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LE GUIDE DE LA PARTICIP`ACTION

1. LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Particip actions LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR R dig par Herv Chaygneaud Dupuy Claude Costechareyre Liliane Esnault et l quipe des facilitateurs consultants de Niagara Innovation pour la Mission D mocratie Participative de la R gion Rh ne Alpes ee Un lyc e CFA ne sont pas seulement des lieux d apprentissage des savoirs ce sont aussi des espaces s exerce la citoyennet C est cela qui a guid la d marche initi e par nos trois d l gations en collaboration troite avec les acteurs institutionnels et associatifs et en mettant au centre de notre projet les lyc ens et apprentis 99 Sylvie Gillet de Thorey Vice pr sidente d l gu e aux lyc es Philippe Meirieu Vice pr sident d l gu la formation tout au long de la vie Lela Bencharif Vice pr sidente d l gu e la d mocratie participative la vie associative et l ducation populaire LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 61 LA Av SERIE DES PRESETS EH BIEN VOTRE Boule PAS TE VANS TE PRESENTER ON SUNY oN POUVAIT MOIR DES DNIMATEDRS peva Le TEMPS Li ge FAUT QU ON EN Rhine AL ONE 60 DEUX id es 893 55 gt gt EH LES GARS Y a LA LE CPE L ie L MA
2. Diagnostic Cette phase s organise diff remment en fonction des parties prenantes gt l ensemble des l ves de la 4 me la Terminale est sollicit via un exercice ludique avec un travail autour de mots cl s en lien avec les probl mes actuels de l tablissement violence racisme intimidation respect confiance responsabilit quelques adultes de l quipe ducative et des parents d l ves sont sollicit s au travers d un questionnaire Les diff rents r sultats sont discut s en CoPi ce qui permet d tablir une premi re s rie de pistes d actions Dispositif Suite au diagnostic un travail de r flexion est men avec le GAJ pour d terminer un premier dispositif mettre en place C est ainsi qu un tournoi de foot sur console de jeux est organis int gralement par les l ves avec pour seule contrainte impos e l obligation de se soumettre un r glement de bonne conduite au cours du tournoi Tout le reste relevait du choix des l ves Le tournoi a lieu un mercredi apr s midi et regroupe une vingtaine de personnes Du point de vue des l ves comme des enseignants pr sents l exp rience est une r ussite et aucun d bordement ou comportement inappropri n a eu lieu Le manque de temps restant avant la fin de l ann e combin aux examens ne permet pas d organiser d autres dispositifs comme souhait initialement LES PARTICIPANTS EN PARLENT ss Bien qu il y ait
3. faire en la possibilit d une autre relation avec les l ves que la seule relation scolaire Lyc e horticole de Romans Accompagner sans faire la place de la strat gie de Luc surveillant Luc est le surveillant du lyc e Il vit dans l tablissement pr s de 48h d affil e pr sent au quotidien pour les l ves Discipline coute diplomatie sont probablement ses missions traditionnelles auxquelles il a ajout le fait d accompagner les l ves moteurs du projet Cuisine et solidarit Pas facile de rester en retrait Pour lui c est simple Je ne suis pas de la partie je ne connais pas leur m tier de la restauration Alors il faut qu ils se d brouillent pour d cider tout seuls et trouver leurs solutions Mais ils savent que s ils ont besoin je suis l pour eux Pour organiser les transports dans les maisons de retraite par exemple ou servir de lien avec des adultes hors de l tablissement Un discours qu il tient au mot pr s aux l ves qui ne manquent pas alors de le solliciter Pour parfois se faire renvoyer leurs responsabilit s quand Luc estime qu il n a pas la r ponse la question pos e Lyc e h telier de Largenti re EN SAVOIR Fiche tablissement du lyc e horticole de Romans Fiche tablissement du lyc e h telier de Largenti re 6 COMMENT ACCOMPAGNER LES PROJETS PARTICIPATIFS CE QUI RESSORT DE L EXPERIMENTATION Sortir de l
4. cela a plut t concern le vivre ensemble avec des l ves capables de r clamer l arbitrage des adultes lorsqu ils sentaient qu ils avaient d pass les limites du respect entre eux par exemple Lyc e horticole de Romans Des volutions qui d passent et impactent la culture de l tablissement eft en nergie en temps les b n fices en relation humaines et apprentissage des autres la valorisation en connaissantyes acquises et confiance en soi pousse chacun parce que l exp rience est r ussie envisager la suite et questionner sur la capacit du groupe transmettre ces apports les partager avec d autres is ne concerne que tr s peu le projet en lui m me Certes il faudra imaginer et s accorder sur des 5 mais c est v ritablement la dimension participative qui va se trouver au c ur de la question de la coup ce sont les statuts les modes d organisation et de d lib ration de la MDL le lieu de vie de 1 communication et l information aux autres lyc ens la relation avec la structure du foyer et les autres icipation qui vont par exemple concentrer les premi res attentions d s la rentr e Lyc e Pierre B ghin avec le monde professionnel c est que j ai appris beaucoup de choses avec les formations les r unions qu on a eues C tait eur M me si on sait tous ce qu est un projet on a vraiment approfondi le sujet nous a permis sais que je vais r utiliser tout ce que j ai appris pour
5. cision collective et de la participation du plus grand nombre que portera le plus l accompagnement Un temps fort de d cision collective Finalement non C est pourquoi tr s t t l id e de faire une r union de l ensemble des l ves pour ouvrir le projet tous ceux qui souhaitaient participer a t voqu e Elle est travaill e au point de construire un tableau des t ches r aliser Puis la rentr e de janvier alors que l ensemble des l ves est au lyc e la vie de l tablissement et des l ves prend le dessus voyage scolaire stages comportements r pr hensibles Ce qui repousse cette id e de temps fort plusieurs fois Au point que les l ves 3 semaines de la premi re action dans les maisons de retraites rejettent l id e et construisent ensemble leur mani re d informer et mobiliser leurs camarades La sp cificit du milieu de la restauration fait qu ensuite les quipes constitu es se choisissent leur chef et fonctionnent sans probl me Sur ce moment l accompagnement porte fortement sur la mani re de d cider en toute transparence qui des volontaires participera ou pas Des changes il ressort la volont forte des l ves membres du comit de pilotage de pouvoir expliquer ceux qui ne seront pas retenus les raisons de cela Le projet sera finalis tr s peu de temps apr s ce dernier moment d accompagnement Pensionnaires personnels des maisons de retraite mais a
6. d informer et de mobiliser leurs camarades visite dans les classes s lectionn es par la direction en fonction des examens en accord avec les l ves pr sentation du projet et des t ches accomplir appel volontaires puis choix coll gial par les l ves du comit de pilotage de ceux qui m neront les actions les jours J deux dates sont pr vues La sp cificit du milieu de la restauration fait qu ensuite les quipes constitu es pour la cuisine le service la plonge se choisissent leur chef Lyc e h telier de Largenti re La d marche se construit partir de ce que chacun y am ne L accompagnement a t men avec le souci permanent de ne pas faire la place de de prendre le plus possible appui sur les propositions et de valoriser les capacit s des uns et des autres Organiser les activit s participatives c est aussi et avant tout une question de posture Quelques exemples La construction du questionnaire destination des l ves Alors que les jeunes commencent proposer des questions un constat s impose personne ne prend de notes Apr s les avoir alert es sur le fait que ca allait tre elles de s organiser pour le mettre au propre et le diffuser et pass un temps de surprise chacune s est empar e d une feuille et d un stylo pour se mettre l action D L organisation de la journ e des d l gu s D s la d cision valid e par la directrice les jeunes de l quipe proje
7. de mieux comprendre ce qui se joue la fois dans le pilotage d un tablissement et dans la pr sence d un tiers externe favorisant la participation des l ves dans les processus d laboration d animation et de d cision sur la mise en oeuvre du projet apparait qu une tape fondatrice est celle de la n gociation autour de l id e de participation En effet d s la lecture des r ponses l appel volontaires pour l exp rimentation il apparait que les images et repr sentations de l id e m me de participation des l ves d pend des cultures des pratiques propres chaque tablissement Le temps de l criture et de la n gociation sur les objectifs et l ambition participative devient alors essentiel pour que chacun puisse jouer son r le dans le processus participatif Or ce temps a manqu d s le d but du projet avec des l ves en stage des emplois du temps charg s A ce premier l ment de contexte s est ajout une difficult de communication durant le mois et demi suivant la premi re rencontre et le souci d avancer pour le facilitateur De plus au sortir de la premi re r union les l ves se seraient inqui t s de l investissement demand ce qu ils n avaient pas envisag pr sentation publique sollicitations d adultes Cet enchainement de faits a cr une tension dans les relations du facilitateur avec la direction qui souhaitait poursuivre la supervision troite du projet D s ce momen
8. du projet gt Elle pose la question du projet facilitant et attractif dans ses objectifs pour ouvrir ou pas la participation au plus grand nombre DES 5 POUR AGIR Comment faire vivre au mieux la double logique projet participation 7 gt Le projet n est qu un support la participation mais pour autant il doit avoir sa vie propre pour que la participation prenne tout son sens Les initiateurs de la d marche doivent s interroger sur leur ambition participative et v rifier que le projet dans son d roulement la rend possible gt Dans la situation une v ritable culture de la participation n existe pas encore peut tre faut il privil gier des projets court terme voire des mini projets pour permettre aux jeunes de mesurer vite le fruit de leur investissement de prendre conscience de leur capacit d agir pour aller vers des projets plus denses Comment trouver alors l quilibre satisfaisant entre les ambitions du projet les r sultats qui mat rialiseront sa r ussite et la volont d en faire un apprentissage de la d mocratie et de l engagement citoyen Le projet doit trouver sa place dans la vie de l tablissement et tre un l ment du projet ducatif La d marche participative permet d enrichir le mod le ducatif car en d veloppant le pouvoir d agir des jeunes c est d autres relations qui se tissent entre jeunes et adultes C est un apprentissage de la respon
9. et d augmenter sa valeur l euro s est appr ci par rapport au dollar sur le dernier mois En termes d valuation la d marche appr ciative met en uvre ces trois l ments il s agit bien d une estimation de ce qui se passe principalement fond e sur l appr ciation qu en font les acteurs dans le but d accroitre leur satisfaction et donc la valeur percue de l activit En ce sens elle permet en plus la progression et l apprentissage CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt Comment permettre la prise de recul n cessaire l apprentissage individuel et collectif des effets de la participation gt Comment tre s r que la d marche en cours r pond bien aux attentes et aux besoins gt Comment garder la motivation la renforcer en faire un attrait pour les autres DES 5 POUR AGIR Cela peut se faire notamment gr ce la mise en place d une valuation appr ciative longitudinale c est dire qui se d roule depuis le d but et tout au long du projet et participative c est dire qui demande leur appr ciation toutes les personnes impliqu es acteurs observateurs mandants b n ficiaires etc Cette forme d valuation a l avantage de mettre en place une d marche de progr s de permettre une am lioration en continu des r sultats et des facons de faire Elle repose sur quelques principes clefs gt la bienveillance on part du principe que tout le monde est de bonne volont et e
10. et du bien tre de chacun Malgr l loignement g ographique l quipement int grant les derni res technologies et le dynamisme des quipes permettent de proposer des formations de grande LYC E H TELIER DE LARGENTI RE qualit compte environ 180 l ves dont une tr s grande majorit loge l internat LE PROJET SUPPORT Cuisine et Solidarit Cuisiner et servir un repas aux pensionnaires des maisons de retraite voisines du lyc e R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE La gen se un premier projet ambitieux et plein d enseignements En 2010 une nouvelle proviseure prend la direction de l tablissement et installe une nouvelle dynamique chez les l ves et dans la communaut ducative Ainsi sur l ann e scolaire 2011 2012 les l ves leur initiative se lancent dans un projet solidaire inviter les personnes b n ficiaires des Restos du Coeur venir manger au restaurant d application du lyc e Restaurant privatis syst me de bons le succ s n est pas au rendez vous et seulement quelques personnes profitent de l opportunit La d ception est grande chez les l ves mais ils tirent des enseignements de cette premi re ann e et comprennent que ce genre de projet ne peut se faire sans impliquer les b n ficiaires du projet mais aussi que le public des b n ficiaires des Restos du C ur est particulier et que d autres personnes pourraient b n ficier de leur volont d
11. gt 26 4 T prt Fluidit des temps agilit de l organisation e D finir les ch ances du projet pour caler les tapes de la participation A l image des poup es russes l objectif de la SEPR imbrique plusieurs projets avec diff rentes chronologies Je projet g n ral d abord avec une ch ance 5 ou 10 ans le temps de la fin des travaux du campus qui am neront une succession de probl mes avec le voisinage Je projet d am nagement des espaces publics devant l entr e de la SEPR ch ance de 2 ou 3 ans diagnostic propositions et am nagement le projet de rencontre annuelle avec les voisins que la d marche a initi e avec un objectif de reconduite en cas de satisfaction les projets d velopp s par les l ves groupe de musique dont la vocation est d tre p renne les petits films sur les r gles de vie ensemble r alis s sur 6 mois Cette imbrication des projets et de leurs temporalit s respectives est importante formaliser et porter la connaissance du groupe l ves et adultes pour que chacun se rende compte des ch ances r elles et viter ainsi le sentiment de frustration qui peut quand on ne voit pas le bout Cela permet galement de mieux planifier la d marche participative et les moments d valuation en se calant sur les diff rentes ch ances de projet SEPR Faire participer des apprentis c est possible Le con
12. les jeunes sont questionn s sur leur id e de d part sur le registre de l empathie et de la confiance un a priori favorable quant leur capacit aboutir CFA r gional Le r le des adultes vu par les jeunes Maud Juliette et Pauline d l gu es de Seconde racontent leur perception des adultes dans cette d marche nous motiver nous accompagner dans les projets qu on aimerait faire Apr s si a des id es on viendra directement vers eux lls peuvent nous proposer des choses et on peut voir avec eux on peut s entendre Nous servir de pilier et nous pousser vers le haut pour qu on arrive mener bien le projet S il n y avait pas eu les adultes le projet n aurait jamais vu le jour mais s il n y avait eu que les adultes non plus On est un tout MFR La Palma EN SAVOIR Fiche tablissement du CFA r gional Fiche tablissement de la MFR La Palma 34 Distinguer plusieurs formes d accompagnement dans le groupe hors du groupe est utile de mettre en place plusieurs modalit s d accompagnement compl mentaires gt un accompagnement au long cours le facilitateur en proximit du groupe et deux points de vue externes celui de ami critique centr sur la participation et celui du sponsor centr sur la bonne fin du projet Ces rdles ont t pr sent s dans le chapitre Choisir jouer assumer son r le dans la d marche partic
13. m res pour un samedi une semaine d action des endroits o poser des affiches des espaces ouverts d expression tableaux papier quelques tables pour une maquette les changes prennent place les discussions s animent le d bat s instaure Ces lieux deviennent en m me temps la vitrine de la participation sa manifestation la plus publique au sein de l tablissement Sans oublier les espaces virtuels Les blogs des l ves un blog du projet une page Facebook d di e un endroit pour stocker des photos ou des vid os du travail en cours d une r alisation marquante d une r union int ressante o quelque chose de nouveau s est pass en termes de prise de d cision par exemple La participation devient connect e et on peut continuer participer depuis la maison ou pendant le stage La d marche participative est une activit g ographie et g om trie variables qui peut d marrer large puis se restreindre quelques actions un petit groupe et se red ployer par la suite des projets qui n taient pas n cessairement ceux pr vus au d part mais qui r sultent de la saisie d opportunit s de la manifestation d envies de la prise en compte de disponibilit s nouvelles LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 29 30 1 Les adultes pris dans un processus de progression continue Observation et ou intervention d briefing r daction d une fiche m th
14. merge les repr sentations des l ves quant la violence dans l tablissement semblent diff rentes de celles des adultes Deux phases sont alors construites au sein du comit de pilotage constituant la ligne d horizon de la d marche organiser un diagnostic partag avec les trois parties prenantes identifi es les l ves l quipe ducative les parents d l ves comme tant jug es directement en lien avec les probl mes de violences et d incivilit s L objectif est de confronter les repr sentations de chacun de d terminer les points de divergence convergence et de collectivement imaginer des pistes d actions efficaces gt mettre en place de petits projets dits dispositifs facilement r alisables court terme afin d initier les l ves la conduite de projet et leur donner go t la participation gt Premier incident Peu apr s le d but de la d marche les 2 l ves moteurs qui taient aussi les plus g es d cident d arr ter car d apr s elles on ne s attendait pas ce qu on nous en demande autant En effet en l absence d un adulte dans l tablissement pour assurer la coordination et l organisation du projet voulu par le principe de la carte blanche ce sont ces deux l ves qui ont rempli ce r le Trop sollicit es estimant qu on ne les avait pas pr venues de ce niveau d investissement elles quittent la d marche ce qui affecte le dynamisme du GAJ
15. t prises Jusqu No l nous testons ces id es et d autres sans succ s les l ves bien qu agissant dans le cadre du projet ne s emparent pas de ces espaces de d cisions communes est temps de retourner dans la classe pour observer simplement adapter l accompagnement cette r alit Au vu du contexte particulier et suite concertation avec la professeure principale 8 t n cessaire de revoir l accompagnement et de l orienter plus pr cis ment en direction des adultes dans un deuxi me temps Le deuxi me temps de l accompagnement changer la posture des adultes pour changer celle des jeunes Observation et ou intervention d briefing r daction d une fiche m thode diffusion et appropriation par les enseignants tel est l accompagnement mis en place sur la deuxi me partie de l ann e L exemple suivant illustre la m thode mise en place Bien que divis e en quelques clans facilement rep rables la classe fonctionne bien sachant demander l aide des adultes pour r soudre les conflits et apaiser le climat lorsque cela est n cessaire Le faire et d cider ensemble para t donc toujours possible Et lors de la pr sence de la facilitatrice dans la classe l enseignante d horticulture propose un temps de r flexion et de d cision collective quel contenant pour la verveine qu ils ont eux m mes cultiv e s ch e et pes e 7 Au cours de l heure nous changeons avec l enseignante
16. tout en r initiant une culture de la participation p renne et transmissible R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE gt Point de d part Bien que disposant d un foyer et d une association d l ves ACLESA l tablissement conna t de r elles difficult s pour maintenir voire ne serait ce qu instiller une culture de la participation aupr s des l ves 10 l ves 8 garcons et 2 filles de la 3 me la Terminale tous membres de l internat ont constitu un premier groupe pr t se lancer dans le projet Deux inconnues au d part l absence de v ritable projet support et une libert totale une carte blanche donn e aux l ves pour que ce soit v ritablement des jeunes qui parlent aux jeunes Deux instances sont cr es pour la d marche un groupe d action jeune GAJ qui regroupe les l ves participants et le facilitateur charg de les accompagner dont le but est de mettre en place concr tement les actions participatives et un comit de pilotage CoPi qui regroupe au moins un repr sentant de chacun des acteurs li s au projet direction personnel enseignant personnel administratif parents d l ves l ves facilitateur et dont le but est d assurer un suivi efficace de la d marche gt tat des lieux Afin de d terminer ensemble les modalit s d un ventuel projet support dont les l ves peuvent se saisir un tat des lieux est effectu avec le GAJ Un constat frappant
17. Regards crois s entre deux lyc es pas si oppos s Des conditions initiales pour une participation effective e Un projet support de la d marche participative initi par les adultes port par eux et qui se d roule sur des heures inscrites l emploi du temps et des l ves en difficult scolaire probablement les derniers croire en leur pouvoir d agir Sur le papier un d fi pour d velopper la culture de la participation Et pourtant le chemin parcouru vers une plus grande participation de ces adultes et ces jeunes aura t gal celui parcouru par les adultes et les jeunes de Largenti re b n ficiant d un contexte plus favorable direction convaincue du pouvoir d agir des jeunes jeunes impliqu s dans un projet dont ils ont eu l id e A Largenti re les jeunes se sont totalement auto organis s A Romans les adultes ont accept de modifier leurs postures pour permettre aux jeunes de s impliquer r ellement dans le projet et de d cider ensemble Lyc e horticole de Romans Lyc e h telier de Largenti re Un contrat de coop ration peut initier une d marche participative Une quipe projet bien d finie d s le d part rassemblant la proviseure le proviseur adjoint deux conseillers principaux d ducation une charg e de vie scolaire une enseignante et deux l ves a discut et labor le contrat de coop ration sur la base d objectifs globaux et d un projet support conjointement port
18. a priori de capacit accord s aux jeunes s inscrire avec eux dans une relation entre pairs qui concr tisent ensemble des projets Suivi bienveillant et intense en proximit Le r seau et le collectif pour donner du sens aux projets et valoriser leurs porteurs ALLER PLUS LOIN COORDONN ES CFA REGIONAL RH NE ALPES Lyc e horticole 26 chemin de la Bruy re 69 570 DARDILLY 04 78 66 64 10 http apprentissage agricole net PERSONNE RESSOURCE S verine Barbiani directrice r gionale adjointe 04 78 66 64 10 severine barbiani educagri fr CONTEXTE Le lyc e Bel Air est un tablissement scolaire situ dans le Beaujolais pr s de Belleville et qui propose des formations agricoles en lien avec la viticulture l tablissement dispose de son propre vignoble par la voie g n rale ou l alternance La disparit des l ves est cons quente puisque bien qu tant un lyc e Bel Air accueille des l ves allant de la 4 me au BTS L tablissement dispose galement d un internat de 130 l ves LYC E BEL AIR LE PROJET SUPPORT Stop la violence Des actes de violence physique et verbale r p t s des l ves entre eux et la multiplication des incivilit s et des manquements la r gle ont alert la communaut ducative qui a d cid de r fl chir la situation L objectif principal de la d marche est de cr er les conditions d un dialogue durable entre les l ves et les adultes
19. ceux qui voudront s en saisir ce guide aurait pu s appeler aussi Le T moin de la Particip Action dix tablissements volontaires ont exp riment la d marche participative dans la cr ation de projets men s par des jeunes Le moment est venu du relais vers d autres du passage de t moin Le Quid de la Particip Action le point d interrogation joue ici un r le majeur Car adopter une posture participative rel ve d une s rie de questionnements d taill s ici et non d un catalogue de r ponses appliquer Le Topo Guide dans la d marche participative les d marcheurs pourront d couvrir du relief de forts d nivel s de longs terrains plats Vous trouverez ici comme une carte topographique des jalons propos s A vous de savoir les lire Le Menu ou la Carte selon vos go ts et vos app tits le menu complet vous donnera les grandes lignes de la d marche participative dans un ordre logique A la Carte vous choisirez judicieusement ce qui vous si ra Le Dico de la participation vous savez et ou avez d j pratiqu la participation Vous n avez pas n cessairement besoin qu on vous guide mais vous piocherez quelques l ments pr cis ment l vous souhaitez approfondir L Agenda si la participation est une d marche avant tout elle doit composer avec le temps contraint la teneur des projets les imp ratifs de la scolarit autant de bonnes raisons pour fixer quelques rep res temporels 1 5 6 d
20. contraints par les r alit s du contexte et qui deviennent des espaces d expression et de visibilit du processus participatif d un processus d valuation de mani re collective et r guli re permettant d assurer la r ussite c est dire d atteindre l ensemble des objectifs initiaux et la satisfaction de l ensemble des parties prenantes et les r ajustements n cessaires tout au long du d roulement pour y arriver Le processus n est pas un chemin tout trac l avance Il faut construire ensemble le processus d finir les r les des uns et des autres pr voir et organiser les activit s se mettre d accord sur ce que l on va produire et comment se donner des lieux et des temps d action communiquer informer v rifier rendre compte La construction du processus au d part puis son volution au fur et mesure du d roulement du projet constitue l espace privil gi se d roule la participation s il ne constitue pas le processus de participation par lui m me le projet remplira d autant mieux son r le qu il donnera un cadre positif et valorisant Travailler ensemble avec un groupe g om trie variable Savoir si le groupe arrive avant le projet ou le projet avant le groupe n est pas un pr requis pour d marrer Ce sont souvent les circonstances qui d cident parfois il y a un groupe constitu qui s empare du projet parfois le fait de devoir d marrer un projet n cessite de cr er un premier n
21. d ployer ses activit s p dagogiques et agricoles compl tent le dispositif Les formations vont de la seconde g n rale ou technique au BTS agricole ainsi qu des classes pr paratoires Nombre de formations se d roulent en alternance et l tablissement dispose d un internat LYC E AGRICOLE LE VALENTIN LE PROJET SUPPORT Am nagement des bassins Une zone de 5 hectares comprenant 4 bassins successifs est laiss e l abandon depuis plusieurs ann es Ces bassins autrefois en eau ont t et restent un lieu de promenade dans l esprit de nombreux habitants du voisinage y a environ un si cle l un des bassins servait de piscine municipale pour la commune Le projet pr voit la remise en eau des bassins en y int grant des principes de gestion cologique et en am nageant la zone alentours comme espace de sport et de d tente pour les l ves et tudiants du Valentin A terme cette zone pourrait tre ouverte au public du lyc e voisin et aux riverains R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE gt Point de d part Durant l ann e scolaire 2011 2012 le CEMEA Centre d Entrainement aux M thodes d ducation Active avait accompagn le Conseil des D l gu s des l ves en leur demandant de proposer diff rents projets permettant d am liorer la vie l int rieur de l tablissement Un a t retenu l am nagement de la zone des bassins puis a t valid en Conseil d Administration en juin 2012 L qui
22. demande de publicit sur le site internet du CFA r gional a t entendue et nous l avons concr tis e ensemble Les apprentis se sont tenus inform s entre eux tout au long de l ann e sans passer par les adultes entre les UFA ils ont r alis qu ils pouvaient faire un travail int ressant au niveau r gional S verine Barbiani Directrice r gionale adjointe e e C est fort de monter un projet se sentir acteur de A Z M me si sur certains points nos profs et nos proches nous ont aid c est nous qui avions le dernier mot sur les id es le budget le concret On a eu un financement de l tablissement et des salles mises disposition on eu besoin d un soutien des adultes Et de leur oreille aussi pour conforter nos id es ou les approfondir On a besoin de recul et quand on n arrive pas le prendre notre recul c est eux Jos phine Pannoux 1re ann e BTS UFA Saint Genis Laval projet Parcours SIDA e e Ce projet m a permis de tenir un rendez vous expliquer nos id es mieux parler en public tout ca me servira plus tard La journ e du r seau des tablissements en f vrier m a permis de voir d autres l ves d autres projets d changer des id es et des contacts c tait tr s int ressant 99 M lody Font 1re ann e BTS UFA Saint Genis Laval projet Parcours SIDA LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s Confiance et
23. ens que les premiers changes ont t men s Cette grille rendue explicite par des objectifs pr cis a permis l quipe de choisir des projets Le choix de poursuivre le projet radio s est fait partir de cette grille de lecture est ce que ce projet peut permettre d atteindre les objectifs que nous nous sommes fix s en termes de participation des lyc ens Lyc e La Mache EN SAVOIR Fiche tablissement du lyc e h telier de Largenti re Fiche tablissement du lyc e La Mache 3 S APPUYER SUR LA PARTICIPATION POUR NOURRIR LES PROJETS CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt apparait clairement que la nature du projet son ambition ses objectifs et les r sultats attendus sur une ann e scolaire ont un impact majeur sur l ambition participative le temps qui peut y tre consacr le degr d aboutissement et d engagement de l ensemble des acteurs Au d part la participation dans sa dimension d mocratique n est pas une priorit pour les jeunes c est plus le projet qui les met en mouvement et la volont d aboutir qui soutient leur motivation 0 gt L id e de participer au sens o nous l entendons engagement et d mocratie participative ne va pas de soi si cette culture existe elle se d cline dans l action travers le projet support si elle n existe pas en soi elle doit faire l objet d une r flexion pr alable partager pour se d cliner ensuite dans le cadre
24. eu des p riodes creuses parfois tr s longues il est possible d affirmer que le projet est une r ussite et que la d marche initi e fut v ritablement participative ce qui correspond aux objectifs fix s en d but d ann e Le travail sur les repr sentations a t int ressant le groupe agr able bien qu ayant besoin d tre boost de temps en temps De plus ne rien imposer aux l ves est difficile Maryl ne Ganchou proviseure ee Il faut aussi que l l ve trouve l int r t sinon il ne comprend pas pourquoi on veut l emmener du point A au point B Donc le r le de l l ve c est de trouver le bon adulte celui qui va lui donner cette motivation cette nergie cette envie pour avancer et faire quelque chose de carr et de s rieux Alexandre Amira Bac Pro 2 me ann e Vigne Vin LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s gt Confiance faut que l tablissement travers sa direction son quipe ducative montre qu il a confiance en la capacit des l ves pour produire quelque chose Cadre pour des l ves peu ou pas habitu s participer imposer un cadre quitte le modifier par la suite s av re plus efficace que de le construire au fur et mesure de la d marche gt Valorisation faire prendre conscience qu au final participer ce n est pas si compliqu que ca est un levier essentiel pour initier une culture de l
25. largentiere com PERSONNE RESSOURCE Claude Santin proviseure claude santin ac grenoble fr CONTEXTE Cet tablissement est un EPLEFPA tablissement Public Local d Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles qui rel ve donc du Minist re charg de l Agriculture B n ficiant d un site de 32 hectares il est compos de 3 centres constitutifs un lyc e CFPPA UFA une exploitation horticole Ses domaines de comp tences couvrent les champs de l horticulture floriculture p pini re maraichage l am nagement paysager l environnement et l am nagement du territoire et la fleuristerie LYC E HORTICOLE DE ROMANS LE PROJET SUPPORT gt Les plantes aromatiques Cultiver et vendre des plantes aromatiques dans le but de financer un projet r compense un voyage de classe v lo par exemple R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE La gen se un projet pour donner envie aux l ves de venir au lyc e Dans l enseignement agricole les enseignants et les l ves disposent de 3h30 par semaine d heures dites de pluridisciplinarit Pour cette classe de 4 constitu e de jeunes en fortes difficult s scolaires les enseignants ont imagin travailler sur la confiance en eux sur l id e qu ils sont capables de en leur proposant de produire transformer et vendre aux Journ es Portes Ouvertes JPO de l tablissement des plantes aromatiques cela pour financer un voyage
26. le projet initial compl tement r alis notamment pour l entr e principale des l ves Celle ci se fait aujourd hui par une rue qui ne compte aucun am nagement sp cifique sur l espace public bancs espaces abrit s g n rant des conflits avec le voisinage du fait de petites incivilit s de part et d autre occupation des halls d immeubles d tritus d jections canines L objectif g n ral est donc d am liorer l int gration de l tablissement dans le quartier et les relations jeunes adultes en d veloppant l esprit d quipe et de solidarit le respect mutuel pour aider les l ves et les apprentis devenir des citoyens responsables R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE Point de d part des outils de communication et de dialogue En fin d ann e scolaire 2011 2012 la professeure de communi cation graphique travaille avec la classe de Premi re autour de propositions pour r duire les incivilit s l int rieur et l ext rieur de l tablissement Les l ves proposent de cr er divers outils de communication et de dialogue du petit film didactique au mobilier de gestion de conflits en passant par une proposition d v nementiel avec le voisinage Au d marrage de la d marche en octobre 2012 seule la classe de Terminale communication graphique tait impliqu e dans le projet gt Cadrage initial du projet et de la d marche En d terminant le temps r el disponible des l ves 2 h semaine le
27. le travail ou pour ce que je ferai plus tard squ e de Seconde MFR La Palma EN SAVOIR Fiche tablissement de la MFR La Palma Fiche tablissement du CFA r gional Fiche tablissement du lyc e horticole de Romans Fiche tablissement du lyc e Pierre B ghin L empowerment ne prend toute sa place que s il a des tangibles m me minimes sur le temps scolaire prise en compte du temps du projet dans le temps scolaire implicati d adultes au service du projet et pas seulement dans une fonction d encadrement d couverte de relations plus quilibre entre jeunes et adultes Ainsi le projet prend toute sa place dans la vie de l tablissement 1 APPRENDRE DE LA PARTICIPATION CE QUI RESSORT DE EXPERIMENTATION Un risque cloisonner le projet participatif et l isoler du milieu scolaire Face la pr gnance du mod le ducatif la difficult d influer sur les processus ducatifs partir d un projet qui est c t Attention l illusion d une sortie du scolaire dans des espaces temps particuliers face un rapport de soumission l autorit le reste du temps Les adultes aussi doivent donc prendre leur part de cet apprentissage pour changer leur relation p dagogique aux l ves Des capacit s d velopp es dans le cadre d une d marche participative o L coute laisser l autre s exprimer rebondir sur ce qu il dit ne pas vouloir avoir raison seul con
28. lib ration quand on voque la phase de construction d une d cision en d mocratie C est le moment o l on cherche se mettre d accord en examinant les options possibles en faisant voluer autant que n cessaire le projet de base pour qu il soit adopt par tous ou au minimum la majorit A t on besoin d un projet pour participer L objectif poursuivi c est bien la d couverte et la pratique d une forme de citoyennet active o l on apprend prendre en compte la parole de l autre Pour autant il faut r aliser quelque chose ensemble qui soit concret et visible un projet La nature de ce projet support la participation peut tre assez vari e Ca peut tre au d part une simple ambition mieux utiliser les instances participatives de l tablissement contribuer r duire la violence etc Si le projet est plus pr cis il est important qu il r ponde une envie d agir des jeunes par exemple concevoir l am nagement de la salle polyvalente pour des lyc ens qui se forment la mise en ceuvre de syst mes multim dias faut ensuite mettre en place des actions m me modestes et ne pas rester la phase de conception si le projet n avance pas la d marche de participation au projet n avance pas non plus EN PRATIQUE Rep rer les activit s du projet qui se pr tent le mieux la participation La participation doit s inscrire tout au long du projet mais pas avec la m me intensit tout le temp
29. mutualiser capitaliser autour des convergences et divergences constat es et ainsi d am liorer la pratique de chacun des tablissements pilotes La participation effective des lyc ens et jeunes apprentis la vie de leur tablissement constitue un l ment clef pour les pr parer leurs responsabilit s de citoyens C est un acte ducatif part enti re qui s inscrit dans la volont de d velopper un r el pouvoir d agir des jeunes autour d une communaut de projets o chacun parit de pouvoir et de devoir participe l laboration la construction et la concr tisation d objectifs communs Cependant la diversit des situations des ambitions et des acteurs invite la plus grande modestie quant aux recommandations qui peuvent tre faites dans la mise en uvre d une d marche participative r aliste Dans le m me temps les exp rimentations mettent en lumi re des approches et des facons de faire structurantes et de nature favoriser un processus collectif dans lequel le projet devient aussi un support d apprentissage un espace o peuvent se d velopper des initiatives personnelles des modes de relations nouvelles C est l occasion de revisiter les repr sentations multiples que les acteurs de l cole ont les uns des autres de leur environnement imm diat et plus largement du monde qui les entoure Ces neuf mois d observation d changes et de production mettent en exergue quelques principes fonda
30. ou action r compense de leur choix lors de l ann e de 3 me Le contexte s av re assez peu propice la participation initiative du projet par des adultes assez peu familiaris s la notion de participation au sens o nous cherchons la d velopper des l ves qui ne se connaissent pas et ne font pas groupe Et un accueil de notre accompagnement plut t timide bien que bienveillant tant donn que l intention de d part en r pondant l appel volontaires tait plut t d obtenir des fonds pour financer l action r compense venir Un premier temps de rencontre et de r orientation Les premiers accompagnements ont donc consist rencontrer les l ves avec pour objectif de les mettre au coeur du projet qu ils se l approprient et en fassent le leur D s le d part l id e d accompagner aussi les adultes se replier sur une position de personne ressource tait pr sente mais pas prioritaire Dans un premier temps il a alors t propos de mettre en place des micros actions participatives d signer ensemble un r f rent du projet l ves d finir ensemble des champs des possibles qu un groupe d l ves explorerait pour pr senter les diff rents choix leurs camarades et en discuter Quelles plantes cultiver Quel conditionnement Quel projet pour l an prochain tenir ensemble un journal de bord du projet pr cisant les d cisions prises et comment elles ont
31. par l quipe associer davantage les l ves la r alisation de projets D mieux f d rer leurs nergies sur ces projets gt tenir un projet sur la dur e Ce cadre partag a facilit la r daction du contrat de coop ration Il a formalis donn les orientations d fini en partie le contenu de ce qui serait fait dans l ann e permis des changes pr cis sereins et compr hensibles par tous L quipe projet a pu ainsi d finir le projet positionner l ensemble des acteurs d finir les actions amorcer le trac des feuilles de route de chacun Lyc e Pierre B ghin EN SAVOIR Fiche tablissement du lyc e horticole de Romans Fiche tablissement du lyc e h telier de Largenti re Fiche tablissement du lyc e Pierre B ghin 1 gt DES CONDITIONS INITIALES POUR UNE PARTICIPATION EFFECTIVE CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt Une conviction partag e par les tablissements et la R gion de l int r t que les projets int grent explicitement la volont de favoriser la participation et un r el pouvoir d agir des jeunes Une diversit de situations 1 rencontr es dans le cadre de l exp rimentation qui confirme la disparit des approches sur l id e que chaque tablissement se fait de la notion de participation et de la place laiss e aux jeunes L importance d un engagement des quipes de direction encourageant la d march
32. qui viennent en contradiction avec la dynamique du projet m me lorsqu on pense que ce sera plus efficace par exemple les lyc ens d cident d aller vers les classes de Seconde pour la pr vention du SIDA les adultes les r orientent vers les Terminales ne pas fermer l espace des d bats au nom d une forme quelconque de comp tence ou en raison de l exp rience ce qui par nature disqualifie la parole des jeunes LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 33 D marrer l accompagnement c est croire a priori en la capacit des jeunes faire par eux m mes Cet tablissement se d ploie sur 21 UFA Unit s de Formation par l Apprentissage et sur 8 d partements Il a saisi l exp rimentation comme un moyen de renforcer la culture et l identit commune de tous sachant que cette volont de f d rer les acteurs adultes encadrants et jeunes dans une identit renforc e pr existait site Internet logo communs r unions physiques du r seau etc L exp rimentation appara t comme un levier suscitant des actions sur un registre nouveau celui de la prise d initiative des apprentis la direction r gionale interpelle les UFA pour faire remonter des initiatives de jeunes Les charg s de vie de centre r percutent sondent les envies des apprentis font remonter leurs id es initiales Cing projets amorc s et une r union commune marquent le d but de la dynamique participative D s cette entr e en mati re
33. r gional pour l Acad mie de Grenoble Philippe Sauret Inspecteur p dagogique r gional pour l Acad mie de Lyon LES TABLISSEMENTS Lyc e professionnel l Odyss e Lyc e Bel Air MFR La Palma BOURG THONON EN BRESSE LES BAINS BONNEVILLE ST JULIEN EN GENEVOIS Haute avole ANNECY CFA r gional Ii ALBERTVILLE CHAMBERY Savoie B ST JEAN DE MAURIENNE Lyc e professionnel Fondation La Mache et SEPR PRIVAS Ardeche E LARGENTIERE Lyc e Pierre B ghin Lyc e horticole de Romans Lyc e du Valentin Lyc e h telier de Largenti re LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 71 sai D L GATION G N RALE AUX MISSIONS TRANSVERSALES ET LA RELATION AUX LUS MISSION DEMOCRATIE PARTICIPATIVE 04 26 73 61 56 dgmtre rhonealpes fr ET PLUS ENCORE i http www lyceescfa ecoresponsables rhonealpes fr https www facebook com participactions RhoneAlp s REGION RHONE ALPES 1 esplanade Fran ois Mitterrand CS 20033 69269 Lyon Cedex 02 T 04 26 73 40 00 F 04 26 73 42 18 vta aL lI R GION RH NE ALPES PHOTOS NIAGARA INNOVATION DESSINS OLIVIER ROUCHON
34. rationnel pr cis et ambitieux monter et organiser une semaine culturelle les l ves dans un processus r flexif ont analys leurs pratiques pour r pondre une question essentielle est ce que les actions ou r flexions que nous d veloppons permettent de renforcer notre participation la vie du lyc e gt Des actions qui visent tendre la participation des autres lyc ens Le groupe de la Maison Des Lyc ens a largi le cercle des participants en mobilisant d autres acteurs comme le foyer ont communiqu sur leur actions et sur leur structure concours d affiches cr ation d une page Facebook Une vision long terme une participation qui va plus loin que le projet support La capacit du groupe se questionner sur son propre rapport la participation a permis aux lyc ens d identifier des leviers permettant de donner envie aux autres de participer selon le triptyque Choisir Organiser Faire Cela se traduit par un travail sur les statuts de la Maison Des Lyc ens r alis d s la rentr e prochaine pour inscrire et consolider les bonnes pratiques avec la mise en place d un bin me trin me lyc en sur les postes du bureau de la Maison Des Lyc ens Cela passe aussi par la communication de la Maison Des Lyc ens avec la r alisation par les lyc ens d un film de pr sentation une r flexion sur la forme et le contenu de la r union de pr sentation de rentr e le positionnement du foyer co
35. son degr de d veloppement Les lyc ens sont actuellement en situation d ex cutants l objectif est de les placer en responsabilit Conseiller Principal d ducation 44 l ves ont de la peine s investir ils n ont pas de visibilit autour du Peu de candidats se pr sentent 99 Direction de l tablissement LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s gt Temporalit g rer le temps disponible pour le projet organiser des temps de rencontre planifier l action Autonomie capacit laisser les lyc ens s organiser prendre des responsabilit s leur faire confiance dans leur capacit agir Partage disposition de l quipe au sens large s accorder sur les finalit s d une action et ses d clinaisons op rationnelles techniques ALLER PLUS LOIN COORDONN ES cole La Mache 75 Boulevard Jean XXIII 69008 Lyon 04 72 78 55 55 www ecolelamache org PERSONNES RESSOURCES Bernard Javaux Directeur des tudes Doriant L orat Lyc en en terminale durant l ann e 2012 2013 moteur sur le projet radio poursuivant ses tudes en enseignement sup rieur au sein de l cole La Mache en 2013 2014 CONTEXTE 4 LYC E PROFESSIONNEL L ODYSS E Le lyc e de l Odyss e est situ Pont de Ch ruy Il propose des formations techniques par la voie g n rale ou de l alternance LE PROJET SUPPORT Am nager la s
36. telier de Largenti re Penser la transmission c est penser la participation Le projet de radio tait port par deux l ves Quand ils ont vu que les d lais ne pourraient pas tre tenus mais que leur projet pouvait se concr tiser l ann e prochaine ils ont souhait consolider l quipe projet en int grant de nouveaux membres Ils ont organis la mise en relation avec une classe de premi re Systemes Electro Num riques et ils ont cr une dynamique partenariale dans la dur e Lyc e La Mache EN SAVOIR Fiche tablissement du lyc e Le Valentin Fiche tablissement du lyc e h telier de Largenti re Fiche tablissement du lyc e La Mache 3 UNE DYNAMIQUE PARTICIPATIVE INSCRIRE DANS LA gt LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt DUREE CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt Les conditions initiales ne suffisent pas s assurer d une participation soutenue de la communaut ducative 0 d une prise en compte r elle de la d marche entre temps scolaire et temps p riscolaire gt est n cessaire d entretenir la motivation des partenaires pour viter que le projet ne devienne l affaire de quelques uns pour entretenir la flamme m me lorsque le projet est confront des obstacles divers ou que l ambition de d part est revue la baisse gt La prise en compte du fait que la participation ne commence pas toujours au m me stade d
37. AGIR gt 115 16 Un projet pr texte a la participation Une d marche participative diff rencier du projet Des projets supports b n fiques la participation Sur le th me pr vention des conduites risque et initiatives citoyennes 5 projets sont port s par des apprentis sur 5 UFA les ex antennes rebaptis es Unit s de Formation par Apprentissage en 2013 avec une forte dominante v nementielle parcours pr vention Sida concert autour de la pr vention routi re apr s midi d di la pr vention des risques en lagage Cette dimension v nementielle est mobilisatrice avec une date butoir et la n cessit d une organisation multiforme intervenants logistique communication relation avec l tablissement salles voire budget obtenir C est la capacit des jeunes d couvrir et d velopper leurs capacit s g rer et r aliser le tout qui fait la participation le projet en est le support CFA r gional Au d part pas de projet mais questionnement sur la participation Tout part du sentiment que les l ves sont plus consommateurs qu acteurs L envie de participer semble pourtant bien pr sente alors que faut il faire Cr er de nouveaux outils Faire voluer l existant C est partir de ces questions ouvertes que s est faite la mobilisation des jeunes et que la dynamique s est enclench e Les l ves se sont rapidement empar s du sujet qui
38. DAME 6N PEUT AUE LES SALES 8005 S PodR FAIRE O dE PETITIEN 4 2 4 2 T INTRODUCTION Renouer le dialogue civil rompre avec l loignement du citoyen et plus particuli rement des jeunes par rapport la chose publique c est dans cet esprit que la R gion Rh ne Alpes a lanc la d marche Particip Actions avec 10 tablissements volontaires L exp rimentation s est d roul e tout au long de l ann e scolaire 2012 2013 en privil gianttrois objectifs d observation d velopper le pouvoir d agir des jeunes ouvrir les tablissements sur leur environnement imm diat renforcer des modes de d lib ration et de d cision collective adapt s Chaque tablissement a t accompagn sur les aspects participatifs des projets par un facilitateur Toutes les Observations et analyses ont t partag es et questionn es dans le cadre du Laboratoire de la Participation qui a rassembl des chercheurs experts ext rieurs monde acad mique associatif agents de la R gion Direction des Lyc es de l Apprentissage service D mocratie participative et professionnels de la participation et de l valuation Le caract re exp rimental de la d marche a permis d investiguer tout champ ou toute question qui a pu se poser La mise en commun la confrontation des d marches des uns et des autres ont permis d enrichir la r flexion
39. ER SON R LE DANS LA DEMARCHE PARTICIPATIVE CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION Tout le monde ne participe pas de la m me fa on Comment organiser et faire travailler ensemble des quipes mouvantes qui grandissent explosent se reforment autrement cellules vivantes Comment devenir un acteur de la participation quel que soit le point de d part Comment viter que les adultes portent le projet et que les jeunes soient seulement dans l action 0 gt Comment concilier les r les dans la d marche le projet et les r les que l on a l habitude de tenir dans la vie scolaire 7 Comment sortir les personnes des r les types li s aux positions de la relation scolaire DES POUR AGIR Le contexte de l tablissement scolaire fait que les acteurs principaux de la d marche participative ont l habitude de se c toyer dans des r les tr s cadr s l enseignant l l ve le proviseur l infirmi re le tuteur entreprise les parents etc Comment alors s autoriser sortir des r les pr tablis des positions professionnelles ou hi rarchiques des postures habituelles o9 au del de la seule mobilisation des bonnes volont s s appuyer sur les disponibilit s au moins autant que sur les comp tences gt r sister l envie de faire la place de parce qu on est plus qualifi le risque du sp cialiste prendre le risque de l cher du lest 7 Les a
40. S l UFA de Saint Genis Laval le dit c est fort de monter un projet se sentir acteur de A 7 M me si sur certains points nos profs et nas proches nous ont aid c est nous qui avions le dernier mot on a eu besoin d un soutien des adultes et de leur oreille aussi pour conforter nos id es ou les approfondir On a besoin de recul et quand on n arrive pas le prendre notre recul c est eux Et concr tement aussi la participation a de l effet comme l explique M lody Font elle aussi en premi re ann e de BTS l UFA de Saint Genis Laval ce projet m a permis de tenir un rendez vous expliquer nos id es mieux parler en public tout ca me servira plus tard CFA r gional La d marche participative un plus pour la vie de classe Les cons quences de cette d marche sur les enseignements et les apprentissages en tant que tels ne sont pas tangibles Et l n tait pas l objectif de la d marche appliqu e Romans N anmoins l issue de l exp rimentation les adultes accompagn s s accordent dire que si la classe tait au pr alable une classe plus facile que les ann es pr c dentes la d marche a permis de proposer une dynamique diff rente et de renforcer le projet fil rouge propos aux l ves Ainsi ils se sont plus investis dans leur scolarit et les adultes accompagn s constatent que moins d l ves se sont vu refuser le passage en Troisi me 1 sur 16 Si apprentissage il y a eu
41. SEPR 46 rue Professeur Rochaix 69003 Lyon 04 72 83 27 28 http www sepr edu 70 LE PROJET PARTICIP ACTIONS LE LABO DE LA PARTICIPATION Pour la R gion Rh ne Alpes D l gation g n rale aux missions transversales et la relation aux lus Direction des lyc es Direction de l apprentissage Pour Niagara Innovation Herv Chaygneaud Dupuy Claude Costechareyre 27 Liliane Esnault 4 LES FACILITATEURS Denis Bernadet r f rent pour le CFA R gional Maxence Cossalter r f rent pour le Lyc e Bel Air Loic Grappin r f rent pour le lyc e professionnel La Mache et le lyc e Pierre B ghin Aur lie Letenoux r f rente pour la MFR La Palma Julie Maurel r f rente pour le lyc e horticole de Romans et le lyc e hotelier de Largenti re Olivier Rouchon r f rent pour la SEPR et le lyc e professionnel L Odyss e Et avec le concours de St phanie Lucien Brun La Fabrique Liens pour les outils num riques Sarah Tayebi Urbanitude pour la cr ation graphique LES CONTRIBUTIONS D EXPERTS EXT RIEURS Colette Ambroise Thomas membre du CESER de la R gion Rh ne Alpes Marie Jos Bernard Pr sidente de l AROEVEN Grenoble Jacques Gelly Pr sident de l URFOL Myriam Mazoyer charg e de mission au Centre Acad mique Recherche D veloppement Innovation et Exp rimentation Patrick Ferrand Inspecteur p dagogique
42. a participation MFR La Palma Accepter son r le dans le projet le construire puis le transmettre On peut exercer une fonction mais c est autre chose d en endosser le costume Il faut essayer ajuster recommencer pour trouver sa place Il faut du temps pour a Et quand c est fait il faut d j songer quitter ses beaux habits son titre pour peut tre les passer d autres C est un peu l histoire du Pr sident de la Maison Des Lyc ens de Pierre B ghin petit petit avec le groupe il a trouv sa place son r le d fini ses t ches pris des responsabilit s questionn sa l gitimit Il propose aujourd hui d accompagner ceux qui voudraient se pr senter en tant que pr sident pour bien passer le relais r aliser un tuilage Lyc e Pierre B ghin Parrainer ou sponsoriser le projet un r le pour le chef d tablissement Pierre Bernab directeur r gional a jou un r le fort de parrain c est dire celui qui permet que l initiative existe parce qu il y trouve un int r t pour l institution mais sans la piloter Particip Actions lui appara t comme un moyen de d velopper une culture partag e de l autonomie des jeunes dans le r seau des UFA Il donne l impulsion et le cadre et laisse faire les jeunes CFA r gional EN SAVOIR Fiche tablissement de la MFR La Palma Fiche tablissement du Lyc e Pierre B ghin Fiche tablissement du CFA r gional 1 CHOISIR JOUER ASSUM
43. a participation aupr s des l ves ALLER PLUS LOIN COORDONN ES Lyc e de Bel Air 394 route Henry Fessy 69220 St Jean d Ardi res 04 74 66 45 97 http www lycee belair fr PERSONNE RESSOURCE Maryl ne GANCHOU proviseure 04 74 66 45 97 marylene ganchou educagri fr CONTEXTE Le lyc e Pierre B ghin est un tablissement d enseignement g n ral localis Moirans en Is re Il accueille 980 l ves de la Seconde la Terminale pr sente la particularit d tre situ au coeur d une zone d activit conomique OBJECTIF DE LA D MARCHE PARTICIPATIVE Sur l ann e scolaire 2012 2013 la d marche participative a pour objectifs de Travailler la mise en r seau des clubs Mieux faire connaitre le r le et le fonctionnement de la Maison Des Lyc ens l ensemble des lyc ens LE PROJET SUPPORT La r alisation de la semaine culturelle pilot e par la Maison Des Lyc ens et co construite avec les clubs qui souhaitent pr senter leur travail constitue le projet support au d veloppement de la participation des lyc ens R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE gt Un groupe adultes l ves soud et se faisant confiance C est s rement l une des clefs de la r ussite du lyc e concernant le d veloppement de la participation D s le d marrage de la d marche les membres de la Maison Des Lyc ens et les personnels de direction se sont mobilis s et se sont engag s avec e
44. a relation habituelle l ve enseignant reste une difficult tant pour les jeunes que pour les adultes O L important est de r ussir cr er une relation de confiance et donc de changer de regard sur les jeunes en passant d une pr somption d ignorance une pr somption de connaissances li es leurs exp riences de vie gt Le passage du temps de l exploration tout est possible au temps de la r alisation il faut faire des choix est un moment cl pour l accompagnement DES 5 POUR AGIR Pourquoi accompagner la d marche participative et pas seulement le projet Accompagner un projet n est d j pas toujours chose facile notamment pour ne pas faire la place de ceux qu on accompagne Mais c est sans doute encore plus complexe lorsque le projet est d abord support la d couverte de la participation Il s agit avant tout de faciliter l expression la plus large de susciter la r flexivit du groupe d encourager la prise d initiative Questionner interpeller sugg rer pour donner aux jeunes l occasion de proposer et de s organiser quitte prendre de la distance l gard du projet initial Lorsque le projet est trop li au fonctionnement m me de l tablissement la mise en place d un self par exemple il devient difficile de donner aux jeunes la latitude de s carter du projet pour mieux participer A l inverse si le projet ne fait pas sens pour l institution l absence d enjeu rendra
45. accompagner l ouverture des tablissements leur environnement de proximit et surtout pour favoriser le pouvoir d agir des jeunes citoyens Explorer Annuaire cons LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 47 48 FICHES TABLISSEMENT Les d marches participatives mises en place dans les dix tablissements pilotes ne peuvent se comprendre que si on prend en compte la sp cificit de chacun d eux le niveau de r flexion quant la participation des jeunes la culture de l tablissement Les fiches tablissement permettent de mieux approcher chaque tablissement comme un syst me complexe dans lequel a pris place l exp rimentation et qui en cons quence s oppose toute g n ralisation h tive La d marche est indissociable de l tablissement et du projet qui a servi de support la r flexion LA PARTICIPATION UN ECO SYSTEME FAIRE VIVRE ES 5 Sy lt lt S na S PCI ST d 5 e 1 AE 1 Et SR LiSSEMENT 4 LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 49 CONTEXTE L APPRENTISSAGE EN R SEAU Le CFA r gional agricole est organis en un r seau de 21 UFA Unit s de Formation par l Apprentissage sur les m tiers de l agriculture de la for t et de la nature du CAP la licence professionnelle La formation pratique de l apprenti s
46. alle polyvalente La salle polyvalente du lyc e tait peu utilis e et son am nagement obsol te a t propos aux l ves de terminale Bac Pro Syst mes Electro Num riques de r aliser une enqu te sur les usages r els et souhait s de cette salle afin de d finir et mettre en oeuvre un projet d am nagement et au del de penser au mode de fonctionnement et aux r gles d utilisation de cet espace OBJECTIFS DE LA D MARCHE PARTICIPATIVE Associer l ensemble des futurs usagers potentiels la d finition du projet l ves enseignants quipe administrative parents d lves proposer un am nagement de l espace et le pr senter aux diff rentes instances de l tablissement le conseil d administration le conseil de vie lyc enne les partenaires ext rieurs de l tablissement R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE gt Point de d part un projet et des objectifs pr cis La classe de Terminale Syst mes Electro Num riques compos e de douze garcons s est vue confier la d finition et la mise en ceuvre du projet Ce projet est r alis sur leur temps de cours raison de deux trois heures par semaine le jeudi apr s midi Le suivi est assur par leur professeur principal St phane Guti rrez La premi re d marche entreprise fut de faire venir un professionnel ext rieur la soci t SONO v nement pour effectuer le relev l tat des lieux et demander conseils et devis pour l am nagement de la salle A
47. asse s am liorer les pratiques quant la participation des jeunes la vie de leur tablissement mais aussi de la connaissance qu ont les tiers des r gles de fonctionnement d un tablissement LES PARTICIPANTS EN PARLENT a moi l objectif de la d marche participative est d amener les l ves d un point A un point B d fini collectivement Peu importe le chemin qu ils empruntent pour y arriver mais je sais ou je souhaite qu ils arrivent Il est n cessaire de savoir en permanence quel endroit du trajet ils se situent afin que l on puisse leur apporter l aide ventuelle dont ils pourraient avoir besoin et v rifier qu ils restent dans un cadre l gal et r glementaire 99 Jean Louis Cung directeur LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s e Diff rence entre projet et d marche e Cadre strict Adaptation de l accompagnement ALLER PLUS LOIN COORDONN ES EPLEFPA du Valentin Avenue de Lyon 26 500 Bourg L s Valence 04 75 83 23 10 http www epl valentin educagri fr PERSONNE RESSOURCE Maurice Chalayer directeur partir de la rentr e 2013 maurice chalayer educagri fr 157 CONTEXTE La cit scolaire de Largenti re accueille un Lyc e professionnel H telier et trois sections du CFA acad mique et propose des formations en alternance La taille raisonnable de la structure permet un suivi personnalis des l ves gage de r ussite scolaire
48. ation d un sc nario d am nagement de la salle avec les devis correspondant trouver un nom au projet et transmettre celui ci aux futurs l ves de Terminale Bac Pro Syst mes Electro Num riques Quelques l ments d analyse Sur les douze l ves en charge du projet un petit groupe de cing a t plus moteur Les d cisions taient prises de mani re collective par l ensemble du groupe apr s d bats et discussions La forte correspondance du projet avec les enseignements a permis d avoir un int r t permanent des l ves Cela n a en revanche pas facilit la diffusion du projet au del de la fili re concern e La d cision intervenue tr s t t de transmission du projet un autre groupe pour l ann e scolaire suivante a favoris la mise en place d un suivi et d un archivage rigoureux ainsi que la cr ation d un compte mail qui a aid la personnification du projet LES PARTICIPANTS EN PARLENT JM ee C tait important de pouvoir analyser et r agir tout de suite apr s l chec de la r union de pr sentation aux d l gu s Cela a permis au groupe de comprendre pourquoi cela n avait pas march et de rebondir sur de nouvelles propositions Globalement ils ont men le projet avec s rieux et atteint les objectifs qu ils s taient fix s St phane Guti rrez professeur principal ee C est dur d organiser une r union de pr sentation et de voir que les autres l ves se foutent de ce que l on racon
49. c e h telier de Largenti re 4 DES ESPACES LIEUX QUI RENDENT POSSIBLE ET VISIBLE CE QUI RESSORT DE L EXPERIMENTATION Comment trouver des espaces la participation est possible Comment aussi ne pas cr er l illusion d un espace hors syst me mais qui n aurait aucun lien et aucune r percussion sur le syst me ordinaire l tablissement le scolaire 1 DES REP RES POUR AGIR Les espaces pr textes qui rendent possible les espaces vitrines qui rendent visible en est des espaces comme des temps les espaces scolaires sont contraints limit s existe souvent des espaces collectifs mais parfois leur usage est limit dans le temps ou alors ils sont d j investis par tellement d activit s est difficile d avoir une r union de stocker des documents des maquettes dans des espaces trop ouverts o il y a du monde en permanence En m me temps limiter la participation la salle de classe ne permet pas d attirer de nouvelles bonnes volont s On sait que l innovation trouve sa place dans les interstices l o il y a de l espace entre les contraintes l o la parole et la pens e s ouvrent Pourquoi ne pas investir des lieux provisoires en lien avec le projet e et e la cour les couloirs le parc le parking devant l tablissement Cr er des espaces pr textes cela peut permettre ceux qui veulent participer de se manifester Ce sont peut tre des lieux ph
50. cherchant le plus possible prendre appui sur les ressources existantes et r v ler les capacit s en pr sence Les jeunes de l quipe leader ont ainsi t parties prenantes de l organisation en proposant des sayn tes de th tre forum La journ e a t co organis e et co anim e avec la formatrice r f rente In fine le s minaire a rassembl 10 d l gu s et pas de formateur Le bilan est tr s positif Des propositions ont pu tre formul es par les jeunes et entendues par la directrice et un membre du Conseil d Administration Cette journ e a galement t l occasion de clarifier les r les des adultes dans l accompagnement des d l gu s de r v ler les forces et les faiblesses du syst me et d engager une r flexion sur les volutions r aliser Enfin elle a permis de dessiner des suites concr tes pour la rentr e cr ation d un support de pr sentation de la fonction de d l gu et r alisation d une campagne d information en amont des lections LES PARTICIPANTS EN PARLENT ss weme si on avait beaucoup de r unions et que c tait parfois un peu long il y avait toujours quelque chose a la fin et ca a port ses fruits 99 Juliette 6z d l gu e de Seconde 447 participation d un tiers a permis de prendre du temps et du recul sur l engagement des jeunes la 99 Dominique Michelot administrateur r f rent de la commission VAP ee me semble qu il est tr s important d
51. constituer Une section d une quinzaine d l ves est rapidement constitu e et le club de musique prend forme sur une volont issue des l ves alors qu un adulte avait tent de cr er la dynamique depuis 3 ans sans y parvenir Le d roulement du projet est l occasion pour certains de se r v ler et mieux s int grer au groupe deux l ves plut t r serv s se sont propos s spontan ment pour assurer la pr sentation du projet en comit de direction au grand tonnement de leur professeure gt Essaimage au sein de l tablissement Le travail d information des adultes comme les appels contributions faits par les l ves ont permis de d couvrir des changes avec le voisinage d j existantes point multiservices d p t de paniers fruits et l gumes et de faire merger de nouveaux projets construction de mobilier urbain exp rimental par les apprentis menuisiers bacs compost h tels insectes De nouveaux partenaires internes et externes vont ainsi s associer la d marche d int gration de la SEPR dans son environnement Le rassemblement de ces diff rents projets a servi de support la constitution d un dossier de candidature au dispositif r gional lyc e co responsable assurant ainsi la p rennit du projet port par les l ves LES PARTICIPANTS EN PARLENT M eme si les voisins n ont pas t si nombreux au rendez vous festif propos par les l ves on sent une dynamique extr
52. cteurs les personnes et les r les distincts des personnes au sens o une personne peut jouer plusieurs r les l quipe projet le noyau soud et ouvert aux participations nouvelles et aux nouveaux participants gt le facilitateur un adulte diff rent ni enseignant ni administratif ni patron pour installer une confiance r ciproque incarner la participation le M de la participation le prof de d mocratie participative d velopper syst me relationnel questionner et valoriser cr er des espaces de dialogue et de confrontation gt l ami critique une facette du facilitateur ou une autre personne qui apporte un regard compl mentaire cf p 35 Et les autres Les complices qui soutiennent la marge les mouches du coche qui sont dans l injonction sans tre dans l action les invisibles qui ne sont pas en premi re ligne mais sans qui rien ne serait possible gt les ext rieurs les commanditaires les b n ficiaires la communaut largie les personnes impact es les entreprises la R gion gt le parrain ou sponsor e en termes de projet c est celui ou celle qui par exemple au d part a t l initiative de la d marche qui a vraiment int r t ce que le projet r ussisse qui fait le lien entre les acteurs internes la d marche et les parties prenantes externes qui a le pouvoir d intervenir pour r gler de
53. de nuances li es l histoire et la culture de l tablissement en la mati re Il importe donc de mettre en place collectivement les principes et r gles qui permettent de proposer une vision partag e de la d marche gt adopter une posture plus ouverte face aux envies et initiatives exprim es par les jeunes comme premi re pierre d une approche partag e de la participation en associant chaque fois que c est possible toutes les parties prenantes l laboration du cahier des charges du projet Faire participer suppose de plus d installer un autre mode relationnel que celui de la relation scolaire traditionnelle tout en respectant les personnes et les statuts des uns et des autres EN PRATIQUE gt Se mettre d s le d part en mode projet afin de se donner un cadre une progression une m thode et toute la rigueur n cessaire la bonne avanc e du projet en gardant la flexibilit n cessaire aux adaptations et ajustements inh rents toute d marche participative gt Se former donc si n cessaire la technique de conduite de projet gt Se mettre d accord par crit entre toutes les parties prenantes sur ce que sont les engagements et les attendus de la d marche participative gt S appuyer sur les instances existantes comme par exemple le Conseil de la Vie Lyc enne la Maison des Lyc ens pour d velopper une culture partag e de la participation LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR
54. des traces cr er des outils p rennes communication m moire qui permettront la transmission DES 5 POUR AGIR Mettre en uvre une d marche participative c est un peu comme cr er une pi ce de th tre mais pour de vrai il y a un script un sc nario des acteurs avec des r les des rebondissements et un d nouement La diff rence c est qu il n y a pas un auteur qui a tout en t te ca ressemble un peu plus du th tre d impro o l intrigue se construit au fur et mesure o les r les se redistribuent selon les besoins o certains partent et d autres arrivent Enr ler d l guer confier accompagner conseiller s entraider appr cier mais aussi fixer des ch ances mettre des limites contr ler que le travail est fait Les activit s mettre en uvre pour permettre organiser et assurer le processus participatif sont vari es et peuvent parfois sembler contradictoires permettre et v rifier donner du temps et planifier donner le pouvoir d agir et fixer des limites etc Une des premi res conditions de la participation c est de pouvoir d cider ensemble n gocier tous les aspects du processus y compris la mani re dont les d cisions doivent se prendre Rester participatif m me dans les difficult s les dissensions l urgence M me si la d marche parfois contreproductive au regard du projet m me si les ch ances sont parfois tendues au risque que certains c
55. e recueil des donn es techniques Le groupe de Terminale a ainsi fait une pr sentation du projet et de la d marche aux l ves de Premi re et leur a confi la diffusion et la r alisation du questionnaire Premier incident et r orientation de la d marche Apr s r alisation d pouillement et analyse des questionnaires le groupe de Terminale d cide d organiser une pr sentation des r sultats l ensemble des d l gu s de classe Le manque de pr paration de la r union en termes de communication et de d finition des questions pos es l assistance a fait que les l ves sont ressortis d cus de cette pr sentation publique malgr une organisation technique irr prochable L analyse chaud de cet chec et la discussion sur la fa on de mieux impliquer l ensemble des l ves ont conduit l mergence de nouvelles solutions gt profiter de la surface vitr e l entr e de la salle polyvalente pour afficher les l ments de projets et inciter les l ves participer gt mettre en place une urne au sein du bureau des surveillants pour r aliser un sondage aupr s des l ves et enseignants pour donner un nom la salle polyvalente doubl e d un appel propositions pour r aliser le logo de la future salle polyvalente et gagner une place de cin ma gt cr er un compte Twitter pour recueillir des id es sur l am nagement de la salle Le groupe d l ves a pu atteindre ses objectifs de r alis
56. e une confiance dans les capacit s des jeunes s engager le d sir l envie de faire avec constituent les points d entr e de toute d marche participative DES POUR AGIR Y a t il des pr alables la mise en uvre d une d marche participative La r ponse est double Non car il ne faut pas enfermer la d marche dans des pr requis est essentiel d aborder la situation en l tat comme un point de d part une meilleure participation n y a pas de mod le de bonne participation il faut faire avec les personnes l o elles en sont Oui car l exp rimentation montre qu il existe des cadres des terreaux plus ou moins favorables des volont s institutionnelles plus ou moins avanc es des organisations plus ou moins flexibles favorisant le potentiel d initiative des jeunes La participation n est pas une fin en soi m me si elle peut tre un projet en elle m me Elle prend place et s appuie sur la d marche de projet Elle implique une v ritable ouverture d esprit D abord sur le principe de capacit des jeunes s investir s engager sur des projets et la volont des adultes d velopper leur pouvoir d agir Et ensuite pour se donner le temps de s accorder sur la notion de participation et faire le pari de la confiance Entre associer les jeunes tout ou partie d un processus pilot par les adultes et la volont de d velopper leur pouvoir d agir il y a toute une gamme
57. e fait principalement dans l entreprise CFA REGIONAL AGRICOLE OBJECTIFS DE LA D MARCHE PARTICIPATIVE des jeunes Construire une culture commune de l autonomie Le CFA a souhait f d rer les acteurs de son r seau adultes et apprentis autour de projets b tis avec un maximum d autonomie par les jeunes eux m mes sur une double th matique la pr vention des risques et l initiative citoyenne R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE LA FORCE DU GLOCAL AMBITION GLOBALE ET R ALISATIONS LOCALES Un cadre incitatif des propositions remontantes un a priori de capacit accord aux jeunes La Direction r gionale portait la volont de construire sur le temps long une culture commune et l a appuy e d embl e sur le portage de la dynamique participative par une personne ressource centralis e assistante p dagogique r gionale Elle lance dans le r seau des UFA le th me double entr e qui donne un cadre assez souple pour que des apprentis fassent des propositions 8 id es sont lanc es 5 d entre elles se transforment en projets un parcours pr vention SIDA l intention des l ves de Terminale un concert sur le th me de la s curit routi re un v nement sur la pr vention des risques dans les m tiers du 08 5806 D s la premi re r union de ce mini r seau de 5 UFA s est instaur e une bienveillance et une suspicion de capacit des apprentis point essentiel pour les m
58. e ne pas abandonner le projet et qu il va vite falloir formaliser ce qui a t afin de partir sur de bonnes bases pour l lection des futurs d l gu s 99 Charlotte Mestre directrice de la MFR LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s e D l gu s e Confiance Dialogue R novation du foyer e Conseil d administration e Coop ration ALLER PLUS LOIN COORDONN ES Maison Familiale Rurale La Palma 226 Chemin de la Palma 69210 L Arbresle 04 74 72 05 90 www mfr lapalma fr PERSONNES RESSOURCES Carine Saint Michel formatrice r f rente carine saint michel mfr asso fr Dominique Michelot administrateur d michelot laposte net Charlotte Mestre directrice charlotte mestre mfr asso fr CONTEXTE SOCI T D ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL DU RHONE La SEPR est un lyc e technique qui regroupe dans un nouvel tablissement plusieurs fili res auparavant diss min es dans plusieurs lieux communication graphique et m tiers d arts bien tre et soin de la personne m tiers de l automobile Le site est ouvert depuis 4 ans et accueille aussi des formations en menuiserie et b nisterie et un CFA A terme la SEPR deviendra un nouveau campus d environ 8 000 tudiants OBJECTIFS DE LA D MARCHE PARTICIPATIVE gt Favoriser l int gration de l tablissement dans son environnement Install en zone urbaine dense l tablissement ouvert en 2007 n a pas vu
59. e partager leur savoir faire les personnes g es des maisons de retraite voisines Le projet 2012 2013 cuisiner oui Mais dans le souci de la participation de tous Ils r orientent donc leur projet cuisiner un repas dans les maisons de retraite et continuer en parall le les contacts avec les Restos du C ur pour imaginer un projet plus adapt C est ainsi que les l ves en pr sence de la proviseure de leur chef de travaux de leur surveillant et de l assistante sociale pr sentent eux m mes l tat de leur r flexion lors de la premi re rencontre Un projet l initiative des l ves capables de prendre du recul sur leurs exp riences support s par des adultes bienveillants dans un tablissement tout le monde se connait et o la communication entre individus se fait naturellement le contexte id al pour pousser au maximum l ambition participative Avec n anmoins quelques obstacles l ensemble des l ves est rarement pr sent dans l tablissement faut donc assurer la transmission des informations et la vie du projet quand l quipe leader est en stage en vacances en voyage scolaire 58 gt S organiser un premier moment de d cision collective Pour travailler efficacement ensemble il est demand aux l ves de structurer une quipe leader avec laquelle il y aura des contacts suivis A eux de proposer une organisation et de s impliquer sur les actions qui les int ressent C est un premi
60. ebondir sur ce qu il dit ne pas vouloir avoir raison seul contre tous d gager un point de vue collectif autrement dit d lib rer plusieurs avant de d cider Car on comprend rapidement que les d cisions prises dans l coute et de l change sont mieux fond es gt La r flexivit se projeter anticiper revenir sur ce qu on a entrepris se donner le droit de changer de point de vue en tirer les cons quences utiles ensemble pour se relancer C est comprendre qu il n y a pas UN savoir et UNE mani re de faire mais un fonctionnement par essais et erreurs gt Le pouvoir d agir empowerment se sentir autoris prendre l initiative d couvrir que des comp tences d j acquises peuvent se d ployer dans ce cadre prendre confiance en soi assumer des responsabilit s et en rendre compte C est d couvrir la force d un collectif face des questions qui ont de l importance pour soi DES POUR AGIR L attitude participative des savoir tre et savoir faire aux comp tences Ces capacit s coute r flexivit pouvoir d agir contribuent bien la formation de citoyens en devenir Savoir tre e savoir faire elles seront utiles tout au long de la vie y compris dans le cadre professionnel comp tences transversales attendues par les entreprises Le retour dans la vie scolaire l essaimage des attitudes participatives L empowerment ne prend toute sa place que s il a d
61. emps extrascolaire le temps a scolaire c est souvent l qu on trouve les espaces les interstices vont se d rouler une bonne partie des projets Les projets et la participation b n ficient clairement de solutions d organisation au moins une partie du temps qui leur est consacr trouve sa place dans les emplois du temps heures d di es des actions transversales heures dites banalis es heures bleues vertes gt il y a des temps longs l ann e scolaire et des temps courts le mois la semaine des temps morts les vacances sauf si on les utilise les examens on oublie souvent de raisonner en dur e disponible c est une information importante de savoir que l on peut consacrer r ellement sur l ann e 30 heures au projet et pas seulement de se dire qu on a trois ou six mois gt il y a des rythmes lin aires le projet de cette ann e et des rythmes cycliques ce qu on va reprendre et continuer l ann e prochaine Garder des traces cr er des fils rouges qui assurent une continuit dans les projets et dans la d marche de participation Pour les apprentis le probl me est d autant plus compliqu qu ils passent un temps important en entreprise lors de s quences qui entrecoupent les s jours dans l tablissement et pas tous suivant le m me calendrier Comment faire pour que les p riodes en entreprise ne soient pas des temps morts Par exemple on peut se demander comment int grer les acteurs de
62. enseignant plus c est facile de faire du participatif Avec cette d marche on s est pos des questions car c est vrai que souvent la participation passe Vas 99 Thomas Bonnefoy enseignant Les fiches m thodes sont des documents int ressants Il faudrait les partager car normalement les s quences sont pr par es dans cette id e de progression Il faudrait les utiliser aussi sur d autres projets Diane Girardon enseignante LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s e Posture des adultes l ves en difficult Micro participation ALLER PLUS LOIN COORDONN ES Lyc e Terre d Horizon Route de Tain BP224 26105 Romans sur Is re 04 75 71 25 25 http www terre horizon fr PERSONNES RESSOURCES Fanny Poirier ancienne professeure principal fanny poirier amp educagri fr Thomas Bonnefoy enseignant thomas bonnefoy educagri fr CONTEXTE LYC E PROFESSIONNEL FONDATION LA MACHE L cole La Mache situ e dans le 8 me arrondissement lyonnais forme des cadres interm diaires pour le secteur industriel au sein d un lyc e professionnel technologique qui comporte aussi des sections BTS et des bac 2 L tablissement compte au total 1 000 l ves LE PROJET SUPPORT Par le d veloppement de la participation des jeunes dynamiser les instances du Conseil de Vie Lyc en CVL et du Bureau Des tudiants BDE en s appuyant sur deux projets sup
63. ensionn s la hauteur des ambitions que chaque tablissement se donne en mati re de participation l enjeu devant rester de d velopper le pouvoir d agir des jeunes Pas de mod le et ce guide n en n est surtout pas un il laisse la plus grande place aux questionnements et l adaptation chaque situation n a pas vocation g n raliser ni proposer un pr t consommer mais plut t aborder chaque projet comme une exp rience unique o tout devient possible parce que chacun y trouve son compte et que le collectif progresse entre action et r flexion socle de l aventure commune L ouverture aux autres apparait dans l exp rimentation comme un point complexe sur lequel il reste progresser EN PRATIQUE L exp rimentation a montr l importance d accompagner les tablissements et leur donner des outils pour am liorer la participation en leur sein Les lus ont ainsi souhait que Particip actions puisse b n ficier d autres jeunes et quipes ducatives a donc t d cid de l int grer la politique r gionale Ecoresponsable Ce dispositif a pour objet de sensibiliser jeunes quipes ducatives et agents techniques au d veloppement durable Les tablissements participants signent la charte des lyc es et CFA coresponsables et b n ficient d un soutien financier et m thodologique sur une p riode de trois ans A ce jour 174 tablissements se sont engag s dans cette d marche au travers de projet
64. er pr texte d cision collective comment s organiser ensemble Lors du contact suivant ils pr sentent leur mani re d avancer bas e sur l appel volontaire un duo proviseure pr sidente et l ve initiateur du projet et la cooptation Le fait que la proviseure soit pr sidente est un souhait fort des l ves De plus ils ont identifi des grands postes d actions qui seront pourvoir et les adultes ressources associ s Questionner et conseiller les deux actions principales de l accompagnement De nombreux th mes sont voqu s pouss s relanc s accueillis par les l ves avec un enthousiasme variable et nombreuses sont les propositions ou questions qui ne trouveront pas cho Par exemple la cr ation d un bureau virtuel pour rassembler les informations li es au projet si elle a suscit une adh sion de principe n aura jamais t mise en place Autre exemple en cours de route est donc abandonn e par manque d appropriation des l ves la question de l implication des enseignants Par contre les questionnements et conseils sur la pr sentation du projet aux maisons de retraites sur l importance de la rencontre avec les pensionnaires sur la mani re de d cider plusieurs portent leurs fruits les l ves choisissent avec les pensionnaires le theme du repas et changent sur les sp cificit s des repas et du service pour les personnes g es Finalement c est sur les th mes de la d
65. es effets tangibles m me minimes sur le temps scolaire prise en compte du temps du projet dans le temps scolaire implication d adultes au service du projet et pas seulement dans une fonction d encadrement d couverte de relations plus quilibr es entre jeunes et adultes Ainsi le projet prend toute sa place dans la vie de l tablissement On peut alors observer un essaimage des envies d agir e signe que quelque chose est acquis la fois pour les jeunes et pour l tablissement Cela peut tre renforc en s appuyant sur les envies des jeunes en mobilisant leur go t pour la communication l ouverture pour sortir de la classe EN PRATIQUE gt Une cartographie des ressources occasions de participer de l tablissement temps lieux instances personnes y compris les complices peut tre utile pour que les jeunes aient connaissance en arrivant dans l tablissement et chaque rentr e de tout le champ des possibles Une mani re non directive de les inciter exprimer leurs propres envies d agir gt Aider les lyc ens pr senter dans leur CV les comp tences acquises au cours d un projet participatif En effet trop souvent ces exp riences capacit s sont oubli es ou mal mises en valeur LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 40 Ouvrir la d marche participative sur son environnement Cr er le lien avec l ext rieur avec un proj
66. es lyc ens et les apprentis La participation passe en effet aussi par la capacit sortir de l entre soi et du groupe s curisant pour aller vers des personnes portant d autres points de vue d autres centres d int r ts et voir comment il est possible de les prendre en compte EN PRATIQUE gt R ussir impliquer l ext rieur en toute s curit Il faut noter l importance de l implication du parrain sponsor dans l amorcage de ce lien avec l ext rieur est en effet le garant institutionnel et du lien avec la R gion L exp rience a montr que des contacts pris trop vite par les jeunes sans pr paration suffisante pouvaient se r v ler contreproductifs Prudence et pragmatisme sont donc de mise Ne pas oublier l articulation et l ouverture vers les instances internes l tablissement Vues comme des projets p ri ducatifs les d marches participatives restent trop souvent isol es au sein de l tablissement alors m me que leur existence et leurs r sultats enrichissent le fonctionnement des instances officielles de la participation existantes dans l tablissement Ainsi le Conseil d Administration le Conseil de perfectionnement le Conseil d ducation la sant et la citoyennet le Conseil de vie lyc enne la Maison des Lyc ens sont des acteurs essentiels mobiliser pour la bonne r alisation d un projet Mais am liorer la participation peut aussi comme la commission Vivre La Palma la MFR
67. es objectifs plus clairs choix du projet d finitif temps de discussion et de validation Ce cadre pr cis n est que rarement respect mais il permet de mieux visualiser les objectifs et les actions mener Lyc e l Odyss e EN SAVOIR Fiche tablissement du CFA r gional Fiche tablissement de la MFR La Palma Fiche tablissement du lyc e Bel Air Fiche tablissement du lyc e Odyss e 2 UNE DEMARCHE PARTICIPATIVE A DIFFERENCIER DU PROJET CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt Le risque de se focaliser uniquement sur le projet au d triment de la participation la d marche projet tant d j souvent un apprentissage en elle m me Des types de projets ne facilitent pas la participation de la m me fa on Un manque de culture de la participation tant chez les jeunes que chez les adultes DES 5 POUR AGIR Qu est ce que la participation et comment la distinguer de l action Participer c est a priori vident On pourra facilement dire par exemple je participe au projet j ai t charg de faire les comptes rendus de r union Mais tre acteur n est pas forc ment participer au sens on l entend dans le cadre d une d marche participative Pr cisons donc Pour qu il y ait participation effective il faut qu il y ait place pour la confrontation des opinions la n gociation entre plusieurs options et pour l initiative On parle de d
68. es principes des rep res des questionnements certes mais il est bon d incarner le tout travers des exemples des illustrations Celles propos es ici reposent sur les exp riences v cues par les dix tablissements volontaires lors de l ann e scolaire 2012 2013 Ce guide est donc tout cela et il n est pas un mode d emploi la participation est une d marche une posture et une ambition et donc pas un projet mener dans un format d termin LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 19 101 2 5 IMEFOQUCTION 7 Avant propos le guide du guide 9 CHAPITRE 1 Permettre la participation c 13 Partie 1 Des conditions initiales pour une participation effective ii 15 Partie 2 Une d marche participative diff rencier du projet 17 Partie 3 Une dynamique participative inscrire dans la dur e CHAPITRE 2 Mettre en ceuvre la d marche participative et l accompagner Partie 1 Choisir jouer assumer son r le dans la d marche participative Partie 2 Organiser d rouler appr cier les activit s participatives Partie 3 Fluidite des temps agilit de l organisation asas Partie 4 Des espaces lieux qui rendent possible et visible sessed Partie 5 Appr cier tout au long de la d marche pour faire progre
69. et mais surtout avec des personnes L objectif global du projet mieux ins rer l tablissement dans son environnement imm diat va dans le sens d une ouverture sur l ext rieur et de plus de liens avec le voisinage et le quartier On retrouve dans ce cas une logique d accroissement syst matique l ouverture et le dialogue avec les voisins am nent imaginer de nouveaux projets et de nouveaux liens possibles autant qu se red couvrir et valoriser ce qui existe d j dans l tablissement pour la relation avec l ext rieur mais n est pas suffisamment valoris point multisalles impression gravure cordonnerie ouvert au public le jeudi matin distribution de paniers AMAP au sein de l tablissement Une fois la dynamique lanc e les opportunit s se multiplient au fur et mesure des temps de rencontre et d change En revanche ces d marches n cessitent d identifier une personne assurant le r le de d veloppeur local connaissant bien les dynamiques et instances participatives locales le quartier la ville autant que les logiques de projet et de collaboration l aeuvre dans les diff rentes collectivit s Ce peut tre une personne interne ou externe l tablissement SEPR L environnement de l tablissement ce n est pas que l ext rieur Les lyc ens ont cette ann e v ritablement investi la Maison des Lyc ens Ils se sont saisis de cette structure pour monter un projet ambitieux la r alisation d une
70. ettre dans un climat leur permettant de ressentir une cr dibilit et une confiance a priori Quelle que soit la fragilit de leurs id es de d part 501 Le Directeur r gional donne le cadre la Directrice adjointe coordonne et joue un r le de garant de la dimension participative le r el portage par les jeunes les charg s de vie de centre accompagnent en proximit les groupes projets 3 jeunes minimum dans chacun Des destins vari s des temps complexes des perspectives encourageantes En fin d ann e scolaire 2 projets sont r alis s les 3 autres pr vus ou relanc s la prochaine rentr e Les contraintes de temps tr s pr gnantes de l alternance am nent envisager les projets souvent au del d une seule ann e scolaire Au moins une autre UFA souhaite entrer dans le dispositif et a interrog les autres sur l amorcage de la dynamique participative comment d marrer inciter les jeunes se saisir de la possibilit d initier un projet Les r unions du r seau l chelle r gionale se sont r v l es cruciales en termes de dynamique participative le r seau donne du sens aux actions les placent dans un cadre plus g n ral o les jeunes sont reconnus et appr cient de se retrouver entre pairs L ensemble du r seau des UFA est inform le site Internet du CFA R gional est maintenant dot d une rubrique d di e un largissement s est fortement enclench Accorder une grande a
71. ipative Nous revenons ici sur ces deux r les les plus directement tourn s vers la participation gt Le facilitateur est celui qui suit directement l avancement du projet en proximit veille ce que chacun y trouve sa place est la fois bienveillant et questionnant vite d apporter les solutions mais aide le groupe les trouver ou trouver es personnes ressources pour avancer redonne de l nergie au groupe lorsqu il se d mobilise en l aidant d couvrir de nouvelles orientations il vite la fuite dans l action quand le groupe s emballe en l amenant prendre en compte des points de vue diff rents sur le projet Dans l id al ce r le de facilitateur se double d un accompagnement plus ext rieur celui d un ami critique qui aide la fois e facilitateur et le groupe prendre de la distance certains moments cl s du projet Cet ami critique peut venir d un autre tablissement ayant d j eu une exp rience des d marches participatives soit en proximit g ographique soit dans un r seau r gional d une association d Education Populaire travaillant sur ces sujets EN PRATIQUE Ceux qui peuvent porter ces fonctions Pendant l exp rimentation l accompagnement de proximit a t port par des personnes aux fonctions diff rentes enseignants CPE responsable d internat charg de vie de centre L important est que cet engagement soit pris sur la base du volontariat ca
72. l entreprise dans la d marche participative en jouant sur le choix des projets ou encore permettre aux jeunes de garder le contact travers des outils de suivi et de communication penser faire des comptes rendus des r unions que tout le monde peut consulter r aliser un journal de bord collectif sur papier mais aussi dans un fichier partag rester en contact par une page de r seau social des SMS gt rassembler toutes les informations et tous les documents dans un espace connu de tous et facilement accessible gt G rer la transmission entre les projets et d une ann e l autre Profiter de la fin d ann e pour pr parer la continuit du projet peut tre une solution e Une autre peut consister impliquer d s le d but les l ves dont on sait qu ils seront encore dans l tablissement l ann e suivante Savoir tre agile avoir une organisation qui navigue parmi tous ces temps qui s adapte qui r agit qui improvise parfois mais qui assure toujours C est alors que le bricolage devient un art surtout s il est combin l ambition et la pers v rance Car il est parfois plus productif de commencer avec quelque chose de simple qui donne des r sultats rapides puis largir ses ambitions en construisant sur les SUCCES LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 27 T Des espaces lieux qui rendent possible et visible e Dans les tabli
73. l opportunit de Particip Actions pour repenser l implication des jeunes Faut il cr er de nouveaux outils 7 Faire voluer la commission Vivre la Palma Se former la conduite de projet Premi re tape constituer une quipe leader avec des jeunes pour travailler ces questions qui les concernent Cr er la confiance permettre l appropriation du sujet par le groupe Lors du premier rendez vous pour tablir le contrat de coop ration seuls des adultes sont pr sents directrice formatrice r f rente 2 parents administrateurs La mobilisation des jeunes se fait courant octobre sur la base d une sollicitation par la formatrice r f rente aupr s des d l gu s et selon l int r t de ces derniers pour le sujet propos r fl chir l implication des jeunes dans les projets de la MFR In fine six jeunes de Seconde et Bac Pro rejoignent l quipe leader Les premi res rencontres permettent de poser le cadre et cr er la confiance L change s instaure dans un rapport d gal gal entre jeunes et adultes C est s rement l un des principaux apports de la facilitatrice instaurer un climat propice l coute et l expression de chacun selon son statut et son r le dans la d marche Et les autres Une fois le groupe constitu le premier travail permet aux d l gu es de l quipe leader d exprimer leurs points de vue Conscientes qu il n est pas repr sentatif elles proposent de r aliser un questio
74. la Palma consister am liorer la mani re dont elles s organisent et vivent L ouverture c est aussi le d cloisonnement LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 41 S appuyer sur la participation pour les projets e Gr ce au retour d exp rience des l ves convaincus de l int r t de participer et d impliquer largement Dans cet tablissement l accompagnement a port sur un projet qui avait connu une premi re vie l ann e pr c dente Une premi re vie et un chec relatif qui ont amen les l ves accompagn s des adultes faire le bilan et d finir les raisons pour lesquelles ce premier projet n avait pas fonctionn Ambition trop haute certes mais surtout pas de prise en compte des personnes qui allaient b n ficier du projet pas de r flexion sur la mani re de conduire le projet Et une conclusion s est impos e eux l ves et adultes il faut faire ce projet avec tous ceux qui peuvent y trouver de l int r t Ainsi les l ves taient tr s l coute de l accompagnement propos afin d tre certains que leur projet ne laissait personne de c t Lyc e h telier de Largenti re Choisir les projets en fonction de leur ambition participative La dimension participative peut tre le filtre la grille de lecture pour le choix de projets Au lyc e La Mache c est d abord sur ce que devait tre la participation des lyc
75. la participation vaine il ne faut pas oublier que participer prend du temps on ne le fait que si on en voit l utilit Un des enjeux de l accompagnement est d largir la participation au del du groupe qui porte le projet afin que de proche en proche la culture de la participation se diffuse L exp rimentation a montr que c tait un des r les majeurs de l accompagnement de faire en sorte que la participation sorte du cadre initial transmission du projet d une classe une autre ventuellement en cours d ann e implication de nouveaux acteurs information de la communaut ducative communication vers l ext rieur Des r gles du jeu claires pour d terminer les r les de chacun La participation n est pas l autogestion entre jeunes L implication d adultes est donc essentielle condition que les r gles du jeu soient clairement pos es qui d cide sur quoi selon quel processus Toutes les d marches de participation engag es par des collectivit s locales o ces r gles ne sont pas pr cis es d s le d but cr ent des frustrations et des d mobilisations Pour les tablissements scolaires c est la m me chose L essentiel est de trouver le bon r glage la bonne distance Suivre le projet en continu autour des objectifs de fond sans pour autant tre tout le temps dans une posture de contr le faire confiance dans la capacit de faire des l ves pour peu qu ils respectent des principes de base viter les apports
76. les jeunes et pour l tablissement Cela peut tre renforc en s appuyaMur les envies des jeunes en mobilisant leur go t pour la communication l ouverture pour sortir de la classe EN PRATIQUE gt Une cartographie des ressources occasions de participer personnes y compris les complices peut tre utile pour que les 4 l tablissement et chaque rentr e de tout le champ des possibles Une leurs propres envies d agir tablissement temps lieux instances aient connaissance en arrivant dans je non directive de les inciter exprimer gt Aider les lyc ens pr senter dans leur CV les comp tences acquises ai 5 d un projet participatif En effet trop souvent ces exp riences capacit s sont oubli es ou mal mises en va 1 LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REP RES POUR AGIR Et gauche gt LES ILLUSTRATIONS Parce que l exp rimentation la base de cet ouvrage est avant tout une aventure humaine les pages de gauche donnent la parole au terrain aux tablissements pilotes aux participants au travers de r cits ou de citations Et aussi gt LES REP RES POUR AGIR Dans ces parties retrouvez des pistes d actions ou de r flexions pour alimenter ou faire avancer concr tement les d marches participatives dans vos tablissement T LE GUIDE DU GUIDE En imaginant les multiples mani res d entrer dans un document qui ose l ambition de guider celles et
77. les concerne au premier plan et fait cho leur envie de pouvoir r aliser des projets leur initiative D finir les conditions de la participation de mani re participative c est aussi possible MFR La Palma Au d but de la d marche le lyc e Bel Air ne disposait pas de projet support mais d une intention que ce soit des jeunes qui parlent aux jeunes Ainsi la Direction a d abord constitu un groupe de jeunes avant l laboration du projet souhaitant que celui ci mane uniquement des l ves avec l id e d une carte blanche Mais avec une culture de la participation peu pr sente chez les jeunes mobilis s il a rapidement t constat qu il tait pr f rable en termes de temps et de faisabilit de partir d un projet pr congu comme cadre de base pour la participation Le projet a par la suite volu mais les l ves avaient toujours une vision concr te une repr sentation du contexte dans lequel s effectuait leur participation temps d expression temps de r flexion temps de d lib ration temps d action Lyc e Bel Air D finir conjointement les actions de projet et la d marche participative Si le projet de l Odyss e tait clairement d fini am nager la salle polyvalente et la d marche participative un peu moins les l ves ne savaient pas ce qu ils pourraient r aliser durant l ann e scolaire La construction d un calendrier int grant projet et d marche participative a permis de fixer d
78. mardi apr s midi appel es heures d Aide Personnalis e et en d duisant les p riodes de stage et de vacances scolaires la premi re tape consiste pour la classe de Terminale ne retenir que deux outils partir des propositions initiales Collectivement le choix se porte sur la r alisation des mini films et la mise en place d un temps v nementiel avec le voisinage L ambition des objectifs incitant galement la mise en place d un projet sur plusieurs ann es le groupe de Terminale d cide galement d associer les classes de Seconde et Premi re en communication graphique faisant ainsi voluer le groupe d une quinzaine une quarantaine d l ves Tous participent aux m mes heures de travail sur le projet le mardi de 14h 16h Un premier temps est consacr au choix de 3 sujets de films et l organisation en groupe de travail pour chacun des films Le groupe de Terminale garde encore le leadership sur l organisation La prise de pouvoir des nouveaux arrivants Apr s 2 s ances collectives le groupe des Terminales part pour une premi re p riode de stage laissant aux 2ndes et 1 res le soin d avancer le travail sur les films Ceux ci d veloppent tant les projets qu leur retour de stage les terminales se sentent d poss d s du projet et d cident d arr ter laissant les secondes et premi res le prendre totalement en charge Un nouveau calendrier de projet et de d marche est mis en place en se concen
79. mement riche tant au niveau des l ves impliqu s que des personnels enseignants et administratifs qui ont particip Cela ouvre la porte de multiples projets avec le voisinage et il va falloir travailler autour de cette dynamique Nous allons maintenir l organisation du temps festif avec le voisinage pour les prochaines ann es 99 V ronique Furlan directrice ee a r ussi construire quelque chose en peu de temps maintenant il faut concr liser et faire encore mieux pour l an prochain 99 Les l ves du groupe musique LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s gt Dialogue au sein de l tablissement entre les fili res et les projets p ri scolaires avec les autres tablissements actuels et futurs sur le site avec le voisinage voisins commerces et instances participatives habitantes et avec les institutions mairie d arrondissement Grand Lyon R gion Projets partag s avec les l ves des diff rentes fili res et le voisinage l am nagement des abords et des changes avec l environnement Dynamique de groupe le groupe v nementiel et le groupe musique ont obtenu des r sultats tr s prometteurs qui vont se poursuivre dans le contexte plus large du dispositif lyc e co responsable ALLER PLUS LOIN COORDONN ES SEPR 46 rue Professeur Rochaix 69003 Lyon 04 72 83 27 28 http www sepr edu PERSONNE RESSOURCE
80. mentaux qui structurent une dynamique participative pens e d abord comme la volont affirm e d agir ensemble autant que faire se peut Si en la mati re il ne peut y avoir de mode d emploi ce document s appuie sur des constats sugg re des rep res pour agir laissant chacun la capacit d y puiser ce qui lui est utile sans s encombrer du superflu Il fait aussi la part belle aux exp riences qui ont aliment la r flexion tant aux succ s qu aux checs devenus des opportunit s de rebondir et d apprendre LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 81 A droite gt CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION Constats questionnements qui sont revenus syst matiquement ou introduction au chapitre retrouvez ici les grands enseignements de l exp rimentation theme par theme gt 4 Apprendre de participation 0 Les effets ressentis de la participation S verine Barbiani directrice r gionale adjointe rapporte les apprentis ont particip aux changes au m me litre que les adultes ont appr ci d tre reconnus comme membres actifs du groupe de travail Ils ont fait des propositions notamment en termes de communication leur demande de publicit sur le site internet du CFA r gional a t entendue et nous l avons concr tis e ensemble Cette attitude a permis aux l ves de se sentir pleinement participants comme Jos phine Pannoux en premi re ann e BT
81. mme le lieu central de la Maison Des Lyc ens une refonte des statuts pour formaliser les liens avec les responsables de clubs La structure Maison Des Lyc ens sera galement saisie d une demande forte de la part de la direction de l tablissement organiser un forum des Maisons Des Lyc ens placer le lyc e comme centre ressource dans le cadre d un r seau des Maison Des Lyc ens l chelle r gionale Cette demande descendante pourrait sembler contradictoire avec l essence m me d une d marche participative lyc enne C est tout le contraire en travaillant le plus en amont possible les acteurs du projet au sens large se laissent la possibilit de composer une quipe de d battre d id es de pistes explorer de contraintes lever d envie concr tiser Ils se laissent le temps d un projet partag co produit socle solide pour que la participation des lyc ens puissent se d velopper dans des conditions sereines T MOIGNAGES Quels sont les moyens de se en dialogue Comment les lyc ens peuvent interpeller l instance Maison Des Lyc ens pour proposer des id es d actions et de r alisations 99 Des membres de la Direction ee Comment faire pour transmettre aux nouveaux aux secondes qui arrivent Comment communiquer sur ce qu est la Maison Des Lyc ens pour que des nouveaux reprennent le flambeau 99 ee On a choisi de s organiser en petits groupes comme a on est responsable vis
82. nisation r le de fil rouge assur par une formatrice et l animatrice de l internat identification du r f rent de la commission VAP comme adulte relais vers le CA La facilitatrice n est pas intervenue sur la mise en ceuvre concr te de cette organisation test tait important que chacun exp rimente afin de voir comment cela fonctionne ou non pour ensuite pouvoir en tirer des enseignements Elle a simplement aid initier la dynamique de d part puis est rest e pr sente en demandant r guli rement des nouvelles et en affirmant sa disponibilit aupr s des jeunes mais aussi des adultes Progressivement d autres parents et l ves se sont mobilis s et le nouveau foyer a pu tre inaugur lors de la f te de fin d ann e Rassembler formaliser et pr parer la suite La troisi me phase de l accompagnement se cristallise autour de l organisation d un s minaire des d l gu s pour d finir cette fonction et les moyens y associer permet aussi de donner un aboutissement au travail men depuis le d but d ann e avec l quipe leader en valorisant ce qui avait t r fl chi observ test y avait un enjeu fort impliquer les jeunes sur la pr paration m me de cette journ e pour que ce temps ne soit pas l image de ce que les adultes pourraient en attendre mais corresponde ce que les jeunes souhaitent y trouver C est donc cela que s est attach l accompagnement notamment en
83. nnaire pour toutes les classes avec l aide de la formatrice r f rente En parall le chacune des trois commissions VAP de d but d ann e un temps est d di la pr sentation de la d marche Cela permet d entendre l avis des autres d l gu s de classes mais aussi d changer sur la question de la participation Cela correspond un temps d tat des lieux partag qui fait apparaitre la fonction de d l gu comme une des pistes approfondir et sur laquelle jeunes et adultes se rejoignent En effet cette fonction cr e il y a un an est encore peu reconnue au sein de la MFR et il est difficile d y associer une utilit concr te tant pour les jeunes que pour les membres de la communaut ducative Besoin de concret se lancer tester oser l cher prise Suite la formation conduite de projets participatifs propos e aux tablissements dans la cadre de Particip Actions quatre jeunes et l administrateur pr sents se saisissent de l id e de r nover le foyer de mani re participative Cette formation est un d clencheur important qui redonne du souffle en apportant un cadre structurant et un projet concret qui permet de tester de nouvelles modalit s d organisation et de coop ration entre jeunes et adultes gt mise en place de r unions projets par les d l gu s pour avoir l avis des autres l ves d signation de deux adultes ressources pour soutenir les jeunes dans leur orga
84. notamment en termes de communication leur demande de publicit sur le site internet du CFA r gional a t entendue et nous l avons concr tis e ensemble Cette attitude a permis aux l ves de se sentir pleinement participants comme Jos phine Pannoux en premi re ann e BTS l UFA de Saint Genis Laval le dit c est fort de monter un projet se sentir acteur de A Z M me si sur certains points nos profs et nos proches nous ont aid c est nous qui avions le dernier mot on a eu besoin d un soutien des adultes et de leur oreille aussi pour conforter nos id es ou les approfondir On a besoin de recul et quand on n arrive pas le prendre notre recul c est eux Et concr tement aussi la participation a de l effet comme l explique M lody Font elle aussi en premi re ann e de BTS l UFA de Saint Genis Laval ce projet m a permis de tenir un rendez vous expliquer nos id es mieux parler en public tout ca me servira plus tard CFA r gional La d marche participative un plus pour la vie de classe Les cons quences de cette d marche sur les enseignements et les apprentissages en tant que tels ne sont pas tangibles Et l n tait pas l objectif de la d marche appliqu e Romans N anmoins l issue de l exp rimentation les adultes accompagn s s accordent dire que si la classe tait au pr alable une classe plus facile que les ann es pr c dentes la d marche a
85. nthousiasme et envie dans un projet commun Le travail d identification des objectifs et du projet support a fait l objet d un dialogue r el constructif et argument Les fondamentaux permettant de r pondre aux questions quoi comment pourquoi qui ont t travaill s en co production par le groupe Apr s cette tape une v ritable autonomie a t donn e aux lyc ens dans la conduite de leur action L tablissement d un cadre accept par tous a facilit cette posture la confiance pouvait s tablir entre les acteurs du projet servir de catalyseur pour le d veloppement d une participation compl te et enti re de la part des jeunes trouvant ses racines et puisant son nergie dans la r alisation du projet support Un cadre facilitant Le lyc e propose un temps banalis pour le d veloppement d actions et de projets lyc ens Cette heure bleue a permis de faciliter la pr sence des membres de la Maison Des Lyc ens aux temps de rencontres d avancer avec un groupe stable en consid rant la contrainte de la temporalit 54 de La pr sence d une Charg e de Vie Scolaire accompagnant le groupe est galement un l ment facilitant notamment pour la transmission des informations parfois de mani re informelle entre les acteurs du projet notamment aupr s de la direction Une participation enti re et aboutie construite autour d un projet pr cis Port s par un objectif op
86. ode diffusion de cette fiche puis appropriation par les enseignants tel est l accompagnement mis en place aupr s des adultes enseignants exp rimentateurs Suite aux premiers r sultats nous choisissons entre adultes de travailler avec les enseignants volontaires modifier leurs postures sur les temps de pluridisciplinarit Au cours d une observation de la classe nous changeons avec l enseignante qui lance alors un temps de r flexion collective de la mani re la plus efficace possible cadre et contraintes pr sent s d roul de la s quence et objectifs expliqu s et compris par les l ves La s quence de restitution des groupes est anim e par la facilitatrice afin de donner voir une mani re de faire et de d montrer qu il est possible de co construire une d cision aussi minime soit elle Et syst matiquement une fiche m thode bas e sur l observation et ou l intervention en classe est r alis e Les adultes s en empareront et les utiliseront leur fagon dans cette classe mais aussi dans d autres classes et sur d autres types de projets Lyc e horticole de Romans Une personne identifi e pour favoriser l valuation en continu Le groupe d l ves qui portait le projet d am nagement de la salle polyvalente tait la classe de Terminale Bac Pro Systeme lectro Num rique Le temps consacr au projet tait int gr au temps de cours raison de deux heures par semaine sur la quinzaine d heures qu ils passaient a
87. ojet de travail sur le self scolaire n a pas abouti Les contraintes de calendrier li es au dates de passation du march de La Mache pour trouver un nouveau prestataire et la non compr hension des finalit s pour les l ves ont conduit l arr t du projet Le projet de radio un projet sur les rails Le projet de r alisation d une radio lyc enne est aujourd hui avanc il a t le support du d veloppement de la participation lyc enne traduite dans l action par gt Une r elle prise de responsabilit des l ves porteurs autour de trois axes forts D cider Organiser Faire gt Une liaison r ussie avec la direction de l tablissement pour arr ter des choix et valider gt Un passage de relais en direction d autres l ves et d une classe de Premi re Syst mes Electro Num riques ambassadrice du projet l ann e prochaine LES PARTICIPANTS EN PARLENT M e e Ce qui tait le plus dur c tait de faire venir les l ves aux r unions de les motiver participer Sur le self nous nous sommes plant s les l ves n y voyaient pas clair Sur la radio c est plus concret les l ves peuvent faire les choses par eux m mes 99 Conseiller Principal d ducation projet radio est bien lanc M me si on voit pas le r sultat cette ann e sait que ca va continuer et rien que pour ca notre travail a port ses fruits 99 l ve ee participation existe mais il faut mieux d finir
88. olyvalente et que le temps leur manquait galement pour faire passer les questionnaires sur les usages de cette future salle dans de bonnes conditions Ils ont ainsi propos tr s rapidement d associer la classe de Premi re pour la diffusion des questionnaires ce qui permettait d impliquer plus d l ves dans le projet et la d marche tout en assurant la prise de relais Les Terminales ont galement int gr la n cessit de mettre en place un suivi rigoureux des actions pour faciliter la prise en main par un nouveau groupe l ann e suivante Lyc e l Odyss e EN SAVOIR Fiche tablissement de la SEPR Fiche tablissement du CFA r gional Fiche tablissement du lyc e l Odyss e 3 FLUIDIT DES TEMPS AGILIT DE ORGANISATION CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt Comment arriver se donner le temps le temps de choisir de s organiser de faire dans un syst me o les contraintes sont peu n gociables et il n y a pas tout moment la m me intensit d implication des personnes 0 Comment arriver continuer participer suivre ce qui se passe m me quand on n est pas l gt Comment g rer la transmission pouvoir passer le flambeau ceux de l ann e suivante DES POUR AGIR Il n y a pas qu une seule chronologie diff rents temps se croisent gt le temps scolaire le plus contraint par les emplois du temps prioritaires le temps p riscolaire le t
89. ommencent parler de distribution du travail de re prise en main de la gestion il appara t comme important de garder les conditions essentielles du processus participatif travail collectif d lib ration et n gociation temps r flexif permettant de s approprier ce qu on fait appr ciation bienveillante climat de confiance Perdre du temps certains moments permet souvent de s y retrouver plus tard en qualit et en le ons tirer Privil gier les modes de travail les plus participatifs Faire plusieurs plut t que tout seul d lib rer pour d cider privil gier les activit s qui mobilisent plus de monde construire les outils en commun e ne pas h siter multiplier les r unions communiquer et communiquer encore plus tenir au courant des avanc es et des r ussites montrer les r sultats gagner de nouveaux acteurs la d marche r fl chir ce que l on a appris et quoi ca peut servir par la suite et la liste est loin d tre close D lib rer contester faire valoir son avis proposer La prise de d cision est un exercice d licat dans la d marche participative Du coup prendre une d cision peut n cessiter plus de temps au risque de d courager quelques bonnes volont s D autant que rien ne garantit que la d cision prise ainsi soit la meilleure m me si elle est bien plus riche d apprentissage au regard de la d marche participative LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR
90. on 44 4 QUELLES PERSPECTIVES POUR LE FUTUR CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION Son m rite principal c est qu elle ouvre le champ des possibles qu elle permet d oser et qu elle offre un cadre qui transforme les relations des uns aux autres Elle fait de l engagement une source de richesses et de partage Elle fait de l nergie de la jeunesse de son impatience et de sa maladresse une ressource pour r fl chir et agir ensemble et de ce point de vue elle modifie les repr sentations gt Elle demande que l on y croie et que l on s en donne les moyens Elle ne n cessite pas forc ment un projet ambitieux et d envergure mais un projet qui se co produise et qui permette chacun de d couvrir des capacit s nouvelles utiles pour soi et b n fiques pour tous Elle favorise la fois la rigueur et l exigence comme le t tonnement et le bricolage cr atif Elle fait du plaisir l une des principales motivations et elle joue entre passion et raison Elle demande tre accompagn e plus qu encadr e Elle fait de l chec une opportunit d apprendre et de rebondir DES POUR AGIR Face ce champ des possibles il semble que l exp rimentation doit rester une aventure aborder avec modestie en faisant avec ce qui est sans souci de bouleversement mais dans un esprit de transformation progressive par petites touches au fil du temps Cela passe sans doute par des projets dim
91. ord une aventure humaine de laquelle jeunes et adultes apprennent en connaissance mutuelle en capacit s nouvelles qui s prouvent et se renforcent dans l engagement des uns et des autres C est tout l enjeu de ce chapitre que de s interroger sur les acquis de l exp rience leur int gration dans le temps scolaire et ce qu ils permettent dans l volution du mod le ducatif Dans une d marche participative le jeune est plus qu un sujet il est un partenaire de ses apprentissages Pour autant cet apprentissage de l autonomie et de la responsabilit est un formidable levier pour d velopper le pouvoir d agir des jeunes mais il ne peut rester confin ceux qui se sont embarqu s les premiers doit s ouvrir l ensemble de la communaut ducative et au del tous ceux qui concourent construire une citoyennet active La participation ne prend tout son sens que si l on apprend sortir de l entre soi La d marche participative est en cela une occasion de conforter l ouverture de l tablissement sur son environnement LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 37 38 T Apprendre de la participation 5 Les effets ressentis de la participation S verine Barbiani directrice r gionale adjointe rapporte les apprentis ont particip aux changes au m me titre que les adultes ont appr ci d tre reconnus comme membres actifs du groupe de travail Ils ont fait des propositions
92. oyau d quipe Dans tous les cas il est n cessaire de prendre le temps de construire une identit pour le projet et la d marche afin de pouvoir embarquer d s le d part puis au fur et mesure des d veloppements l ensemble des personnes qui le souhaitent Ce groupe initial volue au cours du temps change d envergure de structure de membres peut tre tout en continuant porter et mettre en uvre la d marche collective LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 21 221 Choisir jouer assumer son r le dans la d marche participative D finir les r les oui mais attention ce qu ils soient connus et reconnus Cette question des r les et des personnes est revenue comme un leitmotiv tout au long de l ann e qui s adresser pour proposer un projet Qui accompagne les jeunes Qui d cide Qui organise Certains r les taient d finis mais peu reconnus d l gu de classe ou mal identifi s commission Vivre la Palma Et l inverse les formateurs r f rents de classe taient clairement identifi s par les jeunes comme des adultes relais sans qu il leur soit attribu un r le dans le processus participatif La diff rence entre les r les des uns et des autres n tant pas claire du c t des adultes les jeunes ne savent pas qui s adresser ou s adressent la mauvaise personne Cela constitue un vrai frein au d veloppement de l
93. pe projet a candidat et a t retenue pour participer la d marche r gionale exp rimentale de d mocratie participative au sein des lyc es La premi re rencontre a eu lieu le 4 octobre 2012 en pr sence du proviseur de deux CPE et des deux l ves l origine du projet Premi re rencontre un projet riche et prometteur Elle a eu lieu dans le cadre de la pr sentation du dispositif et des discussions autour du contrat de coop ration Si les objectifs du projet sont clairement nonc s int r t agrobiologique am lioration du cadre de vie mise en place d un parcours sportif utilisation et gestion de la ressource en eau la d marche de d finition et d accompagnement du projet est enti rement construire semblait important de pr voir plusieurs ch ances dans la d marche d accompagnement court moyen et long terme pour donner une vision globale du processus de projet et de sa concr tisation diagnostic partag orientations et choix d am nagement pr paration du terrain dessin de projet et chiffrage r alisation suivi de mise en service et r ajustement permettant de mieux ajuster les outils d accompagnement L enjeu s accorder sur les objectifs de la d marche et la place du facilitateur en coh rence avec le contexte de l tablissement Cette exp rimentation n a pas pu tre conduite son terme et s est interrompue d s le mois de d cembre 2012 Cette situation a t une opportunit
94. permis de proposer une dynamique diff rente et de renforcer le projet fil rouge propos aux l ves Ainsi ils se sont plus investis dans leur scolarit et les adultes accompagn s constatent que moins d l ves se sont vu refuser le passage en Troisi me 1 sur 16 Si apprentissage il y a eu cela a plut t concern le vivre ensemble avec des l ves capables de r clamer l arbitrage des adultes lorsqu ils sentaient qu ils avaient d pass les limites du respect entre eux par exemple Lyc e horticole de Romans Des volutions qui d passent et impactent la culture de l tablissement L investissement en nergie en temps les b n fices en relation humaines et apprentissage des autres la valorisation en connaissances acquises et confiance en soi pousse chacun parce que l exp rience est r ussie envisager la suite et se questionner sur la capacit du groupe transmettre ces apports les partager avec d autres Cette transmission ne concerne que tr s peu le projet en lui m me Certes il faudra imaginer et s accorder sur des projets supports mais c est v ritablement la dimension participative qui va se trouver au c ur de la question de la transmission Du coup ce sont les statuts les modes d organisation et de d lib ration de la MDL le lieu de vie de l association la communication et l information aux autres lyc ens la relation avec la structure du foyer et les autres acteurs de la participation qui vont pa
95. ports Travail de r flexion sur le self scolaire et son fonctionnement il s agit de concerter un ensemble d acteurs pour formuler des propositions d am lioration pour le self scolaire Projet de radio lyc enne d j engag et port par deux l ves faut aller la rencontre des autres l ves communiquer mettre en partage son contenu technique et son futur fonctionnement OBJECTIFS DONN S LA D MARCHE PARTICIPATIVE Placer le BDE et Comit d Education la Sant et la Citoyennet en situation de projet et donc en responsabilit en mati re de choix d organisation et d action gt Permettre d amorcer la diffusion l ensemble de la communaut ducative d une culture commune autour de la question de la participation lyc enne gt Permettre la formalisation d une parole collective et partag e par la communaut ducative R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE Une culture de la participation peu d velopp e La d marche est port e au d marrage par le Conseiller Principal d ducation CPE appuy par le chef d tablissement et son adjoint Le groupe d l ves est peu nombreux peu structur Les lyc ens sont pourtant partants et l ensemble des acteurs adultes et l ves r ussissent rapidement faire merger les deux projets supports Ces deux projets offrent un cadre permettant d agir sur ces contraintes Des difficult s de mise en ceuvre Des difficult s li es au man
96. que de temps pour se retrouver Les emplois du temps charg s qui laissent peu de temps pour des activit s en dehors des heures de cours les temps de rencontres entre midi et deux seuls cr neaux possibles taient peu adapt s au rythme des l ves Cela s est traduit pour eux par une faible motivation venir s impliquer sur le peu de temps libre qu ils avaient au sein de l tablissement Les p riodes de stages et de vacances scolaires ont aussi pos probl me pour d gager du temps 62 Des difficult s li es l absence de vision commune sur les objectifs des projets Le manque de visions partag es sur les objectifs op rationnels a t un frein notamment pour le projet self scolaire les adultes et les l ves n ayant jamais r ussi se mettre d accord sur ce qui tait vis par le projet Des difficult s li es une vision disparate de la notion de participation lyc enne Les adultes accompagnants avaient des attentes particuli res et un positionnement diff rent sur ce que devait comprendre la participation des lyc ens Etre pr sents 7 Ex cuter des t ches 7 Communiquer aux autres D cider ensemble Rendre compte Sans r ussir se mettre d accord sur ces questions le d marrage des actions projet self a t ralenti voire stopp Abandon ou essai transform deux projets participatifs avec des niveaux de sorties loign s Le self scolaire un projet stopp Le pr
97. que l intention ne suffit pas et que la participation ne se d cr te pas il est essentiel de prendre en compte les situations propres chaque tablissement en mati re d exp rience et de culture de la participation Trois aspects sont mis en vidence dans ce premier chapitre 1 Cr er des conditions favorables l engagement et la participation des degr s divers mais effectifs de tous ceux qui le souhaitent suppose d avoir le souci particulier d associer les jeunes le plus en amont possible en favorisant leurs prises d initiatives avec la conviction qu ils ont toutes les capacit s r ussir 2 Pour qu il y ait participation effective il faut qu il y ait de la place pour l initiative la n gociation entre plusieurs options la confrontation des opinions et enfin la prise de d cision collective Si l objectif est avant tout la d couverte d une forme de citoyennet active il est pr f rable que cette d couverte s appuie sur une r alisation concr te variable dans son ambition en veillant ce qu elle r ponde une envie d agir des jeunes le projet 3 L enjeu majeur est certainement d embarquer la communaut ducative largie dans la d marche Cela se nourrit tout au long du projet en y associant progressivement tous ceux qui le souhaitent parents entreprises acteurs associatifs etc par une attitude ouverte la volont de rendre visible et lisible ce qui se vit et se partage 141
98. qui peut alors lancer le temps de r flexion collective de la mani re la plus efficace possible La s quence de restitution des groupes est anim e par la facilitatrice selon la m thode de l enrichissement mutuel afin de d gager un consensus entre les l ves Il apparait finalement qu un cahier des charges commun pour ce contenant appara t adaptable l occasion personnalisable r utilisable donc solide Contexte peu propice accompagnement chaotique mais enseignements bien pr sents L accompagnement propos en deuxi me partie d ann e a permis aux enseignants r ceptifs de modifier aussi leur posture avec d autres classes et de mesurer ainsi quel point leur attitude impacte celle des jeunes qu ils encadrent Tout au long de l exp rimentation de d marches participatives ils se sont f licit s de la relative bonne ambiance dans la classe et des atouts que pr sentait le projet pour l implication des l ves dans leur scolarit temps d apprentissage pratique de respiration de valorisation de soi et du groupe Le fait que les adultes maitrisent le projet a permis de prendre le risque de donner du temps aux l ves de leur donner r guli rement des espaces d autonomie LES PARTICIPANTS EN PARLENT JM C est la premi re ann e qu on a un projet qui fait autant fil rouge prochain on reprendra le m me projet de plantes aromatiques parce que plus on sait l on va dans le projet en tant qu
99. r e en permanence s inscrit tout fait dans cette dimension Evaluer une action un projet une volution peut aussi prendre d autres formes compl mentaires de l appr ciation L audit est une valuation externe qui mesure les r sultats par rapport des objectifs des crit res des standards et des proc dures fix s en principe l avance Le bilan est un tat des lieux final dans une d marche participative il est pr f rable de le dresser le discuter et l approuver en commun LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 31 T Comment accompagner les projets participatifs e Adultes et jeunes unis dans l absence de culture de la participation Les adultes et les jeunes qui vivent dans les tablissements scolaires ne sont pas plus dispos s la participation et l implication qu ailleurs dans la soci t Mais il est vrai que le milieu scolaire n est pas le plus propice cette mise en question que constitue la participation proposant voire imposant aux jeunes mais aussi aux adultes des formats de temps d espaces et des mouvements pr tablis au travers des emplois du temps du d roul de l ann e des sanctions des examens des bar mes des valuations Alors effectivement au del des jeunes il est souhaitable de faire aussi un travail d accompagnement des adultes pour leur re donner confiance en leur capacit laisser faire en la capacit des jeunes
100. r exemple concentrer les premi res attentions d s la rentr e Lyc e Pierre B ghin Faire le lien avec le monde professionnel Ce qui m a plu c est que j ai appris beaucoup de choses avec les formations les r unions qu on a eues C tait vraiment formateur M me si on sait tous ce qu est un projet on a vraiment approfondi le sujet nous a permis d avancer et je sais que je vais r utiliser tout ce que j ai appris pour le travail ou pour ce que je ferai plus tard dit Juliette d l gu e de Seconde MFR La Palma EN SAVOIR Fiche tablissement de la MFR La Palma Fiche tablissement du CFA r gional Fiche tablissement du lyc e horticole de Romans Fiche tablissement du lyc e Pierre B ghin 1 APPRENDRE DE LA PARTICIPATION CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION Un risque cloisonner le projet participatif et l isoler du milieu scolaire Face la pr gnance du mod le ducatif la difficult d influer sur les processus ducatifs partir d un projet qui est c t Attention l illusion d une sortie du scolaire dans des espaces temps particuliers face un rapport de soumission l autorit le reste du temps Les adultes aussi doivent donc prendre leur part de cet apprentissage pour changer leur relation p dagogique aux l ves Des capacit s d velopp es dans le cadre d une d marche participative 0 gt L coute laisser l autre s exprimer r
101. r l implication doit tre forte pour tenir le r le Important aussi est le lien avec l quipe ducative e pour que la d marche participative ne reste pas isol e La communication interne pour faire connaitre le projet et pour en rendre compte permet de constituer progressivement un r seau de complices des adultes de la communaut ducative au sens large qui sont mobilisables si n cessaire pour donner un coup de main faire face un moment de d couragement Ce peut tre aussi bien l infirmi re scolaire qu un technicien de service Voir que le projet compte pour des adultes et pas seulement pour leur r f rent peut tre un puissant moyen de remobilisation pour les jeunes Accompagner les accompagnants Pour que les accompagnants r ussissent pleinement il serait sans doute utile qu un fonctionnement en r seau se mette en place afin de mutualiser questionnements et bonnes pratiques A noter au cours de l exp rimentation une rencontre entre les dix tablissements impliqu s a t un temps fort qui a contribu installer la dynamique de participation dans chaque tablissement Une formation des facilitateurs peut tre envisag e en s appuyant sur l offre existante de l AROEVEN et d autres structures de l Education Populaire LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 35 36 gt lt CHAPITRE 3 TIRER PROFIT DE LA PARTICIPATION Participer est d ab
102. s au projet L enjeu est de comprendre le r le de complice qu ils peuvent jouer au b n fice du projet Plus g n ralement on parlera d acteurs externes pour d signer les partenaires mobilisables hors de l tablissement 1 C est un des souhaits de la R gion que de faire de ces projets l occasion de s ouvrir aux acteurs du p riscolaire de l entreprise aux parents et au del tous ceux qui participent au processus ducatif A travers l exp rimentation on a ainsi pu voir apparaitre gt les b n ficiaires du projet prendre en compte comme des partenaires part enti re dans le cas du lyc e de Largenti re les pensionnaires de la maison de retraite jouent un r le clef dans le projet et sont int gr s la d marche participative au titre que les personnels soignants et techniques gt les familles comme relais de la dimension ducative MFR et lyc e de Romans le voisinage imm diat de l tablissement qui peut tre impact par le projet SEPR gt les acteurs institutionnels qui ne doivent pas tre n glig s pour assurer la r ussite de certains projets SEPR et aussi tous les acteurs p ri ducatifs du sport de l ducation Populaire des services sociaux de la protection judiciaire de la jeunesse Quelle utilit pour la d marche participative L interaction avec des acteurs externes constitue une ouverture sur la vie une exp rience valorisable pour l
103. s Au sein du projet certaines activit s sont plus directement participatives des temps de r flexion des temps de choix des temps de r orientation Le d coupage du projet en une succession d tapes ayant chacune des objectifs mesurables permet de renforcer la participation puisqu chaque tape vont se reposer des questions n cessitant r flexion et choix e Reconna tre l importance donn e la participation l existence de temps d di s La participation exige du temps Un signe vident qu un projet devient r ellement participatif est quand on lui accorde ce temps existe dans les tablissements une diversit de temps possibles avec des d nominations multiples heures bleues heures de pluridisciplinarit etc L existence de temps collectifs d di s au projet est donc une mesure assez exacte de la valeur que l on accorde la participation LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 117 181 Une dynamique participative a inscrire dans la dur e Quand les conditions initiales ne sont pas gage de participation La complexit technique du projet a n cessit la mise en place d un phasage rigoureux dans le cadre duquel les l ves associ s ont pu progressivement prendre des initiatives et apporter leur contribution Pour autant parce que l ambition participative jusqu o on voulait aller dans la co construction et co r alisation du projet n a peut tre pas t d finie suffisammen
104. s collectifs associant les lyc ens Ils ont leur disposition des outils et des ressources qui leur permettent de mettre en oeuvre leur sensibilit l coresponsabilit La d marche Particip actions viendra renforcer le volet gouvernance via un accompagnement la mise en place de d marches participatives prendra plusieurs formes notamment des formations collectives un accompagnement individuel un guide ou encore un site Internet ressource venir Les tablissements qui ont particip cette exp rimentation poursuivent pour la plupart ce qui a t engag dans l exp rimentation Le lyc e Largenti re fera son repas avec les Restos du C ur l automne 2013 et la rel ve est pr te dans le lyc e Pierre B ghin pour continuer les actions de la Maison des Lyc ens La derni re r union de r seau a pu mettre en vidence galement des changements de culture plus profonds dans la mani re d aborder les projets Ces tablissements ont galement accept de s investir pour partager leur exp rience aupr s des tablissements coresponsables que ce soit dans les s minaires coresponsables ou dans les formations collectives LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 1 45 46 cc Cette exp rience nous donn des l ments concrets pour construire ensemble la journ e de l engagement dans les lyc es avec l objectif de renforcer le lien entre Ecole et hors Ecole pour
105. s probl mes majeurs mobiliser une ressource suppl mentaire intervenir pour avoir une salle r gler un conflit important qui n a pas pu se n gocier etc doit donc avoir une certaine autorit une influence qu il met ici au service du projet qui lui tient coeur C est par exemple le chef d tablissement Personne n est a priori qualifi d office pour ces r les qui peuvent tre assum s par des personnes diff rentes tout au long du projet et du processus participatif LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 1 23 24 Se donner un cadre pour avancer Deux formes de r unions ont t imagin es dans le cadre du projet du lyc e Bel Air des r unions de suivi tr s courtes rythme r gulier et uniquement avec les l ves et le r f rent adulte qui les accompagnait pour certains l ves trop de r unions longues et trop formelles sont inutiles et propices la d motivation des r unions d tapes un rythme moins fr quent comprenant l ensemble des acteurs participants direction quipe ducative parents pour rendre compte valoriser d lib rer et d cider Lyc e Bel Air Les quipes se constituent dans l urgence mais ensemble A trois semaines de la premi re date d action dans les maisons de retraites les l ves rejettent l id e d un temps fort d appel volontaires et de d cision collective Ils construisent ensemble une nouvelle mani re
106. sabilit et de l autonomie dont les effets pourront tre alors tangibles autant sur la scolarit que sur l ducation la citoyennet LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR gt 1 43 gt 4 T x Quelles perspectives pour le futur e Pas facile de faciliter Six facilitateurs ont accompagn les exp rimentations et ont observ analys Nous leur donnons ici la parole pour rendre compte de leur exp rience Que retenez vous de cette exp rience La complexit Un processus de participation dans un lyc e ou un CFA plus g n ralement dans le monde de l cole c est complexe De multiples acteurs sont concern s certains qu on n imaginerait m me pas Les temps sont en fait tr s contraints il faut jongler pour les articuler surtout quand les enjeux et pr occupations ne convergent pas au moment Du coup comme personne ext rieure nous nous sommes rapidement positionn s comme des facilitateurs de la d marche participative au niveau des relations entre les personnes impliqu es avec un souci particulier celui d ouvrir le champs des possibles mais aussi d tre r aliste sans diminuer les ambitions participatives C est tout ce travail d articulation essentiel qui nous a passionn s gt Vous tes vraiment indispensables la d marche participative alors Nous non La fonction oui Il y a un enjeu r ussir le projet favoriser la fluidit du syst me por
107. se au projet devient un rep re et un repaire pour le groupe des lieux alternatifs quand le groupe est assez solide l ensemble des acteurs du r seau sont invit s sur une UFA lors d un v nementiel au lieu de la direction r gionale ou par ailleurs un groupe se r unit dans son tablissement au hasard des salles disponibles ce ne sont donc pas forc ment des lieux fixes la dynamique se joue aussi dans les d placements la capacit de travailler en mouvement du ou des groupes CFA r gional 6 L internat un espace temps facilitateur A des l ves qui l on demandait de pr voir une r union pour avancer dans leur projet pour changer et d lib rer sur les choix faire et les d cisions prendre la facilitatrice s entend r pondre on n a pas besoin de caler une r union Madame on se voit tout le temps Il semble que dans tablissement de 180 l ves dont la tr s grande majorit est interne insister sur la tenue d une r union est parfois trop formalisateur Les l ves profitent en effet des temps de repas de soir e Et de temps en temps pour plus d efficacit ils utilisent le foyer lyc en mais sans que cela soit tabli programm et institu Lyc e h telier de Largenti re EN SAVOIR Retrouvez le compte rendu complet de la r union r seau du 20 f vrier 2013 sur http www lyceescfa ecoresponsables rhonealpes fr Fiche tablissement du CFA r gional Fiche tablissement du ly
108. semaine culturelle v nement majeur de pr sentation et de valorisation des actions et activit s qui se d roulent tout au long de l ann e Le bilan partag par les l ves et la direction est largement positif sur la r alisation elle m me mais au del sur le d veloppement de la participation des lyc ens la vie de l tablissement Du coup tous s accordent pour que la Maison Des Lyc ens soit clairement choisie comme le lieu catalyseur de la participation relayant accompagnant stimulant amplifiant les actions port es par les lyc ens eux m mes Lyc e Pierre B ghin EN SAVOIR Fiche tablissement du lyc e Pierre B ghin Fiche tablissement de la SEPR 2 OUVRIR LA D MARCHE PARTICIPATIVE SUR SON ENVIRONNEMENT CE QUI RESSORT DE L EXPERIMENTATION Des tablissements qui ont de multiples relations avec l ext rieur mais sans que ces contacts soient r ellement associ s aux projets participatifs Un dialogue avec les institutions trop exclusivement port par les responsables d tablissements ce qui rend difficile l ouverture des projets participatifs aux acteurs externes n ayant pas de relation p dagogique avec l tablissement voisinage collectivit s locales DES POUR AGIR De qui parle t on quand on parle d acteurs externes Les acteurs externes au premier sens du terme sont tous ceux qui dans l tablissement ne sont pas directement associ
109. ssaye de faire de son mieux on essaye donc de s encourager mutuellement de s pauler tout en ayant un regard r aliste gt la confiance ingr dient de base d une participation r ussie elle permet de d rouler une valuation facteur de progr s et non sanction pour se donner les moyens de faire mieux gt la r flexion prendre le temps d analyser et de r fl chir c est aussi un moyen pour faire entrer ces d marches nouvelles dans l apprentissage individuel et collectif le lien permanent r flexion action aide ne pas foncer dans le m me quand l urgence dicte sa loi gt la d lib ration les appr ciations sont par d finition subjectives contextualis es dat es elles donnent donc lieu d lib ration discussion d bat peuvent m me tre mises au vote si besoin cela fait aussi partie de l apprentissage de la d marche participative Ce type d valuation est un facteur de motivation dans la mesure o il est avant tout focalis sur la mise en vidence de tout ce qui marche bien de ce dont on peut tre content voire fier jusque l On dispose alors d une base solide pour am liorer ce qui peut l tre revoir ce qui va moins bien changer certaines orientations ou priorit s profiter des legons qu on peut tirer des succ s pour surmonter les checs Le r le jou par le facilitateur o par sa pr sence r currente sa posture bienveillante la confiance cr e la r flexion sugg
110. ssements des lieux d j rep r s Les jeunes semblent avoir besoin d un espace tranquille pour se retrouver mais pour autant il n y a pas de temps ou de lieux ext rieurs pr cis pour discuter du projet existe bien des lieux d expression d j appropri s par les jeunes Ils sont tous dans l enceinte de l tablissement et ont t au pr alable identifi s comme tels Ce sont La salle de spectacle ou le foyer comme espace polyvalent disposant d un confort pratique ordinateur internet cran plat bar gt Latrium situ au centre du lyc e et lieu de passage d j identifi pour la participation gt Le r fectoire ou les salles de classe comme lieu d encadrement d j identifi comme espace de travail Extrait du compte rendu de la r union r seau du 20 f vrier 2013 Les lieux de la participation marqu s de sens Une vari t de lieux rep res ont incarn la d marche il ne s agit pas d un lieu unique Le lieu central du r seau direction r gionale du CFA au lyc e de Dardilly lieu le plus solennel celui de la r union inaugurale et de la r union bilan par exemple ces temps ont montr aux participants apprentis mais aussi adultes que la d marche est ambitieuse qu ils sont pris au s rieux Je bureau de la charg e de vie de centre pour un groupe dans ce bureau est grand table de r union tableau blanc il sert de camp de ba
111. sser la participation aaasassssasssssss 31 Partie 6 Comment accompagner les projets participatifs s 33 CHAPITRE Tirer profit de la participation ttt 37 Partie 1 Apprendre de la participation 39 Partie 2 Ouvrir la d marche participative sur son environnement is 41 Partie 3 S appuyer sur la participation pour nourrir les projets t 43 Partie 4 Quelles perspectives pour le futur issis 45 Postface tt 47 Fiches tablissement C0 m AEA BOA se RE C dre sie eise eo eR ENE ea EELV NEINEI AEREN aE EEE M E E Lyc e h telier de Largenti re Lycee horticole de ROMANS SUR SENOS SSS 60 Lyc e professionnel de la Mache 62 Lyc e professionnel de l Odyss e ttt 64 MERE PAR DS 66 SR d 68 Le projet Particip Actions hu 70 LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR bey 2 4995 9 i e qd 12 b gt LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR 4 CHAPITRE 1 PERMETTRE LA PARTICIPATION Parce
112. stat l issue d une ann e d exp rience est sans appel l alternance p se tr s fortement sur l avancement des projets les temps en entreprise des apprentis sont quasiment des temps morts pour le projet La dynamique de groupe ne joue pas dans ces p riodes chacun tant chez son employeur C est dans ces p riodes que des projets peuvent s essouffler voire dispara tre L un des groupes d apprentis a assur la continuit du projet gr ce un archivage pr cis classeur papier recensant les actions documents partag s dans un bureau en ligne Autre difficult les r unions rassemblant le r seau des 5 UFA participantes ne sont pas compatibles avec tous les agendas les calendriers en entreprise sont tr s h t rog nes chaque quipe ne peut pas forc ment tre repr sent e Mais des employeurs ont bien jou le jeu lib rant leurs apprentis pour ces r unions C est aussi un moyen d informer voire d associer les employeurs de valoriser ainsi les apprentis leurs yeux En fin d ann e une r flexion a regroup des adultes et apprentis sur les outils ou m thodes favorisant la continuit de la motivation et de la communication Les jeunes ont pr n une utilisation plus volontariste des outils num riques CFA r gional Anticiper au plus t t la prise de relais La mise en place collective du planning avec les l ves de Terminale a montr clairement qu ils ne pourraient pas aller jusqu l am nagement de la salle p
113. t s est install un d calage entre les choses imagin es par le facilitateur une d marche d accompagnement de projet qui facilite la participation de tous sa construction et sa mise en place et ce qu imaginait l quipe projet du lyc e des outils pour impliquer les l ves dans la r alisation du projet nettoyage collectif de la zone mise en eau Apr s l envoi d un document combinant une proposition de d roul de projet et la d marche participative associ e le proviseur a fait conna tre son souhait de ne pas continuer la collaboration avec ce facilitateur Un travail de conciliation est engag par le Conseil r gional en pr sence du responsable de l exp rimentation qui ne permet pas de d bloquer imm diatement la situation Apr s un temps de r flexion et face une succession de difficult s au sein de l quipe projet il est d cid de reporter l exp rimentation la prochaine ann e scolaire l enjeu et les limites de la fonction de facilitation Cette amorce de travail d accompagnement a largement aliment les r sultats de l exp rimentation en montrant toute l importance de la fonction de facilitation dans le d roulement du processus de participation mais aussi sa complexit elle ne peut s exercer que par une prise en compte de la r alit du fonctionnement et de la culture de chaque tablissement Elle suppose qu on en mesure tout l int r t pour qu elle prenne progressivement toute sa place et f
114. t en amont l int gration des jeunes et des autres partenaires a tard se mettre en place La posture de facilitation qui doit en principe aider ouvrir nourrir et entretenir l envie de participer du plus grand nombre doit aussi tenir compte de la sp cificit des situations et des cultures locales s assurer que chacun est bien au clair sur la d marche C est sans doute ce qui a manqu et ce qui a ralenti le processus de participation L exp rience confirme et nous apprend que s accorder tout au long de la d marche sur les intentions les objectifs et les attendus constitue un point de vigilance majeur au service de la dynamique participative Lyc e Le Valentin Prise de risque et confiance dans les l ves les bases de la posture facilitante de la proviseure Je dois vous dire que je vais prendre ma retraite la rentr e de janvier Vraiment Non ce n est pas vrai mais l ce que pr parent les l ves ca me stresse tellement que je devrais Cet change entre une proviseure et une facilitatrice montre bien que la participation des jeunes ne va pas sans quelques sueurs froides Ici pourtant la proviseure pers v re et laisse les jeunes s organiser Ce sont d ailleurs eux qui reculeront devant l organisation d un temps fort de participation et de d lib ration collective choisissant un format r duit et informel sans d cision collective majeure mais plus adapt leurs mani res de faire Lyc e h
115. t ont t sollicit s Le d roul de la journ e a t construit en tenant compte de leurs id es et de leurs attentes Ainsi les jeunes ont pu tre force de proposition avec l id e de jouer des sayn tes de th tre forum Cela a n cessit d avoir confiance en leur capacit mener leur engagement jusqu au bout malgr l absence de retours rassurants de leur part sur le fait qu elles avaient bien r p t et cela jusqu au matin m me MFR La Palma EN SAVOIR Fiche tablissement du lyc e Bel Air Fiche tablissement du lyc e hotelier de Largenti re Fiche tablissement de la MFR La Palma 2 ORGANISER D ROULER APPR CIER ENSEMBLE LES ACTIVITES PARTICIPATIVES CE QUI RESSORT DE L EXP RIMENTATION gt Comment articuler le projet la d marche participative et le contexte 7 gt Comment concilier la d marche parfois t tonnante qui demande le temps de la r flexion et de la d lib ration qui proc de peut tre par essais et erreurs et l efficience requise pour mener bien un projet Est ce qu on peut se permettre de proc der par essais et erreurs Est ce qu on peut tout n gocier gt La participation a lieu quand on sent qu on a le pouvoir d agir et de changer comment favoriser l initiative des jeunes l cher du lest changer d avis modifier le Comment articuler les actions collectives et les temps de r flexion individuels 0 gt Comment rendre visible garder
116. te 99 on veut que les autres se sentent concern s il faut leur proposer de choisir ou de r aliser des choses pr cises comme le nom de la salle sa d coration ou des trucs comme a 99 Pour le travail en groupe il y en a certains qui travaillent un peu plus mais c est souvent comme a 99 Quelques l ves de Terminale Bac Pro Syst mes Electro Num riques LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s Confiance la direction de l tablissement laisse carte blanche aux l ves pour la mise en forme du projet et de la d marche participative tout en imposant clairement une d cision finale par le conseil d administration gt Cadrer le projet et la d marche pour des l ves peu ou pas habitu s participer imposer un cadre quitte le modifier par la suite s av re plus efficace que de le construire au fur et mesure de la d marche Transmission la vision du temps r el disponible permet de s apercevoir rapidement de la n cessit de transmission et de mettre ainsi en place des outils de suivi du projet qui faciliteront sa prise en main par les suivants ALLER PLUS LOIN COORDONN ES L Odyss e 5 bd des coll ges 38230 Pont de Ch ruy 04 72 46 14 94 http www ac grenoble fr lycee Ip odyssee PERSONNES RESSOURCES St phane Guti rrez professeur principal gutierrezstephane yahoo fr Porteurs du projet pdcsendom gmail com Twit
117. ter ProjetSEN CONTEXTE La Maison Familiale Rurale de La Palma est situ e l Arbresle et propose des formations en alternance dans le domaine des Services aux Personnes et aux Territoires de la 4e au Bac Pro 10 classes 250 l ves dont la majorit en internat en passant par le CAP Petite Enfance en apprentissage C est une association o collaborent les familles les formateurs et les ma tres de stage pour favoriser la r ussite de chacun L investissement des jeunes dans la vie de la maison fait partie des lignes de force du projet p dagogique MFR LA PALMA OBJECTIFS DE LA D MARCHE PARTICIPATIVE R fl chir ensemble sur les conditions de la participation Bien que l envie de participer soit l le sentiment est que les jeunes sont plus consommateurs qu acteurs des projets L objectif a t de mener une r flexion int grant les jeunes afin de d terminer avec eux les pistes d volution possibles et les moyens mettre en place pour favoriser leur implication R CIT D UNE ANN E PARTICIPATIVE De consommateurs acteurs Les adultes ont constat un dysfonctionnement malgr la cr ation d une instance de dialogue entre jeunes et repr sentants de la communaut ducative la Commission Vivre La Palma dite VAP et la cr ation r cente de d l gu s l implication des jeunes sur l ensemble d une d marche projet relevant de leur initiative est difficile La MFR saisit
118. ter un regard ext rieur et bienveillant sur la d marche questionner sans juger sugg rer sans imposer sans autre parti pris que d tre le garant de la meilleure qualit participative possible Alors quels conseils donneriez vous ceux qui demain vont devenir ces amis critiques D abord de se concentrer sur le processus de la d marche participative pour s assurer qu il est coh rent avec le contexte de l tablissement les objectifs assign s cette d marche Et tre particuli rement vigilant pour garder le cap une place pour chacun dans une dynamique collective au service d objectifs communs Pour cela il ne faut pas h siter se mettre en recul du groupe et du projet Cela permet d ailleurs de garder un point de vue plus r aliste de la situation de son volution en se concentrant plus sur les personnes que sur le d veloppement du projet Mais en pratique ca se traduit comment Nous n tions pas l pour donner des r ponses mais pour poser les bonnes questions identifier les points de blocage mettre de l huile dans les rouages d dramatiser interpeller stimuler soutenir pendant que le projet se d roulait se vivait se partageait se d cidait Sans opinion ni jugement a priori Mais avec le souci de mesurer autant le chemin parcouru que celui parcourir de faire r guli rement le point et la volont de s ajuster aux al as En fait c est d abord d une aventure humaine dont il a t questi
119. ticipation et de le faire voluer gt donner de la visibilit et valoriser l avancement du projet pour entretenir la dynamique participative EN PRATIQUE peut tre judicieux de travailler collectivement gt communiquer sur l avanc e du projet en le nommant en lui donnant une identit et en cr ant un espace projet lieu acteurs rep r s gt visualiser sous forme d un planning les temps disponibles pour la participation l organisation et l animation de rendez vous r guliers pour faire le point gt laborer une feuille de route qui rend explicites les missions et responsabilit s de chacun 19 Dewarche participa tive 1 20 Ingredients Equipe ORGANISER Acteur ASSURER PROGRESSER ED Tew ACCOMPAGNEE oy 004115 CHAPITRE 2 METTRE EN EUVRE LA D MARCHE PARTICIPATIVE ET L ACCOMPAGNER Participer c est un processus mobilise des acteurs d termine des r les r organise les temps investit des lieux et se remet constamment en question pour avancer d marche appr ciative Un processus c est la conjonction d une suite d activit s plus ou moins ordonn es organis es planifi es gt d un ensemble d acteurs qui remplissent des r les adapt s la r alisation de ces activit s d un jeu d espaces temps lieux les activit s prennent place dans des temps et des lieux qui ne sont pas anodins qui sont
120. trant principalement sur l objectif de fin d ann e la r alisation d un temps de rencontre festive avec le voisinage parall le de nouveaux l ments viennent modifier et renforcer le contexte initial une p tition est lanc e par le voisinage r clamant des am nagements sur l espace public pour limiter les nuisances et conflits et une concertation publique est lanc e pour l am nagement d un parc l angle du futur campus Lors de la r union publique de pr sentation la SEPR les voisins viennent en nombre et apostrophent les lus et la directrice sur la mont e des incivilit s et d gradations L quipe de direction prend une nouvelle fois la mesure du probl me et appuie la proposition d organisation d un temps d change avec le voisinage tout en travaillant un meilleur partage des informations en interne Le projet prend une nouvelle dimension Organisation et partage des t ches Les s ances qui suivent sont consacr es principalement la construction du temps festif Des groupes aux contours mouvants se constituent au gr des envies de chacun Les choix sont faits tant t de mani re collective et discut e tant t par le biais de votes Alors que certains l ves d cident de se d sengager apparait un projet connexe la section musique Au cours des discussions entre l ves l un d eux propose de cr er des groupes de musique pour animer la soir e entreprend de r aliser une affiche pour les
121. tre tous d gager un point de vue collectif autrement dit d lib rer plusieurs avant de d cider Car on comprend rapidement que les d cisions prises dans l coute et de l change sont mieux fond es La r flexivit se projeter anticiper revenir sur ce qu on a entrepris se donner le droit de changer de point de vue en tirer les cons quences utiles ensemble pour se relancer C est comprendre qu il n y a pas UN savoir et UNE mani re de faire mais un fonctionnement par essais et erreurs Le pouvoir d agir empowerment se sentir autoris prendre l initiative d couvrir que des comp tences d j acquises peuvent se d ployer dans ce cadre prendre confiance en soi assumer des responsabilit s et en rendre compte C est d couvrir la force d un collectif face des questions qui ont de l importance pour soi DES REPERES POUR AGIR Lattitude participative des savoir tre et savair faire aux comp tences Ces capacit s coute r flexivit pouvoir d agir contribuent bien la formation de citoyens en devenir Savoir tre savoir faire elles seront utiles tout au long de la vie compris dans le cadre professionnel comp tences transversales attendues par les entreprises Le retour dans la vie scolaire l essaimage des aWitudes participatives On peut alors observer un essaimage des envies d agir signe que quelque chose est acquis la fois pour
122. ttention au maintien de la motivation Plusieurs temps cl s sont d terminants quant la tenue ou l abandon d un projet et demandent une intense vigilance aux adultes sans presser ou se substituer aux jeunes pour autant passer de la bonne id e de d part des actes concrets marque la r elle mise en route prise de rendez vous internes ou externes choix d une date et d un lieu pour un v nement gt temps perdu p riodes parfois longues pendant lesquels les jeunes n gligent l avancement du projet est ce un temps de m rissement ou un temps de pi tinement des projets Sans doute un peu des deux mais il appartient aux jeunes de r pondre cette question gt le moment cl des rendez vous institutionnels internes les jeunes porteurs d veloppent leurs arguments devant la direction par exemple et d couvrent que des appuis internes forts de l administration ou du personnel enseignant vont consolider leur projet LES PARTICIPANTS EN PARLENT M e e Les groupes ont eu des moments de flottement les regroupements collectifs ont permis de les remobiliser Tr s pr sent physiquement par mail ou t l phone le facilitateur a pu r pondre aux inqui tudes des groupes Les apprentis ont particip aux changes au m me titre que les adultes ont appr ci d tre reconnus comme membres actifs du groupe de travail Ils ont fait des propositions notamment en termes de communicalion leur
123. u moment des premi res interventions du facilitateur les l ves avaient commenc d finir un questionnaire diffuser dans l tablissement Cadrer le travail de projet et la d marche participative Les l ves de Terminale sont en formation en alternance avec une importante p riode de stage de mi novembre fin janvier Avec les p riodes de vacances scolaires et d examen le temps r el disponible pour le projet et la d marche tait de 15 s ances soit 30 40 heures Ce constat a permis de fixer collectivement des objectifs r alistes pour le projet et la d marche gt r alisation de l enqu te et d finition du cahier des charges gt esquisses de scenarii et chiffrage du projet pr sentation et validation de celui ci aupr s des instances d cisionnaires 64 me Ce constat a aussi amen les l ves impliquer au plus t t la classe de premi re afin d assurer le relais l ann e suivante notamment pour la r alisation du projet Pour faciliter cela un travail d archivage papier de l ensemble des l ments de travail et de suivi de projet est r alis Les l ves cr ent galement un compte mail partag avec stockage des donn es sous forme num rique 115 conf rent alors une identit au projet facilitant l adh sion et la prise en main par d autres l ves Une r partition des taches est faite dans le groupe secr tariat et archivage communication et diffusion du questionnair
124. u projet est importante Projet construire Projet d j construit L objet de la participation est il clair Sur quoi et comment se fera la participation DES 5 POUR AGIR Inscrire une dynamique participative dans la dur e c est d abord embarquer la communaut ducative jeunes et adultes pour d velopper une posture facilitante pour les jeunes bas e sur l coute le respect la bienveillance et des moyens mat riels minimum la bonne volution de la d marche gt multiplier les temps et occasions d changes et de d bats qui am liorent l expression des id es la culture du d bat et de la confrontation la n gociation au service des objectifs communs la d lib ration pour former la d cision gt laisser la possibilit de rejoindre la d marche tout moment gt en proposant une d marche qui donne envie qui laisse place aux initiatives des jeunes qui fasse de la participation un moment de plaisir un l ment part enti re du projet et de son appropriation en nourrissant la vie et l mulation du groupe gt en favorisant la prise de responsabilit des jeunes donc la prise de risque et la confiance qui doit aller avec gt en construisant chaque tape en concertation avec toutes les parties prenantes gt en cr ant des espaces favorables aux envies d agir e int gration de qui le veut dans une d marche en cours droit de choisir son niveau de par
125. ussi lus et repr sentants acad miques ont salu tr s largement la r ussite de ces journ es LES PARTICIPANTS EN PARLENT 447 suite en ce qui concerne Largenti re Bien sir poursuite du projet Cuisine et Solidarit avec en particulier la journ e des Restos du C ur Et puis un nouveau projet un forum concu organis par les l ves de terminales pour leur camarades qui s appellera Place aux femmes dans les m tiers de l h tellerie Je me suis rendue compte qu en pr parant le dossier de demande de financement je r fl chissais autrement en veillant ne pas trop formaliser les choses pour que les l ves aient un espace de d cision Claude Santin proviseure 44 deux op rations furent un beau succ s au del de nos esp rances Noire strat gie avec Mme Santin de laisser les l ves aux commandes du projet sans la pr sence de leurs profs a t l l ment d clencheur de bien des motivations nous n avons pas pu r pondre favorablement pour l instant toutes les propositions de candidatures d l ves souhaitant participer Luc Perrier surveillant LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s e Faire participer l ext rieur e Questionner D cider plusieurs ALLER PLUS LOIN COORDONN ES Cit Scolaire Route de Tauriers Aubesson 07110 Largenti re 04 75 39 13 64 http www cite scolaire
126. vec leur professeur de technique Le temps de pr sence du facilitateur moins r gulier une fois tous les deux mois en moyenne a ainsi t identifi comme un temps d aide la pr paration autant qu un moment pour faire le point sur l tat d avancement du projet et de la d marche les questions les doutes leur ressenti En un mot faire leur valuation de la d marche participative La pr sence du facilitateur sur un temps de r union de pr sentation l ensemble des d l gu s a galement facilit l analyse chaud de ce qui n avait pas fonctionn pour maintenir la mobilisation et rebondir sur de nouvelles propositions La pr sence d une personne d tach e du syst me ducatif et assurant un r le d accompagnateur bienveillant pr sent de temps en temps facilite ainsi la mise en place intuitive de temps d valuation Lyc e de l Odyss e EN SAVOIR Retrouvez les fiches m thodes r alis es pour le lyc e horticole de Romans sur http www lyceescfa ecoresponsables rhonealpes fr Fiche tablissement du lyc e horticole de Romans Fiche tablissement du lyc e de l Odyss e 5 APPRECIER TOUT AU LONG DE LA DEMARCHE POUR FAIRE PROGRESSER LA PARTICIPATION Appr cier dans le langage courant cela recouvre trois sens voisins mais l g rement diff rents l id e de mesurer l expert appr cie la valeur d un tableau de trouver agr able j appr cie la compagnie de cette personne
127. vis des autres on doit faire avancer nos actions 2 Des lyc ens LE GUIDE DE LA PARTICIP ACTION DES REPERES POUR AGIR Mots cl s gt Co production partir d une id e d une proposition les acteurs du projet construisent ensemble la d marche son architecture son d roulement op rationnel et sa mise en ceuvre gt Accompagnement ne pas laisser les lyc ens se d brouiller seuls mais bien les accompagner La nature de cet accompagnement doit tre pens e en amont interrog e en cours de d marche modifi e si besoin R alisation la possibilit de se fixer une r alisation concr te que les acteurs veulent voir aboutir est un levier important de la participation Elle est ainsi soutenue port e par cette envie de faire ALLER PLUS LOIN COORDONN ES Lyc e Pierre B ghin Rue Roche pleine BP 17 38430 Moirans 04 76 35 75 00 http www ac grenoble fr lycee pierre beghin decouvrir presentation php PERSONNES RESSOURCES Mme Viannet proviseure sylvie viannet ac grenoble fr M Lemonsu proviseur adjoint Adrien Morat pr sident de la Maison Des Lyc ens 2012 2013 mdl pbeghinGhotmail fr CONTEXTE Le lyc e Le Valentin est situ Bourg L s Valence se trouve au sein d une structure plus importante regroupant un lyc e g n ral et technologique un CFA et un CFPPA Une ferme p dagogique et deux halls technologiques exp rimentaux un terrain de 51 hectares pour

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