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211-RDTT14 - Club innovations transports des collectivités

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1. Project ACTION Project ACTION Accessible Community Transportation in Our Nation is a congressionally created program whose goal is to promote cooperation between the disability community and the transportation industry It also provides technical assistance to transit agencies and sponsors demonstration projects and research initiatives in local communities throughout the country In 1995 the Federal Transit Administration requested that Project ACTION convene national meetings of public and private transportation operators federal government representatives and national disability advocates to address the difficulties involved in funding ADA required transportation systems The Reason Foundation The Reason Foundation is a national research and educational organization that advocates for free market approaches to public policy It has published numerous policy papers including an extensive selection of reports on transportation issues 67 Information in this section is summarized from the American Public Transit Association website 68 Project ACTION website Simon pp 8 9 74 Sommaire California Transit Association The California Transit Association provides legislative advocacy and member outreach for the transit industry in California Its members include California transit agencies local governments students and industry suppliers To be the primary advocate for moving people through public transportat
2. Ecopass Program The Valley Transportation Authority operates the EcoPass program which allows employers in the county to purchase transportation passes for their employees at discounted rates The pass is good for unlimited use of VTA s bus and light rail services and VTA has begun a pilot program to allow pass holders access to CalTrain as well Employees who are eligible for paratransit services under the Americans with Disabilities Act can use their pass for free paratransit rides with Outreach To participate in the program an employer must purchase an EcoPass for every one of its full time employees The cost to the employer is tax deductible EcoPass prices which range from US 5 to US 80 per employee per year depend upon the number of employees at the company and the location of the company relative to VTA s bus stops and light rail stations EcoPass holders are also entitled to participate in the Guaranteed Ride Home program which provides free rides home in the case of an emergency Local funding sources Local sales tax In 1976 voters in Santa Clara approved a permanent one half cent local sales tax to fund the Valley Transit Authority s operations In fiscal year 1999 these revenues totaled approximately US 134 million and accounted for 54 of VTA s transit operating budget Even though the tax is permanent an advisory measure on VTA s transit program must be placed before county voters every six years Fares
3. I C PRINCIPES D ORGANISATION 170 I C 1 POUVOIRS D ORGANISATION 170 Maitrise des services par les AOT 170 Transports non urbains 170 Transports urbains 172 Participation des entreprises la d termination des services 172 166 Sommaire 1 C 2 CONTRAINTES D ORGANISATION 174 Principe facultatif du TAD 174 Dispositions incitant au TAD 175 Contraintes indirectes en faveur du TAD 175 I D PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT 177 1 D 1 PRINCIPES DU SERVICE PUBLIC 177 Etendue du service public 177 R gles g n rales du service public178 I D 2 FINANCEMENT DU TAD 179 Contraintes du droit interne 179 Possibilit s donn es par le droit communautaire 181 II LES SERVICES PRIVES 181 II A SERVICES REGIS DIRECTEMENT PAR LES DISPOSITIONS DE LA LOTI 182 IT A 1 CONTROLE DES SERVICES 182 Services occasionnels 182 Services de transport priv 183 IT A 2 MAITRISE INDIRECTE DES SERVICES 185 I B SERVICES REGIS PAR DES TEXTES PARTICULIERS 185 IL B 1 REGIME DES TAXIS ET DES VOITURES DE PETITE REMISE 186 Taxis 186 Voitures de petites remise 187 IL B 2 CONCURRENCE ET COMPLEMENTARITE AVEC LES SERVICES PUBLICS DE TAD 188 Rapports de concurrence 188 Rapports de coop ration 191 III LE CAS PARTICULIER DE LA REGION ILE DE FRANCE 193 II A ORGANISATION PARTICULIERE DE LA LEGISLATION 193 III A 1 DEROGATION A LA LOTI 193 III A 2 LEGISLATION SPECIALE 194 II B RE
4. permettre la reconstitution d une constellation autour d un point fixe ou ventuellement lors d une s quence de mobilit d organiser les divers changements de connexion comme le poste F M de votre voiture change automatiquement les fr quences pendant que vous roulez pour que vous ne perdiez pas votre cha ne favorite si elle couvre le territoire Bien plus sp cifiques sont les services d accompagnement de la mobilit qu ils aient pour objectif de s curiser au sens large la s quence ou de constituer et de faire fonctionner l environnement de services de la mobilit Le premier aspect a son personnage embl matique le guide l accompagnateur Mais on pourrait lui associer la valise roulette encore qu ici le service soit tout entier dans le produit ou le GPS technologie qui permet de d velopper toutes sortes de services d accompagnement Dans tous ces cas l objectif est de s curiser d optimiser ou de rendre plus agr able la s quence de mobilit et en particulier le d placement proprement dit Quant la constitution des environnements de service elle concerne des lieux fixes par exemple les gares ou les a rogares ou des lieux mobiles comme les moyens de transports eux m mes il s agit d animer de diversifier les prestations offertes de cr er un environnement qui ne soit pas seulement d fini par des caract ristiques mat rielles mais par un ensemble de services comme dans certain
5. Aix en Provence a mobilis outre la soci t Le Touc l Association des commer ants du centre d Aix en Provence APACA la municipalit la CCI l ADEME le CETE et le CERTU L op ration men e pour le compte de la CCIT l a roport de Blagnac a n cessit deux conventions distinctes et rassembl en sus de la CCIT et la soci t Le Touc l ADEME EDF et le conseil r gional de Midi Pyr n es Se croisent donc le plus souvent sur un m me projet y compris le plus modeste le montant de l op ration sur l a roport de Blagnac n atteignait pas tout fait 170 000 frs HT des logiques d autorisation r glementaire de financement de lab lisation et de partenariat strat gique l engagement des uns tant le plus souvent conditionn par celui des autres Comparativement les op rations men es pour le compte de Casino ne n cessitent aucun partenariat particulier Enfin l absence de d finitions juridique claire du TAD engendre des difficult s particuli res Sur un mode mineur le droit du travail L administration consid re que les personnels du touc rel vent de la m me convention collective que les chauffeurs de bus Ils doivent par exemple respecter les m mes temps de pause alors qu ils pratiquent une activit professionnelle nettement diff rente Le second point est plus al atoire il porte sur l espace juridique dans lequel peut s ins rer un syst me de TAD tel que le touc L absen
6. Aucune autre disposition de la LOTI ne pr voit davantage le financement public des services publics de TAD Or le financement public des services publics de transport exige dans une certaine mesure que la loi le pr voit Cette n cessit est rapprocher des dispositions de l article 7 II qui pr cisent que l ex cution des services de transports en r gie est faite sous la forme d un service public industriel et commercial SPIC ou d faut par convention pass e avec un tiers Cette qualification de SPIC est ici essentielle car les dispositions du Code G n ral des Collectivit s Territoriales tendent exclure dans ce cas l intervention financi re publique Ces services doivent en principe s autofinancer Par suite en l absence de disposition de la LOTI pr voyant par exception le financement public des services publics de TAD celui ci en serait exclu Cela pourrait pr judicier au d veloppement du TAD 187 Sommaire N anmoins ce constat doit tre lui m me temp r Le principe d autofinancement rev t une port e variable Le principe d autofinancement est ainsi impos de la mani re la plus stricte aux communes et aux d partements conform ment aux dispositions des articles L 2224 1 et ss et L 3241 1 et ss du CGCT qui leur interdisent en principe toute intervention financi re publique Dans ce cadre le financement des SPIC communaux et d partementaux devrait tre assur par leurs recettes d
7. I C 2 CONTRAINTES D ORGANISATION Principe facultatif du TAD En principe la Collectivit comp tente d cide librement de la mise en place d un service public d s lors qu il est admis par la loi Cette r gle ne connait qu une exception lorsqu il s agit de services publics dits obligatoires dont la loi exige la mise en place En l esp ce les services publics de TAD semblent bien relever de la cat gorie des services publics non obligatoires La loi pr voit seulement la possibilit d exercer des pr rogatives dans ce domaine Elle ne l impose pas Le projet de r forme de l article 7 II de la LOTI pr voyant d tendre la comp tence d organisation du TAD l ensemble des Collectivit s semble lui m me insister sur le caract re facultatif du TAD 181 Sommaire Selon le projet de nouvelle r daction de l article L Etat et dans la limite de leurs comp tences les collectivit s territoriales ou leurs groupements organisent les transports publics r guliers de personnes et peuvent organiser des services a la demande Dispositions incitant au TAD Les dispositions r centes de la loi n 99 533 du 25 juin 1999 d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire cr ent elles m mes un contexte favorable au d veloppement du transport de la demande Cette loi r forme les outils d am nagement du territoire Elle substitue au sch ma d am na
8. Most of these shuttles operate only during commute hours making anywhere from 4 to 10 trips each morning and afternoon The exception are the Marguerite Shuttles that serve the campus of Stanford University Marguerite s two routes A and B make trips to meet almost every train at the Palo Alto and California Avenue stations Monday through Friday Shuttle service to the airport Publicly operated service The Airport Flyer Shuttle is a rail to airport connector linking two train lines and an airport It provides service between the San Jose International Airport the Metro station on the Guadalupe Light Rail line and the city of Santa Clara station on the Caltrain line The service is free to passengers and operates with 10 15 minute frequencies It is funded as follows 50 of the funds are provided by VTA 50 of the funds are provided by the airport Commercial service SuperShuttle a private company that operates at 21 airports nation wide provides shared ride van services between San Francisco International Airport and San Francisco San Mateo and Santa Clara counties Service to San Jose International Airport is also available by special arrangement SuperShuttle provides door to door service For a ride to the airport the passenger calls SuperShuttle s reservation line Reservations are accepted up to 24 hours in advance although passengers can also make same day reservations if space permits Based upon the passenger
9. Praeger Press Westport CT 1996 CHIRA CHAVALA T VENTER Ch GOSLING Geoff 1997 Advanced Paratransit System An Application of Digital Map Automated Vehicle Scheduling and Vehicle Location Systems Institute of Transportation Studies University of California at Berkeley 209 p DE BANVILLE Etienne YGNACE Jean Luc 1999 Les syst mes de transport intelligent Un enjeu mondial La Documentation Fran aise GART 1997 Le transport la demande tat de l art et perspectives Predit Gart 114 p KIRBY Ronald E KEMP Michael A WOHL Martin 1974 Paratransit neglected Options for Urban Mobility The Urban Insitute Washington D C WEBSTER A 36 Sommaire LANEYRIE Philippe GARNIER Andr NIZEY Jean VENNIN Bruno 1978 Le taxi en France Vol 2 Pratiques de la client le et relations offre demande Cresal Saint Etienne 155 p annexes PREDIT 1998 D placements et innovations 25 exp riences plus ou moins r ussies 166 p PREDIT 1999 Valorisation des projets europ ens subventionn s par la DTT Groupe Nouveaux services aux usagers 201 p TRANSCET 1996 Desserte des zones peu denses en milieu urbain Groupe Transdev 274 p TRANSDEV CDC 1998 Transports publics et avenir des zones rurales La documentation fran aise 151 p TRUDEL Michel 1998 Le transport la demande Longueil Sherbrook et Rimouski International Associat
10. The United States federal government first became involved in issues of public mass transit in the 1960s Until that point private commercial companies had operated most transit services in cities Suburban sprawl and rising incomes however made it increasingly difficult for these services to compete with the private automobile Mayors of big cities concerned that the failure of transit companies could have adverse impacts on their constituents urged the federal government to become involved The federal government decided that public mass transit was an issue affecting national well being In 1961 Congress passed the Urban Mass Transportation Act providing the first sustained subsidy to transit Since then the amounts of federal subsidies have shifted over the years but they have remained a vital source of funds Information in this section is summarized from Cervero pp 206 207 61 Sommaire for public transit agencies In 1993 federal subsidies accounted for 24 of all public transit funds nationally Federal Transit Administration The Federal Transit Administration FTA which is a unit of the United States Department of Transportation allocates federal funding and provides technical assistance to regional organizations such as the Bay Area s Metropolitan Transportation Commission The FTA can determine the distribution of federal public transportation funds within Santa Clara County and therefore determine
11. Un service public haut de gamme Mais davantage que dans l extensif dans le d veloppement de nouvelles dessertes l enjeu v ritable de Ptibus et au del du grand nombre de TAD qui fonctionnent sur le m me principe se situe dans l intensif dans l am lioration du service existant Dans l tat actuel des choses Ptibus reste le plus proche possible du transport collectif classique en termes d horaires et de tarifs Sur certains points c est m me moins que du transport collectif pas de service le dimanche nombre r duit de destinations possibles Si l objectif de Ptibus est celui du service public il serait int ressant que ce soit un service public haut de gamme qui apporte une v ritable plus value ses utilisateurs c est dire que Ptibus se donne les moyens de les affranchir v ritablement de la captivit Dans cette perspective l effort d am lioration pourrait porter sur plusieurs points D abord l extension des horaires et des jours ouvr s de Ptibus au moins hauteur des horaires et des jours ouvr s du r seau de transport collectif r gulier c est dire de 6h00 23h30 approximativement dimanche et jours f ri s compris Ensuite la plus large information sur l existence du service Les taxis doivent y tre largement associ s en respectant l obligation qui leur est faite d apposer les flancs de voiture et des calots aux couleurs de Ptibus La qualit
12. exploitation per ues sur la base des tarifs tablis par les AOT La loi admet cependant des assouplissements dans le cas des communes m me s ils sont strictement encadr s Conform ment aux dispositions de l article L 2224 2 du CGCT des exceptions sont admises lorsque les exigences du service public conduisent la collectivit imposer des contraintes particuli res de fonctionnement lorsque le fonctionnement du service public exige la r alisation d investissements qui en raison de leur importance et eu gard au nombre d usagers ne peuvent tre financ s sans augmentation excessive des tarifs lorsque apr s la p riode de r glementation des prix la suppression de toute prise en charge par le budget de la commune aurait pour cons quence une hausse excessive des tarifs N anmoins cette prise en charge ne peut se traduire par la compensation pure et simple d un d ficit de fonctionnement La situation est in gale entre Collectivit s car de tels assouplissements ne sont pas pr vus en ce qui concerne les SPIC des D partements Par ailleurs les SPIC des r gions et de l Etat ne sont quant eux soumis aucun principe d interdiction de toute subvention publique Leur qualification l gale des SPIC de transports fait pr sumer une financement par des recettes d exploitation mais il ne s agit l ni d une condition ni d un crit re absolu En application de l
13. ordonnance du 1 d cembre 1986 relative la libert des prix et la concurrence ces tarifs sont librement fix s par les AOT pour les services non urbains sous r serve notamment du principe d galit des usagers et de ne pas exc der le co t de revient marge ventuelle du prestataire du service Par exception les tarifs des transports urbains demeurent r glement s par le d cret n 87 538 du 16 juillet 1987 10 Une qualification de SPIC a pu m me tre reconnue en l absence de toutes recettes d exploitation v CE 19 f vrier 1990 Thomas AJDA 1990 p 558 188 Sommaire Les restrictions au financement public des services publics de TAD ne concernent donc pas l ensemble des Collectivit s Elles s appliquent n anmoins aux deux principales Collectivit s intervenant dans ce domaine A ce titre elles peuvent para tre ob rer le potentiel de d veloppement du TAD Les dispositions du r glement CEE n 1191 69 modifi pr cit paraissent n anmoins permettre dans une certaine mesure de passer outre ces restrictions Possibilit s donn es par le droit communautaire Par nature les dispositions du r glement communautaire s imposent directement la loi interne Comme cela a t voqu ces dispositions pr voient le droit compensation financi re aux entreprises de transport qui se verraient imposer des obligations de service public justifi es par les AOT Sur ce fondement il serait
14. tude en novembre 1999 pour les communes de Aulnay Mitry Mory et Othis Elle est d cid e pour la commune de Villiers le Bel apr s que des n gociations compliqu es aient t men es D une part Se reporter l tude juridique III le cas particulier des transports en r gion Ile de France 142 Sommaire cette commune ne pr sente pas une situation id ale en mati re d exploitation La population est moins importante 26145 en 1999 que sur les communes de Sarcelles 57 871 en 1999 ou Tremblay 34 018 habitants en 1999 il semble l encore que des pressions politiques ont emport la d cision D autre part parce que Allobus doit emprunter un trac appartenant a la soci t Trans Val d Oise L accord a t trouv dans le cadre d une convention d affr tement priv e les CIF ayant acc s la ligne en change de l accueil d un v hicule des Trans Val d Oise sur la ligne de Sarcelles et d un autre sur la ligne de Villiers le Bel Le STP value la pertinence de ces demandes d une mani re relativement empirique les chiffres tant trop faibles pour tre convenablement trait s par les matrices de trafic Allobus fonctionne aujourd hui d une mani re jug e satisfaisante par ses op rateurs Sur le plan conomique les ratios d exploitation sont au niveau de ceux d une ligne normale ce qui constitue une raret en mati re de TAD Le STP estime l issue de trois
15. agit au moins autant de la produire et qu elle soit pertinente que de la transmettre Les centrales d information existant dans les transports publics en donnent une illustration On en trouverait beaucoup d autres quel que soit le type de mobilit ou la nature de la d cision prendre Mais dans tous les cas les trois fronts sont concern s comment choisir des types d informations qui correspondent vraiment aux d cisions prendre comment les constituer et les fiabiliser comment les transmettre Un deuxi me type de prestation est l aide l organisation c est dire l articulation de divers services li s la mobilit entre eux Cela commence par l agence qui prend vos billets votre place ou par le chauffeur qui range et sort votre voiture dans certains restaurants Mais surtout c est le travail de l assembleur qui associe des prestations diverses le voyagiste qui est capable de vous munir de vos billets de transport y compris du train que vous devrez prendre en d barquant de l avion dans un pays lointain de vos r servations d h tel ou de voitures de louage qui a su galement vous organiser rendez vous visites spectacles etc et qui ventuellement sait passer de la sph re professionnelle la sph re priv e C est galement l agent immobilier ou l agence de d localisation qui trouvent le d m nageur l cole la femme de m nage l emploi pour le conjoint etc et peuvent
16. am nagement urbain dans la p riode de forte croissance des ann es soixante tait domin par des op rations r p titives et courantes 161 Sommaire lotissements grands ensembles zones d activit etc L incertitude tait faible les d cisions si elles n taient pas proprement parler r versibles taient relativement simples l incertitude tait faible le retour sur investissement s effectuait sans grande difficult les facteurs exog nes perturbaient rarement la logique de l op ration le proc s de travail relevait de protocoles stables et les quipes permanentes dans les administrations comme chez les grands op rateurs taient la r gle activit projets activit s op rations d cisions r versibles d cisions irr versibles influence forte des variables exog nes influence forte des variables endog nes cash flow n gatifs cash flow positifs ye incertitude forte incertitude faible rel vent de processus historiques rel vent de processus stabilis s g rables statistiquement quipes temporaires quipes permanentes D apr s Declerck Emery et Crener repris par Courtot H La gestion des risques dans les projets Paris Economica coll Gestion La crise immobili re a contribu mettre en vidence l puisement de ce syst me qui aujourd hui ne couvre plus qu une partie en diminution du march les grandes op rations urbaines sont d sorma
17. can act as an additional impediment to new companies that wish to enter the commercial paratransit market The PUC has less stringent requirements for commercial companies who wish to provide van services to and from an airport See Cervero 108 109 Federal Transit Administration website Information in this section is summarized from Cervero pp 184 193 7 Cervero p 192 68 Sommaire Deregulation of airport shuttle vans in California In 1980 the California Public Utilities Commission relaxed its regulations on airport shuttle vans making it easier for new commercial vendors to enter the market Prior to deregulation new vendors had to prove that their service would meet an unmet need of the public a process that could take up to eight months After deregulation the Public Utilities Commission routinely approved the applications of new vendors unless the vendor did not meet safety standards or had a history of illegal activity Airport vans are now one of the most successful examples of private commercial paratransit services in California In 1976 there were zero van companies serving San Francisco and Los Angeles Airports As of 1990 there were sixty In 1993 shuttle vans handled 10 of all ground access trips to the San Francisco Airport The company who helped pioneer these services SuperShuttle continues to transport residents of Santa Clara County to the San Francisco Airport using a dial a ride
18. compared to 1982 is reflected RPD 1994 88 Sommaire Figure 2 Increase in traffic movements on the main axes of the Dutch highwaysystem This congestional pattern of the Netherlands and the Randstad in particular can be compared to urban regions such as the Rurhgebiet and the city triangle of Antwerp Brussel Gent ABG region Concerning the traffic intensity on the highways the Randstad is situated as more congested with 16 800 cars per lane per day in 1999 compared to 13 200 in the Rurhgebiet and 13 600 in the ABG region The railnetwork in the Randstad is characterized by a high frequency in the service and a higher 89 Sommaire average speed than in the Ruhrgebiet and the ABC region However the railnetwork is concentrated on the larger stations in the city center This structure combined with the lack of smaller stations in the urban fringes and compared to the ABG region and the Ruhrgebiet a less frequent service to smaller cities makes the railway system more vulnerable to the outwards spread of both population and economic activities Figure 3 The traffic movements per person per day by mode of transport Transport mode Randstad Ruhrgebiet ABG region Car driver 50 58 52 Car passenger 22 17 26 Public transport 14 16 11 Bike 9 4 5 Pedestrian 2 5 1 Other 2 1 5 Total 100 32 5 km 100 22 5 km 100 34 4 km Source TNO Inro 1999 The outward spatial trend that is actually reinforced
19. constitutifs de la d localisation autrement de situations que l on ne peut maitriser ici et maintenant et auxquels on est bien oblig de faire confiance 151 Sommaire Elle n cessite l acc s un grand nombre d informations vari es et l acc s cette information sa manipulation ont un co t qu aucun dispositif technologique y compris internet ne peut supprimer L habitant des m tropoles ne vit pas avec un r pertoire peu pr s constant d information dans lequel l inopin ou la nouveaut apparaitraient clairement il est toujours en train de chercher une information qui change sans arr t et dont 1l a besoin en quantit toujours plus importante M me pour des activit s aussi triviales qu aller faire ses courses la question se pose Compte tenu des d cisions qu il faut prendre sans cesse des arbitrages indispensables on ne peut organiser son mode de vie sans disposer d un syst me de pr f rence d un ensemble de crit res d valuation d autant plus complexe que l on vit dans une certaine incertitude Cela aussi a un co t qui est en partie li au pr c dent mais renvoie galement deux choses d un c t la m thode de raisonnement d analyse de l autre le sens les repr sentations les valeurs de r f rence Plus un mode de vie articule des s quences de comportement diff rentes et mobilise une diversit de ressources plus 1l entra ne un co t de gestion lev Cel
20. globale du service doit tre am lior e pr sence et efficacit du standard de r servation aide effective au portage de paquets et surtout fiabilit dans la prise en charge des clients il n y a aucune raison pour que ni le vendredi ni un autre jour les taxiteurs privil gient un client normal par rapport un client Ptibus Une partie importante de l am lioration est donc la charge des taxiteurs A Poitiers comme ailleurs FNAT GART UTP 1998 les taxis sont associ s aux TAD Ils font valoir leur volont de s int grer au service public de la mobilit urbaine et cela d autant plus volontiers que cela ne leur co te rien Les prix sont garantis par une convention annuelle reconduite par avenant tous les ans ce qui permet d int grer les hausses de tarifs donn es par la pr fecture et c est la STP qui assure la gestion des abonnements au service et du syst me de r servation Le GIE effectue annuellement entre 10 et 15 de son chiffre d affaire dans le cadre du syst me Ptibus Du point de vue des taxiteurs il ne s agit que de r cup rer une part de client le du taxi qui a t perdu au profit des transports collectifs toujours plus conqu rants Il accorde une 119 Sommaire r duction globale la STP et par rebond au district de 12 du chiffre d affaire r alis Les parties prenantes le district la STP et le GIE de taxis pourraient convenir d un nouvel accord Le premier l ment
21. hicules automatiques en libre service Les Echos mercredi 21 juin 2000 133 Sommaire Les moyens mis en uvre sont de 43 conducteurs 5 chefs d exploitation 7 personnes affect es la centrale de r servation et un coordonateur Les quipes disposent de 8 v hicules de 13 places Les CIF mettent en uvre le logiciel Loxane logiciel de r servation d exploitation des itin raires et d optimisation de la flotte de v hicules L utilisation d un logiciel est indispensable au graphicage habillage car il n est pas possible de traiter autrement des pointes de r servations qui peuvent monter rapidement a 150 appels Il permet galement d optimiser le temps de parcours des minibus S ils ne doivent prendre aucun client a certains arr ts les minibus ne sont pas oblig s de suivre le trajet des lignes Ils peuvent couper et gagner du temps De fait les clients ne peuvent avoir que de l avance sur l horaire pr vu Quelques r sultats Au total des trois lignes 600 a 800 voyages sont effectu s tous les jours avec des pointes a 1 000 voyages au mois d ao t du fait de l augmentation de l activit de Va roport en p riode estivale Depuis le lancement du dispositif 11 000 personnes ont effectu au moins une r servation et sont enregistr es dans la base de donn es Une enqu te t l phonique r alis e en juin 1998 aupr s de 300 clients montre que 32 d entre eux viennent de la voiture
22. l ments d innovation qu il tend absorber d s qu ils r ussissent tout comme entre les dimensions les plus traditionnelles de l organisation des modes de vie et les formes plus innovantes Divers exemples ont d j t donn s on se contentera d en ajouter un de plus Rio de Janeiro il existe plusieurs grandes compagnies de transport en commun qui exploitent un r seau d autobus assez important et ins cure Au cours des derni res ann es le secteur informel a d velopp des initiatives de transport collectif souple utilisant des minibus Des entreprises plus tablies ont suivi cette tendance et finalement les grandes compagnies se sont mises investir dans des dispositifs interm diaires entre la ligne classique et le TAD Il est donc incontestable que l effet poil gratter des exp riences de TAD du moins dans des pays comme la France o les transports en commun sont fortement organis s par rapport aux grands dispositifs de gestion des mobilit s ne doit pas tre sous estim et qu il m riterait d tre tudi sp cifiquement mais on adoptera ici un point de vue un peu artificiel consistant ne consid rer que la dimension innovante de ces exp riences et les diff rentes ruptures avec lesquelles on peut les mettre en 148 Sommaire relation La d marche vise th oriser un certain nombre d aspects du TAD du point de vue de la vie quotidienne et de l organisation d
23. la mobilisation sont extr mement rares dans le transport urbain En cas de m contentement le report sur la voiture est facile et les personnes g es les scolaires et les captifs conomiques qui n ont pas acc s la voiture n ont g n ralement pas v ritablement acc s au d bat public Ipso facto les demandes sont rares discr tes et s puisent rapidement e Il faut enfin chercher du c t des utilisateurs des l ments clairant la fragilit du TAD Ils sont confront s au caract re al atoire du syst me et n ont aucune certitude quant la p rennit du service g n ralement ils ont m me la certitude d un service non p renne Les utilisateurs estiment donc risqu voire inutile d effectuer les apprentissages d utilisation individuelle et collective des syst mes de faire l effort d organiser les d placements du m nage et d int grer dans les arbitrages effectu s en mati re de mobilit une solution TAD sans parler d arbitrer l achat d une voiture De plus les syst mes de TAD sont d une complexit certaine pour ce qui concerne les r servations qui s effectuent souvent au moyen des touches des claviers de t l phone appeler le num ro faire la touche r servation indiquer le jour Vheure la destination sans parler de la n cessit d tre adh rent des questions tarifaires certains trajets c est un ticket d autres c est deux etc Le TAD ne b n ficie
24. lectrique de 4 places d j mis en service aux Pays Bas avec le concept Parkshuttel l a roport d Amsterdam et dans le centre ville de Rotterdam Par ailleurs au Japon les constructeurs Honda et Yamaha misent sur la vente moyen terme de 100 000 v hicules de cette cat gorie 3 UNE INNOVATION FRAGILE ALLOBUS ET LA PLATEFORME DE ROISSY Le service Allobus Le principe d Allobus est d assurer une offre de d placement 24h sur 24h et 7 jours sur 7 jours des personnes travaillant sur la plate forme de Roissy Il existe trois lignes Allobus exploit es par les Courriers de Ile de France CIF Elles ont une origine Goussainville Sarcelles et Tremblay en France et ont toutes la m me destination sur la plate forme La ligne de Sarcelles est la plus longue des trois avec un trajet maximal de trois quarts d heure au lieu d une demie heure pour les deux autres et elle est aussi la plus fr quent e Ces lignes ne font pas de cabotage si l on prend le minibus sur la plate forme on ne peut descendre que sur l une des trois communes et si l on monte sur l une des trois communes on ne peut descendre qu l un des arr ts de la plate forme Les abonn s r servent leur trajet avec un d lai minimal d une demie heure mais il n existe pas de d lai maximal on peut r server ses trajets avec un mois d avance La tarification est celle de la carte orange s9 Qu ruel M Des v
25. ment de verser l entreprise une indemnit pour le pr judice subi s il ne peut tre compens par I attribution de services sensiblement quivalents art 10 du d cret 7 Aujourd hui la g n ralisation actuelle de l obligation de mise en concurrence pour l attribution de lignes par les Collectivit s est de nature g n raliser la solution de l indemnisation Or cette indemnisation peut s av rer particuli rement on reuse Les dispositions de l article 10 du d cret r glementent les conditions de cette indemnit Elle est calcul e compte tenu des l ments corporels et incorporels suivants 1 la valeur du mat riel roulant et des installations fixes dont l entreprise routi re n aura plus l usage et dont elle pourra demander la reprise 18 Pour un exemple d application v CE 9 d cembre 1994 STP et a req n 111 505 208 Sommaire 2 la valeur de la partie de fonds de commerce correspondant au service supprim cette valeur tant ventuellement d termin e d apr s la dur e restant courir pour la validit de l inscription 3 la r paration des autres dommages pouvant r sulter directement de l viction Ces droits indemnit s peuvent s av rer exorbitants En effet certaines inscriptions au plan de transport ont pu l origine tre accord es titre d finitif et ont pu de surcro t tre c d es cr ant ainsi une assimilation droits priv s pat
26. montrer Conclusion On peut pour conclure faire quelques remarques valables pour les trois cas examin s Tout d abord ces syst mes de TAD satisfont des besoins de mobilit qui d une part ne donnaient lieu aucune demande explicite et qui d autre part n taient pris en charge ni par le transport collectif ni par la voiture Ptibus Poitiers 144 Sommaire et Allobus autour de la plate forme de Roissy proposent une offre de mobilit des personnes exclues de la voiture mais galement exclues du transport collectif Dans ces trois cas il est important de noter que le TAD ne prend de part sur aucun march existant et notamment ni au transport collectif n1 au taxi Au contraire m me l existence d Allobus se traduit par l augmentation de la client le des lignes r guli res Poitiers Ptibus apporte de 10 15 annuels d activit suppl mentaire au GIE de taxis Toulouse le touc se positionne sur un segment de d placement tout fait nouveau une chelle de territoire beaucoup trop r duite pour que le transport collectif ou le taxi puissent s y investir Il serait souhaitable que les op rateurs cessent d appr hender le march de la mobilit urbaine comme un march somme nulle sur lequel ils doivent se livrer des batailles pour conqu rir le march du concurrent A contrario leur collaboration dans la prestation de services tels que le TAD peut faire merger de nouveaux
27. placements pour d autres raisons sont eux m mes plus vari s Ainsi les citadins fr quentent aujourd hui en moyenne trois hypermarch s diff rents par an contre 1 5 il y a dix ans Le d veloppement des technologies de l information et de la communication engendrera galement de plus en plus de nouvelles configurations pour l organisation de la vie quotidienne une partie du travail pouvant se faire distance de l entreprise et surtout certains achats r guliers banaux pouvant tre remplac s par du commerce lectronique et des livraisons De la mobilit de masse aux mobilit s singuli res one to one et many to many Il r sulte de ces volutions que les d placements urbains sont de plus en plus rapides vari s changeants qu il s agisse de leurs destinations de leurs itin raires de leurs horaires ou de leurs modes Ils sont de plus en plus singuliers Ils connaissent ainsi la m me volution que les autres activit s sociales Cette volution n est pas propre aux d placements Elle concerne l ensemble des activit s sociales et constitue un enjeu majeur aujourd hui pour la production et la distribution des biens de consommations La diversification de la demande est en effet un des facteurs qui ont entra n la crise des mod les productifs fordiens fond s essentiellement sur les conomies d chelle et sur la production r p titive de masse De nouveaux mod les productifs mergent qui tendent d velopper une grand
28. s flight departure time the agent provides the passenger with a shuttle pickup time Pickup times typically occur within fifteen minute window that is the shuttle may arrive as early as 3pm or as late as 3 15pm Passengers are grouped into shared rides based upon their geographic locations within the county Fares are based upon the passenger s zip code In 1999 SuperShuttle introduced an on line reservation system Passengers who wish to reserve a ride to the airport can now do so using the Internet eliminating the need for a telephone call VTA Transportation Handbook p 2 8 54 Sommaire For a ride from the airport the passenger waits in line at a designated area outside the terminal A dispatcher works the line and groups passengers together based upon their destinations Again fares are based on zip code In order to make the shared rides an attractive option for passengers each trip is limited to three stops en route Exceptions are made during holidays and other peak travel times Commercial airport shuttle services such as that provided by SuperShuttle account for 15 of all ground access trips to San Francisco and Los Angeles airports This particular application of commercial paratransit has thrived in California partially due to the state s deregulation of airport vans which will be discussed in a subsequent section Shuttle services for special events In addition to regularly scheduled shuttles Vall
29. services qui sont n cessaires mais encore il faut accepter de d pendre de ces aides construire la confiance c est d une certaine mani re compenser cette d pendance par la suppression des incertitudes sur les prestataire ou la prestation 2 Services et modes de vie un enjeu m tropolitain Chez les sp cialistes de la ville le terme de service voque aussit t les grands r seaux eau assainissement lectricit t l phone transports en commun etc ou les grands services publics sant cole culture Il faut un instant oublier ces r flexes pour se rapprocher de d finitions plus inspir es de l conomie et plus attentives au contenu des prestations Traditionnellement l on oppose les services aux biens mais on retient galement de la litt rature conomique non orthodoxe anthropologique ou sociologique que le service suppose un processus de d l gation c est ce sur quoi insistent plusieurs articles de l ouvrage Services de proximit d ailleurs souvent probl matique auquel on associera volontiers l id e d assistance d aide Cependant la diversit des activit s de services ne peut se r duire cela et si l on veut effectivement trouver des d finitions g n rales qui aillent au del de l opposition aux biens et de la sophistication de cette id e il faut suivre la voie propos e par Gadrey Pour lui les services sont des processus dans le temps qui visent
30. te convenablement au concept faute de quoi les co ts augmenteraient notamment les co ts li s aux investissements informatiques d organisation et de gestion du trafic Il faut ensuite trouver des clients qui acceptent de payer le service Pour le Casino du Pont des Demoiselles la charge mensuelle est de l ordre de 80 000 francs ce qui n est pas n gligeable En contrepartie la soci t Le Touc peut vendre les espaces publicitaires des flancs des voiturettes Par ailleurs le Casino r fl chit actuellement la possibilit de faire payer un abonnement qui pourrait tre de 100 frs aux clients qui voudraient profiter du service Mais sur ce dernier point du paiement direct ou indirect du service comme sur la question g n rale de l existence m me d un service comme le touc le droit n est pas clair La difficult de la d marche commerciale de vente du produit touc se double donc de la difficult de trouver des clients acceptant de courir le risque juridique de l innovation L engagement des grands groupes soit du transport ou de la distribution qui par exemple rach teraient la soci t Le Touc pourrait modifier la destin e du produit Trouver sa place sur le march public En m me temps qu elle d marche les clients priv s la soci t Le Touc tente d obtenir reconnaissance et contrats de la part des pouvoirs publics locaux Le probl me r soudre est celui de l innovation priv e dans un mil
31. tences de base du D partement au profit de la nouvelle autorit organisatrice des transports urbains AOTU pour tout ce qui concerne les dessertes intra urbaines Cette comp tence en mati re de transport urbain est aujourd hui appel e de nouveaux d veloppements dans la mesure o elle figure parmi les comp tences obligatoires des nouvelles communaut s d agglom ration issues de la loi n 99 586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement et la simplification de la coop ration communale Collectivit s actuellement comp tentes en mati re de TAD La LOTI semble bien avoir limit les pr rogatives en mati re d organisation des services publics de TAD aux seuls D partements Ce constat est rapprocher des principes d intervention d finit par la loi Les dispositions de l article 5 de la LOTI pr cisent que la mission d organisation du transport public incombe d une mani re g n rale aux pouvoirs publics Mais elles ajoutent que l ex cution de ces missions est assur e par l Etat les collectivit s territoriales et leurs tablissements publics en vertu des dispositions de la pr sente loi En l esp ce les dispositions de l article 7 IT de la LOTI posent un principe g n ral de comp tences organisatrices des collectivit s publiques mais seulement en ce qui concerne les services r guliers Seules les dispositions particuli res aux transports non urbains des d partements reprenne
32. une part il ne concerne que certaines entreprises d autre part il peut tre lev par les AOT Ainsi la place des services publics de TAD peut tre largement contrainte par les dispositions du r glement communautaire ce qui conforte les perspectives de d veloppement qui leur sont donn es D autres contraintes p sent sur les services publics de TAD Elles concernent leurs r gles de fonctionnement LD PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT I D 1 PRINCIPES DU SERVICE PUBLIC Etendue du service public La LOTI a insist sur les missions de services publics de transport tenant en particulier la r alisation et la gestion des infrastructures et des quipements Vinformation du public et l organisation du transport public art 5 de la LOTT En revanche la loi n a pas directement consacr l exploitation des services de transport public comme une mission de service public Le caract re de service public ne s tend 104 V art 10 et ss du r glement 105 V en revanche pour un exemple r cent d invocation dudit r glement dans un pays de l Union europ enne Finlande jug par la Cour de justice des Communaut s europ ennes CJCE 17 septembre 1998 affaire C 412 96 184 Sommaire donc pas a priori l ensemble des services de transport public Cette qualification de service public r sulte dans le cas du TAD des dispositions du d cret d application de la LOTI du 16 ao t 1985 Seuls l
33. 01 00 De overrompeling van een busbedrijf pp 15 16 Rijksplanologische Dienst RPD 1994 Ruimtelijke verkenningen pp 115 11 215 Den Haag Sylvester J 2000 De praktijk van privatisering Amsterdam in NRC Handelsblad Overheden geven te veel weg 25 januari 2000 Syntus 1999 Syntus Wijzer see also www syntus nl Syntus 1999 OV gids Achterhoek Doetichem Syntus 2000 Op n lijn met de klant Syntus dus Doetichem TNO Inro 1999 Vergelijking mobiliteitsprofiel met Belgi en Duitsland leert Concurrentiepositie Randstad nog niet in het geding H Hilbers amp I Wilmink Transvision BV 2000 Blijf mobiel reis via Transvision www transvision nl 101 Sommaire 102 Sommaire Chapitre 4 LE TRANSPORT A LA DEMANDE COMME INNOVATION INSTITUTIONNELLE TROIS CAS FRANCAIS Eric Le Breton INTRODUCTION Les bilans disponibles montrent que presque toutes les agglom rations fran aises ont lanc r cemment une ou plusieurs exp riences de transport la demande TAD Les exp riences sont m me nombreuses dans les agglom rations petites moins de 100 000 habitants et moyennes de 100 000 250 000 habitants g n ralement moins engag es que les agglom rations de plus de 250 000 habitants sur le plan des innovations dans le domaine de la mobilit Cette particularit s explique par l existence de poches rurales sur les p rim tres de transport urbain Poitiers dont il sera question plus loin
34. 153 Sommaire l intervention d un dispositif technique et de son op rateur permettent de ne pas faire Ceux ci se sont particuli rement d velopp s et jouent un r le central le pressing ne permet pas de faire le repassage il permet de ne pas le faire le r le du livreur de pizza par rapport la cuisine de la cr che par rapport la garde d enfants etc est exactement le m me Les prestations d aide la d cision ou d aide la gestion en mati re de vacances les agences de voyage d abord interm diaires pour vendre des produits donc plus proches de la premi re cat gorie ont d velopp leurs capacit s dans ces deux directions Sur un tout autre plan lorsqu EDF prestataire typique de la premi re cat gorie offre sa client le la plus pauvre des instruments lui permettant de contr ler sa consommation cette entreprise fait de l aide la gestion Les prestations de consolidation de mise en coh rence du mode de vie Il ne s agit pas tant alors de g rer l organisation du mode de vie que de rendre ses ruptures moins fortes ou plus agr ables passer Par exemple un d placement peut n cessiter des changements de mode l on prend sa voiture pour se rendre une gare de rabattement d un transport de haut d bit type R E R puis apr s un parcours par ce mode l on passe un transport collectif petit d bit type autobus ceux ci peuvent tre grandement facilit
35. 50 francs par voyage mais conomique comparative la solution classique qu il faudrait proposer la place du TAD Des accords entre l Union des Transports Publics UTP et la F d ration Nationale des taxis existent depuis 1993 charte de partenariat ils ont t prolong s par une charte qui de fa on tr s ambitieuse a t intitul e charte de l intermodalit 1996 puis en 1997 par une nouvelle convention qui associe cette fois le GART enfin a t publi en 1998 par ces trois partenaires un guide pratique visant promouvoir les coop rations taxi transports publics Toutefois ces liens entre taxis et transports collectifs sont encore tenus et rel vent plus de compl mentarit s marginales que de d marches fond es sur des projets de syst mes et dispositifs intermodaux Le TAD est aussi utilis comme moyen suppl tif ou de remplacement La SNCF l a pas mal employ lors de la suppression d arr ts dans de petites gares et lors de leur fermeture Cette politique s est appuy e partir de 1995 notamment sur un accord national entre la SCETA filiale de la SNCF et la F d ration Nationale des Artisans Taxis FNAT Actuellement plus de 200 communes sont ainsi desservies par les taxis TER Des soci t s de transports collectifs le proposent parfois aux autorit s publiques lorsqu elles veulent mettre fin une ligne trop peu utilis es ou lorsqu elles souhaitent modifier un parcours Mais il appara t que c est souv
36. Both programs provide passengers with a voucher for one way taxi fare between the workplace and home in some cases this may be substituted with a car rental In addition some companies offer their own ride program to their employees Such programs are relatively cost effective because most commuters never use the service 4 3 Innovations that Santa Clara is considering for the future The TransLink card Led by Motorola a consortium of companies is currently developing a TransLink card that would allow passengers seamless access to all 26 transportation providers in the Bay Area The Metropolitan Transportation Commission in compliance with a state law requiring Bay Area transportation providers to consolidate certain functions commissioned the consortium to develop the TransLink system In the fall of 2000 it plans to launch a six month pilot program with the Valley Transportation Authority and five other providers Full deployment could begin in 2001 Passengers will load the TransLink card with a dollar amount When boarding a bus or train they will simply flash the card in front of an electronic device which will automatically deduct the appropriate fare The device will calculate the fare based upon several variables including the time of day trip length transfers and discounts for the elderly disabled and students Passengers no longer need to worry about carrying the correct change or standing in ticket lines From the car
37. CE 29 janvier 1932 St des Autobus Antibois Rec p 117 De telles mesures d exclusivit ont pu tre justifi es dans l int r t du bon fonctionnement du service public utilisant le domaine public Une limite tait n anmoins pos e cette restriction la concurrence devait tre v ritablement et strictement rendue n cessaires par les conditions d exploitation du service La mesure de cette solution doit tre pr cis ment appr ci e Il ne s agit pas l galement de prot ger les int r ts financiers du service public ou de son d l gataire mais de garantir l efficacit du service Cette solution jurisprudentielle protectionniste reste n anmoins confirmer dans le cadre juridique actuel marqu par des volutions sensibles notamment dans le domaine de la concurrence qui a t r cemment consacr e comme un principe du droit par le juge administratif II B SERVICES REGIS PAR DES TEXTES PARTICULIERS Il s agit ici de voitures de louage avec chauffeur affect s au transport des particuliers Ces services sont multiples Chacun fait l objet d une d finition et d un r gime juridique sp cifique Certains services correspondent des services sp cialis s 193 Sommaire destin s des besoins sp cifiques des usagers Ils ne feront pas l objet d un examen d taill car ils occupent des segments part du march Il s agit en particuliers des si 112 voitures de grande remise
38. Caltrans also acts as an advocate for alternative modes of transportation and helps support passenger rail service in California Caltrans has played an interesting role in the development of paratransit services in Santa Clara County Its New Technology Program was established in 1992 to explore ways in which technological innovations could enhance existing transit systems with an emphasis on multi modal applications In 1993 the New Technology Program provided a grant of US 375 000 to the Valley Transportation Authority for the creation of an advanced paratransit system for people with disabilities California Public Utilities Commission The Rail Safety amp Carriers Division of the California Public Utilities Commission PUC regulates all commercial transportation services that operate in more than one city PUC regulation is a holdover from the days when a single utility company would provide both electricity and streetcar transportation service The PUC affects paratransit services in Santa Clara County through its regulatory role over commercial transportation services that operate between cities Commercial transportation companies that operate more than 2 of their services outside any single city are subject to the PUC s regulations Intercity taxis for profit vanpools and subscription buses fall under PUC s purview note that intracity taxis are regulated by individual city governments as discussed above Federal government
39. Farebox revenues totaled US 31 million in fiscal year 1999 and accounted for almost 13 of VTA s transit operating budget Information in this section is summarized from Cervero pp 169 173 VTA Transportation Handbook p 6 11 71 Sommaire Self help measures Under California state law county governments may establish additional local sales taxes to pay for transit capital and operating expenses subject to voter approval In order to fund the construction of new light rail lines and other projects Santa Clara County passed a self help measure in 1992 Three years later however a California Supreme Court decision invalidated the measure ruling that a two thirds majority rather than a simple majority of 50 was required In 1996 the county made a successful attempt to pass a general sales tax Voters approved a half cent sales tax for a period of nine years but the county Board of Supervisors will administer the funds for general use i e not necessarily for transit projects The tax is expected to raise approximately US 1 4 billion In the same election voters also approved an advisory measure which advised the Board of Supervisors to use the tax money complete a specific list of transportation improvement projects As of 1999 the California legislature was considering a bill SCA 3 to repeal the two thirds majority required for county self help measures Subsidies for Vanpools RIDES operates a program
40. J H Shared Ride Paratransit Performance Evaluation Guide Washington D C Urban Mass Transportation Administration Office of Technical Assistance and Safety U S Department of Transportation September 1989 Multisystems Inc Paratransit Options for the Future Washington D C Office of Budget and Policy Urban Mass Transportation Administration December 1982 Paratransit Service Information published on the Outreach website Plain English Guide to the Clean Air Act Washington DC Environmental Protection Agency April 1993 Mobility for the New Millennium A Regional Analysis for Regional Action San Jose CA Silicon Valley Manufacturing Group 1999 Riger J M Social Services Transportation Provider Inventory An Assessment of the Provision of Paratransit in the San Francisco Bay Area Oakland California Metropolitan Transportation Commission December 1997 82 Sommaire Santa Clara County Handbook 1997 Published by on the Santa Clara County government website at claraweb co santa clara ca us handbook Santa Clara county SMART Paratransit Demonstration Project Published on the Outreach website Silicon Valley Projections 99 Published on the Association of Bay Area Governments website Simon Rosalyn M Paratransit Contracting and Service Delivery Methods A Synthesis of Transit Practice Washington DC National Academy Press 1998 Taylor Steven Reac
41. Sommaire N anmoins le potentiel de d veloppement des services publics de TAD est aussi conditionn par les possibilit s qui lui sont offertes par la loi Celles ci s inscrivent dans des probl matiques particuli res PROBLEMATIQUES JURIDIQUES Avant la r forme de 1982 la l gislation des transports tait r put e parse et complexe Par r action la loi du 30 d cembre 1982 d orientation des transports int rieurs LOTTI qui r git actuellement la mati re a tabli un cadre juridique voulu plus global et coh rent Elle a en particulier tendu et confort la place des services publics dans le domaine des transports publics routier de personnes Elle a permis ainsi aux Collectivit s de mieux ma triser l offre et les conditions de fonctionnement de ce mode de transport N anmoins la loi a aussi assign des limites au service public travers un champ d application et un r gime juridique bien pr cis Elle a d en particulier maintenir un certain quilibre entre le service public et des formes anciennes et concurrentielles de services de transport d initiative priv e Cette architecture l gale de compromis trouve un terrain de pr dilection dans le TAD Ainsi bien que la notion de transport la demande soit r serv e par la loi aux services publics plusieurs formes l gales de service d initiative priv e demeurent susceptibles sous d autres noms et certaines caract ristiques d assurer
42. Sommaire Si les acteurs priv s doivent int grer ces volutions la conception des services publics doit le faire aussi En particulier la lutte contre les in galit s sociales n cessite que tous les citadins aient un acc s individualis la gamme d activit s urbaines la plus large Il s agit de d mocratiser la possibilit de singulariser son mode de vie ce qui dans le domaine de la mobilit suppose de d mocratiser la vitesse et l autonomie D autres volutions sociales n cessitent galement un renouvellement des conceptions des services publics dans le domaine des transports En premier lieu il s agit de l importance croissante des populations handicap es dans notre soci t d une part en raison du vieillissement d autre part en raison de l attention plus grande que peu peu nous accordons aux probl mes de ces groupes sociaux Ces populations ont besoin de services plus personnalis s en particulier pour leurs d placements En second lieu la localisation dans les villes des populations modestes n est plus la m me qu autrefois Les couches populaires sont souvent p riurbaines par leurs lieux de r sidence comme par leur lieu de travail Elles sont tr s largement captives des transports individuels et moins concern es par les tramways que les couches moyennes et les tudiants qui habitent dans les parties centrales des villes ou les populations qui sont marginalis es dans les grands ensembles d habitat social Enfi
43. WELLS J D 1974 The role of taxicabs in urban transportation US Department of Transportation 11 Sommaire En France aussi la m me poque ont t men s divers travaux sur ce sujet notamment par l Institut de recherches sur les transports IRT et l TAURIF en 1976 Des recherches sur les taxis ont t impuls es aussi dans le cadre de l ATP socio conomie des transports avec des analyses tant sur les chauffeurs que sur les client les Il faut signaler en particulier la recherche du CRESAL 1978 qui partir d ouvrages nord am ricains et anglais a largement explor les potentialit s et les difficult s d extension des missions et modalit s de fonctionnement des taxis Ils ont ainsi pass en revue les diverses tentatives d innovations et les obstacles auxquels elles se heurtent l instauration de r gimes sp ciaux aux heures de pointe permettant certains taxis de charger plusieurs personnes la fois le droit pour le taxi d afficher une destination afin de faciliter l utilisation collective du taxi l instauration de syst mes d abonnement aux taxis pour des petits groupes d usagers se d pla ant en m me temps dans le m me v hicule la distribution de bons de transports prix r duit certaines cat gories d usagers personnes g es handicap s physiques etc sp cialement pour l usage du taxi la possibilit de r server l avance un taxi et de b n ficier alors d un tarif r duit la possibili
44. action nouvelle est construite la fois en r f rence une strat gie et sur la base d un bilan valuatif de l action pr c dente La notion d conomie cognitive est mettre sur le m me plan que la notion d conomie industrielle Elle fait l hypoth se qu aujourd hui la production le stockage et la gestion de l information et des connaissances sont des ressorts de plus en plus d cisifs des gains de productivit et du profit Cette conomie cognitive r sulte en fait de la dynamique de la r flexivit Et elle met profit les potentialit s productives et distributives nouvelles ouvertes par les TIC en particulier par la num risation qui 29 Sommaire permet l lectronique d accro tre la productivit dans les activit s cognitives de fa on quasi exponentielle cf la loi de Moore sur le doublement des performances tous les dix huit mois co ts stables Les TIC ne constituent plus une technique sp cifique mais une technologie g n rique qui est pr sente dans toutes les activit s tous les produits tous les services Elles jouent d une certain mani re un r le analogue par rapport l conomie cognitive que celui jou par l lectricit par rapport l conomie industrielle la fin du XIX me si cle Et elles vont probablement jouer un r le aussi important par rapport l volution des villes et des transports urbains que l lectricit qui ne l oublions pas a permis l ascenseur et la vertic
45. ans de fonctionnement du syst me que celui ci ne co te pas beaucoup plus cher que le m tro et qu il est en tout cas nettement plus int ressant que les voitures de PapaCharlie le pr t revient 2 500 francs mensuels par personne auxquels il faut ajouter le prix de l essence le syst me n est accessible que sur une dur e limit e et 1l est r serv des personnels b n ficiant d un contrat dur e ind termin e Le prix de revient d Allobus est de 1 900 frs mensuels par personne et c est un produit accessible tous Sur un plan plus g n ral la qualit du service la pertinence du produit font l unanimit Reste une difficult technique mineure la transmission de messages en temps r el au conducteur du minibus Dans l tat actuel des choses le conducteur doit passer au centre de r servation prendre sa feuille de route ou l information est transmise par la phonie Soulignons un point tr s important le fonctionnement d Allobus a permis le renforcement du trafic sur les lignes r guli res parfois dans des proportions tr s significatives les utilisateurs n h sitant pas prendre le bus pour un voyage le retour tant garanti dans de bonnes conditions par Allobus Allobus constitue une exp rience de TAD importante r ussie et originale Le contexte en effet est radicalement diff rent de ceux qui justifient ailleurs le d veloppement de transport la demande D ordinaire le TAD inte
46. atteindre le seuil de d veloppement qui peut lui permettre de fonctionner comme syst me La localisation dynamique des mobiles et des usagers et le routage en temps r el pourraient permettre aux mobiles de charger un plus grand nombre de passagers tout en optimisant mieux les itin raires L exp rience de Santa Clara que nous analysons plus loin t moigne des nouvelles possibilit s Nous l avons choisie car ce TAD existait depuis le d but des ann es 1990 et on y a introduit r cemment un ATSS Automated Trip Scheduling System et un AVL Automated Vehicle Location Ce dispositif a permis de r duire le co t par passager mile de 0 27 a augment le nombre de courses partag es shared rides et a diminu les co ts salariaux de 28 En revanche le nouveau syst me a entra n une augmentation de 13 des parcours vide Cela m ritait qu on y regarde de plus pr s Les NTIC ouvrent donc des perspectives tr s int ressantes pour le TAD m me s il est probable que le TAD ne sera vite tr s performant sur de grands territoires que pour des d placements semi polaris s c est dire du rabattement sur des points ou des axes Cela not nous n avons pas proc d une enqu te syst matique dans ce domaine technologique qui est en volution rapide Des proc d s nouveaux et des entreprises y apparaissent en permanence alors que des technologies diff rentes se font concurrence Nous avons toutefois proc d une douzaine d entr
47. bimensuel au centre de Poitiers Ainsi Ptibus remplace la marche pied et le recourt aux transports collectifs sur des d placements obligatoires Elle r serve une heure l avance et ses horaires varient en fonction de son emploi du temps du moment Lorsqu elle se trouve Chasseneuille elle convient la d pose avec le taxiteur de son heure de retour Lorsqu elle est Poitiers elle ne r serve son retour qu au dernier moment quitte attendre un peu tant ainsi libre de prendre son temps 82 Voir par exemple Zonabend F La m moire longue Paris d J M Place 2000 1 re d 1980 113 Sommaire Ptibus n a pas boulevers l univers de mobilit paysanne de Madeleine Elle continue de se ravitailler aupr s des commer ants ambulants Elle se rend toujours une fois par semaine au centre bourg et une fois tous les quinze jours Poitiers Elle continue de prendre le plus rarement possible le transport collectif auquel elle n est toujours pas abonn e Elle continue de solliciter les proches pour les d placements occasionnels Le transport la demande a toutefois introduit des changements dans ses pratiques Tout d abord les d placements usuels s effectuent dans de bonnes conditions de confort ses horaires avec un service individualis un peu d aide pour les paquets du porte porte D autre part Madeleine peut exp rimenter une nouvelle cat gorie de d placements les d placements mono m
48. by the economic growth and the accompanying increase in importance of quality of life linked thereto reflected in the actual boom in the housing market This fact in combination with the characteristics of the public transport network causes in the Randstad more than in the Rurhgebiet and the ABG region a shift from public transport to individual mobility This trend had already been recognized in the analysis of the Centraal Plan Bureau CPB in 1985 when three scenario s for the evolution of mobility between 1986 2010 The middle scenario estimates the growth of individual mobility at 70 This estimation led to the Nationaal Milieu Beleidsplan NMP National Environmental Policy Plan and the Structuurschema Verkeer en Vervoer SVV Scheme for Traffic and Transportation both aiming to reduce the growth percentage to a mere 35 The latter plan forms the base for the policy of the Ministry of Transport during the end of the 80s and beginning of the 90s 2 The treintaxi a public initiative The concerns expressed in the scenarios and plans have led to an accent on reduction of car mobility in the policies of the Ministry of Transport The Ministry induced a 90 Sommaire series of initiatives aiming to favour the use of public transport One of these initiatives is the treintaxi a concept based on the conclusion of the Nationale Spoorwegen NS Dutch National Railways 1989 that the supply and distribution lines to and from the
49. called Smartpool which provides an initial subsidy for a driver to start a vanpool over distances of 30 to 60 miles roundtrip Subsidies are also offered to passengers and an additional incentive of US 500 is offered for drivers who operate the vanpool for at least one year RIDES pays for this program with funding from the Clean Air Act City funds According to Marty DeNero of the Valley Transportation Authority the city governments within Santa Clara County help to subsidize some portion of ADA paratransit fares The city of San Jose for example pays for US 0 35 of each fare on Outreach which reduces the passenger s payment from 2 50 to 2 15 3 The role of the private sector amp VTA Transportation Handbook p 6 11 and Mobility for a New Millennium pp 15 16 72 Sommaire The private sector plays an important role in the transportation scene in Santa Clara County employers private contracters and advocacy groups all impact travel patterns and services 3 1 Employers At the most basic level employers exercise power over the commute habits of their employees The work culture in Silicon Valley typically allows for flexible schedules but it also demands long hours Many employees will chose to drive if they know they have to work late into the evening and many work sites are located in a campus like environment where buildings are surrounded by parking lots Parking is almost always free and most employees
50. changer une r alit avec des effets directs ou indirects dans le cadre d une relation triangulaire entre un prestataire un destinataire et cette m me r alit que cette r alit soit li e un objet r parer 4 une information transf rer ou traiter un individu soigner ou former ou une organisation am liorer Le crit re devient alors celui qui oppose d une part des produits ou prestations suffisamment standardis s d limit s ou reproductibles et d autre part des produits marqu s par les al as de la cr ation de l initiative des relations sociales r troactives etc Gadrey 1996 p76 Au del de ce qu il y a de sociologiquement abstrait dans la d finition d une conomie de services les services c est dire ces prestations triangulaires telles qu elles viennent d tre d finies envahissent la vie m tropolitaine Tout le monde le sait mais sans toujours accorder suffisamment d importance la distinction essentielle entre quatre cat gories de services Les prestations qui permettent de faire c est cela que correspondent les services en particulier publics les plus traditionnels ceux qui passent par les grands r seaux de fluides les transports en commun et m me l cole ou le syst me de sant encore que ces derniers touchent en partie la deuxi me cat gorie Les prestations qui dans un processus de d l gation de sous traitance ou par
51. consider free parking to be a right not a privilege Because competition for good employees is fierce companies typically make it a priority to provide free parking as an employee benefit On the other hand Silicon Valley employers are an important source of funding for the rail shuttles that serve the Guadalupe Light Rail and CalTrain lines Many employers have worked closely with the Valley Transportation Authority to plan these shuttle routes and schedules and have contributed significant amounts of money for operating costs Many employers also participate in the EcoPass program which provides public transit passes as an employee benefit 3 2 Contracting arrangements Outreach is a private non profit organization that operates under contract to the Valley Transportation Authority Contract agreements such as Outreach s are common practice in the United States Public agencies are often willing to cede direct control of an operation to a private contractor because the contractor can get the job done more cheaply A recent study by published by the Transportation Research Board indicates that private contract agreements for paratransit services are on the rise around the country of the transit agencies surveyed in 1998 only 11 directly operate their entire paratransit service Public transit agencies are subject to strict federal laws such as Title 49 Section 5333 of the United States code discussed above that govern the wages
52. courses du magasin ou encore gu re plus que le substitut du ramassage scolaire qu il soit technologiquement complexe ou que comme dans certains cas il soit simplement l occasion d une utilisation semi publique des taxis il importe de bien comprendre quel type de service il constitue l chelle de ce qu on doit consid rer comme les chelles pertinentes de lecture des ph nom nes de mobilit la famille ou son quivalent et l ensemble des pratiques de mobilit On fera l hypoth se qu il se situe parmi les services qui permettent la mise en coh rence ceci dans tous les types de mobilit li s la vie quotidienne qu elles soient structurantes du mode de vie ou sectorielles Cette cat gorie de services n existe pas que dans le domaine de la mobilit et dans ce dernier le TAD n en a pas l exclusivit mais il correspond quand m me un champ peu couvert et il y offre une solution originale car associant une demande de flexibilit individuelle et une gestion collective 159 Sommaire Cet aspect des choses est d ailleurs important car il contribue donner un caract re structurant au TAD En effet le risque d une offre totalement flexible est qu elle ne donne plus aucun point de rep re et que la multiplicit des possibles conduise l impossibilit de s organiser un sc nario que l on voit bien s esquisser dans certains modes de vies urbains On l a vu le transport la demand
53. dans les quartiers difficiles sont conduits int grer certains l ments des m tiers du social ce qui ne correspond en rien la mani re dont ils formaient leur personnel il n y a pas si longtemps voir ce sujet la th se d Eric Le Breton sur la prise en compte des usagers dans les transports en commun Chez les am nageurs on voit combien le m tier technique et le m tier de conception autrefois tout fait ind pendants l un de l autre et compl tement s par s des autres m tiers dans le cadre du rapport classique entre ma tre d ouvrage et ma tre d uvre sont aujourd hui oblig s d interf rer sans cesse parce que des probl mes techniques in dits ou impr vus rendent la conception plus difficile parce que le projet bouge sans cesse parce que les dimensions financi re commerciale juridique doivent tre prises en compte comme une composante du travail de conception et de mise en uvre technique parce que le gestionnaire veut intervenir d s la phase de programmation parce que la concertation et le contentieux sont permanents etc Mais il ne faudrait pas r duire l volution une simple n cessit de coop ration renforc e entre diverses professions celle ci concerne toute la logique de l action L opposition projet op ration permet d en rendre compte Le tableau ci dessous s applique au domaine industriel mais il convient aussi l activit de production de la ville En effet l
54. day s ride requests to search for common routes They would then manually assign passengers to shared rides on particular vehicles This process was time consuming and also required staff members with intimate knowledge of Santa Clara County streets Geographic database Outreach also installed a geographic database provided by Navigation Technologies The database provides a computer generated map of the Outreach service area The database replaces printed maps and allows Outreach personnel to adjust the scale of the map display The user can look at an overview of an entire region or view a detailed map of individual street segments The database allows the geocoding of addresses An Outreach employee can enter an address into the computer and the database will automatically display the relevant area on the map Important information such as speed limits turn restrictions and transit transfer stations is also provided The database also stores information about common destinations such as medical facilities and stores location coordinates to a precision of 3 5 feet The geographic database presents several different advantages It allowed Outreach staff to do away with printed maps which were often cumbersome It also allows staff to quickly zoom in on a particular area saving time and avoiding potential confusion The database s geocoding capability also saves time by automatically locating street addresses on the map a process t
55. de calculs d itin raires d annuaires de guides de livraisons Ces soci t s n ont g n ralement pas de gros moyens Mais si par un moyen ou un autre elles pouvaient acc der l information de base elles pourraient alors monter des partenariats dynamiques Enfin reste videmment la question du r le des pouvoirs publics Auront ils la volont et les moyens de donner un statut de service public ces futures centrales de mobilit quitte conc der tout ou partie La loi SRU ouvre de petites perspectives en la mati re Mais de l attitude des pouvoirs publics nationaux et locaux d pendront beaucoup de choses et notamment les modes de recomposition des fonctions Certes l volution d ensemble de ce secteur ne d pendra pas seulement de facteurs nationaux car les technologies et les acteurs du transport ne connaissent plus beaucoup de fronti res Mais les conditions qui seront cr es en France ne seront pas sans influence sur les villes fran aises que ce soit pour l quit sociale et territoriale ou pour les nouveaux quilibres qui s tabliront entre les tractionnaires les soci t s de transport urbain actuelles et les autres acteurs Pour l instant la perspective de mise sur pied de v ritables centrales de mobilit semble encore assez lointaine malgr les p titions de principe de la Charte de l intermodalit dans laquelle les transporteurs publics trains bus et taxis s engagent se communiquer mutuellement le
56. de la mani re la plus large par la loi Par ailleurs le droit communautaire censure les abus de position dominante par del la loi nationale mais seulement s ils s op rent une chelle significative du march de l Union ce qui tend exclure les atteintes locales la concurrence Cette situation ouverte de concurrence parait donc incontournable avec les conflits qui y sont attach s Les Collectivit s ne peuvent ma triser pr cis ment l offre de transports qu travers la constitution du service public mais le d veloppement des TAD compromet fortement les int r ts des entrepreneurs priv s avec tous les freins qui peuvent en r sulter La 15 T convient n anmoins de rappeler que certains tarifs sont r glement s comme ceux des courses de taxis d cret n 87 238 du 6 avril 1987 et du transport urbain d cret n 87 538 du 16 juillet 1987 Les tarifs non r glement s des services publics doivent se limiter eux m mes tout ou partie des co ts de revient Ils sont fr quemment sous valu s compte tenu des r ticences appliquer dans certains cas un principe d autofinancement et du manque de pr cision dans l valuation interne des co ts N anmoins dans certains cas des tarifs sur valu s ont pu aussi tre d tect s notamment en vue du financement ill gal de postes de d penses ext rieurs au service 16 V par analogie sous l empire de l ancienne l gislation Trib de commerce de
57. des AOT Celle ci peut intervenir deux stades en amont et en aval de la passation des conventions En amont l obligation de mise en concurrence pour l attribution des conventions leur enl ve en pratique de leur capacit d impulsion Leur participation s exprime davantage au niveau des proc dures de passation des conventions travers lesquelles les AOT peuvent susciter plus ou moins largement leurs propositions Ces changes en amont peuvent n anmoins conna tre des restrictions l gales Cela semble tre le cas en ce qui concerne les transports r gionaux puisqu il a t jug que l inscription pr alable des services au Plan R gional des transports devait pr c der toute passation 101 de convention En aval la participation des entreprises peut s op rer travers la marge de manoeuvre qui leur est laiss e dans les conventions La ma trise de l AOT n y est certes jamais abandonn e car elle dispose d un pouvoir d ordre et modification unilat rale compte tenu de la nature administrative des contrats En revanche certains transferts de charge peuvent s y op rer au profit des entreprises sous le contr le des AOT et dans les limites d finies par la loi La LOTI d finit le contenu minimal obligatoire des conventions L article 29 applicable aux transports non urbains n apporte qu une pr cision en ce qu il dispose que les conventions doivent tre a dur e d termin e L essentiel du con
58. e des imbrications territoriales qui peuvent tre source de conflits et de contradictions y compris dans le domaine du TAD La loi tend pr venir ces risques par des proc dures consultatives obligatoires Ces proc dures n imposent aucune coordination Elles ne font que la favoriser Aucun pouvoir de suj tion n est institu entre les Collectivit s dans le champ respectif de leurs comp tences L AOT demeure donc seule d cisionnaire l gard des services pour lesquels elle est comp tente La loi ne fait l que reprendre l un des principes fondamentaux de la d centralisation Une exception demeure n anmoins en cas de p n tration de services interurbains dans les p rim tres de transports urbains PTU Dans cette derni re hypoth se Vaccord entre les AOT est n cessaire avant toute cr ation ou modification de services inter urbains art 27 dernier alin a de la LOTI Mais contrairement ce qui a pu tre institu par exemple pour le transfert de comp tences en mati re de transport scolaire la loi n a pr vu aucune m canisme de d cision arbitrale sous l autorit de l Etat en cas de diff rend entre AOT Cette absence de mode autoritaire de coordination est aujourd hui compens e par le renforcement des formes de coop ration institutionnelle Le projet de loi relatif la solidarit et au renouvellement urbains illustre parfaitement cette voie en proposant une formule de syndicat mixte favorisant dan
59. en conditionne directement les possibilit s de d veloppement 186 Sommaire I D 2 FINANCEMENT DU TAD Contraintes du droit interne Les exp riences pass es ont montr les besoins du TAD en financements publics Le d veloppement du TAD au sein de zones urbaines denses permettra vraisemblablement d atteindre de meilleurs r sultats financiers Pour autant la question du financement public demeure une hypoth se importante de travail compte tenu des charges du service public m mes att nu es par les dispositions du droit communautaire Par le pass le financement public du TAD s est vraisemblablement op r e par la transposition des principes de financement des services r guliers pour lesquels il est l galement admis par les dispositions de l article 7 IIT de la LOTI Pourtant la loi ne semble pas ouvrir les m mes possibilit s de financement public aux services publics de TAD Les dispositions de l article 7 IIT se limitent express ment pr voir le financement public des services de transport r gulier Elles disposent ainsi que le financement des services de transport public r gulier de personnes d fini par l autorit organisatrice est assur par les usagers le cas ch ant par les Collectivit s publiques et en vertu de dispositions l gislatives particuli res les autres b n ficiaires publics ou priv s qui sans tre usagers des services en retirent un avantage direct ou indirect
60. est produit in fine ind pendamment de l effectivit r elle de la demande On peut distinguer divers types de TAD en fonction de leur caract re public les taxis par exemple ou priv r serv s aux membres d une collectivit particuli re par exemple les chauffeurs d une entreprise ou d une administration ou bien encore certains modes de covoiturage de leur caract re individuel le taxi la petite et la grande remise ou collectif les navettes qui desservent les a roports et qui vont chercher leurs clients leur domicile ou dans leurs h tels de la nature de la demande qui est express ment prise en compte La demande peut porter sur l horaire et les lieux le taxi ou la navette viennent chercher le client l o il est et l heure laquelle il souhaite se d placer le premier le d pose l endroit de son choix c est ce que nous appellerons du TAD en porte porte la seconde le d pose un point d termin l avance nous appellerons cela du TAD semi polaris La prise en compte de la demande peut tre encore plus partielle le transporteur passe prendre le client une heure n goci e et un lieu fixe un arr t pr d termin Mais font galement partie du TAD les lignes de bus trac fixe dont les v hicules ne sont activ s qu en fonction des demandes effectives des clients on appelle cela des lignes de bus virtuelles Sommaire Une autre distinction peut tre introduit
61. et de 34 4 en 1999 78 AGIR services Pti Bus Bilan apr s un an d exploitation Paris f vrier 1996 Nous retenons ici les chiffres de l hypoth se basse 111 Sommaire Ptibus est donc exemplaire des TAD mis en oeuvre en milieu rural et sur les bouts de lignes et les heures creuses des r seaux urbains Mais int ressons nous plut t la mani re dont les usagers utilisent le service propos et r ciproquement la mani re dont Ptibus modifie ou non leurs pratiques de mobilit quotidienne 1 2 Le transport la demande dans l univers de la mobilit d pendante Actuellement 311 personnes adh rent a Ptibus Ce sont majoritairement des femmes 4 5 femmes pour 1 homme inactives 80 g es puisque presque 50 d entre elles ont au moins 60 ans Un adh rent sur trois simplement est d tenteur du permis de conduire Un adh rent sur trois habite Poitiers m me mais dans des quartiers excentr s s par s du centre ville par le sillon ferr de la SNCF et par la topographie locale les deux tiers restants tant dispers s sur les communes de p riph rie Enfin les clients de Ptibus version souple sont fid les une majorit des abonn s valu e 83 en 1996 par AGIR l utilisent effectivement Parmi cette population nous avons rencontr 8 personnes pour des entretiens qui ne peuvent avoir qu une valeur exploratoire mais dont l int r t est de nous renseigner sur l appr hension du
62. et des transports sanitaires terrestres D autres services sont appel s s adresser des segments plus larges et banalis s d usagers A ce titre ils sont susceptibles de jouer un r le dans la r ponse aux besoins en TAD et doivent tre pris en compte dans la perspective de d veloppement du service public Il s agit des taxis et plus subsidiairement des voitures de petite remise I1 B 1 REGIME DES TAXIS ET DES VOITURES DE PETITE REMISE Taxis Les taxis constituent bien une activit de transport public au sens de l article 5 de la LOTI puisqu ils assurent le transport pour le compte d autrui Ils demeurent cependant r gis par une l gislation sp cifique issue du d cret n 73 225 du 2 mars 1973 r form e r cemment par la loi n 95 66 du 20 janvier 1995 Celle ci red finit en premier lieu le champ d application de la profession L activit des taxis s applique ainsi tout v hicule de neuf places assises au plus dont le propri taire ou l exploitant est titulaire d une autorisation de stationnement sur la voie publique en attente de la client le afin d effectuer la demande de celle ci et titre on reux le transport particulier de personnes art 1 loi du 20 janvier 1995 Les services de taxis sont ainsi effectu s obligatoirement sur de petits v hicules 11 l exclusion de tout moyen de transport en commun 2 Ils requi rent la d livrance par le maire ou l autorit invest
63. finitive pas plus improbable que ne l tait 1l y a 10 ans l engagement des transporteurs dans la gestion des conflits publics La seconde difficult est li e l identification du concept du touc et partir de l aux choix de positionnement dans le syst me d acteurs local Le produit et le positionnement sont ils plut t celui d un nouveau mode de transport public Dans ce cas les interlocuteurs pertinents sont l autorit organisatrice et l exploitant du r seau le SMTC et la SEMVAT Le produit et le positionnement sont plut t ceux d un produit priv de la cr ation d un nouveau march destination de consommateurs Alors les interlocuteurs sont plut t les services techniques de la ville la CCIT les associations de commer ants ventuellement les taxis Cette alternative commence de trouver des exemples dans le domaine de la mobilit avec les services t l phoniques et internet d information sur le trafic o l on voit que des op rateurs priv s court circuitent les pouvoirs publics et s adressent directement aux consommateurs Toulouse la soci t Le Touc n a pas su dans l imm diat r pondre ces questions et a multipli les contacts aussi bien avec les op rateurs du r seau public SMTC et SEMVAT qu avec les op rateurs de la ville Une troisi me difficult r side dans la complexit des montages institutionnels L op ration de navette entre les parkings et le centre pi ton d
64. forme recouraient aux transports collectifs La voiture est d s lors indispensable mais une partie importante des personnes concern es n en n ont pas les moyens financiers Pr cisons galement que la marche pied ou le v lo sont impossibles du fait de la multitude des fronti res urbaines du site autoroutes et bretelles d acc s zones industrielles et a roportuaires cl tur es et surveill es Ces l ments r dhibitoires combin s soit privent les personnes d acc der des emplois disponibles proximit de leurs domiciles soit leur impose de dormir sur place dans des abris de fortune en attendant le bus qui les ram nera chez eux ou encore les oblige faire de l auto stop 2h00 du matin Dans les ann es 1990 ADP a d velopp une politique de partenariat avec les acteurs locaux visant rendre accessibles les emplois de la plate forme Un D partement coop ration conomique et sociale un Club des directeurs des ressources humaines un Observatoire de l emploi ont t cr s afin que de coordonner les r flexions et les actions de gestion du bassin d emplois Par ailleurs ADP a contribu la cr ation d une boutique club emploi dont l objectif est de faciliter l acc s des ch meurs des communes environnantes aux offres d emplois ADP s est galement engag dans l organisation de la mobilit travers plusieurs tentatives de solution qui sont rest es rel
65. funding amounts available for shuttles and ADA paratransit Every two years the Metropolitan Transportation Commission prepares a spending plan that describes how federal transportation funds will be allocated in the Bay Area This plan may cover a three to seven year period depending upon the funding source for each particular project The Commission submits this document to the Federal Transit Association who must approve it Through its inclusion in the Commission s planning documents the Valley Transportation Authority receives federal funds to help subsidize its operations In the fiscal year 1999 about 1 of the agency s operating funds and 63 of its capital funds came from the federal government Interstate Commerce Commission The Interstate Commerce Commission ICC is a federal government entity that regulates commercial transportation services that cross state lines Its regulations take precedence over those of state and local governments Because Santa Clara County is not located near California s border with other states the Interstate Commerce Commission does not significantly impact its transportation options 2 2 Laws affecting paratransit services and funding Cervero p 218 4l VTA Transportation Handbook pp 5 2 to 5 4 VTA Transportation Handbook p 1 8 and 1 10 62 Sommaire Because regulations and funding are so often intertwined they are discussed together in this section Laws that a
66. general public 70 5 2 Expanding airport shuttle service to multiple destinations 70 5 3 Providing ride matching services during real time for non commute trips 71 Bibliography 71 Websites 74 Maps 75 CHAPITRE 3 CASESTUDY THE NETHERLANDS 81 Introduction 81 1 The Dutch case high density a multi centered urban structure and the increase of individual mobility 82 2 The treintaxi a public initiative 85 3 Privatisation of public transport in the Netherlands examples in a transitin period 89 Conclusions 95 References 96 CHAPITRE 4 LE TRANSPORT A LA DEMANDE COMME INNOVATION INSTITUTIONNELLE TROIS CAS FRAN AIS 97 Introduction 97 1 Une innovation incompl te Ptibus Poitiers 103 1 1 Le service Ptibus 104 1 2 Le transport la demande dans l univers de la mobilit Sommaire d pendante 106 1 3 Quels d veloppements possibles du service 112 2 Une innovation brid e le touc Toulouse 114 2 1 Le touc comme structure de confiance 117 2 2 De l innovation au d veloppement 120 3 Une innovation fragile Allobus et la plate forme de Roissy 126 3 1 La premi re phase du projet une logique de march 128 3 2 La seconde phase du projet le relais de la logique politique 134 Conclusion 137 Bibliographie 138 Annexe m thodologique 139 CHAPITRE 5 TRANSPORT A LA DEMANDE ORGANISATION DES SERVICES ET VIE QUOTIDIENNE 141 1 La construction du mode de vie 142 2 Servi
67. gestionnaire du site A roports de Paris ADP Avec la lib ralisation des changes au sein de la communaut europ enne et le d veloppement du r seau de TGV europ en la concurrence entre a roports s est accrue de fa on significative Dans ce contexte ADP doit renforcer ses capacit s de d veloppement Cela passe par la cr ation de nouvelles pistes l accroissement du parc immobilier la diversification des services aux compagnies a riennes et par l essor des entreprises install es sur la plate forme Cette strat gie de croissance donne lieu l augmentation des effectifs employ s sur le site Entre 1990 et 1997 11 110 nouveaux salari s sont entr s dans les entreprises dont 853 ADP sur un total de pr s de 4 000 salari s portant pr s de 50 000 en 2000 l effectif total des personnes employ es sur la plate forme Les habitants de Tremblay sont les trembaysiens sans L 135 Sommaire 136 Sommaire L emploi sur la plate forme de Roissy en 1996 Fg E Eh E a E Ef E E Ef E E R partition par activit s des employ s de la plate forme en 1996 Nombre d emplois Pourcentage R partition g ographique des salari s de la plate forme en 1996 16 9 23 1 l Nous ne disposons pas de donn es pr cises plus r centes Les donn es de ce graphique et des deux tableaux suivants sont extraites de Sous pr fecture de Montmorency Am liorer la desserte
68. gr s moyen terme elles devront proposer des services de plus en plus pointus et s efforcer de compl ter leur marketing politique par un v ritable marketing aupr s de client les de plus en plus diversifi es LE BRETON F 2000 L action publique locale en mutation La n gociation autour des figures de l utilisateur des transports collectifs urbains Institut d tudes politiques de Paris 26 Sommaire Ces volutions pourraient participer cr er les conditions d une approche nouvelle des TAD dans les prochaines ann es Jusqu pr sent en effet comme nous l avons soulign dans notre introduction les TAD ont t marginaux et n ont pas t d velopp s par les compagnies de transports urbains comme des produits part enti re De fait leur int r t conomique tait limit des situations suppl tives des transports collectifs classiques ou tr s sp cifiques Le contexte plus entrepreneurial et concurrentiel qui s bauche pourrait contribuer modifier les quations conomiques du TAD De m me les contextes institutionnels et technologiques pourraient participer cette modification des probl matiques des transports publics La structure du secteur des taxis semble pour sa part moins susceptible de transformations structurelles que celui des transports collectifs Elle est sauf dans les tr s grandes agglom rations form e pour l essentiel d artisans g n ralement regroup s dans des GIE L
69. guilders However in the same month Vancom sold for 50 million the company to Arriva a British company that succeeded to take over equally Noordnet comprising the six regional railways the regional bus companies in the Northern part of the Netherlands and the CVV services in the north eastern part of Groningen In this whole region the public authorities are consequently facing a foreign firm that has a monopolistic position Complaints are heard on the lack of quality of the service and voices are raised against the suspected profit maximalisation attitude of the transportcompanies NRC 22 1 00 The public authorities argue that firstly they do not have an alternative to Arriva and secondly that Arriva is not willing to give sufficient information on the exploitation costs passengers per kilometer of the lines Without this information the negotiation position of the authorities is weakened Arriva argues that the only important feature is the number of passengers per line On top of this the authorities do have the right to control the services and can fine Arriva by a lack of quality 99 Sommaire However the passenger organisation ROVER blames the authorities for not checking the services on a regular base This situation sketches the contours for the discussion on the privatisation of public transport in general that will be subject to a new law drafted at this very moment Conclusions Public transport a la demande is h
70. l entreprise s engage La seconde cat gorie est celle des souples Ce service permet de desservir des lieux isol s dans le district l cart des lignes r guli res et de les rabattre vers trois destinations 1 le centre ville de Poitiers et plus pr cis ment la place Charles de Gaulle 90 des demandes 2 le centre bourg de la commune de r sidence de la personne 3 des points de correspondance au r seau de bus Les souples fonctionnent du lundi au samedi entre 9h00 et 19h00 Avant 9h00 ce sont des 110 Sommaire scolaires et des travailleurs et pour eux ce sont des pr fix s Le trajet retour se fait au d part de l un des trois points avec une demie heure d attente au maximum La tarification est celle d un billet normal pour tout le monde y compris pour les abonn s au r seau alors que dans les pr fix s les abonn s ne payent rien de plus Les taxis vendent donc des billets de bus Ni les pr fix s ni les souples ne peuvent s arr ter en cours de chemin ils ne font pas de cabotage L association AGIR effectuait en d cembre 1995 un bilan de la premi re ann e du fonctionnement du service faisant apparaitre que Ptibus a d marr bien lentement et en tout cas tr s en dessous des pr visions les plus modestes Evaluation par AGIR de Ptibus entre sept 1994 et ao t 1995 Services pr fix s Services souples pr vu r alis r alis 1 040 148 1 248 Nbre
71. l instant dans la plupart des grandes agglom rations pour pouvoir jouer un r le moteur Toutefois il est l avant garde de la localisation et du routage par satellite dans quelques grandes villes Les soci t s de t l communications le voudront elles et le pourront elles Il est clair qu elles sont bien plac es a priori pour mettre sur pied ces centrales De fait elles proposent d j de nombreux services de mobilit commande et livraison de fleurs r servation de place de cin ma et de th tre etc Mais cela sera t il un de leurs objectifs prioritaires au moment o par ailleurs elles auront investir des sommes consid rables pour d velopper l UMTS D autres grands acteurs conomiques s int resseront ils cette activit Les constructeurs automobiles semblent de plus en plus int ress s par le d veloppement 33 Sommaire des services et certains n h sitent plus faire l hypoth se que les services li s l usage de l automobile joueront un r le de plus en plus important dans ce domaine d activit De fait l aide la navigation automobile et une aide avanc e assortie de divers services et les syst mes d alarme et d urgence sont des secteurs auxquels les constructeurs s int ressent beaucoup Des soci t s de service L infomobilit est un march en pleine expansion sur lequel on trouve notamment des portails Internet sp cialis s dans le voyage et les spectacles les producteurs de cartes
72. la SEMVAT M le Directeur du casino du Pont des Demoiselles M Y Noria et Isabelle h tesses du touc Pour Allobus autour de Roissy Mme Mounier charg e de mission au Syndicat des transports parisiens M Saluden directeur des Courriers de l Ile de France CIF M Gras responsable de l exploitation d Allobus aux CIF M Grang directeur de l urbanisme la mairie de Tremblay M Durand directeur du service de l environnement la mairie de Tremblay Mme Allart Denis directrice du service Transports au conseil g n ral du Val d Oise 147 Sommaire Chapitre 5 TRANSPORT A LA DEMANDE ORGANISATION DES SERVICES ET VIE QUOTIDIENNE Alain Bourdin Il y a fondamentalement deux mani res de consid rer le transport la demande en tant qu il est un l ment d ajustement des modes de transport et d organisation des mobilit s d j existants ou au contraire en tant qu il est l expression de transformations profondes dans les pratiques quotidiennes et les modes de vie ou encore d innovations dans l action collective Les chapitres qui pr c dent montrent qu en d finitive les deux aspects ne sont pas si faciles s parer et que l on se trouve le plus souvent devant des exp riences composites dans la mesure o il existe une interaction permanente entre le cadre classique d organisation des services urbains port par la r glementation et les op rateurs traditionnels et les
73. lorsqu elle existe ce qui n est le cas que dans certaines positions professionnelles Par ailleurs elle est sensible 4 un environnement de services dans la mesure ot celui ci peut tre directement li la vie quotidienne et tayer sa structuration comme pour prendre un exemple caricatural si l on pouvait au cours d un d placement domicile travail prendre des places de spectacle ou faire une commande d alimentation qui vous sera livr e juste apr s votre arriv e A cot des mobilit s structurantes du mode de vie d autres se d roulent l int rieur de la vie professionnelle ou sont li es une contrainte sectorielle la mobilit qui d passe le simple d placement li e au divorce et la garde des enfants celle qui d coule de soins apporter des parents g s celle qui correspond un engagement politique religieux etc toutes ces mobilit s contraintes qui s inscrivent fortement dans la vie quotidienne mais restent relativement autonomes Dans ces divers cas l aide la d cision joue un grand r le l inscription dans le mode de vie pose des probl mes de choix d une grande complexit La s curisation est tout aussi importante que dans le cas pr c dent mais avec un contenu un peu diff rent l essentiel est que tous les probl mes soient r gl s et que la situation sp cifique de l individu puisse tre prise en compte Surtout la question du branchement et de la c
74. n existe pas d ordinaire pour un transporteur dont les logiciels de programmation de l offre ne peuvent pas fonctionner ces niveaux de trafic Les taux d occupation des v hicules sont inf rieurs 2 personnes pour les taxis 5 personnes pour les minibus Les ratios recette d pense sont faibles souvent inf rieurs 20 mais sur ce plan le TAD reste int ressant car nettement moins cher qu un bus service gal Pourquoi le TAD est il aussi peu significatif a D abord si toutes les exp riences sont fond es sur les m mes principes essentiels le d tail des projets est foisonnant Tout diff re les mat riels roulants utilis s bus autocar minibus berline les combinaisons entre horaires et itin raires fixes ou variables le statut du TAD parfois cr ation d un nouveau service parfois substitution parfois suppl ment d un service de transport collectif parfois en rabattement sur des lignes classiques parfois en liaison directe Diff rent galement les dispositifs techniques mis en oeuvre lorsqu ils existent bornes t l phone serveur vocal ainsi que les montages juridiques et conomiques du service Le TAD n a fait dans l imm diat aucune tentative de rationalisation et notamment pas de la part des grands groupes VIA GTI CGEA CGFTE TRANSDEV qui ont pilot la majorit des innovations dans le domaine de la mobilit depuis 25 ans Or ni les autorit s organisatrices ni les s
75. ou par une bonne organisation de transport la demande avec diverses solutions de la simple optimisation du service de taxis jusqu la cr ation d une navette avec un syst me d appel sp cifique etc Ce probl me est analogue celui du traitement des besoins des personnes g es Dans ce domaine toute la palette des aides domicile a t largement d velopp e jusqu comprendre une aide relationnelle Mais les professionnels ne manquent pas de faire remarquer que l on a quelque peine concevoir ces services autrement que sous leur angle le plus mat riel En d autres termes on a du mal entrer dans une v ritable logique de activit s temporaires et non r p titives activit s courantes et r p titives kd 162 Sommaire service Entrer dans la logique des services suppose de prendre en consid ration deux volutions celle des activit s conomiques celles de la vie quotidienne En effet la demande de services des entreprises longtemps concentr e sur des flux et des prestations mat riels l eau l nergie la maintenance les livraisons le nettoyage stables ou sur des externalit s d chelle existence d un milieu conomique 4 l chelle de l agglom ration la pr sence de personnels qualifi s les grandes am nit s universit s cadre de vie agr able attractives pour les cadres tend depuis quelques ann es s orienter vers de nouvelles directions l informati
76. pas encore des progr s qui ont t r alis s sur les r seaux de transport collectif dans la gestion de l information et de la relation commerciale 106 Sommaire Sachant que la client le des TAD se recrute largement parmi les personnes g es la complexit doubl e d une mauvaise communication sont r dhibitoires Ces facteurs combin s les uns aux autres font aujourd hui du TAD un produit minimal ne donnant lieu aucune tude particuli re aucune innovation marketing ou technique et auquel ne sont affect s aucun moyens sp cifiques C est un service dont la mise au point s inscrit largement dans des logiques politiques Les lus locaux ne peuvent pas n gliger enti rement les r clamations de quelques lecteurs de p riph rie et les exploitants des r seaux dans le cadre de strat gies de concessionnaire sur un march concurrentiel ne peuvent pas refuser aux autorit s organisatrices la mise en place d un service minimal surtout pour viter que ce march aussi minime soit il soit conc d un autre op rateur Ce souci de pr server les monopoles locaux est clairement affirm dans l tude de TRANSCET 1996 la concurrence peut contribuer g ner le d veloppement de l entreprise exploitante du r seau urbain p 7 l exploitant doit ma triser l ensemble de la cha ne des transports en commun sur le p rim tre de transport urbain afin de se couvrir de toute concurrence lo
77. plus pertinente et plus r active que ce n est le cas actuellement Les grandes enqu tes Statistiques enqu tes m nages recensements g n raux de la population comptes transport etc n informent que faiblement les univers de mobilit esquiss s dans les pages pr c dentes 0 Voir GART Politique tarifaire H ritage du pass ou strat gie de reconqu te de la client le Paris 1995 214 Sommaire Parall lement au couplage des approches statistique et compr hensive deux types de dispositifs pourraient contribuer la production de cette connaissance D une part les cartes sans contact que la RATP et la SNCF vont diffuser aupr s de leurs clients de la r gion parisienne et que l on pourrait trouver ailleurs pourront fournir un ensemble consid rable d informations sur les pratiques les rythmes les encha nements de la mobilit et sur les activit s li es gr ce l analyse des usages des portes monnaie lectroniques D autre part les dispositifs de la d mocratisation et de la concertation en mati re de politique publique La LOTT et ses d crets d application ont institu les Comit s d partementaux et r gionaux des transports dans lesquels si gent des repr sentants des usagers Ces instances largement d pourvues de contenu sont de plus d connect s des territoires de la mobilit urbaine Or il serait int ressant de r server une place aux usagers dans les autorit s organisatri
78. prestation est particuli rement bien re ue non seulement parce qu elle est gratuite mais un peu au del parce qu elle para t totalement fiable tout est fait y compris le profil des pilotes des v hicules pour que les clients de Casino se sentent le plus possible en confiance c est dire que s instaure une v ritable relation de confiance Mais au del de cet exemple on voit bien comment dans le cas d un service flexible relativement l ger et fond sur la rapidit d exploitation la confiance se d place de la foi dans la valeur des grands dispositifs technologiques et de la recherche de la s curit physique vers la relation avec le dispositif lui m me vers ceux qui le font fonctionner bref vers tout ce qui concerne l engagement personnel de l op rateur et de ses repr sentants Ces quelques remarques introduisent une r flexion sur la gestion et certaines de ses nouvelles Modalit s 160 Sommaire a Cibles et sites TAD et gestion de services S1 l on revient sur les diff rents exemples pr sent s au moins dans le cas fran ais on constate que les exp riences de TAD sont souvent li es deux modes de gestion soit la gestion d un public cible scolaires troisi me ge personnel d une entreprise soit ce qui n est pas contradictoire et appara t beaucoup plus clairement la gestion d un site Une grande surface Casino est un site commercial et le TAD qui permet aux vieill
79. private automobiles used during the peak commuting hours Why Santa Clara County Santa Clara County faces unique transportation challenges that make it an interesting case study for paratransit systems The area is characterized by medium density development spread over a fairly large geographical area and by the overwhelming presence of the automobile It is also however the site of several innovative solutions to transportation issues The county s paratransit service for disabled people is a leader in the use of advanced technology The county has built a network of High Occupancy Vehicle Lanes Park and Ride Lots and other systems that could support efficient paratransit and encourage carpooling An extensive network of shuttle services provides transportation to and from rail stations Both public agencies and private companies have played an active role in paratransit development Overview of all transportation services in Santa Clara County The Santa Clara Valley Transportation Authority VTA with headquarters in San Jose is the government agency responsible for providing public transportation in the region Its mission is to provide the public with a safe and efficient countywide transportation system The system should increase access and mobility reduce congestion improve the environment and support economic development thereby enhancing quality of life In pursuit of this mission VTA operates bus rail a
80. projects that will improve air quality Urbanized areas that have not attained ozone and carbon monoxide levels as established in the Clean Air Act are eligible for these funds These funds are multi modal which means they can be used for projects concerning any mode of transportation VTA Transportation Handbook p 6 2 and Federal Transit Administration website Crain amp Associates p 31 l VTA Transportation Handbook p 6 5 VTA Transportation Handbook p 6 6 66 Sommaire Valley Transportation Authority receives anywhere from US 3 million to 18 million in CMAQ funds each year and has used this money for projects such as High Occupancy Vehicle Lanes and a child care center at the Tamien Light Rail station Crain amp Associates p 31 and VTA Transportation Handbook p 6 7 67 Sommaire Access to jobs reverse commute program TEA 21 created a new category of federal funds for projects designed to provide welfare recipients with access to jobs and to fund services that provide commuters access to jobs on non traditional schedules Robert Cervero has described the underground industry of illegal paratransit services that thrive in many poor neighborhoods around the U S where residents cannot afford to own automobiles The Access to Jobs funding could help provide such services on a legal basis For the fiscal year 1999 Outreach received nearly 500 000 of these federal funds to dev
81. public transit agencies provide paratransit service to those individuals whose disabilities prevent them from using fixed route bus and rail According to the law such paratransit service must operate during the same hours and cover the same geographical area as regular fixed route service In Santa Clara County a private non profit corporation called Outreach provides paratransit services for individuals with disabilities Some common qualifying disabilities include Alzheimer s disease severe arthritis blindness diabetes and multiple sclerosis Service description To use paratransit in the county each potential passenger must fill out an application which is used to determine whether or not the individual is eligible for the service based on ADA guidelines Outreach reviews the applications registers each eligible passenger and issues an identification card to him or her According to Marty DeNero approximately 15 000 eligible passengers were registered with Outreach in 45 Sommaire 1999 although VTA has estimated there are as many as 56 000 ADA eligible residents in the county In order to schedule a ride a passenger contacts Outreach by telephone from one to fourteen days in advance Subscription rides for passengers with regular appointments each week are automatically reserved by Outreach so that passengers do not have make separate ride requests each week ADA guidelines allow Outreach to schedule pick up time
82. qui a trouv Aix une exp rimentation originale L Association des commer ants d Aix en Provence APACA craignaient que les difficult s d acc s au coeur de ville pi ton ne dissuadent les clients potentiels au profit des centres commerciaux p riph riques d autant que les taxis rechignent a effectuer des courses courtes entre un commerce et un parking L APACA la ville d Aix et d autres partenaires ont b ti le projet de navettes assur es par des toucs entre cing parkings qui encerclent le coeur de ville et la plate forme pi tonne L opposition imm diate des taxis a amen r duire le nombre de parkings concern s de cinq a deux Ce syst me pourrait trouver Toulouse un site int ressant Evoquons enfin la gestion du fret en coeur de ville Ce probl me commence de pr occuper la collectivit consciente de la g ne occasionn e par les 10 tonnes stationnant 9h00 dans les couloirs de bus L encore un syst me de TAD pourrait effectuer des navettes entre les plates formes logistiques maintenues en p riph rie et les magasins du centre Les difficult s de la transition A partir de l abandon du projet de navettes sur la zone d activit de Basso Cambo on peut extrapoler quelques unes des difficult s de l innovation La premi re est de l ordre des cultures publique et priv e Le projet de Basso Cambo a mis en pr sence deux cat gories d op rateurs aux logiques nettement diff rente
83. quipement collectif vers l quipement individuel Le passage de l horloge quipement communal originellement la montre quipement personnel en passant par la pendule quipement collectif interm diaire du m nage ou de l entreprise illustre bien cette dynamique Beaucoup d autres objets quotidiens ont suivi ou suivent la m me volution le t l phone est pass de l quipement des lieux l quipement des personnes comme la radio terme la t l vision etc Ce processus inscrit aussi chaque temps et activit de la vie des individus dans des organisations de plus en plus complexes et techniques Ou je veux L volution des mobilit s urbaines et des modes de transport refl te ces processus Les individus privil gient les modes de transport et les localisations d activit s qui leur semblent offrir la fois les potentiels de choix les plus larges et le plus d autonomie dans la construction de leurs espaces temps et de leurs programmes d action Les zones urbaines denses et les transports collectifs disposent videmment de certains atouts dans cette perspective d un citadin rationnel mais ils se heurtent des limites de densit et d accessibilit Dans les zones moins denses l tendue du choix urbain s obtient par la croissance du potentiel de mobilit et l effectivit de ce choix passe par l individualisation des modes de transport Le succ s de l automobile comme du roller sont resituer dans ces dynamique
84. r gime de libert sous conditions Le d cret vise ce titre les services de transport organis s par les collectivit s publiques les tablissements d enseignement les entreprises et les associations au profit de leurs personnels et dans certains conditions de leurs membres ou usagers Il peut s agir de services titre permanent ou occasionnel 191 Sommaire Sur la proc dure ces services ne sont soumis qu une simple formalit de d claration en pr fecture Ce contr le est moins prescriptif qu informatif Cependant le projet de loi d adaptation communautaire pr voit de supprimer cette proc dure d clarative art 15 du projet de loi compte tenu de son caract re manifestement inop rant Sur le fond le d cret encadre plus rigoureusement les possibilit s de libre exploitation des services priv s En revanche les personnes organisant ces services priv s ne sont pas soumises l obligation d inscription au registre de transport public routier de personnes En revanche ces services doivent tre effectu s par des entreprises inscrites au registre lorsqu ils sont assur s au moyen de v hicules lou s avec chauffeur En second lieu les services de transport concern s ne sont librement ex cut s que s ils r pondent aux besoins normaux de fonctionnement des organismes qui les mettent en place La notion de besoins normaux de fonctionnement demeure relativement impr cise Elle d pend vraisemblableme
85. r siderait dans l am lioration du service au profit des captifs en largissement des jours ouvr s des horaires et des destinations Le d veloppement de ce service public haut de gamme donnerait lieu la croissance du march de TAD Le second l ment consisterait d une part dans l engagement des taxiteurs sur le plan de la qualit du service et d autre part dans le fait qu ils assument une part des co ts directs ou indirects de son organisation soit en laborant un tarif sp cifique pour le TAD soit en prenant en charge par exemple la gestion des r servations L enjeu collectif est de passer d un systeme ot la qualit du service n affranchit pas l usager de la captivit o les ratios d exploitation sont mauvais et o le march est r duit un syst me dans lequel l am lioration du service l usager se r percute positivement sur les ratios et sur la croissance du march Dans cette perspective les taxiteurs ont un r le de premier plan jouer en s inscrivant dans une strat gie de conqu te inventive et dynamique plut t que dans une tactique de d fense et de pr servation de leur march traditionnel Tous les l ments sont r unis Poitiers pour permettre la mise au point d un accord de ce type et l am lioration du service public de mobilit On l a dit le partenariat entre le district la STP et le GIE des taxis est ancien et bien int gr le service Ptibus fonction
86. rateurs doivent modifier leur conception du march de la mobilit qui n est pas un march fini se r sumant l alternative et la concurrence entre le transport collectif et la voiture Il est probable que le d veloppement de TAD ne prendrait aucune part des march s du transport collectif du taxi et sans doute non plus de la voiture mais au contraire ferait merger un nouveau march plus ou moins sp cifique fond sur des besoins connus et non satisfaits ainsi que sur des besoins inconnus ce jour b Le TAD peut cibler deux types de populations et poursuivre simultan ment deux finalit s Tout d abord il permet d am liorer le service public de mobilit en faveur des captifs du transport collectif mais surtout en faveur des populations que l on pourrait dire surcaptives qui n ont acc s rien pas m me aux transports collectifs ou alors dans des conditions absolument d courageantes puisantes on imagine l univers de mobilit d une m re de famille nombreuse travaillant comme femme de m nage dans les h tels de la plate forme de Roissy Le service public de mobilit pour les populations les plus modestes est aujourd hui trait dans un registre tarifaire mais offre constante Les demandeurs d emplois les personnes g es les jeunes ont de plus en plus souvent acc s gratuitement aux transports collectifs et c est un point crucial Cependant l arr t de bus n est pas plus pro
87. s par un ensemble de services information aide mat rielle ou m me agr ments divers qui contribuent donner une coh rence la s quence de d placement Tous ces services contribuent la construction du mode de vie L intensit de leur pr sence leurs caract ristiques leurs articulations leur co t contribuent fortement rendre cette construction plus ou moins difficile faire de la diversit des possibilit s une contrainte ou un agr ment 3 Les comportements de mobilit Qu est ce qu un comportement de mobilit C est d une part 1 l ensemble des d placements d une personne 2 l ensemble des pratiques li es ces d placements et d autre part 3 les arbitrages et leurs d terminants qui am nent la personne effectuer ces d placements 1 L ensemble des d placements pris en compte doit tre v ritablement exhaustif c est dire aller tr s au del de ce qu il est convenu d appeler mobilit quotidienne dans un sens supra tourisme voyages l tranger d m nagements d placements professionnels sur un territoire r duit ou au contraire intercontinentaux etc et infra d placements sur un territoire de proximit pour les courses les visites la pratique du quartier d habitation le samedi y compris les d placements sur le lieu de travail car si certaines activit s sont s dentaires d autres au contraire imposent des d placements gra
88. si ge de l entreprise Les voitures de petite remise sont elles m mes soumises autorisation pr alable du Pr fet Cette autorisation est d livr e apr s avis conforme du maire ou de l autorit investie du pouvoir de police municipale dans les communes o des autorisations d exploitation des taxis ont t d livr es art 2 loi du 3 janvier 1977 Cette disposition sugg re un pouvoir de r gulation de l activit des voitures de petites remise au profit de celle des taxis Le Conseil d Etat semble avoir admis la possibilit d organiser et de limiter l une de ces activit s en fonction de l autre v CE 4 f vrier 1983 Ville de Charleville M zi re req n 24 912 En revanche aucun lien n est fait avec les services publics de transport et les autorit s comp tentes Ces services chappent tout pouvoir d organisation et d harmonisation vis vis des services publics de transport En principe ils sont de m me prot g s de toute intervention directe des Collectivit s publiques sauf carence av r e de l initiative priv e cr ant un besoin d int r t g n ral En revanche cette activit comme celle des taxis est expos e la concurrence directe des services publics de TAD ce qui est une source de conflit II B 2 CONCURRENCE ET COMPLEMENTARITE AVEC LES SERVICES PUBLICS DE TAD Rapports de concurrence Comme cela a t soulign les activit s de taxis et de voiture de petite remis
89. situation de droit acquis quasi patrimonial qui peut tre elle m me particuli rement contraignante pour le d veloppement des services de TAD Protection des droits acquis et mise en place du TAD La constitution de droits acquis est li e initialement aux conditions d attribution des autorisations d exploitation Conform ment aux dispositions de l article 7 du d cret du 14 novembre 1949 les services r glement s de transports ne peuvent tre exploit s que s ils sont inscrits au plan de transport Cette inscription au plan consiste en une autorisation d exploitation d livr e sous le contr le de l AOT Le plan r pertorie les services de transports r guliers occasionnels et la liste des p rim tres urbains Il pr cise pour chaque inscription de transports r guliers les itin raires et les fr quences et indique notamment les zones de prise en charge pour les services occasionnels Cette inscription est faite au b n fice de l entreprise de transport A noter que jusqu pr sent les textes applicables l Ile de France imposaient l implantation des entreprises dans son p rim tre pour l ex cution des services Compte tenu de la lib ralisation europ enne le projet de loi d adaptation communautaire pr voit sa suppression pour ne pas discriminer les transporteurs de province vis vis de leurs concurrents europ ens 207 Sommaire Dans certains cas elle peut n anmoins tre faite au
90. stations forms the weakest chain in their service The treintaxi should aim to increase the number of train passengers through a better service product Faber 1989 The treintaxi started in 1989 initially as a co operation of the NS and the Nederlandse Samenwerking Taxibedrijven BV NST a Dutch association of co operating taxicompanies The concept was launched at the time as an experiment for three years for which the financement was provided by the NS and the Ministry of Transport that both subsidized 15 million of Dutch guilders around 50 million FF However under the label Collectief Vraagafhankelijk Vervoer CVV public transport of which the offer follows the demand or collective public transport la demande the Ministry of Transport actively continues to subsidize regional public transport and indirectly the treintaxi CVV is a form of public transport that is depending on the demand one has to call to be served and the offer is not regular It regroups the treintaxi and Schipholtaxi but also the belbus a form of Allobus transport of handicapped or old people schooltransport etceteras V amp W 1997 It should be noted that the NS was at the time only at the beginning of the deregulation and privatisation process the company experienced in the last decade The taxi sector as represented by the NTS did not contribute directly to the experiment However the associated taxi companies agreed to the standard tariff
91. syst me de TAD le plus diffus en milieu rural comme urbain Quels sont les univers de mobilit des utilisateurs de Ptibus Proximit et interconnaissance la mobilit paysanne de Madeleine Madeleine est g e de 68 ans Elle habite seule dans une maison situ e 3 kilom tres du centre bourg de Chasseneuille et 15 minutes du centre de Poitiers Elle n a pas de v lo ni de voiture ni le permis de conduire c est son mari d c d qui conduisait Parmi ses d placements usuels on compte le d placement au bourg de Chasseneuille une fois par semaine pour les courses le samedi dans un petit casino Une fois tous les quinze jours elle se rend au centre de Poitiers pour le coiffeur et des courses De temps en temps depuis le centre de Poitiers elle fait un tour l h pital en bus A l occasion un voisin qui a une voiture l emm ne au supermarch Auchan du Futuroscope 5 km Madeleine prend le train une dizaine de fois par an pour visiter sa famille dans la r gion Dans ces cas elle recourt au taxi pour aller la gare de Poitiers Elle s accorde de temps en temps une promenade sauf quand il pleut 80 Un homme actif de 45 ans une jeune femme artiste peintre de 30 ans une tudiante de 19 ans un couple de retrait s une m re de famille active deux femmes 4 la retraite A c t de l imposant appareillage statistique des enqu tes m nages le travail de S Juan et al propose une int
92. ticket Les r sultats sont meilleurs que pr vus sur une ligne la 53 Cours Dillon La Bastide Falgarde Aureville Le m me produit a t d velopp sur une autre ligne avec un moindre succ s Dans ces deux cas toutefois il s agit de micro exp riences Il faut voquer d autres acteurs importants la municipalit toulousaine et les instances commer antes Si elle n est pas comp tente en mati re de transports collectifs la ville de Toulouse g re la relation avec les deux GIE de taxis et dispose des pouvoirs de police de voie publique A l occasion du passage de la ligne A au r seau de m tro A B et de la r flexion initi e dans le cadre du PDU la municipalit s est pr occup e de la gestion des mobilit s Elle a construit un campus trafic en p riph rie de la ville o sont r unis le service circulation transports r cemment quip d un syst me de r gulation du trafic automobile sur la seule commune de Toulouse le GIE de Capitole taxi 170 v hicules pour un total approximatif de 250 taxis sur Toulouse et une antenne des services de la DDE Signalons galement l implication de la chambre de commerce et d industrie de Toulouse CCIT participant la gestion de la mobilit en centre ville travers l association Toulouse Hyper centre 300 commer ants du coeur de ville L association m ne des op rations en partenariat avec le transporteur local et intervient comme un gestionnair
93. un mode alternatif aux services r guliers 171 Sommaire Selon la circulaire du 14 f vrier 1986 pr cisant les modalit s g n rales d application du d cret du 16 ao t 1985 cette cat gorie de service public permet une meilleure adaptation aux caract ristiques locales tant g ographiques que d mographiques et offre la possibilit pour les autorit s organisatrices et les exploitants de transport de satisfaire des besoins qui risqueraient de n tre pas pris en compte Cette souplesse caract ristique du TAD qui permet de prendre en compte des besoins sp cifiques est renforc e par la possibilit d organiser des services publics pour des cat gories particuli res d usagers Ce principe est rappel par l article 27 du d cret du 16 ao t 1985 A ce titre des services de TAD peuvent tre organis s pour assurer par exemple des services de transport vers des a roports v r p mi n 60063 JOAN Q 26 octobre 1992 p 4907 ou r pondre aux besoins particuliers des populations scolaires ou de personnes handicap es I B COLLECTIVITES COMPETENTES I B 1 DEVELOPPEMENTS DES COMPETENCES Pr alables Principes g n raux des comp tences en mati re de transports La LOTI a d centralis les comp tences en mati re de transports participant ainsi au mouvement de son poque En revanche elle n a pas adopt le principe de r partition par bloc de comp tences au profit d une cat gorie unique de col
94. ves e les associations au profit de leurs membres les tablissements recevant du public transportant gratuitement leur client les Par extension certains services par nature r glement s sont n anmoins lib ralis s s ils conservent des proportions mesur es Ainsi par exception les services collectifs en principe r glement s par le d cret ne sont soumis qu simple d claration s ils ne doivent pas sortir d un cercle de 10 km de rayon ayant pour centre la mairie de la commune du si ge de l entreprise art 7 du d cret Le d cret ajoute m me qu une zone plus tendue peut tre fix e par le ministre des transports pour les agglom rations importantes Dans l ensemble les services non r glement s recoupent largement les services de transport particulier de personnes que l on retrouve galement exclus des pr rogatives d organisation des AOT au titre de la LOTI 204 Sommaire Le d cret du 14 novembre 1949 d finit dans des termes galement proches de la LOTI les services r glement s au titre de la coordination des transports N anmoins la notion de TAD y est moins bien cern e Services r glement s Le d cret du 14 novembre 1949 pr voit plusieurs types de services routiers r glement s Il instaure leur gard un syst me de ma trise publique soumis aux pr rogatives du STP cf supra tout en conservant n anmoins un large b n fice aux services install s sous d
95. will work in Santa Clara County Demographic patterns According to 1990 census data the latest year for which statistics are available 58 of the county s population is white 21 Hispanic 17 Asian and 4 Black The state of California has projected that a majority of the county s population growth will occur among minority populations With the highest median income of any county in California Santa Clara County is a bellwether of economic growth and technological innovation in the U S As the 1997 Santa Clara County Handbook published by the county government writes Silicon Valley culture emphasizes work earned income and wealth Not all of the county s residents are wealthy however and poverty is far more prevalent in non white households than in white ones The Handbook describes three basic kinds of households in the county Larger households with children living in ethnically diverse single family and multi family residential areas with relatively low per capita income This area runs from north to south on the eastern half of the urbanized area along the Highway 680 Highway 101 corridor and includes the cities of San Jose Milpitas Morgan Hill and Gilroy Smaller households with young adults and few children living in areas with higher density housing close to job rich area This area runs parallel to Highway 101 in North County then turns south down Highway 880 17 toward Santa Cruz and includes the cities
96. 21000 F par v hicule ou 1050 F par place offerte v arr t du 6 ao t 1992 18 Une directive europ enne n 96 26 du Conseil du 29 avril 1996 a modifi la consistance des obligations 200 Sommaire permettait aux AOT d organiser des services de petite capacit en s appuyant sur les taxiteurs et remisiers garagistes auto coles Cependant le d cret n 94 788 du 2 septembre 1994 est venu supprimer cette possibilit dans un souci apparent de prot ger les taxis d une concurrence de la part des autres entrepreneurs Un d lai de grace de 4 ann es a cependant t donn Au del l inscription au registre se fera dans les conditions normales Cette inscription au registre n est manifestement pas hors de port e des taxiteurs puisqu ils doivent eux m mes satisfaire aujourd hui a des crit res de capacit professionnelle et des conditions d honorabilit Par suite leur int gration dans le dispositif des services publics de TAD pourrait tre envisag e N anmoins la difficult r side ailleurs Elle tient en premier lieu l obligation de mise en concurrence Comme voqu l acc s la commande publique en vue de l ex cution de services publics de TAD demeure aujourd hui subordonn e aux proc dures de mise en concurrence au titre soit du Code des march s publics soit de la loi Sapin Par suite les Collectivit s ne peuvent garantir l int gration des entreprises de transport particu
97. 2h00 et 3h00 En disant que Allobus n est pas un transport collectif mais un transport communautaire on d signe peut tre une dimension importante du point de vue des utilisateurs d Il semble souhaitable de r fl chir la question des tarifs des services de mobilit Les citadins ont aujourd hui le choix entre deux possibilit s extr mes le co t tr s lev de la voiture et le co t tr s r duit du transport collectif m me si les transporteurs ont largement toff leurs gammes tarifaires En admettant que le TAD devienne un produit sp cifique autonome inscrit dans un environnement de services ajout s 1l peut donner lieu une ouverture des politiques de tarification notamment travers l volution du droit qui est dirimant sur ce point Il reste bien s r tudier l acceptabilit des tarifs qui pourraient tre pratiqu s mais on peut penser que les strat gies tarifaires des t l phonistes Itin ris SFR Bouygues qui associent une grande diversit des tarifs une gale diversit des prestations des tarifs et prestations les plus modestes aux plus litistes puissent trouver un nouveau champ d application dans le domaine de la mobilit urbaine e Notons galement que l appr hension des univers de mobilit et des arbitrages auxquels les individus proc dent dans le cadre de leurs comportements de mobilit permettrait de concevoir les offres de services et notamment de TAD de mani re
98. 41 Sommaire longue et it rative entre un projet d fait puis repens puis soumis nouveau et nouveau repens Les CIF assist s par un cabinet sp cialis m nent deux tudes qualitatives l une aupr s d un groupe de personnes travaillant sur la plate forme l autre aupr s d un groupe de demandeurs d emplois Ces travaux permettent de d finir progressivement les caract ristiques du produit Les r flexions sont men es sur les trac s virtuels sur les suppl ments de temps tol rables par rapport la voiture sur la possibilit d utiliser des billets l unit et non pas uniquement la carte orange sur la mani re de communiquer ce souci motive d ailleurs l abandon de la d nomination de CENTAURE pour Allobus plus explicite Cependant de nombreuses difficult s demeurent Toujours la question du financement La population cibl e est modeste et l application des conditions tarifaires de la r gion parisienne carte orange et billets est souhaitable Mais au del il faut constituer un budget de lancement de l innovation De plus la question complexe du droit de lignes n est pas r solue Rappelons simplement qu un d cret de 1949 institue un droit de ligne pour les transporteurs une entreprise est consid r e comme propri taire de la ligne sur laquelle elle a instaur un service Or le fonctionnement Allobus impose que les CIF puissent emprunter des portions de
99. A s bus and light rail operations In January 1999 Outreach began a pilot program to offer same day service for a premium fare of US 12 The high cost is intended to limit the number of same day requests and encourage passengers to plan ahead Currently Outreach provides an average of seventeen same day trips per day al Chira Chavala Venter and Gosling p 12 and Jeanotte Alexiadis and Venter p 335 Paratransit Service Information published on the Outreach website 46 Sommaire Contracting arrangement As the public transit agency for Santa Clara County Valley Transportation Authority is legally responsible for providing paratransit services to eligible passengers Rather than directly operating these services however VTA has contracted them to Outreach Under the terms of the contract Outreach screens individuals for eligibility handles reservation requests and schedules trips in exchange for VTA funding In turn Outreach contracts with several local taxi and van vendors who hire drivers and operate their own vehicle fleets Technological innovations To meet ADA requirements and to serve its expanding ridership base as efficiently as possible Outreach has pioneered the use of an advanced paratransit system The system integrates the following technologies Automated trip scheduling software Geographic database Vehicle location system and mobile data terminals Automated trip scheduling software Out
100. Aude est ici un bon exemple l usage de Ptibus est facile Ces clients d complex s se recrutent parmi les CSP membres de m nages d un niveau socio conomique moyen lev qui disposent entre autres des moyens de l information rapide Aujourd hui sa fr quence d utilisation du service est descendue 5 ou 6 voyages par semaine temp r e par une certaine critique de la qualit globale du service L obligation de pr voir le retour de r server est une contrainte moyenne pour Aude qui souhaiterait pouvoir r server cinq minutes simplement l avance L interconnexion de Ptibus et du r seau de transport collectif la facult est int ressante pour elle Mais les horaires de Ptibus de 9h00 19h00 ne correspondent pas toujours a ceux des cours qui peuvent se terminer plus tard et encore moins aux 83 Ces chiffres sont ceux que l on retrouve dans toutes les enqu tes m nages 115 Sommaire horaires de sorties d une tudiante de 19 ans Pendant longtemps le standard de r servation n tait pas assur le midi Les arr ts possibles r duits au nombre de trois ne sont pas suffisamment nombreux Les taxis ne sont pas enti rement fiables car ils privil gient les vraies courses Ils sont toujours en avance dans le sens p riph rie centre et souvent en retard dans le sens centre p riph rie Ils ne mettent jamais leurs calots Ptibus C est g nant pour Aude qui monte dans un
101. DEROGATION ALA LOTI A ce jour les transports en r gion Ile de France font toujours l objet d une r glementation particuli re Ce r gime d rogatoire a t am nag par les dispositions m me de la loi d orientation des transports int rieurs L article 46 de la LOTI a ainsi r serv l application de certains de ses principes en r gion Ile de France la promulgation de dispositions l gislatives sp ciales Ces dispositions concernent en particulier les principes d organisation du transport public tels que d finis par l article 7 II et II de la LOTI Bien qu elles aient t annonc es avec insistance ces dispositions sp ciales ne sont toujours pas intervenues a ce jour Les projets de loi actuels n abordent pas davantage ce sujet La LOTI ne fait donc l objet que d une application partielle en r gion Ile de France 202 Sommaire Les dispositions de l article 49 du d cret d application de la LOTI n 85 891 du 16 ao t 1985 excluent elles m mes l application de la plupart de ses dispositions la r gion Ile de France Cette d rogation s tend aussi d autres textes L article 6 du d cret du 7 avril 1987 relatif aux services priv s non urbain exclut la r gion Ile de France de son champ d application De m me la r glementation des tarifs urbains d cret n 87 538 du 16 juillet 1987 ne porte pas sur les transports en r gion Ile de France IILA 2 LEGISLATION SPECIALE Le
102. Francisco Each agency contributes funds to help operate Caltrain according to the number of morning commute trips that originate within each county The Peninsula Joint Powers Board also provides partial funding for the network of shuttles that connect to Caltrain stops State government of California California Transportation Commission The California Transportation Commission CTC is a statewide planning agency It is responsible for allocating funds for highway construction rail and transit improvements throughout the state of California The CTC exerts relatively little influence over transit operations in Santa Clara County In 1997 the California legislature passed a bill that shifted a significant amount of planning responsibility from the CTC to regional planning organizations such as MTC in the Bay Area Under the current system therefore MTC develops its regional transportation plan and submits it to the CTC The CTC cannot make changes to the regional plan nor can it add or delete specific projects CTC must either approve or reject the adopted plan in its entirety Once the regional plan is approved it is incorporated in to California s state transportation plan 38 See Crain amp Associates 60 Sommaire Caltrans California s Department of Transportation better known as Caltrans is responsible for designing constructing and maintaining highways within the state Despite this primary responsibility
103. GIME SPECIFIQUE DES TRANSPORTS 195 II1 B 1 REGLEMENTATION DES SERVICES 195 Services non r glement s 195 Services r glement s 196 Transports urbains 196 167 Sommaire e Transports non urbains 196 e JI B 2 ORGANISATION DU TAD 197 Port e du TAD 197 Protection des droits acquis et mise en place du TAD 198 168 Sommaire PREALABLES DEVELOPPEMENT DU TRANSPORT A LA DEMANDE TAD L organisation par les Collectivit s publiques de services de transport public routier de personnes a la demande n est pas une donn e nouvelle Ces services ont t habituellement mis en place l initiative des d partements et des communes dans les zones de population peu dense et d habitat dispers parall lement aux services priv s de transport de particuliers qui pouvaient pr exister Des conventions ont t pass es avec les transporteurs les plus divers transporteurs publics taxiteurs transporteurs non professionnels pour assurer l ex cution des services Destin s principalement des populations captives et d favoris es ces services ont le plus souvent re u une vocation sociale et b n fici de subventions publiques A la diff rence des services r guliers fonctionnant selon des itin raires et des horaires en tous points pr tablis le TAD a permis d offrir un service variant selon les demandes individuelles quotidiennement exprim es De fait les services de TAD ont bien conserv
104. Innovations in Paratransit Both high tech and low tech innovations have a real impact on paratransit services in Santa Clara County High tech innovations use cutting edge technology Low tech 70 Information in this section is summarized from the California Transit Association website 71 Information in this section is summarized from the Silicon Valley Manufacturing Group website 75 Sommaire innovations make clever use of existing resources by altering service policies or highway flow 4 1 High tech innovations in Santa Clara Vehicle scheduling software automatic vehicle location mobile data terminals and geographic databases These technologies and their impacts on paratransit services are discussed in the context of their real world application to ADA paratransit provided by Outreach in an earlier section Ride matching databases Because public transportation options within the county are limited carpooling offers an important alternative to driving alone Linda Furnas an account representative for RIDES states It public transportation works great for some people because they live right on one line they hop on one bus they get to work For other people they may have to transfer two or three times and in doing that you have all the things inherent in missing your bus or just the time consumed in waiting for the next transfer things like that For them carpooling is the only option As mentioned above t
105. LE TRANSPORT A LA DEMANDE UN NOUVEAU MODE DE GESTION DES MOBILITES URBAINES Juillet 2000 ric LE BRETON GIP Mutations des industries et des services Fran ois ASCHER TMU Institut fran ais d urbanisme Alain BOURDIN TMU Institut fran ais d urbanisme Nicolas CHARREL SCP d avocats CHARREL Laurent DUCROUX SCP d avocats CHARREL Marielle PRINS TMU Institut fran ais d urbanisme Sommaire Ann PYCHA Universit de Berkeley PREDIT Lettre de commande de la DTT n 226 75 001 1998 6341 50 minist re de l quipement du Logement et des Transports Sommaire SOMMAIRE Introduction Fran ois Ascher Chapitre 1 Les facteurs structurels favorables au d veloppement des transports la demande Fran ois Ascher Chapitre 2 Paratransit in Santa Clara County Ann Pyscha Chapitre 3 Casestudy the Netherlands Marielle Prins Chapitre 4 Le transport la demande comme innovation institutionnelle Trois cas fran ais Eric Le Breton Chapitre 5 Transport la demande organisation des services et vie quotidienne Alain Bourdin Chapitre 6 Transport public routier de personnes le transport la demande Perspective juridique Nicolas Charrel et Laurent Ducroux Conclusion Eric Le Breton Table des mati res Sommaire 12 32 81 97 141 160 201 209 Sommaire TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 4 D finition 4 Un mode de transport ancien 5 Des exp rienc
106. Si l on s en tient aux r sultats d Allobus sur la commune de Tremblay pour laquelle nous disposons de r sultats plus pr cis on note que le nombre moyen de voyages par semaine est de 1 000 1 500 L activit est en progression continue depuis avril 1998 mois de lancement du dispositif Nombre de voyages par semaine sur la ligne reliant la plate forme a Tremblay Octobre 4862 d Par jour le nombre moyen de voyages oscille entre 150 et 165 Les fr quentations les plus faibles peuvent descendre 100 voyages le 25 d cembre et les plus hautes 134 Sommaire 265 le vendredi 9 octobre 1998 jour de gr ve des lignes B et D du RER 92 de la client le utilise la carte orange et les 8 restants d autres titres de transport Les clients de la ligne Allobus Tremblay habitent dans 16 communes diff rentes Les Trembaysiens repr sentent 68 de la client le des 1 959 personnes inscrites au 31 janvier 1999 mais 16 des personnes habitent Villepinte 4 a Paris 3 6 a Sevran 2 7 a Villeparisis Signalons aussi que quelques personnes habitant Clichy sous bois le Raincy ou encore Bagnolet recourent aux services d Allobus 11 des clients qui r servent ne sont pas pr sents a I arr t 3 1 La premi re phase du projet une logique de march Le march L acc s aux emplois en horaires d cal s de la plate forme de Roissy La question de l accessibilit de la plate forme est importante pour le
107. St Etienne 5 f vrier 1932 D H 1932 246 a propos de services ne respectant pas les itin raires et horaires fix s dans leur propre autorisation 198 Sommaire solution consiste vraisemblablement transmuter les rapports de concurrence en des rapports de coop ration 199 Sommaire Rapports de coop ration Il s agit ici d valuer les moyens dont disposent les Collectivit s pour non pas prot ger leurs activit s de service public mais int grer les entrepreneurs de services priv s dans ce dispositif A priori aucune disposition l gale ou r glementaire n emp che de concevoir une activit mixte pour les taxiteurs et les remisiers Il a d ailleurs t r cemment jug que l administration ne peut imposer aux taxiteurs d exercer une autre activit de transport terrestre ou de d tenir plus d une licence de taxis CE 13 mai 1994 Pdt de Vassembl e territoriale de la Polyn sie fran aise req n 112409 N anmoins l int gration de ces entrepreneurs dans l exploitation des services publics demeure subordonn e la satisfaction de certaines conditions Il convient pr alablement de rappeler que la capacit d exercice professionnelle d livr e aux entrepreneurs de services de transport priv ne leur permet pas d exercer en premier rang ou en sous traitance une activit de transport public Comme le rappelle la circulaire du 14 f vrier 1986 pr cisant les conditions g n rales d app
108. administering the day to day business of the county government and its 13 700 employees The county government operates four general areas of services health and human services law and justice environmental services and general government As such it distributes welfare payments and food stamps runs courts and jails maintains parks and runs libraries Although the county has delegated responsibility for public transit to a separate entity it plays a role in funding public transit by placing sales tax measures before voters Valley Transportation Authority Within the county the Santa Clara Valley Transportation Authority is an independent special district It operates separately from the rest of the county government with its own budget and governed by its own board of directors The board is composed of elected city and council officials according to population 58 Sommaire distribution five members of San Jose s city council five members from other city councils in the area and two members from the county Board of Supervisors VTA employs approximately 2100 people who work in six organizational units planning and development congestion management transit operations and administration marketing and customer service fiscal resources and human resources Several advisory committees each of which has approximately sixteen members make recommendations to the VTA s board of directors The Committee for Transit Ac
109. agasin qu il lui permet de r soudre un probl me de stationnement Le Casino du Pont des Demoiselles a bonne r putation Il dessert des quartiers de pavillons modestes avec quelques collectifs le quartier de Rangueil et des quartiers plus ais s la C te pav e pour 20 000 clients par semaine mais son parking ne compte que 80 places et n est pas extensible le magasin tant situ dans une zone dense de proximit au centre ville Le syst me fonctionne comme ceci apr s avoir r gl ses achats en caisse le client va au stand du touc install dans le hall d entr e du magasin et demande tre ramen chez lui L h tesse d accueil prend connaissance de la destination et demande la personne son ticket de caisse Nulle difficult semble t il le fournir hormis la surprise de la premi re fois ainsi qu une incr dulit relative la gratuit du service il y a t il un pi ge L h tesse porte sur un tableau de bord le montant des achats ce qui permet au magasin d valuer la plus value du service au chiffre d affaire La 121 Sommaire personne est invit e s asseoir l attente n exc dant pas 5 10 minutes Le premier jour 50 clients ont utilis le touc 100 le deuxi me jour 150 le troisi me jour L accord entre Le Touc et Casino a presque trois ans C est un indicateur assez clair de l int r t bien compris de Casino qui r gle 80 000 frs mensuels son prestataire L i
110. aire Dans ce contexte les Collectivit s commanditaires pourraient tre tent es de favoriser l int gration de ces entreprises en adaptant leur demande leurs moyens notamment par un saucissonnage des services en petits lots et la pr conisation de petits v hicules pour leur ex cution Ce d coupage devrait d ailleurs tre d autant plus fin que le nombre d artisans et d entrepreneurs int grer serait nombreux N anmoins un tel calibrage de l offre encourt certainement l ill galit d s lors qu il repose sur des crit res de mieux disant social sans rapport avec l objet du march Il serait vraisemblablement contraire aussi aux principes de la r glementation communautaire En sus le d lit de favoritisme pourrait tre constitu Une des solutions a pu consister regrouper les artisans dans une structure de coop ration tel qu un groupement d int r t conomique GIE N anmoins cette solution n est pas toujours ais e mettre en uvre compte tenu de la culture d entreprise du secteur d activit consid r Par ailleurs cette solution ne r sout pas tous les obstacles d s lors notamment que la structure des besoins et les conditions d exploitation des services appellent la mise en place de services publics de TAD au moyen de transport en commun HI LE CAS PARTICULIER DES TRANSPORTS EN REGION ILE DE FRANCE II A ORGANISATION PARTICULIERE DE LA LEGISLATION IILA 1
111. aison et le centre ville de Poitiers une fois par semaine avec les parents g n ralement le samedi le retour de la facult vers la maison le mercredi soir avec son p re en faisant un d tour par le centre commercial Il faut ajouter cela l ensemble des d placements occasionnels avec des moyens divers le v lo et le train trois fois pas an en moyenne l avion jamais La question de la mobilit repr sente pour Aude comme pour Madeleine une v ritable contrainte mais pour des raisons diff rentes Aude vit dans un univers de forte mobilit Ses parents disposent d une voiture dont ils se servent toute la journ e pour un ensemble de d placements mais aussi en soir e et le week end Certains de 114 Sommaire ses amis ont eux m mes des voitures ou des motocyclettes En termes statistiques on effectue 1 5 d placements par jour dans l univers de Madeleine Le chiffre est plus proche de 4 5 d placements quotidiens dans lunivers familial et amical d Aude L espace o se d roulent les activit s qui int ressent Aude n est pas l espace pi ton de proximit du logement mais Poitiers On observe un effet de tunnel entre les espaces d int r t pour Aude le domicile et Poitiers entre les deux rien alors que pour Madeleine il y a le voisinage et le centre bourg de Chasseneuille Aude est indiff rente l interconnaissance dans la mobilit Elle pratique le zapping le plus large quand aux modes uti
112. aissance la volont de rendre service Il a y compris pour les personnels une dimension ludique le touc tant innovant visible et reconnu L espace du quartier La seconde originalit du touc r side dans l espace desservi C est un mode de d placement dans les limites du quartier dans l espace connu de proximit imm diate Par ailleurs le touc intervient sur un chainage fondamental de la vie quotidienne les courses et la maison Ce positionnement facilite son int gration imm diate aux comportements de d placement dont on peut donner deux exemples recueillis aupr s des utilisateurs e Une personne g e part se promener l apr s midi dans le centre ville de Toulouse en prenant l autobus Toujours avec l autobus en rentrant vers son domicile en fin d apr s midi elle passe par le casino faire ses courses Elle termine alors son d placement avec le touc qui la ram ne son domicile avec ses courses 124 Sommaire e Une femme active fait sa journ e de travail prend ses enfants la cr che et termine par le magasin le touc ram ne tout le monde au domicile On trouve un indicateur de l insertion du touc dans le segment final du d placement en notant que deux personnes sur 10 simplement demandent ce que 125 Sommaire 126 Sommaire l on vienne les chercher leur domicile les huit autres n utilisent le touc que sur le trajet retour du magasin vers chez elles A cette chell
113. alisation des villes le tramway et l extension p riph rique le moteur explosion et l automobilisation urbaine le t l graphe et le t l phone et la dilation des territoires socio conomiques De fait les TIC sont d j tr s pr sentes dans les transports urbains Mais elles ont connu plut t des usages partiels t l phone dans les mobiles informatisation de la gestion des entreprises syst mes d aides l exploitation localisation des v hicules syst me d alertes information des voyageurs surveillance vid o paiement par carte etc Les soci t s de transports les plus importantes ont souvent d velopp des syst mes sp cifiques dans ces diverses domaines mais il a t aussi fait appel des soci t s ext rieures plus ou moins sp cialis es dans le domaine des transports Il s agit en quelque sorte des premiers usages des TIC dans le domaine des transports usages qui viennent accro tre les performances dans l exercice de fonctions pour la plupart pr alablement l mergence des technologies Or il est probable que l usage des TIC se fera dans les prochaines ann es de fa on qualitativement et quantitativement diff rente notamment parce que les TIC sont au d but d un processus de convergence qui va en modifier les potentialit s et les modalit s d utilisation En effet par l interm diaire de la num risation on assiste aujourd hui la convergence des techniques du t l phone de la t l vision de
114. an ais de leurs concurrents europ ens 206 Sommaire Parall lement les services de TAD ex cut s au moyen de transport en commun ne semblent nullement envisag par le d cret de 1949 La mise en place de services de TAD en transport en commun serait paradoxalement non r glement e au titre du d cret de 1949 ce qui s imposerait galement au STP puisque l ordonnance du 1959 pr cise bien que l organisation des transports par le STP s op re en conformit des r gles de coordination des transports Aucune autorisation pr alable ne saurait donc tre impos e en dehors de celle n cessaire l occupation du domaine public L AOT ne pourrait elle m me intervenir qu titre suppl tif en cas de carence et de besoin Dans ce dernier cas AOT pourrait exploiter les services en r gie ou les d l guer une tierce personne Dans cette derni re hypoth se une proc dure de mise en concurrence serait n cessaire comme le confirme u avis du Conseil d Etat du 9 mars 1995 La r glementation ne donne pas des possibilit s tr s nettes de d veloppement des services publics de TAD Mais les conditions de r glementation des services ne constituent pas elles m mes les seuls param tres consid rer dans la perspective de d veloppement du TAD Il devrait tre aussi tenu compte dans la mise en place nouvelle du TAD des services de transport pr existants Ceux ci b n ficient dans une large mesure d une
115. and benefits provided to transit employees Private contractors however aren t subject to such laws even if they receive public funding to operate their services Contracters thus have significantly more flexibility in decision making processes that impact their employees Simon p 10 73 Sommaire 3 3 Advocacy groups Several different organizations impact public transportation services in Santa Clara County either directly or indirectly American Public Transit Association The American Public Transit Association is a nonprofit association whose objective is to represent the public interest in improving public transit Its 1 200 members include public transit agencies state departments of transportation academic institutions and planning and construction vendors APTA collects data publishes research hosts conferences and conducts advocacy campaigns Two of its committees are pertinent to paratransit issues APTA s Paratransit Committee was established to promote successful implementation of the federal laws concerning accessibility to public transit most notably the Americans with Disabilities Act The committee stays on top of legislative and legal issues pertaining to the ADA and issues recommendations on the matter APTA s Bus Operations Committee helps develop an annual Bus and Paratransit Conference It also addresses operational issues advanced technology disabled services and operator equipment
116. and farebox revenues pay only a small portion of the price The rest of the cost is met by federal state and local funding Advanced technologies such as those implemented by Outreach do help make paratransit services more efficient but their application to services for the general public remains uncertain Geoff Gosling of the Institute of Transportation Studies at the University of California at Berkeley comments It is not very helpful to talk about the application of advanced technologies to paratransit services in general One needs to consider specific services with their operating procedures and the nature of the trip patterns that they are serving What may be very effective for one application may not provide many benefits for another The more linear and predictable the trip pattern for example trips between an office park and a rail transit station the less need there will be for automated vehicle scheduling 5 2 Expanding airport shuttle service to multiple destinations Currently airport shuttle services in California provide an important model of successful paratransit service It is unclear however whether this model could be successfully expanded Parking at airports is expensive so travelers have a direct incentive to leave their private automobiles at home and take paratransit instead But 80 Sommaire parking at other locations in Santa Clara County such as work or shopping centers is often free or low cos
117. ants gt LANEYRIE Philippe GARNIER Andr NIZEY Jean VENNIN Bruno 1978 Le taxi en France Vol 2 Pratiques de la client le et relations offre demande CRESAL Saint Etienne 155 p annexes 12 Sommaire Aux Etats Unis les travaux de Robert Cervero ont mis en vidence partir de diverses tudes de cas les potentialit s mais aussi les difficult s du paratransit En France de premiers syst mes sont mis en place d s le d but des ann es 80 en particulier dans l Aveyron En Haute Vienne des Taxicars sont galement mis en place partir de 1984 pour desservir progressivement une soixantaine de communes du d partement Depuis d assez nombreuses exp riences de TAD ont t tent es dans les zones rurales On compte des r ussites mais aussi un certain nombre d checs Ces exp riences ont t analys es par une filiale de la Caisse des d p ts et consignations CDC dans une tude intitul e Transports publics et avenir des zones rurales La situation est sensiblement diff rente en zone urbaine o les exp riences sont g n ralement plus r centes Toutefois le Cresal s tait d j pench sur l chec du taxi collectif Besan on au d but des ann es 1970 chec paradoxal puisque c est le succ s du dispositif qui avait entra n sa disparition par transformation en un transport collectif plus classique avec des minibus Transcet a galement r alis une dizaine d tudes de cas e
118. assenger transportation that are demand responsive usually nonscheduled and not necessarily operated on a fixed route Sont galement utilis es les formules dial a bus ou dial a ride voir page suivante la classification propos e par R Cervero En Allemagne on utilise l expression Rufbus Les sp cialistes du transport s int ressent depuis longtemps ce mode de transport public Nous n avons pas fait de recherche historique particuli re mais on peut signaler entre autres un ouvrage am ricain sur le paratransit publi en 1974 qui s interrogeait d j sur les raisons pour lesquelles un mode de transport aussi BLACK Allan 1995 Urban Mass Transit Transpotation and Planning McGraw Hill 409 p Chapitre 6 Paratransit Source Coop ration taxi transports publics mode d emploi guide pratique 1998 voir pour plus de d tails sur les partenariats existants UTP 1998 Taxi et exploitants de transport public synth se des r ponses sur les partenariats men s 10 Sommaire int ressant tait n glig par les transporteurs urbains ainsi qu un rapport pour l administration am ricaine sur ce sujet in Cervero Roberto 1996 Paratransit in America Jitneys Vans and Minibus Praeger Press Wesport CT gt KIRBY Ronald E KEMP Michael A WOHL Martin 1974 Paratransit neglected Options for Urban Mobility The Urban Insitute Washington D C WEBSTER A WEINER E
119. ati re de TAD est modeste et la simple prolongation des pratiques actuelles ne laisse pas augurer d un boom particulier de ce type de dispositifs Longueil Sherbrooke Rimouski Voir la communication de Michel Trudel l International Association of Transportation IATR Miami 3 nov 1998 ces cas m riteraient d tre tudi s de plus pr s le syst me fonctionne partir de lignes virtuelles si des demandes sont formul es A Rimouski la fr quentation du TAXIBUS o il existe depuis 1993 sa fr quentation a t doubl e ces cinq derni res ann es 15 Sommaire Certaines exp riences trang res apparaissent plus prometteuses Elles dessinent en tous les cas des volutions possibles int grant le TAD de fa ons novatrices dans des conceptions d ensemble de la mobilit et des transports urbains Mais surtout il nous semble qu une s rie de facteurs et en premier lieu l volution des formes urbaines des modes de vie et des technologies de communication cr ent peu peu des conditions particuli rement favorables pour que le TAD change de statut et devienne un l ment important du transport public C est sur la base de cette hypoth se que nous avons construit et r alis la pr sente recherche Celle ci s est appuy e tout d abord sur la r flexion sur l volution des mobilit s urbaines que nous menons entre autres dans notre laboratoire Nous avons accord une place particuli re tant la question de
120. ativement insatisfaisantes D abord le pr t 138 Sommaire de mobylettes puis la cr ation d une association d insertion PapaCharlie Les jeunes embauch s r paraient des voitures d occasion lou es ensuite bas prix aux travailleurs de la plate forme En 1999 le parc est de l ordre d une centaine de v hicules et permet d aider 500 600 personnes par an L innovateur les Courriers de l Ile de France La probl matique de l acc s au bassin des emplois de la plate forme allait trouver un cho avec les projets d innovation d un petit transporteur local les Courriers de Ile de France filiale de VIA GTI Les CIF sont pr sents sur la plate forme de Roissy depuis 1956 L entreprise intervient sur le transport de voyageurs sur la plate forme filiale A rial pour 70 MF par an sur les navettes entre Paris et la plate forme avec A rolignes pour 40 MF par an sur des lignes r guli res de transports urbains de banlieues a banlieues dans les d partements de la Seine Saint Denis du Val d Oise et de la Seine et Marne 170 MF par an enfin Allobus 20 MF par an Ces march s et particuli rement ceux li s l activit a roportuaire sont caract ris s par l extr me vivacit de la concurrence entre transporteurs et par la n cessit de fournir aux autorit s organisatrices le Syndicat des transports parisiens et la Direction g n rale de l aviation civile un transp
121. bus routes are accessible to individuals in wheelchairs as is the light rail system Some of the shuttle services that operate between the light rail line and employment sites can also accommodate wheelchairs Taxis Several taxi services operate within Santa Clara County Each city determines its own policies regarding taxi permits fare structures and shared rides 44 Sommaire Ride matching RIDES a non profit organization advocates for shared rides and encourages commuters to form carpools and vanpools Their web site offers ride matching services to commuters throughout the Bay Area including Santa Clara County Users of the site provide their name home address work address and working hours In exchange they receive contact information for other commuters who make similar commute trips 1 Paratransit Services in Santa Clara County This section discusses the various forms of paratransit that are currently in operation in Santa Clara County These generally fall into three categories services for individuals with disabilities shuttle services to train stations or airports and carpooling In addition some paratransit services are also provided by social service agencies 1 1 Services for individuals with disabilities Paratransit for the disabled community is the most comprehensive and advanced form of paratransit in Santa Clara County The Americans with Disabilities Act passed by U S Congress in 1990 requires that
122. but they do participate in region wide planning through membership in entities such as the Metropolitan Transportation Commission City governments play a larger role when it comes to commercial paratransit services such as taxicabs Several cities in Santa Clara County have established regulations that determine market entrance requirements for taxicab vendors fare structures and driver and vehicle fitness standards They also determine whether taxicab vendors can provide shared rides City governments maintain regulatory power only over commercial services that operate within city boundaries Commercial services that operate between cities are regulated by the state as discussed below Regional governments Santa Clara County government In the U S county governments play an important role in the political life of a region Created as a legal subdivision of the state the county is responsible for meeting the requirements of federal and state mandates and also provides social services to residents Santa Clara County operates a charter form of government in which the county assumes broader powers and responsibilities than the state of California requires Five directors each of whom is elected to a four year term govern Santa Clara County Each director represents a district of about 350 000 residents within a specific geographical area The board also appoints an executive whose mandate is to implement the board s policies by
123. cadre social en d autres termes des effets de ce que l individu acteur urbain se 150 Sommaire trouve de plus en plus devant la n cessit d inventer son quotidien pour voquer le titre du beau livre de Michel de Certeau Si cela est souvent ressenti comme un plaisir il s agit galement d une contrainte consid rable g n ratrice d inqui tudes ou d angoisses et en tout cas n cessitant de grandes comp tences qu il n est pas facile d acqu rir ni de mettre en uvre En effet cela s op re dans un contexte fortement ind termin ce qui suppose que l on ma trise un ensemble de contraintes qui peuvent tre de nature tr s diff rentes et se pr sentent plus comme un agr gat que comme un syst me Cette ma trise est elle m me relative partielle ce qui n est pas nouveau mais surtout flottante en ce qu elle peut voluer tr s facilement Elle s appuie sur la mobilisation d un ensemble de ressources qui sont du temps et des lieux des moyens conomiques des objets techniques mais aussi des prestations parfois totalement immat rielles et des personnes Certaines de ces ressources sont des dispositifs que l on ne ma trise pas comme lorsqu on retire des billets de banque une billetterie automatique et auxquels il faut faire confiance 94 Dans ce contexte l individu fait des choix strat giques purement tactiques ou simple expression de pr f rences vagues et il labore d
124. cale m me marginale p 194 Le positionnement pr ventif des transporteurs sur ce segment d activit donne lieu des alliances avec les taxiteurs Ces coop rations sont motiv es non pas par une strat gie de conqu te mais par des vis es patrimoniales les taxiteurs regagnent peu de frais une client le perdue avec le renouveau des transports collectifs en ne consentant que de modestes ristournes financi res les transporteurs assurent par d l gation un service dans lequel ils n investissent que modestement Un regard sur l quation socio politique du transport la demande En mati re de mobilit et sans doute aussi dans d autres domaines l innovation suppose de r soudre des probl mes dans un registre technique et conomique et d autres probl mes dans un registre social politique et institutionnel De fa on d lib r e nous ne traitons pas ici l quation technico conomique Les donn es d exploitation des syst mes de TAD fr quences longueur des lignes kilom tres an voyages an etc le cadre juridique de la d l gation et les bilans conomiques sont d j largement tudi s particuli rement par TRANSCET 1996 qui soumet une valuation technique et conomique assez pouss e de chacun des 10 syst mes tudi s Une seconde raison justifie notre parti pris Tous les travaux disponibles d montrent que le TAD en l tat actuel des choses n est pas op rationnel sur ce plan I
125. ce la personne Le touc fait du porte porte On le prend deux m tres de la sortie du magasin et il vous laisse deux m tres de la porte de votre domicile Sur ce point c est un service du type taxi qui dispense l utilisateur des probl mes de stationnement A la prise en charge l attente est courte de l ordre de 5 minutes Durant le trajet les passagers sont assis au plus pr s du conducteur dans un v hicule de quatre places dont l ambiance est celle du train touristique beaucoup plus que du bus Le conducteur vient vous chercher au stand prend vos sacs les charges ouvre et ferme derri re vous le rideau fermeture clair Il se gare devant chez vous ouvre nouveau aide les personnes g es descendre d charge vos affaires et les pose devant votre porte Le lendemain ou quelques jours plus tard l on retrouve les m mes conducteurs avec qui l on finit rapidement par nouer une relation conviviale 123 Sommaire Les personnels ont un profil distinct du chauffeur de taxi ou du chauffeur de bus mais qui n est pas non plus celui une h tesse d accueil car cette derni re est cantonn e la relation de guichet Pour une majorit d entre eux ce sont de jeunes femmes qui ont entre 22 et 30 ans Elles ont des niveaux d tudes lev s BTS dans des domaines tels que le paysagisme ou la communication Elles trouvent souvent la soci t Le Touc un premier emploi ou au moins un premie
126. ce communication taking place between dispatchers and drivers allowing them to focus on operations and problem solving Evaluating the advanced paratransit system The Institute for Transportation Studies at the University of California Berkeley conducted an evaluation of Outreach s advanced paratransit system during 1995 A number of other substantial changes occurred at Outreach during the evaluation period such as an expansion of the service area and increase in the number of passengers and a fare increase so it s difficult to pinpoint the exact changes brought about by the advanced system Based on cost analysis and interviews however the researchers reached several general conclusions Outreach administrators felt that the vehicle scheduling software had improved efficiency and performance of the paratransit system allowing them to handle a dramatic increase in the number of trips without a decline in service Outreach employees needed an increased amount of time to learn the new system but most of them felt it was helpful They spent an average of 5 seconds more per passenger call a small increase Passengers felt that the paratransit system achieved better on time performance Taxi vendors felt negatively about the new system because it reduced their own flexibility in making schedule decisions Van vendors felt positively about the new system because it reduced dispatch time and improved driver efficiency Average trip t
127. ce de d finition de cet espace facilite les manoeuvres 87 gt x Entre autres le programme europ en Utopia sur l innovation dans les transports urbains 88 T ea oy Se reporter tude juridique II les services priv s 132 Sommaire dissuasives de d couragement des partenaires et des clients d clar s ou potentiels du touc La simplicit du concept invite penser qu il est facilement adaptable sur un ensemble de sites deux conditions le d placement doit tre semi polaris et les espaces doivent tre assez restreints pour que les distances soient maitris es sans n cessiter le recourt des dispositifs techniques co teux Sur cette base on peut penser que les universit s les centres hospitaliers r gionaux les zones d activit s et les zones industrielles les centres commerciaux les a roports les gares de la SNCF les centres de loisirs du type de Disney les grandes cit s des p riph ries mais aussi de nombreux quartiers de ville mal desservis par les transports collectifs peuvent devenir des sites potentiels Pourquoi pas les coles avec un syst me qui ram nerait les enfants chez eux Du reste cette configuration de mobilit urbaine associant un v hicule de petite taille et fonctionnant aux nergies propres un type de d placement s effectuant sur des territoires de proximit se d veloppe EDF la RATP et la soci t Andruet con oivent le Cycab v hicule
128. ces de transports urbains Cette d marche parmi d autres permettrait notamment de porter la connaissance des op rateurs des services les cat gories de besoins qui chappent aux grandes enqu tes statistiques Ce type de partenariat donne lieu des valuations tr s positives l o il existe notamment Grenoble travers le travail commun de l exploitant du r seau local la SEMITAG et l Association de d veloppement des transports collectifs ADTC f Le d veloppement et la p rennit du TAD supposent galement d inscrire le service dans le droit Certes les textes Voynet Gayssot Besson sur l intercommunalit ou encore la prochaine loi Solidarit et renouvellement urbain peuvent fournir des opportunit s int ressantes dans la perspective de l am lioration de la prise en charge des mobilit s urbaines Mais au sein de ce cadre g n ral le droit du transport est nettement moins favorable du moins en milieu urbain On a vu en effet que ce type de service est pr vu et pr cis ment r glement comme une des pr rogatives des conseils g n raux Du reste connaitre la r glementation du TAD non urbain n est pas inutile Un magistrat pourrait appr cier un litige survenant a propos de l organisation d un TAD urbain en r f rence au droit du TAD non urbain On peut aussi imaginer a contrario qu une pr sentation convainquante d un projet de TAD urbain donne lieu une jurisprudence qui pourrai
129. ces et modes de vie un enjeu m tropolitain 146 3 Les comportements de mobilit 147 4 Les services la mobilit 148 5 Les enjeux pour le transport la demande 152 Conclusion 158 CHAPITRE 6 TRANSPORT PUBLIC ROUTIER DE PERSONNES LE TRANSPORT A LA DEMANDE PERSPECTIVE JURIDIQUE 160 Sommaire d taill 160 Pr alables 162 I Les services publics 164 LA DZfinition du transport la demande 164 LB Collectivit s compZtentes 165 I C Principes d organisation 170 I D Principes de fonctionnement 177 II Les services priv s 181 II A Services r gis directement par les dispositions de la LOTI 182 ILB Services r gis par des textes particuliers 185 III Le cas particulier de la r gion Ile de France 193 II A Organisation particuli re de la l gislation 193 Sommaire II B R gime sp cifique des transports 195 CONCLUSION 201 Sommaire INTRODUCTION Fran ois Ascher D finition Le transport la demande TAD est une notion g n rique qui englobe a priori tous les services de transports dont tout ou partie ne s effectue qu la demande expresse de ceux qui les utilisent Les TAD se distinguent des transports r guliers qui s effectuent en fonction de programmes pr d finis Du point de vue des cat gories conomiques ces derniers r pondent bien s r aussi une demande dans la mesure o une client le les utilise effectivement Mais cette demande est estim e a priori et le service
130. cessibility which includes members of the disabled community plus representatives from Outreach and other social service agencies handles issues concerning the accessibility of transit services to all people including those who are in a wheelchair Association of Bay Area Governments The Association of Bay Area Governments ABAG is a regional planning agency for the nine counties in the Bay Area Operated by the cities and counties within the Bay Area ABAG prepares a regional plan that serves as a policy guide for local governments on issues such as housing health transportation and environmental quality ABAG also serves as a forum for local governments to reach compromises on particular issues and provides consolidated services such as population projections and citizen outreach ABAG is governed by a general assembly which consists of representatives from all the cities and counties in the Bay Area and an executive board Appointed committees carry out specific projects and policies ABAG has joint committees with the Metropolitan Transportation Commission and the Bay Area Air Quality Management District Metropolitan Transportation Commission Created by the state of California in 1970 the Metropolitan Transportation Commission MTC is the transportation planning agency for the nine counties in the San Francisco Bay Area MTC also fulfills federal requirements by serving as the region s designated metropolitan planning organizati
131. cette flexibilit caract ristique d horaires et d itin raires Pour autant ils n ont pas t exempts de tout l ment de r gularit Ils ont g n ralement fonctionn selon des jours de service des lieux de destination et des plages horaires d finis l avance Les Collectivit s ont ainsi eu tendance assimiler ces services de TAD semi r guliers de v ritables services r guliers La r gularit des demandes exprim es a pu parfois renforcer cette confusion Pourtant les services publics de TAD demeurent bien une forme de service sp cifique du fait de leur flexibilit Ils semblent appel s aujourd hui des d veloppements particuliers R cemment encore la diminution des personnes vivant en milieu rural et l accroissement du taux de motorisation des m nages laissait entrevoir un recul du TAD Aujourd hui des tudes prospectives font envisager de nouveaux d veloppements du TAD notamment en milieu urbain Les services publics de TAD permettraient de satisfaire non seulement les demandes traditionnelles des personnes captives en zones peu denses mais aussi de r pondre aux mobilit s de plus en plus irr guli res vari es et d cal es des populations urbaines Ils pr senteraient galement l avantage d engendrer des co ts d exploitation moins lev s que les services r guliers et la capacit d int grer la multitude des transporteurs coexistant du secteur priv 169
132. che du domicile pour autant la fr quence de passage n est pas plus lev e et le denier bus est toujours Sur un total de126 r seaux de province pris en compte 212 Sommaire 18h00 Le TAD permettrait de porter l effort sur le second terme du service public de mobilit la qualit de l offre en sus de la politique tarifaire Alors les captifs et les surcaptifs b n ficieraient des moyens de la mobilit le droit au transport mais aussi des r sultats le droit la ville Cependant le TAD doit galement cibler les populations telles que les acc dants la mobilit les jeunes et les tudiants et les nomades employ s et cadres C est dans ces cat gories que se recrutent les client les du paratransit dans la Silicon Valley du treintaxi aux Pays Bas C est dans ces cat gories de populations que les taux de mobilit sont les plus lev s que la complexit le fractionnement et la multimodalit des d placements sont les plus marqu s Ces populations maitrisent par ailleurs les moyens et les techniques de l information dont certains types de mobilit d pendent de plus en plus nettement On peut faire l hypoth se qu un TAD au concept sp cifique et notamment distinct d un transport collectif qu ils ne pratiquent pas puisse convenir ces groupes sociaux mobiles et solvables c On peut imaginer plusieurs formules de TAD fond es sur e la desserte de destinations Da
133. cht were excluded from the experiment According to the initiators this is primarily because of the good quality of the public transport in these cities and the size of the municipalities triggering rides that are too far for the stand tariff However the complex organisation of the taxi sector in these cities can be assumed to be another complicating factor Illustrative for the tension in the taxi sector is the actual taxi war taking place in Amsterdam at the moment This war is triggered by the in January 2000 issued new taxi regulation where the government tries to end the market in taxi stand rights that was tolerated during years Newcomers in the Amsterdam taxi sector where obliged to buy these rights for prices up to 300 000 French franc per place The subsidized treintaxi concept working with tariffs under the market price were and are in this setting regarded as unequal competition After two years of service in 1991 an evaluation of the treintaxi has been made The success of the concept is reflected in the extension of the service after two years one can take a treintaxi in 60 cities and around 200 surrounding municipalities The complaints are concentrated on the waiting times difficulties in the purchase of tickets service hours and the obligation to call in advance when one wants to be picked up at home Consumentengids 1991 The users of the treintaxi are those passengers that have more money than average to spent on
134. d reading devices passenger fares are transmitted to a central computer system which then disburses appropriate payments to each transportation provider The TransLink system will also provide each provider with reliable statistics on 79 Sommaire ridership MTC anticipates that in the future TransLink cards could also be used for parking meters taxis public telephones and even retail purchases Flexible carpooling habits The RIDES organization is currently emphasizing flexible carpooling in which a commuter might participate in a carpool once or twice a week The rest of the week the commuter could drive her own car to work usually alone Linda Furnas of RIDES states Pleople think that whatever mode they choose whether it s transit carpooling whatever that they have to do it five days a week And we re trying to make them realize that this carpooling is an option you could do two days a week 5 Future development and expansion of paratransit Although Santa Clara County boasts some important innovations in paratransit its future is unclear Local transportation planners do not envision widespread paratransit services anytime soon This section discusses some possible expansions of paratransit service and the obstacles to providing this service 5 1 Expanding ADA paratransit technologies to services for the general public Providing paratransit services to passengers with disabilities is extremely expensive
135. de prise en charge pour les services occasionnels Ils ne font pas obstacle ce que des services compl mentaires soient mis en place d s lors qu ils n empi tent pas sur la consistance mat rielle de ces services La jurisprudence sinon la loi sera certainement appel e arbitrer cette possibilit 128 Pour un exemple d application v CE 14 juin 1991 SARL St nouvelle France cars req n 67 127 210 Sommaire CONCLUSION Eric Le Breton Le d veloppement du transport la demande TAD est aujourd hui possible et souhaitable C est un mode de d placement adapt a l volution des comportements de mobilit dont on peut rappeler quelques principes D abord la d synchronisation des d placements Les cr tes des heures de pointes disparaissent au profit de d placements continus en journ e mais aussi la nuit en semaine mais aussi le week end Ensuite la complication des d placements quotidiens La p riurbanisation et l apparition de centres secondaires dans les agglom rations allongent les distances de d placement D s lors les citadins n organisent plus leur mobilit autour du domicile mais pratiquent des sauts de puce d un endroit l autre avant de rentrer chez eux Enfin ce sont les d placements de rocade de p riph rie p riph rie et non plus les d placements radiaux de p riph rie centre qui captent la majeure partie des mobilit s urbaines Le TAD est gal
136. de service public art 38 de loi n 93 122 du 29 janvier 1993 dit loi Sapin soit des march s publics art 104 I 11 et 308 du Code des march s publics Les entreprises titulaires d une autorisation de transport avant l entr e en vigueur de la LOTI n ont elles m mes aucun droit de priorit pour la conclusion d une convention dans le cadre de la nouvelle l gislation CE 28 f vrier 1996 Ligonie c Conseil G n ral de la Ni vre 100 Toute attribution d une ligne un transporteur en m connaissance des obligations de mise en concurrence est d ailleurs passible de sanctions p nales au titre du d lit de favoritisme art 432 14 du Code p nal 177 Sommaire Cette ma trise publique est garantie par des dispositions p nales Toute ex cution d un service la demande de transport public routier de personnes n ayant pas fait l objet d une convention avec l AOT est passible d une amende p nale de contravention de 5 classe d cret n 98 460 du 12 juin 1998 modifiant le d cret n 63 528 du 25 mai 1963 relatif certaines infractions en mati re de transports ferroviaires et routiers Ces sanctions semblent pouvoir s appliquer y compris lorsque les transporteurs ne respectent pas les termes de leur autorisation ou conventionnement par exemple par l extension ou la modification des dessertes ou encore l augmentation de la fr quence des voyages par des doublages de lignes Ces disposi
137. de voyages 2 334 421 1 465 Sur la totalit des services pr fix s et souples le taux de couverture des d penses par les recettes initialement pr vu hauteur de 9 6 m aura t que de 6 43 ce mauvais chiffre s expliquant notamment par l imputation de 70 du temps de travail d un ETAM 112 000 francs annuels N anmoins les lus rencontr s pour l valuation faisaient valoir qu ils taient assez satisfaits de la tournure des v nements illustration parfaite des propos de M Bigey pour l lu le service de transport urbain c est un autobus qui circule au moins de temps en temps dans le maximum de rues le droit au transport n est souvent qu un droit au poteau d arr t Bigey 1993 p 79 D autre part les utilisateurs interview s pl biscitaient le service En 1999 la STP produit 12 millions de voyages dont un peu moins de 8 000 pour le TAD qui se partagent en 2 210 courses pour les souples et 2 666 pour les pr fix s dont 1 566 pour le seul CHU La longueur moyenne d un trajet est 8 3 km A 10 des pr fix s ne sont pas consomm s La d fection est plus difficile pour les souples Le taxi peut se plaindre et la personne est admonest e L organisation du service co te 350 000 frs et rapporte 35 000 frs de recettes voyageurs Ce ratio recettes d penses de 1 pour 10 est nettement inf rieur celui d une ligne classique qui tait en 1995 Poitiers de 35 6
138. e production sur mesure dont le marketing en one to one devient un des l ments centraux il s agit d identifier le plus directement possible les besoins de chacun et d y r pondre de la fa on la plus pr cise possible La constitution de m gabases de donn es data wharehouses devient un l ment clef tant dans la conception des produits et de la production que dans leur distribution La difficult produire massivement des produits diff rents et changeant semble galement ouvrir transitoirement des formes nouvelles dans certains secteurs qualifi es de many to many un grand nombre de producteurs pour un grand nombre de distributeurs L offre de transports est de plus en plus confront e cette volution qui ouvre la possibilit d inventer ou de r inventer de nouveaux produits et services De fait on voit fleurir aujourd hui des modes nouveaux rollers trottinettes des utilisations nouvelles de modes anciens bicyclette et multimodalit par exemple des modes d acc s nouveaux certains modes les coop ratives automobiles le covoiturage le libre service le remplacement du d placement de personnes par des livraisons d objets et des services de transports collectifs la demande Chaque individu tend largir la gamme des moyens qu il utilise pour bouger dans la ville ou pour faire bouger les personnes et les objets Dans ce domaine le one to one tend prendre ainsi la forme du porte porte 23
139. e comporte presque n cessairement un appel aux nouvelles technologies de l information Cela ne pose gu re de probl mes autres que techniques du c t des op rateurs En revanche les possibilit s presque infinies de mobilisation de l information offertes par les techniques ont un co t la centrale de mobilit est une merveille mais elle suppose des arbitrages permanents et une totale absence de routine ce qui est puisant La question est donc de simplifier cette utilisation de l information de proposer des choix partiellement effectu s et des possibilit s de routine aux usagers de les guider Le transport la demande est donc d autant plus efficace qu il fait partie d une gamme de services d aide l organisation des mobilit s associer la prestation de TAD avec d autres concernant la livraison par exemple est quelques soient les difficult s juridiques ou culturelles une orientation tr s importante pour les usagers Mais pr cis ment parce qu il est pr s de l individu et de ses demandes qu il personnalise la relation avec le prestataire et m me l objet technique le TAD pose tout particuli rement la question de la confiance L exemple du TOUC montre deux choses la premi re c est que le TAD appelle galement des services d accompagnement et qu il peut tre dans ce domaine l occasion de combinaisons particuli rement heureuses par exemple transport et livraison La deuxi me est que la
140. e d veloppement des horaires variables le jour la nuit les week ends qui r sulte la fois d un nouveau mod le productif et de nouveaux modes de consommation entra ne non seulement des changements mais aussi des irr gularit s dans les emplois du temps La vie des entreprises comme celle des individus est ainsi de plus en plus marqu e par des variations et un processus g n ral de d routinisation On assiste ainsi un processus de d synchronisation de la vie sociale Les techniques nouvelles en particulier toutes celles qui sont asynchrones comme les r pondeurs les fax les emails mais aussi les cong lateurs sont mobilis es pour rendre possible cette d synchronisation Mais celle ci suppose aussi de nouveaux besoins de synchronisation et de nouveaux outils pour ce faire car la sir ne de l usine la cloche de l glise l appel pour le repas de la m re de famille ou le journal t l vis de vingt heures sont de plus en plus inadapt s Ces volutions profond ment les besoins en mati re de transports ajoutant une dispersion dans le temps la dispersion dans l espace et l irr gularit temporelle l h t rog n it spatiale Comme je veux Cette irr gularit qui est selon les cas v cue comme une libert potentielle ou au contraire comme une contrainte entra ne quoiqu il en soit une incertitude de plus en plus grande dans la vie quotidienne des citadins Leurs programmes d activit s sont moins r
141. e de d placement le touc ne concurrence ni les bus de la SEMVAT ni le taxi ni la voiture Pour ce qui concerne le bus quatre lignes de bus desservent le secteur mais elles sont toutes radiales Hormis pour ceux qui habitent sur le trac le recours au bus impose au moins une rupture de charge l achat d un ticket de bus un d tour parfois long l chelle du d placement consid r pas d aide au chargement d chargement des courses et une descente l arr t qui peut tre loign du domicile Quant aux taxis 1l est peu probable que les utilisateurs du touc soient des gens qui l ont abandonn sur ce segment de d placement et qui lui reviendraient si le touc disparaissait On peut faire la m me hypoth se pour la voiture La simplicit d usage Troisi me point rien de high tech dans le touc pas de syst me de r servation pas de logiciel d habillage graphicage pas de phonie ou de transmission en temps r el de feuilles de route pas de n cessit de localisation GPS En tout et pour tout un walki talki par personnel Les tudes de lignes sont inutiles la communication r duite l existence d un stand l entr e du magasin et aux v hicules eux m mes qui ne passent pas inapercus Les clients ne se livrent 4 aucune manipulation si ce n est pr senter leur ticket de caisse La part d apprentissage est nulle y compris les apprentissages les plus vidents tels que savoir et se rappeler o e
142. e de premi re importance dans le stationnement urbain Qu en est il du touc dans ce contexte Jusqu a ce jour un projet a donn lieu une tentative de rapprochement des parties prenantes mais il a chou A l initiative des d marches se trouve un GIE regroupant les entreprises install es dans la zone d activit de Basso Cambo au sud de la ville La zone d activit est sise proximit imm diate du terminus de la ligne A du m tro station Basso Cambo Elle regroupe plusieurs entreprises importantes Motorola 2 400 employ s Alcatel 2 000 employ s Siemens 1 500 M t o France 1 000 La D p che du Midi 800 les Services techniques de la navigation a rienne 600 Cap Gimini 400 STORAGETEK 200 pour un total avoisinant les 10 000 employ s sur la zone Ces entreprises ont souhait proposer ceux de leurs salari s qui utilisent le transport collectif un rabattement commode sur le m tro S est alors esquiss un partenariat entre le GIE la SEMVAT la ville de Toulouse et la soci t Le Touc Cette derni re proposait de mettre disposition du GIE une flotte de voiturettes 129 Sommaire principalement sur les heures de pointe La configuration tait id ale un d placement semi polaris une zone de desserte restreinte une population ayant effectuer des d placements relativement r guliers Le projet baptis TUPI pour Transport Urbain Public Individuel partait sur les bas
143. e en s inspirant de la classification d Allan Black le many to one les passagers sont collect s chez eux mais d pos s au m me endroit le many to few passagers transport s en un nombre limit d endroits le many to many destinations multiples dans une m me zone autrement dit le one to one ou le porte porte Un mode de transport ancien Le TAD n est pas nouveau mais il semble rencontrer aujourd hui un regain d int r t nouveau en France comme dans de nombreux pays Son anc tre est le taxi collectif dont la formule a t codifi e l galement en France en 1930 Mais les autorisations d exploitation ne furent pas renouvel es apr s la guerre m me si quelques lignes ont continu de fonctionner jusque dans les ann es soixante dix 2 Le taxi collectif est aussi fr quent dans des zones rurales sous des formes vari es par exemple pour se rendre au bourg les jours de march Depuis quelques ann es des formules diverses ont t mises en place par des Conseils G n raux et par la SNCF pour permettre aux ruraux d acc der aux gares malgr la disparition d un grand nombre d entre elles Le taxi collectif est toujours tr s pr sent dans les villes des pays en voie de d veloppement avec toute une gamme qui va des Jeepneys au Touctoucs en passant par les taxis brousse Aux tats Unis le TAD conna t un d veloppement significatif sous l appellation de paratransit d fini de la fa on suivante public p
144. e juridique du droit du transport urbain visant d terminer les conditions de cr ation et de fonctionnement de ce type de service chapitre 6 Au final les auteurs formulent quelques pistes de r flexion et de d bat et plaident pour que les collectivit s locales les grands groupes du transport publics et priv s et leurs filiales les taxiteurs mais aussi de nouveaux entrants dans le domaine tels que les grands groupes de la distribution EDF des concepteurs de technologies de l information et de communication et des constructeurs de nouveaux types de v hicules prennent en compte le transport la demande dans l organisation de la mobilit urbaine 17 Sommaire Chapitre 1 LES FACTEURS STRUCTURELS FAVORABLES AU DEVELOPPEMENT DES TRANSPORTS A LA DEMANDE Fran ois Ascher Diverses volutions soci tales apparaissent aujourd hui comme d favorables aux transports collectifs classiques fond s sur des transports de masse r p titifs dans lesquels les usagers se d placent tous en m me temps de la m me fa on sur les m mes parcours et aux m mes heures Mais les exigences environnementales comme la lutte contre les in galit s appellent au d veloppement de services publics de mobilit permettant tous de se d placer dans l ensemble des agglom rations urbaines tout en conomisant les ressources naturelles non renouvelables et les rejets de carbone Ce contexte cr e des conditions favorables au d veloppeme
145. e la gestion des services urbains afin de mieux tenter de montrer ce que sont les enjeux On insistera donc sur deux aspects D une part le Transport la demande comme paradigme d une cat gorie de services qui correspondent particuli rement aux volutions des modes de vie en cela on reprendra des questions d j abord es par F Ascher D autre part le TAD comme service caract ristique de nouveaux mod les de gestion urbaine et de gestion des services 6 1 La construction du mode de vie Fran ois Ascher rappelle le caract re tendanciel ou pour le moins r manent des faibles densit s urbaines et de la p ri urbanisation Il r sume galement l expression de grandes tendances culturelles travers quelques slogans particuli rement significatifs libres ensemble o je veux quand je veux comme je veux Ces grandes caract ristiques contextuelles et culturelles associ es quelques autres contribuent poser en d autres termes la question de l organisation de la vie quotidienne Dans le cadre des soci t s modernes celle ci tait impos e dans son contenu dans la r partition des r les et dans les temporalit s par l organisation sociale et l initiative de l individu n intervenait qu la marge Aujourd hui la mobilit et la simultan it conduisent ce que la vie quotidienne se d ploie dans un espace temps beaucoup plus consid rable au moins pa
146. e m me int r t de desserrer la contrainte ou pour le dire dans des termes plus optimistes d accro tre leur marge personnelle d autonomie l gard des voisins pour Madeleine de l emploi du temps pour Aude et des pesanteurs de la mobilit familiale pour Sylvie N anmoins les horaires trop restreints la desserte limit e la m diocre performance de la prestation des taxis la non autonomie de Ptibus qui ne dispense pas de devoir recourir aux parents au mari aux voisins etc aboutit dans une complication de la gestion des mobilit s et ne permet pas de transformation des univers de mobilit Du point de vue de ces utilisateurs Ptibus est une proth se pr cieuse mais ce n est qu une proth se Ptibus ne lib re pas de la captivit 1 3 Quels d veloppements possibles du service La desserte de nouveaux sites On peut concevoir d abord que Ptibus soit instaur sur de nouveaux trac s en zones peu denses ou en remplacement de lignes r guli res dont les ratios d exploitation sont mauvais D autre part il peut tre int ressant d envisager le renforcement d un service vers le CHU avec la cr ation possible d une navette interne au site qui se r organise en s talant 3 4 000 personnes y sont affect es dont une partie travaillent en horaires d cal s on peut aussi peut tre prendre en compte un certain nombre de visiteurs de l h pital Le Futuroscope est un autre site int ressant Fr q
147. e multiplier par vingt les capacit s de transmission des donn es De nouvelles possibilit s vont tre ouvertes par l UMTS licences en cours de d livrance pour les t l phones mobiles et le WAP qui permet leur combinaison avec Internet et la t l vision Ces techniques de communication commencent d j tre compl t es par des dispositifs du type titre de transport lectronique et pass sans contact qui ont le double avantage en favorisant la communication avec les usagers plus particuli rement pendant leur mobilit d invidualiser la relation et d alimenter les m gabases de donn es Ces techniques permettront d embarquer de fait virtuellement la totalit des informations disponibles ou accessibles Elles rendront possible la modification des rapports entre fixe et mobile pour les entreprises comme pour les individus Logiciels d analyse des donn es sur le trafic notamment de routage et de temps de parcours permettant leur exploitation en temps r el Coupl es avec les syst mes d information g ographique et les m gabases de donn es ces techniques rendront possible d une part l int gration des informations par exemple sur le trafic automobile les heures effectives de passage des transports collectifs les dur es et les prix de transport le stationnement accessible les services disponibles chaque endroit d autre part la singularisation des services de transport en temps r el et la r activit personna
148. e n importe quelle personne collective priv e centres commerciaux associations de commer ants universit s h pitaux peut organiser un transport dans les limites du p rimetre de transport urbain sit t que le transport priv sort du PTU il tombe sous le coup du droit appliqu au non urbain Cette possibilit est brid e par une contrainte effective et une contrainte potentielle La contrainte effective est li e au statut de la voirie o s effectuent la prise et la d pose des clients Si l espace de prise en charge et de d pose des clients est un espace public le transporteur tombe sous le coup non pas du droit du 217 Sommaire transport mais de la police de voirie qui s applique tous les v hicules le stationnement sur la voirie publique est r glement Une solution possible est utiliser un espace priv Ainsi le barreau toulousain a sollicit le touc l occasion d une manifestation n cessitant le d placement des avocats Les taxiteurs ont d nonc le stationnement des toucs sur la voie publique pour la prise et la d pose de leurs clients La solution mise en oeuvre fut celle de la place de parking priv e La contrainte potentielle est li e au caract re on reux ou gratuit du transport En non urbain un d cret de 1987 impose clairement le principe de gratuit Le transport ne doit donner lieu ni un change d argent ni une contrepartie en nature bons d achat ou abonnements
149. e ont pour caract ristiques d tre exclues du d cret d application de la LOTI au profit de l gislations particuli res Cette d connexion du r gime d application de la LOTI 196 Sommaire semble bien significative d un souci de pr server l autonomie relative de ces activit s vis vis notamment des services publics Cette situation entretenue par le r gime de la LOTI permet aux deux secteurs d activit s services priv s et services publics de se d velopper sans entrave Mais elle ouvre en retour des antagonismes pouvant cr er un frein au d veloppement coordonn du TAD La concurrence entre les diff rentes formes de transport constitue d ailleurs un probl me r current dans ce domaine A l origine la l gislation tait significativement destin e la coordination des transports La concurrence y tait con ue comme n faste compte tenu des missions de service public Des droits de pr f rence avaient t institu s Ainsi le service public du rail avait pu b n ficier d un droit de pr f rence sur les services priv s de transports routiers ces derniers ne pouvant assurer certaines formes de dessertes qu en cas de carence av r e du service public Cette disposition destin e pr venir les effets r put s n fastes de la concurrence n a cependant pas t reprise au sein m me des transports routiers en d pit de l mergence des services publics Aujourd hui les textes et la juris
150. e partag e en libre service semi collectif le covoiturage ou collectif le minibus Mais en fait 1l existe un mod le pr dominant de TAD ainsi qu en t moigne la typologie arborescente de IDF conseil que l on pourrait compl ter par les agglom rations prises en compte par les autres bilans On peut r sumer ce mod le en quelques caract ristiques 1 le caract re low tech des syst mes qui ne font que tr s peu appel aux nouvelles technologie examin es par Fran ois Ascher dans le chapitre 1 La majorit des exp riences ne n cessite aucun logiciel d exploitation ou de r servation aucun dispositif de suivi des v hicules sur le terrain 2 le faible degr d laboration d un service sp cifique de TAD En fait le service propos par les agglom rations du cartouche n 1 n est aucunement du TAD puisque les itin raires et les horaires de passage sont pr d termin s 3 enfin dans la majorit des cas les transporteurs sous traitent le service aux taxis ce qui n est pas sans effet quant la nature de la prestation nous y viendrons Arborescence IDF source op cit tome 1 p 6 104 Sommaire Sans trancher entre la r ussite ou l chec il faut admettre que les diff rentes exp riences ne sont pas significatives surtout au regard des enjeux de la mobilit urbaine Les utilisateurs des services de TAD se comptent par dizaines par centaines rarement par milliers Cet ordre de grandeur
151. e rise nation wide Other agencies have created two tiered wage scales for transit employees offering lower wages to workers who drive paratransit vehicles Chira Chavala Venter and Gosling pp 12 13 4 Cervero p 210 Le Simon p 3 6 7 Simon p 9 64 Sommaire In Santa Clara County Valley Transportation Authority operates its ADA paratransit service through a private non profit company called Outreach Outreach in turn has contract agreements with private taxi and bus vendors Connie Soper of the Metropolitan Transportation Commission acknowledged the tension that sometimes occurs between public agencies and labor unions I wouldn t say they labor unions are against paratransit she said but they might not necessarily see contracting out in their best interests Clean Air Act of 1990 The Clean Air Act passed in 1990 allows the Environmental Protection Agency EPA to define and enforce air pollution controls in the United States Under the law each state is responsible for creating a plan describing how it will bring air pollution down to the levels required by the EPA The transportation measures included in the act cover issues of clean fuels automobile maintenance and inspection and transportation policy changes Metropolitan areas that do not meet minimum pollution reduction requirements also called non attainment areas are required to encourage improved public transit systems ca
152. e services operate at the fringes of the market and do not make a significant contribution to the overall mobility patterns in the Netherlands The more significant result of the implementation of the treintaxi concept is the contribution to the discussion on public transport in the Netherlands that has been triggered by the subsidies under the label of the CVV the debates on unequal competition as well as the fact that in the major cities the treintaxi concept has been unable to enter the local market except for Utrecht see figure 3 This in combination with the trend to privatisate the public transport companies continues to fuel discussions on the role of public bodies in public transport sector 3 Privatisation of public transport in the Netherlands examples in a transition period From 1982 onwards privatization and deregulation of public transport has been the official policy guideline Decentralization of the role of the State to the Province level transferred the responsibility for the service and quality of public transport in the regions to the Province The Provinces give out concessions for five years and thus 94 Sommaire form the negotiation partner for firms that wish to exploit the regional market for public transport The role of the Ministry of Transport has been from 1997 onwards concentrated on the investments in the national railnetwork The investments in railway tracks in the regions remain thus the responsib
153. ean Air Act of 1990 which applies to the entire U S Local regulations Taxicab regulations Each city government within Santa Clara County can issue its own regulations regarding taxicabs that operate within city limits In San Jose for example new taxi vendors are issued a business permit as long as they meet minimum fitness standards but the city government determines the fares they can charge In Palo Alto and Mountain View on the other hand taxi vendors seeking a business permit are first required to demonstrate that their new services will provide public VTA Transportation Handbook p 6 9 and Crain amp Associates p 31 VTA Transportation Handbook p 6 10 and Crain amp Associates p 31 70 Sommaire convenience and necessity Existing taxi vendors may formally protest the approval of the new vendor although the city typically approves new applicants if they meet minimum safety and insurance requirements In both cities the government leaves fare structures to the vendors Sunnyvale operates on a franchise system in which a single vendor has access to the market and operates as many taxis as it sees fit The city chooses the vendor through a competitive bidding process The city does not directly determine fare structures but it does establish maximum fares Shared rides are permitted in all four cities with the consent of the passengers but it is unclear how often shared rides actually occur
154. ed for 6 of the overall operating expenses by contrast fixed route bus operations expenses totaled US 176 6 million For the advanced paratransit demonstration project several sources provided funding The Federal Transportation Administration provided US 375 000 through its Urban Mass Transportation Technical Assistance Program Caltrans the California State Department of Transportation provided US 375 000 through its New Technology Program Navigation Technologies of Sunnyvale California donated the geographic database Cost is a significant problem in providing paratransit services to the disabled despite new technologies to make routing more efficient Marty DeNero of the Valley Transportation Authority estimates that the average paratransit trip costs Outreach about US 23 per person The passenger s share of this cost is a fare of 2 50 1 2 Shuttle services to train stations and airports Feeders to Guadalupe Light Rail system A network of connecting services supports the Guadalupe Light Rail system which provides 24 hour service between the city of Santa Clara and south San Jose 7 Jeannotte p 339 28 Santa Clara County SMART Paratransit Demonstration Project p 2 50 Sommaire Connecting services include regular bus lines as well as eleven different shuttles The shuttle routes operate primarily during commute hours and are designed to serve major employment sites as well as a few residentia
155. ed free to passengers Currently seven shuttle lines serve the Great America Amtrak station Each shuttle makes two morning and two afternoon trips between the station and employment sites The following destinations are served Milpitas Moffett Field North Sunnyvale South Sunnyvale North Santa Clara South Santa Clara and Mountain View In addition some employers provide their own ACE shuttle services for their employees Feeders to Caltrain There are around thirty different shuttle services connecting to Caltrain stations and half of these operate within Santa Clara County the remainder operate further north in San Mateo and San Francisco counties Caltrain shuttles are funded from both public and private sources including the Bay Area Air Quality Management District the Transportation Fund for Clean Air the Peninsula Corridor Joint Powers Board and the participating employers Shuttles are free and open to the general public Currently shuttle services are provided as follows Three shuttles serving California Avenue station One serving San Antonio station Two serving Mountain View station Two serving Sunnyvale station Six serving Lawrence station Two serving Santa Clara station Silicon Valley Manufacturing Group website VTA Transportation Handbook p 2 8 TransitInfo webiste 3 Valley Transit Authority website 53 Sommaire Two serving San Jose Diridon station One serving Blossom Hill station
156. ed to take trip reservations up to 24 hours in advance According to the American Public Transit Association 82 of public transit agencies in the U S were providing some sort of paratransit service before ADA was enacted Compliance with ADA regulations has however changed the way paratransit service is provided and increased demand for services from disabled passengers creating new challenges for transit agencies Outreach s registered client base for example increased from 6 000 people in July 1993 to 12 000 people in March 1996 The increase was due in large part to changes that were enacted as a result of the ADA Outreach s service area was increased to Information in this section is summarized from Simon p 3 and from the Americans with Disability Act website 63 Sommaire include all fifteen cities that the Valley Transportation Authority serves and monthly trip limits were phased out Paratransit is expensive said Connie Soper a senior planner at the Metropolitan Transportation Commission Because they agencies have to respond to the requirements of the ADA there s not always a lot of flexibility in the service end The ADA does not include accompanying appropriations to help public agencies fund paratransit services which has led some agencies to complain about the burden created by unfunded federal mandates In response however agencies and operators are experimenting with innovati
157. egrouping around 8 million persons the population density in the three Provinces that make up the Randstad is 1 172 persons per 100 hectares in Zuid Holland including Rotterdam and the Hague 935 for Noord Holland including Amsterdam and 798 for Utrecht including the city of Utrecht B The intermediate zone with a population density of between 300 and 400 persons per hectares C the periphic zone with a population density of around 200 persons per hectares CBS 1999 The last two decades the Randstad has lost population in absolute and relative numbers while remaining the economic heart of the Netherlands It is however the intermediate zone that experienced and continues to experience the highest economic growth percentages With this is meant that the intermediate zone has a relative higher score for the vitality of the total of economic activities and a relatively higher growth rate of the number of employees The economic growth axes have been initially along the infrastructure corridors The three zones of the Netherlands are 86 Sommaire depicted in the following figure reflecting the national potential of the Dutch municipalities RPD 1994 87 Sommaire Figure 1 The three zones of the Netherlands The multi centered urban structure of the Netherlands and the outwards spread from the Randstad has caused a traffic increase on most of the main axes of the highway system In figure 2 the traffic intensity in 1991 as
158. elop a Guaranteed Ride Home program in Santa Clara County and to build a center that would link welfare recipients employment services and transportation State regulations California Public Utilities Commission regulations In California the Public Utilities Commission regulates private transportation vendors that provide intercity services Commercial companies that wish to enter the transportation market must first apply for a certificate of convenience and necessity from the PUC The application fee is usually 500 or more and the approval process may take up to nine months Existing companies and even public agencies may lodge a formal protest against the applicant especially if the new service would compete directly with existing services If the certificate is issued the company must file its fare structure with the PUC and meet minimum standards for driver fitness and insurance Employer sponsored carpools or vanpools carrying fewer than fifteen passengers are exempt from PUC regulation PUC also determines the minimum amount of liability insurance that commercial companies must purchase For vehicles that seat less than nine passengers the company must purchase US 750 000 of liability insurance coverage for vehicles with 9 16 seats they must purchase US 1 5 million of coverage and for vehicles with 17 or more seats they must purchase US 5 million of coverage These insurance requirements which are relatively high
159. emble assez int ressant il consiste a coupler un aller en transports collectifs avec un retour en taxi Ce syst me est performant pour les courses retour charg de paquets et pour les retours tardifs la nuit du travail ou pour les loisirs Ce syst me est install Anvers Gand Ostende et s implante maintenant Bruxelles Certes cela reste un dispositif compl mentaire mais il pr sente un caract re g n ral et int gr au r seau normal qui le distingue des dispositifs de nuit ou de bout de lignes qui fleurissent un peu partout aujourd hui en France aux noms vari s et plus ou moins po tiques comme Clair de lune Roubaix ou lignes de nuit Lyon En Suisse le TAD et les taxis collectifs se sont d velopp s en liaison avec la mise sur pied de Ra l 2000 grand syst me de coordination des trains Ce type de syst me existe depuis de nombreuses ann es aux Pays Bas Aux tats Unis une trentaine d agglom rations de plusieurs centaines de milliers d habitants ont mis sur pied avec succ s des dispositifs de Demand Response fonctionnant en moyenne chacune avec une centaine de v hicules Chicago est la plus importante des grandes agglom rations o fonctionne un syst me de TAD avec plus de 1000 v hicules d di s Le TAD y fonctionne dans les zones urbaines en op rant principalement du rabattement sur les gares D autres mani res d utiliser les TAD sont elle envisageables Le bilan des exp riences fran aises en m
160. ement peu denses et sur des distances de plus en plus longues La multipolarisation contribuera aussi diss miner les flux Le radio concentrisme et l axialit des mobilit s qui favorisaient les transports collectifs classiques aura tendance diminuer L quipement indispensable en transports en site propres des grands axes des villes de province et de la premi re couronne de la R gion Ile de France pourra peut tre permettre de reconqu rir quelques pour cents de parts de march sur l automobile Mais pass l quipement de ces grands axes cette reconqu te ventuelle ne pourra plus se faire avec ces moyens traditionnels Il faudra promouvoir des transports publics performants pour des d placements pars dans le temps et dans l espace Enfin la m tapolisation et l exurbanisation auront galement tendance affaiblir les distinctions entre transports urbains et transports r gionaux ce que la SNCF qui vient de racheter Via Gti semblent avoir bien compris 2 L volution des modes de vie Libres ensemble Notre soci t est anim e par une tendance lourde multis culaire d autonomie croissante des individus Peu a peu cette dynamique d individuation p n tre tous les domaines de la vie sociale modifiant les territoires les temporalit s la nature et la forme des liens sociaux Mais cette autonomie n est que relative car elle se double d un processus de socialisation qui inscrit les individus dans des sy
161. ement adapt aux nouvelles formes d organisation urbaines tal es peu denses organis es autour de plusieurs centres qui ne sont pas n cessairement pluri fonctionnels mais plus ou moins sp cialis s centres commerciaux technop les zones d activit s Il s av re galement que I offre actuelle de d placement ne permet pas de satisfaire convenablement certains besoins A quelques pour cents pr s le r gne de la voiture n est pas contestable dans le p riurbain lointain et il faut d velopper le transport collectif sur les parties centrales et les axes structurants des agglom rations Mais le transport collectif n est pas suffisamment efficace sur les franges des agglom rations Les slogans selon lesquels 90 de la population du p rim tre de transport urbain se trouve moins de 300 m tres d un arr t de bus oublient de pr ciser que certains arr ts sont desservis trois fois par jour et imposent aux utilisateurs de multiples correspondances et des dur es de parcours qui peuvent tre consid rables On peut alors concevoir qu un TAD fiable et de bonne qualit puisse sur les territoires des banlieues et des communes de premi re et de seconde couronnes sinon susciter le transfert modal depuis la voiture au moins faire en sorte que la complexification des mobilit s urbaines ne profite pas uniquement cette derni re 211 Sommaire Par ailleurs le d veloppement de TAD permettrait de r duire le c
162. en groupe ou en circuit en empi tant directement sur les champs r serv s aux services d initiative priv e En sens inverse les AOTU pourraient retenir une interpr tation restrictive du TAD dans le but par exemple d assimiler les services semi r guliers de v ritables services r guliers afin d chapper certaines contraintes sp cifiques au TAD notamment en mati re de financement cf infra Cette fluctuation de la notion comporte donc des impacts juridiques non n gligeables Elle peut tre source de confusion La solution la plus vidente serait d aligner la d finition des services urbains concern s sur celles des services non urbains Cependant d autres solutions sont peut tre d gager Dans ce contexte des pr cisions seraient apporter par le juge ou le l gislateur m me s il s agit de conserver un r gime de souplesse 176 Sommaire I C PRINCIPES D ORGANISATION I C 1 POUVOIRS D ORGANISATION Ma trise des services par les AOT En principe l intervention des collectivit s publiques dans la sph re des activit s de production d change et de services est subordonn e une d faillance de l initiative priv e et l existence circonstanci e d un int r t public satisfaire Il s agit l d une expression du principe de libert de commerce et d industrie N anmoins la loi peut y apporter des temp raments Tel est le cas de certains services de tran
163. ensors and closed circuit television cameras At a central control room staff members evaluate this data and use changeable traffic signs and lights to re route traffic away from accidents construction zones or congestion A staff engineer for example might monitor photos transmitted by cameras along a certain stretch of road When he sees an accident occur or when he notices that overall traffic speed is decreasing he can type a message to be displayed on signs above the highway telling drivers to divert to a parallel route and rejoin the highway after passing the accident site Data collected from the sensors and cameras is also transmitted to TravInfo 4 2 Low tech innovations in Santa Clara High Occupancy Vehicle HOV Lanes HOV lanes are restricted to vehicles carrying three or more passengers in some cases two or more passengers They are typically found on the far left side of highways 77 Sommaire where the pavement is painted with a white diamond The goal of such lanes is to encourage carpooling and use of public buses by providing passengers with a designated thoroughfare that is quicker and less congested HOV restrictions are typically in effect during rush hour from 5 or 6 until 9 in the morning and again from 3 to 7 in the afternoon During other times the lane may be used by any vehicle regardless of number of passengers The Bay Area has 270 miles of carpool lanes one of the most comprehensive HOV sys
164. ent de libert dans le centre de Poitiers Comme Aude elle est critique l gard du faible niveau de performance de Ptibus imputable pour l essentiel aux taxis Sylvie ne prend plus jamais Ptibus le vendredi car les taxis privil gient les courses normales et oublient volontiers les clients du transport la demande le probl me tait d ailleurs identifi en d cembre 1995 par les membres du GIE de taxis qui reconnaissaient avoir des difficult s assurer les courses command es entre 15h30 et 19h00 autour de la desserte de la gare AGIR 1996 p 7 Ce sont alors les chauffeurs de bus de la STP qui rappellent au standard du GIE la pr sence d un client Ptibus Sylvie a achet un t l phone portable pour g rer cette difficult ventuelle Mais il lui est arriv quelques reprises de se voir vertement reprocher par le taxiteur de l avoir fait attendre quelques minutes Ptibus offre donc Sylvie une marge de libert personnelle qui se r percute positivement sur le syst me familial par un gain d autonomie pour son mari libre de son temps les soirs o son pouse rentre avec Ptibus Pourtant il n y a pas de modification des pratiques de mobilit de Sylvie mais l encore un desserrement de la contrainte 117 Sommaire Ces trois cas personnels qui n ont pas n cessairement de valeur exemplaire contribuent clairer certains aspects du TAD Ptibus pr sente pour chacune de nos interlocutrices l
165. ent l une modalit de transition plus qu un dispositif appel durer Le TAD est galement employ comme dispositif ad hoc pour des situations personnes ou territoires particuli res avec des moyens tr s cibl s Le cas le plus fr quent est celui des personnes g es et des handicap s Le ramassage scolaire s organise aussi parfois peu ou prou sous la forme d un TAD Le TAD sert galement pour desservir sp cifiquement les habitants ou les usagers d une zone tr s p riph rique ou tr s enclav e voire les usagers d un quipement collectif spectateurs d un th tre utilisateurs d un a roport clients d une station de ski salari s d une entreprise ou d une zone d activit s 14 Sommaire En Grande Bretagne cette dynamique est soutenue par la Community Transport Association qui incite et aide les associations d habitant organiser de tels dispositifs Aux Etats Unis les universit s organisent souvent des syst mes de TAD pour les tudiants Mais tr s rarement le TAD est employ de fa on syst matique et int gr e avec l ensemble des autres modes de transports publics Pourtant un certain nombre d exp riences trang res apparaissent prometteuses On cite souvent l exemple qu b cois o plusieurs communes trop petites et trop vastes pour d ployer un syst me de transports public classique ont mis sur pied un service public uniquement base de taxis Le systeme TOV Ticket d velopp en Belgique s
166. er l chelle sup rieure de f d rer les nergies de donner lieu l apprentissage de nouveaux comportements de d placement chez les usagers et de nouveaux comportements institutionnels et conceptuels chez les op rateurs d Tout ce qui concerne l appr hension de la demande est peu pr s inexistant Le plus souvent les op rateurs s en tiennent aux enqu tes mont es descentes et origines destinations et ne r alisent aucune tude plus fine visant saisir des comportements de d placements De la m me mani re hormis quelques exceptions ils ne r alisent aucun investissement dans le travail de conception du service sur le plan de son contenu de son image de son environnement de sa capacit de lien avec d autres commodit s Ce d ficit conceptuel s explique par la modestie des marges de manoeuvre dont les transporteurs disposent vis vis des autorit s organisatrices sur le plan de la conception du produit Les entreprises n ont en effet qu une faible latitude quant au prix la publicit et la distribution de leurs produits Il s explique aussi par le manque d int r t pour une prestation qui ne concerne qu un infime pourcentage de l activit En mati re d appr hension de la demande la d marche des op rateurs lus et exploitants se limite alors faire suite des demandes exprim es par des habitants Or l on sait que la demande explicite et au del
167. ere interpreted in two ways firstly the transport concepts that function in addition to the classic forms and secondly the transport concepts that replace the classic transport system These alternative transport concepts are the result of both government stimulated concepts the treintaxi and concepts that developed in the niches created through privatisation Syntus Arriva The concepts have in common that they are situated in a framework that is characterised by duality the social function of the services offered versus the profit seeking logic induces government subsidies grants and strategies that interfere with the private character of either the transport companies itself or the sector as a whole This duality remains as long as public transport is considered a planning instrument having a_ social economic function by ensuring the mobility of the population in a region This public interest deserves in our opinion to be safeguarded by the public sector However it is currently undermined by the absence of a clear consensus on the concept of privatization at the side of the institutional actors setting the strategy and leading the negotiations Sylvester 2000 Underscored by the examples discussed above we come to the conclusion that the actual period can be characterised as transition period Privatisation enables the adoption of alternative transport concepts that are re shaping the conditions network functioning and use of act
168. ervices priv s compte tenu notamment de leurs tarifs a priori moins lev s Les services priv s paraissent eux m mes sans recours juridique face au d veloppement des services publics En particulier les entrepreneurs priv s ne peuvent en principe invoquer une concurrence d loyale et agir sur ce fondement devant les juridictions En effet cette action suppose un acte illicite qui ne peut tre appliqu aux services publics d s lors qu ils interviennent l galement selon les termes d finis par la LOTI et sans s arroger les signes particuliers des services priv s f De m me le recours aux principes de la libre concurrence d finis par l ordonnance du 1 d cembre 1986 et les textes communautaires parait en l tat incertain Les entreprises de taxis seraient vraisemblablement enclins de mettre en cause les services publics au titre d un abus de position dominante c est dire de position de force des services publics faussant ou restreignant le jeu de la libre concurrence N anmoins 1l resterait faire admettre que les services de publics de TAD op rent sur le m me march que les voitures de louage ce qui semble n anmoins plausible L abus de position dominante resterait cependant caract riser Quand bien m me les dispositions du droit interne admettent les abus de position dominante d s lors qu ils sont permis par la loi Or l intervention des services publics de TAD semble aujourd hui tre
169. ervices publics r guliers en accordant la pr minence ces derniers Il ne s agit cependant que d une r gulation limit e Elle ne s applique que dans certains cas et s op re par une autorit distincte de l AOT En outre le projet de loi portant diverses dispositions d adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports pr voit la suppression de cette proc dure d autorisation art 15 du projet de loi Cette mesure tient compte de la d r glementation de ce type de service travers les directives communautaires Elle vise luder tout risque de discrimination rebours des transporteurs fran ais vis vis de leurs concurrents tablis dans un autre pays de l Union europ enne Services de transport priv Les transports priv s correspondent aux transports qu organisent pour leur propre compte des personnes publiques ou priv es art 5 dernier alin a de la LOTT A l instar des services occasionnels les transports priv s ne sont assujettis aucune formalit ni condition de contr le au sein des p rim tres de transport urbain PTU En dehors des PTU les services de transport priv sont pour partie r glement s conform ment aux dispositions de l article 29 de la LOTI et de son d cret d application 87 242 du 7 avril 1987 Les services priv s de transport non vis s par le d cret tels que le covoiturage demeurent compl tement libres Les autres sont soumis un
170. es de la s curit des passagers des prix de la s curit des agents Cela souligne aussi l attention des pouvoirs publics que le probl me aujourd hui n est pas seulement d am liorer les transports publics dans les zones centrales fortes densit s Notons enfin qu la question selon vous quelle est la mission la plus importante des transports publics dans la soci t d aujourd hui ceux qui utilisent les transports publics r pondent en premier permettre au plus grand nombre de se d placer alors que ceux qui n utilisent pas les transports publics r pondent le plus souvent lutter contre la pollution Sans commentaire 3 Les exigences du d veloppement durable Peu a peu le d veloppement durable imprime des exigences nouvelles dans la conception la production le fonctionnement et le financement des villes et des services urbains L enjeu est d assurer un d veloppement quitable qui conomise les ressources naturelles non renouvelables qui pr serve les patrimoines naturels urbains et culturels qui r duise les diverses nuisances subies par les populations Ce syst me d quations n est videmment pas facile r soudre Le d veloppement de transports collectifs classiques n est de ce point de vue pas toujours performant En effet en dehors des zones denses et des grands itin raires ils induisent tr s peu de report modal et leur taux de fr quentation peut tre tr s faible certaines heures Les pe
171. es accords ponctuels et r vocables tout particuli rement dans le contexte de la r gion parisienne Les politiques publiques de mobilit sont souvent complexes dans les agglom rations de province o les autorit s organisatrices sont pourtant structur es par les communes centre Dans la r gion parisienne aucune collectivit locale ne peut faire valoir sa position d autorit par rapport d autres Notons galement la diversit des motivations des uns et des autres Certains ne s impliquent que contraints et forc s d autres parce qu ils poursuivent des objectifs de ma trise des mobilit s r sidentielles ou des objectifs d image et de marketing urbain Au final la probl matique transport proprement parler n est que faiblement f d ratrice Il faut ajouter cela la rude concurrence entre tous les op rateurs dont un la RATP b n ficie d une position dominante et le droit des lignes qui complique encore la recherche d accords Enfin le service ne fonctionne que gr ce l implication tant financi re que politique et technique un peu contrecoeur du STP qui a accept de jouer le jeu de l exp rience Il va sans dire que le retrait du STP condamne Allobus Pourtant Allobus n existe que gr ce ce montage juridique politique et financier complexe Il faut se garder que ce soit galement cette complexit qui condamne un service dont l utilit et la pertinence ne sont plus d
172. es d une convention entre la SEMVAT et le GIE la SEMVAT sous traitant l activit la soci t Le Touc Aid e par le CERTU la soci t Le Touc a sollicit une aide du PREDIT demande bien engag e au moment ou le projet fut abandonn on va voir pourquoi un peu plus loin Aujourd hui la demande des entreprises demeure Certaines dont Motorola ont mis en oeuvre leurs propres solutions en achetant des minibus qui font les navettes D autres projets toulousains d importance diverse pourraient int grer le touc Depuis deux ans la ville de Toulouse souhaite renforcer et am liorer la gestion du tourisme entre autres dans le domaine de la mobilit Plusieurs produits ont t labor s D une part des taxis touristiques c est dire des taxis qui proposent des visites guid es aux touristes D autre part la cr ation d une association de location de cycles et des tricycles Enfin la mise en circulation sur le coeur de ville d un petit train touristique qui cantonnait auparavant ses circuits au jardin des Plantes Les toucs pourraient lors des prochains t s tre associ s cette animation de la ville par la mobilit A une chelle beaucoup significative les modifications du r seau de transport collectif bus et m tro envisag es dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de d placements urbains pourraient selon nos interlocuteurs faire une place au touc Les principes du sch ma sont de den
173. es dames d augmenter le volume de leur panier s inscrit dans la gestion de site un grand a roport constitue un site complexe et A roport de Paris ne peut plus se d finir seulement comme un exploitant d infrastructure au sens classique du terme mais galement et surtout comme un gestionnaire de site la mise en place d un TAD pour faciliter l acc s du personnel quel qu en soient les partenaires constitue bien un l ment de gestion de site C est pourquoi on s interrogera maintenant sur ce qu est la gestion de site et sur la place qu y tiennent des services de la famille du transport la demande b Le passage de la logique de m tier et d op rations la logique de projet Lorsque les exploitants de transports ferr s d couvrent que leurs gares sont des espaces commerciaux potentiels et que leur client le est int ress e par les services que l on peut y trouver ils ne peuvent se contenter de conc der des espaces un groupe tel que Casino comme dans les gares de Saint Denis et d Austerlitz ils doivent apprendre g rer leurs gares autrement Cela les conduit sortir de la seule logique du transport et cesser de r duire la fonction commerciale sa plus simple expression ce qui va l encontre de la culture dominante classique des tractionnaires les difficult s des comit s de sites mis en place par la SNCF et la RATP en t moignent De la m me mani re les exploitants de lignes d autobus
174. es l gislations ant rieures Ces services sont mixtes Ils sont soient autoris s unilat ralement soit conventionn s Le d cret distingue galement les services urbains et non urbains Transports urbains Les services urbains constituent un cas particulier Ils sont organis s en r gie par des contrats administratifs conclus entre les collectivit s locales et les entreprises de transport l int rieur de p rim tres de transport urbain conform ment aux dispositions de l article 3 3 du d cret Aucune sp cification n est donn e quant aux types de services entrant dans le champ de leur r glementation Cela permet d en concevoir la plus large expression y compris en mati re de TAD dans la limite toutefois des services qui ne sont pas r put s libres en application des dispositions de l article 2 du d cret Transports non urbains Les services de transport r glement s sont d finis plus pr cis ment en dehors des p rim tres de transport urbain Deux types de services sont identifi s les services r guliers et les services occasionnels Les services routiers r guliers correspondent aux services qui assurent quelle que soit leur fr quence la desserte d une relation suivant un itin raire des dates et selon des horaires tablis l avance et qui prennent et laissent les voyageurs des points d sign s de leur itin raire Les services occasionnels recoupent la m me d finition que ce
175. es multiples mais rarement syst matiques 7 Les enseignements des exp riences r centes 8 D autres mani res d utiliser les TAD sont elles envisageables 10 CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS FAVORABLES AU DEVELOPPEMENT DES TRANSPORTS A LA DEMANDE 12 1 L volution des formes urbaines et du fonctionnement des villes 12 2 L volution des modes de vie 14 3 Les exigences du d veloppement durable 19 4 L volution du secteur des transports urbains 20 5 L volution du contexte institutionnel 21 6 Les potentialit s ouvertes par les nouvelles technologies de communication et d information 23 Quelques l ments de bibliographie 30 CHAPITRE 2 PARATRANSIT IN SANTA CLARA COUNTY CALIFORNIA 32 Introduction 32 1 Paratransit Services in Santa Clara County 38 1 1 Services for individuals with disabilities 38 1 2 Shuttle services to train stations and airports 43 2 Regulatory Environment 48 2 1 Government bodies 49 2 2 Laws affecting paratransit services and funding 54 Sommaire 3 The role of private sector 62 3 1 Employers 63 3 2 Contracting arrangements 63 3 3 Advocacy groups 63 4 Innovations in Paratransit 65 4 1 High tech innovations in Santa Clara 65 4 2 Low tech innovations in Santa Clara 67 4 3 Innovatins that Santa Clara is considering for the future 69 5 Future development and expansion of paratransit 70 5 1 Expanding ADA paratransit technologies to services for the
176. es of Caltrans the California Transportation Commission and other departments Transportation Development Act funds The Transportation Development Act which was passed by the California legislature in 1972 allows each county to elect to impose a 4 cent tax on retail sales to be used for public transportation projects The tax is collected by the state of California and directed back to individual counties TDA funds are a critical source of support for paratransit services in the Bay Area Five percent of Santa Clara County s TDA funds equal to approximately US 3 1 million in the fiscal year 1999 are used to support community and paratransit services such as those provided by Outreach By contrast 90 of Santa Clara County s TDA funds or approximately US 62 5 million in 1999 are used to support transit operation of bus and rail services Transportation Fund for Clean Air In 1991 vehicle registration fees in the Bay Area were increased by 4 per vehicle in order to fund projects that help reduce vehicle emissions Funds are distributed according to the expected level of pollution reduction Eligible projects include ridesharing vehicles that use alternative fuels bike programs and regional transit information systems Almost all of the rail shuttles in Santa Clara County are partially funded by the Transportation Fund for Clean Air which is sometimes referred to as AB 434 Note that this is different from the federal Cl
177. es pouvoirs publics et une partie importante de la profession m nent de fait une politique assez traditionnelle et la limite parfois malthusienne Le taxi n est pas de fait consid r comme un transport public part enti re De fait il n est pas r gi par le m me droit et il est souvent n glig dans les politiques de transports urbains comme dans l urbanisme Par exemple lors de la 19 rencontre nationale des agences d urbanisme en 1998 dont le th me tait Villes en mouvement des dizaines de cas locaux et d exp riences ont t voqu es mais jamais il n a t fait r f rence ni aux taxis ni a fortiori au TAD En zone urbaine les taxis et leurs GIE se modernisent peu peu notamment en introduisant la localisation dynamique des v hicules et l affectation automatique des courses mais ne diversifient leurs activit s que tr s lentement Dans certaines villes ils ont accept d tre affr t s par les soci t s de transport collectif pour du TAD en bout de ligne la nuit et les jours f ri s Dans d autres villes ils ont men des batailles politiques et juridiques contre le TAD mis en place par les soci t s de transports en commun 5 L volution du contexte institutionnel Deux volutions en cours vont progressivement modifier le contexte institutionnel et le nature des commandes politiques dans le domaine des transports urbains La premi re est la dynamique de l intercommunalit L autonomie des communes da
178. es s quences de comportements de relations plus ou moins coh rentes Le mode de vie qui se construit ainsi est structur par trois l ments D une part des constellations de ressources et de personnes centr es sur l individu la famille ou le domicile Celles ci sont construites partir de liens directs entre leur centre et leurs diff rentes composantes ce qui fait qu elles ne forment pas vraiment un r seau ce qui ne correspond en rien ce que pouvait tre l organisation des ressources et encore plus de l appartenance sociale dans les modes de vie pr m tropolitains D autre part des s quences types d activit c est dire un r pertoire d activit s que l on conna t que l on ma trise et que l on reproduit parfois tr s r guli rement comme dans les modes de vie traditionnels ou de fa on plus irr guli re Enfin le style de vie c est dire d un c t un ensemble de solutions pr f rentielles que l on va essayer d appliquer chaque fois que l on peut par exemple louer syst matiquement plut t qu acheter et de l autre une structure de sens une image que l on associe ses comportements quotidiens par exemple l id e que l on est un nomade un consommateur responsable un artiste La construction du mode de vie entra ne alors un ensemble de difficult s qui sont principalement de quatre types 94 C est ce que Giddens appelle des artefacts
179. es services de transports non urbains sont concern s Les services de transports urbains ne sont nullement qualifi s aucune d finition n en tant donn e N anmoins la qualification des services urbains de TAD comme services publics parait envisageable d s lors qu il s agit d une activit endoss e ou assur e par une personne publique en vue d un int r t public R gles g n rales du service public L application de la notion de service public entra ne l application de principes de fonctionnement particuliers Le r gime de services publics n est pas univoque La notion s est largement divis e N anmoins certains principes d nomm s lois de Rolland continuent f d rer la notion de service public Il s agit des principes d galit de continuit et d adaptabilit des services publics auxquels on ajoute parfois et plus r cemment les principes de neutralit et de transparence Ces principes constituent les obligations fondamentales de fonctionnement du service public Ils repr sentent des droits cr ances pour les usagers Ces principes permettent habituellement de caract riser les services publics par opposition aux services priv s N anmoins cette assertion doit tre nuanc e Ces principes demeurent d une valeur juridique et d une application in gale Par ailleurs les activit s priv es adoptent elles m mes des principes similaires de prestation Dans certains cas ils l
180. est un cas exemplaire il existe sur le territoire du district des zones de vraie campagne 5 kilom tres du coeur de ville mal desservies par les transports collectifs Les modes alternatifs la voiture et aux transports collectifs sont nombreux et divers La diversit porte d abord sur le mode de d placement Evoquons les trajets partag s covoiturage ou minibus les nouveaux usages des taxis taxis collectifs taxis multiservices et les v hicules partag s auto partag e location de courte dur e libre service automatis La diversit tient ensuite dans la gestion des syst mes qui peut tre assum e par des particuliers des associations des soci t s de services des 16 RATP Organisation collective des transports en zones peu denses Paris 1983 TRANSCET Desserte des zones peu denses en milieu urbain Boulogne Billancourt 1996 Conseil r gional de l Ile de France IDF Conseil IAURIF Etude des transports la demande en secteur peu dense d Ile de France Paris 1997 2 tomes GART CODRA FORS Le transport la demande Etat de l art et perspectives Paris 1997 CERTU CETE Nord Picardie Nouvelles gestions de l automobile urbaine Partenariats avec le transport public Lyon rapport d tude du CERTU 1990 103 Sommaire groupements de taxis ou les exploitants des r seaux de transport classiques La diversit r side enfin dans l usage de ces syst mes individuel la voitur
181. etc ouvertes par ce d placement en fonction des habitudes de chacun Publicit Hewlett Packard parue sur 3 pages dans Le Monde du 25 mars 1999 Un bandeau Vous n avez que quelques minutes pour sauver votre couple qui traverse une photo de la rue Soufflot o l on entrevoit dans un certain flou de quelqu un qui court un arr t de bus un taxi parisien un motocycliste Et la page suivante on peut lire Et pour s r si vous voulez viter la rupture vous devez prendre un taxi imm diatement car pendant ce temps votre femme attend encore et encore Entrez dans le E services Vous envoyez un signal depuis votre agenda lectronique Le syst me GPS indique votre position Instantan ment votre demande lectronique est trait e et transmise diff rents services de transport ceux ci vous soumettent plusieurs solutions en fonction de leurs tarifs et de la distance parcourir on vous propose donc un taxi dans 5 minutes ou une voiture avec chauffeur dans 10 minutes Vous choisissez la rapidit en homme avis Comme vous avez peu de temps devant vous puisque vous n avez plus courir d sesp r ment apr s un taxi vous entrez chez un fleuriste en homme tr s avis Lorsque vous en ressortez votre v hicule est arriv Imaginez un peu Bient t vous aurez la possibilit de vous abonner un nombre incalculable de nouveaux services bas s sur Internet Des services lectroniques Un nouveau chapitre de l histoire d Inte
182. etiens et d pouill revues et dossier sur le Web Un dispositif de veille nous semblerait fort utile en la mati re qui pourrait peut tre prolonger les travaux bibliographiques du Certu sur ces questions S CHIRA CHAVALA T VENTER Ch GOSLING Geoff 1997 Advanced Paratransit System An Application of Digital Map Automated Vehicle Scheduling and Vehicle Location Systems Institute of Transportation Studies University of California at Berkeley 209 p 35 Sommaire Quelques l ments de bibliographie g n rale ARNAUD Christian BOURGEOIS Guy 1999 La ville du XXI me si cle Relier n 6 CGEA Transports BLACK Allan 1995 Urban Mass Transit Transpotation and Planning McGraw Hill 409 p Chapitre 6 Paratransit CDAT 1994 Bilan du transport la demande en France Minist re de l quipement CERTU 1994 L int gration des taxis dans les services publics de transport urbain Dossier Certu n 59 CERTU 1998 La mobilit r gionale le train et les autres modes de transport CERTU Patrick Dendre 1999 Syst mes d information multimodale Une bibliographie comment e Minist re de l Equipement 88 p CERTU G Batac et a a 1999 valuation des projets de t l matique routi re Contribution des programmes europ ens Drive et 4 PCRD la r flexion m thdologique CERVERO Roberto 1996 Paratransit in America Jitneys Vans and Minibuses
183. eur d une p riurbanisation Le d veloppement de la journ e continue favoris e par la loi sur la r duction du temps de travail la flexibilit des horaires les semaines de quatre jours risque loi de Zahavi aidant constance des dur es de d placement quotidiens de donner un coup de pouce suppl mentaire l urbanisation longue distance la suppression d une aller retour domicile travail quotidien donne la possibilit d aller plus loin pour habiter ou pour travailler Le d veloppement des TIC peut galement favoriser ce type d loignement dans la mesure o un certain nombre de travailleurs pourront sinon travailler chez eux en permanence tout au moins transf rer leur domicile une journ e de travail ou d caler leur d placements domicile travail pour profiter des heures o la circulation automobile est plus faible Certes quelques groupes sociaux en particulier des couches moyennes et des empty nesters des m nages dont les enfants sont devenus adultes et ont quitt le domicile parental semblent s int resser nouveau aux zones centrales Mais cette reconqu te des centres ne compensera que partiellement la p riurbanisation d autant que ces m nages des couches moyennes et moyennes sup rieures occuperont dans les centres 19 Sommaire des surfaces plus importantes par habitant que les populations qui y habitaient autrefois Dans ce contexte les transports urbains se d rouleront dans des zones global
184. eur sont m me impos s par les pouvoirs publics compte tenu de leur impact au regard de l int r t public Le r gime des services publics n est cependant pas limit aux lois de Rolland D autres r gles plus sp cifiques doivent tre prises en compte selon la nature des services A ce titre les services publics de TAD semblent confront s une probl matique particuli re en 106 Pe 3 de wud Fre Ainsi si le Conseil constitutionnel n a consacr explicitement que les principes d galit et de continuit v respectivement Cons const 27 d cembre 1973 d cision n 73 51 Rec p 25 25 juillet 1979 d cision n 79 Rec p 33 sans se prononcer sur celui d adaptabilit dont l existence est davantage consacr e par des dispositions l gislatives ponctuelles 107 En pratique ces principes rev tent une effectivit variable la continuit se heurtant par exemple au droit de gr ve l adaptabilit aux freins des droits acquis d fendus par les personnels des services l galit aux variations sans fin li es la contingence et la subjectivit pr sidant aux situations locales des usagers et de l int r t g n ral 108 A ce titre les activit s de taxis ont pu par exemple tre soumises des quasi obligations de service public par ex des obligations de continuit d passant les seules prescriptions de police de la voirie publique 185 Sommaire mati re de financement qui
185. ey Transportation Authority also operates special shuttles in between the Guadalupe Light Rail line and the San Jose Arena whenever events are scheduled at the Arena These shuttles serve an average of 550 people per event Rides provided by social service agencies Within Santa Clara County there are approximately fourteen social service agencies that provide rides to their constituents These agencies such as the Alzheimer s Activity Center the Peninsula Center for the Blind and the Mexican American Community Service agency typically provide rides to and from their centers often for health related visits Some agencies provide service within an individual city while others operate countywide Operating expenses are met with funds from passenger fares government subsidies and private donations Other social service agencies help to subsidize the paratransit services offered by Outreach The Council on Aging for example is an agency with many their elderly clients who cannot afford the US 2 50 paratransit fare The Council helps out by contributing about 30 000 per year to Outreach 35 Cervero p 4 3 VTA Transportation Handbook p 2 8 37 See Riger 55 Sommaire 2 Regulatory environment By any measure the regulations affecting paratransit services are complex Santa Clara County is governed by the county government but is also affected by fifteen city governments the regional transportation planning organizati
186. ffect paratransit services and funding may be passed at the federal level by the United States Congress at the state level by the California legislature and at the regional and local level within the Bay Area and Santa Clara County Federal regulations Americans with Disabilities Act Signed into law in July 1990 the Americans with Disabilities Act prohibits discrimination on the basis of disability The law applies to employment as well as to goods and services provided by public agencies and private companies The ADA contains guidelines for construction of new facilities and renovation of existing facilities The transportation section of the ADA is of critical importance to public transit agencies across the country It requires public transit agencies to make fixed route bus and train lines accessible to people with disabilities Furthermore it requires agencies to provide paratransit service to those individuals who are not able to use accessible fixed route bus and train lines This includes individuals for example who cannot use a bus wheelchair lift without assistance or who wishes to travel a route that has not yet been made wheelchair accessible ADA compliant paratransit service must cover the same service area as fixed route bus and train lines operate during the same hours and cost no more than twice the regular fare Paratransit providers cannot place restrictions on the number of rides a passenger can take and are requir
187. gatives l AOT du moins en dehors des p rim tres urbains En premier lieu au titre de la l gislation sp cifique applicable la r gion Ile de France le STP est charg de l organisation des transports en commun de voyageurs art 1 ordonnance du 7 janvier 1959 Comme cela a t voqu cette notion de transport en commun se r f re aujourd hui la capacit des v hicules et non la nature publique ou priv e ou encore collective ou privative du mode de transport Elle recouvre ainsi les v hicules de grande capacit sup rieure 8 places mais non les petits v hicules comme ceux appliqu s aux services de taxis collectifs Ce constat tendrait exclure la possibilit pour le STP d organiser le TAD au moyen de petits v hicules tels que ceux appliqu s aux services de taxi collectif Par suite le STP ne disposerait d aucune pr rogative pour organiser les services de TAD ex cut s au moyen de taxis collectifs N anmoins cette notion de transport en commun est post rieure l ordonnance de 1949 et on peut concevoir qu elle ait d sign au sens de l ordonnance le transport collectif par opposition au transport particulier de personnes Mais il s agit 1a d une interpr tation constructive Elle n cessiterait une confirmation jurisprudentielle d r glementer les transports occasionnels en r gion Ile de France comme en province pour ne pas d savantager les transporteurs fr
188. gement national des sch mas de services collectifs labor s en concertation avec les acteurs locaux Ces sch mas strat giques am nagement et de d veloppement durable du territoire comportent notamment un sch ma multimodal de services collectifs de transport de voyageurs et un sch ma multimodal de services collectifs de transport de marchandises Selon les dispositions de l article 44 de la loi ces sch mas incitent les collectivit s territoriales mettre en uvre des services de transport la demande La loi pr cise en outre que ces sch mas r gionaux de transport labor s par les r gions doivent tre compatibles avec les sch mas de services collectivit s Ces dispositions semblent relativement souples La pratique permettra aussi d valuer l impact de ces prescriptions incitatives dont le flou voire l ambiguit ne sont pas lev s L ordre juridique communautaire a galement instaur des dispositions pouvant contraindre indirectement la mise en place de service de TAD Contraintes indirectes en faveur du TAD Cette contrainte peut trouver sa source dans les r glement de transports de l Union europ enne directement applicables dans l ordre juridique national Ces r glements communautaires de transport introduisent des contraintes typiques de ce qui a pu tre consid r comme des atteintes aux sp cificit s des services publics la fran aise Il s agit plus par
189. h the cities of Hengelo and Almelo practically one urban region the public transport system is used by the population to commute to these centers as well as to the German cities of Emmerich Bocholt and Miinster The main cities in the area itself are the Hanseatic city of Zutphen with a population of 53 000 fulfilling the role of regional center possessing high level retail juridical functions publishing houses a cultural life and cultural heritage Zutphen is well known for the beautiful city center and to a lesser degree Doetichem and Winterswijk The border of the area on the west side is formed by one of the arms of the Rhine river the IJssel In 1990 the public transport system of this area was secured by the services of the NS over the two main east west railway tracks Zutphen Winterswijk and Utrecht Arnhem Zevenaar Winterswijk and the regional bus company GSM The years prior to 1990 were characterized by underinvestment and reduction of the services The two heads of the companies the regional manager of the NS and the manager of the bus 96 Sommaire company came to the conclusion that the only way to secure public transport for the region in the long run was to combine the two companies in a new organisation After an initial period of increased co operation of the NS and the regional buscompany under the name IGO integration Gelderland Oost that booked the first successes with an increase of 25 passengers extra per 100 pa
190. hat used to be performed manually with a grid system In addition the precise location information allows Outreach to accurately compensate vendors based on trip lengths Vehicle location system and mobile data terminals The vehicle location system operates via a digital radio link between the Outreach office and each individual vehicle Onboard the vehicle radio equipment transmits information about the location of the vehicle using a Global Positioning System GPS At Outreach dispatchers can track the location of each vehicle and display it on a digital map The radio link also allows digital messages to be sent between Outreach and the vehicles The Outreach dispatch center transmits messages of up to 230 characters to each vehicle Onboard the messages are displayed on mobile data terminals 3 inch by 5 inch screens with a built in menu system The terminal typically lists the next six Chira Chaval et al pp 26 28 Jeannotte et al p 334 and Santa Clara County SMART Paratransit Demonstration Project p 2 48 Sommaire pick up or drop off events for the vehicle and the driver can use the terminal to respond by indicating when he or she has completed an event The vehicle location system allows dispatchers to make real time scheduling decisions For example the dispatcher can see if several vehicles have become bunched together and take steps to route vehicles more efficiently It also reduces the amount of voi
191. have an impact on paratransit services such as the construction of High Occupancy Vehicle lanes and the use of advanced technologies to manage traffic flow on heavily congested corridors Planning and formula funds Title 49 Sections 5303 and 5307 of the United States Code provide federal funding for transportation planning activities such as those performed by the Metropolitan Transportation Commission and to purchase buses vehicles and support equipment Some of these funds are available to purchase advanced telecommunications equipment such as the automatic vehicle location devices and mobile display terminals used in Outreach s vans and taxis Valley Transportation Authority also uses some of these funds for the construction of transit centers and park and ride lots Elderly and persons with disabilities funds Title 49 Section 5310 of the United States Code provides federal funding to non profit organizations to provide transportation services for the elderly and disabled population Caltrans administers these funds to regional agencies within California under the direction of the California Transportation Commission Outreach the non profit paratransit broker that operates under contract to the Valley Transportation Authority is the primary recipient of these funds in Santa Clara County Congestion Mitigation and Air Quality funds The Congestion Mitigation and Air Quality CMAQ program provides federal funds for
192. he RIDES website offers ride matching services to commuters throughout the Bay Area including Santa Clara County Users of the site enter information about their commute habits and RIDES provides them with a list of other commuters making similar trips Information clearinghouses Several websites offer passengers quick up to date information about public transportation routes The TransitInfo website Erreur Signet non d fini serves as a central location for information about the various transportation options within the Bay Area Because each part of the Bay Area is served by different transportation providers planning a trip from one city to the next can be a daunting task The TransitInfo website attempts to remedy this problem by consolidating maps schedules and fare information for many transportation providers in one place Two students at the University of California at Berkeley started TransitInfo in 1994 as part of an independent volunteer effort Currently the site is officially supported by the Metropolitan Transportation Commission Similar information is offered through a project called TravInfo which is accessible only by telephone 817 1717 within the Bay Area In addition to bus and train information TravInfo provides real time updates on road conditions and highway construction so that automobile commuters including carpool and paratransit drivers 76 Sommaire can plan their routes ahead of time TravInfo gather
193. hing Out with ITS ITS World April May 1997 83 Websites Americans with Disabilities Act www usdoj gov crt ada adahom1 htm American Public Transit Association www apta com Association of Bay Area Governments www abag org California Transportation Association www transitassociation org Caltrans www dot ca gov Federal Transit Administration www fta dot gov Metropolitan Transportation Commission www mtc ca gov Project ACTION www projectaction org Outreach www outreachl org Reason Foundation Www 1 0 Santa Clara County claraweb co santa clara ca us Silicon Valley Manufacturers Group Www svmg org TransitInfo www transitinfo org Valley Transportation Authority Www vta or g Sommaire 84 Sommaire Chapitre 3 CASESTUDY THE NETHERLANDS Marielle Prins Introduction This contribution to the study Transport la demande aims to sketch some of the most recent alternative and innovative transport concepts in use in the Netherlands In 1997 56 of all European Distribution Centers were located in the Netherlands BCI NEI 1999 Rotterdam is still the largest port world wide and Amsterdam Schiphol one of the largest European airports The transport sector is thus one of the pillars of the Dutch economy This fact in a country with the highest population density in Europe and in combination with a multi centered urban structure led to a marked policy focus on transport and mobili
194. ht to the transit system especially rail like BART and also VTA s light rail instead of taking the person on the long trip on paratransit you take them to the stop or station you make sure that they are able to access the system but you cut back a lot on the cost of providing the service From the passenger s point of view of course it s much easier to take one van ride from origin to destination For feeder services to work there must be some incentive for paratransit passengers to transfer to the train 78 Sommaire Guaranteed Ride Home For commuters who take public transportation to work a Guaranteed Ride Home program offers a free taxi ride home in the case of an emergency Many commuters especially those with young children who would otherwise be willing to take public transportation choose to drive simply because they are concerned about returning quickly if a problem were to arise at home or at their children s school Linda Furnas of RIDES claims that a Guaranteed Ride Home program is the best incentive an employer can provide to encourage its employees to use public transportation That is probably the number one complaint that people have is what will I do in an emergency So they need to have their mind put at ease There are currently two Guaranteed Ride Home programs in Santa Clara County One is offered to riders of the Alatmonte Commuter Express trains and the other is offered to EcoPass holders
195. ics C est moins l image du transport public qui freine son utilisation mais plut t dans beaucoup de cas son absence Cela renvoie au probl me de maillage des territoires SOFRES UTP Les Fran ais et la qualit dans les transports publics octobre 1998 comment jugez vous les transports publics 24 Sommaire urbains contemporains et en tout cas pour la r gion parisienne au probl me de d placement de banlieue banlieue Les Fran ais semblent attendre que le transport public s adapte leur mode de vie A noter toujours dans les r sultats de cette enqu te que 80 des utilisateurs des transports publics se d clarent tr s ou plut t satisfaits Certes on conna t en mati re d enqu tes d opinion le biais des r ponses pos es des personnes captives qui ont tendance valoriser ce quoi elles ne peuvent chapper Toutefois ce pourcentage de satisfaits est assez remarquable et montre que le probl me majeur mais bien s r non exclusif est aujourd hui pour les transports collectifs aujourd hui de trouver des solutions nouvelles pour r pondre aux besoins de ceux qui ne les utilisent pas Cette enqu te fait galement appara tre que ce sont les habitants des banlieues qui consid rent le plus et souvent beaucoup plus que les transports collectifs se sont d grad s ces derni res ann es qu il s agisse de l information des voyageurs de l environnement de la r gularit du nombre des gr v
196. ics soumis aux pr rogatives des AOT et ceux demeurant d initiative priv e doit tre strictement observ e Il souligne aussi les conflits d int r ts pouvant exister entre les services publics maitris s par les Collectivit s et les services du secteur priv 178 Sommaire Transports urbains A l origine la LOTI ne pr voyait pas de pr rogatives publiques d organisation du TAD au sein des p rim tres urbains De plus aucune disposition p nale ne faisait interdiction l exploitation de TAD en dehors d un conventionnent avec les AOT D s lors il semble que les services de TAD demeuraient ouverts l initiative priv e pour peu vraisemblablement que les entreprises soient inscrites au registre des transports routiers de personnes Parall lement on peut supposer que l intervention publique demeurerait subordonn e aux carences de l initiative priv e et l existence d un int r t g n ral circonstanci Le projet de loi relatif la solidarit et au renouvellement urbains changent ces donn es en ouvrant la possibilit aux AOTU d organiser des services de TAD travers une modification de l article 7 II de la LOTI En revanche la prohibition des initiatives priv es n est pas aussi clairement tablie par le projet de loi Certes les dispositions de l article 7 II reprennent le m me m canisme que celui de l article 29 de la LOTI en laissant l AOT le choix du mode d exploitati
197. id e a circul au sein du groupe et la direction du marketing a lanc une tude qui aboutit aujourd hui dans le fait que plusieurs magasins ont mis en place le touc Saint Rapha l au Canet en Roussillon mais aussi sur d autres sites toulousains Le deuxi me cas de figure r unit les op rations v nementielles salons et foires Journ e sans voiture coupe du monde de football etc La troisi me circonstance consiste dans des exp rimentations des coups d essais pour voir des op rations ponctuelles C tait le cas par exemple au Palais Belle Ile en Mer La municipalit exc d e des encombrements routiers des abords du port a d cid l ouverture d un parking p riph rique Les navettes taient assur es par le touc qui a transport durant l t 1999 un total de 40 000 personnes soit pr s de 5 000 personnes par semaine pr s de 700 par jour C tait galement le cas lors de l op ration l a roport de Blagnac Le parking provisoire n 2 de l a roport P2 est assez loign des halls d embarquement et se trouve en plein air La Chambre de commerce et d industrie de Toulouse concessionnaire de l a roport a lanc cette exp rimentation de relier le P2 et les halls avec des toucs L op ration s est d roul e durant 15 jours du lundi 3 mai au lundi 17 mai 1999 2 1 Le touc comme structure de confiance Quelles sont les caract ristiques sp cifiques du Touc Le servi
198. ie du pouvoir de police municipale dans certains il s agit du pr fet d une autorisation de stationner sur la 112 Les voitures de grande remise correspondent des services de prestige voitures de luxe de 5 7 places vocation touristique Elles sont r gies par les dispositions du d cret du 15 juillet 1955 et de l arr t minist riel du 7 septembre 1990 Les transports sanitaires terrestres destin s au transport de toute personne malade bless e ou parturiente pour des raisons de soins ou de diagnostic sur prescription m dicale ou en cas d urgence m dicale v art L 51 1 Code de la sant publique 13 Pour rappel la notion de transport en commun est li e la capacit du v hicule ou au nombre de personnes transport es et non la nature public ou priv e du mode de transport Conform ment aux dispositions de l article 1 de l arr t du 2 juillet 1982 le terme de transport en commun de personnes d signe le transport de plus de huit personnes non compris le conducteur 194 Sommaire voie publique apr s avis de la commission d partementale A Paris les autorisations sont d livr es par le Pr fet de police L autorit peut fixer s il y a lieu le nombre de taxis admis tre exploit s dans la commune numerus clausus et d limite les zones de prises en charge aff rentes aux autorisations article 9 du d cret d application n 95 935 du 17 ao t 1995 Des prescript
199. ieu public fortement institutionnalis Comment est compos le syst me toulousain en charge de la mobilit L autorit organisatrice des transports est le syndicat mixte des transports en commun SMTC actuellement mobilis sur deux dossiers importants D abord la prolongation de la ligne A du m tro et la construction de la ligne B Ensuite la r alisation du plan de d placements urbains qui a pass fin 1999 la phase des sc narii et devrait bient t tre examin puis vot par les lus Ces deux lourds dossiers accaparent tous les efforts du SMTC qui d l gue largement la gestion du r seau et les innovations le concernant l exploitant local la SEMVAT groupe TRANSDEV De fait la SEMVAT dispose d une importante marge de manoeuvre dans la gestion de l activit y compris en termes de conception de nouveaux services de TAD pour ce qui nous int resse 35 I r unit le conseil g n ral de la Haute Garonne la ville de Toulouse et les repr sentants des 52 communes p riph riques qui composent l agglom ration toulousaine 128 Sommaire En mati re de TAD la SEMVAT a mis en oeuvre un service suppl tif savoir une convention est pass e avec un artisan taxi ind pendant sur le remplacement du bus par un taxi sur un bout de ligne aux heures creuses Le taxi est accessible aux abonn s au r seau de transport collectif qui doivent r server au minimum quelques heures l avance et ne payent qu un
200. if de l ambulance du ramassage et de la livraison certains taxis urbains aussi sont parfois affr t s pour de la petite livraison Le TAD devrait trouver dans ce nouveau contexte des conditions beaucoup plus favorables pour son d veloppement car il pourrait tre appr hend comme un service sp cifique d accessibilit et de mobilit et non plus seulement comme un ersatz de taxi ou de bus De plus la possibilit de le concevoir l chelle d une aire urbaine tendue pourrait lui faire atteindre plus ais ment le seuil qui l manciperait du r le de compl ment de ligne pour en faire un mode d acc s et de desserte d une zone 6 Les potentialit s ouvertes par les nouvelles technologies de communication et d information Le d veloppement des TIC n est pas un ph nom ne dont l origine serait d ordre technologique Il s agit d une dynamique qui trouve son origine dans une volution soci tale beaucoup plus g n rale que nous qualifierons tr s sch matiquement de soci t r flexive et d conomie cognitive Par soci t r flexive il faut entendre que les individus comme les organisations tendent dans de la vie sociale moderne 4 examiner et a r viser de fagon constante leurs pratiques la lumi re des informations concernant les pratiques m mes C est l usage de la connaissance et de l information avant pendant et apr s l action Dans le domaine du management on parle aussi de management heuristique lorsque chaque
201. ility of the national government Secondly non profit bus and trainservices are no longer automatically subsidised although contracts are negotiated between the Ministery and the transport companies for those services that are considered to have a social function The price regulation is in general still centralised For the railways the Ministry of Transport negotiates the tariffs with the NS The national strippenkaart a card stamped for multiple use and the regular tickets are subject to a nationally fixed tariff The profits made through the sales of these tickets are collected in a national ticketing system prior to redistribution over the regions There is only a marginalised part of the redistribution keys that is sensitive to the actual number of passenger kilometers per region The invitation for transport companies to increase the number of passengers is thus from this side marginally stimulated The national railways the NS has experienced under this influence of the privatisation practises a verzelfstandiging literally becoming independent This process leads to the situation that the NS is still a public company owned by the public sector but behaving like a private firm The public interest is indirectly present in the form of a board of commissioners chosen partly by public bodies However the role of a commissioner is to safeguard the interest of the company and not the public interest and the commissioners
202. imant que les d placements organis s par une association doivent tre en rapport avec son objet statutaire qui ne doit tre ni le tourisme ni le transport 192 Sommaire ILA 2 MAITRISE INDIRECTE DES SERVICES Les moyens d intervention les plus vidents pour les Collectivit s r sident dans les possibilit s de prescriptions en mati re de circulation et de stationnement sur la voie publique Cela peut consister par exemple en la fixation d itin raires et de points d arr ts sp ciaux Cette d marche rejoint significativement celle des PDU Elle semble d ailleurs moins appropri e en dehors des p rim tres urbains d s lors qu il s agit moins de r guler le trafic que de ma triser l offre de transport En outre les autorit s responsables de la police de la voirie ne co ncident pas toujours avec celles des transports La coordination entre autorit s distinctement comp tentes n est elle m me pr vue qu travers les PDU Les pouvoirs de ma trise des AOT sont donc limit s et orient s ce qui semble l intention m me du l gislateur En revanche cette situation peut poser un probl me de concurrence aux services publics priori le principe de libert conf r aux services priv s doit pr valoir N anmoins une jurisprudence ancienne avait admis que l administration r serve l utilisation de son domaine public routier son entreprise concessionnaire pour les services de transport urbain v
203. imes decreased by 5 for taxis and 10 for vans Average savings as a result of the new system were US 435 703 annually or US 1 38 per passenger trip Overall the evaluators concluded that the advanced system did not fundamentally change the service provided by Outreach Instead it allowed Outreach to handle a significantly greater demand for passenger trips while simultaneously achieving cost savings Most of the cost savings was realized through reduced transportation Taylor p 2 and Chira Chavala et al p 33 37 Jeannotte et al pp 336 338 49 Sommaire expenditures the vehicle scheduling software was particularly effective at creating shared rides Substantial savings also resulted from better record keeping and more accurate calculation of trip lengths Outreach did face significant obstacles in attempting to integrate the new technologies and they hired an engineer to assist them mid way through the project If advanced technologies such as Outreach s are to expand the Intelligent Transportation Systems industry must work together to adopt common standards and protocols As Krista Jeannotte writes There is a need for transit management systems to be both useful off the shelf and easily integrated with other functions of the transit agency Funding In the fiscal year 1999 the Valley Transportation Authority spent approximately US 14 2 million to fund ADA paratransit services an amount that account
204. ion in the State of California to better enable the transit industry to serve the general public The association hosts conferences and publishes alerts whenever important regulatory issues come before the California legislature or governor Its Legislative Committee which reviews pending legislation and develops political action responses is chaired by Kurt Evans of the Valley Transportation Authority in Santa Clara Silicon Valley Manufacturing Group The Silicon Valley Manufacturing Group represents 125 employers in Silicon Valley in areas such as software systems manufacturing defense communications and utilities It is actively involved in working with the government on issues of transportation housing and education The Transportation Policy Committee advocates for both highway and transit developments In 1999 for example the committee advocated for state funding for the Altamont Commuter Express train and worked with the Valley Transportation Authority to devise train and shuttle schedules It sponsored state legislation to enable a High Occupancy Vehicle lane to be built on a congested highway and worked with VTA to create the Ecopass program The Transportation Policy Committee also works on federal legislation that could impact Silicon Valley It was a leader in supporting the Transportation Equity Act for the 21 Century and helped secure federal funding for an extension to the Guadalupe Light Rail line 4
205. ion de la RATP le d veloppement l international des groupes fran ais l achat par des transporteurs urbains de compagnies de transport sp cialis es limousines la diversification des services qu ils proposent navettes pour le transport des personnels de compagnies a riennes les accords qu ils passent avec des soci t de location d automobiles et avec des soci t s ou groupement de taxis Dans ce contexte les cloisonnements traditionnels entre transports urbains et non urbains transports priv s et transports publics transports collectifs ferr s et transports collectifs routiers transports r guliers et transports la demande perdent sensiblement de leur importance Certes les volutions sont plus ou moins rapides car elles sont frein es notamment par des dispositions juridiques par des logiques conomiques diff rentes par des inerties culturelles voir ce sujet la th se soutenu r cemment par ric Le Breton par des obstacles institutionnels et politiques Toutefois le contexte entrepreneurial actuel est de plus en plus favorable au d passement de ces cloisonnements Cela pourrait contribuer a promouvoir l intermodalit au sein m me de ces soci t s Par ailleurs on peut aussi faire l hypoth se que l ouverture la concurrence au niveau international obligera les soci t s de transports publics innover Pour l instant elles sont encore tr s largement des conglom rats de soci t s locales fort peu int
206. ion of Transportation IATR Miami 3 nov 1998 University of Westminster Nottingham City Council 1997 History and Summary of Mobility Management in Nottingham 45 p UITP Demand Responsive Public Transport Twelve Case Studies in Europe october 1993 53 p et Transport Public International 1995 1 UTP SOFRES Les Frangais et la qualit dans les transports publics octobre 1998 comment jugez vous les transports publics Ville de RIMOUSKI 1995 Le Taxibus de Rimouski un service municiapl de transport en commun par taxi 104 p WEINER E WELLS J D 1974 The role of taxicabs in urban transportation US Depertment of Transportation Bibliographie abondante sur le theme du Mobility Management propos e en ligne par le US Department of Transportation 37 Sommaire 38 Sommaire Chapitre 2 PARATRANSIT IN SANTA CLARA COUNTY CALIFORNIA Ann Pycha INTRODUCTION Paratransit in the United States In the United States people typically use the word paratransit to indicate transportation for individuals with disabilities Federal law requires transportation providers to offer paratransit service usually in small vans or taxis to any individual whose disability prevents him or her from using regular public transit This federal law known as the Americans with Disabilities Act ADA has encouraged transportation providers around the country to devise better more efficient ways of p
207. ions particuli res peuvent tre impos es dans l int r t du stationnement et de la circulation publics voire des usagers En revanche sont consid r s comme ill gales les mesures ext rieurs cet objet qui auraient pas exemple pour seul but d organiser l activit de la profession v par ex CE 27 novembre 1974 Dupont RDP 1975 p 1496 propose de mesures ill gales interdisant la pratique du doublage Le juge n exerce qu un contr le restreint sur ces dispositions I n appartient pas au juge de l exc s de pouvoir de contr ler l appr ciation faire par le maire du nombre maximum des taxis pouvant tre autoris s compte tenu des besoins de la commune d s lors qu il n est pas all gu que cette appr ciation repose sur des faits mat riellement inexacts ou est entach e de d tournement de pouvoir CE 19 mars 1969 Rec p 161 Ce pouvoir de contr le permet manifestement la r gulation de l activit de taxis Par contre aucun lien n est fait avec les services publics de transport N anmoins une coordination indirecte peut tre faite au sein des PTU dans la mesure o les PDU sont appel s d finir des prescriptions en mati re de stationnement sur la voie publique Voitures de petites remise L activit des voitures de petite remise a t con ue l origine comme une activit accessoire d entreprises garagistes h teliers en milieu rural permettant d offrir la population
208. is temporaires non r p titives pleines d incertitudes fortement li es aux al as des march s divers et de facteurs exog nes y compris le contentieux elles supposent l invention de modes de faire par des quipes ad hoc et rencontrent des difficult s de financement y compris parce que les investissements n cessaires sont souvent tr s lev s enfin elles s orientent vers des produits contextualis s et adapt s des client les particuli res On ajoutera que les syst mes d acteurs concern s se sont grandement complexifi s et n cessitent un pilotage sp cialis Ce raisonnement s applique tout aussi bien aux grands services urbains qui connaissent la m me volution que l on constate m me dans des domaines ayant a priori une grande inertie comme la gestion de la distribution d eau Mais cela ne se comprend compl tement que si l on prend en compte une autre volution celle que repr sente ce que l on pourrait appeler le triomphe des services sur les quipements en tout cas la pr minence d une logique de service c La pr minence d une logique de services Deux exemples de nature fort diff rente peuvent en fournir une illustration les usagers des zones d activit s situ es dans le voisinage de la gare de Massy souhaitent que la liaison avec l a roport d Orly soit aussi bonne que possible Cela peut se r soudre par la cr ation d un transport en site propre on en a beaucoup parl
209. l complexes Ridership on the entire shuttle system can reach as many as 1 650 people a day Individual employers take the initiative in setting up these services for their employees although the shuttles are also open to the general public Rides are free to passengers Shuttle operation is contracted to private vendors The cost of the shuttle program which totals 800 000 per year for the entire program is met as follows 25 of the funds are provided by the employer whose site is served by the shuttle 30 of the funds are provided by VTA 45 of the funds come from the California Transportation Fund for Clean Air VTA Transportation Handbook p 2 8 51 Sommaire Most routes are fixed but the Kaiser VA shuttle will deviate from the route upon request from passengers some of whom are patients traveling to the hospital for treatment This shuttle will transport passengers who phone in a request for a pick up a service also provided by the Santa Teresa IBM shuttle Rail feeder services to and from Guadalupe Light Rail system Service Great America Great America Shuttle amusement park 4 afternoon trips River Oaks Shuttle River Oaks station Seven apartment 7 morning trips complexes 7 afternoon trips Four employers Business Park Metro Airport San Jose International Every 10 15 minutes Shuttle station Airport and various employers Santa Teresa IBM Santa Teresa station One employer Regular service from Shuttle a
210. l est inutile d apporter de nouvelles preuves de la fragilit de ce type de service Nous portons notre attention sur les termes de l quation socio politique Si 107 Sommaire le TAD est possible et souhaitable pour les raisons expos es pr c demment par Fran ois Ascher nous postulons que des innovations institutionnelle juridique politique et sociale pourraient cr er les conditions d une bonne quation technico conomique La relance des transports collectifs dans les ann es 1970 n est pas trang re ce type de retournement de perspective Pendant longtemps les exploitants des r seaux se sont cantonn s une approche technico conomique de leur activit qui n a donn lieu qu au cercle vicieux de la faillite faibles recettes faibles investissements d gradation du r seau faibles recettes etc C est en changeant d optique sur leur march potentiel non plus uniquement les exclus de l automobile mais l ensemble des d placements urbains que les transporteurs se sont mis en position d attirer les investisseurs priv s les grands groupes et publics les collectivit s locales Les innovations qui sont intervenues dans la continuit de ce nouveau positionnement ont port dans le registre institutionnel red finition des p rim tres de transports urbains versement transport juridique loi sur les contrats de transports publics d int r t local et organisationnel le marketing dan
211. l ordinateur L Internet mobile rendu possible notamment par l UMTS et le WAP constituera dans les prochaines ann es une sorte de m tam dia int grant l ensemble des autres m dias utilisant la voix l image et le texte Ces d veloppement technologiques p n treront toutes les activit s et toutes les entreprises elles concerneront d autant plus le domaine des transports qu en modifiant les rapports au temps et l espace elles rendront possibles des changements dans les motifs et les modalit s des d placements 30 Sommaire Cette convergence s appuiera sur des technologies vari es et parfois concurrentes concernent de tr s pr s le secteur des transports Localisation dynamique des v hicules mais et des usagers GPS syst me hertziens syst mes inertie capteurs fixes moyen terme un tr s grand nombre de v hicules automobiles individuelles transports collectifs livreurs voitures de services etc seront quip es Ces syst mes ont des usages divers de l alarme au pilotage distance et des changes dans les deux sens commande distance par exemple des feux Ils permettent aux mobiles la fois de produire de l information et de l utiliser Transmission communication avec les mobiles et les clients RDS Radio Data System compl t avec le TMC Traffic Message Channel qui permet de s lectionner les informations selon les zones travers es le DAB Digital Audio Broadcasting qui permet d
212. lectivit qui a t mis en uvre dans la plupart des domaines par les lois de d centralisation La LOTI s est plut t fond e sur le principe de territoires pertinents pour organiser une r partition de comp tences entre les diff rentes collectivit s locales Cette r partition de comp tences correspond des chelles territoriales de services et distingue notamment le transport urbain et non urbain Le D partement b n ficie d une comp tence de base en mati re de transports non urbains Les comp tences de la R gion et de l Etat sont des comp tences d exception Elles se limitent respectivement l organisation des liaisons interd partementales d int r t r gional et des services d int r t national de transport non urbain Pour m nager les initiatives des autres Collectivit s chacune de ces autorit s peut n anmoins confier par voie de convention la mise en uvre de ses pr rogatives une autorit organisatrice dite de 172 Sommaire second rang AO2 vis e par la loi Celles ci correspondent le plus souvent la collectivit publique occupant l chelon territorial inf rieur Les communes ou leurs groupements peuvent acqu rir la comp tence de base en mati re de transport d s lors que leur territoire pr sente un caract re urbain dominant Elles doivent pour cela proposer l tablissement d un p rim tre de transport urbain PTU L institution du PTU op re un transfert des comp
213. lequel s opposent ceux qui craignent la g n ralisation des gated communities sur fond de s cession urbaine et ceux pour qui le syndrome NIMBY Not in my back yard n est pas un scandale Sociologiquement ce genre de raisonnement tend a clipser la diversit des situations qui tient 4 la fois 4 la multiplicit des modes de vie et la mani re dont celle ci est prise en compte dans la construction de la gestion de site En mati re de services nos traditions sont celles des grands dispositifs souvent organis s selon des logiques d ing nieurs les grands groupes de g nie urbain priv s et publics y compris maintenant EDF France T l com La SNCF ou la RATP excellent dans ce type d exercice y compris l exportation il n est que de voir comment EDF fait merveille Londres ou m me dans l organisation de Light sa filiale Rio de Janeiro Mais notre culture de l aide l usager que l on rebaptise ventuellement client est faible compar e celle d autres pays la Grande Bretagne notamment Au del de cela qui est bien visible c est un ensemble de comp tences professionnelles beaucoup plus large qui se trouve en cause Le gestionnaire de site a fondamentalement deux pr occupations le fonctionnement du site lui m me donc l interaction entre ses acteurs et l optimisation des services sur site mais galement l organisation des changes du site avec le monde environnan
214. les offres de services la pr occupation actuelle pour la red finition des grands services publics l id e tenace selon laquelle le service appartient essentiellement l ordre de l agr ment ou du superflu l int r t pour les services solidaires qui en insistant sur un point tr s important en rejette un autre dans l ombre la dynamique sociale des services marchands Quant aux services aux entreprises on en fait une affaire sp cialis e et pour sp cialistes sans voir combien elle affecte le fonctionnement de la soci t et particuli rement de la ville d La gestion de site Ce qui pr c de suffit comprendre quelle est la place de la gestion de site Celle ci se trouve au point de rencontre entre la r volution des services et la r volution du projet Le gestionnaire de site est d abord un coordonnateur de services il ne se contente pas d offrir une gamme de prestations en attendant de la client le qu elle s y adapte ou d faut cherche un autre produit il articule des prestations et d veloppe sa r activit par rapport aux demandes ainsi que sa capacit faire voluer toute une structure de services en interaction avec les demandeurs En ce sens il d veloppe au moins une partie de la technologie du projet Et de la m me mani re que la mise en projet d une action urbaine qui est aussi un pari sur la dur e et une concentration de l action dans un lieu et ou sur des objectifs pa
215. lication du d cret du 16 ao t 1985 ces services ne b n ficient de conditions particuli res d exercice que si les v hicules sont employ s conform ment leur destination Dans le cas o ils seraient employ s d autres fins pour effectuer soit des services publics r guliers ou la demande soit des services occasionnels ces transports seraient soumis aux dispositions de ce d cret Les entreprises de voiture de louage et notamment les taxiteurs ne peuvent assurer de services publics de transport la demande que s ils sont inscrits au registre de transport public de personnes conform ment aux dispositions de l article 7 I de la LOTI Le d cret d application du 16 ao t 1985 subordonne cette inscription des conditions de capacit financi re de l entreprise d honorabilit et de capacit professionnelle dans les conditions d finis par les articles 6 6 1 et 7 dudit d cret Des conditions plus souples taient auparavant offertes au petites entreprises de transport Ainsi les dispositions de l article 5 4 du d cret du 16 ao t 1985 dispensaient les entreprises des conditions de capacit financi re et de capacit professionnelle notamment lorsque l entreprise n utilise que des v hicules de moins de 10 places conducteurs compris condition que le nombre de tels v hicules d tenus par l entreprise et affect s cet usager ne soit pas sup rieur trois Cette disposition 117
216. lier dans le dispositif des services publics de TAD Le non respect de l obligation de mise en concurrence constitue d ailleurs un d lit p nal Les entreprises de transport de particuliers se trouvent contraintes pour obtenir les march s de pr senter ou n gocier une offre plus comp titive que celles des v ritables entreprises de transport public Or les entreprises de transport de particuliers qui correspondent le plus souvent des structures artisanales souffrent a priori d un handicap dans cette comp tition compte tenu de leur manque de professionnalisation dans ce secteur d activit Il faut mentionner ce stade l existence les droits de pr f rence pr vus en faveur des artisans et soci t s coop ratives d artisans pour l attributions des march s publics Les dispositions du Code des march s publics leur conf rent un ensemble de droits pr f rentiels devant tre imp rativement respect s notamment un droit de pr f rence galit de prix ou quivalence de l offre dans la limite du quart du montant des prestations articles 70 et 267 du Code Pour b n ficier de ce droit les int ress s doivent cependant satisfaire aux conditions pos es par les articles 69 et 266 et tre en particulier inscrits sur une liste tablie par le ministre de l artisanat et et public au Journal officiel de la R publique fran aise Ces dispositions demeurent cependant d une port e limit e 201 Somm
217. lis e aux v nements non programm s Ces convergences technologiques interagiront de plus en plus avec les recompositions conomiques En effet si dans un premier temps on a pu assister l closion de nombreux agents conomiques nouveaux des start up notamment qui se sont saisis d un l ment technologique nouveau ou d un de ses usages ou au d veloppement en interne dans des entreprises d une certaine importance d outils nouveaux mais 31 Sommaire sp cifiques il est probable que les convergences technologiques renforceront terme les organisations capables de les articuler ou de les d cliner dans divers secteurs Pour le dire autrement le syst me de localisation dynamique propre d une entreprise de transports collectifs ou le syst me d information routi re d une administration risquent d tre beaucoup moins performants moyen terme que ceux qui auront t d velopp s par un constructeur automobile en liaison avec une soci t de t l phone des compagnies de taxi des soci t s de fret urbain et de messagerie etc Dans ce contexte il n est d ores et d j plus utopique d imaginer que dans quelques ann es un grand nombre de citadins disposeront d un terminal mobile unique qui leur permettra de conna tre de partout et tout moment les diverses possibilit s pour effecteur un d placement avec l heure le lieu du d part et de l arriv e le prix la qualit du confort les opportunit s services visites
218. lis s la voiture des parents le bus auquel elle n est pas abonn e pourtant un arr t se trouve juste en face de chez elle mais Aude juge que la ligne est vraiment trop d bile le v lo dans certaines conditions climatiques et topographiques les voitures des amis et des voisins l auto stop etc Elle pr pare actuellement le permis de conduire et s offrira le plus vite possible un scooter ou un voiture Dans sa situation actuelle Aude est tenue d optimiser ses d placements C est le temps qui lui permet d articuler au mieux sa d pendance et ses envies Elle doit se tenir inform e en permanence des diff rentes possibilit s d aller et de retour sur lesquelles elle peut compter et organiser son emploi du temps en fonction raccourcir telle activit pour profiter du dernier trajet d un voisin ou au contraire tre pr te perdre deux heures en ville plut t que de se priver d une soir e chez des amis l issue de laquelle quelqu un pourra la ramener chez elle Aude s est ru e sur Ptibus d s sa mise en service Les premiers mois dans l ivresse de la libert elle l utilisait au rythme de 5 allers retours dans la semaine Du reste les taxiteurs rep rent effectivement deux populations parmi l ensemble des utilisateurs de Ptibus ceux qui comme Madeleine on un usage complex du syst me h sitant faire appel au taxi parce que a co te cher Pour d autres au contraire dont
219. lle L espace d autonomie de Madeleine est un espace pi ton Le centre bourg les visites de voisinage voil l espace sur lequel elle ne d pend de personne Au del la mobilit doit tre rentabilis e D s lors que les occasions d aller Poitiers en profitant de la voiture d un voisin ou en prenant le bus sont rares elles sont exploit es au mieux Le d placement gratuit pour le plaisir de la promenade n est pas de mise Aller Poitiers une fois tous les quinze jours fournit l occasion qui doit tre pr par e d aller chez le coiffeur chez le m decin d effectuer une visite de faire les courses pour ce que l on ne peut pas trouver a Chasseneuille C est une mobilit dont la marge de manoeuvre est li e l interconnaissance Ce sont les amis les voisins les amis des voisins la famille en visite qui offrent la possibilit d utiliser une voiture quitte parfois se d brouiller pour le retour On pourrait caract riser de paysan l univers de mobilit de Madeleine Mobilit paysanne car elle s effectue dans un espace d interconnaissance c est dire dont on conna t les habitants et gr ce ce r seau d interconnaissance amis famille voisins Madeleine utilise Ptibus depuis 4 ans qu elle a connu par des prospectus de la STP et la voisine Elle l utilise de fa on tr s r guli re pour son d placement hebdomadaire au bourg de Chasseneuille et pour son d placement
220. lle aujourd hui d finie par la LOTI Ils comprennent des voyages en groupe et en circuits 121 A noter que compte tenu de leur lib ralisation au niveau europ en le projet de loi portant diverses dispositions d adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports pr voit de 205 Sommaire Les dispositions de l article 3 2 c du d cret pr voient entre ces deux types de services une cat gorie interm diaire de service r glement correspondant aux services de taxis collectifs et qui semble la plus proche du TAD III B 2 0RGANISATION DU TAD Port e du TAD Aux termes des dispositions de l article 3 2 c du d cret les services de taxis collectifs ex cut s l aide de v hicule comportant au plus six places en sus du si ge du conducteur et offerts la place sont consid r s comme des services routiers et class s soit comme services r guliers soit comme services occasionnels suivant le caract re de leur exploitation Ces dispositions semblent bien permettre la r glementation des services de transports la demande Il s agit n anmoins d un TAD particulier effectu comme en mati re de taxis mais offerts la place et non la course pour le transport particulier de personnes Ces services sont limit s des petits v hicules L organisation du TAD sous forme au moyen de transport en commun n est pas envisag e par le texte Cela enl ve en principe toutes pr ro
221. lso stops at 6am to 7pm or upon Blossom Hill request Caltrain station Kaiser VA Shuttle Cottle station Community Hospital Every hour from Veterans Outpatient 6am to 6pm or upon Clinic request Creekside Ridder Metro Airport Seven employers 3 morning trips Park Shuttle station 3 afternoon trips Also stops at San Jose Diridon Caltrain station 8 afternoon trips Shuttle Mall station Caltrain station Old Ironsides Old Ironsides Station Shuttles 1 and 2 Feeders to Altamonte Commuter Express ACE train service began operation in October 1998 in response to increasing traffic congestion along the Altamont Pass portion of highway I 580 Affordable housing in 30 TransitInfo website 52 Sommaire San Joaquin County and good jobs in Santa Clara County has placed the Altamont Pass in high demand Since 1980 commuting along this stretch of highway has increased by 466 Traffic congestion has also increased along highway I 680 into San Jose Currently two ACE trains per day carry commuters from Stockton to San Jose Since the service began trains have reached 80 capacity level There are eight different shuttle routes connecting ACE stations to destinations within Santa Clara County The shuttles transport passengers from the Great America station in Santa Clara and from the downtown San Jose station to employment sites VTA surveyed 125 area employers to determine the most effective ACE shuttle routes which are provid
222. luidit des espaces sociaux et trajets routiers en ville Paris L Harmattan coll Villes et entreprises 1997 Massot M H La multimodalit automobile et transports collectifs compl mentarit des pratiques modales dans les grandes agglom rations in RTS n 50 jan mars 1996 pp 3 16 RATP direction du d veloppement Organisation collective des transports en zones peu denses Orientations Paris octobre 1983 TRANSCET CDC Desserte des zones peu denses en milieu urbain 1996 TRANSDEV CDC Transports publics et avenir des zones rurales Paris La Documentation fran aise 1998 Ygnace J L et Banville de E Les syst mes de transport intelligent Paris La Documentation fran aise coll Les tudes 1999 146 Sommaire ANNEXE METHODOLOGIQUE Pour r aliser les tudes de cas nous avons rencontr Pour Ptibus Poitiers Mme Coutelle adjointe au maire de Poitiers M Guignard responsable du service commercial de la Soci t des transports poitevins M Dupont directeur du service d placements de la mairie de Poitiers M Mallet ancien pr sident du GIE de taxis 8 utilisateurs du syst me Ptibus Pour le Touc Toulouse M Guessoum PDG de la soci t le Touc M Gu llard chef du projet v hicules urbains au CERTU M Vaysse directeur du service circulation transports la mairie de Toulouse M Maurice directeur du service d veloppement et conseil
223. lut t que dans sa prestation directe Il s agit alors des centrales de mobilit qui coordonnent au b n fice de clients ponctuels ou abonn s les prestations produites par tous les op rateurs de transports urbains mais aussi non urbains 213 Sommaire Les possibilit s sont nombreuses et d autant plus qu elles se combinent entre elles Mais dans tous les cas il est essentiel de concevoir le TAD comme un produit sp cifique dont les caract ristiques le distinguent nettement de la voiture comme du transport collectif Allobus illustre bien quelques unes au moins de ces caract ristiques qui nous semblent importantes Le succ s de ce service tient plusieurs facteurs le temps de parcours est garanti et il est ventuellement plus rapide qu en voiture puisque les conducteurs connaissent bien le r seau mais surtout parce qu ils disposent de l aide des logiciels d analyse et de suivi du trafic combin s au GPS le trajet est convivial les gens se connaissent vraiment puisqu ils habitent la m me commune empruntent le m me mode de d placement et travaillent au m me endroit ils connaissent aussi les conducteurs les probl mes de fraude et d ins curit sont nuls en cas de difficult ou de service d fectueux les clients savent o protester et le retour est rapide la r servation est personnalis e le service est continiment accessible et de fait des personnes appellent la centrale de r servation entre
224. m me mani re la r duction du temps de travail pose de nouveaux probl mes de choix et contribue beaucoup moins la d finition de l individu il caract rise moins un statut social Sa place dans la constitution m me de la personnalit sociale est d sormais tr s variable allant d un monopole radical une position secondaire sans que cela soit v ritablement proportionnel l importance de la position professionnelle Enfin le fait que les groupes sociaux capables d organiser la vie dans diff rents domaines notamment les classes sociales perdent de leur force entra ne pour Vindividu une moindre assurance des valeurs de r f rence et des mod les de comportement une plus grande difficult d acc s aux ressources transmises culturelles patrimoniales sociales une d finition moins claire de l opposition entre soi et les autres et un affaiblissement g n ral du sentiment d appartenance Pour l individu acteur urbain le fait d tre libre ensemble qui n est qu une manifestation de l obligation d tre soi se traduit en ce qui concerne la mobilit par le o je veux quand je veux comme je veux mais il faut bien comprendre que cela ne correspond pas seulement un mouvement culturel qui constituerait tout cela comme un ensemble de pr f rences que l on peut contraindre et relativiser Il s agit en fait d une r ponse et sans doute de la seule r ponse possible aux volutions du
225. m nage de choisir ce lieu d habitation l cart Avant la mise en service de Ptibus Sylvie effectuait r guli rement les d placements suivants tous les jours aller et retour entre le domicile et le travail Paller en voiture avec le mari le retour dans l apr s midi en bus puis pied jusqu au domicile Le mercredi midi Sylvie retrouve son mari pour faire en voiture les courses au centre commercial Assez r guli rement Sylvie profite de la pause du midi pour aller au centre de Poitiers en bus faire des courses et se promener Mais si elle utilise r guli rement plusieurs fois par semaine les bus de la STP elle n est pas abonn e pas davantage que son mari qui n a jamais utilis ni le bus ni Ptibus Les d placements de soir e et du week end assez r guliers s effectuent avec le mari et sa voiture Comment Sylvie organise t elle sa mobilit Quel est le pivot de ses arbitrages Contrairement a Madeleine ce n est pas la capacit de mobiliser des r seaux 116 Sommaire d interconnaissance Son m nage dispose d une voiture et elle utilise r guli rement les bus de la STP Ce n est pas non plus comme pour Aude l lasticit de son emploi du temps Sylvie travaille temps plein elle doit s occuper de deux enfants en nourrice et d un m nage de quatre personnes Sa mobilit ainsi que celle de son mari est organis e en fonction du mode de vie familial Tous les deux proc dent en
226. march s Enfin on observe que c est bien dans le registre institutionnel que les difficult s les plus importantes ont t r solues beaucoup plus que dans les registres techniques ou conomiques Poitiers l enjeu tait d tablir un accord durable avec les taxiteurs A Toulouse il s agissait de parvenir ouvrir le syst me institutionnel de la mobilit urbaine et y faire entrer de nouveaux op rateurs un supermarch et une petite soci t priv e Autour de la plate forme de Roissy la difficult tait de stabiliser des partenariats complexes en d passant les contraintes juridiques et conomiques li es au droit de lignes Ces enjeux demeurent aujourd hui inchang s Nous proposerons dans la conclusion du rapport quelques pistes qui permettraient de les d passer BIBLIOGRAPHIE AGIR Services Pti bus Bilan apr s un an d exploitation Paris f vrier 1996 Bieber A Libres propos sur l innovation dans les transports urbains in Transports urbains n 66 janvier mars 1989 pp 3 4 Bieber A et Massot M H R flexions sur l volution des politiques tarifaires dans les transports collectifs urbains in RTS n 18 19 sept 1988 pp 33 40 Bigey M Les lus du tramway M moires d un technocrate Paris Lieu commun Edima 1993 CETE du Sud Ouest Transport de personnes avec de petits v hicules lectriques exp rimentation sur l a roport de Toulouse Blagnac juille
227. mentation des transports urbains et qui ne permet pas de clairement d limiter le TAD et les services r guliers De m me on pourrait envisager des interventions de l Etat en mati re de TAD d s lors qu elles n empi teraient pas sur les comp tences d centralis es Ces hypoth ses demeurent n anmoins confuses voire incertaines Le projet de loi actuel relatif la solidarit et au renouvellement urbains en atteste Il pr voit justement d largir les comp tences publiques en mati re de TAD Selon les termes m mes de l expos des motifs du projet de loi les dispositions l gislatives actuellement en vigueur r serve cette facult organiser le TAD au seul d partement pour les transports routiers non urbains Cet nonc tend confirmer une interpr tation restrictives des comp tences actuelles des Collectivit s La limitation actuelle des comp tences publiques d organisation du TAD aux d partements refl te la conception initiale de ces services publics vou s essentiellement la desserte de zones non urbaines peu denses Aujourd hui les perspectives de d veloppement du TAD notamment en milieu urbain conduit donc envisager un largissement de ce champ de comp tences Elargissement futur des comp tences La r forme aujourd hui envisag e par le projet de loi sur la solidarit et le renouvellement urbains vise reconna tre clairement aux collectivit s territoriales ou leurs grou
228. mpact du service s appr cie deux niveaux selon les valuations qui nous ont t communiqu es par le directeur du magasin La client le du magasin a augment de 10 et le panier moyen de 20 puisqu une grand m re sans voiture n h site plus acheter six bouteilles d eau La soci t Le Touc forte de ce premier succ s a d march d autres clients On trouve dans le tableau ci dessous r alis par B Guellard 1999 un r capitulatif des op rations r alis es R capitulatif des sites d exploitation du Touc Site Nombre Date Personnes de touc par jour Casino Pont des Demoiselles 6 Depuis 03 1998 50 8 Ete 1998 350 depuis 09 98 80 180 Coupe du monde Toulouse Salon international des techniques et nergies du futur Carrefour Portet sur Garonne depuis 08 1998 EUREXPO Salon SIRHA Janvier 1999 1 600 Belle Ile en mer Le Palais ix i A roport de Toulouse Blagnac 6 Mai 1999 8 3 depuis 11 1998 180 depuis 06 1998 250 250 Mai1998 900 Juin 1998 400 Festival d Aix en Provence Juillet 1999 Casino Saint Georges Toulouse Mai 1999 i 00 Aix en 00 3 a 130 a 22 09 1999 500 Novembre 199 fin 1999 Castres Villeurbanne Aix 122 Sommaire En r sum le touc est mis en oeuvre dans trois cas de figure Le premier est l implantation sur d autres sites Casino de l op ration r ussie au Pont des Demoiselles Toulouse L
229. n une troisi me cat gorie de citadins d veloppe une mobilit pisodique qui n cessite dans certains cas des solutions sp cifiques ce sont les visiteurs ceux qui vont voir des amis et des parents dans un quartier qu ils ne fr quentent pas habituellement ce sont ceux qui se d placent dans les villes pour des raisons professionnelles ce sont enfin les touristes urbains en voyage d affaire ou d agr ment Des volutions que confirment l enqu te r cente r cente de UTP L tude r alis e pour le compte de l UTP en 1999 fait apparaitre que contrairement une id e re ue notamment dans le milieu des transports publics les raisons pour lesquelles les gens utilisent peu ou pas les transports publics ont plus trait leur mode de vie qu une vision n gative de ce mode de transport Pour les personnes enqu t es le caract re d sagr able du transport collectif le monde la salet les odeurs et les probl mes de gr ves ou d ins curit viennent en effet apr s la mauvaise adaptation du transport public leur vie quotidienne temps de trajet difficult s d acc s mauvaise information absence de transport public l o 1ls sont ou l o ils vont Sur les six raisons principales de non utilisation des transports publics trois ont t cit es spontan ment par les personnes interrog es je pr f re la voiture il n y a pas de transports publics o j habite je n ai pas besoin de transports publ
230. n 1996 sur la Desserte des zones peu denses en milieu urbain Et surtout le Groupement des autorit s responsables de transport GART a publi en 1998 un important rapport d tudes sur le TAD en s appuyant galement sur une dizaine d tudes de cas Les enseignements des exp riences r centes A la lecture de la presse professionnelle comme des quelques tudes qui se sont pench es sur le TAD on prouve d abord le sentiment qu il s agit l d un mode de transport qui conna t un certain succ s en zones rurales et urbaines qui est souvent astucieux mais qui rel ve plus du bricolage que du syst me TRANSDEV CDC 1998 Transports publics et avenir des zones rurales La documentation fran aise 151 p 7 TRANSCET 1996 Desserte des zones peu denses en milieu urbain Groupe Transdev 274 p Ce rapport souligne l int r t du TAD pour les soci t s de transports collectifs vis vis des autorit s organisatrices de transport AOT en termes d image de pouvoir s occuper aussi des zones peu denses et des heures tr s creuses I permet de faire face galement la pression des communes p riph riques qui veulent entrer dans les PTU Cette tude de 10 cas met en vidence les avantages suivants frais de personnel faibles car emploi de conducteurs avec un permis de conduire automobile convivialit et proximit adaptation au march simplicit de fontionnement souplesse Les inconv nients les plus fr que
231. n des grands projets mobilisateurs que sont les sites propres Montpellier Strasbourg Orl ans Nantes Caen Lyon Nancy Bordeaux Clermont Ferrand sont focalis es sur la mise en service de leurs tramways respectifs qui interviendra entre juillet 2000 Montpellier et 2003 Bordeaux Ces pr occupations sont assez loign es du TAD et des comportements de mobilit que ce service pourrait satisfaire En for ant le trait on pourrait dire que la mobilit urbaine est en quelque sorte captive du syst me institutionnel Le droit pourrait permettre de nouveaux op rateurs groupes de la distribution soci t s de services t l phonistes etc d entrer dans le domaine de la mobilit urbaine et de participer aux innovations qu impose le d veloppement du TAD a travers la conception de v hicules sp cifiques la r flexion marketing sur les services et les tarifs la recension et la gestion de l information ou encore la prestation du service de mobilit 4 proprement parler 218 Sommaire 219
232. n organiser les conditions de fonctionnement et de d l gation clarifier Il serait int ressant d abord de clarifier les conditions dans lesquelles une autorit organisatrice peut organiser un TAD ce qui n est pas vident Les autorit s 132 La d finition du besoin normal n est pas sp cifi e par le droit 216 Sommaire organisatrices ont la comp tence en mati re de transports collectifs r guliers Or les TAD dont les lignes sont virtuelles horaires et ou arr ts la demande ne rel vent pas v ritablement de services r guliers Sur ce point les autorit s organisatrices assument donc un service dans une zone juridique floue la limite de leurs comp tences D s lors on peut se demander dans quelle mesure elles pourraient emp cher qu un op rateur autre que l exploitant du r seau r gulier organise un service de TAD D autre part on peut envisager qu un GIE de taxis d pose une plainte pour concurrence d loyale Cette occurrence de d bats port s sur la sc ne juridique n est plus improbable et les sp cialistes notent l mergence dans les diff rents domaines d activit des collectivit s locales de d marches de contestation des pr rogatives des pouvoirs publics Il faudrait ensuite clarifier les proc dures de d l gation des TAD aux compagnies de taxis De telles d l gations repr sentent de bonnes solutions tant sur le plan politique collectivit s locales et com
233. nd paratransit services in the county In 1998 VTA provided 57 million rides with an average weekday ridership of 173 233 For some services VTA partners with other regional transportation providers and private companies 20 General Plan for the City of Santa Clara Transportation Element p 3 42 Sommaire Overview of public transportation services in Santa Clara County Services provided Guadalupe Light Rail between the city of Santa Clara and south San Jose Caltrain between San Francisco and Gilroy Altamonte Commuter Express between Stockton and San Jose The Capitols between Sacramento and San Jose Shuttles Employer shuttles between train stations and employment sites Airport Flyer and SuperShuttle Vans taxis and minibuses provide pre arranged rides for with disabilities eligible individuals Taxis Taxi vendors provide rides within cities Ride matching Commuters form carpools and vanpools with others who travel similar routes Bus VTA s fleet of 525 buses operates grid crosstown feeder and express routes Fifteen grid routes operate along major streets that are characterized by high density land use Twenty two crosstown routes operate in medium density areas while twenty three feeder routes are designed to link neighborhoods and industrial areas to the major grid routes Express routes run only during commute hours typically between residential areas and major employment centers The goal of expre
234. ndes usines exploitations agricoles 2 Les pratiques li es aux d placements sont aussi extr mement diverses Lire en marchant ou dans le m tro t l phoner dans la voiture r diger un texte dans un avion ou dans le train sont des activit s la port e de tout le monde et que tout le monde pratique sans s en apercevoir Mais de nombreuses activit s professionnelles supposent actuellement des activit s dans le cours du d placement depuis le 154 Sommaire marchand ambulant qui existe encore dans les campagnes avec les tourn es des commer ants le travail des repr sentants de commerce Tous les experts sont des personnes qui ont des activit s au cours de leurs d placements R ciproquement on peut consid rer que l expertise n cessite le d placement la capacit au d placement est une condition d acc s au statut d expert Le d veloppement des bureaux mobiles toute la technologie de la mobilit t l phone et hi fi portables valises roulette t moignent clairement de la multiplication des pratiques li es aux d placements 3 La question des arbitrages et de leurs d terminants est plus complexe Il s agit de d terminer en fonction de quoi est il conduit choisir qu il fera ou non tel d placement qu il y associera telle pratique Un grand nombre d l ments sont prendre en compte et raisonner les situations g ographiques des uns et des autres entre Paris et Huelgoat les possibilit
235. ne de fa on stable depuis plusieurs ann e enfin le district est en cours de r alisation de son plan de d placements urbains et cet v nement pourrait fournir un cadre aux r flexions 2 UNE INNOVATION BRIDEE LE TOUC A TOULOUSE Le Touc est une exp rience doublement originale travers l entr e d op rateurs inhabituels dans le domaine de la mobilit urbaine une petite soci t priv e et un supermarch et l invention d un nouveau concept des voitures de golf ram nent leur domicile les clients du supermarch L histoire du touc est celle d une initiative personnelle Le fondateur et directeur de la SARL Le Touc cr e en 1997 est un ancien personnel d Air France En observant les encombrements et les difficult s de la circulation urbaine Toulouse M Guessoum a l id e d un mode de transport de personnes qui ait les avantages 120 Sommaire d une voiture place assise possibilit de transporter des bagages et des sacs voyage l abri vitesse convenable mais qui soit nettement plus facile d utilisation qu un taxi ou qu un autobus Son premier probl me est de trouver un v hicule adapt Le march fran ais n en propose aucun et M Guessoum se tourne vers un mod le disponible sur le march am ricain Cependant le concessionnaire de la marque implant en France jugeant le projet irr alisable refuse d importer un exemplaire Apr s plusieurs allers retours en
236. nnovant et partenarial qui peut dans le cadre des d bats internes au conseil g n ral l gitimer le maintien du TAD en milieu urbain et rural Pour la commune de Tremblay Allobus participe galement d une probl matique complexe Tremblay comme les autres communes du pourtour de la plate forme conna t une situation difficile Elle enregistre un taux de ch mage important et le climat social des cit s incite un tiers des habitants quitter la commune au cours d une p riode intercensitaire y compris pour ceux qui ont acc s au logement social L am lioration de l accessibilit un p le d emplois comme celui de la plate forme repr sente donc un enjeu significatif et produire des effets b n fiques dans le cadre d une probl matique sociale et urbaine globale Les collectivit s locales l Etat et ADP vont trouver aupr s des CIF un projet m me de fonder un accord Les partenaires profitent alors d un appel id es dans le cadre de la politique de la Ville pour obtenir quelques financements notamment du Fonds social europ en FSE qui permettent le lancement des r flexions op rationnelles En juillet 1996 les CIF con oivent CENTAURE pour CENtrale de transport AUtomobile de Roissy et des Environs L entreprise labore une organisation de projet qui soumet r guli rement ses avanc es aux lus locaux En interne l entreprise le projet est relativement bien per u car l acclimatation a t 1
237. nom de la collectivit territoriale si les services sont exploit s en vertu d une convention de d l gation de service public moins qu il ne s agisse de conventions aux risques et p rils purs non subventionn es Dans ce cadre le d cret de 1949 a confirm les droits ant rieurs son entr e en vigueur acquis notamment par les transporteurs en raison de concessions non arriv es expiration ou de leur inscription sur les plans de transports ant rieurs Ces droits acquis n emp chent pas l adaptation et le d veloppement d une nouvelle offre de transport En effet la ma trise donn e l AOT se confirme dans la possibilit qui lui est donn e de modifier les conditions du service notamment pour tenir compte des autres services routiers art 8 3 du d cret Elle peut m me d cider de supprimer les services inscrits au plan de transport La ma trise donn e au STP doit tre cependant temp r e Elle se heurte par exemple Vhabilitation l gale d exploitation donn e la R gie Autonome des Transports Parisiens RATP pour certaines lignes et r seaux de transport article 2 de l ordonnance du 7 janvier 1959 Plus g n ralement un droit de discussion est reconnu aux organismes de transports en cas de modification du service notamment au regard des conditions de respect de l quilibre financier de l exploitation Surtout en cas de suppression d un service inscrit le STP est tenu express
238. normes sociales exprim es dans un syst me relativement coh rent et clair et par des rituels et des rythmes collectifs qui s imposent la quasi totalit de la soci t Le travail l organisation de l activit professionnelle constituent la contrainte majeure pesant sur l ensemble de la vie quotidienne et fortement li e la position professionnelle le statut social l appartenance de classe introduit des contraintes sp cifiques et des mod les de comportement obligatoires ce que Bourdieu exprime dans sa th orie de l habitus Certes depuis la cr ation de normes de toutes sortes n a pas cess mais en d finitive ce d veloppement consid rable va de pair avec un affaiblissement de la coh rence du syst me et de ce fait les degr s de libert des individus par rapport aux normes augmentent l agr gation des normes cr e des espaces de libert L affaiblissement des rythmes collectifs et des grands rituels au profit d une diversification de ces rythmes et d une explosion des rituels produit le m me genre d effets moins de structuration et plus de n cessit de choisir En outre il devient n cessaire pour choisir un rythme ou un rituel de pouvoir noncer de bonnes raison donc d augmenter au moins dans le discours sa capacit de connaissance et de ma trise de son environnement Les transformations du travail entra nent des effets encore plus importants celui ci ne contraint plus de la
239. ns and employment sites during commute hours In addition some of the shuttles offer dial a ride service during off peak hours and some deviate from the fixed route upon request from a rider The shuttle vehicle is typically a large van or minibus These shuttles serve stations on the Guadalupe Light Rail Line the Altamonte Commuter Express and Caltrain Two airport shuttles one public and one commercial operate in the county The Airport Flyer is a free shuttle operated by VTA that provides service to the San Jose International Airport a downtown San Jose LRT station and the city of Santa Clara Caltrain station SuperShuttle is a commercial service that offers pre arranged shared rides to San Francisco and San Jose airports from the county VTA also offers shuttle service for special events ADA paratransit In compliance with the Americans with Disabilities Act of 1990 ADA VTA provides paratransit services for disabled individuals who are unable to use conventional public transit Disabled individuals must call to reserve a ride at least 24 hours in advance VTA contracts with Outreach a private non profit organization that schedules rides in taxis group vans and wheelchair accessible vans Outreach uses several advanced technologies such as Automatic Vehicle Location and ride scheduling software to handle its growing ridership base In 1998 Outreach provided 528 948 paratransit trips at a cost of US 12 1 million All of VTA s
240. ns ce cas le TAD propose des navettes entre des origines et des destinations soit en many to one des origines nombreuses et une destination unique par exemple Routair va chercher les clients leurs domiciles ou sur leurs lieux de travail et les am ne tous Roissy le touc fait la navette entre des domiciles et un seul supermarch soit en many to few Ptibus prend les clients leurs domiciles et les d pose l une ou l autre des trois destinations possibles ou enfin en many to many Allobus prend des clients plusieurs arr ts et les d pose en plusieurs endroits idem pour le treintaxi aux Pays Bas e la desserte de populations pr cises Un op rateur prend en charge les besoins de d placements d une population abonn e ses services Allobus cible uniquement les personnes qui travaillent sur la plate forme de Roissy le touc n est accessible qu aux seuls clients du Casino du Ponts des Demoiselles on peut imaginer qu un TAD soit r serv aux employ s de telle entreprise comme c est le cas du paratransit Santa Clara aux passagers de telle gare multimodale etc e la desserte d un territoire qui peut tre plus ou moins vaste Le touc fait la desserte de l aire de chalandise des magasins Casino mais on a voqu qu un service pouvait tre con u dans la desserte d un quartier d un campus d une zone industrielle etc e le TAD peut enfin consister dans l organisation de la mobilit p
241. ns un cadre extraordinairement fragment les fameuses 36 000 communes et le poids des communes rurales dans les Conseils G n raux se sont r v l s de plus en plus inadapt s l urbanisation contemporaine et ses exigences La d centralisation a parfois accru les ignorances ou les concurrences entre les communes d une m me agglom ration ou d un m me d partement Une s rie de lois ont bien essay de 27 Sommaire promouvoir des coop rations intercommunales mais jusqu pr sent elles avaient eu peu d effets Il semble en tre autrement depuis quelque temps et la r cente loi Chev nement a r ellement acc l r la mise sur pied de nouvelles institutions intercommunales Il faut esp rer que les lois Voynet et Gayssot Besson de m me que la nouvelle politique de la ville participeront cette dynamique et surtout lui donneront un contenu autre que financier Le texte d finitif de la loi Solidarit et Renouvellement Urbain SRU n est pas encore arr t mais les points d accord entre les d put s et les s nateurs montrent que l intercommunalit va sensiblement progresser en particulier dans le domaine des transports de la circulation et du stationnement et commencer d border des cadres institutionnels trop troits qui emp chaient d appr hender les transports urbains dans leurs nouvelles chelles m tapolitaines et r gionales La seconde volution a trait la modification de l approche m me des q
242. nsport d termin s ou encore de l obligation d appliquer des tarifs contraires l int r t commercial de l entreprise et r sultant soit d imposition soit du refus de modification de mesures tarifaires particuli res 183 Sommaire VAOT l entreprise aurait alors droit une compensation financi re Le montant de ae A E ene 4104 cette compensation financi re est lui m me troitement encadr Ces dispositions du r glement communautaire peuvent favoriser juridiquement le d veloppement du TAD Plus pr cis ment la mise en place de TAD pourrait s imposer aux Collectivit s comme une alternative aux services r guliers d s lors d s lors qu elle s av rait moins on reuse ou pr judiciable aux entreprises de transports tout en r pondant de mani re quivalente aux besoins Cependant la mise en pratique du r glement repose en grande partie sur l initiative des entreprises de transports qui contesteraient les obligations de service public ce qui semble encore aujourd hui faire d faut Une autre att nuation consiste dans la possibilit d sormais donn e aux Etats d exclure du champ d application du r glement communautaire les entreprises dont l activit est limit e exclusivement l exploitation des services urbains suburbains ou r gionaux article 1 modifi du r glement N anmoins cet assouplissement ne ferait pas n cessairement obstacle l application du r glement D
243. nt cette disposition en mati re de TAD Les dispositions de l article 29 de la LOTI mentionnent ainsi Les services r guliers et les services la demande sont organis s par le D partement Aucune disposition quivalente n a t tablie au b n fice des R gions de Etat ou des autorit s organisatrices de transports urbains 97 Selon la circulaire du 14 f vrier 1986 pr cit e cette possibilit est de nature permettre le d veloppement des initiatives locales en coh rence avec la politique de transport d partementale Dans ce cas une convention doit tre pass e entre le d partement et l autre collectivit afin de d finir le r le respectif des contractants notamment en mati re de d finition des services et de leurs modalit s d ex cution de tarifs et d interventions financi res 173 Sommaire Le champ de comp tences en mati re de TAD est a priori tr s limit Il concerne essentiellement les D partements et subsidiairement les AO2 auxquels ils d l gueraient leurs comp tences En dehors de ces hypoth ses quelques extensions pourraient tout au plus est envisag es Ainsi on pourrait concevoir que les autorit s organisatrices des transports urbains AOTU interviennent dans ce domaine notamment par une assimilation extensive du TAD la notion de services r guliers Cette solution serait soutenue par l absence de d finition des services qui pr vaut au sein de la r gle
244. nt de chaque cas d esp ce Selon son interpr tation la marge de d veloppement de ce type de service sera plus ou moins importante En troisi me lieu ces services priv s doivent tre assur s titre gratuit sauf en ce qui concerne les associations ayant pour objet le transport de personnes handicap es Dans certains cas des conditions compl mentaires ont pu tre ajout es Ainsi le transport priv des client les par les entreprises a pu se heurter un temps aux dispositions de l article 40 de la loi n 73 1193 du 27 d cembre 1973 d orientation du commerce et de l artisanat Ces dispositions interdisaient aux grandes surfaces d organiser elles m mes un service de transport de leurs client les N anmoins ces dispositions ont t abrog es par la loi n 85 1408 du 30 d cembre 1985 Dans l ensemble les Collectivit s trouveront certainement un int r t la mise en place de services de TAD l initiative des acteurs conomiques et sociaux En revanche ces services pourraient trouver porter atteinte la bonne organisation d ensemble des services de transport et aussi aux services de transport public qu elles mettent parall lement en place dans la mesure o ils chappent la ma trise des AOT Dans ce cadre les Collectivit s peuvent tre conduites rechercher la ma trise de ces services par d autres moyens Pour un exemple voir R p mi n 5631 JOAN Q 16 janvier 1989 n 288 est
245. nt des TAD 1 L volution des formes urbaines et du fonctionnement des villes La durabilit des faibles densit s urbaines L Angleterre et l Allemagne avaient d j presque compl tement achev leur urbanisation quand au d but du XX me si cle a commenc se r pandre l usage de l automobile Il leur en reste une urbanisation g n ralement dense et compacte car le seul moyen de transport m canique tait alors le tramway Il n en pas t de m me avec la France dont l urbanisation s est acc l r e apr s la seconde guerre mondiale en m me temps que se d veloppaient le fordisme en g n ral la production et la consommation de masse des automobiles en particulier Il en a r sult une urbanisation plus diffuse et une consommation urbaine plus grande des terres agricoles Ce processus a t favoris par une densit de population beaucoup plus faible qu en Angleterre ou en Allemagne par une structure communale clat e qui a limit les possibilit s de ma trise de la croissance urbaine et probablement aussi par des politiques gouvernementales qui ont favoris le 18 Sommaire d veloppement de l accession la propri t de maisons individuelles sans se donner les moyens de ma triser les formes urbaines Nous h ritons ainsi d une situation urbaine caract ris e en g n ral par une assez forte dispersion du peuplement autour des noyaux urbains De plus les agglom rations urbaines connaissent aujourd hui une c
246. ntaxi can still count on support of the ministry of Transport in case extra investments are needed for a social or other reason in line with the transport policy In the year 2000 the treintaxi serves 111 stations and around 60 of the Dutch population live within the reach of the treintaxi service see figure 3 Transvision disposes of a regie centrum a 24 hour center that organizes and supervises different services Transvision operates independently and extended the range of products with the following Ketenkaart literally the chain card a special service for old and or handicapped people Transvision offers door to door transport mainly using the regular trainservices The card is negotiated with the municipalities and the client contacts the municipality for a free basic membership Odessey a card that the employer can purchase for the employee Transvision offers to organize the transport at any moment of the day per public transport car car with driver etceteras The customer does not need to purchase any tickets nor has to pay The costs of the services of Transvision are 300 Dutch guilders a year excluding the travel costs per transportmode per kilometer for which the employer is billed according to market prices Project transport a tailor made service for groups with a choice from any transport mode Rent a Driver the service to rent a driver with or without car at any moment of the day However thes
247. nts sont difficult s d acc s au v hicule pour les microbus et les minibus co ts d amortissement des mat riels doublons parfois avec les bus logiciels pas toujours performants La cl de vo te de bien des syst mes de TAD semble tre la collaboration avec un GIE de taxis Un conseil pratique aussi les syst mes horaires variables ne doivent tre privil gi s qu en cas de sous traitance des taxis notamment ce qui permet de faire reposer sur le sous traitant le co t de l attente Les horaires fixes semblent pr f rables mais ils peuvent g n rer un kilom trage beaucoup plus important 13 Sommaire Le TAD appara t tout d abord comme un dispositif compl mentaire d un syst me classique de transports collectifs Il permet par exemple de desservir sous des formes diverses de la ligne virtuelle au taxi classique des bouts de lignes dans des zones peu denses ou de remplacer des bus des heures creuses ou certains jours C est le cas de figure le plus fr quent De fait confier par exemple des taxis le rabattement sur un terminus de ligne en zone p riurbaine ou le remplacement des bus le dimanche est une solution qui s av re relativement conomique Le taxi ne co te que si l on s en sert alors que le bus de ligne roule quoiqu il arrive et quelque soit son taux de remplissage De fait le TAD de compl ment pr sente du point de vue conomique un aspect paradoxal c est une solution g n ralement ch re de 30
248. o t des transports collectifs conform ment aux prescriptions de la loi d orientation des transports int rieurs le droit au transport au meilleur co t pour la collectivit art 1 de la LOTD Il est l gitime en effet de souhaiter le d veloppement de TAD dans les agglom rations et dans les secteurs des p rim tres de transport urbain o les ratios recettes d penses sont faibles de l ordre de 30 ou 25 parfois m me inf rieurs 25 En 1999 l Union des transports publics donnait les ratios recettes d penses suivants 48 3 dans les agglom rations de plus de 250 000 habitants 42 1 dans les agglom rations comptant entre 100 000 et 250 000 habitants 39 3 dans les agglom rations de moins de 100 000 habitants Mais l on trouve aussi dans chacune des cat gories d agglom rations des r seaux dont les ratios sont moins bons c est dire o le transport collectif urbain co te plus cher la collectivit par exemple Bordeaux 25 9 Saint Nazaire 26 4 Cahors 20 2 Ch teauroux 20 9 ou Roanne 21 7 La mise en oeuvre sur certaines lignes fortement d ficitaires de syst mes de TAD coh rents audacieux bien coordonn es avec les r seaux de transports collectifs classiques peut alors tre financi rement int ressante Mettre le TAD en ad quation avec ces enjeux suppose d initier et de poursuivre des r flexions et des changements sur un certain nombre de points a Les op
249. obilit Elle associe donc la pr paration de grandes d cisions facilement identifiables l aide aux petits arbitrages au sein des processus de mobilit 155 Sommaire Comment aider la d cision Par l information l valuation selon divers crit res la pr vision Mais galement en indiquant au d cideur les points o se situent les d cisions prendre et en lui facilitant l explicitation de son propre syst me de pr f rences Les prestataires de services de mobilit peuvent multiplier ou r duire les points o des d cisions sont prendre et aider plus ou moins la prise de d cision La multiplicit de ces points est la fois facteur de flexibilit et d individualisation du service de mobilit et facteur de difficult pour l individu dont les performances pourront s am liorer mais au prix d une l vation de ses comp tences qui peut tre remplac e ou simplement aid e par une l vation du niveau de service Le voyage organis ou tout est pr vu limite singuli rement les d cisions prendre mais il est videmment peu flexible et peu individualis m me si on personnalise l accueil en revanche les formules beaucoup plus souples d itin raires plus ou moins libres supposent une plus grande capacit du touriste prendre des d cisions ou une aide plus sophistiqu e de la part du voyagiste Dans tout cela l information reste la denr e de base sachant que souvent il s
250. oci t s locales n ont v ritablement les moyens en temps ou en comp tences techniques de d velopper et de diffuser des mod les op rationnels b Par ailleurs chaque exp rience parce qu elle ne se r f re aucun mod le tabli proc de d arrangements locaux de gr gr ce qui les fragilise consid rablement Le changement du pr sident de GIE de taxis la protestation appuy e d un taxiteur l gard de ce qu il estime tre une concurrence d loyale le d part d un cadre innovateur des services techniques de la collectivit ou de l entreprise de transport ou d un lu condamnent les exp riences Il faut noter aussi que si les syst mes sont fragiles et disparaissent rapidement ils refont surface aussi vite car ils sont peu dispendieux dans le vent et assez faciles 4 monter d s lors qu il ne s agit jamais de projet d envergure Ces allers retours r p t s entre cr ation et abandon nuisent du reste l image que les uns et les autres ont du TAD c Un troisi me de compr hension du caract re peu significatif du TAD c est paradoxalement son relatif succ s par exemple Saumur Poitiers ou Bayonne Sit t qu ils le peuvent les transporteurs transforment le TAD en ligne r guli re Ce choix 105 Sommaire peut tre anim des meilleures intentions r gularit du service ma trise des co ts d exploitation et d organisation il emp che n anmoins les r ussites de pass
251. of Palo Alto Mountain View Sunnyvale Santa Clara Campbell and Los Gatos Older wealthy predominantly white households of moderate size living in town like single family residential communities Los Altos Los Altos Hills Saratoga and Monte Sereno are cities typical of this demographic pattern These 4 Santa Clara County Handbook 1997 40 Sommaire cities are located in an area running from northwest to southeast at the foot of the Santa Cruz mountains An imbalance between jobs and homes From 1995 to 1999 new jobs in Silicon Valley have outnumbered homes by a 5 to 1 ratio Housing prices have skyrocketed and people who work in Silicon Valley have begun to look for affordable homes farther and farther away from their jobs As a result the daily commute to work has become a daunting challenge Most residents and workers in Santa Clara travel by automobile While public transportation options do exist many residents and workers feel that public transit is too complicated and too time consuming to meet their needs Indeed very few residences or employers are located within walking distance of train lines Along many important roads in Santa Clara County travel by public bus or train takes up to three times as long as travel by automobile Commuters have very little incentive to leave their cars at home and those who cannot afford a car are placed at a distinct disadvantage in terms of access to jobs Jobs and hou
252. of a treintaxi ride of 5 Dutch guilders The role of the taxi entrepreneurs has been crucial to the project and decisive for the selection of the intercity stations The first stations that possessed a treintaxi stand were all situated at intercity stations in the intermediate and periphic zone with the exception of Hilversum The experiment started with a total of 60 taxi s extended by another 20 in the first year of service The service ran and runs from 7 00 a m till the last trainservice The rules of the game are simple passengers can buy together with the trainticket a treintaxi ticket At the final destination a treintaxi stand is situated The taxi will wait another 10 minutes for eventual other passengers In principle the trein taxi is no longer away from the station than 10 minutes in order to reduce waiting times and brings the passenger in any destination within the municipality where the station is situated If the treintaxi does not come in time another taxi company can take the ride The treintaxi can also bring the passenger to the station if wished for In that case the passenger has to 1 One guilder is around 3 3 French franc Later this tariff increased to the actual 7 dfl 91 Sommaire phone the treintaxi an hour in advance One practical problem arises however in this case in order to buy a treintaxi ticket the passenger had to go to the station The four cities Amsterdam Rotterdam The Hague and Utre
253. oir qu un moyen relativement simple d tablir un compromis entre intervention publique et priv e pour r pondre une demande plus morcel e alors m me que les d veloppements actuels de la technologie de l information offrent de nouvelles possibilit s en la mati re Les quelques consid rations qui pr c dent veulent montrer que ce type de service 164 Sommaire correspond plut t une nouvelle dynamique des services elle m me li e une transformation non seulement des modes de vie mais de leurs modalit s de construction ainsi qu de nouveaux mod les de gestion correspondant l affirmation de nouvelles logiques de la ville et des soci t s urbaines 165 Sommaire Chapitre 6 TRANSPORT PUBLIC ROUTIER DE PERSONNES LE TRANSPORT A LA DEMANDE PERSPECTIVE JURIDIQUE Nicolas Charrel et Laurent Ducroux SOMMAIRE PREALABLES 162 I LES SERVICES PUBLICS 164 I A DEFINITION DU TRANSPORT A LA DEMANDE 164 I A 1 DEFINITION LEGALE 164 LA 2 COMPLEMENTARITE AVEC LES SERVICES PUBLICS REGULIERS 164 I B COLLECTIVITES COMPETENTES 165 I B 1 DEVELOPPEMENTS DES COMPETENCES 165 Pr alables Principes g n raux des comp tences en mati re de transports 165 Collectivit s actuellement comp tentes en mati re de TAD 166 Elargissement futur des comp tences 167 I B 2 RAPPORTS DE COMPETENCES 168 Conflits de comp tences et concurrence entre AOT 168 Impr cisions des services urbains de TAD 169
254. omportant la mise disposition exclusive d un groupe ou de plusieurs groupes d au moins dix personnes constitu s pr alablement leur prise en charge art 32 du d cret du 16 ao t 1985 portant application de la LOT Le r gime juridique des services occasionnels n a qu une port e r siduelle En premier lieu il ne s applique pas aux services de transport mis en uvre au sein des p rim tres de transport urbain puisque la notion de services occasionnels n y a m me pas cours Cette circonstance exprime bien le mode particulier de r gulation des transports au sein des PTU davantage marqu par une probl matique de gestion de trafic qui se 190 Sommaire r sout en principe travers le cadre prescriptif et inductif des Plans de d placement urbain PDU En dehors des PTU les services occasionnels b n ficient galement d un principe de libert Elle est n anmoins limit e puisque ces services sont soumis par exception l autorisation du pr fet lorsqu ils concernent des itin raires d passant les limites du d partement o est inscrit l entreprise exploitante art 33 du d cret du 16 ao t 1985 Ce dernier contr le permet une r gulation de l offre de transport Conform ment au d cret l autorisation peut tre refus e s il est d montr que les besoins du march des services occasionnels sont satisfaits ou que les services r guliers sont suffisants Le lien est donc fait avec les s
255. on The agency employs over 100 people with a nineteen member policy board appointed by local elected officials MITC prepares the Bay Area s regional transportation plan a comprehensive twenty year plan for the development of mass transit highway railroad and airport facilities The plan is updated every two years MTC also determines how federal and state transportation funds will be spent and any new transportation project in the area must 59 Sommaire be included in the plan before it can move forward The most recent version of the plan adopted in 1998 guides the spending of approximately 88 billion in federal state and local funding for Bay Area transportation projects through the year 2018 By determining how funding gets prioritized and allocated the MTC plays an important role in all transit projects in Santa Clara including the development of paratransit services MTC also acts as a resource and advocate For example in 1998 MITC established a formal technical assistance plan for Bay Area paratransit providers The plan describes ways in which technical innovations can be demonstrated and incorporated into paratransit for people with disabilities Peninsula Corridor Joint Powers Board The Peninsula Joint Powers Board was established to provide financial support to Caltrain There are three member agencies in the board Valley Transportation Authority San Mateo County Transit District The city and county of San
256. on the government of the state of California and the U S government 56 Sommaire Summary of government involvement in Santa Clara County paratransit services Governmen Government entity Public paratransit Commercial t level paratransit City government Appoints representatives Regulates taxi to regional transportation vendors within the agencies city Regional County government Appoints representatives to regional transportation agencies helps provide local funding Valley Transportation Plans and operates bus Authority rail and paratransit throughout the county Association of Bay Area Coordinates government None Governments activities in the Bay Area Metropolitan Coordinates None Transportation transportation Commission improvement projects in the Bay Area ee ee Board State California Transportation May veto plans submitted None Commission by MTC Helps fund new projects se California Public Utilities None Regulates vendors Commission who transport passengers between cities Federal Federal Transit Allocates federal funding None Administration Interstate Commerce None Regulates vendors Commission who transport passengers between states 2 1 Government bodies City governments City governments typically consist of an elected mayor and city council members By themselves cities play a relatively minor role in planning public transportation 57 Sommaire services in Santa Clara County
257. on et plus encore l accessibilit ou le service l accessibilit fortement li es la g n ralisation d une activit flexible bref un ensemble d interventions qui permet une unit de se concentrer sur son m tier de base tout en b n ficiant tout instant des conditions optimales de ce m tier En d autres termes les entreprises cherchent de plus en plus externaliser de nombreuses activit s voire des fonctions enti res depuis ce qui est du ressort de la bureautique de l entretien ou de la gestion des locaux de la restauration d entreprise jusqu des expertises juridiques ou techniques tr s sp cialis es ou des sous traitances diverses De fa on analogue le fait que la construction de la vie quotidienne devienne difficile ce qui est longuement voqu ci dessus entra ne des cons quences dont la nouveaut doit tre comprise En r ponse ces volutions une nouvelle offre de services se d veloppe destin e aider les individus ma triser une vie quotidienne la fois plus compliqu e et plus complexe Il ne s agit pas simplement de services visant rendre la vie plus agr able offrant de nouvelles possibilit s ou permettant d acc der d autres biens Internet est bien entendu l un des supports privil gi s de cette nouvelle offre Ces tendances sont encore mal connues Certaines id es semblent faire obstacle une approche vraiment syst matique des nouvel
258. on et en imposant le principe du conventionnement Mais cette intervention publique n est qu une facult ce qui sugg re par retour qu elle n est pas une r gle absolue Dans ce contexte la restriction des initiatives priv es semblerait trouver un fondement plus s r dans les dispositions nouvelles du d cret n 63 528 du 25 mai 1963 relatif certaines infractions en mati re de transports ferroviaires et routiers Dans sa r daction issue du d cret n 85 891 du 16 ao t 1985 le d cret sanctionnait p nalement l exploitation de service de TAD non inscrits au plan d partemental des transports La modification apport e par le d cret n 98 460 du 12 juin 1998 pr voit aujourd hui de sanctionner plus largement les services la demande de transport public ex cut s sans conventionnement avec les AOT Cette disposition para t bien conforter l obligation g n rale de conventionnement au profit des AOT Participation des entreprises la d termination des services La ma trise donn e aux AOT en mati re de service public de TAD s exprime avant tout par le monopole de d cision qui leur est donn Elle impose aux entreprises de transport de se soumettre au choix et aux prescriptions des Collectivit s En revanche cette pr rogative n exclut pas la contribution des entreprises de transports la d termination de l offre de service et ses conditions de fonctionnement sous le 179 Sommaire contr le
259. on introduite par le d cret n 92 608 du 3 juillet 1992 120 Ce Syndicat comporte des repr sentants de l Etat et des d partements de la r gion Le projet de loi relatif la solidarit et au renouvellement urbains pr voit l entr e du Conseil r gional dans son conseil d administration 203 Sommaire II B REGIME SPECIFIQUE DES TRANSPORTS TII B 1 REGLEMENTATION DES SERVICES Services non r glement s Certains services demeurent non r glement s A la diff rence du d cret d application de la LOTI du 16 ao t 1985 le d cret du 14 novembre 1949 d finit avec une tr s grande pr cision les services de transport non soumis aux pr rogatives publiques d organisation Les dispositions de l article 2 du d cret visent notamment les transports ex cut s avec les taxis ordinaires les voitures de louage y compris les voitures de grande remise et les ambulances lorsque les v hicules sont utilis s conform ment 4 leur destination normale les transports ex cut s par un service public ou par un tablissement agricole industriel ou commercial pour ses besoins normaux de fonctionnement condition que les v hicules utilis s ne transportent que des personnes attach es au service ou a l tablissement Les transports avec des v hicules leur appartenant et en relation directe avec leur activit ex cut s par les tablissements d enseignement au profit de leurs personnels et l
260. on urbains le droit des transports int rieurs n appr hende cette notion que dans ce domaine d termin La d finition est en relativement pr cise Elle d termine la fois l tendue et la limite du service public Les services publics de transport la demande sont ainsi d finis comme des services collectifs offerts a la place d termin s en partie en fonction de la demande des usagers et dont les r gles g n rales de tarification sont tablies a l avance et qui sont ex cut s avec des v hicules dont la capacit minimale est fix e par d cret art 26 du d cret 85 891 du 16 ao t 1985 portant application de la LOTI Conform ment aux dispositions du d cret d application du 31 d cembre 1985 ce seuil est fix a une capacit sup rieure ou gale a 4 places LA 2 COMPLEMENTARITE AVEC LES SERVICES PUBLICS REGULIERS Les services publics de TAD s opposent aux services publics r guliers de transports Certes ces deux cat gories de service ont en commun d tre des services collectifs offerts a la place ce qui exclut en particulier les voitures de louage a usage privatif affect es au transport particulier de personnes tels que les taxis et les voitures de remise En revanche a la diff rence du TAD les services r guliers pr sentent des itin raires des points d arr ts des horaires des fr quences tablis l avance art 25 d cret du 16 ao t 1985 Le TAD ainsi d fini est bien con u comme
261. onstitution d une constellation organis e autour de la s quence de mobilit est particuli rement importante 1l s agit de pouvoir tre en contact avec des personnes et avec des services auxquels on n a pas n cessairement recours dans le quotidien pour l acc s aux personnes le portable fait merveille dans ce type de situations et cela pourrait servir de point de d part une r flexion sur d autres services Il existe galement des syst mes de mobilit qui sont totalement en dehors de la vie quotidienne mobilit s rares notamment celles des vacances ou de certains loisirs auxquelles on rattachera plut t qu aux pr c dentes les mobilit s li es la possession d une r sidence secondaire et les mobilit s du retour au pays pour les immigr s qui ont la possibilit de maintenir une relation r guli re avec leur pays d origine mobilit de rupture celle li e au d m nagement la d localisation d une famille Dans ces deux cat gories les services les plus importants sont ceux qui concernent l aide la d cision et l organisation de la mobilit Cela est d autant plus important 158 Sommaire que l on fait appel des prestations de mobilit plus ou moins bien connues mal ma tris es etc Le voyagiste ou l agence immobili re qui prend en charge l organisation de tout ce qui concerne le d m nagement sont les prestataires essentiels Dans le cas des mobilit s ra
262. ornia Annual Transportation Report City of San Jose Fifth Edition San Jose 1998 Cervero R Paratransit in America Redefining Mass Transportation Westport Connecticut Praeger 1997 Chira Chavala T C Venter and G Gosling Advanced Paratransit System An Application of Digital Map Automated Vehicle Scheduling and Vehicle Location Systems Berkeley California Institute of Transportation Studies 1997 72 Cervero p 198 81 Sommaire Chira Chavala T and C Venter Cost and Productivity Impacts of a Smart Paratransit System Transportation Research Record Vol 1571 Washington D C National Academy Press 1997 Citizen s Guide to the Metropolitan Transportation Commission Basics on the Bay Area s Transportation Planning Financing and Coordinating Agency June 1997 Published on the Metropolitan Planning Commission website Crain and Associates Inc Paratransit Technical Assistance Program Five Year Implementation Plan Oakland California Metropolitan Transportation Commission July 1999 Erickson B 1998 Pioneering Advanced Paratransit ITS Review Volume 21 Number 1 1 3 Jeannotte K V Alexiadis and C Venter 1998 Evaluation of an Advanced Public Transportation System in Santa Clara County Institute of Transportation Engineers 1998 Compendium of Technical Papers 51 Annual Meeting of District 6 San Jose California July 5 8 1998 334 339 Miller
263. ort fiable s curitaire et r actif dans le cheminement des bagages ou dans la prise en charge imm diate des passagers d un avion en retard Dans ce contexte les CIF sont tenus de diversifier leurs activit s de d gager des marges de manoeuvre sur de nouveaux segments d activit mais aussi dans un autre registre de faire preuve au sein du groupe VIA GTI de leur capacit d innovation et d invention C est cette contrainte l innovation qui d clenche le lancement de ce qui va devenir Allobus Le syst me initial est plus ambitieux que celui qui fonctionne aujourd hui La premi re r flexion des CIF porte sur le d veloppement d une offre de transport entre habitat et emplois mais surtout d une centrale de mobilit m me de coordonner le trafic des CIF et de renseigner les clients quant l offre globale sur la zone L offre des CIF se trouvait ainsi en correspondance avec la demande d ADP Mais la complexit des questions conomiques de financement et de tarification des services des questions juridiques de droit de lignes emp che cette logique de march de prendre C est a la faveur d une probl matique largie que le projet modifi va trouver les conditions de sa mise en oeuvre Petit comparativement aux deux transporteurs publics de la r gion parisienne la RATP et la SNCF 139 Sommaire 140 Sommaire 3 2 La seconde phase du projet le relais de la logique poli
264. otifs Elle n est plus oblig e de rentabiliser chaque d placements Ptibus lui offre l opportunit d un aller retour simplement pour visiter une amie ou pour aller chez le coiffeur N anmoins le syst me Ptibus est trop modeste trop restreint pour qu il y ait v ritablement transformation de l univers de mobilit de Madeleine Ce service suscite des envies de visiter plus souvent des amies loign es d acc der des magasins qui lui taient interdits les zones commerciales excentr es o l on trouve Gamm vert Leroy Merlin etc Ce n est pas possible Le taxi ne fait pas de cabotage il est astreint la desserte de quelques arr ts partir desquels s effectuent les correspondances avec le bus d courageantes Ptibus cesse de fonctionner tr s t t avant les visites de soir e et ne fonctionne pas le dimanche La mobilit d opportunit d une tudiante la campagne Examinons pr sent les pratiques de mobilit d une jeune tudiante de 19 ans Aude est fille unique elle habite chez ses parents en p riph rie du bourg de Mignaloux Beauvoir Son p re est cadre d entreprise sa m re infirmi re au CHU Chacun des deux parents dispose de sa voiture et n utilise que ce mode de d placement notamment ils n utilisent jamais le bus Les d placements motoris s les plus r guliers d Aude sont l aller retour entre la maison et la facult de droit tous les jours l aller retour entre la m
265. oumis un r gime de libert surveill e 189 Sommaire Ces contr les interviennent des degr s divers Ils ne permettent que partiellement la ma trise des conditions d organisation et de fonctionnement de ces services Une ligne de partage s op re cet gard entre les services r gis directement par les dispositions de la LOTI et ceux restant soumis des l gislations particuli res II A SERVICES REGIS DIRECTEMENT PAR LES DISPOSITIONS DE LA LOTI La LOTI et son d cret d application du 16 ao t 1985 d limitent deux formes de service laiss es l initiative priv e et soumises contr le Il s agit des services occasionnels et des services de transport priv Le rattachement de ces services au r gime d application de la LOTI est significatif de l objet m me de ce contr le qui tend une bonne organisation d ensemble des services de transport Le contr le qui est op r aujourd hui est n anmoins tr s r siduel Il est m me appel dispara tre ce qui peut accro tre la difficult d une organisation coh rente des services par les AOT ILA 1 CONTROLE DES SERVICES Services occasionnels La LOTT identifie deux types de services occasionnels parmi les services de transport non urbain Il s agit d une part des circuits offerts la place qui ram nent sauf dispositions particuli res les voyageurs leur point de d part d autre part des services collectifs c
266. outiniers ils se construisent et se d cident de plus en plus en fonction des circonstances et ces circonstances ont elles m mes vari es changeantes et en partie impr visibles longtemps l avance Il en r sulte des mobilit s de plus en plus souvent en cha ne et multifonctionnelles Celles ci r clament donc des modes de transports plus polyvalents ou la possibilit de combiner plusieurs modes de transport L incertitude sur le programme d activit s et sur une partie des d placements qui seront effectuer tel ou tel jour engendre galement une demande de redondance les citadins souhaitent disposer de plusieurs possibilit s pour se rendre d un point un autre notamment parce qu ils peuvent tre conduits op rer un d placement impr vu Les citadins ont galement des exigences de confort qui leur font choisir tel mode de d placement en raison du temps m t orologique ou en fonction des objets qu ils transportent ou encore des personnes avec lesquelles ils peuvent voyager Ces diverses possibilit s de se d placer accroissent encore plus la vari t des d placements et l irr gularit des flux 22 Sommaire D autres facteurs contribuent galement augmenter leur instabilit en premier lieu la d croissance de la part des d placements domicile travail dans la mobilit totale car ceux ci taient malgr la flexibilit croissante du travail un facteur de stabilisation des flux En second lieu les d
267. p s la desserte du centre hospitalier universitaire CHU au b n fice des personnels qui travaillent en 3X8 et la desserte de quelques communes excentr es Le p rim tre de transport est marqu par la discontinuit urbaine l existence de poches rurales tr s peu denses avec des hameaux d cart Cette configuration se pr te mal aux transports collectifs urbains et impose de mettre en place des services suppl tifs du r seau classique Population 1990 1999 des communes du district de Poitiers Population 1990 Mignaloux Beauvoir 2 473 3 527 109 124 Le syst me institutionnel local est simple et coh rent Il comprend le district comme autorit organisatrice et une soci t d conomie mixte la Soci t des transports de Poitiers STP adh rente de AGIR L adjointe au maire en charge de la mobilit et du stationnement est par ailleurs pr sidente de la commission taxi dans laquelle si gent les transporteurs publics la SNCF et la STP Un GIE de taxis est engag dans le partenariat avec les op rateurs du transport collectif Le GIE poitevin 35 taxis fait preuve d un dynamisme certain Outre sa collaboration avec la STP et le district de Poitiers dans le cadre de Ptibus que l on va examiner il assure la desserte a la demande du futuroscope depuis la gare de Poitiers dans le cadre d une convention sign e avec le conseil g n ral Arriv s la gare de Poitiers les visiteurs ont pl
268. pagnies de taxis entretiennent g n ralement d excellentes relations que sur le plan de la prestation des services par la r duction des co ts conomiques et des co ts organisationnels pour le transporteur La d l gation doit toutefois ob ir des r gles pr cises qui rel vent soit de la loi Sapin soit du code des march s publics Selon la loi Sapin il doit y avoir mise en concurrence d s lors que le march valu d passe 400 000 frs annuels ou 750 000 frs sur trois ans Le code des march s publics impose la mise en concurrence lorsque le montant d passe 300 000 frs annuels Dans les deux cas l appel d offres est obligatoire sit t que le march estim d passe ces montants En dessous de ces montants l autorit organisatrice peut se limiter un appel d offres simplifi Enfin si d une ann e l autre le march enregistre une hausse d au moins 15 il doit y avoir remise en concurrence Ainsi dans tous les cas d une sous traitance des TAD des compagnies de taxis ce qui est la r gle dans un grand nombre d exp riences fran aises et si les montants des march s sont ceux que l on vient d indiquer l appel d offres s impose Il n est pas certain que ces proc dures soient enti rement mises en oeuvre dans le cadre des syst mes TAD actuels Enfin l examen des textes invite consid rer qu il existe une possibilit de d veloppement de TAD priv c est dire qu
269. par bus entre l Est du Val d Oise et le bassin d emploi de Roissy f vrier 1996 137 Sommaire Une grande partie des emplois propos s sont de faible niveau de qualification manoeuvres magasiniers personnels de l h tellerie et de la restauration agents des entreprises de nettoyage De plus 80 de l effectif soit 34336 employ es fonctionne en horaires d cal s pour 20 seulement de l effectif soit 8 584 employ s pratiquant des horaires bureaux classiques Dans ces conditions d un march de l emploi aux caract ristiques particuli res faibles niveaux de qualification et de r mun ration et horaires d cal s la question de l acc s au bassin d emploi se pose avec acuit Ces emplois sont attractifs pour les populations des communes populaires avoisinant la plate forme Tremblay en France Roissy en France Goussainville Gonesse Sarcelles etc mais ils sont difficilement accessibles Les transports collectifs bus et RER imposent des d tours et des temps de parcours consid rables On peut fort bien habiter 500 m tres de son lieu de travail et mettre une heure et demie pour le rejoindre D autre part ils cessent de fonctionner 1h00 du matin alors que la majorit des emplois sont en horaires d cal s et ou en journ e discontinue En 1997 des comptes rendus de conseils municipaux des communes du Val d Oise tablissement qu approximativement 8 des personnels employ s sur la plate
270. pements comp tents pour l organisation des transports r guliers la possibilit d organiser des servies publics de transports la demande Il s agit en effet de consolider une pratique d j largement r pandue aux agglom rations voire m me dans certaines r gions 8 Les dispositions de l article 28 du d cret du 16 ao t 1985 confirment cette possibilit la demande des communes ou des groupements de communes le D partement peut leur faire assurer toute ou partie de l organisation et de la mise en uvre d un service r gulier ou d un service la demande 174 Sommaire Pour cela l article 41 du projet de loi pr voit une modification de l article 7 II selon laquelle l Etat et dans la limite de leurs comp tences les collectivit s territoriales ou leurs groupements peuvent organiser des services de transport la demande Cette modification donnera ainsi explicitement comp tence l ensemble des AOT pour organiser des services publics de TAD N anmoins si cette disposition est de nature permettre un d veloppement du potentiel du TAD elle peut aussi conduire des rapports de comp tences parfois conflictuels et incertains I B 2 RAPPORTS DE COMPETENCES Conflits de comp tences et concurrence entre AOT Les principes de r partition de comp tences en mati re de transport sont con us moins dans un rapport de concurrence que de compl mentarit Pour autant ce syst me cr
271. ports priv s qu organisent pour leur propre compte des personnes publiques ou priv s associations entreprises collectivit s publiques tablissements d enseignement condition que ces transports r pondent des besoins normaux de fonctionnement et qu ils soient gratuits e Le service public de transport collectif urbain enfin d fini en tant que service r gulier c est dire dont les horaires et les arr ts sont pr d termin s par avance Ces services sont du ressort exclusif des autorit s organisatrices elles sont les seules en avoir la comp tence Cette architecture est assez redondante En fait on peut consid rer que les taxis les voitures de petite et de grande remise les transports sanitaires les services occasionnels et les transports priv s sont diff rentes formes de transport la demande Par ailleurs les op rateurs de service public de transport collectif urbain organisent eux m mes du TAD Dans quelle mesure ne serait il pas judicieux de simplifier cette cat gorisation et de pr voir formellement une nouvelle cat gorie TAD Elle pourrait int grer les modes existants en respectant par ailleurs certaines de leurs sp cificit s Mais elle pourrait simultan ment m nager des possibilit s de cr ation et de fonctionnement de nouveaux services de TAD tels que ceux qui ont t examin s ci avant De plus le droit pourrait reconna tre explicitement l enjeu des centrales de mobilit et e
272. possible d assurer le financement public de l exploitation des services de TAD y compris pour les D partements voir m me des AOT urbaines en dehors des exceptions pr vues par l article L 2224 2 du CGCT Mais l application du r glement n CEE n 1191 69 modifi pr sente aussi des contraintes pour les AOT Les possibilit s de subventions publiques par les AOT y sont strictement encadr es et limit es Les aides financi res publiques des AOT ne peuvent intervenir que dans les hypoth ses et selon les montants d finis par les dispositions du r glement Il y aurait galement lieu de tenir compte des dispositions du r glement CEE n 1107 70 du Conseil du 4 juin 1970 modifi relatif aux aides accord es dans le domaine des transports par chemin de fer par route et par voie navigable II LES SERVICES PRIVES Les services d initiative priv e susceptibles d assurer des services de transport la demande sont multiples Ils recouvrent a la fois des services de transport particulier de personnes et des services de transport en commun de plus de huit personnes en groupe ou offerts la place Ces services excluent en principe toute intervention pratique des Collectivit s publiques sauf carence av r e de l initiative priv e laissant appara tre un besoin d int r t g n ral satisfaire En revanche ces services sont encore pour la plupart soumis au contr le des pouvoirs publics Il s agit donc de services s
273. probable en tous les cas que les volutions que nous avons voqu es pr c demment des modes de vie urbains des institutions de l conomie cognitive etc donneront une importance strat gique la production au traitement et la distribution vente de l information sur les potentialit s et les conditions des d placements Il n est pas impossible dans cette perspective que la conception m me de l offre de transports urbains soit boulevers e par ce r le nouveau de l information et que comme d autres secteurs les transports urbains soient conduits se r organiser tr s profond ment pour produire en temps r el des services r pondant des demandes diverses et non plus des services norm s con us longuement l avance L enjeu moyen terme est donc d identifier quels seront les acteurs susceptibles d occuper ces fonctions strat giques et de constituer de v ritables centrales de mobilit Les transporteurs le pourront ils Certes tous s engagent peu ou prou dans des usages nouveaux des TIC mais pourront ils tant donn e leur faible int gration avoir une surface suffisante pour d velopper des moyens performants et comp titifs techniquement et conomiquement Dans quelle mesure conscients des enjeux chercheront ils des partenaires disposant de comp tences et ou de moyens adapt s Il est clair que le secteur des taxis pourrait jouer un r le particulier dans ce domaine mais c est un secteur clat pour
274. prudence administrative et communautaire ont largement introduit les principes de la libre concurrence au sein m mes des services publics La l gislation actuelle laisse coexister de mani re autonome les services publics et priv s de transport la demande Pourtant les services priv s sont expos s une concurrence in gale qui porte atteinte leurs int r ts et qui peut constituer un frein leur d veloppement Il a pu tre d fendu que les taxis en particulier n taient gu re expos s la concurrence des services publics de transport en commun compte tenu notamment de leur commodit de leur rapidit et de leur confort Un constat inverse peut tre fait en ce qui concerne plus sp cifiquement le TAD En premier lieu en offrant des services adapt s aux besoins individuels des voyageurs les services publics de TAD font perdre aux services de transport particulier un de leur avantage essentiel En outre le d cret du 31 d cembre 1985 relatif la capacit des v hicules des services de transport la demande confirme la possibilit de faire effectuer ces services soit par des transports en commun soit par des petits v hicules Cette disposition place directement les services publics en concurrence avec les services priv s 197 Sommaire Par ailleurs m me s ils sont effectu s au moyen de v hicules de transport en commun les services publics sont susceptibles de capter une partie des client les des s
275. qui sont consid r s comme une vente li e Cette r glementation ne s applique pas au milieu urbain Cela veut dire que la question lorsqu elle se posera sera laiss e l appr ciation du juge Dans tous les cas le TAD d initiative priv e qui n est qu une possibilit marginale presque clandestine pourrait tre mieux tabli g Au del de la simplification et de la clarification le droit peut cr er les conditions d une ouverture du syst me institutionnel de la mobilit urbaine Bien souvent l absence de clart dans le domaine juridique fait la part belle aux r gulations politiques qui ne sont toujours favorables l innovation Evoquons l exemple des difficult s rencontr par les promoteurs du touc a Aix en Provence Le droit permettait la circulation des navettes entre le centre pi ton et les parkings p riph riques La pr fecture la DR la municipalit d Aix entre autres soutenaient le projet La protestation des taxis a amen la municipalit a retirer son soutien au projet qui a capot De fait le domaine de la mobilit urbaine est fortement r gul Autorit s organisatrices grands groupes exploitants locaux des r seaux de transport collectif compagnies de taxis ont nou au cours des deux derni res d cennies des relations partenariales tr s stables sur la base de diff rentes m canismes conomiques et politiques Cette int gration est aujourd hui renforc e l occasio
276. r emploi stable Elle disposent de contrats dur e ind termin e temps plein ou temps partiel Elles sont simplement titulaires d un permis de conduire et ont suivi une formation la conduite du touc de l ordre de quatre heures Elles b n ficient d une grande autonomie dans la gestion des relations avec les utilisateurs et notamment elles ne sont astreintes aucun temps horaires de d part d arriv e fr quence temps de parcours ce qui diff rencie fondamentalement leur activit de celle d un chauffeur de bus Comme les trajets sont courts l unit de temps est r duite Si la conductrice prend le temps d aider une personne g e une m re et ses enfants cela ne rajoute que deux ou trois minutes la course Les conductrices sont en contact continu avec un walki talki De plus si une course tra ne un peu un second touc est disponible en attente au magasin Les personnels ont galement une latitude dans l organisation du trajet en fonction de leur connaissance du terrain Ils ont le pouvoir de l arrangement pour sortir par exemple un tout petit peu du p rim tre Enfin et c est sans doute assez d terminant dans l appr hension du service et de la relation les agents n ont aucune relation commerciale avec les utilisateurs La transaction se r gle entre le magasin et le prestataire et du point de vue du client le touc est un service gratuit Le travail est bas sur le contact l interconn
277. r experienced privatisation and are thus incited to behave as a profit seeking market actor Although the degree of privatization and that of the national railways in particular is still under discussion the intentions to privatize have led to a reduction of the investments in the public transport systems as well as a marginalisation of the services on the regional and local lines The niche created through this withdrawal has led to alternative regional transport concepts The case of Synthus a regional transport firm is reviewed more in detail here for their degree of innovation in network concepts as well as the possibility to transplant the Synthus method in other regions Concluding we outline briefly the role of the alternative transport concepts in the Netherlands in the actual discussions 1 The Dutch case high density a multi centered urban structure and the increase of individual mobility With an average of 462 persons per 100 hectares and a total of almost 16 million inhabitants the Netherlands can be compared to regions as Ile de France or London However the spatial distribution of the population is radically different Historically determined by a decentralised organisational and institutional pattern and still favouring bottom up and consensus approaches the urban and economic structure of the Netherlands is multi centered Broadly the Netherlands can be characterized by three zones A the Randstad r
278. r la diversit des chelles que pr c demment Dans cet espace temps le proche et le lointain se c toient sans hi rarchie parfois sans qu il soit bien facile de les diff rencier certains travaux montrent l importance de l attachement des habitants leur quartier cela se manifeste notamment par le choix syst matique de sorties dans le quartier par exemple pour aller au restaurant Mais aller dans un restaurant exotique qui se trouve votre porte ne signifie certainement pas la m me chose que la fr quentation d un bistrot de quartier traditionnel L inopin l impr vu radical et la domination de formes de proximit tr s peu r gies par des normes pr cises l authenticit voulue de la relation entra ne l affaiblissement des codes largissent consid rablement l univers de choix et l incertitude qu ils repr sentent Enfin l affaiblissement de toutes les centralit s spatiales temporelles sociales oblige l individu construire des parcours mat riellement et m taphoriquement plus qu suivre ceux qui lui sont indiqu s 149 Sommaire La nouveaut ne concerne pas seulement les questions traiter elle s applique tout autant aux moyens dont on dispose pour le faire M me si elles ne sont plus des soci t s du sens donn m me si elles acceptent la diversit des modes de vie et l innovation sociale les soci t s modernes fordiste notamment se caract risent par des
279. re avait t cependant tabli permettant notamment d indemniser les modifications qui seraient apport es par les AOT aux conditions pr existantes du service et de prolonger les autorisations administratives d livr es sous l ancienne l gislation pendant une dur e maximale 14 ans mais sans pr voir d indemnisation pour la cessation des droits d exploiter au del de ce terme 26 Les autorisations d exploiter des services de transports publics r guliers de personnes accord es des fins d int r t g n ral par l autorit administrative des entreprises de transport ne sauraient tre assimil es des biens objet pour leurs titulaires d un droit de propri t et comme tels garantis en cas d expropriation pour utilit publique par l article 17 de la d claration des droits de l homme Cons Constit d c N 82 150 DC 30 juillet 1982 Gaz Pal 1983 l gis P 74 7 v CE 22 f vrier 1995 St Brian on Bus et 28 f vrier 1996 Ligonie c Conseil G n ral de la Ni vre pr c v galement lettre circulaire du 31 mars 1989 relative au conventionnement des transporteurs routiers non urbains de personnes Mi quip 209 Sommaire service dans les conditions pr vues par l article 7 du d cret de 1949 Par ailleurs cette protection ne vaut que pour les droits qu elles d terminent Ceux ci s appliquent sch matiquement des relations desservir pour les services r guliers et des zones
280. reach installed automated trip scheduling software provided by Trapeze Software Inc The software assigns each passenger trip request to an available vehicle while attempting to maximize the number of shared rides and optimize the route of each vehicle The software also takes into account passenger constraints for example whether or not the passenger is in a wheelchair common destinations for particular passengers and estimated loading unloading time It calculates estimated trip times and re assigns trips that last too long which would be in violation of ADA requirements The software can process both subscription trips and non repetitive trips As output the software produces a list of vehicle itineraries The itinerary indicates a sequence of pick up and drop off times and locations for each vehicle The software assembles the final itinerary on the evening before the trips take place and this information is then sent to each taxi and van vendor by modem The software also keeps track of which vehicles have open seats so that the dispatcher can efficiently handle last minute changes that occur on the day of service The chief advantage of the automated trip scheduling software is its ability to automatically book shared rides Prior to installing the software Outreach staff would 7 Chira Chavala et al pp 28 29 Jeanotte et al p 335 Santa Clara County SMART Demonstration Project p 3 47 Sommaire review each
281. res et valoris es comme telles l environnement de services peut jouer un r le particuli rement important de d paysement de constitution d un univers en rupture avec celui des logiques de la vie quotidienne les aires d autoroutes en particulier sur celles qui desservent les grandes destinations de vacances ont ouvert des pistes dans ce domaine en faisant sans doute la part un peu trop belle aux produits et pas assez aux services mais d une mani re qui m rite cependant l int r t Dans le cas des mobilit s en rupture c est plut t la constitution ou la reconstitution des constellations et essentiellement de celles qui sont centr es sur les points fixes habitat vie professionnelle 5 Les enjeux pour le transport la demande Dans des syst mes de mobilit s complexes le TAD appara t comme un des instruments qui permettent d articuler des s quences de mobilit et au del de donner de la coh rence ou de la souplesse des syst mes de mobilit enti re L impact du TAD ne se comprend peut tre pas partir de son seul utilisateur mais de ce que cette utilisation signifie par exemple en termes d usage d automobiles ou dans le cas d enfants jeunes de contraintes sur d autres mobilit s pour son entourage pour organiser le syst me de mobilit d une famille par exemple Qu il soit moyen de rabattement sur un transport en commun moyen d atteindre un lieu de travail ou de ramener ses
282. reservation system State funding sources Public Transportation Account funds The California Public Transportation Account PTA contains funds from the sales tax on gasoline In 1999 this tax totaled US 0 36 per gallon Some of these funds go directly to public transit agencies such as the Valley Transportation Authority while others are available to regional planning agencies to distribute on a discretionary basis Half of all PTA funds go directly to public transit agencies through a program called State Transit Assistance The Metropolitan Transportation Commission usually receives about 38 of California s State Transit Assistance funds The Valley Transportation Authority uses its share of these funds for operating expenses In addition the Metropolitan Transportation Commission can distribute some of these funds on a discretionary basis In the fiscal year 1999 the Commission recommended funds for the following paratransit related projects US 60 000 for an ADA paratransit technical assistance program US 40 000 for coordination among different agencies that provide ADA paratransit US 110 000 for the ADA regional eligibility database Information in this section is summarized from Cervero pp 194 195 VTA Transportation Handbook p 6 9 and Mobility for a New Millennium p 15 Crain amp Associates p 31 69 Sommaire The other half of the Public Transportation Account is used to fund planning activiti
283. ressante approche qualitative et compr hensive des mobilit s urbaines Juan S Largo Poirier A Orain H et Poltorak J F Les sentiers du quotidien Rigidit fluidit des espaces sociaux et trajets routiers en ville Paris L Harmattan coll Villes et entreprises 1997 112 Sommaire Ce sont les commer ants ambulants boulangerie tous les jours boucher deux fois par semaine qui assurent l approvisionnement courant Avant que Ptibus ne soit mis en service Madeleine organisait sa mobilit au moyen de la marche a pied qui d finit encore son aire d autonomie autour du bourg et des voisins Elle utilisait aussi les bus de la STP dont l arr t le plus proche est 500 m tres de chez elle Toutefois elle n tait pas abonn e aux transports collectifs pour plusieurs raisons Mal desservie l utilisation potentielle ne justifie pas l investissement Madeleine trouve les transports collectifs fatiguants on marche beaucoup on attend beaucoup et les trajets sont parfois compliqu s imposant de longs temps de parcours pour des distances parfois tr s courtes il ne faut pas rater le bus c est lent a secoue les jeunes sont bruyants les passagers et les conducteurs sont indiff rents aux difficult s ventuelles Enfin les voisins les amis en visite mais aussi les amis visitant les voisins et dont elle utilisait la voiture sur le retour offraient Madeleine l opportunit d une mobilit exceptionne
284. rimoniaux l ments de fonds de commerce Cette indemnit recouvre dans ce cas non seulement les pertes ou le manque gagner li s la suppression de l exploitation mais aussi la valeur d change du privil ge d exploitation Cette situation tranche avec le r gime mise en uvre dans le cadre de la LOTI qui travers la qualification en service public de certaines formes de transport et leur soumission aux pr rogatives publiques d organisation a supprim toute appropriation priv e Saisi sur ce point le Conseil constitutionnel avait lui m me valid cette d sappropriation au motif qu aucun droit patrimonial n avait pu tre constitu compte tenu de la nature m me des autorisations 26 Le Conseil d Etat a confirm parall lement l absence de tout droit des entreprises exploiter d sormais un service La situation demeure donc tr s particuli re en r gion Ile de France Cependant la protection des droits acquis peut tre elle m me contourn e ou limit e D une part ces droits ne sont pas intangibles Ils peuvent notamment cesser en cas de renonciation ou de d ch ance notamment s il y a eu une interruption injustifi e du 124 Cette valeur est susceptible de fluctuations Elle peut th oriquement varier selon notamment le nombre d autorisations d livr es dans l int r t public les besoins de la population et les contraintes de la circulation 125 Un r gime transitoi
285. rnet est sur le point d tre crit Le march des services va se m tamorphoser Et il ne s agira plus de ce que vous faites sur Internet mais de ce qu Internet fera pour vous www france hp com Le prochain E E services sign HP Des recherches et des exp rimentations plus ou moins globales ont lieu dans de nombreux pays aux tats Unis on exp rimente ainsi des ATIS Advance Traveler Information System Programme de recherche Intelligent Transportation System li notamment la loi d orientation relative au transport intermodal ISTEA Intermodal Surface Transportation Efficiency Act et ITS America Intelligent Transportation Society of America qui regroupe l ensemble des acteurs publics et priv s Au Japon est d velopp le programme VERTIS pour la coordination des services dans ce domaine en Europe divers projet notamment dans le cadre des PCRD 32 Sommaire En France des recherches et des exp rimentations ont lieu avec l aide du PREDIT et de l Union Europ enne Mais comme le note une tude bibliographique du Certu l effort est encore modeste en la mati re et l une implication des chercheurs universitaires est bien faible Pourtant l enjeu est norme pour l avenir des transports urbains En effet on peut se demander si ces technologies ne seront pas les supports d une d construction reconstruction tr s profonde des fonctions et des agents qui les assument au sein du secteur des transports urbains Il est
286. roissance externe c est dire qu elles absorbent dans leur aire de fonctionnement quotidien des villes des bourgs et des villages de plus en plus loign es de l agglom ration centrale Se constituent ainsi des m tapoles vastes Zones urbaines distendues discontinues h t rog nes et multipolaris es Ces nouvelles aires m tapolitaines occupent une place croissante au sein des espaces r gionaux Elles sont videmment plus difficiles infrastructurer et quiper de fa on traditionnelle tout au moins que les villes denses On peut certes esp rer que les instruments l gislatifs nouveaux et la dynamique de coop ration intercommunale qui semble s esquisser parviendront limiter l avenir la p riurbanisation la suburbanisation l exurbanisation les p riph ries urbaines lointaines Toutefois il faut se rendre l vidence 80 des villes qui existeront en 2020 sont probablement d j construits Une ma trise tr s efficace des extensions urbaines et p riurbaines permettra peut tre de d tourner terme 20 par an de la production immobili re de ses pentes naturelles On peut donc esp rer influer sur 4 du parc immobilier dans les vingt prochaines ann es Cela n est pas n gligeable mais il faut bien l admettre on ne changera peu coup d urbanisme et de PDU les grandes dynamiques urbaines La persistance de tendances la p riurbanisation De plus certains facteurs risquent de jouer fortement encore en fav
287. roviding paratransit services However a number of other paratransit options also exist in the U S Vans that transport passengers to and from railway stations or airports are ubiquitous and are usually referred to as shuttles Carpooling or sometimes vanpooling in which several unrelated passengers travel together in one vehicle also offers travelers an alternative to solo driving This paper discusses all three forms of paratransit ADA services shuttles and carpooling in the context of the travel patterns regulatory environment and geographic features of Santa Clara County California Santa Clara County California Santa Clara County California is better known as Silicon Valley Located one hour south of the city of San Francisco it is home to 1 6 million people spread over an area 39 Sommaire of 1 335 square miles The county has fifteen cities the largest of which is San Jose the eleventh largest city in the United States The county takes its nickname from the 4 100 high technology companies located there High technology companies exports business and professional services thrive in the area and Santa Clara County boasts one of the fastest growing economies in California and in the U S In 1997 the county had 27 of the Bay Area s jobs but only 23 of its residents The Association of Bay Area Governments ABAG has estimated that by the year 2010 approximately 1 844 300 people will live and 1 004 250
288. rpooling and use of High Occupancy Vehicle lanes Federal funds are available to non attainment areas see Congestion Mitigation and Air Quality funds below Bus Regulatory Reform Act The Bus Regulatory Reform Act of 1982 permits commercial interstate vendors to operate intercity services exempt from local and state regulations This means that a bus company such as Greyhound could theoretically provide shuttle or bus services in Santa Clara County subject only to the ICC s regulations not state or local regulations Federal funding programs Transportation Equity Act for 21 Century Signed by President Clinton in June 1998 the Transportation Equity Act for the 21 Century TEA 21 assures a guaranteed level of federal funding for surface transportation projects through the year 2003 The act provides for at least 162 million for highway projects and 36 billion for transit projects Additional funding may also be available subject to approval by the U S Congress 48 Information in this section is summarized from The Plain English Guide to the Clean Air Act and Cervero p 216 65 Sommaire In addition TEA 21 places emphasis on technological innovations and provides funding for the deployment of new intelligent transportation systems In Santa Clara the Valley Transportation Authority will use TEA 21 funding for a wide variety of projects such as extensions to existing rail service Some of these projects could
289. rs sur la base d un m me principe La Soci t des transports de Poitiers STP sous traite le service au GIE de taxis Les clients doivent tre abonn s au service r server par t l phone leur voyage la veille pour le lendemain aupr s du transporteur qui faxe une feuille de route au standard des taxiteurs Le tarif pour l usager est le tarif normal du r seau l autorit organisatrice r glant la diff rence de co t au GIE sur la base d une convention annuelle Cette formule classique n a jamais fonctionn de fa on satisfaisante des fr quentations tr s faibles des b n ficiaires potentiels qui h sitaient prendre le taxi parce que a fait riche des personnels de la STP qui protestaient que les taxis leur enlevaient leur travail ou bien sit t que la STP observait une mont e en puissance du trafic sur une ligne le service tait r gularis Pourtant apr s divers abandons et reprises le TAD tait relanc en septembre 1994 sous l appellation de PTIbus pour Poitiers Transport Individuel Il comprend aujourd hui deux types de services La premi re cat gorie est celle des pr fix s dont les itin raires les arr ts et les horaires sont fixes Une dizaine de lignes desservent le CHU et certaines communes environnantes Il s agit en fait de lignes de transports collectifs qui ne sont activ es qu la demande sur r servation avec un d lai minimal d une demie heure au respect duquel
290. rticuliers le d veloppement d une gestion de services coordonn e et r active ne fonctionne pas seulement comme un instrument de coproduction et de r activit il devient un formidable r ducteur d incertitudes lorsqu il op re sur un site donn Moyennant quoi la gestion de site est potentiellement constitutive de structures de confiance pour ceux qui assurent la gestion des risques mais aussi pour les usagers Lefeuvre 1999 Bourdin 2000 Pour dire les choses autrement on peut traiter les probl mes de coordination et de souplesse des services d autres chelles et les offreurs de services ne manquent pas de le faire mais le r aliser l chelle d un site bien d limit 163 Sommaire est particuli rement efficace Cela est d autant plus vrai que les espaces urbains deviennent composites incertains non identifi s la gestion de site est une mani re de leur donner r alit la gestion contribuant d finir l objet La gestion de site n est pas encore un objet de recherche Mais son tude peut difficilement ignorer la litt rature abondante souvent satur e d id ologie consacr e des objets connexes D un c t la gestion de proximit produit de la gestion publique territorialis e et du d veloppement social urbain renvoie aux services solidaires et la croyance dans les vertus sociales du quartier De l autre la gestion d espaces r sidentiels priv s est un terrain sur
291. rvient dans des zones peu dens ment peupl es priv es de transports collectifs r guliers et a destination de personnes peu mobiles pour satisfaire des besoins de d placement dont le motif n est pas le travail Dans le cas d Allobus le service est implant dans un territoire peupl fortement maill en r seaux de transports collectifs et individuels et il est destin uniquement a des travailleurs 143 Sommaire Allobus est galement int ressant dans un registre qui nous int resse davantage ici C est un exemple parlant d une innovation dans le domaine de la mobilit urbaine dont la complexit du montage est telle qu elle fragilise le projet Le lancement est fond sur des accords entre des partenaires tr s diff rents dont les enjeux ne sont pas identiques et qui restent libres les uns par rapport aux autres La structure d action qui pilote le projet est complexe et al atoire le conseil g n ral de la Seine Saint Denis a d cid de ne pas s impliquer dans le projet le conseil g n ral du Val d Oise peut s en retirer quand il le veut sans avoir motiver sa d cision Le STP ne s est engag que fortement sollicit un haut niveau de responsabilit La complexit est patente galement sur le plan des montages financiers Versent au pot la commission europ enne le conseil r gional d Ile de france le conseil g n ral du Val d Oise certaines communes desservies les CIF et ADP enfin le STP C
292. s de bus Toulouse o une soci t priv e met en service de petites voitures de golf qui effectuent des navettes entre un supermarch et le domicile des clients Par ailleurs le transport la demande est examin dans le cadre de la probl matique g n rale des nouveaux services aux usagers et de l organisation de la vie quotidienne Enfin les enjeux institutionnels et juridiques nous tant apparus tr s importants nous avons compl t ces tudes de cas par un diagnostic juridique 16 Sommaire LE TRANSPORT A LA DEMANDE UN NOUVEAU MODE DE GESTION DES MOBILITES URBAINES Les volutions des formes urbaines marqu es par les faibles densit s et la p riurbanisation et des modes de vie dans une dynamique complexe d individualisation et d interd pendance modifient les pratiques de mobilit des habitants des agglom rations Aujourd hui plusieurs traits caract risent les mobilit s urbaines D abord la d synchronisation les migrations pendulaires faisant place des d placements continus le jour mais aussi la nuit la semaine mais aussi le week end Ensuite une part croissante de ces mobilit s s effectue de p riph rie p riph rie de banlieue banlieue sans passer n cessairement pas les coeurs de ville Enfin l allongement des distances qui r sulte de la p riurbanisation am ne les personnes fractionner leurs d placements en pratiquant des sauts de puce d une activit l a
293. s les aires urbaines la coordination int gr e des AOT de transport urbain et non urbain Cependant l largissement des comp tences en mati re de TAD ne pose pas que des probl mes de conflits et de concurrence entre AOT Tel qu il est con u il cr e aussi 175 Sommaire plus sp cifiquement des ambigu t s et des incertitudes dans le r gime applicable aux services urbains Impr cisions des services urbains de TAD Comme voqu le service public de TAD n tant con u l origine que pour les services non urbains le droit des transports int rieurs n a appr hend cette notion que dans ce domaine d termin Mais l largissement de la comp tence en mati re TAD aux AOT urbaines envisag aujourd hui par le projet de loi n est pas accompagn d une d finition similaire du TAD Cette situation est rapprocher de l absence plus g n rale de toute d finition des services de transport urbain par le d cret d application de la LOTI du 16 ao t 1985 Cette absence de d finition pourrait tre interpr t e comme la marque d une plus grande souplesse donn e aux AOTU Mais elle peut aussi conduire des applications arbitraires et non contr l es de la notion En un sens les AOTU pourraient par exemple adopter une d finition extensive du TAD pour y attraire toutes sortes de services de transport public individuel ou collectif comme les voitures de louage les services occasionnels
294. s D un c t une jeune entreprise priv e soucieuse de lancer son activit une entreprise press e de survivre De l autre des instances publiques dont les calendriers sont formels distinguant les tudes par les techniciens puis les phases de test puis la validation par les lus ne s autorisant pas l exp rimentation gratuite A contrario le directeur du Casino du Pont des Demoiselles s est rapidement lanc dans l exp rimentation du touc et cette exp rimentation a rapidement t int gr e par la direction marketing du groupe Ce probl me au del des ventuelles difficult s de relations interpersonnelles au del de la question du priv public renvoie celui des strat gies et des techniques d innovation sur les march s urbains Comment le petit priv peut il int resser l institution publique Peut il la contourner Quelles sont les strat gies possibles de l innovation dans des domaines fortement institutionnalis s Quelles sont les alliances int ressantes notamment celles qui sont ext rieures aux collectivit s locales avec les grands groupes du transport d autres op rateurs publics EDF ou priv s comme c est le cas avec les supermarch s Casino et derri re eux les groupes de la distribution qui ont une exp rience marqu e de la logistique On peut imaginer qu ils s engagent dans la prise en charge d un certain type de mobilit urbaine Ce 131 Sommaire n est en d
295. s informations destin es aux voyageurs lignes horaires fr quences Il faut noter aussi que ce secteur ne pourra videmment rester totalement l cart des nouvelles formes d ouvertures la concurrence et des nouveaux syst mes de r gulation publique qui concernent progressivement les chemins de fer l lectricit le gaz le t l phone la poste l eau Cela signifie peut tre qu terme ce ne seront plus des r seaux locaux qui seront conc d s mais des bouts de r seau ou bien encore que plusieurs transporteurs ou mode de transport pourront exploiter les m mes lignes Les exp riences men es dans d autres pays ne sont pas n cessairement convaincantes que ce type d volution est pleinement souhaitable dans le domaine des transports urbains En tous les cas elle pr sente un certain nombre de contre indications Mais l usage de TIC peut ouvrir aussi de nouvelles modalit s de gestion de financement et de p age dans le domaine des transports publics de la circulation et du stationnement 34 Sommaire Ce nouveau contexte est videmment tr s favorable au d veloppement du transport la demande car celui ci trouverait videmment une place nouvelle dans des dispositifs de centrale et de management des mobilit s Les TIC sont galement susceptibles d tre utilis es tr s directement dans le TAD et d en modifier radicalement les conditions d exploitation En effet l une des limites du TAD tient la difficult d
296. s trains ou m me sur quelques lignes d autocars plus cibl es sur les cadres b Les types de mobilit concern s Il convient d abord d identifier les mobilit s structurantes du mode de vie donc la fois r guli res et fr quentes et plus ou moins inter reli es le d placement domicile travail en est une tout comme l accompagnement des enfants l cole les d placements de loisir les plus habituels etc Tout cela forme un syst me de la mobilit quotidienne l chelle d un individu et plusieurs plus ou moins parfois tr s interd pendants l chelle d une famille Les principaux probl mes les principales exigences concernent d abord la fiabilit la s curit et la flexibilit du d placement Il faut que chaque comportement de mobilit puisse entrer dans l ensemble et qu une d faillance de l un d entre eux ne risque pas de mettre le 157 Sommaire syst me en cause Dans la limite des contraintes conomiques pour faire simple des d penses suppl mentaires supportables la qualit des services la mobilit tient alors une place essentielle car ils aident s lectionner les solutions les moins risqu es Cette mobilit structurante du quotidien a galement besoin de branchement et dans ce cas essentiellement sur la constellation familiale li e au domicile et ou sur la constellation professionnelle fixe celle qui est li e l exercice habituel du travail
297. s dispositions de la LOTI qui ne sont pas applicables aux transports en r gion Ile de France notamment en ce qui concerne l organisation du transport public laissent place l application de r glementation ant rieure issue du d cret n 49 1473 du 14 novembre 1949 relatif la coordination et l harmonisation des transports ferroviaires et routiers En effet les dispositions de l article 48 du d cret d application de la LOTI du 16 ao t 1985 abrogent en grande partie les dispositions du d cret de 1949 mais ce d cret ne porte justement pas sur l organisation des transports en Ile de France Les dispositions du d cret du 14 novembre 1949 s appliquent sans pr judice toutefois des r glements communautaires de transports qui demeurent directement applicables Les services de transport r glement s sont soumis aux pr rogatives d organisation du Syndicat des transports parisiens STP tabli par l ordonnance n 59 151 du 7 janvier 1959 modifi e Le STP est donc l autorit organisatrice de transport unique dans la r gion Il fixe les relations a desservir d signe les exploitants d finit le mode technique d ex cution des services les conditions g n rales d exploitation et les tarifs appliquer article 1 alin a 2 de l ordonnance de 1959 119 N anmoins les dispositions du d cret 16 ao t 1985 relatives aux conditions d exercice de la profession sont en particulier applicables pr cisi
298. s les entreprises de mani re beaucoup plus d terminante que dans le domaine technique Nous avons retenu trois sites de TAD pr sentant quelques caract ristiques communes Ce sont des syst mes d velopp s en zone urbaine dense pour Allobus autour de la plate forme de Roissy et pour le touc qui dessert un quartier proximit imm diate du centre de Toulouse ou moins dense pour Ptibus Poitiers Ce sont galement des services qui fonctionnent bien Allobus a rapidement d pass les pr visions les plus optimistes de ses promoteurs le touc s autofinance 100 sur fonds priv s et Poitiers sous des d nominations successives le TAD existe depuis pr s de 20 ans Sur tous les autres points les trois syst mes diff rent radicalement Nous les abordons dans la perspective d une analyse critique positive c est dire que nous retenons la mani re dont les acteurs ont r solu les difficult s rencontr es dans la conception dans le montage et dans le fonctionnement des syst mes ainsi que leurs potentialit s respectives Ce faisant nous tentons d identifier les l ments qui permettraient d une part d imaginer leur d veloppement et qui d autre part pourraient ventuellement tre export s et implanter dans d autres agglom rations 108 Sommaire 1 UNE INNOVATION INCOMPLETE PTIBUS A POITIERS Le transport la demande existe depuis vingt ans Poitiers travers un service pour les handica
299. s ne sont pas les m mes les appartenances professionnelles familiales les cultures et les capacit s conomiques Lib ration a livr l t dernier une s rie de reportages mouvants sur des gens de 35 40 ans qui n avaient jamais vu la mer en 1999 parce que trop pauvres Tous ces l ments doivent tre pr cis s Mais cet nonc lapidaire suffit dans l imm diat percevoir qu il y a l un v ritable objet de recherche coh rent et transversal notamment parce qu il subsume tous les d coupages en motifs par exemple loisir travail ou en territoires le tourisme d un c t la mobilit quotidienne de l autre objet dans l imm diat inentam Si les comportements r sidentiels sont bien connus parce qu tudi s depuis fort longtemps la compr hension des comportements de mobilit est venir 4 Les services la mobilit Un service la mobilit se d finit par les prestations fournies et par le type de mobilit auxquelles elles s appliquent a Les types de services Le premier grand type de service offert est l aide la d cision Celle ci ne s arr te pas au choix modal qui n en est pas moins important mais elle est bien plus vari e elle commence par la d cision de mobilit ou de non mobilit continue par le choix des destinations dans certains cas des prestataires dans d autres ou encore de dispositifs d organisation de s quences complexes de m
300. s soci tales plus vite et plus autonome L volution de la vie professionnelle accro t aussi l importance de la possibilit d acc der l agglom ration toute enti re voire aux bassins d emplois voisins Avec la mobilit professionnelle croissante la division de travail toujours de plus en plus importante le d veloppement du travail f minin salari les m nages ne peuvent plus choisir une bonne localisation adapt e une fois pour toutes aux mobilit s de ses membres Cette contrainte est accrue par une immobilit r sidentielle de plus en plus importante li e en partie une propri t plus fr quente du logement Mais vitesse et autonomie ne convergent pas toujours Les individus sont alors conduits effectuer des arbitrages par exemple le RER ou le TGV plut t que l automobile Mais ces arbitrages sont temporaires car le travail de la recherche d autonomie continue de s effectuer Quand je veux La morphologie des villes voluera peut tre relativement peu dans les vingt prochaines ann es mais les mani res dont les urbains les fr quentent et les utilisent 21 Sommaire volueront quant elles significativement De nombreux facteurs contribuent en effet modifier assez rapidement les emplois du temps des citadins et d cloisonner les p riodes autrefois consacr es des activit s sp cifiques travail activit s domestiques loisirs etc L volution du travail joue videmment un r le clef L
301. s this information from highway speed sensors closed circuit television cameras tow trucks traffic reports from helicopters the California Highway Patrol and the MTC Regional Transit Database The MTC is also attempting to take these concept one step further by constructing a more advanced website called TransStar At the TransStar website a user would enter an origin and a destination within the Bay Area The website would then provide a trip plan with public transportation options It actually can give someone as many as 18 different options of how to get from their home to wherever they want to go said Linda Furnas depending on how many transfers they want to make do they want to make it the simplest and most direct do they want to make it the cheapest the fastest they have all different options TransStar is currently under development and its pilot phase will include just three transportation providers BART Muni and AC Transit In addition the Valley Transportation Authority maintains its own website www vta org providing information about transportation options within Santa Clara County Silicon Valley Smart Corridor The Silicon Valley Smart Corridor program is an intelligent traffic management system that uses networked equipment and technology to efficiently re route traffic on Santa Clara County highways 17 and 880 The program uses phone lines and fiber optic cables to gather traffic data from highway s
302. s usages venir des nouvelles technologies de l information et de la communication qu aux jeux locaux des acteurs et aux mani res dont se construisent les d cisions Nous avons parall lement entrepris une s rie d tudes de cas en France et l tranger Aux Etats Unis nous avons tudi la mise sur pied et le fonctionnement du paratransit dans le comt de Santa Clara c est dire au c ur de la Silicon Valley Cette partie de la Bay Area de San Francisco et de San Jos est une zone de densit moyenne marqu e par une tr s forte mobilit Le transport collectif y est traditionnellement beaucoup plus r duit qu en Europe Le TAD mis en place qui mobilise fortement les NTIC pr sente donc un int r t tout particulier Aux Pays Bas pays grande exp rience en mati re de transports et de logistique nous avons port notre attention sur la coop ration qui s est construite en zones urbaines et p riurbaine entre les chemins de fer et les taxis En France nous avons choisi d tudier trois exp riences tr s diff rentes AlloBus qui rend accessible Roissy toute heure du jour et de la nuit par transport collectif pour les employ s de l a roport qui habitent sur les communes environnant la plateforme a roportuaire et ses emplois Poitiers o des taxis offrent un service de mobilit minimum aux habitants de hameaux situ s sur le p rim tre de transports urbains mais tr s mal desservis par les lignes classique
303. s within a two hour window so passengers requesting a 3pm pick up time may be scheduled as early as 2pm or as late as 4pm The fare for most rides is US 2 50 Once a pick up time is scheduled the driver may actually arrive at the pick up location within a half hour window so passengers with a pick up time of 3pm must be ready for the vehicle as early as 2 45pm and as late as 3 15pm Outreach staff members usually ask passengers if they can be early or late for their appointment and adjust pickup times accordingly In addition to scheduled rides Outreach also offers Open Returns which are ride reservations without a fixed time Passengers use Open Return when they are not sure how long they will be at a particular location for example if they do not know how long medical appointment will last Passengers call for an Open Return ride when they are ready to leave and a vehicle arrives within an hour and fifteen minutes The service vehicle may be a taxi a regular minivan or a wheelchair accessible minivan Outreach determines the vehicle type based upon the physical needs of the passengers on any given trip Some vans are mulitmodal which means they can accommodate both ambulant and wheelchair bound passengers Service is provided seven days a week from 5 00am to 2 00am In areas where VTA operates 24 hour service Outreach also offers 24 hour paratransit service The geographical service area is the same as the service area for VT
304. semble aux arbitrages qui valent pour la famille Cela donne lieu un univers o la mobilit individuelle d pend de son organisation collective dans un syst me complexe d encha nements et d interd pendance Les deux parents partent le matin avec les enfants qu ils d posent chez la nourrice puis le mari d pose sa femme au travail et gagne le sien Le midi Sylvie se d brouille seule avec le bus pour quelques courses pour la famille y compris celles n cessitant des trajets assez longs ou des activit s personnelles Terminant beaucoup plus t t que son mari en fin d apr s midi c est encore le bus qui la ram ne chez la nourrice puis elle termine pied avec les enfants dans la poussette Le mercredi midi les parents font les grandes courses en supermarch C est l lunivers bien connu de ceux qui ont une vie familiale o un membre de la famille ne peut s engager dans un d placement sans se poser la question de ce que font les autres Le mari avec la voiture jouit non pas tant d une autonomie que d un confort de mobilit plus lev de sa femme Toutefois il est astreint lui aussi une organisation partiellement collective Sylvie utilise Ptibus d une mani re tr s r guli re pour trois retours du travail par semaine Elle r serve le lundi pour toute la semaine De plus elle recourt au service assez r guli rement le samedi matin Son mari reste avec les enfants et elle s accorde un mom
305. sifier l offre de transport collectif sur les axes et des plages horaires les plus charg s et de mettre en oeuvre des modes alternatifs dans les zones moins denses et les horaires creux Ainsi le fonctionnement ordinaire et quotidien du r seau articulerait les lignes du m tro les lignes des autobus et le transport la demande en rabattement sur les axes r guliers L Agence d urbanisme de l agglom ration toulousaine AUAT m ne une tude d identification des zones peu denses et certaines sont d ores et d j identifi es comme susceptibles de se pr ter cette organisation Barri re de Paris La Plaine Montaudran Signalons une troisi me et derni re id e dans l air laquelle la CCIT et l association Toulouse Hypercentre pr tent une oreille attentive et bienveillante la mise en oeuvre de toucs dans la desserte interne du coeur de ville haute densit commerciale La probl matique de l accessibilit de l hyper centre d limit par la Garonne les All es Jules Guesde et les boulevards est ancienne Cet espace est difficilement accessible les probl mes de stationnement ne sont pas minces m me si Voffre de stationnement est convenable Les travaux de construction de la ligne B vont amplifier ponctuellement ces difficult s On peut concevoir sur cet espace 36 D partement syst mes techniques pour la ville 130 Sommaire toulousain le d veloppement d un syst me de touc
306. sing within 4 mile of a station on the Guadalupe Light Rail line or Caltrain line ff 1995 2010 projected 41 400 3 8 60 400 4 0 Households 9 300 1 2 14 100 1 6 According to a 1999 survey conducted by RIDES 77 of respondents in Santa Clara County travel to work by driving alone A total of 15 travel to work in a carpool while about 5 use public transit systems such as bus or rail Traffic congestion during commute hours has become a major concern for all those who live and work during the area In addition to serious noise and pollution problems traffic congestion also threatens to degrade the quality of life in the area Traffic congestion in Silicon Valley is among the worst in the nation According to the Silicon Valley Manufacturing Group commuters in the Bay Area spent about 110 000 hours per day in slow traffic during 1998 S Mobility for the New Millennium p 6 16 Silicon Valley Projections 99 1 Silicon Valley Projections 99 8 Silicon Valley Projections 99 19 Mobility for the New Millennium p 7 41 Sommaire The challenge for city and county planners is to find ways to reduce the number of solo drivers The General Plan for the City of Santa Clara for example acknowledges that freeway construction projects are slowing down and will not be able to accommodate increased traffic flows in the future The major challenge in meeting future circulation needs will be reducing the number of
307. sport public Ce constat est n anmoins nuancer Il faut distinguer les services de transport urbain et non urbain Transports non urbains La mission de service public est double Elle porte express ment la fois sur son organisation art 5 et 29 de la LOTT et sur son ex cution article 26 du d cret du 16 ao t 1985 A ce titre les services publics de TAD sont exclus du champ de la libre initiative priv e et soumis aux comp tences exclusives des AOT Les dispositions de l article 29 de la LOTI pr voient que les services la demande sont assur s par le d partement ou par les entreprises publiques ou priv es qui ont pass avec lui une convention dur e d termin e La loi consacre ainsi la pr dominance publique dans la mesure o les entreprises priv es ne peuvent intervenir qu en accord et sur la base d une convention pass e avec les AOT Ainsi cette obligation de conventionnement p se autant sur les AOT que sur les entreprises mais elle permet a cette premi re de ma triser la consistance et les conditions du service Les entreprises ne peuvent exploiter par elles m mes un service et n ont aucun droit a priori exploiter un service v CE 22 f vrier 1995 St Brian on Bus req n 128014 propos des services r guliers organis s sur le m me principe Le choix des entreprises est lui m me assujetti aujourd hui aux obligations de mise en concurrence au titre soit des d l gations
308. ss routes is to minimize travel time by operating on freeways and expressways with infrequent stops Regular adult fare for a bus ride is US 1 25 Train VTA also operates the Guadalupe Light Rail Trains LRT which run from south San Jose residential areas through downtown San Jose to employment centers in north San Jose and the city of Santa Clara Completed in 1991 the line serves a variety of destinations including hotels in downtown San Jose city and county government offices convention centers and high technology companies Adult LRT riders pay a flat fare of US 1 25 Several heavy rail systems also provide service in Santa Clara County Caltrain is a commuter rail service that operates between San Francisco and the city of Gilroy serving an average of 25 000 riders a day Fares are based on a zone system where riders pay according to the number of zones through which they travel Altamont 43 Sommaire Commuter Express provides service from San Joaquin County where lower property values have attracted an increasing number of people in recent years Two round trip trains run during weekday commute hours The Capitols operates between Sacramento the center of California government Oakland and San Jose with four trains daily Shuttles There are almost 30 different shuttles routes operating in Santa Clara County most of which serve as rail feeders or fixed route services that transport people between train statio
309. ssengers the confidence that there is a future for public transport in this region grew by the originators This resulted in 1998 in a new company Syntus a fully privatized firm possessing an own board Syntus is owned by NS reizigers daughter of NS the holding VSN and Karian a firm of SNCF international Currently Syntus has over 250 employees Syntus has been selected by the Province of Gelderland to provide public transport in the Achterhoek region for a period of 5 years with an option of 5 more In a first step there has been a radical revision of the bus line network Whereas the bus lines were designed from city center to center and thus parallel to the east west railway tracks IGO and later Syntus chose for a busline network that serves the stations and is orientated north south see figure 6 The bus services act as supply and distribution system for the train passengers The direct results of this reconfiguration were an important increase of the passengers by public transport mode Figure 6 Increase in the number of passengers 1990 1995 97 Sommaire Figure 7 The reconfiguration of the public transport network in the southern Achterhoek 98 Sommaire Next to the integration of the networks other innovations were implemented by Syntus These comprehend e the implementation of a single ticket system for the whole region e own safety and control teams e an own formation for all Syntus conductors e arota
310. st mes et r seaux de plus en plus complexes et qui accro t les interd pendances Tendanciellement tous les actes individuels m me les plus l mentaires d pendent de formes de plus en plus socialis es et le plus souvent marchandes L volution des valeurs communes produites ou mobilis es pour servir de points d appui aux indispensables r gulations refl te cette double dynamique La formule utilis e par le sociologue de la famille Fran ois de Singly dans son r cent ouvrage sur le couple synth tise tr s joliment la double aspiration qui imprime sa marque notre soci t libres ensemble C est dans ce contexte qu il faut resituer l volution des modes de vie urbains en g n ral des mobilit s en particulier Nous assistons en effet une demande d autonomie croissante des individus qui se saisissent autant qu ils le peuvent c est Voir aussi CERTU 1998 La mobilit r gionale le train et les autres modes de transport 10 SINGLY de F 2000 Libres ensemble Paris Nathan 20 Sommaire dire tr s in galement dans notre soci t des moyens que cette soci t peut mettre leur disposition L volution des m urs comme des objets techniques utilis s dans la vie quotidienne de la bicyclette au t l phone en passant par le r frig rateur et le micro ondes illustre cette volution On assiste ainsi une personnalisation des objets et des services un glissement progressif de l
311. st l arr t de bus Le caract re al atoire du service Casino peut supprimer le touc d un jour l autre n est pas g nant puisque les personnes sont d j dans leur quartier proximit de chez elles Le risque li la perte du service est moindre Ces caract ristiques espace de proximit simplicit d usage gratuit interconnaissance int grent le touc dans une forte structure de confiance 2 2 De l innovation au d veloppement La difficult actuelle de la soci t Le Touc est de stabiliser l activit C est d autant plus n cessaire qu il s agit d une soci t priv e l absence de rentr es financi res donnera lieu au d p t de bilan La soci t Le Touc cherche donc vendre son produit c est dire la mise disposition des voiturettes et du personnels 84 lt sige ee szig A Il s agit bien chaque fois d une mise disposition dans le sens o la soci t Le Touc dispara t sous l identit du client les toucs du Casino Pont des Demoiselles de Toulouse sont identifi s comme les v hicules de Casino et non pas comme ceux de la soci t Le Touc 127 Sommaire L alternative est celle de clients priv s ou publics Examinons les d marches entreprises sur ces deux plans Construire un march priv de la mobilit urbaine La difficult est multiple Il est n cessaire d abord que le site d activit du client potentiel se pr
312. t pour les taxis d effectuer des livraisons de colis et d objets pendant les heures creuses Les chercheurs du CRESAL ont ensuite r alis des enqu tes aupr s d usagers des taxis dans l agglom ration lyonnaise Leurs analyses tr s int ressantes soulignent l importance du nombre de personnes qui ont sugg r des utilisations collectives des taxis Mais elles montrent galement que le taxi a une forte connotation sociale un transport luxueux qui surd termine ses modalit s d usage ou de non usage De nombreux groupes sociaux ont le sentiment que ce mode ne leur est pas destin Ils en concluaient que l action pour promouvoir l usage des taxis l int rieur du syst me de transports publics passait par une action sur l offre de telle mani re que celle ci s adapte mieux la diversit croissante des besoins de mobilit et des client les potentielles Des exp riences multiples mais rarement syst matiques De fait si depuis une trentaine d ann e on voque souvent le TAD les recherches comme les exp riences sont rest es assez ponctuelles En Allemagne la conception de TAD a commenc en 1974 78 par un programme de recherche d veloppement du minist re de la Recherche et de la Technologie et premi res exp riences a Friedrichshafen et Wunstorf Par ailleurs un syst me ancien de taxis collectifs fonctionnait depuis plusieurs ann es a Tiibingen le soir et la nuit en porte a porte et tait tr s utilis par les tudi
313. t c est dire notamment tout ce qui a trait son accessibilit et son approvisionnement Les gestionnaires britanniques de sites d activit s font par exemple une partie de leur succ s avec la r duction des tarifs des fournisseurs de fluide Par ailleurs un des fondements de la technologie de la gestion de site est l ajustement au plus pr s de la demande ou des probl mes traiter et surtout le fonctionnement en temps r el C est ainsi par exemple qu autour d un site d activit s il n y aura aucune cl ture et que l acc s ne sera pas limit dans les espaces communs mais que l quipement vid o normal sera compl t par une quipe de surveillance d ailleurs tr s peu nombreuse sans cesse en mouvement sur le site et reli e au poste central De la m me mani re tout service pourra tre fourni imm diatement ou presque Le TAD s inscrit typiquement dans la panoplie du gestionnaire de site le probl me n est pas tant de s inscrire dans la logique des grandes infrastructures que d organiser l espace environnant partir du site D un autre cot il s agit de le faire avec la flexibilit maximale qu il s agisse de permettre l accessibilit des clients ou d organiser la vie des travailleurs du site dans un contexte d emploi du temps flexible le TAD r pond exactement ces objectifs Conclusion Le TAD peut para tre un peu anecdotique on est tent de n y v
314. t dans des conditions analogues la fourniture de transport suffisant les autorit s comp tentes doivent choisir celles qui entra nent le moindre co t pour la Collectivit La fourniture de services de transport suffisants s appr cie elle m me en fonction de l int r t g n ral des possibilit s de recours d autres techniques de transport et de leur aptitude satisfaire les besoins en transport consid r s ainsi que des prix et des conditions de transport offertes aux usagers Le r glement pr voit que les entreprises peuvent demander la suppression de ces obligations de service public en proposant solutions alternatives susceptibles d am liorer les r sultats de leur gestion financi re tout en r pondant aux besoins du service Dans le cas o les obligations de service public seraient maintenues par 103 Le r glement d finit plus pr cis ment ces obligations comme celles qu une entreprise de transport n assumerait pas ou n assumerait pas dans la m me mesure ni dans les m mes conditions si elle consid rait son propre int r t commercial Selon les termes du r glement il peut s agir en particulier de V obligation d exploiter dans des conditions de continuit de r gularit et de capacit donn es de l obligation d entretenir du mat riel et des lignes exc dentaires par rapport l ensemble du r seau Il peut s agir galement de V obligation de transporter des prix et conditions de tra
315. t en toute hypoth se modifier le droit du TAD non urbain La moralit de l histoire est qu en mati re de TAD comme dans d autres domaines les acteurs sociaux peuvent faire voluer la l gislation existante Les r flexions juridiques relatives au TAD en milieu urbain pourraient tre conduites sur deux axes la simplification de l architecture actuelle des syst mes de transport et la clarification du droit existant Simplifier et pr voir BI Voir Les Echos du 12 juillet 2000 215 Sommaire Il existe aujourd hui de nombreuses cat gories de services de transport e Les taxis qui comptent neuf places assises au plus et disposent d une autorisation de stationnement sur la chauss e publique pour attendre et d poser la client le e Les voitures de petite remise Elles ne peuvent pas stationner sur la voie publique pour attendre la client le et ne peuvent pas tre quip e d un radiot l phone e Les voitures de grande remise sont des voitures devant r pondre certains crit res pr cis de luxe nombre de chevaux Elles ne peuvent pas stationner sur la voie publique pour attendre les clients mais peuvent stationner la sortie d endroits pr cis tels que les casinos les grands h tels e Les transports sanitaires e Les services occasionnels ils proposent des circuits en boucle des groupes d au moins dix personnes constitu s pr alablement leur prise en charge e Les trans
316. t so travelers typically choose the convenience of their own car The founder and president of SuperShuttle International interviewed by Robert Cervero expressed skepticism about expanding service beyond airports It s and incredibly large leap to go from many to one to many to many services Many to many services for the transportation disadvantaged under ADA costs three to three and one half times as much per passenger as many to one airport shuttle services I can t see many to many SuperShuttle vans in any universe I can imagine 5 3 Providing ride matching services during real time for non commute trips RIDES has also considered expanding its ride matching services beyond work commutes While it may be possible to match carpoolers for regular weekly events such as doctor s appointments or evening classes RIDES has concluded that real time ride matching is currently infeasible States Linda Furnas B ecause of the speed that would be required in getting that information out and the size of the area and the fact that people are just commuting in so many different directions I think it would be extremely difficult for anything like that to work very well Bibliography Paratransit in Santa Clara County California Most of the paper documents listed here are located at the Metropolitan Transportation Commission Library in Oakland California and at the Transportation Library University of California Berkeley Calif
317. t 1999 145 Sommaire CETE du Sud Ouest Transport la demande des clients d un supermarch avec de petits v hicules lectriques supermarch Casino du Pont des Demoiselles Toulouse juin 1998 CERTU Bilan des transports la demande Lyon 1992 CERTU Int gration des taxis dans les services publics de transport urbain Lyon 1994 Cl ment L Dekok re A Faivre d Arcier B R seaux interm diaires de transports publics urbains innovation technologique ou nouveau concept organisationnel in RTS n 42 mars 1994 pp 3 13 Deroche L Guy Th et Lichtenberger Y Comp tences de service socialisation et professionnalisation R flexions a partir d un dispositif d int gration de jeunes sans qualification All gio in Education permanente n 141 2000 pp 97 117 IDF Conseil Etude des transports la demande en secteur peu dense d Ile de France 2 volumes Paris ao t 1997 FNAT GART UTP Coop ration taxi transport public mode d emploi Paris 1998 Frybourg M L innovation dans les transports in Futuribles n 145 juillet ao t 1990 pp 59 80 GART FORS CODRA Le transport la demande Etat de l art et perspectives Paris 1997 Guellard B Le touc une solution alternative simple pour des d placements urbains de proximit in Transflash n 244 nov d c 1999 p 1 Juan S Largo Poirier A Orain H et Poltorak J F Les sentiers du quotidien Rigidit f
318. t en particulier aux services de transit et de voyages internationaux Le r glement communautaire n 684 92 du 16 mars 1992 d finit les diff rentes cat gories de services concern s services r guliers services de navette services occasionnels transport pour compte propre Ces services ne sont pas soumis en principe aux pr rogatives d organisation des AOT Dans certains cas ils sont soumis une autorisation pr alable 152 Sommaire L acteur peut s av rer incapable de les assumer tenter de les minimiser ou les assumer totalement et m me en faire une ressource Construire son mode de vie dans la m tropole suppose l utilisation de ressources la fois nombreuses et tr s diverses fournies par des prestataires ext rieurs et non produites par l individu lui m me Cela correspond notamment la d localisation de Giddens ou encore a ce que d autres appellent la commercialisation des soci t s De la pr paration des aliments l utilisation des t l communications en passant par l entretien du linge ou la maintenance des immeubles ce recours est permanent et consid rable Il en va largement de m me pour ce qui concerne l obtention et le traitement de l information ainsi que la gestion des dispositifs et des interactions Cela donne une importance essentielle deux relations la relation de service et la relation de confiance Non seulement il faut mobiliser les aides sous toutes formes
319. taxi banalis devant tous les autres tudiants qui attendent le bus Ainsi Ptibus ne modifie pas l univers de mobilit d Aude comme l achat d une voiture le fera en lui offrant par exemple l autonomie de d placements de week end Il y a toutefois augmentation de sa marge de manoeuvre L emploi du temps d Aude tait tr s contraint par les opportunit s de d placement qu offraient ses proches ou le bus L arriv e de Ptibus en lui apportant un mode d placement autonome desserre la contrainte de gestion du temps mais complique simultan ment la gestion des modes de mobilit Pour chaque activit Aude est oblig e de pr voir si elle va devoir compter sur la voiture de sa m re de son p re d un voisin sur le bus sur le stop ou sur Ptibus Il y a peu de place pour l improvisation ou pour le dire autrement l improvisation est risqu e Les arbitrages familiaux de la mobilit d une m re de famille Sylvie a 36 ans elle est mari e et a deux enfants en bas ge Elle travaille temps plein Poitiers Elle n est pas titulaire du permis de conduire Le m nage dispose simplement de la voiture du mari qui travaille dans une zone d activit proche de Poitiers Apr s avoir quitt la r gion parisienne le m nage habite dans un hameau l cart du centre bourg de Montamiz 700 m tres du premier arr t de bus Notons que la d pendance de Sylvie en mati re de mobilit n a pas emp ch le
320. tems in the world Within Santa Clara County nine different highways offer HOV lanes over a certain portion of the route HOV lanes can have a direct and positive impact on paratransit services by allowing them to transport passengers more quickly than a private automobile with a lone driver This benefit however is obviously limited to those stretches of highway that contain HOV lanes and paratransit vehicles that are deadheading driving with no passengers cannot take advantage of HOV lanes Park and Ride Lots The Valley Transportation Authority has constructed a number of parking lots that are designed to serve as feeders to public transportation A commuter who lives beyond walking distance from a train station for example can drive to the lot park her car and then complete the rest of her journey by train Several of these lots are multi modal such as the Tamien station in San Jose which combines a parking lot a CalTrain stop a Light Rail stop bus stops and a child care center Because Santa Clara County is large and long rides in paratransit vans are very costly VTA and Outreach have begun to emphasize park and ride lots as a means of transferring passengers from paratransit vans onto public transportation Connie Soper of the Metropolitan Transportation Commission states O ne of the things that we are trying to encourage more and to demonstrate is a type of service called feeder service where a person could be broug
321. tenu obligatoire des conventions est d fini par les dispositions de l article 7 II de la LOTI et subsidiairement de l article 7 III pour le financement public L application de l article 7 IT aux services de TAD n est pas acquise en l tat actuel du droit puisqu elles visent exclusivement les services r guliers N anmoins le projet de loi relatif la solidarit et au renouvellement urbains pr voit justement d int grer le TAD dans ces dispositions qui constitueront alors la matrice juridique commune pour l ensemble des conventions de TAD Les d veloppements qui suivent se placent dans cette perspective Les dispositions de l article 7 IT pr voient tout d abord que la convention pass e entre les deux parties d finit les actions entreprendre par l une ou l autre partie afin de favoriser l exercice effectif du droit au transport et de promouvoir le transport public de personnes Ces dispositions sugg rent bien la participation active des entreprises dans la construction et le d veloppement de l offre de transport Cependant elles sont rest es wi TA Strasbourg 21 juin 1993 STAHV c Conseil R gional Lorraine SNCF req n 90869 et 90870 180 Sommaire le plus souvent lettre morte Par ailleurs selon l article 7 II de la LOTI les conventions doivent aussi fixer la consistance g n rale et les conditions de fonctionnement et de financement du service Ces mentions pr sentent
322. ticuli rement ici du r glement CEE n 1191 69 du Conseil du 26 juin 1969 modifi par le r glement CEE n 1893 91 du Conseil du 20 1 L article 44 de la LOTI pr cise d ailleurs que ses dispositions s appliquent sans pr judice des obligations d coulant du trait instituant la Communaut europ enne et des autres textes et accords et des autres textes et accords internationaux entr s en vigueur 182 Sommaire juin 1991 relatif l action des Etats membres en mati re d obligations inh rentes la notion de service public dans le domaine des transports par chemin de fer par route et par voie navigable Ce r glement tablit le principe d une rationalisation conomique Il pose la r gle selon laquelle les autorit s comp tentes en mati re de transport suppriment les obligations de service public Ces obligations de service public sont d finies comme les obligations impos es par les AOT et contraires l int r t commercial des entreprises Par exception le r glement pr voit la possibilit de maintenir ces obligations de service public lorsque qu elles sont impos es 1 dans l int r t d une ou plusieurs cat gories sociales particuli res ou 2 en vue de garantir des transports suffisants compte tenu notamment de facteurs sociaux environnementaux et d am nagement du territoire Cette derni re hypoth se est strictement encadr e Lorsque plusieurs solutions garantissen
323. tion system where conductors of buses also drive trains and vice versa e contracts with Mobimax the regional taxi company to ensure additional transport often under CVV la demande conditions transport for the handicapped or aged or in case of events The passengers of Syntus are students and pupils 44 travellers with a social or recreational motive 34 and commuters 22 The frequencies of the services on most lines has been improved from an hourly services to every 30 minutes Next to this contracts are negotiated concerning cross border services Together with the German authorities and transport companies an extension of the services is aimed at This resulted amongst others in a direct busservice to Miinster An extension of the Syntus network is however depending the decisions and strategy of the Province The concessions are for a period of five years and valid per region Lines frequencies and quality of the service are negotiated in the contract and as any public transport company Syntus is subject to the National Ticketing System Whereas Syntus has improved the public transport service there are other examples in the Netherlands In the Provinces Groningen and Drenthe the population densities are relatively low rendering the public transport service expensive and difficult to assure In january 1998 the public authorities of Groningen decided to sell their bus company to Vancom an American company for 11 million
324. tions p nales soulignent l importance de la ma trise publique Elles montrent aussi le besoin de veiller au respect des conditions de service d finies par P AOT Ces sanctions p nales pourraient tre doubl es d une action en responsabilit civile pour faute sur le fondement de la concurrence d loyale en cas d exercice ill gal par une entreprise Cette action permettrait d obtenir la r paration par les contrevenants des pr judices qui r sulteraient de leur pratique illicite pertes manque gagner Nonobstant ces menaces de sanctions certaines entreprises ont pu tenter d exploiter des services sans autorisation de mani re d tourn e Ainsi le minist re de l quipement avait pu r agi une poque contre la pratique d entreprises consistant ex cuter sous couvert d autorisations de services occasionnels la desserte de gares d a roports d h pitaux et de villes importantes selon des tarifs et des horaires fix s l avance et avec une certaine r gularit Ces services tant en r alit de nature constituer des services r guliers ou la demande au sens de la LOTI le minist re rappel qu ils devaient tre imp rativement conventionn s v lettre circ n 90 34 du 22 mars 1990 relative la cr ation de services routiers rapides de transport de personnes BOME n 90 14 du 20 mai 1990 Cet exemple illustre bien la n cessit de contr ler la d marcation entre les services publ
325. tique L Etat ADP et les collectivit s locales la recherche d un accord Au milieu des ann es 1990 l Etat et ADP ont le projet d agrandir les pistes de l a roport de Roissy Les populations et les lus des communes proches protestent de la multiplication des nuisances sonores et olfactives les odeurs de k ros ne S engage un change entre les protagonistes la men e bien des projets d extension contre une aide a l acc s aux emploi de la plate forme de Roissy Le conseil g n ral du Val d Oise est la premi re collectivit locale s impliquer dans le projet qui permettrait aux populations modestes de la frange sud est du d partement d acc der a des emplois Les services charg s de la politique de la ville en collaboration avec les CIF pilotent une tude montrant que seulement 18 des emplois de la plate forme taient occup s par des Val d Oisiens en 1994 Cette part chutait 16 8 en f vrier 1996 Cependant l implication dans le projet Allobus vise simultan ment d autres objectifs Il s agit notamment de redorer le blason du transport la demande Le Val d Oise finance en effet des services de ce type sur l ensemble de sa vaste partie rurale Sur le d partement 7 autorit s organisatrices intercommunales regroupant 86 communes dispensent un TAD rural qui certes a le m rite d exister mais qui co te tr s cher 150 MF annuels Allobus pr sente l avantage d un syst me i
326. tits ruisseaux faisant les grandes rivi res il importe de d velopper des transports publics plus conomes qui induisent des reports modaux plus importants et des consommations nerg tiques plus faibles C est le cas des transports la demande dont la souplesse est adapt e aux zones moins denses et qui ne circulent que lorsque la demande en est exprim e Le TAD ne s use que si l on s en sert 25 Sommaire De plus les transports la demande ont un fort ratio emploi sur chiffre d affaires et favorisent ainsi un d veloppement fond plus sur le capital humain 4 L volution du secteur des transports urbains Les transports urbains en France se caract risent par une structure complexe et probablement non encore stabilis e malgr les grandes concentrations qui s y sont r alis es ces derni res ann es Aujourd hui 4 grands groupes dominent le march un est totalement priv CGEA CGFTE un autre est une filiale de la Caisse des D p ts et Consignations TRANSDEV un troisi me est une filiale de la SNCF VIA GTI et le quatri me la RATP qui est en train de sortir de la contrainte de la sp cialisation g ographique Ile de France Par ailleurs il subsiste une trentaine de r seaux ind pendants aux statuts juridiques divers La concentration la recomposition et le red ploiement du secteur sont loin d tre achev s comme en t moignent le rachat r cent d un groupe priv par la SNCF la d sp cialisat
327. trac s appartenant des transporteurs concurrents Enfin il faut trancher le p rim tre de l innovation quelles communes peuvent en profiter et quelles conditions Tremblay n a pu b n ficier du service que gr ce l intervention du ministre des Transports soutenant le d put maire communiste de la commune La r solution de ces difficult s r clame I entr e en sc ne d un acteur ayant la fois le poids la l gitimit et la capacit financi re de finaliser le projet L incubateur le syndicat des transports parisiens Le STP est intervenu dans le projet sollicit par le ministre des transports Son r le a d abord t celui de monteur financier du projet dont il est le premier acteur en affectant l op ration 10 MF en 1999 et 12 MF en 2000 Aujourd hui outre qu il continue d assurer une grande partie du financement le STP joue le r le de r gulateur dans le d veloppement du syst me Le succ s rencontr par Allobus aupr s des utilisateurs le d veloppement de l emploi sur la plate forme Federal express entreprise am ricaine de messagerie doit implanter prochainement 4 5 000 emplois sur la plate forme de Roissy motive de nombreuses demandes de communes et de d partements Le sous pr fet la Ville de Meaux a r clam l acc s au syst me le conseil g n ral de Seine et Marne galement jaloux que le Val d Oise y soit associ L extension des lignes est l
328. transport The speed and accesibility of the service are determinant for its success whereas comfort is considered to be of lesser importance Hagen amp Kieft 1998 During the first two years per year around 1 million people use the treintaxi This market share increased with the extension of the network to 111 places in 6 years to around 3 million users per year V amp W 1996 NS Transvision 1999 Coopers amp Lybrand 1992 come in a paper for the ministry of Transport to the conclusion that the negative effects on the regular taxi firms are non existent Probably the fact that initially the treintaxi served areas with a relatively low share of taxi transport has been hiding the effects to a certain extent In any case the regular taxi companies take in 1990 a different stand and organized in a new association put pressure on the government to safeguard the rights of the entrepreneurs The minister expressed at that time the opinion that all firms have had the opportunity to participate in the project and therefore she considered the complaints irrelevant In 2000 10 years later this debate is still actual Recently the possibility is created to buy a ticket in the taxi The price of the ticket is then 9 50 fl instead of 7 fl 92 Sommaire Figure 4 Treintaxi stations in the Netherlands anno 2000 93 Sommaire The original firm Treintaxi BV has grown into the company Transvision BV daughter of NS The trei
329. tre la France et les Etats Unis un n 1 est finalement import La seconde difficult est d obtenir du service des Mines un certificat de conformit L encore les allers retours les d marches les discussions sont innombrables les difficult s sont bysantines Par exemple les v hicules doivent tre quip s de r troviseurs Certaines motocyclettes ont un r troviseur qui pourrait convenir Il faut toutefois pr senter l original du certificat de conformit du r troviseur Or ce certificat n est disponible dans son int gralit qu aux Pays Bas voyage aux Pays Bas Les difficult s technico administratives r solues s engage la commercialisation du syst me La soci t Le Touc d marche des clients qui accepteraient d acheter la prestation A ce moment 1998 un magasin Casino situ pr s du Pont des Demoiselles Toulouse change de directeur Le magasin ne marche pas bien et le nouveau directeur engage plusieurs d marches pour relancer l activit Il refait la d coration met sur pied un service de livraison domicile Il trouve avec la proposition du touc la possibilit de proposer un nouveau service original de prise en charge des clients du Casino et uniquement eux entre le magasin et leur domicile dans un p rim tre r duit correspondant l aire de chalandise du magasin les trajets ne d passent pas quelques kilom tres cf annexe Le touc est d autant plus int ressant pour ce m
330. ty This case study focuses on the transport of persons and in particular on the public transport alternatives that were developed over the last years Innovative transport concepts have been developing rapidly since the mid eighties The reason for this is twofold Firstly in the last two decades of the twentieth century the Dutch government adopted a policy line in favour of the decline of the use of the car aiming at a reduction of the so called car mobility This led to a whole series of alternative transportconcepts such as the carpool the sharing of one car by several commuters the carpool lane a separate lane on the highway exclusively for carpool cars Park and ride sites at the urban fringes from where public transport can be used to go to the final destination the ABC location policy based upon the idea of the right company at the right place and the active support of the governmental bodies to additional public transport services or adaptations An example of the latter is the freintaxi train taxi This study will evaluate the functioning and proliferation of the treintaxi since the introduction of the concept in 1990 The second reason for the proliferation of alternative transport concepts in 85 Sommaire the Netherlands has been the increased privatisation of the public transport companies Since the beginning of the 90s the national railways as well as the regional bus companies are preparing for o
331. ual public transport network and continues to fuel the discussions on the role and legitimation of intiatives of the institutional actors 100 Sommaire References Buck Consultants International BCI and the Netherlands Economic Institute NEI 1997 Economic impact of Schiphol Airport and its potential sub airports Nijmegen Rotterdam Centraal Bureau voor de Statistiek CBS 1999 Tijdreeksen Mens en Maatschappij www cbs nl Consumentengids 1991 Wachten bederft soms gemak van treintaxi in Consumentengids no 6 Juni 1991 pp 394 396 Faber W 1989 Samenwerking trein en taxi moet nieuwe markt openen In Nederlands transport jaargang 41 nr 23 16 november 1989 pp 18 19 Hagen M van amp S Kieft 1998 Het belang van voor en natransport voor de trein in Colloquium vervoersplanologisch speurwerk Delft 12 13 11 99 Jansen M 1990 Treintaxi project Wie profiteert In Nederlands Vervoer 13 14 1990 pp 4 10 Jansen M 1990 V amp W enthousiast over treintaxi Combinatie trein en taxi is heel aantrekkelijk In Nederland Vervoer 13 14 1990 pp 11 Ministerie van Verkeer en Waterstaat V amp W 1996 Reizen met chauffeur pp 7 Ministerie van Verkeer en Waterstaar V amp W 1997 Voorrang voor reizen met chauffeur pp 1 10 Nederlandse Spoorwegen NS amp Transvision bv Treintaxi informatie brochure 1999 NRC Handelsblad 22 01 00 Privatisering busbedrijven een mislukking pp 1 NRC Handelsblad 22
332. uent par quelques 2 5 3 millions de visiteurs annuels c est galement une zone de pr s de 7 500 emplois r partis dans une majorit de tr s petites entreprises du tertiaire mais avec quelques gros contingents l h tellerie et la restauration 450 personnes l enseignement la recherche et le conseil en informatique pr s de 3 500 le parc de loisirs 1 350 employ s et les centres d appels 1 300 employ s Actuellement une ligne de bus de la STP dessert aux frais du district 5 MF annuels le site qui n est que tr s partiellement situ sur le p rim tre de transport urbain Cependant le service cesse en soir e Les congressistes et les personnes en formation multiplient depuis quelques temps les demandes de solutions Le district et la STP ont alors fait une proposition aux tudiants Il s agissait de louer un minibus l association des tudiants pour 4 000 frs par mois avec un syst me de cartes impersonnelles permettant l ensemble des membres de l association de s en servir Ces derniers ont d clin la proposition pour deux raisons C est d une part un 118 Sommaire syst me difficile g rer dans la dur e D autre part le minibus STP ne pouvait pas sortir du PTU Or les tudiants originaires de la France enti re sont attir s par La Rochelle distante de 100 kilom tres Il est aujourd hui question d implanter sur le site un syst me de location de voitures lectriques
333. uestions de transport Celle ci tait jusqu pr sent tr s sectorielle et tr s cloisonn e tant du c t des collectivit s territoriales que pour les administrations tatiques d concentr es Les Plans de D placements Urbains PDU pr vus par la loi d Orientation des Transports Int rieurs LOTI avaient bien essay de faire sortir les transports de leur ghetto mais ils avaient eu peu de suites jusqu la loi sur la qualit de l air qui en a fait une disposition obligatoire et qui a impos un calendrier Cela se r v le tr s positif mais cela a aussi introduit un biais dans la mesure o les PDU se sont attach s surtout am liorer la qualit de l air et tr s peu penser la mobilit de fa on complexe et en interrelation avec l urbanisme l habitat le commerce le d veloppement conomique local les temps de transport etc La nouvelle loi SRU pourrait aider d cloisonner toutes ces approches sectorielles et surtout mieux int grer la r flexion sur les transports une strat gie d ensemble pour le d veloppement et le fonctionnement des agglom rations urbaines D une part elle rend possible des rapprochements institutionnels entre les Autorit s Organisatrices des Transports AOT et les instances intercommunales d autre part elle introduit un nouvel l ment le sch ma de coh rence territoriale SCT qui doit constituer un cadre commun notamment pour les nouveaux plans d urbanisme les PDU les PLH l armat
334. ui ci se traduit dans des dispositifs de coordination qui mobilisent du temps et de l argent assurer une bonne communication entre des membres d une famille qui ont des emplois du temps compl tement d cal s suppose au moins du mat riel mais aussi dans des interactions multiples passer des heures au t l phone avec divers prestataires pour organiser la vie familiale En d finitive tous cela se r sumerait assez bien en disant que la construction du mode de vie dans les m tropoles entra ne des co ts de transaction au sens de la th orie n o institutionnaliste 95 lev s et en augmentation 95 Selon les n o institutionnalistes notamment Williamson le co t de transaction dans une relation contractuelle agr ge 1 Les co ts qu entrainent pour chaque partenaire la recherche et l num ration de toutes les ventualit s qui peuvent survenir 2 Les co ts provoqu s par les n gociations entre les parties 3 Les co ts inh rents la recherche et au fonctionnement de syst mes l gaux ou autres qui garantissent que chacun respectera ses engagements p 118 in GUERRIEN B Dictionnaire d analyse conomique Paris La d couverte 1996 Les services de transports internationaux sont r gis par les dispositions de l article 20 non abrog du d cret n 79 222 du 6 mars 1979 et le d cret n 79 222 du 6 mars 1979 compl t par le d cret n 84 201 du 19 mars 1984 Pour m moire ces services corresponden
335. un service de transport a la demande Cette multiplicit de services et des moyens pourrait paraitre a priori favorable au d veloppement du TAD La situation est n anmoins plus ambivalente Elle conduit aussi a limiter le pouvoir d intervention des Collectivit s publiques et a cr er des conflits d int r ts de nature a cr er un frein au d veloppement coh rent et a un largissement du service public de TAD Le TAD pr sente ainsi une mosaique juridique de services donc chaque forme publique et priv e doit tre pr cis e et mesur e dans la perspective de d veloppement du TAD Cette tude sera envisag e ici sous l angle de la l gislation des transports int rieurs l exclusion des transports internationaux qui concernent des hypoth ses plus marginales et demeurent r gis par des textes particuliers Les deux projets de loi actuels int ressant les transports seront pris en compte Il s agit du projet de loi relatif la solidarit et au renouvellement urbains et celui 170 Sommaire portant diverses dispositions d adaptation du droit communautaire dans le domaine des transport Les transports en r gion Ile de France feront l objet d un examen s par compte tenu du r gime largement d rogatoire auquel ils sont aujourd hui encore soumis I LES SERVICES PUBLICS I A DEFINITION I A 1 DEFINITION LEGALE Le service public de TAD n tant con u l origine que pour les services n
336. un service de transport lorsqu il n existait pas de taxis Apparue spontan ment cette activit a t par suite r glement e pour limiter la concurrence envers les taxis Elle est aujourd hui r gie par loi n 77 6 du 3 janvier 1977 114 A noter Les taxis sont soumis un r gime d rogatoire dans les villes de Paris et de Lyon Ce r gime d fini par la loi du 13 mars 1937 relative l organisation de l industrie du taxi Il pr voit l intervention exclusive du Pr fet pour organiser les taxis en l absence d accord professionnels 195 Sommaire Comme les taxis les voitures de petite remise assurent le transport particulier de personnes au moyen exclusif de petits v hicules comportant au maximum huit places assises En revanche les conditions d acc s la profession ne sont pas les m mes En particulier la loi n 95 66 du 20 janvier 1995 a cr une obligation de capacit professionnelle pour les taxiteurs qui n est pas exig e pour les voitures de petites remise Pour viter un risque de concurrence d loyale envers les taxis les voitures de petite remise ne peuvent ni stationner et circuler sur la voie publique en qu te de clients Elles ne peuvent davantage porter de signes distinctifs de leur activit visible de l ext rieur ni tre quip es d un radio t l phone sauf dans les communes rurales o il n existe pas de taxis Elles doivent donc faire l objet d une location pr alable au
337. une certaine ambigu t car la notion de consistance g n rale est ambivalente Elle peut sugg rer la possibilit de n tablir que les grandes lignes du service accomplir ce qui laisserait la possibilit aux entreprises d en d finir le d tail Elle peut aussi signifier que l ensemble des aspects des services doivent tre pr vus par la convention La seconde interpr tation semble devoir tre retenue puisque l autorit organisatrice est en principe seule comp tente pour d finir les r gles d organisation et de fonctionnement du service public v par ex CE 17 d cembre 1986 Synd De l Armagnac et des vins du Gers RFDA 1987 p 25 La loi a pu n anmoins en disposer autrement Cela est particuli rement explicite en ce qui concerne les conditions de d termination des tarifs Ainsi les dispositions de l article 7 III de la LOTI pr voient deux possibilit s de fixation des tarifs soit par d cision unilat rale de VP AOT soit par homologation des propositions de l entreprise N anmoins les dispositions issues de la loi n 93 122 du 29 janvier 1993 dite loi Sapin exigent aujourd hui que les conventions de d l gation de service public fixent l avance les tarifs applicables Le syst me d homologation a posteriori ne semble plus pratiquable La loi tend ainsi conforter la pleine ma trise des AOT sur les services N anmoins les AOT se heurtent dans certains cas des contraintes de la loi
338. ure commerciale On peut donc esp rer que ce cadre favorisera le glissement progressif des probl matiques de transport vers des probl matiques urbaines globales traitant de l accessibilit des villes et des mobilit s urbaines et int grant les dimensions conomiques sociales environnementales et culturelles de ces mobilit s Il faut souligner l importance galement du d cloisonnement entre transports des personnes et transports des biens En effet non seulement le transport des biens a augment tr s fortement ces derni res ann es pour les entreprises surtout en liaison avec les nouvelles formes de production et l externalisation mais galement parce 28 Sommaire que le d veloppement des technologies de l information et de la communication TIC va probablement entra ner des recompositions significatives entre transports personnels mat riels et informationnels et contribuer une forte croissance des livraisons notamment domicile Cela pourrait contribuer donner une dimension encre plus large l intermodalit en y int grant galement les transports mat riels et informationnels Peut tre faudra t il devra t on employer terme une notion nouvelle comme le transport mixte ou les modes polyvalents pour rendre compte des transporteurs qui assurent simultan ment avec les m mes modes ces divers transports ce qui est le cas d j de taxis ruraux qui font la fois du taxi classique du taxi collect
339. usieurs possibilit pour gagner le site les gros bataillons qui ont achet leurs billets combin s transport acc s au site sont attendus par des cars qui enl vent d un seul coup 500 personnes les lignes de la Une gare TGV est en projet sur le site m me du futuroscope Elle ne devrait n anmoins tre accessible qu aux trains charters et non pas aux lignes r guli res 109 Sommaire STP qui b n ficie d une d rogation pour sortir du PTU d autres visiteurs recourent au taxi normal Enfin on peut utiliser un taxi navette en achetant un billet navette dans une agence de voyage dans l agence Futuroscope situ e au sein de la gare SNCF de Poitiers ou encore en achetant le billet dans le taxi lui m me Son co t est de 45 francs pour un aller retour entre la gare et deux arr ts possibles sur le site 20 000 billets navette sont vendus chaque ann e Le march ne n cessite aucune innovation particuli re de la part des taxis Tout au plus sont ils suppos s arborer un calot navette Futuroscope ce qu ils ne font pas toujours Pour le reste ils attendent les clients sur la station de la gare avec leurs coll gues qui font des courses normales et facturent au conseil g n ral la course au prix du compteur avec une ristourne de l ordre de 10 12 du chiffre d affaire r alis 1 1 Le service Ptibus Divers services de TAD ont successivement t mis en oeuvre a Poitie
340. utre d un lieu l autre avant que de rentrer leur domicile Le transport collectif classique bus tramways et m tros ne parvient pas satisfaire enti rement ces nouveaux comportements de mobilit dont il serait souhaitable cependant qu ils ne profitent pas uniquement la voiture Le transport la demande est un mode de d placement interm diaire entre la voiture et le transport collectif la fois adapt aux nouveaux besoins des citadins aux imp ratifs de l cologie urbaine et conome des finances locales Ce rapport examine en premier les facteurs structurels qui sont favorables au d veloppement du transport la demande notamment les potentialit s ouvertes par les nouvelles technologies de l information et de la communication qui permettent d organiser et de g rer des d placements complexes chapitre 1 Puis sont tudi s plusieurs syst mes de transport la demande aux Etats Unis avec le cas du paratransit dans le comt de Santa Clara au coeur de la Silicon Valley chapitre 2 aux Pays Bas avec le treintaxi chapitre 3 et en France avec l tude des services mis en oeuvre Poitiers Toulouse et sur les communes du pourtour de la plate forme a roportuaire de Roissy chapitre 4 Par ailleurs nous nous int ressons au transport la demande dans le cadre d une probl matique g n rale des nouveaux services aux usagers chapitre 5 Le rapport int gre enfin une tud
341. ve ways to cost effectively manage ADA requirements and increasing demand Outreach has been a leader in implementation of advanced technologies for paratransit service which are discussed in more detail in section 3 Labor Union Protection Title 49 Section 5333 of the United States code is designed to protect employees of public transit agencies by guaranteeing that their positions will not be adversely affected by any new transit project that is funded with federal money This law is also commonly referred to as Section 13c of the Urban Mass Transportation Act Managers of public agencies sometimes complain that this law provides transit workers with a virtual veto over federally funded projects In his book Paratransit in America Robert Cervero writes Over time 13c has been interpreted to mean that workers adversely affected by federally assisted projects are guaranteed fair compensation priority of reemployment if dismissed from work first opportunity for new jobs created as a result of federal aid right to collective bargaining and taken to the extreme the right to be the sole provider of local public transit services To save on labor costs many transit agencies enter into a contract agreement with a private company to provide ADA paratransit services A 1998 study estimates that agencies can achieve 30 cost savings by contracting ADA paratransit services to the private sector and indicates that contracting services are on th
342. vous pr parer un sc nario tr s pr cis de votre d m nagement Le m tier d aide l organisation n est pas sans rapport avec l aide la d cision mais 1l s en distingue assez clairement par l assemblage de divers services et par la capacit de pilotage car il n a aucune efficacit s il n est pas capable d assurer la r alisation de ce qu il a pr vu Ce m tier d assemblage et de pilotage s exerce dans de grandes s quences de mobilit mais pourrait se d velopper dans des mobilit s beaucoup plus limit es par exemple pour aider r soudre ce probl me simple mais irritant la livraison aux heures ouvrables chez des personnes absentes De m me il peut se concentrer sur 156 Sommaire des s quences produits tr s constitu es tr s fiables et peu co teuses mais qui ne r pondent qu un nombre tr s limit de probl mes ou devenir un service flexible individualis mais alors d autant plus cher qu il faut identifier clairement les besoins des utilisateurs Entre les deux il reste une large place pour des assemblages pertinents qui ne correspondent pas des produits a priori mais syst matisent des demandes ou des besoins effectivement existants et relativement fr quents plus divers que la gamme actuellement offerte On pourrait associer cela l aide la connexion service plus sp cialis appartenant autant aux services l habitat puisqu il consiste essentiellement
343. with double agendas risk to increasingly experience conflicting interests Sylvester 2000 In addition to this process the regional bus companies were increasingly privatised often along the same lines In this climate of insecurity and transition investments in the overall public transport network by the transport companies lagged behind and reduced frequencies on unprofitable lines led in some cases to impoverished regional and local services An example of a region where the NS and the regional bus services slowly but steadily experienced a vicious circle of a reduction of the services lower passenger numbers leading to marginalised investments is the southern part of the Achterhoek a region of the Province of Gelderland at the border with Germany When the necessary investments exceed 25 million of Dutch guilders the Ministry of Transport has the possibility to grant a budget to the regional and local institutions Further the Ministry remains active at the regional level where the construction of new infrastructure the resolution of infrastructural bottle necks and CVV is concerned 95 Sommaire Figure 5 The Achterhoek The southern part of the region can be characterised as a relatively rural area with a high standard of living Especially liked by the third age for the housing quality the region does not experience desertification Just east of Arnhem and south of the university town of Enschede that forms wit

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