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Guide meunerie juillet 2011 2

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1. Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 9 135 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 10 135 1 re partie Description du secteur industriel 1 Description du secteur industriel Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 11 135 1 re partie Description du secteur industriel 1 1 Les Statistiques Nationales La fiche Statistique de l ANMF publi e chaque ann e permet de mettre jour ce paragraphe elle est disponible sur le site www meuneriefrancaise com Les chiffres de la meunerie en 2009 454 unit s de production 5 69 millions de tonnes de bl utilis es 4 42 millions de tonnes de farine produites dont 661 605 tonnes l export 1 9 milliard d euros de chiffre d affaires dont 208 millions d euros l export 6 240 emplois La structure de la profession Avec 454 moulins en activit en 2009 la meunerie fran aise regroupe aujourd hui deux grands types d entreprises d une part un r seau d entreprises familiales petites et moyennes dont la zone d influence s tend sur un territoire limit quelques d partements d autre part quelques grandes entreprises dont les unit s de production sont r parties sur plusieurs r gions Le nombre lev d unit s de production et leur diversit en taille permettent l activit meuni
2. Petits volumes Panneaux d ouverture l gers qui font office d vent Les appareils tels que les brosses sons les d tacheurs ou les d sinsectiseurs peuvent tre analys s de fa on comparable aux appareils cylindres Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 125 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Plansichters Il existe diff rentes tailles de plansichters Types d appareils Plansich ters D viation s Dangereuse s D charge d lectricit statique Causes possibles Absence de mise la terre Cons quences pr visibles Source d ignition faible Exemples de barri res de s curit Mise la terre des b tis Electricit Mat riel lectrique inadapt ou hors norme D faillance des liaisons Source d ignition Les installations sont r duites au stricte n cessaire Elles r pondent la r glementation ATEX Elles font l objet d une v rification annuelle par un organisme agr Bris rupture de pi ce Rupture de rotin Fatigue d assemblage Rupture d crochement des manches amonts ou avales Source d ignition Cr ation d une ATEX environnante Plan de maintenance C bles de suspension de s curit Contr leur de rotation Capteurs de fuite sous le plansichter Assurer la connexion des manches mont es solidem
3. Cons quences pr visibles Source d ignition faible Exemples de barri res de s curit Les quipements sont reli s la terre Les sangles sont conformes la norme NF EN 20 284 antistatique afin de limiter l accumulation de charges lectrostatiques Mauvaise tension d port rupture de sangle Frottement de la bande Usure Surcharge Mauvaise tension de bande D port de bande Echauffement structurel Feux de bandes Contr le auditif claquement si faible tension Les l vateurs sont quip s de contr leurs de rotation asservis au fonctionnement de l installation et reli s une alarme visuelle facultatif et de capteurs de d port de sangles si d bit gt 200 t h ou hauteur gt 30 m Les sangles sont r sistantes la flamme afin de limiter la propagation du feu conforme la norme NF EN 20 340 Frottements m can Godets B ti Roulements paliers Mauvaise tension de bande Mauvais r glage de la bavette dans la t te d l vateur Production d tincelles Bourrage Maintenance et r glages Les l vateurs sont quip s de contr leurs de rotation asservis au fonctionnement de l installation et reli s une alarme visuelle facultatif Les mat riaux de constitution des godets peuvent tre non tincelants fer doux Les paliers sont situ s l ext rieur 0 Emission de Poussi res Hauteur de chute des produits Bourra
4. D charge d lectricit statique D faut de mise la terre Source d ignition faible Les quipements appareils et masses m talliques sont mis la terre Les polyesters arm s sont tr s sensibles aux d charges d lectricit statique Flamme vive Intervention ext rieure maintenance entreprise etc Incendie et ou explosion Consignes d interdiction de fumer Permis de feu permis d intervention Plan de pr vention pour les entreprises ext rieures Utilisation de baladeuses ATEX Auto chauffement de la farine Farine tuv e stock e chaude Auto Inflammation D gagement de gaz combustible Thermom trie si farine stock e chaude TC gt 70 Diam tre des cellules de stockage inf rieur la taille critique 12 m Temps de stockage r duit Emission de Poussi res uniquement en phase de remplissage Hauteur de chute des produits Cr ation d une ATEX environnante Les trappes des cellules sont tanches La cellule est en aspiration au cours de son chargement par l interm diaire des moyens de manutention Explosion Conjonction du point avec l un des 3 premiers D sordre graves destruction partielle Les installations lectriques sont inexistantes dans les cellules farine Eviter les interconnexions entre les cellules d couplage clapets Mise en place d vents d explosion si l analyse de risques l
5. clairage et d autres circuits Utilisation de canalisations tanches la poussi re Utilisation de mat riel d un degr de protection minimum IP 5x suffisamment tanche aux poussi res utilisation de baladeuses traditionnelles pour v rifier le niveau des grains dans les silos est strictement interdite On pourra utiliser un t l m tre une sonde poids ou une sonde avec contacteurs en s assurant de la compatibilit de l quipement avec la zone risque d termin __ contr le annuel des tableaux lectriques par thermographie infra rouge R gle APSAD 19 barri re organisationnelle de s curit n 8 v rification de l ad quation du mat riel lectrique des zones ATEX contr le p riodique des installations lectriques barri re organisationnelle de s curit n7 temp rature de surface garantie sur les quipements susceptibles de s chauffer 6 1 1 4 Eliminer les chauffements d origine m canique Un programme de maintenance syst matique des installations pr cisant la fr quence des v rifications et la m thodologie des op rations d entretien peut tre mis en place notamment concernant amp Les courroies de transmission Elles doivent tre v rifi es r guli rement et chang es si n cessaire La qualit de la courroie ou de la sangle sera d termin e en fonction des risques identifi s La norme NF EN 12882 propose un classement des bandes selon leur degr de s curit
6. en terme d inflammation de la bande de propagation de la flamme et d inflammation au frottement amp Les bourrages Le bourrage d un mauvais transfert du produit a pour effet de mettre en pression les conduits de la machine concern e Cela devrait entra ner un arr t du syst me soit par un contact lectrique sur une trappe appropri sonde capacitive et contr leur de rotation soit par une disjonction du moteur par surintensit barri re technique de s curit n15 amp L usure des paliers roulements Les vitesses de rotation engendrent une usure des roulements progressive Avant qu un roulement soit d fectueux il se manifeste par des fr quences caract ristiques qui indiquent son tat d usure Une maintenance pr ventive peut tre mise en place au prorata barri re organisationnelle de s curit n 5 Tous les paliers roulement sont situ s de pr f rence l ext rieur des machines barri re technique de s curit n 4 Cf guide silos amp Les l vateurs Les l vateurs peuvent tre l objet d chauffements m caniques Un patinage au niveau du tambour du moteur entra ne une d tente des courroies et peut provoquer un chauffement Les courroies peuvent frotter sur les carters et provoquer galement un chauffement Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 84 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques e
7. l autorisation d exploiter Contrairement aux installations soumises d claration l exploitation ne peut commencer avant que l autorisation ait t accord e par arr t pr fectoral Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 24 135 2 partie Partie introductive R glementation Les rubriques 2160 et 2260 La meunerie est concern e principalement par 2 rubriques des installations class es La rubrique 2160 Silos et installations de stockage de c r ales grains produits alimentaires ou tout produit organique d gageant des poussi res inflammables dont le classement est le suivant Si le volume total de stockage est Classement des entreprises Sup rieur 15 000 m Autorisation Sup rieur 5000 m mais inf rieur ou gal D claration 15 000 m Inf rieur ou gal 5 000 m Non class La r glementation des installations soumises autorisation au titre de la rubrique 2160 est prescrite par l Arr t du 23 f vrier 2007 relatif la pr vention des risques pr sent s par les silos de c r ales de grains de produits alimentaires ou de tous autres produits organiques d gageant des poussi res inflammables La r glementation des installations soumises d claration au titre de la rubrique 2160 est prescrite par l Arr t type du 29 d cembre 1998 Silos et installations de stockage de c r ales grains produits a
8. ordre de quelques centaines de La d termination de cette temp rature est pertinente en ce qui concerne le choix des temp ratures maximales de surface des corps chauff s ou des temp ratures de fonctionnement des proc d s la temp rature de surface doit alors tre inf rieure la TAI couche 75 M thode L analyse de la TAI en couche a t bas e sur la norme CEI 1241 2 1 partie 2 M thode A La temp rature d auto inflammation en couche a t d termin e pour une couche de produit d une paisseur de 5mm 4 1 5 Limite inf rieure d explosivit LIE D finition et m thode La Limite inf rieure d explosivit LIE est la concentration minimale dans le m lange en dessous de laquelle celui ci ne peut pas tre enflamm Dans l tude GAM 2002 la LIE a t mesur e dans une sph re de 20 litres entour e d une poche d eau dans laquelle un nuage de poussi re est mis en pr sence d une source d inflammation Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 49 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits 500 J Cette proc dure est r p t e diff rentes concentrations de poussi re afin de d terminer la concentration laquelle la pression mesur e n exc de pas celle obtenue pour la source d inflammation seule Le test a t r p t deux fois cette concentration afin de confirmer qu il n y avait
9. tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 73 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 3 5 Cas g n ral de sc nario d explosion de poussi res Equipement Local contigu Ruine des installations a ffet de pression zones Z1 et Z2 12 D charge pee d lectricit statique F PP 3451315 Usure non ma tris e frottement m canique Pen bris rupture Source d ignition a 678 D viation lectrique i Hi l 121314 Flamme vive H D gradation du Comburant air volume local initial i Eff X i Apport de Mati res A et dxXpression combustibles Z bl s Issues i x f Farines Pou i res d g t ou P Effet de l nuag ken qantit f projection suffisante Qur former f Propagation du Ms de flamme dans les volumes voisins Hexagone de Projection de l explosion ssiles Explosion primaire dans l quipement A Existence de Concentration en Poussi res LE na combustibles poussi res gt LIE Formation d ATEX D faut ou perte de pi Local contenant rendement de l quipement l aspiration LISTE DES BARRIERES DE SECURITE TYPES D EVENEMENTS Classe de probabilit 1 Mise la terre des quipements 11 JAsservissement aspiration marche des quipements de manutention Ev t bable B 2 Mat riaux
10. un des 3 premiers D chirures jambes et ou t te pieds d l vateur Dans cet exemple o l on ne tient compte d aucune barri re de s curit les risques de feux de bandes et d explosion apparaissent en criticit 3 C est un risque inacceptable qui doit faire l objet de corrections Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 64 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 2 tape proposition d am lioration El vateur godets Produits de la mouture farine poussi res remoulages Sons fins D charge d lectricit statique Absence de mise la terre Source d ignition faible Les quipements sont reli s la terre Les sangles sont conformes la norme NF EN 20 284 antistatique afin de limiter l accumulation de charges lectrostatiques Mauvaise tension d port rupture de sangle Frottement de la bande Usure Surcharge Mauvaise tension de bande D port de bande Echauffement structurel Feux de bandes Les l vateurs sont quip s de contr leurs de rotation asservis au fonctionnement de l installation Les sangles sont r sistantes la flamme afin de limiter la propagation du feu conforme la norme NF EN 20 340 Frottements m can Godets B ti Mauvaise tension de bande Production d tincelles Les mat riaux de constitution des godets sont n
11. Dans les locaux de l tablissement susceptibles d tre l origine d un incendie identifi s dans l tude de dangers les installations lectriques y compris les canalisations sont conformes aux prescriptions de l article 422 de la norme NF C 15 100 version novembre 2008 Les installations sont efficacement prot g es contre les risques li s aux effets de l lectricit statique des courants vagabonds et de la foudre Les appareils et syst mes de protection susceptibles d tre l origine d explosions notamment lorsqu ils ont t identifi s dans l tude de dangers au minimum appartiennent aux cat gories 1D 2D ou 3D pour le groupe d appareils II la lettre D concernant les atmosph res explosives dues la pr sence de poussi res telles que d finies dans le d cret du 19 novembre 1996 susvis ou disposent d une tanch it correspondant un indice de protection IP 5X minimum enveloppes prot g es contre les poussi res dans le cas de poussi res isolantes norme NF 60 529 et poss dent une temp rature de surface au plus gale au minimum des deux tiers de la temp rature d inflammation en nuage et de la temp rature d inflammation en couche de 5 mm diminu e de 75 oC L exploitant tient la disposition de l inspection des installations class es un rapport annuel Ce rapport est constitu des pi ces suivantes lavis d un organisme comp tent sur
12. comparer celui des c r ales dont elles sont issues qui est de 600 850 kg m La dimension des poussi res est galement tr s variable de 1 400 um Les particules les plus grosses sup rieures 200 um pr sentent moins de risque d explosion Plus les particules sont fines donc leur surface sp cifique grande et plus les poussi res deviennent explosives Le diam tre m dian des farines et des poussi res en meunerie est pr sent au paragraphe 4 2 gt Condition N3 Source d ignition Les principales sources d inflammation pouvant tre rencontr es dans nos tablissements sont les m mes que celles num r es ci avant pour le risque incendie au 3 4 1 1 condition N3 On y rajoutera la possibilit de l lectricit statique si l nergie de cette source atteint le seuil minimum d inflammation 300mJ pour la farine panifiable En En millijoules millijoules L EMI l nergie minimum d inflammation d un produit est le niveau d nergie minimale qu une tincelle lectrique doit d livrer pour tre capable d enflammer un produit sous la forme de nuage de poussi res EMI d un produit Absence d inflammation Cas N 1 Cas N 2 Diff rentes nergies de d charge d lectricit statique Si l nergie d une tincelle atteint le seuil minimum d inflammation ou si on d passe la temp rature d auto inflammation du produit alors il y a un risque d explosion cf paragraphe 4
13. en charge pour de longues p riodes un travail des produits haut d bit de transfert de 100 500 tonnes heure une gestion de la poussi re comme mati re premi re et non comme d chet une pr sence sur un m me site de plusieurs types de c r ales notamment les ol agineux les produits amylac s une fr quence importante dans la fabrication de produits amylac s due la d shydratation des produits pour des raisons de conservation et ou de transformation qui atteignent parfois des taux d humidit tr s faibles voire nuls L industrie de la meunerie pr sente des caract ristiques d exploitation diff rentes et par cons quent se distingue ais ment en terme de fr quence et de gravit vis vis des risques voqu s Elle s identifie en particulier par des volumes de stockage fractionn distinct et de moindre volume lt 15 000 m En amont le stockage des bl s n est que de 10 20 jours de production des d bits de transfert des produits homog nes constants et faible entre 20 et 40 t h un traitement industriel qui ne s applique qu un produit unique le bl avec pour seul but la transformation du bl en farine Pour ce faire celui ci doit r pondre des crit res qualitatifs rigoureux taux d humidit propret L limination de la poussi re est imp rative et le nettoyage des bl s est la 1 n cessit Il est directement int gr au process une faible d s
14. es destin es l exportation voire jusqu 7 pour certaines utilisations En aucun cas la teneur en eau des farines commercialis es mesur e par la m thode AFNOR NF V 03 701 n est sup rieure 16 Teneur en prot ines La teneur en prot ines des farines de bl destin es la fabrication de produits de cuisson base de c r ales varie de 7 15 environ exprim en azote multipli par 5 7 et rapport la mati re s che de la farine La teneur en prot ines des farines peut tre augment e par l adjonction de gluten de bl taux de prot ines compris entre 70 et 80 La teneur en prot ines des farines peut tre diminu e par des process qui interviennent au cours ou la suite de la mouture 1 3 3 Les ingr dients Plusieurs cat gories d ingr dients sont utilis es en meunerie les additifs E300 principalement les auxiliaires technologiques enzymes les succ dan s farine de f ve farine de malt de bl farine de soja le gluten teneur en prot ines 70 80 teneur en eau 6 l amidon 1 3 4 Les Coproduits ou issues D finition Les co produits de meunerie sont d finis par un accord interprofessionnel sign par l ANMF le SNIA et le SYNCOPAC et en vigueur depuis le 1 janvier 2005 Son de bl Co produit obtenu lors de la fabrication de farine partir de grains de bl ou d peautre d cortiqu pr alablement nettoy s Il est constitu principalement de fr
15. es en Meunerie juillet 2011 8 135 REMERCIEMENTS L Association Nationale de la Meunerie Fran aise tient remercier les membres du groupe de travail Installations Class es amp ATEX qui se sont r unis entre d cembre 2004 et mai 2010 M Sauvestre Moulin de l Evre M Authie Gers Farine M Florin Nutrixo M Gilles Amo Mme Guerret Moulin Gueguen M Erler Moulins Soufflet les r dacteurs de ce document Mme Souply et M P rardel permanents de l ANMF Melle Cerretto stagiaire et tout ceux qui ont contribu l laboration de ce guide notamment MM L del et Reimeringer de l INERIS qui ont particip trois r unions de travail en vue d attirer l attention du groupe de travail sur des points qui n cessitaient d tre revus approfondis ou justifi s et pilot l tude des caract ristiques d inflammabilit et d explosivit d une farine T55 command e par l ANMF et r alis e par leurs laboratoires M Bourbon consultant et M Sevestre Diagram qui ont t consult s en tant qu experts en meunerie et ont particip une r union de travail M Merlier de la F d ration Fran aise des Soci t s d Assurance FFSA qui a t consult pour la r daction de ce guide M Petit de l INRS qui a galement t consult pour la r daction de ce document Olivier Dereu et Jacques Collet Socotec industrie qui ont r alis la tierce expertise de ce Guide
16. es sur les chantillons suivants pr lev s dans un moulin diff rentes granulom tries Farine blanche panifiable telle que re ue et lt 63 um Farine biscuiti re lt 90 pm Farine thermis e lt 90 um Farine compl te telle que re ue Gluten lt 63 um Issues de bl telles que re ues et lt 250 um Poussi re de bl lt 125 um Poussi re d aspiration de bl lt 125 um Poussi re de filtre de nettoyeur lt 38 um 4 2 1 2 R sultats Les analyses ont t r alis es sur les chantillons suivants diff rentes granulom tries 0 O 2 2 c x lt o Zo o o 2 Q _ D D g ke ES 8 k D 8 S 3 W 92 sy E 33 58 o E x FER 8 lt CE 5 Z c a OK SE T gE S 5 a os O O um um mJ bar bar m oc C g m sec Farine 500 blanche 13 4 63 90 gt 1000 6 8 68 St1 430 gt 450 510 1 panifiable Farine blanche 13 4 lt 63 gt 1000 6 9 65 St1 430 gt 450 panifiable Farine biscuiti re 13 1 90 125 lt 90 gt 1000 7 5 91 St1 Farine 300 ihermisgs 6 6 63 90 lt 90 1000 7 8 100 St1 1 Farine compl te 12 9 63 90 gt 1000 6 8 53 St1 430 Poussi re 300 de bl 12 9 90 125 lt 125 1000 7 7 105 Sti Gluten 6 7 38 63 lt 63 30 100 6 8 146 St1 470 390 Issues de 500 bl 13 5 125 gt 1000 6 6 79 510 gt 450 1 R AS lt 250 gt 1000 7 0 69 Sti 470 gt 450 Poussi re 300 d aspiration 11 5 63 90 lt 38 10
17. es sur un registre tenu la disposition de l inspection des installations class es Le nettoyage est r alis l aide d appareils qui pr sentent toutes les garanties de s curit n cessaires pour viter l incendie et l explosion L utilisation de balais ou d air comprim ne se produit qu titre exceptionnel et fait l objet de consignes particuli res Art 16 L exploitant s assure p riodiquement que les conditions de stockage des produits dur e taux d humidit temp rature etc n entra nent pas des d gagements de gaz inflammables et de risques d auto chauffement La temp rature des produits stock s susceptibles de fermenter est contr l e par des syst mes de surveillance appropri s et adapt s aux installations et correctement r partis Dans ce cas les relev s de temp rature donnent lieu un enregistrement Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 105 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 Art 17 Les filtres manche identifi s par l tude de dangers comme pouvant tre l origine d un accident majeur sont prot g s par des vents sauf impossibilit technique qui dans la mesure du possible ne d bouchent pas sur des zones o peuvent circuler des personnes qu il s agisse du personnel du site ou des riverains Les syst mes de d poussi rage et de transport des produits sont con us de mani re
18. lectricit ou d utilit s 34 3 2 3 6 CONCUSSION D ee 34 3 4 Caract risation du potentiel de danger d incendie 35 3 4 1 M canisme et effets de la survenance d un incendie 35 3 4 1 1 D veloppement d un incendie ss 35 3 4 1 2 Effets de la survenance d un incendie 36 3 4 2 Zones risque INCendie issrnnieen Re nn Sn nee ee en au 37 3 4 8 Quantification du potentiel de danger d incendie ssesssessseerneeesseerrrrrrnnrssrrrrrrrre 37 3 5 Caract risation du potentiel de danger d explosion n 38 3 5 1 M canismes et effets de la survenance d une explosion 38 3 5 1 1 M canisme des explosions de poussi res de c r ales 38 3 5 1 2 Effets de la survenance d une explosion de poussi re 40 3 5 2 Zones risque d explosion de poussi res 42 3 5 3 Zone risque d explosion de gaz ou de carburants 42 3 5 4 Quantification du potentiel de danger d explosion 42 3 5 4 1 Quantification des effets de pression 42 3 5 4 2 Distance d ensevelissement sous le produit 44 3 6 Caract risation du potentiel de danger d auto chauffement des produits 44 3 6 1 M canisme de lauto chauffement ss 44 3 6 2 Cons quences maximalistes d un auto chauffement 44 3 7 R duction des potentiel
19. non non Combustion locale ou combustion lente l g re 3 propagation oui Incandescence ou d composition lente sans flamme une flamme rapide sans flamme 4 1 8 Taille critique des silos D finition et m thode Des essais en tuves isothermes permettent de d terminer la temp rature critique d auto inflammation de volumes cubiques croissants d un combustible solide Lorsque le volume des r cipients cubiques augmente la temp rature minimale d auto inflammation diminue et il est possible d extrapoler jusqu un volume de stockage plus important 4 19 Analyse thermique diff rentielle et analyse thermogravim trique D finition et m thode La comparaison des temp ratures et des masses d un chantillon de farine et d un t moin inerte plac s dans un four temp rature ambiante dont on l ve la temp rature de 5 C min permet de mettre en vidence de fa on semi quantitative tout ph nom ne endo ou exothermique qui pourrait se produire au cours du chauffage Cette analyse d termine la r activit de la farine du point de vue de l auto chauffement Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 50 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits 4 2 Caract ristiques d explosivit et d inflammabilit des produits de meunerie 4 2 1 Etude GAM 2002 4 2 1 1 Echantillons test s Les analyses ont t r alis
20. r comme improbable et donc l emplacement hors zone explosible Pour chacune des atmosph res explosibles retenues il faut d terminer dans quelle zone elle doit tre class e parmi les 3 d finies par la r glementation Zone 20 emplacement o une atmosph re explosive sous forme d un nuage de poussi res combustibles est pr sente dans l air en permanence pendant de longues p riodes ou fr quemment Zone 21 emplacement o une atmosph re explosive sous forme d un nuage de poussi res combustibles est susceptible de se pr senter occasionnellement en fonctionnement normal Zone 22 emplacement o une atmosph re explosive sous forme d un nuage de poussi res combustibles n est pas susceptible de se pr senter en fonctionnement normal ou si elle se pr sente n anmoins n est que de courte dur e Dans ce document nous d cidons d appr cier les termes de classement comme suit Zones Termes r glementaires Quantifications choisies En permanence Sans interruption 24 h 24 amp 365 j an 20 longue p riode Sup rieur 1000 h soit plus d un mois et 2 fr quemment Tous les jours 24 occasionnellement en Pour un fonctionnement continu 1 2 fois fonctionnement normal semaine pas susceptible de se former en Peut se former en fonctionnement anormal ou en 22 fonctionnement normal cas de dysfonctionnement de courte dur e Inf rieure 1 heure Si les zones ont t
21. re de s exercer sur l ensemble du territoire fran ais O Structure de la profession par entreprises en activit en 2009 rayon d activit et crasement er 4 entreprises 12 entreprises 62 entreprises 302 entreprises 49 moulins 35 moulins 67 moulins 303 moulins 3 27 Mt 1 15 Mt 0 92 Mt 0 35 M 80 a Entreprises 60 a Moulins 40 Ecrasement Gii en Mt 0 Sources ANMF Fi Rayon d activit Rayon d activit Rayon Rayon d activit ranceAgriMer national multir gional d activit r gional d partemental gt 300 000 t gt 50 000 gt 5000t lt 5000 et lt 300 000 t et lt 50 000 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 12 135 1 re partie Description du secteur industriel Les d bouch s de la farine Total 2008 4 02 Mt Panification 2008 Industries utilisatrices Alimentation animale et amidonnerie 2009 Sachets 0 20 40 60 80 100 Parts de march de la panification Boulangerie artisanale n gociants importations de farine prorata mixes inclus Boulangerie industrielle frais et surgel s importations de farine hors exportation Ateliers de boulangeries en grandes surfaces prorata mixes inclus Importations de pain Secteur public Total march int rieur 2009 3 045 millions de tonnes de pain Sources ANMF Inra Douanes La r partition des installations class es en m
22. 0 50 Type Gruau 45 avec W gt 220 G 2 19 Prot ines 2 11 0 50 0 60 Type Gruau 55 avec W gt 220 G gt 19 Prot ines gt 11 5 Granulom trie des farines La farine passe g n ralement au travers d un tamis de 200 um mais si l on y regarde de plus pr s la granulom trie des farines est tr s variable une farine peut comporter 65 de fraction de 0 40 um et une autre peut n en comporter que 20 La granulom trie des farines totales et des passages peut se trouver modifi e par plusieurs facteurs Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 20 135 1 re partie Description du secteur industriel fin de campagne c r ali re variation d humidit des bl s travaill s changement de d bit horaire du moulin surface de blutage compar e au d bit du moulin par 24 heures r partition de la surface blutante dans le diagramme choix des num ros de tamis farine charge des cylindres lisses de t te de plus certaines farines peuvent tre rebroy es Densit La farine a une densit moyenne de 0 5 Cependant en raison de la facult du produit pourvoir se tasser la densit de la farine stock e peut aller jusqu 0 75 Teneur en eau La teneur en eau des farines varie de 15 16 en fin de mouture La teneur en eau est de l ordre de 14 15 pour les farines livr es en m tropole et de 13 14 pour les farines tuv
23. 1 2 2 Risque logistique li s la circulation externe au site Les axes routiers ferr s a riens et fluviaux peuvent repr senter un potentiel de dangers de par l importance du trafic et des produits circulants On ne retiendra le risque a rien que si l tablissement est explicitement dans l axe de d collage le risque fluvial que dans le cas de canaux grand gabarit 3 1 2 3 Risques li s aux actes de malveillance Les risques li s aux actes de malveillance sont variables sabotage vol d gradation incendie Les personnes responsables de ces actes peuvent tre internes ou externes au site Ces actes peuvent tre volontaires ou non ventuellement cons cutifs une n gligence d une personne s tant introduite sur le site 3 1 2 Identification des proximit s sensibles cibles Les l ments pr sents dans l environnement du site constituent des cibles prot ger zones d habitation par exemple vis vis des accidents majeurs pouvant survenir On s attachera principalement recenser les l ments vuln rables autour de l tablissement _ Urbanisation zones d habitations ou Etablissements Recevant du Public ERP dans le voisinage de l tablissement pr sence d autres tablissements industriels proximit Infrastructures voies de circulation canalisations et nergies __ Environnement naturel zones prot g es cours d eau nappes phr atiques Equipements dangereux int
24. 16 6 1 1 6 Syst mes de d poussi rages et de l asservissement des installations de manutention au syst me Article 17 6 1 2 2 6 1 2 3 d aspiration Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 98 135 8 Annexes Sommaire des annexes Annexe 1 Arr t du 18 f vrier 2010 relatif aux prescriptions g n rales applicables aux ICPE soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 Annexe 2 Guide ATEX 1 partie Annexe 3 Graphique d termination de la dimension critique d un stockage de farine en fonction de la temp rature Annexe 4 Exemples de dispositifs de s curit pouvant tre mis en place sur le mat riel de meunerie Annexe 5 Exemples de mesures de pr vention pouvant tre mis en place chaque tape du process de meunerie Annexe 6 Exemple de liste non exhaustive de contr les effectuer en marche normale Annexe 7 Exemple de Permis de Feu Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 99 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 100 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 Arr t du 18 f vrier 2010 relatif la pr vention des risques accidentels pr sent s par certaines installations class es pour la protection de l environnement soumises autorisation sous la r
25. 2 gt Condition N Mise en suspension du combustible Les nuages de poussi res peuvent tre cr s par mise en suspension lente ou rapide dans l air de poussi res dispos es en couches courant d air souffle d une d flagration initiale lors des traitements de mati res broyage de leur transport pneumatique en particulier de manutentions vidanges ou remplissages de silos pelletage La stabilit des nuages d pend de la densit des poussi res de leur coh sion de leur forme de leur humidit et de leurs dimensions Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 39 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers gt Condition N Domaine d explosivit Le m lange air poussi res doit tre en quantit susceptible de s enflammer c est dire compris entre une Limite Inf rieure d Explosivit LIE trop pauvre en combustible et une Limite Sup rieure d Exposivit LSE trop riche en combustible La LSE n est g n ralement pas exploit e pour le risque d explosion de poussi res du fait de la s dimentation de celles ci _ Combustible La LIE limite inf rieure d explosivit d un gaz de vapeurs ou de poussi res dans l air est la 100 concentration minimale dans le m lange en dessous de laquelle celui ci ne peut tre enflamm 0 Domaine m D d explosivit La LSE limite sup rieure d
26. 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 2 4 Exemple d analyse de risques en l absence de tout dispositif de s curit cas d cole Un exemple d analyse de risques r alis e sur un l vateur produits de mouture est pr sent ci dessous Dans cet exemple nous avons consid r dans la 1 tape de l analyse que l l vateur ne disposait d aucune barri re de s curit cas d cole La 2 tape propose des am liorations permettant de diminuer la criticit gr ce des barri res de s curit en place Pour l analyse d autres mat riels on pourra s inspirer de l annexe 4 qui pr sente des exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie 1 tape analyse de l existant Moulin El vateur godets Produits de la mouture farine poussi res remoulages Sons fins D charge d lectricit statique Absence de mise la terre Source d ignition faible Mauvaise tension d port rupture de sangle Frottement de la bande Usure Surcharge Mauvaise tension de bande D port de bande Echauffement structurel Feux de bandes Frottements m can Godets B ti Mauvaise tension de bande Production d tincelles Emission de Poussi res Hauteur de chute des produits Bourrage Cr ation d une ATmosph re Explosible interne Explosion Conjonction du point avec l
27. 5 2 3 3 Proposition d am lioration 2 tape A partir des grilles de l tape 1 reprendre imp rativement les criticit s 3 du tableau pr c dent ventuellement les criticit s 2 Analyser les raisons ayant influenc e pour telle ou telle fr quence et ou gravit provoquant ainsi une criticit 3 ou 2 Rechercher les dispositifs de s curit mettre en place Des solutions techniques et ou organisationnelles sont propos es au Chapitre 6 Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie R valuer une gravit G2 en fonction du tableau chelle de cotation de la gravit gt pour chacun de ces quipements nouvelle situation envisag e pour l quipement R valuer la fr quence F2 en fonction du tableau chelle de cotation de la fr quence et de l exp rience connue pour ce type d am lioration D terminer la criticit C2 hypoth tique suite la ou aux mesure s prise s Ces l ments sont report s dans le tableau suivant Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 62 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 2 tape Proposition d am lioration Toutes les cases gris es sont la reprise des l ments de la 1 tape analyse de l existant Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 63 135
28. On appelle issues les sons et les remoulages Toutes les issues sont collect es puis soit ventuellement cub es en Pellets soit vendues en l tat avec un broyage ventuel Les issues cuber sont pes es et transf r es par transport pneumatique vers la presse granuler type alimentation du b tail avec r serve m langeuse en amont Cette r serve re oit aussi les d chets du nettoyage et les poussi res des bl s aspir s en cours de manutention La granulation est faite avec injection d eau ou de vapeur Un refroidisseur du type contre courant dot d un syst me d aspiration avec filtration d air avant rejet l ext rieur est implant en dessous de la presse afin de refroidir les produits Les pellets sont repris par transporteur m canique ou pneumatique pour tre stock s en vrac dans une cellule puis exp di s la demande dans les boisseaux du poste de chargement camions De part leur structure bouchons et leur taux d humidit 15 ce sont des produits qui s av rent tre peu g n rateurs de poussi res Les sons et remoulages vendus en l tat sont collect s en sortie du moulin ventuellement broy s puis pes s et transf r s vers les cellules sp cialis es Les sons et les remoulages ont des densit s comprises entre 0 3 et 0 5 1 2 8 Traitement de la farine 1 2 7 1 L ensachage des farines et la palettisation automatique des farines Une partie des farines vrac en silos est
29. Plan d Occupation des Sols POS II comprend notamment les parties le Plan de Pr vention du Risque Inondation PPRI Le principe d urbanisation est divis en cinq zones verte ciel bleue orange et rouge Le r glement d finit pour chacune des zones les mesures d interdiction et les prescriptions qui y sont applicables Il d finit notamment les dispositions prendre pour viter de faire obstacle l coulement des eaux et de restreindre de mani re irr versible les champs d expansion des crues En cas d inondation le risque principal est l effondrement des installations Dans la majorit des cas le risque d inondation engendre un risque d ordre conomique li l arr t de l activit de l entreprise et aux d g ts caus s Toutefois des mesures de pr vention ad quates peuvent tre prises afin que cela ne repr sente pas un risque pour l environnement coupure des nergies absence de stockage de produits dangereux sous le niveau des plus hautes eaux et difficult s d acc s au site Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 32 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 3 Identification des dangers d origine interne l tablissement Les dangers d origine interne l tablissement sont issus la fois des mati res premi res des nergies employ es et des installations elles m mes 3 3 1 Dangers li s aux m
30. anti statiques ou conducteurs 12 Permis de feu et plan d intervention venement propage 3 Capotage des organes m caniques mobiles 13 Formation du personnel 4 Organes m caniques mobiles l ext rieur des quipements qu ils entra nent 14 Interdiction de fumer RE a Ev nement improbable C 5 Programme de maintenance pr ventive et curative 15 Dispositifs de d tection d incident sur l quipement asservissement la marche Ev nement tr s improbable 6 Protection par disjoncteurs magn tothermiques sur moteurs 16 Proc dures de nettoyage eee D 7 Contr le p riodique des installations lectriques 17 Event de d charge sur l quipement B_ Mhermographie infra rouge des armoires lectriques 18 Cloisons et portes r sistantes assurant le d couplage des volumes Situation extr mement 9 Dispositif d aspiration de Poussi re Filtre et ventilateur d aspiration 19 Surfaces fragiles assurant la d charge de l explosion du volume vers l ext rieur peu probable E 10 Proc dure de suivi et de contr le des dispositifs d aspiration de poussi re Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 74 135 5 partie Evaluation des risques en Meunerie 5 3 6 Exemple El vateur se trouvant dans la tour de manutention local contigu galerie haute 12 El vateur Local contigu D charge d lectricit 4 PRE p Ruine des statique f pu Usure non ma tris e frottement m cani
31. arr t pour travaux de modification ou d entretien des installations et la remise en service de celles ci en cas d incident grave ou d accident Les consignes de s curit sont tenues jour et affich es dans les lieux fr quent s par le personnel Les proc dures d exploitation sont tenues jour et mises la disposition de l inspection des installations class es Il est interdit de fumer dans l ensemble des installations La r alisation de travaux susceptibles de cr er des points chauds dans ces zones fait l objet d un permis de feu d livr et d ment sign par l exploitant ou par la personne qu il a nomm ment d sign e et par le personnel devant ex cuter les travaux Art 5 Tout v nement susceptible de constituer un pr curseur d explosion ou d incendie est consign dans un registre tenu la disposition de l inspection des installations class es L exploitant r alise annuellement une analyse des causes possibles de ces v nements afin de pr venir l apparition d accidents Cette analyse est tenue la disposition de l inspection des installations class es TITRE IN IMPLANTATION ET AM NAGEMENT G N RAL Art 6 Les installations nouvelles sont implant es une distance d au moins 10 m tres des limites de propri t Art 7 Sans pr judice de r glementations sp cifiques toutes dispositions sont prises afin que les personnes non autoris es ou en dehors de toute
32. ation d un document relatif l valuation des risques pour la sant et la s curit des travailleurs et modifiant le code du travail D cret 2002 1553 du 24 d cembre 2002 relatif aux dispositions concernant la pr vention des explosions applicables aux lieux de travail et modifiant le code du travail D cret 2002 1554 du 24 d cembre 2002 relatif aux dispositions concernant la pr vention des explosions que doivent observer les ma tres d ouvrage lors de la construction des lieux de travail et modifiant le code du travail 2 arr t s du 8 juillet 2003 et 1 arr t du 28 juillet 2003 Norme Fran aise NF EN 50281 3 Appareils pour utilisation en pr sence de poussi res combustibles classement des emplacements o des poussi res combustibles peuvent tre pr sentes Silos farines pr vention des risques d incendie et d explosion de poussi res de farine lors du stockage juillet 2001 INRS institut national de recherche et de s curit Evaluation des risques professionnels en Meunerie Mod le de document unique septembre 2002 circulaire ANMF n 4448 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 114 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Annexe Il Arbre de d cision complet Pour un emplacement d termin Non L emplacement est class Hors zone l explosible Contient il des poussi res de bl ou de farine Actuellement ou par suite de
33. caract risation des potentiels de dangers Pour les effets sur les structures 5 KW m seuil des destructions de vitres significatives 8 KW m seuil des effets domino et correspondant au seuil de d g ts graves sur les structures 16 KW m seuil d exposition prolong e des structures et correspondant au seuil des d g ts tr s graves sur les structures hors structures b ton 20 KW m seuil de tenue du b ton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des d g ts tr s graves sur les structures b tons 200 kW m seuil de ruine du b ton en quelques dizaines de minutes Les distances de rayonnement thermique sont valu es en champ libre sans prendre en compte les structures ou les mouvements de terrain qui pourraient faire obstacle e l mission de fum es issues de la d composition des produits combustibles peut g ner l vacuation et d gager des gaz toxiques e l mission de mati res incandescentes de type flamm ches 3 4 2 Zones risque incendie Il s agit d identifier les zones o ce risque est pr sent compte tenu des mat riaux mis en uvre pour la meunerie Les zones constituant la structure des b timents si ceux ci sont de constitution en bois plancher ou poutraison les panneaux sandwich en polyur thane Les zones de stockage emballage vide sacs kraft polypropyl ne suremballage plastique film tirable palettes vides mati res premi res et produits finis en sacs s
34. circonstances pr visibles Cas de l existence d un nuage de poussi res ou d une source de d gagement Cas de l existence d un d p t de poussi res Non Non La concentration du nuage est elle peut elle tre 1 La concentration du d p t est elle peut elle tre Sup rieure 60 g m sup rieure 50 g m L emplacement est class Oui i Hors zone explosible Oui L emplacement est en atmosph re explosible La poussi re est elle pr sente en permanence pendant de longues p riodes ou fr quemment Oui L emplacement est en zone 20 Non Oui L emplacement La poussi re est elle pr sente durant de courtes dur es ou est en zone 21 occasionnellement en fonctionnement normal Non Oui L emplacement est en zone 22 La poussi re est elle susceptible d appara tre uniquement en fonctionnement anormal Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 115 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Annexe lll Exemples d application de la m thode pour les locaux Dans le cadre de l inventaire exhaustif des locaux les questions suivantes permettent de pr parer l analyse fonctionnelle Un exemple de tableau permettant de formaliser rapidement les r ponses est repris en Annexe IV Exemple Salle des appareils cylindres 1 Identification pr cise de l emplacement gt 2 Etage salle des Appare
35. d viter tout risque d ignition lectrostatique Les zones dans lesquelles la concentration de poussi res est explosive on notera que la LIE de la farine est comprise entre 60 et 510 g m et que la LSE estim e de la farine est comprise entre 2 500 et 4 750 g m L apparition d un nuage de poussi re atteignant ces concentrations a peu de chance de se produire l ext rieur des quipements dans les conditions de travail normales en meunerie On peut consid rer que la concentration de poussi res pr sente dans les filtres en meunerie est g n ralement inf rieure la LIE de la farine compte tenu du volume d air important hormis autour des manches lors des d colmatages automatiques De plus on consid rera que la concentration de poussi res pr sente dans les transports pneumatiques de farine est sup rieure la LSE hors phase de d marrage et d arr t compte tenu du volume important de farine Ces deux derniers param tres sont d pendants de l humidit des farines et des conditions ambiantes Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 54 135 5 partie Evaluation des risques en Meunerie 5 Evaluation des risques en meunerie Apr s avoir pris connaissance des potentiels de dangers auxquels peut tre confront e la meunerie l analyse de risques meunerie d velopp e ci apr s se compose de trois parties L accidentologie qui permet de repositionner
36. d installations ou de structures r sultant de l action directe de l onde de pression Les valeurs de r f rence relatives aux seuils d effets de surpression sur les structures sont les suivantes cf arr t du 29 09 05 20 hPa ou mbar seuils des effets significatifs de bris de vitre 50 hPa ou mbar seuil des d g ts l gers sur les structures 140 hPa ou mbar seuil des d g ts graves sur les structures 200 hPa ou mbar seuil des effets domino 300 hPa ou mbar seuil des d g ts tr s graves sur les structures ou de l impact de projection d objets ou de fragments Compte tenu des connaissances limit es en mati re de d termination et de mod lisation des effets missiles l valuation des effets missiles d un accident potentiel n cessite une analyse au cas par cas justifi e par l exploitant et le tiers expert Les bris de verre des galeries ou des tours sont galement prendre en compte Pour la d termination des zones d effets sur l homme ou sur les structures des installations class es il n existe pas l heure actuelle de valeur de r f rence Aussi cette d limitation s appuie sur une analyse au cas par cas e des effets thermiques Le flux thermique d gag par une explosion de poussi res malgr une vitesse de propagation de la flamme lev e et donc un temps d exposition tr s r duit est susceptible d entra ner des blessures graves ventuellement la mort des personnes directem
37. de capacit moyenne 20 25 t 1 2 5 La pr paration des bl s 1 2 4 1 Le nettoyage et le mouillage des bl s Les diff rentes qualit s de bl s pr vues pour une fabrication sp cifique sont extraites simultan ment des cellules du silo bl s pour constituer une mouture Chaque d bit d extraction de silos est command par un distributeur Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 15 135 1 re partie Description du secteur industriel Ensuite les bl s sont repris par l vateur pour tre achemin s vers l atelier de nettoyage et de mouillage au moyen d un transporteur T vis redler T cha ne ou c ble plus rarement pneumatique exceptionnellement T bande Les bl s passent sur un magn tique puis ils sont tri s pierr s bross s aspir s l aide d un nettoyeur s parateur d une pointeuse d un pierreur et ventuellement d un trieur lls sont ensuite mouill s car le bl doit pr senter un degr d humidit appropri facilitant la mouture Celui ci est obtenu par adjonction de 2 4 d eau suivant les r coltes afin d obtenir un bl 16 17 d humidit 1 2 4 2 Le stockage et le repos des bl s nettoy s dans les silos Une fois mouill le bl subi un temps de repos n cessaire la p n tration de l eau l int rieur du grain Il sera plus ou moins prolong 12 72 heures selon la nature de l amande C
38. de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 80 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie 6 Bonnes pratiques pour la r duction des risques en meunerie Cette partie pr sente les barri res techniques et organisationnelles pr conis es en meunerie pour r duire les potentiels de dangers identifi s notamment en terme de __ Bonnes pratiques de pr vention des risques Et de bonnes pratiques de protection en cas de survenance des risques Apr s une pr sentation g n rale des propositions de mesures applicables au process meunier sont cit es indiqu es par une fl che Les exploitants pourront utiliser ces propositions comme une bo te outils pour r duire les risques identifi s Les barri res de s curit cit es au paragraphe 5 3 4 sont galement indiqu es dans ce chapitre qui rassemble de mani re non exhaustive d autres barri res applicables en meunerie telles que des barri res de s curit d ordre g n ral des barri res de s curit tr s sp cifiques Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 81 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie 6 1 Bonnes pratiques de pr vention En meunerie afin de pr venir les risques d incendie et d explosion nous pourrons principalement proposer des solutions permettant d agir sur deux
39. de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 35 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers l lectricit statique produite par le frottement des produits sur des composants non anti statiques la foudre __l auto chauffement des produits stock s dans certaines conditions temp rature lev e taille critique du silo comprenant l auto inflammation des poussi res Les autres sources d ignition ci dessous ne concernent vraisemblablement pas l activit de meunerie les courants lectriques vagabonds __ les ondes lectromagn tiques radiofr quences de 10 Hz 3x10 Hz __les ondes lectromagn tiques de 3x10 Hz 3x10 Hz les ondes de choc les rayonnements ionisants les ultrasons N B Si les tincelles d origine lectrique et ou m canique ont suffisamment d nergie pour enflammer de la poussi re en masse l lectricit statique et les ondes lectromagn tiques sont consid r es comme insuffisante pour amorcer un incendie de produits solides Il est arriv que la foudre au travers d installations lectriques provoque des tincelles ou des chauffements d une nergie suffisante pour amorcer un incendie Remarque Il est noter que la vitesse de combustion est extr mement variable en fonction des facteurs suivants l tat de la division du combustible pour une m me masse la vitesse de combust
40. de surpression Valeurs de r f rence relatives Distance des effets de surpression aux seuils d effets de surpression suivant la m thode multi nergie indice 10 200 mbar 0 032 E 140 mbar 0 05 E 50 mbar 0 11 E 20 mbar Double de la distance de 50 mbar Les distances d effet Z sont consid r es comme des distances h misph riques prendre partir du point de d part de l explosion centre de la section de la cellule au niveau de la dalle haute dans le cas d une cellule qui s ouvre sur le dessus et sont corrig es de mani re obtenir des distances rapport es au sol si la cellule est suffisamment vent e Les l ments donn s ci dessus sur le calcul des effets d une explosion de poussi res ne constituent tout au plus que des ordres de grandeur Cependant ils peuvent tre suffisants dans bon nombre de cas Ces distances d effets seront utilis es au niveau de l analyse des risques d incidents sur les installations de l tude des sc narios d accidents Une cartographie doit tre utilis e pour repr senter les distances d effets Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 43 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 5 4 2 Distance d ensevelissement sous le produit Le Guide silos propose une m thode de calcul de la distance d ensevelissement sous le produit en cas d ventration
41. des b tis Echauffement m canique Usure non ma tris e Frottement m caniques Absence de programme de maintenance et de suivi des quipements Echauffement m canique Contr le auditif Un programme de maintenance pr ventive sur le mat riel est en place Le personnel de maintenance est form aux mat riels Bris rupture de pi ce Absence de programme de maintenance et de suivi des quipements Production d tincelles Respect des c tes d usure des cylindres et des notices des mat riels Privil gier les pi ces d origine Renforcer la vigilance sur les pi ces qui ne sont pas d origine Formation du personnel de maintenance Surcharge de puissance Absence de contr le de puissance Bourrage Echauffement lectrique Adapter la puissance la fonction de la machine Les moteurs sont prot g s par des disjoncteurs fusibles qui agissent automatiquement en cas de surintensit Les appareils cylindres sont quip s d amp rem tres et de syst me de d brayage automatique D faut perte de rendement de l aspiration Arr t ou colmatage du syst me d aspiration Bourrage Cr ation d une ATEX Contr le des d bits et r glage des alimentations des appareils cylindres Maintenance du filtre Capteurs de bourrage ou de niveau dans la tr mie de reprise Explosion Conjonction du point avec l un des 4 premiers
42. des risques de criticit 2 et d liminer les risques de criticit 3 par la mise en place de mesures compensatoires Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 60 135 5 partie Evaluation des risques en Meunerie 5 2 3 Principe de mise en place de l analyse de risques 5 2 3 1 Constitution du groupe de travail Afin de mener bien l analyse de risques de l tablissement il est important de constituer un groupe de travail pluridisciplinaire maintenance production dans lequel est engag la Direction Celui ci doit tre encadr par une personne garantissant une analyse syst matique et rigoureuse 5 2 3 2 Analyse de l existant 1 tape Au pr alable Faire le point sur les potentiels de danger identifi s cf Chapitre 3 Identifier les cibles ext rieures voisinage potentiellement expos aux cons quences d un accident cf Chapitre 3 1 Faire le point sur l tude accidentologique et le retour d exp rience dans l industrie meuni re cf Chapitre 5 1 __ Recenser l accidentologie du site du plus grave incendie explosion morts d homme au moins grave dysfonctionnements r currents Avec l appui des grilles pr tablies 1 Identifier pour chaque atelier silo bl nettoyage moulin les quipements l vateurs filtre sous caisson mat riels de nettoyage de broyage 2 Regrouper sous la m me rubrique les quipe
43. du ph nom ne dangereux Par opposition une cin tique est qualifi e de rapide si elle ne permet pas la mise en uvre de mesures de s curit suffisantes dans le cadre d un plan d urgence externe pour prot ger les personnes expos es l ext rieur des installations objet du plan d urgence avant qu elles ne soient atteintes par les effets du ph nom ne dangereux M thode propos e La cin tique d apparition et d volution du ph nom ne dangereux et la dur e d exposition aux effets correspondants est estim e principalement l aide de l accidentologie Pour chacun des sc narios majeurs identifi s dans l analyse des risques on listera les mesures de s curit susceptibles d agir sur la cin tique du sc nario d accident Pour chaque mesure de s curit on estimera son d lai de r ponse ce qui conduira l appr ciation de la cin tique des mesures de s curit Le r sultat de cette analyse pourra tre repr sent sous forme de chronogramme pour permettre de visualiser l ad quation entre la cin tique de mise en uvre des mesures de s curit et la cin tique de chaque sc nario pouvant mener un accident Les donn es temporelles et estimations de dur e restent toutefois approximatives afin de d terminer l ad quation avec les moyens de protection cf exemple A l issue de cette tape on pourra d terminer la cin tique des sc narios d accidents de lente ou rapide par rapport au contexte pour ch
44. explosivit d un gaz de vapeurs ou de poussi res est la concentration maximale dans le m lange au dessus de laquelle celui ci ne peut tre enflamm 100 Air Remarque la LIE peut aussi tre d nomm e CME Concentration Minimale d Explosivit dans le cas particulier des atmosph res explosibles poussi res gt Condition N6 Confinement Le confinement est l tat d installation qui ne permet pas l expansion libre des gaz Le confinement peut tre partiel ou total Les galeries les tours de travail et les cellules de stockage peuvent correspondrent des enceintes confin es L absence de confinement limine la mont e en pression Cependant il peut y avoir dilatation thermique et on parle alors de boule de feu ph nom ne de flash 3 5 1 2 Effets de la survenance d une explosion de poussi re Les cons quences d une explosion de poussi res l int rieur d un appareil ou d un b timent sont l augmentation de pression due au confinement l expansion des gaz quand il ny a pas confinement propagation d une flamme suite l amor age de la combustion d un nuage de poussi res combustibles boule de feu Si les installations ont des r sistances de rupture inf rieures la surpression engendr e par l explosion ou si elles ne sont pas suffisamment prot g es alors il peut se produire une ruine Des fragments sont ainsi form s et projet s par l impulsion de pression dans l enviro
45. gorie dite risque normal appartenant aux classes B C et D et situ s dans les zones de sismicit la lb Il et III Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 31 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers Ce sont celles de la norme NF P 06 013 r f rence DTU r gles PS 92 R gles de construction parasismique r gles applicables aux b timents dites r gles PS 92 Il est noter que les dispositions de cet arr t s appliquent aux quipements installations et b timents nouveaux aux additions aux b timents existants par juxtaposition sur l vation ou cr ation de surfaces nouvelles aux modifications importantes des structures des b timents existants 3 2 3 Risque d inondation et de fortes intemp ries Selon le site Internet www prim net l inondation est une submersion rapide ou lente d une zone pouvant tre habit e elle correspond au d bordement des eaux lors d une crue Une crue correspond l augmentation du d bit m s d un cours d eau d passant plusieurs fois le d bit moyen elle se traduit par une augmentation de la hauteur d eau En France le risque d inondation concerne une commune sur trois des degr s divers dont 300 grandes agglom rations La loi relative la Solidarit et au Renouvellement Urbain SRU du 13 d cembre 2000 a institu le Plan Local d Urbanisme PLU qui remplace le
46. l objet d une v rification annuelle par un organisme comp tent barri re organisationnelle de s curit n7 Les quipements et installations lectriques doivent tre conformes aux textes en vigueur le d cret n 26 1010 du 19 novembre 1996 et l arr t du 28 juillet 2003 concernant les zones ATEX la norme NFC15 100 pour le mat riel basse tension les normes NFC13 100 et 13 200 pour le mat riel haute tension et l arr t minist riel du 31 mars 1980 pour les locaux expos s aux poussi res Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 83 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie Le respect des r gles de l art en mati re d installations lectriques constitue en g n ral une protection suffisante contre les courants vagabonds courants lectriques non d sir s qui peuvent circuler dans le sol ou dans les structures conductrices en contact avec le sol b ton arm tuyauteries quipements m talliques Au besoin l am lioration de l installation le remplacement des c bles ab m s la v rification et la r paration des appareils pr sentant des pertes et l installation de nouvelles mises la terre peuvent r soudre le probl me amp Mesures de pr vention des risques d inflammation d origine lectrique utilisation de canalisation et de c ble non propagateur de la flamme s paration du circuit de commande et d
47. les virages de rayon int rieur inf rieur 50 m tres un rayon int rieur R minimal de 11 m tres est maintenu et une surlargeur de S 15 R m tres est ajout e la voie r siste la force portante calcul e pour un v hicule de 160 KN avec un maximum de 90 KN par essieu ceux ci tant distants de 3 60 m tres au maximum chaque point du p rim tre du d p t est une distance maximale de 60 m tres de cette voie aucun obstacle n est dispos entre le d p t et la voie engins En cas d impossibilit de mise en place d une voie engins permettant la circulation sur l int gralit du p rim tre du d p t et si tout ou partie de la voie est en impasse les 40 derniers m tres de la partie de la voie en impasse sont d une largeur utile minimale de 7 m tres et une aire de retournement de 10 m tres de diam tre est pr vue son extr mit Pour permettre le croisement des engins de secours tout tron on de voie engins de plus de 100 m tres lin aires dispose d au moins deux aires dites de croisement judicieusement positionn es dont les caract ristiques sont largeur utile minimale de 3 m tres en plus de la voie engins longueur minimale de 10 m tres pr sentant a minima les m mes qualit s de pente de force portante et de hauteur libre que la voie engins Pour tout d p t en b timent de hauteur sup rieure 15 m tres au moins une fa ade est desservi
48. maintient en 1 Events amp Plan et d pression des surfaces soufflables Exercice cellules d vacuation 2 Parois r sistantes Pour le d couplage de la tour D tection incendie NB Echelle non proportionnelle Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 79 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 3 9 Conclusion de l tude des sc narios d accidents L tude des sc narios d accidents doit mener identifier les lacunes existantes en terme de ma trise des risques d incendie et d explosion dans l installation mettre en place les barri res techniques et organisationnelles n cessaires afin de ramener les risques d accident des niveaux de ma trise acceptables le chapitre 6 d taille les bonnes pratiques pouvant tre mise en uvre en meunerie la hi rarchisation des sc narios qui doit permettre de d finir les actions mettre en uvre en priorit 5 4 Conclusion de l valuation des risques en Meunerie L valuation des risques qui s est appuy e sur l accidentologie et l analyse pr alable des risques au niveau des quipements a permis d tudier les diff rents sc narios d accidents possibles et leurs cons quences en terme d impact sur l environnement de l installation La quantification des sc narios en terme de distances d effets doit tre repr sent e sur un plan d ensemble du site de l installation Guide
49. mais l exclusion des activit s vis es par les rubriques 2220 2221 2225 2226 1 Traitement et transformation destin s la fabrication de produits alimentaires A 3 d une capacit de production de produits finis sup rieure 300 t j 02 2 Autres installations que celles vis es au 1 a La puissance install e de l ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l installation tant sup rieure 500 KW sssesesseeesessese A 2 b La puissance install e de l ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l installation tant sup rieure 100 kW mais inf rieure ou gal 500 KW se en nt taie lunes AU en de Le AN te Et Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 25 135 2 partie Partie introductive R glementation La r glementation des installations soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 l arr t relatif aux prescriptions g n rales applicables aux installations class es soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 18 F vrier 2010 cf annexe 1 La r glementation des installations soumises d claration au titre de la rubrique 2260 est prescrite par l Arr t 23 mai 2006 Il existe galement plusieurs r f rentiels dont Le guide de l tat de l art de l industrie de la nutrition animale r alis par TECALIMAN le centre technique des aliments pour anim
50. neige Au dessus de 800 m tres les exutoires sont de la classe SL 500 et install s avec des dispositions constructives emp chant l accumulation de la neige classe de temp rature ambiante T 00 classe d exposition la chaleur B 300 Des amen es d air frais d une surface libre gale la surface g om trique de l ensemble des dispositifs d vacuation sont r alis es en partie inf rieure des locaux Art 10 L installation dispose en permanence d un acc s pour permettre l intervention des services d incendie et de secours On entend par acc s au d p t une ouverture reliant la voie publique et l int rieur du site suffisamment dimensionn e pour permettre l entr e des engins de secours Les v hicules dont la pr sence est li e l exploitation de l tablissement stationnent sans occasionner de g ne pour l accessibilit des engins des services de secours depuis les voies de circulation externes au d p t m me en dehors des heures d exploitation et d ouverture du d p t Une voie engins au moins est maintenue d gag e pour la circulation sur le p rim tre du d p t et est positionn e de fa on ne pouvoir tre obstru e par l effondrement de tout ou partie du d p t Cette voie engins respecte les caract ristiques suivantes la largeur utile est au minimum de 3 m tres la hauteur libre au minimum de 3 50 m tres et la pente inf rieure 15 dans
51. normale par un op rateur d exploitation Cette liste peut servir de base pour tablir la liste d taill e des contr les effectuer en marche normale exig e par l application de l arr t minist riel concernant les installations class es soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 Points contr ler P riodicit Enregistrement Proc dure Obligation R glementaire Commun l installation Nettoyage Des locaux occup s par du personnel des aires de chargement et d chargement Fix sous la responsabilit de l exploitant Proc dure de Dans un registre nettoyage Article 15 Etanch it des circuits de manutention et de transformation transporteurs broyeurs plansichters Fuite d air comprim Installations de protection contre les incendies A d finir selon les besoins Respect de la r glementation ATEX Annuel Installations lectriques mises la terre Annuel Suivi formalis de la prise en compte des mesures correctives Article 11 Points chauds des installations lectriques par thermographie infrarouge Humidit des mati res premi res la r ception Selon le plan de contr le Dispositif de transport des produits Temp rature des paliers Graissage des paliers Contr le de rotation D port de bande Tension de sangle Centrage de l alimentation de l l va
52. produit est la plus faible nergie lectrique stock e dans une capacit dans des conditions d essais sp cifi es qui lors de la d charge est juste suffisante pour obtenir l inflammation de l atmosph re la plus facilement inflammable M thode utilis e Les Energies Minimales d Inflammation ont t d termin es conform ment aux principes du standard international CEI 61241 2 3 de septembre 1994 pour l tude GAM 2002 et de la norme NF EN13821 de f vrier 2003 pour l tude ANMF 2005 L Appareil de mesure utilis tait le MIKE 3 K hner Il s agit d un tube Hartmann modifi en verre d un volume de 1 2 litre Pour chaque essai on teste diff rentes valeurs d nergie dans notre cas 3 valeurs ont t test es 1000 mJ 300 mJ et 100 mJ et on note les deux valeurs d nergie suivantes E2 qui correspond l nergie la plus lev e pour laquelle on observe cinq non inflammation sur cinq essais E1 qui correspond l nergie la plus faible pour laquelle on observe au moins une inflammation sur cinq essais 4 1 2 Vitesse maximale de mont e en pression et pression maximale D finition Ces valeurs caract risent la violence d une explosion Ils sont mesur s sur la courbe pression temps pour des conditions d essais donn es Pression Pma sami R a e a E h A Inflammation Temp Courbe Pression temps o Pmax est la surpression maximale d explosion exprim en bar et VMP Vitesse de Mont
53. qui arr te la chaudi re en cas de d passement capteur qui coupe les alimentations lectriques barri re technique de s curit n 15 du stockage des farines apr s tuvage il faut s assurer que les conditions d ensilage des farines bien que de tr s courte dur e et d un taux d humidit tr s faible soient faites des temp ratures de stockage n entra nant pas d auto chauffement cf annexe 3 Le graphique de l annexe 3 pr cise dans quel cas domaine d autoinflammation les cellules recueillant les farines tuv es doivent tre quip es de sondes thermom triques dont les relev s de temp ratures doivent tre p riodiques Ce syst me peut tre pourvu d un dispositif d alarme en cas de d passement d un seuil pr d termin En tout tat de cause il est recommand de refroidir le produit de fa on appropri e jusqu une temp rature acceptable avant son stockage en cellule barri re technique de s curit n15 En r sum tout dispositif de contr le garantissant les mouvements de farine au cours de l tuvage est indispensable ainsi qu une garantie de ma trise de la temp rature des surfaces d change Il faut tre vigilant dans le choix des syst mes d tuvage et privil gier ceux offrant les meilleures garanties de s curit 6 1 2 R duire les quantit s de poussi res mises 6 1 2 1 Eliminer les poussi res dans les produits L limination des poussi res commence d s la
54. servent de source d inflammation au m lange air particules adjacent le ph nom ne se propage de proche en proche transformant les m langes froids en produits de combustion chauds 1000 2000 L augmentation de temp rature qui s en suit est responsable des effets de la pression en milieu confin observ s lors d une explosion On distingue 2 types d explosion de poussi res l explosion primaire c est l explosion initiale produite la suite de l inflammation d un nuage de poussi res dont la concentration est sup rieure la limite inf rieure d explosivit LIE __l explosion secondaire c est l explosion qui est d clench e par la propagation d un front de flamme dans une atmosph re explosive cr e par la mise en suspension de d p t de poussi res par action de l onde de pression provenant d une explosion primaire La formation d un nuage explosif initial peut tre produit par la mise en suspension lente ou rapide par un courant d air des poussi res d pos es en couches ou par une fuite de produit d un appareil de traitement ou de manutention Les poussi res de c r ales organiques par nature sont combustibles et peuvent br ler rapidement quand elles se trouvent en suspension dans l air en pr sence d une source d inflammation Ces 3 conditions g n ratrices d incendie constituent le triangle du feu L incendie cons cutif cette combustion peut induire une explosion si trois autre
55. soit pour la protection de la nature et de l environnement soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des l ments du patrimoine arch ologique en cas d accident que la cause soit interne ou externe l installation Cette tude donne lieu une analyse de risques qui prend en compte la probabilit d occurrence la cin tique et la gravit des accidents potentiels selon une m thodologie qu elle explicite Elle d finit et justifie les mesures propres r duire la probabilit et les effets de ces accidents D apr s le Guide d laboration et de lecture des tudes de danger pour les tablissements soumis autorisation avec servitude publi le 28 12 06 et dont les grands principes sont applicables aux moulins soumis autorisation toute tude de dangers doit s appuyer sur une description suffisante des installations de leur voisinage et de leur zone d implantation Elle doit pr senter les mesures techniques et organisationnelles de ma trise des risques et expliciter s ils sont pertinents un certain nombre de points cl s fond s sur une d marche d analyse des risques Description et caract risation de l environnement et plans associ s Description des installations et de leur fonctionnement Pr sentation de l organisation de la s curit Identification et caract risation des potentiels de danger Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juille
56. susceptibles soit l int rieur d eux m mes de pr senter une Atmosph re Explosible soit ext rieurement de g n rer une source de d gagement de poussi res 3 Identification de toutes les sources de d gagement de poussi res possibles et susceptibles d tre faites par les mat riels identifi s et tant l int rieur d un ou de plusieurs volumes identifi s Arbre de d cision Voir Annexe Dans un premier temps il s agit de d terminer si l atmosph re est explosible Une atmosph re explosible peut tre cr e soit par un nuage de poussi res soit par un d p t de poussi res susceptible de se mettre en suspension C est essentiellement la poussi re et les conditions dans laquelle elle se trouve qui d termine une zone atmosph re explosible tant donn que le comburant air est permanent et que la source d inflammation est le facteur d clenchant de l accident Il convient d identifier les endroits o la poussi re peut tre pr sente consid rant que les autres conditions d explosibilit pourraient tre r unies Il faut extrapoler toutes les situations en fonction des diff rentes possibilit s de fonctionnement fonctionnement normal dysfonctionnement fonctionnement d grad panne partielle fonctionnement anormal et phase de d marrage La premi re partie de l arbre de d cision reprend les diff rentes possibilit s aboutissant une at
57. tre retenue dans le cas d v nements ind pendants Cas particulier de l explosion La d termination de la fr quence dans le cas particulier de l explosion sera diff rente de celle des sources d ignition et ou de poussi res La fr quence F1expiosion St le r sultat de l association de deux fr quences la premi re est la fr quence la plus lev e des sources d ignition possible prendre en compte toutes les d viations dangereuses pouvant tre l origine d une source d ignition lectrique m canique la deuxi me est celle correspondant l mission de poussi res Parmi ces deux fr quences nous retiendrons syst matiquement la plus faible 8 D terminer la criticit C1 gr ce l association de la fr quence et de la gravit fix e pr c demment au moyen du tableau grille de criticit On obtient ainsi une criticit qui peut tre gale 1 2 ou 3 Les criticit s 2 risque surveiller seront l objet de mesures de surveillance organisationnelles conservatoires Il peut tre aussi l objet de mesure influant sur la diminution du risque voir ci dessous ou sur l automatisme de la surveillance dispositif technique automatique Les criticit s 3 risque inacceptable devront imp rativement tre l objet de corrections Ces nouvelles mesures seront d crites dans la colonne Dispositif de s curit mettre en place de la 2 tape du tableau d analyse de risques
58. tude de dangers mais en troite liaison avec les Pouvoirs Publics Il doit d tailler les moyens et quipements mis en uvre pour organiser la lutte contre les sinistres et reproduire les mesures d urgence qui lui incombent sous le contr le de l autorit de police notamment en mati re d alerte Le PII Plan d Intervention Interne peut avantageusement remplacer le POI 6 2 1 5 Proc dures d intervention dans les silos L annexe B du Guide silos d crit les proc dures d intervention dans les silos en cas d incendie ou d auto chauffement et notamment les mesures pr liminaires l intervention les proc dures de suivi les strat gies de lutte et les quipements n cessaires en fonction des produits stock s la vidange Pour les bl s meuniers et les farines l usage de la mousse moyen ou haut foisonnement dans le ciel de la cellule doit tre privil gi en cas d auto chauffement dans une cellule Le gaz Nb ne sera utilis pour l inertage des silos de bl que dans certains cas sp cifiques L tude du Dr Radandt RADANDT S 1981 Inertisierung von Silozellen Symposium Berufsgenossenscha t Nahrungsmittel und Gastst tten pp 19 23 publi e en 1981 a montr que l inertage d une cellule de farine tait impossible et pouvait conduire la rupture d tanch it du silo La farine stock e tant tanche au N sous pression on peut raisonnablement penser que cette farine est galement tan
59. vents d explosion on retiendra les valeurs de Ksr farine et de Pmax farine respectivement de 53 100 bar m sec et 5 5 7 8 bar d faut d analyses sp cifiques dans l entreprise le choix des mat riels g n rant des surfaces chaudes moteurs on retiendra les valeurs minimales de TAI en nuage et de TAI en couche de la farine respectivement de 430 et de 350 ce qui conduit pr coniser l utilisation de mat riel de classe de temp rature T3 cf chapitre 6 1 1 5 Dans la mesure o leur temp rature n exc de pas 200 les surfaces chaudes en conditions ambiantes de travail ne devraient pas repr senter une source d inflammation si l paisseur de la couche de poussi re est inf rieure 5mm La taille critique des cellules de stockage de farine on retiendra que le diam tre d une cellule de stockage de farine ne doit pas d passer 12 m si la farine est stock e 70 Cela montre qu il ny a pas de risque d auto chauffement des farines stock es en meunerie sans une op ration pr alable sp ciale d tuvage ou l introduction d un point chaud ex lampe baladeuse Il convient donc de surveiller le d roulement du process et le stockage des farines tuv es L nergie lectrostatique maximale on retiendra que la valeur minimale de l EMI de la farine est sup rieure 300 mJ Une mise la terre des quipements et masses m talliques et la qualit antistatique des mat riaux composites permettra
60. vis es et re sign es par le responsable d exploitation Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 89 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie Parmi les consignes de s curit tr s importantes on peut citer Le permis de feu qui doit tre d livr lors de travaux de maintenance r alis s par point chaud par une entreprise ext rieure ou non cf annexe 7 Cette proc dure est rendue effective par la d signation d un responsable sur site charg de sa bonne application et de la formation des personnes susceptibles d y avoir recours barri re technique de s curit n12 Le plan de pr vention qui doit tre instaur pour toutes les soci t s ext rieures intervenant sur le site conform ment au d cret n 92 158 du 20 02 92 barri re technique de s curit n 12 Le protocole de chargement et d chargement qui doit tre respect par tous les transporteurs intervenant sur le site conform ment au Code du Travail Les conditions d acc s au site et aux installations doivent tre d finies afin de pr venir les intrusions et les malveillances 6 1 3 4 Le maintien des performances des barri res de s curit Les barri res de s curit doivent r pondre quatre crit res Efficacit Cin tique Maintenabilit Testabilit Ces quatre crit res doivent tre pris en compte dans l tude de dangers la fois po
61. viter la transmission d une explosion d un quipement l autre Vanne m canique d isolation fournissant une barri re physique contre l explosion chemin e de d tente clapet anti retour o Suppression de l explosion La suppression de l explosion est obtenue par l touffement de celle ci en introduisant le m lange r actif d un agent extincteur La d tection de l explosion doit tre r alis e le plus t t possible Les dispositifs d extinction sont donc constitu s d un d tecteur ultra rapide quelques ms et d un extincteur d charge rapide quelques dizaines de ms 6 2 2 2 M thodologie de dimensionnement des surfaces ventables Le dimensionnement des surfaces ventables peut tre r alis par application d une de ces normes voir galement le Guide silos MEDAD VDI 3673 allemande Pressure Venting of Dust Explosions et plus particuli rement son chapitre 6 2 4 Venting of Rectangular Enclosures NFU 54 540 NFPA 68 FREN 14491 Les param tres de base introduire pour faire un calcul de surface d vent sont Le volume de l enceinte prot ger et sa g om trie rapport hauteur sur diam tre La pression d explosion maximum qui ne doit pas tre d pass e Pred Des param tres caract ristiques des poussi res vis vis de l explosion Kst et Pmax _ Eventuellement la pression d ouverture de l vent Pstat Le volume correspond la dimension g om trique de l encein
62. 0 g m est donc totalement opaque Dans un filtre d aspiration basse pression en meunerie tant donn les tr s importants volumes d air mis en uvre la concentration de poussi re pr sente dans le circuit d aspiration n est que tr s occasionnellement aux environs de la LIE minimale estim e 50 100 g m voir jamais des valeurs sup rieures Par contre imm diatement autour des manches en cour de d gommage on retrouve des concentrations suffisantes gt la LIE Au del des manches du filtre l air est pratiquement d barrass de toute poussi re 2 3 mg m LSE Dans l tude ANMF 2005 la LSE de la farine a t estim e par extrapolation entre 2500 r aliste et 4750 g m maximaliste La concentration de farine pr sente dans les transports pneumatiques d un moulin est de l ordre de 8 30 kg m pour le transport de produits finis hors phase de d marrage et d arr t et donc sup rieures la LSE Classe de combustion Les classes de combustion indiquent pour les trois chantillons test s farine blanche panifiable thermis e et issues de bl qu temp rature ambiante ils ont une faible propension se consumer et ne devraient donc pas propager l inflammation travers le process Cependant ces caract ristiques peuvent changer significativement si les mat riaux sont manipul s temp rature lev e ou faible humidit Guide de l tat de l art des installations class es en M
63. 00 8 8 112 St1 470 gt 450 bl Poussi re 300 de filtre de 11 5 38 63 lt 38 1000 8 8 122 St1 450 gt 450 nettoyeur Source GAM 2002 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 51 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits 4 2 2 Etude ANMF INERIS 2005 4 2 2 1 Echantillon test Les analyses ont t r alis es sur un chantillon de farine blanche panifiable T 55 sans additif telle que re ue humidit 13 4 granulom trie m diane de 57 3 um 4 2 2 2 R sultats 2 d x o o o 2 82 ES ER le x 2 ga F S Elu b O N n 2 e r o 5 E 5g 59 hr x SA ts J15 1 E 2 E Le a O lt q z o 2 I f k F lt d Fa D e um um mJ bar bar m C C g m g m sec Farine 13 4 57 3 300 5 5 57 Sti 440 350 60 2500 blanche 1000 125 4750 panifiable Source ANMF INERIS 2005 4 2 3 Synth se des r sultats EMI A l exception du gluten tous les mat riaux test s ont des EMI sup rieures 300 mJ Cela signifie qu ils poss dent une faible sensibilit aux sources d ignition lectrostatiques Une mise la terre des appareils m talliques est suffisante pour pr venir tout risque d ignition lectrostatique L chantillon de gluten test est plus sensible aux sources d ignition lectrostatiques mais pas suffisamment pour que
64. 07 03 et 1 arr t du 28 07 08 La directive 94 9 CE du parlement Europ en dite Directive ATEX Machine qui concerne les appareils et les syst mes de protection destin s tre utilis s en atmosph re explosible Elle a t transcrite en droit fran ais par le d cret n 96 1010 du 19 novembre 1996 Selon cette r glementation les obligations de l employeur sont les suivantes __ valuation des risques d explosion Pr vention des explosions et protection contre leurs effets Classement en zones Document relatif la protection contre les explosions Mesures techniques et organisationnelles __ Dispositions particuli res pour les quipements Ad quation des quipements aux zones D limitation des zones atmosph res explosives L identification des zones potentiel d explosion rejoint la d limitation des zones atmosph res explosibles ATEX tablie sous la responsabilit du chef d tablissement cf guide ATEX consultable en annexe 2 Dans ce contexte nous distinguons principalement deux cas Emplacement o une atmosph re poussi reuse ne se pr sente ni en quantit ni en densit ni en occurrence suffisante zone non dangereuse Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 27 135 2 partie Partie introductive R glementation Emplacement o une atmosph re explosive sous forme de nuage de poussi res combustibles est suscept
65. 1 1 2 2 Etincelles pouvant tre induites par un d faut de liaison la terre dans les quipements lectriques L ensemble des installations lectriques doit tre mis la terre armoires lectriques moteurs chemins de c bles barri re technique de s curit n4 6 1 1 2 3 Etincelles pouvant tre induites par l lectricit statique Un l ment conducteur mat riel quipement masse m tallique est dit lectrostatiquement la terre lorsque sa r sistance de fuite ou d coulement des charges est lt 10 ohms entre la terre et n importe quel point de l l ment source Pavey l D 2004 Electrostatic hazards in the process industries Process Safety and Environmental Protection 82 B2 p 132 141 IChem La mise la terre syst matique de tous les quipements principaux est donc pr conis e et une liaison de conductivit entre les quipements est mesurer Si la r sistance de fuite ou d coulement des charges est gt 10 ohms on reliera les quipements entre eux avec des tresses conductrices barri re technique de s curit n1 La mesure de la r sistance entre les parties conductrices de l installation garante de l absence de risque li l lectricit statique est obligatoire dans les zones ATEX ou concern es par les rubriques 2160 et 2260 En cas d achat de mat riel il est recommand que celui ci soit constitu de mat riaux conducteurs la norme EN 13463 1 pr co
66. 2 nnnsnssseenneeeeeeeeeeerrrererrrrerrrrrrrrrrreree 66 5 2 6 Exemple d analyse de risques de criticit 3 68 5 2 7 Conclusion de l analyse de risques nnn 70 5 3 Etude d s sc narios d accidents st net tite es 70 SRE D LL EL 10 S PTE Nassir ieni eie area e aiea o aE AE EEVEE LAE EEP ENEE AE EEP iY 70 5 3 2 M thode des arbres logiques ou n uds papillon s ssesssssssserrnenessseeerrrrnrrsserrrrrrnn 70 5 3 3 Analyse de la m thodes RSR nant ane te et 71 5 3 4 Mode d MpIOIES Re A nee ce en ed ce 72 5 3 5 Cas g n ral de sc nario d explosion de poussi res ssssseerseessssrrtrrrrrrssrrrrrrrree 74 5 3 6 Exemple El vateur se trouvant dans la tour de manutention local contigu galerie haute 75 5 3 7 Quantification et hi rarchisation des sc narios d accidents ssseeseeeeeeeeseerrreee 76 5 3 7 1 Evaluation de la probabilit 76 5 3 7 2 Evaluation de la gravit ss ses CA ee dia 76 5 3 7 3 Exemple de tableau de hi rarchisation des sc narios d accidents 77 5 3 8 Cin tique du d roulement des sc narios d accidents 78 Exemple Chronogramme repr sentant la cin tique d un sc nario d explosion cellule galerie Ete PR E EE GEA EEE AREE EA E EA E ERER 79 5 3 9 Conclusion de l
67. 20 284 antistatique afin de limiter l accumulation de charges lectrostatiques Mauvaise tension d port rupture de sangle Frottement de la bande Usure Surcharge Mauvaise tension de bande D port de bande Echauffement structurel Feux de bandes Contr le auditif claquement si faible tension Les l vateurs sont quip s de contr leurs de rotation asservis au fonctionnement de l installation et reli s une alarme visuelle facultatif et de capteurs de d port de sangles si d bit gt 200 t h ou hauteur gt 30 m Les sangles sont r sistantes la flamme afin de limiter la propagation du feu conforme la norme NF EN 20 340 Frottements m can Godets B ti Roulement palier Mauvaise tension de bande Production d tincelles Les mat riaux de constitution des godets sont non tincelants polym re ou fer doux Les paliers sont situ s l ext rieur Emission de Poussi res Hauteur de chute des produits Bourrage Cr ation d une ATmosph re Explosible interne Les jet es des l vateurs sont capot es Elles sont tanches et ou munies de dispositifs d aspiration La marche des l vateurs est asservie la marche du syst me d aspiration Faible d bit Explosion Conjonction du point avec l un des 3 premiers D chirures jambes et ou t te pieds Cons quence pr visible acceptable en fonction de l env
68. 6 2 1 3 6 Locaux lectriques sous gaz d inertage 92 6 2 1 3 7 D s nfumagg esse ea a iaaa a EEE E ne RE Eai 92 6 2 1 3 8 1SS06S de S COUrS Laden eni a e i a a E a E aes 93 6 2 1 4 Moyens externes d intervention nne 93 6 2 1 5 Proc dures d intervention dans les silos 93 6 2 2 Bonnes pratiques de Protection contre les explosions de poussi res 93 6 2 2 1 Principe de Protections rsnitiunet de aiennhanet Rimini eenitenntanee 94 6 2 2 1 1 Protectionb timentaire isssintntionamiadnnumnianaunae 94 6 2 2 1 2 Protection des quipements et des personnes ssssssssssssesseeeeeererereeeererreeeee 94 6 2 2 2 M thodologie de dimensionnement des surfaces ventables 000000000000 95 6 2 3 Bonnes pratiques de protection contre les risques d explosion de gaZ sssssen 96 7 Appui l application de l arr t 2260 ss inennennnnes 97 d MANRBXES Reese ina en esta siens dia ets AUS ER sante een Lee LR s dene ses 99 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 6 135 PREAMBULE Ce guide r alis par l ANMF en collaboration avec l INERIS s adresse aux professionnels de la meunerie afin de les aider r pondre aux exigences de la r glementation des installations class es pour la protection de l environnement et en particulier l arr t minist riel Autorisation relatif la pr vention des risques pr sent s par les installations soumises aut
69. Critique Cons quences graves mais r versibles sur la sant des personnels Impact irr versible sur l environnement imm diat de l installation Dommages mat riels n cessitant un remplacement et ou une intervention lourde 4 Mise en cause de la survie des personnes risque l tal Catastrophique Impact irr versible sur l environnement large de l installation Incidence sur l ext ri d exploitation Echelle de cotation de la fr quence F Ph nom ne accidentel extr mement rare mais vraisemblable vis vis de l tude 4 A Extr mement rare RE l accidentologie E Rare Ph nom ne accidentel pouvant survenir 1 2 fois dans la vie de l installation Ph nom ne accidentel pouvant se pr senter occasionnellement vis vis d un fon normal plusieurs fois dans la vie de l installation ou susceptible de 1 2 fois an Fr o ent Ph nom ne accidentel pouvant survenir plusieurs fois fr quemment au cour du q fonctionnement de l installation ou plus rarement durant une longue p riode Grille de criticit Siemen ae Occasion Occasionnel 3 Critique Catastrophique Cette grille indique les zones de risques acceptables ou non L gende Risque inacceptable Une ou plusieurs barri res techniques Risque surveiller Proc dure ou surveillance automatique Risque faible acceptable Proc dure de suivi des syst mes L objectif est de r duire ou de renforcer la vigilance vis vis
70. Identification et caract risation des potentiels de dangers 29 3 1 Identification des proximit s dangereuses et sensibles 30 3 1 1 Identification des proximit s dangereuses 30 3 1 2 1 Risques li s aux installations voisines 30 3 1 2 2 Risque logistique li s la circulation externe au site 30 3 1 2 3 Risques li s aux actes de malveillance ssnsssnnneeesseennerrnereserrnrrrnrnessrrnee 30 3 1 2 Identification des proximit s sensibles cibles sssssssssssssenerrnrrrssrrrrrrrrrrrssrrrrrrrnn 30 3 2 Identification des dangers li s l environnement naturel VV 31 321 Risque Told o SR NE e E 31 3 2 2 RISQUES SISMIQUE 5er litres E E E ain at KEAR EEA EREKE TEENA EREA 31 3 2 8 Risque d inondation et de fortes intemp ries 32 3 3 Identification des dangers d origine interne l tablissement 33 3 3 1 Dangers li s aux mati res premi res et aux produits finis 33 3 3 2 Dangers li s aux produits et substances dangereuses 33 3 3 3 Dangers li s aux activit s et installations 33 3 2 3 1 Rigues li s AU prOCOSS sein en en RENERE Ea ENR A 33 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 3 135 3 2 3 2 Risques li s au stockage vrac 34 3 2 3 3 Risque li aux installations de combustion 34 3 2 3 4 Risque li aux activit s de stockage en entrep t couvert 34 3 2 3 5 Risque li la perte d
71. J kg pour la farine 18MJ kg pour le bois papier carton et 40 MJ kg pour le caoutchouc et les plastiques gt Condition N3 Source d ignition Parmi les 13 sources d ignition pr sentes dans l industrie identifi es dans la norme EN 1127 1 nous retiendrons pour notre activit les surfaces chaudes provenant des installations lectriques moteurs coffrets d alimentation c bles des paliers des machines des frottements de pi ces l une sur l autre Par exemple une surface chaude de 300 400 C enflammera avec certitude une couche statique de 4 5 mm de farine et ou de poussi re de bl s Les flammes ainsi produites formeront une excellente source d inflammation les flammes et gaz chauds associ s des travaux de soudure ou de d coupe produisant des gaz chauds des perles de soudure des tincelles qui sont des sources d inflammation tr s actives de m me que les fumeurs et les v hicules moteur camions locomotives les tincelles d origine m canique g n r es par le frottement de 2 pi ces m talliques l entr e des mat riaux trangers dans les appareils pierres ou morceaux de m tal sont capables de g n rer des particules incandescentes qui atteignent des temp ratures lev es et d enflammer certains d p ts de poussi res mais aussi d clencher des feux couvants les tincelles produites par les mat riels lectriques non conformes ou d faillants Guide de l tat
72. V NX Association PRIS de 4 la meunerie fran aise Guide de l tat de l art de l industrie meuni re relatif la pr vention et la protection des risques pr sent s par les installations de meunerie soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 Juillet 2011 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 2 135 SOMMAIRE 1 Description du secteur industriel nes 11 1 1 Les Statistiques NatIG als sn nn tien 12 1 2 Description des installations et des proc d s 14 1 21 INnSAlatiGns sens nn tennis 14 1 2 2 Diagramme de fabrication see 14 1 2 3 R ception Mati res premi res se 15 1 2 2 1 R ception des bl s ss isesssenseesmseneeeneneneumnme tiise 15 1 2 2 2 R ception des autres mati res premi res 15 1 2 4 Stockage des mati res premi res soosennneneresoeeenttnttreterrtrrnnrtsererrnrnnnrreerrnnn ene 15 1 2 3 1 Stockage des bl s en Sil0Sdesnrasnttustdeeserans ianantramerenmendtsiemernhiarendie 15 1 2 3 2 Stockage des autres mati res premi res 15 1 2 5 La pr paration des Bl nn rennin meet tedietenenteistetenrettteieuienerees 15 1 2 4 1 Le nettoyage et le mouillage des bl s nsnnnsnnnnnnensseeennrrnnrrsserrrnerrnrneserrrnne 15 1 2 4 2 Le stockage et le repos des bl s nettoy s dans les silos nnnnnenneeeeseennne 16 1 2 6 LA MOMUrS son na teen eme diner intense tant 16 1 2 7 Le conditionnement des Issues
73. Zone risque d explosion de gaz ou de carburants Le gaz ou les carburants pourraient constituer par leur emploi certains endroits des zones potentiel de dangers mais l application stricte des normes vis vis de ces mat riels chaudi re g n rateur d air chaud ou plus g n ralement des locaux o ils sont mis en uvre chaufferie loigne l occurrence de ce risque 3 5 4 Quantification du potentiel de danger d explosion 3 5 4 1 Quantification des effets de pression Pour l explosion de poussi res les diff rentes m thodes de quantification des effets de pression ont t d velopp es dans le guide de l tat de l art des silos tabli par le MEDD et l INERIS I est inutile de reprendre ce d veloppement que l on peut consulter par ailleurs L objectif de la quantification du potentiel de danger est d tablir des distances d effets La m thode repose Sur l quation de Brode pour d terminer l nergie disponible d explosion __ Sur la m thode multi nergie pour valuer l att nuation des effets de pression Au dire du guide silo cette d marche l avantage de d finir l nergie disponible par rapport aux sp cificit s du contenant Pression de rupture et Volume S agissant du choix de l indice seul l indice 10 semble adapt puisque l on a affaire un ph nom ne d clatement et de propagation d onde de choc Les indices inf rieurs correspondent des explosions de gaz
74. acun des sc narios De fa on g n rale les sc narios d explosions peuvent tre qualifi s de rapides On peut toutefois d terminer qu il r sultera d une explosion primaire ou secondaire un risque de d part d incendie secondaire dont la cin tique pourra tre consid r e comme lente De m me on peut estimer qu un sc nario relatif l effondrement d une cellule aurait en cas de rupture une cin tique rapide Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 78 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie Exemple Chronogramme repr sentant la cin tique d un sc nario d explosion cellule galerie etc Effets de Contact des services Ignition surpression et de secours et Formation d un Rae Evacuation Premi re Intervention Arriv e des Intervention des nuage de Explosion Effets de D part incendie en interne services de services de eue projection secondaire secours secours explosi Evolltion de l explosion Evolution de l incendie et Dur e d exposition ne Cin tique du sc nario t lt 5 min t 5 min t 20 min t 25 min Lib ration du souffle Rupture des surfaces ventables Dispositions Consignes Poste d alerte constructives d intervention Consignes d intervention Acc s secours Moyens de Formation SST secours Moyens de externe secours interne R I A Cin tique des mesures de s curit Aspiration et
75. agments d enveloppes et aussi de particules de grains dont la plus grande partie de l endosperme a t enlev e Remoulage de bl Co produit obtenu lors de la fabrication de farine partir de grains de bl ou d peautre d cortiqu pr alablement nettoy s Il est constitu principalement de fragments d enveloppes et aussi de particules de grains dont on a enlev moins d endosperme que dans le son de bl Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 21 135 1 re partie Description du secteur industriel Un son ou gros son a une granulom trie approximative sup rieure ou gale 1 000 pm et une densit d environ 20 25 kg hl Un son fin a une granulom trie approximative comprise entre 400 et 1 000 um et une densit d environ 25 35 kg hl Les termes son granul ou son pellet impliquent que le son a subi une agglom ration ou une granulation sans ajout d adjuvant Caract ristiques physiques retenues dans l accord interprofessionnel Teneur en eau Les gros sons sons fins remoulages et leurs granul s ont une humidit inf rieure 15 sur brut Mati re min rale Les sons ont une teneur inf rieure 6 5 sur brut Pour les remoulages le maximum de mati res min rales est de 5 sur brut Cellulose le maximum de cellulose est de 11 5 sur brut pour les sons et de 8 5 sur brut pour les remoulages valeurs indicatives 1 3 5 Les produits et subs
76. allations class es en Meunerie juillet 2011 68 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 2 tape proposition d am lioration Cellules D charge d lectricit statique D faut de mise la terre Source d ignition faible Les quipements appareils et masses m talliques sont mis la terre Un rapport annuel est effectu par un organisme comp tent Electricit Source d ignition Les installations lectriques sont inexistantes Flamme vive Intervention ext rieure maintenance entreprise etc Incendie et ou explosion Consignes d interdiction de fumer Permis de feu permis d intervention Plan de pr vention pour les entreprises ext rieures Fermentation du bl uniquement en phase de stockage Forte humidit gt 15 du bl ou perte d tanch it du silo Auto Inflammation D gagement de gaz combustible Silo tanche R ception des bl s inf rieurs 15 d H20 Transilage r gulier Temps de stockage r duit Emission de Poussi res uniquement en phase de remplissage Hauteur de chute des produits Cr ation d une ATEX environnante Les trappes des cellules tr mies sont tanches La cellule est en aspiration au cours de son chargement par l interm diaire des moyens de manutention Explosion Cellules g me Conjonction du point avec l un des 4 pre
77. appe la hauteur de flamme qui fait intervenir la notion de d bit massique de combustion a puissance surfacique rayonn e ou pouvoir missif de la flamme 2 L estimation de la d croissance du flux thermique radiatif en fonction de la distance partir des param tres suivants le facteur de forme qui traduit l angle solide sous lequel la cible per oit la flamme le coefficient d att nuation atmosph rique qui traduit l absorption d une partie du flux thermique radiatif par lair ambiant Source INERIS guide feu de nappe OMEGA 2 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 37 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 5 Caract risation du potentiel de danger d explosion 3 5 1 M canismes et effets de la survenance d une explosion 3 5 1 1 M canisme des explosions de poussi res de c r ales Une explosion peut tre d finie comme la combustion rapide d un m lange gaz vapeur poussi res ou a rosol dans un espace confin dans lequel la chaleur d gag e est plus importante que la chaleur perdue dans le milieu Pour qu une explosion de poussi res se d clenche il faut qu un nuage inflammable de poussi res existe l int rieur d un volume et qu une source de chaleur ou d nergie suffisamment intense vienne au contact de ce nuage provoquant son inflammation Les particules autour de la source s enflamment et
78. artie Introductive R glementation Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 23 135 2 partie Partie introductive R glementation 2 1 R glementation ICPE Textes de base La l gislation des installations class es repose sur la loi n76 663 du 19 juillet 1976 modifi e plusieurs reprises o sont fix s les principes de la protection de l environnement Le d cret n77 1133 du 21 septembre 1977 lui aussi modifi plusieurs fois pr cise en particulier les proc dures suivre Ces textes ont t transcrits dans le Code de l environnement Livre V articles L511 L512 L513 L514 L515 L516 L517 Champ d application Le domaine d application de la l gislation des installations class es est tr s large D une part la notion d environnement englobe toutes les installations qui peuvent pr senter des dangers ou inconv nients soit pour la commodit du voisinage soit pour la sant pour la s curit salubrit publique soit pour l agriculture soit pour la protection de la nature et de l environnement soit pour la conservation des sites et monuments D autre part sont vis es toutes les exploitations g r es ou d tenues par des personnes physiques ou morales publiques ou priv es Notion d installation Un tablissement peut comporter plusieurs installations classables La notion d installation est li e la fixit un d p t en r s
79. assaient 450 Le Gluten a t mesur avec une TAI de 390 La TAI en couche mesur e dans l tude ANMF est un peu plus faible 850 Cependant l utilisation d quipements de classe T3 ou mieux pr viendra tout risque d inflammation des poussi res en couche temp rature ambiante dans la mesure o celle ci ne d passe pas 5 mm d paisseur Les temp ratures d inflammation en couche seront plus faibles pour des d p ts de poussi res sup rieurs 5mm d paisseur ou l int rieur des quipements fonctionnant des temp ratures lev es LIE Dans l tude GAM 2002 la LIE a t mesur e uniquement pour la farine blanche panifiable et se r v le sup rieure aux valeurs attendues 500 510 g m de m me que l chelle de concentration de 1250 1750 g m mesur e pour les cas d explosions ayant le plus d effets n gatifs Dans l tude ANMF 2005 la LIE a t estim e pour la farine entre 60 et 125 g m sachant que la mesure de la LIE selon la m thode normalis e source d inflammation plus faible aurait conduit des valeurs proches de celles de l tude GAM 2002 Ces r sultats GAM 2002 et ANMF 2005 confirment avec plus ou moins de pr caution qu un nuage de poussi re de farine doit tre tr s dense pour qu il soit inflammable A titre d illustration pour un nuage de poussi re si un observateur bras tendu ne voit pas son pouce la concentration de poussi res est de l ordre de 50 g m Un nuage de 10
80. ati res premi res et aux produits finis De mani re tr s g n rale l accidentologie rappelle que les produits agroalimentaires et les c r ales peuvent engendrer des risques d explosion ou d incendie dans la mesure o lls contiennent du carbone et de l hydrog ne et sont donc combustibles et par cons quent capables de provoquer des incendies et des explosions et de d gager dans certaines conditions des produits toxiques Leur manutention sous forme de grains peut cr er des quantit s importantes de poussi res Plus la granulom trie et ou l humidit de ces poussi res est faible et plus elles sont inflammables Les grains de bl s dont l humidit est sup rieure 15 peuvent fermenter sur une p riode sup rieure 8 jours En meunerie le danger potentiel des mati res premi res ou produits finis est repr sent principalement par la poussi re qu ils peuvent d gager au cours de la manipulation Les produits susceptibles de pr senter des risques compte tenu de leurs natures et de leurs caract ristiques sont les bl s c r ales les poussi res organiques qu ils g n rent la farine en vrac ainsi que le gluten Les caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits de meunerie sont d taill es au chapitre 4 3 3 2 Dangers li s aux produits et substances dangereuses Les produits et substances dangereuses pr sents sur l installation peuvent tre l origine de pollutions ou d inc
81. ations et des dispositions constructives pour l volution des b timents il est possible de retarder la transmission de la chaleur et canaliser les fum es Dans la mesure du possible d s l installation ou lors des remplacements en dehors de tout aspect r glementaire les choix doivent se porter de pr f rence sur l utilisation de mat riaux non propagateurs de la flamme ex sangle d l vateur Quelques exemples de dispositions constructives La structure b ton est incombustible Pour des structures combustibles notamment planchers en bois il est n cessaire de s assurer que la stabilit au feu des structures est compatible avec les d lais d intervention des services d incendie et de secours le temps moyen standard d intervention en France est de 20 minutes Des mesures compensatoires peuvent tre mises en place d tection incendie sprinklage Les murs ma onn s permettent d isoler l environnement des effets du rayonnement thermique en cas d incendie adapt dans le cas des entrep ts Les portes et murs coupe feu minimum 1h sont recommand s cf R gles R15 et R16 de l APSAD La limitation des propagations d incendie peut tre justifi e au niveau d activit s diff rentes notamment entre les stockages et la production 6 2 1 3 Moyens internes d intervention 6 2 1 3 1 Extincteurs mobiles Un extincteur est un appareil qui permet de projeter et de diriger sur un foyer d incendie un age
82. aucune inflammation du m lange air poussi re Dans l tude ANMF 2005 la LIE a seulement t estim e partir des tests de la vitesse maximale de mont e en pression et de pression maximale en retenant la plus petite concentration partir de laquelle tait constat e une augmentation significative de pression 4 1 6 Limite sup rieure d explosivit LSE D finition et m thode La Limite sup rieure d explosivit LSE est la concentration maximale dans le m lange au dessus de laquelle celui ci ne peut pas tre enflamm Dans l tude ANMF 2005 la LSE a seulement t estim e partir des tests de la vitesse maximale de mont e en pression et de pression maximale en r alisant des extrapolations des courbes de mesure 4 1 7 Classe de combustion D finition et m thode L analyse est bas e sur les principes cit s dans HSC Recommandations et m thodes d analyse pour la classification et l emballage des mati res dangereuses Les propri t s de combustion des produits ont t d termin es temp rature ambiante en pla ant une couche de produit d approximativement 20cm de long 2cm de large et 1cm d paisseur sur une surface thermo isolante Une extr mit de la couche tait alors expos e une source d inflammation flamme au gaz et la vitesse laquelle la combustion se propage depuis la source d ignition et la nature de la combustion i e enflamm ou non taient not es du feu Combustion non
83. aud sans permis de feu explosion ou d part de feu sans propagation ni cons quence intervention ayant entra n un d part de feu chauffement sur un mat riel lectrique ou m canique une temp rature sup rieure aux param tres pris en compte pour d terminer l ad quation du mat riel dans une zone potentiellement atmosph re explosive d passement de la consigne de temp rature susceptible d engendrer un auto chauffement De plus une fois le recueil et l enregistrement de ces v nements effectu s la nature et les causes des dysfonctionnements relev s doivent tre analys es Un bilan annuel en est fait Afin de capitaliser le retour d exp rience de l industrie meuni re concernant l accidentologie l ANMF demande ses adh rents de lui transmettre galement ces informations 5 1 2 Retour d exp rience du BARPI constat d accidents La base de donn es ARIA du BARPI Bureau d Analyse des Risques et Pollutions Industrielles du Minist re de l Environnement consultable sur Internet http www aria developpement durable gouv fr permet d acc der l inventaire des accidents technologiques et industriels et plus pr cis ment l tat des sinistres survenus dans une configuration industrielle particuli re L activit de stockage de produits agroalimentaires a connu des accidents industriels graves la suite d incendie et d explosion la diversit des caract ristiques de ces stocka
84. aux Le guide de l tat de l art de la meunerie r alis par l ANMF On entend par installation de meunerie les ateliers de transformation comprenant notamment l ensemble des machines concourant au broyage ensachage nettoyage tamisage blutage m lange des substances les stockages interm diaires de fabrication les quipements de manutention associ s Ces installations doivent r pondre aux dispositions de la rubrique 2260 Les volumes stock s ce titre sont n anmoins prendre en compte comme quantit s pr sentes dans l installation pour le classement des sites dans le cadre de la nomenclature des installations class es pour la rubrique 2160 Nous ne traitons dans ce Guide que des installations class es Autorisation pour la rubrique 2260 Certains articles de l arr t du 18 f vrier 2010 applicables seulement aux installations nouvelles ne sont pas trait s dans la suite de ce Guide les r gles d implantation et d am nagement art 6 et 7 et comportement au feu des b timents et accessibilit art 8 et 10 2 2 Contenu d une tude de dangers L article L 512 1 du Code de l environnement pr cise que dans le cadre d une demande d autorisation le demandeur fournit une tude de dangers qui pr cise les risques auxquels l installation peut exposer directement ou indirectement le voisinage soit pour la sant la s curit la salubrit publiques soit pour l agriculture
85. avit ZONE D LIMIT E z z ZONE D LIMIT E Classe de PAR LE SEUIL des PAR LE SEUIL des Probabilit effets l taux significatifs Ze ets l taux Z1 ZONE D LIMIT E PAR LE SEUIL des effets irr versibles sur la vie humaine Z2 Sc nario explosion tour de manutention D 2 1 bl La mise en place des moyens de pr vention et de protection doit permettre de r duire consid rablement le risque r siduel pour les tiers qui doit pouvoir tre consid r comme acceptable en l absence de p rim tres de s curit en dehors du site 4 Personne expos e en tenant compte le cas ch ant des mesures constructives visant prot ger les personnes contre certains effets et la possibilit de mise l abri des personnes en cas d occurrence d un ph nom ne dangereux si la cin tique de ce dernier et de la propagation de ses effets le permettent Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 77 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 3 8 Cin tique du d roulement des sc narios d accidents La cin tique de d roulement d un accident est qualifi e de lente dans son contexte si elle permet la mise en uvre de mesures de s curit suffisantes dans le cadre d un plan d urgence externe pour prot ger les personnes expos es l ext rieur des installations objet du plan d urgence avant qu elles ne soient atteintes par les effets
86. cation Un grain de bl est constitu d une amande 82 85 du grain constitu e d amidon principalement 65 de la mati re humide de prot ines 10 12 5 de la mati re humide d l ments min raux et de vitamines d un germe 3 du grain contenant une forte proportion de lipides prot ines vitamines et l ments min raux et enfin des enveloppes 13 15 du grain constitu es en forte proportion de cellulose et d l ments min raux Apr s mouture l amande se retrouve dans la farine et les enveloppes sont appel es issues sons et remoulages Caract ristiques physiques Poids sp cifique moyen du bl tendre 75 kg hl soit une densit de 0 75 Les caract ristiques pr sent es ci dessous sont des exemples issus des publications ANMF Cahier des charges tra abilit et environnement gt pour le bl tendre de meunerie Teneur maximale en humidit la r ception 15 Taux d impuret s diverses dont poussi res lt 0 5 Apr s mouillage et repos le bl a une teneur en humidit de 16 17 avant mouture 1 3 2 La Farine de bl tendre Caract ristiques physiques D finition r glementaire des types de farine de bl tendre en fonction de leur taux de cendres de la mati re s che Arr t du 13 07 63 Type 45 lt 0 50 Type 55 0 50 0 60 Type 65 0 62 0 75 Type 80 0 75 0 90 Type 110 1 00 1 20 Type 150 gt 1 40 lt
87. ce d ignition faible Les quipements appareils et masses m talliques sont mis la terre Un rapport annuel est effectu par un organisme comp tent Electricit Source d ignition Les installations lectriques sont inexistantes Flamme vive Intervention ext rieure maintenance entreprise etc Incendie et ou explosion Consignes d interdiction de fumer Permis de feu permis d intervention Plan de pr vention pour les entreprises ext rieures Fermentation du bl uniquement en phase de stockage Forte humidit gt 15 du bl ou perte d tanch it du silo Auto Inflammation D gagement de gaz combustible Silo tanche R ception des bl s inf rieurs 15 d H20 Transilage r gulier Temps de stockage r duit Emission de Poussi res uniquement en phase de remplissage Hauteur de chute des produits Cr ation d une ATEX environnante Les trappes des cellules tr mies sont tanches La cellule est en aspiration au cours de son chargement par l interm diaire des moyens de manutention Explosion Cellules Conjonction du 5 point avec l un des 4 premiers D sordre graves destruction partielle Dans cet exemple le risque explosion appara t en criticit 3 C est un risque inacceptable qui doit faire l objet de corrections Guide de l tat de l art des inst
88. che l entr e d O la pression atmosph rique et donc qu un incendie en c ur de cellule devrait s teindre spontan ment L accidentologie inexistante d incendie en silo farine va dans ce sens 6 2 2 Bonnes pratiques de Protection contre les explosions de poussi res Pour plus d information concernant les barri res techniques de s curit pour la protection des risques d explosion consulter le site BADORIS sur http ineris fr Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 93 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie 6 2 2 1 Principe de Protection 6 2 2 1 1 Protection b timentaire Les mesures de base mises en uvre pour r duire les cons quences d une explosion concernent __ l isolement des enceintes ou d couplage la mise en place de surface de d charge de l explosion L isolement consiste en la cr ation de parois suffisamment r sistantes entre les espaces qu elles veulent s parer Cet isolement permettra de r duire la mise en communication des diff rents volumes et par la m me d assurer un effet de d couplage afin d viter la propagation de l explosion initiale L explosion initiale est cantonn e au seul volume o elle est apparue La pr sence de planchers en bois doit tre prise en compte dans l analyse barri re technique de s curit n18 La mise en place de surfaces de d charge de lexplosion se
89. d autres pr cautions soit n cessaires pour pr venir un risque d ignition lectrostatique Selon le type de d charge lectrostatique l nergie d velopp e est variable Nature de la Type de d charge Origine Ordre de Cas dans l industrie surface lectrostatique grandeur D charge en aigrette Mat riaux isol s fortement 4 mJ Manches filtrantes charg s isolantes silos en mati re plastique D charge Surface d une couche mince et 1 2J Canalisation m tallique glissante de isolante appliqu e sur une peinte ou rev tue d une Surfaces surface surface d un l ment couche isolante isolantes conducteur reli la terre D charge de talus Concentration du champ gt 100 mJ Remplissage d un silo lectrique par effet de pointe au par transporteur sommet du talus de farine ou de pneumatique pellets remplissage gravitaire des camions Surfaces Etincelle de d charge D charge entre deux gt 100 mJ Tuyauteries conductrices capacitive conducteurs des potentiels conductrices non mises diff rents la terre Source ANMF Tecaliman Il est a not qu en meunerie on retient uniquement les d charges de type glissantes de surface et de type tincelle de d charge capacitive Kst et Pmax Tous les chantillons test s sont class s St1 ce qui signifie que les produits ont une violence d explosion faible mod r e Les chantillons de farine et d issues de bl ont to
90. d une cellule D signant par D Le diam tre de la cellule cylindrique m ou l ar te de la section droite pour une cellule carr e H hauteur du produit stock m a l angle de talutage il vient de v2HD tga L angle de talutage du bl est de l ordre de 22 269 alors que celui de la farine et de 20 3 6 Caract risation du potentiel de danger d auto chauffement des produits 3 6 1 M canisme de l auto chauffement Cette situation peut se pr senter suite des ph nom nes de fermentation a robie grains stock s trop humides ou lorsque les grains les poussi res ou les farines tuv es sont stock s des temp ratures trop lev es ou sur des surfaces chaudes dans des volumes de tailles sp cifiques voir guide silos 3 6 2 Cons quences maximalistes d un auto chauffement Les cons quences sont possibilit d un feu couvant mais qui peut tre tr s tendu difficile ma triser et qui peut former une atmosph re explosive par d gagement de CO dans le ciel du silo lib ration de CO r sultant de mauvaise combustion et de gaz de pyrolyse ainsi que la formation de m langes hybrides poussi res gaz cr ent un risque d explosion et induisent des risques d intoxication Ces cons quences maximalistes sont trait es dans le guide silos 3 7 R duction des potentiels de danger La r duction des potentiels de danger se fait dans le respect de quatre principes d finis
91. d bouchent comme source d mission de poussi res et font elles m mes partie du process Dans le cadre de ce document elles seront trait es comme appareils mat riels quipements et non comme des locaux Les cellules bl farine issues etc sont par nature class es en atmosph res explosibles n anmoins il y aura lieu de pr ciser la zone dans laquelle elles sont classer Les galeries inf rieures ou sup rieures ainsi que la tour de manutention sont identifi es comme locaux volumes b tis Exemple d application Voir Annexe III Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 113 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Annexe R glementation et Documents de r f rence R glementation europ enne O O Directive 94 9 CE du 23 mars 1994 concernant les appareils et les syst mes de protection destin s tre utilis s en atmosph res explosibles Directive 1999 92 CE du 16 d cembre 1999 dite directive ATEX concernant les prescriptions minimales visant am liorer la protection en mati re de s curit et de sant des travailleurs susceptibles d tre expos s au risque d atmosph res explosives R glementation fran aise O O O D cret 96 1010 du 19 novembre 1996 relatif aux appareils et syst me de protections destin s tre utilis s en atmosph res explosibles D cret 2001 1016 du 5 novembre 2001 portant cr
92. dans la directive europ enne IPPC Integrated Pollution Prevention and Control de 1996 qui d finit les Meilleurs Techniques Disponibles Ces quatre principes sont les suivants _ Substituer les produits dangereux utilis s par des produits aux propri t s identiques mais moins dangereux principe de substitution par exemple utiliser des produits insecticides moins toxiques et moins inflammable Intensifier les proc d s en passant de proc d s discontinus des proc d s continus afin de minimiser les stocks de produits risque principe d intensification II s agit par exemple de r duire le volume des quipements de production au sein desquels le Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 44 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers potentiel de danger est important En meunerie ce principe ne trouve pas d application concr te car le produit stock est moins dangereux que le produit manutentionn Simplifier les proc d s en les rendant plus efficaces et plus s rs principe de simplification On peut mettre en valeur les travaux effectu s ayant permis la diminution du nombre d quipements dangereux du nombre d interconnexions la sortie d un filtre l ext rieur D finir des conditions op ratoires moins dangereuses principe d att nuation par exemple diminuer la vitesse des appareils diminuer la t
93. de ces obligations de s curit Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 96 135 7 Appui l application de l arr t 2260 Cette partie reprend pour chacun des articles de l arr t minist riel applicable aux installations class es soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 la r f rence aux informations mentionn es dans les paragraphes pr c dents notamment les bonnes pratiques pouvant tre mises en uvre par les entreprises et les documents tenir disposition de l Administration Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 97 135 Le tableau ci dessous pr sente Les th mes abord s par l arr t du 18 f vrier 2010 relatif la pr vention des risques accidentels pr sent s par certaines installations class es soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 cf annexe 1 La correspondance entre ces th mes et le guide de l tat de l art en meunerie Correspondance avec les Documents tenir disposition de Articles de chapitres du 7 Theres aporaes l arr t Guide de l tat l Administration de l art en Meunerie Domaine d application Article 1 Etude de dangers Article 2 2 2 5 Etude de dangers Formation du personnel Article 3 6 1 3 1 6 1 3 2 Consignes de s curit et proc dures d exploitat
94. de l enceinte tant fonction de la r sistance de la paroi la plus fragile et des volumes de communication le renforcement de certaines parois et la fragilisation d autres peut tre une mesure de protection R duction de la suppression maximale induite La m thode consiste en la d charge de l explosion afin que la pression maximale atteinte soit nettement inf rieure la r sistance m canique de la partie d installation susceptible d tre soumise aux effets de pression induits par une explosion Sur les appareils ou b timents peu allong s l att nuation de la suppression due l explosion peut tre obtenue par des vents de d charge barri re technique de s curit n17 Les dimensions de ces orifices d pendent notamment de la surpression supportable par l enceinte de la violence de l explosion de la pression d ouverture du dispositif Remarques A travers les orifices de d charge s exercent les effets de souffle et les effets de flamme Dans le cas de d p ts de poussi res l ext rieur des appareils prot g s ceux ci peuvent conduire une explosion secondaire Il faut veiller ce que la d charge des vents s effectue dans une direction non dangereuse pour le personnel ou d autres installations et de pr f rence l ext rieur du b timent Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 94 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meuner
95. e M thode pour la d finition des zones en meunerie modifi en mars 2006 Le classement des zones atmosph re explosive a pour but la protection en mati re de s curit et de sant des travailleurs susceptibles d tre expos s ce risque Il est directement issu de la directive europ enne 1999 92 CE qui a t introduite dans le code du travail Annexe l et transcrite en 3 arr t s et il permet de prendre les mesures n cessaires pour limiter sinon viter le risque d explosion Le classement des zones atmosph re explosive am ne la v rification du mat riel lectrique et m canique en terme de niveau de protection adapt Les caract ristiques du mat riel doivent tre adapt es la zone et conformes celles d finies par la r glementation L obligation pour le chef d entreprise de proc der l valuation des risques sp cifiques cr s par les ATmosph res EXplosives ATEX incluant le classement des zones atmosph re explosive est applicable au 30 juin 2003 voir circulaire n 4448 Cette r glementation tant introduite dans le code du travail concerne l ensemble des entreprises de meunerie et pas uniquement celles d clar es ou autoris es comme Installations Class es pour la Protection de l Environnement En compl ment des DRIRE les Inspecteurs du travail sont maintenant aussi en charge du risque d explosion de poussi res Le classement des zones doit tre r val
96. e mat rielle insuffisance de maintenance ou bourrage presse granul s pour 1 incendie appareil cylindre filtre refroidisseur chacun responsable d un incendie ou lectrique pour un autre incendie Ces incendies n ont caus s qu une l g re intoxication par les fum es et pour 2 sinistres des dommages mat riel et des pertes d exploitations sont d plorer Remarque Aucune accidentologie trang re sur les m mes crit res de recherche n est trouv dans le BARPI En largissant le champ de recherche l ensemble du code Naf 156 on trouve 12 sinistres dont 2 explosions qui peuvent tre attribu es la meunerie La premi re en ltalie en 1999 a pour origine une lampe tomb e dans un silo et a bless l employ La seconde en Turquie a provoqu l effondrement de l usine et 9 morts et 10 bless s c est le seul cas recens o des enfants ext rieur l entreprise sont touch s Toute analyse d accidentologie trang re ne peut tre pris en compte que si les dispositifs d exploitation y sont connus et associ s ce qui n est pas le cas ici pour ne pas fausser l tude probabiliste requise 5 1 3 Interpr tation et retour d exp rience dans l industrie meuni re Les sinistres souvent voqu s dans l industrie c r ali re s expliquent par des caract ristiques sp cifiques ce type d industrie qui sont des volumes de stockage cons quents souvent sup rieur 50 000 m d di s une prise
97. e appr ci e partir d une surface de 1 X 1 m juste avant un nettoyage Si la pes e sur une balance de pr cision de la quantit de poussi re d pos e est sup rieure 50 g on consid re que la couche est suffisante Une pr sence p renne s appr cie soit si le niveau de couche d passe 50 g m avant chaque nettoyage soit si les d p ts ponctuels et accidentels mais important que 50 g m ne sont pas limin s syst matiquement apr s l op ration g n ratrice du d p t La fr quence d entretien du local est d terminante vis vis de l importance du taux de d position des poussi res Une possibilit de remise en suspension en fonctionnement normal ou en cas de dysfonctionnement qui permettrait la formation du nuage de poussi res Le 1 crit re associ l un des 2 autres classe la zone en atmosph re explosible Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 111 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Hors zone explosible La Norme Annexe l permet de consid rer qu un emplacement est Hors zone explosible lorsque les poussi res combustibles sous forme de nuage ne seront pas pr sentes en quantit s telles qu il serait n cessaire de prendre des pr cautions particuli res pour la construction l installation et l utilisation des appareils Tout sc nario de d gagement de poussi res purement accidentel et ou sans r f rence connue ne peut tre que consid
98. e combustible Les mesures ci dessous concernent les installations de combustion soumises d claration c est dire gt 2MW L arr t type les concernant reprend notamment les mesures suivantes __ le local abritant l installation doit pr senter les caract ristiques de r action et de r sistance au feu minimales mat riaux MO stabilit au feu 1h couverture incombustible il doit tre quip de conduits permettant l vacuation des fum es et des gaz de combustion les portes donnant vers l ext rieur doivent tre coupe feu de degr minimum 1 2h la ventilation doit tre assur e en permanence au moyen d ouvertures en partie haute et basse permettant une circulation efficace de lair les installations lectriques doivent tre conformes au d cret du 14 novembre 1988 et les quipements doivent tre mis la terre la coupure de l alimentation en gaz doit tre assur e par deux vannes automatiques redondantes plac es en s rie sur la conduite d alimentation et asservies chacune des capteurs de d tection de gaz et un pressostat __ l installation doit tre correctement surveill e et entretenue les risques et consignes doivent tre identifi s et affich s les moyens de lutte contre l incendie doivent tre suffisants en nombre et adapt s aux risques r armement manuel ext rieur en cas de d faut des installations Les plus petites installations lt 2MW s inspireront de tout ou partie
99. e de poussi res pr condition une explosion primaire peut tre produite soit par une fuite de produit d un appareil de manutention ou de traitement mais aussi par la mise en suspension lente ou rapide par courant d air ou autre de poussi res en couche sur le sol et ou sur les murs On entend par atmosph re explosive un m lange avec lair de substances inflammables sous forme de gaz vapeurs brouillard ou poussi res dans lequel apr s inflammation la combustion se propage l ensemble du m lange non br l On entend par atmosph re explosible une atmosph re susceptible de devenir explosive du fait des conditions particuli res li es chaque site Dans le cadre de ce document nous retiendrons les valeurs moyennes suivantes La poussi re de bl ou farine est explosive en nuage partir de 60 q m et jusqu 4750 3 g m La poussi re de bl ou farine en d p t au sol sur les murs les charpentes etc est susceptible d alimenter une explosion secondaire partir de 50 _g m 2 M thode pour la d termination des zones atmosph re explosible L laboration de la m thode de classification des zones atmosph re explosible s appuie sur la Norme AFNOR sur les appareils et le classement des emplacements o des poussi res combustibles peuvent tre pr sentes Annexe l Engagement dans une analyse fonctionnelle Une analyse fonctionnelle permet de prend
100. e du ph nom ne dangereux est distinguer de la probabilit des accidents potentiels plus faible en effet la probabilit d atteindre les cibles ext rieures est inf rieure la probabilit d occurrence d un ph nom ne dangereux A titre conservatoire pour des ph nom nes dangereux cin tique tr s rapide comme les explosions on conservera la fr quence d occurrence du ph nom ne dangereux comme probabilit d accident 5 3 7 2 Evaluation de la gravit Les effets permettant d appr cier les cons quences sont d termin s selon les crit res suivants Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 76 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie ZONE D LIMIT E PAR LE ZONE D LIMIT E PAR LE ZONE DELIMIT E PAR LE NIVEAU DE GRAVIT 3 gt SEUIL des effets a SEUIL des effets l taux SEUIL des effets l taux ee des cons quences significatifs Zo Z irr versibles sur la vie K L humaine Z2 1 Mod r Pas de zone de l talit Pas de zone de l talit Au plus 1 personne hors de l tablissement hors de l tablissement expos e 2 S rieux Aucune personne Au plus 1 personne Entre 1 et 10 personnes expos e expos e expos es 3 Important Au plus 1 personne Entre 1 et 10 personnes Entre 10 et 100 personnes expos e expos es expos es Moins de 10 personnes Entre 10 et 100 Entre 100 et 1 000 4 Catastrophique expos e
101. e en Pression exprim en bar s On cherche d terminer les valeurs les plus lev es de Pmax et VMP en faisant varier la concentration du nuage de poussi res Ces caract ristiques de violence de l explosion d pendent de la r partition granulom trique de la forme des grains de la turbulence initiale du nuage de poussi res dans lair de la source d amor age voire de la forme du r cipient d essai La valeur de VMP d pend du volume V de l appareillage d essai selon une relation dite relation cubique VMP V EE Kst Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 48 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits A partir des valeurs de Ksr obtenues les poussi res combustibles sont class es en trois cat gories Classe Ksr bar m s St 1 1 lt Kst lt 200 St 2 200 lt Ksr lt 300 St3 Kst 2 300 C est partir des valeurs de violence d explosion ainsi obtenue qu il est possible de d finir les moyens de se prot ger contre les effets de l explosion vents de d charge A titre indicatif le Kst de poussi res agro alimentaires varie de 50 bar m s environ 200 bar m s classe d explosion St1 M thode Les indices d explosion des mat riaux ont t d termin s conform ment aux principes du BS 6713 Partie 1 1986 ISO 6184 1 1985 pour une seule concentration L appareil de mesu
102. e justifie en tenant compte de son environnement Galerie haute toiture vent able Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Cellules bl Fonction Appellation D viation s Dangereuse s Causes possibles Cons quences pr visibles Exemples de barri res de s curit Cellules bl silos tr mies as de carreaux D charge d lectricit statique D faut de mise la terre Source d ignition faible Les quipements appareils et masses m talliques sont mis la terre Un rapport annuel est effectu par un organisme comp tent Flamme vive Intervention ext rieure maintenance entreprise etc Incendie et ou explosion Consignes d interdiction de fumer Permis de feu permis d intervention Plan de pr vention pour les entreprises ext rieures Utilisation de baladeuses ATEX Auto chauffement du bl uniquement en phase de stockage Forte humidit gt 15 du bl ou perte d tanch it du silo entra nant une fermentation Auto Inflammation D gagement de gaz combustible Silo tanche Diam tre des silos inf rieur la taille critique R ception des bl s inf rieurs 15 d H20 Transilage r gulier Temps de stockage r duit Emission de Poussi res uniq
103. e li l lectricit statique et l aspiration Ces deux faiblesses associ es augmentent le risque d explosion Il est possible de diminuer ce risque par des barri res de s curit techniques et ou organisationnelles C est l objet de la 2 tape 2 tape proposition d am lioration B timent Moulin Zone nettoyag e Mat riel de Nettoyage Brosse Epierreurs cyclone nettoyeur s parateur mouilleur bascule D charge d lectricit statique Absence de mise la terre Source d ignition faible Mettre la terre les quipements appareils et masses m talliques ou faire contr ler les installations s assurer que la r sistance de fuite entre les parties conductrices est lt 10 ohms par un organisme comp tent qui donnera lieu un rapport Absence de graissage Echauff t m canique Usure non ma tris e Frott m caniques Absence de programme de maintenance et de suivi des quipements Echauffement structurel Les organes m caniques mobiles sont prot g s contre la p n tration des poussi res et convenablement lubrifi s Ils sont dispos s l ext rieur des installations qu ils entra nent et sont p riodiquement contr l s Un programme de maintenance pr ventive est en place Bris rupture de pi ce Absence de programme de maintenance Production d tincelles Un programme de maintenance pr
104. e par au moins une voie chelle permettant la circulation et la mise en station des chelles a riennes Depuis cette voie une chelle acc dant au moins toute la hauteur du b timent peut tre dispos e La voie respecte par ailleurs les caract ristiques suivantes la largeur utile est au minimum de 4 m tres la longueur de l aire de stationnement au minimum de 10 m tres la pente au maximum de 10 dans les virages de rayon int rieur inf rieur 50 m tres un rayon int rieur R minimal de 11 m tres est maintenu et une surlargeur de S 15 R m tres est ajout e aucun obstacle a rien ne doit g ner la man uvre de ces chelles la verticale de l ensemble de la voie la distance par rapport la fa ade est de 1 m tre minimum et 8 m tres maximum pour un stationnement parall le au b timent et inf rieure 1 m tre pour un stationnement perpendiculaire au b timent la voie r siste la force portante calcul e pour un v hicule de 160 KN avec un maximum de 90 KN par essieu ceux ci tant distants de 3 60 m tres au maximum et pr sente une r sistance au poin onnement minimale de 80 N cme Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 103 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 Par ailleurs pour tout d p t couvert de plusieurs niveaux poss dant au moins un plancher situ une hauteur sup rieure 8 m tres par rapport au n
105. e repos s effectue dans les cellules de conditionnement du nettoyage galement appel es cellules de repos Le grain ainsi pr par peut ensuite tre achemin vers le moulin apr s un passage dans une pointeuse des brosses aspiration un s parateur magn tique et une peseuse avant 1 broyeur B1 1 2 6 La mouture Pour lib rer les divers l ments constituant le grain de bl il faut le broyer puis le bluter tamiser afin d en trier les diff rentes fractions Ces op rations sont r alis es au moyen de machines broyeurs claqueurs convertisseurs plansichters et r ducteurs sons qui sont situ es diff rents niveaux du moulin afin de favoriser la manutention par gravit Les broyeurs les claqueurs et les convertisseurs se situent g n ralement dans le moulin un niveau inf rieur celui des plansichters Le transport des produits est majoritairement effectu par pneumatique broyeurs Un broyeur est un appareil form de deux fois deux cylindres cannel s tournant en sens inverse des vitesses diff rentes Il a pour but de s parer l amande semoules et farine de l enveloppe sons gros et fins plansichters C est un quipement qui effectue une op ration d nomm e blutage ou tamisage Ce sont des appareils compos s de tamis superpos s garnis de tissus de nylon ou m tal dont les mailles sont adapt es au travail de classification recherch e lls extraient la farine e
106. e v rification p riodique semestrielle La connaissance de leurs d bits et de leurs pressions dynamiques sont n cessaires pour les assureurs Pour information d apr s le Guide D9 D bit minimum impos par la norme 60m h Pression dynamique impos e par la norme 1 bar avec une tol rance de 0 6 bar Le Guide D9 est un document technique utilis pour dimensionner les besoins en eau minimum n cessaires l intervention des services de secours bas s sur le nombre d hydrants Les besoins d finis se cumulent aux besoins des protections internes aux b timents concern s RIA extinction automatique eau lorsqu ils sont pris sur la m me source 6 2 1 3 5 Colonnes s ches et r serves d eau Une colonne s che est une tuyauterie fixe et rigide Dn 65 ou 100 install e demeure dans des constructions usage industriel destin tre raccord e aux tuyaux des Sapeurs Pompiers et mise en charge au moment de l emploi Une telle installation permet d acc l rer le temps d intervention en vitant la mise en place de tuyaux verticaux souples Les colonnes s ches doivent tre dissoci es des colonnes utilis es pour l aspiration centralis e et doivent respecter la norme NFS 62 213 Conna tre l emplacement des colonnes s ches et des r serves d eau 6 2 1 3 6 Locaux lectriques sous gaz d inertage Pr voir ventuellement l inertage par gaz dans les locaux lectriques en cas d incendie armoi
107. emp rature des process d tuvage ou de granulation NB Dans le cadre de l tude de Dangers cette partie permet de valoriser les travaux de s curit r alis s au sein de l installation au cours des derni res ann es Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 45 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 46 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits 4 Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits Les mesures cit es dans cette partie sont issues de deux tudes e L tude Mesure des caract ristiques l explosion de poussi res des chantillons de farines gluten et poussi res de bl r alis e pour le GAM Groupement des associations meuni res europ ennes devenu EFM la demande de son conseil d administration L objectif de l tude tait de fournir l industrie meuni re un certain nombre de donn es sur l explosivit de la farine et des produits pr sents dans les moulins afin de donner aux entreprises les informations n cessaires la d marche de gestion de risque et pour l application de la Directive ATEX pr ciser l acceptabilit des tudes ant rieures nombre d entre elles fournissant des donn es peu pr cises et alarmiste
108. enance pr dictive peuvent aussi tre utilis es sur les quipements susceptibles de pr senter un risque d chauffement m canique en tenant compte des temp ratures d inflammation des produits Des capteurs de temp rature peuvent constituer un moyen de pr vention suppl mentaire au niveau des organes m caniques susceptibles de s chauffer lors de la cr ation d installations nouvelles Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 85 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie 6 1 1 5 Eliminer les quipements d veloppant des surfaces chaudes En raison des Temp ratures d Auto Inflammation minimales des produits de meunerie TAI farine en nuage 430 et TAI farine en couche 350 les quipements ne doivent pas d passer une temp rature de surface de 275 Ce principe peut s appliquer pour v rifier l ad quation des temp ratures de surface de tout appareil par ex moteurs lectriques ou thermiques tuves en fonctionnement normal dans les zones pr sentant des risques d atmosph re explosive Le risque pr sent par les engins de levage comme source d ignition moteurs lectriques ou thermiques doit tre pris en compte dans l analyse de risques 6 1 1 6 Supprimer la possibilit d auto chauffement des produits Bl s stock s en meunerie D une mani re g n rale les mesures pouvant tre mises en place pour pr
109. endies Les combustibles employ s en meunerie peuvent tre double usage __ Pour le chauffage on utilise du gaz ou du fioul Le gaz naturel en cas de fuite forme des atmosph res explosives en m lange avec l air Le fioul est propice des incendies ou des pollutions Pour des op rations de logistiques on utilise des carburants du gasoil ou plus rarement de l essence ainsi que des installations de distribution 3 3 3 Dangers li s aux activit s et installations 3 2 3 1 Risques li s au process L activit meunerie par son process pr sente des possibilit s de cr ation d atmosph res explosives car la manutention des bl s leur broyage et le transport de la farine peut g n rer l int rieur des quipements des zones atmosph re explosive Les farines peuvent s auto inflammer lorsqu elles sont chauff es thermisation tuvage Les risques identifi s sont l incendie et l explosion Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 33 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 2 3 2 Risques li s au stockage vrac La meunerie n cessite un minimum de bl en amont et un minimum de farine en aval de sa production Ces stockages ont la particularit d avoir un taux de rotation de l ordre de 12 24 fois par an pour le bl et de 52 fois par an pour la farine Les silos sont g n ralement constitu s des enceinte
110. ent avec un serre flex Explosion Conjonction du point avec une source d ignition Fonction de l environnement du mat riel Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 126 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Brosses Epierreur Nettoyeur s parateur Types d appareils D viation s Dangereuse s Causes possibles Cons quences pr visibles Exemples de barri res de s curit Mat riel de nettoyage Brosse Epierreur nettoyeur s parateur mouilleur bascule D charge d lectricit statique Absence de mise la terre Source d ignition faible Mettre la terre les quipements appareils et masses m talliques Absence de graissage Echauff m canique Usure non ma tris e Frott m caniques Absence de programme de maintenance et de suivi des quipements Echauffement structurel Les organes m caniques mobiles sont prot g s contre la p n tration des poussi res et convenablement lubrifi s Ils sont dispos s l ext rieur des installations qu ils entra nent et sont p riodiquement contr l s Un programme de maintenance pr ventive est en place Bris rupture de pi ce Absence de programme de maintenance Production d tincelles Un programme de maintenance pr ventive sur les q
111. ent expos es Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 41 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 5 2 Zones risque d explosion de poussi res Afin d identifier les zones risque d explosion de poussi re on commencera pas localiser les zones pr sentant une atmosph re explosive due la pr sence permanente ou ponctuelle de poussi re notamment les zones ATmosph re Explosive qui ont t d limit es dans l entreprise conform ment la r glementation ATEX Dans le cadre de l tude d impact sur les tiers on peut tre amen prendre en compte d autres sc narios plus contraignants tels que des incidents exceptionnels probabilit s faibles d apparition d une atmosph re poussi reuse explosive et d inflammation de cette atmosph re Les risques sp cifiques cr s par ces atmosph res explosives doivent tre valu s en tenant compte notamment de la probabilit d inflammation de l atmosph re explosive de l tendue des cons quences d une ventuelle explosion L identification des zones risque d explosion de poussi res est fonction de la tenue g n rale de l tablissement du management de la s curit et des garanties techniques et organisationnelles vis vis des dispositions de nettoyage et d aspiration Cette analyse est donc particuli re chaque usine cf analyse de risques 3 5 3
112. entiellement exp di e par camions 1 2 9 2 Exp dition des issues Les issues cub es ou vrac sont exp di es par camions 1 2 11 Activit s annexes et utilit s Les sites peuvent comporter des activit s annexes telles que laboratoire de panification et ou d analyses stockage et distribution de carburant stockage de produits insecticides et raticides installation de combustion chauffage atelier de conditionnement Par ailleurs les entreprises peuvent utiliser du gaz naturel de l air comprim diff rents types d engins de levage ainsi que diff rents syst mes de ventilation et d aspiration Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 19 135 1 re partie Description du secteur industriel 1 3 Les principaux produits utilis s et transform s 1 3 1 Le bl tendre La meunerie utilise en tant que mati re premi re principalement du bl tendre Certains moulins produisent galement des farines partir d autres c r ales seigle peautre dont les caract ristiques sont tr s proches du bl Plus rarement on trouvera d autres produits v g taux sarrasin f ve D finition Le bl tendre triticum aestivum poss de une amande relativement friable qui lui donne une bonne aptitude tre transform en farine Sa teneur en prot ines aptes former un gluten lorsque la farine est hydrat e lui conf re une bonne aptitude la panifi
113. ernes et externes pouvant engendrer des effets dominos Equipements de s curit quipements sensibles pompes de sprinklage groupe lectrog ne et local de commande ou de supervision Accessibilit au cite cl ture du site ou inaccessibilit aux zones risque horaires de fonctionnement et surveillance A titre indicatif concernant les axes de circulation l arr t silo du 29 03 04 retient pour d terminer les distances d isolement par rapport aux cibles les seuils de fr quentation suivants 2000 v hicules jour en moyenne annuelle et dans les deux sens 30 trains de voyageurs par jour Ces l ments peuvent tre valu s selon la fiche n 1 El ments pour la d termination de la gravit des accidents de la Circulaire du Medd du 28 12 06 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 30 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 2 Identification des dangers li s l environnement naturel 3 2 1 Risque foudre La foudre fait partie des v nements naturels ind sirables pouvant tre l origine de la survenance d un accident incendie explosion destruction des biens dysfonctionnement des quipements de gestion informatique Il est d usage de caract riser la s v rit orageuse d une r gion ou d un site par son niveau k raunique N nombre de jour par an o l on entend le tonnerre En France
114. ervoir de liquides inflammables est classable un camion citerne de m me capacit contenant les m mes liquides inflammables stationn momentan ment sur un site ne l est pas La nomenclature Jusqu en 1992 la nomenclature tait une liste alphab tique de rubriques num rot es de 1 418 de l abattage des animaux au zirconium en poudre Entre 1992 et 1996 plusieurs d crets en Conseil d Etat ont profond ment modifi la structure de la nomenclature qui est d sormais divis e en deux grandes parties les rubriques num rot es 1000 qui concernent les substances et les rubriques num rot es 2000 qui sont relatives aux activit s par exemple le stockage les activit s de broyage concassage En fonction des crit res fix s par la nomenclature la quantit pour les substances la puissance install e la superficie et la capacit de production pour les activit s une activit ou une substance peuvent tre Non classable Soumis d claration D Soumis autorisation A Soumis autorisation avec servitude d utilit publique AS Lorsque la nomenclature indique un classement D l exploitant doit adresser une d claration la pr fecture Les installations soumises autorisation sont celles qui peuvent pr senter de graves dangers ou inconv nients pour l environnement Lorsque la nomenclature indique un classement A l exploitant doit entamer les d marches qui aboutiront
115. est inject e dans un 2 transport pneumatique circuit de refroidissement L air de refroidissement est s par de la farine d shydrat e au niveau du filtre froid Apr s contr le de son humidit la farine est dirig e vers les cellules de stockage d di es 1 2 7 2 2 Le broyage et la turbo s paration Certaines farines destin es des s lections particuli res pour l industrie alimentaire sont s lectionn es par turbo s paration op ration qui peut n cessiter des moteurs de puissance lev e La ligne de production est constitu e de 1 syst me de broyage 1 syst me de s lecteur Le broyeur permet d obtenir diff rentes particules de farine en terme de taille et de densit Le s lecteur permet de classer ces particules de farine en fonction de leur masse et de leur volume Pour cela on emploie la technique dite d a raulique liant la s lection par densit force centrifuge celle issue du transport par air On obtient ainsi essentiellement deux produits principaux l un faible teneur en prot ines fraction moyenne l autre forte teneur fraction fine 1 2 7 2 3 Le m lange industriel des farines Le m lange des farines permet de combiner diff rentes qualit s de farines entre elles et avec divers ingr dients gluten additifs h L op ration peut tre effectu e soit dans une m langeuse discontinue soit en continu dans le circuit en amont de la m langeuse les dif
116. ettant l intervention des services d partementaux d incendie et de secours Cette distance est fix e apr s avis des services d partementaux d incendie et de secours et d extincteurs r partis l int rieur des locaux sur les aires ext rieures et les lieux pr sentant des risques sp cifiques proximit des d gagements bien visibles et facilement accessibles Les agents d extinction sont appropri s aux risques combattre et compatibles avec les produits stock s et d un moyen permettant d alerter les services d incendie et de secours Les canalisations constituant le r seau d incendie sont ind pendantes du r seau d eau industrielle Leurs sections sont calcul es pour obtenir les d bits et pressions n cessaires en n importe quel emplacement Les emplacements des bouches d incendie des colonnes s ches ou des extincteurs sont mat rialis s sur les sols et b timents par exemple au moyen de pictogrammes Les bouches poteaux incendie ou prises d eau diverses qui quipent le r seau sont prot g s contre le gel et sont munis de raccords normalis s Ils sont judicieusement r partis dans l installation Ces quipements sont accessibles en toute circonstance Le r seau d eau incendie est conforme aux normes et aux r glementations en vigueur Les installations de protection contre l incendie sont correctement entretenues et maintenues en bon tat de marche Elles font l objet de v
117. eu l explosion secondaire est il d coupl c est dire isoler des autres volumes par des cloisons et portes r sistantes Si oui la propagation du front de flamme n atteindra pas les volumes voisins Si non le front de flamme continuera se propager et pourra causer la ruine des installations et provoquer des projections de d bris Le volume dans lequel a lieu l explosion secondaire est il quip de surfaces fragiles assurant la d charge de l explosion vers l ext rieur Si oui le local ne sera pas endommag Si non le local sera d grad 7 Quantifier et hi rarchiser les sc narios en terme de probabilit de gravit et de cin tique selon les m mes m thodes que la quantification des potentiels de dangers cit es au paragraphe 3 5 4 Les cons quences de ces sc narios peuvent tre mat rialis es sur un sch ma repr sentant les distances d effets en fonction des seuils de r f rence sur les structures et sur l homme d finis dans l arr t du 29 septembre 2005 cf chapitre 5 3 7 La quantification des ph nom nes dangereux peut tre r alis e avec et sans les barri res de protection et doit permettre d aboutir un niveau de risque r siduel acceptable Rappel un dispositif d vent canalisant l explosion vers l ext rieur limite sa propagation Au contraire un volume rigide et communicant avec d autres volumes favorise le d veloppement des explosions successives Guide de l
118. eunerie juillet 2011 53 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits Taille critique des cellules de stockage Une r action exothermique avec emballement une temp rature proche de 270 obtenue par analyse diff rentielle permet de consid rer la farine comme moyennement r active du point de vue de l auto chauffement La dimension critique d une cellule de stockage de forme cylindrique rayon est de l ordre de 45 m pour un stockage de farine 40 et de 6 m po ur un stockage de farine 70 cf annexe 3 Pour m moire la dimension critique est de 100 m pour un stockage de bl 30 et de 20 m pour un stockage de bl 70 Ces dimensions ne s ont jamais atteintes en meunerie 4 3 Conclusion Les r sultats des tudes d inflammabilit et d explosivit des produits de meunerie indiquent que hormis quelques produits sp cifiques farines thermis es gluten qui poss dent des caract ristiques plus sensibles aux risques d explosion les produits g n ralement utilis s ou fabriqu s en meunerie pr sentent des caract ristiques qui limitent naturellement les risques d auto chauffement d incendie et d explosion Dans la mesure o d autres produits plus sensibles ne sont pas impliqu s Gluten amidon ces caract ristiques d inflammabilit et d explosivit peuvent tre utilis es dans les calculs pour d terminer le dimensionnement des
119. eunerie sur la base de l enqu te r alis e en septembre 2003 par l ANMF Les r ponses repr sentent 72 du plafond d crasement national potentiel de production r glementaire et portent sur la puissance souscrite dans le cadre du contrat EDF la nomenclature ICPE 2260 fait r f rence la puissance install e Cat gorie Seuil de Puissance en nombre de Nombre de moulins Souscrite moulins concern s concern s r sultats de extrapolation sur 554 l enqu te moulins Non class lt 100 KW 39 216 D claration 100 500 KW 48 266 Autorisation gt 500 KW 13 72 Seules les 13 d entreprises d passant 500 kW sont soumises autorisation au titre de la rubrique 2260 donc concern es par le pr sent Guide Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 13 135 1 re partie Description du secteur industriel 1 2 Description des installations et des proc d s 1 2 1 Installations Diff rents types de constructions peuvent tre rencontr s en meunerie armature b ton m tallique ou en ma onnerie traditionnelle Le bois se retrouve dans les charpentes et certains planchers Les moulins fonctionnent g n ralement en automatisme certains 24h sur 24 et connaissent 3 phases de fonctionnement d marrage marche et arr t auxquelles s ajoute une phase de dysfonctionnement bourrage Le moulin fonctionne g n ralement avec 1 2 pers
120. eurs tamiseurs s parateurs magn tiques ou tout autre dispositif permettant l limination de corps trangers les tr mies de vidange et de stockage des poussi res TITRE II DISPOSITIONS G N RALES Art 2 L exploitant d finit dans une tude de dangers les mesures techniques et organisationnelles propres r duire la probabilit d occurrence la cin tique l intensit des effets et la gravit des cons quences des accidents potentiels Il assure le maintien dans le temps de leurs performances Art 3 L exploitation se fait sous la surveillance d une personne nomm ment d sign e par l exploitant et sp cialement form e aux caract ristiques de l installation et aux questions de s curit Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 101 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 L ensemble du personnel y compris int rimaire ou saisonnier re oit une formation sp cifique aux risques particuliers li s l activit de l tablissement Cette formation fait l objet d un plan formalis Elle est mise jour et renouvel e r guli rement Art 4 Les consignes de s curit et les proc dures d exploitation de l ensemble des installations comportent explicitement la liste d taill e des contr les effectuer en marche normale au d marrage lors de nettoyages de p riodes de maintenance en fonctionnement d grad la suite d un
121. eurs magn tothermiques sur moteurs 16 Proc dures de nettoyage 7 PRET leatr Contr le p riodique des installations lectriques De Situation extr mement 9 Dispositif d aspiration de Poussi re Filtre et ventilateur d aspiration peu probable E 10 Proc dure de suivi et de contr le des dispositifs d aspiration de poussi re Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 75 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 3 7 Quantification et hi rarchisation des sc narios d accidents Les sc narios retenus sont valu s conform ment l arr t du 29 Septembre 2005 relatif l valuation et la prise en compte de la probabilit d occurrence de la cin tique de l intensit des effets et de la gravit des cons quences des accidents potentiels dans les tudes de dangers des installations class es soumises autorisation L analyse pr liminaire des risques sur les quipements cf chapitre 5 2 a t valu e selon une m thodologie sp cifique et adapt e aux risques li s aux installations de stockage et de manutention des produits Les niveaux d occurrence probabilit et de gravit d un v nement peuvent tre not s selon 5 chelons du plus faible au plus important 5 3 7 1 Evaluation de la probabilit Les niveaux d occurrence sont d termin s selon les crit res qualitatifs ou quantitatifs suiva
122. exactement l industrie meuni re vis vis des accidents survenus dans le travail du grain L tude syst mique des risques d incidents sur les installations en terme de fr quence gravit o l importance des moyens techniques et ou organisationnels et de leur suivi prend toute sa place L tude des sc narios d accidents Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 55 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 1 Etude Accidentologique et retour d exp rience 5 1 1 D claration d accidents ou incidents et pr curseurs d incendie ou d explosion L exploitant est tenu de d clarer dans les meilleurs d lais l inspection des installations class es les accidents ou incidents incendies explosions survenus du fait du fonctionnement de l installation Selon l arr t autorisation 2260 Tout v nement susceptible de constituer un pr curseur d explosion ou d incendie doit tre consign dans un registre tenu la disposition de l inspection des installations class es Exemples d v nements pr curseurs d accidents inscrire dans le registre __ dysfonctionnement de l asservissement entre manutention et aspiration au d marrage de la manutention ou l arr t de l aspiration apparition d une source d inflammation potentielle sur un quipement non respect des conditions pr vues par un permis de feu ou intervention par point ch
123. f rentes farines sont extraites des cellules et sont successivement pes es dans une tr mie sur pesons ainsi que les ingr dients puis introduits dans la m langeuse Un pr m lange d additifs peut tre introduit en amont de la m langeuse en aval de celle ci les nouvelles farines ainsi constitu es sont stock es dans des cellules sp cialis es et ou les cellules de pr chargement et ou ensach es 1 29 Stockage des produits finis Les produits finis sont soit les farines provenant directement du moulin soit celles issues des diff rentes phases compl mentaires Les farines sont pes es par bascules et stock es dans diff rentes cellules sp cialis es Les diff rents co produits sont les gros sons les fins sons les remoulages La farine basse est une farine impropre la consommation humaine Ces produits sont stock s dans des cellules sp cialis es Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 18 135 1 re partie Description du secteur industriel 1 2 8 1 Stockage des farines Apr s la fabrication des farines celles ci sont g n ralement stock es pendant un d lai court de l ordre de 10 20 jours Les farines sont stock es Envrac Les types de stockage de farines en vrac rencontr s dans les moulins fran ais peuvent tre tr s variables Ils sont soit de grande capacit cellules en b ton ou m talliques de 50 200 tonnes soit de capacit pl
124. facteurs Eliminer les sources d inflammation R duire la quantit de combustible poussi re papier palette L annexe 4 pr sente des exemples de mesures de pr vention pouvant tre mis en place sur les mat riels de meunerie L annexe 5 pr sente un tableau de synth se d exemples de mesures de pr vention pouvant tre mises en place chaque tape du process de meunerie La pr vention des autres risques d inondation sismique et de pollution n est pas d velopp e dans ce guide Il convient ce titre de se reporter vers d autres sources INRS INERIS 6 1 1 Eliminer les sources d inflammation 6 1 1 1 liminer les feux nus Afin d liminer les feux nus les mesures suivantes doivent tre respect es __ Sensibilisation et information permanente aux risques pr sents barri re organisationnelle de s curit n 13 Affichage de l interdiction de fumer barri re organisationnelle de s curit n14 Respect de la proc dure de consignation lectrique __ Obligation de d livrer un permis de feu lors de travaux de maintenance r alis par point chaud par une entreprise ext rieure ou non cf annexe 7 barri re organisationnelle de s curit n12 Mise en place d un plan de pr vention avec les entreprises ext rieures 6 1 1 2 Eliminer les tincelles 6 1 1 2 1 Etincelles pouvant tre induites par les chocs Les chocs sont cr s par la pr sence dun corps tranger ou d une part
125. ge Cr ation d une ATmosph re Explosible interne ATEX dans la gaine descendante si retour de produit Les jet es des l vateurs sont capot es Elles sont tanches et ou munies de dispositifs d aspiration la sortie de l l vateur ou au pied de la gaine montante La marche des l vateurs est asservie la marche du syst me d aspiration Faible d bit Explosion Conjonction du point avec l un des 3 premiers D chirures jambes et ou t te pieds Cons quence pr visible acceptable en fonction de l environnement de l quipement Ou mise en place d un vent Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 121 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Types d appareils El vateur godets Bl s mouill s D viation s Dangereuse s D charge d lectricit statique Causes possibles Absence de mise la terre Cons quences pr visibles Source d ignition faible Exemples de barri res de s curit Les quipements sont reli s la terre Les sangles sont conformes la norme NF EN 20 284 antistatique afin de limiter l accumulation de charges lectrostatiques Mauvaise tension d port rupture de sangle Frottement de la bande Usure Surcharge Mauvaise tension de bande D port de bande Echauffement st
126. gereuse Il s agit des barri res techniques ou organisationnelles agissant en pr vention de l v nement redout incendie ou explosion cf chapitre 6 Pr vention des sources d ignition tincelle flamme chauffement 1 Mise la terre des quipements 2 Mat riaux anti statiques ou conducteurs 3 Capotage des organes m caniques mobiles 4 Organes m caniques mobiles l ext rieur des quipements 5 Programme de maintenance pr ventive et curative 6 7 8 Protection par disjoncteurs magn tothermiques sur moteurs Contr le p riodique des installations lectriques Thermographie infra rouge des armoires lectriques 12 Permis de feu et plan d intervention 13 Formation du personnel 14 Interdiction de fumer 15 Dispositifs de d tection d incident sur l quipement asservissement la marche Pr vention des atmosph res explosives 9 Dispositif d aspiration de Poussi re Filtre et ventilateur d aspiration 10 Proc dure de suivi et de contr le des dispositifs d aspiration de poussi re 11 Asservissement aspiration marche des quipements de manutention 16 Proc dures de nettoyage Evaluer le niveau de probabilit v nements probable improbable ou extr mement improbable du d veloppement d un incendie Evaluer si l quipement concern par cette situation triangle du feu l est aussi par la d limitation des zone
127. ges concourent d ailleurs en partie l origine de ces accidents On peut citer __ l explosion d un des silos de la malterie de Moselle au port c r alier de Metz le 18 octobre 1982 qui tua douze personnes et fit un bless grave l explosion d un silo grains sur le plus important site de stockage de Belgique le 7 avril 1993 Floriffoux en Wallonie qui tua 7 personnes et fit 4 bless s graves __ l explosion du silo portuaire de Blaye le 20 ao t 1997 qui provoquera elle aussi la mort de 11 personnes En ce qui concerne la meunerie code NAF 15 6 A une recherche orient e entre le 1 janvier 1998 et le 31 d cembre 2004 sur le BARPI avec les mots clefs moulin et ou minoterie et ou meunerie aboutit 13 sinistres Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 56 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie Parmi eux 9 incendies sont recens s et 1 explosion Deux autres sinistres ne concernent pas l activit industrielle de meunerie moulin ferm et stockage L analyse de ces accidents met en vidence que la meunerie est plus particuli rement concern e par les incendies que par les explosions L explosion avait pour origine une soudure dans le secteur de fabrication et a entra n un bless grave ainsi que des dommages mat riel Les incendies lorsque la cause a pu en tre d termin e sont tr s souvent li une d faillanc
128. hydratation de la farine si elle est pratiqu e par comparaison l industrie c r ali re passage d un taux de 14 12 d humidit Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 57 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie Ces diff rentes donn es peuvent expliquer que la meunerie recense beaucoup moins de sinistres que dans l industrie c r ali re Le retour d exp rience de l industrie meuni re incluant les presqu accidents et l analyse BARPI sur une plus longue p riode montrent galement que la meunerie est principalement sujette aux incendies Dans de nombreux cas la cause est un d faut de maintenance du mat riel incluant les broyeurs marteaux la chute de lampe dans les silos ainsi que les op rations g n rant des tincelles soudure meulage Compte tenu de leur modernisation et de leur mise sous aspiration les transporteurs horizontaux et ou verticaux ne font plus l objet de sinistres comme cela a pu tre rapport il y a quelques dizaine d ann es L accident le plus marquant pour la profession reste l explosion d une cellule m tallique de farine en Alsace en 1991 faisant un mort et deux bless s graves Le salari charg de v rifier l tat de la cellule vide aurait tent de r cup rer une lampe baladeuse tomb e au fond La remise en suspension de la farine coll e aux parois et l clatement de l ampoule pourrait avoir
129. ible de se pr senter dans l air c est ce que l on appelle les zones ATEX Pour celles ci l occurrence de cette situation est d finie suivant que l atmosph re explosible est permanente zone 20 occasionnelle zone 21 ou exceptionnelle zone 22 Rappel D finition des zones ATEX Zone 20 emplacement o une atmosph re explosive sous forme d un nuage de poussi res combustibles est pr sente dans l air en permanence pendant de longues p riodes ou fr quemment Zone 21 emplacement o une atmosph re explosive sous forme d un nuage de poussi res combustibles est susceptible de se pr senter occasionnellement en fonctionnement normal Zone 22 emplacement o une atmosph re explosive sous forme d un nuage de poussi res combustibles n est pas susceptible de se pr senter en fonctionnement normal ou si elle se pr sente n anmoins n est que de courte dur e Conformit du mat riel utilis En fonction de la zone risque d explosion pr d finie les appareils lectriques et non lectriques et les syst mes de protection doivent correspondre la cat gorie ad quate A partir du 1 juillet 2003 les mat riels non lectriques neufs destin s tre install s dans une zone ATEX doivent tre homologu s et marqu s en tant que tel Les mat riels lectriques neufs doivent tre conformes aux dispositions du d cret n 96 1010 du 19 11 96 et install s dans les conditions pr vues par l arr t du 28 ju
130. ide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 116 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Annexe lll Exemples d application de la m thode pour les locaux Exemple Acc s sup rieur des silos bl sale 1 Identification pr cise de l emplacement gt 5 Etage acc s sup rieur des silos bl sale nous d crivons ici le cas d une galerie ferm e sans aspiration 2 L emplacement est t il susceptible de contenir des poussi res de bl s de farines et ou d issues gt Oui 3 Sous quelle forme les poussi res se pr sentent Atmosph re Couche uniforme et ou Emission ponctuelle gt Couche uniforme par terre sur les charpentes et les passerelles gt En suspension dans l atmosph re 4 Quand la poussi re est elle rep r e en fonctionnement normal dysfonctionnement phase de d marrage ou la situation est improbable gt Couche uniforme en fonctionnement normal gt En suspension dans l atmosph re en phase de d marrage 5 En quelle quantit la poussi re est elle rep r e couche lt 50 g m gt 50 g m et ou Atmosph re lt 60 g m gt 60 g m gt Couche uniforme gt 50 g m2 gt En suspension dans l atmosph re lt 60 g m3 6 Application de l arbre de d cision gt Couche uniforme zone explosible zone 22 car la poussi re n est pas susceptible de mettre en suspension le d p t dans les conditions de fonctionne
131. ie Des pr cautions doivent tre prises lorsque des vents dits lourds sont utilis s comme moyen de protection notamment au niveau des marges de s curit li es aux incertitudes d termination de la pression r duite Il existe par exemple des dispositifs de d charge sans flamme utiles pour les filtres implant s l int rieur des installations Sur certains quipements tels que les l vateurs des boulons sauteurs peuvent tre mis en place __ L loignement des personnels et des tiers On loigne les personnels les tiers toute activit ou toute exploitation non n cessaire l exploitation m me des installations de meunerie l ext rieure des zones d ensevelissement provoqu par la ruine des silos Ces zones de dangers sont issues du calcul volum trique des masses de produits en pr sences Elles peuvent tre balis es voir m me cl tur es Limitation des projections Pour pr venir les risques li s aux bris de verre lorsque les vitrages sont utilis s comme surfaces soufflables et que les projections sont susceptibles d atteindre des tiers Des mat riaux non tranchants ou des films protecteurs sp cifiques pourront tre utilis s Les dispositifs suivants sont encore trop sp cifiques et inadapt s pour l industrie agro alimentaire en particulier en termes de suivi et de co ts o Les appareils de d couplage Des appareils permettent de d coupler les quipements en cas de surpression afin d
132. ie d un l ment m canique L entr e de ces mat riaux trangers dans un appareil pierres ou morceaux de m tal ou le frottement de 2 pi ces m talliques sont capables de g n rer des tincelles Mesures de pr vention des tincelles induites par le passage de corps trangers Les bl s sont livr s dans un tat de propret d finit dans un cahier des charges Des grilles sur la fosse de r ception permettent d arr ter les corps trangers les plus gros Avant la mouture le nettoyage permet d liminer les corps trangers qui peuvent se trouver dans le bl cailloux pi ces m talliques Les magn tiques mis en place l entr e du process permettent de s parer toutes les pi ces m talliques du bl et ainsi d viter les bris et chocs induits Plac s plus en aval du process ils permettent de garantir l absence de corps m talliques dans la farine f4 Mesures de pr vention des tincelles induites lors d une rupture d l ment m canique une v rification p riodique des organes sensibles de chaque machine limite ce type de d faillance la p riodicit est d terminer en fonction de chaque machine Une maintenance pr ventive ou pr dictive peut tre mise en place barri re organisationnelle de s curit n5 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 82 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie 6
133. illet 2003 o Dans une zone 20 mat riel de la cat gorie 1D o Dans une zone 21 mat riel de la cat gorie 1D ou 2D o Dans une zone 22 mat riel de la cat gorie 1D 2D ou 3D Concernant les mat riels non lectriques existants avant le 1 juillet 2003 ceux ci ne pr sentant pas g n ralement de marquage conforme la directive 94 9 CE l exploitant doit d montrer leur conformit La deuxi me partie du Guide ATEX consacr e au mat riel est en projet Pour les mat riels lectriques existants avant le 1 juillet 2003 l arr t du 28 juillet 2003 pr cise que les installations conformes aux dispositions de l arr t du 19 d cembre 1988 sont r put es satisfaire aux prescriptions du pr sent arr t jusqu au 30 juin 2006 Au del de cette date elles continueront b n ficier de cette pr somption condition que le document relatif la protection contre les explosions int gr dans le document unique d valuation des risques professionnels pr vu par le d cret 2002 1553 du 24 12 02 les ait valid es explicitement avant le 1 juillet 2006 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 28 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 Identification et caract risation des potentiels de dangers Un danger est une situation pouvant nuire par blessures ou dommages aux personnels aux quipements ou l enviro
134. ils cylindres 2 L emplacement est t il susceptible de contenir des poussi res de bl s de farines et ou d issues gt Oui 3 Sous quelle forme les poussi res se pr sentent Atmosph re Couche uniforme et ou Emission ponctuelle gt L g re Couche uniforme par terre et sur les mat riels 4 Quand la poussi re est elle rep r e en fonctionnement normal dysfonctionnement phase de d marrage ou la situation est improbable gt En cas de dysfonctionnement 5 En quelle quantit la poussi re est elle rep r e couche lt 50 g m2 gt 50 g m et ou Atmosph re lt 60 g m gt 60 g m gt lt 50 g m nous d crivons ici le cas o le nettoyage dans la salle est fr quent 6 Application de l arbre de d cision gt L emplacement est Hors zone explosible ie Susceptible B timent 9 Etage decontenir Sous guelle forme Quand Quelle 5 Arbre de d cision D nomination des quantit poussi res me Atmosph re Non Salle des a Hors zone explosible Appareils Couche uniforme Oui dysfonctionnement lt 50 g m A Cylindres Emission ponctuelle Non La salle des appareils cylindres est globalement hors zone explosible dans le cadre de cet exemple Mais la pr sence d autres appareils dans cette salle sera trait e sp cifiquement dans les parties appareils mat riels quipement et sources de d gagements de poussi res Gu
135. implication dans le process de production barri re organisationnelle de s curit n13 Exemples de formations __habilitation lectrique maniement des extincteurs R I A exercices d vacuation s curit g n rale au poste de travail Fiches de postes _ Sauveteurs Secouristes du Travail SST risque ATEX utilisation de produits dangereux chaufferie et autres se rapprochant des risques analys s Toutes ces formations pas n cessairement longues en dur e mais n cessairement p riodiques contribuent au sens de la vigilance vis vis de la s curit Ces formations peuvent tre aussi bien trait es en interne qu en externe par des personnes sp cialis es ou par l encadrement Toute entreprise ext rieure ou nouvel arrivant est inform des proc dures de s curit plan de pr vention pour les entreprises ext rieures livret accueil 6 1 3 3 La mise en place et le respect des consignes de s curit et des proc dures d exploitation Les consignes de s curit et les proc dures d exploitation sont tablies et mises en uvre sur l ensemble du site Elles sont connues et disponibles Elles doivent comporter la liste d taill e des contr les effectuer en marche normale la suite d un arr t pour travaux de modification ou d entretien des installations et la remise en service de celle ci en cas d incident grave ou d accident cf annexe 6 Elles sont r guli rement r
136. ion Article 4 6 1 1 1 6 1 3 3 Registre dans lequel doivent tre Pr curseur d explosion ou d incendie Article 5 5 1 1 consIgus tout EVENS TSni susceptible de constituer un pr curseur d explosion ou d incendie Implantation Article 6 Acc s et am nagements des installations Article 7 6 2 2 1 2 Caract ristiques de r sistance au feu des structures porteuses et des b timents Article 8 Dispositifs d vacuation des fum es Article 9 6 2 1 3 7 Caract ristiques de la voie engins et de la voie chelle qui doivent permettre l intervention des Article 10 6 2 1 8 8 6 2 1 4 services d incendie et de secours Rapport annuel constitu de l avis d un organisme comp tent sur gt j i les mesures prises pour Mesures de pr vention contre les risques d explosion et pr venir les risques li s d incendie article 11 2 3 6 1 He FRS 7 l lectricit statique et aux courants vagabonds la conformit des installations lectriques et du mat riel utilis Etude technico conomique proposant Mesures de protection contre les explosions Article 12 6 2 des Noen techniques pour r duire les effets d une explosion et viter leur propagation Moyens de lutte contre l incendie et les proc dures Art 13 6 2 1 3 d intervention pour la gestion des situations d urgence a S paration des corps trangers Article 14 6 1 1 2 1 Nettoyage des locaux Article 15 6 1 2 2 6 1 2 4 Surveillance des conditions de stockage des produits Article
137. ion est fonction du rapport surface volume du combustible Sa disposition de la mati re les facteurs g om triques paisseur forme surface ainsi que les dispositions dans l espace position horizontale verticale sont d terminants pour la vitesse de combustion Sa temp rature __ Son humidit et l humidit de l air _ Eventuellement la teneur en oxyg ne 3 4 1 2 Effets de la survenance d un incendie Les effets d un incendie de mati res combustibles sont e l mission d un rayonnement thermique suppos en champ libre haute temp rature dans l environnement proche Pour valuer les effets du rayonnement thermique on retient les valeurs de r f rence relatives aux seuils d effets thermiques suivantes cf arr t du 29 09 05 Pour les effets sur l homme 3 kW m ou 600 KW m s seuil des effets irr versibles correspondant la zone des dangers significatifs pour la vie humaine 5 KW m ou 1000 IkW m s seuil des premiers effets l taux correspondant la zone des dangers graves pour la vie humaine 8 KW m ou 1800 KW m s seuil des effets l taux significatifs correspondant la zone de dangers tr s graves pour la vie humaine 1 Les seuils d effets sur l homme sont exprim s en flux d nergie et galement en dose par unit de temps Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 36 135 3 partie Identification et
138. ionnellement T bande Le d bit maximum usuel de transfert du bl dans un moulin est de 200 t h En plus d un examen visuel et olfactif des bl s r ceptionn s un chantillon des livraisons est analys pour juger de la qualit des bl s au regard du cahier des charges L humidit la temp rature et la pr sence d impuret s sont des crit res entre autres d appr ciation et de suivi Seuls les bl s r pondant aux crit res doivent tre d charg s 1 2 2 2 R ception des autres mati res premi res La r ception des autres mati res premi res gluten acide ascorbique farine de f ve se fait g n ralement en sacs lls sont g n ralement conditionn s sur des palettes Le gluten utilis en plus ou moins grande quantit peut tre r ceptionn galement en vrac 1 2 4 Stockage des mati res premi res 1 2 3 1 Stockage des bl s en silos En meunerie les bl s sont stock s suivant les qualit s r ceptionn es dans des cellules g n ralement verticales en b ton ou m talliques vidange par gravit et ou reprise m canique Les cellules bl pr sentes en meunerie sont g n ralement de diam tre inf rieur 10 m tres La dur e de stockage est g n ralement courte de l ordre de 15 30 jours 1 2 3 2 Stockage des autres mati res premi res Les autres mati res premi res sont stock es sur palettes dans des zones d di es Si le gluten est stock en vrac il dispose de cellules sp cifiques
139. ipalement sur les dangers suivants L incendie li aux produits combustibles stock s L explosion due aux poussi res en suspension dans l air _ L auto chauffement des bl s stock s dans des cellules ou des farines tuv es Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 34 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 4 Caract risation du potentiel de danger d incendie 3 4 1 M canisme et effets de la survenance d un incendie 3 4 1 1 D veloppement d un incendie Un combustible solide peut br ler dans lair comburant oxyg ne de l air en pr sence d une source d inflammation Ces 3 conditions g n ratrices d incendie constituent le triangle du feu Comburant sourco di Combustible og gt Condition Nq Comburant Il s agit de l oxyg ne de l air dont la concentration est de 21 environ en volume gt Condition N2 Produits combustibles En meunerie les produits combustibles c est dire susceptible de br ler pr sents dans les installations de meunerie sont principalement les palettes en bois servant au stockage de mati res premi res et produits finis les emballages papiers et plastiques et la farine elle m me ainsi que les sons bl s et additifs sous r serve que ces produits soient un faible taux d humidit Le caract re combustible est d fini par le pouvoir calorifique inf rieur PCI qui est de 16M
140. ironnement de l quipement Ou mise en place d un vent Pr f rer le transport pneumatique pour les farines tuv es et le gluten Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 123 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Filtre sous caisson Dans un moulin il y a des filtres farine et des filtres poussi re Dans tous les cas les filtres sous caisson sont recommand s Exemples de barri res de s curit Types d appareils D viation s Dangereuse s D charge d lectricit statique Causes possibles Manche en mat riau non conducteur Cons quences pr visibles Source d ignition faible Les manches sont conductrices afin de limiter l accumulation de charges lectrostatiques Les quipements sont mis la terre Inflammation de manches Transfert de flammes et ou source d ignition forte par conduit d aspiration Feux Capteur de temp rature l entr e du filtre avec arr t du ventilateur asservi au capteur Concentration de la densit de poussi res Emission de poussi re Dysfonctionnement en amont Probl me de d colmatage D crochage de manche Cr ation d une ATmosph re EXplosible Un programme de maintenance pr ventive et de surveillance des quipements de production est en place organisationnel ou automatique Ne
141. ise pas particuli rement une amorce de combustion De plus les concentrations des poussi res dans les transporteurs sont g n ralement en dehors du domaine d explosivit D une part l importance du volume d air loigne g n ralement les concentrations r elles des LIE concentration lt LIE dans la partie air propre des filtres et d autre part l importance des volumes de produits entra ne un d passement de la LSE concentration gt LSE dans les transports pneumatiques hors phases de d marrage et d arr t cf chapitre 4 3 En sortie de moulin les farines sont stock es en vrac au moins titre temporaire Un transporteur m canique est moins g n rateur de mouvement de poussi re l int rieur de la cellule qu un transporteur pneumatique Ce second type de transport n cessite obligatoirement un dispositif de s paration air produit et une aspiration sup rieure au volume d air apport par le transporteur Les issues sont id alement trait es au fur et mesure par la presse Pellets offrant ainsi un produit inert vis vis du probl me d explosion de poussi re Dans l alternative o elles restent en l tat l accroissement du risque feu voir explosion r side surtout dans l op ration de broyage broyeur marteau des sous produit en provenance du nettoyage Le m lange des farines cr par d finition une atmosph re poussi reuse et donc le risque explosion existe Les deux principa
142. itions des articles 4 5 et 7 du pr sent arr t sont applicables aux installations existantes dans un d lai d un an compter de sa publication Les dispositions des articles 2 3 et 14 du pr sent arr t sont applicables aux installations existantes dans un d lai de deux ans compter de sa publication Les dispositions des articles 11 12 13 16 et 17 du pr sent arr t sont applicables aux installations existantes dans un d lai de trois ans compter de sa publication Les dispositions des articles 6 8 9 et 10 ne sont pas applicables aux installations existantes Art 20 Le pr fet peut pour les installations existantes qui font l objet de modifications n cessitant une nouvelle demande d autorisation conform ment aux dispositions combin es des articles L 512 15 et R 512 33 du code de l environnement adapter par arr t les dispositions des articles 8 9 et 10 du pr sent arr t au regard des circonstances locales et particuli res du site Art 21 Le directeur g n ral de la pr vention des risques est charg de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 18 f vrier 2010 Pour le ministre et par d l gation Le directeur g n ral de la pr vention des risques L MICHEL Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 106 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Guide Atex Premi re parti
143. iveau d acc s des secours sur au moins deux fa ades une voie chelle permet d acc der des ouvertures Cette voie chelle respecte les caract ristiques d crites pr c demment Ces ouvertures permettent au moins un acc s par tage pour chacune des fa ades disposant de voie chelle et pr sentent une hauteur minimale de 1 80 m tre et une largeur minimale de 0 9 m tre Les panneaux d obturation ou les ch ssis composant ces acc s doivent s ouvrir et demeurer toujours accessibles de l ext rieur et de l int rieur Ils doivent tre ais ment rep rables de l ext rieur par les services de secours A partir de chaque voie engins ou chelle est pr vu pour un d p t couvert un acc s toutes les issues du b timent par un chemin stabilis de 1 40 m tre de large au minimum pour un d p t ext rieur un chemin stabilis de 1 40 m tre de large au minimum permettant d acc der en deux endroits diff rents au d p t en vue de l atteindre quelles que soient les conditions de vent TITRE V PR VENTION DES RISQUES D EXPLOSION ET D INCENDIE ET MESURES DE PROTECTION Art 11 L exploitant met en place les mesures de pr vention adapt es aux installations et aux produits permettant de limiter la probabilit d occurrence d une explosion ou d un incendie sans pr judice des dispositions du code du travail Il assure le maintien dans le temps de leurs performances
144. l air libre en milieu encombr L application de cette m thode se d roule en 2 tapes Etape 1 D termination de l nergie de l explosion de poussi res Elle s effectue partir de l quation de Brode en Joules E 3 V Pex Patmosph rique Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 42 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers Avec V volume de l enceinte consid r e en m Pex Patmosph rique Pression relative de l explosion en Pa Dans une approche dimensionnante on retiendra comme pression relative Pex Paimosph rique de l explosion dans le cas d une explosion primaire Sile volume est correctement vent et d coupl Pex Patmosph rique Prea max Soit la pression r duite utilis e pour calcul la surface d vent Si le volume est non vent Pex Patmosph rique 2 P rupture OU P rupture est la pression statique de rupture de l enceinte 5 bars dans le cas d une explosion secondaire Cette valeur est prise sur la base du retour d exp rience Etape 2 D termination des distances des effets de surpression Elle s effectue en appliquant la m thode multi nergie indice 10 Cette formule respectant la physique du ph nom ne donne les surpressions d une onde de choc r sultant d un clatement Le tableau suivant donne les formules associ es aux effets
145. lation agit d s les premi res minutes l endroit m me et uniquement o le feu a pris naissance Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 91 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie Un syst me d extinction automatique eau de type sprinkler peut tre mis en place dans les b timents forte concentration de charge calorifique Sa totale fiabilit ne peut tre envisag e que dans le strict respect de normes d installation de suivi et de contr le de l installation Ces normes peuvent tre aussi bien fran aise APSAD qu am ricaine NFPA 6 2 1 3 3 RLA Un r seau de Robinets d Incendie Arm s peut tre mis en place sur le site Un Robinet d Incendie Arm RIA est une installation fixe de premier secours contre l incendie II se compose d un robinet d arr t d alimentation d un d vidoir d une longueur de 30m de tuyaux semi rigides d une lance de diffusion Les d bits d eau disponibles doivent correspondre aux besoins suivant la r gle R5 APSAD en accord avec la commission d agr ment des pompiers L installation restera de pr f rence en permanence sous manche d air pour viter la d gradation due au gel Eviter d utiliser le RIA sur les poussi res privil gier le jet diffus pour viter la mise en suspension des poussi res 6 2 1 3 4 Poteaux incendie Les poteaux incendies doivent faire l objet d un
146. le de stockage de forme cylindrique rayon est de l ordre de 45 m pour un stockage de farine 40 et de 6 m pour un stockage de farine 70 cf annexe 3 Or en meunerie les cellules farine n exc dent pas 5 m tres de diam tre 2 5 m de rayon amp Un suivi de temp rature des farines dans les cellules thermom trie est inutile compte tenu de la convergence des 4 crit res suivants Farine s che lt 16 d humidit et froide lt 30 sauf farine tuv e stock es dans des petits volumes Diam tre lt 5 m pour une dur e souvent inf rieur 10 jours Seule la farine tuv e peut pr senter un risque d auto chauffement si certaines pr cautions ne sont pas prises Pour supprimer la possibilit d auto chauffement de la farine tuv e il faut ma triser les temp ratures au cours d action d tuvage et ou de s chage il faut veiller ce que les conditions mises en uvre n entra nent pas le d passement de la temp rature d auto inflammation du produit en Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 86 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie nuage ou en couche Il est donc n cessaire de porter un suivi et une attention particuli re la temp rature des surfaces d changes et la temp rature du produit Des s curit s peuvent tre mises en place au niveau des installations contr leur de temp rature
147. le niveau k raunique moyen est gal 20 L arr t du 15 janvier 2008 pr cise que les installations class es sous le r gime de l autorisation doivent avoir fait r aliser une analyse du risque foudre par un organisme comp tent avant le 1er janvier 2010 L analyse du risque foudre identifie les quipements et installations dont la protection doit tre assur e En fonction des r sultats de l analyse du risque foudre une tude technique sera r aliser par un organisme comp tent d finissant pr cis ment les mesures de pr vention et les dispositifs de protection le lieu de leur implantation ainsi que les modalit s de leur v rification et de leur maintenance Cette tude technique sera r aliser avant le 1 janvier 2012 tout les 2ans contr le complet et tout les autres an 1 contr le visuel 3 2 2 Risque sismique Le d cret n91 461 du 14 mai 1991 relatif la pr vention du risque sismique modifi par le d cret n 2000 892 du 13 septembre 2000 et par le d cret n2004 1413 du 23 d cembre 2004 d termine pour le territoire national 5 zones de sismicit croissante zones 0 la I b Il et Ill d finit pour les b timents les quipements et les installations deux cat gories respectivement dites risque normal et risque sp cial Les activit s de meunerie rentrent g n ralement dans la cat gorie dite risque normal qui comprend les b timents quipements et installations pour le
148. les mesures de pr vention concernent l tanch it de l appareil et une mise en d pression syst matique des produits au moment des mouvements 6 1 2 4 Eliminer tous les d p ts de poussi res sur le sol par un nettoyage syst matique La pr sence de poussi res sous forme de d p t repr sente un risque majeur Pour ma triser cette poussi re les mesures suivantes doivent tre prises amp Tous les silos b timents ou locaux occup s par du personnel ainsi que les aires de chargement et de d chargement doivent tre d barrass s r guli rement des poussi res recouvrant le sol les parois les chemins de c bles les gaines les canalisations les appareils et les quipements Des t moins peuvent tre peints sur les sols afin de garantir une quantit de poussi res fines inf rieures 50 g m barri re organisationnelle de s curit n 16 Il galement recommand de pr voir la disposition des chemins de c bles en drapeau plut t qu plat pour viter l accumulation de poussi re dans des zones non accessibles pour le nettoyage Toute op ration ponctuelle de nettoyage doit tre r alis e avec des aspirateurs plut t qu avec des balais L utilisation d air comprim doit tre prohib e ou faire l objet de consignes sp cifiques Le nettoyage doit tre organis fr quence lieu consign dans un registre et faire l objet d un suivi L ensemble des dispositions pourra tre int gr dans le s
149. les mesures prises pour pr venir les risques li s aux effets de T lectricit statique et des courants vagabonds l avis d un organisme comp tent sur la conformit des installations lectriques et du mat riel utilis aux dispositions du pr sent arr t Un suivi formalis de la prise en compte des conclusions du rapport est tenu la disposition de l inspection des installations class es Un programme de maintenance est mis en place permettant de pr venir les sources d inflammation d origine m canique Art 12 L exploitant met en place les mesures de protection adapt es aux installations permettant de limiter les effets d une explosion et d en emp cher sa propagation sans pr judice des dispositions du code du travail Il assure le maintien dans le temps de leurs performances Les lignes d quipements de manutention l vateurs transporteurs d poussi reurs nettoyeurs s parateurs broyeurs sont au minimum rendues aussi tanches que possible et sont quip es d une aspiration ou sont mises en d pression afin de limiter les missions de poussi res inflammables Dans le cas o l tanch it des quipements ne serait pas techniquement r alisable d autres moyens techniques adapt s permettant de limiter les missions de poussi res peuvent tre autoris s par le pr fet apr s justification L exploitant remet galement une tude technico conomique proposant des moyens technique
150. limentaires ou tout autre produit organique d gageant des poussi res inflammables modifi par l Arr t du 18 d cembre 2000 Il existe diff rents r f rentiels dont le Guide de l tat de l art pour l application de l arr t minist riel relatif aux installations soumises autorisation tabli par le minist re de l cologie et du d veloppement durable MEDD Ce guide r dig par l INERIS apporte un clairage technique et m thodologique le Guide Sagess r alis par la F d ration fran aise des coop ratives agricoles FFCAT La rubrique 2260 Broyage concassage criblage d chiquetage ensachage pulv risation trituration nettoyage tamisage blutage m lange pluchage et d cortication de substances v g tales et de tous produits organiques naturels l exclusion des activit s vis es par les rubriques 2220 2221 225 et 2226 mais y compris la fabrication d aliment pour le b tail gt Le classement pour cette rubrique est le suivant depuis le d cret du 10 ao t 2005 et le d cret 2009 841 Autorisation Rayon A ou d affichage N D signation de la rubrique d claration en km D 2260 Broyage concassage criblage d chiquetage ensachage pulv risation trituration granulation nettoyage tamisage blutage m lange pluchage et d cortication des substances v g tales et de tous produits organiques naturels y compris la fabrication d aliments compos s pour animaux
151. limiter les missions de poussi res Ils sont quip s de dispositifs permettant la d tection imm diate d un incident de fonctionnement et l arr t de l installation Les installations de manutention sont asservies au syst me d aspiration avec un double asservissement elles ne d marrent que si le syst me d aspiration est en fonctionnement et en cas d arr t du syst me d aspiration le circuit passe imm diatement en phase de vidange et s arr te une fois la vidange termin e ou s arr te en cas d arr t du syst me d aspiration apr s une ventuelle temporisation adapt e l exploitation TITRE VI MODALIT S ET D LAIS D APPLICATION Art 18 Le pr sent arr t est applicable aux installations nouvelles autoris es post rieurement la date de publication au Journal officiel de la R publique fran aise du pr sent arr t augment e de six mois ainsi qu aux installations existantes faisant l objet d une nouvelle autorisation en application des dispositions de l article L 512 15 du code de l environnement post rieurement la date de publication au Journal officiel de la R publique fran aise augment e de six mois du pr sent arr t Art 19 Les dispositions des articles le et 15 du pr sent arr t sont applicables aux installations existantes post rieurement la date de publication du pr sent arr t au Journal officiel de la R publique fran aise augment e de six mois Les dispos
152. livraison des bl s Ceux ci doivent r pondre un tat de propret d finit dans un cahier des charges tablit entre le site et le fournisseur organisme stockeur producteur Le contr le de propret du bl doit tre r alis avant chaque d chargement L tape de nettoyage d barrasse le grain de ses impuret s et en particulier des poussi res De plus cette tape est suivie d un mouillage des bl s 6 1 2 2 Aspirer les poussi res mises Toutes les installations doivent tre quip es d un syst me d aspiration ferm permettant le captage et la collecte des poussi res filtre sous caisson cyclofiltre barri re technique de s curit n9 Un syst me de contr le de d faillance dans le syst me d aspiration permet de mettre en d faut l automate qui g re la production et d arr ter automatiquement la section de process concern e Les syst mes de transports sont asservis au syst me d aspiration avec double asservissement barri res techniques de s curit n10 et 11 Les filtres peuvent pr senter un risque d atmosph re explosive qui doit tre tudi filtres de d poussi rage et filtres d aspiration Les filtres de process pr sentent potentiellement moins de risques mais les filtres existants doivent tout de m me faire l objet d une tude Il est recommand par pr caution que les nouveaux filtres soient quip s syst matiquement d vents de d charge d explosion Les poussi res sont p
153. llement confin Associ es aux conditions du triangle du feu elles constituent l hexagone de l explosion Source d inflammation flammes chaleur I Poussi res en r gt s Concentration suspension s explosive en poussi res l l l I I l Poussi res l l l l I l combustibles S 4 1 Comburant air r p Confinement silo Lorsqu une explosion de poussi res se d clenche l int rieur d un volume le nuage de poussi res inflammables est mis en contact avec une source de chaleur suffisamment intense qui provoque son inflammation Le ph nom ne se propage de proche en proche transformant les m langes froids en produits de combustion chauds 1000 2000 L augmentation de temp rature qui s en suit est responsable des effets de la pression en milieu confin observ s lors d une explosion Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 108 135 ANNEXE 2 Guide ATEX On distingue 2 types d explosions de poussi res __l explosion primaire est l explosion initiale produite la suite de l inflammation d un nuage de poussi res __l explosion secondaire est d clench e par la propagation d un front de flamme dans une atmosph re explosive cr e par la mise en suspension de d p t de poussi res par action de l onde de pression provenant d une explosion primaire gt NB La formation d un nuag
154. ment normal pas de ventilateur ni moteur ni courant d air gt En suspension dans l atmosph re hors zone explosible LE Susceptible B timent 5 Etage de A Sous quelle forme Quand re Arbre de d cision D nomination A 5 q z poussi res 3 Hors zone 5 me tage Si Atmosph re Oui Phase de d marrage lt 60 g m explosible acc s sup rieur foncti r z 22 des silos bl Couche uniforme Oui a gt 50 g m one sale normal Emission ponctuelle Non Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 117 135 Annexe IV Exemple de tableau pour l Analyse fonctionnelle ATEX Fonctionnement En permanence Longue Zone 20 B timent normal P riode Fr quemment Susceptible ou dysfonctionnement Occasionnellement Zone 21 Etage de contenir f q 9 Courte dur e Susceptible Zone 22 orme f COO des Phase de d appara tre en fonctionnement D nomination poussi res d marrage anormal Oui Non Le Situation Improbable Hors Zone improbable explosible Non Atmosph re Couche Oui uniforme Emission ponctuelle Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 118 135 ANNEXE 3 Graphique d termination de la dimension critique d un stockage de farine en fonction de la temp rature D termination de la dimension critigue d un stockage en fonction d la
155. ments attach s une m me fonction dans un m me atelier qui r pondent aux m mes crit res de s curit exemple l vateur bl sales l vateur bl mouill 3 Reprendre syst matiquement toutes les d viations dangereuses analys es pr c demment dans la partie 3 Identification et caract risation des Potentiels de Dangers pour chaque quipement dont l analyse ATEX 4 Evaluer les causes possibles et les cons quences pr visibles 5 Lister les barri res de s curit techniques et organisationnelles d j en place cf chapitre 6 Ces l ments seront report s dans le tableau suivant 1 tape analyse de l existant Le d marrage d installations non utilis es depuis plusieurs ann es ou utilis es ponctuellement peut pr senter des risques sp cifiques Cf chapitre 6 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 61 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie A partir de cet tat des lieux 6 Evaluer la gravit G1 en fonction du tableau chelle de cotation de la gravit pour chacun de ces quipements situation propre chaque unit d exploitation 7 Evaluer la fr quence F1 en fonction du tableau chelle de cotation de la fr quence et de votre propre exp rience ant riorit de la meunerie sp cificit du site de l exploitation La fr quence la plus faible doit
156. miers D sordre graves destruction partielle Mise en place d vents d explosion Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 69 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 2 7 Conclusion de l analyse de risques A l issue de l analyse de risques men e sur chaque quipement selon la m thode pr c demment d crite il faudra s attacher rendre acceptable les risques inacceptables replacer l analyse de risques dans le contexte de l installation et de son environnement tudier les sc narios d accidents pour les d viations dangereuses de criticit 2 ou 3 5 3 Etude des sc narios d accidents 5 3 1 Introduction L analyse des risques d velopp e suivant 3 th mes majeurs l tude du retour d exp rience l tude syst matique de tous les quipements en terme de probabilit fr quence vis vis d incidents vraisemblables l tude de la d limitation des zones susceptibles de pr senter une atmosph re explosible met en vidence dans le domaine de la meunerie une pr dominance d accidents de type incendie et plus rarement d accidents de type explosion retour d exp rience les zones susceptibles de pr senter une atmosph re explosible en fonctionnement normal en dysfonctionnement ou en fonctionnement d grad et donc de g n rer une ventuelle explosion primaire et ou secondaire plus particuli
157. mosph re explosible Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 110 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Pour un emplacement d termin sa se F L emplacement Contient il des poussi res de bl ou de farine l a PRE 5 Actuellement ou par suite de circonstances pr visibles 7 Hors zone I explosible Oui Cas de l existence d un nuage de poussi res ou d une source de d gagement Cas de l existence d un d p t de poussi res La concentration du nuage est elle peut elle tre 1 La concentration du d p t est elle peut elle tre Sup rieure 60 g m sup rieure 50 g m i L emplacement est class Hors zone explosible L emplacement est en atmosph re explosible Cas de l existence d un nuage de poussi res Pour atteindre 60 g de poussi res m le nuage de poussi res doit tre d une opacit r elle c est dire que l opacit soit totale au del de 1 m tre Il doit tre tangible et visible S il est probable d atteindre cette situation l emplacement est une atmosph re explosible Cas de l existence d un d p t de poussi res Un d p t de poussi res sur les sols et ou sur les murs se qualifie et quantifie en fonction des crit res suivants Une couche suffisante se quantifie par une mesure directe des poussi res pr sentes La quantit de poussi re peut tr
158. n Meunerie L incidence de cet chauffement est plus ou moins sensible en fonction de la hauteur et du d bit de l l vateur Les l vateurs peuvent tre quip s de contr leurs de rotations et de capteurs de d port de sangle pour supprimer galement le risque d chauffement par frottement sur les carters barri re technique de s curit n 15 Certains types de tambours ex type cage d cureuil permettent un centrage permanent de la sangle Le risque de propagation de flamme par la sangle est supprim lorsque les sangles sont en mati re difficilement inflammable Norme EN 12 882 amp Les appareils cylindres Un d faut de r glage des cylindres pourrait entra ner un chauffement de ceux ci Seule la pr sence de personnel permet alors de r agir dans les meilleurs d lais Si l alimentation de produit est interrompue il est souhaitable que les cylindres se d brayent automatiquement barri re technique de s curit n 15 Dans le cas o ceux ci ne se d brayent pas il est souhaitable qu ils soient quip s d un syst me d alerte tel qu une sonde de niveau avec amp rem tre de contact barri re technique de s curit n 15 La maintenance et le contr le des r glages par le conducteur sont les deux principaux moyens de pr vention barri re organisationnelle de s curit n 5 amp Les surpresseurs Afin de pr venir tout chauffement m canique des surpresseurs il est recommand d a
159. nelles SCENARIOS Ein1 EM E mH PhD S L gende ERS Ein Ev nement Ind sirable Ein 3 mm m EC Ev nement Courant Ein 4 Jou ERC El Ev nement Initiateur ERC Ev nement Redout Central ERS Ev nement Redout Secondaire ERS Ph D Ph nom ne Dangereux EM Effets Majeurs Pr vention Barri res de d fensd Protection Arbre de d faillances Arbre d v nements Chaque chemin conduisant d une d faillance d origine v nements ind sirables ou courant jusqu l apparition de dommages au niveau des cibles effets majeurs d signe un sc nario d accident particulier pour un m me v nement redout incendie ou explosion 5 3 3 Analyse de la m thode L analyse de risques a permis de hi rarchiser le mat riel dans une situation fig e La m thodologie des n uds papillons permet de replacer ce mat riel dans une situation donn e et de le faire voluer dans son environnement par rapport un v nement redout incendie ou explosion Il faut visualiser le n ud papillon en deux parties La partie de gauche qui reprend exactement l analyse de risques d viations dangereuses Les v nements rectangles sont li s entre eux par des probabilit s traits Cette m thode permet de placer un quipement dans son contexte et de d velopper les risques pouvant survenir incendie explosion Sur chaque probabilit se trouve
160. nise une r sistivit lt 10 ohm m Les d charges lectrostatiques que l on retient en meunerie sont de deux types d charges par tincelles qui concernent les mat riels conducteurs non mis la terre d charges glissantes de surface qui concerne les mat riels conducteurs recouverts d un isolant tuyauterie m tallique recouverte d une peinture isolante amp En meunerie il est particuli rement important de v rifier la qualit anti statique des manches de filtres la qualit anti statique des liaisons non m talliques des transports pneumatiques plastique plexiglass d viter l association conducteur isolant barri re technique de s curit n 2 6 1 1 3 Eliminer le risque lectrique Les installations doivent tre prot g es contre la foudre paratonnerre cage maill e Tous les quipements appareils masses m talliques et parties conductrices armature b ton arm parties m talliques sont mis la terre Les prises de terre des quipements lectriques et l installation ext rieure contre la foudre sont interconnect es Une proc dure de contr le apr s pisode orageux accompagn e d un registre peut permettre d assurer le maintien dans le temps de l efficacit des mesures relatives la foudre La v rification p riodique est fonction du niveau de protection des dispositifs variable de 1 5 ans Les installations lectriques et paratonnerre doivent galement faire
161. nnement Un risque c est l exposition un danger Il peut s exprimer compte tenu de la probabilit qu il se produise et de la gravit vis vis de circonstances d termin es Avant d aborder les risques sp cifiques la meunerie il convient de lister et d tailler les dangers auxquels peut tre confront e notre industrie Cette liste bien que non exhaustive fait l objet de cette partie Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 29 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers 3 1 Identification des proximit s dangereuses et sensibles 3 1 1 Identification des proximit s dangereuses 3 1 2 1 Risques li s aux installations voisines Les entreprises voisines peuvent repr senter un potentiel de dangers et tre l origine des dangers tels que l incendie l explosion ou encore de risques chimiques biologiques Concernant la connaissance des installations voisines nous retiendrons les points suivants le nom et l activit des tablissements se trouvant dans un rayon de 200 m ventuellement 300m 1 10 du rayon d affichage code de l environnement leurs classifications ICPE n de rubriques quantit s d clar es leurs propres distances d effets Au del des entreprises voisines toutes les installations risques dont les effets sont susceptibles d impacter l installation doivent tre recens es 3
162. nnement souvent grande vitesse La surpression effet de souffle et la flamme jusqu alors confin es l int rieur sont lib r es et peuvent engendrer des cons quences dans l environnement Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 40 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers Les cons quences d une explosion sur l environnement sont e des effets dynamiques gt des dommages corporels r sultant de l action directe de l onde de pression sur le corps humain ou de l impact de projection d objets ou de fragments sur le corps humain ou du heurt du corps humain propuls sur un obstacle ou de l ensevelissement sous les produits la suite de la ruine des parois d une cellule de stockage Les valeurs de r f rence relatives aux seuils d effets de surpression sur l homme sont les suivantes cf arr t du 29 09 05 20 hPa ou mbar seuils des effets irr versibles correspondant la zone des effets indirects par bris de vitre sur l homme 50 hPa ou mbar seuil des effets irr versibles correspondant la zone des dangers significatifs pour la vie humaine 140 hPa ou mbar seuil des premiers effets l taux correspondant la zone des dangers graves pour la vie humaine 200 hPa ou mbar seuil des effets l taux significatifs correspondant la zone des dangers tr s graves pour la vie humaine Ja destruction
163. nt extincteur La projection hors de l appareil est obtenue par l effet d une pression int rieure qui peut tre d soit la compression pr alable de l agent extincteur soit la lib ration ou la production d un gaz de chasse au moment de la mise en uvre Pour l extinction des feux de c r ales et pour les feux de mat riaux combustibles la pulv risation d eau doit tre privil gi e Les extincteurs CO seront r serv s pour les installations lectriques Attention l utilisation des extincteurs qui pr sentent un risque de mise en suspension des poussi res Des extincteurs sont plac s dans des zones prot g es et facilement accessibles Le personnel doit tre r guli rement form leur maniement Le nombre la capacit et les proc dures de v rifications des extincteurs peuvent tre d finis en se r f rant la r gle R4 de l APSAD un appareil de 6 ou 9 kg pour 200 m 6 2 1 3 2 Extinction automatique eau de type Sprinkler Un sprinkler est un dispositif viss sur une conduite d eau sous pression et qui lib re automatiquement un jet d eau sur un foyer d incendie lorsque lair ambiant atteint une temp rature pr d termin e Concr tement si un incendie se d clare la temp rature augmente et partir d un certain seuil 68 C en g n ral le ou les Sprinklers qui ont t port s cette temp rature s ouvrent et permettent un arrosage local en pluie tr s efficace Ainsi l instal
164. nt des barri res de s curit qui sont en fait toutes les mesures techniques et ou organisationnelles d crites dans la colonne Barri res de s curit en place de l analyse de risques La partie de droite prolonge le raisonnement en repla ant le mat riel dans un premier temps dans le local contenant l quipement Puis on prolonge la situation au local contigu Dans cette partie l objectif est d examiner les effets dominos et d valuer l efficacit des barri res de s curit permettant de r duire fortement la probabilit d apparition des ph nom nes dangereux et de leurs effets Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 71 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 3 4 Mode d emploi Seules les phases critiques d viations dangereuses de criticit 2 et 3 g n rent une analyse de sc narios suivant la m thode du n ud papillon 1 2 D finir l quipement le local contenant l quipement et le ou les locaux contigus Reprendre tous les quipements sp cifiquement concern s par l analyse de risques tablie pr c demment et ayant g n r une criticit 2 ou 3 l issue de l tape 1 de l analyse de risque analyse de l existant chapitre 5 2 3 2 exemple l vateur bl n X tour du silo broyeur poussi res r f rence YZ Disposer les barri res de s curit existantes par exemple n 16 pour chaque d viation dan
165. ntid flagrants dans les cellules et la s curisation du mat riel Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 58 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 2 Etude des incidents sur les installations en terme de fr quence gravit 5 2 1 Principe g n ral Les objectifs de cette tude sont de mettre en vidence les risques ou dangers potentiels pr sent s par les installations les hi rarchiser en fonction de leur importance en calculant leur criticit de 1 3 d terminer les mesures de pr vention ou de protection permettant de r duire ou de ma triser les risques barri res techniques et organisationnelles Cette analyse est orient e sur les risques prioritaires et principaux l incendie et l explosion de poussi res Elle porte sur l installation en phase de fonctionnement continu dit normal Les risques sont d finis par rapport des conditions de dysfonctionnement L analyse se d compose en diff rentes tapes la d finition des l ments composant l installation la d finition des d viations dangereuses tude d terministe la recherche des causes possibles pouvant entra ner ces d viations les cons quences susceptibles de cr er un incendie ou une explosion les moyens de d tection et de limitation des effets existants la hi rarchisation des risques par l valuation de la criticit r sultant de la gravit e
166. nts Classe de LA a Crit re Probabilit Niveau d occurrence Crit res qualitatifs quantitatif n est pas impossible au vu des E Ev nement possible mais connaissances actuelles mais non 1 0 extr mement peu probable rencontr au niveau mondial sur un tr s lt grand nombre d ann es et d installations s est d j produit dans ce secteur d activit 4 5 D Ev nement tr s improbable mais a fait l objet de mesures correctives 1 01 10 r duisant significativement sa probabilit un v nement similaire d j rencontr dans le secteur d activit ou dans ce type d organisation au niveau mondial sans que 1 03 1 0 les ventuelles corrections intervenues depuis apportent une garantie de r duction significative de sa probabilit s est produit et ou peut se produire pendant 1 02 1 0 la dur e de vie de l installation s est produit sur le site consid r et ou peut se produire plusieurs reprises pendant la 10 dur e de vie de l installation malgr gt d ventuelles mesures correctives Ev nement improbable B Ev nement probable A Ev nement courant La d termination des probabilit s sera principalement bas e sur des crit res qualitatifs appr ci s gr ce au retour d exp rience accidentologie en meunerie On peut toutefois fixer une chelle quantitative permettant d ajuster les crit res qualitatifs Il est noter que la fr quence d occurrenc
167. on tincelants polym re ou fer doux Emission de Poussi res Hauteur de chute des produits Bourrage Cr ation d une ATmosph re Explosible interne Les jet es des l vateurs sont capot es Elles sont tanches et ou munies de dispositifs d aspiration La marche des l vateurs est asservie la marche du syst me d aspiration Faible d bit Explosion Conjonction du point avec l un des 3 premiers D chirures jambes et ou t te pieds d l vateur Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 65 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie 5 2 5 Exemple d analyse de risques de criticit 2 1 tape Analyse de l existant d un moulin concernant le mat riel de nettoyage B timent Moulin Zone nettoyage Mat riel de Nettoyage Brosse Epierreurs cyclone nettoyeur s parateur mouilleur bascule D charge d lectricit statique Absence de mise la terre Source d ignition faible Absence de graissage pement Echau m canique Usure non ma tris e Frott m caniques Absence de programme de maintenance et de suivi des quipements Echauffement structurel Les organes m caniques mobiles sont prot g s contre la p n tration des poussi res et convenablement lubrifi s lls sont dispos s l ext rieur des installa
168. onnes pour assurer la production ventuellement sans personnel Cependant le personnel est plus nombreux dans les zones de stockage et conditionnement des farines La production d une minoterie se d compose en tapes successives parfaitement li es entre elles 1 2 2 Diagramme de fabrication Les principales tapes du diagramme de mouture sont d taill es dans la partie suivante R ception MP Stockage MP Pr paration des bl s Mouillage Bl propre humide Mouture Produits de Bl sale mouture Blutage Ateliers sp cifiques Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 14 135 1 re partie Description du secteur industriel 1 2 3 R ception Mati res premi res 1 2 2 1 R ception des bl s La livraison du bl se fait ordinairement en vrac par camions Un camion contient environ 25 tonnes de bl La livraison du bl peut galement se faire par train 1 100 1 300 t ou par p niche 250 1 000 t Apr s pesage du camion sur un pont bascule le bl est vid dans la fosse de r ception A partir de la fosse le bl est transport l aide d un transporteur cha ne ou vis jusqu un l vateur puis il est g n ralement achemin jusqu un pr nettoyeur De l il rejoint les cellules de bl s sales par l vateurs et transporteurs T vis redler T cha ne ou c ble plus rarement pneumatique except
169. orisation au titre de la rubrique 2260 aux Pouvoirs Publics Minist re charg de l environnement DREAL afin de servir de document de r f rence pour le contr le des installations de meunerie soumises autorisation notamment pour avoir une lecture critique des tudes de danger pr sent es par les meuniers Ce guide se focalise en priorit sur les risques d incendie et d explosion R alis l initiative de la profession meuni re il fait suite un travail de concertation entre M et repr sentants de la profession qui a permis d lever les seuils de classement des installations soumises rubrique 2260 de donner un cadre r glementaire formel aux installations class es au titre de la rubrique 2260 par la r daction d un arr t Autorisation du 18 f vrier 2010 et de l arr t D claration du 23 mai 2006 x autorisation au titre de la Le Minist re de l cologie et du d veloppement durable a souhait que le dispositif r glementaire de la rubrique 2260 soit coh rent avec celui initi pour la rubrique 2160 dans la mesure o les moulins sont concern s par ces deux rubriques Cet ouvrage d veloppe notamment une m thodologie d laboration des tudes de dangers dont doit disposer l exploitant au sens de l article L512 1 du code de l environnement et de l article 3 du d cret du 21 septembre 1977 qui doit permettre entre autres o d analyser les risques potentiels d accident
170. ou co produits 17 1 2 8 Traitement de la Tarn denenrsilisseigeteirninanns entire Reina tetoeses 17 1 2 7 1 L ensachage des farines et la palettisation automatique des farines 17 1 2 7 2 Les ateliers SH GIIQU S Sn 17 1 2 7 2 1 L tuvage des TANeS nn dR sd dns dau 17 1 2 7 2 2 Le broyage et la turbo s paration ssssnssesessesenerrntreserrrerrrnrressernnrrnnnesent 18 1 2 7 2 3 Le m lange industriel des farines ssnnseeesseeesnerrneressrerrrrnnrsssrrrnrrnneeset 18 1 2 9 Stockage des produits finis 18 1 2 8 1 Stockage des farines seine 19 1 2 8 2 Stockage des CO DrOBUILS 8 nnn 19 1 2 10 EXPEdITON sieisen aaee ERE EE E EEEE EEREN EE EEA E ERER 19 1 2 9 1 Exp dition des farines sssnsadsnsnresrendiennn ere KEON E AEA NRE 19 1 2 9 2 Exp dition des ISSUES 2 eresten rernnnnnsreee nee 19 1 2 11 Activit s annexes et utilit s ss 19 1 3 Les principaux produits utilis s et transform s 20 1e Le DIE TOR SSSR em EREE 20 1 3 2 La Farine d bl tendre sniene res hinnane tra EEEE NEKEA NEA ENEN 20 1 3 3 Les IN F dIeRRS 2e 21 1 3 4 Les Coproduits OU ISSUBS 8 nsn helene ntenetrtai emmener entit s 21 1 3 5 Les produits et substances dangereuses 22 2 Partie Introductive R glementation 23 2 1 MARS TeMANORIC RES SE ER 24 22 Contenu d une tude de dangers seins nn iseunets 26 2 3 R glementation A T X S nintretnnni et ere 27 3
171. poussi res 88 6 1 2 4 Eliminer tous les d p ts de poussi res sur le sol par un nettoyage syst matique mian ere e a LR a aTe rE AER T a 88 6 1 3 Mettre en place des moyens organisationnels 89 6 1 3 1 Un personnel nomm ment d sign ssesssesesnrrrreesserrtrrnnrrsserrrrnrrnnneserrenne 89 6 1 3 2 Une formation r guli re du personnel 89 6 1 3 3 La mise en place et le respect des consignes de s curit et des proc dures d EXDIDRAIOM AR Re anne 89 6 1 3 4 Le maintien des performances des barri res de s curit 90 6 2 Bonnes pratiques de prot ction ss ennemis tuent rente dntene tenants 90 6 2 1 Bonnes pratiques de Protection contre les risques d incendie 90 6 2 1 1 D tection pr coce des feux 90 6 2 1 2 Limitation des risques de propagation des incendies 90 6 2 1 3 Moyens internes d intervention sssssssssserrreessserrrrrntressrrrrrrnnrnrssrrrnrnnnn renet 91 6 2 1 3 1 lt Extincte rs Mobiles i artiste red ne seede ma ne aan nn dant 91 6 2 1 3 2 Extinction automatique eau de type Sprinkler sssssssssseenneesseeererrnreesne 91 OR ESS MAUR R AE E E E T E O E e EES 92 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 5 135 6 2 1 3 4 Poteaux incendie iii iiiiiicerceeereeeeneeeeueeneeeeueeeeeeeneenee 92 6 2 1 3 5 Colonnes s ches et r serves d eau 92
172. poussi res C crans b ches protection de voisinage inflammables autour du lieu de travail Ventilation forc e L D limitation et signalisation de la zone dangereuse C Extincteurs proximit L Consignation fermeture de toutes les ouvertures C Surveillant de s curit possibles s paration des sources d nergie E Moyens d alerte t l phone L Vidange mi L Nettoyage d gazage O L Isolation totale de tuyauterie g L D montage de tuyauterie Services concern s Nom Signature Demandeur S curit Entretien Ex cutant ou chef d quipe d entretien ext rieure ALERTE EN CAS D INCENDIE OU D ACCIDENT T l phonez au Pr cisez le lieu et la nature du sinistre et ne raccrochez pas en premier Pr voyez une personne pour diriger les secours PERMIS DE FEU d livr le Signature du chef d tablissement ou de son repr sentant qualifi V RIFICATION FINALE une ronde sera effectu e 2 heures apr s la fin des travaux Faite le h Signature Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 135 135 Y Association AMOR 0e Va la meunerie fran aise 66 rue La Bo tie 75008 PARIS Tel 01 48 59 45 80 e mail anmf anmf glaboetie org www meuneriefrancaise com
173. prises ext rieures Galerie haute des cellules Absence de nettoyage Cr ation d une Les galeries hautes de cellules sont r guli rement nettoy es Emission de Poussi res ATEX uniquement en phase environnante de remplissage Conjonction du 4 Explosion point avec l un des 3 destruction partielle premiers D sordre graves Le toit peut faire office d vent d explosion vers l ext rieur Un cloisonnement permet d viter la propagation d une explosion vers les cellules En cas de pr sence d installations lectriques dans la galerie haute des cellules il faut prendre en compte la source d ignition qu elles peuvent repr senter Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 130 135 ANNEXE 5 Exemples de bonnes pratiques de pr vention pouvant tre mises en place chaque tape du process en meunerie Etape du process Risque identifi Facteurs aggravants Facteurs am liorants Exemples de bonnes pratiques de pr vention R ception des bl s Explosion de poussi res Taux d impuret s lev Bl propre Nettoyage aspiration des poussi res Stockage silos bl s Auto chauffement TC et humidit lev es Cellules de grand Bl froid et sec Petites cellules Surveillance ventilation transilage diam tre Dur e de stockage Stockage longue dur e courte Mouture Incendie Echauffement H
174. que Propagation ds front de flamme dans les volumes bris rupture voisins ETETEA 67 l D viation lectrique ie Hi 121314 H Propagation autron Explosion de flamme dans le primaire dans volume local suite l quipement la rupture de z i l quipement D gradation du Comburant air n f io volume local EE initial Apport de Mati res ba i ses combustibles pre VANI bl s Issues m zA Farines PouSsi res d g t ou Effet de nuageken gantit i projection ffet de pression r Source zones Z1 et Z2 d ignition Hexagone de l explosion suffisante Qur former Existence de Concentration en Poussi res D poussi res gt LIE combustibles Formation i d ATEX D faut ou perte de i Local contenant rendement de e S Es l l l vateur l aspiration LISTE DES BARRIERES DE SECURITE TYPES D EVENEMENTS Classe de probabilit 1 Mise la terre des quipements H1Asservissement aspiration marche des quipements de manutention lt Ev nement probable B 2 Mat riaux anti statiques ou conducteurs 12 Permis de feu et plan d intervention 3 Capotage des organes m caniques mobiles H3 Formation du personne Ev nement improbable C 14lnterdiction de fumer Programme de maintenance pr ventive et curative Ev nement tr s improbable D 5 6 Protection par disjonct
175. r f rentiellement stock es l cart des installations de production Concernant les aires de chargement et de d chargement d faut d aspiration elles doivent tre suffisamment ventil es de mani re viter la cr ation de zones atmosph re explosive Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 87 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie 6 1 2 3 Eviter le d gagement de poussi res En meunerie les zones g n ralement sensibles au niveau des d gagements de poussi res sont les transporteurs ouverts les cellules les zones de chargement et de d chargement Les sources d missions de poussi res sont fortement d pendantes de la ma trise de l tanch it des circuits ainsi que du dimensionnement de l installation d aspiration et de son efficacit amp Les bl s sont achemin s au moyen de transporteurs horizontaux et ou verticaux ferm s tanches aspir s au point d introduction et de sortie du bl barri re technique de s curit n 9 Le process de mouture peut se r sumer essentiellement en une succession de broyages puis de tamisage appareils cylindres plansichters etc au travers d quipements ferm s et tanches sous une aspiration basse pression constante Les mouvements de produits se font g n ralement par aspiration remont es pneumatiques L humidit moyenne des produits puis des farines ne favor
176. ra r alis e par l utilisation de surfaces soufflables polycarbonates bardage m tallique Au niveau des cellules la dalle sur cellule peut tre consid r e par l exploitant comme suffisamment fragile pour assurer le r le de surface ventable Cette option g n re des projections lourdes de b ton Par contre au niveau des galeries hautes et basses ainsi que des tours de manutention la surface ventable existante sera compar e la surface ventable th orique En cas de d ficit de nouvelles surfaces l g res seront cr es Cette solution supprime les projections lourdes barri re technique de s curit n 19 L adaptation de surfaces de d charge d explosion sur les installations existantes doit tre envisag e en tenant compte des difficult s techniques notamment l affaiblissement des structures qui fragilise la stabilit en particulier en zone sismique Dans ce cas d autres solutions devront tre tudi es 6 2 2 1 2 Protection des quipements et des personnes D autres mesures peuvent tre mises en place telle que Contenance des effets de pression La m thode consiste construire les parties des installations susceptibles d tre soumises aux effets de pression de l explosion suffisamment r sistantes pour ne pas se rompre Pour ce faire la r sistance m canique des structures des installations doit tre sup rieure la pression maximale d explosion 6 8 bars La pression de r sistance
177. ration du broyeur Usure des cylindres Courroies de transmission Fonctionnement de l aspiration et de son asservissement Sonde de niveau et syst me d alerte Plansichters Contr leur de rotation Capteurs de fuites Connexion des manches Filtres Encrassement des manches de filtres Syst me de d gommage Partie propre du filtre Contr le de diff rentiel de pression magnehelic Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 134 135 ANNEXE 7 Exemple de permis de feu PERMIS DE FEU autorisation de travaux avec points chauds REMARQUE IMPORTANTE La d livrance de ce document sous entend que le signataire chef d tablissement ou son repr sentant qualifi s est inform au pr alable de la configuration des locaux concern s et situ s proximit des produits qui y sont utilis s ou entrepos s et des activit s effectu es risques sp ciaux TRAVAIL A EXECUTER Date de d but de travaux Dur e maximale D signation des travaux L Soudage Chalumeau L D coupage Meulage L Autres L Pas de point de feu Risques particuliers _ Incendie L Explosion de poussi res L Autres MISE EN S CURIT MOYENS DE PROTECTION Arr t de l installation L Contr le d atmosph re Protection ou vacuation des produits et
178. re 2 de la superficie des locaux si celle ci est inf rieure 1 600 m tres carr s une valeur d terminer selon la nature des risques si la superficie d senfumer est sup rieure 1 600 m tres carr s sans pouvoir tre inf rieure 2 de la superficie totale des locaux En exploitation normale le r armement fermeture des exutoires commandes automatiques ou manuelles est possible depuis le sol ou depuis la zone d senfumer Les commandes d ouverture manuelle sont plac es proximit des acc s Ces dispositifs pr sentent en r f rence la norme NF EN 12 101 2 version octobre 2003 les caract ristiques suivantes syst me d ouverture de type B ouverture fermeture Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 102 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 fiabilit classe RE 300 300 cycles de mise en s curit Les exutoires bi fonction sont soumis 10 000 cycles d ouverture en position d a ration la classification de la surcharge neige l ouverture est SL 250 25 daN m pour des altitudes inf rieures ou gales 400 m tres et SL 500 50 daN m2 pour des altitudes sup rieures 400 m tres et inf rieures ou gales 800 m tres La classe SL O est utilisable si la r gion d implantation n est pas susceptible d tre enneig e ou si des dispositions constructives emp chent l accumulation de la
179. re en compte les sp cificit s de chaque site Le classement des zones peut s av rer tre plus finement d fini apr s l analyse fonctionnelle et concr tement moins restrictif que le guide silos farine de l INRS Le guide silos farine de l INRS donne une solution globale de classement des emplacements en zones pour la meunerie Il en r sulte que la quasi totalit des emplacements est consid r e comme zone explosible Le chef d tablissement peut opter pour cette solution plus rapide mais terme plus lourde de cons quences au regard des mises en conformit du mat riel Nous d crivons dans ce guide une m thode qui permet de r aliser cette analyse fonctionnelle sachant qu un engagement de la direction de l entreprise et un investissement en temps et ou en moyens est n cessaire Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 109 135 ANNEXE 2 Guide ATEX Pr sentation de la m thode dans son ensemble L analyse fonctionnelle comporte essentiellement 3 Parties 1 Identification de tous les locaux et ou emplacements et ou volumes b tis contenant des poussi res de bl s de farines et ou d issues puis d termination de fa on exhaustive s ils pr sentent une Atmosph re Explosible 2 Identification de tous les mat riels et ou quipements et ou appareils ferm s ou non contenant des bl s des farines et ou des issues et tant donc
180. re utilis tait une chambre d analyse sph rique de 20 litres entour e par une poche d eau dans laquelle un nuage de poussi re est mis en pr sence d une source d inflammation 2 allumeurs chimiques de 5000 J 4 1 3 Temp rature d Auto Inflammation d un nuage en TAI en nuage D finition Dans des conditions d essais sp cifi es il s agit de la temp rature la plus faible d une surface chaude sur laquelle le m lange le plus inflammable de poussi res avec lair est enflamm Cette temp rature de l ordre de quelques centaines de La d termination de cette temp rature est pertinente en ce qui concerne le choix des temp ratures maximales de surface des corps chauff s ou des temp ratures de fonctionnement des proc d s la temp rature de surface doit alors tre inf rieure deux tiers de la TAI nuage M thode Les temp ratures d auto inflammation en nuage ont t d termin es conform ment aux principes de BS EN 50281 2 1 1999 ISO 6184 1 1985 pour l tude GAM 2002 et la norme CEIl 1241 2 1 partie 2 M thode B pour l tude ANMF 2005 La TAI est d termin e par analyse dans un foyer Godbert Greenwald 4 1 4 Temp rature d Auto Inflammation en couche en TAI en couche D finition Dans des conditions d essais sp cifi es il s agit de la temp rature la plus faible d une surface chaude sur laquelle l inflammation se produit dans une couche de poussi res Cette temp rature de l
181. rement les quipements qui pr sentent des risques surveiller analyse probabiliste les v nements bien qu extr mement rares qui peuvent g n rer une situation catastrophique pour l environnement analyse probabiliste A partir de cette analyse le d veloppement d incidents plausibles est r alisable Ces incidents m me s ils peuvent s av rer extr mement rare trouvent leur origine au cours d une d faillance d une voire de plusieurs barri res de s curit techniques et organisationnelles cf chapitres 5 2 3 et 5 2 4 Dans cette situation ils peuvent g n rer des sc narios d accidents 5 3 2 M thode des arbres logiques ou n uds papillon Les sc narios d explosion de poussi res peuvent tre repr sent s selon une m thode arborescente telle que celle du n ud papillon combinaison d un arbre de d faillances et d un arbre d v nements propos e dans le guide de l tat de l art sur les silos tabli par le MEDAD Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 70 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie Cette repr sentation permet d apporter une d monstration renforc e de la bonne ma trise des risques en pr sentant clairement l action des barri res de s curit ou barri res de d fense sur le d roulement de l accident comme le montre l exemple ci apr s Ces barri res peuvent tre techniques ou organisation
182. reprise pour tre ensach e dans des sacs en papier de 25 kg 50 kg et mise sur palettes L ensachage peut tre r alis sur poste fixe ou sur un carrousel selon un syst me valve ou gueule ouverte Une zone de palettisation avec tapis peut tre pr sente Certaines farines sont conditionn es en petits sachets de 500 g 5 kg dans des ateliers sp cialement adapt s 1 2 7 2 Les ateliers sp cifiques 1 2 7 2 1 L tuvage des farines Certaines qualit s de farines industrielles sont tuv es L op ration consiste faire perdre 2 5 d humidit la farine qui en contient normalement environ 15 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 17 135 1 re partie Description du secteur industriel Il existe deux principes d tuvage par contact avec une surface chaude Les parois d un syst me m canique type vis d Archim de ou m langeuse sont chauff es par un fluide g n ralement par de l eau La farine au contact de ses parois lib re une part de son humidit Un dispositif d aspiration compl te ce syst me par change thermique ou cours d un transfert pneumatique La farine est inject e dans un transport pneumatique air chaud circuit de s chage L air du circuit a t pr alablement chauff Le produit partiellement d shydrat est s par de son air de transport charg en humidit au niveau du filtre chaud La farine
183. res lectriques 6 2 1 3 7 D senfumage La mise en place de dispositifs d vacuation des fum es ou exutoires est n cessaire Pour les nouvelles installations il est recommand de v rifier que ces dispositifs r pondent la norme NF EN 12 101 2 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 92 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie Un exutoire de fum e est une ouverture pratiqu e dans une construction pour en permettre l vacuation l air libre o ils deviennent inoffensifs de l air surchauff de la fum e et des gaz 6 2 1 3 8 Issues de secours Conform ment la r glementation du travail les b timents doivent comporter des issues de secours identifi es ainsi qu un plan d vacuation 6 2 1 4 Moyens externes d intervention Pour les moulins pr sentant des risques particuliers les interventions en cas d accident ne peuvent avoir pleine efficacit qu en rassemblant dans une organisation planifi e les moyens des services publics de secours associ s ceux des entreprises priv es Cette planification doit tre men e en accord avec les Pouvoirs Publics Ainsi une parfaite connaissance du site par les pompiers est recommand e Par arr t pr fectoral d autorisation le pr fet peut impos un POI Plan d Organisation Interne Celui ci est tabli sous la responsabilit de l exploitant sur la base d une
184. retenues comme emplacement atmosph re explosible l arbre de d cision peut tre compl t par Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 112 135 ANNEXE 2 Guide ATEX L emplacement est en atmosph re explosible Oui L emplacement est en zone 20 La poussi re est elle pr sente en permanence pendant de longues p riodes ou Non Oui L emplacement La poussi re est elle pr sente durant de courtes dur es est en zone 21 ou occasionnellement en fonctionnement normal Non Oui L emplacement est en zone 22 La poussi re est elle susceptible d appara tre uniquement en fonctionnement anormal gt NB Ce classement des zones atmosph re explosible est un classement par ordre de probabilit Plus le risque d explosivit est susceptible de se pr senter occurrence du risque plus la zone est exigeante en mati re de protection du mat riel 3 M thode appliqu e aux Locaux L inventaire exhaustif Lister pr cis ment tous les locaux emplacements volumes b tis Lister tous les emplacements o de la poussi re a d j t rep r e en fonctionnement normal dysfonctionnement et phase de d marrage Ne pas oublier le dessus des armoires ou machines les recoins les charpentes Les cellules bl farine issues etc ont fr quemment une interaction avec les locaux sur lesquels elles
185. rifications p riodiques Des proc dures d intervention pour la gestion des situations d urgence sont r dig es par l exploitant et communiqu es aux services de secours Elles comportent notamment le plan des installations avec indication des ph nom nes dangereux incendie explosion etc susceptibles d appara tre les moyens de lutte contre l incendie les dispositifs destin s faciliter l intervention des services d incendie et de secours les strat gies d intervention de l exploitant en cas de sinistre Les l ments d information n cessaires l vacuation du personnel et l intervention des services de secours sont affich s en des endroits fr quent s par le personnel De plus ils sont mat rialis s de mani re apparente Art 14 Les corps trangers qui pourraient nuire au bon fonctionnement de la ligne de production sont s par s et limin s en amont des machines concourant la transformation des produits mis en uvre Art 15 Tous les locaux occup s par du personnel sont d barrass s r guli rement des poussi res recouvrant le sol les parois les chemins de c bles les gaines les canalisations les appareils et les quipements et toutes les surfaces susceptibles d en accumuler La fr quence des nettoyages est fix e sous la responsabilit de l exploitant et pr cis e dans les proc dures d exploitation Les dates de nettoyage sont indiqu
186. rsrrtrterrnnnreeeerrnntnnneeerrennne 52 v IRE REE S0106 U ESTO ss EE E E E E E 54 5 Evaluation des risques en meunerie sise 55 5 1 Etude Accidentologique et retour d exp rience ssssssessseeeeeeeeerrrrererrrrererrrrerrrrrrrerrrrrent 56 5 1 1 D claration d accidents ou incidents et pr curseurs d incendie ou d explosion 56 5 1 2 Retour d exp rience du BARPI constat d accidents 56 5 1 3 Interpr tation et retour d exp rience dans l industrie meuni re 57 5 1 4 Conclusion de l accidentologie et du retour d exp rience ssesssssseseererersserrrrrrre 58 5 2 Etude des incidents sur les installations en terme de fr quence gravit 59 5 21 Principe g n ral smetie ere be tonton ten inst te tn ee eeatt en nant 59 522 Notion dS critic ste de les den et a TE A A Re RG en 59 5 2 8 Principe de mise en place de l analyse de risques 61 5 2 3 1 Constitution du groupe de ITAVAIRE SSSR UE Une US NU se 61 5 2 3 2 Analyse de l existant 17 tape amenant 61 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 4 135 5 2 3 3 Proposition d am lioration 2 tape sesieeieisiesisresrerrerisresrrsresrerrerreren 62 5 2 4 Exemple d analyse de risques en l absence de tout dispositif de s curit cas Q OCOS Anra a r E a A es E TA 64 5 2 5 Exemple d analyse de risques de criticit
187. ructurel Feux de bandes Contr le auditif claquement si faible tension Les l vateurs sont quip s de contr leurs de rotation asservis au fonctionnement de l installation et reli s une alarme visuelle facultatif et de capteurs de d port de sangles si d bit gt 200 t h ou hauteur gt 30 m Les sangles sont r sistantes la flamme afin de limiter la propagation du feu conforme la norme NF EN 20 340 Frottements m can Godets B ti Roulements paliers Mauvaise tension de bande Production d tincelles Les mat riaux de constitution des godets sont non tincelants polym re ou fer doux Les paliers sont situ s l ext rieur Pour les l vateurs bl s mouill s le risque d explosion est improbable et n appara t donc pas dans le tableau Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 122 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Types d appareils El vateur godets Produits de mouture farine poussi res remoulages Sons fins D viation s Dangereuse s D charge d lectricit statique Causes possibles Absence de mise la terre Cons quences pr visibles Source d ignition faible Exemples de barri res de s curit Les quipements sont reli s la terre Les sangles sont conformes la norme NF EN
188. s atmosph res explosibles ou non Si c est le cas cela nous am ne l hexagone de l explosion Disposer ensuite les barri res de s curit existantes par exemple n47 19 Il s agit des barri res techniques agissant en protection contre l explosion et ses effets cf chapitre 6 Protection contre l explosion 17 Event de d charge sur l quipement 18 Cloisons et portes r sistantes assurant le d couplage des volumes 19 Surfaces fragiles assurant la d charge de l explosion du volume vers l ext rieur Dans le cas d une tude sp cifique de sc narios d incendie on disposera les barri res de protection contre l incendie Selon ces barri res les cas seront diff rents Il faut se poser les questions suivantes L quipement concern est il quip d un vent de d charge Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 72 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie Le local dans lequel se trouve l quipement pr sente t il un risque de pr sence d atmosph re explosible dont zonage ATEX La r ponse ces deux questions est li par une fonction et Si une des r ponses est positive le risque d explosion secondaire est supprim Si la r ponse l une de ces deux questions est non l explosion secondaire dans le local peut avoir lieu et peut continuer se propager Le volume dans lequel a li
189. s o de d finir et justifier les mesures propres r duire la probabilit et les effets de ces accidents Sur la base d une accidentologie des axes de r flexion sur les risques potentiels d accidents propres la profession leurs causes leurs localisations leurs cons quences et leurs pr ventions possibles Il est pr ciser que ce document n a aucune valeur contractuelle Seule l tude de dangers r alis e sous la responsabilit de l exploitant permet de justifier des moyens de pr vention et de protection mis en place vis vis des risques sp cifiques que peut pr senter l installation Ce guide est un appui technique et m thodologique la r alisation des tudes de dangers en meunerie Il s inscrit dans une d marche d am lioration continue et ce titre doit faire l objet de mises jour p riodiques pour prendre en compte l volution de la r glementation l volution de l tat de l art des connaissances des normes En conclusion nous souhaitons rappeler que ce Guide tat de l art en meunerie a t finalis en tenant compte de l expertise de l INERIS puis de la SOCOTEC La pr sente version du Guide est la version d finitive compl t e et adapt e suite la parution de l Arr t autorisation du 18 f vrier 2010 Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 7 135 Guide de l tat de l art des installations class
190. s es soumises autorisation Vu l arr t du 15 janvier 2008 concernant la protection contre la foudre de certaines installations applicables aux installations class es pour la protection de l environnement Vu l avis des organismes professionnels int ress s Vu l avis du Conseil sup rieur des installations class es du 5 d cembre 2008 Arr te TITRE Ie DOMAINE D APPLICATION Art 1er Le pr sent arr t fixe les prescriptions applicables pour la pr vention des risques accidentels aux installations autoris es au titre de la rubrique 2260 de la nomenclature des installations class es et correspondant l une des activit s suivantes meuneries rizeries semouleries de bl dur et de ma s et usines de fabrication d aliments compos s pour animaux Les stockages faisant partie int grante du processus de production sont r gis par les dispositions du pr sent arr t En revanche les prescriptions de cet arr t ne sont pas applicables aux capacit s de stockage type vrac quelle que soit leur conception situ es en amont et en aval des ateliers de transformation et aux quipements associ s suivants les fosses de r ception les galeries de manutention les dispositifs de transport l vateurs transporteur cha ne transporteur bande transporteur pneumatique et de distribution des produits en galerie ou en fosse les quipements auxiliaires pierreurs tarares d poussi r
191. s personnes personnes expos es 5 D sastreux Plus de 10 personnes Plus de 100 personnes Plus de 1 000 personnes expos es expos es expos es La d limitation des zones d effets sur l homme est issue de la quantification des sc narios d accident qui peut tre r alis e selon plusieurs m thodes dont celle propos e au chapitre 3 5 4 partir des seuils d finis dans l arr t du 29 09 05 et pr sent s au chapitre 3 5 1 2 La r glementation exige de consid rer l accident le plus p nalisant en terme de gravit puisqu il est impossible de conna tre les conditions de l environnement moment de la semaine mois de l ann e etc le jour o un accident se produira Ce dernier doit donc appara tre dans l tude de dangers quelle que soit la m thodologie utilis e Forfaitairement le nombre de personnes potentiellement expos es aux accidents d crits peut tre estim en utilisant les facteurs ci dessous Rural habitat tr s peu dense 20 personnes hectare Semi rural 40 50 personnes hectare Urbain 400 600 personnes hectare Urbain dense 1000 personnes hectare Toutefois il est indispensable d ajouter ces chiffres la contribution des voies de communication automobiles ferroviaires navigables les chemins et les voies pi tonnes ainsi que celle des zones d activit s 5 3 7 3 Exemple de tableau de hi rarchisation des sc narios d accidents Niveau B d occurrence Gr
192. s de danger ss 44 4 Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits sssssasssunnnnnnnnnrnnnnnnna 47 4 1 Param tres caract risant l explosivit et l inflammabilit des produits 48 4 1 1 L nergie Minimale d Inflammation EMI 48 4 1 2 Vitesse maximale de mont e en pression et pression maximale 48 4 1 3 Temp rature d Auto Inflammation d un nuage en TAI en nuage seeesseeen 49 4 1 4 Temp rature d Auto Inflammation en couche en T Al en couche 49 4 1 5 Limite inf rieure d explosivit LIE ss 49 4 1 6 Limite sup rieure d explosivit LSE ss 50 4 1 7 Classe d combustion rentree nee ren tirer 50 4 1 8 Taille critique des silos nnnnnneeneeeennnerrteesseeeentrrrtresserrtnrrnnttssettnnrrnnnrsseernnrnnnnneserennnn 50 4 1 9 Analyse thermique diff rentielle et analyse thermogravim trique ssssssseeeeeeeseeenne 50 4 2 Caract ristiques d explosivit et d inflammabilit des produits de meunerie 51 4 2 1 Etude GAM 2002 SAS TRS n a a en ete tend Cned tonneau cent 51 4 2 1 1 Echantillons test s ii eieiei ea aa E EA E EEE A RAA E an 51 4 2 1 2 R s ltals asnan een ea an a eaae s AS a E E 51 4 2 2 Etude ANMF INERIS 2005 iii 52 4 2 2 1 Echantillon test eee a ERA AEREE EAA ANAE ARA REEE 52 4 2 2 2 R s lhtatS i iernera D RE ET 52 4 2 3 Synth se des r sultats nnneeeeooennnenereeoreeeertrntrteterttrrntt
193. s facteurs sont r unis simultan ment le combustible doit tre en nuage la concentration de poussi res dans l air doit atteindre un seuil minimum d explosivit __ conditions r unies dans un volume confin ou partiellement confin Ces 6 conditions indispensables constituent l hexagone de l explosion Comburant Mise en suspension du Domaine d explosivit combustible EXPLOSION Source d ignition Produits combustibles eeen Confinement Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 38 135 3 partie Identification et caract risation des potentiels de dangers gt Condition N1 Comburant Il s agit de l oxyg ne de l air dont la concentration est de 21 environ en volume gt Condition N2 Produits combustibles Le produit combustible pr sent dans l activit de meunerie susceptible de propager un incendie et de d clencher une explosion de poussi res est principalement la poussi re de c r ale et de farine provenant de leur manutention Les grains frottant les uns sur les autres lib rent de fines particules coll es la surface de leur enveloppe ou d tach es par usure Cette quantit de poussi res est d autant plus importante que les grains sont secs ou cass s Le volume de poussi res engendr par la manutention de c r ales est de l ordre de 0 1 du poids manipul Leur poids sp cifique est faible de 100 300 kg m
194. s pour r duire les effets des explosions et viter leur propagation par Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 104 135 ANNEXE 1 Arr t du 18 f vrier 2010 la mise en place de surfaces ventables ou un dimensionnement des quipements qui r siste l explosion ou la mise en place de dispositifs de suppression de l explosion la mise en place d un d couplage permettant d viter que l explosion ne se propage dans une canalisation ou par une alimentation ou la pose d un dispositif d isolation de l explosion Les transporteurs bandes sont quip s de bandes non propagatrices de la flamme Art 13 L tablissement est pourvu en moyens de lutte contre l incendie adapt s aux risques encourus en nombre suffisant et correctement r partis sur la superficie prot ger a minima d un ou plusieurs appareils d incendie bouches poteaux par exemple implant s de telle sorte que tout point de la limite du d p t se trouve moins de 100 m tres d un appareil Ce r seau d eau public ou priv permet de fournir en toutes circonstances un d bit minimal de 60 m3 h pendant deux heures et la quantit d eau d extinction et de refroidissement n cessaires en fonction des risques pr sent s par l tablissement A d faut une r serve d eau destin e l extinction est accessible en toutes circonstances et une distance du d p t perm
195. s suivantes l int rieur des cellules les galeries d ensilage sup rieures les galeries de reprise inf rieures et la tour de manutention Les risques li s au stockage vrac sont l incendie l explosion voire plus rarement un auto chauffement des bl s humides et un risque d auto inflammation des farines si elles ont t chauff es farines tuv es Enfin la ruine des cellules provoqu e par un incendie une explosion ou un probl me de structure peut engendrer un risque d ensevelissement 3 2 3 3 Risque li aux installations de combustion Le risque des installations de combustion est li l utilisation de gaz naturel comme combustible car le gaz naturel en cas de fuite forme des atmosph res explosives en m lange avec l air 3 2 3 4 Risque li aux activit s de stockage en entrep t couvert Le risque principal li l activit d entreposage est celui de l incendie du fait d une accumulation importante de mati res combustibles sacs palettes 3 2 3 5 Risque li la perte d lectricit ou d utilit s La perte d lectricit conduit l arr t instantan du moulin ce qui r duit les risques li s la manutention des produits pulv rulents Cependant les risques li s la perte d lectricit doivent tre analys s pour chaque site 3 2 3 6 Conclusion L analyse de l activit meunerie compte tenu des produits manipul s trait s et stock s conduit se focaliser princ
196. s sur la farine avec des m thodes d analyse et des chantillons non d finis ou ne correspondant pas aux produits r ellement pr sents dans les moulins Cette tude a t r alis e en Juillet 2002 par la soci t Burgoynes consultants limited sur la base d chantillons de produits industriels repr sentatifs de la production meuni re europ enne L ANMF a compl t ces donn es par des analyses r alis es en d cembre 2005 par l INERIS sur un chantillon de farine standard afin de d terminer les tailles critiques des cellules pour l auto inflammation des farines faire une extrapolation pour d terminer la LSE confirmer les ordres de grandeur donn s par le GAM Les r sultats de ces tudes actualisent les donn es ant rieures pour les produits pr sents dans les moulins Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 47 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits 4 1 Param tres caract risant l explosivit et l inflammabilit des produits Les caract ristiques pr sent es dans cette partie ne constituent pas une liste exhaustive mais sont celles qui paraissent les plus utiles Apr s une d finition les m thodes qui ont t utilis es pour mesurer chacun des param tres sont rapidement pr sent es 4 1 1 L nergie Minimale d Inflammation EMI D finition L nergie minimale d inflammation EMI d un
197. squels les cons quences d un s isme demeurent circonscrites leurs occupants et leur voisinage imm diat Les b timents quipements et installations sont r partis en quatre classes A B C D d termin es par ordre croissant de vuln rabilit potentielle ou d enjeux strat giques classe A b timents quipements et installations dont la d faillance ne pr sente qu un risque minime pour les personnes ou l activit conomique classe B b timents quipements et installations dont la d faillance pr sente un risque dit moyen pour les personnes classe C b timents quipements et installations dont la d faillance pr sente un risque lev pour les personnes et ceux pr sentant le m me risque en raison de leur importance socio conomique classe D b timents quipements et installations dont le fonctionnement est primordial pour la s curit civile pour la d fense et pour le maintien de l ordre public La classe B inclut notamment les activit s industrielles comportant moins de 300 personnes Les sites meuniers sont en g n ral dans cette cat gorie Pour prendre en compte le risque sismique sur leurs installations les sites meuniers pourront ainsi se reporter l arr t du 29 mai 1997 qui d finit les mesures pr ventives et notamment les r gles de construction d am nagement et d exploitation parasismiques qui sont applicables aux b timents aux quipements et aux installations de la cat
198. ssurer un entretien suivi et de v rifier le dimensionnement de la puissance et du disjoncteur Il est galement possible de mettre en place des contr les automatiques de dysfonctionnement sondes de d tection de temp ratures pressostat amp Les quipements tournants paliers moteurs etc Les quipements tournants des installations sont dans leurs grandes majorit s des quipements vitesse de rotations lt 1500 tr mn Ces quipements tournants doivent tre prot g s contre la p n tration des poussi res ils doivent tre r guli rement lubrifi s et dispos s l ext rieur des installations qu ils entra nent paliers roulement externes barri res techniques de s curit n3 et4 barri re organisationnelle de s curit n 5 Le tableau ci dessous pr sente quelques ordres de grandeur des vitesses de rotation des appareils pr sents dans les moulins Appareils Vitesse de rotation tr min Appareil cylindre 400 500 T te d l vateur 100 Vis bl 50 Moteur 1500 Broyeur marteaux 1500 3000 Ventilateur 900 3000 Pour les exploitations disposant d ateliers sp cifiques et ayant des quipements tournants avec des vitesses de rotation lev es 5000 6000 T mn des mesures suppl mentaires peuvent tre mises en place contr leurs de temp rature avec seuil d alarmes barri re technique de s curit n15 La thermographie infrarouge et la maint
199. suffi produire l explosion 5 1 4 Conclusion de l accidentologie et du retour d exp rience Si l activit de stockage de produits agroalimentaires peut conna tre des accidents industriels graves la suite d incendie et d explosion une consultation attentive de la base de donn es BARPI et des retours d exp riences en meunerie met en vidence que L activit de meunerie est essentiellement concern e par des sinistres incendie Etant donn l importance de la ventilation et de l aspiration en meunerie la concentration minimale d explosivit n est pas atteinte la plupart du temps mais le d bit d air peut activer le feu Aucune r f rence d accidents concernant les installations de stockage de bl s avant transformation n est faite Par contre la suite probable de n gligences organisationnelles l exp rience meuni re ne peut exclure tout risque d explosion en particuliers sur les stockages farines D s que les produits farines subissent une forte d shydratation pour des fabrications de produits amylac s alors ils deviennent plus sensibles aux risques d explosion Actuellement la profession a d j tir certains enseignements de ces sinistres notamment par l utilisation du permis de feu et le respect du planning de maintenance des appareils Parall lement des mesures li es la mise en place de HACCP ont galement apport es des am liorations s curitaires telles que les dispositifs d clairage a
200. surveillance ne puissent pas avoir acc s aux installations par exemple cl ture panneaux d interdiction de p n trer proc dures d identification respecter TITRE IV COMPORTEMENT AU FEU DES B TIMENTS ET ACCESSIBILIT Art 8 Les structures porteuses abritant l installation pr sentent la caract ristique de r action au feu minimale suivante mat riaux de classe A1 Les b timents abritant l installation pr sentent les caract ristiques de r sistance au feu minimales suivantes murs et murs s paratifs REI 120 planchers EI 120 et structures porteuses de planchers R 120 portes et fermetures r sistantes au feu y compris celles comportant des vitrages et des quincailleries et leurs dispositifs de fermeture EI 120 Art 9 Les installations sont quip es en partie haute de dispositifs permettant l vacuation naturelle des fum es gaz de combustion chaleur et produits imbr l s d gag s en cas d incendie lanterneaux en toiture ouvrants en fa ade ou tout autre dispositif quivalent Les exutoires commandes automatiques ou manuelles font partie de ces dispositifs Les dispositifs d vacuation naturelle de fum es et de chaleur sont conformes aux normes en vigueur et sont adapt s aux risques particuliers de l installation La surface utile d ouverture de l ensemble des exutoires y compris les dispositifs d vacuation naturelle de fum es et de chaleur n est pas inf rieu
201. t 2011 26 135 2 partie Partie introductive R glementation R duction des potentiels de dangers Enseignements tir s du retour d exp rience des accidents et incidents repr sentatifs Evaluation des risques pouvant contenir le cas ch ant l analyse pr liminaire et l tude d taill e de r duction des risques Caract risation et classement des diff rents ph nom nes et des accidents potentiels en terme d intensit des effets des ph nom nes de gravit des cons quences des accidents de probabilit et de cin tique de d veloppement en tenant compte des performances des mesures de pr vention et de protection Evolutions et mesures d am lioration propos es par l exploitant Repr sentation cartographique R sum non technique de l tude de dangers 2 3 R glementation ATEX Cette partie rel ve de la r glementation du travail Celle ci n est donc pas contr l e par les DRIRE mais par l Inspection du Travail Textes de base La r glementation ATEX repose sur deux directives europ ennes La directive 1999 92 CE du parlement Europ en dite Directive ATEX Sociale qui concerne les prescriptions minimales visant am liorer la protection en mati re de s curit et de sant des travailleurs susceptibles d tre expos s aux risques d atmosph res explosives Elle a t transcrite en droit fran ais par le d cret n 2002 1553 du 24 d cembre 2002 et par 2 arr t s du 08
202. t classent les autres produits en cours de transformation dont on poursuivra la mouture Tous les produits sont ainsi class s par grosseur les refus les semoules les farines __ les refus sont soumis une nouvelle r duction sur les broyeurs les semoules sont dirig es vers les claqueurs ou convertisseurs qui les r duisent l tat de farine chaque farine des diff rents passages est imm diatement collect e et dirig e vers les silos farine Elles sont m lang es pour obtenir des types homog nes type 45 lt 0 50 de mati re min rale type 55 lt 0 60 de mati re min rale etc claqueurs et convertisseurs Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 16 135 1 re partie Description du secteur industriel Ce sont des appareils form s de deux fois deux cylindres lisses non cannel s ayant pour but la production de farine partir des semoules De nouveau apr s chaque passage de claquage ou de convertissage les produits sont blut s d tacheurs et brosses sons Le d tacheur est un appareil permettant la lib ration de diverses particules de produits de moutures amalgam s sous forme de plaquettes apr s passage entre les cylindres lisses La brosse sons est un appareil destin au traitement des enveloppes du bl apr s le broyage pour s parer les farines adh rant celles ci 1 2 7 Le conditionnement des Issues ou co produits
203. t de la probabilit d occurrence du risque 5 2 2 Notion de criticit L une des tapes de l analyse des risques li s aux installations est la hi rarchisation des risques Pour chaque d viation dangereuse identifi e il est n cessaire de d terminer l importance des cons quences des d viations ou la gravit la probabilit ou fr quence d occurrence de la d viation Une grille de criticit a t d finie selon les niveaux de probabilit et de gravit Chacune des d viations dangereuses sera hi rarchis e au moyen de cette grille Les chelles d finissant les niveaux de gravit et de fr quence ainsi que la grille de criticit figurent ci apr s Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 59 135 5 partie Evaluation des risques en Meunerie Echelle de cotation de la gravit G Niveau de gravit vis vis du risque Impacts sur l installation et ou sur les personnels et ou son environnem analys Pas ou peu de d gradation pour l installation 1 Mineur Pas de dommage physique pour les personnels Aucun impact significatif sur l environnement de l installation Dommages faibles pour l installation r paration possible et ais e 2 Majeur Dommage physique limit pour les personnels non accidentel DCS Impact limit et r versible sur l environnement de l installation Dommages importants pour l installation mais r paration possible
204. tances dangereuses Certains produits et substances dangereuses sont susceptibles d tre pr sents au niveau des installations de meunerie comme par exemple __ acides bases au niveau du laboratoire fuel ou carburant au niveau de groupes lectrog nes d installations de combustion de la logistique solvants gaz naturel au niveau des installations de combustion insecticides Ces risques ne sont pas trait s dans le cadre de ce guide Synth se Les produits g n ralement utilis s ou fabriqu s en meunerie sont garantis dans leurs caract ristiques Pour les bl s meuniers les contrats garantissent la ma trise de l humidit et de l empoussi rement propret initiale pr nettoyage suivi qualitatif L humidit des bl s meuniers est inf rieure 15 et g n ralement situ e entre 13 5 et 14 5 Pour les farines le suivi et le contr le qualit garantissent la ma trise de l humidit du taux de prot ines et de la granulom trie L humidit est contractuellement inf rieure 15 5 et se situe plus de 14 5 en sortie du moulin Pour les issues l humidit des issues de meunerie est inf rieure 15 contractuellement La constitution de pellets impose pour le maintien de leur int grit d tre proche de cette valeur Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 22 135 2 partie Partie introductive R glementation 2 P
205. te consid r e et ne tient pas compte d une obstruction partielle remplissage par du grain par exemple car la surface d vent augmente avec le volume et donc la situation la plus d favorable du point de vue de l explosion est a priori celle o le volume disponible pour l explosion est maximum Les poussi res rencontr es dans les moulins ont un Kst compris entre 105 et 122 bar m s avec un Pmax compris entre 7 7 et 8 8 Bars Les diff rentes farines ont un Kst compris entre 53 et 100 bar m s classe d explosion ST1 et un Pmax compris entre 5 5 et 7 8 bars Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 95 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie La pression d ouverture de l vent est fournie par les constructeurs de mat riel et est g n ralement de l ordre de 100 mbar Dans le cas des surfaces soufflables un ordre de grandeur plausible de limite sup rieure pour la masse surfacique est de l ordre de 20 30 kg m Au del une tude sp cifique tenant compte de l inertie est souhaitable la surface n est pas forc ment une surface soufflable Ainsi concernant le caract re soufflable des toits de cellules b ton le guide silos indique l utilisation de la norme NFPA 6 2 3 Bonnes pratiques de protection contre les risques d explosion de gaz Celles ci concernent essentiellement les chaufferies employant le gaz comm
206. temp rature 109 99 lt dimension catique de stockage de forme cubique points cpcsmentaux foiockage cubique i000 dimension catique de stockage de forme mi HHH a HH BF F a V r a A T T b A T r T A T a T r mi E E l L L m N l C L L L Dimension critique de stockage LS D D D D D D a m D RS RE A A A DE A Fans A12 C4 Ee 1 E E E a EEA Foi NERIS 0545140 20 io 120 140 1620 10 200 220 Temp rature de stockage C Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 119 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 120 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Les mat riels les plus utilis s en meunerie sont analys s vis vis des d viations dangereuses possibles les causes possibles et les cons quences pr visibles Les d viations dangereuses improbables n apparaissent pas dans les tableaux ci dessous Des exemples de barri res de s curit techniques et organisationnelles pouvant tre mis en place sont ensuite list s El vateurs Types d appareils El vateur godets Bl s sales D viation s Dangereuse s D charge d lectricit statique Causes possibles Absence de mise la terre
207. teur Tenue et tat de la sangle et de la jonction Etat des godets et de leur fixation El vateurs Logement des paliers Niveau d huile du r ducteur Etat d encrassement d p t Fonctionnement du dispositif d aspiration et de son asservissement Temp rature des paliers D port de sangle Contr le de rotation Transport eurs bande Graissage des paliers Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 133 135 ANNEXE 6 Exemple de liste non exhaustive de contr les effectuer en marche normale par un op rateur d exploitation Points contr ler P riodicit Enregistrement Proc dure Obligation R glementaire Graissage des paliers Dispositif de tension Etat des racloirs Dispositif de d tection de bourrage si existant Transport eurs cha ne Courroies de ou transmission gt Contr le de rotation si existant Contr le de l aspiration Transport pneumati que Nettoyage des bl s Temp rature des paliers Graissage des paliers Courroies de transmission Vidange pierreur Magn tiques D bit d air entr e pierreur Fonctionnement de l aspiration et de son asservissement V rification des organes sensibles Mouture Temp rature des paliers Graissage des paliers Vib
208. tions qu ils entra nent et sont p riodiquement contr l s Un programme de maintenance pr ventive est en place Bris rupture de pi ce Absence de programme de maintenance Production d tincelles Un programme de maintenance pr ventive sur les quipements est en place Les op rateurs de fabrication suivent en permanence le mat riel Des magn tiques sont en place avant les pierreurs et les brosses Surcharge de puissance Absence de contr le de puissance Echauffement lectrique moteurs etc L ensemble des installations est prot g par des Contacteurs Disjoncteurs Fusibles Ils agissent automatiquement en cas de surintensit Thermographie infrarouge et contr le annuel par un organisme comp tent D faut perte de rendement de l aspiration Arr t ou colmatage du syst me d aspiration Cr ation d une ATmosph re EXplosible Explosion Conjonction du point avec l un des 4 premiers D chirures de l enveloppe du mat riel Nombreuses ouvertures et panneaux d acc s offrant une faible r sistance Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 66 135 5 me partie Evaluation des risques en Meunerie L analyse du mat riel de nettoyage dans la zone du moulin a permis de mettre en vidence des manquements dans le syst me de s curit notamment au niveau du probl m
209. ttoyage du syst me de d gommage et de la partie propre du filtre 1 fois par an minimum Pr sence d un moyen de contr le de la pression manom tre magnehelic L vacuation l ext rieur est pr conis e Le ventilateur doit toujours tre plac derri re le filtre Explosion Conjonction du point ATEX l int rieur du filtre avec l un des 2 premiers Ouverture par d chirure du caisson Pr sence d un niveau haut sur le c ne d vacuation des poussi res sonde rotative Event sur le filtre avec rejet l ext rieur filtre en fa ade et d tecteur d ouverture En cas d impossibilit tenir compte de l environnement du filtre analyse de risques sp cifiques Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 124 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Appareils cylindres Pr sence de poussi res en forte concentration l int rieur des appareils cylindre Pas de cas d explosion dans un appareil cylindre recens ce jour Types d appareils Appareils cylindres broyeurs claqueurs convertis seurs D viation s Dangereuse s D charge d lectricit statique Causes possibles Absence de mise la terre Cons quences pr visibles Source d ignition faible Exemples de barri res de s curit Mise la terre
210. tude des sc narios d accidents 80 5 4 Conclusion de l valuation des risques en Meunerie 80 6 Bonnes pratiques pour la r duction des risques en meunerie 81 6 1 Bonnes pratiques de Dr VentiOnessiess en seed de aa tte RER bee ed Te tb de ennn 82 6 1 1 Eliminer les sources d inflammation 82 6 1 1 1 liminerles t A tt tn 82 6 1 1 2 Eliminer les tincelles ss 82 6 1 1 2 1 Etincelles pouvant tre induites par les chocs 82 6 1 1 2 2 Etincelles pouvant tre induites par un d faut de liaison la terre dans les quipements l ciraues nsise a re a a TAa EE EE SEE EE E TEE 83 6 1 1 2 3 Etincelles pouvant tre induites par l lectricit statique 83 6 1 1 3 Eliminer le risque lectrique ss 83 6 1 1 4 Eliminer les chauffements d origine m canique 84 6 1 1 5 Eliminer les quipements d veloppant des surfaces chaudes sseessssene 86 6 1 1 6 Supprimer la possibilit d auto chauffement des produits 86 6 1 2 R duire les quantit s de poussi res mises 87 6 1 2 1 Eliminer les poussi res dans les produits ssnnnsseesseeenerrnereserrrrrrrnrreserrnee 87 6 1 2 2 Aspirer les poussi res mises 87 6 1 2 3 Eviter le d gagement de
211. u lors d une modification de l am nagement des locaux ou des mesures organisationnelles Il faut noter que les r sultats de l valuation des zones doivent tre introduits dans le document unique pour les risques professionnels R glementairement la d finition des zones atmosph re explosive reste sous la responsabilit du chef d tablissement Ce guide propose une m thode suivre pour d finir les zones atmosph re explosible en meunerie Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 107 135 ANNEXE 2 Guide ATEX 1 Inflammabilit et explosivit des poussi res de bl s et farines Les poussi res de bl s et de farines mais aussi d issues sont combustibles Dans une atmosph re normale air ambiant et en pr sence d une source d inflammation elles peuvent s enflammer et br ler plus ou moins rapidement Combustible poussi res Comburant air Source d inflammation sont les 3 conditions qui constituent le triangle du feu Une explosion de poussi res est d finie comme la combustion rapide d un m lange air et poussi re dans un espace confin Pratiquement pour qu une explosion se d clenche le combustible doit tre en nuage la concentration de poussi res doit atteindre un seuil minimum d explosivit Et toutes ces conditions doivent tre r unies dans un volume confin ou partie
212. ubrique n 2260 broyage concassage criblage d chiquetage ensachage pulv risation trituration granulation nettoyage tamisage blutage m lange pluchage et d cortication des substances v g tales et de tous produits organiques naturels y compris la fabrication d aliments compos s pour animaux mais l exclusion des activit s vis es par les rubriques 2220 2221 2225 2226 Le ministre d Etat ministre de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer en charge des technologies vertes et des n gociations sur le climat Vu le code de l environnement notamment le titre I de son livre V Vu le d cret no 96 1010 du 19 novembre 1996 modifi relatif aux appareils et aux syst mes de protection destin s tre utilis s en atmosph re explosible Vu l arr t du 21 novembre 2002 modifi relatif la r action au feu des produits de construction et d am nagement Vu l arr t du 14 f vrier 2003 relatif la performance des toitures et couvertures de toiture expos es un incendie ext rieur Vu l arr t du 22 mars 2004 relatif la r sistance au feu des produits l ments de construction et d ouvrages Vu l arr t du 29 septembre 2005 relatif l valuation et la prise en compte de la probabilit d occurrence de la cin tique de l intensit des effets et de la gravit des cons quences des accidents potentiels dans les tudes de dangers des installations clas
213. uement en phase de remplissage Hauteur de chute des produits Cr ation d une ATEX environnante Les trappes des cellules et tr mies sont tanches La cellule est en aspiration au cours de son chargement par l interm diaire des moyens de manutention Explosion Conjonction du 5 point avec l un des 4 premiers D sordres graves destruction partielle Les installations lectriques sont inexistantes dans les cellules bl Eviter les interconnexions entre les cellules d couplage clapets Mise en place d vents d explosion si l analyse de risques le justifie en tenant compte de son environnement Galerie haute toiture ventable Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Galerie haute des cellules Fonction D viation s Appellation Dangereuse s Cons quences Causes possibles RER p pr visibles Exemples de barri res de s curit D faut de mise la terre Source d ignition Les quipements appareils et masses m talliques sont mis la D charge d lectricit faible terre statique Intervention ext rieure Incendie et ou Consignes d interdiction de fumer Flamme vive maintenance explosion Permis de feu permis d intervention entreprise etc x zk Plan de pr vention pour les entre
214. uipements est en place Les op rateurs de fabrication suivent en permanence le mat riel Des magn tiques sont en place avant les pierreurs et les brosses D faut perte de rendement de l aspiration Arr t ou colmatage du syst me d aspiration Cr ation d une ATmosph re EXplosible Asservir la marche des quipements la marche des ventilateurs de d poussi rage Mettre en place une maintenance syst matique des quipements Nettoyage des manches syst me d aspiration Surcharge de puissance Absence de contr le de puissance Bourrage Echauffement lectrique moteurs etc L ensemble des installations est prot g par des Contacteurs Disjoncteurs Fusibles Ils agissent automatiquement en cas de surintensit Thermographie infrarouge et contr le annuel par un organisme comp tent Explosion Conjonction du point avec l un des 4 premiers D chirures de l enveloppe du mat riel Nombreuses ouvertures et panneaux d acc s offrant une faible r sistance Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 127 135 ANNEXE 4 Exemples de barri res de s curit possibles sur les mat riels de meunerie Cellules farine Fonction Appellation D viation s Dangereuse s Causes possibles Cons quences pr visibles Exemples de barri res de s curit Cellules farine
215. umidit des produits Surveillance syst me d alarme ou de d brayage sur m canique rupture concentration gt LSE dans les transports pneumatiques hors phase de d marrage et d arr t Concentration lt LIE dans la partie air propre des filtres les appareils en cas d arr t du flux de produit entretien du mat riel Stockage silos farines et issues Explosion de poussi res Utilisation d un transporteur m canique moins g n rateur de mouvement de poussi re Dans le cas d un transporteur pneumatique dispositif de s paration air produit et aspiration sup rieure au volume d air apport par le transporteur Stocker les issues en Pellets au fur et mesure Surveiller le broyage des sons Etuvage Auto chauffement Humidit de la farine lt Ma trise des temp ratures contr le du flux de farine Incendie 10 refroidissement des farines tuv es Temp rature lev e M lange Explosion de poussi res Etanch it de l appareil mise en d pression des produits en mouvement Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 131 135 ANNEXE 6 Exemple de liste non exhaustive de contr les effectuer en marche normale par un op rateur d exploitation Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 132 135 ANNEXE 6 Exemple de liste non exhaustive de contr les effectuer en marche
216. ur palettes huiles et hydrocarbures Les zones comportant les mat riels risque armoires et installations lectriques courroies et sangles tuvage des farines 3 4 3 Quantification du potentiel de danger d incendie La quantification du potentiel de dangers incendie est l affaire de sp cialiste Elle est r alis e l aide d outils sp cifique logiciels m thodes de calculs normalis s en fonction des sc narios tablir vis vis d un tablissement Concernant l incendie la quantification du potentiel de dangers sera fonction de la masse de combustible solide ou la pr sence de liquide inflammable de la structure des b timents contenant ces combustibles Les m thodes de calculs permettent d obtenir une valeur de flux thermique en tout point de l espace Celui ci sera compar aux valeurs seuils de r f rences Le mod le utilis pour le rayonnement est de type feu de nappe dans lequel la flamme est mod lis e par un parall l pip de dont les surfaces rayonnent uniform ment L application de ce mod le n cessite la d finition d un certain nombre de param tres qui permettent d estimer le flux thermique radiatif re u par une cible partir du rayonnement mis par la flamme Ces param tres interviennent dans les deux grandes tapes de la mod lisation savoir 1 La caract risation de la flamme partir des param tres suivants laire de la base des flammes soit le diam tre de la n
217. ur les barri res techniques de ma trise des risques et les barri res organisationnelles fond es sur les interventions humaines 6 2 Bonnes pratiques de protection Cette partie d crit les mesures de protection pouvant tre mises en uvre pour lutter contre les incendies et les explosions poussi res et gaz Le choix des mesures est d fini par l analyse des risques en fonction de la criticit du risque fr quence gravit 6 2 1 Bonnes pratiques de Protection contre les risques d incendie 6 2 1 1 D tection pr coce des feux Un syst me de d tection d incendie automatique peut tre mis en place dans les b timents Une diffusion sonore r partie sur l ensemble du site est n cessaire Un double report d alarme peut tre galement assur au poste de conduite des installations et ou au poste de garde par exemple Le syst me de d tection d incendie doit tre coupl des mesures organisationnelles et ne suffit pas prot ger lui seul les installations contre l incendie 6 2 1 2 Limitation des risques de propagation des incendies La premi re disposition prendre en cas d incendie est l arr t complet de l installation afin d arr ter tout mouvement de produits et d aspiration Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 90 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie Gr ce au choix appropri de mat riaux pour les install
218. us des valeurs de Ksr inf rieures 100 bar m s ce qui indique qu ils sont faiblement explosifs La Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 52 135 4 partie Caract ristiques d inflammabilit et d explosivit des produits farine thermis e a une valeur de Ksr de 100 bar m s alors que la poussi re de bl la poussi re de filtre de nettoyeur de collecteur et le gluten ont des valeurs de Ksr entre 100 bar m s et 146 bar m s La pression maximale d explosion des farines est inf rieure 7 8 bar TAI nuage Les TAI mesur es taient toutes sup rieures 400 C par cons quent le choix d quipements de Classe de temp rature T3 temp rature maximum de surface 200 ou mieux garantira l absence de tout risque d inflammation de nuages de poussi res partir des surfaces chaudes dans l environnement de travail Lorsque les TAI d passent 450 alors une classe de temp rature T2 temp rature maximum de surface 300 sera acceptable Les surfaces chaudes pr sentes dans les entreprises telles que les moteurs les coffrets d alimentation lectrique les c bles les paliers de machines les pi ces en frottement ont une temp rature de l ordre de 100 A titre de comparaison les flammes et tincelles telles que cigarettes soudure meulage d passent 600 TAI couche A l exception du gluten toutes les TAI mesur es dans l tude GAM 2002 d p
219. us r duite cellules m talliques en panneaux de particules de bois m lamin s en polyester arm plus rarement en toile L alimentation et l extraction sont le plus souvent pneumatiques mais l alimentation m canique est encore pr sente Le d bit maximum usuel de transfert de la farine dans un moulin est de 30 t h En sacs Au niveau de l ensachage une zone de palettisation avec tapis peut tre pr sente Apr s ensachage les farines en sacs sont palettis es et dirig es vers un magasin de stockage effectu directement en masse ou sur racks 1 2 8 2 Stockage des co produits Toutes les issues en pellets ou non sont stock es en vrac dans les cellules sp cialis es 1 2 10 Exp dition 1 2 9 1 Exp dition des farines Pour le vrac la farine est charg e dans les camions par gravit ou pneumatique Chaque chargement vrac fait l objet d une pes e par une bascule de circuit avant son arriv e dans une cellule de chargement ou d une pes e directement sur le camion Ces cellules sont sur portique pour permettre un chargement par gravit des camions Le chargement s effectue grand d bit avec injection d air pour fluidisation L alimentation des cellules se fait par transporteur pneumatique depuis le silo farine vrac Le chargement pour l exp dition des sacs sur palettes est fait avec l aide d un transpalette ou d un chariot automoteur conducteur port moteur thermique ou lectrique La farine est ess
220. venir le risque d auto chauffement des bl s sont Une rotation des bl s permettant un faible temps de pr sence dans les cellules de stockage _ Une surveillance rigoureuse des caract ristiques d humidit et de propret des bl s Une tra abilit de la temp rature des bl s entre la r ception et la mise en mouture de ceux ci Concernant lauto chauffement des bl s stock s la taille critique des cellules bl est d un rayon de 100 m pour une temp rature de 30 et d un rayon de 20 m pour une temp rature de 70 source INERIS Or les cellules bl les plus importantes dans l industrie meuni re n exc dent pas 6 7 m tres de diam tre 3 3 5 m de rayon De plus si le bl meunier est contractuellement inf rieur 15 d humidit il est bien souvent mesur entre 13 et 14 d humidit avant stockage amp En meunerie un suivi de temp rature des bl s dans les cellules thermom trie est inutile compte tenu de la convergence des 4 crit res suivants Bl s Sec lt 15 d humidit et froid lt 30 stock s dans des petits volumes Diam tre lt 7 m pour une dur e souvent inf rieur 10 jours Dans le cas particulier du bl stock d s la r colte au del de 40 il est recommand qu il fasse l objet d une surveillance et ou de mouvement d homog n isation et d a ration Farines tuv es Concernant l auto chauffement des farines la dimension critique d une cellu
221. ventive sur les quipements est en place Les op rateurs de fabrication suivent en permanence le mat riel Des magn tiques sont en place avant les pierreurs et les brosses Surcharge de puissance Absence de contr le de puissance Echauffement lectrique moteurs etc L ensemble des installations est prot g par des Contacteurs Disjoncteurs Fusibles lls agissent automatiquement en cas de surintensit Thermographie infrarouge et contr le annuel par un organisme comp tent D faut perte de rendement de l aspiration Arr t ou colmatage du syst me d aspiration Cr ation d une ATmosph re EXplosible Asservir la marche des quipements la marche des ventilateurs de d poussi rage Mettre en place une maintenance syst matique des quipements Nettoyage des manches syst me d aspiration Explosion Conjonction du point avec l un des 4 premiers D chirures de l enveloppe du mat riel Nombreuses ouvertures et panneaux d acc s offrant une faible r sistance Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 67 135 5 partie Evaluation des risques en Meunerie 5 2 6 Exemple d analyse de risques de criticit 3 1 tape Analyse de l existant des cellules d un silo bl sales Cellules D charge d lectricit statique D faut de mise la terre Sour
222. yst me qualit du moulin Guide de l tat de l art des installations class es en Meunerie juillet 2011 88 135 6 partie Bonnes pratiques pour la r duction des risques en Meunerie Le stockage des produits finis des mati res premi res en sacs ou plus g n ralement des substances combustibles non n cessaires au fonctionnement de l installation doit tre isol des zones de production 6 1 3 Mettre en place des moyens organisationnels La r duction des potentiels de dangers dans un tablissement meunier s organise par la mise en place de moyens humains en terme de 6 1 3 1 Un personnel nomm ment d sign L exploitation ne peut se faire que sous la surveillance d un responsable d exploitation dont la mission et les comp tences incluent sp cifiquement la s curit des personnes et des quipements Celui ci doit tre parfaitement form aux caract ristiques de l ensemble des installations et la s curit Un ou plusieurs suppl ant s lui sont n cessaire s dans le cas d une possible absence r guli re pour l exercice d autres activit s de sa profession commercial logistique Une quipe de maintenance des installations ayant toutes les qualifications requises proc de aux op rations d entretien des installations barri re organisationnelle de s curit n5 6 1 3 2 Une formation r guli re du personnel Le personnel doit recevoir des formations sp cifiques en fonction de son

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