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les enjeux de la « gouvernance »

1. 4g DUCATION amp P DAGOGIE Y QUEL R LE POUR LE COLL GE Avec le socle commun de connais sances et de comp tences c est une r flexion sur le coll ge qui s impose Le coll ge n est il que la pr paration au lyc e Le SNPDEN a toujours sou tenu que la finalit du coll ge n tait pas la s lection Les travaux de lOCDE montrent que les syst mes LES TEXTES OFFICIELS L article 9 de la loi du 23 avril 2005 d orientation et de programme pour l avenir de l cole arr te le principe de la mise en place du socle commun Le d cret du 11 juillet 2006 en fixe la d finition en non ant les comp tences et les connaissances que tous les l ves doivent avoir acquises la fin de leur scolarit obligatoire Le BO n 31 du 27 ao t 2009 et le BO n 40 du 29 octobre 2009 pr cisent que la ma trise du socle commun de connaissances et de comp tences sera prise en compte pour l attribution du DNB partir de la session 2011 Pour la rentr e 2009 une exp rimentation g n ralis e tous les coll ges fixe le principe d une mise en application de cette attestation sur les niveaux quatri me et troisi me La mise en place d finitive aura lieu la ren tr e 2010 pour une prise en compte dans le DNB session 2011 La derni re mouture de l at testation de ma trise des connais sances et des comp tences est parue au Bulletin officiel n 45 du 3 d cembre 2009 les plus efficaces son
2. les pers syndical ond des perso pal de bla l ucation n i yle frection de l d cat r X ka d Ke Fa f i onnels de AN e page 2 INCB 1 1 page de publicit Directeur de la Publication PHILIPPE TOURNIER R dacteur en chef FLORENCE DELANNOY R dacteur en chef adjoint ISABELLE POUSSARD Secr taire de r daction JOELLE TORRES Commission p dagogie ISABELLE BOURHIS Commission vie syndicale JOEL OLIVE Commission m tier PASCAL BOLLOR Commission carri re PHILIPPE VINCENT Sous commission retrait s PHILIPPE GIRARDY Conception R alisation JOHANNES MULLER Publicit ESPACE M T L 0492381555 Chef de Publicit FABRICE MAURO Impression IMPRIMERIE SIC PARC D ACTIVIT S DU BEL AIR 8 AVENUE JOSEPH PAXTON 771607 MARNE LA VALLEE CDX 3 TEL 01 641241 24 DIRECTION ISSN 1151 2911 COMMISSION PARITAIRE DE PUBLICATIONS ET AGENCE DE PRESSE 0309 S 08103 DIRECTION N 176 MIS SOUS PRESSE LE 24 F VRIER 2010 Abonnement 100 10 NUM ROS PRIX DU NUM RO 10 sommaire 10 20 y il DITO BUREAU NATIONAL ACTUALIT S CARRI RE UN MOUVEMENT L TRANGER PLUS QUILIBR TRAVAILLER L TRANGER PROMOTIONS 2010 BILAN CHIFFR EXTENSION DE V UX LES 10 COMMANDEMENTS DU CANDIDAT MUTATION RENCONTRE AVEC LES RETRAIT S DE CAEN M TIER GOUVERNANCE PR SID
3. valuer leurs condi tions de travail Un proviseur dont l tablissement recrute 1135 CUI pour le primaire s est vu forte ment encourag par un agent de la Caisse r gionale d assurance maladie pr senter le document unique pour chacune des 792 coles des 40 communes du d partement dans lesquelles sont r partis les 1 135 CUI sous pr texte qu il tait responsable selon la loi de la s curit de l hygi ne et de la sant des personnels qu il emploie 1 Direction 137 mars 2006 pages 37 39 Bernard Vieilledent Direction 139 mai 2006 page 79 Bernard Vieilledent Direction janvier f vrier 2007 pages 40 et 41 Pascal Bollor Direction octobre 2007 pages 50 52 Pascal Bollor 2 Cour d appel de Bourges 9 mars 2006 annulation du jugement d un tribunal correctionnel condam nant un chef d tablissement et un enseignant la suite de la blessure d un l ve de l enseignement agricole snp Marcel PESCHAIRE den Cellule juridique DIRECTION 176 MARS 2010 Point sur V CHRONIQUE JURIDIQUE e Le partage des comp tences entre l EPLE et les collectivit s territoriales Comme le constate l Observatoire dans les domaines qui font l objet du compte rendu les difficult s de partage des comp tences entre les EPLE et les collectivit s territoriales de rattache ment sont r currentes Face aux diffi cult s rencontr es par les adh rents et dont ils font part au SNPDEN
4. volution de la carte de formation nous incitent beaucoup de vigilance sur les applications aca d miques de la r forme du lyc e Le SNPDEN a insist sur ce point aupr s du minist re LE RAPPEL DU MINISTRE AUX RECTEURS ET SECR TAIRES G N RAUX Le ministre a r uni le 5 janvier 2010 les recteurs et secr taires g n raux acad miques et leur a adress un courrier en date du 18 janvier rap pelant le principe g n ral de maintien des taux d encadrement pour le lyc e recommandant l assouplissement du calendrier en distinguant la nature des op rations li es au TRM et l emploi des dotations en heures et l ajustement des plans acad miques de formation afin d int grer les besoins relatifs lac compagnement personnalis NOUS LAISSER DU TEMPS Le SNPDEN s est adress gale ment aux recteurs inspecteurs d aca d mie et secr taires g n raux de rectorat pour obtenir afin de r duire la pression exerc e sur les person nels de direction de dissocier dans le calendrier les diff rentes tapes de pr paration de rentr e et de laisser aux tablissements le temps n cessaire la concertation et une ventilation des moyens en ad quation avec les choix retenus DANS LES ACAD MIES Les sections acad miques ont t sollicit es afin de permettre une vue globale et de recenser les diffi cult s auxquelles les personnels de direction pouvaient tre confront s Le Bureau
5. dire un ensemble de responsabilit s clai rement nonc es d limit es r gle mentairement et accompagn es de la d finition des moyens humains mat riels et financiers destin s exercer ces comp tences Le r f rentiel actuel des fonctions de direc tion pourrait tre la base de cette r flexion La Pr sidence doit tre d finie comme une quipe dans laquelle le pr sident continuerait de porter la responsabilit qui ne se partage pas mais dans laquelle le travail lui sera partag peut tre de mani re contractuelle entre ce dernier et des pr sidents adjoints qui pour raient tre interchangeables l un charg de la p dagogie l autre des aspects mat riels et financiers C est l revenir sur un d bat r cent et sur la notion de secr taire g n ral qui manifestement demande tre explicit e CONSTITUER UNE QUIPE DE DIRECTION UNIE ET COH RENTE En tout tat de cause nous devons absolument viter le d part vers les collectivit s locales de nos gestionnaires Ce n est pas pour rien que des tentatives r centes heureusement contrebattues ont eu pour but de d centraliser les ges tionnaires avec les TOS On imagine fort bien ce que deviendrait l tablissement si le chef des services conomiques tait d sormais nomm par un pr sident de collectivit et de ce fait ne se trouvait plus sous l autorit du chef d tablissement ou du pr sident confin alors dans
6. Le nouveau BN a poursuivi les m mes efforts D ailleurs dans la charte de candidature de la liste de 2009 on peut lire L action de formation des adh rents des responsables du syndicat et des lus aux commissions paritaires tait est et restera une priorit La formation syndicale permet de mieux faire conna tre le SNPDEN de partager ses valeurs de mieux appr hender le paysage syndical son vo lution ainsi que celle du m tier de personnel de direction Elle permet aussi de susciter l envie de s engager assumer des responsabilit s de cadres syndicaux L ORGANISATION ET LE TH ME DU STAGE Cette ann e 2010 le premier stage syndical s est d roul les mardi 19 et mercredi 20 janvier dans les locaux de la MGEN Paris De nouvelles modalit s d inscription ont t mises en place Tout adh rent jour de son adh sion avait la possibilit de s ins crire directement II y a eu plus de cent inscriptions Mais cause des intem p ries climatiques et des r unions aca d miques ou d partementales DGH oblige environ quatre vingts coll gues taient pr sents Toutes les acad mies taient repr sent es ainsi que toutes les fonctions du m tier de personnel de direction adjoint chef postes en lyc e g n ral LP et coll ge Les th mes propos s taient riches et vari s revisiter la m moire du syndicat et du m tier r fl chir l volution du m tier et du mo
7. _ eE 16 1 z on peut passer en hors classe CORSE 157 3 en moyenne au bout de 14 8 17 83 16 ans et Reims o il faut comp 1 54 8 RETEN e Sa ter plus de 21 longues ann es 12 60 13 DUON 14 8 7 9 le d calage est remarquable 14 72 l GRENOBLE 18 2 8 1 Cr teil acad mie o le 21 103 18 GUADELOUPE 16 6 7 9 passage en hors classe se 22 162 22 GUYANE 155 8 1 fait en moyenne au bout de 29 109 14 ULLE 17 3 8 1 8 4 ans le d calage est encore ya SAAS plus spectaculaire mais non AMOR IE L significatif La grande jeu LYON 15 5 7 4 nesse des coll gues de MARTINIQUE 15 8 8 3 cette acad mie difficile une MONTPELLIER 17 8 9 4 concentration importante de NANCY METZ 16 9 8 7 personnels de direction agr NANTES 16 9 8 3 g s originaires de la capitale PE aee TE Gi 93 la politique particuli re e l ancien recteur Blanquer ORLEANS TOURS 20 4 expliquent sans aucun doute PARIS 176 8 4 ce chiffre POITIERS 18 9 En conclusion ce travail REIMS Sia B6 r partition par anciennet de RENNES 16 8 9 direction n est qu une pho Eu UNE 17 2 a tographie des promotions de FOR l ann e 2010 Il a t fait pour CLASSE QUEN ES a la premi re fois et l ensemble m STRASBOURG 17 4 9 3 des tableaux et des chiffres ne 4 P Ron TOULOUSE 174 8 4 sera v ritablement significatif VERSAILLES 16 1 8 6 qu apr s quelques ann es de 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 7273 74 see 16 6 7 4 recul DIRECTION 176 MARS 2010 2 CARRI RE Y R PAR
8. et notamment sur la fa on d organiser une collecte financi re www solidarite laique asso fr G rard Arnaud nous a en outre pr cis qu il travaillait d j aux diff rents sc narii de reprise des cours d s que l tat d urgence serait lev tout en soulignant que la dispersion d une partie des l ves rendait fortement probable la piste internet Sachant qu en pareille cir constance la res ponsabilit d un chef d tablissement est DIRECTION 176 MARS 2010 ewb pages s sinistres_ha ti php MISSION PARLEMENTAIRE SUR LE VOILE INTEGRAL Au terme de 6 mois de r flexion de plus de 200 auditions et de mul tiples prises de positions politiques divergentes sur le sujet la mission parlementaire sur le voile int gral pr sid e par Andr G rin a remis le 26 janvier son rapport au pr si dent de l Assembl e nationale un rapport qui ne tranche cependant pas sur l adoption d une loi ou non interdisant le voile int gral dans les pace public mais qui affirme tout de m me le refus de la R publique face cette pratique l issue de ces travaux termi n s sans consensus la mission a mis 18 pr conisations dont 3 ont d ailleurs t rejet es par la majorit des d put s de la mission Les propositions retenues s or ganisent en quatre orientations le vote d une r solution parle mentaire r affirmant la pr mi nence des valeurs r publicaine
9. tion adapt e l organisation scolaire La gouvernance est l agencement des acteurs qui permet de rendre une d cision efficace pour atteindre un objectif commun ind pendamment de leur rapport hi rarchique Vous sortez du conseil p dagogique et vous vous dites Tiens cette phrase me rappelle quelque chose Mais quoi Ce que vous venez de faire Eh oui Comme Monsieur Jourdain la prose nous faisons d j et depuis longtemps de la gouvernance en dirigeant nos EPLE Les personnels de direction sont certainement les mieux pr par s faire du service public d ducation et de ses valeurs une institution vivante et influente dans la soci t de demain DIRECTION 176 MARS 2010 l est sans doute temps que l ducation nationale se r solve quitter son taylorisme finissant pour un autre mod le de LOUVETNANCE Les personnels de direction ont d j g n ralement migr vers l ge post bureaucrafique La gouvernance est l agencement des acteurs qui permet de rendre une d cision efficace pour atteindre un objectif commun ind pendamment de leur rapport hi rarchique NV bureau national OO Bureau national du 13 janvier 2010 BN et BN largi des 2 et 3 f vrier 2010 Solides sur nos bases au c ur des volutions Desserrons la pression et prenons le temps de la d cision Le BN du 13 janvier 2010 a ana lys les contraintes que faisaient peser sur
10. tions de M Yazid Sabeg sont actuellement tudi es avec attention par le ministre de l Education nationale porte parole du Gouvernement Favoriser l galit des chances est en effet l une de ses priorit s visible travers de nombreux axes forts de sa politique ducative L accompagnement ducatif permet tous les coll giens volontaires ainsi qu aux l ves des coles de l ducation prioritaire de b n ficier gra tuitement d un soutien scolaire L effort fait en faveur des coll ges du r seau ambition r ussite dans le cadre du plan de relance de l ducation prioritaire a permis de r duire les carts en termes de r ussite des l ves Le volet ducatif de la dynamique Espoirs banlieue com porte des mesures destin es renforcer les dimensions d excellence dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville sites d excellence internats d excel lence acc s aux classes pr paratoires aux grandes coles Afin de mieux lutter contre les discriminations dans les relations avec les entreprises des banques de stage sont g n ralis es La question du brassage a t sp cifiquement mise l tude et une r ponse est exp riment e en collaboration avec les collectivit s territoriales volon taires au travers d une mesure intitul e busing En ce qui concerne l organisa tion du coll ge les articles D 332 1 et D 332 3 du Code de l ducation pr cisent que le coll g
11. Bernard LAMICQ 1 Nous sommes saisis ce matin m me d incidents inad missibles en Loire Atlantique et davantage encore dans la Dr me Que nos coll gues sachent a Qu on ne saurait poursuivre administrativement un chef d tablissement ou un censeur pour s tre d clar gr viste b Qu en aucun cas il n appartient quelque comit que ce soit de les d poss der de leur fonction Nous intervenons sans d lai aupr s de la FEN et du SNI DIRECTION 176 MARS 2010 Nos peines Nous avons appris avec peine le d c s de Pierre GUILLAUMIN proviseur honoraire du lyc e Bertholet ANNECY Robert HAUTEC UR principal honoraire du coll ge Marceau CHARTRES Nicole RIVALLAIN principale honoraire du coll ge Vermay TOURNAN EN BRIE Gilles LE MERRER principal du coll ge G rard de Nerval VITRE Nous nous associons au deuil des familles 19 page 80 ALISE 1 1 page de publicit
12. Le risque est grand d une d rive majeure de la d centralisation peut tre est il n cessaire aussi de rappeler que c est la loi qui a voulu la d centralisation que cette derni re a eu des effets tr s positifs pour ce qui est des conditions de vie et de travail dans les tablissements qu il est bien normal que les collectivit s qui repr sen tent environ 45 du financement de l acte ducatif soient associ es la d finition de ce dernier et que notre syndicat n est nulle ment hostile au principe de d centralisation comme de d concentration N anmoins comme toujours c est dans application pratique que les choses se g tent et dans bien des lieux les relations se tendent avec les collectivit s principale ment les conseils g n raux mesure que ces derni res mettent en place les dispositifs de gestion des nouvelles attributions que la loi leur impose D centralisation oblige le principe de libre administration des collectivit s induit des fonctionnements tr s diff rents d un endroit l autre et il n est pas question dans ce domaine de revenir au jacobinisme des temps anciens Il n est d ailleurs pas faux de parler encore aujourd hui de choc culturel quand on constate dans beaucoup d endroits l igno rance tonnante parfois entretenue de cer tains lus mais aussi tr s souvent des chefs de service de ce que signifie le statut d EPLE en termes r glementair
13. Nord Pas de Calais ouverte sur l Eu rope du Nord Benelux Angleterre de plus je suis mari une Allemande depuis 1982 Dans les ann es 1990 j tais tr s engag dans l association europ enne des chefs d tablissement ESHA J ai donc fait une premi re candidature en 1995 sur plu sieurs postes qui n a pas t retenue J ai r cidiv en 2006 2007 avec un v u unique et l curieusement cela a march QUELLES ONT T LES DEMARCHES A SUIVRE Un dossier constituer aupr s de l AEFE Agence pour l Enseignement fran ais l tranger recueille les avis de la hi rarchie l Education nationale sur notre candidature Une premi re s lection a lieu l issue de laquelle un certain nombre de candidats de France ou d j en poste l tranger sont convoqu s un entretien d une vingtaine de minutes devant un jury constitu de res ponsables de l Agence dont la directrice et de l Education Nationale Il est conseill de bien conna tre les caract ristiques des postes que l on sollicite On nous ques tionne aussi sur notre exp rience acquise le but tant d valuer si l on a le profil ou non pour telle ou telle mission Un test de langue peut dans certains cas tre effectu ES TU SATISFAIT DU POSTE SUR LEQUEL TU AS ETE NOMME J avais postul uniquement sur le lyc e fran ais Victor Hugo de Francfort et j ai eu satisfaction C est vivement d conseill le secteu
14. classes de 6 horaire renforc en allemand dans des disciplines non linguis tiques DNL dispositif qui se poursuivra progressive ment jusqu en 3 partir de la Seconde la pr paration l Abibac est assur e depuis 2006 C est une bonne fa on de fid liser le public franco allemand et germa nophone Nous mettons galement l ac cent sur l anglais cours d s le CE2 classes bi langues d s la 6 section europ enne au lyc e et l an prochain en 49 INCONV NIENTS Le principal inconv nient mes yeux est la pression exerc e par les parents leur interventionnisme D un niveau socioprofessionnel lev gagnant tr s bien leur vie payant des droits de scolarit en augmentation depuis quelques ann es ils en veu lent pour leur argent ils sont tr s exigeants par rapport au projet p da gogique de l tablissement et parfois un peu frustr s de ne pas pouvoir s occuper directement de la gestion du lyc e QUELLE CARRI RE ENVISAGES TU DE FAIRE ENSUITE Mon objectif est de finir ma mis sion Francfort si possible au bout de 5 ans Je suis dans ma 3 ann e Apr s on verra autre poste en Europe ou en France ou m me retraite Rien n est vraiment fix APPORT AU NIVEAU PROFESSIONNEL DE CETTE EXPERIENCE Outre une certaine aisance mat rielle qu il serait hypocrite de passer sous silence c est surtout l exp rience d un contexte diff re
15. es trois quatre mois avant cause des probl mes d inscription de pr r servation et de r servation d finitive La m moire de l ensemble de nos activit s les informations n cessaires et les invitations diverses sont toutes sur le site SNPDEN Versailles de fa on que chaque retrait et chaque actif puissent tre tenus au courant de nos activit s en temps r el Toujours plus pr sents et plus actifs nous esp rons que d autres acad mies font de m me et qu un jour peut tre ce seront les retrait s du SNPDEN local qui accueilleront leurs camarades d autres acad mies pour les aider mieux conna tre et mieux appr cier leur r gion Pierre Bousquet Personnel de direction honoraire 1 Le 21 f vrier VIE SYNDICALE le SNPDEN dans l action L UNSA ducation et le SGEN CFDT avaient appel une journ e de mobilisation le jeudi 21 janvier 2010 et en Ile de France un rassemblement 10 heures place de la Sorbonne pour contrer la poli tique ducative r gressive du gouvernement Le SNPDEN y tait pr sent pour exprimer l amertume qu prouvent les per sonnels de direction devant l application brutale de la r vi ig sion g n rale des politiques publiques Elle conduit en effet des suppressions d emploi massives au nom du dogme du non remplacement d un fonctionnaire sur deux partant la retraite Une r gle m canique qui se traduit par un plan
16. l utilisation des agents de l Etat personnels de direction gestionnaire et secr taires d intendance y compris hors temps sco laire pour le fonctionne ment d une cuisine centrale cofinanc e par le conseil g n ral et la municipalit destin e fournir des repas aux l ves des coles pri maires et maternelles aux pompiers aux employ s de la DDE ainsi qu au centre a r du mercredi chaque fois que le SNPDEN a t alert sur ce genre de d rives la cellule juri dique a r agi dans Direction rappelant les textes et d non ant l installation de pouvoirs locaux et la cr ation de droits locaux par l immixtion des col lectivit s territoriales dans la gestion des EPLE Nous esp rons que l am lioration consta t e par certains personnels de direction quant l application des lois de d centralisation se poursuive jusqu l application pleine et enti re de l autonomie des EPLE 1 Article 104 de la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 2 Direction 155 janvier f vrier 2008 Pascal Bollor 3 Circulaire du 15 novembre 2006 MEN DE b1 4 D cret n 2001 1174 du 11 d cembre 2001 5 Direction 135 janvier f vrier 2006 pages 51 52 Pascal Bollor Bernard Vieilledent 6 Idem 7 Direction 128 mai 2005 pages 30 31 Pascal Bollor 8 Direction 146 mars 2007 pages 55 56 Marcel Peschaire 9 Direction 143 novembre 2006 page 55 Pascal Bollor Marcel Pesc
17. la cellule juridique a beaucoup crit ce sujet Le travail ainsi r alis a souvent aid faire voluer les points de vue sur la d cen tralisation dans le sens d une meilleure prise en compte des textes de loi par les collectivit s territoriales permettant de s acheminer vers le respect de l au tonomie des EPLE et des comp tences du chef d tablissement avant d arriver une situation o cette autonomie sera pleinement effective la d centralisa tion ne saurait se r duire un simple qui paie d cide dernier avatar de la f odalit UNE INTERPR TATION DES TEXTES QUI IGNORE L AUTONOMIE DE L TABLISSEMENT D s l entr e en vigueur de la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 rela tive aux libert s locales les collectivi t s locales r gions pour les lyc es et conseils g n raux pour les coll ges ont rapidement d voil leurs ambitions l gard des EPLE travers les projets de convention trop souvent par une interpr tation des textes qui minimisait voire m me qui ignorait l autonomie des tablissements autonomie qui nous est ch re car elle est l une des bases de la responsabilisation des acteurs Ensuite cette attitude s est pour suivie et perdure encore par nombre d interventions inopportunes car hors du cadre juridique dans la gestion quo tidienne des EPLE S appuyant sur l article 82 X der nier alin a de la loi du 13 ao t 2004 Une convention pass e
18. la loyaut Impossible de diriger effectivement un tablissement c est dire de montrer la direction o aller si chaque croisement ceux qui doivent conduire l ensemble montrent ostensiblement ou m me implicitement leur d saccord La loyaut n est pas ob issance et il ne peut y avoir loyaut ou accord sans change confrontation coute entre les parties concern es Elle est la cons quence du caract re unique de la d cision d lib rer est le fait de plusieurs d cider est le fait d un seul et la loyaut s accommode mal d une autorit despotique Par cette loyaut envers l institution et par les missions qui lui sont conf r es le provi seur ou le principal est le repr sentant son niveau de l Etat et le garant de la qualit du service rendu au public Il en est de m me pour le couple chef adjoint la t te de l tablissement qui ne peut que souffrir de divergences trop affirm es ou affich es SAVOIR INSTILLER LE CHANGEMENT Ind niablement la qualit de l exer cice du pouvoir se mesure encore la s r nit des relations qu un chef entre tient dans son tablissement Cette r alisation ob it des ph nom nes complexes li s la nature m me des comportements humains C est un sub til dosage qui pourrait faire penser par un raccourci intellectuel trop rapide que ne rien faire conduit cette paix sociale indicateur de la qualit de l action du chef Le
19. lindependant com dans son dition du 29 janvier voque La Laicit plus que jamais e Acad mie de Limoges Le 26 janvier Le populaire fr La cit les proviseurs son nent l alerte et France 3 Limousin font un cho de la conf rence du SNPDEN Limoges L Echo du Centre publie un article le 27 janvier La cit une valeur phare de la r publique puis le 2 f vrier La Laicit un principe f d rateur Acad mie de Lyon Deux articles dans le Progr s de Lyon du 29 janvier et 7 f vrier voquent la campagne nationale et la position du SNPDEN de l acad mie de Lyon et lyoncapitale fr en reprenant les propos de la SA titre dans son dition du 2 f vrier Le syndicat des proviseurs remet la la cit au c ur du d bat ET ENCORE D AUTRES CHOS D AUTRES THEMES L avis du SNPDEN notamment sur limpr paration de la minute de silence organis e par le minist re en hommage au lyc en poignard a encore fait l objet de quelques citations presse le 12 janvier dans le Nouvel observateur les Echos l Expresso du Caf p dagogique et le quotidien Var Matin Le SNPDEN a t cit dans l AEF du 28 janvier suite la publication au JO des textes sur la r forme des lyc es ainsi que dans deux autres d p ches du 29 janvier d une part sur le colloque AEF lyc e enseignement sup rieur et d autre part au sujet des Assises des formations technologiques d
20. personnels certains professeurs CPE documentalistes agents admi nistratifs personnels sociaux et de sant sont employ s par l Etat pour lesquels le chef d tablissement n est que le repr sentant D autres les techniciens ouvriers de service sont des agents des collectivit s ter ritoriales qui interviennent dans les locaux appartenant ces m mes collectivit s Le proviseur ou le principal n tant pas l employeur peut il tre d clar responsable de la s curit de l hygi ne et de la sant des personnels de EPLE dans un cadre autre que celui d fini par l article L 231 1 du Code du travail qui donne une liste des tablissements soumis l appli cation de l article L 230 2 de ce m me Code sans citer les EPLE Ne sont pas davantage concer n s par l application de l article L 230 1 les personnels qui sont recrut s par le chef d tablisse ment au nom de l EPLE puisque l EPLE n entre pas dans les cat gories d finies l article L 231 1 du Code du travail en contrats publics les assis tants d ducation en contrats priv s les contrats uniques d insertion ex CAE et CAV Pour s assurer de la sant de la s curit et de l hygi ne au tra vail quels sont les moyens dont dispose le proviseur ou le principal qui recrute des personnels en CUI pour les coles dont les locaux d pendent des municipalit s Est il en mesure de maftriser ou seulement d
21. que ces heures b n ficient des mesures d exon ra tions notamment fiscales institu es par la loi n 2007 1223 du 21 ao t 2007 en faveur du travail de l emploi et du pou voir d achat Si le Gouvernement n entend pas faire de la r alisation d heures suppl mentaires une alternative aux recrutements pour faire face aux besoins des adminis trations et am liorer la qualit du service questions des parlementai public il n en demeure pas moins que le d contingentement des heures suppl mentaires revient accorder des moyens suppl mentaires aux administrations qui en manifestent la n cessit et offrir aux agents la possibilit d am liorer s ils le souhaitent leur pouvoir d achat Pour toutes ces raisons il n est pas envisag de revoir le contenu et les orientations de ce projet de d cret 17 PROGRAMMES ET HORAIRES R forme des programmes de technologie et mises en place de groupes all g s S Q n 9744 du 23 juillet 2009 et n 11219 du 3 d cembre 2009 M Marcel Rainaud R ponse JO du 31 d cembre 2010 page 3070 L organisation des ensei gnements au coll ge en classe de 6 au chapitre sciences et techniques pr voit que la technologie b n ficie comme les sciences de la vie et de la terre d un horaire hebdomadaire d une heure en classe enti re et d une demi heure dispen s e en groupes effectifs all g s arr t du 14 janvier 2002 Les sciences phy siqu
22. sans doute pour longtemps la d fi nition des conditions d exercice de notre m tier Ne laissons personne le faire notre place snp Jean FALLER den Bureau national w f ri L y DIRECTION 176 MARS 2010 V M TIER Suis je un bon chef l heure o l on s interroge sur la d finition de la performance et o l on parle d une culture de r sultats pour tablir une prime beaucoup d entre nous se sont s rement d j pos la question suivante Suis je un bon chef Suis je performant Sur quels r sultats peut on me juger L id e d une mesure de la perfor mance au moyen d indicateurs chiffr s lanc e dans le cadre de la RGPP et appliqu e un temps aux ministres eux m mes s est vite heurt e au principe de r alit C est que l exercice m me de la fonction de chef ou de direction se r v le tre beaucoup plus complexe qu il n y para t et que la r ussite peut d pendre de crit res chiffr s certes mais est aussi plus s rement li e des facteurs humains sociaux psycholo giques relationnels ou conjoncturels Elle requiert par ailleurs des quali t s telles que la loyaut l honn tet l coute l impartialit le courage le charisme LA LOYAUT AVANT TOUT Ind niablement une des quali t s que l on attend d un personnel de direction adjoint ou chef et aussi bien l interne qu l externe c est pre mi rement
23. sidence tous les deux ans En fonction des pays le rythme des voyages administratifs varie d un trois ans PREMI RES IMPRESSIONS LORS DE LA PRISE DE FONCTION J ai t accueilli mon arriv e par une coll gue attach e de coop ration l ambassade de France qui m a aid au d part prendre mes marques dans la ville pour les nombreuses d marches d installation et prendre la mesure des enjeux de l tablissement Venant d un pays insulaire et isol le Vanuatu je dois dire que mes premi res impressions ont t d embl e tr s posi tives m me si l ambiance urbaine Ouagadougou a de quoi surprendre au d part du fait des innombrables deux roues qui envahissent la ville d s 6 heures du matin et d une circulation assez d sordonn e et c est un euph misme On s y adapte cependant assez rapidement en restant malgr tout toujours prudent au volant DESCRIPTION DE TON ETABLISSEMENT Le lyc e est class en 3 cat gorie avec 1030 l ves scolaris s de la petite section de maternelle jusqu aux bacca laur ats ES L et S Le mode de gestion est donc celui d une cit scolaire avec deux sites distants d environ 10 minutes en voiture L cole primaire se compose de 20 classes pour 500 l ves sous la responsabilit d une coll gue directrice d cole et le coll ge lyc e est quant lui compos de 23 divisions L quipe ducative comprend outre le
24. social de l tat sans pr c dent 50 000 suppressions de postes en 3 ans pour la seule Education nationale 100 000 pour l ensemble de la Fonction publique alors que la Cour des comptes dans un rapport r cent 16 d cembre 2009 d nonce l action de l Etat incapable d analyser les besoins et de program mer ses effectifs en cons quence sa politique du personnel est dict e principalement par des consid rations budg taires court terme De la m me fa on les personnels de direction remettent en cause une mast risation du recrutement sans envergure professionnelle guid e par id ologie et la r duction budg taire plut t que par l ambition d un service public de qualit C est l ambition d un service public de qualit qui a conduit le SNPDEN aux c t s d autres organisations soutenir 98 4 T Fi i j I T Hi sh Philippe Tournier en compagnie d Agn s Br da en charge de l International P UNSA du cation certaines des mesures propos es pour faire voluer le lyc e Le SNPDEN par tage cette vidence que la d fense du service public passe par sa capacit mieux prendre en charge les l ves et le SNPDEN favorisera ce qui peut y concourir C est cette m me ambition du ser vice public qui le conduit s opposer avec fermet et d termination des r gressions inacceptables Celles ci ne font que renforcer des confusions des contradict
25. solve quitter son tay lorisme finissant pour un autre mod le de gouvernance Cette nouvelle re ne d stabilisera pas les personnels de direction comme le note Anne Barr re sociologue de l ducation les per sonnels de direction ces managers de la R publique crit elle ont d j g n ralement migr vers l ge post bureaucratique associant pragmati quement l efficacit contemporaine et les valeurs r publicaines Mais ils sont un peu seuls car force est de constater combien nombre d ducateurs peinent admettre qu un organisme qui veut rester vivant doit s adapter un nouvel environnement Et tous les conserva tismes de s pauler quelques hi rarques et sous hi rarques inquiets confondant pouvoir et puissance certaines forces syndicales qui para doxalement d noncent juste titre ce qui ne va pas mais pour ne surtout rien changer qui invectivent les petits chefs ivres de pouvoir c est nous mais ne jurent que par les circulaires qui adorent les AG participatives qui se m lent de tout mais refusent que les instances l gitimes prennent leurs responsabilit s qui soupirent sur l au torit enfuie des professeurs tout en esp rant que les l ves agissent leur place Mais les impr cations outr es des uns les r ticences emberlificot es des autres expriment surtout le d sar roi face au transfert de responsabilit s aux lyc es et nous le voulons dema
26. te et celle du p le administratif En conclusion le ministre et son conseiller ont donn l impression tous leurs interlo cuteurs d tre attentifs aux probl mes de outre mer Np Georges Pinto den Secr taire acad mique DIRECTION 176 MARS 2010 V VIE SYNDICALE Monique Biron proviseure adjointe au lyc e Centre Sud Ducos DESCRIPTION DU LYC E J ai plaisir exercer au lyc e Centre Sud de Ducos Cet tablissement dans lequel j ai t affect e en 2005 pr sente quelques atouts non n gligeables cadre agr able et spacieux personnels ensei gnants et non enseignants assez consciencieux et soucieux de bien faire ambiance de travail assez satisfaisante Il est situ sur les hauteurs de Ducos commune quasiment au centre de la Martinique Ce lyc e g n ral et techno logique accueille 713 l ves et tudiants r partis en 28 divi sions allant de la seconde la CPGE BCPST sans oublier le d partement STG sciences et techniques de gestion et son prolongement post bac le BTS CGO comptabilit et gestion des organisations Ce lyc e r cemment construit s est bien positionn au niveau du d partement et les r sultats obtenus sont plut t bons Nous n chappons pas de temps en temps aux turbu lences juv niles ou sociales nous sommes comme bien d autres en butte avec des dif ficult s conjoncturelles ou admi nistratives MON PARCOURS PROFESS
27. 110 euros pour un l ve du secondaire et 10 790 euros pour un tudiant du sup rieur avec au sein m me de ces cat gories d importantes disparit s puisque par exemple un tudiant en classe pr paratoire aux grandes coles est 1 5 fois plus cher qu un tu diant en universit Dans ces d penses la part du secondaire 41 9 en 2008 contre 44 9 en 1980 tend d croi tre alors que celle du sup rieur 19 2 a progress de 1 6 point depuis 2005 14 6 en 1980 Et si l Etat reste le plus gros financeur du syst me ducatif avec 60 6 devant les collectivit s territoriales la contribution de ces derni res a augment de pr s de 10 points pas sant de 14 2 en 1980 23 8 de la DIE en 2008 une augmentation essentiellement due aux lois de d centralisation pour le second degr et la formation professionnelle et qui compense la baisse quivalente de la part de l Etat de 69 5 en 1980 60 6 en 2008 Note d information n 10 01 www education gouv fr cid50446 cout education 2008 htmlI 18 GALIT DES CHANCES ENCORE Alors qu il s agissait au d part de dispositifs de bonne volont les cord es de la r ussite vont tre selon les souhaits du gouvernement g n ralis es professionnalis es et rendus p rennes Val rie P cresse et Fadela Amara ont ainsi annonc fin janvier que l Etat allait renforcer en 2010 le dispositif en lui consa crant 3 millions d
28. aujourd hui une priorit du gouvernement En t moigne la politique de restrictions bud g taires qui le mine avec en parall le une multiplication des mesures en faveur de l en seignement priv Pour plus d informations www appel pourlecolepublique fr Le tribunal correctionnel de Pau a condamn fin janvier le p re d un l ve un mois de pri son ferme pour avoir frapp de deux coups de poing au visage le principal adjoint du coll ge de son fils alors que ce dernier venait d tre exclu temporaire ment de l tablissement suite une dispute survenue entre l ves le jour m me Apr s l identit nationale voici l Ecole et la Nation Luc Chatel a ainsi demand au direc teur de l INRP le 1 f vrier d or ganiser au printemps prochain un S minaire de recherches sur les rapports entre l cole et la Nation hier et aujourd hui Ce s minaire devrait se d rouler en 3 phases selon les pr cisions du directeur de INRP une pre mi re tape en avril Lyon une seconde l tranger en octobre et la troisi me tape en France vers le mois de d cembre A la suite de l assembl e g n rale extraordinaire du 28 janvier l UNSA Fonction naires s est transform e en UNSA Fonction publique Cette structure regroupant l ensemble des f d rations des 3 versants de la Fonction publique de PUNSA souhaite ainsi claire ment r affirmer sa vocation d fendre l ensemble
29. aux orientations Pourtant le dipl me natio nal du Brevet montre une moyenne aux preuves crites sup rieures l acad mie en 2009 mais le contr le continu inf rieur fait chuter fortement le pour centage de r ussite UNE QUIPE ENSEIGNANTE FRAGILISEE A l heure des contrats d objectifs avec indicateurs chiffr s l puisement de la petite quipe r sidente est pr gnant La disparition des PEGC a pro voqu la d multiplication des blocs moyens partag s Soud e et volon taire l quipe parvient faire adh rer les nouveaux enseignants aux multiples projets ou actions La mise en place du socle commun de connaissances et de comp tences avec ses diff rents outils PDMF A2 en LV histoire des arts accom pagnement ducatif etc est compliqu e quand les enseignants voire les ensei gnements ne sont pas stabilis s 60 de renouvellement cette ann e Cinq pro fesseurs exercent temps complet sur le coll ge deux temps partiels et trois seront bient t la retraite Dix neuf com posent l quipe enseignante Les autres sont en bloc moyens partag s sur deux voire trois tablissements La recherche en d but d ann e de compl ments ou de contractuels est un challenge La recherche en vacations des derniers petits trous est al atoire Les petits col l ges sont en bout de ligne et l emploi du temps est boulevers jusqu au 15 sep tembre Certains jeudis trois profe
30. coll gien tait accus de faits graves notamment d actes de racket avec violence et intimidation l en contre de ses camarades qui avaient provoqu l ouverture d une proc dure p nale son encontre Les parents de l l ve demandaient la suspension de la proc dure disciplinaire jusqu l issue de la proc dure p nale La cour admi nistrative d appel de Versailles rappelle en rejetant la demande l ind pendance de ces deux proc dures Les parents arguaient du fait que le juge du tribunal pour enfants de Nanterre avait relax leur fils au b n fice du doute des fins de la poursuite La cour administrative d appel rappelle qu il appartient l autorit administra tive d appr cier si les faits taient suf fisamment tablis et dans l affirmative s ils justifiaient l application d une sanc tion disciplinaire qu ainsi la circons tance que l l ve a t relax au b n fice du doute par le juge p nal est sans influence sur la l galit de la d ci sion attaqu e qu il ressort des pi ces du dossier que les t moignages crits et concordants manant de six l ves du coll ge sont suffisamment circons tanci s et mettent en cause nomm ment l l ve qu ils sont corrobor s par un courrier des repr sentants du coll ge qu ainsi la r alit des faits et leur imputabilit sont suffisamment tablies qu eu gard leur gravit ces faits justifi
31. concours puis avec les rentrants dans l acad mie Notre d jeuner d but juillet en hommage nos retrait s et aux coll gues mut s est tr s pris Enfin deux de nos coll gues partici pent aux r unions de l UNSA Education Nous communiquons beaucoup par courrier lectronique et par t l phone Un bulletin sp cial est dit en p riode d lec tions professionnelles Georges Pinto Secr taire acad mique 60 VIE SYNDICALE Visite du ministre de l Education nationale en Martinique Poursuivant son tour de France des acad mies Luc Chatel ministre de l Education nationale porte parole du gouverne ment a pr sent le jeudi 28 janvier aux personnels de direc tion et aux corps d inspection de la Martinique sa r forme du lyc e en pr sence du recteur de la Guadeloupe LE MINISTRE A BESOIN DE NOUS Le ministre s est efforc d tre p dagogue en expliquant le sens et les principes de sa r forme Il a insist sur l accompagnement per sonnalis l orientation progressive et la r orientation en cours d an n e ainsi que sur le renforcement des langues Il a affirm qu il avait besoin de nous et qu il comptait sur nous Pendant une demi heure d in teractivit il a r pondu de bonne gr ce aux nombreuses questions de nos coll gues et des inspecteurs p dagogiques RENCONTRE AVEC LES LYC ENS LE D PARTEMENT ET LA R GION Le matin le ministre avait face
32. contexte dans lequel nous vo luons se pr te bien cette mauvaise analyse Le corps professoral dans son ensemble et les syndicats en particu lier sont plut t conservateurs La peur du changement emp che toute innova tion et les propositions de la hi rarchie sont toujours entach es de suspicion Il en va donc de m me pour les chefs d tablissement que pour les ministres celui qui ne change rien ou si peu a la paix C est oublier trop vite que nous pilotons des organismes vivants vo DIRECTION 176 MARS 2010 lutifs qui s ankylosent inexorablement dans le refus de changer ANTICIPER MOBILISER CONVAINCRE ET INSCRIRE SON ACTION DANS LE TEMPS Un chef s appr cie aussi sa facult d anticipation sa vision projective sa capacit d entra ner les quipes et de recueillir leur adh sion Faire vo luer le syst me ou accompagner les volutions in luctables de ce dernier est toujours reconnu Sa r alisation met en jeu des strat gies diverses et vari es et les leviers l encore dans un environnement de gestion de carri res de la Fonction publique peu facilitateur sont difficiles trouver La mesure d une telle performance est bien videmment difficilement quan tifiable Elle n en est pas moins appr ciable ou mesurable dans un temps donn pour des observateurs attentifs et r guliers Cela implique que les va luateurs aient une connaissance un peu fine des syst mes qu i
33. contre la violence en milieu scolaire et ren forcement des parte nariats C est le seul texte connu qui soit adress nomm ment aux chefs d tablissement Modifier positive ment les images r ci proques des uns et des autres Tous les membres de la communaut sco laire et tous les niveaux de responsabilit au sein du syst me du catif sont partie pre nante de la politique de pr vention Comit d duca tion la sant et la citoyennet laboration d un bilan de s curit de l tablissement et du dispositif de s curit Distinction entre traite ment en interne et recours 07 au signalement acte grave Lorsqu une situation de danger ou une infraction commise l impose le chef d tablissement ou l auto rit acad mique doit faire appel aux services de police ou de gendarmerie ainsi qu l autorit judi ciaire suivant les moda lit s pratiques arr t es convention Face des situations de troubles l ordre public ou de risques le pr fet peut requ rir les services de police ou les unit s de gendarmerie pour qu ils renforcent la surveillance aux abords des tablisse ments scolaires Am liorer la s curit des tablissements scolaires tant l int rieur qu leurs abords par un renforcement de la coop ration Le protocole est conclu pour deux ans avec une valuation annuelle des actions conduites logiciel SIGNA Correspo
34. dans les d pens _ ARTICLE TROISIEME Le surplus des conclusions de la requ te est rejet AUTORIT PARENTALE CHANGEMENT D ORIENTATION Acte usuel non TA Montpellier 01 10 2009 in LIJ n 140 d cembre 2009 Les personnels de direction sont de plus en plus souvent confront s un nombre croissant de parents s par s en d saccord quant des d cisions concer nant l ducation de leur s enfant s Le jugement du TA de Montpellier en date du 1 octobre 2009 in LIJ n 140 d cembre 2009 nous claire sur la dis tinction qu il importe de faire entre acte usuel et acte non usuel inhabituel ou grave et les cons quences qui en d coulent dans nos prises de position 1 LE DOSSIER Un l ve de seconde g n rale a sollicit en d but d ann e scolaire son admission en BEP Sa m re a proc d son inscription en lyc e profession nel Cependant le p re de l l ve s par de la m re mais exer ant avec elle conjointement l autorit parentale n avait pas donn son accord ce changement d orientation et a demand au juge l annulation de cette inscription 2 LE JUGEMENT DU TRIBUNAL Le juge a fait droit la demande du p re en consid rant qu aux termes de l article 372 2 du Code civil chacun des parents est r put agir avec lac cord de l autre quand il fait seul un acte usuel de l autorit parentale ainsi chacun des parents peut l gi
35. des fonctions de directeur p dagogique Certains en r vent Il s agit sans doute l du plus grave p ril qui menace nos fonc tions et c est pourquoi nous devons tre capables rapidement d of frir aux gestionnaires une place r elle et attractive y compris sur le plan statutaire dans ce qui est aujourd hui la Direction et plus tard la Pr sidence Il nous faut d pas ser les craintes compr hensibles de coll gues qui voient encore aujourd hui le gestionnaire comme un subalterne ou m me un rival Ce qui compte avant tout c est de cr er la t te des lyc es ou des coll ges une quipe coh rente de fonctionnaires d Etat ind pen dants pour leurs carri res notam ment des diff rentes communaut s internes ou externes qui composent tablissement capables dans le cadre de leur bloc de comp tences de r sister aux pressions et de tenir la place centrale qui doit tre la leur dans l acte ducatif S arc bouter sur des positions anciennes provoquer une sorte de d sesp rance chez les gestion naires quelles que soient les d cla rations rassurantes d A amp Biarritz ne peuvent que les pr cipiter dans les bras des sir nes locales avec les cons quences d sastreuses que cela aurait pour notre m tier Nous vivons aujourd hui tr s certainement peu pr s comme chaque vingt ans un moment cl de notre fonction ce qui sortira des n gociations en cours d terminera
36. divers complexe et contradictoire la fonction de chef d tablissement a profond ment chang ainsi que les attentes parfois contradictoires elles aussi des divers partenaires qu il s agisse de la n cessit d accro tre la formation juridique pour pouvoir dire le droit dans l tablissement DIRECTION 176 MARS 2010 de l aptitude g rer les crises h las de plus en plus fr quentes de l aptitude servir d inter face entre les hi rarchies de l Etat et des col lectivit s et m me parfois de rappeler la r gle aux unes et aux autres ou enfin qu il s agisse de d velopper des aptitudes la diplomatie pour g rer et arbitrer les conflits entre les diff rentes communaut s de l tablissement Il s agit de passer d une structure coll giale d administration h rit e de la tradition univer sitaire une structure moderne de direction la Pr sidence charg e tout en permettant expression des usagers et des personnels d assurer les arbitrages n cessaires entre les diff rents intervenants de l acte ducatif DE LA DIRECTION LA PR SIDENCE Sur le plan r glementaire encore aujourd hui le d cret du 30 ao t 1985 institue un conseil d administration au fonctionnement tripartite entre trois coll ges administration et collectivit s locales personnels et usa gers comme si ces trois coll ges repr sen taient des ensembles homog nes dans leurs compositions et leur
37. drale dans le d sert Il r gne donc une tr s bonne entente au sein de l quipe enseignante et une tr s bonne entente avec l quipe de direction Le CPE vient d tre nomm il vient de acad mie d Aix Marseille et exer ait dans i M TIER Y des zones tr s difficiles Il s est parfaitement adapt et am ne du sang neuf dans une quipe d j structur e Il apporte un vrai bol d air Le gestionnaire est tr s l coute des ensei gnants et est proche de la vie scolaire au sein de laquelle les aide ducateurs effectuent un travail de qualit avec beaucoup de s rieux et de disponibi lit D ailleurs on constate pour l ensemble de la communaut un tr s faible absent isme Le coll ge est galement dot d une structure bilingue fran ais corse L enseignement se fait dans les deux langues et en histoire g ographie unique ment en langue corse Cela s ancre profond ment dans une r gion tr s forte identit culturelle DES HANDICAPS STRUCTURELS La masse critique des l ves tant p niblement atteinte cela entra ne une difficult pour d gager des p les d excellence alors que l enseignement y est de qualit De plus des fratries d l ves se sont succ d au coll ge cela produit une stabilit du milieu qui est de nature emp cher tout m lange tout m tissage g n rateur d ouverture et de tol rance vis vis d autrui ou des diff rences Il
38. du sociologue qui les a identi fi es au d but du XXe si cle un mouvement g n ral sans doute li au fait que nos soci t s ont troqu des probl mes imm diatement tragiques les guerres mondiales contre des probl matiques complexes diffuses et dilat es impliquant un grand nombre d acteurs autonomes en particulier de la Soci t civile par exemple le r chauffement climatique ET POUR L DUCATION NATIONALE Contrairement ce que veut une l gende tenace notre actuelle institution ne s est pas construite sous Jules Ferry mais essentiellement durant l re bureaucratique entre 1920 et 1980 selon un mod le taylorien avec l id e qu un centre qui sait tout d li vrant des instructions d taill es des ex cutants ob issants charg s de t ches pr cises assurerait la bonne marche de l cole Depuis une bonne vingtaine d ann es chacun peut voir que ce mode d orga nisation va de guingois arr t de l l vation du niveau de formation insatisfaction g n rale perte de confiance dans le syst me ducatif crise larv e perma nente faible sentiment d appartenance et de loyaut d voiement des valeurs de l cole publique au profit d un statu quo int ress Ce n est pas parce qu un syst me a incarn un moment donn des valeurs qui sont toujours les n tres qu il est ces valeurs Il est sans doute temps que l ducation nationale se r
39. en texte brut Times 12 sans mise en forme ou mise en page Merci de nous pr ciser si vous souhaitez garder l anonymat Les propos exprim s dans cette page n engagent que leur auteur 64 VIE SYNDICALE Tribune libre Naissance d un site r publicain La soci t solidaire que nos pr d cesseurs avaient construite dans la voie ouverte par le si cle des Lumi res avec les avanc es sociales de 1934 1938 cas s es par l envahisseur de 1940 soutenu par les nostalgiques de l ancien r gime est gravement menac e par les forces au pouvoir en France et dans le monde Denis Kessler num ro 2 du MEDEF expri mait dans Challenges du 4 octobre 2007 la satisfaction des patrons des m dias et des assurances qui venaient de porter au pouvoir une majorit men e par monsieur Sarkozy Le mod le social fran ais est le pur produit du Conseil national de la r sistance Il est grand temps de le r former et le gouvernement s y emploie y regarder de pr s on constate qu il y a une profonde unit ce programme ambi tieux du gouvernement La liste des r formes C est simple prenez tout ce qui a t mis en place entre 1944 et 1952 sans exception Elle est l Il s agit aujourd hui de sortir de 1945 et de d faire m thodiquement le programme du Conseil national de la r sistance Or notre constitution fait partie de ce qui a t mis en place en 1946 La R publique revenait de
40. entre l ta blissement et selon le cas le conseil g n ral ou le conseil r gional pr cise les modalit s d exercice de leurs com p tences respectives les services des conseils g n raux et r gionaux se sont h t s de r diger des projets de conventions transmis rapidement aux chefs d tablissement pour qu ils soient soumis au vote des conseils d admi nistration alors que les conventions constatant le transfert des comp tences de l Etat aux collectivit s territo riales ou leurs groupements n taient pas encore sign es La pr cipitation et la latitude que per met la loi quant au contenu ont entra n la r daction d une vari t de conven tions dont certaines mettaient largement en cause l autonomie des EPLE oubliant l article 8 2 a b et c du d cret 85 924 du 30 ao t 1985 qui d finit les comp tences du chef d tablissement Quelques exemples montrent la volont qu ont eue certaines collecti vit s territoriales de s immiscer dans la gestion des EPLE travers les pro jets de convention la volont souvent constat e de faire des personnels de direction des veilleurs de nuit de week end et de vacances en s ap puyant sur la circulaire du minist re de l Education nationale n 96 122 du 29 avril 1996 devenue obsol te m me si elle n est pas abrog e en raison de la modification d un certain nombre de statuts et d obligations de service des personnels C
41. extensions de v ux chappent un avis Ce serait trop simple En cons quence et logique ment pour ne pas fausser l quit la DE ne prendra pas en compte une extension de v ux sans aucun avis de la hi rarchie mi LA M ME LOGIQUE DANS TES V UX TU POURSUIVRAS Vous avez le droit de faire 5 v ux suppl mentaires pour chacune des deux p riodes comme pour la demande ini tiale il s agit de v ux tablissements ou commune etc jusqu l acad mie puis toute la France De mani re g n rale on indique tou jours des v ux pr cis puis on largit progressivement en vitant toutefois de demander tout poste en coll ge 4 exceptionnel ou un lyc e en 1 c est dire des postes qui n existent pas ce stade j en ai encore vu qui les ont demand s cette ann e 30 ori F Fa CARRI RE Y m 1 3 iT m T Vous n oubliez pas surtout de pr ci ser si vous souhaitez un logement sinon VOUS risquez une surprise L id e essentielle retenir cependant est de suivre la logique de la demande initiale la circulaire pr cisant La typo logie de ces v ux devra obligatoirement correspondre celle des v ux saisis sur Internet En clair si vous avez demand initiale ment des tablissements de telle cat go rie dans une acad mie par exemple des coll ges ruraux en Tarn et Garonne un d partement o j ai eu un grand plaisir travailler
42. galiennes Que la lutte contre la violence en milieu scolaire soit d clar e comme une priorit absolue ne peut que satisfaire les personnels de direction Observons toutefois que depuis la rentr e scolaire de septembre 2009 peu d initiatives ont t prises en prolongement des pr conisations pr sidentielles et des textes cit s alors qu taient annonc s un tat major de la s cu rit dans chaque d partement une quipe mobile d agents aupr s des recteurs l affectation de poli ciers la retraite et de personnes volontaires des missions de s curisation des tablissements scolaires et leurs abord s la lutte contre les formes nouvelles de d linquance la r forme des qua lifications p nales sanctionnant intrusion dans un tablissement scolaire des dispositifs pour per mettre l intervention de la police d une mani re quasi instantan e en cas de difficult dans l enceinte scolaire ou ses abords SANCTUARISATION DES ETABLISSEMENTS La sanctuarisation des ta blissements d enseignement constitue notre objectif com mun pr cise la nouvelle circu laire Le terme sanctuariser n est il pas inappropri au del de son rejet par le correcteur orthographique Lorsqu il s agit de prot ger des tablissements des violences fr quentes de veiller l int grit physique et morale des l ves et des per sonnels tout doit tre mis en uvre la plupart d entre eu
43. impact de l assouplissement M me si cette enqu te sera davantage une enqu te de ressenti le SNPDEN n a pas la logistique de la DEPP les r sul tats de cette enqu te permettront d ali menter le d bat rendez vous est pris avec les journalistes en avril snp Patrick CAMBIER Permanent den ACTUALIT S t s AC UQ M MENTO R FORME DES LYC ES Les premiers textes de la r forme des lyc es qui doit entrer en vigueur d s septembre 2010 pour la classe de seconde ont t publi s au Journal officiel du 28 janvier il s agit des d crets 2010 099 relatif au fonctionnement des EPLE et 2010 100 relatif aux enseignements du second degr des voies g n rale et technologique l information et orientation ainsi que des deux arr t s du 27 jan vier en d coulant savoir celui relatif l orga nisation et aux horaires de la classe de seconde et celui relatif l orga nisation et aux horaires des enseignements du cycle terminal cf lettre i de Direction 61 www t snpden net lls ont t suivis LD CES ENT cie par la publication d un BO sp cial n 1 du 4 f vrier reprenant les textes parus au JO avec en plus 6 cir P culaires d application SERVICE PUBLIC D ORIENTATION La loi relative l orientation et la forma tion professionnelle 2009 1437 publi e en novembre 2009 identifie pour la premi re fois l orientation comme un service publ
44. l ambassade AS TU UN APPARTEMENT DE FONCTION Il en existe un au lyc e ce qui est tr s rare en Allemagne sans doute parce que les architectes taient fran ais C est un appartement situ l arri re du lyc e dans le prolonge ment de la maternelle avec patio et terrasse tr s agr able en t AVANTAGES DU POSTE Dans un tablissement en gestion directe EGD comme le mien m me si c est la Direction de l A FE qui prend les d cisions c est l tablisse ment qui les propose et en g n ral celle ci les suit Notre interlocuteur est en l occurrence le chef du secteur Europe ou le secteur p dagogique de l Agence Les marges de man uvre et les leviers d action sont beaucoup plus importants que dans un EPLE sur le plan financier gr ce aux droits de scolarit aux subven tions du Land et la participation de l A FE nous avons un budget qui nous permet d assurer l au tofinancement de notre 1 phase d extension Les marges d gag es servent galement au renouvelle ment du mat riel p dagogique et la mise en uvre de projets du catifs et culturels sur le plan p dagogique il est possible de faire preuve de cr ati vit dans un contexte d ouverture sur le pays d accueil d veloppe ment du bilinguisme voire du plu rilinguisme Apr s la mise en place d une section bilingue franco alle mande l cole l mentaire nous avons ouvert cette ann e des
45. l ins tallation de portiques de s curit l entr e des tablisse ments elle ne serait pr conis e que dans 1 des cas L int gralit du dossier de presse est en ligne dans la rubrique Actualit s du site du minist re Une circulaire dat e du 1 f vrier 2010 cosign e par le ministre de l Int rieur fixant les priorit s du nouveau calendrier de mise en uvre du plan de s curisation et les engagements conjoints des deux minist res devrait tre publi e prochainement Le ministre a par ailleurs assur qu un nouveau bilan d d tape sur l ensemble des mesures de ce plan serait tabli par les recteurs et pr fets d but avril SOLIDARIT POUR HA TI Depuis de nombreuses ann es d j Solidarit la que a men des actions li es l ducation en Ha ti pays parmi les plus pauvres du monde et qui ces derni res ann es n a pas t pargn par les al as climatiques Suite au ter rible s isme qui a d vast le pays le 12 janvier faisant de nombreuses vic times et des d g ts mat riels consid rables la mobilisation s impose encore plus fortement et Solidarit la que avec ses 55 organisations membres a donc aussit t lanc un appel la solidarit et aux dons en faveur des sinistr s d Ha ti L organisation a d cid d apporter une aide aux sinistr s les plus pauvres de participer la r habilitation et la reconstruction d coles publiques d assurer leur
46. le soir et le mercredi l cole d partemen tale de musique LES RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITES Les rapports avec le conseil g n ral sont bons Nous sommes souvent consid r s comme un de leurs nom breux services Une convention existe identique ou presque sur les 38 col l ges du d partement L ambiance est exceptionnelle malgr le peu de reconnaissance port aux agents L exemple du chef de cuisine est difiant elle confec tionne 320 repas maternel primaire et coll ge Pourtant elle a le m me grade que ses coll gues charg s du nettoyage En ce qui concerne les construc tions un atelier de maintenance a t livr l an pass et le local poubelles va na tre les prochains mois La question propri taire ser vice public d enseignement loca taire est souvent une question au centre des relations EPLE collecti vit Les limites de comp tences ne sont pas clairement d finies LES CARACT RISTIQUES DU COLLEGE Je n ai ni adjoint ni CPE En revanche un secr taire tr s exp ri ment d une qualit exceptionnelle souvent r f rence du bassin m aide efficacement Il n est pas et ne sera pas reconnu sa juste valeur car toujours deuxi me classe La ges tionnaire chevronn e est un v ritable bras droit La vie scolaire compte sept demi postes d assistants d ducation il faut contacter le p le emploi pour recruter car les tudiants sont r
47. loin balay e par Vichy Nous la savons d sormais menac e L article 9 de son pr ambule ne fait il pas obstacle la privatisation de La Poste La loi de 1905 aujourd hui fr quemment bafou e n emp che t elle pas le financement public de la construction d difices religieux Le 20 d cembre 2007 monsieur Nicolas Sarkozy s abaissait au niveau de sa seule communaut religieuse dans un discours au palais de Latran Vatican pi tinant l galit r publicaine Dans la transmission des valeurs et dans l apprentissage de la diff rence entre le bien et le mal l instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le cur m me s il est important qu il s en approche parce qu il lui manquera toujours la radicalit du sacrifice de sa vie et le charisme d un engagement port par l esp rance Cette vue r trograde est vieille comme la royaut pr tendue de droit divin et enfin vaincue par la R publique elle choque les Fran ais elle me choque P tain avait r tabli l enseignement obligatoire des devoirs envers Dieu il avait supprim les coles normales d instituteurs le gouvernement actuel d truit les instituts universitaires de formation des ma tres qui englobent les EN d autrefois et fait tout pour favoriser l enseignement confes sionnel Nous avons bien un retour des revanchards de 1940 qui nous plongent nouveau dans l ancien r gime en se pr tendant modernes Mieux encore il
48. ment son application Si la question du financement doit tre pos e en termes de contribution effective au service public d ducation cela implique le res pect d objectifs strat giques qui justifie l investissement public de l Etat ou des collectivit s territoriales Ainsi quand le d partement des Hauts de Seine retire sa subvention l universit Paris X Nanterre 900 000 qui pourtant res pecte l objectif des 30 de boursiers et finance le p le L onard de Vinci la fac dite Pasqua hauteur de dix millions d euros l an la question de la mission de service public doit tre pos e non pas de mani re abstraite mais au regard d objectifs quantifiables li s l int r t g n ral comme pr cis ment les 30 de boursiers Dans le m me esprit l tat ne joue pas son r le de r gulateur quand il fait DIRECTION 176 MARS 2010 le choix d un assouplissement de la carte sco laire sans ana lyser des effets de cet assou plissement Or ce niveau il faut s tonner de l absence d information sur le respect du contrat initial qui avait pour objec tif de favoriser la mixit sociale et scolaire Cela fait 4 ans que cet assouplissement est mis en uvre et le danger est de laisser d ri ver un point o il Sera trop tard pour interve nir Le SNPDEN lancera donc aupr s des per sonnels de direction une enqu te par internet du 9 au 19 mars afin d valuer l
49. national largi aux secr taires acad miques r uni le 3 f vrier a permis de r v ler dans plusieurs acad mies une absence de finan cement des options facultatives de mani re marginale l introduction de division d doubl e ou non d doubl e un calcul tabli sur la base d un H E une dotation insuffisante pour des enseignements d exploration tech nologiques une dotation insuffisante des coll ges et plus globalement une attente de carte acad mique des enseignements d exploration DIRECTION 176 MARS 2010 LE SNPDEN DEMANDE L APPLICATION DES TEXTES Face ces difficult s le SNPDEN continuera d agir aupr s du minist re afin que les textes officiels soient au moins appliqu s Les grilles horaires de seconde sont tablies sur la base de 39 heures dans lesquelles 10h30 r duites 10 heures par le d double ment impos de l ECJS rel vent des politiques d tablissement auxquelles s ajoutent les dotations relatives aux politiques acad miques savoir les options facultatives ne pas assimiler des activit s facultatives les ensei gnements d exploration sup rieurs une heure et demi ou ceux pratiqu s en atelier n cessitant des effectifs r duits Les textes sont suffisamment expli cites gr ce aux amendements que le SNPDEN au sein de UNSA a port s et obtenus en Conseil sup rieur de l Education et qui rappelons le condi tionnaient notre vote sur la r forme d
50. ni le perdre Au sein de la CNC je suis charg e de faire les comptes rendus des r unions Article R2 Les cat gories repr sent es en tant que telles dans les instances syndicales sont les suivantes 1 Chefs d tablissement Proviseur de lyc e proviseur de lyc e professionnel principal de coll ge directeur d tablissement r gional d enseignement adapt 2 Chefs d tablissement adjoints Proviseur adjoint de lyc e proviseur adjoint de lyc e professionnel principal adjoint de coll ge directeur adjoint charg de SEGPA 3 Les pensionn s et les personnels de CFA issus des emplois ci dessus Sauf impossibilit les emplois d sign s 1 et 2 doivent tre repr sent s dans chaque instance du syndicat selon des nombres adapt s aux effectifs constat s Les pensionn s ont une repr sentation sp cifique Article R3 La place des femmes et des hommes dans le syndicat Dans les instances syndicales et les repr sentations syndicales lues d partementales acad miques et nationales il est pr vu une participation du sexe le moins repr sent au moins proportionnelle son nombre au niveau consid r Article S37 La commission nationale de contr le comprend cinq membres Article S38 a La commission nationale de contr le est charg e son initiative du contr le de la bonne application des statuts et du r glement int rieur nationaux de la v rification de la confor mit du r glemen
51. pour d noncer les tentatives de retour aux f odalit s Au fil du temps il nous a t r guli rement signal des avanc es quant au recentrage des pro jets de conventions sur le seul champ de l article 82 de la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 DES IMMIXTIONS QUOTIDIENNES Ensuite la m connaissance des textes fixant les r gles de la d cen tralisation a amen des collectivit s s immiscer quasi quotidiennement dans la gestion des EPLE Nous retiendrons quelques exemples les interventions des services tech niques sur lieu sans en avoir inform la direction au pr alable les quasi injonctions faites aux ta blissements de participer aux pro jets culturels mis en place par la collectivit les tentatives d immixtion dans le domaine p dagogique l envoi de documents distri buer aux l ves documents dits d information mais qui parfois ressemblent davantage de la propagande la mise en cause de l autonomie financi re de LEPLE confondant contr le de l galit et contr le d opportunit la centralisation de la gestion des contrats li s la maintenance des installations des coll ges situ s sur i CHRONIQUE JURIDIQUE le territoire d partemental en totale m connaissance de l article L 213 2 du Code de l ducation l article 50 du d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 modifi l ar ticle L 421 23II du Code de l ducation
52. pro viseur et la directrice d cole une coll gue CPE faisant fonction de proviseur adjoint un gestionnaire comptable trois conseill res d du cation deux surveillants et une conseill re d orientation temps partiel Une quipe admi nistrative de 6 personnes nous seconde dans nos t ches Au total ce sont donc 116 adultes qui enca drent nos l ves dont 70 enseignants et 28 per sonnels de service Pour ce qui est du logement les postes DIRECTION 176 MARS 2010 l tranger ne sont g n ralement pas log s mais il existe quelques excep tions En ce qui me concerne j oc cupe une maison en ville lou e un propri taire burkinab FONCTIONNEMENT DE TON ETABLISSEMENT L exercice de notre m tier tranger dans les tablissements de l AEFE diff re de mani re assez significative de l exercice en France Je n ai en effet exerc l tranger dans des fonctions de chef d ta blissement que dans des tablisse ments conventionn s c est dire dans des lyc es fran ais priv s non confessionnels conventionn s avec lAEFE et dont la gestion financi re est assur e par une association de parents d l ves avec laquelle il faut communiquer de mani re quasi per manente et parfois convaincre de la validit de choix p dagogiques ou immobiliers qui peuvent avoir des cons quences financi res non n gligeables Les enjeux sont donc tr s dif f rents ca
53. qu un module de for mation destin aux chefs d tablissement avait t labor pour permettre de g rer au mieux les situations de crise Les enseignants se verront proposer des formations portant sur l exercice de l autorit et la tenue d une classe Le projet d internat d excellence de l acad mie pour aider la r ussite des jeunes d favoris s a t pr sent par le rec teur au ministre La ville de Fort de France a c d un terrain situ la confluence des trois grands lyc es Schoelcher Bellevue et Gaillard Cet internat devrait accueillir la rentr e 2011 70 l ves de CPGE et de BTS dont 40 de boursiers LE SNPDEN RE U PAR LE CONSEILLER DU MINISTRE Serge Fuster conseiller du ministre pour l outre mer a re u la pr fecture de Fort de France une d l gation du SNPDEN conduite par le secr taire acad mique Les points sui vants ont t abord s les changes linguis tiques entre les tablissements europ ens carib ens et martiniquais dans le cadre de la r forme du lyc e la mobilit des personnels de direction de l acad mie de Martinique au regard des flux entrant et sortant le recours aux emplois aid s dans les EPLE l accueil et la scolarisation en Martinique des enfants haitiens apr s le s isme du 12 janvier Dans le cadre de la r ception de la d l gation de PUNSA notre repr sentant a abord la question de l quipe de direction compl
54. quipement en mat riel p dagogique et d am nager un lieu d accueil pour enfants et adolescents des rues quelques kilom tres du centre de Port au Prince Pour Solidarit la que la faiblesse de l tat et des institutions tant un obs tacle la reconstruction dans ce pays d vast c est avant tout par l ducation que la reconstruction passera et une tr s forte mobilisation de la commu naut internationale est indispensable L UNSA ducation et la F d ration des Autonomes de Solidarit ont relay cet appel Le SNPDEN a fait de m me dans sa Lettre de Direction 58 en ligne sur son site et adress e tous les adh rents Inquiet de n avoir pu entrer tout de suite en contact avec le proviseur du lyc e Alexandre Dumas de Port au Prince le syndicat a eu le 19 janvier des nouvelles assez rassurantes cf page d accueil du site indiquant que le lyc e avait peu souffert par rapport au bombardement gt subi par la ville et que compte tenu de son tat il servait m me d h pital de pese particuli rement lourde le SNPDEN tient apporter tout son soutien au coll gue pour les mois qui viennent Au del de cette n cessaire solida rit imm diate Solidarit la que pro pose galement sur son site un dossier l intention des enseignants et duca teurs afin de les aider r pondre aux questions des jeunes d aller plus loin sur les notions d urgence de d velop pement et de dons
55. r le statutaire elle veille la bonne applica tion des statuts et du r glement int rieur du syndicat au niveau national et aux niveaux acad mique et d partemen tal en fait dans toutes les instances et donne son avis le cas ch ant sur les propositions de modification de ces textes Elle veille galement la r gula rit des scrutins Ce r le qui lui est confi lui donne une responsabilit particuli re pour garantir la d mocratie interne du syndicat telle que celui ci en a fix les principes et les r gles Par exemple concernant le respect des articles R2 et R3 dans l lection des instances la CNC est conduite s expri mer r guli rement en tenant compte de la r daction de ces deux articles avec pragmatisme parce qu il ne s agit pas de perturber le fonctionnement syndical mais aussi en toute clart Le R2 laisse bien une marge d appr ciation importante qui est appr cier politiquement alors que le R3 est en principe contraignant pour des raisons tout aussi politiques supposer qu une instance comporte trop d hommes ou de femmes par rapport leur repr sentation en nombre d adh rents et dans le cas o un repr sentant du sexe minoritaire ferait le constat du manque de parit par exemple aucune femme lue dans une section alors qu il y aurait eu des candidates la d signation de cette instance serait coup s r jug e non r guli re et serait alors invalid
56. r ts et la hi rarchie passent aux d partements et aux r gions e Administratifs qui continuent de relever de l Etat tout en enviant les meilleurs salaires obtenus par les TOS dans le cadre r gional ou d partemental e Enseignants qui rel vent de l tat mais qui du fait de la baisse r guli re et continue des cr dits p dagogiques d Etat sont de plus en d pendance par rapport aux collectivit s Monde ensei gnant de plus en plus loign de l union cat gorielle avec les non enseignants ainsi qu avec les parents d l ves ou les l ves dont l action et les organisations se structurent de plus en plus ind pendamment et parfois en contradiction avec les syndicats enseignants e Hi rarchie de l ducation natio nale qui garde certes l impor tant pouvoir de recruter et de payer les enseignants mais qui dans beaucoup de cas se trouve paralys e par la n cessit de composer avec le statut d EPLE autonome ou avec l accord pr alable et n cessaire de la col lectivit pour ce qui a un co t c est dire presque tout C est ce qui donne parfois souvent un aspect schizophr nique bon nombre de directives e Enfin collectivit s locales qui ne cachent plus si tant est qu elles ne l aient jamais fait leur d sir de contr ler l ensemble de l acte ducatif en r gionalisant ou en d partementalisant compl te ment l appareil Dans cet ensemble mouvant
57. seront la FEN de demain et demeurent la raison d tre des ducateurs V R TRO 2 Que le minist re autorise le 21 mai les recteurs fermer les tablisse ments en cas de n cessit ce qui a d tendu plus d une situation et plus d une anxi t locales 3 Qu la F d ration d abord au minist re ensuite on adopte pour les examens et d abord pour le baccalaur at un syst me qui sans tre id al puisque les circonstances s y opposent sauvegarde le mono pole de la collation des grades par Universit c est dire par l Ensei gnement public C est finalement et int gralement aux opinions expri m es en premier lieu par nous chefs de centre que la F d ration puis le minist re et enfin le Premier Ministre se sont ralli s Nous avons le droit d affirmer qu en une p riode o tout est contest nous avons maintenu sans en rien c der nos positions traditionnelles et accru notre cr dit la FEN comme au minist re Il a pu y avoir des abus locaux du fait de professeurs eux m mes fort excit s excitant leurs l ves contre l Adminis tration Les remarques les mises au point n cessaires ont t faites sans quivoque et nos rapports au som met tant avec la FEN qu avec le SNES le SGEN et le SNALC sont beaucoup mieux que corrects Il est donc indis pensable qu on le sache qu on le dise et que partout on s en inspire Paris le 15 juin 1968
58. uvre seules quelques volont s aca d miques et exp riences locales per mettent de modestes avanc es Il aura fallu attendre quatre ann es pendant lesquelles le SNPDEN n a cess de demander sa mise en uvre pour que paraisse enfin le livret de comp tences et de connaissances Le socle commun constitue pour tant un enjeu majeur c est l occasion de sortir du syst me de certifications fond sur les notes et moyennes de mettre en place une approche diff rente afin de s assurer qu un jeune a bien les connaissances minimales n cessaires dans tous les domaines la fin de la scolarit obligatoire C est l un enga gement de l Etat sur l acquisition par tous les l ves d un niveau minimal de connaissances et de comp tences LE R LE DU DNB Le DNB session 2011 int grera le socle commun de comp tences et de connaissances le SNPDEN le deman dait Mais le minist re n a pas voulu arbitrer entre deux logiques diff rentes DIRECTION 176 MARS 2010 L architecture actuelle du DNB ne doit tre que transitoire Dans les textes c est le chef d tablissement qui valide ou non en classe de troisi me au cours du conseil de classe du troisi me trimestre l acquisition du socle commun Il s appuie pour cela sur l attestation de ma trise des connaissances et des comp tences que les professeurs principaux ont renseign e depuis la classe de quatri me apr s concertation avec les quipes p
59. 09 relatif la lutte contre les bandes et les violences o il est demand que soit d velopp e une action cibl e sur les tablissements les plus soumis aux intrusions et aux violences par le rep rage des 100 ou 200 tablissements les plus touch s par le ph no m ne Sur cette base il convien dra de r aliser des diagnostics de s curit centr s sur les mesures anti intrusions Egalement la syst matisation du dispositif de policiers r f rents les policiers sans tre pr sents toute la jour n e devront tre en situation d in tervenir en tant que de besoin sur les probl matiques de s curit de l tablissement Ils participeront l laboration des diagnostics de s curit aux op rations de pr vention et faciliteront les suites donn es aux signalements LA S CURIT COMP TENCE R GALIENNE DU CHEF DE L TAT Lors de la r union avec les principaux acteurs de la s curit de la cha ne p nale et de l Edu cation nationale au palais de l Elys e le jeudi 28 mai 2009 le Pr sident rel ve une banalisa tion de la pr sence et de l usage des armes dans les tablissements scolaires lIs doivent tre sanc tuaris s l abri de toute forme de violence C est une priorit absolue pour les autorit s de l Etat De tradition la s curit est une des missions prioritaires de l Etat du Chef de l Etat elles sont qualifi es de comp tences r
60. 10 page 17 INCB 1 1 page de publicit ACTUALIT S Y CO T DE L DUCATION En 2008 la EEE France a consa W cr 129 4 milliards d euros son sys t me ducatif soit un niveau stable en euros constants pour la troisi me ann e cons cu tive ce qui repr sente 6 6 du PIB et 2020 euros par habitant indique le minist re de l Edu cation nationale dans une note d in formation publi e d but janvier Et s il n est pas inexact de dire ce que ne manque pas de rappeler chaque fois le minis t re de l Education nationale que la France consacre plus d argent l ducation que la moyenne des pays de l OCDE 0 2 point au des sus de la moyenne hors formation continue ces chiffres sont cependant relativiser puisqu il faut aussi tout de m me souligner que le fort taux de redoublement en France la diff rence de certains pays o il n existe pas vient surench rir d autant le co t moyen de l ducation diminuant de fait la d pense r elle par l ve De plus il faut aussi relever que depuis 1995 la part de la d pense int rieure d ducation DIE dans le PIB a continuellement baiss passant de 7 6 6 6 en 2008 soit un retour au pourcen tage enregistr en 1990 20 ans en arri re La d pense moyenne par l ve ou tudiant est de 7 780 euros un co t qui augmente au cours des tudes de 5620 euros pour un co lier du primaire il passe 9
61. 6 MARS 2010 Sophie GROUGI EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Je suis actuellement provi seure adjointe au lyc e Victor Schoelder en Martinique Je me suis engag e dans l action syndicale au SNPDEN depuis mon entr e en fonction en 2003 Aujourd hui je suis membre du bureau acad mique et du CSA TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES J ai souhait participer ce stage car il est important notamment pour les acad mies lointaines de rester en contact avec l actualit de la vie de notre syndicat Je n ai pas un pass de militante Le SNPDEN est le premier syn dicat qui m a donn envie de m investir Il est donc important pour moi de replacer l action d aujourd hui dans la logique des luttes pass es SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR DEFINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU J utiliserai deux mots tr s bien VIE SYNDICALE Laurent CAGNE EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Secr taire d partemental en Sa ne et Loire depuis septembre 2008 syndiqu au SNPDEN depuis 2005 je suis membre du CSA je participe au CSN au groupe Blanchet J ai 39 ans je suis actuellement principal d un coll ge rural apr s avoir exerc pendant quatre ann es en cit scolaire comme proviseur adjoint TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JO
62. Charles De Gaulle Ankara Turquie AEFE RENN Brigitte ADLP LP Schweisguth Selestat 67 STRASBOURG ROINE Monique PACG Clg Jules Chambrelent Hourtin 33 BORDEAUX SAENE Thomas ADLY Cit scolaire Robert Garnier La Fert Bernard 72 NANTES SAINT JALMES Marc PRLY cole Colette H Chi Minh Vietnam AEFE SAUZET Michel PRLY Lyc Bonaparte Doha Qatar AEFE SENECHAL Michel ADLY Lyc Alexandre Dumas Moscou Russie AEFE SOULAGNES Carole ADLY Lyc Martin Luther King Bussy St Georgess 77 CRETEIL son projet ducatif et les grands enjeux de l enseignement fran ais l tranger Vous renseigner sur les sp cificit s des tablissements demand s et r fl chir ce que pourrait tre votre apport leur fonctionnement Pr parer un expos sur votre exp rience en France sur les actions que vous avez men es et sur l analyse que vous en faites Exposer votre projet d expatriation non pas en mettant en avant ce qu il pourrait vous apporter titre per sonnel o familial mais en valorisant vos comp tences professionnelles Etendre vos v ux et les mettre en coh rence avec vos comp tences notamment linguistiques DIRECTION 176 MARS 2010 e Ne pas h siter prendre l attache des commissaires paritaires et leur demander conseil R SULTATS DU MOUVEMENT GALEMENT SUR LE SITE INTERNET DU SNPDEN Agence pour l enseignement fran ais l tranger Serge FAURE Commissaire paritaire Etranger sn
63. Charles De Gaulle Conception Chili AEFE DULOISY Brigitte ADLY Lyc Gustave Flaubert La Marsa Tunisie AEFE ELBISSER Jean Jacques PRLY AEFE Paris AEFE si ge EMORINE Jo lle PRLY Lyc Paul Claudel Ottawa Canada AEFE EXELMANS Philippe ADLY Lyc Prof Romain Rolland Goussainville 95 VERSAILLES FLOUDER Jo l ADP Lyc Stanislas Villers les Nancy 54 NANCY METZ FOUGEROL S verine ADLY Cit scolaire Jean Jaures Montreuil 93 CRETEIL FOURNIER Pascal PACG Clg Victor Hugo Noisy le Grand 93 CRETEIL GIMENEZ Brigitte PACG Clg Cel le Gaucher Mont de Marsan 40 BORDEAUX HAMOURIT B atrice ADCG Clg Jean de la Fontaine Paris 75 PARIS HARVET Alain PRLY Lyc fran ais de Dublin Irlande AEFE HAUDECOEUR R gis ADLY Lyc Aubanel Avignon 84 AIX MARSEILLE JACQUENET Xavier ADLY Lyc Aiguerande Belleville 69 LYON JANTZEN Annick ADLY Lyc Georges Leygues Villeneuve sut Lot 47 BORDEAUX JOUBERT Fr d rique PACG Clg Fran ais Ibiza Espagne MLF LAGIER Philippe PRLY Lyc Gustave Flaubert La Marsa Tunisie AEFE LAZARD PEILLON Benjamin ADCG Cit scolaire Jean Renoir Bondy 93 CRETEI LE CAVORZIN Thierry ADLY Lyc Victor Hugo Aubagne 13 AIX MARSEILLE LEMASLE Bernard PRLY Lyc Lyautey Casablanca Maroc AEFE LOUASSE Eric PACG Clg J Suacot Petit Ile 974 REUNION MAGADOUX Sarah PACG Clg Boris Vian Mezidon Canon 14 CAEN MOGA Bernard PRLY Lyc Alcide d Orbigny La Paz Bolivie AEFE MONTANT Didier PRLY LPO Bellevue Toulouse 31 TOULOUSE OLIVET Angelika PRLY Lyc
64. DGH et plus de deux de moyenne par enseignant Je me demande jusqu o le travailler plus pour gagner plus poussera sa logique Mais cette hausse des HSA annonce la mort pr matur e de l accompa gnement ducatif et du syst me de remplacement de courte dur e Quelle que soit la volont des per sonnels ils ne peuvent assumer davantage Aujourd hui j essaye de profiter au mieux de la marge d auto nomie dont nous disposons troite mais r elle en concertation avec l quipe enseignante SUR L AVENIR I me semble que nos missions s tendent de plus en plus et que nos comp tences se doivent de couvrir un champ plus large qu il y a quelques ann es En ce qui concerne mon avenir j esp re obte nir prochainement un tablissement plus important Dans un avenir plus lointain je ne ferme pas la porte une nouvelle orientation de carri re DIRECTION 176 MARS 2010 V M TIER Pierrette Grimaldi principale du coll ge de Moltifao acad mie de Corse MON PARCOURS J ai fait neuf ans au coll ge de Moltifao coll ge de 1 cat gorie Auparavant j avais exerc quatre ans au coll ge de Porticcio coll ge de 2 cat gorie Ce qui a motiv mon choix de venir dans cet tablissement c est tout d abord ma situation personnelle mon poux est fonction naire l universit de Corse 25 km donc je voulais op rer un rapprochement de conjoint D autre part jaime travailler dans le rur
65. E L histoire de la Martinique est inti mement li e celle de la France hexa gonale et l expansion coloniale La conqu te de la Martinique par un petit groupe de Fran ais a entra n 3 grandes transformations qui ont tr s fortement conditionn son volution historique 1 L limination en moins de 25 ans de son peuplement pr colombien 2 L int gration totale et progressive de la Martinique la M tropole 3 L apparition au cours du XVIIe si cle d une soci t destin e satisfaire exclusivement les besoins de l co nomie m tropolitaine L exploitation de la canne sucre est l origine de la cr ation de grandes propri t s qui absorbent la totalit des terres cultivables et la cr ation d une soci t esclavagiste bien particuli re Celle ci se caract rise par la dispropor tion entre le nombre des esclaves ame n s d Afrique et le petit noyau d origine fran aise possesseur de la terre et des esclaves Jusqu en 1848 ann e de l abolition de l esclavage la structure hi rarchis e de cette soci t coloniale d habitation ne s est gu re transform e A partir de 1870 des institutions d mocratiques de la Troisi me R publique cr ent une nouvelle donne L cole la que et le suffrage universel constituent les prin cipaux facteurs d volution sociale et permettent la petite bourgeoisie de couleur de gravir les chelons sociaux Cette classe interm dia
66. E PRLY Lyc Jean Mermoz de Buenos Aires ESPAGNE PACG Clg fran ais d Ibiza PORTUGAL PRLY Lyc Charles Lepierre de Lisbonne ESPAGNE PRLY Lyc fran ais de Barcelone CHILI PRLY Lyc Charles de Gaulle de Conception RUSSIE ADLY Lyc Alexandre Dumas de Moscou INDONESIE PRLY Lyc fran ais international de Jakarta CHINE ADLY Lyc fran ais de P kin HAITI PRLY Lyc A Dumas de Port au Prince LIBAN ADLY Clg Protestant de Beyrouth TURQUIE PRLY Lyc fran ais Charles de Gaulle d Ankara HONGRIE PRLY Lyc Gustave Eiffel de Budapest BOLIVIE PRLY Lyc Alcide d Orbigny de La Paz MAURITANIE PRLY Lyc Th odore Monod de Nouakchott BULGARIE PRLY Lyc Victor Hugo de Sofia SENEGAL PRLY Lyc Jean Mermoz de Dakar JAPON ADLY Lyc franco japonais de Tokyo LIBAN ADLY Gd Lyc franco libanais de Beyrouth TUNISIE PRLY Lyc Pierre Mend s France de Tunis MAROC PACG Groupe scolaire H de Balzac de K nitra IRLANDE PRLY Lyc fran ais de Dublin DJIBOUTI PRLY Lyc fran ais de Djibouti MAROC PRLY Lyc Lyautey de Casablanca TUNISIE PRLY Lyc Gustave Flaubert de La Marsa SUISSE PRLY Lyc fran ais de Zurich VIETNAM PRLY Ecole Colette d H Chi Minh Ville CANADA ADLY Clg Marie de France de Montr al MAROC PRLY Lyc Paul Val ry de Mekn s JAPON PRLY Lyc franco japonais de Tokyo CANADA PACG Lyc Louis Pasteur de Calgary BELGIQUE ADLY Lyc Jean Monnet de Bruxelles particularit s locales et les sp cificit s des postes sont importantes Cependant il appara t tr s clairement que l entret
67. ECTION 176 MARS 2010 V M TIER Chef dans un coll ge de 1 cat gorie Franck B rigaud principal du coll ge de l Argentor Champagne Mouton acad mie de Poitiers MON PARCOURS En 2003 le principal adjoint sta giaire que je suis arrivait la cit sco laire Jean Moulin de Montmorillon Apr s quatre ans pass s dans cet tablissement j ai souhait tre mut sur un poste de chef Par extension de v ux j ai obtenu un tablissement de premi re cat gorie dans le d par tement de la Charente Pour commencer je tiens remer cier mon pouse Nous habitons le logement de fonction au dessus des bureaux et elle prouve le m me senti ment de solitude que moi avec le pro bl me du ch mage Elle ne travaille pas et en plus elle est aux yeux des habitants la femme du chef dans ce petit village LE CONTEXTE Champagne Mouton environ 1 000 habitants est situ en Charente limousine C est une zone rurale la premi re ville Confolens moins de 4000 habitants est une vingtaine de kilom tres Angoul me la pr fecture est 65 kilom tres et une heure par les petites routes Poitiers est plus d une heure Le coll ge de l Argentor compte 170 l ves deux classes par niveau avec un effectif stable bien qu en l g re baisse tranquille convivial et sans probl me particulier C est un tablissement propre les l ves ne d gradent pas ou peu Il accueille
68. ENCE AUTONOMIE ET AUTRES MENUES NOTIONS SUIS JE UN BON CHEF FORMATION INITIALE DES VOLUTIONS CHEF DANS UN COLL GE DE 1 CAT GORIE DUCATION ET P DAGOGIE RENCONTRE AVEC LES DIRECTEURS D EREA ET D ERPD LE SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES ET DE COMP TENCES AU COLL GE R FORME DU LYC E UNE VIGILANCE INDISPENSABLE Les articles hormis les textes d orientation vot s par les instances syndicales sont de libres contribu tions au d bat syndical qui ne sont Re A RE 19 VIE SYNDICALE Do ENTRER DANS LA FONCTION DES STAGE SYNDICAL DES 19 ET 20 JANVIER 2010 ANNONCEURS LE SNPDEN RENCONTRE LE SNICS FSU ue COMMISSION NATIONALE DE CONTR LE MODE D EMPLOI ne DES RETRAIT S TOUJOURS PLUS PR SENTS ET DE PLUS EN PLUS ACTIFS LEE LE 21 F VRIER LE SNPDEN DANS L ACTION OKI GROS PLAN SUR L ACAD MIE DE LA MARTINIQUE dr TRIBUNE LIBRE 66 CHRONIQUE JURIDIQUE J6 QUESTIONS DES PARLEMENTAIRES R PONSES DES MINISTRES 78 R TRO 70 NOS PEINES DIRECTION 176 MARS 2010 3 page 4 INDEX EDUCATION 1 1 page de publicit page 5 INDEX EDUCATION 1 1 page de publicit Philippe TOURNIER La gouvernance appara t souvent comme un outil id ologique soft au service d une politique de l tat minimum Notre actuelle institution ne s est pas construite SOUS Jules Ferry mais essentiellement durant l re bureaucrafique dito Gouvernance un de ces mots venus d
69. ID AL Je ne pense pas que l on puisse parler d un EPLE id al cela suppo serait un l ve id al or nous savons que chaque l ve est unique avec sa personnalit son v cu ses besoins Je crois tout simplement que pour remplir les missions qui lui sont assign es tout tablissement devrait pouvoir compter sur une quipe de direction au complet tre de taille humaine pas plus de 500 l ves notamment en coll ge avoir constamment l esprit que notre r le est de fournir l enfant une raison de travailler lui montrer les obstacles affronter l acc s la classe suivante le dipl me obtenir et lui faire valoir que par son travail il est capable de r ussir que le succ s lui apportera de la fiert et des avantages que l ducation doit lui permettre de bien s int grer dans la vie sociale de le pr parer exercer son r le de citoyen et enfin de le former une activit professionnelle i z7 DUCATION amp P DAGOGIE Rencontre avec les directeurs d EREA IC dagoc L c et d ERPD Depuis 2007 le SNPDEN propose aux directeurs d EREA et d ERPD syndiqu s ou non une rencontre annuelle afin d voquer les questions de m tier de carri re et de p dagogie qui les rassemblent Le 29 janvier dernier cette rencontre a eu lieu VEREA Edith Piaf de Paris avec la participation des commissaires paritaires et de Philippe Vincent secr taire national
70. IONNEL Je suis personnel de direc tion depuis 1999 A ce titre jai t principale adjointe dans lacad mie de Cr teil puis dans un coll ge du nord de la Martinique avant d tre mut e en lyc e Ma carri re l Edu cation nationale m a amen e travailler dans les acad mies de Versailles et de Paris Commissaire paritaire acad mique dans mes fonctions pr c dentes je le suis galement pour le corps des personnels de direction depuis trois manda tures et lue SNPDEN section Martinique MON PARCOURS SYNDICAL J ai une longue pratique syndicale car je crois que notre investissement professionnel va de pair avec une r flexion pous s e et constructive sur notre m tier les enjeux de la soci t et du syst me scolaire Cela va galement de pair avec la lutte pour l am lioration du fonc tionnement du service public d ducation et avec la d fense et la sauvegarde de nos int r ts cat goriels Le SNPDEN organisation syndicale majoritaire et recon nue et dont chacun salue l ex pertise et l efficacit met notre disposition une logistique fort utile SUR L ACAD MIE DE LA MARTINIQUE S agissant de mon acad mie il y a mati re travailler Citons quelques sujets qui requi rent vigilance et d termination La place et la gestion des personnels de direction adjoints statistiquement on demeure adjoint plus long temps en Martinique que dans d autres acad mi
71. ONDE Les syst mes ducatifs de bon nombre des pays les plus pauvres du monde subissent d sormais le contrecoup de la r cession conomique mondiale C est pourquoi le Rapport mondial de suivi sur l Education pour tous 2010 publi par l Unesco le 19 janvier tire la sonnette d alarme sur les effets de la crise financi re sur l acc s l ducation Il affirme qu elle pourrait cr er une g n ration d enfants perdus ayant des chances d panouissement irr m diablement amoin dries par une incapacit prot ger leur droit l ducation Ce rapport qui value au niveau mondial les 6 objectifs de l ducation pour tous sur lesquels 160 pays se sont enga g s en 2000 Dakar effectue un constat plut t alarmant savoir que de ROT TEUX pays risquent de ne pas atteindre les incapacit des gouvernements rem dier aux in ga lit s nationales extr mes et des donateurs mobiliser des ressources suffisantes pour tenir leurs engagements d aide l ducation de base est alors point e du doigt engagements en diminution de 22 A cet gard le gouvernement fran ais au m me titre que l Allemagne ou le Japon est d ailleurs tax de n gligence Face ce bilan plut t inqui tant l Unesco pense ainsi que les gouvernements les donateurs et la communaut internationale doivent manifester un plus grand engage ment politique et propose pour cela un plan de mesures concr tes en dix tapes p
72. Que de changements e Le cursus est modifi Calqu sur le lyc e g n ral et technologique seconde premi re terminale e Les programmes sont repens s afin que les com p tences acquises autrefois en deux ans soient r parties sur les trois ans certaines disciplines disparaissent comme la VSP vie sociale et professionnelle d autres apparaissent comme la PSE pr vention sant environ nement l ducation civique doit appara tre en temps que telle dans l emploi du temps du professeur de lettres histoire e L accompagnement person nalis est la nouveaut qui perturbe le plus Quoi faire Quand O Comment La bonne volont et l imagina tion de chacun sont mises rude preuve En effet les textes sont apparus tard et aucune forma tion n a t mise en place en amont L objectif affich de la r no vation tant de faire de la voie professionnelle une voie d ex cellence et de permettre plus d l ves d atteindre le niveau baccalaur at et plus les per sonnels de direction doivent stimuler les troupes et faire Aujourd hui pour la r forme du lyc e g n ral et technolo gique la d marche est tout autre e Visite du ministre de l Educa tion nationale la rencontre des personnels de direction pour expliquer la r forme les mesures d accompagnement et convaincre de son bien fond e Des formations sont pr vues pour les enseignants C est une excel
73. S 55 197 58 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 29 base 29 105 14 Analyse La 29 base correspond l tranger et 2001 aux postes divers 2003 Au nombre de promus par cr ation d emploi d au statut et celui au il la retraite s ajoute l effet aspiration des promus en R PARTITION PAR GE ors classe 2004 Promotion selon 2005 Les promotions correspondent aux emplois laiss s par les promotions 100 en hors classe et aux d parts la retraite de coll gues en 1 classe 90 2006 Le nombre de promouvables en 1 classe augmente 2349 en 2004 80 2719 en 2005 2760 en 2006 70 2007 Dans une logique de ratio promus promouvables la baisse du 1 60 entra ne automatiquement celle du second d o une baisse de 72 50 promotions Bercy est pass par l avec une interpr tation restrictive ol de la notion de vivier qui a t calcul au 31 d cembre 2006 et non au 31 d cembre 2007 remarquer que c est le mode de calcul EL appliqu l ensemble de la fonction publique 20 2008 HOr 2010 Remont e significative du nombre de promus en rapport avec l aug Oo mentation du nombre de promouvables 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 20 DIRECTION 176 MARS 2010 V CARRI RE L ge moyen de promotion est stable au regard des ann es pr c dentes que ce soit pour le passage en 1 classe qu en hors classe avec un pic impres
74. TITION PAR EMPLOI HORS CLASSE En hors classe augmentation du nombre de promotions chez les principaux par rap port l ann e pr c dente pr s de 5 promus sur 10 Par corr lation l g re baisse chez les proviseurs noter que les promotions d adijoints en hors classe sont tr s faibles 1 CLASSE En 1 classe plus de 50 des promo tions concernent les principaux Les adjoints repr sentent 43 des promotions soit une augmentation significative par rapport 2007 26 2008 33 et 2009 31 28 R PARTITIONS HOMMES FEMMES SU AS 400 330 300 250 200 Iso 10035 Promotions 2010 Hors Classe 1 Classe volution des promotions en 2007 2008 2009 Femmes Hommes D Hors Classe Hommes lt m Total promotions Hommes 1re Classe Hommes f 1re Classe Femmes 6 Total promotions Femmes f Hors Classe Femmes Remarques en 2008 la proportion hommes femmes pour l ensemble des 13819 personnels de direction est de 57 43 On peut noter que pour les promotions de ces trois derni res ann es cette proportion a t respect e CONCLUSION Je remercie Jo lle Torres secr taire au si ge pour son aide indispensable de compilation des donn es et pour ses conseils pertinents dispens s tout au long de l ann e Au nom des commissaires paritaires je souhaite aux promus promou vables anciens promus fu
75. URN ES Je souhaitais mettre jour mes connaissances syn dicales pour r fl chir une strat gie efficace mener dans notre acad mie pour anticiper l volution de notre m tier Comprendre comment le SNPDEN fera face aux enjeux actuels comme le regroupement syndical par exemple Savoir dans le cadre de la RGPP comment le SNPDEN envisage d aborder ces changements pro fonds tout en veillant conserver un statut de cadre autonome et polyvalent pour les personnels de direc tion s adapter aux volutions du statut de demain avec des concepts novateurs comme celui de la pr sidence de l EPLE Mes attentes Un enrichissement personnel pour tre en mesure de coacher les quipes acad miques animer infl chir les r flexions syndicales mais aussi tre mieux arm pour n gocier changer avec les autorit s hi rarchiques et les collectivit s territoriales enfin tre r actif pour anticiper les volutions de notre m tier SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Professionnalisme DIRECTION 176 MARS 2010 Isabelle GONZALES Bureau national Fr d rique FIANDINO EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PR SENTER Ancienne conseill re princi pale d ducation je suis entr e dans la fonction en 2007 sur le poste de principale adjointe du coll ge du Mont d or Manosque Depuis septembre j assure l in t rim du proviseur adjoint du lyc e Esclangon de M
76. Un retrait au moins si ge dans chaque instance lue des d partements et de l acad mie fait entendre la voix des retrait s non seulement sur nos probl mes sp cifiques mais aussi sur les autres sujets Ainsi par les hasards de l histoire syndicale versaillaise nous sommes quelques uns porter avec des actifs le projet d chelle unique pour un nouveau statut l horizon 2012 Trois d entre nous taient au congr s de Biarritz et bien s r un repr sentant si ge au CSN Pour assurer une plus grande fluidit de l action et de l information quatre correspondants r f rents d partemen taux ont t cr s qui sont charg s au plus pr s sur le terrain de diffuser l in formation de faire participer aux d bats et d assurer la pr sence des retrait s dans toute la r flexion syndicale R UNIONS DE TRAVAIL Elles ont lieu deux fois par an l heure actuelle dont une fois le plus t t possible apr s la rentr e pour accueillir les nouveaux Elles seront trimestrielles d s l an prochain probablement Ces r unions ont lieu au si ge national pour des raisons de commodit des trans ports mais aussi pour permettre tous ceux qui participent de d couvrir le Saint des saints de notre syndicat ses secr taires et ses permanents Les r unions de travail sont organi s es en quatre temps un compte rendu sur la vie de l acad mie et sur l action du SNPDEN par le secr ta
77. Vous jouez votre carri re politique Car c est folie de croire une simple jacquerie d intellectuels une br ve Commune estudiantine d esp rer que l orage pass et ses auteurs discr dit s T8 tout va rentrer dans l ordre ancien apr s de bonnes lections Sans autre signe avant coureur que quelques d brayages rituels en dehors de toute menace ou de toute pression trang res comme d une d pression conomique intol rable voici que jaillit des profondeurs que l on croyait bien assoupies d une tradition r volutionnaire un raz de mar e liber taire qui d concerte les plus malins ser viteurs du Pouvoir et les plus puissantes centrales syndicales contraintes de fon cer avec trois jours de retard pour rat traper ces jeunes troupes qui risquaient de se d bander en assauts anarchiques D sormais qu on se raidisse qu on se r signe qu on s aplatisse c est arriv h las cela ne changera pas grand chose rien ne sera ne se fera plus comme avant JETJE DIRECTION 176 MARS 2010 Mais attention Notre autorit n est plus le pouvoir de nous faire ob ir en vertu de r glements d sormais contes t s par la jeunesse Elle ne se prend et ne se maintient que par l vidence du service de la confiance m rit e Elle n est plus base de crainte disciplinaire ou r v rencielle mais de cette bonne foi et m me de cette bonne gr ce qui suscitent le vra
78. a CNC Les cinq membres de la CNC sont lus par le congr s national du syndicat parmi les candidats pr sent s par les sec tions acad miques Au dernier congr s celui de Biarritz neuf candidatures avaient t pr sent es ce qui t moigne de l int r t pour cette lection la fois de la part des militants et des sections acad miques Suite au vote du congr s de Biarritz en mai 2009 ont t lus deux femmes et trois hommes Anne Berger Bernard Deslis Jean Pierre Fernandez Jean Claude Lafay et Donatelle Pointereau Il faut pr ciser que le renouvelle ment se fait chaque congr s et que les membres de la CNC ne peuvent exercer plus de deux mandats IP Comment fonctionne la CNC JCL Le secr taire de la CNC est d sign au sein de la commission par ses membres Nous nous r unissons notre initiative et selon les besoins En g n ral cela repr sente 3 4 r unions par an Nous communiquons entre nous en dehors de ces r unions par courriers lectroniques et pendant les CSN La CNC est pr sente toutes les s ances du CSN pendant lesquelles elle peut intervenir et au congr s o elle intervient obligatoire ment Nous nous d pla ons peu dans les acad mies sauf dans les cas de conflits ou d irr gularit s ce qui heureusement est tr s rare La CNC peut tre saisie de toute difficult ou se saisir elle m me IP Quel r le donnes tu la CNC JCL La CNC a avant tout un
79. aient que le recteur de l acad mie de Versailles puisse sans commettre d erreur manifeste d appr ciation d cider de confirmer la sanction d exclusion d finitive prononc e par le conseil de discipline du coll ge V CHRONIQUE JURIDIQUE PROTECTION JURIDIQUE Plusieurs jugements r cents appor tent des pr cisions int ressantes sur la mise en uvre de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 concernant la protection fonctionnelle e Tout d abord sur les d lais de d p t de la demande le Conseil d Etat saisi en cassation a jug qu aucune disposition l gislative ou r glementaire n impose aux fonc tionnaires un d lai pour demander la protection pr vue par la disposition de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 ni ne leur interdit de deman der sur le fondement de ces dispo sitions la prise en charge par l Etat de frais li s une proc dure post rieurement au jugement ayant clos cette proc dure CE 9 12 2009 in AJDA 21 d cembre 2009 e Par ailleurs le TA de Grenoble par jugement en date du 25 09 2009 in LIJ N 139 novembre 2009 annule les d cisions du recteur de cette acad mie refusant d accorder cette protection un principal de coll ge Le tribunal fonde sa d cision sur deux motifs principaux a Que la mise en uvre de la protec tion pr vue l article 11 de la loi de juillet 1983 n est pas subordonn e au d p t d une plainte par le foncti
80. aille sur l organisa tion des d bats sur la mise par crit des usages de notre syndicat Bernard Deslis Membre du BN pen dant une longue p riode j ai souhait reprendre des responsabilit s dans mon acad mie et la repr senter dans une instance nationale faire b n ficier le SNPDEN J de mon exp rience en mati re de vie syndi cale et de connaissance des statuts et r glement int rieur nationaux gar der un r le au CSN en participant l organi sation de la vie d mo cratique du SNPDEN Pour le mandat 2009 2010 je participe toutes les t ches qui reviennent la CNC et je suis charg notam ment pour le congr s de Lille de faire une tude sur l volution des sta tuts et r glements int rieurs nationaux depuis la cr ation du SNPDEN ie Jean Pierre Fernandez Responsable de la commission vie Syn dicale de l acad mie de Bordeaux depuis des ann es j ai pens que postuler la CNC tait une suite logique de mon engagement j avais d j t candi dat en 2006 Dijon en outre les coll gues de Bordeaux souhai taient que notre aca d mie la 4e de France en nombre d adh rents soit repr sent e cette instance J ai toujours t tr s int ress par les questions relatives l organisation et au fonctionnement de notre syndicat je suis l origine des proposi tions de notre acad mie concernant l organisa tion du congr
81. aintenant je sais pour quoi il arrive de l acad mie de Limoges L ACCUEIL PARTICULIER DE CERTAINS ELEVES L assistante sociale scolaire peut venir ma demande Quant au m de cin scolaire nous avons de la chance cette ann e une a t nomm e sur le secteur Nord Charente La gestion des deux enfants en projet d accueil indivi dualis allergie et insulinod pendant est familiale Suite leurs projets personnalis s de scolarisation deux autres ont juste obtenu une d cision MDPH Le mat riel va tre livr et l auxi liaire de vie scolaire devrait tre recrut en CUI L l ve de troisi me arriv d but octobre du 91 est l exemple du tout int gral UPI DP 6 heures AVS et mat riel centre r f rent du langage orthophoniste assistante sociale Dans l Essonne rien 3 LV2 Mais sa m re le d pose le matin sans crainte elle n a plus peur pour sa s curit 3 Nous n avons pas besoin de cam ras ni de portique ni de policier La violence est rare voire inexistante l int rieur comme l ext rieur de l tablissement UN PUBLIC SP CIFIQUE L h t rog n it des classes est l image des anciennes valuations de 6 Elles s talaient la rentr e 2008 entre 7 et 94 La distance entre les familles et le coll ge et sa SEGPA am ne des parents refuser de faire les dossiers Le manque de motivation et d ambi tion sont des freins aux r sultats et
82. al o les conditions d exercice sont plus sereines CARACT RISTIQUES DE L ETABLISSEMENT Petit coll ge de 140 l ves les langues qui y sont enseign es sont l anglais l espa gnol et le corse Les personnels d encadre ment sont au nombre de trois un personnel de direction un CPE et un gestionnaire Dix sept enseignants compl tent l quipe des personnels ainsi que trois aide ducateurs cinq ATOSS un COP pr sent un jour par semaine un m decin et une infirmi re pr sents par phases de permanence Le coll ge de Moltifao est situ en zone rurale dans une micror gion assez vaste les l ves sont tr s majoritairement issus du milieu agricole ou d employ s et de quelques professions lib rales Les l ves sont tr s agr ables aucune incivilit ni violence n est remarquer et le d roulement des trimestres se fait de fa on quasi sereine UN TABLISSEMENT TRANQUILLE L quipe enseignante tr s soud e autour de sa direction travaille en interdisciplinarit et met volontiers en place une p dagogie par objectifs ce qui entra ne beaucoup de r u nions p dagogiques entre midi et 14 heures afin d harmoniser les pratiques Les partenaires ext rieurs sont nombreux com diens musiciens animateurs etc Le d sert culturel autour de l tablissement concourt placer celui ci en lieu culturel en plus d tre un lieu d enseignement il faut viter que le coll ge soit une cath
83. ale II convient d obtenir sur le plan acad mique que les enseigne ments d exploration ne soient pas pris en compte dans les proc dures d affectation en dehors des options technologiques ou quelques enseignements tr s particuliers de trois heures L autonomie et la confiance reconnue aux acteurs portent sur la d fini tion d une politique d tablissement mais des m canismes de r gulation doivent per mettre un travail de compl mentarit entre les lyc es et non de concurrence 8 DUCATION amp P DAGOGIE Y Nous avons aupr s du minist re mais aussi d lus que nous rencontrons dans le cadre de diff rentes missions sur les rapports de la mise en place de la loi d orientation de 2005 attir lat tention sur les difficult s rencontr es sur le coll ge que Philippe Tournier en CSE a qualifi de trou noir de notre syst me ducatif et pour lequel nous ne saurions accepter que les dotations ne soient pas conformes aux textes Le SNPDEN continue aussi demeurer vigilant sur le suivi de la r no vation de la voie professionnelle il a t les Grandes coles op aux 207 d l ves demand aux secr taires acad miques lors du Bureau national largi de faire remonter les ventuelles difficult s afin de les exposer lors de la prochaine ren contre du 12 f vrier 2010 au minist re PROJET DE R FORME STI STL Le SNPDEN a t auditionn par le minist re dans le cadre de la r for
84. anosque Pr c demment syndiqu e au SGEN j ai adh r au SNPDEN d s 2007 Elue au CSA en 2008 je suis depuis septembre 2009 secr taire d partementale adjointe des Alpes de Haute Provence TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Je souhaitais mieux conna tre le SNPDEN ses volutions sur le plan historique ses valeurs ses actions fondatrices ses perspectives pour mieux assumer mes engagements J esp re construire ici une identit syndicale qui soit coh rente avec les coll gues au del de mon aca d mie d origine SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR DEFINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Merci ou fructueux 93 Le SNPDEN rencontre e SNICSFSU Communiqu commun Le 28 janvier 2010 le SNICS Syndicat national des infirmiers conseillers de la sant repr sent par B atrice Gaultier secr taire g n rale et le SNPDEN repr sent par Isabelle Bourhis secr taire nationale ducation et p dagogie et Michel Richard secr taire g n ral adjoint se sont rencontr s le 28 janvier 2010 au si ge du SNPDEN pour appr cier leurs analyses sur les modalit s de mise en uvre du plan de vaccination contre la pand mie grippale H1N1 Les deux organisations syndi cales s accordent pour constater le manque vident de concertation avec les acteurs de terrain un d ficit patent qui a contribu la d sorga
85. apporter une grande attention ces situations fami liales d sormais fr quentes et ne pas h siter solliciter des parents les documents juridiques tablissant clai rement les termes d une autorit paren tale partag e sans oublier qu au c ur d un conflit qui n est pas seulement juridique se trouve un jeune dont l avenir est en jeu Se reporter en compl ment au Direction 141 ao t septembre 2006 l article de Bernard Vieilledent L exercice de l autorit parentale par tag e et la proc dure d orientation JURISPRUDENCES EXTRAITES DE LA LETTRE D INFORMATION JURIDIQUE LIJ DE L ACTUALIT JURIDIQUE FONCTIONS PUBLIQUES AJFP ET DE L ACTUALIT JURIDIQUE DROIT ADMINISTRATIF AJDA Philippe MARIE Cellule juridique DIRECTION 176 MARS 2010 page 75 OKI 1 1 page de publicit 4 VIE DES TABLISSEMENTS Perspectives de mixit sociale au coll ge AN Q n 45466 du 31 mars 2009 Mme Chantal Robin Rodfrigo R ponse JO du 5 janvier 2010 page 120 Dans le rapport remis M le Pr sident de la R publique le 16 mai 2009 M le commissaire la diversit et l galit des chances pr conise de regrou per les tablissements scolaires par cycle primaire 6 et 5 4 et 3 lyc e et non plus par crit re g ographique afin d aider au brassage g ographique en induisant m caniquement un brassage des l ves notamment d s la sixi me Les proposi
86. ares Le mardi l infirmi re est l et la COP vient tous les quinze jours une demi journ e Deux l ves ont un parcours d rogatoire dont un avec PPS L ORIENTATION J ai conduit l quipe ducative accepter la nocivit du redoublement d o une bonne fluidit des passages DIRECTION 176 MARS 2010 La vie scolaire et surtout la r ussite de l l ve s am liorent Le passage en seconde g n rale est coh rent malgr le manque de motivation des familles sachant d autre part que la voie professionnelle est pr f r e la voie g n rale En revanche les fuites vers les deux maisons familiales rurales sont une habitude locale des familles Divers l ments d stabilisants les ont amplifi es le non remplacement pen dant un mois et demi d un professeur de math matiques qui a t suppl ensuite par trois professeurs la fois un le lundi et le mardi un autre le jeudi et un autre le vendredi pendant un mois puis un contractuel a t nomm les quatre derniers mois Peu avant en octobre un stagiaire IUFM avait t mis en cong par l inspecteur d acad mie En cours d ann e un professeur d his toire r sident a obtenu apr s un long chemin douloureux pour le coll ge une reconversion sur proposition du DRH du rectorat Cette ann e deux contractuels ont t nomm s sur les deux postes laiss s vacants en math matiques Un souligne les difficult s du recrutement m
87. at de votre syndicat qui dis pose de 4 lus sur 5 la CCPC de l AEFE CARRI RE Y carriere mo a Mouvement 2010 AEFE commission paritaire du 27 janvier 2010 Un mouvement l tranger plus quilibr ANALYSE DU MOUVEMENT En ce qui concerne les person nels de direction 41 postes taient au mouvement auxquels se sont ajout s 6 postes suppl mentaires 5 de proviseur et 1 d adijoint Au total donc 47 postes Suite la reconduction expresse tardive d un coll gue proviseur ce sont donc 46 postes qui taient pourvoir dont 13 postes d adijoint Sur ces 46 postes 2 restent en suspens apr s cette CCPC les postes d adjoint de Stanislas QUEBEC et BOGOTA 381 candidatures ont t re ues 343 candidatures de France 63 proviseurs 100 principaux 97 proviseurs adjoints et 83 princi paux adjoints 38 candidatures de coll gues d j dans les diff rents r seaux de l tranger 99 coll gues de France ont t convoqu s l entretien soit 28 9 28 3 d entre eux ont finalement eu une proposition de poste 19 coll gues du r seau AEFE ont t convoqu s l entretien soit 63 3 68 4 d entre eux ont finalement eu une proposition de poste mais et c est nouveau 6 coll gues de l AEFE convoqu s l entretien n ont pas eu de proposition Sur les 43 propositions 27 sont pour des hommes et 16 pour des femmes soit 37 2 ce qui repr sente une progre
88. au CSN qui ne sont pas pr vus par nos statuts nous avons transmis au BN et aux SA un avis ce sujet en recommandant de faire preuve de rigueur en ce domaine Il faut en effet veiller comme le font les statuts et le r glement int rieur avec beaucoup de pr cision respecter le poids des d l gations acad miques dans le CSN mais galement au congr s et y compris dans les commissions car les invit s soit par leur nombre soit par leur qualit peuvent faire basculer l orientation d une commission et donc celle du CSN ou du congr s Or ce sont les adh rents mandat s qui seuls doivent s exprimer Si le jeu est fauss c est la d mo cratie interne qui peut se trouver perturb e Notre r le est aussi de travailler sur les textes existants pour en signaler les difficul t s li es leur propre volution et l histoire syndicale Jean Pierre Fernandez est charg de rep rer les incertitudes ou le caract re obsol te de certains articles Bernard Deslis de retrouver les sources de nos choix statu taires travers l histoire du SNPDEN Il est aussi de rappeler des r gles d orga nisation des d bats qui sont pour une part d finies dans nos statuts comme le r le des commissions nationales dans l laboration des mandats de CSN ou du congr s mais ne sont pas n cessairement toutes crites elles sont videntes pour les vieux militants elles ne le sont pas n cessairement pour les autres O
89. blissements pour personnes g es les cr dits de l assurance maladie et les concours des conseils g n raux permettront de financer en 2010 7 500 places nouvelles en mai sons de retraite ainsi que 6 000 places de services de soins infirmiers domicile SSIAD L effort en faveur des SSIAD tra duit l engagement du Gouvernement r pondre l aspiration tr s majoritaire des personnes g es demeurer autant que possible leur domicile Cependant dans bien des cas la perte d autonomie devient avec le temps trop importante pour per mettre la personne g e de se maintenir son domicile Un h bergement en ta blissement doit alors tre envisag est exact que dans quatre cas sur cinq les ressources personnelles de la personne ne permettent pas de couvrir les frais d h ber gement L entourage familial et la solidarit de proximit doivent alors tre sollicit s pour rendre possible la solution d h berge ment Le grand d bat qui sera conduit en 2010 sur la solidarit envers les personnes g es les plus fragiles devra d terminer l ampleur des contributions qui devront tre demand es la solidarit nationale la solidarit familiale et la responsabilit individuelle pour r duire le reste charge aujourd hui important sur les frais d h ber gement en tablissements pour personnes g es La Caisse nationale de solidarit pour l autonomie CNSA est l op rateur natio
90. c tifs sont en hausse r guli re Ce coll ge accueille 14 divisions depuis l an dernier deux ont t cr es depuis mon arriv e La quasi totalit des l ves sont demi pensionnaires 247 Notre service de restauration accueille galement les classes de pri maire et de maternelle de l cole voisine environ 320 repas jour J ai sous ma responsabilit une cinquantaine de personnels dont 30 enseignants LE COLL GE AU QUOTIDIEN L quipe de direction est r duite un chef d tablissement et une gestionnaire gestionnaire avec laquelle j ai nou une r elle complicit complicit n cessaire pour piloter un tablissement de cette taille DIRECTION 176 MARS 2010 Il est primordial que l information circule de fa on tr s fluide et que les personnels sentent une solidarit dans les membres de l quipe Nous nous concertons tr s r guli rement nos bureaux sont contigus et il faut admettre que les r unions de l quipe de direction ne sont pas institu es comme dans un tablissement de grande taille Le relationnel avec la CPE a t plus difficile appr hender peut tre parce qu elle ne se situe ni vrai ment dans l quipe de direction ni vrai ment dans l quipe enseignante et que certaines rivalit s ant rieures mon arriv e interdisaient toute possibilit de r union de l quipe de direction d o la difficult pour le chef d tablissement de garder un clima
91. ccrus en termes de formation et d accompagne ment des enseignants la fois sur les apprentissages par comp tences lin terdisciplinarit qu ils n cessitent et la progressivit de l valuation Beaucoup d interrogations et d in qui tudes sont exprim es dans les tablissements sur la mise en applica tion concr te du socle commun dans les classes Les grilles de r f rence du palier 3 valuation en fin de scolarit obligatoire sont certes parues sur le site Eduscol mais les enseignants ont besoin d tre accompagn s dans l ap propriation de ces outils et de s inscrire dans une dynamique collective Des initiatives locales des exp ri mentations sont mises en place dans plusieurs acad mies mais globalement le vivier de formateurs sur la question du socle commun demeure restreint et les volont s acad miques s av rent diverses C est bien la mobilisation dans notre minist re et sa d clinai son au niveau acad mique des corps d encadrement et des politiques de formation qui permettront de mesurer importance de l enjeu LE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS Le SNPDEN au sein de sa f d ration UNSA est extr mement inquiet des modalit s nouvelles de recrutement et de formation des enseignants si le niveau master permet de s assurer du niveau scientifique des laur ats les concours qui se dessinent privil gient les connaissances disciplinaires aux comp tences professionnelles
92. cipal dans un coll ge de l acad mie d d Amiens J ai t membre du bureau d partemental et aca d mique du SNPDEN jusqu en juin 2008 date laquelle j ai aban donn toute responsabilit d ordre syndical d u par certaines pra tiques au niveau local en particu lier par un manque de coh rence entre la ligne annonc e et les faits TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Je souhaitais balayer de mon esprit l id e que le SNPDEN ne donnait jamais l occasion aux adh rents de base de participer activement La possibilit de per mettre aux adh rents de s inscrire en direct ce stage sans passer par le secr taire d partemental ou acad mique a redonn du sens mon engagement SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR DEFINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Ravi et du contenu et d avoir eu l opportunit d y participer David CHEVALIER EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Laur at concours 2009 adh rent depuis la rentr e de septembre j occupe le poste de principal adjoint du col l ge Eug ne No l de Monville dans l Acad mie de Rouen TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Nouveau venu dans la pro fession j ai souhait en savoir davantage sur son volution historique depuis sa cr a tion De plus percevant qu il s ag
93. comitamment de la n 1 voire de la n 2 La photographie du diagnos tic de l tablissement l instant T fera vite place la lettre de mission qui invitera une projec tion dans un futur proche lequel deviendra un peu plus lointain quand il s agira de s attaquer un nouveau projet d tablissement De quoi donner le tournis Un autre aspect de ce rapport au temps est celui de la gestion de l impr vu Reconnaissons qu avant c tait plus simple Certes il y avait bien dans la classe l in vitable incident qui venait gripper la m canique bien huil e Avant chaque conseil de classe on redoutait la ru e sur les rares ordinateurs permettant la saisie des notes et des appr cia tions Mais malgr tout la jour n e se terminait avec le sentiment du travail accompli En tant que perdir que nenni L impr vu devient l ordi naire et urgence s rige en lot quotidien car il est tout la fois urgent de compl ter une enqu te 49 acad mique pour le jour m me parfois m me pour la veille de r pondre sur le champ un coup de fil d un parent d l ve car il exige de parler au chef ou son adjoint de consulter le cour rier car a ne peut pas attendre de recevoir en urgence des l ves qui se sont battus car il faut vite r gler ce probl me de faire face l entr e tonitruante dans le bureau d un profes seur exc d par le
94. comportement d un l ve car il faut que l Administration fasse enfin quelque chose Et la fin de la journ e arrive avec la d sagr able impression de n avoir rien fait En fait on a fait mais pas ce qui tait pr vu De quoi donner des insomnies UNE AUTORIT D UNE AUTRE NATURE L autorit dont on usait autrefois s appuyait sur la capacit transmettre des connaissances et en tre respon sable Cette autorit tait d autant plus reconnue et accept e qu elle s exer ait dans le souci de respecter et de valori ser l l ve Celle d aujourd hui s inscrit dans un cadre plus large la l gitimit d mo cratique Repr sentant de l Etat le o0 VIE SYNDICALE personnel de direction dirige ou aide diriger un EPLE et y exerce des pou voirs La mani re dont il les exerce sera jug e l aune de sa capacit non pas savoir mais savoir mettre en mouve ment savoir mobiliser et savoir f d rer L habit ne faisant pas le moine son autorit sera reconnue dans l action et jug e efficace s il sait habilement combiner d bat et d cision coute et conviction fermet et humanit bref de se muer en chef certes mais de plus en plus lexp rience aidant en chef d orchestre De quoi donner des regrets EN GUISE DE CONCLUSION PROVISOIRE En entrant dans la fonction de per sonnel de direction on entre r ellement dans une autre dimension professio
95. ctionnement de la justice et la n cessit de l action de chacun Il LA CIRCULAIRE PINGL E FAIT SON RETOUR La rubrique circulaire pingl e tait un peu en sommeil depuis quelques temps La vigilance des SA et SD vis vis des errements de certains de nos sup rieurs hi rarchiques y est sans doute un peu pour quelque chose Heureusement certains savent brillamment reprendre le flambeau Mesdames messieurs les chefs d tablissement des coll ges et lyc es de la ville de Chaumont Je vous rappelle que tout incident survenu dans votre tablissement doit faire syst matiquement l objet d un signalement crit La situa tion particuli re de la ville de Chaumont requiert une vigilance accrue Je vous remercie de m adresser en temps r el tout signalement aux adresses suivantes suit une liste de trois adresses mail Pour les situa tions graves vous m avertirez directement par t l phone au 06 08 xx xx xx Ces mesures d urgence ne vous soustraient pas votre obligation de signalement l inspection acad mique de Haute Marne Signalez et resignalez il en restera toujours quelque chose scolaire n est pas une entreprise et que toutes les r gles du Code du tra vail ne s y appliquent pas Il ne faut donc pas confondre le chef d entre prise employeur avec le principal ou le proviseur d un EPLE qui n est pas l employeur de tous les person nels de l tablissement Parmi ces
96. dago giques dans la logique transdisciplinaire du socle Le SNPDEN d fend l id e selon laquelle un l ve qui ma trise le socle commun doit pouvoir valider le brevet son acquisition par les l ves repose sur sept piliers dont les comp tences et les connaissances ne peuvent se compen ser Il s agit bien de mesurer les acquis de tous les l ves plut t que de les va luer sous la forme de moyennes qui se compensent entre elles et ne garantissent pas le niveau minimal des comp tences fondamentales Il convient bien videmment de nous interroger sur ce qui peut tre mis en place pour les l ves qui ne l ont pas acquis La logique p dagogique que le socle impose doit permettre de lier la comp tence la notion d activit o l apprentissage repose sur l activit de l apprenant Le socle implique de confronter l l ve des t ches com plexes de l engager dans une appro priation active des savoirs et de d finir des objectifs de formation clairs lisibles pour les l ves Les quipes p dago giques vont devoir tablir un positionne ment des l ves v rifier l volution des acquisitions sur l ann e scolaire sur le Cursus pour r guler les apprentissages de l l ve et proposer des rem diations PPRE cela n cessite donc de r fl chir des outils adapt s en termes de supports et d interactivit hy LA FORMATION DES ENSEIGNANTS Les besoins se sont a
97. de dire la CNC devra contribuer valoriser ce qui dans nos statuts d finit le programme et les valeurs du SNPDEN et de tous ceux qui s y reconnaissent aujourd hui C est la part politique de sa mission Si la d finition de la fonction publique et donc de notre m tier volue si des regroupements doivent se faire au sein du mouvement syndical les r gles internes pourront voluer aussi et de nou veaux statuts seront n cessaires Le congr s national aura des d cisions prendre pr par es par des d bats internes anim s par le BN et la commission nationale vie syn dicale et en ce cas la CNC aura aussi du travail Bien s r rien n est certain mais nous devons tre pr ts Je dirais en guise de conclusion que la CNC a un r le de pr vention des difficult s internes plut t qu un r le curatif et qu elle doit uvrer pour la p dagogie des statuts DIRECTION 176 MARS 2010 LE R LE DE CHAQUE MEMBRE AU SEIN DE LA CNC Jean Claude Lafay Membre du BN de 2002 2009 secr taire national de la commission vie syn dicale de 2004 2006 secr taire national de la commission ducation et p dagogie de 2006 2009 je suis attach l histoire de notre syndicat son d ve loppement et son activit et de mani re plus g n rale l action syndicale j anime et coordonne les travaux de la CNC et en suis le porte parole Anne Berger Je trav
98. des agents publics quels que soient leurs statuts pdf Selon la note d information de la Direction de l valuation de la prospective et de la per formance DEPP n 09 22 dat e du mois d octobre et rendue publique en novembre le nombre d actes de violence enregistr dans les coll ges et lyc es a l g rement diminu durant l ann e scolaire 2008 2009 par rapport l ann e pr c dente Ainsi pour cette ann e les tablissements scolaires auraient signal en moyenne 10 5 incidents graves pour 1 000 l ves contre 11 6 cas en 2007 2008 Cependant le nombre d incidents relevant de la vio lence physique est pass de 36 4 cas 38 8 et les atteintes la s curit port d arme blanche trafic de stup fiants de 3 8 6 3 cas media education gouv fr file 2009 01 7 NI0922_124017 RGPP oblige a t cr e le 13 janvier dernier la direc tion de l information l gale et administrative DILA par fusion de la direction des Journaux officiels et de la direction de la Documentation fran aise Plac e sous l autorit du Premier ministre la DILA est rattach e au secr taire g n ral du gouvernement Autre effet probable de la RGPP la menace de suppres sion du Haut Conseil de l Edu cation actuellement pr sid par Bruno Racine C est en tout cas ce que pr voit la proposi tion de loi de simplification et d am lioration de la qualit du droit adopt e le 2 d cembre pa
99. duit le SNPDEN exiger une remise plat de l ensemble des syst mes d information en EPLE Enfin Philippe Tournier a pr cis les modalit s de l enqu te aupr s de tous les personnels de direction sur l effet de l assouplissement de la carte scolaire tr s simple renseigner elle sera en ligne du 9 au 19 mars Une initiative deve nue n cessaire en l absence de donn es objectiv es Il devient urgent trois ans apr s sa mise en uvre d appr cier les vo lutions induites et en particulier le respect de la mixit sociale et scolaire qui s inscrivait dans les objectifs initiaux snp Patrick CAMBIER den Permanent JEUDI 11 MARS Cellule juridique DU MARDI 16 AU JEUDI 18 MARS Stage syndical animation section locale et conduite de r union MERCREDI 31 MARS Bureau national JEUDI 1 AVRIL Bureau national Mouvement sur postes de chef d tablissement VENDREDI 2 AVRIL Mouvement sur postes de chef d tablissement DIRECTION 176 MARS 2010 page 9 OMT 1 1 page de publicit ACTUALIT S Y Un rapide panorama des interventions de notre syndicat Le SNPDEN au c ur de l actualit La conf rence de presse du syndicat du 1e f vrier cf article page 11 a connu une bonne couverture m diatique La carte sco laire est toujours un sujet porteur dont les m dias sont friands Au niveau r gional c est la campagne d information sur la la cit qui a occup le terra
100. e tablissement d enseigne ment secondaire accueille tous les l ves l issue de la scolarit l mentaire jusqu la classe de troisi me L enseignement y est organis en quatre niveaux d une dur e d un an chacun r partis en trois cycles p dagogiques correspondant une unit dans les objectifs d apprentis 10 sage Le cycle central notamment cor respond aux niveaux de cinqui me et de quatri me Une modification de cette orga nisation n est pas actuellement envisag e par le minist re de l Education nationale 15 PERSONNELS ENSEIGNANTS ET D DUCATION D contingentement des heures dans la Fonction publique S Q n 6750 du 18 d cembre 2008 M Jacques Mah as R ponse JO du 4 f vrier 2010 page 245 Le ministre du Budget des Comptes publics de la Fonction publique et de la R forme de l Etat a pris connais sance avec int r t de la question de d contingenter les heures suppl men taires Un projet de d cret en cours de d F finalisation pr voit la suppression des plafonds d heures suppl mentaires ins crits dans cinq textes les instituant Ainsi tout agent de la fonction publique pourra effectuer des heures suppl mentaires sans que puisse lui tre impos un contingent d heures et dans le respect des garanties europ ennes et nationales qui le prot gent tant au regard des dur es maximales de temps de travail que des temps de repos minimum Il est rappel
101. e de l Observatoire a fait appara tre continueront se poser de fa on r currente e Par qui et comment sont nomm s les ACMO dans les EPLE e Y a t il un lien entre les ACMO des EPLE et ceux de la collectivit de rattachement e Quelles sont les comp tences et les res ponsabilit s des correspondants ou r f rents hygi ne et s curit d sign s par les collectivit s territoriales sans pour autant empi ter sur les pr rogatives du chef d tablissement e Quelle est la responsabilit de l ACMO concernant les probl mes de s curit et surtout leur traitement e Quel est le partage entre les tutelles de la prise en charge de la formation des ACMO e Que soit faite la clarification de la double autorit Etat ou collectivit s territoriales et donc de la situation du chef d tablissement DIRECTION 176 MARS 2010 DES RECOMMANDATIONS Face ces questions l Observatoire de la s curit met des recommandations dans son rapport 2009 1 Il sugg re que la parution du d cret et de la circulaire cit s pr c demment soit effectu e dans les d lais les plus brefs apr s avoir pro c d aux consultations n cessaires notam ment avec le SNPDEN Il pr conise la mise en place d un partena riat suivi entre les autorit s acad miques et les collectivit s sur la formation et le r le des ACMO Il conseille une concertation r guli re entre les responsables de la col
102. e contr le d si gnent en leur sein un secr taire charg de coordonner et animer ses travaux Article R27 Si geant en commission des conflits la commission natio nale de contr le ne peut tre saisie que de conflits de nature syndicale DIRECTION 176 MARS 2010 V VIE SYNDICALE Des retrait s toujours plus pr sents et de plus en plus actifs Le probl me des retraites doit tre port par l ensemble des adh rents du SNPDEN notamment parce que tout actif est un pensionn en devenir mais aussi au titre d une n cessaire solidarit permettant de faire b n ficier notre organisation de toute l exp rience acquise Congr s de Biarritz C est sur ce socle notamment que s organise la commission versaillaise fin de carri re et retraite Mais s il est n cessaire il n est pas suffisant Il convient en effet de r aliser un qua druple objectif assurer d abord la pr sence la place et la visibilit des retrait s dans toutes les instances du SNPDEN cr er simultan ment des temps r guliers de r union propres notre commission o le travail syndi cal occupe la place la plus importante inventer ensuite des temps de ren contre avec nos conjointes et conjoints plus purement culturels conviviaux et amicaux assurer enfin toujours une liaison rapide par mail par courrier ou sur un site informatique d di pour tenir chacun le mieux inform possible PR SENCE ET PLACE
103. e ou le r sultat corrig La CNC peut aussi avoir g rer des conflits syndicaux un adh rent contre une instance une instance contre une autre c est rarissime Il est plus fr quent d observer des irr gularit s par n gligence dans les proc dures de vote ce qui est toujours regrettable Par exemple l organisation du vote sur le rapport d activit pour le congr s comporte obligatoirement un vote par correspondance et non seu lement un vote direct en assembl e g n rale on comprend pourquoi tout adh rent doit pouvoir voter si ce vote par correspondance n est pas organis le vote de la section acad mique ne sera pas pris en compte Dans les cas extr mes des mandats voire une d l gation peuvent tre invalid s il va de soi que cela est grave et qu une instance interne ind pendante est n cessaire pour en d cider si le cas se pr sente DIRECTION 176 MARS 2010 Cela tant la CNC souhaite avoir un r le pr ventif plut t que curatif et c est l essentiel de son activit Par exemple concernant le renouvellement du CSN la CNC s est r unie en juillet dernier pour permettre de rappeler aux SA la n cessit de mettre jour leurs instances et leurs d l gations apr s le congr s les lections paritaires et les mutations et pour leur fournir tous les l ments d information n cessaires Autre exemple sur lequel nous avons tra vaill r cemment celui des invit s
104. e pour la contractualisation et le partena riat mais aujourd hui le risque est grand d une d rive majeure de la d centralisation Heureusement deux l ments au moins qu il faut conserver contre vents et mar es permettent de lutter efficacement contre ces d rives d ailleurs pas seulement celles pro voqu es par les services d partementaux ou r gionaux e Le premier conserver m me promou voir et ce n est pas un paradoxe apr s ce qui a t crit plus haut c est le conseil d administration A r former l interne dans son fonctionnement actuel mais nul lement contestable dans son existence m me qui constitue un rempart solide des communaut s scolaires contre les bour rasques lectorales on pense bien s r quelques d rives poitevines et les ing rences ou les empi tements ext rieurs e Le second l ment sans doute le plus important r side dans la fonction de repr sentant de l Etat dans l tablissement C est d ailleurs ce qui est le plus stigmatis par beaucoup d analyses en provenance de d centralisateurs opini tres ce qui montre bien quel point cette question est centrale _ En effet cette fonction de repr sentant de l Etat garant des r gles et normes nationales non seulement interdit tout transfert aux collec tivit s des personnels de direction mais induit une fonction de contr le de garde fou et le cas ch ant d opposition l interne c
105. e sont bonnes les r f rents coll ge jouent un r le d interm diaire tr s appr ciable et peuvent relayer nos demandes et appuyer nos projets Le souci du d partement du Pas de Calais celui de la qualit du bien vivre dans les coll ges permet d envisager une r habilitation des coll ges anciens et des dotations en mat riel non n gligeables Les appels projets rendent possible galement l obtention de moyens financiers pour mettre en place des projets innovants Notre loignement de tout centre cultu rel nous contraint d pendre des trans ports en commun donc cela engendre des frais suppl mentaires que n aurait pas un coll ge de centre ville CARACT RISTIQUES DU COLLEGE Le plus gros travail consiste renouer le dialogue avec les familles et d en faire des partenaires Une aug mentation du taux de participation aux r unions parents professeurs orien tation pr rentr e est un indicateur permettant de voir que la politique men e porte ses fruits En milieu rural les l ves et leurs familles ont g n ralement des choix d orientation peu ambitieux peur de l chec r ticence se d placer dans les villes voisines choisissant plut t le lyc e professionnel de proximit pro bl me li aux d placements peur de la ville Piloter impulser dynami ser convaincre diriger COOr donner contr ler valuer diagnostiq
106. ec les r flexions de PUNSA et de lUNSA Fonction publique La f d ration propose ga lement un dossier d informations de 8 pages sur la retraite par points ou comptes notionnels http www unsa education org telechargement social Retraites pdf Pour en savoir plus www cor retraites fr article363 html et www unsa education org DIRECTION 176 MARS 2010 ACC L RATION DU PLAN DE S CURISATION DES EPLE Le ministre de l duca tion nationale a annonc le 1e f vrier l occasion de son intervention devant les responsables des quipes mobiles de s curit r unis dans un coll ge des Hauts de Seine la mise en place d un calendrier impliquant une acc l ration du plan de s curisation des tablis sements scolaires autour des quatre champs prioritaires que sont les diagnostics de s curit les quipes mobiles les correspondants s curit cole et la formation aux probl matiques de s curit et de gestion de crise Concernant les quipes mobiles de s curit actuel lement op rationnelles dans 19 acad mies et en cours d installation dans 8 autres il a indiqu que leur mise en place serait achev e d ici la fin du mois de mars Il a par ailleurs affirm que la r alisation des diagnostics de s cu rit dans les coll ges et lyc es pr vue initialement pour fin d cembre serait finalement achev e pour le mois de juin Enfin Luc Chatel a assur que le calendrier de formation des per
107. eil amp MD accueil MD e www ac orleans tours fr rectorat dossiers socle htm reperes Corinne LAURENT den Bureau national DIRECTION 176 MARS 2010 Y DUCATION amp P DAGOGIE R forme du lyc e une vigilance indispensable Apr s les votes favorables obtenus par les textes sur la r forme du lyc e au Conseil sup rieur de l du cation et pour l un d entre eux son examen en Conseil d Etat tous sont maintenant publi s au Journal officiel et font l objet avec plusieurs circulaires du Bulletin officiel sp cial du 4 f vrier 2010 La r forme qui s engage doit per mettre une nouvelle architecture du lyc e notamment par la marge d au tonomie qu elle conf re aux tablisse ments demand e depuis longtemps par le SNPDEN Si les textes parus sont conformes aux projets soumis l approbation des instances y compris le d cret relatif aux EPLE il ne serait pas acceptable que les l ments positifs de la r forme soient remis en cause lors de la phase de gestion acad mique ou par l labo ration de programmes qui pr d termi neraient les marges de man uvre des tablissements VIGILANCE QUANT A L APPLICATION DE LA REFORME Les difficult s rencontr es dans un nombre non n gligeable d acad mies lors de la mise en uvre de la r forme de la voie professionnelle notamment dans l attribution des moyens fix s par les nouvelles grilles horaires et les ques tions touchant l
108. el mod le rectoral Jusqu r cem ment le rectorat tait surtout l administra tion du repr sentant du ministre le recteur dont la nomination se fait toujours sur un mod le pr fectoral cette diff rence pr s que les recteurs ne sont pas recru t s dans un corps sp cialis Or la d concentration a transf r aux rectorats la gestion de beaucoup de choses qui auparavant se faisaient l chelon natio nal Comme le faisait remarquer Philippe Tournier au dernier CSN en vingt ans les circulaires rectorales ont pris la place de BO dans notre vie quotidienne Ce d ve loppement de l chelon acad mique qui est aujourd hui en train d avaler les ins pections acad miques transforme les rectorats en partie en agences ce dont t moigne le r le croissant du secr taire g n ral parfois devenu l interlocuteur v ritable des tablissements Pourrait on concevoir un syst me uni quement bas sur des agences la mise en uvre de la politique nationale ne n cessitant plus d int rimaires l heure de nouvelles technologiques comme on la vu pour la r forme du lyc e Non mais le r le des rectorats doit voluer pour tenir compte d une nouvelle confi guration qui merge L ducation ne peut pas se limiter une agence de r partition et de gestion en revanche le r le des recteurs est aujourd hui affaibli par les conditions de leur nomination et de leur d part s orie
109. elles li es son ge avanc un environnement social et conomique peu favorable et les contraintes d un ramassage scolaire mal adapt un habitat tr s clat risque de p tir r ellement des nouvelles modalit s d organisation de la carte scolaire La question devra donc rete nir toute notre vigilance Comment r a gir S il est difficile d agir sur la baisse d mographique il importe de s atteler mieux cerner les causes d une aug mentation si nette des d rogations en sortie observ e depuis juin 2009 Cette fuite d l ves notamment vers le priv nous interpelle et doit nous conduire d velopper d autres strat gies de valo risation des atouts du coll ge et ampli fier son attractivit Le contrat d objectifs et de moyens devra int grer le renforcement des actions de communication en direc tion des parents d l ves des coles de notre secteur la diversification des options offertes par le coll ge en accord avec le cadrage acad mique et la politique de notre bassin de for mation II pourra s agir aussi du ren forcement de la s curit aux abords de l tablissement de l amplification des actions de partenariat avec la gendarmerie et de l optimisation de la r partition des t ches des emplois vie scolaire attribu s V VIE SYNDICALE P chelle du bassin centre nord atlantique le plus petit en taille de acad mie 13 coll ges 4 lyc es cette baisse d e
110. en charge de la commission car ri re L ordre du jour comprenait des points d actualit relatifs essen tiellement aux n gociations avec le minist re ainsi que des r flexions partir d changes d exp riences DES AVANC ES SIGNIFICATIVES Notre rencontre du mois de juin avec la Direction de l Encadrement a permis des avanc es significa tives A partir de la reconnaissance de la similitude des missions la DE a affirm son intention de r a liser l int gration de l ensemble des directeurs d EREA et d ERPD dans le corps des personnels de direction Cette int gration sera syst matique l entr e dans la fonction et s effectuera sur la base du volontariat pour les coll gues d j en poste Le minist re affichait alors sa volont de franchir rapi dement cette tape en inscrivant cette volution dans un calendrier rapproch l ch ance de 2011 Cette disposition aura entre autre cons quence la fusion des op ra tions de mouvement en conservant cependant un recrutement sp ci fique bas sur le DDEEAS et sur des statuts sp cifiques d emploi La mise en uvre de ces vo lutions qui correspondent nos revendications fait l objet d une attention particuli re du SNPDEN en n gociation Le calendrier sera ainsi respect PRENDRE EN COMPTE LA CARRIERE Il demeure cependant comme une pr occupation de nombreux coll gues la prise en compte d l ments de leur carri
111. ences du socle commun rendant le B2i coll ge obligatoire pour l obten tion du dipl me national du brevet le minist re a mis en ligne r cemment des r f rentiels d quipement de l cole et du coll ge Outils de dialogue d abord en interne dans l ducation mais aussi entre les acteurs de l Education natio nale et des collectivit s territoriales ces r f rentiels qui d crivent aussi bien les quipements n cessaires que des usages les infrastructures et la s curit que la maintenance et la gestion sont destin s aider les acteurs concern s au niveau local par l quipement de tablissement ou de l cole Il devrait ainsi permettre de d finir l quipe ment le plus adapt aux besoins des utilisateurs aux objectifs du syst me ducatif en coh rence avec le projet d tablissement ou d cole voire avec la politique TICE de l acad mie En ligne sur le site Educnet www educnet education fr actualites referentiels equipement ecole et college ces r f rentiels seront r gu li rement mis jour pour s adapter aux volutions des technologies et des usages mais aussi pour mieux prendre en compte les besoins des acteurs concern s Des retours d exp riences de mise en uvre de la part des acteurs de l Education nationale et des collec tivit s territoriales via notamment une bo te aux lettres ouverte cet effet sont donc particuli rement attendus DIRECTION 176 MARS 20
112. entifi s la rentr e sco laire constituant un moment privil gi pour reprendre contact sans commentaire L ABSENCE DU MINISTERE DE LA JUSTICE Autre surprise celle de constater l absence du minist re de la Justice dans les textes de cadrage et ce depuis la circulaire du 2 octobre 1998 ce partenaire est pourtant essentiel dans la lisibilit et la chronologie du traitement des signalements des r ponses p nales en temps r el alors que le protocole de Dreux rappelait l utilit du renforcement de la coop ration entre les diff rents services de l Etat Toute aussi tonnante est l ignorance par les acteurs du terrain du bilan des dispositifs arr t s depuis douze ann es ou cinq ann es depuis le protocole du 4 octobre 2004 alors que le rythme des enqu tes reste tout aussi soutenu visant alimenter notre Institution dans une d marche purement ascensionnelle Un plan de formation aux probl matiques de s curit est annonc L Institut des hautes tudes et de la S curit l Ecole sup rieure de l ducation nationale assureront directement la formation des personnels les plus expos s et celle des chefs des quipes mobiles de s cu rit les acad mies assureront la formation des personnels de direction et celle des personnels des quipes mobiles de s curit Nous sugg rons que la formation de niveau acad mique puisse s tablir partir de l inventaire pr cis des besoins des person
113. er d une douzaine de pages comportant des renseignements confidentiels liste des enseignants avec n de t l phone ou GSM et le descriptif d taill des effectifs par classe des locaux quip s de TV t l phone cam ra haut parleurs emplacement des dis tributeurs eau lectricit gaz Bien que l autorit acad mique sp cifie qu il ne s agit en aucun cas d un fichier suppl mentaire le mode op ratoire s y apparente il est facilement consultable les mises jour fr quentes seront effectu es par t l matique Il s agit bien d un fichier regroupant des coordonn es personnelles des professeurs On peut douter de l efficacit d un tel dis positif qui vise recenser tr s rapidement les l ves et les enseignants non retenus par l agresseur alors que notre population sco laire est particuli rement volatile d une heure l autre la constitution de petits groupes d l ves pour des raisons de diversit p da gogique en est l explication principale Enfin la fragilit de nos publics l ves impose la plus extr me prudence sur la sus picion de profils narcissiques de troubles sentimentaux familiaux et d viter tout glis sement vers un climat de parano a collective Les observations de monsieur Fran ois Ewald philosophe du risque signe des temps sur le principe de pr caution doivent retenir l attention particuli rement de nos res ponsables Ce fo
114. ers des barbaries sans R publique et m me sans d mocratie Claude BARRATIER Personnel de direction honoraire DIRECTION 176 MARS 2010 Et pan sur le bec Un de nos col l gues Claude Thoinet proviseur du lyc e Rodin Paris a eu la mauvaise sur prise de se voir pris partie par le c l bre hebdomadaire sati rique du jeudi Qu avait il fait Alors que quelques jeunes dont des enfants de journa listes tentaient de bloquer son lyc e il a fait appel aux forces de l ordre Que celles ci ne semblent pas avoir eu un comportement totalement adapt est une chose que cela soit mis sur le dos de notre col l gue nomm ment d sign comme coupable d avoir voulu pr server le fonctionnement du service public en est une autre Surtout qu encore une fois le blocage d un lyc e est pr sent comme une innocente activit ludique 65 CHRONIQUE JURIDIQUE ique urid IQUE chroni So S gt la s curit dans les tablissements scolaires S CURISATION DES TABLISSEMENTS SCOLAIRES RETOUR SUR 15 ANS DE CIRCULAIRES Une nouvelle circulaire inter minist rielle Ministres de l Edu cation nationale et de l Int rieur en date du 23 septembre 2009 porte sur la s curisation des ta blissements scolaires et le suivi de la d linquance Elle se veut la concr tisation de deux discours du Pr sident de la R publique celui du 18 mars 20
115. es Comment sont g r s ces coll gues qui a priori n ont pas d m rit et qui ont quelquefois fait l effort de partir apr s le concours Qu est il fait pour qu ils gardent foi et envie d agir La formation continue des personnels d encadrement nous r clamons une formation concert e de qualit voire qua lifiante Nous la voulons r gu li re p renne et adapt e nos besoins professionnels La difficult de faire vivre la charte de pilotage notam ment sur l exigence d quipes de direction compl tes et de p le administratif r el stable ol VIE SYNDICALE et form Il semble m me y avoir une remise en cause des crit res jusque l objectifs de d finition de seuil Dans le m me temps l EPLE devient peu peu le guichet unique o aboutissent les demandes de plus en plus complexes de chacun hi rarchie collectivit s parte naires La difficult pour les uns et les autres respec ter autonomie de PEPLE les marges de man uvre vou lues par les textes et rappel es par la hi rarchie sont dans les faits souvent mises mal de mani re directe ou indirecte avec la plupart du temps force raison louable Dans ce contexte il est important que notre section s adapte aux nouvelles r ali t s vell it d isole ment en r action au quotidien qui accable et au manque de perspectives r ac tion d individualisme et en m me temps de
116. es et chimiques commencent en 5 Pour le cycle central les disciplines scien tifiques et techniques ont un m me horaire d une heure et demi En 3 technologie et physique chimie sont dispens es raison de deux heures alors que les sciences de la vie et de la terre se voient attribuer une heure et demie par semaine Les arr t s des 14 janvier 2002 et 2 juillet 2004 ne mentionnent pas d horaires en groupes l enseignement en classe enti re tant seul obligatoire Toutefois dans le cadre de leur autonomie telle que le d finit l ar ticle R 421 2 du Code de l ducation les chefs d tablissement peuvent attribuer des moyens horaires suppl mentaires aux disciplines scientifiques et techniques pour effectuer des s ances en groupes effec tifs all g s R forme des programmes de technologie et finances locales S Q n 9745 du 23 juillet 2009 M Marcel Rainaud R ponse JO du 4 f vrier 2010 page 253 Les modalit s de mise en uvre de la r novation de la technologie au coll ge rel vent des articles L 211 8 DIRECTION 176 MARS 2010 res r ponses des ministres et D 211 14 du Code de l ducation qui pr voient que l quipement en mat riel sp cialis indispensable la r novation d un enseignement est la charge de l Etat Les cr dits destin s aux d penses p dagogiques dans les EPLE sont attri bu s aux recteurs dans le cadre de leur budget op rationnel de programme Cette en
117. es et donc en termes de relations administratives La culture d partementale des lus souvent lus municipaux souvent anciens enseignants les pousse transposer dans l enseignement secondaire ce qu ils connais sent de l Education nationale c est dire la gestion de l enseignement l mentaire dans lequel le directeur d cole l enseignant ne sont rien dans la gestion mat rielle et finan ci re et sont totalement d pendants de la commune Situation plut t confortable du moins pour ce qui est du fonctionnement des services qui ressentent le statut autonome de LEPLE comme une g ne dans leur travail et un obstacle leur volont d administrer en rond D o tr s souvent et de plus en plus des tentatives de contournement de l autono mie en attendant peut tre qu une nouvelle avanc e mais plut t un recul de la d cen tralisation limite voire supprime cette der ni re par exemple en d centralisant d autres cat gories de personnels sur lesquels nous reviendrons TENIR LE CAP Somme toute si le syst me devait conti nuer d river dans ce sens on aurait tout sim plement recr mais localement le bon vieux centralisme qui avait fait les beaux jours de l Etat jacobin Une telle volution n irait certainement pas dans le sens du Progr s et serait m me de nature freiner l imagination et l initiative des quipes p dagogiques Bien entendu notre syndicat juste titre plaid
118. es nouveaux coll gues concordent pour souli gner les m mes impressions de rupture de mue voire de m ta morphose Parfois la distance soudainement apparue avec les professeurs peut tre mal v cue si elle n est pas accept e gr ce l appropriation progressive d un positionnement professionnel sp cifique L expression en elle m me est r v latrice d un changement on entre parce qu on est sorti Le nouveau personnel de direction quitte un espace professionnel connu codifi rassurant pour en aborder un autre qui sous de nombreux aspects est radica lement diff rent du pr c dent L horizon est tout autre le rap port au temps boulevers et celui l autorit d une autre nature UN HORIZON PROFESSIONNEL CONSID RABLEMENT DIFF RENT Le m tier d enseignant ou de personnel d ducation consiste transmettre des connaissances des comp tences et des valeurs Le nouveau perdir conserve bien entendu cette responsabi lit mais la posture a chang Il DIRECTION 176 MARS 2010 s agit maintenant d impulser et de conduire la politique p dago gique et ducative de l tablisse ment bref de fixer un cap de tracer une route de planifier des tapes en un mot de piloter Moins au contact direct des l ves il doit n anmoins se sou cier prioritairement d eux en agis sant travers l action d autres notamment les enseignants mais aussi le gestionnaire
119. es syndi cats redoutent la disparition d un mod le p dagogique Un article de Yonne R publicaine du 7 jan vier sur la suppression des classes pr pa ratoires l apprentissage dans l acad mie de Dijon dans a Voix du Nord du 21 jan vier sur le probl me du non remplacement des professeurs absents le parcours du secr taire g n ral dress dans la rubrique Portrait du site vousnousils fr du 22 janvier dernier la Lettre de l Education du 9 f vrier propos de la r forme du lyc e Michel Richard secr taire g n ral adjoint a particip lundi 25 janvier un d bat sur la violence l cole sur la cha ne parle mentaire LCP et est galement pass sur France 2 au journal de 20 heures le 7 f vrier au sujet de l usage des t l phones portables par les adolescents il a de plus t interview le 8 f vrier sur RMC propos d ventuelles propositions du Premier ministre l issue du s minaire gouvernemental sur l identit nationale Philippe Tournier est pass le 18 janvier sur RMC propos du remplacement des professeurs et sur BFM TV le 10 f vrier sur la violence en milieu scolaire 10 DIRECTION 176 MARS 2010 V ACTUALIT S Conf rence de presse du SNPDEN lundi 1 f vrier 2010 la la cit creuset du vivre ensemble Conform ment au mandat du congr s de Biarritz mai 2009 le Bureau national a organis une cam pagne sur le th me de la la cit au niveau d parte
120. es tumultes et dans des perspectives encore bien incertaines notre attitude notre position notre volont Jamais plus mince incident n aura d cha n crise plus redoutable une erreur d appr ciation sur le danger fort douteux d un affrontement entre cinq cents tudiants qui discutaient pacifi quement dans la cour de la Sorbonne et cent excit s d Occident qui d filaient boulevard Saint Michel l expulsion sans douceur des premiers co ncidant avec l impunit des autres et voil le ven dredi 3 mai 14h45 une guerre allu m e avec le geste d un nergum ne qui casse travers un pare brise le cr ne d un brigadier Et toute une semaine des folies forcen es r pond la brutalit de quelques l ments de police contre des isol s inoffensifs Le vendredi 10 mai au Conseil sup rieur de l Education nationale nous sommes trois jeter l alarme Une heure apr s discr tement M le Ministre me fait appeler Pendant pr s de deux heures puis dans l apr s midi seul seul avec ce personnage qui se veut imp n trable force de s ret dialectique mais se d clarera atterr boulevers je dis ce que j ai vu ce que je pr vois pour les heures qui vont suivre des tudiants en bullition et sinc rement indign s il faut autre chose que des clins d il entendus il faut l impact d une sympathie capable de comprendre l lan qui les soul ve sinon vous ne ferez pas le poids
121. et de la recherche a par ailleurs voqu la charte pour l galit des chances dans l acc s aux formations d excellence qui a t sign e le 2 f vrier entre le minist re de l enseignement sup rieur le commissariat la diver sit et l galit des chances et les pr sidents de la conf rence des grandes coles et de la conf rence des directeurs des coles fran aises d ing nieurs La Conf rence des pr sidents d universit devrait elle proposer un texte sp cifique Cette signature qui for malise entre autres l objectif pour chaque cole d accueillir 30 de boursiers d ici 2012 intervient 2 semaines apr s la pol mique lanc e sur le sujet suite la fixation par le gouvernement de cet objectif Concr tement les signataires s engagent uvrer dans 5 domaines l information et l accompagnement des l ves tu diants l ouverture sociale des grandes coles les formations en apprentissage les concours et les fili res technologiques Est par ailleurs cr un comit de pilotage et de suivi des op rations DIRECTION 176 MARS 2010 Un appel national pour la d fense de l Ecole publique la que et gratuite a t lanc le 28 janvier par six organisations de l ducation dont UNSA Education Concr tis par une p tition en vigueur jusqu au 19 juin cet appel d nonce l affaiblissement organis par l tat du service public et la que d ducation qui n est plus
122. et sur la mise en place d un porte folio de la formation qui suivrait le fonctionnaire tout au long de sa carri re prenant en compte les formations initiale et continue La nouvelle formation s articulerait en trois temps e Entre le concours et le stage en responsabilit une p riode de 19 jours de formation comprenant un s mi naire interacad mique de 4 jours PESEN un stage de 4 jours dans un service de l Etat et une journ e de formation en acad mie 4 jours organis s dans l acad mie d origine seraient consacr s la connaissance de l organisation d une acad mie des r les et des missions des personnels d enca drement et la connaissance de EPLE les 6 derniers jours se d rouleraient dans les acad mies d affectation et seraient consacr s la ma trise des outils de gestion l immersion dans un tablissement et au tuilage avec le pr d cesseur e Du 1 septembre au 1 septembre suivant un stage en responsabilit comprenant 40 jours de formation Ces journ es incluent deux formations interacad miques LESEN d une dur e totale de 8 jours un stage en entreprise de 5 jours et un cr dit de 27 jours en acad mies e Sur une p riode d un an apr s le stage en responsabilit un cr dit de 6 jours consacr s une formation intercat go rielle et un minimum de 5 jours d di s un stage mobilit internationale snp Christel BOURY den Bureau national DIR
123. ette vision du r le des personnels perdure encore ici ou l malgr la circulaire en date du 15 novembre 2006 du ministre de l Education nationale revient au chef d tablisse ment comme le pr cise le d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 modifi de fixer les p riodes d ouverture et de fermeture de l tablissement en prenant en compte les missions de ce dernier L obligation de loger incluse dans le statut des person nels de direction n indique nulle ment qu ils deviennent des gardiens des locaux scolaires la red finition hors du cadre juri dique des fonctions de gestion naire et des comp tences que le chef d tablissement peut lui d l guer ainsi que les rapports hi rar chiques la multiplication des t ches du chef d tablissement hors de tout texte DIRECTION 176 MARS 2010 de loi naturellement et la red finition de ses comp tences des conventions parfaitement unila t rales o l on peut lire Le d par tement se r serve le droit de r silier unilat ralement et sans d lai de pr avis la convention en l absence de toute faute du cocontractant pour motif d int r t g n ral La cellule juridique partir de pro jets de conventions labor s par des collectivit s et transmis par les secr taires d partementaux ou acad miques au SNPDEN a mis en s appuyant sur les textes juridiques des commentaires relay s dans les pages de Direction
124. euros de plus que l an pass Le secr tariat d tat charg de la politique de la ville augmente ainsi son financement de 1 5 4 millions d euros tandis que le minist re de l Enseignement sup rieur et de la recherche double sa dotation la portant 1 million II est galement pr vu de passer de 100 cord es de la r ussite actuellement 250 en 2010 puis 300 en 2011 Fadela Amara a par ailleurs indiqu que ces dispositifs seraient aussi tendus aux coll ges et lyc es professionnels des 215 quar tiers prioritaires de la politique de la ville d s septembre 2010 ainsi qu aux internats d excellence Par ailleurs pour f d rer ces initiatives une charte des cor d es de la r ussite propos e la signature de tous les minist res concern s des partenaires associatifs et du monde conomique sera mise en place Pour Fadela Amara les cor d es de la r ussite permettent aux gamins de faire une r volution men tale Elle ajoute qu il faut imp ra tivement aller cher cher ces talents et ces comp tences dans les quartiers populaires car ils concentrent la jeu nesse Ce sont eux les futurs acteurs conomiques du pays De son c t Val rie P cresse estime aussi qu il ne faut pas oublier les enfants des zones rurales sujettes la d sertification Les internats d excel lence sont aussi faits pour eux La ministre de l Enseignement sup rieur
125. f des textes juridiques provoquant souvent de dangereux amalgames UN TABLISSEMENT SCOLAIRE N EST PAS UNE ENTREPRISE L application de l article L 230 2 du Code du travail concernant les respon sabilit s du chef d tablissement dans le domaine de la s curit et de la protection de la sant physique et mentale des travailleurs de l tablis sement s adressant aux entreprises a t prestement transpos e aux EPLE sans base juridique aucune Pourquoi Il a t consid r par le minist re de l Education nationale que les mesures de protection accord es aux salari s pri v s devaient galement s appliquer aux salari s publics On ne peut se sous traire une galit de traitement Or la cour d appel de Bourges a indi qu dans un arr t qu un tablissement Les violences scolaires appellent des r ponses coordonn es et compl mentaires entre l du cation nationale et ses partenaires mairie collectivit s territoriales police gendarmerie jus tice associations Les r ponses doivent impliquer les parents premiers responsables de l ducation de leurs enfants L acte p dagogique et le cadre ducatif premiers socles de la pr vention le r glement int rieur la mise en uvre des proc dures discipli naires les incidents mineurs qui ne rel vent pas d un traitement judiciaire prise en compte du comportement des l ves n
126. ffectifs tr s nette induit pour le moment essentielle ment une augmentation des partages de services d enseignement compl ments de services blocs de moyens provisoires et des suppressions de postes Mais corr l e aux nouvelles mesures de gestion de la carte scolaire et l augmentation concomitante des effectifs dans le priv n voluera t elle pas moyen terme vers la fusion des tablissements les plus petits Les Sp cificit s de l acad mie suffi ront elles justifier que subsistent des structures faible effectif sans que l on n envisage jamais la fusion des petits tablissements PILOTER UN EPLE EN FRANCE METROPOLITAINE OU ULTRA MARINE DES STRATEGIES DE GESTION ET D ANIMATION COMPARABLES Ma trajectoire de personnel de direction m a conduite travailler dans le cadre d acad mies aux caract ristiques tr s diff rentes une grande acad mie Cr teil pilote en termes d innovation et de p dagogie deux acad mies d outre mer monod par tementales la Guyane fran aise la population scolaire continuellement en hausse puis la Martinique laquelle conna t depuis dix ans une baisse d ef fectifs sup rieure de 8 8 celle de la France m tropolitaine En d pit des diff rences g ogra phiques structurelles environnemen tales socio conomiques culturelles entre ces acad mies en d pit des performances scolaires moindres en moyenne ou
127. haire snp Marcel PESCHAIRE den Cellule juridique L Chaque mois le point sur la jurisprudence r cente Veille juridique Responsabilit en EPS RESPONSABILIT _ Lyc e EPS Responsabilit de PEtat retenue article L 911 4 du Code de l Education article 1384 du Code civil TGI Saint Brieuc 12 mai 2009 In LIJ num ro 138 octobre 2009 Lors d un cycle d escalades pr vu au programme une l ve de lyc e s est bles s e Pendant un exercice appel grimper en t te arriv e la hauteur de la troi si me d gaine elle inversait la corde la hauteur du tronc rendant inefficace l as surance cette hauteur puis arriv e la quatri me d gaine elle ne parvenait plus passer l attache et l chait prise chutant ainsi d une hauteur de 4 m tres Le tribunal a retenu la responsabilit de l Etat au motif que dans le cadre de cette activit sportive dangereuse le pro fesseur avait certes pris le soin de v rifier le mat riel utilis qui pr sentait toutes les garanties de s curit ainsi que de rappeler les consignes de s curit Il lui apparte nait cependant de pallier toute ventuelle erreur ou maladresse de l l ve de v ri fier que les consignes de s curit avaient r ellement t comprises par celle ci d autant plus qu il s agissait d une nouvelle technique celle de grimper en t te Or selon les propres d clarations du profes se
128. i respect Enfin gardons nous de pr juger mal de ce que nous aurons apport ou sugg r nos l ves Souvent c est rai sonnable et m me judicieux Ce serait p cher contre l Esprit de ne pas y pr ter une attention vive et fort m rit e mais bien s r sans rien l cher de notre res ponsabilit ducative administrative financi re C der toutes les somma tions toutes les pr tentions serait indigne et en fin de compte encore plus dangereux En v rit au plus fort de la tour mente j aurai eu personnellement une triple chance d abord de n avoir pas eu de probl mes int rieurs dans un lyc e fait uni quement de classes pr paratoires scientifiques o le r gime tr s libre et fond sur un constant et confiant dialogue n avait cr chez les tudiants aucun motif local de m contente ment ensuite d avoir eu trop videmment rai son devant le ministre les 10 puis 16 mai enfin de n avoir pas nous pr cipiter avec une avidit trop visible au cours de la s ance des 4 et 5 juin au minist re pour tirer sous forme de cr ation d emplois des b n fices corporatifs du combat assum par les tudiants et donc de pouvoir pr ter un expli cite appui moral aux pro fesseurs aux surveillants g n raux aux inten dants et aux agents En toutes occasions nous avons demand et obtenu 1 Que la FEN Ss inter dise de l cher les tudiants qui
129. ic autonome Afin de rendre sa mise en uvre effective la d pu t e Fran oise Gu got a mis un certain nombre de pr conisations dans un rapport remis le 19 janvier dernier au premier ministre Parmi les principales lignes d action d gag es elle souligne la n cessaire professionnalisation des acteurs de l orientation dont l l vation du niveau d expertise est indispensable Ces derniers doivent tre mieux form s et mieux outill s La premi re tape pourrait tre la cr ation pour les m tiers de orientation de fili res d excellence ne s appuyant pas uniquement sur la psychologie mais aussi sur la connaissance de l entreprise et de ses m tiers Un rapprochement entre l cole et le monde du travail est en outre pr conis ainsi qu une ins cription de l apprentissage des m tiers emplois et qualifications dans la formation initiale et conti nue des enseignants Cela doit passer galement par une am lioration de la qualit de l offre de formation sa n cessaire coh rence avec les demandes de l conomie et une g n ralisation de l obligation de transparence sur les d bouch s ensemble des formations BTS Une autre pr conisation concerne la labellisation des organismes partici pant la r alisation du service public d orientation qui devra tre fond sur la participation des diff rents r seaux existants CIO P le emploi Ce service public d information devra tre p
130. ien si on a la chance d y tre convi est e d terminant dans la proc dure de s lec tion institu e par l AEFE Il convient donc de bien se pr parer cette preuve diffi cile qui est conduite par des repr sen tants de l A FE de l inspection g n rale et de la division de l encadrement et qui peut tre d stabilisante pour certains coll gues Lors de cet entretien l AEFE cherche partir de questions diverses et vari es analyser la coh rence de votre demande et son ad quation avec les profils qu elle recherche Pour cela voici quelques conseils e Vous renseigner sur l AEFE son fonctionnement ses missions ADEILKALAM Aristide ADLY Lyc Pasteur Sao Paulo Br sil AEFE ADNANI Abdelhafid ADLY Lyc Racine Paris 75 PARIS BATTEUX Gonzague PACG Clg Montgaillard Saint Denis 974 REUNION BESSIS France PRLY Lyc Moli re Paris 75 PARIS BIGI Vbruno PRLY Lyc Rosa Parks Neuville sur Sa ne 69 LYON BOY Laurent ADLY Lyc Fr d ric Mistral Avignon 84 AIX MARSEILLE BRINGUIER Richard ADLY Lyc Pasteur Bogota Colombie AEFE CASANOVA Alain PRLY Lyc Lislet Geoffroy Saint Denis 974 REUNION CHAPUIS REBIN Evelyne ADCG Clg L on Blum Limoges 87 LIMOGES CLERIL AGRIODOS Caroline ADLY Cit scolaire Lislet Geoffroy Sainte Clotilde 974 REUNION COULON Claude PRLY Lyc Jean Mermoz Dakar S n gal A EFE DEFLANDRE Olivier ADCG Clg Youri Gagarine Montigny en Gohelle 62 LILLE DUBERNARD Sabine PRLY Lyc
131. il n existe pas ce jour au sein de la mission comme dans les formations politiques repr sent es au parle ment d unanimit pour l adoption d une loi d interdiction g n rale et absolue du port du voile int gral dans l espace public m me si une grande partie des membres de la mission s est d clar e favorable une loi d interdiction du voile int gral comme de tout v tement mas quant enti rement le visage dans l espace public sur le fondement de la notion d ordre public la suite de ce rapport et compte tenu des d bats houleux qui se sont fait jour sur ce sujet extr mement sensible le gouver nement a in fine d cid de s en remettre au Conseil d Etat qui s est vu confier fin janvier le soin d tudier les solutions juridiques permettant de parvenir une inter diction du port du voile int gral une interdiction que le premier ministre souhaite la plus large et la plus effective possible afin de soumettre rapidement au Parlement un projet de loi sur ce sujet Le conseil d Etat doit ainsi remettre ses conclusions la fin du mois de mars Le rapport de la mission est consultable dans son int gralit l adresse suivante www assem blee nationale fr 13 dossiers voile_integral asp R F RENTIELS D QUIPEMENT EN INFORMATIQUE Parce que la mise en uvre des TICE est aujourd hui incontournable notam ment dans le cadre de l acquisition des comp t
132. in aux coll ges actuellement r duits au pain sec et l eau Pour parler comme dans l ancien temps c est un de ces moments o la superstructure l or ganisation scolaire s adapte brusque ment l infrastructure les besoins ducatifs de la soci t Il n est pas s r que les initiateurs des r formes aient voulu cela c tait plut t des cono Y DiTo mies qu ils visaient ne l oublions pas mais l effet collat ral de leurs d cisions est une modification du centre de gra vit de l institution une polarisation sur les tablissements une interrogation sur le r le des chelons d concen tr s un questionnement sur l agence ment et la r partition des pouvoirs de d cision Bref L heure de la gouver nance a sonn La gouvernance n est qu un moment de l histoire de nos soci t s et n est la solution miraculeuse rien pas aux suppressions de postes par exemple mais ce qui se joue est fort simple soit l ducation nationale se r tracte en une structure rigidifi e qui tombe par morceaux risquant d entrai ner les valeurs qu elle porte dans une chute soit elle se centre sur la r ali sation de ses valeurs dans le nouvel environnement culturel et social qui s impose elle Derri re les r formes des lyc es c est tout simplement cela l enjeu de la gouvernance C est d ailleurs peut tre le moment d essayer de lui donner une d fini
133. in m diatique DE MULTIPLES CHOS DE LA CONFERENCE DE PRESSE AU NIVEAU NATIONAL e AEF du 28 janvier L assouplissement de la carte scolaire le SNPDEN UNSA lance une enqu te aupr s des chefs d tablisse ment et du 1 f vrier Carte scolaire le SNPDEN demande au minist re la trans Teri parence sur les chiffres et AFP du a 1 f vrier Condlitionner le financement z7 n de l enseignement priv des objectifs et Ti 7 OL 1 Lu Carte scolaire les chefs d tablissement zia ce mu a vont faire leur propre enqu te ont servi de EPA relais diff rents articles parus sur Internet e Ma cha ne tudiante dans son actua lit du 29 janvier e L Expresso du Caf p dagogique du 2 f vrier e La lettre de l Observatoire des zones prio ritaires du 4 f vrier e Les Echos fr et La lettre Education du site vousnousils fr Carte scolaire le SNPDEN m ne l enqu te du 3 f vrier e Lib ration La la cit perdante au jeu de la carte scolaire le 2 f vrier e Europe 1 pr sent le jour de la conf rence s en est aussi fait l cho sur ses ondes DR a a e E g LE RELAIS DE LA CAMPAGNE LAICITE AU NIVEAU REGIONAL e Acad mie de Besan on Plein Air radio r gionale de Franche Comt ainsi que Est R publicain du 29 janvier signalent l inqui tude des chefs d tablissement Proviseurs inquiets pour la laicit e Acad mie de Grenoble
134. ion un besoin de travailler dans la s r nit Je me souviens lors de la r union de pr rentr e d avoir t applaudi la fin de mon discours ce qui ne m tait jamais arriv en 20 ans de chef d tablissement DESCRIPTION DE ETABLISSEMENT C est une construction r cente 2 000 dans un quartier calme assez champ tre 10 minutes seulement du centre de Francfort et de sa sky line Je trouve les b timents esth tiquement tr s r ussis m me s ils ne sont pas toujours fonctionnels des panneaux en bois des structures en cuivre des puits de lumi re et des terrasses les architectes ceux du Stade de France se sont fait plaisir en r alisant cet ouvrage au look un peu scandinave Dix ans apr s on est d j l troit des travaux d extension vont commencer sous peu Les personnels sont en g n ral stables certains sont l depuis plus de 20 ans Les personnels d enseigne ment les ATSEM les ATOSS forment une quipe d une centaine de per sonnes Il y a un directeur des classes primaires mais pas d adjoint dans le second degr Le lyc e compte 850 l ves 24 CARRI RE LE FONCTIONNEMENT HIERARCHIQUE Comme toujours l tranger la tutelle est double l A EFE et le service culturel Les grandes d cisions stra t giques financi res immobili res sont prises par lAEFE la gestion au quotidien des personnels d pend du service culturel de
135. ion de redonner un sens au coll ge le socle est d fini comme l ensemble de connaissances et de comp tences qu il est indispensable de ma triser pour accomplir avec succ s sa scolarit poursuivre sa formation construire son avenir personnel et pro fessionnel et r ussir sa vie en soci t Chaque grande comp tence qui le compose est con ue comme une com binaison de connaissances fondamen tales pour notre temps de capacit s les mettre en uvre dans des situations vari es et d attitudes indispensables tout au long de la vie La d finition du socle commun prend galement appui sur la proposition de recommandation du Parlement europ en et du Conseil de l Union europ enne en mati re de comp tences cl s pour l ducation et l apprentissage tout au long de la vie Elle se r f re enfin aux valuations inter nationales notamment au programme international pour le suivi des acquis des l ves PISA qui propose une mesure compar e des connaissances et des comp tences n cessaires tout au long de la vie UNE LOGIQUE DIFF RENTE Le socle est un concept nouveau mais inspir d une id e ancienne II ne s agit pas d embrasser tout ce qu il est possible de savoir mais de bien apprendre ce qu il n est pas permis d ignorer Jules Ferry La loi est vot e en 2005 par lAs sembl e nationale mais aucune volont politique au plan national n est ensuite affich e pour sa mise en
136. ion et mettre en place une nouvelle tutelle qui pourrait bien tre plus pesante que celle de l Etat D ailleurs un observateur attentif consta tera que toute proportion gard e les che lons hi rarchiques connaissent avec les collectivit s des probl mes comparables aux n tres C est ce qui pourrait constituer la base de ce que l on appelait jadis une alliance objective COMME TOUJOURS C EST DANS L QUILIBRE QU IL FAUT RECHERCHER LA STABILIT En tout tat de cause il faudra avec les uns comme avec les autres rechercher un nouveau mode de fonctionnement mettre en place des processus administratifs res pectueux des attributions r ciproques bas s sur une concertation organis e tripartite et si possible r glementaire Pour une fois le mod le universitaire de la conf rence des pr sidents pourrait tre explor Afin d viter une nouvelle s dimentation textuelle ce serait sans doute l occasion de r nover les machins que sont devenus les CDEN CAEN et autres CTP divers Il appar tiendrait la Pr sidence d tablissement de mettre en musique la politique ducative voulue par le Pays ainsi que la politique locale labor e l gitimement par les r gions ou les d partements V M TIER QUELLES VOLUTIONS POUR LES RECTORATS Lors de ses derniers congr s en parti culier celui de Bordeaux en 2008 UNSA Education s interrogeait sur l volution de l actu
137. ions qui confortent l immobilisme La pr sence des personnels de direction au c ur de la journ e de mobilisation du 21 janvier marquait une volont d affirmer leurs exigences et d ouvrir des perspectives faudra vi demment comme le souligne UNSA Education d autres mobilisations pour que le gouvernement modifie son orien tation en mati re ducative D autres rendez vous seront n cessaires Ils p seront d autant plus si l ensemble de la communaut ducative professionnels parents lyc ens tudiants est en capacit de se rassembler snp Patrick Cambier Permanent den DIRECTION 176 MARS 2010 GROS PLAN SUR V VIE SYNDICALE l acad mie de la Martinique LA G OGRAPHIE Baign e par la mer des Cara bes l ouest et par l Oc an Atlantique lest la Martinique a une superficie de 1 080 km Elle pr sente un relief accident dans le nord la montagne Pel e 1 430 m et les Pitons du Carbet 1 207 m dans le sud la montagne du Vauclin qui s l ve 600 m Le Lamentin est la seule plaine C est l que se trouve l a roport La temp rature est de 27 28 en moyenne et peut atteindre 34 en p riode chaude Le climat est rythm par deux saisons l hivernage ou la saison des pluies qui dure de juin novembre et le Car me chaud et sec de mars juin La transition se fait avec la fra cheur des aliz s de d cembre f vrier UN PEU D HISTOIR
138. ire acad mique un point sur la situation et les probl mes des retraites avec revue de presse des questions diverses et enfin gr ce l un e d entre nous un expos sur un th me particulier retraite et pension de r version la la cit l historique de notre profession l histoire de notre syndicat les r volt s de Craonne Chaque r union se termine par un repas amical o nos conjoint e s peuvent nous rejoindre dans une brasserie de la place de la R publique SORTIES CULTURELLES Nous les avons lanc es au rythme d une ou deux fois par an il y a main tenant trois ans et elles nous ont DIRECTION 176 MARS 2010 conduits successivement l exposi tion Arcimboldo au S nat au ch teau d Ecouen la maison de Monnet Giverny au mus e Marmottan Ces visites sont toujours accompagn es par un guide et un repas cl t la journ e Seuls la complexit des r servations d s qu on va loin il faut effectuer des rep rages surtout si une r servation d h tel pour 30 personnes est n ces saire et les co ts nous font h siter nous loigner r ellement de la r gion parisienne mais nous ne d sesp rons pas d y parvenir FAIRE CIRCULER L INFORMATION Chaque r union est annonc e au moins deux mois avant par mail ou par courrier pour ceux qui n en ont pas une lettre de rappel est toujours envoy e ensuite Les sorties culturelles sont annonc
139. ire devient le fer de lance de la lutte pour l int gration politique totale avec la M tropole La loi de d partementalisation de 1946 va satisfaire cette revendication et provo quer de profondes modifications poli tiques conomiques et sociales Au cours de la seconde moiti du XXe si cle la Martinique se dote d in frastructures modernes et du syst me ducatif national AUJOURD HUI La Martinique s est transform e en une soci t de consommation On observe une baisse sensible des acti vit s locales et un tr s fort d s quilibre de la balance commerciale La population de la Martinique est relativement jeune et dynamique avec 26 de moins de 20 ans 54 de per sonnes g es de 20 59 ans et 20 de plus de 60 ans Le taux de ch mage est de l ordre de 23 Lors du CSN de novembre j ai fait tat de la situation sociale pr oc cupante de la Martinique qui a t l origine du mouvement de tr s grande ampleur de f vrier 2009 R ACTUALISATION Les r sultats des deux consulta tions historiques voulues par une large majorit d lus 10 janvier et par le Pr sident de La R publique 24 janvier DIRECTION 176 MARS 2010 pour indiquer le degr de responsabilit souhait e par les Martiniquais dans la conduite de leurs affaires ont montr que 80 des lecteurs pensent que l autonomie n est pas la r ponse leurs probl mes En revanche ils ont vot 68 pour la fusio
140. ire sont mes seuls relais et souvent ils assurent la continuit pendant les stages r unions convocations etc Ma pr sence dans l tablissement est d environ 50 heures par semaine Je ne compte pas la responsabilit de concierge il faut tre vigilant la fer meture des portes je n ai pas eu de vol sauf une fois au cours de ma pre mi re semaine Je suis all en appel Bordeaux pour un vol de dix ordi nateurs une porte et la grille livraison taient rest es ouvertes Je suis CPE infirmier assistant social COP surveillant professeur animateur enqu teur policier papa facteur DRH etc Les l ves sont nos enfants le contact avec les familles sou ligne le respect l cole La menace de fermeture est le serpent de mer mais loignement est l 97 des l ves sont demi pensionnaires et 65 utili sent les ramassages scolaires Certains ont 45 minutes de transport De Mantes la Jolie o j ai ensei gn dans les ann es quatre vingt dix aujourd hui le monde de l ducation est divers et transform La formation d un personnel de direction dans un coll ge rural permet d appr hender notre m tier dans sa complexit En trois ans j ai v cu des exp riences multiples vari es et exaltantes En rien je ne regrette mon choix de m investir malgr les nombreuses et diverses turbulences qui chahu tent parfois notre petit navire sur son affluent calme et paisible l Argent
141. ission carri re charg e des retrait s et de la protection sociale Pendant plus de deux heures ont t voqu s tout d abord la place et le r le des retrait s au sein du SNPDEN puis le dossier des retraites enfin les volutions possibles apr s les lections r gionales de 2010 Des changes fructueux ont permis de conforter les retrait s de Caen dans leur volont d tre toujours plus pr sents et actifs au sein du syndicat Pourquoi les autres acad mies n envisageraient elles pas ce type de Sorties la fois syndicale ludique et culturelle Philippe GIRARDY SNp Bureau national En charge des retrait s et den de la protection sociale DIRECTION 176 MARS 2010 Contact Philippe Girardy phildan girardy free fr 3l M TIER Gouvernance Pr sidence Autonomie et autres menues notions Les rapports ont chang profond ment l int rieur de l tablissement entre les diff rents acteurs de lacte ducatif dans le sens d une parcellisation croissante on i is m _w 11e 32 UNE LONGUE HISTOIRE EN DEVENIR Des ann es 1980 2010 des lois de d centralisation de 1982 et de 1983 celle de 2004 les rap ports ont chang profond ment l int rieur de l tablissement entre les diff rents acteurs de l acte du catif dans le sens d une parcellisation croissante e TOS dont les int
142. it d un m tier en pleine mutation je m int resse aux perspectives qui se profilent refonte du corps volution du protocole nouvelles activit s nouvelles responsabilit s SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU J en ai deux qualit et trans parence J ai t en effet tr s sensible l analyse de Philippe Tournier sur le lobbying Colette FRANCO EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Personnel de direction depuis 16 ans j ai exerc les fonctions de principale de col l ge sur Toulouse avant de deve nir proviseure adjointe du lyc e Gabriel Faur Foix en Ari ge Adh rente au SNPDEN j ai parti cip diff rents groupes de tra vail sur les questions de s curit de suivi des l ves et sur celles concernant les relations avec les collectivit s territoriales TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Retrouver la dynamique d un syndicat sa place son r le dans un contexte particu lier et d licat o service public Education nationale repr sentation de l Etat sont mis mal Nous avons besoin d une parole et de convictions fortes quand il s agit de l avenir et de projets pour nos jeunes SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Indispensable compte tenu de la complexit de la fonction DIRECTION 17
143. juridiquement rassu rant quant aux garanties apport es au fonctionnaire concern mais qui ne pr juge en rien des suites judiciaires de ce dossier e Dans un autre dossier en date du 20 03 09 in LIJ n 138 octobre 2009 le m me TA de Grenoble avait alors donn raison au recteur d acad mie qui ayant accord la protection juri dique un gestionnaire coordonna teur du groupement de commandes du d partement et poursuivi p nale ment propos de la passation d un march public lui avait refus la prise en charge des frais d avocat au titre d une proc dure en indemnisation pour incarc ration abusive intent e par lin t ress apr s une d cision de relaxe Le tribunal a en effet consid r que si l administration est tenue d ac corder sa protection l agent qui fait l objet de poursuites p nales l occa sion de faits qui n ont pas le caract re d une faute personnelle celle ci ne s tend toutefois pas aux actions enga g es par l agent apr s l intervention d une d cision de relaxe pour obtenir r paration des pr judices caus s par la d tention provisoire Protection fonctionnelle donc mais dans les limites pr cises du jugement de l affaire et non au del m diter sans nul doute avant d entamer toute proc dure dans ce domaine e Un dernier jugement rendu par le TA de Versailles en date du 14 11 2008 in AJFP juillet ao t 2009 permet dans
144. l s adapte assez rapidement son nouvel tablissement Il faut tre soi m me savoir ce que l on veut mais aussi savoir composer Et il ne faut jamais essayer de vouloir ressembler qui que ce soit et encore moins son pr d cesseur malgr les in vitables comparaisons qui parfois agacent chaque changement On ne compare pas quelqu un qui arrive avec quelqu un qui part Alors me direz vous nous n avons toujours pas r pondu la question simple Suis je un bon chef Rassurez vous la r ponse est simple elle aussi Bien s r vous l tes Car le fait de vous la poser comporte en elle les germes de la perfectibilit snp Pascal CHARPENTIER den Bureau national 3 Formation initiale des volutions Point sur les n gociations r union du 3 f vrier 2010 avec la division de l Encadrement Un document de travail nous a t fourni concernant la nouvelle organisation de la formation statutaire des personnels de direction Le directeur de l Encadrement a pr cis que la formation initiale serait ramen e un an l identique de celle des autres corps d encadre ment la titularisation tant prononc e ou pas la fin de la premi re ann e ce qui ne signifie pas que la forma tion s arr te ce moment puisqu une partie se fera au cours de la seconde ann e Le directeur a insist sur individualisation de la formation sur le positionnement du sta giaire
145. le cadre d affaires longues et complexes 2001 2008 de faire un point assez large sans pour autant tre exhaustif des conditions d oc troi de la protection fonctionnelle 1 AFFAIRE M X instituteur a fait l objet d un signalement aupr s du procureur de la R publique le 20 mars 2001 Le 24 octobre 2001 celui ci proc de au classement sans suite de l af faire au motif que les faits n taient pas tablis Par d cision en date du 28 janvier 2002 M X est suspendu de ses fonctions puis d plac d of fice titre disciplinaire le 14 mars 2002 En date du 9 avril 2004 le TA de Versailles annulait cette d cision au motif qu en prenant cette sanc tion l administration avait entach sa d cision d erreur manifeste d appr N CHRONIQUE JURIDIQUE 14 ciation et ordonnait la r int gration de l int ress que lill galit de la sanc tion constituait une faute susceptible d engager la responsabilit de l Etat PROPOS DU REFUS PUIS DU RETARD DE L ACTION DE LA PROTECTION FONCTIONNELLE Le 11 mai 2002 M X a effectu une premi re demande de protection fonctionnelle en raison des poursuites p nales dont il faisait l objet Celle ci lui a alors t l gitimement refus e puisque M X ayant eu selon le tribu nal un comportement inadapt d faut d tre tr s grave l gard de ses l ves ce comportement tait constitutif d une faute person
146. le syndicat se propose d informer r guli rement les coll gues des princi pales volutions de ce dossier essentiel et des diverses pistes de r flexion qui se d gageront D velopper et am liorer l ducation et la protection de la petite enfance Parvenir l enseignement primaire universel R pondre aux besoins ducatifs de tous les jeunes et de tous les adultes Am liorer de 50 les niveaux d alphab tisation des adultes notamment des femmes d ici 2015 Am liorer la qualit de l ducation QUELQUES CHIFFRES 72 millions d enfants dans le monde ne sont toujours pas scolaris s et probablement encore 56 millions en 2015 54 environ des non scolaris s sont des filles 759 millions d adultes sont d pourvus de comp tences en mati re d alphab tisme dont les 2 3 sont des femmes 1 9 million de nouveaux postes d enseignants sont n cessaires pour r aliser l enseignement primaire uni versel d ici 2015 L UNSA ducation qui a d ores et d j fait savoir que le d bat tait tr s mal engag et augurait mal du r sultat des n gociations venir a galement d cid de publier r guli rement une lettre d informations Retraites 2010 pour pr senter les grands enjeux de la r forme des retraites d monter les id es re ues et pr senter ses revendi cations l objectif de cette lettre tant avant tout d apporter des l ments d information et de d cryptage en coh rence av
147. lectivit et ceux de l tablissement sur la fonction d ACMO et les questions d hygi ne de sant de s curit des personnels et des l ves Les r gles ainsi clairement pos es il suffirait aux diff rentes autorit s d appliquer le droit pour solutionner o cela existe encore les difficult s li es au partage de comp tences entre le chef d tablissement repr sentant de l Etat et les repr sentants des collectivit s territoriales dans le fonctionnement de l EPLE Dans ce compte rendu l Observatoire de la s curit et de l accessibilit des tablissements d enseignement scolaires aborde deux sujets dont l application souvent erron e des textes qui les r gissent a fait r agir le SNPDEN et travers lui la cellule juridique L hygi ne la s curit et la pr vention dans les EPLE La loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales j y DIRECTION 176 MARS 2010 V CHRONIQUE JURIDIQUE LA S CURIT ET LE BIEN TRE DANS LES EPLE UN ENTASSEMENT DE TEXTES JURIDIQUES Le SNPDEN comme l ensemble des personnels de direction a toujours t pr occup par la s curit et l hygi ne au sein des EPLE il ne peut qu tre favo rable toutes les mesures qui apportent des avanc es au b n fice des l ves et des personnels dans ces domaines Cependant la cellule juridique a d nonc plusieurs reprises l entasse ment successi
148. lente ini tiative Esp rons que les professeurs des lyc es professionnels pourront en b n ficier Pourquoi cette diff rence de traitement entre la voie professionnelle et la voie g n rale et technolo gique De plus l affirmation du ministre lors de sa visite La finalit du baccalau r at professionnel reste Pin sertion professionnelle et non la poursuite d tudes dans un d partement o le ch mage fait des ravages a d sillusionn plus d un et nous am ne nous interroger sur la finalit de la r novation de la voie professionnelle Roselyne Prudent Ris de Principale du coll ge Hubert Nero au Lorrain MON PARCOURS Mon exp rience pro fessionnelle dans l aca d mie de la Martinique d marre par l ensei gnement des sciences de la vie et de la terre en coll ge et lyc e de 1985 1995 apr s trois ans dans les acad mies de Rouen puis de Guadeloupe Laur ate du concours de personnel de direction en 1995 je suis affec t e dans l acad mie de Cr teil dans un coll ge favoris du sud de la Seine et Marne coll ge de centre ville en cit scolaire trois ans apr s j obtiens ma mutation pour un lyc e polyva lent du Val de Marne comme proviseur adjoint dans une cit scolaire J opte r solument pour la mobilit apr s ces six ans d emploi d adjointe je choisis d assurer une direction en pleine responsabilit dans un coll ge d un pe
149. les quipes de direction les calendriers acad miques de pr paration de rentr e remon t e des TRMD soumis au CA Les modifications r glementaires prises l occasion de la r forme du lyc e ont soulign l urgence et la n cessit de sortir de ce psy chodrame rituel Cette analyse a conduit s parer clairement deux tapes qui rel vent de logiques diff rentes la phase de dialogue de ges tion cr ation suppression de postes pour laquelle lavis du CA doit tre sollicit afin que les effets de la politique de l Etat s op rent dans la plus grande transparence Cette phase doit intervenir dans le court terme la phase de d cision sur lJ emploi de la dotation donc la r partition de celle ci laquelle rel ve de la com p tence du CA Elle ne doit intervenir qu l issue d un dia logue approfondi sur les choix p dagogiques C est l esprit et la lettre des modifications r glementaires apport es Cette distinction entre les deux phases permet aux person nels de direction d exercer pleine ment leurs responsabilit s et aux CA d acter la r partition dans le cadre d un dialogue abouti Les modifications du d cret de 85 affectent galement les lyc es les lyc es profession nels et les coll ges Cela illustre le diff rentiel de m tier qui est en train de se cr er car les prin cipaux n ont quasiment aucune marge de man uvre L urgence d une volution au co
150. les secr taires les agents tous les parents et pas seulement ceux de sa classe L horizon est donc plus lointain mais aussi plus large Au quotidien les indicateurs de pilotage ont remplac les bar mes de notation le contrat de vie de classe a disparu au pro fit du contrat d objectifs finie la simple participation quelques conseils surtout de classes bonjour la pr sidence des m mes mais aussi du CA du CP du CHS du CD du CESC de l AS du CVL les initi s d coderont On voit aussi appara tre dans le pay sage de nouveaux partenaires la r gion le d partement l inspec tion acad mique le rectorat la mairie les associations de parents d l ves la police ou la gendar merie la justice les entreprises De quoi donner le vertige UN RAPPORT AU TEMPS BOULEVERS Jadis le rythme temporel tait rythm par les heures heb domadiaires statutaires les HSA les HSE son propre emploi du temps et celui des l ves Plus prosa quement les sonneries scandaient et bornaient la pr sence devant les l ves Des unit s de mesure taient autant de balises structurantes et ras surantes l heure de cours la semaine le trimestre l ann e scolaire les vacances L entrant dans la fonction d couvre un autre rapport au temps celui qui d coule du pilotage et de l organisation A peine boucl e la rentr e n qu il faut pr parer la n 1 et rendre compte con
151. ll ge s av re d sormais clairement il faudra bien aller jusqu au bout de la mise en uvre du socle commun au lieu de complexifier le DNB une complexification qui devient de plus en plus illisible et de moins en moins supportable Dans le cadre des n gocia tions en cours avec la direction de l encadrement les membres du Bureau national ont marqu leur vigilance quant l volution annonc e de la charte de pilo tage la charte de gouvernance La charte de pilotage comporte des l ments pr cis tels le p le administratif ou la syst matisa tion des adjoints dans les tablis sements de 3 cat gorie qui sont des rep res et des points d appui importants Le BN des 2 et 3 f vrier a prolong la r flexion sur les vo lutions en cours il a permis de faire un point avec les secr taires acad miques sur l application des textes pour le lyc e mais aussi sur les dotations en LP et en coll ge Autre point de vigilance larri v e redout e la rentr e prochaine des master 3 enseignants nou vellement recru t s qui seront en situation sans tre form s une situation o le bons sens lui m me fait d faut La question des syst mes d infor mation est quant elle marqu e par une forme d immobilisme coupable 4 ans apr s la crise de SCONET les per sonnels de direc tion se retrouvent AGENDA en COUTS avec des outils toujours aussi peu r actifs ce qui con
152. ls valuent C est aussi au chef d tablissement de savoir se servir de ses qualit s de communi cant afin de montrer ou de d montrer le r sultat de son action Tout cela ne peut se faire de mani re pisodique ou ponctuelle et notre action doit s inscrire dans le temps DES R SULTATS ET DU COURAGE Le chef d tablissement n a que plus de m rite d s lors qu il parvient des r sultats tangibles Les person nels et la hi rarchie m me si les uns ou les autres ne l affirmeront jamais 1 M TIER Y r ellement savent reconna tre la capacit du chef avoir fait bouger les lignes avoir su g rer une situation difficile ou avoir su viter un d sordre Tous l encore sans vraiment l avouer appr cient son courage sa volont d aller de l avant et le sens qu il donne son action Ils savent reconna tre l travers celle ci les valeurs qui le poussent agir Et c est ainsi que petit petit une id e du chef qui au d part suscitait peu d adh sion se voit de plus en plus partag e au point d tre mise en application RESTER SOI M ME Enfin la personnalit du chef ou de l adjoint son caract re ses r actions face des situations parfois secondaires ses manies ses engagements sont autant de donn es qui conduisent fa onner le personnage unique qu il est Les gens qui lentou rent s adaptent tout compte fait assez facilement lui de m me qu i
153. lui les repr sentants du conseil acad mique de la vie lyc enne qui ont estim que l change avait t court mais fructueux et qu ils avaient t clair s sur la r forme Avec le pr sident du conseil r gional les points suivants ont t abord s la violence la s curisation des tablissements la protection des l ves et des personnels en cas de s isme Le pr sident du conseil g n ral quant lui a souhait une plus grande participation de l Etat dans la mise aux normes parasis miques des tablissements de la Martinique VISITE D UN EPLE la cit scolaire Franz Fanon de Trinit qui comprend un LGT un LP et un coll ge et qui accueille 3200 l ves une succession d incidents nr P p graves ont terni l image de l cole Le ministre a pu saluer le fort par tenariat instaur entre le conseil r gional le conseil g n ral la muni cipalit la gendarmerie les services de l Etat les associations de parents et la direction de l tablissement Les efforts des diff rents parte naires ont permis d enregistrer une nette am lioration de la situation et une baisse significative des faits de violence Le conseiller s curit nomm en novembre et charg de coordonner l quipe mobile de s curit de l acad mie a souhait des moyens suppl mentaires pour mener un travail en profondeur DIRECTION 176 MARS 2010 Le ministre a indiqu
154. mande de meilleure communication Il est important de f d rer les nergies pour faire front commun pour avancer A l heure o notre hi rarchie semble nous avoir entendu dans notre qu te de coh rence et de transparence le SNPDEN se veut actif et force de pro position 62 Raymonde LAFONTAINE Proviseure adjointe au LP Petit Manoir au Lamentin a Personnel de direction depuis 2004 en fonction depuis septembre 2007 en lyc e pro fessionnel dans l acad mie de Martinique me voil investie depuis l ann e scolaire 2008 2009 dans la mise en uvre de la r novation professionnelle La voie professionnelle est elle vraiment consid r e comme une des voies de la R ussite J ai eu la na vet de penser et de croire que l heure tait venue de e Combattre la peur du lyc e professionnel chez beau coup de parents et d l ves e Permettre au grand public et aux m dias de prendre enfin conscience qu part les preuves de philosophie du baccalaur at g n ral et technologique il existe d autres examens qui n ont pas d preuves de philoso phie mais de la technologie de la technique profession nelle des math matiques du fran ais etc e En bref Valoriser la voie professionnelle et les l ves du lyc e professionnel C est dans cet tat d esprit que j aborde le baccalaur at professionnel en trois ans qui appara t d abord exp rimental puis g n ralis
155. me des voies technologiques STI et STL Ces fili res sont tout fait en phase avec la r forme g n rale en ce qui concerne le projet d orientation et la pr paration l enseignement sup rieur puisque les d bouch s sont fl ch s BTS DUT CPGE technologiques tudes universitaires d conseill es et performants Il est n anmoins n cessaire de donner aujourd hui de la lisibilit de restreindre l parpillement des sp cia lit s dans ces voies et aussi de toiletter les appellations qui sont quelque peu r barbatives Pour que cette r forme aboutisse un largissement du vivier il faut consid rer la mani re dont se pos es ours erg construisent les projets d tudes tech nologiques pour une part positivement sur une sp cialisation et par d faut parce que les l ves se trouvent en chec sur une partie des disciplines C est la raison pour laquelle le SNPDEN s oppose l id e d un bac calaur at unique mais revendique un nombre raisonnable de s ries et demande que l attention soit port e aux sp cialisations et l amplitude des enseignements technologiques qui leur correspondent Le principe d un tronc commun sur les enseignements g n raux doit tre circonscrit sou mettre tous les l ves la m me toise en math ma tiques ou en phy sique notamment reviendrait ne pas reconna tre les dif ficult s des publics et leurs aspirations qui fonden
156. ment de l IGEN 0 Pour moi cet entretien s est d roul en octobre 2007 Il a port la fois sur le bilan tir de mon exercice Port Vila sur mes motivations professionnelles poursuivre au sein du r seau de l AEFE et sur mes v ux g ographiques La proposition de poste m est par venue apr s la tenue d une commission consultative paritaire centrale la fin du mois de janvier LE PAYS ATTRIBU TAIT IL LE PAYS SOUHAIT J avais demand plusieurs pays d Afrique occidentale Cependant c est un tablissement hors de mes v ux qui m a t propos Mais je n ai apr s ces deux ann es en poste aucun regret d avoir accept le lyc e fran ais d Oua gadougou et de remplir ma mission en Afrique un continent qui rec le malgr des difficult s norm ment de potentiel humain et d enjeux motivants COMMENT S EST PASS LE DEMENAGEMENT L AEFE prend en charge les frais de changement de r sidence sur la base d un forfait qui d pend de chaque pays et de son loignement de la France m tropolitaine 80 du montant est vers quel que soit le mode de d m nagement choisi Les 20 restants sont vers s sur la foi de la facture finale qui doit d passer le montant des 80 allou s Les frais de d placements sont pris en charge l arriv e en poste Ensuite mais cela d pend des pays l agence prend en charge pour le Burkina Faso un aller retour vers l ancienne r
157. mental et acad mique du 25 au 29 janvier et au niveau national du 1 au 5 f vrier C est dans le cadre de cette campagne que s est tenue au si ge le lundi 1 f vrier une conf rence de presse anim e par Philippe Tournier Michel Richard Jo l Olive H l ne Hemet et Gw na l Surel Philippe Tournier a tout d abord soulign l actualit de la question de la la cit et de son r le comme creuset du vivre ensemble et facteur essentiel d int gration de toutes les diver sit s La la cit constitue un enjeu de soci t de pre mier plan Si l tat n organise pas les relations mixtes entre les individus ceux ci se regroupent par communaut s pr cise t il tout en se montrant pr occup par un discours o les agr gats au niveau religieux seraient les seuls qui feraient sens C est ce constat qui avait conduit en 2004 le SNPDEN peser sur le vote d une loi encadrant le port de signes religieux ostensibles l cole En 2004 c tait la seule organi sation syndicale agjir ainsi avec autant de d termination Aujourd hui chacun peut constater le caract re apais de l application de la loi une loi qui m rite d tre tendue aux stagiaires de la for mation continue des GRETA d s lors qu ils sont accueillis dans les lieux d en seignement Ancrer la la cit dans notre temps c est prendre en compte la loi Debr mais c est aussi faire respecter stricte
158. minist res et partenaires dont les logiques n ont pas toujours t convergentes jusqu pr sent D o la n cessit de la cr ation d un d l gu l information et l orientation Ce service offrira notamment un site internet f d rant les informations et une plate forme t l phonique afin d assurer un meilleur acc s de tous les publics l information sur l orientation En conclusion le rapport reconna t que la mul titude des offres de formation et des situations individuelles rend la t che extr mement ardue et que par cons quent ce service labellis pourrait au moins permettre de limiter les conflits d int r ts dans la jungle lucrative des orienteurs aux multiples offres de formations C est galement le gage d une certaine qualit et visibilit du service Sur la base de ces travaux un comit de coordi nation de la r forme sera mis en place au cours du printemps A la suite de ce rapport le Premier ministre a lanc une mission interminist rielle sur le service public d orientation Pour consulter le rapport et les propositions qui en manent lesrapports ladocu mentationfrancaise fr BRP 104000030 0000 pdf Umversit s Travail Social CAP Service ublic d orientation Culture Gran des coles Etudes courtes Journalisme DIRECTION 176 MARS 2010 page 13 AVENANCE 1 1 page de publicit ACTUALIT S Y P RIL SUR L DUCATION DANS LE M
159. n nelle En devenant perdir on n ac c de pas seulement de nouvelles fonctions mais on fait surtout l exp rience d un nouveau rapport au monde scolaire Prendre acte de cette diff rence et apprendre assumer cette rupture appara t donc comme une tape indis F pensable pour construire une autre professionnalit Faut il pour cela tout oublier ou tout renier et faire du pass table rase Ce serait assur ment une grave erreur car l intime connaissance et compr hension qu a le nouveau perdir du monde enseignant consti tue un pr cieux atout pour construire et consolider de nouvelles comp tences Posture nouvelle suite un position nement assum autorit reconnue dans l action et l gitimit accord e gr ce la mise en uvre d un r el savoir faire relationnel voil autant de pistes pos sibles pour r ussir son entr e dans la fonction ou plut t dans un nouveau m tier Cela exige de se mettre person nellement en situation d apprentissage Le r le jou par les pairs et notamment le chef d tablissement d accueil et le tuteur est cet gard fondamental snp Marc PERRIER Bureau national den DIRECTION 176 MARS 2010 V VIE SYNDICALE Stage syndical des 19 et 20 janvier 2010 Le SNPDEN a toujours consid r n cessaire la formation syndicale de ses adh rents Le Bureau national sortant avait jug utile de fournir un effort massif dans ce domaine
160. n y a pas de documentaliste alors qu il existe un fonds tr s important au CDI M me si l tablissement d veloppe des struc tures tr s fortes le manque d environnement culturel l ext rieur cr e des ph nom nes d ap pauvrissement et il faut constamment rem dier ces carences par un d veloppement structur de offre culturelle ext rieure l tablissement mais cela reste cependant scolaire On peut donc observer un certain renfermement du coll ge sur lui m me Cependant le maillage des territoires tr s important en Corse o la collecti vit territoriale de Corse CTC a beaucoup de pou voir en mati re d ducation les coll ges et lyc es d pendent de la CTC et non du conseil g n ral en ce qui concerne les coll ges fait qu aucun risque de fermeture ne p se sur un tablissement de cette taille il y en a au moins six en Corse Au contraire tout vise les renforcer RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITES ET LE RECTORAT Le coll ge a de tr s bons rapports avec la CTC et avec le rectorat pour ce qui est des moyens Les enseignants sont toujours remplac s en cas d absence Les moyens en mati re de DGH sont accord s ainsi pour 140 l ves il existe 8 divisions dans le coll ge une division bilingue et une non bilingue par niveau ce qui entra ne un effectif de moins de 20 l ves par niveau Malgr quelques difficult s structurelles li es l environnement la ruralit et au ma
161. n 2007 1955 en 2008 et 2257 en 2009 Le calcul selon le ratio promus pro EN 1 CLASSE mouvables permet d avoir un nombre de promotions qui tient compte des effectifs actuels du corps des personnels de direction avec un pic de promouvables retraitables correspondant aux coll gues n s E entre 1948 et 1954 AIX MARSEILLE 30 106 29 ACAD MIE 2010 L augmentation du nombre de promotions se poursuit en rapport bien AMIENS 27 6 23 entendu avec le nombre de promouvables BESANCON 16 56 19 BORDEAUX 35 125 7 CAEN 26 92 22 EN 1 CLASSE CLERMONT FD 19 69 20 822 promotions envisager au 1 janvier 2010 ce nombre de promotions CORSE 6 20 6 est mis en relation avec le nombre de 2945 promouvables soit 27 9 de CRETEIL 59 21 54 coll gues de 2 classe promouvables qui ont t promus en 1 classe DJON 19 68 19 e Pour se rep rer GRENOBLE 29 104 30 A promouvables en 2009 2666 en 2008 2504 en 2007 et 2760 en GUADELOUPE 9 34 6 64 promotions en 2009 746 en 2008 709 en 2007 et 781 en 2006 N e Evolution sur les 11 derni res ann es LIMOGES o 33 10 LYON 7 133 35 MARTINIQUE 11 38 11 1e CLASSE volution du nombre de promus PEN REZ 7 T 1400 NANCY METZ 39 138 34 NANTES 32 114 33 200 NICE 19 69 17 1000 ORLEANS TOURS 33 119 29 PARIS 19 68 16 800 POITIERS 20 74 H REIMS 15 52 i 600 RENNES 27 95 29 00 REUNION 20 73 iZ ROUEN 33 119 31 200 STRASBOURG 21 74 18 TOULOUSE 36 130 33 0 Thin VERSAILLE
162. n du d partement et de la r gion en une collectivit unique Ce sera la fin d une aberration admi nistrative la r gion monod partemen tale La collectivit de Martinique qui verra le jour dans deux ou trois ans sera dirig e par une seule assembl e I n y aura plus cet enchev trement de comp tences pr judiciable au pays Les habitants n auront plus qu un seul interlocuteur Cela devrait faciliter consi d rablement la gestion des dossiers L ACAD MIE Le 1 janvier 1997 l acad mie des Antilles et de la Guyane c de la place trois acad mies de la Martinique de la Guadeloupe et de la Guyane trois aca d mies monod partementales c est dire que le recteur est aussi directeur d partemental L acad mie ne dispose pas d inspection acad mique Cette organisation permet une gestion p dagogique transversale de plusieurs dossiers enseignement des 9 langues TICE ducation la citoyen net une collaboration troite entre le recteur et les IEN ainsi qu une continuit p dagogique avec le second degr c est a dire un regard en perspective entre les 255 coles les 43 coll ges et 23 lyc es publics que compte l acad mie On observe depuis l ann e sco laire 2003 2004 une baisse des effectifs d l ves En 2002 47 168 l ves taient scolaris s dans le second degr cette rentr e ils n taient plus que 40 600 La Martinique n chappe pas aux suppres si
163. nal de la politique de prise en charge de la perte d autonomie Ses concours financiers qui compl tent les ressources mises sa disposition par l assurance DIRECTION 176 MARS 2010 maladie dans le domaine de la m dica lisation des tablissements et services pour personnes g es et qui assurent le financement d un tiers de l allocation per sonnalis e pour l autonomie jouent un r le d cisif dans la prise en charge globale de la perte d autonomie et dans l quilibre de la r partition des moyens financiers et en structures d accueil des personnes g es sur le territoire national Les instances de cette caisse ont t r guli rement consti tu es via la nomination le 6 octobre 2009 des trois personnalit s qualifi es Le conseil de la CNSA a ainsi pu lire le 20 octobre 2009 son pr sident ainsi que ses deux vice pr sidents Elle est donc pr sent en mesure de remplir l int gralit de ses missions 28 FIN DE CARRI RE ET RETRAITE Entr e en vigueur de la surcote dans le calcul des pensions AN Q n 55140 du 14 juillet 2009 M Marcel Rogemont R ponse Jo du 12 janvier page 330 la loi n 2003 775 du 21 ao t 2003 portant r forme des retraites a ins taur un syst me de surcote destin favoriser les agents qui acceptent de tra vailler apr s l ge de soixante ans Ce dis positif qui s inscrit dans le cadre du plan national d action pour l emploi des seniors vise renf
164. ncernant l EPLE entre l Educa tion nationale et les collectivit s territoriales n est toujours pas clairement identifi et donc accept par les responsables des collectivi t s territoriales Une confusion s installe alors qui a pour cons quence un empi tement des collectivit s territoriales sur la comp tence du chef d tablissement Cette situa tion est suffisamment fr quente pour que Observatoire juge n cessaire de rappeler dans son rapport les comp tences du chef d tablissement qui en tant que repr sen tant de l Etat prend toutes dispositions en liaison avec les autorit s administratives com p tentes pour assurer la s curit des per sonnes et des biens l hygi ne et la salubrit de l tablissement Code de l Education article R 421 10 3 et d signe toutes les fonctions au sein de l tablissement pour les quelles aucune autorit n a re u de pouvoir de nomination id 1 UN D CRET ATTENDU DEPUIS PLUS D UN AN Le partage des responsabilit s entre les diff rentes autorit s serait clarifi si le d cret relatif l hygi ne et la s curit du travail dans les EPLE et la circulaire relative l ap plication des r gles de s curit et de sant au travail dans les EPLE et dans les services d centralis s taient publi s Ils sont pr vus depuis plus d un an En attendant la publication de ce d cret et de cette circulaire les questions que l enqu t
165. ndant police ou gendarmerie s cu rit de l cole laboration d un dia gnostic de s curit de l tablissement sco laire Le chef d tablisse ment peut demander le concours des ser vices de police ou des unit s de gendarmerie situation de danger de trouble l ordre public Actions de pr vention et d information sur les toxicomanies le racket les injures racistes ou sexistes les violences Information mutuelle des signalements relatifs aux faits de violence s tant pro duits au sein de l ta blissement et recueillis par eux dans le cadre de leurs fonctions res pectives 66 CHRONIQUE JURIDIQUE OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA S CURIT COMPTE RENDU 2009 UN BILAN DE LA D CENTRALISATION Lors du comit de pilotage de l Observa toire national de la s curit et de l accessibilit des tablissements d enseignement qui s est tenu le 18 novembre 2009 plusieurs points ont t abord s parmi lesquels le bilan de la d centralisation du syst me ducatif destin au rapport qui sera remis au Parlement Conform ment l article L 211 1 du Code de l ducation tous les deux ans comp ter de l entr e en vigueur de la loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales le Gouvernement doit transmettre au Parlement un rapport valuant les effets de l exercice des comp tences d centralis es sur le fonctionnement du syst me duca
166. ndement retenu en fonction des responsabilit s qu il pourrait engager est devenu selon le philosophe la fois un pou vantail et un principe de couverture Il conduit donner le plus grand poids chaque risque exag rer chaque menace pour se prot ger au maximum Une autre approche consisterait en situa tion d incertitude opter pour la solution la plus adapt e d marche qualifi e de risque objectif dans un contexte nouveau s cu ris les actions les plus appropri es ont t engag es Le philosophe souligne que le mode de gestion actuel du principe de pr caution loin de renforcer l autorit de l Etat l affaiblit et in fine vide la d cision publique de sa l gitimit puisse t il tre entendu Bernard Vieilledent Coordonnateur de la den cellule juridique snp DIRECTION 176 MARS 2010 ducation nationale Justice D fense Int rieur Prise en charge concert e et coordonn e des respon sables des services de l tat et des acteurs du territoire Un magistrat du Parquet peut tre joint tout moment et appr cie la suite don ner au signalement Une convention d partementale pr cise les conditions de coop ration entre les diff rents services Proc dure de signale ment Circulaire du 6 novembre 1998 Conf rence de la famille 12 juin 1998 Conseil interminist riel des villes 30 juin 1998 Circulaire du 2 octobre 1998 lutte
167. ne et efficiente d tablissement d enseignement devra tre ind pendante de toutes les parties qui com posent la communaut scolaire Nomm e par l Etat et lui seul pour assu rer la mission fondamentale de dispenser aux jeunes le savoir voulu par la Nation la Pr sidence doit pouvoir s adapter aux circons tances locales de l acte ducatif en s appuyant sur les ressources et les comp tences mises la disposition du lyc e ou du coll ge Elle doit pouvoir disposer des moyens r glementaires d viter les blocages L pisode de la mise en place des assistants d ducation en est un bon exemple C est pourquoi la Pr sidence ne saurait tre comme aujourd hui que le bras s cu lier d un conseil d administration omnipotent que la r glementation actuelle oblige r unir m me pour le contrat d entretien du bac graisses On entend d ici la longue plainte des ap tres de la coll gialit qui pr nent ce qu ils appellent le fonctionnement d mocratique Or l tablissement n est ni une mairie ni un syndicat ni un parti politique S il est un lieu d apprentissage de la d mocratie il n est pas un lieu d exercice de cette derni re la mani re des collectivit s publiques C est un milieu de travail charg avec une marge d autonomie r glement e de mettre en uvre localement la politique scolaire voulue par la repr sentation nationale On ne saurait donc comparer le chef d tabli
168. nelle et non d une faute de service et qu en l occurrence les termes du qua tri me alin a de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 sont sans ambigu t la collectivit publique est tenue d accor der sa protection au fonctionnaire ou l ancien fonctionnaire dans le cas o il fait l objet de poursuites p nales l occasion de faits qui n ont pas le caract re d une faute personnelle Cependant r int gr dans ses fonc tions M X fait l objet de plusieurs manifestations son encontre et d une campagne syst matique d accusa tions relay e notamment par certains personnels enseignants I effectue alors les 14 juin et 21 d cembre 2004 une nouvelle demande de protection fonctionnelle en vertu du troisi me ali n a de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 aux termes duquel la collecti vit publique est tenue de prot ger les fonctionnaires contre les menaces violences voies de fait injures diffa mations ou outrages dont ils pourraient tre victimes l occasion de leurs fonc tions et de r parer le cas ch ant le pr judice qui en est r sult Le tribu nal consid re alors que compte tenu de la persistance des faits campagnes d accusation et d intimidation notam ment de la part de coll gues ensei gnants l administration avait tard prendre des mesures v ritablement efficaces pour les faire cesser Ainsi dans la mesure o M X rempli
169. nels de direction de l analyse de cas concrets tir s du fonctionnement des tablissements sco laires sans occulter le minist re de la Justice procureur de la R publique magistrat sp cia lis dans les proc dures des mineurs Des documents de qualit existent M mento partenarial en cas d infractions en milieu scolaire et Questions r ponses qui sont une aide pour les acteurs de la communaut ducatives s accorder sur les faits signaler cerner la notion d acte grave Ils ne peuvent remplacer les rencontres entre les partenaires concern s qui per mettent sur le terrain d apporter en com pl mentarit et en coh rence les r ponses appropri es AMOK La mise en place du diagnostic de s curit conna t des d clinaisons multiples il en est ainsi du ph nom ne AMOK dit de la patho V CHRONIQUE JURIDIQUE logie meurtri re il s agit du comportement par lequel un individu devient fou furieux et tue autant de personnes qu il le peut jusqu ce qu il soit lui m me mis mort Ce ph no m ne n a pour l instant pas touch notre pays Un inspecteur d acad mie souhaite pour tant anticiper sur ce type d v nement et prendre des mesures ad quates com mencer par une sensibilisation des person nels de direction des enseignants I demande galement afin d tre r actif d tablir une fiche de renseignements qui est en r alit un v ritable dossi
170. nisation de la campagne de vaccination en conju guant incoh rence et confusion Dans ce contexte paradoxal si les op rations de vaccination se sont d rou l es le mieux possible dans les tablis sements c est gr ce aux initiatives et au sens des responsabilit s des personnels de direction alors que pour leur part les infirmiers scolaires taient d tourn s de leurs missions sp cifiques aupr s des l ves pour se consacrer exclusivement ces op rations Cette situation pr judiciable au fonctionnement r gulier des EPLE conduit le SNPDEN et le SNICS la n cessaire ouverture d une r flexion sur la mise en uvre effective du d cret de 2007 pr voyant la constitution d un corps de r serve en capacit d agir en cas de pand mie Les deux organisations r affirment la place incontestable des infirmiers scolaires au sein des EPLE et plac s sous l autorit des chefs d tablisse ment Leur mission d accueil d coute de soins et de suivi dans la proximit permet un travail dans la confiance autant avec les l ves les enseignants qu avec l quipe de direction largie de l tablissement 4 VIE SYNDICALE Entretien avec Jean Claude Lafay secr taire de la CNC Commission nationale de contr le mode d emploi Isabelle Poussard permanente Jean Claude peux tu nous expli quer comment ont t d sign s les membres actuels de la CNC Jean Claude Lafay secr taire de l
171. nque de mixit sociale le coll ge s panouit et il fait bon y travailler En guise de conclusion je pense tout de m me aller dans un tablissement plus urbain Quant l EPLE id al il n existe pas mes yeux chaque EPLE d finit sa personnalit dans un contexte qui lui est propre et en fonction des moyens qui lui sont attribu s Martine LEBRUN principale du coll ge Jacques Yves Cousteau Bertincourt acad mie de Lille SITUATION ACTUELLE A la fin de mes tudes j ai t recrut e par une entreprise priv e comme responsable juri dique d une soci t immobili re J ai commenc ma carri re dans l Education nationale en 1978 J ai enseign le droit l cono mie et la gestion en lyc e et j ai termin par l enseignement de la logistique en lyc e professionnel POSTES OCCUP S J ai d but dans la fonction sur un poste de faisant fonc tion de proviseure adjointe au lyc e professionnel Vauban de Cambrai en 2002 Rec ue au concours en 2003 j ai t nomm e principale adjointe au coll ge Lamartine de Cambrai coll ge qui disposait d une UPI pour enfants porteurs de han dicap moteur J y ai effectu 5 ann es avant de demander ma mutation sur un poste de chef d tablissement en 2008 LE COLL GE DANS LEQUEL J EXERCE ACTUELLEMENT Depuis 2008 je suis princi pale d un coll ge rural de 307 l ves avec une forte proportion de CSP d favoris es les effe
172. nt dans une cit scolaire o les l ves ont de 3 18 ans o cohabitent des ensei gnants de la maternelle jusqu au bac d un autre type de management qu en France de l enrichissement culturel du contact avec le pays d accueil et d une marge d autonomie beaucoup plus grande que dans un EPLE Pour moi qui y avais fait toute ma carri re de direction jusqu alors c est presque un autre m tier DIRECTION 176 MARS 2010 V CARRI RE Promotions 2010 bilan chiffr Les commissions paritaires nationales se sont d roul es le 16 d cembre 2009 pour les tableaux d avan cement la hors classe et la 1 classe de 2010 Elles faisaient suite aux commissions paritaires acad miques qui ont tudi les propositions des recteurs En pr ambule quelques rappels et le calcul promus promouvables LA D FINITION DE PROMOUVABLE Un coll gue promouvable est un coll gue qui remplit les conditions fix es par le sta tut pour pouvoir b n ficier d une promotion c est dire un passage dans la classe sup rieure Par ailleurs il ne faut pas confondre le vivier des promouvables et le vivier qui sert au calcul du nombre de promotions et qui s value sur les promouvables n 1 L TABLISSEMENT DE LA LISTE DES PROMUS La liste des promouvables propos e pour une promotion est tablie par le recteur et transmise la CAPA Apr s la CAPA la liste remonte au minist re La CAPN v
173. nter vers la notion de man dat trois ans renouvelables par exemple les placerait dans une situation plus effi cace de pilotes territoriaux et de r gu lateurs r les aujourd hui in galement assur s en particulier du fait d un senti ment d instabilit qui nuit aux politiques acad miques S agissant de la Pr sidence d tablisse ment public local il semble n cessaire de d finir plus pr cis ment ce qu elle pourrait tre en termes humains et statutaires et pour cela revisiter la notion de direction et par Il faudra veilller ne pas nous couper d une cha ne hi rarchique que nous ressentons parfois comme pesante mais qui au fond donne son sens et son efficacit notre r le de repr sentant de PEtat IT faudra avec les uns comme avec les autres rechercher un nouveau mode de fonctionnement DIRECTION 176 MARS 2010 39 M TIER V On imagine fort bien ce que deviendrait l tablissement si le chef des services conomiques tait d sormais nomm par un pr sident de collectivit Cr er la t te des lyc es ou des coll ges une quipe coh rente de fonctionnaires d tat contrecoup le r f rentiel du m tier mis au point dans le cadre du statut de l an 2000 D abord la Pr sidence ne peut se r duire au seul Pr sident Cette notion nouvelle doit tre avant tout con ue comme un bloc de comp tences c est
174. oi remer cions le si ge et particuli rement Sylvie Mugerin secr taire pour leur efficacit dans la gestion de la logistique Pour finir nous disons merci tous les par ticipants stagiaires et intervenants qui gr ce une discussion fructueuse nous ont fait passer un moment b n fique de r flexions et d informations snp Amadou SIMAL Bureau national den J VIE SYNDICALE Interviews des participants la formation syndicale des 19 et 20 janvier Thierry DUBREUCQ ric GELIS EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER J ai d but dans la profession comme faisant fonction en 2008 Laur at concours en 2004 je suis actuellement principal adjoint du coll ge Jules Ferry Hy res Membre du bureau d partemental du Var du CSA de l acad mie de Nice je suis galement commissaire paritaire TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES C est d abord le domaine propos par ce stage sur l histoire syn dicale qui m a amen ici mais galement la volont et le besoin de conna tre les volutions actuelles afin d exercer correctement mes mandats syndicaux SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Efficace 92 EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PR SENTER Ayant d but en cit scolaire comme proviseur adjoint j occupe depuis cinq ans un poste de prin
175. omme externe Dans l exemple actuel des ch ques Contraception en Poitou Charentes c est bien la fonction de repr sentant de l Etat qui permet au chef d tablissement de s opposer une distribution lectoraliste mal ficel e L enfer est en effet pav de bonnes intentions Imaginons un instant avec un tressaille ment que la fonction repr sentant de l Etat ait disparu et que le corps des personnels de DIRECTION 176 MARS 2010 direction ait t d centralis II faudra veiller strat giquement ce que cette fonction ne devienne pas qu une incantation et pour cela ne pas nous couper d une cha ne hi rarchique que nous ressentons parfois comme pesante mais qui au fond donne son sens et son effi cacit notre r le de repr sentant de l Etat Que p serait un chef d tablissement seul en face d une mairie d une collectivit quel conque s il ne pouvait se r f rer des normes nationales relay es sur le terrain par la cha ne hi rarchique Nous avons travaill avec effi cacit ces derni res ann es mettre en place des dispositifs destin s nous prot ger des abus et des empi tements de certains IA ou recteurs mais il ne faudrait pas que l arbre cache la for t et que nous coupant par trop de notre hi rarchie nous affaiblissions notre posi tion face nos autres partenaires Disqualifier l Etat serait en fait h ter une d centralisation totale de l ducat
176. on naire concern que par suite le rec teur n est pas fond soutenir qu en l absence de plainte d pos e par M X sa demande de protection fonc tionnelle ne pouvait tre satisfaite b Que M X a t l objet d attaques tr s vives l occasion de l exercice de ses fonctions de principal que des membres du personnel de l ta blissement ont remis PIA IDSDEN un dossier pr tant M X des man quements ses responsabilit s de principal des absences injustifi es et des attitudes vexatoires tant vis vis du personnel que des l ves et de leurs parents que ces manquements invoqu s ont t port s sur la place publique par la presse locale qui a rendu compte d une manifestation de parents et d enseignants s oppo sant au retour en fonction de M X l issue de son cong de longue mala die que dans ces circonstances M X tait en droit d obtenir la protection de l tat pr vue l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 Le tribunal ajoute m me une touche personnalis e au b n fice du requ rant en indiquant que la circonstance que l int ress ne s acquittait pas de ses fonctions d une fa on pleinement satisfaisante DIRECTION 176 MARS 2010 et a d tre mut ne justifie pas le refus de l autorit administrative de lui accorder cette protection l action de laquelle aucun motif d int r t g n ral ne s imposait Un jugement
177. on ne sait o et qui envahit le vocabulaire servi toutes les sauces avant de passer de mode Chaque poque a ainsi les siens Gouvernance est un mot d aujourd hui qui prolif re et peut l gitimement agacer On ne sait trop d ailleurs ce qu il d signe exactement comme en t moigne le charabia irr prochablement correct qu on peut lire sur le site de l OCDE La bonne gouvernance aide renforcer la d mocratie et les droits de l homme promou voir la prosp rit conomique et la coh sion sociale r duire la pauvret soutenir la pro tection de l environnement et l utilisation durable de res sources naturelles et renfor cer la confiance publique dans l action et l administration de l tat Rien de moins En fait bien souvent le mot gouver nance est utilis pour d si gner le fait de gouverner tout en faisant moderne et pas directif Il est d usage d y acco ler le qualificatif bonne sans doute pour en accro tre la sua vit la bonne gouvernance Bonne ou pas elle appa rait souvent comme un outil id ologique soft au ser vice d une politique de l tat minimum C est un fait qu elle fleurit sur l affaissement des DIRECTION 176 MARS 2010 Derri re les r formes des lyc es les enjeux de la gouvernance Secr taire g n ral organisations bureaucratiques traditionnelles qu on nomme w b riennes du nom
178. on publique et de la R forme de l Etat a pris connais sance avec int r t de la question de cr a tion d un cinqui me risque de s curit sociale Le Pr sident de la R publique s est engag am liorer la prise en charge de la perte d autonomie sous toutes ses formes Un grand d bat sur la place des ain s dans notre soci t et en particu lier des plus fragiles d entre eux qui se tiendra au cours de l ann e 2010 fournira une opportunit pour arr ter des d cisions D ores et d j le projet de loi de finan cement de la s curit sociale pour 2010 comporte une progression de 5 8 de l objectif des d penses m dico sociales 10 9 de cette proportion pour les per sonnes g es soit 690 millions d euros de ressources suppl mentaires Cet effort est appr cier dans le contexte de maf trise de l objectif national des d penses d assurance maladie dans son ensemble dont la progression par rapport 2009 n exc dera pas 3 Ces donn es finan ci res traduisent le haut degr de priorit politique qui s attache l am lioration de la prise en charge collective de la d pen dance des personnes g es Par ailleurs dans le cadre de la mise en uvre du plan Alzheimer 2008 2012 600 p les d activit et soin Alzheimer 5PASA et 140 unit s d h bergement renforc UHR pour les personnes pr sentant les plus forts troubles seront cr s En mati re de places en services et en ta
179. on r guli re de ses effectifs 239 l ves en 2004 et 327 la prochaine rentr e L tablissement tant plut t calme en mati re de vie scolaire l aspect p dagogique a repris une place importante dans ma fonction Ainsi j ai pu initier des projets culturels et m y investir aux c t s d une quipe enseignante dynamique et renouvel e 50 en trois ans La vingtaine de pro fesseurs qui interviennent sont parit hommes femmes ce qui est rare dans l Education nationale LA GESTION AU QUOTIDIEN Lors de ma nomination j ai eu deux types de commentaires r cur rents N y reste pas trop longtemps tu vas t y ennuyer et en sortant de la tu auras touch tout DIRECTION 176 MARS 2010 H bien je peux d j assurer que lon ne s y ennuie pas D j parce que j y effectue des t ches que je d l guais dans l tablissement pr c dent Lorsque j ai pris mes fonc tions en 2007 j ai d but par deux mois sans secr taire ce qui me servira prochainement puisque la secr taire actuelle est contractuelle et de ce fait ne travaillera pas en juillet et en ao t Mais d sormais je ma trise l ou til SCONET et les logiciels informa tiques D ailleurs dans ces petites structures on devient vite polyva lent Une journ e classique peut se r v ler tre une succession d ac tions tr s diff rentes gestion d un l ve perturbateur signature d une convention choix de la coule
180. onne pari sienne Vous pouvez donc explicitement candidater sur ces postes d s le r sultat du mouvement connu cette extension de v ux ob it aux m mes r gles TON SYNDICAT TU REMERCIERAS C est le SNPDEN qui a plaid depuis plusieurs ann es pour assouplir le sys t me des mutations tout en demandant des r gles claires de gestion pour garantir quit La Direction de l Encadrement a non seulement accept cette volution DIRECTION 176 MARS 2010 mais finalement est tr s attach e la r ussite d un mouvement complexe peu d administrations peuvent se vanter de r ussir une telle op ration sans aucun bar me tout en obtenant un taux de satisfaction lev ET LES DOCUMENTS TU LUI TRANSMETTRAS Si vous avez demand une extension de v ux il est imp ratif de pr venir le commissaire paritaire national qui suit votre acad mie en joignant copie des documents envoy s la DE une nou velle fois nous n avons pas acc s aux dossiers que vous envoyez au minist re En effet sans cette information capi tale le commissaire paritaire peut avoir des initiatives d cal es avoir pr par une cha ne o il vous a inclu et qui ne fonctionne plus par suite de vos modifications C est tr s d sagr able et de surcro t cela entra ne une perte de cr dibilit quand la DE vous r pond suavement Ah Vous ne savez pas qu untel a modifi D autre part le commi
181. ons de postes d enseignants plus de 110 de la maternelle au lyc e la rentr e de septembre 2009 Pour l instant il n y a pas de suppres sion ou de fusion d tablissements Autre particularit de l acad mie les risques majeurs Le terrible tremblement de terre survenu en Ha ti le 12 janvier 1 000 km de notre le nous a rappel avec force que les tablissements scolaires de l acad mie de Martinique sont expos s de dangereux risques naturels majeurs Pour se pr parer chaque cole coll ge et lyc e doit laborer son PPMS plan par ticulier de mise en s ret le mettre jour chaque rentr e et le tester r guli rement par des exercices de simulation Il doit pr voir aussi des mesures en cas de fortes pluies et de cyclone Il s agit d une disposition r glementaire donc obli gatoire pour chaque cole et EPLE sous la responsabilit du directeur ou du chef d tablissement pour pr parer chacun des actions de pr vention et permettre de sauver des vies VIE DE NOTRE SECTION Nous syndiquons un peu plus de 40 des personnels de direction de l acad mie Les femmes sont largement majoritaires puisqu elles repr sentent plus de 70 de nos adh rents Nos instances statutaires Bureau CSA se tiennent r guli rement Nos AG o les retrait s sont tr s assidus r unissent toujours plus de 50 de coll gues Nous organisons chaque ann e une rencontre avec les laur ats
182. or Ce nom vient de la rencontre des ruis seaux Argent et Or sur la commune Un jour prochain un bateau plus important pourra m tre confi mais je perdrai s rement un petit quelque chose Et je verserai peut tre ma petite larme Patrick Broquet principal du coll ge des Roises Piney acad mie de Reims QUELQUES INFORMATIONS SUR MON PARCOURS PROFESSIONNEL Je suis entr dans la fonction en septembre 2004 comme adjoint dans un coll ge urbain en ZEP J y ai pass trois ann es enrichissantes avec trois principaux diff rents si si c est possible A la rentr e 2007 j ai t nomm principal dans un coll ge rural situ 20 km de Troyes Le choix de cet EPLE de 1 cat gorie r pondait apr s trois ann es comme adjoint un d sir fort de piloter un tablisse ment en responsabilit propre MON EPLE Un tablissement de 1 cat gorie implique le plus souvent le fait d tre seul la direction Certes le CPE peut tre une aide pr cieuse et c est ici le cas mais on ne peut lui demander de se positionner comme un principal adjoint L loignement g ographique peut ga lement tre v cu comme un handicap d autant plus que l on rechigne s ab senter trop souvent de l tablissement La gestionnaire pr sente depuis 29 ans comp tente et avec qui je partage un poste de secr tariat dirige une quipe d agents quivalant 7 ETP Le coll ge conna t une augmentati
183. orcer la libert de choix entre travail et retraite Pour b n ficier de la surcote il convient imp rativement d tre g de soixante ans de justifier d une dur e d assurance sup rieure au nombre de trimestres n cessaires pour obtenir le pourcentage maximum de la pension et d avoir accompli des services apr s le 1 janvier 2004 La loi de financement de la s curit sociale pour 2009 qui a harmo nis les r gles applicables dans la fonction publique avec celles du secteur priv a maintenu les conditions d attribution de la surcote mais il a rendu plus attractif le dispositif en augmentant le taux de la sur cote Aucune mesure n est envisag e pour accorder une surcote un fonctionnaire de moins de soixante ans m me s il b n ficie d une dur e d assurance n cessaire pour b n ficier d un taux plein Christiane SINGEVIN Personnel de direction retrait ll R TRO Extrait de l ditorial du Bulletin n 36 de juin 1968 du Syndicat national des personnels de direction des lyc es un des anc tres du SNPDEN Typhon L v nement a donc pass notre inqui tude f t elle tous azimuts Nous pourrions apporter un t moignage direct imm diat irr cusable Nous ne c derons pas la tentation d un r cit Vous tes satur s d anecdotes Pour en appr cier les significations il faudra du recul Qu il nous suffise aujourd hui de discerner ce que peuvent tre par del l
184. ort par une volont politique forte et ne pourra se faire sans s incarner Sciences dat es du 29 janvier portant sur les langues vivantes circulaire n 2010 008 la Maison des lyc ens n 2010 009 la mise en place des stages de remise niveau et des stages passerelles 2010 010 le tutorat 2010 011 l acc s de tous les lyc ens la culture 2010 012 et accompa gnement personnalis au lyc e 2010 013 Par ailleurs afin d accompagner la mise en uvre de la r forme sur le terrain le minist re a ouvert sur son site un espace pro www edu cation gouv fr pid23519 la reforme lycee html o sont regroup s tous les documents relatifs la r forme Des ressources y sont propos es sur le principe de la bo te outils textes parus pla quettes d informations vid os des interventions de Luc Chatel rep res questions r ponses fiches th matiques courrier aux parents guide Onisep apr s la 3 Une inscription des flux RSS per met d tre inform en temps r el de l apparition de nouvelles informations sans pour autant devoir se rendre sur le site du minist re Le site EDUSCOL consacre lui aussi une page la r forme eduscol education fr cid50167 reforme du lycee html et propose en consultation du 27 janvier au 12 mars les projets de programmes de seconde dans une personnalit disposant de l autorit poli tique indispensable pour f d rer autour d elle insti tutions
185. ote de vie sco laire r compenses Conseils locaux de s curit et de pr ven tion de la d linquance l cole doit tre davan tage associ e au travail collectif conduit dans les CLSPD Comit s d ducation la sant et la citoyen net Chaque tablissement scolaire doit laborer son plan de pr vention de la violence labor sur la base d un dia gnostic de s curit partag Convention au niveau d partemental de partenariat entre pr fet procureur de la R publique directeur d partemental PJJ commandant de grou pement de la gendar merie IA pr sident du conseil g n ral 69 CHRONIQUE JURIDIQUE D velopper la formation Formations interinstitutionnelles journ e partena riale Les bonnes pratiques eduscol ducation fr Minist re de l ducation nationale Minist re de l Int rieur de l Outre mer des Collectivit s territoriales pr fet recteur lA N cessit de donner un nouvel essor aux politiques partenariales afin de rassurer les l ves les person nels les parents d entraver la libert d action des fauteurs de troubles et de les interpeller pour les traduire en justice Elle doit tre achev e dans l ensemble des ta blissements scolaires pour la fin de l ann e 2010 tablie en concertation par le chef d tablissement et son correspondant s curit cole Diagnostic compl mentaire de s ret pour les tablissemen
186. our surmonter la marginalisation dans l ducation cf le r sum du rapport consultable sur unesdoc unesco org images 0018 001865 186525F pdf w ege Attelndre ies marginmis s QUEL AVENIR POUR NOS RETRAITES Depuis l annonce gouvernementale d une nouvelle r forme des retraites en 2010 et alors m me que les dis cussions n ont pas encore commenc les commentaires gouvernementaux politiques et syndicaux vont bon train sur ce que pourraient ou devraient tre les principales mesures de cette r forme Conform ment la demande du parlement le Conseil d orientation des retraites COR a rendu son rapport le 27 janvier dernier afin d clairer les choix qui seront effectu s d ici la fin de l ann e Apr s avoir d crit les principales caract ristiques du syst me de retraite actuel examin les questions pr a lables pour d finir les options rela tives un nouveau syst me en points ou en comptes notionnels et tudi les modalit s techniques d un pas sage ce nouveau syst me le COR sans pour autant exprimer de pr f rences conclut que si un change ment de syst me est techniquement possible il soul vera de toute fa on des probl mes de gestion vidents et n cessitera en cons quence d tre soigneusement pr par impliquant la fois des d lais pour l laboration puis pour la mise en application d une telle r forme En tout tat de cause 14 objectifs fi
187. out de m me si un tel conseil est donn c est que votre inter locuteur souhaite vous aider Et ne par lons m me pas d un appel t l phonique de la Direction de l Encadrement pour vous dire par exemple dans le cas d un retour en m tropole d largir vos v ux jug s trop restrictifs Certes vous pou vez passer outre La Direction aussi Et on se retrouve ainsi dans ce dernier cas hors v ux Notons cependant que ces cas ont consid rablement diminu ces derni res ann es il en reste h las et quand les commissaires paritaires natio naux interviennent et qu on leur r pond Nous avons appel le coll gue il n a pas voulu largir nous sommes sou vent impuissants r tablir la situation Enfin si dans son dossier de mutation on a obtenu la lettre C demande l gitime mais profil du candidat non adapt aux postes demand s la circulaire pr voit que le recteur informera ces candidats qu une extension de v ux sur des ta blissements plus conformes leur profil est l gitime Cette litote indique claire ment qu il faut r diger une extension de V UX DES CONSEILS COMPL MENTAIRES TU PRENDRAS N h sitez pas quand un tel conseil vous a t donn consulter vos com missaires paritaires acad miques et ou le commissaire paritaire national qui suit acad mie D ailleurs dans certains cas c est ce dernier qui apr s lecture de votre dossier syndical de muta
188. p den A CARRI RE Y Direction vous propose une nouvelle rubrique le quotidien de nos coll gues l tranger Travailler l tranger 9 Didier Leroy Lusson Proviseur du lyc e Saint Exup ry Ouagadougou Burkina Faso QU EST CE QUI MOTIVE LE CHOIX DE PARTIR TRAVAILLER A ETRANGER J ai beaucoup exerc hors de France Tout d abord en Guadeloupe et en Nouvelle Cal donie en qualit d en seignant en ducation musicale puis de mani re assez naturelle ensuite comme personnel de direction tout d abord au Vanuatu pendant cinq ans puis Ouagadougou depuis 2 ans et demi QUELLES ONT T LES DEMARCHES A SUIVRE Chaque ann e au d but du mois de septembre paraissent au BO les postes vacants dans les tablissements de l AEFE La proc dure permet aux col l gues exer ant en France mais aussi ceux d j en poste l tranger de par ticiper un mouvement qui diff re du mouvement de la France m tropolitaine Un dossier doit tre saisi en ligne sur le site de l agence www aefe diplomatie fr rubrique Travailler pour le r seau gt Une premi re s lection est op r e et les coll gues retenus sont invit s un entretien qui d bouchera ventuellement sur une proposition de poste L entretien se d roule g n ralement face aux repr sentants de la direction de l A FE du service p dagogique des secteurs g ographiques et de repr sen tants du MEN g n rale
189. pris le 21 d cembre 2006 alors qu il s ap pr tait a faire sa pri re dans la salle de classe en compagnie d un l ve que malgr une mise en garde les faits se sont reproduits le 8 f vrier 2007 que l int ress a reconnu lors du conseil de discipline se livrer habi tuellement ses pratiques religieuses dans l enceinte du lyc e que ce comportement contraire au principe de la cit qui r git l en seignement public constitue un manque ment aux obligations professionnelles et une faute disciplinaire d une particuli re gravit que d s lors la sanction du licenciement n est pas disproportionn e par rapport aux faits reproch s que si M soutient qu il s engage modifier son comportement cette circonstance est sans incidence sur la l galit de l arr t attaqu A cette occasion on peut rappeler la d cision du Conseil d Etat en date du 19 f vrier 2009 consid rant que le pro s lytisme religieux dans l exercice des fonctions est un manquement l honneur professionnel dont l analyse par David Bailleur ma tre de conf rences de droit public l universit de Savoie est d ve lopp e dans le num ro de septembre octobre 2009 de l AJFP DIRECTION 176 MARS 2010 DISCIPLINE Exclusion d finitive Existence d une proc dure p nale Faits jus tifiant galement une proc dure dis ciplinaire CAA VERSAILLES 2 juillet 2009 In LIJ num ro 138 octobre 2009 Un
190. r cette organisation des d bats qui permet l ex pression de tous et la recherche de motions repr sentatives de l opinion de l ensemble du syndicat est un acquis pr cieux qui lui a permis de conserver son unit et son caract re majori taire ce n est pas rien V VIE SYNDICALE Beaucoup d l ments ont t mis en place en effet dans l histoire de ce syndi cat pour que les d bats se passent bien soient ouverts et utiles et cela se passe bien d ailleurs les discussions sont riches et ne sont pas convenues les mandats vot s sont un support solide pour l intervention et action syndicales Le r le de la CNC est de permettre que cela continue ainsi mais il faut aussi parfois faire voluer les textes pour tre dans la pr vention des difficult s que pour raient ouvrir des volutions dans notre mili tantisme ou le contexte dans lequel il volue il faut que nos r gles internes correspondent bien la r alit de notre fonctionnement et chappent d ventuelles incoh rences En fait le fonctionnement du syndicat doit tre suffisamment fluide en phase avec sa r flexion les actions qu il conduit les pro positions qu il porte pour qu il n y ait pas de probl mes de statuts les statuts ont t crits pour construire et servir notre syndica lisme et non pour le figer IP Comment vois tu l avenir de notre syndicat dans son fonctionnement JCL Compte tenu de ce que je viens
191. r si le pilotage p dago gique est plus autonome du fait de l absence de DGH par exemple m me si les d cisions d ouverture et de fermeture de sections ou de postes doivent tre valid es par les services de l A FE la gestion finan ci re dont les produits sont assur s par les droits de scolarit vers s par les parents d l ves fait l objet de n gociations avec l association des parents d l ves qui g re l as pect budg taire de l tablissement comme une PME qui se doit d as surer sa p rennit Le statut des lyc es conven tionn s implique galement par exemple le recrutement des profes seurs r sidents et des enseignants recrut s localement Cela constitue un moment important de l ann e scolaire qui fait l objet d un lourd travail d instruction des dossiers avant la r union d une commis sion paritaire qui met un avis sur le classement propos par le chef d tablissement Associ e au sentiment de par ticiper aux c t s des services de l ambassade la pr sence et au rayonnement de notre pays P tranger la pratique profession nelle l tranger est donc assez passionnante QU EST CE QUE CETTE EXPERIENCE TAURA APPORTE AU NIVEAU PROFESSIONNEL QU ENVISAGES TU PAR LA SUITE POUR TA CARRIERE La fonction de proviseur l tran ger impose des rep res diff rents dans la gestion de l tablissement En effet les partenaires principaux q
192. r Europe de l AEFE m avait d ailleurs demand d largir mes v ux J ai pris le risque de ne pas le faire pour des raisons familiales La directrice de l poque m a m me dit en souriant durant l entretien C est une candidature de rapprochement familial J ai certainement profit du fait que l Allemagne pourtant notre 1 parte k naire conomique politique et culturel dans le monde attire peu de Fran ais et que les candidats germanophones ne sont pas l gion COMMENT S EST PASS TON DEMENAGEMENT CETTE MUTATION A T ELLE EU DES INCIDENCES SUR TA VIE PRIVEE Ce fut un d m nagement clas sique avec un parcours d un peu plus de 500 km depuis mon ancien poste Arras c est dire l quivalent d un changement de r gion en France Je n ai pas t vraiment d pays ayant eu l occasion de me rendre r guli re ment en Allemagne depuis 25 30 ans Ma fille est rest e dans le Nord de la France pour ses tudes mon fils a t scolaris sur place au lyc e fran ais et mon pouse a eu la chance d obtenir d s la premi re ann e un emploi d enseignante comme recru t e locale temps partiel Elle est pr sent r sidente PREMI RES IMPRESSIONS EN ARRIVANT C est un tablissement qui avait connu des situations conflictuelles dans les 2 3 derni res ann es entre la direction et les personnels J ai tout de suite ressenti une forte attente de pacificat
193. r cons quent sur les postes de l Education nationale qui requi rent le DDEEAS Cette question sera suivie avec attention L ensemble de nos changes a permis d aborder des points de carri re d exercice du m tier et de p dagogie dans la sp cificit de nos tablissements mais aussi par une mise en perspective avec la situation des autres EPLE C est pour cela que les rencontres orga nis es par le SNPDEN sont riches et appr ci es ducation amp ment reconnues par le secteur Dans un contexte de forte vo lution du regard port sur le han dicap par notre soci t act e par Elles seront int gr es l ensemble des modifications du d cret du 11 d cembre 2001 actuellement snp ric KROP Bureau national den F F DIRECTION 176 MARS 2010 Y DUCATION amp P DAGOGIE le socle commun de connaissances et de comp tences au co ge Le SNPDEN repr sent par Philippe Tournier Isabelle Bourhis Corinne Laurent et Patrick Cambier a t auditionn par M Jacques Grosperrin pr sident rapporteur de l Assembl e nationale dans le cadre de la mission d information sur la mise en uvre du socle commun de connaissances et de comp tences au coll ge le jeudi 28 janvier 2010 Cette mission pourrait rendre ses conclusions fin mars L int gration du socle commun dans la loi d orientation du 23 avril 2005 que le SNPDEN a toujours soutenue tait l occas
194. r l Assembl e nationale et en cours d examen au S nat En ligne depuis le 22 janvier dernier le site www larefor medescollectivites fr explique le contenu de la r forme des collectivit s territoriales propo s e par le gouvernement et met notamment en ligne les dis cours rapports et projets de loi permettant de suivre les d bats parlementaires et de mieux cer ner les enjeux de cette r forme venir En charge den de la documentation DIRECTION 176 MARS 2010 ACTUALIT S Pr paration des prochaines lections AFFE tranger Le SNPDEN repr sent par l UNSA ducation vous appelle voter pour votre comit technique paritaire et pour votre commission consultative paritaire centrale com mission D pour les personnels de direction de l AEFE 2 CHOSES RETENIR e D s que vous recevez vos bulletins de vote votez N attendez pas Le vote a lieu au scrutin secret et par cor respondance L lecteur peut exprimer ses suffrages d s r ception du mat riel de vote et jusqu au jeudi 6 mai 2010 11 heures Afin d viter les retards et litiges de toute nature li s aux d lais d acheminement il est vivement conseill chaque lecteur de proc der aux op rations lectorales au plus vite d s la remise du mat riel de vote e Respectez scrupuleusement le nombre d enveloppes et leur num rotation sous peine d annulation R affirmons la force et l efficacit de notre syndic
195. re 40 et 45 ans 6 moins de 40 ans 7 le plus jeune a 35 ans PROVENANCE EN FONCTION DES ACAD MIES Cr teil La R union et Paris 4 Aix Marseille et Bordeaux 3 Lyon 2 Caen Lille Limoges Nancy Metz Nantes Strasbourg Toulouse et Versailles 1 ADJOINTS 22 coll gues exer ant sur des postes d adjoint ont eu une proposition lors de cette CCPC 17 taient sur des fonctions de proviseur adjoint et parmi eux 11 ont eu une proposition sur un poste de chef d tablissement 5 taient sur des fonctions de prin cipal adjoint Nous avons avis par cour rier lectronique d s la fin de la CCPC tous les coll gues retenus 11 coll gues ont t plac s en r serve NOS CONSEILS POUR MIEUX VOUS PR PARER Les crit res retenus sont diffi ciles identifier clairement tant les DIRECTION 176 MARS 2010 V CARRI RE CU pEFECTATON NOM PR NOM EMPLOI TABLISSEMENT ACAD MIE PARAGUAY PRLY Clg Marcel Pagnol d Assomption QATAR PRLY Lyc Bonaparte de Doha CONGO PRLY Lyc Saint Exup ry de Brazzaville ISRAEL PRLY Clg Lyc Raymond Leuven de Tel Aviv CANADA PRLY Lyc Paul Claudel d Ottawa CHILI ADLY Lyc Saint Exup ry de Santiago GUATEMALA PRLY Lyc Jules Verne de Guatemala Ville CAMEROUN PRLY Lyc Dominique Savio de Douala BRESIL ADLY Lyc Pasteur de Sao Paulo DJIBOUTI ADLY Lyc fran ais de Djibouti NIGER PRLY Lyc La Fontaine de Niamey TUNISIE ADLY Lyc Gustave Flaubert de La Marsa ARGENTIN
196. re avant l entr e dans le corps des per sonnels de direction notamment en qualit de chef d tablisse ment titulaire d un EPLE EREA ou ERPD Lors des op rations de mouvement des personnels de direction les commissaires pari taires de notre syndicat pr teront une attention particuli re condi tions gales la prise en compte de ces fonctions occup es avant l entr e dans le corps ET LE DDEEAS Le niveau de reconnaissance du DDEEAS a aussi t l objet de nos d bats Le d cret 2007 221 du 19 f vrier 2007 impose la possession d une qualification de niveau 1 pour acc der la totalit des emplois de direction d ta blissements sociaux et m dico sociaux Le rejet de l inscription de ce dipl me au registre national des certifications professionnelles et donc sa non qualification de niveau 1 entra nent l impossibilit pour les personnes qui en sont titulaires d acc der ces emplois alors qu ils disposent de comp tences large la loi du 11 f vrier 2005 la l gi timit des personnels de l Edu cation nationale diriger des tablissements et services sociaux et m dico sociaux conna t une remise en cause sans pr c dent malgr la sp cificit de leur iden tit professionnelle Le DDEEAS se trouve ainsi radicalement d valu et son existence remise en cause Cette situation a des r percussions imm diates bien que graduelles pour les coll gues en poste et pa
197. rifie sur le plan technique la liste tablie par la Direction de l Encadrement DE elle n a pas vocation proposer des modifications ni le droit elle ne peut faire des propositions que si des marges suppl mentaires se d ga gent Par ailleurs les commissaires paritaires sont tr s attentifs ce que d une ann e sur l autre il n y ait pas d acad mie d favoris e LE NOMBRE DE PROMUS Jusqu en 2005 le nombre de promus se calcule en fonction du pyramidage du corps des personnels de direction l augmentation du pyramidage a t acquise par le SNPDEN en 2005 8 5 en hors classe au lieu de 8 45 en 1 classe 46 5 en 2 classe Depuis 2006 le SNPDEN a obtenu la pr paration du tableau d avancement dans le cadre r f rence d un ratio promus promour vables Une restriction la liste est tablie partir du vivier des promouvables N 1 et non celui de l ann e en cours ce qui permet Bercy de faire quelques conomies Ainsi pour la hors classe le taux pro mus promouvables s tablit 20 pour la 1e classe 27 9 en augmentation d un point ce qui induit compte tenu du nombre des promouvables pour 2010 462 promo tions en hors classe et 822 promotions en 1 classe Evolution du nombre de promouvables 3500 SOUDE 2 DO US HORS CLASSE 1500 1000 CLASSE RL EE 2005 2006 2007 2008 2009 2010 BILAN GLOBAL DES PROMOTIONS EN HORS CLASSE 462 promo
198. s m me si bien entendu c est vrai qu un dossier m dical complet sur les traitements lourds assurer un enfant malade d un coll gue demandant se rapprocher d un h pital L aussi n h sitez pas demander conseil votre commissaire paritaire national MODESTE TU RESTERAS Voil extension est faite j ai res pect tous les conseils donn s ci dessus Ai je une chance de voir ma demande aboutir Oui Oui mais Car un point essentiel est retenir quand la DE a deux dossiers de nature quivalente valuation anciennet pour un poste et que le premier est une demande initiale faite sur internet d s le d part et l autre une extension de v ux elle choisit logiquement le premier puisque ce coll gue avait manifest son int r t pour le poste d s l origine d o l int r t d avoir des v ux bien r fl chis d s le d part Un point particulier concerne l ex tension de v ux sur des postes vacants de chefs pour la 2 CAPN phase dite d ajustements En effet chaque ann e quelques petites dizaines de postes de chefs restent vacants apr s la 1 CAPN le plus souvent des postes de principaux de 1 cat gorie parfois 2 dans des coins d acad mie dont le charme r side dans la grande tranquillit pas forc ment d ailleurs dans le travail Il faut tout faire dans ce type de poste Mais aussi sont concern s des postes plus impor tants par exemple dans la cour
199. s sur les pratiques communauta ristes et condamnant comme contraire ces valeurs la pra tique du port du voile int gral il s agit l cependant d un simple rappel la loi sans pouvoir contraignant le renforcement des actions de sensibilisation et d ducation au respect mutuel et la mixit et la g n ralisation des dispositifs de m diation le vote d une loi qui assurerait la protection des femmes victimes de contraintes cr ation d un d lit de violences psychologiques au sein du couple et conforte rait les agents publics confront s ce ph nom ne la disposition propos e interdirait de dissimuler son visage dans les services publics administration h pitaux coles transports et contraindrait les per sonnes concern es non seulement montrer leur visage l entr e du ser vice public mais aussi conserver le visage d couvert en son sein faute de quoi elles pour raient ne pas percevoir les prestations souhait es la modification de cer taines dispositions du Code de l entr e et de 16 ACTUALIT S Y s jour des trangers et du droit d asile et du Code civil afin de faire du port du voile int gral un frein l obtention d un visa de long s jour la d livrance d une carte de r sident au b n fice d un regroupement familial ou encore l acquisition de la natio nalit fran aise Le rapport insiste sur le fait qu
200. s cl ricales int gristes encourag es par le discours de Latran L acc s aux soins l h pital les services publics indissociables de la R publique trou vent galement beaucoup d chos Un Fran ais est encore aujourd hui pro t g sans le savoir par des fonctionnaires qui restent citoyens ne deviennent pas sujets et r sistent aux pressions aux passe droits Le pouvoir ne r ussit pas les mettre a sa botte d o sa haine des fonctions publiques qu il propage dans l opinion publique par des m dias de son bord L HISTOIRE A MONTR LA VOIE Dans cette grandeur de la Fonction publique les quipes de direction de nos tablissements tiennent un r le premier encore et toujours fondateur Je suis tr s V VIE SYNDICALE mu en voquant ceux qui refus rent par exemple sous P tain de communiquer des listes d enfants juifs Je pense au principal du coll ge de Villefranche sur Sa ne Antoine Gouze r voqu par Vichy pour ce refus r fugi Cluny pour y vivre de cours particuliers en h bergeant des maquisards ses deux filles tant elles m mes dans la R sistance dont Danielle qui y rencontra 17 ans Fran ois Morland nom de code de Fran ois Mitterrand qu elle pousa la Lib ration Je pense mon instituteur Alfred Arnaud St Laurent du Pape dans lAr d che capitaine du maquis des Francs Tireurs Partisans instituteur de jour com battant de l ombre dan
201. s int r ts Pour un peu les votes auraient d intervenir par ordre comme aux tats g n raux de 1789 Cette conception peut tre satisfaisante pour l esprit n en avait pas moins t d s les ann es 1985 1986 d nonc e comme artifi cielle pernicieuse et inop rante Et en effet d s le d but sont r apparus les clivages et les alliances traditionnels entre ce qui ne s appe lait pas encore la direction mais l admi nistration et les personnels entre les parents unis ou non et les personnels La dimension syndicats de lyc ens n existait pas encore Aujourd hui cette conception artificielle de l tablissement a r ellement vol en clats avec la modification du paysage syndical avec le transfert des TOS aux collectivit s l volu tion encore venir de la d centralisation avec la structuration et l volution des mouvements lyc ens Diriger ou pr sider un tablissement en 2009 c est avant tout paradoxalement mettre en coh rence et si possible en harmonie l action de groupements dont les int r ts et les actions sont souvent contradictoires le tout en utilisant un corpus r glementaire r guli rement rapi c et dont le manque de nettet autorise toutes les interpr tations et donc tous les conflits Il en est ainsi de l autonomie notion dont on trouvera autant de conceptions que d ac teurs du syst me ducatif V M TIER Une pr sidence moder
202. s r cup rent avec la lettre de Guy Moquet l motion provoqu e par le sacri DIRECTION 176 MARS 2010 fice des victimes de la gestapo et des nazis L heure est nouveau la R sistance dans un contexte moins difficile qu en 1940 UN SITE INTERNET REPUBLICAIN Comment agir Adh rent du SNPDEN o les valeurs r publicaines sont parfaite ment partag es je ne peux gu re prendre du temps aux actifs dans les assembl es g n rales consacr es au combat au jour le jour pour le statut pour le pouvoir d achat l acc s aux soins Les actifs ont le nez dans le guidon en premi re ligne pour contenir la mont e de la violence de l intol rance de Pincivilit expos s la fois aux pressions du pouvoir qui attend qu on le serve et aux cons quences de la catastrophe sociale des quartiers D o l id e en janvier 2008 concr tis e en ao t 2009 d ouvrir un site Internet la disposition de tous les copains r sistants d aujourd hui pour d fendre nos valeurs r publicaines rassembler des documents facilitant des synth ses Je n ai plus de devoir de r serve nous avons encore tous le droit de nous exprimer Ce site donne son programme dans son titre Retrait s dans la R publique News chessy2008 free fr news news php Il recueille tous les jours d int ressantes contributions Tr s vite la question de l galit hommes femmes y a t port e au premier plan en riposte des offensive
203. s tous les trois ans et de la mise en place des sup pl ants Au sein de la CNC j ai t charg pour le moment de tude des statuts et r glements de notre organisation pour pro poser un toilettage de 9 VIE SYNDICALE ceux ci J ai trouv lors des premiers contacts une ambiance tr s cha leureuse et tr s stu dieuse avec des gens tr s comp tents Donatelle Pointereau Participer aux tra vaux de la CNC pour suit mon engagement dans la vie syndicale du SNPDEN Construire et faire avancer nos pro positions se rassem bler sur ce qui nous unit et prot ger ce ciment dans un contexte dans lequel les formes tradi tionnelles de la d mo cratie sont en volution doit nous conduire une grande vigilance en ce qui concerne la Structure de notre orga nisation et ses r gles de fonctionnement y com pris dans une perspec tive volutive propre tout syst me Les modi fications ventuelles du paysage syndical demandent aussi une grande attention en ce qui concerne l outil syn dical On sait comment rapprochements et fusions se sont pass s dans d autres pays et combien une coh sion organique fonctionnelle est indispensable pour faire face aux v ne ments impr vus Notre mode d organisation est aussi la traduction de notre projet poli tique Le diable se cache dans les d tails dit on Il importe donc de les consid rer avec attention pour ne pas se perdre et
204. s un village occup Alfred Arnaud fut fid le la R publique au milieu d une population qui ne le trahit jamais Enfant je ne savais pas que j coutais tous les jours un h ros r sistant aux pantins de Vichy Comme il accompagnait jusqu apr s le coll ge ses anciens l ves dans le besoin je lui dois ma carri re LES VALEURS SYNDICALES ET DEMOCRATIQUES De l cole primaire de mon Ard che natale mes fonctions successives d instituteur de professeur de lettres de d l gu national CEMEA puis de principal de coll ge provi seur de lyc es et en contrepoint de mes acti vit s syndicales Secr taire r gional de Paris du SNPDES d partemental de Lyon jusqu mes nouveaux investissements citoyens la continuit fut parfaite et j ai t accompa gn partout par un solide v cu r publicain que ce soit dans le travail ou au syndicat Je n imagine pas que je puisse agir sans gar der un solide amarrage au SNPDEN qui m a form depuis 1972 Ce que j y ai appris a aussi contribu la naissance de mon petit site qui prend d sor mais une partie de mon temps militant La dur e de la vie active le temps de la retraite permettent de situer les volutions du monde et les forces en pr sence sans nostalgie avec lucidit et peuvent avoir l utilit d un t moi gnage de la persistance de valeurs que nous ne saurions laisser d clarer obsol tes par ceux qui veulent en fait nous r embarquer v
205. service BO 32 du 3 sep tembre 2009 ont t fix es comme suit au 22 f vrier 2010 pour le mou vement des chefs d tablissement CAPN des 1 et 2 avril 2010 au 23 avril 2010 pour le mouvement des adjoints et ajustements chefs CAPN des 27 et 28 mai 2010 Attention Ces dates sont imp ratives Et il s agit de la date d arriv e l adminis tration centrale N attendez pas plusieurs reprises en d fen dant des coll gues sur des exten sions de v ux nous nous sommes vus r pondre demande arriv e hors d lai LA VOIE HI RARCHIQUE TU SUIVRAS Il est tout autant imp ratif de passer par la voie hi rarchique pour envoyer la DE l extension papier m me s il 29 TT N est possible dans les faits de proc der un envoi direct vu urgence au 72 rue Regnault 75243 Paris CEDEX 13 plus urgent encore fax 0155551709 Vous adresserez le courrier M Roger Chudeau Directeur de l Encadre ment S C de M l inspecteur d acad mie DSDEN S C de M le recteur de Par ailleurs rien ne vous interdit de pr venir oralement votre IA En effet n oubliez pas que le premier position nement est dans la majeure partie des cas op r par l IA qui pourrait s tonner de n tre pas pr venu Votre IA et ou votre recteur ont galement valu votre dossier initial de mutation lettres codes appr ciations etc comment pourrait on imaginer que les
206. sionnant 50 ans En hors classe le coll gue le plus g a 67 ans le plus jeune 36 3 ans de moins que l ann e pass e 8 ans par rapport 2008 en 1 classe le plus ancien a 65 ans le plus jeune 40 ans 3 ans de plus que l ann e pass e R PARTITION PAR ANCIENNET DE DIRECTION Promotion selon l anciennet de direction 200 180 160 A0 T20 17 84 17 IS 15 77 13 eo r 60 HORS 8 4 9 CLASSE 23 115 22 20 f LILI A7 2 o a EN Du Bu BE o pm p JL i EE CR eee Se CR OP A OI e 20 222 a 2A 5 e a7 2820 28 142 27 10 51 12 En 1 classe la majorit des promotions se d roule entre la 7 et la 10 ann e d exercice de 2 106 25 la profession avec un pic remarquable en 8 ann e En hors classe elle est plus chelonn e 4 18 7 pr s de dix ans entre la 15 et la 23 ann e dans la mesure o cela peut tre la premi re 3 13 3 pour les agr g s d origine ou la seconde promotion 32 158 30 ge amp R PARTITION ACAD MIQUE 21 22 Nombres d ann e pour le passage en classe sup rieure en moyenne D oO comes ons aus rousse BE cn 1 classe il y a peu 18 91 18 AIX MARSEILLE 15 8 8 6 de difr rences entre les aca 7 20 7 EE me d mies dans la rapidit du 7 gt i d roulement de carri re il 7 mp F BESANCON 17 5 7 8 n en est pas de m me pour le BORDEAUX 19 3 9 passage en hors classe Entre ke 22 ie CAEN 16 8 8 1 Dijon acad mie dans laquelle k
207. sonnels d encadrement la gestion de crise serait acc l r avec la formation d ici le 31 d cembre 2010 des 400 personnels d encadrement cibl s comme prioritaires chefs d tablissements les plus expos s et terme celle de l ensemble des 14000 personnels de direction Y ACTUALIT S D apr s le premier tat des lieux de ce plan arr t au 25 janvier les diagnostics auraient d j t r alis s dans 27 des tablissements en cours pour 30 et en projet pour 43 Les diagnostics r alis s auraient ainsi donn lieu 1 296 pr conisations telles que la mise en place d une surveillance aux abords de l tablissement dans 28 des cas l installation de cl tures 14 la mise en place d un syst me de vid o surveillance 9 ou l installation de por tiques de s curit 2 Dans 46 des cas serait pr co nis e la mise en uvre d autres mesures telles que des alarmes travaux d agrandissement o am nagements des locaux Quant aux diagnostics r alis s dans les 184 tablis sements consid r s comme les plus expos s ils ont donn lieu selon les chiffres minist riels 637 pr co nisations dont 20 seraient r alis es et 22 en cours de r alisation Un quart de ces pr conisations concerne la mise en place de surveillance aux abords des ta blissements 20 l installation d un syst me de vid o protection 16 l installation de cl tures Quant
208. ssaire paritaire peut utiliser les documents envoy s pour pr parer votre d fense ou faire une proposition c est donc bien v tre int r t que de pr venir de toute modification ENFIN CONCLUSION TU TIRERAS Si extension de v ux a abouti une mutation c est donc qu elle tait justifi e et que les conseils donn s taient ad quats Si en revanche rien n a abouti il faudra bien proc der une analyse de pr f rence avec le commissaire paritaire national qui a suivi le dossier L exp rience nous montre que la premi re demande de mutation n est pas toujours bien ordonn e cibl e en phase dans ses objectifs etc Une analyse r aliste et une expertise honn te permettront de conseiller le candidat mutation et d vi ter que les m mes causes produisant les m mes effets la demande suivante de mutation n aboutisse un nouvel chec Vos commissaires paritaires natio naux n ont qu un objectif en fonction de votre situation propre vous conseiller au mieux pour augmenter vos chances de voir aboutir votre mutation Patrick FALCONNIER Secr taire g n ral adjoint Coordonnateur des lus SNPDEN la CAPN V CARRI RE Rencontre avec les retrait s de Caen Le 28 janvier une quinzaine de retrait s de l acad mie de Caen avaient souhait profiter d une sortie culturelle Paris pour visiter le si ge du SNPDEN et rencontrer la personne responsable de la sous comm
209. ssait objectivement les conditions pour avoir droit la protection de l Etat et o celui ci s est montr d faillant en ne lui accordant que tardivement il a commis une faute susceptible d enga ger sa responsabilit SUR L VALUATION DES PR JUDICES Le tribunal rejette les deux premi res demandes de M X quant aux pr judice de carri re car il n tablit pas qu il aurait perdu une chance s rieuse d tre nomm pro fesseur des coles e pr judice de sant car le lien de causalit direct et certain entre le pr judice de sant dont il est demand r paration et l ill galit de la sanction n est pas tabli En revanche le tribunal consid re que M X a bien subi un pr judice moral en raison de l ill galit de la sanction inflig e et de la tardivet avec laquelle l administration lui a accord la protection fonctionnelle pour faire cesser les manifestations d hostilit dont il a t victime En cons quence le TA de Versailles d cide ARTICLE PREMIER L tat est condamn verser M X la somme de 6000 euros au titre du pr judice moral Cette somme portera int r ts au taux l gal compter du 27 novembre 2006 Les int r ts chus le 20 octobre 2008 seront capitalis s cette date pour pro duire eux m mes int r ts ARTICLE SECOND l Etat versera la somme de 1000 euros M X au titre des frais expos s pour lui et non com pris
210. ssement un maire et l tablissement une municipalit Bien entendu il ne s agit pas tombant d un extr me l autre de mettre en place telle une statue du commandeur une pr sidence toute puissante exer ant O horreur le pou voir avec un autoritarisme n cessairement caporalesque Plus s rieusement il appara t n cessaire de renoncer l antique conception des trois coll ges dans laquelle le chef d tablissement n est que primus inter pares et d imaginer un syst me dual entre une assembl e repr senta tive comp tente pour les grandes orientations et une pr sidence munie de responsabilit s propres charg e de diriger et d animer les quipes p dagogiques La r forme du conseil p dagogique va dans ce sens EPLE ET COLLECTIVIT S DES RELATIONS D FINIR Avant d entonner comme Caton le cou plet sur l ing rence des collectivit s locales C est avant tout paradoxalement mettre en coh rence et si possible en harmonie l action de groupements dont les int r ts et les actions sont souvent contradictoires On ne saurait donc comparer le chef d tablissement un maire et l tablissement une municipalit DIRECTION 176 MARS 2010 33 M TIER Y C est la loi qui a voulu la d centralisation cette derni re a eu des effets tr s positifs pour ce qui est des conditions de vie et de travail dans les tablissements
211. sseurs sur huit sont absents pour des stages de formation soit 38 En math matiques deux postes d tablissement sont rest s vacants c est une priorit du projet d tablis sement et de ma lettre de mission L isolement et l loignement perturbent la gestion des personnels enseignants Des personnels titulaires ou contractuels en difficult ont trouv des adolescents la campagne plus paisibles Pour les petits tablissements l affectation double ou triple nuit l investissement et elle complique les valuations chefs d tablissement ou IPR disciplinaires ou LL M TIER Y transversales coll ge ou lyc e La biva lence permettrait de cr er 4 5 postes fixes une n cessit pour les petits col l ges Le calcul est simple grand ou petit pour une discipline nous multi plions le nombre de poste par 19 heures 18 1 HSA plus le BMP Dans beaucoup de mati res pour nous il reste le bout que l on associe avec un ou d autres Et la litanie de certains nous revient diffi cile de s investir partout En pensant la nomination des personnels je pense au film de Dany Boon Bienvenue chez les cht is l Argentor on pleure deux fois quand on arrive et quand on part LES QUALIT S REQUISES POUR EXERCER DANS UN COLLEGE DE 1 CATEGORIE Pour tre principal en petit coll ge il faut tre solide et multicasquettes Pas d quipe de direction mon secr taire et ma gestionna
212. ssion sen sible et la parit se rapproche C est une volont louable de la part de l FE d autant plus que parmi les candidatures seules 28 de femmes ont postul 31 coll gues sur 39 ont eu une proposition qui correspondait un de leurs v ux et 9 ont eu satisfac tion sur leur premier v u Dans ce domaine aussi ce mouvement nous appara t plus quilibr PROVENANCE 28 coll gues exercent en France ou dans les d parte ments d outre mer dont 23 n ont aucune exp rience ant rieure de l tranger 4 occu paient un poste de proviseur et ont obtenu un poste quivalent dont une femme 6 occupaient un poste de principal et ont obtenu des postes de proviseur 4 principal 1 et proviseur adjoint 1 dont 4 femmes 13 occupaient un poste de pro viseur adjoint et ont obtenu des postes de proviseur 7 et proviseur adjoint 6 dont 5 femmes 5 occupaient un poste de principal adjoint et ont obtenu des postes de proviseur adjoint dont 2 femmes 13 exercent dans le r seau AEFE 30 avaient postul et 19 taient convoqu s l entretien 9 occu paient un poste de proviseur et ont obtenu un poste quivalent dont 3 femmes 4 occupaient un poste de proviseur adjoint et ont obtenu des postes de proviseur dont une femme e 2 exercent l tranger hors r seau AEFE 2 postes de proviseur AGE 55 ans et plus 9 le plus g a 61 ans entre 50 et 55 ans 12 entre 45 et 50 ans 9 ent
213. t che difficile dans un r seau de l ducation priori taire comme dans un tablissement favoris Entreprise difficile donc la Martinique comme Meaux ou Remire Montjoly mais toujours pas sionnante LES PRIORIT S DE L ACAD MIE DE MON POINT DE VUE Sans doute les priorit s de l acad mie de Martinique diff rent elles un peu de celles de la Guyane fran aise ou de Cr teil II devient urgent d entreprendre dans notre acad mie une r flexion de fond sur 1 Le recours aux contrats aid s et ses cons quences sur le fonctionnement des EPLE 2 L accompagnement ducatif au col l ge 3 La n cessaire diversification de l offre de formations dans la voie professionnelle 4 Les lettres de mission des chefs d EPLE 5 Le plan de formation des personnels de direction 6 Le pilotage p dagogique par tag 63 VOTRE ESPACE D EXPRESSION L actualit vous interpelle Un article vous donne envie de r agir Direction vous donne la parole Vous tes syndiqu actif ou retrait responsable acad mique ou d partemental faites nous partager votre r flexion sur l exercice du m tier sur votre carri re sur les volutions du syst me sur votre vision de la vie syndicale Merci d adresser vos contributions Isabelle POUSSARD permanente au SIANID N EE LITE poussard snpden net et pour nous faciliter la t che de pr f rence
214. t int rieur de chaque section acad mique et chaque section d partementale par rapport aux statuts et r glement int rieur nationaux son initiative ou sur saisine d une des parties concern es Article R25 La commission nationale de contr le Les membres de la commis sion nationale de contr le sont lus par le congr s r uni en session ordinaire au scrutin uninominal parmi les candidatures propos es par les conseils syndicaux acad miques Ils sont choisis en dehors du bureau national et des can didats figurant sur une liste au bureau national Une m me acad mie ne peut tre repr sent e que par un seul membre Leur mandat ne peut tre renouvel qu une fois du r glement des conflits entre les instances statu taires ou entre ces instances et les adh rents de se prononcer sur l ex clusion d un adh rent ou la r int gration d un membre exclu e Elle est garante de l orga nisation et du d roulement de l ensemble des scrutins intervenant au sein des ins tances syndicales r gies par les pr sents statuts e Elle rend compte obligatoire ment de ses travaux devant le congr s ventuellement et en cas de besoin devant le conseil syndical national e y a incompatibilit entre l appartenance la commis sion nationale de contr le et l appartenance la com mission de v rification des comptes Article R26 Les membres de la commis sion nationale d
215. t les choix d orientation La voie tech nologique permet de r elles r ussites et doit tre consoli d e dans les effec tifs qu elle accueille afin de participer aux objectifs que la nation nous fixe sur l ensei gnement sup rieur M conna tre les sp cificit s des publics accueillis dans cette voie reviendrait ne pas l identifier clai rement entre les voies g n rales et professionnelles et pourrait conduire un largissement du public en voie professionnelle dont les d bouch s en enseignement sup rieur ne sont pas identiques Au moment o les grandes coles s interrogent sur le caract re sociale ment s lectif de certaines disciplines ou preuves de concours il ne faudrait pas perdre de vue ce probl me dans le bac 2 Isabelle Bourhis Secr taire nationale Education et p dagogie DIRECTION 176 MARS 2010 dicale C n Q gt V VIE SYNDICALE Entrer dans la fonction Dans notre jargon profession nel il y a les chefs les adjoints les faisant fonctions et les entrants dans la fonction expression identifiant les col l gues nomm s personnels de direction stagiaires par concours liste d aptitude ou d tachement D embl e la grande diversit des personnes concern es et des terrains d exercice rend difficile la d finition d une entr e dans la fonction qui serait v cue par tous de la m me mani re Cependant les t moignages de c
216. t les syst mes les plus d mocratiques les plus int grateurs car ils largissent le vivier des lites venir un premier palier avec un socle commun qui garantit un niveau minimum pour tous la fin de la scolarit obligatoire puis une deu xi me tape qui est celle du dipl me du CAP aux tudes sup rieures Il y a aussi des liens interdegr s nouveaux tisser en particulier avec les coles du premier degr QUELQUES PISTES BIBLIOGRAPHIQUES e Dominique RAULIN Le socle commun de connaissances et des comp tences Hachette Education CNDP 2008 e P Perrenoud Construire des comp tences d s l cole ESF 2004 e B Rey Les comp tences trans versales en question ESF 1998 e Rapport de l Inspection g n rale 2007 M Houchot et Mme Robine Les livrets de comp tences nouveaux outils pour l valuation des acquis e Roger Monjo Le socle commun de comp tences entre r publi canisme et lib ralisme 2008 e Les Cahiers p dagogiques Quel socle commun num ro sp cial janvier 2006 e Les Cahiers p dagogiques Le socle commun com ment faire num ro sp cial novembre 2007 e Les Cahiers p dagogiques Travailler par comp tences n 476 novembre 2009 DES LIENS UTILES e eduscol education fr cid45625 presentation html e www cahiers pedagogiques com spip php article2337 o www 4b ac lille fr scc index php C presentationaccueil amp MG accu
217. t serein de faire en sorte que tous les partenaires disposent de l information en temps voulu Depuis cette ann e un demi poste de secr tariat a t supprim dans le cadre de la restructuration des agences comptables C est une suppression que j ai beaucoup de mal m expliquer car nos effectifs sont en hausse donc avec une charge de travail suppl mentaire Par ailleurs la personne occupant ce poste est plus consid rer comme une collaboratrice puisque pas d adijoint que comme une secr taire et est un l ment cl dans la politique de com munication mise en place dans l ta blissement pour renouer le dialogue avec les familles Dans un tablissement de premi re cat gorie sans adjoint la charge de V M TIER travail est d j tr s importante et un secr tariat de direction temps com plet me para t primordial Aucune d l gation n est possible il faut tre capable de conna tre et de g rer tous les dossiers le terme polyvalence prend tout son sens L existence du couple chef adjoint permet un dialogue un change de pratiques une confrontation d id es dans un tablissement tel que le col l ge Cousteau j ai souvent l impression de me sentir seule d avoir porter seule de lourdes responsabilit s et de me demander si les d cisions que j ai prises sont les bonnes RELATIONS AVEC LA COLLECTIVIT TERRITORIALE Les relations avec la collectivit territorial
218. tif et sur la qualit du service rendu aux usagers Un courrier a t adress dans ce sens par le secr taire g n ral des minist res de l Educa tion nationale et de l Enseignement sup rieur au pr sident de l Observatoire afin que soient transmis les r sultats de l enqu te sur la s cu rit dans les EPLE Depuis lapplication de la loi de d cen tralisation du 13 ao t 2004 par laquelle les ex TOS relevant de l Etat sont devenus des agents techniques d EPLE rattach s aux col lectivit s territoriales les analyses suite enqu te de l Observatoire ont montr que la prise en compte de la s curit dans les EPLE correspond ce qu a voulu instaurer le l gislateur par cette loi de d centralisation DES DIFFICULT S POUR TABLIR UNE COH RENCE ET UNE COMPL MENTARIT En effet l enqu te de l Observatoire sur la s curit dans les EPLE qui a obtenu 47 r ponses de conseils g n raux charg s des coll ges et 16 r ponses de conseils r gionaux charg s des lyc es met en vidence les dif ficult s tablir une coh rence et une com pl mentarit entre ce qui rel ve de l ducation nationale et des collectivit s territoriales concernant l hygi ne la sant et la s curit au travail Les r ponses de l enqu te montrent l in t r t que les collectivit s territoriales portent la s curit et au bien tre au travail de leurs agents En revanche le partage des com p tences co
219. timement obtenir l inscription ou la radiation d une cole d un enfant mineur sans qu il lui soit besoin d tablir qu il dispose de l accord de l autre parent mais l inscription en classe de pr paration au BEP hygi ne propret et environnement qui est un changement d orientation vers une fili re d tudes profession nelles courte ne peut tre consid r e comme un acte usuel au sens des dis positions pr cit es de l article L 372 2 du Code civil que par suite d s lors qu au surplus l ordonnance de non conciliation du tribunal de grande instance de Nimes dont copie a t adress e au proviseur du lyc e pr voit que le p re et la m re de l enfant devront prendre en commun les d ci sions concernant son orientation le pro viseur du lyc e ne pouvait proc der l inscription de l enfant sans disposer de l accord des deux parents Cette jurisprudence est d autant plus int ressante et importante que le Code civil ne donne pas de d finition pr cise de la notion d acte usuel C est donc le juge qui d termine si l action de l un ou l autre des parents entre dans la cat gorie d acte usuel ou inhabituel ou grave pour lequel une d cision en accord des deux parents est obligatoire En l occurrence si l inscription dans un tablissement est un acte usuel la d ci sion d orientation qui engage l avenir de l enfant n en est pas un Il convient donc d
220. tion a pu vous conseiller d largir vos v ux En effet en tudiant certains dossiers nous avons d j une premi re id e sur les chances d aboutir ou non Prenons un exemple je re ois le dos sier d un coll gue avec 4 ans d ancien net bon dossier avec 4 tr s bon adjoint demandant des postes de chef de 3 cat gorie sur des centres villes d une acad mie m ridionale Le dossier est bon mais je sais que sur ces centres villes postulent de nombreux chefs exp riment s je vais donc me tourner vers le coll gue pour lui conseiller d largir ses v ux aux communes voisines ou aux tablissements de 2 cat gorie c est dire sur des postes o la pression sera DIRECTION 176 MARS 2010 moins forte en nombre de demandes Il le fera ou pas N tre r le est sim plement de conseiller ou d expliquer la situation bref d clairer LES DATES TU RESPECTERAS Le SNPDEN a ainsi plaid ces der ni res ann es sur le sujet il est indis pensable d avoir un peu de souplesse dans la lourde proc dure du mouvement chaque ann e environ 4000 person nels de direction sur un corps de 13500 demandent muter mais on ne peut pas avoir un mouvement continu Comme sur quasiment tous les postes on compte plusieurs demandes parfois 30 ou 40 1 on est bien oblig un moment de figer la photographie Pour 2010 les dates limites de modification ou annulation de v ux note de
221. tions envisager au 1 janvier 2010 ce nombre de promo tions est mis en relation avec le nombre de 2 308 promouvables soit 20 de coll gues de 1 classe promouvables qui ont t promus en hors classe e Pour se rep rer 2257 prouvables en 2009 1 995 en 2008 1 873 en 2007 et 1811 en 2006 454 promotions en 2009 391 en 2008 322 en 2007 et 311 en 2006 e Evolution sur les 11 derni res ann es HORS CLASSE volution du nombre de promus 500 40 AVES 350 300 250 LOUE 350 5 100 30 D 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 DIRECTION 176 MARS 2010 25 CARRI RE Y e Analyse R PARTITION ACAD MIQUE DES 2001 PROMOTIONS 2004 Le nombre de promus augmente de fa on sensible et continue depuis Principe mis en place pour la r partition le nouveau statut de 2001 qui a fait passer le nombre de promus en acad mique des promotions hors classe progressivement de 2 8 avec des cr ations d emplois Le nombre des promus dans chaque aca en hors classe cons quentes d mie devrait se rapprocher du taux natio 2005 Les promotions correspondent aux d parts r pertori s en hors classe nal soit 20 pour les hors classe et 27 9 et la seule cr ation d emplois due au passage de 8 8 5 pour pour les 1 classe le pyramidage du corps 72 cr ations 2006 Depuis cette date le nombre de promouvables en hors classe aug mente 1 474 en 2004 1579 en 2005 1811 en 2006 1873 e
222. tre mer en d pit des caract ristiques et du profil propres chacun des tablissements o j ai pu exercer il m appara t possible d af firmer qu ici la Martinique comme ailleurs le pilotage d un EPLE doit faire appel des techniques de ges tion administrative p dagogique des relations et ressources humaines simi laires incontournables pour rendre plus efficace le management et donc la gouvernance de EPLE appr hender l tablissement dans sa globa lit tenir compte de son histoire des caract ristiques des l ves et du per sonnel trouver le mode et la m thode de communication ad quats identifier les freins comme les leviers d action au sein de l tablissement percevoir et r soudre les tensions ou conflits de personnes ou de groupes au sein du DIRECTION 176 MARS 2010 personnel savoir mobiliser les parte naires cl s internes comme externes etc La prise de distance et de hau teur par rapport aux probl mes et situations traiter doit toujours nous habiter devenir quasiment r flexe dans notre pratique professionnelle A la Martinique comme ailleurs il s agit souvent de remotiver des personnels parfois d sabus s ou las de voir se succ der des r formes dans le cadre d un coll ge unique qui ne r ussit plus atteindre les objectifs initialement fix s il s agit de redynamiser quand lentrain c de la place la routine ou au manque de conviction
223. ts les plus expos s aux faits de violence 1 titulaire et 1 suppl ant l initiative des services de police de gen darmerie des autorit s acad miques ou la demande du chef d tablissement Interventions compl t es par l action des quipes mobiles de s curit constitu es au sein de l acad mie Le chef d tablissement doit d abord d terminer ce qui rel ve d un traitement en interne mesures ducatives ou disciplinaires de ce qui rel ve du traitement p nal infractions p nales par la police judiciaire police et ou gendarmerie et la justice Convention Institut des hautes tudes de la s cu rit cole sup rieure de l ducation nationale Acad mies formation des personnels de direc tion et du personnel des quipes mobiles de s curit Bilans r actualis s prenant en compte les difficul t s rencontr es localement tablis par l tat tat major d partemental de S curit pr fet procureur IA pour donner des directives op rationnelles aux chefs des services de police et de gendarmerie et aux responsables d tablissements scolaires Au niveau acad mique programme d action de pr vention des violences en milieu scolaire bas sur un diagnostic pr cis et pr voyant des indicateurs d va luation Le procureur g n ral ainsi que le procureur de la R publique veillent ce que les membres du parquet participent pour sensibiliser les chefs d tablissement au fon
224. turs promouvables c est dire toutes et tous une tr s bonne ann e 2010 faite de succ s syndicaux de satisfactions pro fessionnelles et personnelles snp den Jacky SCHLIENGER Commissaire paritaire Etranger DIRECTION 176 MARS 2010 V CARRI RE Extension de v ux les 10 commandements du candidat mutation En 2007 l occasion m avait t donn e de r diger pour la Lettre des commissaires paritaires un r ca pitulatif ludique des conseils prodiguer aux candidats mutation article repris dans Direction 153 de novembre 2007 L cho suscit m incite aujourd hui d velopper sur le m me mod le un point particulier de la proc dure des mutations celui de l extension des v ux L COUTE TU SERAS En principe si on d cide de proc der une extension de v ux c est parce qu on a un doute sur les chances de voir aboutir sa demande de mutation Ce doute survient tr s souvent apr s que le dossier de mutation a t rensei gn par notre hi rarchie les items les avis les appr ciations litt rales etc ou lors de l entretien d valuation ah dit IA vous n avez pas demand tel ta blissement C est dommage Il est susceptible de se lib rer Vous seriez tr s concurrentiel sur ce poste ou encore lors d une rencontre avec l Ins pection g n rale Peut on passer outre ces conseils Si on veut et surtout si on ne veut pas muter car t
225. u lyc e c est pourquoi nous serons par ticuli rement attentifs sur ces points A LA CLASSE DE SECONDE Le maintien des moyens par rap port l ann e pass e doit permettre de financer les nouvelles grilles horaires de seconde qui s inscrivent maintenant dans le principe des trois corbeilles que nous avions port es dotation li e aux horaires obligatoires marges d autono mie de l tablissement et dotation au titre de la politique acad mique Dans de nombreuses acad mies les recteurs suivant une circulaire de la DGESCO demandent aux chefs d ta blissements de proposer les deux enseigne ments d explo ration Sciences conomiques et sociales et principes fon damentaux de l conomie et de la gestion Nous rappelons que l criture du d cret relatif la classe de seconde n im pose pas aux tablissements de proposer tous les ensei gnements d ex ploration qui figurent dans la liste du pre mier comme du second groupe Nous relayons largement aupr s du minist re la n cessit d une r gu lation acad mique en mati re de carte des enseignements d exploration afin d viter une offre d s quilibr e entre les lyc es et les effets que cela entra nerait sur les populations accueillies Ceux EPLE COMPL MENTAIRES ET NON CONCURRENTS Pour le SNPDEN la question de la r gulation de l autorit acad mique sur les principes d affectation est une ques tion centr
226. u moins de 600 l ves de la r gion de Meaux Nord de la Seine et Marne sis en zone semi rurale Amen e ensuite solli citer une mutation pour l acad mie de la Guyane j accepte de prendre la direction d un coll ge neuf en zone p riurbaine tablissement qui dou blera sa population d s DIRECTION 176 MARS 2010 la deuxi me ann e tablissement pas sionnant par la diversit de ses probl matiques exp rience tr s riche Trois ans plus tard j envisage un retour dans mon acad mie d origine la Martinique DE LA DIMINUTION DE LA POPULATION SCOLAIRE A LA MARTINIQUE L tablissement o j exerce aujourd hui la Martinique situ dans le nord ouest de l le conna t comme la plupart des coll ges de l acad mie une baisse sensible de sa population scolaire volution amorc e maintenant depuis six ans et dont la tendance se confirme 432 l ves en 2007 380 en 2010 En effet une baisse r guli re des effectifs s observe dans les coles du bassin de recrutement et se trouve r percut e au niveau du coll ge en moyenne perte d une division tous les deux ans depuis 2004 Diminution des effectifs que n arrangera pas l as souplissement de la carte scolaire mis en uvre depuis l an dernier Cet tablissement de l ducation prioritaire r seau de r ussite sco laire 68 de boursiers 54 de CSP d favoris es qui cumule outre des difficult s infrastructur
227. ue sont les parents d l ves ges tionnaires ambassade de France notamment le service de coop ration et le consulat les diff rents services de l AEFE gestion des personnels secteurs g ographiques secteur p dagogique les acad mies partenaires pour l organisation des examens Nice pour le Burkina Faso mais aussi les services burkinab en charge des questions d duca tion diff rent consid rablement des interlocuteurs habituels fran ais rec torats ou inspections acad miques Cela demande un temps d adapta tion mais qui se r v le tr s int res sant pour faire face aux nombreuses questions et difficult s qui se posent galement ici pour mener bien la mission qui nous est confi e Cette exp rience n cessitant malgr tout un fort investissement personnel est donc mon sens tr s positive et tr s formatrice dans une carri re de chef d tablissement l issue de ce contrat j envisage un retour en France pour y pour suivre mon activit dans des condi tions qui s av reront diff rentes dans le contexte parfois difficile de certains EPLE mais je l esp re tout aussi int ressantes DIRECTION 176 MARS 2010 V CARRI RE Dominique Parisot Proviseur du lyc e fran ais Victor Hugo Francfort Allemagne QU EST CE QUI A MOTIV LE CHOIX DE PARTIR TRAVAILLER A L TRANGER J en avais envie depuis longtemps J ai exerc pendant 30 ans dans une r gion fron tali re
228. uer sont des verbes d action et n cessitent de la part du chef d tablissement de la disponibilit de l coute de la r activit de latten tion permanente le principal ennemi tant le temps DIRECTION 176 MARS 2010 tre principale d un petit tablis sement c est tre sur tous les fronts en m me temps r pondre toutes les attentes celles des personnels mais aussi des parents des l ves de notre hi rarchie Le rythme de vie est tr s pesant Lorsqu une dynamique est mise en place il faut tre pr s des quipes leur coute et travailler avec elles pour ne pas casser la synergie Il est vrai que lon sollicite souvent les m mes per sonnes puisque dans la majorit des disciplines il n y a qu un professeur ou deux il faut donc trouver le bon dosage dans le rythme des r unions Il faut ga lement tre tr s disponible c est vers le chef d tablissement que tout le monde se tourne lors d un probl me MES PROJETS J aimerais obtenir une mutation sur un coll ge de cat gorie sup rieure afin de mettre profit tous les enseigne ments tir s du pilotage d un tablis sement de premi re cat gorie et de pouvoir partager ce pilotage avec un adjoint La notion d quipe a pour moi une grande importance J aimerais galement participer la formation des personnels de direction stagiaires ce qui me permettrait de partager mes exp riences et mon v cu L EPLE
229. ur d une tag re gestion d un rempla cement bobo soigner concerta tion avec des professeurs r ponse un parent souci d emploi du temps r gler d l gation d heures sur ASIE discussion sur le menu pho tocopieur r parer REPR SENTATION DE LA FONCTION J ai d couvert l importance de notre repr sentation l chelon local Plus qu en ville notre par ticipation aux v ux du maire au 11 novembre la foire agricole et toute autre manifestation est per ue comme autant de signaux n ces saires de notre implication la vie du canton J ai de bonnes relations avec la mairie de r sidence du col l ge ainsi qu avec la communaut de communes Le conseil g n ral de l Aube est galement un par tenaire privil gi Et je fais partie d une d l gation du SNPDEN qui est re ue chaque ann e en audience pour y voquer les sujets communs ANALYSE DE LA SITUATION Voici donc trois ans que je dirige cet tablissement aubois et je ne regrette absolument pas mon choix et encore moins celui d tre pass d adjoint chef d tablissement Et si je suis ravi de d couvrir qu il existe encore des lieux o l on peut travailler sereinement je constate depuis deux ans plusieurs volu tions une d gradation du syst me des remplacements une hausse progressive des l ves par classe et une forte augmentation des HSA r partir sur les enseignants 10 de la
230. ur il est d montr qu il n a pas surveill l exercice avec suffisamment de vigi lance suivent les pr cisions techniques qu en outre l erreur commise au troisi me niveau l incapacit g rer son stress et son puisement au quatri me niveau r v lent l inexp rience de l l ve malgr le nombre d heures enseign es inexp rience que l enseignant ne pouvait m con na tre et qui aurait d l inciter redoubler de vigilance Sa faute de n gligence est exclusivement l origine de l accident en sorte que sa responsabilit est pleinement engag e sans que l Etat fran ais ne puisse invoquer le fait de la victime Principe de laicit et pratique religieuse Proc dure p nale et proc dure disciplinaire Protection juridique du fonctionnaire Autorit parentale conjointe de parents s par s la lecture de ce ni me juge ment sur un accident survenu un l ve un rappel s impose tous et tous les niveaux de responsabilit prudence et Vigilance dans toute activit dange reuse depuis l nonc des consignes la v rification par chacun de leur compr hension et le strict respect de leur suivi en cours d exercice LA CIT Personnel de surveillance Utilisation d une classe comme lieu de pri re Sanction Licenciement TA de MELUN 2 juin 2009 In LIJ num ro 138 octobre 2009 Apr s avoir relev que M A a t sur
231. uvement syndical participer activement la r novation du dialogue social mettre en uvre le protocole sign en janvier 2007 travers l articula tion entre le local et le national questions juridiques s ret des l ves et des tablissements s cu rit des tablissements LES INTERVENANTS Les interventions de grande qualit appr ci es de tous les participants ont permis aux stagiaires de mieux comprendre le travail men par les DIRECTION 176 MARS 2010 responsables syndicaux en rapport avec P l volution et P Pog les enjeux du syst me du catif du m tier et du paysage syndical D ailleurs nous remercions dans l ordre des interventions Jean Claude Lafay secr taire de la Commission nationale de contr le Michel Richard secr taire g n ral adjoint Jo l Olive membre du bureau national en charge de la commission vie syndicale Philippe Tournier secr taire g n ral et Bernard Vieilledent coordonnateur de la cellule juridique Ces deux journ es ont r pondu des questionnements et apport des claircissements Les changes ont permis d avoir des informations pertinentes et souvent pointues sur des sujets d actualit Des probl mes locaux acad miques ou d partemen taux ont t soulev s et les interve nants ont propos des solutions Selon les stagiaires ce genre de regroupe ment est utile et doit perdurer Isabelle Gonzales et m
232. veloppe globalis e au sein de laquelle la fongibilit est possible couvre notamment les cr dits consacr s l qui pement p dagogique li la r novation d un enseignement La globalisation de ces cr dits permet de mieux tenir compte des besoins locaux Ainsi il appartient aux recteurs de r partir ces moyens en fonction de l ensemble des structures scolaires L article L 213 2 du Code de l ducation pr voit quant lui ce qui est la charge des d partements concernant les coll ges Le d partement a la charge des coll ges ce titre il en assure la construction la reconstruction l exten sion les grosses r parations l quipe ment et le fonctionnement l exception d une part des d penses p dagogiques la charge de l Etat dont la liste est arr t e par d cret et d autre part des d penses de personnels pr vues l article L 211 8 sous r serve des dispositions de l article L 216 1 relatif la r mun ration des agents de l tat lors des activit s duca tives sportives et culturelles compl men taires Ces activit s sont facultatives et ne peuvent se substituer l enseignement 24 HYGI NE S CURIT SANT Financement de la prise en charge de la d pendance chez les handicap s et les personnes g es S Q du 22 septembre 2009 M Maxime Gremetz R ponse JO du 5 janvier 2010 page 89 Le ministre du Budget des Comptes publics de la Foncti
233. vous n allez pas demander dans votre extension des lyc es pari siens Votre logique d extension doit coller votre logique initiale sous peine d invalider votre valuation et donc de rendre tout votre dossier caduc DES PREUVES TU APPORTERAS Certaines demandes d extension sont li es des accidents de la vie par nature impr visibles quand on a demand une mutation en octobre ou novembre Ces accidents peuvent m me conduire une annulation pure et simple de sa demande de mutation les dates respecter sont identiques et il est d une courtoisie minimale d expliciter la DE les raisons personnelles qui ont conduit cette annu lation Car l ann e suivante on r it rera peut tre sa demande et la DE a des dossiers bien complets bien suivis et les responsables de la DE ont une m moire qui fait souvent notre admiration Dans les cas o la demande d ex tension est li e un v nement pr cis divorce d c s maladie d un proche etc il est logique de joindre des pi ces attestant le changement de situation la DE comme les commissaires paritaires nationaux garantissant videmment une discr tion absolue Cependant il n est pas assur que toutes les pi ces aient une valeur iden tique un simple certificat m dical d un m decin traitant sp cifiant la pr sence d untel est requise aupr s de sa m re de 80 ans pour justifier une mutation aura moins de poid
234. x s et notamment celui d enseignement primaire universel d ici 2015 malgr des avanc es spectaculaires enregistr es au cours des dix derni res ann es Les auteurs estiment 16 milliards de dollars le d ficit de financement annuel combler pour atteindre les objectifs cl s en mati re d duca tion l Unesco pense m me qu il y a un r el danger qu une grande z partie des progr s accomplis soient stopp s ou an antis conclut il quelle que soit la tech nique utilis e annuit s points ou comptes notion nels le retour quilibre du sys t me de retraite face notamment au vieillissement de la population repose dans tous les cas sur les trois leviers que le COR a r guli re ment mis en vidence savoir le niveau des ressources le niveau des pensions et l ge moyen effectif de d part la retraite il n cessite au pr alable des choix politiques qui ont trait notamment l architecture du sys t me de retraite aux objectifs que l on souhaite atteindre en priorit p rennit financi re quit entre les g n rations et degr de redistribution enfin au calendrier et au mode de transition Le COR doit livrer un nouveau rap port sur les pr visions financi res en avril prochain soit apr s les lections r gionales moment o les discussions d buteront s rieusement A travers ses Lettres de Direction cf Lettre de Direction 63 www snpden net
235. x ne sont pour autant pas soumis de telles d rives Nul besoin en cons quence de vouloir les sanc tuariser Cet objectif ne va t il pas l encontre des principes du catifs ouverture de l cole sur le monde sur son environnement et non un monde part ferm sur lui m me DES ACTIONS R CURRENTES On reste galement perplexe en parcourant les nouveaux textes tant les actions pr n es sont r currentes voir tableau des diff rents textes Quelques exemples pour illustrer notre propos e lL laboration des diagnos tics de s curit achever pour la fin de l ann e 2010 pour l ensemble des tablis sements scolaires est pr conis e par les circulaires du 14 mai 1996 et du 2 octobre 1998 par celle du 4 octobre 2004 dit Protocole de Dreux O en est on ce jour d un dispositif pourtant support des actions partenariales et pr conis depuis plus de 10 ann es Quel s bilan s interm diaire s Quelles sont DIRECTION 176 MARS 2010 les difficult s rencontr es Quelles sont les r ussites pouvant servir d exemple Les politiques publiques ne doivent elles pas relever d une valuation connue des acteurs du terrain afin de donner du sens de mieux les motiver e La syst matisation du dispositif de poli ciers r f rents rel ve des m mes obser vations tout comme le fait de rappeler que les correspondants s curit doivent tre clairement id

les enjeux de la « gouvernance »

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