Révision de la LPFES : Pourquoi la FHV soutient
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1. Lettre d information de la F d ration des h pitaux vaudois f QUAND LES H PITAUX NE PEUVENT S EXPRIMER Les h pitaux sont de plus en plus souvent confront s un probl me non n gligeable des articles de presse relatant les m saven tures de patients victimes de mauvaise prise en charge m dicale en particulier aux urgences et estimant n avoir pas t trait s de mani re ad quate par les soignants Si la version du patient est d crite dans les rubriques faits divers parfois dans des termes proches du sensationnalisme la ver sion de l h pital mis en cause ne fait que rarement voire jamais l objet d claircisse ments Pourquoi La raison en est simple et souvent m connue du grand public Le secret m dical Les journalistes lorsqu ils prennent la peine de contacter un tablissement hospitalier afin de conna tre sa version des faits se voient en effet syst matiquement r pondre nous ne pouvons communiquer ce sujet cause du secret m dical Cette r ponse est alors cit e par le r dacteur qui ironise par fois en arguant que l h pital se cache der ri re ce fameux secret m dical Mais qu en est il exactement Notre l gisla tion plus pr cis ment le Code p nal contient des dispositions qui imposent aux professionnels de la sant de garder le secret sur les donn es personnelles sen sibles de leurs patients article 321 CP Dans le domaine m dical est qualifi de s2. est pas le seul point qui a motiv le soutien au projet de Pierre Yves Maillard Robert P Meier En effet nous avons encore obtenu certaines garanties sur la p rennit de l activit et du finance ment des tablissements de la FHV au jourd hui reconnus d int r t public En tant que tels ils figureront tous sur la future liste LAMal cantonale Ils b n ficieront ainsi toujours du subvention nement cantonal et pourront continuer exercer leurs missions La LPFES r vis e prot gerait donc les h pitaux r gionaux face aux cliniques priv es Robert P Meier Aujourd hui la quasi to talit des cliniques figure sur la liste LA Mal cantonale sans toutefois b n ficier de subventions Si cette liste n est pas mo difi e d ici 2012 l entr e en vigueur de la LAMal r vis e elles seront subvention n es de facto Or le volume des subven tions aux h pitaux restera certainement le m me Nous pourrions donc tre plus nombreux nous partager ce g teau Mais contrairement aux cliniques nous avons une mission de sant publique et sommes soumis un certain nombre de contr les et de contraintes Nous devons par exemple accueillir des patients jour et nuit et donc disposer du personnel n ces saire m me dans des r gions moins bien desservies en terme d offre de soins Quelle est la r action des cliniques priv es vaudoises face cette exclusion probable Robert P
3. Meier Leur association fa ti re Vaud Cliniques conteste ce projet car il ne serait pas conforme la LAMal r vis e Celle ci pr voit que les futures listes soient d finies selon des crit res d conomicit et de qualit en prenant en compte l ensemble de l offre hospita li re cantonale Le projet ne serait donc pas conforme la LAMal r vis e Robert P Meier C est le point de vue des cliniques mais ce n est pas la FHV de trancher cette question juridique ma connaissance le Canton de Vaud a de mand un avis de droit et ses juristes en ont tenu compte dans la derni re moutu re du projet de LPFES Quelles sont les prochaines tapes Robert P Meier Le projet de nouvelle LPFES devrait prochainement tre ratifi par le Conseil d Etat avant d tre soumis au Grand Conseil cet automne La FHV se tient bien videmment disposition des d put s pour leur expliquer son point de vue Nouvelles de nos membres NOUVEAU DIRECTEUR G N RAL DE LAVIGNY RIVE NEUVE LANCE UN APPEL AUX DONS Rive Neuve c est un lieu unique indispensable aux patients gravement atteints dans leur sant en fin de vie leur permet tant de b n ficier de soins palliatifs dans un cadre chaleureux familial Mais la Maison de Villeneuve n est plus adapt e aux besoins La Fondation va donc construire une nouvelle Maison Blonay qui accueillera davantage de patients un Centre de jour et des lo
4. Quels changements a obtenu la FHV Robert P Meier Apr s diff rentes ren contres entre notre Comit ex cutif et le Chef du D partement nous avons notamment obtenu des changements sur la question fondamentale de la ges tion des moyens mis disposition pour les investissements en mati re de b timents et d quipements Nous avons pu faire modifier un article du projet Il stipule d sormais que l Etat ne pourra exercer son contr le que sur les investissements qui ont un impact sur la taille la localisation et la mis sion de l tablissement Donc tant qu un h pital ne pr voit pas d agran dir ses b timents de les d placer ailleurs ou de changer de domaine d activit s il restera libre dans la ges tion de ces moyens LA FHV F TE SES 80 ANS Nous vous l avions annonc il y a quelque temps d j et main tenant la date est toute proche puisque c est le 30 ao t prochain que La FHV va f ter ses 80 printemps C est au tout nouveau Rolex Learning Center de l EPFL que nous soufflerons les bougies en compagnie d une brochette d inter venants prestigieux Si vous avez recu une invitation mais pas encore envoy votre carte r ponse c est le tout dernier moment pour le faire Si vous n avez pas re u d invitation n h sitez pas corriger cette lacune et nous demander Le programme secretariatffhv ch La FHV se r jouit de vous voir nombreux Le 30 ao t prochain Ma s ce n
5. caux pour l Equipe mobile de soins palliatifs Reste toutefois encore trouver 5 millions sur les 20 millions de francs que co tera le projet Pour lancer un appel aux dons la Fondation a dit une tr s plaquette de pr sentation de Rive Neuve et du projet de nouvelle maison Informations www riveneuve ch Michel P termann directeur t l 078 634 31 18 dons CCP 10 269 66 9 RATE Elodie Noirot r compens e par La FHV La FHV a remis un prix de CHF 1000 Elodie Noirot 18 ans lors de la c r monie de remise des certificats aux ASSC Assistantes en soins et sant communautaire qui a eu lieu au Palais de Beaulieu Lausanne le vendredi 2 juillet 2010 La FHV a ainsi r compens Elodie Noirot pour son parcours et ses r sultats brillants elle a obtenu les meilleures notes k k aa CT AY gt a H PITAL DE RENNAZ CONCOURS LANCE Le jury pour le concours du projet pour la construction de PH pital Riviera Chablais Vaud Valais a choisi les groupes pluridisciplinaires suisses et europ ens qui seront en lice pour pr senter un projet de construction Ils ont re u un cahier des charges la mi juin Fin novembre le jury pr sentera le lau r at et le public pourra d couvrir les divers projets soumis D tails sur www hopital riviera ch LE NORD VAUDOIS JOUE LES PIONNIERS La LPFES lire aussi en p 1 pr voit la possibilit de mise en place d tablissements de soins in
6. e et efficace dans le domaine de l ing nierie m dicale Pour assurer un suivi r gulier de cette question sensible une plateforme FHV CADES SSP a t officiellement cr e le 14 avril 2010 Vers une plateforme latine de r adaptation Suite une r union d une majorit des centres de r adaptation latins FR GE JU NE TI VD et VS le 10 juin dernier l H pital de Lavaux la FHV et le de moyenne g n rale et d examen pour le CFC La jeune dipl m e a suivi sa formation CFC et maturit professionnelle en sant sociale sur le site de Morges et a effectu son dernier stage dans le cadre du CTR de Gilly Robert P Meier secr taire g n ral a rappel cette occasion l int r t de la FHV pour cette nou velle profession qui a toute sa place dans les quipes de soins des h pitaux Plateforme FHV CADES SSP pour am liorer le syst me d achats des h pitaux Suite une interpellation au Grand Conseil vaudois sur l conomicit des achats des h pitaux d int r t public un rapport du Service de la sant publique SSP et de la Centrale d achats des tablissements sani taires CADES a conclu au bienfond du maintien des deux centrales d achats com pl mentaires la CADES et la CAIB Centrale d achats et d ing nierie biom dicale des h pitaux universitaires VD et GEJ Aujourd hui d j la plupart des h pitaux de la FHV externalisent leurs achats la CADES Les autres les rejoindro
7. ecret tout ce que le patient confie au m decin en vue de l ex cution du mandat et tout ce qu il apprend ou constate dans l exer cice de sa profession Le secret ne se limite donc pas ce que le patient a communiqu au m decin ni aux seules informations n cessaires au traitement Les donn es per sonnelles du patient sont aussi confiden tielles de m me que les informations concernant des tiers comme des proches du patient ou celles fournies au m decin par des tiers Il suffit que le professionnel en ait eu connaissance dans l exercice de sa pro fession ou que ces informations lui aient t communiqu es en sa qualit de m decin Dans ces conditions une seule personne est habilit e demander la lev e du secret m dical Le patient lui m me L h pital n est ainsi en mesure de transmettre au journalis te Les informations souhait es que si et seu lement si le patient l y a autoris Malheureusement pour diverses raisons cette autorisation n est pas facile obtenir Et force est de constater que cet tat de fait n est pas ou seulement peu connu des jour nalistes Souvent press s par le temps ils pr f rent d ailleurs crire leur article sans avoir demand la version de l h pital qui s av re fr quemment bien diff rente de celle qui para t dans la presse Patricia Albisetti Secr taire g n rale adjointe de la FHV Revision de la LPFES n 24 ao t 2010 Pourquoi la FHV soulie
8. nt elle le projet de Pierre Yves Maillard La proposition de r vision de la Loi vaudoise sur la planification et le finan cement des tablissements sanitaires d int r t public et des r seaux de soins LPFES a rencontr de nombreuses oppositions Robert P Meier secr taire g n ral explique pourquoi la FHV soutient malgr tout ce projet Interview par Ellen Weigand Aujourd hui la FHV soutient le projet de LPFES N en avait elle pas contest certains points Robert P Meier En effet nous esti mions notamment qu il ne laissait plus assez d autonomie aux h pitaux Comme nous l avons d j dit di verses reprises la FHV soutient un mod le de gouvernance hospitali re associant une vision entrepreneuriale et une ind pendance manag riale la l gitime n cessit d un contr le de l offre par PEtat Nos h pitaux sont donc d abord attach s leur mission de sant publique et entendent la rem plir efficacement dans une perspecti ve non lucrative Et ils souhaitent ac complir leur mandat dans un cadre l gal adapt sans contr les dispropor tionn s Depuis plusieurs ann es nous n avions pas le sentiment que les choses allaient dans cette direction Nous avons donc demand au Chef du D partement de la sant et de l action sociale d ouvrir une r flexion parte nariale sur ce qui doit tre exig des h pitaux et ce qui devrait tre laiss leur libre appr ciation
9. nt prochal nement Par ailleurs les deux centrales vont mettre en place une collaboration Groupe Label CTR Centres de Traitements et de R adaptation proposent d institu tionnaliser ces rencontres en cr ant un forum latin de r adaptation Celui ci devrait traiter notamment de sujets tels que l avenir de la r adaptation g riatrique le syst me de financement et la promotion de ce type de prise en charge qui a large ment fait ses preuves dans le Canton de Vaud Les diff rentes institutions canto nales concern es sont donc invit es confirmer leur int r t pour ce projet de plateforme qui pourrait d j se r unir le 4 novembre prochain WWW fhv ch R daction FHV amp Ellen Weigand Prilly Graphisme Rossich Vevey Impression Imprimerie CDS Villeneuve FHV F d ration des h pitaux vaudois Bois de Cery 1008 Prilly T l 41 21 643 73 53 Fax 41 21 643 73 54
10. t gr s dans les r gions incluant sous une m me administration des h pitaux de soins aigus des tablissements psychiatriques des EMS les services de soins domicile et des cabinets m dicaux En pionniers les eHnv Etablissements hospitaliers du Nord Vaudois ont lanc une tude de faisabilit d un tel r seau de soins int gr s travers le R seau Nord Broye RNB La FHV suit tr s attentivement ce projet qu elle a d cid de soutenir active ment LA FHV PARTICIPE ALU PROGRAMME CANTONAL D INSERTION DE MOYENNE DUR E DANS LES INSTITUTIONS DU SECTEUR SANT SOCIAL Ce projet initi par le D partement de la sant et de l action sociale vise d velopper des emplois d insertion dans les ins titutions m dico sociales sanitaires et sociales Il s agit de d velopper des emplois d insertion afin d encou rager la r insertion professionnelle des personnes loign es du march de l emploi au b n fice du revenu d insertion RI Pour suivre ce programme l association ProLog emploi a t fond e Elle est compos e de trois organisations sp cia lis es dans le domaine de la r insertion socioprofessionnel le D marche Oseo Vaud et Mode d emploi qui mettent en commun leurs comp tences au service de ce projet Les h pitaux de la FHV se sont associ s cette d marche et sont pr ts selon leurs disponibilit s accueillir et gale ment former des personnes motiv es in dit
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