Home

Info Plus CGT Territoriaux 67

1. trouver les voies et moyens pour que la catastrophe ne soit pas au rendez vous Il va donc y avoir une mont e en puissance des actions avec un point culminant lors du Congr s des maires en novembre prochain l ch ance ultime pour cette ann e du moins est en effet le vote du projet de loi de finances 2016 qui doit intervenir avant le 31 d cembre L AMF ne devrait pas tre seule dans cette mobilisation Hier par exemple Caroline Cayeux maire de Beauvais et pr sidente de Villes de France ex F d ration des villes moyennes a elle aussi d nonc une baisse catastrophique mettant en p ril l quilibre financier non seulement des communes mais de beaucoup d entreprises du b timent Interrog e par Maire info elle a appel une collaboration troite entre son association et l AMF Nos deux associations travaillent d j ensemble mais elles doivent se mobiliser plus encore pour montrer qu il y a une unit territoriale en France contre cette baisse brutale irr alisable et irr aliste F L La ministre de l Ecologie S gol ne Royal a annonc hier au cours d une conf rence de presse les mesures qui vont entrer en vigueur en janvier prochain en mati re de lutte contre la pollution automobile La ministre souhaite donner aux maires les moyens de prendre des mesures adapt es chaque territoire Les pisodes de pollution aux particules fines se succ dent et s acc l rent M me si le
2. POUR ALLER PLUS LOIN Projet de loi Macron amendement surprise sur louverture des biblioth ques le dimanche Les biblioth ques doivent corriger la ringardise de leurs horaires d ouverture La direction g n rale de l administration et de la fonction publique DGAFP a lanc jeudi 4 juin 2015 une concertation sur la sant et la s curit au travail dans la fonction publique Quatre groupes de travail ont t d finis La concertation lanc e le 4 juin s inscrit dans le prolongement de l accord relatif la sant et la s curit au travail SST dans la fonction publique du 20 novembre 2009 pour venir renforcer la politique de pr vention et la prise en compte de l am lioration des conditions de travail dans la fonction publique pr cise la direction g n rale de l administration et de la fonction publique DGAFP Quatre groupes de travail th matiques se r uniront dans les prochains mois Acteurs et instances de pr vention Reclassement inaptitude instances m dicales accidents et maladies professionnels Risques professionnels P nibilit Acteurs et instances de pr vention Les r flexions vont notamment porter sur la question des tudes de faisabilit et le co t des mesures la cartographie des risques professionnels le r le et la collaboration entre les diff rents acteurs de la SST La DGAFP pourrait proposer que toutes les questions de SST soient examin es uniquement par le CHSC
3. Les modalit s d lection des conseillers m tropolitains ont t r vis es afin de passer leur nombre d environ 350 aux alentours de 210 Dans la capitale ceux ci sont d sign s par le conseil de Paris au scrutin de liste la repr sentation proportionnelle la plus forte moyenne Le S nat carte par l un amendement gouvernemental Si le dispositif de l ex cutif avait t adopt il aurait abouti l viction de la chef de l opposition Paris Nathalie Kosciusko Morizet UMP Un bidouillage sot rique que m me Charles Pasqua au meilleur de sa forme n aurait pas os a jug Herv Marseille Le S nat a enfin cart les amendements port s par le s nateur maire de Meudon destin s transformer la communaut d agglom ration de Grand Paris Seine Ouest en commune nouvelle Au final le brouillard autour de la m tropole du Grand Paris s paissit un peu plus Au sein du gouvernement seule Marylise Lebranchu d fend becs et ongles le groupement urbain dans sa version de la loi MAPTAM du 27 janvier 2014 Ailleurs le doute gagne les esprits Si Claude Bartolone est lu il est probable qu on proposera d largir la m tropole l chelle de la r gion a confi au Monde dat du 3 juin 2015 un s nateur socialiste Une volution et cela n a peut tre rien d un hasard que d fend aussi le think tank Terra Nova proche du PS Intercommunalit le suffrage universel direc
4. en fixant des ch ances une clause de revoyure des conditions financi res Amorce a d ailleurs r ussi faire valider dans le projet de loi le principe d un conventionnement par exemple entre la CAPEB et une r gion m me si les modalit s concr tes sont encore floues Le pire des sc narios serait celui d un sch ma labor mais non appliqu ajoute Nicolas Garnier Se pose aussi la question de la validation de ce sch ma Il faut un bon compromis pour emp cher un passage en force au niveau de la r gion et pour ne pas que le pouvoir au niveau intercommunal soit trop fort Enfin difficile aussi pour ce d fenseur des collectivit s de ne pas signaler dans ce projet de loi ou dans le PLTECV le manque de moyens financiers donn s aux collectivit s territoriales pour la mise en uvre des politiques nerg tiques Les DG d Ile de France davantage prot g s Peu de changements sont noter sur le volet accompagnement des agents dans la nouvelle version du S nat du projet de loi NOTRe Plusieurs questions sont renvoy es la prochaine tape de la discussion parlementaire Parmi les modifications un amendement gouvernemental vise instaurer des mesures d rogatoires pour les emplois fonctionnels des EPCI fusionn s dans le cadre des sch mas d partementaux de coop ration intercommunale et du sch ma r gional de coop ration intercommunale d le de France Il s agit d un dispositif l ima
5. e la mi f vrier lire Maire info du 20 f vrier par le biais de l article 49 3 de la Constitution engagement de responsabilit du gouvernement et celui sensiblement diff rent vot par la majorit de droite du S nat le 12 mai lire Maire info du 13 mai Le texte vot par le S nat repartira donc l Assembl e o il sera examin en s ance partir du 16 juin prochain Il retournera ensuite au S nat avant une lecture d finitive l Assembl e qui a le dernier mot probablement fin juillet A l issue d une heure trente de d bats la CMP a chou en particulier sur le dossier des professions r glement es et sur l ensemble des questions d ordre social dont le travail du dimanche a indiqu le pr sident de la commission sp ciale du S nat Vincent Capo Canellas UDI UC On ne peut que distinguer un vrai d calage entre le discours pro entreprise d Emmanuel Macron et beaucoup de d put s socialistes a t il ajout L utilisation du 49 3 l Assembl e nationale a consid rablement radicalis ceux ci et c tait de mauvaise augure pour engager la CMP a t il estim Les man uvres l approche du congr s du PS ont pes galement Emmanuel Macron se pr pare une deuxi me lecture difficile l Assembl e nationale a jug le s nateur de Seine Saint Denis consid rant qu un accord en CMP aurait donn la possibilit de l gif rer rapidement alors que le S nat tait ouvert un com
6. e mais pas encore coul e La disposition tait du cousu main pour la r gion Bretagne inlassable candidate depuis une douzaine d ann es au pilotage en direct des politiques de qualit de l eau aujourd hui chapeaut es par l agence de l eau Loire Bretagne qu elle entend coordonner avec celles du d veloppement conomique et de l am nagement du territoire en mars l Assembl e nationale avait adopt un article permettant au conseil r gional de se voir attribuer tout ou partie des missions d animation et de concertation dans le domaine de la gestion et de la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques Cette mesure vient d tre supprim e par le S nat sur la base de consid rations techniques Les lus r gionaux qui croyaient il y a peu avoir obtenu gain de cause sont confiants sur sa restauration par les d put s Energie quelles comp tences pour le Grand Paris et quel r le pour le SRADDET La question de l nergie est bien videmment beaucoup plus pr sente dans le projet de loi transition nerg tique pour la croissance verte PLTECV que dans le projet de loi Notre N anmoins ce texte voque travers son article 17 la question tr s importante et tr s sensible de la r partition des comp tences nergie dans la M tropole du Grand Paris MGP Tandis qu travers l article 6 est abord e la planification nerg tique et sa mise en uvre Marche arri re sur le Grand
7. mois de mai a t frais et pluvieux ce qui provoque une diminution de la pollution l arriv e de l t va reposer le probl me Ces derniers mois plusieurs pol miques ont clat sur la question de la circulation altern e notamment entre S gol ne Royal et la maire de Paris Anne Hidalgo Finalement le syst me qui a t retenu par le gouvernement pourrait mettre tout le monde d accord car la ministre Va annoncer le lancement de nouvelles pastilles de couleur poser derri re son pare brise et donnant un peu l instar de l tiquetage nerg tique pour l lectrom nager le niveau de pollution g n r par chaque automobile Au lieu de la pastille verte d antan il y aura six vignettes num rot es de un le moins polluant six le plus polluant respectivement de couleur verte jaune orange rouge clair rouge vif et grise La vignette sera d termin e en fonction de la date de mise en circulation du v hicule par exemple tous les v hicules mis en circulation avant le 31 d cembre 1996 auront une vignette grise et tous les v hicules essence post rieurs au 1er janvier 2011 une vignette verte Aucun v hicule diesel ne pourra obtenir la cat gorie verte L originalit du dispositif tient au fait que l apposition de ces certificats aura des cons quences diff rentes selon les villes o rouleront les voitures En effet comme l explique ce matin la ministre de l cologie ce seront les maires qui d cideront de
8. s de mutualiser la gestion de leurs ressources humaines n est pas destin e affaiblir les centres de gestion a t il affirm L objectif est de supprimer les contraintes des collectivit s et d ouvrir les possibilit s de gestion mutualis e des personnels dans le respect des missions de chacun Une r daction finale du texte est pr par e qui devrait supprimer toute ambigu t selon le secr taire d Etat Enfin Daniel Leroy rapporteur de la commission fonction publique territoriale et ressources humaines de l AMF a rappel que celle ci est favorable la modernisation des centres de gestion qui ont un r le fondamental jouer aupr s des collectivit s territoriales Le congr s de la FNCDG se poursuit aujourd hui et demain avec plusieurs tables rondes et conf rences La fonction publique territoriale compte 1 8 million de fonctionnaires sur 5 4 millions en France Jos Soto Le S nat a d cid lundi de reporter d un an la cr ation de la M tropole du Grand Paris normalement pr vu le 1er janvier 2016 l occasion de l examen en deuxi me lecture de la loi NOTRe Le S nat a adopt contre lavis du gouvernement deux amendements identiques de Philippe Dallier UMP et Herv Marseille UDI proposant de repousser au 1er janvier 2017 la cr ation de la M tropole Il est en effet difficile de croire que les travaux pr paratoires sa mise en place soient termin s moins de quelques mois apr s l a
9. Et les s nateurs ont introduit le fait que ce sch ma serait prescriptif uniquement pour la r gion Autres sujets de d ception d cid ment nombreux l emploi et le tourisme Chers syndicats intercommunaux Sur les syndicats intercommunaux c est dommage a t elle expliqu car il s agit de l une des tranches du millefeuille sur lesquelles on pourrait agir Les frais de fonctionnement de structure sont lev s Les fonctions support co tent cher alors que les intercommunalit s disposent d j de ce type de moyens commente t elle Derni re limite 15 000 habitants Concernant les intercommunalit s Marylise Lebranchu veut croire un compromis possible ce dont certains s nateurs l aurait assur e Pour elle descendre en de d un seuil fix 15 000 habitants constituerait une erreur pour de nombreuses ann es Un amendement du s nateur Michel Mercier UDI pr voyait un tel seuil initial de 15 000 habitants avec des adaptations La ministre explique aussi travailler reconstruire le lien avec les territoires ruraux qui se sentent juste titre abandonn s Une r union avec ces lus est pr vue au minist re le 24 juin En termes d actions en direction de ces territoires la ministre cite aussi l exp rimentation en cours en Ari ge visant apporter une ing nierie publique pour les projets des lus intitul e Appui interminist riel au d veloppement et l expertise en espace rural A
10. Les emplois et les contrats seront maintenus les titulaires seront transf r s les agents d tach s le resteront les non titulaires conserveront les modalit s de leurs contrats et cela avec les garanties de statut et de maintien de la r mun ration des r gimes indemnitaires titre individuel de la protection sociale compl mentaire de l anciennet et des droits avancement et promotion Par ailleurs une indemnit de mobilit sera institu e cet t par un d cret a annonc le secr taire d Etat sans toutefois lever l inqui tude ou le scepticisme d une partie des congressistes Pour Philippe Laurent pr sident du Conseil sup rieur de la fonction publique territoriale et secr taire g n ral de l AMF il faut lever le soup on mortif re d une r forme men e pour r aliser des conomies Pour rassurer lus et agents il faut donner davantage de coh rence aux r formes en cours car a t il ajout le discours du gouvernement doit tre beaucoup plus rassurant sur sa volont de maintenir le service public Andr Vallini a galement voulu lever les incompr hensions quant la possibilit pr vue par le projet de loi Notre de cr ation de commissions administratives paritaires CAP communes entre les EPCI leurs communes membres et leurs tablissements publics lorsque ceux ci ne sont pas affili s obligatoirement un centre de gestion Cette mesure permettant aux collectivit
11. Paris Concernant le Grand Paris un d coupage pour le moins trange avait eu lieu l Assembl e nationale les comp tences li es aux r seaux distribution de gaz et aux r seaux de chaleur et de froid avaient t transf r es la MGP tandis que celle relative aux r seaux de distribution lectrique tait rest e au niveau communal Une situation qui avait fait le bonheur du Sipperec et le malheur du Sigeif Au S nat ce d coupage a t revu et les transferts annul s si bien qu on est revenu au syst me actuellement en cours ce qui garantit la p rennit de l existence des grands syndicats Un choix que valide Pascal Sokoloff directeur de la FNCCR tr s clairement nous sommes pour le maintien des grands syndicats franciliens qui ont fait la preuve de leur efficacit Notre conviction est qu une structure sp cialis e sera mieux m me d avoir une expertise alors qu une structure g n raliste comme la m tropole aura une foultitude de th matiques traiter Cependant les amendements pr sent s par le gouvernement montrent sa volont de revenir la charge sur la question du transfert des comp tences pour le gaz et les r seaux de chaleur mais pas pour l lectricit Du c t de l association Amorce on d fend galement les grands syndicats d nergie et l importance de confier le c t op rationnel au niveau local Mais son d l gu g n ral Nicolas Garnier souligne l importance de donner
12. de son budget en faveur des d penses en ressources humaines permettant d assurer des horaires largis avec une qualit de service satisfaisante Ce qui peut conduire rogner sur le budget des acquisitions ou de la m diation Autant d ajustements qui touchent l quilibre du projet culturel de l quipement Le service du livre et de la lecture du minist re de la Culture passe actuellement au crible en lien avec la direction g n rale des collectivit s locales diff rents sc narios d aides financi res notamment un taux bonifi du concours particulier dispositif de financement de l Etat destin aux biblioth ques pour d clencher un effet de levier Il nest pas s r que cela soit suffisant pour compenser l effort financier des communes convient le service En tout tat de cause le dispositif d aides devrait tre annonc fin 2015 quipements et formations La FNCC elle ne souhaite pas isoler la question des horaires elle plaide pour une approche globale Il faudra croiser les r flexions sur les horaires l agencement des lieux et le num rique insiste Claude Gloeckle pour qui l extension des horaires passe aussi par des services num riques donc des quipements et des formations pour les agents Sur le plan de la mise en uvre des horaires largis le sujet est d j bien document avec des ouvrages recensant les bonnes pratiques des structures en pointe Ce qui ne veut pas dire qu il suffit d appliquer le
13. decin de pr vention b n ficier de davantage de jours les travailleurs reconnus handicap s les femmes enceintes les agents r int gr s apr s un cong de longue maladie ou de longue dur e les agents souffrant de pathologies particuli res d termin es par le m decin de pr vention Comment Pour b n ficier du t l travail un agent devra adresser une demande crite Et l autorisation serait accord e sous r serve de la conformit du domicile de l agent aux normes en mati re d hygi ne et de s curit et de la compatibilit des installations lectriques t l phoniques et d acc s internet avec les activit s exerc es en t l travail telle que pr vue par la d lib ration de l assembl e d lib rante pour les territoriaux Quelle dur e Le t l travail serait accord pour un an maximum renouvelable apr s entretien avec le sup rieur hi rarchique direct qui met un avis A noter l autorisation de t l travail serait r versible L arr t individuel ou l avenant au contrat de travail pourrait pr voir une p riode d adaptation de trois mois pendant laquelle chacune des parties peut mettre fin cette forme d organisation du travail par crit et moyennant un d lai de pr venance d un mois Mais il peut aussi tre mis fin au t l travail en dehors de cette p riode d adaptation tout moment et par crit l initiative de l administration ou de l agent moyennant un d lai de pr v
14. employeur et peut tre contact POUR ALLER PLUS LOIN Les fonctionnaires pourraient bient t avoir trois jours de t l travail maximum par semaine T l travail dans la fonction publique les managers sont les plus frileux A la demande de la ministre de la Culture Fleur Pellerin la s natrice Sylvie Robert m ne une mission sur l adaptation des horaires d ouverture des biblioth ques aux rythmes des usagers lus professionnels et minist re de la Culture le mart lent l envi les 7 100 biblioth ques constituent le premier r seau d quipements culturels en France Dans beaucoup de petites communes elles sont m me souvent le seul lieu d di la culture Pourtant les usagers libres de leur temps le lundi en d but de matin e ou en soir e trouvent bien souvent porte close Sans parler du dimanche Avec une moyenne de 14 h 30 par semaine toutes tailles de collectivit s confondues les biblioth ques fran aises supportent mal la comparaison avec leurs homologues europ ennes et nord am ricaines qui affichent des horaires bien plus larges Un sujet politique Une marque de ringardise d nonc e entre autres en 2012 par un rapport de l inspection g n rale des biblioth ques et en 2014 par la p tition de Biblioth ques sans fronti res Ouvrir plus les biblioth ques C est pour en finir avec ce travers fran ais que la ministre de la Culture Fleur Pellerin a confi le 30 mars une mission
15. en parall le une dimension strat gique et planificatrice au Grand Paris par exemple sur les questions de s curit d approvisionnement de coordination des diff rents r seaux d nergie de la pr carit nerg tique etc En ce sens Amorce salue l adoption d un amendement r introduisant un sch ma directeur des r seaux de distribution d nergie m tropolitains gaz et r seaux de chaleur pour la MGP qui a pour objectif de veiller la compl mentarit de ces r seaux Est galement cr e une commission consultative entre la m tropole du Grand Paris la ville de Paris et les grands syndicats Le SRCAE se fond dans le SRADDET L article 6 apporte des modifications aux sch mas r gionaux d am nagement de d veloppement durable et d galit du territoire SRADDET il va d sormais remplacer plusieurs sch mas existants en mati re de climat et d nergie d intermodalit de d chets ou de biodiversit Sur la question de la seule nergie cela veut dire que l actuel SRCAE sch ma r gional climat air nergie sera int gr dans le SRADDET Est ce que le volet nergie du SRADDET sera aussi riche et structurant que le SRCAE Nicolas Garnier en doute Il pointe galement plusieurs limites de ce nouvel outil ce document sera t il co labor avec tous les acteurs syndicats d nergie acteurs conomiques etc Amorce d fend le principe de la signature de conventions entre planificateurs et planifi s
16. futures Commissions paritaires r gionales interprofessionnelles CPRI pour les salari s des entreprises de moins de 11 salari s constituera une avanc e limit e Au mieux les quelque 4 600 000 salari s auront en effet 130 repr sentants syndicaux 10 par r gion qui disposeront chacun de seulement 5 heures par mois soit 6 secondes par salari et par an Concernant la revendication patronale sur l instauration d un bar me d indemnit s prud homales en cas de licenciement d un salari la d l gation de la CGT a d nonc l effet d sastreux d une telle mesure qui pourrait conduire certaines entreprises encore moins respecter le droit du travail Nous avons pr f r d fendre l id e de l augmentation des moyens pour les futurs repr sentants des CPRI proximit heures nombres moyens afin de favoriser un dialogue pr ventif et non conflictuel Ne nous le cachons pas si le dialogue existe dans ces entreprises le dialogue social y est aujourd hui quasi inexistant et pour cause Grand nombre d employeurs le rab chent sans cesse ils veulent rester ma tres chez eux une vision d un autre temps Montreuil le 2 juin 2015 Le Comit conf d ral national r uni les 27 et 28 mai 2015 a d cid de la tenue du 51e congr s de la CGT du 18 au 22 avril 2016 Marseille II souhaite que la pr paration de ce congr s soit extraordinaire en favorisant les changes et l implication des syndiqu s dans la c
17. il lanc l issue du comit interminist riel Et de rappeler que 100 millions d euros restent engag s sur le programme Anru avant la fin de l ann e Il ne suffit pas de demander des moyens suppl mentaires il faut d j utiliser et engager les moyens qui ont t attribu s a t il lanc aux lus pr sents De notre correspondant en r gion PACA Jos Soto Aucun agent ne perdra son emploi ou son statut en raison de la r forme territoriale a assur hier Toulon Andr Vallini Le secr taire d Etat la R forme territoriale a ainsi ouvert le congr s de la F d ration nationale des centres de gestion FNCDG consacr la r forme territoriale et la place des centres de gestion au sein des institutions publiques locales et qui se terminera demain Apr s avoir d velopp les objectifs des r formes adopt es ou en cours Andr Vallini a reconnu que toutes ces volutions peuvent tre source d inqui tudes tout en affirmant qu elles se feront sans perte d emploi ni changement de statut pour les agents territoriaux La r organisation des services communaux intercommunaux d partementaux ou r gionaux se fera dans la concertation a affirm Andr Vallini et un vaste chantier de dialogue social s annonce Les lois Maptam de janvier 2014 et Notre qui doit tre adopt e en juillet prochain pr voient des dispositions sp cifiques relatives aux agents a t il rappel
18. pas de r ponse la demande unanime des organisations syndicales visant conforter juridiquement l h bergement des organisations syndicales Pour la CGT l information et la mobilisation des salari s et de leurs repr sentants dans les entreprises sur ce projet de loi doit s intensifier et contribuer transformer le texte Le d veloppement des droits et moyens syndicaux le recul des discriminations et les atteintes aux libert s syndicales la promotion de la citoyennet au travail sont des priorit s qu elle entend faire valoir notamment l occasion d une journ e d action le 23 septembre prochain Montreuil le 2 juin 2015 Alors que le Premier ministre rencontre l ensemble des organisations patronales et syndicales pour recueillir leur avis sur les changements op rer afin de favoriser l emploi dans les TPE PME le nombre de ch meurs poursuit sa mont e vertigineuse En effet au mois d avril on enregistre 54 100 demandeurs d emploi suppl mentaires toutes cat gories confondues A B C Le nombre de ch meurs de longue dur e le ch mage des jeunes et des seniors augmentent respectivement de 1 1 Hier dans le cadre du rendez vous bilat ral avec la CGT Manuel Valls s est engag ne pas toucher au contrat de travail Philippe Martinez et la d l gation CGT s en sont f licit s mais ont insist sur le fait que si les difficult s financi res de TPE PME sont r elles elles ont un impact direct sur l
19. sur l adaptation des horaires des biblioth ques la s natrice PS d Ille et Vilaine Sylvie Robert Cette derni re consulte lus et professionnels de la lecture publique pour dresser l tat des lieux des pratiques et recenser les difficult s Apr s un point d tape avec la ministre en juin elle devrait lui remettre la rentr e un rapport avan ant quelques propositions Fleur Pellerin souhaite passer une tape d cisive en faisant de cette question un sujet politique d crypte Sylvie Robert Il faut convaincre lus et professionnels Ces derniers doivent pouvoir tre force de propositions dans la mise en uvre de cette volution Ce n est pas un hasard si la ministre a confi cette mission une politique Quand un lu engage une r flexion sur les temps en relation avec les besoins des usagers il s int resse la fa on dont vivent ces derniers il vise l efficacit des politiques publiques Pendant longtemps biblioth caires et lus se sont en effet gard s d ouvrir le d bat Les premiers parce que travailler la gestion des fonds leur plaisait plus que d accueillir le public Les seconds car cela leur vitait des recrutements suppl mentaires analyse Claude Poissenot sociologue et enseignant l IUT m tiers du livre de Nancy A lire aussi Une mission charg e de r fl chir l ouverture des biblioth ques le week end volution des mentalit s Mais le contexte a chang les ressources
20. une de plusieurs ou de l ensemble des r gions Ces propositions devaient tre transmises au Premier ministre et aux pr fets de r gion Par ailleurs selon le projet de loi revisit par l Assembl e nationale la r gion est comp tente pour adopter les mesures d application des lois concernant l exercice de ses comp tences en cas de non renvoi au pouvoir r glementaire de l tat ou en compl ment de celui ci Plus encore surfant sur la volont de simplifier l action publique l Assembl e nationale avait introduit non sans malice ce principe cher au gouvernement selon lequel le silence vaut acceptation Ainsi d faut de r ponse dans un d lai de douze mois le silence de l tat aurait d valoir acceptation Lire aussi Pouvoir r glementaire des r gions une immense avanc e Analyse de G raldine Chavrier Le doute de la commission des lois du S nat La commission des lois du S nat dans son rapport n 480 du 13 mai sur le projet de loi Notre semblait bien embarrass e tout en partageant les modifications apport es par l Assembl e nationale en mati re de pouvoir r glementaire r gional nous interrogeons sur leur conformit la Constitution Et s y est finalement oppos e en raison de ces craintes constitutionnelles Elle avait d velopp trois s ries d arguments D abord le pouvoir d adaptation ne peut s exercer sans pr judice du pouvoir r glementaire g n ral du Premie
21. DG d Ile de France davantage prot g s Les DGS de r gion passent entre les gouttes Pouvoir r glementaire des r gions un petit pas en avant Une certification des comptes ouverte tous L open data patine Cr ation de sch mas r gionaux des cr matoriums Des comp tences partag es La suppression de la clause de comp tence g n rale des d partements et des r gions est certes confirm e Mais elle ne s applique pas au tourisme la culture au sport et la coop ration internationale Le d partement conserve galement une place dans le sch ma r gional d am nagement de d veloppement durable et d galit des territoires Ce document pr voit notamment les conditions de sa participation aux dessertes a riennes r alis es dans l int r t de l am nagement du territoire Mobilit nouveau recul des r gions Initialement appel e devenir la collectivit de la mobilit la r gion a encore perdu plusieurs des comp tences qui devaient lui tre transf r es Les s nateurs ont notamment r tabli la comp tence d partementale en mati re de transport scolaire qui s ajoute au transport sp cial des l ves handicap s De m me le transport non urbain la demande T D retourne dans le giron d partemental l exclusion des liaisons d int r t r gional ou national Rappelons ce sujet que le projet de loi ne pr voit plus de transf rer la voirie interurbaine aux r gions mais que ces de
22. F laisse chaque association d partementale libre de prendre toutes les initiatives qu elle jugera utile Comme l expliquait hier Maire info Rachel Paillard maire de Bouzy et rapporteure de la commission des communes et territoires ruraux de AMF les habitants ne comprennent pas encore les cons quences de la baisse des dotations D o la volont de l association de lancer une campagne d information sur les risques bien r els de d gradation des services rendus la population des activit s p riscolaires l tat civil en passant par l accueil de la petite enfance les services sociaux etc D ailleurs hier plusieurs lus dont le pr sident de l AMF lui m me Fran ois Baroin ont relat l obligation devant laquelle se trouvent d j des maires de r duire drastiquement leurs subventions aux associations ou leurs d penses sportives ou culturelles Dernier volet de l action engag e par l AMF Refuser tout nouveau transfert de charges ou de responsabilit s qui continuent se multiplier travers lois r glements et annonces gouvernementales Autrement dit les repr sentants de l AMF dans les instances telles que le Comit des finances locales ou le Comit national d valuation des normes vont refuser de valider toute nouvelle norme jusqu nouvel ordre Comme l explique Andr Laignel premier vice pr sident d l gu de l association voir interview ci dessous l AMF cherche
23. IDER dispositif annonc lors du comit interminist riel ruralit du 13 mars Apr s le veto du S nat sur le suffrage universel direct pour les intercommunalit s Marylise Lebranchu se dit l encore confiante L absence de suffrage universel direct pour les petites intercommunalit s ne pose pas de difficult s mais le d bat resurgira de la soci t elle m me comme c est le cas pour les grandes m tropoles La soci t civile le milieu associatif etc expriment leur volont de pouvoir voter sur un projet m tropolitain Retour l Assembl e fin juin Au final la ministre insiste sur le fait qu il faut tenir compte de la situation conomique et sociale et uvrer pour un maximum d accords sur les dispositions de ce projet de loi Les d bats devraient reprendre l Assembl e nationale le 29 juin a t elle indiqu Documents disponibles Le site de la F d ration des Services publics CGT http www spterritoriaux cgt fr Le site de la CGT CUS http www cgt cus net Le site de la CGT http www cgt fr internet A noter S il vous manque un num ro d InfoPlus ou si vous rencontrez un probl me technique contactez nous l adresse mail suivante cgt strasbourg eu InfoPlus est r serv aux militants de la CGT InfoPlus reprend des th mes en lien avec le champ d activit de la CGT de notre F d ration pour mieux vous informer InfoPlus ne remplace en rien les publications journ
24. In O Plus CGT Territoriaux 67 N 2015 22 MaS Nos organisations saluent l annonce faite par St phane Richard PDG du groupe Orange mercredi 3 juin de sa volont de rompre le contrat qui lie Orange l entreprise isra lienne Partner active dans les colonies dans le Territoire palestinien occup Cette d claration intervient quelques semaines apr s la publication par nos organisations d un rapport conjoint intitul Les liaisons dangereuses d Orange dans le Territoire palestinien OCCUP La reconnaissance publique par Orange des risques li s cette relation d affaires avec Partner notamment au regard des violations des droits humains et du droit international humanitaire avait t demand e maintes reprises par nos organisations notamment la suite de la publication du rapport le 6 mai dernier En effet travers cet accord de licence de marque avec Partner Orange contribuerait indirectement au maintien des colonies isra liennes pourtant reconnues ill gales en droit international et impliquant de nombreuses violations des droits humains Si un premier pas important a t franchi par le Groupe Orange il s agit maintenant de traduire cette d claration en mesures concr tes Les pr cautions de langage du PDG d Orange concernant les risques juridiques et financiers encourus par le groupe laissent penser que la situation pourrait perdurer En effet la dur e pr vue de l accord de licence de marque est
25. T et non plus la fois par le CHSCT et le comit technique Reclassement inaptitude instances m dicales Le groupe de travail abordera notamment les questions de formation de la pr somption d imputabilit la charge de la preuve de l accident du travail revient actuellement l agent et l am lioration du fonctionnement des instances m dicales qui manquent de moyens Risques professionnels La DGAFP souhaite mettre l accent sur la pr vention primaire c est dire visant minimiser le risque plut t que sur la r paration Ce groupe de travail examinera notamment les questions de tra abilit de l exposition aux risques d anticipation des reconversions et d addictions en milieu professionnel P nibilit En mati re de p nibilit le secteur public devra s inspirer des dispositifs en cours de mise en place dans le priv Un d lai est donc pr voir pour ce groupe de travail Les organisations syndicales se sont en tout cas dites attach es au maintien du dispositif de la cat gorie active qui permet aux agents de certains cadres d emplois de partir plus t t la retraite La prochaine r union pour cette concertation est pr vue pour le 2 juillet Localtis fr semaine du 26 au 29 mai 2015 Gr ce son nouvel outil Filosofi pour fichier localis social et fiscal voir encadr l Insee publie une tude innovante sur la r partition spatiale de la pauvret Celle ci porte la fois sur le taux de pauv
26. astiques projet es chez AREVA avec tous les dangers qu elles engendrent sur le plan industriel et sur les comp tences et toute l injustice qu elles commettent vis vis des salari s qui n ont pas d m rit et qui on veut faire payer l addition Le premier effet du plan pr sent hier est de conduire un d membrement d AREVA r duit aux anciens p rim tres de COGEMA et TECHNICATOME C est un plan principalement tourn vers l export et l augmentation des marges financi res au risque de fragiliser encore plus la fili re sur le sol fran ais Des questions pourtant cruciales pour l avenir industriel et l quilibre conomique de la fili re restent sans r ponses le montant de la recapitalisation et ses modalit s ne sont pas pr cis s gt le devenir des activit s d AREVA NP r acteurs qui seraient log es dans une filiale d EDF est pour le moins incertain gt la gestion des contrats d AREVA avec ses clients lectriciens trangers pour ces m mes activit s n a pas t clairement abord e gt la gestion des affaires qui ont conduit AREVA sa situation actuelle EPR finlandais URAMIN ENR sur un p rim tre d AREVA r duit rendrait encore plus d licate la situation du Groupe dans sa nouvelle configuration la ma trise des technologies par le maintien et le d veloppement des savoir faire et des comp tences le gouvernement fait l impasse sur les besoins de financement dans
27. ation pour le moment ni de nouveau document de travail Pr s de la moiti des h pitaux ont d j ren goci Les syndicats refusent de discuter d une quelconque r organisation du temps de travail pour les 75 000 personnels hors m decins des 38 h pitaux de l AP HP Ils redoutent la suppression des RTT mais aussi celle de jours exceptionnels octroy s pour v nements familiaux ou l anciennet ainsi qu un accroissement de la charge de travail A l chelle nationale pr s de la moiti des h pitaux ont d j ren goci les 35 heures Attendu depuis un an le d cret ouvrant le don de RTT aux agents de la fonction publique a t publi le 29 mai Il est entr en vigueur d s le lendemain r glant le vide juridique qui r gnait dans les collectivit s territoriales Mode d emploi Fort heureusement peu nombreuses les demandes de parents accompagnant un enfant gravement malade ou handicap laissaient jusqu ici dans l embarras Face l absence d encadrement du don de RTT certaines collectivit s ne donnaient pas suite d autres le faisaient en tant conscientes de ne pas tre totalement en phase avec la l gislation observe Johan Theuret directeur g n ral adjoint charg des ressources humaines Clermont Ferrand 2 800 agents 141 500 hab Puy de D me La commune auvergnate elle a d j r pondu favorablement par trois reprises au cours des trois derni res ann es de telles requ tes Au b n fi
28. aux mails tracts de la CGT et de ses F d rations Il permet simplement de prendre connaissance en compl ment des publications de la CGT des l ments de notre environnement syndical Les informations provenant d autres sources que la CGT seront videmment consid rer en tant que telles dans leur utilisation
29. ayant t fix e chez la m re Les pr sidents des six intercommunalit s composant la m tropole Aix Marseille Provence qui sera cr e le 1er janvier 2016 92 communes et 1 841 460 habitants sur une superficie quatre fois sup rieure celle du Grand Paris le maire de Marseille et le pr sident de l Union des maires des Bouches du Rh ne sont d accord Le compte n y est pas C est ainsi que Jean Claude Gaudin r sume le sentiment des lus qui ont rencontr le Premier ministre Manuel Valls venu avec neuf de ses ministres et secr taires d Etat pr sider un comit interminist riel consacr la future m tropole vendredi 29 mai la pr fecture de Marseille Le s nateur maire UMP de Marseille rel ve qu aucune dotation suppl mentaire significative n a t annonc e par le Premier ministre au m pris des demandes des lus locaux Ni la confirmation d une dotation de 50 millions d euros pour la cr ation de la m tropole ni l ventualit d une dotation suppl mentaire de 30 millions d euros en 2016 dans le cadre du Fonds national de p r quation des ressources communales et intercommunales FPIC ni la r affirmation des engagements pris par Jean Marc Ayrault en 2012 ni un catalogue de 57 mesures pour accompagner le d veloppement de la m tropole dans de nombreux domaines transports habitat ducation s curit recherche ni les 295 millions d euros pour les transports ferroviaires d
30. caire baptis Tipi pour titres payables par internet d velopp par la DGFIP et que 6 000 collectivit s utilisent aujourd hui Gr ce cette solution les usagers des services publics locaux peuvent payer 24 heures sur 24 et de mani re s curis e leurs factures par internet soit sur le site de la collectivit soit sur un site sp cial cr par la DGFIP si la collectivit ne poss de pas de site Cantines eau cr che activit s p riscolaires toute la palette des services aux usagers est potentiellement concern e La mesure annonc e fait partie de la strat gie nationale que le gouvernement compte d ployer pour renforcer l utilisation des moyens de paiement modernes Une strat gie qu une concertation lanc e fin 2014 sous la responsabilit d Emmanuel Constans pr sident du Comit consultatif du secteur financier CCSF a permis de pr ciser Sur la centaine de propositions faites par les quatre groupes de travail l une d elles appelle la g n ralisation des paiements lectroniques dans les services publics du fait du caract re exemplaire que ces derniers doivent jouer Cela doit se traduire par le remplacement progressif par des virements du paiement par ch que effectu par l Etat et le secteur public La DGFIP est galement appel e proposer syst matiquement aux collectivit s territoriales dans le cadre de conventions de partenariat et de contrats d objectifs le d ploiement des moyens de paiement lect
31. cat gorie d agents Mais comme une part d incertitude demeure Johann Laurency secr taire f d ral du syndicat indique qu il va express ment poser la question la DGCL Jusqu 15 000 euros D autant qu une autre inconnue demeure au sens juridique les agents des r gions changeront ils d employeur au moment de la fusion La question devra tre claircie Ce crit re conditionne en effet le b n fice de l indemnit L enjeu n est pas mince pour les agents des r gions dont un certain nombre surtout ceux qui travaillent au si ge des r gions les plus petites vont devoir travailler dans un autre lieu le si ge de la future r gion Nous allons tout faire pour n gocier l indemnit de mobilit dans les futures grandes r gions promet Johann Laurency On saura par ailleurs que lors de la derni re s ance du CSFPT la DGCL a accept des amendements des organisations syndicales pr voyant des plafonds sup rieurs ceux envisag s au d part Selon le projet de d cret ainsi amend un agent territorial qui changera de lieu de travail et d employeur du fait d une r organisation et dont la distance aller retour entre sa r sidence et son nouveau lieu de travail aura t allong e d au moins vingt kilom tres pourra recevoir une indemnit maximale de 1 600 euros Ce montant passera 6 000 euros au cas o l allongement de la distance aller retour entre la r sidence familiale et le nouveau lieu de travail sera gal ou su
32. ce d un autre agent de la m me collectivit Le d cret n 2015 580 du 28 mai 2015 qui d cline pour la fonction publique la loi 2014 459 du 9 mai 2014 permettant le don de jours de repos un parent d un enfant gravement malade clarifie d sormais la situation Il permet tout agent civil de renoncer anonymement et sans contrepartie tout ou partie de ses jours de repos non pris m me s ils sont plac s sur un compte pargne temps au b n fice d un autre agent public de sa collectivit qui assume la charge d un enfant g de moins de 20 ans atteint d une maladie d un handicap ou victime d un accident d une particuli re gravit rendant indispensables une pr sence soutenue et des soins contraignants Les jours de RTT ne sont pas les seuls concern s puisque il est aussi possible de faire don de ses cong s annuels au del des quatre semaines minimales soit 20 jours impos es par le droit communautaire Sur le plan pratique m me si le d cret ne le pr cise pas les parents qui ont besoin d tre pr sents aupr s de leurs enfants prendront l initiative de lancer la d marche C est comme a que cela s est pass jusqu ici dans les collectivit s concern es les parents sollicitent l autorit territoriale qui relaie leur demande par exemple dans le journal interne Clermont Ferrand C est une fa on d pauler tous les parents m me ceux qui n ont pas un r seau social tendu au sein de la c
33. documentaires que le num rique rend accessibles en dehors de la biblioth que ne constituent plus son centre de gravit Le besoin de trouver des lieux de convivialit de d bat de m diation et d accompagnement culturel et num rique des espaces calmes pour tudier s autoformer ou chercher un emploi fait que la biblioth que ne peut plus se contenter de n ouvrir que pendant des p riodes limit es Les mentalit s aussi voluent une proportion non n gligeable de professionnels ne rechigne plus travailler certains soirs jusqu 22 heures ou le dimanche pourvu que cela fasse l objet d une compensation sous forme de r cup rations ou d une r mun ration suppl mentaire Une biblioth que doit tre ouverte quand le public est disponible plaide Anne Verneuil pr sidente de l Association des biblioth caires de France De m me les lus prennent acte des volutions et de la diversit des rythmes de vie de leurs concitoyens Nos biblioth ques doivent ouvrir en coh rence avec la vie des gens confirme Claude Gloeckle adjoint au maire de Crolles Is re et membre de la commission lecture publique de la F d ration nationale des collectivit s territoriales pour la culture FNCC Mais crise budg taire oblige les enveloppes que les communes consacrent aux biblioth ques n augmentent plus au contraire L extension des horaires suppose donc des arbitrages en faveur de la biblioth que et au sein
34. doption d finitive de la loi expliquent les s nateurs Le communiste Christian Favier s est d clar favorable au report contrairement la ministre de la D centralisation Marylise Lebranchu Tout sera pr t dans les temps Il n y aurait rien de pire que d accorder un d lai qui servirait nous le savons maintenant d exp rience non pas pr parer sereinement les choses mais repousser l obstacle Voire proposer de nouvelles modifications de l architecture avant m me d exp rimenter ce que le l gislateur a pr vu a t elle expliqu devant les s nateurs On a d j accord un d lai de deux ans pour la remont e des comp tences op rationnelles communales Notamment sur le logement alors que tout le monde s accordait sur le fait que ce devait tre la priorit a t elle fait valoir La loi devrait tre promulgu e fin ao t d but septembre avant une publication fin novembre du d cret fixant le p rim tre des tablissements public territoriaux l chelon interm diaire entre les communes et la MGP Mais les p rim tres seront connus bien en amont a t elle pr cis La MGCP dont la loi Maptam avait fix la date de naissance au 1er janvier 2016 a depuis t remise en chantier l gislatif la demande des lus locaux La Haute Assembl e a vot le 2 juin 2015 en deuxi me lecture le projet de loi portant Nouvelle organisation territoriale de la R publiq
35. du fait de la modification des p rim tres intercommunaux b n ficient d un sursis de 3 ans avant d tre soumises au pr l vement pr vu par l article L302 7 du code de la construction Le retour des droits culturels Les s nateurs ont r introduit par amendement la notion de droits culturels dans l article 28 A stipulant que les politiques culturelles sont conduites conjointement par l Etat et les collectivit s locales Cet article pr cise que cette coresponsabilit s exerce dans le respect des droits culturels nonc s par la Convention sur la protection et la promotion de la diversit des expressions culturelles du 20 octobre 2005 Cette fois ici les lus de la Haute Assembl e se sont attach s mieux justifier l introduction de cette notion par la r f rence la convention internationale qui le porte et qui engage la France puisqu elle en est signataire Reste savoir si nouvelle r daction r sistera aux positions des d put s qui lors de la premi re lecture avaient limin cette notion du texte Avec plusieurs arguments l absence de d finition pr cise des droits culturels et de lien direct entre cette notion et l objet du projet de loi Les autres dispositions relatives la culture vot es par les d put s en premi re lecture ont t maintenues par les s nateurs Eau un reflux certainement provisoire Le S nat a supprim l largissement l eau et l assainissement de
36. e S nat a t retir Ce dernier propose une avanc e pour la transparence en obligeant les collectivit s locales de plus de 3500 habitants et leurs EPCI mettre en ligne sous format lectronique leurs documents publics toutefois sans obligation de format ce qui rend potentiellement beaucoup plus difficile leur exploitation des pdf seraient consid r s comme satisfaisant Les s nateurs Botrel Delebarre Kaltenbach et Courteau voulaient d finir un socle minimal d informations que les collectivit s territoriales devront mettre en ligne et un calendrier ventuel Il s agit l la fois de d finir des standards nationaux pour favoriser la diffusion d une culture de l open data coh rente sur le plan national et de s assurer de l effectivit de cette disposition Mais comme le r sumaient nos confr res de Next Inpact le probl me est que leur amendement ne vise pas faire express ment entrer la question des formats dans le projet de loi Cr ation de sch mas r gionaux des cr matoriums Nouveaut introduite par les s nateurs un sch ma r gional des cr matoriums est instaur Ce dispositif avait t rejet pr alablement par l Assembl e nationale qui y avait vu une nouvelle contrainte pour les communes et les intercommunalit s Mais le S nat l a r tabli sous l impulsion du s nateur socialiste Jean Pierre Sueur et malgr un avis d favorable du gouvernement L article vot est en r al
37. enance de deux mois pr cise le projet de d cret Quelle prise en charge Dans sa version provisoire le projet de d cret pr cise que l employeur prend en charge les co ts d coulant directement de l exercice du t l travail notamment le co t des mat riels logiciels abonnements communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux ci C est une d lib ration de l employeur qui pr cise notamment les modalit s de prise en charge mais aussi les modalit s de formation aux quipements et outils n cessaires l exercice du t l travail les modalit s de contr le et de comptabilisation du temps de travail les activit s ligibles au t l travail les conditions de compatibilit des installations lectriques t l phoniques et d acc s internet avec les activit s exerc es en t l travail le cas ch ant la liste et la localisation des locaux professionnels mis disposition par l administration pour l exercice du t l travail le nombre de postes de travail qui y sont disponibles et leurs quipements Pour la d clination par agent le projet de d cret pr voit un arr t individuel ou un avenant au contrat de travail sign par l agent et le chef de service ou l autorit territoriale comp tente qui pr cise notamment outre les activit s le lieu d exercice etc les plages horaires durant lesquelles l agent exer ant ses fonctions en t l travail est la disposition de son
38. encore de 10 ans Compte tenu du rythme de progression de la colonisation et des violations du droit international qu elle g n re un tel d lai est injustifiable Orange doit d s maintenant revoir son contrat avec Partner et notamment exiger l introduction de clauses visant le respect des droits humains et le retrait de Partner des colonies isra liennes En cas d chec Orange doit mettre un terme sa relation d affaires avec Partner le plus rapidement possible Interpell par nos organisations depuis plusieurs mois le gouvernement fran ais principal actionnaire minoritaire d Orange doit imm diatement interpeller le Groupe en coh rence avec ses obligations internationales en mati re de droits humains et ses engagements politiques vis vis des colonies ill gales Les autorit s doivent galement renforcer les consignes donn es aux entreprises fran aises pour qu elles cessent toute activit dans les colonies isra liennes dans le Territoire palestinien occup Montreuil le 5 juin 2015 En affirmant que la fili re nucl aire est essentielle l ind pendance nerg tique de notre pays la r ussite de la transition nerg tique et la production d nergie d carbon e le gouvernement reconna t ce que la CGT revendique depuis longtemps Et pourtant alors qu il pr tend refonder la fili re nucl aire fran aise il supprime des emplois en soutenant les mesures de r duction des effectifs et d conomies dr
39. es conditions de travail et salariales Pour la CGT l objectif de favoriser l emploi dans les TPE PME demande conomiquement de revoir les conditions d acc s aux cr dits en abaissant les charges d emprunts et de commissionnements pour les PME TPE gt l acc s aux aides publiques en valuant les dispositifs existants et en conditionnant l acc s aux aides au respect de crit res tels que le respect du minima de branches l galit de traitement hommes femmes etc l imp t sur les soci t s souvent plus lourd pour les TPE PME que pour les grandes entreprises en le modulant en fonction du comportement des soci t s en mati re d emploi d investissement productif de formations de recherches gt les relations inter entreprises en quilibrant les relations entre les types d entreprises et en passant de la sous traitance la cotraitance pour am liorer les conditions salariales et sociales dans les TPE PME gt les salaires et qualifications en revalorisant les salaires et en garantissant la reconnaissance des qualifications et le d roulement de carri re comme la situation des salari s des TPE PME l exige et comme le demandent les salari s de ces entreprises En moyenne les salari s des TPE demandent 400 d augmentation par mois soit une augmentation au niveau du SMIC que nous revendiquons Sur le droit d expression et de repr sentation dans les TPE la CGT a soulign que la mise en place des
40. et le niveau des pensions Les augmenter est une n cessit sociale et conomique La r mun ration des salari s est bien trop basse au regard de leur travail de leurs qualifications et de leurs besoins Il faut une autre r partition des richesses cr es par le travail La CGT vient de lancer une p tition sur les salaires les pensions et les minima sociaux Le CCN invite tous les syndicats faire signer ces p titions engager des luttes pour obtenir des augmentations Le 25 juin prochain partout en France ces p titions seront remises aux pr fectures aux chambres patronales et Paris au Minist re du Travail dans le cadre de la journ e d action et de gr ve que le CCN propose aux salari s Le 7 juillet comme chaque ann e 4 caravanes de la CGT prendront la route pour aller rencontrer les saisonniers et des salari s sur leurs lieux de vacances Comme chaque ann e aussi nous serons pr sents dans la caravane du Tour de France cycliste pour l aussi aller la rencontre des salari s D s d but septembre nous tiendrons des meetings de rentr e dans diff rentes r gions pour pr parer des mobilisations et une rentr e offensive la plus unitaire possible Nous y lancerons notre campagne de r duction du temps de travail 32 heures La lutte des salari s des H pitaux de Paris contre la r forme de Martin Hirsch lutte salu e par le CCN t moigne de l attachement des salari s leur RTT et leur volont de faire co
41. eur de l AMF n ont pas de mots assez durs pour d noncer la baisse de 30 des dotations de l tat intenable insoutenable insupportable un sentiment de strangulation C est bien comme l crit l AMF dans un communiqu publi hier une profonde exasp ration qui dominait chez les maires pr sidents d intercommunalit s et pr sidents d associations d partementales de m tropole et d outre mer pr sents qui relayaient le ras le bol des lus de leur territoire Cette exasp ration a pes dans la d cision d organiser la rentr e une journ e d action qui ne se traduira pas par une mont e nationale Paris mais par des actions dans toutes les communes de France Cette journ e s accompagnera annonce l AMF d une campagne de sensibilisation sur le r le essentiel et irrempla able des communes et des intercommunalit s Le Bureau de l AMF qui se r unira le 17 juin prochain devrait en arr ter les modalit s pr cises Mais c est d s maintenant alors qu une nouvelle rencontre doit avoir lieu entre l AMF et le Premier ministre avant le 14 juillet que les associations d partementales sont appel es se mobiliser d abord en se r unissant de mani re exceptionnelle le cas ch ant et en proc dant un point pr cis de la situation en mati re budg taire Ces informations seront ensuite communiqu es tr s largement notamment via la presse locale L AM
42. eure l association indique qu elle refusera tout nouveau transfert de charges ou de responsabilit s qui continuent se multiplier travers lois r glements et annonces gouvernementales Des mouvements d humeur r guliers Depuis la fondation de l AMF en 1907 les finances locales constituent la principale pomme de discorde avec l Etat Au lendemain de la deuxi me guerre mondiale les maires se rebiffent particuli rement Tous exigent un soutien tatique pour la remise en tat de b timents municipaux endommag s par la guerre Nous ne pourrons pas parvenir r tablir des finances normales pour nos communes tant que ne sera pas intervenue la r forme des finances locales cingle l AMF Une demande qui restera lettre morte La r forme des finances vot e en 1952 ne contient aucune amorce de r forme de la fiscalit locale Aussi les positions des maires se radicalisent Le 23 novembre 1953 les diles montent Paris Ils battent le pav rue de Rivoli devant le Louvre o est alors bas le minist re du Budget La journ e nationale pour l autonomie communale se solde par un succ s Lors du congr s l Etat donne du grain moudre aux maires Mais avec la crise de 1973 la croissance ne compense plus l inflation Les finances communales se tarissent nouveau Et les maires haussent le ton Des journ es d action sont organis es en 1975 et 1976 Le lobbying des maires finit par payer L AMF obtient la
43. fin des ann es 1970 l instauration du Fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajout e FCTVA etla cr ation de la dotation globale de fonctionnement DGF CHIFFRES CLES 16 326 communes et intercommunalit s ont adopt la motion de soutien l action de l AMF contre la baisse des dotations de 12 5 milliards d euros entre 2014 et 2017 dont environ 7 milliards pour le bloc communal Les d penses d investissement des communes et intercommunalit s ont recult de 12 4 en 2014 Dans un document de travail en vue d une r union de l agenda social lundi 8 juin la direction g n rale de l administration et de la fonction publique DGAFP d taille les modalit s possibles pour le t l travail dans la fonction publique Revue de ce que dit le projet de d cret Quoi Selon la d finition adopt e par la DGAFP le t l travail d signe toute forme d organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait galement pu tre ex cut dans les locaux de l employeur est effectu par un agent hors de ces locaux de fa on r guli re et volontaire en utilisant les technologies de l information et de la communication O Il se pratique au domicile de l agent ou le cas ch ant dans des locaux professionnels distincts de son lieu d affectation Qui La quantit de t l travail serait plafonn e trois jours par semaine Mais selon la version provisoire du d cret certains agents pourraient sur proposition du m
44. finances du S nat de la d put e Christine Pires Beaune en charge de la mission parlementaire sur la r forme de la DGF Du c t de l Association des maires de grandes villes de France AMGVF on partage aussi le souhait de l AdCF Franck Claeys directeur conomie et finances territoriales de l association met en avant la n cessit pour parvenir une analyse objective des ressources et des charges d une commune de tenir compte du degr d int gration communautaire D autant que celui ci peut varier tr s fortement d un territoire un autre Un point de blocage absolu La DGF locale n est cependant pas du tout du go t du pr sident du CFL Andr Laignel par ailleurs premier vice pr sident d l gu de l Association des maires de France AMF L lu et l association sont sur la m me longueur d ondes D s le lendemain de la pr sentation des propositions de la mission parlementaire l AMF avait lanc un avertissement dans un communiqu si la DGF locale devait tre maintenue elle constituerait un point de blocage absolu Quelques jours plus tard l Association des petites villes de France APVF s est oppos e son tour la DGF locale voir nos articles dat s du 11 et du 13 mai 2015 Les deux associations craignent que la nouvelle dotation ne mette mal la commune Il est pourtant possible d appr cier les ressources et les charges d une commune en prenant en compte la dimension intercommunale sans que les dotat
45. ge de ce que les d put s avaient introduit en mars pour les emplois fonctionnels des r gions fusionn es Le principe est le suivant Les agents en emploi fonctionnel sont maintenus dans leurs fonctions pendant six mois maximum apr s la fusion des EPCI jusqu la d lib ration cr ant les nouveaux emplois fonctionnels Le DGS de l EPCI le plus peupl est maintenu dans ses fonctions au sein du nouvel EPCI Les DGS des autres EPCI sont maintenus en qualit de DGA Pass le d lai de six mois la proc dure de droit commun de fin de d tachement sur emploi fonctionnel s applique imm diatement En revanche les dispositions relatives au maintien des r mun rations des DG r gionaux ne sont pas reprises pour les intercommunalit s franciliennes C est une victoire collective porter au cr dit des associations professionnelles comme de leurs actions communes dans le cadre de l Entente des territoriaux Apr s avoir obtenu une modification protectrice pour nos coll gues exer ant sur un emploi fonctionnel en r gion nous voyons avec satisfaction le S nat adopter cet amendement gouvernemental Il reste transformer l essai a l Assembl e Nationale r agit l Association des administrateurs territoriaux de France AATF En revanche le cas des centres de gestion et des inqui tudes quant leur avenir et leurs missions n a pas t trait par les s nateurs le sujet est renvoy une tape ult rieure de la d
46. il L intervention du l gislateur est parfois all e dans le bon sens C est le cas sur le renforcement des missions pour les Commissions paritaires interprofessionnelles r gionales pour les salari s des TPE Beaucoup reste cependant faire pour une universalit et une proximit de la repr sentation collective des salari s des petites entreprises Les mesures en mati re de valorisation des parcours professionnels des lus sont tendues tous les titulaires d un mandat syndical La place des administrateurs salari s est am lior e par un abaissement du seuil de mise en place partir de 1 000 salari s et la fixation d un nombre minimal de deux administrateurs par conseil Reste que ces avanc es qui reprennent des revendications port es par les organisations syndicales demeurent marginales au regard de l ensemble du texte La CGT avait alert sur la n cessit de promouvoir et garantir une pr sence en IRP de proximit Le projet de loi par sa logique de simplification loigne les salari s de leurs repr sentants notamment dans les entreprises tablissements multiples Certes les parlementaires ont r tabli la pr sence syst matique des suppl ants aux r unions d instances mais dans le m me texte ils rendent plus contraignante la prise des heures de d l gations par l instauration d un d lai de pr venance de 8 jours de l employeur pour les membres de la DUP La fusion des instances repr sentati
47. indemnit l agent le maire doit tre regard comme ayant proc d au retrait de la d cision d octroi d une indemnit de d part volontaire l int ress Cette d cision d octroi tait cr atrice de droits et ill gale d s lors que le versement d une telle indemnit de d part volontaire n tait pas pr vu par le contrat de droit public qui liait cet agent la commune Cependant le maire ne pouvait retirer cette d cision que dans le d lai de quatre mois suivant son diction L ayant retir au del de ce d lai la d cision de retrait de l indemnit accord e l agent est ill gale et cette ill galit est constitutive d une faute de nature engager la responsabilit de la commune REFERENCES Cour administrative d appel de Paris 16 avril 2015 req n 14PA02218 Aucune autre disposition l gislative ou r glementaire applicable un fonctionnaire territorial ne permet son employeur de s opposer ce qu il p t reporter les cong s annuels qu il n avait pas pu prendre en raison de son placement en cong s de maladie OO REFERENCES Conseil d tat 2 avril 2015 req n 367573 La notion de charge effective et permanente de l enfant s entend de la direction tant mat rielle que morale de l enfant D s lors ne peut tre regard comme assumant cette direction un p re qui alors m me qu il assume la totalit des frais d entretien de l enfant n en a pas la garde effective la r sidence de l enfant
48. ins des services interurbains dispara t totalement de la l gislation au profit du ressort territorial de l autorit organisatrice de la mobilit AOM Le Code des transports et le Code g n ral des collectivit s territoriales voient au passage dispara tre la terminologie transport urbain remplac e par la mobilit pour inclure les comp tences tendues des AOM autopartage covoiturage modes actifs et logistique urbaine introduites par la loi Maptam Economie le r le de la r gion revu la baisse Le sch ma r gional de d veloppement conomique d innovation et d internationalisation SRDEII a t modifi De nouvelles d l gations et possibilit s de d rogations ont t instaur es Une fa on de revoir le r le des r gions la baisse Ainsi selon le texte vot le 2 juin le SRDEII doit tre labor apr s concertation avec les conseils d partementaux Ceux ci peuvent aussi se voir confier des pr rogatives conomiques dans les zones rurales et hyper rurales Vers une collectivit unique en Corse Apr s le vote de l assembl e de Corse le 12 d cembre 2014 et de l Assembl e nationale le S nat a donn son feu vert la fusion entre la collectivit territoriale de Corse et les conseils g n raux de Corse du Sud et de Haute Corse Elle a accept que cette collectivit unique voie le jour par ordonnance A l Assembl e le d put LR de Corse du Sud Camille de Rocca Se
49. ions communales soient forc ment r parties par l intercommunalit r pond Franck Claeys La DGF locale n est en aucun cas la confiscation de la DGF au profit des intercommunalit s et au d triment des communes ajoute l AdCF En outre cette approche est d j mise en uvre depuis 2012 pour le Fonds de p r quation des ressources intercommunales et communales Fpic Avec ce dispositif la richesse est mesur e l chelon intercommunal en agr geant la richesse de l EPCI et celle de ses communes membres Pourquoi donc avoir peur de faire la m me chose pour les dotations Dotation pour charges de centralit La pertinence d une approche consolid e des finances communales et intercommunales a t une nouvelle fois d montr e lors de la s ance pl ni re du CFL qui s est d roul e ce 2 juin estime Claire Delpech sp cialiste des finances locales l AdCF La r union a t notamment consacr e l tude de la dotation pour charges de centralit propos e par la mission parlementaire Plusieurs lus les repr sentants de l AdCF mais pas seulement ont soulign que les charges ne sont pas les m mes selon que la commune a transf r ou non des quipements l intercommunalit Les d bats ont par ailleurs r v l la difficult de trouver des indicateurs exprimant la notion de centralit La population laquelle on applique ou non un coefficient multiplicateur la surface des quipements publics le n
50. ions des fonctionnaires fait uvre de moralisation pr ventive lorsqu il veut donner force de loi des vertus qui ont pour nom impartialit probit int grit et dignit et dont le respect rel ve de l vidence pour la grande majorit des fonctionnaires d autant plus qu elles apparaissent d j au moins implicitement dans les dispositions de la loi du 13 juillet 1983 commune aux trois fonctions publiques Quant la neutralit elle se d double d une la cit plut t offensive Enfin nul ne pourra d sormais acc der la fonction publique s il ne s engage pr alablement respecter ces principes et obligations un engagement qui reste formaliser par d cret mais dont on n ose imaginer qu il puisse s apparenter un serment En mati re de conflit d int r ts le texte n h site pas couvrir donc encourager le fonctionnaire qui signale un manquement la r gle De quoi ouvrir la voie cette petite d lation ordinaire g n ratrice de conflits et de proc s Dans le m me ordre d id es la loi du 31 mars 2015 facilitant l exercice par les lus locaux de leur mandat inscrit au code g n ral des collectivit s territoriales une charte de l lu local exhort exercer ses fonctions avec dignit probit et int grit se d fier de tout conflit d int r ts et s abstenir de toute tentation de corruption active ou passive Curieuse inversion de proc dure Les deux textes para tront inutile
51. ioth que ouverte en horaires d cal s pr voir les transports pour s y rendre regarder s il existe proximit la possibilit de boire un caf ou de faire des courses Comment envisager d ouvrir une biblioth que le dimanche dans un quartier d sert Sans oublier bien entendu les solutions de garde d enfants pour les biblioth caires qui travaillent en horaires d cal s Ouvrir plus favorise la fr quentation Claude Poissenot enseignant l IUT m tiers du livre de Nancy Une tude r alis e avec mes tudiants montre que des horaires plus larges riment avec une fr quentation plus lev e Ce n est pas tonnant Cela ne veut pas dire qu il suffit d ouvrir pour que les gens viennent mais plut t que le fait d ouvrir davantage favorise la fr quentation La question des horaires est au c ur de la mutation des biblioth ques Qu est ce qu une biblioth que Pourquoi l ouvre t on Avec le d veloppement du num rique beaucoup de gens en contournent les murs pour acc der aux ressources documentaires en ligne Les biblioth ques ne peuvent donc pas se d finir uniquement par la r f rence au document Pour survivre elles doivent tre pertinentes par rapport aux besoins de la population Et les horaires d ouverture constituent l un des premiers services Avec eux la biblioth que joue sa survie pas seulement en tant que lieu d mocratique d acc s aux ressources documentaires mais aussi en tant que lieu qui par
52. isation du travail avant toute autre discussion poursuit l intersyndicale qui appelle au maintien de la gr ve la poursuite des actions et amplifier le mouvement Les agents sont ainsi invit s se rassembler une troisi me fois le 11 juin devant le si ge de l AP HP dans le 4e arrondissement de Paris o entre 4 500 et 8 000 personnes ont d j exprim leur m contentement Martin Hirsch jeudi Le jeudi 11 sera un jeudi noir assure l AFP Thierry Amouroux de la CFE CGC qui promet une mobilisation massive en direction de l Elys e et une gr ve paralysante pour les services de soins Selon lui des personnels de tous les h pitaux d Ile de France et pas seulement ceux de l AP HP participeront au mouvement Nous invitons l ensemble de la fonction publique hospitali re nous rejoindre rench rit Jean Marc Devauchelle secr taire g n ral de SUD Sant l AP HP servant selon lui de laboratoire pour les 35 heures L intersyndicale pr voit en outre des actions locales dans les tablissements de l AP HP le 2 juin avec des manifestations en direction des mairies d arrondissement Jeudi le directeur des ressources humaines de l AP HP G rard Cotellon avait annonc une nouvelle r union de travail entre direction et syndicats mardi sur la base de nouvelles propositions de Martin Hirsch Mais MM Devauchelle et Amouroux ont assur ne pas avoir re u d invit
53. iscussion parlementaire Pour certains en effet le d veloppement d EPCI et de m tropoles risque d entra ner le d passement du seuil d affiliation obligatoire un centre de gestion pour un grand nombre de collectivit s Lire aussi Le centre de gestion du Loir et Cher menac par le d part de la communaut d agglo de Blois Enfin une d ception sans doute pour les agents de r gion un amendement de plusieurs lus de conseils r gionaux qui visait imposer aux nouvelles r gions une harmonisation des r gimes indemnitaires dans les cinq ans maximum n a finalement pas t discut Le s nateur Ren Vandierendonck corapporteur a indiqu en s ance que l Association des r gions de France ARF avait fait savoir qu elle n tait pas pr te Les DGS de r gion passent entre les gouttes Un amendement d pos par plusieurs s nateurs de droite n a pas t discut Il visait supprimer les dispositions introduites en mars en faveur des directeurs g n raux des r gions qui vont fusionner Au del du fait qu une telle disposition m conna t un contexte g n ral de modernisation de l action publique qui appelle des efforts de la part de tous les personnels ainsi que des modifications profondes dans les organisations et les modalit s d action des collectivit s le dispositif est contraire au principe constitutionnel de libre administration indiquait notamment Eric Dolig dans cet amendemen
54. issent un peu partout L Association des maires ruraux de France AMRF surfe sur cette fronde engrangeant les soutiens Un pied dans l AMF un autre dehors elle use de m thodes fort loign es des standards de la maison m re Au menu un peu de tam tam m diatique et beaucoup d agit prop Invit s le 16 avril dernier sur le plateau du Grand Journal de Canal sous la banni re du collectif bleu blanc z bre un mouvement citoyen emmen par l crivain Alexandre Jardin ils ont r cidiv le 18 avril devant le Conseil Constitutionnel Une instance qui selon Vanik Berberian pr sident de AMRF l initiative de la manifestation exprime des points de vue hostiles la commune En Ile de France aussi la fronde progresse Lors du salon des maires d Ile de France le 14 avril des lus de droite ont organis une manifestation juste avant l intervention de Manuel Valls Dans leur ligne de mire la r forme territoriale et la baisse historique des dotations de l Etat Pour le collectif intitul aussi Les maires en col re ces mesures vont ponctionner trois quarts du budget des communes et les d poss der de leurs pr rogatives essentielles Par cette d marche sans pr c dent les maires veulent alerter solennellement les pouvoirs publics et les habitants sur les cons quences de cette diminution des concours financiers de l Etat sur le tissu conomique local et l emploi ainsi que sur les services la po
55. it la reprised une proposition de loi du m me Jean Pierre Sueur qui avait t vot e en mai 2014 et salu e par les professionnels mais jamais inscrite l ordre du jour de l Assembl e nationale L objectif de ces sch mas r gionaux des cr matoriums est de pallier leur insuffisance sur le territoire alors que le taux de cr mation ne cesse de progresser atteignant 50 des obs ques dans certaines grandes agglom rations Selon le texte vot le sch ma r gional a pour objet d organiser la r partition des cr matoriums sur le territoire concern afin de r pondre aux besoins de la population dans le respect des exigences environnementales Et le cas ch ant des besoins des populations imm diatement limitrophes sur le territoire national ou l tranger Il pr cise le nombre et la dimension des cr matoriums n cessaires par zones g ographiques en tenant compte des quipements fun raires existants le nombre et la dimension des cr matoriums n cessaires Seule volution signaler par rapport la proposition de loi de 2014 le sch ma qui rel vera de la responsabilit de l tat sera labor en concertation avec le pr sident du conseil r gional Le projet sera ensuite soumis pour avis au conseil r gional Pour Marylise Lebranchu la deuxi me copie du S nat sur le projet de loi NOTRe est bien moins satisfaisante que la premi re m me si elle veut croire un accord entre les deux a
56. itants et aux offices publics de l habitat et centres hospitaliers dont les recettes sont sup rieures 20 millions d euros en 2014 L open data patine L amendement propos par le groupe cologiste proposant de mettre en open data les subventions allou s par les collectivit s aux associations a t rejet L enjeu en terme de transparence est pourtant important tant les sommes engag es que le nombre d acteurs concern s est important M me si la contribution des collectivit s locales au budget des associations baisse sous le coup de la baisse des dotations et de la crise conomique elles restent en effet un apport indispensable les associations repr sentent encore 11 de la d pense publique locale et leur budget provient pour plus d un quart des collectivit s pour un montant total de 23 2 milliards d euros en 2012 L amendement argumentait pourtant que cette publication est faite en Grande Bretagne depuis plusieurs ann es l ensemble des d penses publiques y compris les march s sont disponibles mensuellement et que les subventions de l Etat sont publi es depuis plusieurs ann es via les jaunes budg taires Il faudra donc encore fouiner dans les comptes rendus du conseils municipaux par exemple pas toujours disponibles en ligne pour trouver ces renseignements Un amendement PS visant am liorer celui propos et accept en premi re lecture l Assembl e et en commission des lois par l
57. les outils industriels et sur leurs impacts financiers pour EDF soumis par ailleurs ses propres contraintes Le projet de refondation se r sume aux seuls Groupe EDF et AREVA alors que la dimension fili re englobe les outils de recherche abrit s par le CEA et tout le tissu industriel d entreprises sous traitantes n cessaire au fonctionnement de la fili re Des questions mergent d ores et d j dans les territoires La CGT rappelle qu un plan de 2000 suppressions d emploi est en cours Vallourec Cette refondation de la fili re nucl aire ne r pond pas aux besoins industriels sociaux et environnementaux La CGT a interpel les groupes parlementaires sur l ampleur du dossier et les enjeux qu il porte La CGT revendique un d bat national et appelle les salari s se mobiliser localement et nationalement pour peser sur les choix Montreuil le 4 juin 2015 Les d put s ont vot en premi re lecture le projet de loi relatif au Dialogue social et l emploi par 301 voix pour 238 contre et 13 abstentions Pour la CGT ce qui importe c est le c ur de ce projet de loi Les d bats sur certains d amendements qui ont surgis ne sauraient en d tourner l attention Or le c ur de ce projet de loi reste inchang En d pit de l analyse et des propositions port es par la CGT les d put s ont adopt des dispositions qui tournent le dos une v ritable d mocratie sociale par un d veloppement de la citoyennet au trava
58. marqu s au sein de l Ile de France Celle ci comprend en effet la fois les Yvelines avec un taux de pauvret de 9 et la Seine Saint Denis avec 27 Les couronnes des grands p les urbains zones de non pauvret Le plus int ressant de l tude r side toutefois dans la r partition de la pauvret selon la caract risation des communes par l Insee grands p les urbains dont villes centres et banlieues couronne des grands p les urbains communes multipolaris es moyens p les couronnes des moyens p les petits p les couronnes des petits p les autres communes multipolaris es et communes isol es hors influence des p les L tude montre que contrairement une id e re ue les taux de pauvret les plus lev s et de loin s observent dans les villes centres des grands p les urbains 19 5 contre 13 9 dans les banlieues 15 7 dans les moyens p les et 15 6 dans les moyens p les Surprise les couronnes des grands p les urbains suppos es concentrer des classes moyennes et populaires en d sh rence n affichent que 8 8 de pauvret ce qui en fait les territoires les moins pauvres de France o vivent quand m me 12 2 millions d habitants En termes d mographiques les m nages les plus touch s par la pauvret sont les m nages jeunes dont le r f rent fiscal est g de moins de trente ans ceux de cinq personnes ou plus et les familles monoparentales Jusqu 40 de pauvret dans les familles
59. monoparentales du Nord Pas de Calais Ce crit re d mographique se combine avec l approche territoriale jusqu atteindre par exemple des taux de pauvret de 34 et 40 chez les m nages jeunes et les familles monoparentales du Nord Pas de Calais et de 24 chez les m nages de plus de cinq personnes en Ile de France L aussi les villes centres des grands p les urbains concentrent les plus forts taux de pauvret chez ces cat gories de m nages galit avec les petits et moyens p les A nouveau les couronnes des p les sont les moins touch es par la pauvret dans ces cat gories Dans les couronnes des grands p les urbains seuls 13 des m nages jeunes sont pauvres de m me que 14 des m nages de cinq personnes ou plus mais 23 des familles monoparentales Les disparit s de niveau de vie au sein d un m me territoire sont tr s variables les carts les plus importants concernant l Ile de France et plus particuli rement Paris et les Hauts de Seine ainsi que les d partements de Haute Savoie des Alpes Maritimes de la Haute Garonne du Rh ne et de l Ain En termes de niveau de vie m dian les couronnes des grandes aires urbaines se classent nouveau en t te L Insee rel ve aussi que dans les grands p les urbains les niveaux de vie m dians sont presque toujours plus lev s en banlieue qu en ville centre avec toutefois une dizaine d exceptions comme Paris ou Lyon o nombre de m nages tr s ais s r sident da
60. ns la ville centre Jean No l Escudi PCA L indemnit de mobilit sur laquelle le Conseil sup rieur de la fonction publique territoriale CSFPT s est pench le 27 mai dernier voir notre article du 29 mai concernera t elle les agents des seize r gions qui vont fusionner le 1er janvier prochain pour donner naissance sept nouvelles r gions Le doute s est empar de plusieurs membres de l instance Le projet de d cret qu ils ont examin pr cise l application de l article 69 de la loi de modernisation de l action publique territoriale et d affirmation des m tropoles Maptam Or lorsque le Parlement a d finitivement vot ce texte le 19 d cembre 2013 le pr sident de la R publique n avait pas encore d voil ses intentions sur la r duction du nombre des r gions Aussi l indemnit de mobilit devait elle principalement concerner des agents amen s changer d employeur du fait des mutualisations entre les communes et leurs intercommunalit s ou de l mergence des m tropoles Depuis la publication de la loi la direction g n rale des collectivit s locales DGCL aurait toutefois affirm qu elle retardait la pr sentation du projet de d cret afin qu il prenne aussi en compte la situation des agents des r gions fusionn es C est notamment la raison qui conduit par exemple les responsables de la f d ration Force ouvri re des personnels des services publics et des services de sant croire qu il concerne bien cette
61. nt dont la densit d mographique tait inf rieure cette densit moyenne Le seuil pouvait tre modul quand la densit d mographique de l EPCI se situait en de de 30 de la densit d mographique nationale Une tr ve tait accord e aux EPCI issus d une fusion intervenue apr s le 1er janvier 2012 Le rehaussement du seuil d mographique des intercommunalit s constitue d sormais la principale pomme de discorde entre l Assembl e et le S nat Urbanisme statu quo sur le PLU intercommunal En premi re lecture l Assembl e nationale les d put s avaient introduit des dispositions favorisant le passage au PLU intercommunal Alors qu avec la loi MAPTAM le passage l laboration au niveau intercommunal du plan local d urbanisme tait obligatoire sauf opposition de 25 des communes repr sentant au moins 20 de la population les d put s ont vot une inversion des r gles ils avaient propos une majorit de blocage par deux tiers des communes repr sentant plus de la moiti de la population ou au moins la moiti des communes repr sentant plus des deux tiers de la population un dispositif qui d favorise les plus petites communes Les s nateurs se sont empress s de supprimer cet article 15 ter B Ils ont en revanche conserv l article 15 ter C relatif l obligation d atteindre un pourcentage de 25 de logements sociaux il pr voit que les communes nouvellement concern es par cette obligation
62. ollectivit d crit Johan Theuret Questions de DRH Au total les jours de repos ainsi donn s ne pourront pas exc der 90 jours Quels sont ceux que nous allons devoir comptabiliser lorsque le nombre de jours exc dera ce plafond Sont ce les 90 premiers s interroge Johan Theuret qui observe que dans les trois cas intervenus dans sa commune plus d une centaine de jours avait t collect s Quid galement des jours donn s et non utilis s dont le d cret dit qu ils sont restitu s l autorit territoriale Que ce reliquat ne puisse pas tre plac sur un compte pargne temps ni mon tis para t compr hensible En revanche je suis tonn qu il revienne la collectivit plut t que d tre r affect l agent qui en a fait don Mais peut tre est ce un corollaire de l anonymat commente Pierre Yves Blanchard directeur g n ral adjoint du CIG Grande Couronne Autre incertitude le d cret s appliquant aux parents qui assument la charge de l enfant malade qui pourra en b n ficier en cas de divorce ou de s paration La charge s entend au sens des allocations familiales estime de son c t Pierre Yves Blanchard Une certaine latitude d interpr tation est donc laiss e aux collectivit s territoriales qui dans des situations extr mes et difficiles pourraient se montrer plut t conciliantes L Association des maires de France a vot jeudi 4 juin le lancement in di
63. ombre d l ves les kilom tres de voirie Les lus locaux ont voqu de nombreuses pistes Pour sa part la Direction g n rale des collectivit s locales a r alis des simulations sur la base de propositions reposant sur la population corrig e par un coefficient document t l charger ci contre L un des sc narios tient compte du coefficient d int gration fiscale CIF de l EPCI fiscalit propre Aucun consensus ne s est d gag Si on ne d passe pas les craintes qui existent sur la DGF locale on ne pourra avancer dans la r forme en conclut Franck Claeys Bien d cid e parvenir une r forme de la DGF dans le projet de loi de finances pour 2016 Christine Pires Beaune en est consciente Si le CFL s autocensure il faudra videmment que j tudie les pistes cart es en dehors du CFL a t elle dit devant les s nateurs Thomas Beurey Projets publics La direction g n rale des finances publiques DGFIP va proposer d ici fin 2016 un nouveau service de paiement distance destin aux collectivit s locales a annonc Michel Sapin Le ministre des Finances et des Comptes publics proc dait le 2 juin Bercy l ouverture des Assises des moyens de paiement Sans frais simple et s curis le nouveau service de paiement permettra aux usagers des services publics locaux de payer en ligne par carte bancaire mais aussi par pr l vement II prendra le relais du dispositif de paiement en ligne par carte ban
64. onstruction de nos orientations Pour cela nous avons d cid un plan de visite d au moins 2000 syndicats A ce jour d j 350 s y sont engag s Ces visites seront l occasion de faire vivre la d mocratie interne et d aborder l ensemble des enjeux auxquels doit faire face le syndicalisme en France comme en Europe Le congr s de la Conf d ration europ enne des syndicats qui aura lieu Paris fin septembre 2015 devrait tre aussi l occasion d unir le syndicalisme dans une posture offensive pour construire un mod le social en rupture avec le lib ralisme europ en et qui r ponde aux attentes des travailleurs Nous avons besoin de r pondre toutes les situations de travail ou de non travail des salari s et des retrait s Les organisations de la CGT doivent tre en phase avec le salariat tel qu il est dans la diversit de situations de m tiers de statuts de cat gories Le processus de luttes unitaires que nous avons engag et que nous allons poursuivre fait partie des travaux pratiques de cette pr paration de congr s Nous voulons conjuguer contestations et propositions pour obtenir des succ s Le 9 avril a t moign d une volont des syndiqu s des salari s des retrait s et des priv s d emplois de se mobiliser pour leurs revendications Depuis le d but de l ann e de nombreuses luttes souvent gagnantes se d veloppent dans les entreprises Tr s souvent les revendications portent sur les salaires
65. ont 5 millions suppl mentaires pour la ligne Aix Marseille et routiers ni les 300 millions d euros pour le Grand port maritime de Marseille inscrits au CPER 2015 2020 d un total de 1 6 milliard d euros sign vendredi par le Premier ministre avec le pr sident de la R gion Paca Michel Vauzelle n ont convaincu les lus que la m tropole b n ficiera des moyens n cessaires sa cr ation 30 millions du fonds de p r quation ne repr sentent rien la hauteur de cette m tropole Ce n est pas la somme de nos budgets respectifs qui va faire le budget m tropolitain et comme nous nous refusons augmenter les imp ts nous serons au point mort r agit pour Maire info Guy Teissier pr sident UMP de la communaut urbaine de Marseille Georges Cristiani pr sident sans tiquette de l Union des maires et des pr sidents de communaut s des Bouches du Rh ne n est pas rassur de son c t par la m tropole XXL ni par le principe annonc pour 2020 d lections supra communales au suffrage universel direct par scrutin de liste g r par les partis politiques qui marginalisera davantage les communes leur maire et les lus locaux Manuel Valls a de son c t invit les lus viter la d magogie Ceux qui ont combattu f rocement la m tropole ne peuvent pas aujourd hui expliquer qu il faut des centaines de millions d euros suppl mentaires de l Etat pour faire vivre cette m tropole a t
66. p rieur 90 kilom tres Un agent qui devra changer de r sidence du fait du d placement de son lieu de travail pourra percevoir une indemnit dont le plafond variera entre 6 000 et 15 000 euros La distance entre le domicile initial et le nouveau lieu de travail devra avoir t allong e d au moins 90 kilom tres Thomas Beurey Projets publics Des lus locaux notamment les repr sentants de l Assembl e des communaut s de France refusent que la piste d une dotation globale de fonctionnement DGF locale piste avanc e par la mission parlementaire en charge de la r forme des concours financiers de l Etat soit cart e sans avoir t pr alablement tudi e Dans un courrier qu il a adress le 28 mai au pr sident du Comit des finances locales CFL le pr sident de l Assembl e des communaut s de France AdCF Charles Eric Lemaignen galement pr sident de la communaut d agglom ration d Orl ans a demand que l expertise de la DGF locale soit approfondie et accompagn e de simulations Il a dit regretter l exclusion d une telle piste qui conduit une absence de transparence La veille plusieurs s nateurs dont les deux rapporteurs sp ciaux de la mission budg taire Relations avec les collectivit s territoriales Charles Guen et Claude Raynal avaient d j exprim le souhait que la DGF locale fasse l objet de simulations Ils avaient lanc cet appel lors de l audition par la commission des
67. promis La droite s natoriale a souhait d fendre sa posture conservatrice s agissant des professions r glement es et d faire le compromis tabli l Assembl e Nationale sur la partie travail en allant l encontre de l esprit et de la m thode du gouvernement concernant la priorit qu il donne au dialogue social a accus de son c t Nicole Bricq PS Elle d clare vouloir rechercher le consensus mais elle campe sur ses positions de fond conservatisme pour les rentes et r gression des droits des salari s deux sujets qui illustrent des divergences politiques fortes entre droite et gauche a ajout la s natrice de Seine et Marne Elle a assur que les s nateurs et d put s socialistes travaillent avec le gouvernement afin de revenir sur les r gressions introduites au S nat et d am liorer le texte pour permettre non seulement son adoptions rapide mais son application effective pour soutenir la croissance et favoriser l emploi Afp R uni hier Paris quai d Orsay le comit directeur de l AMF le Parlement de l association a d cid d une double mobilisation contre la baisse des dotations d s maintenant une vaste campagne locale d information en direction des pouvoirs publics et des habitants avant une journ e nationale d action la rentr e de septembre Les expressions varient mais tous les lus expriment les m mes sentiments les 150 lus pr sents hier au comit direct
68. pulation tat civil activit s p riscolaires accueil petite enfance services sociaux installations et animations sportives et culturelles etc Une journ e d action nationale en septembre En pratique l AMF entame une mobilisation de longue haleine en invitant chaque association d partementale des maires r unir avant l t ses membres et communiquer tr s largement aupr s du grand public et des autorit s locales sur les cons quences de la baisse des dotations Mais le point d orgue sera l organisation d une journ e nationale d action au mois de septembre dans toutes les communes de France Cette journ e sera accompagn e d une campagne de sensibilisation pour d fendre le r le et l action quotidienne des maires et des services municipaux Au del de l opinion publique c est bien sur l issue des discussions budg taires en cours avec le gouvernement que l AMF entend peser de tout son poids Plusieurs sujets br lants sont sur la table le soutien l investissement la r forme de la DGF et le spectre d une dotation calcul e au niveau intercommunal mais aussi le poids des normes les transferts de charges et la r vision des valeurs locatives L ampleur et la nature de notre mobilisation d pendra des r ponses et des garanties que nous obtiendrons sur tous ces sujets d ici au congr s des maires au mois de novembre confiait r cemment Andr Laignel le premier vice pr sident de l AMF Pour l h
69. r ministre Le pouvoir d adaptation est une exception explique la commission des lois la loi doit s appliquer uniform ment sur l ensemble du territoire afin que ne soit pas remis en cause l exercice d une libert individuelle ou d un droit fondamental et ainsi varier sur l ensemble du territoire Ensuite les d lais pr vus sont contradictoires ou impr cis il n est pas pr cis partir de quelles date court le d lai de douze mois lissu duquel le silence vaut accord de la demande d adaptation Enfin la r gle issue de la loi n 2013 1005 du 12 novembre 2013 JO 13 nov selon laquelle le silence vaut acceptation ne s applique qu des d cisions administratives en vertu de dispositions l gislatives ou r glementaires Or les collectivit s territoriales ne disposent pas d un pouvoir l gislatif comme dans les tats f d raux Leur octroyer un pouvoir d adaptation g n ral ne peut se concevoir dans un tat unitaire comme le n tre que si la loi le pr voit express ment explique la commission des lois Un S nat mi chemin Le S nat n a pas suivi la commission des lois lors du vote en deuxi me lecture le 28 mai Un pouvoir r gional d adaptation des lois est r introduit l article 1er Mais sans s y voir appliquer le principe tr s efficace du silence valant acceptation remplac par une obligation de motivation dans un d lai de six mois en cas de refus Dommage Le S nat repr sentan
70. ret 13 9 de moyenne nationale en 2012 et sur l intensit de la pauvret 20 5 en 2012 un indicateur moins usit qui mesure l cart relatif entre le niveau de vie m dian des personnes pauvres et le seuil de pauvret Sur le plan strictement g ographique ce travail confirme des situations d j connues Ainsi les taux de pauvret les plus lev s sont tr s nettement concentr s au sud de la Loire et dans le Nord Pas de Calais Entre les deux la seule exception locale est la Seine Saint Denis Bretagne et Pays de la Loire les r gions les moins pauvres Les taux de pauvret les plus lev s s observent ainsi dans les r gions Corse Languedoc Roussillon et Nord Pas de Calais autour de 20 pour ces trois r gions Cela vaut pour tous les d partements composant ces r gions qui affichent entre 18 et 23 de taux de pauvret l exception de la Loz re D autres d partements connaissent galement des taux de pauvret lev s entre 18 et 20 Vaucluse Bouches du Rh ne Ari ge Creuse Ardennes et Aisne A l inverse les r gions pr sentant les plus faibles taux de pauvret sont la Bretagne et les Pays de la Loire autour de 11 Si on raisonne l chelon d partemental on trouve dans cette cat gorie la Loire Atlantique le Finist re l Ille et Vilaine et la Vend e ainsi que hors ces deux r gions les Yvelines la Savoie la Haute Savoie et l Ain autour de 10 noter au passage les contrastes tr s
71. rni res pourront toutefois participer au financement des voies et des axes routiers qui par leurs caract ristiques constituent des itin raires d int r t r gional et sont identifi s par le sch ma r gional d am nagement de d veloppement durable et d galit des territoires SRADDET Le SRADDET devra en outre d finir les conditions de participation des d partements aux dessertes a riennes r alis es dans l int r t de l am nagement du territoire Le S nat a galement supprim l article 11 qui pr voyait le transfert de la propri t et la gestion des ports d partementaux aux autres collectivit s Les quelques infrastructures ferroviaires g r es par les d partements sont en revanche transf r es aux r gions Les d partements n ont aujourd hui pas les ressources suffisantes pour g rer les voies qui restent de leur comp tence sans conomie d chelle possible expose l objet de l amendement pr sent par le gouvernement Le texte rappelle toutefois que ne sont pas concern es les lignes que le d partement du Rh ne a transf r es la m tropole de Lyon au 1er janvier 2015 Une ordonnance viendra pr ciser le sort des nombreux biens des d partements d origine ferroviaire aujourd hui utilis s des fins touristiques pour lesquels les d partements demeurent comp tents Notons enfin que la notion de p rim tre de transport urbain PTU qui permet de distinguer les services urba
72. ronique et notamment l adh sion au syst me Tipi Thomas Beurey Projets publics La gazette fr semaine du 2 au 6 juin 2015 REFERENCES Conseil d tat 22 mai 2015 req n 376079 mentionn aux tables du Rec CE L arr t maintenant un fonctionnaire en d tachement dans un emploi fonctionnel de sous directeur qui n a pas pour objet de pourvoir un emploi vacant de sous directeur et qui n est pas accompagn de l affectation dans les fonctions correspondantes mais seulement de lui confier des fonctions de charg de mission constitue une nomination pour ordre nulle et non avenue laquelle l administration est tenue de mettre fin Le retrait ill gal d une d cision accordant un agent une indemnit de d part volontaire est susceptible d engager la responsabilit de la commune R F RENCES Cour administrative d appel de Paris 1er avril 2015 req n 14PA01324 Le maire d une commune a d cid de verser un agent employ de la commune une indemnit de d part volontaire Le maire a ordonnanc cette d pense mais le comptable public a refus d en ex cuter le r glement au motif que les indemnit s de d part volontaire institu es par la commune n taient pas permises par la r glementation en vigueur Refusant de requ rir le comptable comme les dispositions du code g n ral des collectivit s territoriales lui permettaient et n ayant effectu aucune d marche en vue d obtenir le paiement de cette
73. rra partisan d un r f rendum parle de d ni de d mocratie En 2003 les lecteurs de l Ile de Beaut avaient dit non une telle construction Report de la m tropole du Grand Paris Une fois de plus la Haute Assembl e s est montr e tr s r serv e sur la m tropole du Grand Paris MGP Elle a l initiative du s nateur maire UDI de Meudon Herv Marseille repouss sa cr ation d un an au 1er janvier 2017 Ce vote refl te l alliance traditionnelle sur ce dossier entre les s nateurs franciliens de droite et leurs coll gues communistes On a d j accord un d lai de deux ans pour la remont e des comp tences op rationnelles communales Notamment sur le logement alors que tout le monde s accordait sur le fait que ce devait tre la priorit s est agac e la ministre de la d centralisation Marylise Lebranchu Le report devrait tre in fine tre annul Tout sera pr t dans les temps Il n y aurait rien de pire que d accorder un d lai qui servirait non pas pr parer sereinement les choses mais repousser l obstacle a assur Marylise Lebranchu Dans le m me temps le S nat a port de 124 133 le nombre de communes de la MGP De cette fa on Argenteuil Verri res le Buisson Paray Vieille Poste Athis Mons Juvisy sur Orge Savigny sur Orge Viry Chatillon Morangis et Chelles font leur entr e au sein du groupement urbain Les conseilles m tropolitains la baisse
74. rrectement leur travail dans de bonnes conditions pour eux m mes et pour les patients Les atteintes aux droits de gr ve et aux libert s syndicales qui se d veloppent de plus en plus sont inacceptables Nous les condamnons A l exemple du premier succ s sur la Bourse du Travail de Ch teauroux o apr s 12 ans de bataille contre l expulsion des organisations syndicales celles ci viennent d obtenir la condamnation de la mairie en proc dure de r f r nous invitons nos organisations agir contre toutes les discriminations et pour des droits nouveaux notamment lors de la journ e du 23 septembre prochain Dans la poursuite du processus engag le 9 avril la perspective d une journ e de mobilisation unitaire fin septembre est propos e au d bat avec les salari s Combative contestataire force de propositions la CGT entend faire progresser le rapport en faveur du monde du travail et invite les salari s et les retrait s renforcer et se syndiquer la CGT Montreuil le 29 mai 2015 Info Maire fr semaine du 1er au 5 juin 2015 S nateurs et d put s ont chou hier sans surprise trouver un accord sur le projet de loi pour la croissance du ministre de l Economie Emmanuel Macron La commission mixte paritaire CMP compos e de sept d put s et sept s nateurs charg e d laborer une version commune entre les deux chambres s est s par e sans surmonter les divergences entre le texte adopt par l Assembl
75. s mesures qu ils veulent appliquer en cas de pic de pollution stationnement gratuit ou voies r serv es pour les cat gories 1 et 2 par exemple ou limitation de circulation pour les cat gories 5 et 6 J ai cr dans la loi les zones circulation restreinte d cid es par les maires poursuit S gol ne Royal Ce nouveau certificat de qualit de l air leur permettra justement de restreindre la circulation en tenant compte du niveau de pollution ou de donner des avantages aux transports propres Autre originalit du syst me il sera facultatif Pendant six mois les vignettes pourront tre obtenues gratuitement puis il en co tera 5 par certificat On peut donc imaginer que les automobilistes seront pr ts d bourser 5 pour avoir une vignette verte qui leur donnera des droits suppl mentaires mais beaucoup moins pour une vignette grise qui les d signera comme pollueurs S gol ne Royal annonce galement aujourd hui le lancement d un appel projet baptis Villes respirables et dot d un million d euros par laur at L id e de la ministre est de faire merger des villes laboratoires qui prendront des mesures susceptibles de garantir en cinq ans un air sain aux populations Les candidats doivent envoyer leur dossier au minist re avant le 5 septembre prochain F L La gazette fr semaine du 2 au 6 juin 2015 Le projet de loi relatif la d ontologie et aux droits et obligat
76. s comp tences obligatoires des communaut s de communes et d agglom ration Le transfert l interco de la gestion de l eau potable et des eaux us es reste donc ce stade optionnel Les s nateurs avaient t saisis de nombre de requ tes d lus ruraux d sireux d infl chir la disposition adopt e par l Assembl e le 10 mars dernier Dans la Ni vre les syndicats d eau ont ainsi constitu une Amicale qui a adopt d but mai une motion de d fense et de promotion des syndicats de communes existants Les lus jugent inacceptable l affectation de l eau et de l assainissement aux EPCI y voyant une remise en cause de la structuration de ces services publics g r s par des syndicats qui ont d montr leur efficacit lls redoutent en outre que soient remis en question les choix de mode de gestion ant rieurs en particulier celui de la r gie Les lus nivernais soulignent le risque d augmentation tarifaire dans un territoire o un habitant sur quatre est en situation de pr carit nerg tique Les pr sidents de syndicats de la Ni vre risquent de n avoir obtenu qu une avanc e provisoire l Assembl e r attribuera vraisemblablement la comp tence aux intercommunalit s L miettement et la faible taille des services sont en effet point s 32 de longue date comme un facteur de sous efficacit et de surco t Ressource en eau l exp rimentation r clam e par la Bretagne retoqu
77. s et vains tant aux fonctionnaires territoriaux qu aux lus locaux qui n ont pas perdu le sens de l int r t g n ral et verront l une curieuse inversion de proc dure le vice tant probable et la vertu incertaine Les premiers seront deux fois tenus par les obligations bien suffisantes de leur statut et par des dispositions suppl mentaires plus explicites Les seconds seront soumis une charte qui fera l objet d une lecture solennelle lors de la premi re r union de chaque assembl e nouvellement lue ou reconduite Quant au citoyen il sera confort dans son appr hension s il faut tant de contraintes c est que les choses vont plut t mal pour les lus locaux et leurs fonctionnaires tous pr sum s coupables Les bons sentiments ne font pas toujours de bonnes lois encore moins lorsque les effets pervers ne sont pas ma tris s ou le sont mal Les syndicats de l Assistance publique H pitaux de Paris appellent une nouvelle gr ve massive le 11 juin invitant les personnels manifester en direction de l Elys e pour contester le projet de r forme des 35 heures du directeur g n ral Martin Hirsch ont ils annonc vendredi 29 mai La col re des personnels augmente de jour en jour indique dans un communiqu l intersyndicale CGT SUD FO CFDT CFE CGC CFTC et Unsa au lendemain d une gr ve suivie par 24 34 des agents de l AP HP selon la direction lls continuent d exiger le retrait du plan de r organ
78. s recettes des autres Certes le cadre m thodologique g n ral est connu Et il est lourd dans la mesure o un tel projet d clenche un effet domino avec des implications organisationnelles sociales financi res en mati re de management de gestion du b timent etc Mais il n existe pas de solutions toutes faites et chaque collectivit doit d cliner sa propre m thode en fonction de ses sp cificit s nuance le service du livre et de la lecture T moignages Il faut faire du cousu main Sylvie Robert s natrice PS d Ille et Vilaine Beaucoup de mes interlocuteurs voquent les freins techniques Soyons pragmatiques La solution n est pas n cessairement d ouvrir plus mais d ouvrir mieux de prendre en compte les nouvelles mobilit s des citoyens Cette question des horaires s tudie l aune des usages de la population sans faire de surench re dans l largissement des horaires et sans se focaliser sur le dimanche Posons aussi la question des soir es du midi du samedi et du dimanche et ne fermons pas d embl e la discussion en disant qu il n est pas possible d ouvrir davantage Cela ne peut passer que par du cousu main avec des options diff rentes selon les territoires Pour les biblioth ques il s agit de donner toute son importance au travail face au public Evolution qui suppose une r organisation du temps de travail Pour la collectivit cela implique de prendre en compte l environnement de la bibl
79. ssembl es Si elle salue une belle avanc e concernant l pineuse et r currente question de la Corse la ministre s est dite un peu surprise que le S nat n ait pas repris certaines propositions de l Assembl e nationale lors d une conf rence de presse le 3 mai 2015 au lendemain du vote solennel du S nat sur le projet de loi NOTRe Parmi les reculs d plorer Marylise Lebranchu cite la question des transports Pour la ministre il faut notamment pour avoir la responsabilit des ports une autorit qui soit tr s convaincue que ces derniers n cessitent une compl mentarit avec les routes et le ferroviaire Autre recul d plorer selon la ministre le report de l objectif de la loi SRU 2034 au lieu de 2025 Marylise Lebranchu regrette aussi le report de la cr ation de la m tropole du Grand Paris alors que le texte pr voit un lissage d j tr s long dans le temps Le report entra nerait donc encore un d calage pour la mise en uvre r elle de la MGP Les lus locaux ne se font pas confiance Concernant l am nagement du territoire la ministre se dit impressionn e par l absence de confiance des lus les uns envers les autres Les lus des d partements et des intercommunalit s veulent co laborer le sch ma r gional de d veloppement conomique d innovation et d internationalisation SRDEII alors que ce document cadre ne descend pas l chelle des territoires souligne t elle
80. t Pour les s nateurs il est discriminatoire dans son objet et contraire l esprit de responsabilit et d exemplarit devant pr valoir au plus haut niveau de la cha ne d cisionnelle en cette p riode de redressement des comptes publics et porte une atteinte grave aux valeurs qui doivent d finir les emplois publics et leur gestion Pouvoir r glementaire des r gions un petit pas en avant L article 1er 2 D du projet de loi NOTRe reconnait un certain pouvoir d adaptation des lois la r gion alors que la commission des lois avait propos son viction Le dispositif reste en de du dispositif vot par l Assembl e nationale Les attentes des collectivit s territoriales exc d es par le poids des normes co teuses incompr hensibles inadapt es la r alit et la diversit des territoires d cid es en haut par l Etat y avaient t entendues Au terme de d bats houleux un amendement avait octroy aux r gions un pouvoir r glementaire d adaptation des normes L audace de l Assembl e nationale L Assembl e nationale avait fait preuve d une v ritable audace brisant les r sistances jacobines en permettant art 1er du projet de loi au conseil r gional de pr senter des propositions tendant modifier ou adapter des dispositions l gislatives ou r glementaires en vigueur ou en cours d laboration concernant les comp tences l organisation et le fonctionnement d
81. t la trappe Sur le volet Intercommunal le S nat a redit non l lection au suffrage universel direct sans fl chage des intercommunalit s Une disposition introduite en premi re lecture par les d put s Une question qui constitue pour lui une ligne rouge Comme souvent le S nat s est montr en phase avec l Association des maires de France AMF pr sid e par l un des siens Fran ois Baroin LR L lection au suffrage universel direct des lus intercommunaux sans fl chage l ch ance 2020 cr erait de fait une nouvelle collectivit territoriale Elle marginaliserait les maires des futures assembl es intercommunales avait jug l AMF le nouveau seuil d mographique aussi Le S nat s est aussi oppos tout nouveau seuil d mographique pour les intercommunalit s Il a ainsi tourn le dos au dispositif retenu l Assembl e Les d put s en premi re lecture avaient assorti le seuil de 20 000 habitants de quatre d rogations d importance En montagne et dans les territoires insulaires les intercommunalit s pouvaient conserver un seuil de 5 000 habitants Il en tait de m me si le pr fet le souhaitait quand les intercommunalit s atteignaient le chiffre de 50 communes La taille des intercommunalit s tait pond r e si la densit d mographique de l EPCI en cause tait inf rieure la moiti de la densit d mographique moyenne des d partements au sein d un d parteme
82. t d une mobilisation nationale contre la baisse des dotations de l Etat et la r forme territoriale Objectif gagner les faveurs de l opinion publique et peser dans les arbitrages budg taires du projet de loi de finances 2016 Jacques P lissard l ancien pr sident de l AMF s tait refus lancer un mouvement national de protestation en amont du Congr s des maires 2014 Son successeur Fran ois Baroin franchit le Rubicon Pas convaincu par les r centes promesses mirobolantes du gouvernement le comit directeur de l Association des maires de France AMF a d cid de monter d un cran dans la protestation contre la baisse des dotations en engageant une mobilisation nationale de tous les maires et pr sidents d intercommunalit de France et une journ e d action en septembre Celle ci marquera l acm d une grogne qui ne cesse de grimper depuis des mois A l occasion du congr s de l AMF en novembre dernier des bataillons de maires voulaient d j descendre dans la rue Voire fermer leur h tel de ville Des perspectives qu a alors discr tement cart es l Association des maires de France en pleine phase de transition entre le d part de Jacques P lissard et l arriv e de Fran ois Baroin Les administr s communaux n avaient selon elle pas p tir de l incurie de l Etat Pression des maires de terrain Depuis l AMF subit une pression tr s forte de sa base Des collectifs de maires en col re fleur
83. t des collectivit s territoriales aurait pu ainsi soutenir davantage une avanc e d centralisatrice Une certification des comptes ouverte tous Alors que le projet de loi contient une poign e d articles relatifs aux finances locales et la transparence financi re des collectivit s territoriales le S nat s est content de quelques ajustements techniques On retiendra notamment un assouplissement de l exp rimentation pendant cinq ans de la certification des comptes de collectivit s locales volontaires Les s nateurs ont ouvert cette possibilit toutes les collectivit s territoriales alors qu elle tait initialement r serv e celles percevant plus de 200 millions d euros de produits de fonctionnement Par ailleurs les collectivit s leurs groupements et les Sdis seront d sormais autoris s emprunter aupr s des tablissements de cr dit pouvant octroyer des pr ts et collecter des fonds ainsi qu aupr s des soci t s de financement cr es en 2013 Ces derni res peuvent exercer une activit de cr dit mais pas collecter de fonds remboursables du public Enfin les s nateurs ont r tabli l obligation sous trois ans contre cinq ans dans le texte de l Assembl e de la transmission d mat rialis e aux comptables publics des pi ces n cessaires l ex cution des d penses et des recettes Cette obligation s appliquera aux r gions d partements communes et EPCI fiscalit propre de plus de 10 000 hab
84. ticipe la vie de la collectivit Et l acc s aux ressources est l une des modalit s du rapport des individus la collectivit Venir la biblioth que pour s extraire du bruit ambiant ou simplement trouver un sourire en est aussi une autre Aujourd hui biblioth caire c est d abord un m tier de rapport au public Un th me bien document Les ouvrages relatifs l extension des horaires des biblioth ques ne manquent pas L Association des biblioth caires de France et le minist re de la Culture ont cosign en d cembre 2014 un guide intitul Ouvrir grand la m diath que qui pr sente diverses tudes de cas En parall le l Ecole nationale sup rieure des sciences de l information et des biblioth ques a publi elle Ouvrir plus ouvrir mieux un d fi pour les biblioth ques o il est notamment question de l offre de services proposer aux usagers des nouveaux horaires Enfin l association Tempo diffuse un guide m thodologique intitul Ouvrir les m diath ques le dimanche pourquoi Comment t l chargeable sur son site internet goo gl xm14Pw CHIFFRES CLES 14 h 30 c est en moyenne la dur e d ouverture hebdomadaire des biblioth ques municipales Avec cependant de fortes disparit s selon la taille de la structure les dur es hebdomadaires s chelonnant de 11 h 30 moins de 5 000 habitants 41 h 45 plus de 100 000 habitants Source Observatoire de la lecture publique
85. ue Au programme le maintien des pr rogatives du d partement un PLU intercommunal circonscrit le report d un an de la cr ation de la m tropole du Grand Paris Le point sur ce que le S nat a chang en 18 chapitres En deuxi me lecture du projet de loi NOTRe le S nat est rest fid le ses fondamentaux Dans le droit fil de sa commission des lois il a accord la part belle aux d partements et aux communes Dans de nombreux domaines il s est montr favorable au statu quo Il a ainsi annul le transfert des transports scolaires des d partements vers les r gions Une fa on de tailler en pi ces l arsenal gouvernemental Gros plan sur les principales dispositions du nouveau texte avant l examen par les d put s et la commission mixte paritaire qui devraient se d rouler avant la tr ve estivale Sommaire Des comp tences partag es Mobilit nouveau recul des r gions Economie le r le de la r gion revu la baisse Vers une collectivit unique en Corse Report de la m tropole du Grand Paris Intercommunalit le suffrage universel direct la trappe le nouveau seuil d mographique aussi Urbanisme Statu quo sur le PLU intercommunal Eau un reflux certainement provisoire Ressource en eau l exp rimentation r clam e par la Bretagne retoqu e mais pas encore coul e Energie quelles comp tences pour le Grand Paris et quel r le pour le SRADDET Le retour des droits culturels Les
86. ves du personnel la fragilisation du CHSCT par voie de cons quences demeurent des points saillants du projet L am lioration des conditions de travail la pr vention des risques professionnels le droit d expression des salari s sur les conditions d exercice de leur travail risquent de faire les frais de ces dispositions M me pour les entreprises class es risques les d put s permettent qu elles se passent de CHSCT sous couvert d accord majoritaire Les dispositions pr vues concernant l information consultation le regroupement et la modification de la p riodicit des n gociations sont confort es par les parlementaires Au regard du projet initial la mobilisation de la CGT et des associations f ministes a permis de faire reculer le gouvernement qui s appr tait compromettre la capacit d action des repr sentants salari s sur l galit femmes hommes Pour autant des points durs demeurent comme la dilution de cette question dans une n gociation Egalit professionnelle et qualit de la vie au travail et la possibilit de n gocier tous les 3 ans tout comme sur les salaires Les parlementaires n ont pas modifi les dispositions visant faciliter la n gociation sans d l gu syndical malgr la demande de la CGT et des autres organisations syndicales Le maintien du salaire dans le cadre du cong de formation syndicale n est pas assur en l tat actuel du texte Pour l instant le gouvernement n apporte

Info Plus CGT Territoriaux 67

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents