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PROMOTION SalvadOR allENdE - INET

1. 159 Les auteurs du projet Caroline DESAIGUES R mi SIMON LORGANISATION INTERNE AU SERVICE DE LA PERFORMANCE EVOLUTION ET PARTAGE DES FONCTIONS RESSOURCES POUR UN MEILLEUR SERVICE PUBLIC UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Christophe LEURET Directeur G n ral des Finances et de la Gestion DGFG gt Benoit LION Adjoint au DGFG Directeur de l Evaluation et de la Performance DEP Notre projet collectif s inscrit dans le cadre de la d marche globale de performance GLOB initi e par la Ville de Bordeaux en 2007 qui a profond ment modifi les relations entre les managers et les directions ressources 0 LA Les enjeux de la mission taient multiples en termes de performance de finances de ressources humaines RH d organisation de management et de transparence Les objectifs strat giques poursuivis portaient sur l am lioration de la performance des services en repensant l organisation interne l optimisation de l utilisation des ressources le renforcement de la transparence dans l utilisation des ressources de la collectivit et l offre d un meilleur service public au b n fice du citoyen de l usager et du contribuable La mission devait galement r pondre des objectifs op rationnels Il s agissait en effet de gt d limiter le p rim tre des directions ressources gt analyser les mod les de
2. coMMANDE La mission confi e par le Conseil g n ral du Val de Marne portait sur l articulation des politiques sociales et des politiques d am nagement En effet sont programm s dans le d partement de nombreux projets d am nagement qui vont en structurer le d veloppement pour les d cennies venir Compte tenu des opportunit s fonci res et de la r alisation prochaine du Grand Paris Express m tro en rocade qui comportera au moins 14 stations dans le Val de Marne le territoire acquiert une attractivit nouvelle renforc e par ces importantes op rations d am nagement qui transformeront compl tement certains espaces moyen et long terme Face ce constat le d partement s est donn pour ambition d assurer un d veloppement qui profite avant tout aux Val de Marnais affiche pour cela un objectif volontariste de retour aux populations des fruits du d veloppement En effet les exp riences comparables dans d autres collectivit s d Ile de France ont montr que des projets d une telle ampleur taient susceptibles d entra ner l viction des populations les plus vuln rables du fait notamment de la hausse des prix du foncier qui r sulte de la requalification ou de l am nagement de secteurs jusque l d laiss s Le Conseil g n ral souhaite donc s engager dans une lutte contre les effets d viction des populations pr sentes en Val de Marne sous l effet des transformations du territoire Au del
3. Cependant notre tude comportait galement une dimension strat gique portant sur la pertinence m me des missions exerc es par la Province Sud TRAVAUX REALISES En amont de l tude un travail pr paratoire a t r alis dans le but de pr ciser le p rim tre de la commande et de prioriser les chantiers approfondir analyse juridique que nous avons conduite nous a permis d identifier des possibilit s de transfert de comp tences de la Province Sud vers la Nouvelle Cal donie ou d exercice de ces comp tences par d l gation avec de possibles compensations financi res De plus des d l gations de comp tences de la Nouvelle Cal donie vers les provinces ont t pr vues par l article 47 de la loi organique dans des domaines pr cis Si ces possibilit s de d l gation taient actionn es il serait alors n cessaire que les trois provinces partagent la volont d exercer cette comp tence d l gu e et valident le cas ch ant le dispositif de calcul des compensations financi res Compte tenu de la difficult de modifier la cl de r partition financi re notre mission consistait ainsi revisiter l action de la Province Sud sur des politiques publiques ne relevant pas de sa responsabilit d en valuer les co ts sur les exercices 2012 2014 d en appr hender les impacts sur la fiscalit cal donienne en cas de transfert de charges au franc pr s et de proposer des sc narios qui ne modifient pas l qu
4. D AUTRES COLLECTIVITES La m thodologie utilis e durant la mission analyse bibliographique et documentaire r alisation d entretiens analyse financi re laboration de sc nari est une m thodologie classique de diagnostic de politique publique en vue de son adaptation et de son volution 58 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 4 1 Cartographier les acteurs La transf rabilit de cette m thode tient la prise en compte des acteurs partenaires et b n ficiaires dans la mesure o une politique publique est le fruit d une interaction Tant pour le diagnostic que pour le volet prospectif de la mission l analyse des impacts de l volution du cadre l gislatif et r glementaire pour la R gion s est accompagn d une analyse des impacts sur la strat gie et le positionnement des autres acteurs Dans un autre contexte il faudrait ainsi proc der une cartographie des acteurs afin d identifier ceux qu ils faut int grer l analyse Si la prospective se r v le utile elle comprend des imperfections qui tiennent au caract re interactif de l intervention publique et l impossibilit de raisonner toutes choses gales par ailleurs Dans un jeu d acteurs toute volution de la strat gie d un acteur engendre des volutions des strat gies des autres 4 2 Des sc narii prospectifs contrast s et tay s pour aider la d cision Une hypoth se d volution d une politique publique ne saurait tre exhausti
5. EN LIMOUSIN LEVIERS DE GOUVERNANCE ET D ORGANISATION UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Olivier BARLOGIS DGA au P le Formation ne LA COMMANDE Le territoire Limousin pr sente des caract ristiques qui ont un impact fort sur la conduite de la politique r gionale de formation D une part les sp cificit s g ographiques et d mographiques du territoire La R gion Limousin est avec 740000 habitants la deuxi me r gion la moins peupl e de France La population se concentre majoritairement sur le bassin de Limoges Les autres parties du territoire sont majoritairement rurales ce qui induit des distances effectives et des temps de transports importants Face ces d s quilibres territoriaux la R gion se doit de pr server coh rence et quit territoriales Les individus sont concern s par les dispositifs de formation des moments tr s diff rents de leur vie Les acteurs qui prennent en charge ces missions de formation ne sont pas tout le temps les 140 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES m mes Ils sont n anmoins suffisamment nombreux pour que la question de l articulation et de la mise en coh rence de leurs actions se pose La mission command e par le Conseil r gional du Limousin porte a la fois sur les modes de gouvernance de la formation sur le territoire et notamment comment la R gion peut mieux se positionner en pilote ainsi que sur les modes de fonctionnement de la co
6. de mani re large Au del de la d finition stricto sensu des politiques territoriales entendue comme la contractualisation avec les territoires de projets l acception retenue a finalement compris l ensemble des politiques de la R gion ayant un impact territorial Le p rim tre des r formes prises en compte a galement t largi l analyse de l impact de la loi RCT la mission a ainsi jug qu il tait n cessaire d int grer les impacts de la r forme fiscale et de la loi du 12 juillet 2010 dite Grenelle Les cons quences de ces derni res sur la strat gie de la R gion et des autres collectivit s midi pyr n ennes notamment des Conseils g n raux et des agglom rations ont t rapidement identifi es comme tant aussi importantes que celles de la r forme territoriale TRAVAUX REALISES La m thodologie utilis e pour r aliser cette mission s est appuy e sur gt une analyse des dispositifs et sch mas r gionaux gt pres d une cinquantaine d entretiens 34 entretiens internes au Conseil r gional au niveau administratif direction g n rale directeurs charg s de mission et politique Pr sident et Vice pr sidents 11 entretiens avec des repr sentants des territoires de projet selon un chantillon repr sentatif valid par la direction g n rale UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 3 entretiens avec des R gions PACA Pays de la Loire et des experts ETD associatio
7. l ves laborent l occasion des projets collectifs qu ils m nent au cours de leur formation Je me f licite que le CNFPT se soit aujourd hui appropri cette d marche et ait fait sienne cette publication Cette cinqui me dition t moigne la fois de la permanence des questionnements manag riaux des collectivit s et de la diversit des champs d intervention des administrateurs territoriaux Elle marque aussi la pr gnance des questions d optimisation des moyens de transversalit et d valuation des politiques publiques mais aussi de gouvernance territoriale dans la conduite des projets par les collectivit s Cette recherche permanente de la pertinence et de l efficacit dans l action des collectivit s territoriales est pour nous la raison d tre de la d centralisation UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES SOMMAIRE l organisation interne au service de la performance volution et partage des fonctions ressources pour un meilleur service public VILLE DE financement priv de l action et des projets municipaux opportunit et modalit s de recours VILLE DE GRENOBLE 0 politique de la mer et du littoral concr tiser l ambition municipale VILLE DE MARSEILLE 99 refonte des modes de tarification des services publics du territoire toulousain VILLE DE TOULOUSE 43 exp rience d une d marche concert e entre lus pour actualiser le projet communautaire COMMUNAUT
8. une probl matique d accessibilit aux services en milieu rural et en a donc fait une priorit forte La Seine et Marne un vaste territoire caract re mi urbain mi rural le d partement de Seine et Marne compte 1 3 million d habitants 11 d partement fran ais en termes de taille de population et occupe en superficie la moiti de l Ile de France Le caract re mi rural mi urbain est une singularit de ce territoire occupant une place part en Ile de France compte tenu de sa forte composante rurale et agricole Ainsi sur les 514 communes du d partement 75 comptent moins de 2000 habitants mais ne regroupent que 21 de la population Le Conseil G n ral a fl ch la probl matique de l accessibilit comme chantier prioritaire de son projet de territoire l accessibilit aux services est un enjeu majeur pour le territoire celui ci souffrant d un retard structurel de l offre de services dans certains domaines sant notamment Compte tenu de la superficie importante du d partement et de la faible densit de population sur une partie du territoire la probl matique de l acc s aux services se pose avec une acuit particuli re en milieu rural Aussi le Conseil G n ral a t il inscrit l accessibilit aux services comme le 1er des 5 chantiers d finis dans son Projet de Territoire labor en 2009 0 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 1 2 Dans ce cadre l quipe du projet collectif a tudi la que
9. 168 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES comp tences obligatoires et les priorit s de la R gion Ce sc nario poursuit un mouvement amorc de renforcement des directions sectorielles ces derni res devenant chacune les garantes de l am nagement du territoire r gional dans le secteur dont elles ont la responsabilit gt un troisi me sc nario dans lequel les politiques territoriales sont r solument tourn es vers le rural Dans cette configuration la R gion d cide de concentrer son action en faveur des territoires ruraux les politiques territoriales devenant des politiques d action prioritaire de d veloppement rural Le soutien r gional aux agglom rations est quant lui assur dans le cadre des politiques sectorielles de droit commun et des comp tences obligatoires de la R gion gt le quatri me sc nario que la mission a pr conis est celui d un renouvellement des politiques territoriales D clin de mani re op rationnelle en objectifs et pr conisations il repose sur l anticipation des impacts potentiels des r formes en cours Dans ce sc nario la R gion d cide d tre offensive et de renouveler ses politiques territoriales sous deux angles assumer la posture d am nageur du territoire en ne se pr occupant pas seulement de favoriser le d veloppement local veiller la solidarit territoriale en faveur de territoires ruraux tout en confortant et en accompagnant le dynamisme des aires urbaines
10. D AGGLOM RATION DE QUIMPER 222 53 appui la mise en place du contr le de gestion CONSEIL GENERAL DES COTES D AMOR 63 valuation des politiques de protection de l enfance et des contributions des politiques publiques sa pr vention CONSEIL G N RAL DU GARD ET DU VAUCLUSE 78 les comp tences exerc es la Province Sud ne relevant pas de sa responsabilit PROVINCE SUD 8 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES r former la territorialisation de l action d partementale CONSEIL G N RAL DU RH NE 97 quelles solutions innovantes pour une optimisation des services sociaux de proximit pour un territoire rural CONSEIL GENERAL DE SEINE ET MARNE 222 109 articulation des politiques sociales et d am nagement CONSEIL G N RAL DU VAL DE MARNE 19 structuration des enjeux et objectifs de la politique du logement des personnes d favoris es CONSEIL G N RAL DES YVELINES 129 la formation en Limousin leviers de gouvernance et d organisation CONSEIL REGIONAL DU 8 139 quelles politiques territoriales de la r gion en direction des intercommunalit s et des territoires de projets R GION MIDI PYR N ES 149 la d mat rialisation des documents comptables et financiers Des projets au chemin du succ s CONSEIL REGIONAL DU NORD PAS DE CALAIS
11. Enquoiet dans quelle mesure les politiques connexes identifi es dans le champ de l valuation concourent elles la pr vention des situations de danger Le champ des politiques connexes pr alablement d fini est il pertinent au regard des besoins et des attentes des familles fragilis es Parmi les politiques publiques identifi es quels sont les meilleurs leviers de pr vention La coh rence de ces politiques est elle assur e pour une efficacit maximale en termes de pr vention 79 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 4 tape la r daction du contexte Bien qu indicative la partie contexte du cahier des charges a fait l objet de beaucoup de d bats et d allers retours s agissait de construire une partie contexte aussi fid le que possible la r alit des deux territoires et aux perceptions des quipes Les l ves ont entrepris un important travail pour que les mots utilis s dans le cahier des charges fassent consensus et aient la m me acception de part et d autre du Rh ne 5 tape le choix d un mode de gouvernance adapt au caract re innovant de l valuation Le caract re collectif de l valuation n cessite une organisation qui facilite la coop ration entre deux d partements tout en respectant les cultures administratives de chaque collectivit Ainsi l architecture de comit s de pilotage mise en place se fonde sur l existence de deux comit s de pilotage dans chaque coll
12. de mission financements et partenariats ext rieurs rattach e au DGS Deux missions rel veraient de ce poste une mission principale visant consolider les partenariats existants avec le secteur priv et en d velopper de nouveaux et une mission secondaire d appui aux services sur la mobilisation de financements externes publics Enfin un calendrier de 27 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES d ploiement de cette fonction sur 3 ans a t labor avec comme objectif minimum de d gager des recettes nettes a hauteur de 244000 euros sur cette p riode ENSEIGNEMENTS A TIRER POUR LA CONDUITE DE LACTION PUBLIQUE 3 1 Une question mergente mais peu de d marches structur es dans les collectivit s L analyse du benchmark permet de constater que le financement priv de l action publique est une question mergente qui fait globalement l objet de peu de d marches structur es Ainsi il a sembl n cessaire d laborer une typologie des mod les d organisation de la fonction de recherche de financements priv s dans une optique d aide la d cision Trois principaux sch mas d organisation ont ainsi t identifi s gt une recherche centralis e au sein de la collectivit travers par exemple une cellule m c nat rattach e au DGS gt une d marche d concentr e au sein des services op rationnels qui permet de les encourager recourir aux financements priv s gr ce au d veloppement d
13. en posice contr les a posteriori 2 2 Renforcement de Absence d harmonisation Mise en place d outils de proximit entre la d cision 65 pratiques des directions pilotage et d un guide des 5 et le terrain op rationnelles proc dures 3 A Evolution du r le des Stratification du budget Gain de r activit des directions ressources vision globale alt r e directions ressources accompagnement conseil strat gie 4 2 Focus sur l laboration et le d ploiement d un contrat de services un outil innovant au service de la performance Un contrat de services ne saurait produire pleinement ses effets que sous certaines conditions l volution pr alable des directions ressources vers une logique de prestataire de services notamment d finition d une offre de prestations et du niveau de service associ UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt l effectivit des engagements pris dans le contrat notamment au travers d indicateurs de performance Outil encore peu diffus au sein des collectivit s le contrat de services est une d marche qui doit tre assimil e progressivement par les directions ressources et leurs utilisateurs Un d ploiement en deux temps semble donc n cessaire gt dans un premier temps il s agit d laborer un contrat de services collectif destination de l ensemble des utilisateurs d une direction ressources gt dans un second temps il convient de co
14. il permet aux lus de mener une r flexion sur les enjeux du territoire de programmer les projets dans le temps et d affirmer une strat gie moyen terme pour l agglom ration 5 10 ans D autre part il donne du sens et de la coh rence l action intercommunale dans un souci de lisibilit vis vis des habitants et des partenaires qu ils soient publics priv s ou associatifs Ainsi l actualisation du projet communautaire constitue un enjeu pour la communication interne et externe de la collectivit c est pourquoi Quimper Communaut va recourir une agence de communication pour laborer une strat gie organis e par cible lus agents habitants la gouvernance intercommunale et la progression de l esprit communautaire Quimper Communaut la recherche du consensus guide le fonctionnement des instances communautaires La vie des instances communautaires s articule autour du Bureau et des Maires des communes membres Les Maires tiennent effet une place part informelle mais essentielle dans la vie communautaire comme l illustre l organisation r guli re d un 59 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES d jeuner des Maires par le Pr sident de l Agglom ration Les autres Vice Pr sidents disposent galement d une r elle vision communautaire qu ils ont construite au quotidien au sein du Bureau et dans leur relation avec les services pour pr parer les dossiers soumis la d cision de l i
15. importance des enjeux associ s et des marges de man uvre d autre part 2 2 Une deuxi me phase visant proposer des scenarii d volution des tarifs dans le cadre d une nouvelle approche globale et strat gique de la tarification des services publics locaux Malgr l appui apport par les services op rationnels et la DSI l quipe a rencontr des difficult s pour r unir des donn es fiables actualis es et exhaustives pourtant indispensables pour pouvoir tester les impacts sociaux et financiers de diff rents scenarii d volution tarifaire Par suite au vu des d lais impartis il a t d cid gt de focaliser la r alisation de simulations d volution tarifaire sur les prestations de la restauration scolaire des accueils de loisirs ALSH et de la lecture publique gt d tablir par ailleurs des recommandations sur les voies d am lioration transversales suivre pour d finir et mettre en uvre une politique tarifaire globale gt de pr ciser les modalit s et le calendrier de mise en uvre de ces diff rentes propositions Les scenarii d volution tarifaire test s pour les prestations familiales r pondaient aux objectifs d am lioration de l quit entre contribuables et usagers d une part entre usagers d autre part de la coh rence et de la lisibilit des grilles tarifaires tout en recherchant le maintien voire l augmentation du niveau de recettes actuel Les impacts de ces scenarii ont t v
16. la politique de la mer et du littoral de la Ville de Marseille permet d illustrer quatre probl matiques 3 1 La n cessit de prioriser Une commune doit d abord parvenir situer son r le dans un environnement complexe avec la mont e en puissance de l intercommunalit la mutation du r le des services de l tat la diversification des attentes et des besoins des citoyens ou encore la prise en compte croissante des enjeux environnementaux Dans ce cadre les communes en particulier les grandes villes doivent parvenir la fois faire face aux obligations qu impliquent leurs comp tences g n rales en mati re de police de salubrit publique et leur r le de gestionnaire de services publics au plus pr s des populations et participer notamment avec leurs partenaires la d finition de strat gies d am nagement long terme de leur territoire 3 2 La ma trise de la transversalit La d finition de priorit s passe par l optimisation des relations entre les lus et entre les services impliqu s dans les politiques transversales est important d abord que les collectivit s adaptent leurs modes de prise de d cision aux volutions des enjeux par exemple en d finissant des instances coll giales d arbitrage politique centr es sur des enjeux transversaux convient galement d envisager les modes d organisation des services et la r partition de leurs missions de fa on souple et 39 UN AUTRE REGARD SUR
17. le projet de la Direction g n rale consistait en la cr ation d un chelon interm diaire entre les services centraux et les MDR baptis Niveau Interm diaire Partag La commande tait n anmoins relativement ouverte nous laissant l opportunit de construire plusieurs mod les d organisations et analyser leurs conditions de faisabilit Cependant la commande a sensiblement volu au cours de notre mission compte tenu de l acc l ration du temps de la d cision politique En effet l hypoth se d un chelon interm diaire a t cart e au profit d une mutualisation des quipes de direction de certaines MDR au gr des opportunit s locales Vacances de poste par exemple Dans ce contexte nous avons recentr notre travail sur la formulation de pr conisations op rationnelles relatives l organisation territoriale et sur la proposition d une m thode d laboration de la r forme A TRAVAUX R ALIS S 2 1 La m thodologie et les livrables l tat des lieux de la territorialisation rhodanienne ainsi que la proposition de sch mas d organisation sont le fruit d une m thode combinant l exploitation de ressources documentaires organigrammes bilan social budget rapports d activit s des services centraux et des maisons du Rh ne indicateurs de pilotage projets cantonaux etc la conduite d environ 30 entretiens semi directifs membres de la Direction G n rale directeurs centraux des personnes ressource
18. renne Par ailleurs la d marche de recherche de financements priv s est clat e au sein des directions op rationnelles et structures concern es Enfin il n existe pas de proc dures communes dans le domaine ni de documents ou d outils partag s Pr conisations sur l opportunit et les modalit s de recours aux financements priv s D une part une exploration du champ des possibles a donn lieu des pr conisations cibl es par domaine d intervention culture sport patrimoine et espace public solidarit s et v nementiel Ceci a t r alis en tenant compte du potentiel de mobilisation de financements priv s selon les projets et les structures des diff rents secteurs ainsi que des motivations des financeurs D autre part un sc nario d organisation de la fonction de recherche de financements priv s a t propos la Ville de Grenoble lui permettant de s engager dans une d marche structur e la mati re en capitalisant sur la dynamique existante au sein de certaines directions tout en se donnant les moyens de d velopper de nouveaux partenariats partir d une analyse financi re en termes de co ts charges de fonctionnement dont masse salariale frais de communication contreparties accord es aux entreprises effets d viction potentiels et de b n fices apport financier ou mat riel retomb es en terme d image pour la collectivit il a t propos de d dier un poste de charg e
19. rialisation au sein des collectivit s territoriales incontournable Le projet de d mat rialisation port par la R gion Nord Pas de Calais s inscrit dans cette d marche globale de modernisation et d am lioration de l efficacit de l administration OBJECTIFS DE LA COMMANDE ET M THODOLOGIE EMPLOY E 1 1 Une entr e technique pour une mission forte dimension strat gique La commande initiale relative la mission consistait d terminer les conditions et la faisabilit de la d mat rialisation des documents comptables vers la paierie r gionale Toutefois celle ci s est rapidement tendue un objectif beaucoup plus vaste la modernisation de la gestion administrative et financi re de la collectivit la d mat rialisation apparaissant alors comme une opportunit pour la conduite du changement Cette modernisation via la d mat rialisation implique d laborer des outils de pilotage et d aide la d cision d envisager l adaptation 160 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES de l organisation du travail de mettre en place une relation partenariale optimis e avec l tat et enfin d am liorer les relations avec les usagers notamment dans le cadre de leurs demandes de subventions Un tel changement dans le fonctionnement de la collectivit exige un accompagnement approfondi et une conduite adapt e tant aux besoins de la structure qu aux sp cificit s des services Cet objectif de d mat rialisation a don
20. 2 2 Consolider le r le d interface des RAF au sein l organisation 2 2 2 Les RAF un m tier structurer et valoriser Cr s en 2009 et jouant un r le de facilitateur au sein des Directions g n rales les RAF ont pour c ur de m tier la gestion des ressources humaines et des finances laquelle s est ajout l appui au DG sur des missions transversales Les entretiens men s lors de la phase de diagnostic ont montr que ce poste est g om trie variable RAF travaillant seul ou au sein de cellules ressources et peut recouvrir des situations vari es allant de Directeur g n ral adjoint Assistant de gestion R pondant de nombreuses attentes le m tier de RAF a fait ses preuves et s est enracin dans le fonctionnement de la collectivit FAIBLESSES Vecteur d harmonisation des proc dures H t rog n it Appui des DG dossiers transversaux des pratiques internes de chaque DG Relais d informations des relations avec les directions ressources entre Directions et Directions ressources des formations entre DG et Directions Manque de dynamisme du r seau RAF UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES m me si plusieurs faiblesses peuvent tre identifi es Si l utilit du r seau de RAF est unanimement reconnue par les diff rents acteurs de la collectivit il m rite toutefois d tre consolid et redynamis 2 2 2 La structuration et l animation du r seau des RAF un atout pour l
21. Des mod les financiers sommaires ont ainsi t r alis s lorsque cela tait possible afin d valuer l impact financier en cas de transferts de comp tences ou concernant l aide m dicale de hausse des recettes ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE convient de distinguer la situation des provinces cal doniennes qui n ont que des comp tences r siduelles d finies en creux par rapport aux autres collectivit s publiques et celle des collectivit s m tropolitaines qui exercent des comp tences facultatives en plus de leurs comp tences obligatoires gr ce la clause g n rale de comp tences Toutefois l analyse que nous avons men e est largement duplicable dans le contexte m tropolitain De nombreuses collectivit s se livrent d ores et d j un tel exercice de rationalisation de leurs interventions dans un contexte marqu la fois par la loi du 16 d cembre 2010 et par des difficult s financi res de plus en plus marqu es notamment pour les d partements Le diagnostic de comp tences est un outil qui permet en effet en premier lieu de conna tre s il existe une possibilit juridique pour la collectivit d intervenir sur ce champ et en second lieu de savoir si cette intervention r pond un besoin des usagers non encore couvert ou couvert de mani re partielle par les autres collectivit s publiques Aussi dans un contexte financier contraint qui devient commun l ensem
22. LES TERRITOIRES adaptative sans toutefois faire de la r organisation une finalit semble n cessaire enfin de promouvoir les pratiques de coordination entre services dans une logique de conduite de projet afin d att nuer les cloisonnements qui ne manquent pas de se cr er au sein des grandes organisations 3 3 Le renforcement des comp tences et outils administratifs Y compris dans les domaines les plus techniques de l action publique l am lioration de la gestion des ressources leur allocation optimale leur adaptation l volution des enjeux et des objectifs de la collectivit apparaissent comme d imp rieuses n cessit s Il convient d abord d affecter des ressources humaines adapt es ces missions De ce point de vue la constitution de p les ressources mutualis s peut constituer une piste int ressante condition qu elle n implique pas un cloisonnement entre services administratifs et techniques et qu elle ne donne pas aux chefs de services op rationnels le sentiment d tre dessaisis de ces fonctions notamment du suivi comptable et budg taire Enfin une optimisation des ressources passe galement par le renouvellement des outils de suivi d activit de contr le de gestion voire d valuation des politiques publiques 3 4 L action publique partenariale et les modalit s de gouvernance Toute collectivit ne peut aujourd hui s interroger sur la conduite d une politique publique sans rechercher une
23. d conomies g n r et de leur degr de difficult de mise en uvre afin de permettre au commanditaire d arbitrer les pistes qu il souhaitait voir approfondir en deuxi me phase l issue du comit de pilotage interm diaire trois secteurs ont t cibl s pour la deuxi me phase l aide au logement l aide m dicale et les politiques de handicap et d pendance Pour cette deuxi me phase il s agissait de proposer des actions concr tes au vu des r actions et positions des diff rents acteurs de la politique concern e En effet les questions op rationnelles apparaissaient alors comme primordiales et notamment celle du calendrier de mise en uvre UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES oncanisarion pes Travaux Une trentaine d entretiens a t r alis e durant la phase de diagnostic en premier lieu avec les lus concern s afin de conna tre les orientations strat giques de la collectivit puis avec les responsables op rationnels des politiques concern es directeurs et chefs de service Enfin nous avons voulu recueillir le point de vue d acteurs externes que ce soit du monde associatif des services de l tat de bailleurs sociaux ou bien s r du Gouvernement de Nouvelle Cal donie Nous avons galement rencontr les directions ressources de la Province Sud pour obtenir des l ments financiers et des donn es sur les op rateurs de la province Pour chaque politique publique analys e en premi re p
24. d un recueil des tarifs des services publics municipaux Actualis de fa on bisannuelle en juin et en d cembre son vote en Conseil municipal suscite peu de d bats caract re strat gique Les pratiques tarifaires existantes r sultent davantage d un h ritage que d une v ritable r flexion globale sur la port e et l efficacit de la tarification et sur le financement des services publics L objectif g n ral du projet consistait donc faire merger une r flexion sur la refonte de la tarification des services publics municipaux toulousains travers l analyse critique de l existant l laboration de scenarii d volution tarifaire pour quelques prestations et la formulation de propositions permettant de faire merger une politique tarifaire globale et transversale Cette mission devait ainsi r pondre un triple enjeu gt Enjeu de coh rence harmoniser les pratiques tarifaires existantes et am liorer la coh rence de la politique tarifaire avec le projet politique de la mandature gt enjeu d quit int grer l exigence de justice sociale de traitement quitable des usagers et la prise en compte des capacit s contributives de chacun gt enjeu financier optimiser les recettes tarifaires dans un contexte marqu par la diminution des concours de l tat la 44 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES contraction de la situation conomique et par les contraintes li es au choix des lus municipaux de
25. de 20 des budgets locaux finlandais ou hollandais Sans chercher atteindre les niveaux de ces pays la refonte de la tarification des services publics permet d optimiser les ressources financi res locales et de r interroger le sens port par les tarifs La tarification est un levier d action la disposition des collectivit s pour affirmer et appliquer les grands principes du projet politique sens et comme l illustre la multiplication des d marches de refonte tarifaire la m thodologie mise en pratique la Ville de Toulouse appara t transf rable d autres collectivit s un diagnostic aliment par l expression des acteurs administratifs et politiques et partag des simulations de scenarii d volutions tarifaires et tudes d impact des pr conisations pour une d marche progressive avec un volet politique d lib ration cadre et d lib rations sectorielles et un volet administratif structuration et organisation correspondantes pr paration en amont des refontes et valuation ensuite N anmoins une n cessaire adaptation des outils au contexte propre chaque collectivit est videmment incontournable la r alisation d un diagnostic approfondi d bouchera n cessairement sur des constats sp cifiques la collectivit consid r e et l ventuelle d lib ration cadre devra correspondre au contexte particulier de la collectivit et aux pratiques locales 51 Les auteurs du projet Luc Olivier S
26. de d montrer l int r t d une r ponse coordonn e l chelle intercommunale dans les domaines suivants acc s au logement pour les m nages en difficult aide alimentaire personnes g es pr vention services domicile EHPAD Dans le domaine de la politique ducative les lus ont propos de r aliser une tude d int r t communautaire sur les besoins en mati re de petite enfance au niveau de l agglom ration dans le respect de la comp tence des communes membres ATELIER 3 Approfondir la coop ration intercommunale par la mutualisation L atelier approfondir la coop ration intercommunale la mutualisation tait charg de construire avec les lus participants un ensemble de propositions de mutualisation partir des besoins de coop rations intercommunales les plus fortement identifi s Apr s avoir dress le bilan d une d marche de mutualisation d j tr s avanc e Quimper Communaut et fait le constat d un 56 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES d sengagement de l tat sur certaines fonctions d expertise n cessaires notamment aux plus petites communes le groupe de travail a propos au conseil communautaire une liste de 7 chantiers portant sur les th matiques suivantes expertises ing nierie A M O Assistance Ma trise d Ouvrage formations communes l ensemble des agents municipaux et communautaires accueil communautaire groupements d achats d
27. diff rentes tapes semble tre un facteur indispensable la r ussite du projet communautaire sa coh rence politique son appropriation et son portage Dans le m me esprit sur le th me de la mutualisation il est apparu que au del des domaines et des sujets propos s la mutualisation c est bien plut t la d marche adopt e si elle est concert e qui garantira le succ s de chaque op ration L encore en effet il convient de prendre le temps politique de la r flexion et de l appropriation puis celui de la co construction des solutions avec tous les lus services et agents concern s communautaires ou municipaux Enfin nous avons pu observer qu il tait profitable pour une collectivit de confier la mise en uvre et l animation de telles d marches un interlocuteur ext rieur comme nous l tions garant de neutralit et vierge de tout enjeu interne politique administratif ou individuel 6l Les auteurs du projet Val rie COMMIN 7 H lo se PEROYS Mathieu ROUMEGOUS 62 gt APPUI LA MISE EN PLACE DU CONTR LE DE GESTION UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Sophie GUIHARD Directrice des Finances et de l Administration G n rale gt Jean Fran ois GIUNTI Chef du service Budget et Contr le de gestion CoMMANDE La commande initiale telle qu elle a t pr sent e dans la fiche adress e par la Direction des Finances et de l
28. ducation la politique de la ville et la pr vention de la d linquance Le second enjeu fut de contribuer a la diffusion de la culture valuative et de cr er les conditions favorables la venue de l valuateur en suscitant la mobilisation des quipes autour du projet Cette dynamique contribuera la consolidation concrete du REVMED gt TRAVAUX REALISES La mission pr voyait donc trois r alisations concr tes le cahier des charges de l valuation le bilan tat des lieux de la protection de l enfance dans le Gard et dans le Vaucluse et enfin la convention juridique liant les deux D partements Le d roulement de la mission a n cessit la production d autres livrables indispensables la poursuite du projet l exemple d une notice explicative de la d marche valuative ou d une architecture des comit s de pilotage 2 1 Le cahier des charges de l valuation Pi ce ma tresse du projet le cahier des charges a pour objectif de restituer de la mani re la plus fine possible les interrogations des lus et des professionnels de la protection de l enfance afin que le 76 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES travail de l valuateur r ponde leurs attentes Dans le domaine de l valuation le cahier des charges joue un r le pivot retranscrit le contexte tablit un p rim tre d tude pose les questions valuatives et enfin trace une m thodologie laquelle l valuateur devra se conformer Dans le c
29. est d roul en plusieurs temps 54 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Une premi re phase septembre 2010 septembre 2011 a permis en concertation avec les lus communautaires et municipaux d tablir une liste des enjeux pour le territoire Dans une seconde phase une quipe d l ves administrateurs est intervenue pour pr parer la r daction d finitive du projet communautaire La Directrice G n rale des Services commanditaire du projet le Vice Pr sident l administration g n rale en charge du projet communautaire et le chef de projet au sein l agence Quimper Cornouaille D veloppement ont confi au groupe d l ves administrateurs 3 missions gt animer des ateliers compos s d lus municipaux et communautaires afin d explorer 3 th matiques identifi es au cours de la premi re phase d actualisation et de d terminer l opportunit de les mettre l agenda du projet communautaire gt r diger une premiere version du projet communautaire soumettre aux lus et l administration participer au choix de l agence qui accompagnera la strat gie de communication autour du projet TRAVAUX REALISES 2 1 La conduite d ateliers th matiques associant les lus municipaux et communautaires Les lus de Quimper Communaut ont d cid en Bureau d organiser 3 ateliers portant sur des th matiques pour lesquelles ils n avaient pas encore construit de vision partag e Au sein des atel
30. la conclusion de partenariats commerciaux d duction fiscale etc et non conomiques adh sion aux valeurs du projet attachement au rayonnement du territoire etc ont t identifi es La strat gie d approche des entreprises implique donc d valuer en amont l opportunit du type de partenariat propos en fonction du montant des financements pouvant tre mobilis s s agit notamment d valuer le co t r el du don pour les entreprises et de d finir des modalit s de d termination des contreparties 3 4 L analyse et la prise en compte de la motivation des partenaires la lumi re des enseignements du benchmark il appara t que l organisation de la recherche de financements priv s diff re selon les collectivit s compte tenu de leurs pratiques ant rieures et du contexte local Ce dernier point est en effet int grer d s la phase de diagnostic travers l analyse de la sp cificit des entreprises pr sentes sur le territoire de l image du territoire et de son projet politique de la culture des changes entre le public et le priv des r seaux d entrepreneurs existants et des projets et manifestations phares susceptibles de donner lieu des coop rations 29 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES CONDITIONS DU TRANSFERT DES METHODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES 4 1 Une interrogation n cessaire sur les finalit s et les enjeux de l action publique Pourquoi rechercher des financements priv s Au
31. les leviers existants de nature faciliter la conduite du projet besoins identifi s mais rest s sans r ponse personnes ressources valoriser L analyse des besoins des parties prenantes au projet La meilleure mani re de favoriser l appropriation d une fonction ou d une pratique nouvelle par des services exprimant leur scepticisme voire une certaine hostilit est d analyser leurs besoins et d essayer d y r pondre Dans le cas d une fonction ressources notamment un positionnement d appui aux directions op rationnelles peut tre particuli rement appr ci e en brisant l image de censeur g n ralement associ e aux directions charg es des finances ou des ressources humaines Outre les besoins imm diats des services directement concern s par une d marche nouvelle il est galement indispensable de prendre en compte gt les besoins des usagers dont la satisfaction est la raison d tre de la collectivit gt les priorit s des lus en s assurant notamment que la d marche entreprise n est pas contraire leurs attentes et qu elle peut contribuer faciliter l atteinte des objectifs qu ils ont fix s 69 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt les contraintes des partenaires avec lesquels la collectivit assure sa mission de service public par exemple les coll ges et les tablissements m dico sociaux dans le cas des exp rimentations men es Lappropriation des p
32. lorsqu il concerne des comp tences obligatoires sur lesquelles les marges de d cision et de man uvre budg taire apparaissent r duites C est le cas de la politique de l enfance comp tence des conseils g n raux dans le cadre d une subsidiarit tablie avec le pouvoir judiciaire Il avait lieu de comparer et de croiser leurs exp riences de confronter les points de vue les principes appliqu s en amont des politiques publiques conduites et les dispositifs mis en place de mani re diff rente dans le Vaucluse et le Gard La d marche valuative m rite d tre expliqu e et diffus e Riche d outils r clamant une grande rigueur m thodologique elle r pond aux attentes de management strat gique organisationnel et op rationnel Elle ne doit pas tre confondue avec d autres d marches comme les audits et le contr le de gestion 82 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 3 2 En termes de m thode Chaque niveau de conception et de mise en uvre de la politique de l enfance a sa coh rence Pour les uns la gestion des moyens prime pour les autres c est avant tout le b n ficiaire du service enfant ou parent pour d autres encore c est le service lui m me Le management strat gique doit assurer le cheminement simultan vers l ensemble des objectifs formul s en termes de coh rence d efficacit et d efficience Cela se traduit par des arbitrages budg taires ou organisationnels territorialisation r organisatio
33. meilleure qualit de la relation avec ses partenaires Cette difficult est li e la r partition complexe des comp tences la rar faction des moyens financiers qui conduit tous les acteurs publics ou priv s devoir combiner leurs ressources Une attention particuli re doit alors tre port e aux conditions d exercice des missions de chacun particuli rement dans le cas de transferts partiels et de mutualisation ascendante ou descendante entre niveau communal et intercommunal Enfin un d veloppement des changes d information et l tablissement de relations de confiance par exemple par le recours l outil contractuel semblent n cessaires une am lioration de la gouvernance locale 40 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES CONDITIONS DU TRANSFERT DES METHODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES Parmi les m thodes et outils propos s ou envisag s dans le cadre de cette mission certains taient d j en cours d laboration ou de mise en uvre Marseille voire sur d autres territoires Par exemple la prise en compte de la directive europ enne de 2006 sur la qualit des eaux de baignade peut tre am lior e par des outils partenariaux comme le Plan d am lioration de la qualit des eaux de baignade ou le futur Contrat de baie Toutefois la mission a galement confirm que l int gration des territoires situ s en amont est probablement n cessaire pour am liorer les chances de succ s de ces d marche
34. mer n a pas toujours t per ue dans sa globalit comme une priorit de l action publique par les acteurs locaux Apr s la p riode des ann es 1970 1980 marqu e par le d veloppement d une offre baln aire jusqu alors tr s limit e la Ville de Marseille cherche renouveler son ambition avec une approche plus int gr e et partenariale de la gestion de son littoral tourn e vers le d veloppement durable Suite au Plan de Gestion de la Rade de Marseille 2005 le renouvellement de l ambition municipale s est poursuivi en 2010 2011 par le vote de trois d lib rations portant sur trois plans un Plan Plages et Littoral un Plan Nautisme et Plong e et un Plan de Valorisation du Milieu Marin qui seront compl t s par un Plan sur les Espaces Naturels Littoraux qui prendra en compte le projet de Parc national des Calanques Ces plans d finissent une politique de la mer et du littoral ambitieuse l horizon 2020 Dans ce cadre la Ville de Marseille a souhait que quatre l ves administrateurs territoriaux l accompagnent pour pr ciser les conditions de mise en uvre de sa politique en tablissant un diagnostic et en formulant des propositions sur trois volets gt la strat gie d action et de priorisation de la Ville hi rarchisation entre les diff rents types de mesures de la politique de la mer et du littoral au regard des objectifs strat giques de la collectivit de la r partition des comp tences entre les diff rent
35. n rale et des lus Les l ves sont amen s s investir pleinement au service de la collectivit commanditaire 115 r alisent un diagnostic pr cis du contexte et des enjeux rencontrent une grande diversit d acteursetmobilisent toutes leurs comp tences de futurs cadres sup rieurs pour imaginer et formaliser les pr conisations les plus ad quates Le caract re collectif de la mission est incontestablement la valeur ajout e de l exercice Gage d efficacit et de productivit pour la collectivit le travail d quipe est source d intelligence collective et s av re une tape formatrice et structurante pour chaque l ve Les 27 et 28 f vrier derniers les l ves ont pr sent oralement leurs projets collectifs devant un jury de hauts fonctionnaires territoriaux leurs futurs pairs Le jury a pu appr cier tout comme les collectivit s commanditaires la qualit du travail r alis par chaque quipe tant du point de vue m thodologique que des pr conisations formul es Au del de l int r t des sujets de leur actualit et de leur prise directe avec des enjeux prospectifs ces 15 projets collectifs offrent des bases de r flexion et d actions structurantes pour les collectivit s Le fait que certaines aient d j commenc mettre en uvre les m thodes et propositions formul es par les l ves montre bien tout l int r t de ces missions Voil pourquoi je vous invite la lecture de ces s
36. n rale existe d j au Conseil g n ral des C tes d Armor et correspond aux besoins de DGS dans une collectivit ne disposant pas de ce type d outil sa construction pourrait tre une priorit du contr le de gestion a contrario l analyse de co ts et la comptabilit de gestion peuvent tre d j d velopp es dans d autres collectivit s alors qu elles doivent tre renforc es au Conseil g n ral des C tes d Armor gt s agissant du contr le de gestion externe le positionnement du contr leur de gestion sur la cartographie des risques et la cr ation d outils est li e au contexte de la collectivit o ce contr le externe est peu formalis aujourd hui dans une autre collectivit o le contr le externe est dot d une cellule sp cifique le positionnement et les outils utilis s peuvent tre tr s diff rents Quel que soit le contexte que conna t la collectivit la mise en place de m thodes et d outils de travail nouveaux ne peut r ussir qu la double condition d une mise en uvre progressive et d un travail collectif visant favoriser leur appropriation et leur diffusion 71 Les auteurs du projet Jean Philippe CHAUVIN MUN Ma l SIMON 70 gt EVALUATION DES POLITIQUES DE PROTECTION DE L ENFANCE ET DES CONTRIBUTIONS DES POLITIQUES PUBLIQUES SA PREVENTION UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Laure Agn s SUITA Directrice de la Mission Evaluation Orga
37. ne pas utiliser le levier fiscal jusqu la fin de la mandature g TRAVAUX R ALIS S 2 1 Le p rim tre des prestations tudi es La mission a port sur les prestations relevant gt de la DGA ducation Jeunesse Animation Loisirs et Sports la restauration scolaire les CLAE l cole ailleurs direction ducation les accueils de loisirs direction Enfance et loisirs l acc s aux quipements sportifs et les activit s sportives encadr es direction des Sports de la DGA Culture la programmation culturelle et les ateliers culturels et sportifs propos s par la direction de l Animation socioculturelle les ateliers culturels propos s par la direction de l Administration des affaires culturelles les mus es et th tres municipaux le Th tre et Orchestre National du Capitole le Conservatoire rayonnement r gional la lecture publique gt de la DGA Tranquillit et domaine publics et de la DGA Services urbains droits de voirie droits de place stationnement sur la voie publique 2 2 Une premi re phase de diagnostic la fois global et sectoriel Pour laborer le diagnostic l analyse des informations transmises par la collectivit a t enrichie par la r alisation de 21 entretiens avec le DGS les les directeurs et responsables concern s par le p rim tre de la mission Un questionnaire d entretien avait t labor au pr alable et l quipe s est r partie en deux bindmes pour le
38. partage des fonctions ressources a t l occasion de mettre en pratique des m thodes de travail participatives Toutes nos propositions sont en effet le fruit d un travail collaboratif associant les diff rents acteurs concern s fortement impliqu s dans les diverses r unions Cette m thode a t utilis e pour l ensemble de nos pr conisations Ainsi nous pr parions syst matiquement une version des documents de travail tout en laissant des marges de man uvre de cr ation et donc d appropriation aux participants s agissait de fournir des outils et d anticiper leur contenu sans toutefois les imposer d tre garants de la r alisation des documents de leur conformit aux objectifs et de leur bonne utilisation future Nous avons par ailleurs anticip le cas ch ant des scenarii alternatifs afin de lever les obstacles face aux r sistances au changement DES FONCTIONS RESSOURCES AU SERVICE DES DIRECTIONS OPERATIONNELLES Bien que correspondant aux attentes et au contexte de la Ville de Bordeaux nos pr conisations peuvent constituer une r ponse des enjeux identifi s dans la plupart des grandes collectivit s 4 1 Les enjeux du partage des fonctions ressources la lumi re des benchmarks r alis s nous nous sommes interrog s sur la probl matique du partage des fonctions ressources autour de deux mod les d concentration d centralisation Si dans les deux mod les des agents exercent des missions ressourc
39. protection de l enfance la contribution de politiques publiques hors champ de l Aide Sociale l Enfance la pr vention des situations de danger Sur ce point les l ves administrateurs ont pris appui sur les entretiens et leur travail documentaire pour d terminer et hi rarchiser les politiques publiques dites connexes 77 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Une grande partie du travail des l ves consista accorder les p rim tres d valuation en mettant en vidence leur compl mentarit Le tout tait de faire comprendre chacun l int r t du p rim tre de l autre et d viter autant que possible l abandon de fragment de p rim tre 3 tape la conduite d entretiens avec les professionnels pour d terminer les questions valuatives La construction du cahier des charges repose sur des entretiens men s afin de d terminer les probl matiques et les hypoth ses de travail Les l ves ont con u une grille d entretien volontairement large afin de ne pas trop contraindre l expression Les l ves ont men sur pr s de trois semaines une vingtaine d entretiens DGS DGA directeurs de l enfance chefs de service PMI placements pr vention quipes de terrain directeurs d unit territoriale chefs de service ASE ducateurs psychologues Une centaine de questions ont merg de ce processus Toutes n taient pas des questions valuatives mais relevaient d audits organisationnels ou d tude
40. r partition des r les et les proc dures de travail existantes entre les deux directions gt une partie convention de services dont l objectif est d am liorer la qualit du service rendu par la DAJC Le suivi du contrat doit permettre d valuer l effectivit des engagements pris par les deux cocontractants Cette valuation est annuelle et se fait sur la base d indicateurs Ces derniers font l objet de tableaux de suivi annex s au contrat Des r unions interm diaires sont pr vues afin de maintenir un dialogue r gulier entre les deux directions ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE 3 1 Un contexte favorable facteur de r ussite d une d marche de changement Si la coh sion de notre quipe nous a permis de mener bien notre mission le portage politique du projet et l engagement de nos commanditaires dans l accompagnement de notre mission ont constitu autant d l ments d terminants dans la r ussite de notre projet En outre s inscrivant dans le prolongement du diagnostic de performance notre travail est intervenu dans un contexte favorable au changement dans la mesure o les directions de la collectivit taient en attente d volutions en vue d am liorer la performance interne de l organisation UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 3 2 La mise en place d une m thode collaborative S inscrivant dans le cadre de la conduite de projet et du travail d quipe notre analyse du
41. regard du contexte des finances publiques la recherche de financements priv s peut en effet poursuivre plusieurs objectifs gt g rer l existant quilibrer les budgets et maintenir une qualit de service en compensant strictement la perte de financements publics par des financements priv s gt diversifier les ressources dans un environnement conomique et financier incertain Au del de la seule question financi re la recherche de financements priv s peut poursuivre d autres finalit s gt continuer innover travers des financements priv s venant en compl ment et non en substitution des financements publics gt co construire des projets dans une logique d conomie contributive au profit d un d veloppement local La r ponse ces questions d termine l angle d approche et le mode d organisation de la fonction 4 2 Une valuation des limites et points de vigilance appr hender La mobilisation des financements priv s soul ve des enjeux politiques et juridiques En effet l abondement des ressources publiques par le secteur priv suscite un d bat dont les cons quences politiques constituent un point de vigilance notamment en termes de communication et d image En termes de risques juridiques une attention particuli re doit tre port e sur 30 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES le lien entre les financements priv s et les proc dures de march s publics Des contraintes conomiqu
42. s est d abord articul e autour d une analyse des documents dimension strat gique savoir le Plan D partemental d Acc s au Logement des Personnes D favoris es PDALPD et son principal instrument financier qu est le FSL Cette analyse strat gique devait notamment permettre de mieux situer le d partement des Yvelines au regard des objectifs et priorit s politiques affirm s par d autres Conseils g n raux franciliens l laboration d une liste d acteurs intervenant dans le champ de la politique du logement des personnes d favoris es a fourni l occasion aux l ves administrateurs territoriaux de se doter d une vision partenariale de cette politique co pilot e par l tat et le Conseil g n ral des Yvelines La compr hension des strat gies et objectifs de chacun constituait un pr alable n cessaire la formulation de pr conisations aussi op rationnelles que possibles sur la conduite par le Conseil g n ral des Yvelines de ses interventions sociales li es au logement Ces pr conisations doivent permettre la DTAS de poursuivre la r flexion de l quipe par la mise en place de groupes de travail th matiques sur la pr vention des expulsions locatives la lutte contre la pr carit nerg tique le suivi et le contr le des op rateurs associatifs l accompagnement social li au logement la gestion du FSL TRAVAUX REALISES La mission r alis e par les l ves administrateurs territoriaux a t s
43. syst me d information d cisionnel le site internet institutionnel de la R gion les outils collaboratifs de gestion de projet 2 2 Un calendrier qui vise une d mat rialisation effective au 1 janvier 2014 Le calendrier pr visionnel labor en collaboration avec les services r gionaux s tend de mars 2012 au 1er janvier 2014 l ann e 2014 sera ensuite consacr e aux ajustements qui ne manqueront pas de s av rer n cessaires Pour r aliser la d marche en suivant ce calendrier des articulations entre les diff rentes th matiques et chantiers ont t identifi es il s agit de sept temps pivots qui devront donner lieu une attention particuli re et une approche transversale peuvent tre cit s titre d exemple l articulation entre le sch ma directeur strat gique et les choix techniques en mati re de GED de parapheur lectronique et de la plateforme de d p t des demandes de subvention la red finition des pi ces justificatives en lien avec les exigences juridiques les travaux sur la clarification des responsabilit s et la phase de test pour la plateforme de d mat rialisation 165 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 3 2 Les choix strat giques op rer La port e de la d marche de d mat rialisation implique de faire un certain nombre de choix strat giques notamment en ce qui concerne l organisation de la collectivit ses proc dures et ses outils la relation fonctions suppo
44. trois grandes cat gories de territoires de projet et les conventions territoriales qui correspondent savoir 32 contrats de Pays 3 contrats de Parcs naturels r gionaux PNR et 8 contrats d agglom rations dont celui de la Communaut urbaine du Grand Toulouse Les politiques territoriales et la contractualisation sont ainsi intimement li es La R gion Midi Pyr n es s interroge sur l avenir des ses politiques territoriales compte tenu des r formes territoriale et fiscale mais aussi du caract re de plus en plus contraint des budgets locaux Aussi la R gion a t elle souhait confier une quipe d l ves administrateurs territoriaux une tude prospective pour examiner les impacts des r formes et b tir des sc narios d volution des politiques territoriales 50 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES La coMMANDE partir d un diagnostic des politiques territoriales r gionales r alis sur la base d entretiens internes au niveau administratif et politique et d entretiens avec les territoires de projet la R gion a souhait que la mission identifie les impacts de la r forme des collectivit s du 16 d cembre 2010 loi RCT sur les politiques territoriales et son organisation l issue de cette analyse pr alable le Conseil r gional tait en attente de cr dibles et op rationnels d volution de ses politiques territoriales Le p rim tre de l tude a tout d abord t appr hend
45. un texte court dense et accessible sans recherche d exhaustivit mais capable de mettre en valeur les points structurants de l action intercommunale Le document devait tre r dig en outre dans la perspective de sa communication aux habitants En terme de processus et de m thodologie trois phases ont t n cessaires pour mener bien cette r daction gt une phase d appropriation et de hi rarchisation le travail de formalisation s est bas sur un document valid en bureau communautaire recensant 200 enjeux structurants pour lAgglom ration Cependant ces enjeux avaient t relativement peu hi rarchis s D s lors le travail des l ves administrateurs a consist au d part prioriser et construire l armature du projet partir de leur perception des axes strat giques de la collectivit Pour ajuster cette perception ils se sont appuy s sur les documents cadres SCOT Agenda 21 PLH et sur une s rie d entretiens avec les principaux d cideurs de la collectivit et notamment les maires des huit communes de l intercommunalit gt une phase de formalisation du plan qui a donn lieu plusieurs allers retours avec les commanditaires administratifs et politiques Ces changes ont permis d ajuster les ordres de priorit et de pr ciser l intonation du discours Au terme de cette phase un plan tr s d taill a t soumis l ensemble des directeurs gt une phase de r daction dont la contra
46. ADMINISTRATEURS TERRITORIAUX UN AUTRE SUR LES TERRITOIRES ELEVES ADMINISTRATEURS TERRITORIAUX DE LINET 2011 2012 AVANT PROPOS PAR JEAN MARC LEGRAND DIRECTEUR G N RAL ADJOINT DU DIRECTEUR DE LINET Les projets collectifs constituent un des temps forts du parcours de formation des l ves administrateurs Exp rience fondatrice d un v ritable travail d quipe ces stages d une dur e de neuf semaines sont l occasion pour les l ves de piloter collectivement un projet pour r pondre la commande d une collectivit territoriale De novembre 2011 la fin janvier 2012 les l ves de la promotion Salvador Allende ont r alis 15 projets collectifs Villes communaut s d agglom ration conseils g n raux conseils r gionaux tous les niveaux de collectivit s taient concern s et les l ves ont investi des territoires vari s du Nord Pas de Calais Marseille de Quimper Noum a La diversit des sujets propos s est la traduction des probl matiques actuelles des collectivit s et des enjeux auxquels elles doivent faire face Les projets collectifs mettent les l ves en situation professionnelle On attend d eux qu ils m nent bien une mission caract re strat gique et prospectif Chaque quipe se trouve ainsi en responsabilit de conduire un projet complexe qui va de l analyse fine de la commande la phase d aide la d cision aupr s de la direction g
47. Administration G n rale du Conseil g n ral des C tes d Armor l INET portait sur la recherche de marges de man uvre budg taires Cette commande a tr s rapidement t r orient e vers une demande de propositions visant a faciliter la mise en place du contrdle de gestion dans la phase pr alable l arriv e du contr leur de gestion 1 mars 2012 La d cision de mettre en place le contr le de gestion au Conseil g n ral des C tes d Armor doit tre clair e par les l ments suivants gt dans un contexte national de contrainte budg taire croissante le Conseil g n ral a d j engag des efforts budg taires diminution des d penses d quipement de 15 7 entre 2009 2010 gel des d penses de personnel depuis 2010 la poursuite de cet effort implique de renforcer l analyse des co ts et la hi rarchisation des priorit s au sein de la collectivit gt les services du D partement ont connu une r organisation et la mise en place de la territorialisation Celle ci a t l occasion 64 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES de renforcer certains outils de pilotage en mati re de masse salariale notamment mais a galement mobilis les nergies aux d pens d une approche plus globale du pilotage de la collectivit gt en l absence de cellule d di e au contr le de gestion au Conseil g n ral des C tes dArmor d autres fonctions d appui au pilotage se sont d velopp es service d va
48. E Vivien DUTHOIT Isabel ESTEVINHO MOURA Rapha l EYLMAZZEGA Charles GAUTHIER Muriel HENNETIN Erwan HETET Aline HUMBERT Michael HUYGHE Lucille IGERSHEIM Julia LABARTHE Emilie LAUDREN Florian LAURENCON Romain LE BORGNE Jean Fran ois LE BRETON Jean Christophe LE CLOAREC Laurent LE NY Aur lie MOUFFLARGE Aude MORIOU Anne MORVAN PARIS Agn s NADOT Bastien NESPOULOUS S verine NIRLO Anne PARIS H loise PEROYS Franck PERRACHON Rapha lle POINTEREAU Etienne POIZAT Marthe POMMIE Laure PRAT Sandra PREDINE BALLERIE J r my ROUBIN Mathieu ROUMEGOUS Thierry ROUX Jonathan SAPENE Adeline SAUVANET Luc Olivier SEHIER Ma l SIMON R mi SIMON Yvanne THOBIE Amos WAINTRATER Olivier WOLF Manuel ZAMORA Impression CNFPT Mai 2012 Graphisme Voituriez amp Obringer VO Strasbourg COLLECTION UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Actualisation d un projet d agglom ration nouveaux modes de finan cement valuation des politiques publiques optimisation du service public local Ce recueil vous propose de porter un autre regard sur les terri toires t moigne de la mani re dont les l ves administrateurs de la promotion Salvador Allende se sont empar s lors de leurs mis sions des probl matiques actuelles des collectivit s territoriales La formation des l ves administrateurs est un temps privil gi d analyse des exp riences de recensement des bonnes pratiques et plu
49. EHIER 52 gt EXPERIENCE D UNE DEMARCHE CONCERTEE ENTRE ELUS POUR ACTUALISER LE PROJET COMMUNAUTAIRE UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt B atrice MERAND Directrice g n rale des services de la Ville de Quimper et de Quimper Communaut gt Luc MALLET Directeur d tudes l Agence Quimper Cornouaille D veloppement La comMANDE Quimper Communaut est une Communaut d Agglom ration compos e de 8 communes et comprenant pr s de 90 000 habitants Situ e au c ur du pays de Cornouaille 340 000 habitants elle est la seconde agglom ration finist rienne apr s Brest Les lus de Quimper Communaut ont adopt en 2006 un projet communautaire Ce document de r f rence est un outil de programmation qui vise donner du sens et de la coh rence aux actions de la collectivit dans un souci de lisibilit vis vis des citoyens et de ses divers partenaires Suite l alternance politique de 2008 le Maire de Quimper Bernard Poignant est devenu Pr sident de l Agglom ration Deux ans plus tard 2010 les lus ont souhait r actualiser le projet communautaire afin de tenir compte des projets r alis s et de l volution du contexte des collectivit s Ils ont voulu ainsi r affirmer et prioriser une strat gie claire de d veloppement territorial Ce travail de r actualisation confi l agence de d veloppement et d urbanisme Quimper Cornouaille D veloppement s
50. R gion Nord Pas de Calais est une m thodologie classique de gestion de projet comportant des entretiens pr alables une tape d tat des lieux et des pr conisations construites avec les acteurs de la collectivit Elle est donc facilement transposable d s lors que le projet comporte une dimension strat gique La d marche propos e pour conduire la d mat rialisation de la cha ne comptable ne peut tre plaqu e telle quelle dans d autres collectivit s elle doit tre adapt e au contexte ce titre le niveau de d concentration administrative et financi re conditionne fortement les possibilit s de transfert de la d marche d autres collectivit s Il para t par ailleurs essentiel d accorder un temps suffisant dans la phase d tat des lieux l identification de la culture interne et des potentialit s de la collectivit ainsi que des personnes ressources pour faciliter l adh sion des acteurs et la r alisation du projet 168 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 169 Les l ves administrateurs territoriaux PROMOTION SALVADOR ALLENDE La titia ABBAMONTE Bernard AGARINI Olivier BAROTTE R mi BENSOUSSAN Jeanne BILLION C cile BIZOT Maxime BOIDIN Simon BONNAURE Claire BULLET Clara CANEVET Pierre CATEL Magali CAUMON Jean Philippe CHAUVIN Olivia CODACCIONI LE PAPE Brice COIGNARD Val rie COMMIN Vincent CONSTANSO B n dicte CURCURU Caroline DESAIGUES Renaud DUCOMMUN Caroline DUPUIS VERBEK
51. REGARD SUR LES TERRITOIRES il n existe pas de solution id ale toute d cision en la mati re repose sur un certain nombre de postulats et de crit res propres la collectivit et la nature de la territorialisation op r e Dans l hypoth se d une r organisation de la territorialisation l volution des p rim tres appara t comme une difficult suppl mentaire en m me temps qu elle consacre le caract re relativiste du bon d coupage il est fonction des objectifs poursuivis Enfin la conduite du changement li e la territorialisation et ou son volution est particuli rement d licate mener tant les enjeux sont nombreux et les cons quences sur les situations individuelles comme les organisations collectives de travail sont importantes Dans cette perspective une d marche d appel projet nous semble pouvoir combiner pilotage strat gique par la Direction G n rale et association de l ensemble des agents au processus de r forme 106 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 107 Les auteurs du projet Claire BULLET Anne MORVAN PARIS Etienne POIZAT 108 QUELLES SOLUTIONS INNOVANTES POUR UNE OPTIMISATION DES SERVICES SOCIAUX DE PROXIMITE POUR UN TERRITOIRE RURAL UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Isabelle VERON Directrice Territoriale des Solidarit s 0 LA CoMMANDE 1 1 Le Conseil G n ral de Seine et Marne est confront
52. SFERT DES METHODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES S agissant de la pr paration de l valuation le cahier des charges r alis peut inspirer d autres collectivit s qui se lanceraient dans une valuation de la protection de l enfance Bien que ce cahier des charges refl te les sp cificit s du Gard et du Vaucluse il est possible de d duire les grandes questions se poser pour aboutir un document correspondant aux r alit s d une autre collectivit particularit s du territoire vision de la comp tence prise en charge de celle ci attentes des quipes etc Le principe de non sym trie des entretiens appliqu pour optimiser le temps de travail disponible peut utilement tre r utilis on ne doublonne pas les rencontres de personnes exer ant les m mes fonctions dans les deux d partements Bien videmment il est n cessaire de rencontrer les deux commanditaires pour bien appr hender leurs pr occupations et attentes propres Concernant les aspects juridiques les recommandations sur la mani re de conduire la commande sont all es jusqu initier largement la d marche de passation de march sous forme d un groupement de commande l ensemble du travail de nature juridique notamment la r daction d une convention de groupement de commande appara t totalement transf rable Malgr le rythme soutenu du travail r alis les d lais impos s par la gouvernance de chaque D partement am nent envisager une dur e
53. UTRES COLLECTIVITES 4 1 Pertinence et limites d un territoire test Le choix du territoire test un pr alable d terminant limiter la mission une partie du territoire d partemental est un r el atout pour d gager rapidement des solutions pr cises et les d ployer Le choix de ce territoire doit concilier plusieurs crit res volontarisme des partenaires crit re ayant pr valu dans le choix mais aussi correspondance avec l objet de l tude et facilit de recueil de donn es Sur ces deux derniers points le territoire test pr sentait certaines limites du fait d un caract re rural moins prononc que d autres territoires Coulommiers Provins et de son rattachement deux MDS diff rentes MDS de Montereau MDS de Nemours Concilier le territoire test avec le principe d gal acc s aux services sur tout le territoire dans la phase de mise en uvre le choix d un territoire test est int ressant pour mener une exp rimentation localis e mais celle ci a vocation tre limit e g n ralisation ou abandon afin de respecter l gal acc s aux services sur le territoire d partemental L exp rimentation sur un territoire test est un choix pertinent pour des collectivit s prolifiques il s agit d une solution int ressante pour une collectivit engag e dans de multiples chantiers En effet elle permet de ne pas mobiliser tous les territoires et de partager ainsi davantage la charge de travail entre chaque territoi
54. a construction d un dialogue de gestion Au regard des faiblesses identifi es lors de la phase de diagnostic l animation d un r seau de RAF structur et largi poursuit plusieurs objectifs gt favoriser le partage d informations au sein de la collectivit gt am liorer la lisibilit de l ensemble du r seau RAF gt mettre en coh rence les pratiques des RAF gt professionnaliser les RAF Pour r pondre ces objectifs notre travail s est structur autour de 4 axes gt l laboration d une cartographie du r seau des RAF trois mod les d organisation des missions de RAF ont t identifi s et une harmonisation des appellations a t propos e afin de distinguer les RAF DG et les RAF de Direction gt la cr ation d une fiche m tier de RAF ce r f rentiel commun aux RAF DG et aux RAF de Direction con u comme un outil op rationnel de management recense les comp tences attendues du m tier de RAF et structure leurs activit s autour d un c ur de m tier finances RH pilotage et dialogue de gestion logistique et moyens g n raux gt la r alisation d un catalogue formation en coh rence avec la strat gie RH nous avons fl ch 25 formations CNFPT adapt es au c ur de m tier des RAF et propos un parcours d int gration des nouveaux RAF en trois volets accueil formation externe et formation interne gt l animation du r seau des RAF 3 temps d changes collectifs ont t propos s un Groupe
55. actions programm es arbitrages administratifs et politiques plus rapides plan de formation sur le mode projet destination des cadres et agents des services impliqu s 9 gt UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES d velopper la connaissance de la politique de la mer et du littoral sensibilisation des services concern s par une mobilisation du Directeur G n ral des Services et du Conseiller Municipal d l gu campagne d information interne renforcer les comp tences administratives du Service Mer et Littoral budget comptabilit juridique ressources humaines en compl ment des apports du Centre de Ressources Partag es pour la conduite administrative et financi re de la politique un quivalent temps plein pour la gestion administrative et financi re du service l expertise juridique et fonci re l animation le suivi des outils de pilotage et la conduite de projet formations des agents techniques aux fondamentaux de la gestion administrative et budg taire tablir un plan pluriannuel d investissement tendre aux autres plans la m thodologie de phasage du Plan de Pr servation et de valorisation des milieux marins et de ses ressources r aliser des ch anciers de d penses par service se doter d outils de pilotage de suivi et d valuation adapt s exploiter les tableaux des comp tences r alis s en cours de mission poursuivre la d marche de construction d arbre des objectifs dans une pe
56. alu s en se basant sur un fichier d usagers reconstitu par l quipe Dans ce cadre une premi re cat gorie de scenarii visait apporter des am liorations au mode de tarification existant limitation des effets de seuil largissement de l amplitude des tarifs renforcement de la progressivit sans en remettre en cause les fondements tarifs ou taux d effort appliqu s des revenus 4 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES CAF dont l tude avait pourtant mis en lumi re les limites Une deuxi me cat gorie de scenarii plus ambitieux dont la mise en uvre n cessiterait un temps de pr paration et un plan de communication plus importants a port sur l adoption d un nouveau mode de calcul commun pour l ensemble des prestations familiales bas sur le quotient familial CNAF l quipe a galement sugg r de d velopper une nouvelle grille tarifaire plus quitable pour les prestations du Conservatoire mais l absence de donn es suffisantes sur les usagers actuels n a cependant pas permis d approfondir cette analyse Enfin l quipe a propos des scenarii d volution tarifaire pour la lecture publique afin d assurer une plus grande lisibilit de la grille des tarifs tout en garantissant l accessibilit Ainsi ont t propos es une refonte des tarifs r duits et des gratuit s visant r tablir une plus grande quit entre les publics jeunes et seniors ainsi que la mise en place d un Pass lecture abonn
57. ancier du recours aux multiples formes de financements priv s en fonction des projets et des activit s municipales En outre il s agissait de clarifier les modalit s de recours ces financements pour formuler une aide la d cision l usage de la Direction G n rale et du Maire 24 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 53 TRAVAUX REALISES 2 1 La m thodologie adopt e L tude a comport deux phases gt un tat des lieux destin recenser les pratiques de la Ville de Grenoble et d autres collectivit s en mati re de financements priv s et une analyse strat gique destin e tablir une typologie des financements priv s possibles identifier les avantages et inconv nients du recours aux financements priv s et des diff rentes options notamment travers ses aspects juridiques et financiers gt une phase de pr conisations op rationnelles destin e notamment apporter des pistes d volution en termes de proc dure d organisation ou de m thodologie sous la forme de diff rents sc narii pouvant tre soumis la d cision politique Outre une recherche documentaire l tude s est appuy e sur une trentaine d entretiens men s en interne mais aussi en dehors de la collectivit En parall le un benchmark a t lanc travers l envoi d un questionnaire sur l extranet de lAMGVF et des contacts directs avec certaines collectivit s Le suivi de l tude a donn lieu des comit s stra
58. ans les projets d am nagement pour n gocier avec la r gion un sch ma qui tienne compte de l expertise acquise dans ce domaine et qui le positionne comme ensemblier du d veloppement territorial 122 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 3 2 L observation comme pr alable n cessaire la construction de projets sociaux de territoire En effet la capacit du d partement de produire de v ritables diagnostics sociaux du territoire est une condition sine qua non de l enrichissement social des projets d am nagement en ajustant la programmation En premier lieu il convient de restructurer les fonctions d observations existantes en exploitant les synergies entre les services d observation aujourd hui dispers s En second lieu la mont e en charge de la prospective implique la mobilisation des acteurs sociaux du territoire qu ils rel vent ou non du Conseil g n ral La prospective territoriale est donc fondamentale pour renforcer l action publique territoriale 3 3 Placer les comp tences obligatoires au fondement des interventions du Conseil g n ral En mati re de gouvernance interne l objectif est de renforcer la l gitimit d intervention du Conseil g n ral en consolidant sa capacit d expertise et d ing nierie dans les politiques qu il met en uvre Cela suppose notamment de f d rer pour chaque projet d am nagement les acteurs en charge de l am nagement du social et de l observation Ce travail l chelle du p
59. ble des collectivit s m tropolitaines la d marche de diagnostic sur les comp tences facultatives permet de mettre en exergue les politiques volontaristes de la collectivit et de les r interroger notamment du point de vue de leur pertinence de leur coh rence et de leur compl mentarit De m me il appara t int ressant pour les collectivit s de s appuyer sur le diagnostic de comp tences facultatives pour initier un travail de rationalisation de leurs financements et ou un plan d optimisation des moyens 90 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES N anmoins nous avons pu noter qu il tait parfois appr ciable que toutes les collectivit s puissent intervenir sur certaines comp tences sans que celles ci ne soient attribu es une collectivit en particulier En effet l innovation li e au caract re facultatif de la politique permet aussi d exp rimenter des dispositifs int ressants comme par exemple les internats d excellence dans l enseignement secondaire dans le cadre de notre tude CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES Cette m thode peut tre transf r e d autres collectivit s quel que soit leur chelon communes d partements et r gions Il convient n anmoins d tre attentif la r action des acteurs internes et externes face une telle d marche et de pouvoir s assurer de leur implication En effet les agents concern s par la r vision de cette politiqu
60. c en laborant notamment une matrice AFOM atouts faiblesses opportunit s menaces puis d envisager sur la base de scenarii organisationnels des pistes de proposition et d intervention qui ont fait l objet d une discussion et d une validation lors du premier Comit de pilotage de la mission Sur cette base la troisi me phase a consist en un appui m thodologique aux services concern s par la politique de la mer et du littoral donnant lieu notamment trois r unions de travail interservices visant gt obtenir des pr cisions sur le contenu des actions pr vues gt recueillir les points de vue des services sur les niveaux de priorit et les responsabilit s de chacun 98 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt aider les services r soudre les difficult s cr es par leurs diff rences d appr ciation laborer un premier outil de pilotage de la politique mer et littoral gt pr senter aux services une m thode d valuation du Plan Plages et Littoral Enfin la quatri me tape a consist affiner le diagnostic les scenarii et les propositions et finaliser les outils con us avec les services 2 2 R sultats obtenus l quipe a fourni la Ville de Marseille trois livrables qui ont t pr sent s au cours du Comit de pilotage final de la mission un rapport complet de mission une synth se du rapport des outils de pilotage et d valuation tableaux des comp tences de la politiq
61. c t coupl une r flexion sur les proc dures existantes et l organisation actuelle du travail ainsi qu une d finition des besoins en termes de comp tences et d volution des postes de travail l objectif a t de d gager les cl s de compr hension d adaptation et d accompagnement des agents pour l administration afin de donner ce projet toute sa pertinence et sa garantie de faisabilit et d acceptation Pour mener bien cette mission une d marche projet classique a t men e structur e en deux phases principales une phase d tat de lieux et une phase de r flexion et de formulation de propositions L tat des lieux a port sur les initiatives pass es ou en cours la R gion en mati re de d mat rialisation sur l organisation et les proc dures internes et sur les outils utilis s Cela a permis de d gager les pr requis techniques juridiques organisationnels et proc duraux n cessaires int grer dans la d marche De plus des entretiens au sein d autres collectivit s ont permis d analyser les d marches similaires et les enjeux structurants d un tel projet La seconde phase de la mission a consist d gager les points de passage obligatoires depuis un circuit administratif et financier o le dossier papier prime vers un chemin num rique fluide et r aliste au vu de l organisation et des outils de la R gion En effet la d mat rialisation de la cha ne comptable la R gion Nord Pa
62. ce Nord et 18 pour la Province des lles alors que la Province Sud rassemble 75 de la population Cette r partition des ressources fiscales p se donc fortement en d faveur de la Province Sud qui fait ainsi face des difficult s budg taires grandissantes ne LA l tude consistait en un diagnostic sur la pertinence des missions exerc es par la Province Sud dans le cadre des comp tences ne relevant pas de sa responsabilit Compte tenu de l histoire institutionnelle cal donienne les provinces exercent l heure actuelle des comp tences qui devraient relever d autres institutions en particulier de la Nouvelle Cal donie s agissait donc de r aliser un diagnostic des politiques publiques de la Province Sud afin d analyser ce qui relevait ou non de sa comp tence et de rationaliser ainsi la r partition des interventions des diff rentes 89 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES institutions Ce diagnostic devait s accompagner de propositions de pistes d am liorations plus labor es pour certains secteurs qui seraient prioris s l issue de la phase de diagnostic Dans un contexte provincial marqu par une augmentation des d penses en particulier du secteur social la mission pr sentait un enjeu financier important Ainsi l tude devait comporter des pr conisations op rationnelles pour pouvoir r aliser des conomies et pr server ainsi les marges de man uvre la collectivit
63. choix strat giques devront ainsi tre tranch s pour permettre la r alisation et la transversalit de ce projet 2 1 Une strat gie d avanc e du projet par trois entr es concomitantes Six tapes de d mat rialisation de la cha ne comptable se d gagent du travail d analyse des proc dures de la R gion et de parangonnage gt la d mat rialisation comptable la sortie de la Direction de la Gestion Financi re sans les pi ces justificatives 163 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES a d mat rialisation comptable la sortie de la DGF avec les pi ces justificatives a d mat rialisation des pi ces justificatives et leur circulation sous format num rique dans la proc dure interne a d mat rialisation de l instruction des dossiers subvention ou march s a d mat rialisation syst matique des documents leur arriv e a R gion a possibilit pour les partenaires de la R gion de d poser leur demande dans le cas des subventions ou leur offre pour les march s publics de mani re d mat rialis e VO y Ces tapes peuvent se structurer en trois entr es th matiques dont la progression et les chantiers seront concomitants tapes de d mat rialisation wey Usagers D mat rialisation de la demande D mat rialisation d s la r ception D mat rialisation des PJ dans la proc dure interne D mat rialisation DGF avec PJ D mat rialisation DGF sans PJ E
64. clusifs Il est donc n cessaire d impliquer les diff rentes directions et partenaires d s le d but de la d marche notamment la paierie r gionale et de solliciter le soutien de la DRFIP le positionnement des directions fonctionnelles doit tre adapt l animation administrative et financi re devenant le socle de leur action gt la mise en place d un chemin num rique passe par un travail sur les interfaces et l articulation des diff rents outils dans une ogique de chainage global gt certains chantiers sont purement techniques mais impliquent un lourd travail qu il ne faut pas n gliger base tiers phase de test relative a la codification des flux de transmission gt la probl matique de l archivage lectronique ne doit pas tre surestim e mais est n anmoins a prendre en compte et doit tre envisag e de mani re coh rente avec la gestion lectronique des documents GED Le mod le de la plateforme d archivage commune avec d autres collectivit s peut s av rer une solution int ressante STRATEGIE DEMARCHE PROPOSEES L tat des lieux et l analyse de la situation de la R gion en vue de la d marche de d mat rialisation comptable ont conduit la d finition d tapes regroup es en trois entr es pour mener bien ce projet Celles ci suivront un calendrier r aliste mais ambitieux qui vise une d mat rialisation de l ensemble de la cha ne comptable au 1er janvier 2014 Plusieurs
65. concertation variablement mobilis es selon les territoires en mati re de pr vention des expulsions par exemple il existe une articulation entre des commissions locales d impay s de loyer et la commission de coordination des actions de pr vention des expulsions articulation inexistante sur d autres territoires Cette diversit des pratiques est certes irr ductible certains territoires b n ficiant d interventions communales intercommunales ou associatives plus structur es et plus interventionnistes mais le Conseil g n ral par le levier de ses interventions et de ses territoires et secteurs d action sociale peut contribuer maintenir l quit territoriale en structurant plus fortement les partenariats locaux autour de ses interventions CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS D AUTRES COLLECTIVITES L valuation des possibilit s de transfert des m thodes et outils d autres collectivit s doit tenir compte de la situation particuli re du Conseil g n ral des Yvelines En effet si la probl matique du logement des personnes d favoris es est un enjeu important l chelon national il n en demeure pas moins que le contexte francilien demeure singulier en raison du ph nom ne de forte concentration de la population 8 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES en le de France et de la forte tension du march de l immobilier montants lev s des loyers faiblesse de l offre et de sa diversit co
66. conditions de d ploiement d une vingtaine de solutions Celles ci ont t regroup es selon 3 domaines permettre un acc s facilit aux lieux structuration d un r seau de proximit proposer des solutions de mobilit alternatives s appuyer sur les ressources locales gt d velopper des modes d acc s distance en compl ment des modes d acc s traditionnels acc s simple et personnalis l information sur les services sociaux d veloppement de nouveaux modes d change et de suivi avec l usager a distance gt adapter le service rendu par les MDS aux besoins des usagers en milieu rural assouplir l organisation des MDS am liorer la connaissance des probl matiques rurales Ces actions ont t hi rarchis es afin de d gager celles qui paraissaient prioritaires afin d apporter une r ponse op rationnelle la collectivit certaines fiches actions ont t fl ch es comme prioritaires en s appuyant sur plusieurs crit res coh rence des solutions pragmatisme budg taire d ploiement rapide r versibilit tat des partenariats Il est ainsi propos au Conseil G n ral de Seine et Marne de concentrer son intervention dans un 1er temps sur les axes suivants gt structuration d un 1 acc s aux services sociaux en s appuyant sur les mairies chelons de proximit du social formation des secr taires de mairies et lus gt d veloppement d un dispositif de ch ques taxi plus souple e
67. ctrice des Territoires d Action Sociale DTAS 0 LA coMMANDE La mission propos e par le Conseil g n ral des Yvelines s inscrit dans un contexte de r organisation de l administration d partementale notamment dans une optique d optimisation de ses interventions sociales Elle fait suite au transfert intervenu au milieu de l ann e 2011 la Direction des Territoires d Action Sociale DTAS du Fonds de Solidarit Logement FSL g r jusqu alors par la Direction du D veloppement l occasion de cette reconfiguration du p rim tre d intervention des diff rents services d partementaux la Directrice des territoires d action sociale a souhait faire intervenir une quipe d l ves administrateurs territoriaux afin qu ils proc dent un examen aussi approfondi que possible de la politique du logement des personnes d favoris es men e par le Conseil g n ral des Yvelines Au del du diagnostic port sur cette politique la mission r alis e comportait galement une assistance la formulation de pr conisations port e tant strat gique qu op rationnelle La DTAS a souhait s appuyer sur celles ci afin de r interroger les 180 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES grandes orientations de cette politique dans les Yvelines l assistance fournie par les l ves administrateurs territoriaux afin de proposer une structuration des enjeux et objectifs de la politique du logement des personnes d favoris es
68. d veloppement social du territoire Cela vise renforcer l adh sion et a fortiori l implication de la population et des acteurs locaux au projet de d veloppement que pourrait mettre en place le d partement Cela suppose de faire de ces derniers de v ritables acteurs de la conception de la mise en uvre et du suivi du projet de leur territoire gt levier 1 Soutenir et accompagner le tissu associatif levier 2 D velopper la gestion urbaine de proximit gt levier 3 Initier un travail de r flexion et d appropriation sur l identit et la repr sentation du territoire avec la population locale CHANTIER 2 Contribuer au d veloppement d une offre adapt e en quipements et services dans une logique de projet urbain Le Conseil g n ral a la charge de certains quipements publics coll ges voirie cr ches d partementales EDS ce titre il est n cessaire qu il r alise avec l ensemble des directions concern es un diagnostic transversal de son parc et de ses volutions venir En outre pour assurer une coh rence m tropolitaine le Conseil g n ral devrait aussi mener une r flexion g n rale sur les quipements et services associ s l chelle du d partement Cette 125 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES question des quipements est essentielle pour que les op rations d am nagement soient de v ritables projets urbains gt levier 1 Anticiper les besoins d quipements publics comm
69. des projets li s au Grand Paris le Conseil g n ral souhaite plus largement d velopper les articulations fines entre politiques sociales et d am nagement afin que les populations val de marnaises b n ficient pleinement de la 120 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES dynamique l uvre A terme la logique poursuivie est celle d un v ritable d veloppement social du territoire int grant pleinement les deux politiques au service d un projet pour le territoire Cette d marche d articulation des politiques sociales et des projets d am nagement est galement susceptible de redonner aux comp tences sociales du d partement leur pleine dimension politique dans un contexte marqu par la gestion de masse d allocations sociales obligatoires En effet le fait d int grer social et am nagement doit permettre au d partement de d ployer une politique sociale plus syst mique permettant de r pondre aux objectifs politiques d un territoire solidaire en d passant le traitement individuel des situations de vuln rabilit s Le d veloppement d un volet social dans les projets d am nagement permettra ainsi de construire le volet social du projet de d veloppement durable du d partement La mission plac e sous la codirection des directrices g n rales adjointes en charge du p le solidarit s et action sociale PASS et du p le am nagement et d veloppement conomique PADEC a consist examiner comment un projet d am na
70. donie Celui 88 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES ci est compos uniquement d lus provinciaux m me si depuis l Accord de Noum a de 1998 tous les lus provinciaux ne sont pas lus au Congr s Compte tenu de la concentration de la population autour de Noum a en pratique ce sont les lus de la Province Sud qui contr lent le Congr s Le pr sident de la Province Sud dispose ainsi d un pouvoir important sur l ensemble de la Nouvelle Cal donie l heure actuelle les deux institutions sont domin es par le m me parti politique Sur le plan des comp tences la loi organique de 1999 d termine explicitement les comp tences de l tat de la Nouvelle Cal donie et des autres institutions cal doniennes comp tences d attribution l exception des provinces qui ne disposent que d une comp tence r siduelle En pratique les provinces exercent des comp tences tr s vari es et souvent cruciales pour l ensemble du territoire Au niveau financier la r partition des ressources fiscales a t guid e par un souci de r quilibrage conomique entre la Province Sud et les deux autres provinces La loi organique pr cise la cl de r partition des ressources entre les diff rentes institutions Tout d abord 51 5 minimum des imp ts et taxes per us par la Nouvelle Cal donie sont revers s aux provinces Ensuite cette dotation est r partie entre les provinces raison de 50 pour la Province Sud 32 pour la Provin
71. e probl matiques des d lais et quit de traitement gt une quation manag riale difficile r soudre les DMR tant des sup rieurs hi rarchiques aux poings li s faibles marges de man uvre dans l allocation et la gestion des ressources humaines gt une forte attente de sens non seulement pour accompagner la nouvelle r forme envisag e mais encore pour f d rer les agents autour de valeurs communes gt un besoin confirm de pilotage et de coordination des MDR 2 3 Les sch mas d organisation possibles Sur la base de cet tat des lieux des propositions de sch mas d organisation ont t formul es impactant pour certaines des principes majeurs de la territorialisation actuelle l autorit hi rarchique confi e au DMR la transversalit des missions assum es MDR l unit du p rim tre d intervention 100 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Sch ma 1 les Niveaux Interm diaires Partag s CENTRAL Niveau interm diaire partag Niveau interm diaire partag MDR MDR MDR gt Lien fonctionnel Lien hi rarchique Le sch ma 1 est celui des niveaux interm diaires partag s organisant un chelon interm diaire entre services centraux et MDR le NIP concentre les comp tences dont l exercice en proximit ne pr sente pas de plus value suffisante et se trouve dot de l autorit hi rarchique sur les Sch ma 2 les regrou
72. e r v le d licat pour la cr ation du chemin num rique fluide De m me la R gion Nord Pas de Calais se caract rise par de tr s nombreux outils informatiques soit partag s et g n ralis s soit sp cifiques certaines directions Leur acquisition et d veloppement se sont r alis s sans r f rence un sch ma directeur g n ral des syst mes d information l approche retenue jusqu alors privil giant la r ponse aux besoins sp cifiques exprim s par les directions Si cette approche a su satisfaire les besoins m tiers cette situation montre de nombreuses limites dans le cadre de la d mat rialisation de la cha ne comptable 1 3 Les facteurs de succ s identifi s dans les autres collectivit s Les rencontres et changes organis s avec d autres collectivit s ayant amorc ou r ussi des d marches de d mat rialisation similaires font appara tre un certain nombre d indications pour la faisabilit du projet d finissant autant de facteurs de succ s dont les principales sont gt une d mat rialisation int grale de la cha ne comptable est possible et vaut la peine d tre men e si la d marche n ignore pas les dimensions organisationnelle et proc durale internes et qu elle devient une opportunit dans une optique de modernisation 162 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt la d marche doit tre transversale et port e par la Direction G n rale les aspects techniques n tant pas ex
73. e commandes r seaux t l phonie s curit des donn es informatiques logiciels informatiques harmonisation et assistance achat de mat riel commun technique ou v nementiel 4 Parmi ces 7 chantiers celui concernant les expertises l ing nierie et l assistance ma trise d ouvrage est reconnu comme tant prioritaire l issue des derni res r unions les l ves administrateurs ont t appel s pr senter les conclusions des ateliers lors d un d jeuner des maires et d un comit de direction Ils ont galement r dig un rapport qu ils ont pr sent en Bureau communautaire 2 2 La r daction du projet communautaire actualis Les attentes de la collectivit ont t clairement pos es d s le d part de la mission La formalisation du projet communautaire doit r pondre deux enjeux gt placer l action intercommunale la fois pass e et future sous l gide d un document strat gique porteur d une vision d ensemble pour le territoire gt produire un projet mobilisateur qui marque une nouvelle tape de la construction de Quimper Communaut et faciliter la poursuite de son int gration Sur le fond l objectif est de porter un discours affirmant les ambitions politiques de la collectivit Mission nous tait donn e d viter l cueil d un catalogue d actions Sur la forme 57 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES les commanditaires ont affirm leur pr f rence pour
74. e d urbanisme ou la d centralisation de certaines enveloppes RH Enfin pour la plupart des fonctions ressources la r partition des r les entre directions ressources et directions op rationnelles est apparue mouvante En effet des missions ressources se sont parfois d velopp es spontan ment dans un certain nombre de directions op rationnelles existe ainsi des ateliers m caniques en dehors des services techniques qui entretiennent des machines sp cifiques par exemple UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 2 1 2 La mise en place d un tableau de bord RH un outil du dialogue de gestion La premi re pr conisation retenue par les membres du Comit de pilotage portait sur la mise en place d un tableau de bord en mati re de ressources humaines Afin de r pondre aux attentes des diff rentes parties cet outil de suivi et de pilotage a t construit progressivement en collaboration avec elles afin d assurer un r sultat consensuel et de permettre chacun de disposer des informations qui lui sont utiles 20 indicateurs ont t retenus r capitul s dans un document intitul Tableau de bord RH Mode d emploi reprenant le d tail de leur calcul l objectif poursuivi de m me que leur p riodicit et leur p rim tre Cet outil du pilotage de la collectivit doit permettre aux cadres qui le recevront d alerter de d cider de r guler en fonction de l analyse qu ils feront de l volution des indicateurs
75. e publique craignent pour la p rennit de leur service Dans le cadre de notre mission cette d fiance a pu se manifester au sein des services en charge de l action sociale Or la participation et au del la mobilisation des acteurs pour les groupes de travail conditionneront fortement la qualit du travail rendu et l efficacit des volutions mises en uvre Les modes de gouvernance des politiques facultatives peuvent tre diff rents de ceux des politiques obligatoires dans le sens d une recherche plus aigue de partenariat entre collectivit s et ou institutions Il nous semble important que les acteurs de ces politiques gardent l esprit cette sp cificit qui induit peut tre des volutions plus fr quentes des modalit s de gestion De la m me mani re la question de l valuation des politiques publiques se pose avec encore plus d acuit concernant les interventions publiques facultatives En effet les collectivit s territoriales sont de plus en plus soucieuses de l impact de ces politiques pour les usagers mais aussi les territoires 94 95 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Les auteurs du projet Michael HUYGHE 96 REFORMER LA TERRITORIALISATION DE L ACTION D PARTEMENTALE UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Isabelle DORLIAT Directrice G n rale Adjointe Pole Enfance Culture et Famille 1 1 Le contexte la mission Le Rhone est le qua
76. ec la R gion et les communes afin d identifier des m thodes de travail les conditions d un diagnostic partag et des engagements respectifs pour peser davantage dans la gouvernance des op rations d am nagement CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES Des outils ont t labor s afin de proposer au Conseil g n ral une d marche appropriable permettant d enrichir sa capacit d action globale par l int gration des politiques sociales aux op rations d am nagement Ils constituent un cadre g n ral qui doit permettre aux services et aux lus d identifier les synergies entre ces politiques publiques et de travailler la coh rence globale des interventions du Conseil g n ral Ces outils sont volutifs et peuvent tre modifi s enrichis et adapt s par les utilisateurs en fonction des valeurs et des priorit s identifi es par la collectivit partir des valeurs et objectifs du d partement une grille a t labor e permettant d identifier les champs d articulation entre social et am nagement L int r t de la d marche syst mique d velopp e dans cette matrice est de mettre en valeur le fait que les diff rentes dimensions s alimentent et communiquent entre elles Ainsi un tableau pr sentant les leviers mobilisables au croisement du social et de l am nagement met en relation des valeurs cardinales en mati re sociale comme l accessibilit la lutte contre les vuln rabilit s
77. ectiv es et partag es mais aussi de formaliser par crit les proc dures et la r partition pr cise des t ches entre chaque niveau Ces deux th mes peuvent structurer la contractualisation entre un si ge d partemental et chacune de ses structures territorialis es gt la qualit la cha ne hi rarchique semble constituer le pivot majeur d une territorialisation aboutie Du directeur g n ral des services l encadrant de proximit le manager porte a ses collaborateurs les messages strat giques de la collectivit et contribue ainsi l galit du service rendu l usager sur l ensemble du territoire Le management des managers nous semble ainsi devoir faire l objet d un volet sp cifique de toute charte de management labor e de mani re concert e par l ensemble des agents 104 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt dans des organisations complexes o les comp tences et expertises des niveaux d intervention diff rents l articulation des cha nes hi rarchiques et fonctionnelles constitue en outre une condition n cessaire de r ussite Par ailleurs nous avons identifi des enseignements relatifs la conduite du changement induit par tout projet de r organisation interne la collectivit gt la question du sens d une r forme fait partie int grante de sa faisabilit Fortement port par l ex cutif et par la Direction g n rale un projet de r organisation territoria
78. ectivit et d un comit technique de liaison lieu de partage des r sultats de l valuation et d change de bonnes pratiques entre les professionnels du secteur 6 tape la validation par les deux parties La validation de ce cahier des charges a fait l objet d une validation trois tages Un comit technique r unissant les directeurs de l enfance et de l valuation a permis de valider sur le fond le cahier des charges Les comit s de pilotage largis aux DGA aux quipes de terrain mais galement dans le Gard aux partenaires de l institution sur le champ de la protection de l enfance Justice PJJ ducation Nationale ont permis d apporter les derni res corrections au cahier mais surtout de lancer la d marche valuative 2 2 Le bilan tat des lieux Second livrable attendu l tat des lieux des politiques de protection de l enfance dans le Gard et dans le Vaucluse est une 80 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES partie int grante de l valuation en tant que telle G n ralement tabli par l valuateur lui m me le bilan met en exergue les principales donn es de la politique sur un mode dynamique volution sur une p riode Ce travail a n cessit d tablir une m thodologie de travail rigoureuse afin de construire des donn es comparables entre les deux conseils g n raux Par convention les deux d partements ont choisi de se r f rer une p riode de 5 ans 2006 2011 afin de recouvr
79. ement unique donnant acc s l ensemble du r seau l ensemble de ces scenarii ont t pr sent s en deux temps Tout d abord une r union de travail rassemblant une vingtaine de cadres de la DGA ducation Jeunesse Animation Loisirs et Sports et un atelier lors d un S minaire de la DGA Culture ont permis de confronter les hypoth ses de travail aux connaissances des techniciens Puis dans un deuxi me temps les scenarii finalis s associ s de recommandations portant sur leur mise en uvre ont t pr sent s aux DGA lors d un dernier Comit d cisionnel de projet fin janvier 2012 En compl ment de ces mod lisations transmises la Ville sous forme de fichiers Excel des propositions ont galement t formul es sur les volutions organisationnelles envisageables en vue de renforcer la coh rence et la lisibilit des tarifs des prestations g r es par la direction des Sports les mus es et th tres les ateliers de l animation socioculturelle ainsi que les prestations du domaine public stationnement voirie march s etc De plus l quipe a pr sent des propositions d volution visant permettre la Ville de passer des pratiques tarifaires existantes une politique tarifaire globale et transversale Une des principales propositions porte sur l adoption d une d lib ration cadre qui constituerait le socle de r f rence d une ventuelle refonte tarifaire et a minima de l volution des tarifs La d finit
80. ements sur les moyens financiers des coll ges d autre part une r union de direction du p le Solidarit s ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE Le projet collectif sur la mise en place du contr le de gestion au Conseil g n ral des C tes d Armor peut permettre de tirer des enseignements sur la cr ation d une fonction nouvelle et 68 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES plus largement sur le d veloppement d outils de pilotage et l accompagnement au changement dans une grande collectivit Parmi ces enseignements on peut accorder une importance particuli re aux points suivants a Le diagnostic de la situation initiale La cr ation d une fonction nouvelle ou l introduction d une m thodologie innovante doivent avoir pour pr alable une phase de diagnostic permettant de comprendre l historique de la collectivit et plus sp cifiquement les changements r cents qu elle a connus et les ventuelles difficult s que ceux ci ont pu g n rer Le diagnostic doit galement analyser l organisation actuelle de la collectivit son mode de r gulation des conflits et des divergences ainsi que les jeux de pouvoir qui ne peuvent manquer d exister en son sein Le diagnostic doit enfin permettre d analyser les freins culturels la mise en place d une nouvelle fonction et donc le temps d acculturation et d appropriation n cessaire pour les agents concern s Pour autant il ne faut en aucun cas sous estimer
81. emi re valuation collective de la protection de l enfance entre deux d partements du r seau 1 2 La commande et les enjeux de la mission Concernant la commande explicite l enjeu principal de la mission tait la pr paration sur le fond et la forme de l valuation ce titre l laboration d un cahier des charges afin de lancer un march de prestation intellectuelle a t l objectif essentiel de la mission 75 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Etant donn le caract re partenarial du projet les modalit s sp cifiques de la commande publique et de la gouvernance devaient tre tudi es S agissant des enjeux implicites le premier enjeu fut de parvenir un consensus sur le p rim tre de l valuation en s appropriant les attentes de chacun Le champ de l valuation concerne les deux volets constitutifs de la politique de l enfance la protection et la pr vention La pr vention au sens de cette valuation a t entendue comme tout ce qui pouvait tre mis en place pour viter des publics fragilis s d avoir recours des mesures obligatoires de protection lourdes pour les b n ficiaires et cons quentes pour les finances d partementales l valuation devrait galement mesurer la coh rence et l efficacit de la contribution des politiques publiques dites connexes la pr vention des situations de danger la Protection Maternelle et Infantile PMI la petite enfance l insertion le logement l
82. ent porte sur la forte dimension politique de la tarification des services publics locaux Celle ci traduit le projet de mandat recherche de justice sociale d accessibilit des services tous affirmation de priorit s politiques comme la jeunesse Les choix r alis s gratuit progressivit territorialisation etc ont une forte visibilit et un impact direct sur les usagers qui s av rent tre des polyusagers utilisant quotidiennement une pluralit de services publics transports cantines cr ches piscines m diath que etc Ce constat doit galement se traduire par un portage politique du projet de refonte des tarifs Un travail collaboratif avec les lus est n cessaire Les pistes pr conis es doivent tre porteuses de sens et leur mise en uvre compatible avec les temps politiques Dans l id al 49 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES ce type de d marche serait plut t engager en d but de mandat Notre mission intervenait un peu apr s la mi mandat ce qui justifiait des pr conisations articulant le court terme d ici la fin du mandat et le moyen terme en d but de mandat suivant La s curisation juridique des volutions tarifaires pr conis es doit galement tre recherch e Les recettes tarifaires sont la manifestation de la libre administration des collectivit s territoriales en ce que les tarifs soulignent le choix des lus sur le fonctionnement la gestion et l accessibilit des service
83. ents techniques de la CAF des Yvelines La mission a galement permis de mettre en vidence l existence d importantes marges de progression en mati re de contr le des associations subventionn es qui appellent la r alisation d un audit approfondi sur cette question afin d valuer les risques juridiques et financiers auxquels est soumise la collectivit Cette d marche de suivi et de contr le gagnerait tre mise en uvre en lien avec les associations intervenant dans le champ de cette politique dialogue de gestion d s lors que les avantages r ciproques d une telle structuration du partenariat sont clairement identifi s de part et d autre ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE gt l optimisation de la politique du logement des personnes d favoris es ne vise pas seulement examiner les interventions sociales sous leur angle financier elle doit davantage permettre d interroger la pertinence et les marges de progression des processus internes supports de sa mise en uvre l quipe des l ves administrateurs territoriaux s est ainsi attach e l analyse des diff rentes proc dures relevant de cette politique ASLL pr vention des expulsions et a relev des marges de progression pouvant am liorer l impact de l intervention 184 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES d partementale quand bien m me celles ci sont difficilement objectivables sur le plan budg taire animation et la fa
84. eprise verse une aide financi re o en nature un parrain collectivit association pour financer un projet une structure ou une manifestation et en attend une contrepartie la publicit Le parrainage s assimile donc sur le plan fiscal et juridique une op ration commerciale la valorisation du domaine public qui renvoie la volont de rechercher les meilleures solutions pour maximiser les recettes tir es du domaine public ex location d espaces publicitaires d quipements ou de lieux publics et la valorisation du patrimoine immobilier qui a pour objectif une gestion dynamique du patrimoine b tat des lieux du recours aux financements priv s Grenoble La Ville de Grenoble mobilise des financements priv s dans la plupart de ses domaines d action culture sports social et solidarit s v nementiel patrimoine et environnement l ensemble des dispositifs y est par ailleurs utilis dans des proportions et pour des montants diff rents En outre si les ressources financi res constituent la majeure 26 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES partie de ce type de coop ration la Ville b n ficie galement de participations du secteur priv en nature et en comp tences De plus les montants mobilis s sont tr s in gaux tant en valeur qu en volume selon la nature des projets et les partenaires concern s Enfin les recettes issues du secteur priv se distinguent par leur qualit ponctuelle o p
85. er d une r flexion sur diff rents aspects organisationnels et techniques interroger l organisation des services les modalit s de gestion des prestations ou encore explorer des marges de man uvre potentielles dans les modalit s d inscription de facturation et de paiement en privil giant la d mat rialisation Enfin toute conduite d action publique ne peut faire l conomie d une valuation des effets qu elle induit En amont de modifications tarifaires il convient d apporter aux lus une information de qualit sur les effets induits impacts financiers humains de fr quentation et sur les co ts Pour 50 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES autant le tarif n est pas le seul ressort d utilisation des services Plus largement les horaires l implantation des structures la nature de l offre d terminent l attractivit d une prestation de service public L analyse de la demande sociale permettrait une connaissance fine des attentes qualitatives et quantitatives des usagers en la mati re Enfin la mise en uvre des propositions doit s accompagner d une valuation ex post CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS D AUTRES COLLECTIVITES Dans un contexte marqu par la rar faction des ressources financi res publiques interroger les politiques tarifaires appara t pertinent m me si la part des recettes d origine tarifaire repr sente en moyenne 5 des ressources locales fran aises quand elles constituent plus
86. erciaux culturels de sant ou de loisirs espaces verts en fonction de l volution de la population volume et typologie gt levier 2 D velopper des services de proximit adapt s aux personnes g es handicap es ou mobilit r duite notamment les commerces de proximit les services publics etles transports la demande CHANTIER 3 Contribuer au d veloppement d une offre de logements quilibr e et accessible pour tous Les marges de manceuvre du Conseil g n ral reposent d abord sur le d veloppement de l offre de logement social qui garantit une certaine mixit sociale et influe sur les prix du foncier Toutefois l augmentation des prix de l immobilier constat e au cours des derni res ann es dans l agglom ration parisienne a rendu n cessaire la mise en uvre d actions plus innovantes pour contenir le co t du foncier un niveau abordable C est dans le cadre des relations avec les am nageurs et par le financement de logements que les collectivit s peuvent alors intervenir gt levier 1 D velopper et quilibrer l offre de logement social levier 2 Mieux anticiper l volution des prix du foncier levier 3 Participer la ma trise des prix du foncier CHANTIER 4 Mobiliser le transport au service d un d veloppement solidaire et durable du territoire l accessibilit aux transports pour les personnes en exclusion et la recherche d une offre de transports diversifi e mul
87. es au sein des directions op rationnelles les caract ristiques suivantes m ritent d tre distingu es mod le d centralis agents rattach s hi rarchiquement aux directions op rationnelles responsabilit en local gt mod le d concentr agents rattach s hi rarchiquement aux directions ressources responsabilit en central UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Le bon degr de d centralisation d concentration des fonctions ressources d pend donc de la culture des collectivit s et du volume d activit s li aux fonctions ressources des directions op rationnelles En outre la mise en place d outils de dialogue de gestion tels que les postes de type RAF le tableau de bord RH et les contrats de services permettent d accompagner ces modalit s organisationnelles FORCES FAIBLESSES RISQUES CONDITIONS DE R USSITE Vision de terrain des A Articulation entre le lien Maturit irection agents d concentr s M entre aturit des directions pince eo hi rarchique et le lien op rationnelles et gup fonctionnel ressources op rationnelles Implication des directions ressources dans l animation du r seau Meilleure coh rence de la Animation du r seau fonction ressources chronophage D concentration FORCES FAIBLESSES RISQUES _ CONDITIONS DE R USSITE Responsabilisation des directions Instauration d audits Syst me co teux 3 internes op rationnelles
88. es aux 2 exp rimentations de mise en place du contr le de gestion au sein de 2 p les du Conseil g n ral Solidarit s et ducation 65 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Concernant la m thodologie g n rale le diagnostic devait permettre d identifier les pratiques et les outils de pilotage existants ainsi que de pr senter une premi re analyse des besoins des services 8 616 tabli partir des 40 entretiens men s aupr s de la direction g n rale des directeurs et chefs de service ainsi que sur la base d une grille d auto valuation con ue pour les directeurs et chefs de service gt le travail de benchmark men par les l ves administrateurs devait permettre d apporter des l ments sur les effectifs des cellules contr le de gestion dans d autres Conseils g n raux eur rattachement hi rarchique leurs missions leur contexte de cr ation leurs pratiques et outils les freins et leviers observ s l occasion de la mise en place du contr le de gestion les propositions des l ves administrateurs pr sent es ci dessous se sont appuy es sur le travail pr alable de diagnostic de benchmark et d exp rimentations Concernant les m thodologies sp cifiques aux exp rimentations de mise en place du contr le de gestion au sein de 2 p les du Conseil g n ral Solidarit s et Education gt les directions test ont t choisies sur la base du volontariat gt les l ves adminis
89. es directions relevant d autres DGA risque d tre per u comme une ing rence Le portage politique est certainement aussi n cessaire tr s en amont sur ce type de projets L inscription du projet comme une priorit claire et imm diate par le politique facilite le volontarisme des agents pour travailler sur le sujet en plus de leurs attributions habituelles Une pr conisation peut ici tre mise par l quipe du projet collectif ayant fait le constat d un tr s grand nombre de chantiers en cours o pr vus au Conseil g n ral de Seine et Marne il est conseill aux collectivit s de limiter et d talonner le nombre de chantiers ouverts 3 2 Favoriser l appropriation du projet par tous les acteurs La r ussite de ce type de projets d pend largementde l appropriation par des relais internes agents de sa propre direction d autres directions comme externes partenaires Aussi leur association pr coce au projet est essentielle est conseill d utiliser des solutions simples pour cette association afin de ne pas recr er une structure suppl mentaire en s appuyant tr s largement sur les acteurs de terrain souvent habitu s travailler ensemble de fa on informelle et en utilisant les structures existantes conf rences territoriales mises en place r cemment par les MDS pour r unir les partenaires sur chaque territoire 115 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES CONDITIONS DU TRANSFERT DES METHODES ET OUTILS A D A
90. es et techniques existent galement De possibles effets contre productifs doivent donc tre valu s au cas par cas Par exemple la concurrence entre structures laisse appara tre des effets d viction li s un ph nom ne de vases communicants entre recettes Les sollicitations multiples de financeurs peuvent galement constituer un frein leur implication En conclusion et en perspective de moyen ou de long terme la d marche de recherche de financements priv s peut s int grer une strat gie plus globale gt de recherche de marges de man uvre la d marche consiste diffuser dans la collectivit une culture de performance globale qui int grera une dimension d penses et une dimension recettes en s appuyant sur le suivi des objectifs de gestion et ou de d veloppement territorial il s agit de favoriser l innovation dans le contexte d conomie de la connaissance gr ce aux synergies potentielles entre les diff rents acteurs publics dont associations universit s et priv s dans une logique durable de co construction et de fertilisation crois e Les auteurs du projet Vincent CONSTANSO Laurent LE NY Manuel ZAMORA 32 POLITIQUE DE LA MER ET DU LITTORAL CONCRETISER L AMBITION MUNICIPALE UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Pascale JANNY Chef du Service Mer et Littoral Bien qu omnipr sente Marseille la
91. es sociaux en milieu rural La mission pr sentait une double particularit D une part elle ne se limitait pas au champ de comp tence du d partement posant ainsi la question des partenaires et des partenariats D autre part elle tait centr e sur un territoire test afin de proposer des solutions concr tes fonctions de l tat des partenariats de l organisation des services sociaux d partementaux et adapt es aux besoins d une population recens s dans une 1 phase de mission consacr e un diagnostic UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 2 TRAVAUX R ALIS S 2 1 tape pr alable d approche th orique d finition des notions d espace rural d accessibilit et de besoins sociaux minimum En pr alable une tape 0 consista d velopper une approche th orique sur 3 notions l espace rural l accessibilit et la notion de besoins sociaux minimum Sur cette derni re notion 6 grandes th matiques furent ainsi identifi es emploi sant aide de 1er niveau ducation logement acc s aux droits et d taill es dans un tableau recensant les diff rents besoins partir de l usager emploi du je afin de faciliter cette perspective Exemple J acc de un logement d cent L objectif tait ici de se placer du point de vue de l usager et non de celui des dispositifs APA PCH prestations CAF etc ou de celui des institutions Conseil G n ral CAF P le Emploi etc 2 2 La 1 phase d
92. et la coh sion sociale et dans le domaine de l am nagement les deux principaux enjeux identifi s qui sont l attractivit conomique et l attractivit r sidentielle du territoire Ce tableau qui recense une soixantaine de leviers mobilisables s affine ensuite pour identifier en fonction les acteurs les actions du Conseil g n ral men es et celles qui pourraient tre d velopp es ainsi que les services comp tents La transposition de cet outil 124 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES d autres collectivit s impliquerait d adapter la grille en fonction des valeurs et enjeux jug s prioritaires par la collectivit ainsi que d identifier les leviers structurants ou ceux qu il convient de d velopper l issue de cette d marche l quipe projet a mis en avant des chantiers prioritaires afin de faciliter l appr hension des leviers et le passage l action La hi rarchisation s est faite en fonction de cing crit res visibilit pour les usagers coh rence avec le projet politique du d partement degr de comp tences du Conseil g n ral l gitimit du Conseil g n ral par rapport ses partenaires ext rieurs possibilit d am liorer la gouvernance interne Quinze leviers ont ainsi t identifi s comme prioritaires Dans un souci de lisibilit ces leviers ont t regroup s en cinq chantiers en fonction de leurs th matiques communes CHANTIER 1 Faire de l ensemble de la soci t civile un acteur du
93. et p ri urbaines ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE 8 1 Contrat vs appel projet deux outils compl mentaires de l intervention publique Les politiques territoriales men es en Midi Pyr n es sont essentiellement bas es sur la contractualisation Les territoires de projet signent ainsi une convention avec l ensemble des partenaires R gion D partement tat et Union europ enne qui contient des principes d intervention clarifie les instances de gouvernances et les conditions requises pour que les initiatives port es localement soient retenues par les cofinanceurs Le contrat permet galement 54 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES de disposer d une certaine visibilit budg taire dans la mesure ou il rev t un caract re pluriannuel Le m canisme des appels projet est galement utilis plus ponctuellement par le R gion Midi Pyr n es dans le cadre de ses politiques territoriales mais il proc de d une autre logique Cet outil permet d afficher plus clairement des priorit s un moment donn offre davantage de souplesse en ce qu il peut ne pas tre reconduit et marque l engagement sur un axe jug prioritaire favorise l innovation et l mergence de projets locaux Au total les deux outils comportent des avantages et des inconv nients et leur utilisation gagne tre articul e Si pour les concepteurs de politique publique l utilisation de la contractualisation o de l ap
94. eure gestion des services publics locaux Ce diagnostic transversal a t compl t par des analyses approfondies des diff rentes grilles tarifaires regroup es en trois cat gories chacune r pondant des enjeux communs gt les tarifs solidaires dimension sociale et ou familiale adoss s aux ressources et qui r pondent aux enjeux d quit tarifs modul s en fonction des ressources et de la composition des familles et d accessibilit tous gt les tarifs visant l accessibilit mais aussi la mixit des publics tarifs des prestations de l animation socioculturelle des mus es de la lecture publique etc gt les tarifs d orientation des comportements et usages du domaine public avec des enjeux communs de gestion de l espace public mais aussi de s curit et tranquillit publiques de d veloppement des activit s economiques de proximit etc Cette premi re phase de diagnostic entam e par une pr sentation de l quipe et de la mission en Comit de Direction g n rale s est conclue par un change sur le diagnostic en Comit d cisionnel 46 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES de projet instance r unissant l ensemble des DGA concern s Ce comit a galement valid les propositions de l quipe quant aux prestations approfondir dans la 2 phase de l tude sur la base des crit res suivants disponibilit et fiabilit des donn es chiffr es co ts usagers recettes d une part
95. gement peut int grer des enjeux sociaux et dans quelle mesure les politiques sociales peuvent tre des leviers du d veloppement territorial 2 TRAVAUX REALISES Le projet collectif s est d roul en trois phases la premi re a consist a identifier les points de convergence entre politiques sociales et d am nagement du territoire Dans un deuxi me temps ont t conduites une tude de cas sur le projet d am nagement des Grandes Ardoines ainsi qu une analyse comparative des situations d autres collectivit s franciliennes fran aises et europ ennes Enfin des instruments permettant de d finir les modalit s d intervention du Conseil g n ral ont t labor s et assortis de recommandations d ordre organisationnel pour permettre leur mise en uvre Au final l ambition d un territoire solidaire qui fait de la coh sion sociale une condition et un atout pour le d veloppement semble bien devoir tre poursuivie et concr tis e L tude du projet des Grandes Ardoines a permis de construire des instruments m thodologiques qui pr sentent de mani re objective des 14 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES articulations entre politiques sociales et d am nagement 11 en ressort cinq chantiers qui apparaissent prioritaires pour s engager dans l int gration des politiques sociales et d am nagement dont la mise en uvre n cessite l adaptation des modes de travail du Conseil g n ral le d veloppement de la prospecti
96. hase une m me m thode a t utilis e Ainsi l analyse juridique sur la r partition des comp tences a permis de mettre en exergue les politiques volontaristes de la collectivit de chiffrer leur co t et d envisager des pistes alternatives si celles ci taient jug es trop on reuses Le comit de pilotage interm diaire a permis de commenter les pistes propos es de les prioriser et d en retenir trois pour la poursuite de l tude Apr s avoir obtenu les l ments d information compl mentaires aupr s des partenaires institutionnels de la Province Sud nous avons propos des groupes de travail pour chaque secteur afin de r unir autour de la table les diff rents acteurs du secteur de confronter nos analyses et de tester la faisabilit de nos propositions Compte tenu des contraintes de calendrier des diff rents acteurs nous n avons pu r unir qu un seul groupe de travail celui concernant l aide au logement Cependant nous avons pu sur l aide m dicale et le handicap effectuer des entretiens bilat raux avec nos interlocuteurs Enfin nous avons toff nos pistes en r alisant des projections financi res selon plusieurs hypoth ses tant sur le calendrier que sur les accords possibles entre institutions incluant galement les analyses d impact fiscal pour la Province Sud Cela nous a permis de d velopper des pistes ge UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES op rationnelles au vu de donn es chiffr es et actualis es
97. iers chaque commune tait repr sent e par deux lus municipaux ou communautaires Chaque groupe tait pr sid par un Vice Pr sident de la Communaut d Agglom ration et anim un ou deux l ve s administrateur s Un Directeur g n ral adjoint tait pr sent dans chaque atelier et en constituait le r f rent administratif 55 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES ATELIER 1 Rayonner en accueillant de grands v nements culturels et sportifs L atelier rayonner en accueillant de grands v nements culturels et sportifs tait charg d tudier l opportunit de la construction d un grand quipement capable d accueillir de l v nementiel culturel et sportif Les lus communautaires et municipaux se sont attach s poser un diagnostic quilibr en recensant d une part l ensemble des arguments justifiant l int r t pour la collectivit de disposer d un grand quipement multifonction et en insistant d autre part sur les multiples conditions de r ussite ATELIER 2 Accueillir en d veloppant une politique sociale d int r t communautaire L atelier accueillir en d veloppant une politique sociale d int r t communautaire tait charg d examiner l opportunit d une prise de comp tence et le cas ch ant de dessiner les contours d un futur Centre intercommunal d action sociale CIAS Les d bats entre les lus ont permis d identifier des besoins sociaux convergents et
98. ies budg taires la mise en place moyen terme d un dialogue de gestion concernant le contr le de gestion externe la consolidation des donn es sur les organismes ext rieurs la cartographie des risques le d veloppement d outils m thodologiques l analyse des partenariats fort enjeu budg taire dans les relations avec les directions op rationnelles court terme le travail avec des services r ceptifs la formalisation syst matique d une fiche de mission a r union d un comit de coordination des fonctions d appui au pilotage 2 3 fois par an concernant les syst mes d information court terme adaptation des outils existants aux besoins du contr le de gestion moyen terme la construction d un syst me d information et d aide la d cision une attention particuli re port e a la formation la communication et au reporting Les travaux men s ont abouti la r daction des livrables suivants gt un rapport sur la mise en place du contr le de gestion destin notamment la Directrice g n rale des Services la DGA Ressources la Direction des Finances et de l Administration G n rale ainsi qu aux directions responsables des diff rentes fonctions d appui au pilotage des notes de propositions sp cifiques aux 2 exp rimentations men es aupr s des p les Solidarit s et ducation qui ont servi de supports d une part un atelier entre la DEJPI et des responsables d tabliss
99. ilibre institutionnel actuel ou du moins ne portent pas atteinte la cl de r partition entre provinces 90 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Notre tude s est ainsi d roul e en deux phases une premi re phase de cing semaines portant sur le diagnostic de quatre politiques publiques cibl es par le commanditaire apr s notre travail pr paratoire en raison de leur co t ou des possibilit s de transfert la Nouvelle Cal donie savoir a sant et l action sociale l ducation le placement des demandeurs d emplois et l aide au logement gt une deuxi me phase de quatre semaines portant sur la d finition et la construction en partenariat avec les acteurs internes et externes des sc narios de mise en uvre op rationnelle concernant trois politiques publiques cibles aide au logement l aide m dicale et le handicap et la d pendance Le diagnostic consistait d une part en une pr sentation des fondements juridiques permettant l exercice de la comp tence en question et d autre part en des donn es financi res r trospectives et prospectives relatives aux actions men es par la Province Sud Enfin nous avons con u des propositions de pistes d optimisation et de rationalisation sans tre en mesure ce stade de l tude de leur donner de caract re directement op rationnel exception faite du dispositif de l aide au logement Ces pistes d optimisation ont t prioris es en fonction du montant
100. inte principale tait de retranscrire sous un format resserr les intentions politiques de la collectivit et de r server quelques actions concr tes un r le d illustration L essentiel de ce travail de formalisation a t r alis collectivement le groupe fonctionnant comme un lieu de d bats essentiel la phase d appropriation et de construction du plan La r daction en revanche a t partag e chacun prenant en charge une des quatre parties du projet Puis nouveau un travail collectif a permis de consolider l ensemble 58 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Le projet final d une vingtaine de pages s articule autour de 4 ambitions principales gt rayonner en affirmant le r le de l agglom ration comme capitale de Cornouaille porteuse d une strat gie de coop ration gt d velopper en cr ant une dynamique de d veloppement conomique au service de l emploi gt valoriser en mettant en valeur le cadre de vie et en prot geant les ressources environnementales du territoire gt attirer en renfor ant la qualit de vie et la coh sion sociale du territoire pour accueillir une population plus nombreuse ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE gt l int r t du projet communautaire dans la construction d une vision du territoire Le projet communautaire est un document strat gique qui pr sente un double int r t pour une intercommunalit D une part
101. ion d une 48 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES m thodologie formalis e pour la modification des tarifs est galement pr conis e De plus la modernisation de la gestion des services publics a t mise en avant comme accompagnement voire pr alable la mise en uvre d une nouvelle politique tarifaire gt le d veloppement du contr le de gestion interne et des outils de comptabilit analytique connaissance des co ts de revient des services suivi fin des recettes gt la modernisation des modalit s d inscription de paiement et de gestion des dossiers des usagers gt l valuation des politiques publiques Enfin il a sembl important de souligner que la mise en uvre de ces pr conisations devait n cessairement tre progressive compte tenu des prochaines ch ances lectorales Aussi la mise en uvre des propositions d ordre organisationnel en interne la collectivit ainsi que des ajustements des grilles tarifaires peuvent s envisager d ici 2014 Le vote d une d lib ration cadre fixant les grands principes de la politique tarifaire de la Ville est propos dans le contexte d un d but de deuxi me mandat Par la suite des d lib rations sectorielles pourraient tre adopt es en fonction des priorit s ouvrant la voie une refonte globale et progressive de la tarification des services publics municipaux ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE Un premier enseignem
102. ir les p riodes des deux sch mas d partementaux de la protection de l enfance Les l ves administrateurs ont cherch et analys des donn es sociod mographiques g n rales issues de l INSEE Ils ont ensuite trait les donn es budg taires de la protection de l enfance avec la volont de comparer ce qui pouvait l tre Ils se sont enfin int ress s aux donn es relatives aux dispositifs gt le recueil des informations pr occupantes provenance type de difficult s constat es localisation g ographique type de d cision prise apr s traitement de l information gt les d cisions de protection nombre et volution des AEMO1 AED2 TISF3 taux de judiciarisation mesures de placement ad quation entre l offre et la demande de prise en charge etc Les l ves administrateurs ont pris le parti d intituler ce livrable tat des lieux et non bilan pour souligner sa nature inachev e En effet ce document est une base de travail pour l valuateur Ce dernier devra approfondir et chercher lui m me un certain nombre de donn es relatives aux effets pr ventifs des politiques publiques connexes 2 3 La convention juridique Les l ves administrateurs ont cherch une solution juridique ad quate a la nature du projet Il est tr s vite apparu que la constitution d un groupement de commande pour passer un march avec suivis d ex cution s par s tait une solution avantageuse eu gard aux caract ristiques d
103. itif de pilotage du PDALPD gagnerait en outre s affranchir d une lecture financi re du partenariat avec les associations mandat es Si le dialogue financier a sa place au sein des instances de pilotage du PDALPD il ne doit pas tendre remplacer le dialogue sur les objectifs de cette politique Au del des relations financi res entre le Conseil g n ral et les associations mandat es la s curisation du partenariat passe d abord par la formalisation de m thodes et d outils de suivi et de contr le Les associations rencontr es pendant la mission ont toutes valoris ce type de d marche afin de renforcer la p rennisation de leurs activit s 185 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt La n cessit du maintien de l quit sociale et territoriale doit constituer la ligne directrice de la politique du logement des personnes d favoris es l instar des autres politiques d action sociale men es par le Conseil g n ral cette politique repose dans sa mise en uvre op rationnelle sur sa d concentration aupr s des territoires et secteurs d action sociale TAS et SAS Les logiques de proximit et de polyvalence ne peuvent tre d connect es de l impulsion strat gique de la direction centrale au risque d introduire des in galit s et une mise en concurrence des territoires infra d partementaux la conscience de ce risque est importante car la politique du logement implique une diversit d instances d change et de
104. l tat et la R gion de nouveaux sch mas r gionaux et fait des sch mas de coh rence territoriale SCoT les documents pivot entre ces sch mas et les documents d urbanisme Il s agit d une opportunit pour la R gion gt les relations entre la R gion et les D partements pourraient tre profond mentmodifi es La mise en place du conseiller territorial constitue un risque de cantonalisation et de transformation des politiques territoriales vers une logique de guichet Le sch ma d organisation et de mutualisation des comp tences SOM envisag par la RCT ouvre de nombreuses possibilit s mais il n est pas l ordre du jour en Midi Pyr n es Le travail prospectif sur les pistes d volution des politiques territoriales a enfin conduit la mission proposer 4 sc narii gt un premier sc nario dit au de l eau qui consiste dans la poursuite des politiques territoriales selon les m mes caract ristiques et les m mes modalit s qu aujourd hui s agit d un sc nario passif face aux volutions l gislatives et leurs impacts conduisant une disparition progressive des politiques territoriales gt un deuxi me sc nario de suppression des politiques territoriales consistant dans l abandon des outils de contractualisation au profit du transfert de certaines actions dans les directions sectorielles Dans un contexte budg taire contraint il s agit de rationaliser l action r gionale en la recentrant sur les
105. l C estle cas en particulier de l accompagnement social li au logement ASLL peu lisible quant son contenu et son degr de diff renciation avec l accompagnement social de droit commun et relativement peu ma tris quant ses modalit s de financement aupr s des op rateurs associatifs mandat s Le manque de lisibilit engendre un risque de sous utilisation de certains dispositifs mis en place par le Conseil g n ral par exemple pour certaines mesures dASLL ou l inverse de demandes multiples ne correspondant pas aux champs d intervention de la collectivit sollicitation sur des interventions relevant de l tat o d autres acteurs Cet enjeu constitue pour la DTAS l un des principaux leviers de r interrogation de la politique du logement des personnes d favoris es notamment afin de solliciter un positionnement politique de l Assembl e d partementale ceci dans les limites imparties au Conseil g n ral un enjeu d efficience afin d appr cier le degr d ad quation entre les objectifs nonc s par l assembl e d partementale et les moyens effectivement d ploy s au service des personnes d favoris es l tude du r glement int rieur du FSL des proc dures de l ASLL et de pr vention des expulsions locatives a r v l des viviers d optimisation des interventions d partementales mobilisables court terme et p rim tre budg taire constant Cet enjeu d efficience se traduit aussi par
106. l ves administrateurs l occasion de leur projet collectif au Conseil g n ral des C tes dArmor peuvent tre adapt s d autres collectivit s sous certaines conditions 70 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES S agissant des m thodes le choix des directions prioritaires peut varier d une collectivit a l autre selon le contexte local les crit res retenus peuvent tre li s aux enjeux budg taires la r ceptivit du service au contr le de gestion aux probl mes d organisation du service etc gt les propositions des l ves administrateurs se sont notamment port es sur la coordination des fonctions d appui au pilotage ce n est pas forc ment pertinent dans d autres collectivit s o elles sont regroup es gt r partition des t ches entre contr leur de gestion et directions op rationnelles peut varier d une collectivit a l autre toutefois la m thode propos e pour le Conseil g n ral des C tes dArmor positionnement du contr leur de gestion sur la m thodologie coconstruction des outils de pilotage avec les directions concern es est globalement transposable gt le degr de participation du contr leur de gestion au dialogue de gestion est variable d une collectivit l autre existence ou non d un dialogue de gestion rattachement hi rarchique du contr le de gestion m thode de r gulation des choix budg taires Concernant les outils gt le tableau de bord de direction g
107. labor s r cemment cadre de r f rence recherche et innovation 2009 SRADDT 2009 SRDE2 2001 alors que d autres sch mas arrivent ch ance sch ma des formations sanitaires et sociales 2012 D autres documents cadres orientent l action de la R gion parmi lesquels le nouveau COM apprentissage 2011 et le contrat d objectif avec l universit qui sera prochainement ren goci Ces sch mas sont r dig s en coh rence les uns avec les autres et t moignent d une direction claire affich e par les lus N anmoins les liens sur le territoire entre les diff rents acteurs de la formation ainsi que les outils de mise en uvre des sch mas restent d velopper et renforcer pour faire de la R gion le pilote de ce sujet 2 3 Cartographie des acteurs 18 R gion un acteur confluence de l cosyst me de la formation PUBLICS Lyc ens Apprentis tudiants STRATEGIE DRAAF R gion 1 Chambres Organismes de formation GRETA AFPA OF GRETA Demandeurs Salari s d emploi en entreprise La R gion sans avoir la main sur tout l cosyst me de la formation appara t alors comme un acteurconfluence puisqu elle interagi avec gt des acteurs qui interviennent un niveau strat gique Rectorat DIRECCTE Universit DRAAF P le Emploi Chambres consulaires avec qui elle labore les sch mas d organisa
108. le de part le nombre d agents qu il impacte ne peut faire l conomie d un affichage fort d une pr sentation claire des objectifs poursuivis et d un cadrage m thodologique et chronologique gt l int rieur de ce cadre diverses modalit s d laboration de la r organisation peuvent tre employ es La concertation des acteurs nous para t tre une condition de r ussite importante l utilisation des ressources humaines ext rieures missionn es sur des projets de r organisation peut tre fructueuse condition de les associer pleinement aux instances de pilotage de ces projets CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS D AUTRES COLLECTIVITES Trois l ments nous sont apparus comme transf rables toute collectivit engag e dans la territorialisation de tout ou partie de ses services Tout d abord un tel processus conduit amplifier les logiques centre p riph rie existant dans toute organisation complexe aux lieux de travail multiples la territorialisation accro t cette complexit en conf rant aux unit s locales des marges d autonomie pour agir et en op rant une distinction plus nette entre services centraux et services territorialis s La construction d une identit commune requiert une action volontariste ferme car elle ne va pas de soi Ensuite le questionnement sur le p rim tre et la taille critique pour op rer les d coupages territoriaux est primordial L encore 105 UN AUTRE
109. llectivit qui d coulent de cette posture r affirm e Les principes directeurs qui guident la mission des l ves administrateurs gt financeur de premier ordre la formation repr sente 140 millions d euros sur un budget total de 400 millions le Conseil r gional doit pouvoir agir et choisir les axes prioritaires de sa politique ainsi que les modalit s de gouvernance qu il souhaite mettre en place avec les acteurs du territoire gt ses budgets sont de plus en plus contraints ce qui n cessite une rationalisation de ses actions une attention plus marqu e la coh rence des parcours des publics une identification des outils les plus pertinents ainsi qu une plus grande efficience dans la mise en uvre gt les formations organis es doivent correspondre aux besoins identifi s des apprenants du tissu conomique et du territoire Formation tout au long de la vie 2 professionnalisation Les acteurs commanditaires de la formation P riode d inactivit ou de ch mage 14 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 22 TRAVAUX REALISES 2 1 M thodologie La conduite de la mission s est op r e en six temps gt analyser les zones de coh rences et les difficult s de mise en uvre des sch mas strat giques gt r aliser une r trospective de la construction des services r gionaux intervenant dans le champ de la formation gt rencontrer les acteurs de la formation lus r gionaux services ce
110. luation des politiques publiques Inspection g n rale qui a pour responsabilit de contr ler le bilan des associations b n ficiaires de subventions mais sans r pondre enti rement aux besoins issus de la nouvelle donne budg taire et organisationnelle C est dans ce contexte que la Direction g n rale a d cid de recruter un contr leur de gestion et a par ailleurs arbitr son rattachement au service Budget gt l affectation ce poste d un cadre A par red ploiement gt un p rim tre des missions du contr leur de gestion incluant le contr le de gestion interne et externe avec un positionnement d appui aux directeurs partir de cette commande et des arbitrages les l ves administrateurs se sont donn pour objectif d laborer des propositions de d finition des missions et modalit s de travail de la cellule de contr le de gestion d articulation avec les fonctions de pilotage existantes et de formalisation d l ments de m thodologie pour la construction de processus et d outils de pilotage 2 TRAVAUX REALISES Dans la m thodologie adopt e par les l ves administrateurs il faut distinguer gt la m thodologie g n rale visant poser un diagnostic des pratiques de pilotage au sein de la collectivit apporter des l ments de benchmark avec d autres Conseils g n raux et laborer des propositions sur la mise en uvre du contr le de gestion gt les m thodologies sp cifiqu
111. moyenne de quatre mois pour le reconduire ailleurs Si l on inclut le temps de pr paration de l valuation depuis son mergence d lai doit raisonnablement tre port six mois Des conditions doivent tre respect es pour garantir le succ s du transfert de cette exp rience gt l analyse pr alable de l organisation des collectivit s doit tre faite pour en d crypter les enjeux et faire merger les questions valuatives judicieuses Il convient de ne pas les enfermer dans une vision instrumentalis e mais de les mettre au service du management strat gique 84 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt le pilotage de l valuation dans l organisation de la collectivit la disponibilit de donn es fiables et la volont politique pr alable de conduire une valuation port e au plus haut niveau du management de la collectivit sont des facteurs cl s de r ussite du transfert du travail conduit gt il convient de ne pas n gliger le temps n cessaire pour faire merger un consensus entre les partenaires ni de nier leurs ventuelles divergences Un travail de production sous forme de synth ses et des allers retours de validation entre tous les participants permet de b tir progressivement un vrai partenariat de confiance gt enfin le positionnement ext rieur aux deux collectivit s des l ves de part leur statut leur a permis de produire du consensus 85 Les auteurs du projet J r
112. my ROUBIN 86 gt LES COMPETENCES EXERGEES PAR LA PROVINCE SUD NE RELEVANT PAS DE SA RESPONSABILITE UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Fr d ric GARCIA Secr taire G n ral gt Mireille NIERORAK MULLER Secr taire G n ral Adjoint en charge du d veloppement durable 0 CONTEXTE POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL Tout d abord il convient d avoir l esprit que ce territoire fran ais jouit d un statut lui accordant une tr s forte autonomie puisque l tat n exerce quasiment plus que des comp tences r galiennes police justice d fense notamment Un r f rendum portant sur l avenir du territoire et sur sa possible ind pendance vis vis de la France sera organis partir de 2014 Depuis les accords de Matignon sign s en 1988 la Nouvelle Cal donie est divis e en trois provinces Province Nord Province Sud et Province des Iles Loyaut L objectif de cette organisation administrative tait d op rer un partage du pouvoir entre les ind pendantistes qui contr laient la Province Nord et la Province des Iles et les non ind pendantistes ou loyalistes qui conservaient le contr le de la Province Sud de loin la plus riche et la plus peupl e avec 75 de la population soit 183000 habitants en 2009 AU niveau du territoire le Gouvernement de Nouvelle Cal donie organe coll gial rassemblant les principales forces politiques cal doniennes mane du Congr s de Nouvelle Cal
113. n des services L approche valuative fournit des informations utiles ces arbitrages Les questions valuatives ont t labor es pour r pondre un large ventail de questionnement l originalit de l valuation pr par e pr sente l int r t d une comparaison entre des fonctionnements diff rents dans des contextes comparables Le pilotage d une politique publique sur la base de sch mas pluriannuels requiert de disposer au pr alable de donn es chiffr es fiables et comparables sur une p riode longue l valuation concernant deux territoires il a t n cessaire de recommander des indicateurs simples mais communs 3 3 En termes de fond En mati re de politique de protection de l enfance pr vention et protection ne se distinguent pas de mani re tranch e Ainsi des politiques publiques si elles n ont pas pour objectif premier la protection de l enfance pourraient n anmoins contribuer par leurs effets pr ventifs deux titres gt en amont des dispositifs de protection de l enfance elles permettent en accompagnant les mineurs les jeunes majeurs et ou leurs parents de leur viter d entrer dans le dispositif de protection gt pour ceux d j dans le dispositif de protection les effets pr ventifs de certaines politiques publiques contribuent garantir leur sortie du dispositif dans de bonnes conditions voire l acc l rer 83 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES CONDITIONS DU TRAN
114. n ressource sur le d veloppement territorial afin de nourrir une analyse compar e des choix et des volutions a venir Les analyses pr sent es lors des comit s de pilotage pr sid s par le Vice Pr sident en charge des politiques territoriales et par le Directeur g n ral des services se sont articul es autour de quatre phases PHASES PERIODES COMITES DE PILOTAGE 1 Diagnostic interne Mi novembre d cembre CP 12 janvier 2012 2 clairage territorial d cembre janvier CP 12 janvier 2012 3 Impact des r formes d cembre janvier CP 12 janvier 2012 4 Sc narii d volution janvier CP 24 janvier 2012 Le diagnostic interne a permis d identifier avec les acteurs du Conseil r gional les r ussites et les axes d am lioration dans la mise en uvre des politiques territoriales mais galement les attentes des lus et des directions dans la perspective de leur volution l clairage territorial a mis l action de la R gion en rapport avec la perception des territoires et leurs attentes s est agit galement d explorer les impacts que les territoires de projet anticipent sur euxm mes et sur les politiques territoriales de la R gion l analyse des r formes a ensuite permis de r v ler les impacts sur la strat gie et les politiques territoriales de la R gion ainsi que sur les strat gies des autres collectivit s midi pyr n ennes gt dans le cadre de la r forme fiscale la R gion a perdu son pouvoir fiscal et g
115. ncentration des activit s conomiques autour de certains p les D s lors l importance particuli re de la question du logement des personnes d favoris es en Ile de France visible par exemple travers le nombre de recours dans le cadre du droit opposable au logement comparativement la situation dans le reste du pays fait appara tre une limite aux possibilit s de transposition des m thodes et outils utilis s aux collectivit s non franciliennes La nature fondamentalement partenariale de la politique du logement des personnes d favoris es constitue une seconde limite aux transpositions d outils et de m thodes d autres collectivit s En effet les outils mobilis s par le Conseil g n ral dans le cadre de cette politique s articulent avec ceux des services d concentr s de l tat La probl matique du logement des jeunes a par exemple fait l objet d une prise de conscience particuli re dans les Yvelines a travers l impulsion d un plan d partemental d action pour le logement des jeunes Ce plan adjoint au PDALPD repr sente donc un outil int ressant mais dont la mobilisation d pend de la volont d un travail partenarial de la part des diff rents acteurs et de l articulation des interventions de l tat et des collectivit s territoriales 187 Les auteurs du projet C cile BIZOT Olivia CODACCIONI 4 Aline HUMBERT Franck PERRACHON 138 gt LA FORMATION
116. nisation et Pilotage Conseil g n ral du Gard gt Mireille NIERORAK MULLER Chef de service P le Organisation Systeme d Information et Contr le Conseil g n ral du Vaucluse En introduction il est n cessaire de mettre en exergue les traits novateurs de ce projet collectif Ce dernier est une illustration d une nouvelle dynamique de l action publique locale celle de la coop ration et du partage d exp riences entre collectivit s territoriales Cette mission tait galement centr e sur l valuation de politiques sociales sensibles et rarement valu es la protection de l enfance et la pr vention en mati re d enfance en danger Enfin il a permis trois l ves administrateurs d tre missionn s pour la premi re fois sur deux collectivit s avec un r le fort d interface entre deux administrations locales ne LA CoMMANDE De mani re synth tique le projet collectif reposait sur deux objectifs gt favoriser le lancement d une valuation commune de la politique de protection de l enfance gt consolider le r seau REVMED 74 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 1 1 Un contexte de la mission Les conseils g n raux jouent un r le pr pond rant en mati re de protection de l enfance depuis les premi res lois de d centralisation et plus encore depuis la loi du 5 mars 2007 qui a r affirm leur r le de chef de file en ce domaine D partements limitrophes le Gard et le Vaucluse comptent respec
117. nstance Ce pouvoir relativement concentr s il permet la repr sentation d quilibres territoriaux ou politiques au sein de l ex cutif pose toutefois la question de l association des autres lus l laboration de la politique intercommunale C est pourquoi pour actualiser son projet Quimper Communaut a mobilis un panel d lus municipaux et communautaires notamment pour les ateliers th matiques Cette participation des lus municipaux la r flexion a permis de constater l mergence d un v ritable esprit communautaire qui est le fruit de dix ans d existence de la Communaut dAgglom ration Ces lus municipaux bien que peu impliqu s dans la vie des instances communautaires ont pu ainsi tre force de proposition ils ont identifi les sujets d int r t commun particip l laboration d une r ponse intercommunale et esquiss les contours d un int r t g n ral communautaire partag En revanche l Agglom ration a fait le choix pas associer la soci t civile qui avait d j t fortement sollicit e depuis 2008 dans le cadre de l laboration de plusieurs documents cadres SCOT PLH Agenda 21 Le d sengagement de l tat ces derni res ann es vis vis des communes accentue sans doute le renforcement constat de l esprit communautaire Ainsi les fonctions d ing nierie et de conseil des services de l tat Pr fecture DDE ont quasiment disparu et expliquent ce
118. nstruire des contrats de services individualis s pour les seules directions qui rencontrent des probl mes particuliers carrefour des directions op rationnelles et des directions ressources notre projet collectif nous a donc permis d appr hender de mani re transversale les enjeux organisationnels et manag riaux d une grande ville tout en alimentant notre r flexion sur la performance de l action publique au service du citoyen usager contribuable 20 2 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Les auteurs du projet Clara CANEVET 3 a Amos WAINTRATER 22 gt FINANCEMENT PRIVE DE L ACTION ET DES PROJETS MUNICIPAUX OPPORTUNITE ET MODALITES DE RECOURS UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Gilles AMAUDRIC DU CHAFFAUT Directeur G n ral des Services gt Paul COSTE Directeur G n ral Adjoint des Services Aymen BEN MILED Directeur des Finances oscrirs 0 LA CoMMANDE Dans un contexte de crise conomique et de rar faction des ressources les collectivit s locales cherchent ma triser leurs d penses mais galement optimiser leurs recettes Peu habitu es solliciter le secteur priv elles demeurent encore peu outill es dans la fa on de proc der pour diversifier leurs ressources Aussi le projet collectif propos par la Ville de Grenoble avait pour finalit de mesurer objectivement l opportunit r elle ou suppos e co t avantage fin
119. nt l quipe a identifi trois publics ayant des besoins sp cifiques les jeunes probl matique de l acc s au premier logement articulation des diff rentes aides d partementales mobilisation du Fonds d aide aux jeunes les familles monoparentales traitement des s parations familiales ad quation du parc locatif aux besoins de ces familles liens avec la protection de l enfance et les b n ficiaires du Revenu de solidarit active enjeu d objectivation des difficult s rencontr es par ce public et de passage de l h bergement au logement Par ailleurs la mission a mis en vidence une certaine rigidit du Fonds de solidarit pour le Logement FSL dans la r ponse aux besoins des personnes les plus d favoris es dans la mesure o les r gles d ligibilit aux aides individuelles de ce fonds peuvent parfois carter certaines personnes ayant pourtant une r elle difficult d acc s ou de maintien dans un logement un enjeu de lisibilit de la politique du logement des personnes d favoris es tant en interne qu aupr s des multiples partenaires institutionnels et associatifs qui interviennent dans ce champ tat CAF EPCI et communes associations mandat es par le Conseil g n ral pour exercer certaines missions La mission 182 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES r alis e a d montr le caract re insuffisamment appropri de certains dispositifs pourtant centraux dans l intervention du Conseil g n ra
120. ntr e 1 Entr e 2 Entr e 3 Paierie s est av r que prendre les marches une une conduisait engager un processus tres lent et qui risquait de conduire a des incoh rences et freins a la d mat rialisation par exemple pour le nommage des documents C est pourquoi une strat gie d avanc e concomitante sur les trois entr es paierie interne et usagers a t propos e Aborder ces trois entr es de front permet la fois un gain de temps et un effet de levier sur ce qui a t identifi comme la partie la plus complexe mettre en uvre la modification des modes de faire internes l institution 164 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES l analyse des chantiers mener pour chaque entr e a galement conduit identifier des sujets transversaux a clarification des responsabilit s administratives et financi res a structuration d une Gestion lectronique des Donn es a s curisation de la gestion du dossier papier a mise en place d un parapheur lectronique adaptation aux et des postes de travail archivage Ces diff rents themes doivent tre abord s avec l clairage de chacune des entr es afin d assurer une coh rence des r ponses Tous les chantiers qui ont ainsi t identifi s devront par ailleurs tre articul s avec les chantiers strat giques parall les men s la R gion gt le sch ma directeur strat gique des syst mes d information gt le
121. ntres de formations partenaires institutionnels gt mettre en place des focus groupes avec les agents des services rechercher des r ponses aux difficult s soulev es et identifier des bonnes pratiques travers l observation d autres R gions donner la direction g n rale des pistes de progr s sur le pilotage des politiques r gionales et sur les options organisationnelles l avanc e des travaux de la mission INET est pr sent e en comit de pilotage compos du Pr sident des membres de la Direction g n rale et de la Directrice de Cabinet Cette instance acte la d marche et indique les probl matiques qu elle souhaite voir approfondies l tude pr sente tout d abord une cartographie des acteurs ainsi qu un diagnostic sur les marges de man uvre dont la R gion pourrait se saisir et sur le fonctionnement actuel des services Enfin appuy es par une analyse comparative men e dans d autres r gions elle formule des propositions d am liorations sur le pilotage des priorit s r gionales et l organisation des services 2 2 Analyse du contexte une opportunit exceptionnelle d agir Le contrat de plan r gional de d veloppement des formations professionnelles CPRDFP a t sign en 2011 Ce document qui acte les grandes orientations r gionales donne une nouvelle 142 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES impulsion la politique de formation du Limousin Il s articule avec d autres sch mas
122. ojets Elle r pond la volont d un pilotage global et coh rent de la r organisation par la direction g n rale appuy e sur une d marche de concertation soutenue il s agit notamment de contribuer par la d marche m me de structuration 103 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES des regroupements la mobilisation complete des quipes cadres et non cadres des MDR et la responsabilisation accrue des premi res dans le pilotage de leur propre volution ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE Notre mission nous a permis de tirer des enseignements relatifs l organisation de la territorialisation d partementale d une part et la conduite du changement dans un projet de r organisation d autre part Si chaque d partement choisit d organiser la territorialisation de ses missions en fonction de son histoire de sa g ographie de son contexte socio d mographique et des orientations politiques fix es par le pouvoir ex cutif il n en demeure pas moins certains principes fondateurs peuvent tre appliqu s dans une d marche de territorialisation ind pendamment de tout particularisme local l objectivation des moyens allou s aux territoires la clarification des responsabilit s de chaque niveau d intervention apparaissent comme une condition de l acceptabilit d une r organisation administrative Ceci implique de fonder l allocation des moyens a chaque territoire sur des bases simples obj
123. on d am liorer ses outils de gouvernance N anmoins par l tude comparative men e aupr s d autres Conseils r gionaux il appara t que certains ont su mettre en uvre des modes de pilotage particuli rement innovants pour la conduite de la politique r gionale de formation et pour l animation des partenariats qui en d coulent Aussi c est dans l analyse le recensement la duplication des bonnes pratiques que peut se situer la mise en commun ou le transfert des outils d autres collectivit s r gionales 147 Les auteurs du projet R mi BENSOUSSAN Charles GAUTHIER Anne PARIS Laure PRAT 148 QUELLES POLITIQUES TERRITORIALES DE LA REGION EN DIRECTION DES INTERCOMMUNALITES ET DES TERRITOIRES DE PROJETS 149 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Didier HOUI Directeur g n ral adjoint d veloppement durable et am nagement La R gion Midi Pyr n es l une des plus vastes de France est marqu e la fois par l importance des territoires ruraux par une hyper m tropolisation toulousaine et par un fort ph nom ne de p ri urbanisation Depuis une quinzaine d ann es le Conseil r gional a mis en place des politiques territoriales afin de favoriser l quilibre et le d veloppement du territoire de renforcer le maillage urbain et assurer la pr sence de la R gion sur tout le territoire Ces politiques reposent dans leur d finition stricto sensu sur les
124. on d envisager le partenariat la pluralit et la diversit des partenaires intervenant au titre de la politique du logement des personnes d favoris es obligent es d cideurs d partementaux veiller d limiter le p rim tre de leurs interventions en lien avec le champ de comp tence gal et r glementaire du Conseil g n ral Dans les Yvelines co pilotage de cette politique par l tat et le Conseil g n ral peut ponctuellement engendrer un risque de glissement du p rim tre d intervention du Conseil g n ral vers des priorit s tatiques lutte contre la pr carit nerg tique d veloppement de l offre r sidentielle en FUT pour les jeunes etc Or les contraintes juridiques et financi res restreignent la capacit du Conseil g n ral intervenir sur tous les aspects de cette politique pluridimensionnelle L existence d un partage harmonis des interventions du Conseil g n ral avec les services d concentr s de l tat est source de coh rence et de lisibilit pour l action publique faveur du logement des personnes d favoris es Pour autant le co pilotage de cette politique ne saurait tre exclusif le partenariat en la mati re ne saurait se r sumer au dialogue entre l tat et le Conseil g n ral appara t en effet important de valoriser l expertise r elle des associations intervenant au titre du logement des personnes d favoris es L int gration des partenaires associatifs dans le dispos
125. ontexte du projet collectif toutes les strates du cahier des charges ont fait l objet d un travail coop ratif entre les quipes du Gard et du Vaucluse l enjeu tait d aboutir une transcription litt raire la plus fid le aux r alit s du terrain et aux nuances des concepts utilis s dans le champ de la protection de l enfance 1 tape la connaissance d une politique publique complexe La premi re tape du travail des l ves administrateurs fut d appr hender les concepts le cadre l gislatif et les dispositifs de la protection de l enfance Outre cette tude n cessaire l enjeu tait galement de conna tre les r alit s de la protection de l enfance dans le Gard et le Vaucluse Ces deux D partements sont proactifs et innovants sur ce champ tous deux ont par exemple mis en place des dispositifs de placement s quentiel alternatifs aux placements en tablissements ou en familles d accueil 2 tape l harmonisation des p rim tres d valuation des deux conseils g n raux Comme d crit pr c demment la nature innovante de l valuation r side dans sa nature conjointe Or les attentes des conseils g n raux taient diff rentes au d part Le Vaucluse souhaitait valuer l efficacit et l efficience de ses dispositifs de protection de l enfance cellules de recueil des informations pr occupantes placements aides financi res La volont du Gard portait plut t sur une analyse en amont de la
126. op rationnelles utilisatrices doit par ailleurs tre prise en compte 2 3 2 Exp rimentation d un contrat de services Les contrats de services ont vocation accro tre la performance interne de la collectivit en cr ant une plateforme de dialogue sur les fonctions ressources et en impulsant une culture de prestataire de services aupr s des directions ressources Une exp rimentation a t men e entre la Direction des affaires juridiques et du contentieux DAJC et la Direction du droit des sols et de l architecture durable DDSAD deux services pour qui une clarification de la r partition des r les tait n cessaire et qui ont exprim leur volont commune d y travailler Un contrat de services r unit trois l ments indispensables gt un catalogue de prestations assorti d engagements sur la qualit du service rendu UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt un recueil des besoins de la direction op rationnelle et les r ponses propos es par la direction ressources pour y r pondre gt la cr ation d un vrai dialogue entre la direction ressources et la direction op rationnelle Le contrat de services peut aussi bien s adresser une seule direction op rationnelle qu plusieurs tant que la direction ressources consulte le ou les utilisateurs sur leurs attentes Le contrat de services labor avec la DAJC et la DDSAD se compose de deux parties une partie organisation qui a vocation clarifier la
127. outils d aide au pilotage de a fonction gt la mobilisation de financements priv s int gr e dans une d marche globale et de recherche de performance notamment par des m canismes d incitation des services portant la fois sur les recettes et les d penses 3 2 L implication indispensable des lus L tude sur la recherche de financements priv s a mis en lumi re le caract re indispensable d une implication forte et personnelle du niveau politique en particulier du Maire tout au long du processus En amont il s agit de valider une strat gie et de prioriser les projets pouvant mobiliser des financements priv s ainsi que de cr er les conditions favorables un premier contact avec les partenaires 28 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES En aval il s agit d entretenir les relations avec les financeurs priv s gr ce des rencontres r guli res ex club d entreprises diners etc 3 3 L analyse et la prise en compte de la motivation des partenaires La mise en place d une d marche sp cifique de mobilisation de financements priv s n cessite la prise en compte des motivations propres aux entreprises Les entreprises semblent en effet prioritairement se mobiliser sur des projets pr cis et visibles et non sur le financement d une politique publique globale et de frais de fonctionnement De plus des motivations la fois conomiques opportunit de communiquer possibilit d int grer un r seau propice
128. partage des fonctions ressources interroger les relations entre les directions ressources prestataires de services et les directions op rationnelles b n ficiaires de services UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES AMELIORER LES RELATIONS ENTRE DIRECTIONS RESSOURCES ET DIRECTIONS OPERATIONNELLES Les l ments de notre diagnostic nous ont permis de proposer et de mettre en uvre trois pr conisations concr tes et op rationnelles court et moyen terme gt la mise en place d un tableau de bord RH la structuration et l animation du r seau des Responsables Administratifs et Financiers RAF gt l exp rimentation d un contrat de services 2 1 Favoriser le dialogue entre directions ressources et directions op rationnelles 2 1 1 Le partage des fonctions ressources une d centralisation des degr s variables La Ville de Bordeaux n offre pas un sch ma de d centralisation unique Les fonctions ressources font l objet d un partage des degr s variables Ainsi certaines d entre elles associent tr s fortement les directions op rationnelles tandis que d autres sont tr s centralis es au niveau de la direction ressources Malgr un niveau actuel de d centralisation h t rog ne il ne semble toutefois pas y avoir de conflit de comp tences sur ce sujet Cette r partition des r les pourrait cependant tre am lior e sur quelques points pr cis comme l affectation du contentieux et du pr contentieux en mati r
129. pel projet doit parfois tre tranch e au regard des impacts recherch s la combinaison des deux outils peut aussi s av rer pertinente 3 2 Distinguer am nagement du territoire et d veloppement local l am nagement du territoire et le d veloppement local constituent deux approches diff rentes mais compl mentaires Le d veloppement s appuie sur une logique de projet ascendante Il contribue l animation g n raliste des territoires et au soutien de projets d int r t local sur la base de priorit s d finies par le territoire court moyen et long terme l am nagement proc de d une autre logique II favorise davantage la dimension descendante des projets sur la base de contrats centr s sur le moyen et le long terme tend mettre en avant des priorit s et des partis pris pour les territoires en fonction de leur vocation Le soutien se concentre sur les projets structurants 3 3 quit et redistribution dans les politiques publiques arbitrer entre la complexit et la lisibilit En mati re d am nagement du territoire l quilibre territorial et la redistribution des richesses sont des objectifs de premi re 195 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES importance La cl de r partition des interventions publiques se fait selon des crit res qui refl tent un choix politique En effet selon les crit res retenus potentiel fiscal potentiel financier effort fiscal et ou indicateur ad hoc prenant en compte d aut
130. pements de CENTRAL quipe de direction Le sch ma 2 est celui du regroupement des MDR la diff rence du premier sch ma la logique est plus ascendante que descendante pour op rer le regroupement des MDR et constituer une quipe de direction unique UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Sch ma 3 les chefs de file CENTRAL R seau d interd pendance 2 7 Le sch ma 3 est celui des chefs de file il consiste organiser entre plusieurs MDR mises en r seau des sp cialisations respectives le chef de file sur l une d entre elles assumant ses missions pour l ensemble des MDR concern es Sch ma 4 les agences sp cialis es CENTRAL Agence lt gt PA PH Le sch ma 4 est celui des agences sp cialis es il consiste a combiner la logique de sp cialisation et d expertise qui aboutirait la constitution d agences dans les domaines d volus aux MDR et celle de r seau pour d terminer les bassins de regroupement des MDR pour lesquelles chaque agence serait prestataire Chacune de ces propositions permet de r pondre de mani re plus ou moins ad quate aux diff rents constats pos s par le diagnostic quation manag riale sens donn l action pilotage am lior par le central 102 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 2 4 Le regroupement des MDR enjeux et m thode La deuxi me phase a permis d ap
131. profondir le sch ma 2 la direction g n rale entend en effet privil gier une r organisation de ce type selon une d marche fond e sur les opportunit s de vacances de poste de DMR et de responsables territoriaux Des pr conisations ont t tablies pour accompagner cette r forme l am lioration des liens entre les services centraux et les MDR passe par le renforcement des passerelles entre ces deux sph res et le renforcement d une culture commune ce titre l incitation la mobilit crois e et la refonte des modalit s de dialogue entre services centraux et MDR apparaissent comme prioritaires De m me le sentiment d appartenance commun peut tre renforc au travers d une bo te outils m lant approche qualitative et individualis e et projets globaux concernant la totalit des agents Parall lement laresponsabilisation accrue des DMR dansl allocation et la gestion de leurs ressources peut conduire la red finition des missions des agents et au renforcement d une forme de polyvalence m tier Elle s accompagnerait du d ploiement d un plan d accompagnement individualis des agents et reposerait sur la d finition d une m thode d objectivation dans l allocation des moyens humains Pour d passer les risques inh rents la d marche au fil de l eau retenue par la collectivit une proposition de d marche volontariste et globale pour mener bien cette r forme a t formul e sous forme d un appel pr
132. projets bimestriel entre RAF DG des Revues trimestrielles de la DRH et trois Rendez vous dialogue de gestion annuels sp cialis s associant les RAF DG la DRH la Direction des Finances et la Direction de l valuation et de la performance moyen terme cette dynamique d animation a par ailleurs vocation tre largie aux RAF de Direction UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 2 3 Formaliser les relations entre directions pour gagner en efficacit 2 3 1 Une formalisation des proc dures relativement faible La Ville de Bordeaux se caract rise par une certaine culture de l oralit Si nous avons recens nombre de proc dures existantes elles sont cependant noy es dans l intranet et connaissent des appellations et des formes tr s variables En outre chaque service a connaissance de ses propres proc dures mais ne conna t pas celles des autres et ne fait pas forc ment la d marche de les chercher Toutefois de bonnes pratiques ont t identifi es sur la structuration de l offre de services catalogues de prestations fiches p dagogiques sur intranet interlocuteurs uniques dans les directions ressources pour centraliser les demandes des utilisateurs Enfin de fortes attentes en termes de clarification et de formalisation des proc dures ont t not es tant de la part des directions op rationnelles que des directions ressources Afin d impulser une culture prestataire fournisseur la demande des directions
133. que de formation r gionale induit des transformations de l organisation interne en cons quence Des propositions en ce sens ont t faites en tenant compte de la n cessaire progressivit de cette d marche et du besoin d accompagnement du changement ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE La conduite de cette mission a permis de d gager plusieurs grands enseignements dans la conduite de l action publique La formation est un domaine fortement partenarial qui implique la prise en compte des sp cificit s des partenaires La formalisation de ces relations par des conventions par exemple peut parfois permettre de clarifier les relations interacteurs chelons de r flexion strat gique les R gions sont l initiative de sch mas directeurs et de contrats de partenariats Au del de la co construction de ces documents il s agit ensuite de les d cliner op rationnellement et de les faire vivre au quotidien Cela suppose une implication de tous les partenaires et des relations collaboratives solides La d finition pr alable au niveau politique du contenu et du p rim tre d un service public r gional de la formation conditionne la conduite quotidienne de l action publique 146 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES CONDITIONS DU TRANSFERT DES METHODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES Le projet collectif men en Limousin se concentre essentiellement sur les possibilit s offertes la R gi
134. r littoral gt d finir une strat gie d am nagement des plages bas e sur une analyse des besoins des usagers gt engager une proc dure de classement patrimonial de l Escale gt a Bor ly sur le fondement des activit s conomiques g n r es d livrer des sous trait s d exploitation sur les plages conc d es par l tat via une proc dure garantissant publicit et mise en concurrence gt optimiser le mode de calcul des redevances notamment pour mieux prendre en compte la rentabilit des activit s marchandes sur les plages gt adapter les clauses des contrats et intensifier les contr les 2 2 4 Adapter les moyens la m thode et l organisation des services Quatre scenarii organisationnels ont t labor s pendant les deux premi res phases coordonner dans la continuit 1 piloter en mode projet des d marches globales de la mer des les et du littoral 2 regrouper les services au sein d une Direction 3 mutualiser les services et s adapter la m tropolisation 4 Compte tenu de la configuration politico administrative de Marseille les l ves ont privil gi et d taill les scenarii 2 et 3 en proposant un phasage sous certaines conditions gt passer a un pilotage en mode projet incluant la diversit des services concern s lettre de mission chaque chef de projet comme pour le Parc national des Calanques le Frioul le projet Rade Nord bilan d avancement r gulier des
135. ratiques nouvelles Un positionnement d appui aux directions implique de ne pas se limiter la livraison d un kit d outils est essentiel d tre attentif l appropriation de ces outils par les acteurs concern s l aide notamment de bilans d tapes r guliers La mise en place du contr le de gestion au Conseil g n ral des C tes dArmor devra par exemple tre progressive d une part afin d viter de heurter les services d autre part afin de corriger les in vitables erreurs de mise en uvre et de favoriser un apprentissage continu La coordination de l ensemble des acteurs concern s La cr ation d une fonction ou d une m thodologie nouvelle implique enfin d tre attentif la coordination de l ensemble des acteurs concern s Cet l ment est d autant plus important prendre en compte dans un contexte de ressources humaines limit es dans le cadre du projet collectif au Conseil g n ral des C tes d Armor le contr le de gestion est initialement dimensionn pour 1 ETP Cette coordination peut prendre la forme d un comit r unissant r guli rement les acteurs concern s Elle peut galement passer par une attention port e la communication par exemple au moyen de r unions d information avec les services sur les changements men s les difficult s rencontr es et les r sultats obtenus CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES Les m thodes et outils cr s par les
136. re 4 2 La transposition des solutions pr conis es doit tre envisag e avec prudence La transposition des solutions pr conis es d autres territoires semble int ressante mais requiert n anmoins une certaine prudence pour deux raisons essentielles D une part la d finition du rural s av re tr s variable d un territoire l autre D autre part l organisation des services sociaux est tr s h t rog ne selon les d partements Ainsi si le d partement est dot d un r seau de proximit tr s d velopp s agissant de ses services le probl me 8 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES de l accessibilit se posera dans des termes tr s diff rents Malgr cela plusieurs pistes semblent devoir s imposer plus moins long terme compte tenu d une part des volutions budg taires des d partements n cessitant de s appuyer davantage sur des relais locaux et d autre part des volutions soci tales s agissant des usages du num rique notamment pour certaines politiques comme la planification touchant une population jeune 17 Les auteurs du projet Jonathan SAPENE 118 ARTICULATION DES POLITIQUES SOCIALES ET D AMENAGEMENT UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Jocelyne DHOLLAND directrice g n rale adjointe en charge du p le action sociale et solidarit s gt Josiane MARTIN directrice g n rale adjointe en charge du p le am nagement et d veloppement conomique
137. re un budget contraint Cette situation a t anticip e depuis trois ans comme en t moignent la stabilisation de sa masse salariale et la r duction de ses d penses de fonctionnement et d investissement gt 13 fin des financements crois s pourrait g n rer de nouvelles marges de man uvre financi res pour la R gion en particulier au sein des contrats d agglom ration gt la dynamique de m tropolisation l uvre en Midi Pyr n es UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES pourrait se traduire par la cr ation d un p le m tropolitain d coulant du dialogue lanc en avril 2011 par la Communaut urbaine de Toulouse En revanche la cr ation d une M tropole au sens de la loi RCT ne semble pas d actualit gt l ach vement de la carte intercommunale poursuit un objectif de rationalisation partag m me si la m thode est loin de faire l unanimit Certains territoires de Midi Pyr n es regrettent m me le manque d ambition de certains sch mas d partementaux de coop ration intercommunale SDCI dont les cons quences sont pour le moment marginales la cr ation de deux nouvelles communaut s d agglom ration Auch et Cahors mises part La suppression des Pays dans la loi RCT soul ve toutefois le probl me de la p rennit de cet chelon qui constitue le principal interlocuteur de la R gion dans la mise en uvre des politiques territoriales gt le Grenelle pr voit l laboration conjointe par
138. res donn es socio d mographiques la photographie des disparit s de richesse entre les territoires est chang e La prise en compte de la richesse des territoires am ne moduler le volume et le taux d intervention La modulation peut se faire au cas par cas logique de choix mais elle peut galement tre m canique en fonction de taux pr d finis par cat gories de b n ficiaires logique de r gle l effort de redistribution se traduit galement par la d finition de cibles et d chelles d intervention prioritaires Les politiques territoriales midi pyr n ennes s appuient sur des entit s administratives et des territoires de projet regroupant des collectivit s publiques Pays Il existe ainsi une dichotomie claire entre les Pays PNR et agglom rations qui conditionne les modalit s d intervention Si la R gion Midi Pyr n es ne retient que trois cat gories de territoire et que cela permet une certaine lisibilit aucune diff rence de traitement n est th oriquement op r e entre les entit s d une m me cat gorie Or les Pays n ont ni les m mes caract ristiques ni les m mes vocations touristique r sidentielle agricole industrielle etc pourrait en tre tout fait autrement si la R gion faisait le choix de s appuyer sur des bassins de vie d emploi ou sur un zonage sp cifique comme c est notamment le cas dans le cadre de la politique de la ville CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS
139. rofessionnelle 2 5 Propositions op rationnelles Au regard de ces degr s de libert et des trois principes directeurs 38 actions pr cises et concr tes ont t propos es Elles se structurent autour de 12 objectifs eux m mes regroup s en trois axes gt d finir et mettre en uvre des strat gies r gionales de la formation gt instaurer des r gles de gestion permettant de mettre l usager et ses besoins au c ur de l action r gionale gt organiser les ressources n cessaires la r ussite du projet r gional de la formation 1 traite plus particuli rement des trois dimensions suivantes la prospective l laboration des cartes de formation et le pilotage 2 aborde les dispositifs d aides individuelles la qualit des formations des tablissements le suivi des dispositifs et plus 145 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES largement les conventions Enfin l axe 3 est plus pr cis ment orient sur les ressources savoir l aspect march s et fonctions supports les syst mes d information et l approche du patrimoine l ensemble de ces propositions a t clair par des exemples concrets mis en uvre au sein d autres collectivit s et recueillis lors d une d marche de benchmark Ces actions sont r alistes et r alisables puisque d j en vigueur dans d autres r gions La mise en uvre de l ensemble de ces actions et la red finition de la gouvernance externe de la politi
140. rojet d am nagement peut galement tre accompagn par un travail collaboratif interp les au niveau des services centraux du Conseil g n ral En mati re de gouvernance externe les enjeux pour le Conseil g n ral sont doubles D une part il s agit de faire valoir les pr occupations qui rel vent directement de son noyau de comp tences politiques sociales ma trise d ouvrage de ses quipements en mati re de coll ges PMI cr ches d partementales D autre part la contrainte financi re actuelle rend d autant plus n cessaire la mise en coh rence des sujets d int r t d partemental logique d am nagement l chelle m tropolitaine conform ment une vision strat gique des politiques d partementales Dans la mise en uvre des projets d am nagement la l gitimit du Conseil g n ral en tant que partenaire peut tre remise en question par les communes qui peuvent privil gier une relation bilat rale avec les am nageurs l enjeu est donc de refonder 123 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES sa capacit d intervention aupr s des communes Pour cela il devrait d velopper son ing nierie sociale dans une logique d appui technique notamment en mati re de diagnostic social et de mise en coh rence m tropolitaine du projet L absence d intercommunalit s fortes ce jour peut justifier ce r le d appui et d expert du Conseil g n ral Enfin des strat gies de coop ration pourraient tre discut es av
141. rspective d valuation dans l hypoth se o la politique de la mer et du littoral constituerait une priorit du prochain projet municipal r organiser les services municipaux en charge de la mer et du littoral cr ation d une direction dot e de cadres administratifs pour piloter une strat gie globale 2 2 5 Faire merger une v ritable gouvernance gt gt gt gt d velopper des relations privil gi es avec les partenaires afin de garantir un haut niveau d information r ciproque d velopper la connaissance de la politique municipale de la mer et du littoral cr er avec la Communaut urbaine et l Office de tourisme un guichet unique de la gestion de l v nementiel littoral mettre en place une contractualisation par projet ou par territoire pouvant d boucher ventuellement sur une contractualisation d ensemble dans l hypoth se o la politique de la mer et du littoral constituerait une priorit du prochain projet municipal favoriser 38 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES la constitution d une instance de gouvernance p renne Ville Communaut urbaine Conseil g n ral Conseil r gional repr sentants de l Etat soci t civile ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE Les principaux enseignements que l quipe estime devoir tre retir s de cette mission portent sur la conduite de politiques publiques transversales l chelon communal En effet le cas de
142. rt directions op rationnelles et la relation de la R gion aux usagers et citoyens En termes d optimisation de l organisation des proc dures et des outils plusieurs champs d arbitrage se d gagent gt la clarification des responsabilit s administratives juridiques et financi res d concentr es il semble incontournable de d finir un socle de responsabilit harmonis selon les niveaux de responsabilit et de veiller leur application par les directions l adoption d un Sch ma Directeur des Syst mes d Information et l laboration d un Syst me d Information D cisionnel vont impliquer des choix en mati re de structuration de l outillage et des tableaux de bord r gionaux Un autre pan de choix strat giques concerne la relation fonctions support directions op rationnelles le positionnement des fonctions supports il appara t n cessaire de coupler une mont e en responsabilit s des directions op rationnelles avec un cadrage a priori par les directions supports le mode de gestion budg taire et comptable le passage de l outil informatique en lien fort permet de r duire la capacit des directions dans leur utilisation des enveloppes mais leur donne davantage d autonomie lors de l ex cution gt circuits juridiques davantage de circuits courts actes types pour les dispositifs r currents qui permettrait la DAJ de se recentrer sur l accompagnement en amont Quant la relation l
143. rt et des actions coordonn es gt levier 1 Renforcer le dialogue social territorial au sens large n gociation consultation ou simplement change d informations levier 2 Lever les freins du retour vers l emploi modes de garde sant transport formation levier 3 D velopper l insertion par l activit conomique Enfin une grille d analyse a t construite partir des diff rentes tapes clefs d un projet d am nagement afin d en avoir une vision globale et d identifier les interventions du Conseil g n ral aux diff rents stades du projet chacune des phases d une zone d am nagement concert e phase pr alable cr ation r alisation les objectifs du Conseil g n ral ont t identifi s les acteurs concern s ont t recens s gouvernance interne et externe du projet ainsi que ses modalit s d intervention et les points de vigilance qui doivent guider son action Cet outil est ais ment transposable et adaptable et permet d adopter une approche globale et partag e entre les services des actions qui peuvent tre men es lors de l laboration et la r alisation d un projet d am nagement 127 Les auteurs du projet Aude MORIOU Maxime BOIDIN Sandra PREDINE BALLERIE Pierre CATEL 128 STRUCTURATION DES ENJEUX ET OBJECTIFS DE LA POLITIQUE DU LOGEMENT DES PERSONNES D FAVORIS ES UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Isabelle GRENIER Dire
144. rtainement en partie les demandes des lus de petites communes d avoir un appui technique de la communaut d agglom ration sur de nouveaux sujets expertise juridique ing nierie publique Ajout aux contraintes financi res nouvelles qui p sent sur les collectivit s ce contexte invite les communes d velopper des solidarit s territoriales et facilite certainement l approfondissement de l intercommunalit Mais le d veloppement de l esprit communautaire s inscrit 60 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES galement dans une v ritable strat gie globale de coop ration territoriale concr tis e notamment au del de l agglom ration par de nombreux engagements r alis s ces derni res ann es diff rentes chelles Pays de Cornouaille entente avec Brest M tropole Oc ane tablissements r gionaux conf rences r gionales interr gionales associations nationales ou internationales etc CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS D AUTRES COLLECTIVITES Par essence l laboration ou la r actualisation d un projet communautaire est un cas d esp ce La conduite de la d marche sera d termin e par un ensemble de caract ristiques contextuelles sp cifiques au territoire Il est donc d licat d identifier des l ments transposables d autres contextes et d autres territoires Toutefois la volont d impliquer les lus communautaires et municipaux tout au long de la d marche au fil des
145. s D autres propositions sont directement issues de la conduite de la mission qu elles aient t formul es par l quipe ou par certains des acteurs rencontr s s agit par exemple de la mise en place d une cellule sp cialis e dans la valorisation du littoral ou encore d un guichet unique ville communaut urbaine en mati re de nautisme Enfin certaines d marches int ressantes ont t rep r es dans le cadre du benchmark r alis par l quipe comme la contractualisation entre la commune la r gion et l tat qui existe Barcelone pour la mise en uvre de la politique de la mer et du littoral 4 Les auteurs du projet Yvanne THOBIE 42 REFONTE DES MODES DE TARIFICATION DES SERVICES PUBLICS DU TERRITOIRE TOULOUSAIN UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt Laurent GONZALEZ Directeur des finances ne LA CoMMANDE La mission a merg suite de fortes attentes exprim es par l lu adjoint aux finances et par l administration en particulier la DGA Finances et administration g n rale Apr s le changement de majorit lors des lections municipales de 2008 et la cr ation de la communaut urbaine en 2009 ayant conduit des r organisations et mutualisations l approfondissement et la refonte d un certain nombre de politiques et notamment celle des tarifs sont progressivement inscrites l agenda politique Depuis quelques ann es la Ville s est dot e
146. s sur lesquels une plus value r elle semblait pouvoir tre apport e gain de temps Enfin l enqu te usagers envisag e comme une possibilit au d but du projet a finalement t cart e les d lais du projet ne permettant pas de d velopper une pr paration m thodique et r fl chie n cessaire sur ce type de d marche ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE 8 1 Pilotage de projet transversal des conditions de concertation et de portage d terminantes pour la r ussite Concertation avec les agents une r union de concertation avec une douzaine d agents des 2 MDS aux profils vari s secr taires standardistes travailleurs sociaux chefs de service a constitu une vraie plus value sur cette mission En effet cette association des agents au projet correspondait une v ritable attente de 114 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES leur part Elle permit de tester la r ceptivit des solutions de changement envisag es mais aussi de rep rer des l ments porteurs ou l inverse bloquants au sein des quipes Portage de la direction g n rale et des lus la direction g n rale doit assurer un portage du projet afin d effectuer des arbitrages lorsque plusieurs directions g n rales adjointes sont concern es le seul pilotage de la Direction G n rale Adjointe des Solidarit s DGAS pouvant souffrir d un certain d ficit de l gitimit lorsqu il s est agi de confier des travaux d
147. s acteurs et des ressources financi res pouvant tre mobilis es 34 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt les modalit s d animation et de pilotage des services municipaux adaptation de l organisation interne des services municipaux une mise en uvre efficace de la politique du littoral et de la mer notamment en mati re d outils de pilotage et d valuation et de dispositifs d organisation pour assurer une gestion transversale et une optimisation des ressources gt tude de cas pratique sur les concessions et les contrats relatifs aux plages et au domaine public maritime suivi des concessions et des contrats relatifs aux plages et au Domaine Public Maritime en examinant notamment l articulation des interventions du service mer et littoral celles des services charg s des dimensions juridique et financi re TRAVAUX REALISES 2 1 M thodologie La m thode d intervention de l quipe s est organis e en quatre phases Dans un premier temps les l ves ont recueilli des informations la fois g n ralistes et cibl es par le biais de documents crits de donn es chiffr es de 53 entretiens et d observations au cours d une demi douzaine de r unions Un second temps a consist analyser les informations rassembl es pour appr cier le cadre juridique le contexte strat gique et les enjeux organisationnels de la politique Ces deux premiers volets ont permis l quipe de dresser un diagnosti
148. s aupr s de l ancien P le Proximit et la DRH ainsi que l observation privil gi e de 8 Maisons du Rh ne entretien avec les Directeurs certains responsables techniques et des agents observation de l activit g n rale et de l accueil La seconde phase de l tude s est elle appuy e sur l organisation d une r union de restitution sur l tat des lieux et les sch mas d organisation aupr s des 8 Directeurs de Maison concern s et 99 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES de deux r unions de travail sur les relations Centre MDR et sur la gestion et l allocation des moyens 2 2 tat des lieux de laterritorialisation d partementale Une restitution articul e autour de 4 items la territorialisation la qualit de service rendu l usager le pilotage et le management l allocation et la gestion des ressources a permis de d gager les forces et faiblesses de l organisation d partementale Ces constats peuvent tre r sum s de la mani re suivante gt une territorialisation pouss e et volutive donnant l impression d une organisation sans cesse en r forme et jamais stabilis e un certain d calage entre une territorialisation pens e et organis e sur un mod le uniforme et une r alit contrast e des territoires une priorit donn e la proximit de l accueil et de la gestion des politiques publiques du d partement qui ne contribue qu imparfaitement la qualit du servic
149. s de Calais n est pas la disparition des documents en support papier ni l interconnexion totale des diff rents logiciels m tiers des directions La d mat rialisation de la cha ne comptable est une nouvelle approche des flux comptables depuis la demande d un tiers march ou subvention jusqu la transmission de l ordre de paiement au payeur Elle repose donc sur la construction de flux informatis s coh rents continus et non redondants avec un flux papier La d mat rialisation implique donc de tracer et cr er un chemin num rique fluide UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 1 2 Les principaux constats de l tat des lieux Les services de la R gion ont d j men ou m nent des projets de d mat rialisation afin d am liorer l efficacit de leur gestion et la mise en uvre des politiques r gionales Toutefois ces initiatives sont parses et correspondent finalement davantage une informatisation de leur gestion qu une v ritable d mat rialisation et mettent en vidence un manque de pilotage global des initiatives Par ailleurs l tude de l organisation des directions r gionales et des proc dures r gionales a permis d identifier un socle organisationnel et proc dural th oriquement commun l ensemble des services mais en r alit les responsabilit s et l organisation des services se r v lent sp cifiques chacune des directions sans harmonisation garantie par les fonctions supports Cela s
150. s enjeux strat giques par exemple le positionnement des fonctions support la simplification des proc dures et la red finition des responsabilit s dans notre projet Le sens de l action est alors oubli alors qu il est le premier levier de mobilisation des nergies 3 2 Positionner le pilotage au niveau le plus structurant La question du portage et du pilotage nous para t galement essentielle Les actions de la R gion Nord Pas de Calais sur les enjeux d informatisation et de d mat rialisation ont t limit es du fait des portages et pilotages qui ont t mis en place seulement au niveau des directions selon les besoins sp cifiques des directions Or la conduite des projets n cessite un pilotage global voire un portage strat gique par la Direction G n rale garant de la transversalit et de la p rennit des d marches 167 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 3 3 Assurer des r alisations r guli res Le maintien d un bon niveau d implication des quipes semble enfin conditionn par une mise en uvre op rationnelle sinon rapide au moins progressive Cet objectif suppose de b tir un calendrier de projet r aliste mais n anmoins serr pour viter l enlisement du projet et cr er l inverse un effet d entra nement par le constat de ces r alisations progressives CONDITIONS DU TRANSFERT DES M THODES ET OUTILS A D AUTRES COLLECTIVITES La m thodologie employ e pour la conduite de la mission en
151. s largement d observation des mutations en jeu dans les collecti vit s territoriales Marie Francine Fran ois pr sidente de l Association des administra teurs territoriaux de France Capitaliser ces exp riences pour diffuser l esprit et la qualit du ser vice public local telle est l ambition du CNFPT et de l INET Jean Marc Legrand directeur de l INET directeur g n ral adjoint du CNFPT Le et IAATF continuent ainsi dans le cadre de cette collection faire conna tre la richesse et la diversit de l action publique locale Impression CNFPT Mai 2012
152. s mener Un entretien avec l lu adjoint aux finances puis une r union de travail avec les lus th matiques a permis de mettre en lumi re les enjeux politiques locaux li s l volution ventuelle de la tarification Un benchmark a t men en parall le aupr s de plus d une 45 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES quinzaine de villes afin de comparer les grilles tarifaires niveaux et structure des tarifs mais aussi les m thodologies mises en ceuvre pour faire voluer les pratiques tarifaires et ou refondre la politique tarifaire L analyse globale des modes de tarification des services publics de la Ville de Toulouse s est appuy e sur la m thode SWOT afin de mettre en exergue gt les forces du syst me de tarification actuel des tarifs mod r s et accessibles une gestion majoritairement en r gie permettant a ma trise des tarifs les faiblesses des pratiques tarifaires actuelles absence de principes directeurs globaux et transversaux dont d coule un manque de coh rence tarifaire de lisibilit des tarifs et un d faut de pilotage de la tarification gt les contraintes li es au contexte conomique et financier ainsi qu la sensibilit politique des volutions tarifaires gt les opportunit s c est dire les potentialit s externes dont la Ville peut tirer partie le contexte marqu par la g n ralisation des d marches de refonte de la tarification et les incitations une meill
153. s nationales Des s ances de travail au sein des directions valuation des deux D partements ont permis de s lectionner les questionnements valuatifs Les l ves et leurs tuteurs ont choisi des questions concises afin de ne pas trop restreindre le cadre d initiative de l valuateur Deux grandes questions valuatives ont t s lectionn es englobant les deux p rim tres de l valuation Ces questions furent ensuite d clin es afin de prendre en compte le plus grand nombre d attentes des professionnels 78 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Les questions valuatives Comment faire voluer la prise en charge des enfants en danger et l accompagnement des parents afin de r pondre de mani re adapt e aux mutations de la soci t notamment en termes de pr carisation et de recomposition des structures familiales Le lien parents enfant est il pr serv Jusqu o faut il prot ger l enfant Qu est ce qui fonctionne le mieux pour une gamme de services donn e afin de r pondre aux besoins des enfants et des familles et comment certaines politiques publiques peuvent elles contribuer Traite t on de mani re quitable les situations des enfants et des familles Les outils d valuation des situations des enfants et des familles sont ils pertinents Que peut on dire de l efficience des diff rentes prises en charge relatives la protection de l enfance et d ploy es dans le Gard et dans le Vaucluse
154. s publics N anmoins la tarification des services publics demeure soumise au principe constitutionnel d galit D s lors une politique de justice sociale aboutissant une modulation tarifaire doit tenir compte de l abondante jurisprudence en la mati re Un enseignement essentiel concerne par ailleurs la n cessit pour la collectivit en amont d une telle d marche de refonte tarifaire globale de s tre dot e d outils de pilotage strat gique et op rationnel comptabilit analytique contr le de gestion suivi fin des recettes et structuration des donn es sur les usagers Cette d marche de refonte tarifaire est n cessairement transversale et se doit d associer de multiples acteurs tant lors de la r alisation du diagnostic que dans l tude des scenarii d volution services financiers directions op rationnelles cadres mais aussi techniciens lus sectoriels et lu en charge des finances De m me le benchmark la fois sur l existant dans les collectivit s de taille comparable et dans les collectivit s voisines diff renciations tarifaires en fonction du lieu de r sidence et optique d quit entre usagers et contribuables ainsi que sur la m thodologie suivie et les retours d exp rience des collectivit s ayant men des d marches similaires permet la formulation de pr conisations r alistes et op rationnelles et apporte aux lus un clairage utile Au del des seuls tarifs la d marche doit s accompagn
155. stion de l acc s aux services sociaux entendus au sens large partir d un territoire test Un projet pilot par la Direction Territoriale des Solidarit s la r flexion sur l acc s aux services sociaux en milieu rural est men e par Isabelle VERON Directrice Territoriale des Solidarit s aupr s de qui l quipe du Projet Collectif tait rattach e La Direction Territoriale des Solidarit s DTS est rattach e la Direction G n rale Adjointe des Solidarit s DGAS s ajoutant 4 directions th matiques et 1 direction observatoire et ressource La DTS regroupe les agents des 14 Maisons D partementales des Solidarit s MDS soit au total pr s de 1000 agents Elles mettent en uvre les orientations sociales et m dico sociales du D partement sur les territoires en regroupant le service social d partemental le service d aide sociale l enfance le service sant et petite enfance et un service administration et ressources La nature transversale du projet induisait toutefois un suivi par le Comit de Pilotage d di l accessibilit regroupant outre la DTS la direction de l e administration et celle des politiques contractuelles am nagement et d veloppement du territoire l objectif du projet collectif tait de proposer des solutions pertinentes partir d un territoire test l objectif du projet consistait d gager des pistes concr tes pour r pondre la probl matique de l accessibilit aux servic
156. t giques bimensuels avec le Directeur G n ral des Services le Directeur G n ral Adjoint et le Directeur des Finances En outre l tude a fait l objet de deux pr sentations interm diaire et finale en Direction G n rale ainsi que d une pr sentation au Maire dans la perspective d une d cision 2 2 Les r sultats de la mission a D limitation du p rim tre de l tude Au del des partenariats traditionnels entre secteur public et secteur priv qui s inscrivent dans une logique de d penses les 25 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES financements priv s ont t abord s dans l tude sous l angle des recettes compl mentaires pour les collectivit s Dans cette perspective les contrats de partenariat cr s par l ordonnance du 17 juin 2004 appel s commun ment PPP en ont t exclus Par ailleurs les financeurs priv s ont t d finis comme l ensemble des acteurs priv s notamment les entreprises mais aussi les particuliers en tant que donateurs potentiels hors contribuables et usagers l tude s est ainsi concentr e sur les dispositifs suivants gt le m c nat qui se d finit comme le soutien mat riel apport sans contrepartie directe une uvre o une personne pour l exercice d activit s pr sentant un int r t g n ral gt le parrainage terme en droit fran ais pour d signer le sponsoring qui se d finit comme la relation partenariale formalis e dans une convention Une entr
157. t moins on reux que la g n ralisation du transport la demande sur l ensemble du territoire gt reprise compl te de l onglet Solidarit s du site internet du Conseil G n ral afin de d velopper une entr e simple partir des besoins de l usager 118 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt mise en place de solutions d change et de suivi innovantes avec l usager visioconf rence changes mails etc gt mise en place d une organisation plus souple des MDS au b n fice des usagers ruraux Sur le plan m thodologique certains aspects de la mission furent tay s recadr s ou supprim s afin de correspondre au mieux aux enjeux pos s tout d abord la mission fut centr e en priorit sur les conditions concr tes de mise en uvre afin de pr parer un d ploiement rapide Un travail important de rencontre avec les diff rents partenaires du Conseil G n ral a donc t entrepris CAF P le Emploi Missions Locales CLIC Communaut s de Communes pour fl cher les partenaires volontaires Ce travail a aussi t r alis en interne dans les services du Conseil G n ral afin de d terminer les porteurs futurs des actions propos es et d anticiper leurs conditions de faisabilit budget temps n cessaire et de r ceptivit r union de concertation avec les agents des 2 MDS concern es par le territoire test Le benchmark aupr s d autres collectivit s a t limit afin de cibler les aspects pr ci
158. timodale et innovante peuvent constituer des actions de nature a permettre l effectivit du droit a la mobilit qui est un pr alable au processus d insertion professionnelle et sociale La mobilit est donc un axe cl d une politique solidaire de territoire gt levier 1 Faire du transport un int grateur social r unissant l ensemble des habitants gt levier 2 Accro tre l offre de modes de transport doux alternatifs et plus conomiques 126 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt levier 3 Relier les populations et les activit s trac des lignes de transports en commun fr quence amplitude horaire voire transports collectifs la demande gt levier 4 Favoriser l acc s l offre de transports pour les personnes en situation d exclusion CHANTIER 5 Animer une dynamique partenariale en faveur de l emploi de l insertion et de la coh sion sociale Compte tenu de la diversit des acteurs intervenant en mati re d emploi et de d veloppement conomique collectivit s missions locales PLIE entreprises et leurs organisations repr sentatives acteurs de l insertion par l activit conomique et de la formation agence de d veloppement conseil de d veloppement du Val de Marne Orly international EPA ORSA etc une politique efficace en mati re d emploi au service de la coh sion sociale doit s appuyer sur un dialogue social territorial dynamique permettant un diagnostic conce
159. tion gt des acteurs quiinterviennent sur le terrain lyc es CFA Centres de formation IFSI 143 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt des acteurs supports qu elle peut tre amen e financer ou accompagner Prisme Limousin Missions Locales gt des instances de pilotages qui fonctionnent selon des chelles diff rentes nationale r gionale et qui sont le plus souvent g om trie variable l un des objectifs de la mission a donc t d identifier de fa on globale ces acteurs de cosyst me de la formation afin de voir comment sur la base des logiques des uns et des autres la R gion peut mettre en musique une politique de formation coh rente et profitable aux individus 2 4 Diagnostic les degr s de libert de la R gion Pour permettre la R gion Limousin de red finir sa posture dans la politique de formation il fallait identifier l existence et le degr de marges de man uvre dont elle dispose II s agit des latitudes juridiques partenariales ou budg taires existantes pour agir au niveau des dispositifs mis en uvre chelle d analyse plus fine que les grands champs d intervention traditionnels Afin d assurer l op rabilit de notre analyse une distinction a t faite entre le court ou moyen et le long terme De plus quatre zones risque particuli rement sensibles dans l imm diat ont t mises en avant Les marges de man uvres importantes le sont de par le fait d
160. tivement 701883 et 540065 habitants Ces territoires sont caract ris s par un fort taux de natalit mais aussi de divortialit et donc une importante proportion de familles monoparentales Le taux de pauvret mon taire est de 5 points sup rieur la moyenne nationale 18 contre 13 Le nombre de mineurs et de jeunes majeurs accueillis et suivis par les services de l Aide sociale l Enfance ASE est de 1848 dans le Gard et de 1 190 dans le Vaucluse Les moyens financiers consacr s la protection de l enfance sont de 55 millions d euros pour le Vaucluse et de 76 millions d euros pour le Gard 102 par habitant dans le Vaucluse et 109 dans le Gard Ces d partements exercent leur comp tence de protection de l enfance en s appuyant sur leurs cellules de recueil d informations pr occupantes sur leurs quipes sp cialis es directeurs chefs de service ASE ducateurs psychologues etc et sur un r seau d tablissements de placement type Maison d Enfants Caract re Social MECS Par ailleurs face au constat que l valuation tait encore une d marche peu diffus e dans les collectivit s du sud de la France huit collectivit s ont d cid de fonder en 2011 le r seau m diterran en d valuation REVMED Il s est donn pour ambition de cr er une culture valuative dans ces territoires et de d velopper les pratiques d valuation Le projet collectif s est appuy sur cette structure innovante pour lancer la pr
161. trateurs ont constitu 2 bin mes pour mener ces exp rimentations la direction de l ducation de la jeunesse et du patrimoine immobilier DEJPI a la direction du pilotage des objectifs et des moyens m dico sociaux DIPOMMS et la direction de l accompagnement des citoyens vers l autonomie DACA gt 13 DEJPI a demand un appui m thodologique des l ves administrateurs sur le calcul de la dotation de fonctionnement aux coll ges et plus sp cifiquement sur la prise en charge des d penses de viabilisation La m thodologie adopt e a inclus des r unions r guli res avec la DEJPI une analyse des crit res de calcul actuels de la dotation de fonctionnement une tude documentaire sur la r forme du cadre budg taire et comptable 66 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt un benchmark r alis avec des contr leurs de gestion d autres d partements et surtout avec des responsables de services en charge des coll ges gt diff rentes simulations d encadrement des fonds de r serve des coll ges L exp rimentation au sein du p le Solidarit s s est articul e autour des phases suivantes gt analyse des besoins des services et des sch mas de fonctionnement et d change d information entre les services concern s de la DACA et de la DIPOMMS et identification des dysfonctionnements gt r alisation d un benchmark sur l organisation du suivi et du contr le des tablissements m dico sociau
162. tri me d partement m tropolitain et l un des 21 d partements millionnaires C est aussi le premier d partement s tre engag dans la territorialisation de ses services dans un objectif de proximit de l action publique D s 1993 le Conseil g n ral a ouvert des Maisons du Rh ne r parties sur le territoire selon un d coupage cantonal en existe aujourd hui 51 Ces Maisons ont toutes la m me organisation avec des moyens cependant adapt s aux besoins de chaque territoire Porte d entr e du d partement sur le canton elles sont chacune dirig es par un directeur DMR et des chefs de service La grande majorit des comp tences d partementales ayant t territorialis es les Maisons du Rh ne MDR rassemblent tous les m tiers du d partement Elles concentrent aujourd hui plus de 60 de l effectif d partemental soit 3300 agents Le Rh ne n est pas seulement un d partement pionnier en mati re de territorialisation il est aussi un mod le singulier 1 2 La commande La commande initiale est n e de la perspective d augmentation du nombre de cantons induite par la loi du 16 d cembre 2010 98 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES relative la r forme territoriale l ventualit d un passage de 54 a 69 cantons a conduit la collectivit envisager une r forme de sa territorialisation dans une logique de mutualisation d optimisation des co ts et d am lioration du service rendu aux usagers Au d part
163. tructur e en deux temps une premi re phase a consist en l identification des enjeux propres la politique du logement des personnes d favoris es et l appr ciation du degr d ad quation de ceux ci avec la mise en uvre de cette politique Un premier comit de pilotage a ainsi permis de valider le diagnostic r alis par l quipe avant d engager la seconde phase de formulation de pr conisations pr sent es l occasion d un second comit de pilotage 181 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES En accord avec le commanditaire l quipe de stagiaires a proc d une lecture de la politique d partementale du ogement des personnes d favoris es travers la d finition et explicitation de ses grands enjeux Quatre enjeux constituant des points d entr e pour r interroger cette politique ont t identifi s un enjeu de r ponse aux besoins des personnes cibl es par e PDALPD afin d identifier les besoins valuer le niveau de r ponse des interventions sociales du Conseil g n ral et le faire voluer La r alisation d une cinquantaine d entretiens avec les multiples acteurs investissant cette politique a permis l quipe de souligner l existence de besoins partiellement satisfaits et surtout la n cessit pour le Conseil g n ral de s engager dans une d marche syst matis e de diagnostic quantitatif et qualitatif des publics qu ils traitent afin d enrichir la connaissance de leurs besoins li s au logeme
164. u projet Le groupement de commande permet une conomie de moyens significative co t inf rieur de 30 50 par rapport l option de deux march s pass s s par ment par les deux administrations tout en garantissant un 8 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES suivi technique commun pendant le d roulement de l valuation contrario recourir des march s compl tement s par s d naturerait l esprit de l tude labor e depuis le d but de mani re partenariale De plus il aurait t tr s difficile d exiger une coordination et une analyse conjointe vis vis de consultants diff rents Les l ves administrateurs ont donc produit une note d opportunit mettant en avant les avantages et les points de vigilance li s cette solution juridique Ils ont ensuite r dig lien avec les services juridiques des deux d partements une convention de groupement de commande la fin du stage la convention valid e par les services comp tents tait dans le circuit de vote des deux assembl es ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE Trois types d enseignements peuvent tre tir s en termes de principes de m thode et sur le fond 3 1 En termes de principes D monstration a t faite qu il est possible de b tir un travail d valuation commun deux collectivit s sur des territoires administrativement distincts dans un laps de temps restreint ce travail s av re fructueux y compris
165. u projet r alisation d un diagnostic du territoire test partir des th matiques retenues pour d limiter le champ des services sociaux Le diagnostic a t labor partir de documents internes les diagnostics r alis s par les MDS l atlas des solidarit s r alis par la direction observation et ressources de la DGAS les sch mas propres chaque politique sociale d partementale et externes projets de territoire des 3 communaut s de communes composant le territoire test Cette phase a permis d identifier les domaines prioritaires pour lesquels des solutions d acc s devaient tre approfondies Outre un diagnostic d accessibilit tabli pour chacun des 6 grands domaines recens s lors de l approche th orique cette phase s est aussi int ress e deux probl matiques d am nagement du territoire particuli rement pr gnantes pour l acc s aux services sociaux en milieu rural la desserte en transports r seau routier transports en commun et l am nagement num rique acc s internet UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES 2 3 La 2 phase du projet laboration de fiches actions d taillant des solutions pour renforcer l acc s aux services sociaux pour les usagers milieu rural La constitution d une bo te a outils d taillant les conditions de faisabilit s de chaque solution l quipe du projet collectif a retenu le principe d une bo te outils identifiant pr cis ment les
166. ue mer et littoral et arbre des objectifs du Plan Plages et Littoral Outre le diagnostic et les outils r alis s le rapport comporte une s rie de recommandations qui r pondent aux cinq principaux enjeux rep r s par les l ves au cours de leur mission 2 2 1 Fixer des priorit s politiques pour clarifier la strat gie de la Ville gt d velopper les changes entre les lus concern s par cette politique gt hi rarchiser les actions mener par un travail en commun des services partir d une m thode mobilisant des crit res mat riel territorial financier temporel gt d terminer la place de l initiative priv e dans le cadre du service public baln aire 2 2 2 R pondre l urgence en mati re de qualit des eaux de baignade et de propret des plages gt appliquer le Plan d am lioration de la qualit des eaux de baignade gt participer la mise en uvre du Contrat de baie et du Contrat de rivi re Huveaune gt renforcer le contr le de la Ville sur la prestation de la 36 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES Communaut urbaine en mati re de nettoyage des plages r daction commune d un cahier des charges par les services municipaux concern s annexer la Convention liant la Ville la Communaut urbaine et suivi r gulier 2 2 3 Optimiser la valorisation du littoral conc d gt d velopper l expertise du Service Mer et Littoral pour valorisation du foncie
167. une R gion d cisionnaire ou volontariste et sont sous contraintes lorsque la R gion est tenue par la loi par ses partenariats ou engag e par des conventions par exemple 144 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES A LONG TERME Carte des formations en Investissement dans les lyc es apprentissage valuation de la qualit CFA et Valorisation de l apprentissage organismes de formation Formations professionnelles dans Orientation le domaine de l insertion Emplois associatifs Subventions l Universit pour la recherche Marges Subventions l Universit pour de man uvre son d veloppement importantes Accompagnement la vie tudiante et lyc enne Les bourses tudiantes des formations sanitaires et sociales Mobilit internationale Soutien au plan de formation des entreprises Fonctionnement des lyc es La restauration scolaire viabilisation maintenance Le fonctionnement des lyc es les personnels personnels TOS Fonctionnement des CFA La formation qualifiante des Financement des instituts demandeurs d emplois Marges sanitaires et sociaux L laboration et le suivi des de man uvre Investissement dans le mat riel sch mas strat giques sous contraintes P dagogique dans les lyc es Le paiement des stagiaires de la Investissement dans les CFA formation professionnelle Universitarisation des IFSI R flexion et d finition prospective des besoins dans la formation p
168. une r flexion sur le d ploiement et la typologie des diff rentes aides pr vues dans le cadre g n ral du PDALPD mais surtout dans celui plus sp cifique du FSL opportunit ou non de dynamiser l ASLL sur l acc s un logement autonome ou sur le maintien dans le logement d veloppement du recours aux pr ts plut t qu aux subventions pour certaines aides du FSL telles que les aides au mobilier ou la caution de garantie En outre l quipe a r fl chi aux leviers de perfectionnement des moyens d ploy s dans le cadre de la pr vention des expulsions locatives notamment quant au travail effectu au sein des diverses 183 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES instances existantes commissions locales d impay s de loyer et commissions de coordination des actions de pr vention des expulsions et leur articulation tout au long de la proc dure de pr vention des expulsions un enjeu de s curisation des partenariats d velopp s notamment en promouvant une vision concert e et partag e de la politique du logement des personnes d favoris es aupr s de la CAF des Yvelines gestionnaire administratif et financier du FSL et des op rateurs mandat s au titre des mesures dASLL Par exemple il est apparu que certaines notions et concepts figurant dans le r glement int rieur du FSL se r v lent d une applicabilit incertaine Cette situation tend ainsi cr er des difficult s d interpr tation et d application pour les ag
169. usager l tape ultime est de d mat rialiser d s la source ce qui n cessite la mise en place d un acc s multi canal plate forme de d mat rialisation r ception par mail et num risation r ception par courrier Dans l hypoth se de d veloppement d une plate forme le positionnement du site internet comme porte d entr e institutionnelle se pose et interroge directement la strat gie de d veloppement de ce site 166 UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES ENSEIGNEMENTS A TIRER POUR LA CONDUITE DE LACTION PUBLIQUE Cette mission de 9 semaines en R gion Nord Pas de Calais a t galement l occasion d essayer d identifier ce qui pourrait constituer des bonnes pratiques dans la conduite de l action publique Nous avons relev trois apports essentiels tenant la mise en perspective de cette action au pilotage et la r alisation du projet 3 1 Red finir le pourquoi de l action publique Il para t important d interroger l opportunit et le pourquoi de l action suffisamment t t l enjeu est ici de clarifier le besoin de la collectivit d en appr hender les enjeux strat giques et pas seulement techniques afin de nourrir le sens de cette action Des projets comme la d mat rialisation de la cha ne comptable comportent de fortes implications techniques qui mobilisent elles seules l attention des services est donc possible de voir les acteurs se concentrer sur ces l ments techniques et perdre de vue le
170. ve Elle gagne en revanche tre coh rente et forcer le trait de tendances perceptibles L int r t du contraste est de pouvoir faire r agir et de r v ler dans la mesure du possible les arbitrages qui devront tre rendus Le travail prospectif est galement enrichi par son caract re collaboratif et pluridisciplinaire Afin d approcher les diff rentes dimensions susceptibles d voluer d une politique publique quilibres politiques b n ficiaires partenaires ressources financi res moyens humains tendances d mographiques sociales et conomiques imp ratifs cologiques et environnementaux volutions l gislatives etc les points de vue doivent tre crois s et s appuyer sur une quipe projet de personnes dont les domaines d expertise sont diff rents et compl mentaires Les auteurs du projet Olivier BAROTTE Romain LE BORGNE 158 gt LA DEMATERIALISATION DES DOCUMENTS COMPTABLES ET FINANCIERS DES PROJETS AU CHEMIN DU SUCCES UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES gt No l LENANCKER DGA Appui au pilotage des politiques publiques gt Jean Jacques TREELS DGA Ressources financi res et logistique l volution et le d veloppement des technologies de l information et de la communication coupl s la recherche d une plus grande efficacit et d une rationalisation de la gestion des administrations publiques favorisent d sormais la mise en place de la d mat
171. ve territoriale ainsi qu une gouvernance renouvel e ENSEIGNEMENTS TIRER POUR LA CONDUITE DE L ACTION PUBLIQUE 8 1 Le Conseil g n ral comme ensemblier l gitime l chelle du territoire La situation du Val de Marne est riche d enseignements pour ce qui est du positionnement du Conseil g n ral par rapport ses partenaires dans les secteurs ou il pas de comp tence obligatoire En effet dans le champ du PADEC l intervention du Conseil g n ral est essentiellement volontariste Pour autant son action est reconnue qu il soit financeur comme en mati re de logement social ou relais d influence y compris au travers d associations comme Orbival qui a propos et d fendu un itin raire pour le m tro en rocade du Grand Paris qui a finalement t retenu avec toutes ses stations Les r sultats obtenus tendent l gitimer l intervention du Conseil g n ral en dehors de ses champs de comp tences obligatoires pour assurer une certaine coh rence des politiques publiques l chelle du d partement Cependant les volutions institutionnelles venir pourraient contraindre les collectivit s territoriales red finir leurs champs d intervention les unes par rapport aux autres notamment dans les sch mas d organisation des comp tences SOM pr vus par la loi n 2010 1563 du 16 d cembre 2010 portant r forme des collectivit s territoriales Le d partement pourrait tirer parti du r le qu il joue actuellement d
172. x dans d autres d partements gt laboration proposition et change autour d un espace collaboratif r daction d une proposition de cahier des charges pour le futur espace collaboratif visant un double objectif garantir le respect des d lais l gaux de traitement des dossiers et d ex cution comptable contribuer trouver une solution aux probl mes de tr sorerie des tablissements m dico sociaux Les principales pr conisations du rapport des l ves administrateurs sont gt la d finition de 3 axes prioritaires pour le contr le de gestion l appui aux directions en vue du d veloppement de la performance l appui aux directions dans le cadre de la proc dure budg taire le contr le de gestion externe gt le ciblage des analyses de co ts sur les dispositifs nouvellement cr s ceux qui connaissent des probl mes de ma trise budg taire et ou des co ts de gestion lev s le co t pr visionnel en fonctionnement des quipements financ s en investissement gt la construction d indicateurs en s appuyant sur les projets de direction en apportant un appui m thodologique la construction d indicateurs grille SMART par exemple en harmonisant la pr sentation des indicateurs d une direction l autre fiche indicateur gt d un point de vue budg taire l appui aux directions pour la 67 gt UN AUTRE REGARD SUR LES TERRITOIRES mise en uvre de tableaux de bord la recherche de pistes d conom
173. ynth ses des projets collectifs Elles mettent en lumi re les enjeux actuels des collectivit s et t moignent du potentiel et de l expertise des futurs administrateurs territoriaux Capitaliser ces exp riences pour diffuser l esprit et la qualit du service public local telle est l ambition du CNFPT et de l INET AVANT PROPOS PAR MARIE FRANCINE FRAN OIS PRESIDENTE DE L ASSOCIATION DES ADMINISTRATEURS TERRITORIAUX DE FRANCE Depuis la cr ation du cadre d emplois l AATF a contribu la reconnaissance des m tiers territoriaux et d fend une conception ouverte et moderne du service public territorial Elle a fait du management public un axe fort de ses r flexions et se veut sur ces questions un espace de partage et d change d exp riences entre administrateurs de g n rations diff rentes attentifs la diversit des territoires et aux volutions de la soci t Dans la constitution d un socle commun de r f rence l existence d une cole joue un r le essentiel et l INET a pour nous cette fonction importante de capitalisation et de transmission des savoirs et savoir faire La formation des l ves administrateurs est un temps privil gi d analyse des exp riences de recensement des bonnes pratiques et plus largement d observation des mutations en jeu dans les collectivit s territoriales C est la raison pour laquelle l AATF 65 2005 propos l INET de publier les synth ses des rapports que les

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