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1. la douceur d une peau ou des draperies habillant un corps de femme En usant de vocabulaires si diff rents C sar n a pas aid la lecture de son uvre S il tait content d un geste unique il aurait t plus vite reconnu sur la sc ne internationale La bataille de Part au xx si cle se r sume une bataille pour l appropriation de champs formels Un artiste d clare Ici c est moi C sar lui a accompli pas moins de trois gestes d appropriation tous d une force gale Non seulement tu es le commissaire de l exposition mais tu l installes dans un b timent dont tu es l auteur et qui est c l bre pour sa transparence Tu joues donc sur le rapport entre l ext rieur et l int rieur Ce b timent a d abord suscit quelques pol miques On lui reprochait notamment de manquer de murs Mais s agissant d un espace vou aux expositions temporaires il faut savoir qu il est plus facile d avoir construire un mur que d avoir l enlever De toute fa on le principe du b timent est th se antith se Le sous sol comprend des murs et il est priv de lumi re du jour tandis que ce niveau sup rieur avec ses murs de verre est en continuit avec la nature Je me sers donc du lieu tel qu il est contrec ur pour des raisons de s curit je pose certaines Expansions sur un socle Comme elles sont faites pour tre au sol ce socle tr s bas est dans le m me m
2. Anthologie par Jean Nouvel 6 Juil gt 26 oct 2008 FondationCartier Dossier de presse i e CE ER RR NS essen de mans C sar Anthologie par Jean Nouvel 8 juil 26 oct 2008 La Fondation Cartier pr sente une exposition majeure consacr e a l artiste C sar dix ans apr s sa disparition Jean Nouvel en tant qu architecte du batiment de la Fondation Cartier et ami du sculpteur est invit choisir les uvres et les mettre en sc ne portant un regard nouveau sur l uvre de ce sculpteur qui n a cess d explorer les possibilit s formelles et expressives offertes par les mat riaux industriels travers cette exposition la Fondation Cartier rend hommage un artiste avec qui elle a collabor pendant pr s de quinze ans depuis 1984 jusqu sa disparition en 1998 Pr s d une centaine d uvres parmi les plus importantes de la carri re de C sar sont pr sent es Bestiaire en fer Compressions Empreintes humaines Expansions Habit e par l exemple des grands ma tres de la sculpture et structur e autour d une s rie de gestes radicaux et novateurs l uvre de C sar se place sous le signe d une r sistance la pens e commune L exposition que lui consacre la Fondation Cartier r v le l influence d cisive de son travail sur l art d aujourd hui C sar et la Fondation Cartier C sar est un artiste dont l histoire a recoup de
3. Bale 1996 revisit e par Jean Nouvel Trois modules de papier compress 440 x 720 x 550 cm chaque Les Soir es Nomades Juillet octobre 2008 Dans le cadre de l exposition C sar Anthologie par Jean Nouvel Les Soir es Nomades proposent un programme exceptionnel d evenements et de concerts C sar salades par l quipe du Transversal Direction artistique Gilles Stassart Mercredi 9 jeudi 10 mercredi 16 jeudi 17 juillet 21h Visites gustatives Conferenciere Lucile Hamon Gilles Stassart et l quipe du restaurant Transversal proposent de d couvrir de fa on gourmande l exposition C sar Les cinq bouch es go ter chacune associ e une uvre sont autant de variations culinaires des Compressions des Expansions ou des Empreintes humaines Dimanche 20 juillet 15h Un Happening en sucre file la plus grande Barbe Papa du monde Com diens et musiciens Fran ois Martin et Nicolas Petit Les Fils de Teuhpu fanfare punk En partenariat avec le service des Espaces Verts de la ville du Val de Marne Dans le jardin de la Fondation Cartier Gilles Stassart cr e la plus grande Barbe Papa du monde en pr sence d huissiers du Guiness World Records En revisitant l id e d expansion il rend un hommage festif et ludique C sar et propose au spectateur une exp rience visuelle et gustative hors norme Mercredi 3 et jeudi 4 septembre 20h30 et 21h30 dur e 20 m
4. abouties aux plus exp rimentales Parcours de l exposition Les Fers Les Animaux imaginaires L ann e 1949 marque un tournant d cisif dans la carri re de C sar cette poque le sculpteur s approprie la technique de la soudure l arc et se tourne vers le m tal Une mati re qu il trouve belle en soi et qui offre plusieurs avantages le m tal est accessible financi rement il permet une grande vari t de formes et de colorations tout en se pr tant facilement au travail de retouche En 1954 C sar est accueilli au sein d une fabrique de mobilier m tallique situ e Villetaneuse et dispose alors des moyens logistiques n cessaires pour r aliser une v ritable s rie il assemble dans une improvisation intuitive les d chets ferreux les plus divers boulons plaquettes tiges et t les r cup r s Il va travailler pendant douze ans jusqu en 1966 d velopper les Fers qui regroupent plus de trois cents constructions anthropomorphes zoomorphes et abstraites Comme la plupart des Fers les Animaux imaginaires auxquels se rattachent les huit uvres pr sent es ici n ont pas t int gralement pr m dit s En effet pour C sar l a priori visuel est tr s souvent inop rant C est presque toujours le mat riau employ selon un processus spontan qui dicte la forme de l ensemble Mais c est aussi le contact physique avec celui ci qui stimule et conditionne les
5. quelque quarante ann es auparavant Ici l uvre de C sar tient de ce que nos contemporains appellent une forme de r activation Elle produit des choses neuves avec un langage ancien ou plus exactement le conduit a refaire des choses nouvelles titre subtil de la belle exposition consacr e a ses Expansions qu il avait r alis e en 1996 peu de temps auparavant la demande de l quipe du Consortium dans les Ecuries de Saint Hugues proximit de Dijon 1 C sar Expansions Cluny Ecuries de Saint Hugues Centre d art contemporain 1996 texte de Xavier Douroux Xavier Douroux analyse sur un mode critique le projet de Rosalind Krauss et d Yve Alain Bois ayant donn naissance Pexposition L Informe mode d emploi Centre Pompidou Paris 1996 Il rel ve l absence ostensible de C sar dans l exposition dont les Expansions pouvaient figurer dans toutes les cat gories critiques qui structuraient la manifestation domin e comme il se devait entre autres par les ceuvres de Robert Smithson et de Allan McCollum qui cl turait l exposition On se reportera au texte de Douroux qui n hesite par ailleurs pas 4 d monter le principe d appropriation du texte de Georges Bataille et les cat gories autour desquelles l exposition tait construite horizontalit bas mat rialisme entropie battement rendant encore plus flagrante absence des Expansions de C sar En vent ala re Cesar
6. 600 x 250 x 350 cm Conseil g n ral des Hauts de Seine Expansions Expansion n 19 1967 Polyester arm de fibre de verre et laqu 27 x 106 x 90 cm mac Mus e d Art contemporain de Marseille VII Expansion n 3 La Lunaire 1969 Polyester arm de fibre de verre et laqu 50 x 255 x 222 cm mac Mus e d Art contemporain de Marseille Expansion n 8 Les Jumelles 1969 Polyester arm de fibre de verre et laqu 50 x 320 x 240 cm Succession C sar Expansion n 4 1969 Polyester arm de fibre de verre et laqu 13 x 190 x 87 cm MAC VAL mus e d Art contemporain du Val de Marne Conseil g n ral du Val de Marne Expansion n 14 1970 Polyester arm de fibre de verre et laqu 100 x 270 x 220 cm Centre Pompidou Paris mus e national d Artmoderne Centre de cr ation industrielle Expansion n 16 1970 Polyester arm de fibre de verre et laqu 152 x 128 x 84 cm Collection ADP Expansion n 9 1970 Polyester arm de fibre de verre et laqu 100 x 270 x 220 cm Succession C sar Expansion n 11 1970 Polyester arm de fibre de verre et laqu 51 x 76 x 160 cm Succession C sar Expansion n 12 1970 Polyester arm de fibre de verre et laqu 210 x 230 x 130 cm Succession C sar Expansion n 10 1970 Polyester arm de fibre de verre et laqu 57 x 331x 246 cm Civiche Raccolte d Arte Castello Sforzesco Milan Expansion n 35 rose 1971 Polyester a
7. achev e en1989 Une plaque de 6 m tres de haut utilisant les m mes l ments de tour Eiffel sera install e dans le parc de la Fondation Yoshii au Japon en 1989 C sar est fait commandeur des Arts et Lettres 1985 C sar inaugure le Centaure Hommage Picasso Bronze soud de 4 70 m tres de haut install place Michel Debr Paris C est une version 1 45 m tre de haut qui orne la s pulture du sculpteur au cimeti re du Montparnasse D but de la s rie des Championnes Compressions r alis es partir d paves de Peugeot pilot es en rallye par Ari Vatanen 1986 Exposition Les Championnes de C sar la Fondation Cartier pour Part contemporain Jouy en Josas 1989 C sar rencontre Stephanie Busuttil qui devient sa collaboratrice et sa derniere compagne 1990 Cesar installe des tonnes de balles de papier a La Defense Il est promu commandeur de Ordre national du M rite 1992 Installation du Flying Frenchman Hong Kong bronze de 5 m tres de haut et de 8 m tres d envergure command par la Fondation Cartier et offert par Cartier la ville et de L Homme de la libert Lyon place Tolozan bronze de 5 30 m tres de haut et de 4 m tres d envergure 1993 Il se voit remettre la croix d officier de la L gion d honneur 1994 Inauguration du Pouce de 12 m tres La D fense 1995 Lors de la 46 Biennale de Venise gr ce Catherine Millet qui en est le commis
8. d aller retour permanent un tat de balancier rendant toute forme de lecture t l ologique de son uvre impossible Ce doute sur lequel l artiste est souvent revenu au gr d entretiens prend aujourd hui une dimension exemplaire Il inscrit son uvre dans un mouvement au c ur duquel la fin ne cesse de chercher son commencement Lattirance de C sar vers des formes pass es n est peut tre pas tant le retour sur le lexique initial sur lequel s est fond son parcours que l expression du retour de tout un ensemble de refoul s des avant gardes auxquelles lui m me est somm d appartenir Ainsi C sar rejoue sa fa on au c ur de son uvre la Querelle des Anciens et des Modernes Cherchant arrimer sa production tant t aux fondements de la sculpture classique tant t s en manciper C sar produit un corpus volontairement hybride et engage la bataille au sein de son propre travail Le probl me on le voit est loin d tre anecdotique puisqu il rejoue quelque trois si cles apr s ses premiers initiateurs ce que Montaigne s en prenant avec ironie la d cadence de sa propre poque rel ve en renvoyant dos dos les exemples des vieux temps les plus grands en tout et les allures feintes et artificielles de ses contemporains L art de C sar et c est l une de ses singularit s essentielles se refuse d tre un bloc avan ant irr sistiblement dans un m
9. de colorations de se pr ter facilement au travail de retouche tout en tant un mat riau d finitif 1951 Premi re commande publique un bas relief monumental en pierre pour le centre de r ducation de Celleneuve r alis en collaboration avec Michel Guino 1954 Il installe son atelier dans les locaux de Pusine de mobilier m tallique Mat riel Malma Villetaneuse Dans ce lieu outill et riche en mati re premi re il r alisera l essentiel des Fers Il obtient le Prix des Trois Arts de l cole nationale sup rieure des beaux arts de Paris pour son Poisson de 3 40 m tres de long expos dans la cour de la galerie Lucien Durand et acquis l ann e suivante par le mus e national d Art moderne 1957 Il obtient le Premier Prix de participation trang re de la Biennale de Carrare et conna t sa premi re exposition personnelle l tranger la Hanover Gallery de Londres Il quitte sa chambre d tudiant de la rue de P chaud pour un appartement atelier situ au 31 bis rue Campagne Premi re Paris 1958 Recoit le Prix Carnegie de sculpture de Pittsburg et la m daille d argent de Exposition universelle de Bruxelles Rosine Groult qu il pousera en 1960 donne naissance a sa fille Anna Il signe un contrat d exclusivit partag entre la galerie Claude Bernard qui le repr sentera jusqu en 1967 et la Hanover Gallery de Londres 1960 En regardant un documentaire C s
10. dr les de g teaux et confiseries en appliquant aux aliments sucr s la technique de compression ch re a C sar Latelier se conclut par un go ter au cours duquel les enfants peuvent d guster leurs r alisations Samedi 19 juillet Visite gustative Atelier Parents Enfants par l quipe du restaurant le Transversal dur e 1h Guides par la conf renci re Lucille Hamon parents et enfants sont invit s a d couvrir de fagon gourmande Pexposition Cesar Les cing bouch es a go ter chacune associ e une ceuvre sont autant de variations culinaires des Compressions des Expansions ou des Empreintes humaines Mercredi 23 juillet Compression Expansion Atelier sculpture par Constance Guisset a partir de 7 ans dur e 1h30 La designer Constance Guisset propose aux enfants de cr er des sculptures s inspirant des techniques de compression et d expansion de C sar en comprimant des objets pour arriver a des cubes ou en travaillant avec de la mousse de polystyr ne expans Mercredi 10 septembre Cadavre exquis Atelier photographie par Gabriel Desplanques a partir de 8 ans dur e 1h30 Apres avoir d couvert l univers de C sar les enfants laborent collectivement un sc nario qui sert de point de d part a des prises de vues r alis es dans l exposition Les photographies sont ensuite assembl es pour cr er un grand panoramique dont les enfants emporteront chacun un tirage Samedi 13 sept
11. fa on d terminante celle de la Fondation Cartier Il a notamment jou un r le d cisif dans la cr ation de la Fondation Cartier en 1984 apr s avoir longuement convers avec Alain Dominique Perrin sur la n cessaire cr ation d un lieu d exposition libre et diff rent De son c t la Fondation Cartier a accompagn l artiste tout au long de sa carri re en pr sentant r guli rement son uvre Ainsi en 1984 l exposition Les Fers de C sar c l bre l ouverture de la Fondation Cartier La m me ann e C sar entame dans le parc de la Fondation la r alisation de l Hommage Eiffel une sculpture monumentale de 18 m tres de haut cr e partir de poutrelles issues de op ration d all gement de la tour Eiffel et inaugur e en 1989 lors du centenaire de celle ci Organis e en 1986 l exposition Les Championnes de C sar est pour l artiste occasion de renouveler son langage plastique tout en reprenant avec la compression de voitures plat une id e n e en 1959 Villetaneuse et d velopp e en 1970 En 1989 dans le cadre de l exposition Solex nostalgie l artiste r alise une Compression du mythique v losolex Compression Solex 1988 Cette collaboration entre l artiste et la Fondation Cartier va prendre une dimension internationale en 1991 avec la participation de C sar l exposition Too French Hong Kong puis Tokyo et en 1992 avec la commande et la donation par Cartier la vil
12. pain marbre verre fer nickel fonte d acier inoxydable or bronze fonte de fer 1966 C sar pr sente une version du Pouce de 2 m tres de haut au Salon de Mai Comme la Compression l Empreinte divise la critique et oppose les partisans respectifs des vocations classique et avant gardiste du sculpteur 1967 Il d couvre les propri t s expansives de la mousse de polyur thane gr ce au fondateur de la Compagnie des Bateaux Mouches et entreprend la s rie des Expansions D but des Expansions happenings r alis es fragment es et distribu es au public souvent en pr sence de Pierre Restany une pratique r p t e en Am rique du Sud et un peu partout en Europe jusqu en 1996 1968 Expansions la Tate Gallery de Londres la Fondation Maeght de Saint Paul de Vence la Galleria nazionale d arte moderna Rome au Palais des beaux arts de Bruxelles au mus e des Beaux Arts de Gand Il r alise pour le Mobilier national frangais et la Triennale de Milan une s rie de si ges en mousse de polyur thane en collaboration avec la soci t Nobel Bozel VI Plastique Multiples condamnations du sculpteur par les id ologues de Mai 1968 en raison de ses r ponses aux commandes publiques et de sa notori t m diatique 1969 Installation du m t des couleurs du Prytan e militaire de Saint Cyr Il se compose d un Poing en bronze de 2 m tres de haut et d un m t de 25 m tres dont la f
13. toujours v cu dans un environnement urbain apparaissent nettement dans leur perception respective de ces grands th mes La Fondation Cartier leur offre un terrain d expression pour cette premi re collaboration qui refl te la nature compl mentaire de leurs contributions inertie et mobilit r sistance et acceptation terre et ciel ou encore g opolitique et m t opolitique Constitu e essentiellement d images anim es r alis es pour l occasion ou r unies aupr s de diff rentes sources l exposition propose une r flexion in dite sur ce que signifie une terre natale Informations presse Linda Chenit assistee d Anne Sophie Gola T l 01 42 18 56 77 65 Fax 01 42 18 56 52 linda chenit fondation cartier com Claudine Colin Communication Tel 01 42 72 60 01 cesar claudinecolin com Images en ligne fondation cartier com Informations pratiques L exposition est ouverte au public tous les jours sauf le lundi de 11h 20h Nocturne le mardi jusqu a 22h Droit d entr e 6 50 Tarif r duit 4 50 Gratuit Acc s libre pour tous les visiteurs le mercredi de 14h 18h Billets en pr vente dans le r seau Fnac Etudiants moins de 25 ans carte Senior Amis des Mus es demandeurs d emploi Laissez passer Cercle des amis moins de 10 ans ICOM Accueil des groupes Visite guid e avec m diateur du mardi au vendredi de 11h 18h min 10 pers Tarif adulte
14. Anthologie par Jean Nouvel Fondation Cartier pour l art contemporain Paris Editions Xavier Barral Paris Reli sous jaquette bilingue francais anglais 24 x 28 cm 192 pages 110 illustrations couleur et noir et blanc Publication juillet 2008 Textes de Bernard Blist ne et Jean Nouvel Entretien entre Jean Nouvel et Catherine Millet Reperes biographiques 1921 Cesar nait le 1 janvier dans le quartier populaire de la Belle de Mai Marseille Il est le fils d Omer et Leila Baldaccini Italiens d origine toscane proprietaires d un modeste commerce de vins 1935 Inscription aux cours pr amp paratoires de l cole des beaux arts de Marseille 1943 Admission l cole nationale sup rieure des beaux arts de Paris avec le statut d l ve temporaire 1945 Mariage avec Maria Astruc Il divorcera en 1959 1946 C sar devient l ve d finitif de l cole nationale sup rieure des beaux arts de Paris qu il quittera en 1954 1947 D but d une pratique sculpturale person nelle aboutissant des repr sentations zoomorphes et anthropomorphes en pl tre plomb et fil de fer 1949 C sar est initi la soudure l arc dans une menuiserie industrielle de Trans en Provence Il se tourne alors d finitivement vers le d chet m tallique qui pr sente ses yeux plusieurs avantages celui d tre financi re ment accessible de permettre une grande vari t de formes et
15. ale et elle m int resse dans son rapport au paysage et l architecture Il se plaignait de la condition du sculpteur et r vait de travailler la m me chelle que les architectes Un exercice d admiration Dix points pour un exercice d admiration par Bernard Blist ne extraits du catalogue de l exposition C sar et l histoire de l art Si quelque chose de l histoire de l art existe encore et ne s est pas dissous dans l extase de la seule marchandise et des effets de mode C sar c est vident y occupe une place primordiale Qu on aborde son uvre sous angle de la rupture sous celui d un radicalisme esth tique voire sous celui d une anticipation toute postmoderne du rapport la critique les gestes et la m thode de C sar ont de quoi retenir ais ment l attention Qw on l aborde sous l angle de l experience de la Compression l Expansion de Empreinte humaine aux galettes C sar surprend et se surprend lui m me Tl a maintes fois invent Qu on Paborde sous l angle de l ant riorit ou de la pr cocit c est selon force est de constater regardez les dates son ant riorit sur le travail de nombre de ses contemporains Qu on regarde sa relation au r emploi cette fois encore C sar a indubitablement remis en jeu avant d autres nombre de ses projets jusqu cr er l incompr hension au c ur d un syst me
16. ar d couvre qu il existe aux tats Unis des presses hydrauliques capables de compresser des voitures Il demande un ami de lui trouver un site sur New York Tr s peu de temps apr s la mise en service d une grande presse hydraulique la SFF a Gennevilliers le convainc d exploiter le proc d de compression m canique Au 16 Salon de Mai il pr sente Trois tonnes une ceuvre constitu e de trois voitures compress es Lune d entre elles a t choisie par C sar sur le site de la SFF tandis que les deux autres ont t r alis es par lui C sar rejoint les Nouveaux R alistes de Pierre Restany dont il devient l une des figures majeures La m me ann e il expose la Allan Stone Gallery 4 New York 1961 Debut des Compressions dirig es une pratique qui en d calage avec la theorie n or aliste objectivante de Restany implique notamment le choix des composants en fonction de crit res esth tiques assum s 1965 Pr parant sa participation l exposition La Main de Rodin Picasso la galerie Claude Bernard il d couvre le pantographe Sensible aux mat riaux modernes et aux probl matiques de la rupture d chelle et du corps humain il r alise les premiers agrandissements de moulages anatomiques dont son propre pouce R alis es au d part en mati re plastique ces Empreintes seront confront es a des mati res insolites ou traditionnelles sucre blanc sucre d orge cristal
17. at riau que le sol du b ton ponce Les visiteurs peuvent avoir le sentiment que le b timent a t construit avec ce support pr t accueillir ces uvres Lorsqu on p n tre dans la Fondation les Expansions sont donc dans la salle de gauche dispos es sur la p rim trie et de telle fa on qu elles semblent sortir de quelque chose ou s appuyer sur un pilier Certaines entrent en dialogue avec les fontes de fer pos es dans l herbe l ext rieur comme si elles franchissaient la barri re entre int rieur et ext rieur Il y a comme un d bordement Chacune semble correspondre un ph nom ne de prise de possession de l espace par la mati re ph nom ne qui nous d passerait Tu nous fais entrer dans la science fiction comme si le b timent commen ait fondre Dans la salle de droite se trouvent les Empreintes humaines notamment le Pouce qui existe toutes les chelles comme une musique qui m nagerait des surprises programm es comme des champignons qui auraient pouss un peu n importe o Certains sont en polyester d autres en nickel d autres encore en cristal et chacun occupe une position particuli re dans l espace On d couvre galement des Empreintes moins connues comme le Poing qui correspond au projet pour l cole de Saint Cyr en 1967 la Main l Index et bien s r les Seins Certains Pouces sont pos s sur un support en verre qui occupe toute la largeur du m
18. capacit s cr atrices de l artiste Et c est bien ce rapport tactile avec le mat riau qui aux yeux de C sar conf re aux cr ations leur dimension esth tique et leur vigueur expressive ce qu il appelle leur presence Les Empreintes humaines En novembre 1965 C sar est invit contribuer La Main de Rodin Picasso une vaste exposition de groupe pr sent e la galerie Claude Bernard Paris Aucune de ses cr ations ne r pondant cette th matique il projette tout d abord de mouler la main d un mod le Mais cette option confortable est vite d laiss e car ses chefs d atelier de l cole des beaux arts lui ont enseign l impossible autonomie du moulage en raison de sa nature anti sculpturale C est alors que C sar d couvre l agrandissement pantographique un proc d traditionnel qu il adopte aussit t Le premier agrandissement ex cut un pouce de 40 cm en plastique rose translucide le conforte d finitivement dans sa volont d assimiler le principe d amplification anatomique en trois dimensions Pourquoi le pouce C sar r pond L id e du pouce m a aussit t amus car l cole javais appris que C sar levait ou baissait son pouce pour indiquer le sort r serv au gladiateur vaincu Concernant le choix de son propre pouce C sar invoque la fois son narcissisme et la commodit offerte par la disponibilit imm diate du mod le Comme le mon
19. che tout qui s amuse entre diff rents vocabulaires et dont souvent les uvres pr tent des interpr tations d sinvoltes humoristiques on arrive consid rer que son attitude est celle d un artiste conceptuel Longtemps il s est pos la question de savoir si ce qu il produisait sans faire usage de son savoir faire de sculpteur tait encore de l art ses yeux cette question tait fondamentale Quand il a pris la d cision de r aliser les Compressions ou les Empreintes humaines il n tait plus le fabricant de ces pi ces il r v lait les possibilit s d une technique propre son poque Dans le cas des Compressions cette r v lation avait lieu au moment du choix des composants des assemblages Un crit re qui guidait C sar dans le choix des Compressions ou la fa on de les diriger tait celui de leurs qualit s expressives Dans l exposition au bas de l escalier qui conduit au sous sol on trouve une des trois Compressions historiques c est dire une des toutes premi res qui faisait partie de celles pr sent es au Salon de Mai de 1960 On y voit aussi d autres Compressions du d but qui taient d j dirig es Ces Compressions sont dispos es dans le d sordre parce qu elles ont t r alis es des moments ind pendants les uns des autres ce qui les distingue de la Suite milanaise que l on voit plus loin et qui constitue la derni re s rie de C
20. d s les ann es 1960 un vocabulaire complet de Expansion Celle ci peut tre autonome mais elle peut aussi conserver le contenant de la mousse vers e comme c est le cas des Expansions n 2 7 et 8 LExpansion peut galement exprimer la trace des obstacles install s pour d vier les coul es verticales et horizontales comme on peut le voir dans les Expansions n 10 11 14 31 32 Et Expansion peut aussi voquer un autre geste de l artiste comme la forme ramass e de l Expansion n 16 rappelant la masse compacte des Compressions Les Expansions ont fait l objet de diverses variations de dimensions et de mat riaux Expansion n 1 tout comme de choix chromatiques Expansion n 4 Expansion n 35 rose Les Compressions Nee en 1960 l uvre compressee de C sar n est pas d tach e de son travail ant rieur qui l avait immerg dans l univers des d p ts de ferrailles de la banlieue parisienne La decouverte de la Big Squeeze presse hydraulique utilis e pour le compactage calibr des automobiles et de ses concr tions m talliques provoque un choc mental chez le sculpteur D j accoutum visuellement la forme cras e obtenue au moyen des petites presses r serv es aux m taux pr cieux C sar a d velopp une sensibilit instinctive l id e de pr sence de la mati re compact e qui Pa ensuite conduit travailler les coques d automobiles Au Salon de Mai 1960 Pinauguratio
21. e d une appropriation de l id e de la performance d tourn e d autres fins la mise au point d un principe de production mi chemin entre l artisanat et la technologie une op ration sur laquelle C sar revient avec ses armes de sculpteur les enduisant et les polissant les vernissant et leur faisant subir une suite d op rations n cessaires l obtention d une surface lisse et sans asp rit aucune une recherche de perfection comparable celle que le marbre assure la tradition sculpturale Entre rupture et tradition classique Par del la fin et les moyens l art de C sar ne veut jamais autre chose que la c l bration de la sculpture Pas une de ses uvres ne cherche ou ne tente de le mettre en doute Et C sar ne tourne avec elles jamais qu autour d une m me question mettant en sc ne ses propres contradictions etses incertitudes produisant tout et souvent son contraire annulant ce pourquoi on le reconna t et on le c l bre C sar est indubitablement l artisan du doute qui saisit tout spectateur de son uvre Refusant de contenir son projet dans un seul et unique mouvement il produit par un retour constant des formes et des pratiques prises du savoir faire de l enseignement de l cole des beaux arts la critique implicite d un discours moderne fond sur la seule vertu de la rupture et sur la revendication du nouveau C sar affirme et revendique un va et vient une sorte
22. e des couleurs du nuancier propos par la marque pour la gamme 1998 Son titre correspond la couleur employ e Giallo Naxos 594 Rosso Mica 361 Violet 105 Blu Francia 490 Blu Regent 484 Moins abstraites les Compressions dites galettes comme la Compression de Dauphine et les trois Compressions de Citro n r alis es dans le cadre de la Biennale de Venise de 1995 peuvent voquer des voitures accident es Dans la petite salle Jean Nouvel pr sente les Championnes cr es partir de quatre paves de Peugeot 205 turbo 16 pilot es par Ari Vatanen lors du tour de Corse 1984 et 1985 du rallye d Argentine 1985 et des essais du Safari Rallye 1984 Les voitures sont ici r duites une paisseur de 30 cm puis pass es l querre Tr s frontales les Championnes sont de v ritables estampages restituant dans la masse le dessin des l ments et organes du mod le original Dans le jardin Un mois de lecture des B lois gigantesque compression de centaines de tonnes de journaux cr e en 1996 Art Basel est revisit e par Jean Nouvel qui utilise ici des balles de papier parisien Cesar par Jean Nouvel C sar Transmissions de pens es par Jean Nouvel extrait du catalogue de l exposition 10 ans le temps passe 10 ans que tu ne m exprimes plus tes doutes tes peurs lies au sens de tes explorations li s ton incom pr hension du manque de reconnaissance et videmm
23. embre Expansion gourmande Atelier Parents Enfants par Anais Olmer Chez Bogato duree 1h30 Sculpture et chimie mais c est de la p tisserie Anais Olmer propose aux enfants et leurs parents de percer les secrets de expansion gourmande souffl s et chantilly 4 d guster sans tarder XI Mercredi 17 septembre Compressions composition signatures Atelier de cr ation sonore par Manuel Coursin a partir de 9 ans dur e 1h30 Manuel Coursin propose aux enfants d enregistrer et d chantillonner des sons d ecrasement de canettes de papier bulle ou de bouteilles en plastique Apres avoir constitu un r pertoire d une dizaine de sons chaque enfant improvise une sequence musicale qui est enregistree Un CD de cette sequence musicale lui est envoy a issue de l atelier Samedi 20 septembre Je m imagine g ant Voir ci dessus Mercredi 24 septembre Compression Expansion Voir ci dessus Samedi 27 septembre Expansions r flexions compressions Parcours narratif de Fanny Mary a partir de 5 ans dur e 1h A travers des histoires et des anecdotes Fanny Mary permet aux enfants d aborder l uvre de C sar de mani re ludique et participative Mercredi 1 octobre Dr les de machines Atelier sculpture par Sophie Chausse a partir de 8 ans dur e 1h30 Apr s avoir visit exposition et en s inspirant de celle ci les enfants cr ent des curiosites des assemblages r al
24. ent ton angoisse de l oubli les souvenirs s estompent Parmi eux restent des clats de lumi re des blouissements Lart temoigne longtemps apr s d attitudes dat es qui deviennent des points de rep re La vie d un artiste est marqu e par ce qu il a su extraire du temps de son temps parce qu il nous a oblig s voir puis regarder alors que nous ne l avions pas identifi Ras sure toi tu as t un travailleur de fond J ai toujours t impressionn par l importance que tu accordes au travail comme si la souf france le temps de l effort taient un crit re d authentification de l uvre Ton m pris du travail artistique facile instantan et automatique est clair C est m me la raison de ton refus d une grande partie de la pro duction artistique de ton poque quand je pense que ton h donisme ta gentillesse ta g n rosit ta bonne humeur ton go t de la bonne ch re et des belles rencontres ont pu faire croire ceux qui ne te connaissaient pas que tu tais un histrion mais quand II je pense aussi tes divertissements stylis tiques et a tes irr pressibles jeux enfantins avec ta virtuosit on peut sourire et m me leur trouver un d but d excuse Mais Pamuseur public a tir sa r v rence Le temps d cante Il reste ce que tu as arrach aux profondeurs de ton temps 1 Ces masses d acier concentr es densi fi es enchev tr es pli es contraintes q
25. es permettent de montrer toutes les variations des Compressions Certaines sont carr es coup es net d autres sont tr s hautes et tr s serr es d autres encore que j aime beaucoup sont faites d une seule pi ce de voiture qui a t comprimee et accroch es au mur elles ont pratiquement la forme et chelle d un tableau contemporain Concernant les Compressions laqu es ne crois tu pas que C sar a pu en avoir l id e apr s avoir r alis les Expansions dont les volumes sont si tendus lisses les couleurs si raffin es Jai plut t toujours pens que l Expansion tait le contraire de la Compression C sar a commenc se poser la question d un autre mat riau quand il a travaill le polyester pour les Empreintes humaines grande chelle Les Expansions en polyur thane sont arriv es apr s dans un jeu de contradictions Compression et Expansion sont des antith ses mais dont on comprend qu elles viennent d un processus comparable une mati re est d tourn e de sa fonction et repli e sur elle m me ou r pandue elle est sacrifi e Les Expansions atteignent une perfection des formes tonnante Leur mati re a priori fragile l g re est l oppos de celle des Compressions mais peut tre C sar a t il eu en effet l id e de la monochromie pour la Suite milanaise en constatant la volupt des plis des Expansions Elles sont comme taill es dans le marbre et l on pense
26. es en bronze poli de 29 centim tres de haut pesant 3 2 kg 1976 largissement du champ mat riologique des Compressions avec des cr ations murales en carton bois tissus papier et textile C sar est fait chevalier de la L gion d honneur 1978 C sar entreprend de nouvelles pi ces en bronze soud qui sont des r interpr tations VII des premiers Fers Ces uvres donnent lieu des tirages Travaillant avec des d chets de bronze C sar comme autrefois avec le fer retrouve un nouveau langage d la mati re 1980 Il re oit le Grand Prix national des Arts pour la sculpture et le Grand Prix des Arts de la Ville de Paris 1981 Il r alise un Pouce de 6 m tres de haut pour la ville de Djeddah en Arabie Saoudite Un Pouce de m mes dimensions sera cr en 1988 pour le parc de sculptures des Olympiades de S oul puis un autre pour la ville de Marseille en 1994 tandis qu une version de 12 m tres sera install e La D fense la m me ann e 1982 C sar re oit les insignes d officier dans POrdre national du M rite 1984 Exposition Les Fers de C sar la Fondation Cartier pour l art contemporain qui ouvre alors ses portes Jouy en Josas Dans le parc du ch teau du Montcel C sar commence la construction de Hommage Eiffel plaque de 18 m tres de haut et de 500 tonnes cr e partir de poutrelles issues de l op ration d all gement de la tour Eiffel L uvre sera
27. esth tique fond sur la seule vertu du nouveau et incapable de mesurer l importance du principe de r apparition dont l uvre de C sar est maints endroits initiatrice Le pouvoir de la main C sar ne s empare jamais de l crit et les entretiens qu il donne ne cherchent gu re construire un syst me th orique Plus ils en d noncent souvent la vanit renvoyant inlassablement la seule pratique qui est la sienne C sar est un praticien et ne cesse de le redire Il s amp vertue l tre dans une poque qui d l gue volontiers Il rappelle qui veut lui faire dire que ses uvres pourraient tre faites par d autres que son uvre toute son uvre est une affirmation du pouvoir de la main D une main habile et jamais gauchie comme certains de ses contemporains le souhaitent Il se risque m me parler d artisanat de statuaire for ant le trait pour prendre rebours ceux qui cherchent laisser entendre que l essentiel de son apport se situe au del du principe de sculpter Des Fers aux Compressions Les premi res pi ces on le sait manifestent la synth se de ses recherches sur le fer Elles sont un cho naturaliste aux uvres de Gonz lez et de Picasso que C sar reprend son compte pour construire une ample repr sentation du vivant Elles sont un exercice d admiration envers ses a n s et bien videmment Gargallo dont il d couvre l uvre sur u
28. et au d coratif et rompt de mani re violente et agressive avec le principe de la couleur telle qu en traite la sculpture de l poque Mais outre le rapport au go t et aux couleurs que l Expansion probl matise de fa on radicale et toujours audacieuse Expansion rel ve aussi de l antiforme avant la lettre du process avant sa formalisation th orique Elle est la reconnaissance du geste et de ses limites Comme la Compression son r sultat comporte et assume sa part d al as son coefficient d incertitudes Elle est surprise voire quelque chose d incertain la production d un tonnement Rares sont les artistes avoir produit un geste dialectique aussi radical L Expansion est tous gards le contrepoint de la Compression elle lib re la mati re quand la Compression la serre et la contraint Elle la r pand quand la Compression tend l riger Elle en suit la logique Plus elle assume son d bordement et repousse les limites de l espace qu elle envahit Elle est une forme incontr lable et souvent ph m re que l artiste d truit aussi et livre au partage lors de r alisations publiques Entre artisanat et technologie Mais plus encore que les Compressions dont le processus et la m thode sont le r sultat du d tournement son profit d une machinerie industrielle visant au compactage et au recyclage des m taux les Expansions sont une op ration v ritablement n
29. himique ou C sar III mais C sar puissance trois Exponentiel mon ami A bient t pour quelques transmissions de pens es dans une nuit bien noire mais toil e Entretien avec Jean Nouvel C sar la main et la t te Entretien entre Jean Nouvel et Catherine Millet Paris avril 2008 extraits du catalogue de l exposition Il est assez inhabituel qu un architecte soit non seulement le sc nographe mais galement le commissaire de l exposition d un artiste Comment l id e est elle n e TI Jai r pondu une demande d Alain Dominique Perrin qui connaissait mes liens d amitie avec C sar Dans les ann es 1990 nous nous sommes souvent retrouv s avec C sar en vacances notamment Il se posait des questions sur la nature de son travail et nous avons pass des soir es entieres a discuter du conflit entre la main et la t te Ce qui caract rise sa d marche c est qu il travaillait toujours dans plusieurs directions a la fois sur des choses parfois tr s contradictoires Par exemple il avait t passionn par la soudure l arc il avait aim tenir le chalumeau porter le masque etc Sa sculpture des ann es 1950 bien connue que nous rappelons l entr e de l exposition au travers du bestiaire est celle d un virtuose mais ce n est pas cette partie de l uvre que j ai privil gi e Je souhaiterais qu au del d une vision un peu caricaturale celle d un tou
30. ies Page 8 Cesar Giallo Naxos 594 detail 1998 Fondazione Mudima Milan C sar Adagp Paris 2008 Photo Aurelio Amendola La Fondation Cartier pour l art contemporain remercie CRR Environnement pour son aide la r alisation de l uvre Un mois de lecture des B lois revisit e par Jean Nouvel L exposition C sar Anthologie par Jean Nouvel est organis e avec le soutien de la Fondation Cartier pour l art contemporain plac e sous l gide de la Fondation de France et avec le parrainage de la Soci t Cartier du Dimanche METROF LE FIGARO E MAGAZINE A XII 261 boulevard Raspail F 75014 Paris T l 33 0 1 42 18 56 50 Fax 33 0 1 42 18 56 52 fondation cartier com
31. in Macha Make eff Soir e C sar Tati parcours sonore Distribution en cours Dans un parcours m lant spectacle extraits de films archives sonores et vid o Macha Makeieff met en sc ne sa mani re des bribes de l univers de C sar grand amateur de cin ma burlesque et ami de Jacques Tati Mercredi 10 et jeudi 11 septembre a 20h30 et 21h30 dur e 20 min Robyn Orlin danse Avec Seydou Boro La chor graphe sud africaine Robyn Orlin rend hommage au sculpteur C sar en r alisant un spectacle in dit et plein d esprit interpr t par le danseur Seydou Boro Mercredi 8 et jeudi 9 octobre 21h Gis le Vienne et Dennis Cooper Jerk solo pour un marionnettiste Avec Jonathan Capdevielle Autour d un texte l esth tique gore et humour glacant port par le magistral acteur et marionnettiste Jonathan Capdevielle Giselle Vienne cr e un spectacle d un rotisme morbide entre fantasme et r alit Jeudi 16 octobre 21h eRikm amp FM Einheit concert Musicien tourn vers l lectronique et platiniste virtuose eRikm a un go t prononc pour le recyclage le collage et le cut up Sa rencontre avec FM Einheit pionnier de la sc ne indus et membre fondateur des Einst rzende Neubauten promet d tre percutante Jeudi 23 octobre 21h Joachim Latarjet Charley Bowers cin ma concert spectacle Avec Alexandra Fleischer et St phane Chivot Renouant avec l espr
32. is s a partir de mat riaux de r cup ration comme des bouteilles des boutons des canettes des boulons Samedi 4 octobre Compressions composition signatures Voir ci dessus Mercredi 8 octobre Expansions r flexions compressions Voir ci dessus Samedi 17 octobre Compression Expansion Voir ci dessus Mercredi 15 octobre Compressions gourmandes Voir ci dessus Samedi 18 octobre Dr les de machines Voir ci dessus Mercredi 22 octobre Cadavre exquis Voir ci dessus Informations pratiques Ateliers les mercredis et les samedis a 15h Tarif 5 50 Visites et parcours decouvertes dur e 1h acc s gratuit avec le billet d entr e l exposition R servation indispensable aupr s de Vania Merhar Tel 01 42 18 56 67 vania merhar fondation cartier com Prochaine exposition Terre Natale Ailleurs commence ici 21 nov 2008 gt 8 mars 2009 En novembre 2008 la Fondation Cartier pour l art contemporain accueillera Terre Natale Ailleurs commence ici une exposition qui s int resse d une part l attachement de l individu la Terre et son r le dans la construction de l identit et d autre part aux migrations humaines et aux trajectoires qu elles g n rent Ces th mes actuels sont questionn s par Raymond Depardon r alisateur et photographe et par Paul Virilio urbaniste et philosophe Leurs origines diff rentes le premier est fils d agriculteur le second a
33. it du d but du cin ma muet qui proposait attractions et animations pendant les films Joachim Latarjet met en sc ne et en musique trois chefs d oeuvre burlesques du cin aste am ricain Charley Bowers Informations pratiques Renseignements et r servation indispensable tous les jours sauf le lundi de 12h 20h T l 01 42 18 56 72 Droit d entr e 6 50 tarif r duit 4 50 tudiants moins de 25 ans carte Senior Amis des Mus es demandeurs d emploi ICOM Activit s pour les enfants Juillet octobre 2008 Dans le cadre de l exposition C sar Anthologie par Jean Nouvel la Fondation Cartier pour l art contemporain invite les jeunes visiteurs a une d couverte originale de l art d aujourd hui Des ateliers et des visites cont es sont propos s les mercredis et les samedis apr s midi Mercredi 9 juillet Je m imagine g ant Atelier pate modeler par Liza Corsillo a partir de 6 ans dur e 1h30 Le temps d un atelier modelage les enfants s imaginent en g ants et reproduisent en p te modeler une sc ne de ce monde imaginaire Ils experimentent ainsi de facon ludique les changements d echelle l uvre dans les sculptures de C sar notamment dans les Empreintes humaines Mercredi 16 juillet Compressions gourmandes Atelier patisserie et confiserie par Anais Olmer Chez Bogato a partir de 5 ans dur e 1h30 Anais Olmer aide les enfants a confectionner de
34. lan Verde Wembley 396 1998 Compression d automobile T le 200 x 81 x 80 cm Ranger Arte e Design Milan Agatha 316 1998 Compression d automobile T le 170 x 80 x 85 cm Ranger Arte e Design Milan Silver 1998 Compression d automobile T le 173x89x 81cm Ranger Arte e Design Milan Arancio 592 1998 Compression d automobile T le 168 x 88 x 83 cm Ranger Arte e Design Milan Black Storm 805 1998 Compression d automobile T le 166 5 x 82 x 84 cm Ranger Arte e Design Milan Rosso Mica 361 1998 Compression d automobile T le 165 x 69 x 85 cm Ranger Arte e Design Milan Verde Manaos 358 1998 Compression d automobile T le 180 x 78 x 80 cm Ranger Arte e Design Milan Shock Red 165 1998 Compression d automobile T le 177 x 84 x 82 cm Ranger Arte e Design Milan Violet 105 1998 Compression d automobile T le 175 x 82 x 78 cm Succession C sar Blu Francia 490 1998 Compression d automobile T le 170 x 84 x 80 cm Collection ADP Blu Regent 484 1998 Compression d automobile T le 167 x 83 x 84 cm Ranger Arte e Design Milan Blu Energy 452 1998 Compression d automobile T le 167 x 81 x 87 cm Collection particuli re Paris Giallo Naxos 594 1998 Compression d automobile T le 148 x 258 x 51 cm Succession C sar Shock Red 165 1998 Compression d automobile T le 145 x 242 x 17 cm Succession C sar Un mois de lecture des Balois Installation monumentale et ph m re
35. le de Hong Kong de la sculpture monumentale The Flying Frenchman Jean Nouvel et C sar Sculpteur de formation acad mique dont la production est riche de gestes novateurs C sar partage avec Jean Nouvel lors de vacances pass es ensemble ses interrogations sur la nature de l uvre d art Une ceuvre qui ne met pas en valeur un savoir faire rel ve t elle encore de Part Catherine Millet explique que C sar aussi classique soit il dans l esprit aussi attach soit il au m tier se trouve pris dans une probl matique qui fait que la sculpture n est plus seulement l art des belles proportions a b tir et des beaux mat riaux a caresser mais qu elle peut tre une id e Pour Jean Nouvel qui a d mat rialis et conceptualis l architecture il est essentiel de privil gier cet aspect conceptuel de l uvre de C sar en mettant en exergue trois gestes plastiques fondamentaux Empreintes humaines Expansions et Compressions l aide d une sc nographie organis e de fa on typologique et non chronologique Il pr sente galement quelques Fers dont l expressionnisme et le naturalisme rappellent la grande virtuosit technique du sculpteur Ainsi la mise en sc ne de Jean Nouvel nous claire t elle sur une uvre qui r sulte d lans contradictoires et qui allie la virtuosit l invention les mat riaux traditionnels aux mat riaux contemporains et les techniques les plus
36. me sens Il produit des rebondissements et des croisements inattendus remettant en cause jusqu produire un m contentement salutaire les fondements d une analyse esth tique tout enti re pr te succomber la norme Une fa on pour l artiste de d passer le temps m me dans lequel ses uvres sont r alis es et de les installer maintenant et toujours ni atrophie de la m moire ni abondance trompeuse des r ussites et des productions de la technique Part de C sar r active la querelle 6 combien essentielle laquelle le si cle classique dans l instant de la naissance du monde nouveau avait d faire face en signifiant que le temps seul d cide de ce qui est ancien et de ce qui est moderne Recommencer n est pas refaire Louvre est ici donn e a voir dans toute son ampleur La production de l artiste reste class e par th mes et sujets Lensemble est magnifique et t moigne s il le fallait encore de la capacit de C sar a inventer le langage d une poque Les Fers les Compressions les Empreintes humaines les Expansions sont l comme autant de gestes inauguraux Ils constituent un ensemble alliant virtuosit et invention violence et sensualit Plus on d couvre entre autres l extraordinaire Suite milanaise n e de l une des toutes derni res expositions de C sar en Italie en 1998 o l on voit comment l artiste rejoue le principe de la Compression qu il avait initi
37. mmages posthumes dont ceux du pr sident Jacques Chirac d hommes politiques du monde des arts et du grand public Jean Nouvel Nele 12 ao t 1945 4 Fumel France Architecte et urbaniste Equerre d argent en 1987 pour l Institut du Monde Arabe et en 1993 pour POp ra de Lyon commandeur dans l ordre des Arts et des Lettres Lion d or de la Biennale de Venise en 2000 Medaille d or du Royal Institute of British Architects en 2001 Prix Borromini pour le Centre de culture et de congr s de Lucerne en 2001 Praemium Imperiale en 2001 Wolf Prize in Arts en 2005 Arnold W Brunner Memorial Prize en architecture et International Highrise Award pour la tour Agbar en 2006 Pritzker Architecture Prize en 2008 Parmi ses principales r alisations on trouve l Institut du Monde Arabe l Op ra de Lyon le Centre de Congr s de Tours la Fondation Cartier pour l art contemporain Paris les Galeries Lafayette Berlin le Centre de culture et de congr s de Lucerne The Hotel Lucerne l immeuble Andel Prague la cit judiciaire de Nantes le r am nagement d un gazom tre en logements Vienne la tour Dentsu Tokyo le centre technologique Wismar le mus e gallo romain de P rigueux la tour Agbar Barcelone l extension du Museo Nacional Reina Sofia Madrid le mus e du quai Branly Paris le the tre Guthrie 4 Minneapolis le p le technologique Brembo a Bergame le si ge social de la s
38. n 3 1986 Compression d automobile T le 201 x 133 x 30 cm Succession C sar Championne Corse n 1 1986 Compression d automobile Tole 212 x 133 x 50 cm Mus e de l Aventure Peugeot Sochaux Baie Meije 1986 El ment d automobile compress T le 114 x 136 cm Succession C sar Coque 205 1986 El ment d automobile compress Tole 82 x 183 cm Succession C sar Coque 205 n 2 1986 El ment d automobile compress Tole 124 x 159 x 17 cm Succession C sar Coque 205 n 6 1986 Element d automobile compress Tole 134 x 136 cm Succession C sar Coque 205 n 5 1986 El ment d automobile compress Tole 157 x 85 cm Succession C sar Coque argent m tal 1986 El ment d automobile compress Tole 173 x 117 cm Succession C sar Coque Winchester n 2 1986 El ment d automobile compress Tole 134 x 101 cm Succession C sar Hayon Corail 1986 El ment d automobile compress Tole 139 x 159 cm Collection St phanie Busuttil Compression murale 1995 Citro n ZX compress e Tole 194 x 410 x 50 cm Conservatoire Citro n Aulnay sous Bois Compression murale 1995 Citro n ZX compress e Tole 200 x 420 x 50 cm Fonds national d art contemporain d p t au mus e de Grenoble Compression murale 1995 Citro n ZX compress e Tole 194 x 410 x 50 cm Collection ADP Giallo Naxos 594 1998 Compression d automobile T le 161 x 81 x 80 cm Fondazione Mudima Mi
39. n du geste de la Compression illustr par la presentation de l oeuvre Trois tonnes provoque un cataclysme Nombreux sont ceux qui denoncent ce qu ils consid rent comme un abandon de la main au profit exclusif de la machine comme une caricature de l abstraction picturale de l cole de Paris ou tout simplement comme un coup de pub Pour C sar la Compression est surtout une ceuvre de sculpteur et m me de sculpteur classique bien qu elle ne soit pas en soi une sculpture Elle est aboutissement d une recherche formelle qui implique la quasi syst matisation du proc d de la Compression dirig e Dans cette d marche qui exige une anticipation du r sultat final C sar s lectionne ses mati res premi res et agit sur le processus de compactage en fonction de consid rations esth tiques texture chromatisme densit rythme tensions Pendant pr s de quarante ans C sar va exercer de facon raisonn e le geste de la Compression des mati res et des formats multiples Parmi les ceuvres pr sent es trois Compressions des ann es 1960 pr sentent un aspect compact et patin qui contraste avec l apparence a rienne et clatante de la Suite Milanaise de 1998 Cette derni re s rie r alis e dans l usine Fiat de Carate Brianza traduit Pint r t du sculpteur pour la monochromie associ e au mat riau neuf Chaque bloc obtenu a partir de coques neuves a t repeint en cabine avec l un
40. ne grande photographie dans une vitrine o elle se trouvait encore il y a peu rue Bonaparte Mais les sculptures qu il r alise alors sont aussi comme C sar le pr cise maintes fois une exp rimentation physique n e de mat riaux d class s une c l bration du rebut un art du recyclage et l laboration progressive d un style un ensemble d observations permettant de comprendre et d anticiper des exp riences futures Elles sont d j une forme d attitude face au mat riau une r futation intelligente de l abstraction d alors au profit de donn es concr tes l affirmation de la sculpture comme un outil m me de pr voir et de construire les projets venir comme l vocation et la reconstitution du pass Les Fers de C sar sont au del de l apparence des formes qu ils sugg rent IV la mise en ceuvre de lois et de methodes qu il developpe sa vie durant les fondements d une g n alogie future Puis vient la Compression dont personne ne peut nier d sormais outre le radicalisme du geste extr me complexit de la proposition et de la m thode En terme de production la Compression tient bien effet d une politique de la forme En terme de symbolique elle d joue toutes les analyses et reste ouverte a une infinit d interpr tations La Compression explore la sp cificit du m dium tel que le discours moderniste Penvisage Plus elle le c l bre et s en fait le totem Car C
41. ochereau ligne B V lib 2 rue Victor Schoelcher Stationnement r serv aux visiteurs handicap s moteur devant le 2 rue Victor Schoelcher Exposition Commissaire et sc nographe Jean Nouvel Conservateur en charge de l exposition Leanne Sacramone assist e de Magali Gallegos et lodie Perroy Coordination du projet aux Ateliers Jean Nouvel ric Stephany et Isabelle Agostini assist s de Young Baek Kim Conseil scientifique et technique St phanie Busuttil C sar Administration Logistique Corinne Bocquet Stagiaires Mathieu C nac et Ad la de Sieber Installation Gilles Gioan Lumi res Nicolas Tauveron Odile Soudant Jardin Metin Sivri L gendes et cr dits Couverture Herb Ritts C sar Cahors 1993 Herb Ritts Foundation Page 2 3 Cesar Compression plate 1970 Mus e d Art moderne et d Art contemporain de la Ville de Nice C sar Adagp Paris 2008 Photo Muriel Anssens Mus e d Art moderne et d Art contemporain Nice Page 4 Ateliers Jean Nouvel Page 5 C sar Pouce 1965 Collection Ville de Marseille C sar Adagp Paris 2008 Photo Patrick Gries Page 6 C sar La Sauterelle 1955 Collection particuliere C sar Adagp Paris 2008 Photo Patrick Gries Page 7 C sar Expansion n 4 1969 MAC VAL musee d Art contemporain du Val de Marne Conseil general du Val de Marne C sar Adagp Paris 2008 Photo Patrick Gr
42. oci t Richemont Gen ve En mai 2008 Jean Nouvel est nomm laur at du concours pour la tour Signal a Paris La D fense uvres expos es Fers Chauve souris 1954 Fer soud 144 x 215 x 12 cm Centre Pompidou Paris mus e national d Art moderne Centre de cr ation industrielle Le Scorpion 1954 Fer soud 45 x 67 x 36 cm Collection Robert Monteux Paris Le Moustique 1955 Fer soud 47 x 45 x 20 cm Collection particuli re La Punaise 1955 Fer soud 26 x 43 x 35 cm Collection particuli re La Sauterelle 1955 Fer soud 36 5 x 49 5 x 26 cm Collection particuli re Le Scorpion 1955 Fer soud 60 x 80 x 32 cm Mus e d Art moderne de la Ville de Paris La Cigale 1956 Fer soud 24 x 84 x 34 cm Collection particuli re Poule 1958 Fer soud 50 x 44 x 36 cm Collection ADP Empreintes Humaines Pouce 1965 R sine de polyester 40 6 x 14 x 20 3 cm Tate Pouce 1965 Bronze poli 185 x 90 x 110 cm mac Mus e d Art contemporain de Marseille Index 1965 Galvanoplastie de cuivre sur pl tre 28x8x7cm Collection ML CC Paris Pouce 1965 Acier inoxydable 42 x 22 x 18 cm Collection ADP Sein 1966 R sine de polyester orange 82 x 193 x 266 cm Succession C sar Sein 1966 R sine de polyester orange 90 x 76 x 32 cm Collection particuli re Sein 1966 R sine de polyester rose 90 x 76 x 32 cm Collection Colette Creuzevault Paris Pouce 1966 R sine de p
43. olyester rose 40 x 23 x 23 cm Collection ric Weinberg Paris Pouce 1967 Fonte d acier inoxydable 18 x 10 5 x 7 cm Collection ML CC Paris Pouce 1968 Aluminium 90 x 50 x 40 cm Collection Jean Marie Rossi Main 1968 R sine de polyester orange 47 x 187 x 76 cm Collection Jean Marie Rossi Main 1968 R sine de polyester orange 17 x 74 x 29 cm Galerie Nicolas Plescoff Paris Main 1968 Bronze 47 x 187 x 76 cm Succession C sar Pouce 1980 Bronze patine brune 18 6 x 7 x 10 cm Collection particuli re Pouce 1981 Bronze 140 x 68 x 77 cm Collection particuli re Pouce 1982 R sine de polyester orange 105 x 23 x 23 cm The Bonnier Art Collection Stockholm Pouce 1982 Bronze 250 x 100 x 40 cm Collection Pascale Creux Bullion Pouce 1983 Marbre rose 100 x 49 x 43 cm Collection Guttman Sein 1984 Bronze dor 82 x 193 x 266 cm Succession C sar Poing 1984 Bronze 90 x 190 x 83 cm Succession C sar Pouce 1989 Cristal 28 x 15 5 x 14 cm Collection Azzedine Ala a Paris Pouce 1989 Cristal de Baccarat 40 x 23 x 23 cm Collection Math Perrin Paris Pouce 1992 Fonte d or 4 3 x 2 2 x 2 7 cm Collection particuli re Pouce 1992 Marbre rose du Portugal 61 x 32 x 25 cm Collection Nathalie et Anouck Leuwenkroon Sein 1993 Fonte de fer 90 x 200 x 240 cm Succession C sar Pouce 1993 Fonte de fer 250 x 143 x 102 cm Collection particuli re Pouce 1994 Bronze poli
44. ompressions de C sar r alis es avec des voitures Fiat en 1998 On a donc les premi res et les derni res Compressions pour comprendre l volution du proc d l orientation vers le travail mental Les derni res sont monochromes repeintes avec des couleurs propres au monde de Pautomobile et qui offrent de grandes nuances Elles ne sont pas sans pr ciosit et l on se d lecte regarder toutes ces t les comme s il s agissait de drap s Les Compressions anciennes expriment Paffrontement de diff rents fragments qui essayent de survivre une apocalypse tandis que toutes les tensions l nergie contenues dans les derni res ont t domestiqu es J ai voulu accentuer cette impression d harmonie vers laquelle C sar cherchait nous orienter en les alignant et en laissant tout juste la place de se glisser entre deux d entre elles La lumi re joue dans ces Compressions laqu es et r v le les reliefs effet que C sar avait d ja recherch au travers de Compressions de mati res plastiques qui sont aussi tr s belles et que j aurais aim montrer si j avais dispos de plus d espace Elles permettent de comprendre le passage d un geste un autre De part et d autre de la Suite milanaise sont accroch es aux murs deux Compressions plates qui appartiennent a la m me s rie Avec la Dauphine de 1970 emprunt e au mus e de Nice qui est la premi re voiture cras e et les Championnes ell
45. orme effil e rappelle celle d un glaive C sar r alise une Expansion tricolore monumentale pour le d cor du ballet Hopop chor graphi par Dirk Sanders et cr ala Maison de la Culture d Amiens 1970 Inauguration a Marseille du M morial des Rapatri s d Alg rie sculpture de 9 m tres de haut cr e a partir d une pale d h lice de bateau fondue en bronze maritime C sar est nomme professeur de sculpture et chef d atelier l cole nationale sup rieure des beaux arts de Paris o il enseignera jusqu en 1986 Premi res Natures mortes objets cras s sur panneau de bois un travail poursuivi dans le cadre des s ries Hommages Morandi a partir de 1989 et Compressions murales Monaco 1994 10 anniversaire des Nouveaux R alistes Milan Nouvel atelier au 10 bis rue Roger a Paris 1971 Premi res Compressions acryliques et Compressions de bijoux 1973 S rie d autoportraits en pain produits avec le concours du boulanger parisien Poilane Les masques sont d bit s en tranches et distribu s aux visiteurs de l exposition T te t te la galerie Creuzevault Paris 1974 D but de la s rie des Portraits de Compressions ou Compressions collages sur panneaux retouch s au crayon ou la mine de plomb 1975 C sar con oit les troph es de l Acad mie des Arts et Techniques du Cin ma d cern s lors de la Nuit des C sar partir de 1976 Il s agit de parallelepiped
46. qu de grandes quantit s de mati re et va mettre au point un malaxeur assurant un m lange homog ne de l acc l rateur fr on et des composants de la mousse de polyur thane polyester etisocyanates Une nouvelle fois dans le parcours de C sar la naissance d un langage artistique advient de la combinaison du mat riau et de l outil Verticale ou horizontale Expansion n est pas une forme libre C sar se r serve la possibilit d intervenir dans les trois phases du processus d ex cution Il peut agir tout d abord sur la rigidit et P paisseur des volumes en contr lant leur temps de solidification et effectuer un travail de coloration par incorporation de pigments C sar peut ensuite intervenir sur les coul es en les dirigeant en les superposant ou les juxtaposant comme dans l Expansion n 8 Les Jumelles ou encore en provoquant des accidents de surface que l on peut voir dans l Expansion n 3 La Lunaire cr e le jour o Neil Armstrong posa le pied sur la Lune Dans un dernier temps il peut tailler les masses fig es ou bien se livrer un long travail de finition en trois tapes afin de p renniser les uvres nappage au moyen de r sine de polyester pon age et masticage puis application de couches de laques acryliques de plus en plus transparentes Les cr ations pr sent es ici par Jean Nouvel d montrent que C sar a abord son uvre en exp rimentateur et qu il a entam
47. rm de fibre de verre et laqu 40 x 126 x 135 cm Succession C sar Expansion n 31 1971 Polyester arm de fibre de verre et laqu 45 x 120 x 100 cm Succession C sar Expansion n 32 1971 Polyester arm de fibre de verre et laqu 77 x 170 x 160 cm Succession C sar Expansion n 37 1972 Polyester arm de fibre de verre et laqu IX 105 x 90 x 115 cm Succession C sar Expansion n 7 1991 Fonte de fer 85 x 275 x 275 cm Succession C sar Expansion n 1 1991 Fonte de fer 35 x 265 x 315 cm Succession C sar Expansion n 2 1991 Fonte de fer 53 x 230 x 350 cm Succession C sar Expansion n 8 1991 Fonte de fer 60 x 255 x 365 cm Succession C sar Compressions Compression 1960 Compression d automobile T le 151 x 63 x 46 cm Mus es d Art et d Histoire de la Ville de Gen ve Compression Zim 1961 Automobile Zim compress e T le 157 x 82 x 64 cm Collection ADP Compression Facel Vega 1962 Automobile Facel Vega compress e T le 153 x 85 x 65 cm Mus e d Art moderne de la Ville de Paris Compression plate 1970 Compression d automobile T le 190 x 405 x 60 cm Mus e d Art moderne et d Art contemporain de la Ville de Nice Championne Argentine n 2 1985 Compression d automobile T le 190 x 132 x 30 5 cm Collection Jean Todt Paris Championne Kenya 1985 Compression d automobile T le 236 x 133 x 24 cm Collection particuli re Championne Corse
48. s 7 pers Scolaires et seniors 5 pers gratuit pour les accompagnateurs Visite libre du mardi au dimanche de 11h 18h min 10 pers Tarif adultes 6 pers Scolaires et seniors 4 pers gratuit pour les accompagnateurs R servation indispensable aupres de Vania Merhar Tel 01 42 18 56 67 vania merhar fondation cartier com Laissez passer Le Laissez passer offre un acc s prioritaire gratuit et illimit la Fondation Cartier et aux Soir es Nomades sur r servation une r duction de 5 a la librairie et de 30 sur les cycles d initiation l art contemporain sur r servation ainsi que des partenariats avec diff rentes institutions culturelles mus es the tres Adh sion annuelle 38 Adh sion annuelle tarif reduit 25 tudiant carte Senior Le Cercle des amis de la Fondation Cartier Les Cartes Bienfaiteur Entreprise et Parrain offrent selon les dons en plus des avantages r serv s aux adh rents au Laissez passer des visites priv es des rencontres avec les artistes des journ es a th me et des voyages culturels Elles permettent de b n ficier d avantages fiscaux Contact C cile Chauvot T l 01 42 18 56 69 cecile chauvot fondation cartier com Acces 261 boulevard Raspail 75014 Paris T l 01 42 18 56 50 Fax 01 42 18 56 52 fondation cartier com M tro Raspail ou Denfert Rochereau lignes 4 et 6 Bus 38 68 88 91 RER Denfert R
49. saire fran ais C sar repr sente la France et concr tise un projet voulu d s le Salon de mai 1960 un entassement de Compressions d automobiles de 7 40 m tres de haut titr 520 tonnes et qui sature litt ralement la premi re salle du Pavillon fran ais 1996 la Foire de Bale il installe cinq blocs constitu s de balles de papier compress pesant 960 tonnes et repr sentant un mois de lecture des Balois Il re oit au Japon des mains du fr re de l empereur le Praemium Imperiale distinction consid r e comme le Nobel des arts R trospective C sar au National Museum of Contemporary Art de S oul et au Taipei Fine Arts Museum 1997 R trospective C sar la Galerie nationale du Jeu de Paume Paris La r trospective C sar poursuivra son itin rance en 1998 la Konsthall de Malm en Su de au Palazzo Reale Milan et au Museo Rufino Tamayo de Mexico City et en 1999 au Museu Brasileiro da Escultura de S o Paulo et au Museo Nacional de Artes Visuales de Montevideo 1998 Exposition de nouveaux bronzes soud s Portraits Autoportraits ala galerie Claude Bernard Paris Exposition Mask la Gan Gallery Tokyo Exposition la Fondation Mudima Milan de la Suite milanaise ensemble de quinze Compressions monochromes de coques de voitures Fiat neuves repeintes selon la gamme de couleurs du constructeur Le 6 d cembre C sar d c de chez lui rue de Grenelle Paris Multiples ho
50. sar il faut le r p ter est mille lieux de John Chamberlain Alors que la Compression tend toujours mettre l accent sur la valeur de temoignage culturel dont elle est investie l uvre de Chamberlain veut au contraire privil gier un rapport beaucoup plus esth tique au mat riau brut dont l artiste tend faire oublier l origine Plus le travail de C sar construit sa fa on un r quisitoire contre la peinture et sa situation abstraite du moment La Compression revendique l espace r el et est somme toute comme une alternative au principe pictural monochrome de Klein Elle est d ailleurs la diff rence des uvres du sculpteur am ricain la tentative de nier tout anthropomorphisme qu elle rejette litt ralement dans les sculptures de fer que C sar con oit en parall le Et si C sar a labor des reliefs et des objets excluant tout mouvement physique pour les d l guer la machine ses Compressions sont moins la recherche de la sculpture que d un nouveau paradigme Les Compressions sont pour C sar le moyen de produire la propre critique de son uvre et la volont de rejeter l expressionnisme et le naturalisme des Fers soud s qu il r alise simultan ment dans une dimension autre LExpansion contrepoint de la Compression En contrepoint Expansion tient d une alchimie elle est par excellence une op ration magique qui touche la question du go t voire au kitsch
51. tre l ensemble constitu le pouce est le principal r f rent de C sar Mais le sculpteur a tendu son principe d augmentation d autres parties de l anatomie humaine Il cr e de nouvelles Empreintes non seulement partir de son index de son poing de sa main ouverte ou ferm e mais aussi partir d autres modeles Les Mains en resine de polyester orange translucide et en bronze les Pouces en cristal de Baccarat en acier inox en marbre rose en fonte de fer en aluminium ou en bronze patine brune sont tous le r sultat d un elargissement du r pertoire expressif La recherche formelle a conduit C sar a enrichir sa gamme de mati re et donc sa gamme de texture et de couleur ainsi qu a jouer sur les changements d echelle comme en t moignent le Pouce en bronze de 2 50 m tres de hauteur le Poing en bronze de 90 cm de hauteur agrandi 2 m tres pour former le mat des couleurs de l cole militaire de Saint Cyr les Seins de 2 66 m tres en bronze dor et r sine orange ou encore le Pouce de 6 m tres du mus e d Art contemporain de Marseille Les Expansions Depuis 1965 C sar cherchait le moyen d agrandir le volume des Empreintes tout en limitant leur poids En 1967 il se tourne vers la mousse de polyur thane Il est immediatement fascin par la forme molle du plastique expans et par le ph nom ne quantitatif qu elle manifeste Il envisage alors l exploitation de ce principe appli
52. ui expriment la fois un pass m canique et des futurs r p tition dont d autres artistes r v leront peut tre les cycles 2 Ces poings ces mains ces doigts ces seins chantillons du corps humain emblemes de la sensualit agrandis dans une perfection anatomique allant jusqu l empreinte digitale le grain de la peau ou le pore jusqu a cet tonnement d ento mologiste sur la bizarrerie de notre esp ce humaine R v lation et dissociation de la forme et des fragments par les mat riaux les couleurs et les chelles diff rentes 3 Puis il y a cette mati re qui coule et soudain se fige dans son mouvement dans son glissement dans son gonflement cette parfaite brillance lisse caresser qui vient de nulle part qui ne va nulle part mais qui est l fiere de la perfection de son galbe Ce sont la tes extractions des profondeurs d un xx si cle qui se consumait dans l acier se questionnait sur les dimensions de l homme et de univers et jouait aux apprentis sorciers avec des mat riaux non identifi s et chimiquement modifi s Ce sont trois p pites ou plut t trois gisements qui nous en disent et qui nous en diront autant sur l essence et les sensations de ce si cle que les plus respectables th ses pho tographies ou crits de nos bibliotheques Ne doute plus C sar tu es non seulement reconnu mais identifi Compresseur Agrandisseur Expanseur C sar ne signi fie pas une formule c
53. ur lui aussi en verre et qui ont l air d tre suspendus d avoir choisi eux m mes d tre l Le grand Pouce emprunt au mus e de Marseille est l ext rieur tandis que de plus petits l int rieur lui font face Des sculptures sont pos es sur des sortes de tables elles aussi dans le m me b ton que le sol si bien que la sensation est celle d un espace enti rement d gag vou aux uvres qui y gagnent d autant plus en pr sence Laccrochage est dispers et toutes ces Empreintes acqui rent une grande force en tant que fragments r v lant ce qu on a du mal voir d habitude la texture des empreintes digitales de l ar ole du Sein et qui les rend tr s expressives tout en les transformant presque en objets abstraits Le jardin de la Fondation accueille enfin une reconstitution des balles de l uvre Un mois de lecture des B lois gigantesque installation de balles de papiers serr s cens es correspondre a un temps donn de la lecture des journaux par les habitants de Bale Je souhaitais voquer le jeu que je trouve tr s beau de C sar avec les mati res ph m res ainsi que ses installations temporaires C sar tait tr s sensible la question de l chelle comme le prouve d ailleurs l Hommage Eiffel de 1984 r alis partir de pi ces d mont es de la tour Eiffel Un mois de lecture des B lois est une de ses uvres les plus monumentales sinon la plus monument

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