Home

Qualité de vie en Ehpad (volet 1) - Anesm

1. prison insister sur l obligation de rechercher le consentement de la personne la charte de la personne g e d pendante la libert d aller et venir l h bergement temporaire l accueil de jour h pital il s agit certes d un lieu o les soins sont prodigu s par des professionnels de sant salari s ou lib raux en partenariat avec les autres acteurs de sant du territoire mais o d autres prestations sont galement apport es h bergement restauration animation vie sociale vie en collectivit coercitive pr senter le principe du projet personna lis t moignant explicitement de la prise en compte des besoins mais aussi des attentes de la personne e Sensibiliser le grand public aux questions li es au vieillissement en organisant des actions cibl es animation interg n rationnelle conf rences sur le bien vieillir les alternatives au domicile des th mes li s au vieillissement e Favoriser les possibilit s d acc s de personnes ext rieures y compris des pro ches aux diverses prestations effectu es par l Ehpad repas activit s d ani mation p dicure lors des journ es type portes ouvertes journ es du patrimoine f te de la ville 14 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L anticipation de la d cision Le poids de certains mots e Le mot placement encore tr s utilis dans la litt
2. Recommandations e Participer en tant qu Ehpad aux r unions des diff rents partenaires autour des situations complexes de maintien a domicile e Participer a ou impulser l laboration d un dossier de demande d admission commun aux Ehpad du territoire e Permettre aux gestionnaires de cas d assurer la transition entre le domi cile et l entr e en tablissement e Formaliser par des conventions le partenariat au sein de la fili re g riatrique e Formaliser les contrats d engagements r ciproques avec tous les partenaires les professionnels de sant lib raux associations culturelles CCAS e Associer les principaux partenaires l valuation des prestations et l actuali sation du projet d tablissement sur les l ments qui les concernent Dans un d partement un Clic a r uni les directeurs et les m decins coordonnateurs des Ehpad de son territoire pour laborer un dossier commun de demandes d entr e L objectif est de simplifier les d marches e pour le m decin e pour les personnes et leurs familles e pour les Ehpad lors de l admission ILLUSTRATION Plusieurs r unions ont permis d aboutir au bout de six mois un dossier commun qui a ensuite t adopt par tous les Ehpad du d partement gr ce au travail entre les Clic d partementaux 18 Complexe du fait de l intrication des probl mes m dicaux sociaux psychologiques et des possibilit s plus ou moins limit es
3. la d coration personnalis e de la chambre e Annoncer l arriv e prochaine aux autres r sidents e Faire preuve de quelques attentions fleurs ap ritif cadeau d accueil Dans cet Ehpad une r sidente est impliqu e dans l accueil des nouveaux arrivants Elle leur pr sente le fonctionnement de l tablissement du point de vue des r sidents et les aide prendre leurs rep res La directrice leur offre une petite plante le jour de leur arriv e ILLUSTRATION A0 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L accueil IV 2 PERMETTRE LA PERSONNE DE PRENDRE RAPIDEMENT DES REPERES Enjeux e l appropriation du lieu d autant plus facile que la personne acquerra aussi rapidement que possible des rep res de lieux de temps et de personnes e Une politique qui facilite cette prise de rep res d autant plus importante que la population accueillie peut avoir des difficult s cognitives avec un certain degr de d sorientation dans le temps et dans l espace Recommandations e Pr senter la personne aux autres r sidents aux membres du CVS aux pro fessionnels e Mettre disposition des r sidents un organigramme des professionnels adapt pour les r sidents leur permettant de conna tre les noms et les fonc tions du personnel e Accompagner la personne dans les diff rents espaces en commentant leur usage et leur organisation e Pr senter les activit s possibl
4. en ayant un entretien avec la personne g e sans les proches pour valuer le degr de consentement explicite ou implicite de la personne la demande d admission pour recueillir ses attentes et son avis sur ses besoins en tenant compte des ventuelles difficult s de communication et de compr hension en proposant des possibilit s d essai repas participation activit s accueil de jour h bergement temporaire Faciliter le dialogue entre la personne concern e et ses proches pour permettre chaque personne d entendre le point de vue de l autre en proposant des r unions de concertation avec d autres partenaires pour explorer toutes les alternatives Dans cette recommandation les termes d admission et d accueil r pondent aux d finitions suivantes e l admission est une proc dure essentiellement administrative qui vise mettre en concordance une demande de prise en charge et les conditions r unir pour y pr tendre e l accueil est le fait et la mani re de recevoir la personne et de poser les bases de la relation d accompagnement SIMPLIFIER LE DOSSIER DE DEMANDE D ENTR E Le dossier de demande d entr e comporte diff rents l ments qui serviront de base au dossier administratif du r sident son dossier de soins au dos sier m dical social qui s enrichiront de donn es compl mentaires lors de l labo ration du projet personnalis un
5. entre le mode de vie domicile et la nouvelle vie des r sidents La notion d int gration insiste davantage sur l effort de la part de celui qui s int gre que sur l adaptation du milieu auquel il convient de s int grer ILLUSTRATION Dans cet Ehpad une r flexion sur l image hospitali re renvoy e par le port de la blouse blanche par tous les professionnels au contact direct des r sidents a t engag e Dans le cadre du d veloppement de la culture dans les tablissements m dico sociaux impuls par les minist res de la sant et de la culture 12 DORANGE M Entr e en institution et parole de vieux G rontologie et soci t 2005 n 112 pp 123 139 33 DELIOT C Pour une thique du placement In DELIOT C CASAGRANDE A Vieillir en institution T moignages de professionnels regards de philosophes Montrouge John Libbey Eurotext 2006 176 p 14 DGS DGAS SFGG Les bonnes pratiques de soins en tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes Paris Minist re de la sant de la jeunesse et des sports Paris SFGG 2007 115 p 15 Le nouveau petit Robert de la langue fran aise 2008 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 15 avec des artistes et un concepteur de lumi re professionnels le Festival de Ch urs Les partenaires de cette action sont multiples mairie r gion commer ants personnel et familles et
6. la personne arrive avec ses bagages en sachant ou en sentant qu elle ne rentrera pas son domicile le soir se r v le tre toujours un moment difficile pour elle et une source de fragi lisation Il s agit alors d instaurer une ambiance chaleureuse autour du nouveau r sident de mani re ce qu il se sente attendu et reconnu Cette ambiance qui permet de r ussir l accueil n est pas due uniquement au cadre de vie ou la personnalit de quelques uns mais le fruit d un travail d quipe autour de la th matique de l accueil dans le projet d tablissement PR PARER L ARRIV E Enjeux e La dissipation des in vitables appr hensions de la personne e La possibilit pour la personne de faire connaissance avec les nouveaut s de son lieu de vie et d explorer les opportunit s de l tablissement et de son environnement e La mobilisation des professionnels autour de cette nouvelle relation a construire Recommandations e Donner aux professionnels les l ments de connaissance disponibles sur la personne sans se limiter aux l ments factuels li s aux besoins mais en per mettant de la reconna tre en tant que personne e Insister cependant aupr s de l quipe sur les l ments indispensables de prise en charge pour viter une aggravation des difficult s de la personne par manque d attention faute de connaissances du probl me e Convenir avec la personne du moment propice l entr e e Aider l am nagement et
7. valuer le projet personnalis en planifiant une premi re r union de projet au mieux dans le trimestre suivant l admission avec les professionnels concern s le r sident et ventuellement ses proches son repr sentant l gal en mettant en place des r unions r guli res interdisciplinaires de suivi du projet points de vigilance modifications tat de la personne nouvelles attentes en planifiant une valuation syst matique au moins annuelle des projets personnalis s partir des bilans de chaque professionnel concern en formalisant ce projet et ses modifications successives dans le dossier du r sident en reportant les objectifs valid s dans un avenant au contrat de s jour AIRE ELEMENTS POUR L APPROPRIATION DE LA RECOMMANDATION Les recommandations formul es dans ce document sont des rep res non exhaus tifs tablis dans la perspective d am liorer la qualit de l accompagnement L accueil la pr paration l entr e dans l tablissement le projet personnalis sont toujours trait s dans le projet d tablissement La recommandation est un outil de r flexion permettant un dialogue au sein de l tablissement sur la mise en uvre concr te de ce qui est d clin dans le projet d tablissement partir d un tat des lieux il convient d identifier les points forts et ceux qu il serait n cessaire d am liorer dans les pratiques actuelles puis de choisir d un com
8. ILLUSTRATION Dans un autre Ehpad les boissons du petit d jeuner sont servies dans des pots isothermes individuels permettant la personne de prendre son petit d jeuner quand elle le souhaite 42 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De V accueil de la personne son accompagnement L accueil IV 4 ASSOCIER ET SOUTENIR LES PROCHES PENDANT CETTE PHASE Il s agit ici d identifier la qualit des liens au del de l tat civil Les proches connaissent mieux la personne que les professionnels de l Ehpad et sont donc m me de signaler des difficult s d adaptation changement de comportement attitudes etc et de proposer des strat gies adapt es pour l aider Enjeux e Le maintien de la proximit des proches dans la mesure du possible et sous r serve de l accord du r sident dans le passage d un cap toujours d licat e La qualit du passage de relais entre les professionnels et l aidant princi pal du domicile notamment quand il s est beaucoup investi dans l accompa gnement concret et quotidien de son parent e Le sentiment pour les proches de se sentir galement accueillis dans l Ehpad et reconnus comme acteurs majeurs de l accompagnement de leur parent en collaboration avec les professionnels Recommandations e S assurer que les proches ont t inform s de la date et de l heure pr vue de l entr e en particulier lors d entr e via un centre hospitalier e Donner aux familles les coordonn es du
9. de r ponses adapt es mais aussi du fait de l quilibre pr caire entre les risques et les b n fices des d cisions envisager 1 Fonction pr vue dans le dispositif des maisons pour l autonomie et l int gration des malades Alzheimer Maia mesures 4 et 5 du plan Alzheimer 2008 2012 2 Les tablissements h bergeant des personnes g es d pendantes devraient passer une convention avec au moins un tablissement de sant public ou priv dispensant des soins en m decine chirurgie et disposant d un service ou d une unit soit de r animation soit de soins intensifs en privil giant les services les plus orient s vers la g rontologie Arr t du 26 avril 1999 fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle pr vue l article 5 1 de la loi n 75 535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et m dico sociales 21 Elaboration r daction et animation du projet d tablissement ou de service Anesm mai 2010 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 19 gt gt gt L essentiel Informer le grand public sur les missions les objectifs Am liorer les activit s les moyens la perception le co t le mode de l Ehpad de financement en analysant collectivement S multipliant les moyens les images potentiellement d information directs n gatives et en mettant plaquettes articles en place les l ments et indirects professionnels de
10. liorer son appr hension et sa compr hension de l environnement Comment personnaliser son espace priv e Quel sens donner aux manifestations comportementales ventuelles en fonction des donn es biographiques disponibles Quels facteurs environnementaux sp cifiques en lien avec la vie de la personne sont susceptibles de provoquer ou d entretenir le trouble Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 61 LES PROCHES ET LES AIDANTS Quelle est la place des proches aupr s de la personne Lesquels sont ils consid r s comme les aidants Quelle participation au projet personnalis les aidants envisagent ils Comment la rendre compatible avec les modalit s d accueil d finies dans le projet d tablissement Les aidants ont ils besoin d un soutien Les aidants ont ils besoin d informations sur la maladie sur les comportements adapt s les mesures de protection juridique etc OBJECTIFS ET MISE EN UVRE DE L ACCOMPAGNEMENT Quels sont les objectifs sp cifiques li s la vie affective sexuelle relationnelle et sociale de la personne quelles activit s individuelles et ou collectives a t elle envie de participer Sont elles adapt es ses capacit s et sinon comment y parvenir Quels en sont les objectifs sp cifiques Quels accompagnements et actions personnalis es met on en place pour r pondre ces objectifs Quels sont les professionnels les b n vo
11. sant subjective Cf LEPLEGE A Les mesures de la qualit de vie Paris Presses universitaires de France 1999 126 p Coll Que sais je 6 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Pr sentation g n rale e en rappelant qu il est de la mission de l tablissement de lui faciliter cette expression et cette participation de mani re continue et plus formellement lors de l laboration du projet personnalis CONTEXTE Traiter de la qualit de vie en tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes Ehpad s inscrit dans un contexte particulier e l tablissement repr sente un cadre de vie contraint dont la n cessit est le plus souvent impos e au sujet g pour des raisons multiples qui ne tiennent pas seulement un tat de sant fragilis mais aussi aux ressources mobili sables l existence et la taille du r seau familial et social la perte d initia tives et aux limites des solutions mises en uvre domicile Cette n cessit d entr e en Ehpad impos e la personne ou laquelle elle s est r sign e impacte la possibilit pour elle de s y panouir et d y trouver une qualit de vie r elle l Ehpad constitue un lieu de vie dont la finalit est la qualit de vie de cha que r sident tout au long du s jour et ce quelles que soient ses difficult s d pendance physique perte d autonomie d cisionnelle difficult s
12. savait pas comment lui en faire part L autre fils plus loign s tait engag aupr s de sa m re trouver d autres solutions mais sans dire lesquelles Mme R ne semblait pas s y opposer mais ne voyait pas pourquoi elle devait quitter son domicile La m diation du directeur a permis chacun de rebondir sur les paroles tenues par celui ci sans avoir tre l origine des propos Finalement Mme R est entr e dans l institution en ayant mieux compris la complexit de la situation et sans que soient alt r es ses relations avec ses fils Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 29 gt gt gt L essentiel Informer les personnes g es familles qui font une demande d admission en organisant une rencontre conjointe sauf impossibilit av r e en donnant toutes les informations sur les droits de la personne en s assurant de la bonne compr hension des informations en faisant visiter l tablissement aux personnes concern es Etablir des relations sp cifiques avec les proches e pour pr ciser la place de la personne g e et celle des proches dans la d marche de demande d admission pour pr ciser la place des proches dans l accompagnement de leur parent au sein de l tablissement pour pr ciser la place des proches dans la vie institutionnelle Etablir des relations sp cifiques avec la personne g e concern e
13. sionnels et le r sident et de solliciter l ensemble des professionnels et partenaires concern s par le projet personnalis Le terme de coordonnateur de projet d signe soit le cadre directeur m decin coordonnateur infirmier coordonnateur garant de cette coordination soit le professionnel qui a t d l gu e la fonction soignant psychologue anima teur autre Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L laboration et la mise en uvre du projet personnalis V Enjeux e Le suivi du d roulement des diff rentes phases de la d marche recueil des attentes et propositions des r sidents et ventuellement de leur famille pre mi re r union de projet examen en quipe pluriprofessionnelle du d roule ment du projet r union d valuation e Une attention particuli re port e aux moments sensibles retour d hos pitalisation retour de vacances longues e La participation effective des principaux acteurs concern s par le projet per sonnalis r sident mandataire de mesure de protection professionnels b n voles famille Recommandations e Choisir un professionnel qui peut selon l organisation interne et la taille de la structure solliciter l ensemble des acteurs concern s notamment les parte naires les professionnels temps partiel ceux qui ne peuvent participer la r union de projet pour produire leurs contributions et les centra
14. accord Mettre en place les r unions d quipe Les r unions d quipe permettent de pointer les volutions sensibles des projets de tous les r sidents le coordonnateur de projet tant charg de faire le lien avec le r sident concern Enjeux e Une prise en compte des objectifs par les acteurs concern s et une valua tion r guli re en quipe de leur progression L article D311 du CASF pr voit que l avenant au contrat de s jour pr cisant les objectifs et les prestations adapt es la personne soit fait dans un d lai maximal de six mois Du fait de la dur e moyenne de s jour en Ehpad trois ans et de la fragilit de la population accueillie il est judicieux de r duire le d lai maximal trois mois 54 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L laboration et la mise en uvre du projet personnalis V e Une formalisation et une validation en quipe des ajustements n cessaires en fonction de l volution de la situation des attentes de la personne de ses analyses et de son avis Recommandations e Planifier des r unions d quipe r guli res e Se centrer sur les points de satisfaction et sur les points d licats et non pas d rouler l ensemble du projet et les points qui ne posent aucun probl me e Cibler la discussion d quipe sur les faits saillants changement d avis nouvelle demande de la personne des proches du repr sentant l ga
15. d expres sion Pour une majorit des personnes accompagn es il est le dernier lieu de vie La qualit de vie englobe in vitablement celle de l accompagnement de la fin de vie et cette dimension doit tre prise en compte en particulier dans l laboration du projet personnalis les publics accueillis pr sentent des profils diversifi s diff rents degr s de d pendance des pathologies multiples et vari es au moins la moiti pr sente une maladie d Alzheimer ou apparent e des parcours et des envi ronnements sp cifiques des diff rences socio conomiques et culturelles Autant de caract ristiques qui renvoient des attentes et des besoins divers et des mani res d habiter l espace et de cohabiter avec les autres sensible ment diff rentes les tablissements ont diversifi leurs prestations en plus de l accueil de longue dur e classique ont t mis en place des unit s sp cifiques pour l accueil de personnes ayant une maladie d Alzheimer ou maladies apparen t es des accueils de jour des places d h bergement temporaire des p les d activit et de soins adapt s PASA plus rarement des possibilit s d accueil de nuit 4 L enqu te REHPA sur 240 EHPA retrouve que 48 des tablissements r alisent de l h bergement temporaire 23 de l h bergement temporaire sp cifiquement Alzheimer 28 b n ficient d une unit sp cifiquement Alzheimer 27 ont un accueil de jour ROLLAND Y
16. d une personne de confiance RECUEIL DES ATTENTES DE LA PERSONNE e Est elle capable d exprimer spontan ment verbalement ou non verbalement sa volont Comment adapter les modes de communication surtout si elle pr sente des troubles de la communication verbale e Quels sont ses go ts et centres d int r ts actuels ant rieurs Quels objectifs sp cifiques en fonction de ses capacit s et de ses centres d int r t e A t elle envie de participer aux activit s collectives Faut il et comment l y encourager e De quelles aides sp cifiques a t elle besoin pour se d placer e De quelles aides sp cifiques a t elle besoin pour s habiller se laver aller aux toilettes e Quels sont ses horaires actuels de coucher et de lever ses pr f rences et habitudes concernant des temps de repos e Quels sont ses go ts alimentaires ses habitudes horaire des repas Que souhaite elle possibilit de prendre son repas seule en famille ou en salle manger commune menus adapt s etc e De quelles aides sp cifiques la personne a t elle besoin pour manger e A t elle une activit physique Quels sont ses go ts promenade jardinage activit structur e tai chi gymnastique danse etc e Est il pr f rable de proposer une activit physique dans le cadre des activit s de la vie quotidienne ou d activit s structur es sp cifiques individuelles ou collectives e Quelles adaptations sp cifiques pourraient am
17. est alors le r sultat d un dialogue entre la personne son entourage famille tuteur et les professionnels Enjeux e La possibilit pour chaque personne pr sente d entendre le point de vue de l autre sur la situation pr cise qui a amen une demande d entr e en Ehpad e La possibilit pour chacun ayant un point de vue diff rent de progresser vers une d cision n goci e Recommandations e noncer en pr sence de la personne et de ses proches les points de vue exprim s de quelque nature qu ils soient e Proposer des r unions de concertation avec d autres partenaires pour exa miner avec la personne et sa famille les alternatives possibles cette entr e e Proposer une inscription de s curit la personne avec son accord est mise sur une liste d attente et peut passer son tour quand une place lui est propos e e Proposer un ou d autres rendez vous ult rieurs avec le psychologue si l Ehpad en dispose Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement ILLUSTRATION L accompagnement de la d cision Il Alert par le m decin des dissensions au sein d une famille au sujet de l entr e de Mme R en Ehpad le directeur a re u les deux enfants et leur m re Le fils qui avait t tr s proche de sa m re les mois pr c dents tait favorable son entr e car il ne pouvait plus en assumer la charge ni son propre r le de grand p re Toutefois il ne
18. g e le demande S assurer des conditions d entretien pour les personnes ayant un probl me sp cifique de communication surdit troubles de la compr hension trou bles de la parole cf ci dessus valuer le niveau de compr hension de la situation par la personne S assurer d un consentement clairement prononc par les personnes indem nes de troubles cognitifs ou ayant des troubles mod r s Rechercher pour les personnes ayant des troubles cognitifs importants qu el les aient ou non un repr sentant l gal le niveau d assentiment al entr e en Ehpad au travers du discours spontan de l observation de l expression non verbale de l absence d opposition manifeste de l avis d autres personnes que celles ayant fait la demande Afin de s assurer que le consentement de la personne est acquis dans de bon nes conditions de compr hension il peut tre n cessaire pour le directeur de s appuyer sur les avis disponibles des autres professionnels m decin psycho logue ayant fait une valuation des fonctions cognitives Pour les personnes dont les difficult s sont telles qu il est impossible de recueillir leur avis noter cette impossibilit clairement dans le dossier d ad mission e Proposer la personne de venir participer un repas une activit d anima tion ou simplement passer un moment e Proposer une journ e l accueil de jour s il existe e Proposer un s jour en h bergement temporaire s
19. gique de l Anesm Paris e Robert MOULIAS g riatre Fondation nationale de G rontologie Alma Allomaltraitance Paris e Norbert NAVARRO directeur administrateur de l AD PA membre du Comit d orientation strat gique de l Anesm Puy de D me Liste des tablissements visit s et personnes ressources interview es e Ehpad Notre Dame de Bon Secours Paris 14 75 e Ehpad Fondation Pauliani Nice 06 e Ehpad Les Lavandines Roquemaure 30 e Ehpad Les Forges Royales Gu rigny 58 e Ehpad Maison de retraite Saint Cyr Rennes 35 e Ehpad R sidence du Parc Panazol 87 Annexes e Ehpad R sidence La Bruy re Rueil Malmaison 92 e Association Alzheimer Val de Marne Nogent sur Marne 94 e Pr Louis PLOTON Institut de psychologie Universit Lyon 2 69 e Dr Val rie CAPDEJELLE conseil g n ral des Hautes Pyr n es Direction de la solidarit Tarbes 65 Synth se bibliographie et travaux d appui Sont disponibles sur le site www anesm sante gouv fr e une synth se de cette recommandation e une revue de litt rature sur la qualit de vie en Ehpad approch e partir des enqu tes statistiques fran aises et sa bibliographie e une revue de litt rature internationale sur la qualit de vie en Ehpad une synth se de la litt rature scientifique et un rapport sur les recommandations nationales et sa bibliographie e une bibliographie et son analyse sous forme de ta
20. hension de la parole e Demander son avis sur l organisation et le d roulement des diff rentes pres tations qui la concernent Insister sur les aspects du projet o elle a une marge de man uvre r elle Proposer des modalit s de mise en uvre des prestations qui mobilisent et stimulent ses capacit s e Veiller ce que la stimulation ne franchisse pas une limite qui reviendrait ne pas respecter la volont et ou les ressources de la personne Dans ce cas un r ajustement du projet est envisager tablir si n cessaire des points de vigilance auxquels les professionnels concern s seront particuli rement attentifs Proposer une phase d exp rimentation et mettre en place un suivi sp cifi que avec des points de vigilance quand les participants au projet personne famille professionnels ne sont pas d accord entre eux ou peu s rs de la conduite tenir Insister sur le fait que ces d cisions sont des essais susceptibles d tre modi fi s d s que la personne le demande ou avec son accord S assurer que les choix de la personne et ses avis s effectuent hors de toute pression ou dans le but d viter un conflit Faire valider l ensemble du projet objectifs et plan d actions par la per sonne si elle est en mesure de le faire lors de la premi re r union cf infra Donner la personne et ventuellement sa famille la date de la prochaine r union de projet Noter dans le dossier le
21. informations recueillies et chang es Guider la co construction du projet personnalis L accompagnement des personnes atteintes d une maladie d Alzheimer ou appa rent e en tablissement m dico social Anesm f vrier 2009 4 laboration r daction et animation du projet d tablissement ou de service Anesm mai 2010 60 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Annexes Quelques questions pour guider la co construction du projet personnalis Les modalit s du recueil de l histoire de vie varient en fonction de la s v rit des troubles cognitifs et des capacit s de communication de la personne L quipe doit s interroger sur la n cessit d en rechercher d embl e l exhaustivit qui peut pour certaines personnes rev tir un caract re tr s intrusif Il peut tre plus pertinent d attendre avant de poser certaines questions la personne et ou ses proches afin de donner du sens au questionnement au regard des situations rencontr es Les informations sur les volont s consentement personne de confiance direc tives anticip es l histoire de vie les go ts les habitudes les centres d int r t la vie affective les croyances l environnement familial et socioculturel de la personne permettent d laborer le projet de vie personnalis On recherchera syst matiquement le consentement de la personne l existence de directives anticip es et la d signation
22. la personne a son accompagnement Anesm 5 rue Pleyel B timent Euterpe 93200 Saint Denis T l phone 01 48 13 91 00 Site www anesm sante gouv fr Toutes les publications de l Anesm sont t l chargeables F vrier 2011
23. le d calage entre la vie au domicile et celle dans l tablissement d viter que la r signation entrer dans l Ehpad soit suivie uniquement de renoncements divers d organiser sa vie dans l Ehpad e La possibilit pour les professionnels de mieux conna tre le r sident pour ajuster les prestations et l accompa gnement le reconna tre en tant que personne et citoyen ind pendamment de sa d pendance ou de ses maladies recueillir les avis les attentes les analyses et propositions des r sidents eux m mes ind pendamment des avis attentes analyses et propositions des familles et ou des repr sentants l gaux e Le respect de la capacit de d cision et de participation des r sidents leur propre projet Recommandations e Laisser passer quinze jours un mois avant de solliciter les int ress s formel lement afin de leur permettre de s installer et de nourrir leur r flexion au regard des enseignements de cette premi re p riode Pour les r sidents qui arrivent en tat de confusion ce premier mois permettra d observer de sta biliser ou de r duire les manifestations comportementales Entamer un dialogue avec la personne partir des habitudes de vie histoire de vie pour d finir avec elle le type d activit s et leurs modalit s lui permet tant de valoriser ses savoir faire sa cr ativit ses ventuels engagements dans la vie de la cit les souvenirs valorisants li s l exercice
24. lorsqu une famille demande un rendez vous pour une admission il est syst matiquement propos que la personne concern e les accompagne Lorsque ceci n est pas souhait ou pas possible il est dit la famille nee ue que lavis de la personne sera recherch avant toute d cision d entr e visite domiale ou dans le service hospitalier ILLUSTRATION 2 TABLIR DES RELATIONS SP CIFIQUES AVEC LES PERSONNES G ES CONCERN ES La demande d entr e en Ehpad est parfois le fait des int ress es qui manifes tent ainsi leur choix de vie Mais le plus souvent il s agit d une demande soit conjointe avec les proches familiaux ou avec les professionnels soit uniquement des proches et ou des professionnels surtout si la personne est isol e Le consentement explicite de la personne g e son entr e dans l tablissement ne veut pas dire que la d cision a t prise seule et de son plein gr Mais la participation de la personne cette d cision influe tr s fortement sur sa qualit de vie dans l tablissement Dans un certain nombre de cas le recueil d un consentement explicite est impos sible mais il est le plus souvent possible de recueillir l avis positif ou n gatif de la personne sur le projet d entr e qui lui est propos Il ne s agit pas d arracher un consentement la personne mais de poser clairement la situation entre les l ments qui l am nent elle ou ses proches faire c
25. moins consult es que leurs familles Il convient donc de rappeler que ce sont elles les usagers Cette participation a son propre projet est un droit pour la personne et non une obligation en revanche c est une obligation pour les professionnels d inviter la personne a participer aux diff rentes d cisions qui vont mailler son s jour 33 Cette partie reprend de mani re plus sp cifique aux Ehpad la recommandation de l Anesm transversale tous les secteurs du domaine social et m dico social Les attentes de la personne et le projet personnalis d cembre 2008 34 l enqu te Bientraitance conduite par l Anesm aupr s des Ehpad a montr que pour les pr sidents de conseil de la vie sociale interrog s la personnalisation de l accompagnement travers l laboration du projet personnalis est un des principaux l ments qui contribuent une image positive de soi au respect des personnes et une bonne qualit de vie au quotidien Questionnaire Bientraitance Anesm 2009 35 Art L311 3 3 et 7 du CASF Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L laboration et la mise en uvre du projet personnalis V Inviter la personne participer au projet qui la concerne Concernant le recueil des attentes de la personne Enjeux e La possibilit pour la personne de se projeter dans l avenir et pas seulement d expliquer qui elle est de r duire
26. niveau de participation effective de la personne cette phase de la d marche Favoriser la participation des proches Les proches ne sont pas juridiquement oblig s d tre associ s au projet person nalis du r sident sauf si une mesure de protection judiciaire a t confi e un membre de la famille Cependant ils ont souvent un r le important dans l laboration du projet per sonnalis Ils sont un interlocuteur pour les professionnels en leur procurant informations analyses propositions Enfin ils sont susceptibles d avoir des attentes pour leur parent et pour eux m mes Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 49 Enjeux e Le maintien du dialogue entre r sidents et proches peut faciliter l expression du r sident e Les proches sont une ressource indispensable pour les professionnels quand les r sidents ont des troubles cognitifs ou que leurs capacit s de communi cation sont alt r es e Les relations de confiance tablies sur la base d une reconnaissance r cipro que avec les professionnels permettent ces derniers de soutenir les proches qui peuvent adapter leur comportement vis vis de leur parent en fonction de l volution de sa d pendance et ou de ses maladies et aussi rechercher un nouvel quilibre familial Recommandations e Demander la personne de d signer un r f rent familial ou de valider celui qui se pr sente comme te
27. personnes fragiles Si cette tape constitue le point central de la d marche la facult d anticiper la d cision en amont doit permettre d entrer en Ehpad en connaissance de cause cet gard ces tablissements repr sentent avec le domicile des acteurs essentiels dans l accompagnement de la personne et de son entourage Les conditions qui lui sont r serv es seront en effet d terminantes pour la suite de son s jour Comme l est galement la recherche de son consentement toutes les tapes du processus et quel que soit son tat Corr l e la qualit de vie la pr paration du s jour pourra ainsi tre int gr e l valuation des pratiques en Ehpad Pour r pondre aux besoins exprim s par les professionnels et faciliter la lecture les utilisateurs d couvriront dans cette dix huiti me publication un format all g des illustrations diff rents points de vigilance et un r capitulatif L essentiel la fin de chaque partie Une synth se disponible sur le site de l Anesm comme les documents d appui les aidera s approprier le contenu de cette recommandation Didier Charlanne Directeur de l Anesm Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 1 Sommaire PR SENTATION G N RALE 5 Pr ambule 6 Contexte 7 Volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 9 La recommandation mode d emploi 10 I LANTICIPATION DE LA D CISIO
28. professionnel r f rent et leur deman der une attention particuli re pendant les premiers jours e S assurer que la famille a le num ro de t l phone de la chambre et que la ligne est en fonctionnement e Pr server l intimit de couple dans la chambre e Proposer un soutien si la famille souhaite passer le relais mais a du mal le faire e Informer les proches du bilan de cette phase dans le cadre de l laboration du projet personnalis lorsque la personne y a express ment consenti Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 43 gt gt gt L essentiel Pr parer l arriv e e en partageant avec les professionnels les l ments de connaissance de la personne disponibles permettant de la conna tre dans sa singularit en insistant sur les l ments indispensables d accompagnement pour viter l aggravation de difficult s par manque d attention mais sans r duire la personne uniquement cet aspect en convenant avec la personne du moment propice l entr e en pensant aux attentions d accueil fleurs ap ritif Etre tr s vigilant les premi res semaines en changeant avec la personne sur ses ressentis en respectant son rythme d appropriation des lieux en pr voyant une adaptation personnalis e des prestations en formalisant le recueil des observations dans le dossier du r sident en analysant ces informations lors des
29. r ponses disponibles centre d informations en participant aux actions de sensibilisation du grand public sur les questions ayant trait au vieillissement en favorisant l acc s Participer des personnes ext rieures 3 ee dans l tablissement la vie de la cit en favorisant la participation des r sidents la vie de la cit en mettant en place 5 un partenariat avec Inscrire les associations de la cit l Ehpad dans le paysage en favorisant l utilisation partenarial de l Ehpad comme centre en rep rant tous les partenaires de ressources de l accompagnement des personnes g es fragiles d pendantes en leur faisant conna tre le projet d tablissement de l Ehpad en tablissant des liens de partenariat pour assurer la coh rence du parcours d accompagnement des personnes fragiles et ou d pendantes L accompagnement de la d cision Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L entr e en Ehpad est le plus souvent un choix contraint par l impossibilit subite ou progressive de rester son domicile Le temps dont dispose la personne pour se pr parer cette ventualit est donc tr s variable et dans un certain nombre de cas per u par elle m me et ses proches comme insuffisant Or ce temps de r flexion et de pr paration est un l ment cl pour la qualit de vie ult rieure de la personne INFORMER LES PERS
30. r unions de professionnels Permettre la personne de prendre rapidement des rep res en pr sentant la personne aux autres r sidents aux membres du CVS aux professionnels en pr sentant les diff rents espaces les activit s possibles et leurs modalit s en d signant un professionnel r f rent pour les premi res semaines en proposant la possibilit qu un r sident d j pr sent la parraine ventuellement Associer et soutenir les proches en s assurant de leur information sur la date et les modalit s d entr e sur les coordonn es t l phoniques de la chambre de leur parent en donnant les coordonn es du professionnel r f rent en leur demandant d avoir une attention particuli re aux pre mi res semaines de leur parent dans l tablissement en facilitant l intimit du couple si besoin en proposant un soutien psychologique si besoin en informant les proches des obser vations faites par les professionnels lors de ces premi res semaines V L laboration et la mise en uvre du projet personnalis Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 45 Le projet personnalis est constitu par e la d marche et les proc dures permettant de confronter les analyses et les attentes des personnes de leurs proches ainsi que celles des professionnels cette d marche entam e d s la pr admission se poursuit a
31. tre cibl e et ne concerner que certains domaines de la vie de la personne 37 Arr t du 26 avril 1999 modifi par arr t du 13 ao t 2004 fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle pr vue l article L 313 12 du CASF annexe 1 chapitre Il art 3 1 al 1 d signer le cas ch ant un r f rent familial et si possible m me en cas de conflits internes familiaux noter il n y a pas de d finition juridique du r f rent familial 50 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L laboration et la mise en uvre du projet personnalis V Enjeux e La coh rence entre le projet personnalis labor dans l tablissement et le document individuel de protection tabli en d but de mesure en lien avec le mandataire avant ou apr s l entr e en tablissement e L optimisation de la participation de la personne prot g e son projet JURIDIQUE La loi 2002 2 est applicable aux services de protection juridique des majeurs a ce titre ils sont tenus d laborer galement un document individuel de protection avec les objectifs de la mesure Recommandations e Les recommandations des points 5 1 1 et 5 1 2 s appliquent aussi aux person nes majeures prot g es e Clarifier avec tous les professionnels concern s l existence la nature et l ten due de la mesure de protection gr ce l information donn e par le manda taire e
32. Dans les situations o le r sident a mis en place un mandat de protection future et ou d sign une personne de confiance les professionnels provo queront le moment venu une r union entre la personne le r f rent familial et le mandataire personne de confiance pour partager une information com mune sur le champ d intervention de chacun e Solliciter le mandataire judiciaire quelle que soit la mesure de protection sur les d cisions relevant de son ressort 2 ORGANISER L INTERVENTION DES PROFESSIONNELS Promouvoir la r flexion interdisciplinaire L int r t de l interdisciplinarit est de confronter des approches diff rentes d une m me situation pour parvenir un but commun permettre au r sident de vivre ce qu il a envie de vivre dans la r alit qui est la sienne Enjeux e La coh rence entre les interventions des diff rents professionnels internes et externes e La compl mentarit des r ponses apporter pour couvrir l ensemble des attentes et des besoins de la personne Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 51 e L analyse collective des ventuelles manifestations comportementales ou psychologiques d une d tresse de la personne et la mise en place de modali t s d intervention en lien avec cette analyse Recommandations e Inciter les professionnels tre attentifs aux d tails de la prise en charge aux modifications m me minimes dans la vie des p
33. HERBABESSIERE S ABELLAN VAN KAN G et al Description des r sidents d EHPA donn es de l enqu te men e par le r seau REHPA Ann e G rontologique 2009 n 1 pp 35 41 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 7 e si les Ehpad ont pour finalit d accueillir soigner soutenir et accompagner des personnes g es d pendantes ce statut renvoie une grande diversit selon les missions d origine titre d exemple la vocation tait plus sociale en termes de r ponses des besoins d habitat et d isolement social pour les foyers logement plus sanitaire en termes de r ponses des probl mes de grande d pendance due des pathologies s v res pour les unit s de soins de longue dur e les projets institutionnels titre d exemple certains Ehpad ont d fini leur projet sur l accueil et l accompagnement exclusif de personnes ayant une maladie d Alzheimer ou maladies apparent es la localisation g ographique l environnement rural ou urbain les cultures r gionales l histoire locale ont des impacts en termes de qualit de vie les disciplines professionnelles titre permanent ou ponctuel diff rentes selon les tablissements le reste charge financier pour la personne et ou sa famille est tr s variable selon le d partement le statut juridique la taille et l anciennet de l tablissement Au sein m me d un tabl
34. N 11 1 Se faire conna tre du grand public 12 2 Am liorer la perception de l Ehpad 13 3 Participer la vie de la cit 15 4 Inscrire l Ehpad dans le paysage partenarial 17 gt gt gt L essentiel 20 II LACCOMPAGNEMENT DE LA DECISION AI 1 Informer les personnes g es familles qui font une demande d entr e en tablissement 22 2 tablir des relations sp cifiques avec les personnes g es concern es 24 3 tablir des relations sp cifiques avec les proches qui accompagnent la personne g e 27 4 Faciliter le dialogue entre la personne concern e et ses proches 28 gt L essentiel 30 IT LADMISSION 31 1 Simplifier le dossier de demande d entr e 32 2 Croiser les regards pour la d cision d admission 33 3 Mettre profit la p riode entre la d cision d admission et l entr e 34 4 Informer pr cis ment sur les droits des usagers 35 gt L essentiel 37 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De Paccueil de la personne son accompagnement 3 Sommaire IV L ACCUEIL 39 1 Pr parer l arriv e 40 2 Permettre la personne de prendre rapidement des rep res 41 3 tre vigilant les premi res semaines 42 4 Associer et soutenir les proches pendant cette phase 43 gt gt L essentiel 44 V LELABORATION ET LA MISE EN UVRE DU PROJET PERSONNALISE 45 1 Organiser l expression de la personne et de ses proches 46 2 Organiser l intervention des professionnels 51 3 Planifier la co construction du projet personnalis 53 gt L es
35. ONNES G ES FAMILLES QUI FONT UNE DEMANDE D ENTR E EN TABLISSEMENT Une mauvaise information ou une information insuffisante une mauvaise compr hension une m connaissance du fonctionnement sont des facteurs de risque d une mauvaise relation Enjeux e La personne g e et ses proches doivent avoir tous les l ments en main pour prendre une d cision clair e e La verbalisation des pertes du cadre de vie investi sentimentalement de l entourage familier de certaines habitudes de vie et des gains l aide la vie quotidienne la diminution des charges domestiques la s curit en cas d incident la vie relationnelle permet de mettre en perspective les avan tages et inconv nients de la d cision prendre Recommandations e Organiser une rencontre conjointe personne ag e famille de fa on syst matique d s qu il n y a pas d impossibilit av r e e Donner les coordonn es des consultations d valuation g rontologique du territoire pour faire le point sur les possibilit s d am lioration de r adap tation de compensation des probl mes de sant qui contribuent a rendre d pendant et am nent demander l entr e en tablissement e S assurer que la personne et ou sa famille est sont bien inform e s des lieux ressources sur les diff rents dispositifs d aide Clic en particulier 2 Enqu te r sidents en EHPA 2007 DREES sous presse la famille est tr s souvent
36. RO KOLO I END NON EDS TONNES PRATIQUES PROFESSIONNELLES Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Anesm Agence nationale de l valuation et de la qualit des tablissements et services sociaux et m dico sociaux Ce document a re u lavis favorable du Comit d orientation strat gique et du Conseil scientifique de l Anesm D cembre 2010 Surleth me delaqualit de vieen tablissementd h bergementpour personnes g es d pendantes Ehpad l Anesm a fait le choix d engager sur deux ans 2011 2012 un programme qui sera d clin en quatre recommandations diff rentes mais compl mentaires Ce premier volet porte sur l entr e en tablissement moment cl pour la personne g e et ses proches Les autres seront consacr s au cadre de vie et la vie quotidienne la vie sociale des r sidents puis aux interactions entre tat de sant et qualit de vie Un sujet qu il a sembl naturel de traiter tous les partenaires de l Agence cette derni re ayant formul la premi re recommandation sur la bientraitance Comment en effet viter d identifier les pratiques qui concourent ce que nos a n s ne soient pas consid r s uniquement comme objets de soins mais comme des r sidents qui doivent tre trait s avec humanit et vivre jusqu au bout dans la dignit Les professionnels des Ehpad sont conscients du r le qui leur est confi lorsqu ils accueillent des
37. abitudes de vie et recueillent par le dialogue des l ments d information pr cieux aupr s de la personne et aupr s des aidants Elles recueillent aussi des donn es sur les besoins 34 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L admission III EX INFORMER PR CIS MENT SUR LES DROITS DES USAGERS Enjeu e L information de la personne g e et de ses proches sur les droits des usagers au sein de la structure Recommandations e Commenter et concr tiser les articles de la charte des droits et libert s de la personne accueillie par exemple droit une prise en charge ou un accompagnement adapt la mise en place d un projet personnalis principe du libre choix du consentement clair et de la participation de la personne le contrat de s jour la possibilit de renoncer au s jour tout moment droit au respect des liens familiaux la personne peut inviter sa famille quand elle le souhaite droit la protection et l autonomie commentaire sur l quilibre construire entre ces deux droits possibilit de sortir quand on veut de partir en vacances droit l exercice des droits civiques attribu s la personne accueillie modalit s pr vues par l tablissement droit la pratique religieuse modalit s pr vues ou adapter la per sonne Passer du temps sur la pr sentation et le sens du contrat de s j
38. andations de bonnes prati ques professionnelles valid es ou en cas de carence produites par l Anesm La deuxi me consiste habiliter des organismes ext rieurs qui proc dent l valuation externe laquelle sont soumis les tablissements et services L tat a confi aussi l Anesm des missions connexes parmi lesquelles la d termination des principes fondamentaux de l valuation Son fonctionnement 68 L Anesm est dot e d une instance de gestion le Conseil d administration qui valide le programme de travail et le budget et de deux instances de travail e le Conseil scientifique compos de 15 personnalit s apporte une expertise formule des avis d ordre m thodologique et technique et veille la coh rence l ind pendance et la qualit scientifique des travaux e le Comit d orientation strat gique compos de repr sentants de l tat d lus d usagers collectivit s territoriales de f d rations de directeurs d tablissements de salari s d employeurs est une instance d change etde concertation qui participe l laboration du programme de travail de l Agence et formule un avis sur l op rationnalit des projets de recommandations Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Les champs de comp tences L Anesm est comp tente dans le champ des personnes g es des personnes handicap es de l inclusion sociale de la protection de l
39. associ e pour conseiller le r sident ou d cider pour lui du choix de l tablissement Bien que l appr ciation des r sidents soit un peu diff rente de celle de leur proche sur les motifs d entr e sur le d lai d attente par exemple tous deux partagent l id e que l entr e se fait dans au moins quatre fois sur dix de fa on pr cipit e 3 DONNIO I L entr e en tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes G rontologie et soci t mars 2005 n 112 pp 73 92 22 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L accompagnement de la d cision Il e Informer sur l obligation l gale d obtenir le consentement de la personne pour son admis sion et le contrat de s jour la diff rence entre l entr e en Ehpad et l hospitalisation sur demande d un tiers en psychiatrie les dispositifs de droit si besoin mesures de protection juridique tutelle curatelle sauvegarde de justice mandat de protection future dispositions diverses la diff rence entre avis m dical et d cision d admission les prestations possibles les activit s propos es la vie quotidienne la r ponse aux besoins d aide et de soins la souplesse possible de la prise en charge libert d aller et venir droit de sortir d alterner s jours domicile et en Ehpad vacances droit de changer d Ehpad de retourner ventuellement au domicile la possibilit de faire
40. bleau synth tique ax e essentiellement sur l entr e en Ehpad et le projet personnalis Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 67 L AGENCE NATIONALE DE L VALUATION ET DE LA QUALITE DES ETABLISSEMENTS ET SERVICES SOCIAUX ET MEDICO SOCIAUX ANESM Cr e par la loi de financement de la s curit sociale pour 2007 l Agence nationale de l valuation et de la qualit des tablissements et services sociaux et m dico sociaux Anesm est n e de la volont des pouvoirs publics d accompagner la mise en uvre de l valuation interne et externe dans les tablissements et services sociaux et m dico sociaux ESSMS dispositif institu par la loi du 2 janvier 2002 r novant l action sociale et m dico sociale L Agence est constitu e sous la forme d un groupement d int r t public entre l tat la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie et des organismes repr sentant les tablissements sociaux et m dico sociaux les professionnels et les usagers Ses missions Les missions de l Anesm sont directement issues des obligations faites aux ESSMS en mati re d valuation La premi re a pour but de mettre en uvre un syst me d valuation interne en continu des activit s et de la qualit des prestations d livr es par les cat gories d ESSMS vis s l article L 312 1 du code de l Action sociale et des familles partir des r f rences des proc dures et des recomm
41. ces de Soins Infirmiers A Domicile GHSA Ssiad Association nationale des responsables et salari s des services de soins infirmiers domicile Aressad Ardennes e Jean JALLAGUIER conseiller technique Uriopss Rh ne Alpes repr sentant l Uniopss e Pascale JEAN BAPTISTE responsable des soins et de l accompagnement Les jardins de Cyb le Syndicat national des tablissements et r sidences priv es pour personnes g es Synerpa Paris e Michel LEBLANC enfant d une r sidente d Ehpad F d ration nationale des associations de personnes ag es et de leurs familles Fnapaef Essonne e Fran oise MARIN responsable de coordination Espace Seniors Clic du Doubs Central Doubs e St phan MEYER m decin coordonateur r sidence Les Ch nes F d ration francaise des Associations de m decins coordonnateurs Ffamco Haute Vienne e Alexandra MOIROUX adjointe de direction r sidence du Parc du chateau Les jardins de Cyb le Synerpa Aube e Leila MOUVIER infirmi re coordinatrice Ffamco Fondation Dubois Brannes Haute Garonne e G rard PERRIER repr sentant des usagers Comit d partemental des retrait s et personnes g es Coderpa Seine Saint Denis e Aim RELAVE repr sentant des usagers Coderpa Seine Saint Denis e Jacky SARRAZIN directeur Maison de retraite Saint Jean F d ration hospitali re de France FHF Bouches du Rh ne e David SEGUELA animateur membre du Groupement des animateurs en g r
42. chapitres L anticipation de la d cision Il L accompagnement de la d cision Ill L admission IV L accueil V L laboration et la mise en uvre du projet personnalis Chaque chapitre comporte des recommandations g n riques num rot es d cli n es ainsi e les enjeux quels buts cherche t on atteindre e les d clinaisons concr tes de la recommandation quelles actions possibles pour atteindre ce but e les illustrations permettant de faire partager quelques unes des exp rien ces existantes Ces exemples sont uniquement destin s clairer le propos Ils n ont pas de caract re exhaustif ne sont pas des recommandations et ne sont pas transf rables en l tat mais peuvent inspirer des initiatives la fin de chaque chapitre on retrouvera l essentiel des recommandations sous forme de tableau synth tique Une synth se de l ensemble du document est disponible sur le site de l Anesm en version imprimable 6 Le terme usager est utilis lorsque l on se r f re la personne en tant que sujet de droits notamment d un droit de regard d expression et de participation l organisation et au fonctionnement de la structure qui l accompagne 7 Clic Centre local d information et de coordination 10 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De Vaccueil de la personne son accompagnement L anticipation de la d asion Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnemen
43. cipation de la d cision Cet Ehpad participe tous les ans une manifestation organis e par la commune Sports en famille en mettant disposition un certain nombre d quipements de jeux pour personnes en situation de handicap Certains r sidents tiennent un stand lors de la f te qui a lieu dans le parc de la mairie ILLUSTRATION 4 INSCRIRE l EHPAD DANS LE PAYSAGE PARTENARIAL Il est souhaitable que la politique d admission de l tablissement et son projet institutionnel soient clairement d finis et connus de l ensemble des partenaires Conna tre et se faire conna tre de tous les partenaires Enjeux e Un positionnement clair de l Ehpad dans la palette de prestations d qui pements et de services propos s au sein des fili res g riatriques et ou des r seaux g rontologiques du territoire e Une connaissance mutuelle au niveau du territoire de tous les partenaires acteurs du parcours de la population g e fragile ou d pendante de leurs missions de leurs r les de leurs limites le Clic le r seau g rontologique la Maia le centre hospitalier g n ral le centre hospitalier sp cialis CHS centre de recherche les services de la fili re g riatrique consultation consultations m moire court s jour soins de suite et r adaptation soins de longue dur e quipe mobile g riatrique r seau quipe mobile service de soins palliatifs les services d aides et de soins d
44. de son ancien m tier de se distraire avec int r t et prendre du plaisir Faire la diff rence entre les informations personnelles au cours d changes informels et celles dont les termes peuvent et doivent tre transmis l ensem ble de l quipe dans la mesure o ils semblent indispensables l accompa gnement de la personne si besoin en demander l autorisation la personne elle m me Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 47 e Observer et analyser en quipe les comportements et attitudes non verbaux lors d essais pour les personnes qui ont de graves difficult s de communica tion afin d valuer l ad quation des propositions d actions e Rep rer les l ments biographiques histoire de vie etc susceptibles de don ner du sens aux r actions aux comportements voire aux ventuels troubles psychologiques et ou comportementaux e Demander l accord de la personne pour associer les familles cette phase de recueil quand cela para t utile La directrice de cet Ehpad a mis en place une formation syst matique des professionnels la conduite d entretiens et l observation des personnes ayant des difficult s de communication Apr s cette formation le personnel a effectu une enqu te aupr s de tous les r sidents pour recueillir leurs attentes en mati re de loisirs Plus de 80 des r sidents se sont exprim s alors que spontan ment l quipe pensait pouvo
45. demand es et entendues le plus souvent qu en situations de crise Recommandations e D finir dans le projet d tablissement les modalit s de l information du public Qui O Quand Comment Pourquoi e Donner des informations sur les missions la structure le personnel les services les activit s les co ts les modes de financement e Multiplier les moyens d information directe plaquette de pr sentation site Internet article dans presse locale disponibilit pour visites impromptues ou organis es 8 Onentend par grand public la population du territoire de l Ehpad tous ges confondus Si 6 fran ais sur 10 35 75ans ont actuellement ou ont eu une personne g e d pendante dans leur foyer ou leur entourage familial 45 d entre eux se d clarent mal inform s sur les solutions disponibles Barom tre pr voyance d pendance 05 02 2010 www tns sofres com points de vue 12 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L anticipation de la d cision indirecte rapport d activit s pour les personnes ressources qui dispensent l information Clic Maia CCAS clubs seniors cabinets m dicaux cen tres hospitaliers r seaux de soins lus locaux Pour r pondre de multiples demandes cet Ehpad a mis en place la proc dure suivante toute personne int ress e est invit e une visite collective une dizaine de personne
46. e de r union de projet est r serv l tape r unissant le r sident un ou des repr sentants de l quipe pluriprofessionnelle et ventuellement la famille et un ou des partenaires e Le terme de r union d quipe interdisciplinaire est r serv aux r unions entre professionnels Organiser la premi re r union de projet Cette r union permet d organiser la vie de la personne au sein de l tablissement au regard de ses attentes et de se mettre d accord sur les objectifs des profes sionnels et les modalit s concr tes d accompagnement Enjeux e Le rassemblement de tous les l ments d information utiles e La validation par l ensemble des participants des hypoth ses de travail des analyses labor es des objectifs d accompagnement et des modalit s concr tes du plan d action e La personne comprend qu elle reste ma tresse des d cisions prises et que celles ci n ont aucun caract re d finitif Recommandations e Planifier avec le coordonnateur la date de la premi re r union dans le tri mestre qui suit l entr e de la personne e Informer aussit t les professionnels afin qu ils puissent organiser leur propre valuation avant cette r union m decin soignants psychologue r duca teur animateur e Inviter la personne participer cette r union si elle le souhaite et m me si son niveau de participation est faible e Inviter les proches et le repr sentant l gal si la personne en est d
47. e devant une fen tre la cataracte quasi constante apr s 80 peut entra ner un blouissement par la lumi re La personne peut ainsi capter au mieux toutes les informations non verbales sur le visage de son interlocuteur e se mettre la bonne distance en particulier pour les personnes atteintes de maladie d Alzheimer ou maladies apparent es Classiquement la distance d un bras est pr conis e pour qu elle se sente concern e mais pas agress e Recommandations e Avoir un entretien sans les proches pour m nager une place pleine et enti re la parole de la personne elle m me autant que faire se peut 28 Assentiment adh sion acquiescement accord Fondation M d ric Alzheimer Respect des droits des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer en EHPAD 1 partie l entr e en tablissement La lettre de l Observatoire octobre 2009 n 11 8 p Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 25 e Organiser une rencontre avec un membre de l quipe m decin coordonna teur infirmi re coordinatrice pour les personnes ne pouvant se d placer que ce soit leur domicile ou sur leur lieu d hospitalisation e Demander la personne si elle a d sign une personne de confiance et ou si elle a sign un mandat de protection future En cas de personne de confiance ou de mandataire d sign proposer la par ticipation de ces derniers l entretien si la personne
48. e fois la personne admise dans l tablissement Enjeux e Les donn es du dossier d admission servent seulement valuer l ad quation des missions et moyens de l Ehpad aux besoins attentes et ressources de la personne e Les besoins d aides et de soins sont actualis s au moment pr vu de l entr e e Les d marches sont simplifi es pour les personnes concern es Recommandations e valuer l utilit r elle des informations demand es par l Ehpad dans la d ci sion d accepter ou non la demande e Mettre en place des modalit s simples d actualisation r guli re si le d lai d at tente est important e Veiller la l galit des informations demand es dans le cadre du respect de la vie priv e doivent tre demand es l identit la situation m dicale entre m decins la situation financi re en cas de n cessit de recours l aide sociale peuvent tre demand es d autres informations utiles la bonne connaissance des besoins et attentes de la personne pour constater leur ad quation avec l offre de prestations de l tablissement L obtention de ces informations peut conditionner le prononc de l admission dans la mesure o ces informations doivent permettre de v rifier cette ad quation de mani re objective 3 LOUBAT J R Mettre en uvre un projet personnalis de promotion In LOUBAT J R Diriger un tablissement ou un service en action sociale et m dico sociale Paris Dun
49. enfance de la protection juridique des majeurs de l addictologie Elle couvre les cat gories de services et d tablissements sociaux et m dico sociaux vis s l article L 312 1 du code de l Action sociale et des familles Le dispositif d valuation e Les recommandations valid es par l Agence alimentent l valuation interne des ESSMS 70 d entre eux taient engag s dans cette d marche en 2010 e L Agence a habilit en 2010 652 organismes qui peuvent proc der l valuation externe la demande des ESSMS Les r sultats de cette valuation fondent exclusivement le renouvellement de l autorisation d livr e par les autorit s de contr le et de tarification art L 313 1 du CASF Les recommandations de l Anesm Dix huit recommandations de bonnes pratiques professionnelles disponibles sur www anesm sante gouv fr e L expression et la participation des usagers dans les tablissements relevant du secteur de l inclusion sociale La mise en uvre de l valuation interne dans les tablissements et services vis s par l article L 312 1 du code de l Action sociale et des familles La bientraitance d finition et rep res pour la mise en uvre Mise en uvre d une strat gie d adaptation l emploi des personnels au regard des populations accompagn es Les conduites violentes dans les tablissements accueillant des adolescents pr vention et r ponses L ouverture de l tab
50. ent de la personne la demande d entr e faite par sa famille ou d autres professionnels e Expliquer clairement les modalit s de gestion de la liste d attente crit res de priorit modalit s d informations d une place vacante d lai de r ponse de la personne lorsqu une place est propos e 32 Article D311 du CASF portant sur les missions des tablissements et pr voyant que la signature du contrat de s jour est r alis e par le directeur ou la personne d sign e par la personne morale gestionnaire Ets Public Article D315 67 pr voyant les modalit s selon laquelle le directeur peut d l guer ses pr rogatives dont l accueil et le suivi des personnes b n ficiaires Article D312 158 du CASF relatif aux missions du m decin coordonnateur et pr voyant qu il agit sous l autorit du responsable d tablissement qui il donne un avis sur les admissions Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 33 EW METTRE PROFIT LA P RIODE ENTRE LA D CISION D ADMISSION ET L ENTR E Le temps d attente entre la notification de l accord d admission et la place dispo nible est tr s variable selon les capacit s d offre du territoire C est une p riode susceptible d tre difficile pour la personne et ses proches Enjeux e La mise profit de ce temps pour favoriser une connaissance r ciproque de la personne et des professionnels e La pr paration de la personne quitter
51. ersonnes e Former les professionnels couter et noter les observations des proches des b n voles e Permettre tous les professionnels concern s de participer cette r flexion dans le respect de la l gislation en vigueur sur le partage du secret profes sionnel e Inciter les professionnels faire remonter la r union interdisciplinaire les informations recueillies et les observations qu ils ont pu faire e Utiliser les divers outils constitutifs du dossier du r sident comme supports de ces informations e Valoriser et encourager la prise de parole notamment des professionnels les moins form s cet exercice e Mettre en place un syst me de recueil des observations faites par les ven tuels b n voles e Partager uniquement les informations qui sont strictement n cessaires l ac compagnement du r sident au regard notamment de la mission exerc e par le destinataire des informations e Aviser le r sident de cette possibilit de partage des informations le concer nant en amont et en aval du processus de partage e Inclure dans le contrat de s jour une clause sur les modalit s de partage de l information avec tout ou partie des professionnels de l Ehpad Organiser la fonction de coordination de projet 52 La coordination permet de d passer la simple juxtaposition des actions pour aboutir un projet coh rent Le coordonnateur de projet permet d tablir un lien r gulier entre les profes
52. es le lieu les horaires les modalit s d informa tion proposer d y assister en tant que simple spectateur Ceci peut se faire sur plusieurs jours afin de ne pas accabler la personne d informations e D signer un professionnel pour accompagner les premi res semaines et infor mer la personne qu elle peut s adresser lui quand elle le souhaite e Proposer si possible un r sident d j pr sent de parrainer le nouveau r sident avec qui celui ci pourra changer plus librement qu avec un professionnel Dans cet Ehpad le jour de Pentr e la personne est syst matiquement accueillie par la directrice ou son adjointe Elle est conduite sa chambre o on lui pr sente galement ses voisins et on lui montre la sonnette d appel malade le fonctionnement du lit lectrique etc L aide soignante et l infirmi re du jour viennent se pr senter pour faire connaissance et rep rer de plus pr s les habitudes de vie pour voir s il y a des incoh rences entre les informations figurant sur le dossier et ce qu elles observent de la personne L homme toutes mains passe aussi rapidement pour aider installer du mobilier si n cessaire et ou pr ciser qu il est disposition pour aider l am nagement de la chambre accrocher des tableaux ILLUSTRATION Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 41 Au moment du repas la personne est pr
53. ette demande et les possibilit s de l tablissement de r pondre ses besoins et ses attentes CONSENTEMENT CLAIR e consentement clair de la personne doit tre recherch en l informant par tous les moyens adapt s sa situation des conditions et cons quences de la prise en charge et de l accompagnement et en veillant sa compr hension Ce choix ou ce consentement est galement effectu par le repr sentant l gal lorsque l tat de la personne ne lui permet pas de l exercer directement Pour ce qui concerne les prestations de soins d livr es par les tablissements ou services m dico sociaux la personne b n ficie des conditions d expression et de repr sentation qui figurent au 27 Une enqu te indique que lorsque les personnes avaient pris la d cision seules elles taient 74 se d clarer satisfaite de leur vie en tablissement lorsque c tait en concertation avec la famille elles taient 59 et lorsque la famille avait d cid seule elles n taient plus que 37 5 CASMAN M T LENOIR V BAWIN LEGROS B Vieillir en maison de repos qui tude ou inqui tude Bruxelles Minist re de l emploi du travail et de la politique d galit des chances 1998 127 p http www revueobservatoire be parutions 44 CasmanD44 htm 24 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L accompagnement de la d cision Il code de la sant publique La person
54. gnement et assouplir les r gles de la vie collective 4 laboration r daction et animation du projet d tablissement ou de service Anesm mai 2010 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 57 gt gt gt L essentiel Organiser l expression de la personne et de ses proches en recueillant les habitudes de vie les l ments biographiques que la personne souhaite transmettre ses attentes et ventuellement celles de sa famille et ou de son repr sentant l gal en faisant valider par la personne et ventuellement par son repr sentant l gal le projet propos et en l ajustant en fonction de ses souhaits et de ses remarques en observant en quipe son comportement ses r actions afin d valuer l ad quation des actions propos es en le soumettant aux proches pour recueillir leurs avis si la personne le souhaite Organiser l intervention des professionnels en promouvant la r flexion interdisciplinaire en organisant la fonction de coordonnateur de projet m me si la personne reste libre de choisir son interlocuteur Au cours de la d marche l avis de la personne est toujours recherch y compris quand elle pr sente des difficult s de communication et ou des signes de confusion La famille est une aide pour mieux percevoir et pr ciser ce que pense et souhaite la personne elle ne se substitue pas a elle Co construire et
55. i l Ehpad en dispose en fixant tr s clairement la date d entr e et celle de sortie 2 L accompagnement des personnes atteintes d une maladie d Alzheimer ou apparent e en tablissement m dico social Anesm f vrier 2009 pp 15 16 26 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L accompagnement de la d cision Il EJ TABLIR DES RELATIONS SP CIFIQUES AVEC LES PROCHES QUI ACCOMPAGNENT LA PERSONNE AGEE L entr e en institution d une personne g e est galement une situation contrainte pour les proches confront s eux aussi leurs propres limites et celles des ressources possibles d aide domicile Cette d cision lorsqu elle est port e par eux fait partie des d cisions les plus difficiles prendre Enjeux e L assurance pour les proches de garder leur r le propre dans l accompagne ment de leur parent au sein de l tablissement e Le rep rage de la souffrance des proches et leur orientation vers des person nes groupes ressources de soutien Recommandations e Pr ciser aux proches la place centrale de la personne g e dans les d cisions au quotidien la place des proches dans l accompagnement de leur parent dans la struc ture visites s jours dans la famille la place des proches dans la vie de l tablissement les possibilit s d aide et de soutien aux familles conseil m diation r pit e Informer sur les groupes de soutien exis
56. interviennent tant sur les aspects financiers qu organisationnels en veillant toujours soutenir Pint r t des r sidents ateliers changes avec les artistes et les invit s bien tre Le Festival r unit entre 200 et 300 personnes venues des environs de l tablissement et donne lieu des articles logieux dans la presse ILLUSTRATION EX PARTICIPER LA VIE DE LA CIT L Ehpad est un acteur conomique et social inscrit sur un territoire Le plus sou vent r sidents et professionnels en sont originaires Enjeux e Le maintien du r le social des r sidents dans la cit et de leurs liens avec leur environnement habituel commer ants associations loisirs promenades e L identification par le grand public d un lieu ouvert e L identification de l Ehpad comme un centre de ressources pour le territoire Recommandations e Favoriser la participation des r sidents la vie de la cit march courses f tes animations culturelles d bats publics r seaux de citoyennet e tablir des partenariats avec les associations de la cit culturelles sportives tablissements scolaires etc e Favoriser et faire conna tre l Ehpad comme centre de ressources emplois repas ouverture du jardin parc chapelle ventuellement ouverte au public location de salles des fins culturelles associatives 16 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L anti
57. ir recueillir l avis de seulement 30 des r sidents ILLUSTRATION Concernant la participation de la personne son projet Enjeux e Une organisation des soins de l h bergement de l animation et de l accom pagnement en g n ral assurant un confort de vie qui se rapproche le plus possible des attentes des personnes et vite le double cueil de la sursti mulation ou de l abandon e Une limitation de l impact de la vie collective sur la vie priv e de la personne en suscitant ses propositions son r le actif ses initiatives autant que faire se peut en reconnaissant le besoin de moments d intimit et de retrait du groupe en respectant son rythme dans les modalit s d interventionf la rationa lisation de l organisation ne doit pas aboutir des gains de temps qui ne correspondraient pas au rythme des r sidents e L opportunit pour la personne d explorer toutes les possibilit s offertes par la structure 36 L accompagnement des personnes atteintes d une maladie d Alzheimer ou apparent e en tablissement m dico social Anesm f vrier 2009 pp 18 21 48 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De Vaccueil de la personne son accompagnement L laboration et la mise en uvre du projet personnalis V Recommandations e Expliquer la personne les analyses faites par les professionnels en tenant compte d ventuels troubles de la communication handicaps sensoriels troubles de la compr
58. issement il varie selon le degr de d pendance la situation financi re de la personne et celle des aidants directs et selon l obligation alimentaire pour les personnes prises en charge par l aide sociale e le contexte d intervention des professionnels est complexe la culture professionnelle d une grande partie des professionnels est une culture sanitaire alors que la mission de l Ehpad structure m dico social est la mise en place d un accompagnement global de chaque personne les contraintes de moyens et de prestations obligatoires repas toilette soins peuvent limiter les relations privil gi es avec chaque r sident dans le temps imparti les grands principes de l accompagnement autour du respect de la personne du maintien et de la stimulation de l autonomie peuvent tre percut s par la multiplicit des directives l intervention des m dias sur les questions de maltraitance de maladie d Alzheimer etc Au travers de diff rentes enqu tes d opinions des r sidents sur leurs conditions de vie en Ehpad un certain nombre de facteurs ont pu tre identifi s comme influant le plus sur le sentiment de bien tre global e la pr paration l entr e en Ehpad avoir une opinion favorable sur l tablis sement d s l accueil augmente les chances de s y sentir bien e la personnalisation possible de la chambre la souplesse de l organisation de la vie quotidienne 5 Prestation au sens de fourni
59. l Expliquer la fonction de r f rent familial aux autres proches qui pourront n anmoins prendre contact directement avec les professionnels de l tablis sement s ils le souhaitent V rifier la permanence de cet accord autour du r f rent familial lors de l va luation du projet personnalis Compl ter les observations de la personne ayant des troubles cognitifs s v res par un entretien avec le r f rent familial et les autres proches ventuelle ment pour aider recueillir les informations utiles habitudes de vie contexte d apparition des pathologies comprendre les comportements histoire de vie conna tre la personnalit des personnes concern es Faire participer la personne sauf impossibilit totale cet entretien en susci tant si possible un dialogue entre la personne et ses proches Les profession nels s assureront en s attachant reformuler les propos tenus que la personne les a bien compris Solliciter la participation du repr sentant l gal Certaines personnes font l objet d une mesure de protection tutelle curatelle sauvegarde de justice mandat de protection future La refonte de la loi concer nant la protection juridique des majeurs r affirme les droits de la personne prot g e Elle tend la protection des biens la protection de la personne elle m me qui peut ainsi tre assist e ou repr sent e dans les d cisions concernant sa vie quotidienne Par ailleurs la mesure peut
60. l sur une ou des modalit s d accompagnement pr vues pr c demment modification importante de l tat de sant du niveau de besoin e laborer des ajustements du projet que le coordonnateur ira ensuite discuter avec la personne concern e e Noter dans le dossier du r sident les modifications envisag es et s assurer que les autres professionnels en prennent connaissance Dans cet Ehpad de 90 places les r unions d quipe par tage sont planifi es tous les mois sur 6 mois le planning est affich dans le bureau des infirmi res et connu de tous les professionnels m decin coordonnateur cadre infirmi res aides soignants auxiliaires de vie psychologue animatrice Anim es par le cadre et ou le m decin coordonnateur elles durent syst matiquement 1h30 L ensemble des projets personnalis s sont concern s mais ne font Pobjet d changes que les situations posant question alt ration tat de sant changement d objectifs nouvelle demande adaptation des nouveaux r sidents Le cadre et le m decin coordonnateur ont suivi un s minaire de formation la conduite de r union Sauf P t les r unions ont lieu m me si l un des deux est absent Les conclusions de la r union sont not es dans chacun des dossiers des r sidents concern s ILLUSTRATION Effectuer une valuation au moins annuelle du projet personnalis Les d cisions importantes prendre par exemple orientation vers une autre struct
61. les les aidants concern s Quelles ch ances Qui est responsable du suivi du projet personnalis Quels outils de suivi seront particuli rement appropri s 42 www anesm sante gouv fr 62 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Annexes ARR ELABORATION DE LA RECOMMANDATION M thode La m thode retenue est celle du consensus simple Cette recommandation a t labor e sur la base e des r sultats d une analyse critique de la litt rature nationale et interna tionale e d une enqu te qualitative permettant un recueil des pratiques profession nelles et d avis d usagers e du rapport d analyse des questionnaires Bientraitance adress s par les Ehpad en 2009 l Anesm La production de la recommandation s est appuy e sur un groupe de travail compos de professionnels et de repr sentants d usagers Il s est r guli rement r uni et a suivi l ensemble du processus d laboration du document en y appor tant une pluralit de points de vue Le projet de recommandation a t soumis un groupe de lecture dont les remarques ont t prises en compte dans la version finale Ainsi finalis le projet de recommandation a ensuite t soumis aux instances de l Anesm et a fait l objet d une analyse juridique Conduite des travaux quipe projet de l Anesm Marie Pierre HERVY responsable de projet Mireille BERBESSON chef de projet Analyse doc
62. les permettent de e renforcer l importance de la pr paration l entr e et de la p riode d accueil pour accueillir au mieux la personne dans son nouveau lieu de vie e mettre en place la personnalisation de l accompagnement et des prestations au moyen notamment du projet personnalis e favoriser l ouverture de l Ehpad vers l ext rieur et en am liorer la perception par le grand public la population du territoire les familles et les personnes g es futures r sidentes potentielles Les destinataires de cette recommandation sont e les professionnels exer ant dans les Ehpad salari s et lib raux e les b n voles intervenant dans les Ehpad e les organismes gestionnaires des tablissements e les organismes de formation initiale et continue Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 9 Ce document peut constituer un support d changes et de r flexions avec les associations d usagers les r sidents et leurs proches le conseil de la vie sociale CVS mais aussi avec les autres acteurs de l accompagnement d une personne g e tout au long de son parcours services de soins et d aide domicile m de cins traitants infirmi res et autres acteurs param dicaux lib raux professionnels de centre hospitalier Clic r seaux g rontologiques services sociaux asso ciations culturelles LA RECOMMANDATION MODE D EMPLOI Ce document est constitu de cinq
63. liser e D finir pr cis ment la fonction de coordination dans le projet d tablissement e D cider avec le gestionnaire de cas qui a suivi le parcours du futur r sident et la personne elle m me ses proches ventuellement s il est judicieux qu il participe aux r unions de projet POINT DE VIGILANCE La d signation d un coordonnateur de projet n exon re pas l ensemble des professionnels qui interviennent autour de la personne de maintenir un lien attentif et respectueux avec elle La personne est d ailleurs susceptible de choisir un moment et un professionnel pour exprimer son avis ou montrer satisfaction ou malaise EW PLANIFIER LA CO CONSTRUCTION DU PROJET PERSONNALIS La qualit des interventions et de l accompagnement se construit au quotidien et les professionnels proc dent des ajustements de mani re continue Mais il est n cessaire de prendre du temps et du recul intervalles r guliers pour v rifier si les hypoth ses de travail taient bonnes le diagnostic ou le bilan exact et si les attentes et ou les besoins de la personne se sont modifi s Le projet personnalis formalise cette d marche en fixant des r unions r guli res 38 qui ne sont ni les moments officiels du bilan ni le coordonnateur d sign Les attentes de la personne et le projet personnalis Anesm d cembre 2008 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De accueil de la personne son accompagnement 53 e Le term
64. lissement Les attentes de la personne et le projet personnalis Mission du responsable d tablissement et r le de l encadrement dans la pr vention et le traitement de la maltraitance L accompagnement des personnes atteinte d une maladie d Alzheimer ou apparent e en tablissement m dico social La conduite de l valuation interne dans les tablissements et services sociaux et m dico sociaux relevant de l article L 312 1 du code de l Action sociale et des familles Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 69 70 Mission du responsable de service et r le de l encadrement dans la pr vention et le traitement de la maltraitance domicile Concilier vie en collectivit et personnalisation de l accueil et de l accompagnement Pour un accompagnement de qualit des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du d veloppement L exercice de l autorit parentale dans le cadre du placement La participation des usagers dans les tablissements m dico sociaux relevant de l addictologie Elaboration r daction et animation du projet d tablissement ou de service Le questionnement thique dans les tablissements sociaux et m dico sociaux Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne a son accompagnement Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de
65. m decin traitant sous r serve de son accord ou de celui de son repr sentant l gal et ven tuellement de la famille analyser les ventuels carts entre les objectifs fix s et les effets sur la situation de la personne d finir de nouveaux objectifs en fonction de l volution de la situation et des attentes de la personne valider ces objectifs le plan d actions et les modalit s de mise en uvre des actions en fin de r union de projet avec les participants La r union de projet de cette personne a montr une diff rence de perception entre cette derni re et sa fille sur les activit s d animation La personne souhaitait participer moins souvent ces activit s alors iene ne nr que sa fille craignait qu elle ne s ennuie La r union a permis de faire comprendre chacun le point de vue de l autre et la personne choisit ses activit s sans craindre d angoisser sa fille ILLUSTRATION 56 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L laboration et la mise en uvre du projet personnalis V EX 4 Formaliser le projet personnalis Enjeux e Un document m moire des diff rentes tapes du projet est utile pour suivre et valuer le projet e La personne et ventuellement sa famille peuvent en prendre connaissance pour appuyer leur propre r flexion Recommandations e crire les points principaux r sultant des diff rents ent
66. mun accord des objectifs prioritaires DES QUESTIONS SE POSER 1 Qu est il mis en place pour que l tablissement soit connu et reconnu par le grand public et donc les futurs r sidents 2 Quelles images le grand public a t il de notre tablissement Comment la participation actuelle la vie de la cit influe t elle sur la connaissance qu a le grand public de la structure 4 Conna t on tous les autres acteurs g rontologiques du territoire 5 Comment s assurer du degr de participation et de consentement de la personne g e au projet d entr e dans l tablissement lorsque la demande est faite par les proches ou d autres professionnels 6 Les modalit s d admission favorisent elles la connaissance r ciproque entre la personne accueillie et les acteurs de l accompagnement 7 Quelle organisation a t mise en place pour que le nouveau r sident se sente bien accueilli et trouve rapidement ses rep res 8 Comment les nouveaux r sidents sont ils accueillis 9 Quelle place laisse t on aux proches Est on certain que ces derniers soient bien au courant de ce qu ils peuvent faire 10 Comment s organise la d marche de projet personnalis 11 Comment s organise la fonction de coordination des projets personnalis s 12 Les diff rents participants aux projets personnalis s ont ils l occasion de s exprimer Comment leur r flexion et expression sont elles facilit es 13 Quelle tra abilit des
67. ne peut tre accompagn e de la personne de son choix lors des d marches n cessit es par la prise en charge ou l accompagnement Charte des droits et libert s de la personne accueillie Enjeux e La connaissance des besoins de la personne et de ses attentes vis vis de l Ehpad e La connaissance du point de vue de la personne elle m me sur les l ments qui ont amen faire une demande d admission les probl mes de sant les limitations de l offre existante d aide et de soins domicile les limites ou le changement des supports relationnels et familiaux par exemple le d c s du conjoint qui cr e une trop grande solitude e La connaissance par les professionnels du degr d information de la per sonne de sa participation et de son consentement ou assentiment cette d marche e La possibilit d aider la personne envisager le proche avenir et peser les diff rents sc narios POINT DE VIGILANCE La communication avec des personnes tr s g es doit tenir compte de particularit s li es a la fr quence des d ficiences sensorielles qui augmentent avec l ge et n cessite plusieurs conditions e un endroit calme car la perte de l acuit auditive presbyacousie amplifie les bruits environnants et g ne la personne pour l coute de son interlocuteur attention au bruit de fond de la t l vision radio animation dans la salle d c t etc e se positionner face la personne sans se mettr
68. ner le contrat il est tabli un document individuel de prise en charge DIPC Z O E lt E un 2 al Le pr sident du CVS de cet Ehpad quand on entre ici on perd tous ses droits A domicile les personnes g es savent que seule la perte d autonomie les emp che de faire ce qu elles veulent quand elles entrent PEhpad elles peuvent avoir l impression que si elles taient moins d pendantes leur autonomie ne pourrait de toute fa on pas s exercer Cette d claration a suscit une r flexion en quipe autour de la question des droits qui ne rel ve pas d une simple information donner mais d une traduction dans l organisation concr te de la vie des r sidents 36 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement gt gt gt L essentiel Simplifier le dossier de demande d entr e e un document commun avec les autres Ehpad du territoire pour faciliter les demandes ne comportant que les informations utiles pour valuer l ad quation des besoins des attentes des ressources de la personne aux missions et moyens de l tablissement Croiser les regards lors de la d cision d admission e en recueillant l avis de tous les professionnels ayant particip au processus de pr paration sur le degr de consentement de la personne l entr e dans l tablissement et sur la correspondance entre les besoins et attentes de la personne e
69. od 2007 pp 503 530 Coll Action sociale 31 Article 9 du code Civil 32 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement L admission LIL doivent tre en revanche proscrites les demandes d informations dont l utilit n est pas objectivement av r e ou qui pourraient pr senter un caract re discriminatoire 2 CROISER LES REGARDS POUR LA D CISION D ADMISSION La demande d entr e dans l tablissement est faite par la personne et ou ses proches Le directeur peut l accepter la diff rer ou la refuser Enjeux e l admission de personnes dont les besoins les attentes et les ressources cor respondent aux moyens de la structure e L admission de personnes ayant donn leur consentement explicitement ou de personnes dont le repr sentant l gal a donn son consentement e Ladmission de personnes sans repr sentant l gal et ayant des difficult s cognitives s v res mais dont l assentiment l entr e dans l Ehpad a t acti vement recherch cf supra 11 2 Recommandations e Outre l avis syst matique du m decin coordonnateur pr vu par la loi recueillir syst matiquement l avis de l infirmier coordonnateur et ou des autres profes sionnels ayant particip au processus de pr paration e Pour les personnes dont les difficult s de communication sont importantes ou qui pr sentent un tat de confusion croiser les regards sur le degr de consentement ou d assentim
70. omicile les autres tablissements pour personnes g es les m decins traitants e Une ouverture vis vis des autres partenaires sociaux les associations d usagers et de familles le Coderpa 16 Arr t du 26 avril 1999 fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle pr vue l article L 313 12 du CASF modifi par arr t du 13 ao t 2004 publi au JO du 22 septembre 2004 17 Coderpa comit d partemental des retrait s et personnes g es Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 17 les associations de b n voles les associations ou services culturels d animation de loisirs Recommandations e Rencontrer les structures partenaires chez elles et les inviter pour une connais sance mutuelle des lieux de leur accessibilit des professionnels e Faire conna tre le projet d tablissement afin d informer les autres partenaires des possibilit s de l Ehpad et de ses limites e Conna tre les potentialit s et les limites des partenaires e Faire la m me d marche ventuellement avec d autres Ehpad du territoire quelle que soit leur forme juridique tablissement public priv non lucratif commercial e Participer activement au travail de mise en relations du Clic e S appuyer sur les professionnels intervenant dans plusieurs structures pour cr er des liens de partenariat Sur ce territoire les r
71. ontologie Gag r sidence La Valoine Haute Vienne Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 65 e Dani le TACNET AUZZINO directrice r sidence Les Forges Royales Ni vre e Fran oise TOURSIERE directrice de la F d ration nationale des associations de directeurs d tablissements et services pour personnes g es Fnadepa Seine Saint Denis Groupe de lecture e Sandrine ANDRIEU pid miologiste Inserm 558 Haute Garonne e Jean Pierre AQUINO g riatre pr sident de la Soci t fran aise de g riatrie et de g rontologie SFGG e Jean Luc AQUISTAPACE cadre de sant Ehpad Pierre Goenvic Finist re e Kevin CHARRAS responsable du p le Interventions psychosociales Fondation M d ric Alzheimer Paris e Denis CRAUS m decin coordonnateur Ffamco Ehpad Saint Joseph Moselle e Odile GENET directeur adjoint FHF centre hospitalier Eure et Loir e Jean Luc HAMIACHE directeur g n ral Ehpad La Compassion Oise d l gu r gional adjoint Fehap e Michel LAURENCE chef du service des bonnes pratiques professionnelles Haute autorit de sant HAS Seine Saint Denis e Ghislaine JACQMIN directrice F d ration nationale avenir et qualit de vie des personnes ag es Fnaqpa r sidence Sainte Catherine Labour Var e Jo lle LEGALL pr sidente de la Fnapaef Paris e Judith MOLLARD chef de projet Association France Alzheimer Comit d orientation strat
72. our la n ces sit de sa signature et les ventuelles difficult s que cela peut poser sur le conseil de la vie sociale les autres instances d usagers mises en place dans l tablissement commission menus commission animations les enqu tes de satisfaction des r sidents et de leurs proches Remettre un exemplaire du contrat de s jour type et inciter la personne et ses proches le lire attentivement avant l entr e Expliquer l int r t du projet personnalis dont les l ments principaux sont consign s et r vis s une fois par an dans un avenant au contrat de s jour Remettre un livret d accueil adapt aux personnes criture large vision pr cis sur les prestations offertes et leurs modalit s principales afin d tre un outil pratique et attractif pour le r sident Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 35 e Pr senter un r glement de fonctionnement qui conserve le caract re accueillant du lieu de vie et qui reprend le contenu des chartes des droits et libert s de la personne g e d pendante de la personne accueillie en vi tant autant que faire se peut une liste d interdits JURIDIQUE Il est possible de conclure le contrat de s jour au bout d un mois seulement lorsque les personnes ont t admises dans l Ehpad sans pr paration ni pour elles ni ventuellement pour leurs proches Si au terme de ce d lai la personne refuse de sig
73. ract re objectif alors m me qu elle est l objet d une interpr tation subjective Il convient par ailleurs de ne pas se limiter la sensation ou la perception mais aussi de prendre en consid ration la r alit que la perception recouvre Par exemple le sentiment de solitude peut tre li l insuffisance des liens sociaux ou la perception n gative qu en a la personne Enfin si la qualit de vie varie selon l appr ciation de chaque personne en fonc tion de ses propres normes et valeurs elle volue galement dans le temps aux diff rents ges de la vie elle renvoie donc une situation un moment donn susceptible d voluer et de se modifier Le concept de qualit de vie introduit donc un changement de perspective important e en l gitimant le fait que la personne a une connaissance de son tat qu elle est en capacit de pouvoir exprimer ses analyses ses avis ses attentes et de pouvoir faire des choix ou du moins de pouvoir participer aux choix qui la concernent 1 WHOQOL GROUP Study protocol for the World Health Organization project to develop a quality of life assessment instrument Whogol Quality Life Research 1993 n 2 pp 153 159 2 KOP J L La mesure du bien tre subjectif chez les personnes g es Revue Europ enne de Psychologie appliqu e 1993 vol 43 n 4 pp 271 277 3 Ce qui renvoie notamment la question de la sant et de l impact des interventions m dicales en termes de
74. rature professionnelle renvoie des notions erron es lorsqu il est utilis pour parler de l entr e d une personne en Ehpad On place un objet ce qui revient penser que la personne est d poss d e de son libre arbitre du choix de sa vie et livr e la d cision de tiers Il suppose qu il faut procurer une place celui qui peut tre n a plus sa place l o il demeurait jusqu alors Le mot placement est galement utilis dans le cadre judiciaire placement sous contr le judiciaire ou m dico administratif hospitalisation d office en centre hospitalier sp cialis autrefois appel e placement psychiatrique c est dire dans des situations o le consentement de la personne n est pas requis Le mot fugue est un terme r server aux mineurs Utilis pour des adultes il est infantilisant Il est souvent utilis tort au sujet des errances de personnes d sorient es Enfin ce terme est d autant moins ad quat que les r sidents en Ehpad sont de par la loi libres d aller et venir sans obligation de pr venir l tablissement Le terme ad quat est sorti l insu de l tablissement de l quipe Le mot int gration op ration par laquelle un individu ou un groupe s incorpore une collectivit n est pas appropri puisque DP effort de l tablissement est plut t de s adapter aux souhaits des r sidents et de r duire le d calage
75. retiens et r unions e R server une partie du document aux commentaires et avis de la personne et ou des familles Proposer a celles ci de les crire e S assurer que ce document est disponible pour l ensemble des professionnels concern s e Pr voir un exemplaire destin a la personne sous format papier avec une police graphique en large vision minimum 12 ou 14 Si la personne le demande ou que son tat le n cessite remettre un exemplaire a la famille e Reporter les objectifs annuels dans le contrat de s jour sous forme d avenant faire signer par la personne ou son repr sentant l gal Le lien avec le projet d tablissement Les principes les modalit s et les proc dures de l accueil de l admission et du projet personnalis figurent dans le projet d tablissement Celui ci assure la coh rence entre les pratiques affich es l organisation de l tablissement et les diff rents textes qui encadrent le fonctionnement L Ehpad est ainsi organis pour assurer chaque r sident un accueil digne et un accompagnement ajust en fonction de ses attentes et de son autonomie Le dialogue avec chaque r sident et avec les familles notamment lors des va luations des projets personnalis s permet de nourrir la r flexion des quipes sur l am lioration de la qualit des prestations Les travaux du conseil de la vie sociale et les enqu tes de satisfaction peuvent tre utilis s pour am liorer accueil et accompa
76. s organis e syst matiquement deux fois par mots faite par la directrice ou son adjointe Il est propos une explication du projet de l tablissement et de visiter les espaces collectifs des locaux de soins et une chambre libre ou occup e si accord du r sident Cette visite collective augmente la richesse des changes car les questions des uns et des autres sont compl mentaires Une plaquette de pr sentation de l tablissement une feuille A4 pli e en 3 et faite par l tablissement lui m me est remise chaque visiteur ILLUSTRATION 2 AM LIORER LA PERCEPTION DE L EHPAD Compte tenu de la nature et des missions des Ehpad les images et repr senta tions du public sont le plus souvent n gatives et renvoient aux peurs de chacun li es la vieillesse au handicap et la d pendance la perte des capacit s intellectuelles et la mort Tout en reconnaissant ces r alit s la direction de l Ehpad peut faire conna tre et valoriser tout ce qui est mis en place pour que les personnes g es accueillies soient reconnues dans leur individualit au del de la maladie et du handicap et gardent leurs pr rogatives de citoyens jusqu la fin de leur vie Enjeux e L am lioration des images et des repr sentations de l Ehpad qu ont les habi tants du territoire e L anticipation de la d cision en permettant la personne d avoir une repr sentation positive de l Ehpad Recommandations e Analyser avec le ma
77. sent e ses voisins de table La ling re passera galement dans la journ e pour se pr senter et expliquer le mode de ramassage du linge sale et quels moments sont ramen s les v tements propres L animatrice passe aussi dans la journ e ou le lendemain pour se pr senter ILLUSTRATION EX TRE VIGILANT LES PREMI RES SEMAINES Enjeux e Le rep rage et l analyse imm diats des ventuelles difficult s d adaptation e Une adaptation rapide de l accompagnement Recommandations e Augmenter la vigilance au moment du coucher en fin de soir e e Echanger avec la personne sur ses ressentis e Rep rer le cheminement de la personne par rapport aux nouveaux aspects de la vie quotidienne les liens tablis avec d autres personnes e Respecter le rythme d appropriation progressive des lieux par la personne e Pr voir une adaptation personnalis e des prestations horaire du petit d jeu ner e Formaliser le recueil des observations diverses afin de faciliter leur analyse e Analyser les informations recueillies et observ es en r union de transmission interdisciplinaire quotidienne ou hebdomadaire Dans cet Ehpad l quipe a construit un outil de recueil des observations des diff rents professionnels pour les deux premi res semaines suivant l entr e des r sidents sous forme de tableau Ce tableau sert ainsi de base l laboration du projet personnalis Il est un des l ments du dossier du r sident
78. sentiel 58 ANNEXES 59 ANNEXE 1 l ments pour l appropriation de la recommandation 60 ANNEXE 2 laboration de la recommandation 63 ANNEXE 3 Les participants 65 4 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De Paccueil de la personne son accompagnement Pr sentation g n rale Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement PR AMBULE L Agence nationale d valuation et de la qualit des tablissements et services sociaux et m dico sociaux Anesm a inscrit dans son programme de travail un programme Qualit de vie en Ehpad La qualit de vie est d finie comme la perception qu a un individu de sa place dans l existence dans le contexte de la culture et du syst me de valeurs dans lesquelles il vit en relation avec ses objectifs ses attentes ses normes et ses inqui tudes OMS 1993 Ce concept renvoie de multiples dimensions tant objectives que subjectives e l tat de sant physique de la personne ses capacit s fonctionnelles e ses sensations somatiques e son tat de sant psychologique e son statut social son environnement relationnel Le concept a pour point central la notion de perception de satisfaction globale du sujet vis a vis du sens g n ral qu il donne au bien tre Cette importance conf r e au point de vue de la personne ajoute a la complexit du concept la qualit de vie est un crit re d appr ciation cens rev tir un ca
79. son domicile et se projeter dans une nouvelle vie e Le suivi de la liste d attente les personnes tant souvent inscrites sur plusieurs listes d attente Recommandations e En cas de liste d attente mettre en place un syst me de rappel syst matique Demander la personne et ou aux proches de tenir inform l tablissement de toute modification de la situation e Rencontrer ensemble la personne et les acteurs du domicile et ou ventuelle ment du centre hospitalier pour assurer la continuit de l accompagnement e Insister sur la n cessit pour la personne de se pr parer aux questions concr tes li es au d m nagement devenir du logement des meubles des bibelots choix des affaires apporter ventuellement v tements Un Ehpad envoie syst matiquement un courrier 6 mois de la demande d entr e pour savoir si la demande est maintenue Si la demande est maintenue il est demand d envoyer une grille AGGIR une grille PATHOS et la derni re ordonnance pour un nouvel examen du dossier ILLUSTRATION Un autre Ehpad d die une infirmi re et une aide soignante aux visites domiaile ou centre hospitalier si n cessaire d s lors qu une demande d admission a t accept e Ce bin me pr pare l arriv e Il faut selon leurs termes que le dossier se transforme en une personne pour cela elles font des visites domicile observent questionnent la personne sur ses h
80. t Anticiper la d cision ne d pend pas seulement de l Ehpad mais la r putation de l tablissement et son int gration dans l environnement la facilitent Permettre aux personnes concern es de se pr parer d cider d entrer ventuel lement dans un Ehpad le moment venu n cessite qu elles soient inform es de l existence de ces structures et de leur r alit et aussi d am liorer l image souvent n gatives de ces tablissements SE FAIRE CONNAITRE DU GRAND PUBLIC L Ehpad est un des l ments de la palette de solutions disponibles pour l aide et l accompagnement des personnes g es d pendantes et de leurs aidants L INFORMATION LE MEILLEUR MOYEN DE LUTTE CONTRE L EXCLUSION L ensemble de la population doit tre inform des difficult s qu prouvent les personnes g es d pendantes Cette information doit tre la plus large possible L ignorance aboutit trop souvent une exclusion qui ne prend pas en compte les capacit s restantes ni les d sirs de la personne L ventail des services et institutions capables de r pondre aux besoins des personnes g es d pendantes est trop souvent m connu m me des professionnels Charte des droits et des libert s de la personne g e d pendante art XIV Enjeux e La connaissance des Ehpad par les habitants du territoire de tous ges pas seulement les plus g s e Lanticipation de la d cision autant que possible m me si les informations ne sont r ellement
81. t les moyens de l tablissement e en expliquant les modalit s de gestion de la liste d attente e en rencontrant les acteurs du domicile afin d assurer la continuit de l accompagnement Mettre profit e en insistant aupr s de la personne et de ses la p riode entre proches sur la n cessit pour elle de se pr parer la d cision d admission aux questions concr tes li es au d m nagement et l entr e meubles v tements bibelots en laborant des documents livret d accueil r glement de fonctionnement adapt s aux personnes et mettant davantage l accent sur les droits et les possibilit s que sur les obligations et les interdits en passant du temps pour commenter le sens des divers outils contrat de s jour conseil de la vie sociale enqu te de satisfaction en remettant un exemplaire du contrat de s jour lire attentivement et qui sera sign l entr e dans la structure sauf cas particulier en rappelant au futur r sident ses droits effectifs au regard de la Charte des droits de la personne accueillie et de ses applications concr tes Informer sur les droits des usagers en expliquant les objectifs et l int r t du projet personnalis et les supports dont les l ments principaux seront consign s dans de ces droits un avenant au contrat de s jour Cette tape commence souvent avant le jour de l entr e dans l tablissement N anmoins quelles que soient les modalit s le jour o
82. tants sur le territoire association de familles groupe de parole organis par un centre hospitalier par un autre Ehpad par un Clic instances thiques Dans un d partement le pr sident d une association en appui des familles des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ou maladies apparent es est l origine d un groupe de r flexion r unissant proches des personnes accompagn es et professionnels Il a t sollicit pour mettre en place un comit d thique ILLUSTRATION Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 27 Une exp rimentation port e par un Clic en partenariat avec deux Ehpad et une association d partementale de familles de personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ou troubles apparent s r unit les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs proches aidants Le but est de leur proposer une stimulation adapt e aux personnes malades et un temps d information et d change pour leur conjoint ILLUSTRATION 4 FACILITER LE DIALOGUE ENTRE LA PERSONNE 28 CONCERN E ET SES PROCHES Pour des raisons vari es la perception du besoin d entr e en Ehpad est parfois diff rente entre la personne pour laquelle une demande est faite et la famille qui fait la demande Le professionnel de l Ehpad qui re oit la demande le plus souvent le directeur de la structure joue alors un r le de tiers La prise de d cision
83. ture de service 8 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Pr sentation g n rale e le maintien des liens sociaux l ext rieur de l tablissement et la cr ation de liens entre r sidents e les relations avec le personnel la prise en compte de la douleur de la souf france morale la qualit d attention port e aux besoins d aide Les l ments concourant la qualit de vie de la personne accueillie en Ehpad se situent donc quatre niveaux distincts et compl mentaires e l accueil dans l tablissement et la construction du projet personnalis e l organisation du cadre de vie et de la vie quotidienne e la vie sociale des r sidents e les interactions entre l tat de sant et la qualit de vie Chacun de ces niveaux fera l objet d une recommandation de bonnes pratiques professionnelles VOLET 1 DE L ACCUEIL DE LA PERSONNE A SON ACCOMPAGNEMENT Cette recommandation porte sur l entr e en Ehpad la pr paration l accueil du r sident l laboration et la mise en uvre de son projet personnalis Compte tenu de la complexit du contexte d crite ci dessus l objectif de cette recommandation est de donner des pistes de r flexion et d action aux profes sionnels Ces pistes sont utiles pour am liorer la qualit de vie des personnes entre le moment de la demande d admission et les premiers mois de vie dans l tablisse ment Plus pr cis ment el
84. u long du s jour e le document qui formalise les informations aux principales tapes de la d marche objectifs modalit s de mise en uvre suivi et valuation Le projet personnalis int gre les diff rents volets de l accompagnement vie quotidienne sociale citoyenne soins soutien psychologique accompagnement de fin de vie La maladie la perte d autonomie la p riode de fin de vie n emp chent pas le projet personnalis car les personnes continuent d avoir des sensations et des sentiments des attentes des souhaits des envies Le projet personnalis permet de poser clairement les termes de la n gociation dans l accompagnement entre le respect de la libert de choix des personnes accueillies et la mission de protection des personnes par l institution La d marche consiste en e un recueil des attentes des personnes et souvent de leur famille e une valuation des besoins et des r ponses possibles par les professionnels e une premi re r union de projet permettant de poser des objectifs et des modalit s d accompagnement valid s par la personne e des r unions r guli res d quipe pluriprofessionnelle cibl es sur les faits saillants e une valuation et une r vision du projet personnalis au moins annuelle et ou lors de modifications importantes de la situation de la personne ORGANISER L EXPRESSION DE LA PERSONNE ET DE SES PROCHES Parfois les personnes elles m mes sont nettement
85. umentaire Maud MOREL Nathalie DUTHEIL Patricia MARIE Revue de litt rature sur la qualit de vie en Ehpad Cabinet L B C Lysette BOUCHER CASTEL Michel CHAUVIERE Philippe DUPRAT Luc ALAVOINE Coordination Th r se HORNEZ chef du service Recommandations Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 63 Coordination ditoriale Dominique LALLEMAND responsable de la Communication et des relations institutionnelles de l Anesm C line DAVID charg e de communication Anesm Analyse juridique La v rification et la conformit juridique de ce document ont t effectu es par Me Olivier POINSOT avocat la Cour charg de cours la facult de droit de Toulouse SCP GRANDJEAN POINSOT BETROM Montpellier H rault 64 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Annexes NIN LES PARTICIPANTS Groupe de travail e Val rie BLONDEL psychologue Ehpad Les Vergers Fondation Caisses d Epargne pour la Solidarit F d ration des tablissements hospitaliers et d aide la personne Fehap Is re e Roselyne CLARHAUT pilote local Maison pour l autonomie et l int gration des malades Alzheimer Maia Val de Marne e Thierry de MONTGOLFIER directeur Ehpad R sidence La Martini re Association Jean Lachenaud Fehap Essonne e Cindy GALMICHE infirmi re coordinatrice Groupe hospitalier Sud Ardennes Servi
86. un essai le droit visiter d autres tablissements la d marche du projet personnalis qui s appuie sur les attentes et la consul tation r guli re des personnes les supports des droits des usagers li s au s jour dans l tablissement le fonctionnement du conseil de la vie sociale CVS les coordonn es de la personne qualifi e quand elle existe les aspects administratifs et financiers permettant aux personnes et aux familles de pr voir le co t du s jour de s organiser en cons quence expli cation du syst me de l aide sociale aide au logement aides ventuelles de certaines mutuelles e Veiller la bonne compr hension de ces informations par la personne g e et ou ses proches reformulation remise de documents crits en gros carac t res possibilit de t l phoner apr s l entretien pour des questions compl mentaires e Faire visiter l tablissement par la personne g e et ou ses proches chambre lieux collectifs locaux professionnels 24 Art L311 3 du code de l Action sociale et des familles 25 Art L3212 1 du code de la Sant publique 26 L article L311 5 du CASF pr voit que le repr sentant de l tat et le pr sident du conseil g n ral tablissent une liste de personnes qualifi es auxquelles les usagers peuvent faire appel pour faire valoir leurs droits Qualit de vie en Ehpad volet 1 De Vaccueil de la personne son accompagnement 23 Dans cet Ehpad
87. unions trimestrielles du Clic r unissant les acteurs g rontologiques ont lieu tour de r le dans les diff rentes structures partenaires centre hospitalier dispensaire Ehpad service de soins et d aide mairie La cuisine de l Ehpad fabrique galement les repas pour les services de portage de repas domicile La livraison des repas est effectu e par du personnel municipal qui de fait devient un lien tr s actif entre Ehpad et les personnes g es domicile ILLUSTRATION D finir et faire vivre les liens de partenariat Enjeux e L identification des personnes en situation pr caire de maintien domicile rep rage de situations potentiellement dangereuses pour elles et ou leurs proches e Laide et le soutien de la personne g e dans sa r flexion et l laboration d un projet alternatif au domicile e La simplification des d marches de demandes d entr e en Ehpad e La possibilit pour les r sidents de garder des liens avec leur m decin traitant s ils le souhaitent 18 Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement Lanticipation de la d cision e La possibilit pour les personnes g es r sidentes de l Ehpad ou non de poursuivre ou avoir des activit s sociales e L acc s a des prestations non assur es au sein de l Ehpad biblioth que acti vit s culturelles e L am lioration de la qualit globale des actions et du projet d tablissement
88. ure hospitalisation hors situation d urgence n cessitent syst matique ment la tenue d une r union de projet pr c d e d une r union d quipe des professionnels concern s Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 55 Mais en dehors de ce cas pour chaque r sident la discussion et l valuation approfondie de sa situation de ses attentes et du projet qui en d coule est recommand e au moins une fois par an Enjeux e L analyse de l volution des besoins des attentes et de la pertinence des r ponses apport es pour les r sidents apparemment stables e L laboration de l avenant au contrat de s jour Recommandations e Planifier un bilan par chaque professionnel concern des objectifs fix s sur les diff rents volets de l accompagnement autonomie pour les actes de la vie quotidienne sant vie sociale droits e Pr voir une r union interdisciplinaire plus longue pour pr parer l valuation en analysant collectivement les bilans des diff rents professionnels e Organiser concr tement la r union d valuation convier la personne et ventuellement son repr sentant l gal en expli quant les objectifs de la r union convier la famille si le r sident en est d accord ou si son tat le n cessite le coordonnateur se r serve toujours un temps en t te t te avec la per sonne inviter des partenaires importants pour la personne
89. ximum d acteurs professionnels de l Ehpad partenaires ext rieurs r sidents proches b n voles les images ventuellement n ga 10 Maison pour l autonomie et l int gration des malades Alzheimer 11 Centre communal d action sociale Qualit de vie en Ehpad volet 1 De l accueil de la personne son accompagnement 13 tives li es au nom de l tablissement son histoire son environnement physique son architecture e Faire remonter aux instances concern es les propositions de modifications ventuelles e R fl chir collectivement a l utilisation fr quente de certains mots incorrects por teurs de messages faux et n gatifs placement fugue int gration e Contrecarrer dans les pr sentations crites et orales de l tablissement les ima ges n gatives qui peuvent contribuer celle d institution maltraitante lieu d abandon insister sur les modalit s d accueil et de visites des familles des amis sur le nombre de personnes recevant des visites sur l organisation du b n volat mouroir sans nier que la majorit des personnes vont y d c der infor mer sur la politique d accompagnement de fin de vie des r sidents de leurs proches et les moyens y aff rant projet d tablissement formation du per sonnel conventions avec structures ou personnes ressources t moignages de familles sur le respect des choix la qualit de l accompagnement

Qualité de vie en Ehpad (volet 1) - Anesm

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Qualit&eacute; de vie en Ehpad (volet 1) - Anesm

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Qualité de vie en Ehpad (volet 1) - Anesm