rapport d`activités 2008
Contents
1. Ila t d cid de ne pas renouveler cette visite Pan prochain mais de r aliser une plaquette avec l office du tourisme permettant aux visiteurs d organiser eux m mes leur parcours amp Une r flexion est en cours avec les institutionnels pour l apposition de plaques et de panneaux historiques 3 3 2 Visite du site de l ancien camp d internement de Pithiviers Le th me des journ es du patrimoine tant la cr ation le Cercil a con u avec Claude Ungar un parcours partir des objets fabriqu s dans les camps du Loiret Pithiviers 14 mai 1941 Pithiviers 20 septembre 2008 Pendant 3 heures cinquante participants ont chemin de la gare au camp puis du camp la gare De nombreux documents d archives lettres photographies des t moignages des historiens ont accompagn cette d couverte des traces de l ancien camp 19 3 4 Les 11 Rendez vous de l Histoire de Blois octobre 2008 Le Cercil a organis un espace de rencontre durant les 3 jours du festival Outre les ventes de livres cet espace a permis de nombreux contacts avec des enseignants des auteurs des diteurs et parfois des t moins Nous y avons organis deux conf rences en faisant le pari de donner la parole deux jeunes chercheurs Les limites de la libert dexpression en Europe N gationnismes et autres discours sur le pass Thomas Hochmann ATER en droit public universit Paris 1 Panth on Sorbonne Quant Pa2. quipe du M morial de la Shoah a travaill laborer la liste la plus exhaustive possible des enfants intern s dans les camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers partir de cette liste une autre liste a t constitu e des enfants intern s puis d port s Enfin une troisi me liste recense les enfants adolescents rentr s de d portation Ce travail a permis d arriver au chiffre de 4 700 enfants juifs intern s dans ces deux camps Parmi eux 4 500 ont t d port s soit directement des gares de Beaune la Rolande ou de Pithiviers soit en passant par Drancy pendant l t 1942 soit plusieurs mois apr s notamment par le convoi 77 Toujours gr ce au M morial et Serge Klarsfeld il a t possible d tablir une liste pr cise de ces enfants et de conna tre ainsi ceux pour qui on dispose d une photographie Ce travail tait doublement n cessaire pour la connaissance historique de ces deux camps et pour la r alisation du lieu de m moire consacr aux enfants intern s des camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers et d port s 1 sur 36 Concernant Jargeau il a t possible d estimer d environ 700 enfants intern s principalement des nomades mais aussi des enfants trangers consid r s comme ind sirables polonais non juifs Courant 2009 2010 un b n vole va effectuer un travail de recensement de ces enfants Nous avons t galement amen s consulter les Archives d
3. de zoomer sur une partie difficile d chiffrer La num risation en couleur donne acc s des informations qu on ne peut rep rer dans les microfilms ou sur des photocopies notamment concernant les d portations la diffusion facilit de consultation classement favorisant les recherches multicrit res possibilit d imprimer des reproductions de qualit la valorisation grande souplesse d utilisation pour l dition la constitution de dossiers 8 P p dagogiques l aide la cr ation artistique aux documentaires la reproduction cette num risation permet de reconstituer plus rapidement et plus pr cis ment le parcours des intern s et de fournir aux familles des reproductions excellente qualit cette num risation a t r alis e en divers formats afin de r pondre aux diff rents objectifs exploitation Tiff pour la conservation en pdf pour la consultation en jpeg pour les changes lectroniques Avec le soutien financier du Minist re de la culture MRT de la Drac r gion Centre et du Conseil G n ral du Loiret la Soci t Arkh num a num ris 41 registres d enregistrement des intern s juifs des camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers 3 162 fiches d intern s politiques au camp de Pithiviers amp Soit un total de 10 470 clich s La notification de cet appel projets est parvenue au Cercil d but 2008 Le montant 10 400 lui a t vers en ao t 2008
4. quipe 4 5 48h 200 240 h mensuel Accueil des intervenants 2 4 120h et des publics environ 15 dates Pr sence sur les salons 6 40 h pour Paris 60h du livre 20 h pour Pithiviers 2 en 2008 Mise sous pli 4 4h 16h Recherche dans les 3 10 30 archives Trapuscrit d archives 1 2h 20 Montage journ es 2 15h 30 h patrimoines Total g n ral 416 h 25 5 2 Le personnel Etat du personnel salari du Cercil en 2008 Une directrice Nathalie Grenon temps plein Une assistante de direction Jacqueline Minier mi temps Une charg e de recherche Catherine Thion temps plein Une m diatrice culturelle Claire Langlois 26 h hebdo Un Service Civil Volontaire Charline Serva de f vrier septembre 26 h hebdo Il faut noter que les heures suppl mentaires ont t tr s nombreuses Zabine Zeitoun arriv e en 2007 a t mise disposition du Cercil par le M morial de la Shoah jusqu fin 2008 En accord avec Serge Klarsfeld elle a labor depuis Paris les listes des enfants intern s puis d port s depuis les camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers 5 3 Formations du personnel Une attention tr s soutenue est port e la formation continue du personnel Ainsi en 2007 chacune a pu b n ficier de plusieurs jours de formations Formation INP Paris sur la conservation pr ventive 2 jours Stage Culture O Centre Tours un jour Exposition mode d emploi Stage
5. dig pour le fond de la Task Force Il nous a t r pondu que notre projet n tait pas ligible au motif que les projets fran ais ne sont pas prioritaires 5 9 1 L Europe En 2007 l Europe nous avait attribu une subvention pour diff rents projets Or Pun d entre eux le projet d dition d un livre sur les enfants du Vel d Hiv ayant pris du retard nous n avons pu consommer ces cr dits dans les 6 mois comme l impose l Union europ enne Cette aide financi re devra donc sans aucun doute tre restitu e m me si le projet se r alise avec un an de retard En 2008 le Cercil n a pas d pos de nouveau dossier N anmoins pendant cette ann e 2008 les contacts ont t pris avec la FRMJC charg e de la coordination des volontaires europ ens avec la personne la DRJS charg e des relations europ ennes ainsi qu avec le service de la r gion Centre charg des relations avec l Allemagne et la Pologne Fin 2009 et surtout en 2010 le Cercil sera en mesure de d poser de nouvelles demandes 29 5 10 Les partenaires du Cercil Le Cercil a t int gr plusieurs groupes de travail notamment Minist re de la D fense r unions de directeurs de lieux de m moire sur la seconde guerre mondiale Conseil D partemental du service du Loiret de lOffice National des Anciens Combattants et victimes de guerre pr sid par le Pr fet Commission acad mique pour le Concours de la R sistance et d
6. universit et notamment le directeur de m moire 1 1 4 1 2 Pour les autres tudiants Entre autres e Beno t Luc sujet les d port s de PIle anglo normande d Aurigny master 1 soutenu PUniversit de Caen le 27 octobre 2008 plusieurs d port s Aurigny ont t intern s dans les camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers La plupart sont conjoint e d aryen ne cat gorie d intern s jug e un temps non d portable e Elo se Nielsen master 1 sur les prostitu es du camp de Jargeau universit de Tours e Sa da Serra master 1 sur les enfants des camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers e Agathe Roucheyroux master 1 sur l organisation spatiale des camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers 1 1 4 2 La cartographie licence professionnelle Des tudiants de la licence professionnelle en cartographie ont choisi notre demande de travailler sur les camps du Loiret Cela a g n r un important investissement en temps de la part du Cercil Malheureusement les tudiants ont rendu des outils inexploitables pour le Cercil Le directeur de cette formation a sollicit nouveau le Cercil pour 2009 Pour des raisons videntes de gestion des priorit s et eu gard cette difficult du rendu nous avons demand un report d une ann e pour la poursuite des travaux 1 1 4 3 Les demandes ponctuelles Nous r pondons galement aux demandes ponctuelles des tudiants par exemple
7. Rolande Pithiviers et Jargeau lui permet de proposer une approche singuli re susceptible de favoriser chez les jeunes la fois la prise de conscience de ce que fut la Shoah et l indispensable r flexion qu elle doit susciter H Mouchard Zay in Tenou a avril mai 2009 2 1 Un moment privil gi la journ e internationale de comm moration des victimes de la Shoah Depuis quelques ann es dans le cadre de la programmation qu il propose autour de la date du 27 janvier le Cercil pr sente une exposition destin e nourrir le travail des enseignants et des l ves Nous avons choisi en 2008 de la centrer autour du th me de la r sistance juive en proposant aux classes l issue de la visite la rencontre de t moins Plusieurs centaines de jeunes ont pu ainsi apr s un travail pr alable dans leurs classes travail de pr paration toujours demand aux enseignants visiter l exposition puis entendre un t moin et dialoguer avec lui pendant plus d une heure Accompagnant et prolongeant cette exposition le Cercil proposait divers rendez vous projections th tre etc s adressant bien s r tout public mais surtout aux enseignants aux l ves et leurs parents Certains jeunes sont ainsi revenus voir l exposition avec leurs parents Le relais de la presse a contribu galement cet change entre g n rations Les actions du Cercil se d clinent en direction des scolaires par tout un arsenal d actions
8. Vichy se constitue par des choix fondamentaux abolition de la R pu blique pers cution d ennemis int rieurs collaboration avec le vainqueur nazi r or ganisation autoritaire du pays Comment le r gime de Vichy va t il s adapter voire s associer aux politiques nazies guerre totale g nocide La conf rence de Jean Pierre Az ma est pr sent e par Beno t Verny historien professeur charg de recherche au Cercil Organisation Cercil Universit d Orl ans M diath que d Orl ans Auditorium Place Gambetta Entr e libre dans la limite des places disponibles 2 clo tre Saint Pierre le Puellier 45000 Orl ans 0238420391 cercil wanadoo fr Mercredi 19 novembre 2008 13h30 ATELIER P DAGOGIQUE L enseignement CAERE didactiques et mat riel p dagogique Cet atelier est l occasion d aborder l ensei gnement de la Shoah et les diff rentes approches possibles en fonction de l ge des l ves Fabienne Regard historienne experte aupr s du Conseil de l Europe pr sentera la nouvelle mallette p dago gique L enfant et la Shoah r alis e par l association Yad Layeled France et la sp cificit de la p dagogie de la Maison des combattants des ghettos en Isra l Enfin seront abord es les probl matiques li es l utilisation du t moignage en classe partir notamment de celui de Henri Borlant qui sera pr sent pendant cet atelier Organisation Cercil Yad Layeled F
9. change L animateur en l occurrence Fabienne Jacob est charg de faire d couvrir des pistes d criture en favorisant la d couverte d outils et l approche de techniques litt raires Un historien ou un m diateur du Cercil est pr sent pour apporter des pr cisions quant ces v nements tragiques qui se sont d roul s sur le territoire r gional mais qui s int grent dans une histoire nationale l antis mitisme d Etat de Vichy et europ enne lextermination des Juifs d Europe par les nazis Un travail de lecture est fait partir de m moires ou lettres crites par les intern s des camps du Loiret Beaune la Rolande Pithiviers et Jargeau mais aussi partir de textes litt raires sur la Shoah Primo Levi entre autres Le lancement de ces ateliers en 2008 a demand de nombreux d placements en r gion Par ailleurs plusieurs institutions tr s motiv es ont apr s plusieurs semaines de r flexion souhait reporter le projet La phase d criture a donc v ritablement commenc en 2009 21 4 Divers 4 1 Comm morations C r monies Tout au long de lPann e le Cercil est pr sent et participe des comm morations et c r monies ainsi qu diverses r unions entre autres D but janvier comm moration l internement des Tziganes au camp de Jargeau 29 janvier inauguration de l expo Derniers souvenirs Objets des camps de Pithiviers et Beaune la Rolande 1941 1943 5
10. de ce patrimoine notamment en direction de l tranger actions de m diation p dagogique et culturelle pr vention et lutte contre les discriminations actions dans les domaines de l ducation Apr s le d part de Charline Serva qui a t recrut e dans une autre institution sur un CDD le Cercil n a pas eu la possibilit de la remplacer le gouvernement ayant gel le financement de ce dispositif gt Remarque ce dispositif a r pondu l attente et du jeune ce fut pour elle une 1 exp rience professionnelle qui lui a permis de trouver un travail et de la structure Du fait de son d part les projets qu elle a initi s ont t suspendus gt Pun des objectifs est de faire habiliter courant 2009 le Cercil afin de lui permettre de recevoir des jeunes volontaires europ ens Le service civil volontaire une porte ouverte sur Le monde du travail B Leservice civil volontaire touche aujourd hui peu legrand Favoriser l insertion professionnelle Sagit pourles orgarismes qui d mar m ie Charline vol ke taires 27 5 6 Accueil de stagiaires Depuis trois ans maintenant le Cercil accueille des stagiaires Ainsi pour 2008 l quipe et en particulier Catherine Thion pour le travail dans les archives a accueilli Vincent TORNO l ve de 3 au coll ge de la Boli re Mathieu LIGNEAU l ve de 3 au coll ge Sainte Croix et Marie C line Lacher tudiante en gestion des archives Le Cercil e
11. du Cercil et d emplois du temps d j tendus nous ne pouvons accepter que quelques dates dans l ann e De ce fait sont privil gi es les visites qui s int grent dans un projet p dagogique coh rent 2 4 Interventions dans les classes Le Cercil intervient galement dans les tablissements scolaires En effet les locaux actuels ne permettent pas de recevoir des classes Les l ves de la r gion ont rencontr des t moins toujours accompagn s par une personne du Cercil H l ne Mouchard Zay Beno t Verny ou Nathalie Grenon Ce dispositif intervention en bin me convient tant aux enseignants qu aux t moins eux m mes qui se sentent soutenus lors de leur intervention toujours si douloureuse 2 5 Interventions options cin ma lyc es d Orl ans En 2008 deux ateliers organis s dans le cadre de option cin ma ont souhait travailler sur les camps dans le Loiret plusieurs sessions de travail ont t n cessaires tant du point de vue historique que pour le rep rage le tournage la pr sentation de t moins et d archives Le film consacr L on Zyguel est pr sent depuis avec l exposition itin rante du Cercil 16 2 6 Autres 2 6 1 Jury du Concours de la r sistance et de la d portation Le Cercil participe aux r unions du Jury du Concours de la r sistance et de la d portation qui sous la pr sidence de l Inspecteur d Acad mie labore et corrige les travaux des l ves 2 6 2 Les TPE
12. f vrier prix Charles Corin Sorbonne 24 f vrier 2 mars participation au s minaire sur l enseignement de la Shoah organis par Yad Layeled en Isra l au kibboutz Lohamei Haghetaot Th me les t moins et le t moignage 8 mars c r monie anniversaire de la mort de Max Jacob Saint Beno t sur Loire Participation l organisation de la Journ e de la d portation le 29 avril Yom HaShoabh le 30 avril P lerinage Beaune la Rolande et Pithiviers en mai Juin participation aux comm morations du maquis de la Fert St Aubin C r monies comm moratives de la Rafle du Vel d Hiv le 16 juillet Paris le 20 juillet Orl ans c r monie au cours de laquelle le Cercil propose des lectures de lettres d enfants par de jeunes com diens du Conservatoire et le chant de Pithiviers 17 juillet Pithiviers convoi 6 C r monie des Groues le 7 octobre 26 mars remise des micro films du fonds du Commissariat G n ral aux questions juives H tel de Soubise convention AN FMS 1 juin c r monie organis e au cimeti re de Bagneux par lUEVACJ EA Union des Engag s Volontaires Anciens Combattants Juifs leurs Enfants et leurs Amis Juin participation la journ e des associations organis e par Yiddish sans fronti res Paris mairie du 3 12 novembre inauguration de lexposition La Nuit de Cristal aa M morial de la Shoah 27 novembre rencontre organis e en l honneur d He
13. itin rantes du Cercil usine fantaisie 15 2 3 Les visites du site du camp de Pithiviers esesseeeeeseeesessesseseresressessresressessrerressesse 16 2 4 Interventions dans les classes nssessseeeseeeesseesseesseesseeessstessressersseessseessseesseessessee 16 2 5 Interventions options cin ma lyc es Orl ans sseeeeeeeseeeesseeeresressersrerresserse 16 PA S LE a E SE nn ne nn me a ln en HU EN 17 2 6 1 Jury du Concours de la r sistance et de la d portation eeseeeseeeeeesereerereeee 17 2 6 2 Les TPE Travaux Personnels Encadr s 17 2 6 3 R pondre aux demandes des enseignants en leur offrant des interventions et de la documentation en fonction de leur projet ss 17 3 Un cycle de manifestations culturelles ssoessseessecssecesocesoosesocessecesccesoossoosesoessseessosee 17 3 1 En 2008 le Cercil a propos plus de 35 conf rences projections de films rencontres th trales dans toute la r gion Centre 17 342 Lam sigueet la Sh dh 5 insistent 18 3 3 Journ e Europ enne du Patrimoine septembre 2008 nsssssssssesssesesseessseesseesseessee 19 3 3 1 Visite d s icrines de Sologne se nr E A S E A ES 19 3 3 2 Visite du site de l ancien camp d internement de Pithiviers ssnsseseseeeeeeee 19 3 4 Les 11 Rendez vous de l Histoire de Blois octobre 2008 ee 20 3 5 Les ditons M Cere teta aera a e a da Rue 20 3 6 Les ateliers d criture avec l association Tu c
14. tre avant qu il ne soit clos l uf du serpent pour reprendre les mots de Bergman Difficile en effet d agir quand on embarque les enfants dans les trains Je pense au fonctionnaire de police qui lors du recensement en septembre 1940 a inscrit le nom des hommes femmes et enfants sur des listes dont on sait maintenant qu elles allaient servir ensuite aux arrestations puis aux d portations lui certes ne le savait pas et il n avait s rement pas le sentiment d accomplir un geste criminel Mais il ne pouvait pas ne pas savoir que c tait au minimum un acte d exclusion et que toute exclusion est une exposition la violence Il tait probablement indiff rent je ne parle pas l bien s r d antis mites militants Mais peut tre certains dans le meilleur des cas sans rien vouloir imaginer de l tape suivante ont ils pens qu il fallait ob ir m me un ordre qu ils sentaient injuste peut tre cette date en septembre 1940 croyaient ils qu il serait toujours temps de s opposer quand les choses se disaient ils deviendraient vraiment graves Mais graves elles l taient d j et bient t l irr m diable allait s accomplir Plus personne alors ne pourrait dire non ll tait trop tard 34 Rapport d activit s 2008 esseessesocsseesoesccsscescesccsscesoescossccscsescossocsscesoesocsseesossocsseesoesocsseessee 1 Assembl e g n rale du 2 juin 2009 ssesoessecscesocssccsoesocsscesoeso
15. 1943 de milliers de Juifs de France dont plus de 4000 enfants celle du calvaire qu ils y v curent Ces lieux o comme le dit H Bulawko l horreur fit tape 31 La m moire a besoin de lieux on le sait et encore davantage lorsque les t moins qui la portent dans leur corps et leur parole auront disparu L histoire de ces camps est ancr e elle m me dans un territoire celui de petites villes fran aises ordinaires apparemment sans histoire Certes elles n ont pas voulu ces camps ce n tait pas leur d cision mais c est l que se sont d roul es ces sc nes terribles c est de l que sont partis vers Auschwitz huit convois certes voulus par les nazis mais remplis par des gendarmes selon des listes tablies par les autorit s du camp c est de l que sont partis les enfants du Vel d Hiv apr s avoir v cu d interminables journ es de souffrance extr me C est sans doute l pisode le plus sombre en France de la 2 me guerre mondiale le paroxysme de la mise en uvre en France de la solution finale voulue par les nazis C est ainsi que dans un peu plus d un an au c ur d Orl ans avec le soutien des institutions que j ai nomm es et en particulier de la FMS et de la mairie d Orl ans sera inaugur ce lieu de m moire et d histoire auquel nous travaillons actuellement et dont l ouverture marquera une tape extr mement importante dans l histoire de la m moire des camps du Loiret et dans l histoir
16. Contact e mi 2008 la soci t pressentie lors du rendu de l appel projet n a pu int grer cette num risation dans son plan de charge Nous avons donc travaill avec la soci t Arkh num Outre son travail de num risation Christian Chabrier a entour l quipe du Cercil de ses pr cieux conseils Tout travail de num risation n cessite une pr paration du fonds Pour cela l quipe du Cercil soutenue par le personnel des AD 45 a t contrainte de bloquer plusieurs journ es Il a fallu comptabiliser chaque page num riser les dimensionner et en faire un tat d taill 10 000 pages Cela a permis notamment de constater qu un document inventori par Beno t Verny il y a quelques ann es avait disparu Puis il a fallu folioter chaque page Une quipe de b n voles a pris le relais pour noter ces 10 000 chiffres Pour cette action une convention a t sign e entre le d partement du Loiret repr sent par son pr sident Eric Dolig et le Cercil repr sent par H l ne Mouchard Zay sa pr sidente Remarques Ce travail a galement t aussi fort utile pour faire un constat de l tat des documents Une campagne de restauration de certains registres devra tre envisag e Cette premi re campagne qui s est termin e en mars 2009 nous a permis de mener un travail tr s fructueux avec les Archives d partementales du Loiret et a suscit le souhait de le poursuivre d s 2009 Ce
17. Culture O Centre Tours un jour Communiquer avec la presse Formation de toute l quipe au brevet de Sauveteurs et secouriste du travail 2 jours INJEP S minaire P dagogie s de l interculturel 29 30 septembre et ler octobre 2008 E FFF 5 4 Mise disposition d enseignants Depuis le mois de novembre 2008 gr ce une d cision de M le Recteur deux enseignants ont rejoint l quipe du Cercil Armelle Doguet professeur des coles et Gilles Cazenave professeur de coll ge Le service ducatif se trouve ainsi renforc La compl mentarit de ces deux enseignants avec Beno t Verny professeur en classe pr paratoire est une richesse pour le Cercil Elle permet d adapter l offre p dagogique du CM2 la terminale La mise disposition de chacun est de 2 h hebdomadaires hors cong s scolaires bien s r Le Recteur et l Inspecteur d Acad mie se sont engag s augmenter ce volume horaire pour l ann e scolaire prochaine 26 5 5 Service Civil Volontaire Le Cercil a re u une habilitation lui permettant d accueillir un jeune en Service Civil Volontaire C est ainsi que Charline Serva apr s avoir effectu un stage de fin d tudes de 5 mois est rest e au Cercil sur un poste de SCV Ses missions taient les suivantes cr er des liens entre le Cercil et des jeunes allemands et polonais mise en valeur de l histoire et du patrimoine li s aux camps d internement du Loiret promotion
18. Rapport d activit s 2008 Assembl e g n rale du 2 juin 2009 Tout au long de cette ann e 2008 le Cercil a orient toute son nergie et d velopp son action en fonction des objectifs fix s par ses fondateurs 1 Approfondir la recherche et pr server les traces des camps de Beaune la Rolande Pithiviers et Jargeau 1 1 La recherche Depuis 2005 la recherche a consid rablement progress du fait de l arriv e au Cercil d un historien qui est depuis d cembre 2007 temps complet Ce poste est financ jusqu fin 2010 50 par la r gion Centre Ce poste vient pauler Beno t Verny toujours mis disposition du Cercil par le rectorat 1h30 par semaine 1 1 1 Recherche d pouillement et exploitation des sources Ce travail continue Cette ann e il a port principalement sur les conditions d internement des familles arr t es lors de la rafle du Vel d Hiv et en particulier sur l utilisation d un hangar jusqu alors ext rieur au camp de Pithiviers qui lui fut int gr en juillet 1942 et dans lequel ont t entass es plus de 2 000 personnes hommes femmes et enfants Plus largement une tude minutieuse des registres de baraque tablis partir de P t 1942 en particulier pour les enfants transf r s Drancy partir du 15 ao t 1942 a t effectu e Recherche concernant les listes d enfants intern s L quipe du Cercil et en particulier Sabine Zeitoun soutenue par l
19. Travaux Personnels Encadr s Le Cercil est r guli rement sollicit pour encadrer des TPE dans POrl anais mais surtout gr ce internet dans d autres villes de France 2 6 3 R pondre aux demandes des enseignants en leur offrant des interventions et de la documentation en fonction de leur projet Notamment par la mise disposition de copies de documents d archives pour les enseignants qui souhaitent s engager dans une d marche de projet avec leurs l ves autour de la d couverte de documents d archives permettant de restituer des histoires de vie 3 Un cycle de manifestations culturelles La programmation culturelle du Cercil a pour objectif de mettre en valeur l histoire des camps d internement dans le Loiret en la resituant dans l histoire de la seconde guerre mondiale et dans le processus d an antissement des Juifs d Europe organis par les nazis Elle souhaite rendre vivante cette histoire en favorisant les d bats d id es les changes culturels entre publics Elle est pour nous un moyen privil gi pour toucher des publics tr s vari s afin de faciliter leur appropriation des contenus culturels scientifiques et intellectuels par des biais tr s diff rents 3 1 En 2008 le Cercil a propos plus de 35 conf rences projections de films rencontres th trales dans toute la r gion Centre cela il convient d ajouter les visites guid es des expositions la circulation de nos expositions it
20. Un d bat a t organis y participaient Ir ne Tokayer la fille d Alfred Tokayer le Cercil qui a travaill sur les conditions d internement dans les camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers de Simon Laks et d Alfred Tokayer et le musicologue Philippe Olivier amp Ce travail sur la musique s est poursuivi par une rencontre avec Violette Jacquet Zylbelstein qui est intervenu dans plusieurs tablissements scolaires dans le Loiret Enfin une premi re collaboration a eu lieu avec la MJC d Olivet autour d un concert de musique klezmer 18 3 3 Journ e Europ enne du Patrimoine septembre 2008 3 3 1 Visite des fermes de Sologne A l occasion des Journ es Europ ennes du Patrimoine 2008 le Cercil a renouvel l organisation Argent sur Sauldre Cher d un chemin de la m moire consacr l histoire des fermes de Sologne qui servaient d annexes aux camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers 1941 1942 Emile Frajerman qui s est vad d une de ces fermes a t cette ann e encore notre guide Les m diateurs du Cercil ont chaque tape de la randonn e d ploy des documents d archives et des photographies prises par les intern s pour pr ciser l histoire de ces lieux et l histoire des hommes qui y furent intern s M Frajerman apportait les pr cisions quant la vie quotidienne Cette ann e les habitants de la Sologne ont t plus nombreux que les familles des intern s
21. ableaux sous le logiciel Excel suivant une nomenclature particuli re Ce travail a pu tre r alis avant le 17 novembre date butoir pour transmettre l ensemble des l ments aux sc nographes Recherche d archives et de sources d archives autorisations d utilisation Dans la mus ographie le Cercil a utilis des documents dont il conna t l existence et le contenu mais pour lesquelles il ne poss dait pas forc ment les autorisations d utilisation Il a donc fallu contacter les organismes d tenteurs des originaux de ces documents USC Shoah Foundation Institute aux Etats Unis Universit de Tel Aviv INA Minist re des affaires trang res et europ ennes M morial de la Shoah Mus e de la R sistance Nationale de Champigny diverses Archives d partementales etc pour leur en demander une copie et suivre la contractualisation de la cession De mani re plus complexe le Cercil a galement utilis quelques documents dont la source doit tre identifi e v rifi e puis contact e afin de formaliser l autorisation d utilisation Formalisation des autorisations d utilisation des archives personnelles Le Cercil utilise dans l exposition permanente de nombreuses archives priv es qui ont appartenu aux hommes femmes et enfants intern s dans les camps Si beaucoup de rescap s ou des ayant droits ont confi jusqu ici en toute confiance leurs documents personnels au Cercil il est pourtant indispensable de forma
22. ais de transport et d assurance sont galement leur charge Les expositions itin rantes du Cercil Les camps d internement de Beaune la Rolande Pithiviers et Jargeau Jean Zay a Orl ans janvier 2008 Coll ge Rostand M Agnan Besan on f vrier 2008 Mus e de la R sistance et de la Mme Borjon D portation mars 2008 pa y FE DAI Aa bU Mme Naudion Coll ge du pr des rois avril 2008 A Mme Borgioli Jargeau mai 2008 Coll ge des Bordes M Lemarcand ee exposition Jean Zay Jargeau juin 20008 Coll ge des Bordes M Lemarcand exposition Jean Zay Brassac les septembre octobre 2008 Mines Mme Roche Mairie octobre 2008 Orl ans lyc e Pothier Mme Dime novembre d cembre 2008 POUPEE Mme Dousset M diath que des Giboncs 15 2 3 Les visites du site du camp de Pithiviers En 2007 le Cercil a commenc un travail de rep rage du site de Pithiviers partir de ce travail a t mis au point un parcours de visite et de m diation bas sur des photos d poque et r centes des documents d archives plans du camp et photos a riennes de 1947 et des histoires de vie Le travail pluridisciplinaire effectu par l quipe du Cercil avec l aide d un paysagiste a permis de proposer une visite qui se base sur des rep res spatiaux s rieux Les demandes de visite pour les classes sont nombreuses Compte tenu de l loignement 2 heures de trajet AR depuis les bureaux
23. ants et le processus g nocidaire e Serge Klarsfeld recherche documentaire concernant Henri Russak m decin intern Pithiviers et Mademoiselle Monod assistante sociale d cembre 2008 e Mise en route du projet d ouvrage de Monique Novodorsqui sur les hommes arr t s par le billet vert e Recherches pr paratoires pour la publication venir de Phistoire d Annette Krajcer Projet de livre co dit avec Oskar dition sortie pr vue en janvier 2010 e Recherches r guli res pour les AMEJD Association pour la M moire des Enfants Juifs D port s e Les demandes sont nombreuses provenant d crivains de r alisateurs Avant de se lancer dans P criture d un livre ou d un film il nous est demand des informations ou des contacts 1 1 4 Le soutien aux recherches universitaires 1 1 4 1 Aide apport e aux tudiants Cette aide est de deux ordres 1 1 4 1 1 Une bourse d tude financ e par la r gion Centre Le Cercil a mis en place avec la r gion Centre une bourse annuelle de 500 pour deux tudiants en Master 2 L information est diffus e dans les universit s de la r gion Centre En 2008 Charlotte Boutrois a b n fici de cette bourse pour un m moire sur Les intern s politiques dans le d partement du Loiret Outre cette bourse d tudes le Cercil engage apporter son soutien l tudiant Ce travail de tutorat est r alis en partenariat troit avec les enseignants de l
24. au del de l motion celle qui submerge et t tanise qui risque de provoquer une sid ration paralysant la r flexion et qui peut refluer aussi vite qu elle est venue abandonnant le terrain l oubli Comment combattre l irr sistible envie d oublier d luder l horreur en d tournant son regard la tentation de s loigner d une m moire aussi difficile Les rescap s sont au c ur de ce combat ils sont les t moins que cela fut Mais quand ils ne seront plus l Comment aller au del du plus jamais a rab ch dans tant de discours officiels alors que parfois ailleurs et au m me moment dans l impuissance internationale se produisent des assassinats de masse Comment faire pour que cette m moire soit active dans notre pr sent pour qu elle l claire et l irrigue Ces v nements se sont produits ici en France notre porte dans des lieux familiers Pithiviers Beaune la Rolande ce n est pas Auschwitz mais c est le d but du processus qui va y conduire Ce n est pas l bas loin en Pologne Auschwitz bloc d horreur situ dans un ailleurs qui devient irr el force d tre insoutenable et inimaginable Auschwitz qu on voudrait hors du monde Les gestionnaires des camps administratifs gendarmes et autres devenus pers cuteurs n taient pas des nazis qu on voit trop souvent comme des monstres hors de l humanit c tait des hommes ordinaires ils avaient le visage familier de nos vois
25. b n volat Outre la pr sidente et le tr sorier qui sont tous les deux tr s pr sents aupr s des salari s il faut noter la mobilisation de plus en plus importante de b n voles La plupart souhaitent s investir aupr s du Cercil sur des actions ponctuelles travaux de recherche et montage des journ es du patrimoine tapuscrit de lettres des intern s et des t moignages recherches tr s ponctuelles dans les archives mises sous pli gestion du centre de documentation enregistrement des ouvrages accueil des intervenants et des publics lors de manifestations Les r unions d quipe du Cercil ont la particularit de r unir les salari s certains administrateurs et les b n voles la pr sidente et le tr sorier bien s r mais galement la repr sentante de la communaut juive d Orl ans et celle du Crif r gion Centre D autres b n voles sont associ s lorsque les points l ordre du jour peuvent les concerner Les stagiaires sont galement pr sents lots de ces r unions Ce tableau r capitule pour m moire les principales activit s des personnes qui apportent leur aide et leur soutien en temps au Cercil ce n est pas une liste exhaustive et ne tient pas compte du travail de la pr sidente et du tr sorier Plusieurs centaines d heures Type de manifestations nombre de personnes Nombre d heures par Nombre d heures concern es manifestation totales R union d
26. compl mentaires formation des enseignants la p dagogie de la Shoah organisation de conf rences expositions didactiques ateliers avec les l ves rencontres avec les t moins proposition uvres litt raires tudi es avec les enseignants de Lettres programmation culturelle th tre projection de film 13 Une exposition a t le point de d part de nombreuses activit s p dagogiques au cours du premier trimestre 2008 Rue AMELOT un r seau clandestin pendant la guerre Cette exposition montre toutes les facettes d un r seau clandestin pendant la seconde guerre mondiale S abritant derri re une couverture le dispensaire La m re et l enfant le r seau clandestin RUE AMELOT a sauv plus de 1 000 enfants nourri des centaines de Juifs pendant la guerre fourni des faux papiers Les membres du comit de la rue Amelot n taient pas destin s devenir des h ros Beaucoup ont disparu et pourtant Voil pourquoi cette exposition malgr son sujet grave a volontairement t lumineuse Autour de cette exposition ont t organis es des visites de classes une formation p dagogique destination des enseignants des projections sur le th me de l engagement et la r sistance juive en France Mardi 18 novembre 2008 18h CONF RENCE 1940 1944 dictature AEEA Vichy face ses choix par Jean Pierre Az ma historien professeur PIEP Paris Le r gime de
27. cours et conf rences dans la correspondance clandestine qu ils changeaient avec leurs proches car il tait interdit d crire en yiddish Nous avons publi quelques unes de ces correspondances bouleversantes celles d Isaac Schoenberg de Mordka Rotgold de Kalma Apfelbaum les cahiers d Abraham Zoltobroda Et toujours au c ur de ce travail une question lancinante Comment cela a t il t possible Des camps ici quelques kms de Paris ou d Orl ans d o des milliers de Juifs ont t d port es vers Auschwitz des camps g r s par la pr fecture d Orl ans devenue complice des d portations gard s par des gendarmes dont on ne connaissait souvent jusque l que lallure d bonnaire et qui se transforment en pers cuteurs des camps o le pire est advenu Comment a t on pu en arriver l Il serait facile de consid rer que ce fut un accident de l histoire une parenth se incompr hensible sans lien avec le pass ni cons quences pour l avenir II nous faut donc reconstituer et analyser le plus pr cis ment et le plus rigoureusement possible le processus historique qui a rendu possibles de tels v nements Faire de l histoire donc dire l histoire avant tout Comment susciter l indispensable r flexion qu appelle cette histoire sans se contenter du choc motionnel qui forc ment se produit en particulier chez des jeunes quand par exemple est voqu le sort des enfants intern s dans ces camps Comment aller
28. csscesoesoosscesseecossccssescoesecsscesoesoe 1 1 Approfondir la recherche et pr server les traces des camps de Beaune la Rolande Pithiviers et JAPAN nentrsene ne an te eines er rene rene inerte 1 1 1 ATRCH RNE LE ele St TT a 1 1 1 1 Recherche d pouillement et exploitation des sources 1 1 1 2 Les recherches familiale Sinisorsa nt EEEE aS 2 1 1 3 les recherches documentaires men es pour des chercheurs et des associations 3 1 1 4 Le soutien aux recherches universitaires ssssssesssesessseessressersseteseeessseessees 4 1 1 4 1 Aide apport e aux tudiants ed ninn annee are 4 1 1 4 1 1 Une bourse d tude financ e par la r gion Centre ssseseseeesssesseesseessee 4 171 4 1 2 Pour lesa tr s tudiants oiia lens at 4 1 1 4 2 La cartographie licence professionnelle 4 1 1 4 3 Les demandes ponctuell s ssssssiniiensnamainentansratiuihaiute 5 152 A E E E A E E E E E ne dre id es 5 1 2 1 d RONEELE de T MOINS sio onne TS E D ne 5 1 2 2 Einna aea a HEE E E EEE E A E E e n 6 123 La baraque du camp de Beaune la Rolande 9 1 3 Centre d histoire et de m moire la mus ographie 12 2 Les activit s p dagogiques sssessseseoneconcesseonseconnecosnnesessesconnesonnreneveseceoseccoenroenes 13 2 1 Un moment privil gi la journ e internationale de comm moration des victimes de la Shoah SR as Et a on nn ele TE EEE 13 2 2 Les expositions
29. d associations Ainsi par ex e AFMD Amis de la Fondation pour la M moire de la D portation de l Allier continuation du travail d change de ressources documentaires sur les personnes arr t es et ou r sidant dans l Allier qui furent intern es dans les camps d internement du Loiret Travail amorc en septembre 2007 avec Fran ois Demaegdt qui lui m me travaille aux Archives D partementales de l Allier e Studienkreis Deutscher Widerstand 1933 1945 Francfort sur le Main Allemagne recherche documentaire concernant le docteur Ad la de HAUTVAL pour la publication en allemand de M decine et crimes contre l humanit contact fin mai 2008 Le livre a t publi en septembre 2008 sous le titre Medizin gegen die Menschlichkeit e Aur lien Bonin responsable recherche et traduction Azrieli Foundation Toronto Canada recherche documentaire concernant la famille Rips dans le cadre de la publication des m moires de Paul Henri Rips Programme de publication de m moires de survivants de l Holocauste collection lanc e en 2007 La famille de Paul Henri Rips fut avec d autres assign e r sidence dans la ville de Pithiviers l enfant et sa s ur furent scolaris s dans les coles de la ville e Robert Vandenbussche professeur d Histoire contemporaine LILLE M recherche documentaire pour le mus e de la R sistance de Bondues qui dans le cadre du CNRD 2009 organise une exposition sur les enf
30. dans le cadre d un couts l Universit d Orl ans des tudiants sont venus travailler sur le fonds documentaire concernant les proc s de Nuremberg et d Eichmann d autres sur l eug nisme A cet gard la compl mentarit des collections entre la m diath que d Orl ans la Biblioth que Universitaire et le Cercil fonctionne parfaitement C est par ce biais que ces tudiants sont parvenus au Cercil Remarques Nous ne pouvons pas suivre et tutorer s rieusement plus de 2 travaux de master 2 dans une ann e Pourtant les sujets ne manquent pas Nous ne sommes pas non plus en mesure de prendre le temps n cessaire encadrer les diff rentes demandes d tudiants Enfin nous ne pouvons par manque de temps galement r pondre certaines demandes qui nous sont faites pour des communications dans des colloques car nous privil gions actuellement la recherche fondamentale sur les camps le recueil de t moignages et les demandes des familles 1 2 Pr server les traces 1 2 1 La collecte de t moignages La collecte de t moignages continue Les t moignages sont d sormais enregistr s par 2 techniciens l un pour la prise de vue et l autre pour le son Du c t du Cercil deux personnes un historien Beno t Verny et H l ne Mouchard Zay Ces entretiens durent plus de 4 heures Ces collectes sont avant tout le moyen de confronter la m moire avec les documents d archives afin d affiner le discours historiqu
31. e Pour le moment ces prises de vue n ont pas d autre exploitation Ces t moignages sont enregistr s sur deux supports ce qui permet de consulter et de conserver les donn es en toute s curit Remarques Il est indispensable de cr er une deuxi me quipe de tournage tant donn lurgence qu il y a recueillir les derniers t moignages Par ailleurs il nous faut aussi mettre en place une collecte sp cifique concernant le camp de Jargeau 1 2 2 La num risation Dans le rapport d activit s 2007 il avait t mentionn que le Minist re de la Culture avait retenu le projet du Cercil concernant la num risation d un triple corpus les registres des intern s juifs des camps de Beaune la Rolande mai 1941 juillet 1943 et de Pithiviers de mai 1941 septembre 1942 les fiches des intern s politiques du camp de Pithiviers de septembre 1942 ao t 1944 les fiches des intern s de Jargeau les prostitu es les vad s les lib r s les STO etc Ces documents sont conserv s au Archives d partementales du Loiret Les objectifs de la num risation taient les suivants I la conservation et la pr servation des documents la num risation r duit la consultation des documents originaux la consultation elle facilite Pacc s par des interfaces conviviales am liore et multiplie les possibilit s d tudes des documents permet d agrandir et de r tr cir l affichage l cran
32. e du Cercil Me reviennent en cet instant tellement de souvenirs je n en voquerai que trois qui ponctuent ces ann es le souvenir des premiers mois en 1991 quand nous avons engag le premier chantier du Cercil celui qui nous semblait alors le plus urgent r aliser une exposition qui raconte l histoire de ces camps rien de tel en effet n existait l poque Souvenir de ces semaines o au fur et mesure que nous approfondissions notre recherche pour les besoins de l exposition nous appuyant sur les ouvrages alors peu nombreux qui parlaient de ces camps et en tout premier lieu ceux de S Klarsfeld qui n a cess de rappeler le calvaire v cu par les enfants dans ces camps travaillant dans les archives lisant et coutant les t moignages nous avions le sentiment de nous enfoncer dans l horreur horreur de cette histoire qu il nous fallait pourtant raconter D abord les hommes puis les femmes et les enfants les enfants arrach s leurs m res livr s dans ces camps la d tresse la plus absolue avant leur d part vers la mort Moments o tout sens de la plus l mentaire continuit humaine a vacill Et puis en 1992 apr s Simone Veil qui pronon a un discours magnifique lors de l inauguration de l exposition vinrent les premiers visiteurs visages que je n oublierai jamais boulevers s et bouleversants Rachel Berthe Marc et tant d autres devenus depuis des amis qui retrouvaient alors sur ces pa
33. e la D portation pr sid e par l Inspecteur d Acad mie Drac sur le patrimoine crit R union de r flexion sur l dition en r gion Centre Etc Il a des relations r guli res avec de nombreux partenaires institutionnels la DRAC la Pr fecture le Rectorat les mairies de la r gion Centre le Conseil R gional PONAC le M morial de la Shoah les mus es de la r sistance et de la d portation la Fondation pour la m moire de la d portation l Universit d Orl ans et de Tours les CRDP la Fondation de la R sistance avec les institutions culturelles de la ville d Orl ans et de son agglom ration Dans ce cadre le Cercil a t int gr au comit scientifique dirig par l Acs compos d historiens de sociologues et d associations dont la mission tait la r alisation d une tude sur l histoire et la m moire de l immigration en R gion Centre 5 11 Remerciements Les administrateurs du Cercil remercient toute l quipe de salari s pour son engagement quotidien au service de tous ceux rescap s et familles qui furent les victimes de l internement et de la d portation afin que se r alisent les missions du Cercil en direction des publics tant dans une d marche d histoire que de m moire Remerciements galement au soutien ind fectible de ses partenaires institutionnels et aux b n voles de plus en plus nombreux qui offrent leur temps et leur comp tence 30 Pi ce a
34. en 1941 1942 dans l s camps du Loiret Derniers souvenirs avant apaug Trois ponts amovibles cachentuh apr s la lib ration de Paris Peut lenfs bateaux ave be ii oup syst me lectrique bricol l aide etre leur m re les avaitelle rame goisse Marie qui aient de fils de fer et qui fonctionne en n s un jour de visite Beaune d avoir vu son p re tre arr t core Des rivets de lacets font of Arr t e le 22 mars 1944 par des AI puis lui avoir rendu visite lemands et des miliciens d port e Beaune a toujours eu beaucoup Auschwitz deux mois plus tard de mal voquer la d portation de Itla Kac n est plus l pour t moi ses parents Ce sont mes petits gner Le jour de son arrestation enfants qui m y ont oblig e Sa ils ont dit qu il valait mieux se s ur Germaine explique que cha inserit la main ma ch re pr occuper des chiens que desen que jour le matin et le soir elle file Germaine en Souvenir deson fants juifs mais qu ils nous lais jette un petit coup d il at ba 2 anniversaire pour l une A saient n ayant ce jour l pas re u teau Ma s ur et moi BE ai n x peu de chose de nos parents Quand elles interrogeaient leur tuteur un neveu de leur p re elles avaient l impression de com mettre un affront Gr ce au ba teau je m imaginais avec mes pa rents en train de voyager Il est de partemen arron les deux fillettes retrouv rent aussi u
35. enr SE Pi ces d identit gt Camp de Bean e rev se vorves LOAI LIRE ER Motif d internement Pe p x Goltobroda MASON mion C rer fan Meager economie national Fils 4 er de Autorit sighatnire de Ja d cision dofi i Et d a fait Tobjet Date arrivee 14 MAI 1944 Situti ae ce Lo elLoris 29774 2 MUTATIONS PEE AE N A 22 4 A U Carr i Le Maman Pause Le Cercil travaille d ores et d j aux prochaines publications les m moires d Annette Muller arr t e avec sa m re et ses fr res lors de la rafle du Vel d Hiv un livre de recueils de t moignages sur la rafle du billet vert et enfin un livre sur les objets fabriqu s dans les camps du Loiret 3 6 Les ateliers d criture avec l association Tu connais la nouvelle Ces ateliers d criture ont pour objectifs de susciter la m moire des habitants des villes o a eu lieu la trag die de l internement des arrestations des tueries puits de Guery pr s de Bourges ou de la d portation susciter la m moire de plusieurs g n rations autour du th me de l internement de la d portation du respect des autres des discriminations mener une r flexion sur l engagement individuel face aux situations d exclusion diffuser le r sultat de ces ateliers vers le grand public Ce sont des lieux o peut se d ployer la cr ativit individuelle mais galement des lieux de rencontre d coute et d
36. er Vu l avis de la commission d partementale des objets mobiliers en date du 20 novembre 2007 La commission nationale des monuments historiques entendue en sa s ance du 25 mars 2008 Vu le courrier en date du 21 ao t 2007 de M Jean Pierre Sueur pr sident du Centre de recherche et de documentation sur les camps d internement et de la d portation juive dans le Loiret CERCIL 2 clo tre Saint Pierre le Puellier 45000 Orl ans propri taire consid rant que la conservation de la baraque provenant de l ancien camp de BEAUNE LA ROLANDE Loiret retrouv e LADON Loiret d mont e et entrepos e BELLEGARDE Loiret pr sente au point de vue de l histoire un int r t public en tant qu elle constitue un t moignage vocateur de la d portation des juifs durant la seconde guerre mondiale arr te Article 1 Est class e au titre des monuments historiques la baraque de la marque Adrian provenant de l ancien camp de BEAUNE LA ROLANDE Loiret d mont e et conserv e l entreprise Placier Zone Industrielle BELLEGARDE Loiret Article 2 Le pr sent arr t sera notifi au pr fet du d partement et au pr sident de l association propri taire qui seront responsables chacun en ce qui le concerne de son ex cution r i L dir t urge TOS 5 Fait Paris le es l architecture trimoine 23 AVR 2009 gt Michel CLEMENT 11 Cette protection nationale est importante e
37. i en furent les victimes rappeler que celles ci furent autre chose que des noms sur des listes qu avant d tre prises dans cette tourmente elles furent des hommes des femmes des enfants vivant dans leur famille avec leur travail leur histoire leur pass leurs espoirs Leur redonner visage voix et identit Aline Korenbajzer petite fille de 2 ans ses parents Abraham et Liba leur arriv e de Pologne leur vie Paris leur famille les photos Abraham intern Pithiviers en mai 1941 Aline et sa maman l ann e suivante au Vel d Hiv puis intern es BR L assassinat de cette petite fille Auschwitz le 31 ao t 1942 le jour anniversaire de ses trois ans Aline devenue embl matique pour nous de ces milliers d enfants assassin s Et tant d autres dont nous essayons de reconstituer le parcours souvent la demande de proches qui souhaitent recueillir les derni res traces laiss es par leurs parents dans ces camps qui furent pour eux la derni re tape avant la mort Rappeler aussi que ces tous ces Juifs assassin s taient porteurs d une culture dont on voulait la mort et qui s est quasi engloutie avec eux destruction dont nos soci t s actuelles prouvent encore les cons quences Porteurs aussi d une langue le yiddish tellement pr sent dans la vie culturelle qui s est d velopp e dans les camps pendant la premi re ann e de l internement pr sent dans les journaux clandestins le th tre les chants les
38. in rantes et d autres manifestations qui nous permettent aussi d tre pr sents au del des fronti res r gionales Dans le cadre de la jou e internationale de comm moration ER en m moire des victimes de la Shoah a F le cercil vousipropose 17 3 2 La musique et la Shoah Le concert des voix touff es le 15 novembre 2008 Ce concert a pu montrer quel point la politique nazie d radication culturelle tape constitutive d un g nocide a presque atteint son objectif puisque de nos jours encore les compositeurs qui y ont t pr sent s restent presque totalement inconnus du public et des musiciens L Acad mie Lyrique se bat depuis 2003 pour leur redonner la place qu elles m ritent Il tait tout naturel qu un travail en partenariat se fasse avec le Cercil d autant que parmi ses compositeurs certains d entre eux ont t intern s dans les camps du Loiret Simon Laks et Alfred Tokayer ont t d port s partir des camps d internement du Loiret respectivement de Pithiviers et de Beaune la Rolande Si Simon Laks devenu le directeur de orchestre d Auschwitz a pu revenir de l enfer Alfred Tokayer a t assassin Sobibor probablement en 1943 Ernst Toch ne revint jamais d exil et sa musique resta inconnue en Europe jusqu au d but des ann es 2000 tandis qu Hanns Eisler retourna en RDA pour devenir Pun des principaux piliers du Parti communiste est allemand
39. ins ceux que nous c toyons tous les jours Il nous faut remonter loin ce qui a rendu possible le nazisme et en France Vichy Du recensement l internement de l exclusion la concentration puis la d portation il nous faut dire et montrer comment tout 33 cela s est encha n Encha nement inexorable mais certes pas in luctable car chaque tape nous voyons bien qu il y a eu des choix individuels ou collectifs qui ont d termin la suite des v nements Et que d autres choix auraient t possibles chaque tape Enfin les camps du Loiret nous parlent d Ad la de Hautval de la famille Tessier Juste parmi les nations de M L Blondeau du Dr Cabanis et de tant d autres anonymes qui ont eu le courage d apporter une aide et qui montrent de fa on clatante que chacun quel qu il soit o qu il soit peut toujours faire quelque chose ouvrir une porte favoriser une vasion cacher un enfant peut tre sauver une vie Autant d enseignements pour les jeunes qui ont construire la soci t dans laquelle ils vivront Il nous faut les aider comprendre tout en cherchant toujours nous m mes le comprendre vraiment que le pire se construit dans l ombre et ne r v le son vrai visage hideux que quand il est trop tard pour s y opposer Apprendre lire dans notre pr sent les signes avant coureurs souvent peu visibles de ce qui risque de devenir criminel Afin de pouvoir reconna
40. la sera possible dans la mesure o le Minist re de la D fense DMPA a vot fin 2008 une subvention de 8 700 pour continuer cette action Le Cercil et les AD45 travaillent donc d terminer les priorit s de cette 2 phase 1 2 3 La baraque du camp de Beaune la Rolande e Restauration de la baraque Depuis leur d montage les fragments de la baraque du camp de Beaune la Rolande sont conserv s dans les entrep ts de l entreprise Placier entreprise agr e monuments historiques situ e Bellegarde Loiret Fr d ric Aubanton architecte des b timents de France ABF est venu voir ces l ments Il a t d cid avec lui de la restauration effectuer Les l ments ne semblaient pas comporter d insectes ou de champignons Il a donc t d cid de remonter la baraque sur trois trav es conform ment aux recommandations du comit scientifique Les pi ces endommag es seront remplac es par des pi ces authentiques identiques en meilleur tat appartenant des morceaux de la m me baraque Aucun recours des bois neufs ne sera donc utile La position des portes et fen tre propos e par le comit scientifique du Cercil a t valid e par PABF La toiture n a pas pu tre conserv e du fait de sa composition en amiante Le choix a t fait d une toiture l identique mais sans amiante sans vieillissement artificiel du mat riau Cette proposition du comit scientifique du Cercil a aussi t va
41. lid e par PABF Enfin au del de sa restauration et de son installation dans la cour du 45 rue du Bourdon Blanc il faut construire un projet de mus ographie autour de cette baraque La ville d Orl ans ne Payant pas inclus dans le march avec le nouveau sc nographe le Cercil a d trouver un nouvel architecte Eric Javoy a accept de relever le d fi Il faut maintenant trouver les financements compl mentaires nous permettant de le r mun rer En septembre la baraque a t remont e dans les locaux de l entreprise Placier 111 rsos Ca msn Re En ee pm m mes aE e gt er CRE a a me N Le nouvel architecte Eric Javoy mandat par PABF qui s est excus et l quipe du Cercil ont effectu une visite technique Des petites modifications ont t demand es concernant certaines pi ces du bardage Ces modifications ont t valid es quelques jours apr s par ABF Le bois s est r v l en bon tat Il s agit tr s probablement de pin des for ts vosgiennes ce qui explique son bon tat de conservation Des l pismes ont n anmoins t trouv s On l appelle aussi le poisson d argent Fort heureusement ce n est pas un insecte qui d t riore le bois puisqu il ne fait que se nourrir des d bris microscopiques du bois Des inscriptions ont t relev es ainsi que des notes de musique Difficile de dire si elles datent de la p riode des intern s juifs Les membres de M cenentrep
42. liser les dons ou les autorisations d utilisation pour des raisons l gales et de p rennit du travail du Cercil 12 Chaque personne dont un ou plusieurs document s original ou copie est archiv au Cercil a ou va donc tre contact e par courrier et devra donner son accord par crit pour l utilisation de ce s document s tant dans la mus ographie que pour le travail de m diation en particulier en direction des jeunes Num risation des documents d archives Une num risation en 300 dpi a t n cessaire pour la plupart de ces documents que ce soit pour les archives propres au Cercil que pour ceux conserv s dans d autres lieux hormis ceux du M morial de la Shoah Plusieurs journ es de num risations ont donc t organis es 2 Les activit s p dagogiques Comment faire pour que les jeunes travaillant la question de la Shoah ne sombrent pas dans la sid ration voire la fascination que peut provoquer l vocation de tels v nements impossibles imaginer impossibles penser Comment les aider surmonter l motion qui force de violence traumatique risque de paralyser toute r flexion voire de provoquer des r action de rejet pour se prot ger de langoisse Comment les rendre capables partir de la connaissance de cette histoire d exercer d sormais leur intelligence et leur vigilance de citoyen La sp cificit du champ d tude du Cercil les camps d internement du Loiret Beaune la
43. n poudrier Des ann es plus tard le petit miroir plac l int rieur s est bris Cach e der ri re une lettre crite par leur p re leur m re s est d tach e Le poudrier a t perdu par les tu teurs qui s occupaient des orpheli nes La lettre a di elle aussi Il y a trois ans la fille de Claude Ungar chaleureux institu ingar retrait pr sente un porte plume r alis par Maurico 1 Einhorn intern Pithiviers en 1941 avant d tre d port J ournal du Dimanche 27 j janvier T 2008 23 4 4 Divers entre autres o Drac Maine et Loire le Cercil a t consult concernant l hypoth se du classement l inventaire suppl mentaire des monuments historiques du camp de Montreuil Bellay o Il participe aux groupes de travail mis en place par le minist re de la D fense Direction de la M moire du Patrimoine et des Archives concernant un r seau des mus es et m moriaux des conflits contemporains o Des r unions de travail ont t organis es plusieurs fois dans l ann e avec les associations franco allemandes du Loiret et le Cercil Des projets sont en cours exposition changes de jeunes cr ation th trale o Le Cercil est r guli rement appel pour effectuer des expertises de documents d archives il en a t ainsi concernant un film tourn clandestinement Pithiviers 3 pendant la seconde guerre mondiale 24 5 Le fonctionnement du Cercil 5 1 Valorisation du
44. n terme de reconnaissance de la sp cificit des camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers et de leur r le dans le processus de la politique nazie d an antissement des Juifs Cette baraque entre donc dans le patrimoine de la nation Ce classement donne des garanties mais oblige aussi le Cercil Ainsi pour chaque op ration sur ce bien mobilier class il faudra solliciter une autorisation du conservateur des Monuments historiques notamment lors du d placement de Bellegarde Orl ans et de son remontage 1 3 Centre d histoire et de m moire la mus ographie En plus de son travail quotidien l quipe du Cercil a continu le travail sur l criture de la mus ographie Celui ci tr s intensif au cours de l ann e 2008 a pes lourd dans la charge de travail de l quipe du Cercil Il a galement n cessit plusieurs reprises de longues rencontres Paris avec l quipe de sc nographie Il a fallu faire appel un renfort sous la forme d un CDD 40 h mois pour des missions li es la pr paration de la sc nographie traduction du sc nario de visite sous le format souhait par les sc nographes la recherche des droits des archives utilis es dans l exposition permanente Finalisation de la sc nographie Le cahier des charges pr sent par les sc nographes tait tr s pr cis sur les documents fournir pour leur permettre de travailler L ensemble de la mus ographie a d tre traduit en t
45. nneaux l histoire de leur p re m re fr res ou s urs oncles et tantes grands parents Et aussi l incompr hension de ceux tr s nombreux habitants de la r gion qui d couvraient tout cela Leur stup faction de ne pas lavoir su Jamais on ne nous en a parl disaient ils Comment est ce possible Comprendre est impossible conna tre est n cessaire disait Primo Levi Le Cercil est n de ce choc du sentiment de la n cessit absolue de la m moire dans le respect des victimes mais aussi pour notre pr sent le souvenir aussi du colloque que nous avions organis en 1996 Orl ans sous la direction scientifique d Annette Wieviorka qui nous apporta une aide pr cieuse T moins et parmi eux Anne Lise Stern et Henri Borlant deux pr sences si fortes historiens reconnus et jeunes chercheurs artistes cin astes s y c toy rent ce qui n tait alors pas habituel Trois jours de travail et d changes scand s par la lecture de po mes de Sutzkever Celan Fondane des d bats parfois pres et douloureux mais le souvenir d une grande g n rosit d une r elle coute de chacun Voici ce qu en dit A Wieviorka dans son introduction au volume des Actes que nous avons publi la suite de ce colloque Ce qui s tait dessin c tait l espoir et d j l bauche d une communaut de savoir et de r flexion fond e sur une passion commune celle d interroger sans rel che les voix qui
46. nnexe Prix M moire de la Shoah 24 novembre 2008 Fondation Jacob Buchman Intervention d H l ne Mouchard Zay Je remercie le jury de cet hommage que je re ois comme un honneur mais en sachant bien entendu qu travers moi il s adresse tous ceux et celles qui ont accompagn d s le d part cette aventure du Cercil celles et ceux qui l ont rendue possible celles et ceux qui s y consacrent aujourd hui Ce sont bien tous ceux l qui m ritent cet hommage L num ration en serait longue Quelques noms tout de m me d s le d but en 1991 Eliane Klein du CRIF Claude Fishel trop t t disparu et qui a passionn ment travaill avec nous Jeannie G rin pour la communaut juive d Orl ans Y Peneau Stephan Nathalie Grenon d j l au d part et puis tout de suite ceux sans lesquels rien n aurait t possible ceux qui nous ont constamment aid s H Bulawko de l AADJF que je salue ici avec affection S Brajer dont je ne peux voquer le souvenir sans motion S Klarsfeld et les FFDJF qui nous ont apport soutien et encouragements et nous ont communiqu sous forme de documents t moignages photos le r sultat d un travail admirable men depuis tant d ann es Je voudrais saluer aussi les maires de l poque nous avions en effet souhait que les trois collectivit s soient pr sentes s qualit s dans le CA et assument elles aussi cette m moire jusqu alors port e essentiellement par les associati
47. nous viennent du pass et les chemins par lesquels elles nous atteignent Moments pr cieux qui restent je crois dans la m moire de ceux qui y assist rent et puis plus r cemment le souvenir intense d une manifestation que nous nous proposons depuis l ann e derni re que nous appelons Les chemins de la m moire cette journ e de septembre 2008 qui la ferme de la Matelotte en Sologne sorte d annexe du camp de Beaune la Rolande a r uni autour d Emile Frajermann d sormais seul survivant de ceux qui y furent enferm s des familles de ceux qui eux n en revinrent pas mais aussi des habitants des fermes voisines qui sans doute pour la premi re fois voqu rent leurs souvenirs t moignant parfois d actes de solidarit jusque l inconnus Ou cette journ e du lendemain Pithiviers au cours de laquelle nous avons propos un parcours sur les lieux m me du camp dont nous avions tent de reconstituer le plus pr cis ment possible la configuration des enfants de d port s ont alors pu d couvrir emplacement de la baraque o fut intern leur p re l infirmerie o il fut hospitalis le chemin qu il parcourut pour aller la gare d o est parti le train l emmenant vers Auschwitz 22 De longues ann es de travail se sont ainsi d roul es Travail de m moire devoir d histoire telle tait d s le d part telle est toujours notre double exigence Rappeler ces v nements et les personnes qu
48. nri Bulawko pour ses 90 ans au cercle B Lazare 3 d cembre visite des futurs locaux du Cercil par l ambassadeur d Isra l et les personnalit s locales 5 d cembre d ner du CRIF Tours 22 St le aux Buttes Chaumont les 33 b b s et enfants du 19 qui n taient pas scolaris s La plupart ont t intern s dans les camps de Beaune ou de Pithiviers 4 2 Prix M moire de la Shoah 26 novembre Le 24 novembre la Maison de la Chimie Paris lors de la remise Georges Bensoussan du Prix M moire de la Shoah de la Fondation Jacob Buchman sous l gide de la Fondation du juda sme fran ais un hommage a t rendu H l ne Mouchard Zay pr sidente du CERCIL voir en annexe son intervention en r ponse la pr sentation de Serge Barcellini 4 3 Le Cercil a pr t des objets pour la magnifique exposition de Claude Ungar au M morial de la Shoah Du 27 janvier au 23 mars 2008 le M morial de la Shoah Paris a organis une tr s belle et mouvante exposition sur les objets fabriqu s dans les camps de Beaune et de Pithiviers Le Cercil y tait repr sent par la pr sence de plusieurs objets pr sents dans sa collection Contrairement d autres expositions organis es par d autres institutions il n tait pas partenaire n anmoins il a b n fici des retomb es de la tr s belle couverture de presse qu a re ue cette exposition D port s Une exposition d objets RER fabriqu s
49. nseil G n ral de l Etat Education nationale et DRAC Surtout je veux associer troitement cet hommage l quipe actuelle du Cercil et en premier lieu Nathalie Grenon d sormais directrice qui gr ce sa comp tence son engagement son dynamisme a largement d velopp et diversifi l action du Cercil et qui pilote actuellement notre projet de lieu de m moire Beno t Verny notre historien qui travaille depuis maintenant plus de 10 ans sur les archives des camps conserv es aux Archives D partementale du Loiret Catherine Thion historienne elle aussi plus particuli rement charg e des recherches pour les familles Claire Langlois qui s occupe de nos diverses manifestations et en particulier de nos relations nombreuses avec les tablissements scolaires Jacqueline Minier qui assure au quotidien le suivi administratif et nouvellement arriv e Sabine Zeitoun historienne elle aussi Une petite quipe comme vous le voyez active et engag e qui certes compense par son nergie sa faiblesse num rique mais qui travaille parfois la limite de ses forces C est gr ce ce travail collectif gr ce ces soutiens que 17 ans apr s sa cr ation le Cercil est toujours l alors que cette long vit n tait certes pas acquise au d part s attachant faire vivre la m moire de cette tragique histoire que vous venez de rappeler celle des camps d internement du Loiret celle de la d portation entre 1941 et
50. onnais la nouvelle 00 ss00s000000 21 7 E D 1AT E T E E E E E T A E ET 22 4 1 Comm morations C r monies si vu iendiirsermeinnistiteetiiineneseittinie 22 4 2 Prix M moire de la Shoah 26 novembre us 23 4 3 Le Cercil a pr t des objets pour la magnifique exposition de Claude Ungar au M morial de la Sho h sans airen E AE en AEE RE A R E 23 4 4 DUIRA LN O L EAA EE E E A A E E T 24 35 5 Le fonctionnement du Cercil e sessossesossosseseosossessossesessossesossossesoossesossossssossossesossosseseoso 25 5 1 Valorisation du b n volat ist anitatieitesineneeesen 25 2 2 L p rsONmelus ie Rss Sie Ent tena E EEEa SES 26 5 3 Formations du personnel inre a A SR Le nn ne 26 5 4 Mise disposition d nselenantse isssnsnennnennnnonmbinetsnnenatdes 26 5 5 Service Civil Volontaire ss ae eE RE E AA E a E ti ne 27 5 6 ACcueil d sstagiaires insistent ibn a ASTEEN 28 5 7 CORAURACAUOM IE AE APEE AE Re E E EA 28 Sel UP SITE METIER eneen ARS A A me E ne 28 5 7 2 Un lettre d information sssisssenssi nnns in i 28 5 8 Des colloques des comit s scientifiques sssssesessseeessseesseesseesseresseeesseesseesseessee 28 5 9 Ees tinancementSie esen ni A a S 29 5 9 1 A 0i Ke 0 EEEE ETA E A E AE tee 29 5 10 Les partenaires du Cerc ocsi ieit a e a RS 30 5 11 R merciementSrssunecnnn n a R R a E a ie 30 36
51. ons d anciens d port s et leurs familles Henri Berthier maire de Pithiviers Edmond Suttin maire de BR J P Sueur maire d Orl ans qui a t pr sident du Cercil jusqu une p riode tr s r cente Ces maires courageux ont soutenu une initiative qui au d part n allait pas de soi et n ont pas h sit braver dans leur commune une opinion qui l poque ne souhaitait pas forc ment voir resurgir dans l espace public ces v nements alors encore enfouis dans la m moire collective mais dont le souvenir j en suis s re hantait les m moires individuelles Nombreuses sont les personnes qui nous accompagnent depuis tant d ann es les rescap s qui acceptent de nous confier leur t moignage et de venir notre demande dans les classes les familles qui veulent bien nous confier des documents pour nous si pr cieux les historiens qui nous apportent leur expertise et leur profonde connaissance de ces sujets S Klarsfeld A Wieviorka D P chanski O Lalieu J P Az ma et d autres les associations avec lesquelles nous travaillons et qui m nent tant d actions de m moire exemplaires elles aussi auraient largement m rit cet hommage Bien s r rien n aurait pu se faire sans le soutien de la Fondation M moire de la Shoah des collectivit s locales et en particulier le soutien du maire d Orl ans S Grouard qui s est inscrit dans la continuit de son pr d cesseur celui du Conseil r gional et du Co
52. partementales du Cher travail sur les registres d crou de la prison de Bourges et sur les transferts vers les camps de Pithiviers et de Beaune la Rolande Recherches li es aux manifestations du Cercil Les manifestations que nous organisons nous ont notamment conduits faire des recherches avec Claire Langlois g ographe sur l implantation de l ancien camp de Pithiviers partir de documents d archives de t moignages photographie satellitaire de photos et de plans Ces recherches ont pour objectif de restituer dans l espace urbain actuel l emprise du camp d internement et son volution de mai 1941 sa fermeture Nombreuses recherches galement sur l action des associations juives dans les camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers l occasion de la pr sentation au CRDP d Orl ans de Pexposition Rue Amelot 1 1 2 Les recherches familiales Les recherches effectu es la demande des familles sont en accroissement Elles concernent de plus en plus des parcours complexes qui n cessitent des investigations plus longues aupr s des diff rents lieux d archives L obtention de copies de pi ces d archives est un moyen pr cieux pour les familles de compl ter la m moire familiale Au cours de l ann e 2008 plus d une cinquantaine de demandes de recherches sont parvenues au Cercil Elles concernaient toujours tr s majoritairement des intern s des camps de Beaune la Rolande et de Pithivie
53. rance Centre r gional de documentation p dagogique 55 rue Notre Dame de Recouvrance 45000 Orl ans Attention acc s uniquement sur inscription au 02 38 42 03 91 ou par mail cercil wanadoo fr Prochain rendez vous du Cercil autour du journal d H l ne Berr le 4 d cembre la Librairie des Temps Modernes Orl ans ent du Loiret Besune la Rolande Pithiviers ct Jargeau et fa d po Le Cercil b n ficie du soutien financier des mairies de Beau ne k Rolande Jargeau Orl ans et Pithiviers du d partement du Loiret de la r gion Centre du minist re de l ducation na tionale du minist re de la Cukure R gon Centre du minist re de la D fense DMPA du minist re de la Jeunesse des sports et de la Vie associative de la Fondation pour la M moire de la Shoah de l Acs 14 2 2 Les expositions itin rantes du Cercil L exposition du Cercil circule tout au long de l ann e hormis les mois de cong s d t Pour m moire par convention sign e entre le Cercil et l association des Amis de Jean Zay le Cercil a en charge la circulation de l exposition Jean ZAY M moire d un homme modernit d une uvre En cette ann e 2008 le projet de transfert des cendres de Jean Zay au Panth on a suscit de nombreuses demandes d informations et de projets d expositions pour les ann es venir Pour m moire une somme de 100 est demand e aux structures qui accueillent les expositions du Cercil Les fr
54. rise du CA du Cercil et la presse ont t convi s une visite cf revue de presse 10 e Proc dure de classement La commission d partementale des objets mobiliers s est tenue le 20 novembre 2007 A l unanimit elle a mis un avis demandant inscription et le classement de la baraque en tant que monument historique La commission nationale des monuments historiques a valid cet avis le 25 mars 2008 NEE mS L arr t portant classement au titre des monuments historiques de cette baraque a t sign le 23 avril 2009 COPIE pour infomation R PUBLIQUE FRAN AISE RECU MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ve Arr t a 6 portant classement au titre des monuments historiques de la baraque provenant de l ancien camp de BEAUNE LA ROLANDE d mont e et entrepos e BELLEGARDE Loiret La ministre de la culture et de la communication Vu le code du patrimoine livre VI titres et Il Vu le d cret n 71 858 du 19 octobre1971 pris pour l application de la loi n 70 1219 du 23 d cembre 1970 modifiant et compl tant la loi du 31 d cembre 1913 sur les monuments historiques Vu le d cret n 2004 822 du 18 ao t 2004 relatif l organisation et aux missions de l administration centrale du minist re de la culture et de la communication Vu le d cret n 2007 487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysag
55. rs Trois concernaient des personnes intern es Jargeau L une d entre elles concernait une famille de r fugi s espagnols Chacune de ces demandes fait l objet d une recherche aux Archives D partementales du Loiret au Cercil mais galement dans d autres lieux de conservation d archives M morial de la Shoah les d partements de domicile ou d arrestation des personnes intern es Chaque r ponse personnalis e et individuelle comporte non seulement une copie des documents d archives mais galement un courrier qui restitue le parcours de lintern Cette r ponse d taille galement le contexte historique Enfin lorsque l quipe du Cercil constate qu il n y a pas de feuille de t moignage sur le site de Yad Vashem elle le signale aux familles en les incitant en remplir une avec les informations qui leur ont t communiqu es Les modalit s pratiques leur sont galement indiqu es Remarques Si les familles le souhaitent elles peuvent tre re ues au Cercil L tat actuel des locaux n est pas id al pour cet accueil mais nous tentons de le rendre le plus chaleureux possible Il convient aussi que nous r duisions encore les d lais de r ponse aux familles Depuis 2007 ceux ci ont t r duits de 1 mois il nous faut encore travailler ce point 1 1 3 Les recherches documentaires men es pour des chercheurs et des associations Le Cercil r pond galement aux demandes des chercheurs ou
56. st r guli rement sollicit Il ne peut accueillir toutes les demandes En effet Paccueil d un stagiaire n cessite un tutorat s rieux et donc de la disponibilit 5 7 Communication 5 7 1 Un site internet Lanc gr ce au soutien de la Drac r gion Centre le site internet du Cercil n a pas volu depuis plusieurs mois faute de temps faute de moyens Il pr sente aujourd hui principalement les publications du Cercil Gr ce aux subventions re ues en 2008 2009 et l aide de stagiaires en informatique le site sera d velopp en 2009 5 7 2 Une lettre d information Cr e en 2007 cette lettre d information est devenue un v ritable lien entre les adh rents et amis du Cercil Plus de 1 500 personnes la re oivent Il convient maintenant de passer une diffusion moins artisanale Son envoi repr sente au plus de sa conception plusieurs heures de travail En effet le Cercil n ayant pas de serveur cette lettre ne peut tre envoy e que par 30 adresses lectroniques la fois 5 8 Des colloques des comit s scientifiques Benoit Verny a fait une communication sur les trangers dans les camps d internement dans le Loiret lors du colloque organis par l Acs Nathalie Grenon a fait une communication au colloque organis par l Institut National du Patrimoine et la Fondation de la R sistance sur les lieux de m moire en France et celui sur la num risation des archives organis par le Cen
57. tre de formation aux carri res des biblioth ques de Poitiers Intervention du Cercil en f vrier la journ e organis e par le M morial de la Shoah Paris autour de la pr sentation des projets mus ographiques actuellement en cours sur le th me des camps d internement 28 5 9 Les financements Nous remplissons chaque ann e plus de 30 dossiers de demandes de subvention Aucun ne se ressemble Nous ne pouvons donc pas remplir un dossier type et le transmettre nos diff rents subventionneurs ou partenaires Cela mobilise 2 personnes pendant 2 mois Nous disposons que de tr s peu de temps pour faire de la prospection par exemple du c t du m c nat Des pistes qui peuvent s av rer s rieuses sont encore explorer mais par manque de temps nous ne nous y attelons pas Quelques exemples de subventions une th matique et un refus Centre de ressources Un dossier a t d pos aupr s du Centre National du Livre pour l acquisition et le d veloppement de 2 th mes du fonds documentaires Une somme d un montant de 1 000 nous a t attribu e La Fondation pour la M moire de la Shoah a accept d abonder sur ce projet en nous attribuant la somme 2 000 Le Cercil a donc acquis en 2008 pour 3 581 d ouvrages ces presque 200 titres viennent s ajouter les ouvrages que l on re oit en service presse soit une cinquantaine par an Fond Task Force Un dossier cons quent en anglais a t r
58. trice Bensimon doctorant l EHESS traducteur et chercheur aupr s de Yahad In Unum association travaillant sur la Shoah par balles il a remplac au dernier moment Sarah Genzburger et a fait une communication sur La politique m morielle de l Ukraine enjeu de sa candidature europ enne Etre pr sent lors des Rendez vous de l Histoire de Blois n cessite une logistique importante pour le Cercil mais nous semble indispensable Cette participation a galement un co t financier qui n est pas neutre Mais les historiens et les enseignants de toute la France sont tr s pr sents C est donc pour le Cercil l occasion de pr senter et de proposer ses actions p dagogiques ainsi que les outils mis la disposition des enseignants 3 5 Les ditions du Cercil Si le livre Intern d office au camp d internement de Beaune la Rolande Ph pital psychiatrique de Fleury les Aubrais a t lanc fin 2007 c est surtout en 2008 que nous avons r alis les actions d accompagnement En L A INTERNE _D OFFIGEUR u MINTERNEMENT DE BEAUNE LA H BITAL PSY ee DE FLEURY LES AU ul 2 em le LES DITIONS CERCIL Nous avons organis plusieurs conf rences conf rences de presse et particip plusieurs salons du livre cf revue de presse notamment au salon de Pithiviers les 1 et 2 mars 2008 et celui de Paris du 14 au 19 mars 2008 20 e Eor p none T parer Foie Las
Download Pdf Manuals
Related Search