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NTIC et prévention médicale : un premier regard

1. Source de financement Fondation de France projet sant des jeunes et ARS Rh ne Alpes FIQCS 24 Le T CHAT Il a t mis en place en f vrier 2011 Il est anim par une psychologue Ses objectifs e informer sur l organisation et le fonctionnement du r seau TCA RA e orientation et adressage des patients vers les professionnels et les centres de prise en charge Organisation Au d part trois T CHAT un pour les patients un pour les professionnels et un pour l entourage Apr s six mois de fonctionnement Nous avons d fini deux plages de T CHAT pour tous le mercredi 15 h 00 17 h 00 et le lundi 17 h 00 19h00 Utilisation du T CHAT changes et discussions Les th mes plus rencontr s assumer la maladie trouver un soignant sp cialiste parler des TCA avec son MG parler des TCA avec sa famille pourquoi existe la boulimie Diff rence entre hyperphagie et boulimie Quels sont les TCA non sp cifi s Comment aborder un sujet d licat avec son soignant Statistique de fr quentation En moyenne deux trois personnes par T Chat Quatre vingts pour cent sont des patients 10 des professionnels et 10 l entourage Le retour d exp rience de l applicatif T Chat Les patients appr cient l anonymat et le fait de pouvoir parler a un professionnel en dehors de son parcours de soin Les professionnels appr cient le fait de parler un sp cialiste sur un point pr cis L entourage semble mieux acc
2. t identifi s en 2009 manque de forma tion des m decins dur e de r alisation crainte de l annonce d un r sultat positif peur de faire une erreur diagnostic Ces freins ne nous semblent pas r dhibitoires compte tenu du caract re r cent de la technique et du fait que la HAS en 2011 n a pas recom mand leur utilisation en routine Il suffirait d une prise de position en leur faveur pour que ces limites soient en partie lev es L utilisation des tests rapides par des non professionnels de sant est en cours d valuation avec des premiers r sultats montrant la possibilit d une volution proche des pratiques Aujourd hui l Internet offre d ores et d j la possibilit tout internaute de se procurer les tests pour un co t qui peut tre qualifi d abordable 23 95 euros unitaire sur le site d pistage mst com consult le 20 aout 2011 Cette r alit qui ne para t pas ill gale autant que nous sachions fait que les m decins devraient tre sans doute prochaine ment de plus en plus confront s des consommateurs de soins ayant pratiqu des autotests L Internet est donc susceptible d tre utilis sur ce th me trois niveaux e offre d achat e information des utilisateurs e formation des professionnels Des autotests Les autotests constituent un ph nom ne nouveau que l on ne peut ignorer Disponibles sans prescription ils existent pour environ vingt cinq situations m dicales dont les
3. vendre telles ou telles solutions Internet en sant L am lioration la prise en charges des maladies chroniques via la technologie alimente de tr s fortes attentes pour des raisons conomiques et d mographiques videntes mais son valuation globale au sens d un impact multifactoriel prenant en compte l inter action de nombreux param tres reste encore hors de notre port e Ainsi Eysenbach propose de limiter les champs a valuer on peut supposer et tester qu il existe des associations entre l emploi d Internet et des variables comme l autoprise en charge l empowerment l anxi t l encouragement la d pression ou les pr jug s positifs et n gatifs explique t il De la t l m decine La r flexion que nous demande l Inpes exclut de notre l analyse les activit s de t l m decine au motif qu il nous faut respecter la s paration commun ment admise entre les activit s de pr vention et de soins Cela dit il n est pas improbable que dans un avenir proche la technique gomme cette fronti re puisque l information et la commu nication la pr vention l ducation et les soins le citoyen l usager ou le malade font tous appels au papier au t l phone aux ordinateurs qui ne sont que des outils Par exemple dans le cadre du suivi des maladies chroniques la traditionnelle s paration pr vention soins perd de son sens pour ne faire qu un continuum Selon nous la puis sance
4. 114 6 mois ou 87 3 mois A c t de ces deux sites de coaching il faut prendre en compte l effet soutien et change des forums notamment ceux de Doctissimo Dans le forum ob sit et sur poids de Doctissimo le th me Gastrectomie sleeve contient plus de 25 000 messa ges lus plus de 500 000 fois semble t il 23 5 Troubles des comportements alimentaires Les informations ci apr s ont t r dig es apr s contact pris avec le R seau TCA Rh ne Alpes r seau de sant ayant pour objectif g n ral l am lioration de la prise en charge des Troubles des Conduites alimentaires TCA en Rh ne Alpes Dans ce domaine les nouvelles technologies de l information et de la communication sont en d veloppement et devront occuper terme une place importante informations communication organisation et prise en charge pr vention et soins Plusieurs raisons cela la complexit de la pathologie le manque de professionnels et de professionnels sp cialis s la population cible souvent des adolescents et des jeunes adultes le d veloppement actuel de programme et de logiciels de prise en charge Les NTIC dans la prise en charge des TCA restent encore tr s peu utilis es voir absentes dans la prise en charge des TCA en France alors que certains pays d Europe Allemagne Angleterre Hollande et les tats Unis se sont d j engag s dans cette voie Le programme europ en INTACT Actions Mar
5. http www initiativecitoyenne be article l oms compte combattre la defiance de plus en plus generalisee du public vis a vis des vaccins 65560886 html e Espace infirmier com e Vaccins la grande m fiance http www espaceinfirmier com actualites detail 35127 vaccins la grande mefiance html e Le guide des compl mentaires sant e Cancer du col de l ut rus m fiance sur les vaccins http m comparamutuelles fr news 0765 cancer du col de l uterus mefiance sur les vaccins ph e Sant blog e Semaine de la vaccination halte aux id es re ues http blog santelog com 2011 04 26 semaine de la vaccination halte aux idees recues sante publique http www alis france com e Autisme la crainte des vaccins n est pas fond e 2002 http www ledevoir com societe sante 896 autisme la crainte des vaccins n est pas fondee e Vaccinations quelle m fiance http www agoravox fr actualites sante article vaccinations quelle mefiance 52829 e Vaccins pas de preuve scientifique 2008 http www jlml fr docs archives Vaccin 20Dubernard pdf 14 e VACCINATION anti GRIPPE Les adjuvants r habilit s 2011 http blog santelog com 2011 08 02 vaccination anti grippe les adjuvants rehabilites science transational medicine e Bricaire Le Monde 2011 http www lemonde fr societe chat 2011 01 11 vaccins medicaments les francais sont ils devenus mefiants 1463808 3224 html Recherche bibliographique
6. th rapeutiques chez la femme enceinte son responsable est le Dr Elisabeth Elefant En 2006 pour soulager la charge de travail sur les appels t l phoniques le CRAT d cide d ouvrir ses donn es sur Internet Il obtient pour cela un financement du Fopim 299 200 euros sur trois ans La cible reste celle des m decins g n ralistes mais les informations en ligne restent ouvertes tous L information ne se veut pas exhaustive et l option de traiter avant tout les classes les plus courantes de m dicaments est choisie Le succ s rencontr fait se d velopper d autres secteurs d informations radiations d pendance allaitement expositions paternelles Le site inclut d sormais la cible des m decins sp cialistes Il enregistre 1 500 connexions par jour Marge de libert une le on retenir Fait important noter les concepteurs ont d cid de ne pas se limiter stricto sensu aux donn es r glementaires HAS Afssaps jug es trop restrictives pour non pas seulement informer sur les interdictions mais aussi tre force de proposition th rapeutique afin d apporter une aide r elle aux cliniciens Ce point est selon nous une des le ons donn es par l exp rience du CRAT un op rateur fiable en l occurrence une quipe hospitali re reconnue doit disposer d une marge de libert pour agir Son intervention qui n engage pas la HAS ou l Afssaps dont la parole est tr s encadr e par les aspects r glementaires de AMM est ainsi
7. tude baptis e txt2stop une solide m thodologie vient conforter des r sultats encourageants avec l atteinte de l objectif primaire recevoir les messages incitant l arr t du tabac augmente le nombre de fumeurs d clarant avoir abandonn le tabac une affirmation v rifi e par le dosage de la nicotine salivaire ce qui n avait jamais t fait auparavant La d monstration porte sur 5 800 fumeurs volontaires recrut s par voie d affiches dans les bus radio internet et journaux qui ont t randomis s en deux groupes Le groupe contr le recevait de simples messages de remerciements de participation l tude alors que le groupe intervention recevait des messages d incitation a la modification de leur comportement Ces derniers taient au nombre de 186 issus d une base g n rale de 713 messages La s lection se faisait automatiquement de fa on dite personnalis e suivant un algorythme tenant compte de sp cificit s concernant les fumeurs dont la pr occupation du poids Le rythme d envoi tait soutenu cinq messages par jour pendant les cinq premi res semaines puis trois par semaine Notons que tous les sujets des deux groupes taient inform s de l existence d un service t l phonique d aide au sevrage la ligne QUIT smoking du NHS national Health Service Fort de tels r sultats positifs chez les jeunes comme chez les plus g s les auteurs estiment que cette technique doit entrer dans la panoplie actuell
8. Il a t d veloppement partir des programmes de recherches europ ens sur la pr vention par Internet des TCA Ce programme fond sur Internet nomm Je suis Unique en France est destin la pr vention des TCA chez les femmes qui suivent des tudes sup rieures Le programme propose des strat gies individuelles et hi rarchis es qui comprennent des interventions pr coces et une hi rarchie de soins qui s adapte au besoin du patient psycho ducation d pistage assistance consultations et l adressage Dans une approche hi rarchis e les participants d veloppent une symptomatologie h t rog ne pendant leur utilisation du programme et ont des r ponses auto matis es adapt es Selon trois modalit s la majorit des participants ne va probablement pas d velopper des sympt mes s v res de TCA et le programme est suffisant en lui m me Quelques participants peuvent avoir besoin d un soutien plus intense qui pourra tre fourni par l Internet notamment par les consultations en ligne Si les cas sont plus s v res un adressage est fait vers la fili re de soin habituelle Besoins un financement de 7 000 euros Durant toute la p riode de recherche les ser veurs du programme taient implant s en Allemagne Les concepteurs indiquent avoir besoin de deux serveurs d un co t total de 7 000 euros L animation du programme pourrait tre prise en charge dans le cadre du R seau TCA Rh ne Alpes 26 Le
9. Web conf rence du R seau TCA Rh ne Alpes Afin de pouvoir communiquer et changer avec les r f rents du R seau TCA dans toute la r gion il a t mis en place la visioconf rence entre les centres hospitaliers d j quip s Pour tous les autres c est l utilisation de la web conf rence la fois pour des r unions de coordination mais aussi pour des r unions cliniques Un gain de temps pour tous et une possibilit pour les centres en d veloppement de b n ficier de l expertise des sp cialistes des centres recours Cette action a t financ e par l ARS dans le cadre du FIQCS L espace Adh rent Un lieu d change de communication et de documentation entre les membres adh rents au R seau TCA Rh ne Alpes en fonction du degr d implication de chacun Adh sion profession nelle simple adh sion professionnelle dans la prise en charge et adh sion patient vous avez acc s l actualit de la vie du R seau le pr t des documents en ligne le r pertoire des adh rents la possibilit de t l charger le dossier patient Projets en attente de mise en place Le dossier patient informatis A la fois pour le patient les sp cialistes des centres recours et des centres r f rents les m decins traitants et la coordination du R seau dans une approche hi rarchis e de recueil et d acc s aux donn es Financement dans le cadre du FIQCS ARS Le programme de pr vention des TCA ES S PRIT
10. co ts En d autres termes quels sont les applicatifs existants Sont ils utiles Quels sont les moyens n cessaires non seulement leur mise en place mais aussi leur maintenance Ainsi pos e la place des NTIC semble simple d crire mais il n en est rien car a chaque tape correspond des difficult s non seulement l offre est foisonnante voire m me d brid e mais nous ne connaissons pas de recensement existant La pertinence est souvent difficile tablir objectivement notamment faute d valuations enfin les donn es sur les co ts sont tr s rarement accessibles Ces obstacles bien r els ne sont pas des raisons suffisantes pour se d sint resser de la question ou au contraire se lancer t te baiss e dans des initiatives de communication surfant sur la vague de la modernit au seul motif d tre dans le coup Notre rapport est une r flexion ponctuelle r dig e dans un court intervalle de temps et ne constitue pas un inventaire complet sur le sujet Exploratoire ce travail fait des propositions ouvertes laissant ainsi l Inpes le choix du dernier mot en fonction de ses priorit s et de ses contraintes Il est volontairement court car nous avons pens inutile de recopier des g n ralit s sur l internet et les nouvelles technologies qui peuvent tre lues ailleurs NTIC et pr vention de quoi parle t on Le th me NTIC et pr vention revient juxtaposer deux secteurs l u
11. des outils internet capables de s adresser pareillement tous citoyens usagers soignants et soign s coupl e la responsabilisation croissante des personnes pour agir sur les d cisions de sant les concernant fera voler en clat les sch mas sanitaires d hier Lorsque Eysenbach reconnait que l analyse de l impact d Internet sur la prise en charge du cancer est d une grande difficult c est peut tre qu il n ignore pas cette dimension transversale et extensive de l espace technologique Cela pr cis nous avons contourn cette difficult en choisissant plus loin des exemples d applicatifs appartenant au champ des activit s de l Inpes l avenir un autre arbitrage pourrait peut tre s op rer celui de la diffusion des outils grand public versus les outils professionnels De notre point de vue la t l m decine est actuellement frein e dans son d veloppement par le carcan des co ts de la responsabilit de la r glementation et des choix technologiques sophistiqu s les vendeurs de mat riel y trouvent un int r t et les autorit s m dicales escomptent contr ler les nouvelles pratiques Et si les utilisateurs outrepassaient ces exigences Aujourd hui des millions de personnes savent t l phoner prendre et envoyer une photo en pi ce jointe d une messagerie lire des fichiers audios et vid os ou se connecter par webcams leur frais sans syst me d autorisation ou de moyens techniques complexes P
12. e par les consommateurs de soins et les usagers en g n ral De m me il existe de nombreux programmes faisant appel aux technologies Internet et la litt rature scientifique est riche sur ce sujet d tudes bien conduites avec valuations Nous ne les 22 pr sentons pas ici et choisissons de montrer deux offres grand public fran aises via Internet proposant une aide l amaigrissement consultation 25 ao t 2011 sous l gide de deux coachs m dicaux et m diatiques Ces exemples sont mentionn s ici non pas pour les juger positivement ou n gativement mais simplement pour rappeler que sur Internet l usager se trouve devant une offre diverse dont il faut autant que faire se peut tenir compte Jean Michel Cohen _http savoir manger aujourdhui com La proposition de coaching est pr c d e d un formulaire ge taille poids actuel poids souhait d un questionnaire habitudes alimentaires mode de vie localisation de la surcharge pond rale stress Apr s avoir valid les r ponses deux propositions de coaching six mois 89 et trois mois 59 G rard Apfeldorfer psychoth rapeute Jean Philippe Zermati expert en nutrition http www linecoaching com Comme chez Jean Michel Cohen questionnaire mais celui la plus psychologique que nutritionnel Apr s avoir valid les r ponses affichage et envoi d un message tr s volontariste Co t de l abonnement au coaching
13. l abri d une erreur de manipulation technique Actuellement on ne conna t pas la fiabilit des diff rents tests commercialis s sur Internet il est tout a fait l gitime de s inqui ter en cas d accessibilit trop grande aux tests de l utilisation inadapt e par des tiers assureurs ou proches qui pourraient contraindre des individus se faire tester Suggestions sans conna tre la r alit des ventes sur Internet des tests VIH il semble utile que les autorit s de sant donnent en ligne des informations sur leur fiabilit et leur mode d emploi quitte indiquer sous forme de mise en garde qu il n est pas possible actuellement de la pr ciser e de donner aux m decins des l ments de formation sur la conduite tenir devant un patient souhaitant faire un autotest ou bien ayant eu un r sultat avec un autotest R f rences e Lert F Lydi N Richard JB Les m decins g n ralistes face au d pistage du VIH nouveaux enjeux nouvelle pratiques In Gautier A dir Barom tre sant m decins g n ralistes 2009 Saint Denis Inpes coll Barom tres sant 2011 266p e Ickenroth et al How do people respond to self test results A cross sectonial survey BMC Family practice 2010 11 77 e Avis CNE mars 2005 e D pistage du VIH acheter un test sur Internet http www aides org depistage rapide demedicalise du vih apres l experimentation place l integration des trod dans nos a http www depistage
14. l instar du DMP port avec tant de difficult s par les autorit s depuis des ann es C est notre avis une expertise poursuivre voir en annexe les pr cisions qui nous ont t fournis par les concepteurs La question pos e est celle de l acceptabilit des outils exigeant un temps non n gligeable d utilisation de la part des praticiens dont la contrainte num ro est le manque de temps nous avons fait cette remarque pour l applicatif Esper en pathologie cardiovasculaire qui fut un outil parfait mais jamais appropri en dehors de l exp rimentation Un calendrier vaccinal sur I phone Il existe sur Apple store une application pr sentant le calendrier vaccinal du BEH 2011 pour 0 79 euros Ces concepteurs mettent en avant une pr sentation adapt e au smartphone qui reprend graphiquement la majorit des informations du calendrier vaccinal fran ais telles que publi es au BEH du 22 mars 2011 En fait on peut estimer que la valeur ajout e n est pas tr s importante et qu un autre choix est tout simplement de r cup rer le BEH sur le site de l InVS Pour autant il n y a pas de raison de s y opposer et il serait tr s instructif de conna tre le nombre de ventes effectives http itunes apple com fr app vaccins calendrier vaccinal id391532331 mt 8 12 Couverture vaccinale contre la grippe des enfants asthmatiques quand le reminder lectronique n est pas une solution miracle On sait que l
15. labor prise en compte de la litt rature r union d experts interviews et focus group Le fait que le questionnaire soit disponible en plusieurs langues sur un site d di http www catestonline org n est pas ou peu abord Nous n avons pas trouv de donn es sur ce point et nous ne connaissons donc pas l acceptabilit de cet outil en ligne tant par les m decins que les patients Appartenance Le test pr sent ici est disponible sous le copyright et l h bergement d un industriel du m dicament GSK Il existe des versions papiers remis par la visite m dicale http www catestonline org 1 Development and Initial Validation of a Self Scored COPD Population Screener Questionnaire COPD PS COPD Journal of Chronic Obstructive Pulmonary Disease 2008 5 85 952 2 Improving the process and outcome of care in COPD development of a standardised assessment toolPrimary Care Respiratory Journal 2009 18 3 208 215 The COPD assesment test CAT Thorax 12 mars 2011 4 Properties of the COPD Assessment Test CAT in a crosssectional European study ERJ Express Published on May 12 2011 as doi 10 1183 09031936 00177210 w 30 9 Ost oporose valuer le risque de fracture par Internet avec l outil FRAX FRAX est un algorithme de calcul du risque absolu individuel de fractures tabli sous l gide de l OMS Il permet de calculer selon chaque pays le risque de fracture 10 ans pour les fractures majeures ve
16. les sites Internet a choisi de d l guer la d marche via l association suisse HON Health on the net Nous ne connaissons pas les co ts de ce choix de certification qui ne manque sans doute pas de perti nence mais plusieurs auteurs indiquent que ce label est sans doute de port e limit e vis vis des internautes en 2010 900 sites fran ais ont t certifi s HON et 7 200 dans le monde Enfin remarquons que l auteur de ces lignes a t pendant deux ans un des repr sentants pour la Direction g n rale de la sant des labellisations des sites Internet ayant vocation aller sur le feu r seau social RSS il n a que pu tre t moin du caract re discutable de cette d marche de labellisation avec en d faut suppl mentaire une mobilisation peu ad quate des agents du secteur public Soutien financier Le nombre d acteurs de sant sollicitant des aides aupr s de l Inpes est probablement important et croissant Il ne nous appartient de nous d terminer la place de l Institut sur les possibilit s et les modalit s de cette option Banni res publicitaires Inpes L Inpes dans le cadre de ses activit s utilise le recours a de la publicit notamment sur le m dia Internet Celle ci est faite sur des sites marchands on peut proposer qu elle le soit aussi sur des sites non commerciaux d di s a la pr vention en sant Cela pourrait tre une forme d aide financi re simple transparente et r glementai
17. m fiance OR suspicion AND vaccin OR vaccination L largissement du champ de la requ te se fait avec des synonymes ou des pluriels reli s par l op rateur OR D fiance OR m fiance OR crainte OR suspicion OR scepticisme AND vaccination OR vaccinations OR vaccin OR vaccins En termes de r sultats dans Google l quation largie affiche quatre millions et demi de liens le 14 ao t 2011 Dans les cinq ou six premi res pages de r sultat les liens les plus ad quats concernent la m fiance manifest e par les infirmiers et infirmi res vis vis de la vaccination H1N1 la d fiance vis a vis de la vaccination en pr vention du cancer du col de l ut rus les avis des classiques opposants danger vaccins association libert information sant l inverse les r actions des institutions la d fiance des vaccins OMS Semaine europ enne de la vaccination e Vaccination H1N1 m fiance des infirmi res forum professionnel http profession infirmier forumpro fr t142 vaccination h1n1 mefiance des infirmieres e Vaccination H1N1 m fiance des infirmi res Agoravox http www agoravox fr actualites sante article vaccination h1n1 mefiance des 62259 e Vaccins m fiance http dangervaccins open web fr e Les r f rences http dangervaccins open web fr References html e Initiative citoyenne l OMS s inqui te de la d fiance envers les vaccins apr s la pand mie de H1N1
18. mst com gclid CKLZoeex3qoCFUUNfAodYBSQ7A 20 4 Nutrition Logiciel de suivi de la corpulence des enfants de 0 18 ans Le logiciel Calimco de suivi de la corpulence a t d velopp dans le cadre du Programme national Nutrition Sant PNNS afin de pr venir l ob sit des enfants Ce logiciel d velopp l initiative de la Direction g n rale de la sant DGS a t mis gratuitement la disposition des professionnels de sant et des particuliers pour faire b n ficier ceux souhaitant un outil de suivi des caract res anthropom triques des enfants L applicatif s installe sur un ordinateur personnel compatible PC Windows Mac OSX Il permet de suivre l volution des donn es du poids et de la taille de l enfant au cours de sa croissance La g n ration automatique de courbes de corpulence permet de situer pr cis ment la stature de l enfant selon les r f rentiels en vigueur La r alisation technique de l applicatif avait t confi e une soci t SARL en partenariat avec H l ne Thibault minist re de la Sant DGS l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes Katia Castetbon INVS USEN et David Sapinho Cnam Se pose aujourd hui la question de maintenance technique de ce logiciel et de son volution pour produire une version 2 qui r ponde aux besoins de mise jour des courbes et messages de pr vention et d information en fonction de l actualit de
19. par les g n ralistes auxquels il tait destin Pass le temps de la mise en place par des m decins enthousiastes et investis dans la conception de l outil l essai n a pas t transform dans la pratique courante Dont acte Dans le domaine de la t l sant le rapport Lasbordes 2009 pr conise que soit appliqu e une m thodologie HAS pour juger des initiatives et propose l implication des ARS voir rapport page 12 Il recommande galement une labellisation des services et produits recommandation 9 De telles recommandations doivent elles syst matique ment s appliquer aux NTIC d di es la pr vention Nous ne le pensons pas car il ne faut pas perdre de vue qu une valuation rigoureuse est souvent co teuse mettre en place et peut tre longue mener Elle est sans doute n cessaire pour des outils susceptibles de modifier sensiblement les pratiques et engageant des budgets importants mais l imposer syst matiquement pourrait tre un luxe et un frein dans le cas de r alisation d outils ponctuels petit budget Lorsqu un applicatif est de co t modeste il semble plus judicieux de se contenter de miser pour voir certes sans omettre d observer son utilisation pour en juger de la pertinence Il faut aussi remarquer qu il peut tre inap propri d valuer des outils en phase de construction au stade de prototypes En mati re d valuation des NTIC mieux vaut parfois se limiter un jugement de bon sens
20. plus courantes sont le cholest rol le diab te les maladies r nales les infections urinaires la reconnaissance du virus HIV de chlamydia ou cancer de la prostate Ces tests sont de sensibilit et de fr quence d utilisation mal connues mais sans doute fr quente suivant des auteurs hollandais Ickenroth et al L impact sur les comportements est galement 19 mal connu Une enqu te hollandaise a montr que devant des r sultats anormaux 10 des utilisateurs ne font rien et 80 prennent un avis m dical le m decin se trouvant ainsi interpell pour commenter les r sultats alors m me qu il n a pas t form en ce sens Aujourd hui selon des observateurs de cette enqu te il est impossible de dire si les autotests doivent tre encourag s ou pas Dans le cas du VIH il existe des arguments pour et contre l utilisation des autotests De fa on positive l utilisation des autotests permettra d largir le nombre de sujets connaissant leur statut facilitant ainsi l acc s au traitement par un diagnostic pr coce pourra tre utilis s par des param dicaux et non simplement par des m decins ou des biologistes En argument contre il faut prendre acte que l autodiagnostic du VIH est lourd de cons quences on peut s inqui ter de l absence de conseil m dical pour expliquer au sujet test la conduite tenir en cas de positivit Avis CNE mars 2005 De plus la personne ayant recours l autotest n est pas
21. plus adapt e aux besoins de terrain plus rapide plus souple et pro bablement plus compr hensible en l esp ce 32 Partie 3 Propositions D un point de vue global la place des NTIC dans la pr vention reste ce jour inconnue notre connaissance et celle des personnes qualifi es que nous avons interrog es L tude d exemples d applicatifs partie 2 est sans doute poursuivre mais ce recense ment ne doit pas constituer un but en soi car quand bien m me serait il effectu avec m thode et minutie se poserait vite la question de son actualisation Que faire alors Nous invitons ici l Inpes prendre connaissance des propositions qui suivent afin de faire ses propres choix en fonction de la priorit de ses missions et des moyens dont l Institut dispose Certains rapports voquant les nouvelles technologies en sant nous pensons notamment la t l m decine l ancien r seau sant social RSS et au dossier m dical partag sont r dig s dans le sens du soutien autrement dit que faire pour favoriser leur d ploiement Nous ne pensons pas qu il faille ici s interroger sur ce que pourrait faire l Inpes pour d velopper les nouvelles technologies au service de la pr vention Nous pr f rons ici tenter de r pondre a cette question comment et en quoi les NTIC pourraient elles contribuer servir les actions de l Inpes valuations n cessaires mais pas syst matiques Appr cier l apport d
22. sant ne trouvent pas encore leur mod le conomique les checs ne sont pas publi s les effets de mode parasitent les discours les budgets disponibles pour les soins et la recherche sont de plus contraints Comment s y retrouver Sans doute en jugeant au cas par cas dans le respect de deux imp ratifs tre utile aux patients et ne pas dilapider les ressources publiques dans des projets incongrus Nous proposons l Inpes d observer les quelques exemples qui suivent et ensuite de d battre des suites donner en confrontant les points de vue l aune des priorit s de l tablissement Partie 2 Exemples d applicatifs en pr vention Nous pr sentons ici une liste d applicatifs d di s la pr vention Cette num ration est arbitraire et partielle par exemple nous n avons pas explor les applicatifs d di s la prise en charge des probl mes avec l alcool Ces lacunes sont compr hensibles et s expliquent par le fait qu il n existe pas notre connaissance de recensement de ce type d outils et que leur recherche est consommatrice de temps alors que la br ve dur e de notre mission ne nous permettait pas un travail plus approfondi Cela dit nous avons cru remarquer en discutant avec des experts de sant publique que m me des sp cialistes dans leur domaine ne connaissaient pas ce type d approches C est un nouveau terrain qu il nous a t demand d analyser Les exemples qui suivent et qui oublient n cessa
23. Hospital Heidelberg Germany binstitute for Epidemiology and Social Medicine University Greifswald Germany ES S PRIT_ an Internet based programme for the prevention and early intervention of eating disorders in college students British Journal of Guidance amp Counselling Vol 37 No 3 August 2009 327 36 37 e Carrard I Cr pin C Rouget P et al Acceptance and Efficacy of a Guided Internet Self Help Treatment Program for Obese Patients with Binge Eating Disorder Clinical Practice amp Epidemiology in Mental Health 2011 7 8 18 1745 0179 11 2011 Bentham Open e Lindenberg K Moessner M Harney J et al E Health for Individualized Prevention of Eating Disorders Clinical Practice amp Epidemiology in Mental Health 2011 7 74 83 1745 0179 11 2011 Bentham Open e Shapiro J Bauer S Andrews E et al Mobile Therapy Use of Text Messaging in the Treatment of Bulimia Nervosa International Journal of Eating Disorders 00 0 000 000 2009 e Zabinski M Wilfley D Pung M et al An interactive internet based intervention for women at risk of eating disorders a pilot study International Journal of Eating Disorders 30 129 137 e Winzelberg A Eppstein D Eldredge K et al 2000 Effective ness of an internet based program for reducing risk factors for eating disorders Journal of Consulting and Clinical Psychology 68 346 350 Stice E amp Shaw H 2004 Eating disorder prevention programs a meta analytic review Psy
24. NTIC et pr vention m dicale un premier regard Rapport pour l Inpes novembre 2011 Dr Nicolas Postel Vinay H pital Europ en Georges Pompidou Paris Unit d hypertension art rielle et service d informatique m dicale courriel automesure noos fr Sommaire Partie I Introduction NTIC et pr vention de quoi parle t on Les NTIC sont elles utilis es dans la pr vention R ponse via la recherche bibliographique De la t l m decine Nouvelles technologies versus approches traditionnelles Partie II Exemples d applicatifs en pr vention 1 Vaccins 2 Aide au sevrage tabagique place des textos et courriels 3 Autotests pour le d pistage de maladies ou dosages de biomarqueurs 4 Nutrition 5 Troubles des comportements alimentaires 6 Didacticiels AVK Afssaps et auto apprentissage du geste d automesure 7 Suivi des automesures tensionnelles en ligne 8 NTIC et dialogues m decin patient exemple du test BPCO 9 Ost oporose 10 Pr vention de la iatrog n se lors de la grossesse et de l allaitement Partie III Propositions Remerciements R f rences Partie I Partie I Introduction Quelle est en 2011 la place des nouvelles technologies de la communication et de l information NTIC dans le champ de la pr vention m dicale La r ponse a cette question peut se faire suivant trois aspects description de l offre pertinence et
25. SMS pour le suivi de la boulimie L utilisation titre individuel de SMS pour la consolidation de la prise en charge de la boulimie Cette utilisation est utile pour la phase de d croissance de la maladie Chaque patient doit envoyer un message au moins une fois par semaine Les items analyser sont le nombre de crises boulimiques par semaine l existence de comportements compensatoires et la pr occupation corpo relle Code 1 Code 2 Code 3 Nb crise semaine 0 1 gt 1 Nb comportement compensatoire semaine 0 1 gt 1 Nb pr occupation corporelle semaine 0 1 gt 1 L utilisation d un T CHAT pour les ED Il permettra de continuer les th rapies des groupe initi es dans les structures du R seau TCA RA Il se d roule avec le th ra peute reconnu mais tous les patients ne se connaissent pas obligatoirement au sein d un m me T CHAT Il est possible que ce CHAT puisse fonctionner dans les groupes en amont des soins pour la pr vention 27 6 Didacticiels AVK Afssaps et auto apprentissage du geste d automesure En France il existe 900 000 personnes prenant des AVK antivitamines K et la iatrog nie li e a leur utilisation constitue la premi re cause d effet ind sirable grave C est dire l int r t de leur pr vention L Afssaps a charg l quipe de l H pital Europ en Georges Pompidou de r aliser un didacticiel d ducation th rapeutique permettant le contr le des connaissanc
26. a couverture vaccinale des enfants asthmatiques contre la grippe est en de de ce que pr conisent les recommandations que cela soit avant ou apr s la pand mie grippale 2009 2010 Aussi chacun cherche des solutions pour y rem dier et parmi elles l am lioration des conditions de prescription est souvent voqu e Mais en pratique comment faire pour que les m decins pensent plus souvent proposer le vaccin et ensuite peut on faciliter sa prescription Les nouvelles possibilit s techniques offertes par l informatisation dossiers de sant lectronique et prescription automatis e soul vent des espoirs d am lioration en ce sens L id e est logique sinon s duisante mais une fois mise en uvre peut on quantifier l importance du gain obtenu Une seule tude r pond cette question si l on en croit des auteurs nord am ricains Philadelphie qui ont r alis la premi re tude prospective randomis e en cluster ayant pour but d valuer l impact des alertes lectroniques electronic health record based clinical alerts sur le taux de vaccination de plus de 10 000 enfants asthmatiques de 5 9 ans vus entre octobre 2006 mars 2007 10 667 enfants vus en consultation lors de 23 418 visites dites de routine effectu es dans 20 centres de soins primaires D s ouverture du dossier lectronique d un enfant les m decins appartenant au groupe intervention voyaient s afficher sur leur cran d ordinateur un message d aler
27. ante disponible sur le Web Dans ce cadre il est possible que la mise en place d une pr vention des m susages de ces nouveaux dispositifs qui ne sont pas ill gaux devienne n cessaire c est d ailleurs l avis du NIH Il existe aujourd hui des tests pour environ vingt cinq situations m dicales dont le d pistage du VIH on en conna t tr s mal les propri t s et les usages que cela soit en France ou l tranger Cette probl matique est d actualit A titre d exemple r cent nous reproduisons ici l avertissement que nous avons mis en ligne sur le site automesure com la suite de l existence dun communiqu de presse dat du 16 septembre 2011 qui annon ait le lancement en France du premier test PSA domicile commercialis 29 95 euros sous le nom de Prostaprotec QuickTest PSA Nous avons donc pr cis aux internautes que C est sans aucune preuve scientifique que la publicit all gue que cet autotest est une assistance pr cieuse dans le d pistage pr coce de probl mes prostatiques En effet le d pistage de la prostate suscite de nombreuses controverses chez les m decins ce jour septembre 2011 la Haute Autorit de sant ne recommande pas de d pistage syst matique en France par plus que les autorit s nord am ricaines aux tats Unis en raison des impr cisions de ce test Une valeur normale de PSA n est en effet pas une certitude d absence de cancer et un r sultat lev
28. cacit etc et ne recommandent pas la modification des syst mes informatiques existants afin de poursuivre ce but Au vu de cette conclusion nous remarquerons ici que les auteurs indiquent n avoir aucun conflit d int r t avec les donn es de leur tude est ce pour cela sous entendu ils n ont rien a vendre que nous b n ficions de cette tude que d aucuns pourrait qualifier de n gative alors que nous sommes tent s de penser qu elle remet les pendules a l heure en ne pr sentant pas la technique comme une recette miracle contre le d fi g n ral des insuffisances de couverture vaccinale R f rence Fiks A et al Impact of electronic Health Record Based Alerts on Influenza Vaccination for Children With Asthma Pediatrics 2009 124 159 69 13 D fiance des vaccins que dit on sur le Web La d fiance envers les vaccins est contemporaine de la variolisation lorsque Lady Wortley Montagu d couvrit au XVIIIe si cle lors de son s jour en Orient la technique ottomane de l inoculation contre la variole le point de d part de la vaccination mise au point soixante ans plus tard par Edward Jenner en 1796 Elle a t v hicul e par tous les m dias existant et il ne faut pas s tonner que l Internet soit un espace de contestation du bien fond des vaccins Pourquoi en serait il autrement Pour acc der certains de ces propos on peut via le moteur de recherche Google formuler l quation D fiance OR
29. chological Bulletin 2004 130 206 227 e Percevic R Gallas C Arikan L et al 2006 Internet gestiitzte Qualit tssicherung und Ergebnismonitoring in Psychotherapie Psichiatrie und psychosomatischer Medizin Psychotherapeut 2006 51 395 7 e Jason Brandt and Mark Rogerson Preliminary findings from an Internet based dementia risk assessment 38
30. dans MEDLINE sur le th me Que dit on dans la presse m dicale sur les r ticences la vaccination L quation de recherche est Patient Acceptance of Health Care mh AND Vaccination mh AND Internet mh Deux articles r cents traitent de ce sujet Le premier est disponible en texte int gral Emerging and continuing trends in vaccine opposition website content Bean SJ Vaccine 2011 Feb 24 29 10 1874 80 A postmodern Pandora s box anti vaccination misinformation on the Internet Kata A Vaccine 2010 Feb 17 28 7 1709 16 15 2 Aide au sevrage tabagique place des textos et courriels La lutte contre le tabagisme est une activit de pr vention dont l Inpes peut revendiquer une grande exp rience y compris sur le net Il n est pas de notre propos de la pr senter l Inpes tant la mieux plac e pour se faire Nous pr sentons deux exp riences portant sur l valuation de l utilisation des textos SMS et courriels Quit forever you can do it quand des textos d encouragement l arr t du tabac s av rent efficaces Les autorit s de sant britanniques ont financ une tude permettant a la t l phonie mobile de revendiquer une efficacit en sant publique Ce travail anglais publi dans the Lancet vient de d montrer l int r t des textos mobile phone text messaging dans l aide au sevrage tabagique 1 Ce n est pas la premi re tentative en ce sens mais dans la pr sente
31. de l aliment et s lection de sa forme exemple entr e lt veau gt et s lection de lt blanquette ris de veau rognons ou foie gt Entr e lt quantit de l aliment gt poids en grammes R sultat lt valeur calorique de la ration r partition en prot ines glucides lipides gt Calories pro_http www calories pro Choix de la ration calorique journali re exemple 2 000 kcal S lection du type d aliments lt viande poisson l gume gt S lec tion dans la liste affich e d une portion fixe de l aliment exemple lt 100 g de steak gt R sultat en pourcentage de la ration calorique journali re exemple lt 100 g de steak 12 de 2000 kcal gt Auf minin com propose deux calculs originaux 1 Choix d un aliment dans une liste exemple lt 100g de croque monsieur gt Le calculateur indique l activit physique n cessaire pour liminer les calories correspondantes 21 minutes de Roller 43 minutes de ski ou 1h56 de shopping 2 Choix d un objectif d apport calorique journalier exemple lt 2 000 kcal gt Composi tion du menu lt petit d jeuner d jeuner d ner Pour chaque aliment sont pr cis es sa valeur calorique et sa composition lt en protides glucides lipides gt avec une indication si trop ou trop peu Coach surpoids ob sit La th matique de l ob sit du surpoids et de la recherche d amaigrissement est une des plus sollicit
32. devient www vivons en forme org vaut d tre remarqu ici car il affiche en premi re page les logos de la Marianne bleu blanc rouge et une liste de quatre 21 minist res appos s au c t des noms de marque de confiserie ou de boisson Une pratique qui dans le domaine du tabagisme ou du risque li l amiante n est plus jug e possible Ce site s adresse un milieu non m dical familles coles associations avec un renforcement cibl aupr s des populations les plus vuln rables Un jeu 11 euros Signalons aussi l initiative de la Fondation Mustela qui propose un jeu j ai faim Celui ci est destin sensibiliser les petits partir de 3 ans et les grands aux r gles de base d une alimentation quilibr e Fondation Mustela http www fondationmustela com Co t du jeu bon de commande sur le site 11 euros Calcul de calories Le d compte de calories en fonction des apports alimentaires fait partie du travail des nutritionnistes et des applicatifs sont susceptibles d aider cette d marche Il en existe sur Internet nous en avons rep r quatre en ao t 2011 Ces sites proposant le calcul des calories se diff rencient par le mode de calcul et surtout la fa on de pr senter la d marche En g n ral ils donnent aussi des recettes fiches cuisine Pour en savoir plus il faudrait soumettre ces applicatifs l avis d un nutrionniste Ligne en ligne http www ligne en ligne com Entr e
33. e concentrer sur les questions fonda mentales comme les besoins sanitaires la pertinence des outils et la qualit des contenus En mati re de NTIC en sant il importe moins de s aventurer dans des consid rations techniques que de rechercher les domaines utiles aux actions de pr vention Pour l acteur de sant les aspects techniques appr hender sont ceux qui sont n cessaires pour comprendre et conna tre les modes d utilisation sans qu il soit besoin de ma triser des connaissances informatiques pouss es ou de se transformer en geek chacun son m tier Pour autant un bagage technique minimum est pr cieux pour dialoguer avec les techniciens qui doivent se mettre au service de la pr vention et non l inverse Les contenus num riques d di s la pr vention en sant sous tendent plusieurs modes d utilisation 1 D livrance d informations sous des formes vari es textes images sons films 2 Possibilit s d interactivit notamment avec des syst mes experts et non pas seulement avec d autres personnes 3 Enseignement ducation e learning 4 Communication inter personnes qu ils s agissent de mises en relation de patients ou sujets cibles de la pr vention avec des professionnels mais aussi des patients entre eux dans le cadre du web 2 et des r seaux sociaux Les utilisations des NTIC en sant constituent un domaine en plein essor si bien que son dynamisme rend possible l apparition de nouveaut s mot
34. e des outils d aides au sevrage Une proposition prendre au s rieux R f rence Caroline Free Rosemary Knight Steven Robertson et al Smoking cessation support delivered via mobile phone text messaging txt2stop a single blind randomised trial The Lancet 2011 378 49 5 L exp rience Qu b coise En 2007 une campagne qu b coise de cessation tabagique intitul e D fi j arr te j y gagne a utilis une strat gie multim dia incluant des courriers lectroniques servant d accompagnement au sevrage pendant un an L envoi se composait de 22 mails au total 16 Les auteurs donnent les d tails d utilisation du site la liste des messages Dans les r sultats non significatifs on note que la r ception du message n a pas d effet sur la cessation du participant 12 mois le fait de recevoir les courriels ne suffit pas pour arr ter de fumer Les auteurs soulignent l importance du ciblage des messages Les messages ont t appr ci s dans les jours semaines suivant le sevrage R f rence Maurico Gomez Zamudio lise Renaud Les interventions personnalis es via les courriers lectroniques permettent elles de g n rer la cessation tabagique Sant publique Vol 21 Hors s rie nov dec 2009 pp105 115 17 3 Autotests pour le d pistage de maladies ou dosages de biomarqueurs L usage des autotests home test ou encore self test mergera dans les ann es venir en raison d une offre croiss
35. eil comportemental il est plus difficile d analyser le c ur de la r gle impl ment e dans le syst me Cela sera par exemple le cas avec les aides la d cision de vaccination ou les calculateurs de risque comme nous le verrons plus loin Les NTIC sont elles utilis es dans la pr vention R ponse via la recherche bibliographique Afin de savoir si les NTIC sont utilis es dans la pr vention une r ponse possible est d effectuer une recherche bibliographique via PubMed la base de donn es de la National Library of Medicine du NIH National Institute of Health USA Dans PubMed la premi re quation de recherche est lt Computer Communication Networks mh AND Primary Prevention mh OR Secondary Prevention mh gt Cette formulation appelle trois remarques e Elle exclue de facto la pr vention secondaire car l quation lt Computer Communication Networks mh AND Secondary Prevention mh gt n affiche qu un tr s petit nombre de notices e La pond ration du descripteur Computer Communication Networks am liore nettement la pr cision de la requ te e La vaccination est le principal th me de pr vention primaire Il est possible de limiter la pr dominance de la vaccination comme th me de pr vention primaire en vitant l explosion du descripteur Primary Prevention Computer Communication Networks majr AND Primary Prevention mh noexp Les r sultats de cette recherche effectu e le 13 ao t 2011 avec l qua
36. ent leurs meilleures audiences sur l amaigrissement la sexualit ou la psychologie et a contrario on peut craindre que les informations sur les bonnes conduites d hygi ne de vie et la pr vention restent lettres mortes Et cette diff rence de nature n est pas d pendante en premier lieu de la technologie ce titre il est int ressant de noter la particularit du Web capable d initier des changes dans l anonymat ce que peuvent aussi assurer les centres d appels t l phoniques De nombreux sp cialistes remarquent que l internet est un outil pertinent pour l acc s anonyme l information et soulignent cet avantage potentiel concernant des probl matiques de sant g n rant la g ne la peur et le jugement d autrui online disinhibition effect Dans ce cadre l Internet appara t comme un outil qui serait appropri pour sujets vuln rables notamment sur les th mes de violences abus sexuel infections sexuellement transmises et sant mentale dont les troubles de conduite alimentaire TCA Juger de fa on g n rale la place des NTIC dans la pr vention est aujourd hui difficile puisque l heure reste le plus souvent l exp rimentation De plus les points de vue des uns et des autres ne convergent pas toujours les autorit s de sant se pr occupent de r gulation les cliniciens se plaignent de contraintes de temps les progr s techniques de l informatique grand public sont formidablement rapides les soci t s de e
37. epter et comprendre la maladie et le projet de soin Une bonne pr paration a la prise en charge Le T Chat est pour cette ann e en exp rimentation a partir de 2012 il devrait tre mieux communiqu et plus op rationnel D autres d veloppements sont a pr voir Le forum Mis en place en f vrier 2012 il rencontre pour l instant un faible cho aupr s du public qui visite le site Internet A moins qu il faille prendre ne compte la complexit de la pathologie sur les dix sujets mis en ligne les concepteurs n ont recueilli que cinq commentaires FaceBook Une page a t cr e en septembre 2011 Elle a pour objectifs de communiquer aupr s des jeunes et de se faire connaitre Vingt six visites depuis le d but avec un trafic de 85 vers le site Internet Le guide de soutien th rapeutique pour la boulimie par Internet programme SALUT L efficacit de ce programme a t d montr e lors d une tude europ enne men e en Su de en Suisse en Espagne en Allemagne en Autriche et en Hollande Le programme comporte sept 25 tapes contenant des concepts des exemples et des exercices con us pour vous aider reprendre progressivement le contr le sur ses habitudes alimentaires et vivre une vie sans crise ni comportement compensatoire Ce programme a d marr en octobre 2011 Il est pr vu l inclusion de vingt patients raison de cinq patients par coach Il est financ par l ARS Rh ne Alpes La
38. es des patients quant leur attitude face aux cibles et r sultats d INR Ce didacticiel a t mis en ligne sur le site automesure com et est signal dans le carnet AVK de l Afssaps lt http www afssaps fr var afssaps site storage original application 156138d882a2f69341ee1d768f2 d8dcc pdf gt sa mise en ligne sur le site d Afssaps est en cours novembre 2011 Il est signal par le site du minist re de la Sant consult le 16 novembre 2011 qui fait un lien vers automesure com http www sante gouv fr les autres outils html medicament et le mentionne dans son dossier de presse Ce type d applicatifs simples et peu co teux existe sur l automesure tensionnelle voir aussi automesure com et peut servir a des fins d valuations possibilit d enregistre ment des r sultats dans une base de donn es Cet applicatif est actuellement utilis pour l valuation des actions d ducation d un r seau de soins R seau hta gwad NB Le rapporteur indique ici son lien d int r t il est l auteur de ces applicatifs 28 7 Suivi des automesures tensionnelles en ligne Les possibilit s de contacts m decins patients via internet sont au coeur des NTIC Dans le champ de la pr vention cardiovasculaire signalons ici le travail de l unit d hyper tension art rielle de l H pital Europ en Georges Pompidou Paris au travers du site automesure com plus de 33 000 visiteurs uniques par mois Dans l tude autopr
39. et faire progresser la conception de l outil au fur et mesure de son laboration type recherche action L Inpes doit il investir dans les NTIC La r ponse est affirmative et d ailleurs l Institut le fait d j notamment via les diff rents sites Internet dans lesquels il s est investi Reste savoir si cette implication doit monter en puissance Sachant qu il ne nous appartient pas de d terminer la politique de l Inpes nous proposons ici une d marche syst matis e et plusieurs options pour r pondre cette question On peut sugg rer diff rents modes de soutien d di s aux NITC servant la pr vention 34 1 Aide la communication Certains sites et outils existant m riteraient d tre 2 3 4 promus On peut sugg rer la cr ation d une liste d initiatives sites et applicatifs tels que nous en pr sentons en partie 2 de ce rapport dont l Inpes pourrait se faire le relais au travers de son site Internet et ses activit s d dition et de communication Labellisation La labellisation implique une analyse approfondie de l outil candidat Cela est consommateur de temps En mati re de NTIC les donn es pouvant tre actualis es en permanence un label octroy une date donn e pourrait n tre plus pertinent ult rieurement Notons que c est pour cette raison que le PNNS qui attribue des logos des initiatives en nutrition a choisi de ne pas labelliser de sites Internet La HAS pour
40. ie Curie a soutenu des projets de recherches dans ce sens L unit TCA du CHU de Saint tienne est le centre r f rent fran ais de ce programme Le site Internet du R seau TCA Rh ne Alpes Pr s une mise en place et un d marrage en 2009 il est en train de passer sa deuxi me phase d volution avec de nouvelles applications T chat forum programme SALUT et l espace adh rents A terme le site Internet www reseau tca rhonealpes fr sera le c ur et la vitrine du R seau TCA Rh ne Alpes Ses objectifs e faire conna tre le R seau TCA Rh ne Alpes e tre une source d information viable et actualis e sur les TCA e tre un espace d changes et de communication entre les adh rents du r seau L utilisation actuelle qu en font les professionnels e demande d information via le contact e t l chargement des documents e participation au T Chat et au Forum e actualit et agenda sur les TCA e change de point de vue Statistiques de fr quentations Depuis la mise en place de la nouvelle formule en septembre 2011 pr s de 500 visites par mois Les auteurs constatent souvent une augmentation de la fr quentation apr s une action de communication ou d information par e mail ou par courrier Apr s la mise en place d finitive de la nouvelle formule du site Internet avec son espace adh rent son T Chat et son programme SALUT leur objectif serait de passer au moins les 1 000 visites par mois
41. irement des outils de qualit incitent aller plus avant ce que nous proposerons en troisi me partie 1 Vaccins 2 Aide au sevrage tabagique place des textos et courriels 3 Autotests pour le d pistage de maladies ou dosages de biomarqueurs 4 Nutrition 5 Troubles des comportements alimentaires 6 Didacticiels AVK Automesure tensionelle 7 Suivi des automesures tensionnelles en ligne 8 NTIC et dialogues m decin patient exemple du test BPCO 9 Ost oporose calcul du risque fracturaire 10 Pr vention de la iatrog n se lors de la grossesse et de l allaitement 10 1 Vaccins Comme chacun le sait la vaccination est sans doute un des gestes m dicaux qui r sume et symbolise au mieux l acte de pr vention scientifique Les probl matiques en jeu sont immenses et vari es respects et actualisations des recommandations vaccinales pharmacovigilance d sinformation du public par les Jobbys antivaccinaux campagnes de vaccination routini res ou urgentes etc L analyse des apports des NTIC sur tous ces aspects r clamerait un travail tr s important pour tre le plus exhaustif possible Ce sujet pourrait mobiliser plusieurs experts titre exploratoire on se contentera ici d une courte et partielle pr sentation concernant des outils de gestions de la vaccination ou de la d licate question de la d sinformation du public et des professionnels sur le net Gesti
42. iv es par des effets de mode plut t que par r ponses aux besoins sanitaires Ainsi le succ s plan taire du phone est l origine de la cr ation de plusieurs milliers d applicatifs dits m dicaux dont l existence semble reposer plus sur l envie de participer la nouveaut que sur leur utilit intrins que En cons quence les applications pertinentes se trouvent noy es dans une masse consid rable rendant leur identification ardue Mais au del de l effet de mode existe le moteur sans doute plus puissant encore de l int r t conomique Ce dernier fait que de nombreux acteurs technologiques s emparent du domaine de la e sant dans l optique non ill gitime de g n rer des profits Ces acteurs ont parfaitement compris que les contraintes conomiques pesant sur l univers des soins et de la pr vention constituent aujourd hui un des param tres majeurs de la m decine actuelle aussi affirment ils volontiers que les d penses nouvellement investies dans la technologie seront sources d conomies cela souvent sans d monstration ni m me visibilit raisonnable des sommes conomies et d penses pr vues et des souhaits des acteurs comme l a d montr la probl matique du dossier m dical en ligne au sujet duquel bien des gouvernements sont la peine y compris le g ant Google qui vient de jeter l ponge en 2011 apr s des ann es d investissements L avenir num rique de la m decine se pr te volontiers aux id o
43. les questions pos es sont celles de la place des r seaux sociaux Facebook Twitter et des relations directes entre patients internet support group et internet chat rooms des autoquestionnaires permettant de profiler les utilisateurs pour l envoi de conseils dits personnalis s via des messageries individuelles voir notre exemple sur les SMS et le conseil de sevrage tabagique personnalis Certes la pertinence des outils est cl mais on ne saurait perdre de vue que le grand arbitre des options possibles est souvent budg taire Cette remarque de bon sens sous entend une question plus d licate en contexte de ressources limit es comment modifier la r parti tion des outilset dans quelles mesures les NTIC moins co teuses en production permettent elles de se passer des relais traditionnels t l vision par exemple Il est probable que l on ne peut r pondre que cas par cas ce type de probl matique les choix d pendent du th me de l environnement d j existant des cibles des moyens du contexte du planning etc Une remarque cependant est propre au NTIC l initiative et le choix des utilisateurs sont des l ments cl s pour la lecture d une information ou l emploi d un outil l oppos l cran de t l vision ou l affiche dans un lieu public s offrent au regard de personnes plus passives En l esp ce la concurrence entre les outils traditionnels et les NTIC reste importante Les sites Web m dicaux enregistr
44. lisation en cas de sympt mes de tests de qualit 18 D pistage du VIH sida par tests rapides dont la vente est effective sur Internet Le d pistage du VIH au del de sa mat rialisation par un geste biologique est consid r comme un acte m dico social et ducatif Lert et al ll fait partie int grante des politi ques de pr vention En France quelques cinq millions de tests VIH sont r alis s chaque ann e avec un r le majeur des g n ralistes 93 9 des m decins de l enqu te Inpes ont d clar avoir prescrit au moins un test de d pistage du VIH dans le mois pr c dent l enqu te dans 58 2 pour r pondre une demande du patient dans 34 leur initiative les 7 restant correspondent un protocole de d pistage La r cente mise sur le march des tests rapides sur la base d un simple pr l vement de sang capillaire ou de salive avec obtention du r sultat en moins de trente minutes pose la question de leur utilisation en cabinet de ville de fa on d m dicalis e parution au Journal Officiel le 17 novembre 2010 d un arr t largissant les conditions de recours au test de d pistage rapide a orientation diagnostique du virus de l immunod ficience humaine le virus du sida voir d une de fa on autonome par les patients sur un mode dit auto test Leur fiabilit n est pas remise en cause ce point est v rifier aupr s de l Afssaps mais des freins d utilisation par les m decins ont
45. logies de toutes sortes et on voit ainsi r guli re ment merger certaines questions l envers de la d marche m dicale une nouvelle technologie appara t et aussit t leurs promoteurs en cherchent des applications qu ils esp rent voir adopter Le risque est grand de s carter ainsi d une s quence pr f rable qui veut que l on commence par l identification des besoins sanitaires laquelle est suivie par une analyse des solutions puis la phase de choix avec valuation dans le cadre de recherche action pour toutes les solutions dites innovantes Que l existence d un nouvel outil les NTIC en l occurrence enclenche une nouvelle r flexion est souhaitable mais l attrait de l innovation per ne doit pas faire oublier aux professionnels de sant qu il convient de faire du besoin sanitaire des personnes le point de d part oblig des initiatives Cette affirmation se retrouvera concr tement en derni re partie de notre pr sente r flexion Comme d j voqu plus haut la nouveaut est particuli rement expos e aux opinions et pr jug s qu ils s agissent de sentiments enthousiastes de craintes ou de rejets Sur ces derniers aspects la recherche d information sur Internet est par exemple d crite ici comme un danger la comme un progr s au travers de jugements souvent plus exp ditifs que raisonn s Pour juger en profondeur de la place des NTIC en sant il faudrait successivement passer en revue plusieurs p
46. me en pratique de soins il faut savoir constater combien le manque de temps des soignants vient presque toujours contrecarrer la bonne utilisation et l appropriation des nouvelles pratiques et l application de protocoles irr alistes Dans l instructive tude des syst mes d aide la d cision m dicale commandit e par la Haute Autorit de sant juillet 2010 on peut lire Le comit conclut son rapport en reconnaissant que l utilisation des NTIC sera n cessaire aux syst mes de sant du XXIe si cle mais qu ils ne constituent qu un moyen et non une fin et que les cliniciens et les autres professionnels de sant ne les utiliseront que si o et quand il aura t d montr que ces outils leur permettent d exercer leur m tier plus efficacement C est tout fait exact et surligner En cons quence nous ajoutons ici dans la conception des outils il ne faut pas se contenter de viser les b n fices de leur utilisation en p riode de tests mais aussi montrer que ces outils peuvent tre appropri s en contexte d emploi du temps tr s contraint et qu ils seront accessibles un co t compatible avec les pratiques Ces l ments de preuve sont attendre des valuations Nous avons ainsi l exemple d un syst me d aide la d cision d terminant l ligibilit d une action pr ventive http www hegp bhdc jussieu fr esper dont la pertinence tait indiscutable mais qui s est av r en panne faute d tre appropri
47. minary study J Telemed Telecare February 2003 9 46 50 e Katajun Lindenberg et al E health for individualized prevention of eating disorders Clinical Practice amp Epidemiology in Mental health 2011 7 74 83 e Ickenroth et al How do people respond to self test results A cross sectonial survey BMC Family practice 2010 11 77 e Fiks AG Grundmeier RW Biggs LM et al Impact of clinical alerts within an electronic health record on routine childhood immunization in an urban pediatric population Pediatrics 2007 Oct 120 4 707 14 e Sittig DF Teich JM Osheroff JA et al Improving clinical quality indicators through electronic health records it takes more than just a reminder Pediatrics 2009 Jul 124 1 375 7 e Fiks AG Hunter KF Localio AR et al Impact of electronic health record based alerts on influenza vaccination for children with asthma Pediatrics 2009 Jul 124 1 159 69 e Stephanie Bauera Markus Wolfa Severin Haug Hans Kordya a University Hospital Heidelberg Center for Psychotherapy Research Heidelberg Germany b University of Greifswald Institute of Epidemiology and Social Medicine Greifswald Germany The effectiveness of internet chat groups in relapse prevention after inpatient psychotherapy Psychotherapy Research First published on 23 February 2011 e Stephanie Bauera Markus Moessnera Markus Wolf Severin Haugb and Hans Kordya a Center for Psychotherapy Research University
48. n technique un mode de traitement de l information l autre m dical un champ pr cis du savoir et de l activit m dicale En regroupant ces termes on d finit ainsi ce que l on qualifiera ici de contenu num rique d di la pr vention en sant On sait combien les techniques num riques constituent d sormais une activit industrielle et conomique consid rable se caract risant par une volution particuli re ment rapide et une diffusion mondiale Les outils disponibles sont le produit de multi nationales Microsoft Apple Google Yahoo par exemple se livrant une f roce comp tition dans laquelle l utilisateur n a pas pris quand bien m me cet utilisateur serait non pas un simple particulier mais un minist re un h pital une agence sanitaire ou un groupe de professionnels Par exemple concernant la recherche d informations contre les dangers du tabagisme les moteurs de recherche jouent un r le de premier plan On ne peut qu en prendre acte De m me les modalit s techniques de mise disposition des contenus sont avant tout dict es par le march tel le choix des machines ordinateurs t l phones portables tablettes num riques leur diffusion et leurs co ts ce qui rend difficile une planification en amont Faute de pouvoir les modifier les volutions soci tales li es aux NTIC doivent tre bien observ es afin d en tenir compte Il reste donc l acteur de sant la t che de s
49. ne signe pas forc ment un cancer Il doit donc tre confirm par une biopsie Surtout n achetez pas ce type d autotests il en existe d autres marques ce n est pas le premier qui risquent de vous attirer plus d ennuis que de bienfaits Le d pistage du cancer de la prostate est un sujet complexe faire un test chez soi domicile sans en parler son m decin n est pas une bonne id e Pire de nombreuses sp cialistes et publications estiment que les m decins eux m mes prescrivent trop souvent et sans discernement suffisant des dosages de PSA C est par exemple l avis du Pr Louis Rachid Salmi directeur de l Institut de sant publique d pid miologie et de d veloppement univer sit de Bordeaux 2 CHU de Bordeaux qui a t missionn en 2009 par la Haute Autorit de sant apr s la publication d une tude tr s importante parue le 26 mars 2009 dans le New England Journal of Medicine ERSPC Screening and Prostate Cancer Mortality in a Randomized European Study N Engl J Med 2009 360 1320 8 Dans ce travail il y a 20 de surdiagnostic en d autres termes faire ce test conduit une personne sur cing a s affoler pour rien et donc risque de subir une biopsie pour rien Prendre soin de sa sant au domicile est souvent tr s utile et le site automesure com vous y aide Mais toutes les maladies ne sont pas concern es le d pistage du cancer de la prostate ne se fait pas sans dialogue avec le m decin et l uti
50. nt publique in Trait de pr vention Flammarion M decine Sciences Paris 2009 Pour d passer les g n ralit s on peut r fl chir sur l exp rience d un sp cialiste de l internet m dical Gunther Eysenbach University of Toronto qui s est pr cis ment interrog sur l impact de l Internet sur la probl matique du cancer Selon lui quatre modes d utilisation sont concern s la communication les contenus les liens en r seau et le commerce Communication e mail messagerie instantan e t l phone voice over IP Contenu informations de sant Communaut r seau bulletin newsletter mailing list E commerce Ventes ou achats de produits de sant m dicaments dispositifs information etc En analysant cette probl matique et en proposant une mod lisation des interactions possibles de ces utilisations Eysenbach finit par aboutir cette conclusion Aujourd hui les effets d Internet sur la prise en charge du cancer sont insaisissables et peut tre ne seront jamais compris G nther Eysenbach CA Cancer J Clin 2003 53 356 371 Le fait qu un des meilleurs experts du sujet montre que la probl matique est d une grande complexit a pour nous valeur d avertissement que nous r sumons ainsi gardons nous de suivre de facon trop cr dule les avis d experts autoproclam s et sachons rep rer les promesses hypoth tiques et non valid es ayant pour v ritable source le souhait de
51. oints de vue technologique conomique sociologique r glementaire et m me thique En sus de ces clairages il faudrait prendre en compte les divergences ou les points communs entre les diff rents utilisa teurs soignants chercheurs grand public usagers journalistes diteurs de programme et autorit s de sant sachant qu un applicatif qui pourrait tre jug appropri pour une cat gorie d utilisateurs est susceptible de ne pas convenir aux autres La bonne question est celle de connaitre le pourcentage des uns et des autres de ceux qui sont pour indiff rents ou contre l usage de tels ou tels applicatifs Du point de vue thique les NTIC doivent tre observ es en termes de pertinence et de qualit mais aussi de possibilit de fraude de publicit cach e ou m me d intrusion dans la vie priv e comme certains syst mes de surveillance et de g olocalisation le font d j Concernant les biais commerciaux de l information v hicul e par les syst mes experts l expertise est plus complexe que dans le cas des supports crits et m dias traditionnels Pour ces derniers il appara t assez simple d analyser leur conformit la r glementation celle des produits de sant et dispositif m dicaux par exemple et de voir si leur intention sert la cause publique ou des int r ts particuliers Mais lorsqu un applicatif d aide la d cision oriente l utilisateur vers tel ou tel choix tel ou tel cons
52. on des vaccinations Pratiquement tous les gestionnaires de fichier patients couramment utilis s par les m decins g n ralistes en France ont des fonctions de rappels automatiques notamment des vaccinations En 2010 le Quotidien du M decin en a fait une synth se consultable en ligne cette adresse http www dmgparis13 fr Docs Informatique tableau2010 logiciels 20medicaux QdM pdf Un document r cent commandit par la Haute Autorit de sant dresse la liste des fonctionnalit s automatis es dans les dossiers m dicaux Etude des syst mes d aide a la d cision m dicale HAS juillet 2010 Voir le chapitre syst mes de gestion des cabinets m dicaux page 39 et suivantes http www has sante fr portail upload docs application pdf 2011 01 etude sadm etat des lieux 1 pdf Citons galement une initiative commerciale d Orange dont il faudrait analyser la port e commerciale https www almerys com health solutionsservices preventionsante carnetvaccination Signalons un outil pouvant tre int gr dans les logiciels de fichier patient http www apima org freevax index html Le site mesvaccins net Une aide a la gestion des vaccinations est possible en ligne grace au carnet de vaccination lectronique du Groupe d tudes en pr ventologie Il n est pas sur une cl USB ni sur l ordinateur du praticien mais externalis comme un dossier m dical per sonnel pour que le patient et le m decin puis
53. oring the safety of influenza A H1N1 vaccine using web based intensive monitoring Vaccine 2011 Feb 24 29 10 1941 7 e Lapphra K Dobson S Bettinger JA Acceptability of Internet adverse event self reporting for pandemic and seasonal influenza immunization among health care workers Vaccine 2010 Aug 31 28 38 6199 202 e Kimpton A Dub E Sauvageau C et al Factors determining utilization of a Web site by parents in order to report side effects of vaccines Can J Public Health 2008 Nov Dec 99 6 456 9 e Zhu VJ Grannis SJ Rosenman MB et al Implementing broad scale childhood immunization decision support as a web service AMIA Annu Symp Proc 2009 Nov 14 2009 745 9 e Zimmerman RK An overview of the National Network for Immunization Information s website Vaccine 2009 Feb 11 27 7 965 e Adams SA Use of serious health games in health care a review Stud Health Technol Inform 2010 157 160 6 e Bowen AM Williams ML Daniel CM et al Internet based HIV prevention research targeting rural MSM feasibility acceptability and preliminary efficacy J Behav Med 2008 Dec 31 6 463 77 e Bishop D Bryant KS Giles SM et al Simplifying the delivery of a prevention program with web based enhancements J Prim Prev 2006 Jul 27 4 433 44 e M P Yip Anne M Chang Juliana Chan et al Development of the Telemedicine Satisfaction Questionnaire to evaluate patient satisfaction with telemedicine a preli
54. ourquoi les patients ou les usagers ne correspon draient ils pas entre eux de fa on simple Ainsi se pose une question que nous n avons pas vu pos e dans le r cent rapport Lasbordes sur la t l m decine les initiatives de t l m decine se d velopperont elles sur ce mod le grand public ou celui des sch mas professionnels d fendus par les soci t s qui y trouvent un int r t Les paris sont ouverts Et comme le champ de la pr vention est moins contraignant que celui des soins pourquoi ne constituerait il pas une premi re tape de la t l m decine Nouvelles technologies versus approches traditionnelles compter de la fin des ann es 1990 lorsque les informations de sant destin es aux professionnels comme au grand public sont entr es de plain pied dans la vie courante les valuateurs ont l gitimement cherch comparer sinon mettre en concurrence les outils entre eux par exemple en se demandant si pour d livrer un message de sant il fallait opter soit pour le papier soit pour le num rique Cette tape a t utile mais elle a vite t d pass e par les faits lorsqu il est apparu que l volution rapide des pratiques plaidait en faveur de la compl mentarit des outils D sormais les initiateurs de campagnes de sant publique le savent bien et il est courant d associer des d clinaisons papiers t l vis es radiodiffus es Web des messages con us en plusieurs versions Aujourd hui les nouvel
55. ov men e en 2007 2008 aupr s de 1 000 g n ralistes et 5 000 patients on apprend que 70 des m decins ne souhaitaient pas communiquer d adresse e mail a leur patient en vue de recevoir des donn es de mesures tensionnelles qu environ la moiti des patients suivent le conseil de leur m decin d aller consulter un site Internet mais que seuls 15 d entre eux s taient av r s capables d utiliser un applicatif de calcul auto matique de mesures en ligne Cette tude a permis la cr ation d une version 2 optimis e NB Le rapporteur indique ici son lien d int r t il est l auteur de ces applicatifs financement Afssaps R f rence Patient reporting of self measurement results survey Autoprov Postel Vinay N Bobrie G Asmar R Rev Prat 2009 Oct 20 59 8 Suppl 8 12 French PMID 19916279 PubMed indexed for MEDLINE Acc s l article en texte libre http www automesure com library pdf autoprov 2009 pdf NB Le rapporteur indique ici son lien d int r t il est l auteur principal de cette tude dont le financement avait t assur par un industriel du m dicament 29 8 NTIC et dialogues m decin patient exemple du test BPCO Le suivi de l volution de la BPCO est appr ci par la prise en compte des v nements cliniques des r sultats des examens compl mentaires et bien s r du dialogue m decin patient Dans ce cadre sont cr s des outils d interrogatoires syst matis
56. pendance de mesVaccins net vis a vis de l industrie ce point tant v rifier avec les concepteurs Pour se connecter au carnet de vaccination de ses patients gr ce au s same que le site a communiqu code de partage le professionnel a besoin d une authentification forte Celle ci est obtenue par les d tenteurs d une carte de professionnel de sant CPS en retirant un certificat lectronique Une fois en possession de ce certificat qui prouve le statut de professionnel de sant les op rations sur le carnet de vaccination du patient sont s curis es Le m decin peut modifier et ou valider les informations pr sentes sur le carnet L autre point fort de l espace professionnel de sant est l onglet infos et outils qui ouvre une s rie de documents sur les maladies les vaccins les textes relatifs aux vaccinations et les adresses des centres de vaccination internationaux Ce dossier a l accord de la CNIL l agr ment de son h bergeur des donn es de sant et les personnes dans son Comit d experts sont reconnues Cet outil parait donc tr s riche et porte beaucoup de garantie de fiabilit Pour autant certains sp cialistes du Web m dical estiment que cette initiative ne semble pas encore bien connue des m decins et qu il est notamment encore peu pr sent dans les espaces de d bat internet des praticiens webmasters Il faudra en approfondir les raisons cr ation r cente Outil trop sophistiqu a
57. rement cadr e a mettre en place Le crit re de choix pourrait tre non pas une recherche quantitative d audience comme le conseillerait une agence d achat d espace mais une r flexion sur la per tinence des sites et applicatifs choisis Cr ation de prix pour r compenser des r alisations Dans la d clinaison d une aide a la communication voir 1 et le cas ch ant en lien avec un soutien voir 3 et 4 l Inpes pourrait proposer un v nement favorisant la reconnais sance des NTIC d di s la pr vention Cet v nement pourrait favoriser les changes d exp rience et s int grer dans le calendrier existant de l Inpes Journ es de pr vention par exemple 6 Appels Projets L Inpes doit elle encourager la recherche dans les NTIC Cette recherche est bien s r n cessaire mais l Inpes n est pas le minist re de la recherche ou de l industrie L Inpes aurait sans doute int r t ne r pondre a cette question qu en se limitant au cadre de ses th mes de travail prioritaires 35 7 L Inpes doit elle passer commande pour couvrir certains besoins De la m me fa on que l Inpes a ouvert des sites Internet sans valuation pr alable il nous para t souhaitable que certaines applications soient mises en uvre Se pose alors la question de la coordination avec d autres agences sanitaires avec les avantages et inconv nients que l on conna t 8 Partenariats L inpes doit elle s ou
58. rt brale hanche avant bras extr mit sup rieure de l hum rus exprim en pourcentage Il utilise l ge PIMC les ant c dents de fractures apr s 50 ans les fractures de hanche chez les parents le tabagisme actuel l exposition un traitement cortico de la consommation d alcool sup rieur deux unit s par jour et ventuellement la valeur de densit min rale osseuse www shef ac uk frax 31 10 Pr vention de la iatrog n se lors de la grossesse et de l allaitement Centre de r f rence sur les agents t ratog nes un site d di aux professionnels Le Centre de r f rence sur les agents t ratog nes CRAT anciennement Centre de renseignements sur les agents t ratog nes existe depuis plus de trente ans Il est situ Paris l h pital Armand Trousseau AP HP 26 avenue du Docteur Arnold Netter 75571 Paris Cedex 12 Sa mission est d informer les professionnels de sant les particuliers doivent demander a leur m decin pharmacien ou sage femme de prendre contact avec le CRAT pour eux sur les risques t ratog nes ou foetotoxiques de divers agents en cours de grossesse m dicaments radiations virus expositions profes sionnelles et environnementales les r percussions d expositions paternelles sur une future grossesse les risques sur la fertilit feminine ou masculine En pratique il a pour role de proposer une aide a la gestion de ces risques et labore des strat gies
59. s connaissances et de recommandations de la DGS et ou de l OMS int gration d un syst me de mise jour automatique en cas de connexion Internet r alisation d un site Internet d di la gestion des corrections et des volutions Le t l chargement du logicel est actuellement propos par un lien depuis le site nutritionenfantaquitaine fr vers l adresse lt http www thot e sante net calimco index php title Download gt Le mode d emploi lt http www thot e sante net calimco pub doc guide utilisation complet calimco pdf gt Pour en savoir plus voir H l ne Thibault maitre d uvre d l gu ISPED helene thibault isped u bordeaux2 fr Programmes de pr vention de l ob sit infantile Nous signalons ici deux sites pour faire deux remarques l une sur la politique d affichage de l tat aux c t s de soci t s priv es pourvoyeuses du risque l autre comme simple exemple montrant que la pr vention est aussi un espace de vente Dans ces deux cas nous sommes certes limite du p rim tre du sujet NTIC et pr vention mais pas totalement hors sujet compte tenu du fait que ces informations sont accessibles sur le Web au titre de la pr vention sur un sujet important de sant publique l ob sit infantile Nous illustrons par l la vari t h t roclite du Web en pr vention Un site alliant minist res et confiseurs Le site Epode Ensemble pr venons l ob site des enfants
60. s d sormais accessibles sur Internet et pouvant ventuellement tre compl t s par les patients directement Plusieurs pathologies sont concern es et il faut distinguer les probl ma tiques m dicales et les questions d ordre technologiques ou ergonomiques Probl matiques m dicales Nous ne d velopperons pas ici la question de la perti nence m dicale de tels outils leur qualit et performance sont intimement li es aux probl matiques m dicales envisag es pr vention ou suivi de soins pathologies concern es maladies rares ou au contraire affections tr s r pandues situations chro niques ou aigu s diagnostic d j connu ou pas Nous consid rons que une telle analyse d borde du champ de la pr vention primaire Dans tous les cas l existence de publica tions dans des revues comit de lecture constitue des l ments de jugement impor tants Il faut n anmoins avoir connaissance de ces outils car bien des pathologies concern es revendiquent des volets de pr vention primaire ou secondaire importants c est le cas des maladies respiratoires ou du diab te par exemple Le test CAT a fait l objet de quatre publications dans des revues pneumologiques a comit de lecture Les articles sont un peu redondants et servent autant a faire Connaitre l outil qu en d montrer la pertinence Questions technologiques ou ergonomiques Les donn es publi es sur le test CAT montrent comment le questionnaire a t
61. sent y acc der Sur le site mesVaccins net consult en novembre 2011 on trouve un environnement pour le patient mon carnet de vaccination lectronique et un pour le m decin vous tes professionnel de sant D embl e il est clair que le couple patient m decin est impliqu dans la gestion de ce carnet de sant 11 Du c t du patient le profil sant M me si le patient peut demander au m decin de remplir son carnet de vaccination il para t plus logique empowerment oblige qu il le fasse lui m me Apr s avoir cr son compte gratuit et imprim son code de partage l usager dresse son profil sant C est l tape essentielle de son parcours Le logiciel va en effet tablir un diagnostic vaccinal partir des donn es de ce profil Ce diagnostic vaccinal est tout simplement la liste des vaccinations qui doivent tre jour Les donn es du profil sant comprennent les ant c dents de maladies infectieuses et d allergie l uf la profession si elle est expos e la recherche d une grossesse en cours d une toxicomanie intraveineuse d une maladie chronique et de son traitement Du c t du m decin gestion et information Pour acc der l espace des profes sionnels de sant il faut s identifier Pour cela le professionnel cr e son compte en indiquant son adresse mail et en versant 30 euros de participation annuelle c est semble t il la ran on de l ind
62. te sur le besoin de vacciner les enfants asthmatiques en capitales et en gras et disposaient d un lien direct pour acc der la prescription l article ne donne pas plus de d tails sur ce point Par ailleurs l ensemble des m decins participant l tude avaient re u un mail leur donnant acc s une pr sentation Web de trente minutes d crivant la morbi mortalit de la grippe les recommandations et les contre indications du vaccin Par rapport l ann e pr c dente le taux de vaccination a augment dans les deux groupes et le groupe disposant du reminder lectronique a enregistr une augmentation de 0 6 sup rieure de 12 7 16 3 dans le groupe contr le et de 14 4 18 6 dans les sites intervention soit une diff rence de 0 6 95 Cl 1 9 2 5 Les quatre sites ayant enregistr les plus fortes augmentations gt 11 taient tous des centres disposant de l alerte En commentaires de ces r sultats les auteurs indiquent que l intervention avait donn de meilleurs r sultats pour les vaccins usuels selon une tude qu ils avaient publi e en 2007 et qualifient de modeste le gain obtenu dans le cas pr cis du vaccin antigrippal chez les asthmatiques Devant de telles donn es ils prennent acte du fait que la technique du reminder ne constitue pas une solution adapt e pour vaincre les r sistances la vaccination antigrippale chez les enfants risque d fiance des parents doute sur l effi
63. tion lt Computer Communication Networks majr AND Primary Prevention mh gt affiche 72 notices Au cours des trois derni res ann es les r f rences les plus ad quates a notre propos concernent la probl matique vaccinale les syst mes de signalement des effets ind sira bles des vaccins la surveillance de la s curit des vaccins et l information sur les vaccins nous y reviendrons plus loin Par ailleurs l quation de recherche lt Computer Communication Networks majr AND Primary Prevention mh noexp gt affiche 20 notices le 13 ao t 2011 Au cours des cinq derni res ann es les r f rences les plus ad quates concernent l utilisation des serious games la r duction du risque d infection par le VIH et la d livrance des programmes de pr vention L utilisation de l Internet et des NTIC en sant de quoi parle t on D crire de fa on g n rale l utilisation de l internet et des NTIC en sant pourrait conduire reproduire ici l expos de notions d j connues des sp cialistes de la pr ven tion telles la communication fait partie de la sant publique on trouve le pire et le meilleur sur Internet la promotion de la sant et ou d ducation th rapeutique vont devoir prendre en compte les nouvelles technologies etc Nous supposons ces assertions connues des lecteurs et nous ne d taillons pas ici de fa on g n rale se r f rer par exemple Lamoureux P La communication en sa
64. un outil est complexe Les actuels outils issus des NTIC sont peu voire le plus souvent pas valu s Non seulement l offre est tr s h t rog ne mais les avis disponibles quant leurs int r ts sont susceptibles de souffrir plusieurs biais Parmi eux citons l enthousiasme des acteurs investis dans les r alisations le manque de repr sentativit des utilisateurs impliqu s qu ils soient professionnels ou patients et les conflits d int r ts des concepteurs On doit regretter que les checs ne soient pratiquement jamais publi s les difficult s sont riches d enseignement m me si elles sont difficiles avouer publiquement et les valuations publi es sont surtout orient es vers une pr sentation sous forme de success story De m me on peut regretter aussi que les co ts des technologies soient presque toujours pass s sous silence Pourtant les va luations sont tr s pr cieuses et souvent indispensables elles permettent de progresser s inspirer d viter de r p ter des erreurs En lisant les r sultats d une valuation on prendra soin de prendre en compte les conditions favorables des exp rimentations formation et parfois r mun ration des acteurs attention accrue port e au projet pendant la phase de test rigueur du suivi populations s lectionn es Le contexte est bien diff rent en pratique courante l ou le poids du quotidien vient modifier le maniement des outils En m decine pr ventive 33 com
65. vrir dans le cadre de partenariats pour l utilisation de NTIC Les associations et soci t s priv es uvrant dans le champ de la pr vention sont nombreuses Nous n ignorons pas la complexit pour une agence d tat de monter des partenariats notamment avec le secteur priv Les difficult s sinon les pi ges des partenariats sont r els on pense par exemple aux th matiques du coaching en ligne ou bien aux rapprochements thique ment complexe avec les pourvoyeurs de risque Mais on ne peut pas ignorer le monde r el et rester dans sa tour d ivoire Une tude au cas par cas semble n cessaire ce qui ne veut pas dire que des r gles d ordre g n ral ne soient pas indispensables En conclusion En conclusion de ce travail pr liminaire nous proposons al Inpes une rencontre avec les agents concern s en vue de confronter les points de vue et exp riences afin de d battre des avantages et des inconv nients des huit propositions sugg r es ci dessus Remerciements Merci Philippe Eveillard journaliste sp cialis dans les NTIC et formateur en recherche bibliographique pour son aide pr cieuse 36 Quelques r f rences liste non exhaustive e Haber P Iskander J Walton K et al Internet based reporting to the vaccine adverse event reporting system a more timely and complete way for providers to support vaccine safety Pediatrics 2011 May 127 Suppl 1 S39 44 e Harmark L van Hunsel F Hak E et al Monit

NTIC et prévention médicale : un premier regard

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