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Connaissances et attitudes des clients masculins

1. Service des maladies infectieuses CHU du point G 49 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA IV METHODOLOGIE 1 Cadre et lieu d tude L tude s est d roul e dans les salons de coiffure des 6 communes du district de Bamako Reli e Dakar par la voie ferr e et Abidjan par la route capitale du Mali la ville de Bamako est in galement partag e par le fleuve Niger Elle est beaucoup plus tendue sur la rive gauche Les deux rives sont reli es par deux ponts le pont Fahd l Ouest et le pont des Martyrs l Est Bamako est un carrefour industriel et commercial regroupant de nombreuses petites et moyennes entreprises me Centre d enseignement musulman sous l empire du Mali XI XV si cle puis gros village fortifi la fin du XIX si cle Bamako doit son premier essor son statut de capitale de colonie capitale du soudan fran ais en 1908 Depuis l ind pendance du pays 1960 l exode rural et le d veloppement du secteur tertiaire ont favoris son expansion Elle comporte administrativement de nos jours 6 communes dont 4 sur la rive gauche Chaque commune est dirig e par un maire ainsi que les secteurs 12 o La commune I est form e par les quartiers korofina Nord Korofina Sud Banconi Dj libougou Boulkassoumbougou Fadjiguila Doumanzana Mekin sikoro Sotuba o La commune I
2. et dans les lieux publics piscine toilettes b une porte d entr e gt Muqueuse les muqueuses sont les membranes qui tapissent les parois internes des cavit s naturelles de l organisme bouche vagin rectum Lors de rapports sexuels non prot g s gt Voie sanguine Transmission en cas d utilisation d une seringue usag e pour une injection par voie intraveineuse gt Transmission la m re l enfant pendant la grossesse et l accouchement l allaitement au sein gt Voie cutan e En cas de blessure avec un objet souill de sang contamin 16 Service des maladies infectieuses CHU du point G 26 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 5 GENOME ET VARIABILITES GENETIQUES DES VIH L organisation g n tique des VIH VIH et du SIV est similaire 17 Sur la base des distances g n tiques entre les VIH retrouv s chez les patients une classification en trois groupes distincts appel s M N et O a t tablie 18 19 le groupe M majoritaire regroupe jusqu pr sent au moins 10 sous types VIH d sign s de A J Au niveau mondial ce sont les infections par le sous type C qui sont majoritaires Des ph nom nes de recombinaison g n tique chez les sujets co infect s par des sous types distincts de VIH sont galement l origine de nouveaux virus recombinants 20 Les VIH du groupe O out lier iden
3. par transfusion de sang d un patient atteint de syphilis primo s condaire ou en p riode d incubation il n y a donc pas de chancre Verticale trans placentaire syphilis cong nitale Service des maladies infectieuses CHU du point G 48 Moulaye I HAIDARA Tableau IV Le R capitulatif coiffeur 43 44 Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA des maladies susceptibles d tre transmissibles chez le Maladies Agent Incubation Mode de transmission Principaux sympt mes Pathog ne La transmission est f co Les formes symptomatiques sont orale par ingestion d eau fr quentes chez l adulte avec ou d aliments contamin s anorexie naus es douleur intermittente 2 6 par les selles des malades de l hypochondre droit VHA semaines ou des porteurs de germes Syndrome d allure grippal avec c phal e fi vre myalgie Transmission Le polymorphisme clinique de parent rale sang et l infection VHB est grand L infection H patites d riv s les toxicomanes peut tre aigue sur aigue ou chronique et Virales intraveineux les entra ner des l sions h patiques tr s VHB 4 28 polytransfus s et les variable Le plus souvent infection par semaines h modialys s le VHB est limit dans le temps Transmission par voie quelques semaines qu elle rev te sexuelle et salivaire l aspect une forme asymp
4. la FMPOS Sp cialiste des maladies infectieuses et tropicales Investigateur clinique au serefo Cher Maitre Nous vous sommes redevables de l aboutissement de ce travail Nous avons t s duits par votre simplicit votre amour pour le travail bienfait Vos connaissances scientifiques vos qualit s humaines force l admiration de tous Nous vous remercions pour l honneur que vous nous faites en acceptant de diriger ce travail malgr vos multiples occupations Permettez nous de vous exprimer ici cher Ma tre le t moignage de notre profonde reconnaissance Service des maladies infectieuses CHU du point G 12 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Service des maladies infectieuses CHU du point G 13 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA ADN AES ATP ASA PVP 1 SIDA VHB VHC VIH ORL EDS IST ONU SIDA LO ELISA ARV CHU INPS ABREVIATIONS Acide d soxyribonucl ique Accident d exposition au sang Ad nosine triphosphate American Society of Anaesthesiologist Polyvidone iod e Syndrome d immunod ficience acquise Virus de l h patite B Virus de l h patite C Virus de l immunod ficience humaine Oto rhino laryngologie Enqu te d mographique de la sant Infections sexuellement tran
5. 1985 en avril Atlanta on assiste la premi re conf rence internationale sur le SIDA 1986 identification du VIH2 Service des maladies infectieuses CHU du point G 20 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 1987 En mars la zidovudine AZT devient le premier antir troviral anti VIH obtenir une autorisation de mise sur le march fran ais en m me temps qu aux Etats Unis 1994 f vrier les r sultats de l essai franco am ricain ACTG ANRS 024 d montre l int r t d un traitement par AZT pendant la grossesse l accouchement et les premi res semaines de vie de l enfant 1996 juillet X conf rence internationale sur le SIDA Vancouver Canada L efficacit des trith rapies est confirm e 2000 juillet XIIIe conf rence internationale sur le SIDA Durban Afrique du Sud les laboratoires pharmaceutiques ont annonc des mesures concr tes afin d aider les pays pauvres 3 EPIDEMIOLOGIE 3 1 R partition g ographique L infection VIH a commenc se propager la fin des ann es 70 et continue de se r pandre dans le monde entier Les estimations de l ONU SIDA ont r v l en 2002 qu en Inde 4 6 millions de personnes taient s ropositives En d cembre 2004 700000 indiens adultes avaient besoin d un traitement ARV En 2004 25millions d Africains taient s ropositifs au VH soit 7
6. Les m thodes ELISA commercialis es d tectent essentiellement la prot ine p24 du VIH 1 La positivit de la r action peut tre confirm par un test de neutralisation qui permet d exclure un possible faux positif La recherche d antig ne p24 dans le s rum est aujourd hui essentiellement indiqu chez le nouveau n de m re s ropositive pour le VIH 1 et lors d une suspicion de primo infection 8 3 2 2 Amplification g nique La PCR ou polym rase Chain r action permet de d tecter de faibles quantit s plasmatiques d ADN du VIH L int r t de la PCR est de d tecter de tr s faibles quantit s de virus alors que les anticorps sp cifiques ne sont pas encore dosables Il permet galement de rechercher le VIH dans les diff rents tissus ou cellules et de quantifier la charge virale Service des maladies infectieuses CHU du point G 36 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 9 LES ANTISEPTIQUES 9 1 L historique 18 17 La lutte contre les maladies infectieuses transmissibles a t depuis les temps imm moriaux Une pr occupation majeure de tous ceux qui a des titres divers dans les soci t s humaines taient en charge de la sant On sait aujourd hui que ce combat incessant s appuie sur des m thodes pr ventives et curatives telles que les vaccinations et la chimioth rapie antibioth rapie l antisepsie et la d sin
7. M Jean TESTA M Mamadou Souncalo TRAORE 3 MAITRES ASSISTANTS Adama DIAWARA Hamadoun SANGHO Massambou SACKO Alassane A DICKO Samba DIOP Seydou DOUMBIA Hammadoun Aly SANGO Akory AG IKNANE ELLES 4 ASSISTANTS M Oumar THIERO M Seydou DIARRA Sant Publique Sant Publique Sant Publique Sant Publique Sant Publique Sant Publique Sant Publique Anthropologie M dicale Epid miologie Sant Publique Sant Publique Biostatistique Anthropologie M dicale CHARGES DE COURS ET ENSEIGNANTS VACATAIRES M N Golo DIARRA M Bouba DIARRA M Salikou SANOGO M Boubacar KANTE M Souleymane GUINDO Mme DEMBELE Sira DIARRA M Modibo DIARRA Mme MAIGA Fatoumata SOKONA M Mahamadou TRAORE M Yaya COULIBALY M Lassine SIDIBE ENSEIGNANTS EN MISSION Pr Doudou BA Pr Babacar FAYE Pr Mounirou CISSE Pr Amadou Papa DIOP Pr Lamine GAYE Service des maladies infectieuses CHU du point G Botanique Bact riologie Physique Gal nique Gestion Math matiques Nutrition Hygi ne du milieu G n tique L gislation Chimie Organique Bromatologie Pharmacodynamie Hydrologie Biochimie Physiologie 6 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA DEDICACE Au nom d Allah le tout puissant le tr s Mis ricordieux et son proph te
8. Toxoplasmose c r brale 17 Cryptosporidiose accompagn e de diarrh e pendant plus d un mois 18 Cryptococcose extra pulmonaire 19 Cytomegalovirose CMV touchant un autre organe que le foie la rate ou les ganglions lymphatiques 20 Herpes cutan o muqueux pendant plus d un mois ou visc ral quelqu en soit la dur e 21 Leucoenc phalopathie multifocale progressive 22 Toute mycose end mique g n ralis e histoplasmose coccidiomycose 23 Candidose de l sophage de la trach e des bronches ou des poumons 24 Mycobact riose atypique g n ralis e 25 Septic mies salmonelles non typhiques 26 Tuberculose extra pulmonaire 27 Lymphome 28 Maladie de Kaposi 29 Enc phalopathie VIH selon la d finition des CDC Et ou degr d activit patient alit plus de la moiti de la journ e pendant le dernier mois Service des maladies infectieuses CHU du point G 32 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Classification CDC d Atlanta de 1993 31 32 Cat gorie A Un ou plusieurs des crit res list s ci dessous chez un adolescent infect par le VIH s il n existe aucun crit re des cat gories B et C Infection VIH asymptomatique LPG lymphad nopathies g n ralis es persistantes primo infection symptomatique Cat gorie B Manifestations cliniques chez un adulte ou un adolescent ne faisant p
9. 7 Et on estimait les nouvelles infections par le VIH 14 000 adultes et 2000 enfants contamin s par jour En 2006 l enqu te d mographique de la sant au Mali EDMS IV avait estim la pr valence globale du VIH SIDA 1 3 on constatait aussi des carts r gionaux sur l ensemble du territoire Bamako 2 0 suivie des r gions de Mopti 1 6 S gou 1 5 Koulikoro 1 4 et Gao 1 4 poss daient les taux de pr valence les plus lev s Par contre les r gions de Kidal 0 6 Tombouctou 0 7 Sikasso 0 7 et Kayes 0 7 poss daient les niveaux de pr valence les plus faibles 11 Service des maladies infectieuses CHU du point G 21 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA En 2007 l Afrique subsaharienne est rest e la r gion du monde la plus touch e par l pid mie de SIDA plus de 2 3 soit 68 de toutes les personnes infect es par le VIH vivaient dans cette r gion o se sont produits plus de 3 4 soit 76 de tous les d c s dus au SIDA On estimait 1 7 millions le nombre de personnes nouvellement infect es par le VIH en 2007 Ce qui portait 22 5 millions le nombre total de personnes vivant avec le virus Contrairement ce qui se passait dans d autres r gions la majorit de personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne 61 sont des femmes 9 Dans l ensemble de l Asie on estime que 4
10. Classification en stades cliniques propos e par l OMS 29 30 Stade clinique 1 1 Patient asymptomatique 2 Ad nopathie persistante g n ralis e Degr d activit patient asymptomatique activit normale Stade clinique 2 3 Perte de poids inf rieur 10 du poids corporel 4 Manifestations cutan o muqueuses mineurs dermatites s borrh iques prurigo atteinte fongique des ongles ulc rations buccales ch ilite angulaire 5 Zona au cours des cinq derni res ann es 6 Infections r cidivantes des voies a riennes sup rieures Et ou degr d activit 2 patient symptomatique activit normale Stade clinique 3 7 Perte de poids sup rieur 10 du poids corporel 8 Diarrh e chronique inexpliqu e pendant plus d un mois 9 Fi vre prolong e inexpliqu e intermittente ou constante pendant plus d un mois Service des maladies infectieuses CHU du point G 31 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 10 Candidose buccale 11 Leucoplasie chevelue buccale 12 Tuberculose pulmonaire dans l ann e pr c dente 13 Infections bact riennes s v res pneumopathie pyomyosite et ou Degr d activit 3 patient alit moins de la moiti de la journ e pendant le dernier mois Stade clinique 4 14 Syndrome cachectique du VIH selon la d finition des CDC 15 Pneumopathie pnemocystis jirovecu 16
11. La crainte de certains clients parler avec des inconnus nous a amen un long dialogue avant d accepter de coop rer Certains clients nous ont r clam de l argent sous pr texte que tout ce qui concerne le SIDA est financ des millions ou de payer le temps qu ils ont eu nous consacrer ces types de clients n ont pas t recrut s car la th se n tait pas financ e et je n avais pas d argent leur proposer d autres ont refus tout simplement car ils pensaient n avoir aucun int r t La grande superficie de la ville de Bamako qui a rendu le champ d tude un peu vaste L absence des donn es fiables et r centes sur ce th me de recherche au MALI Les limites m thodologiques Cet chantillon ne repr sente pas l ensemble des clients de Bamako aussi les r ponses aux questions ne sont pas v rifiables La m connaissance du VIH SIDA par certains clients des coiffeurs et des maladies susceptibles d tre transmises dans les salons des coiffeurs a conduit a la faiblesse du plateau technique Les clients interrog s par l enqu teur ne r pondaient pas forcement de fa on totalement franche Les clients pouvaient faire une d claration inexacte l enqu teur D une fa on g n rale tous les biais voqu s ont montr quel point le travail de collecte de donn es tait d licat Service des maladies infectieuses CHU du point G 64 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes p
12. M Abdoulaye DIALLO M Ti man COULIBALY Mme TRAORE J THOMAS M Mamadou L DIOMBANA Mme DIALLO Fatimata S DIABATE M Nouhoum ONGOIBA M Sadio YENA M Youssouf COULIBALY 3 MAITRES ASSISTANTS M Issa DIARRA M Samba Karim TIMBO Mme TOGOLA Fanta KONIPO M Zimogo Zi SANOGO Mme Di n ba DOUMBIA Zanafon OUATTARA Adama SANGARE Sanoussi BAMANI Doulaye SACKO Ibrahim ALWATA Lamine TRAORE Mady MACALOU Aly TEMBELY Niani MOUNKORO Tiemoko D COULIBALY Souleymane TOGORA Mohamed KEITA Bouraima MAIGA Youssouf SOW Djibo Mahamane DIANGO Moustapha TOURE RE Chirurgie G n rale Orthop die Traumatologie Anesth sie R animation Orthop die Traumatologie Ophtalmologie Stomatologie Gyn co Obstetrique Anatomie et Chirurgie G nerale Chirurgie Thoracique Anesth sie Reanimation Gyn co obst trique Oto Rhino Laryngologie Oto Rhino Laryngologie Chirurgie G n rale Anesth sie r animation Urologie Orthop die Traumatologie Ophtalmologie Ophtalmologie Orthop die Traumatologie Ophtalmologie Orthop die Traumatologie Urologie Gyn co Obst trique Odontologie Odontologie Oto Rhino Laryngologie Gyn co Obst trique Gyn co Obst trique Anesth sie Reanimation Gyn cologie D E R DE SCIENCES FONDAMENTALES 1 PROFESSEURS Daouda DIALLO Amadou DIALLO Moussa HARAMA Ogobara DOUMBO Y
13. Mahamadou TOURE Idrissa CISSE Mamadou B DIARRA Anselme KONATE Moussa T DIARRA Souleymane DIALLO Souleymane COULIBALY Cheick Oumar GUINTO LLZ Psychiatrie Psychiatrie Gastro ent rologie Endocrinologie Radiologie Maladies Infectieuses P diatrie Dermatologie Maladies Infectieuses Cardiologie Cardiologie Psychiatrie M decine Interne P diatrie Radiologie Dermatologie Cardiologie H pato Gastro Ent rologie H pato Gastro Ent rologie Pneumologie Psychologie Neurologie D E R DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES 1 PROFESSEURS M Gaoussou KANOUTE M Ousmane DOUMBIA M Elimane MARIKO 2 MAITRES DE CONFERENCES Mati res M dicales Gal nique Chimie Analytique Toxicologie M Drissa DIALLO M Alou KEITA M B noit KOUMARE M Ababacar MAIGA 3 MAITRES ASSISTANTS M Yaya KANE Mme Rokia SANOGO M Sa bou MAIGA M Ousmane KOITA M Yaya COULIBALY D E R DE SANTE PUBLIQUE 1 PROFESSEUR M Sanoussi KONATE Service des maladies infectieuses CHU du point G Chimie analytique Chef de D E R Pharmacie Chimique Pharmacologie Gal nique Pharmacognosie L gislation Parasitologie Mol culaire L gislation Sant Publique Chef de D E R 5 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 2 MAITRES DE CONFERENCES M Moussa A MAIGA
14. condisciples devant l effigie d Hyppocrate je promets et je jure au nom de l tre supr me d tre fid le aux lois de l honneur et de la probit dans l exercice de la m decine Je donnerai mes soins gratuits l indigent et n exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail je ne participerai a aucun partage clandestin d honoraires Admis l int rieur des maisons mes yeux ne verront pas ce qui s y passe ma langue taira les secrets qui me seront confi s et mon tat ne servira pas corrompre les m urs ni favoriser le crime Je ne permettrai pas que des consid rations de religion de nation de race de parti ou de classe viennent s interpos s entre mon devoir et mon patient Je garderai le respect absolu de la vie humaine d s sa conception M me sous la menace je n admettrai pas de faire usage de mes connaissances m dicales contre l humanit Respectueux et reconnaissant envers mes ma tres je rendrai leurs enfants l instruction que j ai re ue de leur p re Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes condisciples si j y manque JE LE JURE Service des maladies infectieuses CHU du point G 80 Moulaye I HAIDARA
15. de sant et de long vit A mon oncle Sicaye ag Ekawell Ce travail est le fruit de votre soutien morale et financier Vous tes pour moi un exemple dans la vie par votre simplicit votre g n rosit et votre personnalit vous tes le p re et l oncle que chacun de nous souhaite avoir Que DIEU le tout puissant vous comble de bonheur vous l ve a haut rang vous donne long vit pour qu on puisse b n ficier de votre sagesse A mes cousins Halla Tour et Mohamed Sidy Mohamed les mots mes manquent de d crire la fiert que J ai d avoir des cousins comme vous Je n oublierai jamais tous les sacrifices tant sur le plan financier moral dont vous m avez combl pendant toute ma scolarit ce travail est le fruit du grain que vous avez sem et entretenu Que le tout puissant ALLAH vous l ve a haut rang et vous comble de bonheur pendant toute votre vie amen A mes sceurs Zahara walet Ekawell Souha Hadidjoutou Fadimata lhet Alher Je n oublierai jamais tous les efforts tous les sacrifices dont vous avez combl pendant tout mon cycle Ce travail est le fruit de vos efforts conjugu s Je vous remercie sinc rement du fond du c ur et que le tout puissant Allah vous comble de bonheur et vous l ve a haut rang dans ce monde et dans au del Service des maladies infectieuses CHU du point G 9 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au
16. des hommes d un certain ge en majorit par l ge avec seulement 35 des coiffeurs qui avaient moins de 25ans B Connaissances et sources d information v les sources d information sur le VIH SIDA Selon notre enqu te 96 des clients des coiffeurs ont entendu parler du VIH SIDA avec comme principale source d information la radio et la t l vision avec 41 33 suivies par la m thode de bouche oreille et la lecture avec respectivement 37 et 8 Nos r sultats sont proches de ceux obtenus au Maroc avec 42 pour la mass m dias la bouche oreille 32 Cette approche des donn es s est expliqu e par le fait les populations de deux pays s informent de la m me mani re gr ce au mass m dias et la bouche oreille tradition orale M me si un nombre important des clients des coiffeurs ont entendu parl du SIDA 4 des clients n ont aucune connaissance sur le VIH SIDA Service des maladies infectieuses CHU du point G 66 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA v les connaissances sur le mode de transmission du VIH SIDA Selon notre tude les voies de transmission les plus connues chez les clients des coiffeurs taient la voie sexuelle 41 67 les blessures par objet contamin 32 et le sang contamin 13 33 Chez les coiffeurs barbiers du Maroc les voies les plus cit es par ordre de fr quence taient la voie sexuelle
17. la concentration lev e des coiffeurs et de la fr quentation lev e des clients dans les salons de coiffeurs Le coiffeur par d finition est un sp cialiste dans les soins et l hygi ne capillaire il doit tre capable d assurer 9 L accueil de la client le L entretien et l hygi ne capillaire La r alisation des coupes des mises en forme de coiffage Le conseil et la vente des produits et service relevant de sa comp tence Il devrait pour cela acqu rir des connaissances parfaites en technologie professionnelle biologie physique chimie Il employait des produits toxiques et caustiques qu il devrait conna tre parfaitement Par contre chez nous la plupart des coiffeurs n ont jamais t l cole ceux d entre eux qui sont partis l cole ont abandonn soit au second cycle soit au lyc e donc sont non qualifi s pour le travail C est seulement par manque de travail que la plupart d entre eux sont devenus des coiffeurs Beaucoup d entre eux Service des maladies infectieuses CHU du point G 51 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA ignoraient tout des conditions et des proc dures de l asepsie C est seulement pour ne pas rester sans rien faire que la majorit d entre eux ont appris coiffer avec d autres coiffeurs sans le on sur les risques que la coiffure peut entra ner et c est la m
18. nim gu Albert DEMBELE Anatole TOUNKARA Bakary M CISSE Abdourahamane S MAIGA Adama DIARRA Mamadou KONE ezzezzzzze 2 MAITRES DE CONFERENCES M Amadou TOURE Service des maladies infectieuses CHU du point G Chimie G n rale et Min rale Biologie Chimie Organique Parasitologie Mycologie Chimie Organique Immunologie Chef de D E R Biochimie Parasitologie Physiologie Physiologie Histo embryologie 3 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA M Flabou BOUGOUDOGO M Amagana DOLO M Mahamadou CISSE M S kou F M TRAORE M Abdoulaye DABO M Ibrahim I MAIGA 3 MAITRES ASSISTANTS Moussa Issa DIARRA Kaourou DOUCOURE Bour ma KOURIBA Souleymane DIALLO Cheik Bougadari TRAORE Lassana DOUMBIA Mounirou BABY Mahamadou A THERA Guimogo DOLO Abdoulaye TOURE Boubacar TRAORE Moctar DIALLO Djibril SANGARE zzZzzZzzzzzzzzzzz 4 ASSISTANTS M Mangara M BAGAYOKO M Bokary Y SACKO M Mamadou BA M Moussa FANE Bact riologie Virologie Parasitologie Biologie Entomologie m dicale Malacologie Biologie Animale Bact riologie Virologie Biophysique Biologie Immunologie Bact riologie Virologie Anatomie Pathologie Chimie Organique H matologie Parasitologie Entomologie Mol culaire M dicale Entomologie Mol culaire M d
19. nous avons adress une autorisation d enqu te au niveau des maires des six communes du district de Bamako Apr s leurs approbations avec des autorisations N 345 2006 du maire de la commune HI N 00291du maire de la commune VI et N 3ldu maire de la commune Il et des autorisations Service des maladies infectieuses CHU du point G 54 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA verbales des autres maires nous avons commenc l enqu te en toute l galit et en toute tranquillit D autres maires en l occurrence le maire de la commune IT nous a donn une autorisation d enqu te d poser au niveau de la police pour question de prudence e Importance en sant publique L tude visait l am lioration des connaissances sur la transmission du VIH et sur ses m thodes de pr vention Elle a permis de conscientiser les coiffeurs sur le risque que leur m tier a pu entra ner si les conditions d asepsie ne sont pas pr sentes Elle a rendu les clients m fiant et plus exigeants chaque fois qu ils se sont pr sent s chez les coiffeurs Elle a permis d lucider tous ceux qui n arrivaient pas comprendre comment la coiffure a pu provoquer la transmission du VIH et beaucoup d autres maladies NB Les diff rentes demandes et autorisations administratives sont ins r es dans l annexe Figure 1 Diagramme de Gant A
20. pand mie et constitue ainsi un probleme majeur de sant publique 3 Selon le rapport mondial 2007 de l ONU SIDA 4 sur 33 2 millions de personnes vivant avec le VIH 22 5 millions vivent en Afrique subsaharienne Les r sultats de l EDMS IV 2006 rapportaient que la pr valence de l infection VIH au Mali est de l ordre de 1 3 La transmission h t rosexuelle est devenue le mode le fr quent du VIH Les autres voies de transmission comme la transfusion de sang contamin la transmission de m re a l enfant les blessures par objets souill s ne sont pas n gliger 5 En Inde dans la province de Kerala le VIH est souvent transmis par la transfusion de sang contamin par l utilisation de seringues souill es dans les h pitaux mais aussi de lames contamin es chez les coiffeurs pour hommes La ville de Cochin par exemple en compte 160 coiffeurs et la banlieue au moins 1900 coiffeurs dont la plupart ignorait tout du mode de transmission du VIH 6 Selon Christopher Park 7 aucun cas de transmission par la coiffure n a t relev dans la litt rature m dicale mais si par coiffure on entend aussi le rasage alors un risque de transmission du VIH peut exister si la m me lame est utilis e d une personne une autre sans d sinfection Service des maladies infectieuses CHU du point G 16 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH S
21. par l administration de d riv s de sang est devenu tr s rare La vir mie est toujours prolong e au moins 3 mois Le virus n est pas limin par les selles mais par les secr tions dans les zones d end mies La transmission verticale de la m re porteuse asymptomatique l enfant est tr s fr quente et est responsable de 40 50 des infections VHC essentiellement par le sang rarement la transmission par contact sexuel ou transmission materno infantile le risque de transmission verticale est de 5 10 Entre 60 et 80 des toxicomanes par voie intraveineuse VHD m me mode de transmission que le virus B L h patite E m me mode de transmission que le VHA Tableau III Epid miologie et cliniques des h patites A B C D E G 41 H p A H p B H p D H p C H p E H p G Transmission Orale Parent rale Sexuelle Mati res virulentes Selles Sang et d riv s S cr tions Epid mies Clinique Incubation semaine 2a6 4 28 4 12 4 8 3 6 formes sympt me enfant lt 20 Adultes gt 70 H patite chronique Porteur chronique Asymptomatique Service des maladies infectieuses CHU du point G 45 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 10 2 La Gale 42 Agent causal Sarcopt
22. plication du VIH 16 Source fr wikipedia org wiki virus_de_l immunod ficience humaine Service des maladies infectieuses CHU du point G 28 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau IT Les tapes du cycle r plicatif du VIH 25 26 L gende Les tapes du cycle r plicatif du VIH 1 attachement Le virus se fixe sur le lymphocyte T4 par reconnaissance entre la prot ine virale gp120 et la prot ine CD4 du lymphocyte ainsi qu un co r cepteur 2 p n tration Les deux membranes du virus et du lymphocyte fusionnent ce qui permet la p n tration de la nucl ocapside les deux capsides le mat riel g n tique etc du virus dans le cytoplasme 3 d capsidation Les deux capsides se dissocient lib rant l ARN viral dans le cytoplasme 4 reverse transcription et int gration Gr ce la reverse transcriptase virale l ARN viral est r tro transcrit en ADN double brin Cet ADN p n tre dans le noyau o il s int gre au g nome du lymphocyte Il est ensuite transcrit en ARN Service des maladies infectieuses CHU du point G 5 traduction Apr s avoir t transcrits par l ARN polym rase de la cellule les ARN messagers viraux sont traduits en trois pr curseurs prot iques Ces pr curseurs sont cliv s par des prot ases pour donner les diff rentes prot ines du virus 6 assemblage L
23. 48 la transmission sanguine 33 et la blessure par objet contamin 26 Nos r sultats sont l g rement au dessous de ceux obtenus chez les coiffeurs barbiers du fait du niveau d instruction de leur chantillon et de la connaissance du risque de leur m tier M me si 96 67 des clients des coiffeurs ont cit au moins une jusqu quatre voies de transmission il est signaler que 3 33 ont d clar ne rien savoir sur les voies de transmission du VIH SIDA Vv Les moyens de connaissances sur les maladies transmissibles Jusqu a 90 des clients des coiffeurs ont connu au moins une maladie transmissible jusqu 4 susceptibles d tre chez les coiffeurs 7 67 des clients ont d clar qu il n y a aucune maladie chez les coiffeurs et 2 33 n en savaient rien Les maladies les plus cit es par les clients des coiffeurs taient Le sida 22 67 le sida l h patite virale la mycose la gale avec 16 le sida la mycose avec 13 67 Comparativement chez les coiffeurs barbiers les maladies les plus redout es taient les affections dermatologiques telles que les mycoses 72 ou la gale 75 Un quart des coiffeurs barbiers connaissait les modes de transmission du VIH et moins de 1 ceux de l h patite Service des maladies infectieuses CHU du point G 67 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Cas du VIH SIDA Chez les co
24. 9 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2007 y compris les 440 000 qui ont t nouvellement infect es au cours de l ann e coul e Environ 300 000 personnes sont d c d es de maladies li es au SIDA en 2007 12 En 2007 on a estim 33 2 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde soit 16 de moins que l estimation de 39 5 millions publi e en 2006 4 Service des maladies infectieuses CHU du point G 22 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau I R capitulatif de l pid mie du VIH SIDA dans le monde D cembre 2007 selon ONU SIDA OMS 13 Nombre de personnes vivant avec le VIH SIDA en 2007 Total 33 2 millions 30 6 36 1millions Adultes 30 8 millions 28 2 33 6 millions Femmes 15 4 millions 13 9 16 6 millions Enfants moins de15 ans 2 5 millions 2 2 2 6millions Nouvelles infections VIH en 2007 Total 2 5 millions 1 8 4 1 millions Adultes 2 1millions 1 4 3 6 millions Enfants moins de 15 ans 420 000millions 350 000 540 000 D c s dus au SIDA en 2006 Total 2 1 millions 1 9 2 4 millions Adultes 1 7 millions 1 6 2 1 millions Enfants moins de 15 ans 330 000 310 000 380 000 Dans ce tableau les fourchettes autour des estimations d finissaient les limites dans lesquels se situaient les chiffres m mes sur la bas
25. Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Minist re des Enseignements Sup rieur et de la recherche scientifique Universit de Bamako R publique du Mali Un Peuple Un But Une Foi Ann e Universitaire 2007 2008 p CONNAISSANCES ET ATTITUDES DES CLIENTS MASCULINS DES COIFFEURS DE LA VILLE DE BAMAKO FACE AU VIH SIDA Th se pr sent e et soutenue publiquement le 12008 devant la facult de M decine de Pharmacie et d OdontoStomatologie par Mr Moulaye Idrissa HAIDARA PRESIDENT MEMBRES DIRECTEUR DE THESE Service des maladies infectieuses CHU du point G Pr Sahar FONGORO Dr Samba DIOP Dr Dramane Sogoba Pr Sounkalo DAO 1 Moulaye I HAIDARA FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE ET DPODONTO STOMATOLOGIE ANNEE UNIVERSITAIRE 2007 2008 ADMINISTRATION DOYEN ANATOLE TOUNKARA PROFESSEUR 1 ASSESSEUR DRISSA DIALLO MAITRE DE CONFERENCES 2 ASSESSEUR SEKOU SIDIBE MAITRE DE CONFERENCES SECRETAIRE PRINCIPAL YENIMEGUE ALBERT DEMBELE PROFESSEUR AGENT COMPTABLE Mme COULIBALY FATOUMATA TALL CONTROLEUR DES FINANCES LES PROFESSEURS HONORAIRES Alou BA Bocar SALL Souleymane SANGARE Yaya FOFANA Mamadou L TRAORE Balla COULIBALY Mamadou DEMBELE Mamadou KOUMARE Ali Nouhoum DIALLO Aly GUINDO Mamadou M KEITA Sin BAYO Sidi Yaya SIMAGA Abd
26. I Niar la Bagadadji Quinzambougou Bozola Missira Medina coura Zone industrielle N Colonina Hippodrome o Lacommune III N tomikorobougou Bamako coura centre commercial Ouolofobougou Ouolofobougou bolibana Dravela bolibana Bamako coura bolibana Badialan I H HI o La commune IV Lafiabougou Hamdallaye Djicoroni para Talico S benikoro Sibiribougou kalabanbougou Lassa Service des maladies infectieuses CHU du point G 50 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA o La communeV Badalabougou Sema Quartier Mali Daoudabougou Torokorobougou Niamakoro Sabalibougou Bako Djicoroni o La commune VI Faladi Sogoniko Maniambougou S nou Yirimadjo kalabancoura kala bancoro Banankaboubou Missabougou Sokorodji Dian gu la Sa superficie est estim e 267 km avec une population s levant 1 218 853 habitants en 2002 Malgr son statut urbain le district compte une forte proportion de population p rie r sidante des cit s dortoirs La couverture sanitaire est assur e par 3 CHU 6 centres de sant de r f rence 47centres de sant communautaires 9 structures militaires et confessionnelles 33 cliniques m dicales 103 cabinets m dicaux 7 structures INPS et 172 officines priv es de pharmacie 4 laboratoires d analyses biom dicales Nous avons retenu le district de Bamako comme cadre d tude cause de
27. IDA Selon une tude sur le risque infectieux li au sang chez les coiffeurs barbiers traditionnels et leurs clients au Maroc la s rologie VIH tait n gative chez l ensemble des barbiers 8 Au Maroc on d signe par coiffeurs barbiers traditionnels les personnes qui pratiquaient le m tier de coiffeur et de barbier dans des souks march s traditionnels en milieu urbain et rural il s agissait bien des coiffeurs et non des coiff s Selon le rapport annuel de l aide suisse contre le sida 6 il n existait aucun risque de transmission du VIH chez les coiffeurs le p dicure ou le manicure Les percements et les tatouages ne pr sentaient pas de danger non plus tant que les personnes les pratiquant respectaient les normes d hygi ne Au Mali il n y a pas eu d tude sp cifique sur le risque de transmission du VIH chez les clients des coiffeurs Ainsi nous avons initi ce travail pour valuer les connaissances et attitudes pratiques de clients des coiffeurs de la ville de Bamako face au VIH Service des maladies infectieuses CHU du point G 17 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville DE BAMAKO face au VIH SIDA IL OBJECTIFS Objectif g n ral Evaluer les connaissances sur les modes de contamination et la pr vention du VIH dans les salons de coiffures Bamako Objectifs sp cifiques 1 Evaluer les connaissances des clients des coiffeurs sur les m
28. Mahomet PSL pour m avoir donn le courage et la sant de mener bien ce travail Je d die cette th se A mon p re feu BACKA ISSOUF HAIDARA Je te dois tout Les mots me manquent pour traduire ce que je ressens au fond de moi Cher p re vous vous tes battu pour que je puisse tre dans le futur un homme mod le Vous m avez enseign le coran depuis l enfance vous m avez suivi pas pas en me comblant de votre amour Votre d vouement votre rigueur et votre pers v rance mont assur une ducation fond e sur la probit l int grit et la dignit Vous nous avez toujours souhait s les meilleures tudes et les meilleures conditions de vie Aujourd hui mon souhait le plus ardent est de vous avoir mes cot s mais le tout puissant en a d cid autrement Je demande Allah le tout puissant de vous recevoir dans son paradis amen Je tacherai in cha allah de poursuivre les enseignements que vous m avez promulgu Je remercie le tout puissant de m avoir donn un tel p re vous mon affection et ma gratitude ternelle Sans votre soutien inestimable ce travail n aurait pas abouti mon rep re de la vie sera bas sur vos conseils et vos enseignements jusqu mon dernier soupire INCHA ALLAH Dormez en paix cher p re et que la terre te soit l g re amen A mes mamans Aminata walet Ingona Marou et Lagboutou Ch res m res Vous tes pour nous plus des m res Vous avez t toujours attention
29. Nationalit Fr quence Pourcentage Malienne 246 82 Ghan enne 25 8 3 Nig riane 18 6 0 Guin enne 7 2 3 Sierra l onaise 3 1 0 Burkina b 1 0 3 Total 300 100 La majorit des clients interrog s tait de nationalit malienne avec 82 des cas Tableau VII R partition des clients selon leur statut matrimonial Statut matrimonial Fr quence Pourcentage C libataire 207 69 mari 79 26 3 divorc 13 4 3 veuf 1 0 3 Total 300 100 La majorit des clients enqu t s tait des c libataires avec 69 des cas Service des maladies infectieuses CHU du point G 57 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA B Connaissances et sources d information chez les clients des coiffeurs Tableau VIII R partition des clients selon leurs connaissances sur le mode de transmission du VIH SIDA Voies de transmission Fr quence Pourcentage Sexe 125 41 67 Blessure par objet 96 32 contamin Sang contamin 40 13 33 M re enfant 19 6 34 Excision 10 3 33 Ne sait pas 10 3 33 Total 300 100 Les voies de transmission les plus connues par les clients taient la voie sexuelle avec 41 67 et la blessure par objet contamin avec 32 des cas Service des maladies infectieuses CHU du point G 58 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau IX R partition des cl
30. VIH SIDA REMERCIEMENTS A l endroit Aissata Tour Mamou et Siya Tour pour tous les sacrifices et le soutien moral mon endroit A L endroit de Backa Ahmoudou Dourra Kamey Ma tre Ilias Tour Ibrahim Maiga Amar Tour Hina Haidara Ahmed ag Boya Bajan ag Hamatou N Diaye Bah pour votre contribution pour la r ussite de ce travail Aux Drs Ahmed Moctar Nasser Ben Moulaye Yehia DICKO Halimatou DIAWARA Dj n ba Diagne pour tous les encouragements Aux camarades et amis Almedi Abdoussalam Habtika Almaimoune Aux enseignants et personnels de la FMPOS Aux sevice de maladies infectieuses de HPG A tous les coll ges internes et amis A Tous les r ssortissants de M naka Tous les r ssortissants de Gao Kidal Tombouctou Babemba A Tous les militants et sympatisants de Gakassiney AUX Communaut s soeures repr sent es la FMPOS A L AFEM A la grande famille les BATISSEURS A tous les tudiants de la FMPOS A La grande famille de Tumast Service des maladies infectieuses CHU du point G 10 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA A notre ma tre et Pr sident de jury Pr Sahare FONGORO Professeur agr g de N phrologie Ma tre de conf rences la FMPOS Chevalier national du m rite de la sant C est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de pr sider ce jury pour vous nous avons un profo
31. Variables mesur s Les donn es sociod mographiques Commune Nationalit Statut matrimonial Profession Transmission du VIH SIDA Rapports sexuels Sang contamin Transmission m re enfant Blessure par objet contamin Moyens de pr vention Condom pr servatif Fid lit Abstinence Proc dure d asepsie Lavage au savon Lavage au d sinfectant alcool eau de javel 6 Collecte des donn es Les clients des coiffeurs retenus ont t soumis un questionnaire et les l ments de r ponse ont t port s sur une fiche d enqu te tablie a cet effet L enqu te a t conduite apr s avoir re u les autorisations crites et verbales des maires de six communes de Bamako Il s agissait de questionner un un les clients des coiffeurs de mani re anonyme confidentielle sur la base du Xx consentement libre et inform 7 La saisie et analyse des donn es La saisie et l analyse des donn es ont t r alis es sur le logiciel SPSS 12 0 Les tableaux ont t con us sur logiciel Microsoft WORD 2003 Aspects thiques Service des maladies infectieuses CHU du point G 53 Moulaye I HAIDARA Valeur sociale de I tude Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Elle a permis l am lioration des connaissances des clients des coiffeurs sur la transmission du VIH SIDA et sur ses m thodes de pr
32. as Autres a DI CISCE ete coun fiat 6 QUELS SONT LES OBJETS RISQUE __ Rasoirs __ Ciseaux __ Bistouris coupe chou __ Aiguilles Autres pr ciser sn tnt En __ Ne sait pas 7 QUELS SONT LES MOYENS DE PREVENTION CONTRE LE VIH SIDA __ Condom pr servatifs ___ Fid lit __ Abstinence Autres pr ciser EM et nn en Reel __ Ne sait pas Service des maladies infectieuses CHU du point G 77 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA FICHE SIGNALITIQUE Nom HAIDARA Pr nom Moulaye Idrissa Nationalit Malienne Titre connaissances et attitudes des clients masculins des coiffeurs de la ville de Bamako face au VIH SIDA Ann e universitaire 2007 2008 Lieu de d p t Biblioth que de la FMPOS Cell 910 29 88 RESUME Le but de notre tude tait d valuer les connaissances et les attitudes des clients masculins des coiffeurs face au VIH et au SIDA Au terme de cette tude nous avons abouti aux conclusions suivantes Les clients masculins des coiffeurs ne connaissaient pas assez les voies de transmission du VIH La majorit des clients masculins connaissaient les moyens de pr vention du VIH Nous avons sensibilis au cours de cette tude la population d tude sur les voies de transmission et de pr vention du SIDA Afin de prendre en compte le VIH dans ce secteur nous avons formul des r
33. as partie de la cat gorie C et qui r pond au moins l une des conditions suivantes elles sont li es au VIH ou indicatif d un d ficit immunitaire elles ont une volution clinique ou une prise en charge th rapeutique compliqu e par l infection VIH Les pathologies suivantes font partie de la cat gorie B la liste n est pas limitative angiomatose bacillaire candidose oropharyng e candidose g nitale persistante ou qui r pond mal au traitement dysplasie du col mod r e ou grave carcinome in situ leucoplasie chevelue de langue zona r current ou envahissant plus d un dermatome purpura thrombop nique idiopathique salpingite en particulier lors des complications par abc s tubo ovariens neuropathie p riph rique syndrome constitutionnel fi vre ou diarrh e sup rieure un mois Service des maladies infectieuses CHU du point G 33 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Cat gorie C Cette cat gorie correspond la d finition du SIDA chez l adulte Lorsqu un sujet a pr sent une des pathologies de cette liste il est class d finitivement dans la cat gorie C candidose bronchique trach ale ou pulmonaire candidose de I cesophage cancer invasif du col coccidiomycose diss min e ou extra pulmonaire cryptococcose extra pulmonaire cryptosporidiose intestinale sup ri
34. cace de pr vention contre le SIDA tait d tre un bon musulman Les moyens de pr vention les plus cit s taient le condom la fid lit et l abstinence avec 23 33 suivie de condom fid lit et condom avec respectivement 14 67 et 14 5 67 trouvaient qu en plus du condom et de l abstinence qu il faudrait exiger le d pistage avant le mariage comme moyen de lutte Service des maladies infectieuses CHU du point G 69 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA VI CONCLUSION amp RECOMMANDAIONS Conclusion Le but de notre tude tait d valuer les connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs face au VIH SIDA Au terme de cette l tude on a d not que les clients des coiffeurs ont une connaissance moyenne sur les modes de transmission du virus les maladies transmissibles et les moyens de pr vention Cependant on a retrouv des proportions non n gligeables d individus n ayant aucune information sur les voies de transmission du VIH SIDA D autres ont mis l id e d exiger le d pistage avant le mariage comme moyens de lutte en plus du condom et de l abstinence Par ailleurs comme perspective de recherche pour combler les insuffisances il faudra un chantillonnage plus repr sentatif ax sur deux communes par enqu teur soit 3 enqu teurs pour la ville de Bamako Service des maladies infectieuse
35. ct 8 3 1 1 Tests de d pistage La d tection des anticorps anti VIH repose sur la r alisation et la revisualisation d une r action antig ne anticorps entre les anticorps s riques du sujet infect et les antig nes viraux produits en laboratoire Les m thodes de r f rence pour la visualisation de cette r action sont actuellement les m thodes immunoenzymatiques de type ELISA On distingue des ELISA de premi re deuxi me et troisi me g n ration 8 3 1 2 Tests de confirmation b Le Western Blot C est la technique de r f rence Les prot ines virales sont s par es par lectrophor se avant d tre transf r es sur une membrane de nitrocellulose Les anticorps dirig s contre chacune des prot ines sont d tect s sur ce support par une r action immunoenzymatiques qui mat rialise la prot ine sous forme de bande color e Service des maladies infectieuses CHU du point G 35 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA b La RIPA Radio immuno pr cipitation assay C est une technique difficile standardiser r serv e aux laboratoires sp cialis s et agr s c Les tests de confirmation de deuxi me g n ration Encore appel s line immuno assay lt LIA gt ces tests utilisent des prot ines recombinantes et ou des peptides synth tiques des VIH 8 3 2 Diagnostic direct 8 3 2 1 D tection de l antig ne p24
36. ctivit s Dates D cembre Janvier F vrier Mars Avril Mai 2006 2007 2007 2007 2007 2007 Recherche et r daction du protocole Collecte des donn es Analyse des donn es Interpr tation des donn es Service des maladies infectieuses CHU du point G 55 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA IV RESULTATS Sur une p riode d tude de 6 mois allant du 27 d cembre 2006 au 27 juin 2007 Nos r sultats globaux ont port sur 300 clients des coiffeurs dans les six communes du district de Bamako soit 50clients des coiffeurs par commune Les tableaux ci dessous correspondent nos r sultats descriptifs A Donn es g n rales Tableau V R partition des clients des coiffeurs par profession Profession Fr quence Pourcentage _ Etudiant 6 25 3 Artisanes 71 23 67 Sans emploi 33 11 00 Fonctionnaire 33 11 00 Employer de commerce 25 8 33 Militaire 19 6 33 Chauffeur 17 5 67 Commer ant 11 3 67 Imprimaire 10 3 33 P cheur 5 1 67 Total 300 100 La plupart des clients taient des tudiants avec 25 33 des cas Service des maladies infectieuses CHU du point G 56 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau VI R partition des clients des coiffeurs selon leur nationalit
37. d sign e par antiseptique action fongicide 36 La XX dition de la pharmacop e fran aise Janvier 1990 apporte quelques l ments suppl mentaires cette d finition Les antiseptiques sont des pr parations ayant la propri t d liminer ou de tuer les micro organismes ou d inactiver les virus sur des tissus vivants peau saine muqueuses plaies Elles sont pr sent es dans leur forme d utilisation et sont utilis es telles quelles sauf exception justifi e et autoris e 37 Elles pr sentent une activit antibact rienne et ou antifongique antivirale Service des maladies infectieuses CHU du point G 39 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA La description du mode d emploi des pr parations antiseptiques est pr cis e Peau saine muqueuses plaies ainsi que la dur e d application n cessaire l obtention de l activit en fonction de l indication L inactivation par d ventuelles substances interf rentes ainsi que les incompatibilit s sont indiqu es Elles n alt rent pas les tissus sur lesquelles elles sont appliqu es tol rance 9 3 Modes d actions des antiseptiques 33 38 Les antiseptiques sont capables d inhiber la croissance des micro organismes Bact riostase fongistase virustase ou d avoir une action l tale bact ricidie fongicidie virucidie sporicicidie Certains antisepti
38. e des meilleures informations disponibles 4 NOTIONS DE VIROLOGIE FONDAMENTALE 4 1 D finition des VIH 14 Aujourd hui le VIH est certainement le virus humain le mieux connu C est un membre de la famille des r trovirus Ces virus sont d finis par leur mode de r plication qui passe par une tape de r tro transcription De leur mat riel g n tique constitu de mol cules d ARN identiques en ADN Cette tape indispensable la multiplication du virus est possible gr ce une enzyme pr sente dans le virus la transcriptase inverse Service des maladies infectieuses CHU du point G 23 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 4 2 Classification des VIH 15 Il existe trois cat gories de r trovirus class s selon la pathog nie et de divergences g n tiques les oncovirus les lentivirus et les Spumavirus Les VIH sont rattach s la cat gorie des lentivirus Ces derniers provoquent des maladies volution lente Les oncovirus sont souvent associ s aux tumeurs ou des leuc mies Les Spumavirus sont quant eux consid r s jusqu pr sent comme non pathog nes pour l h te 4 3 Structure des VIH 36 Comme tous les r trovirus les VIH et VIH sont lib r s par bourgeonnement la surface des cellules qui les produisent Les virus poss dent une membrane une matrice et une capside La membrane est d origi
39. e l chantillonnage ait port uniquement dans les salons de coiffeurs fr quent s en majorit par les hommes plut t que ceux fr quent s par les femmes Conform ment l tude men e chez les coiffeurs barbiers exclusivement de sexe masculin au Maroc Service des maladies infectieuses CHU du point G 65 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 2 Profession nationalit et situation matrimoniale La nationalit Malienne a t la plus fr quente avec 82 les Ghan ens 8 3 et Nig rians 6 Les autres nationalit s taient compos es de Guin ens Sierra l onais et Burkinab avec respectivement 2 3 1 0 3 La situation matrimoniale est en faveur des c libataires avec 69 et les mari s de 26 3 Ce taux de 69 pourrait s expliquer par deux raisons soit les clients de coiffeurs sont dans la population jeune ou par le fait que l chantillonnage des clients de coiffeurs interrog s est c libataire par manque de moyens financiers Comparativement l tude men e chez les coiffeurs barbiers exclusivement de sexe masculin L tude a obtenue que les coiffeurs aient t mari s 54 7 et 42 c libataires Cette diff rence a pu s expliquer par l chantillonnage lev chez les clients des coiffeurs soit par une pr cocit du mariage au Maroc ou par le fait que le m tier de coiffeur barbier est r serv
40. ecommandations Mots cl s VIH SIDA clients Bamako Mali Card indexes technical and summary Service des maladies infectieuses CHU du point G 78 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Name HAIDARA First name Moulaye Idrissa Titrates thesis knowledges and attitudes of the hairdresser s customers face to AIDS HIV Year 2007 2008 Countries of origin Mali Town of defense Bamako Discharge point Library of the odonto stomatologie and pharmacy faculty of medicine Phone 910 29 88 Summary The aim of our study is to estimate pratical knowledges and attitudes of hairdresser s customers face to AIDS HIV In theim of the study we can lead to following conclusion The hairdressermen s customers haven t know enough the voices of HIV transmission The majority of customers knowed the means of prevention All time certains ignored all the HIV prevention We have sensibilised the population during this study on the transmissions voices and AIDS prevention In order to consider the HIV in this sector we have written the recommendations Crossword keys AIDS VIH Customers Bamako Mali Service des maladies infectieuses CHU du point G 79 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA SERMENT D HYPPOCRATE En pr sence des maitres de cette facult de mes chers
41. es prot ines virales et l ARN viral transcrit par ailleurs sont associ es pour reformer des virus sans la membrane Les prot ines virales membranaires sont int gr es la membrane du lymphocyte 7 bourgeonnement Le virus bourgeonne emportant un fragment de la membrane plasmique du lymphocyte qui contient uniquement les prot ines membranaires virales 8 lib ration Les nouveaux virus sont lib r s dans le milieu int rieur Ils peuvent infecter de nouveaux lymphocytes T4 Moulaye I HAIDARA 29 Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 7 CELLULES CIBLES DES VIH Les cellules sensibles l infection VIH sont principalement celles qui expriment leur surface le r cepteur CD et un des co r cepteurs Il s agit de la sous population des lymphocytes TCD4 helper ou auxiliaire mais aussi des monocytes macrophages ou des cellules de la m me origine telles les cellules dendritiques et des cellules de Langherans ainsi que les cellules micro gliales du cerveau Dans d autres cellules les virus sont simplement emprisonn s sans se r pliquer C est le cas de cellules folliculaires dendritiques pr sentes dans les centres germinatifs des ganglions 27 28 8 NOTIONS D HISTOIRE NATURELLE CLASSIFICATION ET DIAGNOSTIC 8 1 Histoire naturelle Le terme histoire naturelle d signe l ordre habituel pr visible dans lequel se d roulent les man
42. es scabiei hominis les adultes et les formes larvaires sont les agents de la gale humaine De nombreux sarcoptes psoriques animaux sont rarement la cause de gales localis es et b nignes sarcoptes scabiei var ovis equi cati cameli La femelle du sarcopte creuse un tunnel dans la couche corn e de la peau et y pond ses ufs La salive histolytique est l origine d une r action urticarienne tr s prurigineuse Le grattage est source de fr quentes surinfections Les complications distance n phrites aigues sont exceptionnelles Epid miologie Maladie end mo pid mique de grande fr quence elle voluerait sous forme d pid mies mondiales par cycles de 20 30 ans peu influenc s par les progr s de l hygi ne La promiscuit joue un r le favorisant pid mies familiales ou li es la concentration d enfants en cr che en milieu scolaire La transmission est strictement interhumaine par contact cutan direct La contagiosit est extr me un seul contact peut suffire La symptomatologie est surtout le prurit nocturne et l sions de localisations sp cifiques 10 3 Le T tanos 41 L agent causal est le clostridium t tani bacille ana robie gram positif pr sent dans le sol et les f ces humaines et animales Les spores sont r sistantes la chaleur et la d sinfection chimique Transmission contagiosit Le R servoir essentiellement tellurique infection apr s une plaie souill e Le Ma
43. eure 4 un mois infection a CMV autre que le foie rate ou ganglions r tinite a CMV avec alt ration de la vision enc phalopathie due au VIH infection herp tique ulc res chroniques sup rieurs un mois ou bronchique pulmonaire ou oesophagien histoplasmose diss min e ou extra pulmonaire isosporidiose intestinale chronique sup rieur un mois maladie de Kaposi lymphome de Burkitt lymphome immunoblastique lymphome c r bral primitif infection a Mycobacterium avium ou kansasii diss min e ou extra pulmonaire pneumonie Pneumocystis carinii pneumopathie bact rienne r currente leuco enc phalopathie multifocale progressive septic mie a salmonelles non typhi r currente toxoplasmose c r brale syndrome cachectique du au VIH Service des maladies infectieuses CHU du point G 34 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 8 3 Diagnostic biologique Il est fond sur la d tection des anticorps s rique anti VIH Dans certaines conditions comme la primo infection ou chez le nouveau n de m re s ropositive pour le VIH il est n cessaire de recourir d autres m thodes diagnostiques telles que la d tection d antig nes viraux circulants la d tection du mat riel g n tique partir de plasma ou de cellules infect es ou encore la d tection de virus par co culture lymphocytaire diagnostic direct 8 3 1 Diagnostic indire
44. fection se classent parmi les m thodes pr ventives m me si l utilisation th rapeutique des antiseptiques trouve des indications cliniques Le concept de maladie infectieuse transmissible d origine microbienne a trouv sa confirmation scientifique la fin du XIX si cle et au d but du XX avec les travaux de Pasteur et de Kock Le soufre et le mercure taient d j employ s comme d sinfectant en Chine Inde et Egypte antiques Au IV si cle apr s J sus Christ les chirurgiens indiens nettoyaient leurs instruments et utilisaient des fumigations dans la salle d op rations Plus tard GUY de Chauliac 1300 1368 pr conisa l emploi de mercure en application locale tout en connaissant les effets secondaires du traitement puis me dans la premi re moiti du XVI si cle Paracelse introduisit les autres m taux lourds en th rapeutique me Lorsque les premiers cas de syphilis apparurent en Europe au XV si cle le mercure fut nouveau prescrit D s le XVII si cle des pr curseurs Boyle Bacon avaient observ une relation entre la fermentation ou la putr faction des tissus et certaines maladies l limination de ces deux causes par diverses substances antiseptiques entrainait la gu rison Service des maladies infectieuses CHU du point G 37 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Van Leeuwenhoe
45. ffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau XI R partition des clients des coiffeurs selon leurs connaissances sur les maladies transmissibles possible chez les coiffeurs Maladies transmission possible Sida Sida h patite mycose gale Sida Mycose Pas de maladie Mycose Sida h patite Mycose t tanos Sida gale Sida h patite mycose Sida mycose gale Sida t tanos T tanos N en sait rien Gale Mycose gale Total Fr quence pourcentage 68 22 67 48 16 41 13 67 25 7 67 21 7 15 5 13 4 33 12 4 12 4 12 4 11 3 67 7 2 33 7 2 33 6 2 4 1 33 300 100 IL ressort de l analyse des donn es consign es dans le tableau XI que 22 67 des clients pensaient que le sida est la maladie la plus fr quente Service des maladies infectieuses CHU du point G Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau XII R partition des clients des coiffeurs selon leur source d information sur le VIH SIDA Source d information Fr quence Pourcentage Radio et T l vision 124 41 33 Bouche oreille 111 37 Lecture 24 8 Internet 29 9 67 NON entendu 12 4 Total 300 100 Les sources d information les plus connues des clients taient la Radio et la t l vision avec 41 33 des clients interrog s Service des maladies infectieuses CHU du point G 62 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitude
46. icale Parasitologie Mycologie Biologie Parasitologie Entomologie Mol culaire M dicale Entomologie Mol culaire M dicale Biochimie Biologie Parasitologie Entomologie M dicale Parasitologie Entomologie D E R DE MEDECINE ET SPECIALITES MEDICALES 1 PROFESSEURS Mamadou K TOURE Mahamane MAIGA Baba KOUMARE Moussa TRAORE Issa TRAORE Hamar A TRAORE Dapa Aly DIALLO Moussa Y MAIGA Somita KEITA Toumani SIDIBE Boubakar DIALLO sezeezezezezze 2 MAITRES DE CONFERENCES M Bah KEITA M Abdel Kader TRAORE M Siaka SIDIBE M Mamadou DEMBELE M Mamady KANE M Sahar FONGORO Service des maladies infectieuses CHU du point G Cardiologie N phrologie Psychiatrie Chef de D E R Neurologie Radiologie M decine Interne H matologie Gastro Ent rologie H patologie Dermato Leprologie P diatrie Cardiologie Pneumo Phtisiologie M decine Interne Radiologie M decine Interne Radiologie N phrologie 4 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA M Bakoroba COULIBALY M Bou DIAKITE M Bougouzi SANOGO Mme SIDIBE Assa TRAORE M Adama D KEITA M Sounkalo DAO 3 MAITRES ASSISTANTS Mme TRAORE Mariam SYLLA Mme Habibatou DIAWARA M Daouda K MINTA M Kassoum SANOGO M Seydou DIAKITE M Arouna TOGORA Mme DIARRA Ass tou SOUCKO Boubacar TOGO
47. ients des coiffeurs selon leur connaissance sur le sang et liquides utilis s risque dans la transmission du VIH El ments et liquide Fr quence Pourcentage risque Sang 135 45 Sang salive 44 14 67 Sang salive linge souill 40 13 33 Sang le linge souill 39 13 Sang salive sueur 17 5 66 N en sait rien 11 3 67 Sang sueur 8 2 67 Aucun produit 6 2 Total 300 100 Pour les clients le sang est le produit a risque le plus fr quent avec 45 des cas Service des maladies infectieuses CHU du point G 59 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Tableau X R partition des clients des coiffeurs selon leurs connaissances sur les objets risque dans la transmission du VIH Objet risque Fr quence Pourcentage Rasoirs ciseaux 103 34 33 bistouris aiguilles Rasoirs ciseaux bistouris 72 24 aiguilles lames Rasoirs ciseaux aiguilles 38 12 67 Rasoirs 25 8 33 N en sait rien 19 6 33 Ciseaux aiguilles 12 4 Rasoirs aiguilles 11 3 67 Rasoirs ciseaux lames 11 3 67 Rasoirs ciseaux 5 1 67 Rasoirs bistouris 4 1 33 Total 300 100 Les objets risque les plus fr quents selon l enqu te men e chez les clients taient les Rasoirs les ciseaux les bistouris les aiguilles dans 34 33 des cas Service des maladies infectieuses CHU du point G 60 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coi
48. ifestations cliniques et biologiques de l infection VIH Gr ce aux nombreuses tudes de cohortes mises en place d s le d but de l pid mie cette histoire naturelle est aujourd hui bien connue L volution de la maladie a connu de nombreuses modifications du fait de l introduction de plus en plus pr coce des traitements ARV efficaces capables d influencer le cours de l infection L volution spontan e de l infection VIH peut tre divis e en trois phases gt La primo infection ou phase aigue dure quelques semaines gt la phase chronique plusieurs ann es gt la phase finale symptomatique dur e ind termin e Service des maladies infectieuses CHU du point G 30 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 8 2 D finitions du SIDA et diagnostic clinique Le SIDA repr sente une forme tardive et compliqu e de l infection par le VIH Il a t d fini initialement comme une maladie voquant une atteinte de l immunit m diation cellulaire sans cause de diminution des r sistances cette maladie Au fil du temps sa d finition a volu et s est enrichie avec comme base clinique la proposition des CDC centers for diseases control faite en 1987 Aujourd hui les crit res de d finition sont essentiellement bas s sur la classification CDC r vis e en 1993 et la classification en stades cliniques propos e par OMS
49. iffeurs barbiers 27 ont connu le VIH SIDA contre 22 67 chez les clients des coiffeurs Cette diff rence a montr que les coiffeurs barbiers ont reconnu le risque de leur m tier qui pouvait tre l origine de plus de 25 du VIH SIDA chez les clients si des pr cautions d asepsie n taient pas prises gr ce leur niveau d instruction vV Les connaissances sur les produits risque Chez les clients des coiffeurs les produits a risque les plus cit es ont t LS sang avec 45 lt Sang salive avec 14 67 Sang salive linge souill avec 13 33 Selon l enqu te chez les coiffeurs barbiers le sang est le produit risque le plus connu avec 92 Nous avons constat que le sang tait le produit le mieux connu des coiffeurs barbiers avec 92 contre 45 pour les clients des coiffeurs Cela s expliquait par la connaissance des produits a risque et que le sang reste le produit le plus dangereux pour les coiffeurs barbiers Il est noter que 3 67 des clients de coiffeur ne savaient rien des produits risque dans la transmission du VIH Service des maladies infectieuses CHU du point G 68 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA B Les moyens de pr vention Selon notre enqu te aupr s des clients de coiffeurs Le 99 ont connu au moins un trois moyens de pr vention contre le VIH SIDA 3 pensaient que le seul moyen effi
50. k en 1676 qui fut le premier observer des bact ries remarqua l action l tale sur celles ci du vinaigre de vin Cette d couverte fut confirm e par King en 1693 En 1750 le m decin militaire Anglais Pr Ingle d crivit et classa un certain nombre de substances qu il d nomma antiseptiques le camphre les acides le sel C est en fait partir du XVIII si cle que furent d couverte les principaux produits antiseptiques qui r sultaient des progr s de la chimie Le su dois Scheele d couvrit le chlore en 1774 et Berthollet les hypochlorites en 1789 Labarraque 1825 utilisa l hypochlorite de calcium dans les h pitaux les latrines les tables les prisons et des bateaux il convient aussi des r sultats lors de l pid mie de cholera de 1832 surtout 1l rapporta les succ s obtenus par les chirurgiens parisiens qui utilisaient des pansements impr gn s d une dilution au 1 8 d hypochlorite pour traiter des furoncles gangr nes ulc res et br lures Lister eut cependant le m rite de cr er le concept de l antisepsie en chirurgie 1867 de d crire les r gles de son application pratique et d en prouver l efficacit en r duisant le taux des infections post op ratoires des niveaux tr s faibles avant la p riode antiseptique 16 d c s sur 35 cas durant la p riode antiseptique 6 d c s pour 40 cas L allemand Kuchenneister et le Fran ais Lemaire en 1860 employaient le ph nol comme an
51. l h patite C sont les causes les plus fr quentes de l h patite chronique observ e en particulier chez les toxicomanes par voie IV les alcooliques et en cas de d ficit immunitaire L h patites dues des m dicaments les m dicaments le plus souvent en cause sont l isoniazide la m thyldopa le methotrexate plus rarement la nitrofurantoine les sulfamides le dantrol ne et le parac tamol usage prolong 10 1 2 Voies de transmission VHA la transmission f co orale par l ingestion d eau ou d aliments contamin s par les selles de malades ou des porteurs de germes notamment le lait les salades les fruits les crustac s crus et les hu tres Le virus est excr t dans les selles partir du 7 me jour apr s l infection jusqu 2 semaines apr s l apparition de l ict re La vir mie est fugace ce qui explique la raret de l infection post transfusionnelle et de la transmission m re enfant VHB par le sang toxicomanie IV les tatouages piercing acupuncture interventions dentaires contage m re enfant par le sperme les s cr tions Service des maladies infectieuses CHU du point G 44 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA vaginales ou la salive rapport sexuels notamment homosexuels change de rasoir de brosse dent morsure l chage de blessure La transmission par la transfusion de sang ou
52. ladie non contagieuse Le Incubation 3 30 jours moyenne 8jours Le Maladie non immunisante Service des maladies infectieuses CHU du point G 46 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA La symptomatologie est surtout constitu e la g n ralisation de la contracture le trismus sympt me inaugural contracture des mass ters bloquant ouverture de la m choire initialement intervient lors des efforts de mastication la dysphagie 10 3 La Syphilis Due au Treponema pallidum agent de la syphilis v n rienne et de la syphilis end mique non v n rienne ou bejel 41 La syphilis est une maladie strictement humaine transmission v n rienne dans 95 des cas La contamination est presque toujours directe par contact v n rien chancres plaques muqueuses syphilides Elle peut tre cong nitale par contamination trans placentaire du foetus dans la deuxi me moiti de la grossesse La syphilis primaire L incubation est en moyenne de trois semaines apr s le contact le d lai peut varier de 10 90 jours Ses signes sont constitu s par le chancre qui est une ulc ration superficielle avec cing caract res s miologiques fondamentaux il est indolore il est bien circonscrit la surface est propre lisse ros e il repose sur une base indur e il est unique dans 2 3 des cas et l ad nopathie satellite qui accompagne touj
53. lisation est trop prolong e Ils sont utilis s sur une tr s grande surface de la peau ou de la muqueuse Ils sont sur dos s Leurs principes de dilution ne sont pas respect s Service des maladies infectieuses CHU du point G 42 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Ils sont utilis s en exc s dans certaines populations les pr matur s le nouveau n les nourrissons les jeunes enfants et les vieillards Apr s ingestion accidentelle on peut observer des troubles graves conduisant parfois la mort Service des maladies infectieuses CHU du point G 43 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 10 LES MALADIES TRANSMISSIBLES EN SALON DE COIFFURE CHEZ LES COIFFEURS 10 1 L h patite Virale 3 10 1 1 D finition Le terme h patite virale d signe des affections distinctes par l agent pathog ne le mode de transmission et l pid miologie mais semblables par l atteinte parenchymateuse du foie et par les manifestations cliniques aigues Incidence environ 70 000 cas sont d clar s en Europe chaque ann e mais l incidence r elle est plus lev e Il y a plusieurs types d h patite virale VHA VHB VHC VHD VHE VHG etc Mais sauf l h patite virale B avec ou sans co infection par le virus de l h patite virale et celui de
54. me habitude qui se transmet de g n ration en g n ration pour le malheur de leurs clients 2 Type et p riode d tude Il s agissait d une tude prospective et descriptive qui a dur six mois allant du 27 d cembre 2006 au 27 juin 2007 Population l tude a port sur les clients des coiffeurs du district de Bamako Echantillonnage L chantillonnage tait al atoire Nous avons proc d par un recensement des clients des coiffeurs du District puis nous en avons retenu par tirage au sort 50 par commune soit 300 clients interrog s dans le district de Bamako CRITERES D INCLUSION Sont inclus dans notre tude Les clients des coiffeurs pr sents durant notre p riode d tude Les clients des coiffeurs ayant accept de r pondre nos questionnaires conform ment l engagement pris par rapport leur confidentialit tre client des coiffeurs Bamako et accepter de participer l tude CRITERES DE NON INCLUSION Les clients des coiffeurs en dehors de notre p riode d tude les clients des coiffeurs dont les r ponses ne contenaient pas le minimum de renseignements les clients des coiffeurs hors de Bamako Service des maladies infectieuses CHU du point G 52 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 4 Variables Au cours de l tude nous avons valu les variables suivantes
55. n es pr voyantes et soucieuses de notre avenir Vous vous tes battu toujours pour que je puisse tre un homme travailleur plein de dignit d honn tet Ce travail vous l avez entrepris depuis mon jeune ge Je vous Service des maladies infectieuses CHU du point G 7 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA d die ce travail pour tout l amour et pour tout le sacrifice consenti pour mon ducation Que Dieu vous pr te longue vie pleine de sant et de bonheur afin que nous puissions profiter longuement de vos conseils et de vos sagesses A mes fr res et s urs a Mohamad Abdourabihi Abdoullahi Faday Soyata Aicha ta Lala Disponibilit attention compr hension amour soutien moral vous avez t exemplaire pour mois en partageant tous mes soucis tout en souhaitant me voir r ussir A mes oncles maternel Harouna Ingona et Ou lamine Ingona Je n oublierai jamais votre amour vos yeux qui s intillent d amour et des joies a chaque fois je venais s journer chez vous Depuis mon enfance vous m avez donn votre tendresse votre soutien moral et votre b n diction Que Dieu vous protege longtemps et vous comble de bonheur et de sant A mes amis et fr re Rhissa ag sicaye Abdrahmane ag Mohamedine Issouf ag Ekawell Abda ag kazina Abdoulahy ag sicaye Ousmane Bagayoko Makan Coulibaly brahim Baby Amadou Barry Boubacar Diarra so
56. nd respect et une administration constante vous incarnez les vertus d un travailleur infatigable s rieux et aux sens du devoir lev votre disponibilit et votre compr hension nous ont emis d s le premier abord soyez en remercie A notre Ma tre et juge Docteur Samba DIOP Maitre assistant la FMPOS Chercheur en cologie humaine anthropologie et bio thique Cher Ma tre L opportunit nous est donn e de vous faire part de la grande admiration et de l estime que nous vous portons Votre disponibilit votre sympathie ont conquis notre esprit Vos qualit s intellectuelles vos capacit s p dagogiques et votre don d coute font de vous un exemple Veuillez trouver ici cher Maitre l expression de notre sinc re gratitude et de notre profond attachement A notre Maitre et juge Docteur Dramane Sogoba Assistant clinique au Serofo Cher ma tre Votre constante disponibilit votre sagesse et votre simplicit nous ont permis de finaliser avec promptitude ce travail En acceptant de si ger dans ce jury vous nous faite un grand honneur Veuillez trouver ici cher Maitre l expression de toute notre reconnaissance et nos vifs remerciements Service des maladies infectieuses CHU du point G 11 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE Professeur Sounkalo DAO Maitre de conf rences
57. ne antiseptiques classification caracteristique httm Consult le 06 08 07 41 Infection 4 VIH et SIDA In CMIT ed E Pilly Montmaron CY 2M2 ed 2006 89 1 482p 42 Vademecum clinique du diagnostic au traitement V Fattorusso O Ritter 17 dition 2002 382 1175 43 APPIT Maladies infectieuses et tropicales Infection bact rienne Paris E PILLY 2000 317 380 44 MEDECINS SANS FRONTIERES Guide clinique et th rapeutique Pathologie dermatologique Paris 2002 5 94p Service des maladies infectieuses CHU du point G 76 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA FICHE D ENQUETE 1 LOCALISATION Commune N tonalite ne en A a ERRER Statut matrimonial __ 1 Mari e 2 C libataire 3 Divorc e 4 Veuf ve PLOTS MON ca SU sty penis seca mae ates 2 AVEZ VOUS ENTENDU PARLER DU SIDA __ Radio __ T l vision __ Agent de sant __ Bouche oreille __ Non l VN cl ETES Ann ne 3 COMMENT SE TRANSMET LE VIH SIDA __ Sexe __ Sang contamin __ Me re Enfant __ Blessure par un objet contamin __ Ne sait pas PJ AUS ae 4 QUELLES SONT LES MALADIES QU ON PEUT ATTRAPER CHEZ UN COIFFEUR _ SIDA __ H patite __ Syphilis _ Mycoses _ Gale Autre pr ciser 5 QUELS SONT LES PRODUITS MANIPULES A RISQUE _ Sang __ Salive __ Sueur __ Linge souill __ Ne sait p
58. ne cellulaire et en elle sont ancr es les mol cules de glycoprot ine d enveloppe externe SUgp120 et de glucoprot ines transmembranaires TMgp141 L int rieur de la particule virale est tapiss e de mol cules correspondant aux prot ines de la matrice p17MA et contient galement la prot ase virale La capside est constitu e de prot ines internes du virus p24CA des prot ines de la nucl o capside p7MC deux des trois enzymes virales n cessaires sa r plication et le mat riel g n tique du virus constitu de deux mol cules d ARN identiques Service des maladies infectieuses CHU du point G 24 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Structure du VIH 23 1 Fig 1 Enveloppe TM gp 41 SU gp 120 17MA matrice s gp transmembranaire gp 88 surface 24 CA Core capside Q ranscriptase nverse fun Int grase 90 120 nm Sch ma 1 Structure du VIH 16 Source fr wikipedia org wiki virus_de_l immunod ficience humaine 4 4 Modes de transmission 2 26 41 Les principaux modes de transmissions sont aujourd hui connus Il s agit de gt la transmission par voie sexuelle elle se fait par l interm diaire des muqueuses buccales g nitales ou rectales lorsqu elles sont en contact avec les s cr tions sexuelles ou le sang contenant le virus en pr sence d une por
59. odes de contamination du VIH 2 Evaluer les connaissances de ces clients sur la pr vention du VIH Service de maladies infectieuses du HPG Mr Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA HI GENERALITES 1 DEFINITIONS CONNAISSANCE Facult de conna tre de se repr senter mani re de comprendre de percevoir ATTITUDE Mani re dont on se comporte avec les autres COMPORTEMENTS Ensemble des r actions observables objectivement d un organisme qui agissait en r ponse une stimulation venue de son milieu int rieur ou du milieu ext rieur CLIENT DES COIFFEURS C est toute personne qui se coiffait fr quemment chez les coiffeurs COIFFEUR PAR DEFINITION Est un sp cialiste dans les soins et l hygi ne capillaire 9 2 HISTORIQUE DE L INFECTION A VIH et des ARV 10 1952 premiers cas probables am ricains d infection VIH 1959 premier cas r trospectif europ en un marin anglais mort en 1959 Manchester Grande Bretagne a pr sent un tableau clinique vocateur du SIDA Premier cas d infection VIH identifi chez un Zairois 1982 En ao t la maladie est d sign e sous le nom SIDA 1983 En mai le r trovirus d nomm LAV est d couvert par une quipe fran aise dirig e par le professeur Luc Montagnier 1984 le 24 avril d couverte du virus HTLV II par l quipe dirig e par Robert aux Etats unis
60. oullaye Ag Rhaly Boulkassoum HAIDARA Boubacar Sidiki CISSE Massa SANOGO Sezezzezzezzzzzze Ophtalmologie Orthop die Traumatologie Secourisme Pneumo phtisiologie H matologie Chirurgie g n rale P diatrie Chirurgie G n rale Pharmacognosie M decine Interne Gastro Ent rologie P diatrie Anatomie Pathologie Histoembryologie Sant Publique M decine Interne L gislation Toxicologie Chimie Analytique LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR D E R ET PAR GRADE D E R CHIRURGIE ET SPECIALITES CHIRURGICALES 1 PROFESSEURS M Abdel Karim KOUMARE M Sambou SOUMARE M Abdou Alassane TOURE M Kalilou OUATTARA M Amadou DOLO M Alhousseni Ag MOHAMED Mme Sy Aida SOW Mr Salif DIAKITE Mr Abdoulaye DIALLO M Djibril SANGARE M Abdel Kader TRAORE dit DIOP 2 MAITRES DE CONFERENCES M Abdoulaye DIALLO M Gangaly DIALLO M Mamadou TRAORE Service des maladies infectieuses CHU du point G Chirurgie G n rale Chirurgie G n rale Orthop die Traumatologie Chef de D E R Urologie Gyn co obst trique O R L Gyn co obst trique Gyn co obst trique Anesth sie R animation Chirurgie G n rale Chirurgie G n rale Ophtalmologie Chirurgie Visc rale Gyn co obst trique Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA M Filifing SISSOKO M S kou SIDIBE
61. ours le chancre elle est inguinale uni ou bilat rale froide indolore sans p ri ad nite elle est constitu e par un gros ganglion unique ou l inverse par un paquet ganglionnaire ou l un domine les autres par taille Les primo infections syphilitiques sans chancre sont dues trois causes la syphilis pr natale la syphilis transfusionnelle inocul e au receveur par un donneur r cemment contamin Service des maladies infectieuses CHU du point G 47 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA la syphilis d capit e par une antibioth rapie insuffisante Les autres syphilis sont la syphilis secondaire avec des manifestations cutan es pr coces et les syphilides la syphilis tertiaire elle appara t 2 10 ans apr s l infection initiale et ne touche que le sujet peu ou insuffisamment trait s Les gommes peuvent si ger dans le tissu sous cutan les muqueuses les os les visc res le syst me nerveux central Elles sont indolores sans ad nopathie la syphilis visc rale aortite neurosyphilis la m ningite syphilitique pr coce la syphilis cong nitale le foetus est contamin dans la deuxi me moiti de la grossesse par voie trans placentaire par la m re porteuse d une syphilis en phase primaire ou secondaire Elle entra ne de nombreuses malformations Transmission v n rienne par un chancre g nital
62. p 31 JULLE D Prise en charge th rapeutique des personnes infect es par le VIH Paris Flammarion M decine sciences 2002 PP 263 275 32 OMS Am liorer l acc s aux traitements antir troviraux dans les pays ressources limit es Recommandations pour une approche de sant publique R vision 2003 Gen ve 2004 33 Bocary FONGORO Prescription et l utilisation des antiseptiques Th se pharm Bamako 2006 n 82 34 Ray R L G Utilisation des antiseptiques pour les soins de plaie dans le service de traumatologie et d orthop die de l h pital GABRIEL TOURE de Bamako n 10 Th se pharm Bamako 2002 35 Le bon usage des antiseptiques Groupe de travail CCLIN SUD OUEST 2000 2001 www cclin sudouest com recopdf atsp2p pdf Consult le 05 07 07 36 AFNOR Association Francophone de normalisation Mars 1981 NFT 72 101 37 Antiseptique et d sinfectants Mai 2000 CCLIN Paris Nord Service des maladies infectieuses CHU du point G 75 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 38 Bocary FONGORO Prescription et l utilisation des antiseptiques Th se pharm Bamako 2006 n 25 39 SPIRE B MONTAGNIER L BARRE SINOUSSI F CHERMANN JC Inactivation of lymphadenopathy associated virus by chemical disinfectants lancet 1985 43 1614 1621 40 Classification et caract ristiques des antiseptiques http aly abbara com livre gynobs termes hygi
63. ques pr sentent ces deux actions en fonction des concentrations L id al pour r pondre aux objectifs de l antisepsie est un effet l tal en un temps tr s bref La r manence d signe l effet antimicrobien de l antiseptique persistant sur la peau Selon leur nature et la concentration les antiseptiques ont un ou plusieurs sites d action dans le microorganisme Le m canisme d action varie selon la famille d antiseptiques et le type de microorganisme 9 4 Classification et monographie des antiseptiques Les antiseptiques peuvent tre class s par 38 la famille chimique halog n s d riv s iod s chlor s les indications antisepsie de la peau saine peau l s e ou plaie muqueuses le spectre d activit Ici nous avons choisi la classification selon le spectre d activit Les antiseptiques se r partissent en quatre cat gories comprenant les antiseptiques majeurs mineurs d conseill s et les produits consid r s tort comme antiseptiques Service des maladies infectieuses CHU du point G 40 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 9 4 1 Les antiseptiques majeurs bact ricides et large spectre 9 4 1 1 Halog nes Compos s chlor s Jusqu a un titre de cing 5 degr s chlorom triques les produits chlor s sont des antiseptiques au del ils sont des d sinfectants a Les principaux prod
64. ratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Le m tier de coiffeur a continu exposer les clients des coiffeurs de multiples maladies infectieuses De nombreux d bats ont soulign le besoin d information et de sensibilisation vis vis du VIH SIDA alors que le m tier de coiffeur qui pouvait tre source de contamination a t toujours n glig Selon Christopher Park si par coiffure on entendait le rasage alors un risque de transmission du VIH pouvait exister si la m me lame a t utilis e d une personne une autre sans d sinfection 7 Au Mali il n y avait pas eu d tude sp cifique sur les clients des coiffeurs la seule que nous avons eue concernait le risque infectieux li au sang chez les coiffeurs barbiers traditionnels et leurs clients au Maroc que nous avons utilis pour comparer nos r sultats Ainsi nous avons initi ce travail pour valuer les connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de Bamako face au VIH SIDA Pour ce faire nous avons soumis les clients des coiffeurs de questionnaire individuel A Donn es G n rales Cette section a port sur le sexe la profession la nationalit et la situation matrimoniale L enqu te s est d roul e exclusivement dans les 6 communes du district de Bamako 1 Sexe Le sexe masculin a t le plus repr sent avec 100 des clients des coiffeurs cela s explique par le fait qu
65. res antiseptiques dont il potentialise l action 19 Solutions de titre alcooliques divers par mouillage l eau de Valcool absolu thanol Solution d alcool thylique 90 70 et 60 a Mode d action Il reste peu connu cependant la d naturation des prot ines et la dissolution de la membrane lipidique responsable de la fuite des composants intra cytoplasmiques semblent en constituer le principal ph nom ne Ce m canisme n cessite la pr sence d eau en son absence les prot ines ne sont pas d natur es aussi rapidement De ce fait l alcool absolu est moins bact ricide que l alcool 70 Qui est consid r e comme le degr le plus efficace 39 3 b Indications 40 Antisepsie de la peau saine des sites d injections et de pr l vements sanguins sauf h moculture cath t risme ponction art rielle et les actes n cessitants une asepsie chirurgicale Effets ind sirables et pr cautions d emploi 38 L alcool est irritant il ne doit pas tre appliqu e sur les muqueuses ni sur les plaies Prudence d utilisation chez les enfants de 30 mois 15 ans Eviter l application large sur la peau du nourrisson D lai d utilisation apr s ouverture du flacon est 1mois c Contre indications enfant de 0 30 mois 9 5 Toxicit des antiseptiques 34 33 38 Les antiseptiques sont des m dicaments a usage externe qui g n ralement ne sont pas toxiques mais peuvent le devenir si Leur uti
66. roglytes Nature 1999 397 436 40 23 fr wikipedia org wiki virus_de_l immunod ficience humain Rapport sur l pid mie mondiale de sida 2006 Consult le 06 06 07 24 Rothe M Israel N Barr Sanoussi F M canismes de la r plication virale des v VIH Med Therapeut 1996 2 12 8 25 CISSE H Aspects cliniques et pid miologiques de la maladie de Kaposi chez les patients infect s par le VIH SIDA Th se Med Bamako 2006 n 41 26 ZOUNGRANA J VIH et manifestations neuropsychiatriques Th se Med Bamako 2005 n 19 27 Pantalco G Graziozi C Fauci AS Mechanisms of disease the immunopathogenesis of human immunodefiency virus infection N England J med 1993 328 327 36 28 LEVY JA Acute HIV infection and cells susceptible to HIV infection In Levy JA ed HIV and the pathogenesis of AIDS 2 ed washington DC ASM Press 199 75 96 29 IMAARV Initiative Malienne d Acc s aux antir troviraux Plan d action Atelier Bamako Janvier 2001 Service des maladies infectieuses CHU du point G 74 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 30 ONUSIDA Analyse situationnelle de la discrimination et stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH SIDA en Afrique de l ouest et du centre consid rations thiques et juridiques Rapport Fran ais Abidjan ONUSIDA Equipe inter pays pour l Afrique de l ouest et du centre 2002 05 47
67. s CHU du point G 70 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA RECOMMANDATIONS Au terme de cette tude nous proposons certaines recommandations Aux autorit s politiques et sanitaires A travers le centre national d information d ducation et de communication pour la sant CNIECS Renforcer la lutte pr ventive contre le VIH SIDA travers des missions la t l et la radio en mettant un accent particulier sur le travail correct des coiffeurs et sensibiliser les clients des coiffeurs tre exigeant et plus m fiant De cr er des centres de formation des coiffeurs sur l utilisation des antiseptiques et des d sinfectants De cr er d autres bauches d emploi pour pouvoir r glementer le m tier de coiffeur Mettre en place un control hygi nique des salons de coiffure Aux clients des coiffeurs D tre vigilant et plus exigeant chez les coiffeurs Que chaque client ait sa propre tondeuse D exiger la d sinfection du mat riel avant la coiffure D exiger des lames neuves Aux coiffeurs Le port syst matique des gants pour leur propre s curit plus de rigueur et plus de propret dans leur m tier de coiffeur La propret de l atelier L asepsie du mat riel de coiffure S informer r guli rement sur les maladies risque de leur m tier Service des maladies infectieuses CHU du point G 71 Moula
68. s pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA C Moyens des pr ventions chez les clients des coiffeurs Tableau XIII R partition des clients selon leurs connaissances sur le mode de pr vention du VIH SIDA Pr vention Condom fid lit abstinence Condom fid lit Condom Condom fid lit l utilisation unique des lames Condom l utilisation unique des lames Condom abstinence l utilisation unique des lames Condom abstinence Condom fid lit abstinence l utilisation unique des lames abstinence L utilisation unique des lames Etre un bon musulman Fid lit abstinence Fid lit Ne sait pas Total Fr quence 70 44 42 17 300 Pourcentage 23 33 14 67 14 9 67 5 67 5 67 5 67 2 67 2 33 0 33 100 Les moyens de pr vention les plus connues par les clients taient le condom la fid lit l abstinence avec 23 33 des cas Service des maladies infectieuses CHU du point G 63 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA VII DISCUSSION Difficult s rencontr es La lenteur des proc dures administratives au niveau de certaines mairies pour l obtention des autorisations Des difficult s de communication ainsi que des d ficits d information ont t not s chez les sujets tudi s r duisant ainsi la port e de l tude
69. smissible Organisation des nations unies pour la lutte contre le SIDA Infections opportunistes Enzyme Linked Inhibited Sorbent Assay Antir troviraux centre hospitalier universitaire Institut national de pr voyance social Service des maladies infectieuses CHU du point G 14 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA SOMMAIRE Pages INTRODUCTION nissan este tin ddere 1 L OBJECTIES anne ane ere ete nl eve os 3 I GENERALITES scenic snnocinenrntienrtedaucaendue 4 TH M THODOLOGIE siens soso ce caissncseseeevacsens 32 IV RESULTATS Se semis anne divas 39 Vs DISCUSSIONS annee etes tice sewcetretatsssenesceeceede VI CONCLUSION amp RECOMMANDATIONS VII REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES Service des maladies infectieuses CHU du point G 15 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA INTRODUCTION L infection par le virus de l immunod ficience humaine VIH est une r trovirose due au VIH1 et VIH2 infectant l homme et responsable du syndrome de l immunod ficience acquise SIDA qui est la complication tardive et la plus grave de l infection par le VIH 1 2 Depuis 1981 o il a t d couvert le VIH SIDA continue sa progression pand mique a travers les continents n pargnant personne hommes femmes enfants et personnes g es Le SIDA est une
70. te d entr e gt La transmission par voie sanguine elle concerne principalement les professionnels de sant en milieu de soins et en laboratoire victimes d accidents d exposition au sang les toxicomanes par voie IV les h mophiles et les transfus s et secondairement certaines profession expos es tel que coiffeur excision etc Service des maladies infectieuses CHU du point G 25 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA gt La transmission verticale elle survient surtout au moment de l accouchement mais elle peut survenir in utero dans les semaines pr c dant l accouchement 16 Elle peut survenir apr s l accouchement au cours de l allaitement au sein 4 4 1 Les conditions de transmission du virus Le virus est pr sent dans les liquides biologiques de l organisme de personnes atteintes a une quantit importante de virus gt chez tous dans le sang gt chez l homme dans le sperme le liquide s minal qui s coule au d but de l rection gt chez la femme dans les secr tions vaginales le lait Le virus peut se transmettre par ces liquides Cependant il faut qu il y ait une quantit et concentration de virus importantes pour qu il y ait contamination Il n y a donc aucun risque de transmission dans les activit s de la vie quotidienne embrasser serrer la main partager des objets verres vaisselle
71. tifi s au Cameroun et au Gabon sont plus rares 21 Il en est de m me des infections au VIH du groupe N galement identifi s au Cameroun Les phylog n tiques r cemment tablis entre les virus N et des SIV de chimpanz s indiquent que des v nements d anthropozoonose pourraient tre l origine de l infection VIH 22 6 CYCLE DE REPLICATION DES VIH 23 Les principales tapes du cycle r plicatif du VIH sont communes tous les r trovirus 24 Leur connaissance est essentielle la compr hension de la physiopathologie de l infection VIH et surtout chacune de ces tapes constitue une cible potentielle pour une th rapeutique antir trovirale Plusieurs v nements marquent la r plication du VIH Ce sont des tapes pr coces que sont la reconnaissance de l entr e du virus dans la cellule h te la r tro transcription du g nome viral et son int gration dans le g nome de la cellule Les v nements tardifs de la r plication du virus sont constitu s des tapes transcriptionnelles et post transcriptionnelles dans lesquelles intervient la machinerie cellulaire mais galement des prot ines de r gulation des VIH et il en r sulte la formation de nouveaux virions Service des maladies infectieuses CHU du point G 27 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Cycle de r plication du VIH Sch ma 2 Cycle de r
72. tiseptique D innombrables recherches fondamentales ou cliniques ont conduit les savants et les chirurgiens 4 proposer des proc dures aptes a interrompre les voies de contagion et de p n tration dans l organisme Avec les travaux de Pasteur et Koch le concept de maladie infectieuse me transmissible a trouv sa confirmation scientifique la fin de XIX si cle Service des maladies infectieuses CHU du point G 38 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Progressivement furent labor s deux concepts r pondant des consid rations pratiques videntes Antisepsie et antiseptiques D sinfection et d sinfectants C est avec les travaux de Kronig et Paul que commen a l poque moderne des antiseptiques 9 2 Les D finitions Ethymologie 35 Le mot antiseptique du grec antif contre et septikos d riv de sepein corrompre a t utilis pour la premi re fois par PRINGLE en 1750 pour qualifier une substance capable de pr venir la d t rioration de la mati re organique Au milieu du XIX si cle il s applique de produits capables de d truire les agents pathog nes Antiseptique Produit ou proc d utilis pour l antisepsie dans des conditions d finies Si le produit ou le proc d est s lectif ceci doit tre pr cis Ainsi un antiseptique ayant une action limit e aux champignons est
73. tomatique transmission mere 90 des cas et reste encore souvent enfant m connue ou une forme analogue la forme d crite pour VHA Essentiellement par le sang rarement la L h patite C aigue est habituellement transmission par contact peu symptomatique et est anict rique 4 8 sexuel ou transmission dans 90 des cas si bien qu elle passe le VHC semaines materno infantile le risque plus souvent inaper ue de la transmission verticale est de 5 10 Entre 60 80 de toxicomanes par voie intra veineuse Sarcoptes 2a3 Transmission strictement La symptomatologie est surtout le prurit Gale scabiei semaines inter humaine par contact recrudescence nocturne et l sions de hominis cutan direct localisation sp cifique 3 semaines La transmission est La symptomatologie est marque par des en moyenne V n rienne par un ruptions cutan es puis par des l sions avec la chancre g nital visc rales syphilis sang Syphilis T pallidum primaire De verticale et T peretenue 2 mois 4 transplacentaire T carateum ann es pour la syphilis secondaire Clostridium 3 30 jours Le r servoir est La symptomatologie est constitu e par la t tani Moyennes 8 essentiellement tellurique g n ralisation de la contracture le T tanos Jours infection apr s une plaie trismus contracture des mass ters souill e maladie non contagieuse bloquant l ouverture de la m choire dysphagie
74. ues des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 11 L enqu te pr liminaire de EDSM IV au Mali 2006 37p 12 mairie bamako africa web org finances htm Consult le 04 02 08 13 http www Who org Cinqui me rapport sur l pid mie mondiale du SIDA en fin 2007 Consult le 03 02 2007 14 ONUSIDA Le point sur l pid mie de SIDA 2007 15p 15 http www aids info ch VIH et SIDA 16 http www sant com dossier sida_vih2 htm Consult le 05 02 08 Informations fond es scientifiques SIDA Information suisse Consult le 07 09 07 17 Grossman Z polis M Feinberg MB et al On going HIV diss mination du ring HAART Nature Med 1999 373 117 22 18 Barr Sanoussi F HIV as the cause of AIDS Lancret 1996 348 3 15 19 Simon F Mauer P Roques P et al Identification of a new human immunodeficienvirus type Idistinct from group M and O Nature Medecine 1998 4 1032 7 20 Robertson DL sharp PM Mc Cutchan FE Hahn BH Combination in VIH 1 Nature 1995 374 1 Service des maladies infectieuses CHU du point G 73 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 21 Loussert Ajaka I chaix ML korber B et al Variability of human immuno defiency virus type I group o strains isolated from Cameroonian patients lining in France J Virol 1995 69 9 5640 9 22 Gao F Bailes E Robertson DL et al Origin of HIV 1 in chimpanzee par t
75. uits chlor s Les solutions suivantes sont des solutions d hypochlorite de sodium NaClO Na Cl H20 leur titre correspond un nombre de grammes de chlore actif pour 100 ml de la solution Eau de Javel 0 016 1 6 1 3 et 4 chlorom triques Solut de Dakin est 1 5 chlorom triques Liqueur de Labarraque est 2 chlorom triques Solution aqueuse isotonique d hypochlorite de sodium et chlorure de Sodium 0 06 de chlore actif b Action Le d lai d action est rapide d s sa premi re minute de contact Le pouvoir oxydant provoque la destruction des prot ines au niveau membranaire et chromosomique c Indications L antisepsie de la peau des muqueuses en particulier des plaies superficielles et le traitement d appoint de certaines affections dermatologiques L utilisation particuli re en cas d accident d exposition au sang AES circulaire du 08 12 99 concernant les recommandations mettre en uvre devant un risque de transmission du VHB VHC et du VIH par le sang et les liquides biologiques d Contre indication Aucune contre indication n est mentionn e Service des maladies infectieuses CHU du point G 41 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA 9 4 1 2 Les Alcools Seul l alcool thylique est utilis usage antiseptique Le propanol 2 ou isopropanol entre dans la composition d aut
76. uleymane Hassane Maouloud Toure Ckeick Bady Abdrahmane Dicko Abdoulahy Chiday souleimane Hassane Mohamed Albakaye Ciss S verin Keita Agaly ag Aloumataye Hamdil Assahid Yanta Ibrahim Bouba Halidou Habtika Hadrami Julien Aljouhary Vous avez t pour moi des compagnons de lutte Ensemble nous avons endur des souffrances et des difficult s Merci pour votre affection et votre sympathie A travers ce travail je vous r it re toute ma reconnaissance A mes cadets et cadettes Hamado ag Sicaye Abdoulaziz Baby Souleymane Arwane Kadafi Ahmed Tata Dickson Hamidou Aziz Abidine Cheick Oumar Konar Abal Acherif Mossa ag Ahmed Hassane Nasser Aicha Sicaye Agaichatou Tour Aissata Kon dite Julie Service des maladies infectieuses CHU du point G 8 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA Pour tous vos soutiens moral inestimables A mon grand p re Aboubacrine Toure A travers ce travail qui est aussi le votre je vous r it re tous mes remerciements pour votre soutien moral et financier Vous m avez re u depuis le premier jour avec beaucoup d enthousiasme en me disant ceci tu es dans ta famille consid re toi comme mes enfants et ne te g ne surtout pas a chaque fois que tu as des probl mes de venir me consulter Je vous avoue que ces mots m ont fait beaucoup de bien et je demande au tout puissant de vous combler de bonheur
77. vention et par extension toute la communaut Elle a rendu les clients des coiffeurs plus exigeant et plus m fiant et a permis d lucider la communaut sur les possibilit s des risques que les coiffeurs ont pu entra ner en l absence des conditions d asepsie Valeur scientifique de l tude Il n existait pas de risque nul de transmission du VIH lors d une effraction cutaneo muqueuse du mat riel souill potentiellement contamin Cependant il a exist au Mali sur cette question la pr sence des donn s g n rales des risques et crit res permettra aux autres des d cisions de pr cision sur cette question Avantages et risques li s l tude Elle permettait l apprentissage des clients des coiffeurs en les pr parant tre mieux outill sur les risques Il n y a pas de risque notable li tude L enqu te s est d roul e dans l anonymat et la confidentialit Dans un premier temps l tude a t faite avec la participation selon un consentement et l adh sion clair e des clients des coiffeurs et con ue sur la fiche d enqu te Dans un second temps les identifications anonymes ont t con ues sur une autre fiche dite de confidentialit mais pour des raisons thiques cette partie n a pu tre consign e dans la fiche d enqu te Autorisations administratives Avant d entreprendre l enqu te aupr s des clients des coiffeurs nous avons inform le doyen la F M P O S et
78. ye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiques des clients des coiffeurs de la ville de BAMAKO face au VIH SIDA VIL REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 APPIT Infection VIH et SIDA M decine tropicale Paris Flammarion 1994 640p 2 SISSOKO M Complications r nales au cours du VIH et traitement par les ARV Th se Med Bamako 2005 n 37 3 ELKHOULY AE YOUSEF RT Antibacterial efficiency of mercurials J Pharm sci 1974 63 681 685 4 ONUSIDA Le point sur l pid mie de SIDA f vrier 2007 3p 5 http www invs sante fr publications 2003 vih_sida_n1 rapport_vih_sida_n1 pdf Surveillance du VIH SIDA en France rapport n 1 2003 consult le 05 07 07 6 http www aids ch Rapport annuel de l aide suisse contre le sida consult le 09 07 07 7 http www arcat sida org publi docs question doc PARKC Le SIDA R ponses aux questions du personnel de sant sur l infection par le VIH 7 d Septembre 1997 consult le 05 08 07 8 ZAHARAOUI MEHAD JI et Col Risque infectieux li au sang chez les coiffeurs barbiers traditionnels et leurs clients au Maroc Article de p riodique sant 2004 14 4 211 216 9 http www cm 94 com cfa metiers coiffure index asp Consult le 04 02 08 10 Willy Rosenbaun Chronologie infection VIH in impact m decin g n ral infection VIH 2001 16 201 205 Service des maladies infectieuses CHU du point G 72 Moulaye I HAIDARA Connaissances et attitudes pratiq

Connaissances et attitudes des clients masculins

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