dossier enseignant - Musée départemental des Antiquités de Rouen
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1. Triade th baine Amon Mout Khonsou Triade memphite Ptah Sekhmet Nefertoum Atoum Bastet Mah s Horus d Edfou Hathor Ihy Khnoum Satis et Anoukis En Egypte il existe de nombreuses versions des mythes impliquant les divinit s L histoire d Isis et d Osiris Le dieu Osiris fut tu par son fr re Seth jaloux Isis en pouse d vou e rechercha le corps d Osiris et voyagea travers le monde afin d en rassembler les fragments Elle assembla m ticuleusement l ensemble des l ments du corps d Osiris ainsi fut cr e la premi re momie gyptienne Ensuite elle redonna vie Osiris gr ce sa magie et ils purent ainsi engendrer un descendant Horus Horus et Seth se livr rent un long combat afin de d terminer l h ritier l gitime du tr ne d Osiris Horus devint le roi des vivants Osiris r gna sur le monde des morts et Seth fut banni pour contr ler les d serts Ainsi en Egypte ancienne chaque pharaon vivant est consid r comme un Horus et une fois mort il devient un Osiris Osiris Osiris est le souverain du monde des morts Seigneur de l Occident ou A la t te des Occidentaux gt Il est associ la mort la renaissance et la fertilit Il est repr sent le plus souvent sous forme de momie gain e dans un linceul portant les sceptres hega et nekhakha embl mes de la royaut ainsi que la coiffure Atef Sa peau peut tre repr sent e blanche comme le lin servan2. Peuplement le long du Nil 3800 3100 P riode Pr dynastique Nagada I Il et II Progressivement se constituent deux royaumes rivaux le Nord Basse Egypte et le Sud Haute Egypte 3100 L criture hi roglyphique na t en Egypte 3100 P riode Thinite 2650 1 et 2 Dynasties Les rois du Sud envahissent le delta du Nil et unifient le pays lls fondent la premi re dynastie et s tablissent Thinis pr s d Abydos 2650 2150 L Ancien Empire 37 6 Dynasties Age d or de l Egypte P riode tr s longue environ 500 ans o sont pos es les bases de la civilisation gyptienne arts philosophie religions institutions politiques C est l poque o l on met en uvre des chantiers gigantesques pour b tir les premi res pyramides 2150 2060 __ Premi re p riode interm diaire 7 11 7 Dynasties Contestation de l autorit royale et soul vement des gouverneurs de province La crise politique aboutit une guerre civile entre le Nord et le Sud Montouhotep Il finit par imposer la dynastie th baine du Sud 2060 1710 Moyen Empire 119 13 Dynasties Durant le Moyen Empire le pays retrouve une certaine s r nit propice de nouveaux engagements militaires et la floraison d un art sobre et l gant R gne des Senouseret 1710 1550 Deuxi me p riode interm diaire 147 17 Dynasties Peu peu un peuple d envahisseurs ven
3. D shydratation Apr s l visc ration on pla ait dans la cavit thoracique et sur le corps des sachets de natron Le d lai de la d shydratation est variable en fonction de la corpulence du corps on consid re souvent le d lai de 70 jours d termin pour des raisons religieuses mais l action du sel combin e celle du soleil peuvent r duire cette phase une dizaine de jours Le s chage accompli le corps tait lav afin d enlever les r sidus de sel puis enduit donguents L emmaillotement L emmaillotement du corps est mieux connu car les extraits conserv s du Rituel de l embaumement concerne la pose du suaire et des bandelettes Au cours de cette tape les pr tres pla aient sur la momie des amulettes prophylactiques renfor ant l action protectrice des bandelettes Parall lement cet op ration pratique les pr tres r citaient des formules magiques destin es pourvoir l approvisionnement du mort et assurer sa protection Le corps ainsi appr t pouvait tre rendu la famille pour l enterrement au cours duquel le pr tre sem pratiquait les derni res passes magiques sur la momie ou le sarcophage La parure du mort Les amulettes prophylactiques Elles renforcent l action protectrice des bandelettes et elles sont mentionn es pour cette action aussi bien dans Le Livre des Morts que dans le Rituel de l embaumement Elles taient positionn es des emplacements d termin s lors de l emmailloteme
4. au mus e du Caire et Pap E 5158 conserv au Mus e du Louvre Tombe Th baine 23 cf Cahiers d arch ologie et d histoire du Berry Collections gyptiennes et trusques des Mus es de Bourges 1 partie n 88 89 1987 Enqu tes Livre Il 85 89 Naissance des dieux et des homme Livre I 91 11 cependant plusieurs types de momification mais les diff rences observ es rel vent de la qualit des Soins pratiqu s Les visc res taient ensuite nettoy s et trait s par une solution alcoolique et du natron Ils taient d pos s dans des vases canopes et mis sous la protection des Quatre Fils d Horus gt Exac r bration Le cerveau tait retir r duit en pulpe laide d un crochet introduit dans le cr ne par le nez puis vacu par le m me orifice Ensuite on introduisait un produit par les narines pour finir de dissoudre le cerveau qui tait de nouveau vacu Enfin on r introduisait une r sine Il semble que le retrait du cerveau tait r alis dans un but plus rituel que pratique de m me que l introduction de r sine puisque d apr s les textes sacr s les onguents et les huiles appliqu s pour l onction de la t te et de la bouche Sont des produits destin s rattacher le visage gt On peut donc raisonnablement penser que cette tape de la momification est purement rituelle et voquerait le d collement d Osiris puis la restitution de son int grit gr ce la r sine gt
5. e II Philadelphe Ptol m e III verg te o Ptol m e IV Philopator Ptol m e V piphane Horounefer Ptol m e VI Philom tor Ankhoun fer Ptol m e VII verg te II Horsa set Ptol m e VIII Eupator Ptol m e IX S ter Il Ptol m e X Alexandre 1 Ptol m e XI Alexandre Il Ptol m e XII N os Dyonisos B r nice IV Cl op tre VIL avec Ptol m e XIII Ptol m e XIV Jules C sar Ptol m e C sarion Marc Antoine Lib ration du pays par Alexandre le Grand A sa mort Ptol m e g n ral prend possession de l Egypte et cr e la dynastie des Lagides Ptol m e XIII fait assassiner le consul Pomp e C sar occupe la capitale et devient l amant de Cl op tre VII qu il installe sur le tr ne Cl op tre VII vaincue Actium par Octave Octave neveu de C sar est proclam Empereur Rome sous le nom d Auguste L Egypte devient une province du nouvel Empire romain 30 337 PRESENTATION DE L EXPOSITION L exposition organis e en trois sections permets de dresser un panorama de la civilisation gyptienne gr ce trois grandes th matiques la vie quotidienne les pratiques fun raires et les croyances religieuses Les uvres restaur es seront ainsi mises en valeur ainsi que les apports des diff rentes analyses effectu es par le C2RMF Elles seront galement compl t es par la pr sentation de mobilier conserv en r serve bandelettes de momies inscrites et certains ob
6. r dig en colonnes Au Moyen Empire on commence trouver des cercueils gigognes A partir du Nouvel Empire on constate l adoption quasi syst matique du sarcophage de type anthropo de apparu la XI dynastie C est un substitut au corps A de la 18 dynastie partir du r gne de Thoutmosis III et jusqu au d but de la 19 dynastie appara t un nouveau type de sarcophage anthropomorphe fond noir et bandes Les chairs dor es est sans doute une r f rence la chair imputrescible des dieux tandis que la couleur noir du sarcophage pourrait tre une r f rence aux chairs souvent noires d Osiris symbole de fertilit A partir de l poque ramesside les d funts ont g n ralement deux sarcophages et une couverture ou plastron pos directement sur la momie on parle souvent de cartonnage Un dernier type appara t au Nouvel Empire un cercueil anthropomorphe polychrome fond jaune A partir de la fin de la XX dynastie le nombre de repr sentations et les textes augmentent consid rablement A partir de cette poque la d coration des sarcophages constituait un substitut la d coration des parois de la tombe A l poque ptol ma que la d coration est le plus souvent grav e elle est m me envahissante La cuve reste anthropomorphe mais les volumes sont beaucoup plus simplifi s En outre un attrait pour les pierres dures et r sistantes se manifeste par rapport aux poques ant rieures pr f rentbois c
7. ratique Le syst me appara t au 8 s av J C vers 715 av J C il servait noter un tat de la langue d sign sous le nom de d motique La derni re inscription connue date de 452 apr s J C Enfin autour du 1 si cle l alphabet copte commence tre utilis parall lement l criture d motique il est bas sur l alphabet grec mais int gre certains signes du d motique Le d chiffrement des hi roglyphes La Pierre de Rosette d couverte lors de la campagne d gypte en juillet 1799 par le lieutenant du g nie Fran ois Xavier Bouchard constitue la clef du d chiffrement des hi roglyphes En effet Champollion travailla sur des reproductions de l inscription mais il tudia aussi toutes les autres inscriptions hi roglyphiques disponibles en Europe Champollion pr sente lui m me la pierre de Rosette comme tant le cha non manquant l l ment d cisif d un long processus de recherche engag avec d autres savants il l crit d ailleurs dabords dans une lettre son fr re en 1809 Tu me conseilles d tudier l inscription de Rosette C est justement l par o je veux commencer gt puis en 1822 dans sa Lettre M Dacier relative l alphabet des hi roglyphes phon tiques l gard de l criture d motique en particulier il a suffit de la pr cieuse inscription de Rosette pour en reconna tre l ensemble la critique est redevable d abord aux lumi res de votre illustre con
8. Ur Ur Nammu et son fils Shulgi qui tablissent un nouvel empire dominant la M sopotamie Seconde dynastie de Lagash et troisi me Dynastie d Ur 2004 1595 P riode pal o babylonienne Le royaume d Ur s effondre sous les coups des Elamites et des Amorrites Ces derniers prennent la t te de diff rents royaumes qui se partagent la M sopotamie Isin Larsa Eshnunna Mari puis Babylone qui finit par dominer toute la r gion sur le r gne de Hammurabi avant de d cliner lentement jusqu la prise de la ville par les Hittites vers 1595 Epoque des Dynastie Amorrites 1595 1080 P riode m dio babylonienne Les Kassites fondent une nouvelle dynastie qui domine Babylone pendant plus de quatre si cles Au Nord le Mitanni exerce sa domination avant de se faire supplanter par le royaume m dio assyrien La rivalit entre les deux entit s occupant le nord et le sud de la M sopotamie appara t alors Cette p riode se termine avec une crise grave provoqu e notamment par les invasions des Aram ens 911 609 P riode n o assyrienne Les Assyriens r tablissent leur puissance dans le courant du IX me si cle et tablissent un empire dominant tout le Proche Orient qui conna t sa p riode d apog e sous les Sargonides avant de s effondrer la fin du Vil me si cle sous les coups des Babyloniens et des M des 625 539 539 331 331 140 140 224 ap J C Collection orien
9. le r sultat de la pes e autorisant ou non le d funt a acc der au Champs des Offrandes Il est associ la lune Amon La personnalit d Amon s est form e vers 2000 av J C au moment o il supplante le dieu Montou comme mai tre de la province de Th bes Il est alors le seigneur des temples de Karnak et Louxor Au Nouvel Empire il est le roi des dieux et le dieu dynastique 16 Hathor Hathor est l une des divinit s f minines les plus v n r es Ses formes sont multiples serpent arbre lion mais sa forme la plus fr quente est celle de la vache Cette une d esse de la joie mais elle prot ge aussi la n cropole th baine Bastet Bastet est le plus souvent repr sent e sous l aspect dune chatte Sa faveur s accrue la Troisi me P riode Interm diaire quand une famille de Bubastis acc da au pouvoir 22 dynastie libyenne 945 715 av J C C est avant tout une d esse dangereuse sous forme de lionne mais elle devint partir de la 22 dynastie une douce chatte patronne de la joie de la musique et de la danse B s Malgr son aspect B s est une divinit protectrice efficace cartant le mauvais il favorisant les accouchements et le sommeil A la Basse Epoque il est arm de couteaux pour repousser les forces du mal Le taureau Apis Le taureau Apis est la r plique vivante de Ptah gt anx wHm n PtH sur terre Il est v n r Memphis et enterr au S rapeum selon les m
10. mes rites fun raires que ceux accord s aux hommes mais avec le faste pharaonique Le taureau Apis tait unique et s lectionn en fonction de crit res physiques pr cis d crits par les auteurs grecs et latins H rodote Strabon Plutarque et H lien poil noir marque blanche triangulaire sur le front tache en forme de vautour aux ailes d ploy es sur le pelage au niveau du dos tache sur la langue en forme de scarab e Une fois rep r il tait honor log et nourri sa vie durant mais on a peu de d tail sur le culte rendu au taureau de son vivant 17 PETITE HISTOIRE DE L ORIENT ANCIEN Tout a commenc l en M sopotamie Jean Bott ro La M sopotamie est un terme qui vient du grec et qui signifie entre les fleuves Ces fleuves sont le Tigre et l Euphrate Elle est partag e compter du ll me mill naire en deux secteurs au Nord l Assyrie au Sud de la Babylonie Actuellement la plus grande partie de la M sopotamie se trouve en R publique d Irak Au IV me mill naire avant J C les premiers documents crits de l humanit apparaissent dans le sud de la M sopotamie En inventant l criture ainsi que la roue les Sum riens venaient de cr er les pr mices de notre civilisation L histoire de la M sopotamie se m le donc aux origines de notre monde moderne Avec l invasion des Perses au Vil me si cle avant J C cette civilisation va dispara tre Petit petit ses fi res et puissantes cit
11. s retourn rent l argile Les villes m sopotamiennes s effondr rent sur elles m mes pour ne devenir que d informes collines seuls t moignages visuels de ce qui fut jadis une brillante civilisation Carte de l Orient ancien ANATOLIE 18 CHRONOLOGIE 12500 Le Natoufien 10000 P riode qui voit les premiers exemples de s dentarisation des hommes 10000 Le N olithique pr c ramique A 9000 L architecture se complexifie et on trouve les premiers exemples d agriculture 9000 Le N olithique pr c ramique B 8000 Elaboration plus minutieuse de lhabitat L levage se d veloppe et les vases en terre cuite se g n ralisent 8000 Le N olithique 4500 D veloppement de la c ramique et de la m tallurgie Multiplication des sites et de la culture 4500 3500 Chalcolithique 5500 3400 P riode d Obeid 2900 L criture se d veloppe 2340 Cit s Etats de Basse M sopotamie 2340 P riode d Akkad 2180 Empire d Akkad Sargon dAkkad met fin la p riode des cit s Etats en les incluant dans le premier tat territorial qui se mue vite en v ritable empire notamment gr ce l action de son petit fils Naram Sin 2180 2004 P riode n o sum rienne L Empire d Akkad s effondre cause de r voltes et d attaques de peuples barbares Les cit s Etats sum riennes reprennent leur ind pendance avant d tre unifi es par les rois fondateurs de la Troisi me dynastie d
12. son apog e sous le Nouvel Empire apr s quoi elle entre dans une p riode de plus grande instabilit politique subissant les assauts r p t s de puissances trang res L Egypte perd son ind pendance politique en 31 avant J C lorsqu elle devient une province de l Empire romain Mais la fin de la civilisation gyptienne est sign e en 391 apr s J C quand l empereur Th odose ordonna la fermeture de l ensemble des lieux de culte pa ens dans l Empire romain d Orient La g ographie de l Egypte Antique Alexandrie Ph 0 N a K a SE ES f a Tanis e b DELTA e Avaris Pirams s ver l L gypte est actuellement un des plus z a D RO grands pays de l Afrique cependant seule une faible part de cette tendue est A utilisable pour l homme le reste n est que SS d sert les habitants sont donc concentr s S sur les rives du Nil le delta le Fayoum et quelques oasis comme dans Antiquit DESERAT ELB YOHE Amarna AIO R Le reste est recouvert par le d sert libyque LA l Ouest le d sert arabique l Est et le Rare LS Sina au Nord est Mais autrefois le climat 2 He TEE tait beaucoup plus humide les DONS SR LS ln us inondations plus fortes couvraient Ediou p riodiquement la plaine alluviale tandis qu au dela s tendait une savane herbeuse PREMIERESCATARACTE none ET TTEA Les noms de l gypte Le nom Egypte vient du terme grec Aiguptos qui lui m me d coule de l gy
13. 010 Novembre 2010 Parc de Cl res 25 Renseignements pratiques Mus e d partemental des Antiquit s 198 rue Beauvoisine 76000 Rouen T l 02 35 98 55 10 Fax 02 32 76 31 70 musees departementaux ca 6 fr musee des antiquites cg 76 fr Sites internet www seinemaritime net et www musees haute normandie fr Ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours f ri s aux horaires suivants 10h 12h15 et 13h30 17h30 14h 18h le dimanche Service des publics et de la communication visites animations groupes conf rences T l 02 35 15 69 11 pour les groupes ou 02 35 15 69 22 pour les individuels Fax 02 35 15 69 16 Tarifs Entr e 3 2 r duit familles nombreuses groupes de plus de 15 sonnes personnes de plus de 65 ans Gratuit pour les moins de 18 ans les tudiants et les demandeurs d emploi Conservateur en chef Nathalie Roy Conservateur du patrimoine Caroline Dorion Peyronnet Seine Maritime Le D partement Www seinemaritime net 26
14. 8 Sites consulter www egypte antique com www egyptos net www louvre fr www ezida com www orient ancien mesopotamie org 23 Animations pour les scolaires Liens avec les programmes scolaires Classes de maternelles dans le cadre de la d couverte du monde les l ves pourront d couvrir la vie d une civilisation ancienne l Egypte de mani re ludique avec travaux manuels par exemple Classes de CP et CE1 dans le cadre de d couvertes du monde les l ves pourront eux aussi d couvrir la vie d une civilisation ancienne l Egypte et ainsi apprendre se rep rer dans le temps et l espace et largir leurs connaissances sur le monde Classes de CE2 CM1 et CM2 dans le cadre du programme d histoire et g ographie les l ves pourront s int resser la culture gyptienne antique Coll ge dans le cadre du programme d histoire et g ographie et aussi celui des arts plastiques les l ves de 6 principalement pourront approfondir les notions sur l histoire de l Egypte Antique tudi e en cours Relation avec certaines mati res enseign es l Universit comme l histoire les lettres classiques la philosophie ou encore la g ographie Activit s propos es Visites comment es de l exposition Visites ateliers Autres activit s en dehors du cadre scolaire Jeux vacances Th mes propos s les rites fun raires en Egypte le roman de la Momie les hi r
15. Dipaieroni d Saro Mat kra M M CENAE C4 PEHMHE TN REARAT CN Z lt Z O LLI V Z LLI oc LLI U V O m www seinemoritime net us e d partemental Au c ur des uvres des Antiquit s Red couverte d une collection gypte Orient Exposition au Mus e d partemental des Antiquit s Du 14 septembre 2010 au 21 mars 2011 Le Mus e d partemental des Antiquit s Rouen vous fait red couvrir partir du 14 septembre 2010 ses collections gyptienne et orientale restaur es en vous proposant une exposition dossier Au c ur des uvres Red couverte d une collection Egypte Orient jusqu au 21 mars 2011 Cr en 1831 le mus e d partemental des Antiquit s est install dans l ancien monast re de la Visitation Sainte Marie construit au XVI si cle Destin accueillir les vestiges arch ologiques d couverts dans le d partement de la Seine Maritime il s est tr s vite enrichi d importantes collections dart du Moyen Age et de la Renaissance et d int ressantes collections d antiquit s grecques orientales et gyptiennes Une fois n est pas coutume le mus e s loigne de l axe fondateur de l institution l arch ologie r gionale mais pas des missions fondamentales du mus e la conservation mat rielle l tude des collections et la pr sentation de celles ci au public La collection gyptienne En 2006 la salle abritant la collection gyptienne a t d fini
16. aire de Rouen Il a t directeur du Mus e de la C ramique du Mus e d partemental des Antiquit s 1890 1905 et du Mus e des Beaux arts Il entreprend en 1889 un voyage en Egypte Il proc da des fouilles non officielles dans les environs d Akhmim De retour Rouen il offre au Mus e des Antiquit s quelques pi ces destin es illustrer l art de la tapisserie copte ainsi que trois momies le sarcophage anthropomorphe et le cercueil d oiseau de proie parmi les l ments les plus remarquables Il mit en marche la conception de la Salle Egyptienne Par la suite sous son directorat le Mus e senrichira encore de belles collections Il se retire des affaires en 1905 et apr s sa mort la Salle gyptienne est rebaptis e Salle Gaston Le Breton inaugur e le 9 mars 1922 21 Henri de Genouillac Rouen 1881 Villennes sur Seine 1940 Henri Pierre Louis du Verdier de Genouillac cur de la paroisse de Villennes sur mer o il s teint le 20 novembre 1940 tait n Rouen le 15 mars 1881 Il fut un minent repr sentant de l assyriologie fran aise Dans sa n crologie A Parrot son suiveur sur le site de Tello crivait que sa disparition est une tr s lourde perte pour l assyriologie fran aise qui se trouve priv e d un de ses meilleurs repr sentants et G Contenau conservateur au Mus e du Louvre d ajouter Il tait un des derniers assyriologues mener de front avec un g
17. al succ s les tudes arch ologiques et les travaux de philologie Epigraphiste et arch ologue de terrain il dirigea notamment les premi res fouilles officielles Kish Janvier Avril 1912 et perp tua la tradition des fouilles fran aises sur le site de Tello Girsu 1929 1931 C est au cours de ses diff rentes missions arch ologiques en Orient qu il constitua sa propre collection Attach de recherche au d partement des antiquit s orientale du Louvre il fut envoy Constantinople il y tudia les tablettes conserv es au Mus e ottoman et s affronta alors au terrain L pigraphiste qu il tait ce dont t moigne parfaitement la collection qu il l gua au mus e fut convertit l arch ologie de terrain Il en fait l aveu dans l introduction de sa derni re publication Fouilles de Telloh I 1936 o il crit Je Sais que pour certains il ny a rien de s r avant l apparition des textes j ai t tent jadis de le penser Mais la pens e est parfois connaissable avant la parole le sentiment avant son expression et il y a une meilleure jouissance les deviner Son attachement sa ville natal se manifeste d une part par le legs de sa collection personnelle au Mus e des Antiquit s et d autre part il obtient galement d s 1932 pour le mus e un important d p t de la part du mus e du Louvre 200 ensemble ou objets d une partie des d couvertes qu il fit sur le site de Tello au c
18. alcaire pierre tendre Ainsi la forme du sarcophage ainsi que son iconographie assurent la p rennit du mort en favorisant sa renaissance et sa survie l aide de croyances th ologiques sp cifiques comme l assimilation du mort Osiris mais surtout il r pond des besoins concrets du mort pour sa survie post mortem int grit du d funt conservation du corps et du nom mobilit du ba pour sa sortie au jour notamment rayonnement solaire air nourritures et eau Les dieux et d esses La religion gyptienne appara t premi re vue polyth iste mais l on note aussi certaines tendances monoth istes dans un n me ou une localit sp cifique ou une tendance permanente r unir en une seule divinit les noms et les fonctions de deux ou trois forces divines ainsi que l existence de la notion de divinit netjer Les anciens Egyptiens disaient c est de lui qu mane l essence de tous les autres dieux Les dieux sont ainsi l manation du d miurge qui chaque matin accompli l acte cr ateur en 14 repoussant une fois de plus les forces du Chaos Ils assurent par leur action quotidienne la marche des grands ph nom nes et des cycles naturels Ainsi il existe une forme divine unique qui ne peut tre comprise que dans la multiplicit de ses aspects les dieux Ainsi les Egyptiens v n raient une multitude de dieux de nature tr s vari e dieux nationaux dieux dynastiques dieux locaux prov
19. ans le cadre d une troite collaboration avec le Centre de Recherche et de restauration des Mus es de France C2RMF des restaurateurs et des universitaires sur les collections orientales et gyptiennes Il s agit aussi de r pondre cette passion fran aise concernant l Egypte en proposant une autre approche de la collection qui renouvelle notre vision et notre compr hension des uvres mais aussi des hommes qui les ont labor es en permettant de compl ter amender modifier et enrichir nos connaissances de ces uvres entr es la fin du XIX si cle dans les collections du Mus e d partemental des Antiquit s Entrez dans le monde fascinant de l Egypte ancienne l P Amiet Les antiquit s orientales de la collection H de Genouillac Rouen La Revue des Arts 9 ann e n 2 1959 p 80 PETITE HISTOIRE DE L EGYPTE ANTIQUE La civilisation gyptienne se d veloppa dans le cours inf rieur de la Vall e du Nil Elle prend forme autour de 3150 avant J C avec l unification politique du pays et se d veloppe sur plus de trois mill naires Son histoire divis e en 31 dynasties d apr s l historien Man thon est rythm e par une s rie de p riodes stables politiquement les Empires regroupant les dynasties les plus prestigieuses notion due l gyptologue allemand Richard Lepsius au milieu du XIX si cle entrecoup es de p riodes de troubles les p riodes interm diaires L Egypte antique atteint
20. enterr s dans des tombes creus es m me le sable la momification se faisait naturellement gr ce au pouvoir abrasif du sable et la s cheresse du climat Cette observation a peut tre conduit la tradition plus tardive de conserver les corps intacts apr s la mort Mais progressivement les morts vont tre enterr s dans des cercueils la momification ne pouvant plus se faire naturellement ils vont mettre au point une proc dure plus ou moins complexe de momification dont les premi res tentatives datent de l Ancien Empire Les sources Les sources relatives l embaumement sont peu nombreuses Parmi les t moignages gyptiens l on peut consid rer deux manuscrits incomplets que l on d signe sous le nom de Rituel de l embaumement ainsi que quelques repr sentations illustrant parfois la pr paration du corps mais plus souvent les fun railles et les lieux destin s la confection de la momie d une part la tente de purification bou puis la place pure Ouabet Enfin H rodote et Diodore de Sicile sont les principaux auteurs classiques qui nous ont laiss des informations relatives la momification Diodore s inspire d ailleurs tr s largement du texte d H rodote Les donn es arch ologiques et l tude scientifique des momies gyptiennes fournissent galement une documentation importante pour appr hender le processus de la momification Ainsi les t moignages litt raires arch ologiques et icon
21. es hauts plateaux thiopiens Elle r gle le rythme de la Vall e du Nil en divisant l ann e en trois saisons Inondation Axt Sortie de la terre prt Dess chement Smw L Inondation pourvoyeuse de richesse alimentaire est incarn e par le g nie Hapy L Egypte et les Dieux La croyance en l existence des dieux et de l au del est profond ment ancr e dans la civilisation gyptienne antique Les Egyptiens pratiquaient une religion polyth iste Les dieux taient les Principes fonctionnels de la Nature personnifi s Le panth on gyptien est ainsi peupl de divinit s aux pouvoirs surnaturels auxquels il tait fait appel pour obtenir aide et protection Pour autant toutes les divinit s gyptiennes n taient pas n cessairement bienveillantes et les Egyptiens croient donc qu elles doivent tre apais es gr ce des offrandes et des pri res Les divinit s sont v n r es dans des temples administr s par des pr tres agissant pour le compte du pharaon Au centre du temple se trouve le sanctuaire dans lequel est plac e la statue de la divinit Les temples ne sont pas des lieux de culte ouverts au public c est lors de certaines occasions que la statue du Dieu est port e l ext rieur du temple pour permettre la population de lui rendre hommage En temps normal le domaine divin est isol du monde ext rieur et uniquement accessible aux responsables du temple Les citoyens ordinaires peuvent n a
22. fr re M Silvestre de Sacy et successivement celles de feu Akerblad et de M le docteur Young des premi res notions exactes qu on a tir es de ce 8 Etym grecque lt coquille Plu Ostraca clats de calcaire ou tessons de poterie inscrits ou d cor s Cf Michel Dewachter Champollion un scribe pour l Egypte Paris 1990 monument et c est de cette m me inscription que j ai d duit la s rie des signes d motiques qui prenant une valeur syllabico alphab tique exprimaient dans les textes id ographiques les noms propres de personnages trangers l Egypte C est donc bien la confrontation des nombreuses inscriptions tudi es la correspondance suivie qu il entretenait avec les autres savants et un travail acharn de plus de 10 ans fait de t tonnements de d couragements et d intuitions g niales qui permirent Champollion d affirmer que l criture hi roglyphique n tait s rement ni symbolique ni purement id ographique Ainsi le 22 Septembre 1822 il peut enfin r diger un compte rendu de son travail de d chiffrement la Lettre M Dacier dans laquelle il pose les bases de la compr hension des textes hi roglyphiques mais aussi de l gyptologie moderne Le cun iforme Le cun iforme est issu du plus ancien syst me d criture au monde mis au point en basse M sopotamie entre 3400 et 3200 avant J C Au d part lin aire cette criture est progressivement devenue cun iforme Le mot cun
23. iforme signifie en forme de coins cause de la forme du stylet utilis Le terme a t invent en 1700 par Thomas Hyde Le cun iforme tait principalement crit avec un calame en roseau sur des tablettes d argile Il est base phonogrammique mais comprend galement de nombreux logogrammes A partir de son foyer sud m sopotamien o vivait le peuple qui en est probablement le cr ateur les Sum riens le syst me d criture cun iforme est adapt dans d autres langues commencer par l akkadien parl en M sopotamie puis des langues d autres peuples du Proche Orient ancien et il est le syst me dominant dans ces r gions pendant tout le lleme mill naire avant J C Il d cline lentement par la suite avant de se replier sur son foyer de M sopotamie m ridionale o il dispara t aux d buts de notre re Le cun iforme a t un l ment marqueur des cultures du Proche Orient ancien qui ont d velopp un rapport l crit et des litt ratures partir de ce syst me Sa red couverte l poque moderne et sa traduction au XIX me si cle ont donn naissance aux disciplines sp cialis es dans l tude des civilisations du Proche Orient ancien commencer par l assyriologie et ainsi de mettre en lumi re les accomplissements de ces civilisations jusqu alors oubli es CHRONOLOGIE DE L EGYPTE ANTIQUE 700 000 300 Pr histoire 000 av J C Pal olithique M solithique N olithique 4000 av J C
24. inciaux de la zone fronti re dieux trangers Il existe trois cat gories principales de dieux les dieux universels qui incarnent des forces de la nature le soleil la lune le Nil les dieux locaux associ s une r gion les dieux personnels cr atures choisies pour les croyances personnelles Ce polyth isme se caract rise par une grande lasticit variabilit car pour les gyptiens toute tentative de repr senter la divinit est imparfaite Il existe 3 propri t s qui d finisse une divinit forme de repr sentation son nom et sa fonction Elles peuvent tre interchangeable d une localit l autre et parfois dans la m me localit Ainsi la forme animale est la plus fr quente car c est chez eux que la puissance des dieux est maximale Pour recevoir la plus grande force procr atrice le dieu s incarnera dans un taureau ou un b lier pour la plus grande fougue au combat sous la forme du lion ou du taureau sauvage pour la plus grande sagesse sous la forme de libis ou du babouin Le choix est cependant limit par la coutume et Thot ne sera jamais repr sent sous la forme d un homme t te de babouin bien que le babouin puisse tre une incarnation de ce dieu Forme commune mais nom et fonction diff rents EX forme de faucon Horus dieu du ciel Edfou R Horahkty dieu solaire H liopolis Sokar dieu chtonien Memphis Montou dieu guerrier Th bes Fonction commune
25. jets pr s par le Mus um d Histoire Naturelle de Rouen chantillons de lin des r sidus de natrons et d huile d embaumement Ainsi l exposition a pour but de montrer les apports des tudes scientifiques et des restaurations la connaissance et la conservation des uvres il y aura donc une pr sentation des m thodes appliqu es et une pr sentation des r sultats obtenus sur les pi ces de la collection gyptienne et orientales Vivre Cette section consacr e au th me de la vie quotidienne se d cline selon trois axes essentiels Les soins du corps voqu s par un petit cabinet de toilette miroir crat re vase onguent il tui kohol bracelet bague colliers des tissus bandelettes de momie tuniques toiles bandes de tapisserie et des bijoux L alimentation illustr e par des objets appartenant au quotidien des Egyptiens bouteille gobelets pots panier Et enfin l criture est voqu e par le scribe et son mat riel papyrus palette la pr sentation des critures gyptiennes hi roglyphes et hi ratique De plus une section sera consacr e la pr sentation de la collection pigraphique d Henri de Genouillac bulle sceaux tablettes de comptabilit par exemple cachets inscrite de caract res cun iformes le syst me graphique le plus ancien connu et mis en place par les Sum riens Mourir La th matique suivante est consacr e la pr sentatio
26. lent le plus souvent un mythe et son heureux d nouement parall lement la formule r cit e sur le bijou renforce son potentiel magique et l associe nominalement un d funt particulier Les principales amulettes sont 12 Le scarab e de c ur plus grand que les amulettes protectrices traditionnelles appara t durant la 13 dynastie vers 1784 av J C et il est utilis jusqu l Epoque romaine Il remplace le c ur c est le signe hi roglyphique Kheper signifiant la renaissance le devenir de plus le chapitre 30b du Livre des Morts port g n ralement sur son plat renforce son action II nous apprend qu il est r alis en pierre nmHf basalte une pierre noire tirant sur le vert tandis que le texte est une exhortation au c ur ne pas t moigner contre son ma tre devant le tribunal L il Oudjat est l il sain d Horus donc une image de pl nitude et de r ussite Il fait r f rence i D au combat qui opposa Seth et Horus C est l image de la sant retrouv e et de la vigueur mais c est aussi l image du sacrifice du fils pour pr server l uvre de son p re Il devient donc le symbole de l offrande par excellence Sur le d funt il garantit l int grit du corps et la r ussite de son devenir z lA Le pilier Djed repr sente l pine dorsale d Osiris c est l image du dieu assoupi et encore ac phale il est voqu dans le Chapitre 155 du Livre des Morts voquant le r veil du mort as
27. lusions ou des r sum s tr s post rieurs entre le 1 s ap J C et le VIT s Pr tre gyptien hell nis il r digea une Histoire de l gypte sans doute la demande de Ptol m el vers 300 av J C Elle n est connue que par des allusions ou des r sum s tr s post rieurs entre le I s ap J C et le VII s Cf fiche th matique La momification del Ces coutumes avaient pour but de pr server les cadavres par la momification d accomplir les c r monies d inhumation et enterrer avec le corps les objets jug s n cessaires au d funt dans l au del Depuis la IV dynastie les organes furent conserv s s par ment dans les vases canopes Au Nouvel Empire les Egyptiens avaient perfectionn l art de la momification Pour les momifications les plus abouties ils enlevaient les organes internes ainsi que le cerveau et dess chaient le corps l aide de natron Le corps tait ensuite envelopp de bandelettes de lin au sein desquelles taient ins r es des amulettes protectrices et plac dans un cercueil le plus souvent d cor Les momies des poques tardives ont t munies d un masque en cartonnage peint La qualit de la momification a diminu au cours des poques ptol ma que et romaine Les riches Egyptiens ont t enterr s avec de nombreux objets de luxe mais tous les enterrements quelque soit le statut social incluaient des biens pour le d funt Diff rents rituels acc
28. mais nom et forme diff rentes EX Divinit fun raire Sokar Memphis Osiris Abydos Anubis dans diverses n cropoles Hathor sous forme de vaches dans la r gion th baine Meme dieu avec des formes de representation multiples EX Thot gt Ibis ou Babouin EX Amon gt homme b lier ou oie M me forme m me fonction mais nom diff rent EX Chacal dieu fun raire gt Anubis ou Oupouaout Diff rentes formes et nom pour une m me puissance divine EX dieu solaire gt Kh pri le matin R au z nith et Atoum le soir Syncretisme de differents divinites association de plusieurs divinit s le nouveau dieu ainsi cr b n ficiait des attributs et des capacit s des divinit s l origine de son apparition amalgame des attributs forme et nom de diff rentes personnalit s divines en une seule divinit selon un processus d assimilation continu EX R Horakhty H liopolis EX Ptah Sokar Osiris Memphis EX Osiris Khentimentiou Abydos EX Amon R Th bes Attributs peuvent tre interchangeables EX Isis peut porter la couronne dite hathorique cornes de vache encadrant un disque solaire R union en grande famille divine 15 La complexit du panth on augmentant avec le temps les clerg vont former des familles grandes familles divines EX triades triade osirienne compos e d Osiris de son pouse Isis et de leur fils Horus
29. n L Egypte et la vall e du Nil tome 2 De la fin de l Ancien Empire la fin du Nouvel Empire Nouvelle Clio Presses Universitaires de France 1995 Nicolas Grimal Histoire de l Egypte ancienne Le Livre de Poche n 416 17 Michel Dessoudeix Chronique de l Egypte ancienne Actes Sud 2008 Aude Gros de Beler et Jean Claude Golvin Guide sur l Egypte ancienne Actes Sud Errance France 2002 E Delange et M Sellier E comme Egypte Editions de la R union des mus es nationaux Collection l Enfance de l Art Paris 1997 livre jeunesse P Amiet L Antiquit orientale 5 dition coll Que sais je Presses Universitaires de France Paris 1995 A Caubet et P Poutssegur L Orient ancien Terrail Paris 1997 Ouvrages sp cialis s Jean Pierre Corteggiani l Egypte ancienne et ses dieux Editions Fayard Paris 2007 Aude Gros de Beler La Mythologie gyptienne Moli re 1998 Pierre Grandet et Bernard Mathieu Cours d gyptien hi roglyphique Editions Kheops 2004 Aliki Momie d Egypte Paris 1998 livre jeunesse P Dhaussy Martinez Rois et reines de l Egypte ancienne Louvre Carnet d Ulysse 2001 n 5 E Faivre Martin Hi roglyphes mode d emploi collection Chercheurs d Art Louvre Editions de la R union des mus es nationaux 2000 M Etienne Les Dieux de l Egypte petit dictionnaire illustr collection Chercheurs d Art Louvre Editions de la R union des mus es nationaux 199
30. n des principaux rituels fun raires dont l objectif est d assurer la renaissance et la survie du d funt dans l autre monde en particulier les techniques de la momification le rituel de l offrande alimentaire pratique profond ment ancr e dans les mentalit s car attest e d s la pr histoire et la constitution du trousseau fun raire autour de la momie et du sarcophage Croire Enfin la derni re section consacr e aux croyances religieuses d veloppe le th me du d p t votif en pr sentant ses deux formes principales savoir les cultes animaliers tardifs et le d p t dans l espace sacr du temple de petites statuettes de divinit s en bronze ex voto Ces deniers permettent galement de dresser une image synth tique du panth on gyptien HE Fr Re r n iy A gi E TAPET d il BP D a Uun o u ri TEET a Se LP rl b B Y LE ss Quelques pi ces restaur es de l exposition Cercueil anthropo de interne au nom d une femme nomm e Dr Bastet oudja en nefou Don M P Tano par l interm diaire de Gaston Le Breton 1889 Sycomore 22 23 Dynastie R gion d Akhmin Sarcophage de chat D p t du Mus um d Histoire Naturelle de Rouen F A Pouchet 1857 C dre du Liban 26 Dynastie Bubasteion Saqqara Statuette d Osiris Don Feuardent antiquaire parisien en 1903 Schiste vert anciennement dor traces de dorure la hauteur des hanches gauche et dans l es
31. n h breu C est au lyc e que na t sa passion pour les hi roglyphes Il suit des cours de langues orientales d arabe de persan et d h breu Il apprend galement la numismatique et le copte Au printemps 1809 il se met r diger une grammaire copte et tudie le texte Rosette En juillet 1809 il est nomm 18 ans professeur adjoint d histoire i s UE GTENODIE I Continue ses travaux gyptologiques et montre que les hi roglyphes poss dent un de le 7 ao t 1810 il d cr te que le d motique est une simplification des hi roglyphes et partir de cela prouve que le d motique est une criture alphab tique de vingt cinq lettres et les hi roglyphes une criture pouvant soit exprimer des sons ou syllabes phonogrammes soit des symboles gt O id es id ogrammes En 1812 il tablit une chronologie des critures Il faudra encore deux ans Champollion pour publier son Pr cis du syst me hi roglyphique des anciens gyptiens et ouvrir les portes de l gyptologie scientifique Il est nomm en 1826 conservateur charg des collections gyptiennes au mus e du Louvre De 1828 1830 il r alise enfin son r ve il part pour une mission scientifique en gypte et y recueille de nombreuses donn es et objets De retour Paris il est lu l Acad mie des inscriptions et belles lettres et obtient la chaire d Antiquit gyptienne au Coll ge de France Gaston Le Breton Rouen 1845 Rouen 1920 Origin
32. nmoins v n rer des statues dans leurs maisons et offrir des amulettes de protection contre les forces du chaos Apr s le Nouvel Empire le r le du pharaon en tant qu interm diaire spirituel s estompe au profit d une adoration directe des dieux ce qui m ne au d veloppement d un syst me d oracles pour que la volont des dieux soit directement communiqu e au peuple et aux d p ts d ex voto dans les temples Les rites fun raires gyptiens Les Egyptiens croient que chaque tre humain est compos d l ments physiques et spirituels En plus de son corps chaque personne poss de ainsi une ombre une personnalit ou une me ba une force vitale ka et un nom Apr s la mort les l ments spirituels de la personne sont lib r s de l enveloppe charnelle et peuvent se d placer volont Pour cela ils ont cependant besoin que le corps par la momification ou qu un substitut comme une statue soient pr serv s pour agir comme un foyer pour devenir un mort bienheureux gt Au cours de ce p riple le d funt doit tre jug digne lors d un proc s o le c ur est mis en balance avec une plume de v rit Les anciens Egyptiens ont mis en place un ensemble complexe de pratiques fun raires destin es assurer la renaissance et la survie dans l au Pr tre gyptien hell nis il r digea une Histoire de l gypte sans doute la demande de Ptol m e vers 300 av J C Elle n est connue que par des al
33. nt de la momie selon un rituel sp cifique rituel de Tememet compl tant le Rituel de l embaumement Les amulettes regroup es sous forme d un tableau dans le Papyrus McGregor Londres tandis que les mat riaux dans lesquels elles sont confectionn es sont voqu s dans le Papyrus Berlin 20600 Les diff rents mat riaux utilis s sont investis d une symbolique pr cise lls sont choisis judicieusement pour la confection selon leur couleur et leur lieu d origine Ainsi l or voque la chair imputrescible des dieux C est aussi une image du rayonnement solaire un moyen de repousser l obscurit L argent voque les os divins tandis que le fer est une m tonymie de la vo te c leste Les pierres fines sont employ es en fonction de leur couleur le lapis lazuli d un bleu profond rappelle les eaux abyssales du milieu primordial la turquoise entretient un rapport troit avec tout ce qui concerne la r g n ration La cornaline ou le jaspe rouge peuvent tre consid r s comme redoutables rouge est la couleur du d sert domaine de Seth mais aussi b n fiques car associ s au feu ils incarnent la toute puissance solaire dont le paroxysme pr c de de peu l arriv e des eaux de l inondation Bien s r tous les d funts ne partent pas sous la protection d un tel tr sor mais la valeur symbolique reste la m me car elle r side autant dans l image repr sent e que dans la teinte Pour les parures et les amulettes les symboles utilis s rappel
34. oglyphes le sarcophage gyptien Tarifs Visites comment es par groupes de 30 l ves maternelles primaires et centres de loisirs 17 Ateliers par groupes de 30 l ves maternelles primaires et centres de loisir 25 Visites comment es par groupes de 30 l ves coll ges et lyc es 25 Ateliers par groupes de 30 l ves coll ges et lyc es 33 Pour tout renseignement et r servation obligatoire pour les groupes t l phoner au service des publics au 02 35 15 69 11 ou envoyer un mail musees departementaux cg 6 fr 24 Autres expositions d couvrir dans nos mus es Le bois dans tous ses tats de l arbre l objet de collection 12 mars 2010 30 novembre 2010 Ch teau de Martainville Mus e des Traditions et Arts Normands Le bois dans tous ses tats de l arbre l objet de collection 16 avril 2010 30 novembre 2010 Mus e Industriel de la Corderie Vallois Notre Dame de Bondeville Petit Couronne au temps des impressionnistes Juillet 2010 Septembre 2010 Mus e Pierre Corneille Petit Couronne Tout contre l impressionnisme 30 mai 2010 3 octobre 2010 Mus e Victor Hugo Villequier Vibrations 15 octobre 2010 31 d cembre 2010 Abbaye de Jumi ges Dominique Penloup Regards crois s Fin octobre 2010 Parc animalier et botanique de Cl res La petite galerie impressionniste du Parc de Cl res Juin 2
35. ographiques montrent que la proc dure de momification n est pas unique ni immuable elle d pend de la p riode aussi bien que du statut social et de la richesse du personnage La momification La momification dont on peut reconstituer les principales tapes par la confrontation de ces diff rentes sources est r alis e en trois temps par des pr tres sp cialis s dans des ateliers attach s la n cropole On nettoie le corps dans la tente de purification bou situ e sur la rive occidentale du Nil puis il est conduit dans la ouabet pour la momification Ensuite les pr tres proc dent l emmaillotement du corps dans le pernefer qui est la pi ce de la ouabet La purification Dans la tente de purification on proc dait une toilette totale du corps qui r sultait d un imp ratif de puret La pr paration du corps gt Evisc ration La simple observation avait appris aux gyptiens que pour conserver un corps il fallait le dess cher et retirer les visc res source de putr faction interne L abdomen tait vid gr ce une incision de plusieurs centim tres pratiqu e dans le flanc gauche l aide d un couteau Le c ur tait laiss en place D apr s les auteurs classiques il existe trois classes de momification distingu es en fonction de la technique d visc ration mais aucune preuve arch ologique ne vient aujourd hui confirmer cette distinction On a O Pap Boulaq II conserv
36. ompagnaient galement l enterrement Cf fiche th matique lt Parure de la momie gt 7 Cf fiche th matique lt Le sarcophage gt L criture Les critures gyptiennes Il existe trois principaux syst mes les hi roglyphiques le hi ratique et le d motique Les Hi roglyphes dont le terme fut forg par les Grecs signifie gravure sacr e En gyptien ancien le terme tait mdw nTr parole divine Le syst me hi roglyphique fait son apparition vers 3250 av J C et reste en usage jusqu au 4 si cle apr s J C La derni re inscription grav e en hi roglyphes a t localis e dans le temple de Philae 394 Il est presque exclusivement r serv aux textes grav s ou peints sur des parois de monuments ou des objets en ronde bosse La forme simplifi e de cette criture le hi roglyphe cursif est propre la notation de certains textes religieux sur bois ou papyrus Le hi ratique est l criture sacerdotale gt C est la forme cursive des hi roglyphes en usage en m me temps que les hi roglyphes et jusqu l poque romaine utilis s pour les archives civiles crites en ligne de droite gauche le plus souvent sur papyrus et ostracon A partir de la 21 dynastie vers 1070 av J C ce syst me est progressivement r serv la notation de textes religieux crits sur papyrus ou sur tissu Enfin le d motique criture populaire est lui m me une simplification du hi
37. ours des saisons de fouilles de 1929 et 1930 Au sein de la collection Genouillac la glyptique et les documents pigraphiques constituent la part la plus importante 113 sceaux cylindres et cachets 5 empreintes et quelques 189 tablettes et ou enveloppes inscrites Cette pr dominance des l ments inscrits t moigne bien de son go t initial pour l pigraphie et de sa ma trise parfaite de ces graphies anciennes moins de 30 ans il publiait d j un premier recueil pigraphique Les Tablettes sum riennes archa ques en 1909 5 Andr Parrot lt Henri de Genouillac Syria 22 3 4 1941 p 299 Le N crologie Revue d Assyriologie XLI 1947 p 213 214 Henri De Genouillac Fouilles fran aises d El Akhymer premi res recherches arch ologiques Kich mission d Henri de Genouillac 1911 1912 Tome I IL Paris 1924 1925 8 Henri de Genouillac Fouilles de Telloh Tome I Epoques pr sargoniques 1934 Henri de Genouillac Roman Ghirshman Fouilles de Telloh Tome II Epoques d Ur Ille dynastie et de Larsa 1936 1 Sous les num ros 4550 amp 4597 Le Louvre a mis officiellement fin ce d p t en 2003 dans le cadre du projet lt Grand Louvre et du red ploiement de la collection orientale 22 Bibliographie Ouvrages g n raux Jean Vercoutter L Egypte et la vall e du Nil tome 1 Des origines la fin de l Ancien Empire Nouvelle Clio Presses Universitaires de France 1992 Claude Vandersleye
38. pace form par la rencontre du sceptre h kat et du flagellum coups de ciseau visibles surtout dans la partie haute le reste du corps ainsi que la coiffure sont polis Osiris debout momiforme les deux mains d gag es du suaire plac es l une au dessus de l autre tient le flagellum et un long sceptre Sur la couronne se remarque un uraeus de taille r duite qui contraste avec l attribut fortement d velopp qui orne des statuettes du m me type tant en bronze qu en pierre et descendant en ondulant du haut de la couronne Sous le suaire transparaissent les jambes bien marqu es partir des genoux L or qui couvrait la statuette du dieu contribuait Sa protection 10 FICHES THEMATIQUES La momification Le terme momie d rive du persan moun par le mot arabe mo miya qui devint mumia en latin puis mummie en vieux fran ais Il d signe le bitume naturel pris pour ses vertus curatives Les Egyptiens utilis rent les r sines employ es par leurs anc tres au cours de l embaumement en remplacement du mo myia mummie se transforma en momie pour d signer de fa on g n rale les cadavres embaum s des anciens Egyptiens Selon les anciens Egyptiens il tait absolument indispensable de conserver intact le corps apr s la mort car il servait de support aux diff rents l ments constitutifs de l individu et notamment le ka le ba et l ombre Durant la Pr histoire les d funts taient simplement
39. plus courant l poque Sa te et il est employ jusqu l poque Gr co romaine Fonction Il est le ma tre de vie neb nkh coffre de vie un nom qui confirme ces diff rentes fonctions la fois enveloppe protectrice du corps nouvelle demeure du d funt microcosme et auxiliaire pour la vie dans l Au del Le sarcophage est donc une aide la renaissance et la survie La forme anthropoi de fige l image du d funt pour l ternit Son iconographie par des textes et des images se r f rant aux besoins concrets du mort mais aussi aux croyances th ologiques renforce ces diff rentes fonctions La forme et le d cor malgr l volution stylistique des sarcophages assurent magiquement la conservation physique et spirituelle du d funt essentielle s il veut pouvoir vivre dans l Au Del et profiter des offrandes qui seront d pos es pour lui dans la tombe Evolution typologie A l Ancien en au Moyen Empire la forme rectangulaire pr domine d abord en pierre puis en bois la d coration Ss enrichie progressivement Les cercueils du Moyen Empire sont d cor es d l ments caract ristiques A l ext rieur une fausse porte et deux yeux oudjaf Ces motifs sont repr sent s au niveau du visage du mort couch sur le flanc la t te reposant sur un appui t te ce qui permet au d funt de sortir mais aussi de voir A l int rieur on trouve la frise d objets et le Texte des sarcophages
40. ptien ancien Hwt kA PtH ch teau du ka de Ptah un des noms antique de la ville de Memphis Mais dans l antiquit la terre d Egypte est d sign e dans les textes sous diff rents vocables Pr tre gyptien hell nis il r digea une Histoire de l gypte sans doute la demande de Ptol m er vers 300 av J C Elle n est connue que par des allusions ou des r sum s tr s post rieurs entre le I s ap J C et le VIT s Awy les Deux Terres c est dire la Haute et la Basse gypte Delta A mrj la terre aim e gt les Deux rives jdbwy Kmt la terre noire Ces deux derniers noms sont li s une des particularit s de l gypte que constituent le Nil et la crue Le Nil Le Nil est le plus grand fleuve d Afrique long de 6500 km venant de la r gion des grands lacs africains au centre du continent Lac Tana en Ethiopie et lac Victoria en Ouganda r union du Nil blanc et du Nil bleu au niveau de Khartoum pour se jeter dans la M diterran e Au niveau du Caire il se divise en deux branches principales pour former le Delta compris entre la branche canopique Canope Rosette l Ouest la branche p lusiaque P luse Damiette l Est Il est l art re vitale du pays et une voie essentielle de communication Son cours est caract ris par le ph nom ne de lInondation partir de mi juillet n e des pluies de la mousson de printemps qui tombe sur l
41. simil au dieu par la pr sence du pilier Djed Formule du pilier Djed en or fi k 2 Le n ud Tit est la contre partie f minine du pilier Djed c est le n ud d une ceinture de couleur rouge il symbolise le sang d lsis et la puissance magique d Hekaou Un passage du Livre des Morts lui est aussi consacr Formule du n ud Tit en jaspe rouge La croix nkh Signifie vie elle repr sente un lacet de sandale tandis que les signes chen et ouadj sont des symboles de prosp rit R sille de perle filet ladet La r sille de perle est une sorte de filet form de perles tubulaires de fa ence se croisant en diagonales A l Ancien et au Moyen Empire c est une mode vestimentaire f minine Elle est port e pour agr menter les robes simples de lin blanc Cette mode dispara t par la suite Dans le cadre fun raire cette r sille est un filet iade destin prot ger la momie Il appara t d s les 21 et 22 dynasties Il est fr quent sur les momies de l poque saite 26 dynastie La r sille peut tre enrichie d une part de zones tiss es de perles composant des sortes d amulettes ou d autre part d amulettes traditionnelles cousues sur la r sille L on trouve alors diff rents types de d cor Visage d homme avec ou non un gorgerin Figurines d Horus et des pleureuses Isis et Nephtys Figurine d Anubis en chien sauvage couch sur le tombeau du mort Scarab e ail accompagn des Qua
42. t emmailloter les momies galement symbole de puret noire comme le sol fertile d Egypte vert couleur des jeunes pousses Isis Isis est la m re d Horus et donc de fa on symbolique celle des pharaons vivants Elle incarne les vertus de la femme aimante et de la m re protectrice C est aussi une grande magicienne Au poque tardive elle est souvent repr sent e allaitant Horus Mais accompagn e de sa s ur Nephtys elle est souvent repr sent e aux extr mit s des sarcophages pour prot ger le mort nouvel Osiris comme elle prot gea la d pouille de son poux de la col re de Seth Horus Horus est repr sent soit sous la forme d un faucon soit comme un homme t te de faucobn Il porte toujours le pschent Il est le fils dlsis et Osiris et h ritier du tr ne de son p re donc l anc tre des pharaons C est aussi un dieu du ciel Harpocrate Hor pa khered Horus l enfant gt Il est repr sent arborant les traits traditionnels de l enfance la nudit une m che et un doigt la bouche Le jeune Horus fut cach dans les marais du Delta o il gu ri d une piq re mortelle Il devint alors un dieu gu risseur Cette image du dieu enfant se d veloppe la Basse Epoque Thot Thot est le dieu de l criture du calcul du savoir et des scribes Il est souvent repr sent sous la forme d un homme t te d ibis portant une palette de scribe et un calame Dans la sc ne de la pes e du c ur il enregistre
43. tale P riode n o babylonienne Les Babyloniens reprennent leur profit une partie de l empire n o assyrien notamment gr ce l action de Nabuchodonosor II Ce royaume conna t cependant un d clin rapide et il passe en 539 sous le contr le du roi perse Cyrus ll P riode ach m nide La M sopotamie est sous domination iranienne mais cela ne l emp che pas de conna tre une p riode de grande prosp rit P riode s leucide L Empire perse ach m nide tombe sous les coups d Alexandre le Grand et apr s la mort de ce dernier et les luttes qui s ensuivent la M sopotamie est domin e par les S leucides La culture m sopotamienne conna t cette p riode un d clin qui s acc l re au ll me si cle P riode parthe Apr s moult p rip ties les parthes chassent les S leucides de M sopotamie dans le courant du lleme si cle C est sous leur r gne que dispara t d finitivement l antique culture m sopotamienne qui subsistait jusqu alors dans le milieu des temples de Babylonie 20 Personnages importants reli s l histoire de l Egypte et des collections gyptiennes du Mus e des Antiquit s Jean Fran ois Champollion N le 23 d cembre 1790 et mort le 4 mars 1832 Paris Champollion est un gyptologue fran ais connu et reconnu principalement pour son d chiffrement des hi roglyphes Il est consid r en cela comme le p re de l gyptologie Il tudie longuement les crits e
44. tivement ferm e afin de r aliser une sortie de secours au Mus um d Histoire naturelle de la ville de Rouen Les collections ont alors fait l objet d un programme de conservation restauration labor en partenariat avec le Centre de Recherche et de Restauration des Mus es de France C2RMF Le programme portait sur les bois polychromes sur certains calcaires particuli rement alt r s et sur deux momies Autant dire que les pi ces majeures de la collection font partis de ce programme les momies le sarcophage anthropo de et le cercueil d oiseau de proie La collection orientale Dans le m me temps le r colement de la collection orientale a t r alis La collection est issue d un legs accord au Mus e par l abb Henri de Genouillac Assyriologue reconnu Henri de Genouillac travailla pour le Mus e du Louvre Tello Girsu c est au cours de ces fouilles en M sopotamie qu il constitua sa propre collection essentiellement pigraphique mais comportant aussi un ensemble de pi ces visant illustrer surtout les hautes poques de flhistoire m sopotamienne qui virent l panouissement de la civilisation sum rienne dont il tait sp cialiste La partie pigraphique de sa collection de loin la plus importante a fait l objet d une restauration portant notamment sur les terres cuites et crues inscrites tablettes briques et clous de fondation Cette exposition pr sente les derni res recherches men es d
45. tre fils d Horus parfois courte pri re courant du ventre aux pieds Les sarcophages Selon le anciens Egyptiens la pr servation de l int grit du corps tait un l ment indispensable la vie dans l Au del cf Fiche t matique sur la momification Afin de prot ger la fragile momie au cours des fun railles elle tait plac e dans un sarcophage Cette enveloppe permettait d une part d assurer la protection physique du d funt et d autre par la d coration assurer sa survie dans Au Dela Le sarcophage est l l ment le plus embl matique du mobilier fun raire Historique 14 A 2 2 LL 2a J peut aussi tre associ au ph nix B nou en rapport avec le soleil r g n r 13 Il existe deux types principaux de sarcophage d une part ceux de forme rectangulaire et d autre part les cercueils anthropomorphes de forme humaine Ces deux type ont l origine une fonction magique diff rente Le sarcophage rectangulaire est la forme la plus ancienne c est l image de l habitat du mort d abords en pierre ils sont au Moyen Empire en bois couvert de dessins et d inscriptions Le sarcophage anthropo de appara t d s la 12 Dynastie c 1991 1782 av J C il est alors une copie de l apparence de la momie et est utilis comme substitut du corps au cas o la momie serait d truite De plus en plus fr quent au Nouvel Empire il est alors consid r comme la repr sentation du mort en Osiris C est le type le
46. us de l Est s installe dans le delta du Nil pour finalement fonder son propre Etat B n ficiant d une certaine avance technologique les Hyks s occupent le Nord fondent leur propre dynastie et soumettent les provinces du Sud 1550 1069 Nouvel Empire 18 20 Dynasties Les efforts conjugu s de trois rois th bains sont n cessaires pour chasser les Hyks s hors d Egypte Le renouveau qui s ensuit donne lieu lapog e de la puissance gyptienne Son influence s tend et sa culture rayonne jusqu aux fronti res de la M sopotamie XVIll me et XIX me dynasties les Amenhotep Thotm s Rams s ainsi qu Hatchepsout Akh naton et Tout nkhamon 1069 664 Troisi me p riode interm diaire 21 25 Dynasties L Egypte des pharaons amorce son d clin Affaibli par des menaces ext rieures le pouvoir est accapar par quelques princes et pr tres qui se proclament rois Des Libyens puis des Ethiopiens r ussissent temporairement restaurer un semblant d ordre qui ne dure pas Des guerres intestines constantes font plonger le pays dans une semi anarchie Dynasties libyennes koushites de Sa s 664 323 Basse Epoque 26 31 Dynastie Les Assyriens pillent Th bes et ses grands temples Les Perses occupent le pays Apr s une r volte difficile Nectanebo II est le dernier pharaon autochtone 323 30 P riode hell nistique Epoque Ptol maique Ptol m e 1 S ter Ptol m
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