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Conserver et mettre en valeur le Vieux-Sillery

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1. 2 gt lt Avenue Maguire LE VERSANT arp n Verger l glise Fleuve Saint Laurent Boulevard Laurier Ville de Qu bec 2007 Am nagement du territoire Benoit Fiset tech G omatique Grande All e Ouest R 8 Lu 1 2 A Rue Narcisse Roy a Rue du Cardinal Persico CARTE 3 LES PAYSAGES CONSTRUITS DU VIEUX SILLERY La falaise de Sillery Noyau fondateur et noyaux institutionnels 1 Maison des J suites et site de l ancienne mission Les grandes propri t s villas cimeti res et couvents 2 glise Saint Michel de Sillery 3 glise St Michael Les lotissements suburbains Des paysages d tablissement chemin du Foulon c te Gignac Faubourgs du XIX si cle Rue Sheppard I 9 qa gt s g o gt gt lt lt Chemin Saint Louis C te de l glise Avenue du Verger Chemin Saint Louis C te Ross CARTE 4 LES PAYSAGES ARCH OLOGIQUES DU VIEUX SILLERY Anse Saint Michel Bois Irving Ancienne mission des J suites Platon de la pointe Saint Joseph Quai du chantier Dobell Hamelville Sites arch ologiques pr historiques Sites arch ologiques de la p riode historique XVII et XVIII si cle Sites potentiels du XVII et XVII si cle emplacements hypoth tiques Sites arch ologiques de la p riode historique
2. SAILLIES ET ORNEMENTS 43 Caract ristiques 43 Crit res 44 5 14 LES ENSEIGNES 45 Caract ristiques 45 Crit res 45 6 PROC DURE D APPROBATION 46 LEXIQUE 47 ABBR VIATIONS ET SIGLES 49 ANNEXES 50 Carte 1 L arrondissement historique de Sillery Carte 2 Carte 3 Carte 4 Carte 5 Carte 6 Le paysage naturel du Vieux Sillery Les paysages construits du Vieux Sillery Les paysages arch ologiques du Vieux Sillery La trame urbaine du Vieux Sillery Les grandes propri t s du Vieux Sillery 1 MISE EN CONTEXTE UNE NOTION EN MERGENCE LE PAYSAGE La conservation des villes et des quartiers historiques est longtemps rest e tributaire de pratiques d velopp es au XIX et au XX si cle lors de la restauration des grands monuments historiques de l Europe cath drales abbayes ch teaux forts Ainsi dans plusieurs centres historiques on a privil gi la restauration grands frais des b timents les plus anciens ou les plus remarquables alors que des difices et ensembles architecturaux plus modestes se d labraient ou taient d molis Or on a constat que malgr les efforts et les investissements consentis cette approche monumentale la conservation entra nait des cons quences n fastes les centres historiques perdaient leur cadre et leur relation traditionnelle avec le reste de la ville leur population diminuait et leurs fonctions traditionnelles en particulier l habitation et
3. L intervention projet e de fa on positive aux enjeux d am nagement du Vieux Sillery La section du guide identifie des enjeux d am nagement pouvant influer de fa on positive ou n gative sur la conservation long terme de l arrondissement historique de Sillery Quelle que soit son envergure toute intervention sur le territoire constitue une r f rence potentielle pour des projets futurs On doit donc s assurer que l intervention contribue r soudre les probl matiques d am nagement urbain de conservation du patrimoine et d int gration de l architecture moderne qui affectent l arrondissement historique D MARCHE TYPIQUE SECTION 4 L intervention projet e est elle coh rente avec les principes de la conservation du patrimoine La section 4 du guide nonce des principes reconnus en mati re de conservation du patrimoine que toute intervention sur le territoire de l arrondissement historique doit respecter Tout d abord on doit s assurer que l intervention s accorde l identit du Vieux Sillery que ce soit par son mode d implantation sa forme ou son usage Dans un deuxi me temps on doit s assurer que les moyens techniques pour la r alisation du projet respectent les principes de la conservation architecturale Ces normes ne sont pas arbitraires il s agit au contraire de bonnes pratiques labor es au fil de plus d un si cle d interventions concr tes un
4. s agit non seulement de conserver ces champs visuels mais aussi d en assurer l acc s au public e Les relations physiques avec le paysage naturel c tes charcottes quais et estacades ont en grande partie disparu suite au d clin des activit s maritimes Sillery Aujourd hui il y aurait lieu de r tablir de nouveaux acc s publics entre le plateau et le littoral en continuit avec le r seau viaire implant sur le versant Les paysages b tis du Vieux Sillery ont t fa onn s en grande partie au XIX si cle par des vocations aujourd hui disparues le flottage du bois et la construction navale dans les anses du littoral la vill giature sur le versant Aujourd hui seuls les anciens faubourgs ouvriers conservent encore leur vocation traditionnelle d habitation e Ilne s agit pas ici de ressusciter d anciennes vocations du lieu mais de r tablir une relation fonctionnelle entre le fleuve la falaise et les secteurs habit s de l arrondissement historique Ainsi il aurait lieu de faciliter l acc s du public la rive et la falaise et d y encourager les activit s r cr atives l am nagement de quais de sentiers ou de parcs 4 PRINCIPES DE CONSERVATION 4 2 DES PRINCIPES SP CIFIQUES CONSERVER LES CARACT RISTIQUES DU B TI ANCIEN Les principes qui suivent visent les composantes b ties du paysage urbain en premier lieu les difices mais aussi les jardins parcs et ci
5. Paysage d tablissement Voir tablissement lin aire Paysage urbain La partie d une ville qui se pr sente un observateur Par extension toutes les composantes physiques d une ville ou d un quartier qu elles soient naturelles relief cours d eau v g tation ou b ties rues difices monuments Perspective visuelle Terme g n ral pour d signer une vue sur un l ment d int r t du paysage Perc e visuelle Vue sur un l ment du paysage dont l angle est limit moins de 90 par le cadre b ti la v g tation ou le relief environnant Plan visuel Vue sur un l ment du paysage dont l angle se situe au dessus de la ligne des toits ou de la cime des arbres vue en surplomb Remembrement Op ration qui consiste fusionner plusieurs parcelles existantes en une parcelle plus grande Rive Limite des hautes eaux du fleuve Saint Laurent S quence visuelle Succession de vues le long d un parcours et qui pr sentent une certaine homog n it quant au sujet observ point focal ou l ments d encadrement Site arch ologique Lieu que l on fouille en vue de comprendre sa configuration et son utilisation par l homme des poques recul es Silhouette urbaine Aspect g n ral d un paysage urbain que l on observe de loin en particulier la forme qu il dessine sur le ciel Topographie Configuration ou relief d un territoire donn L ESPACE PUBLIC chelle Rapport e
6. de nombreuses traces dans le paysage e des tablissements implant s sur leurs berges mission des J suites Nolansville Bergerville e des rues qui autrefois les longeaient c te Gignac rue de Bergerville c te Gilmour e des limites de propri t qui empruntent leur trac cimeti re St Patrick parc du Bois de Coulonge LES FOR TS URBAINES Le relief abrupt aux abords de la falaise de Sillery y rend difficile la construction de b timents ou le percement de rues la falaise a donc conserv l essentiel de son caract re naturel bois comme c est le cas aussi l ouest en direction de Sainte Foy et l est en direction de la Citadelle Le Vieux Sillery se distingue toutefois de ces secteurs adjacents par l importance exceptionnelle des bois s qu on a conserv s sur le versant La plupart sont compos s de feuillus indig nes bien adapt s aux sols minces et secs de la colline de Qu bec et plusieurs sont exceptionnels par l ge et la dimension des arbres Ces for ts urbaines sont une composante essentielle des perspectives sur le Vieux Sillery de la rive sud ils se confondent avec le couvert v g tal des secteurs r sidentiels pour former un paysage verdoyant continu LE PAYSAGE R GIONAL Plusieurs des l ments ayant contribu au d veloppement et la forme actuelle du Vieux Sillery se trouvent l ext rieur de ses limites juridiques Ces l ments externes sont n anmoins
7. e implantant les am nagements tels que piscines ext rieures et stationnements sur les parties les plus planes du site Couvert v g tal Afin de conserver le couvert v g tal existant tout stationnement doit tre r alis en priorit en souterrain Les stationnements ext rieurs ne devraient tre destin s qu aux visiteurs ou la livraison et doivent tre situ s sur une partie non bois e de la parcelle Cour avant Aucune construction accessoire ni aucun stationnement ext rieur autre qu un stationnement de courtoisie ne doit tre implant en cour avant Lorsqu un stationnement ext rieur existant nuit au caract re paysager d une cour avant ce caract re doit tre r tabli e d pla ant le stationnement en cour lat rale ou arri re e ou si c est impossible en int grant au stationnement des plantations telles que haies et arbres Limites du site Toute cl ture le long d une voie publique doit tre transparente la vue et avoir un caract re ornemental De plus une enceinte v g tale doit tre conserv e le long des limites lat rales de la parcelle la nature des plantations doit permettre de conserver les vues sur le paysage environnant Cette terminologie renvoie au document valuation des espaces bois s de l arrondissement historique de Sillery Ville de Qu bec 2006 On reconna t aux bois s une valeur exceptionnelle une valeur d int r t ou une valeur faible 5 CRIT
8. e La diff rence de proportion entre le chemin Saint Louis bord de d gagements importants et les rues perpendiculaires plus troites e La diff rence de position entre le b ti institutionnel rig en position dominante au sommet de l escarpement et le b ti r sidentiel mineur blotti au pied de la falaise ou align le long des chemins et des c tes e diff rence d implantation entre le b ti institutionnel entour de d gagements importants et g n ralement orient vers le fleuve et le b ti r sidentiel mineur au gabarit modeste disposant de peu ou pas de d gagement et orient vers le chemin ou la rue FORME ET ASPECT DES DIFICES e villas et couvents constituent des ensembles plus complexes con us en relation troite avec le site et comprenant souvent plusieurs b timents ou ailes Ici il faut assurer en priorit le maintien des relations visuelles et physiques tels qu all es et chemins entre les b timents principaux leurs jardins ou bois s et le paysage lointain e lieu de reproduire le style et les ornements du b ti ancien les nouvelles constructions devraient en priorit en reprendre la logique d implantation le gabarit et les principes de composition RELATIONS AVEC LE PAYSAGE NATUREL e conservation des relations avec le paysage naturel implique aussi de s adapter la topographie Tant les voies de circulation que les difices devraient tre implant s d
9. si cle D Principales zones b ties vers la fin du XIX si cle La terrasse de la pointe Puiseaux 3 T 5 D gt 3 9 zZ D 5 gt gt lt lt LE VERSANT Avenue du Verger Fleuve Saint Laurent Chemin du Foulon H pital des Augustines Maison de Pierre de Puiseaux Moulin fouler du S minaire de Qu bec Maison Saint Michel Maison de Mgr de Samos Boulevard Laurier Grande All e Ouest X 0 Fe Rue Sheppard Ville de Qu bec 2007 Am nagement du territoire Benoit Fiset tech G omatique CARTE 5 LA TRAME URBAINE DU VIEUX SILLERY 2 Parcours directeurs Les lotissements suburbains 24 Voies de raccordement Faubourgs du XIX si cle P Voies d implantation 1 Parc Saint Michel 2 Parc Bergerville Boulevard Laurier Grande All e Ouest Un parcours de restructuration le boulevard Champlain i Une voie de raccordement disparue l avenue de l Assomption ou c te de Bergerville Rue Sheppard BERGERVILLE Avenue Charles Huot Avenue Maguire Ta mu mu a Chemin Saint Louis enmnmsmennnsm Avenue du Verger SAINT COLOMB gt Boulevard Champlain Fleuve Saint Laurent Ville de Qu bec 2007
10. Am nagement du territoire Benoit Fiset tech G omatique CARTE 6 LES GRANDES PROPRI T S DU VIEUX SILLERY S minaire des P res Maristes 6 Cimeti re Mount Hermon F d ration des Augustines de la Mis ricorde de J sus 7 des Soeurs de Sainte Jeanne d arc Domaine Cataraqui 8 Propri t des p res Augustins de l Assomption Laurier CERPNEDCES Ancien couvent des Soeurs missionnaires de Notre Dame d Afrique sanctuaire du Sacr Coeur Montmartre Canadien anc domaine Benmore 9 Cimeti re St Patrick Propri t des religieuses de J sus Marie 10 Parc du Bois de Coulonge anc domaine Sous les Bois Rue De Laune Rue Sheppard gt T a 3 S lt Avenue Maguire Avenue du Verger C te de l glise Boulevard Champlain
11. gle e le trac oblique de la c te de l glise et ses ouvrages de sout nement tranchent fortement sur la falaise bois e e de la rive sud des ponts ou du cap Diamant le clocher de l glise Saint Michel rompt la ligne d horizon marquant l emplacement du Vieux Sillery dans le paysage fluvial MARCHE SUIVRE e Rep rer dans quel type de paysage l on intervient en identifier les caract ristiques e Rep rer la position du site dans la silhouette urbaine en valuer l importance relative 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 2 LE PAYSAGE CONSTRUIT OBJECTIFS e Pr server la silhouette urbaine de l arrondissement historique e Pr server le caract re architectural propre aux diff rents paysages construits de l arrondissement historique CRIT RES PROTECTION DE LA SILHOUETTE URBAINE La pointe Puiseaux Afin de pr server la pr dominance visuelle de l glise Saint Michel dans la silhouette urbaine aucune construction en hauteur ne doit tre implant e sur la terrasse de la pointe La limite nord de la terrasse correspond approximativement au niveau g od sique 50 La falaise et la c te Afin de pr server la pr dominance visuelle de la falaise et de la mont e de la c te de l glise tout b timent implant au pied de la falaise doit respecter un gabarit modeste comparable aux b timents existants sur le chemin du Foulon Le versant La volum trie de tout b timent i
12. un volume disparu peut tre envisag e lorsque son absence rompt les relations de sym trie ou de hi rarchie entre les volumes subsistants e lorsque son absence rompt une relation visuelle importante entre le b timent et le paysage environnant 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 10 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES REV TEMENTS DE MURS LE CADRE PHYSIQUE MAT RIAUX rev tements de murs traditionnels sont r alis s avec des mat riaux simples peu ou pas transform s Ces mat riaux sont n anmoins durables en raison de leur qualit intrins que de leur facilit de r paration et d un assemblage appropri Les m mes consid rations d authenticit et de durabilit s appliquent aussi lors d un projet contemporain e vitera donc les mat riaux d imitation tels le d clin d aluminium ou de vinyle la pierre ou la brique sur panneaux isolants ainsi que les briques ou blocs de calcite e on vitera galement les mat riaux peu r sistants aux chocs difficiles r parer ou entretenir ou qui se d colorent rapidement tels que la t le profil e pr peinte et les enduits acryliques MISE EN UVRE Les maisons de type traditionnel ne comportent en g n ral qu un seul type de rev tement Lorsqu il y a plusieurs mat riaux sur un m me b timent leur utilisation correspond souvent la hi rarchie des fa ades on trouvera par exemple un rev tement de bardeaux sur les mur pignons et de planc
13. CHR TIEN Yves tude de potentiel arch ologique pour le projet de la Promenade Samuel de Champlain Sillery Groupe conseil GENIVAR 2008 Inventaire arch ologique 2003 au bois Irving et l ouest de la c te Ross Commission de la capitale nationale du Qu bec CCNQ 2003 Inventaire arch ologique sur les vieux quais de Sillery CeEt 875 et au bois Irving Ce t 861 automne 2005 CCNQ 2005 DEL DEGAN MASS ET ASSOCI S valuation des espaces bois s de l arrondissement historique de Sillery Ville de Qu bec 2006 DUFOUR Anne Marie Le patrimoine architectural Sillery Rapport d inventaire Ville de Sillery 1996 PATRI ARCH valuation patrimoniale des couvents monast res et autres propri t s de communaut s religieuses situ es sur le territoire de la Ville de Qu bec Ville de Qu bec 2006 S minaire des p res Maristes F d ration des Augustines de la Mis ricorde de J sus Ancien couvent des s urs missionnaires de Notre Dame d Afrique Propri t des religieuses de J sus Marie Maison m re des S urs de Sainte eanne d Arc Propri t des p res Augustins de l Assomption Recommandations sur les propri t s religieuses de Sillery VERRET Robert Inventaire des perspectives visuelles remarquables comme biens patrimoniaux de Sillery Ville de Sillery 1996 3 ENJEUX D AM NAGEMENT FAIRE UNE PLACE L ARCHITECTURE CONTEMPORAINE L ACC S AU FLEUVE ET LA FALAISE LA
14. DU BATI ANCIEN 15 Conserver les caract ristiques mat rielles 15 Conserver les caract ristiques formelles 15 Respecter les caract ristiques fonctionnelles 16 4 3 DES PRATIQUES RECOMMAND ES 17 Privil gier une intervention minimale 17 Conna tre le milieu diff rentes chelles 17 Consulter et collaborer avec tous les intervenants 17 CRIT RES D INTERVENTION 18 5 1 LE PAYSAGE NATUREL 18 Le cadre physique 18 Crit res 19 5 2 LE PAYSAGE CONSTRUIT 20 Le cadre physique 20 Crit res 21 5 3 LE PAYSAGE ARCH OLOGIQUE 22 Le cadre physique 22 Crit res 23 5 4 L ESPACE PUBLIC 24 Le cadre physique 24 Crit res 25 5 5 LA PARCELLE R SIDENTIELLE 26 Le cadre physique 26 Crit res 27 5 6 LA PARCELLE INSTITUTIONNELLE OU DE VILL GIATURE 28 Le cadre physique 28 Crit res 29 5 7 LE B TI R SIDENTIEL VOLUMETRIE ET RELATION AU SOL 30 Le cadre physique 30 Crit res 32 5 8 LE B TI DE VILL GIATURE VOLUMETRIE ET RELATION AU SOL 33 Le cadre physique 33 Crit res 34 5 9 LE B TI INSTITUTIONNEL VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL 35 Le cadre physique 35 Crit res 36 5 10 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES REV TEMENTS DE MURS 37 Le cadre physique 37 Crit res 38 5 11 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES COUVERTURES DE TOITS 39 Le cadre physique 39 Crit res 40 5 12 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES PORTES ET FEN TRES 41 Le cadre physique 41 Crit res 42 5 13 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES
15. RECONVERSION DES GRANDES PROPRI T S L exp rience des trente derni res ann es a d montr la n cessit pour les villes et les quartiers historiques de permettre la culture contemporaine de s y exprimer notamment par la cr ation d espaces publics de b timents de parcs et d uvres d art L architecture contemporaine de qualit exprime l innovation dans la fa on de concevoir le cadre de vie et contribue attirer des investissements et de nouveaux r sidents elle constitue donc un atout important pour les communaut s locales Pour qu une intervention contemporaine constitue un apport durable en milieu historique il ne suffit toutefois pas qu elle reprenne les caract ristiques existantes du paysage trac des rues et des parcelles implantation et aspect des b timents Ses qualit s d implantation doivent aussi permettre d am liorer le paysage urbain tout comme ses qualit s fonctionnelles doivent y am liorer les conditions de vie de travail et de loisir S il est important de faire une place l architecture contemporaine dans les arrondissements historiques cette ouverture doit donc tre accompagn e d une exigence d excellence en ce qui touche la conception aux mat riaux et leur mise en uvre De plus dans la mesure o les interventions contemporaines sont un puissant levier de d veloppement il s agit de les encourager aux endroits qui profiteront le plus par exemple les secteu
16. VIE DES SECTEURS R SIDENTIELS Dans les anciens faubourgs ouvriers du Vieux Sillery l enjeu principal consiste r habiliter et revaloriser le b ti r sidentiel ancien Moins prestigieux que les anciennes villas rig es au sommet de l escarpement les noyaux villageois de Bergerville de Nolansville de Saint Colomb et du Foulon sont n anmoins caract ristiques du lieu En effet en raison du d clin du commerce du bois de nombreuses maisons faubouriennes du si cle y ont t conserv es tandis que la plupart ont disparu des faubourgs de Qu bec alors plus prosp res Ainsi depuis les rives du fleuve Sillery se distingue encore aujourd hui par la silhouette de l glise Saint Michel surplombant les maisons modestes align es au pied de la falaise Pourtant dans de nombreux cas le caract re historique de ces maisons anciennes t effac par l accumulation de modifications ponctuelles le remplacement de rev tements de portes ou de fen tres d origine par des substituts modernes l agrandissement ou la suppression d ouvertures des ajouts ou des surhaussements incompatibles avec la forme d origine La r habilitation de ce b ti ancien pose aujourd hui des d fis importants car en raison de la petitesse des maisons et des parcelles et du peu de recul de la rue il peut tre difficile de les agrandir et de les adapter aux modes de vie contemporains Le Vieux Sillery n est pas qu un mili
17. adj faubourien Paysage b ti qui s est d velopp de fa on spontan e par la subdivision progressive de terres agricoles Ce type de paysage se distingue par de tr s petites parcelles regroup es en lots rectangulaires Lotissement suburbain Paysage b ti qui s est d velopp de fa on planifi e par la subdivision ordonn e d une terre Ce type de paysage se distingue par de grandes parcelles regroup es en lots de forme libre Marge de recul Distance qui s pare un b timent de la ligne de rue marge avant ou des limites du terrain sur lequel il est rig marges lat rales marge arri re Morcellement Op ration qui consiste diviser une parcelle existante en plusieurs parcelles plus petites Morphologie L ensemble des traits formels qui permettent de distinguer un secteur urbain d un autre le trac et la largeur des rues la forme et la dimension des lots et des parcelles les types de b timent dominants Noyau paroissial Concentration d difices ou d espaces publics am nag s autour d une glise de paroisse Panorama Vue tr s large plus de 90 sur un l ment du paysage et qui permet de le saisir de fa on globale Parcelle Portion de terrain appartenant un seul propri taire ou plusieurs co propri taires et pouvant recevoir un seul b timent principal La parcelle constitue l unit de base du cadastre Le parcellaire d signe l ensemble des parcelles d un secteur donn
18. anses chacun tait reli la rive par une c te la c te Gignac la c te de l glise et jadis l avenue de l Assomption et aux autres villages par le chemin du Foulon ou le chemin Saint Louis De m me lorsque la paroisse de Saint Colomb de Sillery a t cr e en 1856 on a b ti l glise au point m dian du littoral au plus 2 km de chacun des villages L occupation en chapelet qui caract rise le Vieux Sillery a aussi t d termin e par le caract re accident du relief Chaque tablissement correspond en effet un niveau sp cifique e la mission des J suites et le chemin du Foulon occupent le pied de la falaise une l vation d environ 8 m e les faubourgs de Saint Colomb et Nolansville occupent des terrasses mi pente une l vation d environ 42 45 m e le chemin Saint Louis et le faubourg de Bergerville sont implant s au d but du plateau quelques 65 75 m e au nord de l arrondissement historique la Grande All e marque la ligne de partage des eaux au sommet de la colline DES PAYSAGES DISTINCTS Aujourd hui l arrondissement historique et ses abords comprennent des paysages construits de nature fort diff rente voir carte 3 en annexe Les faubourgs du XIX si cle se distinguent par leur morphologie particuli re c est dire la forme des b timents parcelles lots et rues Nolansville et Saint Colomb les rues r sidentielles troites ou voies
19. d une galerie Chambranle Encadrement ornemental autour des portes et des fen tres fait de planches de bois moulur es Claire voie Type de construction constitu e d une charpente l g re en colombages de bois Comble Espace parfois habitable compris entre le dernier tage d un b timent et la charpente du toit Couverture Mat riau de recouvrement et d tanch it d un toit Fen tre battants Fen tre dont les volets pivotent sur un axe vertical la fa on d une porte guillotine Fen tre dont les volets coulissent dans un plan vertical gr ce un syst me de contrepoids auvent Fen tre dont les volets pivotent sur un axe horizontal la fa on d un auvent petits carreaux Fen tre dont le vitrage est divis par des petits bois en carreaux de petite dimension Chaque battant comporte g n ralement dix ou douze carreaux grands carreaux Fen tre dont le vitrage est divis par des petits bois en carreaux de grande dimension Chaque battant comporte g n ralement trois carreaux Sur les fen tres guillotine chaque volet comporte deux quatre ou six carreaux Imposte Partie sup rieure d une ouverture s par e par une traverse horizontale de la porte ou de la fen tre situ e en dessous Madrier sur madrier Type de construction constitu de poutres et colonnes en bois o les vides sont remplis de madriers empil s Pi ce sur pi ce Type de construction constitu de pi ces
20. de bois quarries empil es les unes sur les autres Plinthe Planche de bois d corative pos e l horizontale servant prot ger le bas d un mur ext rieur Planche corni re Planche de bois d corative pos e la verticale servant fermer et prot ger l angle de deux murs ext rieurs Planches feuillure Planches horizontales rainur es de telle sorte qu elles s imbriquent les unes dans les autres Planches clin Planches l g rement biseaut es pos es l horizontale de fa on se superposer les unes aux autres Rev tement Mat riau de recouvrement et d tanch it d un mur ext rieur Toit bris dont chaque versant est compos de deux pentes diff rentes une section en pente faible au sommet une section en pente forte en dessous T le baguettes Couverture r alis e avec de larges laizes de t les pos es dans le sens de la pente Les joints entre les laizes sont confectionn s sur une baguette de bois fix e au toit de fa on les sur lever la canadienne Couverture l apparence d cailles r alis e avec des bandes de t le pli es et pos es angle de fa on se superposer les unes aux autres pinc e Couverture r alis e avec de larges laizes de t les pos es dans le sens de la pente Les joints entre les laizes sont confectionn s en relevant et pliant ensemble les bords des laizes ABBR VIATIONS ET SIGLES BEEFP CBCQ CCNQ CCU CUCQ MACQ
21. des populations autochtones a continu durant la p riode de contact avec les Europ ens ainsi l anse Saint Joseph constituait un point de rendez vous saisonnier pour la p che aux anguilles De plus bien que b tie par des Europ ens la mission des J suites est troitement associ e la pr sence am rindienne On a ainsi red couvert au milieu du XIX si cle sur le platon de la pointe Saint Joseph un site utilis comme cimeti re am rindien durant la p riode missionnaire au XVII et au XVIIIe si cle Le site a t partiellement fouill en 1959 60 Quant aux sites euro qu b cois ceux ci t moignent d activit s de diff rents types missionnaires industrielles et agricoles Les premiers colons fran ais ont occup de fa on intensive les anses du littoral partir de la fin du si cle mais aussi de fa on plus ponctuelle les terrasses au dessus du fleuve partir du d but du si cle missionnaires et colons ont t relay s par des marchands et ouvriers travaillant dans les chantiers de bois et les chantiers navals Les principaux sites identifi s sont concentr s sur le littoral e fondations de l ancienne chapelle de la mission des J suites ont t localis es au sud du chemin du Foulon en 1869 puis d gag es en 1970 4 tandis que des fondations du fort et de plusieurs corps de logis ont t localis es sous le chemin en 1962 4 et nouveau en 1996 D autres vestiges de
22. devant l entr e ou d un jardin ornemental l arri re comme des aspects importants de la composition RESPECT DE L VOLUTION Lors d une restauration l objectif vis ne doit pas tre d imposer une unit stylistique au b timent ancien mais de lui rendre une lisibilit perdue C est dire que l intervention doit permettre de distinguer la composition d origine du b timent ainsi que les principales tapes de son volution La suppression d ajouts ou modifications faits une poque plus r cente ne doit donc tre envisag e que s ils sont de pi tre qualit technique ou visuelle ou que s ils portent atteinte la composition d origine par exemple un rev tement moderne cachant les ouvertures d origine DOCUMENTATION Toute restauration doit s appuyer sur une documentation fiable peut s agir de cartes d crits ou de photographies anciennes d exemples d autres b timents de la m me poque et du m me type ou encore de vestiges trouv s m me le b timent d une ordonnance ou d un d cor ancien PAYSAGES AM NAG S Les paysages am nag s tels que les jardins parcs et cimeti res se d marquent des uvres architecturales par leurs mat riaux en grande partie vivants et donc en volution constante Lors d une restauration ou d une modification il est donc d une importance primordiale de conserver les l ments les plus permanents de la conception c est dire les trac s
23. diff rentes enseignes sur une m me propri t e Assurer la qualit de vie des r sidents CRIT RES Qualit visuelle et fonctionnelle Toute enseigne doit tre ais ment lisible avoir une apparence professionnelle et tre r alis e avec des mat riaux robustes et durables La structure d une enseigne doit demeurer discr te elle ne doit ni endommager ni d parer le b timent Int gration au milieu Toute enseigne doit tre con ue comme une partie int grante de l architecture du b timent ou dans le cas d une enseigne au sol comme une partie int grante de l am nagement paysager du terrain La superficie et la hauteur de l enseigne doivent tre compatibles avec le caract re d ensemble du secteur L enseigne ne doit modifier ni la silhouette du b timent ni celle de la rue Coh rence visuelle Lorsque plusieurs enseignes sont pr vues pour une m me propri t celles ci doivent tres con ues de sorte former un tout par exemple par le recours un mat riau des proportions un graphisme ou un type d illumination similaires Qualit de vie nombre d enseignes et l intensit de leur illumination doivent tre r duits au minimum proximit de logements 6 PROC DURE D APPROBATION Le propri taire d un terrain ou d un b timent dans le Vieux Sillery qui envisage de proc der des travaux d excavation d am nagement paysager ou de construction sur sa propri t devrait s adres
24. en bois assembl s plateforme et recouverts d un lambris de briques COULEURS Traditionnellement seuls les rev tements de bois sont peints D riv es de pigments naturels les couleurs traditionnelles constituent une palette restreinte une couleur neutre en g n ral le blanc est employ e pour toutes les surfaces planes une autre couleur plus prononc e est utilis e sur certains l ments ornementaux chambranles planches corni res main courante de balustrade rej teaux corniche et ornements de lucarne Sur les b timents de ma onnerie les principales couleurs sont celles de la pierre ou des briques que rehausse la peinture des huisseries Des contrastes d coratifs entre briques et pierre ou entre briques de deux couleurs diff rentes sont parfois ins r s aux angles des murs et aux linteaux de fen tres L application d une peinture ou d un enduit sur la ma onnerie n est appropri e que si la surface est endommag e ou a t r par e avec un mat riau diff rent de l original il faut alors s assurer que la peinture ou l enduit soit perm able la vapeur d eau MARCHE SUIVRE e Identifier le type de b timent sur lequel on intervient ainsi que le syst me constructif employ e Identifier le rev tement appropri ce type de b timent e S il y lieu identifier et valuer les modifications apport es aux rev tements muraux par le pass 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 1
25. essentiels pour comprendre la relation qu entretient l arrondissement historique avec le paysage r gional Ce sont e 1 fleuve Saint Laurent et les anses jalonnant ses deux rives e le promontoire du cap Diamant qui signale l emplacement du Vieux Qu bec le long du fleuve e les ponts et l peron de Sainte Foy qui annoncent la rivi re et l tablissement de Cap Rouge plus l ouest Une relation de r ciprocit unit le Vieux Sillery au paysage r gional Non seulement est il important de conserver les perspectives sur ces l ments externes depuis l arrondissement historique il s agit aussi de ne pas alt rer les perspectives sur l arrondissement historique depuis ces points de vue privil gi s MARCHE SUIVRE e Rep rer les l ments du paysage naturel visibles partir du site o l on intervient e Rep rer les points de vue privil gi s sur le site tant dans l arrondissement historique qu l ext rieur e Rep rer sur le site les traces naturelles ravin ou construites rue limite de propri t du relief ou des cours d eau anciens 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 1 LE PAYSAGE NATUREL OBJECTIFS e Pr server le caract re naturel de l arrondissement historique e Pr server les relations visuelles avec le paysage naturel e Favoriser l acc s du public la falaise et au fleuve CRIT RES PROTECTION DU RELIEF NATUREL PROTECTION DES PERSPECTIVES VISUELLES Relief naturel Af
26. et al Guides techniques H ritage Montr al 1984 6 1 Couvertures traditionnelles 2 Fen tres traditionnelles 3 Ma onnerie traditionnelle 4 Rev tements traditionnels ROY Odile et SAINT LOUIS Denis Guides techniques Collection Ma tre d uvre Ville de Qu bec 1988 91 1 Les toitures en pente Les couvertures en t le la canadienne Les couvertures en t le baguettes Les fen tres battants Les fen tres guillotine La ma onnerie de pierre La ma onnerie de brique Les cr pis et les enduits Les rev tements de bois 10 Les fondations 11 Les portes et les portes coch res 12 Les foyers et les chemin es 13 Les pl tres int rieurs 14 Les planchers les escaliers et les boiseries int rieures 15 L isolation GUIDES DE GESTION FRAM Mark Conserver un savoir faire le manuel de la Fondation du patrimoine ontarien sur les th ories et les pratiques de la conservation architecturale Stoddart Boston Mills Press 1993 RENY Claude Principes et crit res de restauration et d insertion le patrimoine architectural d int r t public au Qu bec Les Publications du Qu bec 1991 STOVEL Herb et SMITH Julian Code de pratique du BEEFP Bureau d examen des difices f d raux du patrimoine 1993 INVENTAIRES ARK OS inc Recherches arch ologiques chemin du Foulon CeEt 27 et c te Gignac Sillery Ville de Sillery 1997
27. eux aussi exiger une utilisation plus intensive des terrains p ex pour des aires de stationnement additionnelles et en alt rer le caract re de fa on irr m diable Le domaine Cataraqui constitue un cas particulier Reconnu monument historique en 1975 cet ancien domaine de vill giature est aujourd hui propri t de la Commission de la capitale nationale du Qu bec il n est donc pas soumis aux m mes pressions conomiques que les propri t s religieuses voisines Or m me si la conservation de ses bois s et jardins semble acquise l absence d une fonction utile constitue une menace long terme pour la conservation des b timents 3 ENJEUX D AM NAGEMENT L INT GRATION DE NOUVELLES CONSTRUCTIONS Si une certaine densification des propri t s religieuses semble in vitable il faut cependant que les nouveaux am nagements rues b timents et plantations s int grent au paysage urbain Dans les quartiers r sidentiels et mixtes au nord du chemin Saint Louis la forme r guli re et les dimensions modestes des parcelles imposent aux projets d insertion une certaine continuit d chelle et d implantation avec le b ti existant Toutefois ces contraintes ne s appliquent pas aux grandes propri t s Ainsi par le pass le morcellement de plusieurs domaines a donn lieu des projets r sidentiels en rupture avec leur environnement imm diat Parc Beauvoir Kilmarnock rue du Maire Beaulieu Bois des Augustine
28. falaise Les grandes propri t s offrent plusieurs endroits des vues lat rales le long de la cime par del les limites de propri t s Lorsque c est le cas il faut viter d implanter pr s de la falaise des obstructions potentielles telles que cl tures haies ou ouvrages de terrassement perons et anses plus de panoramas sur le fleuve la pointe Puiseaux offre des vues lat rales remarquables sur le profil sinueux de la rive et de la falaise e la volum trie des b timents au pied de la c te de l glise doit tre con ue de fa on ne pas obstruer ces vues e la m me consid ration s applique tout am nagement paysager sur le parvis de l glise Saint Michel ou dans le parc des Voiliers Traces historiques Tout projet d am nagement ou de construction doit mettre en valeur les traces significatives du paysage naturel ancien AM NAGEMENT D ACC S PUBLICS Points d observation Tout am nagement sur le domaine public proximit de la cime ou de la rive doit comprendre l am nagement de sentiers et de points d observation publics Ces quipements doivent de pr f rence tre implant s dans le prolongement des rues nord sud Liens entre littoral et cime Toute intervention proximit de la falaise doit favoriser la cr ation de liens pi tonniers publics reliant le littoral la cime Les endroits suivants offrent cet gard un potentiel particuli rement important e s minaire des
29. l ont pr c d en particulier les guides Conserver et mettre en valeur le Vieux Qu bec Ville de Qu bec 1998 Conserver et mettre en valeur les quartiers centraux de Qu bec Ville de Qu bec 2002 et Pr servation du paysage de l le d Orl ans Commission des biens culturels du Qu bec CBCQ 1998 Les principes de conservation nonc s dans la section 4 du guide empruntent en partie au Code de pratique du BEEFP Bureau d examen des difices f d raux du patrimoine 1996 La description des caract ristiques du paysage est bas e sur les recherches de Robert Verret tude morphologique diachronique d un organisme urbain Sillery 1630 1995 1995 et Anne Marie Dufour L architecture domestique des villages ouvriers du si cle Sillery une strat gie de conservation volutive 1997 Nous avons galement puis dans les ouvrages suivants tude de caract risation de l arrondissement historique de Sillery 2004 Robert Verret Inventaire des perspectives visuelles remarquables 1996 Claude Reny Arrondissement historique de Sillery 1990 et Andr Bernier Le Vieux Sillery 1977 Les crit res d intervention s inspirent en partie de divers r glements ou guides pour des quartiers r sidentiels anciens au Qu bec dont R nover et construire Westmount 1995 Outremont et son patrimoine construire en harmonie 1995 et le Guide de r novation r sidentielle de Ville Mont Royal 2001 L
30. la mission se retrouvent sans doute sous les propri t s voisines e Un deuxi me site se trouve sur le platon de la pointe Saint Joseph o l on a identifi en 1970 les fondations du moulin vent de la mission des J suites e Des sites associ s au commerce du bois au XIX si cle ont t mis au jour lors de l am nagement de la promenade Samuel de Champlain Il s agit des vestiges d un quai situ au pied de la c te Gignac d un ensemble d habitations et de commerces donnant autrefois sur le chemin du Foulon et d un ancien faubourg ouvrier implant l est de la c te Ross Hamelville POTENTIEL ARCH OLOGIQUE L on doit garder l esprit la possibilit de trouver des vestiges arch ologiques significatifs sur des propri t s ne pr sentant pas d embl e des caract ristiques anciennes Ces derni res peuvent avoir t effac es en surface par l volution du paysage naturel ou encore par les changements de vocation et de lotissement des propri t s Des sites arch ologiques pr historiques sont connus le long du littoral et sur les terrasses interm diaires la possibilit d en trouver d autres dans ces m mes environnements existe toujours De plus il est fort probable que d autres sites puissent tre d couverts sur les grandes propri t s du versant voir carte 6 Les grandes propri t s du Vieux Sillery l o le sol a t peu remani Des vestiges arch ologiques datant d
31. mat riau de m me nature e respecter le mode d assemblage les proportions et les couleurs d origine Couverture de remplacement Lorsque la couverture d origine a t remplac e par un mat riau moderne ou de pi tre qualit on doit la remplacer par une couverture de t le ou de bardeaux de c dre compatible avec l ge et le type du b timent Lorsque la couverture d origine a t conserv e sous un recouvrement plus r cent on doit la prendre comme mod le pour la r fection Lorsque la forme du toit ou des lucarnes a subi d importantes modifications la priorit sera alors de r tablir une apparence g n rale compatible avec l ge et le type du b timent Remplacements inacceptables Les produits suivants ne constituent pas des remplacements acceptables pour les couvertures de type traditionnel e les bardeaux d asphalte e les bardeaux en agglom r imitant la texture du bois e 1 t le peinte ou profil e en usine 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 12 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES PORTES ET FEN TRES LE CADRE PHYSIQUE MAT RIAUX ET ASSEMBLAGE La grande majorit des fen tres et portes construites au XIX et au d but du XX si cle l ont t en bois Des fen tres en acier ou en bronze ont t produites partir du milieu du XIX si cle mais elles n ont t utilis es que dans des b timents industriels commerciaux ou institutionnels Les portes et fen tres traditionnelles
32. ou aux mod les pittoresques du cottage gothique et de l glise de campagne pavillons d entr e du cimeti re St Patrick et du cimeti re Mount Hermon glise Saint Michael cole Bishop Mountain Ces b timents ont un gabarit modeste d un tage avec combles un plan en L en ainsi qu une volum trie fortement articul e Leurs toits deux versants en pente forte sont orn s de pignons multiples MARCHE SUIVRE e Rep rer les principales caract ristiques de l ensemble sur lequel on intervient axes de composition emplacement des acc s hauteur et hi rarchie des volumes d gagement du sol e S il y lieu identifier et valuer les ajouts ou modifications apport s au b timent par le pass 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 9 LE B TI INSTITUTIONNEL VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL OBJECTIFS e Assurer la coh rence visuelle des nouveaux b timents institutionnels avec le milieu environnant e Assurer la coh rence des ajouts et modifications avec les b timents existants CRIT RES NOUVEAU B TIMENT AJOUT MODIFICATION UN B TIMENT Relation au sol Le rez de chauss e et l entr e principale du b timent doivent tre tablis un niveau correspondant au niveau naturel du terrain du c t de la voie publique ou l g rement au dessus Tout niveau situ sous le rez de chauss e devrait tre trait comme un socle diff renci du reste du b timent par la nature du rev
33. p res Maristes Maison des J suites e domaine Cataraqui chemin du Foulon e avenue de l Assomption boulevard Champlain e parc du Bois de Coulonge c te Gilmour 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 2 LE PAYSAGE CONSTRUIT LE CADRE PHYSIQUE UN CHAPELET D TABLISSEMENTS Le paysage construit du Vieux Sillery est marqu par d importants contrastes entre un littoral d nud et un versant bois entre des faubourgs dens ment b tis et des lotissements suburbains aux grands lots paysag s En partie ces contrastes sont le produit de clivages sociaux au XIXe si cle le littoral a t occup surtout par des ouvriers d origine fran aise et irlandaise le versant par des militaires et des marchands britanniques Mais surtout l arrondissement historique et ses abords n ont t v ritablement urbanis s qu partir de 1910 Avant cette date l occupation du territoire prenait la forme d un chapelet d tablissements distincts L emplacement de ces tablissements a t d termin en premier lieu par les distances qu on pouvait franchir pied Fond en 1660 le noyau fondateur de Sillery la mission des J suites a t implant mi chemin entre Qu bec et le village de Cap Rouge une distance d environ 7 km de part et d autre Au d but du XIXe si cle avec la croissance des chantiers de bois des villages dortoirs ouvriers ou faubourgs se sont d velopp s distance de marche des
34. patrimoniale d ensemble qui est fond e non seulement sur les monuments ou sites individuels qu il contient mais aussi sur la relation de ces composantes entre elles et avec des structures g ographiques ou des chelles urbaines plus vastes Afin de tenir compte de cette vision largie du patrimoine le Cadre de r f rence souligne l importance de mettre jour les outils et pratiques de gestion du minist re de la Culture et des Communications du Qu bec et de ses partenaires municipaux cette fin il propose des normes communes pour la gestion de tous les arrondissements historiques et naturels situ s sur le territoire du Qu bec Guide du paysage qu b cois Un outil pour l application d une charte du paysage partie II document lectronique Conseil du paysage qu b cois 2002 12 http www paysage qc ca guide Application_charte pdf GESTION INT GR E Au lieu d aborder la protection du patrimoine comme un probl me ponctuel il est n cessaire d int grer les objectifs de conservation d s la planification du territoire De plus il s agit de promouvoir la conservation des milieux patrimoniaux non comme une fin en soi mais comme un moyen d atteindre des objectifs sociaux conomiques ou environnementaux collectifs GESTION DU CHANGEMENT Les arrondissements historiques ne peuvent tre g r s comme des paysages statiques Au contraire le patrimoine urbain doit s adapter l volution des modes
35. peu partout dans le monde Quelles sont les caract ristiques du contexte dans lequel on intervient L intervention projet e est elle coh rente avec ces caract ristiques La section 5 du guide nonce les crit res s appliquant aux interventions dans l arrondissement historique Elle est scind e en diff rentes th matiques qui permettent de d cortiquer les principales composantes de l environnement urbain Il est imp ratif de souligner que ces th matiques sont des vases communicants qu on peut aborder de fa on totalement ind pendante titre d exemple les travaux d am nagement effectu s sur une parcelle affecteront directement la perception du b timent de la rue et du paysage d ensemble LE CADRE PHYSIQUE Avant de proc der une intervention et avant m me de prendre en consid ration toute forme de crit re il importe de comprendre les r gles qui ont men la formation du cadre physique tel qu il se pr sente aujourd hui Chaque sous section dresse un bref constat des caract ristiques du milieu dont l intervention doit tenir compte Ces caract ristiques sont souvent le r sultat de transformations successives du milieu l intervention projet e devra elle aussi s ins rer dans ce fil conducteur MARCHE SUIVRE Chaque sous section comprend une rubrique intitul e Marche suivre Elle invite le lecteur mettre l intervention envisag e en relation avec le contexte largi et
36. riau d imitation peu durable ou difficile r parer doit tre employ pour construire une saillie ou un ornement Unit de la composition Les saillies et ornements doivent tre con us de sorte r duire au minimum le nombre de mat riaux diff rents sur le b timent Emplacement L ornementation sur un b timent doit tre sobre et se limiter mettre en valeur quelques l ments de composition importants tels que l entr e principale la galerie les ouvertures les extr mit s des murs ou la rive du toit Hi rarchie Malgr une continuit d ensemble dans le traitement des fa ades il est possible de simplifier le style des saillies et des ornements sur les fa ades non visibles de la rue sur les volumes secondaires et sur les constructions accessoires Saillie existante Une saillie existante telle qu une galerie ou un portique peut tre transform e en espace int rieur si e elle est situ e sur une fa ade lat rale ou arri re e ajout se distingue du volume principal par un parement l ger planches ou bardeaux et un important degr d ouverture Nouvelle saillie Toute nouvelle saillie sur un b timent existant doit par sa forme et son emplacement tre compatible avec l ge et le type du b timent Elle doit tre r alis e avec les m mes mat riaux tre de m me couleur et pr senter la m me qualit de finition que les saillies d origine Les exigences relatives la qualit de
37. sur rue correspond un module de 12 2 ou 15 5 m e Le b ti est rarement mitoyen et comprend une majorit de maisons uni ou bifamiliales d un tage avec combles ou de deux tages Il occupe une partie importante de la parcelle 40 45 dans le cas de maisons unifamiliales jusqu 60 dans le cas de triplex relativement nombreux dans Bergerville e Le b ti est implant de fa on asym trique sur la parcelle afin de d gager un acc s la cour arri re sur un des c t s e La fa ade principale est perpendiculaire aux limites lat rales de la parcelle Sur le chemin Saint Louis o les parcelles sont de forme irr guli re la fa ade est parall le au chemin e Les cours avant sont de dimensions r guli res mais peu profondes cour avant typique de 1 2 m ou 2 4 m les arbres sont rares e les parcelles d angle la fa ade principale et la cour avant donnent sur le chemin principal la cour arri re sur la voie d implantation perpendiculaire LES LOTISSEMENTS SUBURBAINS Contrairement aux secteurs anciens de Sillery les lotissements d apr s guerre sont le r sultat d une planification pr alable Malgr la diversit des styles architecturaux on y retrouve donc mode d implantation relativement uniforme e Les parcelles sont group es en lots de forme libre autour de rues en croissant ou en cul de sac Elles sont plus larges et plus profondes que les parcelles anciennes leur superficie moye
38. taient plus orn es et rev tues de mat riaux de meilleure qualit que les autres De m me les parterres adjacents aux fa ades principales taient con us avant tout comme des lieux d apparat Les interventions ces endroits doivent donc tre soumises un examen plus rigoureux D autres facteurs permettent de nuancer la fa on dont on intervient sur un site par rapport un autre D une part bien que le Vieux Sillery ait une valeur patrimoniale d ensemble certaines composantes sont particuli rement importantes ou vuln rables Les exigences du guide devront tre rigoureusement respect es lors de toute intervention touchant la falaise ou la rive aux grandes propri t s aux anciens faubourgs et aux tablissements lin aires du chemin du Foulon et de la c te Gignac D autre part le relief particulier du Vieux Sillery fait en sorte que certains emplacements sont particuli rement visibles Toute intervention situ e sur la bande littorale au sommet de la falaise ou sur la terrasse de la pointe Puiseaux doit faire l objet d un examen approfondi notamment en ce qui concerne son impact sur la silhouette urbaine Il en va de m me pour toute intervention susceptible d tre visible de l une des voies principales du Vieux Sillery 2 MODE D EMPLOI DES RESSOURCES ADDITIONNELLES Le lecteur est invit consulter des ouvrages additionnels pour parfaire ses connaissances et ainsi mieux tayer ou
39. tels qu all es ou chemins les constructions utilitaires et d agr ment telles que murs d enceinte grilles pavillons ou fontaines et les relations visuelles l int rieur du site vues cadr es panoramas RESPECTER LES CARACT RISTIQUES FONCTIONNELLES La conservation des caract ristiques fonctionnelles du b ti doit faire l objet d une attention particuli re lors de toute intervention relative son usage telle que la reconversion ou le r am nagement la s curit et au confort des personnes telle qu une mise aux normes ou ses performances telle que l installation de mat riaux isolants ou d quipements de climatisation USAGE APPROPRI De fa on g n rale lors d une reconversion on doit privil gier l usage n cessitant le moins de transformations l enveloppe la structure et la disposition interne du b timent ainsi qu la configuration des espaces ext rieurs Lors de l analyse des usages envisag s et de leurs impacts sur le b timent il faut tenir compte entre autre des nouveaux besoins en mati re de stationnement de services techniques de confort de s curit des personnes et d acc s universel AM NAGEMENT APPROPRI L am nagement des locaux dans un b timent doit en respecter la conception initiale Une d marche de planification appropri e consistera en g n ral identifier et restaurer les aires publiques et semi publiques les plus significatives puis
40. tement et par les proportions des ouvertures Tout prolongement ext rieur de type terrasse autre qu une galerie de 1 5 m de largeur doit tre adapt la topographie son d gagement par rapport au sol ne doit pas d passer 60 cm Relief naturel Le b timent doit tre con u de sorte minimiser les remblais et d blais On profitera notamment de la pente naturelle du terrain pour am nager des espaces int rieurs ou des terrasses ext rieures sur diff rents niveaux Volum trie du b timent Le b timent doit tre compos d un ou de plusieurs volumes simples implant s en continuit avec la pente naturelle du terrain Lorsqu un long volume est implant perpendiculairement la pente la ligne de corniche ou de fa te doit tre bris e de fa on suivre la pente naturelle du terrain Caract re public Le b timent doit tre dot d acc s pi tons de dimensions g n reuses clairement visibles et implant s du c t de la voie publique Les saillies sur la fa ade du b timent doivent tre situ es de sorte souligner l emplacement des acc s publics valuation patrimoniale En raison de l importance des b timents institutionnels dans le paysage de l arrondissement historique tout ajout ou modification l un de ces b timents compris ses d pendances doit se baser sur une valuation pr alable de sa valeur patrimoniale et sur un plan d intervention global Caract re patrimonial Lorsque le b t
41. 0 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES REV TEMENTS DE MURS OBJECTIFS e Assurer la coh rence des nouveaux b timents avec le milieu environnant e Assurer la coh rence des rev tements de mur avec le b ti existant e Mettre en valeur le caract re historique du b ti ancien CRIT RES NOUVEAU B TIMENT AJOUT UN B TIMENT EXISTANT Mat riaux Le rev tement du b timent doit tre r alis avec un mat riau compatible avec le caract re dominant du secteur Dans les secteurs anciens on privil giera donc un mat riau de nature traditionnelle tel que la pierre la brique d argile ou le bois Le mat riau peut toutefois tre mis en uvre selon des m thodes contemporaines Aucun mat riau d imitation peu durable ou difficile r parer doit tre employ comme rev tement d un b timent Unit de la composition Le rev tement doit tre con u de sorte r duire au minimum le nombre de mat riaux diff rents sur le b timent Hi rarchie Malgr une continuit d ensemble dans le traitement des murs il est possible de simplifier la mise en uvre du rev tement sur les fa ades non visibles de la rue sur les volumes secondaires et sur les constructions accessoires Type de rev tement Le rev tement d un ajout doit tre de m me type et de m me couleur que celui du volume d origine ou d un autre mat riau d j pr sent dans la palette du b timent Les m mes exigences relatives la qua
42. 1 s urs Augustines 1963 Plus r cemment des immeubles d habitation ont vu le jour sur certaines grandes parcelles suite la vente d un domaine ou son morcellement partiel En cons quence de cette succession d occupations sur le versant e seules quelques grandes parcelles correspondent encore dans leurs limites nord sud un ancien fief cimeti res Mount Hermon et St Patrick s urs de Sainte Jeanne d Arc e toutes les grandes parcelles ont t amput es des portions situ es au sud de la falaise et au nord du chemin Saint Louis e seuls quelques domaines de vill giature ont t conserv s dans un tat quasi intact y compris leurs am nagements d origine et leurs b timents accessoires Cataraqui Bois de Coulonge En revanche les vocations pass es du versant se traduisent encore aujourd hui par des modes d implantation et des am nagements paysagers caract ristiques MODE D IMPLANTATION la plupart des anciens domaines de vill giature le b ti n est pas orient en fonction du chemin mais des vues de l ensoleillement et de la pente naturelle du terrain la r sidence de Cataraqui en est un exemple Cette orientation vers le fleuve a souvent t conserv e lors de transformations subs quentes non seulement lorsqu un couvent a pris forme autour d une ancienne villa mais aussi lorsque la villa d origine a t d molie couvents des s urs de Sainte Jeanne d Arc et des p r
43. CONSERVER METTRE EN VALEUR LE VIEUX SILLERY Arrondissement historique de Sillery Secteurs Bergerville Nolansville et Foulon Ouest Entente de d veloppement culturel VILLE DE et Communicat QU BEC Qu bec Nicholas Roquet 2007 CR DITS ET REMERCIEMENTS AVANT PROPOS APPROCHE SOURCES Charg de projet recherche r daction et montage Charg s de projet Ville de Qu bec Aide la recherche et la r daction Cartographie Comit de suivi Nous tenons remercier Yves Couture et Jacques Madore d avoir partag avec nous leur longue exp rience de travail avec les guides d intervention publi s par la Ville de Qu bec Ce document a t r alis dans le cadre de l Entente sur le d veloppement culturel de Qu bec intervenue entre le minist re de la Culture et des Communications du Qu bec et la Ville de Qu bec Nicholas Roquet Jacques Harvey Peter Murphy Francine Auclair R mi Morency Beno t Fiset Nicholas Roquet Francine B gin Pascale Boutin Suzel Brunel Robert Caron Chantal mard Dominique Gari py Jacques Harvey Pierre Lahoud Marie France Loiseau William Moss Peter Murphy La conception d un guide refl te n cessairement certains partis pris de la part de ses auteurs Premi rement nous avons consid r que le paysage historique de Sillery ne s arr tait pas aux limites de l arrondissement historique et que ce guide devait auss
44. ENTIELLE Les crit res nonc s ci dessous visent les parcelles de petite superficie con ues pour recevoir des b timents r sidentiels d chelle modeste tels que maisons isol es jumel es ou en rang e duplex et triplex ou petits immeubles multifamiliaux Les parcelles occup es par de grands immeubles d habitation soul vent des enjeux d am nagement particuliers Elles doivent respecter les m mes crit res que les parcelles institutionnelles oui de vill giature trait es dans la section 5 6 LE CADRE PHYSIQUE Les parcelles r sidentielles sont concentr es dans des secteurs sp cifiques du Vieux Sillery le chemin du Foulon les faubourgs de Saint Colomb Bergerville et Nolansville et les lotissements d velopp s depuis la Deuxi me guerre mondiale La dimension la forme et le mode d occupation des parcelles r sidentielles donnent chacun de ces secteurs un caract re distinct qui m rite d tre pr serv CHEMIN DU FOULON Loti au et au si cle le chemin du Foulon constitue un paysage d tablissement au lieu d tre structur en lots le d coupage des parcelles a progress de mani re spontan e le long du chemin au fur et mesure du peuplement La forme et la superficie des parcelles sont irr guli res 420 3000 m tout comme la profondeur des cours avant et lat rales On peut cependant d gager quelques traits caract ristiques e Les limites lat rales de la parcelle son
45. ES DE LA P RIODE PR HISTORIQUE Les sites pr historiques du Vieux Sillery t moignent de la fr quentation du littoral et du versant de Sillery par des populations autochtones depuis plusieurs mill naires Les vestiges d couverts jusqu ici confirment l existence de r seaux d change liant ces populations d abord avec le nord et l est du Qu bec puis avec les populations iroquoiennes de la r gion des Grands Lacs L emplacement de ces sites est tributaire de formations glaciaires et hydrographiques anciennes les rives de la mer de Champlain du lac Lampsilis et surtout du proto fleuve dont le niveau a vari sur une p riode de 9000 ans entre 10 m au dessus et 5 m en dessous du niveau actuel du fleuve Saint Laurent Les anciens ruisseaux ont sans doute aussi constitu des sites d tablissement propices Plusieurs sites pr historiques ont d j t identifi s ou fouill s e L am nagement du boulevard Champlain men la d couverte d un premier site pr historique dans l anse Saint Michel on y a trouv en 1966 une s pulture datant de la p riode Sylvicole inf rieure 3000 2500 avant aujourd hui e bois Irving rec le de nombreuses traces d occupation datant de la p riode Archa que 8000 3000 avant aujourd hui Un inventaire r alis en 2003 a compl t les fouilles entreprises dans les ann es 1980 SITES DE LA P RIODE HISTORIQUE L occupation intensive du littoral de Sillery par
46. MCCQ Bureau d examen des difices f d raux du patrimoine Commission des biens culturels du Qu bec Commission de la capitale nationale du Qu bec Comit consultatif d urbanisme de l arrondissement Sainte Foy Sillery Commission d urbanisme et de conservation de Qu bec Minist re des Affaires culturelles du Qu bec Minist re de la Culture et des Communications du Qu bec CARTE 1 L ARRONDISSEMENT HISTORIQUE DE SILLERY 1 La falaise de Sillery C F Limites de l arrondissement historique et z secteurs patrimoniaux adjacents Boulevard Laurier Grande All e Ouest 1 Secteur NOLANSVILLE g A EE E 2 Secteur FOULON OUEST z 3 Secteur BERGERVILLE E 5 Rue Sheppard ce 5 ZT 3 2 D 9 2 3 5 2 D gt gt lt lt Avenue du Verger C te de l glise Boulevard Champlain Fleuve Saint Laurent Ville de Qu bec 2007 Am nagement du territoire Benoit Fiset tech G omatique CARTE 2 LE PAYSAGE NATUREL DU VIEUX SILLERY La falaise La terrasse de la pointe Puiseaux Ruisseau Saint Joseph Ruisseau Saint Michel ou ruisseau de Belleborne Ruisseau Saint Denys Anse du Couvent ou anse Union Pointe Saint Joseph Anse Saint Joseph ou anse de Sillery Terrasse de la pointe Puiseaux Anse Saint Michel Anse du Foulon ND LE PLATEAU Chemin Saint Louis 3 I N
47. On vitera toute m thode pouvant alt rer les proportions de la fa ade cacher un rev tement d origine exposer une composante vuln rable des cycles r p t s de gel et de d gel ou d truire des finis int rieurs anciens ACC S ETISSUES Lors d une reconversion ou d une mise aux normes il est n cessaire d aller au del des pratiques courantes en mati re d accessibilit et de s curit des personnes On privil giera plut t des mesures compensatoires ou des solutions techniques ou spatiales discr tes par exemple l installation de gicleurs ou de portes sur fusibles qui respectent les caract ristiques physiques et esth tiques du b timent R VERSIBILIT Lors d une reconversion ou d une mise aux normes on ne doit pas enlever les composantes anciennes du b timent telles qu un escalier ou une balustrade non conformes proc dera plut t l ajout de correctifs par exemple un escalier additionnel ou une main courante sur lev e qui pourront tre enlev s lors d un changement d usage ult rieur 4 PRINCIPES DE CONSERVATION 4 3 DES PRATIQUES RECOMMAND ES PRIVIL GIER UNE INTERVENTION MINIMALE Les interventions planifi es sur les b timents ou paysages anciens visent en g n ral des objectifs l gitimes par exemple conserver au b timent une fonction utile en assurer la stabilit structurale garantir la s curit des personnes ou faciliter l acc s au plus grand nombre Ce
48. RES D INTERVENTION 5 7 LE B TI R SIDENTIEL VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL Les crit res nonc s ci dessous visent uniquement les petits b timents r sidentiels tels que maisons isol es jumel es ou en rang e ainsi que duplex triplex et petits b timents multifamiliaux Les grands immeubles d habitation soul vent des enjeux d am nagement particuliers Ils devraient tre consid r s comme des ajouts aux ensembles conventuels ou de vill giature pr s desquels ils s implantent et respecter les crit res pertinents des sections 5 7 ou 5 8 LE CADRE PHYSIQUE LES TYPES TRADITIONNELS L arrondissement historique de Sillery ne conserve que deux maisons d esprit fran ais tel qu on on construisait au XVIIe et si cle la maison des J suites et la maison Dupont toutes deux situ es sur le chemin du Foulon Pour l essentiel les b timents r sidentiels de l arrondissement datent plut t du ou du si cle Malgr une grande diversit dans le d tail il possible de les classer en quelques grandes familles architecturales ou types en se basant sur leur volum trie e La maison deux versants ou maison qu b coise 1820 1880 poss de un plan carr ou rectangulaire avec carr typique de 6 9 m x 6 9 m Elle comprend un tage et un comble habitable ses fondations sont d gag es du sol Elle est coiff e d un toit deux versants en pente moyenne 40 45 avec
49. a falaise et du littoral on dispose de panoramas sur le fleuve et la rive sud e enfin de la rive sud on jouit de vues profondes sur le Vieux Sillery o l on aper oit en m me temps le littoral la falaise et le versant FLEUVE ET FALAISE Le fleuve et la falaise sont les structures dominantes du paysage naturel du Vieux Sillery Prot g es des vents par les perons de la falaise et donc propices l accostage les anses de Sillery ont accueilli des tablissements permanents d s le si cle puis sont devenues au XIX si cle des foyers d activit s maritimes et industrielles tr s actifs Dans ce paysage d anses et d perons la pointe Puiseaux se d marque par son avanc e importante dans le fleuve et par la terrasse plane facilement habitable situ e son sommet La pointe offre non seulement des panoramas remarquables depuis le parc des Voiliers et le parvis de l glise Saint Michel elle constitue aussi un point de rep re important dans le paysage fluvial D ANCIENS COURS D EAU Vieux Sillery tait travers jusqu au d but du si cle par quatre ruisseaux prenant source sur la terrasse et se jetant dans le fleuve voir carte 2 en annexe Ces ruisseaux constituaient une ressource importante car ils fournissaient de l eau potable aux habitants et de l nergie motrice aux moulins de plus leurs ravins offraient un passage vers la cime de la falaise Aujourd hui disparus ils ont laiss
50. act ristiques de sa forme urbaine c est dire la trame des rues le parcellaire ainsi que l implantation le gabarit et la typologie dominants des b timents tablissements lin aires Vu la discontinuit du b ti ancien le long du chemin du Foulon et de la c te Gignac les interventions en bordure de ces chemins exigent une lecture attentive du site e dans les secteurs o le b ti ancien est pr dominant les m mes exigences s appliquent que dans les secteurs constitu s e ailleurs il est possible d avoir recours des typologies architecturales plus vari es telles que les maisons jumel es ou en rang e Toute intervention devra cependant maintenir le caract re lin aire du paysage notamment par une implantation qui pouse le trac du chemin t On devra notamment s assurer que le b timent projet est peu ou pas visible depuis le domaine Cataraqui le parc du Bois de Coulonge le cimeti re Mount Hermon le cimeti re St Patrick le parc des Voiliers et le parvis de l glise Saint Michel Grandes propri t s Les terrains libres au sud du chemin Saint Louis peuvent se pr ter des interventions ayant une chelle distincte des autres secteurs du Vieux Sillery Il est envisageable par exemple d y pr voir des marges de recul plus profondes ou des parcelles plus troites Toutefois lorsqu un b timent est implant proximit d un secteur constitu tel qu un ancien faubourg ou un lotissemen
51. ages permis la densit maximale la dimension des lots le pourcentage d aires libres sur un terrain les marges de recul et la hauteur minimale et maximale des b timents Alors que les r glements prescrivent g n ralement des normes quantitatives par exemple la hauteur d un b timent exprim e en m tres ou la densit en nombre de logements l hectare les crit res r gissent les aspects qualitatifs du projet de lotissement ou de construction De fa on simplifi e les normes prescrites par les r glements municipaux constituent des exigences minimales tout projet sur le territoire de la Ville de Qu bec doit s y conformer tandis que les crit res constituent des exigences additionnelles sp cifiques l arrondissement historique de Sillery Les demandes de permis dans l arrondissement historique de Sillery sont soumises des proc dures particuli res en raison de son caract re patrimonial Ainsi comme celles provenant des arrondissements historiques de Beauport de Charlesbourg ou du Vieux Qu bec les demandes de permis doivent obtenir l approbation pr alable de la Commission d urbanisme et de conservation de Qu bec CUCQ et du MCCQ qui en vertu de la Loi sur les biens culturels du Qu bec doit demander l avis de la Les d cisions de et du MCQQ tiennent compte des aspects qualitatifs des projets propos s en particulier leur capacit s int grer et mettre en valeur le paysage hist
52. ajout doit tre situ de pr f rence sur une fa ade secondaire ou peu visible dans la composition d ensemble e ajout ne doit liminer aucune saillie ornementale telle qu un portique une bay window ou une serre Ajout traditionnel Tout ajout une r sidence de vill giature doit s inspirer des strat gies d poque c est dire l ajout de corps secondaires situ s en retrait des fa ades et dans le prolongement des axes de distribution internes Surhaussement Les surhaussements et exhaussements modifient de mani re importante la forme et les proportions des b timents d chelle modeste tels que les r sidences de vill giature ils sont donc viter Suppression d un ajout La suppression d un ajout peut tre envisag e dans les cas suivants e lorsqu il rend difficile la lecture des volumes d origine e lorsqu il rompt la sym trie ou la hi rarchie des volumes lorsqu il rompt une relation visuelle importante entre le b timent et le paysage environnant R tablissement d un volume Le r tablissement d un volume disparu peut tre envisag e lorsque son absence rompt les relations de sym trie ou de hi rarchie entre les volumes subsistants e lorsque son absence rompt une relation visuelle importante entre le b timent et le paysage environnant 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 9 LE B TI INSTITUTIONNEL VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL LE CADRE PHYSIQUE LES COUVENTS Les c
53. articuler autour de celles ci les autres occupations du b timent Dans la mesure du possible des am nagements ayant une incidence lourde sur l aspect des espaces int rieurs logements bureaux aire ouverte locaux techniques doivent tre localis s dans des aires de faible valeur patrimoniale CAPACIT PORTANTE Les charpentes et structures anciennes t moignent de pratiques constructives disparues Ainsi bien qu elles soient souvent cach es par les finis int rieurs elles participent au caract re patrimonial du b ti Lors d un surhaussement ou d un changement d usage on cherchera donc ne pas exc der la capacit portante de la structure existante Si n cessaire il est pr f rable de la d lester l aide d une structure auxiliaire plut t que de la remplacer CONFORT Afin d am liorer le confort du b ti ancien on aura recours en priorit des m thodes adapt es aux modes de construction anciens peut s agir de solutions traditionnelles par exemple la pose de contre fen tres de contre portes de persiennes ou de stores ou encore d interventions modernes discr tes calfeutrage derri re les plinthes et les chambranles pose de coupe bise sur les fen tres traditionnelles ISOLATION THERMIQUE L ajout de mat riaux isolants n est une solution appropri e que lorsque la nature du rev tement ou de la charpente s y pr te lambris en planches charpente claire voie combles inhabit s
54. at riau de m me nature e respecter le mode d assemblage les proportions et les couleurs d origine Rev tement de remplacement Lorsque le rev tement d origine a t remplac par un mat riau moderne ou de pi tre qualit on doit le remplacer par un rev tement de bois ou de ma onnerie compatible avec l ge et le type du b timent Lorsque le rev tement d origine a t conserv sous un recouvrement plus r cent on doit le d gager conserver les parties en bon tat et le prendre comme mod le pour la r fection Remplacements inacceptables Les produits suivants ne constituent pas des remplacements acceptables pour les rev tements de type traditionnel e d clin de vinyle ou d aluminium e d clin ou les bardeaux en agglom r e 1 briques ou blocs de calcite e les enduits acryliques 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 11 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES COUVERTURES DE TOITS LE CADRE PHYSIQUE MAT RIAUX Les couvertures traditionnelles sont r alis es avec des mat riaux simples peu ou pas transform s Ces mat riaux sont n anmoins durables en raison de leur qualit intrins que de leur facilit de r paration et d un assemblage appropri Les m mes consid rations d authenticit et de durabilit s appliquent aussi lors d un projet contemporain e vitera donc certains mat riaux modernes telles que les t les profil es et les bardeaux d asphalte dont les quali
55. conventuels de l arrondissement En raison de leurs dimensions elles sont aujourd hui vou es davantage un usage public que r sidentiel TYPES ARCHITECTURAUX La plupart des villas du versant ont t am nag es entre 1830 et 1880 Malgr le lotissement subs quent de certains domaines plusieurs r sidences de vill giature survivent sans alt ration majeure Kilmarnock construit vers 1815 Spencer Grange 1849 Bagatelle vers 1850 la maison Bignell vers 1850 Cataraqui 1851 et Clermont 1919 D autres ont t modifi es au fil des ann es par les communaut s qui les ont acquises Benmore 1834 5 Sous les Bois 1843 et Beauvoir 1849 reconstruit l identique en 1867 Le type le plus courant parmi ces r sidences est la maison n oclassique d inspiration anglaise Elle est caract ris e par plan rectangulaire de grandes dimensions et compte un ou plus souvent deux tages ainsi qu un comble Elle est couronn e d un toit en pavillon quatre versants en pente faible perc de lucarnes et surmont d une terrasse fa ti re Certaines r sidences empruntent cependant au mod le pittoresque du cottage n ogothique Ces cottages ont un gabarit plus modeste d un tage avec combles un plan en L ou en T ainsi qu une volum trie plus articul e le toit deux versants est orn de pignons multiples RELATION AU SOL Quel qu en soit le type architectural la r sidence de vill giature e
56. d implantation sont trac es perpendiculairement au chemin principal Le parcellaire est uniforme de petites dimensions et structur en lots Bergerville on retrouve une particularit additionnelle les voies d implantation y suivent plut t le trac nord sud de l ancien cadastre rural elles croisent donc le chemin Saint Louis angle l cart de ces faubourgs dispers s on retrouve des tablissements lin aires D s 1850 les chemins qui reliaient les diff rents faubourgs taient b tis de chaque c t de fa on quasi ininterrompue Cette continuit du b ti a disparu la fin du XIXe si cle suite la fermeture des chantiers mais elle a l gu leur forme caract ristique la c te Gignac et au chemin du Foulon Au lieu d tre regroup es en lots les parcelles de forme irr guli re forment de longs rubans qui pousent le trac sinueux de la voie De grandes propri t s villas couvents et parcs champ tres occupent le c t sud du chemin Saint Louis Ils r sultent du morcellement en tr s grands lots la fin du et au d but du XIXesi cle des fiefs tablis sous le R gime fran ais d o leur orientation nord sud entre la falaise et le chemin Saint Louis La morphologie de ces propri t s refl te leur ancienne vocation de vill giature Les grandes propri t s ne sont pas regroup es en lots elles forment plut t une succession de domaines bois s le long du che
57. de vie afin de demeurer vivant c est dire afin de participer de fa on productive la culture contemporaine Dans la mesure o il ne met pas en p ril l identit historique du lieu le changement doit donc tre accueilli comme un ph nom ne positif BESOINS DES USAGERS long terme on ne peut assurer la conservation des arrondissements historiques sans la collaboration active des personnes qui y travaillent et habitent Il faut donc concilier les objectifs de conservation du patrimoine urbain avec les besoins de ses usagers Pr conis e depuis plusieurs ann es par la Ville de Qu bec cette approche globale au patrimoine urbain s est traduite par la refonte du guide d intervention de l arrondissement historique du Vieux Qu bec Conserver et mettre en valeur le Vieux Qu bec 1998 puis par la r daction d un guide similaire pour les quartiers centraux Conserver et mettre en valeur les quartiers centraux de Qu bec 2002 Cependant jusqu maintenant il n existait pas d outil comparable pour l arrondissement historique de Sillery Produite par la en 2004 1 tude de caract risation de l arrondissement historique de Sillery a permis d identifier l int r t patrimonial et les caract ristiques physiques actuelles de l arrondissement Elle constitue la premi re tape d un processus de r outillage dont les tapes suivantes consistent e traduire ces caract ristiques en crit r
58. des larmiers incurv s qui d bordent parfois largement des murs ext rieurs e La maison toit bris 1860 1910 poss de un plan carr ou rectangulaire avec un carr typique de 6 9 m x 7 5 10 m Elle comprend un tage et un comble habitable Elle est coiff e d un toit deux ou parfois quatre versants Chaque versant est divis en deux parties au sommet une partie en pente faible le terrasson et en fa ade une partie en pente forte dans laquelle s ins rent les lucarnes le brisis e La maison toit plat ou maison boomtown 1880 1920 poss de un plan compact de forme carr e ou rectangulaire mesurant typiquement 8 13 5 m x 9 12 m Elle comprend deux ou parfois trois tages qui correspondent souvent des logements diff rents Elle est coiff e d un toit un seul versant pente tr s faible vers l arri re moins de 10 e Plus rare la maison vernaculaire d inspiration am ricaine 1900 50 poss de un plan rectangulaire ou carr Elle comporte deux tages et pr sente diff rentes formes de toit en pente faible moyenne 30 40 deux versants parall les la rue deux versants avec pignon sur rue ou en pavillon TRAITS COMMUNS Les pi ces des maisons de type traditionnel sont rassembl es en un plan compact et de forme simple Le plus souvent le fa te du toit et le c t le plus long de la maison sont implant s parall lement la voie publ
59. e dessus de la fondation d passe le niveau du sol de 20 cm au point le plus haut Surhaussement Les surhaussements modifient de mani re importante la forme et les proportions des petits b timents et ils sont donc viter dans les secteurs anciens Cependant dans la mesure o il respecte le caract re dominant du secteur le surhaussement d un b timent en secteur ancien peut tre envisag dans les cas suivants e lorsque le b timent vis est une construction moderne e lorsque le b timent vis a un toit plat et une valeur patrimoniale faible Suppression d un ajout La suppression d un ajout peut tre envisag e dans les cas suivants e lorsqu il rend difficile la lecture des volumes d origine e lorsqu il rompt la sym trie ou la hi rarchie des volumes d origine R tablissement d un volume Le r tablissement d un volume disparu peut tre envisag lorsque son absence rompt les relations de sym trie ou de hi rarchie entre les volumes subsistants 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 8 LE B TI DE VILL GIATURE VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL LE CADRE PHYSIQUE Contrairement au b ti r sidentiel qu on trouve le long des chemins ou dans les anciens faubourgs du Vieux Sillery les r sidences de vill giature ont t con ues par des architectes plut t que par des b tisseurs anonymes Elles partagent donc souvent un m me langage celui de l architecture classique avec les b timents
60. e fa on minimiser les travaux de terrassement et maintenir l aspect naturel du relief VOCATIONS HISTORIQUES DU LIEU Malgr la diversit des styles et des types architecturaux les difices du Vieux Sillery pr sentent des similitudes en termes de gabarit de volum trie et de composition qui donnent au paysage urbain une chelle et une texture visuelle caract ristiques e Le b ti r sidentiel ancien est compos de structures modestes dont l int r t tient leur int grit mat rielle et stylistique Il s agit d assurer en priorit le maintien ou le r tablissement de leur volum trie de leurs ornements et de leur mode de construction traditionnels Le fleuve les ruisseaux la falaise et le versant ont conditionn l implantation des premiers chemins et tablissements le chemin du Foulon a pous le pied de la falaise les faubourgs se sont implant s mi pente le chemin Saint Louis a emprunt le sommet du versant l o commence le plateau Cet tagement du paysage urbain est clairement lisible depuis la rive sud e Les relations visuelles avec le paysage naturel de Sillery sont de deux ordres De larges panoramas s ouvrent sur le fleuve depuis le sommet de la falaise ainsi que sur la falaise bois e depuis les rives du fleuve De plus des vues cadr es sur le versant et le fleuve s ouvrent de fa on ponctuelle le long du chemin Saint Louis de la c te de l glise et de la c te Gignac
61. e priv doit permettre de conserver voire renforcer l identit du lieu Cette identit comprend les aspects suivants e 1 traces des paysages arch ologiques e trame des rues et le parcellaire e les relations entre les diff rents espaces urbains tels que rues places et jardins e la forme et l aspect des difices e la relation de l arrondissement historique avec les paysages environnants qu ils soient naturels ou am nag s par l homme e etles vocations diverses que l arrondissement a acquises au cours de son histoire Mais en pratique que signifie conserver ces diff rentes composantes du paysage urbain Et par quelles pratiques d am nagement concr tes ce principe peut il se traduire Les paragraphes qui suivent fournissent quelques orientations PAYSAGES ARCH OLOGIQUES L ensemble du Vieux Sillery constitue une zone au potentiel arch ologique lev Il comprend en effet des sites arch ologiques t moignant de l occupation pr historique du territoire des premiers contacts entre Am rindiens et Europ ens et des activit s commerciales et industrielles sur le littoral au XIX si cle tablis des altitudes diff rentes au gr des fluctuations du niveau du fleuve les sites pr historiques sont associ s des environnements naturels anciens Ils comprennent des traces d occupation humaine particuli rement fragiles tels que foyers ou s pultures et doivent donc faire l
62. e projet de Martin Dubois pour un guide d intervention sur l architecture r sidentielle de Sillery 2002 a galement t d un secours pr cieux Enfin les orientations g n rales du guide tiennent compte de la consultation sur les propri t s religieuses men e par l arrondissement de Sainte Foy Sillery et des Recommandations sur les propri t s religieuses de Sillery formul es par la firme Patri Arch 2006 TABLE DES MATI RES 1 MISE EN CONTEXTE 7 Une notion en mergence le paysage 7 De nouvelles pratiques de gestion 7 Un nouvel outil le guide de gestion 8 2 MODE D EMPLOI 9 Intervenir dans le Vieux Sillery 9 D marche typique section 3 9 D marche typique section 4 9 D marche typique section 5 9 Une application nuanc e 9 Des ressources additionnelles 10 3 ENJEUX D AM NAGEMENT 11 Faire une place l architecture contemporaine 11 L acc s au fleuve et la falaise 11 La reconversion des grandes propri t s 11 L int gration de nouvelles constructions 12 La revalorisation du b ti r sidentiel ancien 12 La qualit de vie des secteurs r sidentiels 12 4 PRINCIPES DE CONSERVATION 13 4 1 UN PRINCIPE G N RAL CONSERVER L IDENTIT DU LIEU 13 Paysages arch ologiques 13 Trame des rues et parcellaire 13 Relations entre espaces urbains 14 Forme et aspect des difices 14 Relations avec le paysage naturel 14 Vocations historiques du lieu 14 42 DES PRINCIPES SP CIFIQUES CONSERVER LES CARACT RISTIQUES
63. els que les cadres et chambranles e enlever uniquement les parties trop ab m es pour remplir ad quatement leur fonction e les remplacer par des composantes faites du m me mat riau e respecter l apparence d origine des portes et fen tres notamment les dimensions les divisions et la couleur e respecter leur fonctionnement d origine notamment le mode d ouverture le type de vitrage et le type de quincaillerie Porte ou fen tre de remplacement Lorsque les portes et fen tres d origine ont t remplac es par des composantes modernes ou de pi tre qualit on doit les remplacer par des portes et fen tres compatibles avec l ge et le type du b timent On doit notamment veiller e poser les portes et contre fen tres dans le plan du mur e r tablir les impostes obtur es e et r introduire des portes et fen tres de forme appropri e dans les ouvertures cintr es Lorsque la forme ou l emplacement des portes et des fen tres a subi d importantes modifications la priorit sera alors de r tablir une distribution compatible avec l ge et le type du b timent Remplacements inacceptables Les produits suivants ne constituent pas des remplacements acceptables pour les portes et fen tres traditionnelles e 1 fen tres en aluminium en p v c ou en bois recouvert d aluminium ou p v c e les portes fen tres et cadres pr fabriqu s disponibles en commerce e les appliques ou insertions simulant
64. en bois sont des constructions simples r alis es de fa on artisanale Assembl s tenon et mortaise montants et traverses forment une sorte de cadre rigide Sur les fen tres ce cadre est travers de fines membrures les petits bois qui tiennent les carreaux de vitre en place Sur les portes le cadre est rempli avec des panneaux de bois plus minces qui sont parfois sculpt s Les portes et fen tres sont toujours peintes les ch ssis g n ralement en blanc les portes et chambranles d une couleur contrastante En d pit de leur simplicit les portes et fen tres traditionnelles sont munis de plusieurs dispositifs contre les infiltrations d air ou d eau des rejets d eau la base des ch ssis et des vantaux des feuillures aux jonctions entre les ch ssis et avec le cadre et surtout des contre portes et contre fen tres Les portes et fen tres anciennes requi rent un entretien r gulier mais la qualit du mat riau de la conception et de l assemblage leur assurent une grande efficacit et une long vit sup rieure celle des fen tres modernes R GLES DE DISTRIBUTION La distribution des ouvertures sur un b timent traditionnel ob it en g n ral quelques r gles simples e Les ouvertures sont dispos es de mani re sym trique sur la fa ade avec la porte au centre ou l une des extr mit s e Toutes les ouvertures sont de m me forme rectangulaire ou cintr e et l excepti
65. es Assomptionnistes Sur certaines parcelles institutionnelles la fa ade principale du b timent est implant e face au chemin Saint Louis plut t que face au fleuve Dans ce cas l orientation exacte du b timent est d termin e par les limites lat rales de la parcelle plut t par que l emprise du chemin Le couvent des s urs Augustines le coll ge J sus Marie le Centre d ducation et de foi des p res Assomptionnistes ancien Montmartre canadien et le foyer Saint Brigid s sont tous implant s suivant ce mod le Les parcelles institutionnelles et de vill giature poss dent n anmoins plusieurs caract ristiques communes e la fa ade principale du b timent se d ploie en largeur que ce soit face au chemin Saint Louis ou face au paysage lointain e b timent principal est implant en recul par rapport au chemin et aux limites lat rales de la parcelle e b timents accessoires et les aires de service sont localis s en cour arri re ou lat rale jamais devant la fa ade principale AM NAGEMENT PAYSAGER Des am nagements paysagers caract ristiques correspondent chacun des modes d implantation voqu s ci dessus Sur les anciens domaines de vill giature la partie du terrain longeant le chemin Saint Louis est g n ralement occup e par un bois d aspect naturel L acc s se fait par un chemin au caract re pittoresque qui traverse le bois contourne le b timent et aboutit au parterre princ
66. es b timents y compris ses d pendances doit se baser sur une valuation pr alable de sa valeur patrimoniale et sur un plan d intervention global Caract re patrimonial Lorsque le b timent vis a une valeur architecturale ou historique importante on doit intervenir en priorit sur les parties du b timent o l impact sera moindre Volum trie d ensemble Tout ajout doit pr server la lecture d une composition architecturale unifi e On doit donc e r duire au minimum les morcellements et les d croch s e respecter les proportions et les principales lignes de composition du b timent notamment les niveaux de plancher existants e respecter la sym trie et la hi rarchie des volumes Afin de pr server la silhouette caract ristique du b timent l ajout doit tre con u de sorte respecter la volum trie de la toiture existante Le plan d intervention constitue un r sum de toutes les interventions faire sur le b timent court ou moyen terme Il doit e identifier la nature et l tat des mat riaux et des structures e d finir ce qui doit tre conserv et ce qui peut tre transform e d crire les mesures requises telles que la r fection d une composante ou la consolidation d une structure ainsi que les moyens employer Caract re des fa ades L ajout doit respecter le caract re des fa ades d origine e aucun ajout ne doit tre implant en fa ade principale e
67. es d intervention que devront respecter les futurs projets de construction dans l arrondissement historique c est l objet du pr sent guide e et communiquer au grand public les caract ristiques de l arrondissement historique et les crit res d intervention qui s y appliquent Cette derni re tape est en cours de production au moment d crire ces lignes 1 MISE EN CONTEXTE UN NOUVEL OUTIL LE GUIDE DE GESTION AUDITOIRE VIS Le guide que voici propose en quelque sorte un code de pratique destin en priorit aux gestionnaires et professionnels de la Ville de Qu bec urbanistes architectes paysagistes qui ont la responsabilit de concevoir et appliquer la r glementation municipale de conseiller les propri taires qui d sirent entreprendre des travaux sur leur terrain ou leur difice ou encore d valuer les demandes de permis soumises pour approbation la Ville Le guide s adresse aussi aux propri taires promoteurs ou professionnels de l am nagement qui con oivent un projet de construction situ dans l arrondissement historique CONTENU DU GUIDE Le guide de gestion indique sous forme de principes et crit res comment intervenir diff rentes chelles quartier parcelle difice et sur diff rentes composantes du paysage urbain perspectives visuelles espaces publics b timents r sidentiels et institutionnels De fa on implicite les crit res tablissent une certaine hi rarchie parmi les di
68. es d y tre trouv s Protection Lorsqu un site est susceptible de receler des vestiges arch ologiques les travaux d excavation doivent tre con us et ex cut s de sorte minimiser les bouleversements du sol Fouilles Lorsque la conservation sur place des vestiges arch ologiques est impossible le propri taire doit permettre que des fouilles soient effectu es afin de pr lever et d crire les vestiges avant leur destruction Mise en valeur Lorsque des vestiges arch ologiques d importance sont mis jour ces vestiges devraient tre mis en valeur sur place par l am nagement du site par l architecture du b timent ou par une installation didactique 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 4 L ESPACE PUBLIC LE CADRE PHYSIQUE LA TRAME DES RUES Les principaux espaces publics de l arrondissement historique de Sillery sont aussi les plus anciens le chemin du Foulon et le chemin Saint Louis Les deux constituent des parcours m res c est dire qu ils empruntent des trac s spontan s plut t que planifi s con us l origine pour relier Qu bec Sainte Foy et Cap Rouge par le chemin le plus court et le plus ais Ainsi les changements de direction le long des deux chemins permettent de contourner les perons de la falaise ou de suivre les pentes changeantes du versant Etant donn que les deux chemins sont ant rieurs l urbanisation de Sillery ils sont caract ris s par un parcellaire de formes et de dimensio
69. et finissent fr quemment en cul de sac donnant vue sur le fleuve ou sur une grande propri t voisine La trame des rues du Vieux Sillery conserve donc un caract re incomplet d proximit de la falaise et aux difficult s d am nagement que cela entra ne l exception de l avenue Charles et de l avenue Roger Lemelin dans Bergerville les seules voies d implantation trac es partir du chemin Saint Louis ont t cr es depuis la Deuxi me guerre mondiale et elles n offrent aucune continuit avec la trame au nord du chemin S QUENCES VISUELLES Le trac organique et le relief parfois accident des voies principales de l arrondissement historique se traduit par des s quences visuelles plus ou moins affirm es e chemin du Foulon forme un couloir visuel troit scand par les changements de direction abrupts les passages sous le viaduc ferroviaire et les perons de la falaise Les cours entre les b timents offrent des perc es occasionnelles sur la falaise bois e e Le chemin Saint Louis forme un couloir visuel large Les transitions entre s quences y sont plus douces et r sultent de la nature changeante du b ti et des bois s riverains L intersection de la c te de l glise constitue le seul v nement majeur du parcours elle marque la transition entre deux aspects distincts du chemin Saint Louis de rue principale de faubourg l est lieu de vill giature de prestige l ouest e Tou
70. eu patrimonial Il s agit aussi d un quartier habit comprenant plusieurs lotissements r sidentiels d apr s guerre Mont Saint Denis Parc Lemoine Parc Beauvoir Kilmarnock Ces secteurs sont appr ci s de leurs r sidents pour des qualit s concr tes leur faible densit le gabarit peu lev des constructions leurs parcelles de grandes dimensions et le couvert v g tal abondant Dans ces secteurs l enjeu principal est de s assurer que la qualit de l environnement et la coh rence visuelle du b ti soit conserv es Cela implique d une part de veiller au maintien du couvert v g tal et de contr ler le gabarit des maisons lors de projets d agrandissement ou de reconstruction et d autre part de limiter la hauteur des nouvelles constructions sur les grandes propri t s adjacentes 4 PRINCIPES DE CONSERVATION 4 1 UN PRINCIPE G N RAL CONSERVER L IDENTIT DU LIEU Un paysage urbain ne constitue pas une uvre au sens strict car ne peut en identifier un tat achev ou complet C est plut t le produit d une culture vivante qui s labore au fil de plusieurs si cles La conservation d un arrondissement historique n exclut donc pas l ajout de nouvelles composantes qu il s agisse de rues d difices ou d am nagements paysagers On admet toutefois un principe g n ral toute intervention nouvelle sur un paysage urbain historique par un organisme public ou un propri tair
71. ff rentes composantes du paysage en indiquant lesquelles doivent tre conserv es et lesquelles peuvent tre adapt es aux besoins contemporains sans mettre en p ril l identit de l arrondissement historique Ainsi une importance particuli re est accord e aux caract ristiques identitaires de l arrondissement historique de Sillery c est dire celles qui sont la fois les plus g n rales et les plus affirm es sa topographie aux contrastes appuy s littoral falaise versant son r seau de voies h rit du R gime fran ais chemin du Foulon et chemin Saint Louis c te Gignac et c te de l glise ses modes d occupation du sol traditionnels faubourgs ouvriers au tissu serr villas et monast res rig s sur de grandes parcelles ses bois s et jardins institutionnels et sa relation visuelle avec la falaise et le fleuve PORT E DU GUIDE Les crit res d intervention nonc s dans ce guide s appliquent toute demande de permis de construction de r novation d agrandissement ou de d molition d un b timent de lotissement ou de remblaiement d un terrain ou de coupe d arbres sur le territoire de l arrondissement historique de voir carte 1 en annexe Ces crit res ne se substituent pas aux diff rents r glements municipaux mais les compl tent et les adaptent un milieu particulier La r glementation municipale r git de nombreux aspects touchant l utilisation du sol dont les us
72. hauteur maturit des plantations arbres ou haies Fleuve et falaise Le boulevard Champlain offre sur tout son parcours des panoramas remarquables sur le fleuve et la falaise de Sillery Afin de conserver ces vues le b ti et les plantations riverains doivent de pr f rence tre implant s perpendiculairement au boulevard Le versant Le chemin Saint Louis et ses rues transversales offrent plusieurs perc es visuelles sur le versant mais ces derni res sont vuln rables en raison de la faible pente du sol Afin de conserver ces vues e aucune construction entre le chemin Saint Louis et la falaise ne doit tre implant e dans le prolongement visuel d une rue nord sud e une implantation perpendiculaire au chemin et la falaise doit tre privil gi e pour toute construction particuli rement dans le cas d un difice en hauteur e les m mes consid rations s appliquent aux plantations d arbres Chemin Saint Louis Le chemin Saint Louis offre quelques endroits des plans visuels exceptionnels sur le versant le fleuve et la rive sud e entre les couvents des p res Assomptionnistes et des s urs de Sainte Jeanne d Arc l ouest du coll ge J sus Marie e etde part et d autre du couvent des s urs Augustines Toute intervention l un de ces endroits doit conserver un couloir visuel entre le chemin et la falaise qui soit libre de constructions et d arbres et accessible au public La cime de la
73. hes sur la fa ade principale ou encore un rev tement de briques rouges sur les murs lat raux et de briques chamois sur la fa ade principale Sur les b timents plus importants diff rents mat riaux sont parfois employ s pour distinguer le socle du corps principal ou le corps principal des volumes secondaires Toutefois m me ici il y a rarement plus de deux types de rev tement sur le m me b timent LE B TI R SIDENTIEL rev tements traditionnels les plus courants sur les maisons du Vieux Sillery sont la planche de bois clin ou feuillure le bardeau de bois et la brique d argile L amiante ciment a t utilis comme succ dan au bois d s la fin du si cle mais il n est plus disponible aujourd hui Le rev tement employ sur un b timent correspond souvent un mode de construction et un type architectural particuliers e La maison qu b coise poss de g n ralement des murs ext rieurs en bois assembl s pi ce sur pi ce et recouverts d un lambris de planches ou de briques e maison toit bris poss de des murs ext rieurs en massif de briques en pi ce sur pi ce ou en madrier sur madrier Les murs en bois sont recouverts d un lambris de planches ou de briques e maison boomtown poss de g n ralement des murs ext rieurs en bois assembl s pi ce sur pi ce madrier sur madrier ou claire voie et recouverts d un lambris de planches de bardeaux ou de bri
74. i tenir compte des secteurs anciens adjacents Bergerville Nolansville et la partie ouest du chemin du Foulon Nous avons emprunt Andr Bernier le terme de Vieux Sillery pour d crire cette entit g ographique et historique plus vaste Deuxi mement nous avons consid r que la connaissance d un paysage historique est le meilleur gage de sa conservation Nous avons donc divis le guide en sections th matiques pouvant tre lues s par ment et comprenant la fois des crit res d intervention et une br ve description du cadre physique du Vieux Sillery Ces descriptions ont de l importance car elles noncent l intention des crit res En effet la finalit d un crit re n est pas d enfermer le concepteur dans un carcan mais de l amener appr cier et donc respecter le caract re du lieu Troisi mement nous avons consid r que la r daction de crit res sp cifiques chaque secteur du Vieux Sillery produirait un guide excessivement lourd Le Vieux Sillery comprend bien s r des secteurs distincts que ce soit par leur relief leur parcellaire ou l ge et le type du b ti Mais nous avons pr f r cerner ces contrastes dans les parties descriptives du guide et laisser au gestionnaire ou au concepteur le soin d appliquer les crit res d intervention avec discernement et de fa on coh rente avec le milieu La conception de ce guide a t grandement facilit e par les ouvrages semblables qui
75. ier les am nagements paysagers qui caract risent la parcelle chemins et all es parterres ou bois s panoramas 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 6 LA PARCELLE INSTITUTIONNELLE OU DE VILL GIATURE OBJECTIFS e Pr server les caract ristiques du parcellaire e Pr server le caract re paysager des grandes propri t s CRIT RES MODIFICATION DE LA PARCELLE Morcellement Toute op ration de morcellement d une grande parcelle doit s inscrire dans le cadre d un plan d am nagement visant l ensemble de la propri t De plus toute op ration de morcellement doit pr server la coh rence de l ensemble conventuel ou de vill giature affect ainsi que sa relation avec le paysage environnant En particulier l op ration doit e regrouper les b timents accessoires et les composantes paysag res sur la m me parcelle que le b timent principal existant lorsqu ils y sont troitement associ s par leur conception leur emplacement ou leur usage traditionnel e selon l orientation dominante du b timent principal existant doter cette parcelle d une fa ade sur le fleuve sur une voie publique longeant la cime ou sur le chemin Saint Louis d au moins la m me largeur que la fa ade du b timent principal IMPLANTATION DU B TIMENT Lorsqu une parcelle est morcel e la marge de recul exig e doit tre maintenue sur toutes les parcelles r sultantes Secteur r sidentiel adjacent Toute construction sur une parcel
76. iment vis a une valeur architecturale ou historique importante on doit intervenir en priorit sur les parties du b timent o l impact sera moindre ou dont la conception d origine pr voyait l agrandissement Volum trie d ensemble Tout ajout doit pr server la lecture d une composition architecturale unifi e On doit donc e r duire au minimum les morcellements et les d croch s e respecter les proportions et les principales lignes de composition du b timent notamment les niveaux de plancher existants e respecter la sym trie et la hi rarchie des volumes Caract re des fa ades L ajout doit respecter le caract re des fa ades d origine e aucun ajout ne doit tre implant en fa ade principale e ajout doit tre situ de pr f rence sur une fa ade secondaire ou peu visible dans la composition d ensemble e ajout ne doit liminer aucune saillie ornementale Ajout traditionnel Tout ajout un b timent institutionnel doit s inspirer des strat gies d poque c est dire l ajout d ailes parall les ou perpendiculaires au corps de b timent principal et formant un plan en I T ou E Le plan d intervention constitue un r sum de toutes les interventions faire sur le b timent court ou moyen terme Il doit e identifier la nature et l tat des mat riaux et des structures e d finir ce qui doit tre conserv et ce qui peut tre transform e d crire les mesure
77. in de pr server le relief naturel tout projet d am nagement ou de construction dans l arrondissement historique devrait tre con u de sorte minimiser les travaux d excavation et de remblayage L o une surface plane est n cessaire l utilisation du site on privil giera les am nagements en terrasses successives et les talus en pente douce plut t que les murs de sout nement Protection de la falaise Afin de pr server la stabilit de la falaise aucun b timent doit tre implant ni aucun travail d excavation ou de remblayage effectu proximit de la cime De m me afin de pr server le couvert v g tal aux abords de la falaise tout stationnement ext rieur doit tre implant l cart de la cime Le d gagement minimal respecter par rapport la cime est prescrit par le r glement de zonage de la Ville de Qu bec Protection de la rive Afin de pr server le caract re ouvert du littoral aucun travail d excavation ou de remblayage ne doit tre effectu proximit de la rive Le d gagement minimal respecter par rapport la rive est prescrit par le r glement de zonage de la Ville de Qu bec Perspectives visuelles L implantation et la volum trie des constructions nouveaux b timents agrandissements ou surhaussements ne doivent pas obstruer les perspectives sur les composantes majeures du paysage naturel Cette consid ration s applique galement au positionnement et la
78. int Michael cole Bishop Mountain cimeti re Mount Hermon participe au caract re paysager du chemin et t moigne de sa vocation pass e de lieu de vill giature l image de la Villa Bagatelle ou du parc du Bois de Coulonge le cimeti re et les parterres de l glise Saint Michael pourraient tre mis en valeur comme jardins publics En raison de leur position au c ur de secteurs r sidentiels tablis le parc Saint Michel et le parc Bergerville pr sentent tous deux un potentiel int ressant comme lieux de rassemblement pour le voisinage Toutefois la forme actuelle des lieux comporte plusieurs lacunes peu coh rentes avec un caract re collectif la pr sence de fa ades arri res ou lat rales des acc s pi tonniers peu int gr s au r seau viaire et l importance visuelle excessive des aires de stationnement MARCHE SUIVRE e Identifier le caract re de la voie o l on intervient et son importance relative dans la trame e Identifier les caract ristiques de la s quence visuelle dans laquelle on intervient e Se situer par rapport aux lieux publics de l arrondissement L intervention en affecte t elle le caract re ou l encadrement 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 4 L ESPACE PUBLIC OBJECTIFS e Assurer la continuit des nouveaux espaces publics avec la forme urbaine de l arrondissement historique e Assurer aux espaces publics une forme et un cadre coh rents avec leur caract re collectif e Respecte
79. ipal d o le visiteur jouit la fois d une vue sur la fa ade principale et d un panorama sur le fleuve Le caract re priv de la parcelle est parfois renforc par une enceinte v g tale le long des limites lat rales compos e d alignements d arbres ou de bois s En plus des domaines de Cataraqui et du parc du Bois de Coulonge ce type d am nagement caract rise plusieurs propri t s religieuses p res Maristes s urs missionnaires de Notre Dame d Afrique s urs de Sainte Jeanne d Arc p res Assomptionnistes cimeti re St Patrick L o le b timent principal est orient vers le chemin un autre type d am nagement paysager pr domine dont la fonction est de mettre en valeur la fa ade du b timent Sur ces parcelles institutionnelles coll ge J sus Marie s urs Augustines les cours avant sont am nag es sous forme de parterres ornementaux gazonn s et plant s de bosquets d arbres la voie d acc s prend la forme d une all e rectiligne qui s largit l approche du b timent pour former une aire de stationnement modeste Des am nagements plus r cents Centre d ducation et de foi foyer Saint Brigid s sont par contre d par s une marge avant r duite et d importantes aires de stationnement en surface MARCHE SUIVRE e Rep rer les modes d implantation propres la parcelle orientation du b ti recul par rapport la rue trac des acc s d finition des limites e Identif
80. ique Ce plan se traduit en trois dimensions par une volum trie monolithique bien souvent l unique articulation de la maison est la distinction entre le volume form du rez de chauss e et du soubassement et le volume du toit de hauteur plus ou moins gale Les maisons de type traditionnel sont aussi caract ris es par une relation avec le sol franche sans remaniement de terrain En effet leur plan compact permet de maintenir le plancher principal sur un seul niveau m me sur un terrain en pente Le d gagement du rez de chauss e par rapport au sol peut varier en situation de pente mais il d passe rarement plus de 30 60 cm vis vis l entr e principale La jonction avec le sol alentour se fait parfois par un tambour ou une galerie longue et peu profonde mais souvent par un simple perron ou des marches en appui au sol AJOUTS TRADITIONNELS En raison de leurs dimensions modestes les maisons de type traditionnel ont souvent fait l objet d ajouts Trois strat gies ont t couramment employ es e premi re m thode consistait prolonger l un des c t s de la maison en conservant le m me alignement en fa ade la m me pente de toit les m mes mat riaux et le m me type d ouvertures peut reconna tre ce type d ajout la pr sence d une souche de chemin e ou d un mur coupe feu d passant du toit ou encore l asym trie de la fa ade e Une strat gie alternative consistait riger
81. ir recours des alignements d arbres ou des banquettes lat rales afin de r duire leur chelle apparente et assurer leur coh rence visuelle avec les rues environnantes Capacit La planification de nouveaux lotissements r sidentiels doit tenir compte de la capacit des voies existantes absorber la circulation additionnelle Des raccordements multiples au r seau viaire existant sont privil gier afin de d lester les voies les plus sollicit es ENCADREMENT DE L ESPACE PUBLIC Forme des lieux publics Toute intervention sur un lieu public autre qu une rue tel qu un parc ou une place publique doit contribuer en affirmer le statut collectif par exemple e en structurant la propri t sous forme d un lot paysag bord de voies publiques e en traitant les fa ades adjacentes comme des fa ades principales e encore en ceinturant la propri t d une paroi v g tale continue AM NAGEMENT DU DOMAINE PUBLIC Le b timent comme cadre Tout nouveau b timent doit tre con u non comme un objet implant librement sur la parcelle mais comme une composante qui encadre et structure l espace public de la rue et qui articule des espaces de vie priv s l int rieur de chelle Toute intervention sur une voie existante doit en pr server l chelle caract ristique Cette chelle est d termin e la largeur de la voie par la profondeur des marges avant par la nature des paroi
82. is et la falaise r sultent du morcellement progressif partir de la fin du si cle des fiefs conc d s sous le R gime fran ais voir carte 6 en annexe Chaque fief occupait jusqu alors une bande de terre perpendiculaire au fleuve s tirant de la rive jusqu au chemin Saint Ignace aujourd hui le boulevard Laurier D s la Conqu te les terres l est de la pointe Puiseaux ont t acquises par des officiers et marchands britanniques qui les ont transform es en domaines de vill giature les terres plus l ouest n ont t loties qu apr s 1800 Durant le XIX si cle les propri taires des chantiers dans les anses de Sillery se sont tablis leur tour sur le versant b tissant leurs r sidences pr s de la falaise afin de profiter de vues sur le fleuve Le d clin du commerce du bois a entra n la vente de nombreux domaines aux communaut s religieuses arriv es Sillery la fin du XIX et au d but du XX si cle Les diff rentes communaut s ont adapt les villas leurs besoins selon deux modes distincts Certaines ont r cup r la r sidence l agrandissant au fur et mesure de leur croissance p res Maristes 1929 s urs missionnaires de Notre Dame d Afrique 1948 D autres ont pr f r b tir un nouveau couvent l cart de la r sidence d origine S urs de J sus Marie 1869 ou sur le m me emplacement s urs de Sainte Jeanne d Arc 1917 p res Assomptionistes 192
83. l impact visuel sur les rues et les terrains adjacents par exemple e localisant le stationnement en cour lat rale ou arri re e en r duisant la largeur de l all e d acc s e en plantant un cran v g tal son pourtour Les garages et abris d autos int gr s ou non volum trie de la maison ne sont g n ralement pas des solutions appropri es dans les secteurs anciens On privil giera plut t une all e de stationnement ext rieure distincte de l all e pi tonne Lorsque le terrain ou la maison est dot d un garage ou d un abri d auto l all e de stationnement doit tre implant e dans son prolongement La largeur de l all e de stationnement ne doit pas d passer celle de la porte de garage ou de l abri sauf si l all e pi tonne vers la maison y est int gr e Bien qu ils soient pratiques les abris d autos temporaires peuvent d parer les rues r sidentielles durant l hiver Ils devraient donc tre con us et implant s de fa on en r duire l impact visuel sur l espace public par exemple en les situant en cour lat rale Am nagements utilitaires Les am nagements utilitaires entreposage quipements de chauffage et climatisation doivent tre invisibles de la rue et des terrains adjacents 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 6 LA PARCELLE INSTITUTIONNELLE OU DE VILL GIATURE LE CADRE PHYSIQUE DES OCCUPATIONS SUCCESSIVES Les grandes parcelles comprises entre le chemin Saint Lou
84. lan en T c est le cas de Cataraqui e Ona parfois surhauss une r sidence tout en profitant de l occasion pour mettre la forme du toit au go t du jour c est le cas de Benmore qui est pass e d un tage avec toit deux versants deux tages avec toit bris Des strat gies semblables ont parfois t adopt es par les communaut s religieuses ayant tabli leur couvent dans une ancienne r sidence de vill giature MARCHE SUIVRE e Identifier le type de b timent sur lequel on intervient e Rep rer les traits propres ce type nombre d tages forme du carr forme du toit d gagement du sol e S il y lieu identifier et valuer les ajouts ou modifications qui ont t apport es au b timent par le pass 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 8 LE B TI DE VILL GIATURE VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL PRINCIPAUX TYPES DE VILL GIATURE DU VIEUX SILLERY Philippe Lemay Patri Arch OBJECTIFS e Assurer la coh rence des ajouts et modifications avec le caract re architectural des anciennes villas e R tablir ce caract re architectural l o il a t att nu CRIT RES AJOUT OU MODIFICATION UN B TIMENT Maison n oclassique d inspiration anglaise 1830 1880 Philippe Lemay Patri Arch Cottage n ogothique 1830 1880 valuation patrimoniale En raison de l importance historique des r sidences de vill giature tout ajout ou modification l un de c
85. lanches corni res e dansle cas d un toit plat r tablir une corniche au fa te de la fa ade principale Remplacements inacceptables Les produits suivants ne constituent pas des remplacements acceptables pour les ornements traditionnels e les poteaux balustrades rampes d escalier ou treillis pr fabriqu s en aluminium ou p v c e le bois trait non peint e ornements pr fabriqu s 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 14 LES ENSEIGNES LE CADRE PHYSIQUE Cette section vise orienter le propri taire d sirant installer une nouvelle enseigne sur un b timent ou un terrain du Vieux Sillery FONCTION D UNE ENSEIGNE Au m me titre que la signalisation publique les enseignes servent en premier lieu informer et orienter le public en le renseignant sur la nature et la localisation des services offerts dans un secteur donn Les enseignes contribuent aussi la vitalit de la fonction commerciale des quartiers en communiquant la nature et la qualit d un commerce une enseigne attrayante et bien situ e constitue un important outil de mise en march Enfin les enseignes contribuent par leurs couleurs leur forme et leur clairage vari s l int r t et l animation des paysages urbains Une enseigne bien con ue peut donc constituer un apport positif condition qu elle soit adapt e aux caract ristiques particuli res du Vieux Sillery ENSEIGNES EN SECTEUR PATRIMONIAL Le caract re patrimo
86. le institutionnelle ou de vill giature doit assurer l intimit des parcelles r sidentielles adjacentes Des mesures envisageables sont e respecter une marge de recul importante par rapport au secteur r sidentiel adjacent soit environ 40 m e conserver une enceinte v g tale dense la limite du site compos e d alignements d arbres ou de bois s e respecter un gabarit comparable celui du b ti r sidentiel adjacent AM NAGEMENT DU SITE Recul du chemin Saint Louis Toute construction sur une parcelle institutionnelle ou de vill giature doit respecter une marge de recul importante par rapport au chemin Saint Louis La profondeur de cette marge devrait correspondre de pr s celle des b timents existants Sur les parcelles libres cimeti res jardins et parc du Bois de Coulonge cette marge devrait tre d au moins 50 m Maristes Saint Jean Berchmans Augustines environ 60 m Bois des Augustines environ 100 m Cataraqui Notre Dame d Afrique J sus Marie environ 150 m foyer Saint Brigid s environ 40 m Parcours structurants Toute intervention sur une parcelle institutionnelle ou de vill giature doit pr server les chemins ou all es qui relient le b timent principal la rue aux jardins et aux b timents accessoires Le caract re pittoresque des chemins d acc s est une caract ristique essentielle des deux cimeti res et de certains anciens domaines il s agit ici de conse
87. le au cours de la planification et de la conception de son projet Pour que ce travail d quipe entre propri taire ou promoteur sp cialistes et gestionnaires r ussisse pleinement toutes les personnes doivent s engager discuter avec honn tet dans un esprit de critique constructive et adh rer des objectifs communs Outre les objectifs conomiques et fonctionnels sp cifiques chaque projet il est essentiel que ces objectifs communs comprennent aussi la protection long terme du patrimoine 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 1 LE PAYSAGE NATUREL LE CADRE PHYSIQUE UN RELIEF ACCIDENT Le Vieux Sillery fait partie d une structure g ographique plus vaste la colline de Qu bec qui s tend d est en ouest le long du fleuve Saint Laurent du Vieux Qu bec jusqu aux confins de Cap Rouge Son relief est compos de strates successives de plus en plus lev es au fur et mesure que l on s loigne du fleuve e des battures balay es par les mar es aujourd hui en grande partie remblay es e troite bande littorale peu pr s plane e falaise abrupte e un versant inclin en pente moyenne vers la falaise e etau sommet un plateau en pente faible Ce relief accident d termine les principales conditions de vue dans l arrondissement historique et ses abords e du plateau de Sillery on jouit de vues en plong e sur le versant et le fleuve Saint Laurent e dela cime de l
88. le petit commerce en taient graduellement exclues Ce n est qu partir des ann es 1970 que l on a d velopp des approches alternatives la conservation urbaine Afin de lutter contre l exode des populations et des fonctions traditionnelles on s est mis assainir et adapter aux usages contemporains le b ti mineur ces constructions modestes qui constituent l essentiel du parc immobilier des centres historiques et qui m me lorsqu elles n ont pas de valeur architecturale propre sont repr sentatives d un mode de vie traditionnel Une autre innovation tout aussi importante fut de r habiliter les espaces publics et voies de circulation modernes implant s au pourtour des centres historiques en leur donnant une chelle plus humaine et des formes plus reconnaissables place boulevard rue Les chartes et les codes de pratique qui encadrent aujourd hui la conservation urbaine refl tent eux aussi cette volution des attitudes Les villes et les quartiers historiques ne sont plus envisag s comme de simples concentrations d difices anciens mais comme des paysages dot s d une identit globale et dont le b ti ancien n est qu une composante parmi d autres Fa onn e la fois par la nature et par l homme cette identit comprend l ensemble des traces d occupations pass es et actuelles du territoire les voies de communication naturelles ou b ties les sites et les vestiges arch ologiques ta
89. le plateau l enjeu principal est de les adapter de nouveaux usages sans d truire les composantes significatives de leur paysage Les communaut s religieuses tablies Sillery ont contribu pour beaucoup au caract re patrimonial de l arrondissement Leur mode de vie autarcique en retrait de la ville environnante a permis de conserver relativement intactes les domaines de vill giature h rit s du XIX si cle y compris les jardins et bois s les all es et les vues panoramiques sur le fleuve Or la baisse des effectifs des communaut s religieuses rend pr caire la vocation de plusieurs grandes propri t s au sud du chemin Saint Louis moyen terme seuls les tablissements scolaires coll ge J sus Marie s minaire des p res Maristes externat Saint Jean Berchmans sont susceptibles d y poursuivre leurs activit s Ailleurs la valeur lev e des terrains risque d entra ner la densification du b ti et la subdivision des grandes parcelles En raison de la qualit de leur construction de la simplicit de leur plan de la hauteur des tages et des dimensions g n reuses des fen tres les b timents principaux des couvents se pr tent ais ment aux usages publics ou l habitation Par contre les am nagements paysagers qui les entourent sont des composantes particuli rement vuln rables lors d un changement d usage La reconversion l habitation n est pas seule en cause car les usages publics peuvent
90. le suffisante Cette exigence de connaissance s applique la fois aux concepteurs d un projet de construction ou d am nagement et aux gestionnaires charg s de l valuer Selon la nature et l importance des travaux pr vus une recherche appropri e peut s appuyer sur l observation du milieu et la lecture de publications caract re historique ou architectural ou exiger en plus la consultation de documents d archives la r alisation de sondages arch ologiques et l expertise d artisans ou de sp cialistes du b timent et des mat riaux La conservation du patrimoine est un processus pluridisciplinaire et consensuel L approche pluridisciplinaire exige du gestionnaire charg d analyser une demande de permis dans l arrondissement historique de 5 qu il consulte au pr alable les sp cialistes de diff rentes disciplines arch ologues historiens urbanistes architectes ing nieurs qui oeuvrent la Ville de Qu bec De m me l approche pluridisciplinaire exige du propri taire d un terrain ou d un difice qu il travaille en collaboration troite avec les professionnels du secteur priv avec les sp cialistes de la Ville de Qu bec et avec les repr sentants du minist re de la Culture et des Communications du Qu bec oeuvrant sur le territoire Ces deux derniers groupes constituent d ailleurs pour le propri taire de r els partenaires qu il aura tout int r t mettre contribution le plus rapidement possib
91. le toit est en pente la ligne fa ti re doit tre parall le la rue Volum trie du b timent Le b timent doit e pr server la continuit visuelle avec les secteurs adjacents e tre compos de volumes simples implant s en continuit avec la pente naturelle du terrain Volum trie d ensemble Tout ajout doit pr server la lecture d un b timent compos d un ou deux volumes simples On doit donc e r duire au minimum les morcellements et les d croch s e viter tout ajout un b timent poss dant d j une volum trie complexe par exemple une maison demi niveaux Relation au sol L ajout doit poursuivre le niveau du rez de chauss e du b timent existant Il est possible de faire exception cette exigence si la totalit de l ajout est situ derri re le b timent existant et n est pas visible de la voie publique Relief naturel L ajout doit tre con u de sorte minimiser les remblais et d blais On cherchera notamment r duire au minimum la d nivellation entre le rez de chauss e et le sol ext rieur Hauteur du b timent La hauteur d un ajout ne doit pas d passer celle du b timent principal ni avoir un plus grand nombre d tages Dans le cas d un surhaussement les m mes consid rations s appliquent qu un nouveau b timent Le surhaussement d un b timent existant n est donc possible que si l une des constructions adjacentes est plus lev e Orientati
92. les divisions traditionnelles 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 13 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES SAILLIES ET ORNEMENTS LE CADRE PHYSIQUE Le d cor traditionnel des b timents du Vieux Sillery est le fruit d une production de type artisanal il est donc caract ris par une grande vari t de motifs d coratifs et par des ornements dont l chelle et la complexit s accorde l architecture du b timent En comparaison les reproductions modernes pr fabriqu es en usine n offrent qu un maigre chantillon de motifs et de dimensions Qu il soit con u pour une villa ou pour une maison ouvri re le d cor traditionnel est caract ris par sa sobri t d ensemble Des ornements soulignent les composantes majeures de la composition telles que l entr e principale la galerie les ouvertures les extr mit s des murs ou la rive du toit mais les surfaces planes sont laiss es nues Le d cor traditionnel est galement caract ris par la coh rence des techniques et des formes Gr ce au d veloppement des scieries au cours du XIX si cle on a pu produire peu de frais des ornements en bois chantourn s ou d coup s la scie D riv es en majorit de l architecture classique les formes utilis es demeuraient relativement simples Vers la fin du XIX si cle de nouveaux proc d s le moulage et l estampage ont permis de reproduire facilement des motifs plus labor s on a alors fabriqu des ba
93. lit des mat riaux s appliquent un ajout qu un nouveau b timent Unit de la composition En r gle g n rale un seul mat riau doit tre employ sur tous les murs d un ajout sauf pour marquer un contraste traditionnel Hi rarchie Malgr une continuit d ensemble dans le traitement des murs il est possible de simplifier la mise en uvre du rev tement si l ajout est de petite dimension et peu visible de la rue Produit de remplacement est possible de substituer un produit moderne un rev tement traditionnel de planches ou de bardeaux e lorsque les r glements de construction interdisent l utilisation du bois e ou lorsque l ajout est de dimension modeste et peu visible de la rue Les produits de remplacement acceptables sont l agglom r de fibrociment et l agglom r de bois ignifuge On doit cependant e respecter la m thode de pose et les proportions du rev tement existant e fournir pour approbation un chantillon du mat riau y compris les dimensions et le profil d une composante type ENTRETIEN ET R FECTION Rev tement d origine Lorsque un rev tement d origine ou de facture traditionnelle est encore en place on doit e maintenir en place les l ments de d cor traditionnels tels que plinthes chambranles et planches corni res e enlever uniquement les parties trop ab m es pour remplir ad quatement leur fonction d tanch it e 1 remplacer par un m
94. lustrades ou des corniches richement d cor es en fonte ou en t le LE B TI R SIDENTIEL L ampleur du d cor et des saillies sur les maisons du Vieux Sillery varie selon le go t de l poque e maison qu b coise est dot e d un perron ou d une galerie l avant La galerie est g n ralement abrit e sous un d bord du toit principal Le d cor de la maison est sobre les rev tements en bois sont orn s de plinthes de planches corni res et de chambranles moulur s les galeries couvertes ont des poteaux et des balustrades chantourn s ou d coup s la scie e La maison toit bris est dot e d un perron ou d une galerie couverte g n ralement abrit e sous un toit ind pendant Le d cor de la maison est labor en plus des ornements typiques de la maison qu b coise on retrouve des aisseliers ornementaux sur la galerie des appliques en dentelle aux rives et aux pignons des lucarnes et une corniche modillons sous le brisis Les murs en ma onnerie sont orn s de cha nages d angle e maison boomtown et la maison vernaculaire am ricaine se distinguent par leurs volumes monolithiques elles ne poss dent aucune saillie sauf parfois une galerie couverte abrit e sous un toit ind pendant Le d cor de la maison est sobre les rev tements de bois sont orn s de planches corni res et de chambranles les maisons toit plat sont couronn es d une corniche consoles ou modill
95. meti res ainsi que les monuments et ouvrages de g nie Ils s appliquent des interventions sp cifiques telles que l entretien la restauration ou la reconversion dans la mesure o elles affectent les caract ristiques mat rielles formelles ou fonctionnelles du b ti CONSERVER LES CARACT RISTIQUES MATERIELLES La conservation des caract ristiques mat rielles du b ti doit faire l objet d une attention particuli re lors de travaux d entretien de r paration ou de nettoyage lors du remplacement d une composante et lors de travaux affectant la structure sous uvre consolidation surhaussement ENTRETIEN PR VENTIF L entretien pr ventif comprend des actions planifi es et r currentes telles que le nettoyage la peinture ou les r parations dont le but est d emp cher ou de ralentir la d t rioration des composantes anciennes Il doit avoir priorit sur toute autre forme d intervention Les interventions d entretien n exigent g n ralement pas de permis mais le gestionnaire peut agir en encourageant une approche pr ventive aupr s des propri taires COMPOSANTES D ORIGINE En cas de d t rioration ou d usure avanc e d une composante on cherchera ne remplacer que le minimum n cessaire p ex uniquement la traverse ab m e d une fen tre ou uniquement les fen tres fortement ab m es parmi les ouvertures d une maison Ce principe s applique aussi aux composantes anciennes qui ont t ajout e
96. min Saint Louis Souvent elles ne pr sentent d autre fa ade publique qu une grille d enceinte ou une pavillon de gardien L o des grandes propri t s ont t loties apr s la Deuxi me guerre mondiale on retrouve aujourd hui des lotissements suburba ns par exemple le Parc Lemoine ou le Parc Beauvoir semblables aux quartiers r sidentiels au nord du chemin Saint Louis hors arrondissement historique Ces lotissements se composent de grands lots regroup s en lots de forme libre les marges de recul y sont importantes et le couvert v g tal abondant LA SILHOUETTE URBAINE La juxtaposition de ces diff rents paysages conf re au Vieux Sillery une silhouette urbaine reconnaissable Celle ci se d ploie dans toute son ampleur face la rive sud mais elle participe aussi aux panoramas depuis le cap Diamant les ponts et le boulevard Champlain Vue de la rive Sud la silhouette du Vieux Sillery est caract ris e par la lecture en strates des principales composantes paysag res e lis r b ti du chemin du Foulon e falaise bois e e for t urbaine couvrant le versant En raison de leur gabarit modeste ou de leur implantation en retrait de la falaise les ensembles architecturaux ne constituent pas des l ments saillants de la silhouette urbaine la ligne d horizon est dessin e par la cime des arbres plut t que par les toitures des b timents Il y a cependant deux exceptions cette r
97. modification permet de r tablir une disposition ancienne e ou lorsqu elle est n cessaire pour adapter le b timent un nouvel usage Nouvelle ouverture Toute nouvelle ouverture sur un b timent doit respecter les caract ristiques des ouvertures d origine soit e leur distribution alignement rythme e leur apparence mat riau couleur dimensions divisions e et leur fonctionnement type de vitrage mode d ouverture Proportion d ouvertures La proportion d ouvertures et de murs pleins sur un ajout doit correspondre celle sur le volume d origine Distribution La distribution des ouvertures sur un ajout doit s inspirer du volume d origine Type d ouverture Les portes et fen tres d un ajout doivent tre de m me type de m me forme et de m me couleur que celles sur le volume d origine Les exigences relatives la qualit des mat riaux sont les m mes que pour un nouveau b timent Am nagement int rieur Le r am nagement d un b timent doit tenir compte des ouvertures existantes e Aucune cloison plafond suspendu plancher ou palier ne doit tre construit vis vis une ouverture e Dans le cas de fen tres de grande hauteur on doit chercher conserver les volumes int rieurs correspondants Porte ou fen tre d origine Lorsque des portes et fen tres d origine ou de facture traditionnelle sont encore en place on doit e conserver en priorit les l ments int gr s aux murs t
98. mplant sur le versant doit tre con ue de mani re pr server l aspect caract ristique de ce secteur dans la silhouette urbaine soit celui d une pente continue et abondamment bois e De fa on g n rale cette consid ration doit se traduire par une gradation progressive des gabarits en fonction de la pente d une hauteur maximale de 2 ou 3 tages en bordure imm diate du chemin Saint Louis une hauteur maximale de 6 tages l approche de falaise Dans le contexte de la pointe Puiseaux une construction en hauteur est une construction qui d passe de fa on importante la hauteur moyenne des difices environnants soit plus de trois tages Mesures d att nuation La hauteur maximale pr vue dans les crit res pr c dents sera rajust e en fonction de l impact visuel du b timent e sur les perspectives visuelles depuis le boulevard Champlain la rive sud les ponts et le promontoire du cap Diamant e et dans le cas d un b timent implant sur le versant sur les perspectives depuis les principaux espaces libres et points d observation de l arrondissement historique titre d exemple il peut tre envisageable d adopter une volum trie en gradins baissant proximit de la falaise PROTECTION DES PAYSAGES CONSTRUITS Faubourgs et lotissements Toute intervention dans un secteur constitu tel qu un ancien faubourg ou un lotissement suburbain doit respecter les principales car
99. nial du Vieux Sillery impose une certaine discr tion en mati re d affichage urbain Relativement troites les principales voies du secteur ne permettent qu une circulation vitesse mod r e il n est donc ni souhaitable ni n cessaire de recourir aux enseignes voyantes ou de grand format con ues pour les grands boulevards Le long des anciennes voies d tablissement chemin du Foulon chemin Saint Louis c te Gignac et c te de l glise les enseignes doivent respecter l chelle modeste du b ti ancien privil giera donc les enseignes pos es plat sur le b timent sur le bandeau s parant le rez de chauss e de l tage les enseignes en saillie de petit format sur potence ou encore les enseignes en lettres d tach es appos es sur la vitrine ou sur un auvent r tractable Traditionnellement le c t sud du chemin Saint Louis comporte peu d enseignes orient s vers le fleuve villas couvents et cimeti res ne s affichaient sur le chemin que par une cl ture ou une gu rite de gardien Sur ces grandes propri t s les enseignes doivent respecter le caract re naturaliste des bois s et parterres bordant le chemin Saint Louis Puisque les difices y sont g n ralement implant s loin de la voie publique une enseigne au sol en appui sur un socle ou un poteau de faible hauteur peut constituer une solution appropri e Quelque soit l emplacement pr vu on privil giera l utilisation de coule
100. nne varie de 720 930 m selon le secteur e Les parcelles sont g n ralement perpendiculaires la rue adjacente On trouve toutefois dans certains secteurs des parcelles partiellement enclav es sans fa ade sur rue auxquelles on acc de par un chemin priv e Le b ti n est jamais mitoyen et comprend exclusivement des maisons unifamiliales d un ou deux tages la plupart avec garage int gr Le b ti occupe g n ralement moins de 30 de la parcelle e La fa ade principale des maisons est parall le la rue sauf dans le cas des parcelles partiellement enclav es elle est alors orient e en fonction des limites de propri t ou des vues e Les cours avant sont r guli res et profondes cour avant type de 10 12 m Leurs dimensions g n reuses permettent la plantation de pelouses et d arbres grand port e garage ou un abri d auto est g n ralement int gr m me le volume de la maison un acc s au garage en cour avant constitue la seule aire de stationnement ext rieure MARCHE SUIVRE e Identifier sur quel type de parcelle l on se trouve d tablissement faubourien ou suburbain e Rep rer les modes d implantation propres ce type de parcelle type de b timent orientation de la fa ade dimension des cours espace de stationnement am nagement paysager 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 5 LA PARCELLE R SIDENTIELLE OBJECTIFS e Pr server les caract ristiques du parcellaire
101. ns variables Le chemin Saint Louis correspond d ailleurs une ligne de rupture entre un secteur urbanis au nord o les terres sont subdivis es en lots et un secteur quasi rural au sud o pr dominent les grandes parcelles Le chemin du Foulon et le chemin Saint Louis sont tous deux des voies asym triques le premier est orient principalement vers le fleuve le b ti le plus ancien est situ du c t nord le deuxi me vers le versant et la falaise seul le cot nord est b ti de mani re continue Mais en pratique les deux voies offrent un contact visuel limit avec le fleuve Sur le chemin du Foulon la vue vers fleuve est obstru e de nombreux endroits par la barri re visuelle du chemin de fer Sur le chemin Saint Louis la majeure partie du versant est occup e par des bois s denses ou des b timents conventuels au gabarit imposant l cart des parcours m res la trame des rues de l arrondissement historique est marqu e par les obstacles topographiques En effet la caract ristique saillante de la trame du Vieux Sillery est la raret des voies p n trant vers la falaise voir carte 5 en annexe Seuls quelques voies de raccordement relient la terrasse au littoral leur trac suit d anciennes limites de fief ou d anciens cours d eau Trac es perpendiculairement aux c tes les voies d implantation des faubourgs ouvriers ont un caract re plus villageois qu urbain elles sont troites courtes
102. nt e vers le fleuve sur les b timents plus modernes des galeries superpos es occupent l extr mit des ailes Le d cor des couvents traduit la m me volution du go t que celui des maisons ouvri res relativement d pouill sur les b timents d esprit classique ou moderne le d cor est beaucoup plus labor sur les constructions d esprit pittoresque de la fin du XIX et du d but du XX si cle MARCHE SUIVRE e Identifier le type de b timent sur lequel on intervient e Identifier les l ments en saillie tels que tambour galerie bay window appropri s ce type de b timent e Identifier le type de d cor appropri ce type de b timent e S il y lieu identifier et valuer les modifications apport es aux saillies ou au d cor par le pass 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 13 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES SAILLIES ET ORNEMENTS OBJECTIFS e Assurer la coh rence des nouveaux b timents avec le milieu environnant e Assurer la coh rence du d cor architectural avec le b ti existant e Mettre en valeur le caract re historique du b ti ancien CRIT RES NOUVEAU B TIMENT AJOUT UN B TIMENT EXISTANT Mat riaux Les saillies et ornements doivent tre r alis s avec un mat riau compatible avec le caract re dominant du secteur Dans les secteurs anciens on privil giera ainsi le bois Le mat riau peut toutefois tre mis en uvre selon des m thodes contemporaines Aucun mat
103. nt existant Insertion Nouveau b timent rig dans un cadre b ti existant et relativement homog ne et con u de mani re s harmoniser avec celui ci Mise aux normes Adaptation d un b timent existant aux normes contemporaines en mati re d conomie d nergie de s curit des personnes ou d acc s universel R am nagement Modification de la configuration ou de la fonction des espaces int rieurs d un b timent existant Reconversion Modification de l usage d un b timent existant R fection R paration remplacement ou remise neuf de l une des composantes d un b timent existant R novation R tablissement d un b timent existant dans un tat comparable au neuf Contrairement la restauration la r novation n implique pas toujours le respect des caract ristiques anciennes du b timent Restauration Remise en bon tat et r tablissement de l int grit mat rielle et formelle d un b timent existant Surhaussement Ajout d un ou plusieurs tages par dessus un b timent existant Type Famille architecturale compos e de b timents ayant des caract ristiques semblables notamment la volum trie le nombre de logements le mode d acc s et la distribution interne Volum trie Forme g n rale d un b timent d termin e en premier lieu par l emprise au sol la hauteur des murs et la forme du toit Aisselier Pi ce de bois d corative situ e la jonction des poteaux et du toit
104. nt pr historiques qu historiques l architecture monumentale industrielle ou vernaculaire et les espaces ouverts am nag s tels que places publiques jardins et cimeti res bois s et champs UNE D FINITION ACTUALIS E DU PAYSAGE Dans le langage courant le mot paysage signifie une vue que capte avec les yeux Toutefois la pratique contemporaine de la conservation du patrimoine fait appel une d finition plus large selon laquelle le paysage t moigne des interactions entre un environnement naturel et les populations humaines qui l ont occup par le pass comme aujourd hui Le paysage ne se limite pas ce que l on peut voir car il poss de aussi des dimensions intangibles temporelle et symbolique Ainsi selon le Conseil du paysage qu b cois le paysage est fait de lieux d identit s lieux oubli s lieux abandonn s lieux valoris s lieux conflictuels lieux banalis s Le paysage a valeur de patrimoine parce qu il exprime la succession des croyances des pratiques culturelles des structures sociales ou des activit s productives et des changes conomiques sur un territoire donn DE NOUVELLES PRATIQUES DE GESTION Adopt par la Commission des biens culturels du Qu bec CBCQ en 2002 le Cadre de r f rence pour la gestion des arrondissements historiques insiste sur la valeur de territoire des arrondissements historiques et naturels Autrement dit tout arrondissement a une valeur
105. ntre la largeur d une voie la profondeur des marges et la hauteur des b timents ou des plantations qui la bordent Parcours m re Voie qui s est d velopp e de fa on spontan e comme chemin le plus direct et le plus ais entre deux tablissements Il s agit g n ralement d un ancien chemin rural qui a conserv son trac d origine lors de l urbanisation du secteur Parcours de restructuration Voie dont la construction a t planifi e et qui remplace ou contourne un parcours m re ancien R seau viaire Voir trame Trame L ensemble des voies publiques d un secteur donn telles que boulevards rues et ruelles La trame ou r seau viaire est qualifi e par l espacement le trac et la largeur des voies ainsi que par la fr quence ou la raret des connexions entre elles Voie de raccordement Voie dont la fonction principale est d assurer le transit entre deux parcours m res Voie d implantation Voie dont la fonction principale est d assurer la desserte des b timents riverains Il s agit g n ralement de rues r sidentielles LEXIQUE LE B TIMENT LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES Conservation L ensemble des activit s visant assurer la p rennit des biens patrimoniaux et ce quelle que soit leur chelle uvres d art mobilier b timents jardins et parcs ensembles urbains sites naturels ou arch ologiques Exhaussement Augmentation de la hauteur des fondations d un b time
106. objet de fouilles pr alables tous travaux d am nagement Les sites reli s la p riode de contact et la colonisation fran aise sont concentr s pr s de l ancienne rive du fleuve de part et d autre du chemin du Foulon Cependant il est possible que des vestiges d tablissements du et du si cle subsistent aussi sur certaines grandes propri t s du versant Les sites datant du si cle sont principalement constitu s d anciens quais et d tablissements ouvriers rig s le long des anses de Sillery et sur les terrasses interm diaires surplombant le fleuve Dans le cas de sites de la p riode historique la surveillance des travaux d excavation par un arch ologue peut parfois s av rer suffisante Toutefois il est essentiel de planifier ces travaux de mani re att nuer leurs impacts n gatifs En plus de prot ger et documenter les sites arch ologiques connus et potentiels le d fi des projets d am nagement futurs dans le Vieux Sillery sera de conf rer une signification d ensemble aux l ments retrouv s en des endroits pars sur le territoire TRAME DES RUES ET PARCELLAIRE Le Vieux Sillery comprend plusieurs trac s anciens chemins et limites de propri t dont certains sont ant rieurs au b ti Ces trac s ne devraient en aucun cas tre effac s mais tre int gr s aux nouveaux projets d infrastructure ou de lotissement Les chemins et c tes les plus anciens sont carac
107. ompatible avec le caract re dominant du secteur Dans les secteurs anciens on privil giera ainsi un mat riau de nature traditionnelle tel que la t le ou le bois Le mat riau peut toutefois tre mis en uvre selon des m thodes contemporaines Aucun mat riau peu durable ou difficile r parer ne doit tre employ comme couverture d un b timent Unit de la composition La couverture doit tre con ue de sorte r duire au minimum le nombre de mat riaux diff rents sur le b timent Hi rarchie Malgr une continuit d ensemble dans le traitement des toitures il est possible de simplifier la mise en uvre de la couverture sur les fa ades non visibles de la rue sur les volumes secondaires et sur les constructions accessoires Visibilit Lorsque une toiture est susceptible d tre vue de haut depuis un lieu public adjacent elle doit tre con ue dans l esprit d une fa ade principale e les quipements m caniques doivent tre int gr s la volum trie du b timent principal e des mat riaux de qualit doivent tre employ s sur toutes les surfaces y compris les dicules d acc s et appentis de m canique e la couverture doit tre d une couleur compatible avec celle des fa ades de couverture La couverture d un ajout doit tre de m me type et de m me couleur que celle du volume d origine Les exigences relatives la qualit des mat riaux sont les m mes que pour un nou
108. on des lucarnes de m me largeur Elles sont toujours plus hautes que larges et ce dans une proportion de 1 2 2 3 ou 3 5 e Toutes les ouvertures l exception des lucarnes sont align es verticalement de fa on former des trav es r guli res e Les lucarnes sont parfois plac es ind pendamment des fen tres des tages dans le cas contraire elles sont align es soit avec les fen tres en dessous ou avec les trumeaux la partie de mur entre les fen tres e Tous les linteaux sont align s horizontalement une imposte vitr e au dessus des portes vient combler toute diff rence de hauteur e Toutes les fen tres sur un m me tage sont de m me hauteur les fen tres de l tage sont g n ralement moins hautes que celles du rez de chauss e LE B TI R SIDENTIEL existe une grande vari t de formes de portes et fen tres traditionnelles la plupart sont caract ristiques d une poque ou d un type de b timent particuliers Les principaux traits distinctifs sont le mode d ouverture battants guillotine ou auvents la dimension des carreaux et la pr sence ou non de vitrage aux portes e maison qu b coise poss de une porte panneaux orn s d abord pleine puis avec vitrage apr s 1850 Les fen tres sont battants d abord petits carreaux puis grands carreaux apr s 1850 Les lucarnes sont pignon ou en croupe e La maison toit bris poss de une porte vitr e pannea
109. on du b timent L ajout doit respecter l orientation dominante du b timent notamment en ce qui a trait la ligne de fa te Cependant un ajout situ enti rement derri re le volume d origine peut tre implant perpendiculairement celui ci Caract re des fa ades L ajout doit respecter le caract re des fa ades d origine e aucun ajout ne doit tre implant en fa ade principale e ajout ne doit liminer aucune saillie ornementale telle qu un portique Toutefois il est possible de d manteler une saillie et de la r int grer l ajout si elle demeure sur la m me fa ade et dans une position semblable Ajout traditionnel Tout ajout une maison de type traditionnel doit s inspirer des strat gies d poque c est dire le prolongement lat ral ou l ajout d un corps secondaire en retrait sur le c t ou l arri re La seconde m thode est pr f rable sur un b timent de ma onnerie car il est alors plus facile d apparier l ajout aux mat riaux et m thodes anciens Ajout lat ral Un ajout lat ral n est permis que d un seul c t du b timent Il doit tre implant de sorte conserver une all e de stationnement et un acc s la cour Exhaussement Lorsque l exhaussement d un b timent existant est n cessaire pour assainir la superstructure le nouveau rez de chauss e doit tre tabli un niveau correspondant celui du milieu environnant En g n ral il suffit que l
110. ong d une rue Bien que la d marche d intervention minimale s adresse en premier lieu aux concepteurs de projets le gestionnaire gagnera galement s en servir comme outil critique lors de l analyse d un projet soumis pour approbation CONNA TRE LE MILIEU DIFF RENTES CHELLES CONSULTER ET COLLABORER AVEC TOUS LES INTERVENANTS Une intervention respectueuse sur un b timent ou un am nagement ancien exige un niveau de compr hension lev de ses particularit s On cherchera par exemple en conna tre la conception initiale les occupations successives les principales tapes de son volution les propri t s du sol et des mat riaux ainsi que l tat de la structure et des composantes On pourra alors mieux valuer les liens entre l int r t patrimonial du site et ses caract ristiques physiques Lorsque le site en question est situ dans un arrondissement historique o le paysage urbain lui m me poss de un caract re patrimonial une intervention respectueuse exige en plus de bien comprendre les particularit s du secteur environnant par exemple la hi rarchie du r seau de rues la forme et l organisation des parcelles le mode d implantation et la volum trie des b timents les vues significatives et le potentiel arch ologique On pourra alors mieux valuer l importance du site pour son environnement Aucune intervention ne devrait tre planifi e ou approuv e sans une recherche pr alab
111. ons sur la fa ade principale e Le bungalow rompt avec l architecture traditionnelle ne poss de pas d ornementation comme telle mais son volume est fortement articul des d bords de toit profonds prot gent les entr es et des terrasses prolongent la maison vers l ext rieur Les saillies sont entour es de murets en ma onnerie ou de balustrades en fer forg VILLAS ET INSTITUTIONS Les anciennes villas et les couvents du Vieux Sillery sont dot s d un d cor plus raffin que celui des maisons ouvri res Toutefois ce d cor s inscrit dans une composition d ensemble relativement sobre e La maison n oclassique poss de g n ralement un portique colonnade ou une galerie couverte Les fen tres en saillie et les ailes lat rales sont galement fr quentes Les l ments de d cor sont puis s de l architecture tant classique pilastre entablement ou fronton que pittoresque treillis et dentelles aux balustrades et aux poteaux de galerie e Le cottage n ogothique poss de un volume tr s articul avec de nombreux d croch s ou avanc es Le d cor de la maison est d esprit pittoresque avec des rejets d eau au dessus des fen tres des appliques en dentelle la rive du toit et aux pignons et des pis ornementaux au fa te e Les b timents conventuels sont caract ris s par des volumes sobres Les saillies se limitent en g n ral un portique ou une longue galerie couverte au rez de chauss e orie
112. ont commenc tre utilis s de fa on courante vers 1915 Enfin l amiante ciment a t utilis comme succ dan aux bardeaux de bois d s la fin du si cle mais il n est plus disponible aujourd hui Comme pour les rev tements de murs la couverture d une maison correspond souvent un mode de construction et un type architectural particuliers e maison qu b coise tout comme la maison toit bris et la maison vernaculaire am ricaine poss de traditionnellement une couverture t le ou en bardeaux de bois e maison boomtown poss de parfois une couverture en t le mais la couverture base de goudron plus tanche sur une pente faible est plus courante e Le bungalow poss de une couverture en bardeaux d asphalte ou base de goudron s il s agit d un toit plat LE B TI DE VILL GIATURE On retrouve sur les anciennes villas des couvertures semblables celles des maisons de faubourg mais mises en uvre avec un plus grand soin e maison n oclassique d inspiration anglaise poss de traditionnellement une couverture en t le baguettes ou en t le pinc e e Le cottage n ogothique poss de une couverture en bardeaux de bois motifs d coratifs ou en t le LE B TI INSTITUTIONNEL Les couvertures employ es sur les b timents institutionnels sont semblables celles des maisons traditionnelles mais elles sont g n ralement r alis es avec des mat riau
113. orique Dans contexte le guide de gestion favorise une gestion efficace quitable et transparente des demandes de permis Les limites de l arrondissement historique correspondent au chemin Saint Louis au nord la rue de Laune l est et la c te Gignac l ouest Au sud la limite de l arrondissement correspond la rive du fleuve entre l anse Union et l anse Saint Michel et la cime de la falaise entre l anse Saint Michel et l anse au Foulon e il propose un cadre explicite pour la prise de d cisions par la et les sp cialistes qui la conseillent e il fait en sorte que toutes les propri t s soient soumises aux m mes principes et crit res e il fait en sorte que ces principes et crit res soient diffus s et connus de tous AUTRES APPLICATIONS Bien r el aux yeux des r sidents locaux le Vieux Sillery n en constitue pas moins une entit aux limites floues dont plusieurs composantes sont situ es l ext rieur de l arrondissement historique c est le cas de Bergerville de Nolansville et du chemin du Foulon l ouest de la c te Gignac De plus les limites de l arrondissement historique s parent parfois des propri t s appartenant un m me ensemble paysager ou architectural ainsi le cimeti re Mount Hermon fait partie avec l cole Bishop Mountain et l glise St Michael d un m me ensemble institutionnel de confession protestante implant de part et d au
114. our avant d un b timent doit correspondre celle des cours situ es de part et d autre Lorsque celles ci sont de profondeurs diff rentes la profondeur de la cour avant doit se situer entre ces deux valeurs Hi rarchie des fa ades Lorsqu une parcelle donne sur deux rues la fa ade principale du b timent doit tre orient e vers la voie principale et la cour arri re implant e sur la voie secondaire AM NAGEMENT DU SITE Couvert v g tal Toutes les constructions doivent tre implant es dans un cadre de verdure o le couvert v g tal pelouse parterres arbustes et arbres est de premi re importance Les am nagements paysagers doivent pr server la pr dominance du couvert v g tal en cour avant Un soin particulier doit tre apport la pr servation des arbres matures sur le terrain en loignant toute construction remblai ou rev tement de sol tanche tel que l asphalte Topographie Les am nagements paysagers doivent pr server la topographie naturelle du terrain en vitant les et l utilisation de murets de sout nement Mat riaux Les am nagements en dur doivent respecter le caract re naturaliste de l arrondissement cette fin l on privil giera des mat riaux d apparence naturelle tels que le bois les dalles ou pav s de pierre et la poussi re de pierre Stationnement hors rue Tout stationnement ext rieur doit tre am nag de fa on en att nuer
115. ouvents sont les b timents institutionnels les plus repr sentatifs de l arrondissement historique de Sillery Ce sont eux en grande partie qui conf rent au versant de Sillery et au chemin Saint Louis leur caract re particulier Ils comprennent des b timents aux vocations fort distinctes e r sidence de religieux ou de religieuses parfois les deux e b timent administratif f d ration ou maison m re d une communaut e maison d enseignement s minaire ou scolasticat ou de formation la vie religieuse juv nat ou noviciat e et lieu de culte accessible au public chapelle ou sanctuaire Dans la plupart des cas au moins deux de ces fonctions se trouvent rassembl es dans un m me b timent PLAN ET VOLUME B tis pour la plupart la fin du ou au d but du XX si cle les couvents du Vieux Sillery adoptent un plan caract ristique en la chapelle est situ e dans l aile centrale axe avec l entr e principale et les ailes lat rales accueillent des fonctions distinctes telle que r sidence et noviciat Ces ailes lat rales sont parfois d doubl es de sorte former un plan en H ou prolong es angle droit de sorte former un plan en E Chaque aile est distribu e par un couloir central La volum trie de ces couvents exprime de fa on sobre la hi rarchie des fonctions internes e fl che ou un clocheton indique l emplacement de la chapelle e escalier monumental a
116. propre chaque secteur e Pr server la coh rence visuelle et le caract re paysager des secteurs r sidentiels CRIT RES MODIFICATION DE LA PARCELLE IMPLANTATION DU B TIMENT Morcellement Les parcelles r sultant d une op ration de morcellement doivent e avoir une fa ade sur rue et contribuer encadrer l espace public les parcelles partiellement enclav es sont viter e dans les secteurs r sidentiels tablis pr senter des caract ristiques comparables aux parcelles voisines par la forme la dimension et l orientation e et dans le cas d un b timent existant pr server le mode d implantation associ ce type de b timent soit son rapport la rue la dimension des cours et le pourcentage d occupation du sol Remembrement Dans les secteurs r sidentiels tablis le remembrement de plusieurs parcelles n est souhaitable que dans les cas suivants e la dimension des parcelles ne permet pas d riger un b timent d un type comparable aux b timents voisins e ou le remembrement redonne fa ade sur rue une parcelle partiellement enclav e Orientation du b ti La fa ade principale d un b timent doit tre orient e de mani re comparable aux b timents voisins Selon le secteur o l on se trouve et la forme du terrain la fa ade principale sera g n ralement parall le la rue ou alors perpendiculaire aux limites lat rales Alignement du b ti La profondeur de la c
117. ques e maison vernaculaire am ricaine poss de des murs ext rieurs en bois assembl s madrier sur madrier ou claire voie et recouverts d un lambris de planches ou de bardeaux e Le bungalow poss de des murs ext rieurs en bois assembl s claire voie ou plateforme et recouverts d un lambris de planches de pierre ou de briques souvent en combinaison LE B TI DE VILL GIATURE On retrouve sur les anciennes villas des mat riaux et modes de construction semblables ceux des maisons de faubourg mais mis en uvre avec un plus grand soin e maison n oclassique d inspiration anglaise poss de des murs ext rieurs en ma onnerie dont seul le parement ext rieur est en pierre de taille ou en briques chamois le massif en briques rouges communes e Le cottage n ogothique poss de des murs ext rieurs en bois assembl s pi ce sur pi ce ou madrier sur madrier et recouverts d un lambris de planches ou de briques LE B TI INSTITUTIONNEL traditionnellement fait un plus grand usage de la ma onnerie dans les b timents institutionnels que dans les maisons afin de supporter de plus grandes charges sur les murs et parer au feu Les murs ext rieurs comprennent g n ralement un massif de moellons de pierre de briques ou de blocs de terre cuite fini l ext rieur avec un parement de pierre de taille ou de briques Certains b timents institutionnels plus modestes ont toutefois des murs ext rieurs
118. r l chelle et le caract re visuel propres aux diff rentes voies e Favoriser la fonctionnalit et la convivialit des espaces publics existants comme nouveaux CRIT RES CONCEPTION D UN NOUVEAU LOTISSEMENT Rue lot et parcelle Tout nouveau lotissement doit respecter des principes structurants similaires ceux des secteurs anciens de l arrondissement Les parcelles doivent donc tre regroup es lots urbains et bord es par des voies publiques Parach vement de la trame Tout nouveau lotissement doit permettre de compl ter ou d am liorer la trame urbaine de l arrondissement e en cr ant un nouvel acc s public vers la falaise ou la rive e en cr ant un nouvel acc s public orient est ouest entre deux grandes propri t s adjacentes e d senclavant une voie en cul de sac existante e ouen int grant une construction enclav e existante un nouvel lot urbain Hi rarchie Toute nouvelle voie d implantation ouverte partir du chemin Saint Louis doit adopter un trac rectiligne orient en fonction du parcellaire d origine Un trac organique caract ristique des parcours m res n est appropri qu en situation de forte pente chelle Les nouvelles voies peuvent tre dot es de proportions plus g n reuses profondeur des cours avant gabarit du b ti que les rues des secteurs anciens On doit cependant e maintenir une chelle continue le long des nouvelles voies e avo
119. rs en voie de restructuration les parcelles vacantes et les difices en perte de vocation L enjeu premier de toute intervention proximit du fleuve ou de la falaise est d en faciliter l acc s aux citoyens Jusqu la fin du XIX si cle le fleuve et la falaise taient au coeur des activit s et des d placements Sillery le flottage du bois et les chantiers maritimes animaient les anses les habitations ouvri res occupaient le pied de la falaise et les c tes et les villas des marchands et des propri taires de chantiers dominaient l escarpement Au si cle les p les d activit s de Sillery ont migr vers le plateau et le fleuve comme la falaise ont subi plusieurs interventions nuisibles La construction d immeubles proximit imm diate de la falaise en privatis l acc s et des empi tements ou remblais en ont att nu le caract re naturel Sur le littoral les anses du fleuve ont t combl es par des remblais tandis que la construction du boulevard Champlain et l implantation d usages industriels ont coup les secteurs habit s de la rive s agit maintenant de tisser de nouvelles voies d acc s au fleuve et la falaise depuis le chemin du Foulon et le chemin Saint Louis d encourager les usages r cr atifs sur la rive et au sommet de l escarpement et de conserver les panoramas et vues cadr es sur le fleuve et sur la falaise En ce qui concerne les couvents et villas implant s sur
120. rver non seulement le trac des chemins mais aussi les bois s ou parterres adjacents Perspectives structurantes Toute intervention sur une parcelle institutionnelle ou de vill giature doit pr server les perspectives qui relient le b timent principal la rue aux jardins et au paysage environnant Les panoramas sur le fleuve caract risent plusieurs villas et couventsi il s agit ici de garder libres de construction les parterres situ s entre le b timent principal et la falaise Dans certains cas il peut tre pertinent de r tablir des perc es visuelles anciennes Cependant toute intervention de cette nature devrait tre r alis e par un lagage prudent et non par la coupe t Bois de Coulonge Cataraqui Notre Dame d Afrique Augustines Cataraqui Notre Dame d Afrique J sus Marie ancienne villa Sous les Bois Sainte Jeanne d Arc Assomptionistes d arbres Elle devrait tre pr c d e d une tude qui tablit la valeur des arbres touch s Bois s Aucune construction ni aucun am nagement ne doit tre r alis sur l emplacement d un bois de valeur exceptionnelle Toute construction ou am nagement empi tant sur un bois d int r t doit tre con u de sorte conserver le plus possible d arbres sains Relief naturel Toute intervention sur une parcelle institutionnelle ou de vill giature doit minimiser les nivellements e adaptant les constructions aux d nivellations du site
121. s LE B TI INSTITUTIONNEL Les portes et fen tres des b timents institutionnels respectent des r gles de distribution semblables celles des maisons traditionnelles e __Iln y a souvent qu un seul type de fen tre dont la hauteur varie en fonction de l tage les fen tres du soubassement et les lucarnes sont plus basses et de la disposition int rieure les fen tres vis vis une chapelle ou un auditorium sont souvent de grande hauteur e Tous les linteaux sont align s horizontalement e fen tres sont battants ou guillotine grands carreaux la partie haute est fixe en raison des grandes dimensions et du poids important des ch ssis MARCHE SUIVRE e Identifier le type de b timent sur lequel on intervient e Identifier le mod le de fen tres et de porte appropri ce type de b timent e S il y lieu identifier et valuer les modifications apport es aux ouvertures par le pass telle que leur emplacement leurs dimensions ou le mod le de fen tre utilis 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 12 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES PORTES ET FEN TRES OBJECTIFS e Assurer la coh rence des nouveaux b timents avec le milieu environnant e Assurer la coh rence des ouvertures avec le b ti existant e Mettre en valeur le caract re historique du b ti ancien CRIT RES NOUVEAU B TIMENT MODIFICATION OU AJOUT UN B TIMENT EXISTANT ENTRETIEN ET R FECTION Mat riau
122. s Leurs acc s en cul de sac sont peu int gr s au r seau de rues environnant des constructions en hauteur obstruent la vue sur le fleuve depuis le chemin Saint Louis et des ouvrages de terrassement rompent les vues lat rales au sommet de la falaise Ces lacunes montrent bien que l int gration de l architecture contemporaine est avant tout une probl matique d chelle d implantation et de r seau viaire et non d ordonnance ou de style architectural La question de l int gration se pose aussi le long de certaines voies anciennes bien qu une chelle plus modeste Depuis les ann es 1970 la discontinuit du b ti ancien dans la c te Gignac et sur le chemin du Foulon a permis l insertion de plusieurs d veloppements immobiliers modernes Certains sont remarquables par leur architecture et leur int gration au paysage bois de la falaise c est le cas des habitations Montferrand par exemple mais la plupart ont adopt des modes d implantation en rupture avec le milieu historique environnant grande parcelle recul important de la rue stationnement en marge avant b ti group autour d une cour ou d une piscine plut t que face au chemin De telles insertions ne mettent pas directement en p ril le b ti ancien mais elles nuisent la coh rence des paysages De plus en se multipliant elles risquent de servir de r f rence pour des projets futurs LA REVALORISATION DU B TI R SIDENTIEL ANCIEN LA QUALIT DE
123. s b ties ou v g tales continues ou non et par le gabarit du b ti Caract re visuel Toute intervention sur une voie existante doit pr server les perspectives visuelles qui la caract risent Il peut s agir de panoramas de plans visuels sur un paysage en contrebas ou de perc es visuelles ponctuelles Continuit du traitement De mani re g n rale toutes les interventions sur le domaine public le long d une m me voie doivent faire appel des mat riaux des v g taux et du mobilier urbain de m me type De plus moins que la voie ne pr sente des s quences fortement diff renci es une seule coupe type doit pr valoir sur l ensemble du parcours Polyvalence Toute intervention sur le domaine public doit tenir compte des besoins des diff rents usagers du r seau viaire automobilistes cyclistes pi tons et usagers du transport en commun Mise en valeur du milieu En plus de faciliter les d placements l am nagement du domaine public doit inciter la d couverte des paysages de l arrondissement e par un programme de signal tique le long des principales voies e l am nagement de points d arr t ou de belv d res vis vis les l ments d int r t du paysage La coupe type d une voie est caract ris e notamment par le nombre et largeur des voies la largeur des trottoirs et la position et la nature des plantations 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 5 LA PARCELLE R SID
124. s au fil des ann es Les seules exceptions sont les l ments de pi tre qualit technique par exemple un d tail d tanch it mal con u ou visuelle par exemple un substitut inappropri au rev tement d origine PATINE La patine correspond aux traces normales d usure ou de vieillissement sur un mat riau durable tel que la pierre ou la brique Il faut donc la distinguer des formes d usure par exemple la rouille ou de salet par exemple les d p ts soufr s sur la pierre calcaire pouvant mettre en p ril le mat riau affect ou la structure sous jacente Dans la mesure o la patine r v le l ge des mat riaux elle participe au caract re historique du b ti Afin d en assurer la conservation on doit viter tout traitement abrasif ou corrosif sur les surfaces apparentes de ma onnerie de bois et de m tal non ferreux M THODES PROUV ES Lors de travaux d entretien ou de consolidation on aura recours des m thodes prouv es dont l efficacit et l innocuit pour les mat riaux et la structure sous jacente sont connues Il est souvent possible de confirmer l efficacit d une m thode en effectuant un test pr alable sur une composante peu visible R VERSIBILIT En pratique il est impossible d effacer compl tement une intervention aussi minime soit elle La r versibilit doit donc tre comprise comme la possibilit de corriger une intervention qui s av rerait inefficace o
125. s interventions peuvent cependant alt rer la forme les composantes mat rielles ou encore l usage traditionnel du b timent en question et ainsi amoindrir sa valeur patrimoniale On consid re donc qu une d marche privil giant une intervention minimale est la meilleure garante de la conservation du patrimoine Cette d marche s appuie sur une hi rarchisation des interventions envisageables sur le b timent ou paysage en question en fonction de l impact n gatif plus ou moins grand que chacune est susceptible d avoir sur la valeur patrimoniale du b timent par exemple rien faire stabiliser r parer restaurer remplacer La d marche consiste au d but de tout projet se poser la question suivante le plus bas niveau d intervention possible permet il d atteindre les objectifs fonctionnels fix s Si la r ponse est oui on peut d s lors laborer les d tails de la solution si la r ponse est non on value de la m me fa on le niveau d intervention suivant Cette d marche peut s appliquer aussi bien une intervention sur une composante de b timent par exemple am liorer le rendement nerg tique d une fen tre qu une intervention sur un b timent par exemple am liorer le confort d une maison ancienne un ensemble de b timents et jardins par exemple adapter une propri t religieuse un nouvel usage ou un espace public par exemple am liorer la fluidit de la circulation le l
126. s mat riaux sont les m mes que pour un nouveau b timent Ornements Les ornements sur un ajout doivent tre faits du m me mat riau tre situ s aux m mes endroits et pr senter la m me qualit de finition que sur la fa ade adjacente ENTRETIEN ET R FECTION Saillie d origine Lorsque une saillie d origine ou de facture traditionnelle est encore en place on doit e conserver en priorit les composantes d coratives telles que les aisseliers ou les poteaux et balustres chantourn s e enlever uniquement les parties trop ab m es pour remplir ad quatement leur fonction e les remplacer par des composantes du m me mat riau de m me forme et de m me couleur Ornements d origine Lorsque des ornements d origine ou de facture traditionnelle sont encore en place on doit e conserver le plus longtemps possible par un entretien r gulier e enlever uniquement les parties trop ab m es e les remplacer par un mat riau de m me nature e respecter le proc d de fabrication les dimensions les motifs d coratifs et la couleur d origine Ornements de remplacement Lorsque les ornements d origine ont t enlev s on doit r introduire des ornements compatibles avec l ge et le type du b timent On doit notamment veiller e r tablir les ornements de galerie tels que balustrade poteaux et aisseliers e dans le cas d un rev tement de bois r tablir les plinthes chambranles et p
127. s requises telles que la r fection d une composante ou la consolidation d une structure ainsi que les moyens employer Surhaussement Le surhaussement d un b timent institutionnel est envisageable dans les cas suivants e lorsqu il s agit d un b timent toit plat ou dont le toit en pente faible est dissimul derri re un parapet e lorsque le b timent ne comporte pas de couronnement fortement affirm ou d tage en attique e lorsque la conception d origine du b timent pr voyait l ajout d un tage additionnel Le surhaussement devrait tre trait comme un couronnement diff renci du reste du b timent par la nature du rev tement ou par un l ger retrait Il doit permettre de conserver les ornements fa tiers existants tels que fronton clocheton ou croix Am nagement int rieur Lorsque la volum trie du b timent traduit une disposition int rieure particuli re telle qu un axe de circulation ou un volume int rieur important on doit chercher conserver cette disposition lors d une reconversion ou d un r am nagement Suppression d un ajout La suppression d un ajout peut tre envisag e dans les cas suivants e lorsqu il rend difficile la lecture des volumes d origine e lorsqu il rompt la sym trie ou la hi rarchie des volumes e lorsqu il rompt une relation visuelle importante entre le b timent et le paysage environnant R tablissement d un volume Le r tablissement d
128. ser en premier lieu au bureau d arrondissement de l arrondissement Sainte Foy Sillery ou encore au point de service situ dans le secteur de Sillery pourra s y renseigner sur les r glements en mati re de construction d urbanisme et de zonage s appliquant sa propri t ainsi que sur les tapes suivre pour obtenir un permis Afin d assurer la qualit des interventions sur le territoire il est essentiel d entreprendre ces d marches avant d entamer les travaux ou d laborer les plans et devis qui s y rattachent LEXIQUE LE PAYSAGE Charcotte d riv du mot anglais shortcut raccourci et d signant les sentiers reliant le haut et le bas de la falaise de Sillery au si cle Les charcottes permettaient aux ouvriers habitant les faubourgs de gagner rapidement les chantiers du littoral Cime Limite sup rieure des zones de fortes pentes plus de 14 en moyenne Ces zones apparaissent sur les cartes cadastrales ou de zonage de la Ville de Qu bec Couloir visuel Champ de vision dont on dispose lorsqu on se d place le long d un parcours En g n ral ce champ est d fini par le b ti et les plantations situ es de part et d autre tablissement lin aire Paysage b ti qui s est d velopp de fa on spontan e le long d un chemin rural Ce type de paysage se distingue par l absence d lots par la forme irr guli re des parcelles et par la profondeur variable des cours avant Faubourg
129. son volution dans le temps Il s agit en quelque sorte d un aide m moire qui aide documenter et appuyer la pertinence de l intervention OBJECTIFS Chaque th matique comprend galement une rubrique Objectifs Cette derni re invite le lecteur mettre les crit res en relation avec des objectifs plus larges d am nagement urbain ou de conservation du patrimoine C est un outil d interpr tation qui permet d adapter les crit res des cas particuliers CRIT RES Les crit res doivent tre compris comme des guides qui permettront d atteindre la coh rence souhait e avec le milieu environnant Une fois l intervention bien situ e dans son contexte physique et historique il s agit de d terminer quel groupe de crit res s y applique Cela d pend la fois de la nature des travaux projet s lotissement am nagement nouveau b timent ajout ou r fection d une composante et d autre part du type de parcelle ou de b timent sur lequel on intervient r sidentiel institutionnel ou de vill giature Les crit res relatifs au paysage et l espace public s appliquent toutes les interventions UNE APPLICATION NUANC E Les exigences du guide s appliquent de fa on quitable toutes les propri t s de l arrondissement historique de Sillery Cependant il y a lieu de les nuancer en fonction de la partie du terrain ou du b timent o il faut intervenir Historiquement les fa ades principales
130. st con ue en continuit avec un paysage id alis mais d aspect naturel Le b timent est donc peu d gag du sol et il est dot d un espace interm diaire g n reux en fa ade principale soit un portique devant l entr e principale ou alors une galerie couverte longeant la fa ade et orient e vers une vue lointaine COMPOSITION La r sidence de vill giature est g n ralement compos e de mani re sym trique autour d un axe central La sym trie est soulign e par des l ments en saillie au centre escalier perron portique fronton ou aux extr mit s du b timent souches de chemin e parfois des ailes lat rales plus basses Cette composition correspond une disposition int rieure tout aussi rigoureuse l axe principal perpendiculaire la fa ade est form du portique d un vestibule et d un escalier monumental les pi ces publiques ou familiales sont dispos es en enfilade de part et d autre du vestibule AJOUTS La composition sym trique des r sidences dicte galement la disposition traditionnelle des ajouts e Dans le cas d une pi ce publique ou familiale l ajout est g n ralement construit l une des extr mit s de la fa ade perpendiculairement l axe principal de la maison c est le cas de Cataraqui et de Beauvoir e Dans le cas d une annexe utilitaire ou d une pi ce pour domestiques l ajout est construit derri re le vestibule et l escalier de fa on former un p
131. styles architecturaux ou les m thodes de construction anciens Les formes et les d tails d assemblage doivent tre coh rents avec l utilisation de mat riaux et de m thodes contemporains LISIBILIT DES AJOUTS Afin de ne pas donner une fausse image de l histoire on cherchera distinguer les ajouts ou modifications faits un b timent ancien de son volume original Ce contraste ne doit cependant pas nuire l unit formelle de l difice En r gle g n rale moins l ajout est d envergure importante par exemple une nouvelle lucarne plus cette diff renciation doit tre discr te Il sera alors suffisant que l ajout soit reconnaissable faible distance 4 PRINCIPES DE CONSERVATION 4 2 DES PRINCIPES SP CIFIQUES CONSERVER LES CARACT RISTIQUES DU B TI ANCIEN UNIT DE LA COMPOSITION Lors d un agrandissement ou surhaussement on cherchera concevoir les ajouts de fa on respecter et renforcer les principes de composition de l difice d origine acc s axes de circulation proportions ou modules hi rarchie des volumes et des ouvertures Les ajouts doivent galement tre compatibles avec les mat riaux existants notamment leur couleur leur texture et leur chelle COH RENCE DU CADRE PHYSIQUE Lors d un agrandissement ou surhaussement on doit consid rer les vues sur le cadre environnant et les espaces ouverts entourant l difice exemple la pr sence d une all e ou d un parterre
132. t ris s par leur troitesse et leur parcours sinueux Au lieu de les redresser ou de les largir on cherchera plut t limiter ou rediriger les flux de circulation en fonction de leur capacit existante Les anciens faubourgs r sidentiels sont constitu s de parcelles carr es ou rectangulaires de petites dimensions regroup es en lots orient s nord sud Les seules exceptions sont des secteurs au relief abrupt les parcelles pousent alors la falaise ou d anciens cours d eau chemin du Foulon c te Gignac Les lotissements adjacents ces anciens faubourgs devraient en poursuivre la trame de rues et les principes de subdivision Les propri t s religieuses occupent de grandes parcelles qui s tirent du chemin Saint Louis la falaise Tout lotissement de ces propri t s devrait permettre de pr server les d gagements visuels entre le b timent principal la falaise et le chemin 4 PRINCIPES DE CONSERVATION 4 1 UN PRINCIPE G N RAL CONSERVER L IDENTIT DU LIEU RELATIONS ENTRE ESPACES URBAINS Le paysage urbain du Vieux Sillery est qualifi par des hi rarchies implicites entre rues ainsi qu entre difices Les nouveaux projets d infrastructure de lotissement ou de construction devraient tenir compte des hi rarchies suivantes e La diff rence des trac s entre les chemins principaux dont le trac sinueux pouse la topographie et les voies d implantation au trac rectiligne et r p titif
133. t s visuelles sont diff rentes des mat riaux traditionnels e vitera galement les t les pr peintes qui se pr tent mal aux pliages traditionnels et se d gradent plus rapidement que les t les de cuivre de zinc ou d acier galvanis MISE EN UVRE Les maisons de type traditionnel ne comportent en g n ral qu un seul type de couverture Cependant diff rents patrons sont parfois employ s sur diff rentes pentes ainsi sur les toits bris s on retrouve souvent une couverture en t le la canadienne sur le brisis et une couverture plus tanche sur le terrasson en t le pinc e ou baguettes Parfois la combinaison de patrons ou de mat riaux vise produire un effet ornemental ainsi un m me versant peut comporter des bardeaux de bois aux formes vari es ou encore des ardoises de couleurs diff rentes Sur les b timents plus importants diff rents mat riaux et formes de toit sont parfois employ s pour distinguer le corps principal des volumes secondaires Toutefois m me ici il y a rarement plus de deux types de couvertures sur le m me b timent LE B TI R SIDENTIEL Les premi res couvertures utilis es sur les maisons du Vieux Sillery taient en planches ou en bardeaux de bois Les couvertures de t le se sont r pandues partir de 1850 on en distingue trois types selon la m thode de pose la t le la canadienne la t le baguettes et la t le pinc e Les rev tements base de goudron
134. t des s urs de J sus Marie d truit par le feu en 1983 illustre bien ce processus chaque ajout successif a pris la forme d une nouvelle aile se greffant au volume original parall le ou angle droit avec l aile principale contenant la chapelle Bien que chaque ajout ait son caract re architectural propre leur volum trie conserve la sym trie et la hi rarchie de l ensemble et en poursuit les principales lignes de composition corniche ligne de fa te niveaux de plancher Malgr les ajouts certains projets ambitieux sont rest s incomplets c est le cas du sanctuaire du Sacr C ur con u par l architecte Raoul Ch nevert pour les p res Assomptionnistes Ici tout nouvel ajout dans le cadre d une reconversion devrait poursuivre le sch ma d implantation original et r tablir la sym trie de l ensemble AUTRES B TIMENTS PUBLICS Parmi les autres b timents publics du Vieux Sillery seule l glise Saint Michel poss de un caract re monumental comparable celui des couvents Ce caract re se manifeste par la sym trie de la composition par des volumes simples et fortement hi rarchis s clocher nef et chevet et par l expression des fondations et de l emmarchement comme un socle sur lequel repose le volume principal de l glise Les autres b timents sont des constructions plus modestes qui empruntent soit l architecture r sidentielle des faubourgs c est le cas de l ancienne cole paroissiale
135. t ou en pente faible 30 Le bungalow comporte un seul tage de plain pied toutes les fonctions de la maison y compris le garage sont rassembl es en un volume unique mais fortement articul qui pouse le sol Certaines de ces maisons d esprit moderne comportent plut t deux tages il s agit alors de cottages Dans un cas comme dans l autre l horizontalit de la composition est accentu e de profonds d bords de toits par la hauteur modeste du soubassement moins de 1 m par la d marcation franche des tages et par des espaces ext rieurs g n reux perron ou patio trait s comme la continuit du soubassement MARCHE SUIVRE e Identifier le type de b timent sur lequel on intervient e Dans le cas d une nouvelle construction identifier le type de b timent dominant aux alentours du site o l on intervient e Rep rer les traits propres ce type nombre d tages forme du carr forme du toit d gagement du sol 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 7 LE B TI R SIDENTIEL VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL PRINCIPAUX TYPES R SIDENTIELS DU VIEUX SILLERY Figure 3 Maison toit bris 1860 1910 Phili L Patri Arch Figure1 Maison d esprit fran ais avant 1820 PR eur Philippe Lemay Patri Arch Figure 5 Maison vernaculaire am ricaine 1900 1950 pignon sur rue Philippe Lemay Patri Arch Figure 2 Maison toit deux versants di
136. t perpendiculaires ou angle par rapport au chemin e Le b ti est rarement mitoyen et comprend surtout des maisons unifamiliales d un tage avec combles ou de deux tages e La fa ade principale des maisons est parall le au chemin et ce ind pendamment de la forme de la parcelle e La fa ade principale est situ e en retrait de la ligne de rue mais la cour avant est g n ralement peu profonde e Lorsque la dimension de la parcelle permet d am nager une aire de stationnement celle ci est situ e en cour lat rale rig s apr s 1970 sur de grandes parcelles libres quelques ensembles de maisons en rang e d rogent mode d occupation traditionnel on y retrouve des cours avant plus profondes avec aires de stationnement et des b timents dont la fa ade est perpendiculaire au chemin Les parcelles qui longent la c te Gignac poss dent des caract ristiques semblables celles du chemin du Foulon LES FAUBOURGS Lotis partir de 1825 les faubourgs ouvriers de Sillery r sultent de la subdivision de quelques grandes parcelles situ es en bordure des c tes les terres des familles Nolan Sheppard et Mclnenley Ce d coupage s est fait sans planification pr alable mais il ob it quand m me des r gles tacites e Les parcelles sont group es en lots rectangulaires ou en forme de losange Bergerville Elles sont uniform ment petites 170 230 m et de forme carr e ou rectangulaire leur largeur
137. t suburbain sa hauteur doit tre ajust e celle des b timents environnants 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 3 LE PAYSAGE ARCH OLOGIQUE LE CADRE PHYSIQUE Les principaux vestiges arch ologiques susceptibles d tre trouv s dans le Vieux Sillery t moignent de l occupation autochtone durant la p riode pr historique des premiers tablissements europ ens ou des activit s reli es au commerce du bois et la construction navale dans les anses de Sillery durant le XIX si cle Quelque soit leur ge ces traces d occupation ancienne doivent tre comprises comme appartenant des ensembles territoriaux plus vastes que le seul arrondissement historique A nsi les sites am rindiens de la p riode pr historique sont mettre en relation avec des tablissements analogues situ s sur les deux rives du fleuve Saint Laurent le site de Place Royale l embouchure de la rivi re Chaudi re ou encore le site Lambert Saint Nicolas De m me les sites associ s au commerce du bois s tendent vers l ouest jusqu l anse Victoria proximit des ponts L un des sites arch ologiques majeurs de Sillery est situ l ext rieur des limites de l arrondissement historique il s agit du bois Irving qui longe une partie de la c te Ross voir carte 4 annexe En raison de sa proximit g ographique et de son potentiel arch ologique ce bois devrait tre consid r comme une extension du Vieux Sillery SIT
138. te qu b coise Figure 4 Maison toit plat dite boomtown 1880 1920 Figure 6 Bungalow 1945 1975 Philippe Lemay Patri Arch 1820 1880 Philippe Lemay Patri Arch Philippe Lemay Patri Arch 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 7 LE B TI R SIDENTIEL VOLUM TRIE ET RELATION AU SOL OBJECTIFS e Assurer la coh rence visuelle des nouveaux b timents r sidentiels avec le milieu environnant e Assurer la coh rence des ajouts et modifications avec les b timents existants CRIT RES NOUVEAU B TIMENT AJOUT OU MODIFICATION UN B TIMENT Relation au sol Le rez de chauss e et l entr e principale du b timent doivent tre tablis un niveau correspondant celui du milieu environnant Tout prolongement ext rieur de type terrasse autre qu une galerie de 1 5 m de largeur doit tre adapt la topographie son d gagement par rapport au sol ne doit pas d passer 60 cm Relief naturel Le b timent doit tre con u de sorte minimiser les remblais et d blais Hauteur du b timent La hauteur du b timent doit correspondre celle des b timents situ s de part et d autre Lorsque ceux ci sont de hauteurs diff rentes la hauteur du nouveau b timent doit se situer entre ces deux valeurs Orientation du b timent Lorsque le b timent est situ dans un secteur r sidentiel tabli e le volume principal doit pr senter sa fa ade la plus longue face la rue e lorsque
139. tes deux caract ris es par des sections en forte pente la c te Gignac et la c te de l glise offrent des plans visuels saisissants plus ou moins dans l axe de la c te sur les toits de Nolansville ou de Saint Colomb avec le fleuve en arri re plan LES LIEUX PUBLICS L arrondissement historique comprend deux noyaux paroissiaux distincts l un catholique l autre anglican qui ont longtemps structur la vie publique de Sillery Form de l glise Saint Michel du presbyt re et de l ancienne cole de faubourg le noyau paroissial de Saint Colomb a t implant de sorte surplomber les chantiers et les habitations ouvri res du littoral Le parvis et la fa ade de l glise sont donc orient s vers le fleuve plut t que vers le faubourg adjacent Suite au d placement des activit s conomiques vers le plateau le noyau paroissial a perdu sa vocation initiale de lieu de rassemblement Aujourd hui il s agit plut t d un belv d re d o l on observe le paysage fluvial Cette fonction r cr ative gagnerait tre consolid e par une promenade publique continue la cime de la falaise int grant le parc des Voiliers les cimeti res et le parc du Bois de Coulonge l est ainsi que le domaine Cataraqui l ouest Le noyau paroissial anglican a t implant sur le chemin Saint Louis proximit des villas du versant La conception pittoresque des b timents et des terrains glise Sa
140. tre du chemin Saint Louis Le guide tient compte des composantes historiques situ es la p riph rie de l arrondissement historique et il pourra donc tre consult avec profit par les professionnels de l arrondissement de Sainte Foy Sillery et les membres de son Comit consultatif d urbanisme CCU De fa on plus large le guide vise enfin donner des orientations tous les projets d am nagement pouvant avoir un impact significatif sur le caract re patrimonial de l arrondissement historique de Sillery et ce quelle que soit leur chelle e les projets d infrastructure de voirie ou d am nagement paysager con us et effectu s par la Ville de Qu bec ou d autres organismes publics e 1 travaux plus modestes d am nagement paysager de terrassement ou de plantation d arbres effectu s par des propri taires institutionnels ou particuliers e les changements d usage ou d affectation de b timents existants 2 MODE D EMPLOI INTERVENIR DANS LE VIEUX SILLERY D MARCHE TYPIQUE SECTION 5 Toute intervention projet e dans le Vieux Sillery doit faire l objet d une r flexion critique d abord par le concepteur du projet puis par le gestionnaire qui analyse la demande de permis Le guide est divis en sections afin de faciliter cette r flexion et la prise de d cisions qui en d coule Chaque section correspond en effet une tape particuli re de ce processus D MARCHE TYPIQUE SECTION 3
141. u dommageable pour le b ti On concevra donc un ouvrage de r paration ou de consolidation de sorte que l on puisse y acc der ais ment et si n cessaire l enlever sans d truire les mat riaux d origine adjacents D MOLITION M me lorsque c est l intention de reconstruire l identique la d molition d un b timent ou d une partie de b timent ancien correspond l effacement de toutes ses caract ristiques mat rielles Pour cette raison la d molition ne doit tre envisag e qu en dernier recours On devra d montrer au pr alable l absence d une solution de rechange raisonnable soumettre un projet de remplacement valable et effectuer un relev d taill du b timent vis CONSERVER LES CARACT RISTIQUES FORMELLES La conservation des caract ristiques formelles du b ti doit faire l objet d une attention particuli re lors de l agrandissement du surhaussement ou de la restauration d un b timent ancien La restauration peut impliquer aussi bien la suppression de composantes nuisibles que le r tablissement de composantes importantes ayant disparu FA ADISME suppression du corps principal d un b timent et l int gration de sa seule fa ade une nouvelle construction ne constitue pas de fa on g n rale une mesure de conservation acceptable EXPRESSION CONTEMPORAINE Lors d un ajout d envergure ou d une nouvelle construction il n est ni n cessaire ni souhaitable d imiter les
142. u XVII ou du si cle sont galement susceptibles d tre d couverts proximit de l ancienne rive h pital des Augustines maison de Pierre de Puiseaux moulin fouler du S minaire de Qu bec ou sur les grandes propri t s du versant maisons Saint Michel et de Mgr de Samos Enfin l ancienne rive les tablissements du chemin du Foulon et de la c te Gignac et les faubourgs rec lent sans doute tous des vestiges arch ologiques associ s au commerce du bois et l habitat ouvrier au si cle voir cartes 2 et 3 MARCHE SUIVRE e Rep rer dans quel type de zone l on intervient site d un ancien cours d eau terrasse interm diaire ou versant e D terminer la nature et l emplacement probable des vestiges susceptibles d tre trouv s sur le site 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 3 LE PAYSAGE ARCH OLOGIQUE OBJECTIFS e Contribuer aux connaissances sur l arrondissement historique e Pr server les vestiges arch ologiques de l arrondissement historique e Favoriser l acc s du public ces ressources CRIT RES Consultation Lors de l laboration d un projet impliquant des travaux d excavation le propri taire doit contacter le plus rapidement possible les sp cialistes en arch ologie du Service de l Am nagement du territoire de la Ville de Qu bec Ceci lui permettra de confirmer le potentiel arch ologique du site et le cas ch ant la nature des vestiges susceptibl
143. un corps de b timent secondaire contre le c t ou l arri re de la maison en retrait des autres fa ades Ce type d ajout tait b ti avec les m mes mat riaux le m me type d ouvertures et une volum trie apparent e celle du corps principal mais le tout une chelle r duite e Enfin on rempla ait parfois un toit deux versants par un toit bris gagnant ainsi de l espace habitable sans agrandir le carr de la maison Les petites parcelles des anciens faubourgs limitent toutefois les possibilit s d agrandissement Le cas le plus fr quent consiste en un ajout l arri re d un tage et coiff d un toit un seul versant LES TYPES MODERNES Des maisons inspir es d architectures r gionales dominent dans les lotissements des ann es 1935 50 Grande All e chemin Saint Louis rue du Ravin rue de Laune La maison canadienne et la maison de Nouvelle Angleterre poss dent un plan rectangulaire allong de forme simple mais de grandes dimensions et un tage avec comble habitable Le manoir anglais se distingue par sa composition asym trique avec volumes en saillie et toit versants multiples Sur toutes ces maisons le garage est attach au corps principal mais constitue un volume distinct plus petit et implant en retrait Ailleurs c est le bungalow 1945 1975 qui pr domine il poss de un plan rectangulaire allong dont le c t le plus long est implant face la rue Son toit est pla
144. urs sobres d un graphisme d pouill et clairement lisible et d clairage indirect c est dire l aide de r flecteurs ou de sources lumineuses cach es derri re une surface opaque R GLEMENTATION De nombreux aspects relatifs aux enseignes sont r gis par le r glement de zonage et d urbanisme de la Ville de Qu bec par exemple les types d enseigne autoris s leur superficie et leur hauteur maximales ou encore leur mode d illumination Ces normes sont plus strictes dans les secteurs patrimoniaux tels que le Vieux Sillery que dans les autres quartiers de Qu bec Le propri taire devrait donc s adresser en premier lieu au bureau d arrondissement de l arrondissement Sainte Foy Sillery ou encore au point de service situ dans le secteur de Sillery Il pourra s y renseigner sur les r glements s appliquant sa propri t ainsi que sur les tapes suivre pour obtenir un permis MARCHE SUIVRE e Identifier les caract ristiques visuelles du secteur environnant notamment l chelle du b ti et le d gagement par rapport la rue e Dans le cas d une enseigne sur b timent identifier les principaux l ments de composition de la fa ade e Dans le cas d une enseigne au sol identifier les principales composantes paysag res du terrain telles qu all es plantations et vues OBJECTIFS e Assurer la compatibilit des nouvelles enseignes avec le contexte imm diat e Assurer la coh rence des
145. ux orn s et imposte Parfois cintr es les fen tres sont battants ou guillotine grands carreaux Les lucarnes sont pignon ou cintr es pour correspondre la forme des fen tres e maison boomtown une porte vitr e panneaux orn s et imposte plac e une extr mit de la fa ade Les fen tres sont battants ou guillotine grands carreaux puis apr s 1910 battants sans carreaux surmont es d une imposte e La maison vernaculaire am ricaine poss de une porte vitr e panneaux orn s et imposte et des fen tres battants ou guillotine grands carreaux e Le bungalow est caract ris par la disposition asym trique des fen tres sur ses fa ades La porte est pleine ou peu vitr e avec une baie lat rale Regroup es en bandeaux horizontaux les fen tres sont auvent ou guillotine sans carreaux LE B TI DE VILL GIATURE Les portes et fen tres des anciennes villas se distinguent de celles des maisons de faubourg par leurs plus grandes dimensions et par la complexit des motifs que dessinent les petits bois e maison n oclassique poss de une porte pleine panneaux orn s avec imposte et baies lat rales Les fen tres sont guillotine ou battants grands carreaux Les lucarnes sont pignon ou en croupe e Le cottage n ogothique poss de des fen tres battants dont les carreaux sont parfois en forme d ogives ou de losanges peu ou pas de lucarne
146. valuer l intervention projet e La liste qui suit constitue un point de d part possible pour une recherche tant au niveau de l histoire du lieu que de la conception d un projet techniques ou la gestion du patrimoine inventaires et guides CONNAISSANCES HISTORIQUES CONNSAISSANCES TECHNIQUES BERNIER Andr Le Vieux Sillery Les cahiers du patrimoine 7 Minist re des Affaires culturelles du Qu bec 1977 DION MCKINNON Danielle Sillery Au carrefour de l histoire Bor al Express 1987 DUFOUR Anne Marie L architecture domestique des villages ouvriers du XIX si cle Sillery une strat gie de conservation volutive Universit Laval m moire de ma trise 1997 GAGNON PRATTE France L architecture et la nature Qu bec au dix neuvi me si cle les villas 1997 L GAR Denyse tude de caract risation de l arrondissement historique de Sillery CBCQ 2004 RENY Claude Arrondissement historique de Sillery Les chemins de la m moire vol 1 p 221 5 Les Publications du Qu bec 1990 ROBERT Isabelle Le site de l ancienne mission des J suites Sillery Universit Laval m moire de ma trise 1990 VERRET Robert tude morphologique diachronique d un organisme urbain Sillery 1630 1995 Universit Laval m moire de ma trise 1995 LESSARD Michel et MARQUIS Huguette Encyclop die de la maison qu b coise ditions de l Homme 1972 LONDON Mark
147. veau b timent Unit de la composition En r gle g n rale un seul mat riau doit tre employ sur la couverture d un ajout sauf pour marquer un contraste traditionnel Hi rarchie Malgr une continuit d ensemble dans le traitement des toitures il est possible de simplifier la mise en uvre de la couverture si l ajout est de petite dimension et peu visible de la rue Produit de remplacement est possible de substituer un produit moderne une couverture traditionnelle de t le ou de bardeaux e lorsque les r glements de construction interdisent l utilisation du bois e lorsque l ajout est de dimension modeste et peu visible de la rue Les produits de remplacement acceptables sont la t le d acier galvanis profil e et les bardeaux ou planches en agglom r de fibrociment ou agglom r de bois ignifuge On doit cependant e respecter les proportions et le patron de la couverture existante e fournir pour approbation un chantillon du mat riau y compris les dimensions et le profil des laizes ou des bardeaux ENTRETIEN ET R FECTION Couverture d origine Lorsque une couverture d origine ou de facture traditionnelle est encore en place on doit e maintenir en place les l ments de d cor traditionnels tels que corniches cr tes fa ti res ou pis e enlever uniquement les parties trop ab m es pour remplir ad quatement leur fonction d tanch it e 1 remplacer par un
148. vec portique ou un tambour en saillie signale les entr es principales e des ressauts au centre ou aux extr mit s de la fa ade articulent les principaux axes de composition Le reste du b timent se pr sente comme un assemblage de grands volumes prismatiques hauts de trois cinq tages et dot s de fa ades lisses d ouvertures r guli res et d un toit de forme simple plat ou deux versants RELATION AU SOL Le caract re institutionnel des couvents est soulign par l importance du socle Le rez de chauss e est en effet sur lev par rapport au niveau du sol et l tage imm diatement dessous trait comme un soubassement avec des fen tres plus basses situ es pr s du sol et un rev tement distinct typiquement de la pierre lorsque la fa ade est en brique ou de la pierre bossages lorsque la fa ade est en pierre de taille En raison de leur implantation sur des terrains en pente les couvents du Vieux Sillery pr sentent g n ralement une diff rence de hauteur importante d environ un tage entre le c t chemin et le c t falaise Cette relation changeante au sol se traduit c t falaise par des perrons ou galeries d aspect monumental tr s d gag s du sol et qui prolongent le rez de chauss e l ext rieur AJOUTS En raison des moyens limit s des communaut s religieuses les couvents du Vieux Sillery ont souvent t b tis au fil de plusieurs campagnes de construction L ancien couven
149. x Les portes et fen tres doivent tre fabriqu es avec un mat riau compatible avec le caract re dominant du secteur Dans les secteurs anciens on privil giera ainsi le bois ou dans certains cas l acier Le mat riau peut toutefois tre mis en uvre selon des m thodes contemporaines Aucun l ment d imitation telle que des appliques ou insertions simulant les divisions traditionnelles ne doit tre employ dans la confection des portes et fen tres Proportion d ouvertures La proportion d ouvertures et de murs pleins sur le b timent doit correspondre celle des b timents environnants Distribution La distribution des ouvertures sur le b timent doit respecter les r gles traditionnelles relatives l alignement des portes et fen tres et l emplacement de l entr e Unit de la composition Les ouvertures doivent tre con ues de sorte r duire au minimum le nombre de types de portes et fen tres diff rents sur le b timent Toutefois il est possible d en varier les dimensions en multipliant un module de base tel qu un carreau ou un volet type Hi rarchie Malgr une continuit d ensemble dans le traitement des ouvertures il est possible d en simplifier le dessin sur les fa ades non visibles de la rue sur les volumes secondaires et sur les constructions accessoires Ouverture existante Aucune ouverture sur un b timent existant ne doit tre obtur e d plac e ou redimensionn e sauf e lorsque la
150. x de meilleure qualit au fer blanc et aux bardeaux de bois typiques des petits b timents s ajoutent le cuivre durable et facile plier et les bardeaux d ardoise COULEURS Traditionnellement ni les couvertures en bois ni celles en t le ne sont peintes La peinture peut tre un moyen de prolonger la vie utile d une couverture de t le mais traditionnellement les effets de couleur sont obtenus en combinant diff rents mat riaux Les ornements en bois sur les lucarnes et la rive de toit constituent la seule exception cette r gle elles sont peintes avec les m mes couleurs que le reste du b timent et avec les m mes effets de contraste entre surfaces planes et ornements ou entre ch ssis et chambranles MARCHE SUIVRE e Identifier le type de b timent sur lequel on intervient e Identifier la couverture appropri e ce type de b timent e S il y lieu identifier et valuer les modifications apport es par le pass la forme du toit aux lucarnes ou la couverture 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 11 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES COUVERTURES DE TOITS OBJECTIFS e Assurer la coh rence des nouveaux b timents avec le milieu e Assurer la coh rence des toitures avec le b ti existant e Mettre en valeur le caract re historique du b ti ancien CRIT RES NOUVEAU B TIMENT AJOUT UN B TIMENT EXISTANT Mat riaux La couverture du b timent doit tre r alis e avec un mat riau c

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