gouvernance et developpement durable
Contents
1. Solidarit Pr caution Participation Les b n fices d une bonne gouvernance et d un d veloppement conomique durable de par ses cr ations p rennes de richesse l emportent syst matiquement sur des paradigmes intrins ques et exclusifs d assistanat social Or les entreprises et les Etats setretrouvent bien souvent dans des quilibres par tiens et non dans des optima de Nash En th orie des jeux des entreprises un quilibre de Nash est tel qu aucun joueur n aura pas int r t changer unilat ralement de strat gie au vu de la strat gie retenue par les autres joueurs Cet quilibre n est pas unoptimum de Pareto au sens o un optimum par tien il n st pas possible d am liorer la situation d un joueur quebqu il soit sans d t riorer la situation d au moins un autre intervenant Bibliographie I OUVRAGES Boutti R 2005 les fondamentaux de la comptabilit analytique et du contr le de gestion en action les best practices 400 pages Boutti R 2004 Comptabilit analytique d cisionnelle l heure des I AS IFRS collection expertise 300 pages Boutti R 2003 statistiques descriptives diagnostic et prise de d cision ouvrage N 28 cadi Ayyad Universit Marrakech 250 pages Boutti R 1996 M mento pratique des statistiques collection expertise 200 pages webograhie de l auteur www controledegestion org II ARTICLES Boutti R Avant les cercles2. Ecole Hassania des Ing nieurs EHTP pr sent par Dr Rachid Boutti Reproduit dans La Vie Industrielle amp Agricole N 773 du 05 Avril 1999 au 19 Avril 1999 Page 5 Boutti R Les enjeux du Commerce Electronique Conf rence pr sent e lors du premier Forum sur les Nouvelles Technologies de l Information et de la communication du 25 au 28 Novembre 1999 Cette communication a t reproduite dans l ouvrage de la CCISA NTIC 1999 Boutti R Business Plan mode d emploi S minaire de septembre 1999 la CCIS d Agadir Reproduit dans La Vie Industrielle amp Agricole N 487 du 05 d cembre 1999 Boutti R Les enjeux du commerce lectronique pour les commer ants cybers PME PMI artisans on line Souss lktissad gt Revue de la Chambre de Commerce d Industrie et de Services d Agadir N 4 Mars 2003 page 28 29 Boutti R Mise niveau des entreprises marocaines Revue Marocaine d Audit et de D veloppement Num ro sp cial Juin 2003 pages 55 61 Boutti R Les enjeux du commerce lectronique pour les commer ants cybers PME PMI artisans on line gt Revue Marocaine d Administration Locale et de d veloppement S rie Etudes N 50 pages125 136 Mai Juin 2003 BouttiR Ing nierie financi re Revue Marocaine d Audit et de D veloppement 2004
3. de Rating les Organismes de Placement Collectifs des Valeurs Mobili res et autres outsiders bref l ensemble des agents pour lesquels le d veloppement et la bonne sant de l entreprise constituent des enjeux importants Les nouvelles approches de r gulation SARS et Accountability pour l ISR Depuis l av nement du concept du d veloppement durable et avec la naissance d une Responsabilit Sociale de l entreprise SARS Soci t Responsabilit Sociale sont concern s galement tous ceux qui ont un int r t dans l entreprise ou interagissent avec elle qu on qualifie de constituencies autrement dit toutes les autres parties prenantes et int ress es titre divers partenaires ou co int ress s AU plan international l instar de Moody s Standard amp Poor et Fitch pour la notation financi re pour inh rente l investissement nombreuses so t les agences de notation qui analysent les performances environnementales et sociales des firmes Ces soci t s de rating n otent en toute impartialit une entreprise sur ses performances sociales apr s un audit approfondi Elles s int ressent particuli rement dans le cadre de l Investissement Socialement Responsable notamment sous l abr viation ISR la transparence des d cisions d investissement le choix financiers conformes au respect des normes de protection de l environnement les bonnes m urs sociales des entreprises la pr sence d u
4. de qualit changeons d abord les mentalit s Rubrique Entreprise la Nouvelle Tribune du 5 au 11 F vrier 1998 Page 32 et 33 Boutti R Le Syst me de Contr le de Gestion transversal l coute du march organis l Ecole Hassania des Ing nieurs des Travaux Publics CASABLANCA les 27 et 28 mai 1997 paru la Vie Industrielle N 438 Quinzomadaire du 5 JUIN 1997 au 21 JUIN 1997 P 17 ET P 18 Boutti R Pour une r elle mise niveau de notre syst me d information et de management Le Matin du Sahara et du Maghreb Page 2 Mardi 3 novembre 1998 BouttiR A quoi servent les certifications I S O N M H A C C P DIN Workshop pr sent lors de la semaine qualit dont le programme initi par le Minist re du Commerce de l Industrie de l Artisanat et des Finances qui s est d roul lors de la Semaine qualit du 10 au 13 novembre 1997 AGADIR reproduit dans la Vie Industrielle et Agricole du 4 F vrier 1999 Boutti R eka certification dans le B timent S minaire Agadir le 20 Mars 1999 initi par la F d ration Nationale du B timent et L Association des Laur ats de l Ecole Hassania des Ing nieurs EHTP pr sent par Dr Rachid Boutti Reproduit dans Lib ration SAM DIM 27 28 Mars 1999 page 6 Boutti R Points essentiels la certification dans le B timent gt S minaire Agadir le 20 Mars 1999 initi par la F d ration Nationale du B timent et L Association des Laur ats de l
5. et des actions r alis es ni d tecter les dysfonctionnements C est pr cis ment le cas lorsque les probl mes de fiabilisation ou encore de la production de l information absorbent l essentiel du temps des Comptables et des Contr leurs de Gestion aux d pens des travaux d expertise d analyse et de prospective Ce n est pas parce quenous sommes dans une limousine que nous devons oublier tout ce qui no s entoure Ainsi le Contr leur de Gestion n est pas un v rificateur Ani a priori ni posteriori Sa principale mission rel ve de l ing nierie proposer et mettre en place les conditions n cessaires la bonne fin desiprocessus assurant le contr le De plus en plus le contr le de gestion doit contribuer une repr sentation op ratoire de cha ne de cr ation de valeurs dans l entreprise publique et priv e En partant de ce constat Il para t naturel de s interroger sur l aptitude des organisations qui se trouvent sans cesse confront es la mise en place de nouvelles pratiques performantes pour maintenir leurs p rennit s penser globalement et agir localement II faut prendre les d cisions au bon moment ce qui suppose un v ritable projet d entreprise Un ex jihad conomique sans conteste qui se focalise sur les volutions techniques technologiques concurrentielles et r glementaires Le projet d entreprise est vivant et doit s adapter au fur et mesure l volution de l environnement en
6. server et am liorer l environnement malgr les contraintes physiques t conomiques de l activit productrice La th orie des stakeholders et son impact sur le contr le de gestion un adjuvant L entreprise est n ud de relation Contractuelles les dirigeants sont les mandataires des actionnaires th orie de l agence et comme tels ils peuvent tre tent s de servir plut t leurs int r ts personnels que ceux des actionnaires alors que la th orie financi re classique est fond e selon le postulat selon lequel les dirigeants doivent maximiser l avoir de leurs actionnaires long terme D o la n cessit d assurer la transparence de mani re limiter l asym trie de l informations existant entre l actionnaire et les dirigeants et obliger ces derniers rendre des comptes d instaurer des contr les propres pour viter les dysfonctionnements li s ce conflit d int r t fondamental que ces contr les soient a priori ou a posteriori Plus aract ristique encore le Contr le de Gestion peut tre le support par excellence pour une communication financi re r ussie aupr s du march boursier shareholders porteurs de parts sociales en particulier et des stakeholders en g n ral porteurs d enjeux que sont le Personnel l Encadrement les Fournisseurs les Clients les Bailleurs de Fonds les Auditeurs contractuels les Commissaires Aux Comptes Auditeurs L gaux les soci t s
7. tenant compte des r alit s de l entreprise de ses forces ou de ses faiblesses Certains chantiers peuvent atteindre leurs objectifs comme par exemple faire de l ouverture du capital une r ussite long terme ou exploiter l avantage du Revenue Management ou encore R ussir l am nagement et la r duction du temps de travail d autres peuvent s inscrire sur une plus longue dur e De nouveaux enfin voient le jour pour r pondre de nouveaux d fis tels que Assurer la croissance en s curit et que celle ci s inscrive dans le cadre d un d veloppement durable probant Corporate Governance au c ur du syst me de Contr le de Gestion L impl mentation d un auto contr le de gestion est une excellente signature de bonne gouvernance Un tat d esprit qui se traduit immanquablement par des comportements efficients et une organisation transparente Se pr ter au jeu de la gouvernance entre mode et mod le AU plan pist mologique et paradigmatique il demeure utile de souligner que l origine du concept corporate governance renvoie aussi bien au latin gobernare gouvernail gouverner qu au grec kybernan syst me de contr le Au del des lois Sarbanes Oxley loi SOX et des normes IAS IFRS le v ritable d fi relever pour l entreprise du 21 me si cle est celui de la bonne gouvernance L entreprise d aujourd hui doit p renniser sa pr se ce dans le monde conomique en ad
8. LES METAREGLES DU CONTROLE DE GESTION DANS LE CADRE DES MEILLEURES PRATIQUES DE GOUVERNANCE ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE OXYMORE OU COMPLEMENTARITE Rachid BOUTTI Professeur des Universit s Courriel contact controledegestion org La pr sente note tablit un cadre strat gique pour la revue des le m ta r gles du contr le de gestion dans le cadre d une gouvernance d un d veloppement durable en vue de son impl mentation ou de son red ploiement Elle souligne l impl mentation et red ploiement de la gouvernance en tant que Facteur Cl Succ s FCS d terminant les capacit s durables de perfectionnement du contr le de gestion dans des organisations Elle s attache tout la fois une mise niveau r ussie au plan macro conomique Etat administrations publiques entreprises publiques qu au plan micro conomique aux micro petites et moyennes entreprises MPME Force est de constater que les MPME sont un lieu privil gi de cr ations de richesse p renne et grandes pourvoyeuses d emplois Ce working paper analyse tout d abord la gen se et l acuit de la position du probl me II met en exergue les profonds changements qui touchent l ADN de notre organizational learning organisation apprenante plut t que ses combinaisons Il met en relief l oxymore ou la compl mentarit de la mondialisation par le biais de l open access Il analyse ensuite la r ponse de la Corporate Governance au c ur du s
9. ations priv es et publics au Maroc Aussi l indicateur social par le truchement du bilan social devient ainsi une unit d uvre au m me titre que le co t des mati res premi res Corollaire direct de cette constanteobserv e la communication financi re permanente et certifi e pr te un assise remarquable la gouvernance d entreprise et au conflit d agence et la th orie du signal Dans le m me axe d initiative de l expertise et de l exp rience le Contr le de Gestion v ritable levier de comp titivit sous tend des dimensions multiples II ne peutipl s tre abord uniquement sous l angle technique condition n cess ire mais certainement pas suffisante Mais il doit ind niablement largir son p rim tre l angle strat gique en termes de gouvernance d Accountability et des rapports entre les acteurs Par aille rs le ma tre mot des d bats pr sentement est le concept de l Accou ntability Elle se r f re la notion g n rale de rendre compte des responsabilit s conomiques sociales et environnementales aux salari s aux actionnaires aux pays aux institutions De facto le Contr leur de Gestion est propuls en pool position Ainsi les enjeux de responsabilisation sociale des entreprises et de d veloppement durable deviennent une r alit tangible Les organisations agiles sont dans une obligation d une bonne gestion sociale environnementale et commerciale Elles sont sous su
10. charg s de v rifier le bien fond des comptes sociaux du groupe comit d audit de proposer la r mun ration d s dirigeants comit de r mun ration ou encore de pr parer la succession des administrateurs sociaux et jouer un r le de force de proposition Or dans le cadre de ce nouvel environnement jonch d incertitudes le management sous contrainte du budget Budget Constrained Style of Evaluation se situe au c ur des organisations en jouant un r le r gulateur cl de vo te II est pass du statut de fonction secondaire celui d avantage concurrentiel pour les entit siqui se dotent d une cellule active r active et proactive de Contr le de Gestion n autorisant plus des comportements d viants La nouvelle gouvernance Corporate Governance exige d sormais plus de certitude pour toute activit met pour tout investissement pour qu ils puissent engendrer des recettes et des red ploiements porteurs de secr tions de richesses significatives Soulignons juste titre qu un climat jonch d incertitudes ne peut que plomber la croissance organique l investissement et l emploi En l occurrence la gouvernance des organisations se justifie d une part de par un tat de conflit permanent entre les diff rents partenaires de l entreprise sur la question du partage de la richesse cr e n ud des contrats Pa exembple les salari s sont en mesure d obtenir des salaires lev s si l urs apports sav
11. coup plus fortes que le charbon il y a lieu de changer notre regard sur les conditions dont nous d butons ce mill naire Est il fond de considerer que le Contr le de Gestion est appel un propos de gouvernance et de d veloppement durable aussi rassurant que l antienne de Pangloss Dans le c l bre candide de Voltaire le personnage Pangloss figure embl matique de l optimisme ne cessse de pr dire malgr s affres et fl aux que tout est pour le mieux dans le meillleur des mondes Gen se et Position du probl me des incitations incentives au contr le monitoring Dans un monde de plus en plus globalis les menaces intrins ques deviennent r currentes fortement corr l es une progression irr pressible et g om trique effets exponentiels des risques en germe alors que les opportunit s s accroissent et s ambplifient en ob issant dans bien des cas une progression arithm tique Les crises conomiques la mondialisation des changes la d r glementation qu ont connus de nombreux secteurs Transport A rien Banques T l communications P trole et Gaz ont transform en profondeur la donne les marges se sont contract es la rentabilit des op rations s est fragilis e et les risques r manents tendent augmenter Force est de constater que les entreprises ne peuvent plus compter sur l inflation pour r aliser des b n fices mort du th or me de Philips A W PHILLIPS a mis en
12. diverses Revendeurs Acteurs de r gulation Clubs Fournisseurs M dia et presses Groupes d influence Sous traitants Lobbying Activistes Cotraitants Associations Fond Commun de Pension de consommateurs Franchis s Fond de retraite Concurrents Fonds d pargne Communaut s financi res Communaut s Locales Internationales Organisations tiers mondistes Retrait s Institutions ducatives Pour tre co efficaces ratio entre la performance environnementale et la performance conomique t socio efficaces ratio entre la performance sociale et soci tale etalawperformance conomique les entreprises doivent livrer des biens et services des prix comp titifs capable d am liorer la qualit de la vie tout en r duisant les effets cologiques et l utilisation des ressources pour les ramener un niveau supportable pour la plan te II s agit plus pr cis ment de quadrupler la productivit des ressources de mani re r duire de moiti la consommation des ressources ce concept est connu sous le nom de Facteur Quatre A l instar du fabricant du ciment luttant pour diminuer la consommation d nergie de ses unit s industrielles am liore ses co ts de revient De m me que la cha ne de distribution cash and carry qui gagne des parts de march significatives pour se situer en pool position depuis q une s lection de produits du label commerce quitable est h ber
13. e crise et augmente la r sistance aux chocs externes Parall lement la bonne gouvernance de la chose publique implique lt que la s curit des citoyens soit assur e et que le respect de la loi soit garanti que les organismes publics g rent de fa on efficace efficiente et quitable les d penses publiques que les dirigeants rendent compte de leurs actions devant la population c est la responsabilit et l imputabilit accountability que l information soit disponible et facilement accessible tous les citoyens c est la transparence La th orie de l agence amp du signal et de l Accountability de la Shareholder Value la Stakeholder Value La finalit de l entreprise est de cr er durablement de la valeur non seulement pour les actionnaires mais galement pour les autres parties prenantes stakeholder model directement sous son influence le personnel les clients les fournisseurs la soci t dans son ensemble En paraphrasant ne s agit il bien l de l p e du Roi Arthur Excalibur C est pr cis ment l p e de Justice mais surtout l p e de la Justesse C est Excalibur que sous tend le d veloppement durable Or lutter contre le d veloppement non durable ou encore cr er de la valeur de fa on durable pour l ensemble de la soci t signifie ne pas en d truire et par cons quent ne pas ruiner ses fournisseurs ne pas nuire la sant des ressources humaines et pr
14. es missions d int r t g n ral dans leur secteur et branche d activit elles renvoient aussi au respect des lois professionnelles et des principes moraux sur le plan d ontologiques et thique ainsi qu la pr servation de l environnement La responsabilisation sociale soci tale et environnementale de l entreprise ne suppl e p s la responsabilit publique mais bien au contraire elle la consolide fm serait vain de nier que les m canismes pour un d veloppement propre et probant MDP restent une alternative strat gique pour consolider le d veloppement conomique durable Le moyen privil gi m rite d tre celui du d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures contrat interg n rationnels r pondre aux leurs gt Efficacit conomique gt Equit sociale et spatiale gt Utilisation rationnelle des ressources naturelles gestion de l environnement Corollaire direct ce sont des attentes citoyennes explicit es et m diatis es d montrant souhait la preuve irr futable de responsabilit soci tale comme cr ation de valeur pour la collectivit La performance d une activit conomique est pr sent mesur e selon un sch ma commun associant au classique triptyque QCD Qualit Co t D lai des Indicateurs Strat giques IS de s curit d thique et d impact environnemental Socles du d veloppement durable probant
15. f et r glementaire Il n est plus d montrer que la mont e en puissance de l excellence en management favorise la p rennisation tout en jouant le r le ad hoc du moteur de croissance du vecteur de prosp rit de stabilit sociale et surtout de tremplin cr ateur de richesses et d emplois Les richesses cognitives setr t es aujourd hui en termes de b n fices et de dividendes seront sans conteste des investissements de demain et des emplois d apr s demain De Surcro t face l aiguillon de la concurrence et de l acuit des risques en germe la succession des ann es flats o la croissance organique reste proche de z ro croissance an mique du volume d activit les firmes qui ne ma trisent pas leurs co ts de revient Cost Leadership v ritable arme de comp titivit celles qui restent myopes aux secousses affectant le march celles qui manifestent un autisme vis vis de l environnement on dit q un sourd est beaucoup plus isol qu un aveugle celles qui consid rent les non performances comme fatalit sont condamn es par avance dispara tre Une industrie qui ne se r nove pas commence dispara tre Il n en reste pas moins que si les phases d action sont d connect es des phases de planification et d analyse le syst me conna t une d rive bureaucratique et est de fait rejet par les op rationnels Si la phase d analyse est atrophi e on ne peut tirer aucun enseignement des exp riences
16. g e dans rayons D s lors au lieu d opposer l entreprise la soci t dans une confrontation st rile l entreprise socialement responsable est conomiquement rentable respecte l environnement naturel en limitant des missions polluantes li es ses activit s s implique dans son environnement social en tant qu acteur de la soci t civile applique les principes du gouvernement d entreprise innove pour am liorer la qualit de ses produits et satisfaire ses clients met en uvre une Gestion des Ressources Humaines long terme formation anticipation des mobilit s reconversion En France six soci t s de notation sociale et environnementale appel es agences de notation extra financi re Agence de rating social et environnemental des entreprises Arese VIGEO Core Rating SAM EIRIS Ethibel et Innovest font figure de pionni res en vendant aux gestionnaires de portefeuilles ISR Investissement Socialement Responsable soucieux de placements responsables et thiques des informations recueillies aupr s des entreprises AU plan national le comit d thique et de la bonne gouvernance pr sent au sein de la CGEM t moigne d une mission qui sous tend vers une responsabilit sociale et environnementale accrue pour une meilleure efficacit conomique Ce comit trouverait sans doute un prolongement naturel terme au sein des d coupages organisationnels des organis
17. la Gestion Strat gique et Tactique des Co ts et des Risques Les entreprises Marocaines dans cet chiquier national et mondial doivent apprendre l asym trie de leurs positions difficiles construire faciles dilapider La Chine le premier PVD qui re oit le plus grand nombre d IDE Investissements Directs Etrangers a connu une croissance ph nom nale des changes Celle ci trouve son origine dans des reformes impl ment es qualifi es de gai ge kai fang ce qui signifie reformer le syst me et ouvrir la porte Une organisation qui ne se r nove pas commence mourir Aussi tout atermoiement est d favorable toute organisation en mouvance eu gard aux ch anciers les accords de libres changes avec l Union Europ enne et l UMA les Free Trade Agreements avec les USA ALENA Accord de Libre Echange Nord Am ricain dans l ensemble la Zone de Libres Echanges des Am riques ZLEA Open Sky pour le Transport A rien les d mant lements des accords multi fibres pour le textile l ouverture du capital des groupes priv s aux pargnants capitalisme populaire l essai de reprise en main du secteur public part r siduelle de L Etat importante l entr e de la Chine en tant que membre de l OMC les accords de Open Access pr vus dans le cadre de l OMC un r gionalisme ouvert l chelle plan taire changements et volutions de l environnement l gislati
18. lus traditionnelles se r duit progressivement du fait que ces mod lisations sont tout la fois non extensibles et souvent accompagn es de comportements souvent caducs et p rim s Management sans vigie et tous feux teints Comme l a judicieusement rappel M Carlos Gohsn en nous fournissant un argument de poids Dans la m me lign e Carlos Ghosn la t te du constructeur Japonais Nissan a utilis une th rapie de choc management ad hoc pour sortir de la crise pour sauver le groupe Quand je suis arriv explique t il il r gnait un r flexe typique dans les entreprises en d clin on renvoyait la responsabilit des probl mes sur l ext rieur par exemple en invoquant le contexte conomique Or la vrai proactivit consiste observer dans quelle mesure nous sommes responsables de nos propres probl mes La conjoncture est loin de recouvrer le p rim tre de tous les v nements ext rieurs qu on ne peut pas ma triser et qui permettent d expliquer les mauvais r sultats d une entreprise ou d une conomie Nous avons besoin de sortir de cette position de victime et d adopter une approche plus responsable si nous voulons poss der et conduire notre destin e dixit Mohamed Ali Allabar PDG de Emaar Properties soci t de service Duba d un capital de 7 7 milliards de Aujourd hui au lieu de subir et ou de g mir une organisation agile se doit de disposer d un Tableau de Bord de
19. ne cellule adhoc de direction d veloppement durable le rattachement hi rarchiquetdu Directeur d veloppement durable le citoyennet et charte d thique de l entreprise le gage de bonne conduite et de respectabilit de l entreprise vis vis du citoyen desiclients des investisseurs des assureurs la relation avec la soci t civile Gagner _ la Responsabilit Sociale de l Entreprise RSE un catalyseur Si la fonction d une entreprise est de g n rer du profit elle ne peut g n rer durablement du profit dans un d sert social et environnemental L histoir prouve qu aucune firme n a surv cu un conflit permanent avec sa Soci t L entreprise doit donc prendre en consid ration les co ts cach s g n r s par ses activit s et support s par la soci t et les g n rations futures Un bilan int gr du d veloppement durable est une balance entre ce que l entreprise pr l ve globalement et ce qu elle rend globalement son environnement local et plan taire L entreprise progresse dans une d marche de d veloppement durable lorsqu elle rend plus que ce qu elle a pr lev Jusqu pr sent l entreprise pr levait entre son environnement et son profit entreprendre elle doit d sormais apprendre entre rendre Le dialogue l ajustement et la coop ration ne sont pas donc un luxe mais une n cessit DEVELOPPEMENT DURABLE ENTRE PRENDRE ENTRE RENDRE Certes les investisseurs s int re
20. oir faire sp cifique comp tences et c tera sont incontournables dans le processus de la cr ation de la valeur Dans le cas contraire ils sont facilement substituables et n ont qu une faible valeur marCh e En cons quence chaque groupe de stakeholders cherche par tous les moyens cr er des conditions favorables l obtention d une rente appropriation de la valeur Les dirigeants en d tenant le pouvoir de gestion sont la fois juge et partie En effet les dirigeant doivent garantir aux diff rents stakeholders que la richesse s cr t e sera distribu e de fa on quitable ou tout au moins qu aucun acteur ne sera syst matiquement l s mais ils sont galement en mesure de cr er pour eux m mes des rentes Au total pour q un syst me de gouvernance soit efficace il faut que les dirigeants des firmes soient valu s sur leurs performances r elles et sanctionn s s il n ont pas r alis les objectifs budg taires et les plans op rationnels et strat giques Il n est pas possible de pr voir tous les conflits susceptibles de survenir dans le futur et donc de proposer ex ante des solutions D s lors les stakeholders doivent tre rassur s sur la mani re dont les diff rents conflits seront r solus ex post La loi n 17 95 relative aux soci t s anonymes s est align e sur la direction duale propos e par le droit germanique On distingue en effet un Conseil de Surveillance Aufsichtsrat et un Conseil de Direction Vor
21. optant les meilleures pratiquesatant sur le plan financier que social ou environnemental Le d v loppement durable de l entreprise passe par la mise en oeuvre de nouvelles pratiques de gestion et donc de d cisions Les outils d cisionnels seront au coeur de ces nouvelles pratiques Le besoin d un nouveau mode de r partition des pouvoirs la t te des entreprises qualifi de gouvernance d entrepris ne provient pas selon nous des affaires qui ont d fray la chronique M me si les dirigeants taient honn tes ils ne seraient pas bons pour autant En r alit le droit commercial a t b ti sur l hypoth se que l capital social n tait pas trop diss min ou du moins qu il y avait suffisamment d actionnaires importants int ress s par la bonne marche de l entreprise Le dirigeant de l entreprise tait soit l un d eux soit n de leurs mandataires au sens r el du terme A partir du moment o alesi plus gros actionnaires sont des soci t s qui ne poss dent que 7 ou 8 et qu elles m mes sont dans le m me cas de figure l int r t de da ctionnaire n est plus pris en compte C est une caste qui a pris le pouvoiren utilisant l argent des autres Pour employer un mot moins dur on peut dire que la technostructure a pris le pouvoir mais sa l gitimit est faible Plus encore on a de plus en plus besoin de l argent des actionnaires C est le manque d pargne qui explique selon nous le d veloppement d une litt rat
22. rveillance de la soci t civile des consommateurs des ONG et de fonds thiques On sait tr s bien que le profit sans r partition fini par tre contre productif pour l entreprise L accountability partie int grante de la nouvelle gouvernance et travers la confiance qu elle installe code de bonne conduite une valeur conomique est cr e Convertir la contrainte environnementale dans une logique de d veloppement durable Principalement l entreprise est en contrat avec trois parties prenantes contrat de prestations et de services avec ses clients contrat de travail avec son personnel contrat de mandat pour cr er de la valeur avec ses actionn ires Elle n a pas de contrat au sens juridique du terme avec la collectivit Celle l autorise exercer sous condition de respecter d s r glementations dict es par les autorit s publiques qui la gouvernent et per oit de sa part des imp ts en contrepartie de la fourniture des services publics universels non marchands Puisqu elle interagit avec des parties externes l entreprise est ouverte sur son environnement et sujette son influence L environnement peut tre repr sent en trois grandes dimensions respectivement technique conomique sociale et soci tale Les attentes en mati re responsabilit s soci tales de l entreprise corporate social responsability ont trait au comportement en mati re sociale l gard de l emploi et d
23. ssent de pr s la bottom line litt ralement la ligne d en bas du Compte Produit et Charges ligne XIII qui indique le r sultat net d une entreprise premier coup d il de l analyste financier pour identifier que l entreprise gagne ou non de l argent L approche du triple bilan dite la triple bottom line quant elle prend en compte le r sultat net comptable mais aussi le bilan social et le bilan environnemental de l entreprise Contrairement la fameuse ligne XIII du CPC qui un l ment concret et chiffr le triple bilan bottom line Sous tend la r ussite de l entreprise qui doit profiter ensemble des stakeholders c est dire l ensemble des agents d ten nt ne cr ance l gitime sur l entreprise li e l existence d une relation d change Philippes GEYRES Vice Pr sident de ST Microelectronics lors des Int grales de l investissement auicentre international de conf rence Mohamed VI affirme juster titre Parties prenantes Parties prenantes Nouvelles Parties prenantes Traditionnelles p riph riques la soci t civile Actionnaires majoritaires Associations industrielles Electorat Clients Pairs Public Administrateurs Corps professionnels ONG Employ s Actionnaires minoritaires Riverains proche des sites Industriels et commerciaux Syndicat Gouvernement Institutions religieuses Partenaires d alliances L gislateurs Associations
24. standsrat o si gent les dirigeants Les deux conseils sont ind pendants car il est impossible pour une personne physique de si ger en m me temps dans les deux conseils cf chapitre II de la loi n 17 96 de l article 77 l article 105 Somme toute si l entreprise est gouvern e en respectant une quit certaine en les diff rents stakeholders actionnaires majoritaires actionnaires minoritaires dirigeants amp salari s d biteurs son efficacit ne peut que se trouver renforc e sur une longue p riode Le Contr le de Gestion renvoie un gisement de lisibilit de visibilit etipr visibilit de croissance qui ne se tarit point Corollaire direct l impl mentation d une cellule ad hoc est une excellente signature pour une bonne gouvernance AU plan macro conomique un cadre institutionneld fectueux en mati re de gouvernement d entreprise ainsi que des pratiques non conformes vont s rieusement handicaper les trois stades du processus d investissement r duire la capacit mobilis r d pargne ob rer une allocation efficace des ressources financi res r duire les capacit s de surveillance de l utilisation des capitaux par les entreprises Un bon gouvernement d entreprise selon une tude de l OCDE encourage l investissement tranger r duitdes primes pays spread pour les emprunts internationaux pour les entreprises tout comme pour le gouvernement r duit les risques d
25. ure sur la gouvernance d entreprise Mais la raison discursive la plus forte et aussi la plus imm diate est que les grandes entreprises ont besoin de beaucoup d argent Pendant longtemps elles ont emprunt La concurrence internationale accrue et l incertitude sur les r actions futures des acheteurs font que les entreprises ont maintenant davantage besoin de fonds propres Le pouvoir des actionnaires s en trouve accru la gouvernance d entreprise peut tre un moyen de leur en donner A ce titre le rapport Cadbury paru en 1992 et qui fait autorit en grande Bretagne pr conise la pr sence dans le Conseil d administrateurs ind pendants qui n ont aucune participation dans la g ographie du capital social de l entreprise afin d y apporter une comp tence et une expertise ext rieure une repr sentation de l actionnariat individuel majoritaire et minoritaire une ouverture internationale ou scientifique et une repr sentation plus objective de la totalit des actionnaires gros et petits porteurs Ces administrateurs ind pendants disposent d un pouvoir de contr le et d investigation D sormais ils sont appel s repr senter un contre pouvoir au management et ne plus se contenter d tre comme c est fr quemment le cas une simple chambre d enregistrement compos e de relations personnelles d amis bienveillants du PDG Le corporate governance pr voit aussi la constitution de sous comit s restreints d administrateurs
26. vidence une relation inverse entre le ch mage et la variation des salaires nominaux Il a d montr empiriquement que les salaires tendent augmenter lorsque le ch mage est faible et vice versa Ces changements profonds touchent l ADN de notre organizational learning organisation apprenante plut t que ses combinaisons L action ne peut plus attendre Si l cart enter les pays les plus riches et les pays les plus pauvres s tageait sur une chelle de 1 30 dans les ann es cinquante celui ci s est amplifi l heure pr sente pour se situer sur une chelle de 1 72 Corollaire direct si beaucoup de pays se sont enrichis mais nombreux sont les pays qui se sont appauvris Certaines entreprises et un nombre certain d Etats mergent et prennent le train des progr s conomiques d autres en revanche sont laiss s sur le quai game over et la distance entre les uns et les autres s accro t Faut il se f liciter ou bien regretter qu il y ait un train A fortiori dans un contexte conomique r cursif subordonn une profonde mutation mondialisation num risation modification des facteurs de travail bouleversements des comp tences et des savoirs d r glementations des secteurs liminations progressives des barri res douani res volatilit s des march s concurrentiels acc l ration du cycle de vie des produits les vieilles recettes n ont plus pignon sur rue Le poids de m thodes flat ou p
27. yst me holistique du Contr le de Gestion et des mod les de programmes des bonnes pratiques II met en relief la feuille de route bien que la route semble longue pour ceux qui l empruntent d un management d cloisonn de par le passage du Shareholder Value la Stakeholder Value Il explicite les socles des succes story locales Ciment du Maroc St Microelectonic Casablanca avec ses unit s industrielles Back End et Front End Point de vue omniscient la finalit de l entreprise est de cr er durablement de la valeur non seulement pour les actionnaires mais galement pour les autres parties prenantes stakeholder model directement sous son influence le personnel les clients les fournisseurs la collectivit dans son ensemble Or lutter contre le d veloppement non durable ou encore cr er de la valeur de fa on durable pour l ensemble de la soci t signifie ne pas en d truire et par cons quent ne pas ruiner ses fournisseurs ne pas nuire la sant des ressources humaines et pr server et am liorer l environnement malgr les contraintes physiques et conomiques de l activit productrice La note conclut qu il est parfois utile de souligner qu il n y a aucune diff rence de mati re entre le charbon et le diamant tous les deux se composent de carbonne Selon leur structure cristallographique varie Lorsque l on sait que le carbone n est devenu cristal que parce qu il a subi des pressions ext rieures beau
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