Le métier des élèves leur appartient - Arcades
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1. Cette tentation sous estime le fait qu un m tier offre une protection contre les attentes de l organisation au moins autant qu il ne les sert Les sociologues du travail mettent en vidence une tendance la disparition des m tiers au profit de fonctions et d activit s d finies de mani re plus flexible et locale Cette volution accompagne le passage du syst me des qualifications professionnelles une gestion des comp tences qui tient moins compte des dipl mes pour se soucier davantage de ce que savent vraiment faire les travailleurs Il s ensuit une rupture des solidarit s statutaires une individualisation des carri res qui favorise le chacun pour soi et une pr carisation accrue des emplois C est au moment o un m tier dispara t qu on comprend qu il fonctionnait la fois comme une source d identit et un m canisme de protection contre la hi rarchie Lorsqu un travailleur a un m tier ce dernier fonctionne comme une r f rence ext rieure l organisation qui l emploie Un m tier traverse en effet de multiples lieux de travail et y impose en partie ses propres r gles Cela peut conduire s il existe une forte organisation syndicale ou corporative des m tiers intouchables comme l ont t les arts graphiques avant l irruption des nouvelles technologies Avant de susciter un groupe de pression un m tier engendre une communaut de pratique qui v hicule une culture des savoirs des tours de main P2. sint ress es de faire travailler les l ves Pourvoir dire C est pour ton bien rend la contestation malais e la limite de la d raison Un salari peut dire Je fais mes heures ni plus ni moins Un l ve n est pas prot g par un contrat de travail explicite il n y a pas de contrepartie visible son travail sinon son propre d veloppement potentiellement sans limites De plus les enfants et m me les adolescents ne sont pas jug s assez matures pour fixer leur niveau d aspiration Les adultes ne conc dent aucune l ve le droit de dire qu il veut bien apprendre lire mais seulement pour lire des BD ou le mode d emploi de ses jeux lectroniques De plus parents et enseignants se relaient souvent pour ne pas laisser les l ves souffler Alors qu un salari ordinaire trouve souvent dans sa famille des alli s qui l aident r sister aux demandes de son employeur les l ves sont souvent dans la situation inverse soucieux de bien faire ou angoiss s les parents renforcent les attentes de l cole voire en rajoutent Le m tier d l ve id alis par les adultes consisterait apprendre sans rel che ne jamais abandonner poser des questions lorsqu on ne comprend pas travailler ciel ouvert s organiser se concentrer se mobiliser s organiser se d p cher tre l heure prendre les consignes au s rieux se munir de ses affaires se reposer pour tre dispo
3. Le m tier des l ves leur appartient Le travail scolaire entre prescription et activit r elle Philippe Perrenoud Facult de psychologie et des sciences de l ducation Universit de Gen ve 2005 On peut r sister l id e que l l ve fait un m tier parce qu on associe m tier et salaire m tier et vie d adulte Lorsqu on consulte le Petit Robert on voit que cette vision est assez troite M tier 1 Genre d occupation manuelle ou m canique qui trouve son utilit dans la soci t 2 Tout genre de travail d termin reconnu ou tol r par la soci t et dont on peut tirer ses moyens d existence 3 Occupation permanente qui poss de certains caract res du m tier On pourrait montrer que l activit de l l ve r pond en tout cas au second et au troisi me sens du mot Le second me semble particuli rement pertinent c est se former que travaille l l ve ce qui dans l histoire des pays d velopp s a conduit interdire de le faire travailler aux champs ou en fabrique Toutefois ce n est pas sans contrepartie scolaris s les jeunes sont assign s un travail tout aussi astreignant et certains gards plus exigeant puisqu il requiert leur coop ration leur investissement corps et me dans les apprentissages Lorsqu on d nonce vertueusement le travail des enfants on se garde bien de faire r f rence au travail scolaire comme si sa finalit noble le pla ait dans une cat gorie part
4. arfois des secrets mais aussi des valeurs une thique une fiert des solidarit s Dans le champ de l ducation la structuration d un acteur collectif et d une communaut de pratique organis e se limite aux tudiants parfois aux lyc ens Lorsqu un mouvement d l ves surgit c est souvent de fa on ph m re par rapport une injustice une punition collective ou diverses formes de contr le et de r pression plus qu en r f rence au travail quotidien en classe La s lection et les examens sont des enjeux plus durables mais la permanence des conflits d int r t n entra ne pas ipso facto une action collective long terme Que cela n emp che pas de percevoir l existence d s l cole l mentaire d une culture des l ves d une forme de transmission des repr sentations et des savoir faire qui permettent de r sister aux demandes exorbitantes de l cole Diverses formes de tricherie de bachotage de ruse ou d entraide en sont les aspects les plus visibles Apprendre sauver les apparences est essentiel pour survivre dans le monde scolaire du moins pour les l ves qui n ont pas une immense facilit et ne veulent pas investir toute leur vie dans le travail scolaire Assimiler la culture et le m tier d l ve c est notamment apprendre 1 se d barrasser de ses devoirs en faire juste assez pour rassurer les parents et ne pas tre pris en flagrant d lit de paresse 2 subir interrogations orale
5. au dessus de tout soup on Alors que les soci t s traditionnelles comme les soci t s les plus pauvres du monde contemporain socialisent les jeunes travers le travail productif la forme scolaire les exclut du monde du travail D s qu un l ve ou un tudiant cesse de travailler sa propre formation autrement dit abandonne les tudes il est invit subvenir ses propres besoins Bref on lui coupe les vivres Parler du m tier d l ve n est pas une simple m taphore il en tire proprement parler ses moyens d existence et une identit sociale Chaque adulte s autorise demande un enfant inconnu Que fais tu l cole alors qu un adulte inconnu il demandera Quel est votre m tier Sans doute cette vision du travail scolaire comme gagne pain n est elle pas tr s romantique C est pourtant une cl essentielle pour comprendre ce qui se joue entre les g n rations Penser l cole en termes de travail et de m tier permet au moins de s interroger sur le rapport ambigu des enfants et des adolescents aux t ches ducatives et instructives qu on leur assigne Tous les enfants ne travaillent pas comme des for ats ou des esclaves certains pousent avec bonheur la condition d l ve mais d autres y r sistent ouvertement ou sourdement en permanence ou par intermittence Peut tre est ce la forme premi re d h t rog n it laquelle sont confront s les enseignants l cole
6. d sirs des enfants et des adolescents d s qu ils entrent en opposition avec l intention de les instruire Cette opposition t moigne alors de leur immaturit un enfant qui ne pense qu jouer et ne se soucie pas du lendemain d montre qu il faut le prendre en charge Les adultes ont du mal comprendre que l ensemble des prescriptions qu ils adressent aux l ves font fi de l ennui de la fatigue de l envie de rire des mille raisons d avoir la t te ailleurs ou de r ver de farniente Relire r viser contr ler anticiper s organiser se mettre au travail sans tarder ne pas rel cher son effort se concentrer faire attention chaque d tail ne rien oublier reconna tre et corriger ses erreurs ces injonctions conviendraient un tre parfait un saint un h ros du savoir pour lequel apprendre serait le c ur de l existence Pour la plupart des enfants la vie est ailleurs Non pas en dehors de l cole univers social majeur mais en dehors du savoir et de l apprendre Les enfants r els ne peuvent que prendre des distances l gard de l l ve mod le qu on leur jette la t te S1 l activit r elle des l ves s carte de l id al c est parfois pour ne pas faire le travail Mais c est bien souvent pour le faire au moins approximativement l instar des chauffeurs routiers les l ves ne peuvent accomplir leur t che que s ils jouent avec les r gles prennent des risques calcul s empruntent des
7. l y a une seconde raison de renoncer normaliser le m tier d l ve Elle d passe largement l cole et vaut pour tout milieu de travail Une communaut de pratique et a fortiori une organisation d veloppent des proc dures et des outils cens s optimiser les performances et la productivit Les experts le bureau des m thodes les ing nieurs et autres concepteurs s ing nient rationaliser le travail des op rateurs que ce soit sur le mode tayloriste illustr e par Charlot dans Les Temps Modernes ou selon des paradigmes plus subtils recomposition des t ches coop ration voir appel certaines formes d inventivit Les cercles de qualit les changes l identification et la formalisation des meilleures pratiques peuvent alimenter des prescriptions plus r alistes tenant mieux compte des conditions effectives de travail des comp tences effectives des op rateurs des obstacles effectifs qu ils rencontrent Le mouvement par lequel la prescription tente de reprendre le contr le de l action en int grant de plus en plus de param tres est la fois compr hensible et positif condition de savoir qu il n aboutira jamais compl tement Les sciences du travail par exemple Clot 1995 1999 Daniellou 1996 Girin et Grosjean 1996 Terssac 1992 montrent en effet e qu entre le travail prescrit et le travail r el il subsiste toujours un cart e que cet cart r sulte souvent paradoxalement de la volon
8. nible ne pas avoir la t te ailleurs bref s investir de mani re constante constructive efficace et joyeuse dans le travail scolaire et l assimilation des savoirs sans r serve sans ruse sans sourde r sistance ni contestation ouverte Comment ne pas voir que le m tier d l ve pour ces derniers a des fonctions exactement inverses se prot ger des attentes exorbitantes des adultes se retrancher derri re des droits acquis et des coutumes pour all ger la charge ou diff rer le travail Le m tier d l ve donne aux l ves le courage de dire au professeur qui annonce une preuve Impossible on en a d j une autre ce jour l de n gocier la baisse le nombre d exercices faire ou de pages lire en se r f rant des pr c dents ou aux pratiques d autres professeurs moins exigeants Le m tier d l ve consiste aussi conna tre et invoquer bon escient des coutumes protectrices par exemple e ne pas aborder un nouveau chapitre la fin d une p riode ou d une journ e e ne pas interroger deux fois de suite le m me l ve e ne pas compter une preuve d sastreuse pour toute la classe e proposer une activit plus d tendue apr s une preuve e tenir compte des v nements qui peuvent l gitimement distraire du travail les f tes les comp titions sportives la premi re neige ou tout v nement heureux ou triste qui suscite l motion Le travail r el est imprescriptible I
9. obligatoire et m me au del ils font face des l ves qui n ont pas tous l ardent d sir de devenir des apprenants et de travailler plus que les adultes pour s emparer du gai savoir Les uns jouent pleinement le jeu et y trouvent leur compte D autres r sistent sans fin en d pit des pressions et des sanctions D autres encore naviguent vue d veloppant d s leur plus jeune ge un rapport au travail tr s commun dans le monde des adultes ne pas refuser la t che ne pas la contester mais travailler mod r ment en gardant son quant soi en profitant de la moindre faille dans le dispositif de contr le en d veloppant maintes ruses pour donner des signes ext rieurs d activit tout en pensant autre chose Les enseignants ont quelque raison de r sister cette conception sociologique de l cole car elle d senchante le monde scolaire Ils savent bien pourtant que leur propre activit a de nombreuses parent s avec celle d un contrema tre veillant sans rel che faire travailler ceux dont il a la responsabilit sous peine d tre lui m me rabrou par sa hi rarchie Le m tier une protection contre les attentes de l organisation Si les enseignants acceptent l id e que les l ves exercent bel et bien un v ritable m tier une tentation compr hensible les guette pourquoi alors ne pas former l l ve ce m tier pour mieux en contr ler l exercice le mettre au service de l intention d instruire
10. raccourcis Lorsqu un l ve ne parvient pas tout faire tr s bien et temps il doit ruser donner les signes ext rieurs d une activit laborieuse bref sauver les apparences Le m tier de l l ve consiste pour une part emp cher le ma tre de faire son m tier non pas par go t de la contestation mais pour r sister aux demandes sans limites de l cole Les enseignants savent bien que les l ves r sistent mais la plupart pensent qu il faut demander norm ment pour obtenir un peu Ils sont comme ces vendeurs qui sachant que le client va n gocier fixent un prix de d part vertigineux pour pouvoir ensuite le baisser On pourrait r ver d une relation p dagogique qui prendrait ses distances avec la p dagogie bancaire et le marchandage pour viser un change quitable Pour ce faire il faudrait accepter l id e que peu d tres humains s investissent dans le savoir comme on entre dans les ordres sans r serve sans ambivalence sans ruse R f rences Amigues R et Zerbato Poudou M Th 1996 Les pratiques scolaires d apprentissage et d valuation Paris Dunod Astolfi J P 1992 L cole pour apprendre Paris ESF Barr re A 1997 Les lyc ens au travail Paris PUF Charlot B 1997 Du rapport au savoir l ments pour une th orie Paris Anthropos Charlot B 1998 Les sciences de l ducation en France une discipline apais e une culture commune un front de recherche ince
11. ravail non fait d Antoine Doinel M sieur c est ma grand m re Quoi ta grand m re Elle est morte Chaque l ve n a pas chaque jour sous la main une excuse aussi dramatique propre d sarmer le ma tre le plus exigeant Il faut donc varier les arguments pour rester cr dible La culture et l exp rience des l ves et d abord celles des enfants leur enseignent mentir de mani re vraisemblable L art des excuses et des d n gations fait partie du kit de survie des l ves qui ne peuvent ou ne veulent satisfaire toutes les attentes des enseignants et des parents Toute organisation exerce sur ses membres une pression la productivit donc la pr sence au travail la rigueur la conformit aux standards C est son r le que ce soit au nom du profit de l int r t g n ral ou du bien des travailleurs M me si ces derniers jugent cette pression intelligible et l gitime elle entre en conflit avec leurs d sirs ne pas s puiser la t che donner du temps et de l nergie d autres activit s aux relations amicales aux loisirs voire des apprentissages non scolaires sport arts langues par exemple Le m tier d l ve comme les autres fonctionne du moins pour une part comme une protection contre les demandes de l organisation laquelle il oppose ses propres m thodes ses propres rythmes ses propres exigences son propre timing La force de l cole est d avoir des raisons d
12. rtain In Hofstetter R et Schneuwly B dir Le pari des sciences de l ducation Bruxelles De Boeck Coll Raisons ducatives 1 pp 147 167 Charlot B 1999 Du rapport au savoir en milieu populaire Une recherche dans les lyc es professionnels de banlieue Paris Anthropos Chevallard Y 1991 La transposition didactique Du savoir savant au savoir enseign Grenoble La Pens e Sauvage 2e d revue et augment e en coll avec Marie Alberte Joshua Clot Y 1995 Le travail sans l homme Pour une psychologie des milieux de travail et de vie Paris La D couverte Clot Y 1999 La fonction psychologique du travail Paris PUF Daniellou F dir 1996 L ergonomie en qu te de ses principes D bats pist mologiques Toulouse Octar s Deschamps J C Lorenzi Cioldi F et Meyer G 1982 L chec scolaire El ve mod le ou mod les d l ve Lausanne Pierre Marcel Favre Dubet F et Martucelli D 1996 l cole Sociologie de l exp rience scolaire Paris Seuil Girin J et Grosjean M dir 1996 La transgression des r gles au travail Paris L Harmattan Merle P 1993 Quelques aspects du m tier d l ve en classe terminale Revue fran aise de p dagogie n 105 pp 59 69 Merle P 1996 L valuation des l ves Enqu te sur le jugement professoral Paris PUF Montandon C 1997 L ducation du point de vue des enfants Paris L Harmattan Paye
13. s et preuves crites en r visant juste ce qu il faut 3 se faire aider se d charger de son travail sur ses parents ses camarades ses professeurs ou un r p titeur 4 se mettre au travail juste temps pour ne pas se faire attraper 5 se disculper se trouver une excuse lorsqu on est pris en flagrant d lit de travail non fait ou b cl 6 partager l effort et les connaissances m me lorsque le ma tre exige le chacun pour soi 7 rendre un travail inachev pour des raisons que l enseignant estimera recevables consigne peu claire outils faisant d faut fatigue v nements 8 faire son travail de fa on minimaliste sans pour autant tre en infraction 9 user d exp dients plus ou moins licites pour arriver au bout d une t che 10 faire faire le travail par quelqu un d autre de plus actif comp tent ou int ress 11 viter une t che sous un pr texte plausible 12 trouver des excuses lorsqu on est pris en flagrant d lit de paresse ou d amateurisme Croit on que chaque l ve r invente la roue Il observe il re oit des conseils il suit l exemple de ses fr res ets urs ou d autres l ves plus g s Bref il apprend les ficelles du m tier de ceux qui ont un peu d avance dans la carri re On se souvient de cette sc ne des Quatre cents coups le ma tre dit Petite Feuille s v re en blouse grise s appr te sanctionner le t
14. t d accomplir la t che envers et contre tout Le travail scolaire n chappe pas ces constats Les enseignants sont eux m mes soumis de nombreuses prescriptions qui manent de ce que Chevallard 1991 a nomm la noosph re la sph re des gens qui pensent le travail des praticiens compos e de cadres de conseillers d inspecteurs de chercheurs de formateurs d auteurs de m thodes de moyens de didacticiels Les r sistances des enseignants la normalisation de leur travail par la noosph re devraient logiquement les rendre sensible la r sistance de leurs l ves mais on sait bien que ce qui para t absolument normal dans la position haute par exemple donner du travail le normaliser l valuer appara t absolument inacceptable au m me acteur lorsqu il occupe la relation basse et voit son propre travail assign normalis et valu Il n est pas absurde de pr parer les enfants accomplir leur m tier tel que le r vent les enseignants condition de ne pas oublier que le ma tre propose et que l l ve dispose d admettre qu il peut y avoir un conflit d int r ts ou du moins de priorit s Certes l enseignant formule des exigences pour le bien de l l ve Il se r f re cependant un avenir moyen terme qu il para t rationnel du point de vue des adultes de pr parer le mieux possible Au nom de cette rationalit Passe ton bac d abord les adultes imaginent pouvoir ignorer les
15. t J C 1995 Coll ges de banlieue Ethnographie d un monde scolaire Paris M ridiens Klinsieck Perrenoud Ph 1994 M tier d l ve et sens du travail scolaire Paris ESF 5 d 2004 Perrenoud Ph 1995 Les droits imprescriptibles de l apprenant ou comment rendre le m tier d l ve plus vivable In Les Sciences de l ducation face aux interrogations du public Gen ve Cahiers de la Section des sciences de l ducation Num ro sp cial pp 123 135 Perrenoud Ph 1996 M tier d l ve comment ne pas glisser de l analyse la prescription In UNAPEC Le m tier d l ve Paris UNAPEC pp 15 24 Perrenoud Ph 1996 Rendre l l ve actif c est vite dit Migrants Formation n 104 mars pp 166 181 Perrenoud Ph 2001 Le projet personnel de l l ve une fiction Universit de Gen ve Facult de psychologie et des sciences de l ducation Rayou P 1992 Seconde modes d emploi Paris Hachette Rochex J Y 1995 Le sens de l exp rience scolaire Paris PUF Sirota R 1993 Le m tier d l ve Note de synth se Revue fran aise de p dagogie n 104 p 85 108 Terssac G de 1992 Autonomie dans le travail Paris PUF Woods P 1990 L ethnographie de l cole Paris Armand Colin
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