dossier de presse - Théâtre Gérard Philipe
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1. Catherine Ferran Ce spectacle marque l entr e de Thomas Bernhard au r pertoire de la Com die Fran aise Avec Maria de Medeiros il collabore A LITTLE MORE BLUE un r cital autour du r pertoire br silien de Chico Buarque Caetano Veloso Gilberto Gil 2006 Dans le cadre du Centenary Beckett Festival 2006 il cr e Dublin L IMAGE de Samuel Beckett avec le danseur Damien Jalet et la com dienne Anne Brochet pr sent ensuite en Islande en 2007 A l invitation de la danseuse et chor graphe Erna Omarsdottir L IMAGE est pr sent e pour la premi re fois en France dans le cadre du Festival Les Grandes Travers es Bordeaux en octobre 2007 En septembre 2008 le spectacle est recr avec l actrice Lou Doillon pour le Festival Crossing the Line la FIAF de New York Parall lement sa carri re en France et l tranger il travaille r guli rement aux Etats Unis o il cr e en anglais et avec des quipes am ricaines BLACK BATTLES WITH DOGS COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS de Bernard Marie Kolt s au Seven Stages Theatre Atlanta en 2001 pr sent Chicago en 2004 Avignon et Ath nes en 2006 ROBERTO ZUCCO de Bernard Marie Kolt s l Emory Theater Atlanta en 2004 et ABIGAIL S PARTY de Mike Leigh en 2007 l American Repertory Theatre Boston A R T o il met en sc ne JULIUS CAESAR de Shakespeare en 2008 Dans le cadre du Festival d Avignon 2008 il cr e ORDET LA PAROLE de Kaj Munk2. le monde de JULIUS CAESAR est enti rement construit sur la parole Contrairement COMME IL VOUS PLAIRA crite juste avant la pi ce contient peu d actions de changements de lieu ou d effets sc niques si ce n est l apparition du fant me de C sar Brutus A part l assassinat de C sar au Capitole et les suicides du dernier acte il s y passe peu d v nements car tout a lieu hors du plateau et nous est racont ou rapport par la rumeur Ceci donne JULIUS CAESAR une curieuse subjectivit si peu de choses se d roulent sous nos yeux que nous devons faire confiance d autres personnes sur l interpr tation des v nements et nous ne savons que croire ou qui croire Les mots et non les actions sont les moteurs de la pi ce et ils sont porteurs d un extraordinaire pouvoir de cr ation de transformation et de destruction Les mots peuvent cr er une r alit ou d truire une vie Gideon Lester LA PUISSANCE DE LA PAROLE cr dit photos Fr d ric Nauzyciel MEMOIRES DU FUTUR Entretien avec Arthur Nauzyciel par Gideon Lester directeur artistique de l A R T de 2007 2009 r alis lors de la cr ation Boston en 2008 Quelle est votre approche de JULIUS CAESAR Arthur Nauzyciel Chaque fois que je mets en sc ne une pi ce je m interroge sur le contexte dans lequel elle va s inscrire Pourquoi monter la pi ce ici ndlr Boston Maintenant En France JULES CESAR n est presque jamais mont e et je l
3. r el et le r ve les morts et les vivants dans une seule et m me unit une cosmogonie particuli re Nous sommes reli s aux Grecs aux Romains Shakespeare par une longue cha ne qui depuis la nuit des temps et pour encore des si cles contient tel un ruban d ADN une m moire collective des peurs et des illusions humaines Comme l a crit Eric Hobsbawm dans L AGE DES EXTREMES Le court XXe si cle s ach ve dans des probl mes pour lesquels personne n a ni ne pr tend avoir des solutions Tandis que les citoyens de la fin du si cle t tonnent en direction du troisi me mill naire travers le brouillard plan taire qui les enveloppe leur seule certitude est qu une poque de l histoire s est termin e Ils ne savent pas grand chose d autre Nous n en avons pas fini avec la face obscure du si cle A chaque fois que je me confronte un texte classique j ai le sentiment de devoir mettre en sc ne un souvenir du futur Les classiques sont comme la statue de la Libert la fin de LA PLANETE DES SINGES Dans JULES CESAR les personnages se situent dans un avenir dans lequel ils seront les spectateurs de leur propre pass dans lequel leur geste sera pour d autres un objet de spectacle Comme un t moignage pour le futur de ce que nous sommes et ce que nous tions Nous sommes Boston Le th tre a t construit en 1964 La pop culture aux Etats Unis n a jamais t aussi h g monique le monde n a jamais
4. t aussi assourdissant les images sont partout et tout n est qu apparence c est pour cela que je veux replacer la pi ce dans les ann es 60 ces ann es o l on voulait croire que Kennedy tait la promesse d une nouvelle re o la foule est devenue masse o l image l a emport e sur la parole o naissaient dans ce pays les plus novateurs et importants courants artistiques architectes performers performances photographies collages reproductions Comme beaucoup je ne connaissais pas la pi ce mais je connaissais le film JULES CESAR fait partie du parcours scolaire de tout jeune gar on am ricain pour les filles c est ROMEO ET JULIETTE La pi ce les fascine parce qu ils l envisagent comme une pi ce de batailles de guerre Les Am ricains font des personnages de JULES CESAR des super h ros pourtant le texte indique bien qu ils sont comme des h ros sans qu te comme les KAGEMUSHA d Akira Kurosawa ces samoura s qui ont perdu le sens de leurs actions La r ception de la pi ce fut donc partag e et pol mique aux Etats Unis Il y a d autres raisons mon travail est tr s pr cis sur le texte et donc soucieux de la versification or les am ricains ne la respectent pas Il est centr sur la langue qui elle seule fait exister le monde de JULES CESAR La pi ce repose jusqu au cinqui me acte sur des hors champs syst matiques toutes les actions nous sont rapport es par le discours Toujours il
5. TGP TH TRE G RARD PHILIPE CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE SAINT DENIS DIRECTION CHRISTOPHE RAUCK Du 15 au 28 novembre 2010 Lundi mercredi jeudi vendredi 19h30 samedi 18h dimanche 16h rel che le mardi Salle Roger Blin dur e 3h30 avec entracte Spectacle en anglais surtitr JULIUS CAESAR ae Shakespeare Mise en sc ne Arthur Nauzyciel D cor Riccardo Hernandez Costumes James Schuette Son David Remedios Lumi re Scott Zielinski Chor graphe Damien Jalet Avec Sara Kathryn Bakker Luca Carboni Gardiner Comfort Ismail Ibn Conner Jared Craig Thomas Derrah Roy Faudree Thomas Kelley Mark L Montgomery Daniel L Daniel Pettrow Neil Patrick Stewart James Waterston Et le trio de jazz Marianne Solivan chant Eric Hofbauer guitare Blake Newman contrebasse production Centre Dramatique National Orl ans Loiret Centre American Repertory Theater avec le concours de Philip et Hilary Burling Avec le soutien du Fonds Etant Donn s The French American Fund for The Performing Arts a Program of FACE Coproductions Festival d Automne Paris Maison des Arts de Cr teil avec le soutien additionnel du Th tre G rard Philipe CDN de Saint Denis Th tre G rard Philipe 59 Bid Jules Guesde 93200 Saint Denis Location 01 48 13 70 00 www theatregerardphilipe com reservation theatregerardphilipe com Fnac Carrefour Theatre on line Prix des places de 20 6 RER ligne D st
6. ai donc d couverte lorsque vous me l avez propos e Le lien entre ce texte et les lections de l ann e en cours aux Etats Unis s impose de fa on assez vidente sans qu il soit pour autant primordial Pour moi les classiques sont une m moire du futur Ce sont des time capsules des capsules de temps issues d un pass lointain qui nous accompagnent encore aujourd hui et pour les si cles venir Elles contiennent une m moire collective de comportements humains aspirations attentes illusions Et ces capsules de temps il est int ressant de les attraper et de les ouvrir Elles sont comme des hologrammes ou des toiles dont la lumi re nous parvient bien apr s leur mort En un sens la pi ce est un mode d emploi crit par Shakespeare pour les g n rations futures un manuel d utilisation politique et sensible Quelles sont ses r sonances au XXIe si cle Arthur Nauzyciel Dire de JULES CESAR que c est un texte toujours contemporain me semble un peu ridicule car ayant t crit au XVIe si cle il ne peut donc litt ralement parler de notre poque Mais on pourrait dire que la vision de Shakespeare sonne toujours juste et plus encore politiquement rien n a vraiment chang depuis l poque sur laquelle il a crit Nous sommes bloqu s comme sur un disque ray comme si nous en tions toujours l arriv e d Octave En termes de politique ou de d mocratie rien n a vraiment volu Qu avon
7. ation Saint Denis M tro ligne 13 station Saint Denis Basilique Apr s le spectacle Navette retour vers Paris dernier arr t Ch telet Relations Presse Nathalie Gasser 06 07 78 06 10 nathalie gasser communication gmail com Patricia Lopez 06 11 36 16 03 plopez hotmail fr Apr s deux pi ces de Bernard Marie Kolt s BLACK BATTLES WITH DOGS Combat de n gre et de chiens cr au 7 Stages Theatre d Atlanta en 2001 repris Chicago en 2004 et ROBERTO ZUCCO Emory Theatre d Atlanta en 2004 Arthur Nauzyciel met en sc ne ABIGAIL S PARTY de Mike Leigh l American Repertory Theatre A R T en 2007 JULIUS CAESAR de Shakespeare son quatri me spectacle aux Etats Unis a t cr l A R T Boston en f vrier 2008 L ambition de C sar est devenue une menace pour la R publique Est il juste alors de l assassiner avant que Rome ne soit totalement assujettie son pouvoir absolu Un groupe de conspirateurs convainc son ami Brutus de rallier leur cause L HISTOIRE DU PROJET crite pour l ouverture du Globe Theatre Londres en 1599 juste avant HAMLET JULES C SAR est la premi re des grandes trag dies de William Shakespeare C est une pi ce vertigineuse la fois politique et surnaturelle dans laquelle la parole d tient un extraordinaire pouvoir de cr ation de transformation et de destruction o la force du discours peut changer le cours de l Histoire Arthur Nauzyciel a choisi de resituer sa mise e
8. au Clo tre des Carmes Dans le cadre du Festival d Automne Paris 2009 ORDET LA PAROLE de Kaj Munk est pr sent au Th tre du Rond Point et JULIUS CAESAR de William Shakespeare la MAC de Cr teil puis en tourn e en France En 2009 il cr e LE MUSEE DE LA MER de Marie Darrieussecq au Th tre National d Islande pr sent la m me ann e au CDN d Orl ans Le spectacle sera repris en France au cours de la saison 2010 2011 Il est invit par Franco Quadri diriger un travail avec de jeunes acteurs europ ens dans le cadre de l cole des ma tres Il cr e A DOLL S HOUSE UNE MAISON DE POUPEE d Ibsen Le projet est pr sent Li ge Reims Rome et Lisbonne l automne 2009 Il est laur at de la Villa M dicis hors les Murs Depuis le 1er juin 2007 il dirige le Centre Dramatique National Orl ans Loiret Centre Tourn e 15 28 novembre 2010 Th tre G rard Philipe Saint Denis 2011 22 26 mars Th tre Dijon Bourgogne Centre dramatique national 30 mars 1 avril Th tre national de Bordeaux en Aquitaine Centre dramatique national 6 8 avril Th tre de Saint Quentin en Yvelines Sc ne nationale
9. e Cin ma il entre l cole du Th tre National de Chaillot dirig par Antoine Vitez qui sera son professeur de 1986 1989 Acteur il joue sous la direction de B rang re Bonvoisin Philippe Cl venot Alain Fran on Jacques Nichet Laurent Pelly Denis Podalyd s Tsai Ming Liang Anatoli Vassiliev Eric Vigner Jean Marie Vill gier Artiste associ au CDDB Th tre de Lorient Centre Dramatique National direction Eric Vigner de 1996 2006 il fonde sa compagnie Lorient en 1999 Compagnie 41751 Arthur Nauzyciel et y cr e sa premi re mise en sc ne LE MALADE IMAGINAIRE O LE SILENCE DE MOLIERE d apr s Moli re et Giovanni Macchia S lectionn dans le cadre du programme europ en AFAA G n rations le spectacle est pr sent au Th tre de l Ermitage Saint Petersbourg en 2000 et repris r guli rement depuis sa cr ation en France et l tranger En 2007 il est recr Reykjavik l invitation du Th tre National d Islande En juin 2003 il cr e au CDDB Lorient OH LES BEAUX JOURS avec Maril Marini pr sent lOd on Th tre de l Europe repris en 2004 deux mois au Teatro San Martin Buenos Aires prix de la critique du meilleur spectacle tranger prix de la meilleure actrice nomin pour la meilleure mise en sc ne et pr sent Madrid en 2007 En 2004 il met en sc ne salle Richelieu PLACE DES HEROS de Thomas Bernhard avec Fran ois Chattot Catherine Samie Christine Fersen
10. est question de gens qui viennent dire leurs r ves ou leurs pr monitions C est l interpr tation que les personnages font du discours qui influe sur le cours du Monde Les actes de JULES CESAR s ach vent aussi souvent sur Brutus qui dit Lucius rendors toi tu as r v comme si Lucius tait le r veur ou le t moin de l histoire Alors que tout tient la rh torique on perd vite le sens du r el dans cette pi ce comme si on tait envers du Monde Peut tre Brutus est il d j mort sans le savoir comme Bruce Willis dans LE SIXI ME SENS Arthur Nauzyciel 2 CRE a p an R sonances Comme HAMLET cette pi ce est une nigme Elle ne se conforme pas la conception aristot licienne de la trag die en pr sentant un tre noble atteint d une faille manifeste ni au m lodrame lisab thain en pr sentant un sc l rat manifeste JULES CESAR est une uvre d une grande pertinence pour notre poque bien qu elle soit encore plus sombre parce qu elle voque une soci t condamn e Notre soci t n est pas condamn e mais tellement en danger que la pertinence reste forte C est une soci t condamn e non pas par les passions mauvaises d individus goistes des passions de ce genre il y en a toujours mais par un manque de courage intellectuel et spirituel qui la rendait incapable d affronter sa situation W H Auden LECTURES ON SHAKESPEARE Ce n est pas une co ncidence si
11. i Arthur Nauzyciel En partie pour attirer l attention sur un th tre qui a essentiellement la m me forme que les th tres de la Gr ce antique Si de la sc ne vous regardez les si ges vous vous rendez compte que deux mille ans plus tard la configuration est exactement la m me Rappeler aussi que le th tre son origine tait un lieu politique autant que de divertissement En cette ann e d lections les images de ces si ges ne sont pas sans nous rappeler les lieux des conventions r publicaines ou le S nat J aimerais galement parvenir cr er une incertitude pour le public Sommes nous sur sc ne Qui sont les spectateurs qui sont les acteurs Faisons nous partie de la repr sentation Quelle est la part d illusion De r alit De quel c t sont les morts Les vivants Quel lien justement entre la question d illusion et r alit et Jules C sar Arthur Nauzyciel La pi ce est pleine de r ves et d v nements surnaturels de fant mes d hommes qui br lent et de lions qui r dent dans les rues de Rome Le monde qu elle d crit n est pas prendre au pied de la lettre c est un paysage imaginaire une distorsion de la r alit et on ne peut la pr senter de fa on naturaliste La repr sentation doit tre r elle vraie mais troublante Le th tre nous relie quelque chose de l ordre de l invisible ARTHUR NAUZYCIEL N Paris en 1967 Apr s des tudes d Arts Plastiques et d
12. n sc ne dans les ann es 1960 dans un monde o les images semblent vouloir l emporter sur la parole ann es de courants artistiques parmi les plus marquants du XXe si cle et o Kennedy ic ne dont le fant me hante toujours le monde politique contemporain tait comme la promesse d une re nouvelle Travers par le cin ma la photographie et la musique de Julie London Nelly Furtado le spectacle a t cr l American Repertory Theatre A R T l un des th tres les plus novateurs des Etats Unis li la prestigieuse universit de Harvard Quatri me mise en sc ne d Arthur Nauzyciel aux tats Unis elle a t cr e juste avant ORDET La Parole avec laquelle elle entretient de profondes similitudes Les deux spectacles ont d ailleurs t pr sent s ensemble dans le cadre du Festival d Automne Paris 2009 NOTE DE MISE EN SCENE JULES CESAR est la premi re de la s rie des grandes trag dies de Shakespeare Elle contient en elle en embryon toutes celles qui viendront apr s C est une pi ce politique o le langage et la rh torique tiennent la premi re place o la force du discours peut changer le cours de l Histoire o l cume des mots ne fait que r v ler tout en la dissimulant leur extraordinaire pr sence Et si le monde de la pi ce ressemble toujours au n tre qu avons nous invent en politique on sent pourtant dans le texte la volont d embrasser le visible et l invisible le
13. ourquoi cet int r t pour les ann es 60 Arthur Nauzyciel C est l poque o l image a triomph du verbe Il y a une histoire merveilleuse sur le d bat entre Nixon et Kennedy les gens qui l ont cout la radio ont vot Nixon ceux qui l ont regard la t l vision ont vot Kennedy JFK est le premier pr sident dont l image comptait plus que les paroles Ic nes et illusions sont tout coup devenues plus fortes que les discours JULES CESAR porte essentiellement sur le langage la rh torique et il me semble int ressant de cr er ce double niveau en utilisant des signes d une poque o le langage et la rh torique ont chou J ai pens a pour la distribution les acteurs principaux ont une solide exp rience de th tre mais sont surtout connus aux Etats Unis pour leurs r les dans des s ries t l importantes comme THE WIRE ou SIX FEET UNDER Parall lement la r volution artistique de l poque avec l arriv e du Pop Art des installations des performances a eu une grande influence sur la sc nographie de notre JULES CESAR avec particuli rement les images r p t es de Warhol et les installations de The Ant Farm Le Loeb Drama Center avec son architecture des ann es 60 nous y ram ne galement J aime quand le d cor et l architecture d un b timent se rejoignent quand les fronti res se brouillent Le d cor comporte d immenses photos reproduisant l auditorium du th tre pourquo
14. s nous invent depuis Comme Cassius et Brutus nous croyons encore que la d mocratie est le meilleur des syst mes mais elle n en demeure pas moins un compromis acceptable et fragile Combien de soi disantes d mocraties ne sont elles pas en r alit des empires tout comme Rome dans la pi ce Seule a chang notre exp rience de la trag die Issus d un si cle qui a invent Auschwitz et Hiroshima nous ne pouvons plus la mettre en sc ne de la m me mani re Vous faites r f rence aux ann es 60 pourquoi Arthur Nauzyciel Il ne s agit pas de resituer la pi ce dans les ann es 60 c est ici et maintenant que le th tre a lieu il ne s agit donc pas de retourner dans le pass pas dans la Rome de C sar le Londres de Shakespeare ou les ann es 60 en Am rique Les r f rences aux ann es 60 sont l pour plusieurs raisons le lien vident entre l assassinat de C sar et celui de Kennedy interpr t comme un abandon de s Dieu x et leur contexte politique Je suis intrigu par la fa on dont ces ann es repr sentent tout la fois le pass et le futur C est une d cennie d invention et d innovation obs d e par l avenir On y a tourn les meilleurs films de science fiction et son esth tique nous inspire encore design et mode de l poque habitent les magazines d aujourd hui JULES CESAR est une pi ce sur l invention de l avenir le r ve d un monde nouveau Les r sonances sont donc fortes P
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