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1. Figure 3 Les repr sentations et questionnement peuvent tre nombreux Annexe 3 Les tapes de construction de la trace en mind mapping CE2 CM1 Douai Vous nous avez montr Douai avec de la p te On a vu plusieurs cartes fixe On a vu plusieurs pays on regardait une carte du E x i Sur le globe on a vu que plus petit au plus grand Ta carte de l europe carte de l europe espa be se petits et devenaient de plus en plus grands sur les cartes On a vu 59 et c tait le nord On a ferm les yeux et on lt d devait prendre une carte au hasard On a vu des cartes avec plusieurs chelles On a vu les fronti res Vous nous avez montr o on tait dans la classe avec la p te fixe On a vu la route de Douai Lille On a vu la carte de France Sur le globe on a vu o A tait la France On a aussi vu plusieurs C A morceaux de carte de la On a r cit plusieurs pays PAR France qui taient l On a vu la carte du nord d coup s Sur une carte on a vu le haut de la France J On a vu les d partements On a vu les contours sur les cartes Il y avait plus d eau que de terre Figure 4 Brainstorming map 1 fin de la s ance 1 27 gt Ona vu des cartes d cou
2. motion d une pens e d un point de vue Lorsque cette expression est collective le compromis ou mieux le consensus devient n cessaire et finalise le projet La t che de l enseignant est plus complexe les frustrations le sentiment d injustice l affect et les tensions entre l ves doivent tre g r s Autant d occasions pour les apprentissages par exemple en instruction civique et morale concernant le travail sur les adages juridiques tel que on ne peut tre juge et partie ou en fran ais propos de l utilisation d un vocabulaire adapt qui utilise bon escient des termes aff rents aux x 3 2 p P E actions sensations et Jugements 3 N anmoins ces s ances compl tent les autres et enrichissent les Annexe 6 2 BO n 3 du 19 Juin 2008 les nouveaux programmes 23 comp tences de chacun Le ma tre r pond alors aux exigences des programmes en travaillant simultan ment sur les trois champs de comp tences savoirs attitudes capacit s On retrouve galement dans nos instructions officielles le principe d une continuit n cessaire entre l cole maternelle et l cole l mentaire Les traces y sont d j voqu es et les mises en commun sont nombreuses dans les pratiques Les techniques sont videmment adapter J ai demand une coll gue E M F en moyenne section de bien vouloir mettre en place quelques mind mapping dans sa classe Elle a donc plastifi d
3. Le nombre de prises de parole et de participants la mise en commun est similaire Les progr s sont plus importants dans la classe qui utilise les deux canaux de communication en s appuyant directement sur les crits des l ves La participation de l l ve que l on pourrait qualifier d active rassure le ma tre parce qu elle lui donne une preuve objective de son implica tion dans la situation d apprentissage De plus elle cr e l mulation n cessaire dans la construction d une comp tence dans un groupe d veloppe des comp tences personnelles l oral donne un statut d acteur l l ve dans le groupe classe Il s agit donc maintenant de p renniser le mariage du visuel et de l auditif tout en suscitant davantage de participations spontan es pour chacun lors de la mise en commun 12 II Un travail collectif impliquant chacun vers une premi re trace organis e l utilisation de techniques d animation de groupe Il convient donc maintenant de se tourner vers ce qui se rapporte au c t pratique des temps de mises en commun et de la trace crite de l exercice de ceux ci ou du savoir faire exig Ramen notre probl matique nous venons de citer la d finition de ce qu est la technique pour l encyclop die Larousse en ligne Les techniques d animation de groupe sont nombreuses et facilitent la production d un groupe visant un objectif de travail d information ou de formation Elles doivent s adapter au conte
4. fonction des bilans et objectifs venir Une seule activit dans le cahier est rituelle avant une s ance je pr sente aux l ves un sch ma des situations qu ils seront amen s vivre la piscine Ils doivent alors imaginer en grand groupe une petite histoire qui pourrait expliquer le d roulement de l activit 5 Ainsi ils ne doivent plus sauter et nager vite jusqu la bou e mais sauter de l avion pr t exploser et nager le plus vite possible pour s loigner du lieu de l explosion et se prot ger La trace crite se d roule selon le principe de la dict e l adulte et ne prend pas plus d une dizaine de minutes L histoire est ensuite communiqu e la classe d c t et lue aux l ves par la ma tresse sch ma l appui En relation avec cette trace le ma tre nageur me confie qu il n a plus besoin de passer les consignes avec le groupe qui a construit la t che imaginaire L autre groupe a galement mieux m moris le parcours qu l accoutum e l histoire tant un support efficace pour la m morisation Mais la diff rence entre les deux groupes est flagrante d apr s l intervenant municipal Dans le groupe sans cahier seule une partie des l ves aurait m moris parfaitement le parcours ce qui n est pas le cas dans l autre Tous les enfants ne sont pas autonomes dans la compr hension de la t che et le rappel est n cessaire Ce constat est presque syst matique et semble surprendre mon col
5. sommes nous pr ts accueillir la trace dans de bonnes conditions Voil la premi re responsabilit de l enseignant qui fait l objet d une r flexion pr alable Ensuite arrive le stade embryonnaire celui d un travail collectif impliquant chacun vers une premi re trace organis e qu il faut faire grandir Nous r fl chirons cette tape d cisive o la mise en commun et la gestion des rythmes d apprentissage sont les conditions d une naissance de la trace r ussie Pour conclure le jour J LA trace institutionnelle crit social destin tre lu appris Comment impliquer chacun dans ce moment o celle ci va enfin voir le jour Il semble bien que nous nous lan ons dans un projet ambitieux celui de faire de chaque l ve un acteur privil gi dans la naissance de la trace crite I Sommes nous pr ts a accueillir la mise en commun et la trace dans de bonnes conditions Quels sont les pr alables Le sujet que nous traitons a pu faire l objet de nombreux d bats et exp riences au sein des quipes avec lesquelles j ai pu travailler ou avec les stagiaires que j ai pu recevoir dans ma classe en qualit de ma tre d accueil C est ainsi que j ai pris conscience de la n cessit d une r flexion sur les pr alables qui conditionnent la mise en commun et la trace crite 1 Les fondements de la mise en commun et de la trace ces tapes sont elles des tapes n cessaires et syst matiques De quelle trace par
6. Combien de temps peuvent ils vivre Est ce qu ils Y np Est ce qu elles domnens dans le ie ont besoin de noir umi re AA i Pourquoi ils ont a Fl y a plusieurs On ne les voyait pde q c est un plusieurs pattes rone crique Pourquoi ont ils un b tes dans pas dans gros ventre l aquarium l aquarium Les criquets vont ils se transformer en sauterelles ve sont sont combien Qu est ce qu ils mangent Est ce qu ils font caca lls mangent des feuilles Est ce que a saute lis sont 20 Est ce qu il y a beaucoup de m les de femelles branches et des feuilles E faut il des beaucoup d oeufs Est ce que a pique lls ressemblent Est ce qu ils se font qu ils se font des branches des bisous Je les trouve jolis Est ce que a fait A des guilis Po i ont ils Est ce que plus Est ce que c est 9 Pourquoi ont ils des moustiques tard les criquets qu il y a des peur quand on les Est ce que les branches leur servent se _ camoufler vont se b b s dedans regarde transformer Est ce qu ils se A battent battent parois Est ce qu ils Est ce qu ils Quel ge ont ils J mangent du bois dorment sur les o branches Est ce qu ils Pourquoi il y a des A dorment en mont Est ce qu ils lumi res AAA dorment ensemble
7. Selon l auteur elle se pratique dans les situations collectives le plus souvent lors d engagement d un apprentissage de d couverte de notions nouvelles de construction d un nouveau concept Le ma tre garde la direction des op rations et fait varier les questionnements les outils ou encore les supports au sein d une m me activit complexe qui concerne donc tous les l ves Les objectifs ici sont la construction du sens commun l mergence des repr sentations la mise en vidence des conceptions la mesure approximative du niveau de ma trise de la comp tence principale en construction par chaque l ve Pour rassembler ces informations essentielles pour construire la suite des apprentissages le ma tre doit r ussir placer tous ses l ves en situation maximale de r ussite tout au long de la s quence et par cons quent trouver et si possible avoir pr vu les supports les situations interm diaires les t ches nouvelles les principes de regroupement des l ves qui feront fonctionner efficacement cette diff renciation N anmoins l objectif n est pas qu ils r ussissent tous mais bien qu ils aient les moyens de participer la mise en commun et que la d volution du probl me soit amorc e Je me pose donc syst matiquement cette question tous les l ves et particuli rement ceux qui rencontrent des difficult s manifestes aujourd hui dans cette t che sont ils capables de s investir dans l activit co
8. est clairement exprim e Que dire propos de ces animaux que le ma tre a amen en classe ce matin Ici pas de travail individuel de pr paration l crit je compte sur la spontan it et l interaction des propositions Les questions et remarques sont nombreuses il n est pas inutile d avoir une frappe rapide au clavier lors des premiers brainstormings j ai souvent t d stabilis Mais je me suis contraint au respect des r gles en toutes circonstances en assimilant au fil des exp riences leurs fondements et leurs incidences sur les apprentissages transversaux C est ainsi pour en revenir notre s ance que certains l ves tentent d amuser leurs camarades Est ce qu ils font caca Ils se sont mont s dessus parce qu ils font l amour Tous n ont pas pris conscience que ces remarques aux allures futiles seront riches pour la suite de la s quence D autres propositions difficilement acceptables dans un autre cadre sont pourtant not es sans retenue Ainsi lorsqu un l ve au cours de cette s ance me propose Comment les criquets mangent de type de b tes je l cris C est dans la troisi me partie du brainstorming que sa question sera reprise par un camarade qui lui demandera des pr cisions Je note donc tout Seule une entorse est faite la r gle lorsque certains ont des formulations inexactes au plan linguistique je me permets de corriger avec leur accord Ainsi lorsqu un l v
9. et Cyrille Larat voquent ces moments particuliers o il s agit de prendre des notes garder une trace de ce qui s est dit ou fait Cyrille Larat d crit combien avec ses l ves de lyc e professionnel le moment de la trace crite est vecteur de tensions entre le ma tre et les l ves et t moigne d un profond malaise Le rapport de PIGEN pr c demment cit note qu leurs yeux l crit donnerait un caract re plus scolaire la discipline langues vivantes et risquerait de mettre les l ves en difficult On rep re l une limite dans le moment de la trace crite qui semble entretenir avec les l ves en difficult une relation tr s particuli re tant du point de vue des l ves que de celui des enseignants Je partage galement ce sentiment qui mon sens d marre lors de la mise en commun l origine de la trace Quelles sont les strat gies qui me permettraient de cr er un climat favorable et une plus grande participation lors de ces tapes efficaces pour l apprentissage 2 Une diff renciation in vitable Ce n est pas parce que les choses sont difficiles que nous n osons pas c est parce que nous n osons pas qu elles sont difficiles Latin S n que Lettres Lucilius env 64 Esp rer que tous les l ves participent la mise en commun c est d abord leur en donner les moyens Je me suis donc impos un contrat celui de cr er pour chacun une relation au savoir en d calage optimal avec s
10. expos et les r gles de fonctionnement de la technique e en aval par une phase d exploitation qui permet de reformuler ou faire pr ciser les id es floues ou peu claires liminer les id es sans liens exploitables avec le sujet trait les redondances ou les formulations diff rentes ayant le m me sens 13 La technique demande tre adapt e au contexte de la classe Apr s quelques exp riences v cues sur le terrain elle est plus simple mettre en uvre en d but qu en fin de s quence Pour en t moigner voici deux exp riences choisies que nous analyserons et critiquerons ensuite z A gt gt p 11 Pr sentation de la premi re s ance d ballage des questions et repr sentations Dans un CE2 CMl1 je d marre une progression sur l tude d un insecte le phasme Les l ves arrivent un matin et d couvrent un aquarium sans eau dedans Cette r flexion chappe l un d entre eux bien qu ayant demand d entrer en classe en gardant dans la t te toutes les r actions questions ou remarques qu ils avaient envie de formuler La frustration est grande Ils viennent par petits groupes observer l int rieur du terrarium pendant que les autres travaillent en autonomie sur une autre t che Non initi s au brainstorming je leur en explique le fonctionnement J ouvre ensuite la page d un logiciel qui me permet d crire de petites cartes sous forme de post it Au centre de la feuille l attente
11. extr mement complexe Les facteurs influengant ces moments sont multiples et multiformes difficiles d finir ou rep rer et particuli rement vari s Ils supposent en effet des connaissances pluridisciplinaires qui demanderaient les apports de la psychologie de la sociologie de la didactique Peut tre est ce l l origine du vide p dagogique qui existe actuellement sur cette th matique dans la litt rature et la difficult de fonder un propos scientifique A ce sujet j ai pu interroger Philippe Meirieu au travers d une correspondance Celui ci me conc de que les connaissances sont consid r es comme obsol tes Pourtant je m inspirerai de ses travaux et de ceux d autres auteurs pour analyser et enrichir notre r flexion Parmi les facteurs favorables ou d favorables aux tapes que nous tudions il convient de consid rer la s quence congue par le ma tre dans son ensemble Difficile en effet de r aliser une mise en commun riche et pertinente si le travail de recherche lui m me ne l est pas par exemple parce qu il est trop ou pas assez complexe ou parce que le dispositif p dagogique a chou ou que l h t rog n it n ait pas t anticip e Le d bat est alors fauss C est pour cette raison que je commencerai par m interroger sur la s quence en amont de la mise en commun Cette premi re tape diff renci e participera la phase de conception celle o il faut se poser la question qui engage
12. il reste dans sa meilleure expression un outil permettant d viter le conflit Le consensus lui nous porte beaucoup plus loin Il proc de d une v ritable rencontre sur le plan de la pens e pour un d nouement gagnant gagnant L enseignant lui doit aboutir une connaissance et ne peut se satisfaire d un arrangement entre les participants La connaissance en resterait alors un stade provisoire L enseignant provoquera des rencontres probl mes ou documents qui cr eront le doute briseront les certitudes et am neront les l ves vers un savoir enfin institutionnalisable la trace devient d finitive Certaines mises en commun n ont pas pour objet la d couverte d un concept mais la cr ation C est le cas par exemple d une production d crit collective L utilisation des techniques d animation est toujours valable mais le ma tre peut s essayer aussi la cr ation C est ainsi que j ai mis en place avec mes l ves les GIPE Groupes Interactifs de Production d Ecrits qui permettent un groupe classe ou un petit groupe la cr ation de texte Les comp tences de chacun sont mobilis es et n cessaires l aboutissement du projet d criture Le ma tre est au bout d une cha ne pour valider un crit social filtr a posteriori par des groupes ou des l ves sp cialis s On pourrait donc distinguer les traces cr atives des traces savoirs Lorsqu on cr e on recherche l expression d un sentiment d une
13. l ves ont eu des difficult s importantes dans la cat gorisation J ai alors d couvert au cours d une animation p dagogique un outil leur permettant de progresser dit chez Hatier Les principes p dagogiques de l ouvrage reposent sur les recherches les plus r centes en psychologie du d veloppement de l enfant et en sciences de l ducation et permettent l l ve Mon remplacement fut n anmoins trop court pour pouvoir pr tendre de r elles transformations v Parfois les l ves ont t particuli rement prolixes la quantit d informations r colt e est alors devenue contre productive et semble avoir perdu les l ves dans une surcharge cognitive qu il a convenu de r guler v L animateur doit se former et g rer ses frustrations La tentation d intervenir sur le contenu la volont d avancer avec un acc s plus direct au savoir la concentration requise pour relancer r guler demande d acqu rir ou de d velopper des techniques d intervention telles que le r sum synth se le questionnement le renvoi la reformulation voire l interpr tation C est ainsi qu il arrivera cr er la dynamique de production faciliter la participation et r guler les blocages conflits ou autres ph nom nes de groupe qui peuvent emp cher celui ci de progresser vV Enfin elle est co teuse en temps N anmoins dans une d marche constructiviste elle n est pas beaucoup plus longue que la constitution de
14. l4 MEIRIEU Philippe Itin raire des p dagogies de groupe Apprendre en groupe 1 Chronique sociale 1984 16 se retourne vers lui m me et se donne son propre bien tre comme objectif C est ainsi que des individus se r concilient dans de brefs moments de chahut ou dans une fuite vers des modes de fonctionnement o l affectivit devient dominante d signation d un bouc missaire recherche de la protection d un leader tablissement de relations pr f rentielles entre des couples symboliques etc Il est clair qu un groupe mobilis sur une t che et qui veut la r aliser voudra savoir comment y parvenir mais rien ne garantit pour autant qu il voudra apprendre comment y parvenir nous dit Ph Meirieu Autrement dit le groupe peut donner l illusion l enseignant que la s ance a transform l l ve alors qu elle s est content e de faire voluer le produit Dans notre s ance sur les repr sentations lorsque personne ne ma trise les comp tences li es au probl me pos ces d rives n existent pas Par contre lorsque les niveaux de comp tences commencent tre in gaux le ma tre peut instaurer la mise en place d un groupe d apprentissage Nous reviendrons sur cette notion qui selon l auteur vite l exclusion et la marginalisation des moins comp tents Ph Meirieu insiste sur l objectif d apprentissage que devrait viser la technique du brainstorming permettre de relier des l ments qui da
15. listes partir desquelles les l ves doivent produire une synth se C est la d marche attendue dans les programmes 2002 en histoire par exemple qui dans ma pratique posait de r elles difficult s pour certains l ves Pour aller plus loin quand la map semble abordable je propose mes l ves de r diger eux m mes leur trace d finitive Les exigences sont diff rentes selon les niveaux des l ves Voici quelques variables Lire ce sujet l article r dig par HEEMS Patrice Est ce que le canard est un oiseau in Classer Revue de didactique et de p dagogie du fran ais Recherches 2005 S C be J L Paour R Goigoux Cat go Phono deux recueils et un imagier autour de la phonologie et d activit s de cat gorisation Hatier 2004 20 e Maps diff rents niveaux hi rarchiques all geant ou non le nombre d informations e Maps avec ou sans connecteurs logiques e R diger la trace sans la map sous les yeux en s aidant de la m moire Les l ves peuvent la regarder un certain nombre de fois pour s aider variable selon le niveau Sans que je l anticipe des l ves ont utilis la d marche pour apprendre leur le on Ils la reconstituent partir du th me central Ils d veloppent donc des connaissances m tacognitives permettant de comprendre qu apprendre requiert des m thodes pr cises et voient leurs performances scolaires voluer vers de meilleurs r sultats Pour
16. progresser la technique ne vaut que si elle est entra n e r guli rement C est la pratique r guli re des mises en commun et des traces crites par ce biais qui conditionne de r els progr s D autres techniques d animation existent et compl tent celles ci A ce sujet on peut consulter avec int r t le travail r alis par Ph Dessus sur le site de l IUFM Grenoble Il expose une classification en fonction des buts recherch s par l animateur analyser apprendre convaincre gt 3 2 d cider changer informer produire A Cependant il convient de ne pas oublier qu une technique doit rester au service d un projet Celui que nous construisons avec les l ves de la mise en commun la trace crite volue au fur et g n ralisation consiste passer de situations v cues dans leur singularit en vue d tre g n ralis es et pr c de l mergence du concept Toutes les techniques d animation ne garantissent pas que les l ves apprennent Ph Meirieu nous propose donc un cadre qui pourrait valider les moyens que nous mettons en ceuvre dans les travaux collectifs le groupe apprentissage En substance voici comment nous pourrions le d finir dans notre d marche le principe m me de la technique de l organisation utilis e doit garantir que chaque participant puisse confronter diff rents exemples et acc der la reconnaissance des attributs communs La ma trise des contenus la diff renciat
17. sous une autre forme celle que J J Calmelet d crit dans le BD Nord n 102 concernant la r flexion sur l affichage qui doit tre rapproch e de celle ayant trait au cahier de r f rence Sa fonction est la m me la synth se contextualis e qui outille provisoirement la classe Le recours l affiche brouillon est une excellente et rapide tape interm diaire provisoire qui conduira un crit plus formel structur final une affiche synth se reproduite sur le cahier r f rence 3 Limites de la d marche perspectives et finalit s Plusieurs difficult s et limites sont apparues dans ma d marche d s le brainstorming v Lors des premi res s ances l objectif consiste faire participer les l ves en difficult or ils sont rest s inhib s l oral Ils ont eu besoin d assimiler de se sentir en s curit Annexe 4 document distribu lors des animations p dagogiques de la circonscription de Lille Hellemmes l animation p dagogique du mercredi 27 octobre 2008 BD Nord n 102 Traces supports et mat riels quelques clairages utiles Site de l inspection acad mique du nord 2008 19 de comprendre l enjeu de ces formes de travail Apr s quelques s ances les r sultats ont progress et sont devenus objectivement positifs au regard du nombre de prises de parole ou encore de la richesse du contenu v Ensuite dans l exp rience que j ai pu avoir en CLIS cette ann e les
18. tudiants ont MEIRIEU Philippe Outils pour apprendre en groupe Apprendre en groupe 2 Chronique sociale 1984 17 palli leurs lacunes en utilisant des post it Les papiers autocollants ont l inconv nient de ne pas tre visibles en grand groupe De plus le rythme de la s ance est ralenti si le ma tre r dige lui m me les post it au fur et mesure des propositions Par contre en petit groupe quand les post it sont pr par s a l avance la s ance est particuli rement riche Cet outil le mind mapping n est pas un effet de mode contrairement ce que l on pourrait penser ou lire puisqu il aurait t invent par Aristote dans sa version basique la repr sentation hi rarchique Selon l encyclop die en ligne Wikip dia Le concept des cartes heuristiques a t formalis par un psychologue anglais Tony Buzan L id e lui vint alors qu il crivait Une encyclop die du cerveau et de son utilisation 7 utilisait galement ce syst me sans lui donner de nom dans ses cours sur la cha ne BBC Les travaux de Tony Buzan ont montr que nous avons tendance privil gier les activit s de l h misph re gauche du cerveau logique pens e rationnelle classement langage par rapport celles de l h misph re droit cr ativit pens e holistique capacit de synth se A la suite d un brainstorming et dans le but d initier une trace construite les l ves vont Z os 17 pouvoir
19. Parfois la pens e que ces l ves ne font pas d effort domine et m emp che de concevoir les choses autrement Mais n est ce pas ce que je leur propose qui les marginalise ainsi Comment expliquer et apporter ces l ves les moyens de faire partie du groupe d en tre un acteur 3 L implication la motivation la gestion des rythmes comme une r ponse S n que Cet ensemble de causes conscientes ou inconscientes dont nous venons de parler qui sont l origine du comportement individuel fait merger le concept de motivation Dans la th orie de la motivation intrins que que nous proposent Deci et Ryan 1975 l un des deux facteurs d terminant est le sentiment de comp tence Une action qui r ussit de bons r sultats mais aussi des informations r gulatrices le valorisent Les l ves qui ont un sentiment de comp tence faible concernant leur capacit oraliser ont des difficult s s investir sans contrainte dans cette t che orale et restent inhib s Je d cide d utiliser les traces personnelles dans les mises en commun Plus besoin de passer d un code crit celui du cahier un code oral J esp re ainsi viter les inhibitions li es la verbalisation Le cahier sera exploit directement et l crit mis en commun C est le ma tre qui d cide apr s une n cessaire analyse des productions d l ves de mettre en exergue telle hypoth se ou d analyser telle proposition Apr s tro
20. Sommaire INTRODUCTION o e e a a cs 2 I Sommes nous pr ts accueillir la mise en commun et la trace dans de bonnes conditions Quels sont les pr alabl s 7 ivan atia otne dd dedre debi ista dea 5 1 Les fondements de la mise en commun et de la trace ces tapes sont elles des tapes n cessaires et syst matiques De quelle trace parle t on 7 5 2 Une diff renciation M vitable orina cin 8 3 L implication la motivation la gestion des rythmes comme une r ponse S n que 10 II Un travail collectif impliquant chacun vers une premi re trace organis e l utilisation de techniques d animation de SroUPeiuiscin dadocia dada dado citada ica cada caidos 13 1 Partager des id es l exemple du brainstorming iio nati 13 2 Etablir des connexions hi rarchiser les id es pour construire les comp tences le mind Mappe xE P A AA SONA ERA ee 17 3 Limites de la d marche perspectives et finalit s 19 CONCLUSION er SR 8500 O O ERS RAEES SAYA REDA 22 A NN e D E bos 26 A NN e o a 27 ACES A Cl to A 27 ANMIEXEA 27707 ET TT ARET E CNL RD L GE E E O EERS T EET 31 ANNEKE 7202270032 A a AA ITZ 31 AMO E EEES E POZ DOE 32 INTRODUCTION Le libre choix des m thodes et des d marches auquel invitent les nouveaux programmes 1 dt 2 2 a 11 2008 renvoie l enseignant sa responsabilit p dagogique D s sa formation d l ve il se construit 7 z P a une p
21. ailler sur les facteurs externes ceux sur lesquels l enseignant peut avoir du contr le Je propose dans ce m moire une d marche qui concerne des tapes dans la vie d une s quence particuli rement difficiles mener la mise en commun et son passage la trace crite Ce lien entre ces deux tapes n est pas syst matique nous l avons vu Mais dans le cadre d un savoir construit par les l ves il fait partie de pratiques courantes de la classe qui sont d ailleurs largement utilis es dans les guides du ma tre et rarement explicit es La logique productive qui use de la rh torique et parfois de la manipulation en utilisant les l ves naturellement moteurs est un simulacre de construction du savoir Seule une partie du groupe a t actrice de cette construction et a d velopp les comp tences attendues l oral dans les programmes scolaires A l oppos lorsque le groupe se retourne vers lui m me et se donne son propre bien tre comme objectif il bascule dans une d rive fusionnelle autrement probl matique co teuse en temps et pas toujours profitable au contenu qui se retrouve tiol victime de l affect des participants Ph Meirieu 1984 l origine de cette analyse am ne une proposition d quilibre pour viter ces d rives en instaurant un mode de fonctionnement groupal r gul par une t che L enseignant doit viter la division du travail selon les comp tences pr existantes le groupe d appre
22. ape o les comp tences des l ves et de l adulte doivent tre multiples et compl mentaires Et le maitre se pose nouveau des questions Dois je laisser crire des erreurs Puis je accepter une trace trop pauvre qui n atteint pas les objectifs attendus Dois je combler les manques au risque de devenir interventionniste de reprendre le pouvoir du savoir Comment g rer les digressions Ne serais je pas plus efficace en tant plus prescriptif Parfois spectateurs souvent influenc s par d autres facteurs que l argumentation certains l ves d crochent alors du processus d apprentissage pour s y r inscrire au moment de la m morisation et de l exercisation comment valuer et favoriser l implication de tous les l ves On le voit ce passage de la mise en commun la trace crite pose de nombreux probl mes qui semblent trouver un l ment de convergence l implication et le r le de chacun dans la classe en place pour faire de ces tapes des temps efficaces d apprentissage pour tous les l ves La place du maitre est centrale et influence celle des l ves Il s agit donc bien de mener une r flexion sur les dispositifs p dagogiques qui permettent une mobilisation effective et profitable chacun dans les temps de mise en commun et de construction de la trace tout en s interrogeant sur la place du ma tre dans ces temps d apprentissage Je me contenterai ici de quelques propositions Le sujet est en effet
23. bres d cimaux le ma tre examine les travaux des enfants afin de choisir les r gles qu il souhaite mettre en d bat lors de la deuxi me s ance La m thode correspond celle que nous avons mise en place dans la premi re partie de ce m moire Nous d cidons de la comparer avec celle du brainstorming Les enfants proposent spontan ment leur proc dure en cherchant la communiquer Le fond des propositions reste inchang certains formulent des r gles g n rales et ont une forte capacit d abstraction Comparez d abord la partie enti re Si elles sont gales prenez les chiffres des dixi mes et comparez les d autres dictent des exemples 12 3 est plus grand que 12 2534 parce que le dixi me de 12 3 est plus grand que le dixi me de 12 2534 et les derniers proposent la solution brute sans r pondre r ellement la consigne Deux enfants qui ont b n fici d une aide sous forme de manipulation font partager leur proc dure au reste du groupe l oral Avec la proposition du manuel ces l ves n auraient pu s exprimer Je photographie ensuite leur travail mat riel de num ration adapt la didactique des d cimaux cubes plaques barres afin de le faire appara tre dans le brainstorming visuellement C est maintenant dans le traitement des propositions que la d marche du brainstorming est tr s diff rente Les principes sont appliqu s l animateur de la technique doit tout noter alors que l
24. ce rapport les ma tres dans leur grande majorit ne consid rent pas la langue trang re comme une mati re dans la mesure o elle n est pas valu e et o la place de l crit est minimis e Cette attitude est la fois positive et n faste CLOUCHOUX C dric La m moire et le cerveau in La m moire outil et objet de connaissance Forges de Vulcain 2008 pp 37 48 gt CHAMPAGNE Claude HUVIER Brigitte ROUMIEUX Suzanne M moriser au cycle III Nathan p dagogie 1995 Rapport de l IGEN L enseignement des langues vivantes trang res l cole primaire Minist re de l ducation nationale 2001 ftp trf education gouv fr pub edutel syst igen lvprimaire pdf Si ce point de vue permet d entretenir plaisir et motivation chez leurs l ves et encourage les maitres s investir il s av re pr judiciable la mise en place d un v ritable apprentissage car on ne consid re pas cette mati re avec autant de s rieux que les autres C est le moment de r cr ation la bouff e d oxyg ne le moment de plaisir qui intervient apr s l effort l crit la note l activit scolaire On le voit l crit devient un objet de tensions et l activit scolaire reprend une acception p jorative J ai eu confirmation de ce sentiment la lecture de plusieurs articles de la revue de didactique et de p dagogie du fran ais consacr e aux traces 2004 C est ainsi que Michelle Calonne
25. cr er des connexions Je procede alors en trois tapes regroupent par analogie La consigne du ma tre est toujours la m me Quelles sont les id es qui vont ensemble Je d place alors les propositions pour les regrouper sans cr er de liens logiques peuvent alors appara tre Ils seront utiles lors de la r daction de la trace Chaque groupe d id e va alors prendre une couleur particuli re ce qui facilite la communication Moi je mettrais plut t tel item dans le groupe jaune parce que 5 i 4 18 tape n intervient que dans le cas o la trace reprend l ensemble des informations Pour certaines s quences la map c est dire l ensemble des cartes sur un m me sujet volue au fur et mesure de la s quence Certaines informations sont invalid es d autres voluent Ainsi elle 16 Sitographie http fr wikipedia org wiki Carte_heuristique 17 Annexe 3 18 Dans l exemple des repr sentations concernant les phasmes en sciences chaque groupe d informations sera trait par un groupe de travail qui sera amen r diger sa trace Les uns travailleront sur l alimentation les autres sur l habitat Cette troisi me tape n existe pas 18 constitue une trace provisoire qui volue avec les r solutions de probl mes les lectures les d bats Elle remplit son r le de trace en tant que support la m moire structuration de la pens e Elle est un garant d un savo
26. e manuel sollicite un choix du ma tre Pour les l ves en difficult voici les avantages que j ai pu relever production aucune id e n est exclue Les propositions redondantes par exemple sont not es L gocentrisme enfantin dont parle J Piaget ne permet pas certains l ves en difficult de Fe L gocentrisme enfantin traduit l indiff renciation du sujet et de l objet ainsi que la confusion du point de vue propre avec celui d autrui il est donc li un ph nom ne de centration sur l activit ou sur les int r ts propres et une n gligence de la r alit objective et des r ciprocit s des points de vue Il est li un d s quilibre de l assimilation et de 15 prendre en compte la proposition des autres s ils ne peuvent l assimiler la leur ou la diff rencier La phase d exploitation permettra de pallier ce besoin Ils apprennent progressivement reconnaitre les propositions similaires ce qu ils ne peuvent pas apprendre dans le cas contraire phase d exploitation occasionnant des reformulations successives des comparaisons des justifications Dans la proposition du manuel toutes les proc dures s lectionn es arrivent en bloc par le biais de l crit certains sont en surcharge cognitive analogies et relient les exemples et les r gles Les justifications dans un langage d enfant enfant favorisent la compr hension concr tement la trace se construire tout au lon
27. e me propose Est ce qu ils peuvent y aller dans l eau je note sa proposition en la reprenant haute voix Est ce qu ils peuvent aller dans l eau en ajoutant C est bien a Mon intervention 11 Annexe 2 12 O 4 z aa e 2 245 da e EN 4 Je r alisais mes premiers brainstormings sans l outil informatique en demandant aux l ves d crire leur post it leur place et de venir le mettre au tableau en le lisant au grand groupe La d marche tait valable mais peu efficiente De plus les post it ne pouvaient tre lus compte tenu de la taille des caract res et limitait l un des fondements de l exercice l association d id es En effet apr s un certains nombre d id es il est impossible de retenir l ensemble des items et de provoquer des associations retardement 14 permet de ne pas fixer cette erreur pour l ensemble des l ves et vite d inhiber la parole des intervenants Il faut pr server la spontan it et le dynamisme du groupe Pr sentation de la seconde s ance collecte de proc dures dans une s ance de math matiques Depuis plusieurs ann es je travaille en CM2 avec le manuel Ermel en math matiques Lors d une s ance consacr e la comparaison de d cimaux p 482 490 je pratique chaque ann e la mise en commun propos e apr s que le maitre ait demand aux l ves de r diger une r gle qu il suffirait d appliquer pour comparer n importe quel couple de nom
28. ersonnalit p dagogique laquelle est profond ment influenc e par ses exp riences confirm e ou d tourn e par ses valeurs ses rencontres ses connaissances ses capacit s d analyse son sens critique Autrement dit un conflit permanent entre ce qu il est et ce qu il souhaite devenir C est donc bien la question de la p dagogie celle du comment que se pose le ma tre dans la pratique de son m tier le quoi tant d fini par les programmes De mani re manich enne on pourrait dire que s opposent les m thodes d ductives et inductives les d marches transmissives et constructivistes interrogeant la place du ma tre et le r le de l l ve dans la construction du savoir Si on tudie les documents officiels la d marche est parfois sugg r e notamment en sciences Observation questionnement exp rimentation et argumentation les connaissances et les comp tences sont acquises dans le cadre d une d marche d investigation qui d veloppe la curiosit la cr ativit l esprit critique Les comp tences se construisent alors par ce que J Piaget appelle le conflit cognitif Celui ci fut relay par Vygotsky qui met en avant l int r t des interactions sociales L empreinte du socioconstructivisme est elle encore pr gnante aujourd hui dans nos programmes On peut le penser Les mots change ou changer sont cit s 23 fois entre la page 12 et la page 34 Les programmes nous rappellent que les
29. es mod les ou fiches Elle part a la Elle part la grammaticaux mM PATA So SEA RES homophones Majuscules M D p che toi nous partons D p che toi Nous partons Accords Les gia fleurisse Les fleurs fleurissent Fiche la phrase Fiche singulier pluriel Mon p re aime racont des histoires Mon p re aime raconter des histoires ien s e j ai v Julie Ponctuation Julien ATN j trou Julien s exclame J ai trouv Phrases mod les ou fiche imparfait participe pass ou infinitif Relis voix haute en coutant les pauses ou utilise la fiche ponctuation Insertion il manque Ii n tait pas la je suis partie Il n tait pas l Relis toi ou aide toi de la un des mots alors je suis partie AS il faut reformuler bleu et le noir Mes couleurs pr f r e c est lle bleu et le noir gt Mes couleurs pr f r es sont le fiche connecteurs logiques Relis toi ou demande un camarade au ma tre de t aider Plus tard je serais ma tresse gt Plus tard Bescherelle ou fiche i ma tresse conjugaison e serai maitresse 32
30. es photos prises partir de diff rentes productions en math matiques Sans m me donner de consignes selon elle les enfants regroupent ordonnent les traces de leurs exp riences Le temps entre la situation de d part et la mise en commun doit tre court et n cessite une organisation pour produire rapidement le mat riel Des affiches sont ensuite r alis es en collant colle repositionnable puis elles sont compl t es ou modifi es au cours de la s quence La coll gue semble satisfaite de la technique pour sa classe et souhaite p renniser et diversifier ce type d approche Des passerelles sont donc envisageables Qu en est il de ces temps d apprentissage dans le secondaire A en lire les articles des coll gues dans la revue Traces 2004 la personnalit des adolescents l angoisse des programmes qu il faut boucler les s ances minut es 55 minutes les repr sentations d l ves de nombreuses contraintes et difficult s apparaissent Lors de ses inspections Michelle Calonne IEN lettres a coutume de voir la trace crite tre r dig e en fin de cours J ai le sentiment en lisant son r cit de s ance que nous sommes au supermarch l crit est l objet de consommation que l l ve est venu chercher la mise en commun est le moyen de paiement Vous me dites ce que vous avez retenu et vous aurez ce qu il faut apprendre semble faire partie du contrat Et l rien Puis des h sitations des approx
31. es propres comp tences Linda Allal 1979 a amen ce concept qui existe lorsque les informations fournies par la t che peuvent tre assimil es par les l ves mais font surgir en m me temps des contradictions et des conflits qui sollicitent un d passement de son mode de fonctionnement actuel L optimisation de l apprentissage passerait par la cr ation d un d calage optimal entre la structure actuelle du sujet et la structure de la t che L valuation formative dans un enseignement diff renci 1979 7 Collectif d auteurs chercheurs dirig s par DARRAS Francine Traces in Revue de didactique et de p dagogie du fran ais Recherches 2004 Allal L Cardinet J et Perrenoud Ph dir L valuation formative dans un enseignement diff renci Lang 1979 Cette ambition ramen e l chelle de la classe et de notre probl matique implique une diff renciation pour que chacun soit en mesure de participer et d apporter dans l change Diff rencier oui mais comment Ph Meirieu s inspirant de De Perretti et de Legrand distingue dans un ouvrage o il aborde largement la diff renciation Ecole mode d emploi deux grandes mani res de diff rencier les modalit s d apprentissage au sein d un groupe classe la diff renciation successive et la diff renciation simultan e Face cette dichotomie nous nous sommes naturellement orient s vers la diff renciation successive
32. g de la s quence Visuellement les crits ici le brainstorming s enrichissent se connectent pour tre finalis s en une trace institutionnalis e Ils sont comment s et justifi s l oral en permanence ce qui compl te les attentes des l ves au profil plus auditif N anmoins Ph Meirieu objecte au brainstorming les d rives conomiques et fusionnelles Lorsqu un groupe veut aller au plus vite et au plus efficace il a tout int r t ne pas apprendre mais confier les t ches ceux qui savent d j les faire ou chercher quelqu un qui puisse fournir une solution toute pr te L apprentissage est en effet toujours une solution tr s co teuse qui exige de suspendre un moment les pressions de la production pour perdre du temps g cher du mat riel initier les incomp tents etc C est ce que l auteur appelle la logique conomique ou encore productiviste Sym triquement le ma tre peut amener le groupe une attitude plus altruiste o la coop ration apprentissage devient un objectif Faites un bon produit mais faites en sorte que tout le monde y participe et que les moins comp tents apprennent quand m me quelque chose On bascule dans ce que Meirieu nomme une d rive fusionnelle ne pouvant r aliser des injonctions contradictoires il l accommodation Sources Extrait de LEGENDRE BERGERON M F Lexique de la psychologie du d veloppement de Jean Piaget Ga tan Morin Ed 1980
33. i un Groupe AM ees a et des difficult s l ve du groupe 2 pour la 1 es se qe construction d outils personnels structure du texte Une phase orale est n cessaire la planification valider compl ter des collections cr er une map R vision 1 progression Travail nom E Travail autonome interphrastique Groupe entra nement et R seau anaphorique 2 m morisation substituts pronoms Progression th matique Connecteurs R seau verbal R seau lexical Construction d outils un l ve du groupe 1 est associ un l ve du groupe 2 pour la construction d outils personnels valider compl ter des collections cr er une map Travail autonome syst matisation entra nement et Groupe m morisation 3 R vision 2 gestion phrastique La phrase syntaxe type et forme Modulateurs de temps adverbes par exemple Orthographe accords lexique marques de ponctuation erreurs de sons lisibilit Le ma tre renvoie au groupe en bout de cha ne une correction codifi e finaliser individuellement gr ce aux diff rents outils de la classe ou de l l ve voir ci dessous PAE A MA PO Jota ram tgar a pere E aa J aime les enfants mais j aime aussi les R p titions med g es gt J aime les enfants mais j appr cie aussi les pe Dictionnaire des synonymes ou fiche viter la r p tition Homonymes Re A Eri j Phras
34. imations L enseignant est d u Une angoisse m envahit en tant que lecteur celui d un enseignement sans apprentissage J Houssaye nous rappelle que la situation p dagogique peut tre d finie comme un triangle compos de trois l ments le savoir le professeur et les l ves deux se constituent comme sujets tandis que le troisi me doit accepter la place du mort ou d faut se mettre faire le fou Le processus enseigner caract ris par une relation privil gi e entre le savoir et l enseignant exclut l l ve et lui attribue la place du mort ou du fou Les deux autres processus former et apprendre trouvent 2 CD ROM Hatier jeux de liste 1 objectif de la s ance mettre en relation les objets et leurs d signations ou les repr senter soi m me Elaborer une liste contr ler qu aucun objet n a t oubli utiliser une liste num rer les objets repr sent s 27 Houssaye Jean dir La p dagogie une encyclop die pour aujourd hui ESF 1993 pp 13 24 24 galement leurs limites puisque selon l auteur il ne peut y avoir que deux sujets en relation la fois On serait alors tent de r soudre la situation par un jeu de jonglage entre les processus mais le risque est d accumuler les inconv nients de chacun d entre eux Le p dagogue doit plut t devenir un quilibriste sans nier la place du mort Apprendre conna tre et reconna tre ses pratiques et admettre com
35. ion et la technique d animation utilis e par le ma tre autrement dit la didactique et la p dagogie deviennent alors intimement li es l une tant au service de l autre et r ciproquement 23 Annexe 5 et Sitographie http webu2 upmf grenoble fr sciedu pdessus sapea techgroupe html 21 CONCLUSION L mergence l acquisition et la p rennisation des comp tences scolaires n cessitent de solides assises didactiques et p dagogiques La formation des professeurs des coles telle qu elle existe aujourd hui me para t particuli rement riche en mati re didactique centr e sur les apprentissages disciplinaires Les tudiants que j ai pu recevoir en tant que ma tre d accueil les jeunes coll gues avec qui j change semblent outill s en mati re d analyse d erreurs de transposition didactique et capables d anticiper et d analyser les obstacles que rencontrent les l ves Par contre ils reconnaissent souvent des lacunes en ce qui concerne la conduite de classe et son organisation De nombreuses causes ne permettant pas la remise en question et l espoir d une volution peuvent tre recens es au terme de ces discussions traits de personnalit sexe et carrure en ce qui concerne l enseignant milieu social enfants difficiles ou encore effectif et ge en ce qui concerne les l ves L incidence de certains facteurs est probable mais la formation professionnelle ne peut se contenter de ces tats de fait Il faut trav
36. ir construit par et pour les l ves Au del de ses apports fondamentaux j ai constat de nombreux avantages dans cette d marche et particuli rement pour les l ves en difficult Y La map si elle peut tre consid r e comme un outil support la m moire joue aussi dans notre approche le r le de r p titeur favorisant la m morisation L l ve lit et entend plusieurs reprises au cours d une s quence les m mes informations vV Le visuel et l auditif sont syst matiquement associ s Par exemple le d but de chaque s ance peut tre assist de la map lors du temps de rappel de la s ance pr c dente On sait l importance que repr sente cette recontextualisation pour les l ves en difficult si on veut viter de les perdre Elle n en est alors que plus efficace Le rythme des apprentissages est davantage respect et ne passe pas artificiellement d une situation probl me une v rit formalis e Sur le fond nous reprenons la d marche de construction d outils pr sent e par Jo l Lagache IEN Lille 1 centre premier degr qui permet l l ve de construire un outil personnel en trois temps sous forme de collection assist dans les deux premi res tapes par le collectif Nous d ciderons donc parfois de laisser l l ve r diger seul sa trace d finitive Au del de la valeur d outil cette t che peut tre un moyen d valuer la compr hension de l l ve Cette d marche s apparente
37. is s quences dans diverses disciplines math matiques fran ais sciences utilisant syst matiquement la pr sentation des proc dures par le biais du vid oprojecteur j ai essay de mettre en corr lation la participation des l ves et le progr s Ma coll gue dans une classe de m me niveau suit la m me progression avec des mises en commun strictement orales Les s ances de mise en commun sont film es puis les participations individuelles comptabilis es Au plan pragmatique le vid oprojecteur associ l appareil photo num rique devient alors un pr cieux alli La photocopieuse remplace ventuellement cet outil technologique avec l inconv nient de diff rer la mise en commun Deci et Ryan 1975 cit s par Thill E E Introduction la psychologie de la motivation ditions tudes Vivantes 1993 10 Pour viter de tomber dans un contrat didactique trop vident et une relation p dagogique ou le ma tre est omniscient je pr sente galement des erreurs que je s lectionne en fonction de leur int r t En effet si je ne pr sente que les proc dures expertes ou les propositions valables j inhibe tout d bat et forme d esprit critique n cessaires la structuration personnelle Avant de parler du bilan objectif que nous faisons de ces exp riences il me para t essentiel de revenir sur mes impressions v cues parce qu elles ont profond ment influenc ma r flexion Dans la d marche alliant
38. jusqu devenir syst matiques Humilit pudeur go sme d valorisation de soi Difficile de le communication tant m diatis e essentiellement par les crits d l ves M me si les propositions suscitent parfois des explicitations int ressantes elles proviennent rarement de l auteur qui a souvent l impression d avoir tout dit de ne rien devoir ajouter C est alors la confrontation entre les diff rentes propositions qui couvre le champ oral de la mise en commun Le constat est vident ce sont toujours les m mes qui s expriment Les inhibitions perdurent et les mises en commun sont assur es par quelques uns Notre probl me persiste donc pour certains l ves et je n ai pas r ussi utiliser la th orie de la motivation intrins que pour cr er de r elles transformations ce sujet 19 Citons ce sujet les travaux de Doise et Mugny qui prolongent ceux de Piaget et Vygotsky Ils pr sentent les interactions entre pairs comme source de d veloppement cognitif condition qu elles suscitent des conflits sociocognitifs Selon ces deux auteurs l interaction sociale est constructive dans la mesure o elle introduit une confrontation entre les conceptions divergentes Un premier d s quilibre interindividuel appara t au sein du groupe puisque chaque l ve est confront des points de vue divergents Il prend ainsi conscience de sa propre pens e par rapport celle des autres Ce qui provoque un deuxi me d s quilibre de nat
39. l gue Lors de la derni re s ance d apprentissage nous avons d cid d inverser les d marches en classe avec l enseignante da CM2 voisin C est donc au cours d un d cloisonnement que je suis all pr parer l histoire avec la classe de ma coll gue De retour la piscine le constat est sans appel pour le ma tre nageur La classe qui a pr par l histoire est encore la plus autonome dans la mise la t che bien que les groupes aient t invers s La mise en commun et la trace joueraient alors un r le fondamental dans la m morisation vitant dans le cas cit un temps de rappel des consignes Nous avons galement travaill en sciences et consign dans le cahier les exp riences Des situations probl mes men es en petit bassin permettent aux l ves de mieux appr hender les ph nom nes influence de la forme et de la masse de l objet sur la flottabilit notion de densit Ainsi ils doivent couler ou flotter sans bouger ou en mouvement en remplissant ou non les poumons d air en jouant avec des objets aux densit s diff rentes Ici encore les deux classes vivent les m mes situations Avec les l ves de ma coll gue les situations sont v cues pour elles m mes sans pr paration ou retour particulier Dans ma classe les l ves travaillent dans un premier temps en amont de la situation pr sentation brute du probl me mission d hypoth ses puis a posteriori retour sur les hypoth ses bilan et ins
40. l ves devront changer avec l enseignant et entre eux dans l ensemble des activit s et qu ils participent des changes l int rieur d un groupe D battre et collecter les propositions telles sont les fonctions de ces temps que nous appelons mises en commun On pourrait alors se contenter d un jeu de questions r ponses ou d habiles utilisations des remarques des l ves qui permettraient de faire avancer la le on cours magistral d guis sans r elle participation des l ves Mais il nous semble que l institution attend des enseignants la mise en place de situations r elles de communication o les l ves sont tour tour metteurs et r cepteurs d un message On leur demande d apprendre tenir compte des points de vue des autres mais aussi de faire part de leurs besoins de leurs d couvertes de leurs questions de faire des choix de BO hors s rie n 3 du 19 juin 2008 p 3 Cit par Perret Clermont A N La construction de l intelligence dans l interaction sociale Peter Lang 1979 questionner justifier un point de vue d exprimer leurs r actions ou leurs points de vue d apporter des r ponses de d battre et apporter des arguments On trouve d ailleurs davantage d explicitations autour de l l ve metteur que de l l ve r cepteur Il semble que l change soit dans la philosophie des programmes un incontournable de l acte d app
41. le t on Une premi re r flexion sera d ordre pist mologique Si comme nous l avons indiqu plus haut l institution nous invite tr s t t d s la maternelle laisser des traces de ce qui a t fait observ ou appris sont elles n cessaires et syst matiques Au centre de ce d bat la question de la fonction de la trace appara t Professeur d EPS de formation mon arriv e dans le primaire m a naturellement amen comprendre les int r ts et limites de la trace crite En effet PEPS est de tradition orale on voit rarement des l ves prendre des notes sur les contenus d enseignement dans un CM2 Ma coll gue qui suit la m me progression que moi avec des l ves de m me niveau n utilise pas de cahier Pour objectiver l observation nous centrons notre travail sur deux groupes d l ves non nageurs en d but de cycle encadr s par le m me ma tre nageur Celui ci me fait galement des retours sur les comportements d l ves sous forme d entretiens informels en fin de s ance un entretien final enregistr vient finaliser nos changes Le cahier a plusieurs objectifs dont deux essentiels Y s curiser les enfants dans le grand bain vV construire les r gles d actions qui peuvent tre d finies comme l ensemble des connaissances ma triser par l l ve pour que l action soit efficace Les contenus du cahier interdisciplinaires se construisent au fur et mesure des s ances en
42. le verbal et le visuel que j utilise dans ma classe chacun peut devenir acteur dans la construction d un savoir collectif toute production tant susceptible d tre exploit e Parfois contre son gr ou son insu l l ve voit son travail expos sans qu il en ait l origine l intention ce qui n est pas sans poser probl me on n crit pas n cessairement pour communiquer ou le souhait Avec le recul cette situation m appara t peu souhaitable dans la relation que j entretiens avec les l ves Elle remet en cause la confiance instaur e et rige le ma tre en d cideur qui malgr les r ticences ou la pudeur de certains montrer leur travail impose ce fonctionnement Ce sentiment est confort par le constat de la difficult de ces m mes l ves s exprimer en grand groupe ce qui n est pas le cas en groupe restreint ou dans une discussion informelle C est donc bien le grand groupe en situation scolaire que ces l ves redoutent J ai pris ensuite la pr caution de poser la question aux l ves m autorises tu partager ce travail avec les autres Dans un premier temps cette d marche inhabituelle pour eux les amenait un oui de complaisance Apr s quelques jours de pratique et mon t moignage r p t de respect pour leur d cision en les d conditionnant de toute forme de manipulation les non commen aient se g n raliser pour les l ves vis s par cette d marche
43. lors de l valuation finale On peut toutefois remarquer que les mises en commun et les traces crites en classe dans le premier groupe ont permis aux l ves de r guler d organiser et de construire la pens e Il semble donc que ces deux tapes repr sentent un int r t dans la construction des connaissances et plus particuli rement pour les l ves en difficult Elles permettent la structuration de la pens e et le d veloppement de la m moire La m moire est une fonction permettant de capter d encoder de stocker et de restituer les informations et les stimulations que nous recevons nous dit C dric Clouchoux 2008 Il ajoute que l encodage permet de donner un sens une information Dans cette perspective oral et crit sont compl mentaires et offrent deux entr es pour l encodage et la mise en m moire Dans m moriser au cycle III 1995 les auteurs affirment qu on ne retient bien que ce qui a t r activ plusieurs fois Ils entendent par r activation l acte mental qui consiste associer rem moration et r actualisation des connaissances Dans la d marche que nous avons mise en place les diff rents temps d oral d crits et d exp rimentations par les l ves ont effectivement permis des r p titions qui doivent favoriser la mise en m moire des connaissances Qu en est il des disciplines enseign es l int rieur de la classe dans un cadre plus habituel l IGENS 2001 Selon
44. me l avait fait J Jaur s que l On n enseigne pas ce que l on sait ou ce que l on croit savoir on n enseigne et on ne peut enseigner que ce que l on est semble tre un pr alable l analyse Cet quilibre fragile et provisoire passe donc par la connaissance de sa propre identit professionnelle de ce que l on pourrait appeler la personnalit p dagogique Les formateurs peuvent ils tre des guides des personnes ressources pour aider leurs coll gues faire ce travail introspectif n cessaire C est l un vrai challenge 25 Annexe 1 Dict e l adulte en fin de cycle natation test pechomaro avant derni re s ance CM2 Mons en Baroeul yola Po Y 5 BAG 4 REEL dm ANS P m V NACI Magta F le poun m pas z daxrs amp eur en Pain ena posera Jaz ara Asile de de pars alre on A comen lt a DH eb AC E S Jens mSS Me pas e Pata i ma a ar a A Q GE CDT mt FA dr de QA ONI 7 pana on d rsigui b F tre arre OQ Ber canfre ruca Sn mn mnia am b Aun 2 clas pour re om nbor can avait un Ai 2 escort L n EA par done E conbnua a NON hn fe okos Junq ula uma cancame de ra leas qu BH ct parm e demous et na gta Susqu oc UA Palais ln stat L DE ropentit ana don paa amen 26 Annexe 2 S ance de 25 minutes dans un CE2 CMl en groupe classe complet sciences repr sentations concernant les phasmes insectes dont nous ferons l levage
45. mmune d y progresser avec les autres le plus loin possible Dans le cas contraire je dois lui en fournir les moyens humains ou mat riels En cons quence j ai cherch analyser les cons quences du sentiment qu a l l ve concernant sa capacit apporter quelque chose au groupe Ainsi j ai fourni chacun un carton plastifi et tenant sur un socle deux faces l une rouge l autre verte Ce carton dans cette phase pr cise de l apprentissage permet l l ve de communiquer s il se sent ou non pr t apporter des l ments sur la t che qui est l ordre du jour Le nombre de cartons verts s est accru au fil du temps et certains l ves ont profit de ce dispositif s engageant plus volontiers sans sollicitation Cette d marche semble les renvoyer leurs responsabilit s personnelle et collective Mais certains l ves ne se sentent jamais pr ts ne souhaitent pas s engager prendre des risques Apr s plusieurs semaines de fonctionnement une r elle implication dans la mise en uvre des outils et des strat gies de diff renciation je constate que quelques l ves restent absents des temps de mise en commun Du moins ils n y participent pas activement Ressentant mon d sarroi ou influenc s par l mulation du groupe ils tournent parfois leur carton du c t vert Je leur demande alors de s exprimer Pas de r ponse Ou un je ne sais pas qui ne fait que renforcer mon sentiment d impuissance
46. ns le fonctionnement habituel de la pens e sont dissoci s Or elle seule elle n y parvient pas Tout au mieux les l ves ont pu exprimer leur pens e Il convient donc de faire voluer ce remue m ninge c est le nom francis de la technique avec l objectif de dialectiser de mettre en relation des informations dans une sorte de va et vient entre les notions 2 Etablir des connexions hi rarchiser les id es pour construire les comp tences le mind mapping Le mind mapping autrement appel carte heuristique carte des id es carte conceptuelle sch ma de pens e carte mentale arbre id es ou topogramme est un diagramme qui repr sente les connexions s mantiques entre diff rentes id es les liens hi rarchiques entre diff rents concepts intellectuels la base il s agit d une repr sentation principalement arborescente de donn es bas e sur les m mes principes que l organigramme l un tant en fait une variante de l autre et r ciproquement L encore l outil informatique associ au vid oprojecteur apporte un confort de travail pour l enseignant une gestion p dagogique optimale visibilit ergonomie rythme J ai pu observer les professeurs des coles stagiaires dans ma classe s duits par l outil s y essayer Certaines conditions sont requises pour que la s ance fonctionne au plan p dagogique telle que la ma trise de l outil informatique et du logiciel ou la vitesse de frappe D autres
47. ntissage Diff rentes techniques et nous en avons d velopp es deux constituent des outils qu il faut savoir adapter au contenu aux capacit s des l ves aux moyens disponibles Elles doivent faire l objet d une r flexion avant d tre utilis es en passant notamment par le filtre de la question suivante La technique permet elle tous les l ves d tre en situation d apprentissage D veloppe t il des comp tences attendues et d finies par les programmes Dans ces conditions nous avons remarqu de r els apprentissages chez tous les l ves lors des valuations mais 22 aussi dans leur participation effective en classe leur capacit comparer mettre en conflit et analyser des propositions On peut consid rer que les techniques d animation de groupe que nous avons pr sent rel vent des TICE technologies de l information et de la communication pour l enseignement Associ es l outil informatique et ses p riph riques elles n en sont que plus efficientes Elles permettent dans le cadre d un d bat de cr er une dynamique et de d sinhiber les participants Le r le du ma tre consiste alors garantir les r gles du jeu mais aussi faire voluer le contenu C est l qu il se diff rencie d un animateur en ressources humaines qui lui peut en rester au stade du consensus voire passer par le compromis pour r soudre un conflit Le compromis n est certes pas fait que d abandon ou de l chet mais
48. re 10 Trace de Miguel CE2 30 Annexe 4 La d marche de construction d outils du collectif l individuel J Lagache J LAGACHE IEN Lille 1 centre mars 2005 Soit la d marche de construction d outils A skapo ein o rehissemen intuition ouverture enregistrement observation d une progressif initiale collection de la probl matisation collection individuelle Ye installation analyse probl matisation du savoir tri pour institutionnalisation classement tous Utilisation en vers l insertion production crite dans le classeur individuel Du collectif vers Pindividuel T1 tableau probl me q AA classe T2 tableau analogique classe l ve T3 tableau synth se vers l outil individuel Annexe 5 Les buts et caract ristiques des techniques de travail en groupe pr sent es extrait Ph Dessus e D Laparoleestdor O D Potiteamone Technique du risque Expos i O Pad S O Do Pouretconre i O Symposium ES M thode des cartes Phillips 6 6 la suite les explications sur le site de l auteur PEO Composition de menu PT Deleg 31 Annexe 6 Les GIPE Groupes Interactifs de Productions d Ecrits s appuient sur les propositions de J Lagache sur le savoir crire TEMPS 1 TEMPS 2 TEMPS 3 Cr ation d un premier jet Phase d observation Construction d outils situation de communication rep rage des r ussites un l ve du groupe 1 est assoc
49. rentissage dans la mesure o l l ve prend une part active dans la relation de communication Le savoir n est donc pas donn il se construit par et pour les l ves La premi re difficult appara t alors pour l enseignant comment permettre tous les l ves une participation suffisante dans ces temps d change en prenant en compte l effectif de la classe le temps consacr aux mises en commun la gestion du groupe et les individualit s Etre capable de cr er les conditions pour favoriser un change qui emm ne l l ve vers de nouvelles capacit s attitudes connaissances voil une comp tence que doit poss der le professeur des coles aujourd hui Et la d marche ne s arr te pas l Il s agit ensuite de consigner de garder une trace de ce que l on retient L aussi les programmes p 13 sont explicites et ce des l cole maternelle Les enfants sont mis en situation de contribuer a l criture de textes les activit s fournissant des occasions naturelles de laisser des traces de ce qui a t fait observ ou appris Ils apprennent dicter un texte a l adulte qui les conduit par ses questions prendre conscience des exigences qui s attachent a la forme de l nonc Ils sont ainsi amen s a mieux contr ler le choix des mots et la structure syntaxique la fin de l cole maternelle ils savent transformer un nonc oral spontan en un texte que l adulte crira sous leur dict e Encore une t
50. s ma classe aux l ves de CM1 On peut alors diff rencier les traces en all geant les contenus voir map ci dessous r partir la r daction dans diff rents groupes en donnant des r les chacun Le coll gue peut reprendre l ann e suivante la map l o elle en tait et la faire voluer C est aussi un LL LL avantage de l outil On cr e ainsi des apprentissages dits spiralaires On apprend par approximations successives en partant des acquis et en largissant progressivement le champ de compr hension k llya l h misph re nord et l h misph re sud Le globe peut devenir une carte si on le met plat c est le ci _ W planisph re Kay milieu y a l quateur Figure 8 Map identique la map 4 en liminant un niveau hi rarchique map 4 bis Elle sera destin e dans ma classe aux l ves de CE2 29 can de ae J La ne Vo gaut APN UMD caka Mm D mala a Nat ex Ja Pomiaph re JQ ga Jamu ne nm E AD nz Ard dU M 2 x Ve tes TE SEE dau que de ore Bu x conde ON a uw Der OC OMA S Shaniqua MALEM Shique T mt Gn el ex combi da E EAS J me mergut S mban que 3 enope barne de Vas mens arnas es que Se ez amb Pa lua E en Ja one MIN AL be Do men Moire qui rene dax J C AE T em Europe E do alos NOA Figure 9 Trace d Adrien CM1 au brouillon premier jet S Ves a de qe Ae Le AI AA Figu
51. titutionnalisation des connaissances Lors des premi res s ances le ma tre nageur ne constate rien de tr s diff rent entre les deux groupes Il remarque toutefois un enthousiasme plus important de la part de mes l ves certainement suscit par l mission d hypoth ses les rendant davantage acteurs du projet Leurs r actions en leitmotiv en t moignent c est moi qui avais raison j te l avais dit C est apr s quelques s ances que le ma tre nageur 3 Annexe 1 fait un constat qui m interpelle il m affirme que mes l ves de retour dans le grand bain prennent appui sur les exp riences r alis es en petit bassin Ils anticipent pendant les consignes en annon ant les strat gies qu ils vont utiliser Ils expliquent aussi de mani re tr s spontan e sans qu il y ait n cessairement d attente de l adulte r f rent la mani re dont ils s y sont pris pour r cup rer un objet jeu des d m nageurs nager longtemps sous l eau remonter rapidement la surface apr s avoir saut Les l ves semblent d velopper une motivation intrins que pour exprimer leurs strat gies et transf rent les connaissances d autres situations Dans l autre classe le ph nom ne est plus marginal et concerne uniquement des l ves que ma coll gue qualifie de t te de classe Au plan moteur nous n avons pas constat de diff rences significatives entre les deux groupes en ce qui concerne les performances pures
52. ure intra individuelle l apprenant est amen reconsid rer en m me temps ses propres repr sentations et celles des autres pour reconstruire un nouveau savoir 11 En comparant les valuations des deux classes les progr s r alis s et la participation effective il semble que les l ves aient mieux progress dans ma classe que dans celle de ma coll gue Nous mettons l hypoth se suivante quand les propositions sont complexes et qu une repr sentation facilite la compr hension un support visuel permet chacun si ce n est de participer au moins de comprendre les proc dures expos es et de suivre le d bat Pour r sumer repr sentons nous d abord un sch ma de communication basique avec un metteur et un r cepteur Notre d marche ne semble pas aboutir pour l l ve en tant qu metteur oral quand il n est pas ou peu participatif il n y a pas plus de participation mais prend tout son sens pour cet l ve quand il est r cepteur On travaille sur deux canaux de communication le visuel et Pauditif favorisant ainsi les apprentissages pour le plus grand nombre On pourrait alors parler de participation passive pour l l ve r cepteur dans la mesure o l acte de communication a suscit davantage d int r t d coute et t moigne d un r el apprentissage dans des situations d valuation L analyse des s ances film es ne montre pas de participation plus importante dans ma classe que dans celle de ma coll gue
53. vert en MI C est comme ma mamie qui utilise une loupe pour On a vu les contours sur les cartes regarder sur le globe Figure 5 Les l ves cr ent des cat gories argumentent les connexions map 2 s ance 2 consacr e aux regroupements peu de temps apr s la s ance 1 O Surio gove n av at Fane gran 2 On a vu plusieurs cartes Qu avons nous d couvert en g ographie de mieux en mieux AZ s pr Tout coup Figure 6 Les connexions deviennent concr tes le choix de l ordre des items est tabli chaque niveau hi rarchique Map 3 d but de la s ance 3 NB Nous commen ons par les plus petits niveaux hi rarchiques Les relations utiles la compr hension et la phase d criture sont not es Cette trace voluera encore avant la trace d finitive au fur et mesure de la s quence 28 Ca es mere qu o o grandas gt mas na L dees 4 Pasta trique roen C u y a l h misph re nord et l h misph re sud Le globe peut devenir une carte si E on le met plat c est le H c est imaginaire Y planisph re au milieu il y a l quateur Figure 7 La map pr c dente a t divis e en trois car elle devenait trop importante map 4 finale construite durant l ensemble de la s quence et pr te tre institutionnalis e sous forme de trace d finitive Elle est destin e dan
54. xte et voluer en fonction des besoins pour tre efficaces Nous choisirons donc l une de ces techniques et explorerons ses limites et int r ts son champ d application et les volutions que l on peut y apporter Cette r flexion ne pr tend pas r pondre au probl me que nous nous posons dans son ensemble mais inaugure une d marche transf rable d autres techniques que nous exposerons plus loin 1 Partager des id es l exemple du brainstorming Parmi les techniques de communication le brainstorming semble tre une r ponse appropri e Dans l encyclop die en ligne Wikip dia on trouve une d finition synth tique de la technique La principale promesse de la m thode est la r colte d id es nombreuses et originales Les deux principes qui sous tendent le brainstorming sont la suspension du jugement et la recherche la plus tendue possible Ces deux principes se traduisent par quatre r gles ne pas critiquer se laisser aller rebondir sur les id es exprim es et chercher obtenir le plus grand nombre d id es possibles Ainsi les suggestions absurdes et fantaisistes sont admises durant la phase de production et de stimulations mutuelles En effet les participants ayant une certaine r serve peuvent alors tre incit s s exprimer par la dynamique de la formule et les interventions de l animateur Cette phase de production est encadr e e en amont par une phase de pr sentation introduisant un sujet clairement

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