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SAGIR Bilan 2011

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1. Juin 2013 es sm lt Nia wor Lawos3 ik S ss vB Ro purug Ross 2 xo gt LS vno aAa o ya sS SE zoa oS aunsan i 1889 TTL RO SE i yap panan 2i ou av Bilan 2011 Decors A t Lesage C t Moinet M 2 t ONCFS 2 ANSES LRFSN SOMMAIRE Fiche 1 G n ralit s Fiche 2 Cerf laphe Fiche 3 Chevreuil Fiche 4 Colombid s Fiche 5 Lapin de garenne Fiche 6 Li vre d Europe Fiche 7 Ongul s de montagne Fiche 8 Oiseaux aquacoles Fiche 9 Oiseaux terrestres Fiche 10 Perdrix grise ss Fiche 11 Sanglier P Fiche 12 Autres mammif res Oiee National de la Chatit Fiche 13 Autres actualit s sanitaires adela Faune Sauvage D Quelques exemples d im pr cision sur l esp ce SARCELLE MOUETTE CANARD CYGNE GOELAND HERON PIGEON TOURTERELLE FAUCON PERDRIX HIRONDELLE MESANGE GRIVE Dans ce num ro Fiche SAGIR 1 Alerte et flashs 2 L chantillon SA 2 GIR Richesse sp cifi 3 que M thode 4 RESEAU SAGIR Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Introduction Le r seau SAGIR est un r seau de surveillance pid miologique des mortalit s des oiseaux et mammif res sauvages terrestres de type collaboratif qui s appuie au niveau d partemental sur les agents des F d rations d partementales des chas seurs et des services d par tementaux de l Office Natio nal de la Chasse et de la Faune Sauvage et sur les laboratoires d partement
2. humaine Centralisation nationale des donn es l Anses LREFSN Page 2 Alertes et Flashs infos En 2011 52 alertes taient centralis es au niveau national contre 32 en 2010 3 Flashs infos r gionaux concernaient Une mortalit anor male de Tourterelles tur ques d apr s les observa teurs de terrain Une pizootie s v re de maladie de carr chez les carnivores suisses Une mortalit anor male de corvid s en Alle magne 2 Flash infos nationaux concernaient Une mortalit anor male de Fringillid s d crite par les observateurs SAGIR Un appel la surveil lance de li vres myxoma teux Les flashs relayent soit une alerte des observateurs de terrain du r seau SAGIR ou une alerte publi e par les pays frontaliers obtenue gr ce une veille bibliogra phique quotidienne de l quipe nationale SAGIR Un soutien technique sur le terrain a t apport deux reprises par le res ponsable scientifique du r seau et notamment pour l pizootie de tular mie Les minist res en charge de l environnement et de l agriculture ont t officiel lement inform s l chantillon SAGIR 2 414 cas SAGIR ont t collect s 3 8 de ces cas ne sont pas exploitables La figure 2 montre que le nombre de cas SAGIR est stable depuis 2008 On note en revanche une aug mentation du nombre de cas non exploitables figure 3 La fiche SAGIR le comp
3. Tous les li vres ne meurent pas d un contact avec la bact rie m Le Li vre d Europe s es par PCR Une seule s est r v l e positive La bact rie a donc 95 de chance d tre pr sente dans au moins 3 de la population de li vres tu s la chasse Dans l Is re sur 109 rates analys es aucune ne s est r v l e positive Dans ce d partement des pr l vements sanguins ont galement pu tre mis en place Sur les 95 s rums pr lev s Un s rum s est r v l positif au test Elisa et confirm par Western Blot La bact rie a donc 95 de chance de circuler dans au moins 3 de la population Pour un m me li vre des anticorps ont t d tect ce qui prouve la circulation de la bact rie un mo ment donn de la vie de l animal sans que la bac t rie elle m me n ait t mise en vidence au mo Les intoxications ment de la mort de l animal Cette information sug g re que tous les li vres ne meurent pas d un contact avec la bact rie Le m vinphos est un insecticide interdit d utilisation depuis 2003 La mortalit correspond un agr gat de cas dont le nombre n a pas pu tre pr cis L intoxica Tableau 1 Mol cules auxquelles les li vres ont t expos s tion fait suite un traitement de culture Elle a t Exposition Nombre de li vres d tect e dans la Somme en mars 2011 Bibliographie En ce qui concerne le carbofuran 2 cas ont t d M vinph
4. esp ce impr cise Champs de la fiche SAGIR renseign s mode de conservation non pr cis x commune inconnue Ta COMMENT RENSEIGNER LA FICHE SAGIR DD reee name mirno en nae moa ora sanman n oee aat absence indication de sympt mes ou O M traitement PPP 1 2009 2010 E 2011 sexe non pr cis fiche ou CRA Emmm L 0 10 20 30 40 50 60 70 des cas Figure 1 Comparaison du renseignement de la fiche Sagir en 2009 2010 et 2011 2010 biologiques ou des traite ments pesticide peut Ss expli quer d une part par le fait que seulement 27 des ani maux sont trouv s vivants pour lesquels on peut d crire des signes cliniques et d autre part par la difficult d obtenir des renseigne ments sur les traitements pesticide lorsque l on est dans un processus de sur veillance et non pas d en qu te de mode de conservation non calcul pour 2009 Le recul dans le renseigne ment de certains champs peut s expliquer par le be soin de s approprier ce nou vel outil Cependant les p ce est encore impr cise dans 3 des cas Or la no tion d esp ce est capitale pour conclure sur la cause de mort Il existe en effet une variabilit de sensibilit parfois importante un m me agent pathog ne pour deux esp ces proches E GENERALITES SAGIR s inscrit dans le concept un monde une sant de l OIE en renfor ant ses liens avec les r seaux de sant
5. men e dans cing d partements et un total de 2442 chantillons musculaires et 853 s rums a t r colt Aucune analyse trichine n a r v l de sanglier porteur de larves de parasite attestant d un risque minime extr mement faible pour les porcs et pour l Homme Le caract re enzootique de l infection brucellique chez le sanglier a t confirm tandis que la maladie d Aujeszky ne semble circuler que dans certains d partements L h patite E est apparemment plus pr sente dans le Sud que dans le Nord Les virus influenza n ont t d tect s que dans deux d partements refl tant la situation connue chez le porc d levage Les mesures visant limiter les inter transmissions entre porcs et sangliers doivent donc tre maintenues afin d viter les changes de ces agents pathog nes La sensibilisation des consommateurs de viande de sanglier quant leur exposition potentielle La trichinellose et l h patite E doit tre entretenue Enfin ces r sultats pour certains pr liminaires doivent tre approfondis afin d affiner Les connaissances sur l pid miologie et Les facteurs de risque de pr sence de ces infections chez Le sanglier Bilan sanitaire du sanglier Extrait de Payne et al 2011 Recherche de tuberculose M bovis dans le cadre de Sylvatub En 2011 24 individus ont fait l objet d une recherche de mycobact rie En novembre 2011 dans la Vienne Mycobacterium avium subsp hominissuis a
6. pr sence de semences trait es dans le contenu digestif des oiseaux et l intoxication av r e des oiseaux par la substance constituent des observa tions et des r sultats dont il faut tenir compte dans les hypoth ses de l valua tion des risques l cologie alimentaire de certaines esp ces d oi seaux au moment des se mis d automne qui coinci dent pour les esp ces autochtones comme mi gratrices des p riodes de besoins accrus de dis ponibilit et de choix ali mentaires r duits le statut de conservation de certaines esp ces d oi seaux sauvages Outre la perdrix grise parmi les esp ces susceptibles d tre expos es cette p riode de l ann e des esp ces autochtones ou migra trices de passereaux fr quentent les champs de c r ales Certaines d entre elles comme le bruant proyer Emberiza calan dra sont consid r es comme quasi menac es selon le comit fran ais de l Union internationale pour la conservation de la na ture Le statut de conser vation des esp ces expo s es doit tre consid r dans l valuation et dans la discussion sur l acceptabilit du ris que les effets subl taux d une exposition l imi daclopride pour des oi seaux sauvages donc sous l influence de leur environnement et des facteurs naturels de r gulation des esp ces Des effets neurologi ques de l imidaclopride observ s sur des oi seaux expos s dans de
7. s aux comm moratifs de terrain tayent l hypoth se d ingestion de fruits en fermentation melons d apr s les comm moratifs de terrain EXPOSITION Nombre de colombid s Imidaclopride voir fiches perdrix p2 et autres actualit s Pour la chloralose 2 agr gats de cas ont t d tect s e Le premier impliquant 6 individus en Meurthe et Moselle us en octobre 2011 Chloralose 20 pigeons sp e Le second impliquant 20 individus dans le Loiret en no vembre 2011 Tableau 1 Mol cules aux quelles les colombid s ont t Jusqu en 2010 l un des usages agricoles de l albha chloralose tait la lutte chimique contre les corvid s Cette expos s en 2011 lutte tait peu sp cifique et la dose ing r e impossible ma triser Depuis d but 2011 l albha chloralose ne peut tre utilis que dans les rodenticides pour lutter contre les souris rats noirs et surmulots Son utilisation n est en principe pas autoris e en ext rieur sauf pour certains produits autoris s dans les jardins Les app ts dont la concentration en alpha chloralose ne doit pas d passer 10 doivent tre plac s hors de port e des esp ces animales non vis es Malgr les restrictions d usage cette mol cule continue d avoir des effets ind sirables dans la faune sauvage puisque la vente de ces rodenticides est g n ralement libre Imidaclopride 1 pigeon ramier 23 pigeons IDC Inhibiteur Des Cholinest ra ses DNOC Dissol
8. 0 2 300 J S 200 30 100 1 2 0 Llonnomenmm E ER ES RE SSD l ECC EE EEE E 2 xz LL X o x lt Z wW Do ZU x F SORUORIELUS Or TS oka zg J aU e gt uUuzOiu lt u lt u a OR DGEX Cu LU y gt gt r z Ur lt lt OLZr ZT r lt w lt lt iMmUO0 ZERO ZME Tagu a Rugan Anis DS ganau 922 notes gt 2500 Z E LO a 2 a x 3 2 F O F z Esp ces La richesse sp cifique est stable avec 81 esp ces collect es en 2011 Le bouvreuil pivoine a fait son apparition pour la premi re fois dans la base donn e SAGIR Les esp ces cyn g tiques restent majoritaires dans le r seau mais quelques esp ces embl matiques sont noter comme le lynx le loup le grand t tras le vautour fauve l aigle bott le blongios nain Les oiseaux repr sentent 23 5 des cas exploitables proportion stable depuis 2009 Les phasianid s et les colombid s sont les esp ces majoritairement analys es suivies des anatid s et des fringillid s Figure 6 SCOLOPACID PICID S PARID S PANDIONID S CHARADRIID T TRAONID S STURNID S STRIGID S PODICIP DID GRUID S FALCONID S CICONID S TURDID S HIRUNDINID S ARDED S PASSERID S CORVID S RALLID S LARID S ACCIPITRID S FRINGILLID S ANATID S COLUMBID S PHASIANID S Figure 6 Nombre de cas exploitables par famille d esp ces d Oiseaux O Page 3 20 60 80 100 Nombre de cas exploitables
9. 120 140 160 E GENERALITES Fiches esp ce m thode Ce rapport se d cline en fiches techniques se rapportant soit une esp ce embl matique du r seau soit un groupe d esp ces Dans chaque fiche seront d taill s les faits marquants les enqu tes r alis es en 2011 le risque chimique la distribu tion mensuelle de la mortalit et la distribution annuelle des principales tiologies et des cas ind termin s Afin de d tecter les signaux anormaux de mortalit pour une esp ce en 2011 comparativement 2009 et 2010 et pour mieux en analyser les causes nous comparons chaque mois le nombre de cas SAGIR exploitables observ en 2011 avec une valeur attendue La valeur attendue est la moyenne sur 2009 et 2010 des valeurs des mois M M 1 M 1 de 2009 et 2010 Un ratio R valeur observ e valeur attendue est alors calcul Stroup 1993 Nous fixons subjectivement no tre seuil d alarme R 1 25 car nous consid rons qu une augmentation de 25 de cadavres transmis dans le cadre de SAGIR est alarmante Toute alarme statistique d s lors que le ratio mensuel R est sup rieur 1 25 d sign e sur les graphiques par est convertie en alerte pid miologique si elle pid miologiquement coh rente La mortalit associ e est alors d cortiqu e La d tection d une maladie nouvelle ou exotique peut faire directement l objet d une alerte Pour les maladies end mi ques ou les cas ind termin s nous cher
10. 2011 sur 45 lapins avec un syndrome h morragique 31 soit 68 9 n ont pas fait l objet d une recherche de virus VHD Les intoxications Tableau 1 Mol cules auxquelles les lapins ont t Pour la bromadiolone il s agit d un agr gat de cas d expos s en 2011 tect en novembre 2011 dans le d partement du Nord 14 individus ont t retrouv s morts 5 d entre eux ont EXPOSITION t analys s tous impr gn s la bromadiolone Pour le carbofuran il s agit galement d un agr gat de cas d tect dans l Oise en mai 2011 3 lapins ont t d couverts morts en 5 jours Aucune trace d app t n a t relev e Un traitement phytopharmaceutique avait t appliqu quelques jours auparavant sur la parcelle de bl attenante au site de d couverte de la mortalit Pour m moire le carbofuran tait utilis principale ment en traitement du sol et est interdit d utilisation depuis 2008 Page 3 Le Li vre d Europe Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Le Li vre d Europe Lepus europaeus Faits marquants 2 cas de toxoplasmose clinique sont suspect s dans le Nord de la France Un cas av r de myxoma tose dans le Nord de la France en septembre Dans ce num ro Les faits marquants 1 Surveillance de la 1 mortalit Maladies et syndro 2 mes La tular mie 3 Les intoxications 4 En mars 2011 les ITD du Pas de Calais ont alert le r seau SAGIR d une mor
11. Cas de tular mie d tec t e chez le li vre dans les d parte ments d tude BE E ra E La 7 l j fs ce ni gi La j5 y F n ra FES population humaine ont t tudi s en s appuyant sur les r sultats fournis par l InVS Quatre cas ont t d tect s dans les d partements participant au programme La p riode d apparition de 3 cas hu mains sur 4 co ncide avec la p riode d apparition des cas dans la population de li vres Cependant le nombre de cas est trop faible pour nous permettre de d duire un r el co mouvement entre les deux s ries Aucun cas humain n a t d tect en Is re L apparente simultan it des incidents sugg re soit une source de contamination commune entre les esp ces la tique pendant les p riodes d activit vectorielle et une source encore ind termin e l hi ver soit un relai de l infection du li vre l homme Le li vre pourrait repr senter une sentinelle int res sante de la pr sence de la tular mie pour l homme 2 me axe d tude Ce volet concernait deux d partements l Is re et les Deux S vres et a t mis en place pendant la saison de chasse 2011 afin d estimer la proportion de li vres apparemment sains porteurs de la bac t rie et d valuer le risque de transmission de la maladie au chasseur lors de la manipulation d un li vre tu la chasse dans ces d partements Dans les Deux S vres 93 rates ont pu tre analy
12. a i ri T rt S a P J ho p pi f k k j N Er kz Y E j NRT i P th F a He Lt ME fa tn z Vi s 4 F To a E EL T A Y j a La r 3 pd e Fi a Grue cendr e E aT m 2 S i f 4 an 1 2 z e O OT Sion Mr OT Dans ce num ro Perdrix grise NT OS Fun T Se p g p i g iasi ae v amplitude du foyer N k r Au T Lo a Pile mas A 4 Le fait marquant 1 i LR Eim DA e 2 i s Fi pF j TA ka wE f r j Mer 6 mm nt ATTA Les intoxications 2 Pigeon SP j Eea 6 NA Aa P amplitude du foyer CCS dr 2 Th y Cu fi ns i j T ra r r ai k i f Fi a 1 dr Fa F F pi A y 7 Er m Surveillance mortali 3 Aak Fd y E iis Ali T a a ra S es sk A bn w se SR W LAD PT a y s 2 perdrix grises attrap es R sultats d analyses k par les chiens la HN EE NUITA I NE L A a a y RE Au total 17 oiseaux ont fait l objet d au d couverte pr sence de U RE Le n h SER AU LS ES moins une analyse pour l imidaclopride Pour i plum e la 3e est vivante F rare ST 6 incidents l analyse a t r alis e sur deux ia mais prostr e tissus au moins le contenu digestif jabot et S SNS ou g sier et le foie Pour les 4 autres seul le LS 2n lt contenu digestif a t test La pr sence de y grains color s en rouge et donc trait s avec J amp un produit phytosanitaire d enrobage de se mence a
13. aupr s de l ensemble des soci t s de chasse du d partement b n ficiant d une attribution cerf afin d appr hender au mieux l importance de cette maladie virale dans les Alpes Maritimes En octobre 2011 une dizaine de cerfs et biches du m me groupe pr sentant des tumeurs de tailles va riables a t observ e et photographi e par un natu raliste Jean Paul Daniel dans la vall e du Haut Var Cette vall e abrite une population de 500 individus d apr s le recensement de 2009 et est issue d une Jean Paul Daniel Photo 2 Daguet pr sentant des l sions de papillo matose en Haute Tin e Alpes Maritimes Photo I Biche avec suspicion de papillo matose dans le Haut Var S bastien Toja Dans ce num ro Les faits marquants 1 PERN Depuis 5 ans une quinzaine de cerfs a t retrouv e morte sur un p rim tre restreint 20km2 en bon tat corporel sans traces de traumatisme apparent Les animaux fr quentent une partie ne en 2 foresti re proche d une zone tr s urbanis e dont les jardins et potagers des particuliers consti tuent un ressource alimentaire importante Des d g ts sont en effet signal s par des particu Les intoxications 2 liers Cette zone tant non chass e les prospections y sont rares et les d clarations sont faites g n ralement par les habitants Seuls 2 cadavres taient ligibles pour un examen n cropsi que En 2011 les visc res abdominaux et thorac
14. d partements de grande culture Aube Calvados Eure Eure et Loir Pas de Calais figure 1 ont d clar des cas Les observateurs ont rapport dans 90 des incidents la pr sence de semis r cents de c r ales d hiver enrob es orge et ou bl avec mention de la pr sence de graines en surface dans l Eure et Loir et l Aube photo 1 L Eure et Loir est le d partement qui a d clar le plus d incidents avec 4 incidents de mortalit group e d clar s sur 4 communes diff rentes en octobre et 4 esp ces diff rentes impliqu es pigeon ramier pigeon domestique perdrix rouge et perdrix grise Sympt mes observ s Dans l Aube les Grues cendr es ont t d couvertes moribondes en f vrier Elles ont t trouv es couch es et n ont mon tr aucune r action de d fense l approche des agents de l ONCFS une cume blanche s coulant du bec et des narines Toujours dans l Aube en octobre 3 perdrix ont t d couvertes 2 d entre elles mortes pr dat es par les chiens leur d couverte et la 3 vivante ne s est pas enfuie l approche de l observateur Dans l Eure et Loire 4 Perdrix grises ont t observ es avec des signes neurologiques chute en plein vol si 4 i Pole CE EEA F t L i Si D r a 21 k Figure 1 Distribution spatiale taran RO a no LS Eee M ROME MAn et amplitude des incidents par Pen a M l RS ON ie RE D S N P rbe i Y Cats At EE st esp ces expos es E 1 ur pr gt h
15. de fluctuations d chantillon 18 on i a 16 Sn 5 12 10 proportion de cas O 8 x 2 Valeur attendue g 2 O 4 Q 2 0 En O O a D D D O 55 58 ES amp 5 g 58 5c 53 E z 5 SP 59 O Co 8 Z D 5 2 Z gt D gt n T gt D CE 9 gt O0 T O O O 7 UD A o iz D SO es syndrome dominant Figure 3 Proportion de cas SAGIR pour les syndromes dominants et d tection de signaux anormaux de mortalit Page 2 E Le chevreuil La figure 2 ne met pas en lumi re de signaux anormaux concernant les cas avec une tiologie de mort ind termin e A noter que parmi les tiologies ind termin es ce sont les syndromes respiratoires et digestifs qui pr dominent Si l on d cortique les cas ind termin s en 2011 une alarme s est d clench e ratio gt 1 25 pour les syndromes respira toire cutan h morragique et congestif Ces chiffres sont prendre avec pr caution tant donn que les l sions n ont pas toutes t saisies dans les ann es qui servent au calcul de la valeur attendue L alarme s est toutefois d clench e pour signaler une recrudescence de dermatose tant donn la coh rence avec les alertes du terrain qui signalaient de nombreux chevreuils alop ciques cette alarme statistique a t convertie en alerte pid miologique du fait des nom breuses remont es de terrain non enregistr es dans la base de donn es et les cas d alop cie ont fait l obj
16. de mod liser les densit s de cadavres Cette approche permettra ainsi partir des proportions de cadavres contamin s trouv s sur le terrain d estimer pour une zone d tude l impact du PPP cibl sur la mortalit de la faune sauvage Dans une population de cadavres plus la proportion de ca davres contamin s que l on cherche mettre en vidence est faible plus le nombre de cadavres collecter est important Ainsi sur une population de 1000 cadavres si les cadavres conta min s repr sentent 50 de l ensemble des cadavres de la zone d tude il ne faudra en trouver que 24 Figure 1 pour avoir une estimation fiable Ce pendant si cette proportion de cada vres contamin s est faible de l ordre de 1 alors plus de 720 cadavres de vront tre trouv s sur les 1000 afin d avoir l aussi une estimation fiable Si le mod le est actuellement en cours de 0 1 0 2 Pr valences d veloppement des r sultats pr limi naires sont disponibles Avec une den sit de 100 individus 100ha toute esp ce confondue il faudrait ainsi arpenter de l ordre de 10 parcelles de 10ha environ pour ne trouver en moyenne qu un seul cadavre en pre nant en compte le risque de disparition des cadavres Cette valeur n est pr sent e ici qu titre indicatif et ne cor respond qu une seule situation test e avec le mod le Elle montre cependant la difficult de mettre en place une tude de ce type sur le terrain car la fen
17. e en f vrier R 2 mars R 2 8 et ao t R 1 7 Seule l alarme de f vrier mars rev t un int r t d un point de vue pid miologique et signale la mortalit de forte amplitude d tect e dans les Pyr n es Atlantiques voir page 1 Po Les intoxications Fin ao t 2011 pr s de 200 oiseaux ont t trouv s morts ou observ s malades dans le Tarn et Garonne Les animaux pr sentaient des troubles neurologiques avec incoordina tion motrice difficult s fuir et phases de somnolence Les esp ces principalement tou ch es taient les colombid s Des passereaux ont galement t trouv s morts et un bu sard Saint Martin a t observ avec des signes neurologiques similaires Deux blaireaux ont galement t d couverts morts proximit Des investigations toxicologiques ont t r alis es compte tenu du contexte pid miologique et des observations cliniques Nous n avons pas pu d tecter de substance toxique courante insecticides IDC ou chloralose ou DNOC Un examen compl mentaire en spectrom trie de masse a mis en vidence de Photo 2 Pigeon observ tr s nombreuses substances d origine v g tale qui sont susceptibles d avoir des effets dans le Tarn et Garonne sur le comportement ald hyde cinnamique pip ridinone ph nyl propionique acide cy pr sentant des troubles neu clohexane et traces d thanol La relation de causalit reste difficile tablir mais ces rologiques r sultats confront
18. et syndromes 20 o 18 ri 16 14 Le proportion de cas 5 8 a Valeur attendue O 6 Q 4 _ O x O 2 I res ni H L S 0 O O O O O O O O v O O SO O Oo e oO V V V V 5 V ep C O Ow E O O O O o 6 2 cy 5 ns L 2 Eg a8 x o Lg 2 o E Y O O T D 5 2 3 D 2 7 x 5 C O N m O O g Q maladies diagnostiqu es Figure 2 Proportion de cas SAGIR pour les principales maladies et d tection de signaux anormaux de mortalit En 2011 les maladies les plus repr sent es sont les traumatismes et les causes dites ind termin es La proportion de cas ind termin n est cependant pas plus importante chez cette esp ce que chez le li vre ou le lapin environ 7 En 2011 une alarme s est d clench e ratio gt 1 25 pour la yersiniose Yersinia sp les tumeurs l acidose et l enc phalite post traumatique Seule l alarme sur les tumeurs R 1 41 pr sente un int r t pid miologique puisque l aug mentation du d veloppement de tumeurs chez cette esp ce pourrait pr senter un int r t comme indicateur d exposi tion des substances canc rig nes Pour cela il serait n cessaire de typer la tumeur en la caract risant histologique ment Toutefois ce signal ne pourra tre converti en alerte tant donn le faible nombre annuel de cas Il est difficile de discriminer ce qui rel ve
19. i a i T L ig i a a T i f P W SAN DEN i A Vs Entre janvier et mars 2011 un peu moins d une centaine de tourterelles turques Streptopelia decaocto a t d couverte dans le Nord le Maine et Loire et le Loiret dont l tiologie est rest e ind termin e En f vrier 2011 en Seine Maritime une mortalit group e d une 40aine d oiseaux 4 Merles noirs Turdus merula 1 Pie bavarde Pica pica 2 Tourterelles turques 1 Pigeon ramier Columba palumbus des Moineaux domestiques Passer domesticus a t si gnal e dans un parc dans un contexte d a grainage L tiologie n a pu tre d termin e toutefois cette mortalit multi esp ces oriente vers la piste toxicologique Dans le d partement de Haute Garonne sur un territoire de chasse 10 Li vres d Europe des Pigeons ramiers et 2 chevreuils ont t d couverts morts Aucun de ces animaux n a pu tre analys e En ao t une mortalit group e de Tourterelles turques Pigeons biset Moi neaux uniquement esp ces granivores et Garonne Deux foyers ont t d crits dans un village dont un autour d un abreuvoir Des analyses toxicologiques cibl es chloralose IDC DNOC et large spectre spectrom tre de masse ont t r alis es et n ont pas permis de mettre en vidence une impr gnation par une substance toxique a t signal e dans un village du Tarn Le d partement des Pyr n es Atlantiques a ess
20. intoxications Tableau I Intoxications av r es en 2011 1 L usage de l aldicarbe de la strychnine et du carbofuran n est plus autoris en France 2 Concernant l impr gnation des mulots sp par le m thiocarbe les analyses ont t r alis es dans le cadre d une tude cibl e sur les effets non intentionnels des molluscides sur la faune sauvage non cible voir fiche autres actualit s 3 Bromadiolone voir fiche autres actualit s Bibliographie Molecular identification of Echinococcus granulosus from wild European beaver Castor fiber L from North Eastern Po land Tkach V V widerski Z Dr d J Demiaszkiewiez A W Witold Stefan ski Institute of Parasitology Polish Aca demy of Sciences Warszawa Poland Acta Parasitologica 2002 47 2 pp 173 176 Echinococcus multilocularis in an imported captive European beaver Castor fiber in Great Britain Barlow A M Gott stein B Mueller N BMJ Publishing Group London UK Veterinary Record 2011 169 13 pp 339 Echinococcus multilocularis in a European beaver from Switzerland Janovsky M Bacciarini L Sager H Gr ne Gottstein B Wildlife Disease Association Lawrence USA Journal of Wildlife Diseases 2002 38 3 pp 618 620 Page 2 Autres actualit s sanitaires BILAN SAGIR 2011 Juin 2013 Autres actualit s sanitaires La tuberculose bovine Le minist re charg de l Agriculture a mis en place
21. s l interpr tation de cette alarme est faire avec pr caution Oiseaux aquacoles BILAN SAGIR 2011 Juin 2013 Oiseaux aquacoles Les faits marquants En novembre 2011 une importante 2 mortalit d animaux sauvages est ob serv e dans le Maine et Loire 1000 cadavres r partis sur 5 tangs ont t d couverts Les esp ces principalement concern es sont le Canard colvert Anas FR ri platyrhyncos le Canard chipeau Anas Mortalit de 35 ca nards colverts la princi pale hypoth se serait un chol ra aviaire Pas teurella multocida Dans ce num ro Les faits marquants 1 Surveillance de la mortalit Intoxications 3 strepera la Sarcelle d t Anas quer quedula la Sarcelle d hiver Anas crec ca le Fuligule milouin Aythya ferina la Foulque macroule Fulica atra Le Cygne tubercul Cygnus olor l Aigrette garzette Egretta garzetta la Buse va riable Buteo buteo le H ron cendr Ardea cinerea sont galement tou ch s Deux chevreuils ont galement t d couverts morts Des microcysti nes produites par des cyanobact ries du genre Microcystis ont t mises en vidence sur matrice animale Dispo sant de peu d l ments de r f rence en la mati re la relation de causalit ne peut tre tablie avec certitude toute fois cette hypoth se reste coh rente aux vues du contexte co pid miologique Une r flexion m tho dol
22. t mis en vidence par bact riologie sur un jeune individu chass qui pr sen tait des l sions pulmonaires et des n uds lymphati ques respiratoires r actionnels Cette bact rie est fr quemment d tect e chez les porcs et les humains mais peut galement infecter les chevaux Elle peut tre pro bl matique pour les personnes immunod prim es Kriz z et al 2010 Bibliographie Payne A S Rossi S A Lacour Vall e B Garin Bastuji G Simon S Herv Nicole Pavio C Richomme C Dunoyer A Bronner J Hars 2011 Bilan sanitaire du sanglier vis vis de la trichinellose de la maladie d Aujeszky de la brucellose de l h patite E et des virus influenza porcins en France Bulletin pid miologique sant animale et alimentation 44 Kriz P et al 2010 Mycobacterium avium subsp hominissuis Infection in horses Emerging infectious diseases 16 8 1328 1329 Talarico F 2011 La maladie d Aujeszky re fait parler d elle Lettre mensuelle Ed F d ration d partementale des chas seurs de la Marne Ch lons en Champagne 2p Page 3 Autres mammif res Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Autres mammif res Les faits marquants En 2011 dans le Doubs 8 mammif res sauvages sangliers renards ont t autopsi s dans le cadre du suivi des effets non intentionnels li s l utilisation agricole de la bro madiolone Les r sultats toxicologiques confront s aux tableaux n cropsiques confir ment
23. trauma septic mie suraigu intoxication choc anaphylactique Dans le cas pr sent du fait des h morragies rapport es dans les comm moratifs une origine traumatique du d c s semble la plus plausible Une possible intoxication sous jacente par un toxique neurologique en trainant une paralysie serait investiguer La cestodiase intestinale est consid r e dans les limites de la normale pour un oiseau sauvage et n a probablement eu que des cons quences cliniques minimes Surveillance de la mortalit 30 am 5 25 j Ta N o 20 m 2011 9 o S 15 dd LE 10 valeur attendue D x i 5 e m Eo ooo pne O c 0o m E a a P EN K CS NX i X k O WMV SO LE L ES lll Ww S S o Y V o S So Q amp N Ve N N S Y NO RN amp S DS mois Figure I Valeur attendue et nombre de cas SAGIR mensuels en 2011 relatifs aux canards colverts bien repr sent s l chan tillon SAGIR Une alarme s est d clench e en f vrier R 10 signalant l incident du Bas Rhin voir page 1 Corr l e aux inqui tudes de terrain cette alarme a t convertie en alerte Page 2 E Oiseaux aquacoles Les intoxications Tableau l Intoxications des Oiseaux aquacoles en 2011 Carbofuran 3 go lands argent s 1 grande aigrette 2 grues cendr es 1 h ron sp Hydrocarbures 1 gallinule poule d eau 1 cygne sp Photo 2 Go land argent i
24. tre autopsi Il s agissait d un jeune sanglier maigre pr sentant des l sions de gale et un parasitisme pulmonaire II demeure difficile de conclure sur la pathologie de groupe partir d un seul individu Les intoxications Tableau I Intoxications av r es des sangliers en 2011 EXPOSITION L usage agricole ou domestique du m vinphos de l endosulfan et du lindane ne sont plus auto ris s en France Zoom sur la bromadiolone En 2011 dans le Doubs 8 mammif res sauvages sangliers renards ont t autopsi s dans le cadre du suivi des effets non intentionnels li s l utilisation agricole de la bromadio lone Les r sultats toxicologiques confront s aux tableaux n cropsiques confirment une intoxication par la bromadiolone Photo 1 Raie de traitement la bro Ei Page 2 madiolone dans une p ture EE Autres actualit s amp La demande de la DGAL un programme de surveillance de la trichinellose dans la faune sauvage a t conduit entre septembre 2009 et ao t 2010 L objectif tait d valuer Le risque que repr sente La faune sauvage pour les porcins domestiques vis vis d une transmission de Trichinella sp Le parasite t recherch chez le sanglier par digestion pepsique sur muscle Par ailleurs l exposition des sangliers la maladie d Aujeszky la brucellose l h patite E et aux virus influenza a t recherch e par des m thodes s rologiques L enqu te a t
25. un dispositif de surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage Sylvatub en France fin 2011 et a souhait impliquer le r seau SAGIR Pour le r seau cela repr senterait un nouvel objectif assorti de contraintes logistiques et financi res Pour cette raison des discussions taient en cours entre SAGIR et le minist re pour d terminer les modalit s d inter vention du r seau tant sur la tuberculose bovine et Dans ce num ro Tuberculose al Surveillance PPP 1 Bromadiolone 3 Imidaclopride 4 Bilan toxicologique 6 plus g n ralement sur les autres maladies relevant du Code rural pestes porcines influenza aviaire west nile no tamment L administrateur national du r seau attendait les pr cisions du minist re avant de saisir officiellement les instances de gouvernance du r seau Surveillance des effets des produits phytopharmaceutiques PPP sur les populations d animaux sauvages Extrait de la lettre SAGIR n 173 Avant l autorisation de mise sur le march d un produit phytopharmaceutique PPP une valuation des risques de l utilisation agricole du produit est men e sur la base de sc narios d exposition d esp ces re pr sentatives dans la nature M me avec une imagination d bordante pour identi fier diff rents sc narios possibles dans l valuation du risque il est impossible de mod liser la complexit de la nature et des hypoth ses simplificatrices sont n cessairement
26. une intoxication par la bromadiolone D a 12 o Ko 5 10 L er cas de gale G g sarcoptique d crit k a m 2011 chez le renard roux T 6 en Mayenne et S 4 valeur attendue recrudescence des n cas dans la Marne 2 27 mi d I e 2 0 2 S c N Figure 1 Valeur E ESES SNS LE ES 8 2 S k o S yY n S R O attendue et nombre SR r el de cas SAGIR mensuels en 2011 mois Une alarme s est d clench e en d cembre R 2 2 en lien avec des incidents de mortalit group e dans le Doubs 2 incidents impliquant chaque fois 3 individus pour lesquels une intoxication la bromadiolone a t suspect e dans un cas et confirm e dans l autre En octobre 2011 deux Lynx d Eurasie femelles ai une jeune et une adulte ont t d couvertes mor tes dans le Doubs percut es par une voiture Elles Les faits marquants 1 ont t retrouv es mortes une semaine d inter Mu valle sur des sites distants de plusieurs dizaines Les intoxications 2 de kilom tres Cela porte 3 le nombre d individus trouv s morts en 2011 dans le Doubs Les autop sies ont t r alis es dans le cadre du r seau Loup Lynx en partenariat avec le r seau SAGIR Dans ce num ro E Autres mammif res 50 Aa captur s vivants Le nombre de blaireaux collect s est en augmentation depuis 2009 40 avec une part plus importante d animaux captur s vivants 53 en 30 E Trouv s morts ou 2011 ce qui refl te
27. utilis es Cela implique que l autorisation de mise sur le march soit coupl e un suivi des effets dans l envi ronnement dans les conditions d utilisa tion agricole en particulier pour les mol cules les plus dangereuses Ces suivis passent par la mise en place d une m thodologie de surveillance renforc e de la faune pendant la p riode d utilisation des produits C est dans ce contexte qu a t mise en place une tude pour mettre au point une m thodologie de surveillance renforc e des effets des PPP qui compl terait le dispositif de surveillance classi que du r seau SAGIR L objectif de cette tude est d offrir un outil m thodologique d valuation du risque d utilisation d un PPP bas sur une recherche cibl e et sys t matique des cas de mortalit de la faune sauvage dans le contexte d utilisa tion du PPP concern Dans le cadre de la surveillance effectu e par le r seau SA GIR une telle m thodologie permettrait de pond rer les r sultats des relev s op portunistes effectu s par les acteurs du r seau afin de d terminer l importance des pisodes toxicologiques d tect s ainsi que d effectuer des op rations de surveillance renforc e sur une mol cule cibl e L tude se d compose en deux approches compl mentaires e un suivi de terrain avec une recherche de cadavres dans des champs trait s afin de tester la faisabilit d un suivi des effets des PPP en nature bas sur l tude
28. 1990 Les poussins nouvellement clos s in festeraient donc d s le premier nourrissage Les l sions habituellement d crites dans la litt rature ont t mises en vidence chez les oisillons atteints de trichomonose 1 ONCFS URCA Remerciements A Giret bagueur du r seau colombid s de ONC FS et le laboratoire d partemental d analyse de la Mayenne et Ka rin Lemberger pour leur investissement dans cette pr tude Kietzmann G E 1990 Transmission of Trichomonas gallinae to ring doves Streptotelia risoria Proccedings of the South Dakota Academy of Science 69 95 98 Page 3 Diagnostic de tular mie chez un lapin de ga renne dans la Seine Maritime Dans ce num ro Faits marquants 1 Surveillance de la 2 mortalit Maladies et syndro mes Les intoxications 3 Le Lapin de garenne Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Le Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus Les faits marquants Une nouvelle alerte a t mise pour le lapin de ga renne d but mai 2011 suite des informations faisant tat de nouvelles pid mies de VHD dans le Sud de la France H rault A l heure actuelle l origine de cette nouvelle souche g n tiquement distante reste incon nue puisqu elle n est pas une volution des souches connues Le ph nom ne qui tait circonscrit aux d partements du nord de la France l automne 2010 s est tendu aux d partements de la moiti sud L ana lyse des cas SA
29. 5 34 et 34 cas entre janvier et mars 2011 Tout le territoire est concern Surveillance des principales maladies et syndromes n 20 S 18 g 13 12 Fe proportion de cas o 10 5 ae Valeur attendue 2 O 2 z O 0 a r A O O dau O Ca O D D o 2 v p a 2 u D D 2 OTS 2 9 m s 5 o lt S5 gt 5 O lt O pe E7 o o p es M 3 S 9 5 E FD 5 5 2 Q 5 8 25 a 85y O 5 Q 2 pa g 5 2 C O gt bar ZC si j gt O ep Q maladies Figure 2 Proportion de cas SAGIR pour les principales maladies et d tection de signaux anormaux de mortalit En 2011 l alarme statistique s est d clench e pour les tumeurs R 1 6 toutefois ce chiffre est prendre avec pr caution tant donn le faible nombre de cas annuels n 7 en 2011 Elle s est galement d clench e pour les cas impossible Les cas pour lesquels le diagnostic n a pu tre pos concernent principalement les individus putr fi s ou en mauvais tat La collecte de ce type de cadavre a donc t plus importante en 2011 seulement 67 de cadavre en bon tat en 2011 contre 77 et 5 respectivement en 2010 et 2009 Cela doit constituer un retour d exp rience pour le r seau un cadavre en tat de d composition peut se r v ler int res sant si les comm moratifs orientent vers un agent tiologique que l on peut rechercher sur matrice d grad e ou dans le c
30. 973 amp CFTOKEN Sbb5Sdc2fcf3 12dal 89B8A722 BF8C 7DAS Page 6 7C2258140345952C amp jsessionid 2405e68b99332eS43918STR Figure I droite Nombre d individus de chaque famille expos s ou intoxiqu s des substances phytopharmaceuti ques cas des mammif res Figure I en bas Nombre d individus de chaque famille expos s ou intoxiqu s des substances phytopharmaceuti ques cas des oiseaux nombre de cas Bibliographie 294V9IQ TV NNO9V1IQ0OHa Autres actualit s sanitaires INOTOIQVNOHS ES RNN ANN nombre de cas O 294v9IQ Iy JNO TOIQAYNOYHE NvV4N1094v9 1SOTVHOTHO NYJINSOQANA 2NVONI 2194V9OIH1LN INONIVHdOHOTIHO Substance d tect e NvHn1084vO VE substance d tect e O O gt gt Z I I m I m jee m g O lt gt O oO Z D vX Z zZ D D gt O LA U Mm z2 0O Q 5 OQR TZ 4 O U O 7 O O I C 2I DZ 0 a gt Z D O x Q Z z Z m gt O C Z mi SUID S MURID S O L PORID S E CERVID S m CANID S NNS SES SES SES SOHANIAIN ON D lt O I Z Z m E TURDID S PHASIANID S PASSERID S LARID S E CORVID S m COLUMBID S m ARDEID S A ANATID S D ACCIPITRID S EFSA 2006 Draft Assessment Report public version Initial risk assessment for the existing active substance IMIDACLOPRID Volume 3 Annexe B B 9 february 2006 331p http dar efsa europa eu dar web provision EF
31. DC a enregistr 71 foyers de mor talit chez des oiseaux sau vages associ s l utilisation de l imidaclopride en traite ment de semence 35 impli quaient des perdrix Pour pr s d un tiers des foyers les animaux ont t observ s moribonds avec des signes neurologiques se traduisant par exemple par une dis tance de fuite diminu e et parfois des chutes en plein vol Il a t d montr sur le fondement d une d marche de diagnostic clinique et pi d miologique une relation de cause effet entre l utili sation agricole de l imidaclo pride et le probl me de sant mis en vidence par SAGIR chez les oiseaux sauvages expos s Le rapport identifie plusieurs pistes pour expli quer ces v nements et leur ampleur Ainsi les observa tions et r sultats du r seau SAGIR sont de nature affi ner les sc narios de l valua tion du risque toxique aigu associ l utilisation de l imi daclopride en traitement de semence de c r ales Les param tres suivants de vraient ainsi tre pris en compte terme dans la r valuation de la substance e la toxicit plus lev e de la substance pour la perdrix grise par rapport celle calcul e pour l esp ce mod le et utilis e dans l valuation du risque 13 9 mg kg 1 pour la perdrix grise vs 30 1 mg kg 1 pour la caille japonaise Efsa 2006 la pr sence de semences trait es en surface dans les conditions des prat
32. E 2 voir tableau 1 Le carbofuran est la mol cule la DIFENACOUM 1 plus souvent mise en cause dans les incidents sui ENDOSULFAN 1 vies par l imidaclopride la bromadiolone et la chlo INTOXICATION AU PLOMB 1 ralose LINDANE 1 STRYCHNINE 1 Un certain nombre de ces substances sont interdi THIAM TOXAM 1 tes en France comme en t moigne le tableau 2 Tableau l Substances chimiques d tect es en 2011 ALDICARBE X BRODIFACOUM BROMADIOLONE X BROMADIOLONE X CARBOFURAN X X X CHLORALOSE X X CHLOROPHACINONE DIFENACOUM X DIFENACOUM x ENDOSULFAN x IMIDACLOPRIDE x IMIDACLOPRIDE x LINDANE x METHIOCARBE x x x MEVINPHOS X STRYCHNINE X THIAM TOXAM x THIAM TOXAM Tableau 2 Usages autoris s pour les substances d tect es source e phy et EU Pesticides database En 2011 les oiseaux repr sentent plus de 2 3 des cas avec exposition ou intoxication av r e Les 3 principales mol cu les en cause sont l imidaclopride le carbofuran et la chloralose figure 3 Pour les mammif res il s agit de la bromadiolone et du carbofuran figure 4 II existe un biais dans le recrutement des cas relatifs au m thiocarbe puisque cette mol cule a fait l objet d un suivi actif d une part et que d autre part les mulots ne sont d ordinaire pas ou peu collect s par SAGIR en routine E phy http e phy agriculture gouv fr EU Pesticides database http ec europa eu sanco_pesticides public index cfm event homepage amp CFID 401
33. GIR a permis d tudier la propagation de cette souche et de mieux pr ciser son impact sur les populations Carte france Pas de donn e Remerciements G Le Gall Recul Anses laboratoire de E Cas du nouveau variant en nature Ploufragan Plouzan Samuel Boucher Labovet MM Cas du nouveau variant en levage Conseil r seau Cristal et St phane Marchandeau M Cas du nouveau variant en nature et levage ONCFS A E EE l Figure l Distribution spatiale des cas de VHD dus au variant RHDV 2010 au 8 juin 2011 Elle a t diagnostiqu e dans le d partement de la Seine Maritime sur un lapin pr sentant des l sions d appel spl nom galie et foie cuit par PCR temps r el et conventionnelle Il s agit bien de F tularensis le biotype n a pas t caract ris mais en Europe seul F t holarc tica circulerait Le lapin souffrait de l sions compatible avec la myxomatose ce qui peut expli quer sa sensibilit la F tularensis du fait du caract re immunosuppresseur de la myxoma tose Les cas d crits sur Lapin de garenne sont tr s rares c est seulement le 4e cas enregistr dans la base de donn es nationale Pour m moire 1 cas dans le 54 en 1997 diagnostic par culture 1 cas en 2004 dans le 79 1 cas dans le 52 diagnostic PCR partir de matrice muscle et moelle osseuse d un os long Cela nous rappelle la n cessit de respecter les r gles l mentaires d hygi ne en cas de ma nipula
34. SA 2009 Guidance Document on Risk Assessment for Birds amp Mammals EFSA Journal 2009 7 12 1438 139p Fryday S L Hart A D Marczylo T H 1995 Effects of sublethal exposure to an organophosphate on the flying performance of captive starlings Bull Envion Contam Toxicol 55 366 373 De Snoo G R Scheidegger N M I de Jong F M W 1999 Vertebrate wildlife incidents with pesticides a European survey Pestic Sci 55 47 54 De Snoo G R Luttik R 2004 Availability of pesticide treated seed on arable fields Pest Manag Sci 60 501 506 Page 7 Autres actualit s sanitaires Remerciements Nous tenons remercier sinc rement l ensemble des acteurs du r seau pour leur investissement les chasseurs et naturalistes et les v t rinaires praticiens leurs c t s les f d rations d partementales r gionales et nationale des chasseurs les agents des services d partementaux des D l gations interr gionales des CNERA de l USF et de la cellule de soutien biostatistique de l ONCFS les laboratoires d partementaux d analyses v t rinaires et les Conseils g n raux l ADILVA Karin Lemberger Vetdiagnostics Hubert Fert et Damien Jouet URCA Philippe Berny Vetagrosup l Anses LRFSN et les LNR de l Anses et de l Institut Pasteur Nous remercions par ailleurs Philippe Gourlay CVFSE d ONIRIS Elsa Jourdain INRA les DRAAF Auvergne et Fran che Comt Michael Coeurdassier La
35. adre d une tude cibl e dont le protocole pr cise le niveau de putr faction L examen n cropsique ne peut tre r alis sur un animal putr fi et l interpr tation l sionnelle est compromise dans le cas d un animal en mauvais tat M me si un agent tiologique est mis en vidence son implication dans la mort ne pourra tre claircie en l absence de tableau l sionnel associ 14 7 12 Figure 3 Proportion de cas SAGIR pour les syndromes S 10 dominants et d tection de signaux anormaux de mortalit O z 8 proportion de cas 5 6 Valeur attendue el m S 4 J GS 2 0 syndrome syndrome g nital syndrome digestif syndrome oculaire syndrome respiratoire h morragique syndrome dominant La figure 2 n alerte pas sur les cas ind termin s Toutefois si on les d cortique une alarme se d clenche pour les syndro mes oculaires R 1 5 et les syndromes h morragiques R 2 9 L alarme pour les syndromes oculaires est prendre avec pr caution tant donn le faible nombre annuel de cas Des l sions oculaires tant fr quemment associ es au tableau h morragique en cas d EBHS seules les l sions oculaires non associ es l EBHS ont t comptabilis es dans les syndro mes oculaires Au sein du syndrome h morragique 33 des cas ont une analyse EBHS n gative 67 n ont pas eu d ana lyse EBHS Le r seau a t sensibilis en 2011 la possible occurrence de toxopl
36. am lior e cela est li soit l augmentation de la taille de l chantillon analy s soit l utilisation syst matique d une techni que PCR en temps r el plus sensible soit l aug mentation de l incidence de la maladie Parmi les 91 li vres autopsi s pr s d un cin qui me sont morts d une zoonose pseudotuberculose tular mie 16 5 des li vres collect s taient porteurs de la bact rie par mi lesquels 12 sont morts de tular mie et 4 5 sont morts d autre chose traumatisme chasse E battu Caccidiosc BEGA5 BP steurelloces B Pncumanic Pr date Brsudotuberculose E Traumatisme Blulreme Oiid t ermin Figure 4 Causes de mortalit des li vres collect s dans le cadre de l tude Page 3 nE nt eritesegticemique Il existe donc un risque de contracter la maladie partir de l environnement ou partir d un animal malade ou mort d autre chose Dans les d partements des Deux S vres et de la Vienne la tular mie a t d tect e au minimum pendant 4 mois de l ann e y compris en hiver des p riodes de faible activit vectorielle Elle a t identifi e en juin dans le Bas Rhin et en mars et septembre dans l Is re p riodes d activit vecto rielle Dans tous les d partement la maladie est sporadique et aucun agr gat spatial n a t d crit En parall le les cas de tular mie notifi s dans la q F So i Figure 5
37. ants soit abat tus pi g s ou trouv s mourant 2 6 des cas SAGIR sont des visc res Les artiodac tyles repr sentent 59 des visc res transmis figure 4 Les visc res provien nent souvent d animaux tu s la chasse sur les quels des l sions ont t d couvertes fortuitement au moment de l visc ra tion hors cadre r glemen Figure 5 R partition des esp ces dans l chantillon 2009 2010 taire hygi ne de la venai son ou d animaux in transportables du fait de leur taille des conditions de terrain En 2011 on retrouve les esp ces d j majoritaires en 2009 2010 figure 5 La perdrix grise occupe la 4e place et le blaireau a supplant le cerf laphe La bonne repr sentation des perdrix grises est le r sultat d une surveillance renforc e dans le cadre du li vre d europe O perdrix grise E blaireau sanglier A chevreuil A chamois cerf laphe mouflon Figure 4 Esp ces pour lesquelles seuls des visc res ont t transmis avec 47 des cas captur s vivants ou pi g s Cette recru descence est probablement en lien avec la probl matique Richesse sp cifique programme PE tuberculose bovine dans la faune sauvage GASE Le blai f 100 reau arrive en 3 T 90 10e position 5 T So a 60 400
38. asmose clinique puisque cette maladie fait partie du diagnostic diff rentiel des syndromes h morragiques sl Le Li vre d Europe Programme national de surveillance de la tular mie Lettres SAGIR n 171 et 174 Ce programme a t mis en place afin de cibler des actions de pr vention pour les chasseurs les agents de l ONCFS et des f d rations de chasse et il reposait sur deux tudes en parall le Ce volet a t mis en place dans quatre d parte ments l Is re le Bas Rhin les Deux S vres et la Vienne du 1 janvier jusqu au 31 d cembre 2011 afin d tudier la dynamique temporelle de la maladie La surveillance du r seau SAGIR a t renforc e par la mise en place d une collecte sys t matique de tous les li vres trouv s morts ou malades y compris les li vres tu s sur la route parmi lesquels 5 devaient tre analys s chaque mois dans chaque d partement Pour diff rentes raison fluctuation de la pression d observation couvert v g tal l objectif men suel de 5 cadavres de li vres par d partement a t tr s difficile atteindre malgr un effort consenti des chasseurs techniciens de la f d ra tion de chasse et agents de l ONCFS L abolition d un certain nombre de filtres la collecte a toute fois permis d obtenir significativement plus de cadavres que dans le cadre de la surveillance classique La d tection de li vres atteints de tula r mie a galement t
39. aux d analyses v t rinaires Le travail d observation et de collecte r alis par les agents sur le terrain consti tue le socle de cette surveil lance c est pourquoi nous avons tudi en premier lieu les aspects relatifs la prise des comm moratifs et la collecte PPP produit phytophar maceutiques CRA compte rendu d autopsie Le renseignement de la Fiche SAGIR La figure 1 montre un rensei gnement moins important de la fiche SAGIR pour les champs milieu de d cou verte commune et sympt mes et produits PPP Une progression est not e dans le renseigne ment de l tat corporel du sexe ces deux champs peu vent tre compl t s par le CRA de l ge et de l esp ce Le faible renseignement des signes cliniques des indices GENERALITES afin de cibler les voies d am lioration pr alable essentiel la progression dans le diagnostic Un bon cadavre et de bons comm moratifs c est un diagnostic facilit L ann e 2011 est marqu e par l utilisation de la nouvelle fiche SAGIR utilisation en 2011 dans 72 des cas Un mode d emploi a accompagn la diffusion de cette nouvelle fiche http www oncfs gouv fr IMG Renseigner x 20une 20fiche 20SAGIR pdf La m thode utilis e est celle d crite dans le bilan SAGIR 2006 2008 Decors 2010 milieu de d couverte non pr cis tat corporel ind termin fiche ou CRA ge impr cis
40. boratoire Chronoenvironnement Alexandra Mailles InVS le CNR tular mie Aquagestion pour leur collaboration technique et scientifique SAGIR surveiller pour agir i http www oncfs gouvfr Reseau SAGR ru105 Office National ADI LVA d a Chasse F d ration Nationale des Chasseurs arla Faune Sauvage anses 2 ss DE REIMS CHAMPAGNE ARDENNE Page 8
41. chons d tecter les signaux anormaux de mortalit relatifs un couple mala die esp ce Pour cela nous calculons une valeur attendue qui sera la moyenne des proportions nombre av r de cas de la maladie nombre total de mort sur 6 ans Nous fixons subjectivement notre seuil d alarme R 1 25 car nous consi d rons qu une augmentation de 25 de cas pour une tiologie donn e transmis dans le cadre de SAGIR est alarmante Toute alarme statistique d s lors que le ratio annuel R est sup rieur 1 25 est convertie en alerte pid miologique si elle pid miologiquement coh rente La mortalit associ e est alors d cortiqu e Cette m thode provisoire de d tection de signaux anormaux tr s simple est utilis e en 2011 pour traiter les donn es en tenant compte des donn es historiques Elle constitue une solution d attente et doit tre am lior e pour tenir compte par exemple de la tendance des donn es saisonnalit de certaines pizooties cyclicit forme de la maladie etc Une tude doit tre mise en place pour d terminer la faisabilit de d tecter des signaux anormaux de mortalit partir des donn es SAGIR et le cas ch ant permettra de d terminer la m thode applicable au r seau SAGIR Cela constitue un des axes de travail prioritaire du r seau en 2013 Attention En cas de mortalit group e la transmission s est souvent limit e un cadavre Une seule autopsie permet difficilement de conclure s
42. dation ou un trauma Un incident d intoxication a t d tect en Meurthe tisme engendr e par des dysfonctionne et Moselle en janvier 2011 impliquant un seul indivi ments neurologiques du La chloralose a t mise en vidence A Page 2 La perdrix grise Surveillance de la mortalit m 2 35 30 4 lt 25 e 2 E 2011 g x a 1 E p valeur attendue e 10 E gt Jg RE A z E C a SN NS 7 oi mois Figure 2 Valeur attendue et nombre de cas SAGIR mensuels en 2011 L alarme s est d clench e pour les mois de mars mai juin juillet et octobre du fait de l augmentation de la collecte de cadavres de perdrix en lien avec l tude PeGASE Le bilan 2011 y compris le bilan sanitaire de l tude PeGASE est accessible sur le site de l ONCFS http www oncfs gouv fr IMG file oiseaux galliformes pegase PeGASE_note19_bilan2011 pdf Page 3 Photo 1 Sanglier mort d une intoxication par H2S Premier v nement bien document d intoxication de sangliers au sulfure d hydrog ne Dans ce num ro Les faits marquants Surveillance de la 2 mortalit Les intoxications 2 Autres actualit s 3 Le sanglier Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Le sanglier Sus scrofa Les faits marquants En janvier 2011 dans la Marne 3 chiens de chasse sont morts de la maladie d Aujeszky suite un acte de chas
43. de la mortalit de la faune sau vage E Autres actualit s sanitaires e des simulations informatiques ba s es sur les donn es de terrain pour mod liser les densit s de cadavres et la proportion de cadavres conta min s sur l ensemble de la zone d tude a Suivi de terrain L objectif de l tude de terrain est de d terminer la proportion de cadavres contamin s Elle est bas e sur une recherche de cadavres en plein champs sur plusieurs dizaines de par celles trait es pendant la p riode d uti lisation de la mol cule choisie Les agri culteurs associ s pr venaient du traite ment chimique sur les parcelles Une quipe d observateurs tait ensuite mobilis e afin d arpenter les parcelles concern es dans un d lai le plus court possible suivant le traitement Les par celles ainsi que leur pourtour taient syst matiquement arpent s pour re chercher et collecter tous les cadavres vert br s dont l tat de conservation permettait une autopsie ainsi qu une analyse toxicologique Cette recherche est compl t e par une exp rimentation qui vise d terminer la probabilit de d tection des cadavres par les observa Effectifs 200 300 400 500 600 700 100 0 0 teurs sur le terrain ainsi que la vitesse de disparition des cadavres afin de corriger les observations b Simulations informatiques En compl ment un mod le informati que est actuellement en cours de d ve loppement pour tenter
44. e Doubs poss de une forte exp rience dans la lutte contre les pullulations Par ailleurs ce d parte ment dispose d une m thode de tra abilit de l utilisation de la bromadiolone d taill e Les retours d exp rience du Doubs pourront ainsi aider comprendre la situation du Puy de D me Page 3 DE PLOUMIIQLORE ET NOUS HOULON TOUS LES DEUX DA DAKOS SOUFANCES EPA Dans le Puy de D me la mortalit de Milans royaux rapport e repr sente environ 10 de la popula tion estim e au pic de la migration dans les dortoirs prospect s dans les secteurs trait s com pers LPO Les analyses de 7 milans sur 8 transmis au r seau SAGIR ont r v l une exposition la broma diolone avec des l sions caract ristiques d une intoxication aux anticoagulants Il est difficile de conclure avec certitude sur les facteurs de risques ayant conduit cet incident Cependant l chelle du d partement une grande quantit de bromadiolone a t command e par les commu nes ayant mis des avis de traite ment quantit tr s sup rieure aux ann es pr c dentes proportion nellement au nombre de commu nes concern es Cette observation sugg re des traitements intensifs r alis s cette ann e dans ce d partement dans le respect des pratiques r glementaires suite aux contr les r alis s par la DRAAF Par ailleurs les traitements ont t r alis s dans un contexte de stationnement de Milans r
45. e bagueurs colombid s de l ONCPFS le laboratoire Trans mission vectorielle et pid miosurveillance des maladies parasitaires de l Universit de Reims Champagne Ardenne le laboratoire d partemental v t rinaire de la Mayenne et Vetdiagnostics 18 nids et 32 nich es ont t suivis par le correspondant colombid s de l ONCFS Alain Giret 5 nids ont abouti au moins une fois l envol des jeunes 34 des nich es se sont sold es par un chec parmi lesquelles 65 li es une mortalit au nid La mor talit dans un nid affecte les deux poussins dans 92 des cas Les poussins trouv s morts sont g s de 5 12 jours 6 poussins ont t transmis au laboratoire v t ri naire pour tre autopsi s Le taux de transmission des ca davres au laboratoire est rela tivement faible 26 car en cette saison les cadavres d oisillons sont vite assimil s par leur environnement n crophagie ou autolys s Cinq diagnostics sur 6 sont en faveur de la trichomonose d apr s les donn es l sionnelles La pr sence de T galli nae n a t d tect e que sur 3 oisillons par examen direct la PCR n a pas t r alis e sur les oisillons n gatifs l exa men direct On suppose que T gallinae est transf r direc tement de la cavit buccale et du tractus digestif haut des adultes infest s aux pigeonneaux pendant la r gurgitation du lait de pigeon produit dans le jabot des adultes Kietzmann
46. e population de Cyanobact ries 30 millions de cellules ml Aucune activit toxinique n a t mis en vidence dans la lagune ni sur matrice animale sanglier Toutefois des concentrations tr s lev es d H2S dissout ont t mises en vidence dans le rejet H2S a t d tect e avec une teneur de 0 24 mg kg sur le poumon du sanglier et 1 90 mg kg sur le poumon du lapin En l absence d abaque pour les cadavres de faune sauvage le lien de causalit reste difficile tablir avec certitude La piste d une intoxication par H2S reste coh rente tant donn l pid miolo gie de l incident et les sympt mes d crits Toutefois une intoxination ne peut tre cart e Le sanglier Surveillance de la mortalit 18 16 j 14 e 12 Es m 2011 5 10 lt i 8 in 2 8 a mi Valeur attendue 2 OS 4 Se 2 i E p D 0 i L s O A R NOO A O E LE E ad OR SE SE Z SA NS Y S Y O S S g g F o ns cQ mois Figure l Valeur attendue et nombre de cas SAGIR mensuels en 2011 2011 En 2011 le ratio valeur observ e attendue tait sup rieur 1 25 en mars R 1 4 juillet R 2 1 et novembre R 1 6 Les tiologies responsables des cas de mars juillet et novembre sont principalement respiratoires Dans les Vosges une trentaine d individus a t d couverte morte en f vrier dans un contexte de densit lev e et d a grainage restreint Seul un animal a pu
47. e qu arrive la phase de d faut de coagulation Le d clenchement des h morra gies observ es chez les Milans royaux dans le Puy de D me pour rait tre li un d faut de vigi lance des oiseaux facilitant un pisode traumatique en lien avec l ingestion d une dose subl tale de bromadiolone L exp rience acquise dans le Doubs concernant la rationalisa tion de la lutte contre les pullula tions de rongeurs et la prise en compte du contexte cologique peuvent servir de base une r glementation nationale Par exem ple l valuation des risques d in de traitement partir du OCT Ar n surveillance rentr s AP 410700 Ci rogaton pour 11 COMMUNES paur traitement 200 Suspension des tatemer P riodes de suivi Pio de puillulartion 17650 ha trait s 8 Skgha toxication de la faune sauvage pourrait prendre en compte les densit s de populations de pr da teurs et de n crophages non cibles et leur distribution afin d adapter les traitements lorsque les condi tions sont jug es trop favorables des effets non intentionnels sur la faune sauvage A plus long terme des changements dans les prati ques agricoles ex rotations prai ries de fauche p turage et dans la structure paysag re ex implan tations d l ments fixes comme des haies pouvant abriter les pr dateurs sont favoriser dans ces r gions o le paysage est favora ble aux grands cycles de pullula tions de
48. errestres AAPOPG Association des Amis du Parc Ornithologique de Pont de Gau ALEPE Association Loz rienne pour l Etude et la Pro tection de l Environnement Dans ce num ro Les faits marquants 1 Surveillance de la 2 mortalit Les faits marquants Une pizootie a t signal e en Camargue par l AAPOPG affectant principalement le Moineau domestique Passer domesticus et dans une moindre mesure le Bruant des roseaux Emberi za schoeniclus 80 des jeunes de l ann e seraient touch s d apr s une pre mi re estimation de terrain Les animaux sont plus fai bles et ne font pas leur mue comme les autres Des l sions cutan es apparaissent sur l ensemble du corps t te surtout au niveau des yeux narines articulations Plusieurs tiologies peuvent tre l origine de ces l sions parmi lesquelles la variole aviaire Aucune au topsie n a pu tre r alis e Un Aigle bott a t trouv mort par un observateur de l Association Loz rienne pour l Etude et la Protection de l Environnement ALEPE Le cadavre a t pris en charge par le r seau SAGIR dans le cadre de la convention liant la F d ration D parte mentale des Chasseurs de la Loz re l Office National de la Chasse et de la Faune Sau vage ALEPE la LPO et le Parc National des C vennes Les investigations men es par le laboratoire d partemental d analyses v t rinaires ont permis de mettre e
49. et d une veille particuli re L alarme concernant le syndrome h morragique ne sera pas retenue tant donn le faible nombre de cas observ en 2011 n 3 Toutefois en cas de syndrome h morragique d tiologie inconnue une recherche du virus de la maladie h morragique des cervid s dans le cadre de l pid miovigilance sur des maladies exotiques potentielle ment introduite sur le territoire pourrait s av rer pertinente Les intoxications En 2011 1 seule intoxication a t mise en vidence pour cette esp ce la substance identifi e est le carbofuran Pour m moire l utilisation du carbofuran est interdite depuis 2008 Cette mol cule tait utilis e principalement en traitement du sol Bibliographie De Bosschere H Casaer J Neukermans A Baert K Ceulemans T Tavernier P Roels S Severe alopecia due to demodico sis in roe deer Capreolus capreolus in Belgium Vet J 2007 Nov 174 3 665 8 Epub 2006 Dec 5 Page 3 Les colombid s BILAN SAGIR 2011 Juin 2013 Les Colombid s Les faits marquants Maladie de Newcastle 5 pigeons sp Annemasse juin Variole aviaire 1 cas vocateur d apr s l histologie sur jeune pigeon dans les Pyr n es atlantiques s HR ONCF ea Li F4 i l Dans ce num ro Faits marquants 1 Surveillance de la 2 mortalit Les intoxications Piz n a r lt i P E fj 5 L E E N j kat x T m s nl Rs F 7 FATF T ca
50. han tillon global Une alarme s est galement d clench e pour la VHD R 2 du fait d une mortalit importante dans certaines popula tions de lapin de garenne mais galement de l effort de surveillance accru de cette maladie suite l mergence d un nouveau variant en 2011 E Le Lapin de garenne Figure 3 Proportion de cas SAGIR pour les syndromes 14 dominants et d tection de signaux anormaux de mortalit x 8 12 O o 10 O c 8 proportion de cas O 5 6 Valeur attendue 4 E 2 0 o O D O O e 5 E w E L o g O O O O O D 53 O au Q c 5 Go D 0 gt gt O gt D N N N gt E e syndrome dominant La proportion de cas d tiologie ind termin e avoisine les 7 avec un ratio R 0 59 Aucun signal anormal de mortalit ne s est d clench Toutefois si l on d cortique les cas d tiologie ind termin e une alarme se d clenche pour les cas avec syndrome g nital R 2 6 et syndrome h morragique R 3 L alarme concernant le syndrome g nital ne peut tre convertie en alerte du fait du faible nombre annuel de cas n 3 en 2011 L alarme relative aux cas avec syndrome h morragique est coh rente avec l alarme relative la VHD En effet lorsque la VHD a t mise en vidence un premi re fois ou lorsque le tableau n cropsique est pathognomonique les cas pid mio logiquement li ne font l objet syst matiquement d une analyse En
51. i ques agricoles en particu lier dans les aires de ma noeuvre des engins agrico les L enfouissement de toutes les semences trai t es tel qu impos dans l autorisation de mise sur le march est en effet im possible dans les condi tions des pratiques agrico les L exposition des oi seaux dans la nature aux semences de c r ales paille constitue bien une r alit comme lont d j d montr e plusieurs au Des semences trait es disponibles De Snoo et Luttik 2004 ont montr qu il existait une importante variabilit du pour centage de semences trait es restant la surface apr s le semis IIS recommandent d utiliser les pourcentages sui vants dans l valuation des risques pour les oiseaux et les mammif res 0 5 pour un semis de pr cision 3 3 pour un semis standard au printemps et 9 2 pour un semis standard en automne Un calcul simple tenant compte de cette valeur publi e de la dose d imidoclopride par grain de la densit de grains par m pour un semis de bl d termine qu il suffit d une surface de 3 4 m pour atteindre la DL50 perdrix grise Page 5 teurs la r alit de la consomma tion des se mences trait es par les oiseaux sauvages dans la nature Malgr le carac t re inapp tent de la se mence trait e l imidaclo pride d termin par des tests exp rimentaux nuanc par un autre test exp rimental men par lONCFS en 1998 dans des conditions r alistes la
52. ions de tri chomonose sur Verdier Surveillance de la mortalit Intoxication d un circa te la chloro phacinone en novembre 2011 en Loz re En septembre 2011 un incident de mortalit d une amplitude d environ 300 oiseaux a t d clar dans les C tes D armor Les esp ces concer n es taient Hirondelles de chemi n e Hirundo rustica Moineaux domestiques Passer domesticus et Tourterelles turques Streptopelia decaocto 1 seule hirondelle juv nile a t analys e La cause de cet incident n a pas t lucid e Dans les Bouches du Rh ne une centaine d Hirondelles des rivages Riparia riparia mortes a t d cla r e La cause de la mort n a pas pu tre identifi e m 2011 Valeur attendue 30 am D 25 lt q n amp 20 Q OS 15 d O o amp 10 r m E 5 i E c 0 E g l E l o oS N X c o amp Ko S W Q W S LS LE d S S S O cS Y lt s D DS SE E mois Figure l Valeur attendue et nombre r el de cas SAGIR mensuels en 2011 relatifs aux Fringillid s Une alarme en f vrier R 7 2 mars R 3 6 et mai R 6 5 qui tient la recrudescence de notifications et de prises en charge de ces esp ces depuis 2 ans Ces alarmes sont pid miologiquement pertinentes tant donn le contexte inter national et notamment les incidents d crits en Grande Bretagne Duff et al 2007 Page 2 Bibliographie Duff JP TW Pennycot
53. iques d une biche adulte ont t transmis au laboratoire v t rinaire d partemental aucune l sion macroscopique n a t mise en vidence Les recherches toxicologiques n ont pas permis de mettre en vidence les toxiques suspect s Des pr l vements foie poumon et sang r alis s sur une 2e biche ont t transmis fin 2012 aucune tiologie n a t identifi e Les jardins des habitants regorgent de plantes d ornement potentiellement toxiques pour la faune et attractifs en cas de disette La piste d une intoxication par des plantes est une des hypoth ses pour expliquer cette mortalit E Le Cerf laphe Surveillance de la mortalit 6 am O 9 E L si a Sa O g 2 oS 2 valeur attendue v Et E HU 0 A Y N N NOOA O Q O Yo X S K K S SR SCS YS CS amp ST V Q amp Q c mois Figure 1 Nombre mensuel de cas SAGIR en 2009 2010 et 2011 et valeur attendue en 2011 Me Aucune alarme n est signaler en 2011 le nombre de cas ob l Luc B f er ONCFS serv s n a jamais d pass la valeur attendue E P IL CE VE Les valeurs attendues lev es traduisent aussi l effort de col Ki p lecte plus important les ann es pr c dentes En effet le r seau avait t activ dans un contexte d apparition de FCO chez les ruminants domestiques pour tudier entre autres les retom b es cliniques sur les cer
54. les inqui tudes sur le terrain concernant le r le mourants ventuel du blaireau comme r servoir de tuberculose Des enqu tes locales ont vu le jour dans plusieurs d partements Une harmonisa tion de la surveillance s est r v l e n cessaire et a conduit la cr a tion fin 2011 du r seau Sylvatub www plateforme esa fr volet Faune Sauvage 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 m OQO O N Figure 2 Evolution du nombre de blaireaux collect s de 2003 2011 Le parasite Echinococcus granulosus agent de l hydatidose a t suspect en 2011 dans le Bas Rhin chez un Castor qui pr sentait des l sions kystiques sur le foie Les h tes interm diaires classiques du parasite sont les animaux de rente le castor est un h te interm diaire accidentel Toutefois la faune sauvage peut contribuer ponctuellement au cycle parasitaire et constituer un excellent bio indicateur de la pr sence du parasite dans l environnement Des cas d chinococcose alv olaire E multilocularis chez le Castor sont galement d crits dans la litt rature Dans le cadre de ses activit s le LNR a eu connaissance de plusieurs cas chez des h tes interm diaires sauvages pour la p riode 2010 2011 Anses LRFSN Communication personnelle 1 mouflon en Is re E granulosus sensu stricto G2 4 sangliers en Corse E canadensis G6 7 ainsi que 2 ragondins et 2 rats musqu s dans le grand Ouest de la France E multilocularis Les
55. n vidence une lose intoxication la chlora En novembre 2011 trois Mi lans royaux ont t d couverts morts dans le Puy de D me par les agents de la Direction r gionale de l alimentation de l agriculture et de la for t d Aur vergne Ils ont t confi s au r seau SAGIR dans le cadre de la surveillance des effets non intentionnels de la broma diolone ainsi que quatre au tres oiseaux sur dix huit obser v s par la Ligue pour la protec tion des oiseaux Les l sions et les r sultats toxicologiques confirment l intoxication par la bromadiolone La lutte contre les Campagnols terrestres a t suspendue dans plusieurs communes par arr t pr fec toral D but d cembre 2011 une pi zootie a t si gnal e en Seine et Marne Elle touche principa lement les m sanges sp Les oiseaux ont t observ s avec des l sions cutan es autour des yeux Aucune au topsie n a pu tre r alis e Yolal OMGE S En octobre 2011 un Grand t tras Tetrao uro gallus a t d couvert mort par les agents de l Office Natio nal des For ts et confi au r seau SAGIR Ce m le de l ann e a t d couvert dans une zone bois e dans la quelle aucun indice de pr sence n avait t rapport depuis plusieurs ann es Cette esp ce est prot g e en Franche Comt Les radiogra phies et l autopsie confir ment la mort de lindividu suite un tir de l animal en
56. nsit qui les a fragilis s et rendus plus sensibles la bact rie ou bien la souche est plus virulente ou encore la bact rie a t introduite dans une population naive Des investigations sont en cours pour typer la souche La source de contamination des li vres n a pu tre identifi e avec certi tude mais l entretien de la maladie sur le site serait probablement li une transmission directe de la bact rie entre li vres ou indi recte via leurs excr tas Jusqu pr sent la tular mie se manifestait sous la forme de cas sporadiques il est d sormais important de la prendre en compte dans le diagnostic diff rentiel des mortalit s group es Decors et al 2011 Dans le d partement de Haute Garonne sur un territoire de chasse 10 Li vres d Europe des Pigeons ramiers et 2 chevreuils ont t d couverts morts Aucun de ces animaux n a pu tre analys Surveillance de la mortalit m 2011 Valeur attendue Nombre de cas SAGIR exploitables N gt O O O O O O Rs EX Rx E BE E E i E Figure l Valeur attendue et nombre r el de cas SAGIR mensuels en 2011 E Le Li vre d Europe Un signal anormal de mortalit a t d tect en f vrier et mars 2011 R 1 6 au niveau national la valeur attendue n a pas t calcul e pour le mois de janvier Cette augmentation est imputer des mortalit s conjointes dues l EBHS la pseudotuberculose et la tular mie resp 3
57. ntoxiqu au carbofuran L THUILLIER Cyriaque Intoxications au carbofuran 3 incidents ont t recens s 1 Dans les Ardennes en f vrier 2011 impliquant 8 grandes aigrettes et 1 h ron sp dans un contexte de malveillance app ts sous forme de poissons empoisonn s 2 Dans l Aube en f vrier 2011 impliquant 2 grues cendr es intoxiqu es par du carbofuran et de l imidaclopride 2 indivi dus ont t observ s compl tements apathiques incapables de se relever avec une cume blanche s coulant du bec et des nari nes L examen n crospique corr l aux analyses toxicologiques a permis de mettre en vidence une intoxication par l imidaclopride et le carbofuran 3 En Seine Maritime en mai 2011 impliquant 3 go lands argent s photo2 Pour les incidents de l Aube et de la Seine Maritime pr sence de boue dans les contenus digestifs l absence apparente d app ts et le contexte pid miologique oriente fortement vers une utilisation agricole de la substance en traitement de semence pourtant interdite depuis 2008 Intoxications aux hydrocarbures 2 incidents ont t recens s 1 Dans le Jura en f vrier 2011 suite une pollution environnementale 2 500 L de fuel d vers dans un ruisseau impli quant la mortalit de 4 oiseaux dont une gallinule poule d eau 2 Dans le Rh ne en janvier 2011 impliquant 1 cygne sp a Page 3 Oiseaux terrestres BILAN SAGIR 2011 Juin 2013 Oiseaux t
58. ogique sur le diagnostic des intoxina tions aux cyanobact ries est en cours En f vrier 2011 une mortalit de 35 Canards colverts group e dans le temps et l espace a t signal e L exa men histologique r v le un processus multicentrique fibrinoh morragique interpr t comme la cause du d c s de cet individu La trach ite les h mor ragies cardiaques et la congestion r nale sont consid r es comme asso ci es Le pattern l sionnel est princi palement en faveur d une infection bac t rienne L agent infectieux n a pas pu tre identifi Parmi les bact ries pouvant entra ner ce type de l sions la principale hypoth se compte tenu de l esp ce et des mortalit s multi ples serait un chol ra aviaire Pasteurella multo cida Compte tenu de la trach ite une recherche de sinusite concomitante serait envisager sur d autres cadavres avec comme diagnostic diff rentiel une mycoplasmose ou une bordetellose Les hypoth ses alternatives seraient une septic mie Escherichia coli Klebsiella sp Proteus sp Enterobacter sp Salmonella sp Pseudomonas et Chlamydiophila Spp Cygnes tubercul s En F vrier 5 cygnes ont t d couverts morts ils pr sentaient des traces de traumatisme et de la diarrh e La cause de la mort est rest e ind termin e Corse du Sud Une mortalit group e de Cormorans hupp s Phalocrocorax aristotelis n 5 a t d clar e en mai 2011 dont la cau
59. ongeurs peut avoir des cons quences sur la sant humaine par augmentation du risque de transmission Fin 2011 un incident dans le Puy de D me impliquant 28 Milans royaux et 16 Buses varia bles et li l utilisation agricole de la broma diolone a t d clar au r seau SAGIR par la DRAAF Auvergne dans le cadre du suivi des ENI effets non intentionnels des produits phy topharmaceutiques sur la faune non cible et par la LPO Ces observations ne sont pas in di tes dans le r seau et concernent aussi bien des esp ces prot g es que cyn g tiques Tou tefois tant donn l amplitude du ph nom ne observ et l enjeu de cette mol cule pour les gestionnaires de la faune sauvage et le monde agricole une analyse r trospective des inci dents SAGIR li s l utilisation de la bromadio lone dans un contexte agricole a t r alis e en collaboration avec le laboratoire Chrono environnement UMR 6249 CNRS Universit de Franche Comt et Vetagrosup L objectif du rapport tait d tudier l effet des volutions r glementaires sur le nombre et l amplitude des incidents d clar s par le r seau SAGIR et d aboutir des recommandations Pour tudier les facteurs responsables des mortalit s observ es dans le Puy de D me une enqu te de terrain sur les pratiques agri coles a t r alis e par la DRAAF d une part et une analyse de la situation rencontr e dans le Doubs a t r alis e d autre part L
60. os tect s en Haute Marne sur 2 sites distant d environ 15 km vol d oiseau Le premier en mars l autre en octobre 2011 Cette substance utilis e en traitement du sol est interdite d utilisation depuis 2008 Decors A Lesage C Jourdain E Giraud P Houbron P Vanhem P Madani N 2011 Outbreak of tularaemia in brown hares Lepus europaeus in France January to March 2011 Eurosurveillance 16 28 pii 19913 Page 4 Ongul s de montagne Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Les ongul s de montagne Les faits marquants La mortalit d une dizaine d isards Rupicapra pyrenaica a t d clar e dans le massif du Burat et ses environs 31 La ou les causes de cette mortalit n a pu tre identifi e faute de cadavres analys s Un cas de paratuberculose a t d clar en Haute Savoie M paratuberculosis a t mis en vidence par ziehl sur un individu adulte diarrh ique et maigre Surveillance de la mortalit nombre de cas SAGIR exploitables RS m 2011 Valeur attendue E E E E N S A rA S Q V amp T lt mois Figure l Valeur attendue et nombre de cas SAGIR mensuels en 2011 NO Se Une alarme s est d clench e en octobre et novembre 2011 R 1 7 1 mortalit group e de chamois a t signal e en Haute Savoie en novembre 2011 2 chamois ainsi que 2 bouquetins trouv s morts en 3 semaines Vu le faible nombre de cadavres collect
61. oyaux qui n ont pas migr du fait des conditions favorables climat dis ponibilit alimentaire et une concentration importante de mi grateurs a t relev e par la LPO par rapport aux ann es pr c den tes La forte abondance des Mi oi DE CHOGL Hon GA or CHACUN DE NOUS REPART LA BOUT JE SUITE COMME iL AT VENU Soir TANE CEFE CLILEREE 4 Pi i F ht MANN gk HANE de lans pendant la p riode de traite ment a ainsi augment le risque d intoxication et on peut supposer galement un impact non d tect sur la mortalit d esp ces moins suivies que le milan Dans le Doubs les rapaces le sanglier et le renard restent les esp ces les plus expos es du fait de leur comportement alimentaire L volution du nombre de cas d in toxication rapport s dans le r seau SAGIR entre 1998 et 2011 est corr l e la quantit de bro madiolone utilis e l chelle du d partement L volution de la r glementation a permis de dimi nuer la quantit de bromadiolone utilis e et des arr t s de suspen sion ont t pris deux reprises lorsque l abondance de pr da teurs tait jug e trop importante Ces mesures ont donc eu un effet favorable sur le nombre d inci dents de mortalit d clar s cha que ann e figure 2 Les l sions d crites dans le Doubs pour les 3 esp ces tudi es Renard roux Buse variable Milan royal sont pathognomoniques d une intoxica tion aux an
62. plein vol et laissent suspecter un acte de malveillance E Oiseaux terrestres Des incidents de mortalit group e de verdiers ont t observ dans 9 d par tements 5 de ces incidents ont eu lieu en mai Des causes diverses ont t diagnostiqu es e Salmonellose dans d Armor n 2 e Trichomonose 20 verdiers dans le Loiret 15 dans l Indre et Loire suite un nourrissage important avec du tournesol e Traumatisme 4 individus dans le les C tes Finist re et 7 dans les C tes d Armor e Inexpliqu e dans l Aube n 15 dans un contexte de s cheresse la Charente Maritime n 7 la Mayenne 2 la Dordogne n 1 et la Ni vre L agrainage en favorisant le regroupe ment artificiel de diff rentes esp ces oiseaux est propice aux transmissions intersp cifiques de germes g n ralis tes via la salive ou les fientes Dans un contexte de fortes chaleurs qui favori sent d j les regroupements d oi seaux autour de points d eau en nombre d croissant cette pratique constitue un facteur de risque sup pl mentaire L agrainage s man cipe en France et pour certains se pratique pr sent toute l ann e Cet pisode relance le d bat sur l agrainage des oiseaux de jardins apr s le mois de mars Outre le ris que sanitaire induit pour les oi seaux et pour l homme cette prati que soul ve galement la question des effets long termel encoreb mal docu ment s Photo 1 L s
63. s conditions exp rimenta les Efsa 2006 ont ga lement t enregistr s dans la nature par le r seau SAGIR Ils se traduisent notamment par un comportement alt r en particulier avec des distances de fuite moindres lls se traduisent galement chez la perdrix grise par des chutes brutales en plein vol Il est vident que dans la nature un oiseau avec un compor tement de fuite alt r des capacit s de loco motion d grad es et ou une prise alimentaire d ficiente est plus vul n rable notamment la pr dation Fryday et al 1995 Le rapport disponible sur l extranet SAGIR et diffus l ensemble du r seau a t transmis l agence charg e de l valuation des risques ainsi qu au gestion naire du risque Il Sera pro chainement publi dans un journal scientifique Autres actualit s sanitaires Bilan toxicologique En 2011 50 incidents toxicologiques regroupant 86 cas soit 3 5 de l chantillon global 2011 ont 22 t d tect s Le facteur toxique tait soit responsa IMIDACLOPRIDE 19 ble de la mort directement ou indirectement soit BROMADIOLONE 16 une d couverte d autopsie sans que son impact sur CHLORALOSE 12 la sant n ait pu tre d termin ALDICARBE 5 mn 6 cas on a d tect une exposition 2 toxi BRODIFACOUM 4 METHIOCARBE 3 15 substances diff rentes ont t identifi es parmi MEVINPHOS 3 lesquelles 14 substances phytopharmaceutiques CHLOROPHACINON
64. s campagnols prairiaux 1600 1400 1200 1000 Suspension des van nme nl Quantit de bromdilone utilis e horure MANS 2010 201i Figure 2 S quence des arr t s minist riels AM et pr fectoraux AP dans le Doubs entre 1998 et 2011 et cons quence sur l volution du nombre de cas SAGIR rapport s histogrammes sur la figure ainsi que sur la quantit de bromadiolone utilis e courbe sur la figure Les deux pics de pullulation des campagnols de 1998 et 2003 ainsi que les surfaces trait es la bromadiolone et la quantit d app ts distribu s lors de ces pics sont re pr sent s Les arr t s de suspension de traitement de 2008 et 2009 ont t pris en connaissance des densit s le v es des populations de pr dateurs pour pr venir le risque d intoxication de la faune non cible Autres actualit s sanitaires Synth se des cas enregistr s par le r seau SA GIR de 1995 2010 avec une exposition av r e l imidaclopride extrait lettre SAGIR n 173 En 2011 au regard de tou tes les donn es disponibles et des v nements mar quants enregistr s pendant l automne 2010 voir Lettre SAGIR N 168 et 173 le responsable scientifique du r seau a fait la synth se de toutes les donn es disponi bles impliquant l imidaclo pride mol cule utilis e pour la protection des semences de c r ales Entre le 1er jan vier 1995 et le 31 d cembre 2010 le r seau SAGIR r seau ONCFS FNC F
65. se Talarico 2011 SLI AUX 24 en y js A 3 SIATA 2 es i CRE z PA En juillet et ao t 2011 des cadavres de san gliers et de ragondins ont t d couverts dans l estuaire du Gouessant dans les C tes d Armor photo 1 C est le premier v ne 2 ment bien document d intoxication de san z gliers au sulfure d hydrog ne Pour en savoir plus vous pouvez acc der directement au rapport de l ANSES sur le sujet http www anses fr _ Documents _ SANT 2011sa0225 pdf En juillet 2011 une mortalit group e de 7 sangliers et 1 lapin de garenne a t d clar e Les animaux ont t retrouv s morts le long d un cours d eau espac s de 150 m L pid miologie de l incident oriente vers une mortalit suraigu des animaux qui pr sentaient une pistaxis et un prolapsus rectal Apr s enqu tes de l ONCFS et de la FDC 17 animaux au total auraient t d couverts morts 1 sanglier non issu de la mortalit group e a t trans mis au LDAZ6 Le cours d eau au moment des faits est en voie d ass chement avec un mince filet d eau reliant des nappes d eau dormantes Le d bit principal du cours est consti tu principalement par le d bit du rejet d une lagune en amont de la mortalit Aucune cyano bact rie ni activit toxinique n a t mise en vidence par Aqua gestion dans le cours d eau En revanche l analyse du rejet de la lagune a mis en vidence une tr s fort
66. se de la mort n a pas pu tre diagnostiqu e Luc Barbier Oiseaux aquacoles Etangs de la Dombe En mars 2011 une mortalit group e d oiseaux d eau 11 Fuligules moril lons 2 Cygnes tubercul s et 4 Foulques macroules est observ e dans la Dr me tangs de la Dombe Les oiseaux pr sentaient un tableau congesti vo h morragique et diarrh ique 1 individu Le virus de l Influenza aviaire hautement pathog ne et les anticoagulants ont t recherch s et n ont pas t mis en vidence L examen histologique n a pas permis de d terminer avec certitude la cause du d c s de ces individus Les seules l sions not es sont l h mosid rose h patique la congestion multicentrique et la cesto diase intestinale Des l sions identiques ont t not es chez les fuligules morillons issus du m me pisode de mortalit L h mosid rose h patique chez les oiseaux r sulte g n ralement d une ingestion chronique de grandes quantit s de fer dans l alimentation pouvant entrainer un stoc kage massif dans les h patocytes La pr sence d h mosid rine dans les cellules de Kupffer r sulte quant elle g n ralement d un catabolisme augment lors de cachexie La signification clinique de l h mosid rose chez ces individus n est pas claire La congestion multicentrique est le Photo 1 Poumons congestivo plus souvent terminale On la rencontre dans plusieurs cas de d c s h morragiques de Fuligule morillon brutaux
67. t not e dans 80 des cas lors de l autopsie 80 des oiseaux autopsi s ont un tableau l sionnel de type h morragique qui sugg re soit un traumatisme soit de la pr dation Les analyses bact riologiques parasitaires ou d autres r sidus chimiques n ont pas montr la pr sence d agent pathog ne autre que l imidaclopride chez ces individus except nm LES gt chez les grues expos es galement au carbo OUR CRD TS furan ke 4 Perdrix grises ont t expos es une dose Photo I Perdrix grises intoxiqu es par l imidaclopride d imidaclopride moyenne gale 1 5 mg kg et une Perdrix grise a t expos e une dose de 10 mg kg1 Les pigeons ont t expos s en moyenne 8 mg kg 1 Les DL50 de r f n n n rence sont gales 13 9 mg kg1 pour la per Les autres intoxications drix grise et 25 50 mg kg pour le pigeon Toutefois des effets ont t d crits sur des oiseaux expos s des doses d un cinqui me de DL50 Les r sultats obtenus sur les per drix grises et les pigeons collect s en 2011 Tableau 1 Mol cules auxquelles les perdrix ont t par SAGIR sont donc compatibles avec des expos es en 2011 effets subl taux ou l taux provoqu s par li midaclopride Nombre de perdrix Deux patrons d intoxication se distinguent intoxication l tale ou intoxication subl tale estim e 80 des cas sur une base l sion nelle et toxicologique avec en cause ultime la mort li e la pr
68. t JA Willmington et SI Robertson 2007 Emergence of garden birds trichomoniasis Veterinary record 161 24 828 La perdrix grise Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Perdrix grise Perdix perdix SABTR Le fait marquant intoxication l imidaclopride Synth se des cas enregistr s en 2011 avec une exposition av r e l imidaclopride dans le cadre de son utilisation agri cole En 2011 10 incidents ont t d clar s impliquant 35 oiseaux sauvages dont 8 incidents les mois d octobre novembre 2 incidents ont t rapport s les mois de f vrier et mars La distribution des cas dans l ann e correspond bien la p riode des semis c r ales pailles betteraves pour lesquels l imidaclopride est autoris en traitement de semence Le nombre d incidents est quivalent celui de 2010 Pour 6 incidents sur 10 il s agissait de mortalit group e d une amplitude allant de 2 20 individus Les esp ces expos es sont la Perdrix grise la Perdrix rouge le Pigeon ramier le Pigeon domestique et pour la premi re fois la Grue cendr e et des Fringillid s dont les esp ces n ont pas t pr cis es Les Fringillid s n ont pu tre analys s du fait de leur mauvais tat de conservation mais ont t d clar s comme pid miologiquement li s l incident d crit dans le Loir et Cher pour lequel l exposition de pigeons sp a t av r e voir la synth se compl te dans les autres actualit s sanitaires 6
69. talit anormale de li vres d Europe En effet une 5Oaine d animaux a t retrouv e morte sur la commune d Habarcq entre janvier et mars 2011 Une enqu te pid miologique a t mise en place en urgence par le r seau SA GIR en partenariat avec le laboratoire natio nal de r f rence Anses et l INRA de Cler mont Ferrand pour comprendre les m ca nismes pid miologiques aboutissant une telle mortalit et d terminer les risques ventuels pour la sant humaine La mortali t s est produite dans un contexte de forte densit de li vres au moment du bouqui nage et la suite de fortes gel es Les mor talit s se sont concentr es dans le bois d Habarq d une superficie de 110 hectares 15 des li vres trouv s morts ont t analys s et confirm s tular miques Les analyses compl mentaires ont permis d ex clure tout autre agent tiologique en particu lier l EBHS Un tel agr gat de li vres tular miques n avait encore jamais t d crits en France notre connaissance Habituelle ment la maladie s exprime chez le li vre de fa on sporadique Le changement d expres sion de la maladie soul ve donc un certain nombre de questions relatives son pid miologie et au risque zoonotique induit Dif f rentes hypoth ses peuvent expliquer le changement de comportement de la maladie chez le li vre les li vres ont subi un stress chute brutale des temp ratures bouqui nage forte de
70. te rendu d autopsie 7000 6271 6000 Q 5000 n 8 5 40004 3475 O 2 3000 0 S 2000 1000 0 2005 2006 n ont pas t centralis s respectivement dans 4 5 et 1 des cas La propor tion de comptes rendus d examens compl mentai res sans correspondance avec un num ro SAGIR est De l pizootie de tular mie dans le Pas de Calais Des incidents li s l utilisation de limidaclo pride et de la bromadiolone En 2011 certains incidents d clar s avaient un double enjeu de conservation et sant publique et ont contri bu consolider les ponts existant entre SAGIR et les syst mes de surveillance en sant publique que ce soit au niveau national ou infra national SAGIR s inscrit ainsi dans la d marche pr n e par l OIE un monde une sant de 4 et le nombre d examen en cours de 11 5 Nous esp rons r duire ces probl mes de transmission gr ce la d mat rialisation des don n es 4 Figure 3 volution temporelle de la proportion 3 5 de cas non exploitables g 2 5 4 c 2 2 15 0e 0 T T T T 2006 2007 2008 2009 2010 2011 ann es 3043 2320 2038 2328 2315 2007 2008 2009 2010 2011 Ann e Figure 2 Nombre de cas SAGIR par an p RESEAU SAGIR Dans la suite du bilan nous travaillerons principa lement sur les cas SAGIR exploitables soit 2 315 cas 27 des animaux ont t trouv s viv
71. ticoagulants mais il existe des diff rences intra et inter sp cifiques dans la s v rit des tableaux l sionnels observ s Les l sions d appel pour toutes ces esp ces sont des troubles de la coagulation et l observation d un c ur vide En consid rant pour simplifier que la gravit du E Autres actualit s sanitaires Page 4 tableau l sionnel se mesure au nombre de l sions d crites au cune corr lation n a t mise en vidence pour chaque esp ce en tre le nombre de l sions et la dose de bromadiolone mesur e dans les tissus Ainsi la dose mesur e ne semble pas discriminer les ta bleaux n cropsiques observ s Une forte variabilit de la sensibili t individuelle pourrait expliquer cette diff rence Dans le Puy de D me en 2011 les Milans royaux pr sentaient des h morragies avec coagulation La pr sence de sang coagul est co h rente avec l ingestion d anticoa gulant En effet la phase initiale de l intoxication commence par une hypercoagulabilit du sang qui peut se manifester par la pr sence AM 1607 1328 Remplacement AF 1938 apod s carotte par apple saca 400 AP CE 166 D finition Zones exp nmentales AID 24101204 Lutte basse densit lt 50 100 Hombre de cas SAGIR rapport s analys s non analys s ii suspects Pic de pululation 52750 ha trait s kg ha Alorgernent p re de caillots P Berny com pers Ce n est qu ensuit
72. tion d un cadavre d animal sauvage Le Lapin de garenne N z bA g 7 Surveillance de la mortalit o 5 60 lt 50 m E 2011 lt A 30 valeur attendue 20 d o 10 o O am N N N l d D S OC LS LS LL Ki SE N SE ES LO L X lt amp O O ns Q mois Figure l Valeur attendue et nombre r els de cas SAGIR mensuels en 2011 Les ratios calcul s sont sup rieurs 1 5 pour tous les mois sauf les mois d ao t et octobre avec des valeurs atteignant 3 2 en f vrier 4 en mars et 3 en novembre Ce peut tre expliqu par l effort de collecte important en r action la d cou verte du nouveau variant de VHD sur une esp ce habituellement peu analys e 47 incidents avec plus de 10 lapins trou v s morts ont t recens s en 2011 Principales maladies et syndromes S 60 o 50 RCE proportion de cas 30 a E 09 valeur attendue O Q 0 O i _ O 0 a RE LT mo O O O O D A OCs FT O a O V O 8 8 E 8 Igor 8 5 3 7 os 8 9 g 5 O CTE o D O E 5 E amp E gt E 2 lt O o A maladies Figure 2 Proportion de cas SAGIR pour les principales maladies et d tection de signaux anormaux de mortalit La principale maladie d crite en 2011 est la maladie h morragique VHD Une alarme s est d clench e pour la colibacillose R 1 3 mais la proportion de cas reste faible par rapport l c
73. tre temporelle ouverte pour que la surveillance soit en phase avec les trai tements des cultures est assez courte De nombreux param tres interviennent dans les conditions naturelles li s par exemple la pression des charo gnards au PPP lui m me sa formu lation et son type d utilisation L utili sation de mod les informatiques per met de tester l influence de tous ces param tres en jouant avec les va leurs afin de d finir la possibilit d une telle approche ainsi que les conditions n cessaires une estimation fiable de la mortalit li e l utilisation des pro duits phytopharmaceutiques Figure I Effectifs de cadavres collecter n cessairement pour estimer les diff rents niveaux de pr valence dans une population de 1000 cadavres Page 2 Autres actualit s sanitaires Synth se des cas enregistr s dans le Puy de D me et le Doubs de 1998 2011 avec une exposition av r e la bro madiolone extrait lettre Sagir n 175 La bromadiolone est un anticoagulant de deuxi me g n ration utilis pour la lutte contre les campagnols terrestres dans les prai ries de p ture et de fauche Les pics de pullu lation de rongeurs entrainent des dommages importants aux prairies et peuvent avoir indi rectement des cons quences sur la production laiti re noter galement que les rongeurs peuvent h berger des agents pathog nes transmissibles l homme et qu une pullulation de r
74. turelle chez l h te sans entra ner de l sions notables D apr s la litt rature les cas cliniques s v res chez les cervid s sauvages sont rares et les cas group s observ s in na tura sont en g n ral en lien avec un parasitisme abon dant un stress li la surpo pulation ou la disponibilit alimentaire voir lettre SAGIR N 170 Dans le d partement de Haute Garonne sur un terri toire de chasse 10 Li vres d Europe des Pigeons ra miers et 2 chevreuils ont t d couverts morts Aucun de ces animaux n a pu tre ana lys La mortalit group e multiesp ce oriente vers la piste toxicologique Figure I Valeur attendue et nombre r el de cas SAGIR mensuels en 2011 Photo I D mod cie g n ralis e Depuis 3 4 ans une recru descence de cas d hypoder mose nous a t signal e dans le Tarn Un cas a t diagnostiqu en d cembre en Seine Maritime sur un animal amaigri et pr dat m 2011 Valeur attendue nombre de cas SAGIR exploitables N R Q 2 S Q2 N LS KO RO K4 DENO SA x o mois Hinullli E Le chevreuil A aucun moment le ratio Valeur observ e valeur attendue n a d pass 1 25 Selon nos crit res aucun signal anormal de mortalit n a t d tect au cours de l ann e 2011 au niveau national Notre syst me d alarme ne prend pas en compte les disparit s spatiales Surveillance des principales maladies
75. ur les causes d une mortalit group e Bibliographie Decors A et Mastain O Epid miosurveillance de la faune sauvage Bilan des analyses effectu es de 2006 2008 dans le cadre du r seau SAGIR Paris oficce natio nal de la chasse et de la faune sauvage Juillet 2010 48p Accesible sur http www oncfs gouv fr Reseau SAGIR ru105 Rapports SAGIR ar156 Decors A et Mastain O Epid miosurveillance de la faune sauvage Bilan des analyses effectu es de 2009 2010 dans le cadre du r seau SAGIR Paris oficce natio nal de la chasse et de la faune sauvage Octobre 2011 40p Accesible sur http www oncfs gouv fr Reseau SAGIR ru105 Rapports SAGIR ar156 Stroup DF Wharton M Kafadar K et al Evaluation of a method for detecting aberrations in public health surveillance data Eds 1993 373 380p Page 4 Le Cerf laphe Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Le Cerf laphe Cervus elaphus Les faits marquants extension naturelle depuis la population de cerfs de la val l e voisine On observe toujours des changes r guliers entre les deux populations En janvier 2012 des pr l ve ments de tumeurs sur un daguet ont pu tre r alis s dans la vall e de la Haute Tin e par la FDCO6 L examen histolo gique a r v l des l sions tumorales compatibles avec des fibropapillomes d origine probablement virale L origine de la contamination reste inconnue Au vu de ce premier r sultat une information sera diffus e
76. uy un pisode de trichomonose aggra v par le regroupement artificiel d oiseaux li des pratiques d agrainage par un parti culier mortalit simultan e de Pinsons des arbres Fringilla coelebs L agrainage en favorisant le regroupement artificiel de dif f rentes esp ces oiseaux est propice aux transmissions intersp cifiques de germes g n ralistes via la salive ou les fientes Dans un contexte de fortes chaleurs qui favorisent d j les regroupements d oi seaux autour de points d eau en nombre d croissant cette pratique constitue un facteur de risque suppl mentaire L agrai nage s mancipe en France et pour cer tains se pratique pr sent toute l ann e Cet pisode relance le d bat sur l agrai nage des oiseaux de jardin apr s le mois de mars Outre le risque sanitaire induit pour les oiseaux et pour l homme cette pratique soul ve galement la question des effets long terme encore mal documen t s Photo I Illustration de l agrainage par un particulier Trichomonose 3 E Les Colombid s Surveillance de la mortalit 35 x x 30 29 2011 20 15 m Valeur attendue 10 A Banal 0 C1 L I I LI X nombre de cas SAGIR exploitables AP K O N c X RY G S SOS x O amp K OE S KE 3 S D oE e mois Figure l Valeur attendue et nombre r els de cas SAGIR mensuels en 2011 Une alarme s est d clench
77. ved Natural Organic Carbon Page 2 E Les colombid s Enqu te cibl e impact de la trichomonose sur le succ s reproducteur du pigeon colombin Columba oenas en Mayenne A Decorst H Lorm et D Jouet2 H Fert 2 En 2008 2009 et 2010 voir Bilan SAGIR 2009 2010 les r seaux de ba gueurs de Mayenne et de l Aisne observaient une mortalit en s rie de pous sins de pigeon colombin sur des secteurs o depuis 2 3 ans il y avait de la tri chomonose sur cette es p ce En 2008 suite une mortalit importante de poussins au nid une au topsie avait t r alis e par le laboratoire de la Mayenne Le laboratoire avait conclu la trichomo nose lettre SAGIR n 162 La question l gitime du r le de la trichomonose T gallinae dans le succ s reproducteur du pigeon colombin a donc t pos e Pour y r pondre une pr tude a t lanc e en 2010 en Mayenne avec pour objectif de faire la description pid miologi que de la maladie chez les poussins de colombins et de mesurer l impact appa rent de la maladie sur le succ s reproducteur Cette pr tude a galement t l occasion de d velopper une m thode sensible pour la d tection des T gallinae pour les laboratoires d Bibliographie partementaux pr alable es sentiel toute tude pid miologique dans la faune sau vage Cette tude est le r sul tat d une collaboration entre le r seau SAGIR et le r seau d
78. vid s sauvages cf bilan SAGIR 2009 2010 Fiche CERF Les intoxications Aucune intoxication n a t av r e en 2011 mn Page 2 La gale d mod cique n est pas contagieuse et laisse suspecter une cause sous jacente qui affaibli rait les animaux Surveillance de la mortalit Dans ce num ro Les faits marquants 1 Surveillance de la 1 mortalit Maladies et syndro 2 mes Intoxications 3 Le chevreuil Juin 2013 BILAN SAGIR 2011 Le chevreuil Capreolus capreolus Les faits marquants De nombreux chevreuils s v rement alop ciques d pil s ont t observ s sur le Territoire de Belfort et dans les d partements du Doubs de la Meuse et de l Oise ainsi que dans les Yve lines et la Seine Maritime Un animal a t analys dans le Doubs il souffrait d une d mod cie clinique g n ralis e La d mod cie ou gale d mod cique est due la prolif ration d un acarien du genre Demodex qui provoque alors des l sions cutan es et un affai blissement de l animal La transmission du parasite se ferait au moment de l allaite ment Contrairement la gale sarcoptique la d mod cie ne provoque pas de d mangeaisons sauf en cas de surinfection Une d fi cience immunitaire permet tant la prolif ration des orga 70 60 50 40 30 20 10 nismes est g n ralement suspect e les parasites tant normalement pr sents de mani re na

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