LETTRE N° 105-6.pub - Initiative & Formation
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1. de cadeaux de sch mas si heuristiques et de mandalas de d couvertes de r unions d inattendus de chant et de danse d change de m nage de pluie de soleil de rencontres et d amiti Un lieu un ins tant de vie o la Gestion Mentale prend toute sa dimension de pouvoir tre Isabelle FRETEAU Un concentr de m thodologie Les ateliers De multiples situations concr tes dans des contextes Le plus important dans l existence des ateliers est diff rents exercices jeux journ e sp ciale EPS ate qu ils permettent tous de prendre un contact avec soi liers permettent chacun de prendre conscience de m me avec les autres et avec le monde diff rent du ses gestes mentaux Au fur et mesure de leur prise de contact habituel gr ce l art quelle que soit sa forme conscience les regards s animent les attitudes changent chant poterie danse origami paperolles jeux de mots les sourires s installent Des explications savamment n uds marins criture la plume qui touche l intimit dos es des exp rimentations qui permettent de se d de chacun et permet d int grer tr s personnellement les couvrir davantage des changes qui enrichissent les apports de la Gestion Mentale l unit de sa propre person Strat gies personnelles Une alchimie performante ne corps esprit et me Bref Ch teaudun une exp rience vivre La GM en action Ch teaudun pour moi c est un lan2. du stage O est ce que j en suis maintenant par rapport moi m me et par rapport au coll ge ou au lyc e Qu est ce qui a chang en moi Comment est ce que je ressens aujourd hui ce changement Le bilan doit ouvrir sur une d cision prise libre ment par chaque jeune sur ce qu il veut mettre en pratique d s la rentr e inefficace C est formidable je vais tout mettre en pratique Efficace Des choses m ont int ress mais je d cide de me consacrer d abord et surtout a une seule chose gt Les conseils qu on est tent de donner ne peuvent avoir d effet que si l on am ne le jeune les for muler de lui m me pour lui m me Le bilan lui donne l occasion des adultes l cou tent une situation inhabituelle m me apr s un tel stage de verbaliser donc d objectiver ses ressen tis ses d cisions de changement son tat affectif Le bilan crit du formateur ne peut tre que la re formulation crite et diff r e dans le temps des paroles des jeunes Donc attention qui le lira NB int r t de proposer une grille pour aider le jeu ne pr parer individuellement son bilan Le bilan est celui du jeune il porte sur ce qui a r sonn en lui durant la semaine pour d gager un objectif raisonnable qu il aura r aliser d s qu il sera en situation d apprentissage donc d s la ren tr e pour les stagiaires de Ch teaudun Pour avoir pratiqu l entretien
3. la valeur du silence Le r 5 le pouvoir de l vocation d couvrir la mise en projet des outils diff rents des moyens tre acteur l ves hors d eux vite fait X b cl DES DIFFICULT S R CURRENTES en perception dans le faire Z le barrer dans l agenda sans vocation de l nonc recopier faire avant d apprendre s coll aux consignes PE z ape E T l effaceur tout azimut la calculette po mk la r ponse R pondre la place d un autre des connaissances Pi g Grand vide de z moyens implicite des consignes sues mais non disponibles aa extrins ques vocabulaire difficile 8 La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 tous Chaque l ve travaille son rythme pose ses questions et progresse pour r aliser le travail atten du et parfois plus LES CONTRIBUTIONS DE LA GESTION MENTA LE A L AIDE AUX DEVOIRS sont multiples et compl mentaires La grande disponibilit que n cessitent la pluralit des demandes simultan es et l h t rog n it des groupes nous semble tre une source de richesse pour cet accompagnement et un lieu propice la mise en action de la Gestion Mentale qui trouve ici la pleine expression de sa transversalit Ouvrir les portes des coles coll ges ou lyc es cette p dagogie permet de d mocratiser la Gestion Mentale cet ac compagnement tant gratuit pour les famill
4. d espoir et H l ne RENARDIER de confiance dans le potentiel des jeunes Isabelle MEYER La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 11 Les IF en FRANCE IF ALSACE 03 88 60 65 66 monique ladhari orange fr IF ARMOR 06 82 95 40 17 armelle geninet gmail com IF B ARN 05 59 21 38 53 if bearn yahoo fr IF BOURGOGNE 03 85 94 08 66 berthodclaude yahoo fr IF CORSE 04 95 39 03 42 giannonichantal free fr IF COTE D AZUR 04 93 53 55 24 ifcotedazur hotmail com IF LANGUEDOC ROUSSILLON 04 67 72 35 20 gplouis31 aol com IF MIDI PYR N ES 05 61 20 36 52 ppebrel free fr IF NORMANDIE 02 31 846231 ifnormandie wanadoo fr IF PARIS ILE DE FRANCE 06 22 37 10 56 ifparis orange fr IF PROVENCE 04 42 28 91 77 ifprovence wanadoo fr IF RHONE ALPES 04 78 19 7441 ifrhone alpes wanadoo fr IF BELGIQUE 00 32 0 4 3877127 ifbelgique yahoo fr Mentions l gales La Lettre d IF est publi e par la F d ration des Associations Initiative amp Forma tion 48 rue Santos Dumont 31400 Toulouse association but non lucratif pr sidente Christia ne P brel Les articles engagent la seule respon sabilit de leurs auteurs Reproduction interdite sans leur consentement Ont particip l labora tion de ce num ro Christiane P brel directrice de publication Martine Clavreul Annie Raynaud Catherine Buridard et Janny Villot comit de r daction G Sonnois J Murgia et G Louis c
5. de bilan sous cette forme j ai mesur l engagement naturel des stagiai 6 La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 res l int r t qu ils lui ont accord dans la mesure o ils se sont impliqu s dans la d marche des prises de conscience ont merg pour d gager des implications futures Tel stagiaire voyant le lyc e comme source d angoisse avant le stage l a voqu alors comme invitation un jeu avec le projet de redonner sens la m morisation tel autre d couvrant la puissance de ses vocations s est mis en projet de les vivre dans un geste d attention conscient ou encore tel autre disant avoir d couvert un monde nouveau a envisag de l appr hender dans le plaisir d affiner tel geste Pour le formateur ce proc d a l avantage de le positionner en v ritable p dagogue accompagnant le jeune nourri de ses propres d couvertes vers un avenir positif Claude BERTHOD e Bilan P dagogique Les bilans d entretiens individuels avec cha que stagiaire lors de la matin e de la derni re jour n e avaient pour objectif principal de permettre chacun de comparer ses attentes de d part avec ses d couvertes de la semaine coul e en termes de Gestion Mentale Le jeune se livrait un exercice r dactionnel guid par des questions pr cises pouvant l aider retrouver tous les l ments dont il avait pu prendre conscience vis vis de son fonctionnement mental Cette matin
6. je laisse entre temps une pause pour l vocation Dans un premier temps A ne r ussit pas l exercice on la voit r fl chir recommencer pour enfin aboutir Lors d un DP elle prend alors conscience qu elle est oblig e de se parler int rieurement la marche suivre et que c est gr ce cela qu elle a pu r ussir l exercice Elle est tr s contente de la d couverte de cette d marche qu elle n avait pas soup onn e jusque l C est un d but mais tr s prometteur Il reste la confirmer et la transf rer lors des apprentissages scolaires On lui de mande alors si lorsqu elle ne r ussit pas quelque chose elle proc de de la m me mani re Elle n a pas su nous r pondre sur le moment d couvrant seulement son fonctionnement dans cette situation particuli re Lors d une autre s ance ax e sur le geste de m morisa tion j ai propos aux l ves une s ance de course d o rientation Le matin en m thodologie je suis all e expli quer la situation aux stagiaires Ils devaient m moriser sur un plan du lyc e l emplacement des balises qu ils auraient r cup rer plus tard sans la carte lors de la s ance d EPS de lapr s midi Des lettres B C D repr sentaient les balises Ils ont d ainsi se faire des images mentales de la carte et se mettre en projet pour la s ance suivante Les DP la fin de la s quence ont t vraiment di fiants toujours la m me avait bien cherch m m
7. nent rien des documents aux questions qu on leur pose ou ce qui est dans leur livre Depuis pas mal d ann es je tente de faire faire un pas vers la compr hension aux jeunes qui viennent me voir Je propose de montrer en quoi ma pratique a vo lu au cours des ans Si je reprends les caract ristiques du geste de compr hension j aligne l vocation de la chose sa traduction dans ma lan gue le cadre espace ou temps dans lequel je pla ce cette chose mentalement les liens logiques en tre les parties de cette chose ou entre cette chose et mes acquis situ s dans ma biblioth que menta le en tenant compte de ce qu on nomme mes pro jets de sens soit ce qui m est n cessaire pour que j aie des chances de pouvoir parvenir la compr hension Voici concr tement les l ments que j ai intro duits petit petit dans les stages ou les entretiens avec des jeunes l ments que j ai tir s de mes lectures ou des rencontres avec des formateurs int gr s sans en prendre conscience forc ment ce qui ne me permettra pas de rendre chaque C sar ce qui lui revient Evoquer puis traduire Pour donner du sens il faut avoir l informa tion en soi et je renvoie ce qui a t fait propos de l attention L vocation permet une traduction int rieure en film le film contient des images des Sons provoque des ressentis dans des proportions propres chacun selon sa langue p dagogique Avant ou a
8. qu il est en train de mettre en place La porte d un avenir d un futur positif est ainsi ouverte La p dagogie des gestes mentaux conduit l l ve sortir de la passivit voire de l ennui en devenant acteur Il acquiert progressivement ses propres pro c dures d apprentissage il sera toujours amen se situer sur son terrain de libert C est toi qui sais c est toi qui choisis ce que tu veux et d cides de mettre en place Ainsi une des finalit s de ce travail est de conduire l l ve tre p dagogue l gard de lui m me Antoine de La Garanderie Plaisir de conna tre Bonheur d tre p 79 EN CONCLUSION L aide aux devoirs conduite avec la p da gogie des gestes mentaux donne l l ve la possi bilit de d couvrir son int riorit et son pouvoir vocatif tablir des liens qui font si souvent d faut reconna tre en lui ce qui fait sens anticiper mentalement un contexte futur o ce qu il vient de faire pourra tre r investi Par son approche transversale et transdiscipli naire la p dagogie des moyens d apprendre mise en pratique au cours de l aide aux devoirs peut apporter une r elle contribution la r ussite et au mieux tre des l ves et en cela r pondre aux attentes de l accompagnement ducatif au jourd hui Martine WIBAUX L AVIS DE RE CHERCHE POUR STAGE 2012 Pour compl ter notre quipe d en cadrement Ch teaudun 2012 nous sommes la
9. qui a t v cu Cela peut sembler une toute petite chose en comparaison de l ensemble des activit s propos es de tout ce qui aux yeux des adultes avertis que nous sommes tait prendre et comprendre Mais cette p pite appartient d sormais tout enti re celui qui l a d couverte Un travail d orpailleur en quelque sorte Christine BRUNIER e Otagjaire et Son Dilan La participation un stage aussi active et positive soit elle n en garantit pas n cessairement l efficacit dans la dur e D couvrir ses pouvoir tre pour vivre un bonheur d tre gt s exp rimente au quotidien et pour un jeune principalement dans un tablisse ment scolaire Le bilan de fin de stage peut alors s av rer tre un outil efficace au service de ce put Voici un d roulement propos par Guy Sonnois Ch teaudun en 2010 et pratiqu lors du stage d t Ne pas confondre faire le bilan du jeune et aider le jeune faire son bilan Dans ce bilan il s agit avant tout d aider le stagiai re ressaisir ramasser tout ce qu il a d couvert pendant la semaine Sur lui m me tre reconnaissant Sur les gestes mentaux leurs intrins ques et leurs extrins ques Sur Sa nouvelle vision de la scolarit L objet de ce stage et de ce bilan est partir de ces d couvertes d initier un processus de chan gement int rieur qui va se d velopper dans le temps au del
10. rentes stra t gies de m morisation des lieux Dans le prolongement un d but de prise de conscience de certains a permis de faire merger l int r t de vivre la sc ne l avance Pour avoir pratiqu une activit analogue en salle avec des adultes nous avons pu constater que l vocation du plan dans sa t te sans anticipation du v cu en limitait l efficacit De ces exp riences inspir es d une activit propos e en EPS j ai pu mesurer en observant les sta giaires le plaisir qu ils ont eu vivre avec leur corps leur c ur et leur esprit cette s ance avec une bonne prise de conscience de l importance du geste d attention et bien s r le soin apporter l imaginaire d avenir pour une bonne m morisation Outre l int r t du v cu d une activit extrascolaire comme souvent en EPS les stagiaires ont pu presque instantan ment prendre conscience dans un dialogue p dagogique de l efficacit de l vocation et du projet ad quat En m thodologie il serait int ressant compte tenu de tels apports de consid rer d s que cela nous est possible l EPS comme un fil rouge pour laborer un bon programme de formation ou d faut comme source d inspiration Claude BERTHOD est gagnant Et du coup ILS deviennent gagnants Caroline BARTH L MY in Autre Regard Sur PEFS Ce stage de Ch teaudun 2011 fut vraiment une exp rience riche tant sur le plan humain que profession nel
11. s afin de travailler tr s concr te ment Ce n est pas de mand pourtant ils rap portent aussi le cahier de stage ce qui nous permet tr s concr te ment de rattacher le travail effectu pendant les cinq jours leur vie d l ve Ainsi nous pouvons ensemble identifier et combler des failles sp cifiques chacun compl ter leur boi te outils d l ve restauration de la confiance en soi meilleure connaissance des r gles de l cole appropriation de la Gestion Mentale Le rappel de ce qui a t fait pendant la semaine de stage est consid r par certains comme rassurant et dynami sant Pour d autres il para t presque inutile car ils disent s en servir depuis la rentr e Nous pouvons mesurer ce jour l le changement dont ils sont souvent conscients eux m mes Chan gement dans leur travail et vis vis des adultes qui les accompagnent On note alors pour la plu part une conqu te r elle d autonomie Genevi ve LOUIS et Nicole MARTIN 10 La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 es bservatrices ont la Parole Gestion Mentale en action cru 2011 Une observatrice parmi quatorze autres entour e de formateurs d animateurs encadrant un grand nombre de jeunes une semaine de folie de chair de poule de rires de larmes et de travail de perceptions d attention de com pr hension et de r flexion de m morisation d imagination ir gt intense d vocations de partage
12. 105 D cembre 2011 5 Lors de ce stage les plus grandes d couvertes des enfants ont eu lieu au travers des s ances d EPS peut tre parce qu ils aiment avant tout cette discipline et aussi parce que pour eux c est du non scolaire Ils ont pu constater au contraire que s ils r ussissaient dans cette mati re c est parce qu ils utilisaient des pro c dures mentales sp cifiques et que celles ci taient transf rables aux autres disciplines IIS sont tous repartis avec le projet de mettre en application leurs d couvertes ils ont pu d couvrir qu ils taient capables de r ussir dans un domaine ou dans l autre Nous leur avons montr le chemin eux de continuer dans cette voie Pascale PERRIER Dilan du Soir Le bilan du soir c est le temps de recueil et de partage des d couvertes de la journ e Une occasion pour chacun de r voquer les s ances de m thodologie d atelier et de sport et de r fl chir ce qui avait t important pour lui ce qui m ritait d tre gard explicit prolong Une occasion d exercer sa libert et sa responsabilit en faisant des choix Une occasion aussi pour le formateur d amener pr ciser laguer pour ne retenir que l essentiel formul en terme de contenu Il replace dans la perspective de la r alit du travail scolaire et engage envisager les moyens de mettre en uvre ces d couvertes dans l avenir Cha que fois c est une p pite qui est extraite de tout ce
13. Gr ce ce stage et cette nouvelle exp rimentation de la Gestion Mentale je peux davantage me rendre compte de son effet porteur Vraiment en huit jours on a pu voir les ados changer et se d couvrir Ainsi ils sont repartis grandis et dot s d une meilleure estime d eux m mes et d une plus grande confiance en eux Ils ont pu appren dre au regard de la GM mieux se conna tre d cou vrir leurs possibilit s une tape d cisive je esp re vers la r ussite tant personnelle que scolaire Durant ce stage plusieurs choses m ont vraiment mar qu e Tout d abord l quipe car on peut vraiment parler d quipe Nous tions tous soud s nous formions un bloc tous porteurs du m me objectif apporter un soutien aux enfants Et dans le milieu enseignant paradoxalement ce n est pas toujours le cas Mais c est un autre d bat Nous parlions tous le m me langage avions tous le m me regard sur les jeunes la m me volont de leur per mettre de se d couvrir et de repartir plus riches Ceci au travers du d sir de faire merger la connaissance de leur propre monde int rieur gr ce la Gestion Mentale et notamment au Dialogue P dagogique les faire avan 4 La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 cer sur le chemin de la r ussite d abord en se d cou vrant en tant QU ETRE et ensuite en devenant v rita blement acteurs de leurs apprentissages Et bien s r en esp rant au bout du compte leur r
14. N 105 D cembre 2011 E initiative amp Formation La Lettre d IF Pratiques et recherches en p dagogie des gestes mentaux F ditorial Dans des lieux divers et depuis longtemps les associations IF proposent des ate liers ou des stages pour les jeunes Que chaque jeune puisse d couvrir son pouvoir tre tait le v u d Antoine te dr de La GARANDERIE qui a toujours manifest sa volont de d mocratiser ses recher Autre regard ches de les rendre accessibles tous Par dessus tout il tenait ouvrir les jeunes aux Bian sources de leurs ressources les veiller au sens fondamental de leur pr sence au monde pour les conduire au bonheur de conna tre Cependant cette finalit humanis te ne se r alise que gr ce des m diations comp tentes et respectueuses Ces ate liers ces stages offrent donc aux jeunes une occasion de se comprendre eux m mes Cette Lettre d IF pr sente quelques aspects de ces actions et donne la parole certains Sommaire page Editorial Compr hension Sport Aide aux devoirs Montpellier Observatrices Vie des associations de leurs acteurs Martine CLAVREUL _omment ravailler la Compr hension en Atelier de M thodologie 7 Chaque jeune vient en stage avec des at tentes diff rentes et souvent il privil gie la com pr hension la m morisation et estime qu il n a pas de probl me pour comprendre D autres an noncent clairement que souvent ils ne compren
15. e Ce alfoeldast tuileleN 141al 1eigdieltie o O2 35 29 43 91 VA A ifgm org Photos du N 105 B Diaz Isa Dufour I Freteau G Louis La Lettre d IF n 105 D cembre 2011
16. e tait donc indispensable pour re cueillir les fruits de cette belle semaine Les l ves ont donc tous pu exprimer ce qu ils envisageaient de mettre en pratique d s la rentr e pour rem dier aux difficult s voqu es avant d effectuer ce stage Ils ont t moign claire ment de projets de r utilisation et de transfert quant ces d couvertes C tait aussi pour le formateur l occasion de les f liciter et de les remercier chaleu reusement pour leur participation active ainsi que pour le bel esprit dont ils ont fait preuve jusqu au terme du stage la fin de chacun des entretiens individuels le formateur a eu la d licatesse de nous proposer de nous exprimer en tant qu observatrices J tais heureuse de t moigner aupr s du jeune du plaisir que j avais eu observer ses d couvertes sur lui m me et sur les moyens qu il pouvait mettre en uvre pour apprendre Apr s le stage des bilans p dagogiques indi viduels ont t r dig s par le formateur et nous avons pu les lire avant qu il ne les envoie aux sta giaires Ces bilans t moignaient donc globalement de ce que les stagiaires avaient exprim de leurs d couvertes et de quelques conseils p dagogiques adapt s Ils taient galement destin s accompa gner le processus de changement int rieur et les d cisions conscientes et volontaires pour la mise en pratique scolaire quotidienne Le formateur concluait par des remerciements chaleureux pour ce que
17. ecevoir l admiration des autres respec ter rigoureusement la forme de l information re ue ne pas tricher en imaginant l avance les questions du professeur etc Si ces projets cach s mis jour par le dialogue risquent de ralentir l apprentissage il sera possible d en prendre conscience de les compl ter ou par fois de les corriger Et il arrive souvent de constater que c est surtout pour cela qu il valait la peine de se rencontrer Georges GIDROL Place du Oport au Stage de _h teaudun Le sport permet aux jeunes de vivre la r alit de l activit mentale Ils sont en g n ral tr s surpris de tout ce qu ils mettent en place lors des activit s sportives Ils ont tout d abord v cu l exp rience de l vocation et de la mise en projet travers les s ances de badminton du rant lesquelles le professeur d EPS les faisait jouer sans volant il a bien fallu que les jeunes fassent des voca tions du volant en action afin de r pondre l adversaire par un geste appropri Ils ont bien aim l exercice et ont t tout fait conscients de leur activit mentale Cette prise de conscience s est renforc e par l exercice de course diff rentes allures mise en projet d adapter son allure lente moyenne rapide tr s rapide selon un temps donn et un parcours balis par des plots A la fin de chaque course un petit dialogue p dagogique rapide pour chacun permet d analyser la performance qu il a faite par
18. es d largir le champ d action des formations d en seignants aux coles et coll ges o cet ac compagnement a lieu de construire ainsi un travail enseignant accompagnant en compl mentarit et en harmonie vis vis de l l ve En mettant l accent non pas sur le contenu des dis ciplines ou des devoirs mais sur les moyens men taux mettre en place pour rendre plus efficaces les gestes mentaux de la connaissance cette prati que p dagogique conduira l l ve bien au del de la ma trise d une le on ou d un exercice Elle lui permettra d acc der une prise de conscience de son mode de fonctionnement et de ses strat gies le conduisant ainsi davantage d autonomie Une au tre contribution de la Gestion Mentale l accompa gnement ducatif est de prendre en compte la di versit des modes de fonctionnement individuel l l ve se voit consid r et accept dans sa singu larit et ce regard positif port sur lui facilite sa pro gression Dans bien des cas il a m me un effet important de re motivation La construction d une comp tence dans une situa tion particuli re apprendre du vocabulaire calculer le co t d une frise identifier des saisons construire un sch ma narratif accompagn e d un projet de r utilisation avec une anticipation mentale d un contexte futur o cette comp tence pourra tre r investie sollicite l l ve et le pr pare d autres uti lisations possibles de ce
19. es vacances En atelier un groupe d l ves de m me niveau tel un quipage dont les membres navi guent ensemble apprennent se conna tre s couter respecter la parole de l autre C est un lieu o chacun peut comprendre la diversit des proc dures mentales et s enrichir parfois de ce que fait l autre Le formateur en bon capitaine conduit bateau et quipage selon une rou te et avec des outils adapt s tout en respectant chacun et en s autorisant aussi modifier son cap si la m t o n est pas celle attendue au d part Le cheminement de chaque l ve se fait au sein d un groupe mais il est compl tement personnel et diff rent pour chacun Par le dialogue p dagogique le passage du groupe l individu et de l individu au groupe permet et reconna t l existence de chacun dans son individualit dans ses t tonne ments et son questionnement En aide aux devoirs la navigation est bien diff rente on pourrait dire que l on navigue vue et que ce sont les moussaillons qui fournissent les l ments pour tracer la route et prendre un cap L quipage ici est variable linfini d une heure l autre d un jour l autre et d une semaine la suivante C est dire que l on peut embar quer des moussaillons de 6 avec des mousses chevron n s de 4 ou 3 pour une m me travers e de 55 minu tes Et pendant ces minutes quelles peuvent tre les demandes Tout est possible en termes de d
20. isciplines maths anglais fran ais histoire g ographie et en termes de difficult s galement d un nonc simple ment non voqu une panne de compr hension ou bien une r flexion insuffisamment nourrie par une m morisation inefficace voire tout simplement inexistante a Le capitaine pardon le formateur doit donc avoir dans sa besace tous les outils accessibles mais rien de pr par l avance tre disponible et ouvert tout ce qui va advenir cf lat ad venire venir vers et ouvert L AIDE AUX DEVOIRS UN ESPACE TEMPS o FAIRE DES PROPOSITIONS pour FAIRE FACE AUX DIFFICULTES au tableau accueillant avec son corps tables en U Eu UN ESPACE pour d velopper la mobilit dans le couloir jeux de r le dans sa t te vocation mise en projet futur DE R INVESTISSEMENT ee Cahier ouvert avenir positif cahier ferm voquer gt de leur int riorit de leur pouvoir vocatif DES PROPOSITIONS DE PRISE DE CONSCIENCE de leur pouvoir mental consciente dirig e enrichie vocation MENTAUX D OUTILS mise en projet 4 param tres gestes A mandalas cognitifs PEDAGOGIQUES ee TT Reformuler synth tiques heuristiques sch mas L AIDE AUX DEVOIRS 52 mais pourtant je savais faire ses devoirs UN TENES PUUR respecter les autres T
21. la carte tout de suite JB s est dit j ai des probl mes pour retenir je ne vais pas y arriver Combien de fois peut on retrouver chez certains l ves la r signation acquise d crite par Seligman Ils se mettent tout de suite en projet d chec Mais fort de ses cours de m thodologie JB a jou le jeu II a donc cherch vo quer la carte et se projeter dans l ex cution de l exerci ce demand Trois jours apr s lors du bilan final lors qu il nous raconte cette exp rience et quil est heureux d avoir pu r ussir je lui demande s il serait capable de me redonner l emplacement des diff rentes balises Il a tout redonn de m moire Le simple fait de chercher voquer et de se mettre en projet lui a permis de m mo riser sur du plus long terme Quelle d couverte pour lui Gr ce aux s ances d EPS les l ves ont pu d couvrir leurs moyens de proc der et la richesse de la Gestion Mentale Souvent ils n ont pas l impression de travailler mentalement lorsqu ils font un geste sportif Ces quel ques s ances leur ont permis de constater le contraire et que justement pour certains la r ussite ne venait qu au terme d un travail intellectuel Etre bon en EPS n est pas qu affaire de don il s agit de prendre conscience qu il n y a pas que les jambes qui travaillent mais la t te aus Si Mens sana in corpore sano comme dit Juv nal dans ses Satires La Lettre d IF n
22. le jeune avait apport de pr cieux et d unique ce stage Il avait su cr er un climat de confiance de grand respect mutuel pour lequel j ai beaucoup d estime J ai l intuition que mon v cu durant le stage de Ch teaudun va bien au del d un regard d observairice Il refl te l impact d un regard sur moi m me dont je re ois encore aujourd hui tous les bienfaits Axelle ADELL La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 7 Gestion Mentale et Aide Aux Devoirs L ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF a t mis en place en 2007 dans les coll ges prioritaires puis largi len semble des coles et coll ges en 2008 Sont charg s de cet accompagnement le plus souvent des enseignants apr s leurs cours occasionnellement des assistants d ducation et plus exceptionnellement des intervenants ext rieurs C est dans ce dernier cadre et avec l appro che de la p dagogie des gestes mentaux que depuis 2008 nous travaillons en col ge dans ce cadre d accompagnement ducatif et proposons de laide aux devoirs sur des heures de permanence et des ate liers le mercredi Texte de r f rence BO N25 du 19 juin 2008 AIDE AUX DEVOIRS ET ATELIERS sont deux situations qui s adressent un petit groupe de 8 10 l ves le plus souvent volontaires Les ateliers pr sentent une dynamique bien connue et pratiqu e dans les Associations I amp F au cours de l ann e scolaire ou de stages pour coll giens ou lyc ens pen dant l
23. nter en fonction de leurs points forts Pour des enfants d courag s l affirmation qu il est possible de changer est une d couverte forte Le stage Pour commencer nous tentons de sonder les repr sentations des enfants La question pos e aux l ves niveau coll ge est Qu est ce que vous tes venus faire ici les r ponses sont not es au tableau et gard es pendant toute la semai ne pour quils puissent prendre conscience de l volution de leurs re pr sentations et rejoin dre ainsi le v ritable projet du formateur Tous les matins sui vants ainsi qu apr s les pauses ils s entrainent rendre l vocation volontaire et automati que en faisant retour sur ce qui s est pass pr c demment Toutes sortes d exerci ces sont utilis s pour rendre compr hensi bles les constituants de la gestion mentale vocation projet gestes men taux param tres Les exercices insistent sur la d cision n cessaire l attention et tout travail scolaire On commence par reconstruire les r gles du jeu de l cole pour arriver la n cessit de cette d cision Dans cette optique le troisi me jour reprend le contenu des deux premiers en vocation en laissant s il le faut une trace crite L id e tant de mesurer que pour qu un geste mental soit efficace il faut se doter d un projet et engager sa volont On peut tre amen porter l accent plus ou moins sur certains l ments Cette ann e pa
24. omit de lecture G Gidrol mise en page Publi par nos soins LS S N 0243 4717 R daction IF Normandie 2 rue du garage 14460 Colombelles Imprim par Imprimerie PAYS 10 rue Lortet 69600 Oullins 12 INITIATIVE amp FORMATION PROVENCE organise des stages d t en r sidentiel au centre de La Baume Aix en Provence Les sites m www ifgm org Initiation la p dagogie de la gestion mentale du 7 au 12 juillet 2012 www ifbelgique be Dialogue p dagogique et rem diation du 23 au 27 juillet 2012 www ifparis org www signesetsens eu Formatrice Janine LECA Renseignements et inscription ifprovence wanadoo fr 0442289177 ou 06 30 36 00 74 www ifnormandie org La F d ration des Associations INITIATIVE amp FORMATION vous propose les Rencontres d automne autour de la Gestion Mentale 3 journ es d changes et de r flexion sur l utilisation de la Gestion Mentale Dans les jeux de soci t Dans les pratiques professionnelles de chacun A travers des t moignages issus de contextes professionnels extra scolaires Du Vendredi 2 Novembre 17h Au Lundi 5 Novembre 17h 2012 En r sidentiel Rueil Malmaison 92 Co t 250 Inscription individuelle Tout compris Contactez nous Tel 00 33 05 61 20 3652 Mail France ppebrel free fr Mail Belgique ifbelgique yahoo fr Site www ifgm org La Gestion Mentale en action STAGE DE METHODOLOGIE EN INTERNAT de la 5 la terminal
25. oriser Elle avait la carte dans sa t te voyait des images avait fait le lien entre le P2 et le P1 mais s tait imagin n aller chercher que la balise B Elle s tait dit que cela devait suffire que les autres viendraient toutes seules apr s Cependant elle na pu retrouver que la balise B sur laquelle elle avait construit un imaginaire d avenir Elle ne savait plus quel endroit se situaient les au tres C croyait que j allais demander d aller chercher d abord la balise A puis la B etc Ainsi pour r cup rer la C elle a d se refaire tout l itin raire mental retrouver d abord la balise A puis la B etc ce qui lui a pris beaucoup de temps Enfin en ce qui concerne Cl elle nous a expos claire ment lors du DP toute la th orie du geste de m morisa tion Elle avait tout fait Elle avait tout dans la t te le pla cement des balises la relation entre la carte et le parc du lyc e elle s tait imagin e courant pour r cup rer chaque balise nous montrant sa fiche pour la validation puis repartant Elle avait m me imagin l in dit que je ne respecte pas l ordre alphab tique pour aller poin on ner Elle est arriv e premi re avec une certaine avance sur les autres De plus son projet de sens tait la com p tition Enfin dernier t moignage par rapport cette s ance celui de JB l ve dyslexique Lorsque je suis venue en classe et que j ai demand aux stagiaires de m moriser
26. pr s ou simultan ment on peut traduire ext rieurement c est dire transformer des documents donn s sous une forme lin aire en une forme globale ou r ciproquement ex texte en sch ma sch ma en histoire etc Trop souvent celui qui ne comprend pas reste avec cet objet comprendre y vient et y revient esp rant que le sens va venir tout seul Bien s r qu il viendra mais de son int rieur et personne ne pourra le lui donner Cependant il peut pr parer sa venue d blayer le terrain retourner l objet le palper mentalement La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 1 l loigner ou le rapprocher chercher le comparer un autre etc Aussi en atelier pour commencer je donne le petit texte suivant La bile secr t e par le foie et emmagasin e dans la v sicule est d vers e ensuite dans le premier segment de l intestin en m me temps que le suc pancr atique venant du pancr as Je demande de raconter la m me chose autrement par exemple avec un sch ma Et je constate que certains font un dessin du tube diges tif et d autres construisent un organigramme Les uns voquent le concret les autres l organisation des organes Un autre exercice permet de passer l op ration inverse Je pr sente une courbe donnant la position d une voiture en fonction du temps et je demande de raconter ce qui a d se passer Cer tains assimilent la forme de la courbe la forme de la route D autres son
27. que le jeune soit tr s pr cis dans sa description Au r sultat la jeune handicap e avait tr s bien m moris toutes ses balises et revenait triomphante Ceux dont la m morisation n avait pas t assez compl te se sont rendu compte de ce qui leur avait manqu et ont su quoi mettre en place pour tre plus effi caces A chaque fois la participation aux s ances de sport est compl te totale D s qu on leur fait vivre la GM on Course d Orientation et este de M morisation Le stage de Ch teaudun m a donn l occasion de vivre une exp rience int ressante en collaboration avec Pascale PERIER formatrice en EPS Dans notre change lors de la pr paration du program me du stage a t adopt e l id e de faire pratiquer aux stagiaires une course d orientation pour d velopper le geste de m morisation Cette activit s est pratiqu e dans la journ e avec deux temps forts Dans la matin e Pascale a expos les consignes de la course d orientation qui aurait lieu l apr s midi Chaque stagiaire avait alors sa disposition un plan de masse du lyc e avec la position des emplacements rencontrer la mise en projet a consist s imagjiner vi vre l activit l avance avec en particulier l vocation des lieux Apr s plusieurs r activations l apr s midi la cour se elle m me s est d roul e Dans le dialogue p dagogique qui a suivi les sta giaires ont eu c ur d changer sur les diff
28. r des feuillet s aux escargots pourrai je dire qu il m avait compris 2 La Lettre d IF n 105 Puis je pose au tableau les 5 mots explication ap plication relation finalisation et reformulation J associe leurs questions l une de ces portes de la compr hension puis je demande qui a besoin de l une en premier qui a besoin de l autre etc Je d cline ensuite les avantages de chaque porte et ce qui peut manquer dans le cas contraire Pour tout objet de connaissance l l ve s interroge en fonction d un projet int rieur spontan Je donne donc le tableau suivant pour pr ciser les projets que l on peut associer chaque porte afin que chacun puisse largir sa compr hension Mon projet propos de Question Les portes la connaissance favorite Chercher comment elle C est quoi Formulation s nonce Chercher d o elle vient Explication Chercher quoi elle sert Finalisation Chercher quoi on peut Avec quoi Relation la rattacher Chercher comment on Comment Application s en sert Autre exemple le s du pluriel d clin avec les 5 questions Explication Parfois si le s n est pas crit on ne sait pas si on parle d une ou de plusieurs choses Une exposition de voitures Une explosion de bombe Application On ajoute s chaque fois que le mot est au pluriel Exemple un chat des chats Mais il faut se m fier des excep tions C est vrai pour les nom
29. r exemple pour le groupe du lyc e il est apparu n cessaire de travailler l estime de soi dont le manque faisait bar rage tout autre apport Ce qui reste central est l vocation et le projet Les premiers exercices visent par le travail sur l voca tion permettre aux l ves de reconna tre leurs r elles potentialit s Cette restauration de l image de soi difficile se poursuit au cours des cinq jours C est le soubasse ment n cessaire pour tayer les apports en Gestion Mentale Le challenge avec les l ves de lyc e est de les convaincre de la possibilit d voluer Le changement est acceptable et moins risqu quand la confiance est restaur e Un expos des outils de la Gestion Mentale suivi d exercices o les stagjiai res d couvrent la notion de strat gie propre cha cun leur permet d envisager soit d en parfaire une d j existante soit de prendre le risque d un chan gement sans ressentir un danger majeur Retour du stage Les stagiaires savent qu ils seront convoqu s vers la Toussaint pour parler de la fa on dont ils ont d marr l ann e et de ce qu ils ont fait avec ce qui leur a t propos L id e est de renforcer la mise en projet d appli cation par une ch an ce d finie IIS sont tr s contents de se retrouver et de parta ger leurs exp riences dans un change perti nent constructif et fruc tueux II leur est demand de venir avec des devoirs r ussis ou rat
30. rapport son projet de d part et d ajuster sa prochaine course Enfin il y a eu une s ance sur la m morisation qu ils ont pu vivre lors d une course d orientation Le professeur d EPS est venu le matin pr senter aux jeunes un plan de l espace du lyc e ext rieur et b ti ments o taient not es par une croix les balises La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 3 rechercher Chaque jeune avait un plan et ses propres balises qui n taient pas celles de son voisin impos sible donc de suivre le copain II fallait m moriser le plan et l emplacement des 6 balises et se mettre en pro jet de retrouver ces balises pendant la course de l apr s midi et d tre le premier On leur a laiss un mo ment pour m moriser puis on a ramass les plans Ils taient perturb s et pensaient que ce n tait pas possi ble sans plan qu ils rateraient leur course RDV l apr s midi Nous retrouvons nos jeunes sur le terrain Je pr cise que dans le groupe nous avions une jeune handicap e moteur en fauteuil roulant Nous l avions vue tr s anim e au moment de la m morisation du plan Pause vocative le professeur leur demande de se rem morer plan et balises Puis coup d envoi Autre exp rien ce int ressante un jeune du groupe s tait fait mal au mollet le matin et ne pouvait pas courir mais il avait m moris comme les autres et donnait l emplacement de la balise Isabelle observatrice qui allait la cher cher Il fallait
31. recherche D un titulaire du BAFD ou quiva lent D animateurs titulaires du BAFA D observateurs personnes en cours de formation la Ges tion Mentale formation de base requise Stage de Pr rentr e Montpellier Pr sentation Notre activit s adresse des enfants de dif f rentes classes ce qui nous conduit faire un groupe coll ge et un groupe lyc e Chaque forma trice est en charge de huit l ves au maximum Les enfants travaillent avec nous pendant cinq mati n es et sont libres l apr s midi Nous choisissons de louer dans la ville des salles dot es d un espace vert Il nous semble important de proposer un lieu ouvert et confortable Projet Si on interroge les enfants au d but du stage sur la raison de leur pr sence leur r ponse imm diate est apprendre des m thodes C est une r ponse calqu e sur le discours de leurs parents l La Lettre d IF n 105 D cembre 2011 9 Nous disons g n ralement Pas d accord Les m thodes ne pouvant tre qu un a post riori cons truit individuellement Nous souhaitons clairer pour eux les attentes et les r gles du jeu de l cole coll ge lyc e et leur rendre compr hensible le mode d emploi de leur cerveau pour qu ils l utilisent avec plus de facilit Certains l ves de lyc e ont d j construit leurs Strat gies Ils apprennent que si elles ne condui sent pas la r ussite il en existe d autres exp ri me
32. s et les ad jectifs sauf exceptions Jamais pour les verbes Relation Certains mots prennent un x choux Certains mots changent de forme cheval chevaux Certains mots ont d j un s au singulier puits corps lls sont invariables La 2 personne du singulier est marqu e d un s mais c est une conjugaison Finalisation En dict e j y penserai d s qu on par lera de plusieurs choses Quand j entendrai parler du pluriel Chaque fois que j inventerai un texte ou en reco pierai un Reformulation De nombreux mots noms commun adjectifs prennent un s la fin s ils sont au pluriel D cembre 2011 Ensuite je demande aux jeunes de penser un concept tudi en classe et de trouver du contenu pour les 5 portes ci dessus Faire des liens Plus tard j ai propos des exercices qui met taient en vidence que comprendre c est faire des liens Il y a d abord l approche la plus simple qui consiste donner deux photos ou deux sch mas de cellu les par exemple lune d oignon et l autre de gre nouille et de demander de les comparer Je leur fait remarquer ensuite qu ils ont t plus sensibles aux diff rences ou au contraire aux similitudes Je fais de m me avec un tableau des caract ristiques des particules fondamentales de la mati re et je demande de faire de courtes phrases qui permet tent de comparer deux particules Mais quand on sait ce qui est pr pond rant pour chacun on n a pas fini d e
33. t bloqu s priori par le spec tre des math matiques associ cette courbe Je propose chacun de regarder une portion de cour be pour raconter comment volue la position en fonction du temps puis de d tourner les yeux du document et de repenser ce qu il vient de dire En s appuyant alors seulement sur ce discours repen s il va trouver la signification de cette portion de courbe Ainsi d connect de la perception de la courbe et de la confusion entre code et r alit il peut mieux approcher cette r alit II s est agi ici d une traduction d un langage per u et symboli que en un autre voqu dans son param tre favori Plus tard j ai d couvert la m taphore de la barque racont e par Guy Sonnois dans son premier livre Voici en gros le dialogue que j ins taure avec les jeunes moi je n aime pas les escargots Vous avez compris ce que je viens de vous dire eux OUI moi et bien il n y a plus de probl me un les escargots vivants ou les escargots en cho colat moi les vivants un vous n aimez pas les manger ou vous n aimez pas les voir moi les manger un autre a vous fait quoi de les manger moi avez vous encore d autres questions parce qu il semble que ce ne soit pas si clair que a eux qu est ce qui a d clench cette aversion moi savez vous si cette r pulsion est aussi l avec les hu tres Si l un d entre vous m invite plus tard et m offre dine
34. texte Je propose de lire un texte pour le comprendre Puis chacun prend une feuille trace 4 cases et les num rote de 1 4 Sans document dans la 1 Tase chacun va noter les v nements qu il conna t et se rattachent ce texte l exp rience qu il a les situations de sa vie auxquelles ce texte fait penser Dans la deuxi me case chacun note les mots tech niques du texte les d finitions les conventions les codes attach s ce texte Dans la troisi me case on cherchera des liens logi ques tablir entre des l ments du texte ou avec d autres connaissances On tentera de faire un sch ma de l essentiel du texte d en faire une tra duction en mots ou en symboles Enfin la quatri me case sera occup e par des pro longements des hypoth ses des rapprochements in dits Doutes Ce travail permet de comprendre le texte plus en profondeur et de pr parer l valuation future avec la case 2 et le devoir gr ce la 4 case Les projets de sens Quant aux projets de sens qui orientent le mouvement int rieur de chacun lorsqu il pense ils mergeront par le dialogue p dagogique L explora tion ne doit pas se faire uniquement sur les projets de sens r pertori s On d couvre que chacun est tendu vers quelque chose qui lui semble important qui est premier qui est passage oblig En voici quelques exemples avoir fini le plus vite possible montrer que j ai bien travaill faire plaisir ou plaire r
35. ussite scolaire En tout cas au cours du bilan final avec chacun d eux il est apparu qu ils sont tous repartis avec des projets positifs avec une meilleure confiance en leur POUVOIR Chacun a su apporter sa pierre l difice formateurs observateurs profs EPS le groupe tait soud chacun partageait avec les autres Nous tions tous en recher che de comment faire pour faire voluer nos jeunes C tait riche et intense on n arr tait pas Quelle coh sion d quipe On allait vraiment tous dans la m me direction dans le souci d aider les jeunes La seconde chose qui m a marqu e en tant que profes seur d EPS c est un autre regard sur notre discipline trop souvent rel gu e la derni re roue du carrosse Trop souvent pour les chefs d tablissements les coll gues c est la mati re o les l ves peuvent aller se d fouler Que je naime pas ce mot Je ne vais pas d velopper ici le bien fond de ma discipline mais lors de ce stage tous formateurs observateurs et ensui te l ves avaient un autre regard sur cette mati re En vivant des exp riences physiques au travers de la ges tion mentale les adolescents ont pu r ussir d couvrir leurs fa ons de proc der et leurs strat gies d apprentis sage Exemples de situation A lors d un exercice d chauffe ment en badminton J explique d abord la consigne de fa on verbale puis je montre ce qu il y a faire Bien s r
36. xplorer les liens Et ce travail tant fasti dieux en groupe je passe directement la recher che de liens syst matiques avec un texte sur le brachypt rolle caill vivant Madagascar texte qui d crit l aspect les habitudes l habitat et la nourriture de cet oiseau Je fais lire ce texte et demande s ils l ont compris Si un mot est inconnu j en donne le sens Puis je demande de prendre une feuille format paysage et d crire dans des bulles toutes les in formations que l on d couvre dans ce texte Ensuite on cherche quel lien peut relier l une et l autre des informations cit es ex le bec pais peut lui servir pour creuser son nid dans le sol Ces liens n appa raissent pas si facilement qu on pourrait le croire Lorsque ce travail est achev je demande si la compr hension est meilleure qu la premi re lectu re Ils sentent alors vraiment la force de ces liens Pour parachever je demande d crire autour de l ensemble des bulles des questions ou des th mes pour lesquels ces informations serviraient d il lustration ou de justification Cet oiseau est un exemple d adaptation au milieu Cette derni re activit ouvre une compr hension plus large et l anticipation S appuyer sur les param tres Le dernier exercice en date pour comprendre un texte je le dois B atrice Glickmann Elle s ap puie sur les param tres pour balayer le champ de ce qui est n cessaire pour poss der un
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