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Télécharger les Cahiers de la Retraite

1. rome Pal Cu Brel es Pere AQU del D Ds Dei nil the il d J rie D Error Le aider les aidants familiaux Armd CHERE RQ vear bma makta ur peii e accompagner le grand ge en perte d au tonomie uma Boss Dr CEE iman r DEELT TORTUES Au cours des cinq ann es venir le site Internet se fera l cho des r flexions et des exp rimentations men es dans chacun de ces domaines ainsi que de la mise en uvre Saak e n alaiki AnS concr te de services ou de leur g n rali sation D COUVRIR LANCEMENT DU PROJET ADD AGE FETE LU y e LAN Pi PPT ALES ARE PRET CURRENT F DS SPP EU MEN UE Presentation Ehn RE Fep ere Haras Aero en Ces che cou come pr fc las LEr ER gt D s la page d accueil les eo eue aa ae y a aa a L A a Cons peera mil ae 1er quatre orientations prioritaires sont pr sent es l internaute E A EETA d prai Elles se distinguent par le jeu des couleurs le rep rage est ais Les quatre champs ainsi d finis contribuent donner du dynamisme la page CRE g bu mn ns ven Le Mile vise nl FC E Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 RC mode d emploi 23 Documentation gt Textes de r f rence Ergonomie publications bilans tudes gt Structure claire articles notices pr sentation a r e et d information guides agr able derni res annuaires bulletins actualit s sont les bibliographiques liens atou
2. retraite au titre de la p nibilit a t rebaptis par la loi du 20 janvier 2014 retraite pour incapa cit permanente Il permet aux personnes qui souffrent d une incapacit permanente taux gt 20 ou taux gt 10 et lt 20 reconnue au titre d une maladie profes sionnelle ou d un accident du travail d obtenir une retraite du r gime de base sans minoration quelle que soit leur dur e d assurance et leurs retraites Agirc et Arrco sans minoration sous r serve d avoir fait liquider la pension du r gime de base taux plein gt Amiante les b n ficiaires de l alloca tion amiante peuvent obtenir une retraite du r gime de base sans minoration s ils remplissent les conditions de dur e d assurance requises par le r gime g n ral de la S curit sociale et leurs retraites compl mentaires sans minoration sous r serve d avoir fait liquider la pension du r gime de base taux plein gt Mineurs de fond les salari s relevant du r gime sp cial de S curit sociale dans les mines qui remplissent certaines condi tions de services miniers peuvent b n fi cier de la retraite Arrco sans minoration gt Retraite progressive cr en 1988 ce dispositif permet aux salari s qui ont atteint l ge l gal de d part la retraite de pour suivre leur activit temps partiel tout en b n ficiant d une fraction de leurs retraites de base et compl mentaires s
3. Ces n gociations se tiendront dans un contexte nouveau caract ris par une vigilance accrue des pouvoirs publics qui ont mis en place avec la loi du 20 janvier 2014 de nouveaux outils tels que le Comit de suivi des retraites pour avoir une vision d ensemble du pilotage des r gimes de retraite en France Les travaux des partenaires sociaux seront particuli rement observ s tout comme leur capacit trouver cette fois encore les voies et leviers du pilotage courageux et efficace des r gimes Didier Weckner Pr sident de l Arrco Jean Paul Bouchet Pr sident de l Agirc Didier Weckner 04 Actualit s 4 IOURMEL Bopati LF MATIOMALT HANDICAP DU CAH hisses cu mee Journ e nationale du CCAH Le Comit national coordination action handicap CCAH organise le 4 d cembre prochain la maison de Unesco Paris une journ e d tude sur le th me Prospective et handicap r inventons nos organisations Comment les besoins et les attentes des personnes en situation de handicap sont ils observ s aujourd hui Comment dynamiser l action associative Comment encourager l innovation sociale Pour r pondre ces questions et bien d autres le CCAH r unira experts et professionnels qui r fl chiront collectivement la mani re d anticiper les probl matiques venir En savoir gt WwWww ccah fr prospective et handicap reinventons nos organisations
4. ca COM EC LNT A NG CHE Si TRAIT E vos agendas Colloque annuel du COR Le colloque annuel du Conseil d orientation des retraites COR aura lieu le mardi 2 d cembre 2014 sur le th me Syst mes deretraite volutions d mographiques et croissance conomique En savoir gt http wWww cor retraites fr Strat gie et prospective Le 25 juin dernier le Commissariat g n ral la strat gie et la prospective a remis au gouvernement son rapport intitule Quelle France dans dix ans Les chantiers de la d cennie Quelle France dans dix ans e rapport tabli la demande du pr sident de la R publique par le Commissariat g n ral la strat gie et la prospective se veut un inventaire raisonn des principales questions qui se posent la France horizon de dix ans une discussion arcument e des r ponses qui peuvent leur tre apport es et une r flexion sur la strat gie du changement Jean Pisany Ferry commissaire g n ral la strat gie et la prospective revient sur la finalit de ce rapport Quand on se projette dix ans on n est pas sous la dictature de l urgence On ne se demande pas ce qu il faut faire demain matin pour obtenir des r sultats apr s demain matin On d finit le cap qu on veut viser et on essaye d tre clair sur les choix Ensuite il y a une d marche qui est forc ment graduelle et qui en m me temps doit tre ambitieuse L
5. et plus tard des personnels des banques des assurances de la S curit sociale d Air France Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 32 Europe Fonds de pension La Commission europ enne a d pos une proposition de directive modifiant un cadre r glementaire propre aux institutions de retraite professionnelle IRP datant de 2003 p B K L 1e F A f W i D N N D pe N Il Pas m esinstitutions de retraite professionnelle ou fonds de pension au nombre de 125 000 sur le territoire europ en selon la Commission europ enne sont essentiellement concentr es aux Pays Bas au Royaume Uni et en Irlande et dans une moindre mesure en Belgique en Su de et au Danemark Ces institutions financi res selon les uns sociales selon les autres g rent les r gimes compl mentaires de retraite de quelque 75 millions d Europ ens soit envi ron 20 des personnes en ge de travailler en Europe et cet effet d tiennent environ 2 500 milliards d euros En charge de la gestion de r gimes de retraite tablis selon le droit social natio nal sur la base d un accord ou d un contrat individuel ou collectif entre le s P je Lane employeur s et le s salari s ou leurs repr sentants respectifs ou conclu avec des travailleurs non salari s les IRP sont n cessairement s par
6. Agirc est d ficitaire de 2 4 milliards d euros contre 1 6 milliard d euros en 2012 En 2014 et 2015 les deux r gimes devraient rester d ficitaires avec toutefois une situation de moins forte contrainte pour l Arrco que pour l Agirc Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 d euros Le passage la mensualisation des cotisations apportera aux r gimes 9 milliards d euros qui seront affect s aux r serves techniques DES MESURES COMPENSATOIRES POUR PR SERVER LES R SERVES Les r serves de l Arrco s l vent 63 milliards d euros dont 45 milliards de r serve techni que de financement moyen et long termes contre pr s de 42 en 2012 Cette progression est due pour l essentiel au produit de l cr tement des r serves de gestion et d action sociale En 2013 les produits financiers ont en effet rapport plus que l ann e pr c dente ce qui a permis de compenser les pr l ve ments sur les r serves n cessaires pour finan cer le paiement des retraites Les r serves de l Agirc s l vent 16 1 milliards d euros dont seulement 6 8 milliards g r s moyen et long termes en raison des pr l vements importants effectu s pour compl ter le finan cement des op rations de retraite Depuis 2009 et le basculement des r gimes en d ficit nous avons d sinvesti 20 milliards d euros explique Philippe Goubeault directeur financier Agirc
7. dito 03 N gociations des partenaires sociaux Equilibrer et consolider les regimes n cette rentr e la retraite compl mentaire Agirc Arrcose situe la crois e des chemins Les d fis qui se pr sentent concernent tant la gestion que le pilotage technique des r gimes Si ces deux questions rel vent d enjeux de dynamiques et d acteurs diff rents elles n cessitent toute notre attention La retraite compl mentaire a engag un plan d conomie et de modernisation au terme duquel elle doit d gager 300 millions d conomies l horizon 2018 Ce plan fait l objet d un suivi par le Comit de pilotage Agirc Arrco qui s assure selon une fr quence annuelle de son bon d roulement Cette action volontariste est indispensable mais ne contribue que modestement l enjeu d quilibre dont les ordres de grandeur sont tout autres pour le situer approximativement ce sont 5 milliards d euros qui manquent aux r gimes l horizon 2017 Dans ce contexte les partenaires sociaux ont pr vu d engager un nouveau cycle de n gociations qui aura pour but de trouver les mesures d quilibre et de consolidation des r gimes Il devrait aboutir selon le calendrier ambitieux des partenaires sociaux un nouvel accord en juin 2015 Pour alimenter leur r flexion les partenaires sociaux s appuient sur des simulations r alis es horizon 2040 par les services de l Agirc et de l Arrco Dans une optique de prudence ils o
8. est anim e par Dominique Poussin directrice H l ne Ap che responsable contr le de gestion des r gimes Agirc et Arrco et Olivier Dubrasquet en charge du contr le de gestion informatique Au programme l actualit des r gimes Agirc et Arrco le contexte inter r gimes l avancement des travaux article 8 concernant la gestion administrative les outils de pilotage des d penses de gestion l analyse des d penses informatiques y compris celles aff rentes au projet Usine Retraite gt Quel est l objectif de cette formation Il s agit d approfondir les connaissances formation des nouveaux administrateurs Ensuite au cours des conseils d adminis tration on se nourrit des changes avec les autres administrateurs Pourquoi avoir choisi de suivre cette session sur le pilotage des objectifs et de la performance de ges tion Elle est en lien avec mon exp rience de contr leur de gestion Elle m int ressait galement car elle s inscrit dans le contexte de rationalisation des co ts de gestion Les administrateurs ont besoin d outils qui leur permettent de mieux appr hender les enjeux et de savoir comment orienter leurs d ci sions Des l ments de compr hension ont t mis en lumi re comme par exemple le co t de l Usine Retraite Il est important de savoir sur quels points nous pouvons agir et quelles sont les priorit s des f d rations Une formation recommander Sa
9. ge Naissances France m tropolitaine de plus en plus avanc Cela contribue taler dans le temps jo eee CSN ne Meore les cessations d activit et amplifier la part des seniors dans l emploi n _ Les services aux particuliers et aux ad En 2013 811 510 b b s sont n s en France hors Mayotte dont 781 621 en m tropole C est 9 500 naissances de moins qu en 2012 soit une baisse de 1 2 Le nombre de naissances reste n anmoins important Depuis 2005 il d passe 800 000 chaque ann e 770 000 pour la France m tropolitaine Il demeure plus lev que dans les ann es 1990 et au d but des ann es 2000 m me collectivit s employ s de maison aides domicile aides m nag res assistantes maternelles devraient tre les m tiers les plus concern s par les d parts de fin de carri re avec plus d un million de d parts d finitifs d ici 2020 e s il reste en de des niveaux atteints pendant En savoir le baby boom environ 850 000 naissances gt Nathalie Delattre Dans toutes en moyenne entre 1946 et 1974 pour les r gions des d part massifs de fin g de carri re d ici 2020 Insee Premi re la seule metropole n 1508 juillet 2014 Source gt www insee fr fr themes document asp ref id if9 Actualisation du guide Ma retraite Ma retraite mode d emploi mode d emploi Le guide Ma retraite mode d emploi publi par le GIP Info Retraite est par
10. ambition est que ce rapport fasse discussion qu il donne lieu appropriation que diff rents acteurs sociaux les citoyens diff rents groupes d ge discutent les th ses les id es les propositions et que tout cela nourrisse l laboration de ce qui doit tre un projet de soci t Le rapport propose ainsi une vision de l avenir de la France dix ans fond e sur huit grands objectifs qui puissent tre partag s par tous une d mocratie de la confiance une galit r publicaine effective un Etat entreprenant et conome un d veloppement responsable une soci t d cloisonn e et ouverte sur le monde une conomie du mouvement un mod le social lisible et inclusif une Europe force d entra nement Si la France suit ce cap pour la prochaine d cennie en 2025 elle doit tre parmi les dix pays europ ens o l on vit le mieux elle se place dans le premier tiers des pays europ ens pour l emploi et la confiance dans autrui et rejoint les leaders europ ens pour l innovation noter le rapport de synth se est compl t de cinq rapports th matiques sur des chantiers majeurs publi s s par ment Restaurer la confiance dans le mod le r publicain R concilier l conomique et le social B tir un d veloppement responsable Investir dans le redressement conomique Retrouver une ambition europ enne pour la France En savoir gt http
11. la retraite 28 Jurisprudence Le sort du contrat d pargne retraite en cas de divorce 30 Enqu tes et analyses Un livre pour mieux comprendre les atouts de la gestion paritaire 32 Europe Fonds de pension de nouvelles r gles de gouvernance 34 L entretien Pour un habitat bienveillant Pascal Dreyer nous explique sa conception de l habitat bienveillant et adapt au vieillissement N 17 3 TRIMESTRE 2014 f LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 01 44 67 61 23 WwWw agirc arrco fr wWww agirc fr www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Nathalie Reboul p 4 5 Martine Atrax p 6 7 32 33 Mathieu Devriendt p 8 9 Un dite p 10 11 12 19 20 21 Claire Sophie Saint Amans p 22 23 Laurence Nicolas et Betty Sanchez p 24 27 Sophie Michas p 28 29 C cile Vokl ber p 34 35 Cr dits photos Gettyimages p 15 p 17 Thinkstock p 7 p 10 p 26 27 p 29 et p 31 Fotolia com p 1 p 4 5 p 8 9 p 11 p 16 p 19 p 24 p 31 p 32 et p 34 Hubert Mouillade p 20 21 S Dolidon p 11 Jon Ongkiehong p 35 Conception et r alisation UN BITE Impression CIA Bourgogne D p t l gal novembre 2014 No ISSN 2112 4841 AM Le
12. qui travaillent sur ces bases sur un abattement temporaire des prestations pour liquidation anticip e pour prendre des dispositions afin que ces Ces simulations permettent de calculer l impact des diff rents leviers sur les sc narios ne se produisent pas r sultats techniques des r gimes et le niveau des r serves 1 Nombre de cotisants et nombre d allocataires des r gimes Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 18 L enjeu Comprendre Les partenaires sociaux ont acc l r le rythme de leurs travaux et d marrent en f vrier 2015 un cycle de n gociations en vue d une r forme de fond qui devra faire l objet d un accord prevu en juin 2015 Les tapes pour parvenir a un quilibre durable es partenaires sociaux ont inscrit dans l accord du 13 mars 2013 des orien tations pour le moyen et long termes afin de trouver les voies d un quilibre durable des r gimes Trois principaux articles tracent ainsi la feuille de route L article 8 missionne un groupe de travail en 2013 pour ratio naliser les co ts L article 9 pr cise que ce groupe de travail d finira les axes permettant la consolidation des r gimes l article 10 pr voit des rencontres paritaires pour prendre les mesures n cessaires sur la base des conclu sions du groupe de travail Un calendrier volontariste dont les premi res tapes ont t franchies Le relev de conclusions qui co
13. sinvestissement des r serves va se poursuivre conclut Philippe Goubeault et confirment la n cessit d un r quilibrage assez rapide des r gimes Les actions d j entreprises sont impor tantes et permettent de freiner la consom mation des r serves Mais de nouvelles mesures devront tre prises pour revenir l quilibre Par accord du 13 mars 2013 les partenaires sociaux ont ainsi frein les d penses en revalorisant les retraites moins que les prix au 1 avril 2014 la valeur de service du point n a pas t revaloris e et ont augment les ressources avec une hausse des taux de cotisation Ils ont d cid d cr ter les r serves de gestion et d action sociale dont une part a t affect e aux r serves techniques des r gimes Les cr tements Pour les r gimes Agirc et Arrco peu d effets en M les comptes de l ensemble des r gimes d s 2017 II ne sera compens par les mesures de r quilibrage qu partir de 2030 Impact des mesures Impact des mesures ere Impact total de redressement de justice 112 112 2 224 222 1625 1055 570 B d un montant total de 2 milliards d euros ont t cr dit s sur les r serves techniques de financement moyen et long termes hauteur de 0 7 milliard d euros en Agirc et de 1 3 milliard d euros en Arrco Les parte naires sociaux avaient en outre d cid en 2011 de passer au 1 janvier 2014 au vers
14. 2040 de 1 20 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 L enjeu FL Variante 2 juin 2014 hors rattrapage d inflation au titre de 2013 et 2014 M constants Agirc Arrco de 2013 i technique apr s Dorian M Ha 2013 4442 64 401 90 2014 5278 59 054 80 2015 4523 64177 86 2016 25 155 59 163 78 2017 5465 53 797 69 2018 6227 47 565 60 2019 6573 40 932 50 2020 7 051 33 729 41 2021 7 367 26139 31 2022 7 747 18 087 21 2023 8140 9 549 11 2024 6007 519 1 2025 8 987 9 036 10 2026 295959 19 260 20 2027 10 103 30131 31 LES PRINCIPAUX RESULTATS 2028 10526 41543 42 Les projections fournissent pour chaque 2029 11036 53584 54 r gime et pour l ensemble les r sultats Var 2030 11477 66186 65 techniques annuels apr s transferts les 2031 12130 79 558 77 montants de r serves moyen et long termes 2032 12772 93 702 89 la fin de chaque ann e et les pourcentages E ur ont DE EUERE KO partenaires sociaux _ re des allocations pr cise Gilles Pestre Elles taux de ch mage 7 partir 2034 13933 124 202 114 indiquent galement la date laquelle les de 2030 gain annuel de pouvoir 2035 am IEI OS es placements deviennent n gatifs Dans la d achat sur les salaires de 1 5 Ae RASE RU ex aJe a partir de 2035 gain annuel 2037 150927 172 415 15196 premi re variante les r serves sont puis
15. dans le sec teur de la branche retraite compl mentaire M L La n gociation sur la GPEC a t ouverte en juin 2012 et a repris la fin de l ann e suivante apr s l adoption des r so lutions du 29 novembre 2013 par le groupe de travail paritaire et en particulier de la r solution 5 Mobiliser les ressources humaines de la retraite compl mentaire au service de la rationalisation des co ts de gestion L objectif est de passer de 1 9 milliard d euros de d penses de ges tion 1 6 milliard d euros en 2018 Cet objectif donne un cadrage global et engage les r gimes Dans cette r solution 5 deux points sont relatifs la GPEC L un concerne l accompagnement des groupes et des salari s gr ce des outils des actions de formation et une information par bassin territorial L autre point stipule qu une cartographie des m tiers doit tre mise disposition ainsi que des analyses sur les domaines dits en approche budg taire c est dire ceux dont les d penses sont sou mises une autorisation pr alable des f d rations les d penses li es l informatique aux Cicas la ma trise d ouvrage aux pro jets m tiers de la retraite compl mentaire et la communication La GPEC op rationnelle est charg e d tablir la politique d emploi et de recru tement adapt e Le texte mentionne la pro duction d analyses quantitatives jusqu ici rarement voqu es dans notre b
16. du revenu d activit moyen tandis qu au niveau du m nage le revenu par unit de consommation u c d un retrait repr senterait 67 de celui d une personne en emploi alors parit avec celui des actifs 96 en ne prenant pas en compte le loyer En sup posant que ces constats restent valables long terme et une fois pris en compte les effets des r formes et de l indexation sur les prix le niveau de vie des retrait s se situerait alors entre 70 et 85 du niveau de vie des actifs en 2060 e 1 Selon que les gains de productivit s l veront respectivement 1 ou 2 par an 2 Cette mesure n a pas fait l objet d une r forme mais de d crets successifs depuis 1987 La r forme de 2003 a tendu l application de cette mesure la fonction publique Source Vingt ans de r formes des retraites quelle contribution des r gles d indexation Anthony Marino Insee Analyses n 17 avril 2014 2010 2020 2030 2040 2050 2060 2060 10 Le point sur Ressources humaines L accord conclu avec les organisations syndicales le 30 septembre 2014 sur la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC sera progressivement mis en uvre au Sein du GIE Agirc Arrco et des groupes de protection sociale Objectif accompagner les volutions qui ont un impact sur les emplois et les comp tences Explications de Marc Landais directeur des Ressources humaines du
17. es des entreprises d affiliation et exercent leur activit dans le but exclusif de fournir des prestations de retraite li es une activit professionnelle UNE R VISION APPROFONDIE DU CADRE R GLEMENTAIRE Soumises un r gime prudentiel datant de 2003 les institutions de retraite profession nelle sont confront es depuis des vo lutions importantes et la question de leur solvabilit comme de leur gouvernance a t soulev e par le Livre blanc une strat gie pour des retraites ad quates s res et viables du 16 f vrier 2012 La mise en place en janvier 2011 d une nouvelle architec ture europ enne de supervision travers l Autorit europ enne des assurances et des pensions professionnelles AF APP le souhait de mettre relative galit les IRP avec les entreprises d assurance qui offrent des produits de retraite parfois en concurrence directe et l objectif de favoriser le d veloppement de l pargne retraite professionnelle en particulier transfrontali re sont autant de motifs avan c s par la Commission europ enne pour justifier cette r vision du cadre r glemen taire de 2003 Estimant n cessaire que le cadre de gouvernance d fini dans la directive Solvabilit I pour les entreprises d assurance soit tendu aux IRP la proposition vise Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 pour l essentiel e assurer une b
18. es moyen de pouvoir d achat ET _188 416 163 en 2019 pour l Agirc en 2032 pour l Arrco des salaires sur la p riode 2039 13334 204 272 174 et en 2029 pour l ensemble Dans la variante 2014 2040 de 1 20 oa Eo 220 027 185 centrale elles le sont en 2018 pour l Agirc en 2027 pour l Arrco et en 2025 pour l ensemble Enfin dans la variante la plus pessimiste les r serves sont aussi puis es en 2018 pour l Agirc mais en 2025 pour l Arrco et en 2023 pour les deux r gimes Rep res Dans les trois cas l horizon d puisement des r serves est tr s court Ces projections Des simulations pour trouver des leviers permettent de pr voir partir de quel moment et sous quelles conditions si aucune Les projections pr sentent des r sultats tablis partir de la situation r elle en termes de taux de cotisation et d ge de d part la retraite En vue de pr parer FR n tait PE d ici l les r serves attein le cycle de n gociations qui s ouvrira en f vrier 2015 les partenaires sociaux ont draient des niveaux dangereusement bas demand une r actualisation de la bo te outils pr sent e en octobre 2012 et avec quelques dates cl s 2017 2020 et comportant 17 simulations d impact de mesures Certains partenaires ont souhait 2040 Elles ont t pr sent es aux parte des simulations sur les ges de retraite 64 et 69 ans 65 et 67 ans ou encore naires sociaux
19. et Arrco Nous sommes pass s d une gestion de portefeuille moyen et long termes vers une gestion d actifs comportant une part renforc e de placements court terme pour pouvoir assurer le versement des allocations Aujourd hui gr ce d importants produits financiers notamment en 2012 et 2013 et Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 milliards L enjeu 15 Rep res gt l impact de la loi du 20 janvier 2014 Les mesures de r quilibrage de la loi du 20 janvier 2014 avec l allongement de la dur e d assurance requise passage de 167 trimestres pour les g n rations 1958 1960 172 trimestres compter de la g n ration 1973 ne produiront des effets positifs sur les r sultats des r gimes qu partir de 2020 En revanche le surco t d aux anticipations de d parts la retraite pour les carri res longues qui sera pris en charge par l AGFF impactera aux apports r sultant d une part de l cr tement des r serves de gestion et d action sociale et d autre part de la mensualisation des allocations le montant global des r serves de l Arrco et de l Agirc est plus lev qu en 2007 Pour l avenir et param tres de fonction nement inchang s les r serves de l Agirc devraient tre puis es en 2018 tandis que les r serves de l Arrco le seraient en 2025 Les r sultats de 2013 montrent que le processus de d
20. ont qu un seul bl me de sant invalidant 33 des per sonnes sont c libataires et 27 sont veufs veuves ou s par e s Inactive 75 cette population a un niveau d tudes plus bas que la moyenne nationale et un revenu mensuel personnel inf rieur au Smic Seulement 44 des personnes sont pro pri taires de leur logement contre 70 des personnes g es de plus de 40 ans en France 39 des personnes interrog es n ont aucun aidant 78 des personnes qui b n ficient du soutien d un proche aidant n en ont qu un seul Le plus souvent l aidant est un parent 34 le conjoint ou la conjointe 32 un enfant 31 ou un membre de la famille 11 L isolement des personnes s par es ou veuves est patent elles sont respectivement 70 et 51 d clarer ne pas avoir d aidant noter que sur l ensemble des personnes handicap es vieillissantes 57 ont un proche aidant qui habite avec elle et en moyenne depuis treize ans Les personnes qui se d clarent aid es mais habitent seules re oivent la visite de leurs proches plu sieurs fois par semaine Face ce constat d cideurs et acteurs devraient porter une attention particuli re M thodologie gt L tude quantitative a t r alis e partir d un fichier initial de 349 000 adresses de cotisants fournies par les groupes de protection sociale AG2R La Mondiale Agrica Apicil Audiens B2V lrcem Emploi de la fami
21. paiement des cotisations M me si la d cision de 2014 ne concerne pas le r gime de retraite des cadres puisque le dispositif en cause rel ve du troisi me pilier de la retraite elle incite la r flexion sur la nature des r gimes de retraite tous niveaux confondus cet gard un rapprochement peut tre effectu avec la jurisprudence des juridictions europ ennes qui assimilent les prestations un bien susceptible en tant que tel d tre assujetti aux r gles tr s Jurisprudence 29 protectrices du droit de propri t Pour m moire en France le droit de propri t a valeur constitutionnelle Pour autant la qualification de bien propre pourrait elle tre retenue au sujet des r gimes compl mentaires de retraite C est peu probable compte tenu des diff rences entre un contrat d pargne retraite mis en place au niveau de l entreprise et fonctionnant selon une logique d accumulation du capi tal et la retraite compl mentaire finan c e par r partition l galement obligatoire servie dans le cadre d accords nationaux interprofessionnels Enfin au del des consid rations li es la protection contre le risque vieillesse en g n ral cette d cision de la Cour de cassation invite galement les partenaires du couple une r flexion sur l affectation des fonds maintenant qu il est bien tabli qu en cas de dissolution de la communaut les sommes log es dans des dis
22. prendre en compte l effet de l indexation sur les pensions d j liqui d es L indexation sur les prix assure aux retrait s un pouvoir d achat constant mais sans b n fice de la croissance Ainsi entre 2010 et 2060 le ratio entre la pension moyenne des retrait s la liquidation et une fois liquid es et le revenu d activit moyen passerait de 66 une valeur com prise entre 48 et 57 figure 2 Cependant pour tre plus proche de la r alit il convient de tenir compte de la taille des m nages des actifs et des retrait s afin de calculer un ratio de ressources issues du travail imm diates ou diff r es dispo nibles par unit de consommation La taille moyenne des m nages de retrait s est moins lev e du fait du d part des enfants du domi cile Le ratio de revenu corrig de la taille du m nage est ainsi plus lev que le ratio brut et s tablit environ 93 en 2011 Il serait en 2010 de l ordre de 67 80 selon le sc nario conomique retenu Enfin il faut galement prendre en compte les autres revenus tels que les reve nus du patrimoine les prestations sociales ou encore les imp ts directs La derni re composante restante est la prise en compte ou non du loyer Les retrait s sont plus sou vent propri taires et n ont donc pas de loyer payer ou d emprunts en cours contraire ment aux actifs En le r imputant dans le revenu des retrait s leur niveau de
23. processus continu de n gociations qui vise adapter en permanence les r gimes DES MARGES DE MAN UVRE EXISTENT ENCORE Dans un environnement conomique marqu par une croissance introuvable d une part et un allongement de la dur e de versement Retraites des cotisations d autre part les r gimes compl mentaires voient leurs r serves s puiser plus vite que pr vu D o la n cessit aujourd hui de proc der une nouvelle r forme qui ne saurait se limiter des ajustements param triques Les partenaires sociaux qui depuis 1937 pilotent sans faiblir ces r gimes priv s feront donc assaut d imagination dans les semaines et les mois qui viennent pour trouver les solutions ad quates Nul doute qu ils y parviendront comme ils y sont toujours parvenus dans le pass en faisant passer l int r t des r gimes avant celui de leurs organisations Dans ses pages de conclusion le livre de Fran ois Charpentier ouvre quelques pistes de r flexion Il note en particulier que des marges de man uvre existent encore pour rendre le syst me plus contributif extension des r gimes par points et pour r aliser des conomies qu il s agisse de r duire le nombre de plates formes informatiques ou encore le nombre de groupes paritaires qui s levait 13 en 2013 La t che l vidence n est pas facile Pour Enqu tes et analyses 31 Beaucoup de chemin a t p
24. 15 et de produits financiers de 1 en termes r els Enfin les r serves moyen et long termes sont pr sent es en valeur de march Celles ci augmenteront compter de fin 2015 en raison de la mensualisation des cotisations qui prendra effet d but 2016 TROIS VARIANTES CONOMIQUES Une variante haute et une variante basse ont t envisag es La premi re variante Var 1 s appuie sur le sc nario volontariste de la direction de la S curit sociale arr t au printemps 2014 qui cadre avec les m thodes habituelles du COR et permet ainsi de comparer les r sultats ceux des projections des r gimes de base explique Gilles Pestre directeur technique La variante basse Var 3 s appuie sur les chiffres de la Commission europ enne mis au printemps 2014 en tenant compte d un horizon conomique de faible crois sance Cette projection fournit donc une vision plus prudente et par cons quent plus alarmiste mais elle permet de nourrir les r flexions strat giques et les d cisions paritaires La variante interm diaire ou centrale not e Var 2 fournit des r sultats sur la base d hypoth ses conomiques plus moyennes C est cette derni re variante qui a t retenue par les partenaires sociaux taux de ch mage 7 partir de 2030 gain annuel de pouvoir d achat sur les salaires de 1 5 partir de 2035 gain annuel moyen de pouvoir d achat des salaires sur la p riode 2014
25. ARS Revue de d tail l origine de l tude figure un double constat d une part l insuffisance de donn es quantitatives sur les personnes handicap es vieillissantes vivant domi cile les donn es disponibles tant limi t es aux personnes handicap es vivant en tablissement d autre part la demande des acteurs territoriaux de la sant concer nant le rep rage de cette population afin de mettre en uvre des actions adapt es R alis e partir des fichiers des institu tions de retraite compl mentaire Agirc et Arrco l tude r pond ce double objec tif Elle d nombre l chelon r gional les personnes handicap es vieillissantes vivant domicile et leurs aidants familiaux et elle identifie leurs besoins notamment en mati re d acc s aux soins Elle entre par ailleurs dans le champ des orientations retenues pour la loi d adap tation de la soci t au vieillissement pr vue en 2014 LE PROFIL DES PERSONNES HANDICAP ES VIEILLISSANTES Les r sultats de l enqu te montrent que les personnes handicap es vieillissantes g es de 40 65 ans se sont majoritaire ment retrouv es en situation de handicap l ge adulte Il s agit principalement d un handicap moteur ou r sultant d un pro Une etude riche d enseisnements 9 des personnes interrog es n ont aucun aidant 78 des personnes qui b n ficient du soutien d un proche aidant n en
26. GIE Agirc Arrco Optimiser la gestion des emplois et des competences E n quoi consiste la GPEC Quel en est l objectif M L La gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC est une d marche de gestion des ressources humaines qui vise anticiper les effets sur l emploi des mutations conomiques technologiques sociales et d mographiques et d velopper les comp tences des salari s pour am liorer leur employabilit Le l gislateur a rendu obligatoire la n go ciation avec les repr sentants du personnel d un accord GPEC sur la strat gie de l en treprise les mesures d accompagnement des salari s les conditions d acc s la forma tion D autre part le l gislateur a consid r que la th matique devait tre vue travers le prisme de la branche professionnelle Par cons quent une d marche GPEC consiste observer la trajectoire de la branche regarder si des emplois disparaissent si i de nouveaux m tiers apparaissent si des contenus d emploi sont impact s par de nouvelles r glementations par exemple Ce travail de prospective oblige se projeter TR CE Ne o a ai sn S W e i L i Km a tax Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 horizon de trois ou cinq ans il permet d anticiper de se pr parer d adapter les comp tences des salari s Comment se met elle en place
27. Les retraites Agirc et Arrco sont attribu es sans minoration sous r serve d avoir fait liquider la pension du r gime de base taux plein gt gt gt Dur e d assurance requise 1948 160 trimestres 1950 162 trimestres Entre le 1 juillet et le 31 d cembre 1951 60 ans et 4 mois 163 trimestres 1953 61anset 2 mois 165 trimestres 1955 1957 1961 1963 1967 1969 166 trimestres 168 trimestres 170 trimestres compter de 1973 172 trimestres Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 26 Droit et r glementation Fiche pratique volution des ges de d part la retraite suite ge l gal sous condition de dur e d assurance suite ENTRE 60 62 ANS ET 65 67 ANS gt Carri res courtes les personnes qui totalisent une dur e d assurance inf rieure de 20 trimestres au plus celle requise pour l obtention du taux plein peuvent faire liquider leur pension du r gime de base avec un taux minor Sous r serve d avoir fait liquider leur pension du r gime de base ces per sonnes peuvent aussi b n ficier de leurs retraites compl mentaires Agirc et Arrco avec une minoration d finitive calcul e soit en fonction de leur ge soit en fonction du nombre de tri mestres manquants la solution la plus favorable tant retenue gt Salari s reconnus inaptes au tra vail ces salari s peuvent obtenir leur retraite du r gime de b
28. aidants sont 70 des femmes g es en moyenne de 62 5 ans Les trois quarts des aidants n ont pas de statut Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 des proches aidants sont des femmes g es en moyenne de 62 5 ans Les trois quarts des aidants n ont pas de statut juridique officiel juridique officiel 72 vivent en couple mais pas forc ment avec la personne aid e Un aidant sur dix est lui m me atteint d un handicap la moiti re oit une aide ou une allocation Ils sont 30 occuper un emploi dont plus d un tiers temps partiel 58 sont retrait s La majorit des aidants 57 ont un revenu inf rieur au Smic 18 des aidants actifs ont r duit leur temps d acti vit professionnelle En moyenne l aidant s occupe de la per sonne handicap e depuis vingt ans et lui apporte le plus souvent un soutien moral 07 Actualit s ou pratique toilette habillage t ches m nag res courses Il apporte cette aide onze heures par jour en moyenne 21 des aidants consid rent m me que cette aide est apport e en continu noter un aidant sur cinq consid re que son tat de sant est plut t mauvais voire mauvais Les besoins des aidants s inscrivent dans la continuit de leurs dif ficult s ils souhaitent des moments de r pit des partages d exp riences de l aide m nag re ou encore davantage de moyens finan
29. amme Vous pouvez retrouver toutes les formations Agirc Arrco d di es aux administrateurs dans le catalogue 2014 Pour tout renseignement etinscription contactez Nadine Van Klaveren au 0171 72 13 89 ou par courrier nvanklaveren agirc arrco fr 22 RC mode d emploi Internet Le site Internet de l action sociale nouvelle formule est en ligne depuis mai dernier Objectifs actualiser les contenus pour tenir compte des quatre orientations prioritaires de l action sociale d termin es pour les ann es 2014 2018 dynamiser la page d accueil faciliter l acc s l information Le site de l action sociale Agirc et Arrco volue AIME AE PI SLR AME TS Affirmer et d velopper notre action estin prioritairement aux profes sionnels et partenaires de l action sociale le site Internet www agircarrco actionsociale fr cts a t totalement repens af n d offrir une Affirmer et d velopper gt A Orient vitrine fid le aux quatre orientations priori RES r notre action de l ac taires d finies en coh rence avec les besoins actuels de la population SOUTENIR DONNER AIDER Quatre champs d action sont couverts Le retour l ermpisi des seiis leu chbe es siens soutenir le retour l emploi des actifs les Se ant nr et AVE plus fragiles e 11 F contente Mec are dl dns A France aer d acteur ment F dwi e donner les clefs du bien vieillir PPA D ee ge er
30. antiers mener sur plusieurs fronts pour parvenir l quilibre pilotage et consolidation des r gimes rationalisation des co ts de gestion Les services du GIE ont pr sent en juin 2014 de nouvelles projections financi res l horizon 2040 selon diff rents sc narios conomiques conduisant les partenaires sociaux ouvrir sans attendre un nouveau cycle de n gociations qui devrait permettre le retour l quilibre financier Le Comit de suivi des retraites instaur par l article 4 de la loi du 20 janvier 2014 garantissant lavenir et la justice du syst me de retraites est amen chaque ann e dire si le syst me de retraite national s loigne de fa on significative des objectifs d finis par le gouvernement et formuler si n cessaire des recommandations De sorte qu il appartient aux partenaires sociaux de mener avec l aide des f d rations et des groupes les travaux pour redonner aux r gimes les moyens durables d assurer leurs engagements en mati re de retraite Les chantiers sont lanc s L enjeu B Un horizon tr s court Selon les projections les plus pessimistes les r serves seraient puis es en 2018 pour l Agirc en 2025 pour l Arrco et en 2023 pour les deux r gimes gt La loi organique du 17 d cembre 2012 renforce les suj tions pesant sur les r gimes Agirc et Arrco dans le cadre du retour l quilibre des finances publiques En tant qu administra
31. arcouru depuis le d but des ann es 1990 quand le r gime Agirc comptait 55 institutions alors que les 43 r gimes Arrco en comptaient plus d une centaine s en convaincre on se reportera l annexe 1 de l ouvrage qui retrace l histoire souvent ancienne et fort complexe de ces groupes Ce rappel du pass a le m rite de souligner que beaucoup de chemin a t parcouru depuis le d but des ann es 1990 quand le r gime Agirc comptait 55 institutions alors que les 43 r gimes Arrco en comptaient plus d une centaine Les derniers pas tant forc ment les plus difficiles accomplir la gestion paritaire s en trouve plus malais e mettre en uvre D o la n cessit de s en remettre la bonne volont des hommes et des femmes gestionnaires des r gimes qui jusqu pr sent sont parvenus d abord sortir les personnes g es de la mis re ensuite pr server vaille que vaille des syst mes qui depuis leur mise en place ont fait leurs preuves et ont permis d assurer une couverture compl mentaire aujourd hui 12 millions de retrait s D autres syst mes dans le monde ne peuvent en dire autant e 1 Association g n rale de retraite en r partition et Caisse nationale de retraite des ouvriers du b timent 2 Premier pr sident de PUnirs puis de lArrco 3 Premier directeur g n ral de l Arrco de 1962 1987 4 Int gration desrapatri s d Afrique du Nord des mineurs
32. arler une nouvelle structure puisqu elle a d j uvr dans le cadre de la convergence informatique chaque groupe a un porteur du changement Mais elle Le point sur 1l est d sormais rattach e la direction des Ressources humaines au m me titre que l Observatoire des m tiers la Bourse de l emploi le Centre de formation et bien s r la GPEC L objectif de ces rattachements est de mettre en coh rence les outils de la branche et de parvenir une meilleure uti lisation de ceux ci Mettre en coh rence les remont es d information de la cellule accompagnement du changement et les actions de formation pr voir par exemple Quelles sont les conditions de r ussite d un tel projet M L La GPEC doit tre un travail de co construction Le GIE Agirc Arrco les groupes et les partenaires sociaux de la branche doivent travailler ensemble Le GIE ne se substitue pas aux groupes de protection sociale Au sein de la branche un premier relais de la GPEC se fait au niveau des DRH des groupes Un second niveau est assur par les RH des groupes en charge de la GPEC avec lesquels il faut mettre en uvre des actions pour pr ve nir les difficult s travailler sur les bonnes pratiques Chaque groupe reste ma tre des leviers d action volume d emploi volu tion de la politique salariale d penses de personnel m tiers r mun ration mais le GIE Agirc Arrco accompagne le processus La difficult de l
33. ase taux plein s ils r pondent aux conditions sp ci fiques de ce dispositif alors m me qu ils ne justifient pas de la dur e d assurance requise Les retraites Agirc et Arrco sont attribu es sans minoration sous r serve d avoir fait liquider la pension du r gime de base taux plein gt Salari s handicap s la loi du 20 jan vier 2014 leur permet d obtenir une retraite anticip e du r gime de base taux plein l ge l gal au lieu de l ge de 65 ans pr vu par la loi du 9 novembre 2010 sous r serve de justifier d une incapacit permanente au moins gale un taux qui devrait tre fix 50 par d cret Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Les ges sp cifiques de la retraite gt 55 ANS gt La loi du 20 janvier 20149 pr voit la constitution de droits retraite au titre d un compte personnel de pr vention de la p nibilit dont les points peuvent tre affect s en tout ou partie au finan cement d une majoration de dur e d assurance vieillesse et au d part en retraite avant l ge l gal gt Travailleurs handicap s l acc s au dispositif cr par la loi du 21 ao t 2003 et adapt pour les r gimes Agirc Arrco par l accord du 13 novembre 2003 est subordonn des conditions simultan es de handicap de dur e d assurance et de dur e d assurance cotis e qui diff rent selon l ge atteint la date
34. ciers La moiti des aidants d clarent qu ils sont davantage fatigu s et stress s et qu ils manquent de sommeil depuis qu ils apportent leur concours un proche Ils reconnaissent que le temps qu ils consa craient leurs loisirs et leur vie sociale a diminu Pour autant un aidant sur trois ne formule pas de besoin particulier dans l imm diat au regard de son quotidien avec la personne en situation de handicap e 1 Le montant mensuel du Smic au 1 janvier 2014 est de 1 445 38 euros brut O8 Tendances Vingt ans de r formes des retraites Divers facteurs contribuent mod rer les d penses de retraite Parmi ceux ci les r gles de revalorisation des salaires port s au compte servant au calcul de la pension de base au moment de la liquidation et des retraites une fois liquid es jouent un r le majeur L impact des r gles d indexation sur le niveau des retraites epuis les ann es 1980 les pensions du secteur priv et les salaires qui servent calculer le montant des retraites au moment de la liquidation sont revaloris s sur l indice des prix la consommation et non plus sur les salaires dans le but de limiter la progres sion des pensions M me si les montants des pensions continuent d augmenter ils vo luent plus faiblement que la croissance et les salaires En cons quence la part des pen sions dans le PIB devrait tre de 14 en 2060 alors qu elle aurait t de p
35. d effet de la retraite anticip e Les retraites Agirc et Arrco sont attribu es sans minoration sous r serve d avoir fait liquider la pen sion du r gime de base taux plein La condition li e au handicap a t modi fi e par la loi du 20 janvier 2014 il faut d sormais justifier d un taux d incapacit permanente d au moins 50 ant rieu rement 80 ou reconnaissance de tra vailleur handicap Les conditions de dur e d assurance sont inchang es gt 57 ANS gt Personnes qui ont commenc tra vailler jeunes carri res longues sous r serve d avoir commenc son activit un ge donn de r unir une dur e totale d assurance et de justifier d une certaine dur e d assurance cotis e Ce dispositif cr par la loi du 21 ao t 2003 a t assoupli par le d cret du 2 juillet 2012 pour les personnes qui partent la retraite d s l ge de 60 ans et qui ont commenc travailler avant l ge de 20 ans Pour ces personnes la majoration de huit trimestres qui tait requise a t supprim e Par ailleurs le d cret du 19 mars 2014 pris en application de la loi du 20 janvier 20147 a largi le nombre de trimestres r put s cotis s en validant deux trimestres suppl mentaires de ch mage deux trimestres suppl mentaires d invalidit et l ensemble des trimestres de maternit gt 60 ANS gt P nibilit cr par la loi du 9 novembre 2010 ce dispositif appel
36. de la Retraite UYI TS Enqu tes et analyses Optimiser la gestion des emplois et des comp tences L enjeu Pour un quilibre durable Sommaire N 17 10 Zoom sur la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences mise en place au sein de la branche 04 Actualit s gt Journ e nationale du CCAH gt Colloque annuel du COR gt Quelle France dans dix ans gt Le nombre des naissances en 2013 reste plus lev qu au d but des ann es 2000 gt Des d part massifs de fin de carri re d ici 2020 gt Actualisation du guide Ma retraite mode d emploi gt Personnes handicap es vieillissantes une tude riche d enseignements 08 Tendances L impact des r gles d indexation sur le niveau des retraites 10 Le point sur Optimiser la gestion des emplois et des comp tences 12 L enjeu P rennit des r gimes Pour un quilibre durable gt Comptes des r gimes des r sultats pr occupants gt Les projections l horizon 2040 Les tapes pour parvenir un quilibre durable _ 12 Les r gimes Agirc et Arrco engagent une r forme de fond pour parvenir un quilibre p renne des comptes 20 Regards crois s Formation des administrateurs des outils pour mieux appr hender les enjeux 22 Internet Le site de l action sociale Agirc et Arrco volue 24 Droit et r glementation volution des ges de d part
37. e sujet tr s mal connu de la cr ation des r gimes de retraite compl mentaire partir de 1947 Dans un ouvrage retra ant l histoire de l Agirc puis de l Arrco dans le syst me fran ais Fran ois Charpentier nous rappelle que les bases du r gime des cadres ont t pos es avant cuerre en 1937 Profitant d une loi sur les assurances sociales qui excluait de son application les personnes gagnant plus qu un certain plafond et de la loi de Un livre pour mieux comprendre les atouts de la gestion paritaire 1936 sur les conventions collectives les lt exclus des assurances sociales autrement dit les collaborateurs gagnant plus que ce plafond ont n goci avec leurs employeurs des accords les couvrant en vieillesse mais aussi parfois en pr voyance La guerre pass e ceux que l on appelle d sormais les cadres vont tenter de conserver leurs r gimes sp cifiques de l avant guerre et combattront leur affiliation obligatoire la S curit sociale Celle ci leur sera impos e en accord avec le g n ral de Gaulle par le ministre du Travail communiste Ambroise Croizat qui consentira toutefois la cr ation d un r gime priv en compl ment du r gime g n ral des salari s il tait n cessaire en effet de pouvoir recruter de nombreux cadres comp tents pour assurer le fonctionnement de la S curit sociale naissante 500 600 ORGANISMES AU MILIEU DES ANN ES 1950 Les d buts a
38. e cassation retraite com pl mentaire de cadre devait sortir de l actif de la communaut Le caract re excessif des demandes de l pouse d une part le fait que le b n fice du contrat soit report la cessation de son activit par le souscripteur d autre part ont fond leur d cision Pour eux il ne s agit pas d un contrat d assurance PLUSIEURS ID ES INT RESSANTES MERGENT L pouse l origine du pourvoi en cassa tion conteste l arr t de la cour d appel esti mant que la valeur d un contrat de retraite compl mentaire dont les cotisations ont t pay es avec des fonds communs fait bien partie de l actif de la communaut Elle doit donc pouvoir en b n ficier l occa sion du partage pr alable la dissolution La Cour de cassation rejette le pourvoi car pour elle la cour d appel a caract ris un bien propre par nature La consid ration que l poux ne pourra b n ficier de ce dispositif qu la cessation de son activit professionnelle est cet gard d cisive De ce contentieux plusieurs id es int ressantes mergent Tout d abord la moti vation du tribunal de grande instance laisse penser que si l int ress e avait formul des demandes plus raisonnables davantage en rapport avec le capital accumul le sens de la d cision aurait pu tre diff rent Ensuite force est de constater que les juges d appel ont assis leur d cision sur la
39. ec des fonds communs jusqu la dissolution de la communaut et dont les droits seront n cessairement attribu s apr s la dissolution au souscrip teur ou au b n ficiaire d sign fait partie de l actif de la communaut d s lors il doit tre tenu compte dans les op rations de partage de la valeur de ce contrat au jour de la dissolution de la communaut LA NATURE DES CONTRATS D PARGNE RETRAITE EN QUESTION Dans cette pr c dente affaire la cour d ap pel Rouen 2 d cembre 2004 d savou e sur ce point par la Cour de cassation avait Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 consid r que le paiement des cotisations au r gime Pr fon Retraite ne pouvait se ran ger dans la cat gorie des dettes m nag res Pour les juges du fond en effet l affili n avait pas atteint l ge pour la liquida tion de sa retraite aucun droit direct ou de r version n tait ouvert et il ne pouvait tre affirm avec certitude que le souscrip teur percevrait sa retraite et qu il tirerait dans l avenir un profit personnel cons cutif au versement des cotisations Ce dernier argument non repris par l arr t de 2014 n en rev t pas moins un grand int r t en ce que les juges prennent express ment en compte le caract re non certain du b n fice du r gime Ils en d duisent qu on ne peut affirmer dans ces conditions que la communaut s est appauvrie du fait du
40. ection technique Agirc Arrco a r alis des projections l horizon 2040 avec diff rents sc narios conomiques Objectif permettre aux partenaires sociaux de mener la r forme de fond n cessaire pour parvenir un quilibre durable gt Diff rents travaux ont d ores et d j t men s ou sont en cours pour r aliser des conomies de gestion article 8 consolider les r gimes article 9 engager un cycle de n gociations article 10 gt Les travaux conduiront un accord pr vu en juin 2015 pour une mise en uvre au 1 janvier 2017 204 Regards crois s Formation des administrateurs Le 16 juin 2014 Brigitte Pisa CFDT cadres et David Julius CGPME participaient au S minaire de formation Le pilotage des objectifs et de la performance de gestion Un S minaire en phase avec l actualit sur la rationalisation des co ts de gestion Aujourd hui nous devrions tre capables d avoir des remont es d informations en temps r el Brigitte Pisa administratrice de R uni Retraite salari s et membre de la commis sion paritaire de contr le des comptes de R uni Retraite cadres Brigitte Pisa CFDT cadres Nous devons travailler d un point de vue thique Brigitte Pisa 49 ans est administratrice de l Agirc de l Arrco et membre des com missions administrative financi re infor matique socia
41. ement mensuel des retraites jusqu alors vers es chaque trimestre Cette mesure a permis de lib rer des fonds jusqu alors mobilis s pour la tr sorerie plus de 6 milliards pour l Arrco et 2 5 milliards pour l Agirc qui ont t affect s un fonds de r gulation g r par les f d rations et sur lequel seront effectu s les d sinvestissements n cessaires en 2014 et 2015 Au 1 janvier 2016 le passage la mensualisation des cotisations pour les entreprises de plus de 9 salari s apportera tous r gimes confondus 9 milliards qui seront galement affect s aux r serves techniques et permettront de couvrir en 2016 les besoins compl men taires de financement des op rations de retraite 16 L enjeu Comprendre Sur la base de diff rents sc narios conomiques des projections financi res ont t r alis es par la direction technique Agirc et Arrco et pr sent es aux partenaires sociaux le 27 juin 2014 afin de nourrir les travaux de r flexion sur l avenir des r gimes Les projections es volutions des r gimes ont t envisag es un horizon qui quivaut environ une g n ration En retenant l ann e 2040 les travaux s inscrivent donc sur une chelle plus courte que les projec tions du COR et de l Insee horizon 2060 mais plus longue que celles de la Commis sion des comptes de la S curit sociale CCSS qui travaille sur cinq ann es 2040 concorde en re
42. er les volutions possibles des param tres propres la retraite compl mentaire pour permettre un quilibre durable examiner l incidence des mesures structurelles prises dans le cadre de la r forme des r gimes de base et le cas ch ant les conditions de leur transposition la retraite compl mentaire d s lors que les mesures d application seront connues La r union du 27 juin 2014 pr vue l article 10 1 de l accord du 13 mars 2013 et qui s est tenue sur les comptes des r gimes et la pr sentation des projections consti tuait une tape importante d un processus d acc l ration des travaux d cid s par les Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Objectif de mise en uvre de l ensemble des solutions Juin 2015 Objectif de conclusion d un accord Janvier 2017 F vrier 2015 Ouverture d un nouveau cycle de n gociations 27juin2014 R union article 10 1 Accord du 13 mars 2013 partenaires sociaux Elle est le point de d part d un nouveau cycle de n gociations qui devra permettre le retour un quilibre durable des r gimes Ce cycle d marre en f vrier 2015 en vue de la conclusion d un accord pr vu en juin 2015 et d une mise en uvre des solutions adopt es au plus tard le 1 janvier 2017 Ce calendrier volontariste est le r sultat du bilan de l accord du 13 mars 2013 des impacts de la r forme des retraites et d un c
43. es personnes g es de demain seront des usagers perfor mants des technologies grand public et qu elles ne voudront pas de technologies sp cifiques Mais aussi parce que ces tech nologies sont plus largement tourn es vers les professionnels et les inqui tudes des proches que vers la satisfaction des besoins des usagers eux m mes La technologie qui est tr s pr cieuse et dont se saisissent toutes les personnes qui vieillissent doit donc venir en compl ment du lien humain et pas s y substituer Par exemple Skype est tr s appr ci par les personnes g es qui ont appris le ma triser car elles en ont un usage pr cis Cet outil est au service du lien social des loisirs et de l acquisition de savoirs 1 Logiciel en ligne qui permet d appeler ses contacts dans le monde entier de parler en face face et d envoyer des messages E Les rapports d activit 2013 de l Agirc et de l Arrco sont parus CONSTRUIRE Pre Le MEBLE E ENSE CONSTRUIRE ENS UENTAIRE DE DEMAIN LA RETA MELE LA RETRAITE COMPLE Al TE COMPL MENTAIRE DE DEMAIN QARRCO Vous pouvez les consulter en ligne sur le site www agirc arrco fr rubrique Documentation
44. estre 2014 24 Droit et r glementation Fiche pratique Les conditions de d part a la retraite n ont cess d voluer ces dix dernieres ann es la suite des diff rentes r formes Eclairage sur les mesures li es a l ge volution des ges de depart la retraite La loi de financement de la S curit sociale LFSS pour 2009 fixe 70 ans l ge avant lequel un employeur n a pas le droit de mettre un salari la retraite d office Avant cet ge et compter d un ge autoris de d part la liquidation de la retraite rel ve du seul choix de l individu ge dela retraite sans condition de dur e d assurance gt 65 67 ANS gt l ge de la retraite dite du taux plein est celui partir duquel la retraite est attribu e sans minoration quelle que soit la dur e d assurance Cet ge a t progressivement relev de 65 67 ans pour les personnes n es comp ter du 1 juillet 19510 gt 57 ANS gt Le b n fice d une retraite antici p e Agirc et Arrco peut tre obtenu Re NS 1 Loi du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites et accord Agirc Arrco du 18 mars 2011 des l ge de57 ans sans qu il soit n ces 2 Les r percussions de la loi du 20 janvier 2014 sur les r gimes compl mentaires seront prochainement examin es saire d avoir fait liquider sa pension parice partenaire ces Ur du r gime de base Les droits sont alors affect s d
45. exercice consiste fournir des outils qui r pondent au contexte du groupe C est la seconde condition de r us site avec la co construction adapter l offre de services aux besoins r els des groupes C est le sens de l action des instruments de la DRH au service de la branche 1 Groupe de travail institu par l article 8 de l accord national interprofessionnel du 13 mars 2013 127 L enjeu Comprendre Face une crise conomique qui s av re durable et p rilleuse pour l environnement de la retraite compl mentaire les r gimes Agirc et Arrco engagent plusieurs chantiers inscrits dans l accord du 13 mars 2013 visant une r forme de fond n cessaire Objectifs se pr parer aux enjeux de demain et parvenir un quilibre p renne P rennit des r gimes Pour un quilibre durable 2 accord du 13 mars 2013 a repouss les ch ances d puisement des r serves de quelques ann es et permet de pr server les perspectives financi res des r gimes Agirc Arrco jusqu en 2025 Les r gimes sont en d ficit depuis plusieurs ann es ils le sont encore en 2013 Ces r sultats tendent confirmer les pr visions d puisement des r serves de l Agirc en 2018 c est dire dans un horizon tr s court pour des institutions qui doivent g rer les retraites sur le long terme Aussi un calendrier de r forme de fond avait il t pr vu par l accord du 13 mars 2013 avec des ch
46. git s du r gime unique Agirc parce qu ils coincident avec la mise en place de la IVe R publique et de la S curit sociale sont bien document s Plus complexes taient en revanche les origines des r gimes de retraite compl mentaire des salari s non cadres D s le d but des ann es 1950 alors que l assurance vieillesse garantissait une couverture de faible montant aux ouvriers et aux employ s des branches professionnelles et des entreprises ont cherch en s inspirant du mod le Agirc am liorer le montant de la retraite de leur personnel Mais elles l ont fait en ordre dispers et l on a vu se multiplier les accords de branches et d entreprises cr ant des caisses des institutions voire des r gimes ayant chacun leurs propres r gles de fonctionnement Le minist re du Travail en recensera 500 600 La diversit de ces r gimes dont les rendements varient de 1 4 tant source d importantes in galit s le travail de leurs dirigeants et de leurs administrateurs consistera tenter une improbable harmonisation Apr s la cr ation de l Unirs en 1957 boud e par les plus grandes f d rations AGRR et CNRO par exemple il y aura celle de l Arrco en d cembre 1961 Mais les grandes baronnies continueront d fendre pied pied leur autonomie au sein de l association Jusqu au 1 janvier 1999 date d entr e en vigueur du r gime unique de retraite compl mentaire des sala
47. icult s du vieillissement car ils n ont pas t construits pour cette r alit nouvelle Par ailleurs les logements adapt s ou accessibles avec douche l italienne largissement des portes installation de barres d appui etc se g n ralisent mais sont consid r s par les habitants comme stigmatisants et sont d pr ci s sur le march de l immobilier Tout le travail des acteurs de la cha ne de l habitat est de r fl chir la r versibilit des logements L entretien EE Nous devons nous r approprier le sens d une vie longue Pascal Dreyer coordinateur de Leroy Merlin Source Qu est ce que Leroy Merlin Source Cr par Leroy Merlin en 2005 Leroy Merlin Source r unit des chercheurs des professionnels et des enseignants qui partagent leurs r flexions avec les collaborateurs de l entreprise Ils apportent une information qualifi e au sein de trois p les Habitat et autonomie Habitat environnement et sant Usage et fa ons d habiter Leroy Merlin Source s emploie galement construire des partenariats avec des univers professionnels proches et compl mentaires de l entreprise Pour en savoir www leroymerlinsource fr existants ou venir notamment avec une r flexion approfondie sur les am nagements et l organisation int rieure Les g rontechnologies outre leur d no mination stigmatisante pr sentent des limites majeures D une part parce que l
48. ie de mesures est plus m connue mais a pourtant eu les effets les plus importants elle concerne l volu tion des r gles de revalorisation des salaires port s au compte servant au calcul de la pension de base au moment de la liquida tion et des retraites une fois liquid es L Insee utilise l outil de microsimulation Destinie 2 pour isoler les effets de ces deux cat gories de mesures sur le ratio retraites PIB et sur le niveau de vie des retrait s Les montants de pension font l objet de projec tions voir figure 1 e avant toute r forme et sans modification des r gles d indexation cas 1 en prenant en compte l indexation sur les prix sans les autres aspects des r formes cas 2 e en int grant l ensemble des r formes pas s es et l indexation sur les prix cas 3 Dans le cas 1 sans mesures prises les d penses de pensions auraient d pass les 20 de PIB en 2060 Dans le cas 3 ces m mes d penses se situeraient un niveau compris entre 12 et 15 de PIB selon les hypoth ses de croissance conomique rete nues Quelle que soit la croissance l effet intrins que des r formes successives 1993 2003 2010 et 2014 r duit de 2 5 points le ratio retraites PIB L effet du passage l in dexation sur les prix r duit ce ratio de 6 points avec une hypoth se de croissance favorable hypoth se haute 2 moyen et long termes ou de 3 6 points avec une hypoth se de croissa
49. ion sur les cotisations les taux de r version les revalorisations des pensions etc Les parte naires sociaux se heurtent de nombreuses difficult s d une part l acceptabilit de certaines mesures et d autre part une fen tre tr s troite d actions Par exemple dans un contexte de soutien de l activit conomique une hausse des cotisations ne manquerait pas de peser sur la comp titivit Dans un contexte de faible hausse de l inflation les r gles de revalorisation actuelles des retraites trouvent leurs limites Les marges de man uvre sont donc troites et les parte naires sociaux seront tr s certainement ame n s jouer sur plusieurs leviers Des simulations et des chiffrages compl men taires ont d ores et d j t demand s par les uns et les autres et mis en commun Ils fournissent la mati re pour r fl chir ensemble un dispositif nouveau et aux moyens d assurer p rennit et efficacit e L enjeu 19 Ce qu il faut retenir gt Les dispositions de la loi du 20 janvier 2014 ont peu d impact sur les r gimes hormis les carri res longues qui p sent sur les charges des r gimes L accord du 13 mars ne permet pas de pr server durablement les perspectives financi res En 2017 les r sultats de l ensemble Agirc Arrco devraient tre d ficitaires de 5 5 milliards d euros Des r formes s imposent et un calendrier volontariste a t mis en uvre gt La dir
50. jourd hui est de ne pas perdre de vue ces deux dimensions lorsque nous pensons la forme et l organisation du lieu de vie de l autre vuln rable En mati re d am lioration de l habitat des personnes g es que faudrait il faire Les nouvelles technologies repr sentent elles une solution d avenir P D Am liorer l habitat des personnes g es suppose que l on puisse entrer chez elles pour r aliser de micro adaptations tout au long de la longue p riode du vieillissement Un exemple simple quand une personne vieil lit son amplitude gestuelle diminue Il fau Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 drait donc adapter les ouvertures des portes des fen tres les circulations l acc s aux pla cards etc Le travail des ergoth rapeutes qui est de restaurer de maintenir et de permettre les activit s humaines des personnes vuln rables ou fragiles de mani re s curis e auto nome et efficace est donc primordial Mais nous devons abandonner une approche normative et cat sorielle pour r pondre des besoins qui seront toujours individuels Il s agit moins de penser le vieillissement qui n est pas une maladie que de r fl chir avec les usagers aux notions qui les int ressent autant que nous professionnels bien tre confort s curit prise de risque Nous devons nous r approprier le sens d une vie longue Les logements existants renvoient aux diff
51. le et technique et de la commission paritaire de l Agirc Elle est galement administratrice de R uni Retraite salari s et membre de la commission paritaire de contr le des comptes de R uni Retraite cadres Avec cinq ann es d exp rience je suis encore une d butante affirme modes tement Brigitte Pisa Responsable adminis tratif et comptable la Sagess entreprise qui g re les stocks strat giques de produits p tro liers elle a trouv dans le paritarisme des caisses de retraite un espace o les dossiers pouvaient avancer par un dialogue construc tif Ce qui me passionne ce sont les sujets de gouvernance Nous n avons pas n ces sairement des comp tences en mati re de Des outils pour mieux apprehender les enjeux gestion des fonds mais nous devons travailler d un point de vue thique C est essentiel pour viter toute d rive Pourquoi avoir choisi de suivre cette formation Nous sommes dans des phases de r duction de co ts Ce qui manque l administrateur c est de savoir ce qu il advient de telle ou telle ligne budg taire pourquoi cela augmente ici pourquoi cela baisse l Pour prendre les d cisions j ai besoin d avoir un contact op rationnel avec des interlocuteurs qui m expliquent com ment cela fonctionne Aujourd hui nous devrions tre capables d avoir des remont es d informations en temps r el de pouvoir comparer d un groupe l aut
52. les que construction des logements nous inventons au pr sent ces formes de visent garantir et pro notre habitat et plus pr cis ment de nos t ger la vie mais aussi logements doivent assurer aux habitants les lui donner du sens La fondamentaux anthropologiques de l habi notion de bienveillance ter humain protection intimit confort ouvre aussi au d ploie bien tre chaleur propret silence ment actif de l ensemble L exp rience de l habiter de l homme d bute dans l ut rus maternel qui lui apporte chaleur protection et nourriture Les loge ments humains sont la reproduction partielle de cette exp rience premi re et totale Le terme domicile quant lui est issu du latin domicilium lui m me issu de dominus Le domicile est le lieu o l on est ma tre chez Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 soi Enfin la notion de chez soi d signe l enveloppe psychique qui remplit le cadre b ti du logement Celle ci poss de des dimen sions temporelles et spatiales mat rielles et immat rielles Elle est complexe d finir et difficile appr hender alors qu elle fonde notre propre continuit Aussi une soci t bienveillante l gard des personnes vieillissantes et g es va t elle garantir la fois les fondamentaux anthropologiques de l habiter et la souverainet de cet habitant Le principal enjeu au
53. lle IRP Auto Klesia Malakoff M d ric PRO BTP et R unica 10 000 de ces adresses ont t extraites de fa on al atoire Sur cet chantillon 1 001 personnes r pondant aux crit res pr alablement d finis 601 personnes en situation de handicap et 400 proches aidants ont t interrog es par t l phone entre le 27 juin et le 18 juillet 2013 1 Enqu te r alis e par le cabinet Test LH2 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Le renforcement de l aide aux aidants et le soutien des personnes handicap es vieillissantes domicile figurent parmi les quatre orientations de l action sociale Agirc et Arrco pour les ann es 2014 2018 aux personnes qui risqueraient d tre iso l es en particulier apr s le d c s de leur aidant afin d anticiper toute situation de rupture LEURS BESOINS L tude rel ve que les besoins des per sonnes handicap es vieillissantes sont souvent financiers 6 des personnes renoncent faute de moyens une consultation chez un g n raliste et 16 renoncent des soins dentaires Plus d une personne sur trois diminue m me la qualit de son alimentation parmi les quelles un tiers cause de son budget Autre besoin exprim celui d une aide compl mentaire aide domicile aide aux repas 12 voquent galement l am nagement de leur logement LE PROFIL DES PROCHES AIDANTS Les proches
54. llesse per us l ann e de la liquidation et le revenu moyen d activit per u pendant la derni re ann e d activit de mani re significative de ses objectifs Le cas ch ant il peut mettre des recommandations de mesures correctrices d assurance vieillesse relevant du r gime g n ral d assurance vieillesse et d une institution de retraite compl mentaire Cet encadrement des marges de pilotage des r gimes n est pas sans impact sur les leviers d action des partenaires SOCIAUX La mission du groupe de travail article 8 visait essentiellement des mesures de ges tion qui bien que n cessaires ne permettent pas elles seules de consolider les r gimes rel ve Pierre Chaperon directeur de cabi net du GIE Agirc Arrco Le groupe de travail de l article 9 quant lui doit permettre de trouver des solutions sur une toute autre chelle un peu plus de 5 milliards d euros et de repenser nos r gimes pour leur assurer un quilibre durable REPENSER LE DISPOSITIF Le 14 mars 2014 les partenaires sociaux ont confi au groupe de travail article 9 d di la consolidation des r gimes la mis sion de dessiner ce que pourrait tre un dispositif de retraite compl mentaire p renne et efficace pour les salari s et retrai t s du secteur priv et de d terminer les moda lit s et tapes n cessaires pour y parvenir Le groupe de travail doit identifi
55. lus de 20 en l absence de modification du mode d indexation En prenant en compte l ensemble des revenus et la taille des m nages le niveau de vie moyen des retrait s repr senterait entre 85 et 70 de celui des actifs en 2060 alors qu il est quivalent actuellement UNE MESURE M CONNUE AUX EFFETS IMPORTANTS Depuis les ann es 1970 les retrait s ont b n fici de carri res plus compl tes d un abaissement de l ge l gal de la retraite et d une mont e en puissance des retraites compl mentaires qui ont eu pour effet 4 En 2060 la part des pensions dans le PIB devrait tre de 14 Elle aurait atteint plus de 20 en l absence de modification du mode d indexation d am liorer leur niveau de vie et de r duire leur taux de pauvret Dans les ann es 1990 et 2000 la question de l acc l ration du vieillissement li e l allongement de la vie et l arriv e la retraite des premi res g n rations issues du baby boom a impos de nouvelles mesures pour enrayer une trop forte croissance des d penses de retraite La premi re cat gorie de mesures les plus connues concerne l augmentation du nombre d ann es prises en compte pour le calcul du salaire de r f rence dans le r gime de base de 10 25 ans augmen tation de la dur e de cotisation pour obtenir le taux plein ou encore le rel vement de l ge minimal d ouverture des droits La deuxi me cat gor
56. mporte huit r solutions devant permettre de r duire les co ts de gestion a t act le 29 novembre 2013 article 8 Ces huit r solutions visent moderniser le mod le de d l gation op r e au sein des groupes de protection sociale optimiser et simplifier les r gles de fonction nement et regrouper les structures Il est pr vu en particulier dix mesures de simpli fication permettant d aboutir une diminution des co ts un abaissement des d penses informatiques de 300 millions d euros horizon 2017 Le texte largit le champ des d penses plac es sous r gime budg taire supposant l autorisation pr alable des f d rations int gre un volet mobilisation des ressources humaines dans la rationalisation des co ts et affiche un objectif global de r duction des co ts de gestion de 1 9 milliard d euros 1 6 milliard d euros l horizon 2018 Zoom sur le Comit de suivi des retraites Par la loi du 20 janvier 2014 garantissant l avenir et la justice du syst me de retraites le Comit de suivi des retraites est charg sur la base d un avis annuel d valuer si le syst me de retraites s loigne ne peuvent dans des limites fix es par d cret Il est pr cis que les recommandations gt tendre augmenter au del de 28 la somme des taux de cotisation gt tendre diminuer en de des deux tiers le rapport entre la moyenne des avantages de viei
57. nature du contrat s il s tait agi d un contrat d assu rance sa valeur aurait figur l actif Mais comme il s agit d un contrat d pargne retraite dont le b n fice est subordonn d epargne retraite en cas de divorce la cessation de l activit professionnelle il n y a pas lieu d incorporer le contrat l actif de la communaut On peut penser alors que quand bien m me les demandes de l int ress e n auraient pas t excessives la nature du contrat suffisait exclure les Comme il s agit n contrat pargne retraite FR le b n fice est subordonn la cessation de l activit professionnelle il ry apas lieu d incorporer le contrat l actif de la communaut Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 sommes litigieuses de l actif de la commu naut La Cour de cassation va encore plus loin en assimilant ce dispositif d pargne retraite un bien propre par nature Il est remarquer que cette d cision ne prend pas en consid ration le fait que l pouse a effectivement pu contribuer au paiement des cotisations cet gard la solution de 2014 est radicalement diff rente de celle adopt e par la m me Cour de cas sation en 2006 Civ 1 23 05 2006 La Haute Cour avait alors admis que la valeur d un contrat de retraite compl mentaire souscrit par un poux dont les cotisations ont t pay es av
58. nce plus faible autour de 1 PRISE EN COMPTE DES REVENUS ET DE LA TAILLE DES M NAGES Du point de vue des assur s les r formes entra nent un rel vement des ges de d part la retraite mais aussi une augmentation des pensions plus lente que ce qu elle aurait t en l absence de r forme de la pension la liquidation En effet d une g n ration une autre la progression des salaires port s au compte d pend du dynamisme plus ou moins fort de la croissance et du mode d indexation de ces derniers Au moment de la liquidation les salaires pass s sont en effet revaloris s pour neutraliser l effet temporel de la carri re actualisation en euros de l ann e de la liqui dation Avec une indexation sur les prix les salaires port s au compte servant au calcul de la pension sont moins revaloris s qu avec une indexation sur les salaires Ainsi plus le salaire a augment au cours de la carri re et les ann es pr c dant la liquidation plus l cart de la pension avec le dernier salaire sera fort Le taux de remplacement net qui Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Tendances 09 Figure 1 Part des d penses de pensions dans le PIB selon la l gislation et le sc nario macro conomique mesure le rapport entre la pension nette la liquidation et le dernier salaire net sera alors plus faible Outre cette baisse du taux de rempla cement il faut
59. ns aucun doute m me s il faut certainement d j un certain niveau de connaissance des institutions J en ferai profiter mes coll gues administrateurs d s mon retour en Guadeloupe des administrateurs Agirc et Arrco dans le domaine du contr le de gestion et de leur fournir des rep res utiles pour la compr hension des enjeux l avancement des travaux au niveau des r gimes et ainsi faciliter leur compr hension de la performance de gestion Ils peuvent par cons quent situer leurs institutions dans l ensemble des r gimes mieux conna tre les outils existants affiner leurs questions et exercer pleinement leur r le gt Cette journ e permet de consacrer un peu plus de temps la pr sentation des tudes Agirc et Arrco tant sur la m thode que sur les r sultats d ensemble elle permet galement la DPOP de capter les difficult s de compr hension ventuelles et d adapter ses synth ses en cons quence Direction du Pilotage des objectifs et de la performance 1 Direction du Pilotage des objectifs et de la performance 2 Lire les Cahiers de la retraite compl mentaire n 14 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Regards crois s l Nous avons besoin d outils qui nous permettent de mieux appr hender les enjeux David Julius administrateur Arrco de la caisse guadeloup enne de retraites par r partition CGRR Demandez le progr
60. nt retenu un sc nario plus d favorable que celui avanc par les pouvoirs publics pour nourrir les r flexions paritaires Ces projections nous enseignent qu en l absence de mesures de r quilibrage d cid es par les partenaires sociaux propres redresser les comptes et en admettant que la reprise conomique ne soit pas au rendez vous les r serves de l Agirc seraient puis es en 2018 Jean Paul Bouchet De nouveaux efforts devront tre consentis par toutes les parties prenantes dans l int r t g n ral Si la situation de l ensemble Agirc Arrco est prise en compte l ch ance est repouss e 2025 horizon dont il faut bien avoir conscience qu il constitue une dur e courte pour un r gime de retraite Pour inverser la tendance de nouveaux efforts devront tre consentis par toutes les parties prenantes dans l int r t g n ral entreprises actifs retrait s Diff rentes pistes sont possibles et l impact financier de chacune d elles a t valu En possession de l ensemble des chiffrages tenant tant aux pr visions de d ficits qu aux diverses mesures de pilotage possibles les partenaires sociaux vont devoir rechercher au cours de leurs travaux des mesures ou plut t une combinaison de mesures susceptibles e d avoir un impact positif sur les comptes des r gimes e d tre acceptables sur le plan conomique et social par les entreprises les salari s les retrait s
61. onne gouvernance et une bonne gestion des risques e fournir des informations claires et utiles aux affili s et aux b n ficiaires e garantir que les autorit s de surveillance disposent des instruments n cessaires pour surveiller efficacement les institutions de retraite professionnelle Ainsi des r gles g n rales de gouvernance similaires celles issues de Solvavilit IT sont pr vues l organe d administration de gestion ou de contr le AMSB de l IRP doit tre responsable en dernier ressort du respect par cette derni re des dispositions l gislatives r glementaires et administratives N anmoins la directive doit s appliquer sans pr judice du r le des partenaires sociaux dans la gestion des institutions ces derniers tant fr quemment pr sents dans la gouvernance des IRP en vertu du droit social des tats De m me sont requis e une r partition claire et une s paration appropri e des responsabilit s e un minimum de deux gestionnaires e un dispositif de transmission des informations et un syst me de contr le interne efficaces e des politiques crites r examin es tous les ans concernant la gestion des risques l au dit interne et le cas ch ant les actuaires Une valuation des risques pour les retraites doit tre tablie de mani re p riodique et sans d lai apr s tout changement notable du profil de risque UNE NOUVEAUT LE DROIT L INFORMATION La
62. ontexte conomique toujours tendu La loi du 20 janvier 2014 n a pas apport d air nos r gimes La croissance n est pas au rendez vous et malgr des pr visions prudentes la situation est d grad e en rai son d une conjoncture plus difficile que celle attendue Les mesures prises la l g re augmentation des cotisations le freinage de la valeur du point la mensualisation des cotisations etc ne permettent pas de pr server autant que pr vu les perspectives financi res explique Pierre Chaperon Il faut donc revoir le mod le en profondeur UN TRAVAIL COLLECTIF Les partenaires sociaux sont bien conscients de la n cessit de trouver collectivement les solutions les plus r alistes pour parvenir non seulement l quilibre des r gimes mais un quilibre durable C est pourquoi le groupe de travail qui m ne les travaux pr paratoires a toute latitude pour explorer le champ des possibles concernant les para m tres des r gimes de retraite compl men taire En vue des r unions du groupe de Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 travail mais aussi tout au long des n gocia tions les partenaires sociaux ont leur disposition la bo te outil comportant une s rie de mesures avec leurs chiffrages et leurs cons quences sur les charges et les ressources des r gimes leur permettant de tester leur efficacit mesures d ge act
63. ous r serve d avoir fait liquider la fraction de pension Droit et r glementation du r gime de base Il a t assoupli par la loi du 21 ao t 2003 et p rennis par la loi du 9 novembre 2010 La loi du 20 jan vier 2014 autorise l ouverture du dispo sitif deux ans avant l ge l gal et au minimum 60 ans La dur e d assurance n cessaire pour pr tendre une retraite progressive actuellement fix e 150 tri mestres dans certains r gimes sera fix e par d cret gt 65 ANS QUELLE QUE SOIT LA DUR E D ASSURANCE loi du 9 novembre 2010 gt Personnes n es entre le 1 juillet 1951 et le 31 d cembre 1955 qui ont eu ou lev au moins 3 enfants qui ont r duit ou cess leur activit pour lever un de ces enfants et ont valid un nombre minimum de tri mestres avant cette interruption gt Assur s qui ont interrompu leur acti vit professionnelle en raison de leur qua lit d aidant familial gt Assur s qui ont valid au moins un trimestre au titre de la majoration de dur e d assurance pour enfant handicap gt Assur s qui ont apport une aide effec tive en tant que salari ou aidant familial pendant au moins trente mois leur enfant b n ficiaire de la prestation de compen sation du handicap Les retraites Agirc et Arrco sont attribu es sans minoration sous r serve d avoir fait liquider la pension du r gime de base taux plein 1 Loi du 9 novembre 2010 por
64. positifs d pargne retraite seront insusceptibles d tre partag es 30 Enqu tes et analyses e Retraites compl mentaires Agirc Arrco Au moment o les r gimes sont bouscul s par un environnement d mographique moins favorable et une croissance conomique ralentie le journaliste Fran ois Charpentier retrace dans son ouvrage Retraites compl mentaires l histoire de l Agirc et de l Arrco dans le systeme fran ais Son objectif clairer le pr sent pour pr parer l avenir l chelle de l Histoire l apparition des retraites est un ph nom ne r cent qui co ncide avec la r volution industrielle et l urbanisation de la soci t Comme partout ailleurs dans le monde les premiers r gimes ont t cr s au profit des militaires et des fonctionnaires qui b n ficieront d un r gime unifi en 1853 soit pr s d un si cle avant les salari s du priv qui devront attendre la cr ation de l assurance vieillesse en 1945 Enfin jusqu la Lib ration les r gimes de branches et d entreprises mis en place par les soci t s d assurances les mutuelles et quelques employeurs progressistes fonctionneront tous en capitalisation Cette formule s appliquera pendant un si cle et demi soit une dur e deux fois plus longue que la r partition qui prendra le relais dans les ann es 1940 Telles sont quelques unes des donn es qu il faut avoir en t te quand on aborde l
65. proposition de directive fixe galement des exigences en mati re d honorabilit et de comp tence des personnes qui g rent l institution ou qui y exercent des fonc tions cl s et la Commission europ enne pr voit d encadrer assez pr cis ment par des actes d l gu s les politiques de r mu n ration L AEAPP a pour sa part envisag dans un rapport de juin 2014 de d velopper un mod le de formation socle destin Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Europe 1 35 Les retomb es de la crise de 2008 La crise financi re et conomique de 2008 a eu des cons quences importantes sur les droits des b n ficiaires La banque centrale des Pays Bas a par exemple indiqu que 68 IRP sur 600 ont t contraintes en avril 2013 de r duire les droits retraite accumul s ce qui a touch 300 000 personnes Au Royaume Uni les IRP en faillite ont t reprises par le Pension Protection Fund mais la Commission estime que les droits la retraite ont alors t r duits de 10 La bonne information des b n ficiaires de ces fonds constitue par cons quent un point majeur de progr s pour les autorit s europ ennes aux administrateurs dirigeants des IRP en particulier lorsqu il s agit d adminis trateurs non professionnels Une nouveaut importante concerne l obligation pour les IRP de fournir tous les douze mois leurs b n ficiaires un relev des droi
66. r un habitat bienveillant omment d finissez vous l habitat bienveillant des membres sur ce territoire de l habitat et P D La d finition de ce que peut tre un auxliens d interd pendance qu ils ne cessent habitat bienveillant est complexe Tout de tisser entre eux d abord parce que nous confondons sou vent habitat et logement la d finition Quel est l enjeu pour une soci t qui choisit du premier est plus tendue que celle du d int grer un habitat adapt au vieillissement second La notion d habitat voque un dela population territoire sp cifique d limit la pr sence P D Une soci t qui pense un habitat adapt d autres vivants d esp ces diff rentes etun au vieillissement est bienveillante l gard espace de sociabilit choisi La d finition de toute sa population puisqu elle l envisage de la bienveillance renvoie quant elle dans sa dur e la plus longue Les formes de une disposition favorable envers un tre notre habitat d pendent la fois de la soci t vivant c est dire la capacit maintenir elle m me culture histoire ressources des conditions propices la vie pour nous disponibles ou non sur le territoire et de m mes et pour les autres vivants En ce l inventivit des habitants Ou il s agisse des qui concerne l habitat humain constructions dont nous h ritons du pass les formes et les mat riaux de et que nous transformons ou de cel
67. ranche On sait que les emplois sont amen s voluer Avec la DSN par exemple certains m tiers vont voluer voire dispara tre et d autres Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Une d marche GPEC consiste observer la trajectoire de la branche regarder si des emplois disparaissent si de nouveaux m tiers apparaissent si des contenus d emploi sont impact s par de nouvelles r glementations Marc Landais directeur des Ressources humaines du GIE Agirc Arrco vont appara tre La rationalisation des pratiques implique une attention plus sou tenue sur les d penses salariales Les parte naires sociaux en ont conscience Qui pilote Quelles sont les structures impli qu es dans le projet M L Concr tement la d marche est pilo t e par une commission paritaire de pilotage de la GPEC qui assure la gouvernance de la d marche le suivi de la mise en uvre dans les groupes la proposition d offre de services pour r pondre leurs besoins Nous nous appuyons sur des outils existants l Obser vatoire des m tiers et des qualifications la Bourse de l emploi le Centre de formation Et nous nous dotons de deux structures une structure Coordination GPEC pour suivre la mont e en charge du dispositif et la structure Accompagnement du change ment et de la transformation ACT pour aider les groupes Cette derni re n est pas proprement p
68. re les m mes activit s avec les m mes indicateurs Elle reconna t avoir t impressionn e par les comp tences des formateurs Ils ont d cortiqu les budgets nous ont expliqu comment ils sont restitu s quels sont les points d attention regarder C est une formation tr s compl te Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 David Julius CGPME Il est important de savoir sur quels points nous pouvons agir David Julius 39 ans est administrateur Arrco de la caisse guadeloup enne de retraites par r partition CGRR adoss e AG2R La Mondiale Il est par ailleurs responsable de l agence Traparinter Guadeloupe prin cipale entreprise d int rim de Guadeloupe et de Martinique Tr s attach aux valeurs mutualistes ancien administrateur du Cr dit mutuel il est devenu administrateur d une institution de retraite pour apporter sa pierre l difice et contribuer faire vivre un syst me qui conna t certes des difficult s mais joue un r le capital dans le lien social David Julius pointe les vertus de la gestion paritaire Nous avons si peu l occasion de retrouver employeurs et salari s une m me table Il n y a pas qu une v rit Au d but de son mandat il a suivi la Les th mes abordes gt La formation sur le pilotage des objectifs et de la performance de gestion revue en juin 2014 avec la cr ation de la DPOP
69. ri s non cadres La mise en uvre de cette volution imagin e d s le d part par les grands anciens Th o Braun et Paul Hecquet a t favoris e par la rudesse des temps et la rupture de 1973 cette date en effet survient le premier choc p trolier qui sonne le glas des Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Fran ois CHARPENTIER Retraites compl mentaires Histoire et place des r gimes Arrco et Agirc dans le syst me fran ais com pl menta ires 75 ans de paritarisme Paris conomica Hsicts a pice juillet 2014 592 pages Get Mgimet Arc el Age re le Friii konca TE cru da RENTA Trente Glorieuses Au m me moment d barquent sur le march du travail les g n rations tr s nombreuses du baby boom Les r gimes de retraite qui n avaient pas cess d largir leur p rim tre et d am liorer tr s sensiblement le niveau des allocations loi Boulin de 1971 doivent d sormais pr parer l opinion publique des lendemains qui d chantent D o une cascade de rapports publi s jusqu au livre blanc de Michel Rocard de 1991 qui d boucheront en 1993 sur la premi re vraie r forme du syst me h rit de la fin de la Seconde Guerre mondiale Beaucoup d autres ajustements suivront en 1994 1996 2001 2003 2011 et 2013 qui amorceront une baisse des prestations et un allongement de la dur e d assurance Ils t moignent d un
70. rrco malgr une hausse des contributions de l Un dic de 5 3 due l accroissement du nombre de demandeurs d emploi le d ficit technique passe de 2 4 milliards d euros en 2012 3 8 milliards d euros en 2013 Apr s transferts de solida rit vers l Agirc et versement de la contri bution de l AGFF il s tablit 3 milliards d euros en 2013 contre 2 4 milliards d euros en 2012 En 2013 comme en 2012 la d gradation de ce r sultat est compens e par les produits financiers issus des place ments En effet dans un contexte de march financier tr s favorable d importantes plus values ont pu tre r alis es Le r sultat net global de l exercice est ainsi am lior mais il reste cependant d ficitaire pour la troisi me ann e cons cutive se traduisant par un solde n gatif de 400 millions d euros Pour l Agire les charges effectives du r gime sont sup rieures de 4 4 milliards d euros aux ressources Ce d ficit technique tait de 3 6 milliards d euros en 2012 Les transferts de solidarit permettent de le ramener 2 6 milliards d euros en 2013 il tait de 2 1 milliards d euros en 2012 Ce r sultat est partiellement compens par les produits financiers Mais ces produits restent cependant d un montant mod r en raison du niveau des r serves l Agirc amoindri par les pr l vements importants op r s pour le financement des retraites Au final le r sultat global de l
71. se traduisent pour l essentiel une augmentation du ch mage Transferts financiers de solidarit Arrco Agirc depuis l accord du 25 avril 1996 une solidarit est instaur e entre l Arrco et l Agirc Depuis l accord de 2003 l Arrco prend en charge le solde des op rations article 36 Contributions de l AGFF Association pour la gestion du fonds de financement de l Agirc et de l Arrco dispositif servant financer le surco t r sultant des d parts anticip s la retraite entre 60 62 ans et 65 67 ans n 2013 la masse salariale sur laquelle repose l essentiel des ressources des r gimes n a progress que de 1 en Agirc et de 1 1 en Arrco Cette faible progression est mettre en regard d une augmentation des charges constitu es pour l essentiel des allocations vers es aux retrai t s et qui continuent de cro tre sous l effet de l arriv e la retraite de g n rations nombreuses n es apr s la guerre Le montant des allocations la charge de l Agire a ainsi augment de 4 3 et celui de l Arrco de 5 Sur les quatre derniers exercices on observe pour les deux r gimes une progression soutenue des charges qui devrait se prolonger au cours des prochaines ann es DES D FICITS QUI SE CREUSENT Avec des ressources dont la faible pro gression ne permet pas de compenser l augmentation soutenue des charges les d ficits techniques des r gimes se creusent nettement Pour l A
72. semble de leurs droits retraite g r s par diff rentes IRP D j le secteur des IRP souligne l impor tance de ne pas alourdir les co ts de ges tion de ces organismes but non lucratif dont la taille varie de quelques dizaines plus d un million de cotisants La Com mission europ enne qui a exclu du champ de la directive les institutions de moins de 100 affili s assure ne pas vouloir encoura ger la concentration du secteur et a d ores et d j valu quelque 23 euros par affili le co t ponctuel de la mise en place des nouvelles mesures de transparence et de gouvernance 1 Elles constituent le deuxi me pilier des retraites dans plusieurs pays europ ens 2 R forme europ enne de la r glementation prudentielle s appliquant au secteur de l assurance date d entr e en vigueur fix e au 1 janvier 2016 3 Le trait de Lisbonne autorise la Commission pouvoir compl ter ou modifier les l ments non essentiels du texte de base 34 L entretien Action sociale Le 13 mai dernier l occasion du lancement des orientations prioritaires de l action sociale Agirc et Arrco 2014 2018 une table ronde tait organis e sur le th me Vieillir dans un environnement bienveillant Rencontre avec l un des intervenants Pascal Dreyer coordinateur de Leroy Merlin Source qui nous explique sa conception de l habitat bienveillant et de l habitat adapt au vieillissement Pou
73. tant r forme des retraites et accord Agirc Arrco du 18 mars 2011 2 Les r percussions de la loi du 20 janvier 2014 sur les r gimes compl mentaires seront prochainement examin es par les partenaires sociaux Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 127 28 Jurisprudence Revirement de jurisprudence Les sommes investies dans un contrat d pargne retraite doivent elles tre partag es a l occasion de la dissolution de la communaut cons cutive un divorce La Cour de cassation en assimilant ce contrat un bien propre exclut les fonds de l actif de la communaut et op re ainsi un revirement de jurisprudence Le sort du contrat ar une d cision du 30 avril 2014 la Cour de cassation tranche la d licate question de la nature d un contrat d pargneretraite Dans le contexte d un divorce la qualification du dispositif prend toute son importance Soit il s agit d un bien propre il en d coule qu il doit tre exclu de l actif de la commu naut dissoudre Soit au contraire cette qualification est cart e ce qui entra ne son incorporation dans l actif de la com munaut La d cision de 2014 pr sente d autant plus d int r t qu elle revient sur une jurisprudence bien tablie En l esp ce les juges du fond avaient consid r que le contrat d pargne retraite improprement rebaptis par la cour d ap pel et la Cour d
74. tions de S curit sociale Asso les r gimes doivent dessiner une perspective de r quilibrage gt L accord du 18 mars 2011 qui r git l Agirc et l Arrco court jusqu fin 2015 s agissant des dispositions concernant l AGFF gt L accord du 13 mars 2013 pr voit dans ses articles 8 9 et 10 des travaux de r forme mener d s 2013 Afin de pr parer les n gociations qui d marreront en f vrier 2015 un groupe de travail s est r uni le 10 et le 24 septembre puis le 31 octobre 2014 Les partenaires sociaux examineront notamment les dispositions de la loi du 20 janvier 2014 garantissant l avenir et la justice du syst me de retraites et se positionneront sur les suites donner 14 L enjeu Comprendre Face une croissance conomique proche de z ro depuis sept ans et une d mographie d favorable la tendance la d gradation des r sultats Agirc et Arrco se confirme cette ann e encore Les mesures adopt es par les partenaires sociaux ont aid freiner la consommation des r serves mais n ont pas permis de redresser les comptes Comptes des r gimes des resultats preoccupants Glossaire R sultat net global le r sultat net global tient compte des transferts financiers Agirc Arrco contribution AGFF et de l affectation des produits financiers Contributions de Un dic elles permettent d attribuer des droits retraite aux demandeurs d emploi Des contributions en haus
75. ts retraite le plus clair possible La directive d crira les princi pales composantes attendues de ce docu ment donn es personnelles concernant l affili identification de l institution garanties solde cotisations et co ts projections en mati re de pensions profil d investissement performances pass es volution du nombre d affilies dans les IRP Le nombre de plans cotisations d finies g r s par les IRP dans lequel le risque financier est support par le seul futur retrait a doubl en dix ans 29 DEN Nombre d affili s dans les IRP g rant des r gimes cotisations d finies M Nombre d affili s dans les IRP g rant des r gimes prestations d finies et mixtes 2004 2011 Sources Commission Services Eurostat OCDE et sources nationales La Commission pourrait l encore adopter des actes d l gu s permettant une standar disation du relev des droits retraite con u dans une perspective d aide la d cision dans le choix du d part en retraite ou s agissant des plans cotisations d finies de la strat gie d investissement mais aussi de comparaison entre diff rents plans cotisations d finies Ce droit l information est galement con u de fa on alimenter un futur service de suivi des retraites tracking ser vice d crit dans le Livre blanc Ainsi les travailleurs mobiles pourront retrouver l en
76. ts de la nouvelle utiles et vid os sont formule du site accessibles via l onglet Documentation SRE EEE mm Gi cer tions prioritaires connEn DONNER LES CL S DU BIEN VIEILLIR ion sociale 2014 2018 n e ACCOMPAGNER Lea gens a ja priremi Le grand ge hi mnop TT api iy paeme am piaia Ej i rE en perte d autonomie LT aa ja rN A parea pe ara EL Concile hep ce ea tee ll en omis h Pe dem miens eme mien L er la eme DEPTE MU MONTS JM CUS CR DRM DS SEEN CN EM ti vibrer F e iai mal iia on ge Dane CR RUE MEET DE G A CSS ESPN E CERN ME CRC ES A E Eai ne Gore i BE d piui doper conf La aient chu Li RE E LU E Por Rat aa a End iso E a Ont e ei e i ne a e a a a a 6 E fun CR E E pen ES e S p E N E ES PETER LEGS de S Er ON PRES T m r EEA Lbb pole ER US ee j i p de PE nes g a E H RSR g nn hh l j dr E Tymin ia rm OEN ITE OR CONS O y UP OR E e E D ON E a ON E EE N CCI o UNS E EPER RAN N E T a E E S PG S a bR hF a ER E PO E CS GS E hi h E VEE y E H OS D a E l A gt Exemple de page int rieure Sommaire de la rubrique Donner les cl s du bien vieillir 5 CL S DU BIEN VIEILLIR Le code couleur de la rubrique est e celui affich en page d accueil Sommaire du texte courant e Pied de page gt Dans cet espace sont publi es les derni res nouveaut s du site gauche les documents texte droite les vid os Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trim
77. u en juillet dernier Cette nouvelle dition int gre toutes les dispositions introduites par la loi garantissant l avenir et la justice du syst me de retraite du 20 janvier 2014 Elle propose une information cibl e en fonction de son statut ou de son parcours professionnel Elle permet d organiser et de pr parer sa fin de carri re et sa future retraite Le guide contient galement toutes les coordonn es des r gimes de retraite obligatoire En savoir gt wwW info retraite fr gt www agirc arrco fr rubrique documentation gt Documents pratiques gt Guides d information Le guide en 2009 quasiment 8 millions soit trois sur et les plus de 65 ans dix devraient avoir quitt d finitivement le e repr sentent 50 de la march du travail l horizon 2020 population totale Source Insee 2014 Source Ined 2014 2 020 Parmi les personnes qui occupaient un emploi Une personne CS TT En France les moins de 20 ans Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Actualit s Personnes handicap es vieillissantes LAgirc et l Arrco ont publi en septembre les r sultats d une tude r alis e en le de France et en r gion Rh ne Alpes sur les personnes handicap es vieillissantes vivant domicile et leurs proches aidants Cette tude a t men e en partenariat avec la Fondation nationale de g rontologie FNG et deux Agences r gionales de sant
78. un coefficient de mino ration d finitif qui est fonction de l ge la date d effet de la retraite compl mentaire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 ge l gal sous condition de dur e d assurance ENTRE 60 62 ANS ET 65 67 ANS L ge l gal de la retraite a t progressi vement relev de 60 62 ans pour les per sonnes n es compter du 1 juillet 1951 selon le calendrier ci dessous calendrier qui a t acc l r par la LFSS pour 2012 pour les g n rations 1952 1955 gt Dur e d assurance pour l obtention de la retraite du r gime de base taux plein la loi du 21 ao t 2003 portant r forme des Date ou ann e de naissance retraites a instaur le principe d une aug mentation progressive de la dur e d assu rance requise pour b n ficier d une retraite taux plein taux de 50 la S curit sociale sans d cote Ce principe a t r affirm par la loi du 9 novembre 2010 qui pr cisait galement que la dur e d assurance serait fix e par d cret l ann e des 56 ans pour les g n rations n es partir de 1955 La loi du 20 janvier 20147 ge de d part la retraite Droit et r glementation garantissant l avenir et la justice du syst me de retraites a fix la dur e d assurance pour les g n rations n es partir de 1958 Cette dur e n est donc plus fix e par d cret l ge de 56 ans
79. vanche avec l horizon retenu par le gouvernement 25 ans pour valuer l impact de la loi de r forme des retraites du 20 janvier 2014 sur les r sultats des r gimes de retraite DES HYPOTH SES COMMUNES Les pr visions de populations Arrco et Agirc sont tablies partir de deux facteurs de base la derni re pr vision de population active de l Insee disponible au printemps 2011 et les pr visions de hausse du taux d encadrement de la population salari e fran aise ce taux devrait atteindre 25 en 2045 contre environ 22 aujourd hui Les projections qui ne concernent ici que les comptes techniques des deux r gimes et non les comptes de gestion et d action sociale prennent en compte les impacts de l accord national interprofessionnel du 13 mars 2013 et de la loi du 20 janvier 2014 a l horizon 2040 Elles s appuient sur les pr visions du nombre de d parts en retraite anticip e fournies par la Cnav et sur l estimation gouvernementale de l impact attendu des mesures de justice de la loi du 20 janvier 2014 pour les ann es venir Pour toutes ses projections la direction technique a retenu les derni res hypoth ses tablies par les pouvoirs publics au printemps 2014 en mati re d inflation pr visionnelle soit 1 10 en 2014 1 50 en 2015 1 75 partir de 2016 Les r sul tats des r gimes sont simul s partir de l hypoth se d un taux de rendement constant au del de 20
80. vie serait Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 20 0 DC 117 590 15 0 12 5 Cas 1 Sans r forme et avec maintien d une indexation sur les salaires 10 0 2010 2020 2030 2040 2050 2060 2010 2020 2030 2040 2050 2060 Sc narios macro conomiques Conseil d orientation des retraites 2012 Source mod le Destinie 2 Insee Cas 2 Passage l indexation sur les prix m Cas 3 Passage l indexation sur les prix et r formes de 1993 2003 2010 et 2014 B CC Hypoth ses d part la retraite au taux plein hypoth ses d mographiques et macro conomiques des projections 2012 du COR Lecture en 2060 sans aucune r forme et en maintenant l indexation sur les salaires la part des pensions droits direct et d riv dans le PIB se serait lev e dans le sc nario B du COR Figure 2 Ratio pension moyenne salaire moyen 100 Ratio de revenu par u c 90 80 70 Ratio pension salaire 60 50 40 2010 2020 Variante A Source mod le Destinie 2 Insee CCR 2030 2040 2050 Sc nario B ariante C Champ retrait s de droit direct et personnes en emploi r sidant en France Hypoth ses l gislation 2014 d part la retraite au taux plein et sc narios A B et C du COR Lecture dans la variante A en 2060 la pension moyenne repr senterait 48
81. wwvw strategie gouv fr blog 2014 06 rapport quelle france 10 ans Ait C est le montant du surco t de la d pendance 28 milliards en 2011 Il se r partit entre 18 milliards d euros d euros pour les personnes r sidant en tablissement et 10 milliards d euros pour celles vivant domicile Source Drees 2014 O C est la proportion de personnes g es de Q 1 VA 75 ans ou plus en France au 1 janvier 9 2013 ce qui repr sente une augmentation relative de 50 depuis 1990 Source Ined 2014 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 17 3 trimestre 2014 Actualites 05 Retraite Le nombre des s r seu a Pa 2013 Des departs massifs reste plus eleve qu au ox d but des ann es 2000 de fin de carriere d ici 2020 En milliers En Guerres mondiales 1 000 100 900 90 oo o 800 Baby boom M YN A 80 vec l arriv e des g n rations nombreuses du baby 700 70 boom l ge de la retraite des d parts massifs de fin de carri re 600 500 400 300 200 ont lieu depuis le d but des ann es 2000 et devraient perdurer jusqu en 2020 Parmi les personnes qui occupaient un emploi 30 en 2009 quasiment 8 millions soit trois sur dix devraient a avoir quitt d finitivement le march du travail cet horizon 0 0 N anmoins avec l volution du cadre l gislatif des d parts en RS E E S A SE retraite les actifs tendent poursuivre leur travail un

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