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Évaluation formation de la Loi favorisant le développement de la

1. ls sont dans des entreprises o les employ s recevaient d j de la formation mais depuis l entr e en vigueur de la Loi ils connaissent une ou plusieurs des situations suivantes il y a plus de formation la formation est mieux structur e l employeur rembourse des frais relatifs un ventail plus large de formations certaines cat gories de personnel ont maintenant acc s ou davantage acc s la formation Ils sont dans des entreprises o les employ s ne recevaient pas de formation avant l entr e en vigueur de la Loi et ils en re oivent maintenant Toutefois des repr sentants syndicaux mentionnent que dans les entreprises o l on offre de la formation aux employ s depuis l entr e en vigueur de la Loi le niveau d organisation et la qualit de la formation donn e varient d une entreprise l autre Les employeurs qui commencent investir dans la formation ne savent pas toujours de quelle mani re amorcer le processus de formation d une part ils ne savent pas toujours quelle formation peut tre profitable aux employ s et l organisation d autre part g n ralement ils connaissent peu l industrie de la formation et ils peuvent avoir des difficult s trouver de bons formateurs et des formations r pondant aux besoins Des repr sentants syndicaux qui per oivent des effets non d sir s de la Loi Ils sont dans des entreprises o avec l entr e en vigueur de la Loi le 1 est devenu un seuil
2. C est un consultant vendeur d un logiciel pour comptabiliser la formation qui nous en a appris le plus sur les d penses admissibles Concernant l absence d outils concrets pour faciliter la comptabilisation des d penses ou pour laborer un plan de formation On aimerait avoir plus d exemples concrets de mises en situation des guides plus pr cis pour faire un plan de formation ou un exemple de vrai plan J aurais aim avoir des conseils pour l laboration du plan de formation Le gouvernement devrait nous fournir un logiciel pour nous aider remplir les papiers Un exemple rempli des papiers demand s serait aidant Un repr sentant d Emploi Qu bec devrait venir nous voir pour nous aider remplir les papiers demand s On esp rait qu Emploi Qu bec d veloppe des logiciels qui nous facilitent la t che pour la comptabilisation des d penses Je suis globalement satisfaite des services re us mais on appr cierait l ajout d un tableau r sum des documents requis dans tel ou tel cas qu on distingue les documents obligatoires des documents optionnels dans la production des rapports qu Emploi Qu bec vienne davantage vers nous pour nous informer que les ressources existent qu on ait plus d informations sur la mise jour des documents On souhaiterait qu un repr sentant du gouvernement vienne nous voir une fois par ann e pour compl ter les papiers exig s
3. Sur le peu d importance accord l aide conseil On aurait souhait que ce soit plus approfondi particuli rement en ce qui touche la formation comme telle plut t qu en ce qui regarde les papiers Plus d aide conseil et moins de paperasse 40 La premi re ann e on a t l phon souvent la SQDM mais on ne r ussissait pas avoir les informations qu on voulait avoir On a fait appel une firme priv e et a a donn des bons r sultats On n a pas re u de guide Les ressources d Emploi Qu bec ne r pondent pas aux besoins On aurait eu besoin de soutien de quelqu un qui vienne nous voir pour comprendre notre r alit Les ressources ne sont pas adapt es aux besoins et aux r alit s des PME Les conseillers ne sont pas en mesure de r pondre nos questions et de trouver des solutions nos probl mes Sur la qualit des services re us On a assist une session d information pour se faire expliquer le contenu de la Loi Ce qu on a d plor ce moment l c est que la r glementation n tait pas encore sortie On tait dans le flou d autant plus qu on pouvait comptabiliser les d penses de l ann e pr c dente et on ne savait pas trop comment s y prendre pour comptabiliser tout a On a eu une rencontre avec des animateurs d Emploi Qu bec On a plus ou moins appr ci car ils taient nouvellement en poste et on a eu l impression d apprend
4. La Loi ne nous a pas conduits faire plus de formation La Loi nous oblige remplir plus de papiers a nous a permis de nous rendre compte qu il y a des postes qui co tent tr s cher former a nous a conduits resserrer certains de nos crit res d embauche Il s agit l d un effet non pr vu de la Loi gt Caract ristiques de la planification et de l organisation de la formation En mati re de planification et d organisation de la formation les entreprises visit es qui ont peu modifi leurs pratiques de formation se distinguent les unes des autres Elles ont moins tendance faire des plans de formation que les entreprises qui ont tir profit de la Loi mais en font beaucoup plus que les entreprises qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi Elles font indiff remment appel des formateurs internes ou externes selon les besoins la disponibilit des formations et les co ts Elles ont tendance faire indiff remment appel des formateurs priv s ou publics et elles s estiment tr s satisfaites dans les deux cas Elles donnent la formation surtout pendant les heures de travail mais ont davantage tendance donner la formation sur les lieux de travail pour les employ s de la production et en dehors des lieux de travail pour les gestionnaires ou pour des professionnels et techniciens qui vont recevoir des formations tr s sp cialis es et reviennent les donner l interne
5. La production de rapports tels qu exig s est peut tre superflue pour les employeurs qui comme nous mettent plus de 1 et ce depuis plusieurs ann es C est tellement structur au niveau des municipalit s ce sont de vieux syndicats et il y a l Union des municipalit s du Qu bec qui est un grand dispensateur de formation Municipalit La reddition de comptes devrait tre plus g n rale plus l g re les employeurs pourraient se contenter de d clarer ce qu ils ont donn comme formation aux employ s Commission scolaire De gr ce essayez de simplifier plut t que d alourdir Commission scolaire Le contexte l gal de la Loi devrait tre maintenu mais la r glementation devrait tre assouplie R gie r gionale Il faudrait que les rapports annuels puissent se faire en arrimage avec l ann e financi re et non avec l ann e civile On doit tenir une double comptabilit et c est tr s lourd CLSC Certaines suggestions portent plus sp cifiquement sur un aspect de la Loi ou de la r glementation admissibilit des d penses agr ment des formateurs entente patronale syndicale Certaines formations non admissibles pourraient l tre Par exemple lorsque les chefs de police se r unissent pour parler de pr vention ou de trafic de drogue il y a une mise en commun d informations qui est formatrice a devrait tre admissible Municipalit Il y a un resserreme
6. 76 La notion de formation devrait tre plus ax e sur les besoins des employ s que sur ceux des employeurs Toutes les entreprises incluant celles dont la masse salariale est inf rieure 250 000 devraient tre assujetties la Loi Support suivi et contr le de la formation en entreprise par Emploi Qu bec Emploi Qu bec devrait faire la promotion de la formation en entreprise en mettant en vidence les succ s r alis s par des entreprises Emploi Qu bec devrait faire la promotion des b n fices tirer de la formation aupr s des employeurs Fonds national de formation de la main d uvre Les sommes conserv es au Fonds ainsi que l affectation de ces sommes devraient tre r gionalis es et le solde r gional devrait demeurer dans la r gion Les crit res d attribution des subventions devraient tre diffus s de fa on syst matique CONCLUSION Pour plusieurs des repr sentants syndicaux rencontr s nonobstant la Loi il y a d abord un lien entre la motivation des employ s l gard de leur participation aux d cisions et l gard de la formation en g n ral et l attitude ou la philosophie de gestion des dirigeants d entreprises Ils per oivent des effets diff renci s selon les entreprises dans lesquelles ils se trouvent Ainsi il y a des repr sentants syndicaux qui per oivent des b n fices de la Loi il y a maintenant de la formation ou il y en a davantage la formation est mi
7. Par contre la suggestion d tendre l application de la Loi toutes les entreprises est marginale Il y aurait peut tre lieu de trouver des moyens afin de sensibiliser les petites entreprises de moins de 250 000 de masse salariale aux avantages de la formation Mais il faudrait que ce soit simple pour ces petites entreprises 1 4 ENCADREMENT ET SUPPORT GOUVERNEMENTAL Dans le guide dition 1998 destin aux employeurs sur la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre Emploi Qu bec fait la promotion des services qu elle offre en mati re de soutien l application de la Loi Les conseillers d Emploi Qu bec dans toutes les r gions offrent leurs services pour vous aider planifier et coordonner la formation qui r pond vos objectifs pour en maximiser les retomb es N h sitez pas les consulter p 5 1 4 1 Utilisation et appr ciation des services Un bon nombre d employeurs rencontr s ont utilis les points de services d Emploi Qu bec et en sont satisfaits Toutefois en tenant compte de ceux qui ne sont pas satisfaits des services re us et de ceux qui auraient aim en recevoir on constate qu il y a galement un bon nombre d employeurs rencontr s qui n ont pas profit des services comme ils auraient d ou voulu le faire 1 4 2 Utilisation et appr ciation des guides Un bon nombre d employeurs rencontr s connaissent les guides labor s par Emploi Qu bec et en s
8. On a des difficult s d loignement du personnel et des horaires de travail la nuit La Loi c est une contrainte qui a des effets sur la possibilit de hausser les salaires et d am liorer les avantages marginaux Pour nous il y a plus d inconv nients c est une taxe Les employ s sont en mer il n y a pas de formation pertinente et disponible pour eux selon l employeur Transport services maritimes gt Caract ristiques de la planification et de l organisation de la formation En mati re de planification et d organisation de la formation les entreprises visit es qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi se distinguent ainsi La plupart n ont pas de plan de formation Elles ont davantage recours des formateurs externes que les autres entreprises visit es Parmi les formateurs externes elles privil gient les formateurs priv s et elles en sont moins satisfaites que les autres entreprises Par rapport l ensemble des employeurs rencontr s on ne peut pas d gager de tendance quant au choix du moment et du lieu de formation 25 Elles ont davantage tendance ne donner de la formation qu une cat gorie d employ s Elles ont davantage tendance concentrer leurs activit s de formation dans le domaine de la bureautique et c est logique dans la mesure o beaucoup ont du mal identifier des besoins de formation pour les employ s de la production m me s ils c
9. distribuer quitablement la formation parmi l ensemble de son personnel ils croient que le R glement sur l agr ment des services de formation des formateurs et des organismes de formation est n cessaire mais qu il est encore trop rel ch par rapport la qualit attendue de la formation en entreprise cet effet ils sugg rent de resserrer les crit res d obtention de l agr ment de v rifier l information pr sent e l appui des demandes d agr ment de r server la formation des employ s d entreprises aux formateurs de carri re plut t qu des formateurs improvis s Il faut mettre des crit res plus s v res pour l agr ment des formateurs pour ne pas laisser le souvenir de mauvaises exp riences chez les employeurs plusieurs croient que le gouvernement encourage trop les organismes publics de formation par rapport ceux du secteur priv cet effet ils sugg rent de faire la promotion des formateurs et des organismes priv s de formation CONCLUSION Rappelons que les interlocuteurs vis s dans le pr sent rapport sont les formateurs priv s qui travaillent en mode autonome et les repr sentants d organismes but lucratif et d organismes but non lucratif Selon de nombreux formateurs priv s rencontr s la Loi a surtout incit de nouveaux organismes de formation et de nouveaux formateurs entrer dans le march de la formation Par contre elle ne semble pas avoir entra n de
10. r duire la paperasse L aspect fiscal de la Loi entra ne des obligations administratives que la plupart des employeurs rencontr s estiment lourdes Du point de vue des administrateurs d EQ responsables de la mise en uvre et de la gestion de la Loi les exigences d EQ peuvent tre consid r es comme minimes en comparaison d autres programmes d EQ ou d autres organismes gouvernementaux Mais malheureusement m me si le souci des administrateurs a t d viter au maximum la bureaucratie dans l application de la Loi les employeurs ne semblent pas voir le fruit de ces efforts probablement en raison des obligations fiscales rattach es la Loi Pour les employeurs rencontr s on peut faire l hypoth se que la Loi s ajoute un bon nombre de lois et r glements et qu ils sont attentifs au surplus de t ches administratives que cela occasionne Les autres suggestions ont trait la rigidit du 1 annuel et l agr ment des formateurs Concernant le 1 annuel afin de ne pas p naliser les employeurs qui d pensent moins de 1 au cours d une ann e donn e parce que les besoins de formation sont moindres des employeurs sugg rent d assouplir la Loi quant l obligation annuelle d investir le 1 Cet assouplissement peut prendre diff rentes formes Certains sugg rent d tendre le 1 sur une plus longue p riode en consid rant une moyenne annuelle de 1 c est dire qu une entreprise pourrait ne rien consac
11. des formations de formateurs peuvent durer jusqu 22 jours elles sont d coup es en sessions qui peuvent tre choisies individuellement la dur e des formations sur mesure dispens es par les organismes qui oeuvrent dans des secteurs d activit conomique particuliers peut varier de un jour un mois selon les besoins des entreprises La dur e semble varier principalement en fonction du besoin d adaptation de l entreprise aux changements plus ou moins importants qui surviennent dans son secteur d activit 5 3 3 Difficult s rencontr es dans la planification et l organisation de la formation Les difficult s qui ont t voqu es lors des discussions de groupe sont principalement de trois ordres le premier d ordre individuel se trouve dans les cas d analphab tisme o les employ s prouvent des difficult s majeures avec le mat riel crit autant pour la formation que pour les tests de l valuation le second d ordre organisationnel r side dans le fait que l employeur n a pas assez d exp rience pour prendre les meilleures d cisions quant l avenir de son entreprise incluant les d cisions relatives la formation de ses employ s Le formateur a un r le important jouer dans la r solution de ce genre de situation le troisi me se rapporte au bas niveau de culture de formation dans les tr s petites entreprises semble qu il soit particuli rement difficile de percer pour un formateu
12. est par le biais du Fonds national de formation de la main d uvre que la Loi semble les rejoindre le plus D une part parce que les ressources qui y sont accumul es leur semblent plus accessibles aux grandes entreprises qui y contribuent peu ou pas et qui peuvent jusqu un certain point s en passer alors qu elles leur semblent difficilement accessibles aux petites et moyennes entreprises qui y contribuent 153 proportionnellement davantage et qui en auraient beaucoup plus besoin D autre part parce que malgr les assouplissements qu ils constatent et le recours plus fr quent et plus tendu aux instances r gionales qu ils appr cient la gestion du Fonds national leur para t encore fortement centralis e et cette centralisation va selon eux l encontre de l ensemble de la gestion des outils et des mesures d Emploi Qu bec Finalement m me si certains d entre eux entretiennent certaines appr hensions l endroit d une r gionalisation totale du Fonds national un fort consensus se d gage voulant qu une r gionalisation favoriserait une utilisation plus large et plus judicieuse du Fonds 154 CONCLUSION Il ressort de l ensemble des entrevues que la Loi a suscit l apparition ou le d veloppement de certaines pratiques qui contribuent l atteinte des objectifs de la Loi c est dire am liorer la qualification de la main d uvre Ces pratiques s appliquent diff rents aspects de la formation soit l
13. ne pas d passer pour des employeurs et la formation a diminu en cons quence Les repr sentants syndicaux estiment que cela ne correspond pas l esprit de la Loi Ils sont dans des entreprises o les employ s recevaient de la formation mais en dehors des heures de travail avec l av nement de la Loi l employeur a d cid de consacrer le 1 former plus d employ s mais toujours en dehors des heures r guli res de travail ce qui ne convient pas aux employ s 69 Des repr sentants syndicaux qui ne per oivent pas de b n fices tangibles de la Loi Ils sont dans des entreprises o la formation re ue s inscrit dans le cadre d une convention collective qui existe souvent depuis plusieurs ann es et le 1 est comptabilis dans les sommes r serv es la formation d j conventionn e La Loi na pas augment le nombre de formations offertes ou la quantit d employ s form s et l employeur n a pas modifi ses pratiques de formation la suite de l entr e en vigueur de la Loi Ils sont dans des entreprises o l employeur consacre le 1 des frais de colloques congr s et autres formations au b n fice des cadres de l entreprise Les autres cat gories de personnel n ont pas davantage acc s la formation qu avant Ils sont dans des entreprises qui ne faisaient pas de formation avant la mise en uvre de la Loi et o les employeurs pr f rent maintenant cotiser 1 de la masse salariale au Fonds nat
14. participer aux d cisions de formation 73 attitude n gative des employeurs manque de transparence favoritisme l endroit des employ s pr f r s etc La gestion et l organisation de la formation influencent galement la motivation des employ s participer des activit s de formation D apr s certains repr sentants sous ces deux aspects de gestion et d organisation de la formation les employ s qui se montrent r ticents le sont dans l une ou l autre des situations suivantes lorsque la formation est trop dense trop vite et trop peu ce qui engendre des frustrations par rapport au d sir des employ s d am liorer leur performance lorsque la formation se donne en dehors des heures normales de travail cela engendre des conflits avec les activit s personnelles et familiales lorsque la formation est obligatoire lorsque l objectif de formation est de pouvoir cumuler deux fonctions de travail la suite du d part d un employ la formation signifie alors une pr paration un surcro t de travail lorsque les d penses de formation donnent lieu du marchandage avec l employeur lorsque la r ussite de la formation est une condition au maintien en emploi lorsque les employ s estiment que la formation n est pas adapt e et qu elle ne leur apprend rien de nouveau lorsque les formateurs sont per us par les employ s comme incomp tents lorsque les frais aff rents la formation n
15. soit que les besoins ne sont pas consid r s comme importants et la formation n est pas vue comme une priorit pour l volution de l entreprise soit que les dispositions de la Loi font que les employ s dont les d penses sont admissibles ne sont pas d abord ceux que l employeur juge important de former comme par exemple les pigistes Cette ann e on ne pr voit pas d penser le 1 On aimerait mieux augmenter le salaire des employ s plut t que d tre oblig s de d penser en formation avec une main d uvre tr s stable en emploi Mais on pr f re donner des formations moins n cessaires que de retourner largent au Fonds Communications L objectif de la Loi aurait t mieux atteint si on avait avantag les producteurs qui engagent des jeunes et forment une rel ve Industrie culturelle Dans d autres cas c est la pertinence de la formation qui est remise en cause ou la fa on dont elle a t dispens e Et dans des secteurs o le taux de roulement est lev c est toujours recommencer Pour une bonne part des employeurs de ce groupe les difficult s dans la comptabilisation des d penses et dans la planification et l organisation de la formation sont relatives l absence per ue des besoins et des formations pertinentes C est le cas des entreprises o les changements technologiques g n rent peu ou pas de besoins de 27 formation o la main d uvre est stable et exp rimen
16. t choisis taient compos es de repr sentants syndicaux appartenant aux m mes secteurs d activit conomique qui avaient t cibl s pour les entrevues aupr s des employeurs Au total 47 repr sentants syndicaux ont particip aux discussions de groupe Les rencontres ont eu lieu dans les bureaux des directions r gionales d Emploi Qu bec ou du minist re de la Solidarit sociale et ont dur en moyenne deux heures Elles ont t r alis es en f vrier et mars 2000 Les repr sentants syndicaux qui ont accept de participer aux discussions de groupe dans les diff rentes r gions repr sentaient des employ s des secteurs public et priv Dans certains groupes les repr sentants du secteur priv taient en majorit et dans d autres c tait le contraire Les participants poss dent des exp riences syndicales qui varient de 1 30 ans avec une majorit se situant entre 10 et 15 ans d exp rience Ils assument galement des responsabilit s syndicales assez diff rentes mais plusieurs d entre eux taient notamment responsables des dossiers de la formation de m me que de la sant et s curit au travail Les repr sentants syndicaux qui ont accept de participer aux groupes de discussion repr sentaient des employ s uvrant dans des secteurs d activit diversifi s par exemple h bergement et restauration sant centre hospitalier et CLSC arts aluminerie montage textile alimentation for t trans
17. au sein de l entreprise article 6 4 Par r glement la composition de ce comit est laiss e la discr tion de l employeur mais Emploi Qu bec encourage les employeurs cr er des comit s employeurs employ s Par ailleurs EQ n a pas approuver le plan de formation labor par ce comit d entreprise et les d penses aff rentes au plan de formation sont admissibles Mais qu elles soient syndiqu es ou non un tr s grand nombre d entreprises visit es n ont pas d entente formelle avec le syndicat ou des repr sentants des employ s en mati re de formation Les ententes sugg r es par Emploi Qu bec sont complexes On ne suit pas a la lettre parce que la structure serait trop lourde et non fonctionnelle Fabrication de produits m talliques Il my a pas d entente formelle comme propos e par la Loi car ce serait trop long et trop fastidieux Mat riel de transport Toutefois m me s il n y a pas d entente formelle cela ne signifie pas que les employeurs ne tiennent pas compte des besoins des employ s Il n y a pas d entente formelle mais les choses se discutent lors des rencontres avec les diff rentes cat gories de personnel Services forestiers Il n y a pas d entente formelle entre la direction et les employ s en ce qui a trait la formation donn e dans l entreprise La direction est tr s ouverte aux suggestions qui lui sont faites principalement par l quipe te
18. c ur m me de leur mission 2 2 3 Facteurs d clencheurs de la formation attentes l endroit de la formation et difficult s rencontr es Selon les employeurs des secteurs public et parapublic rencontr s les facteurs d clencheurs de la formation sont les suivants les conventions collectives de travail et les plans de formation approuv s par l employeur et les syndicats pour faire suite aux ententes sur la formation et le perfectionnement des employ s les changements d orientations de r glementations de lois de programmes dans le secteur de l ducation les changements technologiques l introduction de nouveaux quipements ou de nouvelles m thodes de travail les exigences ou suggestions des ordres et associations professionnelles ou des minist res concern s les besoins de formation en sant et s curit au travail les demandes des employ s Ces facteurs se retrouvent dans les trois secteurs publics et parapublics et sauf en ce qui concerne les formations obligatoires et pay es par les minist res concern s l analyse ne permet pas de d gager un ordre de priorit s parmi ces facteurs Les attentes des employeurs rencontr s l endroit de la formation sont lev es Certaines sont sp cifiques au secteur Par exemple dans le secteur des services des administrations locales les attentes sp cifiques sont de diminuer les co ts d entretien et de r paration des quipements et d am liorer l
19. donc ma demande correspondait exactement au plan partir de l je me suis dit on peut pas se battre contre cela Note de l valuateur notons que le plan d affectation 1999 2000 a modifi le calendrier selon lequel les projets peuvent tre pr sent s ceux ci peuvent tre soumis tout au long de l ann e Il en est r sult une r duction de l effet d entonnoir qu engendraient les deux dates butoirs des plans d affectation ant rieurs et une 135 diminution de la dur e du processus de traitement des demandes D autre part depuis ao t 1999 la suite de l ajout de personnel la proc dure a t revue et pr voit que les refus ou les refus partiels lorsqu il y a un cart entre le montant demand et le montant accord sont expliqu s aux promoteurs 7 5 2 Opinions et r actions des promoteurs dont les projets ont t accept s Certains promoteurs dont les projets ont t accept s comme ceux dont les projets ont t refus s d plorent la lenteur du processus de traitement par lequel leurs demandes ont d cheminer avant que la d cision ne leur soit communiqu e Ces d lais ont possiblement t per us comme aga ants mais non comme mena ants par ceux qui avaient d cid de tenir la formation quoi qu il advienne Ce que j ai trouv un petit peu tannant c est que a t tr s long avant d avoir une r ponse On a finalement d pens parce qu on devait le faire de toutes fa ons sans a
20. entr e en vigueur de la Loi 5 4 1 Dans l offre de formation zidane ere ter ape aan es da 5 4 2 Dans la demande de formation 5 5 Encadrement gouvernemental de la formation dispens e en entreprise dans le cadre de la Loi 5 5 1 R glement sur l agr ment des services de formation des formateurs et des organismes de formation 5 5 2 Exp rience ant rieure de projets soumis au Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO 5 5 3 Exp rience ant rieure de l entreprise de formation avec les organis Mes CollecteurS den nee ner A ca er a 5 5 4 Exp rience ant rieure de l entreprise de formation avec les comit s SeCtoriels is seront erse a a ne nee rune 5 6 Pertinence de la LOi 255r screen ronelennsceneneireen rnssmenennne rest CONCIUSION issisesisesss er rrsese denses Prssrerdrenene un sre dre nn on unes tee meb tiens is CHAPITRE GR SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES FORMATEURS PUBLICS 6 1 Portrait des services aux entreprises visit s 6 1 1 Exp rience et services offerts 6 1 2 Fonctionnement des services aux entreprises 6 1 3 Prise de contact avec les entreprises sssssserreeereesserrrrrrrrrrrreen 6 2 Offre de service aux entreprises par les services visit s 6 2 1 Secteurs d activit conomique et r gions desservies 6
21. etc La pr sentation de demandes de subventions au Fonds national de formation de la main d uvre a constitu pour des entreprises un premier exercice de planification de la formation Des employ s sont davantage motiv s participer aux d cisions relatives la formation Des employeurs ont modifi leur gestion de la formation certains allouent des budgets de formation et savent d sormais ce qu ils investissent en formation d autres se sont dot s d outils de comptabilisation des d penses de formation enfin certains autres remboursent des frais pour un ventail plus large de formations La Loi a aussi entra n des changements positifs par rapport au march de la formation En effet il y a une concurrence plus grande sur le march de la formation ce qui oblige les formateurs am liorer la qualit de leurs services et fournir une r ponse mieux adapt e aux besoins Par contre il ressort galement des entrevues que sous les m mes aspects de d veloppement et d organisation de planification de gestion et de march de la formation soit la Loi a donn lieu des pratiques qui nuisent ou risquent de nuire l atteinte des objectifs de la Loi soit la Loi n a rien chang aux obstacles la formation qui existaient avant son entr e en vigueur En ce qui a trait au d veloppement et l organisation de la formation un bon nombre de constats sont pr occupants Ainsi des employeurs sont d us des r sult
22. formation on mentionne des difficult s d harmonisation des objectifs et d insuffisance des ressources financi res par rapport aux besoins En mati re d organisation de la formation les difficult s sont relatives l loignement des lieux de formation la disponibilit de bons formateurs des co ts raisonnables l organisation du travail et au remplacement des employ s en formation La difficult c est d arrimer et de rendre coh rents les objectifs individuels de groupe et organisationnels R gie r gionale de la sant et des services sociaux La planification est difficile parce que la commission scolaire couvre un grand territoire r parti dans diff rentes r gions administratives De plus les budgets sont limit s Et c est difficile d avoir acc s des ressources de formation anglophones des co ts raisonnables Commission scolaire La difficult c est d avoir assez d argent pour satisfaire les besoins De plus lors des journ es p dagogiques on ne peut pas toujours offrir la m me formation plusieurs petites coles en m me temps Commission scolaire Les formations sont dispens es des distances importantes tr s souvent ce qui augmente les co ts MRC Le remplacement pose parfois des difficult s Si c est trop compliqu on annule la formation CLSC 95 2 3 EFFETS DE LA LOI OPINIONS SUGGESTIONS D AM LIORATIONS ET MOYENS ALTERNATIFS Chez les e
23. interne ce qui les a amen es demander de la formation de formateurs Selon certains autres l activit des services aux entreprises aurait diminu de beaucoup Elle tait importante l poque des commissions de formation professionnelle CFP et des programmes de la Direction des ressources humaines Canada DRHC cette poque les activit s de formation ne co taient rien aux entreprises et les institutions publiques taient privil gi es Mais au fur et mesure que les gouvernements se sont retir s du financement la demande pour les services publics de formation a beaucoup diminu et les exigences des employeurs ont augment Lorsque les entreprises n avaient rien d bourser pour la formation elles taient moins exigeantes D autres enfin estiment qu il ny aurait pas vraiment de changements li s l entr e en vigueur de la Loi Les changements dans la demande de formation de la part des entreprises seraient davantage dus aux changements conomiques et aux changements technologiques Si la Loi a eu un effet ce serait plut t d avoir acc l r le changement des mentalit s des employeurs l endroit de la formation La plupart des repr sentants des services aux entreprises du niveau universitaire rencontr s pensent que la Loi n a rien chang la demande certains estiment toutefois qu elle a amen de nouvelles entreprises demander de la formation 6 5 ENCADREMENT GOUVERNEMENTAL DE LA FORM
24. mais il faut que a se paye quelque part quand le gouvernement donne de l argent Soit a diminue dans d autres programmes soit on augmente le d ficit I n y a pas de miracle les entreprises doivent prendre leurs responsabilit s en mati re de formation Nouvelles technologies de l information Pour la collectivit du Qu bec oui c est pertinent On ne devrait pas l abolir maintenant c est trop t t pour voir les impacts Fabrication de produits m talliques La Loi a un effet d entra nement positif aupr s des PME qui r alisent peu peu les effets positifs de cette d marche Service aux entreprises Par contre d autres employeurs consid rent que m me si la Loi a peu modifi leurs pratiques elle n est pas un moyen appropri pour cr er une culture de formation Il faut valoriser la formation par d autres moyens Les employeurs doivent tre convaincus des b n fices Et les besoins de formation ne sont pas les m mes pour toutes les entreprises Industrie des aliments Certains sont m me f rocement contre par principe ou par pragmatisme Nous on fait de la formation quand il faut en faire Ce serait suicidaire de ne pas en faire Alors nous obliger d penser 1 par ann e m me s il n y a pas de besoins non je trouve pas a ad quat On se d bat avec la concurrence puis on a un 1 qui si on ne le d pense pas dans notre entreprise s en va on ne sait trop o Dans
25. matiquement la Loi les a oblig es faire de la gestion de la formation D autres employ s mentionnent que la plupart des PME taient d j bien organis es eu gard la formation Ils consid rent toutefois la Loi pertinente mais pas pour le type d entreprise o ils travaillent 82 4 6 2 Points forts et points faibles de la Loi Les employ s rencontr s qui formulent une opinion g n rale sur la Loi mentionnent comme tant un point fort le fait que celle ci a permis d amorcer la formation dans les entreprises o il ny en avait pas Dans le m me sens des employ s rencontr s consid rent que la Loi favorise pour les entreprises o la formation tait d j existante avant la Loi l mergence de projets de d veloppement et de transfert des connaissances Ceci s applique plus particuli rement des secteurs de haute technologie o la formation devient un outil de d veloppement prioritaire D autres employ s ont mentionn que la Loi a permis le d veloppement de leurs comp tences sans qu il leur en co te trop d argent que la Loi les a encourag s demander davantage de formation qu elle a sensibilis les entreprises l importance de la formation en m me temps qu elle leur a permis de mieux structurer la formation Quatre points faibles ont t mentionn s 1 de la masse salariale destin la formation de la main d uvre c est insuffisant les entreprises ne devraient pas tre oblig
26. paritaire Pour le reste c est l employeur qui d cide en fonction des besoins ponctuels et des demandes des employ s Commission scolaire 2 2 2 Organisation de la formation Choix du formateur La plupart des employeurs rencontr s du secteur des services des administrations locales ont principalement recours des formateurs externes Ainsi pour les formations en bureautique ou en informatique l employeur aura recours soit un consultant soit un fournisseur soit aux services d une commission scolaire ou d un a Emploi Qu bec Guide g n ral Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre dition 1998 p 20 Emploi Qu bec ibid p 21 51 c gep Pour les formations destin es un corps d emploi sp cifique les formations peuvent tre dispens es par les ordres professionnels aff rents Ordre des valuateurs agr s Ordre des urbanistes Institut de police etc Pour l adaptation la t che et la formation des nouveaux employ s ce sont plut t les pairs qui dispensent la formation Selon un des employeurs rencontr s le recours des formateurs externes s explique par la diversit et le caract re tr s sp cialis des t ches Il n y a pas de formateurs l interne parce que les t ches sont trop diversifi es et trop pointues Par exemple on a un formateur qui vient de l ext rieur pour la mise jour la formation et le perfectionnement des policiers dans
27. re tout de m me dans l ensemble que la Loi n a rien chang Au niveau des h pitaux la Loi n a rien chang On faisait de la formation avant et on a continu en faire Un d savantage qu on y voit r side dans la lourdeur de la r glementation et des documents produire Par contre on consid re que la Loi a l avantage de permettre de mieux quantifier les co ts de la formation Centre hospitalier C est dans le secteur des services d enseignement que les employeurs rencontr s montrent le plus d insatisfactions l gard de la Loi Comme d autres employeurs des deux autres secteurs public et parapublic les repr sentants des commissions scolaires valuent que la Loi n a rien chang leurs pratiques de formation et qu elle alourdit consid rablement le fardeau administratif de leurs organisations Mais en plus ils comprennent mal qu un secteur comme le leur soit assujetti la Loi Il faut pr ciser que lors des audiences publiques ayant pr c d l adoption de la Loi la F d ration des commissions scolaires avait plaid pour que les services d enseignement b n ficient d une exemption compte tenu de leur mission On trouve bizarre que toutes les d penses de formation d une entreprise faisant affaire avec un tablissement d enseignement public soient automatiquement admissibles alors que ce m me tablissement d enseignement doit tre agr pour dispenser de la formation son propre pe
28. t que d investir dans la formation de leurs employ s Et lorsqu elles consentent des efforts en ce sens elles le font la derni re minute pour viter de donner l argent au gouvernement Certains affirment que la taille de l entreprise son secteur d activit et la r gion dans laquelle elle volue ont voir avec la mani re dont la Loi devrait tre implant e chez elle Le fait de s appliquer uniform ment constitue un inconv nient Des formateurs publics croient que la Loi privil gie les domaines de formation o les besoins sont faciles identifier administration bureautique et n glige les autres o l analyse des besoins s av re plus ardue Des repr sentants des services aux entreprises rencontr s estiment que la Loi n a pas r gl le probl me des travailleurs les plus d munis et les moins scolaris s Ceux l sont g n ralement plus g s et peu scolaris s et travaillent dans des entreprises o la formation n a pas encore sa place soit parce qu elle est trop petite pour y tre assujettie soit parce que l employeur pr f re payer la taxe que de leur offrir de la formation Ceux qui profitent le plus de la formation selon certains sont les travailleurs qui sont en mesure de s offrir eux m mes une formation pour tenter d am liorer leurs conditions de travail et les personnes en recherche d emploi qui sont form es dans le cadre de programmes de r insertion Quelques uns voient dans la Loi un m
29. Elles ont plus tendance former toutes les cat gories de personnel que les autres entreprises et c est l exception qui n a form qu une cat gorie de personnel en 1998 Elles font plus particuli rement deux types d activit s de formation les formations pour l adaptation aux nouvelles technologies nouveaux proc d s ou produits et les formations pour obtenir une certification ou pour r pondre aux exigences du march des corporations professionnelles du franchiseur Elles n ont pas eu davantage recours l aide conseil que l ensemble des employeurs rencontr s mais dans leur cas comme cette aide leur vient surtout soit des corporations et associations professionnelles soit des franchiseurs cela oriente beaucoup leurs pratiques et leurs d marches de formation Ainsi les associations peuvent pr parer des contenus des listes de formateurs et de formations pertinentes ou m me des formations cl s en main Une tr s grande majorit estiment que la formation produit les r sultats attendus comme c est le cas des entreprises qui ont tir profit de la Loi Rares sont celles qui ont pr sent des demandes de subventions au FNFMO Elles ne se distinguent pas de l ensemble en ce qui concerne l appr ciation des services rendus par EQ et pour ce qui est de l appr ciation des guides 33 gt Facteurs d clencheurs de la formation attentes l endroit de la formation et difficult s rencontr es Par ordre de fr
30. En mati re d organisation de la formation les principales difficult s portent sur l acc s des formations pertinentes sur la disponibilit de formateurs comp tents de m me que sur les conditions dans lesquelles sont dispens es les formations Concernant l acc s des formations pertinentes et la disponibilit de formateurs comp tents les suggestions suivantes sont apport es resserrer les crit res d agr ment des formateurs priv s afin d emp cher que les accr ditations ne soient trop faciles obtenir informer les entreprises des ressources existantes l aide de bottins de formations et de formateurs par domaine de formation secteur d activit r gion etc favoriser l acc s des formations distance pour les institutions d enseignement tenir davantage compte des besoins et des horaires des travailleurs en emploi Emploi Qu bec devrait tenter de d velopper un partenariat plus troit entre les formateurs les entreprises les comit s sectoriels et les minist res concern s par le d veloppement de la formation de la main d uvre et le d veloppement conomique Pour ce qui concerne l allocation des subventions du FNFMO voici les suggestions propos es qu Emploi Qu bec mette en place un m canisme structur d assistance ou de consultation pour les promoteurs qui d sirent pr senter des projets En plus de favoriser une meilleure communication entre les promoteurs et Emploi Qu bec ce m
31. Municipalit 54 ll y a une valeur ajout e diff rents niveaux les connaissances p dagogiques les habilet s techniques l esprit d quipe la motivation Ce n est pas g n ralisable a d pend des types de formations Commission scolaire Il y a une am lioration de la qualit des services offerts la client le CLSC On a des professionnels plus comp tents on a r ussi notre virage technologique on a identifi des personnes cl s qui peuvent servir d agents multiplicateurs en formation et on a augment la scolarit de notre main d uvre R gie r gionale de la sant et des services sociaux Juste ici par exemple si les employ s n avaient pas eu de formation sur l utilisation des pompes volum triques c est certain qu on aurait eu beaucoup de bris et d erreurs en entretien m nager si les gens n avaient pas t form s sur l identification des mati res dangereuses il y aurait eu des impacts importants La formation a aussi beaucoup d impacts sur le climat de travail les employ s vivent la formation comme un plus Centre hospitalier La plupart des employeurs disent ne pas avoir de difficult s planifier ou organiser la formation dans leur entreprise Sauf en ce qui concerne la comptabilisation des d penses sur laquelle nous reviendrons dans la section sur les effets de la Loi les difficult s mentionn es ne sont pas li es la Loi En mati re de planification de la
32. UFC Au niveau universitaire on retrouve un type de reconnaissance quivalent soit les unit s d enseignement continu UEC Mis part le fait que les unit s en question soient comptabilis es au dossier de l employ elles ne conduisent pas n cessairement l obtention d une attestation officielle d acquisition de comp tences 6 3 CARACT RISTIQUES DE LA FORMATION EN ENTREPRISE POUR LES ENTREPRISES CLIENTES DES SERVICES VISIT S 6 3 1 Lieu de la formation Il semble que la formation se donne autant dans l entreprise qu l ext rieur de celle ci Les services aux entreprises des diff rents niveaux soutiennent que le lieu de formation serait plut t d termin par la nature de la formation par le secteur industriel et par la pr sence d quipements ad quats en entreprise La formation sur la machine de production par exemple se donne g n ralement dans l entreprise lorsque cette derni re poss de les quipements en question ce qui est le plus souvent le cas Par contre la formation li e l administration ou au service la client le est plus souvent donn e l ext rieur de l entreprise la plupart du temps dans les locaux de l tablissement d enseignement Les repr sentants des services aux entreprises pr f rent cette derni re alternative puisqu elle leur permet de dispenser la formation sans tre continuellement interrompus par des v nements en rapport avec la production En somme le lieu de format
33. alis es avec cette somme 75 Pour beaucoup de repr sentants syndicaux rencontr s il y a un sentiment d impuissance face au contr le qu ils souhaitent avoir sur la formation dans le cadre de la Loi et sur celui qu Emploi Qu bec devrait exercer sur l entreprise ce chapitre selon eux Par contre certains repr sentants syndicaux croient que la Loi a am lior les relations de travail au sein de l organisation ils pr cisent que la Loi sert d appui aux employ s et aux repr sentants syndicaux pour demander plus de formation l employeur D autres ajoutent que pour que la Loi soit vraiment efficace il doit y avoir une volont patronale en mati re de formation dans les entreprises La Loi c est bon pour que les employ s puissent se revaloriser Ce qui ressort des entrevues en ce qui concerne l efficacit de la Loi c est que telle qu elle existe en ce moment la Loi ne permet pas d atteindre pleinement ses objectifs Les principaux facteurs d inefficacit mentionn s sont les suivants encore trop d employeurs pr f rent payer la taxe plut t que de former leurs employ s la Loi permet aux employeurs de d cider unilat ralement des activit s de formation l activit de formation en entreprise ne fait pas l objet d un suivi et d un contr le suffisant de la part du gouvernement les employ s ne peuvent jamais savoir comment le 1 est utilis dans l entreprise 3 6 3 Suggestion
34. am liorer la Loi sauf bien s r celle de r duire les exigences administratives Cette suggestion est mentionn e par la plupart des employeurs rencontr s quels que soient les effets que la Loi a par ailleurs eus sur leur entreprise Une bonne partie des employeurs qui ont peu modifi leurs pratiques sont d accord avec le maintien de la Loi et n y voient pas d autres inconv nients que les t ches administratives suppl mentaires qu elle entra ne Une autre partie des employeurs de ce groupe pr f reraient un moyen de remplacement comme le cr dit d imp t et ne font pas non plus de suggestions pour am liorer la Loi Les quelques suggestions pour am liorer la Loi r f rent l agr ment des formateurs une souplesse dans la gestion du 1 et l application de la Loi toutes les entreprises En ce qui concerne l agr ment des formateurs certains employeurs sugg rent d assouplir les crit res d agr ment Pour l agr ment des formateurs on devrait tenir compte des connaissances pas seulement du nombre d heures de formation donn es Nous on est dans un domaine o a volue beaucoup Les connaissances comptent plus que l exp rience comme formateur Quand on n a pas 135 heures d exp rience comme formateur on ne peut pas tre agr Nous on a de l exp rience comme formateurs mais on n a pas d heures de formation compil es officiellement Quand on donne de la formation sur la r glementation on le fait nous m me
35. aux entreprises de niveau universitaire faisant partie de l tude certains ont peine un an d existence alors que d autres sont en place depuis plus de trente ans Leurs repr sentants soulignent le fait que leur intervention aupr s des entreprises ne se limite pas la formation ils peuvent aussi jouer aupr s d elles un r le conseil ou encore leur apporter un soutien technique 6 1 2 Fonctionnement des services aux entreprises Les services aux entreprises de l tude se distinguent sur certains points et se ressemblent sur d autres Ainsi ils diff rent quant leur organisation leurs domaines d intervention leur rayon d action Ils se ressemblent quant au mode de financement du service et quant au partage des ressources et des infrastructures avec l tablissement d enseignement Le plus souvent les services aux entreprises sont distincts des services aux individus ou des services la collectivit Ils partagent avec eux des ressources humaines et mat rielles ainsi que des infrastructures locaux syst mes d information etc Ils sont factur s pour l utilisation des ressources et des infrastructures de l tablissement d enseignement et dans une grande majorit de cas ils doivent s autofinancer Plusieurs sont m me une source de revenu non n gligeable pour l tablissement d accueil Au niveau secondaire la structure des services aux entreprises est relativement semblable de l une l autre on y retrou
36. calquer leur offre de service sur cette diversit Ils semblent aussi concentrer leurs efforts sur les besoins de leur r gion d appartenance Quant aux services aux entreprises du niveau universitaire leur rayon d action diff re de l un l autre Certains se concentrent sur leur r gion imm diate et peut tre aussi sur une ou deux autres r gions alors que d autres se d ploient dans plusieurs r gions c est le cas par exemple de ceux qui offrent des programmes de formation distance Ces derniers interviennent particuli rement dans les secteurs des services parmi lesquels on retrouve la gestion la sant et l administration locale Certains tentent de percer de nouveaux march s du monde des communications lls semblent avoir c d le domaine de l informatique au secteur priv 6 2 2 Tarification des services La tarification des services aux entreprises au secondaire est g n ralement tablie en fonction des co ts r els sauf lorsqu il faut p n trer un nouveau march auquel cas les services aux entreprises cassent les prix pour rester comp titifs Au secondaire comme au coll gial il semble y avoir une constante dans la d termination des prix pour la formation qui s tablit de la mani re suivante un tarif horaire uniforme pour dispenser la formation un tarif fixe diff rent pour d velopper la formation et du mat riel didactique s il y a lieu les frais de s jour et de d placement du format
37. ces 146 entreprises qui selon des agents consacrent souvent d j plus de 1 de leur masse salariale la formation o une culture de formation est d j bien implant e et o les besoins de formation court moyen et long terme sont g n ralement identifi s le recours au FNFMO ne semble pas poser de difficult s Ainsi ces grandes entreprises sont en mesure d valuer leurs besoins de pr ciser les r sultats attendus de d finir des param tres leur permettant de mesurer l atteinte des r sultats de d terminer un calendrier de r alisation et d obtenir le support de professionnels qui les aideront au besoin formuler leurs demandes de fa on ce qu elles correspondent aux orientations du plan d affectation et qu elles soient pr sent es sous une forme qui en facilitera la compr hension et l analyse De plus ces entreprises ont souvent des disponibilit s financi res qui leur permettent d amorcer la formation pr vue ind pendamment ou avant m me que le ou les projets pr sent s au FNFMO ne soient autoris s 8 3 2 Entreprises qui pr sentent peu ou pas de projets au FNFMO Selon plusieurs agents peu d entreprises ayant cotis au FNFMO faute d avoir investi 1 de leur masse salariale en formation y pr sentent des projets D apr s eux les petites et moyennes entreprises dont les masses salariales varient entre 250 000 et 750 000 ne disposent pas de ressources qui leur permettraient de s adresser au F
38. de disciplines dans l entreprise De fa on g n rale les employ s font une d marche personnelle afin de demander de la formation et les demandes ou besoins sont trait s au cas par cas La formation s organise selon les besoins combler et les possibilit s de formations disponibles Mais des contraintes existent dans certaines entreprises en raison de l loignement des lieux de formation et des co ts engendr s par les d placements associ s la formation 4 3 3 Dans l valuation de la formation Pour la tr s grande majorit des employ s rencontr s aucune valuation des apprentissages n est r alis e la suite d une formation Par contre plusieurs affirment qu une valuation informelle s effectue sous la forme d une r troaction quotidienne donn e l employ eu gard la r alisation de son travail Un seul employ pr cise qu il y a valuation des apprentissages au terme d une formation de longue dur e suivie au c gep ou l universit Lorsqu il y a des valuations elles portent sur la satisfaction des employ s quant la formation re ue Ce genre d valuation est demand e par les formateurs externes l entreprise Quand la formation est donn e par des pairs il ny a g n ralement pas d valuation de la satisfaction Quant aux attestations de participation il y en a parfois lorsque la formation est donn e par un formateur externe 4 4 PARTICIPATION DES EMPLOY S AUX D CISIONS DE F
39. de base est de ne pas d doubler le dispositif de formation mis en place depuis 17 ans par la CSST dispositif d j financ par les cotisations des employeurs et qui pr voit une s rie d obligations qui doivent tre dissoci es de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre Ainsi une activit qui d coule clairement des objectifs poursuivis dans le cadre de la Loi sur la sant et s curit au travail n est pas admissible Dans ce cas ci les formations en sant et s curit au travail ont t reconnues par la SQDM comme tant qualifiantes et transf rables et cette reconnaissance a donn lieu un certificat d admissibilit des d penses Un formateur interne agr dispense la formation Cette formation est accr dit e par la commission scolaire Cette situation s av re b n fique pour les employ s dans la mesure o les travailleurs miniers et de chantier ont souvent tr s peu d instruction et ils n auraient vraisemblablement pas acc s cette formation si elle ne leur tait pas donn e par l employeur S ils sont rendus dans les mines c est souvent qu ils ne souhaitaient pas aller l cole trop longtemps Cela explique pourquoi certains sont peu int ress s par la formation l entreprise a un taux de roulement lev et il arrive qu elle proc de des mises pied Selon cet employeur il s agit l d une pratique courante dans le domaine minier o les m
40. de besoins de formation pour les couturi res elles sont l depuis longtemps et sont d j form es Pour le personnel administratif et pour la comptable il y a eu de nouveaux quipements informatiques il a fallu recevoir de la formation On a form des contrema tres gestion d quipe des m caniciens pour la r paration des quipements Mais surtout un consultant a t embauch pour donner de la formation aux employ s en vue de la certification ISO Comme beaucoup d entreprises du textile on a abandonn avant d avoir la certification C tait co teux et puis a d rangeait les employ s Il y a beaucoup de paperasse et de contr le l dedans Nous on a des employ es qui sont ici depuis 20 ou 30 ans alors elles connaissent leurs machines et ont d j leurs m thodes de travail Il y a m me eu des couturi res dont la production a diminu et qui disaient que c tait la paperasse impos e par ISO qui en tait responsable Il y a beaucoup de situations en fait o la formation n est pas profitable par exemple s il ny a pas de besoins dans une entreprise ou un secteur donn ou lorsqu on en fait pour ne pas avoir retourner l argent au gouvernement On doit d j faire face la concurrence des pays asiatiques o ils ne paient pas leur main d uvre on a fait des mises pied et a Va encore baisser en janvier Quand on fait des mises pied on garde les meilleures et elles n o
41. de travail des employ s Lorsqu il s agit d une formation plus long terme comme par exemple un certificat l universit l employeur d fraie g n ralement les co ts d inscription mais l employ ne suit g n ralement pas sa formation durant les heures de travail 79 Perceptions des b n fices et des enjeux de la formation Du point de vue des employ s il n y a que des b n fices tirer de la formation Pour la plupart la formation vise principalement actualiser leurs comp tences li es leurs t ches De plus plusieurs ont affirm avoir gagn de l autonomie la suite de leur formation D autres ont mentionn que la formation avait eu comme b n fices de consolider leur emploi de r duire des co ts pour l entreprise de d velopper des m thodes de travail efficaces et s curitaires d augmenter leur valorisation personnelle et de devenir de meilleurs employ s pour leur entreprise La formation est certainement un enjeu important et particuli rement en puisqu il s agit dun domaine tr s sp cialis et qui volue tr s rapidement a exige une formation continue car on peut tre facilement d pass Toutefois certains employ s ont mentionn avoir re u de la formation incompl te C est le cas pour la formation en informatique les employ s disent manquer de temps pour l appropriation des logiciels La formation doit tre suivie d une application concr te dans le
42. demandes souvent urgentes des grandes entreprises est long par rapport celui des formateurs d autres secteurs en raison des habitudes p dagogiques puristes de cet ordre d enseignement quelque niveau d enseignement que ce soit de fa on g n rale les services aux entreprises tentent de se coller le plus possible aux besoins de l entreprise Dans certains cas le processus est assorti de rencontres avec les employ s avant et apr s la pr paration du plan de formation On essaie d avoir une relation de partenariat On va aider les employeurs voir s ils ont fait une bonne analyse de besoins on va valider aupr s des employ s Une fois qu on a d fini un plan de formation on fait une rencontre pr paratoire avec les employ s pour s assurer de l utilit de la formation Certains formateurs disent manquer d outils pour l estimation des besoins de formation et comptent axer le d veloppement de leurs services sur cet aspect 6 2 5 valuation de la formation et attestations fournies La forme d valuation la plus souvent r alis e par les services aux entreprises est une valuation de la satisfaction des employ s l endroit de la formation re ue 110 Dans le cours de la formation dispens e tant par les services aux entreprises du secondaire que du coll gial les formateurs font parfois de l valuation formative ils d pistent des difficult s latentes chez les employ s participant la for
43. encore la possibilit de compenser le temps en question varient d une entreprise l autre si des dispositions cet effet ne sont pas pr vues dans une convention collective 68 Lorsque les employ s re oivent de la formation en dehors des heures de travail les d penses relatives des formations plus larges que celles directement ax es sur la t che peuvent tre rembours es par l employeur dans la mesure o la formation en question est reli e au travail Dans des cas moins fr quents l employeur d fraie toute formation dans laquelle un employ veut s engager en dehors des heures de travail en lien direct ou non avec la t che la condition que l employ r ussisse la formation en question Cat gories de personnel vis es par la formation Selon un bon nombre de repr sentants syndicaux rencontr s les employ s g n ralement cibl s par la formation sont ceux qui en ont besoin dans le cadre de leur travail sans gard particulier la cat gorie de personnel laquelle ils appartiennent Mais dans certaines entreprises le 1 de la masse salariale est enti rement allou des frais de colloques ou de congr s pour les cadres 3 3 CHANGEMENTS PER US DEPUIS L ENTR E EN VIGUEUR DE LA LOI Les repr sentants syndicaux rencontr s per oivent des effets diff renci s selon les entreprises dans lesquelles ils se trouvent Ainsi il y a Des repr sentants syndicaux qui per oivent des b n fices de la Loi
44. est aussi une activit de promotion de l organisme de formation si les gens sont satisfaits ils recommandent l organisme leur entourage bouche oreille Un moyen compl mentaire souvent voqu est celui du suivi apr s la formation cette tape de suivi apr s vente est l occasion de se rendre compte des r sultats de la formation dispens e et de v rifier s il y a apparition de besoins compl mentaires ou nouveaux dans l entreprise cliente G n ralement les formateurs et les organismes but lucratif prennent directement contact avec les entreprises soit par t l phone par courrier lectronique par t l copieur ou en personne pour faire conna tre leurs produits de formation Ils d nichent parfois leur client le potentielle en s inspirant des listes existantes dans certains organismes gouvernementaux Pour atteindre les entreprises publiques ils r pondent des appels d offres D autres organismes de formation caract re sectoriel ou vocationnel offrent leurs services des membres plut t qu des entreprises proprement dites Il s agit le plus souvent d organismes but non lucratif qui entretiennent avec leurs membres soit une relation de service lorsque sa raison d tre est la promotion ou le d veloppement des membres soit une relation d affaires lorsque sa raison d tre est d assurer la population un niveau de qualit au moyen d une entente d affiliation avec le membre Dans tous c
45. est d plorable 17 On fait des plans de formation en d but d ann e Le directeur g n ral se sert des revues sp cialis es et des offres de formation des commissions scolaires et des c geps On ne peut pas envoyer quelqu un en pneumatique ou en dessin s il ny a pas de cours Il faut que l employ veuille et que le cours se donne Des fois ce sont des cours de jour d autres fois de soir Mais les travailleurs en emploi n ont pas droit aux subventions et c est moins int ressant pour les institutions d enseignement Alors c est pas toujours possible de suivre notre plan de formation parce que certaines formations souhait es ne se donnent pas cette ann e l ou ce qui arrive plus souvent il ny a pas de place pour les travailleurs en emploi Fabrication de produits m talliques Bien s r plus les formations sont sp cialis es plus il peut s av rer difficile de trouver les bons formateurs des co ts raisonnables Ce n est pas toujours facile de choisir le cours et le formateur Il faut que je lise beaucoup que je m informe Les employ s font des propositions parce que c est dans leur int r t d avoir la meilleure formation possible Les employ s qui veulent suivre des formations s arrangent pour trouver les meilleurs formateurs Ils magasinent s informent lisent C est ce que je fais aussi pour mes propres formations et pour celles de mes employ s Services aux entreprises C e
46. et les repr sentants des organismes de formation du secteur priv Ceux ci ont un r le primordial jouer dans l atteinte des objectifs de la Loi Pour que l employeur puisse inscrire une d pense de formation au titre du 1 de sa masse salariale celle ci doit r pondre deux conditions 1 correspondre l une ou l autre des cat gories de d penses admissibles inscrites dans le R glement sur les d penses admissibles 2 la formation l origine de la d pense doit tre dispens e par un service de formation un formateur ou un organisme de formation agr Les crit res et les conditions d agr ment sont inscrits dans le R glement sur l agr ment des services de formation des formateurs et des organismes de formation d coulant de la Loi Les services de formation offerts par les formateurs et les organismes de formation peuvent couvrir les tapes allant de l analyse de besoins l valuation et au suivi de la formation aupr s des employ s et des chefs d entreprises Le R glement sur l agr ment des services de formation des formateurs et des organismes de formation pr sente trois cat gories d intervenants en formation e le service de formation correspond une entit interne l entreprise priv e ou publique qui a re u l agr ment d Emploi Qu bec e le formateur travaille en mode autonome dans l industrie de la formation secteur priv e l organisme de formation but lucratif ou non correspond un
47. formation but non lucratif La formation des groupes de discussion n a pas pos de difficult s contrairement la r alisation des rencontres proprement dites o plusieurs formateurs n ont pu se rendre disponibles Le nombre de participants pr sents aux entrevues s tant av r insuffisant il a t d cid de former un troisi me groupe Qu bec pour atteindre un nombre suffisant de participants En tout seize personnes ont particip aux entrevues et elles se r partissent comme suit deux formateurs qui travaillent en mode autonome dix repr sentants d organismes but lucratif et quatre repr sentants d organismes but non lucratif Les entrevues avec les formateurs et les repr sentants des organismes de formation du secteur priv ont t r alis es en f vrier 2000 5 1 PRISE DE CONTACT AVEC LES ENTREPRISES Les strat gies utilis es par les organismes priv s de formation pour prendre contact avec les entreprises semblent diversifi es les relations d affaires l appartenance des associations professionnelles et sectorielles une pr sence active au sein de ces organisations s minaires communications etc la diffusion des produits de formation par voie lectronique ou autres et certaines formes d animation aupr s de client les cibles sont autant de moyens utilis s pour augmenter leur visibilit aupr s des entreprises Parmi les participants certains mentionnent que l activit de formation
48. formation et se font conna tre aupr s des nouvelles entreprises Certains cherchent se constituer un r pertoire d entreprises au niveau provincial Dans un des services aux entreprises on a fait une d marche syst matique d analyse des besoins pour tout le territoire Au point de d part on a fait une tude de march de notre territoire et de son tissu conomique a recoupe tous les secteurs concern s et toutes les interventions qui se font sur le territoire a nous a permis d identifier les probl matiques sectorielles et multisectorielles C est partir de ces probl matiques qu on cible les entreprises a nous a conduits faire un plan d action o on est parti des priorit s sectorielles et multisectorielles On a d gag des possibilit s de besoins de formation Par la suite on avait des gens qui allaient rencontrer les entreprises et qui effectuaient des d marches de sensibilisation ces probl matiques C est de cette fa on que les contacts ont t tablis pendant les deux premi res ann es Apr s a les demandes ont commenc se manifester Cette ann e on ne fait que r pondre aux demandes Les collaborations entre commissions scolaires font partie de cette structuration de l offre de formation Il y toute une synergie qui est en train de se d velopper au niveau des commissions scolaires Les entreprises ne connaissaient pas encore tout ce potentiel On est en train de structurer un r pe
49. il s agit le plus souvent d une valuation de la satisfaction des personnes l gard de la formation re ue Pour la plupart des formateurs ce type d valuation permet de juger de l ad quation de la formation qu ils ont dispens e L valuation de la satisfaction ne semble toutefois pas monnaie courante elle semble appartenir davantage aux domaines reli s la gestion ou des formations dispens es dans des salles de formation plut t que dans des domaines plus manuels Certains par exemple ceux qui sont reconnus par Sof duc Soci t de formation et d ducation continue doivent comptabiliser les r sultats de ce type d valuation de leur formation et cela compte pour d cider de la reconduction 90 Plus rarement encore on proc de l valuation des apprentissages r alis s au cours de la formation II semble que certains contenus se pr tent plus que d autres ce type d valuation qui dans la plupart des cas est r alis seulement la demande du client employeur Certains formateurs offrent un suivi apr s la formation Cette pratique offre trois avantages valuer la port e de la formation dispens e valuer la prestation du formateur et d tecter de nouveaux besoins de formation D autres tentent d implanter une mesure de l valuation de l impact de la formation sur le d veloppement de l entreprise mais celle ci ne semble pas tr s populaire On tente galement d implanter
50. la salle de tirs Il vient de fa on r guli re et r currente On a aussi un formateur pour donner des formations sur les quipements radars ou sur l utilisation de l ivressom tre Municipalit Dans les secteurs de l enseignement et de la sant et des services sociaux les employeurs rencontr s ont recours soit des formateurs externes soit des formateurs internes Dans les commissions scolaires ce sont les conseillers p dagogiques qui dispensent la formation aux enseignants et on fait appel des ressources internes ou externes pour les formations aux autres cat gories de personnel La plupart de ces formations sont de courte dur e alors que les formations dans le cadre d tudes universitaires reli es au domaine de l enseignement sont le plus souvent de longue dur e Dans les tablissements de sant les CLSC et les r gies r gionales les choix entre formateurs externes et internes d pendent de la nature de la dur e et des co ts des formations Certains centres hospitaliers vont d abord v rifier la disponibilit de ressources internes Lorsqu il s agit de donner de la formation le premier r flexe c est de se demander s il y a quelqu un l interne en mesure de la donner C est toujours plus appr ci et les gens de l interne mettent beaucoup d efforts la pr paration d une formation l intention de leurs coll gues de travail Les employeurs des secteurs public et parapublic sont tr
51. la transf rabilit des comp tences acquises dans cette formation 6 4 CHANGEMENTS PER US DEPUIS L ENTR E EN VIGUEUR DE LA LOI 6 4 1 Dans l offre de formation Aux trois niveaux d enseignement il y a des formateurs qui ne per oivent pas d effets de la Loi dans l offre de formation Par ailleurs un effet per u par beaucoup d interlocuteurs rencontr s est l explosion de l offre de formation Certains y voient des avantages dans la mesure o la comp tition les a forc s am liorer la qualit de leurs services Avec tous les nouveaux formateurs qui sont apparus sur le march a nous a donn un bon coup de pied pour qu on fasse plus et qu on fasse mieux La concurrence nous a stimul s D autres y voient des d savantages soit parce que cela quivaut la perte d un quasi monopole soit parce qu ils doutent de la qualit des formateurs nouvellement agr s L inconv nient c est que tout le monde est devenu formateur du jour au lendemain Dans un march o les tablissements d enseignement d tenaient une certaine forme d exclusivit tout coup on est devenu 15 000 formateurs on a assist une explosion de l offre de service d s l entr e en vigueur de la Loi La Loi a donn lieu une prolif ration de formateurs dans tous les domaines sans qu on soit encore en mesure d valuer ce qu ils valent Au niveau secondaire des repr sentants des services aux entreprises per oivent d
52. le Fonds consolid de la province La Loi a un c t r pulsif contraignant d sagr able a ne nous apporte rien On a d j assez de contraintes comme a Je pensais qu on tait en d mocratie au Qu bec alors c est quoi a d obliger 35 les employeurs faire de la formation m me s il ny a pas de besoins Mat riel de transport On trouve la Loi enfargeante On se casse la t te savoir si c est admissible ou non couvert ou non puis pendant qu on fait a on fait pas autre chose Industrie des aliments Des dispositions de la Loi inqui tent comme l implication de deux organismes gouvernementaux dans l application de la Loi Que va t il se passer au moment o Revenu Qu bec va fouiller les dossiers de formation des entreprises Il y a un manque de coordination entre les diff rents minist res lorsque le Revenu remet en cause des d penses accept es par EQ Comment les employeurs peuvent ils avoir l esprit en paix par rapport leurs choix de formation Services aux entreprises Commentaire de l valuateur nos entrevues ont permis de constater qu un employeur pouvait effectivement se retrouver dans la situation o apr s avoir fait appel aux services d EQ et avoir re u des informations qui ont orient ses fa ons de faire cet employeur recevait des informations diff rentes de la part du minist re du Revenu du Qu bec en ce qui concerne l admissibilit de certaines d p
53. n est pas fait pour r pondre rapidement des besoins sp cifiques et nouveaux En fait il y a deux s ries de facteurs qui font que le service aux entreprises du c gep s est profond ment modifi a Facteurs internes une lourdeur administrative qui emp che de r agir rapidement des coupures de postes dans les services aux entreprises r sultat d une diminution du volume d activit s de formation ce qui emp che le service de se d velopper conventions collectives depuis quelques ann es il est difficile d avoir des ressources professorales exp riment es dans l ducation des adultes surtout dans certains secteurs les conventions collectives obligent en effet le service aux entreprises embaucher d abord des professeurs r guliers temps partiel habitu s enseigner aux adolescents du syst me r gulier plut t que des charg s de cours qui ont d j d velopp une expertise aupr s des entreprises a demande beaucoup d encadrement parce que les professeurs ne sont pas exp riment s et les entreprises ne sont pas n cessairement satisfaites 115 b Facteurs externes e la Loi 90 a entra n la prolif ration de formateurs et une baisse des prix en cons quence d o l impossibilit pour un service public de formation de concurrencer les entreprises qui maintenant paient pour les formations sont devenues plus exigeantes Elles ont l impression que les services publics de formation son
54. obtention d un support financier est consid r e comme un moyen permettant de r aliser un projet Chez nous la formation tait d j implant e depuis quelques ann es J avais rencontr un conseiller de la SQDM qui m avait parl du plan d affectation On tait d j au fait de tout cela Note de l valuateur il nous semblait que ces deux r alit s d une part la pr paration h tive d un projet en vue d obtenir une subvention et d autre part la recherche de financement pour permettre la r alisation d un projet d j m r pouvaient influencer les r sultats des d marches effectu es aupr s du Fonds national On pouvait en effet faire l hypoth se que les projets plus longuement pr par s et m rement r fl chis seraient 129 favoris s Ce ne fut pas le cas pour les promoteurs rencontr s Ainsi sur la base des informations communiqu es par ces promoteurs la connaissance initiale du Fonds national et des orientations du plan d affectation ainsi que le caract re syst matique ou non de la d marche emprunt e ne semblent pas elles seules rendre compte des r sultats du processus de recours au Fonds national semblerait cependant que l exp rience dont ils disposaient en mati re de gestion de dossiers de formation et l assistance dont ont pu b n ficier certains promoteurs dans la pr paration de leurs devis ne soient pas trang res au fait que certains projets ont t accept s alors que d au
55. paraissent plus difficiles implanter Quant la certification de la formation il ressort des entrevues que le mode d attestation consiste le plus souvent en une attestation de la participation la formation et non pas en une attestation des comp tences acquises Mais encore l bien que peu r pandues il existe de r elles pratiques de certification des comp tences 5 3 CARACT RISTIQUES DE LA FORMATION EN ENTREPRISE POUR LES ENTREPRISES CLIENTES DES SERVICES DE L TUDE 5 3 1 Lieu et moment de la formation La formation se donne g n ralement sur les heures de travail du personnel Ce qui varie le plus c est le lieu o se donne la formation Le lieu de la formation varie selon le domaine et la nature de la formation Elle se donne sur le lieu de travail lorsque cette derni re porte sur la familiarisation avec de la machinerie ou du mat riel appartenant l organisation dans la mesure o ces derniers sont ad quats pour la formation elle se donne sur le lieu de travail galement lorsque la formation vise le personnel d une seule entreprise pour qui les frais de location de salle rendent le co t de la formation prohibitif La formation est donn e l ext rieur de l entreprise lorsque cette derni re s adresse au personnel de plusieurs entreprises et que la formation rev t un caract re plus th orique On choisit galement de donner la formation l ext rieur pour viter aux participants d tre continuellemen
56. plus haut lorsqu une entreprise forme un comit employeurs employ s pour tablir un plan de formation EQ n a pas approuver le plan de formation labor par ce comit d entreprise et les d penses aff rentes au plan de formation sont admissibles C est plus facile dans bien des cas de former un tel comit dans une entreprise syndiqu e D o la remarque de cet employeur 23 travailleurs autonomes qui travaillent sur une production pendant 2 ou 3 mois souvent ce ne sont pas les m mes mais on doit payer le 1 pour les pigistes comme s ils taient nos employ s Alors date on retourne la plus grosse partie au Fonds national une fois les besoins de formation du personnel vraiment permanent 5 ou 6 personnes combl s Il faudrait g rer et organiser de la formation pour des employ s qui passent qui ne sont pas les m mes d une production l autre Comme le pr voit la Loi l employeur aurait pu signer une entente avec le syndicat et mettre en application un plan de formation bas sur cette entente Mais l employeur et le syndicat n ont pas la m me perception des besoins de formation Au d but pour planifier des formations on a essay avec un consultant puis avec le syndicat puis avec notre association professionnelle Le consultant nous a conseill de nous entendre d abord avec le syndicat Le syndicat et l association ont essay de s entendre mais en vain Le syndicat ne voulait pas de l entent
57. proc dure en regard des refus a t revue si bien que les promoteurs dont les projets sont refus s en connaissent maintenant les raisons De fa on g n rale il semble finalement qu en d pit des difficult s qu ils ont rencontr es plusieurs promoteurs estiment toutefois disposer d indices qui les portent croire que la gestion du Fonds national ira en s am liorant Une des am liorations souhait es est que les petites entreprises b n ficient davantage des subventions du Fonds afin de tenir compte de leur part de contribution 142 CHAPITRE 8 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES AGENTS GOUVERNEMENTAUX Ce chapitre pr sente les principaux l ments qui se d gagent des entrevues de groupe r alis es en f vrier 2000 avec des membres du personnel de la Direction g n rale adjointe de l apprentissage et de la formation de la main d uvre DGAAFMO associ e la gestion du Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO et avec des conseillers des services aux entreprises d Emploi Qu bec dans six r gions du Qu bec Les membres du personnel de la DGAAFMO ont t consult s en rapport avec la gestion du FNFMO en pr vision de rencontres ult rieures avec des repr sentants d entreprises s tant adress s au Fonds national pour le financement de projets de formation Les conseillers aux entreprises d Emploi Qu bec quant eux ont t cibl s en tant qu interlocuteurs cl s en raison de leurs interventions aupr
58. promoteurs qui ont accept de participer ces rencontres et de t moigner de leur exp rience de recours au Fonds national de formation de la main d uvre en vue d obtenir des subventions pour r aliser des activit s de formation l intention de leur personnel ont t s lectionn s dans les r gions de Montr al et de Qu bec lls repr sentent des entreprises associ es diff rents secteurs d activit conomique Leurs projets de formation ont t soit accept s soit refus s par le Fonds national Il ne serait pas permis de consid rer ces exp riences comme repr sentatives de l ensemble des demandes qui ont t achemin es au Fonds national En effet il ne s agit pas d un chantillon repr sentatif puisque ce sont uniquement des promoteurs des r gions de Montr al et de Qu bec et qu il s agit de demandes de subventions ayant principalement t effectu es dans le cadre du plan d affectation 1998 1999 En d pit de ces limites ces exp riences peuvent tre consid r es comme indicatrices du processus travers lequel ces promoteurs sont pass s et de ce qu ils en retiennent Ainsi pr alablement leur intention de recourir au Fonds national de formation de la main d uvre la plupart des promoteurs rencontr s reconnaissent que les entreprises qu ils repr sentent taient d j sensibilis es l importance de la formation de leur 140 personnel Chez certaines la formation tait toutefois peu structu
59. qua non la r alisation de leurs objectifs de d veloppement et dans certains cas de leur survie face une concurrence que la mondialisation des march s a rendue plus pre et plus agressive Pour ces derni res le recours au Fonds national constitue un exercice qui t moigne de pratiques plus d velopp es en mati re de formation 128 7 3 CONNAISSANCE DU FNFMO ET DE SES ORIENTATIONS La plupart de ces 26 promoteurs des r gions de Qu bec et de Montr al qui ont pr sent des projets au Fonds national ne disposaient au d part que d une vague connaissance du Fonds de la provenance des sommes qui le constituent et des orientations g n rales du plan d affectation qui en encadrent l utilisation En effet c est par hasard que plusieurs promoteurs en ont appris l existence ainsi que les possibilit s d y recourir pour supporter le financement de projets pr cis li s la formation de leur personnel Moi j ai su a du comit sectoriel deux semaines avant la date limite pour pr senter des projets J ai brass tout le monde et j ai dit on pr sente des projets Quand j ai vu la date j ai dit ouf On est juste mais on est capable de le faire On a eu deux semaines pour pr parer nos projets les soumettre et c est parti la derni re minute Nous c est le service des finances qui a dit mon directeur On peut avoir des subventions je suis s r qu il y a de l argent en quelque part Les gars des finan
60. qui ne voient les r gles fix es par la Loi que comme une d pense impos e et non un investissement Des repr sentants des services aux entreprises du coll gial croient pour leur part qu Emploi Qu bec devrait cr er des conditions et des obligations particuli res pour accompagner les entreprises de petite taille dans l application de la Loi Ils sugg rent par exemple de favoriser l mergence de services multientreprises qui encouragent le regroupement de ces derni res en vue de les aider se donner de la formation Il ressort de l ensemble des entrevues que la r glementation devrait tre modifi e notamment en ce qui a trait aux d penses de formation admissibles et l agr ment des formateurs du secteur priv et des services internes de formation des entreprises Les suggestions suivantes ont t faites Exercer un leadership plus fort au Qu bec dans le domaine de la formation continue Deux exemples de cette absence de leadership sont donn s Il est inconcevable que le minist re de l ducation du Qu bec soit en train d crire une loi sur la formation continue pendant qu Emploi Qu bec g re l application de la Loi et que Revenu Qu bec v rifie les d penses de formation tout a sans qu il ne semble y avoir d arrimage et de communication v ritable entre ces trois minist res Le MEQ est le premier bl mer l dedans Il n assume pas de leadership dans le domaine de la formation continue D
61. r t former puisque ce ne sont pas forc ment les m mes pigistes d une production l autre On constate cette situation dans le secteur culturel et dans celui des communications 21 Ces entreprises se concentrent dans la cat gorie de masse salariale la moins lev e 250 000 499 999 La plupart comptent entre 15 et 40 employ s Pour beaucoup leur niveau d emploi est stable mais les entreprises qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi ont plus souvent que les autres entreprises un niveau d emploi L entreprise retourne la totalit ou une partie du 1 de sa masse salariale au minist re du Revenu du Qu bec ou pr voit avoir le faire court terme compte tenu des caract ristiques de la main d uvre de la production ou du secteur d activit Malgr des efforts pour passer par dessus des conditions difficiles dans l organisation et la planification de la formation les r sultats de la formation sont d cevants d croissant Dans le secteur de l habillement et dans celui des produits textiles les employeurs rencontr s ont du mal identifier des besoins de formation lorsque la main d uvre est stable et exp riment e On a fait de la formation qu on n aurait pas fait s il n y avait pas eu la Loi Ce sont des d penses que l on n avait pas avant et c est arriv dans une p riode de grosses difficult s financi res pour l entreprise Il ny a pas d identification
62. s g n ralement satisfaits des formateurs qu ils soient internes ou externes Toutefois comme pour les employeurs du secteur priv des r serves sont mises en ce qui concerne les services de formation universitaire On fait principalement affaire avec le c gep Avec l universit c est plus compliqu lls ont de la difficult avec la formation sur mesure adapt e aux besoins des entreprises Ils sont trop ax s sur la formation cr ditable pour 30 ou 45 heures Choix du moment et du lieu La plupart des entreprises visit es dispensent des formations surtout pendant les heures de travail et sur les lieux de travail Cependant une majorit organisent aussi des formations pendant les heures de travail et en dehors des lieux de travail Enfin les conventions collectives pr voient le paiement de certains frais pour les formations universitaires qui se donnent g n ralement en dehors des heures et des lieux de travail au minimum les frais de scolarit 52 Choix des employ s form s Dans toutes les entreprises visit es l exception d une toutes les cat gories de personnel ont re u de la formation en 1998 Dans une petite municipalit on a form les cols bleus et les employ s de bureau en 1998 et la direction en 1999 Des employeurs pr cisent que toutes les cat gories ont re u de la formation mais pas n cessairement tous les employ s dans chacune des cat gories d emploi Le choix se fera alors su
63. soucieuse dans toutes ses rencontres portant sur l application de la Loi de justement r duire au minimum la paperasse 46 Mais ce que beaucoup d employeurs reprochent la Loi qu ils soient d ailleurs directement touch s ou non c est qu elle s applique de la m me fa on quels que soient le contexte les besoins les difficult s et les sp cificit s des secteurs d activit conomique 47 CHAPITRE 2 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES EMPLOYEURS DES SECTEURS PUBLIC ET PARAPUBLIC 2 1 PORTRAIT D ENSEMBLE DES EMPLOYEURS RENCONTR S Des repr sentants de dix huit entreprises choisies au hasard dans six r gions du Qu bec et qui ont accept de participer l tude ont t rencontr s soit trois entreprises des secteurs public et parapublic par r gion Dans les six r gions une s lection au hasard a t faite dans trois secteurs d activit conomique des secteurs public et parapublic soit les services des administrations locales grand groupe 83 de la Classification des activit s conomiques du Qu bec les services d enseignement grand groupe 85 et les services de sant et services sociaux grand groupe 86 Dans le groupe des services des administrations locales les employeurs rencontr s sont quatre municipalit s et deux municipalit s r gionales de comt s MRC Dans le groupe des services d enseignement les six employeurs rencontr s sont des commissions scolaires Dans le groupe des services de
64. souvent avec le directeur accompagn parfois du comptable Dans les six r gions une s lection au hasard a t faite dans chacune des trois strates de masse salariale des entreprises assujetties la Loi soit celles ayant une masse salariale d un million et plus de 500 000 999 999 et de 250 000 499 999 II avait t pr vu que les entreprises choisies au hasard seraient r parties en trois parts gales de 18 chacune des parts correspondant une strate Toutefois cette pr vision n a pu se concr tiser pour les raisons suivantes soit que les informations que nous avions taient erron es soit que la situation avait volu entre temps pour certaines entreprises et que leur masse salariale avait chang Le portrait d ensemble qui se d gage est donc le suivant 21 entreprises si situent parmi celles qui ont une masse salariale la plus lev e 16 ont une masse salariale moyenne et 17 se retrouvent parmi celles dont la masse salariale est la moins lev e L autre crit re de choix tait le secteur d activit conomique Dans chacune des six r gions les entreprises des secteurs d activit conomique les plus importants pour la r gion ont t privil gi es pour chacune des strates de masse salariale Les secteurs primaire secondaire et tertiaire sont pr sents les secteurs de pointe et traditionnels dans le secteur manufacturier ou des services se retrouvent galement dans l chantillon Plusieurs s
65. suivi Emploi Qu bec demande aux entreprises de faire un rapport des activit s de formation r alis es ainsi qu une valuation des apprentissages pour chaque projet Cette exigence donne une certaine cr dibilit la qualit des formations r alis es gr ce aux subventions du Fonds Points faibles Un seul formateur d clare que le Guide g n ral d Emploi Qu bec est un outil efficace pour pr parer des demandes de subventions au Fonds et que la collaboration re ue d Emploi Qu bec a t exceptionnelle Il ressort de l exp rience g n rale que la pr paration des premi res demandes a t laborieuse en raison de certaines lacunes dans la communication avec les r pondants Emploi Qu bec SQDM au moment des premiers projets en 1997 Les premiers projets ont exig plusieurs d placements Emploi Qu bec pour arriver une bonne compr hension des crit res respecter Dans un cas un formateur dit avoir eu besoin d une formation et que cette formule permet de gagner du temps par la suite Au d but Emploi Qu bec prenait trop de temps pour faire parvenir la subvention aux entreprises cela s est am lior L entreprise peut maintenant d buter le projet avant d avoir re u le ch que sur simple autorisation verbale Des formateurs notent galement que m me si le site Internet d Emploi Qu bec mentionne un num ro de t l phone pour obtenir de l information sur le Fonds il est fr quent de ne pas obtenir de r po
66. t qu en raison de la Loi Il s agit d un moyen massue mais selon certains participants les employeurs doivent comprendre la n cessit de la formation et le b n fice qu ils peuvent en tirer eux et leurs employ s Suggestions pour am liorer la performance de la Loi Bien que dans l ensemble les formateurs et les organismes de formation croient qu une Loi est pertinente pour assurer le d veloppement de la formation de la main d uvre au Qu bec ils sont loin d tre persuad s que la Loi atteint son objectif d am liorer la qualification de la main d uvre Cela d pend comment la Loi est appliqu e et comment les employeurs s en servent L argent est il vraiment donn la formation Y a t il un contr le exerc pour s assurer que c est bien appliqu Dans cette perspective ils ont formul les suggestions suivantes pour am liorer la performance de la Loi n ce qui a trait aux entreprises un bon nombre estiment que la Loi devrait conduire concentrer l effort sur les entreprises qui ont besoin d am liorer leur performance en mati re de formation cet effet ils sugg rent de mieux cibler les entreprises dont les employ s ne re oivent pas ou pas suffisamment de formation ils croient galement que des modalit s devraient concourir assurer un support ad quat l employeur cet effet ils sugg rent de regrouper les petites entreprises et inclure celles dont la masse salari
67. un peu plus long terme Avec le contrat X en marche depuis trois ans et une masse salariale de 3 4 M on pr voit tre en mesure de planifier davantage la formation Dans cette entreprise en plus des formations en sant et s curit au travail des formations ont t dispens es en gestion de personnel en pr vention et en identification des risques pour les superviseurs en informatique et en comptabilit pour le personnel administratif Tous les employ s dans cette entreprise ont re u de la formation en 1998 ann e de r f rence de l valuation qualitative Et si cet employeur ne peut quantifier les effets de la formation ce que d ailleurs peu d employeurs peuvent faire ou sont int ress s faire il en per oit tout de m me les b n fices Il y a une chose qu on n entend plus dire c est je ne le savais pas mais on a de la difficult identifier des r sultats concrets l impact s est surtout manifest dans l attitude au travail Les employ s sont plus conscients de pouvoir faire des choses pour leur propre s curit Le Rappelons que comme il ne s agit pas d un chantillon repr sentatif rien n indique que l on retrouverait les m mes caract ristiques d entreprises si la m thode utilis e permettait de g n raliser les r sultats 12 Commentaire de l valuateur les d penses des formations en sant et s curit au travail ne sont pas automatiquement admissibles L id e
68. uvre annexe 1 2000 Les agents n avaient pas eu acc s ces donn es lors de la p riode d entrevues 148 proc de l analyse des projets de formation soumis par les entreprises et en recommande l acceptation ou le refus la Commission des partenaires qui apr s examen transmet ses propres recommandations la ministre d Etat au Travail et l Emploi Entre 1996 1997 et 1998 1999 la gestion du FNFMO s est effectu e de fa on tr s centralis e Les entreprises souhaitant b n ficier d une subvention pour r aliser des activit s dans le cadre de l une ou l autre des orientations du plan d affectation devaient transmettre leurs demandes directement la DGAAFMO Ces demandes pouvaient tre pr sent es deux moments dans l ann e avant le 1 d cembre ou avant le 1 avril de l ann e suivante la DGAAFMO une quipe d analystes proc dait dans un premier temps l examen de l admissibilit des promoteurs et des projets et dans un deuxi me temps l analyse d taill e ainsi qu l valuation des projets jug s admissibles Une fiche d analyse tait produite pour chaque projet qui donnait lieu une recommandation projet accept projet refus l intention d un comit de travail de la Commission des partenaires Celui ci ent rinait ou non les recommandations qui lui avaient t faites et formulait ses propres recommandations la Commission des partenaires qui de son c t pours
69. 1 de la masse salariale en formation la plupart disent m me investir davantage Pour eux il y avait avant la Loi de puissants incitatifs offrir de la formation leurs employ s et il y en a encore Les entreprises qui tirent profit de la Loi gt Situations types Les entreprises qui tirent profit de la Loi se caract risent par une ou plusieurs des situations suivantes Elles font davantage de formation qu avant la Loi et voient les b n fices des formations donn es Elles font autant de formation qu avant la Loi mais structurent et planifient davantage les formations et en voient les b n fices 11 Elles estiment que la Loi a sensibilis leurs employ s l importance de la formation par la suite il y a eu plus de demandes et de motivation de la part des employ s pour se former ce que ces entreprises consid rent comme b n fique Elles ne formaient pas de stagiaires et en forment ou en formaient et en forment davantage Comme dit un employeur Tout le monde en b n ficie L employeur qui peut former la main d uvre qu il recrutera ventuellement le stagiaire qui accro t ses chances d obtenir un emploi et la soci t qui a un int r t social et financier ce que le passage entre l cole et le monde du travail se fasse le plus harmonieusement possible Plusieurs de ces entreprises se retrouvent dans la cat gorie dont la masse salariale est plus lev e soit 1 M et plus et dans les en
70. 2 2 Tarification des services ssssessseesssesssttrrttrrteerttrrtttrttrestrrrrrrrrrene 6 2 3 Domaines de formation offerts 6 2 4 Relation avec l entreprise pour l organisation de la formation 6 2 5 valuation de la formation et attestations fournies 6 3 Caract ristiques de la formation en entreprise pour les entreprises clientes des services visit s 6 3 1 Lieu de la formation 6 3 2 Moment de la formation 6 3 3 Dur e d laformation ii esse nanmeessemaeu lent Menus husennt 6 3 4 Difficult s rencontr es dans la planification et l organisation de la OMAN se en ni nt nn a Ee A e aE sida 6 3 5 Motivation des employ s 222 2 2sssterannseininerneiesenieieeiseenss 6 4 Changements per us depuis l entr e en vigueur de la Loi 6 4 1 Dans l offre de formation see reesslensnn enceinte 6 4 2 Dans la demande de formation 6 5 Encadrement gouvernemental de la formation en entreprise dispens e dans le cadre de la Loi 6 5 1 R glement sur l agr ment des formateurs 6 5 2 Fonds national de formation de la main d uvre 6 5 3 Organismes collecteurs ses ananas 6 5 4 Comit s sectoriels rss sentent dettes O eraa eparina irat 6 6 Pertinence de la LOi sise 6 6 1 Avantages per us 6 6 2 Inconv nients per us trentenne 6 6 3 Am liorations propos es ssseeseeent
71. ATION EN ENTREPRISE DISPENS E DANS LE CADRE DE LA LOI 6 5 1 R glement sur l agr ment des formateurs Les services aux entreprises du secteur public sont int gr s des tablissements d enseignement d j accr dit s par le minist re de l ducation en vertu du R glement ils sont de ce fait agr s et n ont pas faire de d marche particuli re aupr s d Emploi Qu bec cet effet Puisqu ils n ont pas eu solliciter l agr ment aupr s d Emploi Qu bec les repr sentants des services de formation des diff rents niveaux ne peuvent s appuyer sur leur exp rience pour traiter de l accessibilit au soutien d Emploi Qu bec pour pr parer leur demande d agr ment Certains ne connaissent pas du tout les termes du R glement Toutefois d autres ont eu l occasion d accompagner des travailleurs autonomes et des services de formation d entreprises dans leur d marche pour obtenir l agr ment en question Les repr sentants des services aux entreprises du niveau secondaire sont partag s sur l utilit r elle de l agr ment Certains pensent que l accr ditation ne garantit pas la 117 qualit des formations dispens es par les formateurs du secteur priv Ils font les suggestions et constats suivants la qualit de la formation devrait tre valu e p riodiquement par Emploi Qu bec les crit res utilis s ne sont pas assez exigeants pour assurer la qualit des services offerts en mati re de formation
72. Apr s avoir proc d l analyse des projets en regard 134 des orientations et des crit res du plan en collaboration avec Emploi Qu bec la Commission des partenaires du march du travail doit acheminer ses recommandations la Ministre d tat au Travail et l Emploi laquelle doit faire conna tre ses d cisions la Commission des partenaires De plus le guide pr cise qu aucun projet ne sera rejet a priori s il s inscrit dans l une des quatre orientations du plan et si le promoteur est admissible Le guide informe galement les promoteurs de l existence d un syst me de pointage selon lequel chaque projet est valu en fonction des diff rents crit res rattach s chaque orientation Il est par ailleurs fait mention que le classement des projets doit respecter un ordre de priorit l int rieur des sommes disponibles pour chacune des orientations Il est finalement indiqu que les promoteurs dont les projets sont retenus re oivent une lettre leur annon ant les activit s retenues ainsi que les sommes accord es Pour ce qui est des promoteurs dont les projets ne sont pas retenus ceux ci doivent tre inform s de la m me fa on Les promoteurs rencontr s en entrevue ont fait part de leurs commentaires et de leurs r actions en regard du processus de traitement de leurs demandes de subventions Notons au d part que les commentaires et les r actions varient de fa on importante en fonction des r sultats du proce
73. Gouvernement du Qu bec Minist re de la Solidarit sociale Direction g n rale des politiques Direction de la recherche de l valuation et de la statistique VALUATION FORMATIVE DE LA LOI FAVORISANT LE D VELOPPEMENT DE LA FORMATION DE LA MAIN D OEUVRE R SULTATS DES ENTREVUES VOLET QUALITATIF Direction de la recherche de l valuation et de la statistique Juillet 2000 Charg e de projet M thodologie Collecte des donn es Support la collecte de donn es Analyse et r daction R vision linguistique Secr tariat Suite au d part de Danielle Pronovost Ghislaine Lapierre Danielle Pronovost Carole Blouin Roger Lapierre Roger Lapierre Danielle Pronovost Christine Samson Danielle Rompr Lyne Mercier Repr sentantes et repr sentant de la Conf d ration des syndicats nationaux CSN de la F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTQ et de la Centrale des syndicats d mocratiques CSD au groupe de travail de la Commission des partenaires du march du travail sur la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d oeuvre Ghislaine Lapierre Roger Lapierre Danielle Pronovost Carole Blouin Lucia Gauthier Pascale Dumont Danielle Rompr TABLE DES MATI RES INTRODUCTION none unnemiansolenimnnpnnusntes CHAPITRE 1 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVE sean T a a dent ie ni ia nis nier ci 1 1 Portrait d ensemble d
74. M irse a aa a e e ia deaa ia ESE CONCLUSION sn E ra en E EEA vii INTRODUCTION Le pr sent rapport rend compte des entrevues r alis es avec des interlocuteurs cl s identifi s dans la strat gie d valuation de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre Mais avant d aborder le rapport des entrevues avec ces diff rents types d interlocuteurs il importe de pr ciser les objectifs de la Loi ceux de l valuation ainsi que les principaux volets du cadre d valuation OBJECTIFS DE LA LOI La Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre a pour objet d am liorer par l accroissement de l investissement dans la formation et par l action concert e des partenaires patronaux syndicaux communautaires et des milieux de l enseignement la qualification de la main d uvre et ainsi de favoriser l emploi de m me que l adaptation l insertion en emploi et la mobilit de la main d uvre article 1 cet effet elle oblige les employeurs dont la masse salariale est quivalente ou sup rieure 250 000 consacrer 1 de leur masse salariale en d penses de formation pour leur personnel Si le total des d penses de formation admissibles est inf rieur 1 l employeur doit verser la diff rence au Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO Ce fonds est affect la promotion et au soutien des actions de formation de la main d uvre La Loi a t impla
75. NFMO en vue de financer les projets de formation dont leur main d uvre aurait pourtant parfois grandement besoin D une part elles ne disposent pas des infrastructures de ressources humaines qu on retrouve g n ralement dans les entreprises plus importantes et qui permettent de planifier la formation du personnel d autre part elles sont souvent tr s engag es dans le quotidien de telle sorte que les besoins de formation ont parfois tendance se manifester court terme rendant ainsi difficile ou tout le moins peu probable la r alisation d une d marche labor e visant la pr sentation d un projet au Fonds national Des agents d Emploi Qu bec en r gion soulignent de plus que pour certaines petites et moyennes entreprises le seul fait de devoir comptabiliser et de rendre compte des d penses de formation obligatoires r alis es dans le cadre du 1 de leur masse salariale constitue la charge administrative maximale qu elles sont en mesure de supporter au chapitre de la formation de leur personnel 8 3 3 Entreprises qui cotisent au minist re du Revenu Les entreprises qui cotisent une partie ou la totalit du 1 de leur masse salariale au minist re du Revenu du Qu bec sont g n ralement des petites entreprises estiment les agents Des agents per oivent que certaines petites entreprises cotisent au MRQ 38 Les donn es les plus r centes du MRQ sont celles de 1998 Elles repr sentent environ 91 des employeu
76. ORMATION Les employ s rencontr s consid rent qu ils participent aux d cisions de formation dans la mesure o ils peuvent eux m mes soumettre leurs demandes de formation Toutefois c est toujours le sup rieur hi rarchique qui accepte ou refuse la formation Quelques employ s indiquent qu il n existe pas d entente et qu il ny a pas de repr sentants d employ s qui n gocient avec la direction en ce qui a trait la planification et l organisation de la formation 81 On ne participe pas aux d cisions concernant la formation mais a pourrait tre avantageux pour l entreprise qu on y participe a pourrait rendre la formation plus accessible tous les employ s et assurer le d veloppement des comp tences pertinentes pour tous Le taux de participation au choix de formation est bas Pourtant c est important La participation pour la formation pointue sp cialis e est n cessaire pour les autres formations plus p riph riques c est moins important Les professionnels participent plus Un employ mentionne qu il existe une politique de formation dans l entreprise qui oblige des employ s participer aux r unions d un comit de formation 4 5 MOTIVATION DES EMPLOY S L GARD DE LA FORMATION Les employ s s entendent pour dire qu en principe ils sont g n ralement favorables la formation lorsque celle ci am liore leurs comp tences dans l exercice de leur travail ou lorsqu elle f
77. Perceptions quant sa pertinence Pour la plupart des repr sentants syndicaux la pertinence de la Loi ne fait pas de doute elle est absolument n cessaire pour augmenter la participation des employeurs la formation de leur personnel Dans plusieurs endroits il n y aurait pas de formation si la Loi n obligeait pas les employeurs en faire Selon eux la Loi donne la chance aux employ s de mieux faire leur travail et donne la chance l employeur d tre plus rentable Certains la voient aussi comme un moyen pour revaloriser les employ s 3 6 2 Perceptions quant son efficacit Si les repr sentants syndicaux s entendent sur le fait qu il est n cessaire d utiliser un moyen comme une Loi pour augmenter la participation des employeurs la formation de la main d uvre ils ne partagent pas tous le m me avis quant son efficacit En effet selon plusieurs la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre n a pas assez de dents pour am liorer vraiment la situation dans les entreprises qui en ont besoin Le principe est bon en autant qu il soit appliqu La Loi ne d limite rien L employeur peut mettre n importe quoi dans a sans qu il y ait aucun co t pour lui Par exemple interchanger les postes de travail en faisant croire que c est de la formation La Loi est trop large Certains repr sentants syndicaux croient qu une entreprise consciente de la n cessit de la for
78. TION DES AGENTS GOUVERNEMENTAUX D EMPLOI QU BEC EN REGARD DE LA LOI FAVORISANT LE D VELOPPEMENT DE LA FORMATION DE LA MAIN D UVRE 8 2 1 Encadrement administratif de la Loi C est titre de conseillers aux entreprises que les agents d Emploi Qu bec en r gion sont g n ralement appel s intervenir dans le cadre de la Loi En cette mati re ces derniers d crivent leur intervention aupr s des entreprises d une fa on globale et int gr e C est donc dire que leur intervention dans le cadre de la Loi ne concerne qu une partie de leurs t ches En effet selon les propos recueillis il appert que les ressources support es par le Fonds national et destin es l encadrement administratif de la Loi en r gion sont relativement dilu es parmi l ensemble des conseillers aux services aux entreprises rattach s eux m mes chacun des centres locaux d emploi Bien que la fr quence et l intensit de leurs interventions dans le cadre de la Loi puissent varier en cours d ann e il semblerait que cette responsabilit ne constitue qu entre 5 et 10 de leur charge de travail Pour une grande partie d entre eux il s agit donc d un volet secondaire Ils disent intervenir de quatre fa ons diff rentes dans la mise en uvre de la Loi premi rement en faisant parvenir copies des diff rents guides et bulletins aux entreprises et aux formateurs qui en font la demande deuxi mement en offrant un service t l phonique aux entre
79. a eu un impact positif se distinguent ainsi elles font davantage de plans de formation elles recourent davantage que les autres entreprises des formateurs externes pour le personnel administratif et de gestion et des formateurs internes pour le personnel de production elles recourent davantage des formateurs publics que les autres entreprises et elles en sont presque toutes satisfaites elles dispensent davantage les formations pendant les heures de travail et sur les lieux de travail pour le choix des employ s form s comparativement aux autres entreprises elles ont eu tendance privil gier en 1998 la formation de deux cat gories d employ s stagiaires production stagiaires gestion production bureau production gestion plut t qu toutes ou une seule cat gorie elles ont beaucoup plus tendance accueillir des stagiaires que dans les entreprises pour lesquelles la Loi a eu un impact n gatif elles font davantage d entra nement la t che et de formation en gestion que les autres entreprises les projets du FNFMO ont principalement t pr sent s par ce groupe d employeurs gt Facteurs d clencheurs de la formation attentes l endroit de la formation et difficult s rencontr es Outre la Loi qui a t un facteur d clencheur de la formation dans les entreprises qui n en faisaient pas avant les facteurs d clencheurs de la formation dans ces entreprises sont par ordre de f
80. a s curit au travail par une diminution des accidents Dans le secteur des services d enseignement les attentes sp cifiques ont trait la r ussite ducative des l ves puisque c est notre mandat Plus pr cis ment cela signifie am liorer les comp tences pour donner de meilleurs cours avoir de meilleurs professeurs et aider ceux ci mieux accomplir leurs t ches Dans le secteur des services sociaux et de sant les attentes sp cifiques sont d am liorer la sant et la s curit au travail par une diminution des maux de dos pour les employ s qui ont transporter ou d placer des patients Les autres attentes l endroit de la formation sont d ordre plus g n ral et se retrouvent dans les trois secteurs de m me que chez les employeurs du secteur priv on recherche une am lioration de la performance et de la qualification des employ s une augmentation de leur motivation et de leur satisfaction au travail un meilleur esprit d quipe une plus grande autonomie et une responsabilisation des employ s La plupart des employeurs rencontr s estiment que les formations donn es produisent g n ralement les r sultats attendus Ils constatent des effets positifs aupr s de la client le pour les employ s et dans l organisation Je regarde le gars qui a suivi un cours sur l op ration de l excavatrice a a chang norm ment ses m thodes de travail Ici on pense beaucoup la s curit
81. aiment la t che Et apr s une session d information organis e par EQ c tait encore plus confus qu avant Municipalit Les ressources en place r pondent assez bien aux besoins mais il faudrait Qu EQ aille davantage au devant des entreprises en tenant compte des similitudes Par exemple j ai t convoqu une session d information avec des employeurs du secteur priv qui avaient des r alit s totalement diff rentes de la n tre Commission scolaire Une autre CS exprime la m me chose peu pr s dans les m mes termes Certains employeurs comparent les services de la SQDM avec ceux d EQ au d savantage de ce dernier organisme EQ ne veut pas encadrer les entreprises il n y a pas de mesures d accompagnement Au d but avec la SQDM c tait plus facile EQ ne semble pas bien conna tre son mandat les employ s semblent moins professionnels Depuis qu EQ est l on assiste un d clin dans les communications avec les entreprises a n ajoute pas la cr dibilit du gouvernement Commission scolaire Nous souhaiterions un support plus r gulier C tait mieux du temps de la SQDM R gie r gionale de la sant et des services sociaux 2 5 CONNAISSANCE PAR LES EMPLOYEURS DES M CANISMES PR VUS DANS LA LOI POUR FACILITER LES INVESTISSEMENTS EN FORMATION 2 5 1 Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO Parmi les employeurs rencontr s tr s peu ont fait une demande de sub
82. ait tre soumis cette loi l Le probl me c est qu ils l ont appliqu e tout le monde sans exception En g n ral c est un bon moyen pour augmenter la contribution des employeurs la formation de leurs employ s Mais les clubs de golf comme nous devraient tre exclus Divertissements et loisirs Les employeurs qui proposent un moyen de remplacement privil gient le cr dit d imp t Je pr f rerais des moyens incitatifs comme le cr dit d imp t Industrie des aliments Avec la formule de cr dit d imp t on avait l impression d avoir un retour sur notre investissement en formation Je pr f rais cette formule l Transformation des produits m talliques Une exemption fiscale ferait mieux l affaire La Loi punit ceux qui en faisaient d j ou ceux qui n en ont pas besoin Pour nous c est une taxe Transport services maritimes Comme suggestions pour am liorer la Loi si elle doit rester comme certains le pr cisent on propose d assouplir celle ci quant l obligation annuelle d investir le 1 On n a pas n cessairement des besoins de formation chaque ann e Concr tement a pourrait signifier qu une entreprise ayant une masse salariale de 300 000 pourrait ne pas faire de formation pendant trois ans et utiliser cette r serve de 9 000 pour financer une formation lourde la quatri me ann e Industrie du bois Ou de pouvoir r cup rer au Fonds national
83. ait que a se fasse Les choses qui taient moins urgentes on s est dit ce sera pour une prochaine fois Finalement certains promoteurs ont choisi de consid rer les l ments positifs de ce premier refus et d en tirer une exp rience qu ils ont l intention de mettre profit dans le cadre d une nouvelle sollicitation de l aide du Fonds national dans le cadre du plan d affectation 1999 2000 ou 2000 2001 Je vais prendre le nouveau guide je vais aller m asseoir avec un conseiller m assurer que je comprends la m me chose En esp rant qu il passe 7 6 SUGGESTIONS ET COMMENTAIRES DES PROMOTEURS S TANT ADRESS S AU FONDS NATIONAL DE FORMATION DE LA MAIN D UVRE Ind pendamment que leurs demandes de subventions aient t accept es ou non les 26 promoteurs rencontr s en entrevues ont v cu l exp rience de pr parer des projets de formation l intention de leur personnel et d enclencher une d marche visant faire en sorte que ces projets de formation s inscrivent dans les orientations du plan d affectation des ressources du Fonds national dans la perspective de pouvoir b n ficier d un soutien financier Pour certains d entre eux il s agissait d une premi re tentative en ce sens Au terme de l exercice certains ont vu leurs projets accept s d autres ont t inform s du contraire d autres encore n ont pas eu les montants demand s Au del des pr cisions des r actions et des commentaires q
84. ale est inf rieure 250 000 pour leur donner des services appropri s 100 de faire conna tre aux employeurs les b n fices que l on peut tirer de la formation leur donner davantage d information sur la Loi de m me que sur les ressources mises leur disposition il leur semble opportun de mettre en uvre les moyens n cessaires au d veloppement d une id e positive de la formation chez les employeurs cet effet ils sugg rent de trouver des formules plus incitatives qui visent le d passement en formation plut t que l augmentation de la paperasse de trouver des solutions visant diminuer la paperasse il leur semble n cessaire d accro tre r ellement l effort de formation cet effet ils sugg rent de resserrer l encadrement destin aux entreprises pour les forcer faire de la formation plut t que de payer la taxe au MRQ La Loi ne va pas assez loin dans son application Il y a trop de permissivit dans la Loi Par exemple les colloques les congr s tous les moyens trouv s la derni re minute pour ne pas donner l argent au MRQ trop d avenues loign es de la qualification de la main d uvre de hausser le pourcentage de la masse salariale consacrer la formation ou le moduler selon les secteurs industriels de mieux contr ler dans la pratique les cat gories de d penses de formation pour favoriser la formation qualifiante et transf rable d obliger l employeur
85. analyse des rapports d entrevues des employeurs rencontr s dans les secteurs public et parapublic montre une diversit de situations beaucoup moins grande que celle des rapports d entrevues des employeurs du secteur priv En effet pour la plupart des employeurs des secteurs public et parapublic la Loi a peu modifi leurs pratiques en 2 Le rapport d entrevues des employeurs du secteur priv contenait une section sur la connaissance et l utilisation des services des comit s sectoriels Ce n est pas le cas ici parce que l offre de services des comit s sectoriels exclut les organismes des secteurs public et parapublic 64 mati re de formation que ce soit dans la planification ou dans l organisation de la formation sinon dans la comptabilisation des d penses Cette derni re a t modifi e pour tre conforme aux exigences de la Loi la lumi re des entrevues la formation appara t d j tr s structur e dans la plupart des entreprises visit es Les employeurs rencontr s dans ces secteurs ne rencontrent pas de difficult s dans l application de la Loi part celle d avoir se conformer aux exigences de la comptabilisation des d penses Sauf dans quelques cas les gestionnaires de la formation ne semblent pas avoir cherch tirer profit de la Loi Pour plusieurs la Loi semble avoir t per ue comme une contrainte suppl mentaire et non pas comme une opportunit de se questionner et peut tre d accro tr
86. anismes de formation les 4 C tait aussi l ann e la plus r cente pour laquelle il tait possible d obtenir des listes du minist re du Revenu du Qu bec MRQ pour le sondage aupr s des employeurs La m me liste a t utilis e pour le volet qualitatif Les donn es proviennent de Emploi Qu bec Direction de la planification et de l information sur le march du travail Le nouveau march du travail Mode d emploi Cahier de La Presse samedi 25 septembre 1999 pages 2 3 formateurs publics les promoteurs du Fonds national de formation de la main d uvre et les agents gouvernementaux Les entrevues visaient recueillir des informations sur les fa ons d appliquer la Loi ainsi que les opinions et suggestions d am liorations formul es par les diff rents interlocuteurs CHAPITRE 1 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIV 1 1 PORTRAIT D ENSEMBLE DES EMPLOYEURS RENCONTR S Cinquante quatre employeurs choisis au hasard dans six r gions du Qu bec et qui ont accept de participer l tude ont t rencontr s soit neuf employeurs du secteur priv par r gion Entre une et trois personnes repr sentaient l employeur pour chacune des cinquante quatre entrevues dans les moyennes et grandes entreprises le plus souvent il s agissait de la personne responsable de la formation et de celle responsable de la comptabilit Dans les plus petites entreprises l entrevue s est effectu e le plus
87. ants en formation s entendent pour dire que les crit res d agr ment ne garantissent pas la qualit de la formation dispens e en entreprise lls pensent que les crit res d agr ment ne permettent pas de distinguer les formateurs d exp rience des nouveaux venus dans l industrie C est d mobilisant pour quelqu un qui se force quand n importe qui peut avoir un agr ment et charger 500 de moins mes clients Tout le monde peut tre consultant en formation ne permettent pas de reconna tre la comp tence des personnes expertes dans leur domaine mais qui n ont pas de certificat en enseignement Cette situation prive les employeurs de certains secteurs d une expertise qui n existe pas autrement permettent aux services de formation des entreprises d obtenir l agr ment avec beaucoup plus de facilit que les autres cat gories de formateurs ce qui n est pas quitable pour les organismes priv s de formation Les crit res sont plus souples pour les formateurs internes des entreprises que pour nous sont plus exigeants l endroit des formateurs du secteur priv en ce qui a trait la d monstration de leurs comp tences en comparaison avec ceux du secteur public L organisme priv de formation doit obtenir l agr ment pour l organisme lui m me en plus de l agr ment pour chacun des formateurs il doit d montrer que chacun d eux poss de de l exp rience en formation aupr s des entreprises et une for
88. aper oit que les employ s sont tr s satisfaits des attestations de formation a permet de conscientiser les employ s la formation L employeur donne ce qu il appelle des attestations de formation qualifiante aux employ s form s Les gens ici de la fabrication ne sont pas des gens tr s fortement scolaris s Lorsqu ils doivent s asseoir avec leur contrema tre pour d cortiquer toutes les composantes de leurs t ches c est pas vident Ils ne sont pas habitu s faire a Mais si on veut qu ils le fassent et le fassent bien il faut leur expliquer pourquoi ce moment l a change beaucoup les choses tant donn que cette entreprise est en expansion dans les cinq derni res ann es on a eu une progression de 25 du chiffre d affaires par ann e le nombre d employ s qui profite la formation ax e sur les comp tences de base a tendance augmenter La formation profite donc l employeur et l employ que ce dernier reste ou non l int rieur de l entreprise puisqu il s agit d une formation qualifiante et transf rable On souhaite que les employ s soient plus comp tents et plus polyvalents et on constate que g n ralement la formation produit les r sultats attendus Mais de petites entreprises de moins de vingt employ s ont galement t amen es faire de la formation ou changer leur fa on de voir avec l application de la Loi Ainsi dans deux entrepri
89. ation On ne fait pas de plan de formation comme tel On en a fait un la premi re ann e et on s est rendu compte qu il n tait pas n cessaire d investir tant d efforts puisqu il arrive toujours des choses nouvelles et des situations particuli res en cours d ann e On re oit tellement d offres de formation que a ne nous donne rien de planifier en d but d ann e On comble nos besoins au fur et mesure Municipalit ayant une masse salariale sup rieure un million Aucun plan de formation n est fait a a d j t exp riment mais a n a pas fonctionn C est trop th orique R gie r gionale de la sant et des services sociaux masse salariale sup rieure un million Parmi les employeurs rencontr s c est dans le secteur de l enseignement que le processus est le plus structur On fait une planification paritaire de la formation en collaboration avec les syndicats Les employ s et les services int ress s pr sentent des projets de formation au comit paritaire qui value les demandes Lors de la planification budg taire annuelle on identifie les besoins de formation combler pour l ann e qui vient et on pr voit les sommes n cessaires celles qui sont pr vues aux conventions collectives et celles qui proviennent du budget global Il y a donc des postes budg taires pour la formation du personnel cadre pour les enseignants pour les autres professionnels plus les bu
90. ation conduit ce que soient reconnus comme d penses de formation admissibles les salaires et autres d penses d un employeur pour la participation de ses employ s une formation organis e par une association dont il est membre Cela des conditions peu contraignantes Ce quatri me facteur serait ce point d terminant que certains conseillers reconnaissent sugg rer des entreprises d utiliser cette disposition de la Loi et de recourir leur association plut t que d entreprendre des d marches en vue de rep rer un quelconque organisme collecteur et de s y associer Pour eux le volet organisme collecteur serait pour le moins reconsid rer dans son ensemble sinon dispara tre Car de leur point de vue dans sa forme actuelle il occasionne plus de difficult s et de tracasseries qu il n apporte de solutions et de r ponses aux besoins des petites et moyennes entreprises 8 3 RECOURS AU FONDS NATIONAL DE FORMATION DE LA MAIN D UVRE 8 3 1 Entreprises qui pr sentent des projets au FNFMO Pour les agents d Emploi Qu bec en r gion les entreprises qui s adressent au FNFMO en vue d obtenir une aide financi re pour la r alisation d activit s de formation sont principalement des grandes entreprises Ceci s expliquerait selon eux par le fait que les grandes entreprises disposent g n ralement de directions de ressources humaines et m me dans certains cas de services de formation bien structur s Dans
91. ats de la formation ce qui les d motive d velopper la formation dans leur entreprise Les pratiques en mati re d valuation et de certification de la formation ne permettent pas dans plusieurs cas de rendre compte de l volution des comp tences Dans toutes les cat gories d interlocuteurs il y a des personnes qui ne per oivent aucun effet tangible de la Loi Certains employeurs n offrent de la formation qu aux cadres alors que d autres concentrent l essentiel de leur investissement des colloques congr s s minaires Des ententes patronales syndicales sign es en mati re de formation ne sont pas appliqu es Il est difficile pour des employeurs de trouver des formations pertinentes ou encore d organiser des formations parce que les lieux de formation sont loign s ou parce que les employ s sont dispers s sur un grand territoire Concernant la planification de la formation des obstacles rendent difficile l atteinte des objectifs de la Loi dans certaines entreprises Par exemple des employeurs ont du mal identifier des besoins de formation dans leur entreprise Les caract ristiques de la main d uvre du secteur d activit ou de la production font qu ils ne voient pas comment rendre profitable leur investissement en formation Des employeurs des syndicats ou des repr sentants d employ s n arrivent pas s entendre sur les besoins de formation cela nuit la rentabilit de l investissement en formation De
92. attach s aux services aux entreprises envisagent pouvoir faire uvre utile en mati re de formation et de d veloppement de la main d uvre aupr s des petites et moyennes entreprises de leur territoire et de donner ainsi au Fonds national l orientation g n rale qu il devrait selon eux poursuivre Le probl me c est que les exigences de la Loi ont t pens es sur le mod le des grandes entreprises qui disposent d j de services de formation Ce n est pas a dans la vraie vie Dans la petite entreprise le patron travaille 60 heures par semaine puis il regarde son courrier la fin de la journ e c est a la vraie vie c est a les emplois Et c est eux autres qu on veut aider Les grosses elles en faisaient d j de la formation 8 4 GESTION DU FONDS NATIONAL DE FORMATION DE LA MAIN D UVRE 8 4 1 Quelques rappels Comme pr vu par la Loi le Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO est sous l enti re responsabilit de la Commission des partenaires du march du travail cet gard il lui revient de d finir les orientations du plan d affectation du Fonds et de statuer sur les demandes de subventions qui lui sont adress es Au plan administratif le FNFMO est g r par la Direction g n rale adjointe de l apprentissage et de la formation de la main d uvre DGAAFMO unit centrale d Emploi Qu bec Cette derni re uvre de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d
93. autique pour le personnel de bureau des formations en sant et s curit au travail Il y a galement les formations dispens es dans les tablissements d enseignement qui sont demand es par des employ s et accept es par les directions et enfin les formations d adaptation la t che Aide conseil Dans les secteurs des administrations locales et des services d enseignement les employeurs re oivent souvent une aide pour la planification ou pour l organisation de la formation Ainsi les employeurs des administrations locales mentionnent que des formations sont dispens es par la F d ration qu b coise des municipalit s par l Union des municipalit s r gionales de comt s par l Association paritaire des services municipaux qui organise beaucoup de formation l intention des cols bleus par l Institut de police par le Centre patronal en sant et s curit au travail sans parler des corporations professionnelles des urbanistes des valuateurs agr s etc De plus les grosses municipalit s ont des services de formation rattach s aux directions de ressources humaines Dans le secteur des services d enseignement il y a un curriculum de formation impos par le MEQ pour les enseignants et pour les cadres il y a l Association des cadres 93 scolaires du Qu bec Les commissions scolaires ont des services de formation des formateurs agr s et comme lont mentionn plusieurs employeurs la formation est au
94. aux groupes de discussion ne remarquent pas de changements dans leur r le aupr s des entreprises depuis l entr e en vigueur de la Loi Certains organismes ont b n fici des effets de la Loi et en particulier du Fonds national de formation de la main d uvre Ce fonds leur a permis d apporter un support aux entreprises lors de la pr paration de la demande de subvention pour des projets de formation Cet ajout leur offre de service est directement attribuable la Loi Il ressort de l ensemble des entrevues que la Loi a surtout incit de nouveaux organismes de formation et de nouveaux formateurs entrer dans le march de la formation Des cours qui existaient ont re u de nouveaux titres pour les rajeunir et les rendre plus attrayants mais il n y a pas eu plus de changements dans les autres aspects de la formation qui doit d sormais tenir compte davantage de toute la gestion de la formation informer l employeur de ce qu il doit conserver comme pi ces justificatives et en fournir au besoin 94 5 4 2 Dans la demande de formation Il ressort de l ensemble des entrevues que les entreprises qui faisaient d j de la formation en faisaient d j souvent pour plus de 1 donc la Loi n a chang ni la quantit ni la nature des formations demand es dans ces entreprises dans les plus petites entreprises pour celles qui ne faisaient pas ou peu pr s pas de formation la Loi a eu pour effet de d velopper une att
95. avorise leur employabilit l int rieur ou l ext rieur de l entreprise Cela se v rifie dans les entreprises o la formation est structur e o elle est donn e sur les heures de travail et o elle est d fray e par l employeur la formation est alors g n ralement appr ci e par les employ s elle est per ue comme un moyen de gratification et de valorisation des employ s 4 6 CAPACIT DE LA LOI AUGMENTER LA PARTICIPATION DES EMPLOYEURS LA FORMATION DE LA MAIN D UVRE 4 6 1 Pertinence de la Loi Pour la plupart des employ s qui se sont prononc s sur la question la pertinence de la Loi ne fait pas de doute elle est absolument n cessaire pour augmenter la participation des employeurs la formation de la main d oeuvre Le point fort de la Loi cest d obliger les employeurs faire de la formation a favorise une prise de conscience de l employeur de l int r t de la formation des employ s Toutefois des employ s du secteur public ont mentionn que la Loi tait pertinente seulement pour les entreprises du secteur priv Ils consid rent que pour le secteur public la Loi ne fait qu alourdir le syst me avec ses exigences La plupart des employ s qui suivaient d j de la formation avant la Loi consid rent que le vrai changement apport par la Loi r side dans la comptabilisation des d penses de formation Dans d autres entreprises qui n en faisaient pas ou qui n en faisaient pas syst
96. bligatoire a c est pour les ventes seulement Si on parle des techniciens m caniciens c est un autre package qui co te X par mois Notre franchiseur nous fait parvenir les pr requis Toutes les grosses multinationales ont des exigences au niveau de la formation On re oit l information et la formation et on les applique La Loi est venue apporter des corrections aux lacunes qui existent au Qu bec en mati re de formation de la main d oeuvre Mais pour nous a n a rien chang dans la planification et l organisation de la formation on en faisait avant Concessionnaire automobiles et camions lourds r paration grossiste en pi ces C est l association qui donne les cours il s agit d une association regroupant les poseurs de polyur thane gicl Pour poser un tel produit il faut tre accr dit par cette association Les formations sont li es l volution du produit et aux sp cifications des normes de la construction Dans notre cas on d passe le 1 donc on n avait pas besoin de cette loi l Entrepreneurs sp cialis s Et enfin il y a les entreprises qui ont un roulement de personnel lev et qui doivent de toute fa on former les nouveaux employ s Le taux de roulement du personnel est tellement important qu on n a pas besoin de planifier C est le roulement de personnel qui d termine jusqu un certain point les nergies consacrer la formation La Loi na pas
97. canisme pourrait constituer une aide la pr paration et la pr sentation de projets d activit s de formation dont profiteraient les petites et moyennes entreprises que l action du Fonds soit orient e vers le d veloppement des comp tences de base dans la petite et moyenne entreprise que l on r serve aux entreprises qui y contribuent une portion significative des sommes accumul es au FNFMO que l on rende la subvention re ue du FNFMO non imposable 40 Le plan d affectation des ressources du Fonds national de formation de la main d uvre 2000 2001 adopt le 7 mars 2000 stipule que tout projet de formation ax sur le d veloppement des comp tences de base li es notamment l alphab tisation et la francisation b n ficie d une attention particuli re dans le cadre de cette orientation 158
98. ces ils pensent juste aux chiffres Mon patron m en parle je lui ai dit que je n tais pas s r de a On a appel le repr sentant du secteur SQDM il est venu nous expliquer en quoi a consistait Par la suite on a obtenu le guide C est un copain de la SQDM qui m a ouvert les portes J ai t bien surpris d apprendre qu il y avait des fonds que les gens aimaient mieux payer que former Apparemment on a plus d argent l qu on pense Plusieurs entreprises ayant pr sent des projets au Fonds national ne disposaient donc au d part que d une connaissance superficielle de ce dispositif Dans certains cas cette connaissance pourrait m me tre qualifi e d accidentelle Les r f rences des discussions informelles avec du personnel d Emploi Qu bec au niveau r gional ou local anciennement rattach la SQDM semblent relever parfois davantage du hasard que de d marches syst matiques en vue de se familiariser avec les orientations du plan d affectation du Fonds national et d obtenir conseil et soutien dans la conception la formulation et la pr sentation d un projet de formation Certains promoteurs reconnaissent d ailleurs eux m mes que leurs projets ont t pr par s la h te et la derni re minute D autres promoteurs moins nombreux cependant t moignent par contre d une d marche plus structur e Pour eux le recours au Fonds national semble s inscrire dans une probl matique de formation o l
99. cessus d cisionnel des comit s en cause 5 6 PERTINENCE DE LA LOI Dans l ensemble les formateurs et repr sentants d organismes de formation croient qu il est pertinent d avoir une Loi qui encadre la formation de la main d uvre au Qu bec Selon certains l existence de la Loi contribue valoriser et promouvoir la main d uvre elle montre aussi que le gouvernement reconna t publiquement la valeur de la formation Principaux avantages et inconv nients de la Loi Les participants mettent certaines r serves quant aux modalit s d application de la Loi par exemple le fait que la Loi s applique dans les m mes termes indiff remment qu il s agisse de plus petites ou de plus grandes entreprises Dans les grandes entreprises et dans les PME de certains secteurs industriels il existe d j depuis plusieurs ann es une tradition et la formation d passe largement le 1 de la masse salariale Le seul changement apport par la Loi dans ces cas est la quantit de paperasse suppl mentaire pour satisfaire aux exigences de la Loi et non pas la quantit de formation Pour ces entreprises la Loi ne r pond aucun besoin de formation du personnel elle n est pas un moyen ad quat pour augmenter la participation de l employeur la formation de sa main d uvre Elle est per ue comme une ing rence gouvernementale dans la gestion de l entreprise 99 Dans les plus petites entreprises qui ne faisaient pas ou peu pr s pas de
100. chang la fa on de planifier ou d organiser la formation Non chaque fois qu un nouvel employ arrive il faut prendre le temps de lui montrer le travail On le faisait avant Grossiste et distribution en alimentation Pour le moment cet employeur ne voit pas d autre inconv nient la Loi que les papiers remplir Toutefois une certaine inqui tude se manifeste quant la conformit la Loi On estime disposer d une bonne m thode pour se conformer la Loi mais on n en est pas certain 100 Par contre on sait tr s bien de quelle formation les employ es ont besoin pour tre en mesure d accomplir le travail qu on attend d eux Dans le secteur de l h bergement le taux de roulement du personnel peut galement tre lev Ici les gens ne font pas de carri re part le staff l administration le personnel roule beaucoup On recrute continuellement en raison du taux de roulement qui est assez lev dans notre domaine La Loi n a rien chang pour nous parce qu on faisait d j beaucoup de formation Si on 32 ne lavait pas fait j aurais pr f r faire un ch que au MRQ a n a pas chang nos pratiques Secteur de l h bergement Si pour ce dernier employeur la Loi n a pas chang ses pratiques de planification et d organisation de la formation le fait de prendre conscience des co ts de la formation a eu des effets sur les crit res de s lection du personnel
101. changements dans les 101 contenus de formation Des formateurs disent avoir assist une l g re hausse de la demande de formation de la part des entreprises au d but de la mise en application de la Loi mais cette hausse ne s est pas maintenue Le changement palpable est la demande de formation destin e des cat gories d employ s que les formateurs ne rencontraient pas ou rencontraient peu auparavant Les difficult s per ues par les entreprises clientes ont trait aux employ s qui prouvent des difficult s majeures avec le mat riel crit aux employeurs qui nont pas assez d exp rience pour prendre les meilleures d cisions quant l avenir de leur entreprise incluant les d cisions relatives la formation de leurs employ s et au bas niveau de culture de formation dans les tr s petites entreprises Il semble qu il soit particuli rement difficile de percer pour un formateur ou un organisme de formation dans les petites entreprises Dans l ensemble les formateurs priv s rencontr s croient pertinent d avoir une loi qui encadre la formation de la main d uvre Selon plusieurs la Loi est essentielle au d veloppement conomique du Qu bec elle joue un r le de chien de garde Bien s r les chefs d entreprises qui ont une vision court terme se trouvent d savantag s Toutefois plusieurs ne sont pas persuad s que la loi actuelle atteint son objectif d augmenter la participation des employeurs la formation
102. chnique consid r e comme le moteur de l entreprise II y a des discussions ouvertes avec la direction Communications Inversement une entreprise peut tr s bien avoir un comit de formation et une entente formelle et se soucier tr s peu de la formation Il y a un comit de formation parce que la Loi l exige Transport la section 1 3 nous nous penchons sur les liens entre la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d oeuvre et la planification de la formation dans la perspective plus globale de l influence qu a pu avoir la Loi sur la structuration de la formation Emploi Qu bec Guide g n ral Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre 1998 p 20 Emploi Qu bec op cit p 21 En fait la Loi ne l exige pas Elle donne l employeur la possibilit de mettre sur pied un comit d entreprise 10 1 2 2 Organisation de la formation Choix du formateur Par ordre de fr quence les employeurs rencontr s recourent principalement des formateurs externes principalement des formateurs internes pour les formations donn es aux employ s de la production et des formateurs externes pour les formations donn es aux employ s de bureau et aux gestionnaires principalement des formateurs internes des formateurs internes ou externes selon les besoins La plupart des employeurs rencontr s recourent des formateurs externes m me s il
103. cibl es de la publicit dans les journaux dans les revues et la t l vision pour promouvoir des programmes de formation sp cifiques etc 6 2 OFFRE DE SERVICE AUX ENTREPRISES PAR LES SERVICES VISIT S 6 2 1 Secteurs d activit conomique et r gions desservies La zone de la commission scolaire est le lieu d action privil gi des services aux entreprises au niveau secondaire L activit de formation dans les entreprises est li e au secteur d enseignement professionnel de la commission scolaire Pour la plupart des services aux entreprises au coll gial la client le des services aux entreprises se retrouve dans plus d un secteur d activit conomique selon la plus ou moins grande diversification de l conomie r gionale Certaines r gions p riph riques ont tendance d velopper des cr neaux industriels fond s sur les ressources naturelles dominantes de la r gion bois mines etc Le c gep de ces r gions a alors tendance 107 offrir une expertise forte dans ces domaines autant en formation initiale qu en formation continue notamment de la formation en entreprise Il ressort des entrevues que les services aux entreprises s inscrivant dans ces cr neaux forts en formation auraient tendance rayonner au del de leur territoire et exporter leurs services de formation au plan international l oppos le tissu industriel des r gions centres est diversifi et les c geps qui s y trouvent ont tendance
104. cient ces am liorations 8 4 2 Commentaires et suggestions des agents d Emploi Qu bec en r gion Lorsqu il est question de la gestion du Fonds national de formation de la main d uvre les agents d Emploi Qu bec en r gion associ s aux services aux entreprises d plorent presque unanimement que le Fonds national soit g r de fa on centralis e et dans une m me mesure r clament sa r gionalisation Alors que l ensemble des op rations d Emploi Qu bec est d centralis au niveau des r gions et des centres locaux d emploi il leur appara t inopportun et improductif que la gestion du Fonds national demeure ainsi centralis e De l avis de la majorit ce n est pas le r le des unit s centrales de s occuper des op rations Le national ne doit pas op rer les op rations sont locales on a les CLE et les r gions pour a C est l que a se passe c est l qu on est proche de la client le Quand tu commences op rer partir d en haut c est l que tu compliques tout Plusieurs raisons particuli res qu ils consid rent comme des avantages soutiennent selon les uns ou selon les autres cette opinion g n rale Ainsi une r gionalisation du Fonds national de formation de la main d uvre pourrait permettre de mieux ajuster l administration de la Loi aux probl matiques et aux caract ristiques des entreprises contribuer faire en sorte que les petites et moyennes entreprises puissent avoir un
105. conform ment l une ou l autre des orientations du plan d affectation l instabilit de l quipe d analystes et de techniciens charg s de la gestion administrative du Fonds En 1999 2000 des modifications ont t apport es en vue d am liorer le processus de traitement des demandes et d accro tre la proportion de projets pouvant tre accept s Ces modifications sont notamment les suivantes 149 les promoteurs peuvent dor navant pr senter des projets tout moment en cours d ann e cela devrait permettre de r duire le temps de traitement environ huit semaines depuis ao t 1999 la proc dure pr voit que les refus ou les refus partiels lorsqu il y a un cart entre le montant demand et le montant accord sont expliqu s aux promoteurs les agents gouvernementaux d Emploi Qu bec en r gion se sont vus confier des responsabilit s accrues dans le cadre de leurs fonctions de conseillers aux entreprises ils s impliquent davantage aupr s des entreprises qui entendent pr senter des projets au Fonds national ils sont associ s de fa on plus marqu e l analyse des projets on leur demande des informations sur les promoteurs ayant d pos des demandes de subventions on les invite valider les fiches d analyse produites au central on requiert leur collaboration pour obtenir des compl ments d information aupr s des promoteurs concern s Beaucoup d agents en r gion ont mentionn qu ils appr
106. cteurs de pointe o la technologie volue constamment et elles estiment ne pas pouvoir survivre sans former leur personnel Elles faisaient de la formation avant et continuent en faire sans avoir modifi leurs pratiques Elles sont franchis es ou oeuvrent dans des m tiers ou professions r glement s ce titre des formations leur sont impos es ou fortement sugg r es pour pouvoir maintenir la licence ou le certificat ou le contrat qui leur permet de continuer fabriquer tel produit ou offrir tel service Elles faisaient exclusivement de l entra nement la t che elles ont continu en faire de la m me fa on en faisant en sorte de rendre leurs d penses de formation admissibles dans le cadre de la Loi Ces entreprises se concentrent dans la cat gorie de masse salariale moyenne soit entre 500 000 et 1 million Elles sont moins syndiqu es que les autres entreprises visit es Pour la plupart le niveau d emploi est stable ou en croissance Il y a d abord les entreprises qui investissaient d j 1 et plus de leur masse salariale en formation Les employeurs rencontr s ne peuvent pas imaginer l volution de l entreprise sans formation On d passe largement le 1 Presque tous les jours il y a de la formation dans cette entreprise La formation est au c ur de notre secteur d activit Services aux entreprises L entreprise existe depuis 1975 et pour se d velopper et survivre il a touj
107. d activit de la production ou de la main d uvre Peut tre que l aide conseil pourrait justement servir soutenir ces employeurs dans leurs d marches d identification des besoins En ce qui concerne justement l encadrement et le support gouvernemental aux employeurs dans l application de la Loi les employeurs proposent certaines am liorations En mati re d information sur les diff rents aspects de la Loi un bon nombre d interlocuteurs souhaitent que des pr cisions soient apport es quant l admissibilit des d penses la conformit des plans de formation et pour certains l harmonisation des interpr tations sur l admissibilit des d penses entre Emploi Qu bec 45 et le minist re du Revenu du Qu bec Plusieurs employeurs ne savaient pas au moment de l entrevue qu ils pouvaient pr senter des demandes de subventions au FNFMO et ne connaissaient pas non plus l existence des organismes collecteurs Plusieurs aimeraient recevoir ou recevoir davantage d aide conseil de la part des conseillers d Emploi Qu bec et certains ont mentionn qu ils appr cieraient une aide conseil soit des comit s sectoriels soit des services aux entreprises des tablissements publics d enseignement soit des consultants ou formateurs priv s soit des conseillers aux entreprises des minist res vocation industrielle etc Enfin on note que les suggestions pour am liorer la Loi elle m me sont ax es sur quelques l ments D abord
108. dans les entreprises de faire affaire avec des formateurs externes lorsque vient le temps de dispenser une formation particuli re au personnel en place ou de s attendre ce que le syst me d ducation leur fournisse la main d uvre form e dont elles ont besoin Par contre il arrive que certaines entreprises doutent de la capacit du syst me ducatif de pr parer ad quatement la main d uvre sp cialis e dont elles ont besoin alors que d autres souhaitent s affranchir du recours continuel des formateurs externes Ces situations am nent les employeurs pr senter des projets visant la formation de formateurs internes Il en est ainsi d un projet de formation de formateurs en logiciels multim dia pour pallier la lenteur des tablissements d enseignement former des candidats imm diatement employables ou d un projet visant l laboration d une formation tr s pointue ainsi que la r duction des co ts du recours des formateurs externes qui doivent parfois tre recrut s aux tats Unis et en Europe Des besoins de formation en fonction de la rentabilit de l entreprise Bien que la dimension rentabilit conomique soit g n ralement l origine des besoins de formation de plusieurs entreprises il arrive que pour certains promoteurs 131 cette dimension conomique de la formation appara t de fa on plus manifeste Ainsi m me s il est g n ralement admis que la formation contribue la product
109. dans les entreprises une mesure de transfert des acquis de formation Curieusement les entreprises ne semblent pas s int resser ce genre de produit non plus On cherche faire promouvoir cette id e par Emploi Qu bec Certification de la formation L valuation des apprentissages ne d bouche pas souvent sur une certification ou une attestation des comp tences acquises en formation L attestation de son c t ne repose pas toujours sur une valuation des comp tences acquises en formation Il existe n anmoins certaines pratiques qu il importe de relever L attestation la plus r pandue dans le milieu de la formation en entreprise semble tre l attestation de participation qui t moigne uniquement de la pr sence et de la participation de l employ la formation II semble que la seule exigence pour l obtenir soit la pr sence de l employ un nombre minimum d heures de formation fix par le formateur au d but de la formation La formule du passeport des comp tences et le carnet d apprentissage correspondent un mod le plus formel mais beaucoup moins r pandu de certification des comp tences ils servent la certification professionnelle pour certains m tiers Il s agit d un carnet dans lequel sont inscrites les comp tences n cessaires l exercice du m tier Lorsqu une comp tence est acquise elle est valu e et on la certifie sur une base individuelle Lorsqu elles sont toutes acquises l employ po
110. davantage dans des perspectives de d veloppement planifi Ind pendamment de cette distinction les 26 projets soumis Emploi Qu bec entendaient apporter des r ponses des besoins ou des solutions certaines difficult s dynamiser les ressources humaines adapter les modes d intervention aux nouvelles r alit s r pondre aux exigences de changements technologiques d velopper une autonomie interne en mati re de formation assurer la rentabilit de l entreprise et r viser certaines pratiques pour mieux s acquitter de sa mission Donc des projets particuliers imm diatement coll s aux exigences et aux besoins des entreprises qui pour tre accept s devaient galement d montrer qu ils s arrimaient avec l une ou l autre des orientations retenues au plan d affectation des ressources du Fonds national de formation de la main d uvre cette fin certains promoteurs ont eu recours des consultants alors que d autres reconnaissent s tre surtout r f r s au guide pour la pr sentation d une demande de subvention mis la disposition des entreprises par Emploi Qu bec Dans beaucoup de cas cependant les promoteurs d plorent les difficult s qu ils ont rencontr es s entretenir avec du personnel d Emploi Qu bec en vue d obtenir des compl ments d information ou un quelconque encadrement dans la pr paration de leur projet Une fois les projets d pos s de longs d lais souvent plusieurs mois se seraient cou
111. de formation de la main d uvre FNFMO Le Fonds national de formation de la main d uvre a t cr par la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre articles 26 45 de la Loi Il est constitu des sommes vers es par les employeurs qui n ont pas investi en tout ou en partie un montant quivalent 1 de leur masse salariale dans la formation de leur personnel comme le prescrit la Loi Chaque ann e les sommes cumul es au FNFMO sont r investies sous forme de subventions pour soutenir des activit s de formation et de promotion de la formation aupr s des employeurs Le Fonds vise promouvoir et soutenir des actions en mati re de formation Un plan pour l affectation des ressources du Fonds est labor annuellement par la Commission des partenaires du march du travail qui a le mandat d administrer le Fonds Ce plan permet d tablir les priorit s d investissements du Fonds et fixe les modalit s d application des sommes engager pour la r alisation du plan 7 Les employeurs peuvent pr senter des demandes de subventions pour des projets de formation La plupart des employeurs rencontr s ne savaient pas que les entreprises pouvaient avoir acc s des subventions pour des projets de formation gr ce au Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO Certains connaissent la possibilit d avoir une subvention mais estiment qu il y a trop de papiers remplir et trop d i
112. de la main d uvre Bien qu ils soient favorables la Loi les participantes et les participants croient en la n cessit d apporter des correctifs dans le sens de ceux mentionn s pr c demment Parmi ces derniers ils soulignent l urgence de diffuser une information compl te et adapt e aupr s des entreprises et d offrir une aide conseil aux entreprises qui ont besoin d am liorer leurs performances en mati re de formation Plusieurs soulignent par ailleurs l importance de resserrer les crit res d agr ment des formateurs et de mieux contr ler les cat gories de d penses de formation admissibles pour favoriser la formation qualifiante et transf rable Enfin plusieurs souhaitent galement que des moyens soient mis en uvre pour r duire les exigences administratives 102 CHAPITRE 6 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES FORMATEURS PUBLICS Ce chapitre rend compte des entrevues r alis es avec les repr sentants des services aux entreprises relevant des tablissements d enseignement du Qu bec Les services aux entreprises ont un r le primordial jouer dans l atteinte des objectifs de la Loi En effet pour que l employeur puisse inscrire une d pense de formation au titre du 1 de sa masse salariale la formation l origine de la d pense doit tre dispens e par un intervenant reconnu par la Loi Les services aux entreprises relevant des tablissements d enseignement b n ficient de la reconnaissance accord e l tablisse
113. de sens a peut repr senter jusqu 1 journ e semaine Si on pouvait diminuer le nombre de formulaires la paperasse Elle est lourde g rer cest ce que les entreprises nous disent On devrait trouver une fa on plus simple de remplir cette obligation Appliquer la Loi aux entreprises de moins de 250 000 de masse salariale parce qu elles font encore moins de formation Faire la promotion des b n fices tirer de la formation pour les entreprises Orienter l action du Fonds vers le d veloppement de comp tences de base dans la petite entreprise et dans les PME D velopper des liens avantageux pour les entreprises entre ces derni res les tablissements d enseignement et le Fonds CONCLUSION Les formateurs publics rencontr s per oivent des effets diff renci s de la Loi selon le niveau d enseignement des services aux entreprises auquel ils appartiennent Ainsi au niveau secondaire les formateurs publics ont plut t tendance estimer qu il y a eu avec la Loi une am lioration de l offre et un accroissement de la demande Au niveau coll gial ils ont plut t tendance percevoir que la Loi a entra n une prolif ration de formateurs sur le march de la formation et les a d favoris s comme organismes publics de formation certains per oivent une diminution de la demande alors que selon d autres la Loi aurait acc l r le changement des mentalit s des employeurs en regard de la formation Au niveau u
114. des employeurs en regard de la paperasse Hypoth tiquement le fait que cette paperasse s ajoute celle engendr e par beaucoup d autres lois et r glements peut constituer un irritant important surtout pour les employeurs qui estiment faire d j l effort requis pour participer au d veloppement de la formation de leur main d uvre 1 3 2 Effets diff renci s de la Loi chez les employeurs rencontr s Il faut d abord pr ciser que la typologie des effets a t tablie la suite de l analyse du contenu des entrevues et non par les r pondants eux m mes L analyse permet de distinguer trois types d effets de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre Il y a d abord les entreprises qui tirent profit de la Loi au sens o la Loi a amen les employeurs modifier leurs pratiques en mati re de formation et qu ils en voient les b n fices Il y a ensuite les entreprises qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi au sens o les caract ristiques de la main d uvre de la production ou du secteur d activit font que les employeurs ne voient pas comment rendre profitable leur investissement en formation Enfin il y a les entreprises qui ont peu modifi leurs pratiques en mati re de formation depuis l adoption de la Loi sinon pour se conformer aux exigences de comptabilisation des d penses Dans ce dernier type d effets les employeurs n ont pas de difficult s investir
115. des crit res distincts et sp cifiques pourraient tre appliqu s selon qu il s agit de formateurs ou d organismes priv s de formation pour tenir compte de leur sp cificit les lois du march font naturellement le tri entre les bons et les mauvais formateurs Emploi Qu bec devrait mettre en place des interlocuteurs accessibles comp tents et capables d appuyer les formateurs locaux dans leur action aupr s des entreprises Les repr sentants des services aux entreprises du niveau coll gial s entendent entre eux et avec ceux du secondaire sur le fait que l agr ment bien qu il ne soit pas un luxe est vraiment trop facile obtenir pour les services de formation internes des entreprises ainsi que pour les formateurs et les organismes de formation priv s Dans sa formule actuelle le c t peu exigeant des crit res d agr ment a entra n une recrudescence de formateurs depuis l entr e en vigueur de la Loi Alors que certains repr sentants des services de formation du niveau coll gial d plorent le fait qu Emploi Qu bec ait d termin des crit res qui ne font pas foi des comp tences des formateurs d autres affirment qu EQ n a ni les connaissances ni l autorit pour sanctionner les comp tences des formateurs L un deux indique qu il ne conna t pas vraiment les crit res respecter pour obtenir l agr ment en vertu du R glement Il affirme tout de m me que les crit res respecter pour faire de la formation en
116. des diff rences pour l entretien des quipements On a vu qu on n a pas d pens ces sous l pour rien parce que nos frais d entretien ont diminu et le contrema tre pouvait clairement faire la diff rence entre quelqu un qui avait t form et l autre pas quant l entretien des v hicules et des quipements En plus de valoriser le travail des employ s d augmenter la qualit des services on a baiss nos co ts d entretien et de r paration d quipements En informatique on a observ une meilleure qualit des documents pr sent s et une plus grande rapidit d ex cution Les employ s ont appris ex cuter de nouvelles fonctions on se pr pare faire un d veloppement r seau et Internet ce qu on n aurait pas pu faire avant Cela fait partie d un plan triennal Les ordinateurs co tent trop cher pour tre utilis s comme des dactylos Apr s la formation on a donc vu une conomie de temps et une meilleure utilisation des quipements Nous avons l le cas d une entreprise qui investissait d j 1 et plus en formation mais en privil giant le plus souvent les deux m mes cat gories d employ s La Loi qui au d but tait per ue comme une contrainte a amen cette entreprise sortir les chiffres voir qu il y avait des employ s ayant peu de formation et partir de cela planifier et structurer diff remment la formation Et l employeur en per oit les b n fices Les
117. des motifs d insatisfaction ou propos des modifications aux services d Emploi Qu bec la suite de leur exp rience Les principaux motifs d insatisfaction r f rent l ambigu t et impr cision de l information re ue l absence d outils concrets pour faciliter la comptabilisation des d penses ou pour laborer un plan de formation au peu d importance accord l aide conseil trop de paperasse pas assez d aide conseil au manque de pr paration des conseillers et la qualit des services re us L ambigu t et l impr cision de l information r f rent principalement l admissibilit des d penses de formation pour l entra nement la t che Cela vaut galement pour les guides Pour certaines d penses on ne r ussit pas savoir si c est admissible ou pas surtout pour l entra nement la t che Les guides sont compliqu s les r ponses par t l phone sont vagues 39 Je trouve a ambigu quand on parle de formation qualifiante et transf rable Le guide n tait pas clair on ne savait pas si a s adressait aux petites aux moyennes ou aux grandes entreprises Je ne savais m me pas qu il y avait de l aide conseil gratuitement Sinon j aurais utilis les services d Emploi Qu bec parce que beaucoup de questions se posent au fur et mesure que des situations se pr sentent Les principales questions portent sur l admissibilit ou non des d penses
118. des r seaux publics d enseignement pour publiciser leurs services et pour les cautionner aupr s des entreprises Rappelons toutefois cet gard que plusieurs services aux entreprises des r seaux publics d enseignement principalement de niveaux secondaire et coll gial disposent d quipes charg es d identifier les besoins de formation dans les entreprises et de faire la promotion des organismes publics de formation 8 2 4 Probl matique des organismes collecteurs Plusieurs conseillers des services aux entreprises d Emploi Qu bec consid rent le concept d organismes collecteurs comme inop rant Cela tient quatre principaux facteurs mentionn s par les uns ou par les autres la lourdeur et la complexit des exigences relatives la mise sur pied et la reconnaissance d un organisme collecteur obligation de transmettre les pr visions budg taires dans les trois mois suivant la date d agr ment rapports annuels d taill s de leurs activit s l insuffisance du volume potentiel de formation qu ils pourraient tre appel s g rer au fait qu il ne serait pas dans la culture des petites et moyennes entreprises parfois en concurrence les unes avec les autres de confier leurs ressources un tiers en vue d obtenir des services dont elles escomptent des avantages concurrentiels la modification apport e au r glement sur les d penses de formation admissibles au b n fice des associations Cette modific
119. dgets sp cifiques du MEQ Dans le domaine de la sant et des services sociaux la situation varie et le processus est plus ou moins structur selon les cas Il n y a pas d entente formelle pour les budgets non conventionn s Les interactions entre les employ s et les cadres font que les activit s de formation font l affaire de tout le monde CLSC 50 On s adresse aux diff rentes directions selon une approche d offre de service On leur demande d identifier leurs besoins en vue de r aliser leurs mandats et leurs objectifs annuels De plus par rapport aux changements qui sont introduits dans l organisation on identifie et on valide les besoins avec le personnel Il y a aussi une d marche qui se fait avec les syndicats de fa on s assurer que le plan de formation leur permet galement d atteindre les objectifs pr vus aux conventions collectives Tout a est arrim avec le cycle de planification g n rale et on regarde les plans de formation qui doivent supporter tout cela R gie r gionale Et cette r gie r gionale souhaite d velopper encore davantage son processus de planification de la formation pour mettre en lien les activit s r alis es avec les valuations de rendement et les cheminements de plans de carri re Ce qui reste identifier en mati re de plans de formation c est toute la dimension de l accompagnement de l individu dans son cheminement de plan de carri re Les plans de
120. documenter les entreprises pour les rendre aptes planifier et organiser la formation et am liorer le support aux entreprises dans les domaines o les besoins sont plus difficiles identifier Plusieurs des formateurs rencontr s se pr occupent surtout des petites entreprises les grandes selon eux forment d j leur personnel Il serait souhaitable que les petites entreprises o les besoins de formation se situent souvent au niveau des comp tences de base puissent b n ficier d un support ou d incitatifs particuliers Permettre aux employ s de participer aux d cisions de formation dans l entreprise Resserrer la Loi en mati re de d penses admissibles La Loi est la fois trop souple parce qu elle admet un tas de d penses comme admissibles et trop coercitive parce que c est une Loi et que ce n est peut tre pas le bon moyen pour d velopper une culture de formation une culture de soci t ducative Resserrer les crit res d agr ment des formateurs pour offrir aux entreprises une meilleure garantie de qualit dans le domaine de la formation La Loi a entra n une prolif ration de formateurs dont la cr dibilit est v rifier 123 Assouplir la Loi en mati re d exigences administratives pour les entreprises S il n y avait que cette Loi ce serait un moindre mal mais il y a tellement de lois de r glements d exigences de rapports et de formulaires a n a pas
121. e accompagner les organismes a semble se r orienter vers a Encourag s par les am liorations qu ils per oivent dans la gestion du Fonds national et par le fait qu on semble s acheminer vers un meilleur soutien aux entreprises certains promoteurs sugg rent m me qu une deuxi me chance leur soit accord e de fa on ce que les projets dont le financement a t ant rieurement refus soient analys s de nouveau dans un contexte plus souple et plus favorable Je pourrais sugg rer quelque chose tant donn que maintenant on peut pr senter les demandes l ann e et qu ils ont encore nos projets entre les mains Ils ne nous les ont pas retourn s Donc ils pourraient les regarder de nouveau ils pourraient toujours les regarder une deuxi me fois et nous aider les am liorer si c est n cessaire 7 6 2 Commentaires et suggestions en regard de probl matiques plus g n rales Une des questions qui pr occupent des promoteurs ayant pr sent des projets au Fonds national de formation de la main d uvre est celle de la provenance des sommes qui constituent le Fonds et qui s accroissent d ann e en ann e Les promoteurs savent que le Fonds national est constitu partir des cotisations des entreprises qui n ont pas consacr 1 de leur masse salariale la formation de leur personnel au cours d une ann e mais ils s interrogent sur les caract ristiques des entreprises cotisantes Ainsi ils se demande
122. e il voulait prendre le 1 et l utiliser sa mani re pour la formation Mais c est important comme employeurs qu on puisse d cider des choix de formation Le syndicat voudrait former des techniciens d clairage mais mon avis c est parce que ce sont ses plus gros cotisants Il y a beaucoup de techniciens d clairage et ils sont tr s bons notre avis ils n ont pas autant besoin de formation que d autres Alors on n est pas d accord Pourtant selon cet employeur les besoins de formation sont l puisqu il ny a pas d cole pour la plupart des m tiers du cin ma a s apprend avec l exp rience en faisant des stages en regardant les autres travailler Mais former des stagiaires co te cher parce que les tarifs sont fix s par convention collective Moi par exemple si je veux former une scripte le syndicat ne me permettra pas de la former sur une production sauf si je la paie plein tarif parce que je mai droit qu une scripte par production Il faudrait qu elle ait le titre d assistante scripte et que je la paie tout de m me 350 jour de tournage pour tre conforme au syndicat Je ne peux pas la payer moins sous pr texte que c est une stagiaire en formation Mais d un autre c t le syndicat ne s occupe pas directement de la formation Alors il y a des besoins de formation mais personne ne s en occupe Et les techniciens syndiqu s ont aussi un certain ge pour beaucoup Et cette
123. e 8 novembre et le 13 d cembre 1999 et en f vrier et mars 2000 L ann e de r f rence pour la planification et l organisation des activit s de formation est l ann e 1998 1 janvier au Les guides d entrevue sont disponibles sur demande 31 d cembre Rappelons que les entreprises ayant une masse salariale de 250 000 499 999 ont t assujetties la Loi en 1998 Il s agit donc de la premi re ann e compl t e de mise en uvre de la Loi La m thodologie utilis e ne permet pas de parler de repr sentativit statistique en vue de g n raliser les r sultats La convergence des informations obtenues aupr s de diff rentes sources et d une r gion l autre tendent toutefois assurer une repr sentativit analytique de l tude Les entrevues ont servi identifier un ventail de pratiques et d opinions relativement aux modalit s d application et aux effets de la Loi Les r sultats du sondage aupr s des employeurs et ventuellement aupr s des employ s permettront pour leur part de quantifier l importance relative de certaines pratiques et opinions CHOIX DES R GIONS Les entrevues ont t r alis es dans six r gions du Qu bec Bas Saint Laurent 01 Qu bec 03 Mauricie 04 Montr al 06 Abitibi T miscamingue 08 et Centre du Qu bec 17 Le choix des r gions s est fait sur la base d une diversit socio conomique et d une diversit dans l offre de formation Pour ten
124. e c est tr s sp cialis Par exemple j ai pay 2 500 S jour personne pour une formation qui a dur cinq jours 8 personnes par classe j esp re du moins que les entreprises de formation sont rentables a a m arr te J en donnerais beaucoup plus si c tait 34 moins cher Mais je ne pense pas que ce soit plus cher qu avant la Loi Cette entreprise existe depuis 1975 gt Opinions sur la Loi et modifications souhait es tant donn que la Loi n a eu que peu ou pas d impacts sur ce groupe d employeurs sauf pour ce qui est de la lourdeur administrative que la plupart constatent dans la comptabilisation des d penses on pourrait penser que la plupart souhaitent l abolir Or ce n est pas le cas Ils sont plus nombreux avoir une opinion globalement positive que n gative de la Loi Leur perception positive s appuie sur le fait que c est bon pour la collectivit qu b coise La Loi permet d veiller les employeurs r sistants aux besoins de formation de leurs employ s C est bon surtout pour les petites entreprises Exploitation foresti re Si on veut que a se fasse une loi c est le meilleur moyen m me si ce n est pas le plus agr able Parce qu il peut arriver que la formation ne fasse pas partie de la culture de l entreprise Divertissement et loisirs Je suis vraiment un d fenseur de cette Loi Les v ux pieux a ne marche pas Puis les cr dits d imp t c est bien beau
125. e conseil qu ils d crivent comme global Ils per oivent leurs responsabilit s comme tant ax es sur le d veloppement des entreprises et la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre rev t d s lors pour eux un caract re plut t instrumental Deuxi mement il leur arrive d apporter de l aide aux entreprises qui entendent pr senter des projets au Fonds national Cette aide porte principalement sur l valuation des besoins de formation la r f rence des organismes de formation et de suivi du d roulement des projets Cependant m me si de fa on g n rale ils reconnaissent que le Fonds national peut tre un outil tr s int ressant la disposition des entreprises ils estiment que celui ci demeure complexe et difficile d acc s aux petites et moyennes entreprises Troisi mement de fa on g n rale ils per oivent que cette Loi a suscit l mergence de nombreux formateurs et qu elle a entra n certaines modifications dans les comportements des services aux entreprises des r seaux publics d enseignement Dans ce nouveau contexte ils sont red finir leur r le d interm diaires entre ces services de formation et les entreprises Par ailleurs ils ne semblent pas surpris outre mesure des difficult s d implantation que peuvent rencontrer les organismes collecteurs Pour eux il s agit dune structure lourde complexe et peu attirante pour les petites et moyennes entreprises Quatri mement c
126. e contexte de mondialisation des march s sont des incitatifs suffisants la formation une loi est superflue 36 Il y a un manque d incitatifs r els la formation On devrait valoriser ceux qui font de la formation de fa on ad quate car elle n est pas rentable n importe quelle condition Si nous laissions aller les lois du march la Loi ne serait pas n cessaire Nous sommes dans une re de connaissances les employeurs doivent croire la formation elle ne doit pas tre per ue comme un mal n cessaire L incitatif le plus fort c est la concurrence Services aux entreprises Des moyens compl mentaires pourraient aussi tre mis en uvre comme l implication de minist res vocation industrielle dans la promotion d outils de gestion susceptibles de rendre les entreprises plus performantes Les minist res vocation industrielle pourraient nous proposer des outils de gestion modernes qu ils ont dans d autres pays et qu il serait int ressant d appliquer ici un peu comme a s est fait pour la formation en PVA productivit et valeur ajout e Un minist re Industrie et Commerce je pense a envoy un groupe de consultants en formation l tranger pour suivre cette formation Ils sont revenus la donner ici C est incitatif et stimulant On doit aller chercher des outils qui nous aident performer Fabrication de produits m talliques Peu d employeurs de ce groupe font des suggestions pour
127. e culture de la formation dans les entreprises du Qu bec ainsi que pour le d veloppement g n ral du Qu bec moyen terme les effets seront tr s positifs M me si son effet devait se r sumer l alphab tisation dans les tr s petites entreprises ce serait d j bien Actuellement la Loi est contraignante pour les plus petites entreprises mais d ici deux ou trois ans ces derni res y trouveront leur profit en devenant plus performantes D autres affirment que la Loi ne comporte aucun inconv nient parce qu moyen et long terme on va se rendre compte que la Loi est une tr s bonne initiative Pour 120 l industrie de la formation en particulier la Loi est un avantage elle serait m me devenue un argument de vente 6 6 2 Inconv nients per us Selon certains la Loi constitue un fardeau pour les entreprises en particulier les plus petites qui n ont pas d exp rience de la formation qui ne savent pas bien reconna tre les besoins de formation propres leur entreprise qui ne connaissent pas bien les services de formation existants ou qui ne croient pas la n cessit d une formation pour leurs employ s De plus ces entreprises n ont pas de structure interne permettant de g rer la formation Dans plusieurs cas la Loi exige d elles des changements trop radicaux et trop soudains pour leur capacit d adaptation D munies elles choisissent souvent de payer le 1 au minist re du Revenu du Qu bec plut
128. e d alourdir les t ches administratives appara t le plus souvent comme le seul effet de la Loi La comptabilisation des d penses c est tr s complexe et tr s lourd Nous avons d nous outiller d un logiciel propos par nos comptables Administration locale La comptabilisation a n cessite presque l ajout d une personne De plus on a d faire l acquisition d un logiciel Formation Plus pour faire les budgets et suivre nos d penses de fa on tre en mesure de produire nos rapports On fait beaucoup de formation et a fait beaucoup de documents Municipalit La comptabilisation des d penses a s av re tr s complexe et tr s lourd Avec le tas de paperasse que a exige nous devons lib rer une personne temps plein pour tenir jour l information sur les d penses R gie r gionale de la sant et des services sociaux Quelques employeurs des secteurs public et parapublic notent tout de m me des effets autres que ceux relatifs la comptabilisation des d penses Un employeur du secteur des administrations locales constate des changements de comportements et d attitudes l gard de la formation dans son organisation D une part cela facilite l approbation des budgets de formation par les lus municipaux Les lus municipaux ici font tr s attention aux d penses ce qui est tr s bien Avec la Loi les directeurs de services et du Service des ressources humaines ont senti pl
129. e d veloppement et l organisation la planification la gestion et le march de la formation Sous un ou plusieurs de ces aspects la Loi a provoqu des changements positifs dans des entreprises Ainsi concernant le d veloppement et l organisation de la formation diff rentes cat gories d interlocuteurs mentionnent que la Loi a provoqu un changement des mentalit s dans certaines entreprises l gard de la formation L entr e en vigueur de la Loi a rendu des employeurs et des employ s plus conscients de l importance de la formation ils en voient davantage les b n fices ce qui a un effet d entra nement sur le d veloppement de la formation De m me des employeurs ont commenc depuis l entr e en vigueur de la Loi investir dans la formation de leur main d uvre alors que d autres parrainent plus de formations qu avant ou d ploient plus d efforts pour s assurer que les formations donn es sont pertinentes et efficaces Enfin des cat gories d employ s qui n avaient pas acc s la formation dans leur entreprise en re oivent maintenant En mati re de planification de la formation des changements positifs sont galement not s par diff rentes cat gories d interlocuteurs Ainsi des employeurs structurent davantage la formation donn e plans de formation analyses de besoins objectifs de r sultats bilans des comp tences conception de formations modulaires adapt es l tat des connaissances de chaque employ
130. e et moyenne entreprise Mais elle ne signifie pas forc ment un accroissement de l int r t des employeurs face la formation Pour le moment ce qu on entend de la part des PME qui t l phonent c est qu elles ont de l argent d penser et ne savent pas trop comment Ce qui est difficile pour les formateurs dans l application de la Loi ce sont les besoins des entreprises qui se r veillent tout coup en fin d ann e avec l urgence de former sous peine de retourner de largent au gouvernement D autres repr sentants des services aux entreprises ne per oivent aucun changement dans la demande de formation et en sont fort d us Au d but a semblait une belle initiative formation structur e qualit reconnaissance de la valeur de la formation partenariat entre l cole et l entreprise a ne s est pas r alis a n a rien chang Les grosses entreprises en font autant mais pas plus qu avant et les petites entreprises paient la taxe 116 Les impacts sont moins importants que pr vus On s attendait tre beaucoup plus sollicit s Quand on va rencontrer un client on n a pas l impression que la Loi 90 y est pour quelque chose On ne sent pas l impact de la Loi 90 sur la d cision des clients de demander de la formation D apr s certains repr sentants du niveau coll gial le seul vrai changement dans la demande est que les entreprises se sont mises faire de la formation l
131. e formation ou de remettre l argent un organisme collecteur qui serait par exemple l association sectorielle qui nuit l entreprise Car au del de l obligation d investir 1 de la masse salariale en formation la Loi en effet pr voit des m canismes qui favorisent l investissement de formation dans l entreprise Mais dans le cas qui nous occupe ces m canismes ne semblent pas pouvoir s appliquer et par cons quent l employeur ne voit pas comment il peut tirer profit de la Loi Et il faut mentionner que dans les entreprises o les pigistes et travailleurs autonomes forment la plus grosse part du personnel la Loi semble poser un probl me d application Certaines entreprises voudraient pourvoir utiliser le 1 pour les travailleurs autonomes plut t que de devoir l utiliser de fa on plus ou moins pertinente pour les employ s permanents ou occasionnels alors que d autres souhaitent que les pigistes ne soient pas compt s comme faisant partie de leur personnel surtout si les conventions collectives qui les lient ces pigistes rendent prohibitifs les co ts de la formation de stagiaires susceptibles d assurer une rel ve C est le cas d crit plus haut Certains employeurs qui ne voient pas de besoins de formation dans l entreprise disent qu ils pr f reraient augmenter les salaires ou les conditions de travail des employ s plut t que de consacrer 1 de leur masse salariale des formations qu ils jugent peu ou pas pertinentes
132. e l int r t de la part de ces derniers pour la formation Lorsque la Loi est arriv e les syndicats ont inform les employ s cela a pu stimuler les employ s la formation En somme bien que plusieurs repr sentants syndicaux mentionnent l existence de clauses conventionn es et de comit s paritaires pour r gler les diff rents aspects des relations de travail ils pr cisent aussi que les comit s paritaires sont rarement d cisionnels sur les questions de la formation en particulier l employeur voulant conserver son droit de d cision sur les activit s de formation et sur les employ s qui en b n ficient Dans plusieurs cas les comit s paritaires ne sont pas consult s et les clauses de la convention collective ayant trait la formation ne s appliquent pas C est crit dans la convention collective mais ce n est pas respect Lorsque la convention collective ne pr voit aucune clause sur la formation des employ s c est l employeur qui d cide de tout dans la plupart des cas Toutefois dans ces cas il arrive fr quemment que l employeur consulte informellement ses employ s sur l une ou l autre des activit s de formation 72 Enfin il semble que l un des principaux freins la participation des employ s aux d cisions de formation soit l attitude de l employeur l gard de la formation c est dire s il accorde ou non de l importance la formation des employ s et s il accepte ou
133. e la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre mars 1999 connaissance et utilisation des organismes collecteurs et des comit s sectoriels connaissance et utilisation des services d Emploi Qu bec Les th mes trait s dans les diff rentes tudes de la strat gie d valuation se rapportent ce canevas ceux ci s ajouteront des volets sp cifiques pour les employ s La strat gie propos e pour la r alisation de l valuation formative de la Loi allie les approches qualitative et quantitative Elle comprend quatre tudes Une tude qualitative r alis e au moyen d entrevues avec les principales cat gories d interlocuteurs en rapport avec l implantation et la mise en application de la Loi Cette tude constitue un pr alable l enqu te par sondage au sens o elle permet de mieux d finir les dimensions de l tude Les entrevues ont permis de recueillir de l information relative la Loi aupr s de plus de 260 personnes dans six r gions du Qu bec soit 54 employeurs du secteur priv entre un et trois repr sentants par employeur 18 employeurs des secteurs public et parapublic 47 repr sentants syndicaux 45 employ s des secteurs priv public et parapublic 16 formateurs et repr sentants d organismes de formation du secteur priv 16 repr sentants de services aux entreprises du secteur public 26 promoteurs du Fonds national de formation de la main d uvre Fonds 38 agents g
134. e la formation par rapport aux besoins de comp tences des employ s le niveau de pr occupation par rapport au d veloppement de l entreprise particuli rement lorsque la personne qui re oit la formation est chef d entreprise le c t pratique de la formation l origine de la demande de formation employeur ou employ le moment de la formation a participation financi re de l employeur la personnalit du formateur la nature de la formation importance accord e la formation Dans certaines entreprises les employ s ont des profils et des cheminements de carri re bien d finis Cela soutient la motivation des personnes l gard de la formation Des organismes but non lucratif offrent de la formation sur une base volontaire Lorsqu elles s y inscrivent les personnes ont une motivation tr s lev e l gard de la formation Les formateurs rencontr s notent une motivation relativement importante des employ s d entreprises l gard de la formation d fray e par l employeur Certains employ s acceptent m me de prendre la formation en dehors de leur temps de travail sans tre r mun r s pour tre plus performants dans leur travail tre ventuellement mieux r mun r s et mieux se positionner sur le march du travail 5 4 CHANGEMENTS PER US DEPUIS L ENTR E EN VIGUEUR DE LA LOI 5 4 1 Dans l offre de formation Dans la majorit des cas les participantes et les participants
135. e les b n fices de la formation Par contre quelques uns constatent des effets b n fiques la Loi a facilit l approbation de budgets de formation entra n une prise de conscience de l importance de la formation permis d largir la formation parrain e de nouvelles cat gories d employ s amen des employeurs se doter d outils plus structur s de comptabilisation et de planification de la formation M me si la plupart des employeurs rencontr s dans les secteurs public et parapublic estiment que la Loi a peu modifi leurs pratiques en mati re de formation plusieurs y voient des avantages pour la collectivit qu b coise et ont une opinion favorable de la Loi Selon ces employeurs la Loi est n cessaire pour faire face la mondialisation des march s et la concurrence elle contribue augmenter la participation des employeurs la formation de leurs employ s beaucoup d employeurs n investiraient pas dans la formation de leurs employ s s il n y avait pas de Loi Les principales suggestions d am liorations concernent l all gement du fardeau administratif qu entra ne la Loi l assouplissement des crit res d agr ment des formateurs la promotion de la formation aupr s des employeurs la prise en consid ration du fait que les secteurs public et parapublic produisent leurs rapports et tablissent leur comptabilit en fonction de l ann e financi re alors que la Loi exige la production de rapports en f
136. e plus certains ne peuvent faire la comparaison avant et apr s la Loi puisqu ils n taient pas l emploi de l entreprise avant l entr e en vigueur de celle ci Cela constitue donc des limites aux l ments pr sent s ci dessous Toutefois parmi les quelques employ s qui se sont prononc s la majorit affirme que la Loi n a pas modifi les pratiques de formation Les employ s disent ne pas recevoir plus ou moins de formation depuis l entr e en vigueur de la Loi 80 4 3 1 Dans la planification de la formation Les changements apport s eu gard la planification de la formation lorsqu il y en a eu proviennent selon les employ s qui se sont prononc s de changements structurels et ne sont pas attribuables l entr e en vigueur de la Loi De fa on g n rale les employ s rencontr s manifestent eux m mes leur sup rieur leurs besoins de formation Quant aux difficult s rencontr es pour planifier la formation elles sont reli es au fait que les op rations ne sont pas planifiables l avance et qu il est difficile de pr voir une date pour la formation qui corresponde la disponibilit du personnel 4 3 2 Dans l organisation de la formation Pour plusieurs employ s rencontr s l entreprise o ils travaillent n a pas de service de formation Certains expliquent cette situation par le fait que leur entreprise est trop petite tandis que d autres trouvent que cela est plut t d au trop grand nombre
137. e sont pas rembours s par l employeur Enfin des attitudes ou des situations personnelles peuvent aussi constituer des freins participer aux activit s de formation Ainsi certains employ s analphab tes ou plus g s sont r ticents suivre de la formation Ils ne souhaitent pas changer leurs habitudes de travail ils ont peur du changement et pour eux la formation est synonyme de changement ventuel Certains ne voient plus l utilit de la formation en raison de leur proximit de la retraite II semble que les travailleurs plus g s sont moins motiv s se former surtout l apprentissage de nouvelles technologies certains estiment qu ils n ont pas besoin de formation a formation exige un effort suppl mentaire qu ils n ont pas le go t de fournir certains croient que l exp rience vaut plus que n importe quelle formation Que ce soit pour participer aux d cisions de formation ou pour participer aux formations elles m mes le lien entre la motivation des employ s et l attitude des dirigeants d entreprises semble plausible Un repr sentant illustre ce lien par l exemple suivant L entreprise a r cemment chang de directeur et ce dernier est favorable la formation ce qui change toute la dynamique de l entreprise par rapport la formation et la d cision cet effet 74 3 6 CAPACIT DE LA LOI AUGMENTER LA PARTICIPATION DES EMPLOYEURS LA FORMATION DE LA MAIN D UVRE 3 6 1
138. e structure organisationnelle compl te on le retrouve dans les secteurs priv et public Les interlocuteurs cl s vis s dans le pr sent chapitre sont les formateurs qui travaillent en mode autonome et les repr sentants d organismes but lucratif et d organismes but non lucratif Sont exclus les formateurs des services de formation internes aux entreprises car ils ont t rencontr s dans le cadre des entrevues avec des employeurs Le contenu des entrevues avec des repr sentants des services aux entreprises relevant des tablissements d enseignement fait l objet du chapitre suivant Emploi Qu bec d tient et met jour une liste compl te des formateurs et des organismes de formation qui ont obtenu leur agr ment conform ment la Loi et au R glement sur l agr ment des services de formation des formateurs et des organismes de formation La liste des formateurs et des organismes de formation indique la r gion de r sidence ainsi que les r gions o interviennent ces derniers Un grand nombre d entre eux r sident dans les r gions m tropolitaines de Qu bec et de Montr al mais sont identifi s comme des formateurs intervenant dans plusieurs r gions Dans ce contexte deux groupes de six huit personnes devaient tre form s dont un Montr al et un Qu bec Id alement chaque groupe devait tre compos de formateurs de repr sentants d organismes de formation but lucratif et de repr sentants d organismes de
139. ec pour la mise en uvre d interventions sectorielles Les actions des comit s sectoriels visent favoriser et consolider le partenariat sur une base sectorielle en collaboration avec les soci t s r gionales et les minist res et organismes gouvernementaux concern s dans le but de permettre une prise en charge par le milieu du d veloppement des facteurs de comp titivit des entreprises et de la main d uvre d un secteur Pour l essentiel ils laborent et mettent jour des diagnostics sectoriels laborent et mettent en uvre des plans d action l intention des entreprises et de la 233 Cette pr sentation des organismes collecteurs est tir e de Emploi Qu bec Guide g n ral Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre 1998 p 22 23 43 main d uvre de leur secteur Conform ment la volont d agir sur les comp tences de la main d uvre par la formation continue de la main d uvre en emploi dans les entreprises de leur secteur les instances sectorielles sont appel es jouer un r le actif dans la mise en uvre de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d oeuvre Peu d employeurs rencontr s connaissent l existence du comit sectoriel de leur secteur Ils se retrouvent dans cinq secteurs d activit diff rents Il faut pr ciser que les comit s sectoriels sont peut tre davantage connus des associations sectorielles que des employeurs priv s et que s
140. ecteurs sont absents puisque l chantillon couvre 23 grands groupes d industries 2 chiffres de la Classification des activit s conomiques du Qu bec alors qu il y en a environ 70 qui couvrent l ensemble des entreprises priv es Le quart des entreprises de l chantillon est syndiqu 26 environ une sur trois a entre 1 et 19 employ s 31 5 ou entre 20 et 49 employ s 29 6 environ une sur quatre compte de 50 99 employ s 24 1 et environ une sur sept plus de 100 employ s 14 8 Le niveau de l emploi est surtout stable 42 6 ou en croissance 33 3 Pour neuf entreprises 16 7 le niveau de l emploi fluctue de fa on importante en fonction du carnet de commandes ou de la saison et pour quatre 7 4 le niveau d emploi est d croissant Toutes les informations dont nous disposions n ont pas fait l objet d une v rification lors de la prise de rendez vous 1 2 CARACT RISTIQUES DE LA FORMATION DANS LES ENTREPRISES CHANTILLONN ES 1 2 1 Planification de la formation Une bonne part des employeurs rencontr s disent avoir un budget r serv la formation Mais une entreprise peut tr s bien affirmer ne pas avoir de budget r serv et parall lement avoir un plan de formation tr s labor ou faire beaucoup de formation Ainsi des employeurs qui estiment ne pas pouvoir survivre sans former leurs employ s ne r servent pas forc ment une portion pr cise du budget cette fin mais payen
141. eerttertreesrtrrttrrrteerrresrr rrr rrrreene Go oncl Sio Msni rne e a E T T N EA EEN CHAPITRE 7 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES PROMOTEURS DU FONDS NATIONAL DE FORMATION DE LA MAIN D UVRE irreeennnnns 7 1 Portrait d ensemble des promoteurs du FNFMO rencontr s 7 2 Caract ristiques des entreprises et efforts consacr s la Lelani ako naen E E E A 7 2 1 Caract ristiques des entreprises ssessserereereesrtrrttrrrrersrrrr renne 7 2 2 Efforts consacr s la formation esnaeannnnnnenoneeennnenineensennnrenneenne 7 3 Connaissance du FNFMO et de ses orientations 7 4 Projets pr sent s au FNFMO 7 4 1 Besoins de formation l origine des projets ssssssseereneeeeeeeene 7 4 2 Efforts consacr s la pr paration des projets 7 4 3 Appr ciation des communications avec Emploi Qu bec 7 5 R actions l annonce du refus ou de l acceptation des projets 7 5 1 Opinions et r actions des promoteurs dont les projets ont t TOTUS S 54 8r eau e lues eee TO ra aa Lorrore ren mit fermet romane A 7 5 2 Opinions et r actions des promoteurs dont les projets ont t ACCOPI S e reei nae Ee A eme r a EE sert rer re et ali RNte t s e th ete saved 7 5 3 Impacts des TOUS in une nan er 7 6 Suggestions et commentaires des promoteurs s tant adress s au Fonds national de formation de la main d uvre 7 6 1 Commentaires
142. eignement les services aux entreprises offrent des services qui tentent de r pondre aux besoins de la plupart des entreprises tous secteurs industriels confondus Il s agit respectivement des domaines suivants au niveau secondaire informatique robotique bureautique gestion de personnel au niveau coll gial administration informatique bureautique langues sant et s curit au travail formation de formateurs au niveau universitaire sciences de gestion gestion de projet gestion de conflit gestion du stress gestion financi re gestion des ressources humaines Autrement les entreprises demandent des formations selon leur secteur d activit conomique propre comme par exemple dans les secteurs suivants au niveau secondaire hydraulique m tallurgie m canique au niveau coll gial m canique d entretien lectrotechnique dans le domaine des automates programmables production photonique techniques physiques gestion des ressources humaines connaissances de base dans le domaine o les personnes travaillent au niveau universitaire sant g nie d ontologie Il ressort des donn es recueillies aupr s des services aux entreprises que la formation la plus souvent demand e porte sur les nouvelles technologies les domaines de formation demand s par les employeurs de certains secteurs ont trait l instrumentation et au contr le des logiciels de production certains s
143. emande du temps pour la saisie de donn es et le rapport de fin d ann e est lourd porter On a informatis mais la saisie est longue et c est une t che qui s ajoute aux autres Dans le cadre de la Loi et des r glements aff rents les obligations administratives des employeurs sont les suivantes 10 la d claration annuelle au minist re du Revenu du Qu bec MRQ concernant l investissement que l employeur est tenu de r aliser en mati re de d veloppement de la formation de la main d uvre l ensemble des pi ces justificatives qui permettent de rendre compte au MRQ des formations dispens es et des d penses effectu es un registre de pr sence des employ s incluant les noms des employ s le temps consacr la formation le salaire horaire des employ s form s ainsi que les factures contrats re us etc relativement aux formations donn es pour les employeurs qui se pr valent de l article 6 4 de la Loi et qui ont mis sur pied un comit de formation employeurs employ s une preuve de la constitution du comit un formulaire envoy Emploi Qu bec contenant des informations g n rales sur les moyens utilis s par les employeurs pour rencontrer leur obligation l gale et sur les cat gories d employ s ayant t form s pendant l ann e Commentaire de l valuateur on peut soulever l hypoth se que ce ne sont pas seulement ces exigences elles m mes qui provoquent les r actions n gatives
144. ement aux entreprises visit es qui ont tir profit de la Loi Ainsi cette entreprise de transformation des aliments qui mentionne comme facteur d clencheur les exigences du march elle n est pas franchis e et n a pas de programme de formation planifi par le franchiseur de sorte qu une fois la certification HACEEP obtenue l employeur ne voit pas bien quel besoin de formation il pourra r pondre Les changements technologiques sont peu fr quents Quand la machinerie change c est pour am liorer les conditions de sant et de s curit all ger les charges diminuer le temps de travail ou rendre les quipements plus ergonomiques a g n re peu de nouveaux besoins de formation Il pourrait tre difficile dans l avenir d investir 1 en formation compte tenu des qualifications requises pour la majorit des employ s des journaliers Une minorit d employeurs de ce groupe estiment que la formation produit les r sultats attendus alors que c est le cas de la plupart des employeurs qui ont tir profit de la Loi ou qui ont peu modifi leurs pratiques la suite de l adoption de la Loi Les attentes sont surtout d augmenter l efficacit la performance et l autonomie des employ s de fid liser les employ s d am liorer le climat de travail de diminuer le nombre d accidents de travail et d am liorer la gestion Les raisons pour lesquelles la formation ne r pond pas aux attentes sont principalement de deux ordres
145. ement une valuation qui permet de qualifier la personne pour l exercice d une t che ou d une fonction de travail s curit normes de m tiers exigences de distributeurs de produits etc Dans ce cas l valuation est d j incluse dans la formation et n a pas tre d velopp e avec l employeur Les organismes caract re sectoriel ou vocationnel offrent souvent des formations dont le contenu est d j d velopp en collaboration avec des gens de l industrie Les cours sont propos s annuellement et les diff rents employeurs y inscrivent leurs employ s au besoin Il leur arrive aussi d offrir des formations sur mesure d velopp es partir du contenu d une formation existante adapt e aux besoins particuliers d un employeur ou d un groupe d employeurs Lorsque la demande est moins bien cern e les organismes de formation peuvent intervenir d s l analyse de besoin qu ils r alisent le plus souvent avec l employeur Pour d autres formateurs ou organismes de formation l offre de service est tr s personnalis e On analyse le besoin avec un repr sentant de l employeur on pose un diagnostic de l tat des comp tences des employ s on monte un projet de formation qui est pr sent l entreprise et cette derni re choisit parmi les options possibles Certains donnent un service cl s en main et une sorte de garantie de service apr s vente qui se concr tise par une pr sence sur demande de l organisme au cou
146. ence R gie r gionale de la sant et des services sociaux Dans notre organisation il ny a que des inconv nients Mais dans d autres entreprises en p riode de coupures a prot ge les budgets de formation Centre hospitalier a La r partition des budgets de formation entre cat gories de personnel et l int rieur de ces cat gories est laiss e au choix de l employeur La Loi ne comporte aucune clause ce sujet et s il s av re que les budgets sont r partis quitablement comme le souhaite notre interlocuteur c est la cons quence d un choix de l employeur et non de l adoption de la Loi 59 Dans notre entreprise on n en a pas besoin Mais personnellement je pense que c est bon pour d autres entreprises qui ne feraient rien sans a Les avantages sont sup rieurs CLSC Les suggestions d am liorations vont de pair avec les inconv nients per us de la Loi Comme le principal inconv nient et pour beaucoup d employeurs le seul est la paperasse beaucoup d employeurs proposent d all ger le fardeau administratif Toutefois outre la suggestion d exclure de l obligation l gale les entreprises qui consacrent depuis plusieurs ann es plus de 1 de leur masse salariale en formation et qui peuvent le d montrer il y a peu de suggestions concr tes pour all ger ce fardeau administratif Il faudrait donner du r pit ceux qui d passent le 1 chaque ann e Municipalit
147. enses de formation En l absence d informations administratives plus d taill es et en l absence des points de vue d EQ et du MRQ sur ce cas pr cis nous ne pouvons valuer si cet employeur serait victime d un manque de communication et d harmonisation entre deux organismes gouvernementaux diff rents Selon cet employeur il y a une distance entre ce que dit EQ et le Revenu et si tel est le cas il y aurait lieu de proc der une harmonisation dans l interpr tation de la Loi Le cr dit d imp t est consid r comme le moyen de remplacement le plus pertinent pour un certain nombre La formule du cr dit d imp t me convenait mieux personnellement mais a n amenait pas la m me motivation faire de la formation pour l ensemble des entreprises du Qu bec Exploitation foresti re Des cr dits d imp t Entrepreneurs sp cialis s Cet employeur estime par ailleurs qu il y a plus d avantages que d inconv nients la Loi m me s il pr f rerait la formule des cr dits d imp t Le cr dit d imp t tait plus profitable a compense pour ce qu on paie pour d autres m me nos imp ts Industrie des aliments Le cr dit d imp t a c tait bien Les entreprises sont alors incit es faire de la formation celles qui n en font pas n ont pas de cr dits d imp t mais au moins on n oblige pas les employeurs en faire Mat riel de transport Pour certains la concurrence et l
148. ent principalement de promoteurs dont les projets ont t refus s Le probl me avec le Fonds national c est qu on ne peut pas parler personne C est a la principale lacune Quant on re oit de la correspondance du Fonds national il n y a m me pas de num ro de t l phone La frustration dans a c est d essayer d avoir de l information et puis tu n en as jamais Emploi Qu bec il ny a personne qui va te r pondre parce qu ils sont plus ou moins au courant du programme Le comit de s lection semble tr s occulte on ne sait pas c est qui J ai trouv regrettable de n avoir personne qui m informer discuter essayer de voir si je saisis bien J ai trouv a extr mement difficile On s est aper u qu on n avait pas la m me interpr tation des mots et que c tait toute une bataille L accus de r ception j ai trouv a une faiblesse une esp ce d adresse fant me j ai trouv a tr s d testable Je ne comprends pas pourquoi c est pas plus clair que a 7 5 R ACTIONS L ANNONCE DU REFUS OU DE L ACCEPTATION DES PROJETS Le guide pour la pr sentation d une demande de subvention pr cise aux promoteurs ventuels le type de traitement auquel sera soumise chacune des demandes de subventions adress es au Fonds national de d veloppement de la main d uvre Ainsi au plus tard huit jours suivant la r ception de la demande Emploi Qu bec doit accuser r ception du projet du promoteur
149. ent du gouvernement dans le financement de la formation la Loi tant le plus r cent l ment de ce d sengagement selon eux Ce que l on fait davantage maintenant c est de d velopper des programmes de formation en r ponse des besoins sp cifiques d entreprises qui ont des probl mes de p nurie de main d uvre dans des domaines assez pointus Les entreprises participent la promotion du programme au recrutement et la s lection des candidats elles sont tr s impliqu es Ce type d activit s est en hausse a s adresse aux employ s sans emploi ou qui veulent changer d emploi mais ne sont pas d j l emploi de ces entreprises C est nouveau comme style d activit et comme type de relation avec les entreprises Les interlocuteurs rencontr s dans cette r gion font l analyse des facteurs qui ont entra n la transformation du service aux entreprises L av nement de la Loi 90 est pour beaucoup dans cette volution au cours des derni res ann es parce qu on a t moins favoris comme organismes publics de formation Le march s est ouvert on tait un formateur parmi tant d autres Les entreprises sont devenues aussi plus exigeantes parce que maintenant elles paient pour la formation Nous on est un peu contre courant dans la mesure o on fait partie d une structure publique qui met du temps r agir et qui est lourde on se le fait dire par les entreprises On est dans un syst me qui
150. entreprise ou ailleurs sont les suivants avoir une comp tence dans le secteur de l entreprise cliente avoir une comp tence en formation en entreprise avoir une pratique cautionn e par une entit cr dible faire l objet d une valuation p riodique de sa pratique en formation Si ces crit res ne font pas partie du R glement c est que ce dernier selon lui comporte de graves lacunes Un repr sentant du niveau universitaire estime que le soutien apport par Emploi Qu bec aux formateurs et aux organismes de formation est insuffisant et que la situation pourrait tre am lior e par un partenariat appropri entre les principaux intervenants entreprises formateurs et Emploi Qu bec 6 5 2 Fonds national de formation de la main d oeuvre Les services aux entreprises des trois niveaux d enseignement m connaissent de mani re g n rale le Fonds national de formation de la main d uvre et sa raison d tre De plus ils expriment une certaine m fiance l gard de la gestion de ce Fonds par le gouvernement On conteste la pertinence que les sommes vers es soient g r es au niveau national et on d nonce l absence de d centralisation des budgets au niveau r gional pour que chaque r gion b n ficie directement des sommes vers es par les entreprises de la r gion 118 Les services aux entreprises du coll gial sont relativement peu actifs dans la pr paration et la r alisation de projets de forma
151. eprises qui s adressent eux pour obtenir des informations quant l agr ment des formateurs avec lesquels ils entendent transiger ainsi que l augmentation du nombre de formateurs priv s qui d sirent se faire conseiller quant la marche suivre pour que leurs clients soient en mesure de t moigner ad quatement des services qui leur auront t rendus pi ces laisser aux entreprises contrats factures listes de pr sences attestations de participation ou de qualifications et autres Parall lement leur travail aupr s des formateurs priv s plusieurs conseillers des services aux entreprises d Emploi Qu bec ont t conduits r actualiser ou d velopper de nouvelles relations avec certains services aux entreprises des r seaux publics d enseignement qui apr s une p riode de repli semblent maintenant s orienter 36 37 Cette liste leur a t fournie r cemment Les employeurs peuvent recourir aux services d un formateur public d un formateur ou d un organisme priv de formation agr s ou encore ils peuvent demander un agr ment pour un service de formation interne 145 vers des approches beaucoup plus proactives en vue d occuper de nouveau un terrain significatif dans le domaine de la formation sur mesure l intention des entreprises Dans ce contexte il arrive que les conseillers aux entreprises d Emploi Qu bec soient sollicit s par ces services ou regroupements de services aux entreprises
152. ernant la formation cet effet leur principale suggestion est la formation de comit s paritaires d cisionnels dans les entreprises et cela afin d assurer une formation de qualit et le respect de l esprit de la Loi 17 CHAPITRE 4 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES EMPLOY S Ce chapitre rend compte des entrevues individuelles ou de groupe r alis es avec les employ s dans diff rentes r gions du Qu bec Les employ s ont t cibl s comme interlocuteurs cl s en raison de leur r le premier eu gard la formation dans leur milieu de travail Les r sultats des entrevues avec les employ s doivent tre interpr t s avec certaines r serves D une part les employ s qui ont accept de participer l tude ont t cibl s partir des entreprises ayant galement particip l valuation Les rencontres impliquaient donc l accord pr alable de l employeur en plus bien s r comme dans tous les autres cas l accord des participants eux m mes D autre part de fa on g n rale l employeur ne leur communique pas d informations quant l allocation des sommes consacr es la formation dans leur entreprise dans le cadre du 1 Enfin bon nombre d entre eux peuvent difficilement t moigner des effets de la Loi dans leur entreprise soit parce qu ils ne la connaissent pas soit plus fr quemment parce qu ils ne peuvent comparer la situation avant et apr s la Loi puisqu ils n taient pas l emploi de l entreprise ava
153. ertains le plus gros du volume de la client le se retrouve Qu bec et Montr al alors que pour d autres la client le se retrouve essentiellement dans les r gions p riph riques 5 2 2 Tarification des services De mani re g n rale le co t de la formation est tabli sur une base quotidienne en ce qui a trait aux honoraires du formateur auxquels s ajoutent les co ts de location de salles et de mat riel ainsi que les frais de s jour et de d placement s il y a lieu Les tarifs en vigueur dans les organismes publics de formation servent de r f rence pour fixer les prix du secteur priv Les principaux aspects qui interviennent dans la d termination des co ts de formation sont les suivants l importance de la recherche faire pour d velopper un contenu de formation ou pour adapter une formation existante le volume de personnes former la dur e de la formation Les organismes caract re associatif proposent leur client le des prix fix s l avance pr f rentiels pour leurs membres et plein tarif pour les autres D autres organismes particuli rement ceux but non lucratif d terminent le co t des formations partir des co ts r els location des salles de conf rence honoraires et frais de d placement du conf rencier Selon la situation de l organisme de formation dans le march certains tentent d tre comp titifs en proposant un prix un peu plus bas que les comp titeur
154. ervices aux entreprises d plorent une baisse dans le d veloppement de formations sur mesure alors qu elles peuvent tre d velopp es dans des domaines vari s l offre de formation des services aux entreprises de niveau secondaire est plus diversifi e que celle de niveau coll gial et cette offre concorde avec la diversit des programmes d enseignement 6 2 4 Relation avec l entreprise pour l organisation de la formation Dans certains cas l entreprise conna t le besoin de formation de son personnel le service aux entreprises est alors appel dispenser la formation qui correspond aux besoins On leur offre un service d identification des besoins mais je dirais qu 90 les employeurs arrivent avec une demande pr cise lls savent o les employ s ont une faiblesse Et si on leur offre de faire une analyse plus globale en fonction d un d veloppement strat gique les PME sont 109 rarement pr tes a Ils sont dans l action il faut que a bouge Eux ils font la demande et nous on fournit le service cl s en main Dans d autres cas la relation de collaboration est plus troite et plus dynamique au sens o l entreprise prend une part plus active chacune des tapes du d veloppement de la formation Les services aux entreprises analysent les besoins de formation du personnel et soumettent aux autorit s un plan d intervention Ils participent si requis au d veloppement du contenu de for
155. es changements majeurs dans l organisation de leur service et dans la mise en march du produit On a am lior tout le syst me de vente Tout le monde a son ordinateur La gestion ne se fait plus par territoire mais par liste de clients On a am lior le r seautage d information En un mot on a augment la vitesse de traitement On a aussi nettement am lior la capacit en gestion vente et en service apr s vente On a d velopp la banque de formateurs priv s Ainsi en 1997 80 des formateurs taient des enseignants de la commission scolaire Maintenant c est 60 de formateurs priv s et 40 d enseignants de la commission scolaire De plus on garantit la formation Si a ne fait pas l affaire on recommence nos frais a a nous a ouvert beaucoup de march s 114 D autres estiment que la Loi a pouss leur organisation raffiner et am liorer leur valuation des besoins de formation Au niveau coll gial des repr sentants des services aux entreprises mentionnent que la Loi les a amen s d velopper un nouvel outil de gestion de la formation en raison de la quantit astronomique de papier produire D autres mentionnent que leur offre de service s est modifi e dans la mesure o leur service fait de la formation aupr s de formateurs internes des entreprises ce qu il ne faisait pas auparavant Dans une r gion le service a pris une orientation diff rente depuis le d sengagem
156. es cas l adh sion de nouveaux membres vient du membre lui m me qui recherche les avantages offerts par l organisme Dans ce cadre pr cis l organisme dessert diff rentes r gions et les co ts sont relativement uniformes L analyse de besoins se fait au moyen d un sondage annuel Un bulletin mensuel achemin par courrier lectronique ou par la poste permet d offrir les produits et le calendrier de formation La publicit dans les m dias est parfois utilis e mais on s accorde pour dire que ce n est pas une strat gie rentable court terme 87 Certains organismes croient que le marketing des produits de formation ne doit pas tre laiss entre les mains des formateurs qui n ont pas forc ment les comp tences requises 5 2 OFFRE DE SERVICE AUX ENTREPRISES PAR LES SERVICES DE FORMATION DE L TUDE 5 2 1 Secteurs d activit conomique et r gions desservies Leurs domaines d intervention am nent les participants intervenir aupr s d entreprises de diff rents secteurs industriels et de diff rentes tailles incluant celles des secteurs public et parapublic ainsi que les organisations gouvernementales des diff rents niveaux S ils interviennent dans des domaines relativement sp cialis s ces sp cialit s se retrouvent dans un large ventail de secteurs d activit conomique La plupart des participants interviennent dans diff rentes r gions du Qu bec bien que quelques uns interviennent aussi l tranger Pour c
157. es de donner le 1 de la masse salariale au MRQ si le seuil de d penses en formation n est pas atteint les employeurs ne devraient pas tre oblig s de faire de la formation dans les cas o elle n est pas n cessaire ou tr s difficile r aliser dans certaines circonstances ou certains moments dans certaines circonstances la Loi peut nuire la production 4 6 3 Suggestions pour am liorer la performance Les quelques suggestions formul es par les employ s afin d am liorer la Loi sont favoriser le d veloppement de la formation distance modifier la Loi dans le sens d une exemption fiscale inciter le gouvernement joindre ses efforts ceux de l entreprise en investissant lui aussi dans la formation des employ s pouvoir justifier une partie plus importante du temps consacr l encadrement d autres employ s dans les d penses admissibles au 1 xiger plus que 1 de la masse salariale pour la formation Un point faible est le taux impos 1 ce n est pas assez ce n est qu un d but On souhaiterait pouvoir justifier une partie plus importante du temps consacr l encadrement d autres employ s dans les d penses admissibles au 1 Dans un domaine comme le n tre il ny a pas de formation initiale et la formation sur le tas est tr s longue Pour am liorer les effets de la Loi il faut d abord cr er l habitude de dispenser de la formation dans les entrep
158. es difficult s et ces derni res dans beaucoup de cas ont t solutionn es gt Opinions sur la Loi et modifications souhait es Les employeurs rencontr s qui tirent profit de la Loi la consid rent comme pertinente et ne souhaitent pas qu elle soit abolie On pouvait s y attendre puisque malgr les inconv nients administratifs ces employeurs constatent les b n fices de la Loi dans leur entreprise Parall lement les employeurs qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi ont de fa on g n rale une opinion n gative de la Loi du moins quant sa pertinence pour leur secteur d activit Quelques uns souhaitent qu elle soit abolie et un bon nombre souhaitent tout au moins que leur secteur d activit en soit exempt J aimerais qu elle soit abolie dans notre secteur Textile La Loi ne devrait pas s appliquer aux restaurateurs Restauration Ce n est pas logique de mettre tout le monde dans la m me r alit pour l application de la Loi Il faudrait qu il y ait des cat gories de compagnies par exemple selon la taille le secteur d activit les besoins de formation ou la nature des activit s Communications 28 En g n ral c est bon parce que a force les entreprises investir en formation Mais ce n est pas adapt au secteur culturel et aux organisations sans but lucratif Secteur culturel On dirait que le gouvernement ne s est pas assez demand qui devr
159. es employ s d une m me cat gorie soit que la formation tait obligatoire dans le cas de changements technologiques ou organisationnels de d marche d accr ditation ou de formations dispens es dans le cadre d un contrat de franchise Certains employeurs rencontr s n ont form qu une cat gorie de personnel en 1998 1999 et dans ces entreprises la cat gorie form e a t dans la moiti des cas celle des techniciens et des professionnels Certains autres ont form deux cat gories de personnel production bureau production gestion bureau gestion nouveaux venus gestion Tr s peu ont form des stagiaires et une seule entreprise n a form que des stagiaires Activit s de formation Par ordre de fr quence et de fa on non exclusive pour la plupart les employeurs rencontr s ont offert en 1998 1999 de l entra nement la t che de l adaptation de nouvelles technologies nouveaux quipements nouveaux proc d s de fabrication de la formation en bureautique c est dire sur des logiciels de traitement de texte comptabilit bases de donn es de la formation en gestion de la formation pour r pondre des exigences de march certifications ISO productivit et valeur ajout e PVA HACCEP ou aux exigences de franchiseurs ou de corporations professionnelles Les employeurs rencontr s sont moins nombreux avoir pay des formations en d veloppement professionnel surtout de l anglais mais auss
160. es employeurs rencontr s 1 2 Caract ristiques de la formation dans les entreprises chantillonn s 25 5srsirsssi nitinesrdesntuennimgesteosnndautiiieegnnse 1 2 1 Planification de la formation 1 2 2 Organisation de la formation 1 3 Changements per us dans les entreprises visit es 2 1 3 1 Alourdissement et accroissement des t ches administratives 1 3 2 Effets diff renci s de la Loi chez les employeurs rencontr s 1 4 Encadrement et support gouvernemental 1 4 1 Utilisation et appr ciation des services 1 4 2 Utilisation et appr ciation des guides 1 4 3 Motifs de satisfaction 1 4 4 Motifs d insatisfaction et modifications souhait es 1 5 Connaissance par les employeurs des m canismes pr vus dans la Loi pour faciliter les investissements en formation 1 5 1 Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO 1 5 2 Organismes collecteurs ss nantais donnes 1 6 Connaissance et utilisation des services des comit s sectoriels CONCUSSA Tere errar eieh a aeaa eana e aaa SEE eee es notant even aa aa aina dnain CHAPITRE 2R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES EMPLOYEURS DES SECTEURS 2 1 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 3 2 3 2 4 2 4 1 2 4 2 2 4 3 2 5 2 5 1 2 5 2 PUBLIC ET PARAPUBLIC nssssnsnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnmnnn Portrait d ensemble des emp
161. es services aux entreprises du niveau secondaire qui connaissent et ont d velopp des liens avec les comit s sectoriels Il y en a quelques uns du niveau coll gial et aucun du niveau universitaire Selon des formateurs de niveau secondaire la relation avec les comit s sectoriels leur permet d identifier des besoins de main d uvre et devient d s lors une source de mandats et de contrats Afin de d velopper les relations entre le monde de l ducation et celui de l industrie on commence introduire des repr sentants du milieu de l ducation dans les activit s des comit s sectoriels Ceux qui ont des exp riences de collaboration avec les comit s que ce soit au niveau secondaire ou coll gial se disent tr s satisfaits des r sultats de ces collaborations 6 6 PERTINENCE DE LA LOI Il ressort de l ensemble des entrevues que de fa on g n rale la Loi comporte plus d avantages potentiels que d inconv nients C est un moyen qui appara t pertinent dont on approuve l esprit et l objectif mais il importe d en modifier certaines modalit s pour le rendre plus efficace 6 6 1 Avantages per us La Loi est per ue par certains repr sentants comme un incitatif pour les entreprises faire de la formation Elle aurait contribu un rapprochement entre le monde de la formation et celui des entreprises Il s agit d un point de d part n cessaire La Loi est un pas dans la bonne direction pour le d veloppement d un
162. estionnent quant aux cons quences possibles d une ventuelle r gionalisation du Fonds national D une part certains craignent qu une r gionalisation du Fonds en vienne occasionner un effritement de sa vocation premi re c est dire la formation au profit d une utilisation des fins de d veloppement r gional Une de mes craintes c est que le Fonds soit utilis d autres fins que celles pour lesquelles il a t constitu de la formation du d veloppement d outils de la formation dans l entreprise Parce qu il y a beaucoup d argent il y en a qui veulent l utiliser pour faire du d veloppement r gional Il y a un minist re du d veloppement r gional qu il s en occupe Il ne faut pas aller chercher largent des entreprises pour faire du d veloppement r gional Par ailleurs un repr sentant d un comit sectoriel dit prouver des difficult s concevoir une harmonisation des pr occupations r gionales et des priorit s sectorielles C est s r qu il y a une antith se entre les secteurs et les r gions Le Fonds doit continuer offrir des projets compagnie par compagnie Le probl me avec les secteurs d activit conomique c est que dans les r gions on n est pas toujours privil gi r f rence aux plans d action r gionaux d Emploi Qu bec Pour un comit sectoriel c est une m chante gal re d embarquer dans des priorit s r gionales CONCLUSION Rappelons au d part que les 26
163. et la polyvalence des employ s Une bonne partie des employeurs de ce groupe disent n avoir aucune difficult comptabiliser les d penses de formation non plus qu planifier ou organiser les formations Un bon nombre d employeurs ont eu du mal comptabiliser les d penses au d but de l implantation de la Loi mais ils se sont dot s d outils de comptabilisation des d penses qui les satisfont La principale difficult mentionn e dans la comptabilisation des d penses est la lourdeur impos e par la Loi cet gard On estime que la Loi alourdit les t ches administratives qu il y a trop de paperasse et ce m me parmi les employeurs qui ont trouv une solution leurs probl mes Toutefois comme les employeurs de ce groupe tirent profit de la Loi ils mettent moins l accent sur cet aspect bureaucratique de la Loi que les autres employeurs La principale difficult mentionn e dans la planification des formations est de pr voir les op rations de l entreprise Il y a beaucoup d impr vus aussi il appara t difficile pour certains employeurs rencontr s de pr voir l avance quelles formations seront donn es et la part du budget leur consacrer L organisation de la formation appara t probl matique pour un plus grand nombre d employeurs que la comptabilisation des d penses ou la planification des formations La difficult majeure est de trouver les formations pertinentes et de bon
164. et les exigences des march s besoins de formation pour l utilisation de nouveaux logiciels ou de nouveaux quipements besoins de formation pour favoriser le maintien en emploi et la mobilit de la main d uvre besoins de formation du personnel nouvellement embauch et besoins de formation pour continuer demeurer concurrentiels 7 2 2 Efforts consacr s la formation Peu importe les secteurs d activit conomiques auxquels ils s identifient et nonobstant que les projets pr sent s au Fonds national aient t accept s ou refus s les promoteurs employeurs rencontr s en groupes de discussion d clarent tous consacrer au moins l quivalent de 1 de leur masse salariale la formation de leur personnel Bien que les habitudes de certains d entre eux de comptabiliser leurs d penses de formation d coulent de l obligation qui leur est impos e par la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre il demeure que la grande majorit des promoteurs rencontr s reconnaissait bien avant la mise en place de la Loi l importance sinon la n cessit de dispenser de la formation leur personnel L ensemble des contenus de formation est dispens de fa on continue depuis plusieurs ann es entretien pr ventif lois des coop ratives r les et responsabilit s d un conseil d administration Secteur coop ratif On a toujours dispens de la formation pour permettre notre personnel de s adap
165. et suggestions en regard de la gestion administrative du Fonds national de formation de la main d oeuvre id es 7 6 2 Commentaires et suggestions en regard de probl matiques plus G n rales ie nn nt ne En nn nt tease GOnCIlUSION trees een net rennes ns Penn enter NL ant CHAPITRE 8R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES AGENTS GOUVERNEMENTAUX 8 1 8 2 8 2 1 8 2 2 8 2 3 8 2 4 8 3 Portrait d ensemble des agents gouvernementaux T NCONLF S 255 22r0eseverare concentre nan DO Neues Eba menus ere tete ace ES Implication des agents gouvernementaux d Emploi Qu bec en regard de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre saasssennnsnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnna Encadrement administratif de la Loi Encadrement de la participation des employeurs Probl matique des formateurs et des organismes de formation Probl matique des organismes collecteurs sssssessseeseeerrrerrreee Recours au Fonds national de formation de la main d uvre Vi 8 3 1 Entreprises qui pr sentent des projets au FNFMO aaanaaaaaaeaaaaa 8 3 2 Entreprises qui pr sentent peu ou pas de projets au FNFMO 8 3 3 Entreprises qui cotisent au minist re du Revenu 8 4 Gestion du Fonds national de formation de la main d uvre 8 4 1 Quelques rappels ani E E E a 8 4 2 Commentaires et suggestions des agents d Emploi Qu bec En TEJIOM niera T a T A A Gontl Sio
166. eu modifi leurs pratiques plusieurs y voient des avantages pour la collectivit qu b coise Ce n est pas pertinent dans une organisation comme la n tre mais la Loi peut tre un moyen ad quat dans la mesure o les formations sont r parties quitablement entre les diverses cat gories de personnel et que chaque employ y a droit MRC Pour une organisation comme la n tre la Loi nest pas un moyen ad quat mais elle a contribu augmenter l engagement des entreprises l gard de la formation a leur a donn l impulsion n cessaire pour amorcer des activit s de formation dans leur entreprise C est encourageant aussi de constater la prise de position officielle du gouvernement vis vis de la formation Et la Loi a permis de d velopper une meilleure structure un cadre de r f rence commun pour la formation l chelle du Qu bec Commission scolaire Concernant la nature des d penses admissibles on a fait appel l intelligence on a laiss une grande marge de man uvre aux employeurs Commission scolaire Si les employeurs veulent prendre le virage de la mondialisation ils n auront pas le choix de faire de la formation Ils ne devraient pas avoir droit des subventions pour faire de la formation Commission scolaire Dans la pratique pour nous a n a rien chang Mais c est une Loi qui est n cessaire dans le cadre de la mondialisation des march s et de la concurr
167. eur s il y a lieu les frais de location de locaux et d quipement l tablissement d enseignement s il y a lieu Le co t d une formation d pendrait donc de la demande de l entreprise selon que la formation requise est d j standardis e ou qu elle doit tre d velopp e selon le lieu de la formation dispenser par rapport au site du service aux entreprises Certains repr sentants mentionnent qu un tarif horaire fixe est souvent un taux moyen et qu il ne rend pas compte des diff rences de co ts entre les formations plus acad miques et celles de domaines plus pointus Les taux horaires semblent plus lev s au niveau universitaire soit environ 100 contre 70 ou 80 au secondaire et au coll gial Certains repr sentants de ce niveau disent s ajuster la capacit de payer de certaines client les ils sont galement en situation de forte concurrence les uns avec les autres ce qui a pour effet de r duire leur marge de profit Des repr sentants indiquent qu une l g re augmentation des tarifs a peut tre accompagn l entr e en vigueur de la Loi mais que la tarification s est rapidement stabilis e et standardis e pour l ensemble des formateurs Ces changements ne 108 seraient pas attribuables la Loi mais plut t un ensemble de facteurs comme l augmentation des besoins en nouvelles technologies dans les entreprises par exemple 6 2 3 Domaines de formation offerts tous les niveaux d ens
168. eux structur e l employeur rembourse des frais pour un ventail plus large de formations certaines cat gories de personnel ont maintenant acc s ou davantage acc s la formation d autres qui constatent des effets non d sir s le 1 est devenu un seuil ne pas d passer pour des employeurs et la formation a diminu en cons quence ou l employeur a d cid de consacrer le 1 former plus d employ s mais en dehors des heures r guli res de travail et d autres enfin qui ne voient pas d effets tangibles la formation re ue s inscrit dans le cadre d une convention collective qui existe souvent depuis plusieurs ann es et le 1 est comptabilis dans les sommes r serv es la formation d j conventionn e l employeur pr f re donner le 1 au minist re du Revenu du Qu bec plut t que de l investir en formation l employeur consacre le 1 des frais de colloques congr s et autres formations au b n fice des cadres de l entreprise La plupart des repr sentants syndicaux rencontr s consid rent que la Loi est un outil privil gi pour augmenter la participation des employeurs la formation des employ s En m me temps ils sont nombreux exprimer un sentiment d insatisfaction eu gard au peu de place qui leur est accord dans la participation aux d cisions Selon plusieurs d entre eux la condition essentielle pour l atteinte des objectifs de la Loi est la participation des employ s aux d cisions conc
169. evrait avoir une pr occupation de mesurer les effets de la formation a am liorerait de beaucoup la cr dibilit de la formation et a convaincrait les gens que c est un investissement et non une d pense Une contrainte consid r e comme normale est galement mentionn e il s agit des conflits entre les temps de production et les temps de formation Une autre difficult r f re la qualit et au caract re unilat ral de l analyse de besoins La difficult la plus importante c est qu en g n ral il n y a pas de comit s de formation dans les entreprises Les d cisions relatives la formation sont fond es sur tout et rien il ny a pas d analyse de besoins pas plus dans le secteur public que dans le secteur priv Il y a le jugement du boss fond sur l autorit et pas sur une analyse s rieuse des besoins Des repr sentants du niveau universitaire soulignent un probl me qui leur semble particulier leur ordre d enseignement Selon eux les employeurs et les services aux entreprises de niveau universitaire ont une vision divergente de la formation Du point de vue des employeurs la formation est trop th orique les formateurs universitaires devraient mettre l accent sur le c t technique et pratique de la formation et cette derni re devrait tre de courte dur e Du point de vue des services aux entreprises la formation au niveau universitaire doit comporter un aspect th orique plus impo
170. faudrait mettre les efforts du c t des employeurs qui font moins de 1 Municipalit Je verrais l organisme charg d administrer la Loi faire ce qu Emploi Qu bec a fait avec ses d pliants expliquer donner de l information faire la promotion de la formation mais pas nous contraindre remplir un paquet de paperasse L important c est de g rer un principe Commission scolaire On devrait soutenir davantage les entreprises non assujetties mais pas en leur imposant des normes R gie r gionale de la sant et des services sociaux Un tat de situation devrait tre fait afin de conna tre et de rendre plus visibles les changements apport s par la formation Actuellement il y a trop de temps consacr g rer et administrer la formation II faudrait consolider la formation au Qu bec en sensibilisant les personnes occupant des emplois de niveau plus lev R gie r gionale de la sant et des services sociaux 2 4 ENCADREMENT ET SUPPORT GOUVERNEMENTAL 2 4 1 Utilisation et appr ciation des services Tous les employeurs rencontr s des trois secteurs publics et parapublics connaissent les points de services mis leur disposition pour les aider appliquer la Loi La plupart ont utilis les services de la SQDM ou d Emploi Qu bec soit en assistant des sessions d information sur la Loi soit en t l phonant pour des demandes d information soit les deux en fonction des besoins Un bon
171. formation la Loi a apport des changements mais ceux ci s inscrivent ils r ellement dans l esprit de la Loi Selon qu elles choisissent de faire de la formation ou de payer la taxe de 1 elles feront face des situations diff rentes Dans le premier cas l employeur inexp riment en formation prouve des difficult s saisir l information pr sent e dans les guides diffus s par Emploi Qu bec il est galement d muni quant au choix d un formateur ou d un consultant en formation il ne sait g n ralement pas o le trouver et sur quels crit res fonder son choix Il s ensuit que la formation donn e n est pas toujours appropri e et que l employeur peut garder l impression d avoir re u bien peu en retour de ses efforts et de ses investissements Par contre pour un certain nombre d employeurs de petites entreprises peu actifs en formation la Loi a eu pour effet de les amener amorcer des efforts en ce sens ce qui est tout de m me un bon point en faveur de la Loi Dans le second cas l employeur estime qu il lui co te moins cher de payer la taxe au minist re du Revenu que de payer quelqu un pour mettre en place la formation et tenir la comptabilit des d penses de formation Selon certains formateurs et des repr sentants des organismes de formation l id e de la formation fait son chemin dans les entreprises mais en raison des imp ratifs de la mondialisation et d augmentation de la productivit plut
172. formation individualis s en rapport avec les valuations de rendement restent r aliser La Loi pr voit que les d penses au b n fice du personnel peuvent notamment concerner la formation qualifiante ou transf rable dispens e dans le cadre d un plan de formation de l entreprise tabli apr s consultation d un comit cr au sein de l entreprise article 6 4 Par r glement la composition de ce comit est laiss la discr tion de l employeur mais Emploi Qu bec encourage les employeurs cr er des comit s employeurs employ s Par ailleurs EQ n a pas approuver le plan de formation labor par ce comit d entreprise et les d penses aff rentes au plan de formation sont admissibles Dans beaucoup d entreprises visit es des secteurs public et parapublic il y a d j une entente patronale syndicale en mati re de formation et de perfectionnement des employ s Les budgets de formation non couverts par cette entente n ont pas donn lieu d autres ententes bipartites La Loi n a donc pas g n r d autres ententes formelles entre les employeurs et les syndicats ou repr sentants d employ s que celles qui existaient d j On insiste beaucoup dans les documents de la SQDM sur la dimension paritaire mais au del de a l important c est d identifier correctement les besoins et d y r pondre de fa on paritaire ou non Nous pour ce qui est pr vu la convention il y a un comit
173. gr les formateurs en p riode d agr ment manquent d encadrement de la part d Emploi Qu bec les organismes priv s de formation doivent obtenir une double accr ditation celle de l organisme et celle de chacun des formateurs pris individuellement Pour les organismes o le taux de roulement est important et o par exemple on a recours des pigistes cette obligation g n re un travail tr s lourd pour l organisme La qualit de la formation serait selon eux fond e en grande partie sur la qualit du formateur M me si Emploi Qu bec mettait en place des m canismes de v rification de la qualit des plans de formation et des contenus de cours cela ne suffirait pas assurer la qualit de la formation II semble qu un bon moyen pour assurer la qualit souhait e est de proc der par audit comme le fait Sofeduc avec les membres qu il agr e et le minist re de l ducation pour l accr ditation d une cole priv e L audit permet d valuer le plan de formation les contenus de formation et la prestation du formateur en action D autres participants donnent aussi comme exemple de d marche visant assurer la qualit celle d ISO qui se r pand de plus en plus parmi les entreprises On mentionne galement que certains comit s sectoriels documentent le march priv de la formation en colligeant l exp rience des entreprises de leur secteur avec des organismes de formation Ce serait l une bonne in
174. i des formations en gestion de projets travail d quipe des formations pour am liorer le service la client le des formations en sant et s curit au travail ou des formations visant l acquisition de comp tences de base en excluant l anglais Les colloques congr s s minaires ne sont peu pr s jamais mentionn s comme activit s de formation et lorsque c est le cas ce ne sont jamais les seules En 1998 peu d entreprises visit es n ont fait que de l entra nement la t che 12 HACCEP est une norme qui s applique dans le secteur de la transformation agroalimentaire et qui est l quivalent de la norme ISO Aide conseil Un certain nombre d employeurs rencontr s ont eu recours de l aide conseil soit pour la planification soit pour l organisation de la formation Cette aide vient d abord des associations corporations professionnelles ou franchiseurs qui peuvent selon le cas d terminer les contenus et organiser la formation ou proposer des contenus ou des listes de formateurs en fonction des exigences de la profession ou du secteur Viennent ensuite les consultants embauch s par l employeur Dans quelques cas l employeur a fait appel un consultant embauch par le CAMO comit d adaptation de la main d uvre quelques exceptions pr s les employeurs sont satisfaits des services rendus R ponse aux attentes La plupart des employeurs rencontr s estiment que la formation produit les r sul
175. icat n importe quelle condition Nous on n encourage pas les gens suivre une formation ext rieure relative notre travail On veut que les gens la suivent sur les heures de travail et que ce soit l employeur qui paye Dans certains milieux la formation g n re m me des m sententes parmi les employ s Certaines formations sont rattach es des fonctions particuli res le besoin organisationnel et op rationnel va alors l encontre de la tradition de proc der par anciennet comme crit re de choix Certains repr sentants croient pour leur part que la formation est plus motivante lorsqu elle est donn e l ext rieur des lieux de travail car elle est vue comme une coupure une pause par rapport au travail et c est plus gratifiant ainsi Par contre d autres pr cisent que les employ s ne sont pas toujours remplac s leur poste de travail pendant les formations il s ensuit un surcro t de travail au retour ce qui n est pas tr s appr ci 3 5 1 Freins la motivation des employ s participer des formations Il semble que l un des principaux freins la motivation des employ s soit l attitude de l employeur l gard de la formation selon qu il accorde ou non de l importance la formation des employ s et qu il accepte ou non de partager la d cision avec ces derniers Les obstacles participer aux formations sont alors du m me ordre que ceux voqu s plus haut concernant la motivation
176. id de se regrouper au cours d une m me rencontre puisqu ils partagent une m me structure de fonctionnement La dur e approximative avec les repr sentants des services aux entreprises tait de deux heures Les entrevues avec les repr sentants des services aux entreprises ont t r alis es de la mi novembre la mi d cembre 1999 6 1 PORTRAIT DES SERVICES AUX ENTREPRISES VISIT S 6 1 1 Exp rience et services offerts Les services aux entreprises au niveau secondaire faisant partie de l tude sont relativement jeunes la majorit d entre eux ont d but leurs activit s au cours des ann es 1990 Le plus ancien a une vingtaine d ann es d exp rience alors que le plus r cent date de juin 1999 Leur activit aupr s des entreprises est essentiellement une activit de formation Au niveau coll gial leurs homologues offrent des services de formation aux entreprises depuis plus de quinze ans d j dans la grande majorit des cas Certains ont m me d but leurs activit s il y a 25 ans En plus des services de formation la plupart d entre eux offrent aux entreprises d autres services et entretiennent avec elles d autres relations comme par exemple service de placement location de locaux pr t de services ou de ressources accompagnement coaching incubateur d entreprises r le conseil aide technique entreprise d entra nement programme d alternance travail tude reprographie Parmi les services
177. impact per u de la Loi sur les entreprises certaines suggestions reviennent Elles portent sur la lourdeur administrative g n r e par la Loi sur la rigidit du 1 annuel et sur l agr ment des formateurs Les entreprises qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi gt Situations types Les entreprises visit es qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi se caract risent par une ou plusieurs des situations suivantes Les besoins de formation apparaissent peu importants Ainsi en va t il des entreprises o les employ s de la production forment une main d uvre la fois stable et tr s exp riment e et que parall lement les quipements de production ne changent gu re et ne requi rent qu une formation de courte dur e C est une situation que l on retrouve par exemple dans le secteur de l habillement L entreprise fonctionne par quarts de travail ou sur une base saisonni re ou avec des employ s dispers s sur un grand territoire toutes conditions qui rendent difficile l organisation de formations Ce sont des situations que l on a tendance retrouver dans les secteurs de l h tellerie de la restauration des divertissements et loisirs de la foresterie exploitation foresti re et services forestiers L entreprise embauche des pigistes qui ne sont pas consid r s comme des travailleurs autonomes et qui sont compt s dans la masse salariale mais que l employeur n a pas int
178. ines entreprises le 1 devient un plafond plut t qu un plancher et en cons quence l investissement en formation stagne ou diminue Le Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO est peu connu et peu utilis Des petites entreprises cotisent au FNFMO et ce sont surtout de grandes entreprises qui en b n ficient Les organismes collecteurs sont tr s peu connus et leurs services sont peu pr s inutilis s Enfin concernant le march de la formation des formateurs priv s et publics rencontr s de m me que des employeurs estiment que l agr ment des formateurs priv s s obtient trop facilement ce qui est susceptible de nuire la qualit de la formation dispens e en entreprise L entr e en vigueur de la Loi et l mergence d une grande quantit de formateurs du secteur priv ont occasionn un certain repli de la part des services de formation aux entreprises des r seaux publics d enseignement L valuation la plus utilis e est celle de la satisfaction des employ s l gard de la formation re ue et le mode d attestation consiste le plus souvent en une attestation de la participation la formation 156 Par ailleurs quels que soient les effets per us de la Loi les interlocuteurs rencontr s ont g n ralement une opinion positive de celle ci car ils consid rent que la collectivit qu b coise en profitera et qu il fallait une action gouvernementale pour accro tre l investissement des employeur
179. ion d pend des exigences de la formation donner Selon les personnes rencontr es la formation serait donn e en entreprise dans environ 45 55 des cas 111 6 3 2 Moment de la formation Les repr sentants des services aux entreprises du niveau secondaire rencontr s remarquent qu en g n ral la formation se donne en dehors des heures de travail dans les PME et sur les heures de travail dans les grandes entreprises Ceux du coll gial remarquent pour leur part que la formation est g n ralement donn e pendant les heures de travail mais il y a des circonstances o la formation ne peut tre dispens e qu en dehors du temps de travail par exemple dans les cas o la production ne peut tre interrompue Ces derniers notent toutefois que certains employeurs pr f rent que la formation se d roule en dehors des heures de travail afin qu il n y ait pas de conflit avec la production Dans les secteurs public et parapublic la formation se donne le jour Dans le secteur priv les horaires de production peuvent influencer la d cision de l employeur Par exemple il arrive que la formation se donne tout de suite apr s la journ e de travail soit de 17 h30 20h30 Il est difficile de dire dans quelle mesure cette pratique est r pandue Certains repr sentants du niveau universitaire remarquent que jusqu pr sent les formations se donnaient le plus souvent sur le temps de travail mais que l on assiste une augmen
180. ion qui lui est adapt e Plusieurs notent que la Loi comporte des ambigu t s et des lourdeurs Comme ambigu t ils mentionnent des termes peu ou mal d finis tels que comp tences techniques de base et formation qualifiante et transf rable Comme lourdeur 144 beaucoup estiment que les tapes pr alables la mise sur pied d un projet de formation en vue d une pr sentation au Fonds national d finition d une probl matique d termination des objectifs d veloppement d indicateurs mesurables pr diction d effets multiplicateurs pr cision d un contenu d taill fixation d un calendrier de r alisation etc ont pour cons quence de d courager des petites et moyennes entreprises ayant manifestement et rapidement besoin d aide pour r aliser ces projets Malgr ces contraintes plusieurs conseillers sont n anmoins d avis que la Loi peut constituer un atout permettant d largir le bassin des entreprises de leur r gion pouvant b n ficier des services aux entreprises d Emploi Qu bec Dans cette perspective un bon nombre mentionnent l importance de disposer de la liste la plus jour possible des entreprises de leur r gion qui cotisent au FNFMO une partie ou la totalit du 1 de leur masse salariale 8 2 3 Probl matique des formateurs et des organismes de formation Les conseillers aux services aux entreprises d Emploi Qu bec proviennent pour la plupart des effectifs de la Soci t qu b coi
181. ional de formation de la main d uvre FNFMO plut t que de l investir en formation Ils ne recevaient pas de formation avant la Loi et n en re oivent pas davantage maintenant Dans l ensemble des repr sentants syndicaux rencontr s plusieurs per oivent des effets non d sir s et non conformes l esprit et aux objectifs de la Loi Ainsi ils estiment que le principal changement apport par la Loi r side dans le d veloppement d une approche comptable par rapport la formation les employeurs qui investissaient d j plus de 1 de leur masse salariale en formation ont tendance diminuer leur investissement au niveau plancher du 1 les employeurs qui n investissaient pas dans la formation de leurs employ s et qui le font depuis l entr e en vigueur de la Loi ont tendance limiter leur investissement 1 de la masse salariale et enfin selon des repr sentants syndicaux il y a des employeurs qui pr f rent cotiser au FNFMO parce qu ils estiment que la lourdeur administrative qu entra ne l obligation l gale leur co terait plus cher que de verser la cotisation 3 4 PARTICIPATION DES EMPLOY S AUX D CISIONS DE FORMATION 3 4 1 Ententes patronales syndicales pour la formation des employ s La plupart des repr sentants syndicaux mentionnent l existence d une entente patronale syndicale formelle qui peut comprendre des clauses sur la formation Dans plusieurs cas l entente existe depuis plusieurs dizaines d ann es et
182. ions souhait es 18 Chez les employeurs rencontr s qui ont tir profit de la Loi une opinion g n ralement r pandue est que a aide beaucoup r aliser l importance de la formation La paperasse c est l inconv nient mais il y a plus d avantages en raison de l importance de la formation La Loi appara t comme un moyen pertinent dans la mesure o sans cette obligation l gale beaucoup d employeurs feraient peu ou pas de formation a oblige et c est une bonne chose parce que quand on noblige pas y a rien qui se passe Les employeurs ne prennent pas leurs responsabilit s C est un bon moyen parce que a nous oblige faire de la formation et a nous aide promouvoir la formation dans l ensemble de l entreprise C est la responsabilit des entreprises de faire de la formation Et pour tayer leur opinion sur la pertinence de la Loi des employeurs font le bilan de ce qu elle leur a apport Oui c est une bonne chose Ici a a contribu ce que les stagiaires se trouvent plus facilement des stages Nous on en prenait et on en prend encore plus cette ann e mais d autres entreprises qui n en prenaient pas en prennent maintenant Et pour l tudiant c est important parce qu il ne peut pas avoir son dipl me sans cela C est tr s positif C est beaucoup de travail de former des stagiaires mais a vaut le coup C est un moyen de planification plus long terme q
183. ir compte de ce dernier aspect la densit de population et la plus ou moins grande proximit des centres urbains ont t consid r es Cette diversit recoupe celle des r gions centres Montr al Qu bec des r gions interm diaires Mauricie Centre du Qu bec et des r gions ressources Abitibi T miscamingue Bas Saint Laurent de sorte qu une diversit dans la plus ou moins grande sp cialisation diversification de l conomie est galement assur e les r gions centres tant caract ris es par une conomie diversifi e l inverse des r gions ressources Sur le plan du d veloppement conomique le crit re du niveau de croissance de l emploi entre 1992 et 1998 a t utilis c est dire que la s lection des r gions inclut celles dont le niveau de croissance a t inf rieur la moyenne qu b coise au cours de cette p riode celles dont le niveau de croissance se situait dans la moyenne qu b coise et une autre dont le niveau de croissance a t sup rieur la moyenne PR SENTATION DU RAPPORT Ce document analyse les entrevues r alis es dans le cadre de l valuation formative volet qualitatif de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre On y pr sente le compte rendu des entrevues r alis es avec les repr sentants des entreprises des secteurs priv public et parapublic les repr sentants syndicaux les employ s les formateurs priv s et les repr sentants d org
184. ise il s agit d un Comit de relations industrielles Les employ s peuvent manifester leurs besoins de formation l int rieur de ce comit 3 4 2 Difficult s de participation On constate que la participation des employ s aux d cisions de formation peut prendre des formes relativement diff rentes et plus ou moins structur es selon les entreprises Quelles que soient ces formes la participation des employ s peut rencontrer des difficult s qui freinent la participation et parfois m me l int r t de participer aux d cisions de formation Les principales difficult s mentionn es par les repr sentants syndicaux r f rent la perception qu ont les employ s de l attitude de l employeur l gard de la formation Ainsi selon des repr sentants syndicaux les employ s seront moins motiv s participer aux d cisions de formation lorsque les employ s per oivent la tendance de l employeur faire un maximum de formation au moindre co t possible lorsque les employ s travaillent dans des entreprises o l employeur voit la participation des employ s comme une ing rence dans son pouvoir de g rer de d cider lorsque l attitude des dirigeants d entreprises est n gative face la formation lorsque les employ s ne re oivent pas de r ponse leurs demandes r p t es pour obtenir de la formation 71 lorsque l employeur manque de transparence sur l ensemble des questions reli es la formati
185. ises pied et les embauches sont directement li es aux contrats et principalement dans le cas d une entreprise de sous traitance des attestations et des valuations sont donn es aux employ s et la formation modulaire en sant et s curit au travail donn e dans l entreprise constitue un programme de base pour pouvoir travailler dans les mines Il s agit donc l d une formation qualifiante et transf rable en cas de mise pied Pour d autres entreprises la Loi les a amen es structurer davantage la formation Ainsi cette entreprise syndiqu e du secteur de la transformation du bois qui a galement une masse salariale lev e et qui compte entre 125 et 200 employ s selon les p riodes On savait qu on investissait d j plus que 1 de la masse salariale Comme il n y avait pas de syndicat ce moment l on a form un comit en vue de faire un plan de formation de concert avec les responsables de la production Il y a beaucoup de formation qui se fait dans l entreprise Quand il y a un nouveau il y a un plan de formation on lui assigne un formateur Le formateur va recommander ou non l engagement du nouvel employ sur une base r guli re On forme aussi le personnel sur place en vue de le faire progresser On utilise des firmes externes qui viennent donner de la formation sur le bois les essences et les services de la commission scolaire ou d autres firmes pour l enseignement de l ang
186. isfaction r sulte du fait que la formation n a pas donn les r sultats escompt s ou que le contexte ne s y pr tait pas ou qu elle a t mal ou trop rapidement donn e La formation a t donn e trop vite par des gens press s Choix du moment et du lieu Dans plusieurs des entreprises visit es la formation se donne surtout pendant les heures de travail et sur les lieux de travail Ensuite par ordre de fr quence pour l ensemble des entreprises visit es elle se donne 11 L entrevue tant semi structur e ces cat gories ont t tablies apr s coup surtout l interne et pendant les heures de travail pour les employ s la production l externe et pendant les heures de travail pour les employ s de bureau et les gestionnaires surtout en dehors des heures et des lieux de travail surtout en fonction de l activit et du formateur le choix du moment et du lieu tant subordonn ces variables surtout pendant les heures de travail et en dehors des lieux de travail surtout en dehors des heures de travail et sur les lieux de travail le midi le soir les fins de semaine Choix des employ s form s Dans plusieurs des entreprises visit es toutes les cat gories de personnel ont b n fici de la formation en 1998 1999 Et dans la plupart de ces entreprises il ny a pas eu de choix de personnes l int rieur de ces cat gories soit que l on offrait la formation tous l
187. issibles dans le cadre de la Loi 8 2 2 Encadrement de la participation des employeurs Dans leur approche int gr e d intervention courante aupr s des entreprises les agents conseillers sont souvent conduits poser des actions qui rel vent directement de la mise en uvre de la Loi En effet plusieurs d entre eux fournissent de l assistance aux entreprises en mati re d valuation des besoins de formation de r f rence des formateurs ou des organismes de formation d aide la pr paration de projets en vue d une pr sentation au Fonds national ou une mesure d Emploi Qu bec d accompagnement et de suivi dans la r alisation des diff rents projets de formation Pour la plupart des agents rattach s aux services aux entreprises des CLE et des directions r gionales d Emploi Qu bec le d veloppement de la main d uvre que favorise la Loi doit tre intimement li au d veloppement r gional et au d veloppement de l emploi dans les petites et moyennes entreprises Ainsi lorsqu ils vont dans les entreprises ces conseillers n y vont pas uniquement dans le cadre de la Loi du r gime d apprentissage ou de la cr ation d emplois Ils insistent plut t sur le caract re global et int gr de leur intervention qui elle se d finit et se construit en fonction de la probl matique interne de l entreprise Il ne saurait selon eux tre question de mod le ou d approche unique chaque cas est particulier et requiert une intervent
188. itiative car dit on c est le patron d une entreprise qui d cide et quand il n est pas satisfait des services fournis par un organisme de formation ou par un formateur ce dernier ne va pas bien loin par la suite On pourrait peut tre g n raliser cette pratique d une mani re ou d une autre Enfin on craint que si l acc s l accr ditation est trop facile celle ci devienne de moins en moins un l ment de comp titivit pour les entreprises qui l obtiennent On souhaite que des modalit s soient mises en place pour garantir la qualit et la valeur de la formation dispens e par les formateurs priv s sous forme d unit s d enseignement continu UEC de cr dits ou autres 5 5 2 Exp rience ant rieure de projets soumis au Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO Dans la plupart des cas les formateurs et organismes de formation n ont pas d exp rience ant rieure avec le Fonds ou alors s ils en ont elle est relativement restreinte Plusieurs d entre eux ont simplement entendu parler du Fonds mais n en connaissent pas la raison d tre D autres ont collabor pr parer des demandes de subvention lesquelles ont re u une r ponse favorable Quelques uns ont t approch s pour dispenser la formation faisant l objet de la demande de subvention 97 Points forts Les participants appr cient le mode d entr e continue pour la pr sentation l analyse et la s lection des projets Quant au
189. itoires des obligations administratives Le gouvernement devrait valuer les entreprises et les mettre en pallier pour que les entreprises qui font d j beaucoup de formation n aient pas remplir de la paperasse inutilement Des employeurs sugg rent que l obligation annuelle d investir 1 de la masse salariale soit tendue sur une p riode plus longue par exemple sur trois ans tout en gardant la moyenne annuelle du 1 Ainsi les entreprises o les besoins de formation sont moindres au cours d une ann e X pourraient investir 2 l ann e suivante ou 3 sur trois ans Les formules pourraient varier mais l id e de base est de ne pas p naliser les employeurs qui d pensent moins de 1 au cours d une ann e donn e parce que les besoins de formation sont moindres La Loi pourrait tre modifi e pour qu on puisse g rer une contribution du 1 sur trois ans par exemple de sorte que si une ann e on d pense moins on puisse le mettre en fid icommis ou le g rer nous m mes On pourrait avoir des reports quand on d pense moins pas seulement quand on d pense plus On d plore la rigidit du 1 annuel On pourrait donner une pause en fonction de lallure de l entreprise Sur 5 ans on devrait par exemple pouvoir faire 5 L agr ment des formateurs priv s et des services internes de formation font aussi l objet de critiques et de suggestions dont certaines contradictoires Des sugge
190. itude comptable l gard de la formation o l objectif est de faire le 1 une l g re hausse dans la demande de formation de la part des entreprises au d but de la mise en application de la Loi a t observ e par des participants mais cette hausse ne s est pas maintenue le changement palpable est la demande de formation destin e des cat gories d employ s que les formateurs ne rencontraient pas auparavant Selon certains la Loi a rendu des employeurs plus conscients des b n fices tirer de la formation de leurs employ s C est un changement positif apport par la Loi selon eux puisque avant dans plusieurs entreprises seuls les cadres b n ficiant de formations parrain es par l employeur 5 5 ENCADREMENT GOUVERNEMENTAL DE LA FORMATION DISPENS E EN ENTREPRISE DANS LE CADRE DE LA LOI 5 5 1 R glement sur l agr ment des services de formation des formateurs et des organismes de formation Plusieurs participants se disent tonn s d avoir eu redemander un agr ment Emploi Qu bec alors qu ils avaient d j obtenu cet agr ment de la SQDM Ils ont t contrari s d avoir refaire cette d marche au m me titre que des nouveaux venus dans l industrie de la formation Soutien re u d Emploi Qu bec dans la pr paration de la demande d agr ment Selon certains participants la d marche pour obtenir leur agr ment n a pas t compliqu e parce que l information demand e tait d j co
191. ive Cette approche met la disposition des employeurs un moyen collectif qui peut particuli rement int resser les entreprises qui ne disposent pas des ressources n cessaires l laboration et la mise en uvre d un plan de formation individuel Aucun des employeurs rencontr s n a eu recours un organisme collecteur Quelques uns avaient d j entendu parler de ces organismes mais n avaient pas jug utile d y avoir recours Un employeur du secteur des services aux entreprises offrait lui m me ce service Les quelques organismes qui connaissent l existence des organismes collecteurs sont concentr s dans les r gions du Bas Saint Laurent et de lAbitibi T miscamingue Les employeurs qui connaissent ce service mais ny ont pas eu recours invoquent l absence de besoins ou de pertinence pour eux tant donn qu ils n avaient pas de difficult investir 1 de leur masse salariale en formation Les secteurs d activit o les employeurs ont entendu parler des organismes collecteurs sont les suivants exploitation foresti re et am nagement du territoire recherche en foresterie services aux entreprises technologie industrielle de pointe secteur minier et restauration 1 6 CONNAISSANCE ET UTILISATION DES SERVICES DES COMIT S SECTORIELS Les comit s sectoriels provinciaux sont des organismes compos s de repr sentants des employeurs et des travailleurs Ils re oivent une aide financi re et technique d Emploi Qu b
192. ivit du personnel la qualit de la production et la comp titivit de l entreprise certains promoteurs ont des attentes pr cises quant aux retomb es Il faut tre productif faut tre une entreprise qui fait des profits On est conscient que la formation est un des moyens d obtenir des profits parce que si on doit recommencer des travaux cause d erreurs l argent qu on doit investir pour refaire les travaux on va le piger directement dans nos profits nets Des besoins de formation en vue de corriger certaines situations Pour d autres organismes davantage but non lucratif les projets de formation d pos s au Fonds national visaient la consolidation de certaines orientations ou la r vision de certaines pratiques en vue de mieux s acquitter de leurs missions J avais fait une belle petite tude pour voir ce qui s tait fait jusqu ici Est ce que les gens taient satisfaits de la formation qu ils avaient re ue Est ce qu ils pouvaient transf rer a de fa on concr te dans leur travail a donnait des r sultats pas tr s forts au bout de la ligne on ne savait pas v ritablement On donnait de la formation mais c tait comme garroch un peu On s est dit il faut absolument faire une tude de besoins aupr s de nos gens Souvent au niveau de la formation qui tait d velopp e auparavant les th mes taient choisis un peu arbitrairement selon la conception l analyse des resp
193. l s avant que les d cisions d Emploi Qu bec ne leur soient communiqu es quant l acceptation ou au refus de leur projet cet gard plusieurs promoteurs n ont pu s emp cher de manifester de s rieuses insatisfactions quant la lenteur du processus Ces insatisfactions semblent avoir t plus fortement ressenties chez les promoteurs dont les projets ont t refus s Elles ont m me t accentu es du fait qu en d pit de leurs d marches il leur aurait t impossible d obtenir des explications satisfaisantes quant aux raisons expliquant le refus de leur projet Il s agit l notre avis de la principale difficult rencontr e par Emploi Qu bec dans la gestion administrative du Fonds national au cours de ces premi res ann es ne pas avoir explicitement pr vu de rendre compte de ses d cisions dans les cas o les projets pr sent s sont refus s Mais des changements ont t apport s et de l avis des promoteurs qui ont consult le 141 plan d affectation 1999 2000 la gestion administrative du Fonds national s est grandement am lior e Cela tiendrait selon eux principalement au fait que les projets peuvent maintenant tre pr sent s tout au long de l ann e que les orientations paraissent mieux d finies et que des m canismes d accompagnement ont t mis en place pour aider les entreprises pr parer leurs projets et mieux les arrimer aux grandes orientations du plan d affectation De plus la
194. l et un acc s qu ils ne sont pas pr ts d centraliser parce que c est aussi une fa on de soutenir des projets qui leur tiennent coeur Selon certains une r gionalisation du Fonds devrait tre assortie d une reddition de comptes du Conseil r gional des partenaires la Commission des partenaires du march du travail de m me que d un suivi et d une valuation de chaque projet portant sur l atteinte des r sultats vis s D autres estiment que m me si le Fonds tait r gionalis les partenaires du conseil r gional ne devraient pas avoir la responsabilit de recommander des projets J ai l impression que ces gens l ne sont pas neutres Ils d fendent des int r ts Dans ce contexte l je verrais tr s mal que ce soit eux qui prennent les d cisions lls pourraient intervenir au niveau des orientations 151 ils pourraient tre consult s sur certaines formes de r partition du budget d centralis mais pas d interventions au cas par cas Implications d une r gionalisation du Fonds national Des conseillers et agents souhaitent qu une gestion r gionale s exerce en fonction de grandes orientations d cid es et d finies pour l ensemble du Qu bec en concertation avec les r gions Tant t selon les uns tant t selon les autres cette r gionalisation pourrait se r aliser selon le sc nario suivant par une ventilation et par une allocation du Fonds qui s inspireraient des ventilation
195. la direction constate une augmentation de la production et une diminution du taux de roulement du personnel Avant lorsqu une couturi re avait de la difficult on ne savait pas comment l aider alors elle se d courageait et s en allait Quand on a achet l entreprise en 1993 entreprise qui avait t mise sur pied en 1981 il y avait un tr s gros roulement de personnel C tait trop La formation nous a aid s stabiliser le personnel on a maintenant les moyens de savoir ce qui ne va pas et de les aider de les former en cons quence On a vu la production augmenter entre 8 et 10 en moyenne pour une p riode donn e a a t plus prononc pour les nouvelles qui ont re u de la formation Toutefois le comportement de cette direction d entreprise semble tre une exception dans son secteur et la direction pense qu il pourrait y avoir moyen terme une saturation des besoins de formation 15 moyen et long terme je pourrais avoir de la difficult identifier de nouveaux besoins de formation les machines changent peu le travail est peu qualifi et s apprend assez rapidement Nous y reviendrons lorsque nous traiterons des entreprises qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi gt Caract ristiques de la planification et de l organisation de la formation En mati re de planification et d organisation de la formation les entreprises visit es pour lesquelles la Loi
196. lais C est beaucoup plus structur qu avant Il a fallu impliquer les employ s et le syndicat pour signer conjointement 14 Michel B rub minist re de la Solidarit sociale Direction g n rale des politiques tude documentaire sur la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre avril 2000 p 14 15 13 des plans de formation La Loi a sensibilis tout le monde l importance de la formation On est satisfait des changements apport s par cette Loi Dans cette entreprise la formation est plus structur e mais de plus on la dispense autrement On fait des plans de formation pour chaque nouveau poste et on les tient jour en fonction des enrichissements ou des modifications qui lui sont apport s Les plans de formation sont pr par s par les superviseurs Tous les plans sont cosign s par le superviseur et l employ a a chang dans le sens o a nous a oblig s d finir des comp tences de base des pr requis essentiels a nous a permis de nous impliquer dans la pr paration des employ s Dans lusine l employ va ex cuter mais souvent il ne sait pas le pourquoi du comment de l ex cution de chaque t che Donc on a pris des groupes d employ s avec des techniciens et un ing nieur et on leur a donn de la formation sur le pourquoi du comment de l ex cution On va donc plus loin Avant on faisait de la formation mais on n en parlait pas beaucoup Maintenant on s
197. les sommes vers es ant rieurement lorsque les besoins d investissement en formation d passent 1 de la masse salariale Il faudrait qu on puisse r cup rer l argent envoy ant rieurement au FNFMO si les besoins d passent le 1 pour une ann e sans avoir pr senter de demande de subvention Secteur culturel Les employeurs du secteur culturel proposent d assouplir les dispositions qui r gissent les cat gories de personnes dont les d penses de formation sont admissibles plus pr cis ment les travailleurs autonomes Je pense qu il faudrait d abord pouvoir offrir de la formation aux travailleurs autonomes qui en veulent pour nous a r soudrait le probl me 19 Pr sentement tout employeur qui souhaite avoir acc s au FNFMO doit pr senter une demande de subvention qu il ait cotis ou non au Fonds La suggestion de cet employeur vise all ger les exigences administratives pour les employeurs qui auraient cotis au Fonds ce qui ne les emp cherait pas d avoir rendre compte de l utilisation de ces subventions 29 tant donn qu on ne peut pas arriver une entente avec le syndicat Production de films Dans un secteur o l employeur trouve difficilement des formations pertinentes il souhaiterait un appui gouvernemental en ce domaine Comme a se fait en sant et s curit avec la CSST le gouvernement pourrait nous proposer des formations bien pr cises adapt es aux emplo
198. leur donner un maximum de possibilit s d obtenir un accueil favorable J ai lu tout ce qu il y avait comme documentation afin de me tremper dans l esprit des projets le genre de discours qu on veut entendre les objectifs vis s pour tre capable d avoir un discours qui correspond aux objectifs vis s J ai r dig le tout qui fait une douzaine de pages puis je lai transmis monsieur X d Emploi Qu bec Je l avais aussi transmis mon conseiller en ressources humaines afin qu il voit s il n y avait pas des choses dans a qui risquaient de me disqualifier en partant parce que j avais utilis un mauvais verbe Finalement d autres promoteurs ont eu tendance s en remettre leur exp rience en mati re de relation avec les organismes publics estimant disposer de ressources ad quates ou de strat gies prouv es pour tre en mesure de pr senter des projets qui seraient automatiquement accept s Naturellement il y a des trucs qui font que tu vas l avoir plus facilement en tant que comit sectoriel plut t qu en tant que particulier Ceux qui envoient a d pais de listes avec l appui de firmes qui disent Je suis int ress puis je veux lavoir a va servir l industrie a doit aider un petit peu la demande 133 7 4 3 Appr ciation des communications avec Emploi Qu bec Pendant la phase de pr paration de leurs projets et au cours de la p riode qui a suivi la transmission de leurs docu
199. llig e pour d autres fins par exemple pour des demandes d adh sion des associations ou organismes ou tout simplement pour la demande d agr ment d j pr sent e la SQDM Certains n ont pas eu besoin de support de la part d Emploi Qu bec selon eux la documentation obtenue tait assez claire Ceux qui ont eu besoin d aide ou de support se disent g n ralement satisfaits de leur d marche Ils se disent unanimement heureux du renouvellement de l agr ment aux deux ans plut t qu chaque ann e Les autres participants notamment ceux qui sont plus jeunes dans l industrie de la formation ou ceux qui n op raient pas sous le sceau d un agr ment avant la Loi trouvent la d marche longue et laborieuse I semble qu avec le passage de la SQDM Emploi Qu bec on soit pass d un monde un autre en ce qui concerne l organisation et la capacit d encadrement En g n ral la r ponse d Emploi Qu bec la demande d agr ment a pris de deux trois mois leur parvenir ce qui para t un d lai plut t long pour certains mais encore raisonnable pour d autres Un participant pr cise qu il a d prendre lui m me l initiative 95 de communiquer avec Emploi Qu bec pour apprendre qu il manquait un renseignement son dossier ce qui expliquerait le retard dans l obtention d une r ponse pour l agr ment Crit res d agr ment et qualit de la formation dispens e en entreprise Dans l ensemble les interven
200. loyeurs rencontr s Caract ristiques de la formation dans les entreprises chantillonn es saersi enaere aaaea na eraa aaea iaaiaee eia aa eaa Planification de la formation Organisation de la formation Facteurs d clencheurs de la formation attentes l endroit de la formation et difficult s rencontr es eeoneeanaannnenonseennennneennnenna Effets de la Loi opinions suggestions d am liorations et moyens ARENA terrestre anerisenene Encadrement et support gouvernemental Utilisation et appr ciation des services Utilisation et appr ciation des guides l ments d appr ciation et modifications souhait es Connaissance par les employeurs des m canismes pr vus dans la Loi pour faciliter les investissements en formation Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO Organismes collecteurs COnCIUSION 22 22 E A ST A A A tes tes CHAPITRE 3R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES REPR SENTANTS SYNDICAUX 3 1 Portrait d ensemble des repr sentants syndicaux ERCONTF S Sn nee ts Soda Te note ane 3 2 Caract ristiques de la formation dispens e dans les eNtrepriSeS iiiar iiiaae tinau isunari kananda bananana banateana sanati oc nn 3 3 Changements per us depuis l entr e en vigueur de la Loi 3 4 Participation des employ s aux d cisions de formation 3 4 1 Ententes patronales syndicales pou
201. mation de base en enseignement alors que les organismes publics sont automatiquement agr s Le formateur priv a plus faire pour montrer sa comp tence On doit faire certifier tous nos formateurs alors que le public peut embaucher n importe qui par exemple ils peuvent embaucher des professeurs dans les secteurs des m tiers comme les menuisiers sans que ces derniers poss dent une formation en enseignement devraient tre uniformes d une demande l autre et d un repr sentant d Emploi Qu bec l autre Un participant doute d une telle uniformit car des demandes d agr ment pr sent es individuellement par deux formateurs ont t refus es alors qu elles ont t pr sent es nouveau par l organisme de formation qui voulait retenir leurs services et elles ont t accept es Les principales limites voqu es relativement au R glement ont trait notamment aux faits suivants 96 en g n ral il est un peu trop facile d obtenir un agr ment ce qui permet de voir appara tre dans l industrie de la formation des formateurs qui entachent la cr dibilit de la formation aupr s des employeurs Certains se demandent si les responsables de ce dossier Emploi Qu bec prennent le temps de v rifier les informations contenues dans les demandes d agr ment On aurait aim qu EQ fasse des v rifications C est d cevant l agr ment le r glement a veut rien dire a donne quoi d tre a
202. mation et interviennent imm diatement pour corriger le tir et permettre l employ de poursuivre ses apprentissages D autres pr parent des mises en situation pour v rifier l acquisition des comp tences au terme de la formation sur une base plut t informelle cette formule constitue pour eux un moyen de faire l valuation sommative des apprentissages r alis s au cours de la formation Il semble que de fa on g n rale les services de formation ne soient pas souvent appel s faire de l valuation sommative en tant que telle mais que les choses commencent changer car les employeurs commencent en demander du moins aux formateurs de niveau coll gial Quant au mode d attestation il consiste le plus souvent en une attestation de participation la formation Elle serait pr sente dans 80 des formations dispens es Certains formateurs l accordent seulement si la participation atteint une certaine proportion de la dur e de formation plus ou moins 80 La formation cr dit e peut s inscrire dans le cadre d un programme acad mique formel Lorsque le programme est compl t il donne lieu une attestation un certificat ou un dipl me selon l ordre d enseignement Elle constitue une faible proportion de la formation dispens e par les services aux entreprises aux niveaux coll gial et universitaire D autres formations donnent lieu une forme de reconnaissance appel e unit de formation continue
203. mation et aux autres tapes de l organisation de la formation en interaction directe avec l entreprise Certains services sont m me appel s participer aux activit s des comit s de formation d entreprises pour le d veloppement de strat gies de recrutement de main d uvre dans des secteurs qui connaissent de fortes p nuries D autres se joignent aux associations sectorielles pour d velopper des formations modulaires n cessaires aux diff rentes entreprises du secteur Au coll gial certains services aux entreprises sont doubl s d une entit nomm e IFIQ Institut de formation industrielle du Qu bec qui joue un r le conseil aupr s des entreprises partir de l identification des besoins jusqu l valuation L IFIQ tablit des profils de comp tences identifie les besoins de formation et labore des plans de formation L Institut peut aussi accompagner l entreprise dans la r alisation des plans de formation Son objectif c est de rendre les gens autonomes Ainsi il n est pas rare qu apr s l intervention de l IFIQ dans une entreprise celle ci embauche quelqu un en ressources humaines L intervention de lIFIQ dure g n ralement une vingtaine de jours Au niveau universitaire les services aux entreprises sont galement pr sents toutes les tapes du d veloppement de l organisation et de la r alisation de la formation Des repr sentants de ce niveau notent toutefois que le d lai de r ponse aux
204. mation et celui de diminuer les frais de formation pour chaque entreprise 5 2 5 valuation et certification de la formation valuation de la formation La formation dispens e en entreprise et centr e sur la t che ne fait g n ralement pas l objet d une valuation de quelque nature que ce soit C est plut t l employeur qui voit dans la prestation subs quente de l employ s il y a am lioration de sa performance ou non La notion d valuation de la formation renvoie diff rents objets parmi lesquels le formateur fait ses choix souvent partir des exigences de l entreprise cliente Les rencontres avec les formateurs et les organismes de formation ont permis de cerner une certaine vari t d objets qui donnent lieu des pratiques d valuation de la formation Certains formateurs proc dent une valuation pr alable du niveau de comp tences des employ s pour d terminer le niveau de formation donner pour atteindre les objectifs de l entreprise Cette pratique se retrouve par exemple dans des formations en langue maternelle ou seconde crite ou parl e Certains valuent le degr d int r t des participants au cours de la formation L valuation permet au formateur de d tecter des difficult s dans la dynamique de la session de formation et d ajuster sa d marche Ces deux pratiques d valuation sont plus orient es vers l analyse du besoin et du fonctionnement Lorsqu il y a valuation de la formation
205. mation pour am liorer sa comp titivit va consacrer plus de 1 de sa masse salariale en formation m me sans la Loi D apr s ces repr sentants syndicaux la Loi ne vise pas ce type d employeurs La compagnie a toujours fait plus que ce qui tait inclus dans la convention collective Parmi les entreprises r ellement vis es par la Loi celles qui auraient besoin de former leur personnel certaines qui investissent le 1 sous la contrainte de la Loi ne respectent pas l esprit de la Loi certaines utilisent le 1 pour la participation des congr s et colloques au b n fice des cadres d autres investissent tout le 1 pour des formations en informatique ou concentrent les d penses de formation sur une seule cat gorie de personnel en bureautique par exemple et n gligent les autres Des repr sentants syndicaux se demandent o va r ellement l argent du 1 car rien n a chang en mati re de formation des employ s depuis que l entreprise o ils travaillent est assujettie Les cadres ont suivi une formation sur les m thodes de travail C est les employ s qui devraient aller l Pour certains il semble difficile de savoir si la Loi est efficace ou non car les d cisions sont encore souvent prises unilat ralement De plus l information relative la formation ne circule pas dans l entreprise qu il s agisse de la r partition de la somme que repr sente le 1 la nature et la quantit des activit s r
206. meilleur acc s aux ressources destin es assurer un soutien leurs projets de formation favoriser un rapprochement entre les unit s r gionales et locales d Emploi Qu bec et les r seaux des tablissements tant publics que priv s de formateurs en ce qui regarde la pr paration des projets soumis par les entreprises permettre aux services aux entreprises d Emploi Qu bec de disposer d un outil suppl mentaire pour mieux intervenir dans l aide et l accompagnement qu ils sont en mesure d apporter aux entreprises en mati re d valuation de besoins de 150 d veloppement de probl matiques de formation de d finition de crit res et d indicateurs de validation de suivi et d valuation de r sultats revaloriser le r le des conseils r gionaux des partenaires en les impliquant davantage dans l analyse et l acceptation des projets Du m me coup on croit qu il en r sulterait un int r t plus grand pour les entreprises de certaines r gions participer ces structures partenariales favoriser une plus grande imputabilit des instances locales et r gionales d Emploi Qu bec en mati re de formation de d veloppement de la main d uvre et de services aux entreprises Bien que la plupart des conseillers et agents consult s ne voient que des avantages la r gionalisation du Fonds national il subsiste toutefois certaines inqui tudes chez certains d entre eux qui y voient un risque d affaiblissement des g
207. ment par le minist re de l ducation du Qu bec et n ont pas pr senter une demande d agr ment Emploi Qu bec pour intervenir en formation dans les entreprises dans le cadre de la Loi Les services aux entreprises se retrouvent dans des tablissements d enseignement des niveaux secondaire coll gial et universitaire Des repr sentants dans chacun de ces niveaux ont t rencontr s lors des entrevues Les services aux entreprises sont r partis dans les tablissements d enseignement des niveaux secondaire coll gial et universitaire l chelle du Qu bec De mani re tenir compte des r alit s propres chacun des niveaux et d gager le cas ch ant une vision d ensemble de leurs activit s de formation des repr sentants des trois niveaux ont t rencontr s dans chacune des six r gions retenues pour les entrevues aupr s des employeurs Les rencontres ont eu lieu dans les locaux des services aux entreprises et l entrevue a eu lieu en pr sence des responsables du service aux entreprises soit la plupart du temps la directrice ou le directeur du service accompagn ou non d une coordonnatrice ou d un coordonnateur de la formation destin e aux entreprises En tout seize entrevues ont t r alis es dans six r gions aupr s de cette cat gorie d interlocuteurs soit une entrevue par niveau acad mique par r gion l exception de la r gion Centre du Qu bec o les repr sentants des trois niveaux ont d c
208. ments certains promoteurs se sont adress s aux repr sentants d Emploi Qu bec pour obtenir de l information sur le traitement de leurs projets Par contre il est galement arriv que le personnel affect l analyse des dossiers effectue certaines d marches aupr s des promoteurs pour obtenir des pr cisions suppl mentaires sur tel ou tel aspect de leurs projets Ainsi certains promoteurs consid rent que les changes qu ils ont eus avec le personnel administratif du Fonds national ont t faciles efficaces et constructifs Les projets de ces promoteurs ont t accept s Moi personnellement j ai trouv qu une fois le d lai d attente pass et qu on a fourni un certain nombre de pi ces justificatives a a t tr s efficace On a appr ci la qualit des communications Il y a eu une dame qui m a aid e J tais contente de voir que j avais une personne J ai t l phon au gouvernement pour avoir de l aide Je me suis d plac e Ils m ont dit Venez madame telle heure on va regarder votre dossier J tais bien contente parce que j ai t accueillie et jai eu de l aide D autres promoteurs par contre semblent avoir prouv certaines difficult s de communications lorsqu ils ont tent d obtenir de l information de discuter de leurs projets ou tout simplement de savoir quel moment on serait en mesure de statuer sur l acceptation ou le refus de leurs projets Ces commentaires provienn
209. mployeurs du secteur priv rencontr s dans le cadre du volet qualitatif l analyse a montr des effets diff renci s en fonction de certaines situations types dans lesquelles se trouvent les entreprises et en fonction des choix de gestion Ainsi des entreprises tirent profit de la Loi des entreprises rencontrent des difficult s dans l application de la Loi et enfin des entreprises ont peu ou pas modifi leurs pratiques de formation la suite de l adoption de la Loi Le rapport d entrevues des employeurs du secteur priv pr cise que la presque totalit des employeurs interview s estime qu il y a trop de paperasse et que m me s il s agit l d un l ment d valuation extr mement important et malgr le fait que r duire la paperasse est une modification souhait e par presque tous les employeurs rencontr s la typologie des situations n en tient pas compte puisque c est un aspect de la Loi d plor par l ensemble Dans le cas des employeurs des secteurs public et parapublic la plupart affirment que la Loi a peu ou pas modifi leurs pratiques en mati re de formation que ce soit dans la planification ou dans l organisation de la formation Seule la comptabilisation des d penses de formation a t ajust e aux exigences de la Loi Cet aspect constitue d ailleurs un irritant majeur pour presque tous les employeurs rencontr s des secteurs public et parapublic En l absence d avantages per us le d savantag
210. n en dessin industriel Les participants et participantes poss dent des exp riences de travail dans l entreprise qui varient de 1 36 ans 4 2 CARACT RISTIQUES DE LA FORMATION DISPENS E DANS LES ENTREPRISES La plupart des employ s ne sont pas en mesure de parler avec beaucoup de d tails des caract ristiques de la formation dispens e dans leur entreprise en raison du fait que l employeur ne leur communique pas d informations quant l allocation des sommes consacr es la formation dans leur entreprise dans le cadre du 1 Ces derniers nous ont parl de la formation qu ils ont re ue au cours des derni res ann es Types de formation Dans la plupart des cas la formation donn e dans le cadre du 1 est principalement ax e sur la t che c est dire sur les op rations accomplir dans le cadre du travail La formation qui a t donn e aux employ s rencontr s est tr s diversifi e par exemple informatique colloque courtage maritime formation sur le tas sant et s curit au travail et anglais Dans certains cas la formation est obligatoire parce qu elle est impos e par une autre loi elle a g n ralement lieu sur le temps de travail Certains employ s rencontr s ont indiqu que la formation re ue tait parfois trop condens e ou incompl te D autres ont affirm que la formation re ue leur a permis de r pondre leurs besoins de fa on satisfaisante Il arrive que des formations moins a
211. n peu n buleux pas suffisamment clair Certains d sirent qu Emploi Qu bec mette en place un m canisme structur d assistance ou de consultation la disposition des promoteurs qui d sirent pr senter des projets En plus de favoriser une meilleure communication entre les promoteurs et Emploi Qu bec ce m canisme pourrait constituer une aide la pr paration et la pr sentation de projets d activit s de formation dont profiteraient les petites et moyennes entreprises D autres sugg rent qu Emploi Qu bec r vise ses proc dures pour les projets qui sont refus s Ce qui a t fait en ao t 1999 comme mentionn plus haut mais les promoteurs rencontr s n en taient pas inform s En ce sens les promoteurs souhaitent avoir l opportunit de se faire expliquer clairement les raisons pour lesquelles leurs projets sont refus s et que leur soit offerte la possibilit de discuter des avenues permettant d en am liorer la recevabilit Dans le fond il my a rien de mieux que d expliquer le plus clairement possible J aurais aim que quelqu un m appelle et me demande des explications additionnelles Personne ne m a appel Lorsqu il y a des r ponses n gatives il faudrait permettre aux gens de comprendre le pourquoi des choses ce qui permet si on se reprend de ne pas commettre les m mes erreurs d faut de m canismes devant permettre de favoriser une meilleure communication et de donner un e
212. nal par les entreprises de leur r gion et que les d cisions rendues leur soient communiqu es dans les meilleurs d lais CONCLUSION Des propos tenus par ces conseillers aux services aux entreprises d Emploi Qu bec en r gion lors des rencontres r alis es avec eux au mois de f vrier dans le cadre du volet qualitatif de l valuation de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre on retient les grands constats suivants Premi rement ces conseillers aux services aux entreprises proviennent en majorit des effectifs de la Soci t qu b coise de d veloppement de la main d uvre et avaient d j une exp rience d intervention globale et int gr e aupr s des entreprises Cette exp rience se poursuit maintenant Emploi Qu bec Pour la plupart la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre n accapare qu une faible partie de leurs t ches De plus compte tenu que la gestion de cette Loi est fortement centralis e il s agit d un dossier qu ils ont tendance consid rer comme secondaire au d part Leur implication dans l application de la Loi et dans l encadrement des entreprises ce sujet appara t donc davantage r active que proactive Ils transmettent de l information sur la Loi r pondent aux questions qui leur sont pos es apportent soutien assistance et conseil aux entreprises quant la fa on d appliquer le mieux possible la Loi Cela dans le cadre de leur r l
213. ncadrement efficace et constructif de la part du personnel administratif d Emploi Qu bec certains promoteurs sugg rent une standardisation de l ensemble du processus de pr sentation de projet par exemple au moyen d un formulaire Je comprends que ne pas avoir de formulaire a permet une certaine souplesse Chaque entreprise y va avec son style et sa mani re au niveau du langage Il faudrait que les gens qui analysent puissent avoir cette ouverture d esprit Autrement il faudrait baliser les pr sentations par des 138 formulaires beaucoup plus structur s a pourrait tre une mani re d avoir une cotation plus objective Malgr que certains promoteurs ayant pr sent des projets dans le cadre du plan d affectation 1998 1999 auraient appr ci un encadrement un peu plus formel ainsi que de meilleures communications avec le personnel administratif d Emploi Qu bec d autres per oivent de fa on tr s positive l volution des orientations du plan d affectation 1999 2000 et l assouplissement des proc dures de pr sentation et d analyse des projets Ce que moi j ai constat cette ann e c est que les orientations sont mieux d finies elles sont plus ventil es il y a des volets Il y a aussi un syst me d entr es continues On a identifi des d lais de traitement pour les demandes L autre l ment c est que quand on repr sente notre projet il y a quelqu un on a un contact Je trouve que a c est comm
214. ncertitude quant au r sultat final pour que le jeu en vaille la chandelle D autres encore n aiment pas l id e de recourir aux subventions gouvernementales et pensent que les entreprises devraient pouvoir s en passer Mais de fa on g n rale les employeurs ne sont pas inform s en ce qui concerne le FNFMO La plupart ont appris l existence de subventions lors des rencontres pour l valuation de la Loi Un employeur a m me demand si largent retourn au gouvernement allait dans le Fonds consolid de la province L information donn e par EQ devrait couvrir le FNFMO et les organismes collecteurs C est la premi re fois qu on en entend parler Lors de l entrevue pour l valuation de la Loi Ils sont tr s peu nombreux avoir pr sent une demande de subvention au FNFMO Sur les demandes pr sent es la majorit a t accept e Les employeurs sont majoritairement satisfaits du d roulement et du r sultat Certains motifs d insatisfaction sont toutefois mentionn s On a fait une demande la derni re minute parce qu on a t inform la derni re minute On s est fait dire que notre demande n tait pas admissible en raison de la Loi 101 c tait pour des formations en anglais a a amen beaucoup de frustrations parce que beaucoup de travail avait t fait On souhaite tre plac sur une liste d envoi d EQ pour tout ce qui concerne le FNFMO 21 Emploi Qu bec Guide de pr sentation d u
215. ncontr s r f rent des situations ou des contextes vari s Ainsi un projet visait dynamiser les ressources humaines et favoriser une consolidation des quipes de travail un autre avait pour objectif l adaptation des modes d intervention aux nouvelles probl matiques des client les un troisi me comptait former un nouveau groupe d employ s en raison de nombreux d parts la retraite un projet de formation de longue dur e cherchait orienter le personnel de bureau f minin et le personnel de secr tariat vers des m tiers non traditionnels un projet tentait de favoriser l accessibilit de la formation une main d uvre handicap e en vue de son int gration ou de son maintien en emploi un projet visait le recyclage d une personne de 55 ans pour lui permettre de sauvegarder son emploi Des besoins de formation li s des changements technologiques Pour d autres entreprises les besoins de formation l origine des projets soumis au Fonds national sont de nature strictement technologique Il en va ainsi d un projet visant former le personnel au pilotage d un nouveau type de bateau d un projet de formation du personnel technique un nouveau logiciel d un projet ax sur la restructuration de postes de travail en pr vision de changements technologiques Des besoins li s la volont de l entreprise d acqu rir davantage d autonomie en mati re de formation Il est une pratique assez courante
216. nd la formation de cette nouvelle employ e va tre termin e l employeur ne voit pas du tout quelle formation il va offrir ses employ s M me si cette entreprise est syndiqu e l employeur a remis 1 de sa masse salariale au MRQ en 1998 Le principal inconv nient de la Loi c est qu on me force d penser 4 000 par ann e autrement je dois le donner au gouvernement Quand il y a un syndicat on s assure qu il y a de la formation les trois quarts du temps Dans le secteur culturel ces deux entreprises ont retourn de l argent au FNFMO Dans notre secteur d activit je trouve bizarre qu un organisme sans but lucratif ait payer le 1 m me la subvention vers e par le gouvernement qu on doive former des occasionnels qui sont de passage qu on ne puisse utiliser le 1 pour le perfectionnement des com diens metteurs en sc ne qui sont des travailleurs autonomes et qu en plus on doive faire des demandes de subventions pour aller peut tre r cup rer une partie de cet argent en r f rence au FNFMO Depuis l instauration de la Loi une autre entreprise de ce secteur prouve norm ment de difficult s planifier ou atteindre le 1 de la masse salariale cause de la situation particuli re de l industrie du cin ma Ici on a une quipe r guli re de 5 ou 6 personnes mais on a des T 4 pour 250 265 personnes Ce sont des techniciens syndiqu s ou des 8 Comme on l a vu
217. nde de subvention et l entreprise pr sente le projet au Fonds De fa on g n rale le service aux entreprises n gocie les honoraires appliquer pour la r alisation du projet si ce dernier est accept Les repr sentants de services aux entreprises ont formul les suggestions suivantes que l examen des projets soit r alis par un comit paritaire que l on tablisse des lignes d action et que l on adopte des attitudes qui refl tent davantage un esprit de partenariat qu un esprit de comp tition qu Emploi Qu bec tienne par exemple sur Internet une liste accessible des projets soumis au Fonds que les projets soient retenus ou non que l argent du Fonds soit utilis au b n fice des ch meurs qui veulent recevoir une formation qu un organisme puisse repr senter plusieurs entit s pour faire une demande au Fonds 3 La proc dure d examen est la suivante apr s avoir proc d l analyse des projets en regard des orientations et des crit res du plan en collaboration avec Emploi Qu bec la Commission des partenaires du march du travail achemine ses recommandations la Ministre d tat au travail et l Emploi laquelle fait conna tre ses d cisions la Commission des partenaires La Commission des partenaires regroupe des repr sentants des employeurs des travailleurs des milieux de l enseignement et des milieux coop ratifs Emploi Qu bec Guide g n ral Loi favorisant le d
218. ne demande de subvention Plan d affectation des ressources du Fonds national de formation de la main d uvre 1999 2000 p 5 22 Emploi Qu bec Guide g n ral Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre 1998 p 36 42 On a pr sent deux projets Le premier a t accept mais le traitement du dossier a pris beaucoup de temps il a t accept quelques semaines seulement avant le d p t de la deuxi me demande presque un an plus tard a a pris six mois pour traiter la demande et six mois pour acheminer les fonds accord s Le deuxi me projet a t refus sans qu on comprenne pourquoi Les param tres de s lection sont vagues la documentation est vague 1 5 2 Organismes collecteurs L article 8 de la Loi pr voit que sont admises titre de d penses au b n fice du personnel dans les conditions fix es par r glement les versements effectu s par l employeur une association sectorielle ou r gionale un comit paritaire un organisme communautaire ou un autre organisme reconnu par Emploi Qu bec en vue de la mise en uvre d un plan de formation agr par Emploi Qu bec Le R glement sur les organismes collecteurs est en vigueur depuis le 31 juillet 1997 L organisme collecteur re oit les montants vers s pour r aliser un plan de formation au b n fice des employ s de plusieurs employeurs d un m me secteur d activit conomique ou d une m me r gion administrat
219. ne du projet et le projet lui m me dans la d termination de sa pertinence 132 la difficult de pr ciser des impacts mesurables et de d finir des indicateurs aptes en suivre l volution la difficult pr voir les contraintes et les obstacles potentiels et identifier les moyens de les surmonter Le guide c est assez g n ral a ne pr cise pas exactement ce que a veut dire Jai essay de comprendre de d chiffrer de saisir c est pas si compliqu mais c est quand m me un vocabulaire j ai d relire a dix fois Certains des promoteurs rencontr s en taient leur premi re exp rience en mati re de demande de subventions et un certain nombre d entre eux ont d recourir des ressources ou des consultants externes pour se faire aider structurer leurs projets et pr parer leurs demandes de subventions Comme c tait laborieux on a fait affaire avec une personne sp cialis e qui nous a t r f r e par notre firme comptable Elle nous a mont le projet de formation selon nos besoins Certains ont d ploy des nergies suppl mentaires pour s assurer que leurs projets correspondaient bien aux orientations du plan d affectation et pour viter que l utilisation de certains mots ou de certaines expressions nuise l acceptation de leurs projets Ils ont donc investi des nergies pour ajuster le style de leur pr sentation celui qu ils estimaient pouvoir
220. niversitaire les formateurs rencontr s ont tendance ne percevoir aucun changement dans l offre de formation mais certains estiment que la Loi a amen de nouvelles entreprises demander de la formation Pour plusieurs d entre eux quel que soit le niveau les difficult s d application de la Loi se retrouvent principalement dans les tr s petites entreprises et chez les employeurs qui ont tendance vouloir retirer les b n fices de la formation sans y investir le temps et largent n cessaires Une bonne part des formateurs publics rencontr s s entendent pour dire que de fa on g n rale pour les entreprises la Loi comporte plus d avantages que d inconv nients La Loi incite des entreprises faire de la formation elle contribue rapprocher le monde de la formation et celui des affaires elle est un pas dans la bonne direction pour le d veloppement d une culture de la formation dans les entreprises du Qu bec les entreprises y trouveront leur compte moyen terme Cependant pour contrer les effets non d sir s les formateurs publics r clament que l on resserre l admissibilit des d penses reconnues aux fins de la Loi que lon renforce le support apport aux entreprises surtout aux petites et que l on resserre les crit res d agr ment des formateurs des organismes de formation et des services internes de formation Plusieurs galement soulignent qu il faudrait all ger le fardeau administratif g n r par la L
221. nombre d employeurs rencontr s sont satisfaits des services 61 2 42 Utilisation et appr ciation des guides Tous les employeurs rencontr s des trois secteurs publics et parapublics connaissent les guides sur la Loi labor s et diffus s par la SQDM puis par Emploi Qu bec L encore un bon nombre d employeurs sont satisfaits de ces guides 2 4 3 l ments d appr ciation et modifications souhait es De fa on g n rale il y a beaucoup plus de commentaires positifs que dans le cas des employeurs du secteur priv tant sur les services que sur les guides La plupart des employeurs de ces secteurs ont eu recours aux services de la SQDM puisqu ils ont t assujettis la Loi au cours de la premi re ann e en 1996 partir d avril 1998 c est Emploi Qu bec qui tait responsable d assurer les services La documentation est clairante plusieurs points de vue quand on a besoin de pr cisions Municipalit Quand nous avons effectu des appels ils nous ont t retourn s Municipalit Les guides sont tr s clairs tr s bien faits Pour l implantation de la Loi on a re u des invitations du CLE pour des sessions de formation et on a assist une session Depuis on se r f re la m me personne au besoin Le contenu de la formation re u tait clair et pertinent MRC C tait tr s bien a a r pondu nos besoins Municipalit Les guides sont bien faits et nous aide
222. non de partager la d cision avec les employ s Si la d cision reste du c t patronal tout ce que tu fais tu subis Si le syndicat est impliqu l a se vend aux employ s 3 5 MOTIVATION DES EMPLOY S L GARD DE LA FORMATION Les repr sentants syndicaux s entendent pour dire qu en principe les employ s sont g n ralement favorables la formation lorsque celle ci am liore leurs comp tences dans l exercice de leur travail ou lorsqu elle favorise leur employabilit l int rieur ou l ext rieur de l entreprise Cela se v rifie dans les entreprises o la formation est structur e o elle est donn e sur les heures de travail et o elle est d fray e par l employeur la formation est alors g n ralement appr ci e par les employ s elle est per ue comme un moyen de gratification et de valorisation des employ s Certains repr sentants syndicaux pensent qu en pratique environ seulement la moiti des employ s seraient r ellement motiv s l gard de la formation et ils croient que ce taux relativement bas pourrait tre en lien avec diff rents facteurs li s la gestion de la formation notamment lorsque la formation est obligatoire qu elle est donn e hors des heures de travail que les frais aff rents le cas ch ant ne sont pas rembours s l employ etc Certains repr sentants rencontr s indiquent d ailleurs que la formation des employ s n est pas encourag e par le synd
223. nse ce num ro et m me si l on en obtient une il s av re difficile de parler la personne responsable du dossier Certains formateurs se sont adress s leur centre local d emploi CLE mais n ont pas re u l aide escompt e D autres rel vent galement le manque de connaissances des secteurs d activit industrielle des responsables d Emploi Qu bec Toutefois selon certains cette lacune tendrait vraisemblablement se corriger car Emploi Qu bec s emploie faire acqu rir son personnel des comp tences compl mentaires Il ressort des entrevues que les formateurs semblent g n ralement int ress s la r alit du Fonds comme v hicule d intervention aupr s des entreprises mais ils croient que l investissement n cessaire de la part des entreprises et des formateurs est trop important par rapport au degr d incertitude entourant le r sultat de l op ration De plus le fait que le montant de la subvention soit consid r comme un revenu imposable constitue selon certains un obstacle suppl mentaire Plusieurs formateurs s entendent sur le fait qu il est difficile de trouver les bonnes portes d entr e Emploi Qu bec et croient que les choses se passaient mieux du temps de la SQDM 98 5 5 3 Exp rience ant rieure de l entreprise de formation avec les organismes collecteurs La grande majorit des participants ne connaissent pas le r le et la raison d tre des organismes collecteurs et n en ont pas en
224. nsemble des t moignages que les employeurs sont soucieux de conserver leur droit de gestion en l occurrence leur pouvoir de d cision en formation Dans certains cas la participation des employ s aux d cisions de formation est multimodale elle passe en partie par le syndicat mais elle peut tre initi e par l employeur qui propose des activit s de formation directement aux employ s ou tre initi e par l employ lui m me qui achemine ses demandes l employeur Dans d autres cas l employeur informe les employ s des d cisions de formation qu il a prises ou encore il consulte les employ s la derni re minute de telle sorte que ces derniers n ont pas le temps de r fl chir aux nouvelles possibilit s avant de voter sur les propositions pr sent es L o il ny a ni entente ni comit de formation cela ne veut pas dire que les employ s sont totalement cart s des d cisions Par exemple certains milieux poss dent un service de formation qui organise la formation pour toutes les cat gories de personnel les employ s sont rencontr s sur les questions de formation l int rieur des r unions de direction Dans certains cas des manuels de formation ont t r alis s par les employ s avec l aide d un consultant externe Les comit s de formation ne sont pas les seuls v hicules pour la participation des employ s aux d cisions de formation En effet un repr sentant syndical explique que dans son entrepr
225. nsent v ritablement De fa on g n rale les agents d Emploi Qu bec estiment donc que ce sont principalement les petites et moyennes entreprises qui alimentent le FNFMO par leurs cotisations au MRQ En revanche ils per oivent que ce sont surtout les grandes entreprises et les organismes des secteurs public et parapublic qui disposent des moyens et des ressources qui leur permettent de pr senter des projets au Fonds national qui obtiennent les supports financiers correspondants Il en r sulte ainsi selon certains une forme d iniquit l endroit des petites et moyennes entreprises qu ils disent bien conna tre et aupr s desquelles ils r alisent la plupart de leurs interventions Lorsqu ils sont invit s s exprimer sur la nature des correctifs qu il y aurait lieu d apporter plusieurs mentionnent qu une portion significative des sommes accumul es au FNFMO pourrait tre r serv e aux entreprises qui y contribuent Cette redistribution des cotisations pourrait prendre diff rentes formes aide sp cifique la description des t ches des employ s valuation des besoins de formation pr cision des probl matiques de formation sensibilisation aux avantages de la formation op rationnalisation et syst matisation des pratiques d entra nement la t che d veloppement et implantation de m canismes de comptabilisation des d penses de formation C est principalement dans cette perspective que les agents d Emploi Qu bec r
226. nt organiser la formation Commission scolaire Toutes les ressources sont accessibles et r pondent aux besoins On re oit galement p riodiquement des documents explicatifs de la Loi Commission scolaire C est bien fait a nous permet de savoir ce que la Loi attend de nous a nous fait penser des choses auxquelles on ne penserait pas n cessairement par exemple les apprentis Il y a une fiche sur chaque client le qui permet de se rep rer facilement Au t l phone les r ponses sont clairantes et donn es rapidement Commission scolaire Quand on a eu besoin de services c tait clair et satisfaisant Les guides sont clairs et bien faits Commission scolaire On estime avoir t bien inform et bien soutenu On a d cel beaucoup de souplesse et beaucoup d ouverture chez les fonctionnaires consult s de fa on r pondre aux grands objectifs de la Loi et non ses technicalit s particuli res R gie r gionale de la sant et des services sociaux Les ressources mises en place r pondent bien aux besoins On a t satisfait d avoir rapidement des r ponses nos interrogations CLSC 62 Il y a cependant des motifs d insatisfaction tant sur les guides que sur les services Les guides ne sont pas clairs L existence d une ligne 1 800 serait appr ci e afin de r pondre nos questions l gard de la Loi MRC Les guides ne nous facilitent pas vr
227. nt e sur trois ans en 1996 les entreprises dont la masse salariale tait gale ou sup rieure un million de dollars ont t assujetties la Loi en 1997 celles dont la masse salariale se situait entre 500 000 et 999 999 y ont t assujetties en 1998 les entreprises dont la masse salariale se situait entre 250 000 et 499 999 ont joint le rang OBJECTIFS DE L VALUATION DE LA LOI La strat gie d valuation de la Loi s inscrit dans un processus d valuation formative c est dire qu elle est ax e sur le fonctionnement et sur les premiers effets obtenus par l application de la Loi au terme du cycle d implantation Les r sultats de l valuation formative permettront de faire ressortir des aspects r v lateurs de la mise en uvre de la Loi et contribueront mieux juger de l opportunit d y apporter des modifications CADRE G N RAL D VALUATION Le canevas g n ral de l valuation formative se d coupe en 4 principaux volets la participation de l employeur niveau et types de d penses nombre et cat gories d employ s form s etc l encadrement administratif de la Loi information et aide conseil fournies par Emploi Qu bec la gestion du FNFMO autres volets agr ment des formateurs et des organismes priv s ainsi que des services internes de formation Minist re de la Solidarit sociale Direction de la recherche de l valuation et de la statistique Cadre d valuation d
228. nt s taient consid r s comme pertinents pour leur personnel et pour leur entreprise Que ces projets n aient pu se qualifier dans le cadre du plan d affectation des ressources du Fonds national de formation de la main d uvre et que ces refus aient engendr des d ceptions voire des frustrations en raison des d lais encourus et du peu d explications disponibles il reste que bon nombre de promoteurs ont d cid de composer avec cette situation 136 Pour certains cette d cision les a conduits r aliser le projet dans la forme o il avait t con u partir du moment qu on a su que le projet tait refus on ne s est pas obstin Le projet tait enclench De toutes fa ons on le faisait Pour d autres la d cision d aller tout de m me de l avant a n cessit des d marches en vue de trouver des sources alternatives de financement Moi je me suis adress ailleurs puis a a march pas sans peine mais a a march Toutefois pour la plupart des promoteurs ayant vu leurs projets refus s la d cision a consist r aliser rapidement les tapes qui apparaissaient les plus importantes et les plus urgentes quitte remettre plus tard les activit s qui pouvaient tre report es On a fait une portion de ce qui tait pr vu au projet On n a pas eu le choix de le faire parce qu il faut bien qu on continue op rer Qu on ait des sous ou non on ne pouvait pas attendre il fall
229. nt de loin de leur point de vue les inconv nients de la Loi Ajoutons qu une part des plus petites entreprises de notre chantillon 1 19 employ s ont adopt ce type de strat gies La plupart de ces petites entreprises portent un regard neuf sur la formation parce que la Loi les a amen es en faire Par ailleurs les employeurs qui ont peu modifi leurs pratiques investissaient d j dans la formation de leurs employ s et vont vraisemblablement continuer le faire dans la mesure o la n cessit de cet investissement s imposait avant la Loi Mais il faut se demander dans quelle mesure la Loi atteint ses objectifs lorsque certains employeurs soit retournent de largent au Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO soit donnent n importe quelle formation plut t que de retourner de l argent au gouvernement soit investissent moins en formation qu avant en limitant leur investissement 1 de la masse salariale Dans certains cas ce sont les caract ristiques du secteur d activit qui semblent d terminantes par exemple dans les secteurs o l on retrouve une forte proportion de la main d uvre ayant un statut de travailleurs saisonniers de pigistes ou de travailleurs autonomes ou dans des secteurs o la nature du travail change peu Dans d autres cas o la taille de l entreprise semble tre d terminante ce sont de petites entreprises les difficult s rencontr es pour comptabiliser les d penses ou p
230. nt l entr e en vigueur de celle ci 4 1 PORTRAIT D ENSEMBLE DES EMPLOY S RENCONTR S Les employ s ont t cibl s partir des entreprises ayant particip l valuation Lors de la prise de rendez vous t l phonique avec les employeurs des secteurs priv public et parapublic une demande tait formul e l effet de pouvoir rencontrer un groupe d employ s de l entreprise Les employ s pouvaient accepter ou refuser de nous rencontrer Dans les cinquante quatre entreprises visit es quatorze entrevues ont t r alis es Certaines entrevues taient individuelles et d autres de groupe Le nombre total d employ s rencontr s approche la cinquantaine Les rencontres ont eu lieu dans leur milieu de travail respectif et sur les heures habituelles de travail Les employ s qui ont accept de participer aux entrevues dans les diff rentes r gions repr sentaient des employ s des secteurs priv public et parapublic Dans certains groupes les repr sentants du secteur priv taient en majorit et dans d autres c tait le contraire Plusieurs travaillaient au sein d entreprises syndiqu es tandis que certains autres uvraient dans des entreprises non syndiqu es Les employ s qui ont accept de participer aux rencontres repr sentaient des corps d emploi tr s diversifi s par exemple comptable agente du bureau cadre g omaticienne personnel de production contrema tre technicien minier couturi re et technicie
231. nt par rapport aux crit res d agr ment On a t priv de ressources cause de a on a eu des gens comp tents qui ne voulaient pas s agr er pour un besoin ponctuel ou qui manquaient de temps pour le faire Commission scolaire La recommandation de s entendre avec les syndicats telle que d crite dans la Loi entra ne beaucoup de lourdeur CLSC 60 Commentaire de l valuateur un r glement sur les exemptions est entr en vigueur le 11 novembre 1999 Il permet aux entreprises qui ont investi 2 en formation pendant trois ans en excluant les reports d tre exempt es de l obligation de remplir le formulaire du MRQ et donc de garder les pi ces justificatives aff rentes Ces entreprises doivent remplir un certain nombre de conditions et d engagements pour avoir droit une exemption Aucun employeur n tait inform de ce r glement lors des entrevues Rappelons que la p riode d entrevues s est d roul e entre le 8 novembre et le 13 d cembre 1999 Des employeurs proposent comme moyen alternatif de promouvoir la formation et d inciter les entreprises faire de la formation plut t que de les y obliger Il faudrait avoir des campagnes de publicit donner des exemples que la formation c est payant Il faudrait tre plus incitatifs que coercitifs Il y a encore des employeurs qui ne sont pas convaincus que la formation c est bon C est cette cible l qu il faut viser Municipalit Il
232. nt pas besoin de formation Pour l industrie du textile et pour l entreprise a quivaut une taxe d guis e parce que les besoins de formation ne justifient pas d investir 1 de la masse salariale en formation I n y a aucun avantage que des inconv nients 22 Mais aussi dans le secteur des divertissements et loisirs En ce qui me concerne je suis convaincu que la Loi est excellente Dans des usines qui fonctionnent 12 mois par ann e avec des employ s sp cialis s a s imposait Mais quand vous arrivez avec des clubs de golf je pense que a n a pas t valu du tout Ici ce sont des journaliers Tout ce qu ils visent c est de rentrer ici au mois de mai et de sortir au mois de novembre au plus vite pour tomber sur l assurance emploi On ne se fera pas de cachettes c est a chaque ann e ce sont toujours les m mes qui reviennent Je ne vois pas comment je pourrais former un gars creuser un trou passer la tondeuse mettre de la semence Le travail sur le terrain de golf c est du travail de routine La qualit ne d pend pas de la formation Le bar c est la m me chose Quelle formation on va donner une serveuse qui sait servir et une cuisini re qui sait cuisiner Cette entreprise a donn un peu de formation en 1998 On a envoy notre surintendant un s minaire sur le gazon et on a form une personne en administration qui entrait et avait besoin de formation Qua
233. nt peu ou pas qualifiantes et la Loi 90 ne change rien au sort des travailleurs qui sont dans les bineries Il faudrait resserrer les crit res pour permettre aux employ s d avoir voix au chapitre et pour qu il y ait une v ritable analyse des besoins de formation qui se passe dans les entreprises une analyse rigoureuse Faire des campagnes d information sur la Loi aupr s de tous les intervenants dans la formation en entreprise On a un r le et Emploi Qu bec aussi a un r le jouer pour aller vers l entreprise La Loi 90 m riterait d tre publicis e davantage parce qu elle n est pas suffisamment connue Surtout pour les petites et moyennes entreprises Faire en sorte que la formation dispens e par les services aux entreprises soit financi rement plus accessible aux entreprises Le c gep augmente ses co ts au lieu de les diminuer Le c gep embarque dans un projet si a paye autrement non Renforcer le soutien apport aux entreprises Cette suggestion g n rale prend diff rentes formes selon les interlocuteurs d velopper des moyens des modalit s qui facilitent l accompagnement des petites entreprises dans leurs actions de formation trouver les moyens appropri s pour inciter davantage les entreprises utiliser le 1 dans des activit s de formation plut t que de le verser au Fonds augmenter les moyens disponibles pour estimer les besoins surtout dans les petites entreprises
234. nt si ce ne sont pas surtout des petites entreprises qui ne disposent pas de services de ressources humaines et qui il pourrait sembler plus simple de faire parvenir l quivalent de 1 de leur masse salariale au minist re du Revenu plut t que de consacrer la m me somme la formation En corollaire ils se demandent si les grandes entreprises qui disposent d infrastructures de gestion des ressources humaines et m me de services de formation et qui ne cotisent pas au FNFMO ne sont pas justement celles qui sont les mieux plac es pour d finir et pour structurer des projets de formation susceptibles d tre accept s et support s par le Fonds Si tel tait le cas ce que plusieurs promoteurs croient il y aurait l selon eux une forme potentielle d iniquit qu il y aurait probablement lieu d examiner de plus pr s en vue d y apporter des corrections le cas ch ant 139 Ce sont souvent les petites entreprises qui cotisent au Fonds national entre 250K et 500 K de masse salariale Parce que pour elles organiser de la formation c est un d fi immense 1 de 250 000 vous voyez ce que a repr sente 2 500 a ne fait pas une grosse activit Pour moi c est inqui tant parce que je sens une obligation de retourner quelque chose ces entreprises l Parall lement cette pr occupation eu gard l origine et la destination des sommes constituant le Fonds national certains promoteurs se qu
235. oi 124 CHAPITRE 7 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES PROMOTEURS DU FONDS NATIONAL DE FORMATION DE LA MAIN D UVRE Ce chapitre rapporte le contenu des entrevues r alis es aupr s de 26 employeurs des r gions de Qu bec et de Montr al qui au cours des ann es 1998 et 1999 se sont adress s au Fonds national de la formation de la main d uvre FNFMO en vue d obtenir des subventions destin es supporter certaines activit s de formation l intention de leur personnel 7 1 PORTRAIT D ENSEMBLE DES PROMOTEURS DU FNFMO RENCONTR S partir d une liste de pr s de 200 entreprises des r gions de Montr al et de Qu bec ayant pr sent des projets au Fonds national en 1998 ou en 1999 32 d entre elles ont t s lectionn es au hasard en vue de constituer quatre groupes de discussion deux Montr al et deux Qu bec Dans chaque cas il a t d cid de rencontrer s par ment des repr sentants d entreprises dont les projets avaient t accept s et d autres dont les projets avaient t refus s Deux crit res ont guid le choix des entreprises invit es participer ces groupes de discussion l entreprise ne devait pas avoir d j t rencontr e dans le cadre d une autre phase de l valuation de la Loi autant que possible les entreprises invit es devaient uvrer dans des secteurs d activit conomiques diff rents Parmi les 32 promoteurs s lectionn s et ayant accept de pa
236. ollectives pour la formation et le perfectionnement des diff rentes cat gories de personnel le minist re de l ducation alloue des budgets pour supporter l adaptation du r seau scolaire aux r formes des programmes et aux nouvelles technologies Dans le secteur de la sant et des services sociaux les CLSC ont des budgets tablis par convention collective vers s par la R gie r gionale deux fois par ann e la suite de la pr sentation d un rapport d activit Aucun des dix huit employeurs rencontr s n a retourn de l argent au minist re du Revenu du Qu bec Parmi les employeurs rencontr s certains ont un plan de formation et un budget r serv la formation Mais ils sont moins nombreux avoir un plan de formation qu un budget r serv la formation Dans le secteur des services des administrations locales la presque totalit n a pas de plan de formation Il ny a pas de plan de formation La plupart des formations sont planifi es au fur et mesure en fonction des changements administratifs MRC Il n y a pas de d marche structur e pour identifier nos besoins de formation On en discute avec le maire principalement de fa on informelle Il ne faut pas alourdir inutilement la d marche Dans une petite municipalit comme la n tre il ny a pas lieu de faire des planifications structur es Municipalit Mais il ny a pas que les petites municipalit s ou les MRC qui n ont pas de plan de form
237. on lorsque l employeur accorde la formation ses employ s pr f r s lorsque la formation est destin e prioritairement par anciennet en vertu de la convention collective 3 4 3 Situation depuis l entr e en vigueur de la Loi Un grand nombre de repr sentants syndicaux rencontr s affirment que de fa on g n rale depuis l entr e en vigueur de la Loi ils sentent que les employ s sont davantage motiv s participer aux d cisions de formation Les jeunes sont particuli rement motiv s se former ils savent que s ils ne se forment pas ils risquent de subir une mise pied temporaire Depuis la Loi on sent que a bouge chez les jeunes Ils veulent participer se former sinon ils peuvent se faire slaquer Par contre cette formation n est pas n cessairement assum e par l employeur Il y a des employ s qui suivent des cours en cachette La formation on la suit en cachette Selon un bon nombre de repr sentants syndicaux rencontr s les employ s participent encore trop peu aux d cisions de formation Plusieurs estiment que dans bien des cas la Loi sert d enveloppe tout ce que l employeur offrait de toute fa on avant la Loi La loi 90 sert d enveloppe tout ce qu on avait avant Cependant dans les entreprises qui ne faisaient pas ou peu pr s pas de formation certains syndicats ont inform leurs employ s de l entr e en vigueur de la Loi et cela aurait suscit d
238. onction de l ann e civile 65 CHAPITRE 3 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES REPR SENTANTS SYNDICAUX Ce chapitre traite des entrevues r alis es avec les repr sentants syndicaux dans six r gions du Qu bec Les donn es ont t recueillies lors de discussions de groupe Les repr sentants syndicaux ont t cibl s comme interlocuteurs cl s titre de repr sentants des employ s et en raison de leur r le d interface entre les employ s et les employeurs pour les questions relatives aux relations de travail dans les entreprises o les travailleurs sont syndiqu s Quelques entrevues ont galement t r alis es aupr s d employ s d entreprises et les donn es recueillies font l objet du chapitre suivant 3 1 PORTRAIT D ENSEMBLE DES REPR SENTANTS SYNDICAUX RENCONTR S Les repr sentants syndicaux ont t choisis au hasard partir de listes fournies par trois centrales syndicales soit la Centrale des syndicats d mocratiques CSD la Conf d ration des syndicats nationaux CSN et la F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTQ Les listes ont t tablies par les unit s syndicales locales apr s consultation des repr sentants syndicaux vis s en vue d obtenir leur accord une sollicitation pour participer aux groupes de discussion Les repr sentants syndicaux ont t choisis dans chacune des six r gions retenues pour les entrevues aupr s des employeurs Les listes partir desquelles ils ont
239. onner plus de soutien aux employ s pour favoriser un acc s quitable la formation Sous pr texte que les employeurs sont cens s payer pour la formation les travailleurs en emploi qui sont les moins scolaris s ont de moins en moins acc s aux r seaux de l ducation On donne la pr f rence aux demandeurs d emploi Qui profite vraiment de la formation On a eu l exemple d un employeur d une entreprise g r e par des capitaux am ricains Le directeur voulait que tout le monde apprenne l anglais m me si la plupart des employ s taient analphab tes en fran ais L employeur avait fait son choix c est lui qui paye le 1 Les employ s en profitent ils vraiment Beaucoup de travailleurs en emploi qui viennent prendre des cours en informatique le font en cachette ils ne veulent pas non plus demander de remboursement de leurs frais de scolarit parce qu ils prennent des cours pour changer d emploi et ne veulent pas que leur patron le sache On est en train d accentuer le clivage entre les plus et les moins scolaris s les laiss s pour compte le sont plus qu avant Les Fe possibilit de recourir un organisme collecteur vise justement mettre la disposition des employeurs un moyen collectif susceptible d int resser particuli rement les entreprises qui ne disposent pas des ressources n cessaires pour mettre en place un plan de formation mais ce m canisme est tr s peu connu des employeurs 122 formations so
240. ons sur de nouvelles technologies et de nouveaux proc d s des formations techniques lecture de plans soudure intervention clinique Des formations sont galement dispens es sur les changements organisationnels productivit et valeur ajout e PVA ISO philosophie de gestion mise sur pied et fonctionnement d quipes semi autonomes gestion du stress De plus on mentionne dans un groupe de discussion que la formation personnelle fait galement partie des formations possibles Un repr sentant syndical pr cise que le comit paritaire sur la formation dans son entreprise fait des efforts particuliers pour structurer la formation ax e sur la t che Dans certains cas la formation est obligatoire parce qu elle est impos e par une autre loi elle a g n ralement lieu sur le temps de travail et elle est suivie d une valuation dont le succ s permet de reconduire un permis d exercice de la profession Soutien la formation Les repr sentants syndicaux pr cisent que dans les entreprises qui donnent de la formation leurs employ s g n ralement la formation se donne sur les lieux de travail et les co ts inh rents celle ci sont d fray s par l entreprise Par contre selon certains la formation prend encore souvent place en dehors des heures r guli res de travail Lorsqu elle est impos e par l employeur mais dispens e en dehors des heures de travail la r mun ration des heures consacr es la formation ou
241. onsables de la formation L autre aspect c est que le parent pauvre de tout le processus c tait l valuation aller voir ce qui reste de cette formation une fois que les gens sont retourn s dans leur coop On voulait tre en mesure de savoir si les activit s de formation g n rent des modifications dans les comportements des gens dans leurs aptitudes par rapport la gestion d une coop rative Y a t il un transfert de cette expertise l ou si finalement on passe notre temps d penser pour des activit s de formation plut t qu investir dans la formation 7 4 2 Efforts consacr s la pr paration des projets Selon la plupart des promoteurs rencontr s la pr paration d un projet en vue d une pr sentation au Fonds national n est pas simple Bien que disposant d un guide sp cialement con u pour les aider pr parer leurs demandes de subventions plusieurs disent avoir rencontr des difficult s s ajuster la d marche propos e Ce ne sont pas les orientations qui leur ont pos des difficult s celles ci leur tant apparues assez g n rales et suffisamment claires pour qu ils puissent y rattacher sans peine les projets qu ils entendaient soumettre au Fonds national Ce sont bien davantage certains crit res sp cifiques en fonction desquels les projets sont analys s et valu s qui semblent avoir suscit des difficult s notamment la difficult de pr ciser le rapport entre le contexte l origi
242. onstituent la plus grosse part de leur main d uvre Aucune entreprise de ce groupe n a accueilli de stagiaires ni pr sent de projets au FNFMO Elles ont davantage eu recours l aide conseil mais ont t moins satisfaites des r sultats dans la mesure o cette aide n a pu apporter de solutions aux difficult s li es l application de la Loi Elles sont moins satisfaites des services re us et des guides d Emploi Qu bec que les autres entreprises gt Facteurs d clencheurs de la formation attentes l endroit de la formation et difficult s rencontr es Les principaux facteurs d clencheurs de la formation dans les entreprises visit es qui rencontrent des difficult s dans l application de la Loi sont par ordre de fr quence la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre l volution technologique la rotation du personnel et les exigences du march Le premier facteur c est l obligation cr e par la Loi Autrement on forme lorsqu on remarque un taux d accidents trop lev qui risquerait de nous faire d barquer de la CSST Exploitation foresti re En fait c est la Loi qui nous a forc s en faire Industrie du v tement Avant on avait seulement des s minaires en mati re de formation Il n y avait pas de cours parce que le besoin ne se posait pas Avec la Loi on est oblig de faire de la formation besoin ou pas Transport services mari
243. ont satisfaits Toutefois on note que le nombre d employeurs satisfaits des guides est peine plus lev que le nombre d employeurs insatisfaits 38 1 43 Motifs de satisfaction Relativement aux services On ne conna t pas les points de services mais on a b n fici d un cours donn par la SQDM sur l application de la Loi a nous a donn un bon coup de main L information et les ressources sont accessibles On n a pas de probl mes trouver l information Le responsable du CLE r pond tr s bien aux questions et aux besoins On a toujours eu de bonnes r ponses aux besoins exprim s les gens taient disponibles et se sont m me rendus sur place l occasion pour r pondre nos questions La conseill re d EQ nous a vraiment aid s C est concret adapt notre situation et elle est disponible chaque fois qu on a besoin d elle J ai t l phon et j ai eu des r ponses mes questions je suis satisfait Relativement aux guides Les guides ont facilit le travail pour conserver les bons papiers en cas de v rification Je mai pas utilis les points de services je navais pas vraiment besoin d information le guide tait clair pas compliqu La documentation est ad quate et claire 1 4 4 Motifs d insatisfaction et modifications souhait es Qu ils aient t globalement satisfaits ou non beaucoup d employeurs rencontr s ont exprim
244. orables une application efficace de la Loi et ces conditions gravitent autour de l identification des besoins de formation de la planification et de l organisation des formations Plus l employeur rencontre des difficult s dans ces domaines moins il lui appara t vident qu il peut tirer profit de la Loi et moins il est motiv investir dans la formation de ses employ s Dans les entreprises o il existe un minimum de conditions favorables au d veloppement de la formation on constate que des employeurs ont choisi d exploiter ces conditions et qu ils en voient les b n fices Ce sont ceux qui ont tir profit de la Loi Ces employeurs sont nombreux et malgr leurs r ticences lors de l implantation de la Loi ils ont adopt des strat gies qui non seulement leur ont permis de se conformer la Loi mais ont donn selon eux des r sultats tangibles sur le plan de l efficacit et de la qualit du travail de l adaptation de la main d uvre aux nouvelles technologies du climat de travail de la sant et s curit au travail Qu ils aient choisi de donner plus de formation 24 Emploi Qu bec Politique d intervention sectorielle p 3 44 ou autant mais mieux ou de former des cat gories de personnel qu ils ne formaient pas auparavant ou encore qu ils aient choisi de profiter de la motivation accrue de leurs employ s pour la formation la suite de l adoption de la Loi les retomb es leur paraissent positives et d passe
245. ormation donn e aux employ s pour diminuer le taux de roulement et inculquer de meilleures m thodes de travail aux employ s de m me qu une meilleure formation en gestion la direction Dans ce cas la direction s est appuy e sur l aide conseil dun CAMO et d un consultant C est une direction proactive L entreprise n prouve pas de difficult s financi res particuli res et n a pas d proc der des mises pied en raison de ces difficult s Et malgr cela la direction appr hende une saturation des besoins de formation dans la mesure o la main d uvre est maintenant assez stable et que la technologie volue peu Des cas similaires ont t observ s dans le secteur de la restauration Dans les entreprises qui rencontrent des difficult s d application de la Loi il semble y avoir des difficult s qui rel vent des caract ristiques du secteur ou de la taille de l entreprise L enqu te par sondage devrait permettre de pr ciser l ampleur de ces difficult s d application et les caract ristiques des entreprises qui les connaissent 30 Les entreprises qui ont peu modifi leurs pratiques depuis l adoption de la Loi gt Situations types Les entreprises visit es qui ont peu modifi leurs pratiques en mati re de formation depuis l adoption de la Loi sinon pour se conformer aux exigences de comptabilisation des d penses se caract risent par une ou plusieurs des situations suivantes Elles sont dans des se
246. our planifier ou organiser de la formation apparaissent suffisamment importantes pour d courager la participation des employeurs la formation de leurs employ s Dans d autres cas enfin c est le statut de l entreprise qui semble d terminant ainsi pour deux entreprises de l industrie des aliments celle qui est franchis e et a un programme de formation bien pr cis dispenser aux employ s n aura aucune difficult planifier et organiser des formations Et la pertinence de ces formations n est pas remise en cause puisqu elles sont une condition du maintien de la franchise Parall lement l autre entreprise du m me secteur qui n est pas franchis e a du mal imaginer quels seront les besoins de formation combler L enqu te par sondage et les donn es r currentes du minist re du Revenu du Qu bec sur les employeurs qui versent la totalit ou une partie de la somme que repr sente 1 de leur masse salariale au Fonds national nous aideront pr ciser les caract ristiques des entreprises qui rencontrent des difficult s et l ampleur de celles ci Par ailleurs une deuxi me phase d valuation nous permettra d valuer les retomb es de la Loi comme per ues par les employ s mais on peut d ores et d j observer que des emb ches existent C est donc en ces mati res que l aide conseil semblerait la plus appropri e Des employeurs s estiment p nalis s par la Loi en raison des caract ristiques du secteur
247. ources internes peut demander un agr ment pour son service de formation Emploi Qu bec Guide g n ral dition 1998 p 12 16 17 20 Il faudrait pr ciser davantage la nature des agr ments de formation et am liorer l encadrement des formateurs Certaines accr ditations sont peut tre trop faciles obtenir Qu on diminue les co ts pour les formateurs qui veulent se faire agr er Certains formateurs ont beaucoup d exp rience mais peuvent faire affaire juste avec une entreprise Mais un employeur aimerait pouvoir choisir ses formateurs agr s ou non Le probl me avec la Loi c est qu on doit prendre des formateurs agr s a nous enl ve le choix des formateurs au sens o des formateurs priv s peuvent tre jug s comp tents par l employeur pour donner des formations l int rieur de l entreprise en raison de leurs connaissances approfondies du domaine sans pour autant r pondre aux exigences d agr ment des formateurs par exemple parce qu ils n ont pas accumul le nombre d heures de formation requis titre de formateurs Concernent l agr ment des services internes de formation Pour les personnes qu on veut faire agr er on ne sait jamais si elles vont pouvoir l tre ou non On doit monter le dossier sans savoir si a va tre accept J aimerais que ce soit clair au d part Dans la suite du rapport le lecteur sera m me de constater que quel que soit l
248. ours fallu faire de la formation C est le domaine qui veut a La formation est un investissement quand ta mati re premi re ce sont les cerveaux les ressources humaines Nouvelles technologies de l information Avant la Loi on faisait de la formation quand il fallait en faire et on continue Ne pas en faire serait suicidaire Mat riel de transport Il y a aussi les entreprises qui par contrat de franchise ou par n cessit d obtenir une certification qui permet l exercice du m tier ou la fabrication du produit devaient d j former les employ s et continuent le faire En tant que franchis on doit faire de la formation s adapter aux nouveaux produits parfaire nos connaissances sur l alimentation Il y a une association de meuniers franchis s Il y a un programme de formation mont par eux La seule diff rence que la Loi a amen e c est qu on s est aper u qu on avait tant d heures c est juste a puisqu il faut inscrire les d penses Il faut donner de la formation si on veut survivre on n a pas le choix Industrie des aliments 31 Notons qu une autre entreprise du m me secteur qui elle n est pas franchis e pr voit devoir retourner de l argent au MRQ faute de pouvoir identifier des besoins de formation chez les employ s de la production Notre franchiseur nous impose des programmes obligatoires de formation Le package co te entre X et Y par ann e et c est o
249. ouvernementaux aux niveaux national r gional et local Une tude documentaire Une enqu te par sondage aupr s des employeurs Un premier rapport est pr vu pour l automne 2000 Une enqu te par sondage aupr s des employ s La cueillette des donn es est pr vue pour 2002 2003 L ajout d un volet sommatif est pr vu pour 2005 soit une valuation de l efficacit de la Loi comme mesure favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre M THODOLOGIE Il importait de cr er un contexte favorisant l expression des interlocuteurs sur certains points pr cis de l application de la Loi et pr alablement identifi s dans la strat gie d valuation Il importait aussi de favoriser l mergence d informations relatives la r alit de la formation en entreprise et l expression d opinions au regard de la Loi proprement dite cette fin la cueillette d informations a t effectu e au moyen d entrevues semi directives individuelles ou en groupes de discussion Au terme de chacune des entrevues un compte rendu synth se des propos a t pr par et transmis chacun des participants pour fins de validation du contenu Pour certaines entrevues de groupe la transcription crite des entrevues a servi de mat riel de base l criture du rapport Dans ces cas il ny a pas eu de demande de validation des comptes rendus aupr s des personnes rencontr es Les entrevues et les groupes de discussion ont eu lieu entre l
250. oyen coercitif et ce genre de moyen n est peut tre pas le meilleur pour d velopper une culture de formation Des moyens caract re incitatif leur sembleraient plus appropri s Dans la situation actuelle parce que la r glementation est trop l che la Loi a peu d impact les grandes entreprises faisaient d j de la formation et continuent en faire alors que les petites n en font pas en font peu ou mal Les exigences administratives sont lourdes la Loi nous demande une quantit astronomique de papiers produire D un point de vue plus corporatif il semble que l inconv nient majeur soit la prolif ration des formateurs survenue du jour au lendemain d s l entr e en vigueur de la Loi Dans un march o les tablissements d enseignement d tenaient une certaine forme d exclusivit tout coup on est devenu 15 000 formateurs Selon certains repr sentants de niveau universitaire la collaboration entre eux et Emploi Qu bec est d ficiente on regrette que des organismes communautaires soient sollicit s au d triment des centres de formation existants ce qui traduit selon eux un manque de vision d ensemble 121 6 6 3 Am liorations propos es Des repr sentants rencontr s du niveau secondaire croient qu il serait utile d inclure dans la Loi l obligation d une valuation sommative des comp tences acquises par la formation en entreprise pour changer la vision des employeurs
251. ports imprimerie communications fabrication de v los ducation 30 Voir chapitre 1 3 2 CARACT RISTIQUES DE LA FORMATION DISPENS E DANS LES ENTREPRISES Beaucoup de repr sentants syndicaux ne sont pas en mesure de parler avec beaucoup de d tails des caract ristiques de la formation dispens e dans leur entreprise en raison du fait que l employeur ne leur communique pas d information sur l allocation des sommes consacr es la formation dans le cadre du 1 Ces derniers pr cisent que les employeurs ne sont pas tenus par la Loi de faire rapport aux employ s ou leurs repr sentants de la nature et des frais de formation engag s par l entreprise et qu ils tiennent conserver leur droit de g rance cet gard La philosophie de gestion d une entreprise influence selon eux les choix qui sont faits en mati re de formation Types de formation Selon un bon nombre de repr sentants syndicaux rencontr s la formation donn e dans le cadre du 1 est principalement ax e sur la t che et sur les op rations accomplir dans le cadre du travail la formation de toute autre nature est g n ralement laiss e la responsabilit de l employ Les formations ax es sur la t che peuvent tout de m me couvrir un ventail assez large Ainsi parmi les formations dispens es dans les entreprises o ils travaillent les repr sentants syndicaux mentionnent des formations en sant et s curit au travail des formati
252. pr s des entreprises dans le but d obtenir des compl ments d information quant certains aspects des projets pr sent s Certains per oivent ce virage comme un pas vers la r gionalisation du Fonds et ont eu des informations l effet que les hautes instances d Emploi Qu bec envisageaient la r gionalisation de la gestion du Fonds national en 2001 2002 En attendant une r gionalisation de la gestion du Fonds national des agents et conseillers sugg rent les am liorations suivantes que le personnel des unit s centrales intensifie sa collaboration avec le personnel des r gions de fa on ce que ce dernier soit mieux inform des orientations et des dispositions du plan d affectation 2000 2001 que les r gions commencent d s maintenant s impliquer dans la gestion du Fonds en invitant les entreprises d sireuses de s adresser au Fonds national en 2000 2001 leur soumettre leurs projets pour fins de validation avant de les acheminer aux unit s centrales que le personnel des unit s centrales qui travaille l laboration du plan d affectation et l administration du Fonds national et les repr sentants r gionaux des services aux entreprises participent des rencontres d information et de discussion portant 152 sur la Loi dans son ensemble ainsi que sur les orientations du plan d affectation 2001 2002 que les services aux entreprises soient inform s au fur et mesure des projets pr sent s au Fonds natio
253. pr voit la formation d un comit paritaire d cisionnel sur la formation Dans le meilleur cas l entente conventionn e est accompagn e d une politique institutionnelle sur la formation Dans certains cas le comit est actif vigilant et remplit le r le pr vu l entente y compris son r le l gard de la formation partir de telles ententes certains syndicats ont apport des am liorations pour certaines cat gories de travailleurs par exemple pour les employ s temporaires les employ s sur liste de rappel ou ceux qui se pr parent la retraite On reconna t plusieurs avantages cette formule l obtention d une information pr cise sur les budgets consacr s la formation sur la nature de la formation dispens e sur les cat gories de personnel form etc Mais il n en va pas toujours ainsi Par exemple dans certains comit s paritaires d cisionnels une partie du processus d analyse de besoins passe par le comit paritaire mais les d cisions finales en mati re de 70 formation sont prises par l employeur les priorit s les employ s former les sommes consacrer la formation dans d autres cas les clauses relatives la formation sont inscrites dans la convention mais elles ne s appliquent pas tout simplement Les ententes conventionn es ne t moignent pas n cessairement d une plus grande ouverture de la part de l employeur l gard de la formation Il ressort de l e
254. prises qui souhaitent obtenir des r ponses des questions qui touchent principalement l admissibilit des d penses de formation l agr ment des formateurs et la mani re de remplir les diff rents formulaires troisi mement en tenant des sessions de formation de groupe sur la Loi l intention des entreprises et des formateurs de leurs territoires quatri mement en apportant une assistance aux entreprises dans le cadre d une approche int gr e dont il sera question au point suivant Le principal l ment probl matique qui ressort des discussions avec les agents d Emploi Qu bec en r gion relativement l encadrement administratif de la Loi a trait l harmonisation des normes et des d finitions entre Emploi Qu bec et le minist re du Revenu sur l admissibilit des d penses de formation Ainsi il semblerait que certaines d penses comme par exemple des d penses relatives des formations dispens es l ext rieur du Qu bec ou du Canada puissent tre consid r es admissibles par Emploi Qu bec dans le cadre de l application de la Loi alors qu elles seraient parfois contest es par le minist re du Revenu Selon certains agents gouvernementaux ce manque d harmonisation entre Emploi Qu bec et le minist re du Revenu aurait pour cons quence d ins curiser des entreprises et de les conduire pr f rer cotiser au minist re du Revenu des montants correspondant des d penses de formation qui seraient pourtant adm
255. quelques employeurs des trois secteurs publics et parapublics qui mentionnent des effets positifs de la Loi dans leur organisation se retrouvent principalement dans le secteur des services de sant et des services sociaux Un employeur estime que la Loi est globalement positive dans son organisation malgr la lourdeur administrative La Loi ma rien chang en ce qui concerne la quantit de formation effectu e aupr s des employ s Elle est venue souligner l importance de la formation et en fixer des balises plus claires quant sa nature pour les gestionnaires Aussi elle a pouss au d veloppement d outils 57 informatiques pour faciliter la compilation des heures de formation CLSC Un autre d crit les effets de la Loi sur l importance et la planification de la formation La Loi nous a permis de l gitimer la formation de donner de l importance la formation Nous planifions de plus en plus les formations en fonction des objectifs de l organisation Par contre m me en soulignant les effets positifs de la Loi ce m me employeur estime que la Loi ne constitue pas pour son organisation un moyen ad quat pour augmenter la contribution de l employeur la formation des employ s Car d une part les budgets n ont pas t augment s et d autre part la lourdeur administrative qui d coule de la Loi constitue un inconv nient majeur Un autre employeur qui souligne un avantage de la Loi dans son organisation consid
256. quence les facteurs d clencheurs de la formation sont l volution de la technologie les exigences du franchiseur du fournisseur de la corporation professionnelle du secteur l accueil de nouveaux employ s et la mise jour des connaissances les changements sur le march mondial et les exigences qui s ensuivent les changements organisationnels Selon presque tous les employeurs rencontr s dans ce groupe la formation r pond g n ralement leurs attentes Les r sultats attendus sont d augmenter la comp titivit de l entreprise et la productivit des employ s d accro tre les comp tences l autonomie et la responsabilisation du personnel d augmenter la satisfaction des employ s et d am liorer le climat de travail Un employeur peut quantifier les r sultats de la formation On note des am liorations dans le temps que a prend pour faire l ouvrage On observe une diminution dans les co ts des contrats on peut soumissionner plus bas Entrepreneurs sp cialis s Tr s peu d entreprises ont de la difficult planifier leurs formations En effet la caract ristique des employeurs qui ont peu modifi leurs pratiques depuis l adoption de la Loi est justement qu ils ont continu faire ce qu ils faisaient avant en mati re de formation en y ajoutant les t ches administratives requises pour tre conformes la Loi Beaucoup d entre eux ont d j leurs r seaux ou sont appuy s dans leurs choix de con
257. r e visant apporter des solutions des situations r currentes ou ponctuelles Chez d autres la formation tait d j bien inscrite dans la culture de l entreprise et tait consid r e comme facteur de d veloppement Toutefois autant les unes que les autres ne disposaient au d part que d une connaissance fragmentaire du Fonds national de formation de la main d uvre de la provenance et de l importance des sommes dont il est constitu ainsi que de ses fins ou de ses orientations Plus souvent qu autrement c est un peu par hasard que ces entreprises ont pris connaissance de l existence du Fonds national et des possibilit s d octroi de subventions qu il offrait aux entreprises Rappelons que de fa on g n rale les promoteurs reconnaissent avoir eu assez tardivement acc s ces informations peu de temps avant les dates butoirs fix es pour la pr sentation des projets En cons quence elles ont d proc der la h te en ayant recours des ressources et des supports imm diatement accessibles Bien qu il ne soit pas possible d tablir de lignes de d marcation absolues entre les uns et les autres il semble toutefois que certains promoteurs ont t conduits concevoir et pr senter des projets principalement en raison des disponibilit s de financement alors que d autres ont consid r ces possibilit s de subventions plut t comme une opportunit en vue de r aliser des activit s de formation s inscrivant
258. r ou un organisme de formation dans ces milieux On croit que la solution peut se trouver dans une dynamique de parrainage de petites entreprises titre d exemple des initiatives ont t prises par des formateurs pour accompagner ces entreprises dans les demandes de subvention au FNFMO et elles se sont but es des refus On croit que le principal frein des entreprises vient du fait que la subvention est un revenu imposable et qu alors la peine en emporte le profit R sultat l employeur pr f re se passer de la subvention Autrement dans les entreprises o la formation des employ s est une r alit assez bien accueillie on retrouve des probl mes d organisation de la formation Il semble que le conflit continuel entre les besoins de formation et les exigences de la production soit le plus important Il ressort galement que les salles de formation sont souvent inad quates pour les besoins de formation tant en ce qui concerne l am nagement que l quipement On mentionne galement que la formation dispens e dans l entreprise m me occasionne le d rangement fr quent des participants la formation pour r pondre diff rentes petites urgences 5 3 4 Motivation des employ s l gard de la formation Selon les repr sentants des organismes de formation le niveau de motivation est tr s lev au sein de leur client le et les principaux facteurs qui influencent le niveau de motivation sont 93 la pertinence d
259. r quence les changements technologiques l volution des produits et des proc d s l arriv e de nouveaux employ s en raison de l expansion de l entreprise ou du roulement de personnel les besoins manifest s par les employ s les besoins de formation des gestionnaires le besoin de parfaire les comp tences des employ s et d am liorer leur performance la sant et la s curit au travail D autres facteurs sont mentionn s par un ou quelques employeurs les objectifs strat giques les lois et r glements du secteur les exigences du march mondial de m me que la recherche d un meilleur rendement Mais comme facteur d clencheur c est vraiment l adaptation aux changements technologiques et l volution des produits et proc d s qui domine Ce qui est frappant par ailleurs c est que rares sont les 16 employeurs rencontr s qui ne mentionnent qu un facteur d clencheur de la formation Les motifs de formation apparaissent nombreux et vari s La plupart des employeurs de ce groupe estiment que la formation produit les r sultats attendus Par ordre de fr quence les r sultats attendus sont d augmenter l efficacit et la qualit du travail d tre la fine pointe de la technologie d am liorer le climat de travail et de diminuer les accidents de travail Quelques employeurs ont comme attentes de fid liser le personnel et de diminuer le taux de roulement ainsi que d accro tre l autonomie
260. r la base des demandes des employ s ou de l int r t manifest lors de demandes affich es sur la base des besoins de l organisation et des formations re ues ant rieurement On va privil gier les demandes des employ s qui ont des besoins reconnus par l administration et qui ont b n fici de moins de formation que d autres employ s Dans le secteur de la sant et des services sociaux des employeurs mentionnent que les employ s de cuisine et d entretien m nager re oivent de la formation mais moins que les autres cat gories de personnel gestionnaires et professionnels de la sant Aucun employeur n a form de stagiaires Activit s de formation Les activit s de formation sont vari es Elles peuvent se regrouper selon les cat gories suivantes des formations sp cifiques des fonctions de travail et des champs sp cialis s de connaissances par exemple des formations sur l quit salariale pour les gestionnaires des administrations locales des formations en soins palliatifs pour les m decins des formations sur la violence en milieu scolaire pour les enseignants des formations sugg r es par des ordres professionnels ou qui font partie d un curriculum de formation d un minist re c est le cas du MEQ qui impose aux enseignants un curriculum de formation pour lequel il alloue des budgets aux commissions scolaires des formations en technologie bureautique informatique le plus souvent en bure
261. r la formation des employ s 3 4 2 Difficult s de participation 3 4 3 Situation depuis l entr e en vigueur de la Loi 3 5 Motivation des employ s l gard de la formation 022222 3 5 1 Freins la motivation des employ s participer des formations 3 6 Capacit de la Loi augmenter la participation des employeurs la formation de la main d uvre 3 6 1 Perceptions quant sa pertinence sssssesseerrrrerrererrrssrrrrrrrrrrent 3 6 2 Perceptions quant son efficacit 3 6 3 Suggestions pour am liorer sa performance Conclusion ter a aaa a es tit ienre rente tien aaea aeaa Chapitre 4 R sultats des entrevues avec les employ s nsssssssssssnnsssnnnnnnnnne 4 1 Portrait d ensemble des employ s rencontr s anssssssssssnnnnn 4 2 Caract ristiques de la formation dispens e dans les EN FOPrISSS eain ee a eee ra peaa tee sen Sante re gere ienaa a re iaaa 4 3 Changements per us depuis l entr e en vigueur de la Loi 4 3 1 Dans la planification de la formation 4 3 2 Dans l organisation de la formation 4 3 3 Dans l valuation de la formation 4 4 Participation des employ s aux d cisions de formation 4 5 Motivation des employ s l gard de la formation 222222 4 6 Capacit de la Loi augmen
262. randes orientations actuelles au profit de priorit s davantage associ es au d veloppement r gional On note aussi qu une r gionalisation du Fonds national risquerait de conduire des situations o des projets identiques pourraient tre accept s dans certaines r gions et refus s dans d autres D autres consid reraient inconfortable d tre directement associ s la d marche d une entreprise souhaitant pr senter un projet au Fonds tout en tant la fois appel s participer l analyse et la d cision en ce qui regarde son acceptation ou son refus Par ailleurs certains agents estiment que la gestion du Fonds manque de transparence Le manque d information sur les crit res d attribution sur les motifs de refus et sur le contenu des projets eux m mes les emp chent selon eux de jouer pleinement leur r le conseil En r gion ce qu on re oit cest un listing de projets qui ont t accept s avec le montant On n a pas de copie des projets C est le d put qui va en avoir une copie et c est le d put qui va en faire l annonce l entreprise Je trouve que notre r le en tant que conseiller est tr s n gligeable tr s n glig D autres pensent que le Fonds sert subventionner des projets jug s importants pour les partenaires de la Commission des partenaires du march du travail et que c est pour cette raison qu il a t et demeure centralis les partenaires voient l un outi
263. re oit une attestation pour chacun des modules de formation Mat riel de transport On a adopt une approche par comp tences la d finition de t ches d une personne est associ e un plan de d veloppement des comp tences duquel peut d couler un plan de formation par employ Services aux entreprises Un bon nombre d entreprises visit es ayant des plans de formation ont une masse salariale de 1 million et plus et comptent plus de 50 employ s Tr s peu d entre elles sont syndiqu es Leur niveau d emploi a tendance tre en croissance comparativement aux autres entreprises Pour certaines entreprises cette expansion est d ailleurs partiellement l origine de l laboration d un plan de formation L entreprise est oblig e de donner de la formation tout nouvel employ parce que la production est tr s sp cifique et que les nouveaux ne peuvent recevoir de formation par le biais des institutions d enseignement Et i L approche par comp tences dans cette entreprise comporte 100 150 indicateurs par d finition de t ches comme le nombre d employ s a beaucoup augment il a fallu faire plus de formation et mieux Mat riel de transport La Loi pr voit que les d penses au b n fice du personnel peuvent notamment concerner la formation qualifiante ou transf rable dispens e dans le cadre d un plan de formation de l entreprise tabli apr s consultation d un comit cr
264. re en m me temps qu eux On aurait aim avoir de l information sur la Loi au d but de la p riode d assujettissement pas huit mois apr s On n a eu aucune information et aucun support d Emploi Qu bec C est un consultant qui huit mois apr s a rencontr cet employeur Lorsqu on a eu appliquer la Loi je me suis promen sur le t l phone pour pouvoir parler quelqu un d Emploi Qu bec on m a promen de Qu bec Montr al et de Montr al Qu bec M me quand je r ussissais tomber sur quelqu un l information a faisait piti Donc on est all rencontrer un consultant qui nous a pilot s dans tout EQ a ne m a pas impressionn La premi re formation devrait tre donn e aux employ s d EQ Ce qu on aurait souhait obtenir au d but de la SQDM ou d Emploi Qu bec aurait t d obtenir une approbation des plans de formation labor s On aurait souhait que quelqu un en autorit vienne statuer formellement sur la conformit de l entreprise en regard de la Loi Il faudrait agrandir l encadrement offert aux entreprises dans l application de la Loi Les r sultats du sondage aupr s d un chantillon repr sentatif par r gion devraient nous indiquer l o il y a lieu de porter davantage les efforts d am liorations 41 1 5 CONNAISSANCE PAR LES EMPLOYEURS DES M CANISMES PR VUS DANS LA LOI POUR FACILITER LES INVESTISSEMENTS EN FORMATION 1 5 1 Fonds national
265. rer la formation pendant un an ou deux et consacrer au moins 3 la troisi me ann e D autres proposent de rendre possible et facile pour une entreprise la r cup ration des montants vers s au FNFMO pour financer une formation plus importante par exemple l entreprise pourrait r cup rer en partie ou en totalit les montants vers s sans avoir pr senter une demande de subvention au Fonds Concernant l agr ment des services internes de formation des employeurs souhaitent que les crit res d agr ment des services internes de formation soient con us de telle sorte que les employeurs qui initient la d marche soient assur s du r sultat Concernant l agr ment des formateurs priv s des employeurs sont en faveur d un resserrement des crit res d agr ment lls souhaitent que l on pr cise davantage la nature des agr ments de formation et que l on am liore l encadrement des formateurs Certaines accr ditations selon eux seraient trop faciles obtenir Par contre d autres souhaitent que les crit res d agr ment soient plus souples ou qu il n y en ait pas de sorte que l employeur puisse embaucher comme formateur toute personne qu il juge comp tente pour donner la formation son personnel D autres enfin sugg rent que les co ts pour les formateurs qui veulent se faire agr er soient diminu s 235 Dans le cadre de son mandat la Commission des partenaires du march du travail s est montr e particuli rement
266. rises et cela ne se fait pas en deux ou trois ans Ensuite il faut soustraire le secteur public de la Loi et faire en sorte qu il y ait plus d organismes de formation De notre point de 83 vue on croit que pour la commission scolaire il y a d finitivement plus d inconv nients que d avantages Par ailleurs la Loi contribue d velopper une conscience sociale et a c est important Mais le temps est venu de modifier la Loi et de faire les ajustements appropri s CONCLUSION Rappelons tout d abord comme mentionn au d but de ce chapitre que les r sultats des entrevues avec les employ s doivent tre interpr t s avec certaines r serves La strat gie d valuation pr voit un sondage aupr s des employ s en 2002 2003 Les r sultats de ce sondage permettront de mieux conna tre les exp riences de formation parrain e et les effets per us par les employ s cet gard suite l entr e en vigueur de la Loi Les employ s rencontr s ont de fa on g n rale une attitude tr s positive l gard de la formation De leur point de vue il ny a que des b n fices tirer de la formation Toutefois parmi les quelques employ s qui se sont prononc s sur les changements apport s par la Loi la majorit affirme que la Loi n a pas modifi les pratiques de formation Les employ s consid rent ne pas recevoir plus ou moins de formation depuis l entr e en vigueur de la Loi Lorsqu il y a eu des changements ils n taien
267. rmation de toutes les cat gories de personnel des interventions doivent galement tre men es afin de d velopper des liens entre les entreprises et les tablissements d enseignement des interventions pour la promotion de la formation afin de mettre en vidence les succ s obtenus par des entreprises qui ont fait de la formation dans les secteurs o les besoins semblent plus difficiles identifier 157 des interventions r glementaires afin de ne pas p naliser les employeurs qui d pensent moins de 1 au cours d une ann e donn e parce que les besoins de formation sont moindres cet effet on sugg re d assouplir la Loi quant l obligation annuelle d investir le 1 Cet assouplissement pourrait prendre diff rentes formes Certains sugg rent d tendre le 1 sur une plus longue p riode en consid rant une moyenne annuelle de 1 D autres proposent d appliquer le principe des reports en sens inverse c est dire qu une entreprise pourrait ne rien consacrer la formation pendant un an ou deux et consacrer au moins 3 la troisi me ann e D autres proposent de rendre possible pour une entreprise la r cup ration des montants vers s au FNFMO pour financer une formation plus importante dans trois ou quatre ans par exemple D autres sugg rent de pouvoir r cup rer largent envoy ant rieurement au FNFMO si les besoins d passent le 1 pour une ann e sans avoir pr senter de demande de subvention
268. rs assujettis et il s agit de la premi re ann e de mise en uvre de la Loi pour les entreprises ayant une masse salariale de 250 000 499 999 Elles indiquent que la proportion d employeurs qui cotisent au FNFMO augmente avec la diminution de la masse salariale elle m me en relation avec la diminution de la taille des entreprises Ainsi cette proportion passe de 14 pour les employeurs ayant une masse salariale de 1 M et plus 25 pour les employeurs ayant une masse salariale de 500 000 999 999 et 35 pour les employeurs ayant une masse salariale de 250 000 499 999 pour une moyenne de 26 pour l ensemble des employeurs assujettis 26 investissent donc moins de 1 de leur masse salariale Donn es tir es de Emploi Qu bec Direction g n rale adjointe de l apprentissage et de la formation de la main d uvre Rapport quinquennal sur la mise en 147 parce qu elles trouvent trop lourd trop compliqu ou trop co teux de devoir s astreindre rendre compte de montants peu lev s et dont elles devraient conserver des preuves pendant six ans Par ailleurs d autres petites entreprises cotiseraient au MRQ parce qu elles ne seraient pas en mesure de comptabiliser ad quatement leurs d penses de formation principalement celles assimilables de l entra nement la t che Si tel est le cas certaines entreprises cotiseraient au MRQ au del de ce qu elles devraient compte tenu de la formation qu elles dispe
269. rs des six mois suivant la formation Certains pr voient une valuation au terme de la formation d autres proposent aux employeurs des outils d analyse des effets de la formation mais ce produit conna t peu de succ s Les organismes de formation qui interviennent dans les domaines du comportement et des attitudes en entreprises partent de l analyse de besoins et d finissent des plans d intervention qui visent atteindre les objectifs pr alablement identifi s avec 31 Une formation qualifiante est celle qui est absolument exig e pour l exercice d une t che ou d une fonction de travail 89 l employeur La formation peut s taler sur plusieurs semaines avec des exercices pratiques r aliser l int rieur des t ches quotidiennes par les employ s en formation qui analysent par la suite les r sultats obtenus Les formateurs doivent alors multiplier les d placements dans l entreprise Dans d autres cas en particulier dans le cas d organismes qui offrent des services de formation dans un domaine sp cifique l organisme tente de d tecter parmi des besoins particuliers d entreprises ceux qui pourraient s tendre une plus large chelle parmi leurs entreprises clientes afin de d velopper un produit de formation qui sera par la suite offert plusieurs entreprises Cette strat gie si elle est appliqu e judicieusement comporte l avantage de rationaliser le temps allou au d veloppement de contenus de for
270. rsonnel et qu il soit oblig de comptabiliser toutes ses d penses de formation Commission scolaire Ce n est pas pertinent pour les commissions scolaires Ces derni res font d j norm ment de formation Pourquoi imposer un cadre aussi strict quand on sait que l employeur d passe les objectifs Nous au 30 juin on d passait d j le 1 Commission scolaire Avec la Loi le gouvernement a fait du mur mur pour acheter la paix Pour les commissions scolaires cette Loi est parfaitement inutile car la formation est inh rente notre fonctionnement La formation a fait partie de notre mission Commission scolaire 58 tant nous m mes une usine formation on estime que les commissions scolaires devraient tre exempt es de la Loi Les inconv nients l emportent largement Commission scolaire Dans un cas la Loi a tout de m me entra n un effet positif La Loi n est pas un moyen ad quat pour les commissions scolaires mais concernant les types de client les couverts on a fait un effort pour int grer les formations des apprentis et des stagiaires qu on aurait peut tre laiss s de c t en raison de leur repr sentation minoritaire a nous allume Commission scolaire Il faut distinguer l analyse des effets de la Loi de celle des opinions sur la Loi Car m me si la plupart des employeurs rencontr s dans les trois secteurs publics et parapublics estiment que la Loi a p
271. rtant qu aux autres niveaux et les formations th oriques exigent du temps 6 3 5 Motivation des employ s Au d part il semble que les employ s soient g n ralement motiv s en regard de la formation surtout lorsqu ils ont particip la d cision par exemple en formulant eux m mes une demande ou la suite d une consultation de l employeur ou du comit de formation Les repr sentants du niveau coll gial estiment galement que la motivation des employ s augmente lorsqu il y a une attestation de la formation dispens e surtout au niveau universitaire La motivation des employ s l gard de la formation peut tre affect e lorsque celle ci rev t un caract re obligatoire lorsqu elle a lieu hors des heures normales de travail ou encore si ces derniers doivent en d frayer les co ts en tout ou en partie Ils peuvent 113 galement se d sint resser de la formation lorsqu ils la per oivent comme un privil ge r serv au personnel cadre Il semble clair que la dynamique d entreprise intervient dans le degr de motivation l gard d une formation donn e Les repr sentants du niveau universitaire ajoutent que les employ s qui tudient temps partiel sont confront s au probl me de leur disponibilit en rapport avec les exigences qui leur sont impos es Par ailleurs ils indiquent qu un de leurs principaux d fis est de changer la vision de ceux qui viennent en formation par obligation et de leur montrer
272. rticiper ces groupes de discussion 26 se sont pr sent s l heure et l endroit convenus Ces 26 promoteurs rencontr s entre le 2 et le 9 f vrier 2000 se r partissent de la fa on suivante six entreprises de Qu bec dont les projets ont t accept s six entreprises de Qu bec dont les projets ont t refus s huit entreprises de Montr al dont les projets ont t accept s six entreprises de Montr al dont les projets ont t refus s 7 2 CARACT RISTIQUES DES ENTREPRISES ET EFFORTS CONSACR S LA FORMATION 7 2 Caract ristiques des entreprises Les promoteurs rencontr s ont des caract ristiques tr s vari es quant la taille de leur entreprise leur secteur d activit conomique et la nature des besoins de formation pour lesquels ils ont pr sent une demande de subvention au FNFMO Ainsi figurent des grandes des petites et des moyennes entreprises des entreprises oeuvrant dans des secteurs de pointe p trochimie a rospatiale informatique ing nierie multim dia des entreprises rattach es au secteur des services s curit entretien h bergement services sociaux et sant des entreprises de production papier acier v tements verre des entreprises caract re associatif coop rative comit sectoriel comit d adaptation de la main d uvre Au chapitre de la formation la diversit de leurs besoins est intimement li e la nature des d fis pos s par l volution technologique
273. rtoire au niveau provincial On commence tre les organisations les mieux structur es pour intervenir aupr s des entreprises Il y a une table o on se r unit p riodiquement pour changer sur ces probl matiques Au coll gial outre le bouche oreille les moyens utilis s pour tablir des contacts avec les entreprises sont les suivants 106 la sollicitation directe par des appels t l phoniques des messages lectroniques des visites en entreprises la publicit dans les m dias lectroniques et autres dirig e dans des cr neaux sp cifiques offre de cours etc les contacts avec les entreprises par les organismes socio conomiques de la r gion et les associations sectorielles a r ponse des publicit s de recrutement de formateurs lorsque les entreprises ne trouvent pas la ressource l interne Les repr sentants des services aux entreprises au coll gial rencontr s lors des entrevues d plorent l absence de culture entrepreneuriale dans les institutions publiques d enseignement ce qui fait que les services ne seraient g n ralement pas tr s agressifs pour aller chercher des clients La tendance g n rale serait plut t r active que proactive r pondre la demande des entreprises Ils misent sur la r putation de l tablissement aupr s de ces derni res et c est davantage l employeur qui tablit le premier contact pour une demande de formation Cependant avec le tarissement des so
274. s Par ailleurs des crit res communs toutes les orientations et li s la d monstration de la pertinence des projets en regard des situations am liorer ou des objectifs vis s taient consid r s dans l examen des projets soumis Ainsi la probl matique devait tre clairement d crite et les solutions propos es devaient tre en accord avec la probl matique La rigueur de l encadrement du projet devait toucher tous les aspects Les impacts envisag s devaient tre mesurables et des indicateurs devaient tre pr vus pour mesurer les r sultats en regard la situation initiale qu on voulait modifier Finalement des crit res sp cifiques chaque orientation d finissaient les r gles d admissibilit aux aides financi res et techniques quant aux promoteurs pouvant pr senter des projets quant aux client les vis es et quant aux aides applicables C est donc par rapport au plan d affectation et l aide du Guide pour la pr sentation d une demande de subvention que les promoteurs rencontr s ont tent de traduire en projets formels ce qu ils consid raient tre leurs besoins de formation 130 7 41 Besoins de formation l origine des projets Des besoins de formation en r ponse des situations ou des contextes particuliers Lorsqu il est demand aux promoteurs de pr ciser la nature des motifs ou des besoins les ayant conduits pr senter des projets au Fonds national plusieurs parmi ceux re
275. s On s en va en formation nous m mes mais quand on revient on la donne Industrie des aliments 2 Cet employeur fait ici r f rence surtout aux formateurs internes Or le guide R glement sur l agr ment des organismes formateurs des formateurs et des services de formation dition 1999 mentionne que l employeur a l obligation de n utiliser son agr ment que pour la formation donn e par le personnel qualifi de l employeur p 28 Toutefois il ne mentionne pas que le formateur interne doit avoir accumul un certain nombre d heures de formation pour que le service de formation puisse tre agr Il semble que des employeurs ont interpr t que le r glement comportait les m mes exigences pour les formateurs internes que pour les formateurs priv s 37 D autres sugg rent de resserrer les crit res d agr ment des formateurs et des organismes priv s de formation On est tr s d u des crit res servant l agr ment des formateurs Les exigences sont plut t minimales Cela manque de s rieux de la part de ceux qui ont con u cet aspect de la Loi Services aux entreprises Quant la souplesse dans la gestion du 1 cette suggestion revient dans les trois groupes d employeurs rencontr s quel que soit l impact qu a eu la Loi C est un moyen ad quat mais on pourrait peut tre permettre une gestion plus lastique du 1 sur une p riode de 2 4 ans en consid rant une moyenne annuelle
276. s alors que d autres au contraire cherchent le prix le plus lev du march comme r f rence pour fixer le leur 88 5 2 3 Domaines de formation Les domaines de formation dans lesquels les organismes sont engag s sont des domaines sp cialis s mais communs aux entreprises de diff rents secteurs industriels fran ais crit comptabilit fiscalit utilisation de nouvelles technologies techniques de coaching et formation de formateurs 5 2 4 Relation avec l entreprise pour l organisation de la formation La participation l organisation de la formation peut tre plus ou moins intense et diversifi e selon que l entreprise conna t ou non son besoin de formation et selon que la formation requise existe ou non sous forme d un module d j d velopp Dans ce dernier cas le formateur ou l organisme intervient ponctuellement pour donner la formation demand e par l employeur Il s agit de contenus connus et reconnus comme n cessaires et appropri s pour d velopper certaines comp tences communes plusieurs entreprises Dans ce cas la formation est ax e sur la t che et les besoins de d veloppement des comp tences sont facilement identifiables bureautique langue seconde etc Le besoin est d termin par l entreprise qui cible les personnes qui doivent recevoir telle ou telle formation Certains modules de formation principalement dans le cas de formations qualifiantes comportent obligatoir
277. s et des allocations des autres enveloppes budg taires une partie du Fonds pourrait demeurer sous la responsabilit de la CPMT et des unit s centrales d Emploi Qu bec en vue de supporter des projets r pondant des priorit s nationales pour lesquelles il y aurait de larges consensus par une r gionalisation des effectifs actuellement associ s la gestion des op rations relatives au Fonds par la responsabilisation des conseils r gionaux des partenaires qui une fois par ann e auraient rendre compte de la concordance des projets accept s avec les orientations en soumettant chaque projet financ une proc dure formelle de suivi et d valuation en regard de l atteinte des r sultats vis s Dans l attente d une r gionalisation du Fonds national De fa on g n rale les agents des services aux entreprises des directions r gionales appr cient ce qu ils consid rent comme tant un v ritable virage des unit s centrales l endroit des r gions ainsi que l indice d une collaboration de plus en plus harmonieuse au profit de la main d uvre des petites et moyennes entreprises de leur r gion Ce virage se caract rise par le recours plus fr quent et plus syst matique des unit s centrales aux conseillers des directions r gionales des fins de soutien aux entreprises dans la pr paration de leurs projets de validation des fiches d analyse pr par es par les analystes de la DGAAFMO et de v rifications au
278. s sont moins nombreux recourir principalement ces formateurs Parmi les formateurs externes certains privil gient les formateurs publics certains autres choisissent surtout des formateurs priv s et plusieurs recourent indiff remment l un ou l autre selon les besoins l offre et les circonstances La plupart se disent satisfaits des formateurs publics ou priv s et les employeurs qui utilisent les formateurs publics ou priv s selon les besoins appr cient unanimement leurs services l exception de cet employeur insatisfait des formateurs publics universitaires avec qui il a fait affaire Quant aux formateurs du secteur public universitaire on consid re qu ils ne font pas un bon travail et on est tr s insatisfait Il est tr s difficile d obtenir des cours sp cifiques et lorsqu il y en a ils sont en dehors des heures de travail Cette insatisfaction l gard des services publics universitaires trouve un cho parmi les employeurs qui utilisent surtout les services des formateurs publics On a d j trait avec une universit et on n a pas t satisfait On travaille plus avec des commissions scolaires et des coll ges On n a pas beaucoup d exp rience avec d autres services de formation externes On dirait que les entreprises de formation ne sont pas capables de saisir les besoins des entreprises Dans les cas o les employeurs sont insatisfaits des services de formation priv s cette insat
279. s dans la formation de leurs employ s Toutefois des ajustements sont souhait s que ce soit dans la comptabilisation des d penses la planification de la formation l organisation de la formation ou l allocation des subventions du Fonds national de formation de la main d uvre Pour ce qui concerne la comptabilisation des d penses de formation il semble que ce soit notamment le R glement sur les d penses de formation admissibles article 6 qui augmente la charge de travail des employeurs Cet article exige de conserver les registres et pi ces justificatives concernant les d penses de formation pendant six ans apr s la derni re ann e laquelle ils se rapportent Le formulaire remplir pour Emploi Qu bec a aussi t mentionn comme cause d alourdissement administratif Un grand nombre d employeurs interview s estiment qu il y a trop de paperasse Il s agit l d un l ment d valuation extr mement important car r duire la paperasse est une modification souhait e par presque tous les employeurs rencontr s Voici les suggestions qu ils proposent ce sujet permettre une reddition de comptes plus g n rale plus l g re o les employeurs ne d clareraient que ce qu ils ont donn comme formation leurs employ s maintenir le contexte l gal mais assouplir la r glementation permettre que les rapports annuels puissent tre faits en fonction de l ann e financi re plut t que de l ann e ci
280. s des entreprises Ils sont en effet associ s la promotion et l encadrement administratif en r gion de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre Bien qu ils ne soient pas n cessairement tous galement en mesure de t moigner d une vision globale et pr cise quant l ensemble des modalit s et des implications de cette Loi ils demeurent toutefois des observateurs et des acteurs privil gi s de son application En tant que conseillers aux entreprises ils disposent d une perspective particuli re qu on ne saurait retrouver ni chez les entreprises elles m mes ni chez les concepteurs et les responsables nationaux de la gestion de cette Loi 8 1 PORTRAIT D ENSEMBLE DES AGENTS GOUVERNEMENTAUX Les agents gouvernementaux d Emploi Qu bec en r gion n ont pas strictement t l objet d une s lection comme c est habituellement le cas lorsqu il s agit de constituer des groupes de discussion partir de bassins importants de personnes C est plut t par l interm diaire des responsables r gionaux des services aux entreprises que les conseillers aux entreprises des six r gions consid r es ont t invit s sur une base volontaire participer ces groupes de discussion Au total 39 de ces agents et conseillers aux entreprises se sont pr sent s aux groupes de discussion dans les bureaux des diff rentes directions r gionales d Emploi Qu bec entre le 16 et le 29 f vrier 2000 8 2 IMPLICA
281. s employeurs souhaiteraient investir en formation pour des cat gories d employ s dont les d penses de formation ne sont pas admissibles dans le cadre de la Loi ex les travailleurs autonomes Dans certains cas les travailleurs autonomes constituent une main d uvre essentielle au fonctionnement de l entreprise Pour ce qui est de la gestion de la formation diff rentes cat gories d interlocuteurs constatent des pratiques nuisibles l atteinte des objectifs Ainsi des entreprises pr f rent remettre une partie ou la totalit du 1 de leur masse salariale au gouvernement plut t que d investir dans la formation de leurs employ s Parmi les entreprises visit es dans le cadre de l valuation on constate que les petites entreprises prouvent davantage de difficult s percevoir les besoins de formation de leurs employ s ou trouvent plus facile de remettre 1 de leur masse salariale au gouvernement plut t que de r pondre aux exigences administratives reli es la comptabilisation des d penses de formation Certaines entreprises d pensent le 1 de leur masse salariale en formation sans en percevoir d autres b n fices que la satisfaction de ne pas remettre cet argent au gouvernement Des employeurs en difficult remettent 1 de leur masse salariale au gouvernement ce qui ne fait qu aggraver leurs probl mes probl mes qu ils consid rent par ailleurs sans liens avec le manque de qualification des employ s Pour certa
282. s formateurs Cette difficult trouve une solution dans la majorit des cas puisque la plupart des employeurs de ce groupe se disent satisfaits des formateurs externes et des r sultats de la formation Mais il reste que c est la difficult la plus souvent mentionn e Cela peut s expliquer soit par le fait que l information n est pas facilement accessible aux employeurs soit parce qu il y a trop de publicit de la part des services de formation et insuffisamment d aide conseil pour aider les employeurs choisir les formations pertinentes Dans un cas cette difficult semble insurmontable pour l employeur parce qu elle lui semble reli e un choix de politique publique On n est pas du tout satisfait des organismes de formation publics parce qu ils privil gient les ch meurs et les assist s sociaux Les travailleurs en emploi ne peuvent pas se perfectionner On n a pas de difficult s organiser de la formation interne donn e aux stagiaires ou de la formation la t che donn e aux nouveaux employ s mais lorsque des employ s veulent suivre une formation sp cifique qui leur serait utile et qui est approuv e par l employeur ils ont de la difficult trouver des places dans le syst me d enseignement r gulier Les institutions d enseignement donnent la pr f rence aux ch meurs et aux assist s sociaux plusieurs reprises des employ s n ont pu suivre des cours parce qu il n y avait plus de place pour eux C
283. s pour am liorer sa performance En cons quence de ce qui pr c de des repr sentants syndicaux ont formul l une ou l autre des suggestions suivantes pour am liorer la performance de la Loi Ces suggestions ont t regroup es sous quatre cat gories Participation des employ s aux d cisions de formation La Loi doit obliger les employeurs former des comit s de formation paritaires et d cisionnels Elle doit obliger l employeur pr senter au comit de formation paritaire son budget de formation en regard de la masse salariale sa planification et son rapport d activit en mati re de formation dans le cadre du 1 Des sessions de formation r gionales devraient tre organis es par Emploi Qu bec pour toutes les cat gories de personnes int ress es par l application de la Loi Modifications la participation des employeurs La Loi doit exiger que les d penses de formation des cadres et celles des travailleurs soient comptabilis es s par ment Elle doit obliger l employeur une r partition quitable du 1 parmi les secteurs et les cat gories de personnel Elle doit mieux cibler les n cessit s de formation dans certaines entreprises o les t ches sont moins complexes la formation est peut tre moins n cessaire Le taux actuel de 1 devrait tre hauss La formation rendue obligatoire par d autres lois devrait tre exclue des d penses de formation comptabilis es dans le 1
284. sant et des services sociaux deux employeurs sont des centres hospitaliers deux sont des centres locaux de services communautaires CLSC et deux sont des r gies r gionales de la sant et des services sociaux Parmi les dix huit entreprises des secteurs public et parapublic quinze ont une masse salariale d un million et plus une a une masse salariale se situant entre 500 000 et 999 999 et deux ont une masse salariale se situant entre 250 000 et 499 999 les deux MRC Deux entreprises ne sont pas syndiqu es les deux MRC Trois entreprises ont moins de vingt employ s deux MRC et une petite municipalit mais toutes les autres ont plus de cent employ s deux en ont entre 100 et 200 quatre en ont entre 200 et 500 et neuf en ont 500 et plus 2 2 CARACT RISTIQUES DE LA FORMATION DANS LES ENTREPRISES CHANTILLONN ES 2 2 1 Planification de la formation Seulement deux des employeurs rencontr s une MRC et une petite municipalit n ont pas de budget r serv la formation Dans les trois secteurs publics et parapublics il y a des articles de conventions collectives qui concernent la formation ou le perfectionnement des employ s et qui pr cisent l aide financi re apport e aux employ s Ainsi dans le secteur des administrations locales une grosse municipalit a quatre budgets allou s la formation un par cat gorie d emploi Dans les commissions scolaires en plus des montants pr vus dans les conventions c
285. se de d veloppement de la main d uvre SQDM Aussi beaucoup ont assist l volution des diff rentes mesures de formation g r es successivement par les centres de formation professionnelle et par la suite par la SQDM Selon eux la succession des mesures Formation sur mesure en tablissement FME Cr dit d imp t la formation et la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre a eu des incidences majeures sur les services aux entreprises des r seaux publics d enseignement D une part le quasi monopole dont ils disposaient s est effrit avec l arriv e sur la sc ne de nombreux formateurs priv s D autre part les budgets de formation auparavant concentr s la SQDM o les r seaux publics d enseignement disposaient d entr es historiquement privil gi es sont dor navant diss min s dans chacune des entreprises assujetties la Loi Selon des agents d Emploi Qu bec l av nement de la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre a suscit l mergence d une quantit de formateurs priv s dont les conditions d agr ment leur paraissent parfois minimales Elle a aussi entra n la manifestation d une certaine forme de repli de la part des services de formation aux entreprises des r seaux publics d enseignement bien que demeurant reconnus d office en tant que formateurs agr s par Emploi Qu bec Ainsi s expliqueraient la fois l augmentation du nombre d entr
286. secondaire les services aux entreprises interviennent principalement l int rieur de leur r gion ou de leur localit C est galement le cas de certains services aux entreprises de niveau coll gial dans ce cas les ressources peuvent tre concentr es en un point de la r gion ou bien d ploy es sur le territoire D autres services aux entreprises situent leur action tous les paliers r gional national et international Au niveau coll gial on note galement des diff rences quant au r le des services aux entreprises par rapport aux coll ges et par rapport aux entreprises clientes Alors que certains services aux entreprises se per oivent comme un service la communaut avec le simple souci de couvrir leurs frais par leurs revenus d autres se voient comme des PME dont le but est ax sur le profit leur mandat est de contribuer de fa on significative aux revenus de leur coll ge dont le financement est par ailleurs de plus en plus limit Certains c geps interviennent aupr s des entreprises dans la recherche et le d veloppement 6 1 3 Prise de contact avec les entreprises Pour les services aux entreprises au niveau secondaire il ny a g n ralement pas de strat gie publicitaire et commerciale dite agressive Ils comptent principalement sur le bouche oreille et sur la r putation du service lls r alisent notamment des analyses conomiques du territoire partir desquelles ils proposent des offres de
287. ses syndiqu es l une dans un secteur manufacturier traditionnel transformation de produits m talliques l autre dans un secteur manufacturier moins traditionnel a ronautique les employeurs peuvent quantifier une partie des effets de la formation On est content d y avoir t oblig s parce qu avant ces d penses n taient pas prioritaires et on se retenait de trop d penser dans ce poste budg taire Maintenant on s lectionne judicieusement les formations et on en voit les retomb es positives Les employ s s impliquent davantage on voit une augmentation quantitative et qualitative de la productivit une 14 augmentation du sentiment d appartenance de la responsabilisation des employ s Sans que les employ s travaillent davantage ou plus vite avec le m me personnel on a gagn 15 secondes par pi ce fabriqu e de 4 minutes 3 45 minutes gr ce des formations donn es en PVA productivit et valeur ajout e De plus les employ s aiment recevoir de la formation Ils n ont pas l impression de travailler dans ces moments l A ronautique Cette entreprise forme aussi des stagiaires et elle se sert de la formation donn e en entreprise comme argument pour le recrutement de nouveaux employ s En 1998 en plus de l implantation du programme PVA l entreprise a pay des cours de soudure des s minaires sur les douanes et sur limport export Tous les employ s ont re u de la formation Dans cet
288. situation se produit alors que l industrie commence avoir des probl mes de recrutement de main d uvre en raison de la concurrence que lui livrent les producteurs am ricains On a un probl me de rel ve dans toutes les activit s reli es au cin ma La production est en expansion avec les Am ricains qui viennent faire des films ici et qui embauchent du personnel local Il y a donc beaucoup moins de personnel disponible Mais ce ph nom ne le personnel local qui travaille dans des productions am ricaines a pris tout le monde par surprise Avant c tait facile d avoir une main d uvre disponible de qualit maintenant les meilleurs sont difficiles convaincre car leur prix est trop lev 24 L employeur estime que la Loi aurait pourtant d lui tre favorable puisque l entreprise est consid r e dans le milieu comme une des seules qui fait des efforts pour former une rel ve On faisait d j de la formation en engageant des jeunes et on continue le faire mais on aurait pens faire plus avec la Loi alors que c est le contraire on paye Pourtant avec la concurrence am ricaine et celle des films plus commerciaux on n a pas d argent donner On fait d j des fims d auteur petit budget entre 2 et 3 M alors que le plus petit film am ricain en co te 35 ou 40 Commentaire de l valuateur c est le fait de ne pouvoir signer d entente avec le syndicat pour l tablissement d un plan d
289. ss de l autonomie n cessaire l exercice de son m tier Ces pratiques d valuation semblent tre associ es des m tiers o la formation initiale est bien d finie quant aux comp tences exig es par la fonction de travail ou encore dans des m tiers tr s encadr s par la r glementation Dans d autres secteurs on accorde une attestation d atteinte des objectifs de la formation au moyen de simulations ou de mises en situations dans certains cas l attestation pr sente les objectifs de la formation dispens e ceux qui ont t atteints la dur e de la formation le nombre d heures de pr sence de l l ve ainsi que le r sultat obtenu lors de l valuation Cette approche permet l employ de cumuler des unit s d enseignement continu UEC Bien qu elle ne soit pas encore tr s r pandue et qu elle corresponde des objets diversifi s il semble exister une r elle pratique en mati re de certification 91 Concernant l valuation et la certification de la formation il ressort des entrevues que l valuation la plus utilis e est celle qui mesure la satisfaction des employ s l gard de la formation re ue Toutefois bien qu encore peu r pandues il existe des pratiques d valuation fond es sur l analyse des besoins et du fonctionnement sur les apprentissages r alis s pendant la formation et sur le suivi postformation Les mesures d valuation de l impact de la formation ou celles de transfert des acquis
290. ssus de traitement Ainsi les promoteurs dont les projets ont t accept s expriment des opinions et des r actions plus positives que ceux dont les projets ont t refus s 7 5 1 Opinions et r actions des promoteurs dont les projets ont t refus s Outre la lenteur du processus de traitement des demandes principalement attribuable au fait que celles ci doivent tre transmises Emploi Qu bec uniquement deux p riodes pendant l ann e au plus tard le 1 d cembre pour la phase 1 du plan et au plus tard le 1 avril pour la phase 2 du plan et de l engorgement qui en est r sult les promoteurs dont les projets ont t refus s ont t particuli rement indispos s par le fait qu on ne les a pas inform s du motif de refus et qu il leur a t impossible d obtenir davantage d information relativement ce refus On a re u une lettre tr s courte nous disant que cela n avait pas t accept On n a pas su pourquoi si on tait proche si on tait loin on a rien su L impr cision des refus et les difficult s d obtenir des explications satisfaisantes ont conduit certains promoteurs s interroger sur l impartialit du processus de s lection des projets On a su qu il y a des gens de la SQDM qui s taient retrouv s parmi les membres du jury et qui avaient aid une compagnie qui est dans le m me domaine que nous celle l elle a pass Pourtant j avais fait affaire avec un sp cialiste
291. st difficile de trouver des formateurs et des formations surtout pour les choses pointues comme les t l communications Entreprise de t l marketing Les formateurs chargent tr s cher car ils savent que les employeurs doivent d penser en formation C est peut tre un effet pervers de la Loi A ronautique Les autres difficult s mentionn es le sont par quelques employeurs la difficult de choisir entre la production et la formation le fait que le personnel soit dispers dans plusieurs points de service ou en plusieurs endroits diff rents Commentaire de l valuateur comme on peut le constater sauf pour la comptabilisation des d penses ces difficult s ne sont pas intrins quement li es la Loi favorisant le d veloppement de la formation de la main d uvre Mais ces difficult s mettent en lumi re la pertinence de rendre disponibles aux employeurs des outils qui faciliteraient le choix de formateurs efficaces et de formations pertinentes Il semble important galement de v rifier jusqu quel point la pr f rence donn e aux personnes sans emploi dans les cours r guliers des institutions d enseignement est une situation r elle et r pandue et rel verait effectivement d un choix de la part de ces institutions Si tel tait le cas en plus d tre un manque d harmonisation des politiques publiques cela risquerait de nuire l atteinte des objectifs de la Loi gt Opinions sur la Loi et modificat
292. stions faites par quelques employeurs sur cette question vont dans le sens de resserrer les crit res et de diminuer les co ts d agr ment des formateurs priv s 15 Un r glement sur les exemptions est entr en vigueur le 11 novembre 1999 Il permet aux entreprises qui ont investi 2 en formation pendant trois ans en excluant les reports d tre exempt es de l obligation de remplir le formulaire du MRQ et donc de garder les pi ces justificatives aff rentes Ces entreprises doivent remplir un certain nombre de conditions et d engagements pour avoir droit cette exemption Aucun employeur n tait inform de ce r glement lors des entrevues Rappelons que la p riode d entrevues s est d roul e entre le 8 novembre et le 13 d cembre 1999 Pr sentement la Loi permet aux employeurs qui consacrent plus de 1 de leur masse salariale en formation d utiliser les montants qui d passent le 1 comme d penses admissibles pour l ann e suivante Lorsque la formation est dispens e par des ressources internes ou par un service de formation le salaire de l employ qui dispense de la formation au personnel de l employeur constitue une d pense admissible condition que le formateur ou le service de formation interne soit agr par le minist re de la Solidarit sociale Ainsi l employeur dont certains employ s ont la responsabilit d organiser des activit s de formation destin es son personnel et dispens es par des ress
293. t e o pour r sumer les op rations r aliser demandent peu de formation Certains employeurs ont de la difficult organiser la formation cause de l loignement du personnel en plus d avoir du mal trouver des formations pertinentes Et dans le cas d une entreprise foresti re coupe transport tron onnage les difficult s se retrouvent tous les niveaux Dans la comptabilisation des d penses On a des difficult s parce qu on manque d information sur les exigences de la Loi en g n ral sur les obligations de l employeur dans le cadre du 1 Dans la planification de la formation La difficult c est d abord de conna tre les besoins et de conna tre l offre de formation qui va avec les besoins Dans l organisation de la formation Puis la disponibilit et l accessibilit de la formation qui est pertinente lorsqu elle existe savoir quand o et par qui la formation peut se donner Et il faut ensuite convaincre les employ s du bien fond de la formation qu ils doivent prendre Tous les employeurs qui cotisent au Fonds national de formation de la main d uvre mentionnent des probl mes soit dans la comptabilisation des d penses soit dans la planification ou l organisation de la formation soit sur tous ces aspects Et ils ne trouvent pas de solutions ces difficult s En comparaison peine une majorit des employeurs qui tirent profit de la Loi mentionnent d
294. t ce qu il en co te pour la formation au fur et mesure que les besoins se font sentir ou selon leur plan de formation tout simplement parce qu ils consid rent ne pas avoir le choix Et comme les besoins et les co ts peuvent varier sensiblement d une ann e l autre ils ne jugent pas utile d y attribuer un budget pr cis De la m me fa on des entreprises qui disent investir 2 ou 3 par ann e en formation depuis des ann es peuvent tr s bien affirmer ne pas planifier les d penses de formation tout en sachant qu elles seront la fois effectives et lev es Parmi les employeurs rencontr s certains ont un plan de formation et un budget r serv la formation Mais ils sont moins nombreux avoir un plan de formation qu un budget r serv la formation Dans certaines entreprises les plans de formation sont extr mement labor s ll y a un responsable de la formation nouvellement embauch qui s occupe d valuer les nouveaux employ s en fonction des objectifs atteindre d identifier leurs besoins de voir les combler et de v rifier l volution des employ s par rapport leur plan de formation Le consultant et le responsable de la formation se basent sur un programme de formation labor par module pour identifier ce dont chaque personne a besoin par module Vingt deux modules sont planifi s pour les employ s qui constituent presque la totalit de la main d oeuvre de l entreprise L employ
295. t d rang s dans le cours de la formation ce qui risque de se produire lorsque la formation est dispens e sur les lieux de travail Il arrive toutefois que la formation ne soit pas obligatoire et que certains employ s soient invit s y participer ces derniers doivent alors consentir donner de leur temps sans tre r mun r s pour avoir acc s la formation D autres types de formation notamment les formations destin es aux cadres ou encore les formations reli es la gestion sont g n ralement dispens s hors des lieux de travail ce qui comporte certains avantages notamment un c t plus convivial associ la formation et la distance cr e avec les sollicitations possibles du milieu de travail 5 3 2 Dur e de la formation La formation peut pr senter des dur es assez difficiles estimer du point de vue des formateurs Toutefois les produits de formation d j existants se pr sentent g n ralement sous forme de modules d une dur e variant d une demi journ e une journ e Selon les besoins de chaque entreprise la programmation d une formation peut n cessiter un certain nombre de modules C est alors le besoin qui d termine la dur e de la formation Voici quelques exemples tir s des rencontres avec les formateurs et les organismes de formation du secteur priv 92 les interventions de formation en dynamique d entreprise peuvent atteindre de 30 40 heures tal es sur quelques mois
296. t lents r agir et qu ils ne r pondent pas facilement leurs besoins la Loi est tr s permissive Elle permet de rendre admissibles les d penses de la formation sur le tas entra nement la t che les d penses li es aux colloques congr s etc ce qui fait que les entreprises ne sont pas oblig es d avoir recours des organismes de formation comp tents pour d penser leur 1 Selon ces interlocuteurs tous ces facteurs font que les services aux entreprises de niveau coll gial ne sont pas en mesure de r pondre rapidement des besoins sp cifiques et nouveaux des entreprises Au niveau universitaire la plupart des interlocuteurs rencontr s disent ne pas constater de changement dans l offre de formation Le seul changement mentionn est l mission des re us pour les d penses de formation des entreprises 6 4 2 Dans la demande de formation Selon certains formateurs des services publics de formation la Loi a entra n une hausse de la demande de formation et cr un effet d entra nement Nous on voit de gros changements Au d part les employeurs chialaient parce qu ils voyaient a comme une taxation indirecte Apr s une premi re formation ils sont en mesure de constater un changement dans leur productivit ou dans la qualit de leurs produits C est majeur Cette hausse de la demande lorsque constat e s av re modeste dans la plupart des cas Elle est attribuable la demande de la petit
297. t pas attribuables selon eux l entr e en vigueur de la Loi mais des exigences de d veloppement et de comp titivit des entreprises Pourtant pour la plupart des employ s qui se sont prononc s sur la question la pertinence de la Loi ne fait pas de doute Et ils y voient de nombreux avantages dans leur entreprise ou dans d autres Ainsi la Loi a permis d amorcer la formation dans les entreprises o il n y en avait pas Dans les entreprises o il y avait de la formation la Loi a favoris l mergence de projets de d veloppement et de transfert des connaissances D autres employ s ont mentionn que la Loi a permis le d veloppement de leurs comp tences sans qu il leur en co te trop d argent que la Loi les a encourag s demander davantage de formation qu elle a sensibilis les entreprises l importance de la formation et a galement permis l entreprise de mieux structurer la formation Quant aux suggestions pour am liorer la Loi elles ne vont pas forc ment dans le m me sens Certains des employ s rencontr s souhaitent une exemption fiscale pour les entreprises qui font de la formation alors que d autres aimeraient plut t que la Loi oblige les employeurs investir davantage que 1 de leur masse salariale en formation 84 CHAPITRE 5 R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES FORMATEURS PRIV S ET LES REPRESENTANTS D ORGANISMES DE FORMATION Ce chapitre rapporte le contenu des entrevues avec les formateurs
298. tation croissante de formations qui se donnent le samedi et le dimanche et de formations distance qui se font hors du temps de travail Selon eux c est la croissance des besoins de formation et l importance qu on lui accorde dans certains milieux qui expliqueraient cette situation et non l entr e en vigueur de la Loi Toutefois d autres estiment qu avec l arriv e du cr dit d imp t mais surtout avec la Loi les services aux entreprises ont commenc donner davantage de formation pendant les heures de travail 6 3 3 Dur e de la formation De mani re g n rale les formations dispens es par les services aux entreprises du secondaire comme du coll gial sont plut t de courte dur e elles sont dispens es un grand nombre de groupes de petite taille La dur e de la formation courte varie entre 3 et 20 heures et s tend sur des p riodes de temps diff rentes selon la nature de la formation et un certain nombre de contraintes li es la production Au niveau universitaire on remarque que les formations non cr dit es sont souvent plus courtes Les formations cr dit es ont pour leur part des dur es tr s variables et peuvent s taler sur de tr s longues p riodes voire sur des ann es Pour que la formation puisse tre donn e ils fractionnent les s ances de formation afin qu elles n accaparent pas trop de jours cons cutifs 6 3 4 Difficult s rencontr es dans la planification et l organisation de la forma
299. tats attendus 1 3 CHANGEMENTS PER US DANS LES ENTREPRISES VISIT ES 1 3 1 Alourdissement et accroissement des t ches administratives Un grand nombre d employeurs interview s estiment qu il y a trop de paperasse Il s agit l d un l ment d valuation extr mement important car r duire la paperasse est une modification souhait e par presque tous les employeurs rencontr s La Loi doit rester mais on devrait la consolider en enlevant certains irritants principaux relatifs la paperasse Dans notre cas par exemple l obligation de tout comptabiliser par compagnie Service aux entreprises Le minist re devrait proposer un logiciel de saisie des d penses de formation La comptabilisation est vraiment trop lourde Communications Le probl me c est qu on n arr te pas de nous demander des rapports Loi TPS TVQ etc Concessionnaire automobile La comptabilisation est beaucoup plus lourde a prendrait quelqu un temps plein pour s occuper de la formation Entreprise ayant une masse salariale de 1 M et plus et 90 employ s La seule difficult mentionn e dans la comptabilisation des d penses tient la charge suppl mentaire de travail qu implique la Loi pour colliger l information sur les d penses de formation Cette difficult est largement partag e et le processus de comptabilisation est g n ralement consid r comme lourd m me s il a t informatis Cela d
300. te petite entreprise de transformation de produits m talliques la Loi a aussi eu des retomb es positives La Loi nous a fait prendre conscience que c tait une bonne chose la formation que a nous faisait conomiser sur autre chose Tout a chang parce qu avant il ny avait pas de formation On voit les effets sur la sant et s curit au travail sur la qualit des produits finis sur le climat de travail sur l esprit d quipe sur les co ts de production et dans la diminution des co ts de peinture la formation m aide viter les probl mes d adaptation aux exigences du march Transformation de l acier M me dans un secteur traditionnel comme l habillement o le travail est assez r p titif et o les besoins de formation ne sautent pas aux yeux la direction d une entreprise constate des effets positifs de la Loi Dans cette entreprise non syndiqu e de 45 employ s la direction a fait appel une conseill re d Emploi Qu bec qui l a aid e mettre sur pied un comit d adaptation de la main d uvre Ce comit a embauch un consultant qui a propos des formations pertinentes pour les employ s et la direction Et comme le reconna t la directrice adjointe ces formations ne se seraient pas donn es s il n y avait pas eu la Loi Des formations en m thode de travail pour les couturi res et des formations en gestion ont t dispens es la suite des formations donn es aux couturi res
301. tendu parler Un seul participant repr sentant d organisme de formation but non lucratif a amorc des d marches pour tre reconnu comme organisme collecteur la suite d une tude de faisabilit l organisme en question a conclu que ce n tait pas int ressant financi rement 5 5 4 Exp rience ant rieure de l entreprise de formation avec les comit s sectoriels Les comit s sectoriels pris au sens de la Loi sont relativement peu connus des participants Seuls les organismes but non lucratif issus d un secteur d activit o il existe un tel comit les connaissent et entretiennent des rapports avec eux Parmi les autres formateurs un seul a t sollicit par un comit sectoriel pour s inscrire dans leur banque de formateurs Certains ne les connaissent pas du tout D autres connaissent plus ou moins leur raison d tre mais n ont jamais eu l occasion de collaborer avec eux Les quelques organismes de formation qui ont collabor avec des comit s sectoriels ont r alis des activit s de sensibilisation de formation et de soutien technique au b n fice de la main d uvre et des employeurs du secteur d activit ils ont galement collabor documenter certains points de services pour assurer la qualit du service Il ressort de ces exp riences que le processus de collaboration avec les comit s sectoriels est un peu long parsem de longs temps morts qui pourraient s expliquer par la lenteur du pro
302. tenus ou de formateurs par une association professionnelle un franchiseur un fournisseur ou m me un donneur d ouvrage Les difficult s mentionn es outre la lourdeur administrative tiennent donc aux particularit s de l entreprise ou la nature des formations requises Ainsi une entreprise qui a connu une importante expansion doit ajuster la planification de ses formations en cons quence La formation des nouveaux arriv s co te cher et il faut garder de la souplesse dans la planification du budget au cas o il y aurait plusieurs autres embauches Il faut aussi que le budget soit assez souple pour absorber les changements d orientation et de priorit s qui entra nent des bouleversements au plan de la formation Par exemple cette ann e la compagnie en a acquis une autre et cela n tait pas pr vu La Loi n a rien voir avec cette probl matique puisqu on d passe d j largement le 1 Services aux entreprises Une entreprise du secteur des communications doit tenir compte des horaires de travail variables et estime que les co ts de la formation sont trop lev s Une autre entreprise du secteur des nouvelles technologies de l information a de la difficult trouver des formateurs parce que le domaine et les formations sont tr s sp cialis s et cet employeur d plore galement que les co ts soient si lev s Les formateurs r pondent aux attentes mais les co ts sont tr s lev s sans doute parce qu
303. ter aux normes et aux exigences de notre entreprise Secteur des communications On doit continuellement former notre personnel de production cause du taux lev de roulement et de l introduction de nouvelles machineries Secteur du v tement Depuis fort longtemps on dispense de la formation aux ing nieurs et aux op rateurs de proc d s sur les fa ons de g rer la production en toute s curit Secteur de la p trochimie Bien que la plupart des entreprises aient d j d velopp des pratiques de formation pour certaines d entre elles g n ralement de petites entreprises il s agissait de formations la t che peu structur es davantage en r action des mouvements de personnel et des changements technologiques principalement l introduction de nouveaux logiciels que des formations structur es et proactives en fonction d objectifs pr cis de d veloppement ou d expansion Ainsi pour certaines entreprises la d cision de pr senter un projet de formation au Fonds national semble constituer un premier exercice de planification en ce sens Il en va autrement pour des entreprises plus importantes qui disposent g n ralement de services des ressources humaines ou pour celles qui oeuvrent dans des secteurs de pointe comme l a rospatial la p trochimie l ing nierie conseil o la formation et le perfectionnement du personnel font partie de la culture et sont souvent per us comme des conditions sine
304. ter la participation des employeurs la formation de la main d uvre ssssssssssssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 4 6 1 Pertinence de la Loi 4 6 2 Points forts et points faibles de la Loi 4 6 3 Suggestions pour am liorer la performance CONCIUSION sssnrrer mere sens ses ere eee teen een stas ca tesedenenensene re CHAPITRE 5R SULTATS DES ENTREVUES AVEC LES FORMATEURS PRIV S ET 5 1 5 2 5 2 1 5 2 2 5 2 3 5 2 4 LES REPR SENTANTS D ORGANISMES DE FORMATION is Prise de contact avec les entreprises Offre de service aux entreprises par les services de formation d A OTe e AE EEE ETET TETTA T Secteurs d activit conomique et r gions desservies Tarification des services Domaines de formation Relation avec l entreprise pour l organisation de la formation 5 2 5 valuation et certification de la formation aoaeoieeeereernrnnn 5 3 Caract ristiques de la formation en entreprise pour les entreprises clientes des services de l tude nnssnnnnn0nn1000111nne 5 3 1 Lieu et moment de la formation snssennneneeeeseennrtenereesrrnnrtrrereeeeen nn 5 3 2 Dur e de la formation 5 3 3 Difficult s rencontr es dans la planification et l organisation de L MCE HA QE Ii alg ER PA EEE E T 5 3 4 Motivation des employ s l gard de la formation 5 4 Changements per us depuis l
305. times Dans les cas o ce sont les changements technologiques qui sont des facteurs d clencheurs de la formation ces changements sont souvent ponctuels et dans des secteurs o l volution technologique n est pas une caract ristique de la production On formera par exemple un ou quelques employ s de soutien administratif l utilisation d un nouveau logiciel mais l ensemble des employ s de la production ne sera pas concern Le personnel de production a assez de connaissances pour faire fonctionner les machines En 1998 le personnel administratif a re u une formation sur des logiciels de bases de donn es Cette entreprise a vers de l argent au MRQ en 1998 Transformation du bois C est le fait de changer de syst me informatique et de syst me de billetterie qui a g n r de nouveaux besoins de formation seul le personnel administratif permanent et le personnel occasionnel ont re u de la formation dans notre secteur d activit les com diens ou auteurs ou metteurs en sc ne vont souvent se former l ext rieur et ce n est pas une d pense admissible Secteur culturel 26 Dans une entreprise du secteur de la restauration c est le roulement de personnel qui est le facteur d clencheur C est toujours la m me formation qui se donne mais des personnes diff rentes C est d la rotation du personnel La plupart des employeurs ne mentionnent qu un facteur d clencheur contrair
306. tion Selon l ensemble des formateurs publics ayant particip l tude il semble que les difficult s rencontr es en formation se retrouvent principalement dans les tr s petites entreprises et chez des employeurs qui ont tendance vouloir retirer les b n fices de la formation sans y investir le temps et l argent n cessaires 112 Certains croient qu il n existe pas de r elle culture de la formation au Qu bec la formation est souvent planifi e courte vue et les entreprises ont tendance d penser leur budget de formation n importe comment plut t que de retourner cet argent au gouvernement Selon ces formateurs il ny a pas d investissement qualitatif dans la formation et l employeur a encore tendance se d barrasser de l obligation de formation Des repr sentants des services aux entreprises expliquent ces difficult s par le fait que les employeurs qui font peu ou pas de formation ne voient pas les b n fices qu ils peuvent en tirer et en l absence d valuation des impacts de la formation il est difficile de les convaincre Les entreprises ne discernent pas clairement ce que la formation peut leur apporter Elles veulent tout avoir sans investir beaucoup et s attendent des r sultats un peu irr alistes Avec les grandes entreprises qui ont une culture de formation on retrouve moins a On a peu de moyens de v rifier l effet r el sur la comp tence le rendement et l efficacit des employ s On d
307. tion subventionn s par le Fonds national de formation de la main d uvre FNFMO Plusieurs d entre eux n ont pour seule information que celle qu ils ont obtenue par ou dire et elle ne semble pas les encourager s inscrire dans ce genre d accompagnement aupr s des entreprises On entend dire que g n ralement pour la pr sentation de projet la peine en emporte le profit L impression qui semble se d gager est l effet qu on travaille beaucoup pour rien que les crit res de s lection sont vagues Certains repr sentants de ces services savent qu ils ont acc s de l information sur le Fonds par le biais d Internet mais soit qu ils ne l ont pas consult ou s ils lont fait ils ont eu du mal trouver le site en question Tous ne voient pas les choses de la m me mani re en ce qui a trait la difficult de pr senter un projet Il y en a qui croient qu il est assez facile de pr senter un projet mais que les chances de succ s sont fonction de la cr dibilit de l organisme qui le soumet Un repr sentant mentionne que g n ralement les entreprises soumettent des projets pour subvention et lorsque les projets sont accept s elles nous demandent de r aliser la formation pr vue Un repr sentant a accompagn des entreprises dans quelques projets au cours de l ann e derni re et tous les projets ont t accept s Le service aux entreprises assiste l entreprise dans la pr paration de sa dema
308. travail sinon c est perdu rapidement Une personne a soulev le fait que lorsque la formation vient de l entreprise elle est moins stressante elle est source de plus grande motivation elle donne du dynamisme l entreprise et elle permet une acquisition plus rapide des comp tences La plupart des employ s consid rent que l enjeu premier de la formation est de leur permettre d tre plus l aise dans leur travail Certains ont galement mentionn que la formation des employ s tait une question de survie pour l entreprise Elle permet l entreprise de demeurer la fine pointe de la technologie dans leur domaine Deux employ es ont cependant indiqu que pour elles la formation n est pas importante et ne leur sert rien compte tenu du poste qu elles occupent Une personne a galement mentionn que la formation permet d largir le champ de connaissances Elle assure la comp tence des ressources et augmente l efficacit au travail Elle permet de d velopper les comp tences en accord avec les exigences de la t che Toujours selon cette personne la formation vite aux employ s de se sentir d munis 4 3 CHANGEMENTS PER US DEPUIS L ENTR E EN VIGUEUR DE LA LOI Les commentaires des employ s relativement la formation dans l entreprise avant et apr s l entr e en vigueur de la Loi sont peu nombreux Cela peut s expliquer par le fait que quelques uns des employ s rencontr s ne connaissaient pas la Loi D
309. treprises qui comptent 100 employ s et plus Mais galement une bonne part des plus petites entreprises 1 19 employ s se retrouvent dans l une ou l autre ou plusieurs de ces situations types Dans plusieurs des entreprises visit es qui tirent profit de la Loi soit le niveau d emploi fluctue en fonction des contrats ou des saisons soit il est en croissance ou les deux la fois Elles sont plus souvent syndiqu es que les entreprises des deux autres groupes Elles se retrouvent dans une grande vari t de secteurs d activit primaire secondaire tertiaire secteurs traditionnels et de pointe Parmi les entreprises de 100 employ s et plus on retrouve surtout des entreprises dont la main d uvre fluctue en fonction des contrats ou une main d uvre saisonni re secteur minier am nagement forestier h tellerie et restauration Et comme leur masse salariale est lev e on peut imaginer que les employeurs ont vu leur int r t surveiller de plus pr s cet investissement forc Ainsi le cas de cette entreprise non syndiqu e du secteur minier qui fonctionne contrat et o le taux de roulement du personnel est lev On constate un changement parce qu avant la Loi on ne faisait pas de formation on ne voyait pas la n cessit de la formation cet gard on est satisfait du changement apport par la Loi a nous donne des id es de ce qui nous reste faire et a va peut tre nous inciter planifier
310. tres ont t refus s 7 4 PROJETS PR SENT S AU FNFMO Le plan d affectation 1998 1999 auquel les promoteurs devaient r f rer pour d finir et structurer leurs projets proposait des balises tr s claires quant aux quatre orientations privil gi es soutenir financi rement chez les employeurs assujettis la formation des employ s pour lesquels ils n auraient pas initi suffisamment de formation et dont les comp tences de base sont insuffisantes pour exercer leur emploi et pour faire face aux changements dans leur organisation d velopper des strat gies et des outils pour permettre aux employeurs de structurer leur processus d identification des besoins de formation de r pondre sur des objets reli s la formation aux besoins sp cifiques de client les particuli res en emploi de d velopper des m canismes de suivi et d valuation de la formation des employ s apporter les aides financi res et techniques requises la formation des formateurs engag s m me des ressources internes de l tablissement d un employeur pour la formation de ses employ s promouvoir la formation de la main d uvre en rendant accessibles entre autres les informations et les exp riences concluantes des strat gies novatrices en cette mati re et soutenir les associations d employeurs de travailleurs et celles du milieu communautaire qui r alisent des activit s sp cifiques de promotion de la formation aupr s de leurs membre
311. u ils ont t invit s formuler par rapport aux principales tapes de leurs d marches au del galement des frustrations qu ils ont pu prouver pour tenter de comprendre et de ma triser un processus plus ou moins exp rimental avec lequel ils n taient pas n cessairement l aise il reste qu avec le recul plusieurs d entre eux y sont all s de suggestions et de commentaires qu il est important de faire ressortir Essentiellement ils sont de deux 137 ordres Certains assez circonscrits concernent la gestion administrative du Fonds national D autres plus larges renvoient des probl matiques plus g n rales 7 6 1 Commentaires et suggestions en regard de la gestion administrative du Fonds national de formation de la main d oeuvre Concernant la gestion administrative du Fonds national la plupart des promoteurs souhaitent avoir acc s une meilleure information sur l ensemble de la gestion du Fonds sur le processus d analyse des projets et d attribution de subventions aux entreprises et cet gard sur le r le des fonctionnaires d Emploi Qu bec associ s au processus ainsi que sur celui de la Commission des partenaires du march du travail La chose qui a l air un peu n buleuse dans l ensemble c est le r le de la Commission des partenaires I y a probablement en quelque part des fonctionnaires qui analysent les choses et qui font des recommandations la Commission C est ce circuit qui semble u
312. u plus apr s sur ce que je dois produire comme r sultat Le projet est termin il reste le rapport faire C tait une formation qui se donnait les week ends On est tr s satisfait des r sultats et d apr s le formulaire de satisfaction les gens aussi taient tr s satisfaits C tait mon premier contact avec le Fonds et je suis content parce que le montant demand a t accept en totalit Il ny a pas eu de demi mesure Sinon il aurait fallu revoir le mod le avec le temps que a demande et les probl mes administratifs qui s ensuivent J ai d autres projets et je suis content de voir qu on peut pr senter plus qu un projet Ce n est pas une approche limit e ou cloisonn e Commission scolaire On a pr sent trois projets qui ont tous t accept s Les projets sont en cours ou venir Tout s est bien d roul CLSC Dans un cas o la demande a t refus e l employeur n a pas re u d explication au refus On a fait une demande pour mettre sur pied une salle informatique mais le projet a t refus sans explications Centre hospitalier 2 5 2 Organismes collecteurs Ce m canisme n a t utilis par aucun des employeurs rencontr s dans les trois secteurs publics et parapublics Le contraire aurait tonn puisque m me si tous n ont pas de plan de formation tous disent consacrer facilement 1 de leur masse salariale en formation et souvent plus CONCLUSION L
313. ui est offert aux entreprises a conduit peut tre les entreprises mieux structurer leur d veloppement C est plus exigeant plus syst matique mais on sait plus ce qu on d pense et ce qu on fait avec l argent Peu d employeurs sugg rent des moyens suppl mentaires ou de remplacement puisqu ils estiment que la Loi est pertinente Les moyens sugg r s le sont dans une perspective globale et ne visent pas solutionner une difficult particuli re de l entreprise dans l application de la Loi Les difficult s mentionn es r f rent au syst me d ducation la responsabilisation des employeurs l information donn e aux employ s sur leurs droits Il faudrait obliger les tablissements d enseignement offrir une formation de base plus importante plus performante pour all ger la t che des entreprises Le 1 rend calculateur a peut devenir un frein Les employeurs eux m mes ne sont pas comp tents surtout ceux des vieilles entreprises lls devraient se former Les employeurs devraient tre davantage sensibilis s leur mission sociale 19 Dans certains secteurs je me demande si les employ s sont inform s qu ils peuvent avoir acc s de la formation gr ce cette Loi Il y a peut tre un manque d information sur les droits Comme suggestions pour am liorer la Loi il y a d abord celle de r duire la paperasse et m me d exempter les employeurs les plus m r
314. uivait l exercice en vue de recommandations finales la Ministre Par la suite cette derni re annon ait aux promoteurs l acceptation de leur projet alors que la DGAAFMO avait la responsabilit d informer les promoteurs dont les projets avaient t refus s Les raisons de refus n ont pas t pr cis es en raison du manque de ressources pr cise t on la DGAAFMO Selon le personnel de la DGAAFMO cette proc dure centralis e s est av r e lourde et a parfois occasionn de longs d lais entre la pr sentation des projets et la communication de la d cision au promoteur Ce faisant cette proc dure a engendr de nombreuses frustrations chez plusieurs promoteurs qui ont vu leurs projets refus s sans explications souvent apr s plusieurs mois d attente Selon les informations recueillies aupr s du personnel d Emploi Qu bec participant la gestion centralis e du Fonds national ces difficult s de fonctionnement sont attribuables aux cinq principaux facteurs suivants un nombre important de projets soumis par des promoteurs non admissibles un nombre important de projets dont les objectifs ne cadraient pas avec les orientations du plan d affectation un volume imposant de demandes traiter de fa on concentr e deux moments pendant l ann e absence de m canismes structur s de soutien aux promoteurs souhaitant pr senter des demandes au Fonds national pour la r alisation de projets de formation
315. ur les 24 comit s sectoriels les employeurs rencontr s se retrouvent dans les secteurs de douze comit s sectoriels Mais une fois inform s de ce qu est un comit sectoriel plusieurs mentionnent qu ils ne voient pas l utilit que peut avoir un comit sectoriel dans leur secteur soit parce qu il y a d j des associations qui s occupent du d veloppement du secteur soit parce qu ils ne croient pas en cette forme de partenariat employeurs syndicats pour trouver des solutions aux probl mes du secteur soit parce qu ils pensent que les entreprises doivent se d brouiller par elles m mes Dans notre secteur les organisations sont relativement diff rentes et ne sont pas n cessairement rendues au m me point dans leur d veloppement Nous on a des changes avec des entreprises de diff rents secteurs au sein de la r gion Je suis sceptique sur la pertinence de ce genre de comit Parmi ceux qui mentionnent l existence du comit sectoriel un employeur d plore n avoir pas re u d aide du comit sectoriel pour l application de la Loi On aurait appr ci recevoir l aide du comit sectoriel pour des analyses des supports techniques des expertises nous permettant de demeurer la page CONCLUSION Le contenu des entrevues montre une grande diversit de situations qui vont induire des strat gies diff rentes dans les entreprises Globalement il ressort des entrevues qu un certain nombre de conditions sont fav
316. urces de financement pour la formation en entreprise certains services de formation tentent de faire de plus en plus de prospection Certains sont en train de faire une tude de march et un plan de marketing Dans une r gion o l conomie est peu diversifi e des formateurs du niveau coll gial travaillent en troite collaboration avec une association sectorielle dans un secteur d activit crucial pour l conomie r gionale Les contenus des formations pour les travailleurs pour les superviseurs et d autres formations plus pointues sont labor es en collaboration avec cette association Au niveau universitaire les pratiques diff rent nettement d un service aux entreprises l autre possiblement en fonction de la philosophie de la direction et des r alit s r gionales comme par exemple l tendue du territoire Les repr sentants de la formation de ce niveau pr cisent que la formation est d pendante d un nombre minimum de participants et que les annulations sont fr quentes Pour cette raison il ne leur semble pas opportun de faire usage de la publicit dans les m dias l intention des entreprises de crainte de ne pouvoir respecter leur offre de formation Dans certains milieux toutefois la strat gie repose sur l initiative des professeurs qui re oivent directement la plupart des demandes provenant des entreprises Une strat gie commerciale a t mise en place et comprend des envois par la poste aux entreprises
317. us d ouverture quand ils demandaient des formations et le fait de pouvoir dire que c tait une d pense admissible aidait beaucoup D autre part la Loi a amen une conscience plus aigu des besoins de formation une planification plus structur e et plus largie des activit s de formation 56 La Loi a permis de r pondre des besoins qui sont l mais auxquels on ne pr tait pas attention Cela a permis l acc s la formation pour des employ s qui en b n ficiaient moins que d autres On s est aper u que deux cat gories d employ s mobilisaient presque tout le budget de la formation Cela nous a amen s regarder de plus pr s les besoins des autres cat gories d employ s et de les prendre en consid ration Enfin la Loi en donnant un message incitatif la qualit a chang la perception des employ s l endroit de la formation Avec la Loi en insistant sur la formation en en faisant on envoie un message clair aux employ s on a des services rendre il faut qu ils soient de qualit et on va vous former en cons quence Le mot qualit s est mis tout coup flotter dans l air alors que c tait absent du vocabulaire avant On a envoy le message que la formation tait associ e la qualit qu elle en est une condition n cessaire Et dans cette municipalit les effets constat s des formations donn es en 1998 sont consid r s comme tr s positifs On a vu
318. ve un directeur deux ou trois formateurs r guliers une secr taire et des formateurs ext rieurs engag s sur une base ponctuelle Au niveau coll gial on constate une certaine disparit organisationnelle d un service aux entreprises l autre quant au nombre de ressources qui assurent la permanence du service Cette situation semble varier en fonction de l envergure du carnet de commande et du rayon d action du service de formation qui peut d border le niveau r gional Au niveau universitaire la structure des services aux entreprises est g n ralement tr s l g re se limitant un directeur et une secr taire car on fait directement appel aux comp tences des diff rents d partements Un seul repr sentant de ce niveau d clare s tre associ une personne contractuelle charg e du d marchage d entreprises dans la r gion Dans tous les cas les services aux entreprises interviennent dans plus d un domaine de formation Quel que soit le domaine il existe au moins deux formules dans l offre de service soit la formation d j d velopp e informatique bureautique etc qui r pond aux besoins d une majorit d entreprises des diff rents secteurs d activit conomique et la formation sur mesure d velopp e pour r pondre un besoin particulier d une entreprise donn e ou d un secteur industriel donn 105 On note galement une diff rence d un service l autre en mati re de rayonnement Au
319. veloppement de la formation de la main d uvre 2 dition sept 1998 p 37 Le plan d affectation des ressources du FNFMO pr voit d j que les employeurs peuvent se regrouper pour pr senter une demande ou qu ils peuvent le faire par une association d employeurs Cette suggestion de m me que celle qui pr c de sur l examen des projets indique que le FNFMO est m connu 34 119 Par ailleurs plusieurs repr sentants des services aux entreprises rencontr s se disent surpris qu il y ait si peu de gens aux trois niveaux d enseignement qui soient inform s des possibilit s du Fonds Certains formateurs du niveau universitaire estiment que l attribution des subventions du Fonds para t davantage d pendre des contacts avec les personnes travaillant au niveau central que de l analyse des dossiers faite par Emploi Qu bec Ces derniers souhaitent obtenir de l information sur les entreprises qui versent le 1 au Fonds pour tre en mesure de tracer un portrait de ces entreprises et de cerner leurs besoins 6 5 3 Organismes collecteurs Lors des rencontres l exception de deux repr sentants des services aux entreprises du niveau secondaire aucun formateur n avait entendu parler des organismes collecteurs Aucun des repr sentants rencontr s n a eu l occasion de collaborer avec un organisme collecteur dans des projets de formation 6 5 4 Comit s sectoriels Parmi les formateurs rencontr s ce sont surtout des repr sentants d
320. vention au FNFMO Une bonne majorit connaissent l existence du Fonds mais plusieurs ne voient pas l utilit de pr senter une demande pour leur organisation On n a pas besoin de a pour faire la formation qu on a faire Commission scolaire a ne vaut pas la peine compte tenu de l nergie investir R gie r gionale Certains ne savent pas que les organismes publics peuvent pr senter des demandes de subventions Je n tais pas au courant que les organismes publics pouvaient pr senter des projets Municipalit On ne sent pas le besoin de pr senter des projets Municipalit 63 On vient de recevoir le plan d affectation du Fonds ce qui nous a permis d en conna tre l existence MRC Je ne sais pas si les municipalit s sont admissibles a Municipalit On ne le conna t pas vraiment ce Fonds On ne pense pas qu on pourrait se qualifier pour une demande Commission scolaire Parmi les quelques employeurs qui ont fait des demandes de subventions presque toutes ont t accept es et les employeurs sont satisfaits des r sultats On y a eu recours Il s agissait d un projet de formation l intention de l ensemble du personnel administratif de la commission scolaire Le projet a t accept et on est satisfait des r sultats Commission scolaire On a pr sent une demande qui a t accept e On a eu peu d information avant on en a e
321. vile dans les secteurs public et parapublic fournir aux employeurs des logiciels de comptabilisation des d penses de formation faire en sorte que les conseillers d Emploi Qu bec soient en mesure de fournir davantage d informations sur les exigences administratives et se d placent au besoin pour fournir de l aide conseil ainsi ils aideront les employeurs se conformer aux exigences En mati re de planification de la formation la principale difficult a trait l identification des besoins Les suggestions susceptibles d amoindrir ou de solutionner cette difficult r f rent quatre types d interventions des interventions d aide conseil afin de soutenir davantage les entreprises dans des secteurs d activit conomique o les besoins sont plus difficiles identifier afin qu elles deviennent davantage capables de planifier et d organiser la formation et de d tecter les besoins en comp tences de base des employ s Ces interventions peuvent provenir de diff rentes sources des conseillers d Emploi Qu bec mais aussi des services aux entreprises des tablissements publics d enseignement des consultants ou formateurs priv s des conseillers aux entreprises des minist res vocation industrielle etc des interventions de promotion du partenariat afin de permettre aux employ s de participer aux d cisions de formation dans l entreprise et pour que soient davantage pris en consid ration les besoins de fo
322. voir aucune id e si on va tre accept ou refus Finalement a a pris quatre cinq mois avant d avoir une r ponse nous disant que nos projets taient accept s Dans un autre cas ces d lais m me courts ont forc le report du d but du projet de formation Si on avait eu la r ponse dans les semaines qui ont suivi notre demande on aurait enclench directement le programme de formation Alors que deux mois plus tard a fait une diff rence On s tait mis embaucher massivement on n avait plus le temps le timing n tait plus bon pour enclencher le programme C est le seul inconv nient Finalement certains promoteurs dont les projets ont t accept s consid rent au contraire que le processus fut simple rapide et efficace ils qualifient l exp rience d agr able et de tr s positive On voulait faire de quoi on voulait bien le faire et on voulait avoir de la promptitude l dedans C est bien agr able parce que moi je suis tr s content de la fa on dont les choses se sont pass es J ai trouv a tr s simple C tait la premi re fois que je trouvais que c tait aussi efficace comme processus au niveau d une subvention 7 5 3 Impacts des refus Bien que leurs projets aient t refus s cela ne signifie pas pour autant que les promoteurs en cause ont renonc la r alisation de leurs projets de formation En effet pour plusieurs d entre eux les projets pr se
323. x es directement sur la t che sont d fray es par l employeur surtout lorsqu elles rencontrent des pr occupations organisationnelles C est le cas des formations en gestion du stress par exemple qui peuvent tre demand es par les employ s ou les chefs de d partement Dans certains cas les d penses relatives une formation plus large par ex anglais peuvent tre rembours es par l employeur dans la mesure o la formation en question est reli e au travail Dans d autres cas moins fr quents l employeur d fraie toute formation dans laquelle un employ veut s engager en dehors des heures de travail en lien direct ou non avec la t che la condition que l employ r ussisse la formation Cat gories de personnel vis es par la formation Les employ s g n ralement cibl s par la formation sont ceux qui en ont besoin dans le cadre de leur travail quelle que soit la cat gorie de personnel laquelle ils appartiennent Toutefois un des employ s rencontr s a mentionn que l ge des employ s pourrait tre d terminant eu gard au type de formation offert les plus jeunes se voient offrir une formation plus technique et les plus vieux des formations plus th oriques et plus larges Soutien la formation Les employ s rencontr s ont indiqu que les co ts inh rents la formation sont g n ralement d fray s par l entreprise De plus la formation est habituellement donn e sur les heures r guli res
324. y s qui ont des t ches peu qualifi es et qui seraient admissibles au 1 Industrie des aliments Commentaire de l valuateur si on compare ces situations avec celles o les entreprises ont tir profit de la Loi une observation saute aux yeux dans le cas des entreprises pour lesquelles la Loi a eu des effets b n fiques cela appara t comme un choix de gestion puisqu une autre entreprise dans la m me situation aurait pu d cider d une autre strat gie Dans la d cision de faire de la formation alors qu on n en faisait pas ou d en faire plus ou autrement un certain nombre de conditions vont s av rer plus ou moins favorables au passage l acte selon que les besoins sont clairement perceptibles pour l employeur que des formations et des formateurs sont disponibles que l employeur anticipe des effets positifs de la formation sur l volution de l entreprise que la main d uvre est relativement stable et motiv e L ensemble ou certaines de ces conditions sont r unies dans le cas des entreprises qui ont tir profit de la Loi ce qui ne signifie pas qu elles n ont aucune difficult planifier ou organiser des formations mais la motivation et les conditions de base sont l Il y a cependant quelques entreprises o les conditions sont moins favorables et qui ont tout de m me tir profit de la Loi Ainsi cette entreprise du secteur de l habillement o les gestionnaires ont profit de la Loi et de la f

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