dossier pédagogique Basse Définition
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1. la d marche m me du r alisateur dans un film qui part ouvertement la recherche de son propre sujet l aube rien n a chang ou presque Qui sait Nous princesses de Cl ves de R gis Sauder France 69 min 2011 L action se passe en 1558 la cour du roi Henri Il Mademoiselle de Chartes devenue Princesse de Cl ves apr s son mariage rencontre le Duc de Nemours Nait entre eux un amour imm diat et fulgurant Premier roman moderne de la litt rature fran aise La princesse de Cl ves est le personnage principal de ce film Manel Aurore Abou et d autres l ves du lyc e Diderot Marseille lui pr tent leurs voix et parlent d eux m mes 17 ans on aime intens ment on dissimule on avoue C est l ge des premiers choix et des premiers renoncements La mort de Danton de Alice Diop France 64 min 2010 Ce film a t prim en 2010 au Festival du film d ducation d vreux Grand Prix Steve a 25 ans la d gaine d un loulou des quartiers et habite le neuf trois l insu de ses copains du quartier il entame une formation d acteurs au cours Simon une cole de th tre parmi les plus presti gieuses en France Bien plus qu un voyage social c est un parcours initiatique qu il entame d s lors en ten tant de faire de ce r ve d acteur une entreprise de reconstruction L Esquive de Abdellatif Kechiche France 1 17 min 2004 Un groupe d adolescents d une cit HLM r p te p2. J ai pu observer de tr s pr s une metteuse en sc ne qui a quand m me une grande exp rience voir com ment elle fait travailler des com diens j ai exp riment le tournage avec deux cam ras ce que je n avais jamais fait Je ne l ai pas fait pendant tout le film je l ai fait la premi re semaine avec toutes les images qui sont en studio J ai exp riment le tournage avec un petit Canon 5D cam ra paule qui est quelque chose que J avais peu pratiqu avant Cela s est d roul sur trois semaines l atelier durait cing semaines I y a toujours des contraintes budg taires dans la production d un documentaire donc il n tait pas conomiquement envisageable de tourner cinq semaines J ai donc d cid qu on tournerait la premi re la troisi me et la cinqui me semaine de l ate lier Il y a forc ment un cadre au d part on sait que ce sera dans ce cadre l conomique forc ment donc apr s on d cide du temps comme l id e tait quand m me de montrer com ment ces jeunes gens allaient s approprier se mettre en bouche cette langue qui est quand m me assez particuli re Le tournage a t tr s agr able En tout cas ce qui est pour moi important dans un documentaire c est que d s le d part les r gles sont pos es tout le monde sait pourquoi on est l et on fait les choses dans la m me direction Je pense que A comme il y avait une amiti un respect mutuel avec Anne les l ves qui taient P moi je suis all e
3. Racine Dans ces films pr sent s ci apr s on retrouve un m me univers autour du th tre et de la formation de com diens et le th me de la passion L ge des possibles de Pascale Ferran France 105 min 1995 Le film suit une poign e de jeunes adultes en proie aux difficiles choix existentiels quel chemin prendre Avec qui dois je vivre Coproduit par la cha ne de t l vision culturelle Arte le film a la particularit de r u nir toute la promotion d acteurs 1995 de L cole Sup rieure d Art Dramatique de Strasbourg Qui sait de Nicolas Philibert France 106 min 1998 Ce soir l ils ont d cid de se retrouver dans les locaux de leur cole pour imaginer ensemble un projet de spectacle dont le th me ou le pr texte est la ville m me de Strasbourg Mais tr s vite ils vont se heur ter d innombrables difficult s quelle histoire raconter Comment la structurer Comment faire du th tre sans le support d un texte sans personnages pr existants Comment mettre en commun les diff rents l ments d enqu te que chacun a recueillis sur la ville Comment transfigurer le r el pour faire na tre de la fiction Et comment travailler ensemble quinze lorsqu on a choisi de se passer d un metteur en sc ne ext rieur Autant de questions qui am neront chacun voquer son rapport la ville la politique les utopies le th tre Autant de questions qui renvoient en miroir
4. tait un atelier il n y avait absolu ment pas de moyens Ce n tait pas la production d un spectacle ils sont all s chercher le d cor les cos tumes dans le stock du th tre du Nord ils ont pris ce qu il y avait http blog festivalfilmeduc net 20 12 interviews interview de catherine maximotf racine le dechainement des passions d accompagnement 5 le d cha nement des passions L accompagnement du spectateur L accompagnement ducatif des pratiques culturelles Principes Dossier Racine Quoi de plus vident pour un mouvement d ducation nouvelle se reconnaissant dans les valeurs de l du cation populaire que d associer et articuler ducation et culture e La culture est une attitude et un travail tout au long de la vie qui r v le chacun progressivement ses potentialit s ses capacit s et l aide trouver une place dans son environnement social e La culture ne se limite pas aux rapports que chacun peut entretenir avec des formes d art elle est aussi constitu e de pratiques sociales e L appropriation culturelle n cessite le plus souvent un accompagnement qui associe compl mentai rement trois types de situation l exp rimentation dite sensible au travers de pratiques adapt es et d bouchant sur des r alisations la r ception des uvres o productions artistiques et culturelles la r flexion et l change avec les autres spectateurs professionnels artistes Voir un film collec
5. 4 A i 7 ON _ Racine et les passions d hier 4 et d aujourd hui Th tre et cin ma ont toujours eu des rapports ambigus Dossier Racine D abord parce qu ses origines le cin ma a d rompre avec le mod le th tral du point de vue de l homme au troisi me rang de l orchestre qui dominait les premiers films jusque dans les an n es 20 environ C est dire jusqu l invention du montage qui ouvrait la possibilit pour le cin ma d inventer un langage sp cifique indispensable pour conqu rir son autonomie et pr ten dre au statut de cr ation artistique Ensuite pour aborder le th tre de fa on originale le cin ma a d se d marquer du mod le t l visuel triomphant dans la formule du au th tre ce soir c est dire une captation de la pi ce devenant alors du th tre film pouvant mettre le spectateur sur la sc ne au milieu de l action et au plus pr s des acteurs dont il s agissait alors de saisir sur leur visage m me tous les effets de leur jeu et par l d augmenter l motion du spectacle Il faut bien reconna tre que cette orientation n a pas donn lieu de v ritables uvres de cr ation cin matographique contrairement aux spectacles musicaux et en particulier les concerts de rock comme le Ziggy Stardust and the Spiders from Mars de Donn Alan Pannebaker pour ne citer qu une des plus grandes r ussites du genre Le cin ma a su
6. d accompagnement 3 le d cha nement des passions Presentation de la r alisatrice Dossier Racine Filmographie Da t film de danse minutes 2001 Heure d t Productions Arte France Uz s quintet film de danse 26 minutes 2004 Heure d t Productions Arte France chor graphies Emanuel Gat Peeping Tom Kitt Johnson Javier de Frutos Nathalie Pernette amp Andreas Schmid 38 s lections en festivals internationaux Belo Horizonte Split Bogota Brisbane Clermont Ferrand prix best photography in Roma music doc fest Premio Le Mura d Argento au Bergamo festival Internazio nale del cinema d arte top prize in Brno festival prix citation essais au festival international du film d art et p dagogique de Paris Aperghis temp te sous un cr ne documentaire de cr ation 59 minutes 2006 les lmsdupr sent Arte France 21 s lections en festivals Internationaux Montr al FIFA Banff Split prix toile de la Scam amp photography award in Szolnok Voyage film de danse 26 minutes 2006 lesfilmsdupr sent Arte France chor graphie Russell Maliphant 25 s lections en festivals internationaux K ln London Barcelona Oslo From ashes recr ation audiovisuelle 43 minutes 2010 lesilmsdupr sent 24 images Maison de la Danse de Lyon chor graphie Koen Augustijnen Les Ballets C de la B Wayne mcGregor une pens e en mouvement documentaire de cr ation 80
7. et en quoi une vie de professionnel du th tre peut elle donner sens ou interf rer avec leur vie personnelle Le th tre est il une passion d vorante Le comprendre et le vivre n est il pas alors la meilleure fa on de pouvoir ensuite jouer ce d chaf nement des passions qui est au c ur de la pi ce de Racine Critique crite par Jean Pierre Carrier 14 passions Approche du film Dossier Racine Filmer le th tre des r p titions de com diens Filmer le travail de jeunes com diens Le film est centr sur la metteuse en sc ne les interactions avec les com diens la fa on dont elle les dirige dont elle leur fait partager sa vision de la pi ce et en m me temps comment elle leur apprend le m tier de com dien Rappel de la pi ce Andromaque Andromaque est une trag die en cinq actes et en vers de Jean Racine crite en 1667 et repr sent e pour la premi re fois au ch teau du Louvre le 7 novembre 667 Elle comporte 1648 alexandrins L argument de la pi ce se r sume en une phrase Oreste aime Hermione mais elle aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime encore le souvenir de son mari Hector tu pendant la guerre de Troie Les personnages de la pi ce e Andromaque veuve d Hector captive de Pyrrhus m re d Astyanax princesse troyenne e Pyrrhus fils d Achille roi d pire e Oreste fils d Agamemnon e Hermione fille d H l ne fianc e Pyrrhus e Pylade ami et confident
8. sans jamais alt rer la qualit de l original I permet gale ment de faire des montages avec une tr s grande accessibilit et pour un co t tr s faible Cette t che rev t donc un aspect technique et esth tique au service de la mise en valeur de certaines situations On distingue Montage chronologique il suit la chronologie de l histoire c est dire le d roulement normal de l histoire dans le temps cf films documentaires ou certaines fictions Le montage en parall le alternance de s ries d images qui permet de montrer diff rents lieux en m me temps lorsque l int r t porte sur deux personnages ou deux sujets diff rents par exemple dans les wes terns les films d action d accompagnement 12 le d cha nement des passions Dossier Racine Montage par leitmotiv des s quences s organisent autour d images ou de sons qui reviennent chaque fois leitmotiv lancinant et annonce des images qui vont suivre films publicitaires films d horreur Le montage par adjonction d images avec le but de cr er des associations d id es permettant de traduire ou d accentuer tel ou tel sentiment films de propagande Pour r aliser les liaisons entre les plans on utilise des transitions Le montage cut liaison la plus simple juxtaposant des plans dans une continuit de l histoire Le montage par fondus fondu encha n fondu au noir qui indiquent souvent des ruptures de temps Enfin il existe une
9. a pas le temps pour cela On doit tout de suite donner de la clart celle de la voix et de l tre humain J essaye d inviter les jeunes acteurs suivre cette d marche le d cha nement des passions Ouverture vers des sujets de soci t et citoyens Dossier Racine Question du pouvoir de l autorit en tant que charisme de la d votion vers le chef qui a une aura plus large que les autres L apport du th tre dans la vie personnelle Le rapport la culture classique e Que signifie l opposition entre culture classique dite aussi culture cultiv e et culture populaire e Quelles sont les volutions les plus marquantes de la culture dans le monde contemporain e Quelle place occupe les m dias dans la transmission de la culture e Le r le de l cole dans la connaissance de notre patrimoine culturel Le th tre en particulier mais aussi la litt rature e Peut on concilier pr servation du patrimoine culturel et ouverture vers l interculturalit La question du pouvoir e Les diff rentes formes de l exercice du pouvoir politique d mocratie dictature r publique monarchie Les syst mes repr sentatifs et la notion de majorit e Les conceptions philosophiques et politiques du pouvoir Les origines de la pens e politique occidentale dans la philosophie de la Gr ce antique Platon et Aristote La pens e de Machiavel et le machiav lisme Le pouvoir absolu et ses justifica
10. d Oreste e Cl one confidente d Hermione e C phise confidente d Andromaque et amie de Pylade e Ph nix gouverneur d Achille puis de Pyrrhus L intrigue Apr s la guerre de Troie au cours de laquelle Achille a tu Hector la femme de ce dernier Andromaque est r duite l tat de prisonni re avec son fils Astyanax par Pyrrhus fils d Achille Pyrrhus tombe amoureux d elle alors qu il doit en principe pouser Hermione la fille du roi de Sparte M n las et d H l ne La structure est celle d une cha ne amoureuse sens unique Oreste aime Hermione qui veut plaire Pyr rhus qui aime Andromaque qui aime son fils Astyanax et son mari Hector qui est mort L arriv e d Oreste la cour de Pyrrhus marque le d clenchement d une r action qui de maille en maille va faire exploser la cha ne en la disloquant La sc ne est Buthrot ville d pire dans une salle du palais de Pyrrhus Analyse de la premi re s quence Pr sentation par la metteuse en sc ne de la fa on de monter Andromaque et son explicitation de sa vi sion de la pi ce et du th tre de Racine de fa on plus g n rale La metteuse en sc ne est d abord cadr e de face ou de profil dans ses mouvements seule en plan plut t serr puis elle est cadr e dans un plan plus large o on la voit de dos face aux com diens assis devant elle La s quence enchaine des champs contre champs sur elle et sur son auditoire dans lequel la cam ra va isoler des gros pl
11. de Sparte par Paris prince de Troie est une insulte que le roi M n las ne peut supporter L honneur familial tant en jeu Agamemnon fr re de M n las et puis sant roi de Myc nes r unit toutes les arm es grecques afin de faire sortir H l ne de Troie Mais en r alit la sauvegarde de l honneur familial n est qu un pr texte pris par Agamemnon pour cacher sa terrible avi dit Celui ci cherche en fait contr ler Troie et agrandir son vaste empire Aucune arm e n a jamais r ussi p n trer dans la cit fortifi e sur laquelle veillent le roi Priam et le prince Hector L issue de la guerre de Troie d pendra notamment d un homme Achille connu comme le plus grand guerrier de son poque Ar rogant rebelle et r put invincible celui ci n a d attache pour rien ni personne si ce n est sa propre gloire Dossier d accompagnement 21 r Racine le d cha nement des passions Le Festival du film d ducation est organis par CFMEA e CEM A Association Nationale 24 rue Marc Seguin 75883 Paris cedex 18 t f 33 0 1 53 26 24 14 I9 e CEM A de Haute Normandie 33 route de Darn tal BP 1243 76177 Rouen cedex t f 33 0 2 32 76 08 40 49 WWwW cemea asso fr En partenariat avec D PARTEMENT DE Lier Lu a Premi m F l fera s a lema Fermu px LIAT ME pri ti s nn ES EE N venerint ot F CTURE REGION p k he NI Piasta n n Es DEI el HAUTE H lt NORMAND
12. et Ph dre pi ce enti re 2004 Aucun et les 5 demi res documentaire e r p titions Oscar de la meilleure cr ation de costumes N 2005 MTV Movie Fiction 2004 A 00 Awards of the Japanese Academy Grand Prix du Festiva Documentaire 2007 een du Documentaire de Marseille Ta Ph dre pi ce enti re a 2007 Aucun et interview de l interpr te de Ph dre L amour fou S bastien Gracq et sa femme Claire forment en apparence un couple parfait Lui est metteur en sc ne de th tre et elle com dienne Lorsque S bastien entreprend de monter Andromaque il fait appel de jeunes acteurs et en particulier son pouse qui interpr tera le r le d Hermione La jeune femme g n e dans son jeu par la pr sence d une quipe de t l vision qui filme les r p titions s oppose violemment aux di rectives de S bastien et quitte la sc ne Une explication orageuse ne r sout rien et S bastien soucieux de ne pas laisser son projet en panne engage Marta qui fut sa premi re femme pour jouer Hermione Claire se rend compte que Marta se donne son r le avec une fougue et un talent qui la rapprochent de son Biblioth ques de Paris Avignon et Toulouse VHS rare N existe qu en VHS rares Carole Bouquet r pond la classe http www2 cndp fr theatre berenice Carole Bouquet dialogue avec la classe R IR El ves de divers Dae LT TOR lyc es et coll ges http www2 cndpfr theatre berenice Les l ves
13. les voir avant on n a pas d barqu avec une cam ra Je les ai vus pas longtemps avant mais je suis all e les voir en leur disant pourquoi je faisais cela pourquoi j avais envie de faire ce film et qu est ce que j allais y chercher Les r gles pos es comme a d s le d part il y a eu une confiance cela s est pass tr s simplement on a fait ce que l on a voulu on s arr tait lorsqu il tait temps de s arr ter parce qu ils travaillaient aussi I y a eu un quilibre qui s est trouv c tait tr s plaisant Quelle est pour vous la relation qu a la metteuse en sc ne avec Jean Racine Elle respire Racine elle n a aucune distance par rapport lui mais parce que je crois que c est son auteur pr f r et elle connait absolument tout Elle connait toutes les pi ces par c ur Quand elle parle de Ra cine et qu elle raconte sa vie elle raconte la mani re dont il est mort elle pleure tellement elle est habi t e par ce po te Plusieurs fois j avais l impression qu elle tait encore plus jeune que les jeunes com diens tellement elle est passionn e par ce qu elle fait Pourquoi ne pas avoir film la pi ce en entier Ils n ont pas jou exactement la pi ce parce qu ils taient 15 1 y avait 15 l ves et il fallait que tous jouent participent l atelier ce qui fait que sur le spectacle final il y avait trois com diens qui jouaient Andromaqaue i y avait deux Pyrrhus deux Hermoine deux ou trois Orest parce que c
14. m me le fr re du roi Versailles Irag dienne et com dienne de renom Marquise ira jusqu rendre fou d amour le jeune Racine qui lui d diera l une de ses plus belles pi ces Andromaque Ce que voit B r nice La s rie t l vis e Galil e a consacr une partie de l mission Description mode d emploi B r nice avec le film Ce que voit B r nice Elle montre la pi ce sous un autre angle celui qu a privil gi Brigitte Jacques metteuse en sc ne B r nice et son d cor La r alisation d un film n cessite un travail de pr paration pr alable au tournage Parmi les membres de l quipe le chef d corateur Joue un r le essentiel dans les quelques semaines qui pr c dent la date pr vue du tournage Richard Cunin responsable du d cor de B r nice d voile les secrets de son m tier Saint Cyr Ce film reprend deux pi ces de Racine Esther et Iphig nie Fin du XVI si cle Anne de Grandcamp et Lucie de Fontenelle deux petites Normandes arrivent l cole de Saint Cyr cr e par Mme de Maintenon pour duquer les filles de la noblesse ruin e par les guerres et en faire des femmes libres Mais apr s une vie d avilissements et d intrigues Mme de Maintenon craint les feux de l enfer Elle s en remet alors un homme d glise pour ramener l cole sur le chemin de la puret quitte renier ses promesses de libert Troie Dans la Gr ce antique l enl vement d H l ne reine
15. multitude de solutions techniques permettant de passer d un plan un autre volets ri deaux iris beaucoup sont utilis s dans les 20 premi res minutes de la Guerre des Etoiles de Georges Lucas par exemple Le son Le son au cin ma est ce qui compl te l image Un film est mont en articulant l image et le son La bande sonore permet de donner une nouvelle dimension motionnelle Elle est compos e de trois l ments les bruits le bruitage les voix la musique Les bruits participent l ambiance du film Ils sont r els c est dire enregistr s partir d une source so nore ou produits lors de la post production par des artifices Le bruitage est une des tapes de la fabrica tion d un film Il se r alise en postproduction et en g n ral apr s le montage d finitif de l image Les voix les paroles des acteurs sont enregistr es en prise directe lors du tournage ou en studio Elles existent sous plusieurs formes monologue dialogue voix off La musique g n ralement l un des composants essentiels de la bande son d un film appuie le discours du r alisateur et offre au spectateur un support l motion Son intradi g tique Se dit d un son voix musique bruit qui appartient l action d un plan et qui est entendu par le ou les per sonnages du film Ce son peut tre IN c est dire visible l int rieur du plan Exemple un plan o l on voit un homme accoud un meuble o est pos un tou
16. pourtant trouver une autre voie pour aborder le th tre filmer le travail th tral le travail des metteurs en sc ne celui des com diens dans la pr paration d un spectacle ses r p titions jusque dans les coulisses Et aussi montrer la for mation de jeunes com diens leurs difficult s pour aborder le mi lieu r put ferm du th tre s y faire accepter et apprendre ces gestes professionnels qui transforment un simple passionn en un v ritable com dien capable d endosser des r les nouveaux diff rents sans rapport avec leur propre personnalit C est cette voie qu emprunte Catherine Maximoff en consacrant son do cumentaire au travail d un atelier de formation de 15 jeunes co m diens atelier pilot par Anne Delb e sp cialiste du th tre du 17 si cle autour de la pi ce de Jean Racine Andromaque Filmer le travail de formation de jeunes com diens implique en tout premier lieu de se centrer sur la formatrice ici la metteuse en sc ne Nous serons donc avec elle sur sc ne suivant ses rap ports avec ses l ves d couvrant avec eux ses conseils ses critiques ses exigences Car le travail de l acteur est fonda mentalement exigeant Ne laissant place aucune improvisa tion Surtout en ce qui concerne le th tre classique en Poc d accompagnement le d cha nement des currence une pi ce en vers o la diction joue un r le fonda mental Ce qui exige de faire table
17. prennent la parole http www2 cndpfr theatre berenice Ph dre Derni res RS St phane Metge M diath que r p titions Andromaque Wolfang Petersen M diath que De son ean Claude io B r nice M diath que appartement Rousseau Ph dre Interview de Jacqueline Bir M diath que Blaise Jadoul Dossier d accompagnement 20 Racine le d cha nement des passions ex mart Elle en con oit une jalousie qui rend encore plus p nible la vie du couple Peu peu S bastien de plus en plus absorb par son travail s loigne de Claire pour vivre pratiquement au th tre avec ses ac teurs avec Marta avec son Andromaque Il ne reviendra aupr s de Claire qu apr s que celle ci aura tent de se suicider Pas pour longtemps la jeune femme en plein d sarroi menace m me de tuer son mari Consciente enfin de ne plus pouvoir le retenir Claire quitte S bastien qui se retrouve seul disponible to talement pour sa trag die celle du th tre La pi ce va tre jou e Qu adviendra t il de S bastien apr s la g n rale Marquise Ce film reprend une pi ce de Racine crite pour sa ma tresse Mile Du Parc Andromaque Lyon Marquise Th r se de Gorla sous la tutelle de son p re use de ses charmes pour gagner sa vie Gr ce ses talents de danseuse Moli re int gre la jeune demoiselle sa troupe de com diens pouse de Monsieur Du Parc ma tresse de Moli re la jeune femme s duit
18. qu ajoute le cin ma la photographie c est non seulement de mettre du mouvement dans l image mais aussi de mettre l image en mouvement Le travelling la cam ra se d place dans l espace vers l avant travelling avant vers l arri re travelling ar ri re sur un axe horizontal travelling lat ral ou suivant un personnage travelling d accompagnement Le panoramique la cam ra est fixe et pivote sur un axe horizontalement ou verticalement Ces deux mouvements de base pouvant en effet tre combin s L usage d une grue peut en outre complexifier encore les mouvements de cam ra Le zoom objectif focale variable il op re des travelling optiques sans d placer la cam ra Les effets sp ciaux la d familiarisation de la perception G n ralis s et multipli s par l arriv e du num rique ils font cependant partie du langage cin matogra phique d s les ann es 20 D une fa on g n rale il s agit de tout l ment perceptif ne pouvant exister dans le r el Les ralentis et acc l r s Les surimpressions L arr t sur l image Le gel L animation image par image La partition de l cran L inversion du sens de d filement Etc Le montage C est l op ration qui consiste organiser et assembler les plans tourn s afin de donner un sens et un rythme au film Ce travail a t radicalement boulevers et facilit par l usage de l informatique qui permet une grande libert de propositions de montage
19. rase de la fa on de parler de nos contemporains La cin aste donne donc le premier r le de son film Anne Del b e montrant comment elle va peu peu transformer toutes les contraintes du th tre en une force cr atrice qui donnera vie un spectacle original La metteuse en sc ne pr sente d abord sa lecture d Andromaque et sa compr hension personnelle de l uvre de Racine Pour elle cette pi ce est fondamentale ment moderne Elle ne peut pas tre rel gu e dans un classicisme poussi reux Elle traite de probl mes la passion amoureuse et les jeux de pouvoirs dans la cit qui sont les probl mes fonda mentaux de notre poque Racine a crit cette pi ce alors qu il n avait pas encore 25 ans Les apprentis com diens qui vont en dosser ses personnages ont le m me ge C est en grande par tie en fonction de cette correspondance qu ils vont pouvoir faire vivre le drame de Racine en le vivant eux m mes sur sc ne de l int rieur Le film alterne les s quences de r p tition sur sc ne d Andro maque et des entretiens r alis s le plus souvent dans les cou lisses du th tre avec ses jeunes com diens en formation Ils font part alors la fois de leur vision de la pi ce de Racine de leur compr hension du th tre classique et de leur vision du m tier de com dien Comment per oivent ils le travail qu Anne Delb e effectue avec eux Qu est ce que c est pour eux qu tre com dien
20. sur la quelle porte l atelier l essence m me d une uvre atemporelle Andromaque c est avant tout une pi ce sur l amour la mort l urgence des sentiments Guid s par la connaissance intime et passionn e de leur professeur les l ves vont alors se laisser happer par une uvre vertigineuse aux pr occupations universelles Un travail exigeant qui prendra ses heures des teintes de voyage initiatique et qui va leur permettre d incarner avec une force troublante les person nages incandescents d une trag die profond ment moderne Fiche technique Dossier Racine Dur e Ih17 Format HD 16 9 Auteur et r alisatrice Catherine Maximo f Metteuse en sc ne Anne Delb e Com diens Arnaud Agnel Aur lien Ambach Albertini Cl mence Azincourt Fanny Bayard Charlotte Ber toldi Anthony Diaz Marie Filippi Carine Goron Maxime Guyon Ariane Heuz Lisa Hours Yann Lesvenan Adrien Mauduit David Scattolin Antoine Suarez Pazos Image Samuel Dravet Johan Legraie Son Yves Laisn Olivier de Nesle talonnage Baptiste Evrard Montage image Emmanuelle Baude Montage son Val rie Deloof Mixage Christophe Vingtrinier Contact Production Patrice Nezan lesfilmsdupr sent avec le soutien du CNC Procirep Angoa programme Media de l UE le CRRAV le Fresnoy Cinaps tv Weo et Opal TV 9 rue de la R publique 3200 ARLES 33 0 4 90 49 69 66 contact lesfilmsdupr sent fr www lesfiimsdupresent fr
21. IE CNDP CRDP AEN X R PUBLIQUE FRAN AISE C a sd 2 n p La FARRE LE D FENSEUR BANQUE POPULAIRE NES MGEN DES DROITS MOH PREMIER ASSUREUF dn th s mme d ienseurdesdralts fr francetv ducation INSTITUT D VELOPPEMENT SOCIAL El v nement Dossier d accompagnement Racine le d cha nement des passions
22. amp 52 minutes 201 lesfiimsdupr sent MJW production Arte France 15 s lections en festivals internationaux Montr al FIFA New York Dance On Camera Festival Wayne mcgregor a moment in time film de danse 30 minutes 2011 lesfilmsdupr sent MJW productions Arte chor graphie Wayne McGregor Les Suds Arles captations multi cam ras de concerts 2011 2012 Swinging Ethiopia en production long m trage documentaire projet crit avec Francis Falceto d accompagnement 4 le d cha nement des passions Entretien avec la r alisatrice Dossier Racine Comment avez vous eu l id e de faire ce film Quand Anne m a parl du projet c tait un projet autour d Andromaque et c tait Jean Racine Moi ce qui m a int ress e c est que je connaissais tr s tr s mal Jean Racine La mani re dont elle m en a parl finale ment je crois a t le d clencheur le fait que j accepte en disant si c est vraiment ce que tu dis J ai envie d aller voir J ai d couvert Racine tout simplement Qu est ce qui vous a donn envie de faire ce film C tait mon int r t de voir un metteur en sc ne travailler avec des com diens qui tart quelque chose que je ne connaissais tr s peu J avais vu beaucoup de danseurs travailler mais le jeu je ne le connaissais pas Donc c tait une autre raison pour laquelle cela m int ressart de faire ce documentaire Quelles ont t les conditions de r alisation
23. ans sur les visages des jeunes com diens Ce qui est mis en vidence est son charisme elle est le personnage principal du film L ensemble de la sc ne est film e sur un fond noir avec le rideau symbolique du th tre Dans l ensemble du film interviennent des entretiens avec les com diens le premier servant pr senter les personnages et la trame g n rale de la pi ce de Racine Analyse de la deuxi me s quence C est la premi re r p tition d une sc ne mettant en pr sence Andromaque et Pyrrhus Dans la pi ce cette sc ne n est pas dans le d but de la trag die est donc significatif que la cin aste nous la pr sente au d but du film Ce choix souligne la vision que le film va pr senter qui est celle de la metteuse en sc ne de la femme Andromaque avec la r sonance qu elle a aujourd hui Cette s quence est comme la pr c dente compos e avec une dominante noire o les seules lumi res sont les bras et le visage des personnages Par contre la com dienne qui joue Andromaque porte une jupe de couleur d accompagnement 15 le d cha nement des passions La s quence a un rythme ternaire qui se retrouvera dans d autres s quences ult rieures dans le film La sc ne est d abord jou e par les deux com diens Andromaque face Pyrrhus La metteuse en sc ne in tervient tout de suite pour dire ce qui ne va pas Dans le second temps elle va d gager les motions en jeu dans la sc ne de son point de vue Elle fait
24. as sur une situation p dagogique avec des l ves mais avec des professionnels en formation Elle cadre la libert des com diens mais elle leur laisse la marge de ma n uvre qui leur correspond propos de l apprentissage du m tier de com dien e Comment percevons nous les exigences de ce m tier propos du th tre classique Racine et plus particuli rement Andromaque e Quels souvenirs a t on de la pi ce de Racine e Est ce qu on a d j pratiqu le th tre e Qu est ce que repr sente pour nous Andromaque en tant que femme et en tant que m re A propos de notre vision actuelle de ce th tre On pourrait poser les questions suivantes e Quelle actrice du cin ma pourrait le mieux incarner le personnage d Andromaque e Quel cin aste aujourd hui pourrait faire une adaptation d Andromaque propos du contenu motif du film Qu est ce qui dans le film a provoqu en nous le plus d motion La trag die racinienne par Anne Delb e metteuse en sc ne de la pi ce Le po te pose un terrifiant face face entre deux tre humains Pyrrhus prend en otage Andromaque Amoureux de sa captive ce qu il veut d elle tout prix ce n est pas la poss der c est probablement chose faite d sire obtenir le pardon pour ses crimes Andromaque peut alors faire le choix d aimer et de par donner les crimes de Pyrrhus En le pardonnant elle sauverait toute l humanit Si elle d cide au contraire de continuer se
25. aury Brumauld e Documentaires essai Nuit et brouillard Alain Resnais Sans Soleil Chris Marker e Documentaires portrait Mimi Claire Simon Ecchymoses Fleur Albert 18 ans Fr d rique Pollet Rouyer Rep res sur l histoire du cin ma documentaire Diff rents moments de cette histoire peuvent permettre de situer des uvres et de rep rer des enjeux culturels et artistiques Les oppositions classiques des origines du cin ma documentaire Nanouk l esquimau de Robert Flaherty 1922 L homme la cam ra de Dziga Vertov 1928 Le documentaire fran ais classique propos de Nice Jean Vigo 1930 Farrebique Georges Rouquier 1946 d accompagnement p le d cha nement des passions Dossier Racine Quelques moments cl s de l histoire du documentaire Cin ma v rit Chronique d un t de Jean Rouch et Edgar Morin 1960 Primary Robert Drew avec Richard Leacock D A Pannebacker Albert Maysles 1960 Cin ma direct La trilogie de l le aux Coudres de Pierre Perrault 1963 Num ros z ro de Raymond Depardon 1977 Cin ma engag Comment Kungfu d pla a les montagnes de Joris lvens 1976 Le fond de l air est rouge de Chris Marker 1977 Les principaux festivals consacr s au documentaire e Cin ma du r el Centre Pompidou Paris e tats g n raux du film documentaire Lussas e Festival international du documentaire de Marseille e Rencontres internationales du documentaire de Mo
26. bilit s de visionnement sont possibles m me si rien ne peut remplacer le charme particulier des salles obscures e Au cin ma de la petite salle arts et essais en VO au multiplex e Sur place avec un t l viseur o un vid oprojecteur d accompagnement 6 le d cha nement des passions Dossier Racine Retour sensible e Je me souviens de Permettre l expression de ce qui nous a interpell marqu dans le film Quelles images quelle sc ne en particulier quelle couleur quel personnage e J ai aim je n ai pas aim Permettre chacun de dire au groupe ses go ts son ressenti sur le film et essayer de dire pourquoi e Dans cette tape plusieurs m thodes peuvent faciliter l expression atelier d criture activit s plastiques Jeux d images mise en voix activit s dramatiques L essentiel ici est de permettre le partage et l change afin que chacun puisse entendre des autres diff rentes lectures et interpr tations de l uvre pour enrichir sa propre r ception Nouvelles clefs de lecture L animateur peut proposer des pistes d approfondissement centr es sur un aspect de la culture cin mato graphique pour enrichir la compr hension et la perception de l uvre Cette phase permet d largir les connaissances du spectateur sur ce qu est le cin ma e Histoire du cin ma genre et mouvement regarder des extraits d autres films lire des articles de presse rechercher des r f rence
27. de Rapha l Beaugrand Palestiniennes m res patrie par les tudiants de l cole de journalisme de Strasbourg B4 fen tres sur tour de Jean Christiphe Ribot Ressources e Webdocu fr http webdocu fr web documentaire e Zmala http www zmala net a_ _affiche le webdocumentaire une nouvelle ecriture e Cem a dossier webdocumentaire http www cemea asso fr multimedia enfants medias spip php rubrique 26 Dossier d accompagnement 10 Racine le d cha nement des passions Quelques notions fondamentales sur l image cin matographique Lecture de l image Lire c est construire du sens propos de l image cette op ration prend deux formes oppos es mais compl mentaires la d notation et la connotation La d notation C est la lecture litt rale La description qui se veut objective c est dire sur laquelle tout le monde peut tre d accord de ce que je vois La connotation C est la lecture interpr tative partir de ce que je vois j ex prime ce que je pense ce que je ressens Gros plan Construire du sens c est faire intervenir des codes Un code est une conven tion qui doit tre commune un metteur et un r cepteur pour qu il y art com munication propos de l image on peut distinguer des codes non sp cifiques qui appartiennent toute activit perceptive et des codes sp cifiques qui se retrouvent dans toute Image qu elle soit fixe ou anim e Le cadrage Plan rapproch L
28. donc la fiction qui s autorise cr er la r alit m me qu elle repr sente par le biais le plus souvent d une narra tion qui agit pour en produire l illusion La fiction pour produire cet effet de r el s appuie donc entre au tres choses sur une histoire o un sc nario et une mise en sc ne Par analogie avec la litt rature le documentaire serait la fiction ce que l essai est au roman Un documentaire peut recouper certaines ca ract ristiques de la fiction De m me le tournage d un documentaire influe sur la r alit qu il filme et la guide parfois rendant donc illusoire la distance th orique entre la r alit film e et le documentariste Le docu mentaire se distingue aussi du reportage Le documentaire a toutefois des intentions de l auteur le synop sis les choix de cadre la sophistication du montage l habillage sonore et musical les techniques utilis es le langage le traitement du temps l utilisation d acteurs les reconstitutions les mises en sc ne l originalit ou encore la raret Rep rage de diff rents genres documentaires e Documentaires didactiques Shoah Claude Lanzmann Le chagrin et la piti Marcel Ophuls tre et Avoir Nicolas Philibert L cole nomade Michel Debats e Documentaires militants Les groupes Medvedkine Fahrenheit 9 1 Micha l Moore e Documentaires autobiographiques Rue Santa Fe Carmen Castillo Les plages d Agn s Agn s Varda Une ombre au tableau Am
29. e long de l une de ces lignes voire aux intersections entre celles ci Ces intersections sont appel es points chauds ou forts de l image L il s y attarde tout naturellement La composition gagne alors en dynamisme et en quilibre Dossier d accompagnement 11 Racine le d cha nement des passions Dossier Racine Plong e Plong e verticale Contre plong e Contre plong e verticale L angle de prise de vue Par convention une vision frontale d un personnage et par extension des l ments du d cor est donn e comme quivalente la perception courante Selon la position de la cam ra on distingue alors la plong e vision par dessus et la contre plong e vision par dessous La profondeur de champ On appelle profondeur de champ la zone de nettet situ e l avant et l arri re du point pr cis de l es pace sur lequel on a effectu la mise au point L espace repr sent donne ainsi l illusion de la profondeur C est le traitement de l arri re plan flou ou net qui d finit la profondeur de champ e l arri re plan flou d finit une faible profondeur de champ la sc ne nette occupe le devant sur fond de d cor vague illusion d un espace r aliste mais dans lequel ne s inscrit pas le personnage e un arri re plan net d finit un cart d tendue que le regard du spectateur peut parcourir Cette grande profondeur de champ ouvre une r serve d espace pour la fiction Les mouvements de cam ra Ce
30. es codes sp cifiques d coulent du fait que toute image est n ces sairement cadr e c est dire qu elle r sulte d une d limitation d une partie de l espace Cadrer c est choisir c est liminer ce qui ne sera pas s dans le cadre et restera donc non per u Pour le cin ma on parlera du champ et du hors champ et l un des axes d analyse fondamentale de l criture filmique consistera tudier les rapports qu entretient le hors champ avec ce qui est pr sent et donc visible dans l image Plan am ricain Les param tres de l image Ils r sultent de l activit de cadrage On les retrouve dans toute image qu elle soit fixe ou anim e L chelle des plans C est la grosseur d un plan relativement aux personnages ou au d cor soit Plan d ensemble Plan g n ral Plan moyen Plan am ricain Plan rapproch Gros plan Tr s gros plan Insert Plan d ensemble Plan g n ral R gle des tiers La r gle des tiers est l une des r gles principales de composition d une image en photographie Elle permet de mettre en valeur des l ments de la photo sans les centrer vitant ainsi de couper l image en deux et de lui donner un aspect fig Elle est tr s simple appliquer Il suffit de diviser mentalement l image l aide de lignes s parant ses tiers horizontaux et verticaux La grille cr e se com pose alors de neuf parties gales Il s agit maintenant de placer les l ments clefs de l image l
31. le d tour par une anecdote renvoyant une situation d Aus chwitz ce moment l la com dienne est assise et film e en plong e son regard dirig hors champ sur la metteuse en sc ne Le troisi me temps est la reprise de la m me sc ne avec une deuxi me version des com diens intervient alors une musique quasi religieuse avec de l orgue La com dienne est film e dans un plan tr s lent en gros plan sur son visage s apparentant plus une vision cin matographique qu une r p tition th trale On peut se demander si cette musique fait partie de cette r p tition th trale ou si elle est ajout e par la r alisatrice du film au montage S quencier des 13 premi res minutes du film Incipit cran titre rouge vestibule rouge Pr sentation de la metteuse en sc ne La metteuse en sc ne son auditoire son projet Interview jeunes acteurs Explication enjeux aux spectateurs R p tition Tentative intervention Tentative 2 f licitation de la metteuse en sc ne Interview jeunes acteurs Explication des enjeux aux spectateurs R p tition 2 Tentative Intervention Tentative 2 f licitation de la metteuse en sc ne Plan de coupe Laisser le spectateur respirer Dossier d accompagnement 16 Racine le d cha nement des passions D marches et mises en situation Dossier d accompagnement 17 Racine propos du film en g n ral Sur le m tier du metteur en sc ne on n est p
32. ntr al e Visions du R el Nyon Suisse e Festival international du film d histoire Pessac e Les crans Documentaires Arcueil e Les Rencontres du cin ma documentaire Bobigny e Sunny Side of the doc La Rochelle signaler galement le Mois du film documentaire Tous les mois de novembre depuis 10 ans des biblio th ques des salles de cin ma des associations diffusent des films documentaires peu vus par ailleurs Sites web consacr s au documentaire http www film documentaire fr Le portail du film documentaire nttp addoc net Associations des cin astes documentaristes http www doc srandecran fr Documentaires sur grand cran http docdif online fr index htm Doc diffusion France Une nouveaut les web documentaires Un certain nombre de sites web de journaux ou de chaines de t l vision en particulier diffusent depuis peu en streaming et gratuitement des films documentaires Des plate formes de VOD Vid o la demande font aussi une large place au cin ma Ind pendant La location de docu mentaires est alors payante mais un tarif souvent r duit En m me temps de nouvelles fa ons de pr senter les contenus documentaires sont apparues Elles ont recours syst matiquement aux ressources de l hypertextualit et du multim dia Le webdocumentaire et aussi le webreportage utilisent la fois le texte le son les images fixes et anim es et construisent leur propos en les organisant selon une logi
33. our leur cours de fran ais un passage de la pi ce le jeu de l amour et du hasard de Marivaux Abdelkrim dit Krimo qui initialement ne joue pas la pi ce tombe amoureux de Lydia Pour tenter de s duire celle ci il obtient le r le d Arlequin et entame les r p titions Son caract re timide et maladroit s av re un frein sa participation la pi ce ainsi qu l aboutis sement de ses projets avec Lydia D chir s Graves de Vincent Dieutre France 82 min 2012 Vincent Dieutre offre une belle opportunit aux Jeunes com diens de l cole Sup rieure d Art Drama tique du Th tre National de Bretagne tre la fois eux m mes en crivant leur propre texte et quelqu un d autre en inventant leur propre personnage leur propre voix Christophe Pellet d accompagnement 19 le d cha nement des passions Films reprenant des uvres de Jean Racine Titre R alisateur Genre Ann e Prix d cern Marquise V ra Belmont 1997 Andromaque Ce que voit S rie t l vis e D she i en Emission 1998 Aucun B r nice B r nice Galil e Ce qu il reprend O peut on le trouver Andromaque You tube M diath que http www2 cndp fr theatre berenice http www2 cndp fr theatre berenice QUES ie ee mission Aucun B r nice d cor et son d cor Galil e ue Philippe Richard 1999 2000 Jean Racine dramaturge propos Jean Daniel Film 200 Aucun B r nice Pi ce
34. pr sente im cation Dossier d accompagnement Racine le Le des passions FI CMEA Un dossier propos par d L ELAN FORMATION Dossier d accompagnement Racine Racine le dechainement des passions Dossier d accompagnement Sommaire Le film pr sentation page 3 L accompagnement du spectateur page 6 propos de cin ma page 8 e Le cin ma documentaire e Quelques notions sur l image cin matographique Le film tude et analyse page 14 e Approche du film e D marches et mises en situation Ouverture vers des sujets de soci t et citoyens page 18 Pour aller plus loin ressources page 19 Mention sp ciale du Jury Jeune du 8 Festival du film d ducation 2012 le d cha nement des passions Le film pr sentation Synopsis Un film de Catherine Maximoff Production Les Films du pr sent Comment 25 ans appr hender un monde en proie aux Jeux de pou voir la r volte et aux passions Cest la question br lante d actualit et pourtant soulev e dans sa Jeunesse par Jean Racine laquelle sont confront s 5 jeunes acteurs dans le cadre d un atelier dirig par Anne Delb e auteur metteuse en sc ne et sp cialiste du plus grand dramaturge du XVII si cle D sireuse de rompre avec la vision poussi reuse de nombreuses mises en sc nes du Shakespeare fran ais Anne Delb e va transmettre ces jeunes acteurs du m me ge que Racine lorsqu il a crit la pi ce
35. que propre Mais le plus original est l interactivit qu ils proposent Le spectateur peut ainsi mener lui m me l enqu te choisir son itin raire interroger diff rents protagonistes etc Bref il devient lul m me le h ros de l histoire et aucune consultation de l uvre ne ressemble aux autres Finie la passivit impos e par la diffusion t l vis e contrainte dans une grille et n cessairement lin aire Propos sur Inter net le webdocumentaire vise lui impliquer l utilisateur dans son propos et le faire r ellement participer la r flexion d accompagnement 9 le d cha nement des passions O consulter des webdocumentaires e Arte http webdocsartetv e Le Monde http wwwlemonde r webdocumentaires e Frances http documentarres frances fr taxonomy term 0 webdocs e France 24 http wwwirance24 com fr webdocumentaires e Le web tv festival La Rochelle http www webtv festival tv e Upian http www upian com Une s lection de titres r cents Prison Valley Arte de David Dufresne La vie sac M decins du monde de Solveig Anspach Voyage au bout du charbon de Samuel Bollendorf et Abel S gr tin Les communes de Paris F mis de Simon Bouisson New York 3 0 Arte de Yoann le Gruiec et Jean Michel de Alberti La zone Le Monde fr de Guillaume Herbaut et Bruno Masi Soul Patron http www soul patron com de Frederick Rieckher Argentine le plus beau pays du monde Arte de David Gomezano Paroles de conflits
36. rne disque en tat de marche On entend la musique qui provient du tourne disque Ou OFF c est dire hors champ hors cadre Exemple un plan o l on voit un homme dans son fauteuil coutant la musique qui provient de son tourne disque situ de l autre cot de la pi ce hors du plan La musique est cependant r elle Dans les deux cas le son est v ritable et non ajout au montage Il peut cependant tre retouch pour am liorer sa qualit pendant la phase de postproduction du film Son extradi g tique Se dit d un son qui n appartient pas l action voix d un narrateur ext rieur voix de la pens e int rieure d un personnage musique d illustration qui est entendu par le spectateur mais ne peut l tre par les per sonnages car il n existe pas au sein du plan Cet effet cin matographique peut servir le sens du film et sa narration Les m tiers du son L ing nieur du son est celui qui g re l ensemble des tapes de la fabrication du son d un film Le preneur de son est celui qui assure la prise de son au mo ment du tournage dialogues ambiances Le mixage l talonnage sont des op rations qui se r alisent en postproduction c est le montage Images son Le compositeur est celui qui crit la musique originale du film consulter le site de musiques de films Cinezik http www ci nezik org d accompagnement 13 le d cha nement des passions Le film tude et analyse Critique du film
37. s sur Internet e Analyse filmique la construction du r cit analyse de s quence lecture de plan tude du rapport Image son e Lecture d images fixes Il est int ressant ici d utiliser des sources iconiques d origines multiples dans la perspective de construire une culture cin matographique Ouverture culturelle C est le moment de prendre de la distance avec le film lui m me Qu est ce que cela m a apport En quoi a t il modifi ma vision du monde e D bats sur des questions pos es par le film e Liens avec d autres uvres culturelles d accompagnement 7 le d cha nement des passions propos de cin ma Le cinema documentaire Dossier Racine Selon le temps disponible et le niveau des participants plusieurs activit s peuvent permettre une approche de plus en plus approfondie du cin ma documentaire Expression des pratiques personnelles On peut partir des questions suivantes Quel est le dernier film documentaire que vous avez vu O l avez vous vu Salle de cin ma t l vision DVD en ligne Quels sont les films documentaires qui selon vous ont marqu l histoire du cin ma Pouvez vous pr ciser en quoi Essai de d finition du cin ma documentaire En g n ral cette cat gorie filmique se fixe pour but th orique de produire la repr sentation d une r alit sans intervenir sur son d roulement une r alit qui en est donc a priori Ind pendante I s oppose
38. tions Bossuet et Hobbes Les philosophies des lumi res au 18 si cle Voltaire et Jean Jacques Rousseau Les critiques du pouvoir anarchisme et marxisme La notion d autorit e D finition de l autorit dans les rapports interpersonnels e Les diff rentes formes d autorit Max Weber et la notion de charisme La passion amoureuse e Quelle place occupe t elle dans notre culture litt rature th tre cin ma e L opposition passion raison Quel sens pouvons nous lui donner Les repr sentations de l acteur de cin ma et du com dien de th tre e Le starsyst me Le mod le hollywoodien e Le mod le de la star selon Edgar Morin e En quoi les figures l gendaires des monstres sacr es du th tre et du cin ma ont elles marqu le 22 si cle e Les diff rentes formes du jeu th tral L opposition com die trag die La commedia dell arte L utilisation de masques Les diff rents personnages Arlequin et Colombine Le th tre en orient au Japon le N et le Kabuki e Les sp cificit s du spectacle vivant par opposition aux arts de la repr sentation t l vision et cin ma Racine et le jans nisme Le jans nisme et le probl me de la gr ce Rappel historique sur Port Royal et l opposition aux j suites Pascal l autre grande figure du jans nisme d accompagnement pag 18 le d cha nement des passions Pour aller plus loin ressources R f rences cin matographiques Dossier
39. tivement peut tre l occasion de vivre une v ritable d marche ducative visant la formation du spectateur Pour cela nous proposons cinq tapes e Se pr parer voir e Voir ensemble e Retour sensible e Nouvelles clefs de lecture e Ouverture culturelle Accompagner le spectateur c est amener la personne diversifier ses pratiques culturelles habituelles lui permettre de confronter sa lecture d un film avec celles des autres pour se rencontrer et mieux se conna tre Il s agit au pr alable de choisir une uvre que nous allons d couvrir ensemble ou red couvrir Ce choix peut tre fait par l animateur seul ou par le groupe lui m me Se pr parer voir Permettre chacun dans le groupe d exprimer ce qu il sait ou croit savoir du film choisi L animateur peut enrichir ces informations par des l ments qui lui semblent indispensables la r ception de l uvre Permettre et favoriser l expression de ce que l on imagine et de ce que l on attend du film que l on va voir Dans cette tape plusieurs outils peuvent tre utilis s e Outils officiels de l industrie cin matographique affiche bande annonce dossier de presse making off e Outils critiques articles de presse missions de promo e Contexte culturel biographie et filmographie du r alisateur approche du genre o du mouvement ci n matographique r f rences litt raires Interview bande originale Voir ensemble Plusieurs possi
40. venger il n y a pas de fin Cest un probl me contemporain pouvantable lai Racine ose dire qu au del du bien et du mal il y a l amour Ce n est ni l amour chr tien ni un code d honneur mais la seule question d tre la hauteur de son d sir La trag die met ici en avant le choix au sens sacriiciel la force de pouvoir dire non pour avoir conscience de sa propre vie Il semble qu aujourd hui en Occident tout est fait pour anesth sier les ques tions la douleur la r volte et la mort Sollicit s sans arr t sous l effet d une pression m diatique la d lation la moquerie le cynisme ou la r signation la trag die nous apprend ne pas accepter la normalisation le calibrage Gr ce au personnage d Andromaque nous d couvrons que nous ne pourrons plus tout comme elle nous accommoder de la servitude de l humiliation d une morale du troupeau Le th tre est il un art de vivre Gr ce la Trag die videmment puisqu elle est un art de mourir Au bout de tant d ann es de complicit avec le th tre je me consacre totalement la trag die qui m enseigne quo tdiennement la libert fondamentale de l tre humain faire ses choix La Trag die invente une autre forme de vie et nous emporte dans une autre possibilit La Trag die c est quand vous tes aupr s d une personne qui va mourir et que vous essayez de capter ses derniers mots L acteur doit donner le texte avec cette force l sans psychologie on n
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