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le médecin libéral en cessation d`activité

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1. 286 http www carmf fr cdrom cdrom php page retr continuer htm amp ancre modal 27 Le m decin retrait qui reprend une activit lib rale est soumis l obligation de cotiser aux r gimes de Base Compl mentaire Vieillesse et ASV sans que ces cotisations g n rent des points ainsi qu au R gime de l Allocation de Remplacement de Revenu http www conseil national medecin fr article le cumul de retraite et d activite 953 2881 Les m decins en cumul retraite activit lib rale ne cotisent plus au r gime invalidit d c s Le m decin et sa famille ne b n ficient plus de certaines prestations du r gime invalidit d c s indemnit s journali res rente invalidit capital d c s Les m decins en cumul retraite activit lib rale doivent cotiser la CARMF Ils sont dispens s des cotisations au r gime invalidit d c s Les droits la retraite tant liquid s titre d finitif les cotisations ne donnent pas lieu attribution de points de retraite et de trimestres d assurance http www carmf fr cdrom cdrom php page retr continuer htm amp ancre modal 289 Un m decin en instance de retraite qui envisagerait de reprendre court terme une activit m dicale lib rale doit conserver son assurance responsabilit civile professionnelle La souscription d un nouveau contrat 127 122 Un temps r volu Rappelons pour m moire l existence du MICA Mesures incitatives de cessation anticip e d activi
2. l issue de cette p riode et en l absence d une protection sociale quelque titre que ce soit vous pourrez b n ficier de la couverture maladie universelle CMU de base C S cu Soc art L722 1 et R722 3 Un mois apr s la fin des cotisations Ainsi on note que la couverture maladie pour un m decin qui cesse son activit reste pleine et enti re Cependant rappelons que le m decin devra rester jour de ses cotisations pour pouvoir en profiter Bien qu il y ait une possibilit de couverture maladie universelle pour un m decin ne r pondant pas l ensemble des ces crit res 24 En demi teinte il semble que les deux principaux obstacles la possibilit d un m decin g n raliste de prendre des cong s simples pour vacances soient en r alit des notions plus centr es sur un th me de respect d ontologique contr l e par le CNOM d une part et du maintien d accessibilit aux soins d autre part Ce dernier point reste la cl de vo te d un probl me bien plus complexe dans son organisation Il est important dans cette tude de 4 http www ameli fr assures droits et demarches par situation professionnelle vous travaillez vous etes praticien ou auxiliaire medical php cf Paragraphe n 109 1 http www ameli fr assures droits et demarches par situation professionnelle vous travaillez vous etes praticien ou auxiliaire medical php 34 soulever ce point particulier qui est source de confusion
3. avant le 31 mars de l ann e suivante Un certificat m dical d taill tabli par le m decin 128 Sur d cision de la Commission de contr le de l incapacit d exercice structure interne de la CARMF lbidem lbidem 129 130 58 traitant comportant les dates exactes d arr t et ventuellement de reprise de travail doit tre joint cette demande Dans les r gimes de base et compl mentaire les exon rations sont accord es en fonction de la dur e d arr t de travail Cette all gement prend effet sur le r gime de base En cas d incapacit totale d exercice de six mois le m decin est totalement exon r du paiement de la cotisation annuelle et 400 points de retraite lui sont attribu s Si le m decin est en exercice et en invalidit 100 entra nant pour lui l obligation d avoir recours l assistance d une tierce personne pour effectuer les actes ordinaire de la vie la cotisation annuelle est due mais 200 points de retraites suppl mentaires lui sont attribu s is Mais aussi sur le r gime compl mentaire L exon ration de la cotisation annuelle est totale pour six mois d arr t de travail Cependant 4 points de retraite sont attribu s Cette exon ration est de 50 de la cotisation annuelle pour trois mois d arr t avec attribution de 2 points de retraite Le m decin en exercice invalide 100 entra nant pour lui l obligation d avoir recours l assistance d une tierce personne p
4. Professeur Athanase BENETOS Professeure Gis le KANNY Professeure Christine PERRET GUILLAUME 2 me sous section Chirurgie g n rale Professeur Laurent BRESLER Professeur Laurent BRUNAUD Professeur Ahmet AY AV 54 me Section D VELOPPEMENT ET PATHOLOGIE DE L ENFANT GYN COLOGIE OBST TRIQUE ENDOCRINOLOGIE ET REPRODUCTION 1 re sous section P diatrie Professeur Jean Michel HASCOET Professeur Pascal CHASTAGNER Professeur Fran ois FEILLET Professeur Cyril SCHWEITZER Professeur Emmanuel RAFFO Professeure Rachel VIEUX 2 me sous section Chirurgie infantile Professeur Pierre JOURNEAU Professeur Jean Louis LEMELLE 3 me sous section Gyn cologie obst trique gyn cologie m dicale Professeur Philippe JUDLIN Professeur Olivier MOREL 4 me sous section Endocrinologie diab te et maladies m taboliques gyn cologie m dicale Professeur Georges WERYHA Professeur Marc KLEIN Professeur Bruno GUERCI 55 me Section PATHOLOGIE DE LA T TE ET DU COU 1 re sous section Oto rhino laryngologie Professeur Roger JANKOWSKI Professeure C cile PARIETTI WINKLER 2 me sous section Ophtalmologie Professeur Jean Luc GEORGE Professeur Jean Paul BERROD Professeure Karine ANGIOI 3 me sous section Chirurgie maxillo faciale et stomatologie Professeur Jean Fran ois CHASSAGNE Professeure Muriel BRIX PROFESSEURS DES UNIVERSIT S 61 me Section G NIE INFORMATIQ
5. Professeur Pierre MUTZENHARDT Doyen de la Facult de M decine Professeur Henry COUDANE UNIVERSIT DE LORRAINE FACULT de M DECINE NAN Vice Doyen P dagogie Vice Doyen Mission Sillon lorrain Mme la Professeure Karine ANGIOI Mme la Professeure Annick BARBAUD Vice Doyen Mission Finances Professeur Marc BRAUN Assesseurs ler Cycle Professeur Bruno CHENUEL 2 me Cycle Professeur Marc DEBOUVERIE 3 me Cycle DES Sp cialit s M dicales Chirurgicales et Biologiques Professeur Jean Pierre BRONOWICKI Professeur Paolo DI PATRIZIO Commission de Prospective Universitaire Professeur Pierre Edouard BOLLAERT D veloppement Professionnel Continu Professeur Jean Dominique DE KORWIN Fili res professionnalis es M Walter BLONDEL Formation Continue Professeur Herv VESPIGNANI Recherche Professeur Didier MAINARD Relations Internationales Professeur Jacques HUBERT Universitarisation des tudes param dicales et gestion des mono appartenants M Christophe NEMOS Vie Etudiante Docteur St phane ZUILY Vie Facultaire Mme la Docteure Fr d rique CLAUDOT Etudiants M Xavier LEMARIE DOYENS HONORAIRES Professeur Adrien DUPREZ Professeur Jean Bernard DUREUX Professeur Jacques ROLAND Professeur Patrick NETTER PROFESSEURS HONORAIRES Jean Marie ANDRE Dan
6. Tentons d y r pondre 119 120 l 54 Un pis li pour le m decin Selon l article de C cile Manaouil Anne Sophie Pruvot et Olivier Jard du Centre Hospitalier Universitaire d Amiens I existe diff rentes situations au cours desquelles un m decin lib ral ou praticien hospitalier est contraint d interrompre son activit professionnelle Que ce soit un arr t de travail pour maladie insuffisance professionnelle ou invalidit les proc dures sont souvent m connues des m decins eux m mes C est pourquoi il semble important ici de rappeler le pilier fondamental commun ces diff rents cas de figures avant de d tailler les quelques point particuliers chacun 17 Par les Drs Bertrand LERICHE Rapporteur Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTON Piernick CRESSARD Jean Marie FAROUDJA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD 18 La sant des g n ralistes D E S de MEDECINE GENERALE Pr sent e et soutenue le 29 ao t 2006 par Laurence Gillard Universit Ren Descartes 119 La Cessation involontaire d activit du m decin arr t de travail et suspension du droit d exercer du 15 mars 2006 Centre Hospitalier Universitaire d Amiens 120 Ma tre de conf rences en m decine l gale et de droit de la sant Centre Hospitalier Universitaire d Amiens Externe Centre Hospitalier Universitaire d Amiens Professeur en m decine l gale et droit de la sant Centre Hospi
7. 22 12 Le temps Notion l mentaire acquise d s le plus jeune ge le temps est une valeur continue une dimension qui s impose tous Il offre la possibilit d ouverture d une opposition entre la d finition d un tat temporaire et celle d un tat d finitif C est ainsi que l auteur pourra avec moindre difficult d finir deux grands groupes de cessation d activit Nous verrons qu il existe celles qui sont limit es dans le temps c est dire l ensemble des tats qui sugg rent a priori un retour a posteriori et qui qualifient ainsi une cessation d activit temporaire exemple concret des vacances S opposent donc ces tats ceux qui ne pr sument pas d un retour ceux ci qualifient donc les cessations d activit s d finitives exemple concret du d c s 13 A priosteriori Soyons logiques Il parait vident par essence qu un tat temporaire ne sera jug comme tel que lorsque sa r solution aura eu lieu En d autres termes un tat d finitif le demeure tant qu il ne se r sout pas C est pourquoi l auteur insiste sur la pr somption a priori ou non d un possible retour a posteriori Car toutes les d clinaisons sont possibles quand nous parlons de situations de vie Ainsi un m decin en tat pathologique peut d cider d arr ter son activit pour un temps avant d apprendre un pronostic plus sombre la maladie devient alors cause d une cessation d finitive contrario un m decin qui d cide d
8. C travail art L3142 22 Cf C travail art L3142 22 A cong de soutien familial est d une dur e de 3 mois renouvelable Il ne peut exc der la dur e d un an pour l ensemble de la carri re professionnelle du salari Cf C travail art L3142 24 Bule cong de soutien familial n est pas r mun r Cf C travail art L3142 24 50 justifiant une allocation ouverte aux lib raux dans le cadre d un accompagnement d une personne en fin de vie 45 La solidarit familiale Selon le Code du travail en son article L3142 16 pr ciser sur le site Ameli fr il est question ici d une allocation laquelle les b n ficiaires peuvent pr tendre sous forme d une indemnit journali re pour les personnes salari es ou non dans le cadre d un accompagnement d une personne en fin de vie et non d un handicap la diff rence d un cong de soutien familial Concernant les personne non salari es la Si OR g s 101 re 1025 As principale condition remplir est d accompagner une personne domicile justifiant d une suspension ou d une r duction de son activit professionnelle 104 0 46 Sur le plan pratique C est par la loi n 2010 209 du 2 mars 2010 qu est d clar e la cr ation d une allocation journali re d accompagnement des personnes en fin de vie afin de permettre aux proches d une personne en fin de vie d interrompre ou de r duire 105 leur activit pour l accompagner dans les se
9. Cong s de solidarit familiale 50 Titre 2 Interruption Temporaire et Involontaire 54 Chapitre 1 Maladie Aigue Incapacit Temporaire Totale 56 Chapitre 2 Grossesse pathologique ss 64 Chapitre 3 Agression Accident caus par un tiers essseeseeseeseeesestesresesresressesrreserrissresrssresres 66 Chapitre 4 Stress et Burn Qut ss nent nent en ne inner 71 Chapitre 5 AT MP et consolidation sise 77 Chapitre 6 Suspension temporaire de droit d exercer 79 Chapitre 7e PASON rise nn ts ns ne Re de Ne er es tes 92 Chapitre S7 Fanlite esenee ent en nn ee ae ln ntm te 97 Chapitre 9 Conditions exceptionnelles et Catastrophes naturelles 108 2 me Partie Interruption d finitive 112 Titre 1 Interruption D finitive et Volontaire 113 Chapi re 1 Cessation simple ss ngn i iei a a reira rins 114 Chapitre 2 Retfaite perons ieiet aa T E E OEE N EN A E ES Ee Eee 121 Titre 2 Interruption D finitive et Involontaire 131 Chapitre 1 nvalidit i 2258e mn nt EE res NN 132 Chapitre 2 D c s ht E entr tn fn nt tn ne tte SE 140 CONCLUSION oe en ne A en nt tn nent 146 16 INTRODUCTION 1 On est pas oblig d en crever A l aube de sa nouvelle profession peut tre m
10. Professeur Michel CLAUDON Professeure Val rie CROIS LAURENT Professeur Serge BRACARD Professeur Alain BLUM Professeur Jacques FELBLINGER Professeur Ren ANXIONNAT 44 me Section BIOCHIMIE BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOL CULAIRE PHYSIOLOGIE ET NUTRITION 1 re sous section Biochimie et biologie mol culaire Professeur Jean Louis GU ANT Professeur Jean Luc OLIVIER Professeur Bernard NAMOUR 2 me sous section Physiologie Professeur Fran ois MARCHAL Professeur Bruno CHENUEL Professeur Christian BEYAERT 3 me sous section Biologie Cellulaire Professeur Ali DALLOUL 4 me sous section Nutrition Professeur Olivier ZIEGLER Professeur Didier QUILLIOT Professeure Rosa Maria RODRIGUEZ GUEANT 45 me Section MICROBIOLOGIE MALADIES TRANSMISSIBLES ET HYGI NE 1 re sous section Bact riologie virologie hygi ne hospitali re Professeur Alain LE FAOU Professeur Alain LOZNIEWSKI Professeure Evelyne SCHVOERER 2 me sous section Parasitologie et Mycologie Professeure Marie MACHOUART 3 me sous section Maladies infectieuses maladies tropicales Professeur Thierry MAY Professeur Christian RABAUD 46 me Section SANT PUBLIQUE ENVIRONNEMENT ET SOCI T 1 re sous section pid miologie conomie de la sant et pr vention Professeur Philippe HARTEMANN Professeur Serge BRIAN ON Professeur Francis GUILLEMIN Professeur Denis ZMIROU NAVIER Professeur Fran
11. ainsi que la nature de la maladie ou de l accident cause de la demande de pension d invalidit http www carmf fr 135 venir le m decin cotise gratuitement pour toute la dur e pendant laquelle il b n ficie de cette allocation d invalidit C est l ge minimum l gal pour la retraite du r gime de base que son statut change au regard de la CARMF Il est not l existence d une situation particuli re de pr retraite taux r duit pour les m decins g s de plus de 62 ans dans ce contexte de r forme de retraite dont les lignes ne sont encore pas clairement dessin es 129 Cabinet et client le Tout ou rien LA CARMF ne laisse pas de place au doute concernant ce point pr cis comme vu pr c demment dans l air des sacro saintes s urs continuit et permanence des soins en cas d incapacit temporaire pour la Situation du cabinet m dical Le m decin a la possibilit de c der son cabinet m dical de le fermer ou de prendre un rempla ant alors m me qu il per oit des indemnit s journali res dans le cadre de sa cessation d activit En revanche dans le cadre d une invalidit la pension peut tre refus e au m decin si sa situation administrative n est pas au clair concernant l arr t complet direct ou indirect de son activit Sous entendu Le m decin doit avoir c d son cabinet m dical ou d faut proc d sa fermeture d finitive 319 Ainsi le lecteur est
12. ciales Toute personne titulaire d un dipl me certificat ou tout autre titre de m decin qui exerce la m decine sans tre inscrite un tableau de l ordre des m decins institu conform ment au chapitre II du titre ler du pr sent livre ou pendant la dur e de la peine d interdiction temporaire pr vue l article L 4124 6 83 Au del de la chambre disciplinaire la S curit Sociale Fervente d fenseuse des droits des assur s la caisse primaire b n ficie elle aussi d armes l encontre des m decins peu scrupuleux Ainsi la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire du conseil r gional de l Ordre des m decins peut prononcer une certaine forme d interdiction d exercer Cette suspension porte alors le d nominatif Interdiction du droit de donner des soins aux assur s sociaux En effet la S curit sociale dispose d un panel de sanctions superposable celui pr vu en mati re disciplinaire de droit commun Ce panel est r gi par le Code de la s curit sociale en son article L 145 2 modifi par Loi 2007 127 2007 01 30 art 20 1 JORF ler f vrier 2007 qui dispose Les sanctions susceptibles d tre prononc es par la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premi re instance ou par la section sp ciale des assurances sociales du conseil national de l ordre des m decins ou des chirurgiens dentistes ou des sages femmes sont l avertissement le bl me 85 avec o
13. daction s est rendu compte que celle ci n allait pas avoir un air l ger Il persiste un ton grave dans cessation d activit d finitive et involontaire qui ne laisse que peut de place un imaginaire optimiste Si ce n tait pour parler de la suspension d finitive du droit d exercer qui a d j fait l objet d une tude ci dessus dans sa version temporaire sans que cela n apporte r ellement d l ments nouveaux ce travail ou encore des autres causes d arr t temporaire involontaire qui se chroniciseraient l auteur risquerait d alourdir sans motif l gitime un travail qui pourrait d j tre per u comme pesant Cependant il semble qu une cause m rite de s attarder un peu sur sa chronicisation 1l s agit de l tat pathologique d un m decin devenant infirme L infirmit et l invalidit dans leurs versions partielle ou totale vont modifier de fa on permanente et sans commune mesure la vie d une personne il convient donc de s arr ter le temps d un paragraphe sur les r percussions qu elle pourraient avoir sur une activit m dicale lib rale Apr s quoi cette tude se terminera par la fin de tout chacun le dernier chapitre d une vie le d c s ue Paragraphe n 79 131 Chapitre 1 Invalidit 125 Entendons nous bien Dans un contexte pathologique il est fait tat d un m decin se retrouvant dans l impossibilit d exercer d finitivement Qu il s agisse d une incapacit physique ou psychiatri
14. http vosdroits service public fr 152 VU NANCY le 9 septembre 2013 NANCY le 9 septembre 2013 Le Pr sident de Th se Le Doyen de la Facult de M decine Professeur H COUDANE Professeur H COUDANE AUTORISE SOUTENIR ET IMPRIMER LA TH SE N 6571 NANCY le 13 septembre 2013 LE PR SIDENT DE L UNIVERSIT DE LORRAINE Professeur P MUTZENHARDT 153 LE M DECIN LIB RAL EN CESSATION D ACTIVIT tude juridique et d ontologique en droit m dical positif de la cessation d activit du m decin lib ral ce document de synth se s adresse tous les futurs m decins jeunes m decins et m decins en fin de carri re qui souhaitent orienter pr ciser ou d couvrir les l ments majeurs qui assurent la s r nit pour cette p riode Car toute fin se pr pare l avance Pour l tudiant soucieux de son devenir et d sireux de faire le meilleur choix de carri re pour le m decin th s qui souhaite perfectionner son savoir en la mati re cette tude dresse un tableau des principales causes l origine d une cessation d activit pour le m decin lib ral L auteur prend soin d ordonner les principales composantes de son argumentation en diff renciant les interruptions temporaires puis d finitives et pour chacune d entre elle il d termine les causes volontaires et involontaires afin de balayer le plus grand nombre possible de sources de rupture d activit Finalement et pour chaque partie il explicite l
15. ois ALLA 2 me sous section M decine et sant au travail Professeur Christophe PARIS 3 me sous section M decine l gale et droit de la sant Professeur Henry COUDANE 4 me sous section Biostatistiques informatique m dicale et technologies de communication Professeur Fran ois KOHLER Professeure Eliane ALBUISSON 47 me Section CANC ROLOGIE G N TIQUE H MATOLOGIE IMMUNOLOGIE 1 re sous section H matologie transfusion Professeur Pierre FEUGIER 2 me sous section Canc rologie radioth rapie Professeur Fran ois GUILLEMIN Professeur Thierry CONROY Professeur Didier PEIFFERT Professeur Fr d ric MARCHAL 3 me sous section Immunologie Professeur Gilbert FAURE Professeur Marcelo DE CARVALHO BITTENCOURT 4 me sous section G n tique Professeur Philippe JONVEAUX Professeur Bruno LEHEUP 48 me Section ANESTH SIOLOGIE R ANIMATION M DECINE D URGENCE PHARMACOLOGIE ET TH RAPEUTIQUE 1 re sous section Anesth siologie r animation m decine d urgence Professeur Claude MEISTELMAN Professeur Herv BOUAZIZ Professeur G rard AUDIBERT Professeur Thomas F UCHS BUDER Professeure Marie Reine LOSSER 2 me sous section R animation m decine d urgence Professeur Alain GERARD Professeur Pierre douard BOLLAERT Professeur Bruno L VY Professeur S bastien GIBOT 3 me sous section Pharmacologie fondamentale pharmacologie clinique
16. paration l exercice m dical et au statut lib ral mais aussi le besoin de soutien de m decins qui se retrouvent seuls Il s agirait alors de d velopper des formes d coute anonyme adapt es leurs emplois du temps couter les coutants au cas par cas leur permettre de mettre des mots sur les difficult s qu ils rencontrent voire de faire se rencontrer ceux qui ont partagent les m mes interrogations voire de multiplier et de publier les tudes r alis es sur la m decine g n rale donnant un sens et un int r t au pr sent travail qui permet une information pr ventive et parfois curative 112 Dernier imp ratif d un p re h tif Si ce n tait pour se contredire quand sa volont d viter les redondances l auteur reviendrait sur l obligation de continuit des soins En effet cette tat qui s impose tous m decins a d j fait l objet d une explication dans le pr sent travail en son titre un de la m me partie Toutefois il est important de noter ici une diff rence de poids Une nuance r side dans le fait d un non retour du m decin Il n est pas question pour les patients de revoir nouveau le d tenteur de toutes les informations 254 Cf paragraphe n 19 115 d une vie Ces informations tant regroup es au sein d un m me document le dossier m dical il parait impossible de ne pas tudier ici le devenir de cette source de renseignements Soyons clairs Il convie
17. partement qui peut selon l tude du dossier mettre disposition une entraide conseiller et orienter les d marches judiciaires et de prise en charge du cabinet m dical Mais il faut galement penser faire une d claration la CPAM En effet relevant du r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s PAMC l ensemble des soins sera alors pris en charge par la s curit sociale au taux de remboursement en vigueur Toutefois dans le cadre d un accident caus par un tiers l assurance maladie pr cise sur son site internet Lors d un accident caus par un tiers vous tes la victime c est la responsabilit d un autre qui 150 Observatoire pour la s curit des m decins Recensement national des incidents 2011 CNOM 161 cf Paragraphe n 50 68 est engag e Pensez le d clarer votre caisse d Assurance Maladie Elle pourra ainsi se retourner vers la compagnie d assurance de la personne responsable pour obtenir le remboursement des frais engag s pour vos soins Rien ne change pour votre prise en charge ou en cas d arr t de travail par exemple vous devez d clarer cet accident votre caisse d Assurance Maladie dans les quinze jours qui suivent Pensez galement informer votre m decin et les autres professionnels de sant pharmacien sp cialiste kin sith rapeute infirmier etc que vous consultez suite cet accident Ils cocheront la case Accident caus par un tiers sur v
18. presque toujours un suivi personnalis l aide de rentr e D un montant de 1 500 3 000 selon le nombre d enfants et leur ge Cette aide va contribuer financer les d penses de rentr e scolaire l aide d t D un montant de 1 500 3 000 contribue financer les stages s jours linguistiques centres de loisirs or 1e 5 323 2 L association propose aussi une aide aux tudiants pour les enfants de m decin g de moins de 27ans et poursuivant des tudes sup rieures ou une formation Te j 324 professionnelle Ils peuvent b n ficier d une aide aux tudes pour les cas les moins graves 322 http www afem net afem php L aide aux enfants de m decins est ouverte toute famille en difficult qu elle ait t ou non adh rente l AFEM Pour en b n ficier les conditions requises par l Association sont simples tre enfant de m decin tre g de moins de 27 ans et poursuivre des tudes sup rieures ou une formation professionnelle http www afem net aide_etudiants php 324 Elle est d un montant annuel de 3 500 vers en 2 fois Cette aide est attribu e des familles dont la situation financi re est moins grave ou lorsque le logement ou le co t des tudes est moins on reux Ces aides 138 325 d d un montant annuel de 3 500 vers en 2 fois une bourse d tudes un montant annuel de 5400 vers e en deux fois pour les familles
19. priv e ou professionnelle un m decin commettant un crime ou un d lit s expose au risque de suspension punitive et ou disciplinaire de droit d exercice En effet il est important de rappeler que le Code de la sant publique pr voit ces connections en son article L 4126 6 modifi par Ordonnance n 2005 1040 du 26 ao t 2005 art 1 JORF 27 ao t 2005 qui dispose Lorsqu un m decin un chirurgien dentiste ou une sage femme a t condamn par une juridiction p nale pour tout autre fait qu un crime ou d lit contre la Nation l Etat ou la paix publique la chambre disciplinaire de premi re instance de l ordre peut prononcer s il y a lieu son gard dans les conditions des articles L 4124 4 L 4126 1 et L 4126 2 une des sanctions pr vues l article L 4124 6 En vue d assurer l application des dispositions du pr c dent alin a l autorit judiciaire avise obligatoirement et sans d lai le conseil national de l ordre de toute condamnation devenue d finitive de l un des praticiens mentionn s ci dessus y compris les condamnations prononc es l tranger C est ainsi dans cet article que l ensemble des sanctions disciplinaires est lui m me g r par le code de la repr sentant de l Etat dans le d partement devant le tribunal administratif qui statue en r f r dans un d lai de quarante huit heures 1 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007
20. reporte chaque acte ou consultation les l ments diagnostiques et th rapeutiques n cessaires la coordination des soins de la personne prise en charge Et de l autre cot nd pendamment de ces dossiers pr vus par la loi le m decin tient pour chaque patient un dossier professionnel qui correspond la fiche d observation que nous avons d finit ci dessus Cette 2 http www conseil national medecin fr article article 45 fiche d observation 269 mis jour le 11 10 12 116 distinction nette repose sur l existence de l article R1112 27 du Code de sant publique qui met jour une liste exhaustive d l ments qui doivent constituer le dossier d un patient hospitalis dans un tablissement de sant public ou priv Ceci mis au clair il convient de rappeler l article L111 7 du Code de la sant publique qui dispose Toute personne a acc s l ensemble des informations concernant sa sant d tenues quelque titre que ce soit par des professionnels et tablissements de sant qui sont formalis es ou ont fait l objet d changes crits entre professionnels de sant notamment des r sultats d examen comptes rendus de consultation d intervention d exploration ou d hospitalisation des protocoles et prescriptions th rapeutiques mis en oeuvre feuilles de surveillance correspondances entre professionnels de sant l exception des informations mentionnant qu elles ont t recueillies aupr s d
21. solitude m dicale Car nous le savons ou dans le cas contraire tendons une oreille curieuse vers les salles d attente des cabinets m dicaux le m decin d hier et celui de demain se diff rencient sur la part de vie priv e qu ils sont pr ts sacrifier pour leur profession Force Apprendre mourir Irvin D Yalom Galaade Editions 2005 p 163 La maladie de Sachs Martin Winckler Jai Lu Editions 1998 p 622 3 Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 2 Olivier Blandin Marie H l ne Cab n 77 mars 2008 p 27 17 est de constater que les comportements des m decins quant leur activit et principalement leur cessation voluent L activit lib rale n est plus attractive pour les femmes comme pour les hommes L augmentation du nombre de m decins rempla ants est le reflet d une tentative d vitement de l installation en secteur lib ral En 20 ans les effectifs des m decins rempla ants nouvellement inscrits l Ordre ont augment de 523 Entre le ler janvier 2008 et le ler janvier 2009 la hausse a t de 5 5 En 2008 le cap de 10 000 rempla ants a t atteint Certains choisissent ce mode d exercice avant de franchir le pas de l installation Les m decins ne souhaitent plus exercer isol ment D une part ils souhaitent pouvoir b n ficier d un avis coll gial sur les situations les plus complexes et s inscrire collectivement dans une d marche permanente d valuation d
22. t Une fois les obligations d ontologico administratives r solues le m decin reste libre de cesser son activit sans autre raisons que son bon vouloir Parmi ces cessations il en reste une qui justifie son paragraphe dans ce pr sent travail En pleine re de r forme gouvernementales importantes concernant ce sujet l chelle de l ensemble des fran ais laissons nous entrainer une analyse de la retraite actuelle des m decin lib raux 120 Chapitre 2 Retraite 115 Une caisse Selon son propre site internet cr e en 1948 par d cret la CARMF reste la caisse principale de collecte gestion et distribution des allocations retraites des m decins lib raux Rappelons rapidement que cette organisme met disposition quatre r gimes obligatoires un r gime de pr voyance r gime invalidit d c s pour les incapacit s temporaires mais que nous reverrons plus loin concernant les invalidit s et les d c s associ trois r gimes obligatoires de retraite r gime de base r gime compl mentaire vieillesse r gime des allocations suppl mentaires de vieillesse Aussi dans un souci de clart nous les verrons successivement de fa on distincte Le r gime facultatif dit CAPIMED ne fera pas l objet d une tude en ce paragraphe 116 R gime de base Selon la m me source la CARMF a mis en place ce r gime d s 1949 r gime qui fonctionne en points et trimestres d assurance Les cotisations se
23. t possible m me s il est estim que la dur e de la cessation d activit sera inf rieure 90 jours pour le cas o l arr t de travail se prolongerait ou si une rechute intervenait moins d un an apr s la derni re reprise d activit http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm E ou dans les 15 jours s il s agit d une rechute faute de quoi le point de d part du droit cette prestation ne peut tre fix qu compter du 31e jour suivant la d claration ou 15e jour s il s agit d une rechute sauf d rogation accord e par la Commission de contr le de l incapacit d exercice http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm 60 A l Pi x 2 n138 d arr t total de travail sup rieure un mois Pour son plus grand confort le lecteur en est averti 61 Possibilit de reprise progressive L objet n est pas de d tailler de fa on compl te les d marches et les conditions de cette ventualit mais simplement d en pr ciser l existence C est ainsi qu on peut le lire sur le site internet de la CARMF Afin d aider le m decin qui a observ une longue p riode de cessation d activit renouer avec un environnement dont l avait priv sa maladie la Commission de contr le de l incapacit d exercice peut d cider pour une p riode de trois mois exceptionnellement renouvelable une fois de permettre au m decin une reprise d activit progressive tout en lui conservant le n139 L
24. ter cours des int r ts conventionnels l gaux etc et majorations l exception des pr ts de plus d 1 an et des garants du d biteur Il est interdit au d biteur de payer toute cr ance ant rieure au jugement d ouverture de payer toutes les cr ances post rieures au jugement d ouverture sauf si elles sont li es aux besoins de la vie courante du n241 d biteur personne physique ou de nature alimentaire Toujours par la m me source c est la fin de la p riode d observation de la proc dure de sauvegarde qu il est d cid ment de la poursuite des v nements soit par un plan de sauvegarde s il existe une possibilit s rieuse pour l entreprise d tre sauvegard e Ce plan doit lui permettre de poursuivre son activit de maintenir l emploi et de rembourser ses dettes Son contenu est variable par exemple il peut tre d cid de changer de structure sociale de c der ou au contraire d ajouter une activit Le plan d finit les garanties ventuellement offertes par le d biteur pour en assurer l ex cution La dur e du plan ne peut exc der 10 ans Si le d biteur n ex cute pas ses engagements dans les d lais fix s par le plan le tribunal peut d cider d y mettre fin Il en est de m me lorsque les difficult s qui ont justifi la proc dure de sauvegarde ont disparu soit par l ouverture d un d l gu s du personnel habilit s tre entendus par le tribunal s ils ont d j t d sign s attestatio
25. 7 Prison 87 Cause ou Cons quence Voil une dichotomie qui causera de la peine l auteur En effet ce dernier ne pourrait r aliser pleinement le pr sent travail sans l exercice d licat d exposer cette ces cause s d interruption temporaire involontaire d exercice lib ral d un m decin Qu il s agisse d une condamnation l encontre d une faute commise pendant son activit m dicale en milieu carc ral ou non l emprisonnement reste dans tous les cas une source d interruption 88 Double peine Par principe m me si elle n est pas exprim e par le juge l origine de la condamnation d emprisonnement le m decin risque fort de se voir inflig une peine d interdiction En effet il lui sera tr s probablement reproch par l Ordre son manque de moralit au titre de l article 3 du code d ontologie Ce dernier issu du code de la sant publique en son article R 4127 3 dispose Le m decin doit en toutes circonstances respecter les principes de moralit de probit et de d vouement indispensables l exercice de la m decine En dehors de son activit un m decin n est pas exempt de cette obligation comme le pr cise l article R 4127 31 du code de la sant publique disposant Tout m decin doit s abstenir m me en dehors de l exercice de sa profession de tout acte de nature d consid rer celle ci En effet l Ordre National des m decins commente lui m me cet article Cet artic
26. C S cu Soc art L331 1 e7 cf Paragraphe n 54 e8 ng prime est de 912 12 Pour les enfants adopt s ou accueillis en vue d adoption compter du 1er ao t 2005 son montant est de 1824 25 Elle est vers e au cours du 7 me mois de grossesse et en cas d adoption le mois suivant l arriv e au foyer ou le mois suivant l adoption ou le placement en vue d adoption si l arriv e au foyer est ant rieure En cas de naissances multiples d adoptions multiples ou d accueils multiples en vue d adoption il est vers autant de primes que d enfants n s adopt s ou accueillis en vue d adoption La prime n est pas due en cas d interruption de grossesse avant la fin du 5 me mois suivant votre d but de grossesse http www carmf fr cdrom cdrom php page coti vos_cotis htm Cf C S cu Soc art L331 1 40 33 Prendre soin de maman En amont de l ensemble de ces cong s et prestations financi res diverses il semble important de rappeler que dans le cadre de l assurance maladie des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s PAMC les frais m dicaux inh rents un tat de grossesse seront pris en charge 100 au titre de l assurance maternit 7 examens m dicaux obligatoires 3 chographies au rythme d une par trimestre 8 s ances de pr paration l accouchement prises en charge 100 les honoraires d accouchement les frais de s jour l h pital ou en clinique conventionn e dans la limite d
27. Il a fallu attendre l ann e 2005 pour pouvoir tenter de sauver les entreprises m dicales 94 Pr servation pr vention Tout est dirig orchestr par une m me loi En effet c est en 2005 qu il est d cid d tendre ces proc dures aux personnes physique qui exerce une profession ind pendante y compris les lib raux Il s agit de la loi de sauvegarde 231 n 2005 845 du 26 juillet par son d cret d application du 28 d cembre des entreprises 20052 Cette derni re dispose en son article L 611 5 du Code du commerce La proc dure de conciliation est applicable dans les m mes conditions aux personnes morales de droit priv et aux personnes physiques exer ant une activit professionnelle ind pendante y compris une profession lib rale soumise un statut l gislatif ou r glementaire ou dont le titre est prot g Pour l application du pr sent article le tribunal de grande instance est comp tent et son pr sident exerce les m mes pouvoirs que ceux attribu s au pr sident du tribunal de commerce Ainsi les professions lib rales peuvent d s lors b n ficier des proc dures de redressement et de liquidation judiciaire sous les directives du tribunal de grande instance mais aussi des proc dures de pr vention 230 JORF 26 01 85 p 1097 1 Tous gaux devant la faillite Cass 2e civ 12 juillet 2012 n 11 19 861 Revue droit amp sant n 51 Justine Fontana 232 JORF 27 07 2005 p 12187 233 D
28. L 145 3 du CSS 1209 26 Cf Code de sant publique article L 145 2 modifi par Loi 2007 127 2007 01 30 art 20 1 JORF 1er f vrier 2007 Si pour des faits commis dans un d lai de cinq ans compter de la notification au praticien d une sanction assortie du sursis et devenue d finitive la juridiction prononce la sanction mentionn e au 3 elle peut d cider que la sanction pour la partie assortie du sursis devient ex cutoire sans pr judice de l application de la nouvelle sanction 207Cf Code de sant publique article L 145 2 modifi par Loi 2007 127 2007 01 30 art 20 1 JORF 1er f vrier 2007 Les sanctions pr vues au pr sent article ne sont pas cumulables avec les peines pr vues l article L 4124 6 du code de la sant publique lorsqu elles ont t prononc es l occasion des m mes faits Si les juridictions comp tentes prononcent des sanctions diff rentes la sanction la plus forte peut tre seule mise ex cution 28 Cf Code de sant publique art L 145 3 Tout praticien qui contrevient aux d cisions de la chambre disciplinaire de premi re instance ou de la section disciplinaire du conseil national ou de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premi re instance ou de la section des assurances sociales du 86 84 Au del de la S curit Sociale la sanction p nale Diff rent par essence du caract re disciplinaire par atteinte l int grit du corps de sa profe
29. MAILLERET 45 me Section MICROBIOLOGIE MALADIES TRANSMISSIBLES ET HYGI NE 1 re sous section Bact riologie Virologie hygi ne hospitali re Docteure V ronique VENARD Docteure H l ne JEULIN Docteure Corentine ALAUZET 3 me sous section Maladies Infectieuses Maladies Tropicales Docteure Sandrine HENARD 46 me Section SANT PUBLIQUE ENVIRONNEMENT ET SOCI T 1 re sous section Epid miologie conomie de la sant et pr vention Docteur Alexis HAUTEMANI RE Docteure Fr d rique CLAUDOT Docteur C dric BAUMANN 2 me sous section M decine et Sant au Travail Docteure Isabelle THAON 3 me sous section M decine l gale et droit de la sant Docteur Laurent MARTRILLE 4 re sous section Biostatistiques informatique m dicale et technologies de communication Docteur Nicolas JAY 47 me Section CANC ROLOGIE G N TIQUE H MATOLOGIE IMMUNOLOGIE 2 me sous section Canc rologie radioth rapie canc rologie type mixte biologique Docteure Lina BOLOTINE 4 me sous section G n tique Docteur Christophe PHILIPPE Docteure C line BONNET 48 me Section ANESTH SIOLOGIE R ANIMATION M DECINE D URGENCE PHARMACOLOGIE ET TH RAPEUTIQUE 3 me sous section Pharmacologie fondamentale pharmacologie clinique Docteure Fran oise LAPICQUE Docteur Nicolas GAMBIER Docteur Julien SCALA BERTOLA 50 me Section PATHOLOGIE OST O ARTICULAIRE DERMATOLOGIE ET
30. addictologie Professeur Patrick NETTER Professeur Pierre GILLET 4 me sous section Th rapeutique m decine d urgence addictologie Professeur Fran ois PAILLE Professeur Faiez ZANNAD Professeur Patrick ROSSIGNOL 49 me Section PATHOLOGIE NERVEUSE ET MUSCULAIRE PATHOLOGIE MENTALE HANDICAP ET R DUCATION 1 re sous section Neurologie Professeur Herv VESPIGNANT Professeur Xavier DUCROCAQ Professeur Marc DEBOUVERIE Professeur Luc TAILLANDIER Professeur Louis MAILLARD 2 me sous section Neurochirurgie Professeur Jean Claude MARCHAL Professeur Jean AUQUE Professeur Olivier KLEIN Professeur Thierry CIVIT Professeure Sophie COLNAT COULBOIS 3 me sous section Psychiatrie d adultes addictologie Professeur Jean Pierre KAHN Professeur Raymund SCHWAN 4 me sous section P dopsychiatrie addictologie Professeur Daniel SIBERTIN BLANC Professeur Bernard KABUTH S me sous section M decine physique et de r adaptation Professeur Jean PAYSANT 50 me Section PATHOLOGIE OST O ARTICULAIRE DERMATOLOGIE ET CHIRURGIE PLASTIQUE 1 re sous section Rhumatologie Professeure Isabelle CHARY VALCKENAERE Professeur Damien LOEUILLE 2 me sous section Chirurgie orthop dique et traumatologique Professeur Daniel MOLE Professeur Didier MAINARD Professeur Fran ois SIRVEAUX Professeur Laurent GALOIS 3 me sous section Dermato v n r ologie Professeur Jean Luc SCHMUT
31. article R 6315 1 du Code de la sant publique disposait que dans le cadre de la continuit des soins en m decine ambulatoire d faut de rempla ant pour remplir son obligation de continuit de soins tout m decin avertit au moins deux mois l avance le conseil d partemental de l ordre des m decins de ses absences programm es de plus de six jours ou d une dur e inf rieure mais incluant un jour suivant ou pr c dent un jour f ri Il communique le nom du confr re susceptible de prendre en charge ses patients Le conseil d partemental de l ordre des m decins s assure qu aucune difficult de prise en charge des patients ne peut na tre du fait d une pr sence 2 Pour approfondir Relation de soins et non droit l introuvable obligation de soigner Revue droit amp Sant n 39 Paul Veron 7 Conseil national de l ordre des m decins Atlas de la d mographie m dicale fran aise 2011 les jeunes m decins invitent leurs confr res s installer en lib ral 2 Atlas R gionaux de la d mographie m dicale fran aise des disparit s qui s accentuent au niveau local 28 insuffisante des m decins lib raux en activit sur le territoire et apr s avoir rappel aux m decins leurs obligations d ontologiques et recherch des solutions pour renforcer leur 7 1 2 2 D 2 24 pr sence il informe le directeur g n ral de l agence r gionale de sant de la situation Par essence ce projet proposait d or
32. b n fice de l indemnit journali re acc s une telle commission sera accompagn par la CARMEF sur demande du m decin concern 62 Rechute En deux mots il est ici question de pr ciser que dans le cadre d une rechute de la maladie ayant ouvert des droits la pr voyance de la CARMF cette derni re relance les aides pour des d lais plus courts C est ainsi qu est pr cise Toute rechute de la m me maladie ou m me accident intervenant moins d un an apr s le premier arr t est indemnis e au 15e jour sous r serve que la d claration de rechute ait bien t d clar e dans les 15 jours de sa survenance d faut elle est indemnis e au 15e jour de la d claration P go A P er 140 sauf avis contraire de la Commission de contr le de l incapacit d exercice 63 De la couverture aux imp ts Pour apporter quelques pr cisions et terminer sur ce pilier fondamental commun aux interruptions temporaires involontaires voici quelques informations noter pouvant int resser le lecteur mais ne justifiant pas d un d tail complet 138 http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm Mis jour 2013 Ibidem Ibidem 139 140 61 La CARMF pr cise sur son site internet que Le m decin a la possibilit de c der son cabinet m dical de le fermer ou de prendre un rempla ant Il convient de signaler la cessation d activit pour raison de sant la Caisse d assurance maladie en vue de
33. ces sympt mes et se reconna tre dans ces comportements contradictoires Le berger ne cherche pas devenir ch vre comme si par une mise distance magique de la maladie tre c t m decin vitait de verser c t malade Beaucoup parlent d un changement professionnel un r ve qui soulage d un quotidien p nible mais se taisent sur leur 176 souffrance 74 Pr venir pour mieux gu rir Avant de parler des outils disposition des m decins souffrant d un syndrome d puisement professionnel il convient de d finir les l ments d alerte ou facteurs de risque pouvant induire une telle pathologie Les tudes publi es sur le sujet et suscit es tendent mettre en avant les risques accrus de d velopper un tel syndrome chez les m decins aux capacit s d abn gation et d altruisme les plus aiguis es En effet il semble exister une capacit r sister la fatigue ou la maladie dans un contexte de personnalit ind pendante Cette personnalit qu elle soit issue de la nature m me du m decin ou par obligation pousse le vice du perfectionnisme son paroxysme Ce point extr me paradoxalement entach d un d sir d tre appr ci hauteur de ses 174 2 x de ce y Le m decin malade Ordre National des m decins rapport de la commission nationale permanente adopt lors des Assises du 28 juin 2008 Rapporteur Dr LERICHE avec la participation des Drs Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTO
34. claration est effectu e pour l ensemble des organismes concern s INSEE Organismes sociaux Urssaf Centre des imp ts En tant que profession lib rale votre CFE comp tent est l Urssaf dans la circonscription de laquelle est situ votre lieu d activit http www urssaf fr profil independants professionnel_de_sante_auxiliaire medical vous_ _vos_cotisations formalites_01 html 282 C sant publique art L4111 1 119 consid r ce dernier r pondra donc par d finition la premi re exigence du dit article Selon le m me raisonnement ayant d j pu exercer la m decine puisque nous parlons de cessation d activit nous supposerons que le m decin r pond aux crit res de nationalit exig s par le point num ro deux de cet article La nuance r side au niveau du troisi me point de l article qui pr cise 3 Inscrit un tableau de l ordre des m decins un tableau de l ordre des chirurgiens dentistes ou un tableau de l ordre des sages femmes sous r serve des dispositions des articles L 4112 6 et L 4112 7 Or cette inscription n a de valeur obligatoire que si le m decin souhaite garder une activit m dicale m me titre gratuit ou simplement personnel voir familial En clair il conserve une comp tence mat rielle un savoir faire mais il perd la comp tence juridique faute d inscription l Ordre Cette d cision lui revient de plein droit au m me titre que sa d cision volontaire de s tre arr
35. cret application 2005 1677 JORF 29 12 2005 p 20324 98 95 R le obligatoire de l Ordre A noter que dans un tel contexte l Ordre des m decins sera alors averti de la situation et que ce dernier sera consult pendant la proc dure afin de prot ger au mieux les int r ts du protagoniste Cette mention est obligatoire au titre de l article L 611 6 du Code du commerce qui dispose La d cision ouvrant la proc dure de conciliation n est pas susceptible de recours Elle est communiqu e au minist re public Lorsque le d biteur exerce une profession lib rale soumise un statut l gislatif ou r glementaire ou dont le titre est prot g la d cision est galement communiqu e l ordre professionnel ou l autorit comp tente dont le cas ch ant il rel ve 96 Secret jamais Cette loi ne peut en rien et sous aucune condition porter atteinte au secret professionnel Cela donne d autant plus d importance au dernier paragraphe sur l int r t de la consultation de l Ordre dont un repr sentant doit tre pr sent pendant l inventaire afin de se porter garant de la pr servation du dit secret Ces conditions rel vent de l article L 622 6 du m me Code qui dispose Lorsque le d biteur exerce une profession lib rale soumise un statut l gislatif ou r glementaire ou dont le titre est prot g l inventaire est dress en pr sence d un repr sentant de l ordre professionnel ou de l autorit comp tente dont l
36. d sign par celui ci les informations utiles la poursuite des soins 1 C Sant publ art R4127 48 Le m decin ne peut pas abandonner ses malades en cas de danger public sauf sur ordre formel donn par une autorit qualifi e conform ment la loi 27 Chapitre 1 Obligation de continuit des soins 20 Situation Dans un contexte de d mographie m dicale en pleine r cession et face aux difficult s prouv es par les praticiens lib raux trouver un rempla ant le CNOM 2 rend public les donn es de la cinqui me dition de son Atlas de la d mographie m dicale fran aise Celles ci soulignent l cart croissant entre l volution du nombre de m decins nouvellement inscrits 2 5 en un an soit 5 392 m decins et celle des m decins sortants 11 2 en un an soit 4 310 m decins sur un total de 264 466 m decins inscrits au tableau de l ordre fin 2010 Amenant des disparit s cons quentes avec 238 m decins pour 100 000 habitants et en d pit des mesures mises en place pour lutter contre la d sertification la r gion picarde conna t la plus faible densit m dicale en activit r guli re Ces vingt derni res ann es elle a enregistr une baisse de 29 des nouveaux inscrits au tableau de l Ordre tandis que les m decins sortants ont augment de 130 Il est d cid de pr senter un projet de d cret en 2009 par Madame le Ministre de la sant et des sports Roselyne Bachelot Ce projet l
37. dans l esprit des praticiens lib raux pouvant d courager ces derniers dans leur d marche de cessation d activit Ce point correspond la permanence des soins Bien que tr s diff rent en la demeure il semble important ici de r aliser un rapide mais n anmoins utile rappel de ce principe afin de lever les quelques doutes pouvant persister 25 De la continuit la permanence Rappelons que la continuit des soins et une obligation impos e tous les m decins indiquant que ces derniers doivent en cas de x ee eia 46 refus ou d impossibilit assurer un relai de prise en charge m dicale Parall lement la permanence des soins qui permet d assurer en continu un acc s une activit m dicale est confi e l ARS par la loi HPST n 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoires Ainsi comme peut l expliquer le site AMELI fr en s appuyant sur l article L6314 1 du code de la sant publique ce titre les ARS ont la comp tence pour d finir les modalit s de mise en uvre du dispositif ainsi que le montant des indemnit s vers es aux m decins participant la permanence des soins ambulatoires Il est alors fait appel la comp tence du conseil de 6 C Sant Publique art R4127 47 et 48 w Agence r gionale de sant 8 Publication JORF 22 07 2009 p 12184 ula mission de service public de permanence des soins est assu
38. decins lib raux conventionn s en exercice ainsi que les m decins rempla ants th s s ou non en r gle avec l ordre des m decins dans la limite de 10 de m decins rempla ants par session sont indemnis s pour perte de ressources 15 consultations par jour soit 345 dans la limite de 8 jours par an FPC n87 et DPC cumul s Alors que concernant le DPC Les m decins lib raux conventionn s en exercice ainsi que les m decins rempla ants th s s en r gle avec l ordre des m decins dans la limite de 10 de m decins rempla ants par session sont indemnis s pour perte de ressources l quivalent temps de 2 jours soit 690 dans la limite de 8 jours par an FPC et DPC cumul s Dans tous les cas qu il s agisse d une formation dans le cadre d une FMC ou d un DPC les m decins qui n exercent pas une activit lib rale titre principal et les m decins retrait s sans activit lib rale ne seront pas indemnis s A noter que les indemnit s sont aussi refus es aux m decins rempla ants non th s s pour les formations issues du DPC 3 ules programmes de d veloppement professionnel continu suivis par les professionnels de sant lib raux conventionn s et les professionnels de sant exer ant dans les centres de sant conventionn s sont pris en charge par l organisme gestionnaire du d veloppement professionnel continu dans la limite d un forfait sous r serve de remplir les conditions pr vue
39. douane en rien le m decin de ses obligations Lors de la cession d un cabinet la transmission automatique de l int gralit des dossiers professionnels ou fiches d observation au m decin successeur ne peut tre accept e comme une r gle D une part parce que la pr sentation du successeur la patient le n emp che 27 http www conseil national medecin fr article article 45 fiche d observation 269 Article L 1142 28 du code de la sant publique Les actions tendant mettre en cause la responsabilit des professionnels de sant ou des tablissements de sant publics ou priv s l occasion d actes de pr vention de diagnostic ou de soins se prescrivent par dix ans compter de la consolidation du dommage 2 Actuel art R4127 45 du code de la sant publique 258 118 nullement les patients de d cider du choix d un autre m decin et de demander en cons quence f re 260 que le dossier professionnel ou la fiche d observation les concernant lui soit transmis 113 Administrativement Ses dispositions prises le m decin est libre de cesser son activit volontairement totalement d finitivement Il prend soin de pr venir l URSSAF organisme agissant en qualit de centre des formalit s des entreprises CFE pour les professions lib rales qui assure une interconnexion administrative entre caisse de retraite CARMF caisse d assurance maladie CPAM et centre fiscal L auteur ne peut qu encourag
40. entreprises F22290 xhtml N100DC Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre 2 Ibidem CARMPF praticiens m dicaux et redressement judiciaire Cass 2e civ 4 f vrier 2010 pourvoi n 09 11602 Cass 2e civ 8 juillet 2010 pourvoi n 09 12696 Cass 2e civ 4 f vrier 2010 pourvoi n 09 11602 Revue droit amp sant n 38 C dric Riot 243 245 104 donner lieu l adoption d un plan de redressement l issue d une p riode d observation pendant laquelle un bilan conomique et social de l entreprise est r alis suite une demande du d biteur au plus tard dans les 45 jours suivant la cessation des paiements d un cr ancier du procureur de la R publique sauf si une proc dure de conciliation est en cours Dans ce cas il est effectu une p riode d observation de 6 mois maximum renouvelable sans pouvoir d passer 18 mois Pendant cette phase un bilan conomique et social est r alis L entreprise poursuit son activit Elle est alors g r e par un administrateur judiciaire seul ou avec son dirigeant L ouverture de la proc dure entra ne la suspension des poursuites les cr anciers qui existaient avant l ouverture de la proc dure ne peuvent plus engager de poursuites en justice ni proc der des saisies pour faire ex cuter des d cisions d j obtenues Elle arr te aussi le cours de la plupart des int r ts et des majorations Cette p rio
41. exerc qu une Rp 286 partie de l ann e le plafond de revenu annuel ne pas d passer est r duit au prorata Dans ces conditions le m decin retrait en reprenant une activit s engage cotiser nouveau aux trois r gimes pour la retraite de base compl mentaire vieillesse et allocations suppl mentaires vieillesse Mais 1l est exon r du r gime invalidit d c s puisqu il ne b n ficie plus des avantages de ce r gime par ailleurs les cotisations retraite per ues par la CARMF ne bonifie en rien la retraite de l actuel retrait 7 Le calcul de ces cotisations se fait sur un mod le quasi identique celui vu pr c demment et se diff rencie selon le secteur 1 ou 2 dans lequel pratique le m decin Un r gime de base en deux tranches de 9 75 1 81 pour la deuxi me tranche Un r gime compl mentaire dans la limite de 3 5 PSS 9 30 les allocations suppl ments vieillesse qui varient selon le secteur et un plafonnement du revenu dont une partie reste prise en charge par les caisses d assurance maladie Il reste fortement conseill par les deux sources consid r es de conserver son assurance responsabilit civile professionnelle si la d cision de reprise est d j pr vue au moment de la demande de retraite En effet les assurances en question sont consid rablement 2 289 qx 5 eZ NOTA ee 290 augment es d s lors que l assureur consid re le risque li l ge du praticien
42. existe une particularit en m decine lib rale retrouv souvent dans les dires 281 http www carmf fr cdrom cdrom php page retr calcul htm Ibidem 283 Une majoration est attribu e l allocataire ayant eu ou lev sous certaines conditions au moins trois enfants et correspond 10 de la pension des r gimes compl mentaire et ASV http www carmf fr 284 http www carmf fr cdrom cdrom php page retr deman htm 282 125 et divers reportages sur le sujet cette situation o un m decin la retraite continue son activit pour diverses raisons le temps que son successeur s installe le temps que ses patients trouvent un nouveau m decin le temps d achever un dossier qui lui tient c ur faute de successeur etc etc etc C est ainsi que l Ordre national explique La loi Fillon du 21 ao t 2003 autorisait les m decins lib raux ressortissant de la CARMF cumuler leur retraite des trois r gimes avec une activit lib rale sous quelque forme que ce soit condition que le revenu net tir de cette activit soit inf rieur au plafond de la SS En cas de d passement la retraite tait suspendue La loi de financement de la s curit sociale pour 2009 a lib ralis ce dispositif en supprimant le plafond de ressources autoris es D sormais les m decins retrait s s ils ont liquid l ensemble de leurs pensions de retraite obligatoires et s ils justifient d une dur e d assurance suffisante pour obtenir une liqui
43. formation professionnelle des m decins Il sera not l obligation pour le m decin de cesser de fa on temporaire mais incompl te son activit Et pour peu amenant un ensemble d interrogations qui sera soulev Comment Pour combien de temps Avec quel d dommagement 17 C Sant publique art L4133 1 26 Titre 1 Interruption Temporaire et Volontaire 19 TL be back Le choisir le faire et l assumer Ce premier titre listera les principaux v nements qui peuvent amener une cessation temporaire que le m decin choisit de son plein gr Mais il convient de ne pas oublier que le premier imp ratif assumer dans ce cas reste la notion d obligation d assurer la continuit des soins Cette derni re correspond aux articles 47 et 48 du Code de d ontologie m dicale ou R 4127 47 et R 4127 48 du Code de la sant publique Ces textes donnent droit au m decin de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles en dehors des cas d urgence mais dans le respect d une continuit des soins Qu en est il actuellement 18 C Sant publ art R4127 47 Quelles que soient les circonstances la continuit des soins aux malades doit tre assur e Hors le cas d urgence et celui o il manquerait ses devoirs d humanit un m decin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles S il se d gage de sa mission il doit alors en avertir le patient et transmettre au m decin
44. la dette sociale CRDS ni aux cotisations de s curit sociale ni l imp t sur les successions http www ameli fr assures droits et demarches par situation personnelle vous avez perdu un proche le capital deces php 339 of Paragraphe n 112 ri ind pendamment du dossier de suivi m dical pr vu par la loi le m decin doit tenir pour chaque patient une fiche d observation qui lui est personnelle cette fiche est confidentielle et comporte les l ments actualis s n cessaires aux d cisions diagnostiques et th rapeutiques Dans tous les cas ces documents sont conserv s sous la responsabilit du m decin Tout m decin doit la demande du patient ou avec son consentement ou ceux qu il entend consulter les informations et documents utiles la continuit des soins Il en va de m me lorsque le patient porte son choix sur un autre m decin traitant http www legifrance gouv fr 144 pas tre suivis par lui Si le m decin n a pas de successeur le conseil d partemental apportera son aide pour assurer la transmission des documents demand s par les patients dans les m mes conditions que le successeur Cependant l archivage du reliquat des dossiers professionnels ou fiches d observation restera de la responsabilit des h ritiers du n341 m decin Aussi encore une fois de son vivant le m decin ne saura trop conseiller sa famille de se rapprocher au plus vite de son Ordre en cas de drame 139 Post script
45. le m decin lib ral conventionn secteur 1 comme base d tude Cette r flexion n a donc pas lieu d tre 9 Vertige des grandeurs C est lors du premier brainstorming que les notions principales apparaissent La premi re probl matique soulev e qui semblait la plus vidente tait qu un m decin lib ral qui cesse son activit le fait de fa on volontaire ou non une contrainte ou une d cision simple de son plein gr de s arr ter Mais comment quantifier la volont Car cette notion s oppose forc ment celle de la d sirabilit En clair un m decin peut vouloir s arr ter pour une cause qui n est pas d sir e Par exemple dans un contexte de 11 D finition d un nouveau mod le de la m decine lib rale Mission confi e au Dr M Legmann Pr sident du CNOM Avril 2010 conclusion 12 Meules de foin en Provence Arles 1888 Van Gogh Henri Matisse 1869 1954 21 maladie un m decin touch par un cancer peut d cider de son plein gr de stopper son activit alors qu il n a pas voulu cette pathologie et m me si son tat de sant lui aurait permis de continuer En se confrontant aux notions de d sirabilit et de contrainte la scission volontaire involontaire pour la classification des principales causes de cessation d activit rend trop instable la base l expos C est pourquoi l auteur ne l a pas choisi en premi re division Mais il semble vident que cet ordonnancement d id es doit
46. le choix est libre sous r serve d incompatibilit s a pour mission de favoriser la conclusion d un accord amiable entre le d biteur et ses principaux cr anciers et partenaires destin mettre fin aux difficult s de l entreprise et assurer sa p rennit Dans l unique optique d obtenir un accord de conciliation Ce dernier doit permettre l entreprise d obtenir des r chelonnements ou des remises de dettes des cr dits n cessaires la poursuite de l activit ou encore d envisager une restructuration Il peut faire l objet d un constat par le pr sident du tribunal qui lui donnera force ex cutoire Le lecteur notera que la pudeur est de mise dans cette d marche juridique puisque que selon la m me source l accord ne fait l objet d aucune publicit seuls les signataires en ont connaissance Toutefois la force de l accord peut tre accrue si le d biteur fait la 237 http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22290 xhtmi HN100DC Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre Code du Commerce art L611 101 demande de son homologation aupr s du pr sident Dans le cas o le d biteur n est pas en cessation des paiements l accord est de nature assurer la p rennit de l entreprise l accord ne doit pas l ser les int r ts des cr anciers non signataires alors cette homologation peut tre d clar e par le pr sident con
47. le gouvernement Le mandat ad hoc est une proc dure pr ventive et confidentielle de r glement amiable des difficult s dont le but est de r tablir la situation de l entreprise avant qu elle ne soit en cessation des paiements cette demande est mise directement par le d biteur et lui seul x 236 mais ne doit pas tre en tat de cessation des paiements au tribunal de grande instance dans le cadre des professions lib rales sans qu aucune forme particuli re n est impos e Un mod le de requ te de d signation d un mandataire ad hoc est disponible sur le site du greffe du tribunal de commerce de Paris D s r ception de cette demande le pr sident re oit le d biteur et recueille ses observations Le d biteur peut proposer le nom d une personne qu il souhaite voir d signer comme mandataire ad hoc La r elle mission du mandataire ad hoc le plus souvent un expert conomique ou financier est d aider le d biteur n gocier un accord avec ses principaux cr anciers afin d obtenir des r chelonnements de dettes mais il peut aussi tre amen r soudre toutes autres difficult s rencontr es par l entreprise L objectif est d viter la cessation des paiements Toutefois rien ne pourra tre impos aux cr anciers ou aux partenaires de l entreprise Pendant la dur e du mandat le dirigeant continue diriger et g rer seul son entreprise Cette collaboration peut prendre fin sur simple 235 Un p
48. les cong s simples pour vacances ou une autre activit Comme expliqu ci dessus le CNOM reste favorable et maintient sa position d aide trouver des solutions pour les m decins d sireux de programmer des cong s Ces derniers sont libres de poser cong au prix du manque gagner que cela incombe dans le mod le lib ral Mais ces cong s ne co tent ils r ellement qu aux m decins 22 Parcours de sant vs Repos Il reste l gitime au del des droits du m decin et toujours de fa on conjointe son obligation d assurer une continuit des soins de se poser la question d un autre point de vue celui du patient En effet de par le dispositif du m decin traitant ayant impos un choix de m decin dit r f rent aux patients ces derniers se retrouvent alors oblig s de respecter un parcours de soin s ils veulent b n ficier d un remboursement int gral Comme on peut le lire sur le site AMELT fr En choisissant de d clarer votre m decin traitant et en le consultant en premier votre taux habituel de remboursement reste inchang En revanche si vous n avez pas d clar de m decin traitant ou si vous ne respectez pas le parcours de soins coordonn s vous serez moins bien rembours par l Assurance Maladie lors d une consultation C S cu Soc art L162 5 3 Ge Paragraphe n 20 Ra Lorsque le m decin veut partir en vacances CA Versaille 3 me chambre 6 f vrier 2004 Juris Data n 2004 238910 Revu
49. les plus en difficult s Une aide 326 d compl mentaire un montant maximum de 1550 peut tre dispens e sur justificatifs pour couvrir les frais exceptionnels inscriptions d placement achat d quipement Bien que initialement cr er pour les familles et les veuves de m decins d c d s cette association a tendu son action pour couvrir une partie des besoins des familles dont les ressources sont amoindries suite une difficult prouv e par la figure paternelle alors m decin L volution se note aussi dans la pr sentation m me de l association qui s adressait l origine aux veuves alors qu aujourd hui elle pourrait tout aussi bien s adresser aux veufs Et comment ne pas profiter de cette transition facile Si veuvage il y a alors d c s il existe peuvent aussi soutenir plusieurs jeunes d une m me famille et tre attribu es d anciens boursiers lorsqu ils prolongent leurs tudes ou font une sp cialisation d un an En 2009 2010 90 aides aux tudes ont t distribu es l octroi des bourses et des aides aux tudes se fait annuellement sur examen de dossiers http www afem net aide_etudiants php 32 D un montant annuel de 5 400 vers e en 2 fois elle est attribu e en fonction des conditions de ressources du co t des tudes de la motivation de l tudiant et du cursus ceci gr ce la g n rosit des m decins des Conseils de l Ordre de l Acad mie de M decine des Mutuelles
50. lib rales que le m decin aurait pu avoir de son vivant dans un contexte salari nous pr ciserons simplement que la CARMF explique En dehors de son activit m dicale lib rale il exer ait ou avait exerc une activit salari e relevant du r gime g n ral de la S curit sociale Ce r gime pr voit sous certaines conditions le versement d une pension de r version Il convient l encore d en faire une demande aux caisses dont le m decin d pendait En dehors de son activit m dicale lib rale il exer ait ou avait exerc une activit relevant d un r gime autre que celui de la S curit sociale Chaque organisme aupr s duquel il tait ou avait t inscrit devra tre contact en vue de conna tre les conditions 330 remplir pour obtenir les avantages offerts par chacun de ces organismes 135 D c s d un m decin en invalidit ou retrait Dans les deux cas est consid r le d c s d un m decin qui de facto percevait une rente de la CARMF soit par le r gime de retraite soit par le r gime invalidit d c s Dans le cas d une invalidit il n y a pas transmission automatique de la rente per ue par le m decin ses proches et le cas de la famille est pris en compte au m me titre qu un d c s survenant pendant l activit du 328 Le versement d une rente temporaire est pr vue en faveur de chaque enfant orphelin jusqu 21 ans ou 25 ans s il est charge et poursuit des tudes Si
51. me avant un jeune m decin anim par le serment qu il vient de prononcer doit avoir conscience que sa condition n est pas d finitive Selon Irvin D Yalom On ne sait jamais comment terminer les choses Et pour cause a n arrive qu une fois Aucun mode d emploi n a jamais t crit l dessus alors il faut improviser Mais ne pouvons nous pas nous inspirer de ce qui a d j t fait Pourquoi les erreurs des autres ne pourraient elles pas nous servir d exp rience par procuration Et a contrario pourquoi ne pas s inspirer d une fin r ussie Car qu on le veuille ou non on est toujours m decin Mais on n est pas tenu de le faire payer 2 aux autres et on n est pas non plus oblig d en crever 2 Quoi de neuf docteur Les m urs changent Quand certains m decins d claraient Moi j avais un boulot de dingue Je n avais pas de vacances je n en ai pas pris pendant 10 ans Ce n est pas le m tier que j ai abandonn ce sont les conditions d exercice du m tier Ce qui a favoris l acc s aux soins cr e aujourd hui le d crochage des soignants Aujourd hui l activit m dicale tend la pluridisciplinarit et l exercice de groupe avec la bien nomm e Maison de Sant tant discut e ces derniers temps et les cabinets de groupe Si ces derniers ont su d montrer le b n fice pour une meilleure prise en charge des patients en r ponse aux d serts m dicaux ils demeurent aussi une solution la
52. medecin fr article observatoire de la securite des medecins 2010 des actes de violences en leger recul mais des efforts 1172 67 travail Afin de permettre de juger de la s v rit de ces atteintes il faut pr ciser que dans les 8 consid r s un quart avait subi une interruption de travail sup rieure huit jours Ainsi il semble que la consid ration de cet tat de cessation d activit pour un m decin lib ral n est pas qu un simple d tail 70 Pretium doloris Ne soyons pas dupes il semble peu probable que la prise en charge financi re d une telle cessation d activit puisse relever d un d dommagement de la CARMF au titre du r gime invalidit retraite En effet une carence de 90 jours limite tr s rapidement le recours ce r gime dans le cadre d agression moins que cette derni re soit d une extr me violence Dans ce dernier cas soit il s agit d une interruption temporaire sup rieure 90 jours et il faudra se r f rer au paragraphe Maladie Aigue Incapacit Temporaire Totale 161 Soit la cessation sera consid r e comme d finitive D c s incapacit permanente partielle et il faudra se r f rer la deuxi me partie du pr sent travail Dans le cas d une interruption inf rieure 90 jours il sera alors important de mettre uvre les pr voyances que nous verrons par la suite D une fa on g n rale il est fortement recommand de d clarer cet tat l Ordre des M decins du d
53. net afem php Cf Paragraphe n 131 342 344 145 CONCLUSION 141 Ainsi c est apr s ce travail de synth se que l auteur doit se pr ter l exercice de celui de la r daction d une conclusion Cette derni re n aurait pas d int r t sous la forme d une simple r capitulation de donn es d j d taill es Aussi il n existe pas de r sultat issu d une tude que ce pr sent travail pourrait offrir en conclusion ouvrant la porte une nouvelle discussion pain b ni pour l exercice de cette r daction C est pourquoi le n ophyte qui tudie la fin de l activit du titre auquel il pr tend s interroge sur le besoin concret de recherches qu il a du r aliser afin de parvenir la r daction de ce document Autrement dit pourquoi ne le savait il pas d j Mais par dessus tout il convient de soulever la question du manque de connaissances de ces donn es par les acteurs lib raux de la sant eux m me S il poussait le vice interrogatif son paroxysme l auteur demanderait simplement pourquoi il n a pas t form sur ce sujet durant ses tudes Le visage de la m decine lib rale l heure des d serts m dicaux et du d sint ressement des tudiants pour cette pratique serait il moins diabolique aux yeux des tudiantes si elles apprenaient que leur grossesse sera prise en charge au m me titre que si elles taient salari es Serait il moins diabolique s il tait expliqu aussi aux futurs papas m decins Po
54. sans parler de cessation compl te de son activit m dicale il semble qu un m decin puisse imposer volontairement un frein son travail quand il d livre son tour l enseignement de son art Qu il remonte l origine de la connaissance m dicale ou l existence aujourd hui de la notion de maitre de stage pour les tudiants en deuxi me ou troisi me cycle des tudes m dicales le partage du savoir affecte toute personne un tant soit peu anim e par la curiosit scientifique Il est important d indiquer au lecteur que ce point d tude correspond un ralentissement de l activit du m decin et non un arr t dans ce cas partiel de son activit pour entreprendre des travaux d enseignement 42 Du performeur au P re formeur Comme expliqu ci dessus l heure actuelle un m decin g n raliste peut d cider d accueillir un jeune interne ou externe aspirant devenir lui m me m decin pour partager l espace d un temps son bureau sa client le son exp rience son savoir Sur la base du volontariat il passe la fronti re et devient enseignant CF paragraphe n 38 47 Cependant la d livrance de cet enseignement ainsi que la mise disposition de ses outils et de son temps sont une source de ralentissement volontaire de l activit du m decin alors maitre de stage Mais en aucun cas il n est fait tat d une cessation total de l activit Pour parer cette perte relative de revenu et ainsi ne pas d courag
55. sous pli cachet avec un certificat m dical indiquant la date de l arr t la dur e probable de l incapacit temporaire totale et la nature de la pathologie cause de cet arr t 60 Un paiement sous contr le Un autre point important pr ciser pour cette partie est l existence d une nuance apport e lors de la lecture du site internet de la CARMPF que l auteur juge suffisante pour qu elle b n ficie d une mise sous les projecteurs Les indemnit s journali res sont pay es mensuellement terme chu par virement un compte bancaire Pour viter tout retard dans le paiement le m decin doit envoyer la Caisse partir du 27 de chaque mois une d claration sur l honneur attestant ne pas avoir exerc une profession quelconque depuis la date de son arr t de travail initial ou rechute un certificat m dical d taill tabli par le m decin traitant constatant la continuit de l incapacit temporaire totale sous pli cachet rev tu de la mention confidentiel au nom du Service m dical de la CARMF Ce certificat m dical peut bien entendu couvrir une prolongation CARME des indemnit s journali res des taux r duits sont vers es en accord avec les conditions statutaires http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm 86 En cas de cessation d activit pour cause de maladie ou d accident provoquant une incapacit temporaire d exercer il faut aviser la CARMF le plus t
56. 2004 date du d cret n 2004 252 relatif aux conditions dans lesquelles les docteurs en m decine peuvent obtenir une qualification de sp cialiste et l arr t du 6 avril 2007 modifiant l arr t du 30 juin 2004 portant r glement de qualification des m decins C est pourquoi l auteur utilise le terme m decin au sens large sans distinction de sp cialisation du moment que cette derni re lui permette la r alisation d une activit lib rale Code de la Sant publique article L1162 14 1 L1111 3 L1233 2 L1234 3 L1242 2 Articles L6154 1 L6154 7 Articles R1112 21 et suivants R6145 25 R6154 1 R6154 10 Articles D6154 10 1 D6154 10 3 D6154 15 et suivants Code de la S curit sociale article 162 26 7 D finition d un nouveau mod le de la m decine lib rale Mission confi e au Dr M Legmann Pr sident du CNOM Avril 2010 p 19 8 JORF n 69 21 03 2004 p 5508 JORF n 91 18 04 2007 p 6960 19 5 Ne soyons pas si sectaire Bien ancr dans notre domaine d activit lib rale et au del des consid rations sur la tarification libre ou non du m decin concern par l tude il demeure de r elles diff rences entre les secteurs du domaine m dical lib ral Ces derni res pourraient porter atteinte au bon d veloppement du sujet Pour ne prendre qu un seul exemple concret qu il s agisse d un m decin du secteur 2 honoraires libres ou du secteur 3 hors convention le calcul des charges est totaleme
57. 7 Conseil d Etat le 18 d cembre 2009 n 333873 95 91 Leitmotiv social L assurance maladie rappelle cependant en son site internet www ameli fr que dans le cadre d une incarc ration le m decin b n ficiera d une couverture sociale Vos droits pendant la d tention Si vous tes d tenu vous tes obligatoirement affili au r gime g n ral de la s curit sociale d s votre entr e en tablissement p nitentiaire Vous tes donc syst matiquement et imm diatement couvert par les assurances maladie et maternit pendant toute la dur e de votre d tention Votre affiliation est gratuite et vous n avez aucune d marche effectuer C est l tablissement p nitentiaire dans lequel vous tes incarc r qui se met en relation avec votre caisse d Assurance Maladie Celle ci vous d livre alors un document attestant de votre affiliation La prise en charge de vos frais m dicaux vous tes soign gratuitement pendant toute la dur e de votre incarc ration Les m dicaments sont fournis par l tablissement p nitentiaire et les soins m dicaux dispens s dans un tablissement hospitalier sont int gralement pris en charge y compris le forfait hospitalier naag L incarc ration reste donc une double sanction pour le m decin lib ral dans ce cas perte quasi constante de son droit d exercer si ce n est p nalement cela risque fortement de l tre disciplinairement Pouvons nous parler d une triple sanction alors que le Consei
58. 77 Une scission nette Nous l avons compris il existe une tr s nette diff rence entre le statut de m decin lib ral et celui de m decin salari ou hospitalier En effet dans ce dernier r gime le m decin hospitalier pourrait b n ficier d une d claration de maladie au titre d un accident de travail ou de maladie professionnelle Ainsi l ensemble de ses soins et indemnit s seraient pris en charge 100 par la s curit sociale En revanche il n existe pas de syst me comparable pour un m decin lib ral De fait il est tr s difficile de pouvoir quantifier le nombre r el de cas de m decins lib raux atteints de maladie professionnelle ou d accident de travail par d faut de d claration de ces derniers L auteur se heurte donc un v ritable manque de donn es afin d introduire au mieux son sujet Il aurait certainement pr f r avancer quelques chiffres afin de discuter de l impact d un tel sujet mais il semble dans l incapacit d en pr senter En effet il est important de rappeler que dans le contexte d une maladie la CARMF quel que soit la cause de l tat pathologique d un m decin lib ral dans le cadre d une cessation d activit temporaire il y a une prise en charge de ce dernier sur le plan financier Ainsi il semble que la CARMF prenne en charge comme 179 http www ameli fr ICS Paragraphe n 64 77 d montrait ci dessus tout arr t de travail sup rieur 90 jours en vrac quelque soit l o
59. BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOL CULAIRE Madame Marie Claire LANHERS Monsieur Pascal REBOUL Monsieur Nick RAMALANJAONA 65 me Section BIOLOGIE CELLULAIRE Monsieur Jean Louis GELLY Madame Ketsia HESS Monsieur Herv MEMBRE Monsieur Christophe NEMOS Madame Natalia DE ISLA Madame Nathalie MERCIER Madame C line HUSELSTEIN 66 me Section PHYSIOLOGIE Monsieur Nguyen TRAN MA TRES DE CONF RENCES ASSOCI S M decine G n rale Docteure Sophie SIEGRIST Docteur Arnaud MASSON Docteur Pascal BOUCHE DOCTEURS HONORIS CAUSA Professeur Charles A BERRY 1982 Centre de M decine Pr ventive Houston U S A Professeur Pierre Marie GALETTI 1982 Brown University Providence U S A Professeure Mildred T STAHLMAN 1982 Vanderbilt University Nashville U S A Professeur Th odore H SCHIEBLER 1989 Institut d Anatomie de W rtzburg R F A Universit de Pennsylvanie U S A Professeur Mashaki KASHIWARA 1996 Research Institute for Mathematical Sciences de Kyoto JAPON Professeure Maria DELIVORIA PAPADOPOULOS 1996 Professeur Ralph GR SBECK 1996 Universit d Helsinki FINLANDE Professeur James STEICHEN 1997 Universit d Indianapolis U S A Professeur Duong Quang TRUNG 1997 Universit d H Chi Minh Ville VI TNAM Professeur Daniel G BICHET 2001 Universit de Montr al Canada Professeur Marc LEVENSTON 2005 Institute of Technology Atlanta USA Professeur Brian BURCHELL 2007 Univer
60. CHIRURGIE PLASTIQUE 1 re sous section Rhumatologie Docteure Anne Christine RAT 3 me sous section Dermato v n r ologie Docteure Anne Claire BURSZTEJN 4 me sous section Chirurgie plastique reconstructrice et esth tique br lologie Docteure Laetitia GOFFINET PLEUTRET S1 me Section PATHOLOGIE CARDIO RESPIRATOIRE ET VASCULAIRE 3 me sous section Chirurgie thoracique et cardio vasculaire Docteur Fabrice VANHUYSE 4 me sous section Chirurgie vasculaire m decine vasculaire Docteur St phane ZUILY 53 me Section M DECINE INTERNE G RIATRIE et CHIRURGIE G N RALE 1 re sous section M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie Docteure Laure JOLY 54 me Section D VELOPPEMENT ET PATHOLOGIE DE L ENFANT GYN COLOGIE OBST TRIQUE ENDOCRINOLOGIE ET REPRODUCTION S me sous section Biologie et m decine du d veloppement et de la reproduction gyn cologie m dicale Docteur Jean Louis CORDONNIER MA TRE DE CONF RENCE DES UNIVERSIT S DE M DECINE G N RALE Docteure Elisabeth STEYER MA TRES DE CONF RENCES 5 me Section SCIENCES CONOMIQUES Monsieur Vincent LHUILLIER 19 me Section SOCIOLOGIE D MOGRAPHIE Madame Jo lle KIVITS 60 me Section M CANIQUE G NIE M CANIQUE G NIE CIVIL Monsieur Alain DURAND 61 me Section G NIE INFORMATIQUE AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL Monsieur Jean REBSTOCK 64 me Section
61. FMG SIDA SML SNEMG TGI UCCSF URML URSSAF Vol Haute Autorit de Sant H pital Patients Sant Territoire Interruption Volontaire de Grossesse Inspection G n rale des Affaires Sociales Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale Maladies sexuellement transmissibles Page Prestation d accueil du jeune enfant Plancher de s curit sociale Organisme Gestionnaire Conventionnel Praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s Questions choix multiples Rapport R sum des caract ristiques du Produit Stage Ambulatoire en Soins Primaire en Autonomie Supervis e Soci t Fran aise de M decine G n rale Syndrome immuno d ficience acquise Syndicat de la M decine Lib rale Syndicat National des Enseignants de M decine G n rale Tribunal de grande instance Union Coll giale des Chirurgiens et de Sp cialistes Fran ais Union R gionale des M decins Lib raux Union de Recouvrement des cotisations de S curit Sociale et d Allocations Familiales Volume 15 SOMMAIRE INTRODUCTION hnnenn tn nier Eear NEE EEE been men lettre Eea eeaeee 17 l re Partie Interruption temporaire sn nn en lea 25 Titre 1 Interruption Temporaire et Volontaire 27 Chapitre 1 Obligation de continuit des SOINS ss 28 Chapitre 2 Co ng s SImpl s ess nina en nn mn A EE EEE ad 32 Chapitre 3 Cong s de maternit nienean ennaa ee aaea nn init 37 Chapitre 4 Cong s de formation sise 44 Chapitre 5
62. Introduction g n rale au droit Lexisnexis coll Objectif Droit 1997 3 Ouvrages sp cialis s A Th ses et m moires PY B Recherches sur les justifications p nales de l activit m dicale Th se dactylographi e Nancy 1993 ZORN MACREZ C Donn es de sant et secret partag Pour un droit de la personne la protection de ses donn es de sant partag es PUN 2010 B Ouvrages sp ciaux BERGOIGNAN ESPER C et SARGOS P Les grands arr ts du droit de la sant Dalloz 2010 VIALLA F dir Les grandes d cisions du droit m dical LGDJ 2009 PY B Le secret professionnel L Harmattan 2005 C Articles chroniques et jurisprudence COHEN P et JALLET L L interdiction d exercer la gazette sant sociale n 55 Septembre 2009 CONTIS M Un praticien lib ral peut il faire faillite Comment viter la spirale conomique de l chec professionnel Mieux tre pour mieux soigner Toulouse 15 d cembre 2012 GUIGUE M Exercice ill gal de la m decine par un m decin et erreur sur le droit Cass Crim pourvoi n 06 84624 Revue droit amp sant n 19 13 f vrier 2007 HOCQUET BERG S Lorsque le m decin veut partir en vacances CA Versaille 3 me chambre Juris Data n 2004 238910 Revue droit amp sant n 2 6 f vrier 2004 PONSEILLE A Exercice ill gal de la m decin reproch un praticien soumis une suspension disciplinaire d exercice Cass Crim pourvoi n 09 83545 Revue droit am
63. N Piernick CRESSARD Jean Marie FAROUDIJA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD 175 Burn out des m decins Docteur I GAUTIER membre du conseil paru dans le bulletin du conseil d partemental de l Ordre des m decins de la ville de Paris Mars 2003 N 86 V6 Le m decin malade Ordre National des m decins rapport de la commission nationale permanente adopt lors des Assises du 28 juin 2008 Rapporteur Dr LERICHE avec la participation des Drs Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTON Piernick CRESSARD Jean Marie FAROUDIJA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD 74 comp tence Il semble qu en r alit et pour la plupart des auteurs le principal ennemi du m decin dans ce cadre soit le m decin lui m me 75 Quand il faut gu rir L alli majeur dans une telle situation est l Ordre des M decins La confraternit n a pas plus besoin de preuve de son existence dans des situations identiques Tr s pr sent sur le plan juridique et financier l Ordre des M decins est l outil multifonction d accompagnement de conseil et d orientation Qu il s agisse d aide pour trouver un remplacement en urgence afin de couper le m decin de sa r alit proposer un soutien psychologique confidentiel et fraternel pouvant tre associ une prise en charge des diff rentes d pendances que le m decin aurait pu d velopper dans ce contexte Rappelons que 30 des m decins ont une consommation r guli re d al
64. ROUDIJA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD 31 Dans le cas d infirmit ou d tat pathologique rendant dangereux l exercice de la profession la suspension temporaire du droit d exercer est prononc e par le conseil r gional ou interr gional pour une p riode d termin e qui peut s il y a lieu tre renouvel e Elle ne peut tre ordonn e que sur un rapport motiv tabli la demande du conseil par trois m decins sp cialistes d sign s comme experts d sign s l un par l int ress le deuxi me par le conseil d partemental et le troisi me par les deux premiers En cas de carence de l int ress la d signation du premier expert est faite la demande du conseil par ordonnance du pr sident du tribunal de grande instance dans le ressort duquel se trouve la r sidence professionnelle de l int ress Cette demande est dispens e de minist re d avocat http www legifrance gouv fr 302 En cas d urgence lorsque la poursuite de son exercice par un m decin un chirurgien dentiste ou une sage femme expose ses patients un danger grave le directeur g n ral de l agence r gionale de sant dont rel ve le lieu d exercice du professionnel prononce la suspension imm diate du droit d exercer pour une dur e maximale de cinq mois Il entend l int ress au plus tard dans un d lai de trois jours suivant la d cision de suspension http www legifrance gouv fr 132 partielle et am nager les conditions d exer
65. S 57 56 Dur e et Taux de versement Dans le cas d un m decin n ayant pas atteint l ge minimum pour la retraite du r gime de base Versement de l indemnit jusqu 36 mois cons cutifs ou discontinus au taux i 4 1128 plein puis pension d invalidit Dans le cas d un m decin ayant atteint l ge minimum pour la retraite du r gime de base Versement de l indemnit jusqu 12 mois cons cutifs au taux plein puis retraite pour inaptitude ou nouvelle p riode de 24 mois au taux r duit Dans le cas d un m decin g de plus de 65ans mise la retraite ou attribution des prestations journali res taux r duit pour une p riode maximale entre 12 et 24 mois ou 36 els cr 130 mois si la date d effet est ant rieure au 65e anniversaire Au total les perceptions sont pour un m decin de classe A gales 62 15 Taux plein ou 31 75 Taux r duit pour un m decin de classe B gales 93 20 Taux plein ou 47 65 Taux r duit pour un m decin de classe C gales 124 30 Taux plein ou 63 50 Taux r duit 57 Plus de plus mais aussi moins de moins En plus des moluments per us le m decin peut faire la demande d une exon ration de charge pour raison de sant C est ainsi que la CARMF pr cise La demande d exon ration de cotisations pour raison de sant doit tre adress e au service m dical de la CARMF avec la mention Confidentiel au plus tard
66. UE AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL Professeur Walter BLONDEL 64 me Section BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOL CULAIRE Professeure Sandrine BOSCHI MULLER PROFESSEURS DES UNIVERSIT S DE M DECINE G N RALE Professeur Jean Marc BOIVIN PROFESSEUR ASSOCI DE M DECINE G N RALE Professeur associ Paolo DI PATRIZIO MA TRES DE CONF RENCES DES UNIVERSIT S PRATICIENS HOSPITALIERS 42 me Section MORPHOLOGIE ET MORPHOGEN SE 1 re sous section Anatomie Docteur Bruno GRIGNON Docteure Manuela PEREZ 2 me sous section Cytologie et histologie Docteur Edouard BARRAT Docteure Fran oise TOUATI Docteure Chantal KOHLER 3 me sous section Anatomie et cytologie pathologiques Docteure Aude MARCHAL Docteur Guillaume GAUCHOTTE 43 me Section BIDPHYSIQUE ET IMAGERIE M DECINE 1 re sous section Biophysique et m decine nucl aire Docteur Jean Claude MAYER Docteur Jean Marie ESCANYE 2 me sous section Radiologie et imagerie m decine Docteur Damien MANDRY 44 me Section BIOCHIMIE BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOL CULAIRE PHYSIOLOGIE ET NUTRITION 1 re sous section Biochimie et biologie mol culaire Docteure Sophie FREMONT Docteure Isabelle GASTIN Docteur Marc MERTEN Docteure Catherine MALAPLATE ARMAND Docteure Shyue Fang BATTAGLIA 2 me sous section Physiologie Docteur Mathias POUSSEL Docteure Silvia VARECHOVA 3 me sous section Biologie Cellulaire Docteure V ronique DECOT
67. UNIVERSIT DE LORRAINE AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d un long travail approuv par le jury de soutenance et mis disposition de l ensemble de la communaut universitaire largie Il est soumis la propri t intellectuelle de l auteur Ceci implique une obligation de citation et de r f rencement lors de l utilisation de ce document D autre part toute contrefa on plagiat reproduction illicite encourt une poursuite p nale Contact ddoc thesesexercice contact univ lorraine fr LIENS Code de la Propri t Intellectuelle articles L 122 4 Code de la Propri t Intellectuelle articles L 335 2 L 335 10 http www cfcopies com V2 leg leg_droi php http www culture gouv fr culture infos pratiques droits protection htm UNIVERSIT DE LORRAINE FACULT DE M DECINE DE NANCY 2013 2014 TH SE pour obtenir le grade de DOCTEUR EN M DECINE Pr sent e et soutenue publiquement dans le cadre du troisi me cycle de M decine G n rale par Paul mile COURTAULT le 04 octobre 2013 LE M DECIN LIB RAL EN CESSATION D ACTIVIT tude juridique et D ontologique Examinateurs de la th se M Henry COUDANE Professeur et Pr sident M Jean Marc BOIVIN Professeur M Laurent MARTRILLE Ma tre de Conf rences M Patrick PETON Docteur en m decine et Directeur de M moire M Bruno PY Professeur et Directeur de Th se PROFESSEURS Pr sident de l Universit de Lorraine
68. Z Professeure Annick BARBAUD 4 me sous section Chirurgie plastique reconstructrice et esth tique br lologie Professeur Fran ois DAP Professeur Gilles DAUTEL Professeur Etienne SIMON 51 me Section PATHOLOGIE CARDIO RESPIRATOIRE ET VASCULAIRE 1 re sous section Pneumologie addictologie Professeur Yves MARTINET Professeur Jean Fran ois CHABOT Professeur Ari CHAOUAT 2 me sous section Cardiologie Professeur Etienne ALIOT Professeur Yves JUILLIERE Professeur Nicolas SADOUL Professeur Christian de CHILLOU DE CHURET 3 me sous section Chirurgie thoracique et cardiovasculaire Professeur Jean Pierre VILLEMOT Professeur Thierry FOLLIGUET 4 me sous section Chirurgie vasculaire m decine vasculaire Professeur Denis WAHL Professeur Sergue MALIKOV 52 me Section MALADIES DES APPAREILS DIGESTIF ET URINAIRE 1 re sous section Gastroent rologie h patologie addictologie Professeur Jean Pierre BRONOWICKI Professeur Laurent PEYRIN BIROULET 3 me sous section N phrologie Professeure Dominique HESTIN Professeur Luc FRIMAT 4 me sous section Urologie Professeur Jacques HUBERT Professeur Pascal ESCHWEGE 53 me Section M DECINE INTERNE G RIATRIE ET CHIRURGIE G N RALE 1 re sous section M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie Professeur Jean Dominique DE KORWIN Professeur Pierre KAMINSKY
69. adre d une interruption involontaire temporaire de cessation d activit la notion de maladie fait tr s largement cho Qui dit maladie dit d pense de soins Aussi dans le paragraphe ci dessus nous venons de voir que le m decin lib ral tait carenc de 91 jours C est pourquoi l auteur juge important de rappeler que dans 1 http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm Mis jour 2013 62 le cadre du r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s PAMC l assurance us 142 maladie ne couvre pas les indemnit s pour arr t de travail en cas de maladie Mais elle D ODE ee F 14 permet cependant au b n ficiaire lib ral de jouir d un remboursement de ses soins 66 Et les malades du malade En effet quand bien m me le m decin cesserait son activit quel que soit la cause de l tat pathologique il est important de s interroger sur le devenir de la client le du dit m decin Dans l air des sacro saintes s urs continuit et permanence des soins peut on apporter une r ponse claire cette question C est en ce sens qu il est pr cis que concernant la Situation du cabinet m dical Le m decin a la possibilit de c der son cabinet m dical de le fermer ou de prendre un rempla ant 144 alors m me qu il per oit des indemnit s journali res dans le cadre de sa cessation d activit Les conditions de ce remplacement seront alors vu en deuxi me partie d
70. adre de leur exercice professionnel Dans cette optique et selon le site internet du Conseil national de l Ordre des m decins l observatoire de la s curit a pour vocation de Recueillir les d clarations d agression des m decins pour valuer le niveau d ins curit subie sur le terrain Cr er et renforcer les coop rations de sensibilisation et de traitement des incidents avec les autorit s concern es Justice S curit int rieure Police Gendarmerie Sant et Collectivit s Locales Am liorer ainsi pr vention et traitement des agressions l encontre des m decins et de leurs salari s 1153 Concernant les r sultats de l ann e 201 le Conseil national de l Ordre des m decins pr cise qu il semble exister un l ger recul de la victimation bien que le nombre de d claration reste bien sup rieur la moyenne nationale des d clarations depuis la cr ation 155 2 2 du service Pour la nature de ces agressions il semble que les r sultats de l tude de 2011 mettent en vidence une augmentation des agressions verbales associ e une diminution des 156 agressions physiques et des vols qui restent cependant la deuxi me cause de sinistre Par 12 http www conseil national medecin fr article observatoire de la securite des medecins 2010 des actes de violences en leger recul mais des efforts 1172 13 Observatoire pour la s curit des m decins Recensement national des incident
71. aisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire Admis dans l intimit des personnes je tairai les secrets qui me sont confi s Re u l int rieur des maisons je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas corrompre les m urs Je ferai tout pour soulager les souffrances Je ne prolongerai pas abusivement les agonies Je ne provoquerai jamais la mort d lib r ment Je pr serverai l ind pendance n cessaire l accomplissement de ma mission Je n entreprendrai rien qui d passe mes comp tences Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demand s J apporterai mon aide mes confr res ainsi qu leurs familles dans l adversit Que les hommes et mes confr res m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses que je sois d shonor et m pris si j y manque 13 ACFM AFFM AFSSAPS Al AN ANAES ARS Art C civ C p n C pr p n C sant publ CA CAF CARMF Cass Cass Ass Pl n Cass crim Chron Circ min CNAJAP CNOM CNFMC Coll CPAM CRDS CRFMC CSG CSMF CSS Doctr Dr P n DRASS DREES Ed Ex EPP FAF FMC FMF FPC PRINCIPALES ABREVIATIONS Association Conf d rale pour la Formation M dicale Association F d rale pour la formation m dicale Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Alin a Assembl e Nationale Agence nation
72. ajoration d assurance pour enfant handicap http www carmf fr 772 Si le m decin ne justifie pas du nombre de trimestres d assurance requis tous r gimes de base confondus sa retraite de base sera minor e de 1 25 par trimestre manquant dans la limite de vingt trimestres Pour d terminer la d cote le nombre de trimestres manquants pour atteindre le plafond requis est compar au nombre de trimestres manquants pour atteindre l ge de la retraite taux plein Le chiffre le plus favorable est retenu La minoration maximale est de 25 273 Si le m decin totalise plus de trimestres d assurance que le nombre requis tous r gimes de base confondus sa retraite de base sera major e de 0 75 par trimestre suppl mentaire cotis au del du nombre requis apr s le 1 janvier 2004 et apr s sa date d effet de la retraite au plus t t http www carmf fr 122 Ainsi un m decin voit sa retraite de base calcul e sur le nombre de points acquis figurant sur l appel de cotisation de janvier le nombre d ann es de cotisations futures jusqu 65 ans du 1 janvier 2013 au 1 jour du trimestre civil suivant le 65 anniversaire le nombre de points annuels acqu rir jusqu 65 ans ces l ments donnant un nombre total de points sur lequel est calcul e la retraite en fonction de la valeur du point valeur du point au 01 04 2013 0 5620 Pour donner un exemple et un ordre de grandeur la CARMF site En fo
73. al 2 Loi n 2012 1404 du 17 d cembre 2012 de financement de la s curit sociale pour 2013 article 78 JORF 18 12 2012 p 19821 2 http www senat fr rap a02 053 a02 05311 html 293 128 visant renforcer l activit des praticiens elles ne s appliquent pas par d finition au champs de notre tude mais pourraient faire l objet d un travail int ressant 123 Une forme de pr voyance Afin de poursuivre l tude des moyens de pr voyance pour la pr paration une cessation d activit et en particulier la retraite il existe un encadr l gal particulier bien au del des diff rentes assurances priv es donc l auteur ne fera pas la publicit en particulier Cet encadr concerne le CAPIMED selon la loi dite Madelin de 1994 qui correspond un compl ment de retraite par capitalisation pour les m decins en faisant la demande avant l ge de 70 ans C est ainsi que la CARMF pr cise en son site internet CAPIMED garantit au m decin lib ral en exercice g de moins de 70 ans et au conjoint collaborateur affili la CARMF un compl ment de retraite par capitalisation dans le cadre de la loi Madelin op ration individuelle adh sion facultative Paiement d une rente demand e entre 60 et 70 ans En cas de d c s de l adh rent avant liquidation de sa retraite le b n ficiaire d sign peut choisir soit le versement d une rente temporaire soit 60 ans une rente viag re En cas de d c s
74. ale d accr ditation et d valuation en sant Agence R gionale de Sant Articles Code civil Code p nal Code de proc dure p nale Code de la sant publique Cour d appel Caisse d allocations familiales Caisse Autonome de Retraite des M decins de France Cour de cassation Arr t de l Assembl e pl ni re de la Cour de cassation Arr t de la chambre criminelle de la Cour de cassation Conseil constitutionnel Arr t du Conseil d Etat Confer Chambre Chambre correctionnelle Chronique Circulaire minist rielle Centre National de gestion de l Allocation Journali re d Accompagnement d une Personne en fin de vie Conseil National de l Ordre des M decins Conseil National de la Formation M dicale Continue Collection Caisse Primaire d Assurance Maladie Contribution la R duction de la Dette Sociale Conseil R gional de Formation M dicale Continue Contribution Sociale G n ralis e Conf d ration des Syndicats M dicaux Fran ais Code de la S curit Sociale Doctrine Droit p nal Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques Edition s Exemple valuation des pratiques profesionnelles Fond d Assurance Formation Formation M dicale Continue F d rations des M decins de France Formation Professionnelle Conventionnelle 14 HAS HPST IVG IGAS INSERM MST P PAJE PSS OGC PAMC QCM rapp RCP SASPAS S
75. ant les instances disciplinaires le droit de r cusation mentionn l article L 721 1 du code de justice administrative 83 sant publique en son article L 4124 6 modifi par Ordonnance n 2005 1040 du 26 ao t 2005 art 1 JORF 27 ao t 2005 qui dispose Les peines disciplinaires que la chambre disciplinaire de premi re instance peut appliquer sont les suivantes L avertissement Le bl me L interdiction temporaire avec ou sans sursis ou l interdiction permanente d exercer une plusieurs ou la totalit des fonctions de m decin de chirurgien dentiste ou de sage femme conf r es ou r tribu es par l Etat les d partements les communes les tablissements publics les tablissements reconnus d utilit publique ou des m mes fonctions accomplies en application des lois sociales L interdiction temporaire d exercer avec ou sans sursis cette interdiction ne pouvant exc der trois ann es La radiation du tableau de l ordre Ces sanctions disciplinaires sont le plus souvent associ es l interdiction temporaire ou d finitive 201 partielle ou totale de faire partie d un conseil de l Ordre Par dessus tout elles ont un effet Ni 202 x es 203 sur l ensemble du territoire Du reste elle peut tre ou non associ e d un sursis A noter un m decin sous le coup d une sanction d interdiction temporaire ne peut 204 je 1205 exercer sous aucune forme un quelconque acte m dical au risque
76. arches par situation personnelle vous avez un proche en fin de vie I 8217 allocation journaliere d accompagnement php 1 JORF 03 03 2012 p 4310 Circulaire n DSS 2A 2011 117 du 24 mars 2011 relative au r gime juridique applicable l allocation d accompagnement en fin de vie 105 51 initialement mis en application par le d cret 2011 50 du 11 janvier 2011 196 puis r valu e par le d cret 2013 12 du 04 janvier 2013 7 est perceptible par les personnes exer ant une profession lib rale qui ont suspendu ou r duit leur activit professionnelle en application des 108 articles L 168 1 du Code de la Sant publique Cette allocation est gale 54 17 brut par 109 d jour pour une dur e maximale de 21 jours dans le cas d une interruption compl te activit elle sera de 50 de sa valeur soit 27 08 brut par jour pour une dur e de 42 jours en cas d interruption partielle ne 47 Les principaux objectifs Il s agissait selon la Circulaire n DSS 2A 2011 117 du 24 mars 2011 relative au r gime juridique applicable l allocation d accompagnement en fin de vie d une proposition de loi port e par quatre d put s issus de chacun des groupes politiques de l Assembl e nationale dont Monsieur Jean L onetti UMP d assurer les quatre principaux objectifs d accompagnement d une personne en fin de vie c est dire favoriser l accompagnement domicile faciliter le travail d accompagnement par des proc
77. art 9 JORF 30 mars 2007 Les pouvoirs d finis au pr sent article sont exerc s par le directeur de l agence r gionale de l hospitalisation lorsque le danger grave auquel la poursuite de son exercice par un m decin un chirurgien dentiste ou une sage femme expose ses patients a t constat l occasion de l exercice de ses fonctions dans un tablissement de sant Dans cette hypoth se le directeur de l agence r gionale de l hospitalisation informe en outre imm diatement de sa d cision le repr sentant de l Etat dans le d partement 197 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 Le pr sent article n est pas applicable aux m decins chirurgiens dentistes et sages femmes qui rel vent des dispositions de la partie 4 du code de la d fense 198 1 chambre disciplinaire de premi re instance tient un registre de ses d lib rations A la suite de chaque s ance un proc s verbal est tabli il est approuv et sign par les membres de la chambre Des proc s verbaux d interrogatoire ou d audition doivent tre galement tablis s il y a lieu et sign s par les personnes interrog es 199 Aucune peine disciplinaire ne peut tre prononc e sans que le m decin le chirurgien dentiste ou la sage femme en cause ait t entendu ou appel compara tre 20 ul es parties peuvent se faire assister ou repr senter Elles peuvent exercer dev
78. artir du 91 me jour et l Ordre m decin aide le demandeur organiser son arr t Et dans tous les cas il lui est rappel l importance de la pr voyance pour couvrir les frais in luctables jusqu au 90 me de sa maladie 181 http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm 182 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev inva htm 78 Chapitre 6 Suspension temporaire de droit d exercer 79 Melting pot Un difficile paragraphe se pr sente nous Tant sur le plan moral pour le lecteur int ress par ce sujet que pour l auteur qui doit pouvoir exposer de fa on claire une large cause de cessation d activit temporaire involontaire qui est la cons quence d une multitude d autres Pour expliquer cette derni re phrase comprenons nous bien Il existe plusieurs tats de fait dans lesquels un m decin lib ral peut se retrouver en situation d interdiction d exercice dans un contexte de suspension temporaire de droit d exercer En effet suite de nombreuses discussions avec les principaux int ress s 1l apparait que trois causes majeures peuvent tre envisag es Nous verrons qu il s agit des causes pathologiques d urgence ou disciplinaires Ainsi nous diff rencierons de fa on implicite deux causes pr ventives de suspension de droit tat pathologique et tat d urgence oppos e la suspension punitive de ces m me droits 80 Les grands mots du corps et de l esprit Le contexte de m decine lib rale rend diffi
79. atif la continuit des soins en m decine 25 sept 2009 CNOM Observatoire pour la s curit des m decins Recensement national des incidents 2011 GUIDE l usage des futurs ma tres de stage de Picardie Facult de M decine d Amiens RCAM Picardie URCAM Franche Comt Facult de M decine de Paris Sud Journaux Officiels Juin 2008 JARDE O MANAOUIL C PRUVOT AS La Cessation involontaire d activit du m decin arr t de travail et suspension du droit d exercer rapport CHU d Amiens 15 mars 2006 LEGMANN M D finition d un nouveau mod le de la m decine lib rale Rapport Mission confi e au Pr sident du CNOM Avril 2010 LEGMANN M Atlas de la d mographie m dicale en france situation Rapport Pr sident du CNOM 2011 151 LERICHE B Rapporteur BIENCOURT M BOUET P CARTON M CRESSARD P FAROUDJA J M LUCAS J MONTANE F MOULARD J C Le m decin malade Rapport de la Commission nationale permanente adopt lors des Assises du Conseil national de l Ordre des m decins 28 juin 2008 POUILLARD rapporteur DELGA M E BERNARD CATINAT M MONTAN EF Rapport de la commission nationale permanente l entraide ordinale adopt lors des assises du Conseil national de l ordre des m decins 19 juin 2004 Partie 3 Web http www2 ogc fr http www ameli fr http www carmf fr http www conseil national medecin fr http www legifrance gouv fr http www senat fr http www urssaf fr
80. ational des m decins celui des chirurgiens dentistes et celui des sages femmes groupent obligatoirement tous les m decins les chirurgiens dentistes ou les sages femmes habilit s exercer et l article L4122 2 qui dispose Le conseil national fixe le montant de la cotisation vers e chaque ordre par toute personne inscrite au tableau qu elle soit physique ou morale Le conseil national g re les biens de l ordre et peut cr er ou subventionner des oeuvres int ressant la profession m dicale ainsi que des oeuvres d entraide Concernant ce m me sujet l Ordre national des m decins pr cise Nous avons tous en m moire les catastrophes naturelles ces derni res ann es qui ont touch nos confr res de la Guadeloupe plus r cemment l explosion Toulouse les inondations tout r cemment encore dans le sud de la France Ces confr res ont parfois en quelques minutes perdu leur 110 mat riel m dical leurs biens meubles voire leur habitation Face une telle d tresse il tait indispensable qu en attendant le remboursement par leurs assurances les Conseils D partementaux et le Conseil National participent une entraide urgente dans le souci confraternel d un soutien tant mat riel que moral avec la constante coute bienveillante de la Commission Nationale d Entraide nous sommes intervenues dans les meilleurs d lais Cette attribution d entraide pour autant qu elle reste heureusement exceptionnelle d
81. ations pleines ou 42 jours de demi allocations Cette allocation prend alors fin lorsque que le nombre maximal d allocations est atteint ou compter du jour suivant le d c s de la personne accompagn e Il sera port l attention du lecteur que le taux d imposition de cette indemnit s leve 7 5 de CSG et 0 5 de CRDS selon la m me circulaire 49 Une aide pour son aide Ainsi nous venons de voir pr c demment que le m decin m me dans sa condition de travailleur lib ral peut b n ficier d une aide s il se retrouve un Jour dans la situation de principal aidant d une personne en fin de vie C est alors que cet rudit qui doit prendre soin de ses patients en fin de vie mais aussi de leur principal aidant pierre angulaire du confort du patient se retrouve lui m me aid soulag et paul dans sa mission fondamentale de principal aidant 111 Centre National de gestion de l Allocation Journali re d Accompagnement d une Personne en fin de vie Cf C travail art D3142 9 Cf C s cu sco Art L 168 4 Contribution Sociale G n ralis e Contribution la R duction de la Dette Sociale Circulaire n DSS 2A 2011 117 du 24 mars 2011 relative au r gime juridique applicable l allocation d accompagnement en fin de vie 112 113 114 115 116 53 Titre 2 Interruption Temporaire et Involontaire 50 Un petit temps non d sir Nous venons de voir qu un m decin lib ral peut tout i
82. aurice BERNARD CATINAT Francis MONTAN 111 2 me Partie Interruption d finitive 109 Un bout d infini C est ce niveau de l tude que risquent de se multiplier les redondances En effet il parait vident que l ensemble des causes temporaires d une cessation d activit lib rale peut tout moment devenir une cause de cessation d finitive Une peine de prison perp tuit une grossesse qui aboutit la d cision d arr t d activit une maladie qui devient chronique et tant d autres exemples de situations impossible num rer de fa on exhaustive Aussi afin de r aliser au mieux ce travail et de garder en clart il est d cid de diviser ce titre en deux chapitres les interruptions d finitives volontaires et involontaires comme a pu tre divis le titre pr c dent qui concernait les cessations d activit temporaire Dans cette partie ne sont tudi es que les causes principales de cessation d activit d finitive sans tenir compte des causes pouvant tre reli es une cessation temporaire afin de ne pas alourdir inutilement le pr sent travail L auteur garde pour objectif principal d apporter les notions essentielles qui permettent de r pondre aux lacunes de tout un chacun afin d orienter au mieux les lecteurs dans le besoin 112 Titre 1 Interruption D finitive et Volontaire 110 Baisser le rideau A nouveau la question ici n est pas de faire une tentative de proc s la d finition
83. b ral aux jeunes g n rations est un d fi 16 qu ensemble avec des solutions modernes nous pouvons relever 15 o Cf Paragraphe n 17 1 D finition d un nouveau mod le de la m decine lib rale Mission confi e au Dr M Legmann Pr sident du CNOM Avril 2010 conclusion 24 1 re Partie Interruption temporaire 16 Des causes labiles Il convient avant tout de d finir les diff rents l ments primordiaux pour la construction d une partie la plus m me de toucher le professionnel lecteur dans sa pratique quotidienne Par essence ces interruptions peuvent se r p ter dans une m me carri re Aussi il est important d tablir une liste des causes les plus communes pouvant tre l origine d un arr t temporaire d une activit m dicale lib rale C est pourquoi l auteur pr f re diviser ces l ments en deux grandes parties Les arr ts dits volontaires et les arr ts dits involontaires Dans cette premi re partie nous pouvons consid rer un arr t simple qu il soit partiel ou total issu d une cause d sir e ou non mais motivant une volont de cessation 17 Nomm d sir La question ici n est pas de faire une tentative de proc s la d finition du terme d sir Il n est pas dans l int r t de l auteur de savoir si une femme m decin qui d cide d arr ter son activit lib rale de fa on partielle ou totale pour une dur e limit e dans le b
84. cern Ainsi l accord homologu produit des effets importants outre l interdiction ou l arr t de toute poursuite en justice de la part des signataires il entra ne la lev e de l interdiction d mettre des ch ques pour le cas o elle existait avant la conciliation Enfin les cr anciers ou partenaires qui s engagent dans l accord apporter soit des fonds soit des biens ou des services b n ficient d un privil ge en obtenant une priorit de paiement sur les autres cr anciers si par la suite l entreprise est l objet d un redressement ou d une liquidation judiciaires Le tribunal mettra fin la conciliation si des engagements inscrits dans l accord ne sont pas respect s ou si la conclusion d un accord s av re impossible 100 La sauvegarde toujours selon la m me source il est question ici d une proc dure pr ventive qui doit permettre de traiter les difficult s d une entreprise avant que celle ci ne soit en cessation de paiement Elle a pour but par la mise en place d un plan de sauvegarde de permettre l entreprise de continuer son activit au besoin en proc dant sa 1238 r organisation de maintenir l emploi et d apurer ses dettes La demande est faite dans les m me conditions que les deux autres proc dures pr ventives c est dire par la personne d bitrice concern e et ce avant la cessation de paiement aupr s du pr sident du tribunal de ia s vg 239 2 grande instance avec l ensembl
85. cice ne connaissant gu re que celui de l h pital bien loin du monde des patients qui vivent dans des conditions infiniment diverses au dehors Elev comme un individu tay par un savoir universitaire Are j Ba n 171 durement acquis plut t scientifique malgr un m tier fond sur la relation Alors m me qu un tudiant en m decine passe toutes ses ann es d tudes dans ces conditions il se retrouve au premier plan d un travail m dical auquel il n a pas t pr par Va t il r aliser dans sa pratique ce qu il a appris ou va t il d couvrir un univers d exercice pluri factoriel dont il n aurait pas la clef Ce jeu de relation et parfois de pouvoir voire de pr s ance ne fait pas partie du programme d enseignement du CHU o tout au plus l tudiant a assist amus ou atterr aux luttes d influence des chefs de service entre eux Form d tailler les sympt mes la recherche du bon diagnostic il va devoir commencer 171 2 s ne F Le m decin malade Ordre National des m decins rapport de la commission nationale permanente adopt lors des Assises du 28 juin 2008 Rapporteur Dr LERICHE avec la participation des Drs Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTON Piernick CRESSARD Jean Marie FAROUDIJA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD 72 par couter le langage du patient avant de savoir ce qui l am ne la consultation surpris de ne pas lui trouver un
86. cice ou des possibilit s de maintien dans l inscription ordinale sous conditions Ces questions restent tr s complexes et font surtout appel des notions thiques d ontologiques et confraternelles Certains cas sont simples un m decin victime d un accident qui cessera son activit face son infirmit et d autres complexes un m decin victime d une maladie le rendant anosognosique incapable de voir la n cessit de s arr ter Toutes les nuances de gris sont imaginables Aussi pour rendre cette tude accessible loin de l exhaustivit qui ne pourrait tre atteinte loin des r ponses n cessairement tranch es issues du produit de la coll gialit de l Ordre consid rons la cessation d activit d finitive involontaire pour invalidit le cas d un m decin invalide interrompant son exercice de fa on totale 126 Une vieille amie L tude ne pourrait commencer autrement Actrice et accompagnatrice principale de notre parcours professionnel en milieu lib ral la CARMF assure une prise en charge du m decin reconnu invalide au titre du r gime invalidit d c s D s la d claration de situation d incapacit tablie l organisme prend en charge financi rement le m decin consid r Afin de rendre clair ses objectifs et ses conditions d attribution d allocations la CARMEF d finit une dichotomie claire C est ainsi qu elle diff rencie le m decin invalide ayant ou non atteint l ge minimum de la retraite Cette scis
87. cile les cessations d activit temporaires involontaires pour maladie et incapacit physique aux yeux des principaux acteurs de sant J ai commenc ressentir la fatigue vraiment partir de 50 ans pas tant sur le nombre d heures mais l intensit la relation avec 183 les patients la n cessit de les soutenir la charge motionnelle Jai eu un petit probl me de sant Je me sentais de plus en plus diminu par rapport des petits troubles de 1184 la m moire L heure d arr ter approchait J ai eu un probl me grave de sant et de toute fa on je n ai pas eu le choix il a bien fallu que je m arr te Cela devait bien arriver de 183 MG 6 enqu t pour Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 2 Olivier Blandin Marie H l ne Cab n 77 mars 2008 184 MG 13 enqu t pour Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 2 Olivier Blandin Marie H l ne Cab n 77 mars 2008 79 185 ai n J tais vraiment fatigu e tr s fatigu e et puis ce toute fa on j tais tellement crev e qui a acc l r les choses c est que j ai t gravement malade un cancer Il a fallu que je me soigne J ai pris une rempla ante qui a t tr s bien accueillie mais qui n a pas t int ress e par mes conditions de travail mes horaires de travail le samedi j ai continu mais j tais de plus en plus fatigu e limite d
88. cool selon des donn es d claratives 177 et que 6 sont sujets une consommation excessive selon des donn es d claratives Dans tous les cas l aide apport e sera personnalis e et adapt e la situation Ces situations tant toutes diff rentes il serait illusoire et inutile de tenter d en pr ciser tous les tenants et les aboutissants ici Par ailleurs il convient de rappeler que l tat de burn out n est pas reconnu comme maladie mais qu il conduit le plus souvent un tat d pressif s v re qui peut tre l origine d une prise en charge financi re par la CARMF dans le cadre d un tat pathologique 177 La sant des g n ralistes D E S de MEDECINE GENERALE Pr sent e et soutenue par le 29 ao t 2006 par Laurence Gillard Pour tudier la consommation de boissons alcoolis es des m decins nous avons choisi de les interroger sur la fr quence de leur consommation et le nombre de verres standard bus lors d une consommation ordinaire 10 des m decins ne boivent jamais de boissons alcoolis es 30 boivent de mani re occasionnelle entre une et deux fois par mois 29 boivent entre une et deux fois par semaine 11 des m decins boivent plus de trois fois par semaine et 18 des m decins consomment des boissons alcoolis es tous les jours Le pourcentage d hommes buvant de l alcool tous les jours est plus lev que celui des femmes 23 versus 10 Les femmes ont le plus souvent une consommation occasionne
89. d faut de d cision dans ce d lai la mesure de suspension prend fin automatiquement 193 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 Le repr sentant de l Etat dans le d partement informe galement les organismes d assurance maladie dont d pend le professionnel concern par sa d cision 194 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 Le repr sentant de l Etat dans le d partement peut tout moment mettre fin la suspension qu il a prononc e lorsqu il constate la cessation du danger Il en informe le conseil d partemental et le conseil r gional ou interr gional comp tents et le cas ch ant la chambre disciplinaire comp tente ainsi que les organismes d assurance maladie 19 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 Le m decin le chirurgien dentiste ou la sage femme dont le droit d exercer a t suspendu selon la proc dure pr vue au pr sent article peut exercer un recours contre la d cision du 82 nous attarderons pas sur le cas particulier des m decins travaillant dans un tablissement de 2196 gt gt O Sraa 197 sant ni sur le cas des m decins du r gime militaire 2 82 Suspension disciplinaire un disciple indisciplin Qu il s agisse de sa vie
90. d partemental doit jouer dans le respect de l obligation d ontologique de la continuit des soins et la n cessit pour les Agences r gionales de sant Projet de d cret sur les modalit s d organisation de la continuit des soins en m decine de ville pris en application de l article 49 de la loi n 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoire 25 m 2 2 1 8 2 Directeur g n ral de l agence r gionale de sant 29 en dernier recours de rechercher des solutions en recourant une mutualisation des moyens publics et priv s ai La motivation de cet avis d favorable repose sur le manque de d finition des termes de m decine ambulatoire la d finition du remplacement comme une r ponse l obligation de continuit des soins l impossibilit de programmation d absence prolong e un mois avant l encombrement inutile les conseils d partementaux l impossibilit d assurer une telle mission de veille la pluri factualit de l impact de ces absences la contradiction de son r le d aide au m decin le d faut de pr cision du r le du DGARS Au final le m decin reste l acteur principal de son obligation d assurer la continuit des soins Cette obligation d ontologique qu il r alisait r alise et r alisera sans avoir en rendre compte comme l indique le CNOM dans son avis rendu sur ce projet de loi 2 Avis
91. d un tel cong une femme peut pr tendre une r mun ration moyenne calcul e partir de son salaire journalier de base et plafonn e 78 39 par jour dans les d partements de la Moselle 57 53 Loi dite Engerard du 24 11 1909 re travail art L 1225 17 La salari e a le droit de b n ficier d un cong de maternit pendant une p riode qui commence six semaines avant la date pr sum e de l accouchement et se termine dix semaines apr s la date de celui ci FC travail art L1225 18 et 19 5 Avoir travaill au moins 200 heures au cours des 3 mois civils ou des 90 jours pr c dant le d but de sa grossesse ou de son cong pr natal ou avoir cotis sur un salaire au moins gal 1 015 fois le montant du SMIC horaire au cours des 6 mois civils pr c dant le d but de sa grossesse ou de son cong pr natal Ou d faut en cas d activit caract re saisonnier ou discontinu avoir travaill au moins 800 heures ou avoir cotis sur un salaire au moins gal 2 030 fois le montant du SMIC horaire au cours des 12 mois civils ou des 365 jours pr c dant le d but de sa grossesse ou de son cong pr natal http www ameli fr employeurs vos demarches conges le conge maternite indemnites journalieres php 57 L indemnit journali re vers e pendant le cong maternit est gale au gain journalier de base calcul sur la moyenne des salaires salaires soumis cotisations pris en compte dans la limite du p
92. dation taux plein ou s ils ont atteint l ge de 65 ans peuvent cumuler leur retraite et le revenu d une activit m dicale lib rale sans restriction Le m decin retrait doit informer l Ordre d partemental et la CARMF de son activit lib rale La CARMEF confirme que Chaque m decin s il le souhaite peut continuer ou reprendre un exercice m dical lib ral pendant sa retraite Les m decins retrait s sous r serve qu ils aient liquid l ensemble de leurs retraites personnelles aupr s des r gimes de retraite obligatoires de base et compl mentaires fran ais et trangers dont ils ont relev peuvent cumuler sans limitation leur retraite et le revenu d une activit professionnelle s ils ont la dur e d assurance n cessaire pour b n ficier d une retraite taux plein ou d faut partir de l ge de la retraite taux plein Les m decins ne remplissant pas ces conditions peuvent quant eux exercer une activit procurant des revenus limit s Lorsque le revenu est connu 2 ans apr s s il d passe le plafond le versement de la pension est suspendu un nombre de mois gal au rapport entre le montant du d passement et le montant mensuel net de la retraite dans la limite de la dur e d affiliation 28 http www conseil national medecin fr article le cumul de retraite et d activite 953 Mis jour le 21 03 10 126 dans le cadre du cumul activit retraite Enfin si le cumul plafonn n a t
93. de l adh rent apr s liquidation de sa retraite la r version est de 60 au profit du b n ficiaire d sign En cas d invalidit totale et d finitive avant la liquidation de la retraite possibilit de demander le versement d un capita Les exc dents de gestion sont affect s la revalorisation du point de retraite La facult de rachat est pr vue pour les p riodes d affiliation la CARMF ant rieures l adh sion CAPIMED La dur e d pend notamment de la situation patrimoniale du membre adh rent de son attitude vis vis du risque du r gime fiscal en vigueur et des caract ristiques du contrat choisi L adh rent peut d signer un b n ficiaire en cas de d c s ou demander le versement de la contre valeur de 92 des points en cas d invalidit 2 Loi n 94 126 du11 02 94 JORF 13 02 94 p 2493 27 http www carmf fr cdrom web_CARMF capim capimed htm 129 La signature d un tel contrat se fait apr s d cision d une cotisation annuelle Cette derni re se d cline en deux options elles m mes divis es en dix classes laissant un ventail de choix de cotisations large Selon la m me source Le portefeuille de CAPIMED investi en valeurs mobili res doit satisfaire l obtention d un taux minimum garanti ce qui conduit privil gier les investissements s curisants tels les Obligations Assimilables du Tr sor OAT taux fixe ou index es sur l inflation La CARMF assurerait un rendement ne
94. de d observation a pour objectif soit de mettre en place d un plan de redressement limit 10 ans si l entreprise est viable Ce plan pr voit notamment des mesures de r organisation de l entreprise qui doivent permettre le r glement de ses dettes et la poursuite de son activit soit la cessation partielle ou totale de l activit ou dans le pire sc nario d ouvrir une liquidation judiciaire si la situation de l entreprise ne peut pas s am liorer 103 La liquidation judiciaire C est le dernier recours pour le d biteur qui voit son activit stopp e Comme le pr cise le site gouvernemental d information La liquidation judiciaire suppose que la personne physique concern e est en tat de cessation des paiements et que son r tablissement est manifestement impossible Elle met fin l activit du d biteur dont les biens sont vendus pour permettre le paiement des diff rents cr anciers Cette proc dure est ouverte la demande du d biteur ou des ses cr anciers mais peut tre initi par le procureur de la R publique ou le tribunal qui peut se saisir lui m me Elle a un 24 http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22352 xhtml N100E7 Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre 247 x Ibidem 105 effet imm diat partir du jugement qui prononce la liquidation judiciaire la personne concern e doit cesser imm diatement
95. de se rendre coupable du d lit d exercice ill gal de la m decine au titre de l article L 4161 1 modifi par 201 Cf Code de sant publique article L 4124 6 modifi par Ordonnance n 2005 1040 du 26 ao t 2005 art 1 JORF 27 ao t 2005 Les deux premi res de ces peines comportent en outre la privation du droit de faire partie du conseil d partemental du conseil r gional ou du conseil interr gional et du conseil national de la chambre disciplinaire de premi re instance ou de la chambre disciplinaire nationale de l ordre pendant une dur e de trois ans les suivantes la privation de ce droit titre d finitif Le m decin le chirurgien dentiste ou la sage femme radi ne peut se faire inscrire un autre tableau de l ordre La d cision qui l a frapp est port e la connaissance des autres conseils d partementaux et de la chambre disciplinaire nationale d s qu elle est devenue d finitive 202 Cf Code de sant publique article L 4124 6 modifi par Ordonnance n 2005 1040 du 26 ao t 2005 art 1 JORF 27 ao t 2005 Les peines et interdictions pr vues au pr sent article s appliquent sur l ensemble du territoire de la R publique 203 Cf Code de sant publique article L 4124 6 modifi par Ordonnance n 2005 1040 du 26 ao t 2005 art 1 JORF 27 ao t 2005 Si pour des faits commis dans un d lai de cinq ans compter de la notification d une sanction assortie d un sursis d s lors que cette sanction es
96. divisent 266 en deux tranches et sont limit es Chaque tranche permettant de d terminer un nombre de points qui permettront le calcul du r gime de base Cependant Il existe un forfait de cotisation en d but de carri re avec une r gularisation sur l ann e N 2 269 Au moment de 283 http www carmf fr cdrom web_CARMF carm carmf htm 2 D cret n 48 1179 du 1 07 48 25 Cf Paragraphe n 55 266 Taux de cotisation Tranche 1 9 75 Tranche 2 1 81 http www carmf fr 27 Les deux tranches de cotisations du r gime de base sont calcul es titre provisionnel en proportion des revenus non salari s nets de 2011 Cotisation minimale 190 Cotisation maximale 5 851 http www carmf fr cl Depuis le 1 janvier 2004 les points sont accord s proportionnellement aux cotisations vers es en fonction des revenus non salari s nets de l ann e en cours Pour 2013 450 points peuvent tre acquis avec la cotisation de la tranche 1 jusqu 31 477 de revenus et 100 points suppl mentaires avec la tranche 2 de 31477 185 160 de revenus http www carmf fr cdrom cdrom php page retr condi htm 2 Les cotisations dues au titre des deux premi res ann es civiles d affiliation sont calcul es sur des revenus forfaitaires r duits au prorata de la dur e d affiliation si celle ci est inf rieure une ann e 686 en premi re ann e d affiliation calcul e sur un montant forfaitaire corre
97. du CNOM sur le projet de d cret relatif la continuit des en m decine ambulatoire du 25 06 2009 http www conseil national medecin fr article avis du cnom sur le projet de decret relatif la continuite des soins en medecine ambulatoire 894 7 Ni a loi ni le d cret ni de fa on g n rale le code de la sant publique n apportent de pr cisions sur les termes de m decine ambulatoire et on ne sait donc pas pr cis ment quels m decins s appliqueraient les formalit s envisag es File remplacement n est pas la seule forme de r ponse l obligation de continuit des soins et ne l a jamais t D autres modalit s existent au sein des cabinets de groupe ou m me en dehors notamment dans le cadre d une bonne confraternit entre m decins exer ant sur un m me territoire Dans la r daction du projet minist riel le d lai de deux mois a pour effet d interdire un m decin de programmer une absence d une semaine un mois avant Une telle interdiction est inenvisageable Les m decins assument depuis toujours et dans leur grande majorit leurs obligations d ontologiques sans avoir en rendre compte On ne comprend pas l int r t d une formalit qui va encombrer inutilement les conseils d partementaux La seule information qui compte est celle que pr voit la loi l information des patients En aucun cas un conseil d partemental ni d ailleurs aucune autre autorit aussi bien inform e soit elle ne peut donne
98. du Conseil de l Ordre que nous pouvons lire I n existe pas de prescription juridique d terminant la dur e de conservation des archives des m decins n257 lib raux Il a longtemps t fait d bat de l existence d une prescription 30 ans concernant la responsabilit civile professionnelle du m decin oppos e la prescription 10 ans issue de la loi du 4 mars 2002758 compter de la consolidation du dommage C est pourquoi l Ordre propose Dans ces conditions il est conseill aux m decins de s aligner sur le d lai minimal de vingt ans appliqu par les tablissements de sant de fa on pr server la justification essentiellement m dicale de cette dur e conserver les preuves n cessaires toute d fense utile du m decin comme du patient enfin garantir le droit d acc s des patients aux informations de sant les concernant tr s largement ouvert par la loi pr cit e du 4 mars 2002 Il est donc de la responsabilit du m decin de tenir disposition ces informations aupr s de ses anciens patients pendant toute la dur e de ce d lai Aussi l Ordre National conseille n anmoins dans son analyse de cet article 45 du Code de d ontologie Qu il ait ou non un successeur il est imp ratif que le m decin informe le Conseil d partemental du 1259 lieu o sont conserv s les dossiers professionnels ou fiches d observation car en effet l option du successeur tr s s duisante ne d
99. du terme d sir Mais dans un devoir de classification il n est pas dans l int r t de l auteur de savoir si un m decin qui ferme son cabinet pour changer d activit ou pour se retirer ou pour d autres raisons le fait pour un motif d sir l origine Prenons pour exemple la cessation simple et d finitive d activit le m decin pourrait simplement vouloir se reconvertir en ouvrant un commerce de fleurs car il ne supporte plus ses conditions de travail ou qu il a fris un burn out une fa on de se pr server cette cause est elle d sir e Mais peut tre a t il gagn la loterie une somme d argent suffisamment cons quente pour finir sa vie au soleil sans travailler cette cause est s rement d sir e Mais la d marche de fermeture reste la m me et surtout elle demeure le fruit d une volont C est en cela que nous verrons dans ce chapitre la cessation simple d activit qui restera le produit d une volont de s arr ter de fa on d finitive comme l est le deuxi me paragraphe de ce m me chapitre concernant la retraite qui permet au m decin qui en exprime la volont de se retirer 113 Chapitre 1 Cessation simple 111 Floril ge incomplet Bien que d sireux d en tre il semble que l hypoth se d un gain massif et soudain la loterie d une somme d argent totalement ind cente reste une part probablement infime des causes de d part simples et d finitifs C est donc en revenant sur u
100. e et tr s lentement le mal distille jour apr s jour son poison qu il injecte progressivement tuant non pas l homme mais le symbole Selon un rapport de recherche pour l Union professionnelle des m decins lib raux de Bourgogne Si les m decins d butent avec des identit s tourn es vers leurs pratiques professionnelles on observe ensuite un changement drastique au profit des identit s tourn es sur soi Sans doute 172 A sn d Le m decin malade Ordre National des m decins rapport de la commission nationale permanente adopt lors des Assises du 28 juin 2008 Rapporteur Dr LERICHE avec la participation des Drs Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTON Piernick CRESSARD Jean Marie FAROUDIA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD 173 Le concours m dical 16 mars 2002 M decins au bord de l puisement Anne Bergogne 73 ce changement est il li aux d sillusions que traverse la profession En regoupant ce travail celui du docteur I Gautier membre du conseil de l Ordre des m decins de la ville de Paris Les facult s d ajustement et d adaptation d pass es impliquent la mise en place d attitudes n gatives refus pessimisme rigidit intol rance ou toute puissance La perturbation relationnelle se traduit par des attitudes standardis es ou cyniques une d fiance des rapports impersonnels d shumanis s m caniques Le m decin a des difficult s accepter
101. e le m decin lib ral est entr dans les pleins droits sociaux de la maternit et de la paternit tendant tre mis sur un pied d galit avec celles et ceux qu il suit de la naissance la mort en passant par la parentalit 43 Chapitre 4 Cong s de formation 36 Un volontarisme temporaire pour une obligation permanente En fait bien que ce cong soit consid r comme volontaire par l auteur du fait de l autonomie du m decin dans l organisation de son absence il ne faut pas perdre de vue le caract re permanent et obligatoire pour le m decin de se former Il est ici fait r f rence la notion d obligation de formation m dicale continue 37 La formation continue des m decins Tout m decin quel que soit son mode d exercice a le devoir d ontologique de se former et d valuer leurs pratiques Ce devoir d ontologique est devenu une obligation l gale pour la formation m dicales continue FMC en 1996 et pour l valuation des pratiques professionnelles EPP en 2004 76 En effet c est en 1996 que Alain Jupp alors premier ministre l inscrit dans les ordonnances du m me nom la formation continue devient alors l galement obligatoire avec la possibilit de sanctions disciplinaires th oriques Depuis lors et au fil des diff rents gouvernements cette obligation n a cess d tre modifi e et largie avec un recours concret au CNFMC et CRFMC En 2002 c est la loi du 4 mars 2002 dite Kouchn
102. e 12 jours les frais de transport l h pital s ances de r ducation abdominale p rin o sphinct rienne anis 70 Les frais m dicaux pharmaceutiques 34 Un sentiment de solitude Toutefois comme pour toute profession lib rale il est important de pr ciser que malgr ces dispositifs il r gne encore un sentiment d abandon pour les femmes voulant mener et m ler grossesse et activit lib rale Ainsi une tude men e par la DREES en son premier tome a mis en vidence que la carri re de ces femmes a t influenc es par l avant le pendant et l apr s de leur grossesse Il y est clairement fait mention que contrairement aux hommes leur conjoint n est jamais leur secr taire et que par cons quent en raison des nombreux r les sociaux soutiens ou charges familiales elles se A retrouvent cumuler des probl mes d organisation Au del de ces soucis nous pouvons clairement identifier dans cette tude une prise de risque pour leur sant et leur enfant venir Vous tes affili la caisse d Assurance Maladie dont d pend votre lieu d exercice Vous pouvez b n ficier du versement d indemnit s ou d allocations en cas de cong maternit paternit ou d adoption ex allocation forfaitaire de repos maternel indemnit journali re forfaitaire allocation de remplacement pour les conjointes de praticiens et auxiliaires m dicaux relevant du r gime des PAMC et rempl
103. e cas ch ant il rel ve En aucun cas l inventaire ne peut porter atteinte au secret professionnel si le d biteur y est soumis 97 Dans les faits On distingue trois modes de traitements de ces difficult s C est ainsi que Me Ma alen CONTIS Avocat Toulouse le d crit il existe trois proc dures 2334 Le tribunal statue sur l homologation apr s avoir entendu ou d ment appel en chambre du conseil le d biteur les cr anciers parties l accord les repr sentants du comit d entreprise ou d faut des d l gu s du personnel le conciliateur et le minist re public L ordre professionnel ou l autorit comp tente dont rel ve le cas ch ant le d biteur qui exerce une profession lib rale soumise un statut l gislatif ou r glementaire ou dont le titre est prot g est entendu ou appel dans les m mes conditions loi de sauvegarde des entreprises loi n 2005 845 du 26 juillet en son article L 611 9 99 pr ventives instaur es par la Loi de sauvegarde des entreprises le mandat ad hoc la conciliation et la sauvegarde dont les points communs sont objectif aider le d biteur combler son passif avant la cessation des paiements ou imm diatement apr s par un accord avec tout ou partie des cr anciers par l interm diaire d un tiers d sign cet effet la demande du d biteur lui m me aupr s du tribunal de grande instance ee 98 Le mandat ad hoc Comme le rappelle directement
104. e ce document mais il permet en outre PIE 5 R 14 de parer le manque financier induit par la carence de 90 jours vue ci dessus 7 Cependant les quelques paragraphes pr c dents ne pr cisent que la prise en charge par la CARMF et la CPAM dans le cas g n ral d un arr t d activit pour maladie au sens large Aussi pour que ce travail apporte plus d l ments pr ventifs et curatifs de situations pathologiques pour un m decin en cessation d activit il convient d en citer quelques unes non n gligeable sur le plan de leur probabilit d apparition mais aussi sur le plan des dommages qu elles pourraient cr er 142 u Si vous relevez du r gime d assurance maladie des PAMC vous n avez pas le droit des indemnit s journali res en cas d arr t de travail pour maladie ni aux prestations des assurances invalidit et accident du travail http www ameli fr assures droits et demarches par situation professionnelle vous travaillez vous etes praticien ou auxiliaire medical php Cf s cu sociale art L722 1 1483 u Vous pouvez b n ficier du remboursement de vos soins http www ameli fr assures droits et demarches par situation professionnelle vous travaillez vous etes praticien ou auxiliaire medical php 14 http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm icf Paragraphe n 64 63 Chapitre 2 Grossesse pathologique 67 Allo maman bobo Bien qu elle puisse cr er la surprise de certaines lectrices o
105. e des pi ces justificatives C est alors que La proc dure de 8 http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22290 xhtmi HN100DC Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre comptes annuels du dernier exercice extrait d immatriculation au RCS ou au r pertoire des m tiers ou le cas ch ant le num ro unique d identification situation de tr sorerie compte de r sultat pr visionnel nombre des salari s et montant du chiffre d affaires la cl ture du dernier exercice comptable tat chiffr des cr ances et des dettes avec l indication du nom ou de la d nomination et du domicile ou si ge des cr anciers ainsi que par cr ancier ou d biteur le montant total des sommes payer et recouvrer au cours d une p riode de 30 jours compter de la demande tat actif et passif des s ret s ainsi que celui des engagements hors bilan inventaire sommaire des biens du d biteur nom et adresse des repr sentants du comit d entreprise ou des 102 sauvegarde d bute par une p riode d observation de 6 mois maximum renouvelable sans pouvoir exc der 18 mois La p riode d observation sert effectuer un bilan conomique et social de l entreprise et tudier ses possibilit s de r tablissement Un inventaire des biens 240 L de l entreprise est tabli annonce de l ouverture d une telle proc dure aura alors pour effet imm diat d arr
106. e droit amp sant n 2 Sophie Hocquet Berg 37 Site AMELI fr Le parcours de soin de sant Mis jour le 16 01 2012 38 u Afin de favoriser la coordination des soins tout assur ou ayant droit g de seize ans ou plus indique son organisme gestionnaire de r gime de base d assurance maladie le nom du m decin traitant qu il a choisi avec l accord de celui ci Le choix du m decin traitant suppose pour les ayants droit mineurs l accord de l un au moins des deux parents ou du titulaire de l autorit parentale Le m decin traitant choisi peut tre un g n raliste ou un sp cialiste Il peut tre un m decin hospitalier C S cu Soc art L162 5 3 32 Ainsi ce syst me ne reste pas financi rement anodin pour les patients car en ne se rendant pas chez leur m decin traitant ils peuvent perdre 9 20 euros de remboursement sur une consultation 23 euros En effet leur taux de remboursement hors parcours de soin passe de 70 quand ils consultent leur m decin traitant 30 s ils n ont pas d clar de m decin traitant comme il est rappel sur le site de l Assurance Maladie Par cons quent dans le cadre d une prise en charge m dicale des patients dont le m decin g n raliste est absent il a t d cid de mettre en place des syst mes parant ces situations particuli res Dans ce contexte pr cis Vous tes m decin g n raliste vous exercez seul et vous n avez pas de m decin rempla ant En cas d indisp
107. e financi re laissant par ailleurs sa client le sans assistance m dicale En fait l auteur porte l attention du lecteur sur un fait important celui qu un m decin sous le coup d une interdiction temporaire ou d finitive d exercer ne peut sous aucun pr texte se faire remplacer En effet le Code de la sant publique pr voit cette situation en son article R 4113 17 qui dispose En cas d interdiction temporaire d exercer ou de dispenser des soins aux assur s sociaux sauf tre exclu par les autres associ s dans les conditions pr vues l article R 4113 16 l int ress conserve ses droits et obligations d associ l exclusion de la r mun ration li e l exercice de son activit professionnelle Il est donc impossible pour un lib ral de sant de percevoir une quelconque r mun ration en lien avec son activit lorsque celui ci est sous le coup d une sanction d interdiction d exercer Or la r mun ration d un rempla ant est une r trocession d moluments per us Il est donc impossible de r troc der des honoraires sans les avoirs per u au pr alable ce que conclut le Conseil d Etat le 18 d cembre 2009 lors de sa d cision l encontre d une doctoresse en chirurgie dentaire qui s tait rendue coupable de s tre fait remplac pendant une suspension temporaire Ce raisonnement est facilement transposable aux situations d interdiction temporaire ou d finitive d un m decin lib ral 226 Cf Paragraphe 85 7
108. e pathologie bien d finie mais une situation de mal tre o s accumulent les difficult s de travail de famille de logement d inscription tel ou tel organisme De temps en temps le patient sera porteur d un syndrome caract ristique entra nant un diagnostic et une conduite th rapeutique suivre mais il faudra lui en donner information claire et appropri e ce qu il n a jamais eu l occasion de voir faire au cours de ses tudes Apr s une longue journ e de travail et d coute jongler avec les multiples formulaires remplir les appels t l phoniques et les quelques situations graves pour lesquelles il aura eu de grandes difficult s trouver une place pour l hospitalisation il rentrera chez lui Epuis parfois le temps de route pour rejoindre sa famille va lui permettre de d compresser un peu pour arriver disponible parfois il va tre accueilli par des enfants d j au lit et une compagne qui le trouve bien tardif car elle veut voquer avec lui les probl mes de l cole et des enfants D s lors on va voir appara tre pour les m decins install s la campagne arrivant dans la tranche d ge de la cinquantaine un syndrome d puisement associant une charge de travail importante qu ils avaient d j depuis longtemps mais qui perd sa perspective d tre reprise par un successeur source d anxi t pour la patient le et paa niT2 d inconfort moral pour le m decin Cette situation se p rennis
109. e stopper d finitivement son activit pour profiter de sa retraite peut tout moment d cr ter de reprendre son exercice pour un temps Au total pour le pr sent travail la cessation d activit lib rale du m decin n est consid r e comme d finitive ou temporaire que par la pr somption a priori d un retour ou non a posteriori 14 Subdivision L auteur fait le choix de dichotomiser son tude en deux grandes parties les interruptions temporaires et les interruptions d finitives tel que nous l avons La sant des g n ralistes D E S de MEDECINE GENERALE Pr sent e et soutenue le 29 ao t 2006 par Laurence Gillard Universit Ren Descartes 23 d montr ci dessus Il est important de relever que suite cette scission premi re qui semble la plus stable chacune des parties sera alors subdivis e secondairement en deux titres A nsi comme d crit dans le paragraphe 9 il tait important d apporter cette notion de volont Car comme nous le verrons plus bas nous organiserons ces titres en fonction du caract re e a sonne AS volontaire de la cessation et non de sa d sirabilit 15 Le temps d un dernier temps Il est pr cis au lecteur que ce travail se r alise en tudiant le droit positif la d ontologie et la doctrine Les quelques notions historiques pr sentes sont r alis es dans un souci de m moire et de continuit du travail Mais le but demeure Redonner l envie de l exercice li
110. e tiers n intervenant pas dans la prise en charge th rapeutique ou concernant un tel tiers Il parait donc difficile pour un m decin de partir sans crier gare ou sans prendre un minimum de disposition Mais quelles sont elles 26 Un dossier m dical est constitu pour chaque patient hospitalis dans un tablissement de sant public ou priv Ce dossier contient au moins les l ments suivants ainsi class s Les informations formalis es recueillies lors des consultations externes dispens es dans l tablissement lors de l accueil au service des urgences ou au moment de l admission et au cours du s jour hospitalier et notamment a La lettre du m decin qui est l origine de la consultation ou de l admission b Les motifs d hospitalisation c La recherche d ant c dents et de facteurs de risques d Les conclusions de l valuation clinique initiale e Le type de prise en charge pr vu et les prescriptions effectu es l entr e f La nature des soins dispens s et les prescriptions tablies lors de la consultation externe ou du passage aux urgences g Les informations relatives la prise en charge en cours d hospitalisation tat clinique soins re us examens para cliniques notamment d imagerie h Les informations sur la d marche m dicale adopt e dans les conditions pr vues l article L 1111 4 i Le dossier d anesth sie j Le compte rendu op ratoire ou d accouchement k Le consentement crit du pa
111. el VIDAILHET Michel WAYOFF Michel WEBER PROFESSEURS M RITES Professeur Daniel ANTHOINE Professeur G rard BARROCHE Professeur Pierre BEY Professeur Patrick BOISSEL Professeur Michel BOULANGE Professeur Jean Louis BOUTROY Professeur Jean Pierre CRANCE Professeur Jean Pierre DELAGOUTTE Professeur Jean Marie GILGENKRANTZ Professeure Simone GILGENKRANTZ Professeure Mich le KESSLER Professeur Pierre MONIN Professeur Jean Pierre NICOLAS Professeur Luc PICARD Professeur Michel PIERSON Professeur Michel SCHMITT Professeur Jean Fran ois STOLTZ Professeur Michel STRICKER Professeur Hubert UFFHOLTZ Professeur Paul VERT Professeure Colette VIDAILHET Professeur Michel VIDAILHET Professeur Michel WAYOFF PROFESSEURS DES UNIVERSIT S PRATICIENS HOSPITALIERS Disciplines du Conseil National des Universit s 42 me Section MORPHOLOGIE ET MORPHOGEN SE 1 re sous section Anatomie Professeur Gilles GROSDIDIER Professeur Marc BRAUN 2 me sous section Cytologie et histologie Professeur Bernard FOLIGUET Professeur Christo CHRISTOV 3 me sous section Anatomie et cytologie pathologiques Professeur Fran ois PLENAT Professeur Jean Michel VIGNAUD 43 me Section BIDPHYSIQUE ET IMAGERIE M DECINE 1 re sous section Biophysique et m decine nucl aire Professeur Gilles KARCHER Professeur Pierre Yves MARIE Professeur Pierre OLIVIER 2 me sous section Radiologie et imagerie m decine
112. en fonction de facteurs multiples Pr cisons que ce r gime permet aussi des d parts en retraite avec d cote retraite de base minor e de 1 25 par trimestre manquant et des d parts avec surcote retraite de base major e de 0 75 par trimestre suppl mentaire dessus il peut cotiser titre provisionnel sur la base de 1 886 correspondant 200 fois le montant horaire du Smic 9 43 Le m decin doit adresser une demande crite la CARMF dans les soixante jours qui suivent l appel des cotisations Les cotisations des deux premi res ann es d affiliation font galement l objet d une r gularisation en N 2 http www carmf fr 270 http www carmf fr cdrom web_CARMF retr retr deman htm dema 271 La d termination de la dur e d assurance d pend des p riodes de cotisations tous r gimes confondus un trimestre est attribu par tranche de revenu gale 200 Smic horaires dans la limite de 4 des p riodes d exon ration pour maladie et maternit naissances ant rieures au 1 janvier 2004 des p riodes d exon ration accord es aux cr ateurs de certaines entreprises des p riodes d exon ration pour imp cuniosit des p riodes de b n fice de la rente d invalidit dans le cadre du r gime invalidit d c s des p riodes du service national obligatoire des p riodes de maternit ou d ducation des enfants sous certaines conditions des rachats ventuels de la m
113. ension d invalidit n est pas accord e Le montant est r duit du tiers si ce m decin justifie de 8 15 trimestres d affiliation http www carmf fr 308 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev inva htm Cf Paragraphe n 55 7an R gime invalidit d c s La cotisation forfaitaire la classe A s l ve 604 et concerne les m decins dont le revenu est inf rieur 1 PSS 309 134 qui concerne les m decins dont le revenu est inf rieur 1 pss La classe be qui concerne les m decins dont le revenu est compris entre 1 PSS et 3 PSS et la classe Cr qui concerne les m decins dont le revenu est sup rieur ou gal 3 PSS Pour chaque classe correspond un revenu particulier donc une cotisation forfaitaire particuli re et au final une pension particuli re Toujours concernant les conditions il est logiquement indiqu qu En cas de 314 Dans les reprise de toute profession de sant le service de la pension d invalidit cesse faits l initiation le maintien et la d cision de rupture ou non de cette allocation est plac sous la responsabilit du m decin contr leur de la CARMF en relation avec l Ordre 128 Les plus Il va de soi que ces sommes peuvent para tre l g res la vue des charges auxquelles un m decin doit faire face du fait de son ancienne activit Il semble exister un gap entre son revenu au moment de son travail et celui de cette pension Et s il n y a pas pris pa
114. er qui viendra R affirmer cette obligation Pr ciser ses objectifs Elargir les r les des CNFMC Faire voluer les r les de ces derniers Il faut attendre la loi du 9 ao t 2004 pour voir disparaitre la notion de sanctions disciplinaire et celle du 13 ao t de la m me ann e qui rend obligatoire l valuation des pratiques professionnelles remise la responsabilit de l HAS C est en 2008 que 76 s i x r T Comme le souligne le rapport Formation m dicale continue et valuation des pratiques professionnelles des m decins Inspection g n rale des affaires sociales Rapport 2008 P Louis Bras et Gilles Duhammel novembre 2008 IGAS Rapport N RM2008 124P 77 Conseils nationaux de la formation continue 78 Conseils r gionaux de la formation continue 7 Loi n 2002 303 du 04 03 2002 relative aux droits des malades et la qualit du syst me de sant JOTF 05 03 2002 p 4118 0 La formation continue des m decins g n ralistes l aube du d veloppement professionnel continu D E S de MEDECINE GENERALE Pr sent e et soutenue le 27 septembre 2011 par Pauline CORDONNIER 81 Loi n 2004 809 relative au x libert s et responsabilit s locales JORF 17 08 2004 p 14545 44 Roselyne Bachelot alors ministre de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative demande l Inspection g n rale des affaires sociales d analyser l organisation juridique administrative et financi re des dispositi
115. er le lecteur int ress prendre ses dispositions quelques mois en avance et ce m me en devan ant les interconnexions suscit es 114 M decin un jour M decin toujours Cette question trouve ses r ponses au sein du Code de sant publique en son article L4111 1 modifi par Ordonnance n 2009 1585 du 17 d cembre 2009 art 2 qui qualifie la l gitimit d une personne r aliser un acte m dical en disposant que Nul ne peut exercer la profession de m decin de chirurgien dentiste ou de sage femme s il n est 1 Titulaire d un dipl me certificat ou autre titre mentionn aux articles L 4131 1 L 4141 3 ou L 4151 5 2 De nationalit fran aise de citoyennet andorrane ou ressortissant d un Etat membre de l Union europ enne ou partie l accord sur l Espace conomique europ en du Maroc ou de la Tunisie sous r serve de l application le cas ch ant soit des r gles fix es au pr sent chapitre soit de celles qui 7 262 d coulent d engagements internationaux autres que ceux mentionn s au pr sent chapitre Il va de soi que le fait de suspendre son activit ne retire en rien le dipl me du m decin 200 http www conseil national medecin fr article article 45 fiche d observation 269 21 ule Centre de Formalit s des Entreprises CFE a pour mission de simplifier vos d marches administratives au moment de la cr ation la modification ou la cessation de votre activit Une seule d
116. er les possibles pr tendants l exercice de cet enseignement de terrain il a t d cid que cette part d activit d enseignement soit sujette une indemnit sous forme d honoraires p dagogiques Cette indemnit est issue de la signature d une convention entre la Facult le CHU la DRASS et le ma tre de stage en question Sans vouloir d tailler de trop un point que cette tude n envisageait pas par essence rappelons que dans le cadre d un SASPAS un m decin lib ral peut laisser son cabinet durant toute une journ e un interne en m decine r alisant son stage professionnalisant dans le cadre de sa sp cialisation Journ e qui se conclura par un bilan entre le m decin et son apprenti Il va sans dire que malgr la non r trocession des honoraires per us il s agit d une perte financi re relative pour le m decin Allongement du temps des consultations refus de consultation par les patients C est aussi dans ce contexte que fut d cid l attribution de ces honoraires p dagogiques Il semble important de noter que peu importe la qualit de l arr t total ou partiel que le m decin lib ral d cide de cesser compl tement son activit pour entreprendre des travaux de formation ou simplement par intermittence de fa on temporaire ou d finitive ou m me un simple ralentissement int grer un stagiaire au sein de son activit La formation qu elle Direction R gionale des Affaires Sanitair
117. er volontairement son activit m dicale professionnelle au profit d une activit m dicale personnelle ou d un simple accompagnement 44 Du Soutien la Solidarit S il est une confusion carter c est ici avec prudence que le lecteur doit relever qu il existe deux termes bien diff rencier Le premier ne concerne que les personnes salari es Il s agit du cong de soutien familial dans le cadre de l accompagnement d un handicap ou d une perte d autonomie cong ouvert aux salari s sous certaines conditions pour une dur e de trois mois renouvelable ne b n ficiant d aucun d dommagement salarial Ainsi l tude de ce type de cessation d activit ne saurait se justifier dans le pr sent travail car n int ressant pas les m decins lib raux En outre il est important d insister sur l existence d un pseudo homonyme le cong de solidarit familiale Am lioration du dispositif d accompagnement des personnes en fin de vie La Semaine Juridique Edition G n rale n 11 15 Mars 2010 293 Le lustre de la loi Leonetti Droit de la famille n 10 Octobre 2010 Etude 25 Etude par Gilles RAOUL CORMEIL maitre de conf rences l universit de Caen directeur de l IEJ de la facult de droit centre de recherche en droit priv 4 Cf C sant publique art R6152 35 1 Faite cong de soutien familial est ouvert au salari justifiant d une anciennet minimale de 2 ans dans l entreprise Cf
118. es et Sociales Les ma tres de stage sont r mun r s par la Facult signature d une convention entre la Facult le CHU la DRASS et le ma tre de stage sous forme d honoraires p dagogiques d un montant de 577 85 euros mois pour un stage praticien de 1 155 71 pour un SASPAS 6 mois l indemnit devrait tre d environ 250 par mois pour l accueil d un externe Facult de M decine d Amiens URCAM Picardie URCAM Franche Comt Facult de M decine de Paris Sud Journaux Officiels Juin 2008 ai Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervis e 48 soit re ue ou donn e reste un l ment capital et permanent de la culture et de la pratique de l art m dical Ainsi il est possible de relever une adh sion de l ensemble des diff rents acteurs de la vie sanitaire qu il s agisse des m decins lib raux ou de leurs interlocuteurs 49 Chapitre 5 Cong s de solidarit familiale 43 Du professionnel au personnel Au del des autres formes de cessation d activit vu pr c demment il en demeure une importante en substance traiter Quand les affects personnels sont en jeu et que le r le de soignant passe la fronti re familiale Quand la douleur et la compassion se font plus voisines qu elle ne l ont jamais t Quand un proche devient d une fa on ou d une autre l tre soigner Il est alors compr hensible que le m decin directement li la personne affect e puisse d cider de cess
119. es pratiques professionnelles D autre part ils souhaitent partager les contraintes de la continuit et de la permanence des soins Enfin ils souhaitent mutualiser les co ts de leur installation 3 Vous avez dit m decin Parce qu il n existe aucune d finition universelle accept e pour d finir ce qu est un m decin nous l entendrons comme l tre qui pratique l art m dical en toute l galit Alors restreignons nous car il semble difficile de comparer l activit de tous les m decins et principalement de leur cessation d activit Car si l auteur devait consid rer dans son tude l ensemble des m decins il se confronterait la premi re dichotomie des types d activit s en ne diff renciant pas l activit lib rale et l activit salariale Ainsi nous n tudierons pas les cessations d activit des m decins salari s dont l activit est r gie par les code du travail pour le secteur priv Nous carterons aussi de l tude les tablissements publics et les m decins hospitaliers Bien que leur statut dans la fonction D finition d un nouveau mod le de la m decine lib rale Mission confi e au Dr M Legmann Pr sident du CNOM Avril 2010 p 6 C Sant publique art L4161 1 Un m decin satisfait l exigence d une comp tence juridique par Une inscription l Ordre un dipl me de docteur en m decine et des conditions de nationalit 18 publique n interdit pas la possibilit d une activit par
120. es principaux aspects juridiques les obligations les aides les organismes r f rents et toutes les autres sources d informations permettant au lecteur int ress de trouver l ensemble des r ponses ses questions TITRE EN ANGLAIS THE LIBERAL DOCTOR OUT OF ACTIVITY TH SE M DECINE G N RALE ANN E 2013 14 MOTS CL S Cessation activit lib rale m decin g n raliste cong s maternit formation solidarit familiale maladie agression stress burn out suspension prison faillite conditions exceptionnelles retraite invalidit d c s UNIVERSIT DE LORRAINE Facult de M decine de Nancy 9 avenue de la For t de Haye 54505 VANDOEUVRE L S NANCY cedex 154
121. et de certains Laboratoires Les boursiers suivent les orientations les plus diverses M decine et m tiers param dicaux Droit Ecoles d Ing nieur ou de Commerce Informatique Agronomie Lettres Langues Beaux Arts etc http www afem net aide_etudiants php 6 D un montant maximum de 1 550 elle permet de prendre en charge sur justificatif des frais exceptionnels auxquels l tudiant peut tre confront Frais d inscription co teux coles pr paratoires concours conf rences Frais de d placement stages ou concours Achats d quipement informatique et de documentation http www afem net aide_etudiants php 139 Chapitre 2 D c s 132 La dette que tout homme doit payer Etat de cessation d finitive que l auteur consid re involontaire pour viter tous d bats thiques st riles et afin de m nager la sensibilit des personnes qui seraient concern es le d c s d un m decin lib ral soul ve quelques probl matiques En effet le cadre d tude n est pas le m me selon si le m decin d c de alors qu il tait en activit en invalidit ou retrait Les enjeux ne sont pas les m mes et les directives diff rentes Ainsi un m decin d c dant alors qu il tait en activit laisse entrevoir une notion d urgence pour sa famille pour ses patients Alors qu a priori un d c s survenant suite une invalidit ou une retraite avec tout le recul pris semble d pourvu de crit re d urgence Da
122. f Paragraphe n 26 Cf C S cu Soc art D722 15 5 64 http www carmf fr cdrom web_carmf coti coti vos_cotis htm Cf C S cu Soc art L331 1 39 Concernant le r gime invalidit d c s il sera not que La CARMF ne verse pas gt S rA A 5 6 d indemnit s journali res lors d un arr t de travail pour une grossesse sans complication Cette partie sera tudi au niveau des cessations temporaires involontaires 32 Et au del de la CARMF la CAF Dans le cadre de la prestation d accueil du jeune enfant PAJE la CAF peut attribuer une prime la naissance ou l adoption sous condition de revenus limites en fonction de la situation familiale nombre d enfant charge parents isol s etc Ses limites voluent selon le tableau pr sent ci apr s et octroient une prime de 912 12 euros major e en cas de parent isol ou vivant en couple mari ou non avec un conjoint ayant eu lui aussi des revenus sup rieurs 4708 pour la p riode de l ann e 2010 Parent isol ou couples avec des Nombre d enfants charges Couples avec un seul revenu deux revenus 1 enfant 34 103 45 068 2 enfants 40 924 51 889 3 enfants 49 109 60 074 Par enfant en plus 8 185 8 185 Ses montants sont valables pour la p riode s talant jusqu au 31 12 2012 et ne pas d passer pour pouvoir b n ficier de la PAJE http www carmf fr cdrom cdrom php page coti vos_cotis htm Cf
123. faire correspond l impossibilit de r gler ses dettes avec son actif disponible l objet d une d claration de cessation des paiements appel d p t de bilan aupr s du tribunal de grande instance en ce qui concerne les m decins lib raux Le gouvernement rappelle La d claration de cessation des paiements doit tre d pos e dans un d lai maximum de 45 jours suivant la date de cessation des paiements au greffe du tribunal de grande instance Une entreprise en cessation des paiements doit demander l ouverture d une proc dure de redressement ou de liquidation judiciaire dans un d lai de 45 jours au plus tard suivant la date de cessation des paiements sauf si dans le m me temps elle a demand l ouverture d une proc dure de conciliation Elle ne peut plus b n ficier de proc dures pr ventives mandat ad hoc sauvegarde En l absence de d claration le dirigeant ou le d biteur personne ee P 244 physique encourt des sanctions notamment une interdiction de g rer 102 Le redressement judiciaire Il fait suite la d claration de cessation des paiements comme le stipule le service public La proc dure de redressement judiciaire qui doit tre mise en uvre par toute entreprise en cessation de paiements permet la poursuite de l activit de l entreprise l apurement de ses dettes et le maintien de l emploi Elle peut 2 Code du Commerce art L611 http vosdroits service public fr professionnels
124. faire appara tre le caract re volontaire ou non de la dite cessation au sens qualitatif plut t que quantitatif 10 Tout ou rien Afin de percevoir au mieux les l ments tudier l auteur s interroge sur le caract re total de ces notions Bien que la volont soit cart e en division premi re de la classification il apparait une possibilit de th saurus bas e sur les aspects partiel et total ou complet d une cessation d activit lib rale En essayant d entrevoir ce quoi cette division aboutirait il semble difficile de r aliser une telle scission Par exemple comment qualifier le caract re int gral d un arr t d activit lors d une retraite qui peut s associer d un exercice partiel et le mettre en opposition un ralentissement des fonctions lors d un devoir d enseignement du praticien qui accueille un tudiant Bien perdu dans l ensemble de ces notions il est vite d cid d abandonner cette piste comme base de cette classification 11 Une vidence L auteur comprend qu il lui sera impossible de r aliser un ordonnancement net pour ce sujet si contrast C est alors que prenant conscience de la difficult de la t che qui lui incombe et puisqu aucune des trois dimensions tudi es ci dessus le type d activit la volont de la cessation et le caract re totale de celle ci ne peut apporter la r ponse sa question il semble logique de consid rer la quatri me dimension l espace temps
125. fs de formation continue et d valuation des pratiques professionnelles dans un but de simplification car les d crets d application permettant la mise en place des CRFMC ne sont toujours pas vot s C est au final en juillet 2009 que la loi H pital Patient Sant Territoire est vot e et c est ainsi que l EPP et la FMC sont regroup es au sein du D veloppement Professionnel Continu DPO 38 A l heure actuelle le DPC Il semble que les m decins fran ais fassent preuve d une fid lit importante aux s minaires de formation propos s par les associations En effet 63 des m decins les utiliseraient dans le cadre de leur devoir de formation continue Le contr le de la r alisation de cette obligation est r alis e par le CDOM Le conseil d partemental de l ordre des m decins s assure au moins une fois tous les cing ans sur la base des attestations transmises par les organismes de d veloppement professionnel continu ou du dipl me mentionn l article R 4133 5 que les m decins relevant de sa comp tence ont satisfait leur obligation annuelle de d veloppement professionnel continu n84 39 Pour un financement Le D cret n 2011 2116 du 30 d cembre 2011 relatif au d veloppement professionnel continu des m decins est ins r l article R4133 8 du code de la sant publique Il fixe les conditions de d dommagement financier L organisme gestionnaire du d veloppement professionnel continu finance le d vel
126. ganiser l obligation de continuit des soins selon les principes d imposition de deux mois de pr venance d finition des absences programm es comme tant celles sup rieures ou gales une semaine et celles inf rieure mais en p riode de pont la limitation de l obligation d information de l ordre faute de remplacement l assurance d une mission de veille et de recherche de solutions par les conseils d partementaux de l Ordre dans le cadre du renforcement de la pr sence des m decins et de la formulation de propositions au DGARS pour assurer la continuit des soins L avis du CNOM est sollicit et celui ci rend un avis d favorable le 25 septembre 2009 demandant ce que la concertation qui doit s tablir repose sur les bases suivantes Faire confiance aux m decins pour assurer la continuit des soins aux patients et leur viter des formalit s inutiles et vexatoires quand ils y parviennent c est dire dans la tr s grande majorit des situations A d faut les difficult s d mographiques actuelles ne pourraient que s aggraver Faire clairement apparaitre que la r glementation n a pas pour objet de remettre en cause les cong s des praticiens mais de permettre aux patients un acc s aux soins en leur absence lorsque les praticiens n ont pu trouver par eux m mes une solution en raison notamment d une p nurie m dicale dont ils ne sont pas responsables Mettre en exergue le r le de facilitateur que le conseil
127. hes r soudre les difficult s li es l existence de situations in gales entre les personnes ayant les moyens de s arr ter et les autres pr voir un dispositif coh rent pour les salari s les travailleurs ind pendants ainsi que les ch meurs proposition de loi vot e l unanimit par la majorit et l opposition de l poque selon la dite circulaire 48 En faire la demande Afin d uniformiser et simplifier les prises en charge de cette allocation l ensemble de la gestion a t centralis e dans la Creuse en un unique 16 JORF 14 01 2011 p 792 JORF 06 01 2013 p 431 18 Revalorisation au 07 janvier 2013 D L accompagnement d une personne en fin de vie donne droit 21 allocations journali res au maximum article L 168 8 du CSS Circulaire n DSS 2A 2011 117 du 24 mars 2011 relative au r gime juridique applicable l allocation d accompagnement en fin de vie 110 u ou 42 demi allocations dans el cas o l accompagnant r duit son activit article D 168 8 du CSS Circulaire n DSS 2A 2011 117 du 24 mars 2011 relative au r gime juridique applicable l allocation d accompagnement en fin de vie 107 52 organisme le CNAJAP C est apr s en avoir fait la demande par formulaire auquel sera joint une d claration sur l honneur de cessation ou de diminution de son activit que le m decin lib ral pourra pr tendre percevoir cette indemnit pour la dur e choisie 21 jours d alloc
128. ictimes d agression C est ainsi qu ils sont eux seuls l origine de 8 2 des d clarations remises l observatoire Concernant les causes de ces agressions le Conseil national de l Ordre des m decins pr cise en s appuyant sur les r sultats de la m me tudes Parmi les facteurs expliquant les agressions l gard des m decins le reproche d une mauvaise prise en charge est la cause la plus all gu e 212 cas concern s sur les 822 d clarations recens es Les tentatives de vols ou encore le refus de prescription et un temps d attente jug excessif sont les causes les plus gt n159 cit es Mais pour en revenir notre sujet concernant la cessation d activit d un m decin lib ral il est important de souligner que l tude r alis e en 2011 par l observatoire pour la s curit des m decins r v le que 8 de ces incidents ont occasionn une interruption de d noter une baisse des agressions physiques 13 en 2010 contre 16 en 2009 le CNOM s inqui te de voir les incidents en milieu urbain et centre ville augmenter significativement depuis 4 ans 55 des agressions en 2011 contre 44 en 2008 http www conseil national medecin fr article observatoire de la securite des medecins 2010 des actes de violences en leger recul mais des efforts 1172 17 Les r sultats d voilent que les g n ralistes restent les plus touch s par l ins curit repr sentant 60 des m decins agress s alors qu ils ne s
129. iel ANTHOINE Alain AUBREGE G rard BARROCHE Alain BERTRAND Pierre BEY Marc Andr BIGARD Patrick BOISSEL Pierre BORDIGONI Jacques BORRELLY Michel BOULANGE Jean Louis BOUTROY Jean Claude BURDIN Claude BURLET Daniel BURNEL Claude CHARDOT Fran ois CHERRIER Jean Pierre CRANCE G rard DEBRY Jean Pierre DELAGOUTTE Emile de LAVERGNE Jean Pierre DESCHAMPS Jean DUHEILLE Adrien DUPREZ Jean Bernard DUREUX G rard FIEVE Jean FLOQUET Robert FRISCH Alain GAUCHER Pierre GAUCHER Hubert GERARD Jean Marie GILGENKRANTZ Simone GILGENKRANTZ Oli ro GUERCI Pierre HARTEMANN Claude HURIET Christian JANOT Mich le KESSLER Jacques LACOSTE Henri LAMBERT Pierre LANDES Marie Claire LAXENAIRE Michel LAXENAIRE Jacques LECLERE Pierre LEDERLIN Bernard LEGRAS Jean Pierre MALLI Michel MANCIAUX Philippe MANGIN Pierre MATHIEU Michel MERLE Denise MONERET V AUTRIN Pierre MONIN Pierre NABET Jean Pierre NICOLAS Pierre PAYSANT Francis PENIN Gilbert PERCEBOIS Claude PERRIN Guy PETIET Luc PICARD Michel PIERSON Jean Marie POLU Jacques POUREL Jean PREVOT Francis RAPHAEL Antoine RASPILLER Denis REGENT Michel RENARD Jacques ROLAND Ren Jean ROYER Daniel SCHMITT Michel SCHMITT Michel SCHWEITZER Claude SIMON Dani le SOMMELET Jean Fran ois STOLTZ Michel STRICKER Gilbert THIB AUT Augusta TREHEUX Hubert UFFHOLTZ G rard VAILLANT Paul VERT Colette VIDAILHET Mich
130. ion Ainsi il faut avoir un minimum de 15 trimestres d affiliation pour percevoir l allocation au taux plein si l tat pathologique consid r est issu d un v nement ant rieur l affiliation Par ailleurs cette pension se voit r duite du tiers si le m decin ne peut justifier de ces 15 trimestres En dehors de ce contexte particulier d affiliation post rieure l origine de la maladie ou de l accident la CARMF pr cise I n est impos de minimum ni pour la dur e d exercice ni pour le nombre d ann es de cotisations sauf lorsqu il est m dicalement d cel un tat ant rieur l afjiliation Le montant annuel moyen de la pension d invalidit varie en 2013 de 11 610 20 en classe A 17 416 00 en classe B et 23 220 40 en classe C Pour m moire rappelons comme au paragraphe des interruptions pour maladies temporaires que la CARMF divise les m decins en trois classes diff rentes La classe A 303 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev inva htm 306 Le m decin ne doit pas avoir atteint l ge de d part la retraite Il doit tre jour de ses cotisations obligatoires et tre reconnu absolument incapable d exercer sa profession autres professions possibles sauf professions de sant http www carmf fr HS l origine de la maladie ou de l accident est ant rieure la demande d affiliation la CARMF et si le m decin ne justifie pas de 8 trimestres d affiliation la p
131. ion d finitive d exercer une profession m dicale la cour d assises n a pas prononc une sanction disproportionn e la gravit des crimes pour lesquels l accus a t condamn d s lors que cette peine pr vue par l article 131 27 du Code p nal constitue une mesure de s ret ayant pour objet de pr venir tout risque de r cidive 7 Comme nous l avons d j expliqu ci dessus le juge p nal peut de son propre chef exprimer une condamnation d interdiction noter que dans cet exemple la condamnation est d finitive ne s inscrivant pas dans le champs du titre consid r Toutefois elle est repr sentative d une volont et de faits r els Il est par ailleurs rappel que la notion d finitive en terme de condamnation p nale ou disciplinaire concernant les interdictions 224 Cass crim 3 septembre 2008 n 07 88501 gie Paragraphe n 84 94 d exercer reste relative En effet il existe diff rents recours diff r s et renouvelable desquels ne ji AR 226 peut b n ficier le m decin condamn comme nous avons d j pu le voir 90 Impossibilit physique Bien qu il soit peu probable qu une telle situation arrive vue la d termination du conseil national de l Ordre en la mati re m me un m decin sans interdiction d exercer se retrouve malgr tout dans une impossibilit physique de pouvoir pratiquer du fait de son incarc ration Dans tous les cas il ne peut b n ficier d aucune aid
132. ionnel de leur part au del de ce qui est r mun r un don ils ne se sentent en retour ni reconnus ni distingu s pour la qualit de leur engagement Parfois ils ne se sentent m me pas respect s Dans cette m me tude 36 Chapitre 3 Cong s de maternit 26 Avant tout un droit Cr en 1909 pour les salari s le cong maternit est un droit et non un devoir ce jour il correspond pour toute employ e au droit de b n ficier d un cong pr natal avant la date pr sum e de l accouchement et d un cong post natal apr s l accouchement dont la dur e totale est de 16 semaines six semaines de cong pr natal et dix de cong postnatal selon le r gime g n ral et sans compter sur les conventions collectives ou les accords de branche pouvant pr voir des dispositions plus favorables En cas de naissances multiples ce cong peut tre port 34 ou 46 semaines dans les cas respectifs de naissance de jumeaux ou de tripl s ou plus On note le cas particulier d un cong de 26 semaines pour les femmes ayant d j au moins deux enfants 27 Pour une r mun ration Cette r mun ration se fait sur la base d indemnit s journali res vers es pendant toute la dur e du cong maternit toute femme enceinte justifiant de dix mois d immatriculation en tant qu assur e sociale la date pr sum e de son accouchement et d s lors qu elle peut attester d une situation professionnelle Lors
133. issant certaines conditions de collaboration professionnelle Pour plus d informations ce sujet consultez nos dossiers sur la maternit http www ameli fr assures droits et demarches par situation professionnelle vous travaillez vous etes praticien ou auxiliaire medical php Cf C S cu Sociale art L331 2 7 http www ameli fr professionnels de sante medecins exercer au quotidien formalites la maternite les modalites de prise en charge php Cf C S cu Sociale art L331 2 71 Les comportements de cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 1 Anne VEGA n 73 d cembre 2008 41 dans un contexte de surcharge de travail ou de pressions financi res Cet tat de fait est par ailleurs d autant plus marqu pour elle car comme l a rappel quantitativement cette tude les femmes sont pr dispos es pr senter des dur es de consultation plus longues dans un contexte de sp cialisation et par cons quent augmenter et alourdir leurs probl mes organisationnels 35 Homologie le cong paternit Les praticiens lib raux conventionn s et affili s au r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s peuvent b n ficier d un cong paternit indemnis l occasion de la naissance ou de l adoption d un enfant et sous r serve de cesser toute activit professionnelle percevoir une indemnit journali re forfaitaire pendant la dur e de ce cong La dur e de cong es
134. l d Etat ne lui reconnait pas le droit de se faire remplacer Au del du m decin c est aussi la perte d un outil m dical un cabinet qui ne tourne plus Telle une faillite et bien que la risquant dans ce contexte il faut la pr voir pour mieux l affronter 8 http www ameli fr assures droits et demarches par situation personnelle vous etes en detention php 96 Chapitre 8 Faillite 92 D finitivement temporaire C est au cours d une discussion avec ses paires ordinaux que l auteur a compris l erreur qu il faisait en ayant class initialement ce paragraphe dans les causes de cessation d finitive d activit lib rale En effet il serait exceptionnel qu apr s une d cennie d tudes et suite une mauvaise conjoncture qu un m decin d cide d abandonner une situation professionnelle honorable et avouons le confortable C est pourquoi il est vite apparu vident que devant la situation d mographique m dical expos e auparavant il semble quasi impossible de cumuler et r p ter les checs Ainsi il semble que suite une telle d faite un m decin n abandonne pas sa situation sa vocation sa profession mais bien une situation passer d une profession m dicale lib rale une profession m dicale salari e quand bien m me il pourrait d cider de renouveler l exp rience lib rale 93 De la cessation des paiement celle de l activit Bien qu un ensemble de causes puissent tre l origine d une telle si
135. l peut par une d cision non susceptible de recours d cider de faire proc der une expertise compl mentaire dans les conditions pr vues au premier alin a Dans ce cas le deuxi me expert est d sign par le pr sident du conseil r gional ou interr gional Les experts facturent leurs honoraires conform ment la cotation des actes d finie par le code de proc dure p nale Les frais et honoraires sont la charge du conseil qui a fait proc der l expertise Article R4124 3Modifi par D cret n 2010 344 du 31 mars 2010 art 113 189 nla notification de la d cision informe le praticien que la reprise de l exercice professionnel ne pourra avoir lieu sans qu au pr alable ait t diligent e une nouvelle expertise m dicale dont il lui incombe de demander l organisation au conseil d partemental Article R4124 3Modifi par D cret n 2010 344 du 31 03 10 art 113 81 imm diate du droit d exercer pour une dur e maximale de cing mois Il entend l int ress au ns Doa PAS 1 100 plus tard dans un d lai de trois jours suivant la d cision de suspension A noter que cette d cision peut tre prise pour un motif de pathologie grave du m decin Le repr sentant de l Etat dans le d partement informe imm diatement de sa d cision le pr sident du conseil d partemental comp tent et saisit sans d lai le conseil r gional ou interr gional lorsque le danger est li une infirmit ou un tat pathologique du profe
136. la r gularisation du dossier et du maintien de la couverture sociale Le m decin doit galement l aviser en temps utile de la date de reprise de ses activit s La contribution sociale g n ralis e CSG de 6 60 est pr lev e sur le montant total brut des prestations journali res sauf cas d exon ration en cas de non imposition La contribution pour le remboursement de la dette sociale CRDS de 0 50 est galement pr lev e sur le montant brut de la prestation sauf cas d exon ration en cas de non imposition Les indemnit s journali res vers es par la CARMF sont soumises l imp t sur le revenu dans la cat gorie 141 des pensions 64 Un m decin carenc Ainsi nous avons vu que quelle que soit la cause de l tat pathologique d un m decin lib ral dans le cadre d une cessation d activit temporaire il y a une prise en charge de ce dernier sur le plan financier en fonction de ses cotisations mais surtout de son ge absolu ou relatif sa retraite Evidemment il facile de juger le d lai de 91 jours de carence tr s difficile g rer sur le plan du budget du m decin tant pour ses charges professionnelles en cours pour les ann es pass es que pour les charges personnelles Aussi il lui revient d tre pr voyant sur le sujet c est pourquoi l auteur ne peut que mettre en garde le lecteur m decin et le renvoyer au titre des r gimes compl mentaires de ce travail 65 Couverture sant Dans le c
137. lafond de la s curit sociale en vigueur au 1 janvier de l ann e en cours et diminu s des cotisations salariales obligatoires 37 du Bas Rhin 67 et du Haut Rhin 68 ou 80 04 par jour dans les autres d partements Biens r il est question ici du r gime d une employ e mais qu en est il du sujet qui nous int resse Qu en est il du mod le lib ral 28 Maternit et activit lib rale Depuis le d cret n 2006 644 du ler juin 2006 les professionnelles lib rales qui rel vent du r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s peuvent b n ficier d une dur e de cong maternit gale celle des salari es Elles peuvent alors percevoir des allocations forfaitaires de repos maternel ainsi que des indemnit s journali res forfaitaires 29 Allocation forfaitaire de repos maternel Vers e sans condition de cessation d activit elle est destin e compenser de fa on partielle la diminution de l activit lib rale Son montant est gal celui du plafond mensuel de la s curit sociale en vigueur et il est revaloris annuellement Ainsi elle repr sente 3031 euros au ler janvier 2012 vers e en deux fois 30 Indemnit journali re forfaitaire Vers e sous condition de cessation de toute activit professionnelle pour une dur e minimum de huit semaines dont deux pr natales Son montant correspond au 60e du plafond mensuel de la s curit sociale en vigueur soit 50 52 eur
138. le est un compl ment et un corollaire de l article 3 Il est important que le patient et plus g n ralement le public puisse faire confiance au corps m dical et ne puisse douter de sa moralit et de son honn tet Les juridictions ordinales font une application 219 Se f Fr s TE r Homicide involontaire commis par un m decin faute caract ris e et lien de causalit Cass crim 18 octobre 2011 pourvoi n 11 80653 Revue droit amp sant n 46 Anne Ponseille 220 Talc chaud un m decin derri re l objectif avant d tre derri re les barreaux Cass crim 31 mars 2004 pourvoi n 03 85624 Revue droit amp sant n 1 Max Verbier 221 Un m decin derri re les barreaux CA Paris 17 avril 2008 Juris Data n 2008 363770 Revue droit amp sant n 26 Anne Ponseille 77 Peines issues directement d une condamnation p nale r gies par le Code p nal en son article 221 8 92 assez fr quente de cet article soit qu elles qualifient directement tel ou tel agissement du praticien qui leur est d f r d acte de nature d consid rer la profession m dicale justifiant la condamnation de son auteur une sanction disciplinaire soit qu ayant relev une infraction une autre prescription plus pr cise du code de d ontologie elles jugent que dans les circonstances de l affaire le comportement du m decin fautif a t en outre de nature d consid rer la profession m dicale ce qui aggrave sa responsabi
139. le m decin exer ait la m decine lib rale sous convention et relevait du r gime des avantages sociaux maladie des m decins conventionn s qui est une extension du r gime g n ral de la S curit sociale s adresser la caisse primaire dont d pendait le m decin en vue de percevoir le capital d c s http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 329 Une fois avis e du d c s la CARMF invitera le conjoint survivant constituer un dossier qui permettra de lui allouer apr s examen de ce dernier si le conjoint survivant est g de moins de 60 ans le service d une rente temporaire une indemnit d c s une pension de r version au titre du r gime de base s il elle est g e de 55 ans au 01 01 2013 si le conjoint survivant est g de plus de 60 ans le service d une pension de r version une indemnit d c s http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 330 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 141 m decin Alors que dans le cas d un d c s survenant pendant une retraite la famille ne peut pr tendre une indemnit d c s En revanche le conjoint doit se rapprocher de la CARMF pour faire valoir ses droits de pension de r version et les enfants peuvent r aliser une 45 2332 demande d indemnit selon les ges sus cit s 136 Quelques chiffres L indemnit d c s cit e pr c demment s l ve 39 500 en 2013 et sera vers e en une fois au conj
140. lit et p se d autant sur l valuation de la peine encourue Les actes de nature d consid rer la profession m dicale peuvent avoir t commis par un m decin aussi bien dans l exercice de sa profession qu en dehors de celui ci dans sa vie priv e ou dans l accomplissement d autres activit s d s lors qu ils ont t l objet d une certaine publicit ou qu ils risquaient de l tre Dans l exercice de sa profession c est surtout dans ses rapports avec les patients que le m decin peut tre amen commettre de tels actes manquement aux devoirs d honn tet comportements ou propos scandaleux grossi ret s attentats la pudeur exigences financi res abusives acte de cupidit Mais peut tre regard aussi comme d consid rant la profession m dicale le m decin qui se comporte en charlatan ou qui fait commerce de sa fonction Hors de son exercice professionnel le m decin se doit de garder un comportement en rapport avec la dignit de ses fonctions Il d consid re la profession m dicale s il se signale l attention du public par une intemp rance notoire une conduite en tat d ivresse un d lit de fuite des abus de confiance ou la violation grave d engagements contractuels notamment s il s abstient syst matiquement de r gler ses dettes Enfin si le m decin exerce d autres activit s que la m decine celles ci ne doivent avoir rien d immoral ou de suspect notamment quant la probit et aux bonnes m urs Cha
141. lle de boissons alcoolis es 49 contre 28 des hommes On d finit une consommation r guli re d alcool par une fr quence de consommation sup rieure ou gale trois fois par semaine Dans notre tude 30 des m decins ont une consommation r guli re d alcool 35 des hommes et 20 des femmes Nous retenons comme crit res de d finition d une consommation excessive d alcool les valeurs suivantes plus de 30 grammes d alcool par jour pour les hommes soit trois verres d alcool standards et plus de 20 grammes d alcool par jour pour les femmes soit deux verres standards Dans notre tude 6 des hommes et 4 des femmes ont donc une consommation excessive 75 au titre du r gime invalidit d c s avec les moluments percevoir et la diminution des charges Ka Paragraphe n 55 76 Chapitre 5 AT MP et consolidation 76 Un Met de Saint Telle une longue pr paration froide un coup du sort une vengeance glaciale imaginons que le m decin soit victime de son activit de soigneur lui faisant franchir la fronti re de la maladie et devenant alors patient son tour Afin d picer un peu ce plat amer ajoutons que Le r gime d assurance maladie des PAMC ne couvre pas le risque accident du travail maladie professionnelle vous n avez pas le droit des indemnit s journali res en cas d arr t de travail pour maladie ni aux prestations des assurances invalidit et accident du travail
142. mi re action curative laquelle pourrait faire suite une action de 8 D s l ouverture de la proc dure le liquidateur fait l inventaire des biens de l entreprise g re l entreprise durant la poursuite provisoire de l activit dans le cas o elle a t autoris e par le tribunal v rifie avec le d biteur si les cr ances d clar es sont certaines non litigieuses et non contest es liquides montant d termin exigibles et s assure de leur montant effectue la vente des biens marchandises mat riels immeubles droit au bail etc soit dans le cadre d une vente globale de l entreprise plan de cession soit par des ventes s par es Le liquidateur r partit les fonds entre les diff rents cr anciers suivant le rang de chacun proc de aux licenciements des salari s sans avoir obtenir d autorisation pr alable Les licenciements doivent intervenir dans les 15 jours de la liquidation judiciaire ou s il y a eu autorisation de poursuite provisoire de l activit dans les 15 jours de la fin de cette p riode Il effectue les demandes d avance des cr ances salariales dues aupr s de l Association pour la gestion du r gime de garantie des cr ances des salari s AGS et r gle les salari s recouvre les sommes dues l entreprise si n cessaire en justice http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22330 xhtml Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier minis
143. n l absence de revenus non salari s sur l avant derni re ann e les cotisations pour les deux premi res ann es d affiliation sont calcul es sur des bases forfaitaires 594 en premi re ann e d affiliation calcul e sur un montant forfaitaire correspondant 19 du plafond de la S curit sociale PSS au 1er janvier 2012 soit 6 911 x 8 6 907 en deuxi me ann e d affiliation calcul e sur 29 du plafond de la S curit sociale PSS au 1er janvier 2012 soit 10 548 x 8 6 Si le m decin estime que son revenu pour 2012 sera inf rieur aux montants indiqu s ci dessus il peut cotiser titre provisionnel sur la base de 1 844 correspondant 200 fois le montant horaire du Smic Le m decin doit adresser une demande crite la CARMF dans les soixante jours qui suivent l appel des cotisations http www carmf fr cdrom cdrom php page coti vos_cotis htm KA R gime invalidit d c s La cotisation forfaitaire la classe A s l ve 604 et concerne les m decins dont le revenu est inf rieur 1 PSS 13 Plafond de la S curit Social valu e 36 372 pour l ann e 2012 19 R gime invalidit d c s La cotisation forfaitaire la classe B 720 pour les revenus gaux ou sup rieurs 1 PSS et inf rieurs 3 PSS 1e R gime invalidit d c s La cotisation forfaitaire la classe C d un montant de 836 pour les revenus gaux ou sup rieurs 3 PS
144. n sur l honneur certifiant l absence de mandat ad hoc ou de proc dure de conciliation dans les 18 mois pr c dant la demande ou dans le cas contraire mentionnant la date de la d signation du mandataire ad hoc ou de l ouverture de la proc dure ainsi que l autorit qui y a proc d lorsque le d biteur exerce une profession lib rale soumise un statut ou dont le titre est prot g la d signation de l ordre professionnel ou de l autorit dont il rel ve lorsqu il exploite une installation class e la copie de la d cision d autorisation ou d enregistrement ou la d claration lorsqu il propose un administrateur la d signation du tribunal l indication de l identit et de l adresse de la personne concern e http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22311 xhtml 20 http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22290 xhtml N100DC Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre A Ibidem 103 redressement judiciaire ou d une liquidation judiciaire si les conditions conomiques et financi res ne permettent pas d envisager l adoption d un plan de sauvegarde 101 Si le mal persiste Dans le cas extr me o le m decin d biteur n a pas su faire les demandes de proc dure de pr servation de son activit ou si ces derni res s taient av r es infructueuses un tat de cessation des paiements est alors redout Cet tat 243 et doit
145. nction de la l gislation et des statuts en vigueur au 1 janvier 2013 M decin n le 10 octobre 1948 Affili depuis 30 ans Revenu moyen de 80 000 sur toute la dur e de la carri re Retraite au 1 janvier 2014 65 ans Nombre de points acquis du 01 01 1983 au 31 12 2012 gt 12 000 points Nombre d ann es de cotisations futures jusqu 65 ans gt du 1 janvier 2013 au 31 d cembre 2013 1 an Points annuels acqu rir jusqu 65 ans avec un revenu de 80 000 gt T1 450 pts T2 31 6 pts Total 481 6 pts Nombre total de points 12 481 6 points Retraite annuelle 7014 66 Pour le r gime de base auquel s ajoute le r gime compl mentaire 117 R gime compl mentaire vieillesse Cr en 1949 par d cret il est g r en r partition provisionn e et fonctionne en points Il n est pas question ici du nombre de trimestres de cotisation mais d une retraite taux plein partir de 65ans avec possibilit de minoration de 5 par ann e d anticipation Les points sont acquis proportionnellement la cotisation vers e Depuis le 1 janvier 1996 acquisition de points enti rement proportionnelle au revenu non salari de l ann e N 2 Pour 2013 un point est acquis pour 12 961 de revenus dans la limite de 10 points maximum Ainsi en reprenant l exemple du 274 http www carmf fr cdrom cdrom php page retr calcul htm 77 n 49 579 du 22 04 49 276 n Sn 2 Var aa Dan
146. ne tude de la DRESS qui a cherch rep rer les facteurs de cessation d activit pr coce ou tardive des m decins g n ralistes lib raux et de comprendre les m canismes qui conduisent arr ter tr s t t l exercice lib ral de la m decine g n rale que nous tentons d j de comprendre l int r t de cette partie En effet selon cette tude les facteurs d terminant les d parts pr coces sont majoritairement des d calages entre les visions du m tier les id aux professionnels et l volution de l exercice Cette note de synth se les caract rise particuli rement suite l tude Ces m decins panouis au travail s opposent leurs confr res reconvertis pour la plupart naturellement vers le salariat qui n ont pas pu ou su poser temps des limites leurs r les d pass s par l ampleur des demandes et ou des probl mes de leurs patient les la plupart se sont retrouv s en situation d puisement professionnel sans avoir su ajuster leur organisation anticiper le d roulement de leurs carri res Ces m decins ont choisi des orientations de soins sp cifiques qu ils n ont pas pu mettre en pratique m decine humanitaire ou m decine lente ouvertes au tout venant en secteur l moins rentables dans le syst me du paiement lacte La plupart de ces praticiens n ont pas su refuser des prises en charge de patients ou des sollicitations toute heure De plus ils exer aient majoritaireme
147. ne augmentation consid rable de la prime d assurance du fait de l accroissement pr sum par les assureurs du risque li l ge http www carmf fr cdrom cdrom php page retr continuer htm amp ancre modal 0 Le m decin la retraite qui reprend une activit lib rale doit conserver le contrat d assurance responsabilit civile qu il avait souscrit afin de se prot ger contre les risques toujours possible de contestations ou de plaintes de la part des patients http www conseil national medecin fr article le cumul de retraite et d activite 953 291 ules m decins g s de cinquante sept ans au moins relevant de l un des r gimes mentionn s aux articles L 722 1 et L 722 1 1 du code de la s curit sociale et qui cessent d finitivement toute activit m dicale non salari e avant le 1er octobre 2003 sauf exceptions d finies par d cret re oivent sur leur demande une allocation visant leur garantir au plus tard jusqu leur soixante cinqui me anniversaire un revenu de remplacement condition de ne pas b n ficier la date de la demande d allocation ou pendant son service http legifrance gouv fr n 88 16 JORF 06 01 88 p 224 222 http www senat fr rap a02 053 a02 05311 html Atlas de la d mographie m dicale fran aise 2011 les jeunes m decins invitent leurs confr res s installer en lib ral et Atlas R gionaux de la d mographie m dicale fran aise des disparit s qui s accentuent au niveau loc
148. ne situation pouvant tre cause ou cons quence d une suspension de droit d exercer parlons de la situation d incarc ration d un m decin 27 Cf Code de sant publique article L 4163 2 Le fait pour les membres des professions m dicales mentionn es au pr sent livre et pour les tudiants se destinant aux professions relevant de la quatri me partie du pr sent code ainsi que pour les associations et groupements les repr sentant de recevoir des avantages en nature ou en esp ces sous quelque forme que ce soit d une fa on directe ou indirecte procur s par des entreprises assurant des prestations produisant ou commercialisant des produits pris en charge par les r gimes obligatoires de s curit sociale est puni de deux ans d emprisonnement et de 75000 euros d amende En cas de condamnation l interdiction temporaire d exercer la profession pendant une p riode de dix ans peut tre prononc e par les cours et tribunaux accessoirement la peine principale 78 Cf Code p nal articles 223 10 et 223 19 L interruption de la grossesse sans le consentement de l int ress e est punie de cinq ans d emprisonnement et de 75000 euros d amende et Les personnes physiques coupables de l une des infractions pr vues par les articles 223 10 et 223 11 encourent outre les peines mentionn es par ces articles l interdiction pour une dur e de cinq ans au plus d exercer une activit de nature m dicale ou para m dicale 91 Chapitre
149. nes qui taient au jour du d c s la charge effective totale et permanente de l assur d c d sinon au conjoint survivant non s par au partenaire li au d funt par un pacte civil de solidarit ou d faut aux descendants sinon aux ascendants Le capital d c s peut tre 337 demand dans un d lai de 2 ans compter de la date du d c s Le montant du capital D Enfants charge Taux moyen 2013 De 7 287 50 par an et par enfant ou de 9 075 00 par an s il est orphelin de p re et de m re Jusqu l ge de 21 ans sans restrictions de droits Sur d cision du Conseil d administration jusqu 25 ans si l enfant charge justifie poursuivre ses tudes La CARMF g re un fonds d action sociale FAS destin aider les prestataires les plus d munis ou ceux qui doivent temporairement faire face des frais qu ils ne peuvent supporter Le titulaire de la rente temporaire peut donc formuler une demande d aide financi re s il estime se trouver dans une telle situation Dur e de versement Le paiement de la rente temporaire peut tre accord jusqu l ge de 25 ans si l enfant charge justifie poursuivre ses tudes Le contr le de la poursuite des tudes est exerc chaque ann e en octobre Par poursuite des tudes il convient d entendre le fait de fr quenter avec assiduit un tablissement o est donn e une instruction g n rale technologique ou professionnelle c
150. nier cas elle ne peut exc der une dur e de cinq ans Conseil national de l ordre des m decins ou des chirurgiens dentistes ou des sages femmes en donnant des soins un assur social alors qu il est priv du droit de le faire est tenu de rembourser l organisme de s curit sociale le montant de toutes les prestations m dicales dentaires pharmaceutiques ou autres que celui ci a t amen payer audit assur social du fait des soins que le praticien a donn s ou des prescriptions qu il a ordonn es 2 L interdiction d exercer Analyse de Philip Cohen avec la collaboration de Laure Jallet la gazette sant sociale n 55 Septembre 2009 87 Il est important de noter dans ce cas que pour un m me fait un m decin peut tre condamn des sanctions diff rentes et ind pendantes selon une proc dure disciplinaire et ou p nale A l diff rence des sanctions issues de la chambre disciplinaire de premi re instance du CNOM et celles de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire du conseil r gional de l Ordre qui ne sont pas cumulables 85 Dans les faits Ces interdictions d exercer lourdes condamnations peuvent ne pas tre purg es jusqu la fin de la peine initialement prononc e Il semble important de noter qu il existe pour le m decin condamn un recours face une telle sanction Dans le cadre disciplinaire d une d cision issue de la chambre de premi re instance du CNOM il exi
151. non en 1942 d finissent la physiopathologie du stress En 1959 Claude Veil psychiatre d veloppe le concept d puisement professionnel Dans les ann es 70 un psychanalyste am ricain Herbert J Freudenberger nomme Burn Out Syndrome l tat d puisement qui atteint des soignants tr s investis L puisement provient d un stress permanent et prolong li aux imp ratifs d ajustements des contraintes lourdes aux difficult s organisationnelles et ou l adaptation de nouvelles proc dures 17 th rapeutiques Pour le Dr Pierre Canoui Le syndrome d puisement professionnel des soignants est d abord une pathologie de la relation qui pose le probl me thique de la relation d aide Ainsi que le souligne le Pr Jean Bernard la m decine n est pas seulement LL la biologie mol culaire c est lamour de son prochain 1 Burn out des m decins Docteur I GAUTIER membre du conseil paru dans le bulletin du conseil d partemental de l Ordre des m decins de la ville de Paris Mars 2003 N 86 15 Tissot de la sant des gens de lettres aleXit re Valegues 12430 Ayss nes 1991 Selye H A syndrom produced by divers noucuous agents Nature 1936 Vol 138 n 2 Cannon W B Woodoo death American anthropologist 1942 Vol 44 Veil Claude Les tats d puisement Concours m dical 1959 p 2675 2681 Freunberger H J Staff burn out Journal of
152. ns ou b n ficiaire de la pension d invalidit ou de l allocation de remplacement de revenu sans avoir atteint l ge de 75 ans d faut de conjoint survivant les enfants g s de moins de 21 ans et ou les majeurs infirmes la charge totale du d funt ou d faut le p re et ou la m re du m decin la charge du d funt Toutefois en pr sence simultan e d enfants g s de 25 ans ou plus remplissant les conditions d octroi de la rente temporaire il sera galement proc d ce partage http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 334 D termination de la rente Les ann es de cotisations au titre du r gime invalidit d c s d invalidit s il y a lieu et celles comprises entre le d c s du m decin et la date laquelle il aurait atteint son 60e anniversaire d terminent le nombre de points auquel correspond la rente dont le montant ne peut tre inf rieur un minimum fix Cette rente varie en fonction de l ge du conjoint survivant de 6 187 50 12 375 00 par an major e de 10 si 3 enfants sont issus de l union avec le m decin jusqu 60 ans ge d ouverture des droits la retraite de r version Elle peut se cumuler avec un revenu d activit ou avec un avantage de retraite personnelle r version Toutefois la pension de r version du r gime de base servie par la CARMF ne pourra se cumuler que dans la limite de 12 375 montant maximum pouvant tre attribu pour la re
153. ns tous les cas il persistera des similitudes et des acteurs principaux identiques d j vu tout au long de notre p riple 133 L oscar Acteur vedette de la prise en charge sociale du m decin la CARMF pr voit dans son fonctionnement la gestion des diff rents cas de figure auxquels elle pourrait avoir faire face Aussi toutes les d marches sont initi es par un seul document le certificat de d c s La CARMF doit en tre avis e le plus t t possible au moyen d un certificat de d c s pour permettre l tablissement des droits et de ceux des enfants charge dans le cadre des r gimes de pr voyance et ou de retraite LAEN partir de ce document et selon les cas de figure la CARMF d marre les diff rents moyens sa disposition pour aider la famille les proches 134 D c s d un m decin en activit Ne concernant que les activit s lib rales la CARMF assure une couverture financi re pour le conjoint et les enfants en fonction de l ge de ceux ci Ainsi les enfants orphelins de moins de 21ans 25ans pour les tudiants peuvent 327 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 140 pr tendre une rente temporaire Par ailleurs le conjoint peut pr tendre une indemnit d c s cumul e un service de rente temporaire s il est g de moins de 60ans Pass l ge cit m i 2329 Set un syst me de pension de r version est install En dehors du cadre des activit s non
154. nstant franchir cette fronti re parfois si mince entre le m decin et le principal aidant Mais qu en serait il si l espace d un temps il passait la fronti re pour devenir l tre aid Evidemment il ne sera pas question dans cette partie d une maladie ou d un accident au pronostic sombre puisque par d finition l interruption d activit inh rente dans ce cas ne serait pas temporaire Il revient l auteur de pr senter et de d tailler ici les causes de toutes interruptions d activit de m decine lib rale temporaires et involontaires 51 Un contretemps Avant de d tailler l ensemble de ces types de cessation d activit voyons celles qui pourraient tre m me de toucher le plus le lecteur m decin En effet il existe une multitude de situations dans lesquelles un m decin lib ral pourrait tre contraint d interrompre son activit professionnelle De la plus courante l incapacit temporaire totale pour maladie la plus improbable conditions exceptionnelles et catastrophes naturelles en passant par les immanquables et tant redout es suspension temporaire de droit d exercer et sanctions disciplinaires au plus insolites peine de prison pour d lit ou crime commis nous essayerons d exposer le plus clairement ces diff rentes situations 52 Un temps relatif Au cours de la lecture de ce travail il sera certainement remarqu qu il est parfois difficile de s parer de fa on clairement objective une situation
155. nt voir encadr suivant ce qui induit des revenus plus faibles et souvent la difficult disposer d un secr tariat Sources HAS comit de r flexion d apr s l tude de B Ventalou et B Saliba sur un panel repr sentatif de 600 m decins g n ralistes en r gion PACA d L endurance les n cessit s ou les motivations financi res conduisent ne pas s arr ter de travailler Cependant les femmes rencontr es ont parfois des profils relationnels tr s marqu s attirance pour les relations humaines coute impossibilit d abandonner les patients ce qui est s rement li aux comp tences valoris es chez les femmes ou encore attribu es la f minit De plus la pr sence des femmes m decins aupr s de leurs patients a t peut tre encore accentu e par leurs sp cialisations traditionnelles en m decine gyn cologie obst trique p diatrie g riatrie coute psychologique soins palliatifs qui ont allong la dur e des consultations et des visites Les comportements de cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 1 Anne VEGA n 73 d cembre 2008 5 C S cu soc art L331 6 42 l indemnit journali re Le montant maximum au ler juillet 2013 de l indemnit journali re vers e pendant le cong de paternit et d accueil de l enfant est de 80 15 euros par jour dans tous les d partements Ainsi qu il soit homme ou femme docteur ou doctoress
156. nt dans les r gions peu m dicalis es dans certaines zones rurales ou dans des banlieues difficiles par exemple Ils ont t alors confront s seuls par choix ou non des r alit s sociales pas ou peu abord es dans les formations initiales contexte d interculturalit patients et familles cumulant des difficult s 22 Direction de la Recherche des Etudes de l Evaluation et des Statistiques 353 Les comportements de cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 1 Anne VEGA n 73 d cembre 2007 114 conomiques suivis d ordre psychologique ou psychiatrique Leur territoire d intervention tait tr s large et ou tr s complexe Certains m decins ne sont pas parvenus discuter avec des patients ou leurs proches pour lever des incompr hensions D autres ont refus de se faire aider Autrement dit leur charge de travail a t galement le r sultat de leur propre comportement Enfin une minorit de praticiens taient en recherche existentielle et en r alit pas pr ts assumer les cons quences d un mode d exercice lib ral l obligation de faire du chiffre la n cessit de g rer financi rement et administrativement leur cabinet d assumer seuls des responsabilit s et des risques professionnels La solitude professionnelle a t alors un des facteurs importants ayant motiv leur cessation d exercice C est ainsi que cette tude conclue en la n cessit d une meilleure pr
157. nt dans un premier temps de d terminer ce qu est un dossier m dical en m decine lib ral Ainsi L Ordre National des m decins en s appuyant sur l article R 4127 45 du Code de la sant publique qui dispose nd pendamment du dossier de suivi m dical pr vu par la loi le m decin doit tenir pour chaque patient une fiche d observation qui lui est personnelle cette fiche est confidentielle et comporte les l ments actualis s n cessaires aux d cisions diagnostiques et th rapeutiques Pour le suivi de chaque patient le m decin labore un dossier professionnel ou fiche d observation dont la r daction n est soumise aucun formalisme Il comporte des l ments objectifs cliniques et paracliniques n cessaires aux d cisions diagnostiques et th rapeutiques la nature des soins dispens s et aux prescriptions effectu es pharmaceutiques notamment et les confidences ventuelles du patient Ce dossier professionnel ou fiche d observation appartient au m decin qui l a n255 tabli L Ordre des m decins maintient une certaine distance entre d un cot les divers dossiers m dicaux pr vus par la loi par exemple celui pr vu dans les tablissements de sant celui pr vu dans les EPAHD celui pr vu dans les centres de sant en prenant en consid ration le dossier m dical personnel DMP institu par la loi n 2004 810 du 13 ao t 2004 qui appartient au patient et dans lequel chaque professionnel de sant
158. nt diff rent C est pourquoi l auteur pour les d monstrations venir consid re comme base unique l tude du m decin lib ral conventionn secteur 1 car ce dernier est le plus repr sentatif de la profession lib rale 6 Lib ral Le pourquoi du comment Le but pour l auteur est de donner au lecteur les l ments essentiels une bonne pratique pour la cessation de son activit lui donner les l ments cl afin d ouvrir les bons verrous de pousser les bonnes portes dans un but de d dramatisation car le d senchantement actuel de tous les m decins lib raux et l image n gative trop souvent v hicul e par les m dias s ment le doute dans l opinion publique et inqui tent les jeunes candidats et tudiants L inqui tude des lus locaux pr occup s par les d serts m dicaux qui s annoncent les conduit rechercher des solutions parfois inadapt es et inefficaces un probl me qui est r el Le vieillissement de la population joint la baisse des effectifs m dicaux dans les 10 prochaines ann es ne peut qu accentuer les tensions Ces diff rentes raisons justifient la mise en place de r formes audacieuses auxquelles tous les acteurs de la politique de sant doivent contribuer qu il s agisse des m decins eux m mes de leur repr sentation ordinale des organismes d assurance maladie de l Etat et de ses op rateurs en r gions les agences r gionales de 1 Arr t du 22 septembre 2011 portant appr
159. nte temporaire Le conjoint survivant doit tre g de moins de 60 ans et mari depuis plus de deux ans sauf d rogations statutaires Le PACS n ouvre pas de droits aux prestations du r gime invalidit d c s Si le m decin tait cotisant il devait tre jour de ses cotisations Le conjoint survivant g de plus de 60 ans ne peut pr tendre la rente temporaire mais une retraite de r version http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 142 chacun ou de 9 070 00 par an s ils sont orphelins de p re et de m re jusqu leur 21 ans DRE x L 3 sans restriction de droit ou jusqu leurs 25ans dans le cas de poursuite d tude 137 Second r le Rappelons bri vement que dans le cadre de son statut de praticien ou auxiliaire m dical conventionn PAMC au regard de la CPAM la famille du d funt peut pr tendre au capital d c s En effet ce statut particulier permet la couverture des soins m dicaux le versement d indemnit dans le cadre de la maternit ou de la paternit ou de l adoption comme nous l avons d j vu au paragraphe du m me nom mais aussi l obtention 336 d un capital d c s au m me titre que les autres assur s sociaux Garanti par l assurance d c s du r gime g n ral le droit au capital d c s vous est ouvert en cas de d c s d un assur social si vous tiez son ayant droit Le versement du capital d c s est effectu en priorit aux person
160. ntrat correspondant Afin de ne laisser aucune ambig it une catastrophe naturelle est d finie au sein du m me article Sont consid r s comme les effets des catastrophes naturelles au sens du pr sent chapitre les dommages mat riels directs non assurables ayant eu pour cause d terminante l intensit anormale d un agent naturel lorsque les mesures habituelles prendre pour pr venir ces dommages n ont pu emp cher leur survenance ou n ont pu tre prises Dans ces conditions et afin de diminuer le caract re p remptoire de la d cision d indemnisation ce m me article pr cise que L tat de catastrophe naturelle est constat par arr t interminist riel qui d termine les zones et les p riodes o s est situ e la catastrophe ainsi que la nature des dommages r sultant de celle ci couverts par la garantie 2 http www legifrance gouv fr 108 vis e au premier alin a du pr sent article Cet arr t pr cise pour chaque commune ayant demand la reconnaissance de l tat de catastrophe naturelle la d cision des ministres Cette d cision est ensuite notifi e chaque commune concern e par le repr sentant de l Etat dans le d partement assortie d une motivation L arr t doit tre publi au Journal officiel dans un d lai de trois mois compter du d p t des demandes la pr fecture De mani re exceptionnelle si la dur e des enqu tes diligent es par le repr sentant de l Etat dans le d partement es
161. obation de la convention nationale des m decins g n ralistes et sp cialiste M decin secteur 1 0 11 du revenu une partie de la cotisation d assurance maladie est prise en charge par la CPAM hauteur de 9 70 M decin Secteur 2 9 81 du revenu http www urssaf fr profil 20 sant Redonner l envie de l exercice lib ral aux jeunes g n rations est un d fi qu ensemble 11 avec des solutions modernes nous pouvons relever 7 Comment y parvenir Le principal travail de toute bonne tude et de trouver le moyen le plus clair et le plus efficace d ordonner ses id es Il convient ici d laborer la meilleure strat gie d exposition et de classification Mais comment y parvenir dans ce domaine si large La cessation d activit d un m decin lib ral ne peut elle pas v tir trop de formes diff rentes Le champ d tude n est il pas trop tendu Et si le champ tait trop tendu Van Gogh aurait il peint ses meules de foin Ainsi l auteur prend conscience que l exhaustivit ne peut tre de mise dans son travail et il revient au lecteur de d grader la palette l infini car c est l imagination qui donne au tableau espace et profondeur 8 L impensable Il est cart par d finition une classification des cessations selon le type d activit En effet reprenant les paragraphes ci dessus l auteur ne peut sortir de sa propre d limitation celle qu il s impose par simplification de faits et il consid re
162. oint survivant d un m decin jour de ses cotisations 333 ou a d faut ses descendants La rente du conjoint survivant varie en 2013 entre 6 187 50 et 12 375 00 par an selon les cotisations et leur dur e pr lev es au m decin durant son activit De leur cot les enfants peuvent b n ficier d une rente de 7 287 50 par an 31 D c s d un m decin en invalidit Le m decin est d c d alors que la CARMF lui servait une pension d invalidit ou l allocation de remplacement de revenu La situation du conjoint survivant et celle des enfants seront examin es par la CARMF conform ment aux indications port es dans le paragraphe relatif au d c s du m decin en activit http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 332 D c s d un m decin retrait Le conjoint survivant doit se mettre en relation avec l ensemble des organismes qui lui allouaient une allocation ou une prestation en vue de faire valoir ses droits une rente ou une pension de r version De son c t la CARMF lui proposera de constituer un dossier pour l tablissement de ses droits et s il y a lieu de ceux des enfants mais il n y a pas de versement de l indemnit d c s http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 333 L indemnit d c s est vers e au conjoint survivant justifiant de deux ann es de mariage avec le m decin au moment du d c s et le m decin devait tre cotisant jour de ses cotisatio
163. oit s imposer dans l imm diat compte tenu de la survenue brutale d une pr carit aux allures de catastrophe La Commission Nationale d Entraide est d cid e tenir compte de l volution de notre soci t et des orientations qui s imposent sans discrimination dans l int r t de nos 251 confr res et si possible de fa on valorisante et constructive Cette entraide pour plus de pr cision fera l objet d une tude plus avanc e en deuxi me partie de ce pr sent travail 108 La fin d un temps Qu elle soit volontaire ou non la cessation d une activit de fa on temporaire a montr un caract re prot iforme rendant si compliqu l organisation de l ensemble de ses l ments Toutefois le lecteur a pu remarquer qu il existe des points de similitude et des leviers d action identiques pour apporter des r ponses ses questions L tude de ce sujet ne serait pas complet sans la qualification des interruptions d finitives d une activit m dicale lib rale C est pourquoi l auteur tente dans une seconde partie de se pr ter cet exercice en essayant au mieux de limiter les redondances issues du flou qu il peut exister lorsque m me cause de cessation temporaire engendre une cessation d finitive ai Rapport de la commission nationale permanente l entraide ordinale adopt lors des assises du Conseil national de l ordre des m decins du 19 juin 2004 Dr POUILLARD rapporteur Drs Marie Elisabeth DELGA M
164. ologique Le m decin est alors 6 D cret n 2006 644 du 1er juin 2006 relatif aux prestations maternit des professionnelles de sant relevant du r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s et modifiant le code de la s curit sociale JORF 02 06 2006 p 8341 CR Paragraphe n 26 Cf Paragraphe n 31 Cf Paragraphe n 31 Cf Paragraphe n 64 148 149 150 64 he ea 5 151 F yeli indemnis selon les conditions statutaires partir du 91e jour 5I Ne faisant ainsi pas de diff rence entre les tats pathologiques pouvant tre l origine d une cessation d activit D s lors qu une femme m decin lib ral enceinte se retrouvant dans une situation de grossesse pathologique sera prise en charge sur le plan financier et sur le plan de la couverture sociale Aussi il convient de rappeler dans ce contexte la possibilit d adh rer des pr voyances pr vues par des organismes priv s ou non afin de couvrir les pertes issues d une carence de 90 jours dans le cadre du r gime invalidit d c s de la CARMF 11 http www carmf fr cdrom cdrom php page coti vos_cotis htm 65 Chapitre 3 Agression Accident caus par un tiers 69 Sous surveillance En 2002 fut cr l observatoire de la s curit des m decins mis en place par le Conseil national de l Ordre des m decins Ce dernier a d cid d assurer un suivi de l ins curit laquelle sont confront s les m decins dans le c
165. omportant notamment des conditions de travail et de r sultats telles que l exige normalement la pr paration de dipl mes officiels ou de carri res publiques ou priv es http www carmf fr cdrom cdrom php page prev dc htm 336 Vous pouvez b n ficier du remboursement de vos soins du versement d indemnit s ou d allocations en cas de cong maternit paternit ou d adoption du capital d c s http www ameli fr assures droits et demarches par situation professionnelle vous travaillez vous etes praticien ou auxiliaire medical php http www ameli fr assures droits et demarches par situation personnelle vous avez perdu un proche le capital deces php 143 d c s est fix selon les revenus du praticien pour un montant maximum de 9 258 00 qui ne SRAD p 338 sont pas soumis aux diff rentes contributions sociales 138 Finissons par la fin La client le symbole proportionnel de r ussite et objet de revenu pour le m decin source de joie de tracas et parfois d affection empathique voir amicale ce petit chantillon de population n est pas subordonn au sort de son m decin Bien entendu nous avons d j d taill ce point mais l auteur tient pr ciser un cas particulier En effet dans le cadre d un d c s suite une retraite ou une maladie le m decin a le plus souvent pris ses dispositions pour mettre l abri sa client le et les dossiers qu il a tenu toutes ces ann es Ce cadre est d
166. onc d une certaine fa on d nu de notion d urgence Or comme nous avons d j pu l expliciter il persiste un cas o la notion relative d urgence peut s imposer la famille principalement quand il est question d un d c s non attendu du m decin Dans ce contexte nous faisons appel la notion de brutalit en son caract re temporel qui induit un d c s soudain C est ainsi que le conseil national de l Ordre a pu commenter l article R 4127 45 du code de la sant publique Lors de l arr t brutal et d finitif de l activit d un m decin provoqu par la maladie ou la mort son successeur doit transmettre les dossiers professionnels ou fiches d observation aux m decins d sign s par les patients qui ne d sirent 338 Le montant du capital d c s est fix en fonction des revenus que percevait l assur d c d Il repr sente 91 25 fois le gain journalier de base II ne peut tre inf rieur 1 du montant du plafond annuel de la s curit sociale et ne peut tre sup rieur au quart de celui ci Le gain journalier de base est gal 1 91 25 du montant des 3 ou 6 derniers salaires ant rieurs la date de cessation d activit selon que le salaire est r gl mensuellement ou par quinzaine Capital d c s au 1er janvier 2013 Montant minimum 370 32 euros Montant maximum 9 258 00 euros Le capital d c s n est pas soumis la contribution sociale g n ralis e CSG ni la contribution au remboursement de
167. onibilit votre accueil votre coute vos conseils votre soutien au del m me de cette th se trouvez en cette page un gage de ma reconnaissance 10 Ces choses qui n existent jamais tant que le manque qu elles ont laiss C est pas d l amour Jean Jacques Goldman 1990 Ou qu elles laisseraient 11 Julie LEONHARD Ma tre de Conf rences de Droit Priv Universit Lille 2 Parce que tu sais que je n oublierai jamais tout ce que tu as fait pour cette th se Merci 12 SERMENT A moment d tre admis exercer la m decine je promets et je jure d tre fid le aux lois de l honneur et de la probit Mon premier souci sera de r tablir de pr server ou de promouvoir la sant dans tous ses l ments physiques et mentaux individuels et sociaux Je respecterai toutes les personnes leur autonomie et leur volont sans aucune discrimination selon leur tat ou leurs convictions J interviendrai pour les prot ger si elles sont affaiblies vuln rables ou menac es dans leur int grit ou leur dignit M me sous la contrainte je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l humanit J informerai les patients des d cisions envisag es de leurs raisons et de leurs cons quences Je ne tromperai jamais leur confiance et n exploiterai pas le pouvoir h rit des circonstances pour forcer les consciences Je donnerai mes soins l indigent et quiconque me les demandera Je ne me l
168. onibilit ou d absence vos patients pourront ils consulter un autre m decin g n raliste sans baisse de remboursement question relay e par l Assurance Maladie il est clairement fait tat de la possibilit d un remboursement taux plein sur simple pr cision du m decin assurant les soins lors de cette dite absence Pr cision qu apportera le m decin rempla ant lors de l tablissement de la feuille de soin papier ou lectronique et permettant un remboursement taux plein de l acte consid r C S cu Soc art D162 1 6 C 23 A votre sant docteur Un patient bien rembours et des soins assur s mais question importante et fait non n gligeable que devient la couverture des soins pour un 3 ug il s agit de votre m decin traitant d clar vous tes dans le parcours de soins coordonn s L Assurance Maladie vous rembourse alors 70 du tarif de la consultation moins 1 au titre de la participation forfaitaire soit un remboursement de 15 10 Si vous n avez pas de m decin traitant d clar vous tes hors du parcours de soins coordonn s L Assurance Maladie ne vous rembourse alors que 30 du tarif de la consultation moins 1 au titre de la participation forfaitaire soit un remboursement de 5 90 l Oui Cette disposition est pr vue Dans cette situation en effet le m decin consult la place du m decin traitant en son absence saisit le code MTR sur une feuille de soins lectroni
169. ont que 55 de la population m dicale Si les ophtalmologistes constituent toujours la sp cialit hors g n ralistes la plus affect e par les agressions on constate une hausse importante d agressions 5 envers les gyn cologues obst triciens deuxi me sp cialit la plus affect e elle occupait la 5e position en 2010 Suivent les psychiatres les m decins du travail et les dermatologues http www conseil national medecin fr article observatoire de la securite des medecins 2010 des actes de violences en leger recul mais des efforts 1172 FE Depuis ces cinq derni res ann es le d partement de la Seine Saint Denis reste en t te des d clarations d incidents comptant 67 des 822 d clarations recens es par l tude Ce d partement est suivi par le Nord qui connait une baisse de sinistralit par rapport l ann e derni re 44 en 2011 contre 70 en 2010 l Is re 34 Paris 33 et le Val d Oise 31 Mais c est au regard du taux de victimation d partemental que l on peut concr tement identifier les d partements les plus impact s par l ins curit la Seine Saint Denis conserve la premi re place avec un taux de 1 77 suivie des Hautes Pyr n es 1 19 de l Aisne 1 17 de la Loire 1 12 du Val d Oise 1 07 et du Loiret 1 05 http www conseil national medecin fr article observatoire de la securite des medecins 2010 des actes de violences en leger recul mais des efforts 1172 7 http www conseil national
170. oppement professionnel 22 Code Sant publique art L4021 1 83 Par une enqu te informatique aupr s de 20 655 m decins g n ralistes lib raux nous avons cherch pr ciser cet aspect Les 2407 r ponses soit un taux de participation de 11 7 montrent une fid lit aux s minaires propos s par les associations et la lecture de la presse puisque respectivement 63 et 95 des m decins interrog s les utilisent pour leur formation La Revue Prescrire avec 64 de r pondants qui la s lectionnent confirme sa place de r f rence au sein de la presse m dicale La formation continue des m decins g n ralistes l aube du d veloppement professionnel continu D E S de MEDECINE GENERALE Pr sent e et soutenue le 27 septembre 2011 par Pauline CORDONNIER D cret n 2011 2116 du 30 d cembre 2011 relatif au d veloppement professionnel continu des m decins 45 continu des m decins lib raux et des m decins exer ant dans les centres de sant ss is L a rer 85 f conventionn s dans la limite des forfaits individuels mentionn s l article R 4021 9 Ceci g i 2 Ds SE ZE x k TUS 86 F implique une r mun ration journali re quivalente une indemnisation de 15 C par jour pour une dur e maximum de 8 jours par an suite la constitution d un fond de financement du DPC des m decins lib raux g r par un Organisme de gestion des fonds conventionnels OGC 40 Modalit s En ce qui concerne la FPC Les m
171. os au ler janvier 2012 La dur e de cette prestation est gale celles requises pour caract re l gal et conventionnel et de la CSG des 3 mois qui pr c dent le cong pr natal ou des 12 mois en cas d activit saisonni re ou discontinue http www ameli fr employeurs vos demarches conges le conge maternite indemnites journalieres php 8 Montant maximum de l indemnit journali re maternit au 01 01 2012 D cret n 2006 644 du 1er juin 2006 relatif aux prestations maternit des professionnelles de sant relevant du r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s et modifiant le code de la s curit sociale C S cu Sociale art D 722 15 2 L indemnit journali re forfaitaire pr vue aux deuxi me alin a de l article L 722 8 est vers e pendant une p riode qui d bute six semaines avant la date pr sum e de l accouchement et se termine dix semaines apr s celui ci sous r serve de cesser toute activit r mun r e durant la p riode d indemnisation et pendant au moins huit semaines dont deux semaines avant l accouchement ST l allocation forfaitaire de repos maternel est vers e en deux fois la fin du 7 mois de grossesse et apr s l accouchement mais elle peut cependant tre vers e en une seule fois si l accouchement a lieu avant la fin du 7 mois de grossesse Cf C S cu Sociale art D 722 15 38 les femmes employ es c est dire de 16 46 semaines en fonction du nombre d enfan
172. otre feuille de soins et indiqueront la date de l accident Une d marche indispensable et citoyenne D s qu elle a connaissance de votre accident votre caisse d Assurance Maladie va en tudier les circonstances pour d terminer les responsabilit s de chacun Ensuite elle va se mettre en rapport avec le tiers responsable ou sa compagnie d assurance afin de se faire rembourser les frais engag s pour vous soigner ou vous indemniser Il est donc indispensable que votre caisse d Assurance maladie ait connaissance de l accident pour exercer son recours aupr s de la personne reconnue 162 responsable ou de sa compagnie d assurance 71 Et apr s Le substratum de ce paragraphe ne saura produire ses fruits que si la d cision du m decin consid r s oriente vers un d p t de plainte En effet s il veut esp rer pleine et enti re r paration du pr judice subi l agress devra saisir les autorit s comp tentes pour faire valoir ses droits Cependant qu en est il r ellement Selon l observatoire de la s curit des m decins en collaboration avec le Conseil national de l Ordre des m decins l tude des agressions sur l ann e 2011 r v le qu une faible minorit des violences consid r es aboutissent un r el d p t de plainte En effet seul 162 http www ameli fr assures droits et demarches par situation medicale vous etes victime d un accident accident cause par un tiers php 69 34 des d cla
173. our effectuer les actes ordinaires de la R fa A r sh 2 R 133 vie a droit une exon ration de la moiti de sa cotisation 58 Un b mol Sur cette base commune toutes les causes de maladie ou f sa 134 d accident provoquant une incapacit temporaire d exercer quelconque il est important de pr ciser que l ouverture des droits aux indemnit s selon la classe de cotisation et le taux percevoir ne sera ouvert qu partir du 91e jour d arr t de travail 59 Conditions d ouverture des droits et formalit s S il est jour de ses Pr ae PEN l cotisations c est apr s avoir cess son activit pour cause de maladie ou d accident que le 131 http www carmf fr cdrom cdrom php page coti vos_cotis htm Mis jour 2013 Ibidem Ibidem http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm Mis jour 2013 135 tre jour des cotisations d faut les droits sont ouverts au 31 jour suivant la date de mise jour du compte s il n y a pas eu de reprise d activit En cas de maladie ou d accident ant rieur l affiliation la 132 133 134 59 m decin doit avertir au plus t t la CARMF et ce m me si l arr t estim est inf rieur 90jours En effet il est du ressort du m decin concern de ne pas n gliger la possibilit de prolongation ou rechute de la dite pathologie Cet arr t devra tre d clar dans les deux mois suivant la date de cessation
174. p de cette sanction pourra tre relev de l incapacit en r sultant par une d cision de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premi re instance qui a prononc la sanction Enfin une projection similaire de proc dure est possible sur le plan p nal En effet un m decin b n ficie aussi d une possibilit de requ te de rel vement alors qu il fait l objet d une condamnation p nale d interdiction d exercice Ce m canisme juridique est permis par l article 132 21 du Code p nal qui dispose Toute personne frapp e d une interdiction d ch ance ou incapacit quelconque qui r sulte de plein droit en application de dispositions particuli res d une condamnation p nale peut par le jugement de condamnation ou par jugement ult rieur tre relev e en tout ou partie y compris en ce qui concerne la dur e de cette interdiction d ch ance ou incapacit dans les conditions fix es par le code de proc dure p nale r gi par le Code de proc dure p nal en ses articles 702 1 et 703 A noter que dans ce cas pr cis le d lai minimum du recours n est pas de trois ans comme dans les proc dures disciplinaires mais de six mois Sauf lorsqu il s agit d une mesure r sultant de plein droit d une condamnation p nale la demande ne peut tre port e devant la juridiction comp tente qu l issue d un d lai de six mois apr s la d cision initiale de condamnation En cas de refus oppos cette premi
175. p sant n 39 9 f vrier 2012 PONSEILLE A Homicide involontaire commis par un m decin faute caract ris e et lien de causalit Cass crim pourvoi n 11 80653 Revue droit amp sant n 46 18 octobre 2011 150 PONSEILLE A Un m decin derri re les barreaux CA Paris Juris Data n 2008 363770 Revue droit amp sant n 2617 avril 2008 RAOUL CORMEIL G Le lustre de la loi Leonetti Droit de la famille n 10 Etude 25 Caen Octobre 2010 VERBIER M Talc chaud un m decin derri re l objectif avant d tre derri re les barreaux Cass crim pourvoi n 03 85624 Revue droit amp sant n 1 31 mars 2004 VERON P Relation de soins et non droit l introuvable obligation de soigner Revue droit amp Sant n 39 Paul Veron 20 FONTANA J Tous gaux devant la faillite Cass 2e civ n 11 19 861 Revue droit amp sant n 51 12 juillet 2012 ZORN MACREZ C Les notes personnelles du m decin les cons quences d un d cret d arri re garde le d cret 7 mai 2012 Revue droit amp sant n 49 2012 4 Avis Circulaires et Rapports BRAS P L et DUHAMMEL G Formation m dicale continue et valuation des pratiques professionnelles des m decins Inspection g n rale des affaires sociales Rapport N RM2008 novembre 2008 CIRCULAIRE relative au r gime juridique applicable l allocation d accompagnement en fin de vie n DSS 2A 2011 117 24 mars 2011 CNOM Avis sur le projet de d cret rel
176. par 21 L 187 X p d lib ration des conseils d partementaux ou nationaux C est suite des expertises sous 15 MG 16 enqu t pour Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 2 Olivier Blandin Marie H l ne Cab n 77 mars 2008 186 MG 26 enqu t pour Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 2 Olivier Blandin Marie H l ne Cab n 77 mars 2008 187 Cf Code de la sant publique article R4124 3 Modifi par D cret n 2010 344 du 31 mars 2010 art 113 Le conseil peut tre saisi soit par le directeur g n ral de l agence r gionale de sant soit par d lib ration du 80 conditions particuli res que sera alors d cid e et notifi e cette suspension du droit d exercer droit qui ne sera r instaur qu apr s nouvelle expertise sur demande de l int ress au terme de la dur e initialement d cid e Maladies infectieuses graves maladies du syst me nerveux tats psychiatriques s v res d pendance toxicologique etc Tous ces tats l origine d une d ficience pouvant entrainer un risque r el pour le patient peuvent motiver une telle demande Il existe donc une possibilit de suspension de droit d exercer pour un m decin dans un contexte pr ventif o ce dernier du fait d un tat pathologique quelconque deviendrait dangereux pour ses patients 81 L urgence pr ventive A cot de la mesure de protection des patients v
177. pressive et tout me devenait insupportable Il parait important de s interroger sur la r elle capacit des autorit s s opposer l activit d un m decin rendu physiquement ou mentalement inapte la bonne pratique de son art et pouvant engendrer un risque pour ces patients C est ainsi que le Code de la sant publique pr voit une telle situation en son article R 4124 3 modifi par D cret n 2010 344 du 31 mars 2010 art 113 qui dispose Dans le cas d infirmit ou d tat pathologique rendant dangereux l exercice de la profession la suspension temporaire du droit d exercer est prononc e par le conseil r gional ou interr gional pour une p riode d termin e qui peut s il y a lieu tre renouvel e Elle ne peut tre ordonn e que sur un rapport motiv tabli la demande du conseil par trois m decins sp cialistes d sign s comme experts d sign s l un par l int ress le deuxi me par le conseil d partemental et le troisi me par les deux premiers En cas de carence de l int ress la d signation du premier expert est faite la demande du conseil par ordonnance du pr sident du tribunal de grande instance dans le ressort duquel se trouve la r sidence professionnelle de l int ress Cette demande est dispens e de minist re d avocat Il existe donc une disposition r gionale la suspension du droit d exercer Ce recours peut tre initi par le directeur de l ARS sur saisie du conseil concern ou
178. que FSE ou coche la case M decin traitant remplac sur une feuille de soins papier 42 Outre les cas mentionn s au sixi me alin a de l article L 162 5 3 la majoration pr vue au cinqui me alin a de cet article n est pas appliqu e Pour les actes et consultations assur s en cas d indisponibilit du m decin traitant par le m decin qui assure son remplacement ou lorsque le m decin traitant exerce en centre de sant ou en groupe par un autre m decin exer ant dans le m me centre ou dans un cabinet situ dans les m mes locaux C S cu Soc art D162 1 6 C 33 m decin lib ral qui s arr te Est il couvert La r ponse est simple oui Pr cisons que le m decin lib ral m decin exer ant en secteur 1 en secteur 2 ou en secteur 2 avec option de 143 coordination fait partie de praticiens m dicaux conventionn s et qu ce titre il rel ve du r gime d assurance maladie des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s PAMC Ce Lo 44 st S nas r gime ouvre entre autre un droit la prise en charge du remboursement des soins L assurance maladie explique en son site AMELI fr Si vous cessez votre activit pour convenance personnelle certains de vos droits sont maintenus Vous continuez b n ficier pendant l an du remboursement de vos soins en cas de maladie Le maintien de vos droits d bute compter de la date de cessation de votre activit
179. que il convient de d terminer le seuil d incapacit Un m decin t trapl gique est il incapable de raisonner sur un diagnostic Aussi le Docteur Patrick Bouet rappelle que si l on cr e une gradation dans l inaptitude on permet un m decin qui pour des raisons X serait inapte l exercice en contact avec des enfants ou l impossibilit physique d exercer amputation d un bras ou s ropositivit pour un chirurgien de pouvoir rester inscrit pour exercer une autre activit ou mode d exercice 2 se 30 2 adapt aux conditions de l exercice En effet souvenons nous que le Code de la sant 301 3 publique pr voit de telles situations en son article R 4124 3 ou encore en son article L4113 14 il existe des moyens de neutralisation des m decins consid r s comme dangereux face cela C est pourquoi Les questions plus pr cises devraient tenir compte la fois de la dangerosit mais aussi de la capacit ou de l incapacit physique ou psychiatrique de poursuivre le mode d activit en cours au moment de la demande Les r ponses devraient pouvoir diff rencier l inaptitude totale pour dangerosit de l incapacit 300 2 sut g Le m decin malade Rapport de la Commission nationale permanente adopt lors des Assises du Conseil national de l Ordre des m decins du 28 juin 2008 Dr Bertrand LERICHE Rapporteur Drs Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTON Piernick CRESSARD Jean Marie FA
180. que m decin doit se sentir personnellement responsable de L 223 la consid ration du corps m dica Montrant dans chacune de ces phrases avec force et d termination la nature des repr sailles dont fera tr s probablement l objet le m decin envers 22 http www conseil national medecin fr article article 31 deconsideration de la profession 255 93 qui serait prononc une peine d emprisonnement Il risque donc forc ment d y avoir une incapacit disciplinaire exercer la m decine qui viendrait combler l absence de condamnation p nale 89 Un compl ment sal Evidemment il est impossible au cours de cette tude d tudier l ensemble des diff rents cas de figure pouvant aboutir suite une condamnation p nale d emprisonnement une peine compl mentaire d interdiction d exercer L auteur tient juste d montrer l aspect r el de ces faits surtout quand ils sont appuy s et confirm s par la Cour de Cassation C est ainsi que Philip Cohen en collaboration de Laure Jallet avocats la Cour cabinet Auber Paris en font r f rence dans leur article L interdiction d exercer paru dans la Gazette Sant Social n 55 de septembre 2009 Si toute atteinte la libert doit tre proportionn e la Cour de cassation a eu l occasion de pr ciser qu en condamnant l accus m decin psychoth rapeute ayant commis les crimes l occasion de l exercice de ses fonctions la peine compl mentaire d interdict
181. r e en collaboration avec les tablissements de sant par les m decins mentionn s l article L 162 5 du code de la s curit sociale dans le cadre de leur activit lib rale et aux articles L 162 5 10 et L 162 32 1 du m me code dans les conditions d finies l article L 1435 5 du pr sent code Tout autre m decin ayant conserv une pratique clinique a vocation y concourir selon des modalit s fix es contractuellement avec l agence r gionale de sant Le directeur g n ral de l agence r gionale de sant communique au repr sentant de l Etat dans le d partement les informations permettant celui ci de proc der aux r quisitions ventuellement n cessaires la mise en uvre du premier alin a 35 l Ordre des m decins pour r aliser une inscription des m decins lib raux sur la base du volontariat Ainsi la permanence des soins n est pas directement impos e au m decin lui m me puisque reposant sur une base de volontariat et s ajoute cela une assurance pour les patients de b n ficier de soins toute heure Par cons quent il semble que la dualit permanence continuit est en r alit un compl ment La premi re permettant la simplification de la seconde Les m decins de par la mise en place d un syst me de permanence des soins peuvent b n ficier d un soulagement quand leur obligation d assurer une continuit des soins Cependant il est important de noter que du fait d affect
182. r l assurance pr vue par le projet S il dispose de donn es fiables sur les ressources disponibles et d une bonne connaissance du terrain lui permettant de porter une appr ciation sur l impact de l absence d un m decin le conseil d partemental ne dispose pas d informations sur les variations de population au moment des p riodes de cong s et les besoins de soins induits 32 En tout tat de cause son appr ciation ne saurait tre limit e la pr sence des seuls m decins lib raux 33 Le r le du conseil d partemental n est pas de demander au m decin de renoncer ses cong s mais de l aider trouver une solution qu il n a pas t m me de trouver seul Pour justifier la communication au DGARS le d cret doit pr ciser le traitement qu il fait de l information non nominative qu il re oit 30 Dans cette optique 1l semble coh rent de soutenir que le m decin reste maitre de son uvre sur le plan quantitatif Il lui revient ainsi de plein droit le pouvoir de cesser de fa on libre temporaire et volontaire son activit Et quel autre exemple plus marquant et plus m me de toucher un lecteur m decin que la question des cong s simples pour un repos salvateur 31 Chapitre 2 Cong s simples 21 Les dispositions prises Le m decin lib ral reste libre de suspendre de fa on volontaire et temporaire son activit La premi re des suspensions la plus vidente aux yeux de l auteur semble tre
183. raticien lib ral peut il faire faillite Comment viter la spirale conomique de l chec professionnel Mieux tre pour mieux soigner le 15 d cembre 2010 Me Ma alen CONTIS Avocat Toulouse 23 http vosdroits service public fr professionnels entreprises F22290 xhtmi HN100DC Mise jour le 26 02 2013 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre Code du Commerce art L611 100 demande du pr sident ou d s l ouverture d une proc dure de sauvegarde ou si un redressement ou une liquidation judiciaire est d cid 99 La conciliation Largement superposable au mandat ad hoc il est ici question de d signation d un conciliateur lorsque l activit prouve des difficult s pouvant compromette sa p rennisation et ce avant la cessation de paiements conciliation qui va favoriser la bonne entente entre le m decin d biteur et ses diff rents cr anciers C est ainsi qu il est rappel que Cette proc dure est ouverte la demande du d biteur et uniquement dans ce cas Il doit pr senter une requ te au pr sident de grande instance Cette demande respecte un d lai condition sine qua non d une qualification de la conciliation Pour y faire appel l entreprise doit rencontrer des difficult s juridiques conomiques ou financi res existantes ou pr visibles mais ne doit pas se trouver en tat de cessation des paiements ou alors l tre depuis moins de 45 jours Le conciliateur dont
184. rations d incident y ont abouti auxquels on peut ajouter 15 de r alisation de main courante Au total cela laisse 51 d acte de violence l encontre d un m decin pour lesquels ces derniers n ont pas donn suite Ne serait 1l pas int ressant par la r alisation d un autre travail de savoir pourquoi il persiste une si faible adh sion proc duri re des m decins Manque de temps Peu d espoir en une r elle r paration Et surtout de mettre en vidence si ces agressions contribuent au risque de stress et Burn out du m decin 1 Observatoire pour la s curit des m decins Recensement national des incidents 2011 CNOM 70 Chapitre 4 Stress et Burn Out 72 Une vieille fatigue C est ainsi que peut se r sumer le Burn out syndrome BOS pour les anglo saxons le Kaloshi pour les japonais ou plus simplement le syndrome d puisement professionnel en France Selon le travail du docteur I Gautier membre du 164 conseil de l Ordre des m decins de la ville de Paris histoire montre que le risque pour la sant de l acharnement au travail est reconnu depuis plusieurs si cles Au XIVe si cle le stress signifie l preuve l affliction Il s largit aux notions d efforts de contraintes d attaque d invasion tout terme qui pr cise bien ce que ressent une victime consum e par le travail En 1768 le Dr Tissot d crivait les m faits de l acharnement au travail sur la sant Selye en 1936 et Can
185. re demande une autre demande ne peut tre pr sent e que six mois apr s cette d cision de refus 86 Br ve juridique Afin de ne pas perdre le lecteur et de recentrer le travail sur son sujet initial il convient de rappeler de fa on succincte que l ensemble des causes de cessation temporaire involontaire d activit issue d une suspension de droit d exercer peuvent 210 Cf Code de proc dure p nale article 702 1 modifi par LOI n 2009 1436 du 24 novembre 2009 art 94 89 tre grossi rement divis en deux familles La suspension pr ventive et la suspension punitive La suspension pr ventive se diff rencie en deux groupes les causes pathologiques D cision du Conseil de l Ordre r gie par le code de la sant publique en son article R 4124 3 et les causes d urgence qui peuvent tre pathologiques D cision d un repr sentant d partemental de l tat r gie par le code de sant publique en son article L41 13 14 La suspension disciplinaire se diff rencie en trois groupes les sanctions issues de la chambre disciplinaire de l Ordre r gies par le Code de la sant publique en ses articles L4126 6 pour la connectivit et L4124 6 pour leur nature sanctions comparables mais non cumulables avec celles de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire du 214 conseil r gies par le Code de la s curit sociale en son article L 145 2 Et pour finir les peines i
186. renvoy ci dessus la lecture du paragraphe sur la gestion d une sa client le et surtout des dossiers m dicaux dans le cas d une cessation d finitive d activit avec le r le pr pond rant de l Ordre des m decins dans l aide personnalis et la gestion 130 De l Ordre l imp t Une fois tablie la condition d invalidit impose une cessation de son activit qui devra justifier d une d claration l Ordre soit pour une radiation du tableau soit pour l inscription en qualit de n exer ant plus Cette condition ouvre les 316 Les ann es durant lesquelles le m decin a per u l allocation d invalidit sont assimil es gratuitement des ann es de cotisations et sont g n ratrices de points au titre des trois r gimes de retraite base compl mentaire et ASV http www carmf fr CT Paragraphe n 66 http www carmf fr cdrom web_CARMF prev prevoyance htm http www carmf fr cdrom cdrom php page prev inva htm Cf Paragraphe n 112 318 319 320 136 droits une pension d invalidit dont La contribution sociale g n ralis e CSG de 6 60 est pr lev e sur le montant brut de la pension l exception de la majoration pour tierce personne sauf cas d exon ration en cas de non imposition La contribution pour le remboursement de la dette sociale CRDS de 0 50 est galement pr lev e sur le montant brut de la prestation l exception de la majoration pour tierce personne sauf cas d exon ra
187. rigine de l affection consid r e Il est alors consid r que le m decin est soit en cessation temporaire pour laquelle il per oit les avantages accorder par la CARMF au titre de l incapacit e n soit il est temporaire pour cause de maladie ou d accident provoquant une incapacit consid r en invalidit pour Le m decin invalide n ayant pas atteint l ge minimum pour la retraite du r gime de base per oit une pension d invalidit dont le montant est fonction du nombre d ann es de cotisations au r gime invalidit d c s et de celui compris entre la date de son invalidit et la date laquelle il atteindra l ge minimum pour la retraite du r gime de n182 base R gime qui sera alors d taill en partie 2 de ce travail 78 D un point de vue organisationnel Lors de la d cision de sa cessation d activit il est rappel l importance d en informer l Ordre de M decin afin de pouvoir b n ficier des aides de toute nature que peut procurer ce dernier et en particulier l aide trouver un remplacement pour assurer une continuit des soins Ainsi d une mani re g n rale on peut consid rer la pathologie professionnelle du m decin lib ral comme une cause d incapacit temporaire quelconque Sch matiquement comme pour toutes autres raisons de sant la CPAM couvre les frais de soins au titre de l assurance maladie des PAMC la CARMEF couvre les indemnit s journali res au titre du invalidit d c s p
188. rs m dical 16 mars 2002 Anne CABE M H et BLANDIN O Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux DREES Tome 2 n 77 mars 2008 CABE M H et BLANDIN O Dossier solidarit et sant Cessation d activit lib rale des m decins g n ralistes motivations et strat gie Etude de la DREES n 6 2008 FRISON ROCH M A Les secrets professionnels in Internet et les Technologies de l information et de la communication dans l exercice m dical Conseil National de l Ordre des M decins 30 sept 2010 VEGA A Les comportements de cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Etude de la DREES Tome 1 n 73 d cembre 2007 VEIL C Les tats d puisement Concours m dical 1959 Partie 2 Litt rature juridique 1 Dictionnaires encyclop dies et lexiques ALLAND D et RIALS S dir Dictionnaire de la culture juridique PUF coll Quadrige 1 d 2010 CORNU G Vocabulaire juridique PUF coll Quadrige 2 d 2011 CORNU G Linguistique juridique Montchr tien coll Domat Droit priv 3 d 2005 CORNU G L art du droit en qu te de sagesse PUF 1998 OST F et VAN DE KERCOVE M Dictionnaire encyclop dique de th orie et de sociologie eu droit LGD J 1988 149 2 Ouvrages g n raux manuels trait s etc AUBY PEQUIGNOT R et SAVATIER J Trait de Droit M dical Litec 1956 LAUDE A MATHIEU B TABUTEAU D Droit de la sant PUF 2 d 2007 MAINGUY D
189. s une s cheresse la franchise contractuelle Concernant les d lais il est indiqu que Sauf en 20 http vosdroits service public fr particuliers F3076 xhtml N10130 109 cas de stipulations plus favorables incluses dans son contrat la victime doit tre indemnis e dans un d lai de 3 mois compter de la date de remise effective de l tat estimatif des biens endommag s ou de l arr t de catastrophe naturelle si sa publication est post rieure En tout tat de cause une provision sur les indemnit s dues au titre de cette garantie doit lui tre vers e dans les 2 mois qui suivent la date de remise de l tat estimatif des biens endommag s ou des pertes subies ou de l arr t de catastrophe naturelle si sa publication est post rieure Il est donc vident que perdant son outil de travail un m decin peut se retrouver vite en difficult pendant ce d lai L o ce pr sent travail prend son int r t est dans la mise la lumi re de la solidarit pouvant appuyer le m decin l s 107 Entre aide et entraide Une r f rence nationale doit faire cho au sein de chaque m decin en difficult Pouvant aller bien au del des probl mes exceptionnels ou de catastrophes naturelles en cas de malheur professionnel l Ordre reste la premi re adresse de soutien et d orientation Que tous en soit avertis le Code de la sant publique pr voit une entraide ordinale en son article L 4121 1 qui dispose L ordre n
190. s 2011 CNOM Nombre d incidents d clar s sur le nombre de m decins inscrits au tableau 15 Les r sultats de l Observatoire de la s curit des m decins 2011 montrent un l ger recul du nombre de violences leur gard 822 en 2011 contre 920 en 2010 et du taux de victimation 0 41 pour 0 46 en 2010 N anmoins ces constats positifs sont pond rer par un nombre de d clarations d incidents bien sup rieur la moyenne nationale 651 et par un d ficit de d p t de plainte qui s accentue de mani re inqui tante r gression de 4 par rapport 2010 http www conseil national medecin fr article observatoire de la securite des medecins 2010 des actes de violences en leger recul mais des efforts 1172 56 Concernant la nature des actes le CNOM constate une mont e en puissance notable du taux d agressions verbales depuis 2007 70 des d clarations en 2011 contre 63 2010 et 47 en 2007 qui repr sentent toujours le premier caract re de sinistralit En revanche les vols l encontre des m decins connaissent une l g re baisse tout en constituant la deuxi me cause de sinistre 23 des d clarations Si on peut galement 154 66 ailleurs concernant les principales victimes cibl es les m decins g n ralistes conservent leur 157 triste place de leader sur le nombre d agressions subies Enfin sur un plan g ographique les m decins de la Seine Saint Denis reste de mani re constante les principales v
191. s Milliez et Guillaumat s est tendue aux familles m dicales qui connaissent la d tresse caus e par l accident la maladie ou la mort du m decin Ces situations signal es par des d l gu s dans 321 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev inva htm 137 toute la France permettent l AFEM d orienter sp cifiquement ses actions vers les enfants et les tudiants soutenus jusqu au bout de leur parcours L AFEM apporte un soutien moral et une aide financi re sous diff rentes formes telles que Bourses d tudes Aides de rentr e ou de vacances Secours d urgence L AFEM a ainsi distribu plus de 1100 bourses d tudes en plus de 20 ans et aid de nombreuses familles surmonter des difficult s par un contact personnalis et un change permanent avec ces familles L AFEM est g r e b n volement Elle recueille ses fonds aupr s de donateurs m decins organismes et entreprises li es la profession m dicale Acad mie de M decine Conseils de l Ordre Mutuelles et certains Laboratoires Elle ne re oit aucune aide de l Etat ou de collectivit s locales Il s agit donc d une aide personnalis e attribu e selon les cas aux familles demandeuses selon trois sortes Le secours d urgence Alors qu au moment d un drame familial les aides administratives sont un peu longues se mettre en place l AFEM sait se mobiliser tr s rapidement pour apporter une aide D un montant de 3 000 il conduit
192. s ces r gimes seules les cotisations sont prises en compte il n y a pas comme dans le r gime de base de notion de dur e d assurance Retraite taux plein partir de 65 ans http www carmf fr 277 u Une minoration d finitive de 5 est appliqu e par ann e d anticipation avant 65 ans avec un maximum de 25 http www carmf fr 123 M decin n le 10 octobre 1948 Affili depuis 30 ans Revenu moyen de 80 000 sur toute la dur e de la carri re Retraite au 1 janvier 2014 65 ans ses allocations au titre du r gime compl mentaire seront de Nombre de points acquis du 01 01 1983 au 31 12 2012 gt 210 points Nombre d ann es de cotisations futures jusqu 65 ans gt du 1 janvier 2013 au 31 d cembre 2013 1 an gt Points annuels acqu rir jusqu 65 ans point par tranche de revenu de 12 961 gt revenu de 80 000 nombre de points 80 000 12 961 6 16 points Nombre total de points 216 16 points Valeur du point au 01 01 2013 gt 77 40 Retraite annuelle 16 730 78 E0778 118 R gime des allocations suppl mentaires de vieillesse Mis en place en 1972 par d cret il b n ficie aux m decins conventionn s principalement au m decins du secteur 1 dont les deux tiers des cotisations seront pris en charge par la Caisse d assurance maladie Ce r gime fonctionne en points qui sont acquis de mani re forfaitaire selon l ann e de n280 L cotisation ge d acq
193. s derniers moments Cette allocation http www ameli fr assures droits et demarches par situation personnelle vous avez un proche en fin de vie l 8217 allocation journaliere d accompagnement php Le cong de solidarit familiale permet au salari d assister un proche gravement malade Ce cong n est en principe pas r mun r par l employeur mais des dispositions pr voient le versement par l Assurance Maladie de l allocation journali re d accompagnement d une personne en fin de vie http www ameli fr assures droits et demarches par situation personnelle vous avez un proche en fin de vie 1 8217 allocation journaliere d accompagnement php 101 Cf Ctravail art L3142 16 102 usi vous accompagnez domicile une personne en phase avanc e ou terminale d une affection grave et incurable quelle qu en soit la cause vous pouvez b n ficier de l allocation journali re d accompagnement d une personne en fin de vie L accompagnement peut se faire au domicile de la personne accompagn e votre domicile au domicile d un tiers en tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes EHPAD L allocation ne peut tre vers e en cas d hospitalisation sauf si l hospitalisation intervient apr s le d but de l accompagnement domicile Cf C travail art L3142 16 103 sous r serve si vous tes non salari d avoir suspendu ou r duit votre activit professionnelle http www ameli fr assures droits et dem
194. s garde en se couvrant d une pr voyance compl mentaire priv e un m decin se retrouverait vite l s s il devait subvenir aux besoins de sa famille C est pourquoi la CARMF pr cise en son site internet La pension est major e de 35 si le m decin est mari depuis au moins 2 ans au moment du fait g n rateur de l invalidit sauf d rogations statutaires plus 10 si le m decin a eu au moins 3 enfants plus 35 si le m decin est dans l obligation d avoir recours une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie Rentes aux enfants charges Chaque enfant per oit une rente forfaitaire d un montant de 6 468 80 pour les classes A B et C par an taux annuel 2013 Concernant sa retraite 31 Plafond de la S curit Social valu e 36 372 pour l ann e 2012 R gime invalidit d c s La cotisation forfaitaire la classe B 720 pour les revenus gaux ou sup rieurs 1 PSS et inf rieurs 3 PSS in R gime invalidit d c s La cotisation forfaitaire la classe C d un montant de 836 pour les revenus gaux ou sup rieurs 3 PSS 31 http www carmf fr cdrom cdrom php page prev inva htm 5 Le m decin doit informer le plus t t possible la CARMF de la cessation totale de ses activit s en adressant au M decin Contr leur sous pli cachet rev tu de la mention confidentiel un certificat m dical comportant la date de l arr t total de travail
195. s par les articles R 4133 2 R 4143 2 R 4153 2 R 4236 2 et R 4382 2 et d tre dispens s par un organisme valu favorablement dans les conditions d finies par l article R 4021 24 du D cret n 2011 2113 du 30 d cembre 2011 relatif l organisme gestionnaire du d veloppement professionnel continu 861 C Tarif d une consultation m dicale d un m decin traitant 23 euros depuis 2011 87 http www2 ogc fr medecins indemnisations conditions php derni re MAJ 18 04 2012 46 Ainsi il semble que la cessation d activit m dicale dans le cadre d une formation professionnelle fait l objet d une r glementation bien ancr e dans l esprit des diff rents acteurs de la vie m dicale En effet ces derniers semblent prendre cette question tr s c ur sur le plan de leur d veloppement personnel Par ailleurs il apparait que les structures organisationnelles en place mettent leur disposition des moyens efficaces pour parvenir leur fin 41 Former ou tre form l est la question A ce moment pr cis du d veloppement de son argumentation il parait impossible l auteur de ne pas au moins voquer la condition de formateur du m decin lib ral En effet au del de son obligation de formation continue le m decin de tout temps a connu cet esprit de partage du savoir qu il le re oive ou qu il l enseigne Un partage de la connaissance qui s inscrit dans le maintien de la performance m dicale C est pourquoi m me
196. s personnels les m decins peinent prendre de tels cong s la vue d une charge d activit tant objective temps de travail que subjective le fait de pouvoir d crocher mentalement ou psychique et affective vivre avec les situations les plus graves de ses patients est de plus en plus per ue comme 51l trop important A noter que cette situation est mise en opposition avec la rupture d un quilibre entre le don et le contre don qui correspond la non reconnaissance de son travail par sa propre patient le 5 Comment la permanence des soins est elle organis e L organisation de la permanence des soins des m decins g n ralistes lib raux rel ve entre autre de la comp tence du conseil de l Ordre des m decins Vous vous inscrivez sur une base volontaire pour chaque p riode de garde nuit dimanche jour f ri aupr s du conseil d partemental de l Ordre des m decins pour un secteur de garde 5I Comme peut le souligner une s rie d tudes et recherches de la DREES de 2008 Cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 2 Olivier Blandin Marie H l ne Cab n 77 mars 2008 52 Les m decins qui vivent de mani re douloureuse cette non reconnaissance sont porteurs d identit s professionnelles particuli rement fortes Alors m me qu ils accordent une attention toute particuli re la qualit du service rendu de la prestation accomplie ce qui induit un engagement profess
197. sement professionnel des soignants de l analyse du burn out aux r ponses Mauranges Aline Paris Masson 1998 CANOUI P Le syndrome d puisement professionnel des soignants SEPS ou Burn out syndrome Pierre le Carnet Psy 1998 CORDONNIER P La formation continue des m decins g n ralistes l aube du d veloppement professionnel continu D E S de M decine G n rale Universit de Strasbourg Pr sent e et soutenue le 27 septembre 2011 DUHAMEL G Paroles de m decin Ed du Rocher Monaco 1946 GAUTIER I Burn out des m decins bulletin N 86 du conseil d partemental de l Ordre des m decins de la ville de Paris Mars 2003 GILLARD L La sant des g n ralistes D E S de M decine G n rale Universit Ren Descartes Paris Pr sent e et soutenue le 29 ao t 2006 FREUNBERGER H J Staff burn out Journal of social issue 1970 HOERNI B Ethique et d ontologie m dicale Masson 2000 PORTES L la recherche d une thique m dicale Masson Paris 1954 SELYE H A syndrom produced by divers noucuous agents Nature Vol 138 n 2 1936 TISSOT M De la sant des gens de lettres aleXit re Valegues 12430 Ayss nes 1991 148 WINCKLER M La maladie de Sachs Jai Lu 1998 YALOM I D Apprendre mourir Galaade 2005 2 Articles et tudes BILLAUT A Etudes et r sultats Les cessations d activit des m decins DREES n 484 avril 2006 BERGOGNE A M decins au bord de l puisement Le concou
198. sion marque une page importante En effet un m decin en situation d incapacit ayant atteint l ge de la retraite demandeur d une pr voyance aupr s de la CARMEF se voit proposer une mise la retraite dans les conditions pr vues au paragraphes pr c dents Alors que pour b n ficier de cette pr voyance la CARMF pr cise Le m decin invalide n ayant pas atteint l ge minimum pour la retraite du r gime de base per oit une pension d invalidit dont 303 2 id 2 x r A y Le m decin malade Rapport de la Commission nationale permanente adopt lors des Assises du Conseil national de l Ordre des m decins du 28 juin 2008 Dr Bertrand LERICHE Rapporteur Drs Marc BIENCOURT Patrick BOUET Monique CARTON Piernick CRESSARD Jean Marie FAROUDIJA Jacques LUCAS Francis MONTANE Jean Claude MOULARD FC Paragraphe n 115 133 le montant est fonction du nombre d ann es de cotisations au r gime invalidit d c s et de celui compris entre la date de son invalidit et la date laquelle il atteindra l ge minimum Le 305 pour la retraite du r gime de base 127 Conditions Commen ons par le commencement Ne pas avoir atteint l ge de la retraite mais tre affili bien entendu En effet pour les v nements l origine de l tat pathologique ant rieurs la demande d affiliation la CARMF aucune allocation n est accord e si le m decin ne peut justifier d un minimum de 8 trimestres d affiliat
199. sit de Dundee Royaume Uni Professeur Yunfeng ZHOU 2009 Universit de Wuhan CHINE Professeur David ALPERS 2011 Universit de Washington U S A Professeur Martin EXNER 2012 Universit de Bonn ALLEMAGNE Au Pr sident Monsieur le Professeur Henry Coudane Doyen de la Facult de M decine de Nancy Professeur de m decine l gale Officier de l Ordre des Palmes Acad miques Officier de l Ordre National du M rite Chevalier de l Ordre National de la L gion d Honneur L honneur de votre pr sence r sonne en moi Soyez assur de ma reconnaissance Monsieur Jean Marc BOIVIN Professeur des Universit s de M decine G n rale Vous compter parmi ce jury est un privil ge Soyez assur de ma consid ration Monsieur Laurent MARTRILLE Ma tre de Conf rences des Universitaires Praticien Hospitalier Je vous remercie d accepter de juger ce travail Recevez ici le t moignage de ma gratitude Monsieur Patrick PETON Praticien Hospitalier Directeur de M moire Votre pr sence au sein de ce jury est forte de sens pour moi Trouvez ici l expression de mes sinc res remerciements Monsieur Bruno PY Professeur de Droit priv et Sciences Criminelles Universit de Lorraine Directeur de Th se Ce remerciement transcende la couverture de cette th se Soyez assur de mon sentiment de redevabilit l Ordre D partemental des M decins de Meurthe et Moselle Je vous remercie pour votre disp
200. social issue 1970 30 1 159 165 Canoui Pierre Mauranges Aline Le syndrome d puisement professionnel des soignants de l analyse du burn out aux r ponses Paris Masson 1998 Canoui Pierre Le syndrome d puisement professionnel des soignants SEPS ou Burn out syndrome le Carnet Psy juin 1998 166 167 168 169 170 71 73 Un pi ge bien labor Selon les crits du Docteur CARTON Monique il semble exister un lien ind niable fort entre l art m dical et son pratiquant existant l aube de sa vocation C est donc ainsi qu elle le d finit L entr e dans les tudes m dicales se fait travers les performances scientifiques des bacheliers D s lors les tudiants sont soumis un travail intellectuel lourd les faisant entrer d s le d but dans une comp tition tr s dure car ils se savent exclus et non r orientables s ils ne peuvent passer le seuil de la 2 me ann e Le stress est la 1 preuve laquelle ils sont soumis Pass cet obstacle ils vont entrer dans une formation stimulante mais litiste o la relation au patient va souvent passer l arri re plan d une pr occupation plus scientifique que relationnelle du m tier Ils vont perdre le contact avec le patient ressenti comme un cas et dont la dimension environnementale va leur chapper la plupart du temps Au d cours du cursus le plus souvent hospitaliers ils vont tre amen s faire des choix d exer
201. son activit sauf autorisation du tribunal pour une dur e de 2 mois maximum Le d biteur ne peut plus administrer ses biens tant que la liquidation judiciaire n est pas close Mais surtout elle impose un arr t des poursuites individuelles arr t du cours des int r ts r glement des cr anciers ce moment un mandataire judiciaire est nomm en qualit de liquidateur qui exercera l ensemble de ses pouvoirs la bonne cessation de l activit Cette liquidation est r alis sous contr le d un juge commissaire qui est charg de veiller au d roulement rapide de la proc dure et la protection des int r ts en pr sence et pendant le temps n cessaire la cl ture d finitive de cette dite liquidation lorsque la poursuite des op rations de liquidation est rendue impossible en raison de l insuffisance d actifs ou exceptionnellement lorsque le liquidateur dispose de sommes suffisantes pour d sint resser les cr anciers Les cr anciers ne peuvent plus engager de poursuites individuelles l gard du d biteur sauf exceptions telles que fraude fiscale dissimulation d actif sanction personnelle ou p nale 104 En r sum Il existe donc trois proc dures de pr vention qu il revient au d biteur d initier pour pr server son activit Toutes trois ont pour objet de relancer l activit en diminuant le passif pesant en terme de charge Dans le cas contraire une tentative de redressement est alors la pre
202. spondant 19 du plafond de la S curit sociale PSS au 1er janvier 2013 soit 7 036 x 9 75 975 en deuxi me ann e d affiliation calcul e sur 27 du plafond de la S curit sociale PSS au 1er janvier 2013 soit 9 999 x 9 75 Plafond de la S curit sociale pour 2013 37 032 Si le m decin estime que son revenu pour 2013 sera inf rieur aux montants indiqu s ci 121 la retraite suite une demande crite au service allocataires ou sur l espace personnel e CARMF dans le courant du trimestre pr c dant la date d effet choisie les m decins lib raux peuvent b n ficier d un r gime de base partir d un ge d finir Le m decin peut b n ficier de la retraite du r gime de base taux plein d s qu il totalise le nombre de trimestres d assurance requis tous r gimes de base confondus Ce nombre varie selon sa date de naissance Cette condition n existe pas dans les r gimes compl mentaire et ASV qui ne permettent un d part avant 65 ans qu avec une minoration d finitive sauf cas particuliers voir plus loin Suite la r forme de 2010 puis la loi de financement de la S curit sociale pour 2012 l ge de d part la retraite est report pour les assur s n s entre le ler juillet 1951 et le 31 d cembre 1954 pour tre port 62 ans compter du ler janvier 2017 En effet le nombre de trimestres d assurance varie au moment de la r daction du pr sent travail de 160 166
203. ssion il s agit l du cadre d une condamnation pour un crime ou un d lit Qu elle soit totale ou simplement restrictive temporaire ou d finitive peine compl mentaire ou alternative cette suspension de droit est prononc e par un juge p nal En l occurrence le texte sur lequel s appuiera cette d cision est l article 221 8 du Code p nal qui dispose Les personnes physiques coupables des infractions pr vues au pr sent chapitre encourent galement les peines compl mentaires suivantes L interdiction suivant les modalit s pr vues par l article 131 27 soit d exercer une fonction publique ou d exercer l activit professionnelle ou sociale dans l exercice ou l occasion de l exercice de laquelle l infraction a t commise soit pour les crimes pr vus par les articles 221 1 221 2 221 3 221 4 et 221 5 d exercer une profession commerciale ou industrielle de diriger d administrer de g rer ou de contr ler un titre quelconque directement ou indirectement pour son propre compte ou pour le compte d autrui une entreprise commerciale ou industrielle ou une soci t commerciale Ces interdictions d exercice peuvent tre prononc es cumulativement et l article 131 27 qui dispose Lorsqu elle est encourue titre de peine compl mentaire pour un crime ou un d lit l interdiction d exercer une fonction publique ou d exercer une activit professionnelle ou sociale est soit d finitive soit temporaire dans ce der
204. ssionnel ou la chambre disciplinaire de premi re instance dans les autres cas dans ce cas la d cision de poursuite de cette mesure sera alors remise entre les mains des conseils r gionaux ou interr gionaux concern s 132 Il incombe au repr sentant de l Etat dont est issue la demande d informer les ns te 193 js organisme d assurance maladie dont d pend le m decin mis en cause Cette d cision peut 194 tre r voqu tout moment par le repr sentant en ayant fait la demande Le m decin alors mis en cause peut faire valoir un recours devant le tribunal administratif par lequel il aura 7 1 p une r ponse rapide en 48 heures 23 Evidemment du fait du champs de notre tude nous ne 1 http legifrance gouv fr affichCodearticle do idArticle LEGIARTI000006688694 amp cidTexte LEGITEXTO00006 072665 amp dateTexte 20071231 191 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 12 Cf Code de la sant publique article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 Le conseil r gional ou interr gional ou la chambre disciplinaire de premi re instance statue dans un d lai de deux mois compter de sa saisine En l absence de d cision dans ce d lai l affaire est port e devant le Conseil national ou la Chambre disciplinaire nationale qui statue dans un d lai de deux mois A
205. ssues directement d une condamnation p nale R gies par le code p nal en son article 221 8 Dans tous les cas il sera possible pour le m decin de faire valoir son d saccord avec la sanction prononc e chacun des cas de figure poss dant ses propres modalit s ne laissant pas la d fense du m decin alors condamn sans recours Aussi il parait illusoire de pouvoir d tailler l ensemble de telles situations Rien que sur le plan disciplinaire qu il s agisse de y 216 a i F charlatanisme ou d obtention d avantages issus d entreprise en lien avec des produits pris 21 cf Paragraphe n 80 Cf Paragraphe n 81 Cf Paragraphe n 82 Cf Paragraphe n 83 Cf Paragraphe n 84 Cf Code de sant publique article R 4127 39 Les m decins ne peuvent proposer aux malades ou leur entourage comme salutaire ou sans danger un rem de ou un proc d illusoire ou insuffisamment prouv Toute pratique de charlatanisme est interdite 212 213 214 215 216 90 en charge par la s curit sociale en passant par les peines compl mentaires comme dans le cas d interruptions ill gales de grossesse il serait impossible de faire v u d exhaustivit Cependant 1l convient de s attarder et de d tailler une situation particuli re redout e qui partage des aspects parall les ce qui vient d tre d crit du fait de son impact quand la peur qu elle provoque mais aussi de son impact r el quand elle arrive U
206. ste une possibilit d adresser une requ te aupr s de la m me chambre proc dure appel e requ te de rel vement r gie par le Code de la sant publique en son article L 4124 8 qui dispose Apr s qu un intervalle de trois ans au moins s est coul depuis une d cision d finitive de radiation du tableau le m decin le chirurgien dentiste ou la sage femme frapp de cette peine peut tre relev de l incapacit en r sultant par une d cision de la chambre disciplinaire qui a statu sur l affaire en premi re instance La demande est form e par une requ te adress e au pr sident de la chambre comp tente Lorsque la demande a t rejet e par une d cision devenue d finitive elle ne peut tre repr sent e qu apr s un d lai de trois ann es compter de l enregistrement de la premi re requ te la chambre disciplinaire de premi re instance Cependant et bien que demeurant dans le cadre disciplinaire si la d cision de suspension mane de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire du conseil r gional de l Ordre alors des modalit s identiques aux pr c dentes sont la port e du m decin inculp C est ainsi que le pr voit le Code de la s curit sociale en son article L 145 2 1 alin a 3 qui dispose Apr s qu un intervalle de trois ans se sera coul depuis une 88 d cision d finitive d interdiction permanente du droit de donner des soins aux assur s sociaux le praticien frap
207. t qui a t mis en place par la loi de financement 421 relative la s curit sociale du 5 janvier 1988 en son article Ce dispositif proposait d octroyer une allocation de remplacement de revenu aux m decins lib raux conventionn s choisissant de cesser leur activit avant l ge de 65 ans L objectif initial de ce dispositif tait de r duire l offre de soins ambulatoires et de contribuer ma triser les d penses d assurance maladie Cette allocation est financ e par des cotisations des praticiens conventionn s et par les caisses d assurance maladie Elle est g r e par la caisse autonome de retraite des m decins fran ais comme le souligne le S nat Depuis lors la d mographie ayant bien chang pour devenir ce d sert qu on nous d montre dans tous les diff rentes tudes sur le sujet il a t d cid d abandonner ce dispositif en 2003 et de l abroger en 2012 laissant place la mise en uvre de mesures incitatives la reprise d une activit temps partiel pour les m decins en retraite Parall lement la fin du m canisme de cessation anticip e d activit des m decins lib raux projet de loi de financement vise inciter les m decins et infirmiers qui le souhaitent poursuivre ou reprendre leur activit une fois en retraite Cette possibilit vise notamment les zones faible densit d mographique Ces mesures lors de cette reprise d activit lib rale entra nerait u
208. t 11 jours cons cutifs au plus pour la naissance ou l adoption d un enfant et augmente 18 jours cons cutifs au plus en cas de naissances ou d adoptions multiples dans un d lai de quatre mois apr s la naissance de l enfant ou de son arriv e au foyer L assur b n ficie alors d une indemnit journali re forfaitaire de 21 repr sentatif de la part salariale des cotisations et contributions d origine l gale ou conventionnelle rendues obligatoires par la loi est appliqu lors du calcul de 1 Pratiquement tous les enqu t s ont voqu chez les m res de famille des pleurs des phases de d pression et d irritabilit conflits avec les enfants le mari mais aussi des grossesses men es presque terme sans arr t de travail jusqu 8 mois Les comportements de cessation d activit des m decins g n ralistes lib raux Tome 1 Anne VEGA n 73 d cembre 2008 73 Ce qui est confirm par des tudes quantitatives au cabinet 77 1 des m decins femmes d clarent voir un patient toutes les 20 minutes ou toutes les demi heures contre 54 2 pour les hommes Seulement 6 9 des femmes d clarent passer moins d un quart d heure avec chaque patient Autrement dit les femmes m decins ont une dur e de consultation d clar e significativement sup rieure celle de leurs homologues masculins Elles r alisent une m decine plus lente aussi lors des visites car leur client le est plus f minis e et plus g e notamme
209. t attribu de 4 01 en 2012 L int r t r side dans la fiscalit en effet ce montage de pr voyance permet de b n ficier d une d ductibilit fiscale d un plancher de 10 du PSS soit 3703 euros en 2013 pour un plafond de 10 du b n fice imposable dans la limite de 8 PSS 15 de la fraction du b n fice imposable entre 1 et 8 PSS soit 68 509 maximum Cependant devant la complexit et la technicit de ce montage il est pr cis que Cet encadr a pour objet d attirer l attention du membre adh rent sur certaines dispositions essentielles de la note d information Il est important que le membre adh rent lise int gralement la note et pose tous les questions qu il estime n cessaires avant de signer le bulletin d adh sion La CARMF est votre disposition pour toute information compl mentaire L auteur ne saurait que trop pr coniser au lecteur int ress le respect de ce conseil la pr sente description n ayant pas l ambition de d tailler l ensemble de ce montage mais d en pr ciser l existence 238 Rendement moyen situ entre 3 23 pour les cotisations vers es en 2011 et en 2012 au taux technique de 1 75 et 4 50 pour les cotisations vers es avant 2003 au taux technique de 3 http www carmf fr cdrom cdrom php page capim rend htm 130 Titre 2 Interruption D finitive et Involontaire 124 D un ton solennel C est en imaginant comment construire cette partie que l auteur d s le d but de cette r
210. t devenue d finitive la juridiction prononce l une des sanctions pr vues aux 3 et 4 elle peut d cider que la sanction pour la partie assortie du sursis devient ex cutoire sans pr judice de l application de la nouvelle sanction 204 Exercice ill gal de la m decine reproch un praticien soumis une suspension disciplinaire d exercice Cass Crim 9 f vrier 2012 pourvoi n 09 83545 Revue droit amp sant n 39 Anne Ponseille 20 Exercice ill gal de la m decine par un m decin et erreur sur le droit Cass Crim 13 f vrier 2007 pourvoi n 06 84624 Revue droit amp sant n 19 Marion Guigue 84 Ordonnance n 2010 49 du 13 janvier 2010 art 3 du code de la sant publique qui dispose Exerce ill galement la m decine Toute personne qui prend part habituellement ou par direction suivie m me en pr sence d un m decin l tablissement d un diagnostic ou au traitement de maladies cong nitales ou acquises r elles ou suppos es par actes personnels consultations verbales ou crites ou par tous autres proc d s quels qu ils soient ou pratique l un des actes professionnels pr vus dans une nomenclature fix e par arr t du ministre charg de la sant pris apr s avis de l Acad mie nationale de m decine sans tre titulaire d un dipl me certificat ou autre titre mentionn l article L 4131 1 et exig pour l exercice de la profession de m decin ou sans tre b n ficiaire des dispositions sp
211. t sup rieure deux mois l arr t est publi au plus tard deux mois apr s la r ception du dossier par le ministre charg de la s curit civile Aucune demande communale de reconnaissance de l tat de catastrophe naturelle ne peut donner lieu une d cision favorable de reconnaissance de l tat de catastrophe naturelle par arr t interminist riel lorsqu elle intervient dix huit mois apr s le d but de l v nement naturel qui y donne naissance 106 Sur le plan professionnel Ces conditions sont bien diff rentes par rapport celle des biens particuliers C est pourquoi le gouvernement pr cise L assur dispose alors de 10 jours compter de la parution de cet arr t au Journal officiel pour effectuer sa 250 Cette demande d indemnisation est d claration de sinistre aupr s de son assurance transmise son assureur et doit contenir un descriptif des dommages subis pr cisant leur nature une liste chiffr e de tous les objets perdus ou endommag s accompagn e de tout type de documents permettant d attester de l existence et de la valeur des biens factures photographies par exemples Concernant les franchises les m mes services nous pr cisent Pour les biens usage professionnel la franchise sera celle la plus lev e des 3 sommes suivantes 10 du montant des dommages par tablissement et par v nement 1 140 ou 3 050 si les dommages sont imputables aux mouvements de terrain cons cutif
212. talier Universitaire d Amiens 121 122 56 55 Mais ou et donc or ni CARMEF Bien que l acronyme ne mette en avant que l aspect de Caisse de Retraite il est important de signaler le r le de pr voyance de cet organisme dans la prise en charge et la couverture des m decins concernant l incapacit temporaire d exercice par la couverture du r gime invalidit d c s Par ailleurs il est d autant plus important de noter que ces indemnit s au m me titre que les cotisations en dehors des bases forfaitaires des deux premi res ann es ne seront pas les m mes pour tous les m decins En effet selon le site internet de la CARME cette derni re divise les m decins en trois classes diff rentes La classe A qui concerne les m decins dont le revenu est inf rieur 1 PSS La classe B qui concerne les m decins dont le revenu est compris entre 1 PSS et 3 PSS et la classe C qui concerne les m decins dont le revenu est sup rieur ou gal 3 PSS Une fois cette distinction de classe tablie il convient de d terminer le taux de l indemnit auquel on peut pr tendre en fonction de sa classe Le taux peut tre normal ou r duit en fonction de son ge absolu et relatif celui du d part en retraite Afin de rester le plus clair possible il sera r alis le listing ci dessous inspir d un tableau provenant du site internet de la CARMEF 123 Cotisations provisionnelles en d but d exercice lib ral E
213. temporaire d une d finitive quand ces derni res portent sur le m me th me Ainsi une m me maladie et toutes les diff rentes formes d expression qu elle peut prendre peut occasionner une multitude de situations diff rentes allant du simple arr t temporaire en passant par l incapacit partielle permanente ou non jusqu la cessation d finitive C est pourquoi 54 l auteur se r serve le privil ge relatif de classer au mieux et de fa on la plus uniforme possible ces diff rentes situations en vitant si possible les redondances 55 Chapitre 1 Maladie Aigue Incapacit Temporaire Totale 53 Un cordonnier bien mal chauss Selon l tude le m decin malade Rapport de la Commission nationale permanente r alis e lors des Assises du Conseil national de l Ordre des m decins du 28 juin 2008 avis fond sur la th se de m decine g n ral la sant des g n ralistes par Laurence Gillard il semble que les m decins respectent tr s bien dans l ensemble les recommandations en mati re de sant mais ils n ont pas d interlocuteur Cette solitude est responsable de l id e m diocre qu ils se font de leur tat de sant et de la multiplication des examens 90 n ont pas de m decin traitant 86 se prescrivent leur traitement psychotrope 31 ressentent le besoin d un soutien psychologique Aussi si lui m me ne prend la mesure de la gravit de sa situation qui le fera pour lui
214. tielle lib rale ces derniers y sont fortement convi s La r forme Debr de 1958 a eu pour effet de d limiter deux secteurs s par s par une fronti re relativement tanche le secteur hospitalier et le secteur lib ral L volution a t orient e au cours des deux derni res d cennies vers un salariat temps plein dans les h pitaux au d triment du salariat temps partiel qui permettait certains m decins lib raux de cumuler un exercice lib ral et un exercice hospitalier La mission pr conise que cette dichotomie entre m decins lib raux et hospitaliers soit progressivement r duite Dans cet objectif il serait souhaitable d augmenter le nombre de praticiens hospitaliers temps partiel et de valoriser le statut des m decins attach s pour le rendre r ellement attractif pour les m decins lib raux C est pourquoi par extension le terme m decin tout au long du pr sent travail qualifie un m decin au sein de son activit lib rale Cette derni re peut aussi concerner les m decins militaires qui se sont lib ralis s et donc d tach s du droit militaire qui ne font pas l objet d une tude ici 4 La branche qui le branche Quel que soit son style d activit un m decin se qualifie aussi par la sp cialit qu il a choisi Pour la conscience collective 1l existe deux types de m decins le sp cialiste et le g n raliste Mais le lecteur avis sait que cette classification ne vaut plus depuis le 19 mars
215. tient pour les situations o ce consentement est requis sous cette forme par voie l gale ou r glementaire I La mention des actes transfusionnels pratiqu s sur le patient et le cas ch ant copie de la fiche d incident transfusionnel mentionn e au deuxi me alin a de l article R 1221 40 m Les l ments relatifs la prescription m dicale son ex cution et aux examens compl mentaires n Le dossier de soins infirmiers ou d faut les informations relatives aux soins infirmiers o Les informations relatives aux soins dispens s par les autres professionnels de sant p Les correspondances chang es entre professionnels de sant q Les directives anticip es mentionn es l article L 1111 11 ou le cas ch ant la mention de leur existence ainsi que les coordonn es de la personne qui en est d tentrice 2 Les informations formalis es tablies la fin du s jour Elles comportent notamment a Le compte rendu d hospitalisation et la lettre r dig e l occasion de la sortie b La prescription de sortie et les doubles d ordonnance de sortie c Les modalit s de sortie domicile autres structures d La fiche de liaison infirmi re 3 Les informations mentionnant qu elles ont t recueillies aupr s de tiers n intervenant pas dans la prise en charge th rapeutique ou concernant de tels tiers Sont seules communicables les informations num r es aux 1 et 2 117 C est en revenant l analyse
216. tion en cas de non imposition La CASA Contribution Additionnelle de Solidarit pour l Autonomie est galement pr lev e et s l ve 0 3 des pensions Toutes les prestations sont soumises l imp t sur le revenu la rubrique des pensions retraites rentes En revanche ne sont pas imposables la majoration familiale et la majoration pour tierce 321 personne 131 Soyons moins officiels Dans cette atmosph re pur e de tout sentiment o les chiffres sont discut s la d cimale pr s rapprochons nous de l tre humain le temps d un paragraphe rappelons l importance de la solidarit Que devient elle Bien s r nous avons vu le r le important de l Ordre tout au long des diff rentes pages de ce travail Pourtant ce dernier serait bien incomplet s il ne faisait pas mention d une association Dans un tableau entach par les couleurs de la maladie de l accident ou nous le verrons par la suite de la mort une association offre son temps son aide et ses moyens la famille du m decin consid r Il s agit de l Aide aux Familles et Entraide M dical AFEM pour la d crire sans la d naturer cette association se pr sente elle m me ainsi Association Loi 1901 cr e en 1945 par le Professeur Lemierre et Madame d Allaines l AFEM avait pour mission ses d buts d aider les veuves de m decins disparus pendant la guerre et dont personne n imaginait le d nuement Progressivement cette action sous l gide de Mesdame
217. tre 106 liquidation si la situation ne s am liore pas Tout cela est permis et r gi par l extension aux travailleurs lib raux de la loi de sauvegarde des entreprises n 2005 845 du 26 juillet par son d cret d application du 28 d cembre 2005 107 Chapitre 9 Conditions exceptionnelles et Catastrophes naturelles 105 De l improbable l assurance Par d finition rares exceptionnelles il est apparu difficile pour l auteur de trouver une forme convenable pour construire un tel chapitre Comment commencer cette partie qui semble au final n tre que le probl me d assureurs Justement peut tre tout simplement en commen ant par l tude du Code des assurances et plus particuli rement en son article L 125 1 modifi par loi n 2007 1824 du 25 d cembre 2007 art 95 qui dispose Les contrats d assurance souscrits par toute personne physique ou morale autre que l Etat et garantissant les dommages d incendie ou tous autres dommages des biens situ s en France ainsi que les dommages aux corps de v hicules terrestres moteur ouvrent droit la garantie de l assur contre les effets des catastrophes naturelles dont ceux des affaissements de terrain dus des cavit s souterraines et des marni res sur les biens faisant l objet de tels contrats En outre si l assur est couvert contre les pertes d exploitation cette garantie est tendue aux effets des catastrophes naturelles dans les conditions pr vues au co
218. ts PERR 62 venir ou d j charge Pour b n ficier de cette indemnit la praticienne concern e devra en plus du certificat m dical attestant de la dur e de son arr t de travail fournir une d claration sur l honneur attestant de sa cessation totale d activit profes sionnelle 31 Au del de la CPAM la CARMEF Cette derni re est aussi un acteur important de l aide financi rement apport es aux femmes m decins lib rales enceintes D une part il existe un avantage avec le r gime de base qui met disposition 700 points suppl mentaires sont accord s pour la maternit Un extrait d acte de naissance ou de la photocopie du livret de famille doit tre adress sans que cette attribution puisse avoir pour effet de porter le nombre de points acquis dans le pr sent r gime pour l ann e consid r e au del de 550 points D autre part il s ajoute un avantage au r gime compl mentaire vieillesse qui pr voit que La femme m decin qui cesse son activit pour cong maternit pendant au moins 90 jours peut b n ficier d une exon ration d un semestre de cotisations avec attribution de 2 points Toutefois elle ne peut en b n ficier si une exon ration de cotisations lui a d j t accord e au titre d un tat pathologique r sultant de la grossesse Ceci permettant d all ger les charges qui p sent sur la travailleuse et ne limite pas son capital retraite e2 C
219. tuation 1l y en est une que l on peut retrouver de fa on quasi constante dans les diff rentes histoire du genre Qu il s agisse d une augmentation des d penses augmentation des charges trop d investissements ou d une diminution des entr es peu ou pas de client le probl mes personnels maladie suspension de droit le m decin concern se retrouve au final en tat de cessation de paiements qui corresponde une impossibilit de faire face ses dettes avec son actif disponible ou selon le dictionnaire de droit priv L tat de cessation de paiements est la situation dans laquelle se trouve une personne ou une entreprise qui ne dispose plus d une tr sorerie suffisante pour faire face ses dettes liquides et exigibles La cessation des paiements ne se confond pas avec une g ne passag re de tr sorerie ni avec l insolvabilit La constatation par un tribunal de commerce de l tat de cessation des paiements entra ne l ouverture d une proc dure de redressement Fe CR Paragraphe 20 97 5230 qui judiciaire Ainsi se texte s appuie sur la l article 3 de la loi 85 98 du 25 janvier 198 dispose La proc dure de redressement judiciaire est ouverte toute entreprise mentionn e l article 2 qui est dans l impossibilit de faire face au passif exigible avec son actif disponible Cet tat de droit n tait applicable qu aux entreprises stricto sensu excluant de fait les m decins de part leur statut lib ral
220. u de femmes m decins depuis le d cret n 2006 644 du ler juin 2006 la prise en charge des professionnelles lib rales qui rel vent du r gime des praticiens et auxiliaires m dicaux conventionn s dans le cadre de la maternit au m me titre que les femmes salari es n est pas en reste concernant les tats pathologiques de la grossesse Les d tails du contexte d un d roulement normal de cette gestation ayant t vus ci dessus voyons la prise en charge d une femme m decin enceinte victime d une pathologie li e une grossesse 68 Simple simplicit D une redondance une autre rappelons que la CARMF ne verse aucune indemnit journali re lors d une cessation d activit pour une grossesse sans complication au titre du r gime invalidit d c s Cependant elle fait b n ficier la future n148 maman d avantages concernant le r gime de base et le r gime compl mentaire vieillesse En outre rappelons que concernant la CARMF quel que soit la cause de l tat pathologique d un m decin lib ral dans le cadre d une cessation d activit temporaire il y a une prise en charge de ce dernier sur le plan financier C est ainsi qu il est pr cis sur son site internet La CARMF ne verse pas d indemnit s journali res lors d un arr t de travail pour une grossesse sans complication En revanche elles sont vers es en cas d arr t de travail de plus de 90 jours impliquant l existence d un tat path
221. u sans publication l interdiction temporaire ou permanente avec ou sans sursis du droit de donner des soins aux assur s sociaux dans le cas d abus d honoraires le remboursement l assur du trop per u ou le reversement aux organismes de s curit sociale du trop rembours m me s il n est prononc aucune des sanctions pr vues ci dessus Les modalit s de ces sanctions sont elles aussi superposables au mod le des sanctions disciplinaire du conseil de l Ordre Ainsi l interdiction peut tre assortie d un sursis 06 Cependant pour un m me fait un m decin condamn ne peut faire l objet simultan de sanctions issues des deux diff rentes chambres Il est alors d cid d ex cuter la peine la plus forte entre celle issue de l article L145 2 du Code de la s curit sociale et celle issue de l article 1L4124 6 du code de la Sant Publique Dans les faits la condamnation l interdiction du droit de donner des soins aux assur s sociaux correspond une privation de toute activit sauf hypoth se de soins donn s des non assur s sociaux ou avec l accord pr alable de l ordre en h pital public Un m decin qui contrevient aux d cisions de la section des assurances sociales en donnant des soins un assur social alors qu il est priv du droit de le faire est tenu de rembourser l organisme de S curit sociale le montant de toutes les prestations m dicales ou autres que celui ci a t amen payer art
222. ue pr c demment qui peut tre initi par le conseil de l Ordre des m decins dans un contexte pathologique il existe une autre voie de protection et de pr vention Cette derni re peut tre prononc e par un repr sentant d partemental de l Etat en cas d urgence si le m decin concern repr sente un danger grave pour ses patients Ce dispositif est r gi par le code de sant publique en son article L4113 14 modifi par Ordonnance n 2007 465 du 29 mars 2007 art 9 JORF 30 mars 2007 qui dispose En cas d urgence lorsque la poursuite de son exercice par un m decin un chirurgien dentiste ou une sage femme expose ses patients un danger grave le repr sentant de l Etat dans le d partement prononce la suspension conseil d partemental ou du conseil national L expertise pr vue l alin a pr c dent est effectu e au plus tard dans le d lai de deux mois compter de la saisine du conseil 188 iles experts proc dent ensemble sauf impossibilit manifeste l expertise Le rapport d expertise est d pos au plus tard dans le d lai de deux mois compter de la saisine du conseil Si les experts ne peuvent parvenir la r daction de conclusions communes le rapport comporte l avis motiv de chacun d eux Si l int ress ne se pr sente pas la convocation fix e par les experts ceux ci tablissent un rapport de carence l intention du conseil Avant de se prononcer le conseil r gional ou interr giona
223. uelle 11 382 15 119 Soyons clairs Afin de pr ciser cet ordre de grandeur le total de la pension vers e dans l ensemble de l exemple pris correspond donc pour M decin n le 10 octobre 1948 Affili depuis 30 ans Revenu moyen de 80 000 sur toute la dur e de la carri re Retraite au 1 janvier 2014 65 ans Total annuel 7 014 66 16 730 78 11 382 15 35 127 59 120 Divers savoir Il est pr cis l existence d une majoration de 10 des allocations pour les familles de plus de trois enfant Il semble important de relever galement la part des pr l vements sociaux La CSG 6 6 la CRDS 0 5 et la CASA 0 3 seront pr lev es sur le montant total brut de la retraite toutes majorations incluses hormis la majoration pour tierce personne Concernant son inscription l Ordre et son droit de prescription il est pr cis Si vous maintenez votre inscription au tableau de l Ordre sous la rubrique non exer ant retrait m me au titre de l inaptitude vous conservez le droit de soigner gratuitement vos proches Vous pourrez titre exceptionnel donner des soins gratuits d autres personnes que votre entourage en cas d urgence ou de r quisition Comme nous avions d j pu le pr ciser dans le paragraphe concernant la cessation simple et d finitive d activit 121 Je presque pars pas Il est un cas particulier important tudier ce niveau en effet il
224. uisition de ses allocations est r gi par les m mes r gles que celui du r gime compl mentaire vieillesse d crit dans le paragraphe ci dessus A nsi en reprenant l exemple du M decin n le 10 octobre 1948 Affili depuis 30 ans Revenu moyen de 80 000 sur toute la dur e de la carri re Retraite au 1 janvier 2014 65 ans ses allocations au titre des allocation suppl mentaires vieillesse s l veront Nombre de points acquis du 01 01 1983 au 31 12 2012 gt 845 60 points Nombre d ann es de cotisations future jusqu 65 ans gt du 1 janvier 2013 au 31 d cembre 2013 1 an Points annuels acqu rir 78 http www carmf fr cdrom cdrom php page retr condi htm 7 D cret n 72 968 du 27 10 72 JORF28 10 72 280 udu 1 janvier 1960 et le 30 juin 1972 les cotisations volontaires annuelles ont rapport 37 52 points en 1972 la cotisation est devenue obligatoire du 1 juillet 1972 au 31 d cembre 1993 les cotisations obligatoires annuelles ont rapport 30 16 points du 1 janvier 1994 au 31 d cembre 2011 les cotisations obligatoires annuelles ont rapport 27 points depuis le 1 janvier 2012 la cotisation forfaitaire annuelle rapporte 27 points la cotisation d ajustement pouvant rapporter jusqu 9 points http www carmf fr cdrom cdrom php page retr condi htm 124 jusqu 65 ans gt 29 95 points Nombre total de points 875 55 points Valeur du point au 01 01 2013 gt 13 Retraite ann
225. um Nous en avons d j parl mais l auteur se doit de faire ce lien afin de boucler la boucle Rappelons qu initialement l AFEM Aides aux Familles et Entraide M dicale avait pour mission ses d buts d aider les veuves de m decins disparus pendant la guerre et dont personne n imaginait le d nuement mais que progressivement cette action S est tendue aux familles m dicales qui connaissent la d tresse caus e par l accident la maladie ou la mort du m decin C est pourquoi afin de ne pas alourdir inutilement ce travail le lecteur est renvoy au paragraphe concernant l invalidit 140 19 causes et apr s C est ainsi que nous venons de voir 19 causes de cessation d activit m dicale lib rale Qu elles soient temporaires ou d finitives volontaires ou non partielles ou totales brutales ou progressives l auteur est tent d extraire l essence de chacune Mais l aspirant la r daction n est pas dupe il sait que son travail ne peut tre exhaustif Qu chaque cas correspondra un environnement des conditions des al as L auteur aura simplement tent de mettre la lumi re sur les principaux acteurs de la fin d une activit 341 http www conseil national medecin fr article article 45 fiche d observation 269 Les notes personnelles du m decin les cons quences d un d cret d arri re garde le d cret du 7 mais 2012 Revue droit amp sant n 49 Caroline Zorn Macrez 38 http www afem
226. urquoi ne pas promouvoir cette pratique lib rale en livrant cela aux tudiants avant leurs choix d internat mais aussi pendant l internat Expliquer qu il existera une protection sociale familiale et une v ritable pr voyance pour ceux qui d cideront d exercer hors des h pitaux et des cliniques pour se rapprocher des n cessiteux Par ailleurs quand m decine g n rale rime trop rapidement avec m decine lib rale il convient d accorder les instruments C est en faisant promotion du dernier qu il serait possible de limiter un des aspects anxiog nes du premier le rendant moins ind sirable lors des choix de sp cialit des futurs internes Aussi si par tude il tait prouv 146 que l aspect lib ral pouvait limiter les choix pour la m decine g n rale alors l auteur sera heureux d avoir contribu la promotion de sa future pratique si le jury le lui permet 147 BIBLIOGRAPHIE Partie 1 Litt rature m dicale 1 Dictionnaires encyclop dies et lexiques A Dictionnaires encyclop dies et lexiques DICTIONNAIRE abr g des termes de m decine Delamare 3 d Maloine LAROUSSE m dical Hors collection Sant Bien tre 2012 PEDROT P dir Dictionnaire de droit de la sant et de la biom decine Ellipses 2006 B Autres ouvrages ALMERAS J P et PEQUIGNOT H La d ontologie m dicale Litec 1996 ANNON W B Woodoo death CAmerican anthropologist Vol 44 1942 CANOUI P Le syndrome d pui
227. ut de mener bien une grossesse a d sir ou non cette grossesse C est la d cision volontaire d arr ter son activit lib rale qui importe La possibilit de faire le choix tant que celui ci ne se retrouve pas impos par une limitation des capacit s physiques C est ainsi que a contrario cette derni re pourrait se retrouver en incapacit temporaire ici involontaire pour une cause d sir e comme dans le cadre d une grossesse pathologique C est pourquoi nous ne nous attarderons gu re plus sur la classification des causes d interruption selon leur degr de d sirabilit mais bien sur le caract re volontaire de cette cessation d activit 18 Une activit modulable Cette classification de notions ne saurait pr tendre l exhaustivit si elle ne prenait en compte comme sus cit la possibilit d arr t dit partiel 25 En effet un m decin peut tout moment d cider de limiter son activit lib rale pour se lib rer du temps de mani re secondaire pour une autre activit Par exemple diminuer son activit en cabinet m dical au profit d un poste de praticien hospitalier dans le cadre d un contrat de travail temps partiel Il est donc fait tat ici d une cessation partielle de son activit lib rale de fa on volontaire qu elle soit temporaire ou non Aussi prenons pour deuxi me exemple une notion qui int gre le caract re temporaire de cette r duction partielle d activit la

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