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Résumés Entretiens Psychologie 2008

1. Chauviere M 2003 Handicap et discriminations Gen se et ambigu t d une inflexion de l action publique In D Borrilo Ed Lutter contre les discriminations p 100 122 Paris La d couverte Jodelet C 1991 Les repr sentations sociales Collection Sociologie D aujourd hui Paris PUF Plaisance E 2005 Repr sentations sociales du handicap en Occident In Trisomie 21 Prise en charge du diagnostic ant natal l adolescence p 103 120 Paris E DK La psychologie environnementale une approche sensible de domaines techniques Alice BENOIT Pr sidente de l Association ECOSENS 71 avenue Edouard Vaillant 92100 Boulogne Billancourt M l ecosens no log org L expertise psycho environnementale consiste tudier dans une m me approche l environnement physique et social afin de comprendre les rapports dynamiques qu entretiennent des individus ou groupes sociaux avec leur cadre de vie Bien que l expertise du psychologue environnementaliste r ponde une demande sociale contemporaine ses comp tences sont encore trop m connues et peu utilis es L image floue du psychologue voire la d fiance qu il inspire reste un obstacle sa reconnaissance son acceptation notamment dans les secteurs d activit technique Pourtant diagnostiquer l origine sociale de dysfonctionnements urbains optimiser les espaces de travail d une entreprise comprendre les conflits d usage d un qui
2. Nous examinerons ces diverses hypoth ses voqu es depuis l amendement dit Accoyer jusqu l article 52 adopt en ao t 2004 qui prot ge le titre de psychoth rapeute mais qui ne peut tre appliqu sans d cret et tirerons les cons quences du projet de r glementation actuel constitu par l Arl sienne du projet de d cret du m me article de loi et ses diff rentes moutures successives Europsy une valeur ajout e la formation des psychologues en Europe Par Roger LECUYER Professeur de psychologie Universit Paris Descartes Pr sident de la FFPP membre fran ais du Groupe EuroPsy interview par Catherine WIEDER Ma tre de Conf rences en Psychologie HDR Universit de Franche Comt Des barbares aux ing nieurs de l me la psychologie au risque des applications sociales Approche historique Par Annick OHAYON Ma tre de Conf rences Universit Paris 8 D s le d but du XX me si cle une tension existe au sein de la nouvelle psychologie scientifique entre ceux qui acceptent de mettre ses d couvertes au service de l industrie et du commerce et ceux qui souhaitent garder sa puret doctrinale sa dimension fondamentale Aux Etats Unis par exemple Edward Titchener d nonce l invasion des barbares Il entend par l les ing nieurs les experts en efficience les publicistes qui viennent assi ger les psychologues dans leurs laboratoires tours d ivoire o ils travaillent dans un c
3. 2007 Le Conseiller en Op rationalit Mentale COM psychologue militaire est un des acteurs uvrant l optimalisation et ou au maintien du bien tre du personnel de la D fense Cette fonction cr e sur mesure par des militaires pour des militaires a vu le jour suite un constat de manque d encadrement psychosocial lors de situations ou d incidents critiques Elle est principalement destin e l appui de tout militaire victimes potentielles ou non et la hi rarchie et de leur famille avant pendant et apr s les op rations de longue dur e l tranger Dans une optique de pr vention il s agit pour le psychologue de conseiller le commandement dans les domaines du leadership de la coh sion de groupe et de la satisfaction professionnelle Fournir un soutien individuel un appui psychosocial fait galement partie du cadre de travail Ces quatre domaines d intervention du COM sont les leviers ayant t identifi s comme agissant sur l op rationalit mentale c est dire la capacit du militaire rester concentr sur sa mission Pour ce faire le COM pr pare les missions de longues dur es avec les militaires part avec eux et continue soutenir ceux qui le sollicitent apr s le retour de mission le but in fine tant d amener l individu le groupe d individus mieux fonctionner dans son leur service mais jamais au d triment des int r ts de la D fense La fonction f te ses dix ans d
4. IME Notre Ecole 19 chemin des grandes terres 78955 Carri res sous Poissy M l stephanejacob gmail com Il existe actuellement en France une ouverture petite mais r elle des institutions m dico ducatives aux approches cognitives et comportementales de la d ficience mentale Cette ouverture est particuli rement nette dans les institutions qui accueillent des enfants adolescents ou adultes autistes en raison de la pression des associations de parents pour que les m thodes de type TEACCH PECS et ABA soient appliqu es La formation initiale du personnel ducatif ES ME AMP ces m thodes est souvent confi e aux quelques organismes de formation sp cialis s dans ce secteur ex EDI CCC Au sein de l institution le psychologue form cette approche joue au quotidien un r le de conseiller technique dans une optique de formation continue du personnel Il sugg re notamment des pistes de travail ducatif r ducatif et des voies d interpr tation pour les comportements observ s Les interventions du psychologue sont re ues comprises et accept es des degr s variables selon le point de vue des autres professionnels auxquels il s adresse Ce point de vue diverge plus ou moins selon les parcours de formation les contraintes de travail et le regard port sur la personne handicap e mentale L intervention propos e apporte un clairage de l int rieur sur les diff rences d analyse entre ducateurs param di
5. La prolongation de peine et le psychologue Anim e par Alain LETUVE Docteur en Psychologie et Psychologue Charg de mission D ontologie FFPP Membre de la Commission d Ethique et de D ontologie de la F d ration Europ enne des Associations de Psychologues EFPA Avec Robert BADINTER Ancien Garde des Sceaux et Ministre de la Justice ancien Pr sident du Conseil constitutionnel S nateur Avocat honoraire et Professeur m rite Anne ANDRONIKOF Professeur en Psychopathologie Universit Paris 10 Pr sidente de la Commission Nationale Consultative de D ontologie des Psychologues ancien expert pr s la Cour d Appel de Paris Marie Christine GELY NARGEOT Professeure de Psychopathologie et Neuropsychologie Universit de Montpellier 3 Expert pr s la Cour de Cassation de Montpellier Bernard CORDIER Expert Psychiatre pr s la Cour d Appel de Versailles La formation en psychologie savoir culture remaniements subjectifs Patricia MERCADER MCF HDR Groupe de Recherches en Psychologie Sociale GrePS Universit Lumi re Lyon 2 T l 33 0 4 78 37 53 53 M l patricia mercader univ lyon2 fr Site http recherche univ lyon2 fr greps Que faisons nous exactement lorsque nous formons des psychologues par le biais d tudes universitaires Cette communication explore l id e qu au del de la transmission d un savoir th orique et de comp tences pratiques nous accompagnons les tudiants dans un intense re
6. Nous pensons ici aux accidents de travail pour les industries que l on peut qualifier a risque comme les installations portuaires les chantiers de construction etc aux explosions et ou aux incendies industriels dans l industrie p trochimique par exemple aux situations de catastrophe aux agressions dont sont victimes les employ s des soci t s de transport en commun des services postaux des h pitaux etc aux attaques main arm e dont sont victimes le personnel assurant le transport de fonds le personnel de grandes surfaces celui des banques etc aux accidents de la circulation auxquels sont expos s par exemple le personnel des services de secours et ou d aide m dicale urgente des services d ordre etc et enfin aux incidents de tir et ou aux prises d otage dont sont parfois victimes les membres des services de police le personnel des prisons etc Ces v nements marquants choquants et ou traumatisants dont nous venons de dresser un inventaire non exhaustif sont regrouper sous le d nominateur commun de situations d exception traumatog nes et ou d pressiog nes Lorsque ce type d v nements survient l organisation concern e devra activer et mobiliser une proc dure de gestion de pertes motionnelles et psychosociales afin de minimiser les co ts sur le plan humain Dans cette pr sentation nous exposerons les possibilit s pour la prise en charge d v nements d excepti
7. ajoute celle du statut o le psychologue est embauch moins pour ce qu il est que pour ce qu il fait par une logique de la comp tence Cette exp rience unique d changes est une grande premi re qu il nous faut saluer avec toute P l gance qui lui revient De l utilisation des tests standard la cr ation d outils sp cifiques Corinne BRUNA Psychologue H l ne GERBEAUX Psychologue CRF Valmante traverse de la Gouffonne 13009 Marseille Tel 04 91 82 50 95 04 91 82 39 36 M l chbruna ugecampacac com Hgerbeaux ugecampacac com Les tests neuropsychologiques utilis s au CRF Valmante sont choisis en fonction des pathologies TC AVC Tumeurs etc et des caract ristiques des patients tat de vigilance fatigabilit tat motionnel notamment Ils pr sentent l avantage de permettre une valuation norm e et galement de communiquer avec les psychologues ext rieurs au centre sur des bases communes et partag es Mais ces outils comportent des limites qui tiennent notamment au manque de contextualisation des t ches propos es Par ailleurs ils nous renseignent peu sur les aspects qualitatifs et fonctionnels des troubles C est pourquoi nous utilisons galement des tests cologiques proches des situations de la vie quotidienne Nous sommes surtout amen es gr ce notre formation et notre exp rience concevoir des t ches sp cifiques et mettre au point nos propres outils Ceux ci nous permetten
8. existence cette ann e Quel bilan aujourd hui A l instar d un bureau d assurances la valeur ajout e n en est actuellement reconnue qu aupr s des personnes ayant d y avoir recours la condition expresse que l appui fourni ait ad quatement r pondu la demande celle ci ne cadrant pas toujours avec nos possibilit s d intervention une majeure partie de l arm e belge toutes cat gories de grades confondues consid re encore ce service comme un stigmate de plus faisant de l arm e un univers trop social o les militaires deviennent des assist s Le fait que certains de nos partenaires privil gi s parmi les diff rents intervenants du champ psychosocial appartenant la D fense se posent galement la question de notre utilit sous notre forme de fonctionnement actuel ou parlent toujours de la fonction en terme de concept d nonce un d calage entre notre pratique d aujourd hui et l id e combien persistante que l on s en faisait hier Coinc s entre d une part les attentes parfois irr alistes de notre client le individus groupes d individus commandements les diverses repr sentations que se font de nous les autres services psychosociaux de la D fense et d autre part l volution de la demande la n cessit se fait pour nous sentir de re dessiner les contours de nos pr rogatives que ce soit en termes de champ d action ou de structure organisationnelle
9. largirons notre r flexion aux autres indices quantitatifs des chelles de Wechsler Nous craignons que la disqualification d un QI mal compris et parfois mal utilis entraine dans son sillage le bilan psychologique en tant qu outil des psychologues cognitivistes comme des psychologues cliniciens Les psychologues ne risquent ils pas alors de dispara tre et d tre remplac s par des techniciens du bilan dans une optique m dicalisante qui perd de vue la dimension psychique du sujet Le bilan psychologique ne saurait se r duire des chiffres des techniques et des outils qui sont toujours r ducteurs c est le psychologue qui fait la valeur ajout e de l outil et non l inverse Nous illustrerons notre point de vue partir de nos travaux de chercheur et de psychologue clinicienne Evaluation de l intelligence de l enfant tunisien aspects intellectuels et culturels Riadh BEN REJEB Professeur Responsable de l Unit de Recherche Psychopathologie Clinique Code DGRST 99 UR 02 01 Facult des Sciences Humaines et Sociales 94 bd du 9 avril Tunis 1007 Tunisie M l riadhbrejeb yahoo fr Cette intervention comprend trois volets L auteur r sume d abord les tapes du travail d adaptation et d talonnage d un test d intelligence fran ais Les Echelles Diff rentielles d Efficiences Intellectuelles EDED de Mich le Perron Borelli aux enfants tunisiens g s de 3 11 ans Cet talonnage a
10. Ma tre de conf rences en Psychologie Universit Paris Descartes M l marie govindama wanadoo fr Si la mission du psychologue expert est d j complexe d une mani re g n rale elle se complique encore plus lorsqu il est confront aux sujets issus d autres cultures En effet il se pose d embl e la question de la ma trise ou pas de la langue fran aise par le sujet pour permettre la r alisation de la mission Dans les deux cas intervient la connaissance de la culture du sujet par l expert pour attribuer un sens symbolique au sens du concept de culture de Mauss au r cit avant de l interpr ter du point de vue clinique Dans la plupart des cas l expert doit travailler avec un interpr te ce qui implique toutes les difficult s de la traduction d une langue une autre en respectant les tabous culturels Par ailleurs tant donn que la plupart des outils cliniques ont t labor s et talonn s sur des populations euro am ricaines l expert est limit dans son choix pour r aliser sa mission d valuation L entretien clinique anthropologique associ certains tests permet la r alisation de la mission Des vignettes cliniques illustreront notre propos La psychologie science molle l expertise science dure les enjeux Maryline BARANES Psychologue expert M l baranesm gmail com Si un des param tres les plus parlant concernant les notions de psychologie convoque une quelconque mollesse
11. de PUNAPEI On s attend ce que ces valuations plurifactorielles des AT21 mettent en exergue des profils psychologiques homog nes avec des capacit s relativement pr serv es et d autres particuli rement alt r es chez l ensemble des AT21 de notre population Ce qui nous permettra cons quemment d identifier quelles sont les difficult s mais aussi les forces de ces AT21 des variabilit s interindividuelles en termes de capacit globales selon la pr sence ou pas d insertion professionnelle Ce qui nous permettra d identifier quelles sont les capacit s des AT21 en lien avec leur insertion professionnelle Un des objectifs appliqu s de cette recherche est de pointer le r le primordial du psychologue notamment en ce qui concerne la mise en place des projets individualis s des adolescents et AT21 principalement lorsqu il s agit de projets avec d sir d insertion professionnelle aider les psychologues faire des bilans psychologiques complets des jeunes AT21 en tenant compte des sp cificit s syndromiques en termes de forces et de faiblesses ainsi qu comparer les comp tences individuelles aux comp tences n cessaires pour travailler mettre en exergue l importance de la place du psychologue dans l quipe pluridisciplinaire afin d am liorer la prise en charge de la personne T21 En effet il peut aider promouvoir une plus grande communication entre les parents et les autres professionnels m
12. l entourage et parfois les parents D un point de vue psychopathologique diff rents types de troubles ont t observ s tels que des sympt mes d pressifs une instabilit motrice avec hyperactivit des d ficits attentionnels de l impulsivit et une baisse de l estime de soi Dans cette tude nous souhaitons v rifier les liens entre estime de soi et sympt mes psychopathologiques chez ces enfants Une comparaison de 23 enfants intellectuellement pr coces EIP et de 23 t moins appari s par ge sexe et niveau d tudes met en vidence que les scores l estime de soi scolaire l estime de soi totale l chelle mensonge de l estime de soi sont significativement inf rieurs ceux du groupe de contr le et que les scores de d pression sont significativement plus lev s chez les enfants intellectuellement pr coces Des corr lations significatives entre sympt mes psychopathologiques et estime de soi ne sont observ es que dans le groupe d enfants intellectuellement pr coces En effet plus l estime de soi g n rale l estime de soi scolaire et l estime de soi totale sont chut es et plus les scores de d pression d hyperactivit et de l chelle totale de psychopathologie augmentent De m me plus les scores d estime de soi g n rale et d estime de soi totale sont bas et plus les scores d agressivit sont lev s Enfin l estime de soi scolaire est la seule tre n gativement corr l e aux troubles de la communicati
13. ment la place d une infertilit masculine en cas de st rilit conjugale Gonzales et Nevjinski 1992 m me si affirme Epelboin 2004 la st rilit n est ni une maladie de l homme ni une maladie de la femme au sens proprement dit elle ne se r v le que lorsque deux personnes veulent faire un enfant Une revue de litt rature sur la question a confirm le constat d j pos par Epelboin en 1991 la prise en consid ration des facteurs psychologiques inconscients masculins est trop souvent m connue ou n glig e Aussi dans cette communication et sans nier la place du somatique nous interrogerons nous sur les d terminants psychologiques de l infertilit et de l hypofertilit masculines Les th ories psychanalytiques nous am neront d velopper notre r flexion autour de nature de l investissement de l enfant esp r des imagos parentales de l homme du p re symbolique de la dynamique dipienne et des fantasmes originaires fantasmes de sc ne primitive de sc ne de s duction de castration de retour la vie intra ut rine de grossesse ou de filiation p re fils Lazartigues 1994 Gonzales et Nevjinski 1992 Les causes de l infertilit et de l hypofertilit peuvent galement s interroger dans une approche syst mique Ainsi que l expose Hanot 1993 le sympt me serait alors entendre comme un dysfonctionnement n cessaire au maintien de l hom ostase familiale signant fr quemment la loyaut
14. ontologique pour discuter l incidence du choix du terrain sur les donn es empiriques La socialisation plurielle du jeune enfant entre la famille et la cr che Observations directes des interactions enfant m re accueillante Ania BEAUMATIN Ma tre de conf rences de psychologie du d veloppement Laboratoire Psychologie du d veloppement et processus de socialisation quipe Milieux groupes et psychologie du jeune enfant Universit Toulouse le Mirail UFR de psychologie 5 all es Antonio Machado 31058 Toulouse Cedex 9 T l 05 61 50 47 48 M l belmatin univ tlse2 fr Dans le cadre d une recherche sur la socialisation de l enfant en r f rence la famille et la cr che nous avons mis en place un protocole d observations film es d interactions dyadiques enfant m re et enfant accueillante et triadiques enfant m re accueillante chez des enfants de 1 et 2 ans et ce dans trois types de cr che familiale parentale et collective Nous faisons l hypoth se d effets diff renci s li s l ge de l enfant ainsi qu au type de cr che mais l objectif de ces observations est d appr hender la mani re dont le jeune enfant peut se saisir d exp riences sociales et de relations plurielles en les laborant et les int grant subjectivement M me un si jeune ge l enfant est en mesure de d velopper des relations diff renci es en fonction des partenaires des milieux de suscit
15. r es comme un acc s au contenu de la m moire court terme et portent les traces du fonctionnement cognitif de l individu L analyse des verbalisations de Caron Pargue et Caron 1989 nous permet d interpr ter l volution des marques linguistiques l int rieur de la t che elle m me et de suivre l volution de la repr sentation de l individu Deux groupes de 10 DI ouvriers de CAT ont effectu 6 essais du probl me de la Tour de Hano quatre disques L volution des marques linguistiques produites simultan ment la r solution de probl me a t tudi e Pour un des groupes un facteur exp rimental tait introduit sous la forme d une personne trang re Les r sultats montrent que certaines marques linguistiques d nominations interjections valuations voluent au cours de l apprentissage Le groupe exp rimental inverse l volution constat e pour le groupe contr le Les DI pr sentent un apprentissage sp cifique Une perturbation en amenant une rupture dans leur fonctionnement les oblige modifier leur comportement de mani re significative et permet la mise en place de nouvelles strat gies L analyse des verbalisations offre au psychologue un acc s aux processus de construction de la signification et l actualisation de la repr sentation dans une situation A partir du m dium repr sentatif qu est le langage et de marques linguistiques d finies et interpr t es cognitivement il
16. r pond il Pour notre part nous sommes en relation avec des associations et des institutions et c est ainsi que des porteurs d un projet d un coll ge nous ont contact s Ils d sirent accueillir dans les prochaines ann es des coll giens porteurs de handicap Afin de faciliter leur int gration ils souhaitent savoir comment les jeunes coll giens non porteurs de handicap actuellement scolaris s se repr sentent le handicap Nous avons donc labor une recherche permettant d valuer leurs connaissances et repr sentations pour ensuite cr er des ateliers permettant de les sensibiliser au mieux aux jeunes adolescents avec handicap C est dire que la connaissance de leurs propres connaissances sur le handicap nous permettra d ajuster au mieux un acc s une connaissance plus acad mique sur le handicap et les situations de handicap Contexte th orique Tout individu va laborer son propre ensemble de repr sentations croyances conventions qui selon son niveau de connaissances sera qualifi de populaire ou na f c est dire de savoir de sens commun ou au contraire scientifique Cet ensemble de connaissances se retrouve comme l ment actif en plein c ur des relations sociales Jodelet 1991 Le syst me social et donc le commerce social d un individu sera structur par ses cognitions et ses v nements sociaux Ainsi le handicap lui m me va t il tre pris dans des r seaux de repr sentations de d nominati
17. rable dans la fa on dont diff rentes organisations g rent les probl mes psychosociaux qui apparaissent lorsque souviennent des situations d exception caract re traumatog ne et ou d pressiog ne Les raisons de cette volution trouvent leur origine diff rents niveaux psychosocial conomique politique juridique et soci tal au niveau des relations publiques En ce moment plus aucune organisation ou entreprise ne peut se permettre de ne PAS tenir compte des dommages et ou pertes en capital humain lors de situations d exception Pourtant bon nombre de ces organisations ou entreprises sont toujours la recherche de la solution optimale en mati re de pr vention primaire secondaire et tertiaires de traumatismes psychiques En Belgique une loi concernant le bien tre au travail 4 8 96 exige de la part des entreprises et des donneurs d emploi qu elles laborent une politique par rapport aux facteurs influen ant le bien tre psychosocial notamment le stress et le trauma sur le lieu de travail Le nombre d entreprises qui ont connu une croissance significative du nombre d v nements motionnellement choquants et ou traumatog nes ainsi que des formes chroniques de stress au travail est consid rable Certaines institutions entreprises ou organisations sont plus que d autres r guli rement confront es des v nements qui sont pour le personnel motionnellement choquants et potentiel traumatisant
18. sp cificit par rapport aux non licenci s offrant des services similaires Virginie C TE Chercheuse Universit de Li ge Service de Psychologie du Travail Bd du Rectorat 5 B32 4000 Li ge Belgique T l 32 4 366 46 64 Fax 32 4 366 29 44 M l V Cote ulg ac be M MORMONT L LENTINI I HANSEZ Universit de Li ge Probl matique et objectif de la recherche L tude s inscrit dans le cadre de la mise en place de la Directive europ enne 36 EC 2005 visant la reconnaissance des qualifications professionnelles et la libre prestation de services dans l union europ enne Afin de conseiller le minist re belge dans l impl mentation de cette directive cette recherche commandit e par la Commission Belge des Psychologues vise d finir la profession de psychologue en termes de services et d gager la sp cificit de la pratique du licenci par rapport celle d un non licenci offrant des services similaires Dans un premier temps nous laborons une typologie des services offerts par les psychologues belges dans le cadre de leur profession C est sur base de cette typologie que nous classons dans une phase ult rieure de l tude les services r colt s plus large chelle Cadre th orique Sur base des travaux de Bartram et Roe 2005 qui proposent une liste taxonomique de comp tences des psychologues dans trois contextes professionnels clinique travail ducation la plateforme commune Eur
19. t r alis sur un chantillon repr sentatif compos de 531 enfants tir s au sort dans toute la Tunisie Ce travail premier dans son genre en Tunisie illustre l av nement d une psychom trie objective en clinique infantile tunisienne L auteur expose ensuite les r sultats de sa recherche men e aupr s de la m me population avec le test adapt sur l intelligence de l enfant tunisien par rapport trois facteurs l ge le sexe et le milieu Il discute enfin des performances intellectuelles de l enfant tunisien par rapport aux sp cificit s de l environnement culturel dans lequel il baigne Le fondement social des diff rences de sexe en math matiques et dans le domaine de la cognition spatiale preuves exp rimentales aupr s d enfants scolaris s Pascal HUGUET Directeur de Recherches au CNRS Laboratoire de Psychologie Cognitive Aix Marseille Universit CNRS 3 Place Victor Hugo Case D 13331 Marseille Cedex 3 T l 04 88 57 68 88 Fax 04 88 57 68 95 M l huguet univ provence fr L id e d une sup riorit des hommes relativement aux femmes en math matiques fait encore d bat dans la communaut scientifique Observ e partir de tests standardis s e g SAT M cette sup riorit ne s exprime qu partir du lyc e sur les items les plus difficiles des tests propos s Souvent appr hend es comme le reflet de diff rences fondamentales d aptitudes entre les deux sexes les diff re
20. tudi s La n cessit de d passer l opposition ancienne et forte entre des approches quantifi es en ext riorit fond es sur l observation des comportements interactions et des approches qualitatives cliniques ou compr hensives du sens per u par les sujets eux m mes l tude des processus qui se transforment dans la dur e lors des phases de transition familiale et de constitution de la famille am ne recourir des d marches sp cifiques permettant l analyse diachronique d marches longitudinales r trospectives pr dictives L intrication fr quente des activit s de recherche et d interventions dans le domaine de la famille recherche action interroge le chercheur sur sa place et ses fonctions au sein du dispositif dont il fait partie Le symposium abordera ces questions en invitant les cinq intervenants appartenant divers r seaux de recherche dans le domaine de l enfance et la famille confronter les apports et les limites de leurs m thodologies respectives Une discussion g n rale anim e par la coordinatrice du symposium largira le d bat la n cessaire prise en compte dans la relation qui s tablit entre le chercheur en psychologie et son objet d tude la famille de la repr sentation qu ont les diff rents partenaires parents professionnels de l enfance et du champ social de la psychologie et de la recherche Prouesse et maladresse des captures d images Fil
21. une synth se des donn es empiriques et th oriques de la litt rature scientifique nous tenterons d expliquer les articulations possibles entre intelligence motionnelle intensit affective et anxi t L impact sur les comportements d chec scolaire ainsi que sur le perfectionnisme parfois dit inadapt Parker 1997 des enfants haut potentiel sera abord Les comp tences sociales des enfants haut potentiel Maria PEREIRA FRADIN Nathalie FICHSLER Universit Paris Descartes Centre Pi ron Laboratoire Psychologie et Neurosciences Cognitives 71 avenue Vaillant 92774 Boulogne Cedex M l maria pereira univ parisS fr La question des comp tences sociales des enfants haut potentiel est aujourd hui abord e sous deux angles diff rents Selon le premier les comp tences sociales peuvent tre envisag es comme un domaine d expression du haut potentiel qu il convient de prendre en consid ration C est un point de vue d fendu dans le rapport Marland aux Etats Unis 1972 qui place cette caract ristique au m me rang que les capacit s cognitives ou les capacit s artistiques voir Pereira Fradin 2006 Ce point de vue est galement suivi dans plusieurs th ories dont la th orie des intelligences multiples de Gardner 2004 Un second angle d approche se base sur des r sultats contrast s obtenus lors d tudes des comp tences sociales chez les enfants haut potentiel Certaines recherches r alis es l
22. Erik DE SOIR Belgique Isabelle FENAUX France Anne GAYRAL France Marie Fran oise LAFORGERIE France Carla LANINI JAUCH Suisse Daniel LE GARFF France Claire MELJAC France Johan PARISSE Belgique Pierre NEDERLANDT Belgique Gis le SANTSCHI Suisse Jacques STITELMANN Suisse Robert VOY AZOPOULOS France Comit scientifique des universitaires Pr sidente Mich le CARLIER France Erich BARUFFOL Belgique Claude BASTIEN France Jean Jacques DETRAUX Belgique Agn s FLORIN France Marie Christine GELY NARGEOT France Jacques GREGOIRE Belgique Philippe GROSBOS France Jacques JUHEL France Pascal LE MALEFAN France Dominique LHUILIER France Rafael MILLAN Suisse Olivier REVAZ Suisse Pierre SALENGROS Belgique La F d ration Europ enne des Associations de Psychologues www efpa eu Le Journal des Psychologues www jdpsychologues fr Les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e www ecpa fr Le Bulletin de Psychologie www bulletindepsychologie net La revue Sciences Humaines www scienceshumaines com Les Editions Dunod www dunod com L Universit Paris Descartes www univ pariss5 fr La revue Cerveau et Psycho www cerveauetpsycho com L Association de Psychologie Scientifique de Langue Fran aise Le Bureau des Congr s de Paris http convention parisinfo com La MGEN www mgen fr Associations membres de la FFPP L Association nationale des psychologues de
23. On voit alors que la querelle du psychologisme est loin d tre ext rieure la psychologie et int resse le psychologue au premier chef Psychologue aupr s de publics tr s d favoris s Sabine METTA Psychologue Docteur en Psychologie ALIZE 13 Rue Norbert Portejoie BP 23 86400 Civray T l 06 72 88 59 99 M l Sabine Metta alizeformation fr Sabine metta mshs univ poitiers fr Etre psychologue dans le domaine de l insertion est une gageure aujourd hui En effet dans accompagnement de personnes tr s loign es du march de l emploi on attend du psychologue des r sultats en termes d employabilit et de flexibilit La probl matique v hicul e par une population particuli rement d favoris e implique une d pense nerg tique importante de la part des personnes qui en ont la charge Les proc d s d observation utilisant des m thodes classiques n apportent pas de r sultats directement visibles il est n cessaire de consid rer la situation selon un autre point de vue Comment s effectue un apprentissage chez des adultes d ficients intellectuels DI et quel peut tre l effet de l introduction d une personne trang re sur cet apprentissage Le mod le d Ericsson et Simon 1980 1984 en reliant les verbalisations un mod le de la m moire offre une trace directe des informations focalis es attentionnelement Les verbalisations simultan es la r solution de probl me y sont consid
24. Sexologie Clinique nombreux textes d ouvrages m dicaux DSM II Chabert Le Rorschach en clinique adulte Interpr tation Psychanalytique Watzlawick Weakland Sur l Interaction Editions Du Seuil Fontaine Cottraux Ladouceur Cliniques de Th rapies Comportementales Pierre Mardaga Dore L apprentissage une approche Psycho Ethologique R le et place du psychologue dans le champ de la sant Anim e par Brigitte GUINOT Psychologue Charg e de mission de la Commission du m me nom la FFPP Co Pr sidente lue de la FFPP Avec Jo l MENARD Professeur de Sant Publique ancien Directeur g n ral de la Sant Pr sident de la Commission Nationale du Plan Alzheimer 2008 2012 Arlette MEYRIEUX Pr sidente de l Association France Alzheimer sous r serve Marie Christine GELY NARGEOT Professeure de Psychopathologie et Neuropsychologie Universit de Montpellier 3 Virginie ROCARD Psychologue clinicienne Repr sentante du Coll ge des Psychologues Cliniciens sp cialis s en Neuropsychologie CPCN Michael VILLAMAUX Psychologue Etablissements psychiatriques franciliens de la MGEN Marie GAIGNARD Docteur en Psychopathologie Psychologue clinicienne Herv PLATEL Professeur de Neuropsychologie Repr sentant de la Soci t de Neuropsychologie de Langue Fran aise Nous appuierons notre propos sur le Plan Alzheimer 2008 2012 pour rep rer comment le savoir faire et l expertise des psychologues sont appr hend s tou
25. amp Rivierre J C 1998 Le Pacifique un monde pars L Harmattan P rouse de Montclos M O 2005 Sant mentale de l enfant et de l adolescent dans le Pacifique L Harmattan Angleviel F Ed 2004 Violences Oc aniennes L Harmattan Mouchenik Y 2004 L enfant vuln rable Psychoth rapie transculturelle La pens e sauvage Devereux G 1976 Essai d ethnopsychiatrie g n rale Paris Gallimard Ortigues Marie C cile et Edmond 1966 Oedipe africain L Harmattan r d 1984 P rouse de Montclos M O Ducamp M E amp Ridel 2001 Lien social et processus d attachement chez Penfant adopt en milieu kanak Psychiatrie de l enfant 1 233 265 Marsaudon D 1998 Les premiers fruits parent identit sexuelle et pouvoir en Polyn sie occidentale Tonga Wallis Futuna CNRS ditions Pechberty D amp Toa E 2005 Vivre la coutume Uvea Wallis L harmattan La repr sentation de la psychologie en France en Europe dans le monde Roger LECUYER Pr sident de la FFPP La d ontologie des psychologues une plus value pour qui Patrick COHEN Psychologue CRIP 38 Rue Rapha l 13008 Marseille T l 04 91 76 28 40 Fax 0491 71 5637 M l crip6 wandoo fr Il est paradoxal de constater l attachement des psychologues leur code de d ontologie Ils s y r f rent r guli rement L appliquent le plus souvent L opposent fr quemment aux employeurs ou usagers e
26. animation des groupes d analyse de la pratique au sein des quipes de professionnels de la petite enfance L ancrage th orique dans l un ou l autre champ de la psychologie clinique social syst mique d veloppemental nous para t r pondre la question Alors que le r f rentiel des psychologues dans la petite enfance est bien souvent clinique nous pr sentons une d marche d analyse de la pratique issue de la m thode de l entretien clinico critique piag tien A partir de l expos par les participants d une situation posant probl me l quipe nous tayons les changes par un questionnement qui vise donner du sens aux l ments voqu s De l entretien clinico critique nous retenons que nous sommes l pour suivre l quipe tout en la guidant vers la construction de significations partir des faits pr sent s conduites de l enfant du groupe d enfants relations avec les parents La deuxi me question que nous souhaitons aborder est celle de la forte demande Plusieurs hypoth ses seront pr sent es qui renverront des perspectives diff rentes volution des comp tences professionnelles et de la formation initiale changements perturbants dans l organisation des structures d accueil collectif volution de la relation ducative l enfant et ses parents Les donn es que nous pr senterons sont tir es de notre exp rience en tant que psychologue engag e dans la recherche et
27. aux enfants et descendants mais inconsciemment sans que le sens ou la r alit originelle les accompagnent soit parce c est parfois indicible cause du Surmoi Social environnant parce que si on vient en parler on fait pleurer ce parent traumatis parce qu on a peur de r activer un conflit passionnel peine apais Il n est donc pas rare que porteurs des motions fortes originelles coup es de leur contexte les h ritiers les d versent par situation transf rentielle soit dans des r p titions transg n rationnelles copie conforme soit dans des mises en sc ne transf rentielles d nu es de sens insens es folles et donc tr s perturbantes dans l ici et maintenant social Rep rer ces traumatismes et en prendre conscience constitue un outil important pour les personnes afin de mieux ma triser ces motions ou r actions et de leur donner un sens Cet atelier sera le t moignage d une pratique de psychologue au sein d quipes pluridisciplinaires adeptes de cette pratique depuis une quinzaine d ann es L expos avec g nogramme de quelques cas trait s permettra de faire saisir concr tement l application de cette m thode et de sensibiliser aux r sultats positifs qu elle peut apporter non seulement sur une personne mais sur l ensemble des relations familiales Autour du psychologue du travail en Suisse en Belgique et en France Anim e par Christian BALLOUARD Psychologue du Travai
28. convient les adolescents destructeurs Anzieu D 2007 Psychanalyse des limites Paris Dunod Balier C 1996 Psychanalyse des comportements violents Paris PUF Bergeret J 1994 La violence et la vie la face cach e de l oedipe Paris Payot Chartier J P 2006 L analyste actant une r ponse aux agirs psychopathiques Revue Fran aise de Psychanalyse 71 1 165 175 Chiland C 1986 Parler clairement des sens multiples d identification Textes du centre Alfred Binet 8 47 56 Couchard F 1994 Le fantasme de s duction dans la culture musulmane Paris PUF Cupa D 2007 Tendresse et cruaut Paris Dunod Halfon O Ansermet F Laget J Pierrehumbert B Eds 2002 Sens et non sens de la violence Paris PUF Mac Dougall J 1989 Th tre du corps Paris Gallimard Morhain Y amp Martineau J P 2002 Adolescents en souffrance de l exilation la m diation Revue de Psychoth rapie Psychanalytique de Groupe 38 173 186 Morhain Y amp Martineau J P 2003 Violences familiales Paris L Harmattan Proia S amp Martineau J P 2007 De la n cessit d un d sengagement th orique pour une juste appr ciation du contre transfert Perspectives Psychiatriques 46 1 76 84 Roussillon R 1999 Agonie clivage et symbolisation Paris PUF L adolescent congel adaptation ou inadaptation l incarc ration Jean Luc VIAUX Unive
29. coulant des deux points pr c dents quels sont les liens effectifs qui relient ces deux versants p dagogiques th orique et pratique peut on penser d une autre mani re l articulation th orie pratique L objectif de notre pr sentation est de mettre en d bat ces trois questions Les r sultats quantitatifs d j obtenus seront approfondis par l interm diaire d une l analyse qualitative du discours c est dire d une analyse th matique de contenu des items concernant les questions ouvertes chez l ensemble des r pondants cliniciens Enfin des extraits d entretiens th matiques avec de jeunes professionnels illustreront galement nos propos L objectif de ce travail est d explorer la repr sentation du psychologue telle qu elle se pr sente partir de l entr e dans la profession pour remonter vers la sp cificit de la formation En cela ce travail pr sente l originalit de donner la parole aux jeunes psychologues pour enrichir la discussion sur la formation professionnalisante par leurs propos d experts Il nous permet galement une meilleure compr hension des processus individuels et groupaux de construction identitaire dans une profession peu tudi e en France celle de psychologue clinicien Ce faisant nous aborderons une des principales questions d actualit quelle s professionnalisation s des formations en psychologie Castro D amp Santiago M 2006 Evolution des repr sentations et
30. de ce symposium est de faire conna tre aux psychologues fran ais le Rorschach en Syst me Int gr SD Le Syst me Int gr a t d velopp par JE Exner partir des m thodes pr c dentes dont il a r alis une synth se afin de conf rer ce test des qualit s de fid lit de sensibilit et de validit similaires aux tests psychom triques La syst matisation des proc dures de passation du test et de cotation des r ponses a introduit le Rorschach sur la sc ne internationale et permet le dialogue entre sp cialistes praticiens et chercheurs Le Rorschach SI repr sente pour les cliniciens un formidable outil de compr hension du fonctionnement psychique dans ses aspects cognitif affectif de rapport aux autres et soi de tol rance la frustration La lecture psychodynamique du test peut tre r alis e de fa on compl mentaire En France de nombreuses tudes ont t r alis es avec le RSI dont certains exemples seront pr sent s dans ce symposium Christian R veill re exposera les principes et l historique de cette m thode ainsi que les controverses actuelles seront ensuite pr sent es des recherches r centes qui ont port sur des psychopathes incarc r s Samuel Lemitre des enfants intellectuellement surdou s Nikoleta Kostogianni des adolescents pr sentant des troubles de la conduite Lionel Chudzik Le symposium se terminera par un d bat avec la salle Andronikof A 2004 Le Rorschach
31. donner au juge un clairage refl tant son opinion mais galement faire tat de ses doutes en ayant toujours l esprit que l un des principes de base de notre droit est que le doute profite toujours l accus Mais il ne faut pas demander au psychologue expert de se substituer au magistrat Le magistrat n est jamais li par les conclusions des experts et 1l reste seul ma tre de ses d cisions N oublions pas que l expert n a ni dire le Droit ce qui est l apanage exclusif du magistrat ni se prononcer sur la r alit des faits n1 sur la personne qui en serait auteur ce qui est l apanage des policiers En conclusion Nous avons cr e la CERCARP Compagnie des experts psychologues pr s les cours d Appel de Paris et Versailles Nous voulons mettre au point un code de d ontologie particulier l expertise psychologique pr cisant les droits et devoirs du psychologue expert Les magistrats et tous les experts consult s ont sembl favorables notre d marche car elle r pond un r el besoin de d ontologie de formation sp cifique et de repr sentation de notre profession Professionnalisation des psychologues dans la fonction d expert Bertrand PHESANS Psychologue expert pr s la Cour d Appel de Paris Agr e Pr s la Cour de Cassation Pr sident de la Compagnie des experts psychologues pr s les Cours d Appel de Paris et de Versailles CERCARP M l bphesans teaser fr 1985 juillet Loi r glem
32. en Suisse et en changeant les points de vue d universitaires et de professionnels Diff rents aspects de la position et des pratiques des psychologues exercice professionnel champ social image formation m thodologie tels que mentionn s dans l appel communication seront abord s dans le domaine pr cis de l orientation Les expos s porteront sur les recherches formations et pratiques en psychologie de l orientation ouvrant la discussion sur la valeur ajout e du psychologue vis vis d autres professionnels et la place qu ils pourraient ou devraient avoir dans les structures et dispositifs d orientation et d insertion Chimy P et al 2007 O va l orientation Bulletin du SNP 197 V 4 29 Guichard J amp Huteau M 2006 Psychologie de l orientation Paris Dunod Life design counseling et interdisciplinarit deux d fis pour la psychologie de l orientation en Suisse Jean Pierre DAUWALDER Professeur l Universit de Lausanne Responsable de la psychologie du conseil et de l orientation Service de consultation Master et MAS Universit de Lausanne Institut de psychologie Anthropole CH 1015 Lausanne Suisse T l 441 21 692 32 60 Fax 41 21 692 32 65 M l jean pierre dauwalder unil ch Site http www unil ch osp Actuellement l attitude publique envers la sp cialisation de la psychologie du counseling et de l orientation reste ambivalente Plus ou moin
33. enseignants parents pairs 3 utiliser plusieurs outils d valuation La communication pr sentera les avantages d une telle approche mais aussi les questions qu elle soul ve Quelles sont les dimensions pertinentes pour l identification Quelle est la dynamique des interactions entre ces variables au cours du d veloppement d un talent partir d un haut potentiel Existe t il un profil sp cifique du haut potentiel selon les domaines de comp tence Comment int grer toutes les valuations en un diagnostic de haut potentiel ou de talent Formation compar e en Psychologie France Belgique Suisse Anim e par Beno t SCHNEIDER Professeur de Psychologie Universit Nancy 2 Pr sident de l Association des Enseignants chercheurs de Psychologie des Universit s AEPU Co Pr sident lu de la FFPP Avec Nicolas DURUZ Professeur ordinaire Institut de Psychologie Universit de Lausanne Jacques GREGOIRE Professeur de Psychologie Facult de Psychologie et des Sciences de l Education Universit catholique de Louvain Imagination raisonnement et scolarisation pr coce chez l enfant Malak JALLOUL Agn s FLORIN Philippe GUIMARD Universit de Nantes Lab cd EA 3259 M l malakjalloul hotmail com A partir de 2 ans les enfants parviennent adopter un raisonnement analytique sur des propositions empiriquement non congruentes lorsque leurs capacit s d imagination li es la fonction symboliq
34. famille n goci nous avons mis en place un dispositif d enregistrement Les enfants sont film s par deux cam ras l une est face eux et les prend en plan large l autre est point e sur l espace de travail commun avec un angle l g rement plongeant Chaque enfant est quip d un micro cravate Nous proposons ici une r flexion sur les int r ts et inconv nients compar s des deux situations d enregistrement exp riment es dans cette recherche En effet pour des raisons ne tenant qu des l ments circonstanciels la r alisation des films s est d roul e pour certaines fratries dans les locaux universitaires studio d enregistrement ou simple bureau am nag pour l occasion pour d autres au domicile des enfants salon salle manger ou chambre d un enfant Ces deux terrains les locaux universitaires espace professionnel du chercheur et les logements des enfants espace priv de la famille imposent leurs contraintes sp cifiques Ces lieux offrent aux enfants des espaces tr s diff rents organisent la t che dans un environnement qui leur est selon le cas familier ou tranger Ils donnent aux chercheurs chez eux une relative ma trise des conditions du tournage ou leur imposent accueillis domicile de tenir compte de leur position d intrus Nous examinerons les avantages et les inconv nients de ces deux situations et les biais propres chaque option y compris sous l angle d
35. information claire et loyale au public ne fait rien l affaire Plut t que de maugr er nous avons opt pour la diffusion d un rep rage d une d marche m thodologique commune tous les psychologues en quatre tapes uvrant son unit que nous appelons la configuration des 4 P Les quatre P sont probl matisation celle d une situation donn e proposition tre en mesure d en faire force protocolisation en capacit de mettre en place processus ou proc dure et psychosocialisation pour la garantie d une analyse psychosociale de qualit cela va de soi Cette configuration rappelle un principe m thodologique commun nous tous quelque soit le secteur d intervention dans lequel on volue et la th orie laquelle on adh re Bienvenue au fier monde de la psychologie Samedi 5 juillet 2008 apr s midi Titre unique et exercice professionnel Par Brigitte GUINOT Psychologue Co Pr sidente lue de la FFPP Les recherches ethnologiques une contribution essentielle des psychologues au tournant de la d colonisation Par Francis V AN DAM Psychologue du travail et des organisations Pr sident de la F d ration Belge des Psychologues Les ann es 1950 1960 ont t caract ris es par un foisonnement d tudes de l intelligence non verbale men es parmi les populations autochtones d Afrique noire d Am rique du Sud mais aussi d autres r gions du monde Leurs auteurs avaient pour souci d va
36. l enseignement catholique ANPEC L Association des Enseignants chercheurs en Psychologie des Universit s AEPU www aepu org Coll ge des Psychologues Cliniciens sp cialis s en Neuropsychologie CPCN cpcn1 free fr Associations invit es La Soci t Fran aise de Psychologie SFP www sfpsy org L Association des conseillers d orientation psychologues de France ACOP F www acop asso org L Association fran aise des psychologues de l Education nationale AFPEN www afps info L Association fran aise de psychologie du travail et des organisations AFPTO asso univ lyon2 fr afpto L Association des psychologues freudiens www psychologuesfreudiens org La Soci t de Neuropsychologie de Langue Fran aise SNLF www neuropsycho ulg ac be snlf Marie KRETZSCHMAR Attach e de presse Contact marie kretzschmar aliceadsL fr Sabine ADNANE conceptrice r alisatrice multim dia Contact contact circle2 fr Site internet www circle2 fr Jeudi 3 juillet 2008 matin Les sciences de l esprit face leur destin Par Axel KAHN Membre de l Acad mie des Sciences Pr sident de l universit Paris Descartes Les Entretiens francophones de la Psychologie et la valeur ajout e du psychologue Par Roger LECUYER F d ration Fran aise des Psychologues et de Psychologie Francis VAN DAM F d ration Belge des Psychologues Julien PERRIARD F d ration Suisse des Psychologues Pierang
37. l information et la connaissance des m tiers au d triment d un v ritable accompagnement adoss aux connaissances apport es par la psychologie En dehors de l ducation Nationale les probl mes sont peu pr s identiques les psychologues pouvant tre soumis aux pressions institutionnelles pour orienter les personnes vers tel ou tel secteur d activit en tension On propose dans cette communication de faire un tat des lieux trois niveaux Celui de la recherche visant partir de concepts cl s Guichard et Huteau 2007 situer la psychologie de l orientation parmi les sous disciplines de la psychologie clinique cognitive d veloppementale diff rentielle sociale et les domaines d application ducation sant travail Celui de la formation partir des programmes du DECOP et des masters en orientation qui ont t cr s dans une dizaine d universit s Celui des pratiques qui seront r f r es celles d autres professionnels de l orientation conseillers en orientation et insertion charg s d orientation et d insertion Cet tat des lieux permettra de voir quelle est la valeur ajout e par le titre de psychologue en termes de connaissances comp tences et cadre d intervention adoss au code de d ontologie La discussion visera d gager les raisons pour lesquelles bien que les psychologues aient bonne presse dans les structures d orientation celles ci r pugnent par
38. l volution de l identit f minin Car en cet espace sp cifique de parole de temps chaque femme peut se confronter au d rapage contraceptif aux affects et d faillances relationnelles qu elle viendrait de traverser L entretien le dialogue en ce souci de l humain ponctue la singularit de chaque personne Il permet de suspendre les jugements uniformes attach s l acte d avorter qu ils soient de r probation ou de banalisation ce qui invite situer l entretien en dehors des choix techniques id ologiques ou performatifs des conditionnements de notre temps L laboration du sens de l interruption volontaire de grossesse commence faire son chemin aupr s des personnels para m dicaux concern s Nous souhaiterions voir voluer encore les regards et les mentalit s Et de ce fait nous souhaitons alerter sur la disparition progressive des entretiens pr IVG Nous souhaiterions aussi que le l gislateur et les instances thiques s interrogent sur leurs positions l gard des IVG L enseignement concernant cet pisode relatif la procr ation tient peu compte voir ignore les quelques publications sur le sujet leur cho les implications inconscientes qu elles d voilent sont fort peu reconnues entendues et admises Les nouvelles lois partir de 2004 privil giant la m thode des IVG m dicamenteuses domicile ou dans des centres de planning familial risquent de faire dispara tre aupr s des femmes la mise en paro
39. les pi ges mais aussi les atouts et les outils dont il dispose face ce type de demandes Entre le risque d un agir qui tente d apaiser une angoisse collective mais qui n est plus au service de la personne et un refus d engagement qui le cantonne dans une position de t moin le psychologue doit pouvoir maintenir une pens e cr ative et un positionnement thique lui permettant de r pondre de sa place aux demandes qui lui sont faites en urgence dans le champ social Bertrand M 1990 La pens e et le trauma Paris L Harmattan Bourguignon O 2003 Questions thiques en psychologie Li ge Mardaga Coq J M 2007 Intervention psychologique imm diate in L Crocq Ed Traumatismes psychiques p 93 100 Paris Masson Fassin D amp Rechtman R 2007 L Empire du traumatisme Enqu te sur la condition de victime Paris Flammarion Gaillard J 2003 Des psychologues sont sur place Paris Mille et une nuit Mormont C 2006 Les effets ind sirables des interventions psychoth rapeutiques en psychotraumatologie Revue Francophone du Stress et du Trauma 6 114 116 Les psychologues une valeur ajout e pour r former moderniser et actualiser l expertise mentale judiciaire Jean Pierre BOUCHARD Psychologue hors classe des h pitaux sp cialiste des agresseurs et des victimes Docteur en psychopathologie docteur en droit dipl m en criminologie appliqu e l expertise mentale dipl m en
40. mun ration La recherche d objectivation des d cisions de gestion l aide d une instrumentation rigoureuse mani e par des personnes qualifi es b n ficie souvent d un accueil favorable et semble manifester la volont de traiter avec justesse voire justice les situations et les individus concern s Mercier 2004 La sollicitation du psychologue du travail appara t du coup bienvenue dans la conception et la mise en uvre d valuations conformes aux standards tablis par la profession qualit s psychom triques respect de certaines conditions d utilisation et de passation Balicco 1997 Le Code de D ontologie des Psychologues est m me consid r comme un label de comp tence qui va diff rencier le psychologue du travail des autres intervenants Lemoine 2000 Ainsi le psychologue du travail semble pr senter une valeur ajout e pour les organisations porteuses de pr occupations thiques Pourtant le respect des exigences d ontologiques n exempte pas le psychologue d une r flexion thique sur sa pratique Sa position d autonomie relative vis vis des demandes qui lui sont faites la difficult saisir la complexit des enjeux internes et la diversit des contextes organisationnels repr sentent autant de points de tension possible pour un agir thique Lors de cette communication nous nous attacherons confronter les dimensions d ontologiques et thiques de la pratique sp cifique
41. n ralisation des interventions m dico psychologiques d urgence interroge les sp cificit s de la pratique clinique du psychologue au plus pr s de l v nement traumatique mais galement sa place au sein des quipes de secours et les difficult s maintenir sa sp cificit th orique pratique de praticien hospitalier dans de tels dispositifs Nous proposons de transmettre notre r flexion ce sujet la lumi re de pr s de 200 coordinations d interventions m dico psychologiques Baubet T Rezzoug D Bon A Ferradji T Mehallell S Romano H Dupuy C Cholin N Jehel L Adnet F Moro M R 2006 Accueil a roportuaire de rescap s en grand nombre Stress et Trauma 6 3 179 186 Crocq L 2002 Secours m dico psychologiques le dispositif d urgence Soins Psychiatrie 118 5 6 Crocq L 2004 L intervention psychologique imm diate Le journal des psychologues 214 50 54 Pri to N amp Lebigot F 2003 Les soins psychiques pr coces en cas de catastrophe Stress et trauma 3 1 29 33 Romano H 2006 Prise en charge des enfants et des adolescents victimes d v nements traumatiques Stress et Trauma 6 4 239 246 Romano H 2007 Intervention M dico Psychologique Imm diate Stress et Trauma 7 1 45 50 Romano H 2007 L cole face au trauma Le Journal des psychologues 248 54 59 Mise en lumi re des actes et services offerts par les licenci s belges en psychologie ainsi que de leur
42. se situer par rapport aux autres professions Selon les r pondants une formation universitaire suppl mentaire devrait s organiser autour de trois axes 1 celui de la supervision besoin ressenti de mani re aigu surtout dans les premi res ann es d exercice 2 celui de la diversification des approches th oriques et des pratiques et enfin 3 celui de l information sur l organisation de la profession un niveau local et national pour permettre le regroupement des psychologues sur le terrain et pour rompre l isolement dans lequel estiment travailler ces jeunes professionnels Ces constats mettent en vidence la difficult chez certains psychologues cliniciens d butants dans leur m tier s inscrire dans une identit professionnelle Cette ins curit professionnelle parce qu elle touche 50 des r pondants ne peut tre attribu e au seul passage vers la vie active De fait ces r ponses interrogent les modes et les objectifs de formation des psychologues au moins sur trois points 1 La conception de la formation universitaire initiale pourrait elle devrait elle b n ficier de certains ajustements concernant en particulier le d veloppement de la formation l histoire de la profession et ou aux sp cificit s du travail institutionnel 2 Quels sont les impacts r els de la formation pratique par l interm diaire des stages et de leurs modalit s de d roulement pourrait on en am liorer leur int gration 3 D
43. si cle se fait uniquement en fran ais sans aucune r f rence la langue locale La coupure est nette irr versible d finitive Cela influence durablement et profond ment les repr sentations sociales et psychologiques de l acc s au savoir Et cons quence encore plus grave l volution des langues vernaculaires est r tr cie voire bloqu e avec maintenant un risque r el de disparition par dispersion des locuteurs et renonciation des lites Ainsi tout rapprochement h tif avec des situations m tropolitaines s av re toujours insuffisant ou de parti pris car en m tropole les sujets immigr s viennent le plus souvent avec des projets d installation dans le pays pour y vivre et profiter de tel ou tel avantage r el ou suppos Ceci est galement vrai pour leurs enfants qui sont porteurs du projet familial La situation des polyn siens est tr s diff rente puisque les sujets sont ici chez eux Ils per oivent de plus en plus mal leur expatriation sur place affaiblissements des coutumes bouleversements conomiques et sociaux recul de la religion distorsion des rep res moraux inondation satellitaire des m dias et l envisagent pour certains comme un avatar du colonialisme tardif Dans le domaine clinique le psychologue doit r apprendre le lien du sujet au r el la forme de construction du moi et du surmoi individuels ou collectifs entendre des souffrances avec une expression originale o la cellule fa
44. tre inscrit sur la liste d une Cour d Appel Quelle doit tre sa formation Au cursus bien structur de psychologue Master ou Doctorat il est n cessaire d ajouter un dipl me post universitaire d expertise m dicale qui donne aux futurs experts une formation th orique et pratique indispensable La loi du 11 f vrier 2004 a impos aux futurs experts une inscription probatoire de deux ans et un renouvellement tous les cinq ans pour les experts inscrits sur les listes de la Cour d Appel A quel stade du proc s p nal intervient il Lors du proc s p nal le psychologue expert intervient soit en amont sur r quisition du Procureur soit pendant le cours de l Instruction missionn alors par le Juge d Instruction selon l article 81 du CPP soit en aval aux Assises pour y exposer son rapport La d signation de l expert par le magistrat s appuie sur un rapport de confiance mutuelle un travail de qualit et le respect des d lais impartis La transparence doit tre la r gle entre l expert et le magistrat qui l a d sign Quel est son r le Le psychologue expert nomm au p nal n a pas une fonction de th rapeute son r le est diff rent et cette diff rence constitue un des garants de sa neutralit Le r le de l expert est d effectuer un constat de d crire les caract ristiques et les particularit s de la personnalit des sujets expertis es de d celer et valuer des troubles ou des d ficiences Il doit
45. un psychologue d hier d aujourd hui et de demain Dans quels domaines le psychologue a t il vocation intervenir Que lui demandent les employeurs les institutions les politiques les associations Quelles sont ses actions en retour la repr sentation doit on parler du psychologue ou des psychologues Quelles images le public les m dias et les psychologues eux m mes se font de ce que repr sente un psychologue Quelles sont ses protections titre syndicat code selon le pays d exercice et leurs incidences sur cette image la formation quelles sont les sp cificit s de la formation initiale et continue du psychologue Quels sont les changements voqu s par le certificat Europsy Comment s articulent p dagogiquement les diff rents champs th oriques qui composent la psychologie l universit la m thodologie y a t il des m thodes et des outils propres aux psychologues Sur quoi porte la comp tence sp cifique du psychologue en mati re de tests du recrutement ou de psychoth rapie par exemple Qu apporte comme atout l utilisation de m thodes quantitative et qualitative En quoi le psychologue peut aider pr venir l utilisation de certains outils insuffisamment valu s Nous souhaitons travers ces 3 mes Entretiens de la Psychologie largis pour la 1 re fois d autres pays Francophones affirmer la valeur ajout e du psycholog
46. victimologie Universit s de Paris V et de Washington Centre International de Sciences Criminelles et P nales C IL S C P Paris Laboratoire de Psychologie Clinique et de Psychopathologie LPCP EA 4056 Universit Paris Descartes M l jean_pierre_ bouchard yahoo fr Expert expertise voil des mots qui voquent pour le sens commun la connaissance l exp rience professionnelle de haut niveau l art de l analyse et de l valuation port s ce qui se fait de mieux l objectivit l avis tr s clair et peu contestable tant il est p tri d exactitude et de v rit Ce n est h las pas toujours cette r putation qu ont l expertise psychologique et l expertise psychiatrique dans la sph re judiciaire Il suffit d avoir assist quelques querelles d experts psy qui apr s avoir expertis une m me personne en font des analyses partiellement ou totalement diff rentes pour douter de la validit et de la fiabilit syst matiques de ces valuations L expertise psy est en crise profonde ce n est pas nouveau mais ce n est pas non plus une fatalit insurmontable Il faut donc la r former la faire voluer l actualiser la fiabiliser la moderniser Les graves dysfonctionnements de la justice dans l affaire dite d Outreau ont fait prendre conscience au grand public du probl me des erreurs commises en mati re d expertise psy et des dramatiques c
47. ECRIS Cette ann e le rapport met l accent sur les souvenirs induits et les tribunes europ ennes que s offrent des organisations au fonctionnement assimilable des sectes Les psychoth rapies sont un champ d investigation propice aux ferments de la d rive Les m thodes et th rapeutes soup onn s partir de ce ph nom ne r cemment mis en lumi re les souvenirs induits tudi s en France par Delphine Gu rard interrogent les bases m me de la psychoth rapie et leur transmission Au d cours d une psychoth rapie surgissent des souvenirs d inceste et des accusations g n ratrices de drames familiaux Le ph nom ne de la cr ation de faux souvenirs forts divers d passe le probl me des sectes comme pourra nous le rappeler Philippe Grosbois Reste que les m canismes de la manipulation mentale peuvent gravement nuire au bien tre des personnes et de leur famille comme nous le racontera notre grand t moin Guy Rouquet aujourd hui militant de cette lutte contre les d rives de la psychoth rapie Le consommateur manipul Nicolas GU GUEN Professeur des Universit s en Sciences du Comportement Universit de Bretagne Sud UFR LSHS 4 rue Jean Zay BP 92116 56321 LORIENT CEDEX FRANCE T l 33 0 2 97 87 29 92 Fax 33 0 2 97 67 65 37 M l nicolas gueguen univ ubs fr Site http nicolas gueguen free fr Aujourd hui on cherche de multiples mani res influencer le comportement du consommateur Un bon produ
48. Feldman E 2003 Le Grand ge chance ou fatalit Paris S li Arslan Arbuz G amp Bossard M 2003 Le maintien domicile un choix pour le patient g et sa famille Soins G rontologie 39 Arbuz G amp Bossard M 2003 Les SSIAD et le domicile Soins G rontologie 41 Arbuz G amp Debrosse D 2003 Quelle strat gie pour r ussir la modernisation de l accueil des patients g s l h pital Gestions Hospitali res 424 La psychoth rapie et la loi de l article 52 sur le titre de psychoth rapeute au projet de d cret d application Anim e par Philippe GROSBOIS Charg de mission Psychoth rapie FFPP Membre de la Commission Psychoth rapie de la F d ration Europ enne des Associations de Psychologues EFPA Prendre en compte l historique des revendications associatives visant cr er en France un statut professionnel de psychoth rapeute depuis 1990 et proposer une analyse des strat gies m diatiques et parlementaires des organisations professionnelles concern es psychologues psychiatres psychanalystes et psychoth rapeutes permet de mieux saisir les enjeux identitaires et les aspects id ologiques en pr sence Th orie du complot lobby pharmaceutique lobby cognitiviste radication de la psychanalyse id ologie gestionnaire de l Etat m connaissance de la psychopathologie rig e paradoxalement en crit re d acc s oblig au titre de psychoth rapeute
49. KOF Pr sidente de la Commission Nationale Consultative de D ontologie des Psychologues CNCDP Professeur de Psychologie Laboratoire IPS C 320 Universit Paris 10 200 avenue de la R publique 92001 Nanterre cedex T l Fax 33 0 1 40 97 47 40 M l andronik u paris10 fr Apr s un rappel de son histoire de sa fondation en 1997 son organisation actuelle les missions confi es la Commission Nationale Consultative de D ontologie des Psychologues CNCDP seront explicit es r flexion sur le code partir de situations concr tes et aide aux psychologues confront s des situations complexes ou des nouvelles demandes La CNCDP fait au cas par cas un travail d interpr tation des principes d ontologiques dict s dans le code et elle formalise cette r flexion en r digeant des avis De par la d finition de ses missions de par sa composition et son fonctionnement la CNCDP est un organe consultatif qui a aujourd hui une place originale et joue un r le fondamental pour les psychologues Dans une r flexion sur l avenir diff rentes formes possibles de commission d ontologique seront pr sent es et discut es Code de d ontologie des Psychologues 1996 Bourguignon O 2003 Questions thiques en psychologie Sprimont Mardaga Bourguignon O 2005 La d ontologie des psychologues Paris Armand Colin Le psychologue et la psychologie entre r alit et image difficult d exister d exerce
50. LES ENTRETIENS FRANCOPHONES DE LA PSYCHOLOGIE Universit Paris Descartes 75006 Paris Psychologue une valeur ajout e La place des psychologues dans la soci t d aujourd hui R sum s Organis s par La F d ration Fran aise des Psychologues et de Psychologie FFPP www ffpp net La F d ration Belge des Psychologues BFP FBP www bfp fbp be La F d ration Suisse des Psychologues FSP www psychologie ch Avec le soutien de la F d ration Europ enne des Associations de Psychologues EFPA www efpa be 3 4 et 5 juillet 2008 Universit Paris Descartes Paris 6e 45 rue des Saints P res le 3 matin 12 et 15 rue de l Ecole de M decine du 3 apr s midi au 5 apr s midi www entretiensdelapsychologie ffpp net Les psychologues ont bonne presse mais auraient ils mauvaise r putation Notre communaut professionnelle est invit e cette ann e s interroger sur la repr sentation du psychologue au c ur de la probl matique de ces Troisi mes Entretiens de la Psychologie Malgr l mergence incontestable de la psychologie dans notre soci t la profession de psychologue souffre d un d ficit d image renforc ces derni res ann es par l opacit du champ psy Les raisons de cet apparent paradoxe sont multiples et partag es parfois diff remment en Belgique en France et en Suisse Certains facteurs de confusion sont ind pendants des psychologues eux m mes Aujourd hui nous voyo
51. Moi Alter o l Alter autrui groupes institutions est toujours pr sent dans la conscience qu un individu a de lui m me et dans ce qui constitue son identit Tap Esparbes Pistre et Sordes Ader 1997 187 A nsi on ne construit pas seul son identit c est le produit de ses interactions sociales de ses propres orientations de ses d finitions de soi et des jugements d autrui qui permet l individu d laborer une nouvelle identit Dubar 1995 Dans ce cadre nous avons cherch plus particuli rement d crire la place et le statut du psychologue de Education nationale dans l institution son sentiment de reconnaissance et de compr hension aupr s de ses partenaires sa d finition de l identit et son degr de satisfaction Au regard de son histoire sa sp cificit et sa singularit nous nous sommes galement centr es sur le sentiment de solitude Nous faisons l hypoth se que ces repr sentations sont orient es par des caract ristiques personnelles et professionnelles sexe ge dipl me situation professionnelle exp rience dans la fonction de psychologue anciennet g n rale dans l ducation nationale 300 psychologues de l Education nationale 188 titulaires et 112 stagiaires issus de la France enti re ont r pondu un questionnaire compos de 33 items r partis en cinq rubriques position par rapport au statut reconnaissance professionnelle et compr hension des partenaires regar
52. Rogers C 1970 La relation d aide et la psychoth rapie 5 me d Les ditions ESF La place du Psy dans les institutions de soins Ethica Clinica Revue Francophone d Ethique des soins de sant Trimestriel 33 2004 Mouscron HFM 081 RTG 2007 A Leaders Guide to Psychosocial Support Across the Deployment Cycle RTA NATO Neuilly sur Seine Note Loi sur le bien tre de l employ Loi du 11Ao t 1996 Oblig plan de pr vention psychosocial AR 5 D c 2003 Repr sentations sociales du psychologue comparaisons entre les psychologues les professionnels de la sant et du social et la population tout venant Elise MARCHETTI GRC Universit Nancy 2 EPME La F d ration Quartier Chanzy 55700 Stenay T l 03 29 80 69 47 M l elise marchetti voila fr Claude LAFROGNE EPME La F d ration Quartier Chanzy 55700 Stenay T l 03 29 80 00 60 Sandrine SCHOENENBERGER Laboratoire ETIC Universit Paul Verlaine UFR SHA Ile du Saulcy BP 30309 57006 Metz Cedex 1 M l sandrine schoenenberger umail univ metz fr Alain TROGNON GRC 2LP Universit Nancy 2 EA 4165 Universit Nancy2 Site http a trognon chez alice fr index htm Introduction Psychologue clinicien psychologue du travail psychosociologue psychologue scolaire Alors que l unit de la psychologie qu appelait de ses v ux Lagache 1949 est remise en question par la multiplicit des diff rents courants th orico prati
53. abelle MARCOUX Professeure associ e de Psychologie Universit de Qu bec Montr al Universit de Nantes Guillaume PEGON Clinicien chercheur l h pital psychiatrique de Bourg en Bresse CNRS MoDys CRESAL Les rapports r cents portant sur la psychiatrie et la sant mentale rapport Piel Roelandt 2001 Rapport Roelandt 2002 Plan Sant Mentale 2005 2008 pointent la n cessit d aborder une nouvelle phase dans l laboration des syst mes de sant mentale en France Les recommandations de l OMS pour la sant mentale vont galement dans ce sens soutenant le d veloppement de structures et de services communautaires int gr s et intersectoriels Si l ensemble des avis des experts et des autorit s semblent convergents on ne peut s emp cher de constater que la r alit de ce changement de pratiques reste dans la r alit assujetti des initiatives locales En ce qui concerne la place des psychologues l absence de formalisation de la psychologie communautaire en France rend cette mutation tr s difficile L absence de d bat au sein de notre profession sur ces enjeux constitue galement un frein cette r flexion On est donc en droit de se demander si le psychologue est ou doit tre un agent de ce changement de pratiques La praxis psychologique peut elle tendre ses fronti res au del du travail individuel et ou syst mique Le psychologue est il un acteur de la mutation des syst mes de sant Et si l on
54. action relationnelle de meilleures strat gies pour faire face au stress la r ciprocit positive ont permis au couple de resserrer durablement son engagement apr s interruption des processus destructeurs La patiente a coop r son tour la prise en charge du trouble de l attention avec hyperactivit de son compagnon 4 Discussion Ce qu on d finit comme une th rapie du partenaire assist e par l approche de couple Partner Couple Assisted Intervention Christensen est explor et utilis au Canada en Europe du Nord aux USA ou les th rapies de couple comportementales et les autres grandes approches du couple psychodynamique syst mique humaniste sont l objet d valuations courantes sur des crit res qui leur sont sp cifiques Elles ont t voqu es mais non recens es dans l expertise de l INSERM 2003 ou le concept d efficience semble privil gi celle ci porte videmment sur les traitements des sympt mes r f renc s dans la nomenclature officielle des classifications nosographiques On envisage pour le DSM V de codifier des diagnostics formels des troubles conjugaux sur l axe 1 ou 2 et selon Wright et al 2007 la clinique la psychologie et la sociologie du couple l tiologie mixte biologique et psychosociale de sa psychopathologie aboutissent de mani re consensuelle un sch ma descriptif tripartite engagement intimit et passion avec 5 grands patterns dyadiques d interactions destr
55. adapt es Les politiques de pr vention de risque dans le management de la s curit dans les grandes entreprises s valuent gr ce plusieurs indicateurs dont les plus repr sentatifs sont les indicateurs d accidents et d incidents TF1 TF2 et TF3 Sont galement valu s la connaissance et la ma trise des proc dures de s curit par tous les niveaux hi rarchiques concern es par un process Mes missions concernent l accompagnement des entreprises ext rieures lors d op rations particuli res sur des sites industriels Mon intervention se d cline selon 3 axes la r daction de la documentation r glementaire d cret du 20 f vrier 92 la d finition et l application des proc dures s curit et la formation s curit Il s agit donc de coordonner les risques propres aux entreprises et leurs m tiers les risques propres l entreprise d accueil ainsi que les risques d interf rences L accueil s curit est primordial lors de ce types de travaux car il permet non seulement de conna tre et faire conna tre les risques de chaque entreprise intervenante mais aussi d adapter les mesures de pr vention en fonction des risques d interf rences Cela est un changement important pour les intervenants car ils doivent int grer une composante ext rieure dans leur activit ce qui n est pas toujours sans mal La connaissance des biais d fensifs permet par le dialogue et l exp rimentation de mettre ne place des me
56. alement de la scientificit de la formation psychanalytique ou pas Psychologie et sociologie tendent ainsi trop souvent se rejoindre alors que l exercice d une psychanalyse dite appliqu e appara t de plus en plus al atoire Limites et risques de 1 intervention psychologique ne sont pas ainsi n gligeable la mesure d un d tournement de comp tence rarement reconnu par les professionnels eux m me A la formation universitaire est donc associer en aval l importance d une dimension d acte psychologique rarement voqu e pour laquelle des mod les cr dibles ne sont pas toujours enseign s avec la pertinence n cessaire La psychanalyse occupant dans ce registre une place particuli rement ambivalente R sistance malaise d fensif question identitaire et statutaire les psychologues encourent trop souvent le risque de devoir assumer des pratiques approximatives insuffisamment apr s l acquis n cessaire du dipl me labor es Ce qui ne va pas sans faire retentir le malaise l int rieur des cursus et plus g n ralement d une formation universitaire non habilit e traiter de la question cruciale des divers aspects d un malaise identitaire sociologique et ventuellement personnel Introduire l approche cognitivo comportementale dans l ducation sp cialis e pas si simple St phane JACOB Psychologue Inserm U669 Paris Univ Paris Sud et Univ Paris Descartes UMR S0669 Paris France
57. aliste sous r serve M thodologie de la recherche en psychologie sur la famille outils et questionnements Coordonn par Monique ROBIN Laboratoire de Psychologie Environnementale Universit Paris Descartes En travaillant sur l objet d tude famille les chercheurs en psychologie s appuient sur les outils classiques de la psychologie individuelle de l enfant et de l adulte entretiens observations du comportement et des interactions tests exp rimentations dessins Ils constatent qu ils sont souvent confront s la n cessit de questionner voire d am nager leur protocole standardis que ce soit au niveau des conditions du recueil des donn es dans le milieu familial en laboratoire ou en institution ou en raison du surgissement d interrogations d ordre pist mologique et thique Ils peuvent aussi tre amen s construire de nouveaux outils mieux appropri s l tude du syst me familial que l investigation porte sur des dyades ou sur des triades sur les parents la fratrie et ou sur les autres intervenants amen s les c toyer et interagir avec eux Le recours des dispositifs m thodologues issus d autres disciplines des sciences humaines et sociales avec lesquelles la psychologie partage ce champ d tude peut apporter aussi un clairage compl mentaire Les approches rassembl es dans ce symposium illustrent trois ordres de questions qui renvoient la complexit des ph nom nes
58. alme parfait Mais ils ne peuvent le faire que parce que certains psychologues ont accept de vendre leur me ses marchands du temple pour devenir une profession Un demi si cle plus tard toujours propos des am ricains Jacques Lacan stigmatisera les ing nieurs de l me Ainsi d embl e la question des usages sociaux de la psychologie et du sens m me d une psychologie appliqu e se r v le pineuse partout o elle se d veloppe avec une couleur particuli re selon le contexte sociopolitique indig ne Je me propose d en cerner les contours dans l histoire de la psychologie fran aise en ciblant mon analyse sur deux domaines et deux moments particuliers la p riode des ann es 1920 1930 qui voit l mergence d une psychologie appliqu e au monde des affaires et de la formation des cadres celle des ann es 1950 et 1960 o une psychosociologie venue des Etats Unis s implante en France en lien troit avec une psychanalyse appliqu e Je retracerai l accueil de ces initiatives au sein de la communaut des psychologues acad miques et des psychanalystes les d bats et conflits qu elles suscitent et leurs enjeux contemporains et ult rieurs Les entretiens des Entretiens tout ce que vous voulez savoir sur la FFPP Questions r ponses et discussion entre le Bureau F d ral ses charg s de mission et tous les psychologues adh rents ou non la FFPP Vendredi 4 juillet 2008 matin
59. aloriser la recherche en psychologie Par Agn s FLORIN Professeure en Psychologie du D veloppement et de l Education Universit de Nantes Lab cd EA 3259 agnes florin univ nantes fr Les recherches en sciences humaines et sociales notamment en psychologie enrichissent chaque jour les connaissances sur les volutions sociales les innovations technologiques et les changements organisationnels auxquels la soci t et les individus sont confront s Toutefois ces connaissances sont insuffisamment valoris es aupr s des acteurs socio conomiques qui pourtant interagissent avec et sur ces volutions aux impacts multiples sociaux psychologiques conomiques environnementaux Le transfert des r sultats de la recherche vers des utilisateurs est trop rare en psychologie aussi bien en termes de partage des connaissances que de diffusion des savoirs pratiques et m thodologiques De m me la recherche action et toutes les formes de coop ration entre les producteurs et les utilisateurs potentiels de la recherche restent marginales Le manque d interface entre chercheurs et utilisateurs est une des raisons de cette faible valorisation de la recherche en sciences humaines et sociales Pour dynamiser cette valorisation de la recherche en psychologie nous pr sentons le projet d une structure d appui sous l gide de la FFPP qui aurait cinq objectifs l interconnaissance des acteurs et usagers de la recherche en psychol
60. asser les enjeux th oriques multiples et vari s de la discipline Et s il permettait de soutenir voir de prot ger les diff rents mod les th oriques et les praxis qui s y rattachent Il sera int ressant de d gager une hi rarchie de tous ces arguments en essayant de les organiser de les critiquer pour peut tre les penser comme compl mentaires Nous n oublierons pas de reposer la question de la protection du public argument princeps de l unit du titre Les enfants pr coces la demande sociale la presse crite et t l vis e et les psychologues Anim e par Mich le CARLIER Professeure de Psychologie Aix Marseille Universit CNRS membre de l Institut Universitaire de France Charg e de mission des affaires scientifiques la FFPP Avec Maria PEREIRA FRADIN Ma tre de Conf rences en Psychologie Centre Pi ron Laboratoire Psychologie et Neurosciences Cognitives Universit Paris Descartes Jacques GREGOIRE Professeur de Psychologie Facult de Psychologie et des Sciences de l Education Universit catholique de Louvain Monique BINDA Pr sidente de l Association Nationale pour les Enfants Intellectuellement Pr coces L onard VANNETZEL Psychologue b n vole l Unit de Psychopathologie de l enfant et de l adolescent de l h pital Sainte Anne Paris sous r serve Robert VOY AZOPOULOS Psychologue l Education nationale Charg de mission Communication et Relations M dias la FFPP Un journ
61. ation psychologues la mise en place d un entretien d orientation au b n fice des l ves de 3 me conduits par les professeurs principaux circulaire du N 2006 213 du 14 12 2006 si ce n est l viction de leur champ de comp tences de cette pratique centrale Face ces remises en cause la profession par le biais des associations de professionnels des syndicats ou des individus eux m mes s interroge se positionne s interpelle se divise parfois en tous les cas questionne son champ d intervention ses pratiques et ses missions L exercice professionnel est au c ur des d bats Il se complique encore quand il est fait appel diff rentes disciplines ou approches de la psychologie Dans ces conditions comment les personnes en formation peuvent elles construire une identit professionnelle Il semble qu il est impossible de rester en dehors des questions pos es il y a n cessairement implication Cette implication par la formation m me de psychologue est un moyen de poser les difficult s et de construire du sens notamment travers l analyse de pratiques l o le talisman n a plus de vertu protectrice Reiss F 2007 Avis pr sent au nom de la commission des affaires culturelles familiales et sociales sur le projet de loi de finances pour 2008 Lunel P 2007 Sch ma national de l orientation et de l insertion professionnel Moliner P 1996 Images et repr sentations sociale
62. bli du psychisme vers un v nement expurg de tout conflit selon une pratique individualis e o la femme serait rendue sa libert et sa solitude Il a fallu plusieurs ann es pour s apercevoir que l information contraceptive ne devait pas tre seulement s curitaire Son insuffisance a conduit de l envisager selon une ducation plus centr e sur les aspects relationnels Les rationalisations autour de l TVG vont elles attendre elles aussi des confrontations d concertantes avant d admettre la n cessit de rencontres cliniques dans une interruption volontaire de grossesse afin d entrer dans la reconnaissance et l laboration du sens qui s av rent en l occurrence b n fiques et parfois r paratrices R cuser ou refuser d admettre les incidences parfois insoup onn es d une interruption de grossesse ne serait ce pas faire le jeu des opposants au droit des femmes l interruption volontaire de leur grossesse Ces opposants radicaux en effet justifient et fondent leurs arguments anti IVG sur les d flagrations intimes encore ressenties longtemps apr s Leurs enqu tes pseudo scientifiques t moignent de leur virulence jamais d mentie et provoquent une litt rature insidieusement tendancieuse et combative Reconna tre la dimension psychique et inconsciente dans l interruption volontaire de grossesse c est reconna tre que la ma trise de la procr ation se d termine non pas en fonction de slogans caricature de libert
63. caux et psychologue autour d un projet professionnel commun impl menter l approche cognitivo comportementale dans un IME pour enfants et adolescents d ficients intellectuels sans langage majoritairement autistes Une structuration originale des relations institutionnelles entre param dicaux au sens large et ducateurs au sens large sera pr sent e Les avantages et les inconv nients de cette formule seront discut s Liens entre profils psychologiques et insertion professionnelle des adultes porteurs de trisomie 21 le r le primordial du psychologue dans le projet individualis de la personne Lise LEMOINE Doctorante Allocataire de recherche Sylvie Eva LAROCHE Ma tre de conf rences Beno t SCHNEIDER Professeur de Psychologie Nancy Universit Campus Lettres et Sciences Humaines 23 Boulevard Albert ler BP 3397 54015 NANCY Cedex M l Lise Lemoine univ nancy2 fr Sylvie Laroche univ nancy2 fr Benoit Schneider univ nancy2 fr La conception de sp cificit syndromique est particuli rement pertinente chez les personnes porteuses de trisomie 21 PT21 avec une mise en vidence de profils cognitifs sp cifiques Vicari 2006 qui se caract risent par des d ficits particuliers notamment langagiers mn siques et d apprentissage Comblain 2001 Jarrold amp Baddeley 2001 Marcel amp Weeks 1998 Rondal 2001 Malgr tout une variabilit interindividuelle en termes de capacit s globales caract rise
64. cette population puisque la surnum ration chromosomique entra ne un surdosage g nique qui affecte les individus plus ou moins lourdement sur le plan fonctionnel et d veloppemental Par exemple il est attest que leur QI moyen est de 50 mais il varie de mani re importante 30 70 selon les individus Chapman amp Hesketh 2000 Socialement parlant si l int gration scolaire des enfants et adolescents porteurs de trisomie 21 est une th matique de recherche abondamment abord e dans la litt rature on constate a contrario que la question de l emploi des adultes porteurs de trisomie 21 AT21 est absente de la recherche institu e Velche 1999 Malgr tout les professionnels de la formation et de l insertion professionnelle des personnes porteuses de handicap soulignent que des difficult s persistent dans leur insertion professionnelle Or le travail est consid r comme tant n cessaire l accomplissement personnel l quilibre psychologique et la reconnaissance sociale Blanc 1998 Ville 2000 Riffault 1994 et il est promu comme un des vecteurs essentiels de l int gration sociale des personnes porteuses d une d ficience Ce qui nous am ne nous poser diff rentes questions propos des liens entre les caract ristiques psychologiques des AT21 et leur insertion professionnelle Quels sont les freins et les difficult s qui les emp chent d acc der cette insertion Quels sont les facteurs favorisan
65. ciologie et de la sociologie compr hensive qui proc de par tude de cas individuels Glaser amp Strauss 1967 Bertaux 2005 Elle proc de par entretiens narratifs au cours duquel le chercheur demande un sujet de reconstituer l encha nement des v nements des projets des situations et des actions qui ont ponctu son parcours de vie Les informations recueillies permettent d appr hender la fois des contenus objectifs sur les v nements du parcours de vie du sujet et une reconstruction subjective de son exp rience v cue La structure diachronique des v nements structurants pour l individu ouvre la voie la compr hension de la causalit s quentielle partir des imputations causales que font les sujets A titre exploratoire nous avons utilis cette approche aupr s d un chantillon de 19 femmes tr s dipl m es ayant eu trois enfants en comparant les parcours professionnels et familiaux de deux sous groupes les unes ayant cess leur activit professionnelle un moment de leurs trajectoires et les autres la poursuivant L objectif de cette approche biographique compr hensive tait d analyser les processus d cisionnels tels qu ils avaient t mis en uvre lors des moments charni res de l articulation famille travail li s chacun des v nements changements majeurs du parcours de vie naissance d un enfant nouvel emploi changement d horaires Les r sultats ont permis de d gager plusieurs fact
66. consid re le mouvement de la psychologie communautaire en France et l tranger doit il tre un acteur de changement social qui y est in vitablement li La fonction de psychologue est elle compatible avec un investissement social militant voire politique Pour d battre de ces questions actuelles la table ronde r unira psychologues cliniciens ou universitaires engag s dans une d marche communautaire des chercheurs en sant mentale et des repr sentants des usagers Nous tenterons galement d apporter un clairage international ce d bat en comparant l tat des lieux entre le Qu bec et la France Remise du Prix Jean Fran ois Camus Attribu une communication faite par un universitaire et essentiellement destination des praticiens ou faite par un praticien et essentiellement destination des universitaires la clart de l expos et l humour seront des qualit s privil gi es Ce prix sera remis par le jury compos de Claude BASTIEN Professeur m rite Universit de Provence Evelyne CLEMENT Ma tre de conf rences HDR Universit de Rouen Patrick COHEN Psychologue Marseille Marie Jeanne ROBINEAU Psychologue Marseille Secr taire g n rale de la FFPP Les Entretiens francophones de la Psychologie une valeur ajout e du psychologue Par des repr sentants des f d rations fran aise belge et suisse
67. construction identitaire du m tier de psychologue R sultats d une enqu te nationale Le Journal des Psychologues 232 15 18 La formulation des offres d emploi de psychologues refl terait elle un manque de concordance entre la formation universitaire et les attentes du monde du travail Evelyne BOUTEYRE Ma tre de conf rences HDR en psychologie Universit de Rouen U F R de Psychologie Rue Lavoisier 76821 Mont Saint Aignan Cedex M l Evelyne Bouteyre univ rouen fr Lise Marie HENAFF Dana CASTRO Psychologue Docteur en Psychologie Ecole des Psychologues Praticiens Paris Lyon Probl matique Rechercher un emploi de psychologue est une activit laquelle se livrent de nombreux jeunes dipl m s Cette recherche passe de fa on importante par la lecture d annonces Il appara t que certains descriptifs de postes soul vent bon nombre d interrogations quant la repr sentation que se font les employeurs des fonctions du psychologue C est donc dans le cadre d une r flexion visant favoriser l insertion professionnelle des M2Pro de psychologie que nous avons entrepris l analyse descriptive mais aussi qualitative de ces annonces Proc dure 459 annonces de postes pourvoir de psychologues ont t tudi es Celles ci ont t recens es sur les sites Internet de l ANPE de janvier d cembre 2003 Une analyse actuellement en cours des annonces parues en 2007 permettra d effectuer ult rieur
68. core de Q I gt 130 aux exp riences scolaires contrast es et qui ont effectu l ensemble de leur cursus scolaire au sein de classes h t rog nes Le groupe contr le est compos de 84 lyc ens tout venant sujets non identifi s comme tant haut potentiel et n ayant pas saut de classe appari s selon la classe le sexe la situation scolaire le milieu socioculturel et la composition de leur fratrie Nous voquerons les r sultats obtenus partir de trois outils permettant d appr hender les repr sentations de soi savoir la technique GPS L Ecuyer 1990 le questionnaire d estime de soi Marsh 1992 et le questionnaire d auto valuation de soi et du haut potentiel Guskin Okolo Zimmerman amp Peng 1986 Cette tude met jour d importantes diff rences inter et intra groupes Ces r sultats vont l encontre d une repr sentation uniformis e st r otyp e des adolescents haut potentiel souvent per us comme une population relativement homog ne destin e la r ussite scolaire et sociale Feldhusen J F amp Dai D Y 1997 Gifted students attitudes and perceptions of the gifted label special programs Journal of Secondary Gifted Education 9 1 15 20 Guskin S L Okolo C Zimmerman E amp Peng C Y 1986 Being labeled gifted or talented Meanings and effects perceived by students in special programs Gifted Chid Quarterly 30 2 61 65 L Ecuyer R 1990 M thodologie
69. cteurs apporteront des exemples de situations probl matiques auxquelles ils ont t confront et expliciteront les raisonnements qu ils ont conduits et les avis qu ils ont ventuellement sollicit s pour prendre des positions ou opter pour des d cisions en conformit avec les principes dict s par le code de d ontologie Un expos sur le r le de la CNCDP et ses m thodes de travail viendra conclure ce symposium L enseignement dans les universit s fran aises de la d ontologie aux futurs psychologues Marie Claude MIETKIEWICZ Responsable de la commission d ontologie de l AEPU Ma tre de conf rences en Psychologie Universit Nancy 2 3 place Godefroy de Bouillon BP 3397 54015 Nancy cedex M l Marie Claude Mietkiewicz univ nancy2 fr A partir d une enqu te conduite par questionnaire dans les UFR ou d partements de psychologie des universit s fran aises les questions suivantes seront abord es Comment est assur e la diffusion du code de d ontologie des psychologues A quel s moment s des tudes de psychologie est dispens un enseignement sp cifique portant sur la d ontologie En cours magistraux et ou en travaux dirig s Quelles sont les m thodes p dagogiques mises en uvre Quels supports particuliers sont utilis s A quels types d valuation les enseignements de d ontologie donnent il lieu La Commission Nationale Consultative de D ontologie des Psychologues son r le aujourd hui Anne ANDRONI
70. ctivit s et des dispositifs vari s bilans de comp tences accompagnement professionnel coaching etc Bien qu intervenant r guli rement dans ces prestations au sein d quipes pluridisciplinaires les apports des psychologues du travail et de leur sous discipline d appartenance ne sont que rarement explicit s Nous prendrons plusieurs exemples relatifs l usage des th ories la conception du conseil et l valuation de l efficacit pour montrer l identit sp cifique de la psychologie du travail Nous soulignerons notamment en quoi les psychologues du travail peuvent s appuyer sur des mod les issus de la recherche pour piloter des interventions de conseil adapt es aux caract ristiques des participants Conseill re en Op rationalit Mentale psychologue de premi re ligne au sein des Forces Arm es Belges Pratique d une fonction atypique Axelle BOUCKAERT Lieutenant Psychologue Conseill re en Op rationalit Mentale Camp Roi Albert Route de Li ge 65 6900 Marche en Famenne Belgique T l 0032 84 24 66 12 Fax 0032 84 24 66 28 M l axellebouckaert yahoo fr Le bien tre au travail doit tre un souci continu non pas par pr occupation sociale mais bien cause de l application de la loi et de l op rationnalit Prof Jacques MYLLE cours de Leadership Militaire dispens l Ecole Royale Militaire Bien tre au Travail dans un Contexte Op rationnel Un Cadre de R f rence
71. d ge et de sp cificit de leurs demandes et attentes En ce qui concerne l orientation au fil de l enseignement obligatoire et la charni re entre le secondaire et l enseignement sup rieur le psychologue demeure un acteur cl dans le processus d orientation m me s il doit composer avec de nouveaux intervenants comme les enseignants et les associations de parents d l ves L orientation professionnelle proprement dite est quant elle confi e des agents dont les profils de formation sont assez variables Apr s une br ve pr sentation de la situation actuelle en mati re d orientation dans la partie francophone de la Belgique et une comparaison avec quelques pays voisins plusieurs pistes de r flexion seront propos es partir des questions suivantes 1 quelle est la sp cificit du psychologue par rapport aux autres intervenants dans le domaine de l orientation 2 Au vu des mutations technologiques sociales et conomiques en cours quels changements faudrait il amener dans la formation initiale et continue du psychologue de l orientation 3 Face d une part des demandes individuelles manant de personnes potentiellement fragilis es et d autre part des exigences institutionnelles de rentabilit et d efficacit quels sont les crit res objectifs ou valeurs qui peuvent guider le psychologue de l orientation dans sa pratique quotidienne Au travers des tentatives de r ponse ces qu
72. d sur la profession d finition de son identit professionnelle exp rience et sentiment de solitude professionnelle Les r sultats Constans Constans amp Lecigne 2006 montrent que les psychologues de l Education nationale ont une repr sentation positive de leur identit professionnelle Toutefois cette caract ristique g n rale est moduler en fonction de l exp rience et de la formation des psychologues En effet les psychologues stagiaires et titulaires d butant dans la fonction souvent plus jeunes moins dipl m s et moins exp riment s ont une perception plus n gative de leur fonction et de leur identit professionnelle et la solitude est d autant plus ressentie que son acception est n gative Il semblerait que l avanc e en maturit et la pratique rassurent et permettent de tendre vers une identit satisfaisante et reconnue de tous De plus la poursuite d une formation universitaire au cours de sa carri re para t faciliter la construction identitaire du psychologue de l Education nationale et sa valorisation professionnelle aupr s de l institution et de ses partenaires Constans K Constans S et Lecigne A 2006 Construction identitaire des psychologues scolaires les effets de l exp rience et de la formation Psychologie et Education 4 53 70 Dubar C 1995 La socialisation Construction des identit s sociales et professionnelles Paris A Colin Eon J 1995 Ecole psychologue et
73. de cerner la plus value de ce m tier Les missions du psychologue dans une ESC a Accompagner les tudiants en difficult c est la fois faire de la pr vention de l chec en rep rant les difficult s personnelles les troubles psychologiques qui risquent de g ner la r ussite des tudiants dans leurs tudes mais galement faire un suivi de ces tudiants les aider surmonter et d passer leurs difficult s d ordre motionnel ou d apprentissage b Tutorer les relations tudiants entreprise Pas question de faire rentrer l tudiant dans un moule ou de le formater pour qu il corresponde aux attentes des entreprises qui vont l employer Il s agit de respecter lautonomie et le d veloppement de la personnalit de chacun de mettre en uvre les conditions de la r ussite en d veloppant les changes les partenariats avec les entreprises c Etre l ambassadeur de la discipline psychologie aupr s des autres acteurs internes et externes PESC enseignants responsables de stage chefs d entreprise Qui est mieux plac qu un psychologue pour jouer ce r le 1l s agit d clairer les d cisions des autres acteurs de l institution en apportant une r flexion appuy e sur des concepts de psychologie clinique sociale d Valoriser le D veloppement Personnel dans les programmes d enseignement aider les tudiants construire un Projet Personnel et Professionnel en
74. de l analyse d veloppementale de contenu M thode GPS et Concept de Soi Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Marsh H W 1992 Self Description Questionnaire Il Manual New South Wales Australia University of Western Sydney Macarthur Faculty of Education Publication Unit Pourtois J P Desmet H amp Leheut M F 2005 La scolarit de l enfant de l adolescent haut potentiel In G Bergonnier Dupuy Ed L Enfant acteur et ou sujet au sein de la famille p 77 90 Ramonville St Agne ERES L identification du haut potentiel au del du QI Xavier CAROFF Maud BESAN ON Universit Paris Descartes Centre Pi ron Laboratoire Psychologie et Neurosciences Cognitives 71 avenue Vaillant 92774 Boulogne Cedex M l Xavier caroff univ paris5 fr Maud besancon univ paris5 fr Confront s aux limites bien connues d une identification du haut potentiel et du talent qui reposerait principalement sur une mesure de QI plusieurs chercheurs plaident actuellement pour une approche multidimensionnelle Cette approche repose sur trois grands principes il faut 1 s appuyer sur une conception scientifique prouv e pour largir le diagnostic aux diff rentes caract ristiques personnelles susceptibles de correspondre un haut potentiel mais aussi aux diff rents domaines o le talent peut s exprimer 2 solliciter diff rentes sources d informations concernant les comp tences de l enfant
75. des Psychologues de l Education nationale Karine CONSTANS Psychologue de l Education nationale M l constans k wanadoo fr St phanie CONSTANS Ma tre de Conf rences IUT de Rennes 1 Laboratoire de Psychologie Education Cognition D veloppement Universit de Nantes BP 81227 44312 Nantes Cedex 3 M l stephanie constans univ rennes1 fr Notre recherche qui s inscrit dans une approche psychosociale de l identit et des repr sentations professionnelles pose la question de la construction identitaire des psychologues de l Education nationale En effet les enseignants ayant fait le choix de devenir psychologue dans l Education nationale vivent un changement identitaire leur entr e en fonction ils doivent se dessaisir de leur identit professionnelle pour en construire une nouvelle Ce questionnement aff rent toute nouvelle fonction est d autant plus marqu chez ces professionnels au regard de l histoire mouvement e de la psychologie dans l Education nationale Eon 1995 Guillain 1992 Guillemard 1995 et participe la construction d une nouvelle identit et de nouvelles repr sentations professionnelles L identit qui renvoie un ensemble de significations qu un individu donne une certaine r alit Mucchielli 2002 est le r sultat d une interaction particuli re entre le social et l individuel Elle se construit dans la confrontation de l individu et du social dans le rapport
76. des processus analysable du point de vu de la langue politique celle qui au nom m me du discours d mocratique lie le sujet sa condition de citoyen solidaire du pouvoir qu il contribue mettre en place D o cette question centrale en quoi l Etat manie par le langage le lien individu soci t ou sujet groupe social comme un outil pour d un cot contenir les pulsions individuelles parricides ou filicides et de l autre r guler et normer les familles pour qu elles produisent du sujet qui rejette autant que possible la d viance c est dire un langage qui ne serait pas politiquement adapt La culture de la pr caution et de la r paration des psychologues sont sur place comme le dit J Gaillard est la fois un champ d honneur et de compromission pour le discours psychologique Dorna A 2003 Le retour aux chantiers de la psychologie politique Les C hiers de Psychologie politique 3 Donzelot J 1977 La police des familles Paris Ed Minuit Freud S 1930 Malaise dans la civilisation Paris Puf 1971 Gaillard J 2000 Des psychologues sont sur place Paris Mille et une nuit Legendre P 1991 Le on VIII Le crime du Caporal Lortie Paris Fayard Legendre P 1992 Le on VI Les enfants du texte Paris Fayard Schneider M 2005 Big Mother psychopathologie de la vie politique Paris O Jacob Psychologue d urgence quelles sp cificit s Us et limites des interventi
77. devient possible de cerner des fonctionnements inaccessibles par ailleurs et par suite d ventuelles rem diations peuvent tre envisag es Caron Pargue J amp Caron J 1989 Processus psycholinguistiques et analyse des verbalisations dans une t che cognitive Archives de Psychologie 57 3 32 Metta S 2007 Approche nonciative de l apprentissage chez des adultes d ficients intellectuels Th se de doctorat Universit de Poitiers Paour J L 1995 Une conception cognitive et d veloppementale de la d ficience intellectuelle In R Diatkine S Lebovici M Soul Eds Nouveau trait de psychiatrie de l enfant et de l adolescent tome III p 2985 3009 Paris PUF La neutralit bienveillante l preuve des adolescents destructeurs sous r serve St phane PROIA Psychologue clinicien Docteur en psychologie clinique Charg d enseignement l universit de N mes Service de R ducation et R adaptation Neurologique CHU Car meau Place du Pr Robert Debr 30029 N mes Cedex 9 M l stephane proia free fr Yves MORHAIN Professeur de psychologie clinique et de psychopathologie Institut de Psychologie CRPPC EA 653 Universit Lumi re Lyon 2 5 avenue Pierre Mend s France C P 11 69676 Bron M l Yves Morhain univ lyon2 fr Si tout travail psychique vis e th rapeutique implique une analyse de ses projections et contre attitudes dans l objectif de maintenir une coute neutre et bienvei
78. dico sociaux de l ducation de la formation professionnelle et ainsi renforcer leur partenariat et cons quemment leur permettre d uvrer conjointement dans la r alisation du projet de la PT21 permettre aux psychologues d aider les parents et les professionnels adapter leurs objectifs en tenant compte des forces et faiblesses cognitives de l AT21 afin que son projet individualis soit r alisable En effet pour que l intervention soit efficace les m thodes d apprentissage les objectifs r ducatifs les programmes de rem diation doivent tre ajust s en fonction des syst mes de m moire et d apprentissage facilitants ou endommag s Pour conclure la vocation de cette recherche est de favoriser l insertion professionnelle des AT21 et cons quemment am liorer leur qualit de vie Cadre conceptuel pour l aide psychosociale en situations d exception la pr vention primaire secondaire et tertiaire de traumatismes psychiques Par Erik LJL DE SOIR Psychologue Doctorant en Psychologie Pr sident de l Association Europ enne des Psychologues Sapeurs Pompiers AEPSP Vice Pr sident de l Association de Langue Fran aise pour l Etude du Stress et du Traumatisme ALFEST Ecole Royale Militaire D partement des Sciences du Comportement Centre pour l Etude du Stress et du Trauma 30 Avenue de la Renaissance B 1000 Bruxelles On a pu marquer au cours de la derni re d cennie une volution consid
79. du psychologue du travail dans le domaine de l valuation travers l analyse de quelques tapes cl s analyse de la demande recueil du consentement nature et port e des crits Balicco C 1997 Les m thodes d valuation en ressources humaines La fin des marchands de certitude Paris Editions d organisation Ballet J amp De Bry F 2001 L entreprise et l thique Paris Seuil Lemoine C 2000 L exigence d ontologique en psychologie du travail et des organisations Bulletin de psychologie 445 101 105 Mercier S 1999 2004 L thique dans les entreprises Paris Editions La D couverte Vous avez dit psychologue Comme c est byzantin Christian BALLOUARD Psychologue 21 rue Dautancourt 75017 Paris M l christianballouard hotmail com Il est fondamental de se pencher sur les l ments transverses et les points communs qui concourent l unit de la profession de psychologue y compris par un d tour voire une fl nerie par les limites de ce vaste champ d exercice moins pour en faire le tour du propri taire que pour r affirmer combien le d tour des vertus paradigmatiques lorsqu il s agit de faire avancer un questionnement voire r soudre un probl me l parpillement des forces structurantes d une discipline L ambigu t de la demande sociale rep r e depuis longtemps notamment par Patrick Cohen avec une diminution des postes de psychologues alors que la demande
80. duire le r le de l orientation un r le d information favorisant l ad quation formation emploi Le titre de psychologue obtenu en 1991 a apport une reconnaissance aux professionnels mais ne prot ge pas des critiques voire les alimente il place le COP du c t du sujet quand on voudrait r duire l orientation une gestion bien ordonn e des flux vers des formations d laiss es ou des emplois boud s niant la dimension personnelle des choix d orientation chez des adolescents en construction En 2003 un projet de r gionalisation brutal des services d orientation a t repouss R cemment le groupe de travail de la d l gation interminist rielle P Lunel puis B Thomas proposait la cr ation d un grand service public d orientation pour mettre fin au ch mage des jeunes et la redondance des diverses structures charg es d orientation Enfin le th me de l orientation sera discut par l Europe lors de la pr sidence fran aise au second semestre 2008 Notre association est vigilante l gard de tous les projets qui r duiraient notre r le ou scinderaient la profession en psychologues d un c t et informateurs de l autre et d fend la fonction du COP celle qui lie orientation et psychologie L expos montrera comment les missions des COP justifient pleinement le titre de psychologue dans l cole et comment ces missions ne peuvent tre confi es aux seuls enseignants comme c est le cas dan
81. e couple peut son tour dysfonctionner 2 Intervention de couple sp cifique au trouble A Pour instaurer un soutien mutuel face au TOC la relation th rapeutique a autoris l largissement du contexte aux deux partenaires s engageant dans une collaboration sur les bases de la Th rapie Comportementale Int grative de Couple qui promeut une acceptation motionnelle des diff rences de l autre IBCT Jacobson amp Christensen 1996 B Chez la patiente en plus des activit s compulsives de v rification l valuation confirmait une pens e catastrophique quant aux cons quences des erreurs L historique de son trouble nous informe des r actions motionnelles lors des v nements relationnels et une fluctuation selon les contextes des facteurs anxiog nes pr cipitant C L interf rence des probl matiques et les difficult s du couple ont t trait es par des techniques traditionnelles de changement et de communication et par des m thodes contextuelles d exposition motionnelle renfor atrices de l engagement et de l intimit r union empathique prise de distance par rapport au probl me tol rance et protection de soi 3 R sultats A Les cibles th rapeutiques de l analyse fonctionnelle obsessions et rituels de v rification ont t trait es classiquement par exposition progressive et pr vention de la r ponse En fin de th rapie les obsessions sont en r mission et toujours au suivi sur 3 ans B La satisf
82. e plus souvent sur de jeunes adolescents tendent montrer que les comp tences sociales ne sont pas li es au haut potentiel tandis que d autres recherches montrent l inverse Mouchiroud 2004 Apr s un bref tat de la question nous exposerons les principaux r sultats d une recherche r alis e sur un chantillon de jeunes enfants haut potentiel appari un chantillon d enfants tout venant A l aide du PSA Profil socio affectif qui permet d valuer les comp tences sociales et les difficult s d adaptation de jeunes enfants nous tudierons le lien entre ces variables et le haut potentiel intellectuel Gardner H 2004 Les Intelligences Multiples Paris Retz Mouchiroud C 2004 Haut potentiel intellectuel et d veloppement social Psychologie Fran aise 49 3 293 304 Pereira Fradin M 2006 Les diff rences individuelles chez les enfants haut potentiel In T Lubart Ed Enfants exceptionnels pr cocit intellectuelle haut potentiel et talent Paris Br al A propos des modalit s relationnelles parents enfant chez les enfants haut potentiel Herv BENONY LPCS Universit de Bourgogne Dijon M l herve benony u bourgogne fr Les travaux sur la psychologie des enfants intellectuellement pr coces voquent fr quemment un d veloppement affectif relativement immature en regard des capacit s intellectuelles et des difficult s relationnelles avec les pairs les enseignants
83. e psychologue et celui de l tablissement des relations professionnelles avec l quipe pluridisciplinaire Probl matique Une tude men e en 2004 par Castro D et Santiago M men e sous la th matique des repr sentations et construction identitaire du m tier des psychologues stipule que le m tier de psychologue et un processus permanent de construction En ce qui concerne le champ de la p dopsychiatrie et le travail en quipe pluridisciplinaire la question fondamentale des repr sentations du m tier de psychologue et ses pratiques mais aussi celle des relations professionnelles en quipe interdisciplinaire n ont jamais notre connaissance t tudi es 1 Comment le psychologue se repr sente t il et pratique t il son m tier dans le domaine de la p dopsychiatrie 2 Comment s expriment ses repr sentations et sa pratique dans sa collaboration avec l quipe pluridisciplinaire M thodologie Pour tenter de r pondre aux interrogations pos es nous avons tabli un questionnaire sur quatre th mes la formation initiale et les formations compl mentaires la situation professionnelle actuelle avec des questions portant sur les fonctions du psychologue l organisation du travail et les relations avec les coll gues psychologues ou autres partenaires de travail Chaque th me comprend diff rentes questions et au total nous avons 36 items Nous les avons ensuite envoy aux psychologues des diff rent
84. elle existence en renon ant reproduire l identique ce qu on a connu auparavant se remettre en question r aliser des projets longtemps mis en suspens trouver un quilibre entre la part de son temps consacr e aux autres et celle r serv e pour soi Etre plus disponible pour ses proches notamment en cas d accident de maladie assumer les d c s de personnes aim es et se retrouver ensuite avec ses souvenirs des pens es qui n ont pas pu tre partag es et sans transition tre sollicit pour r soudre des probl mes de succession Chaque ann e il y a de l ordre faire chez soi et dans sa vie Trier donner jeter prioriser se recentrer Il faut savoir trouver des moments pour r fl chir revoir ses projets imm diats et ceux plus long terme Tout ceci n est pas facile ne laisse pas indiff rent Ce qui est difficile nos ges dira une autre participante c est d tre dans l obligation de s adapter un monde int rieur et ext rieur en constant changement Mon intention est d illustrer ces observations par un exemple celui de l accompagnement de ses parents dans les derniers mois ou ann es de leur vie La mani re dont il se d roule a beaucoup chang ces derniers temps et 1l donne lieu d une fa on r currente des critiques et des d bats en lien avec la fa on dont on vit ses derniers mois ou ann es et on meurt dans notre pays Un des reproches les plus fr quents tant
85. elo SARDI F d ration Europ enne des Associations de Psychologues Questions actuelles sur la pratique des psychoth rapies Par Daniel WIDLOCHER Docteur en Psychologie Professeur m rite de Psychiatrie l universit de Paris 6 Ancien Pr sident de l Association Psychanalytique Internationale Nous tenterons de faire le point sur trois questions qui concernent actuellement la pratique des psychotherapies et donc celle de nombreux psychologues cliniciens 1 Le statut du psychotherapeute toujours annonc et toujours report Quelles sont les vraies difficult s Existent ils des solutions Et quelles cons quences pour la formation 2 La place de la psychanalyse Le d bat aujourdhui Pourquoi se perp tue t 1l 3 L valuation des soins Question devenue in vitable dans tout le domaina de la gestion des soins Comment l appliquer celle des pratiques psychotherapiques Une question de fond autant que de methode Comment former les psychologues Cinq challenges pour la psychologie du travail aujourd hui Par Claude L VY LEBOYER Professeure m rite de Psychologie du travail l universit Ren Descartes ancienne Pr sidente de l Association Internationale de Psychologie Appliqu e IAAP Fondateur de l ENOP European Network of Organizational Psychology Le monde du travail a profond ment chang et sa valeur dans la culture actuelle Ce qui cr e des besoins nouveaux pour la gestion des RH Notamment en ce q
86. ement dans les relations interdisciplinaires Pour la majorit d entre eux les rapports en quipes pluridisciplinaires et interdisciplinaires sont consid r s comme compl mentaires cordiaux et assez bons Notons que beaucoup se sont abstenus de r pondre 1 3 chaque r ponse ce qui peut expliquer une certaine crainte dans la dimension sociale du m tier de psychologue amenant ainsi ce dernier deux types d attitudes l une consid r e comme une tentative de construction de travail interdisciplinaire l autre comme une collaboration superficielle avec les autres disciplines Castro D amp Santiago M 2004 Evolution des repr sentations et construction identitaire du m tier de psychologue r sultats de l enqu te nationale Journal des psychologues Fua D amp CHILAND C Le m tier de psychologue clinicien Nathan Clot Y 2006 La fonction psychologique du travail Paris PUF Comment construire une identit professionnelle de Conseiller d Orientation Psychologue Ou Psychologue un dipl me talisman Catherine ROUYER NICOLAS Aix Marseille Universit UFR de Psychologie CeFoCOP 29 av R Schuman 13621 Aix en Provence Cedex 1 M l catherine rouyer univ provence fr Un tel sujet ne pouvait pas mieux tomber en ces p riodes d incertitudes minist rielles qui planent maintenant depuis 2003 sur le statut des conseillers d orientation psychologues Cette communication souhaite mettre en a
87. ement une comparaison de ces deux p riodes R sultats Une analyse descriptive des offres d emploi permet de d gager plusieurs aspects la r partition g ographiques des postes les variations du nombre des annonces en fonction des mois les pourcentages d annonces par secteur d activit p e handicap addiction personnes g es du titre attendu p e psychologue clinicien psychologue psychoth rapeute psychologue de la sant de la formation et des connaissances requises p e un DESS DEA un doctorat une ma trise les ann es d exp rience demand es le nombre de postes recens s par annonce le type de contrat d embauche propos CDD CDD le salaire et la convention collective Une analyse qualitative des donn es permet de d noncer le caract re mal d fini du poste pourvoir La sp cificit de la profession de psychologue est mal connue des employeurs ou de ceux qui r digent l annonce Certains titres semblent interchangeables ou similaires psychologue ou psychiatre psychologue ou ducateur psychologue ou formateur puisqu ils apparaissent pour un m me poste Des qualit s professionnelles sont souhait es dynamique et autonome quilibr psychologiquement sans que soit pr cis quelles seront les t ches du futur embauch Le nombre d heures propos es renvoie la place accord e ou consid r e comme n cessaire dans l institution Les diff rences de salaires en foncti
88. en Syst me Int gr introduction Psychologie Fran aise 49 1 1 5 Andronikof A amp R veill re Ch 2004 Rorschach et psychiatrie la d couverte du malade derri re la maladie Psychologie Fran aise 49 1 95 110 Sultan S Andronikof A Fouques D Lemmel G Mormont C R veill re C amp Sa as T 2004 Vers des normes francophones pour le Rorschach en Syst me Int gr premiers r sultats sur un chantillon de 146 adultes Psychologie Fran aise 49 1 1 24 Sultan S Andronikof A R veill re C amp Lemmel G 2006 A Rorschach Stability Study in a Nonpatient Adult Sample Journal of Personality Assessment 87 3 330 348 Rorschach et trouble des conduites l adolescence Lionel CHUDZIK Psychologue clinicien Ma tre de conf rences Universit de Tours UFR de Psychologie 3 rue des Tanneurs BP 4103 37041 Tours cedex 01 M l lionel chudzik univ tours fr Malgr des tudes abondantes sur le Trouble des Conduites TC APA 2000 de l adolescent nous disposons de tr s peu de donn es en mati re de Rorschach S I La sp cificit des difficult s rep r es semblent se situer dans une vision simpliste et concr te de la r alit Lambda et DQv une faible implication dans les relations interpersonnelles AG 0 COP 0 T 0 une repr sentation de soi n gative Ego lt 33 amp V gt 1 une difficult dans la modulation des affects FC lt CF C un probl me dans le testing de la r a
89. entant l usage du titre de psychologue profession autonome et ind pendante garantie par un dipl me d Etat 1985 d cembre Etablissement de l unicit d experts dans les ordonnances de commission d experts qui devient la r gle la dualit devient l exception qui doit tre motiv e 1993 Cr ation des expertises psychologiques en lieu et place des expertises m dico psychologiques cf modification de l art 81 du CPP 1999 Cr ation de la rubrique psychologie l gale cf art 120 2 du CPP 2005 Le proc s d sormais dit d Outreau 2006 Cr ation de la CEPCARP Compagnie des Experts Psychologues pr s les Cours d Appel de la R gion Parisienne Ces quelques dates r v lent clairement non seulement que la profession de psychologue dans sa situation actuelle est r cente mais galement que son orientation judiciaire avec la fonction de psychologue expert est encore plus jeune Dans cette pr sentation de l histoire d un aspect de la professionnalisation des psychologues il sera tent de faire ressortir la sp cificit des psychologues dans leur fonction judiciaire afin de cerner plus clairement non seulement quelle est leur place d sormais mais galement ce qu il peut tre attendu d eux et en corollaire ce qu on peut leur demander Le psychologue expert confront la diversit culturelle Yolande GOVINDAMA Psychologue expert pr s la Cour d Appel de Paris
90. er des changes entre les milieux de d passer les contradictions et les conflits li s cette pluralit voire d en tirer profit en terme de d veloppement Cependant au plan m thodologique l ge de l enfant ne nous permet pas d aborder directement son point de vue ni les processus l uvre dans le travail de subjectivation de sorte que nous devons les inf rer partir des donn es d observation Si la situation d observation est relativement standardis e am nagements mat riels dur e de l observation etc les conditions d observation en fonction du type de cr che r f rent des situations d interaction plus ou moins loign es de situations habituelles d change pour les acteurs concern s Le caract re tr s ponctuel et somme toute al atoire des observations nous conduit une grande prudence dans l interpr tation des donn es comment rendre compte de ce qu il se passe ailleurs en d autres temps et surtout de ce qui s labore psychiquement pendant l interaction et entre temps L analyse des interactions nous a permis de mettre en exergue le point de vue de chaque acteur de l interaction les sp cificit s des dyades et de la triade ainsi que les caract ristiques li es au type de cr che Mais en terme de m thode d analyse la seule comparaison de point de vue de situation ne permet pas en toute rigueur de rendre compte de la mani re dont l enfant articule s
91. er les d finitions de poste et de pr ciser la plus value apport e par ces dipl m s bac 8 cherchant survivre en dehors de l universit et des laboratoires de recherche Quel r le le chercheur en psychologie doit il jouer en dehors de l universit Pr sentation d une recherche action en coll ge les repr sentations sociales du handicap Sylvie Eva LAROCHE Ma tre de conf rences Universit de Nancy 2 Tiffany ADAM Jenny ROCH tudiantes en psychologie Universit de Nancy 2 Nancy Universit Campus Lettres et Sciences Humaines 23 Boulevard Albert ler BP 3397 54015 NANCY Cedex M l Sylvie Laroche univ nancy2 fr Tiffany Adam etudiant univ nancy2 fr Jenny Roch etudiant univ nancy2 fr Introduction A travers la pr sentation d une recherche men e dans un coll ge cette communication abordera la place du psychologue et plus particuli rement du chercheur en psychologie dans la soci t Nous approcherons le r le du chercheur en psychologie ou du psychologue chercheur qui r pond une demande manant du terrain Comment a t il t contact quel lien peut il et doit il entretenir avec les acteurs de terrain comment s tablit et se forme le partenariat universitaire acteur de terrain Ainsi aborderons nous les questions dans quels domaines le chercheur en psychologie a t il vocation intervenir ou ne pas intervenir Que lui demandent les institutions les politiques les associations comment y
92. es exp riences relationnelles et institutionnelles et leur donne sens Evaluer les interactions familiales et le co parentage l aide du Jeu du Pique Nique France FRASCAROLO Docteur en Psychologie Cheffe d Unit de Recherche du Centre d Etude de la Famille UR CEF IUP Site de Cery 1008 Lausanne Prilly Suisse T l 41 21 643 64 22 Fax 41 21 643 65 93 M l France Frascarolo chuv ch Le Jeu du Pique Nique a t con u pour l observation des interactions familiales des fins d valuation ou de diagnostic Il peut tre utilis aussi bien en recherche qu en clinique Dans cette situation film e la famille toute enti re quelle que soit sa structure et le nombre d enfants qu elle compte est invit e jouer un pique nique soit la pr paration du pique nique le repas lui m me un moment de jeu et le rangement la fin La famille dispose d un banc d une table et de chaises d une d nette dans un panier et de sacs de jouets un par enfant Cette t che pr sent e comme un jeu invitant la cr ativit contient cependant des l ments proches des activit s quotidiennes comme prendre un repas dresser la table ranger etc Le but est de permettre une valuation cologique des interactions familiales proche de la vie r elle mais dans un contexte standardis L valuation est faite l aide du Re PAS et comprend diff rentes dimensions cod es l aide d chelles de Likert en 5 po
93. es suscite actuellement int r t et questionnement dans le domaine de la recherche clinique Cette p riode est encore mal connue et semble cependant crucial dans l volution vers la pathologie Le diagnostic de schizophr nie est souvent pos suite une aggravation des sympt mes et leurs r percussions fonctionnelles sur l individu d scolarisation isolement social McGorry et Yung 1996 Or peu d outils d aide au diagnostic pr coce sont d velopp s La cr ation d un poste de neuropsychologue chercheur a permis de mettre en place une collaboration dynamique entre la Clinique Lautr amont le CHRU de Lille et l Universit de Lille3 pour terme d velopper des outils innovants et sensibles pour le diagnostic pr coce de la schizophr nie L objectif ici est d associer l utilisation des r cents outils cliniques la passation de tests exp rimentaux dans une population de jeunes adultes ou adolescents d finis comme tat mental risque M thodes Certains outils cliniques tels que des entretiens semi structur s existent aujourd hui pour l identification des sympt mes prodromiques Par exemple la CAARMS Comprehensive Assessment of At Risk Mental State est une chelle qui a t d velopp e par l quipe de Mc Gorry Yung et al 2003 et en cours de traduction fran aise M O Krebs et al XXX Elle permet de rep rer des personnes que l on qualifie d tat mental haut risque de transition ps
94. essions ou parviennent ils distinguer certaines particularit s Cette tude avait pour objectif d apporter quelques l ments de r ponses ces questions Nous nous sommes int ress s la fa on dont de jeunes gens non sp cialistes tudiants dans des cursus qui n ont aucuns liens avec la psychologie se repr sentent les psys Pour cela nous avons compar dans cette population les repr sentations sociales du psy du psychologue du psychanalyste du psychoth rapeute et du psychiatre Nous cherchions savoir si ces repr sentations taient totalement semblables autrement dit s il n y avait qu une seule repr sentation globale des psys ou bien s il existait des distinctions des nuances des particularit s pour chacune de ces professions En r f rence la th orie des repr sentations sociales Moscovici 1961 nous cherchions d terminer les repr sentations collectivement partag es Nous avons ainsi voulu rep rer les cognitions les plus fr quemment associ es aux diff rents psys c est dire les cognitions voqu es le plus souvent et par le plus grand nombre de sujets interrog s Pour cela ces derniers devaient r aliser des associations verbales suivant la m thode des vocations hi rarchis es cf Abric 2003 avec pour inducteur de d part psy vs psychologue vs psychanalyste vs psychoth rapeute vs psychiatre plus de 150 sujets par conditions Les r sultats indiquent que certa
95. estions nous mobiliserons plus particuli rement l approche d veloppementale et contextualiste de Vondracek 1998 Gr goire J amp Nils F in press Cognitive measurement in career guidance In J Athanasou and R Van Esbroeck Eds International handbook of career guidance NY Springer Vondracek F W 1998 Career development A life span perspective Introduction to the Special Section International Journal of Behavioral Development 22 1 6 La psychologie transg n rationnelle appliqu e dans la r duction des comportements a sociaux d linquants ou marginaux Jean MONTANIER Psychologue 15 Rue de la Lib ration 34 130 Lansargues M l montanier jean orange fr Des enfants et des jeunes posent des sympt mes a sociaux importants d notant un dysfonctionnement intra familial vident L approche de la psychologie dite m thode transg n rationnelle Cf Anne ANCELIN SCHULTZEMBERGER et son livre A e mes a eux se r v le efficace dans l att nuation long terme de ces dysfonctionnement de toute la cellule familiale Dans une g n ration pr c dente des faits des v nements ont pu tre tr s douloureux passionnants charg s en fortes motions de douleur ou de joie Cette g n ration l a v cu ces motions en concordance avec le sens et la r alit de ces traumatismes Dans une ou plusieurs g n rations suivantes ces fortes motions encore mal vacu es sont souvent transmises
96. eurs ayant jou un r le diff renciateur pertinent la pr gnance du rapport psychologique la maternit se traduisant par la r f rence des conflits de r les famille travail chez les femmes ayant interrompu leur parcours professionnel le niveau d investissement professionnel et ses al as conjoncturels la perception d une usure face la vie quotidienne et la perception du soutien du conjoint Il s av re que les raisons des changements r sultent non pas des logiques propres tel ou tel domaine de vie mais leurs processus d interaction De plus la formation du parcours biographique des m res est apparue en interaction constante avec celle du parcours de son conjoint et plus largement avec l ensemble de la dimension familiale dans son fonctionnement et dans sa temporalit Bertaux D 2005 Les r cits de vie Paris Armand Colin Glaser B G amp Strauss A L 1967 The discovery of grounded theory Strategies for qualitative research Chicago Aldine Le psychologue est il un acteur du changement social L ouverture de nos missions au social et au communautaire Anim e par Thomas SAIAS Psychologue Pr sident de l Association Fran aise de Psychologie Communautaire Charg de recherche EPS Maison Blanche 3 6 rue Lespagnol 75020 Paris T l 01 43 5647 71 Fax 01 43 56 47 65 Avec Nicolas DAUMERIE Psychologue EPSM Lille M tropole Tim GREACEN Docteur en psychologie EPS Maison Blanche Is
97. experts professionnellement exp riment s et bien form s la pratique de l expertise sur l ensemble du territoire national m tropole et d partements et territoires d Outre Mer Cette r forme en d cloisonnant les vieux concepts d expertise psychiatrique et d expertise psychologique et en mettant une forte proportion de psychologues experts au service des justiciables serait de nature viter des pr judices g n r s dans les affaires dites de premier plan mais aussi plus fr quemment dans l anonymat des affaires plus courantes En conf rant ainsi plus d objectivit et de fiabilit aux valuations des personnes expertis es cette r forme pourrait galement diminuer le nombre de demandes de contre expertises ou de sur expertises qui compliquent alourdissent et allongent les proc dures En permettant de mieux rendre compte de la dimension humaine qui est au c ur de chaque affaire cette modernisation cette fiabilisation et cette simplification sur la forme de l expertise mentale participeraient au d veloppement d une avanc e nouvelle et indispensable dans l art difficile de rendre la justice A une poque o l on a de cesse de vouloir s curiser de plus en plus de d cisions judiciaires en les prenant apr s expertise s ne faut il pas enfin s curiser l expertise elle m me Les psychologues peuvent tre une valeur ajout e pour r former moderniser actualiser et fiabiliser l expertise me
98. fois les reconna tre et recruter comme tels Guichard J amp Huteau M 2007 Orientation et insertion professionnelle 75 concepts cl s Paris Dunod Huteau M 1999 Psychologie et soci t l volution du r le et des m thodes des conseillers d orientation des ann es 1920 aujourd hui Questions d Orientation 1 13 24 Reuchlin M 1968 Le r le du psychologue dans l orientation scolaire BINOP 24 4 La place et la valeur ajout e du psychologue dans le paysage belge de l orientation scolaire et professionnelle Fr d ric NILS Professeur aux Facult s Universitaires Saint Louis Bruxelles Charg de Cours invit l Universit Catholique de Louvain Unit de Psychologie de l Education et du d veloppement Humain PSED Universit Catholique de Louvain UCL Place Cardinal Mercier 1 1348 Louvain la Neuve Belgique M l Frederic nils uclouvain be A instar de beaucoup de pays la mise en application des principes de l ducation l orientation et de l orientation tout au long de la vie a provoqu des modifications substantielles dans le paysage de l orientation dans la partie francophone de la Belgique Les acteurs intervenants leurs profils et leurs statuts se sont fortement diversifi s leurs pratiques sont devenues malgr des appellations parfois similaires tr s h t rog nes les publics auxquels ces pratiques s adressent ont galement volu notamment en termes
99. ge des d couvertes scientifiques dans le domaine de la pr vention et des soins aux innovations techniques aux volutions culturelles conomiques et sociales dont l action conjointe est l origine d un accroissement in dit de l esp rance de vie des personnes de plus de soixante ans Un l ment culturel a jou aussi un r le Avec l acceptation de l id e que le temps de la vieillesse fait partie du destin de tous d coule le souhait de mieux conna tre les multiples facettes d une tranche de vie dont la dur e a augment d une fa on si importante Dans cette perspective les sujets g s ne sont plus consid r s comme un groupe part mais comme des claireurs d un espace de vie que chacun devra parcourir un jour partir de soixante ans il faut s attendre faire face de nombreux changements externes et internes faire le deuil de ses activit s pass es et se trouver de nouveaux int r ts de nouvelles relations un milieu qui vous corresponde porter attention son corps qui exige plus de soins affronter la v ritable crise existentielle que constitue l irruption du sentiment de finitude dans la conscience accompagner ses parents dans les derniers mois ou ann es de leur vie avant de vivre soi m me l exp rience du grand ge Il faut prendre la mesure de la complexit de notre situation nous a fait observer une stagiairel r cemment partie en retraite Arriver se construire une nouv
100. goureusement recueillies et analys es a souvent limit la port e des conclusions qui mergent de la litt rature Nous esp rons que les r sultats pr sent s ici aideront une meilleure connaissance des liens entre personnalit et haut potentiel Articulation entre l intelligence motionnelle intensit affective et l anxi t chez les enfants haut potentiel perspectives th oriques Franck ZENASNI Universit Paris Descartes Centre Pi ron Laboratoire Psychologie et Neurosciences Cognitives 71 avenue Vaillant 92774 Boulogne Cedex M l franck zenasni gmail com L anxi t et les angoisses observ es chez certains enfants haut potentiel sont en partie expliqu es par des facteurs contextuels mais aussi par des caract ristiques individuelles sp cifiques ces enfants En terme de contexte 1l est ainsi reconnu que les attentes de performances par les parents et ou enseignants peuvent cr er une pression suppl mentaire chez ces enfants et donc favoriser la peur de l chec et donc l angoisse Manor Bullock et al 1995 Par ailleurs en terme de personnalit la sensibilit affective souvent d crite chez ces enfants favorise les conditions de stress et d anxi t Paradoxalement les enfants haut potentiel semblent pr senter en moyenne une intelligence motionnelle plus lev e que celle des autres enfants notamment gr ce leurs capacit s verbales pr coces Zeidner et al 2005 Sur la base d
101. i SEI Nous utilisons le Rorschach en S I pour valuer la perception de soi et des autres Les parents ont rempli la liste de comportements pour les enfants CBCL qui permet d op rationnaliser l ajustement socio affectif selon deux crit res la pr sence des comp tences et l absence de psychopathologie L estime de soi est fortement corr l e l ajustement socio affectif Une faible estime de soi est ainsi li e de multiples probl mes d ajustement chez des enfants et des adolescents surdou s Au Rorschach S I la faible estime de soi t moigne d un narcissisme d faillant et d un manque d acceptation sociale Une haute estime de soi peut tre consid r e comme une cat gorie h t rog ne Une haute estime de soi associ e une centration sur soi excessive au Rorschach a une influence moins positive sur l ajustement socio affectif qu une haute estime de soi associ e une faible centration sur soi La combinaison haute estime de soi et centration sur soi excessive pourrait correspondre la notion d une haute estime de soi d fensive Aspects historiques et caract ristiques du Syst me Int gr d Exner Christian REVEILLERE Professeur de Psychologie clinique et Psychopathologie Universit Fran ois Rabelais EA 2114 3 rue des Tanneurs B P 4103 37041 Tours cedex 1 T l 33 0 2 47 36 67 22 M l reveillere univ tours fr Cette intervention aura pour objectif de faire une pr sentation histo
102. ines id es se retrouvent tr s fr quemment dans tous les corpus recueillis par exemple les qualit s relationnelles des psys empathie coute compr hension Toutefois on ne retrouve pas un amalgame complet entre les diff rentes professions En effet on observe des diff rences et des nuances dans les corpus de r ponses certaines id es tant beaucoup plus fr quentes pour certaines professions que pour d autres L ensemble des r sultats obtenus sera pr sent et discut d un point de vue m thodologique et th orique La discussion sera galement ouverte sur les implications de ces repr sentations pour les praticiens et pour toute personne qui s interroge sur l image des psys dans la soci t Abric J C 2003 M thodes d tude des repr sentations sociales Saint Agne Er s Moscovici S 1961 La psychanalyse son image son public Paris PUF Le psychologue du travail face la demande d valuation en Ressources Humaines Jocelyne IENTILE Y ALENIOS APAVE M l Jocelyne yalenios apave com L valuation de la personne de ses comp tences de son potentiel de sa performance constitue aujourd hui une pratique famili re de gestion des ressources humaines En tant qu outil d aide la d cision l valuation est associ e des v nements organisationnels importants pour les individus leurs managers et les directions des ressources humaines recrutement formation gestion des carri res r
103. ints 1 inclusion de tous les partenaires 2 la r partition des r les quant l organisation 3 la structure du jeu 4 la richesse et la fluidit des configurations 5 la pr sence de moments conjugaux 6 le co parentage 7 la pose de limites 8 la chaleur familiale 9 l autonomie des enfants Apr s une description de la situation et du codage des cas contrast s seront pr sent s pour illustrer la richesse des observations possibles Ethique du bilan psychologique et de sa restitution dans le cadre d une recherche action Andr MARIAGE Dominique ANSEL Michel BOUTANQUOL Jean Pierre MINARY Laboratoire de Psychologie EA 3188 30 32 rue M gevand 25000 Besan on T l 33 0 3 81 66 5441 Fax 33 0 3 81 66 54 40 M l andre mariage univ fcomte fr Dans le cadre d un dispositif de soin r solument nouveau relatif aux jeunes mineurs auteurs d agressions sexuelles un service de p dopsychiatrie a sollicit notre quipe d enseignants chercheurs pour assurer un travail d exploration et d valuation en cours d action tant de ses modalit s d laboration que de sa mise en uvre Inspir au d part par certains dispositifs existants au Qu bec les soignants visaient la cr ation d un espace th rapeutique groupal alors que le suivi est g n ralement individuel appuy sur des r f rents cognitivo comportementalistes alors que la r f rence psychodynamique est largement dominante requ rant une co
104. invisible du sujet ses propres parents Boszormenyi Nagy 1973 1975 Le concept de mythe familial Ferreira 1963 1981 permettra galement d appr hender ce sympt me Boszormenyi Nagy I amp Spark G M 1973 Invisible loyalties New York Harper an Row Boszormenyi Nagy I 1975 Dialectic view of intergenerational family therapy 4e symposium international Family therapy September Epelboin S 1991 De l enfant d sir l enfant n un si long parcours Contraception Fertilit Sexualit 19 253 259 Epelboin S 2004 Quelle ma trise de la pr ocr ation Journal fran ais de psychiatrie 20 11 15 Ferreira A J 1963 Family myths and homeostasis Archives General of Psychiatry 3 457 463 Ferreira A J 1981 Les mythes familiaux dans l interaction Palo Alto 1965 1974 Une nouvelle approche th rapeutique Paris Seuil Freud S 1938 1939 L homme Mo se et la religion monoth iste Paris Gallimard 1986 Gonzales J amp Nevjinsky F 1992 Hypofertilit masculine et psychanalyse Annales de psychiatrie 4 253 258 Hanot C 1993 Approche syst mique de la st rilit du couple Th rapie familiale 1 59 71 Lacan J 1966 Ecrits Paris Seuil Lazartigues A 1994 Secret et st rilit Nervure 2 37 42 Le psychologue dans l urgence de l v nement Jean Michel COQ SAMU de Paris H pital Necker Enfants malades 149 rue de S vres 75743 Paris cedex 15 M
105. ion Jeoffrion C Clarys D Voisin D Abrivat E amp Ernd A 2007 La VAE en psychologie Des enjeux aux propositions In Deuxi mes entretiens de la psychologie 2 4 novembre 2006 N sp cial Bulletin de psychologie 60 Hors s rie 81 86 Rapport La VAE en psychologie Des enjeux aux propositions Co sign par l AEPU la FFPP la SFP et le SNP accessible sur les sites des associations signataires Le psychologue du travail dans la soci t Organis par l Association Fran aise de Psychologie du Travail et des Organisations AFPTO Coordonn par Anne Marie EMERIAT Psychologue du travail Saint Etienne Quelle place pour un e psychologue dans une cole sup rieure de commerce Anne Marie EMERIAT Psychologue du travail Ecole Sup rieure de Commerce de Saint Etienne M l anne marie_emeriat esc saint etienne fr Etre psychologue dans une Ecole Sup rieure de Commerce ESC ne va pas de soi S il est vident qu tre un sp cialiste du marketing de la finance voire des ressources humaines permet d tre embauch dans ce type d cole il n en est pas de m me pour un sp cialiste de la psychologie Il va donc falloir pas pas construire sa place et il est souvent plus facile de la construire de l int rieur que de l ext rieur La pr sence d un e psychologue l int rieur de la structure va permettre chacun de faire voluer ses propres repr sentations sur le m tier de psychologue et
106. ion traumatog nes d pressiog nes et d puisement Un mod le d intervention sera tabli sur base d un cube psychosocial dans lequel une pr vention primaire secondaire et tertiaire est pr vu pour soulager la d tresse psychologique des impliqu s primaires secondaires et tertiaires Le mod le vise atteindre un quilibre entre d une part l activation et la mobilisation de moyens non professionnels e a de soutien naturel et coll gial propres l organisation touch e et d autre part la consultation de moyens externes en mati re de soutien et d aide professionnalis e A l int rieur du cadre ainsi trac ce seront surtout des organisations dites uniformis es telles que l arm e les services de maintien de l ordre des services de secours et les sapeurs pompiers autour desquelles les questions centrales seront pos es et r pondues Reconna tre la dimension psychique et inconsciente de l IVG Alerter sur la disparition des entretiens pr IVG Bernadette MATTAUER Psychologue retrait e Montpellier 809 rue Valery Larbaud 34090 Montpellier T l 04 67 72 40 15 M l bernadette mattauer wanadoo fr La dimension relationnelle est en passe de devenir l h pital partie int grante de la qualit des soins et gage de pr vention Dans le domaine de l orthog nie elle tient une place minente aupr s des femmes dont les grossesses se pr sentent risques ou en procr ations assist es Ce
107. istes l gitimes de la question de l Humain la psychologie et la justice o l expertise sp cifiquement psychologique prend alors valeur de couperet Comit europ en commission europ enne sur l thique Anim e par Alain LETUVE Charg de mission D ontologie FFPP Membre de la Commission d Ethique et de D ontologie de la F d ration Europ enne des Associations de Psychologues EFPA Les dipl m s bac 8 une nouvelle esp ce de psychologues sur le march du travail St phane JACOB Psychologue IME Notre Ecole 19 chemin des grandes terres 78955 Carri res sous Poissy M l stephanejacob gmail com En raison de l engorgement des fili res de recrutement traditionnelles recherche et enseignement universitaire de plus en plus de psychologues diplom s bac 8 doctorat de troisi me cycle sont conduits proposer leurs services sur le march du travail L augmentation de dipl m s bac 8 peut s expliquer d une part par la difficult d acc s l emploi des psychologues bac 5 nouvellement form s celle ci conduit une surench re dans la qualification initiale et d autre part par la d mocratisation des tudes longues les facilit s offertes aux tudiants pour la r alisation d une th se monitorat allocations contrats ATER am nent un nombre croissant d tudiants int ress s par leur discipline et par la recherche poursuivre leur formation au del du bac 5 Cette volution
108. it ne suffit plus il faut le faire conna tre le faire appr cier le singulariser et l achalander dans un contexte rendu influent De fait les sciences du comportement mettent au point des techniques subtiles destin es influencer le comportement du consommateur et laborent des th ories de la consommation Une influence d autant plus efficace que nous sommes souvent non conscients du r le et du pouvoir de ces facteurs dans notre vie Il est manifeste que les travaux de recherche de la psychologie issus de multiples domaines sont transf r s et adapt s par les professionnels du marketing tandis que dans le m me temps on se rend compte que le psychologue puise dans le fonctionnement du consommateur des l ments d informations pertinents aux avanc es th oriques et m thodologiques de sa discipline De multiples mani res le lien entre le psychologue la consommation et l conomie est interrog Gu guen N 2005 700 petites exp riences en psychologie du consommateur Paris Dunod Les d terminants psychiques de l infertilit masculine Marianne DOLLANDER Membre du Laboratoire de psychologie des universit s de Lorraine Universit Nancy 2 Psychologue clinicienne accueillante la Maison Ou verte de Metz Universit Nancy 2 3 place Godefroy de Bouillon BP 3397 54 015 NANCY Cedex T l 03 83 96 70 99 M l Marianne Dollander univ nancy2 fr Les avanc es m dicales permettent dor navant d appr cier plus ais
109. its Dani le MULLER TULLI Pr sidente de l Association Suisse pour la D fense de la Famille et de l Individu ASDFD Vice Pr sidente de la F d ration Europ enne des Centres de Recherche et d Information sur le Sectarisme FECRIS D l gu e au Conseil de l Europe Jean Michel ROULET Pr sident de la Mission Interminist rielle de Vigilance et de Lutte contre les D rives Sectaires MIVILUDES Fran oise CHAMPION Sociologue au Centre de recherche Psychotropes sant mentale et soci t CESAMES Centre National de la Recherche Scientifique CNRS Si la d finition d une secte n est pas ais e et change d un pays l autre les d rives sectaires sont particuli rement rep rables et s actualisent dans des champs soci taux ordinaires comme l ducation la sant la formation le d veloppement personnel d laissant quelque peu la classique recherche spirituelle Celle ci demeure n anmoins toujours un bastion de l emprise sectaire qu il nous faut visiter comme Fran oise Champion peut nous y inviter Le rapport 2007 de la MIVILUDES Mission Interminist rielle de Vigilance et de Lutte contre les D rives Sectaires remis au premier ministre le 2 avril dernier constitue une source d informations essentielle sur le ph nom ne sectaire Jean Michel Roulet qui pr side cet organisme nous rappelle l histoire de cette lutte en France Dani le Muller Tulli nous en propose une inscription europ enne avec la F
110. l jean michel coq nck aphp fr En France depuis une dizaine d ann es les interventions des psychologues dans des v nements dramatiques individuels ou collectifs se sont d velopp s partir d une demande sociale visant d une part r tablir le plus rapidement possible le fonctionnement d une institution D autre part permettre que chaque personne concern es par cet v nement trouve des voies de d gagement face aux processus traumatog nes que celui ci peut engendrer Dans de tels v nements les psychologues sont g n ralement sollicit s par les pouvoir publics ou les collectivit s locales avec une demande qui s inscrit d embl e dans un contexte socio politique pr cis tel que les suicides en entreprises les incendies touchant les mal log s ou les catastrophes industrielles Ainsi l attente implicite d une institution faisant appel un psychologue dans l urgence est de permettre celle ci de reprendre le cours de son fonctionnement permettant ainsi un retour la normale Tout dirigeant d une entreprise ou d une institution administrative ou scolaire qui penserait ainsi surmonter un v nement dramatique risque quelques d sillusions de m me que le psychologue intervenant qui se trouve ainsi propuls sur le devant de cette sc ne sociale Ce dernier doit tre vigilant sur les objectifs et le sens de ses interventions nous tenterons partir de quelques v nements r cents de mettre en lumi res
111. l abandon la solitude de la personne l loignement l absence des siens c t d elle Notre recherche nous a permis d avoir un regard diff rent d observer sur la dur e les modalit s le d roulement le contenu de la relation entre les parents et leurs enfants dans la phase ultime de l existence de relever aussi les questions qu elle pose les difficult s rencontr es C est le r sultat de cette tude que je me propose de pr senter Arbuz G 2004 Maintien domicile ou vie en institution G rontologie 131 26 44 Arbuz G 2005 R actualiser les modes d laboration du projet g rontologique Gestions Hospitali res 443 Arbuz G 2005 Les patients g s et les urgences hospitali res analyse et propositions Revue des SAMU 3 Arbuz G 2005 Increase in Life Expectancy London The Nuffield Trust Arbuz G 2006 Le maintien domicile des personnes g es est ce le mode d h bergement qu il faut syst matiquement recommander Les Cahiers de l Actif 364 365 Arbuz G 2007 La vie apr s soixante une nouvelle fronti re Journal des Psychologues 249 Arbuz G para tre 2008 Pr parer et vivre sa vieillesse Faire face aux nouveaux d fis de l avanc e en ge Paris Editions Seli Arslan Arbuz G para tre 2008 Sens et finalit des liens entre g n rations l approche de la mort G rontologie et Soci t Arbuz G Billon R Gonthier R amp
112. l Membre du Bureau F d ral de la FFPP Avec Patrick COHEN Psychologue CRIP Marseille Julien PERRIARD F d ration Suisse des Psychologues Ingrid VERNEZ Apsytra Hans VAN STIPHOUT F d ration Belge des Psychologues Pr sident de VOCAP Jean Fran ois LEROY Pragmagora sous r serve Alix FOULARD Journal des Psychologues sous r serve Le psychologue du travail et des organisations conna t une extension de ses champs d intervention adapt e l conomie de march L volution du m tier et des effectifs conduit une adaptabilit plus grande de ce professionnel qui n augmente pas forc ment son prestige en France et particuli rement sa r mun ration Il recrute lorsque le march de l emploi est florissant il aide l insertion professionnelle quand le paysage conomique et social devient morose Qu en est il chez nos voisins francophones Cette table ronde permettra d changer les points de vue sur les r alit s sociales tributaires des cultures et des conomies nationales respectives L unanimit est pr sente entre suisses belges et fran ais pour d crire son opulence face son coll gue du champ de la sant D autres points communs nous mettront d accord et pas seulement partir de l internationalisme de l conomie L histoire et le statut du psychologue distincts d un pays l autre conduit un tableau tout en nuances En France l ambigu t historique de la fonction s
113. les des affects le dialogue qui entra ne en amont de l IVG la r flexion sur le dysfonctionnement contraceptif qui est le v ritable accident impliqu souvent de dimensions relationnelles Les praticiens auront ils la disponibilit et l attention n cessaires pour reconsid rer l impact des interruptions volontaires d une grossesse dans chaque vie humaine et son contexte soci tal Le confort que l on pr tend offrir aux femmes et parfois l urgence prennent le pas sur l laboration d une situation v cue souvent dans l ambivalence L isolation de cet v nement pourrait s apparenter un effacement qui voudrait ignorer la fois les remous inconscients et leurs retentissements chez la femme ainsi que la br ve alliance th rapeutique qu engage en particulier l entretien psychologique La privatisation qui s annonce subrepticement par ce nouvel pisode des propositions autour de l IVG nous para t un risque de mise l cart de la visibilit de l avortement et la n gation du travail possible avec l coute m diatrice comp tente en regard du contexte social et des mouvances relationnelles apparues en chaque circonstance Trop de m decins ne per oivent pas l int r t de l entretien d accompagnement de l IVG car disent ils leurs patientes n ont pas de probl mes psychologiques Partant de l ils sont convaincus que leur intervention est suffisante alors qu elle est uniquement n cessaire Va t on vers un glissement et l ou
114. lingue recevant des patients enfants et adultes de plusieurs aires g oculturelles Afrique Asie du Sud et du Sud est Europe Centrale et de l Est Maghreb Pays hispanophones Pays lusophones Turquie Inscrit dans une dynamique de r seau tant m dicale que sociale une articulation entre le travail du psychologue et celui du travail social propos au centre est souvent n cessaire Le dispositif propos de l anthropologie m dicale clinique garantit un cadre int grant les modalit s multiples de prises en charge th rapeutique lorsque s y trouvent articul s les aspects cliniques et psycho anthropologiques au del de la connaissance des cultures et des langues pr servant les modes d expression de la subjectivit Dans l actualit europ enne et de la mondialisation la question des prises en charge des probl matiques int grant les diff rentes facettes du culturel se pose avec plus d acuit Les psychologues ont une place essentielle soutenir comme valeur ajout e saisissant la complexit des enjeux psychiques dans ce cadre Nous d clinerons certaines modalit s du dispositif interculturel soutenu au Centre Fran oise Minkowska incluant la r flexion sur le cadre la psychanalyse de la psychologie anthropologique et de lethnopsychiatrie Des pr sentations de cas cliniques ainsi qu un support multim dia serviront d illustrations Il est souhait dans l atelier un change interactif avec les personnes pr sentes da
115. lit X lev X bas et de faibles ressources psychologiques EA bas Le but de cette tude est de v rifier la pertinence de ces variables par le biais d une tude comparative Pour viter le recours la comparaison des chantillons de r f rence nous avons proc d une tude comparative avec groupe contr le dont l ensemble des participants est issu d un m me niveau scolaire Les participants ont t recrut s dans un lyc e professionnel ainsi que dans Centre d Actions Educatives Nous avons pour cela recrut 60 adolescents qui ont tous pass un questionnaire de Trouble des Conduites et le Rorschach en syst me int gr Les deux groupes TC vs NTC ont t form s partir des r sultats obtenus au questionnaire de Trouble des Conduites Les r sultats confirment en parti la litt rature internationale Ils permettent de nuancer l approche du groupe avec TC notamment par la mise en vidence d un profil diff rent en fonction de l intensit du TC La discussion portera dans un premier temps sur les diff rences significatives et notamment sur le faible contr le des mergences affectives Nous porterons notre attention aussi sur les diff rences non significatives notamment T AG COP EGO X en attirant l attention sur le groupe t moin Ces r sultats ne sont pas significatifs non pas parce que le groupe TC n obtient pas les r sultats g n ralement retrouv dans la litt rature mais parce que le groupe t m
116. llaboration interinstitutionnelle in dite entre soin et justice magistrat ducateurs PJJ et n cessitant par ailleurs un travail de collaboration avec les familles des jeunes Notre quipe de recherche s est d embl e situ e du c t d une valuation vigilante tre visible socialement convention financement rapport Fondation de France et dynamique dans la perspective d une recherche action plut t que d une expertise ext rieure Il s est agi pour nous d explorer et d interroger tout en m me temps la qualit des mobilisations partenariales magistrat quipe ducative PJJ soignants impliqu s professionnels ext rieurs et celle du dispositif groupal en particulier sur la pertinence la l gitimit du dispositif et sur les retentissements de celui ci sur des jeunes d j peu susceptibles de parler bientraitance leur gard sens de la d marche entreprise efficience Si le travail de notre c t part d une construction collective nous avons r fl chi au sens d une diff renciation des places et l enjeu qu elle avait pour chacun l un d entre nous a men des entretiens avec les jeunes trois temps diff rents du d roulement du groupe pour recueillir leur parole individuelle sur leur v cu des situations un autre les a re us pour tablir un bilan psychologique en d but de travail et en fin de travail d autres ont interview les soignants les magistrats et les ducateur
117. llante lorsque le clinicien est confront la violence la plus destructrice de surcro t manant d adolescents le risque d un jugement d finitif et d un rejet empathique est majeur La clinique des adolescents destructeurs nous convoque en effet un au del de l agir violent qui peut s apparenter au sadisme et rend caduque les dispositifs psychoth rapeutiques habituels L hypoth se d une pulsion de cruaut en lien avec des traumatismes cumulatifs subits dans l enfance est ici envisag e pour expliciter le comportement extr me de ces jeunes cruels et leur imperm abilit vis vis du sentiment de culpabilit Trois cas cliniques d adolescents auteurs d actes criminels sur des personnes viennent tayer le mod le explicatif propos Outre l explosion destructrice imm diate contre l autre sans acc s d lirant au moment du raptus violent mais au contraire accompagn e d un sentiment de toute puissance la pr sence obs dante consonance pers cutrice du regard est retrouv e dans chaque discours Nous consid rons qu une alliance th rapeutique au service du travail de symbolisation reste possible la double condition d une part d am nager une aire de renarcissisation qui prenne appui sur la fonction du regard et d autre part de rencontrer ces jeunes l int rieur d un cadre institutionnel suffisamment contenant et s curis C est en fait une nouvelle clinique du face face que nous
118. luer les capacit s cognitives des sujets et des sous populations peu ou pas occidentalis s sans toujours r aliser que vu leur volution galopante il s agissait l d investigations de la derni re chance Les tests Progressive Matrices de Raven furent l instrument de choix retenu par la plupart des chercheurs La comparaison entre les apports francophones et anglophones en la mati re r v lent de plus une approche bien sp cifique tandis que les francophones cart siens tudiaient principalement les caract ristiques cognitives travers l analyse des scores et des erreurs les anglophones spearmaniens reliaient les m mes donn es aux indices de socialisation et les interpr taient selon le cadre plus g n ral du facteur g incluant d s lors davantage l interaction du contexte socio culturel avec les performances cognitives Ces recherches furent men es par chaque camp dans une relative ignorance de ce qui se faisait dans l autre univers linguistique les tudes francophones tant souvent ant rieures mis part une tude anglophone tout fait pionni re et traduisent assez loquemment l absence de recours aux sch mas qui devaient pr valoir quelques ann es plus tard avec la th orie de la r ponse l item le mod le de Rasch et plus r cemment l effet Flynn Actualit du Rorschach en Syst me Int gr Coordonn par Anne ANDRONIKOF Professeur en Psychopathologie Laboratoire IPS Universit Paris 10 Le but
119. mage des activit s de co dessin au laboratoire et au domicile des enfants Marie Claude MIETKIEWICZ Christian BRASSAC GREFIT amp CODISANT Laboratoire de Psychologie des Universit s de Lorraine EA 4165 Universit Nancy 2 3 Place Godefroy de Bouillon BP 3387 54015 Nancy Cedex T l 03 83 96 70 97 Fax 03 83 96 70 90 M l Marie Claude Mietkiewicz univ nancy2 fr Christian Brassac univ nancy2 fr L un de nous MCM s int resse au dessin de famille en tant qu il exprime le point de vue singulier de l enfant qui trace les contours de son r seau familial l autre CB centre son int r t sur les situations de conception conjointe par des petits groupes de sujets L articulation de nos deux domaines de recherche nous a conduit imaginer une situation dans laquelle des enfants de la m me fratrie seraient invit s dessiner ensemble et sur une m me feuille leur famille L objectif de cette recherche tait de montrer l int r t pour la compr hension de la construction graphique de l analyse du processus interactionnel d laboration conjointe La consigne nonc e en disposant devant les deux enfants une grande feuille de format A2 est la suivante Ensemble vous allez nous faire un dessin de votre famille Discutez entre vous mettez vous d accord pour faire une seule famille vous deux Afin de capter l histoire de cette production et de garder trace de la dynamique de la construction de ce dessin de
120. mais dans la complexit des enjeux d existence Benhamou O 2005 Avorter aujourd hui Trente ans apr s la loi Veil Mille et une nuits Boltanski L 2004 La condition f tale Une sociologie de l engendrement et de l avortement Gallimard Kellerhals J amp Pasini W 1976 Le Sens de l Avortement Gen ve Georg Librairie de l Universit Mattauer B 2003 Interruption volontaire de grossesse La dynamique du sens Er s Mattauer B 2007 Procr ation IVG et maltraitance L Harmattan Morgny C 2005 Interruption volontaire de grossesse Tenter de comprendre la r p tition Etude de l ORS de Bourgogne Mytnik B 2007 IVG f condit et Inconscient L absence et la chair Er s Les th rapies de couple facteurs d efficacit dans les th rapies individuelles Fran ois ALLARD Psychologue clinicien Equipe de recherche en psychologie clinique EA2027 119 rue des Pyr n es 75020 Paris 1 Pr sentation Lors d une recherche sur l usage du langage d acceptation en th rapie de couple nous avons men un traitement r ussi d un TOC reli un sch ma de responsabilit et de danger pour autrui en int grant le dialogue socratique cognitiviste et les principes d une th rapie contextuelle de couple Notre exp rience a montr qu un probl me chez un des partenaires devient un probl me pour le couple celui ci peut r ciproquement cr er un contexte l origine de l aggravation d un trouble l
121. maniement identitaire une crise migratoire impliqu e par la d couverte de la psychologie comme culture Cette approche s ancre clairement dans un mod le de formation issu de la sph re ducative d fini par Palazzeschi 1998 par opposition celui de la sph re productive dont le paradigme est tout autre la formation suppose un projet personnel vs se d cide comme un investissement elle se r alise dans l autonomie vs elle s organise comme une production elle s appr cie comme un enrichissement vs elle se contr le comme un r sultat L article a pour point de d part la pratique de l auteur psychologue et enseignante aupr s d tudiants en reprise d tudes dont l exp rience produit un effet de loupe pour comprendre le processus de cette r organisation Au d cours de ce processus le savoir psychologique n est plus envisag seulement comme un objet transmettre mais comme un objet construire on passe de l acquisition du savoir au renforcement de la fonction de penser Mercader P Henri A N La formation en psychologie filiation b tarde transmission troubl e p 177 192 Lyon Presses Universitaires de Lyon Palazzeschi Y 1998 Introduction une sociologie de la formation anthologie de textes fran ais 1944 1994 Vol I Les pratiques constituantes et les mod les Vol II Les volutions contemporaines Paris Montr al l Harmattan Savoie amp Leclerc J M 1999 Des psych
122. miliale est en pleine mutation Les passages l acte incestueux et autres sont nombreux les addictions massives Le psychologue est souvent confront une d tresse profonde qui s exprime peu ou par coups violents augmentation r cente des suicides La pratique de la psychologie est soumise ici des limites d ontologiques importantes D abord par la difficult faire respecter la place du sujet dans le rapport au clinicien avec le minimum de confidentialit dans un monde ou cette derni re est per ue comme une menace Ensuite la pratique de la d mocratie reste surtout formelle En r alit les les vivent sous un r gime de liens d all geance f odaux l volution la plus r cente y m le des tendances mafieuses Enfin s y ajoutent les probl mes rencontr s dans l exercice m me aucune des normes ou des tests utilis s en m tropole ou en occident ne s adaptent sans questionnement remise en cause r talonnage Cette situation se rencontre aussi en Afrique ou en Asie mais la fiction r publicaine n y joue pas le m me r le L isolement institutionnel du praticien et ses contacts plus ou moins chaleureux avec les populations peuvent aussi engendrer une relation fusionnelle qui n est pas sans danger La mise distance devient extr mement difficile le d centrement encore plus Roux J C 1995 Wallis et Futuna espaces et temps recompos s CRET collection les et archipels 21 Bensa A
123. n cas de litige Cette attitude est d autant plus singuli re que l on sait que le code n est pas r glement et donc formellement inopposable qui que ce soit Le paradoxe s accentue lorsque l on d couvre le contenu de ce code de d ontologie La plupart des articles d finissent des limites des contraintes des obligations au psychologue A l vidence ne pas y tre tenu serait moins contraignant pour les psychologues qui agiraient librement et sans limites en fonction de leurs propres valeurs O r side donc la plus value pour les psychologues Sauf penser qu il s agit d un atout commercial que mettraient en avant les psychologues c est tr s clairement dans le respect de la personne dans sa dimension psychique que r siderait cette plus value C est ce respect qui fonde m me l existence des psychologues Ainsi en prot geant l usager le psychologue se prot ge lui m me Au cours de cette intervention nous en d monterons le m canisme Cette r flexion permettra de passer en revue les plus values pour le psychologue mais aussi les plus values potentielles pour le public Elles sont soit formellement nonc es dans le code soit elles en d coulent directement Enfin nous conclurons notre propos par une r flexion g n rale sur la plus value que repr sente la profession de psychologue pour le public Le poids conomique du psychologue Tiziana FRASSINETI F d ration Suisse des Psychologues Comment v
124. nces de performance constat es en math matiques et en mati re de cognition spatiale conduisent in fine des explications de nature neurobiologique Des travaux exp rimentaux r cents r v lent cependant le r le causal des st r otypes sociaux dans les diff rences de sexe en question Plut t que d exprimer l action de facteurs strictement cognitifs voire biologiques ces diff rences apparaissent troitement li es l action de st r otypes n gatifs for ant les femmes se comparer d favorablement aux hommes au moment m me des tests Nos propres r sultats confortent cette seconde approche aupr s d enfants scolaris s et livrent des pistes pour l action face la d saffection des femmes et des filles pour les fili res scientifiques et techniques Huguet P amp R gner I 2007 Stereotype threat among school girls in quasi ordinary classroom circumstances Journal of Educational Psychology 99 545 560 Vendredi 4 juillet 2008 apr s midi Les sectes et les pratiques psychoth rapeutiques Anim e par Christian BALLOUARD Psychologue Membre du Bureau F d ral Elargi de la FFPP Avec Philippe GROSBOIS Charg de mission Psychoth rapie FFPP Membre de la Commission Psychoth rapie de la F d ration Europ enne des Associations de Psychologues EFPA Guy ROUQUET Pr sident de Psychoth rapie vigilance Delphine GU RARD Psychologue Psychanalyste sp cialiste des sectes et des souvenirs indu
125. ngue et les conditions sociologiques de la production discursive Ainsi le discours politique est il vid de ses autres composants notamment de l motion Certes la reconnaissance d une intentionnalit demeure mais son traitement purement cognitif ne prend pas en compte la partie affective Manque aussi ce qui interroge le lien et le sens ou plus exactement la casuistique du lien Je postule en effet et essaye de montrer que la question du lien est un point nodal d une analyse psychopathologique du langage de l Etat face au sujet C est une dimension peu abord e par les auteurs cit s traditionnellement car on pourrait se r f rer au Big Mother de M Schneider ou J Gaillard pour trouver des analyses r centes de ce type Mon propos s inscrit dans la lign e des travaux de P Legendre mais aussi en rappel de ce que l on doit des sociologues comme Donzelot La police des familles 1977 et la fa on dont Freud lui m me a analyse le malaise dans la civilisation La psychopathologie en se r f rant la dualit signifiant signifi comme toute clinique permet de d velopper selon le mod le de la casuistique une discussion jusqu au bout des arguments non pas en th ologien r solvant les cas de conscience mais en discutant la valeur r f rentielle des contradictions chaque sujet isol ment et en tant que partie d une foule est li d li l humain humanis deshumanis dans
126. nnes Les l ments culturels deviennent de plus en plus fragiles trangers voire exotiques y compris et c est nouveau pour les polyn siens eux m mes Il s agit d un monde surprenant pour nos visions europ ennes M me les recherches sociologiques ethnographiques ou ethnopsychologiques se heurtent l tranget au divers au diff rent Il faut donc r apprendre nos pratiques de psychologue aussi bien dans les domaines cognitifs que psychopathologiques En effet nos r f rences th oriques peuvent se heurter une acceptation de fait des diff rences en terme de distance la norme Dans le domaine cognitif il est indispensable d avoir une vision claire de la structuration spatio temporelle des sujets Les r f rences au temps et l espace nous paraissent souvent troubl es non que les sujets ne soient pas capables de se rep rer mais c est souvent l origine de ce rep rage qui fait d faut pour nous Le temps est il lin aire ou cyclique ou les deux selon les moments et les contextes Les polyn siens ont une repr sentation historique tr s labor e des distances et des orientations cependant la cartographie occidentale les d route souvent au moins dans la phase d apprentissage Le choix de la langue d enseignement est fondamental Wallis et Futuna et s inscrit dans le statut politique des territoires Il existe des langues locales orales retranscrites en alphabet latin Mais tout l enseignement depuis un
127. nous pourrions sans conteste voquer la question de la dynamique psychique En d autres termes nous d signons ici le m canisme des diff rentes instances psychiques M canisme qui par d finition est dynamique c est dire bouge fluctue va vient n est pas par essence fixe et ou fix De plus la question des instances psychiques selon la seconde topique pr conscient inconscient et conscient sont elles aussi d une souplesse in galable C est bien la question d une travers e empirique et de sa repr sentation qui animera alors chacune de nos instances psychiques Nous sommes donc face la fois des instances psychiques qui en soi fonction de l exp rience et de sa repr sentation peuvent passer de l une l autre qui donc nous am ne penser la dynamique psychique Est ce pour cela que la psychologie est aussi d sign e par science molle Or lorsque celle ci est confront e un cadre qui par son squelette r el et symbolique convoque la question d une science dure c est dire qui par essence est d montrable d montr fixe et fix nous nommons ici la justice dont le symbole nous le rappelons est compos de deux plateaux suspendus un fl au symbole de la justice et de l quit attribut de la d esse Th mis alors les notions d expertise et en particulier celles de la psychologie semblent bien se trouver entre le marteau et l enclume preuve incontestable d une confrontation entre deux protagon
128. ns appara tre de plus en plus de demandes et bien plus d offres encore On pourrait alors penser que le psychologue joue bien un r le de pivot dans l analyse et la prise en charge de nombreux ph nom nes concernant la personne le collectif et la soci t Mais la confusion des sollicitations et l instrumentalisation qui s ensuit conduisent des offres qui peuvent tre incoh rentes De plus comment rep rer le psychologue parmi des appellations professionnelles distinctes telles que psychanalyste consultant psychoth rapeute coach etc Si un grand nombre de professionnels utilise les outils de la psychologie les psychologues sont les seuls en conna tre les m thodes et le mode d emploi ils ont les comp tences th oriques et techniques la ma trise de leur mise en uvre et la n cessaire distanciation qui permet la prise en compte de la personne en situation En plus de la dimension thique et d ontologique particuli re et indissociable de la position du psychologue plusieurs autres dimensions peuvent tre rep r es pour interroger la valeur ajout e du psychologue le champ professionnel en quoi le travail du psychologue se distingue t 1l du travail d un psy non psychologue ou d un professionnel non psy Que nous disent les autres professionnels quant la pertinence des activit s du psychologue le champ social comment volue la demande faite aux psychologues Doit on parler d
129. ns le d sir de saisir la complexit des approches centr es sur le sujet Bennegadi R 1996 Anthropologie m dicale clinique et Sant mentale des migrants en France M decine Tropicale 56 Hall E T 1979 Au del de la culture Paris Seuil Kirmayer L amp Groleau J 2001 Cultural Psychiatry International perspectives Affective disorders in Cultural Context The Psychiatric Clinics of North America 24 3 Roheim G 1968 Psychanalyse et anthropologie Gallimard Sargent C 1996 Medical Anthropology Contempory theory and method In T Johnson Ed Praeger Stork H 1999 Introduction la psychologie anthropologique Paris Armand Colin Les enfants haut potentiel personnalit et adaptation Coordonn par Maria PEREIRA FRADIN Laboratoire Psychologie et Neurosciences Cognitives Universit Paris Descartes Les liens entre haut potentiel intellectuel et caract ristiques conatives sont actuellement un th me de recherche en plein essor Cet int r t est li la n cessit de prendre en compte des dimensions de la personnalit pour mieux conna tre les caract ristiques de l enfant haut potentiel dans son fonctionnement normal et dans ses difficult s d adaptation au sens large La question se pose tout autant lors de la d marche de l identification valuer des capacit s cognitives suffit 11 comprendre et d finir le haut potentiel Jusqu pr sent le manque de donn es ri
130. nt s dans les associations donn es par le groupe 3 11 qui parle aussi pr f rentiellement des notions de d ontologie d thique et de respect 9 Discussion Ainsi le concept de psychologue recouvre trois r alit s diff rentes selon le groupe de sujets ce qui permet de s interroger sur la repr sentativit et la cr dibilit des psychologues ainsi que la visibilit sociale de ce corps de m tier aupr s de la population g n rale notamment Abric J C 1994 M thodologie de recueil des repr sentations sociales in J C Abric Ed Pratiques sociales et repr sentations p 59 82 Paris P U F Lagache D 1949 L unit de la Psychologie Paris PUF Marchetti E Lafrogne C amp Schoenenberger S 2008 Social representations of psychologist An exploratory study among French people XXIst International Congress of Psychology Berlin Les repr sentations et les pratiques du m tier de psychologue clinicien en p dopsychiatrie aujourd hui Christophe LAMBERT Doctorant en Psychologie clinique et Psychopathologie CURSEP EA 2089 Laboratoire de Psychologie Appliqu e Universit Picardie Jules Verne AMIENS Chemin du Thil 80025 AMIENS Ang lique BARTHOLOME Samuel RASSINON Michel WAWRZYNIAK Objectif Le but de cette tude effectu e dans le champ de la p dopsychiatrie est de mettre en relief les liens existants et leurs enchev trements entre les repr sentations et les pratiques du m tier d
131. ntale judiciaire sous condition qu ils soient bien form s et qu ils aient une exp rience professionnelle importante dans les domaines dans lesquels ils pourraient tre sollicit s pour r aliser des expertises auteurs d infractions victimes etc Bouchard J P 1990 Sous l emprise du d lire volution d un cas de schizophr nie ayant donn lieu des passages l acte meurtriers vampiriques et cannibaliques Nervure Journal de Psychiatrie 1 3 37 40 article prim dans le cadre du concours de la meilleure observation clinique Bouchard J P 1994 Tuer p re et m re ou le tragique p riple d un double parricide Revue Internationale de Philosophie P nale et de Criminologie de l Acte 5 6 269 276 Bouchard J P 2003 La prise en charge psychologique des victimes Revue de la gendarmerie nationale 205 88 92 Bouchard J P 2005 Violences homicides et d lires de pers cution Violence homicide and delirium of persecution Annales M dico Psychologiques 163 10 820 826 Bouchard J P amp Bachelier A S 2004 Schizophr nie et double parricide propos d une observation clinique Schizophrenia and double parricide about a clinical observation Annales M dico Psychologiques 162 8 626 633 Bouchard J P Franchi C Bourr e C amp Lepers C 2003 Explosion de lusine AZF de Toulouse cons quences psychologiques sur le personnel d une entreprise voisine Revue francophone du stress et d
132. ogie la visibilit de leurs int r ts mutuels l op rationnalisation de leur coop ration ou collaboration le partage de leurs connaissances m thodes et outils respectifs le rapprochement entre des demandes sociales et des r ponses scientifiques Questions d thique et de d ontologie en pratique psychologique Coordonn par Marie Claude MIETKIEWICZ Ma tre de conf rences en Psychologie Universit de Nancy 2 Commission D ontologie de l AEPU Anne ANDRONIKOPF Professeur de Psychologie Universit Paris 10 Pr sidente de la Commission Nationale Consultative de D ontologie des Psychologues CNCDP Quels que soient leurs domaines d intervention leurs modalit s d exercice leurs champs de comp tences les praticiens de la psychologie sont r guli rement confront s des situations qui sortent de leur cadre habituel et les contraignent apporter des r ponses sp cifiques Le psychologue est alors invit s interroger sur les r gles d ontologiques de sa profession et produire une r ponse qui n y d rogera pas Pour se faire il peut s appuyer sur trois r f rences le code de d ontologie sa propre r flexion l avis de ses pairs Le code de d ontologie et la r flexion sur ses principes fondateurs font l objet au cours de la formation universitaire des futurs psychologues d un enseignement dont les modalit s particuli res feront l objet d une premi re communication Des professionnels de divers se
133. oin sans TC obtient aussi ces r sultats notamment pour T et EGO Enfin nous envisagerons ces r sultats au regard des nouvelles normes fran aises Le r le de l estime de soi dans l ajustement socio affectif des enfants et des adolescents intellectuellement surdou s une tude Rorschach Syst me Int gr Nikoleta KOSTOGIANNI Laboratoire IPS Universit Paris 10 200 av de la R publique 92001 Paris M l nkostogianni yahoo fr L ajustement socio affectif des enfants et des adolescents intellectuellement surdou s constitue un sujet de controverse L estime de soi pourrait tre un indice de l ajustement socio affectif mais il appara t insuffisant dans sa capacit explicative En particulier la haute estime de soi ne correspond pas une r alit psychologique homog ne Afin de mieux comprendre la signification psychologique de l estime de soi il serait utile de l associer d autres mesures portant sur la repr sentation et l investissement de soi Le Rorschach Syst me Int gr S I labor par Exner 2000 2001 permet d explorer de fa on indirecte le rapport du sujet lui m me et aux autres Soixante dix huit sujets g s de 9 15 ans et ayant un QIT gt 130 au WISC IIT ont particip cette tude Il s agit d une population scolaris e dans des tablissements scolaires classiques et non suivie en p dopsychiatrie L estime de soi est valu e avec l inventaire de l estime de so
134. ologues pour un troisi me mill naire l in luctable virage comp tence Pratiques Psychologiques 1 115 131 Quelle formation universitaire pour une entr e s curisante dans la profession de psychologue clinicien Dana CASTRO Psychologue Docteur en Psychologie Ecole des Psychologues Praticiens Paris Lyon M l dbcastro email com Marie SANTIAGO Professeure de Psychologie Universit de Lausanne Centre de Recherche en Psychologie de la sant Dorigny 1015 Lausanne Suisse M l marie santiago unil ch Site www unil ch cerpsa Une analyse quantitative d une enqu te r cente portant sur la construction de l identit professionnelle Castro Santiago 2006 chez les psychologues d butants 0 3 ans d exercice majoritairement cliniciens ou se d crivant comme tels 86 femmes 11 hommes 43 g s de moins de trente ans et 40 g s de 30 cinquante ans montre que 100 de ces jeunes praticiens estiment devoir poursuivre leur formation pour pouvoir exercer leur m tier en accord avec les pr conisations du Code de D ontologie des Psychologues et leurs exigences personnelles d int r t et d accomplissement professionnel Le manque de pr paration la sortie de leurs tudes est soulign par 49 d entre eux cliniciens toujours Principalement en lien 1 avec la difficult transformer les savoirs th oriques en savoirs faire pratiques et 2 le manque de pr paration au travail institutionnel leur permettant de
135. on au sein d une grande organisation comprenant une pr vention primaire secondaire et tertiaire au moyen de laquelle il sera possible de g rer la d tresse psychosociale engendr e par ce type d v nements Parmi ces indicateurs nous retrouvons l absent isme le pr sent isme la perte de rendement et ou de concentration la d pression les probl mes d ajustement les r actions post traumatiques reviviscences intrusives n gation vitement hyperactivit neurov g tative moments dissociatifs dysfonctionnement social quoi il convient d ajouter les maladies professionnelles Une telle strat gie devra tenir compte du fait que les travailleurs employ s concern s auront parfois durant des heures des jours et des semaines besoin d une authentique reconnaissance de leur probl matique d une attention particuli re d une prise en charge et d un suivi professionnel par rapport leurs s quelles psychosociales Le danger est d autant plus pernicieux aussi que les cons quences ne sont pas toujours imm diatement visibles les victimes souffrent parfois pendant une longue p riode avant de capituler de craquer car puis s psychiquement mentalement et ou physiquement Cette introduction pose un cadre g n ral pour une politique de pr vention primaire secondaire et tertiaire de pertes psychosociales et ou motionnelles avant pendant et apr s des situations d except
136. on des secteurs sont sur cette question tout autant illustratives En conclusion les attentes et les repr sentations du m tier de psychologue qui se d gagent des annonces tudi es soulignent un manque de connaissance pr cis de cette profession des divers employeurs Ce constat reste sans doute mettre en perspective avec celui de la difficult des psychologues en fonction d finir et d crire leur quotidien professionnel Obtenir le Master Mention Psychologie par la voie de la VAE sous quelles conditions R flexions autour de la proposition d un r f rentiel de comp tences Christine JEOFFRION Pr sidente de la Commission p dagogique VAE de l AEPU Association des Enseignants chercheurs des Universit s largie aux autres organisations Universit de Nantes Nantes Atlantique Universit s Laboratoire Education Cognition D veloppement EA 3259 UFR de Psychologie BP 81227 Nantes F 44312 T l 02 40 14 10 79 M l christine jeoffrion univ nantes fr L objectif premier du travail de la Commission p dagogique VAE tait de proposer des outils d aide la d cision aux jurys VAE des universit s pour l octroi de dipl mes en psychologie au vu des demandes pl thoriques de dipl mes universitaires par la voie de la Validation des Acquis de l Exp rience Il s av re que les propositions de r f rentiel et d valuation des candidatures que la commission a d j faites pour la Licence Propositions
137. on et aux sympt mes de somatisation Par ailleurs l estime de soi sociale l estime de soi familiale et l chelle de mensonge ne sont corr l es aucune variable de la Child Behaviour Check List CBCL Les analyses de r gression montrent que l estime de soi scolaire appara t comme la variable explicative des scores de d pression Formes du rapport soi et exp rience scolaire chez des lyc ens haut potentiel Approche comparative avec des lyc ens tout venant Aude VILLATTE Myriam DE LEONARDIS Laboratoire Psychologie du d veloppement et processus de socialisation Universit de Toulouse 2 5 all e Antonio Machado 31058 Toulouse Cedex 9 T l 05 61 50 35 88 M l aude villatte univ tise2 fr Si bon nombre d adolescents haut potentiel r ussissent et s adaptent au sein de la sph re scolaire environ un tiers d entre eux y rencontreraient d importantes difficult s Pourtois Desmet amp Leheut 2005 Il s agit d interroger les processus psychologiques permettant d expliquer cette h t rog n it En nous situant dans la perspective psychosociale adopt e par Feldhusen et Dai 1997 nous faisons l hypoth se que la dynamique entre repr sentations du haut potentiel et repr sentations de soi oriente l exp rience scolaire des adolescents Cette derni re modulerait en retour le syst me de repr sentations labor par le sujet Notre recherche a t r alis e sur un chantillon de 84 sujets haut potentiel s
138. ons quences humaines que peuvent ventuellement co g n rer de telles erreurs H las ces erreurs sont loin de se limiter ce s isme judiciaire tr s m diatis elles sont anciennes et r currentes Aussi une r forme r aliste de l expertise psychiatrique et de l expertise psychologique en France doit tre rapidement mise en uvre Face l volution pr visible des effectifs de psychiatres en baisse importante et de psychologues en forte hausse ces deux appellations d expertise devraient tre abandonn es au profit d un concept unique d expertise mentale r alis e indiff remment par des psychiatres ou par des psychologues s lectionn s comme tant bien form s professionnellement exp riment s et comp tents pour mener bien ces missions Ce d cloisonnement avec la mise en place de quelques autres grands principes cr ation d un consensus clinique et juridique de l expertise mentale obligation de formation harmonis e et actualis e des experts prise en compte de l exp rience professionnelle des experts temps pass et p riodes opportunes pour r aliser les expertises extension des expertises mentales tous les auteurs d infractions d cisions d irresponsabilit p nale induites par les expertises mentales prises au terme des audiences de jugement revalorisation des actes d expertise permettrait de mettre la disposition de la justice et des justiciables des effectifs suffisants d
139. ons et d tiquette qui structurent la relation la personne Plaisance 2005 Cependant la repr sentation du handicap reste confuse car h t rog ne et polys mique Sa m diatisation n est pas toujours acad mique t l thon etc favorisant cette n bulosit Pour Chauvi re 2003 la question du handicap occupe un espace singulier o de fortes d signations et de lourdes ignorances existent On l a soit minimis pour en r duire l impact social potentiel ou imaginaire soit au contraire major pour en exalter le sens profond en termes de charit de solidarit ou de citoyennet n cessaires Nous sommes donc face des repr sentations nourries de contrastes tr s forts Il nous semble donc utile et pertinent d tablir un protocole pluriforme pour saisir non seulement les repr sentations sociales du handicap mais aussi leur construction chez de jeunes coll giens M thodologie Dans un premier temps des coll giens scolaris s en 6 me depuis septembre 2007 dessineront un adolescent avec un handicap Puis ils r digeront une r daction sur le th me du handicap Ensuite ils r pondront un questionnaire Et enfin des d bats sur le th me du handicap seront enregistr s R sultats Les r sultas seront expos s et ensuite discut s la lumi re de nos questions pos es au d but de notre proposition de communication savoir quelle place un chercheur en psychologie peut il tenir en dehors de l universit
140. ons m dico psychologiques imm diates H l ne ROMANO Docteur en psychopathologie Psychologue clinicienne coordonnatrice de la CUMP 94 Psychoth rapeute consultation de psychotraumatisme de l h pital Henri Mondor H pital Henri Mondor AP HP SAMU 94 51 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny 94000 Cr teil M l romano helene orange fr helene romano hmn aphp fr Les soins d urgence m dico psychologique sur site aupr s des victimes civiles et au plus pr s de l v nement existent officiellement depuis 10 ans arr t du 28 mai 1997 pris dans les suites des attentats sur Paris Les psychologues ont aujourd hui au sein de ces dispositifs une place importante et une pratique singuli re qui n cessite d tre particuli rement bien d finies pour ne pas participer aux d rives du tout psy et de la spectacularisation de la d tresse psychique Acte m dical part enti re l intervention m dico psychologique s inscrit dans une approche globale de sant publique de pr vention secondaire des pathologies post traumatiques Elle pr sente des sp cificit s une pertinence mais aussi des limites qu il s agit de ne pas m conna tre pour pouvoir proposer aux patients la prise en charge la plus adapt e L exp rience acquise permet aujourd hui de mieux conna tre les limites de cette pratique et de ce type d intervention mais galement la pertinence de leur action lorsqu elles sont men es bon escient La g
141. ospy vise aider les pays europ ens dans la r gulation de la mobilit des psychologues par l adoption d un label de qualit Tandis qu Europsy vise l valuation des comp tences du psychologue l application de la directive implique quant elle une r flexion sur la profession en termes de services C est la raison pour laquelle nous avons d cid de baser notre tude sur une classification de services labor e par la Commission Finlandaise des Psychologues N t nen amp Nevalainen 2007 que nous souhaitons adapter la pratique des psychologues belges M thodologie Nous avons organis 8 s ances de focus groupes regroupant un total de 50 psychologues de mani re valuer l ad quation entre les services repris dans la classification finlandaise et ceux r ellement offerts en Belgique Sur base des discussions nous avons modifi et adapt la classification finlandaise la pratique professionnelle belge Ainsi six types de services g n raux ont t identifi s valuation intervention ducation publication recherche d veloppement administration management A partir de cette nouvelle classification nous avons con u une enqu te internet destin e aux licenci s belges en psychologie enregistr s la commission belge des psychologues ou affili s une association professionnelle Cette classification visait r colter les activit s et services offerts par les participants dans le cadre de le
142. ous avons r alis deux rencontres 2 mois d intervalle R sultat L anorexie a un impact important sur le lien fraternel qu il convient de prendre en compte dans le soin en particulier les fr res et s urs expriment une souffrance v cue dans une grande solitude Cette tude montre la n cessit de mieux informer les fr res et s urs sur la maladie de les soutenir et de rep rer les souffrances que g n re pour eux la maladie et d explorer davantage ce qu il en est du lien fraternel chez la patiente Evidemment le psychologue peut avoir une place tout fait central dans cette prise en compte de la souffrance dans le lien fraternel g n r par cette pathologie Ka s R 1993 Le complexe fraternel Aspect de sa sp cificit Topique 51 5 43 Jeammet Ph 1993 L approche psychanalytique des troubles des conduites alimentaires Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 41 5 6 235 244 Cook Darzens S 2002 Th rapie familiale de l adolescent anorexique p 161 181 Paris Dunod Pelegri S 2005 Psychopathologie du lien fraternel dans l anorexie mentale M moire de DES Caen Latzer Y Ben Ari A amp Galimidi N 2002 Anorexia nervosa and the family Effects on younger sisters to anorexia nervosa patients International Journal of Adolescent Medicine and Health 14 4 275 281 Le travail du psychologue contextuel aupr s d enfants et d adolescents Sylvain DUFOUR Psychologue Ser
143. pement d crire l impact social d une implantation industrielle ou des pratiques de d placements sont autant de probl matiques complexes o le psychologue environnementaliste apporte un nouvel clairage celui des perceptions repr sentations comportements et attentes des usagers Notre communication illustrera en quoi le psychologue environnementaliste est m me d exprimer un diagnostic sensible en termes utilisables par des donneurs d ordre r alisant de la sorte un acte de m diation entre ceux qui mod lent le cadre de vie et les pratiques sociales et les usagers L analyse de la pratique dans la petite enfance Marie Paule THOLLON BEHAR Psychologue Docteur en Psychologie Universit Lyon 2 Ecole Rockefeller 4 avenue Rockefeller 69008 Lyon T l 04 78 76 52 49 M l mp thollon behar orange fr L analyse de la pratique trouve son origine dans les groupes Balint et les groupes dits de formation dans les ann es 80 Elle est devenue un outil important dans le soutien aux quipes de professionnels dans le domaine m dico social Nous assistons l heure actuelle une tr s forte demande galement dans le domaine de la petite enfance Dans cette intervention nous proposons d aborder deux questions celle de la m thode en analyse de la pratique et celle concernant le ph nom ne actuel d augmentation des demandes et la r ponse apport e par la psychologie Quelle est la sp cificit du psychologue dans l
144. pendant dans le m me temps l entretien social obligatoire pour toutes les femmes faisant une IVG dans le cadre de la loi Veil de 1975 et qui a pu tre pratiqu par des psychologues s est peu peu r duit depuis juillet 2001 son seul imp ratif aupr s des mineures Depuis cette date l accompagnement psychique dit psychosocial n est que sugg r selon le propos du l gislateur Doit on consid rer que cet pisode de la vie d une femme ne comporterait ni retentissement ni interrogation laquelle accorder une plus grande consid ration autre que technique Cliniquement aupr s des femmes en demande d IVG quelques services hospitaliers d orthog nie ont encore soit des conseill res conjugales soit des assistantes sociales ou des sages femmes soit beaucoup plus rarement des psychologues La place confi e dans ces entretiens aux conseill res conjugales n est pas n gligeable car la plupart ont int gr la dimension psychique de l avortement et son importance dans la vie des femmes N anmoins c est l accompagnement clinique du psychologue et sa comp tence th orique appuy e sur la psychanalyse qui a pu mettre en vidence la dimension psychique et inconsciente de l interruption volontaire de grossesse en envisager la dynamique du sens Ce sont des psychologues qui ont introduit la r flexion sur les probl matiques du narcissisme sous jacents en ces circonstances et sur l inscription probable pour certaines comme tape dans
145. pr sent es lors des Entretiens de la psychologie de 2006 et fait aujourd hui pour le Master Propositions qui feront l objet de cette communication d passent largement cet objectif En effet le contexte actuel en montre tout leur int r t au niveau disciplinaire du fait notamment de la multiplicit des intitul s des masters Mention Psychologie et de la diversit des formations donnant droit au titre mais aussi au niveau national du fait de la mobilit accrue des tudiants et de l ouverture du march des formations et enfin au niveau europ en pour am liorer la lisibilit des formations et des dipl mes Dans ce paysage en profonde mutation la construction de r f rentiels communs tous les dipl mes d un m me niveau de formation en psychologie Licence et Master peut tre un outil important tant pour les tudiants qui sont dans le cursus classique et pour les candidats qui mettent en valeur leurs comp tences professionnelles pour int grer ce cursus ou pour demander le dipl me par VAE que pour les enseignants qui construisent des projets de formation ou travaillent dans les commission VAE de leur universit L objectif de cet atelier est donc de pr senter les propositions de la Commission p dagogique VAE de l AEPU largie aux autres organisations relatives aux conditions d obtention du Master Mention Psychologie par la voie de la VAE et de susciter des changes entre enseignants chercheurs et praticiens sur cette quest
146. ques de la psychologie la notion de la repr sentativit sociale et donc de la repr sentation sociale du psychologue semble tre de plus en plus probl matique L objectif de cette recherche pr sent e ici est d explorer d analyser et comparer les repr sentations sociales du psychologue aupr s de la population tout venant des professionnels de la sant et du social mais galement des psychologues eux m mes M thode Nous avons recueilli le discours de 30 sujets tout venants groupe 1 30 sujets professionnels de la sant et du social groupe 2 et 30 sujets psychologues groupe 3 n 90 par le biais d une technique standardis e en psychologie sociale savoir celle des cartes associatives Abric 1994 Ainsi les sujets sont invit s donner des associations libres suite au mot stimulus Psychologue Les donn es sont trait es par des analyses statistiques lexicales dont ACP et factorielles R sultats Les r sultats pr liminaires n 26 ont tendance montrer qu il existe des diff rences au niveau des repr sentations sociales du psychologue de chacun des trois groupes les champs s mantiques les plus fr quemment voqu s pour le groupe 1 ont trait aux affects et motions 10 la notion de probl me 9 et de corps 9 Le groupe 2 voque davantage les concepts de tests de bilan 12 et ceux de th rapie d aide de soutien 10 Ces derniers sont par ailleurs galement surrepr se
147. qui peut para tre fortement accentu e dans notre discipline en raison de l afflux d tudiants qu elle suscite et des maigres perspectives d emploi la cl n est pas anormale en soi Elle anticipe une situation qui va se g n raliser en raison de la mont e globale du niveau de qualification Aux Etats Unis par exemple les propositions de poste responsabilit associ s ce niveau d tudes PhD ne sont pas rares En France cependant la situation est plus critique car le march de l emploi est en net d calage par rapport aux comp tences potentielles de ces candidats on n ose m me pas parler du niveau de r mun ration Le conservatisme des milieux professionnels hospitalier et m dico ducatif en particulier le recours des grilles salariales anciennes bien que p riodiquement r vis es l volution plus lente des autres m tiers structurant ces secteurs ne favorisent ni l insertion ni la valorisation des comp tences de ces nouveaux dipl m s La plupart du temps ceux ci doivent s accommoder de demandes et de responsabilit s tr s en de de celles qu ils pourraient exercer et doivent par la force des choses renoncer d autres comp tences plus pointues ex aptitudes r dactionnelles capacit mener des projets de recherche possibilit d acc der sans m diation la litt rature scientifique etc L intervention propos e explore diff rentes pistes qui permettraient de faire volu
148. r alisant auparavant un bilan psychologique pour mieux valuer leurs aptitudes mieux cerner leur personnalit Le psychologue est le garant de la fiabilit de la restitution des r sultats des tests et du compte rendu du bilan Il doit veiller ce que celui ci ne soit pas utilis pour des fins contraires l int r t de l tudiant ce titre seul le psychologue est en mesure de juger si le compte rendu pr sente un caract re confidentiel La d ontologie du psychologue donne des rep res et des garde fou Conclusion Etre psychologue dans une cole sup rieure de commerce c est avant tout tre psychologue cela veut dire qu on se d finit davantage par sa qualification que par sa pratique ou par ses interventions Le psychologue n est pas un professeur ou un intervenant sp cialis en psychologie mais quelqu un que son statut et ses comp tences humaines d finissent C est peut tre dans ce sens l qu on peut faire voluer les repr sentations du m tier de psychologue dans une Ecole Sup rieure de Commerce on ne fait pas de la psychologie on est psychologue Diagnostic et changement des comportements en mati re de s curit Axelle CAUCANAS Consultante en Pr vention des risques M l axelle caucanas yahoo fr Utilisation de la connaissance des biais dans l explication des accidents dans l analyse des accidents et incidents en entreprise afin de mettre en place des mesures de pr vention
149. r d tre l gitime et pourtant Josiane CINGET SCHMITT Psychologue Psychoth rapeute 28 rue de Guignicourt 5110 Reims T l 03 26 04 84 18 M l j schmittl gmail com Le Psychologue a mauvaise r putation Et c est peut tre davantage encore dans le domaine de la Sant Psychologique qu il se trouve confront cette mauvaise image et ce d calage surprenant entre ses comp tences son savoir son efficience et le discours m diatis et ou colport Ceci la faveur de nombre de confusions et d habitudes de pens es On peut voquer divers param tres cet tat de fait Au c ur m me de toute relation la Psychologie a toujours constitu une approche capitale pour toute r alisation de la personne humaine De son caract re universel et profond ment humain d coule une grande partie des difficult s du Professionnel en Psychologie Par ailleurs h riti re d un pass glorieux mais ne se confondant pas avec la psychologie se d marque de plus en plus comme une science part enti re par des extensions consid rables notamment dans le domaine de la sant La m connaissance de l Effet Psychologique de son impact sur le corps de son r le curateur des troubles psychologiques mais aussi de pr vention des maladies organiques contribue encore ce d calage D autres facteurs conjoncturels peuvent aussi tre voqu s comme le manque d encadrement universitaire des formations aux outils Psychotechniq
150. rat gies th rapeutiques susceptibles de modifier les dynamiques criminelles Pourtant il n existe pas d tude empirique ayant v ritablement permis de mettre en vidence des tableaux de fonctionnements diff renci s des personnalit s antisociales C est pour palier ce manque que nous avons r alis cette recherche dont l un des objectifs a t d tablir une typologie dynamique d individus psychopathes La population est une cohorte de 33 sujets recrut s en milieu carc ral partir d un diagnostic tablit l aide de la PCL R Hare 1991 La recherche d une typologie a t r alis e partir de variables Rorschach Syst me Int gr Exner 1990 1993 2000 La m thodologie repose sur une analyse intragroupe partir d analyses hi rarchiques et d un chelonnement multidimensionnel EMD ayant mis en vidence l existence de sous groupes d individus Les r sultats nous ont notamment permis de d crire trois profils dynamiques d individus dangerosit criminelle les psychopathes inaffectifs les psychopathes chaotiques et les psychopathes grandioses Nous proposons de pr senter la m thodologie et les r sultats de cette recherche avant d ouvrir la discussion autour de ses nombreuses implications th oriques et prax ologiques 14h 15h CONFERENCE Le psychologisme Par Yvon BRES Philosophe 8 rue des Coudrais 92330 Sceaux T l o1 47 0275 17 M l yvon bres wanadoo fr Le ps
151. responsable de formation continue pour les professionnels de la petite enfance Anzieu D 1984 Le groupe et l inconscient l imaginaire groupal Paris Dunod Bellano D 1992 De la gen se de l organisation cognitive la mod lisation de l activit op ratoire Th se de doctorat Lyon 2 Blanchard Laville CI amp Fablet D 2003 Travail social et analyse des pratique professionnelles L Harmattan Dolle J M amp Bellano D 1989 Ces enfants qui n apprennent pas Diagnostic et rem diation Le Centurion Fustier P 2004 Le travail d quipe en institution clinique de linstitution m dico sociale et psychiatrique Paris Dunod Ginet D amp Metra M 2006 Les groupes de soutien au soutien Texte de la communication de Ginet D in DU AP Ka s R 1993 Le travail psychanalytique dans les groupes Tome 2 Bordas Mellier D 2000 L inconscient la cr che dynamique des quipes et accueil des b b s ESF Mellier D 2003 Le groupe d analyse de la pratique la fonction contenir et la m thodologie du groupe Balint Revue de psychoth rapie de groupe 39 85 102 Piaget J 1926 r d 1972 La repr sentation du monde chez l enfant PUF Psychologie clinique et clinique psychosociale vers une d professionnalisation Yves GERIN Centre m dicopsychologique 8 rue de Lyon 02100 Saint Quentin T l 0323647564 M l yves gerin wanadoo fr L volution profe
152. rique de la d marche de JE Exner l gard du Rorschach JE Exner a d but ses travaux en tudiant les diff rents syst mes d utilisation de cet outil en vigueur aux USA dans les ann es 60 Constatant de nombreuses diff rences entre les syst mes il d veloppa alors partir des ann es 70 sa propre d marche dite de syst me int gr Ce dernier est apparu en France dans les ann es 80 partir des travaux d Anne Andronikof aupr s des enfants atteints de diab te Depuis le d veloppement et l adaptation francophone de l outil se poursuivent Cette intervention retracera les grandes tapes de ce mouvement pr cisera ses caract ristiques et int r ts psychopathologique et clinique et le mettra en perspective vis vis d autres syst mes d utilisation du Rorschach De la psychopathie aux troubles psychopathiques vers une typologie dynamique des individus dangerosit criminelle Samuel LEMITRE Laboratoire IPS Universit Paris 10 200 avenue de la r publique 92201 Nanterre T l 06 72 35 38 66 M l s lemitre yahoo fr Plusieurs travaux sugg rent que les r sultats th rapeutiques obtenus sur les personnalit s antisociales varient en fonction de caract ristiques psychodynamiques Cornet amp al 2003 Livesley 2000 Meloy 2000 Pham amp C t 2000 Reveill re amp al 2003 L valuation dynamique des individus psychopathes est donc primordiale afin d acc der aux meilleures st
153. rsit de Rouen Laboratoire PSY NCA M l jean luc viaux univ rouen fr C line RIQUOIS D LABAT ST VINCENT Serge COMBALUZIER Universit de Rouen La solution carc rale a toujours fait l objet de discussions souvent passionn es plus que scientifiques quant son effet sur la criminalit elle est consid r e parfois comme un outil dissuasif qui enseignerait au d tenu que le crime ne paie pas d autres verront dans la prison une v ritable cole du crime o le d tenu s impr gne de la culture qui y a cours voit ses penchants criminels renforc s et partant est plus susceptible de r cidiver Dickover amp Benett 1972 Enfin la prison est aussi consid r e comme un environnement qui n a qu un effet minimal sur le comportement du sujet elle agirait comme une sorte de cong lateur psychique Gendreau 1999 o le sujet se conforme minimalement son environnement sans pour autant adh rer au changement que lui demande la soci t C est cette absence d adh sion et d effet sur les sujets qui appara t comme l aspect le plus probl matique du recours l incarc ration pour une population particuli rement fragile les adolescents et tr s jeunes adultes Si l on reprend les th ories de Rodriguez Tom 1972 l adolescent est inscrit dans une dynamique consistant d velopper son concept de soi et en particulier construit des images sociales de soi Il se situe dans
154. s tablissements de p dopsychiatrie Dans un premier temps nous avons eu retour de 39 questionnaires remplis dont les r ponses furent exhaustives et riches Puis dans un second temps l ch ance de l enqu te nous avons eu retour de 31 questionnaires suppl mentaires en cours de cotation De ce fait notre population comprend 70 sujets D un point de vue m thodologique nous avons tabli une analyse th matique o chaque question est r pertori e en item et pour chaque item nous avons calcul les pourcentages de r ponse R sultats 39 questionnaires Selon les premiers questionnaires cot s 39 questionnaires premier vague de cotation nous pouvons affirmer d une part pour la premi re interrogation que la plupart des psychologues cliniciens en p dopsychiatrie que nous avons interrog se repr sentent leur m tier comme r pondant une multiplicit de pratiques Mais celles qui s av rent majoritaires sont celles de l coute de l aide psychologique r sultats similaires l tude de Castro et Santiago 2005 de l accompagnement psychologique de l enfant et de sa famille et de la compr hension du fonctionnement psychique celles de th rapeute en individuel ou en groupe de consultant et d valuation de l tat psychique D autre part pour ce qui concerne la seconde interrogation nous remarquons de mani re g n rale que les repr sentations et pratiques du psychologue interagissent troit
155. s De la th orie des repr sentations l tude des images sociales Grenoble PUG Orientation psychologie et psychologues quelles th ories quelles pratiques quelles valeurs ajout es Coordonn par Pierre Yves GILLES Professeur Aix Marseille Universit L orientation scolaire et professionnelle semble figurer en bonne position dans l ensemble des questions que se pose la soci t d aujourd hui comme en atteste la place qui lui a t accord e lors du D bat national sur l avenir de l cole 2004 et le fait qu elle soit devenue la 3 me mission du service public de l enseignement sup rieur dans la loi relative aux Libert s et Responsabilit s des Universit s 2007 Quelle est la place des psychologues dans le champ de l orientation Si d s l origine de nombreux conseillers ont cherch fonder leur pratique sur les donn es de la psychologie et que pendant longtemps la formation des conseillers ait t l une des deux principales formations professionnelles de psychologues Guichard et Huteau 2006 p XD il n en reste pas moins que la place de la psychologie et des psychologues dans le champ de l orientation soit interrog e voire contest e Chimy et al 2007 Ces ph nom nes sont ils nouveaux Sp cifiques la France On propose d aborder ces questions dans ce symposium en comparant les situations au niveau international en particulier en Belgique en France et
156. s d angoisse malaise vagal et migraines cas de Michel 8 s ances cas de Val rie depuis l ge de 13 ans r gl en 8 mois 2 cas de Troubles Obsessionnels Compulsifs avec crises d angoisse Marie d pression phobie d impulsion depuis 17 ans r gl en 1 an et demi Nathana lle 16 ans adress e par le Centre Educatif de SEDAN et le Conseil G n ral 1 er volet r gl s en 5 s ances deuxi me volet Troubles Psycho sexuels r gl s en 5 s ances galement 2 Cas de syndromes Psycho organiques l un sur fond de structure obsessionnelle d pression le second sur fond de structure hyst rique Sybille Fibromialgie depuis 20 ans r gl en 13 s ances Julien Troubles phobiques et psychosomatiques divers acouph nes invalidit s la marche r currentes atteinte de l oreille interne depuis 8 ans r gl en 12 mois Cinget Schmitt J para tre Le Fonctionnement Psychologique 1 Psychodynamie Circulaire Interface entre le Biologique et le Social 2 Des Troubles Psychologiques aux Troubles Psychosomatiques Un Lien l Effet Psychologique Une Science la Psychologie Clinique 3 Le Traitement des Troubles Psychologiques et Psychophysiologiques par la Psychodynamie Circulaire M thode cas et Analyse de Cas Nombreux textes fondamentaux de Psychanalyse Freud Jung Klein Winnicott Deutsch etc et sur les Techniques Projectives en Hypnose sur les Th rapies Comportementales et Cognitives en
157. s de nombreux pays Lunel P 2007 Sch ma national de l orientation et de l insertion professionnelle Rapport du D l gu Interminist riel l Orientation Remermier C Monnier M A amp Facy H 2007 Conseillers d orientation psychologues les psychologues du 2nd degr et du sup rieur Bulletin du SNP 197 21 23 Formations recherches et pratiques en psychologie de l orientation en France Pierre Yves GILLES Professeur Directeur du SUIO Responsable du master psychologie de l orientation et de l insertion Centre PsyCLE EA 3273 Aix Marseille Universit 29 av Robert Schuman 13621 Aix en Provence C dex 1 M l Pierre Y ves Gilles univ provence fr Les relations entre orientation et psychologie ont t institutionnalis es en France avec la fondation de PINOP en 1928 il y a donc tout juste 80 ans Depuis les pratiques des conseillers ont suivi les avanc es th oriques de la discipline Huteau 1999 mais dans des contextes o les demandes sociales et politiques ont pu remettre en cause le r le du psychologue dans l orientation e g Reuchlin 1968 Bien que ce r le ait t reconnu avec la cr ation du Dipl me d tat de Conseiller d Orientation Psychologue DECOP en 1991 le titre semble encore menac et les nouveaux dispositifs mis en place d couverte professionnelle orientation active bureaux d aide l insertion professionnelle privil gient une fois de plus
158. s reconnue utile pour une aide la d cision des jeunes elle est souvent jug e peu utile pour la gestion de carri re et la r orientation permanente life long et life wide learning des adultes N anmoins nos clients font l exp rience d un monde du travail complexe incertain et parfois pr caire Deux d fis pour la psychologie du counseling et de l orientation et leurs implications au niveau de la pratique de la formation et de la recherche seront pr sent s et discut s 1 Life design counseling Un changement de paradigme majeur devient n cessaire pour la psychologie de l orientation Les m tiers traditionnels disparaissent le changement devient permanent L id e traditionnelle du person environment fit du 20e si cle doit faire place des approches centr es sur des r alit s subjectives multiples des causalit s non lin aires et multiples des processus d auto organisation et l utilisation de mod lisations dynamiques pour le 21e si cle 2 Interdisciplinarit La co volution permanente des besoins de nos clients et d un monde de travail de globalisation pour les uns et de pr carit pour les autres n cessite des comp tences sp cifiques pour l analyse et la gestion de la complexit en quipes interdisciplinaires Le psychologue conseiller du 21e si cle est bien plac pour d velopper des comp tences nouvelles d veloppement et gestion de r seaux transitions coaching etc en largissan
159. s sur leur implication et leur cheminement Les premiers ont laiss le choix aux sujets de l endroit de la rencontre les seconds les ont re us avec leurs familles dans leur bureau d enseignant chercheur universitaire les autres se sont d plac s sur les divers terrains professionnels On voit que ce travail de recherche d s le d but construit en r ponse une demande d aide articule de fa on sp cifique les places et les fonctions de chercheurs de psychologues d intervenants C est en s appuyant sur cette exp rience que nous cherchons interroger les dimensions m thodologiques pist mologiques et thiques de notre rencontre en tant que chercheurs avec les jeunes leurs familles et les divers professionnels situ s dans le dispositif Dans cette pr sentation nous nous bornerons sp cifiquement au bilan psychologique et nous nous interrogerons sur le sens de ce bilan ainsi que celui de sa restitution au jeune sa famille et la psychologue intervenant dans le groupe th rapeutique Le r cit de vie comme mode d approche de l articulation famille travail chez les m res Monique ROBIN Laboratoire de psychologie environnementale UMR CNRS 8069 Universit Paris Descartes Institut de Psychologie 71 75 av Edouard Vaillant 92100 Boulogne Billancourt T l 33 0 1 55 20 58 35 Fax 33 0 1 55 20 57 40 M l monique robin univ pariss fr La m thode du r cit de vie rel ve de la perspective de l ethnoso
160. soci t Psychologie et Education 22 51 80 Guillain A 1992 La psychologie le psychologue scolaire et ou l instituteur sp cialis Bulletin de Psychologie 407 706 714 Guillemard J C 1995 A propos du cinquanti me anniversaire de la psychologie scolaire fran aise pass pr sent et perspectives pour le XXIe si cle Psychologie et Education 22 17 35 Mucchielli A 2002 L identit Paris PUF 5e d Schurmans M N 2003 Les solitudes Paris PUF Tap P Esparbes Pistre S et Sordes Ader F 1997 Identit s et strat gies de personnalisation Bulletin de Psychologie 428 185 196 La pratique de la psychologie dans le Pacifique Sud Jacques GARRY Vice rectorat de Wallis et Futuna M l garryjacques wallis co nc La pratique de la psychologie dans le pacifique sud conna t des particularit s qui tiennent la g ographie l environnement culturel et religieux aux aspects coutumiers et surtout l volution extr mement rapide et inqui tante des soci t s polyn siennes confront es la mondialisation dans tous ses aspects conomiques sociaux et m diatiques La pratique du psychologue dans ces r gions doit tenir compte de l application parfois probl matique des approches th oriques dites classiques Cela tient l loignement l tranget de formes de pens e avec le monde occidental et la repr sentation du monde sensible et fantasmatique des populations oc anie
161. ssionnelle des psychologues l int rieur des institutions sociales o ils travaillent soul ve de nombreuses questions A l acquis du dipl me d une formation universitaire et th orique de haut niveau succ de la d couverte du terrain et de demandes complexes et multiformes Celles ci ne s inscrivent pas le plus souvent dans la continuit de la formation et deviennent d embl e ce qu on pourra qualifier de bricolage L entretien l coute l accompagnement r pondant cette d finition de pratiques souvent empiriques ou l orthodoxie de la relation clinique et transf rentielle peut tre mise mal La crise du social de nouveaux besoins d expertise l effondrement de la politique de sant mentale l inflation de nouvelles pathologies va ainsi dans le sens d une nouvelle clinique de la souffrance sociale aux contours inflationnistes et flous parfois d magogiques Pris dans la mouvance interventionniste les psychologues voluent dans un contexte souvent impr cis polymorphe trop souvent par eux m me d politis On qualifiera ainsi de psychologisme d intervention cette d marche n cessitant une r flexion approfondie mais trop rare sur les pratiques actuelles des psychologues Normativit niveau d intervention ambigu t de la signification id ologique et sociale la d marche des psychologues admet des param tres importants faussant le niveau de comp tence attendu r sultant initi
162. suppos e grandit constitue un des obstacles majeurs rencontr s par la profession Celle ci en semble d sarm e comme si elle ne pouvait proc der l analyse de cet apparent paradoxe sid r e qu elle apparait tre de se prendre les pattes dans le tapis social Nous pouvons n anmoins rep rer d autres difficult s parmi lesquelles nous pouvons citer une terrible bataille de fronti res disciplinaires qui n entrave pas l ternelle dilution conceptuelle de la psychologie cam l on pist mique dont les vertus adaptatives p sent Sur le terrain les rapports les plus lourds sont issus d une param dicalisation larv e L absence de segment de march ferm n arrange pas la situation Par ailleurs nos conditions de travail sont devenues d plorables particuli rement depuis que beaucoup se demandent pourquoi payer un professionnel quand l activit est simple et la port e de tous Une opinion d fensive car la connaissance l insu des personnes que le psychologue pourrait d busquer plus que d crypter effraie mais fortement compatible avec une r mun ration qui peut tre des plus quelconques puisque n importe qui et surtout tout le monde peut pr tendre au partage d un sens aigu de la psychologie telle qu elle est v hicul e De plus il existe toujours un amalgame entre charit et aide psychologique La confusion engendr e par la n buleuse psy et les m susages qui peuvent se glisser dans cette faille d une
163. sures de pr vention efficaces La participation et l implication de tous les intervenants chefs de chantiers responsables de travaux et intervenants est indispensable car il n existe pas de solution pr te l emploi concernant les risques d interf rences Les intervenants doivent alors modifier en partie leurs m thodes de travail tout en respectant les r gles de s curit et les contraintes de planning Les incidents et accidents les plus fr quemment observ s ont pour causes principales la communication et la coordination tous niveaux hi rarchiques confondus La mesure de pr vention la plus efficace est la r alisation d une inspection pr alable commune avant le d but des travaux avec tous les intervenants concern s Cela permet de prendre en compte les remarques et observations de chacun et ainsi la mise en place d une d cision commune Cette implication est n cessaire pour le bon respect des proc dures de s curit Kouabenan D R Cadet B Hermand D amp Munoz Sastre M T 2006 Psychologie du risque De Boeck amp Larcier Les apports de la psychologie du travail dans le champ du conseil en carri re Jean Luc BERNAUD Professeur de psychologie du travail Laboratoire PSY NCA Universit de Rouen UFR de psychologie sociologie et sciences de l ducation Rue Lavoisier 76821 Mont Saint Aignan Cedex M l jean luc bernaud univ rouen fr Les interventions de conseil en carri re regroupent des a
164. sychiatry Yung et al 2006 Schizoph Research Fratrie et anorexie l adolescence question cruciale en mati re de pr vention et de soin R gine SCELLES Professeur de Psychopathologie Universit de Rouen T l 06 73 95 78 93 M l scelles free fr Priscille GERARDIN Lat fa BELAROUCI M lanie BENARD Genevi ve BRECHON Sophie LATREILLE Catherine TOUATI Alors que les travaux sur l anorexie mentale ont beaucoup tudi le lien m re enfant malade parents enfants malade en cherchant concevoir des dispositifs de soin et d aide pour les parents et l enfant malade en revanche la fratrie reste encore aujourd hui la grande oubli e de cette pathologie Cette tude s est propos e d tudier la question du fraternel dans le cas de fratrie comprenant une patiente atteinte d anorexie mentale Notre objectif a t tudier ce qui se joue entre enfants dans la famille tous les stades de la maladie les premiers sympt mes l annonce du diagnostic l hospitalisation et la sortie de l h pital afin de voir s il tait n cessaire de penser davantage les dispositifs de soin en y incluant la dimension du fraternel Pour cela il s agissait de mieux comprendre ce qui s est jou et se joue encore entre enfants autour de cette maladie et partir de cela de faire des hypoth ses sur les aides apporter Population d tude 20 fratries 1 patiente et un de ses fr res et s urs et pour chacun n
165. t au long du Plan La construction du rapport est un bon paradigme pour illustrer le r le et la place du psychologue travers les nouvelles politiques de sant publique Nous chercherons comprendre pourquoi l approche pluridisciplinaire qui est mise en avant dans ce Plan et qui s appuie sur les comp tences sp cifiques chacun oublie ces derni res lorsqu il s agit de prendre en compte celles des psychologues Nous nous interrogerons sur la responsabilit des d cideurs et celle des psychologues face cette insuffisance de visibilit et de lisibilit de la profession et tenterons de d gager des propositions pour d passer cette situation Samedi 5 juillet 2008 matin Le terme Psychologie et son utilisation Anim e par LE JOURNAL DES PSYCHOLOGUES L examen psychologique dans une soci t multiculturelle Par Jacques GREGOIRE Professeur de Psychologie Universit catholique de Louvain Facult de Psychologie et des Sciences de l Education Place du Cardinal Mercier 10 1348 Louvain la Neuve Belgique T l 32 10 473849 M l jacques gregoire uclouvain be Les psychologues sont de plus en plus souvent confront s l valuation de personnes appartenant d autres cultures que la leur Cette situation met en question la pertinence de leurs m thodes d examen et la validit de leurs outils Dans cet expos nous examinons les diff rents biais d valuation g n r s par ce type de sit
166. t d analyser plus finement la nature et l intensit des troubles et nous aident dans le choix et l laboration d une strat gie ou d un programme de r ducation adapt et personnalis Apr s avoir pr sent les outils standard que nous utilisons et d crit leurs avantages et leurs limites nous voquerons les tests cologiques et leur int r t dans notre pratique Puis nous d taillerons le Bilan Eveil mis au point au CRF Valmante Enfin nous exposerons comment partir de l analyse des strat gies et des erreurs propres chaque individu nous laborons des outils de prise en charge individuelle ou de groupe Nous illustrerons notre propos d exemples concrets Cette partie sera pr sent e en r f rence la technique d analyse des protocoles individuels dont notre pratique s inspire Nous conclurons sur l indispensable formation sp cifique des psychologues pour cr er des outils de prise en charge adapt s et la n cessit d une dimension clinique dans l accompagnement des troubles neurologiques Comparaison de 3 preuves r centes WISC IV NEMI 2 et KABC II Georges COGNET Psychologue clinicien Responsable DEPS Universit Paris Descartes Enseignant l Ecole des Psychologues Praticiens Lyon L outil ne fait pas le psychologue ou les confusions pist mologiques Catherine WEISMANN ARCACHE Psychologue clinicienne ex psychologue scolaire Ma tre de Conf rences en Psychologie Cliniq
167. t leur insertion Notre tude ambitionne de r pondre ces questions dans le but de proposer des pistes en terme d intervention et de pr vention afin favoriser l insertion sociale des AT21 Il nous semble donc pertinent dans un premiers temps de faire un tat des lieux des capacit s de jeunes AT21 gr ce des bilans psychologiques puis dans un second temps d tudier si ces capacit s varient selon la pr sence ou pas d insertion professionnelle Notre population se compose de 32 jeunes AT21 16 hommes et 16 femmes g s entre 20 et 35 ans Ces 32 AT21 sont r partis selon 4 modes d accueil Insertion professionnelle A travail en ESAT Etablissements et Services d Aide au Travail 4 hommes et 4 femmes et B travail en milieu ordinaire 4 hommes et 4 femmes versus non insertion professionnelle C placement en FAS Foyers d Accueil Sp cialis s 4 hommes et 4 femmes et D de retour dans leur famille 4 hommes et 4 femmes Nous dresserons des bilans psychologiques des AT21 gr ce l valuation de leurs capacit s cognitives langagi res ainsi que de leurs comp tences en terme d autonomie Nous utiliserons ainsi le K ABC Kaufman Assessment Battery for Children de Kaufman les CPM Progressive Matrices Couleurs de Raven les subtests verbaux du Wisc II Wechsler Intelligence Scale for Children de Wechsler le test ELO Evaluation du Langage Oral de Khomsi ainsi que le MAP Mod le d Accompagnement Personnalis
168. t son point de vue clinique et centr sur l individu un r le plus large et plus utile pour la soci t La situation actuelle des psychologues conseillers en Suisse et son volution probable profils de comp tences protection des titres de sp cialisation pratique priv e r glement e par l Etat seront bri vement esquiss es Dauwalder J P 2007 Beratung Herausforderungen f r eine nachhaltige Entwicklung REPORT 30 1 9 19 La position originale des conseillers d orientation psychologues en France H l ne GERVAIS Conseill re d Orientation Psychologue au CIO de Jou les Tours Vice pr sidente de 1 ACOP France Association des Conseillers d Orientation Psychologues de France CIO 4 avenue Victor Hugo 37300 Jou les Tours Tel 02 47 67 21 88 Fax 02 47 53 03 60 M l helene gervais ac orleans tours fr Site de l ACOP F http acop asso org La position originale des conseillers d orientation psychologues en France fonctionnaires de l ducation nationale dans et hors l cole ne conna t sans doute pas d quivalent dans le monde L Association des Conseillers d Orientation Psychologues de France ACOP F est membre de Association Internationale d Orientation Scolaire et Professionnelle AIOSP elle est active et enthousiaste d fendre les missions et les sp cificit s d une profession mise mal par les m dias et les acteurs politiques et conomiques visant r
169. time de soi plus faible que celui des non d linquants Lund amp Salary 1980 Gendreau Little amp Goggin 1996 Concernant les adultes incarc r s Wormith 1984 in Robinson 1998 constate une interaction entre estime de soi et identification aux autres criminels l identification aux criminels peut permettre des criminels adultes de rehausser une estime de soi pendant l incarc ration avec pour corollaire dans ce cas que ces personnes taient davantage susceptibles d tre r incarc r s dans les deux ans Qu en est il pour des adolescents Un questionnaire d affiliation une mesure de l estime de soi et un questionnaire ouvert Qui suis je ont t propos s 30 d tenus pr venus et condamn s g s de 14 21 ans en d but ou fin d incarc ration Partant de l hypoth se que la prison va r duire ou en tout cas ne pas tendre les sources identificatoires du jeune nous cherchions mettre en vidence un effet de l incarc ration sur l estime de soi des adolescents en lien avec l image de soi qu il confronte aux regards des adultes Afin de maintenir en prison une estime de soi r confortante nous avons valu dans quelle mesure les sujets cherchent des gratifications dans une identification refuge aux d tenus ce qui aurait pour effet de les conforter dans une image d linquante qui n tait pas forc ment la leur avant leur arriv e Subsidiairement il fallait observer si ces strat gies iden
170. titaires sont d autant plus marqu es quand les sujets ont d j t incarc r s Les r sultats montrent que la strat gie identitaire n est pas diff rente entre d tenus primaires et r cidivistes et persiste d une incarc ration l autre ainsi qu entre le d but et la fin de la d tention Elle se caract rise par une v ritable cong lation psychique o l environnement imm diat importe peu et o les liens sociaux habituels du d tenu prennent une valeur id ale et d cal e par rapport la r alit ce qui pose in fine la question de savoir si l incarc ration n est pas contreproductive de l volution souhait e du sujet Titre unique pour quelle unit des psychologues Anim e par Brigitte GUINOT Psychologue Co Pr sidente lue de la FFPP Avec Nathalie GEORGES LAMBRICHS Pr sidente de l Association des Psychologues Freudiens G rard GUINGOUAIN Pr sident de la Soci t Fran aise de Psychologie Pascal LE MALEFAN Ma tre de conf rences HDR Universit de Rouen Jean CAMUS Psychologue de l Education Nationale Vincent ROGARD Professeur de Psychologie du Travail Universit Paris Descartes Gilles RIOU Psychologue Charg de mission Formation FFPP A la fois totem pour certains grigri pour d autres ou carr ment critiqu voir remis en question par quelques uns le titre unique continue de faire parler Permet 1l de penser l exercice professionnel et si oui comment Aide t il d p
171. u trauma 3 4 241 247 Bouchard J P amp Moulin V 2000 Les cons quences psychologiques des agressions Revue de la gendarmerie nationale 194 51 65 L apport d une r flexion psychopathologique l analyse du politique Jean Luc VIAUX Professeur de Psychologie Universit de Rouen M l jean luc viaux univ rouen fr Cette communication a pour objet de r fl chir l apport d une psychopathologie l analyse du politique claircir la logique institutionnelle c est dire faire sens avec ce qui fait l ordre et le d sordre du monde les conflits les mouvements sociaux les faits divers le rituel de la loi Je souligne qu il s agit bien du politique c est dire le politique comme objet et non de la politique en tant que syst me et son application triviale quotidienne et partisane L objet politique diff re de l objet de la politique ce mat riau qui nous int resse est compos d crits et de discours de d cision et de textes de r gulation lois d crets etc de jurisprudence mais aussi de fait sociaux et de leurs interpr tations relay es par les m dias tout ce par quoi la politique agit le pouvoir et l administration du pouvoir Durant ces derni res ann es rappelle A Dorna de nombreux travaux de psychologie politique se sont int ress s au discours politique mais l ensemble de ces travaux fait du discours seulement le lieu d articulation entre la la
172. uation Nous pr sentons ensuite diverses solutions imagin es pour y faire face et tenter d viter les biais La validit de certaines de ces solutions est mise en question Certaines pratiques se r v lent par contre plus int ressantes Nous soulignons toutefois l impossibilit de r aliser un examen psychologique qui limine tout impact de la culture L insertion professionnelle en psychologie du d veloppement en Europe francophone Coordonn par Agn s FLORIN et Daniel MELLIER Association de Psychologie Scientifique en Langue Fran aise APSLF La place des psychologues dans le dispositif interculturel Les innovations du Centre Fran oise Minkowska Soraya AYOUCH Psychologue Marie Joe BOURDIN Attach e de Direction Coordinatrice du P le Formation du Centre Minkowska Assistante sociale Centre Fran oise Minkowska 12 rue Jacquemont 75017 Paris T l 01 53 06 84 86 M l sorayaayouch wanadoo fr Site www minkowska com Le Centre Fran oise Minkowska tablissement participant au service public hospitalier PSPH re oit depuis pr s de cinquante ans les migrants et les r fugi s de la r gion Ile de France dans un cadre de droit commun approche de Sant Publique et avec l clairage de l anthropologie m dicale clinique prise en compte des aspects linguistiques et des repr sentations culturelles de la maladie mentale Le Centre dispose d une quipe m dico psycho sociale pluridisciplinaire et pluri
173. uctrices bien r pertori s par les chercheurs et quasiment identiques pour les diff rents mod les th oriques tout cela oriente vers une approche scientifique et une pratique int grative A partir d une reconnaissance de la cooccurrence des troubles mentaux et conjugaux 1l semble d sormais souhaitable de consid rer les cons quences b n fiques de la th rapie de couple qui est un champ disciplinaire sp cialis sur le traitement des troubles individuels Jacobson N S amp Christensen A 1996 Acceptance and Change in couple Therapy New York WW Norton amp Company Wright J et coll 2007 Manuel des psychoth rapies de couple Presse de l Universit du Qu bec La vie apr s soixante ans une nouvelle fronti re quelle aide psychologique proposer Georges ARBUZ Dipl m d Anthropologie Sociale de l Universit de Chicago Membre de la Soci t Fran aise de G riatrie et de G rontologie Membre du comit p dagogique du Centre d Etudes G rontologiques Ville H pital de l H pital Bretonneau Paris Formateur au GRAPE groupe de recherche sur l enfance et l adolescence 33 rue des Alouettes 75019 Paris T l 01 42 39 90 30 Pourquoi une nouvelle fronti re Parce qu apr s une longue p riode durant laquelle la vie apr s soixante ans a t largement ignor e de nombreux facteurs sont l origine d un regain d int r t pour cette phase de l existence On pense l impact sur cet
174. ue Universit de Rouen Chercheur associ au Laboratoire de Psychologie Clinique et Psychopathologie Universit Paris Descartes Si la psychologie clinique n a pas pu trouver son unit elle dispose n anmoins de th ories et de m thodes qui lui sont sp cifiques et qui permettent l utilisation d outils dont nous rappellerons le caract re a th orique ainsi les tests dits psychom triques ou encore le dessin ou la production de discours peuvent tre lus et interpr t s selon diff rentes orientations th oriques depuis une approche purement statistique jusqu une perspective litt raire ou artistique La tendance moderne l instrumentalisation du psychologue m ne des confusions dangereuses qui tendent assimiler le psychologue et son outil au risque d en faire un simple technicien on prescrit actuellement des QI qui semblent confondus avec l ensemble du test ce qui r duit la port e dynamique du bilan psychologique Quels sont les enjeux contemporains de l valuation de l intelligence et leur impact sur les repr sentations et th orisations concernant le QI partir du concept d intelligence globale et complexe propos par Wechsler nous rappellerons que le QI est un l ment qui s interpr te au regard de l ensemble des donn es d un bilan et dans le cadre d une relation clinique Dans cette perspective nous nous interrogerons sur la valeur heuristique de cette donn e chiffr e et nous
175. ue dans la soci t valeur qu il faut sans doute clarifier pr ciser d finir la fois pour les psychologues le public les employeurs les d cideurs Nous tenons remercier tous les intervenants et en particulier les conf renciers invit s les responsables de tables rondes les experts les membres des commissions nos partenaires et les associations qui illustrent le dynamisme de la profession et de la discipline en mettant leur disponibilit et leur comp tence au service de cette manifestation Nous vous souhaitons une bonne lecture et une bonne coute Nous esp rons avoir particip de fructueuses r flexions et avoir accompagn de nombreux changes et vous donnons rendez vous en 2010 Le Comit d organisation Jeannine ACCOCE FFPP Christian BALLOUARD FFPP No l DERDAELE FBP BFP Tiziana FRASSINETI FSP Andr GINEL FFPP Brigitte GUINOT FFPP Roger L CUYER FFPP Florent L ONARD FFPP Julien PERRIARD FSP Alexandre PEYRE FFPP Marie Jeanne ROBINEAU FFPP Francis VAN DAM FBP BFP Bruno VIVICORSI FFPP Catherine WIEDER FFPP Olivier GUIBERNAO Ing nieur Universit de Rouen Jean Pierre PETARD Directeur du Bulletin de Psychologie Paris PIERRE PLUME et M GRABEUZ des Ateliers Perplexes www perplexes org Comit scientifique des praticiens Pr sident Julien PERRIARD Suisse Josiane CHARMILLOT Suisse Jean Michel COQ France Sylvie DAURIAC France Claire DEMARET Belgique
176. ue sont sollicit es La pr sente tude vise clairer le r le de la scolarisation pr coce sur l adoption de cette attitude analytique Huit situations de syllogismes bas es sur des pr misses non empiriques ont t propos es 89 enfants d ge moyen de 41 mois 36 46 mois et r partis en quatre groupes selon la condition exp rimentale avec ou sans tayage par l imaginaire et la dur e de scolarisation La comparaison des performances de ces enfants scolaris s en petite section de maternelle soit avant 3 ans v t rans soit 3 ans novices montre une absence d effet significatif de la scolarisation pr coce sur la compr hension des syllogismes N anmoins l impact de l tayage par l imagination sur les raisonnements d ductifs est encore une fois d montr Une comparaison des r sultats ceux d enfants am ricains et australiens est r alis e et permet de discuter d int ressantes pistes d veloppementales D tection pr coce des psychoses l apport du psychologue en charge de la recherche clinique H l ne WILQUIN Psychologue Doctorante Laboratoire URECA Universit de Lille 3 Clinique Lautr amont 1 rue de Londres 59120 Loos T l 33 0 3 20 57 88 09 M l wilquin helene neuf fr Y DELEVOYE TURRELL Laboratoire URECA UFR Psychologie Univ Lille 3 59653 Villeneuve d Ascq Introduction La p riode temporelle qui pr c de l apparition de troubles psychotiqu
177. ues mais aussi le changement de corpus scientifique glissant du Psychologique l organique Science jeune qui se conna t mal ni prot g e ni l gitim e par un corpus de lois sans Conseil de l Ordre profond ment m connue mais pressentie comme un atout capital et d avenir elle nourrit ainsi bien des fantasmes et excite bien des convoitises Au bout du compte le Psychologue cet emp cheur de tourner en rond souvent tenu l cart des m dias se retrouve la merci de confusions de tout genre exploit es par bien des int r ts corporatistes ou socio conomiques Il se fait ainsi d pouiller de ses outils de ses victoires de son histoire de son vocabulaire scientifique de ses m thodes de ses formations de son efficacit de ses r sultats et m me de sa sp cificit la Psychologie Le moyen donc de r duire ce d calage entre r alit et image c est d apporter la preuve de la sp cificit du discours scientifique psychologique Celui ci s exprime par ailleurs dans des r sultats clairs nets dans la prise en charge de troubles consid r s la plupart du temps comme des maladies qu on ne sait pas traiter Je tenterai donc d expliciter ces diff rents points et d apporter cette preuve par une pr sentation synth tique du parcours th rapeutique de quelques cas sous forme de tableaux comparatifs 2 Cas de Troubles Phobiques et leurs troubles psychosomatiques d riv s d pression crise
178. ui concerne les proc dures de recrutement et le r le de l analyse de poste les param tres utiles pour l valuation du personnel et l arriv e du concept de comp tences le r le de la personnalit comme pr dicteur de la performance les nouveaux parcours de carri re et la demande de d veloppement personnel ainsi que les bases d une nouvelle gestion de la motivation au travail De la difficult croissante vivre ensemble attentes et apports de la Conf rence de consensus sur l examen psychologique et les utilisations des mesures en psychologie de l enfant Par Robert VOY AZOPOULOS Psychologue l Education nationale Enseignant l Ecole des Psychologues Praticiens Organisateur de la Conf rence de consensus Jeudi 3 juillet 2008 apr s midi Le psychologue expert Pr sentation de cette fonction sp cifique d signation r le formation et d ontologie Coordonn par Genevi ve CEDILE Psychologue Psychanalyste Expert Pr s la Cour d Appel de Paris agr e Pr s la Cour de Cassation Le psychologue expert Genevi ve CEDILE Psychologue Psychanalyste Expert Pr s la Cour d Appel de Paris agr e Pr s la Cour de Cassation M l genevieve cedile wanadoo fr Le terme psychologue expert comporte deux mots psychologue et expert Le meilleur psychologue clinicien peut n tre en fait un pi tre expert judiciaire Pour devenir psychologue expert il faut
179. un double mouvement de connaissance de l autre en soi mais galement de reconnaissance de soi chez autrui ibid p 38 Cherchant au del des sources identitaires parentales son environnement social n est pas seulement effet mais d termination ibid p 163 Son entourage est donc essentiel dans le devenir de son concept de soi Compte de tenu de ce param tre on peut raisonnablement s interroger sur la pertinence de l incarc ration des mineurs et jeunes majeurs qui risque de conforter le d tenu dans une identit construite partir de l unique r le mis sa disposition celui de d linquant incarc r La recherche pr sent e a pour objet d observer les strat gies mises en uvre par des d tenus adolescents et jeunes majeurs pour s int grer dans le milieu carc ral afin de mettre en vidence les ventuels bouleversements dans les rep res identificatoires et identitaires que peut induire l emprisonnement Repr sentatif de ces rep res est l estime de soi qui fait partie int grante d une structure plus complexe qu est le Soi Martinot 1995 cit in Blatier 1999 Elle a longtemps t per ue comme une cible importante d intervention en vue de r pondre aux objectifs carc raux Bennett 1974 Ceci impliquait que des programmes de soins pouvaient s organiser avant tout sur une am lioration de l estime de soi En effet plusieurs tudes ont montr que les d linquants avaient un niveau d es
180. ur profession Une question ouverte permettait de conna tre la sp cificit per ue de leur pratique de licenci s par rapport celle des non licenci s offrant des services similaires R sultats Un total de 764 psychologues a r pondu l enqu te 1545 activit s ont ainsi t d crites 47 d entre elles concerne le service intervention 18 l valuation 17 l ducation 5 la recherche d veloppement 5 l administration management 1 la publication et 8 d autres services La sp cificit per ue du psychologue est subdivis e en 5 familles la th orie associ e la formation de licenci une approche diff rente de la situation ex approche scientifique des capacit s propres aux licenci s une pratique diff rente et la r f rence des aspects d ontologiques et thiques Apports et implications Sur base de la liste des actes un travail d identification des comp tences requises pourra tre men de mani re compl ter l tude d Europsy Notre enqu te internet pourrait galement tre tendue d autres pays ouvrant la voie au d veloppement d une typologie internationale Bartram D amp Roe R A 2005 Definition and assessment of competences in the context of the European diploma in psychology European Psychologist 10 2 93 102 N t nen P amp Nevalainen V 2007 Psykologity n palvelutoimintojen luokitusopas Unpublished Identit et repr sentations professionnelles
181. vant la fois les difficult s de visibilit et de lisibilit de psychologue de ce personnel particulier dans l ducation nationale en interrogeant le positionnement professionnel mais aussi et surtout en analysant l image qu il leur est renvoy e travers divers rapports officiels constats l emporte pi ce ou supports m diatiques Depuis janvier 2003 pas moins de 8 rapports ont t produits sur la th matique de l orientation et de ses services La question du champ social d interventions est pos e par le politique les institutions conomiques et minist rielles et les usagers Quelles repr sentations de la psychologie peut on en d gager Il semblerait que le statut de psychologue soit fortement remis en question Cette valeur ajout e est elle d rangeante ou finalement n a t elle pas lieu d tre dans les perspectives actuelles A la faveur des v nements de 2003 le copsy est un peu sorti de l ombre mais d s lors expos il devient objet de projections de diverses r criminations que cristallise la polys mie du mot orientation Ne serions nous pas en train d assister l mergence d une repr sentation sociale du copsy Nous pouvons l illustrer par quelques pistes de r flexions sur les conditions selon Moliner qui favorisent l mergence des repr sentations sociales Par ailleurs si l on poursuit sur le champ des pratiques que vient signifier aux conseillers d orient
182. vice de p dopsychiatrie publique EPSM Lille M tropole Centre de Sant Mentale de Tourcoing Il s agit ici de pr senter l approche contextuelle d velopp e par Ivan Boszormenyi Nagy et ce qu elle peut apporter la pratique clinique aupr s d enfants d adolescents et de leurs familles Cette approche se situe au niveau philosophique dans la continuit existentielle dialectique Buber Ricoeur Levinas notre existence surgit de la pr sence de l autre et au niveau anthropologique dans la continuit des travaux de Mauss avec la question du don et du contre don Les notions d thique relationnelle de l gitimit de don dette seront abord es cette pr sentation th orique sera illustr e de vignettes cliniques Ducommun Nagy C 2006 Ces loyaut s qui nous lib rent Paris JC Latt s Michard P 2005 La th rapie contextuelle de Boszormenyi Nagy Bruxelles De Boeck Michard P amp Ajili G 1996 L approche contextuelle Paris Morisset Comment les gens se repr sentent les diff rents psys psychologue psychanalyste psychoth rapeute psychiatre Lionel SOUCHET P le AAFE Universit de Bourgogne 21065 Dijon T l 03 80 39 39 81 Fax 03 80 39 39 95 M l lionel souchet u bourgogne fr Amandine ZBINDEN Colomba CODACCIONI Fabien GIRANDOLA Universit de Bourgogne Quelle image le public a t il des diff rents psys Les gens font ils un amalgame complet entre les diff rentes prof
183. ychologisme tant la plupart du temps moins une doctrine qu un grief le reproche adress certains auteurs de r duire leur dimension psychologique des formes culturelles logique esth tique litt rature religion dont on m connaftrait ainsi la sp cificit les psychologues pourraient tre tent s de s en d sint resser soit par agacement que va t on encore nous reprocher soit parce que le d bat est ext rieur la psychologie elle m me Pourtant le psychologisme a une histoire qui commence bien avant que n apparaisse le mot milieu du XIX me si cle et qui continue de se d rouler au d but du XXI me si cle Plut t que d en suivre pas pas l volution chronologique on peut telle est la perspective choisie ici grouper les r flexions qu elle sugg re autour de deux v nements mineurs en eux m mes mais clairants par le prestige des auteurs voqu s un texte de Kant Critique de la Facult de Juger 1790 qui s efforce d arracher la psychologie le jugement de go t et le Discours de Rome de Lacan septembre 1953 qui voudrait faire la m me chose pour la psychanalyse A partir de ces deux v nements on peut remonter ceux qui rendent possible la psychologie moderne Descartes Locke voir appara tre le grief de psychologisme sans le mot au XVII me si cle avec le mot au XIX me et en suivre l histoire jusqu la psychologie cognitive et la philosophie de l esprit
184. ychotique McGorry et Yung 2003 L utilisation de ce type d chelle est utilis e dans le cadre d valuations diagnostiques Elle facilite galement l interpr tation des donn es recueillies de fa on exp rimentale sur ces m mes patients En effet le paradigme de la collision Delevoye Turrell et al 2003 a permis de mettre en vidence dans une t che de contr le moteur un d ficit d agentivit chez des patients schizophr nes chroniques Bulot et al 2007 La question centrale du travail pr sent ici tait de voir si ce d ficit d agentivit tait pr sent pr cocement dans l volution de la maladie Conclusion Les donn es pr liminaires sugg rent que des patients psychotiques jeunes voire des sujets que Pon qualifie d tat mental risque n am liorent pas l efficacit du contr le moteur lorsqu ils sont eux m me agent du mouvement de collision contrairement des sujets sains Ces r sultats vont dans le sens d un d ficit d agentivit d s les premiers stades de la maladie La poursuite de l tude sur un groupe de jeunes haut risque pourra permettre de corr ler les donn es cliniques CAARMS aux r sultats des tests exp rimentaux Blakemore et al 2000 Psychol Med Bulot et al 2007 Exp Brain Res Delevoye Turrell et al 2002 Neuroreport Delevoye Turrell et al 2006 Am J Psychi Frith 1989 Psychol Med Yung et McGorry 1996 Schizop Bull Yung et al 2003 Aust N Z J P

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