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L`art et la notion de civilisation

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1. mettre en sc ne l espace public illustrer de grands r cits urbains ou des identit s locales fortes en cr ant des paysages distinctifs L espace public urbain fait alors l objet de cures d embellissement des grands travaux dans lesquels les formes de l art sont convoqu es de diff rentes mani res Lon pensera tout de suite l art public dans ses manifestations traditionnelles et permanentes toutefois l instrumentalisation de l art au profit des mises en sc nes urbaines est beaucoup plus fine ou habile Il y aurait par exemple la mise en tableaux des lieux une op ration qui en fait les plierait la condition de l instantan ce clich qui se donne tout uniment et vite et qui est par essence reproductible l instantan partageant avec le tableau le point de vue prescrit et la perspective classique Aussi il a t sugg r que l art environnemental plus pr cis ment le land art des ann es 1960 et 1970 consid r comme art du paysage aurait inspir bien des interventions d am nagement I faudrait plut t supposer que c est l aspect d mat rialiste de ces formes d art qui serait le mod le gr ce un suppl ment documentaire pour employer l expression de Rosalind Krauss des uvres ph m res ou trop lointaines pouvaient et peuvent encore tre r actualis es ailleurs et n importe quand Afin que le lieu physique et son image correspondent parfaitement l espace lui m me doit t
2. Europe occidentale En effet l historien de l art selon Gombrich serait Un porte parole de notre civilisation nous voulons en savoir plus sur notre Olympe Certes Il n en demeure pas moins que ce concept englobant ne va pas du tout de soi partir de notre point de vue actuel il semblerait que la notion de civili sation ait subi un curieux renversement alors que la civilisation repr sentait autrefois une valeur glorieuse et incontest e les effets critiques de la d colo nisation l ont impr gn e d une odeur naus abonde de sorte qu on ne l a plus approch qu avec une batterie de doutes et de pr cautions Toutefois depuis quelques d cennies marqu es par la mont e des tudes postcoloniales par l invention du n ocolonialisme et par l omnipr sence de la mondialisation la prolif ration de certains discours politiques a donn un nouveau souffle la notion de civilisation et l a r inscrite dans le vocabulaire usuel de la pens e contemporaine Or selon les enseignements r cents de l histoire de l histoire de l art qui somme toute ont g n r des r flexions critiques aussi bien que des produc tions tout bonnement complaisantes il semblerait que la civilisation soit l une des notions cardinales de notre discipline L hypoth se principale de cette Ecole de printemps postule que la notion de civilisation traverse tout le r gime discursif de l histoire de l art Plusieurs sig
3. MUS E D ART CONTEMPORAIN DE MONTREAL Qu bec 2 ne national a UAT CTRSITE PAFIS OUST MANTRERE LA SEPENSS HOOF NORA LIE RLR G GOETHE INSTITUT MONTREAL HEC MONTREAL Adresses utiles HEC MONTREAL 3000 chemin de la C te Sainte Catherine acc s partir de l avenue Louis Colin t l 514 340 6000 M tro Universit de Montr al www hec ca MUS E D ART CONTEMPORAIN DE MONTR AL 185 rue Sainte Catherine Ouest t l 514 847 6226 M tro Place des Arts www macm org MUSEE DES BEAUX ARTS DE MONTREAL 1380 rue Sherbrooke Ouest t l 514 285 2000 M tro Guy Concordia sortie rue Guy www mbam qc ca CENTRE CANADIEN D ARCHITECTURE 1920 rue Baile t l 514 939 7026 et 514 939 7000 M tro Guy Concordia sortie rue Saint Mathieu www cca qc ca LES STUDIOS HOTEL UNIVERSITE DE MONTREAL 2450 boul Edouard Montpetit r ception Pavillon Th r se Casgrain t l 514 343 8006 M tro Edouard Montpetit www studioshotel ca info studioshotel ca conception e ralickas
4. architettura stessa Concepita in un momento stori co in cui ogni gesto creativo doveva essere comunque un gesto politico si prefiggeva innanzitutto il dominio dell osservatore attraverso l impatto e la seduzione visiva Mathilde Assier Le Panth on de San Francisco el Grande 1869 1883 l chec d un monument la gloire de la civilisation espagnole lt mathildeassier orange fr gt Le Panth on comme lieu de glorification des hommes illustres de la patrie de construction d une m moire collective par les arts fut au XIX si cle un embl me de la grandeur des nations et un dispositif de mise en valeur de leur civilisation Issu d une longue gen se le Panth on national espagnol ne vit le jour qu avec la Gloriosa r volution lib rale de 1868 qui l instaura en l glise madril ne de San Francisco el Grande Lapoth ose inaugurale laissa rapidement place l oubli et les quatorze illustres d funts transf r s l pr cocement furent peu peu renvoy s leurs anciens s pulcres R SUM S 17 Inspir de prestigieux mod les europ ens le Panth on parisien la Walhalla de Ratisbonne Westminster Santa Croce de Florence le Panth on madril ne voulait tre le symbole d une Espagne fi re en voie de r g n ration et de progr s Par le processus de ce qu on appellerait aujourd hui des transferts culturels les lib raux du Sexenio Democr tico souhaitaient fermement annihiler l i
5. megastructural properties the underground or in Blake s parlance multilevel city would in turn be used by local architects to project new ways of reorganising social life The underground city presents a curious historical and spatial reversal the avant garde city was a cultural and industrial entity organised by visible hierarchies of func tion yet its antithesis found expression in a netherworld without any discernible form a completely interiorised environment totally artificial and entirely built rather than given Thus would grow a new critique against the validity of supporting a subter ranean urbanism at the expense of traditional street life as found in the existing city Montreal s underground city is a remarkable instance of the modernist desire to design the city as a whole Yet it is a place that has been unable to transcend itself and remains an ambiguous terrain of quasi public functions As such it points to how even the most visionary hopes for a network have become splintered as the city is increasingly divided for the use of high value users and consumers 42 RESUMES Alessandra Troncone Le mostre di arte africana in Europa e America in epoca postmoderna lt aletronk gmail com gt Se le Avanguardie storiche sono state attraversate da un interesse nei confronti del cosiddetto Primitivismo solo a partire dagli anni Sessanta che si comincia a di scutere di un arte a
6. r sum de la journ e et discussion Michela Passini INHA Giuliano Sergio Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Sapienza Universita di Roma 19h cocktail RESTAURANT LE CERCLE 19h30 diner RESTAURANT LE CERCLE Pr sentation de la revue Perspective Nicole Dubreuil Universit de Montr al Anne Lafont INHA Olivier Bonfait Universit de Provence INHA mardi 12 mai gh HEC MONTREAL SALLE BDC S ance 3 IMPERIALISME ET POSTCOLONIALISME PRESIDENT DE SEANCE Claude Imbert Ecole normale sup rieure Florence Duchemin Pelletier Universit Paris Ouest Nanterre La D fense La nouvelle sc ne contemporaine inuit canadienne l mancipation d un art local Giovanni Arena Seconda Universita degli Studi di Napoli Unita delle Arti alla Prima Mostra Triennale delle Terre Italiane d Oltremare di Napoli Emilie Goudal Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Les Femmes d Alger de Delacroix a Erro volution de la vision artistique occidentale de l Alg rie 10h30 pause caf 10h45 HEC MONTR AL SALLE BDC S ance 4 ENNEMIS DE LA CIVILISATION PR SIDENT DE S ANCE Maria Grazia Messina Universit degli Studi di Firenze Pauline von Arx Universit Paris 4 Universit degli Studi di Firenze L esprit subversif de Francis Picabia dans les couvertures de Litt rature Emilie Verg Universit Paris 3 L e d s ordre visuel de l avant garde ci
7. Munich et Bilibine retourne en Russie Les deux se tournent rapidement vers des sujets russes Quel est le r le des r f rences russes et occi dentales dans l uvre des deux artistes ce moment l Quel impact le fait de cons truire sa carri re en Russie ou en Europe a t il sur l interpr tation du folklore russe Nous essaierons d analyser les rapports entretenus par l uvre des deux peintres avec les courants artistiques de l poque ainsi qu avec les recherches ethnographi ques alors en pleine expansion Nous proposons l un travail en cours li la th se de doctorat que nous pr parons qui ne pr tend pas encore proposer des conclusions g n rales mais qui veut clairer par des tudes de cas certains points d un d bat extr mement complexe Suzanne Paquet Formes spatiales et grands r cits urbains figures de l instantan lt suzanne paquet umontreal ca gt Les monuments et les grands d cors urbains agissent g n ralement comme m diateurs des valeurs civilisatrices Dans un monde structur par la mobilit o les p les d changes sont le local et le global dans une conomie que Jeremy Rifkin qualifie de capitalisme culturel ce sont les villes qui doivent se distinguer et dominer De m me que l on construisait de grands ensembles symboliques qui devaient exprimer puissance autorit identit et unicit culturelle les architectes et les sp cialistes de l urbanisme aujourd hui s appliquent
8. ance 8 CIVILISATION ET PROGRES PRESIDENT DE SEANCE S gol ne Le Men Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Dominik Brabant Ludwig Maximilians Universit t M nchen Fins de l histoire et commencements de l art Les deux modernit s de Rodin Nadine Franci Binder Universit de Gen ve Civilisation du regard Vers un autre paradigme de la percep tion dans la repr sentation du mouvement autour de 1900 Sarah Charbonnier Universit Paris 4 Lid ologie de la renovatio dans la Rome de L on X art et renaissance d une civilisation Anne Marie Christin Centre d tude de l criture et de l image Universit Paris 7 Les origines iconiques de l criture 11h pause caf 11h15 S ance 9 FIGURES DU SUJET 1 PR SIDENT DE S ANCE Lu s de Moura Sobral Universit de Montr al Katharina Eck Katholische Universit t Eichst tt Ingolstadt Psyche on the Wall A Decorative Re interpretation of the Cupid Psyche Liaison Daniela Viggiani Universit de Montr al Le mythe comme expression de l alt rit le cas embl matique de la figure de M d e Anna Monusova Universit Paris I Katholische Universit t Eichst tt Ingolstadt Entre la culture nationale et la civilisation occidentale le folklore russe chez Ivan Bilibine et Vassili Kandinsky 12h45 d jeuner libre 14h S ance 10 FIGURES DU SUJET 2 PRESIDENT DE SEANCE Henri Zerner Harvard University Michael Zimme
9. il conf re le r le de communiguer les id es nouvelles Pourtant il reconna t aussi l artiste une capacit visionnaire qui lui permet de prendre une part active l laboration de ces id es Le philosophe Charles Fourier ira jusqu parler d artiste proph te Sans jamais adh rer aucun de ces mouvements Eug ne Delacroix conna t ces syst mes de pens e Est il possible d observer un dialogue entre ses peintures et les r flexions sociales sur le r le de l artiste J examinerai les peintures repr sentant le Christ au jardin des Oliviers On y obser ve chronologiquement des variations importantes Les po tes romantiques se sont aussi empar s de ce sujet pour y r fl chir sur leur propre condition Sous leur plume le r cit met en sc ne des th matiques telles que l lection de l artiste sa solitude et lincompr hension qu il rencontre ainsi que son abandon par Dieu Ces th matiques se retrouvent de mani re volutive sur les toiles de Delacroix Mises dans un tel contexte ces peintures religieuses se chargent d enjeux plus larges que la d votion des fid les Elles clairent aussi l instrumentalisation qui peut tre faite de la religion dans les d bats de la cit Marie Eve Marchand L usage mus al des collections d arts d coratifs et leur statut dans le discours g n ral de l histoire de l art le cas du South Kensington Museum dans la seconde moiti du XIX si cle lt marie eve marchand 2
10. s journa dans le Grand Nord la fin des ann es 1940 il fut s duit par la sculpture locale et se fit l instigateur d une nouvelle dynamique artistique A l re o l attrait du primitif ga gnait les esprits et o l exemple des artistes modernes tendait s affirmer le succ s commercial de l op ration fut assur un succ s n anmoins double tranchant puisqu il enferma l art inuit dans un carcan Les contours de la cr ation furent trac s progressivement par le biais de l Occi dent Si dans un premier temps les lignes s av r rent mall ables et si la force des artistes les plus talentueux fut d avoir su jouer des contraintes un essoufflement se fit sentir au bout de quelques d cennies Tandis que les changements s acc l rent et que la modernit s imposa dans le Nord le Sud semble en effet avoir conserv une id e bien pr cise de ce quoi doit aspirer l art inuit Imp ratifs conomiques et demande croissante d un march en qu te d ailleurs ont sans conteste engendr une stagnation dans la cr ation Depuis les ann es 1980 merge toutefois une nouvelle sc ne inuit contemporai ne l int rieur de laquelle les artistes se r approprient leur identit et bousculent les conventions formelles tablies jusqu alors En red finissant le genre ils entendent d sormais s imposer comme artistes contemporains part enti re to Cdi Leleben des Nosttes Labour en Palestine l
11. de hasard ou dans des pratiques rotiques f tichistes qui rappellent les vignettes des revues humoristiques de la fin du XIX si cle Du point de vue stylistique au contraire le camouflage est jou sur un plan plus subtil Par un nouveau retour au figuratif Picabia lance une critique poignante contre les artistes du retour l ordre en se moquant en particulier de la r cente diffusion d un style ingresgue Il d guise alors son uvre de citations et de fausses r f rences la peinture de Jean Auguste Dominique Ingres en singeant de fa on effront e et pol mique les nouveaux canons esth tiques du premier apr s guerre C est travers la moquerie subversive de ces uvres de Picabia que j aimerais rattacher cette recherche en termes d anti art la discussion autour de la notion de civilisation et plus particuli rement la section Ennemis de la civilisation Thorsten W bbena The Concept of Nature and Civilization in the Music Videos of Bj rk lt wuebbena kunst uni frankfurt de gt The concepts of nature and culture in selected music videos by the Icelandic sing er Bj rk Gu mundsd ttir will be discussed within this paper In these video clips the field of wilderness and civilization is distinguishable from the specific perspective of this musician The artist s reflection of these counterparts and her attempts to unite them becomes apparent in the videos to the album Homogenic 1997 I
12. discourse and imperial politics in Britain and British India during this period is crucial to understanding the British response to Indian architecture Anne Marie Christin Les origines iconiques de l criture lt christin_am club internet fr gt L histoire de l art occidental a partie li e avec l criture de mani re troite et pro fonde Alberti fait explicitement r f rence elle dans les conseils qu il prodigue aux peintres d butants Au XX si cle Henri Michaux s interroge sur la propension des peintres de sa g n ration inventer des signes Mais il s agit dans tous les cas de la seule criture que l on connaisse vraiment en Occident celle qui s y pratique et qui peut donner l illusion qu elle est universelle l alphabet Michaux lui m me ne fait pas exception cet gard Or rien n est plus oppos par principe l art que l alphabet Il est le premier et le seul syst me depuis l invention de l criture sous la forme id ographique qu on lui conna t encore aujourd hui en Chine et au Japon avoir rompu avec l image L objet de cette conf rence sera d examiner le probl me des liens qu entretient l art avec les civilisations de l criture sous trois angles diff rents On tentera d abord de d finir le r le que joue l image son support ses figures et ses vides dans l invention de l criture On s interrogera ensuite sur les cons quences qu a entrai n es le mod le alphab
13. e au profit de la rationalit et du monde rus de Jason Si l esprit des Olympiens remporte sa victoire sur le monde de la Terre et de la Nuit M d e en t moigne le pillage au nom de la civilisation Pauline von Arx L esprit subversif de Francis Picabia dans les couvertures de Litt rature lt paulineva hotmail it gt Autour du sujet L Art et la notion de civilisation j aimerais attirer votre attention sur l uvre de Francis Picabia Artiste fran ais de renomm e internationale pour les radicales m tamorphoses de son ceuvre picturale il a jou un r le fondamental dans l affirmation des avant gardes artistiques et litt raires du d but du vingti me si cle J aimerais proposer en particulier l analyse d une s rie de dessins au crayon et l en cre r alis e autour des ann es 1922 1923 pour un projet de couvertures de la revue Litt rature nouvelle s rie 1922 1924 L ensemble des maquettes pour la plupart des R SUM S 45 in dits a t retrouv r cemment par la fille d Andr Breton Aube Ell ou t dans une enveloppe longtemps conserv e dans les archives de son p re Du point de vue iconographique il est possible de rep rer dans ces dessins une r f rence fr quente au camouflage dans les sujets repr sent s et aussi bien pour le style qui les caract rise Plusieurs d entre eux pr sentent en effet des personna ges masqu s impliqu s dans des activit s insolites comme le cirque et les jeux
14. est il que cette d finition un peu cavali re de Clark voque un concept fondamental de l art et de l histoire de l art concept qui pose l alt rit comme condition et horizon de la fonction identitaire d l gu e l art Ainsi la civilisation permet l historien de l art de cerner des sujets indi viduels d op rer des hi rarchisations selon les races et surtout de penser ses objets partir de l opposition binaire qui est n e dans le m me contexte historique que la notion de civilisation et les institutions modernes de lhis toire de l art l Orient et l Occident Sommes nous historiens de l art les fantassins de la civilisation Notre mission est elle une mission civilisatrice De telles interrogations surgiront sans doute lorsque nous nous pencherons sur la question des difices sous terrains et triomphants de la civilisa tion Elles s imposeront aussi lorsque nous tenterons de distinguer les objets barbares des objets civilis s Et elles seront l ordre du jour alors que nous prendrons position en tant qu h ritiers ou ennemis de la civilisation Enfin si le mouvement et le progr s ne constituent pas les points d amorce de notre r flexion commune il ne fait aucun doute que ces deux concepts seront remis en question lors de nos derni res s ances Selon une certaine doxa issue des Lumi res le progr s mouvement vers l avant se lon la formule laconique de L Encyclop die
15. how notions of civilization hygiene and discipline informed the design of this national network of schools and how these structures fit into a larger typology of other institutions meant to produce civil space by controlling difficult populations also survey the contemporary reuse of certain residential schools in British Columbia for purposes as disparate as a luxury resort a Roman Catholic pilgrimage site a museum and a site of ceremonial destruction to argue that these places reflect complicated unassimilable histories that cannot easily be sublimated by reconciliation efforts such as financial reparations memorials or official apologies The popular facile sentiment to turn the page on this painful history appears inadequate when confronted by the sheer geographic and temporal scope of the system s built fabric In this way the narrative structure of forgive and forget of turning the page threatens to foreclose a Canadian Vergangenheitsbewaltigung an unflinching struggle with this building type and with our colonial past 20 R SUM S Sarah Charbonnier Lid ologie de la renovatio dans la Rome de L on X art et renaissance d une civilisation lt charbonn phare normalesup org gt Apr s le pontificat de Jules II 1503 1513 qui a permis Rome de s imposer nou veau sur la sc ne europ enne L on X son successeur 1513 1521 doit consolider cette position encore pr caire Moins port
16. proartibus net Remerciements Nous adressons tous nos remerciements l Universit de Montreal au Vice rectorat la recherche a la Facult des arts et des sciences ainsi gu au programme des Chaires de recherche du Canada sans lesguels le succ s de cette Ecole de printemps n aurait pas t possible Cette Ecole de printemps est le fruit de nombreuses collaborations que tous nos partenaires soient ici remerci s au Centre Canadien d Architecture Mirko Zardini directeur et Alexis Sornin responsable du Centre d tude Au Mus e des beaux arts de Montr al Nathalie Bondil directrice H l ne Nadeau chef du service de l ducation et de l action culturelle et Danielle Roberge responsable des activit s culturelles Au Mus e d art contemporain de Montr al Jos e Belisle conservatrice et Fran ois Letourneux conservateur adjoint Au Goethe Institut Montr al Mechtild Manus directrice et Caroline Gagnon coordonnatrice du programme culturel A l Institut culturel italien de Montr al Angelo Mazzone directeur HEC Montreal Jean Elsinger responsable valorisation et transfert aux entreprises ainsi que Jos e Bolduc et Nathalie Langlais agentes aux activit s Nous remercions galement S gol ne Le Men l Institut universitaire de France Laurence McFalls directeur int rimaire du Centre d tudes allemandes et europ ennes de l Universit de Montr al S Hollis Clayson Bergen Evans Professor in the Humanities
17. processus n cessairement volutionniste sans tre normatif ni comparatiste sur le plan des valeurs Aussi il ne s agit pas de replacer le processus civilisateur dans une perspective colonialiste ou imp rialiste qui hi rarchise les civilisations du monde et en propose une comme mod le atteindre mais de envisager comme un mouvement interne non lin aire bien que continu et actif pour ce qui concerne selon Guizot le per fectionnement de la vie civile de la soci t des relations des hommes entre eux et m me je cite cours de 1828 et 1829 sur La civilisation fran aise et La civilisation euro p enne du d veloppement de la vie individuelle de la vie int rieure de l homme lui m me de ses facult s de ses sentiments de ses id es Sous cet angle il est permis de croire que l criture de l histoire qui ambitionnerait une relation de la com plexit de l h t rog n it et de la diversit des populations qui l ont faite participe rait de cette civilisation de ce processus civilisateur d crits par Guizot Aussi j aimerais confronter l criture de l histoire de l art fran aise certains ob jets qu elle n a pas encore embrass s en l occurrence la repr sentation des Noirs et montrer qu elle peut comme id al de progr s comme id al de civilit s auto assigner la prise en charge de ces histoires ou pour reprendre les mots de Norbert Elias dans La Soci t de Cour 1974 s auto con
18. que Jules sur les aspects militaires il pr f re d velopper la politique culturelle de prestige de ce dernier et la centre sur l id o logie de la renovatio la Rome des Papes ressuscite celle d Auguste soit l apog e de la civilisation antique et la surpasse m me en tant que capitale de la chr tient Pour propager cette id e le nouveau pape attire les meilleurs po tes humanistes et artistes de son temps tous sont charg s d illustrer par leurs uvres le nouvel ge d or romain Dans notre intervention nous souhaiterions r fl chir sur cette id e de renovatio et sur ses implications concr tes dans le domaine des arts Lillustration de la renovatio est en elle m me probl matique il ne s agit pas seulement pour l artiste de c l brer son poque mais de la mettre en sc ne comme ach vement d une autre civilisation comment ces deux temporalit s ces deux cultures s articulent elles dans les images Le probl me est d autant plus complexe que cette id ologie est orchestr e par le pouvoir pontifical qui se r clame ostensiblement d une civilisation pa enne or la conciliation entre dogme chr tien et culture antique peut susciter la surprise voire l indignation dans un contexte de mont e du luth rianisme Zirwat Chowdhury Corrupt Visions of India at the Royal Academy in Late Eighteenth Century Britain lt zirwatchowdhury2012 u northwestern edu gt In his thirteenth discourse delivered in 1786 Sir Josh
19. r alisent un alphabet photographique trilingue allemand fran ais anglais Cet album intitul Alphabet r unit un ensemble de photographies dans le but de montrer divers aspects du monde comme le fait la collection d un cabinet de curiosit s Sougez et Jonqui res font aussi de cet album une r ponse la mont e du nationalisme en f d rant apr s la Grande Guerre la jeune g n ration autour d un objet culturel commun Dans cet album la photographie en tant que relais direct entre la connaissance et le regardeur devient un instrument de civilisation Elle r unit les peuples en effa ant les diff rences culturelles que l crit dans sa diversit nationale n avait pu estomper De ce fait la rencontre de ces deux langages dans Alphabet symbolise le r sultat concret d une communication visuelle aboutie et illustre en partie le r ve ancestral de civilisation de l avant garde David Michel Lemaire Les Christ au jardin des Oliviers d Eug ne Delacroix figure de artiste proph te lt david lemaire unige ch gt Durant la premi re moiti du XIX si cle en France les utopistes de gauche et les po tes du c nacle romantigue attribuent aux artistes un r le nouveau C est ce que RESUMES 37 l historien des id es Paul B nichou appellera en 1977 le temps des proph tes Le comte de Saint Simon imagine un triumvirat de trois classes sociales les indus triels les savants et les artistes A ces derniers
20. umontreal ca gt L tude de cas du mus e de South Kensington consid r comme le premier mus e d arts d coratifs fond en Angleterre en 1852 avant de devenir le Victoria and Albert Museum en 1899 permettra de comprendre comment par le biais de pratiques li es aux objets qu il collectionne et qu il pr sente le mus e s inscrit dans une dynami que lui permettant d agir la fois dans la sph re sociale et sur le discours de l his toire de l art Plus pr cis ment il sera question d valuer les liens entre les strat gies adopt es par le South Kensington afin de valoriser l utilit et l int r t public de ses collections et la construction d un statut particulier pour les objets d arts d coratifs dans le discours plus g n ral de l histoire de l art occidentale L tude de l utilisation des collections dans une perspective didactique visant r pondre au mandat so cial d ducation au bon go t vis par l institution illustre la notion d objet comme mod le ainsi que les liens entretenus par le mus e avec le commerce et l indus trie Aussi l valuation des principes d enseignement et des strat gies d exposition permet de d gager quelques l ments r v lant la subordination des arts d coratifs comme champ d tude A cet gard les enjeux li s la d mocratisation la mat rialit de l objet et l clectisme des collections sont d terminants dans le processus de hi rarchisation des arts mineurs
21. En somme par l examen des buts et pratiques 38 RESUMES du mus e il devient possible de concevoir de mani re tangible guelgues uns des nombreux facteurs influengant l ambigu t du statut des arts d coratifs par rapport aux beaux arts a une p riode et dans une culture donn es et ce dans un angle d ap proche consid rant l institution mus ale comme un pilier central des probl matiques li es a la hi rarchisation des arts mineurs David Mark Mitchell Aby Warburg and the Art Historian s Laughter lt 6dm49 queensu ca gt My paper will not address the civilizing function of the work of art but rather the po tential civilizing agency of the art historian s examination will focus on Aby Warburg and his conception of the relationship between researcher and subject In Warburg s study of the Pueblo natives he identified the inclination to laugh at another culture as the most dangerous one for the cultural researcher Civilized laughter in the face of primitive cultural practice is a symptom not only of the cul tural difference between the modern researcher and the native pagan but also of the internal division of the art historian who must suppress his inclination to laughter in order to see the continuity between primitive paganism and modern civilization My paper will focus on the theme of laughter in Warburg s writings as a key to War burg s notion of civilization as a process of sublimation and repression M
22. Lart et la notion de civilisation 7 Ecole internationale de printemps Montr al 11 15 mai 2009 RESEAU INTERNATIONAL POUR LA FORMATION LA RECHERCHE EN HISTOIRE DE L ART art et la notion de civilisation 7 Ecole internationale de printemps Montreal 11 15 mai 2009 Sommaire Introduction R sum s Monia Abdallah Giovanni Arena Mathilde Assier Emilie Bouvard Dominik Brabant Benoit Buquet Geoffrey Carr Sarah Charbonnier Zirwat Chowdhury Anne Marie Christin Raffaele De Giorgi Alexis Desgagn s Florence Duchemin Pelletier Katharina Eck No mie Etienne Nadine Franci Binder Marie Garraut Emilie Goudal Ursula Gr nenwald Jeong yon Ha Dominic Hardy Jim Harris Ursula Helg Jasmina Karabeg Jonathan D Katz Anne Lafont Juliette Lavie David Michel Lemaire Marie Eve Marchand David Mark Mitchell Anna Monusova Suzanne Paquet Lucia Piccioni Corina Reian Simon Inderbir S Riar Alessandra Troncone Luke Uglow Emilie Verg Daniela Viggiani Pauline von Arx Thorsten Wiibbena Henri Zerner Jingjing Zheng Michael Zimmermann Comit de l cole de printemps git PERU f ee wom i t g 4 2 Lhistorien de Part est il l auteur du livre de la civilisation Dans les derniers jours du XX si cle l minent professeur Ernst Gombrich d clarait que la t che principale de l historien de l art consiste d fendre la civilisation traditionnelle de l
23. Orient et de son association l art islamique l usage de l criture arabe a t le d no minateur commun dans la constitution de cette collection C est donc bien parce que l usage de l criture arabe par certains artistes contemporains peut tre associ l art de la calligraphie de la civilisation islamique pass e et peut ainsi supposer la continuit de cette tradition qu il est le crit re de s lection des uvres Cet usage prolongerait ainsi l art islamique aujourd hui Cette interpr tation r affirme le lien entre Art Histoire et Islam ce dernier terme tant entendu comme civilisation islamique Afin de comprendre ces liens entre art et civilisation au sein de ce champ artistique li l Islam je m attarderai sur cette interpretation du British Museum d abord en historicisant c est dire en montrant ce qu elle doit l histoire de la formation de sa collection d art islamique classique et aussi en quoi elle s en loigne ensuite en essayant de comprendre ce qu elle implique et ce qu elle r v le des usages contemporains de la notion de civilisation 16 RESUMES Giovanni Arena Unita delle Arti alla Prima Mostra Triennale delle Terre Italiane d Oltremare di Napoli lt giovanniarena11 virgilio it gt La Mostra d Oltremare di Napoli pud essere considerata un documento storico com plesso ed allo stesso tempo un monumento contenente un insieme composito di risorse culturali ed ambiental
24. ait Plac e du c t de la civilisation l administration fran aise merge ainsi comme un propri taire l gitime et bienveillant Nadine Franci Binder Civilisation du regard Vers un autre paradigme de la perception dans la repr sentation du mouvement autour de 1900 lt nadine franci unige ch gt Au cours du XIX si cle les nouvelles connaissances de la m decine et de la psy chologie de m me que des innovations technologiques provoquent un renouveau important dans la conception du monde Une culture visuelle r volutionnaire et socialement puissante se met en place qui peut tre d crite comme civilisation du regard Celle ci m ne et d une part a une production d images bas e sur les imp ratifs des nouveaux outils d autre part une crise pist mologique pour enfin aboutir une renonciation aux formes habituelles de repr sentation Dans cette tude je propose d examiner a travers des exemples de la repr sen tation du mouvement dans la peinture autour de 1900 dans quelle mesure les in novations technologiques ainsi que les discours scientifiques et populaires sur la perception et la r alit influenc rent la culture visuelle Je soul verai la question des mod les et des conventions de la repr sentation Quelles applications devin rent dominantes et pourquoi Paide de ces r flexions je montrerai que l essor de l abstraction au d but du XX si cle ne r sulte pas exclusivement d un
25. and Director of the Alice Kaplan Institute for the Humanities Northwestern University Anne Lafont conseiller scientifique et charg de mission l INHA Sarah Linford pensionnaire Fondation de France INHA C dric Lesec charg d tudes a INHA Constance Mor teau charg e de documentation Fondation de France l INHA Danielle Ros psychanalyste Anne Marie Bouchard Ersy Contogouris Alexis Desgagn s Dominic Hardy Ginette Jubinville Marie Jos e Parent et Eduardo Ralickas Nous remercions pour leur collaboration nos partenaires du R seau Allemagne Goethe Universitat Frankfurt am Main Katholische Universitat Eichstatt Ingolstadt Ludwig Maximilians Universit t M nchen Universit t Augsburg Zentralinstitut f r Kunstgeschichte Etats Unis Harvard University France Ecole normale sup rieure Lettres et Sciences humaines Ecole normale sup rieure Ulm Institut national d histoire de l art Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Universit d Aix Marseille Italie Scuola Normale Superiore di Pisa Universita degli Studi di Firenze Universita degli studi di Torino Universita di Pisa Royaume Uni University of Edinburgh Suisse Universit de Fribourg Universit de Gen ve Universit de Lausanne Universit AIR de Montreal Hef Canada Research Chaires de recherche Chairs du Canada CCA MUS E DES BEAUX ARTS Centre Canadien d Architecture 4 Canadian Centre for Architecture DE MONTREAL
26. apport entre l Alg rie et la France Nous verrons si ces reprises du th me des femmes d Alger se font alors l cho de l volution des pree me O ii ut weegee eee Te wiemagne nt 30 RESUMES consciences face la politique coloniale et le choc civilisationnel qu elle induit Cette tude touchera alors le coeur d un d bat contemporain insidieux au sujet de la reconnaissance de l alt rit non hi rarchis e de la culture alg rienne aboutissant in vitablement a la pol mique silencieuse autour de la l gitimit m me de l ind pendance d un territoire que la France se refuse d admettre Ursula Griinenwald Kein Heim f r den Touristen Francis Alys k nstlerische Auseinandersetzung mit seiner Wahlheimat Mexiko lt u gruen web de gt Der 1958 in Antwerpen geborene Konzeptkiinstler Francis Alys kam 1990 nach Me xico City Zentrales Thema seiner Kunst ist das Leben in der GroBstadt Er streift zu Fu durch den urbanen Raum und verarbeitet die dabei gewonnenen Eindr cke und Fundst cke zu pr gnanten Aussagen ber Geschichte und Vergangenheit eines Ortes Ohne ein bestimmtes Medium zu pr ferieren arbeitet Alys mit Performances kleinformatiger figurativer Malerei Videos und Fotografien Fur meinen Vortrag w hle ich Arbeiten aus in denen Alys seine Rolle als Fremder und die kulturellen Eigenheiten seines Gastlandes thematisiert Alys gelingt es mit der Verbindung unterschiedlicher Bild
27. at the attribu tions of connoisseurs like Crowe amp Cavalcaselle become the real critical focus Connoisseurship defines and refines our notions of civilised cultural production but there is no logic to making new attributions It is neither inductive nor deductive but only rhetorically so Instead progress in connoisseurship depends on competi tion and no other connoisseur has seen this so clearly or manifested it so completely in the presentation of his ideas than Morelli would like to show that the recognition of his method as a rhetorical illusion has never diminished his success in the connois seurial competition Emilie Verg L e d s ordre visuel de l avant garde cin matographique am ricaine et la notion de wilderness Stan Brakhage lt verge emilie free fr gt Les cas de peintres modernes qui pour trouver des mod les r g n rateurs aux con ventions artistiques occidentales ont fui leur civilisation pour s int resser aux formes produites dans des civilisations g ographiquement ou historiquement lointaines archa ques sont devenus canoniques Picasso et l art n gre Gauguin et l Oc anie etc Lorsque Stan Brakhage 1933 2003 a voulu renouveler les conventions de l art cin matographique dans sa forme narrative dominante il s est inscrit dans cette tra dition Plus radicalement qu un archa sme c est un mythe des origines ant civilisa tionnelles que son uvre a forg cependant sans tra
28. ate all Art de la friche cos come definita da Jean Loup Amselle Luke Uglow Morelli and Giorgione Rhetoric and Competition lt s uglow sms ed ac uk gt Giovanni Morelli s attribution to Giorgione of the Sleeping Venus secured his reputa tion As he wrote himself This one fortunate discovery will perhaps atone in some degree for my many other shortcomings But what about these shortcomings Of four paintings which he attributed to Giorgione for the first time only the Venus is still considered to be authentic Rather it is his method that is cited as the reason for his continued relevance to the history of art history Morelli pioneered an induc tive procedure modelled on scientific methods However as has been noticed this method seems to be primarily rhetorical His use of the term experimental the testing of a picture by the comparison of anatomical details is a misrepresenta tion The method is circular seeing that one attribution justifies another RESUMES 43 What then has made Morelli so famous It cannot be his attribution of the Sleeping Venus given that the strength of this attribution is primarily documentary nor can it be his method Instead propose that Morelli s success is due to his amplification of con noisseurial rhetoric and more especially his intensification of rhetorical competition In the texts Morelli s competitors are named more than any artist so th
29. com gt Years before the sexual revolution came to define a decade artists in disparate re gions of the globe from Japan to Brazil to the UK working out of vastly different local political conditions began to develop an Eros based idiom This talk explores why at the height of the Cold War s blinkered border consciousness a theory of Eros was made universal as solvent to a range of repressive social strictures not least global capitalism Just before second wave feminism and gay and lesbian liberation linked political resistance with an ever increasing specification of erotic difference it was Eros evocation of a universal capacity to experience somatic pleasure that made the body available as a site of active political resistance and dissent in the first place As described by theorists such as Herbert Marcuse this universal body undifferenti ated in terms of gender sexuality race etc became the common ground of what would soon come to be understood as the sexual revolution Anne Lafont Les tabous de l histoire figures noires lt anne lafont inha fr gt Je compte aborder la notion de civilisation non pas comme un ensemble organis complexe et p renne de caract ristiques politiques conomiques artistiques scien tifiques techniques d une soci t ou d un groupe de soci t s c est dire comme une configuration historico g ographique particuli re telle par exemple la civilisa tion chinoise mais comme un
30. de Diderot se veut un des traits essentiels de la civilisation L enjeu de l art et de l histoire de l art serait de le rendre lisible et visible de le provoquer de le cartographier De fait l histoire de l art a rig le mouvement artistique comme une de ses cat gories princi pales Les artistes occidentaux quant eux ont fait de l analyse et de la repr sentation du mouvement un enjeu artistique majeur Comment la civilisation s achemine t elle d un point A un point B Comment se propage t elle Quel est le r le jou par l art dans un tel mouvement de diss mination La violence et la destruction posent elles de v ritables menaces la civilisation ou en sont elles les moteurs Au terme de nos d bats nous aurons sans doute entre les mains une histoire de l art plus critique Et il nous incombera alors de nous demander encore une fois si ce que nous aurons cr est aussi civilisant que civilis lundi 11 mai 8h45 caf 9h15 HEC MONTR AL SALLE BANQUE DE D VELOPPE MENT DU CANADA BDC Inauguration de la 7 Ecole de printemps Christine Bernier Universit de Montr al Todd Porterfield Universit de Montr al 9h45 S ance 1 ANALYSES CRITIQUES ET HISTORIOGRAPHIQUES PRESIDENT DE SEANCE Thomas Kirchner Johann Wolfgang Goethe Universit t Frankfurt am Main Anne Lafont INHA Les tabous de l histoire figures noires Raffaele De Giorgi Universita del Salento Sha
31. de structured depictions of horses against the classical integrity of Greek representations Here Bataille favours the Gaelic coin which appears as a savage object that calls into question the regime of the classical logos But in Sacrifices and Acephale which are the result of Bataille s and Masson s col laborative publishing activity Greek antiquity is configured differently Here they re stage central myths of European civilisation thereby stressing its incomprehensible savage core Masson s lines trace this complex world both arid and soaked with honey and blood while Bataille s words demonstrate that the cruelty and incompre hensibility of this mythical world parallel the foreignness of our own psyche Bataille introduces Masson s images in Sacrifices by describing the psyche in terms of chance and occurrence rather than in terms of an inner necessity of any kind argue that their revised view of the ancient world has its own temporal and spa tial dimensions which reveal the liberatory potential of this revision This reworking of the cultural topography of the ancient world directly addresses the politics of the 19305 Bataille s and Masson s publications were to be savage violent objects in themselves aiming to disembowel the simulacrum of classicism staged by Albert Speer and Leni Riefenstahl for the celebrations of the Third Reich RESUMES 35 Jonathan D Katz Art Eros and the Sixties lt JonathanDkatz aol
32. din s Two Modernities lt dominik brabant gmx de gt In the years around 1900 Auguste Rodin s sculptural works became an important site that fostered different attempts of the self description of modernity as well as a discussion about the relation between the visual arts and the process of civiliza tion In the center ofthese debates Rodin s admirers and critics were concerned with the fascinating ways in which Rodin succeeded in visualizing the movements and fluctuations of a living body in the fixed medium of sculpture However if one takes a closer look at the art critical and art philosophical writings on Rodin especially in German speaking countries one realizes a rather unsettling incongruity concerning the structure of the arguments and interpretations presented While the poet Rainer Maria Rilke embraced Rodin s sculptural depictions of the body as an artistic recov ery of nativeness and bodily authenticity beyond cultural reshaping the philosopher and sociologist Georg Simmel interpreted the Bewegungsmotiv in der Plastik as an unmistakable sign ofthe progressive movement of modern civilization towards a constant acceleration of life and modern urban culture In my talk would like to analyze these seemingly contradictory arguments and interpretations In addition want to propose an interpretation of Rodin that seeks to locate these conflicting readings historically in the inherent ambiguity of Rodin s images of corporeal
33. e culte d 1 pass des anc tres la v n ration souvent l expression intellectuelle de progr s a perfectionnements 2 dag Les institutions et les croyances d une soci nl t ne soit pas incompatible avec une avec discernement Bagehot ibid _ Tlest extr mement diffic ar r e Pur oe a lo ee internes qui les ont fix es s t istoire Ces peuplades sa t 7 pr sentent sous un fort 1 Jess par arr des usages des croyances religieuses qui sont nteneurs contribuent emp cher de nouveaux end ete progressive doivent tre telles que leur sta si certaine instabilit avec une libert mod r e de changer 90 ile de retronver sons l ar r i mver sous l amas des coutumes raed ee des peuplades elles sont devenues une seconde nature on n en A t grossissement un fit joo ees tr s instructives parce qu elles nos m me les plus progressifs Elles nous ined ME Important qu on rencontre chez tous les peuples de quelles circonstances oes pour tet Par Comparaison rechercher pourquoi par suite es cs peuples ont franchi les obstacles et atteint ot ee sup rieur 2 La gen se des grandes civilisations antiques Les peuplem ants Les pe taplades qr ut rest es tendues dans toutes les parties a po ee Pr m i d une faible densit L immense majorite di as p en grandes masses eee oo UF Croissance a t tri i re e 50 du d but la fin du nist aah usqu l Jusqu la fin du n lithique e
34. e opposition aux convictions scientifiques et la photographie En effet il s agit de le concevoir galement comme signe d un changement dans les discours de visualisation les quels remplac rent l id al d une objectivit m canique par un appel a la perception subjective R SUM S 27 Marie Garraut A la crois e de deux mod les de civilisation europ ens la situation ambigu des Anciens Pays Bas la lumi re des paysages de Joachim Patinir lt marie garraut ens fr gt La g ographie artistique de l Europe l aube du XVI si cle pourrait tre envisag e davantage que sur le fondement d une dichotomie commode Nord Sud selon une opposition profonde et op rante entre deux mod les de civilisation une civilisation de la nature qui correspondrait la zone germanique et sa fameuse for t hercy nienne et une civilisation urbaine o la marque de l homme serait plus directement visible et que repr senterait l Italie Formul e traditionnellement depuis Tacite r activ e au XIX si cle dans le contexte du romantisme et de la d finition d esprits nationaux cette opposition est encore vivace au si cle dernier non d pourvue de pr suppos s politiques Dans quelle mesure ce sch ma a t il fa onn la r alit ou les imaginaires la Renaissance Dans cette structure duelle les Anciens Pays Bas couramment int gr s dans la vaste et trop vague appellation de Nord et de fait assimil s le
35. fricana contemporanea l attenzione non pi rivolta alla semplice adozione di formule stilistiche quanto all identificazione di una realta artistica situata in un proprio contesto In questo processo le mostre divengono un momento fon damentale per un dibattito critico che passa anche attraverso la scelta degli artisti e degli allestimenti E con la mostra Les Magiciens de la terre Parigi 1989 che Varte africana entra a pieno titolo nel sistema occidentale dell arte segnando l inizio di una nuova apertura nei confronti del Sud e dell Oriente del mondo Levento parigino curato da Jean Hubert Martin seguito a soli due anni di distanza da Africa Explores organizzata da Susan Vogel a New York nel 1991 Nello stesso anno nasce la Revue Noire finalizza ta a scardinare l idea di un arte africana primitiva e a promuovere il riconoscimento di una sua coscienza artistica Nel percorso che vede la sempre pi massiccia par tecipazione di artisti africani alle manifestazioni internazionali quali Documenta di Kassel IX X e XI e la Biennale di Venezia del 2001 Esposizione Authentic Ex centric e del 2003 di fondamentale importanza la nascita della Biennale di Dakar 1992 concepita come iniziativa propriamente africana nel clima post coloniale Di notevole interesse negli ultimi anni Africa Remix al Centre Pompidou di Parigi 2005 e Hic sunt leones a Napoli 2006 che di nuovo portano alla ribalta temi e problematiche leg
36. ftesbury e le arti agli albori dell Illuminismo 10h45 pause caf Luke Uglow University of Edinburgh Morelli and Giorgione Rhetoric and Competition Corina Reian Simon Universit de Montr al John Ruskin et Winston Churchill consid rations sur l art et sur la civilisation europ enne David Mark Mitchell Queen s University Aby Warburg and the Art Historian s Laughter 12h30 d jeuner au rez de jardin 14h HEC MONTR AL SALLE BDC S ance 2 LA CIVILISATION ET LES INSTITUTIONS DE L HISTOIRE DE L ART PR SIDENT DE S ANCE Jean Loup Bourget cole normale sup rieure No mie Etienne Universit de Gen ve Universit Paris I P dagogie et politique les restaurations dans l espace public Paris 1750 1815 Marie Eve Marchand Universit de Montr al L usage mus al des collections d arts d coratifs et leur statut dans le discours g n ral de l histoire de l art le cas du South Kensington Museum dans la seconde moiti du XIX si cle Juliette Lavie Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Photographie et p dagogie propos d Alphabet d Emmanuel Sougez et d Henri Jonqui res 1931 15h30 pause caf Monia Abdallah Ecole des hautes tudes en sciences sociales Paris Art contemporain et civilisation islamigue Le British Museum face ses collections Henri Zerner Harvard University Kenneth Clark a Civilised Art Historian 17h
37. go in dem Aneignung Transformation und Integration des Fremden als Konstante der Kunstproduktion erkannt und als k nstlerische Metho de propagiert werden innerhalb der eurozentrisch ausgerichteten Kunstgeschichts schreibung lange keine Beachtung gefunden hat Unter dem Begriff des Primitivis mus wurde zwar seit den 198oer Jahren die Aneignung aussereurop ischer Kunst und Ideen durch die westlichen K nstler in der Kunstwissenschaft vermehrt als sol che thematisiert dem Kunst und Kulturtransfer in die umgekehrte Richtung schenk te man jedoch bisher kaum Beachtung obwohl diese ebenfalls stattfand und f r die aussereurop ische Kunst und das kollektive Selbstbild der aussereurop ischen V lker ebenso Folgen hatte wie umgekehrt In meinem Referat sollen anhand ausge w hlter Beispiele aus Afrikas vergangener und zeitgen ssischer Kunst k nstlerische Aneignungs und Transformationsprozesse dargestellt analysiert und mit Blick auf eine global und dialogisch ausgerichtete Kunstwissenschaft diskutiert werden Jasmina Karabeg Flaming Savage Heart Masson Bataille and the Politics of Antiguity during the 19305 lt jkarabeg interchange ubc ca gt In this essay which outlines specific politics of antiguity during the 19305 will examine publications produced by Georges Bataille and Andr Masson and analyse changes in their conceptions of the ancient world In his text The Academic Horse Bataille pits Gaelic coins with their
38. h Columbia The Indian Residential School Forging the Chain between Barbarism and Civilization Suzanne Paquet Universit de Montr al Formes spatiales et grands r cits urbains figures de l instantan 12h30 d jeuner libre 14h S ance 7 OBJETS SAUVAGES OBJETS CIVILIS S PR SIDENT DE S ANCE Laurier Lacroix Universit du Qu bec Montr al Lucia Piccioni cole des hautes tudes en sciences sociales Paris Scuola normale superiore di Pisa Strapaese et Stracitt deux modeles de civilisation dans le fascisme italien Jim Harris Courtauld Institute Civilising Donatello Carving Polychromy and the Body of Christ Jasmina Karabeg University of British Columbia Flaming Savage Heart Masson Bataille and the Politics of Antiguity during the 19305 15h30 pause caf Marie Garraut Ecole normale sup rieure A la crois e de deux mod les de civilisation europ ens la situation ambigu des Anciens Pays Bas la lumi re des paysages de Joachim Patinir Beno t Buquet Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Laffiche lac r e comme trace de la civilisation 1949 1964 16h45 pause 17h r sum de la journ e et discussion Constance Mor teau Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Universit Paris I Catherine Girard Harvard University 18h30 cocktail dans la maison Shaughnessy vendredi 15 mai oh CENTRE CANADIEN D ARCHITECTURE S
39. i E documento storico artistico come oggetto materiale testimone di un periodo che ha segnato tra gli anni Trenta e Quaranta del Novecento grandi avvenimenti per la storia politica d Italia e dell Europa per la storia dell arte e dell architettura della citt di Napoli La Mostra d Oltremare gia in senso etimologico monumento come segno che fu posto e rimane a ricordo di un avvenimento come singolare insieme di opere d ar te d architettura di scultura di arte figurativa e decorativa che per il loro pregio d arte e di storia e per il loro significato hanno speciale valore culturale artistico morale come complesso ambientale come sistemazione urbanistica modello emblematico di un modo differente di progettare la citt negli anni del razionalismo Il documento monumento Mostra d Oltremare ci informa soprattutto di un pro getto unico ed esemplare di integrazione di vari aspetti del mondo di cui stato espressione integrazione in primo luogo tra arte e propaganda di strategia di coin volgimento delle masse ed estetica della politica coloniale Alla luce delle ricerche documentarie effettuate sull organizzazione degli spazi espositivi del progetto originario emerso il tema dell unita delle arti come presup posto fondamentale alla costituzione dell immagine dell Esposizione stessa La Mostra d Oltremare ha nel suo dna una forza dell immagine evocativa e simbo lica che forse supera il valore dell
40. ility of the object The cen turies old insistence on the categorical difference between Donatello s Christ and Brunelleschi s will thus shed light on how nuanced are the factors which forbid or permit certain readings of particular objects and of how polychromy can and cannot shift perceptions of what a sculpture is like and what it is for Ursula Helg Aneignung und Integration fremder Kunst und Kultur in Afrika Ein Beitrag zu einer dialogisch und global ausgerichteten Kunstgeschichte lt ursula helg swissonline ch gt Nur die Antropophagie vereint uns Gesellschaftlich Wirtschaftlich Philosophisch Mas kierter Ausdruck aller Individualismen aller Kollektivismen aller Religionen aller Frie densvertr ge Oswaldo de Andrade 1928 Rezeption und k nstlerische Transformation sowie Integration fremdkultureller Ele mente in der Kunst sind so alt wie der Kontakt zwischen den Kulturen selbst Im Un terschied zur heutigen Ethnologie die das Phanomen von Transfer und Verwandlung ausgiebig thematisiert sich der damit einhergehenden Neukonstruktion kultureller Bedeutungen sowie der Standortbezogenheit und Subjektivitat ihrer Interpreten 34 RESUMES bewusst ist und ihnen methodisch Rechnung tr gt wurden diese Probleme in der Kunstwissenschaft lange nicht reflektiert So ist es denn auch kein Zufall dass das oben zitierte vom brasilianischen Schriftsteller Oswaldo de Andrade 1928 ver ffent lichte Manifesto Antrop fa
41. ill dis covered art as a substitute for power in a time when his role in politics was dimin ished Although politically they were of different orientations they were nevertheless two of the most fervent promoters of British imperialism in their own times sharing R SUM S 41 the same views about the importance of the Empire for the British identity and the need to protect its interests in continental Europe or elsewhere Ruskin saw art and politics as human constructions based on laws of help or of corruption while Churchill regarded them in terms of warfare based on strategies tactics and confrontation However in times of maximum crisis such as the Crimean War and the Second World War they developed similar strong geopolitical imageries and these imageries deal with intra European frontiers and the concept of Western civilization Inderbir S Riar Notes from the Underground City lt sri columbia edu gt This paper examines the critical response to the emergence of the underground city in Montreal during the 1960s The focus will be on how the underground city was contextualised in architectural culture as a new type of urbanism one that presumably departed from the conventions of functionalism articulated by the Modern Movement Critics such as Peter Blake the famed editor of Architectural Forum and Reyner Banham discovered in Montreal evidence of an urban network or organism Celebrated for its
42. imbutas et Merlin Stone ont publi des recherches qui r v le raient l existence au N olithique de soci t s matriarcales Cette performance de Carolee Schneemann m le ces diff rents aspects elle vo lue avec d sinvolture dans un mus e r put devant une projection compos e la fois d images du mus e de l exposition de Harris et Nochlin de ses performances ant rieures voquant les civilisations cr toises et trusques et de la photographie d une statue de d esse chouette d une le quatoriale la homerunmuse Schneemann improvise un texte parfois cru qui pose la question du statut de ces objets arrach s leur civilisation dans un mus e occidental qui se r v le en fait lieu de barbarie la performance elle m me comme genre artistique comporte une forte dimension de critique des institutions mus ales symboles de notre civilisation Ce qui m int resse ici aussi est de mettre en valeur un n o primitivisme f ministe reposant sur l vocation mythique de civilisations anciennes matriarcales Chez Schneemann ce n o primitivisme construit un rotisme d jouant la pulsion scopique traditionnelle con ue comme appropriation par le regard pour la remplacer par un 18 R SUM S plaisir de participation qui ne vise rien de moins qu battre en br che la fa on m me dont on regarde les uvres d art dans la civilisation occidentale au XX si cle Dominik Brabant Endpoints of History and Origins ofthe Arts Ro
43. ions de la figure humaine Comment d un point de vue historiographique et iconographique ces deux mod les de civilisation concurrents justifient ils leur ambition de repr senter l art fasciste Dans Strapaese la notion de sauvagerie qui renvoie l authenticit du monde pay san est d finie comme la matrice de la v ritable civilisation du peuple italien en op position aux valeurs corrompues de la culture urbaine repr sent e par le mouvement adverse Siracitt Dans les ann es 30 ce dernier qui rige l art en mythe fondateur d une nouvelle civilisation finit par s imposer en servant les attentes totalitaristes et universalistes de la dictature Corina Reian Simon John Ruskin et Winston Churchill on Art and Aspects of European Civilization lt simon_corina yahoo com gt The proposed paper focuses on the role ofthe British imperial imaginary in the shap ing ofthe symbolic map of Europe during the nineteenth and the twentieth centuries Its main intent is to establish the source of Churchill s famous Iron Curtain imagery as being the nineteenth century taxonomy of European civilization which was meta phorically expressed by John Ruskin in one ofthe most popular books ofthe time in England Modern Painters Here Ruskin constructs a concept of Central Europe that announces the Mitteleuropa of the beginning of the twentieth century Ruskin s interest in politics derived from his research on art while Church
44. ity that continually elude an unequivocal production of meaning Rilke s and Simmel s attempts to describe the aesthetic effects echo and perform this flight of meaning on a structural level Benoit Buquet l affiche lac r e comme trace de la civilisation 1949 1964 lt benoitbuquet gmail com gt Au sortir de la seconde guerre mondiale des artistes comme Raymond Hains Jac ques Villegl Fran ois Dufr ne et Mimmo Rotella vont s int resser graduellement l affiche pr existante et alt r e La pratique du d collage clot dans une Europe d faite en pleine reconstruction Ils s emparent d une mati re devenue parfois presque sau vage objets publicitaires en faillite revendications politiques virulentes t moigna ges d un vandalisme de la lac ration anonyme Une telle entreprise fait aussi cho une mise en question radicale du langage et du lisible Avant m me l tiquette nou R SUM S 19 veau r alisme l affichisme en art se situe au confluent de la peinture abstraite la po sie lettriste la photographie le cin ma et entretient une position ambigu envers la notion de ready made L intervention propose de r fl chir les rapports entre art et civilisation au travers de l affiche lac r e entre d ception et promesse destruction et r g n ration en revenant sur trois temps forts Les fragments pr paratoires et r sidus filmiques de l un des premiers travaux de Hains et Villegl uv
45. iversit de Montr al Giuseppe Di Natale Universita degli Studi di Firenze 18h cocktail et diner OLIVIERI LIBRAIRIE BISTRO COCKTAIL OFFERT PAR LE GOETHE INSTITUT MONTREAL mercredi 13 mai 9h30 MUS E D ART CONTEMPORAIN DE MONTR AL Atelier pour les tudiants COMMUNICATION SCIEN TIFIQUE MODE D EMPLOI Claude Imbert cole normale sup rieure Johanne Lamoureux Universit de Montr al Noriko Yoshida Chuo University Tokyo 11h30 VISITE DU MUS E Jos e B lisle Mus e d art contemporain de Montr al 12h d jeuner 14h MUS E DES BEAUX ARTS DE MONTR AL RENCONTRE AVEC LES CONSERVATEURS ET VISITE DU MUS E 16h15 COCKTAIL 18h AUDITORIUM MAXWELL CUMMING CONF RENCE Jonathan D Katz Art Eros and the Sixties jeudi 14 mai oh CENTRE CANADIEN D ARCHITECTURE Allocution de bienvenue Alexis Sornin Centre Canadien d Architecture ghis S ance 6 CONSTRUCTION S ET CIVILISATION S PRESIDENT DE SEANCE Sarah Linford INHA Inderbir S Riar Columbia University Notes from the Underground City Jeong yon Ha University of Edinburgh The Visual Representation of Tower Bridge at the End of the Nineteenth Century 10h30 pause caf Mathilde Assier Ecole normale sup rieure Universit Paris 4 Le Panth on de San Francisco el Grande 1869 1883 l chec d un monument a la gloire de la civilisation espagnole Geoffrey Carr University of Britis
46. londel and Louis Laffitte for the manufacture of Joseph Dufour in Paris The panels were imprinted using over 1000 blocks and finished in grisaille which gave them a sculptural aspect Dufour s Cupid and Psyche became famous during the mid nineteenth century and spread all over Europe and America Apparently the wallpaper appealed to the European royal dynasties and nobility as well as to the aspiring bourgeoisie wanting to decorate their vast mansions The myth of Psyche which had been transformed by La Fontaine into a courtly narration of a couple finding each other and vanguishing errors and obstacles fits perfectly into the go t de l poque but it also tells much about a woman s self reflection concerning her position in society and her possible love life With the development of the two sex model as a natural order around 1800 the myth of Psyche and its visualization had experienced a change from allegorical read ing interpretation to a profound analysis of the psychological state of a female figure always floating between a bodiless divine being and a woman s body Psyche be comes a figur e ation of a rite de passage In my master s thesis want to analyze the Dufour wallpaper with regard to this aspect and in relation to the textual and visual sculptural re interpretation of the myth of Cupid and Psyche in the eighteenth and early nineteenth centuries No mie Etienne P dagogie et politique les restaurations dans l espace p
47. mage d un pays d clinant et sous d velopp Pourquoi l chec d un tel projet apr s moins de quinze ann es d existence LEspagne en vitant de faire appel aux artistes contemporains pouvait elle se pr senter comme une civilisation en tat de marche Au del des probl mes conomiques c est sous le prisme de ses carences id ologiques et artistiques mais aussi de la mauvaise adaptation d un mod le culturel import que le Panth on projet qui eut assur ment de la peine unir l Espagne du pass celle du pr sent m rite d tre analys Emilie Bouvard Le mus e occidental de la civilisation la barbarie un questionnement par la performance Homerunmuse Carolee Schneemann lt emiliebouvard Ohotmail fr gt En novembre 1977 Carolee Schneemann est invit e a intervenir au Brooklyn Museum of Art New York Les collections de ce mus e s tendent de l Antiquit gyptienne l art contemporain autant d artefacts produits par des civilisations loign es g o graphiquement et temporellement mais dispos s pour un regard occidental Cette performance prend place dans un contexte id ologique particulier en 1976 les histo riennes d art Linda Nochlin et Ann Sutherland Harris ont mont au County Museum de Los Angeles l exposition Women Artists 1550 1950 qui vise redonner une place aux femmes artistes et aux arts traditionnels f minins d valu s Enfin en 1974 et 1975 les arch ologues Marija G
48. n matographique am ricaine et la notion de wilderness Stan Brakhage Thorsten W bbena Johann Wolfgang Goethe Universit t Frankfurt am Main The Concept of Nature and Civilization in the Music Videos of Bj rk Alexis Desgagn s Universit de Montr al Zerst rung ist ein Anfang La destruction de la civilisation dans la culture visuelle de l activisme politique radical contemporain 12h 45 d jeuner au rez de jardin 14h15 HEC MONTREAL SALLE lt lt BDC S ance 5 TRANSFERTS DE CIVILISATION PRESIDENT DE SEANCE Michael Zimmermann Katholische Universit t Eichst tt Ingolstadt Zirwat Chowdhury Northwestern University Corrupt Visions of India at the Royal Academy in Late Eighteenth Century Britain Ursula Helg Universit t Wien Aneignung und Integration fremder Kunst und Kultur in Afrika Ein Beitrag zu einer dialogisch und global ausgerichteten Kunstgeschichte Alessandra Troncone Sapienza Universita di Roma Le mostre di arte africana in Europa e America in epoca postmoderna 15h45 pause caf Ursula Gr nenwald Johann Wolfgang Goethe Universit t Frankfurt am Main Kein Heim f r den Touristen Francis Alys k nstlerische Auseinandersetzung mit seiner Wahlheimat Mexiko Dominic Hardy Universit du Qu bec a Montr al Quand les Hurons recevaient la repr sentation de la France 17h r sum de la journ e et discussion Florence Chantoury Lacombe Un
49. n an interview with the Dutch music journal Oor Bj rk said T wanted to make it an honest record Me here myself at home I asked myself if there is such a thing as Icelandic techno and how it could sound Well in Iceland everything revolves around nature 24 hours a day Earthquakes snowstorms rain ice volcanic eruptions gey sers Very elementary and uncontrollable But on the other hand Iceland is incredibly modern everything is hi tech The number of people owning a computer is as high as nowhere else in the world That contradiction is also on Homogenic The second single release Bachelorette and its relations to the video clips of the songs Isobel and Human Behaviour will be considered as well as the first release from the album J ga which because of the apparent absence of civilization constitutes a kind of breach with the earlier videos Lastly the final single extracted from this album the multiple award winning title All Is Full of Love which is presented in the permanent collection of the Museum of Modern Art New York will also be analyzed within this paper 46 RESUMES The interlaced levels ofimage music and text in the music videos and the numerous references document the underlying concept of the album which is based on the artist s understanding of a differentiated yet intrinsically connected outer and inner relation between nature and today s high tech world To achieve this complex visual in
50. nes semblent l indiquer ceux ci feront l objet de nos interrogations Nous tenterons plus particuli re ment de saisir comment les diverses conceptions de la civilisation ont fa on n ou infl chi notre discipline et comment en retour les multiples histoires de l art ont transform nos perceptions des civilisations que le terme soit envisag au singulier au pluriel ou comme support de projections imaginai res En derni re analyse nous nous poserons une question pineuse est il possible voire utile de fonctionner en tant gu historiens de l art sans le pa radigme de la civilisation En travaillant ensemble tout au long de cette se maine comme nous le faisons longueur d ann e dans des lieux consacr s de notre discipline universit s biblioth ques mus es nous chercherons d terminer jusqu quel point la notion de civilisation structure notre disci pline et nos institutions Dans quelle mesure les classifications de l histoire de l art qui sont issues des pratiques de cat gorisation des Lumi res v hi culent elles des mod les de civilisation en distinguant les beaux arts des arts d coratifs la culture raffin e de la culture de masse le high art du low art Comment dans un champ social largi les efforts concert s de conservation ou les incidences d iconoclasme sont ils motiv s par le d sir d affirmer ou de d truire le paradigme de la civilisation Enfin plus pr s de nous il convien d
51. nsgresser son appartenance cul turelle s appuyant sur l id e am ricaine de wilderness J interrogerai donc les rapports entre style appartenance culturelle et mythe de l innocence ant civilisationnelle partir de cette uvre filmique majeure dans l histoire du cin ma d avant garde Brakhage est surtout connu pour ses films abstraits proches de l abstraction ges tuelle de Pollock int ress d ailleurs par l art des Am rindiens qu il r alisa sans cam ra en peignant directement sur pellicule Renoncer la cam ra permettait de s affranchir d un regard techno norm perp tuant la tradition des dispositifs de con tr le de la vision depuis les camera obscura de la Renaissance europ enne perspecti viste et illusionniste Sans y renoncer toujours il en transgresse alors les usages con ventionnels pour faire style de fautes techniques formes floues par exemple un style pionnier Sans y renoncer encore il d veloppe une certaine iconographie paysag re o s exprime sa valorisation de la wilderness 44 R SUM S Daniela Viggiani Le mythe comme expression de l alt rit le cas embl matique de la figure de M d e lt danielaviggiani libero it gt Toute culture exprime l alt rit comme un signe de civilisation La culture occidentale a utilis le langage du mythe pour reconna tre et pour m taboliser l l ment tranger par rapport elle m me L histoire de M d e est parmi les pl
52. oments of laughter and moments of its self conscious inhibition mark the dangerous areas of difference that must be bridged in order to recognize the structural continuities between pagan mythologies and civilized modernities In Warburg s conception the art historian is an inevitably fragmented subject who must recognize the reflection of the other in the mirror of his or her own mind Anna Monusova Entre la culture nationale et la civilisation occidentale le folklore russe chez Ivan Bilibine et Vassili Kandinsky lt anna monusova gmail com gt L opposition Occident Russie est l un des motifs structurant les d bats dans l avant garde russe de la fin XIX et du d but du XX si cle L opposition modernisme ar chaisme est loin d tre une simple transposition picturale de la confrontation philo sophique entre les occidentalistes et les slavophiles Il est int ressant de s interroger sur l interpr tation que donnent des sujets li s au folklore national les artistes qui se trouvent a la charni re des mondes russe et occidental Nous examinerons deux exemples celui d Ivan Bilibine 1876 1942 c l bre pour ses illustrations des contes populaires et celui de Vassili Kandinsky 1866 1944 qui utilise massivement des th mes d inspiration russe dans les ann es 1904 1908 Les deux peintres commen R SUM S 39 cent leur formations artistique Munich la fin du XIX si cle Leurs voies divergent apr s Kandinsky reste
53. or the Graphic 20 February 1892 The Present State of the Tower Bridge A View from the Tower Pier Surrey Side These works represented different aspects not only of Tower Bridge but also of London which consider in terms of British imperialism and the particular modernity of the imperial capital In analysing the material address the issues of changing imperial economy technological change and Victorian aesthetic values and examine the ways in which those issues are represented in the visual arts through different artistic aims means and modes The specific questions raised in the paper include Why did the artist choose these particular sights What can his specific perspective of viewing Tower Bridge mean What aspects of the bridge and its surrounding are emphasised in his representation What ideas and subjects are projected via means of viewpoint colour and composition In answering these questions shall explore the role of the visual representation of Tower Bridge at the turn of the twentieth century Dominic Hardy Quand les Hurons recevaient la repr sentation de la France lt hardy dominic uqam ca gt Il s agira d examiner le lieu f cond et instable qu est l historiographie autour d une toile non sign e et non dat e connue sous le titre mais cela non de mani re universelle de La France apportant la foi aux Hurons de la Nouvelle France Mus e des Ursulines Qu bec afin d interroger l volution du recours cet
54. par les formes n en ont pas moins t corr l v L art d pend des mat riaux des instrummi von ed vari t de sex sujets et aussi de conditions sociales mats dsist6 RES tants are ere or se des grandes poques d art est un fait qui a r sist jusqu ici toute explication scient ly monent oh les techniques industrielles et les besoins sociaux ont fourni l architesture es plas grands moyens au XIX si cle elle a Dr er mg ver de progres ser La cr ation artistique reste pour un gt grand part un secret dn g nie individuel New York Vie prise de Eesp re State building L accession des masses la richesse et le d vele icati i A 4 t d 1ppement des fabrications industrielles en sun k enag de productions m diocres la terre a t consid rablement enlaidie pees moms un si cle dans le costume l habitation la d coration Le nombre des belles vres n a pas diminu elles sont admir es et recherch es dar 4 L organisation sociale et l individuatit n d veloppemen est li un grand reine fonctions techniques et intellectuelles dans les soci t s mo L intensit de la vie sociale s est area os tion sociale et de l individualit humaine d veloppement de la production et de Io onamtestement par Ja concentration de l industrie changes nt des routes d A consommation fa multiplication et l extension des Cr dit l augmentation des fortunes ja Gitta des travaux publics des foyers urbains da nou
55. photographs found in China Liu Hung ex amines how history and memory constrain her identity as the subject of two societies In particular this essay will look at two of Liu Hung s recent series Seven Poses 2005 and the Prodigal Daughter Series 2008 and a group of works created during the early period of her career Souvenir 1991 Tang Ren Jie 1988 and Women of Color 1991 GREAT MOSQUE OF KAIRWAN ARCADES 2160 Old Roman capitals and columns weak plaster con PS PT wit J AAA i z Mrucdion and arches well nigh shapeless make this tery adeguate illustration of Arab architecture 48 R SUM S Michael Zimmermann Vision contre cin ma nature contre culture Bergson Delaunay et la structure d une crise du dispositif m diatique lt michael zimmermann ku eichstaett de gt Tout comme les futuristes italiens Robert Delaunay proposa entre 1911 et 1914 des uvres caract re de plus en plus cin tique notamment ses formes circulaires Celles ci devaient faire surgir dans l acte de la vision l illusion d un mouvement qui reste dans la dur e et qui s opposerait celui offert par le cin ma En se r f rant Henri Bergson Delaunay proposa l utopie d un art du mouvement en confrontation avec le mod le de la cin matographie et cela parall lement au film d art tra vers lequel le cin ma conqu rait un public plus ou moins bourgeois en s loignant des foires et des spectacles po
56. pulaires Ce cas de concurrence entre les m dias sera analys comme tant embl matique des crises dans les dispositifs m diatiques en g n ral L exemple servira d velopper un mod le selon lequel des ruptures de ce genre seraient syst matiquement accompagn es par des ren gociations de ce qui est naturellement et culturellement cod dans le domaine de l exp rience dans ce cas visuelle De plus en introduisant une notion de la crise sur l arri re fond histo rique de cette m taphore corporelle on proposera un concept pour r fl chir sur de telles crises dans les dispositifs m diatiques Finalement on introduira des formes circulaires de Duchamp qui se positionnent peut tre de fa on ironique vis vis des ic nes utopiques de Delaunay LES cry ILIRATIONS n tres l affranchis ement de nombreuses traditions 1 s enrichit lorsqu il s en inspire librement sans formes innombrables Jans l expression et rs eea 1099 que font maltre tivis C rt r side essentiellement Gans la forme dans art Ce sont des faits ar Le d expression les sentiments sugg r s sms ativemnent accrus et affin s ts du progr s de ses techniques propres de la il eu reste pour une grande part auto ts des choses et des la nature mais a sugg rer kes our tous les aspects Non que l art reproduise e pr occupation que 4 st a yi est Pait un grand enrichissement les uvres d ks Hgnes les couleurs de
57. quellen aus der high und low art Mexikos und Europas Bilder fiir die komplexe Realitat seines Gastlandes zwischen Tradition und Moderne zu finden Mit leisem ironischen Unterton formuliert er seine Kritik an gesellschaftlichen Verh ltnissen und bricht gangige Stereotype auf Alys zeigt auch in j ngeren Werken keine Tendenz heimisch zu werden Wie der Baudelairesche Flaneur bewegt er sich im Spannungsfeld zwischen intimen Einblicken und distan zierter Beobachtung In meinem Vortrag stelle ich vier Positionen vor 1 Der touristische Blick Fla neur trifft Tagel hner 2 Die Distanz aufgeben Das sign painting project 3 Kri tik des Fortschrittsdenkens die verz gerte Moderne in Mexiko 4 El Gringo Der Fremde mit der Kamera Jeong yon Ha The Visual Representation of Tower Bridge at the End of the Nineteenth Century lt j ha ed ac uk gt This paper presents an art historical study on the creation of Tower Bridge in London at the end ofthe nineteenth century as projected in the contemporary visual arts Taking Tower Bridge as a matrix of society site and time the study examines the RESUMES 31 social spatial and historical aspects ofthe architecture through a close analysis of its visual representation The principal source materials of my study are William Lionel Wyllie s 1895 Royal Academy exhibit The Opening of Tower Bridge Guildhall Art Gallery London and Henri Lanos s illustration f
58. ra galement de r fl chir la notion m me de conf rence scientifique et aux diverses fonctions dans lesquelles elle nous engage Celles ci sont elles des foyers de production voire des produits de cette entit que nous nommons la civilisation Est ce bien l pr cis ment le lieu o nous parlons notre lin gua franca par del les coles nationales atomis es que d fendent et sous tendent les histoires de l art globales et locales gt L o les d finitions se d robent il arrive souvent que les usages nous ren seignent Et si nous r ussissions d finir la civilisation il nous resterait en core pr ciser qui elle appartient et ce qu elle autorise ses agents accom plir Dans la s rie t l vis e Civilisation et dans son livre ponyme Sir Kenneth Clark n h sitait pas devant cette question Qu est ce que la civilisation Je ne sais pas Je ne peux la d finir de mani re abstraite pour le moment Mais je crois que je peux la reconna tre quand je la vois Et Clark de poursuivre Ind pendamment de ses m rites en tant qu ceuvre d art l Apollon incarne un plus haut degr de civilisation que le masque n gre Selon la mentalit de certaines poques r volues et de certains praticiens les dires de Clark paraissent tout fait justes or la t che minimale de tout historien de l art soutient il est de reconna tre la chose civilis e d s qu il apergoit Mais toujours
59. re con u comme reproductible Les grands d cors de la suite de la ci vilisation seront des images des images mobiles ayant quelque part un quivalent ou un moule tangible Pour comprendre comment ces formules d riv es de l art peuvent tre op ratoires dans la production de l espace urbain Bordeaux et Montr al feront l objet d une tude comparative 40 RESUMES Lucia Piccioni Strapaese et Stracitta deux modeles de civilisation dans le fascisme italien lt lucia piccioni inha fr gt Dans les ann es vingt lorsque le r gime fasciste italien se met en place l art est c l br comme l ment fondateur d une nouvelle civilisation Le d bat autour de la definition d un art fasciste dont italianisme constitue le trait distinctif s or ganise autour de deux mouvements culturels antagonistes Strapaese et Stracitt qui promeuvent des mod les de civilisation respectivement fond s sur des valeurs rurales et urbaines Strapaese li la revue toscane II Selvaggio 1924 1943 Le Sauvage construit travers des paysages des natures mortes et la c l bration de la tradition des primitifs toscans un mod le de civilisation organique li a la terre et la religion catholique Stracitta qui se r clame strat giquement tant t du groupe Novecento tant t de la notion de r alisme magique exalte au contraire l humanisme et le pouvoir magique de artiste travers les repr sentat
60. re inachev e dat e de 1949 et jamais comment e posent la question de la trace de la civilisation et de sa disparition L exposition la France D chir e de 1961 rappelle que le d collage s inscrit et se syst matise en pleine guerre d Alg rie au moment o la France doit faire face la question coloniale et o l id ologie d une mission civilisatrice ne devient plus tenable Nous terminerons sur la biennale de Venise de 1964 Rotella expose officiellement au sein du pavillon italien et les travaux de Hains interrogent les sp cificit s d une telle manifestation Geoffrey Carr The Indian Residential School Forging the Chain between Barbarism and Civilization lt gpccarr interchange ubc ca gt In 1913 in his annual report to the Department of Indian Affairs Indian Agent W M Halliday referred to each generation of Aboriginals that had attended residen tial school as a link in the chain between barbarism and civilization Halliday and many others in the Department at that time believed that a purpose built structure the residential school would produce a comprador class of ex students who would return to their home communities and hasten there the dissolution of cultural social and economic networks Architectural plans for these institutions reveal overwrought spaces drawn to segregate gender control movement and comportment compel la bour inculcate faith and facilitate surveillance In this paper examine
61. rmann Katholische Universit t Eichst tt Ingolstadt Vision contre cin ma nature contre culture Bergson Delaunay et la structure d une crise du dispositif m diatique David Michel Lemaire Universit de Gen ve Les Christ au jardin des Oliviers d Eug ne Delacroix figure de l artiste proph te Emilie Bouvard Universit Paris I Le mus e occidental de la civilisation a la barbarie un questionnement par la performance Homerunmuse Carolee Schneemann Jingjing Zheng University of Alberta Identity Alterity and Fluidity in the Globalized World Works by Chinese American Artist Liu Hung 16h pause caf 16h 30 r sum de la journ e et discussion C dric Lesec Universit Paris Ouest Nanterre La D fense INHA Nele Martina Putz Katholische Universit t Eichst tt Ingolstadt 17h30 remise des dipl mes Resumes Monia Abdallah Art contemporain et civilisation islamigue Le British Museum face ses collections lt moniaabdallah yahoo fr gt D s le d but des ann es 1980 le British Museum a mis en place une politique d ac quisition d uvres contemporaines du Moyen Orient Les uvres ainsi acquises sont successivement expos es avec les objets d art islamique du mus e r unis dans la galerie John Addis C est Jessica Rawson alors responsable au d partement des Antiquit s orien tales que revient la pr sentation de cette collection d art contemporain du Moyen
62. s pace germanique se situent dans un troisi me lieu mitoyen C est ce que refl te l uvre d un peintre originaire des Pays Bas du Sud Joachim Patinir T moignant des probl matiques corr latives humanisme en pleine diffusion les peintures de Patinir r v lent un rapport complexe entre l homme et le paysage Elles r alisent une sorte d quation entre des zones sauvages o seule la nature aurait droit de cit l instar de la for t des uvres d Albrecht Altdorfer et des r gions portant trace de l activit humaine L uvre de Patinir est une clef pr cieuse pour appr hender la position propre des Anciens Pays Bas dans l quilibre des mod les de civilisations Emilie Goudal Les femmes d Alger de Delacroix Erro volution de la vision artistique occidentale de l Alg rie gt lt egoudal gmail com gt Au lendemain de la conqu te fran aise de l Alg rie au Salon de 1834 Eug ne Delacroix r v le au travers des Femmes d Alger dans leur appartement sa vision pour le moins fantasm e de ce territoire oriental nouvellement conquis Reprises au courant du XX si cle par bon nombre d artistes contemporains Pablo Picasso Guttuso Roy Lichtenstein Erro les Femmes d Alger n ont eu de cesse de r interroger la repr sentation occidentale de l Alg rie Cependant pouvons nous r ellement consid rer que la vision artistique occidentale a su voluer au gr des changements sociopolitiques du r
63. st de d s civilisations de Cas amas Decks OTS en quatr Ph ti ae nq O cing r gions tr ait l action directe d ty Elam et les terres coude du Hoang olithique dispers es sur d assez sauf l Europe y forment des groupes hommes qui ont d pass ce stade soat dernier ega Ouvre quatre ou ting mille ans elle a t de plus de cle alors que le temne coul depuis le d but du pal olithique de Cent mille ans ne d rivent de tr as t Ment d limit e au 1a derni re glaciation quate ar f sopotamie la vall 0 le fleuve Jaune da x s petits noyaux initiaux qui s sont s dans un climat chaud ou temp r 900 ernnire Je cours inf rieur et moyen du Nil ns la Chine ao P rieure et inf rieure de l Indus le grath Chine du Nord ou les terres basses du fleuve RESUMES 25 Katharina Eck Psyche on the Wall A Decorative Re interpretation of the Cupid Psyche Liaison lt katharina eck googlemail com gt One of the representative neo classically furnished rooms in Eichstatt s District Of fice former residence of the prince bishop gave birth to this project There are six wallpaper panels which have recently been restored that show six different scenes of the Psyche tales The reference text for these wallpaper hangings is obviously The Loves of Cupid and Psyche by La Fontaine written in 1669 The original wallpaper series includes twelve panels based on engravings by Merry Joseph B
64. te uvre dans l histoire des origines de l art en Nouvelle France au Canada et en Am rique du Nord Cr e vers la fin du XVII si cle par une main qu on a parfois identifi e celle du peintre r collet Claude Fran ois dit Fr re Luc 1614 1685 qui tait en mission en Nouvelle France en 1670 1671 l uvre met en composition une figure Huronne qui re oit de la figure symbolique de la France dans un paysage laurentien couronn par l apparition dans les nuages de la Sainte Trinit et des protecteurs du Canada un tableau qui repr senterait la Sainte Famille en compagnie des Saints j suites Fran ois Xavier et Ignace de Loyola On y a lu un discours portant sur la repr sentation de la repr sentation elle m me comme symbole de la transmission de la foi et de la civilisation fran aises voire europ ennes et cela dans le contexte d une mission de la Contre R forme qui en aidant inventer un Canada quelque peu fictif inventerait en m me temps une France non moins fictive Tableau art fact des origines de l art europ en en Am rique du Nord La France apportant la foi participe aux origines et par la suite aux r visions de l histoire de l art au Canada on en a fait une lecture marinienne on l a appropri aux besoins des origines des arts des tats Unis Nous voudrons donc revenir sur le tableau et l ensemble des questions irr solues qui l entourent pour r fl chir la dimension mythique jus
65. te in Gran Bretagna Nel caso del celebre Scalone di Hampton bene che la quasi subitanea sfortuna critica toccata in sorte all opera di Verrio vada oggi svincolata da quella facile equazione tutta no vecentesca proposta da Wind e Portier e ricondotta anche a ben altri mutamenti del linguaggio figurativo e pi generale all intero taste inglese d inizio Settecento Il criterio della qualit invocato giustamente dal metodo della connoisseurship non infatti pi da considerasi oggi un dato meramente metastorico ma un precipitato culturale legato alle tante metamorfosi del gusto studiate da Haskell e da tanti altri E nello specifico tutto ci trova un senso compiuto nella rilettura dell opera del Conte le Characteristics of Men Manners Opinions and Times Alexis Desgagn s Zerst rung ist ein Anfang La destruction de la civilisation dans la culture visuelle de l activisme politique radical contemporain lt alexisdesgagnes gmail com gt Depuis le XIX si cle les m dias ont souvent donn de l activisme politique radical l image d un spectre antisocial m par une impulsion destructrice canalis e dans le vandalisme de la plus sacro sainte des valeurs de la soci t civilis e la propri t priv e Contemporaine des manifestations oppositionnelles qui depuis le sommet de l omc tenu Seattle en 1999 accompagnent n cessairement chaque rencontre officielle des lites politiq
66. te titre pour une uvre m ta originaire qui semble d sormais l investir 32 RESUMES Jim Harris Civilising Donatello Carving Polychromy LES BACKS MUNAN and the Body of Christ lt jim harris courtauld ac uk gt The polychromed wooden crucifixes by Donatello and Brunelleschi at Santa Croce and Santa Maria Novella in Florence provide the subject of one of Vasari s most celebrated anecdotes the story of Brunelleschi s dismissal of Donatello s Christ as a peasant and Donatello s confession on seeing his rival s work that a te conceduto fare Cristi et a me i contadini This paper will address the questions of what it was that placed Donatello s Christ outside the boundaries of acceptability for his friend and his biographer who irre spective of the truth of the story willed this viewpoint into the canon of why in the mid sixteenth century it was desirable to classify the crucifixes as civilised and savage objects despite their physical and contextual similarity and of whether the distinction between them would have been as clearly visible to the quattrocento eye as it evidently was to Vasari Examining the crucifixes both as pure sculptural form and as polychromed wood the paper will discuss how the surface treatment of sculpture mediates our understanding of and response to it and the extent to which the application of a skin can or cannot alter the fundamental formal legib
67. terpretation Bj rk worked with directors and artists such as Michel Gondry Spike Jonze Chris Cunningham Lynn Fox and Matthew Barney Henri Zerner Kenneth Clark a Civilised Art Historian lt hzerner fas harvard edu gt Jingjing Zheng Identity Alterity and Fluidity in the Globalized World Works by Chinese American Artist Liu Hung lt zjingjin ualberta ca gt In today s globalized world the idea of the imagined community in Benedict Anderson s words as a stable source for national identity is being challenged more than ever before Issues of globalization are also complicated by so called post colonial globalism which requires attention to the power relations between the East and the West the developing and the developed worlds For Chinese American women in diaspora identity is affected by their experiences of migration and consequently shaped by the cultures of two distinct worlds In this essay argue that on the one hand this identity is shaped by women s subordinate position in the patriarchy originating in the Chinese feudal system and Confucian ide ology yet it is empowered by the socialist utopian ideology promoted by Mao Zedong On the other hand the identity is emancipated to some extent in a liberal democratic system in the United States however it has also developed a critical and resistant position to a system dominated by the white patriarchy By creating images based on historical
68. tique dans l art occidental en opposant aux pratiques artisti ques des cultures fond es sur l id ogramme Mais le d s quilibre du syst me alpha b tique ne pouvait que susciter en contrepartie des formes de cr ations plastiques originales Le trompe l ceil en est l exemple le plus remarquable Il n est cependant pas le seul 22 RESUMES Raffaele De Giorgi Shaftesbury e le arti agli albori dell Illuminismo lt raffaele dg ateneo unile it gt Lintervento parte da alcune considerazioni riguardanti l attivit di Shaftesbury come patron in rapporto soprattutto alla decorazione della King s Staircase a Hamp ton Court Palace realizzata dal pittore italiano Antonio Verrio Il soggetto della va sta rappresentazione tratto dalla Satira dei Cesari scritta nel 361 d C da Giuliano l Apostata la complessa allegoria celebra la vittoria del protestante Guglielmo III sul cattolico Giacomo II Stuart Larticolato impianto iconografico fu appunto il frutto dell azione influente del celebre Shaftesbury a tal proposito se la sua carriera come teorico e filosofo ben conosciuta non si pu dire altrettanto del suo attivo mece natismo In confronto ai patrons che lo precedettero si pensi a Lord Arundel e a Carlo 1 Shaftesbury fece in verit ben poco ma gli insegnamenti che trasse dal suo mecenatismo gli dettero occasione di scrivere dei saggi che avrebbero avuto una grande eco influenzando il corso delle idee sull ar
69. traindre ma triser ses pulsions 36 RESUMES pulsions que j associe dans le cas pr sent l occultation des personnages noirs pourtant r currents dans l histoire des arts visuels du XVIII si cle Je prendrai plusieurs exemples de Coypel Girodet en passant par Carmontelle et je poserai l ventualit d un tabou visuel sp cifiquement fran ais en regard des propositions d historiennes de l art anglo saxonnes et allemandes Weston Grimaldo Grigsby Schmidt Linsenhoff Macgrawth Juliette Lavie Photographie et p dagogie A propos d Alphabet d Emmanuel Sougez et d Henri Jonqui res 1931 lt juliette lavie gmail com gt Dans les ann es 1920 se d veloppe en Allemagne l id e selon laquelle le stade id al d volution d une soci t ne doit plus se limiter l enseignement de l crit mais s ouvrir l apprentissage d un nouveau mode de communication purement visuelle Les avant gardes font de l art un agent civilisateur destin non plus l lite mais aux masses Par ailleurs l enfant vierge de toute culture devient une cible id ale Et de nouvelles m thodes d instruction placent la photographie au m me titre que la let tre dans les savoirs ma triser Dans ce contexte les diteurs tentent de concr tiser ces id es en r alisant des albums o la photographie en tant gu outil p dagogique se substitue parfois l crit En 1931 l diteur parisien Jonqui res et le photographe Sougez
70. ua Reynolds praised Indian architecture as follows The Barbarick splendour of those Asiatick Buildings which are now publishing by a member of this Academy William Hodges may furnish an Architect not with models to copy but with hints of composition and general effect Sir John Soane s inaugural lecture at the Royal Academy in 1810 resonated with simi lar thoughts and words These works are proper subjects for the contemplation of the artist who will from them en large his stock of ideas I shall therefore refer him to the superb views of India now pub lishing by a member of this Institution Thomas and William Daniell regretting however that RESUMES 21 we are not yet in possession of geometrical drawings of the parts from actual mensuration without which no correct judgment can be formed of their true value to the architect Soane s careful departure from Reynolds however registers British concerns about Indian architecture during this period of imperial expansion His reference to the Daniells who contended that Hodges s paintings were inaccurate underscores the problems that absence of travel to India posed for British architects whose training privileged empirical study of classical ruins in Rome This paper examines the motivations that drove British efforts to include India within the classical world and the challenges that accompanied them It argues that the dialogue between artistic
71. ublic Paris 1750 1815 lt noemie etienne lettres unige ch gt En 1747 La Font de Saint Yenne s Emeut dans ses R flexions de l tat de conservation des tableaux du Roi et r v le les accusations de barbarie qui sont prof r es contre la France depuis l tranger Trois ans plus tard les restaurations des peintures de la collection royale sont pr sent es au public de la Galerie du Luxembourg Volont p dagogique visant l dification des foules et sa sensibilisation la mat rialit des uvres Ou strat gie politique poursuivant d autre buts 26 RESUMES Sur un arc chronologique de plus de cinquante ans cette communication se propose d esquisser la g n alogie de l exposition publique des restaurations dont la tradi tion se poursuit encore aujourd hui Ce parcours trouvera un point culminant la R volution Avec l arriv e d un patrimoine soustrait aux pays conquis la restauration devient en effet une pratique sensible t moignant des enjeux politiques focalis s sur l objet d art Elle permet la fois d effacer les signes de la royaut de r g n rer les arts tout au moins mat riellement et de contrecarrer les accusations de barbarie qui pleuvent sur l administration r volutionnaire Se d veloppe alors une strat gie textuelle et visuelle destinant faire de l autre l italien le barbare incapable de soigner son patrimoine lequel est d autant plus l gitimement en France qu il y est bien tr
72. ues et conomiques mondiales l apparition d internet a facilit aux activistes l appropriation et le d tournement de cette image qu ils utili sent d sormais pour faire conna tre les aspirations politiques au fondement de leur entreprise de destruction de la civilisation g n ralement n glig es par les m dias officiels Parmi celles ci on retrouve intact le projet des Lumi res de sortir l humain R SUM S 23 de sa minorit pour lui permettre de se r aliser en tant que genre dans une soci t libre de toute domination projet vacu au cours du d veloppement de la civili sation capitaliste Faisant jouer la raison mancipatrice contre la raison technique l iconographie manant de l activisme politique radical l ve l action directe en geste mancipateur pavant la voie un retour au primitivisme ou l av nement d une postcivilisation Dans cette communication j examinerai certaines repr sentations glan es au fil de mes recherches pour alimenter une archive visuelle de l activisme radical que j ai constitu e sur la toile Florence Duchemin Pelletier La nouvelle sc ne contemporaine inuit canadienne l mancipation d un art local lt duchemin florence wanadoo fr gt Figure complexe de l histoire de l art la cr ation inuit contemporaine se d bat entre deux cosmogonies celle traditionnelle en voie d extinction et celle exog ne impo s e par l Occident Lorsque James Houston jeune artiste ontarien
73. us connues des l gendes du monde ancien li es la figure de l Autre et de l tranger Mon intervention aura pour objet d une part l aspect d alt rit qui merge dans la tradition du mythe m d en et d autre part les diff rentes formes que prend cet as pect pr cis dans l art L analyse de quelques exemples iconographiques de l re clas sique nos jours permettra d op rer une r flexion sur le fonctionnement du mod le mythique ces poques donn es Nous verrons premi rement Euripide insistant sur le conflit qui divise la culture grecque des multiples cultures barbares Deuxi mement les productions de la Renaissance et de la p riode Baroque se servant du r pertoire ovidien des M tamor phoses pour d placer attention sur les pouvoirs supranaturels de la magicienne et sa terribilita Enfin nous aborderons le changement qui s op re au XIX si cle travers les nouvelles facettes de M d e commen ant prendre forme exil e malheureuse l immigrante isol e et ostracis e pour sa diff rence Dans la r ception de M d e dans l histoire le triomphe de l tranget et la transformation de l h ro ne en symbole de l alt rit absolue jouent sur l antinomie civilisation barbarie humain inhumain La fortune de ce mythe r pond l exigence profonde de notre civilisation d laborer le deuil la suppression de la dimension re ligieuse sacrificielle brute de la pr tresse M d e ni
74. veaux besoins qui en ant t les cons quent de l ducation et du savoir Ja presse etc et les Comit de l cole de printemps 2009 Comit scientifique Christine Bernier Universit de Montr al Marco Collareta Universit di Pisa Thierry Dufr ne Institut national d histoire de l art Dario Gamboni Universit de Gen ve Claude Imbert cole normale sup rieure Thomas Kirchner Goethe Universit t Frankfurt am Main Johanne Lamoureux Universit de Montr al S gol ne Le Men Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Maria Grazia Messina Universit di Firenze Todd Porterfield pr sident Universit de Montr al Henri Zerner Harvard University Michael Zimmermann Katholische Universit t Eichst tt Ingolstadt Comit organisateur Christine Bernier Universit de Montr al Anne Marie Bouchard Universit de Montr al Alexis Desgagn s Universit de Montr al Dominic Hardy Universit du Qu bec Montr al Ginette Jubinville Universit de Montr al Anne Lafont Institut national d histoire de l art Johanne Lamoureux Universit de Montr al Marie Jos e Parent Universit de Montr al Todd Porterfield pr sident Universit de Montr al Eduardo Ralickas coordonnateur Universit de Montr al EHESS Alexis Sornin Centre Canadien d Architecture Contacts EDP2009 histart umontreal ca todd porterfield umontreal ca eduardo ralickas umontreal ca www

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