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Programmes d`accès à l`eau Potable

1. Nafadji village malien de 2 500 habitants situ en brousse 40 kilom tres au sud ouest de Bamako le puits communautaire c t du dispensaire tait uniquement utilis pour l arrosage du potager p dagogique g r par l cole fondamentale L exten sion de la zone cultivable permit de cr er un p rim tre r serv aux femmes D une superficie d environ 700 m il fut divis en petites parcelles attribu es aux familles int ress es par roule ment annuel Matin et soir femmes et l ves passaient plusieurs heures puiser l eau l aide de seaux fabriqu s artisanalement avec de vieilles chambres air en caoutchouc Le comit de d veloppement du village sollicita alors l Association Les Amis de Nafadji ADAN pour rechercher une solution la p nibilit du puisage cette poque on opta pour une invention malienne 400 000 CFA soit environ 600 compos e de plusieurs seaux m talliques fix s sur une corde actionn e par une grande manivelle Tube PVC diam Timm Les seaux descendaient dans le puits et d versaient ensuite leur contenu dans le r servoir situ au dessus du puits L id e parut int ressante du fait de sa fabrication locale et des avis positifs de diff rents acqu reurs La premi re ann e d utilisation donna enti re satisfaction jusqu aux premiers incidents de fonction nement les cordes en nylon servant entra ner les seaux se cassaient de plus en plus souvent et ne po
2. une mission de radio distribuer des T shirts imprim s Le choix de l animation est large mais doit tre fait selon le niveau d appro ment son source Organisation n msi gt Enda tiers monde Gestion participative et approche communautaire des projets 2009 13p gt www sadieau org Mondiale dela Sant NS E En o Eu e 5 1 1 T E E E ae E E E eee TE ee FE priation par les populations pS Eau Le point d eau au village Manuel 3 SA z L de n de formation des formateurs villageois n 4 4 k 2 es messages e prevention 0 61 gt WWW pseau org j 11 La Votre message doit tre construit en fonction des r f rences cultu SARA E A E A JA E E r cis d ae R UNICEF Eau assainissement et hygi ne ie 2 P E E CEE E PRESS OC SCOR OR S EN OSEO publications techniques d animation _ ments positifs qui ne culpabilisent personne l hygi ne dans les coles et pour les enseignants gt wWww unicef fr VALORISATION ET IMPACT AGIR ICI SUR NOTRE TERRITOIRE f La solidarit internationale ne se limite pas une action de terrain dans les pays du sud Votre projet doit rev tir un caract re d int r t local et par l m me tre l objet d actions de communication D s lors qu un projet est financ par des subventions publiques collec tivit s territoriales et tat le porteur de projet s engage faire un retour des actions qui ont t conduite
3. de chambre air dans le corps de pompe immerg e En retour l eau remonte dans une autre colonne jusqu au bec de la pompe Cylindre Contact Soci t Vergnet Hydro 6 rue Lavoisier 45 140 Ingr eau vergnet fr 0238227510 Baudruche Remplacement de la bau druche pr voir Facile installer entretenir et d monter 1 heure elle pr sente aussi l avantage d tre l 4 Son prix d achat peu expos e la corrosion Les pompes oliennes Une potentielle nergie renouvelable tudier dans le choix de ces quipements le vent Nous retiendrons la technologie la plus simple l olienne m canique partir d une vitesse de 15 20 km h les pompes oliennes fonc tionnent de fa on optimale C est le cas dans des r gions peu bois es plaine zone semi d sertique d sertique Le d bit varie fonc tion du vent et des caract ristiques de la pompe de 200 litres h 6000 litres h On peut toutefois combi ner une olienne avec un g n rateur de courant les jours o le vent est insuf fisant Il est d conseill de les utiliser si le forage a plus de 30 m tres de pro fondeur Entreprise VERGNET HYDRO Christophe L ger directeur technique et d veloppement 4 La r gle est de ne pas multiplier les marques et types de pompes dans une m me r gion car la maintenance de la pompe s en trouve d autant plus compliqu e Vergnet Hydro est leader fran ais en ap
4. l eau potable Les aspects socio culturels n ont pas t abord s quels sont les effets d un tel projet sur la vie sociale et culturelle de la popu lation Quels sont les changements que cela peut op rer Le nombre de b n ficiaires le d roulement des activit s l identification des besoins rien n a t quantifi ni planifi Les autorit s institutionnelles et traditionnelles sans les quelles aucun projet ne peut voir le jour hormis le maire de Bohicon n ont pas t inform es ni consult es Aucun document sur les infrastructures existantes ne nous a t communiqu puits forages Sous pr texte que le plan local de d veloppement PLD a t r alis par des cabinets priv s le directeur des services techniques de la mairie refuse de nous le faire parvenir Nous sentons que de toute vidence le projet nous d passe et que sa r alisation dans de bonnes conditions est compromise Aussi il nous para t plus sage de l abandonner ce qui sera fait Le partenaire est d u et on peut le comprendre mais cette d cision paraissait de loin la plus raisonnable notre r le se limitant exclu sivement de l apport de financements Si un membre de notre association avait eu les comp tences requises et si nous avions pu nous appuyer localement sur une personne comp tente ou Aucun document sur les infrastructures existantes ne nous a t communiqu faire intervenir une associ
5. liminer tous les micro organismes en 30 minutes Pour que la chloration soit la PES CHA l eau doit tre transparente aucune impuret visible l il nu Sinon il faudra proc der un traitement pr liminaire Le processus fonc tionne sur de l eau turbide mais donne un go t de chlore l eau ce qui n est pas toujours bien accept par les utilisateurs La chloration rend l eau potable quelques jours il faut r p ter fr quemment l op ration Il s agit d une pratique ancestrale indienne qui consiste orienter l eau par rapport au soleil C est une m thode qui permet la d sinfection de l eau par irradiation Rayon UV solaire L eau mise en bouteille plastique est expos e pendant plus de six heures au soleil l effet combin des rayons solaires ultra violets UV A et d une temp rature sup rieure 45 d truit les agents pathog nes Bouteille transparente Plaque ondul e Association EAU LAOS SOLIDARITE Sally Piper pr sidente L association Eau Laos Solidarit intervient dans la province de Luang Prabang au Laos en partenariat avec le coll ge de Kheng Khen qui compte 90 l ves de 11 17 ans Vieille comme le monde la technique de faire bouillir l eau avant de la consommer est large ment r pandue au Laos Cette technique n est toutefois pas toujours pertinente elle est co teuse en nergie et notamment en bois mais aussi en temps Les jeunes filles au Laos se voient con
6. sable d obtenir de sa part un engagement crit portant sur son implication tant humaine que financi re L identification d un r f rent de la bonne mise en uvre du projet et de son suivi est donc essentielle Enfin et vous l aurez compris aucune source de financement ne doit tre n glig e il ne faut pas h siter diver sifier ses ressources au cas o l un des bailleurs venait se d sen gager Les pistes sont par ailleurs nombreuses T moignage recueilli bar Morgane Olivier Disposer d un minimum de fonds propres Chaque bailleur de fonds a ses propres r gles de financement Si vos moyens humains et financiers sont limit s envisagez un projet mu tualis PANORAMA DES ACTEURS EN R GION CENTRE En 2013 plus de 800 structures sont re cens es par Centraider parmi lesquelles a 116 investissent le champ de l acc s Qui s engage dans l eau potable le secteur de l eau potable Les projets prennent des formes diverses construction d un forage quip d une pompe solaire animation de sessions de formation sensibilisation aux enjeux sanitaires soutien d une m thode tradi tionnelle pour rendre l eau potable 33 COLLECTIVIT S LOCALES 1 TABLISSEMENT PUBLIC Quels d partements de la r gion sont les plus impliqu s Ces chiffres correspondent des valeurs absolues Annuaire Eau et Assainissement dition 2012 Centraider NS disponible sur ww
7. Une asso ciation de taille moyenne qui grandit petit petit qui conna t des succ s dans la mise en uvre de ses projets mais galement des probl mes r soudre L Inde est un pays gigantesque un sous continent 1 milliard 200 millions d habitants 18 langues officielles 36 tats des milliers de sous castes un syst me social dur et rigide une culture forte des codes sociaux stricts La liste est longue L aide au d veloppement est un m tier qui n cessite une approche structur e Sa gestion s apparente celle d une entreprise rigueur financi re des ressources humaines recherche d une durabilit des projets de stabilisation de la structure L l ment cl est peut tre tout d abord l quipe qui va porter le projet localement Probl mes de langage de compr hension culturelle de regards sur l tranger qui arrive dans un village bref des enjeux de terrain qu il est bon de clarifier au pr alable On le dit on le r p te pensez contexte local culture locale adaptez vos projets ayez des partenaires locaux des contacts approfondis avec les autorit s locales Oui tout ceci est essentiel mais pas si simple Notre t che r side l un projet a connu des difficult s des erreurs ont t commises dans la planification des activit s R solvons le probl me au plus vite et surtout servons nous en pour viter cela au prochain projet Affinons notre logique d actions d veloppons les outils
8. changement dans leur vision politique de ces probl matiques Nous avons su nous mettre en retrait n occuper qu une place de facilitateur de souffleur sur l ensemble des actions de l ext rieur Il est indispensable d identifier et de cibler des per sonnes l gitimes aux yeux de la population animateurs agents de sant travailleurs sociaux autorit s religieuses chefs de village parents d l ve m res enfants pour mettre en place la campagne et diffuser les messages de pr vention Une campagne de sensibili sation ne se fait pas sur le court terme Il faut minima une ann e avant d escompter observer un changement de pratiques dans la conomique ne r Se laver les mains apres d f cation et avant de manger li es une consommar gt Z E CAIG T O E ferme table sont la premi re gt e monde Utiliser tn Systemed assainissement pour d f quer Les maladies ion d eau non potr tion e mortalit dans ou de personnes us fa i yi communaut chaque ann e de Le as H g L ensemble de la communaut doit tre sensibilis aux 80 des maladies t a E o p bonnes pratiques de l hygi ne et non un groupe en particulier t gistr s dans es pays asommation sE pa l t li s une CoO Exemples d animations proposer Faire du porte porte proposer du th tre de rue un spectacle de marionnettes cr er des affiches ludiques et p dagogiques animer
9. lioration des conditions d acc s l eau potable Une premi re tude hydrog ologique nous a montr une situation singuli re En effet du fait d un territoire tr s exigu les nappes sont surexploit es La r alisation de forages ne ferait qu aggraver la situation sans garantir que l eau soit potable Nous avons donc mis de c t cette solution et pr f r recourir des moyens tels que l puration des eaux us es ou la d salinisation de l eau de mer De tels projets ne rel vent plus des capacit s d une association ils s inscrivent dans la politique de l eau et de l assainissement l chelle du pays Dans le but de satisfaire les demandes locales tout en nous inscrivant dans cette politique nous avons alors jet les bases d un partenariat avec l antenne Gaza de l autorit palestinienne de l eau CMWU ind pendante des autorit s locales La CMWU joue un r le de coordination dans une r gion o les erreurs strat giques ont des cons quences lourdes Nous avons tudi deux axes de travail la r fection de r seaux v tustes et la distribution d eau potable aux coles partir d une station de d salinisation d eau de mer existante Ce second aspect tout en valorisant la production d eau non conven tionnelle se rapproche le plus des besoins r els enregistr s sur le terrain Cependant il semble logique de l accompagner d actions de sauvegarde des ressources conventionnelles l anauctioni d eau parabie a
10. de suivi L identification des villages se fait avec l appui de notre partenaire local en ayant pr alablement contact les bureaux gouverne mentaux de la r gion On visite les villages on parle aux femmes on pose mille questions sur l acc s actuel les difficult s le manque d assainissement On rencontre le panch yat le repr sentant local du village on teste son degr de coop ration on tudie la situation sociale les conflits les communaut s pr sentes On m ne des enqu tes de porte porte on fait remplir des questionnaires on value Est ce que les villageois vont pouvoir partager l eau malgr des castes diff rentes Quels sont les conflits inter castes et leur poids dans le fonctionnement politique du village Est ce que le L identification du projet et des b n ficiaires cibles un cheminement m thodique E F f ne j panch yat va r ussir f d rer les villageois autour des s ances de sensibilisation Quel est le niveau d ducation moyen Quel est le pouvoir conomique des villageois La population est elle pr te payer l eau alors que le gouvernement offre des privil ges certaines castes constructions de maisons dons de paraboles acc s l lectricit Sont ils pr ts pargner des fonds pour la communaut Le comit de gestion peut il avoir un poids dans les d cisions li es aux ouvrages La liste de ques tions est longue Depuis 5 ans environ a
11. en moyenne C est une alternative fiable l nergie thermique couramment utilis e pour les petits centres ruraux quand les zones ne sont pas desservies par un r seau lectrique Les PLUS nergie renouvelable propre et gratuite faible co t de mainte nance nettoyage de la pompe et des panneaux solaires pas d apport de combustible ext rieur p trole lectricit capa cit d alimenter un mini r seau avec bornes fontaines Quel fournisseur choisir Les MOINS Intervention d un sp cialiste pendant l installation la capacit et la puissance du pompage d pendent de la courbe d enso leillement local en moyenne 6 9 heures par jour maximum les co ts d investissement sont lev s ex co t de la batterie changer tous les 2 3 ans le mat riel est sujet des convoi tises vols casses Les directions nationales de l hydraulique DNH services d concen tr s de l Etat disposent d une liste de fournisseurs agr s Pensez galement travailler en r seau les acteurs de la coop ration sont nombreux avoir tudi cette technologie Quelle dur e de vie pour un panneau solaire Soumis aux rayonnements du soleil ultra violets infrarouges et aux intemp ries les mat riaux des panneaux solaires se d gradent peu peu Actuellement les constructeurs garantissent une dur e de vie de 20 25 ans pour les panneaux solaires Au del de cette dur e le pan nea
12. il faut faire la distinction entre la ma trise d ou vrage et l exploitation de l ouvrage hydraulique Cette ind pendance des r les et des responsabilit s de chacun permet d viter bien des effets pervers pannes d tournement d argent Par ailleurs ma pr conisation est d inscrire son projet dans le sch ma insti tutionnel national et de travailler avec la structure STEFI s il en existe une Trop souvent des ONG pr f rent travailler en solo et garantir elles m mes la p rennit du syst me en se faisant financer le suivi par des bailleurs du Nord ne garantissant ainsi aucune p rennit du syst me Encore faut il se renseigner pour savoir si une telle structure existe C est au pr s du Minist re en charge de l eau potable ou d une d l gation r gionale que l on peut trouver l information Comme indiqu plus haut ces structures existent au Mali Niger et Tchad mais pas forc ment sur l ensemble du terri toire en tout cas pour l instant Un dispositif diff rent mais comparable existe galement au Burkina Faso Pour ce que j en sais une exp rimentation est en cours au B nin et au Cameroun et une r flexion d bute au Togo Attention ce type de structure ne peut tre mis en place que dans le cadre de projets d une taille cons quente puisque l quilibre financier de la structure STEFI ne peut tre atteint qu avec un certain nombre d installations De plus il est vident que l administration doit tre im
13. internationale Centraider octobre 2009 S engager en faveur de l acc s l eau potable quelles valeurs ajout es pour notre territoire Au del de l int r t vident de votre projet pour les populations locales du Sud votre projet vise aussi valoriser et mettre en avant notre territoire Ainsi il permet de Mobiliser et associer les acteurs de la commune Vous allez ainsi pouvoir travailler en lien avec le syndicat des eaux de votre com mune l entreprise locale en charge de l approvisionnement en eau la coop rative de l conomie sociale et solidaire les jeunes universi taires les personnes issues de l immigration Tous vont pouvoir ap porter une expertise un savoir faire l international Non seulement cela permet des changes r ciproques aspect central d un projet de solidarit internationale mais cela apporte galement un enrichis sement mutuel des pratiques dans un domaine aussi technique que celui de l eau potable C Impliquez un maximum de partenaires en r gion Centre sur votre projet Ouvrir nos concitoyens au dialogue des cultures aux in galit s dans le monde un vivre ensemble respectueux une meilleure compr hension et acceptation des populations minoritaires et des diff rences Faire comprendre la probl matique de l acc s l eau potable dans le monde votre projet va susciter des d bats des interrogations sur la mani re dont peuvent vivre d autres populations trav
14. s vente satisfaction des usagers On retiendra ici deux mod les de PMH auxquels vous serez principale ment confront s le mod le India Mark et le mod le Vergnet Elle a t largement promue pendant des ann es par l Unicef Ses droits de fabrication sont d sormais tomb s dans le domaine public La pompe India est dot e d une transmission par tringlerie L utilisateur exerce une pression par le levier de la pompe transmise par une colonne de tiges qui actionne le piston L eau remonte dans la m me colonne Contact en France Groupe SOVEMA 507 rue Philippe Lamour Z I 30600 VAUVERT service sovema fr 04 66 88 30 79 Ce m canisme est robuste relativement bon march Son installation peut tre E p nible car elle n cessite un tr pied pour toute interven tion La pr sence d un sp cia liste est syst matique ASi le forage est profond au Tube de forage del de 50 m tres il faut en visager une autre solution car J Tube d exhaure la colonne eau est sujette des probl mes de rouille si Triangle de commande l eau est calcaire Une option i Corps de pompe en inox existe plus on reuse recommand e lorsque les Cr pine eaux sont corrosives Elle est actionn e par un m canisme hydraulique L utilisateur exerce une gt z eaaie pression par la p dale ou ATA par le levier sur une co 2 lonne d eau qui se dirige T Fontaine vers une baudruche sorte
15. technique dur e et efficacit du traitement go t l acceptation par les populations utilisation dans la dur e mode d emploi Filtrer avant de traiter tous les proc d s de trai tement n cessitent une filtration pr alable sur tissu propre ou sur sable si l eau est utilis e des fins de consommation humaine ou d hygi ne corporelle La s dimentation na A fF MEME r 4 s a se el A l ega E Al AUC UC T ar Elle consiste retirer les particules en suspension de l eau soit par de bonnes conditions de stockage qui favorisent le d p t des par ticules au fond du r cipient soit en transf rant l eau dans trois r ci pients diff rents par jour es Q 1 Iies Ge NMOrTIMOA Uie AF A Les graines de Moringa Oleifera plante originaire d Asie poss dent des propri t s dites floculantes c est dire qu elles clari ient l eau de ses impuret s gr ce une prot ine pr sente dans les graines Ces plantes tr s r sistantes la chaleur sont pr sentes en r gion tropi cale et pr sentent l avantage de faire appel aux ressources locale ment disponibles Les graines sont ainsi extraites de l arbre broy es et introduites dans l eau pour la traiter dosage respecter La filtration Il s agit d une m thode d pu ration naturelle et cologique Placer au fond d un r cipient une couche de gravier une couche de sable grossier et du sable fin Le filtre se forme en trois semaines Il convie
16. tenu en mars 2012 Marseille a attir l attention sur le fait que plus de 800 millions de per sonnes dans le monde n ont pas encore acc s l eau et que pr s de 3 milliards d hommes m connaissent un quelconque syst me d assainissement Cette situation est d autant plus alarmante que l existence des ressources en eau et leur accessibilit sont d une r partition g ographique et quantitative tr s in gale Cest la d monstration m me de l immense t che qu il reste accomplir alors m me que 2013 a t d clar e Ann e interna tionale de la coop ration dans le domaine de l eau Face ces enjeux nombreuses sont les structures qui pleines de bonne volont et d nergie se sont engag es dans l aide aux communaut s de pays en d veloppement pour les accompagner dans ces ambitions Toutefois les r cents d bats autour de l effi cacit de l aide au d veloppement d montrent plus que jamais quel point il est imp ratif d agir en toute intelligence quand on est acteur de la solidarit internationale et ce pour deux raisons majeures A la premi re est que malgr le nombre important de projets d acc s l eau potable d ploy s depuis bien des ann es dans les pays du Sud les conditions de leur ex cution restent am liorer Ala seconde est qu une grande majorit des projets b n ficient de financements publics ce qui implique de justifier le bien fond des projets d valuer les actions entrepris
17. CCIf PAU AN A r EE p ahn ai L ex cution du forage repr sente le poste budg taire le plus impor tant d un projet d hydraulique villageoise Pour r duire les risques de forage improductif et s assurer que le point d eau aura un d bit suffisant il est vivement conseill de faire appel des experts lors de cette phase du projet Quand vous le pouvez favorisez la proc dure d appel d offres pour faire jouer la concurrence entre les entreprises Ne faites pas l impasse sur le pompage d essai protocole qui doit tre respect par l entreprise en charge des travaux Il mesure le d bit de production et la dur e de pompage recom mand pour le forage La margelle qui permet de poser la pompe doit permettre d attribuer une identit l quipement Les autorit s locales recensent aussi les points d eau et les besoins en infrastructures Des analyses physico chimiques et bact riologiques de l eau sont indispensables pour conna tre la qualit de l eau avant la pose des quipements d exhaure On v rifie essentiellement le risque microbiologique qui peut tre lev en raison d un nombre d agents pathog nes important bact ries les salmonelles responsables des fi vres typho des les shigelles responsables des dysenteries virus h patite A poliomy lite et parasites ver de Guin e Le risque physico chimique existe galement les eaux peuvent tre charg es en sel en fluor en nitrate en arsenic corro
18. D CENTR coop ration et solidarit internationale M thodologie de projets amp recueil d exp riences PROGRAMMES D ACC S L EAU POTABLE Programmes d acc s l eau potable FICHE N 1 FICHE N 2 FICHE N 3 FICHE N 4 FICHE N 5 FICHE N 6 FICHE N 7 FICHE N 8 DIAGNOSTIC couter TYPES DE POINTS D EAU Choisir l QUIPEMENTS Adapter une pompe sur POTABILISATION DE L EAU GESTION DU POINT D EAU PROMOTION DE L HYGI NE Sensibilise VALORISATION ET IMPACT Agir ici sur notr FINANCEMENTS Anticiper les d pense 12 16 18 22 24 26 Le plus difficile n est pas toujours de trouver de l eau ni m me de construire de bons ouvrages Il est d int grer ces ouvrages dans une d marche de d veloppement global durable et ma tris par les principaux int ress s les usagers et les communaut s locales Il faut se poser les bonnes questions afin que les projets d approvisionnement en eau r pondent au mieux aux attentes des populations Bernard Collignon pr sident et fondateur d HydroConseil 1997 JEAN CLAUDE L ZIER ADMINISTRATEUR DE CENTRAIDER Parmi les engagements r p t s de la communaut internatio nale une priorit a t d volue la r duction de moiti de la population sans acc s l eau potable ni des services d assai nissement Malgr le constat de progr s notables obtenus fin 2011 le 6 Forum Mondial de l Eau qui s est
19. ITER L EAU DOMICILE Extraire na eaux souterraines n est pas la seule mani re d avoir acc s l eau potable On peut galement utiliser les eaux de surface c est dire les fleuves les rivi res les mares et marigots Toutefois ces eaux pr sentent un d savantage majeur le risque de pollution microbiologique est tr s lev ce qui sup pose que de nombreux l ments pathog nes doivent tre limin s pour que l eau soit consi d r e comme potable Il existe des techniques simples d utilisation et d entretien applicables la maison peu co teuses pour rendre l eau de surface potable Elles requi rent toutefois des interventions r p t es et des conditions de stockage domicile strictes Si les conditions g ologiques le permettent pr f rez lutilisation des eaux souterraines de meilleure qualit 16e Centraider EE EL D 0e Lo S l a GE 0 quelle tecnnique CNOISIr Il existe deux types de proc d s pour traiter l eau de surface des solutions sommaires la s dimentation la filtration l bullition et des solutions chimiques o l on introduit un agent d sinfectant la chloration les rayons ultra violets les sels d argent Selon la nature de l eau il peut tre conseill de combiner plusieurs proc d s pour un meilleur r sultat Le choix du proc d d pend de trois crit res la performance microbiologique impact sur les bact ries les virus la performance
20. S POPULATIONS La probl matique de la propret L eau bien qu extraite la pompe peut v hiculer des maladies end miques et pid miques lors de la collecte bidon souill mains mal lav es sur le trajet jusqu au domicile insectes dans le r cipient mal ferm ou au moment du stockage de l eau la maison Les villageois risquent de continuer s approvisionner par le biais de points d eau traditionnels marigot puits non prot g car les eaux de surface sont abondantes pendant la saison des pluies ou que l eau est payante la pompe Ces mauvaises pratiques peuvent mettre en p ril le projet C Comment limiter ce retour aux traditions qui engendreront des effets contraires aux objectifs des projets d acc s l eau en augmentant les risques sanitaires pour les populations Proposer aux communaut s des campagnes de sensibilisation et d ducation l hygi ne peut tre un moyen efficace Il existe de Sa nombreuses m thodes pour animer des s ances de sensibilisation La dimension sanitaire est un pr requis de tout programme d approvisionnement en eau potable L acc s l eau doit se concilier avec le respect des r gles d hygi ne de base Dispo ser d un puits proximit du domicile n limine pas les risques de contamination humaine Cette phase du projet n cessite beaucoup de temps de discussions de concertation et de dialogue qui permettront d amener progres s
21. Tchad et au Niger Le STEFI consiste faire r aliser par un op rateur agr par l tat et r mun r sur la vente de l eau un audit technique et finan cier semestriel des adductions d eau potable Ce dispositif a un r le d appui et de conseil aupr s des ma tres d ouvrage et des exploitants tout en tant le bras arm de l tat en mati re de politique de l eau au Oletionnenent CELE equipemena E aS Pa Bi PRE a ri Kon sS CUUES d edl o orerieionenrepor ter Tue au firancementd l nergie et de la mainte rainsique celles des tompetenceSnecessaires 4 R union de l association _des TROIE de l eau EEE Il est primordial que le projet int gre ces dispositifs qui existent au Tchad au Niger et au Mali depuis plusieurs ann es C est par le biais du STEFI que l tat joue son r le r galien en recevant les informations du terrain et qu il peut faire appliquer la strat gie nationale SEVES responsabilise l exploitant en lui demandant d investir dans les outils d exploitation qui peuvent aller jusqu la fourniture d un groupe lectrog ne d une armoire lectrique et de la pompe Ce m canisme mis en place tout d abord dans des villages d environ 5 000 habitants donne des r sultats tr s int ressants pour la p rennit du service mais galement en termes de prix de l eau la baisse Cela aboutit une vraie professionnalisation de l exploitation D s le d marrage du projet
22. Tous fonctionnent ce jour tant en secteur urbain qu en secteur rural Le choix d implantation d un forage se fait partir d une intention exprim e par Bittou et la plupart du temps li e la cr ation ou l am nagement d un quipement d une cole ou d un centre de sant et de promotion sociale Le forage r pond alors aux besoins de l quipement et de la population vivant proximit Les tudes pr alables sur l implantation du forage sont fondamentales pour aboutir un forage positif Des entre prises de g nie civil effectuent ce travail de fa on tr s op Une difficult majeure a t rencontr e lorsque Ch teauroux et Bittou ont choisi d quiper un forage de village rural d une pompe avec panneaux solaires Le probl me majeur a t le manque de ma trise de la technologie solaire par l entreprise locale retenue qui n tait pas suffisamment comp tente pour assurer le montage et la maintenance des quipements Malgr le respect de la proc dure d appel d offres de la ville de Bittou l efficience du choix n est pas toujours garantie Les surco ts pour rem dier ces difficult s ont t importants et ont retard l usage de la pompe de 3 ans L installation a t refaite en particulier par le renforcement de la puissance des panneaux solaires d pense assur e par Bittou rationnelle Les r alisations annexes qui avaient t n glig es du fait du sur PR OTA ne A co t margelle de protectio
23. age et de volont pour aider atteindre cet objectif majeur pour le bien de tous savoir l acc s l eau potable Centraider 3 DIAGNOSTIC COUTER REGARDER COMPRENDRE AVANT D AGIR Le diagnostic tape clef du projet est trop souvent insuffisamment appr hend Posez vous les bonnes questions proc dez des recherches actives identifiez des interlocuteurs pertinents notamment l occasion de visites de terrain Ces d marches peuvent tre gour mandes en nergies mais ce ne sera pas du temps perdu Les exigences des financeurs sont de plus en plus pointues dans la conduite de projets l international ce travail initial en fait partie et est par ailleurs bien souvent d ter minant dans la r ussite du programme Rassurez vous proc der un tat des lieux ne demande pas des efforts surhumains Ne r inventez pas l eau chaude bien des tudes ont t men es sur les sujets qui vous int ressent g ologiques techniques financi res Faites vos recherches 4e Centraider La ressource en eau Quelles sont les ressources en eau En quelle quantit sont elles dis ponibles Sont elles de bonne qualit Les eaux souterraines nappe phr atique aquif re profond aquif res continus en zone s dimentaire et discontinus en zone de roche cristalline sont g n ralement de bonne qualit mais sup posent des techniques de forage Les eaux de surface lacs rivi res mares sont acc
24. ation sp cialis e notre participation e t t plus concr te et r aliste et le projet viable Depuis cette d cision de ne pas poursuivre dans ce domaine de l acc s l eau nous nous sommes recentr s sur ce que nous connaissons le mieux l cole sans toutefois abandonner l id e d un projet eau Cela aura t formateur une exp rience enri chissante qui sans nul doute nous permettra d tre mieux arm s pour nos futurs projets BREE Un point d eau peut bousculer l ordre social dans un village _ Qui mieux que votre partenaire conna t le contexte local N oubliez personne les femmes les personnes g es les exclus Cr ez un climat de confiance employez des moyens participatifs _ R digez ces informations et confrontez les aux acteurs locaux c est votre base de tri Acc s l eau potable dans les pays en d veloppement 18 questions pour des services durables pS Eau juillet 2012 www pseau org TYPES DE POINTS D EAU CHOISIR L QUIPEMENT LE MIEUX ADAPT Et maintenant on commence pr sent vous disposez du bilan hydraulique de la zone g ographique d un partenaire local de confiance de la garantie que la population est pr te payer pour acc der ce service des autorisations institutionnelles pour intervenir vous y voyez plus clair D s lors il convient de choisir la solution tech nique qui r pond le mieux ces exigences Il existe trois source
25. biliser les b n ficiaires Dans ce projet l atelier est anim par les promoteurs d hy gi ne d Eau Laos Solidarit L cole de Kheng Khena connu des difficult s au d marrage pour s curiser l utilisation du filtre qui n cessite une surface plane stable pour viter les chocs Eau Laos Solidarit a palli ce probl me en fournissant des porte filtre produits sur mesure par le fournisseur 3 piliers majeurs GESTION DU POINT D EAU ENTRETENIR FORMER ET FIXER LE PRIX L acc sal eau potable provoqueun changement radical dans l organisation sociale d un village Parall lement l installation d un point d eau il faut anticiper les changements que cela va induire dans la communaut Engager une r flexion avec les partenaires sur la gouver nance et la bonne gestion de l ouvrage est indispensable Qui aura la charge de l quipe ment Quel mod le de gestion semble le plus appropri Comment assurer la maintenance de l quipement Comment d terminer le prix du service de l eau Il n y a pas de recette miracle en la mati re Le mode de gouvernance doit s adapter au contexte local Toutefois pour une r elle am lioration des conditions d acc s l eau potable il convient de se rapprocher d un cadre institu tionnel tabli en lien avec les autorit s locales D finir le mode de gestion adapt Plusieurs solutions peuvent se r v ler pertinentes Des projets d hydraulique villageoise sont
26. bles solaires de Nafadji form s par le technicien de l ADAN lors de l installation et des missions successives au village Absence de batterie le pompage a lieu au fil du soleil et l eau est stock e dans des bassins avec une r serve pr vue pour les jours sans Soleil Capacit de pompage adapt e environ 3 m par jour pour une profondeur du puits de 15 m L obligation de nettoyer r guli rement les panneaux l eau une fois par semaine pour un rendement optimal N cessit de remplacer la membrane de la pompe tous les 5 6 ans 150 Risque de tarir le puits en puisant plus que ce qui est n cessaire Risque de vol des panneaux auquel on a rem di en utilisant des cadres antivol En l absence de besoin d eau les panneaux photovolta ques peuvent tre utilis s d autres fins par exemple la charge d une batterie pouvant servir pour l clairage Ce proc d mis en uvre Nafadji a permis l installation de n ons dans trois salles du dispensaire tout proche des jardins Malisol entreprise bas e Bamako fournit des panneaux solaires 00 223 20223915 malisol afribonemali net Les pompes photovolta ques Le syst me consiste capter l nergie solaire par des panneaux pour en produire de l lectricit qui va alimenter une pompe lectrique capable d extraire de l eau Les pompes solaires sont adapt es des localit s d au moins 2000 habitants Le d bit est de 15 m jour
27. des investissements et du nombre de personnes desservir en zone rurale le forage quip d une pompe est une solution technique et organisationnelle adapt e Le choix d une pompe d pend de plusieurs crit res Des crit res techniques Le d bit souhait la profondeur du forage la r sistante de la pompe l existence d un r seau de pi ces d tach es Des crit res socio culturels Le niveau d appropriation par les usagers pr f rence du type de pompe main pied Des crit res m t orologiques La courbe d ensoleillement la vitesse du vent e Centraider z mo rs Les pompes motricit humaine Les pompes motricit humaine PMH constituent la solution la plus simple et la plus conomique pour assurer un approvisionnement collectif en eau potable dans les zones rurales mais aussi dans les milieux p riurbains Malgr tout ce syst me n cessite un entretien r gulier un approvisionnement local en pi ces d tach es ainsi qu une force physique QC Pour rationaliser les fili res de maintenance pi ces d tach es les tats ont s lectionn un nombre r duit de mod les de pompes Conformez vous ces choix issus de la politique sectorielle nationale l entretien sera facilit si vous avez sur place un fournisseur agr Plusieurs gammes de pompes ont t install es ces derni res an n es Certains mod les ont largement fait leur preuve entretien facile existence de service apr
28. ducation au D velop pement et la Solidarit Internationale 2012 FINANCEMENTS ANTICIPER LES D PENSES TROUVER LES RESSOURCES Une fois les objectifs les activit s et les r sul tats de votre projet d finis vous pouvez labo rer votre budget et identifier des partenaires financiers potentiels Il existe de nombreuses pistes dans ce domaine des financements g n ralistes et des financements sp cifiques au secteur de l eau Le recensement propos dans cette fiche n est pas exhaustif les appels projets ne sont pas r f renc s Il vous appar tient de vous tenir r guli rement inform de l actualit des bailleurs de fonds Pour couvrir l int gralit des frais du projet il est bien souvent n cessaire de rechercher plu sieurs sources de financements c est ce qu on appelle le cofinancement Ainsi on compte en moyenne trois bailleurs de fonds par projet public et priv Ce m canisme est int res sant il vous permet de mobiliser diff rents partenaires financiers sur le m me projet et de favoriser des effets de levier Par ailleurs afin de montrer votre volont de r aliser le projet vis vis des bailleurs de fonds et de garantir une certaine autonomie financi re du projet il est indispensable de disposer de sources de financements propres pour la mise en uvre du projet 26 Centraider Financements g n ralistes publics IF 4 d Sn te Etat IlTaliCals L acc s l eau potable cons
29. e Res Fondation Ensemble TEF www fondationensemble org TE NT Veolia Environnement Dore www fondation veolia com fr Sahel Aqua Viva wwvw fondationdefrance org Fondation Artelia wwvw arteliagroup com ui Dani le Mitterrand France Libert s www france libertes org Des entreprises sp cialis es en ing nierie dans les domaines de l eau mettent disposition leur personnel pour accompagner votre projet r alisation du diagnostic appui technique t Association Aquassistance th Lyonnaise des Eaux et Groupe Suez Environnement www aquassistance org Le m c nat consiste pour une entreprise faire un don en num raire ou en nature un organisme r pondant aux crit res de l int r t g n ral M me si le dispositif du m c nat autorise l existence de contreparties il suppose une disproportion marqu e entre les sommes donn es et les contreparties En cela le m c nat se distingue du parrainage ou du sponsoring Admical Financements publics sp cifiques es agences de i eau tablissements publics du Minist re charg du D veloppement durable les six agences de l eau sont en charge de mettre en uvre les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux en France Depuis l application de la loi Oudin en 2005 les agences de l eau ont une comp tence de coop ration internationale Elles pro posent un dispositif d aide financi re pour les acteurs de la solidarit interna
30. en grande majorit issus du corps enseignant Si l origine les actions taient principale ment d volues l am lioration des conditions de l ducation des filles au B nin l association s est rapidement tourn e vers des projets g n ralistes Cest la raison pour laquelle quand CAIES Centre d appui aux initiatives conomiques et sociales agence locale de microcr dit a sollicit notre participation dans un pro jet d acc s l eau nous avons tudi la proposition Nous acceptons donc d accompagner cette initiative mais sans avoir ni connaissance ni comp tence dans le domaine g olo gique hydrog ologique pompage mat riels r seaux juste de la bonne volont et de l nergie revendre Le partenaire CAIES tablit alors le projet objectifs tat des lieux tapes de l intervention Nous ne prenons pas part son laboration nous n avons pas sur place de conseiller technique qui s adresser pour nous donner son ressenti Tr s vite nous sommes d pass s le budget nous para t lev nous ma trisons mal le vocabulaire technique utilis forage bornes fontaines pompe manuelle pompe immerg e les cartes sont sommaires Malgr cela on se pr pare r diger une demande de financement Nous nous apercevrons plus tard que nous n avions pas v rifi le c ur de m tier de l association partenaire dont les comp tences sont celles de l acc s au microcr dit et non de l acc s
31. ermondes n 13 Acc s l eau en panne de solutions mars mai 2008 p 28 31 Ville de CHINON Aude Sivigny charg e de mission coop ration internationale CHANGE DE COMP TENCES EXPERTISE TECHNIQUE DE QUALIT FORMATIONS M THODOLOGIQUES TRANSFERT DE SAVOIR FAIRE ENTRE LUS ET AGENTS Un partenariat tripartite entre Chinon Tenkodogo Burkina Faso et Etaules Charente Maritime visant mutualiser les moyens en faveur de l acc s l eau et l assainissement a permis depuis 2008 la construction de 6 forages et 10 latrines scolaires Un se cond projet lanc en octobre 2012 a pour objet la r alisation de 10 forages et de 300 latrines familiales La Ville de Chinon conduit une politique de coop ration internatio nale largement d finie autour du Les services techniques de Tenkodogo pr sentaient des faiblesses des moyens humains et techniques insuffisants peu organis s et sans position nement clair vis vis des lus Ainsi en parall le de la r alisation d infrastructures volet n cessaire au d veloppement p renne d un service d acc s l eau potable Chinon Tenkodogo et Etaules ont d velopp La construction d ouvrages hydrauliques a t sollicit e les ins tallations sont visibles les r sultats bien r els l adh sion de la population locale est r elle Or l appui la ma trise d ouvrage reste le parent pauvre des politiques de coop ration d centrali s e et p
32. ers le monde Valoriser ce que vous avez tir de votre exp rience l international qu avez vous retenu En quoi cela vous a t il permis de changer votre rapport la ressource en eau Une coop ration avec le Sud conduit reconsid rer nos pratiques quotidiennes gaspillage pollution autres mod les de consommation possibles Riches les changes remettent en question nos services publics et inversent la vision selon laquelle le d veloppement provient unilat ralement du Nord CN Quelles actions pouvez vous proposer Avant de d marrer une animation il est indispensable de bien se documenter en amont sur le sujet Renseignez vous avec pr cision aupr s d organisations internationales d experts de sites Internet bien aliment s Projeter un film lors de la Semaine de la Solidarit Internationale la 3 semaine du mois de novembre sur les questions de l eau dans les pays du sud Inviter son partenaire en France pour t moigner de la r alit du terrain et proposer un retour sur le projet en cours Emprunter une exposition une structure sp cialis e Intervenir sur le sujet dans une classe pour susciter du d bat avec les l ves Proposer une conf rence d bat en lien avec un animateur solide capable d changer avec la salle sur des sujets pointus Organiser en partenariat avec une association sp cialis e un th tre forum qui permet de fa on ludique de soulever des pro bl m
33. es de soci t S associer une op ration coup de poing pour interpeller sur la situation alarmante de l acc s l eau potable dans le monde Par exemple la Journ e mondiale de l Eau le 22 mars peut tre une bonne occasion d interpeller les passants l aide d une exposition en taille r elle Sur qui s appuyer Plusieurs r seaux nationaux d veloppent une r flexion approfondie et proposent une large palette d outils pour vous aider dans l animation Certains supports sont libres d acc s d autres payants Renseignez vous aupr s de chacun d entre eux pour conna tre les modalit s pra tiques EDUCASOL STARTING BLOCK www educasol org www starting block org RITIMO KURIOZ WWW ritimo org wWww comprendrepouragir org mr T pee z paa x m o S i T a e Fa 1 a je p F nn E gt i Ti y ne a ra Association SEVES Anne Charlotte Beaugrand charg e de projet Dans le cadre de sa mission de sensibilisation et d ducation au d veloppement SEVES m ne des actions dans toute la France L objectif de ce travail est d interpeller ici les individus aux probl matiques d acc s l eau potable et l assainissement dans les pays du Sud Mais pas seulement Il s agit de faire coincider au mieux nos actions l international et nos ac tions locales L un ne va pas sans l autre Il existe bien des mani res de faire de l du cation au d velo
34. es et de rendre des comptes quant la bonne utilisation des fonds mis disposition Ainsi dans un tel contexte il est devenu indispensable pour les acteurs impliqu s d am liorer leurs pratiques et d appliquer une d marche technique et qualitative l instar des professionnels Cest pourquoi s appuyant sur la R gion Centre et les divers organismes publics et priv s Centraider dont la vocation est de f d rer et d appuyer les acteurs de la coop ration internationale en r gion Centre a souhait l laboration d un Guide de bonnes pratiques en mati re d hydraulique villageoise En effet le lan cement d un programme d acc s l eau sugg re m thodologie et ma trise de pratiques techniques pour assurer le succ s de l op ration Pourquoi au lieu de s engager seul ne pas s appuyer sur l exp rience d autres structures pr tes partager leur savoir faire Ne perdons pas de vue que si des checs dans la conduite des projets sont constat s ce manque de pr paration peut en tre une raison L acc s l eau potable repr sente donc aujourd hui un enjeu v ri table pour l humanit et constitue le d fi majeur du XXI si cle Aussi c est en mutualisant nos efforts en favorisant les syner gies entre projets en apprenant mieux se conna tre que nous tous ensemble acteurs de la coop ration nous pourrons assurer la r ussite de nos projets et la p rennit de nos actions Armons nous donc de cour
35. essibles mais pr sentent bon nombre de mati res en suspension et de microbes qu il convient d liminer par techniques de filtration Les eaux de pluie quel est le niveau des pluies sur l ann e Quelles sont les p riodes s ches LS z Aux services techniques d concentr s de l tat qui peuvent vous renseigner sur les caract ristiques hydrologiques et hydrog olo giques r gionales mais aussi vous donner des informations sur les programmes en cours Vous pouvez galementfaire appel un hydrog ologue exp riment en vue de localiser les zones de forages les plus adapt es La demande locale quelle demande locale mon projet r pond il Qui est l initia tive de ce projet mane t il d un individu ou d un collectif groupe ments de femmes institution publique R pond il un int r t g n ral Le point d eau est il un besoin exprim par la population Faites la distinction entre le demandeur celui qui a formul le besoin et le porteur de projet qui a la responsabilit de conduire le programme Quel point d eau est attendu puits pompes bornes fontaines Quelle est la volont et la capacit des usagers payer le service C Bien que l on entre ici dans des consid rations cono miques il est indispensable de r fl chir d s le d marrage la viabilit conomique de l infrastructure en eau Peut on avec nos moyens humains financiers et techniques satis faire ce
36. ivement la population appliquer les bons gestes Des argumen taires s rieux doivent tre construits pour prendre en consid ration les causes du probl me et les motivations de chacun changer de comportement l vation du statut social intimit d veloppement Association LE PETIT MONDE Jonathan Odet fondateur Le Petit Monde est ancr sur le territoire asiatique depuis 2004 Plusieurs ann es de participation divers programmes d aide au d veloppement nous ont permis de mesurer les risques de d marches plaqu es de copier coller sur des mod les ou des croyances d ailleurs Notre volont premi re tait de s appuyer sur des acteurs locaux en vue de proposer un programme autour des arts du spectacle vivant et des arts plastiques jeu de com die et clown composition musicale et technique rythmique danse et travail corporel arts plastiques Utiliser des outils artistiques en vue de sensibiliser les populations locales sur les enjeux d acc s l eau potable L id e a t d identifier des personnes leaders capables de former des inter venants pour mettre en place ces animations dans les villages le tout sous la coordination p dagogique d un bin me fran ais parlant la langue du pays Au nord du Laos le manque d appropriation par les populations locales des projets d aide au d veloppement est lev Nous avons mis un point d honneur travailler avec les populations m me si la conduite du pro
37. jet n a pas toujours t simple incompr hension culturelle surveillance des actions propo s es par les repr sentants politiques rapport complexe entre S appuyer sur des personnes ressources Les populations peuvent tre r ticentes un changement impuls Animer une campagne de sensibilisation Utiliser des outils artistiques en vue de sensibiliser les populations locales l occidental et l autochtone barri res linguistiques utilisation diff rente de la p dagogie Ces probl matiques ont pu tre surmont es en acceptant de remettre en question des principes qui pourtant nous taient chers Par exemple au d marrage nous nous refusions r tribuer les interventions Des r compenses ont toutefois t accord es Nous avons propos des discussions collectives entre locaux autour de la question de l eau pour les aider faire le lien entre leur pratique quotidienne et les solutions possibles le tout mis en chanson et en musique en associant intervenants habitants avec les instruments traditionnels Parmi les intervenants deux personnes ma trisaient parfaitement le dialecte des tribus concern es dont une qui tait d j intervenue lors de la mise en place des pr c dents programmes techniques Cela nous a beaucoup aid s Nous nous sommes par ailleurs arrang s pour que les autorit s soient l initiative de diff rentes actions ou discours Ce qui nous a permis galement de mesurer un certain
38. la gestion financi re peut s av rer une solution pertinente G n ralement la collectivit locale village commune r gion fixe le prix de l eau et est en charge du recouvrement du service Toutefois en milieu rural c est bien souvent l organe d lib rant du comit de gestion qui fixe le montant des cotisations te Il ne faut pas confondre la ressource en eau bien public universel accessible tous et le service de l eau qui a un co t Estimer finan ci rement son prix n est pas simple mais est essentiel Cela renforce l adh sion des usagers au projet et limite le gaspillage de la ressource Le prix doit tre accept de tous pour permettre la population de couvrir ces frais sur le long terme La solution est bien souvent longue trouver elle d pend d un accord collectif parfois provisoire W et que l on ajustera avec le temps Ondistingue plusieurs modalit s de paiement au forfait en fonction des usages familial agricole domestique au volume au m par tranche de consommation sur la base de relev s quand il existe un compteur l unit bidon seau d eau en nature t che de travail changes de c r ales l gumes fruits E yat A Tuyau fiable d une adduction d eau simplifi e Programme Solidarit Eau Guillaume Aubourg charg de programmes pS Eau Professionnalisation des exploitants communautaires au S n gal Engag s de longues dates en coop
39. le est la strat gie du gouvernement en la mati re De quel niveau de responsabilit disposent les communes Renseignez vous sur les standards nationaux des quipements cela conditionne le syst me de maintenance par la suite pi ces de rechange disponibles sur place C Il existe pl thore de documents de r f rence auxquels vous pouvez avoir acc s outils de planification Code de l Eau Ces documents peuvent tre mis disposition par les autorit s ou disponibles sur les sites Internet des autorit s nationales li es au secteur de l eau Les acteurs incontournables Toutes les structures impliqu es de pr s ou de loin dans le projet sont appel es les parties prenantes Identifiez les allez leur rencontre Le ma tre d ouvrage souvent une collectivit locale qui pilote le projet d finit l objectif le calendrier et le budget de l intervention Le ma tre d uvre assure la r alisation technique du projet travaux suivi contr le L tat et ses services d concentr s en charge des questions relatives l eau Les responsables de l exploitation du service des op rateurs priv s locaux les b n ficiaires les usagers ou un groupement de la soci t civile Les associations locales mobilis es en faveur de l acc s l eau Les associations de solidarit internationale vous n tes pas les seuls uvrer dans ce domaine Apprenez vous conna tre et cr er entre vous les synergie
40. lesquels vous pouvez construire votre argumentaire Des structures comme le programme Solidarit Eau ou Centraider peuvent vous fournir les outils de com munication adapt s et vous accompagner dans cette d marche Ville de CHAMBRAY L S TOURS Nathalie Total charg e de mission coop ration d centralis e Chambray la Ville et deux associations sont engag es au S n gal Chambray solidarit appui la scolarisation et l Asso ciation de jumelage et de coop ration chambraisienne AJECC volet eau potable et assainissement La Ville elle au c t du Conseil r gional de Fatick s investit au tour du renforcement des politiques publiques de sant change de comp tences entre personnels soignants La Ville de Chambray apr s s tre renseign e aupr s de la R gion Centre et de Centraider a eu connaissance de l existence du disposi tif de la loi Oudin et des conditions de mise en uvre Par ce biais la commune peut sur le budget annexe eau et assainissement financer des associations de son territoire qui m nent des projets d acc s l eau potable dans les pays du Sud dans la limite de 1 des recettes du budget annexe eau La gestion de l eau Chambray fonctionne en d l gation de service public DSP avec l entreprise Veolia L AJECC porteuse du projet a formul une demande de financement pour la construc tion de points d eau et latrines la Ville de Chambray Malgr le faible mo
41. ment Les bailleurs de fonds devraient s appuyer syst matiquement sur des acteurs locaux pour participer aux investissements Ce n est malheureusement pas toujours le cas en raison d un certain nombre d id es re ues la population n a pas les moyens ou les gens avec lesquels nous allons travailler vont s enrichir La premi re d marche consiste impliquer les populations en cr ant une association des usagers de l eau AUE qui repr sentera la population et lira un comit directeur L AUE est garante du bon fonctionnement du service public de l eau et de son d veloppe ment Elleseraenlien troitaveclama trise d ouvrage Collectivit s territoriales d centralis es Mairies ou autres selon les pays En suite l exploitation doit tre confi e par l AUE un professionnel charg d exploiter au quotidien le syst me d alimentation en eau potable Il sera responsable des aspects techniques et financiers devant l AUE Le suivi technique et financier STEFI est un gage de r ussite d un projet d acc s l eau potable AEP Il a t cr sous l impulsion des gouvernements malien en premier puis tchadien et enfin nig rien en raison de l chec des politiques de maintenance cen tralis e et de l approche communautaire labor e par les projets avec les villageois J ai grandement particip la mise en place des STEFI dans le cadre de grands projets Agence Fran aise de D veloppement Union Europ enne au
42. n couverture du ch teau d eau ont mener no Le CS galement t effectu es la charge de Bittou La technique retenue avec pompe solaire et ch teau d eau pr sente plusieurs difficult s puissance co teuse l installation n cessit d un ch teau d eau o l eau risque d tre souill e et de perdre de sa qualit biologique durant la p riode de stockage Ces encombres ont conduit Ch teauroux et Bittou revenir l installation de pompes manuelles sur les nouveaux forages quiper les forages de pompes manuelles maintenance simple cr er un comit de gestion pour chaque forage dont la mission est de tenir le forage ouvert certaines heures d usage arr t es avec les habitudes et besoins de la population concern e faire payer l eau aux utilisateurs soit chaque puisage soit avec un forfait mensuel faire proc der l entretien r gulier et aux ventuelles r para tions avec les recettes de la vente de l eau un artisan a t form Bittou pour assurer cette mission r aliser une protection du forage par une margelle et des murets de fa on ce que les d jections animales les lessives m nag res ne S infiltrent pas par le forage jusqu la nappe profonde 10e Centraider Station ace dessalement TF L Gaza Paetina Gaza o nous sommes implant s depuis 2010 nous avons t sollicit s par des tablissements scolaires pour aider l am
43. n Mauritanie et la R gion de Mekn s Tafilalet au Maroc En Asie l tat du Tamil Nadu en Inde la Province de Luang Prabang au Laos et la Province du Hunan en Chine En Europe la R gion de Malopolska en Pologne la R gion de Pardubice en R publique Tch que et le Land de Saxe Anhalt en Allemagne Dans le cas o votre projet se d roule dans l une de ses zones priori taires le Conseil r gional du Centre accorde une aide financi re maxi male de 10 000 euros par projet et dans la limite de 50 du budget total du projet Dans le cas o votre projet se d roule dans une autre zone que celles d finies ci dessus la R gion Centre soutient votre projet hauteur de 7 600 euros maximum et dans la limite de 50 du budget total du projet www regioncentre fr Les D partements Les six D partements de la r gion Centre ont des modali t s d aide et de soutien financier qui diff rent Centraider peut vous orienter en fonction de vos besoins Financements priv s sp cifiques n p d A L Agence des micro projets de la Guilde europ enne du G Raid soutient des projets associatifs dont le budget total n exc de pas 30000 euros Les subventions s chelonnent de 1 500 euros 7 500 euros www microprojets la guilde org Renseignez vous aupr s des fondations pour conna tre les conditions propres chacune Il est bien souvent n cessaire pour tre ligible d tre parrain par un salari de l entrepris
44. nt pour des eaux de faible turbidit Cette Sable couche limine la plupart des micro organismes dans l eau Sable fin Gravier Les filtres sur c ramique por celaine dits galement filtres bougies sont utilis s depuis plu sieurs si cles Constitu s d un tube en porcelaine ferm une extr mit ils comportent l autre un tuyau flexible en plastique L eau filtrer traverse la porcelaine de l ext rieur vers l int rieur du tube et s vacue par gravit dans un autre r cipient entrepos l abri de toute pollution possible Filtre en c ramique Tuyau de siphonage 07 mi Valve et robinet Cette solution ne n cessite pas d quipement particulier et est facilement transportable L entretien r gulier notamment de la car touche est pr voir les pores de la c ramique se bouchent r guli rement turbidit de l eau L int r t d un tel dispositif est d liminer g n ralement les bact ries et les parasites protozoaires les virus passant malheureusement au travers du syst me e traitement par ep Cette technique garantit l limination de la totalit des germes et des micro organismes Apr s avoir filtr l eau la faire bouillir pendant une minute gros bouillon Secouer pour r oxyg ner puis ajouter une pinc e de sel a chloration Cette m thode largement reconnue consiste utiliser des produits chlor s javel pastille de chlore afin d
45. ntant d gag 1 800 euros notre collectivit a d lib r en conseil municipal Cela a permis de soutenir la seule associa tion locale investie dans le champ de l acc s l eau potable et l assainissement sur notre budget annexe et non sur le budget g n ral Cette diff rence est majeure et permet de ne pas aug menter le prix de l eau La collectivit a transmis au percepteur la demande crite de versement accompagn e de la convention de coop ration pr sentant le projet Le cofinancement du budget pr visionnel 53 400 sur 2013 2015 s est construit ainsi fondation Veolia 50 maximum du budget Conseil r gional du Centre 50 maximum du budget et 7 600 maximum Ville de Chambray loi Oudin 1 800 Conseil g n ral 20 du budget et 5 000 maximum et les fonds propres de l AJECC 4 800 des bailleurs venait se d sengager Pour tre ligible la fondation Veolia il est n cessaire d tre parrain par un salari de l entreprise Confiants quant une issue positive l association n a pas sollicit d autres partenaires financiers La fondation n ayant pas donn suite au dossier une nouvelle demande de subvention a t d pos e aupr s de l agence de l eau Loire Bretagne fin f vrier 2013 Nous sommes aujourd hui dans l attente de leur r ponse La co construction du projet tr s en amont avec le partenaire local est absolument n cessaire Il est notamment indispen
46. ollectivit est ma tre de son budget et d fi nit la fourchette qu elle souhaite allouer aux financements de projets 4 en d l gation de service affermage ou concession le budget de la collectivit est r duit Les montants pr lev s sont moins lev s Il convient d engager une discussion avec l op rateur priv pour qu il accepte de contribuer au financement d actions de solidarit inter nationale application du m c nat Informer les usagers Un dispositif d information des usagers doit tre pens par la col lectivit l origine de la mise en place du dispositif de financements solidaires Il est indispensable que les usagers adh rent ce principe de solidarit Nord Sud Cas pratique Les responsables des collectivit s ou des syndicats peuvent se mon trer r ticents appliquer le dispositif Pour que les responsables pr tent une oreille attentive aux questions de solidarit eau il est pr f rable de prendre directement rendez vous Il faut tre en mesure d apporter des documents d information sur la loi sur ses modalit s d application Faites r f rence des exp riences r ussies de collectivit s ou de syndicats qui ont appliqu le dispositif La peur de voir le prix de l eau augmenter les attaques politiques de l opposition la complexit juridique du dispositif la non adh sion des usagers une solidarit Nord Sud l inefficacit des projets men s tels sont quelques principes sur
47. organis s soit en gestion publique responsabilit confi e la collectivit locale soit en gestion priv e responsabilit confi e un d l gataire En milieu rural on retrouve deux formes de gestion r currentes la gestion traditionnelle confi e au chef du village et la gestion participative o la communaut d cide de faire appel une part plus large de la population via des comit s de gestion ou plus r cemment des associations d usagers Il s agit d un petit groupe de personnes repr sentatives du village lues d mocratiquement en assembl e g n rale Dans la plupart des localit s villageoises ce comit comporte un responsable technique et un charg d hygi ne Toutes les cat gories de la population doivent tre prises en compte femmes personnes d munies proches du chef de village La structure a la responsabilit de g rer le point d eau entretien r paration recouvrement du prix de l eau C est en assembl e g n rale que sont d finis le prix et les modalit s de paie ment de l eau L association des usagers de l eau sert d interlocuteur aux partenaires du village et mobilise les villageois pour les travaux Entretenir le point d eau Il faut distinguer deux types de maintenance sur l infrastructure qui doivent tre anticip s d s le d part L entretien au quotidien consiste en de petites op rations de remise en tat et est assur par une personne du village Ce responsable est fo
48. ourtant l enjeu est de taille Comment un service public de l eau peut il voir le jour si la collectivit n est pas en mesure de g rer une proc dure d appels d offre d instaurer un service de maintenance de r habiliter un r seau d fectueux de pr lever des taxes aupr s des usagers pour p renniser le service La Ville de Chinon cherche apporter une expertise technique de qualit son partenaire burkinab tout en remettant en cause ses pratiques dans sa propre administration Association SEVES Bernard Le Pivain membre fondateur Bernard Le Pivain r pond la probl matique du suivi et de la gestion pour des programmes d appui au service public de l eau L association est active au Mali au Niger et au Tchad M Le Pivain est par ailleurs consultant en organisation du service public de l eau depuis huit ans pour divers bureaux d tudes fran ais ou europ ens dans le cadre de projets d hydraulique semi urbaine financ s par les bailleurs institutionnels Les projets d acc s l eau potable sont bien trop souvent con us selon une approche technique ou sociale Ces deux aspects bien que fondamentaux sont simples mettre en place En revanche l aspect financier est souvent mis de c t Et pourtant D s les premiers m tres cubes d eau produits et distribu s va se poser la question du financement de l nergie et de la maintenance ainsi que celle des comp tences n cessaires au fonctionnement de l quipe
49. pliqu e ou au moins inform e de la d marche puisque ce r le d appui conseil et de contr le lui revient Propos recueillis par Morgane Olivier Conseil g n ral du CHER 18 Laurence Fedorkomasia charg e de mission coop ration internationale Dans le cadre de l accord de coop ration d centra lis e sign en 2008 entre le D partement du Cher et le Cercle de Bankass au Mali un projet triennal d hydraulique villageoise visant am liorer l acc s l eau et l hygi ne dans 5 communes du Cercle de Bankass et renforcer les capacit s de gestion communale a t conduit Ce choix a t d termin en fonction des besoins locaux et selon les priorit s d finies dans le cadre du Plan de d veloppement social conomique et culturel PDSEC labor par le Conseil du Cercle de Bankass Le D partement du Cher n ayant pas la comp tence eau il lui tait difficile de s investir sur ce terrain sans s appuyer sur une structure comp tente C est pourquoi le Conseil g n ral a confi la conduite et le suivi des travaux l association Eau Vive dont le si ge social est situ Mon treuil 93 Cette ONG implant e durablement au Mali et aux comp tences reconnues a t pr sent e aux repr sentants de l Assembl e r gionale de Mopti au Mali en 2007 lors du d placement d une d l ga tion de la r gion Centre cette p riode Eau Vive travaillait sur un projet d hydraulique villageoise su
50. ppement SEVES prend part des v nements publics F te de l eau Semaine de la Solidarit Internationale et intervient en milieu scolaire de la 5 Science Po public particuli rement captif sur ces questions Le sujet est bien entendu r ajust en fonction du public cibl ce qui demande un vrai travail d adaptation l quipe Nous travaillons bien souvent en amont avec les professeurs afin que le sujet fasse l objet d une vraie r flexion tout au long de l ann e En f vrier 2013 SEVES va plus loin et lance son concept de spectacle d bat manifestation test e en premier lieu aupr s des coll giens dans un tablissement Chartres contes conf rences expositions L objectif recherch est d amener le public prendre part un d bat de soci t et de le pousser soumettre des id es pour solutionner le probl me Implicitement le public a t amen recon sid rer la qualit des services locaux qui lui taient propos s notamment en mati re d eau potable et d assainissement et recon na tre l importance de l utilisation raisonn e de la ressource Combiner plusieurs types d animations est une formule qui a bien fonctionn et nous souhaitons la r pliquer prochainement 0 Pour aller plus loin sur le site de Centraider wwvw centraider org e Note sur l arr t de la CAA de Paris d cembre 2009 e Guide p dagogique sur le th me de l eau 2011 e Guide m thodologique
51. provi sionnement en eau par la pompe motricit humaine PMH La PMH est actuellement l quipement le plus utilis dans les pays en d veloppement pour l alimentation en eau potable des populations Pourchoisir un quipe ment hydraulique adapt le bon sens pr vaut Dans les zones o il n y a que des pompes p dale on s alignera sur ce choix La r gle est de ne pas multiplier les marques et types de pompes dans une m me r gion car la main tenance de la pompe s en trouve d autant plus compliqu e Il faut donc se renseigner sur les pompes les plus repr sentatives de la r gion Cetype d appareillage reste tr s appr ci ils adapte bien aux villages de moins de 2000 habitants La PMH permet de desservir entre 350 et 500 habitants sur un ouvrage de type puits ou forage Les pompes d livrent 1 m d eau par heure 40 m de profondeur C est une solution peu co teuse au regard des avantages qu elle pr sente La maintenance est relativement simple et la pompe n a besoin que de la force humaine pour fonctionner ce qui permet de l installer dans des zones isol es non couvertes par un r seau lec trique Vergnet a une gamme qui va de 10 60 m etune autre gamme de 60 120 m de profondeur d installation Il faut toutefois rechercher une solution alternative si le niveau de l eau dans le forage ou le puits est sup rieur 120 m tres Association LES AMIS DE NAFADJI Francis Menanteau technicien b n vole
52. r le Cercle de Bandiagara Le D partement du Cher sur les conseils du directeur de la coop ra tion internationale du Conseil r gional du Centre s est rapproch de cette association C est ainsi qu est n le partenariat entre le D partement du Cher et l ONG Eau Vive ma tre d uvre du projet d eau potable et d assainissement sur le territoire de Bankass le Cercle de Bankass tant lui ma tre d ouvrage du projet Le D partement du Cher ne disposant pas de relais local au Mali s est ainsi appuy sur le savoir faire d Eau Vive qui a assur la gestion du projet dans son ensemble Le Conseil g n ral n a vu que des avantages la mise en uvre de ce partenariat Un suivi r gulier des travaux a t mis en place et le D partement du Cher a t tenu au courant du d roul des op rations et des difficult s ren contr es dans le cadre notamment de r unions organis es Orl ans en pr sence des principaux partenaires financiers du projet la R gion Centre et l agence de l eau Loire Bretagne noter tou tefois que dans ce type de montage de projet les relations entre les deux collectivit s sont quelque peu distendues du fait de l intervention d un par tenaire technique externe p A g a Y gi i gr A a uA LA FEES wapu EEA A 0 on AATF EDE SEEC VAL DE EL Y W 4 dr EiS i i E Adu ETES UEDA PA VA LED z EESE lt Y 4 4 Uii CI A LR ii PROMOTION DE L HYGI NE SENSIBILISER LE
53. r voiture Importer les pi ces n est en rien une solution p renne L achat de pi ces sur place participe au d veloppement du com merce local Des besoins locaux en pi ces d tach es permettent des entreprises de s organiser pour r pondre cette demande En cela la mise en concurrence entre les fabricants dynamise le tissu entrepreneurial local Les responsables de la structure de gestion peuvent s approvisionner aussi bien aupr s de ces fili res de vente que par le biais d artisans r parateurs qui apportent une expertise adapt e en fonction de la panne technique Pour renforcer durablement l acc s l eau potable des pays en d veloppement les solutions doivent tre trouv es localement La vente de pi ces d tach es reste un probl me entier dans les pays en d veloppement La faible capacit financi re des villageois supporter ces charges am ne les revendeurs proposer des outils de pi tre qualit r utilisation des pi ces usag es contre fa on ce qui entrave par la suite la qualit du service propos Int grer une logique conomique et sociale L objectif est bien moyen terme que la communaut puisse supporter les co ts de l exploitation et de l entretien elle seule Ainsi il est pr f rable d s le d marrage du projet que soit int gr e cette logique conomique m me petite chelle Pr voir en lien avec des organismes locaux des sessions de formation
54. ration d centralis e les d partements de l Ard che de la Dr me et la r gion Rh ne Alpes ont souhait avec leurs collectivit s partenaires respectives de la r gion de Matam mutuali ser leurs moyens afin d am liorer l efficacit et l impact de leur coop ration pour le secteur de l eau Cette logique a pr sid un programme dont la mise en uvre a t confi e l asso ciation Ard che Dr me Ouroussogui S n gal ADOS II s articule notamment autour d un volet d activit s qui vise d velopper les comp tences techniques locales pour l ex ploitation et la maintenance des ouvrages hydrauliques organisation de formations et de visites d changes destination des techniciens et responsables des associations d usagers des Forages motoris s Ces activit s ont t notamment assur es par le comit de gestion F d ration r gionale de Matam qui a t appuy e pour jouer ce r le et assurer ces missions d accompagnement aupr s des 70 Asufor qui la composent En parall le l offre de formation qualifiante a t d velopp e au sein du centre de formation professionnel existant Ouroussogui Une quinzaine d artisans et techniciens locaux ont b n fici de formations lectrom canique pose de canalisation th oriques et pratiques l occasion de chantiers coles ss Rapport PNUD 2006 sur le d veloppement humain et l eau www hdr undp org fr rapports mon dial rdh2006 0 Alt
55. rit Amis de Nafadji Le Petit Monde Eau Vive GRAP Medina entreprise Vergnet Hydro Ludovic Petit Illustrations David Bordier Sch mas Croix Rouge Amis de Nafadji Wikiwater Photo de couverture Kynarou des femmes au moment de la collecte de l eau au village Tous droits r serv s Aucune partie de cette dition ne peut tre reproduite stock e ou diffus e sous quelque forme que ce soit lectronique m canique photocopie enregis trement sans l autorisation de Centraider PROGRAMMES D ACC S L EAU POTABLE M THODOLOGIE DE PROJETS DIAGNOSTIC TYPES DE POINTS D EAU QUIPEMENTS POTABILISATION DE L EAU GESTION DU POINT D EAU PROMOTION DE L HYGI NE VALORISATION ET IMPACT FINANCEMENTS _X 0 L AIDER coop ration et solidarit internationale 59 bis faubourg Chartrain 41100 Vend me T l Fax 02 5480 23 09 contact centraider org www centraider org
56. rm par un artisan r parateur sur un temps suffisant a minima une semaine Le contenu de la formation doit tre pr cis apports th oriques illustrations par des cas pratiques changement d une pi ce graissage des pompes r action en cas de non paiement d un m nage Le responsable d tecte les pannes ordinaires qui concernent la partie a rienne de l infrastructure exemple changements r guliers des pi ces d usure entretient la pompe et ses abords d finit des r gles comportementales exemple ne pas entrer avec ses chaussures une personne la fois lors de l approvisionnement et tient les comptes L entretien pr ventif de qualit est effectu par des responsables comp tents dans la mesure du possible par des professionnels Leur intervention porte sur des aspects techniques partie souter raine de l ouvrage En milieu rural il s agit bien souvent de petits op rateurs priv s locaux qui approvisionnent les zones enclav es L intervention correspond un protocole d fini en amont Afin d viter tout litige une convention sera sign e avec le prestataire choisi Un contr le technique tous les 4 mois est pr voir Pouvoir s approvisionner sur place en pi ces de rechange est essentiel et ce pour deux raisons Il est impensable de faire appel des entreprises trang res pour renouveler les pi ces endommag es le co t d envoi de ce mat riel serait bien trop lev acheminement par conteneur pa
57. s COMBIEN A COTE a Une premi re tude hydrog ologique nous a montr une situation singuli re En effet du fait d un territoire tr s exigu les nappes sont surexploit es La r alisation de forages ne ferait qu aggraver la situation sans garantir que l eau soit potable en ce sens nous nous int ressons galement aux projets de r fection de r seaux car le r seau est aliment par la nappe phr atique et les pertes en ligne induisent du ruissellement de l vaporation et de l coulement vers les ruisseaux Ces deux actions nous semblent compl mentaires La recherche de fonds pour des projets de ce type peut s articuler autour de la mise en uvre de la Loi Oudin ce qui n cessite un long travail d approche et d information des collectivit s locales ce sujet Enfin nous sommes attentifs aux questions de l valuation dans les coles Une tude r alis e par des jeunes en fin d tudes et r mu n r s nous permettra aussi d approcher les relations entre acc s l eau et scolarisation css ee R alisation et gestion des forages quip s d une pompe motricit humaine en Afrique subsaharienne ouvrage collectif AFD septembre 2011 www afd fr ss L i impact des forages manuels sur la r alisation de points d eau durables au Tchad 2010 www unicef org Centraider 1 1 QUIPEMENTS ADAPTER UNE POMPE SUR UN FORAGE Au regard du montant
58. s possibles Le point d eau am lior qu est ce que c est Selon les normes d finies par l Organisation Mondiale de la Sant un Point d Eau Am lior PEA se distingue d un point d eau traditionnel ou non am lior Le PEA est une infrastructure construite de mani re ce que le risque de contamination avec l environnement ext rieur soit enray On recense six PEA diff rents les branchements domestiques les robinets publics ou bornes fontaines les puits tub s ou les forages les puits prot g s les sources am nag es et les eaux de pluie l inverse les points d eau non am lior s concernent les am nagements o le risque de contamination est important camion citerne eaux de surface puits non prot g s n WAHI i A Transport d TE l e eau EE 7 m tallique qe Afrique de l Ouest n a pe D PAT i j aider wi Association KYNAROU Sophie Lehideux directrice Kynarou est une association de d veloppement cr e en 2004 avec pour objectif la mise en place d acc s durables l eau potable l assainissement et l hygi ne dans les villages d favoris s du sud de l Inde Neuf ans de travail sur le terrain une trentaine de projets r alis s 50000 b n ficiaires envi ron villages et coles une quipe de 15 membres actifs en France et une salari e une quipe de 7 personnes en Inde des partenaires financiers techniques desadh rents
59. s possibles pour s approvi sionner en eau potable les eaux souterraines les eaux de surface rivi re marigots et l eau de pluie II faut avoir l esprit que l eau souterraine naturellement filtr e dans les sols pr sente une meilleure qualit qu un pr l ve ment en surface lt Mod le de pompe India P RE i A 1 e TE ana es w _ C te d lvoire KT ESS bi e T Le pr sent guide se limitera aux solutions modestes et peu on reuses les points d eau am lior s PEA Les r seaux d adduction d eau potable concernent les zones p riurbaines et les centres urbains Il n en sera pas question dans ce guide On classe les quipements en deux grandes familles ts d eau am lior s PEA puits et forages quip s en pompes diverses pompes motricit humaine photovolta que olienne s r seaux de distribution bornes fontaines et branchements domicilaires Chaque quipement pr sente avantages et contraintes vous d examiner avec votre partenaire en fonction de la taille du village du budget dont vous disposez de la capacit des populations en tretenir le mat riel la solution qui semble la mieux adapt e Le plus important est de concevoir le point d eau en fonction des usages Il est pertinent de pr voir des ouvrages diff rents pour la consommation humaine et animale C est l am nagement le moins co teux et le plus rudimentaire Il est adapt aux petites localit s au
60. s sur le terrain Jurisprudence Marine Le Pen d cembre 2009 T moigner de votre exp rience ici en r gion Centre est un aspect majeur qu il faudra penser int grer d s le d but du montage de votre projet Sensibiliser l opinion publique la n cessit de r quilibrer les rapports Nord Sud d passer les pr jug s amener nos concitoyens agir pour changer les comportements tels sont quelques uns des objectifs vis s par l ducation la citoyennet mondiale Cet axe est souvent peu exploit par les porteurs de projets qui concentrent leurs efforts sur la r alisation du projet l bas mais l ducation la citoyennet mondiale va au del de la simple communication 24e Centraider Qu est ce que l ducation au d veloppement et la solidarit internationale L ducation la citoyennet mondiale permet de donner aux pu blics dans la dur e travers une s rie de projets et en m lant des regards des clefs pour r fl chir la complexit du monde et pour agir comme un citoyen responsable Elle suit un processus qui consiste entendre voir couter comprendre questionner et agir questionner et agir questionner et agir En ce qu elle permet d veiller des consciences l ducation au d ve loppement va permettre de questionner l action de solidarit inter nationale en permanence d finition du groupe de travail r gional sur l ducation au d veloppement et la solidarit
61. sives ou souill es par l activit humaine mati re f cale Les soci t s d tat disposent de laboratoires comp tents auxquels peuvent tre confi es ces analyses ion l i ion des forages dans pee Aya sacr cimetiere viter toute mau illageois de t d finitif Atte des zones sens propri t priv e Pour i V vaise surprise demandat S an valider le choix de l emp ac du point d eau Veillez ce qu un bureau d tudes sp cialis soit pr sent lors des diff rentes tapes Il est en effet tr s facile pour une soci t de forage de facturer bien plus qu il n a t fait Certaines soci t s proposent des forages la main hand drilling Sous certaines conditions g ologiques il est pertinent de faire appel leurs services Attention cependant il faut de nombreuses heures de d veloppement pour obtenir une eau limpide Bien que peu co teux au d part les forages la main peuvent alors le devenir tout autant que les forages r alis s par un atelier sur camion Christophe L ger Directeur technique et d veloppement Entreprise Vergnet Hydro nn Centraider 9 l g ven Comit de jumelage CH TEAUROUX HE Burkina faso Depuis 1989 la coop ration entre Ch teauroux et Bittou a permis la r alisation de 12 forages et l installation de pompes motricit humaine de type India pour renforcer l acc s l eau potable
62. tionale engag s en faveur de l acc s l eau Pour les porteurs de projet bas s en r gion Centre l agence de l eau Loire Bretagne est comp tente Moteurs de recherche pour votre recherche de financements www microprojets org www fondationdefrance org www pseau org fr methodologie Guide de la coop ration d centralis e pour l eau et l assainissement pS Eau mars 2007 www pseau org R pertoire du m c nat d entreprise ADMICAL 2012 2013 prix d achat 80 euros La politique de coop ration internationale de l agence de l eau Loire Bretagne A 1 5 million d euros plafond 100 000 euros A 120 sont des projets d acc s l eau potable _ 150 projets accompagn s A 44 000 par projet www eau loire bretagne fr Loi Oudin Le dispositif permet aux communes aux tablissements publics de coop ration intercommunale aux syndicats mixtes charg s des services publics d eau potable et d assainissement et aux agences de l eau d affecter jusqu 1 de leur budget des actions de coop ration et de solidarit internationale extrait du texte de loi 21 millions d euros mobilis s 230 collectivit s territoriales engag es 25 organismes concentrent Id es re ues M me si les sommes mobilis es sont tr s faibles elles peuvent vous permettre d abonder des fonds propres votre projet ou de financer une association qui pourra d s lors tre so
63. titue une priorit pour le gouvernement en vue d atteindre les Objectifs du Mill naire pour le D veloppe ment OMD en 2015 Eg Le Minist re des Affaires trang res MAE soutient les collectivit s locales par le biais d appels projets annuels et triennaux www diplomatie gouv fr L Agence fran aise de d veloppement AFD est un afe tablissement public majeur d sign comme op rateur de l aide publique au d veloppement par l tat fran ais l Agence intervient au travers de produits financiers diver sif s dons assistance technique pr ts concessionnels ou pr ts non concessionnels garanties appels proposition Les projets tudi s ont un budget minimum de 100000 euros Les aides financi res sont importantes et n cessitent de solides ressources humaines en interne complexit des dossiers et une stabilit financi re www afd fr Le PRA OSIM est l instrument financier pour les Organisa tions de solidarit internationale issues des migrations OSIM Ce dispositif s adresse aux associations dont le conseil d administra tion est majoritairement compos de personnes issues des migra tions le projet ne doit pas exc der 120 000 euros et la subvention maximale est de 20 000 euros www forim net PT e p n E PUS de a elil Viles te U f EAN Le Conseil r gional du Centre est engag au c t de neuf partenaires dans le monde En Afrique la R gion de Mopti au Mali la R gion du Gorgol e
64. traintes de prendre en charge la question du traitement de l eau temps qu elles ne passent pas tudier en classe l cole aucun dispositif d acc s l eau potable n est pr vu Afin d am liorer les conditions de vie en milieu scolaire Eau Laos Solidarit a tudi la probl matique du traite ment de l eau avec les ressources disponibles sur place Le filtre c ramique a t la solu tion la mieux accueillie par les l ves et les enseignants et la plus conomique Ce syst me pr sente l avantage d tre fabriqu par une entreprise sociale laotienne Terra Clear et ainsi de disposer d une notice en langue locale pour une utilisation optimale du syst me L appareil filtre de petites quanti t s en moyenne 50 litres d eau potable et 35 litres de stockage par jour Les fines particules d argent contenues l int rieur du pot en terre cuite liminent les bact ries La filtration se fait par gravit en introduisant l eau de source dans un conteneur en plastique avec couvercle et robinet Son prix n est pas tr s lev environ 30 euros mais il faut toutefois veiller nettoyer le filtre une fois par mois avec du liquide vaisselle Il n est pas n cessaire de brosser le film avec de l eau de javel qui pourrait limiter les capacit s de filtrage du syst me tant donn que c est un outil nouveau tant pour les l ves que pour les professeurs son utilisation requiert une courte formation pour sensi
65. tte demande Les besoins en eau Quel est le niveau de consommation humaine boisson lavage et cuisson des aliments hygi ne et animale estim par jour Les infrastructures hydrauliques doivent tre dimensionn es en fonction des besoins et de la demande solvable Ne surdimensionnez pas votre projet sinon les frais de fonctionne ment et d entretien de l ouvrage seront trop lev s pour tre cou verts Le point d eau pourrait tre laiss l abandon Toutefois il faut pr voir un quipement qui soit capable de faire face des pics de demande Quelle est la consommation en eau des populations Quelle est la norme du pays sur les taux d acc s C L acc s l eau de boisson signifie que la source est situ e moins d un kilom tre de l endroit de son utilisation et qu il est possible d obtenir r guli rement au moins 20 litres d eau par habitant et par jour source Organisation Mondiale de la Sant Quels sont les besoins en infrastructures selon l volution d mo graphique Quels sont les risques sanitaires Coh rence avec les politiques nationales et locales Il convient de conna tre les politiques pour ne pas cr er de doublons inutiles vis vis des efforts locaux conduits dans ce secteur Quels projets d hydraulique sont pr vus dans la zone C Toute construction doit tre signal e et r f renc e aupr s des autorit s Quel est le cadre juridique du secteur de l eau dans le pays Quel
66. u continue fonctionner mais sa productivit d cro t avec le temps Pour pallier les variations saisonni res nuage humidit on peut pr voir un syst me de stockage citerne ch teau d eau Il est complexe de faire entendre des populations l int r t de payer une eau qui n est disponible qu certaines heures de la journ e et qui provient d une nergie gratuite Le taux de recouvrement est pour ces raisons souvent faible On estime 1 000 euros le co t d un panneau solaire Les solutions hybrides couplant des petits groupes lectrog nes des panneaux solaires peuvent se r v ler int ressantes Ce syst me permet d alimenter les pompes courant continu Faire l tat des lieux des types de pompes pentes dans ou zone d ee p dal S assurer qu il existe des pi ces d ta des palai la Marna enoi Less Plateforme collaborative Wikiwater www wikiwater fr Adduction d eau potable avec pompe photovolta que Fondation Energies pour le Monde 2005 www energies renouvelables org CCC ooo o cooo odoo o ooo R alisation et gestion des forages qui p s d une pompe motricit humaine en Afrique subsaharienne ouvrage collectif AFD septembre 2011 www afd fr CCC CC ccoo o odoo l l dl l Le Pompage Photovolta que Manuel de cours l intention des ing nieurs et des techniciens 1998 www ifdd francophonie org POTABILISATION DE L EAU TRA
67. ucun membre fran ais ne participe aux premi res sessions d identification Elles sont men es par notre quipe locale Une fois les rapports r dig s les premiers villages sont choisis par l quipe compl te Alors le volontaire de solidarit internationale VSI ou la salari e en France finalise l identification D ici l les villageois auront discut avec l quipe locale qui leur pr sentera le fonctionnement de l association insistant sur le fait que rien n est encore d cid L identification d un village c est un peu comme le recrutement d un collaborateur le choix est difficile sans garantie de ne pas se tromper Il faut installer une relation de confiance communiquer couter pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions Si une fois le travail commenc on s aper oit que le panch yat ne coop rera pas que les villageois cr ent des conflits si l on per oit une once de risque on change la donne Il arrive alors que nous changions de village Qu un projet soit repouss que des probl mes interviennent du rant la construction des ouvrages qu un partenaire fasse d faut que les travailleurs locaux manquent de r gularit dans leur travail sont de possibles freins la bonne r ussite de votre projet Souriez les emb ches se r sorbent d s le d marrage en prenant le temps de l analyse Association GRAINES D ESP RANCE B NIN Marie Peschard pr sidente L association est compos e d adh rents
68. utenue par d autres bailleurs de fonds Ayez gale ment l esprit que les investissements financiers sont modestes dans les pays du Sud De petits montants peuvent am liorer signi icativement les conditions d acc s l eau La loi Oudin en France en 2011 La d cision de la mise en uvre de la loi Oudin appartient aux lus des collectivit s comp tentes en mati re d eau et d assainissement Ce choix permet la collectivit 4 de financer ses actions de coop ration d centralis e en direct avec son partenaire du Sud dans le cadre d un accord 4 de soutenir des associations de son territoire engag es en faveur de l acc s l eau potable La loi Oudin en r gion 8 collectivit s appliquent le dispositif de la loi Oudin existence d une d lib ration Les montants engag s sont modestes et soutiennent principalement des actions port es par des associations du territoire Les lus locaux connaissent mal les opportunit s offertes par la loi Oudin les communes financent encore r guli rement des projets sur le budget g n ral de la ville et non sur le budget annexe eau et assainissement Comment a marche l assiette d application de la loi Oudin est calcul e sur les recettes du prix de l eau et de l assainissement du service relevant de la collectivit Le taux de pr l vement maximal est de 1 Les mon tants peuvent diff rer selon le mode de gestion adopt sen r gie publique la c
69. uvaient tre r par es qu avec les moyens du bord n uds couture Les seaux et le r servoir attaqu s par la rouille se perc rent rapidement Apr s 2 ans de fonctionnement il fallut proc der une premi re remise en tat 150000 CFA soit environ 230 puis une deuxi me un an plus tard Constat fut fait que ce mode de puisage n tait pas viable car le fer utilis d une qualit m diocre ne supportait pas l alternance du s jour dans l eau et de l exposition l agressivit du soleil II fallait trouver une autre solution L id e germa de l utilisation d une pompe lectrique aliment e par des panneaux photovolta ques Un technicien de ADAN tudia ce projet en tenant compte de la double utilisation du p rim tre par l cole et par les femmes Le syst me serait compos d une pompe aliment e en courant continu 12V fourni par 2 panneaux photovolta ques de 50 W Cr te unit de mesure de la puissance d un panneau photovolta que pour un co t global hors main d uvre d environ 650 000CFA 1 000 financ s par l ADAN Le comit de d veloppement de Nafadji accueillit favora blement la proposition et l installation fut effectu e en 2005 par la d l gation de l ADAN en mission au village avec la participation de villageois volontaires P nibilit fortement diminu e de la corv e d arrosage pour les femmes et les l ves Maintenance r duite aucune pendant 5 ans assur e par les responsa
70. w centraider org ou sur demande Quelles sont les zones d intervention privil gi es des acteurs de la r gion Centre POUR VOUS ACCOMPAGNER CENTRAIDER R seau des acteurs de la solidarit en r gion Centre Centraider accompagne indi viduellement les porteurs de projet anime des groupes de travail propose des forma tions et vous oriente vers des structures adapt es www centraider org PROGRAMME SOLIDARIT EAU pS Eau Association loi 1901 le pS Eau est le r seau national des acteurs fran ais investis en fa veur de l acc s l eau potable et l assainis sement dans les pays en d veloppement Le pS Eau dispose de trois p les d activit s recherche et d veloppement appui conseil et promotion de la solidarit internationale pour l eau pseau pseau org WWWw pseau org REMERCIEMENTS Guillaume Aubourg du pS Eau Jean Claude L zier administrateur de Centraider C cile Diarra CERAPCOOP r seau multi acteurs en r gion Auvergne pour leurs conseils et leur relecture attentive du document Guide pratique tir 300 exemplaires sur papier recycl Directeur de publication Tony Ben Lahoucine Ouvrage r dig et coordonn par Morgane Olivier Cr ation graphique l onore Linais Imprimeur ESAT APF de Lunay Merci aux contributeurs de ce guide m thodologique pour leur pr cieux t moignage ainsi que pour les photographies associ es Kynarou pS Eau Eau Laos Solida
71. x zones o la nappe phr atique est peu profonde aquif re entre 5 et 30 m tres La maintenance est tr s limit e ce qui pr sente un avantage non n gligeable pour les usagers Le puisage peut s effectuer par plusieurs personnes en simultan la diff rence du pompage sur forage non motoris Le puits est un ouvrage de captage La qualit de l eau r cup r e d pend du soin apport sa r alisation mais galement de la pro tection de la ressource situ e faible profondeur Il est ainsi impor tant de prendre en compte des am nagements de l aire de puisage muret abreuvoir trappe pour prot ger l ouvrage des pollutions ext rieures ou des animaux Son d bit d pend de la pluviom trie annuelle ass chement possible en p riode s che Un forage quip d une pompe est un ouvrage qui permet de capter les eaux souterraines une grande profondeur jusqu 100 m Cet quipement permet de mobiliser une ressource en eau de meilleure qualit qu un pr l vement en surface Des tudes g ophysiques destin es d celer la pr sence de res sources en eau souterraine permettent de d terminer le meilleur emplacement potentiel pour les sites des forages Indispensables ces tudes ne garantissent cependant pas le succ s du forage Au Burkina Faso ou au Mali par exemple les forages peuvent conna tre des taux d chec de 30 en raison de caract ristiques g ologiques particuli res FACE Crn TA

Programmes d`accès à l`eau Potable

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