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Voir l`article (format pdf) - Société Française d`Ethnopharmacologie

1. EESE 24 1 Methodologie sister ENGET eene eee a GA KIE ER e Ue ge Ee Ka TRE E ED 24 De ccs E 28 2 1 R sultats de l nqu te Kendi Add gegen eegen ech ENNER ose RR Da an 28 2 2 R sultats de l enqu te Finkolo e e aeree meret e dana ana nana eo EN sue 35 2 3 Les recettes base de plant s sus eee ERR ER CENE UY Rees 42 PHYTOCHIMIE ET ACTIVITE ANTIPLASMODIQUE ecce 56 1 v 56 2 Descriptions botaniques eee ese eo er ee aana aane ae enang aaa niasa 56 3 ER EE e OT 59 4 M thodologie SE SEELEN IG e deg 61 4 1 Mat riel V sg tal ecce ete paga Bie ek ENG ena a a BAGA ENG BH Ben arah RUE NDA BAG BAGAN A Bajak Pe a kn ES 61 4 2 R actions de caract risation iier et ee GANG AAN IEE a AK A ir Ga ENN guer 61 4 3 D termination de la teneur en eau 66 4 4 D termination de la teneur en cendres ee 67 2 EXUACHONS T 68 5 6 Chromatographie sur couche mince 71 4 7 Activit Oe EE 72 S R sultats geg Ee Eed 73 2 l Caract riSations es Ta a ete tox D X aaa ga ga a KY aaa ORARE aana 73 9 2 E EENEG 78 5 3 Chromatographie sur couche mince 79 ANALYSES ET DISCUSSION ajaa no aga aana es ecas sos DAE eaaa 83 CONCLUSION Mem 90 WI 95 10 INTRODUCTION Le
2. 36 96 30 2 78 11 44 19 34 3 62 Canthium acutiflorum Feuilles 34 16 39 74 6 43 21 23 Ecorees 22 04 6 72 0 56 3 52 Argemone mexicana P a 29 72 39 04 5 77 2 20 Securinega virosa Feuilles 25 64 24 70 1 43 4 277 Racines 14 72 10 12 6 43 21 23 Feretia apodanthera Feuilles 19 44 23 24 6 60 16 08 Ecorces 10 86 13 32 0 73 10 20 Spondias mombin Feuilles 22 70 30 84 3 50 4 83 Partie a rienne Les rendements les plus lev s ont t obtenus avec les extraits aqueux et les plus faibles avec les extraits dichlorom thane pour la plupart des plantes Exceptionnellement l extrait m thanolique des racines de Securinega virosa a donn le rendement le plus lev pour cette plante 88 5 3 Chromatographie sur couche mince C C M 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 M 12 13 14 Figure 8 Plaque de CCM des d coct s aqueux r v l es par le trichlorure d aluminium Syst me de solvant BAW 60 15 25 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Figure 9 Plaque de CCM des d coct s aqueux r v l es par le r actif de Godin Syst me de solvant BAW 60 15 25 1 celtidifolia d coct des feuilles 89 2 Opilia celtidifolia d coct des corces 3 Canthium acutiflorum d coct des feuilles 4 Canthium acutiflorum d coct des corces 5 Argemone mexicana d coct de la partie a rienne 6 Securinega virosa d coct des feuilles 7 Securinega virosa d coct des racines 8 Feretia apodanthera d coct des feui
3. essai et ajout 5 gouttes du r actif de Mayer dans le premier tube puis 5 gouttes du r actif de Dragendorf dans le second tube l apparition de pr cipit s indique la pr sence d alcalo des En cas de r action faiblement positive nous avons proc d une confirmation en alcalinisant 25 ml du filtrat jusqu pH 8 9 par l ammoniaque extrait avec du chloroforme ajout dans le rapport 1 1 soutir la phase organique la partag entre deux capsules et vapor sec Au r sidu contenu dans la premi re capsule nous avons ajout 2 ml de HCI dilu reparti la solution entre deux tubes essai et ajout les r v lateurs g n raux des alcaloides r actif de 71 Mayer et de Dragendorf L apparition de pr cipit s plus intenses indique la pr sence d alcaloides Alcaloides des solanac es mydriatiques Au r sidu contenu dans la deuxi me capsule ajouter 1 ml d acide nitrique fumant et vaporer sec au bain marie bouillant apr s refroidissement ajouter 10 ml d ac tone pure et quelques gouttes d une solution de KOH 5 90 dans l alcool L apparition d une coloration violette indique la pr sence des alcaloides des solanac es mydriatiques Pourcentage des alcaloides La solution analyser est obtenue en agissant 25 ml de H5SO 10 et 5 ml d eau distill e sur 3 g de poudre Le filtrat est alcaliniser avec NH4OH 1 2 jusqu pH 8 9 extraire avec 50 ml de chloroforme s cher sur du sulfate de sodium anhydre et fi
4. fluorescence verte rouge flocons 9 39 7 8 03 85 Les tanins cat chigue et galligue sont les compos s gul ont montr des r actions franchement positives dans les feuilles de Securinega virosa On note galement la pr sence de coumarines de d riv s anthrac niques combin s de compos s r ducteurs et de mucilages Les alcaloides les flavonoides les saponosides les st rols et triterp nes les h t rosides cardiotoniques les d riv s anthrac niques libres les h t rosides cyanog n tiques les carot noides les anthocyanes et les leucoanthocyanes ont donn une r action n gative Tableau 66 R sultat des r actions en tube des racines de Securinega virosa RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Tanins bleu noire Compos s r ducteurs rouge brique Oses et holosides rouge Alcaloides et pr cipit s 0 1690 Anthrac nigues combin s O h t rosides rouge H t rosides cardiotoniques St rols et triterp nes verte Mucilages flocons Coumarines fluorescence verte Substances extractibles par l eau 9 90 Pourcentage en eau az otropie 7 Pourcentage en eau par gravim trie 7 53 Dans les racines de Securinega virosa nous avons obtenu des alcalo des 0 16 Les compos s avec des r actions franchement positives ont t les tanins les compos s r ducteurs les mucilages A cot nous avons not la pr sence des h t rosid
5. Finkolo le chef lieu de la commune se trouve 19 km de la ville de Sikasso D apr s le recensement administratif caract re lectoral de 2001 la population de la commune est estim e 11378 habitants De Juin Octobre 2001 les consultations pour le paludisme ont constitu 33 44 du recours total au centre Notre tude a concern 15 villages dont les noms et distances de Finkolo sont donn s dans le tableau 3 35 Tableau 3 Liste des villages concern s avec les distances de Finkolo Nom des villages Distances de Finkolo en Km Finkolo 0 Mamabougou 5 Finkolo Ferme 6 Man 7 Z korodoukou 10 Mamouroubougou 10 Finibougou 15 H r makono 20 Sagn na 21 N kalamati bougou 23 Tiongobougou 30 Kouloukan 30 Tionabougou 32 Gaganibougou 33 Missidougou 41 LEGENDE VILLES Chef lieu de Region o e Chef lieu de Cercle Chef lieu d Arrondissement o LIMITES ADMINISTRATIVES lt Limite d Etat Limite Region TAG ies de Code z Pu oe COMMUNICATION anah principales ANG Routes secondaires N Hydrographie CERCLES Bougouni SU Kadiolo i Kolondi ba 77 Koutiala her SIKASSO Yanfolila Uu Yorosso Figure 4 Carte du cercle de Sikasso IGM 36 1 2 Le choix des zones 1 2 1 Bandiagara C est une zone dont la couverture en soins de sant conventionnelle est tr s faible Il n y a qu un seul centre pour les deux communes de l aire L acc s au cent
6. Hochst 43 R aliser une d coction des guis de Sclerocarya birrea et de Acacia albida et administrer la solution obtenue par bain corporel et oralement pendant 7 j Reprendre chaque fois la d coction 43 2 3 2 2 ASCLEPIADACEAE Calotropis procera 7 14 R aliser une d coction d une partie des racines de Calotropis procera pour administration orale et bain corporel Une autre partie sera pulv ris e pour tre prise avec la bouillie Le traitement dure 7 j 7 14 Recette N 7 Calotropis procera 11 R aliser une d coction des fleurs de Calotropis procera et des nouvelles feuilles de Boscia angustifolia A Rich Donner par voie orale trois paum es de l eau de d coction pour l homme et quatre pour la femme ensuite effectuer des bains corporels pendant 5 6 j 11 2 3 2 3 CAESALPINIACEAE Tamarindus indica 18 44 Pulv riser le gui de Tamarindus indica et utiliser la poudre obtenue en massage dans le beurre de karit 18 La poudre obtenue peut tre utilis e en fumigation administr e oralement et par bain corporel dans de l eau 44 2 3 2 4 CAPPARIDACEAE 62 Boscia angustifolia 11 48 Cf Calotropis procera ASCLEPIADACEAE 11 Les corces de tronc de Boscia angustifolia sont pulv ris es avec les racines de Ximenia americana plus celles de Securidaca longepedunculata La poudre obtenue est mise dans un demi verre n 8 d eau chaude pour administration orale Utilis e galement en bain corporel et m
7. M La masse de la prise d essai pourcentage de cendres totales MCt PCt 100 PE Nous avons r alis 5 essais de la m me mani re afin de d terminer un pourcentage moyen 4 4 2 Cendres insolubles dans l acide chlorhydrique Principe Ces cendres sont le r sidu obtenu en faisant bouillir les cendres totales dans de l acide chlorhydrique 10 90 leur d termination permet de mesurer la quantit de mati res siliceuses sp cialement de la terre siliceuse contenue dans la drogue Mode op ratoire sur les cendres totales nous avons vers 20 ml de et laiss bouillir 15 mn au bain marie Apr s refroidissement nous avons recueilli et lav la mati re non soluble sur un papier filtre sans cendre le filtre a t transf r dans un creuset sec tar masse l ensemble est pes masse M incin r et repes masse M 77 Le pourcentage de cendre insoluble dans l acide chlorhydrique par rapport la drogue est d termin par la formule suivante M Ci PCi 100 PE La masse de cendre insoluble dans l acide chlorhydrique Mci La prise d essai est la somme des cinq prises d essai utilis es pour les cendres totales 4 4 3 Cendres sulfuriques Principe Ces cendres sont les substances r siduelles non volatilis es recueillies lorsque l chantillon de drogue est br l avec de l acide sulfurique concentr Ces cendres d terminen
8. Med Afr Noir 39 6 459 462 1 Satti G M H and Khalid S A 1999 Anriplasmodial activity of selected sudanese medicinal plants with emphasis on Maytenus senegalensis Lam Excell J Ethnopharmacolog 64 P227 233 Fan 2003 Etude de la toxicit de certaines plantes vendues sur les march s du districk de Bamako Th se de pharmacie Bamako 23 Pp 130 Gbessor M Kossou Y De Souza C Amegbo K Denke A Koumaglo K 1988 Revue de medecine traditionnelle et pharmacop e V ol 2 1 11 18 Guindo O 2002 Epid miologie du paludisme dans la r gion de Sikasso Formes graves et compliqu es l h pital r gional de Sikasso tude du comportement attitude pratique CAP et saisonnalit dans un village rural Th se de m decine Bamako 104 Pp 60 Hakizamungu E et Weri M 1988 Usage de plantes m dicinales dans le traitement du paludisme en m decine traditionnelle Rwandaise Revue de m decine traditionnelle et pharmacop e vol2 N 1 11 18 Holstein M Guide pratique de l anoph lisme en Afrique Occidentale Fran aise A O Service g n ral d hygi ne mobile et de prophylaxie Gouvernement g n ral de Direction g n rale de la sant publique de Dakar Pp 51 Hostettman K 1997 Tout savoir sur le pouvoir des plantes sources de m dicaments Lausanne Page 77 102 Hutchinson J Dalziel Jm 1963 Flora of West Tropical Africa Deuxi me edition NN Heppes
9. 2 1 R sultats de l enqu te Bandiagara 2 1 R partitions des th rapeutes traditionnels dans l aire de sant de Kendi Tableau 4 R partition th rapeutes traditionnels en fonction du sexe Sexe Nombre de TT Pourcentage Masculin 48 97 96 F minin 1 2 04 Total 49 100 A Kendi nous avons rencontr 49 th rapeutes sur une soixantaine annonc s Dans notre chantillonnage une femme a t retenue Tableau 5 R partition des th rapeutes traditionnels en fonction de l ge Age en ann e Nombrede pourcentage 20 39 3 6 12 40 59 17 34 69 60 79 23 46 94 gt 80 6 12 24 Total 49 100 Seulement 6 1246 des th rapeutes ont entre 20 et 40 ans la majorit a plus de 60 ans 46 94 38 2 1 2 Conceptions des th rapeutes traditionnels par rapport au paludisme a Kendi 2 1 2 1 Par rapport au paludisme simple Tableau 6 Symptomatologie du paludisme simple Kendi Sympt mes Nombre de TT pourcentage Corps chaud 49 100 Maux de t te 24 48 98 Vomissements 11 22 45 Dyspn e 4 8 16 Diarrh e 3 6 12 Corps abattu 3 6 12 Frissons 3 6 12 Toux 3 6 12 Pleures 2 4 08 Rhume 2 4 08 Autre 6 12 24 Les autres signes cit s ont t perturbations du rythme cardiaque anorexie refroidissement du corps constipation m lange des cils et sous cils Tous les th rapeutes traditionnels reconnaissent la pr sence de la fi vre dans la symptomatologie du paludisme La fi vre est suivie par les maux
10. 48 55 60 61 63 64 Cf Boscia angustifolia CAPPARIDACEAE 48 les corces de racines de Securidaca longepedunculata sont pulv ris es avec quelques bulbes d ail La poudre obtenue est utilis e en fumigation matin et soir pendant une journ e 55 63 les corces de racines de Securidaca longepedunculata sont pulv ris es pour fumigation et administration orale Le traitement dure une journ e 61 64 2 3 2 12 RUBIACEAE Feretia apodanthera Del 5 Faire une d coction des racines et des corces de tronc Feretia apodanthera administrer la solution obtenue par bain corporel et oralement pendant 3 j pour l homme et 4 j pour la femme 5 64 Nauclea latifolia 58 59 Les feuilles et les racines de Nauclea latifolia et de Oxytenanthera abyssinica plus la partie a rienne de Argemone mexicana sont utilis es pour r aliser une d coction qui sera administr e par bain corporel et voie orale durant 3 7 j 58 59 2 3 2 13 RUTACEAE Citrus aurantifolia Swingle 70 Cf Carica papaya CARICACEAE 70 Citrus limon 70 Cf Carica papaya CARICACEAE 70 2 3 2 14 SOLANACEAE Solanum incanum 4 R aliser une d coction des racines de Solanum incanum La solution r sultante sera administr e par voie orale et bain corporel pendant 7 j 4 2 3 2 14 ZYGOPHYLLACEAE BALANITACEAE Balanites aegyptiaca 8 Enlever les racines d un pied de Balanites aegyptiaca qui a pouss sur une termiti re pulv riser et mettre
11. coct total des feuilles de Canthium acutiflorum aux Rf 0 56 0 69 et 0 75 Dans le d coct total de la partie a rienne de Argemone mexicana le r actif de Dragendorff a donn des t ches jaunes 0 59 et 0 62 Le m me r actif a donn des t ches de couleur jaune dans le d coct des feuilles de Securinega virosa 0 59 et 0 70 et dans le d coct des racines 0 58 90 5 4 R sultats du test antiplasmodigue Tableau 72 Listes des extraits ayant une concentration inhibitrice comprise entre 0 et 5ug ml Noms scientifiques Drogues Argemone mexicana Argemone mexicana Securinega virosa Feuilles Spondias mombin Feuilles Spondias mombin Feuilles Opilia celtidifolia Feuilles M dicament t moin L extrait m thanolique de Argemone mexicana t le plus actif avec une ICso de lu g ml contre 0 05u g ml pour la chloroquine qui tait le produit t moin Dans cette fourchette se situent uniquement des extraits organiques Extraits Partie a rienne M thanolique Partie a rienne M thanolique Dichlorom thane Chloroquine Dichlorom thane Dichlorom thane Dichlorom thane 1 00 1 22 2 41 257 3 92 4 01 0 05 Tableau 73 Listes des extraits ayant une concentration inhibitrice 5090 IC 50 comprise entre 5 et 1Op g ml Noms scientifiques Drogues Extraits ICso Canthium acutiflorum Feuilles Dichlorom thane 9 207 Argemone mexicana Partie a rienne D coct aqueux 5 89 Feret
12. colt s Blendio dans le cercle de Sikasso en Mai 2003 Ces chantillons ont t s ch s l ombre sur une claie puis cras s au mortier traditionnel avant d tre pulv ris s en poudre fine l aide d un moulin de type Retsch SM 2000 Tableau 59 Liste des plantes tudi es avec leurs noms locaux et les parties utilis es Noms scientifiques Nom local Partie utilis e Argemone mexicana L Bozobo Feuilles Canthium acutiflorum Hiern Yarabali Feuilles et corces Cassia sieberiana DC Sinja Racines Feretia apodanthera Djula sounkala Feuilles et corces Opilia celtidifolia Guill et Perr Korogey Feuilles et corces Securidaca longepedunculata Fres Yoro Racines Securinega virosa Souroukou gn gn Feuilles et racines Spondias mombin Minko Feuilles 4 2 R actions de caract risation Les essais ont port sur la recherche dans les poudres de nos diff rents chantillons des principaux groupes chimiques Nous avons effectu des r actions en tubes 4 2 1 Recherche des alcaloides Elle est effectu e par des r actions de pr cipitation avec les r actifs g n raux des alcaloides Valser Mayer et Dragendorf Un extrait sulfurique est pr par partir de 10 g de poudre et de 50 ml de 5 4 10 Apr s une mac ration de 24 h la temp rature ambiante le mac r est filtr sur papier filtre et lav l eau distill e de mani re obtenir 50 ml Nous avons ensuite pris 1 ml de ce filtrat dans 2 tubes
13. partir la solution entre 2 tubes essai A l aide d une pipette ajouter 1 ml de 5 4 concentr au fond du tube sans agiter la formation d un anneau rouge brun tre la zone de contact des deux liquides et une coloration violette de la couche surnageante r v lent la pr sence de st rols et triterp nes c est la r action de Liebermann Buchard 4 2 5 Recherche des H t rosides cyanog n tiques Dans un tube essai contenant 1 g de poudre ajouter 5 ml d un m lange d eau distill e 5 ml et de tolu ne 5 ml Introduire le papier picrosod fra chement pr par dans ce tube essai sans toucher les parois ni tremper dans la solution La pr sence d h t rosides cyanog n tiques est indiqu e par la coloration rouge plus ou moins rapide du papier picrosod 74 4 2 6 Recherche des H t rosides cardiotonigues Ajouter 1 g de poudre 10 ml d alcool 60 et 5 ml d une solution d ac tate neutre de plomb chauffer au bain marie pendant 10 mn et filtrer Extraire ce filtrat avec 10 ml de chloroforme partager la phase organique entre 3 tubes essai vaporer le contenu de chaque tube sec Reprendre les r sidus avec 0 5 ml d isopropanol et ajouter 1 ml des r actifs de KEDDE de BALJET et de RAYMOND respectivement dans les 3 tubes le r sultat suivant indique la pr sence de card nolides tube avec r actif de KEDDE coloration rouge violac e tube avec r actif de BALJET coloration orang e
14. 1 21 PAPAVERACEAE 59 Argemone mexicana L 50 58 72 74 L eau de d coction des feuilles de Argemone mexicana L est prise par voie orale et en bain corporel une d coction des racines pourrait tre r alis e les voies d administration restant les m mes pendant 7 j 50 Cf Carica papaya CARICACEAE 72 14 3 3 1 22 POACEAE Oxytenanthera abyssinica Mumo 59 62 Le d coct obtenu partir des racines de Oxytenanthera abyssinica et de Nauclea latifolia et de la partie a rienne de Argemone mexicana est administr en bain corporel et oralement pendant 7 15 j 59 Cf Burkea africana CAESALPINIA CEAE 62 2 3 1 23 POLYGALACEAE Securidaca longepedunculata Fres 2 35 36 44 46 47 48 60 71 Cf Khaya senegalensis MELIACEAE 2 La poudre obtenue partir des racines de Securidaca longepedunculata est utilis e en fumigation et aspiration nasale pendant 7 j 35 36 44 47 Cf Ximenia americana OLACACEAE 46 Cf Boscia angustifolia CAPPARIDACEAE 48 Cf Cassia sieberiana CAESALPINIACEAE 60 Les racines cras es de Securidaca longepedunculata sont mises en mac ration pendant environ 15 minutes pour bain corporel et administration orale le traitement dure 2 j 60 Cf Cassia sieberiana CAESALPINIACEAE 71 2 3 1 24 RHAMNACEAE Ziziphus mauritiana Lam 32 Le Loranthus sp sur Ziziphus mauritiana est bouillie avec les racines et les feuilles de D g pi non d termin e La solution
15. 12 53 12 97 13 13 13 38 13 46 14 23 14 55 14 93 15 09 15 15 16 30 18 28 0 05 92 Analyses et discussions L objectif principal de notre travail tait d valuer la prise en charge traditionnelle du paludisme dans les aires de sant de Kendi et de Finkolo Nous avons effectu une enqu te pour d terminer les conceptions et les traitements du paludisme aupr s des th rapeutes traditionnels A Bandiagara comme Sikasso les TT ont rapport la m me symptomatologie fi vre maux de t te vomissements diarrh e Ces r sultats se rapprochent de ceux obtenus par Guindo 1988 et par Traor 1999 qui ont tous deux men des enqu tes aupr s des TT Au terme d une enqu te men e aupr s des femmes Sikasso Roger In Jailly 1993 a obtenu les m mes sympt mes N djock en 2001 a rapport des r sultats similaires lors d une enqu te aupr s des femmes de Maniala Office du Niger Si les aliments ont t cit s comme cause du paludisme Sikasso 66 67 surtout les aliments sucr s tel que les fruits cela pourrait tre d la disponibilit de ces aliments dans la r gion pendant l hivernage qui est galement une p riode favorable au developpement des moustiques Dans la m me r gion l alimentation vient en t te des causes cit es par Roger en 1993 ainsi que par Guindo en 2002 Les TT citant l hygi ne corporelle Kendi ont certainement t influenc s par la p nurie d eau dans la zone cause de plusi
16. Le Centre de Sant cause de sa v tust le manque de personnels qualifi s et de mat riels a ses services limit s De Juin Octobre 2001 le paludisme a repr sent 23 66 des consultations au Centre de Sant Notre enqu te a concern 24 villages dont les noms et distances de Kendi sont repr sent s dans le tableau 2 Tableau 2 Liste des villages concern s avec les distances de Kendi Noms des villages Kendi Dassi Dounaly Sogodougou Kintaba ley Nombo Pelleni Dogossori Kintaba do Anga Irguily Ogobo Amba Dedji Doura Gassi Kend Banguel Toup Dantiand Biri Some Sissongo Diamagolo Distances de Kendi en Km 34 LEGENDE NS lonnees Geographiques e CHEF LIEU DE REGION CHEF LIEU DE CERCLE CHEF LIEU D ARRONDISSEMENT LN PISTES INI ROUTES SECONDAIRES ROUTES PRINCIPALES 7 COURS D EAU PERMANENTS COURS D EAU TEMPORAIRES CERCLES 1997 D N C T BP 240 BAMAKO MALI Figure 3 Carte du cercle de Bandiagara IGM 1 1 2 Sikasso L enqu te Sikasso s est d roul e dans la commune rurale de FINKOLO arrondissement central A C situ e l Est de la ville de Sikasso la commune de Finkolo fait fronti re avec le Burkina Faso La zone abrite la savane arbor e comme couverture v g tale Le climat est de type soudanien avec une pluviom trie de 1500 mm an La commune a son actif la for t class e de Farako avec une superficie de 15000 km
17. Maux de t te 4 13 33 Yeux jaunes 3 10 Corps mou 2 6 67 Yeux blancs 2 6 67 Autres 9 30 Parmis les autres sympt mes cit s nous avons amaigrissement insomnie urine rouge soif maux de ventre pleures douleurs dorsales refroidissement des membres inf rieurs et toux Un th rapeute traditionnel pouvait citer plusieurs sympt mes Le corps chaud les vomissements et les frissons sont les principaux sympt mes du paludisme simple Finkolo Tableau 29 Etiologies du paludisme simple Finkolo Etiologies Nombre de TT Pourcentage Alimentation 20 66 67 Vent 7 23 33 Piq re de moustique 3 10 Humidit 2 6 66 Ne sait pas 3 10 L alimentation est la cause la plus cit e Finkolo Les TT qui ont cit le moustique pensent qu il suce les jus de fruits pour les injecter l homme Tableau 30 Evolution du paludisme simple sans traitement Finkolo Evolution Nombre de Pourcentage TT Kono 10 33 33 Sayiblen et sayidj 8 26 67 Sayidj 2 6 67 Sayiblen 2 6 67 Autres maladies 2 6 67 Mort 2 6 67 Ne sait pas 2 6 67 Autres 8 26 67 46 4090 des th rapeutes pense que le paludisme simple volue en donnant le sayi soit le sayiblen se traduisant par un tat d ict re puis le sayidj qui se traduit par un tat d an mie soit l une ou l autre forme du sayi s par ment 33 3346 trouve que l volution va aboutir au paludisme grave A la question de savoir si on peut gu rir du paludisme simple sans traitement 1090 des th rapeu
18. assistons actuellement un accroissement de l utilisation des d riv s de Quing haosu Art misine Arth m ther Art sunate Ce schema th rapeutique n est pas toujours respect et l arsenal des m dicaments utilis s contre le paludisme ne fait que s agrandir _ Les antipaludiques les plus utilis s au Mali Schizonticides Schizonticides rythrocytaires Amino 4 quinol ines chloroquine et amodiaquine ais NH CH CHz CHz C2H5 2 S 2 lt Chloroguine Amino alcools quinol ine m thanol quinine m floquine 26 H CH HO CH H3CO Uu Ouinine Phenanthtr ne m thanol halofantrine d HO C C E NG Ho Ho C QS vi e Halofantrine Halfan Quing haosu et d riv s Art misine Arth mether Art sunate Art misine Antifoliques sulfadoxine sulfones O OCH Sulfadoxine Antibiotiques cyclines clindamycine Schizonticides tissulaires h patiques Antifoliniques proguanine pyrim thamine 21 CI NH 4 eed CH H N d HN CH NH Proguanil Paludrine Antibiotiques cyclines Gam tocytocides Amino8quinol ine primaquine H3CO 7 N C2H5 NE CH CH N CHs Cah Primaquine 5 2 2 M decine traditionnelle A Sikasso 3790 des femmes interrog es utilisaient des produits de brousse comme recour
19. coloration verd tre pr cipit abondant coloration rouge brique coloration rouge pr cipit floconneux anneau rouge surnageant vert violet fugace rouge violac orang 7 27 96 4 66 96 coloration rouge cerise rouge anthraquinones 0 10 96 8 0 4 44 96 8 18 96 112 Annexe 5 Composition des r actifs R actif de Dragendorff Iodure de sodium anhydre 200 g Eau distill e e res 600 cc Agiter pendant 30 mn R actif de Godin Solution A Vanilline 1 g 1000 ml d thanol Solution B Acide perchlorique 3 cc eau distill e 100 c c M langer les 2 solutions au moment de l emploi Ensuite pulv riser les plaques avec une solution de HSO 10 Liqueur de Fehling R actif chaud Solution A CSC iiie 35g Eau distill e 500 cc contenant 5 cc d 5 4 Laisser refroidir puis compl ter au litre avec de l eau distill e Solution B Sel de Seignette 150g Eau distill e 500 cc Refroidir puis ajouter 300 cc de lessive de soude non carbonat completer au litre avec l eau distill e NB m langer les 2 solutions volume gal au moment de l emploi R actif de Guignard pr paration papier picrosod Acide picrique lg Carbonate de sodium 10 g Eau distill e 100 cc R actif de Raymond Marthoud 113 1 3 meta dinitrobenz ne
20. de flavones rose violac indique celle des flavanones rouge indique la pr sence de flavanols et flavanonols Cette r action est dite la Cyanidine La m me r action sans copeaux de magn sium mais chauff e au bain marie pendant 15 mn permet de d tecter la pr sence de Leucoanthocyanes en cas d apparition de coloration rouge cerise o violac e 4 2 3 Recherche de d riv s Anthrac niques 4 2 3 1 Anthrac niques libres A 1 g de poudre ajouter 10 ml de chloroforme chauffer au bain marie pendant 3 mn et filtrer 1 ml de ce filtrat ajouter 1 ml d ammoniaque et observer la coloration rouge indiquant la pr sence d anthrac niques libres c est la r action de Borntragger 4 2 3 2 Anthrac niques combin s Les O H t rosides Sur la poudre pr c demment puis e par le chloroforme ajouter 10 ml d eau distill e et 1 ml de chauffer au bain marie pendant 15 mn puis filtrer Prendre 5 ml de ce filtrat extraire avec 5 ml de chloroforme la phase organique ajouter 1 ml de NH4OH dilu l apparition d une coloration rouge indique la pr sence d anthraquinones sous la forme de O h t rosides Si cette r action est n gative o faiblement positive on recherche Les O H t rosides g nines r duites A 5 ml du filtrat pr c dent ajouter 3 4 gouttes de FeCl 10 chauffer au bain marie pendant 5 mn extraire ensuite avec 5 ml de chloroforme la phase organique ajouter 1 ml de NH4OH dilu l appariti
21. de t te puis les vomissements Tableau 7 Etiologies du paludisme simple Kendi Etiologies Nombre de TT Hygi ne corporelle 15 Piq re de moustique 11 Hygi ne alimentaire 8 Vent 7 Eaux sales 6 Salet s 5 Ne sait pas 2 Autres 4 Pourcentage 30 61 22 45 16 33 14 28 12 24 10 20 4 08 8 16 Comme autres causes les TT ont cit les mamans qui am nent les enfants chercher du bois en brousse le changement de la temp rature du bain de l enfant la fra cheur la sous alimentation A Kendi c est surtout le manque d hygi ne qui est cit comme cause du paludisme simple suivi par les piq res de moustique 39 Tableau 8 Evolution du paludisme simple sans traitement Evolution Nombre de TT Pourcentage Mort 16 32 65 Aggravation 15 30 61 Maux de ventre 5 10 20 Constipation 5 10 20 W w 4 8 16 Gu rison si vomissement 3 6 12 Autres maladies 2 4 08 Ne sait pas 8 13 33 Plus de la moiti des th rapeutes trouvent que sans traitement le paludisme simple volue vers la mort ou une aggravation L volution vers d autres maladies a t signal e Le w w cit par certains th rapeutes serait une maladie brutale ressemblant au paludisme et r sultant de ce dernier mais qui terrasse le malade d un seul coup Il se manifeste par une fi vre plus lev e une grande paresth sie se traduisant par une immobilisation et un manque de d sir de parler du malade Tableau 9 Sexe typique pour les mal
22. des th rapeutes ont eu leur savoir dans la famille Tableau 25 Transmission du savoir Kendi B n ficiaire Nombre de TT Pourcentage Fils 18 36 73 Fr re 14 28 57 Fr res et fils 12 24 49 Absence de transmission 4 8 16 Fils et petits fils 1 2 04 Total 49 100 Les th rapeutes transmettent toujours les savoir dans la famille 2 2 R sultats de l enqu te Sikasso 2 2 1 R partitions des th rapeutes traditionnels Finkolo Tableau 26 R partition des th rapeutes traditionnels en fonction du sexe Sexe Nombre de TT Pourcentage Masculin 22 73 33 F minin 8 26 67 Total 30 100 A Finkolo les femmes ont repr sent 26 67 des th rapeutes rencontr s Tableau 27 R partition des th rapeutes traditionnels en fonction de l ge Age Nombre de TT Pourcentage 40 59 10 33 33 60 79 20 66 67 Total 30 100 Le plus jeune th rapeute a 40 ans et plus de la moiti des th rapeutes ont entre 60 et 80 ans A Man un th rapeute de 45 ans nous a confi qu il refuse souvent de donner les informations sur les recettes aux malades venant d ailleurs parce que se trouvant trop jeune pour s adonner ce travail 45 2 2 2 Conceptions des th rapeutes traditionnels Finkolo 2 2 2 1 Par rapport au paludisme simple Tableau 28 Symptomatologie du paludisme simple Finkolo Sympt mes Nombre de TT Pourcentage Corps chaud 25 83 33 Vomissements 17 56 67 Frissons 8 26 27 Diarrh e 7 23 33 Yeux rouges 6 20
23. est un arbuste avec des feuilles coriaces glabre verte brillantes largement elliptiques acumin es avec des bases en point ou arrondies Ces feuilles mesurent 6 10 cm de long sur 3 5 cm de large avec des nervures tertiaires pro minentes sur le limbe des corolles de plus de 7 mm de long Argemone mexicana L NB Bozobo gninnidi Kerharo et Adam 1974 C est une herbe annuelle ramifi e glauque atteignant 1 m de long base ligneuse avec un latex jaune Les feuilles sont alternes sessiles glabres lanc ol es de 15 cm sur 4 cm bords lob s dent s avec des dents termin es par des pointes pineuses les feuilles portent des nervures m dianes et lat rales blanches Les fleurs sont terminales mesurant 5 6 cm de diam tre avec 2 3 s pales verts 4 6 p tales jaune vifs des tamines nombreuses des ovaires divis s en 4 6 loges le capsule vert est glauque dress de 4 cm de long sur 2 5 cm de diam tre s ouvrant par le sommet avec de nombreuses pines dress es ou tal es La plante est originaire de la partie m ridionale de l Am rique du Nord cette esp ce est tr s irr guli rement repartie en Afrique et se trouve au Mali dans diff rentes r gions du pays Securinega virosa NB souroukou gnin gnin ND s gu l Malgras 1992 C est une plante cime ouverte avec une corce membraneuse Les fleurs sont vert jaun tres en fascicules axillaires donnant des fruits charnues en boules blanche
24. gui de Tamarindus indica est pulv ris pour fumigation et administration avec la bouillie matin et soir pendant 3 jours pour l homme et 4 jours pour la femme 30 Le gui de Tamarindus indica est m lang avec les excr ments d un ne noir puis pulv ris pour fumigation 40 2 3 1 7 CAPPARIDACEAE Boscia angustifolia A Rich 48 Les corces de tronc de Boscia angustifolia sont pulv ris es avec les racines de Ximenia americana plus celles de Securidaca longepedunculata La poudre obtenue est mise dans un demi verre n 8 d eau chaude pour administration orale Utilis e galement en bain corporel et massage incantatoire dans du beurre de karit Le traitement dure 7 j 2 3 1 8 CARICACEAE Carica papaya L 68 72 74 Le d coct des feuilles de Carica papaya est utilis par voie orale et bain corporel jusqu gu rison 68 Les feuilles Carica papaya et celles de Argemone mexicana G D Guill et Perr sont utilis es parties gales pour faire une d coction dont la solution r sultante est administr e par bain corporel et par voie orale pendant plus de 10 j 72 74 2 3 1 9 CELASTRACEAE Maytenus senegalensis Lam 52 54 Cf Afzelia africana CAESALPINIACEAE 2 3 1 10 COCHLOSPERMACEAE Cochlospermum tinctorium A Rich 55 56 61 68 70 75 78 R aliser une d coction ou une mac ration des racines de Cochlospermum tinctorium et de Nauclea latifolia parties gales pour prise orale et bain corporel mat
25. la poudre soit dans l eau soit dans la bouillie pour prise orale pendant 7 j 8 Pulv riser un nid d oiseau se trouvant sur Balanites aegyptiaca et utiliser la poudre en fumigation durant 7 j 17 36 Arracher un jeune pied de Balanites aegyptiaca o un oiseau ne s est pas encore pos Pulv riser et masser le malade du paludisme grave avec la poudre m lang e au beurre de karit Donner une partie de la poudre par voie orale avec un peu de liquide Le traitement dure 7 j 47 PLANTES NON DETERMINEES Tebcobilir 12 Faire une d coction des tiges feuill es administrer le d coct en bain corporel et par voie orale 12 65 ETUDE PHYTOCHIMIQUE ET DE L ACTIVITE ANTIPALUDIQUE DE Opilia celtidifolia Canthium acutiflorum Argemone mexicana Securinega virosa Feretia apodanthera Spondias mombin Cassia sieberiana et Securidaca longepedunculata 1 INTRODUCTION Au terme de notre enqu te nous avons s lectionn 8 plantes en vu d effectuer un screening phytochimique et un test biologique antimalarique Ces plantes ont t choisies par rapport la fr quence de leur utilisation dans les recettes donn es par les th rapeutes traditionnels ainsi que l absence de travaux ant rieurs sur ces plantes allant dans le m amp me sens que notre tude Ce sont Tableau 48 Liste des plantes tudi es avec les parties utilis es Nom scientifique Famille Partie utilis e Argemone mexicana L Papaveraceae Partie a rienne C
26. les autom dications constituaient 50 796 170 cas du total des recours Les rem des utilis s sont le plus souvent traditionnels En g n ral se sont les membres de la famille qui connaissent les rem des savent o les trouver dans la brousse environnante les pr parer et les administrer plus rarement ils les ach tent aux herboristes ou aux th rapeutes traditionnels de la zone Il ressort aussi que le traitement familial par rem des conventionnels principalement l aspirine et la quinine concerne surtout les cas de fi vres 90 de ces cas de fi vre ont t trait s dans les 3 premiers jours qui ont suivi l apparition des sympt mes Coppo et coll 1990 L autom dication ordinaire base de produits pharmaceutiques et le non recours occupe la premi re place Maniala Office du Niger ils sont suivis de l autom dication base de plantes m dicinales Pour le sumaya les m res ont fait en premi re intention une autom dication base de plantes m dicinales 6090 suivi de l autom dication base de 24 produits pharmaceutiques 20 et du th rapeute traditionnel 10 C est en deuxi me recours qu elles se sont rendues au CSCOM 5090 N djock 2001 L OMS rapporte qu en 1998 au Ghana au Mali au Nigeria et en Zambie 6090 des enfants ayant la fi vre ont t trait s chez eux avec des rem des base de plantes A Sikasso l autom dication traditionnelle est le recours le plus voqu suivi du recours au centr
27. obtenue est administr e par bain corporel et oralement pendant 3 4 jours 2 3 1 25 RUBIACEAE Canthium acutifolium Hiern 50 68 Les feuilles de Canthium acutifolium sont utilis es pour r aliser une d coction qui sera prise par voie orale et bain corporel Feretia apodanthera Del 28 Cf Spondias mombin ANACARDIACEAE 28 Mitragyna inermis Willd Oktze 13 15 27 64 60 Cf Securinega virosa EUPHORBIACEAE 13 Le d coct des feuilles de Mitragyna inermis est utilis en bain corporel et prise orale pendant une semaine 15 27 Cf Anogeissus leiocarpus COMBRETACEAE 64 Nauclea latifolia Sm 51 55 59 63 64 67 78 Le d coct des feuilles de Nauclea latifolia est utilis par voie orale et bain corporel pendant 2 3 j Recommencer la d coction tous les jours 51 Cf Cochlospermum tinctorium COCHLOSPERMACEAE 55 Cf Oxytenanthera abyssinica POACEAE 59 Cf Cassia sieberiana CAESALPINIACEAE 63 Cf Anogeissus leiocarpus COMBRETACEAE 64 Pavetta crassipes Schum 66 Cf Trichilia emetica MELIACEAE 66 2 3 1 26 SOLANACEAE Solanum incanum L 46 47 Les feuilles de Solanum incanum et de C d non d termin e sont pulv ris es avec la poudre feu le produit obtenu est administr par fumigation 9 Cf Ximenia americana OLACACEAE 46 R aliser une d coction des feuilles et des racines de Solanum incanum pour bain corporel et administration orale pendant 7 j Recommenc
28. paludisme est une rythrocytopathie h molysante d un parasite du genre Plasmodium Le genre comprend quatre esp ces sp cifiques l homme dont une seule est responsable des formes graves de la maladie Plasmodium falciparum Cette esp ce est malheureusement de loin la plus fr quente au Mali C est une end mie majeure qui provoque de grands ravages dans la presque totalit des pays en voie de d veloppement et particuli rement en Afrique C est la maladie qui a certainement tu au cours de l histoire plus de personnes qu aucune autre maladie infectieuse Selon les estimations 2090 de la population mondiale principalement dans les pays les plus pauvres sont expos s au risque de contracter le paludisme htt www who int pr s de 10 de la population mondiale sont infect s et 2 millions de personnes en particulier les enfants meurent chaque ann e de malaria sur les 300 millions infect es Hostettmann 1997 Des 10 5 millions d enfants d c d s en 1999 9996 venaient des pays en voix de d veloppement op 5090 des d c s d enfant sont dus cinq maladies infectieuses dont le paludisme OMS 2002 La mortalit et la morbidit li es au paludisme sont respectivement 14 et 1596 pour les sujets risque constitu s par les enfants de moins de dix ans et les femmes enceintes Doumbo et coll 1992 A Sikasso 2002 83 3 des hospitalisations concernant les enfants de 0 5 ans pour 92 7 taient dues au paludisme grave
29. partement de M decine Traditionnelle DMT de l Institut National de Recherche en Sant Publique Bamako Plantes antipaludiques En Afrique il existe une importante ressource naturelle qui englobe pr s de 50 000 esp ces de plantes sup rieures vascularis es sur les 250 000 esp ces du monde entier Traor 1999 Dans les diff rents documents consult s les auteurs ont signal environ 710 esp ces de plantes utilis es comme f brifuges et ou antipaludiques Elles sont contenues dans 120 familles Seulement 35 contiennent 72 96 des esp ces cit es 518 esp ces Un peu plus de la moiti 55 92 soit 397 esp ces sont concentr es dans 18 familles Sept familles repr sentent elles seules 35 07 249 esp ces Ce sont les VERBENACEAE 20 esp ces les MIMOSACEAE 21 esp ces les COMPOSITEAE 32 esp ces les CEASALPINIACEAE 39 esp ces les EUPHORBIACEAE 41 esp ces les PAPILIONACEAE 44 esp ces et enfin les RUBIACEAE avec 52 esp ces Les esp ces les plus fr quemment rencontr es sont Cassia occidentalis Azadirachta indica Combretum micrantum Cassia sieberiana Carica papaya Nauclea latifolia Guiera senegalensis Mitragyna inermis Securinega virosa Anogeissus leiocarpus Ximenia americana Faidherbia albida Bauhinia rufescens Vitex ferruginea Gardenia ternnifolia Khaya senegalensis Tamarindus indica Piliostigma thonningii Piliostigma reticulatum Mangifera indica Adjanohoum et coll 2001 Arama 1980 Bur
30. quelqu un ou tes vous entrain de le faire Si oui qui 106 Annexe 2 Liste alphab tique des plantes recens es Kendi et Finkolo A Kendi Nom scientifique Nom dogon Famille Acacia albida Del singn Mimosaceae Acacia nilotica L Willd ex Del baala taraboy Mimosaceae Acacia senegal L Willd barakoro Mimosaceae Allium sativum L l ail Liliaceae Annona senegalensis Pers fundo goundjou Annonaceae Balanites aegyptiaca L Del m l Balanitaceae Boscia angustifolia A Rich s w s wl s s pelio Capparidaceae Calotropis procera Ait Ait F ana pobo Asclepiadaceae Cassia occidentalis L d b lobo Caesalpiniaceae Cassia sieberiana DC p le p le nomamoudjou Caesalpiniaceae Celtis integrifolia Lam sii Ulmaceae Cochlospermum tinctorium A Rich solo andji Cochlospermaceae Combretum glutinosum Perr ex DC gouda pil Combretaceae Combretum micranthum G Don kouyo Combretaceae Dalbergia melanoxylon Guil Et Perr djan ga Fabaceae Detarium microcarpum Guil Et Perr dougou dougou poondou Caesalpiniaceae Diospiros mespiliformis Hochst Ex A DC aigoulou Ebenaceae Eucalyptus camaldulensis Mehn eucalyptus Myrtaceae Feretia apodanthera Del diguiri Rubiaceae Ficus iteophyla Miq windia Moraceae Ficus sp coumba Moraceae Grewia bicolor Jus d d Tiliaceae Guiera senegalensis J F Gmel kouyo Combretaceae Indigofera tinctoria A Chev D gala Fabaceae Khaya senegalensis Desr A Juss p lou Meliaceae
31. qui ne sont pas base de plante sont donn es par 40 8146 des TT A part les parties d oiseau ces m mes moyens sont utilis s Finkolo par 26 67 des TT Les plantes les plus utilis es Kendi sont Securidaca longepedunculata c est une plante riche en saponine d o une potentialisation de l activit anti inflammatoire et analg sique du salicylate de m thyle Khaya senegalensis cit e comme plante utilis e dans le traitement du paludisme par Burkill 1997 Arama 1980 Kon 1980 Le cailc drine principe amer extrait du cailcedrat a une activit hypothermisante ce qui pourrait expliquer cette large utilisation Kerharo et Adams 1974 Balanites aegyptiaca est beaucoup utilis dans le traitement du paludisme Arama 1980 Kon 1980 Von maydel 1990 Calotropis procera est largement cit comme plante utilis e dans le traitement du paludisme Kon 1980 Guindo 1988 Dans l extrait aqueux des tiges il a t not la pr sence d alcaloides les corces de tronc contiennent une r sine am re ceux ci pourraient expliquer l utilisation de la plante Kerharo et Adams 1974 Tamarindus indica les corces de tronc contiennent des alcaloides 94 Ximenia americana le test antimalarigue effectu par Spencer a donn un r sultat n gatif Kerharo et Adams 1974 Les plantes les plus utilis es Finkolo sont Securidaca longepedunculata Nauclea latifolia Argemone mexicana c est une Papav rac e ayan
32. surtout dans les jardins et les terrains de culture ou elle est introduite pour ses fruits en zone soudano guin enne Cassia sieberiana NB Sinzan ND P le P le nomamoudjou Kerharo et Adam 1974 C est un petit arbre de 8 10m et souvent moins f t court contourn fr quemment ramifi pr s de la base Les corces sont fissur es lamelleuses fonc es chez les vieux sujets Les feuilles sont compos es penn es avec 6 12 paires de folioles oblongues lanc ol es largement acumin es mais obtuses au sommet poils apprim s la face inf rieure La plante donne de longues grappes pendantes de fleurs jaunes en saison s che pendant la d feuillaison ou au commencement de celle ci les p dicelles sont pubescents Les fruits sont de longues gousses cylindriques atteignant 60 cm de long sur 10 15 mm de diam tre droites brun fonc ou noir tres maturit persistant tr s longtemps sur l arbre avec une graine par loge C est un arbre tr s commun dans toutes les savanes bois es arbustives soudaniennes jusqu en lisi re de la for t guin enne en Casamance Il est tr s rare dans le sud du Sahel il persiste encore dans les galeries s ches et les sols sablonneux du Cayor Au Mali cette plante est rencontr e de la r gion de Mopti jusqu la zone soudanienne Securidaca longepedunculata NB Dioro Yoro ND T r Malgras 1992 C est un arbuste dress de 3 4 m de haut les jeunes branches sont gr le
33. tanins de flavonoides de saponosides de C h t rosides de coumarines de compos s r ducteurs et de mucilages avec une r action franchement positive Les flavonoides les saponosides les coumarines et les C h t rosides sont galement pr sents La r action a t n gative pour les alcaloides les d riv s anthrac niques libres les h t rosides cyanog n tiques les tanins galliques les carot noides les st rols et triterp nes les anthocyanes et les leucoanthocyanes NB Les r actions de caract risation de Securidaca longepedunculata et de Cassia sieberiana ont t r cemment effectu es respectivement par Bagayoko en 2001 et Fan en 2002 Ces r sultats se trouvent en annexe Tableau 70 Le dosage des cendres Drogue Cendres toaux Cendre Cendre H5SO Opilia celtidifolia Feuilles 11 80 4 19 15 56 Opilia celtidifolia Ecorces 8 03 1 74 9 55 Canthium acutiflorum Feuilles 3 11 0 42 2 51 Canthium acutiflorum Ecorces 3 85 1 50 4 05 Argemone mexicana 12 98 2 98 12 98 Securinega virosa Feuilles 5 22 1 99 7 54 Securinega virosa Racines 5 19 1 89 4 81 Feretia apodanthera Feuilles 4 87 1 20 5 17 Feretia apodanthera Ecorces 4 17 1 50 3 93 Spondias mombin Feuilles 4 24 0 94 4 02 5 2 Extractions Tableau 71 Rendements de nos diff rentes extractions Plantes Drogue D coct Mac r DCM MeOH Digest D coct Opilia celtidifolia Feuilles 44 96 32 24 3 16 16 16 15 88 5 67
34. utilisation de nos chantillons qui en contenaient en grande quantit Ce sont celtidifolia avec comme indice de mousse Idm 1000 dans les feuilles et Idm 133 33 dans les corces de tronc Feretia apodanthera d indice de mousse Idm 166 67 dans les feuilles La pr sence de saponosides dans les corces de tronc et de racines de Securinega virosa avec des indices respectifs de 200 et 250 signal e en 1993 n a pas t confirm e par notre tude Nacro in Adjanouhoum et coll 2001 Cette diff rence pourrait s expliquer par le faite que Nacro a utilis les corces et nous les racines enti res Certains saponosides sont galement reconnus pour leur activit h molytique d o la n cessit de v rifier cette activit pour nos chantillons qui ont donn des saponosides 96 Les tanins largement rencontr s dans nos chantillons sont antidiarrheiques en usage interne antibact riens et antifongiques Bruneton 1993 Les diarrh es cit es par certains th rapeutes comme sympt mes du paludisme motivent certainement l utilisation des plantes tanins dans le traitement du paludisme Les plantes riches en tanins ont une faible activit sur le Plasmodium falciparum Balkouma 1999 Les tanins ont donn une r action positive avec au moins un chantillon de chacune des plantes Les flavonoides sont souvent anti inflammatoires peuvent tre antibact riens diur tiques et antispasmodiques Ils sont surtout utilis s dans l i
35. 00 et lyophilis L extrait sec a t ensuite pes pour calculer le rendement de l extraction et conserv dans un flacon sch ma NB La quantit de poudre a t de 25g dans 250ml d eau pour les feuilles de Feretia apodanthera et les corces de Canthium acutiflorum 50g de poudre d coction 1 h Extrait aqueux 100 C Figure 5 Sch ma d extraction par d coction des chantillons de plantes 4 5 2 Mac ration dans l eau et dans l thanol Mat riel un b cher un agitateur magn tique une baguette magn tique un entonnoir un filtre une fiole M thode Sur 50 g de poudre nous avons vers 500 ml d eau le m lange est agit avec un agitateur magn tique pendant 24 h ensuite filtr Cette op ration a t r p t e 2 fois les filtrats ont t concentr s et lyophilis s L extrait sec pes nous avons calcul le rendement de l extraction et conserv l extrait dans un flacon bien ferm Pour mac ration dans 17 thanol 80 nous avons utilis le m me processus avec les m mes quantit s comme pr c demment d crit avec l eau 50g de poudre mac ration 500ml 2x24h mac r H O Figure 6 Sch ma d extraction par mac ration des chantillons de plantes Pour la mac ration dans l thanol l eau a t remplac e par l thanol 8090 79 4 5 3 Extraction par les solvants polarit croissante Mat riel nous avons utilis le m me mat riel que po
36. 1 GOIMBA 12 KAREMBE 13 TAPILY 14 KAREMBE 15 KAREMBE 16 17 TAPILY 18 TEME 19 DOLO 20 TEMBELY 21 TESSOGUE 25 KAREMBE 23 KAREMBE 24 KAREMBE 25 26 27 28 29 OUOLOGUEM 30 TEMBELY 31 YALKOYE 32 SINGUEPIRE 33 KASSAMBARA 34 SINGUEPIRE 35 GOUNDOUBA 36 MOLBA 37 SOYBA 38 SOYBA 39 SOYBA 40 SOYBA 41 KASSAMBARA 42 SOW 43 KAREMBE 44 TELY 45 DICKO Prenom Alasseynou Pama Oumar Aldjima Diouberou Sekou Hamadou Andi lou Bourheima Amadou Kanda Saidou Bourheima Hamadou Aldjima Saidou Boubacar Saidou Ali Ahouna Mombaly Amadou S n Ampegn Kalba Djib g Bara Aldjouma Ousmane Ambagalou g m Hama Hamadi Ambaida Ali Kadidia N d d Riandou Hama Hama Hama Bandi Moussa Assik Idrissa Bin Malama Village Kendi Kendi Ogbo Kintaba do Kintaba do Kintaba do Kintaba do Kintaba do Kintaba ley Kintaba ley Kendi Doura Doura Somboli Pelleni Pelleni Sogodougou Sogodougou Sogodougou Irguily Irguily Irguily Irguily Irguily Dongossory Dongossory Dounaly Dounaly Dounaly Tiol hambeau Kend Kend Kend Kend Nombo Nombo Dantiand Dantiand Dantiand Dantiand Toup r Anga Amba Dassi D dji 109 TRAORE TRAORE DEGOGA DICKO KONE SOGODOGO CISSE DEMBELE SANOGO DIARRA DIARRA WATTARA BENGALY WATTARA KONE WATTARA SIDIBE SANOGO DJIRE DIARRA COULIBALY SANOGO SANOGO TRAORE BERTH
37. 1 g Ethanol 96 QSP 100 cc R actif de Acide dinitro 3 5 benzoique 1 g Ethanol 96 QSP 100 cc R actif de Baljet Acide picrique 1 g Ethanol 50 QSP 100 cc R actif de Valser Meyer Iodure de potassium 25g Chlorure mercurique 6 77 g Eau distill e 250 cc 114 FICHE SIGNALITIQUE Nom SANGARE Pr nom Drissa Titre de la th se Etude du comportement des th rapeutes traditionnels face au paludisme dans les aires de sant de Kendi et de Finkolo Num ro de la th se No Ann e de soutenance 2003 Ville de Soutenance BAMAKO Facult Facult de M decine de Pharmacie et d odonto stomatologie FMPOS Pays d origine Mali Lieu de d p t Biblioth que de la FMPOS RESUME Notre tude est une contribution l valuation des conceptions et de la prise en charge du paludisme par les th rapeutes traditionnels Apr s une enqu te nous avons retenu que le diagnostique du paludisme fait par les th rapeutes traditionnels repose essentiellement sur l observation de sympt mes Pour le paludisme simple la fi vre les maux de t te et les vomissements ont t les signes les plus cit s Les sympt mes du paludisme grave sont principalement des signes de convulsion Apr s l enqu te 8 plantes cit es par les th rapeutes traditionnels ont fait l objet d tude phytochimique et de l activit antiplasmodiale Les com
38. 3 10 T te retombante 2 6 67 Autres 7 23 33 Les autres sympt mes cit s ont t les agitations l enfant qui m che ses dents les maux de t te l incapacit de parler ou de pleurer l immobilisation la diminution du blanc de et le ventre enfl La symptomatologie est domin e par des signes de convulsion traduits ici par les jeux r vuls s la concentration du corps de l enfant et les mains serr es Tableau 35 Etiologies du paludisme grave Finkolo Etiologies Nombre de TT Pourcentage Paludisme simple 9 30 Oiseau 5 16 67 Dieu 3 10 T tanos n onatale 2 6 67 Ne sait pas 6 20 A Finkolo le paludisme simple est percu comme une complication du paludisme grave par 3090 des th rapeutes traditionnels 16 6796 incriminent l oiseau aux quatre ailes Dabi qui aurait survol l enfant ou aurait brusquement vol devant la femme enceinte un th rapeute pense cependant que c est quand la femme passe au dessus des ufs de oiseau Finkolo cet oiseau est un engoulevent tendard ou engoulevent Balancier 48 Tableau 36 Evolution du paludisme grave sans traitement Finkolo Evolution Nombre de Pourcentage TT Mort 15 50 Epilepsie 10 33 33 Maladies mentales 3 10 Ne sait pas 2 6 67 Total 30 100 Sans traitement la mort est in vitable pour 50 des th rapeutes traditionnels 33 33 disent qu elle laisse des s quelles d pilepsie Tableau 37 Sexe typique pour les malades avec le paludisme grave Fin
39. 5 4 3 D termination de la teneur en eau Pour la d termination de la teneur en eau deux m thodes ont t utilis es 4 3 1 M thode gravim trique ou pond rale Principe il consiste d terminer la masse de la perte en eau d une prise d essai apr s un s jour de 24 h l tuve Mode op ratoire dans 5 creusets tar s de masses respectives Mi Ms nous avons mis une certaine quantit de poudre et repes les creusets les masses totales sont M avant de les mettre l tuve 100 C pendant 24 h Apr s ce temps nous les avons pes s de nouveau M M 5 La masse d eau Me contenue dans la poudre de chaque creuset est donn e par la formule suivante Me M M7 La masse de la prise d essai PEZM M Le Pourcentage d eau contenue dans la poudre Pourcentage d eau 100 PE Nous avons fait une moyenne avec les pourcentages d eau des 5 creusets r alis s dans les m mes conditions 4 3 2 M thode az otropique Principe Il consiste entrainer l eau contenue dans une prise d essai de la drogue par distillation avec un solvant non miscible Mode op ratoire dans un ballon de verre sec introduire 100 ml de xyl ne et 1 ml d eau laisser distiller pendant 1 h sous un r frig rant muni d un tube conique gradu dans lequel l eau condens e est r cup r e Apr s 30 mn de refroidissement nous avons lu le volume d eau V puis ajout 5 g de poudre et di
40. 6 de capitules de Spilantes oleracea Jacq Asteraceae Nom local bambanra farimani L activit antipaludique du malarial t valu e sur la prolif ration de Plasmodium falciparum lign e FCC32 chloroquinosensible les activit s du d coct du malarial et de cassia taient similaires les deux autres d coct s Lippia et Spilantes sont plus actifs Spilantes seul est 3 fois plus actif que le malarial Togola 2002 Pr sentation paquets de 11 sachets de 10 g chacun Posologie adulte 2 sachets jr pendant 4 jours et 1 sachet jr pendant 3 jours Enfant 1 2 sachet 2 fois jr pendant 4 jours et 1 2 sachet jr pendant 3jours 30 Mode d emploi d coction d un sachet de 10 g et d une tranche de citron dans un 12 d eau pendant 10 mn filtrer et boire le d coct ti de et sucr 5 2 3 Mol cules d origine v g tale activit antipaludique Doumbia 1997 Alcaloides Les alcalo des indoliques 4 m thoxy 1 vinyl B carboline 6 hydroxy 4 m thoxy 1 vinyl 8B carboline Strychnopentamine Usambarensine les alcaloides quinol iques et les bisbenzylisoquinol ines Quinones et compos s ph noliques les hydroxy naphtoquinones certains flavonoides Art m tine casticine le laphachol les gossypol polyph nol isol chez le cotonnier actif in vitro sur Plasmodium falciparum la cyaropicrine ph nol simple isol e de Vernonia glutinosum Terp nes les sesquiterpenes lactones art
41. 7 Recherche personnelle 9 30 Les deux r unies 7 23 33 Total 30 100 La majorit des th rapeutes ont eu leur savoir dans la famille Tableau 47 Transmission du savoir Finkolo B n ficiaire Nombre de Pourcentage TT Fr res et fils 4 13 33 Fils 4 13 33 Fr re 1 3 33 Femme et fils 1 3 33 Fils et filles 1 3 33 Absence de transmission 19 43 33 Total 30 100 Le taux de la transmission du savoir est faible 63 33 des TI n ont pas transmis leur savoir 2 3 Les recettes base de plante 2 3 1 Recettes du paludisme simple 2 3 1 1 ANACARDIACEES Spondias mombin 11 17 28 Les guis de Spondias mombin et de Acacia albida sont pulv ris s avec une gomme quelconque La poudre obtenue est utilis e en fumigation pendant 5 6 jours j 11 Faire une d coction des feuilles de Spondias mombin et administrer le d coct par prise orale et bain corporel matin et soir pendant une semaine 17 52 Le d coct des feuilles de Spondias mombin et de Feretia apodanthera parties gales est utilis en bain corporel et prise orale pendant 3 4 jours 28 2 3 1 2 ANNONACEAE Annona senegalensis Pers 51 R aliser une d coction des racines de Annona senegalensis et utiliser la solution r sultante oralement et en bain corporel pendant 2 3 j Recommencer la d coction chaque jour 2 3 1 3 ASCLEPIADACEAE Calotropis procera Ait AIT F 33 Pulv riser les racines s ch es de Calotropis procera po
42. Ammoniaque pH Potentiel hydrog ne 5 Trichlorure d antimoine TT Th rapeute traditionnel SOMMAIRE INTRODUCTION sisi ras adus ss Es GN aa arasi 1 OBJECTIFS er EEN 3 TRAVAUX ANTERIEURS 1 Clarification de quelques concepts eeeeeeee ENEE 5 1 1 M decine traditionnelle coerente tete Tap a a ga beet iga stieg edo pots addi Ubera tius 1 2 Th rapeutes traditionnels Gg FERME E REY ie EE 5 2 Conception moderne du Paludisme 5 2 Hastorique et Btologle eee REENEN Eege OS 5 2 2 Position taxonomique du Paludisme sss 6 2 3 Symptomatologie et Evolution de la maladie 6 2 4 Cycle volutif de Plasmodium falciparum cesses een 7 2 5 Physiopathologie Si e Aan ag E EU 9 2 6 Le vecteur de la maladie eerte reru exea annee REENEN Ere ENEE t E 10 3 Conception traditionnelle de la T aaa 12 3 Identification agak den reium temere AN arana aa anaa b vus ara 12 3 2 MR EET 14 4 Itin raires th rapeutiques ooo peso ern ro ta nhau 14 5 Pr vention et traitement du Paludisme ss 15 SEW e 15 3 2 Trate IIR 16 TRAVAUX PERSONNELS ENQUETE 5640590566 a GK
43. B Sc FLS Vol 2 PP 545 Institut de Recherche sur les Substances Naturelles IRSN 1989 Plantes m dicinales et pharmacop e traditionnelle au Burkina Faso Journ es portes ouvertes 141 Keita Arouna et COPPO Piero 1993 Plantes et rem des du plateau Dogon PSMTM Bandiagara Mali Perugia Italie Pp 151 Kerharo J et Adams 1974 Pharmacop e s n galaise plantes m dicinales et toxiques vigot fr res Paris pp1011 Kon N 1980 Plantes m decinales du cercle de Kolokani M moire de pharmacie Bamako N 10 pp200 Laverne R VRA R 1989 Etude ethnobotanique des plantes utilis es dans la pharmacop e traditionnelle la R union M decine traditionnelle et pharmacop e 5 236 Le Bras M Lejoly J Boukef K 1988 Fiche d esp ce sur Azadirachta indica A Juss Revue de medecine et pharmacop e Africaine Vol 2 2 197 212 Malgras Denis 1992 Arbres et arbustes gu risseurs des savanes maliennes Karthala et ACCT Paris PP478 Moyse H Paris P 1965 Pharmacognosie g n rale collection de pr cis de mati re m dicale Edition Masson Tome 1 PP412 N djock T 2001 Analyse des syst mes m dicaux ordinaires et savants le cas de l association villageoise de Maniala l office du Niger R publique du Mali Du Mali Th se de m decine Bamako 92 Pp 288 OMS Bureau r gional de l Afrique 2001 Promotion du r le de la m decine traditionnelle dans le syst me
44. CYCLE EXOERYTHROCYTAIRE sporozoite T trophozoite Gt gam te hypnozoite Sc schizonte Ok ookin te H h patocyte CR corps en rosace Oc ooyse CB corps bleu Gy gam tocyte GS glandes salivaires M m rozoite Figure 1 Cycle volutif du paludime Gentilini 1986 Bryskier 1988 asexu Cycle humain ou Schizogonique 2 5 Physiopathologie 2 5 Acc s simple A l int rieur des h maties le throphozoite devenu schizonte puis corps en rosace se charge progressivement d un pigment sp cifique l h mozo ne ou pigment malarique L clatement de l h matie provoque la lib ration du pigment malarique qui se comporte comme une substance pyrog ne L volution de la fi vre est fonction de la p riodicit de la schizogonie L an mie observ e au cours du paludisme est attribu e essentiellement la lyse globulaire mais l intervention d auto anticorps est possible et explique la survenue d an mie h molytique avec test de Coomb positif Une partie de l h moglobine lib r e la suite de l h molyse est transform e par le foie en biluribine L exc s est limin dans les urines L h patom galie est observ e chez les sujets qui ont fait des acc s r p tition son installation est longue Les cellules de Kuppfer phagocytent les d bris et les pigments malariques Les macrophages et les monocytes activ s de la rate phagocytent les parasites et les d bris cellulaires Une sp
45. E Khaya senegalensis 21 R aliser une d coction des feuilles de Khaya senegalensis administrer la solution obtenue par bain corporel et oralement pendant 3 j 2 3 2 8 MIMOSACEAE Acacia albida 12 60 63 Les racines de Acacia albida et de Securidaca longepedunculata sont cras es parties gales avec la gomme pour fumigation et administration orale Le malade gu rit le m me jour 60 Enlever les champignons qui ont pouss sur Acacia albida pulv riser avec le nid d hirondelle utiliser en fumigation et prendre une partie de la poudre par voie orale pendant 7 jours 12 Acacia macrostachya Reichenb ex Benth 67 R aliser une d coction des feuilles de Acacia macrostachya et utiliser le d coct en bain corporel et par voie orale matin et soir pendant 5 j Reprendre la d coction chaque jour 67 Acacia senegal L Willd 10 Faire une d coction des corces de tronc de Acacia senegal utiliser l eau de d coction en bain corporel et prise orale pendant 3 j 10 2 3 2 9 MORINGACEAE Moringa oleifera Lam 9 Pulv riser les feuilles de Moringa oleifera avec quelques bulbes d ails L administration se fait par fumigation pendant 7 j 2 3 2 10 OLACACEAE Ximenia americana L 25 48 r aliser une d coction des feuilles de Ximenia americana et administrer par bain corporel et oralement pendant 3 j 25 Cf Boscia angustifolia CAPPARIDACEAE 48 2 3 2 11 POLYGALACEAE Securidaca longepedunculata Fres
46. E TRAORE DIAMOUTENE SANGARE COULIBALY TRAORE DIABATE KONE DEMBELE DIARRA Sogo Sana Hamadi Saidou Hamadou Souleymane Issa Diakalidia Salo Minia Karim Abdoulaye Kankou Thiemogo Thiona Dramane Daouda Lassina Daouda Seydou Korotoumou Mariam Boubacar Massa Kadiatou Abdoulaye Lassina Alimata Missata Mariam Elhadj Boucari Siaka Moriba Dramane Nassou Biri Some Sissongo Some Sissongo Some Sissongo Finkolo Finkolo Finkolo Finkolo Finkolo Mamouroubougou Mamouroubougou Mamouroubougou Missidougou Missidougou Dankanibougou Dankanibougou Kouloukan Kouloukan Finkolo Ferme Finkolo Ferme Finibougou Man Man Man Tionabougou Tionabougou H r makono H r makono H r makono Zi korodougou Sani na Mamabougou Mamabougou Mamabougou 110 ANNEXES 4 R sultat des r actions en tube de Securidaca longepedunculata RECHERCHE RESULTATS Alcaloides Base et Sel Flavonoides G nines flavoniques Shibata Flavonoides H t rosides flavoniques Shibata Coumarines Fluorescence U V 366 nm Carot noides Carr et Price Tanins R action avec FeCl Tanins cat chiques R action de Stiasny Tanin galliques Saponosides Mousse H t rosides cardiotoniques St rols et Triterp nes Lieberman Polyuronides mucilages Compos s r ducteurs Oses et Holosides Leucoanthocyanes t pr cipit abondant rose orang rose orang fluorescence verte bleu d
47. Le paludisme repr sentait 65 8 des causes de mortalit Guindo 2002 Les non accessibilit s g ographique et conomique aux soins de sant moderne l insuffisance et la mauvaise r partition des personnels de sant moderne de m me que les comportements socioculturels sont des facteurs qui font que plus de 80 de la population en Afrique font recours la m decine traditionnelle Cette m decine traditionnelle est tenue pour une grande part par les th rapeutes traditionnels dont le ratio par population se situe entre 1 2000 et 1 4000 contre 1 20000 pour les allopathes Traor 1999 Au Mali le d veloppement des activit s sanitaires participe un bouleversement du paysage culturel Si les populations se sont toujours organis es pour maintenir ou restaurer leur sant leur repr sentation du malheur et de la maladie se juxtaposent d sormais les discours et les pratiques de la m decine moderne Mais les objectifs de cette derni re ne peuvent tre atteints si elle m connait d une part les croyances conserv es par la population en mati re de maladie d autre part les conduites en jeu lorsque ces croyances sont confront es des informations susceptibles de les invalider 11 La m decine traditionnelle poss de de nombreux aspects positifs dont la diversit et la souplesse l accessibilit et l abordabilit dans de nombreuses parties du monde l acceptation g n rale parmi de nombreux peuples de pays en voie de d velo
48. MINISTERE DE L EDUCATION REPUBLIQUE DU MALI NATIONALE Un Peuple Un But Une Foi k k k k k k k k k k UNIVERSITE DE X k k k k k k k K k 1 FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE 1 1 ET DODONTO STOMATOLOGIE X k kk k k k kK ANNEE UNIVERSITAIRE 2002 2003 THESE Pr sent e et soutenue publiquement le 20 d cembre 2003 devant la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Par Monsieur Drissa SANGARE Pour obtenir le Grade de Docteur en Pharmacie 1 1 1 DIPLOME D ETAT Jury PRESIDENT Professeur Boubacar Sidiki CISSE MEMBRES Docteur Ousmane KOITA 1 1 1 1 Docteur Sergio GIANI DIRECTEUR DE THESE Docteur Drissa DIALLO MINISTERE DE L EDUCATION REPUBLIQUE DU MALI UNIVERSITE DE BAMAKO Un Peuple Un But Une Foi FACULTE DE MEDECINE PHARMACIE ET D ODONTO STOMATOLOGIE FMPOS TITRE ETUDE DE LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME PAR LES THERAPEUTES TRADITIONNELS DANS LES AIRES DE SANTE DE KENDIE BANDIAGARA ET DE FINKOLO SIKASSO THESE pr sent e et soutenue publiquement le 20 Decembre 2003 devant la facult de medecine de pharmacie et d odonto stomatologie Par Monsieur Drissa SANGARE Pour obtenir le grade de DOCTEUR EN PHARMACIE DIPLOME D ETAT MEMBRES DU JURY Pr sident Professeur Boubacar Sidiki CISSE Membres Docteur Ousmane KOITA Docteur Sergio GIANI Directeur de th se Docteur Drissa DIALLO DEDICACES Je d die ce travail A mon Gran
49. Mitragyna inermis Willd Oktze non mon telou Rubiaceae Moringa oleifera Lam anissara biley Moringaceae Parkia biglobosa Jacq Benth n r Mimosaceae Piliostigma reticulatum DC Hochst co ba co ba Caesalpiniaceae Pterocarpus lucens Lepr Ex Guill et Perr d b l Fabaceae Ricinus communis L dim dimey Euphorbiaceae Sclerocarya birrea A Rich Benth bi Anacardiaceae Securidaca longepedunculata Fres t r Polygalaceae Securinega virosa Roxb Ex Willd Baill s gu l Euphorbiaceae Solanum incanum L indiana gu r pidou Solanaceae Spondias mombin L ni Anacardiaceae Stylosantes mucronata Willd yaga yaga Fabaceae Tamarindus indica L omol Caesalpiniaceae Vernonia colorata Willd Drake k safun Asteraceae Ximenia americana L taamou Olacaceae Zizyphus mauritiana Lam olom Rhamnaceae 107 A Finkolo Nom scientifique Acacia albida Del Acacia macrostachya Reichenb ex Benth Afzelia africana Smith Annona senegalensis Pers Anogeissus leiocarpus G D Guill et Perr Argemone mexicana L Azachdirata indica A Juss Biophytum petersianum Klotsch Burkea africana Hook Canthium acutiflorum Hiern Carica papaya L Cassia siamea Lam Cassia sieberiana DC Citrus aurentifolia Swingle Citrus limon Burmann F Cochlospermum tinctorium DESV Combretum velutinum DC Cordia myxa L Entada africana Guill et Perr Ficus iteophyla Miq Gardenia sokotensis Hutch Guiera senegalensis J F Gmel Maytenus senegal
50. P45 47 Von Maydell Hans J rgen 1990 Arbres et arbustes du Sahel leurs caract ristiques et leurs utilisations gtz verlag josef margrof Scientific Books Weikersheim Hambourg Pp 531 104 Annexes Annexe 1 QUESTIONNAIRE DE L ENQUETE R gion de Nom de l enqu teur Cercle de Num ro Village Ethnie Questions 1 Nom Pr nom Age Sexe Le terme consacr la maladie est connu sous le nom local de Paludisme simple Paludisme grave par la suite utilisez le nom local chaque fois qu il y a paludisme simple ou grave 2 Comment se manifeste Le paludisme simple Le paludisme grave 3 A quoi est d Le paludisme simple Le paludisme grave 4 Evolution du paludisme simple sans traitement Evolution du paludisme grave sans traitement 5 Est ce qu on peut gu rir du paludisme simple sans traitement 6 Quelles sont les maladies qu on peut confondre avec le paludisme simple Quelles sont les maladies qu on peut confondre avec le paludisme grave 7 Comment faire la diff rence entre ces maladies et le paludisme simple Entre ces maladies et le paludisme grave 8 Sexe ge et saison typique pour Le paludisme simple Sexe Age Saison Le paludisme grave Sexe Age Saison 9 Quels sont les signes l arriv chez le malade avec paludisme simple Avec paludisme grave 10 Que faites vous devant un cas de paludisme simple Devant un cas de paludisme grave 11 Que
51. Tableau 60 R sultat des r actions en tube des feuilles de Opilia celtidifolia RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Saponosides Idmz1000 H t rosides cardiotonigues St rols et triterp nes surnageant vert Coumarines fluorescence verte Compos s r ducteurs rouge brique Oses et holosides rouge Mucilages flocons Substances extractibles par l eau 15 20 Pourcentage en eau par az otropie 6 Pourcentage en eau par gravim trie 7 02 Les constituants retrouv s avec une r action franchement positive dans les feuilles de Opilia celtidifolia sont les saponosides avec Idm 1000 les compos s r ducteurs des mucilages La r action a t n gative avec les alcalo des les flavono des les tanins les d riv s anthrac niques les carot no des les anthocyanes et les leucoanthocyanes Tableau 61 R sultat des r actions en tube des corces de Opilia celtidifolia RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Saponosides Idm 333 33 Tanins bleu noir Cat chiques H t rosides cardiotoniques St rols et triterp nes vert Coumarines fluorescence verte Compos s r ducteurs rouge brique Oses et holosides rouge Mucilages flocons Anthocyanes bleu violac e Substances extractibles par l eau 14 40 Pourcentage en eau par az otropie 8 Pourcentage en eau par gravim trie 8 97 Nous avons obtenu avec une r action franchement positive des tanins
52. Tous nos chantillons contenaient des oses et des holosides ceci est d un apport important dans le traitement du paludisme tout comme l utilisation de s rum glucos 5 est indispensable dans le traitement du paludisme surtout du paludisme grave cause du r le jou par le sucre dans la correction de l hypoglyc mie mais aussi dans l oxyg nation du cerveau La pr sence d h t rosides cardiotoniques dans nos chantillons leur conf re une propri t tonifiante du c ur Les compos s terp niques st rols et triterp nes pr sents dans nos plantes leur conf rent une propri t antipyr tique souvent analg sique et anti inflammatoire Bruneton 1993 Togola 2002 Les th rapeutes traditionnels appr ciant l am lioration de la maladie par la disparition des sympt mes l activit antipyr tique des st rols et triterp nes pourrait justifier l utilisation des plantes qui en contiennent dans le traitement du paludisme par les th rapeutes traditionnels Certains compos s terp niques sont m me actifs sur le Plasmodium tel que l art misine extrait de Artemisia annua Opilia celtidifolia Argemone mexicana Securinega virosa et Feretia apodanthera ont donn une r action positive dans la d termination des st rols et triterp nes Les saponosides sont utilis s par les v g taux dans leur syst me de d fense antimicrobienne Certains d entre eux ont une activit anti inflammatoire et analg sique ce qui pourrait expliquer l
53. a tre de notre profonde gratitude A notre ma tre et directeur de th se Docteur Drissa DIALLO Ma tre Assistant en pharmacognosie la facult de medecine de pharmacie et d odonto stomatologie FMPOS Chef du D partement M d cine Traditionnel DMT de l INRSP Charg de cours de Phytoth rapie la FMPOS Vous nous avez fait un grand honneur en nous acceptant dans votre service Votre sens lev de l enseignement votre rigueur scientifique votre disponibilit permanente et vos qualit s humaines et intellectuelles remarquables forcent notre admiration Soyez assur Cher maitre de notre reconnaissance infinie pour tout ce que nous avons appris vos cot s LEXIQUE DES ABREVIATIONS C D gr celsius ug Microgramme ul Microlitre CCM Chromatographie sur couche mince Chloroforme Clso Concentration inhibitrice 50 96 Centim tre Gaz carbonique DCI D nomination commune internationale DCM Dichlorom thane DMSO Dim thyl sulfoxyde DMT D partement de M decine Traditionnelle FeCl Trichlorure de fer g Gramme h Heure HO Eau H35504 Acide sulfurique Acide chlorydrique Idm Indice de mousse im Intramusculaire INRSP Institut National de Recherche en Sant Publique iv Intraveineuse j Jour Kg Kilogramme KOH Hydroxyde de potassium m M tre mg Milligramme ml Millilitre mn Minute Azote NaHCOs Bicarbonate de sodium NH4OH
54. a les Sikassoises ont cit l alimentation les moustiques les eaux sales Beaucoup de femmes ont cit les moustiques sans pour autant faire allusion leurs piq res Une enqu te a galement t m n Sikasso aupr s de la population de Mandela de la quelle il ressort comme cause du paludisme l alimentation 31 7 l humidit 13 7 les moustiques 7 2 et 28 des personnes interrog es ne connaissent pas de cause la maladie Guindo 2002 Les r sultats d une tude r alis aupr s des th rapeutes traditionnels du mandingue a donn comme principale cause du suma l alimentation En effet les 7 th rapeutes ont affirm qu une alimentation tr s riche en graisse ou la viande mal cuite provoque le suma Certains ont galement signal l action des mouches des moustiques le manque d hygi ne buccale l humidit de l hivernage Dieu et les sorciers la cause divine est invoqu e si la maladie est tr s grave ou incurable Guindo 1988 Les TT de Kolokani ajoutent en plus de l alimentation et du degr d humidit les causes li es la sexualit Peu de th rapeutes font le rapprochement entre le moustique et le sumaya Traor 1999 Dans les diff rentes zones lorsque le kono n est pas percu comme une complication du il est attribu soit l action de l oiseau soit aux sorciers Quelque fois la cause divine est voqu e 4 ITINERAIRES THERAPEUTIQUES Une etude m n e Bandiagara montre que
55. ades du paludisme simple Kendi Sexe Nombre de TT pourcentage Masculin 2 4 08 F minin 7 14 28 Pareil 40 81 63 Total 49 100 81 63 des th rapeutes ne font pas de diff rences entre les sexes quant la vuln rabilit la maladie Tableau 10 Vuln rabilit au paludisme simple selon les tranches d ge Age en ann e Nombre de TT Pourcentage 0 5 37 75 51 0 10 11 22 45 Tout ge 1 2 04 Total 49 100 Tous les th rapeutes traditionnels admettent qu on peut tre atteint du paludisme simple pendant les tous premiers jours de la vie et m me pendant l ge adulte La majorit pensent cependant que c est avant 5 ans qu on est plus expos la maladie 40 Tableau 11 Saison typique du paludisme simple Kendi Saison Nombre de TT Pourcentage Hivernage 32 65 30 Saison froide 18 36 73 Toute saison 2 4 08 Total 49 100 L hivernage est la saison la plus incrimin e 65 30 2 1 2 2 Par rapport au paludisme grave Tableau 12 Symptomatologies du paludisme grave Kendi Sympt mes Nombre de TT Pourcentage Mains serr es 43 87 75 Blocage des articulations 14 28 57 Yeux r vuls s 13 26 53 Corps chaud 8 16 33 Pleures ou cris 7 14 28 Toux 3 6 12 T te retombante 3 6 12 Autres 9 18 37 Les autres signes cit s ont t an mie yeux enfonc s la fontanelle qui descend les cils recourb s les yeux ferm s les paupi res enfl es les vomissements et la dyspn e Les signes de convulsion q
56. anthium acutiflorum Hiern Rubiaceae Feuilles et corces Cassia sieberiana DC Caesalpiniaceae Racines Feretia apodanthera Del Rubiaceae Feuilles et corces Opilia celtidifolia Guill amp perr Opiliaceae Feuilles et corces Securidaca longepedunculata Fres Polygalaceae Racines Securinega virosa Roxb ex Willd buil Euphorbiaceae Feuilles et racines Spondias mombin L Anacardiaceae Feuilles 2 DESCRIPTIONS BOTANIQUES Opilia celtidifolia Guill et Perr Endl ex walp NB korogoy soula minkoni korogn Kerharo et Adam 1974 C est un arbre sarmenteux avec de nombreux rameaux enchev tr s flexueux glabres buissonnant ou s enroulant autour des arbres et atteignant 8 10 m Les corces sont vertes avec des lenticelles ou des stries blanches Les feuilles sont alternes oblongues oblanc ol es acumin es au sommet glabres de 9 sur 4 cm avec 5 paires de nervures tertiaires att nu es avant leur extr mit Les rac mes mesurent entre 1 4 cm de long avec de petites fleurs verd tres ou jaun tres parfum es avec des bract es imbriqu es Des p dicelles pubescents de 2 mm de long chaque bract e Les fruits sont ellipsoides finement pubescents de 2 2 5 cm de long vert jaun tres maturit C est une esp ce qu on rencontre dans les savanes bois es et les for ts s ches dans les vall es et les ravins soudaniens peu humides 66 Cannthium acutiflorum Hiern NB Yarabali Bamafi Hutchinson et coll 1963 C
57. anthus 9 18 37 Plante enti re 5 10 20 Ecorces de tronc 4 8 16 Fruits 3 6 12 Bulbes 1 2 04 Graines 1 2 04 Il y a une possibilit d utiliser plusieurs parties dans une recette Les feuilles sont les parties les plus utilis es suivies des racines 2 1 3 2 Traitement du paludisme grave Tableau 21 Nature de la substance utilis e contre le paludisme grave Kendi Substance Nombre de TT V g tale 25 Oiseau 9 Amulettes Nid d oiseau Beurre de karit incantations Incantations l eau Eau b nite _ bech zl 51 0246 des th rapeutes utilisent des substances v g tales Les autres utilisent d autres moyens comme les morceaux de viandes et les incantations Parmis les th rapeutes traditionnels interrog s 6 disent qu ils ne donnent pas de traitement Pourcentage 51 02 18 37 14 28 6 12 2 04 2 04 2 04 contre le paludisme grave alors qu un autre n a pas voulu fournir le nom de la substance qu il utilise L oiseau serait un grand oiseau qui survole les villes et villages la nuit 43 Un th rapeute traditionnel utilise comme moyen de lutte contre le paludisme grave le massage incantatoire Tableau 22 Les plantes les plus utilis es contre le paludisme grave Kendi Nom scientifique Nombre de TT Pourcentage Securidaca longepedunculata 2 4 08 Khaya senegalensis 2 4 08 Balanites aegyptiaca 2 4 08 Tamarindus indica 2 4 08 Calotropis procera 2 4 08 Ximenia americana 2 4 08 Boscia angust
58. assage incantatoire Presque tous les TT de Kendi ont ou sont entrain de transmettre leur savoir dans leur famille tout comme il l ont recu de leurs parents Au contraire grand nombre des TT de Finkolo ont eux m me cherch leur savoir ce qui fait que le taux de transmission est faible De l enqu te nous avons retenu 8 plantes sur 66 cit es par les th rapeutes traditionnels pour une tude de la phytochimie et de l activit antipaludique Les r actions de caract risation n ont pas toujours donn les m mes r sultats avec diff rents organes de la m me plante C est ainsi que dans les corces de tronc de Opilia celtidifolia nous avons identifi des tanins et des anthocyanes qui n ont pas t retrouv es dans les feuilles Les tanins galliques pr sents dans les feuilles de Canthium acutiflorum taient absents dans les corces Dans les racines de Securinega virosa nous avons not la pr sence 95 d alcaloides des st rols et triterp nes et des h t rosides cardiotoniques qui ont t absents dans les feuilles Les saponosides et les anthrac niques combin s retrouv dans les feuilles de Feretia apodanthera ont donn une r action n gative dans les corces de tronc o nous avons en revanche not la pr sence de st rols et triterp nes et de flavonoides Nous avons d termin dans nos chantillons des pourcentages d eau inf rieurs 1096 ce qui indique que nos chantillons se pr taient une bonne conservation
59. assage incantatoire dans du beurre de karit Le traitement dure 7 j 48 2 3 2 5 CARICACEAE Carica papaya 70 les feuilles de Carica papaya sont utilis es parties gales avec celles de Cochlospermum tinctorium Anogeissus leiocarpus Citrus aurentifolia et Citrus limon sous forme de d coction Le d coct est administr par bain corporel et oralement pendant 4 j 70 Cochlospermum tinctorium 13 70 R aliser une d coction des racines de Cochlospermum tinctorium la solution obtenue sera administr e par bain corporel et voie orale Faire s cher une partie des racines pulv riser et prendre la poudre avec la bouillie ou le caf La dur e du traitement est de 7 j 13 Cf Carica papaya CARICACEAE 70 2 3 2 6 COMBRETACEAE Anogeissus leiocarpus Cf Carica papaya CARICACEAE 70 Guiera senegalensis 62 Une botte de feuilles de Guiera senegalensis attach e par l corce de tronc plus une botte de feuilles de Pteleopsis suberosa et une botte de la plante enti re de Sabin sont utilis es pour obtenir un d coct qui sera administr par bain corporel et oralement pendant 3 8 j 62 Pteleopsis suberosa Engl et Diel 62 71 Cf Guiera senegalensis COMBRETACEAE 62 Les feuilles d un jeune plant de Pteleopsis suberosa 3 bottes pour l homme et 4 pour la femme sont utilis es pour faire une d coction dont la solution r sultante est administr e par voie orale et bain corporel pendant 3 j 71 2 3 2 7 MELIACEA
60. ata Canthium acutiflorum Opilia celtidifolia Cassia sieberiana Securinega virosa Opilia celtidifolia Securinega virosa Feretia apodanthera Opilia celtidifolia Opilia celtidifolia Opilia celtidifolia Canthium acutiflorum Cassia sieberiana Opilia celtidifolia Securidaca longepedunculata Securidaca longepedunculata Securidaca longepedunculata M dicament t moin L extrait m thanolique des racines de Securinega virosa a t le seul avoir une Drogues Extraits Feuilles M thanolique Feuilles Mac r aqueux Racines Mac r aqueux Feuilles D coct aqueux Feuilles Ethanolique Feuilles Mac r aqueux Racines D coct aqueux Ecorces Ethanolique Racines M thanolique Ecorces aqueux Feuilles D coct aqueux Feuilles D coct aqueux Ecorces aqueux Racines Ac tate d thyle Ecorces M thanolique Feuilles Digestion Feuill thanolique Racines DCM Ecorces D coct aqueux Feuilles Mac r aqueux M thanolique Ecorces M thanolique Digestion Feuilles M thanolique Feuilles M thanolique Racines D coct aqueux Feuilles D coct apr s digestion Racines D coct aqueux Racines Racines Butanolique Chloroquine concentration inhibitrice 50 sup rieure 20u g ml 10 13 10 31 10 75 10 92 10 92 11 01 11 05 11 16 11 37 11 42 11 56 11 61 12 01 12 07 12 19 12 28 12 30 12 52
61. aux deux formes du paludisme Identifier les moyens utilis s par les th rapeutes traditionnels pour traiter les diff rentes formes du paludisme D terminer le degr de collaboration entre diff rents praticiens de la sant D gager une strat gie d orientation des malades par rapport au degr de gravit de la maladie D terminer les plantes les plus utilis es dans le traitement du paludisme par les th rapeutes traditionnels D terminer les differents groupes chimiques pr sents dans nos chantillons D terminer l activit antiplasmodiale de differents extraits de nos chantillons 13 lt RAVAUX ANTERIEURS 1 CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS 1 1 M decine traditionnelle La m decine traditionnelle est l ensemble de toutes les connaissances et pratiques explicables ou non utiliser pour diagnostiquer pr venir ou liminer un d s quilibre physique mental ou social en s appuyant exclusivement sur l exp rience v cue l observation transmise de g n ration en g n ration oralement ou par crit OMS 2002 1 2 Th rapeute traditionnel Le th rapeute traditionnel est la personne qui est reconnue par la collectivit dans laquelle elle vit comme comp tente pour dispenser des soins de sant gr ce l emploi de substances v g tales animales ou min rales et d autres m thodes bas es sur le fondement socioculturel et religieux aussi bien sur les connaissances comportements et croya
62. cat chiques des saponosides et des h t rosides cardiotoniques La r action a t n gative pour les alcalo des les tanins galliques les anthrac niques les h t rosides cyanog n tiques les carot no des les flavono des et les leucoanthocyanes 83 Tableau 62 R sultat des r actions en tube des feuilles de Canthium acutiflorum RECHERCHES Coumarines Compos s r ducteurs Oses et holosides Tanins Mucilages H t rosides cardiotoniques St rols et triterp nes Flavono des Alcalo des Saponosides Anthocyanes Substances extractibles par l eau Pourcentage en eau par az otropie Pourcentage en eau par gravim trie RESULTATS ET INTERPRETATIONS fluorescence bleue rouge brique rouge bleu noir flocons vert rose orang e pr cipit l ger mousse bleu violac e 15 90 5 4 14 Dans les feuilles de Canthium acutiflorum nous avons obtenu avec une r action franchement positive des tanins cat chiques et galliques des coumarines des compos s r ducteurs et des mucilages Les r actions ont t moins franches pour les anthocyanes les saponosides les h t rosides cardiotoniques et les st rols et triterp nes Nous avons galement trouv des alcaloides avec un pourcentage d alcaloides totaux de 0 6396 La r action a t n gative avec les flavonoides les d riv s anthrac niques les h t rosides cardiotoniques les carot n
63. contre le paludisme grave Finkolo Nom scientifique Nombre de TT Pourcentage Securidaca longepedunculata 6 20 Argemone mexicana 2 6 67 Nauclea latifolia 2 6 67 Pteleopsis suberosa 2 6 67 Cordia myxa 2 6 67 Citrus aurantifolia 2 6 67 Securidaca longepedunculata est la plante la plus cit e contre le paludisme grave Tableau 45 Les parties de plante utilis es contre le paludisme grave Finkolo Partie utilis e Nombre de TT Pourcentage Racines 10 33 33 Feuilles 9 30 Ecorces de tronc 2 6 67 Gui Loranthus 2 6 67 Plante enti re 2 6 67 Partie a rienne 1 3 33 Tige 1 3 33 Bulbes 1 3 33 Ies th rapeutes traditionnels pouvant d utiliser plusieurs parties Les feuilles et les racines sont les parties les plus utilis es 51 2 2 4 Etat de la collaboration entre les acteurs de la sant Finkolo Comme pr c demment annonc Kendi les agents de sant r f rent rarement aux th rapeutes traditionnels Finkolo les malades peuvent venir en consultation chez les TT apr s un premier traitement traditionnel ou conventionnel Contrairement au TT de Kendi ceux de Finkolo disent r f rer plut t les cas de paludisme simple rarement ils r f rent les malades avec paludisme grave Le temps d observation avant la r f rence varie entre 1 et 15 jours 2 1 5 Origine et transmission du savoir Finkolo Tableau 46 Origine du savoir Finkolo Origine Nombre de TT Pourcentage H ritage familial 14 46 6
64. ctorium a fait l objet d tude et donn une activit positive sur Plasmodium falciparum Balkouma 1999 Les parties de plante les plus utilis es Kendi contre le paludisme simple sont les feuilles suivies des racines puis le gui qui devance les corces de tronc A Sikasso ce sont les feuilles ensuite les racines et les corces de tronc qui sont les plus utilis es Ces r sultats sont similaires ceux obtenus par Traor qui a not une large utilisation des feuilles suivies des racines et des corces de tronc Traor 1999 Il n y a pas une grande diff rence entre les deux zones en ce qui concerne la symptomatologie du paludisme grave Parlant des causes 95 92 des TT de Kendi incriminent oiseau contre 16 67 Finkolo Certains TT de Finkolo nous ont dit qu avant ils attribuaient le paludisme grave l oiseau mais que maintenant ils savaient que la cause tait le sumaya paludisme simple Ce changement serait caus par les informations donn es par les agents de sant moderne Deux TT de Finkolo nous ont d clar que le paludisme grave tait d au t tanos n onatal L oiseau de Kendi a une description diff rente de l oiseau de Finkolo A Bandiagara pour traiter le paludisme grave neuf TT utilisent des parties de l oiseau dont l esp ce est responsable Six TT font des incantations soit une corde pour l attacher au cou de l enfant soit au beurre de karit pour massage Un TT utilise l eau b nite Ces recettes
65. d feu Zan Sangar que son me repose en paix vous n avez jamais d sesp r quant l arriv e de ces moments l Votre absence parmi nous limite beaucoup la manifestation de notre joie de voir vos r ves se r aliser A mon oncle Drissa Sangar Koulikoro Ton d sir de me voir arriver ce niveau et surtout ton appui tant moral que mat riel ont t des l ments indispensables la r alisation de ce travail Trouver ici l expression de ma profonde reconnaissance mon Sidi pour tes nombreux sacrifices que dieux te donne la vie n cessaire la concr tisation de tes efforts A ma m re Salimatou Sidib je ne saurait traduire par des simples lettres tout ce que tu fut pour moi comme m re Je te demande tout de continuer tes nombreuses pri res car j en ai encore besoin REMERCIEMENTS Mes remerciements les plus sinc res et les plus chaleureux s adressent a tout ceux qui de loin ou de pr s ont contribu la r alisation de ce travail et qui n auront pas leurs noms cit s dans ce document qu il sachent que le silence n est pas un oublie Au corps professoral de la FMPOS pour l enseignement et la formation qu ils m ont donn s A mes oncles Dramane Fousseyni Lassina Siaka et Moussa Sangar pour l ducation que vous m avez donn et qui m a aid traverser les moments difficiles Ce r sultat est le votre A mon oncle Bourama Sangar Kati pour son soutien permanent A mes
66. de sant Strat gie de la r gion Africaine Publication OMS Harar Pp20 OMS 2002 Strat gie de l OMS pour la m decine traditionnelle pour 2002 2005 Publication OMS pp61 Randriamahary Ramialiharisoa Angeline Ranaivoravo Jacques Ratsimamanga Urverg Suzanne Rasoanaivo Philippe Rokoto Ratsimamanga Albert 1994 Evaluation en clinique humaine de l action potentialisatrice d une infusion de Strychnos vis a vis d antipalud ens Revue de medecine et pharmacop e africaine Vol 8 N 2 p123 125 Roger Myriam in Jally Joseph Brunet 1993 Se soigner au Mali Paris Pp 342 Rouamba Amadou 1985 les gu risseurs de la foret sacr e Concept de maladie chez les Bambara Th se de doctorat Pp347 Togola 2002 Etude de la phytochimie et de l activit antipaludique de Alchornea cordifolia Schmach EUPHORBIACEAE Th se de pharmacie Bamako FMPOS 10 Pp 76 103 Traor D 1983 M decine et magie africaine Pr sence Africaine Paris pp569 Traor F 1999 Evaluation de l activit antimalarique de Glinus oppositofolius L A D C Nauclea latifolia SM Mitragyna inermis willd O kuntze trois plantes utilis es en m decine traditionnelle au Mali Th se de doctorat Marseille Pp 199 Traor K ita F Gasquet M DiGiorgio C Ollivier E Delmas F K ita A Doumbo O Balansard G and Timon David P 2000 Antimalarial activity of four plants used in traditional medicine in Mali Phytother Res 14
67. e de sant puis de l autom dication moderne ensuite vient le recours aux th rapeutes traditionnels Guindo 2002 5 PREVENTION ET TRAITEMENT DU PALUDISME 5 Pr vention 5 1 M decine moderne Lutte antivectorielle Cette lutte peut se faire de deux mani res soit en emp chant l anoph le de piquer l homme soit en l liminant La premi re technique consiste lever entre l homme et le moustique une barri re Il peut s agir d un cran animal de grillage aux ouvertures des maisons de substances chimiques r pulsives de moustiquaire mailles assez fines L limination des moustiques se fait par pulv risation d insecticides tel que le DDT Dichloro Diphenyl Trichloro thane le gammexane H OO CCls DDT Actuellement l utilisation de moustiquaires impr gn s est la m thode de lutte la plus conseill e Le produit d impr gnation le plus utilis est le deltam thrine euer C O Get CH Br Deltam thrine ou D cam thrine Les larves aussi peuvent tre limin es par des mesures chimiques pulv risation sur les gites d huile de p trole d insecticides des mesures m caniques le drainage le comblement des gites le d sherbage des rives et des cours d eau et des mesures biologiques utilisation d ennemis naturels infestation artificielle des gites par des champignons Chimioprophylaxie Au Mali la chloroquine est le premier m dicament indiqu en pr ve
68. ement Classe Ordre Famille Genre Esp ce Tableau 52 Syst matique de Securinega virosa Sous r gne Eucaryotes Embranchement Spermaphytes Sous embranchement Angiospermes Classe Dicotyl dones Ordre Malpighiales Famille Euphorbiaceae Genre Securinega Esp ce virosa Tableau 53 Syst matique de Feretia apodanthera R gne Sous r gne Embranchement Sous embranchement Classe Ordre Famille Genre Esp ce Tableau 54 Syst matique de Spondias mombin R gne Sous r gne Eucaryotes Embranchement permaphytes Sous embranchement Angiospermes Classe Dicotyl dones Ordre Sapindales Famille Anacardiaceae Genre Spondias Esp ce mombin Tableau 55 Syst matique de Cassia sieberiana R gne Sous r gne Embranchement Sous embranchement Classe Ordre Famille Genre Esp ce Tableau 56 Syst matique de Securidaca longepedunculata R gne Embranchement Sous embranchement Classe Sous classe Dialyp tales S rie Disciflores Sous s rie Diplostemones Ordre Sapindales Famille Polygalaceae Genre Securidaca Esp ce londepedunculata 4 METHODOLOGIE 4 1 Mat riel v g tal Notre tude a t r alis e sur les poudres de plantes dont les noms et parties utilis es sont donn s dans le tableau ci dessous Un herbier de chaque chantillon est d pos au D partement de M decine Traditionnelle DMT Nos chantillons ont t r
69. emplir un canari des feuilles de Cassia occidentalis faire une d coction et donner la solution obtenue par bain corporel et prise orale matin et soir pendant 7 j S cher une partie des feuilles pulv riser et utiliser la poudre en fumigation 22 29 Cassia sieberiana DC 19 20 60 61 63 71 Les racines de Cassia sieberiana sont r unies parties gales avec celles de Balanites aegyptiaca L Del pour r aliser une d coction dont la solution r sultante sera administr e par bain corporel et prise orale Pulv riser une partie des racines des deux plantes pour effectuer un massage incantatoire dans du beurre de karit ou administrer la poudre avec la bouillie 19 Faire une d coction des feuilles de Cassia sieberiana et de Combretum micranthum G Don A parties gales administrer la solution obtenue par bain corporel et oralement pendant 2 7 j reprendre la d coction chaque jour 20 R aliser une d coction des feuilles de Cassia sieberiana avec celles de Trichilia emetica Vahl et de Securidaca longepedunculata dans des proportions gales administrer le d coct par bain corporel et oralement matin et soir pendant 2 j 60 Le d coct obtenu partir des racines de Cassia sieberiana et de Cochlospermum tinctorium A Rich ou les corces de racine des deux plantes pulv ris es sont administr s par voie orale et bain corporel matin et soir durant une journ e 61 Une association parties gales des feuill
70. ensis Lam Mitragyna inermis Willd Oktze Nauclea latifolia Sm Opilia celtidifolia Guill et Perr End ex walp Oxytenanthera abyssinica Mumo Parkia biglobosa Benth Pavetta crassipes K Schum Pteleopsis suberosa Engl et Diel Securidaca longepedunculata Fres Swartzia madagascariensis Desv Trichilia emetica Vahl Alchornea cordifolia Schu M ll Arg Nom bambara Balazan Santigui sonni Link Mand sunzu N galama Bozobo Gninnidi Sumaya yiri Djoutoukouni Siri Bamafi Yarabali Papay Acacia Sinzan Lemuru kumu Lemuru ba N dilibara N ganyaka Gantik Dan n r Saman r Diatiguifaga yiri Bamafi fitjini Koundi Lainy Ny k Djun Baro Balimafila toro Soula minkoni Korogn B N r Kumu N t r ni Dioro Yoro M birikama Soula Finza Tamada kala Famille Mimosaceae Mimosaceae Caesalpiniaceae Annonaceae Combretaceae Papaveraceae Meliaceae Oxalidaceae Caesalpiniaceae Rubiaceae Caricaceae Caesalpiniaceae Caesalpiniaceae Rutaceae Rutaceae Cochlospermaceae Combretaceae Boraginaceae Mimosaceae Moraceae Rubiaceae Combretaceae Celastaceae Rubiaceae Rubiaceae Opiliaceae Poaceae Mimosaceae Rubiaceae Combretaceae Polygalaceae Caesalpiniaceae Meliaceae Euphorbiaceae 108 Annexe 3 LISTE DES THERAPEUTES TRADITIONNELS Numero Nom 1 2 GUINDO 3 KAREMBE 4 KAREMBE 5 KAREMBE 6 KAREMBE 7 TEMBELY 8 KASSOGUE 9 KAREMBE 10 TAPILY 1
71. epr sentant un tr s faible pourcentage de la fr quentation nocturne totale Les moustiques demeurant dans les habitations devront dans la journ e tre recherch s non sur les murs mais dans tous les endroits des habitations se trouvant l abri de la lumi re et du vent C est cette habitude de repas qui permet peut tre de comprendre l chec des insecticides projet s m me en tr s grande quantit uniquement sur les murs 21 2 6 4 Gites larvaires leur connaissance est importante pour lutter contre les vecteurs Les g tes organiques les g tes organiques sont les collections d eau stagnantes ou courantes pourvues de v g tation La d composition des v g taux charge fortement ces collections d eau en mati res organiques dissoutes A partir d un seuil qui doit tre d termin pour chaque type de v g tation l exc s de mati res organiques ralentit puis supprime la vie de la faune anoph lienne Les gites inorganiques Ils sont caract ris s par l absence de toute v g tation vivante ou en d composition Ce sont des gites temporaires car ils d pendent du r gime des pluies et de l vaporation Leur faune est tr s pauvre 3 CONCEPTION TRADITIONNELLE DU PALUDISME 3 1 Identification et volution Les hommes r agissent aux alt rations physiologiques qui affectent leur organisme avec les sympt mes qui s y rattachent pour conclure qu ils sont malades Pour le paludisme les sympt mes r sultants des alt ra
72. er la d coction tous les jours 2 3 1 27 TILIACEAE Grewia bicolor Juss 25 Cf Dalbergia melanoxylon FABACEAE 25 2 3 1 28 ULMACEAE Celtis integrifolia Lam 31 Cf Ricinus communis EUPHORBIACEAE 31 2 3 1 29 ZYGOPHYLACEAE BALANITACEAE Balanites aegyptiaca L Del 18 19 Enlever les racines d un pied de Balanites aegyptiaca ayant pouss sur une termiti re pulv riser les corces de racine m langer une partie de la poudre obtenue au beurre de karit pour masser le malade avec des incantations et utiliser une partie dans le feu pour fumigation le traitement dure 7 j 18 Cf Combretum micranthum COMBRETACEAE 19 61 Loranthus sp sur Balanites aegyptiaca est pulv ris avec une gomme quelconque pour fumigation et massage incantatoire dans du beurre de karit matin et soir pendant 7 j PLANTES NON DETERMINEES Nyalama songon herbe S cher et pulv riser la partie a rienne pour administration orale avec la bouillie et fumigation pendant 3 7 j Mpolom mpolom non d termin e 23 Une partie des feuilles est utilis e en d coction pour prise orale et bain corporel Une autre partie s ch e servira pour fumigation 23 Les feuilles de Mpolom mpolom plus la plante enti re de Timb timb nal herbe sont utilis es pour r aliser une d coction qui sera administr e par bain corporel et oralement 41 2 3 2 Recettes du paludisme grave 2 3 2 1 ANACARDIACEAE Sclerocarya birrea Rich
73. es Classe Insectes Sous classe Pterygotes Ordre Dipt res Sous ordre Nematoc res Familles Culicideae Genre Anopheles Esp ce gambiae 2 6 2 Biologie du moustique Seules les femelles de moustique sont h matophages les m les sucent le suc des plantes quoique certains m les de Stegomya aient t accus s mais sans confirmation d tre h matophages Les adultes nouvellement clos s accouplent et les m les f condent les femelles Celles ci prennent alors un ou plusieurs repas de sang suivant les esp ces et f condent Les ufs petits corps de 1 mm ou moins d abord blancs puis rapidement brun noir tres sont d pos s la 20 surface de l eau Ils sont soit isol s chez les anoph les soit agglom r s en forme de nacelle chez les culex Une ponte de culex peut comprendre de 200 400 oeufs et la femelle d pose plusieurs pontes Il en est de m me pour les anoph les mais la ponte est en g n rale plus r duite 160 300 Si les oeufs de culex et d anoph les sont peu r sistants la s cheresse n closant pas apr s 12 jours de dessiccation par contre les oeufs de Aedes Stegomya peuvent clore apr s avoir t conserv s 1 an sec oeufs durables L closion se produit g n ralement dans un d lais de 24 36 heures mais peut tre retard e par des baisses de temp rature sa sortie de l uf la larve mesure peine 1mm mais elle subit 3 mues cons cutives qui par les modifications morp
74. es cardiotoniques des st rols et triterp nes des O H t rosides et des coumarines La r action a t n gative avec les flavono des les saponosides les tanins galliques les d riv s anthrac niques libres les h t rosides cyanog n tiques les carot no des les anthocyanes et les leucoanthocyanes Tableau 67 R sultat des r actions en tube des feuilles de Feretia apodanthera RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Tanins bleu noire Saponosides Mousse Idm 166 67 Coumarines fluorescence bleue Compos s r ducteurs rouge brique Oses et holosides rouge H t rosides cardiotoniques Anthrac niques combin s rouge Mucilages flocons Substances extractibles par l eau 9 88 Pourcentage en eau par az otropie 4 40 Pourcentage en eau par gravim trie 6 94 86 Nous avons eu avec des r actions franchement positives dans les feuilles de Feretia apodanthera des tanins des saponosides Idm 166 67 et des coumarines A noter galement la pr sence d h t rosides cardiotoniques de compos s r ducteurs et de mucilages Les alcaloides les flavonoides les d riv s anthrac niques les h t rosides cyanog n tiques les carot no des les st rols et triterp nes les anthocyanes et les leucoanthocyanes ont donn une r action n gative Tableau 68 R sultat des r actions en tube des corces de Feretia apodanthera RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Coumarines fluoresce
75. es d infecter l homme 15 2 2 Position taxonomique du genre Plasmodium R gne Protista Phylum Sporozoa Classe Haemosporidea Sous classe Coccidia Ordre Hemosporida Sous ordre Hemosporina Famille Plasmodiideae Genre Plasmodium 2 3 Symptomatologie et volution de la maladie 2 3 1 Acc s simples Le paludisme de primo invasion L incubation dure au moins 7 jours la phase d invasion est caract ris e par l apparition d une fi vre continue Le tableau clinique est celui d un embarras gastrique f brile c phal es myalgie Ce paludisme de primo invasion peut voluer vers l acc s pernicieux Acc s palustre fi vre p riodique Il se manifeste par des acc s thermiques des rythmes plus ou moins r guliers Cet acc s palustre dure une dizaine d heure durant les quelles se succ dent trois stades stade de frisson stade de chaleur stade de sueur Une spl nom galie et une an mie accompagnent ces acc s thermiques 2 3 2 Paludismes graves ou compliqu s Acc s pernicieux Encore appel neuropaludisme l acc s pernicieux est caract ris par une enc phalite aigu et survient essentiellement chez les enfants de moins de cinq ans en zone d end mie Il se manifeste par une fi vre des troubles neurologiques troubles de la conscience convulsion troubles du tonus troubles psychiques des manifestations visc rales hypoglyc mie ict re an mie d me pulmonaire insuffisance r nale foncti
76. es ou des racines de Cassia sieberiana et de Nauclea latifolia Sm est utilis e en d coction pour bain corporel et prise orale pendant 7 j Renouveler la d coction tous les jours 63 Le d coct obtenu partir des feuilles de Cassia sieberiana et de Combretum velutinum DC parties gales est administr par bain corporel et oralement pendant 3 j 78 Les racines de Cassia sieberiana plus celles de Securidaca longepedunculata Fres parties gales servent r aliser un d coct qui sera administr par bain corporel et oralement pendant 4j 71 NB Utiliser toujours les racines profondes de Cassia sieberiana car celles superficielles sont toxiques Cassia siamea Lam 53 Le d coct des feuilles de Cassia siamea est utilis par voie orale et bain corporel 53 Detarium microcarpum Guill et Perr 37 Pulv riser les feuilles de Detarium microcarpum avec la plante enti re de Tim tim non d termin e effectuer des fumigations pendant 3 j 37 Piliostigma reticulatum DC Hochst 33 54 Le Loranthus sp de Piliostigma reticulatum est s ch et pulv ris pour fumigation matin et soir pendant 2 j 33 Swartzia madagascariensis Desv 78 Le d coct obtenu partir des racines de Swartzia madagascariensis Cochlospermum tinctorium et de Nauclea latifolia est utilis en bain corporel et administration orale pour traiter les adultes Le traitement dure 2 3 j 78 Tamarindus indica L 30 40 Le
77. eurs maladies infantiles Contrairement aux TT de Kendi qui n ont pas pu donner de maladies r sultantes de l volution du paludisme simple ceux de Finkolo pensent pourtant que le paludisme simple volue en donnant le sayi 4096 et le kono 3096 Ces cons quences sont les m mes que celles not es par Guindo 1988 au Mandingue et Traor 1999 Sikasso Cette diff rence entre les deux zones pourrait s expliquer par le d senclavement de la zone de Finkolo leur contact avec la ville et l accessibilit aux structures sanitaires D ailleurs ROGER a trouv que l acc s aux structures sanitaires avait une grande influence sur la conception de la population par rapport aux maladies Pour traiter le paludisme simple Kendi Securidaca longepedunculata est la plante la plus utilis e Cette m me plante est cit e comme antipaludique par Kon 1980 Malgras 1992 Burkill 1997 Hans Jurgen 1990 Cette large utilisation de la plante serait li e la pr sence de salicylate de m thyle pour son activit antipyr tique Les TT de Finkolo utilisent majoritairement Nauclea latifolia Cochlospermum tinctorium Opilia celtidifolia Argemone mexicana Cassia sieberiana Nauclea latifolia et Cochlospermum tinctorium sont beaucoup cit es dans la litt rature comme plantes antipaludiques Traor en 1999 a test in vitro Nauclea latifolia et a obtenu une activit sur Plasmodium falciparum Traor 1999 La m me ann e Cochlospermum 93 tin
78. evenant rouge coloration noir tre pr cipit abondant noir mousse tr s abondante 1401 2000 anneau surnageant vert pr cipit floconneux coloration rouge brique coloration rouge orang 111 R sultats des r actions en tubes Cassia sieberiana RECHERCHE Substances extractibles par l eau 1 gramme Coumarines Fluorescence U V 366 nm Carot noides Carr et Price Anthrac nosides libres Borntrager Anthrac nosides combin s O H t rosides Flavonoides G nines flavoniques Shibata Flavonoides H t rosides flavoniques Shibata Alcaloides Base et Sel Saponosides Mousse Tanins R action avec FeCl Tanins cat chiques R action de Stiasny Compos s r ducteurs Oses et Holosides Polyuronides mucilages St rols et Triterp nes Lieberman H t rosides cardiotoniques Raymond Marthoud H t rosides cardiotoniques Kedde H t rosides cardiotoniques Baljet Pourcentage eau Pourcentage cendres totales Leucoanthocyanes Diff renciation quinones Pourcentage Alcaloides Pourcentage eau par entrainement az otropique Pourcentage cendres chlorhydriques 10 Pourcentage cendres sulfuriques H2SO0 50 RESULTATS 13 10 96 fluorescence orang e coloration rouge coloration rose orang coloration jaune rose orang rose orang pr cipit moyen mousse moyenne 11 142 85
79. hologiques qu elles entra nent la conduisent au quatri me stade de larve adulte Holstein M 2 6 3 Particularit concernant Anopheles gambiae Moustique sauvage l origine Anopheles gambiae est l heure actuelle hautement anthropophile Son comportement dans les habitations demande avant d engager une lutte quelconque contre les adultes tre tudi soigneusement dans la localit qui fait l objet d une campagne antipalustre Des variations tr s grandes sont en effet observ es Cet anoph le peut demeurer dans les habitations o il s alimente jour et nuit jusqu ce que la maturation des oeufs tant effectu e les femelles aillent pondre dans les gites les plus proches Mais Anopheles gambiae p n tre g n ralement dans les habitations le soir Quittant leur abri diurne le soir cases abandonn es anfractuosit s de rochers ou d arbres abris de buissons puits d saffect s les femelles se dirigent vers 18 20 heures sur les lieux de leur repas de sang Ce repas termin les femelles se posent non sur les murs mais la plupart du temps derri re les meubles sous les chaises les tables les lits l elles adoptent une position perpendiculaire au support soutenues par leur pattes ant rieures et moyennes les pattes post rieures pendantes Ils sont retrouv s galement dans les plis des v tements accroch s La majorit des anoph les vont quitter leur habitation vers 8 heures du matin les moustiques restant r
80. ia apodanthera Feuilles Dichlorom thane 6 07 Argemone mexicana Partie a rienne Mac r aqueux 6 22 Opilia celtidifolia Ecorces Dichlorom thane 6 60 Feretia apodanthera Ecorces Dichlorom thane 6 65 Canthium acutiflorum Ecorces Dichlorom thane 6 92 Securidaca longepedunculata Racines Ether de p trole 7 34 Opilia celtidifolia Ecorces Mac r aqueux 7 64 Spondias mombin Feuilles Mac r aqueux 7 66 Securinega virosa feuilles M thanolique 7 79 Securinega virosa Feuilles D coct aqueux 7 81 Spondias mombin Feuilles D coct aqueux 7 89 Cassia sieberiana Racines Mac r aqueux 7 93 Canthium acutiflorum Feuilles Mac r aqueux 8 09 Securidaca longepedunculata Racines Dichlorom thane 8 26 Securinega virosa Racine D coct aqueux 8 69 Opilia celtidifolia Ecorces D coct apr s digestion 9 07 Feretia apodanthera Ecorces D coct aqueux 9 54 Securinega virosa Racines Mac r aqueux 9 68 Canthium acutiflorum Ecorces D coct aqueux 9 73 M dicament t moin Chloroquine 0 05 91 Tableau 74 Listes des extraits ayant une concentration inhibitrice 5090 comprise entre 10 et 20u g ml Noms scientifiques Feretia apodanthera Feretia apodanthera Securidaca longepedunculata Opilia celtidifolia Opilia celtidifolia Opilia celtidifolia Securidaca longepedunculata Opilia celtidifolia Securidaca longepedunculata Feretia apodanthera Canthium acutiflorum Feretia apodanthera Canthium acutiflorum Securidaca longepeduncul
81. ide avec le stock de culture pr parer une solution de cellules parasit es ayant un taux d h matocrite gal 2 5 et une parasit mie de 0 390 verser 100 ul du milieu de culture dans chaque trou de la plaque verser 100 ul du milieu contenant la substance tester une concentration 4 fois sup rieure dans les trous de la ligne B pr lever 100 ul des trous de la ligne B apr s m lange et les transf rer dans les trous de la ligne C et ainsi de suite jusqu la ligne une s rie de dilution facteur 12 est ainsi obtenue Les concentrations du compos tester vont de 5 ug ml 78 ng ml ajouter 100 ul de la solution de cellules parasit es au contenu de chaque trou de la plaque except s les trous A9 A12 qui re oivent une solution de cellules non infect es Tous les trous ont un taux d h matocrite gal 1 25 et une parasit mie de 0 15 au d but de l incubation La chloroquine a t utilis e comme standard une concentration maximale de 200 ng ml Soumettre la plaque l incubation pendant 48 heures apr s ajouter 1001 d hypoxantine dans chaque trou et incuber de nouveau pendant 24 heures centrifuger et r cup rer les h maties sur un filtre op elles sont lav es et observ es au microscope afin de d terminer le 82 taux de parasit mie l inhibition est d termin e par une m thode graphique et la concentration inhibitrice 50 46 est calcul e 5 RESULTATS 5 1 Caract risation
82. ifolia 2 4 08 Il n ya pas de plantes largement cit es contre le paludisme grave Kendi Tableau 23 Les parties de plante utilis es Kendi contre le paludisme grave Partie utilis e Nombre de TT Pourcentage Racines 8 16 33 Ecorces de tronc 6 12 24 Feuilles ou tiges feuill es 6 12 24 Gui Loranthus 5 10 20 Plante enti re 2 8 33 Fleurs 1 2 04 Bulbes 1 2 04 Champignon sur 1 2 04 Nid d oiseau sur la plante 1 2 04 Un th rapeute traditionnel peut utiliser plusieurs parties Les racines sont les parties les plus utilis es suivies des feuilles et des corces de tronc 2 1 4 Etat de la collaboration entre les acteurs de la sant Kendi Les agents de sant r f rent rarement aux th rapeutes traditionnels Si r f rence il y a elle se fait g n ralement d un th rapeute traditionnel un autre Les malades peuvent cependant abandonner un traitement conventionnel pour aller voir les th rapeutes traditionnels Ces derniers quant eux r f rent rarement les cas de paludisme simple ce sont surtout les cas de paludisme grave qu ils r f rent 26 53 Ils attendent dans la plupart des cas au moins trois jours de traitement avant de faire la r f rence 44 2 1 5 Origine et transmission du savoira Kendi Tableau 24 Origine du savoir Kendi Origine Nombre de TT Pourcentage H ritage familial 39 79 59 Recherche personnelle 8 16 33 Les deux r unies 2 4 08 Total 49 100 Une grande majorit
83. ilages Flavonoides Anthrac niques combin s Substances extractibles par l eau Pourcentage en eau par az otropie Pourcentage en eau par gravim trie RESULTATS ET INTERPRETATIONS rouge brique rouge pr cipit s 2 70 bleu noire fluorescence verte verte bleue et pr cipit flocons rose orang e rouge faible 7 48 7 7 78 Dans la partie a rienne de Argemone mexicana nous avons eu des alcaloides un pourcentage d alcaloides totaux de 2 7096 Des h t rosides cardiotoniques et des compos s r ducteurs sont galement pr sents avec des r actions franchement positives Les tanins les flavonoides les d riv s anthrac niques combin s des benzoquinones les coumarines les mucilages et les st rols et triterp nes ont donn des r actions positives moins franches Les recherches ont t n gatives pour les alcaloides des solanac es les d riv s anthrac niques libres les h t rosides cyanog n tiques les carot noides les anthocyanes et les leucoanthocyanes Tableau 65 R sultat des r actions en tube des feuilles de Securinega virosa RECHERCHES Tanins Compos s r ducteurs Oses et holosides Coumarines Anthrac niques combin s Mucilages Substances extractibles par l eau Pourcentage en eau par az otropie Pourcentage en eau par gravim trie RESULTATS ET INTERPRETATIONS bleu noire rouge brique rouge
84. in et soir pendant 3 j 55 Les racines de Cochlospermum tinctorium d barrass es de leur couche externe sont utilis es en d coction pour bain corporel et prise orale chaque soir pendant 3 j 56 55 Cf Cassia sieberiana CAESALPINIACEAE 61 Les racines de Cochlospermum tinctorium cras es sont mises en mac ration dans une nouvelle calebasse pendant quelques heures L administration se fait par voie orale et bain corporel jusqu gu rison renouveler l eau de mac ration au besoin 68 Les racines de Cochlospermum tinctorium plus les feuilles de Opilia celtidifolia Guill et Perr Endl Ex Walp servent r aliser une d coction pour bain corporel et administration orale pendant 4 j 70 Les feuilles et les racines de Cochlospermum tinctorium sont utilis es en d coction pour administration orale et bain corporel durant 3 j 75 Cf Afzelia africana CAESALPINIACEAE 78 2 3 1 11 COMBRETACEAE Anogeissus leiocarpus G D Guill et Perr 50 64 68 Le d coct des feuilles de Anogeissus leiocarpus est administr par bain corporel et oralement 50 51 De pr f rence les racines ou d faut les feuilles de Anogeissus leiocarpus Trichilia emetica Nauclea latifolia Mitragyna inermis Willd Kotze Opilia celtidifolia et de Si sina non d termin e sont utilis es en d coction pour prise orale et bain corporel pendant 5 j 68 Combretum micranthum G Don 4 8 20 24 26 39 Les nouvelles feui
85. iques ce sont les alcaloides les flavonoides les tanins les saponosides et les compos s triterp niques Les tests antipaludiques effectu s sur diff rents extraits de huit plantes ressorties de l enqu te ont donn des r sultats fort encourageants qui justifient l utilisation de ces plantes dans le traitement du paludisme par les th rapeutes traditionnels Une collaboration entre m decine traditionnelle et m decine moderne est donc envisageable pour une meilleure prise en charge du paludisme Nous esp rons que nos r sultats puissent d boucher sur un nouveau M dicament traditionnel Am lior 100 LISTE BIBLIOGRAPHIQUE Adjanohoum E J Ahyi A M Baniakina F Chibon P Guisset G Doulou V Enzanzan A Eym J Goudote E Keita A Mbemba C Mollet F 1988 Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques en R publique Populaire du Congo M decine traditionnelle et pharmacop e Pp 605 Adjanohoum E J Ake Assi L Floret J J Ginko S Koumar M Ahyi A M R Raynal J 1981 Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques au Mali M decine traditionnelle et pharmacop e pp291 Adjanohoun E Alyi A M Ak Assi L Baniakina J Chibon P Cusset G Doulou V Enzanza A Eym J Goudot E K ita A Mbemba C Mollet J et coll 1980 Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques au Niger M decine traditionnelle et pharmacop e ACCT Paris Pp251 Adja
86. kill 1984 1995 1997 2000 Doumbia 1997 Hakizamungu et Coll 1988 Keita et Coll 1993 Kerharo 1974 Kon 1980 Laverne et coll 1989 Malgras 1992 N djock 2001 Traor 1983 Traor 1999 Von Maydel 1990 29 Tableau 1 15 de quelques plantes de la pharmacop e malienne sur Plasmodium falciparum Noms sciantifiques et r f rences Co en ug ml Substances actives Cochlospermum tinctorium 1 2 Extrait aqeux des racines Balkouma 1999 Khaya senegalensis Togola 0 8 G dunine 2002 6 9 Querc tine Nauclea latifolia Traor 1999 1 4 D coct des corces de tronc 0 9 308 D coct des corces de racine 22 D coct des racines 5 Alcaloides totaux Mitragyna inermis Traor 1999 4 6 Alcaloides totaux Alchornea cordifolia Togola 4 19 Extrait thanolique des rameaux 2002 feuill s Trichilia emetica El Tahir et 2 5 contre Dd2 Extrait m thanolique des coll 1999 Traor K ita et coll 17 5 contre 3D7 feuillles 2000 8 5 contre 3D7 Extrait m thanolique des corces 200 contre Dd2 gt 500 Extrait ageux des feuilles gt 250 contre 3D7 Extrait hydrom thanolique des et W2 feuilles LE MALARIAL Le malarial m dicament traditionnel am lior est constitu de parties de 3 plantes 62 96 de feuilles de Cassia occidentalis L Caesalpinaceae Nom local bambara balambalan kasago 32 de feuilles de Lippia chevalieri Moldenke Verbenaceae Nom local bambara n ganiba
87. kolo Sexe Nombre de TT Pourcentage Masculin 2 6 67 F minin 1 3 33 Pareil 27 90 Total 30 100 90 des th rapeutes trouvent que les filles sont frapp es au m me titre que les gar ons par la maladie Tableau 38 Vuln rabilit au paludisme grave selon les tranches d ge Finkolo Age en ann e Nombre de TT Pourcentage 0 5 16 33 33 0 10 14 6 67 Total 30 100 A Finkolo 53 33 des th rapeutes pensent que se sont les enfants de moins de 5 ans qui sont les plus expos s au paludisme grave Tableau 39 Saison typique du paludisme grave Finkolo Saison Nombre de TT Pourcentage Toutes saisons 18 60 Hivernage d 13 33 Saison chaude 4 13 33 Saison froide 3 10 Saison s che 1 3 33 Interface des 2 saisons 1 3 33 60 des th rapeutes pensent qu il n y a pas de saison typique pour le paludisme grave 49 2 2 3 Traitement Finkolo 2 2 3 1 Traitement paludisme simple Tableau 40 Nature de la substance utilis e pour traiter le paludisme simple Finkolo Substance Nombre de TT Pourcentage V g tale 27 90 Non connue 3 10 Total 30 100 Les substances utilis es sont pour la plus part d origine v g tale Tableau 41 Les plantes les plus utilis es dans le traitement du paludisme simple Finkolo Nom scientifique Nombre de TT Pourcentage Nauclea latifolia 7 23 33 Cochlospermum tinctorium 7 23 33 Trichilia emetica 6 20 Argemone mexicana 9 16 17 Opilia celtidifolia 5 16 17 Cassia sieberiana 9 16 17 An
88. l nom galie s installe Chez la femme enceinte les villosit s placentaires constituent un excellent refuge pour les h maties parasit es Leur destruction sur place cr e un appel de cellules phagocytaires responsables d un blocage des espaces intervilleux et une thrombose placentaire C est ainsi qu on observe une diminution des changes f to maternelles Traor 1999 2 5 2 Acc s pernicieux La schizogonie profonde de Plasmodium falciparum est l origine de complications redoutables dont le paludisme c r bral Les thromboses capillaires qui s en suivent provoquent des l sions vasculaires Ces l sions sont l origine des alt rations d g n ratives des cellules nerveuses Les globules rouges parasit s g s pr sentent des protub rances knobs et adh rent entre eux et avec les globules rouges sains pour former des rosettes Ces rosettes provoquent des obstacles m caniques de la circulation micro capillaire et veineuse Le d bit circulatoire est diminu pouvant conduire un coma m tabolique r versible Les globules rouges parasit s adh rent aux cellules endoth liales et provoquent un ralentissement circulatoire important Cette adh rence se fait par l interm diaire de r cepteurs et de ligands rythrocytaires Diff rents r cepteurs endoth liaux de la cytoadh rence ont t mis en vidence in vitro Le CD36 Barnwell 1985 l ICAM 1 ou intracellular adhesion molecule 1 Bernedt 1989 Van De Stol
89. l plants of tropical Africa Royal botanic gardens kew Vol 2 2 Ed 636 Burkill H M 1995 The useful plants of tropical Africa Royal botanic gardens kew V ol 3 2 Ed pp 857 101 Burkill H M 1997 The useful plants of tropical Africa Royal botanic gardens kew Great Bretain Nol 4 2 pp 969 Burkill H M 2000 The useful plants of tropical Africa Royal botanic gardens kew Vol 5 29 pp 686 Coppo Piero Keita Arouna 1990 M decine traditionnelle Acteurs Itin raires th rapeutiques Edizioni Trieste Italie Pp 322 Diallo D 2000 Ethnobotanical survey of medicinal plants in Mali and phytochimical study of four of them Glinus oppositifolius AIZOACEAE Diospiros abyssinica EBENACEAE Entada africana MIMOSA CEAE Trichilia emetica MELIACEAE Th se de doctorat pharmacie Lausanne pp221 Doulou V Enzanza A Eyme J Goudote E Keita A Mbemba C Mollet F Moutsambote J M MPATI J SITA P 1988 Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques en R publique populaire du Congo M decine traditionnelle et pharmacop e Pp605 Doumbia S L 1997 Etude de plantes r put es antipaludiques au Mali Th se de m decine Bamako 44 Pp 71 Doumbo O 1992 Efficacit et tol rance de la triple association m floquine pyrim thamine sulfadoxine Fansinef dans le traitement des acc s palustres graves Plasmodium falciparum au Mali propos de 100 cas
90. li Professeur de Toxicologie la FMPOS Conseiller Technique au Minist re de la Sant Honorable maitre c est une grande fiert pour nous de vous avoir comme pr sident de ce jury et ceux malgr vos nombreuses occupations Votre rigueur scientifique vos comp tences p dagogiques et surtout vos qualit s d homme cultiv font de vous une r f rence pour nous Soyez assur cher ma tre de notre sinc re reconnaissance A notre ma tre et juge Docteur Ousmane KOITA Pharmacien biologiste Responsable du Laboratoire de Biologie Mol culaire Appliqu e la Facult des Sciences et Techniques FAST Directeur Adjoint du Programme de Recherche NIAID NIH FMPOS sur le SIDA et la Tuberculose Charg de cours de biologie mol culaire la FAST Cher maitre vous nous faite un grand honneur en acceptant de juger ce travail Votre rigueur scientifique et vos qualit s de chercheur font de vous une r f rence pour nous Trouver ici cher maitre l expression de notre profonde gratitude A notre maitre et juge Docteur Sergio GIANI Pharmacien consultant en sant communautaire et m d cine traditionnelle C est un grand honneur pour nous de vous compter parmis le jury de ce travail en d pit de vos nombreuse occupations Votre constante disponibilit votre apport moral et mat riel mais surtout votre exp rience professionnelle ont t pour nous un facteur d terminant dans la r alisation de ce travail Soyez rassur cher m
91. lles 9 Feretia apodanthera d coct des corces 10 Spondias mombin d coct des feuilles 11 Opilia celtidifolia digest des feuilles 12 Opilia celtidifolia digest des corces 13 Opilia celtidifolia d coct apr s digestion des feuilles 14 Opilia celtidifolia d coct apr s digestion des corces Apr s r v lation des plaques avec AlCl nous avons obtenu des t ches jaunes caract ristiques des flavonoides dans le d coct total des feuilles de Canthium acutiflorum des Rf de 0 56 0 62 et 0 69 Dans le d coct des corces de tronc des t ches de la m me couleur ont t observ es 0 22 et 0 38 Dans le d coct aqueux de la partie a rienne de Argemone mexicana le t che jaune avec AlCl ont t observ es 0 91 Dans le d coct aqueux des feuilles de Securinega virosa le r actif AICl a donn une t che jaune 0 58 Dans le d coct aqueux des feuilles de Feretia apodanthera nous avons observ des t ches jaunes aux Rf 0 56 et 0 92 avec le r actif AICH Dans le d coct des feuilles de Spondias mombin les t ches jaunes se situaient 0 56 et 0 70 Certains extraits tels que le d cot s apr s digestion n ont pas donn de t ches color es avec mais les t ches jaunes 366 et orang es avec le r actif de Godin sont des compos s polaires pouvant tre des flavonoides ou autres compos s polyph noliques Nous avons observ avec le r actif de Dragendorff des t ches jaunes dans le d
92. lles de Combretum micranthum plus les feuilles ou les racines de Khaya senegalensis Desr A Juss sont utilis es sous forme de d coct et administr es matin et soir par prise orale et bain corporel pendant 7 j Renouveler la d coction chaque jour 4 Trois bottes de feuilles pour l homme et quatre bottes pour la femme de Combretum micranthum Guiera senegalensis et de Eucalyptus camaldulensis sont bouillies pour effectuer des prises orales et bains corporels pendant 1 7 j 8 Cf Cassia sieberiana CEASALPINIACEAE 20 R aliser une d coction des feuilles de Combretum micranthum avec les feuilles d une herbe non identifi e pour administration orale et bain corporel les racines de Cassia sieberiana sont pulv ris es et utilis es en fumigation et massage incantatoire dans du beurre de karit L administration se fait matin et soir pendant 3 j 24 Ecraser les feuilles de Combretum micranthum avec celles de Goussa non d termin e avec des pierres mettre une partie dans l eau de boisson et une partie dans le feu pour fumigation matin et soir pendant 7 j 26 Effectuer une d coction des feuilles de Combretum micranthum et de Guiera senegalensis pour bain corporel et prise orale pendant 3 7 j 39 56 Combretum velutinum D C 78 Combretum micranthum COMBRETACEAE 78 Guiera senegalensis J F Gmel 8 10 14 21 39 65 Cf Combretum micranthum COMBRETACEAE 8 Le d coct des feuilles de Guiera
93. lles substances utilisez vous pour traiter les malades Avec paludisme simple Avec paludisme grave 12 Nom local de la substance Si plante partie de la plante utilis e Num ro herbier de la plante 13 Techniques de pr paration du rem de 14 Mode d emploi substances ajout es Voie d administration 15 Dur e du traitement 16 Est ce que vous recevez les malades chez vous ou est ce que vous vous d placez chez eux 105 17 18 19 20 21 22 24 25 26 27 quels sont les signes indicateurs de l efficacit du traitement Cherchez vous des informations sur l volution de la maladie de vos patients En cas de paludisme simple En cas de paludisme grave Recevez vous des malades qui vous ont t r f r s Si oui par qui Recevez vous des malades qui sont venus d eux m mes apr s un traitement Si oui quel type de traitement Referez vous des malades avec paludisme simple d autres praticiens de sant Si oui chez qui Referez vous des malades avec paludisme grave d autres praticiens de sant Si oui chez qui 23 Apr s combien de temps referez vous ces malades Selon vous combien d enfants sont morts depuis le d but de la saison des pluies jusqu la fin des r coltes par le paludisme grave dans le quartier ou le village Quels autres types de maladies pouvez vous soigner Comment avez vous obtenu votre savoir Avez vous d j transmis vos savoirs
94. ltrer la phase chloroformique dans une capsule tar e de masse M vaporer l extrait sec et peser la capsule de nouveau masse M La masse d alcaloides M A est d termin e par la formule suivante MA M M Le pourcentage d alcaloides MA 100 PE P E Masse de la prise d essai 4 2 2 Recherche des substances polyph noliques La solution analyser est obtenue en faisant un infus de 5 g de poudre dans 100 ml d eau distill e 590 pendant 15mn 4 2 2 1 Les Tanins A 5 ml de ce filtrat nous avons ajout 1 ml de FeCl 1 46 en pr sence de tanins il se d veloppe une coloration bleu noir tre Diff rentiation tanins galliques et cat chiques R action de STIASNY 30 ml d infus ajouter 15 ml du r actif de Stiasny 10 ml de formol 5ml concentr chauffer le m lange au bain marie pendant 15 mn l apparition de pr cipit s montre la pr sence de tanins cath chiques 72 Pour r v ler les tanins galliques il faut saturer 10 ml de l infus avec l ac tate de sodium pulv ris et ajouter ensuite 1 ml d une solution de FeCl 1 le d veloppement d une teinte bleue noire indique la pr sence de tanins galliques non pr cipit s par le r actif de Stiasny 4 2 2 2 Les Flavonoides A 5 ml de l infus ajouter 5 ml d alcool chlorhydrique 1 ml d alcool isoamylique et quelques copeaux de magn sium l apparition d une coloration rose orang indique la pr sence
95. misine parth nolide les quassinoides triterpenoides principe amer pr sent dans la plupart des SIMAROUBACEES inhibiteur potentiel de la synth se prot ique chez Plasmodium falciparum Limonoides la nimbidine isol e des feuilles de Azadirachta indica L a une action positive sur Plasmodium falciparum in vitro 31 us ES H R 4 m thoxy 1 vinyl B carboline R OH 6 hydroxy 4 m thoxy 1 vinyl B carboline Strychnopentamine Usambarensine CHO OH CHO OH i OH CH3 HG OH HC Laphachol Gossipol Figure 2 quelques structures de mol cules activit antipaludique 32 XRAVAUX PERSONNEL lt ENQUETE 1 METHODLOGIE 1 1 Pr sentation des zones d enqu te 1 1 1 Bandiagara L enqu te Bandiagara s est d roul e dans l aire de sant de Kendi situ e dans la partie Nord du cercle de Bandiagara L aire de sant comprend deux communes celles de Kendi et de Kend Le climat est de type sah lien avec une pluviom trie annuelle comprise entre 400 et 600mm La couverture v g tale est arbustive ou arbor e densit vari e Le relief tr s accident se compose principalement de mont de plateaux et de vall e La population est estim e 18788 habitants selon le recensement administratif caract re lectoral de 2001 Cette population est compos e de femmes pour 5190 les jeunes de moins de 14 ans repr sentent 3390
96. n et massage incantatoire avec du beurre de karit Butyrospermum parkii durant 7 j 43 Securinega virosa Roxb Ex Willd Baill 7 13 Les racines de la plante sont utilis es sous deux formes Une partie est utilis e en d coction pour prise orale et bain corporel l autre partie est pulv ris e pour tre administr e avec la bouillie 7 57 Les feuilles et les corces de tronc de Securinega virosa plus les feuilles de Mitragyna inermis sont utilis es pour r aliser une d coction dont le d coct est administr par voie orale et bain corporel pendant 7 j 13 2 3 1 14 FABACEAE Dalbergia melanoxylon Guill et Perr 25 Faire une d coction des feuilles de Dalbergia melanoxylon Mitragyna inermis et de Grewia bicolor Juss parties gales utiliser la solution r sultante matin et soir en bain corporel et prise orale pendant 3 4j 25 Pterocarpus lucens Lepr Ex Guill et Perr 45 Le Loranthus sp sur Pterocarpus lucens est pulv ris pour fumigation et mettre dans l eau pour bain corporel pendant 3 4 j 45 Stylosantes mucronata Willd 14 Cf Guiera senegalensis COMBRETACEAE 14 2 3 1 15 LILIACEAE Alium sativum L 1 Les bulbes de Alium sativum et le Loranthus sp sur Ficus sp sont pulv ris s en poudre fine qui est utilis e par massage dans du beurre de karit par fumigation et dans l eau de boisson 1 2 3 1 16 MELIACEAE Azachdirata indica A Juss 50 Apres d coction des fe
97. nce bleue Tanins bleu noire Compos s r ducteurs rouge brique Oses et holosides rouge St rols et triterp nes verte H t rosides cardiotoniques t Mucilages flocons Flavono des rose orang e Substances extractibles par l eau 8 5 Pourcentage en eau par az otropie 5 20 Pourcentage en eau par gravim trie 6 57 Dans les corces de Feretia apodanthera les coumarines apparaissent avec une r action franchement positive Les tanins cat chiques les compos s r ducteurs les h t rosides cardiotoniques les flavono des les st rols et triterp nes et les mucilages sont galement pr sents Les alcalo des les d riv s anthrac niques les h t rosides cyanog n tiques les saponosides les tanins galliques les carot no des les st rols et triterp nes les anthocyanes et les leucoanthocyanes ont donn une r action n gative Tableau 69 R sultat des r actions en tube des feuilles de Spondias mombin RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Tanins Compos s r ducteurs Oses et holosides Mucilages Flavonoides Saponosides Coumarines Anthrac niques combin s C h t rosides Substances extractibles par l eau Pourcentage en eau par az otropie Pourcentage en eau par gravim trie bleu noire rouge brique rouge flocons rose orang e mousse fluorescence verte T 18 20 7 9 56 87 Dans les feuilles de Spondias mombin il a t not la pr sence de
98. nces li s au bien tre physique mental et social qu l tiologie des maladies et invalidit s pr valant dans la collectivit OMS 2002 2 CONCEPTION MODERNE DU PALUDISME 2 1 Historique et Etiologie Au si cle Hippocrate d crit de fa on pr cise l acc s palustre et sa p riodicit ainsi que la relation de cette pathologie avec les marais Les noms paludisme et malaria donn s plus tard la maladie proviennent de cette notion d eau croupissante Du latin palus marais et de l italien mal aria 2 mauvais air Dans le temps la malaria tait dite caus e par l air malsain des r gions mar cageuses Il a fallut attendre 1880 pour qu un bact riologiste frangais Charles Louis Alphonse Laveran d couvre la pr sence d un parasite protozoaire dans les globules rouges des malades Par la suite un m decin britannique Ronald Ross exer ant aux Indes expliqua le r le jou par les moustiques dans la transmission de la maladie Ross en 1902 et Laveran en 1907 recurent tous deux le prix Nobel de m decine pour leurs d couvertes capitales Le parasite a t identifi au genre Plasmodium il est transmis par piq re du moustique femelle Anopheles gambiae Actuellement environ 140 esp ces de Plasmodium sont identifi es elles sont capables d infecter divers h tes comme les singes les oiseaux les rongeurs les chauves souris etc Seules Plasmodium falciparum Plasmodium vivax Plasmodium ovale Plasmodium malariae sont capabl
99. nnua L Asteraceae ou Qing hao Devant la r sistance croissante des souches de Plasmodium la chloroquine et plus r cemment la m floquine des recherches doivent tre men es afin d aboutir d autres alternatives L exemple de la quinine et de l artemisinine doivent guider les recherches vers les produits d origine naturelle Les difficult s d axc s aux soins de la m decine moderne associ es l accroissement de la r sistance des souches de Plasmodium falciparum la chloroquine qui reste l antipaludique le plus utilis et le moins cher ainsi qu d autres m dicaments conventionnels ambitionnent des tudes scientifiques sur les traitements locaux du paludisme Notre travail est une contribution l valuation des conceptions des th rapeutes traditionnels TT par rapport au paludisme et l inventaire des moyens qu ils utilisent pour son traitement dans nos zones enqu t es Nous avons galement proc d un screening chimique et la recherche d activit antiplasmodique in vitro des extraits de 8 plantes ressorties de l enqu te 12 OBJECTIFS Objectif g n ral Evaluer la prise en charge des malades atteints de paludisme par les th rapeutes traditionnels Objectifs sp cifiques Identifier les th rapeutes traditionnels des zones enqu t es sollicit s pour le traitement de l une et ou l autre forme du paludisme D terminer les conceptions des th rapeutes traditionnels par rapport
100. nouhoum E J Eyme J Dramane K L Fouraste I Issa Lo Le Bras M Le Joly J Boukef K On okoko Penge Waechter Eyog Matig O Agossou M 2001 Fiche d esp ce sur Securinega virosa Euphorbiaceae Activit chimique pharmacologique et toxicologique Revue de Medecine et pharmacop e Africaine Vol 15 Pp 169 Ake L Ass Abeye J Guinko S Giguet R Bangavou 1978 Contribution l identification et au recensement des plantes utilis es dans la m decine traditionnelle et pharmacop e en Empire Centrafricaine Medecine traditionnelle et pharmacop e Pp 139 Arama E A 1980 M decine traditionnelle en pays Dogon au Mali M moire de pharmacie Bamako 145 Bagayoko M 2001 Etude botanique et phytochimique de trois plantes m dicinales en vue de la production d un m dicament traditionnel am lior Th se de pharmacie Mali PP 106 Balkouma P 1999 Etude de l activit antiplasmodique in vivo de l extrait hydro thanolique de Cochlospermum tinctorium A Rich Cochlospermac es sur la souris NMRI infest e par Plasmodium berghei Th se de pharmacie Bamako 5 Pp133 Bruneton Jean 1993 Pharmacognosie Phytochimie Plantes m dicinales Technique Documentation Lavoisier Paris Pp 895 Bryskier Labro M T 1988 Paludisme et m dicament Arnette 10 Burkill H M 1985 The useful plants of tropical Africa Royal botanic gardens kew Vol 1 2 Ed 960 Burkill H M 1994 The usefu
101. nsuffisance veineuse Dans la phytochimie nous avons not leur pr sence dans Canthium acutiflorum Feretia apodanthera Argemone mexicana Spondias mombin Leurs activit s anti inflammatoires et antisplasmodiques pourraient expliquer l utilisation des plantes flavonoides dans le traitement du paludisme puisque les th rapeutes ont cit les maux de ventre comme sympt me de cette maladie Les alcaloides sont pr sents un taux de 0 16 dans les racines de Securinega virosa ces r sultats confirment ceux de Paris en 1995 qui avait obtenu 190 d alcaloides dans les corces des racines Adjanouhoum et coll 2001 La diff rence observ e pourrait tre d au faite que nous avons utilis les racines enti res Les 2 70 d alcaloides retrouv s dans la partie a rienne de Argemone mexicana sont en accord avec les r sultats de Paris qui a obtenu 0 6 dans les corces de tiges et 0 4 dans les rameaux sans feuilles ainsi qu avec les r sultats de Slavikova qui a not la pr sence de 0 258 d alcaloides dans les parties a riennes d une esp ce cultiv e en Tch coslovaquie Kerharo et Adams 1974 Les diff rences pourraient s expliquer par le fait que nous avons travaill sur la partie a rienne feuill e d une esp ce sauvage Le taux d alcaloide dans les feuilles de Canthium acutiflorum a t de 0 6396 Cette plante appartient la m me famille que Cinchona officinalis Rubiaceae La quinine extraite de Cinchona officinalis reste aujourd h
102. ntion la dose de 10mg kg par semaine pour les enfants de moins de 5 ans les femmes 25 enceintes et les sujets non immunis s Elle est suivie de l association sulfadoxine pyrim thamine 5 1 2 M decine traditionnelle Pour pr venir le paludisme 11 des femmes de Sikasso utilisent essentiellement des produits d origine v g tale Ces produits sont utilis s sous forme de d coctions ou de mac rations administr es par bain corporel Roger in Jailly 1993 Guindo en 2002 trouve que plus de la moiti de sa population d tude 56 1 n utilisaient aucune pr vention contre le paludisme 25 9 utilisaient comme moyen de protection des d coctions base de plantes traditionnelles Guindo 2002 La pr vention du sumaya se fait par des recettes d origine v g tale N djock 2001 La m me personne pour pr venir le kono indique qu il faut craser un petit oiseau dont la poudre sera prise par la femme enceinte dans la bouillie 5 2 Traitement 5 2 1 M decine moderne Au Mali la chloroquine est donn es en traitement de premi re intention en l absence de signes neurologiques et de vomissements La chloroquine est suivie de l association sulfadoxine pyrim thamine Les sels de quinine sont conseill s en pr sence de troubles neurologiques et de vomissements en perfusion dans du s rum glucos 5 jusqu l arr t de ces signes la rel ve devant tre prise par la chloroquine par voie orale Nous
103. ogeissus leiocarpus 5 16 17 Burkea africana 3 10 Carica papaya 3 10 Nauclea latifolia et Cochlospermum tinctorium sont les plantes les plus cit es suivies par Trichilia emetica Tableau 42 Les parties de plante utilis es contre le paludisme simple Finkolo Partie utilis e Nombre de TT Pourcentage Feuilles 20 66 67 Racines 15 0 5 Ecorces de tronc 5 10 20 Partie a rienne 5 10 20 Branche 1 3 33 Les th rapeutes traditionnels ont signal la possibilit d utiliser plusieurs parties de la plante dans une recette Dans les recettes du paludisme simple les feuilles sont les parties les plus utilis es suivies des racines 50 2 2 3 2 Traitement du paludisme grave Tableau 43 Nature de la substance utilis e contre le paludisme grave Finkolo Substance Nombre de Pourcentage TT V g tale 16 53 33 Nid d oiseau 3 10 Eau b nite nassi 2 6 67 Vinaigre 2 6 67 Les th rapeutes traditionnels pouvant utiliser plusieurs substances dans une recette 8 TT disent qu ils ne peuvent pas donner de recettes contre le paludisme grave Dans plus de la moiti des recettes les th rapeutes utilisent des substances v g tales le plus souvent accompagn es d incantations D autres moyens sont utilis s tels que les nids d oiseau l eau b nite et le vinaigre Le massage incantatoire est pratiqu par un th rapeutes traditionnels comme moyen de traitement du paludisme grave Finkolo Tableau 44 Les plantes les plus cit es
104. oides et les leuco anthocyanes Tableau 63 R sultat des r actions en tube des corces de Canthium acutiflorum RECHERCHES RESULTATS ET INTERPRETATIONS Tanins bleu noire Coumarines fluorescence verte H t rosides cardiotoniques Compos s r ducteurs Oses et holosides Flavono des Saponosides Anthrac niques libres Benzoquinones Mucilages Substances extractibles par l eau Pourcentage en eau par az otropie Pourcentage en eau par gravim trie rouge brique rouge rose orang e rouge faible bleue et pr cipit flocons 15 70 8 54 7 76 Dans les corces de Canthium acutiflorum les compos s qui ont donn une r action plus franche sont les tanins cat chiques les h t rosides cardiotoniques et les coumarines 84 D autres compos s tels que les saponosides les flavonoides les d riv s anthrac niques libres benzoquinones et les compos s r ducteurs ont t rencontr s La r action avec les alcaloides les tanins galliques les h t rosides cardiotoniques les d riv s anthrac niques combin s les h t rosides cyanog n tiques les carot noides les anthocyanes et les leucoanthocyanes a t n gative Tableau 64 R sultat des r actions en tube de Argemone mexicana RECHERCHES H t rosides cardiotoniques Compos s r ducteurs Oses et holosides Alcaloides base et sel Tanins Coumarines St rols et triterp nes Benzoquinones Muc
105. on d une coloration rouge plus intense qu au d part indique la pr sence des anthranols ou anthrones 73 Les C H t rosides La solution analyser est la phase aqueuse obtenue avec la solution analyser des O h t rosides laquelle il faut ajouter 10 ml d eau et 1 ml de Pet apr s chauffage au bain marie pendant 30 mn extraire avec 5 ml de chloroforme soutirer la phase organique et ajouter 1 ml de NH4OH dilu l apparition d une coloration rouge indique la pr sence de h t rosides 4 2 4 Recherche des Coumarines Carot noides St rols et Triterp nes La solution analyser pour ces compos s est un filtrat ther thylique obtenu par mac ration pendant 24 h de 1 g de poudre dans 20 ml d ther 4 2 4 Coumarines Evaporer sec 5 ml du filtrat ajouter 2 ml d eau chaude partager la solution entre 2 tubes essai Au contenu de l un des tubes ajouter 0 5 ml de NH4OH 25 et proc der l observation sous U V 366 nm une fluorescence plus intense dans le tube contenant NH4OH indique la pr sence de coumarines 4 2 4 2 Carot noides Evaporer sec 5 ml de la solution analyser ajouter au r sidu 2 3 gouttes d une solution satur e de SbCl dans l apparition d une coloration bleue indique la pr sence de carot noides 4 2 4 3 St rols et Triterp nes Evaporer sec 10 ml de la solution analyser dissoudre le r sidu dans 1 ml d anhydride ac tique puis 1 ml de chloroforme et r
106. onnelle Non trait cet acc s pernicieux est fatal en deux ou trois jours correctement trait la gu rison peut se faire sans s quelle Le paludisme visc ral volutif ou paludisme chronique cette forme se rencontre chez les individus insuffisamment pr munis et expos s des manifestations r p t es On observe une an mie une dyspn e de l asth nie des d mes une spl nom galie 16 2 4 Cycle volutif de Plasmodium falciparum voir figure 1 2 4 Schizogonie ou multiplication asexu e chez l homme Au cours de la piq re un moustique infest injecte dans un capillaire des sporozoites formes infestantes contenues dans les glandes salivaires Schizogonie tissulaire primaire ou intrah patique Apr s une demi heure les sporozoites gagnent le foie et p n trent dans les h patocytes Apr s multiplication le parasite forme une masse multinucl e appel e schizonte ou corps bleu L clatement de ce corps lib re de nombreux m rozoites qui passent dans la circulation sanguine Cette p riode correspond la phase d incubation du paludisme Schizogonie rythrocytaire Les m rozoites p n trent dans les h maties et se transforment en trophozoites le trophozoite se d veloppe grossit son noyau se divise il en r sulte une schizonte La schizonte se charge progressivement d un pigment sp cifique issu de la d gradation de l h moglobine l h mozoine ou pigment malarique Dans les schiz
107. ontes m res ou corps en rosace s individualisent les merozoites qui seront lib r s lors de l clatement de l h matie c est le d part d un nouveau cycle schizogonique Cet clatement provoque l acc s thermique clinique Apr s plusieurs cycles schizogoniques apparaissent dans les h maties des gam tocytes m les et femelles 2 4 2 Sporogonie ou cycle sexu chez l anoph le femelle En prenant son repas sanguin sur le sujet parasit l anoph le femelle absorbe toutes les formes parasitaires pr sentes dans le sang Seuls les gam tocytes assurent la poursuite du cycle Dans l estomac du moustique les gam tocytes m les se transforment en gam tes m les par ex flagellation et les gam tocytes femelles en gam tes femelles par expulsion de corpuscules chromatiniens La f condation donne l ookin te qui traverse la paroi de l estomac du moustique et se fixe au niveau de sa face externe formant l oocyste dans lequel s individualisent les sporozoites qui sont les formes mobiles du parasite sporogonie L oocyste clate et les sporozoites gagnent pr f rentiellement les glandes salivaires de l anoph le De ce r servoir ils pourront tre inject s avec la salive lors d une piq re infestante La dur e de ce cycle est de 12 jours en Afrique tropicale mais elle peut varier en fonction de la temp rature Le cycle s arr te lorsque la temp rature moyenne est inf rieure 18 C 17 ANOPH LE HOMME VISC RES
108. ou adsorbant et une phase mobile ou luant Mat riel une plaque en silice G 254 qui sert de support une cuve de migration un s choir lectrique des micropipettes une lampe U V Solvants Buthanol acide ac tique eau ac tate d thyle ligroine D p t des solutions tudier les extraits tudi s ont t dissous raison de 10 mg dans 1 ml de solvant appropri ac tate d thyle pour les extraits dichlorom thane le m thanol pour les extraits m thanoliques et thanoliques le m lange eau m thanol 1 1 pour les extraits aqueux 10 ul des solutions ont t d pos s l aide de micropipettes sur les plaques Migration La plaque a t introduite dans la cuve de migration contenant la phase mobile ou ensemble de solvants dans un certain rapport Buthanol acide ac tique eau 60 15 25 pour les extraits aqueux m thanoliques et thanoliques ligroine ac tate d thyle 2 1 pour les extraits dichlorom thane L coulement de la phase mobile provoque une migration et la s paration des compos s Le d veloppement ascendant est arr t lorsque le front du solvant atteint 8 cm R v lation les plaques ont t s ch es la temp rature ambiante et les t ches d tect es par observation sous la lampe ultraviolette U V r gl e 254 et 366 nm et par les r actions color es par pulv risation de r actifs g n raux o sp cifiques de certains compos s Nous avons utilis les r ac
109. pe et coll 1996 la trombospondine Robert 1985 l eselectine le VECAM 1 ou vascular cell adhesion molecule 1 Ockenhouse 1992 et la chondroitine 4 sulfate ou CSA Pouvelle 1998 Ces r cepteurs ont t d couverts l aide de 19 trois mod les utilis s pour la cytoadh rence les cellules de m lanome ou C32 les cellules endoth liales de veine de cordon ombilical humain ou HUVEC et les cellules COS transfact es Ces r sultats ont t v rifi s in vivo par deux tudes HO 1991 NEWBOLB 1997 Les ligands de la cytoadh rence ont une origine parasitaire Bawch 1996 ou rythrocytaire Grandall 1993 et 1995 Les sont pr sentes au niveau des protub rances ou knobs impliqu es dans le ph nom ne de cytoadh rence Magowan 1998 Ces mol cules de 200 300 Kda sont cod es par une vaste famille de g nes appel es g nes Var De nombreux travaux ont mis en vidence l implication dans le paludisme c r bral des cytokines Kwiatkowskit 1990 Johnson et coll 1993 Grau 1998 et de l oxyde nitrique Ghigo 1995 Tachado 1996 Certains auteurs ont montr que l atteinte c r brale est associ e une augmentation de la production du TNF par les macrophages activ s par l INFy produit par les lymphocytes T CD4 Johnson et coll 1993 2 6 Le vecteur de la maladie 2 6 1 Syst matique Holstein M R gne Animal Sous r gne Metazoaires Embranchement Arthropodes Sous embranchement Trach at
110. pos s chimiques les plus fr quemment rencontr s dans nos chantillons ont t les saponosides les coumarines les h t rosides cardiotonoques et les tanins Sur les 58 extraits test s sur le Plasmodium falciparum avec la chloroquine comme t moin seulement un seul n a pas montr d activit 20 g ml Les extraits organiques ont donn une activit plus lev e Argemone mexicana a t la plante la plus active avec une concentration inhibitrice 50 de 1 g ml pour l extrait m thanolique et 1 22 pour l extrait dichlorom thane Mots cl s Paludisme enqu te th rapeutes traditionnels phytochimie activit antipaludique 115
111. ppement une popularit accrue dans les pays d velopp s ou 3090 des m dicaments prescrits par les m decins sont d origine naturelle un co t relativement bas un faible niveau de participation technologique et une importance conomique grandissante Hostettman 1997 Contre ces avantages p sent les aspects n gatifs qui sont le diagnostic souvent incertain la posologie ind termin e le manque de preuves scientifiques solides concernant l efficacit d un grand nombre de ces th rapies les difficult s relatives la protection des connaissances indig nes touchant la m decine traditionnelle et les probl mes concernant les moyens d en assurer un bon usage En 1969 le lancement de campagnes de traitement efficace l aide de la chloroquine avait permis une baisse des taux de r sistance et suscit ainsi un espoir d radication de la maladie Mais aujourd hui ce m dicament est devenu inefficace dans la plus part des pays africains Par exemple en 1999 la Tanzanie a enregistr des taux de r sistances de 28 97 le Kenya de 66 87 et l Ouganda de 10 80 e med help G healthnet org Cette r sistance la chloroquine faible au Mali est entrain de gagner du terrain Au Mali le neuropaludisme est trait pour une grande part par la quinine isol e des corces de tronc de Cinchona officinalis L Le produit de substitution l artemisinine qui connait un d but d utilisation avec succ s provient d une armoise chinoise Artemisia a
112. rdia myxa BORAGINACEAE 69 2 3 1 17 MIMOSACEAE Acacia albida Del 11 Cf Spondias mombin L ANACARDIACEAE 11 Entada africana Guill et Perr 52 Ecraser le bout d une racine de Entada africana agiter cette partie de la racine dans l eau jusqu l obtention d une solution moussante qui sera administr e par voie orale et bain corporel R p ter cette op ration tous les jours jusqu gu rison 52 Les corces de tronc de Parkia biglobosa plus les racines de Bougou solo ou santigui ny d non d termin e sont utilis es pour r aliser une d coction Le d coct obtenu est administr par bain corporel et oralement durant 3 j 76 2 3 1 18 MYRTACEAE Eucalyptus camaldulensis Mehn 8 Cf Combretum micranthum COMBRETACEAE 8 2 3 1 19 OLACACEAE Ximenia americana 46 48 Le Loranthus sp sur Ximenia americana plus les feuilles de Solanum incanum et les racines de Securidaca longepedunculata sont pulv ris s pour fumigation et massage incantatoire dans du beurre de karit jusqu gu rison 46 Cf Boscia angustifolia CAPPARIDACEAE 48 2 3 1 20 OPILIACEAE Opilia celtidifolia Guill et Perr Endl Ex Walp 50 52 60 64 70 73 Les feuilles de Opilia celtidifolia sont utilis es en d coction pour administration orale et bain corporel pendant 7 j Recommencer la d coction tous les jours 50 52 60 73 Cf Anogeissus leiocarpus COMBRETACEAE 64 Cf Cochlospermum tinctorium COCHLOSPERMACEAE 70 2 3
113. re est difficile pour certains villages cause de leurs positions g ographiques dans les falaises Les populations sont par cons quent oblig es de recourir aux moyens locaux pour se soigner Par ailleurs la pr sence d associations de th rapeutes d note une certaine organisation des th rapeutes traditionnels dans la zone 1 2 2 Sikasso Zone humide par excellence avec une bonne pluviom trie la p riode hivernale consid r e comme pid mique paludisme est assez prolong e La commune ne compte qu un seul centre de sant capable d assurer le minimum de soins C est une zone vierge en mati re d tude de ce genre 1 3 Le Mat riel Le mat riel est constitu d un questionnaire dont un exemplaire se trouve en annexe Ce questionnaire comprend principalement trois parties Une premi re partie pour collecter des informations sur les manifestations les tiologies et les volutions de la maladie Une deuxi me partie relative aux traitements et une derni re partie la collaboration entre les diff rents agents de la sant 1 4 Taille de l chantillon Il s agissait de s entretenir avec tous les th rapeutes traditionnels pr sents et acceptant de se soumettre nos questions 1 5 D roulement des enqu tes Pour tester le questionnaire une pr enqu te t effectu e Sanankoroba village situ 25 kilom tres de Bamako le11 11 2002 Elle a concern deux th rapeutes traditionnels Les deux th rapeute
114. s 0 6 0 8 cm de diam tre L arbuste est en feuille en F vrier fleurit d Avril Juin et fructifie partir de Mai C est une esp ce tr s r pandue dans la for t jusqu au Sahel avec des stations humides dans le Sahel et s ches dans les savanes soudaniennes et soudano guin enne Feretia apodanthera Del NB Jula sungalani mounoula ND Diguiri Malgras 1992 C est un arbrisseau buissonnant de 2 3 m de haut branches tortueuses les corces se d tachant par lamelle sur les vieilles branches L arbrisseau porte de petites feuilles obov es mucron es au sommet les fleurs sont blanches ou ros es tr s parfum es group es l extr mit des pousses Les fruits sont en forme de baie globuleuse de petite taille avec des s pales persistants au sommet La floraison se fait d Avril Mai avant ou au d but de la feuillaison Les fruits m rissent d Ao t Octobre C est une esp ce commune des savanes bois es soudaniennes et soudano guin ennes Spondias mombin NB Minko ND Eni Malgras 1992 Arbre de taille moyenne peut atteindre 12 m de haut Les corces sont profond ment crevass es aux cr tes longitudinales paisses et rugueuses la floraison donne de petites fleurs 67 odorantes en grandes panicules les fruits sont en drupes jaunes orang s L arbre fleurit en avril et les fruits sont murs en d but mai C est une esp ce originaire des Antilles et de l Am rique Tropicale se trouve
115. s possible en cas de sumaya La chimioth rapie tait utilis e par 8 696 avec des doses inappropri es en plus elle est combin e des d coctions par 2 296 Les gu risseurs sont sollicit s par seulement 0 7 Roger In Jailly 1993 Dans la zone Office du Niger ce sont des recettes compos es essentiellement de plantes qui sont utilis es par les femmes contre le sumaya Pour traiter le kono les femmes am nent les enfants chez le vieux th rapeute qui lui pratique un massage incantatoire certaines utilisent des produits de brousse N DJOCK 2001 Les th rapeutes interrog s par TRAORE en 1999 disent utiliser diff rentes parties des plantes pour soigner le paludisme les feuilles 5790 les corces 1790 les racines 1490 les combinaisons de parties 12 Ces diff rentes parties sont utilis es en d coction 75 8 ou en mac ration 9 1 administration se fait par voie orale et bain corporel ou bain de vapeurs L enqu te de Guindo a montr comme moyen de lutte contre le sumaya l utilisation de recettes accompagn es ou non d incantations La recette peut tre une partie de plante pr lev e feuille corce racine ou un m lange de parties de plante ou encore un produit animal Guindo 1988 Un m dicament traditionnel am lior compos de la poudre de trois plantes de la pharmacop e malienne Cassia occidentalis Lippia chevalieri et Spilantes oleraceae est 28 vendu sous le nom de Malarial par le D
116. s retombantes plus ou moins pubescentes Les corces sont lisses claires avec une pellicule verte dessous et un bois jaune p le Les feuilles sont alternes oblongues lin aires ou elliptiques arrondies au sommet courtement cun es la base elles sont l g rement pubescentes ou glabres sur les deux faces de 5 sur 2 cm avec un court p tiole pubescent de 2 3 mm Les fleurs papilionac es violettes se pr sentent sous forme de courtes grappes ou de rac mes terminaux elles sont tr s ornementales et parfum es elles portent 5 s pales dont 2 aill s et p taloide un grand p tale et deux p tales lat raux Les fruits sont des samares de 4 5 cm de long avec une aile membraneuse r ticul e de 1 5 2 cm de large C est un arbuste de la savane africaine depuis le Sahel jusqu au contact de la for t guin enne Il est rencontr dans le Sud ouest et l Est du Mali 68 3 SYSTEMATIQUES Fan 2003 Tableau 49 Syst matique de Opilia celtidifolia R gne Sous r gne Embranchement Sous embranchement Classe Ordre Famille Genre Esp ce celtidifolia Tableau 50 Syst matique de Canthium acutiflorum R gne V g tal Sous r gne Eucaryotes Embranchement Spermaphytes Sous embranchement Angiospermes Classe Dicotyl dones Ordre Gentianales Famille Rubiaceae Genre Esp ce acutiflorum Tableau 51 Syst matique de Argemone mexicana R gne Sous r gne Embranchement Sous embranch
117. s dans les feuilles et les racines de Securinega virosa qui ont donn des t ches jaunes avec AlCl contrairement aux r actions de caract risation o nous avions obtenu des r sultats n gatifs les autres r actions en tube positives avec les flavonoides ont t confirm es par la CCM Nos extraits ont t galement test s sur des souches de plasmodium falciparum avec la chloroquine utilis e comme m dicament t moin la dose de 0 05u g ml Argemone mexicana a donn les extraits les plus actifs avec des ICso de 1 00 1 22 et 5 89u g ml respectivement pour l extrait m thanolique l extrait dichlorom thane et le d coct aqueux Ces r sultats sont int ressants d autant plus le malarial a une concentration inhibitrice largement inf rieure de 600u g ml Togola 2002 L extrait obtenu partir des capitules de Spilanthes oleracea 1 2 test dans les m mes conditions a donn une ICs de 12 89 ug ml soit deux fois moins actif que le d coct aqueux de Argemone mexicana Les extraits dichlorom thane des feuilles de Securinega virosa et de Spondias mombin ont donn des ICs de 2 41 et 2 57 respectivement contre 7 81 et 7 66 pour les mac r s aqueux des m mes drogues L extrait dichlorom thane des feuilles de Canthium acutiflorum a donn une ICs de 5 27 et celui des corces de tronc a donn une ICs de 6 92 Cette activit est comparable avec celle obtenue par Traor en 1999 avec les alcaloides totaux de Mitragyna inermi
118. s expos s au paludisme grave Tableau 17 Saison typique pour le paludisme grave Kendi Saison Nombre de TT Pourcentage Hivernage 26 53 06 Saison s che 1 2 04 Pareil 22 44 90 Total 49 100 Plus de la moiti des th rapeutes pensent que la fr quence du paludisme grave est lev e pendant hivernage 2 1 3 Traitement Kendi 2 1 3 1 Traitement du paludisme simple Tableau 18 Nature de la substance utilis e dans le traitement du paludisme simple Kendi Substance Nombre de Pourcentage TT V g tale 48 97 96 Eau b nite 1 2 04 Gris gris 3 6 12 La majorit des th rapeutes utilisent des substances d origine v g tale Des substances de natures diff rentes pouvant tre cit es par un TT Par eau b nite nous entendons l eau du lavage des vers s coraniques appel e en bambara Nassi 42 Tableau 19 Les plantes les plus utilis es contre le paludisme simple Kendi Nom scientifique Nombre de TT Pourcentage Securidaca longepedunculata Combretum micranthum Guiera senegalensis Mitragyna inermis Balanites aegyptiaca Ricinus communis gt E UA Securidaca longepedunculata est la plante la plus cit e suivie de Combretum micranthum et de Guiera senegalensis Tableau 20 Les parties de plante utilis esa Kendi contre le paludisme simple 14 28 10 20 10 20 8 16 8 16 6 12 Partie utilis e Nombre de TT Pourcentage Feuilles 25 51 02 Racines 20 40 82 Gui Lor
119. s interrog s ont t d sign s par le chef de village et son entourage comme tant reconnus par la population dans le traitement des maladies des enfants de fa on g n rale et du paludisme en particulier Les enqu tes proprement dites se sont d roul es en Janvier 2003 KENDIE et en F vrier 2003 FINKOLO Dans chaque village nous avons tenu une r union avec le chef de village assist ou non par des conseillers De cette r union sortait la liste des th rapeutes sollicit s en cas de paludisme simple wobou Kendi et sumaya Finkolo et ou de paludisme grave sada Kendi et kono Finkolo Tous les th rapeutes cit s par les chefs de village et pr sents ont accept 37 l entretien qui s est d roul individuellement Seulement trois chefs de village nous ont fait cas de l absence de th rapeutes dans leurs villages deux Bandiagara et un Sikasso 1 6 R daction des r sultats Nous avons affect chaque th rapeute traditionnel d un num ro Par fiche chaque question a t singuli rement analys e Les plantes ont t class es par ordre alphab tique l int rieur des familles Devant chaque recette se trouvent entre parenth ses les num ros des th rapeutes traditionnels qui ont fourni la recette Les recettes du paludisme simple ont t donn es part de m me que celles de la forme grave Les autres informations ont t analys es par le logiciel d pid miologie Epi info 6 2 RESULTATS
120. s qui ont montr des ICs variantes de 4 6ug ml L extraction par la m thode traditionnelle de la m me plante avait alors donn une ICs de 193 pour les feuilles fra ches 1490 et 245 pour celles 4 L appartenance de ces deux plantes la m me famille des Rubiaceae nous fait croire que l activit antiplasmodique de Canthium acutiflorum pourrait tre due des alcaloides 98 Sur les 58 extraits obtenus partir de Opilia celtidifolia Canthium acutiflorum Argemone mexicana Securinega virosa Feretia apodanthera Spondias monbin Cassia sieberiana et Securidaca longepedunculata seulement une n a pas donn d activit inhibitrice 5096 20u g ml qui la concentration maximale utilis e Nos extraits tant des extraits bruts nous pouvons consid rer leurs activit s comme consid rables puisque le produit de r f rence est un produit pur 99 Conclusion Le paludisme reste aujourd hui encore l un des premiers probl mes de sant publique en Afrique Les espoirs d radication suscit s par les campagnes de pr vention base de produits accessibles comme la chloroquine se sont effondr s et cela cause d une r sistance croissante des souches de Plasmodium aux antipaludiques classiques Les antipaludiques d origine v g tale dont les repr sentants les plus connus sont les d riv s de la quinine extraite de Cinchona officinalis et de l art misine extraite de Artemisia annua occupent aujourd hui une place importan
121. senegalensis est administr par voie orale et par bain corporel matin et soir pendant 3 j recommencer la d coction tous les jours 10 65 R aliser une d coction des feuilles de Guiera senegalensis Stylosantes mucronata Willd et de la plante enti re de Tim tim non determin e et effectuer un bain de vapeur avant d administrer la solution par voie orale et bain corporel pendant 3 7 j 14 Les feuilles de Guiera senegalensis sont cras es et s ch es pour tre utilis es en fumigation matin et soir pendant 3 j 21 Cf Combretum micranthum COMBRETACEAE 39 2 3 1 12 EBENACEAE Diospiros mespiliformis Hochst Ex A DC 12 Effectuer une d coction des feuilles et corces de tronc de Diospiros mespiliformis avec la partie a rienne de Tim tim utiliser la solution obtenue en bain corporel et prise orale matin et soir pendant 7 j 2 3 1 13 EUPHORBIACEAE Alchornea cordifolia Schum et Thonn M ll Arg 69 Cf Cordia BORAGINACEAE 69 Ricinus communis L 5 31 43 Les fruits de Ricinus communis sont utilis s pour produire une poudre dont trois pinc s sont mis dans du feu pour fumigation pour l homme et quatre pour la femme 5 Les fruits de Ricinus communis et les corces de tronc de Celtis integrifolia Lam sont employ s sous forme de poudre en fumigation pendant 3 j 31 Pulv riser les fruits de Ricinus communis et les graines de Gossypium barbadense L coton utiliser en poudre pour fumigatio
122. still pendant 1 h Apr s nous avons laiss refroidir pendant 30 mn et lu le nouveau volume d eau V Le volume d eau contenu dans la prise d essai est calcul par la formule suivante V V V Le pourcentage d eau est donn par la formule qui suit Pourcentage d eau 100 E PE P E Masse de la prise d essai 76 4 3 3 Substances extractibles par l eau Pour d terminer le pourcentage des substances solubles dans l eau nous avons effectu une d coction pendant 15 mn de 1 g de poudre dans 20 ml d eau distill e le filtrat recueilli dans une capsule tar e masse a t vapor sec l tuve et la capsule pes e de nouveau masse M Le pourcentage P des substances extractibles par l eau est d termin par la formule suivante P 100 M M 4 4 D termination de la teneur en cendres 4 4 1 Cendres totales Principe La d termination des cendres est une m thode utilis e pour mesurer la quantit de substances r siduelles non volatiles contenues dans la drogue lorsqu un chantillon est br l Mode op ratoire nous avons pes une prise d essai de la drogue dans un creuset pr alablement tar M Apr s incin ration au four entre 600 et 800 C pendant 5 6 h et refroidissement dans un dessiccateur nous avons d termin la masse du creuset contenant la prise d essai M La masse de cendres totales M Ct contenues dans le creuset est d termin e par la formule suivante MCt M
123. survol l enfant ou sa m re pendant la grossesse Quelque fois l oiseau est l instrument ou m me l incarnation d un agent pers cuteur Les th rapeutes du mandingue estiment que le paludisme qui a dur peut donner le kono tat de convulsion et de tremblement Pour certains th rapeutes l explication sociologique du kono est li e aux sorciers Le sayi blen et le sayi dj sont percus comme des cons quences de la maladie Le sayi blen moins grave que le sayi dj d colore les t guments du malade en jaune les urines et les yeux sont jaunes le sayi dj qui rappelle l an mie est souvent mortel car les sympt mes sont discrets le malade est asth nique et ses t guments sont pales Pour diagnostiquer certains th rapeutes utilisent des m thodes divinatoires g omancie cauris Guindo 1988 Les th rapeutes entendus par Traor distinguent plusieurs cat gories de sumaya le suma qui se traduit par une fi vre accompagn e de c phal e naus es ou vomissements Le sayi jaune qui se traduit par une coloration des t guments en jaune Le sayi blanc qui se manifeste par une p leur tr s prononc e Le kono qui atteint les enfants de moins de 10 ans se traduit par des convulsions plus ou moins importantes avec perte de conscience Traor 1999 Toute cette symptomatologie vari e fait que le terme paludisme pourrait tre expliqu dans ces diff rentes zones par le mot Sumaya 23 3 2 Etiologie Comme cause du sumay
124. t la quantit de substances inorganiques contenues dans la drogue Mode op ratoire dans un creuset sec tar masse M nous avons introduit une prise d essai de la poudre et pes masse M la poudre a t ensuite humect e avec H2SO concentr et laiss e au contact de la chaleur d une tuve pendant 24 h le creuset a t port calcination dans un four pendant 6 h et pes ensuite apr s refroidissement masse La masse de cendres sulfuriques M Cs est calcul e comme suit MCs M M La masse de la prise d essai Le pourcentage de cendres sulfuriques P C s MCs PCs 100 4 5 Extractions Nous avons effectu sur chaque chantillon une d coction une mac ration dans l eau et une extraction par des solvants polarit croissante dichlorom thane et le m thanol Pour les chantillons de Opilia celtidifolia nous avons effectu des mac rations par ces deux solvants suivit d une digestion et d une d coction Sur ces m mes chantillons de Opilia celtidifolia il a t r alis une mac ration l thanol 5 5 1 D coction Mat riel Nous avons utilis un ballon un bain marie une fiole un entonnoir un tissu pour filtrer M thode Sur une prise d essai de 50 g de poudre pes e dans un ballon d coction nous avons vers 500ml d eau distill e plac le ballon dans le bain marie r gl 100 C apr s Ih 78 le d coct est filtr concentr au rotavapor B CHI 20
125. t une activit analg sique la pr sence d alcaloides agissant sur le syst me nerveux pourrait expliquer son utilisation dans le paludisme grave Kerharo et Adams 1974 Canthium acutiflorum galement cit e par les TT de Finkolo n est mentionn e nulle part comme plantes utilis es dans le traitement du paludisme Les familles majoritaires ont t les Caesalpiniaceae les Mimosaceae les Combretaceae les Rubiaceae et les Fabaceae Ces r sultats confirment ceux de la litt rature Les TT de Kendi utilisent contre le paludisme grave surtout les racines et les corces de tronc les feuilles viennent en troisi me position Par contre Finkolo les feuilles occupent la premi re place suivies des racines puis les corces de tronc A Kendi les changes de malades se font g n ralement entre TT Mais Finkolo les r f rences sont g n ralement faites au centre de sant Les TT r f rent rarement les cas de paludisme grave ils pensent que le meilleur traitement dans ce domaine se fait traditionnellement alors que beaucoup d entre eux avaient donn comme cause du paludisme grave le paludisme simple Ce qui nous parait contradictoire qu ils r f rent les cas de paludisme simple et disent pr f rer soigner les malades avec paludisme grave A Bandiagara la r animation des malades du paludisme grave s effectue par inhalation de poudre sternutatoire Par contre Sikasso la technique utilis e pour obtenir le m me r sultat est le m
126. tantes Korotoumou Mariko Korotoumou Togola Niankal Coulibaly Mariam Diarra et Fatoumata Traor pour le cadre de vie familiale que vous m avez offerte A mon grand fr re Mamadou pour ton soutien moral et mat riel A mes fr res Bourehima Soumaila Moussa et Lamine que dieux vous donne le courage et la chance pour l aboutissement de vos tudes respectives mes s urs Kadidiatou et Awa ces moments difficiles que vous traversez seront oublier s il plait dieux car le r sultat est au bout de l effort A toute ma promotion de la facult et particuli rement Mamadou Tidiane Diaby Modibo Coulibaly Karim Traor Amadou Dama Souleymane Dama Amadou Niangaly Abdoul Karim Coulibaly pour les moments difficiles pass s ensemble Puisse Allah le Tout Puissant p renniser nos liens d amiti A tous les membres et sympathisants de l association des l ves et tudiants ressortissants de Finkolo mes sinc res remerciements A la famille Nanourou coulibaly Koulikoro pour votre amiti A mes amis Boubacar Coulibaly Boubacar Moussa Sissoko Daouda Balla Diarra Sidiki Mariko Kassoum Diarra Seydou Sangar que dieu nous aide p r niser nos liens A mes guides Hama Ballam Kendi Diafara Berth et Mamadou Traor Sikasso merci pour votre disponibilit et votre courage A toute la famille Sangar Bamako Coura j ai t particuli rement touch par l ambiance sociale qui r gne Grand merci Malodo Coulibal
127. te dans le traitement du paludisme Dans l espoir de mieux comprendre les perceptions par rapport au paludisme et de d boucher sur d autres m dicaments susceptibles d aider la maitrise de cette maladie nous avons men une tude sur les conceptions et traitements traditionnels du paludisme dans deux zones du Mali Dans le cadre de ce travail nous avons r alis des enqu tes aupr s des TT des aires de sant de Kendi Bandiara et de Finkolo AC Sikasso A travers ces enqu tes nous remarquons que le diagnostique du paludisme repose sur l observation des sympt mes M me si les conceptions des th rapeutes traditionnels concernant les causes du paludisme ne coincident pas toujours avec celles de la m decine moderne ils ont les m mes crit res de diagnostique clinique du paludisme simple et de l acc s pernicieux Nous avons obtenu au total 118 recettes dont certaines contiennent des plantes activit antipaludique prouv e Les substances non d origine v g tale sont plus utilis es contre le neuropaludisme que contre le paludisme simple Les recettes du paludisme simple sont g n ralement des feuilles utilis es en d coction pour bain corporel et administration orale Contre le paludisme grave les racines et les corces de tronc sont beaucoup plus utilis es l administration se faisant par fumigation et inhalation Nos r sultats de la phytochimie nous ont donn des groupes chimiques qui pourront avoir des propri t s antipalud
128. tes ont r pondu OUI contre 9096 de NON Tableau 31 Sexe typique pour les malades avec paludisme simple Finkolo Sexe Nombre de TT Pourcentage Masculin 1 3 33 F minin 5 16 67 Pareil 24 80 Total 30 100 8090 des th rapeutes ne font pas de diff rences entre les sexes quant la vuln rabilit la maladie Tableau 32 Vuln rabilit au paludisme simple selon les tranches d ge Finkolo Age en ann e Nombre de TT Pourcentage 0 5 8 26 67 0 10 8 26 67 0 15 6 20 Tout ge 8 26 67 Total 30 100 Tous les th rapeutes admettent que les enfants peuvent tre atteints de la maladie pendant les tous premiers jours de la vie Pour la plus part d entre eux les enfants sont les plus expos s jusqu l ge de 15 ans Seulement 26 67 trouvent que la maladie ne fait aucune diff rence entre les ages de la vie Tableau 33 Saison typique pour le paludisme simple Finkolo Saison Nombre de TT Pourcentage Toute saison 18 60 Hivernage d 13 33 Saison chaude 4 13 33 Saison froide 3 10 Saison s che 1 3 33 Interface des deux saisons 1 3 33 La majorit des th rapeutes trouvent que la maladie est pr sente pendant toutes les saisons 47 3 2 2 2 Par rapport au paludisme grave Tableau 34 Symptomatologies du paludisme grave Finkolo Sympt mes Nombre de TT Pourcentage Yeux r vuls s 21 70 Concentration 16 53 33 Mains serr es 14 46 67 Corps chaud 7 23 33 Corps mou 3 10 Bouche cum e 3 10 Tremblement
129. tifs suivants GODIN DRAGENDORFF ALCI3 Rapport frontal Rf en C C M la grandeur fondamentale est le rapport de la distance parcourue par la substance Dx sur celle parcourue par le front du solvant Ds Dx Rf Ds Rf est toujours compris entre 0 et 1 CCM est un moyen simple pour d terminer la puret d un compos si celui ci n a subi aucune d gradation il ne doit y avoir qu une seule t che la r v lation L identit d une substance inconnue peut tre orient e en comparant son Rf avec celui d un authentique t moin 81 4 7 Activit antiplasmodiale Effectu l Institut des Maladies Tropicales de Bale Suisse 4 7 1 Test sur Plasmodium falciparum in vitro Esp ce standard Plasmodium falciparum souche K M dicament t moin Chloroquine Sigma C6628 Conditions standards Milieu de culture RPMI 1640 avec Hypoxanthine Hepes 5 94 g l NaHCO 2 1 g l N omycine 100 U ml Albumax 5 g l Plaques Costar 96 Incubation Chambre humide contenant 496 CO 3 93 Pr parations des extraits Les compos s ont t dissout dans le dim thyl sulfoxyde DMSO 10 g ml Pour la dissolution le m lange a t chauff ou plac dans un bain marie ultrason Les m langes ont t incub s 4 C pendant 2 semaines et apr s 20 C Pour le test des dilutions r centes sont pr par es chaque fois Proc dure du test Pr parer un milieu flu
130. tions physiologiques sont les principaux l ments de diagnostic dans nos pays Parmi ces sympt mes nous pouvons citer la fi vre les vomissements le corps mou la fatigue g n rale les troubles digestifs autre que les vomissements les maux de t te les frissons A Sikasso une enqu te men e aupr s de 73 femmes a montr que le mot sumaya tait avanc par les femmes devant les sympt mes suivants vomissement 5490 suivi de la fi vre 5396 le corps mou cit par 2890 des femmes les maux de t te par 10 femmes et des frissons par 7 Une enqu te similaire r alis e dans un village du cercle de Sikasso par la m me personne a donn des r sultats comparables sauf que les vomissements ont t plus cit s par les villageoises 7896 Roger in Jailly 1993 Les personnes interrog es Mandela ont donn comme sympt mes les vomissements 59 7 la fi vre 59 796 la courbature 15 1 des c phal es 14 le manque d app tit 12 9 des douleurs abdominales 12 2 les frissons 10 8 vertiges 10 1 Guindo 2002 Le saillie blen et le sayi dj ont t cit s comme des cons quences de la maladie De m me le tat de convulsion et de coma est per u comme tant une complication du paludisme par plus de la moiti des femmes Une minorit lie cette pisode de la maladie l oiseau qui aurait survol l ombre de l enfant A Maniala dans la zone office du Niger les femmes attribuent le diagnostiq
131. tube avec r actif de RAYMOND MARTHOUD coloration violette fugace 4 2 7 Recherche de saponosides Indice de mousse La solution analyser est obtenue par une d coction 1 pendant 15 mn Dans 10 tubes essai introduire respectivement 1 2 jusqu 10 ml de la solution analyser ajuster le contenu de chaque tube 10 ml avec l eau distill e Agiter chaque tube pendant 15 secondes en raison de 2 agitations par secondes Laisser les tubes au repos pendant 15 mn et mesurer les hauteurs de mousse L indice de mousse Idm est calcul par la formule suivante 1000 m N est le num ro du tube o la hauteur de mousse est gale 1 cm 4 2 8 Autres recherches La solution analyser est un d coct aqueux 10 obtenu au bout de 15 mn 4 2 8 1 Compos s r ducteurs Au r sidu d vaporation de 5 ml de la solution analyser nous avons ajout 1 ml du r actif de Fehling l obtention d un pr cipit rouge brique indique la pr sence de compos s r ducteurs 4 2 8 2 Oses et Holosides Evaporer sec 5 ml de la solution analyser reprendre le r sidu avec 2 3 gouttes de 5 4 concentr attendre 5 mn et ajouter 3 gouttes d alcool satur avec le thymol l apparition d une coloration rouge indique la pr sence doses et holosides 4 2 8 3 Mucilage 1 ml de la solution analyser ajouter 5 ml d alcool absolu l apparition de pr cipit s floconneux montre la pr sence de mucilage 7
132. ue de paludisme leurs enfants devant les vomissements la fi vre et les diarrh es Les femmes trouvent aux m mes sympt mes les manifestations du rhume mura N djock 2001 22 Les th rapeutes interrog s Kolokani ont donn les sympt mes suivants pour diagnostiquer le paludisme fi vre c phal es naus es vomissements diarrh e constipations ou courbatures Traor 1999 Une tude r alis e aupr s des th rapeutes du mandingue montr que le diagnostique du paludisme repose essentiellement sur l observation des signes suivants c phal es fi vre frissons naus es et vomissements et parfois des d mangeaisons Guindo 1988 D apr s les femmes de Sikasso le paludisme peut entrainer deux tats morbides le sayi et le kono Sous le terme sayi se distinguent deux entit s nosologiques le sayi et le sayi blen Par ordre chronologique d apr s les femmes le paludisme entrainerait le sayi blen tat d ict re qui son tour donnera le sayi dj tat de p leur ou d an mie Mais les conceptions des femmes quant leurs tiologies respectives renvoies aussi d autres origines que le paludisme 64 des femmes estiment que lorsque le paludisme est tr s grave fi vre tr s lev e l enfant peut durcir Tr s peu de femmes 8 femmes ont mis l action de l oiseau en cause Oiseau du cr puscule il est souvent identifi au dabi engoulevent tendard ou engoulevent balancier L oiseau aurait
133. ue les TT traduisent par les mains serr es le blocage des articulations et les yeux r vuls s sont les plus voqu s Tableau 13 Etiologies du paludisme grave Kendi Etiologies Nombre de TT Pourcentage Oiseau 47 95 92 Humidit 1 2 04 Cam l on 1 2 04 Seins infect s donn s enfant non prot g 1 2 04 La majorit des th rapeutes placent l oiseau l origine de la maladie Ce serait un grand oiseau qui survole les villes et villages la nuit appel sada oiseau des enfants Tableau 14 Evolution du paludisme grave sans traitement Kendi Evolutions Nombre de TT Pourcentage Mort 38 77 55 Aggravation 6 12 24 Ne sait pas 2 4 08 Gu rison avec s quelles 1 2 04 Mangue de sang 1 2 04 Enflures de la t te 1 2 04 41 Sans traitement la mort est in vitable pour 77 55 des th rapeutes traditionnels Tableau 15 Sexe typique pour les malades du paludisme grave Kendi Sexe Nombre de TT Pourcentage Masculin 1 2 04 F minin 4 8 16 Pareil 44 89 80 Total 49 100 Une petite minorit des th rapeutes traditionnels interrog s fait une diff rence entre les deux sexes avec une l g re incrimination du sexe f minin Tableau 16 Vuln rabilit au paludisme grave selon les tranches d ge Kendi Age en ann e Nombre de TT Pourcentage 0 5 45 91 84 0 10 3 6 12 Tout ge 1 2 04 Total 49 100 91 84 des th rapeutes traditionnels de Kendi pensent que les enfants de moins de 5 ans sont les plu
134. ui encore le m dicament de r f rence dans le traitement du paludisme Lors de nos extractions nous avons obtenu les rendements les plus lev s avec les extraits aqueux qui ont vari de 44 96 pour le d coct total des feuilles de Opilia celtidifolia 13 32 pour le mac r aqueux des corces de tronc de Feretia apodanthera Ceci justifie les formes d utilisation traditionnelles de ces plantes puisqu une grande quantit de compos s sont solubles dans l eau Les rendements les plus faibles ont t obtenus avec le DCM Exceptionnellement avec les racines de Securinega virosa le rendement le plus lev a t obtenu avec le m thanol 97 Dans la chromatographie sur couche mince les extraits dichlorom thane DCM malgr leur faible rendement ont donn le plus grand nombre de spots Ce qui d note la vari t des substances solubles dans le DCM La pr sence de compos s terp niques lors des r actions en tube a t confirm e par la CCM qui a montr des t ches violettes 366 nm Les alcaloides d tect s par les r actions de caract risation dans les feuilles de Canthium acutiflorum dans la partie a rienne de Argemone mexicana et dans les racines de Securinega virosa ont galement t d tect s par la CCM Pour Securinega virosa nous avons en plus observ dans les feuilles des t ches marrons avec le r actif de Dragendorff r v lateur sp cifique des alcaloides A part la pr sence de flavonoide
135. uilles de Azachdirata indica la solution obtenue est prise par voie orale et bain corporel pendant 7 j Recommencer la d coction tous les jours 50 Khaya senegalensis Desr A Juss 2 4 22 Les nouvelles feuilles de Khaya senegalensis avec les racines de Securidaca longepedunculata parties gales plus quelques excr ments de buffle sont pulv ris s La poudre obtenue est administr e par fumigation et prise nasale pendant une semaine 2 4 Les feuilles et les racines de Khaya senegalensis sont pulv ris es avec les corces de tronc de Parkia biglobosa Jacq Benth La poudre est utilis e par massage dans du beurre de karit et par inhalation 4 Cf Combretum micranthum COMBRETACEAE 4 Effectuer une d coction des feuilles de Khaya senegalensis pour bain de vapeur et bain corporel avec la solution Pulv riser les corces de tronc pour administrer la poudre obtenue avec la bouillie durant 7 j 22 Trichilia emetica Vahl 60 64 66 69 58 Cf Cassia sieberiana CAESALPINIACEAE 60 Cf Anogeissus leiocarpus COMBRETACEAE 64 Les feuilles de Trichilia emetica et celles de Pavetta crassipes K Schum sont utilis es pour r aliser une d coction L administration du d coct se fait par voie orale et bain corporel pendant 7 j 66 Le d coct obtenu partir des feuilles de Trichilia emetica et de Nauclea latifolia est utilis en bain corporel et par voie orale matin et soir pendant 5 j 67 Cf Co
136. ur fumigation matin et soir pendant 2 jours 33 2 3 1 4 ASTERACEAE Vernonia colorata Willd Drake 6 R aliser une d coction des feuilles de Vernonia colorata avec la plante enti re de Tim tim non d termin e La solution obtenue sera administr e par bain corporel et par voie orale Une partie de ces m mes organes r duite en poudre sera utilis e en fumigation 2 3 1 5 BORAGINACEAE Cordia myxa L 69 La solution r sultante de la d coction des feuilles de Cordia myxa Trichilia emetica et de Alchornea cordifolia parties gales est utilis e pour bain corporel et prise orale pendant 7 jours 69 2 3 1 6 CAESALPINIACEAE Afzelia africana Smith 52 54 Le mac r des corces de tronc de Afzelia africana Maytenus senegalensis Lam et de Burkea africana Hook est utilis en bain corporel et administration orale pr lever uniquement les corces de l Est et de l Ouest L utilisation se fait matin et soir pendant une seule journ e Burkea africana Hook 52 54 62 Cf Afzelia africana CAESALPINIACEAE 52 54 Les corces de tronc de Burkea africana plus les feuilles de Oxytenanthera abyssinica Mumo sont pr par es en d coction et administr es par bain corporel et en prise orale La m me pr paration est utilis e contre le sayidj En cas de sayiblen ajouter deux ceufs pendant la d coction donner ces ceufs l enfant Le traitement dure 3 8 jours 62 Cassia occidentalis L 22 29 53 R
137. ur la mac ration simple en ce qui concerne les chantillons de Opilia celtidifolia Pour les autres chantillons nous avons utilis le soxlet pour faire une extraction avec le DCM et le m thanol M thode Pour les chantillons de Opilia celtidifolia nous avons vers sur 50g de poudre 500ml de DCM m lang et laiss en mac ration pendant 24h Cette op ration a t r p t e deux fois Apr s filtration le r sidu a t s ch sur un plateau pes et mis en mac ration dans le m thanol suivant le m me mode op ratoire que pr c demment Le marc obtenu a t s ch sur plateau l ombre pes et utilis pour faire une digestion 50 C dans 500ml d eau pendant 1h et une d coction dans la m me quantit d eau pendant le m me temps Pour les extractions au soxlet nous avons proc d des chiffonnages de 30g de poudre par 350ml de DCM puis de m thanol Pour chaque solvant nous avons observ en moyenne 5 chiffonnages avec une dur e de 20mn par chiffonnage poudre 50g mac ration 2x24h DCM extrait DCM mac ration 2x24h MeOH extrait MeOH digestion 1h extrait aqueux 50 C d coction 1h extrait aqueux 100 C Figure N 7 Sch ma d extraction par les solvants polarit croissante des chantillons de plantes 80 4 6 Chromatographie sur couche mince C C M La C C M est une m thode de s paration physico chimique faisant intervenir une phase stationnaire
138. y et tous ces enfants notamment Mamadou Saoudatou et Ramatoulaye Sow MENTION SPECIALE tous les th rapeutes traditionnels des aires de sant de Kendi et de Finkolo pour leur collaboration Sinc res remerciements tout le personnel du D partement de M decine Traditionnelle de l Institut National de Recherche en Sant Publique Le cadre de travail que vous m avez r serv me restera graver l esprit Je remercie vivement les techniciens Makan Gory Famolo Diarra Kassim coulibaly Mme Maiga Tapa Fan le secr taire Abdel Karim Fofana A tout le personnel du Centre R gional de M decine Traditionnelle CRMT de Bandiagara Particuli rement au Dr Pakui Pierre Mounkoro pour son assistance Remerciement la Direction du D veloppement et de la Coop ration du Gouvernement Suisse travers le projet Pratiques Traditionnelles et Soins de Sant Primaires Antenna Technologie Au Dr Drissa Diallo pour m avoir accept dans son service et pour sa constante disponibilit Au Dr Rokia Sanogo pour ses encouragements et ses conseils Au Dr Djibril Coulibaly pour sa disponibilit A mes camarades internes du DMT Aboubacar Sidiki Bouar Binta Timbo Collette Ekoumou Nana Chetima Mariama Salamata Ahamet pour la bonne collaboration Courage et bonne chance pour le futur AUK MEMBRES DU JURY A notre ma tre et pr sident du Jury Professeur Boubacar Sidiki CISSE Ancien recteur de l Universit du Ma

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