dozo aief
Contents
1. Universit Libre de Bruxelles et l Universit de Li ge dirig e par Paul Aron et Jean Marie Klinkenberg et coordonn e par Beno t Denis Ce 1 Moretti Franco Graphes cartes arbres Mod les abstraits pour une autre his toire de la litt rature Paris Les Prairies ordinaires 2008 Penser croiser 44 BJ RN OLAV DOZO projet a t financ par la Communaut fran aise de Belgique de 2002 2007 Li ge et Bruxelles puis de 2008 2013 Bruxelles Plusieurs th ses ont t r alis es en son sein 2 La base a deux objectifs principaux l un patrimonial l autre plus exp rimental Le premier d coule du constat que l histoire de la litt rature belge de langue fran aise s est crite au gr d initiatives parses provoquant de grandes disparit s dans la documentation actuellement disponible particuli rement en ce qui concerne les r f rences bibliographiques La constitution de la base de don n es vise d abord compiler les informations d j exis tantes les corriger s il y a lieu puis les mettre jour Le support informatique est le format idoine pour ce type de bibliographie en incessant devenir La base reprend l heure actuelle toutes les donn es pro sopographiques disponibles dans les diff rents travaux exis tants telles la Biographie nationale 3 la Nouvelle Biographie nationale 4 la Bibliographie des crivains francophones belges 5 ou le Dictionnaire des2. crivains dans l entre deux guerres Textyles Droit et litt rature n 31 2007 p 28 46 et Dozo Bj rn Olav Portrait statistique de l crivain journaliste en en Belgique francophone entre 1920 et 1960 Textyles n 39 2010 para tre LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 57 les genres qu ils pratiquaient et les diteurs qui les publiaient 14 les lieux de sociabilit qu ils fr quen taient 15 ou encore le r seau form par les pr faces dans l entre deux guerres 16 Ces diff rentes tudes se trouvaient facilit es par la struc ture m me de la base de donn es qui comprend comme on l a vu de nombreuses cat gories N anmoins certaines inter rogations ne trouvent pas une formalisation directe au sein de la base certaines cat gories n existent pas en tant que telles Cela ne signifie pourtant pas que la base de donn es est inutile dans ce cas Prenons un exemple concret dans la base revues il n a pas t pr vu de champ pour reprendre le nom des traducteurs de contribution d une langue tran g re en fran ais Pourtant il reste possible d tablir une liste des textes traduits en faisant une recherche sur l expression trad dans le champ commentaire de chaque contri bution L id e tait de perdre le moins d informations pos sible ce qui ne pouvait tre formalis au sein de champs idoines pouvait trouver une place dans les champs de com mentaires Tout le d fi tai
3. cela soit par l animation ou la direction d une revue litt raire ou la direction d une maison d dition belge etc 10 Le corpus actuel est un corpus de d part La base sera ouverte tous les auteurs belges par la suite LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 47 relations de un plusieurs ou entre plusieurs l ments d une table et plusieurs l ments d une autre table rela tions dites de plusieurs plusieurs L alg bre relationnelle repose sur la combinaison de ces types de relation Dans le cas de la base auteurs l l ment principal est l crivain auquel sont reli s diff rents l ments secondaires ses r si dences sa famille ses professions ses formations scolaires son cursus social sa sociabilit litt raire ses activit s litt raires et culturelles ses marques de reconnaissance dans le monde litt raire ses conf rences etc Comme le montre le diagramme suivant l l ment prin cipal est occup par les renseignements d tat civil qui permettent d identifier l crivain de mani re univoque nom pr nom pseudonyme s date de naissance date de mort nationalit etc Sont li s ce centre les renseigne ments annexes portant sur la famille les r sidences les professions les activit s litt raires et culturelles etc cursscolaireat cursushonoru 2 numauteur De a Figure 1 Structure de la section auteurs 48 BJ RN OLAV DOZO Les tables qui
4. uvres 6 Ces donn es sont structur es et mises en relation de mani re raisonn e La base reprend des donn es factuelles non analys es et le moins possible format es Il est en effet important vu les diff rents objectifs 2 Sur la gen se du projet CIEL se reporter l article Paul Aron Denis Beno t et Jean Marie Klinkenberg Litt rature belge et recherche collecti ve Textyles n 29 2006 p 90 97 3 H Thiry puis E Bruylants et Ch Christophe puis E Bruylant dir Biographie nationale publi e par l Acad mie Royale des Sciences des Lettres et des Beaux Arts de Belgique Bruxelles H Thiry van Buggenhoudt 1866 1986 44 vol 4 Nouvelle biographie nationale Bruxelles Acad mie Royale des Sciences des Lettres et des Beaux Arts de Belgique 1988 6 vol A 5 R Brucher puis J Detemmerman dir Bibliographie des crivains Fran ais de Belgique Bruxelles Palais des Acad mies 1958 1988 5 vol 6 V Nachtergaele et R Trousson dir Lettres fran aises de Belgique Dictionnaire des uvres I Le roman Louvain la Neuve Duculot 1988 Ch Berg et R Frickx dir Lettres fran aises de Belgique Dictionnaire des uvres II La po sie Louvain la Neuve Duculot 1988 M De Gr ve J M d Heur et R Pouilliart dir Lettres fran aises de Belgique Dictionnaire des uvres III Le Th tre et l Essai Louvain la Neuve Duculot 1989 R Frickx et alii Lettres fran aises de Belgique Di
5. devenir un Dictionnaire lectronique des uvres litt raires belges de langue fran aise LA SECTION REVUES Techniquement et conceptuellement la base revues est diff rente de la base auteurs uvres Elle pr sente une structure ench ss e plusieurs tages Avant d examiner en d tail sa composition il faut se pencher sur sa structure g n rale et sur la terminologie employ e L objet qui nous a servi d unit est l article de revue conventionnellement appel contribution On situe les contributions par rapport la livraison en langage courant le num ro de revue dans laquelle elles paraissent L ensemble des livraisons constitue la revue qui est elle m me caract ris e entre autres par un tat nous allons revenir sur cette tiquette et ce qu elle d signe Dans une fiche particuli re on caract rise par ailleurs le contenu de la contribution notamment en examinant les sujets trait s dans la contribution Il faut donc d finir ce que l on entend par tat revue livraison contribution et sujets trait s dans la contribution Ces termes renvoient des r alit s hi rarchis es entre elles revue gt tats gt livrai sons gt contributions gt sujets trait s dans la contri bution En effet une revue peut se pr senter sous dif f rents tats chacun de ceux ci tant valab
6. CAHIERS DE L ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ETUDES FRAN AISES L CRITURE FRANCOPHONE EN BELGIQUE SCARRON LE PORTRAIT DANS LA CRITIQUE LITTERAIRE Mai 2011 N 63 concours du Centre National du Livre Diffusion LES BELLES LETTRES 25 rue du G n ral Leclerc 94270 LE KREMLIN BIC TRE LITT RATURE ET BASES DE DONN ES LE CAS DE LA BASE DE DONN ES DU CIEL Communication de M Bj rn Olav DOZO F R S FNRS Universit de Li ge au LXII Congr s de l Association le 5 juillet 2010 Lorsque l on parle de bases de donn es en lettres on pense souvent aux grands corpus litt raires num ris s du type Frantext ou pour la Belgique Beltext Ces bases de donn es sont surtout mobilis es par les lin guistes L histoire de la litt rature en fait peu d usage m me si les choses voluent notamment avec les pers pectives ouvertes par les travaux de Franco Moretti 1 c t de ces bases de donn es textuelles l histoire de la vie litt raire et la sociologie des crivains a d velopp ses propres bases de donn es C est un exemple pionnier en la mati re que je voudrais pr senter aujourd hui L tude de la litt rature belge a t men e au gr d initia tives parses jusqu au d but des ann es 2000 quand des pro jets de recherche dimension collective se sont impos s La base de donn es du CIEL est le fruit d une initiative de recherche collective collaboration entre l
7. ais de produire des statistiques sur des auteurs des diteurs etc et d tablir des bibliographies par auteur Nous avons choisi d utiliser dans la table principa le le troisi me niveau celui de l dition Ainsi la table uvres recense l ensemble des ouvrages publi s par un auteur donn en ce compris les traductions qu il a 52 BJ RN OLAV DOZO faites lui m me de son uvre ou de celle d autres cri vains Pour chaque dition d ouvrage la base de donn es indique les ventuels auteurs traducteurs adaptateurs collaborateurs pr faciers postfaciers commentateurs illustrateurs etc Elle sp cifie s ils sont belges afin qu un lien puisse automatiquement tre fait avec une fiche dans la base auteurs si c est le cas Elle donne aussi diverses informations sur le livre pris dans la mat rialit de son dition format pagination etc La table des traductions et des adaptations au cin ma la t l vision l op ra en bande dessin e sous forme de chanson ou peinture etc d uvres belges se situe quant elle au deuxi me niveau c est dire au niveau de l ex pression de l uvre En effet ce stade nous d sirons uniquement d nombrer les adaptations et traductions d une uvre belge donn e voire connaitre la langue de sa traduction ou le genre de son adaptation mais non trou ver le nombre exact des ditions traduites ou adapt es Une fois explicit e l unit retenue pour notre ba
8. aitement statistique des donn es Mais avant cela il nous semble int ressant de pr senter les grandes lignes de la base de donn es du CIEL Nous nous contenterons de mettre en vidence la philo sophie qui a pr sid l tablissement des structures de cette base Pour le d tail de son fonctionnement la liste des conventions et les choix op r s dans le classement d informations ponctuelles on se r f rera utilement au mode d emploi de la base 7 et aux articles de pr senta tion et de probl matisation du projet 8 7 Voir le site du projet http www ciel litterature be 8 Dozo Bj rn Olav et Fr ch Bibiane R seaux et bases de donn es in Daphn de Marneffe et Denis Benoit dir Les R seaux litt raires Bruxelles Le Cri ULB ULg 2006 p 86 108 Paul Aron Benoit Denis et Jean Marie Klinkenberg op cit 46 BJ RN OLAV DOZO LA SECTION AUTEURS La section auteurs reprend des informations fac tuelles socio historiques sur les crivains L unit de cette partie de la base CIEL est l crivain belge de langue fran aise c est dire la personne physique qui a eu la nationalit belge un moment de sa vie et une activi t litt raire 9 en langue fran aise entre 1920 et 1960 10 Chaque personne est encod e sous son nom d crivain qui peut tre diff rent de son nom d tat civil et de pseudo nymes qu il utilise occasionnellement il s agit du nom par lequel l criva
9. ca tion changement d adresse de sous titre de format etc on cr e un nouvel tat Au cours de sa publication chaque revue est susceptible de se manifester sous plusieurs tats La livraison est constitu e des feuilles de papier que l on peut avoir en main Il s agit donc d un objet mat riel un num ro de la revue dans le langage courant La contribution est un terme g n rique qui permet de ras sembler sous le m me vocable tous les textes publi s dans une m me livraison de la revue qu il s agisse d un po me d une nouvelle d un extrait de roman d une critique ou encore d une chronique l exception des annonces publici taires et des offres Une contribution est une portion homo g ne du continuum textuel de la revue distingu e des autres par une signature unique Elle signifie la pr sence textuelle continue d un auteur On obtient partir de ces d finitions un sch ma d en sembles contenus les uns dans les autres 12 Paul Aron et Pierre Yves Soucy Les Revues litt raires belges de langue fran aise de 1830 nos jours Bruxelles Labor 1998 LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 55 Livraison JE CODE Figure 2 Structure conceptuelle de la section revues Pour une raison pratique li e aux imp ratifs mat riels d encodage qui se fait partir des livraisons la struc ture de la base ne refl te qu en partie cette hi rarchisation conceptuelle En effet il n est bi
10. ctionnaire des uvres IV 1981 1990 Louvain la Neuve Duculot 1994 LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 45 de la base de ne pas uniformiser l information r colt e dans les diff rentes sources sous des cat gories qui ne seraient adapt es qu un seul type d exploitation Par exemple pour les professions si l on adopte une nomenclature socio profes sionnelle dans la base de donn es on perd les sp cificit s onomastiques mises en avant dans les sources pour les d si gner qui ont pourtant un int r t patrimonial mais aussi scientifique si l on travaille sur ces noms de professions La s lection des informations dans les sources se concentre uni quement sur les l ments factuels mais ne normalise pas les tiquettes lors de l encodage Nous avons seulement mis au point des cat gories tr s vastes qui offrent une premi re structure th matique les professions les activit s litt raires et culturelles et descriptive nom de l activit lieu qualit de la personne qui exerce cette activit des donn es afin d vi ter le pi ge d une base de donn es en texte plein qu il est impossible d interroger selon des crit res d finis Ce d part entre la structuration des donn es et le coda ge est un point important qui devrait permettre de ne pas cloisonner la base du CIEL dans un type d usage unique En ce qui concerne notre exploitation particuli re nous pr senterons quelques exemples de r sultats fond s sur un tr
11. ductions etc Un flottement terminologique et essentiel r gne autour de ce terme Cette question pourrait faire l objet de nombreux d bats mais nous nous contenterons de l aborder sous l angle pragmatique de la base de don n es en d limitant pr cis ment l objet qui est encod dans la base Pour ce faire nous devons largir notre probl matique et analyser les r pertoires de productions culturelles Ces r pertoires et catalogues ont t abondamment tudi s par l International Federation of Libraries Association IFLA organisation ind pendante internationale non lucrative et non gouvernementale qui se donne pour but d encou rager la standardisation de services biblioth caires de haute qualit et qui regroupe les plus grandes biblio th ques du monde L IFLA a cr un mod le de catalogage de ces produc tions culturelles mod le utilis dans les r pertoires des lieux de conservation biblioth ques m diath ques etc Il pr sente les r alit s culturelles au travers de leurs diff rentes incarnations et met en vidence une hi rarchisation de ces incarnations chacune d elles se situant un degr d abstraction diff rent Ce mod le a t adapt sp cifiquement pour nos besoins Le sch ma suivant explique les diff rents niveaux d incarnation de l objet litt raire avec pour chaque niveau les diff rents intervenants sur le texte LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 51 I
12. eignants de litt rature gr ce au site du grou pe de recherche 18 une version publique de la base de don n es est disponible pour consultation gratuite via internet Le lecteur int ress y trouvera de courtes notices biographiques des bibliographies des r sum s d uvres et des sommaires de revues Comme toutes les tables sont interconnect es il est possible d avoir pour un crivain la liste de ses articles en revues 19 les lieux d dition o il a publi ou encore les auteurs qui l ont pr fac Tout cela s obtient au moyen d un moteur de recherches qui autorise de multiples croisements Le site public est aussi un moyen de f d rer une com munaut autour de cet objet il est en effet possible de sugg rer des ajouts ou des modifications la base Tout apport d informations originales est une contribution pr cieuse ce vaste travail en cours collectif Bj rn Olav DOZO 17 Les sources utilis es pour le moment sont celles consid r es comme les plus s res elles ont n anmoins fait l objet de recoupements entre elles et quand les donn es ne concordaient pas d un retour la source originale Le d pouillement continue se faire par sources et non par th me par exemple et chaque information doit comporter son origine 18 http www ciel litterature be site sur lequel la version publique de la base de donn es est en libre acc s moyennant une inscription gratuite pr alable 19 Le d p
13. en souvent pas possible de disposer de la revue dans son int gralit et ainsi de four nir une description exhaustive des tats lors de la premi re phase de saisie des donn es partir des quelques livrai sons dont on dispose au d part La cons quence principa le est l absence de liaison entre les tables revues et tats et l existence de relations non caract ris es entre les tables tats et livraisons Cela induit un contr le moins automatis du contenu de la base particuli rement dans la table tats Mais cet tat transitoire de la base de donn es pourra tre corrig lors d un stade ult rieur de d veloppement si la masse d informations concernant les tats des revues permet une description exhaustive Il existera plusieurs relations entre les tables de la section revues et les autres tables auteurs et uvres Ainsi pour la table des sujets trait s dans la contribution 56 BJ RN OLAV DOZO un lien est pr vu vers la fiche de l auteur de l uvre ou de la revue si le sujet trait renvoie un objet r f renc dans la base De m me chaque auteur d une contribution sera reli sa fiche dans la base auteurs s il r pond aux conditions pour y entrer Il en va de m me pour les illustrateurs si ceux ci sont aussi crivains pour les conf renciers repris dans la table annonces ou encore pour les responsables de dos siers dans certaines li
14. haque table poss de donc malgr tout ses propres sp cificit s Cette structure g n rale tripartite de la base de donn es permet de conserver un certain classement de l informa tion sans forcer le r el par une cat gorisation outranci re et rigide Notre objectif est dans un premier temps et pour l aspect patrimonial de la base de donn es de rassembler le maximum d informations avec le maximum de d tails possible tout en gardant une structure g n rale exploi table par la suite Il n y a donc pas de champ en texte plein et continu sans balisage ni structure Dans le m me esprit et toujours par choix raisonn nous n avons pas opt pour LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 49 des listes ferm es de choix pour chaque champ le d pouillement des sources s apparente une d marche exploratoire avant tout o l on d couvre pour quasiment chaque auteur des r alit s auxquelles nous n avions pas song et qui si nous avions choisi des listes ferm es ne seraient pas entr es dans nos cat gories Seuls les types de chaque table sont des listes ferm es qui permettent d op rer un premier tri non contraignant dans les donn es r colt es Ces trois l ments r currents type d nomination et fonction sont compl t s par des renseignements chrono logiques date de d but et date de fin et par des donn es n cessaires en propre la table par exemple nous l avons d j cit le dipl me obtenu pour la table de
15. in signe habituellement ses uvres Sa fiche laquelle correspond un num ro unique reprend aussi son nom d tat civil et ses pseudonymes il n y a ainsi qu une fiche par personne physique On d signera dor na vant cette personne physique par le syntagme agent terme sociologique qui vise neutraliser les effets impli qu s par des mots comme auteur crivain etc La base de donn es du CIEL est une base de donn es relationnelle c est dire qu il s agit d une base de donn es structur e suivant les principes de l alg bre relationnel Celle ci est un ensemble d op rations formelles sur les rela tions existant entre diff rents l ments qui sont r partis en plusieurs tables selon leur nature Il existe ainsi des rela tions entre un l ment d une table et plusieurs l ments d une autre table ces relations sont d sign es comme des 9 L activit litt raire est d finie en creux dans un but pratique de consti tution de la base de donn es par activit litt raire on entend en premi re approximation la publication en volume d au moins une uvre litt raire c est dire qui n est ni scientifique ni technique ni juridique ou la publica tion d une contribution dans une revue dominance litt raire c est dire pas purement informative ni sp cialis e dans d autres domaines que la lit t rature voire seulement la participation la vie litt raire de l poque que
16. le pour une ou plusieurs livraisons au sein de chaque livraison on la diff rence de niveau entre les deux tables les informations encod es pour la fiche de la traduction de la premi re table et celle de la deuxi me table ne seront pas identiques La premi re sera plus compl te que la deuxi me vu qu elle renseigne une dition tandis que l autre ne signalera que l existence d une traduction sans plus de pr cisions Il est m me possible que la premi re table contienne plusieurs fiches une par dition de la traduction tandis que la deuxi me ne contiendra qu une fiche celle signalant la traduction 54 BJ RN OLAV DOZO identifie les contributions et en derni re instance les sujets trait s dans la contribution Une revue litt raire est un p riodique elle est publi e sous un titre g n ralement r current et a au moins un rap port avec la litt rature soit qu elle en publie soit qu elle abrite une rubrique critique qui lui est consacr e Elle est identifi e dans la base uniquement par un num ro qui la situe dans une liste constitu e partir du r pertoire de Paul Aron et Pierre Yves Soucy 12 L tat est un ensemble de donn es r currentes de livrai son en livraison titre sous titre adresse de r daction for mat tirage conditions d abonnement etc Tant que ces donn es restent identiques les livraisons renvoient au m me tat D s qu une caract ristique subit une modifi
17. ntervenants sur le texte Incarnation de l objet litt raire travail ou uvre auteur niveau 1 traducteur adaptateur expression de l uvre manifestation de l uvre dition niveau 2 pr facier postfacier commentateur diteur scientifique etc item incarnation de niveau 3 propri taire l uvre objet papier Cette structure pyramidale permet de diff rencier plusieurs r alit s le travail peut s assimiler l uvre niveau 1 d finie par un titre g n ral et un nom d auteur premier avoir travaill et cr cette uvre Cette uvre connait alors plusieurs expressions niveau2 on retrouve pour ce deuxi me niveau d abstraction les m mes informations savoir l auteur et le titre plus la langue de l expression et sa forme g n rique adaptation au th tre par exemple Ces expressions de l uvre prennent forme dans diff rentes ditions niveau3 Ce troisi me niveau d abstraction comprend les informations indispensables la description compl te de l dition d une uvre Ces ditions elles m mes s incarnent dans de multiples objets livres niveau 4 les volumes que l on peut tenir en main qui peuvent avoir leurs particularit s propres d dicace personnalis e par exemple Un catalogue de biblioth que utilise le niveau 4 pour r f rencer les livres Notre but n est pas de r f rencer des livres m
18. ouillement est encore en cours et le nombre de revues trait es est encore modeste mais il progresse r guli rement
19. permettent de structurer les renseigne ments annexes sont con ues sur un m me mod le chaque table r sidences professions formations sco laires cursus social etc comprend trois grands l ments le type la d nomination de ce type et la fonction exerc e par l agent Chaque liste de types varie en fonc tion de la table Par exemple pour la table formations scolaires les diff rents types sont primaires secon daires secondaires inf rieures secondaires sup rieures cole normale sup rieures non universitaires universi taires artistiques autres Vient ensuite la d nomination du lieu ou de l institution relatif au type s lectionn par exemple le nom de l cole dans la table des formations scolaires ou encore le nom du parti politique auquel adh re l agent dans la table du cursus social Enfin vient la fonction occup e par l agent dans cette institution ou ce lieu pour prendre un autre exemple dans la table du cursus social la fonction de l agent est pr sente car celui ci dans le cas d une appartenance un m me parti poli tique peut avoir diff rents r les adh rent membre actif pr sident etc Pour la table des formations scolaires cette case n existe pas car le postulat par d faut est que l agent a suivi des cours dans cette institution N anmoins dans ce dernier cas pour obtenir un niveau de pr cision assez grand il a fallu ajouter le nom du dipl me obtenu le cas ch ant C
20. s for mations scolaires Reste que ce qui diff rencie un crivain d un non cri vain ce sont ses uvres L un des crit res pour entrer dans la base du CIEL comme on l a vu est d avoir publi au moins un texte dans une revue litt raire ou une uvre en volume Commen ons par ce dernier cas et voyons quelles informations sont collect es dans la base uvres LA SECTION UVRES Techniquement la section uvres n est qu une table suppl mentaire de la base auteurs au m me titre que la table des professions par exemple Mais les uvres sont plus qu un type de renseignements parmi d autres c est par elles que l crivain est crivain On a donc pris l habi tude de consid rer la section uvres comme une enti t part tant dans son mode d emploi que dans l interfa ce de la base de donn es du CIEL une interface qui lui est propre correspond un chapitre sp cifique expliquant son fonctionnement Les uvres sont une r alit litt raire que chacun manie quotidiennement Pourtant leur d finition pose de nombreux probl mes ne serait ce que par l abondan 50 BJ RN OLAV DOZO ce de celles ci Il s agit l d une question tr s g n rale qui d passe la confrontation entre l informatique et le lit t raire Le concept d uvre est utilis de mani re fourre tout pour parler d un texte de ses ditions des livres qui le contiennent de ses adaptations de ses tra
21. se de don n es l dition il nous reste noncer les crit res qui nous per mettent d y int grer une dition d uvre Ces crit res sont inti mement li s la nationalit des intervenants sur cette uvre Par convention si l un de ces intervenants qu il soit auteur traducteur adaptateur pr facier commentateur diteur scien tifique etc est de nationalit belge et se trouve donc dans la base auteurs l ouvrage auquel il prend part est int gr dans la table uvres Cette convention se justifie tr s prag matiquement il est dans nos objectifs de tendre vers la com pl tude des r f rences relatives aux auteurs belges et ce moyen a sembl le plus conomique pour y parvenir sans que la gestion de la base ne devienne impossible 11 11 Si un auteur belge est traduit par un auteur belge la fiche doit appara tre dans les deux tables afin que la d marche tablie reste coh rente La premi re table doit en effet contenir toutes les ditions des uvres de l auteur belge mais aussi toutes les ditions des uvres du traducteur belge dont chaque traduction est une uvre La deuxi me quant elle doit contenir toutes les adaptations et traductions des uvres de l auteur belge N anmoins suivant LITT RATURE ET BASES DE DONN ES 53 La base uvres fournit galement un r sum de chaque uvre l instar du Dictionnaire des uvres cit plus haut Elle se propose donc de
22. t donc de trouver un quilibre entre la cr ation de nouvelles cat gories au fur et mesure des d pouillements afin que tout ne prenne pas place en commentaires et la surabondance de cat gories trop sp ci fiques et donc au final g n ralement vides Cet quilibre se retrouve dans les interrogations possibles la structure de la base de donn es conditionne les requ tes mais elle n en ta blit pas une liste ferm e dont on ne peut sortir Il reste au chercheur un vaste espace des interrogations possibles 14 Dozo Bj rn Olav La production litt raire des Belges francophones durant l entre deux guerres Examen d un premier inventaire M moires du livre Studies in Book Culture Vol 1 n 2 2010 para tre 15 Dozo Bj rn Olav Sociabilit s et r seaux litt raires au sein du sous champ belge francophone de l entre deux guerres Histoire et Mesure n XXIV 1 2009 p 43 72 16 Dozo Bj rn Olav Structure de l espace relationnel des auteurs franco phones belges de l entre deux guerres dans Marie Pier Luneau et Jos e Vincent La Fabrication de l auteur Qu bec Nota Bene 2010 p 183 203 para tre 58 BJ RN OLAV DOZO Le principe de la base est ainsi que le chercheur dispose d une source d informations structur es v rifi es 17 et cen tralis es qu il peut enrichir au fil de ses recherches La base du CIEL est galement un outil pour le grand public ou les ens
23. vraisons Enfin l organigramme du comit de r daction d une revue renvoie pour chaque membre sa fiche dans la base auteurs On le voit les interconnections entre les diff rentes tables sont au c ur m me de l organisation de la base de donn es du CIEL Ces interconnections sont la r elle force de notre base tant pour l exploitation statistique des donn es que pour la consulta tion de ces donn es via un site web destin au grand public USAGES SCIENTIFIQUES ET GRAND PUBLIC DE LA BASE CIEL La structure de la base de donn es du CIEL met l accent comme on a pu s en rendre compte sur les liens qu entre tiennent diff rents objets l un apportant de l information concernant l autre Cette non hi rarchisation apparente offre une grande souplesse dans l organisation de l information et ne privil gie pas l tude future d un objet par rapport un autre Les interrogations possibles sont quasiment infinies elles d pendent du chercheur de ses int r ts et des contraintes structurelles de la base que l on vient d exposer Si la base peut servir de vaste r servoir informations ponctuelles sa sp cificit est de permettre le traitement s riel des donn es Nous avons ainsi pu r aliser diff rentes tudes concernant les professions des crivains 13 13 Dozo Bj rn Olav La pr sence des juristes dans l institution litt raire belge Examen de l volution des trajectoires scolaires et professionnelles des
Download Pdf Manuals
Related Search