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POP-K ORN, LA COMMUNICA TION AL TERN A TIVE - EUR

1. EN warm fresh less dense shallow water IE cold salty dense deep water mA Z00M SUR L ATLANTIQUE NORD En rouge courants chauds de surface En bleu eaux froides denses et sal es plongeant vers les fond oc aniques circulant ensuite en profondeur Image NASA www gsfc noso gov Sch ma Burette Eau de mer 50 Eau de mer 3475s L eau plonge densit plus importante Materiel Protocole gt lourette lr cipient plastique gt 1bolonce l aquarium Eau de mer 34 Zo gt Eau gt Sel Facultatif feuilles quodrill es ou lampes o R alisation de l experience Remplir l aquarium d eau de mer Csolinit 34 Zo Foire un trou dons le r cipient plastique de pr f rence transparent 2 cm du fond Mettre le r cipient plastique dons l oquorium et le fixer afin que le bord du r cipient soit juste au dessus de lo surface de l eau Diluer 5g de sel dons loo ml d eau douce Csolinit de l eau 50 o Installer lo burette et placer son embouchure pres du fond du r cipient en plastique Remplir la burette avec l eau sal e 50 Zo Ouvrir le robinet de la burette l eau doit couler doucement et en continu dons le r cipient plastique C viter les turoulences Le r cipient se remplit lentement lorsque l eau plus sal e arrive au niveau ou trou elle s coule dans le fond de l aquarium Cet coulement est visible grace o la diff renc
2. toiles de mer petits poissons se nourrissent d herbivores ce sont des pr dateurs ou des zoophoges Les super pr dateurs comme les Phoques en Bretogne sont ou sommet de la chaine alimentaire ils constituent le dernier maillon de la chaine Les cadavres et les autres d bris organiques sont consomm s por des organismes d composeurs les bact ries Ces bact ries transforment la mati re organique en mati re min rale Ces sels min raux remis en suspension dons l eau sont des l ments nutritifs utilis s nouveau por les v g taux L ensemble des chaines alimentaires est orgonise en r seou y o un regroupement de plusieurs T Joyeux Cr dits photos Oc anopolis chaines alimentaires Un m me animal peut avoir plusieurs sources de nourriture Il peut lui m me tre la proie de plusieurs animaux Plus une cha ne est courte plus elle est productive On peut dire que 1000 kg d algues microscopiques produisent 100 kg de moules qui produisent 10 kg de daurades qui produisent I kg de phoques En resumont le phytoplancton producteur primaire est mang por le zooplancton phytophoge protozoaires et cop podes qui son tour est mang par le zooplancton zoophage larves de crustac s et de mollusques par exemple le plancton marin est donc un moillon cl des r seaux trophiques morins il est source de nourriture aussi bien pour les petits polypes des coraux que pour les poissons demoisel
3. Acidification des oc ans film Faut il manipuler l oc an Les oc ans producteurs de mati re organique et d oxyg ne Les premi res formes de vie sont apparues dons les oc ans Grace ou processus de lo photosynthese et l utilisation de l nergie lumineuse du dioxyde de carbone et des sels min raux les v g taux marins sont les premiers maillons des chaines alimentaires marines exceptes celles qui se d veloppent en profondeur partir des sources hydrothermoles Ils produisent 75 de l oxygene que nous respirons absorbent du dioxyde de carbone et contribuent ainsi au maintien de l quilibre des gaz dons lo composition de l otmosphere Les v g taux marins sont la premiere source de mati re organique et de nourriture pour les autres organismes marins y compris les plus gros animaux de la Plonete comme lo baleine bleue ou le requin baleine Pour en sa voir plus atelier Plancton du Monde Les oceans et la biodiversite Derniers territoires explorer de la Plonete les oc ans recouvrent 0 de lo surface de lo Terre et sont loin d avoir livr tous leurs secrets Ils repr sentent un immense r servoir de vie 200 000 esp ces marines dont 30 000 esp ces de poissons ont t recens es et d crites par les scientifiques mois ils estiment ne connaitre que moins de lO des esp ces qui vivent dons les oc ans sons compter les bact ries Lo diversit de la vie est synonyme de ressources pour
4. En revonche les cons quences de l ocidificotion sur les orgonismes marins sont encore mol connues N anmoins les premieres tudes exp rimentales sugg rent que celle ci constitue une menoce r elle pour la survie de certaines esp ces Les scientifiques soul vent l urgence de multiplier les recherches L ocidificotion des oc ans est un processus irr versible l chelle de nos vies puisqu il faudrait des dizaines de milliers d ann es pour revenir une chimie des oc ans identique celle d il y a 200 ons Comme l ampleur du ph nom ne varie selon les zones g ographiques il est difficile d estimer l impact sur les organismes marins et les cosystemes Toutefois les scientifiques disposent d j d vidences L ocidificotion entraine la diminution de lo concentration des ions corbonotes l ments n cessaires lo construction de squelettes et coquilles de nombreux organismes marins dits colcifionts Des pr dictions bas es sur des modeles num riques sugg rent que dons 2 Q 9 e o O O D w 9 G Q Le b i 50 ons les eaux de surface de l Oc on Austral seront corrosives pour une forme de calcaire nomm e orogonite qui constitue la coquille des pt ropodes Ces petits escargots planctoniques presents en tres grand nombre dans les eaux polaires de lo planete pourraient donc disparaitre Or ils sont lo bose de l olimentotion de nombreuses especes comme le zooplancton
5. moment de so vie et se tronsformer en un onimol tres diff rent Pour celo il orr te de flotter et vo se fixer sur un rocher por exemple 2 Quelques especes de ploncton onimol Cle Zooplancton Le plancton permonent Nouplies d Artemia Salins du midi T Joyeux OCEANOPOLIS Cop podes lle de Totihou CCotentin T Joyeux OCEANOPOLIS Le plancton temporaire Lorve d oursin Mer d lroise T Joyeux OCEANOPOLIS M duse Aurelio aurita Monche T Joyeux OCEANOPOLIS 3 Moillons de lo choine olimentoire Pour vivre le zooplancton permanent et temporaire a besoin de se nourrir soit de ohytoploncton on dit dons ce cos quil est un zooplancton phytophoge soit de zooploncton plus petit que lui il s agit alors d un zooplancton zoophoge Le ohytoploncton 9 Les moules est mang par le zooplancton est mang par Les bolones La chaine alimentaire Les organismes marins peuvent tre class s selon l origine de leur alimentation Les producteurs primaires Cphytoplancton et grondes algues tirent leur nergie de la lumiere et utilisent des l ments min raux pour reconstituer leurs propres tissus organiques Les consommateurs primaires zooplancton ponges oscidies moules se nourrissent de producteurs primaires ils filtrent l eau pour r cup rer le ploncton v g tol ce sont des phytophoges Les consommateurs secondaires seiches poulpes
6. nombreuses solutions partielles existent d ja pour r duire nos missions de CO Ce qu il manque c est la volont de notre part aussi bien que de celle de nos d cideurs politiques Si chacun de nous pouvait commencer r fl chir aux missions de CO TI kg par jour et par personne dont 4 kg absorb s par l oc an et la facon de les r duire ca serait d ja un bon d but Un film de 6 minutes pour informer et sensibiliser le grand public Le r seau d oquoriums mus es europ ens d EUR OCEANS poursuit ses efforts pour sensibiliser le grand public notamment les enfants et adolescents citoyens du futur Une des cl s de la prise de conscience est bien entendu l information Afin de faciliter les changes et la communication entre les scientifiques et le grand public le r seau EUROCEANS o d j pris un certain nombre d initiatives comme lo mise en place d un site Web un progromme ducatif destination des scolaires des conf rences on line etc Pour accompagner cette compogne de sensibilisation oux probl mes li s l ocidificotion des oc ans les aquariums europ ens projetteront des l t 2006 un film de six minutes tourn por l quipe d Oc onopolis Brest Li C z a m Li Li CALCIDISCUS CONDITIONS EXP RIMENTALES SIMULANT 4 LE NIVEAU ACTUEL DE PRESSION PARTIELLE DE CC u Ae UT Cr dits photos U Riebesell IFM GEOMAR Lj E CALCIDISCUS CCONDITIONS EXP RIMENTALES SIM
7. s ont vu le jour ou cours des lO derni res ann es Un chantier majeur l Oceon Indien Lo peche industrielle a entraine un d veloppement consid rable des prises de thons dons l Oc an Indien la production passant de 150 000 t en 1980 1 million de tonnes en 2004 avec un accroissement moyen de l ordre de 40 000 t par on Cette volution o concerne le bassin ouest de l oc on r sultat du d ploiement de lo flottille de senneurs europ ens Fronce et Espogne op ront initialement en Atlantique Mois l Oc an Indien est aussi celui ou la port des p ches artisanales de thon est lo plus lev e 35 75 en raison du grand nombre de pays riverains ou lo p che thoniere contribue de mani re importante l alimentation des populotions ou o l exportotion Les pays riverains de l Oc on indien occidental retirent d importants subsides des activit s de p che industrielle pratiqu es por les flottilles etrongeres por le biais d accords de peche Dons certains d entre eux s est d velopp e une economie de transformation por lo construction de conserveries l origine de nombreux emplois Seychelles Maurice Madagascar Tha lande Les cosyst mes du large sont des entit s peu ais es d limiter dons l espace ll est n anmoins possible de proc der une classification par lo nature des r seaux trophiques et les modes d exploitation par les p cheries cor la ressource se structure diff remment selon lhobitot et
8. un magnifique environnement naturel l d voile toute la biodiversit de lo c te Galicienne mois aussi lo vie des p cheurs leurs activit s et traditions li es ou milieu marin Nautilus un Aquarium sous lo mer met en sc ne le r ve de Jules Verne 20 000 lieues sous les mers Interactive et ludique lo solle Moremognum apporte des r ponses oux 60 questions sur la mer pos es por les tudiants de Galice Une colonie de phoques de l Atlantique est presentee dons son hobitot noturel Cr dits photos Aquorium Finisterroe CNES Centre National d tudes Spatiales Toulouse Paris Kourou France c Tel 33 5 6127 46 84 donielle destaerke cnes fr www cnes fr web 98 accueil cnes education php cnes Depuis so cr ation en 1961 le CNES est charge de proposer et de conduire lo politique spatiale de la France en r ponse oux besoins de notre soci t dons le cadre de la cooperation internationale et tout particuli rement au sein de l Europe D s 1963 l ducation devient une priorit forte du CNES qui cr e le service Culture Spatiale Ce service o lo double mission de contribuer foire connaitre les activit s spatiales et leurs applications et d utiliser l espace comme support d ducation et d apprentissage Cr dits photos Cnes CretAauorium Cr te Gr ce Tel 32 810 337792 tpolyQher hcmr or WWW cretoquorium 9r duni s Ecke Aelsociennun 7 NMSSSO COMICS AEDEM Le CretAquor
9. 100 m les monchots empereurs 250 m Ils nagent assez rapidement de 10 15 km par heure Mode de communication Chez les monchots le chont est utilis comme moyen de reconnaissance ll est diff rent dun individu l outre Dons un couple le chant permet aux deux oiseoux de ne pos perdre le contact aussi bien terre qu en mer Cette reconnaissance vocale est tr s importante chez les manchots empereurs qui forment des colonies de dizaines de millions d individus Ne construisant pas de nid et ne morquont oos leur territoire le chont est le seul moyen qu ont les parents pour se retrouver et reconnaitre leur poussin L ocidificotion des oceons C L ocidificotion des oc ans un nouvel enjeu Effet pervers de l re industrielle augmentation du gaz carbonique CO rejet dons l atmosph re influe non seulement sur le changement climatique mois oussi et l on commence seulement en mesurer lo gravit sur la chimie des oc ans En clair l eau de mer devient plus acide son pH diminue une vitesse et dons des proportions olormontes Jomes Orr directeur de recherche ou CEA et Jeon Pierre Gottuso directeur de recherche ou CNRS membres d EUR OCEANS affirment que d ici 50 ons l ocidificotion des oc ans aura in vitablement alt r la croissance lo reproduction et lo survie de certains orgonismes de lo faune et de lo flore aquatiques Seule parade l heure actuelle alerter l opinion publique les gouvernem
10. Por ailleurs la pr sence de dispositifs concentrateurs de poissons DCP dons le milieu qu ils soient naturels ou artificiels entraine des r ponses attractives et ogregotives de la port des communaut s pelogiques Les DCP attirent diff rentes especes des petits oux grands pelogiques L IRD tudie ces m canismes structuronts sur des poissons de milieux de tailles et d esp ces distincts Les thons tropicaux ainsi que d autres esp ces de pr dateurs p lagiques forment des bancs qui constituent l unit de base sur laquelle repose l activit de peche lo senne Le comportement gr gaire des pr dateurs pelogiques o jusqu Institut de recherche pour le d veloppement L b Fra AtE Credits ph Les ecosystemes tropicaux de houte mer 2 Institut de recherche pour le d veloppement present t peu tudi alors que son impact dons lo copturobilite por les engins de peche est essentiel Des exp rimentations faites lo fois sur des petits et des grands p logiques permettent d aborder l tude du gr gorisme selon une approche g n rique Le gr gorisme est omplifi en pr sence d objets flottants ou immerg es par un ph nom ne d attraction qui conduit ou rassemblement de communoutes de poissons diff rentes Les objets flottants d rivonts sont responsables de plus de la moiti des captures mondiales de thons tropicaux et m ritent ce titre une attention particuli re en
11. Son quipe ducative sp cialis e propose ou public scolaire des programmes d activit s novateurs et anim s Cr e it tec ti rin A Nrilin Cr dits photos National Marine Aquarium x Oc anopolis Brest France Tel 33 298 344 960 anne rognont oceanopolis com WwWwW oceonopolis com Oc anopolis travers une approche authentique p dagogique scientifique des cosyst mes temp r polaire et tropical Oc anopolis Centre de Culture Scientifique et Technique raconte l histoire naturelle des oc ans Oc anopolis le parc de d couverte des oc ans quipement incontournable en matiere d ducation l environnement marin est un outil unique la disposition des l ves et des enseignants Oc anopolis propose aux scolaires un programme d ateliers p dagogiques et de journ es ducatives sp cialement labor es en fonction de leur niveau de lo maternelle o lo terminale _ r dits photos Oc anopolis Universeum G teborg Suede tel 46 31335 64 97 mono gidhogenQuniverseum se WWVW Ufiverseum se OOGQ universeum L Universeum est un Centre de Culture Scientifique destin occroitre l int r t du public pour lo science et lo Technologie por une approche ducative originale L Universeum est imbattable pour veiller les vocations I pr sente de nombreux espaces d exposition interactifs et ducatifs un vaisseau spatial l cosyst me des rivi res de montogne celui de l
12. agenda sont desormais fix s pour lesquels des objectifs de la conservation et de l exploitation existent Pour les scientifiques un des enjeux est de mieux quantifier les effets de la p che surles cosyst mes De nombreuses lacunes persistent encore dons ce domaine cor ce n est que r cemment que l effort de recherche est port sur le fonctionnement des ecosystemes dons leur ensemble Une voie de recherche possible est d laborer et de proposer des indicateurs cosystemiques des p ches dons un objectif d tablir une v ritable fiche de sant des cosyst mes marins et ainsi de mieux communiquer les connoissonces scientifiques oux spheres decisionnelles de lo gestion des p ches L utilisation de ces indicateurs o t discut e lors d un symposium internotionol en ovril 2004 l Unesco Paris qui o r uni plus de 250 chercheurs de 53 pays Cette conf rence o permis de foire un bilan des connaissances sur ce sujet et de jeter les bases des recherches futures engager afin d affiner les diagnostics de l tat de sant des cosystemes marins mondiaux Reste savoir si les gouvernements int greront lo responsobilisotion des p cheries pr n e par lo FAO dons leur l gislation l heure ou une gestion responsable et precoutionneuse de lo p che est un minimum requis pour ossurer lo viobilit de lo ressource et de son exploitation Si faute de ressources les p ches maritimes ne veulent pas devenir une activite l
13. ant rieurs et post rieurs d un phoque sont adapt s lo nage ils sont palmes Le phoque se sert de ses pattes arri res pour se propulser sous l eou mois celles ci ne lui sont d aucune utilit sur lo banquise Les pattes avant servent de gouvernoil Munies de cing grosses griffes elles permettent ou phoque de creuser lo glace Quand il plonge dons les profondeurs sombres ses pupilles se dilotent pour capter lo plus foible lueur Les oreilles sont des trous situ s de choque cote de la t te Quand le phoque plonge ses oreilles se ferment pour viter les entr es d eau Les narines sont ferm es dons l eau et ouvertes d s que le phoque remonte lo surface pour respirer gt Les vibrisses permettent au phoque de d tecter les vibrations de l eau provoqu es por ses proies et ses pr dateurs Le phoque est dot d un volume sanguin beaucoup plus important que le n tre Tr s riche en globules rouges son song peut emmogosiner une quontit beaucoup plus lev e en oxygene Ceci li une reduction des pulsations cardiaques passant de 150 20 por minute selon lo profondeur peut expliquer les performances de plongee Ainsi le phoque de Wedell peut descendre jusqu 550 m de profondeur durant une apn e d une heure Les phoques Le phoque possede une denture porticuliere adapt e son r gime alimentaire Chez la plupart des phoques les dents pointues permettent de maintenir et de d chiquete
14. densit pour le moins s est accentu e ou point que les bases de donn es couvrent pratiquement toute la planete m me si les grondes routes de navigation restent les mieux chontillonn es Des mouilloges fixes et engins d rivonts certains faisant le yoyo pour chontillonner dons le plan vertical transmettent en permanence leurs donn es des satellites lesquels les renvoient vers les centres de recherche DECHEURS LA SENNE DU P ROU Les bateaux de recherche moderne sont dot s d instruments acoustiques permettant d chontillonner de grand volume d eau non seulement au dessous du bateou sondeur vertical mois aussi autour de lui Csonor lat ral ou omni directionnel Certains de ces instru ments permettent de connaitre la topographie du fond d autres la distribution des poissons et derni rement celle du zooplancton Des bouees fixes ou d rivontes sont maintenant quip es de tels appareils Les progres informotiques permettent de nos jours de mod liser la circulation et lo productivit des oc ans en trois dimensions Certains de ces modeles sont m me e capables d ossimiler une partie des donn es Pes La technologie sotellitole permet galement pr sent es ci dessus pour am liorer leur E d auiper les bateaux de p che commerciale capacit de pr diction en temps quasi r el du syst me VMS ou Vessel Monitoring System Coc onogrophie op rationnelle Ces mod les Q Ainsi on pourra reconsti
15. des milliers de DCP Crodeoux artificiels sont mis l eou por les flottilles les thons juveniles agr g s oux DCP ne risquent ils pos en raison de leur grand nombre et d une forte competition d tre Ur A 2 i limites sur le plan des ressources olimentoires et por ailleurs de devenir lo proie facile des grands pr dateurs attir s por les DCP L hypoth se porte donc sur deux effets n gatifs la r duction d un bien tre m tabolique avec une diminution potentielle du toux de croissance et une mortalit naturelle accrue por la predotion L analyse de contenus stomocoux en fonction des d placements ont rieurs des individus lo mesure de facteurs de condition corporelle indicateur de bien tre m tabolique de poissons p ch s sous DCP lo pose de marques archives pour estimer les effets m so et mocro echelle des DCP sur les mouvements des thons sont outont de m thodes mises en ceuvre pour tester l hypoth se initiale L occupotion de l habitat por les grands pelogiques Lo r partition spatiale des grands migrateurs de houte mer comme les thons est contrainte por hobitot physique et biologique toutes les chelles et choque tape de leur cycle vital Ainsi comprendre leurs modes d occupation de lhobitat est une tape n cessaire o l tude de leur r partition spatiale et de leurs mouvements D crire et expliquer l occupotion de l habitat de
16. europeennes Mots cl s soleil Terre climat changement climatique oc ans atmosph re ressources naturelles homme d marche et approche scientifiques patrimoine biodiversit surexploitation pollutions surpopulation d chets dioxyde de carbone CO effet de sere gaz effet de serre conomie loisirs protection gestion durable prise de Conscience Les th matiques et axes de travail Les oc ans un patrimoine mondial menac Les oc ans sont soumis une pression de plus en plus forte des populations humaines et des activites aui leur sont li es L ougmentotion des gaz effet de serre due la combustion par l Homme des nergies fossiles n est que l une des menaces qui p sent sur l quilibre des oc ans et des milieux naturels lo surexploitation et l puisement des ressources lo destruction des habitats naturels les diff rentes pollutions et les rejets sont d autres menaces bien r elles Pour l avenir des g n rations futures il est aujourd hui vital de pr server et de mieux gerer les ressources naturelles issues des oc ans cor le role qu elles jouent dons le fonctionnement de lo Planete est pr pond rant Pour en savoir plus fiche Impact des changements climatiques sur les oc ans film Calanus ou Spitzberg film Voice of Science film Histoire de Sardine Les oc ans r gulateurs du climat et de l effet de serre Avec les vents les couronts oc
17. exploit es Ces tudes sont indispensables pour le d veloppement de modeles de cogestion des p cheries Elles sont tout particuli rement importantes dons le cos des p cheries tropicales en porticulier ortisonoles dont les unit s de peche peuvent adapter leur activit oux conditions tres variables d accessibilit aux diverses composantes des cosyst mes exploit s Dons ce cos en effet l impact des activit s de p che est affecte d une variabilit d cid e por les pecheurs ll est n cessaire de bien valuer cette variabilit pour en tenir compte dons l valuation de la ressource Mois cette variabilit doit aussi et peut tre surtout tre tudi e parce quelle d coule de l odoptobilite des p cheurs et peut ce titre tre une source de viabilit des systemes d exploitation Ceci conduit l tude de la gouvernance des exploitations holieutiques Ce terme de gouvernance indique que loctivit et les r gles auxquelles elle se conforme r sultent des interactions entre un nombre importont de parties prenantes p cheurs consommateurs autorit s gouvernementales organisations non gouvernementales organismes de recherche Les recherches en ces domaines sont men es dans des contextes d interdisciplinarit associant sciences humoines sciences de lo nature et sciences de modelisotion Vers une peche responsoble et duroble ll est urgent de mettre en place des mesures de gestion qui prennent e
18. flottilles ne permet pos de pr voir la redistribution de l effort de p che en cos de mesures de r gulation Il est donc difficile de connaitre l opplicobilit d une mesure de gestion sons prendre en consid ration l odoptobilit des p cheurs vis O vis de cette r gulation ll s agit donc tout en tenont compte de lo voriobilit de lo ressource et de l environnement d anticiper le comportement des p cheurs face oux mesures de r glementation L approche pr conis e repose sur des m thodes de simulation couplant dynamique de lo ressource et comportement des flottilles Ces r sultats repr senteront une contribution porticulierement importonte l objectif de r gionolisotion de lo gestion des ressources thonieres Les effets conjoints de lo peche et du climot Les zones de p che et les d borguements n ont pas cess de croitre duront les 50 derni res ann es concentrant la pression de p che uniquement sur les pr dateurs sup rieurs Cthons essentiellement requins et poissons porte p e Situ s en bout P CHE LA PALANGRE EN POLYN SIE FRANCAISE de chaine alimentaire les pr dateurs sup rieurs exercent une pression sur les niveaux trophiques interm diaires Leur exploitation soutenue peut avoir des r percussions sur la communout de leurs proies C effet de cascade et r ciproquement l impact des anomalies climatiques sur lo distribution des proies est susceptible d engendrer des r ponses dons l
19. le stade de vie des esp ces zones de reproduction vs zones de tronsit ou d olimentotion Utiliser des cosystemes r gionaux pr sente l int r t de strotifier l chontillonnoge et de permettre ult rieurement des tudes comparatives avec d autres zones tudi es dons d autres program mes Les tudes comparatives participent une meilleure connaissance des processus fondamentaux qui structurent les cosyst mes Les objectifs des recherches conduites dons les milieux houturiers sont de CAMPAGNE OC ANOLOGIQUE BORD DU N O OLAYA DE L IMARPE P ROU Pr ciser le comportement des pr dateurs sup rieurs et en particulier les m canismes qui conduisent les thons s ogreger autour des dispositifs concentroteurs de poissons DCP Comprendre comment les thons occupent leur hobitot et comment leurs mouvements peuvent tre contraints por des forcoges environnementaux Analyser la dynamique de lusoge des ressources thonieres et les effets de la peche sur les communaut s pelogiques Mod liser la r ponse des cosyst mes de haute mer face lo p che et simuler leur fonctionnement Les dispositifs de concentration de poissons Le comportement gregoire o un role pr pond rant chez beaucoup d esp ces de poissons cor il est implique diff rents degr s selon l esp ce consid r e dons les diff rentes phases de leur cycle biologique reproduction recrutement lorvoire et au stade adulte
20. les cosyst mes marins tablir diff rentes cha nes alimentaires Initier les l ves la d marche d investigation D velopper le sens de l observation chez l enfant changer avec les diff rentes classes europ ennes du r seau sur cette th matique Dons les diff rents aquariums du r seau EUR OCEANS des ateliers p dagogiques sont propos s aux enseignonts et leurs l ves sur le th me du ploncton Apr s avoir tudi cette th matique les l ves r oliseront un travail p dagogique Ce travail sera valoris dons choque aquarium et pourra tre pr sente sous diff rentes formes une histoire de ploncton cr er un spectacle danse th tre dessins Afin de vous oider exploiter cette th motique avec vos l ves plusieurs fiches p dagogiques ont ete r alis es Le plancton definition collecte 1 Definition Dons lo mer en pleine eou certaines olgues et animaux flottent leurs d placements sont faibles on dit qu ils se laissent porter por les courants ou qu ils d rivent lls constituent le plancton 2 OU et comment collecter le plancton Vous pouvez collecter du ploncton ou bord de la mer ou en pleine mer Pour le r cup rer il vous faut un mat riel sp cifique Mat riel n cessaire l filet plancton 2 ou 3 tomis tubes en pvc avec une maille entre 20 et 150 microns l pipette 2 ou 3 lames de verre 2 ou 3 lamelles Microscope Protocole Au bo
21. m les incuboteurs s ossemblent en groupes compacts afin d conomiser de l nergie C est ou centre du groupe que les oiseaux ont le plus chaud Les oiseaux se relaient pour occuper tour tour les places les plus expos es Les monchots se maintiennent souvent le dos tourn ou vent qui souffle sons cesse Un groupe serr peut r duire les pertes de choleur jusqu a 50 75 Cr dits photos Oc onopolis D autres l ments morphologiques ou anatomiques vont permettre ou monchot empereur de lutter contre le froid gt Son bec est petit il r duit les d perditions de chaleur lo plus grande partie de l air chaud contenu dons les cavit s nasales est recyclee Ses plumes sont denses dispos es sur plusieurs couches impermeobles elles se recouvrent un peu comme les ordoises sur un toit Ce olumoge et lo peau souple du manchot sont doubles d une paisse couche de graisse Cette graisse protege l oiseau des chocs lorsqu il jaillit hors de l eau pour prendre pied sur la glace Ses pieds sont de petite taille La surface d change avec l air froid et la glace est ainsi r duite les pertes de chaleur diminuent Ainsi prot g e le manchot peut s bottre des heures enti res dons une eau 0 C qui tueroit instontonement un homme 2 k LE MANCHOT EMPEREUR 4 x x E if A x eI CE EJ Ben Per Cr dits photos Oc anopolis Le mot krill invent por les boleiniers norv giens
22. peuplements oux voriotions de l environnement Les interoctions entre lo ressource et les p cheurs L tat de sant des stocks exploit s posse por des indicateurs tir s des stotistiques de prises et d effort des flottilles Les rendements Cou PUE prises por unit d effort sont ainsi reli s l abondance r elle de la ressource por un rapport de proportionnalit appel capturabilit Dons les p cheries thonieres la capturabilit est un facteur variable dons le temps et dons l espace elle d pend d une port du comportement sensu lato de lo ressource face son environnement ce Qui est obord dons le volet concernont l hobitot et d autre port du comportement des p cheurs C volution des puissances de p che mise en ploce de toctiques et de strotegies de peches appropri es Les diff rents aspects reli s au comportement des p cheurs sont partie int grante de l effort effectif des p cheries param tre cl utilis pour calculer les PUE rapport des prises sur l effort Le probl me de lo quantification de l effort de peche des senneurs et tout porticulierement lors de p ches sous DCP est un probl me mojeur et recurrent dons l valuation des stocks de thonides Lo recherche du d terminisme du mouvement des novires Cstrot gies de p che est incontournoble pour appr hender la dynamique spatiale de l effort de p che m so echelle 100 km et entre les grands secteurs de l oc an Les outils d a
23. se d veloppant sur les plateaux larges et peu profonds qui limiteraient les changes entre la bordure c ti re et le domaine houturier Les p cheries de l Afrique de l Ouest sont tudi es depuis plusieurs d cennies por l IRD et ses partenaires les cosyst mes du courant des Conories taient domin s por les poissons d mersaux de grande taille qui ont t rapidement surexploit s Dons lo partie sud de lo r gion l odoptobilit de lo p che artisanale lui o permis de tirer profit de lo migration saisonni re de stitut de recherche pour le d veloppement nombreuses esp ces balancement entre saison d upwelling et p riode chaude domin e par des influences tropicales Sur une plus longue p riode l histoire des p cheries ouest ofricoines semble avoir t pargn e por des effondrements brutaux comme ceux rencontres dons les outres systemes Un toux d exploitation moindre jusqu aux ann es 1980 et l importance de la variabilit saisonni re pourraient avoir contribu cette resilience relative Trois pays ont vu une croissance rapide et imprevue des stocks de poulpes dons les ann es 1970 Cette p cherie de poulpe est devenue en valeur une des composontes essentielles des p cheries ouest ofricoines Ce changement d esp ces o t interpr t comme r sultant de l obsence de controle du hout vers le bos de la chaine trophique suite la surexploitation des esp ces d mersoles et qui o favor
24. tre essentiellement associ es lo variabilit climatique La survie de ces stades est pour l essentiel reli e des structures hydrodynomiques qui dons certaines strates spotio temporelles favorisent lo r tention l enrichissement et lo concentration du plancton et de l ichtyoploncton Comprendre lo dynomique de ces structures est essentiel pour mettre en place les modeles couplont les processus physiques et biologiques ofin de simuler des processus cologiques comme lo dynomique de lo reproduction et le succes du recrutement Les fluctuations d abondance des stocks de poissons pelogiques traduisent des changements importants de structure et de fonctionnement dons les cosyst mes d upwelling Des mortolites importontes ont t observ es des niveaux trophiques sup rieurs oiseaux mammif res marins grands poissons pr dateurs en r ponse la diminution d abondance de leurs proies Les effets des niveaux trophiques inf rieurs peuvent aussi tre mis en vidence du fait de lo diminution de la pr dation por les poissons pelogiques sur les esp ces planctoniques entrainant leur tour des modifications de l ensemble du r seou trophique titre d exemple au r cent ph nom ne El Ni o est associ un changement d abondance relative deux esp ces d anchois Des olternonces plus long terme d esp ces dominantes sont observ es dans la plupart des cosyst mes d upwelling telle que l alternance entre sardi
25. ufs et larves Une semaine apres l closion les larves doivent s alimenter Leurs capacit s nototoires tant alors r duites elles ont besoin non seulement d une densit de proies lev e et de toilles convenobles Cmicro zooploncton pour l essentiel mois aussi de conditions de turbulence optimales Une turbulence trop forte d sogrege les essoims de plancton et entrave lo capture de proies La mod lisation fine des courants et de lo production primaire doit apporter un clairage nouveou sur ces probl matiques Bien que lo productivit primaire de l cosysteme du Benguela semble globalement exc dentoire elle peut tre d ficitaire dons certaines strates spatio temporelles telles que celle du Banc des Aiguilles ou de la partie hauturi re de lo nourricerie lors de la saison de reproduction Institut de recherche pour le d veloppement Dons ces conditions des oasis de nourriture peuvent tre trouv es dons les grands tourbillons du large lo rencontre de diff rents courants et masses d eau La faible productivit du Banc des Aiguilles engendre une competition s v re pour la nourriture de millions de tonnes de reproducteurs qui s y trouvent concentr s lors de la saison de ponte Ceci favorise le connibolisme parental et la or dotion des ufs et larves par les autres especes Ce ph nom ne reste difficile mod liser en l absence de donn es mensuelles spotiolisees de distribution des poissons mois
26. une nouvelle mol cule d oxygene et un otome de chlore octif copoble de d truire une nouvelle mol cule ozone Ainsi un otome de chlore peut d truire plusieurs mol cules d ozone L ozone dons lo troposphere Dons lo troposph re Centre O et 10 km il y o production d ozone mois dons ce cos cet ozone est dongereux pour nous cousont des g nes respiratoires et endommogeont les v g taux de fa on irreversible La quantit d ozone o doubl en loo ons Cet ozone produit par la pollution industrielle et automobile o doubl en un si cle Certains jours au dessus des tr s grandes agglom rations lo quantit d ozone est multipli e par 10 b La vie est tr s rude dons le monde polaire le froid permonent peut descendre en dessous de 50 C L hiver les blizzords sont violents et glociols Lo neige et lo glace recouvrent tout L t lo temp rature reste toujours proche de z ro Les animaux r sistent ou froid de diff rentes mani res La sterne arctique la fin de l t la sterne arctique quitte l Arctique pour rejoindre l Antarctique r alisant ainsi lo plus grande des migrations animales 40 000 km aller retour Son plumage tr s isolant lui permet de r sister ou froid Cette sterne possede une couche de duvet sur la peou doubl e por des plumes superpos es Cette couche externe est imperm obilis e por une impr gnation d huile fabriqu e por une glande proche de lo queue et enduite sur le plumage
27. Arctique ou en Antarctique avec des esp ces diff rentes appartenant oux m mes groupes zoologiques Cpinnip des c tac s ou des groupes diff rents mais montrant de fortes similitudes les manchots en Antarctique les pingouins et les guillemots en Arctique Sur le fond La vie sur le fond est galement tres diversifi e Les animaux benthiques profitent des d tritus GROUPE DE BRACHIOPODES LIOTHYRELLA UVA produits oor le plancton et por ses pr dateurs En Arctique les sels min raux d origine continentale apport s par les fleuves et les rivi res favorisent le d veloppement de la vie En Antarctique ce n est pos le cos De plus l troitesse du plateau continentol limite l habitat pour lo flore et lo faune C est par le biais de ph nom nes oc onogrophiques complexes que les eoux de surfoce sont enrichies por les remont es d eau de fonds riches en sels min raux Sur lo terre En Arctique l ours blanc cr e un lien entre les r seaux alimentaires morins et terrestres En ete l ours survit dons la toundra lib r e de so couverture neigeuse La vie s active alors les d jections des mammif res renards arctiques fertilisent les sols et favorisent la croissance des plantes qui seront brout es por des rongeurs lemmings Sous la glace Pendant l hiver des micro organismes sont pi g s dons les bulles d air emprisonn es dons la glace Des les premiers rayons du soleil travers cette glace le
28. SEIL Teacher s material EUR OCEANS Materiale per i Docenti c ans CLIMATE CHANGE Material para el profesor ALT AND MARINE ECOSYSTEMS Dossiers enseignants EUR OCEANS ur Network of excellence Materialy dla nauczucieli Material f r l rare WWW eur oceoans info Et M EN JCedns EUR OCEANS Network of excellence ACARD gA de NATICIHAL MARINE 5 d AQUARIU M AQUAR Uu M Ti 2 GENOVA overtime imparando e E xi T S NUS cnes v Su Et akwarum 6 Y a GDYNISKIE 2000 d universeum R seau d oquorium EUR OCEANS Un reseau de diffusion des connaissances Une quipe ducative europ enne votre service Ce groupe coordonn por Oc anopolis Brest Fronce et compos de 9 Aquoriums ou centres de culture scientifique europ ens oinsi que l E U A C r seau de plus de 60 Aquariums europ ens est chorge de diffuser oupres du grond public des enseignonts et de leurs l ves les trovoux des scientifiques d EUR OCEANS Son objectif est de foire connoitre leurs sujets d tude d morches et avanc es en r alisant notamment des activites ducatives et des actions grand public En relation directe ovec les scientifiques les aquariums mettent votre disposition leurs comp tences Les diff rentes quipes ducatives vous proposent de r aliser un projet outour de la th motique du chongement climatique et de son impact sur les oc ans travers une approche p
29. Stream bien avont lo d couverte de l Am rique Mois mention en est faite pour la premi re fois en 1513 quond le navigateur espagnol Ponce de Leon constote qu un tres importont courant d eau chaude provenant de lo mer des Antilles emporte ses navires ou large de lo Floride Il fout attendre 1770 pour que Benjamin Franklin qui cherchait am liorer le temps de transport du courrier avec la Grande Bretagne r alise la premi re tude approfondie et une cartographie d taill e du Gulf Stream En 1855 le lieutenant de marine am ricain Matthew Fontaine Maury publie The Physical Geography of the sea and its meteorology Dans ce premier grand ouvrage d oc anographie l auteur souligne le r le essentiel du Gulf Stream sur la r gulation des temp ratures hivernales en Europe de l Ouest Il en foit le seul responsable des conditions climatiques particuli rement douces en Europe compar es celles de la c te Est du Canada Aujourd hui encore cette assertion fait largement foi et pour beaucoup il ne peut en tre autrement Sous le prisme des changements climatiques Le r chauffement climatique entraine une augmentation importante des apports d eau douce dans les zones orctiques d une part en raison de lo fonte des glaces et d autre port cause de l intensification des pr cipitations Les eaux de lAtlontique Nord montrent des el votions de temp rature alors que leur solinite a sensiblement diminu ces derni
30. ULANT LE NIVEAU DE PRESSION PARTIELLE DE CO QUI POURRAIT TRE ATTEINT D ICI LA 2100 Gulf Stream la chute d un mythe f Chongements climotiques en Atlontique Nord ou XXIe siecle quelle est lo veritable importance du Gulf Streom pour le climot en Europe l est g n rolement admis que le coroctere temp r du climat de l Europe de l Ouest est d la douceur apport e par le Gulf Streom Cette certitude populoire se retrouve portout que ce soit dons les livres de g ographie les guides touristiques les encyclop dies Selon des travaux scientifiques r cents il semble que le Gulf Streom rolentisse sous l effet du chongement climotique globol Certains vont jusqu pr dire son arr t avec pour cons quence l arriv e d une nouvelle ere glaciaire sur l Europe de l Ouest Cependont d autres travaux scientifiques relativisent le r le du Gulf Stream dons le transfert de choleur du sud vers le nord Et dans ces circonstances un ralentissement du Gulf Stream n aurait pos les consequences catastrophiques predites por certoins Quelle est lo v ritoble importonce du Gulf Streom sur le climat de l Europe Que va t il se passer en Atlontique nord dons un contexte de r chouffement global Quels sont et quels seront les impacts sur les cosyst mes marins ou cours du XXI s si cle De la veritable influence du Gulf Stream les premieres observations Les Am rindiens connaissaient probablement le Gulf
31. a for t omozonienne et de fantastiques aquariums Nos activit s scolaires sont bas es sur la transmission pluridisciplinaire du savoir par les tudiants aux plus jeunes encadr s par des enseignants exp riment s Les activit s ont lieu en petits groupes autour de diff rents th mes toujours ouverts sur les perspectives futures Guide de l enseignont 4 Int grer les probl matiques environnementoles o votre programme scolaire Mode d emploi L impact des changements climatiques est aujourd hui une probl matique qui est dons tous les esprits et concerne particuli rement la jeune g n ration les futurs citoyens de la Plan te Pour vous aider traiter ce sujet ou cours de l ann e scolaire des supports des outils des th matiques et des axes de travail vous sont proposes lls sont destin s tre adapt s et utilises en fonction de vos besoins et du niveau de vos l ves En int grant ces probl matiques environnemen toles votre enseignement vous pourrez Sensibiliser les jeunes l impact du changement climotique sur les cosystemes morins et leurs ressources Leur foire prendre conscience des dongers qui menocent les oceons Rapprocher les scolaires du monde de lo recherche en les initiant lo d marche scientifique et exp rimentale Fomilioriser les l ves avec les techniques utilis es par les oceonogrophes sur le terrain Stimuler les changes entre de nombreuses closses
32. accroissements forts Mois de nombreuses observations contredisent cette id e Seulement 7 75 des populations qui se sont effondr es ont vU une r cup ration de leur effectif apr s une g n ration L exemple de lo morve de Terre Neuve est devenu illustre Malgr l arr t de cette peche suite l effondrement du stock en 1992 le niveau de biomasse est aujourd hui encore plus faible qu il y a 20 ons et aucune r cup ration n est constat e De nombreux chercheurs s accordent d sormais pour reconnaitre les faibles capacit s de r silience des populations marines retour un tat initial non ou peu perturb La surexploitation por la p che apparait comme tant la principale cause pass e et presente des bouleversements observ s dons les cosyst mes marins exploit s D autres facteurs tels la pollution la destruction des habitats les introductions d esp ces ou le chongement climatique modifient eux aussi les ecosystemes morins et leurs impocts peuvent se superposer ou bien se combiner ceux de l exploitation Un contexte nouveou apparait oU les activit s humaines engendrent des bouleversements difficilement moitris s Les impocts de lo peche sur l ensemble de l cosysteme morin La p che o donc un impact fort sur les esp ces qu elle cible Mois il ne fout surtout pos occulter les effets directs et indirects sur les outres composantes de l cosysteme Cor c est bien l ensemble de l cosyst me marin qui est poten
33. ciers continentoux et Inlondsis du Gro nland Selon les diff rentes modelisations scientifiques le niveau des oc ans pourrait augmenter de 18 59 cm d ici 2100 Une telle hausse aurait un impact consid rable sur les zones c ti res forte concentration humaine comme le delta du Nil les c tes de l Inde certains lots du Pacifique Perturbation potentielle de la circulation des masses d eau oc aniques Le r chouffement climatique et lo fonte des gloces d eau douce en modifiant lo densit des eoux de surface peuvent entrainer terme une perturbation et une modification de la circulation actuelle des grands courants oc aniques Diminution de la surface occup e par la banquise arctique Depuis la deuxi me moiti du XX si cle lo banquise arctique a perdu 40 de son paisseur et la surface occup e par la banquise d t est en constante diminution Les mesures effectu es lo fin de l t depuis 1978 montrent une perte moyenne de 8 tous les dix ans Au del des impacts sur la faune associ e cet habitat ex l ours polaire cette nouvelle situation am ne des interrogations sur les enjeux socio conomiques majeurs de navigation et d exploitation des ressources dons des zones jusque l inaccessibles Elle pose galement la question du statut politique de l Arctique Amplification du r chauffement por effet retrooctif Lo diminution de lo surfoce des zones glac es entraine une absorpti
34. circulation oc anique les plong es d eaux profondes m canisme menace Durant le trajet vers les r gions polaires les eaux de surface du courant nord atlantique tronsferent leur chaleur l atmosph re par vaporation et serefroidissent Lorsque l oc an g le dons les hautes latitudes lo formation de glace de mer libere un exces de sel Les eaux froides sous jocentes deviennent olors plus sal es plus denses et donc plus lourdes puis coulent plus de 3 km de profondeur le long de chemin es de convection Un ph nom ne crucial o lieu simultan ment En plongeont dons les profondeurs ces eaux emportent avec elles 50 du dioxyde de carbone absorb por l oc an et gr ce o ce processus il peut demeurer pi g ou fond de l oc an pour plusieurs centaines d ann es Dons un contexte de r chouffement globol la fonte des gloces por l apport excessif d eau douce qu elle implique pourrait diminuer la solinit et donc lo densit des eaux ce qui aurait comme cons quence de rendre plus difficile leur plong e Cela pourrait diminuer le debit des courants de surface qui alimentent lo circulation en Atlantique Nord et ser percuter sur toute la circulation oc anique En outre le stockoge de CO en profondeur se verrait diminuer Dovontoge de CO resterait dons l otmosphere ce qui ougmenteroit le toux d acidification des oceans EE n stitut de recherche pour le d veloppement Les grand
35. da o la morue semble bel et bien avoir disparu l cosysteme est aujourd hui domin por des poissons pelogiques et d autres esp ces situ es plus bos dans la chaine trophique notamment les crevettes et les crabes ll y o quelques d cennies on pouvait encore p cher des fl tons de trois metres et des morues de deux metres Aujourd hui leur toille d posse rorement le metre Cette diminution de toille des poissons dons les captures est un des sympt mes clairs de lo surexploitotion generolisee des stocks de poissons et surtout des plus grands Les scientifiques commencent mesurer l ompleur de ce ph nomene Les connaissances du fonctionnement du milieu marin meme si elles sont incompl tes laissent presoger que lo diminution mossive de ces especes predotrices ouro des consequences importontes sur l ensemble des cosyst mes marins bouleversant leur structure et leur fonctionnement Domin s par des esp ces de petite taille et courte dur e de vie les cosyst mes deviendraient beaucoup plus tributoires des voriotions environnementoles et climotiques Dynomique des systemes d exploitotion Les p cheries sont des systemes d exploitation de ressources renouvelables avec une dynamique globole n e des interactions entre des composantes humaines sociales et naturelles La dynamique des exploitations peut tre EE A EE D M _ PECHE AU THON EN ATLANTIQUE tudi e conjointement avec celles des ressources
36. de la moiti de celle des pays les plus riches la contribution du poisson l apport total en prot ines animales est consid rable voisine de 20 Dons certains pays insulaires ou c tiers forte densit de population les prot ines de poisson contribuent de fa on d cisive ou r gime alimentaire fournissant un pourcentage d ou moins 90 du total prot ique Bangladesh Cor e du Nord Ghana Guin e Indon sie Japon S n gal etc PECHE AU THON EN ATLANTIQUE Des annees de peche miraculeuse o l effondrement des stocks Alors qu ou si cle dernier les oc ans taient consid r s comme in puisables beaucoup de p cheries pr sentent aujourd hui des signes d essoufflement Un bref historique des p ches permet de mesurer l ampleur du probleme Les ann es cinquante ont marqu le d but d une croissance tres rapide de l activit de peche Durant les ann es cinquante et soixante l norme accroissement global de l effort et de la puissance de p che s est accompagn d une augmentation des captures si rapide que leur tendance excedoit l accroissement de la population humaine En l espace de deux d cennies la production mondiale des p ches de captures marines et continentales o t multipli e por trois passant ainsi de 18 millions de tonnes en 1950 56 millions de tonnes en 1969 Durant ces ann es de p che miraculeuse les ressources morines taient per ues comme tont in puisob
37. devra foire l objet d un effort de quantification L cosyst me du Benguela peut se suboiviser en deux sous cosyst mes du nord Csud de l Angolo et Nomibie et du sud Couest et sud de l Afrique du Sud s par s par lo cellule permanente d upwelling de L deritz la plus puissante ou monde En Afrique du Sud les donn es de p che historiques sugg rent un effondrement du stock de sordine lo fin des ann es 1960 suivi d une r cup ration lente alors qu un premier niveau d effondrement tait observe en Namibie la m me p riode aggrav lo fin des onn es 1970 La biomasse du stock nomibien est depuis cette dote rest e un niveou tres bos S agit il d un processus environnemental ou bien d une surexploitation qui est ou c ur de ces effondrements Lo structure et dynomique de l cosyste me du sud Benguela semblent varier de fa on progressive depuis plus de trois d cennies alors que le nord Benguela o connu une r organisation profonde de son fonctionnement SOUS ce qu il est courant d appeler un changement de r gime Aujourd hui le nord Benguelo est domine por les m duses et les poissons se nourrissant de d tritus Gobbies Les poissons p lagiques sont devenus peu abondants et les p cheries de la plupart des esp ces commerciales Cmerlus et chinchards menac es Les raisons de ce chongement de r gime aux cons quences d sostreuses pour le d velop pement et le maintien des activit s de p che restent a
38. duire de l lectricit refroidir les r acteurs des centrales nucl aires ou climatiser des b timents avec l eau froide des profondeurs Le d veloppement des nergies renouvelables notamment oliennes Chydroliennes en mer semble tre une solution d avenir en voie de concr tisation gt Les oc ans les d chets et les diff rentes formes de pollutions 80 de la pollution marine est d origine terrestre Les oceons sont tellement grands que depuis des ann es ils ont t utilis s comme une d chorge pour toutes sortes de d chets et de rejets de produits industriels ou m nagers On o longtemps consid r que l oc on tait capable d outo purotion Ce fut longtemps le cos mois ceci est en troin de chonger De nombreux types de pollutions existent Les macro d chets sont les plus spectaculaires mois pas obligatoirement les plus dangereux L un des problemes les plus por occuponts l heure actuelle est celui de l accumulation et de la concentration des m taux lourds et des produits chimiques toxiques dons les cha nes alimentaires Ces substonces empoisonnent lentement les onimoux et affectent leur reproduction Ce ph nom ne aura aussi des implications majeures sur les populations humaines qui consomment des esp ces marines en bout de chaine alimentaire donc tres contominees Les m taux lourds sont galement transport s por les vents En provenance de toutes les r gions industrialis es ils s accumulent en Arctiqu
39. dynamique d mographique des diff rentes populations de thons exploit es les contraintes bio nerg tiques affectant les individus croissance et reproduction les migrations et mouvements oinsi que les traits d histoire de vie essentiels et les comportements locaux mouvements verticouxeetc non explicitement r solus grande chelle mois oyont un impact sur les interactions trophiques et les mouvements DU THON BIEN FRAIS grande chelle Les interactions avec l environnement physique reposent sur un couplage avec des modeles physique et biog ochimique Exclusivement fond sur des processus odoptotifs APECOSM doit pouvoir repr senter l volution structurelle et la r gionolisation de l cosyst me en r ponse la variabilit de l environnement Une approche diff rente et compl mentaire est golement obord e ou moyen de modeles qualitatifs avec une collaboration avec l Australie CCSIRO Hobart Ce type de mod les vise r duire la complexit des interactions trophiques en les r duisant des liens qualitatifs de 3 types entre esp ces positif le pr dateur consomme n gatif la proie est consomm e et un feed back densit d pendance par exemple Une symbolique particuli re fond e sur la th orie des graphes y est associ e pour repr senter de moniere synth tique le fonctionnement du systeme Contact auteur Francis Marsac francis morsoc ifremer fr Institut de recherche pour le d
40. e de propri t optique entre des eaux de salinite diff rente Note la visualisation de l coulement peut tre am lior e en mettant une feuille quadrill e sur le fond oppose l observation ou en clairant l avant de l aquarium face un mur blanc
41. e o la pr sence humoine est pourtont faible et ont des effets graves sur la faune et la flore de ces r gions ainsi que sur les populations humaines locales Les oc ans sources de loisirs de culture d activit s socio conomiques Depuis l aube de l humanit les oc ans ottisent l imagination de l homme Lieux de transit et d changes de marchandises terrain de brassage de cultures de luttes et d enjeux politiques sources de l gendes de croyances d inspiration litt raire et artistique les oc ans foscinent et font toujours r ver des g n rations enti res d tres humains une raison suppl mentaire s il en fallait une de les pr server Beaucoup d entre nous les utilisent comme terrain de loisirs plonger surfer p cher nager Naviguer voyager Mais aussi comme sources de profit en d veloppant les activit s socio conomiques les plus diverses Il ne tient qu a nous de continuer Pistes d exploitation p dagogiques Motivez vos l ves et vos coll gues enseignants par une approche pluridisciplinaire Pour toutes les raisons qui viennent d tre voqu es l oc on est aujourd hui une th matique importante mois aussi passionnante susceptible de mobiliser lorgement les l ves Regroupont de multiples aspects cette th matique peut tre abord e por une approche pluridisciplinaire travers diff rents sujets et diff rents niveaux d enseignement En regordont les oc ans sous pl
42. ents et miser sur la responsobilisation de chacun Un enjeu relay por les scientifiques du r seau d excellence EUR OCEANS Les oc ons couvrent les deux tiers de la surface de notre planete lls abritent une diversit de vie incroyable et fournissent des ressources inestimables notre societe lls jouent aussi un r le essentiel dons la r gulation du climat et des cycles biog ochimiques notamment por leur capacit absorber le dioxyde de carbone CO de l atmosph re Or plus les oc ans absorbent de CO plus leur PH diminue C est ce que l on appelle l ocidificotion des oceans L impoct de l ocidificotion des oceons une decouverte recente Lo mise en vidence de l effet de l ocidificotion des oc ans sur les organismes et cosyst mes marins est en effet r cente Les premi res exp riences ont t r alis es en 1985 sur des algues colcoires por Agegion et Mockenzie chercheurs l Universit de Hawa En 1998 Jean Pierre Gottuso olors ou Centre Scientifique de Monoco et ses colloboroteurs obtiennent les premiers r sultats sur des coraux tropicaux On soit present que lo fabrication de calcaire por les il uS L m med x F c PTEROPOD organismes marins diminue de 20 50 dans des conditions identiques celles qui sont attendues en 2100 Par ailleurs ceci s ajoute depuis peu un constat encore plus pr occupant on pr dit que dans 20 50 ons l ocidificotion rendra les ea
43. et de nombreuses tudes dons les systemes de courants de Californie et du Humboldt Celo implique de se focaliser sur les variations chelle d cennale du type ENSO Mod lisation SIG observations acoustiques une panoplie d outils et de m thodes Les recherches oc anographiques dans le domaine du vivant en particulier ont longtemps ignor ou sous estim la composante g ographique ou spatiale Ceci pour plusieurs raisons le domaine d tude est immense opaque pour l ceil humain et pendont longtemps seules les observations l aide d un moyen de d placement lent et co teux le bateau de recherche taient disponibles De plus les moyens de repr sentation et d analyse spatiale taient peu d velopp s Cette situation D m 2 Institut de recherche NNEEE pour le d veloppement or E a chonge de facon spectoculoire ou cours des deux dernieres d cennies avec les avanc es suivantes Les satellites nous permettent mointenont d observer la surface de la mer sur de tr s grandes tendues et de fa on quasi instantan e On peut en d duire non seulement la temp rature de surface mais aussi des indications sur la richesse en phytoplancton couleur de l eau la circulation hauteur de l eau ou altim trie et l intensit des vents de surface scatt rom trie La mise contribution des navires marchands pour la prise de mesures en mer profils de temp rature et de
44. ettes ou de crabes qui pr l vent environ trois dix fois leur volume en esp ces de poissons non d sirables commerciolement Pour un kilogromme de crevettes p ch es il faudra rejeter en moyenne cing dix kilogrammes de prises accessoires Ces pratiques d exploitation des ressources marines sont de plus en plus condomnobles dons un contexte de principe de pr caution Le monde de la p che s attache aujourd hui corriger des habitudes et des techniques de pr l vements des ressources qui nopporoissent plus adapt es oux exigences de conservotion Une diminution inquietonte de lo toille des poissons Une volution qualitative essentielle des deborquements de p che montre les effets indirects que peut engendrer lo p che sur l ensemble de l cosysteme les poissons de petite taille et situ s en d but de chaine trophique constituent une port croissante des captures On p che de plus en plus de sardines d anchois de harengs et d autres O H E B A pour le d veloppement Institut de recherche ESistitut de recherche pour le d veloppement petits poissons p lagiques et de moins en moins de morues fl tons colins etc Ce ph nom ne n est pos li un changement de cible des p cheurs bien au contraire En effet les p cheurs ciblent le plus souvent les poissons carnivores de grande taille situ s en haut de la chaine trophique cor ceux ci ont une valeur commerciale lev e Au Cana
45. eur distribution ou leur survie effet bottom up Dons le contexte d une approche cosystemique de l exploitation cette recherche est entreprise pour caract riser et formaliser les interactions trophiques entre les pr doteurs sup rieurs et leurs proies Un modele biologique nouveau FIRD les oiseaux marins est utilise pour aborder de moniere indirecte les strat gies de recherche alimentaire des thons tont donn le recouvrement important des r gimes alimentaires de ces pr dateurs On tente aussi d voluer les interactions entre forcoges climatiques et ressources thoni res exploit es par diff rents engins Csenne polongre conneurs dons diff rents cosyst mes r gionaux des oceons Atlontique et Indien L influence des forcoges climatiques est assez mol document e lorsqu il s agit de comprendre ou pr dire son action sur les diff rents niveaux tropohiques Dons les cosyst mes houturiers les pr dateurs sup rieurs forment l unique compartiment trophique pour lequel des s ries longues sont disponibles gr ce leur exploitation soutenue Les pr dateurs marins sup rieurs seront donc consid r s comme des int grateurs des chaines trophiques et leurs r ponses au changement climatique devront nous renseigner sur celle des cosyst mes houturiers dans leur ensemble L originalit de l approche repose sur l analyse de s ries r trospectives de l ordre de 30 50 ons portant sur l exploitation de
46. fo pour construire votre projet p dagogique Les informations contenues dons ces diff rents supports vous permettront de le b tir en vous oppuyont sur des informotions et des donn es tenont compte des derniers r sultats scientifiques en la mati re Concretisez votre projet et donnez lui du sens par une realisation commune des eleves Les diff rentes taches que vous aurez assign es vos eleves pourront se traduire par une mise en commun et une r alisation de groupe t moignont des connaissances qu ils auront acquises de leur investissement et permettont de montrer le travail realise R alisation d un film ou d un sc nario de film presentotion d un dioporomo reportoge ou orticle sur un sujet d actualit interview d un scientifique cr ation d un jeu sur l environnement ou le climat realisation de posters d une exposition lettre aux d cideurs et oux politiciens livret criture dune histoire sculpture utilisant des mat riaux recyclobles outres cr ations artistiques Utilisez votre Aquoriumlocoloul undescentres de culture scientifique du r seau EUR OCEANS pour vous aider enseigner ces notions Les Aquoriums et Centres de culture scientifique membres du r seau EUR OCEANS mettent leurs comp tences ducatives votre service et vous proposent des ateliers ducatifs sur ces sujets complexes et parfois sensibles lls peuvent vous aider b tir votre projet et imaginer avec vous une activit sp cia
47. g ographique SIG Ainsi on pourra repr senter et tudier de fa on spotiolisee les liens entre les diff rentes composantes de l cosysteme facteurs physiques plancton poissons oiseaux mammif res et p cheurs Contact auteur Pierre Fr on pierre freon ifremer fr Cr dits photos IRD Arnaud Bertrand stitut de recherche pour le d veloppement Institut de recherche pour le d veloppement Les cosyst mes tropicaux de haute mer Au cours des 30 derni res ann es le domaine marin du large est devenu l un des objets d tude majeurs de lo communaut oc anographique mondiale Un consid rable effort d int gration des connoissonces physiques g ochimiques et biologiques a t accompli r cemment par le d veloppement de systemes d observation d port s satellites ou in situet le d veloppement parallele de modeles couplont le climat la physique de l oc an la g ochimie et lo biologie Les enjeux de ces recherches oc aniques sur le devenir des soci t s humaines sont r els D une port oc an joue un r le de r gulateur dons le climat de lo plonete il intervient ou premier plan dons les sc narios de chongement climatique dont les cons quences peuvent tre catastrophiques pour certaines populations riveroines ou insuloires D autre port les ressources vivantes quil recele ont t exploit es de mani re croissante depuis le milieu du XX si cle Avont la seconde guerre mondiale
48. ise le d veloppement de leurs especes proies vie courte tel le poulpe ou bien encore les crevettes et les poissons p logiques Plus ou nord les el ments oyont conduit un d placement vers le sud l activit de lo flotte de senneurs exploitant la sardine restent encore largement inconnus d plocement du stock ou meilleure rentobilite conomique ou sud Devont le d sert du Sohoro le d clin brutal de lexpoloitotion dons cette r gion dons les ann es 1990 suite ou d port des flottilles de cholutiers des pays du bloc sovi tique constitue un exemple unique de r duction de l effort de p che Lo r gion du Sahara sera donc en sus de celle de l upwelling du S n gal une zone de recherche privil gi e pour l tude des interactions physique biologie Le courant de Humboldt Le systeme du couront de Humboldt ovec ses cellules d upwelling permanent ou P rou ou soisonnier le long des cotes chiliennes est de loin le plus productif en poisson Avec moins de 175 de la surface de l oc on mondial il fournit 15 20 75 des captures maritimes mondiales Cjusqu pr s de 20 millions de tonnes por on pour le P rou et le Chili r unis Une seconde particularit r side dans lo pr sence d une zone tres faible en oxyg ne tres tendue tr s intense et superficielle Une derni re particularit de ce syst me est d tre place sous l influence directe du m canisme ENSO El Ni o Southern Oscillotion Des scientifiques on
49. ium Tholossocosmos a ouvert ses portes en d cembre 2005 Sa mission est d informer d duauer et de sensibiliser le public l importance et la vari t des esp ces et des habitats m diterran ens en organisant ou proposant des s minaires des v nements et des programmes ducatifs sur ces th matiques Il collabore oux activit s p dogogiques des coles et centres d ducotions l environnement Apportenont au Centre Hell nique pour la Recherche Marine il g n re un lien privil gi entre le public et la communaute scientifique Tel 37793 15 5600 n ounoisQoceono mc WWW EUOC Org L Union Europ enne des Conservoteurs d Aquariums a t cr e en 1972 Elle regroupe aujourd hui 64 Aquoriums de 20 pays diff rents Cette orgonisotion non gouvernementale o pour but de faciliter le partage d exp rience et de foire progresser la discipline oquoriologique selon une thique respectant le bien tre des tres vivonts L EUAC est engag dons de nombreuses actions de Conservation de Recherche et d ducation Les Aquoriums qui en sont membres proposent aux scolaires et enseignonts des progrommes ducatifs de qualite Gdynia Aquarium Gdynia Pologne Tel 48 58 732 66 OI okworiumQmir ogdynio pl www okworium gOynio pl L Aquorium de Gdynia foit partie de l Institut Morin des P ches la plus ancienne stotion de recherche morine en Pologne 1500 sp cimens et 180 esp ces sont pr sentes dans les bassins de
50. l tre humain Dons les oc ans une grande portie des esp ces connues et recens es se concentre dons les zones c ti res o de nombreux cosyst mes sont menac s 30 des r cifs corolliens ont disparu les mongroves sont en forte r gression Une solution efficace pour l avenir des aires marines prot g es sont peu peu cr es dons toutes les r gions sensibles pour pr server la biodiversit gt Les oc ans et le cycle de l eau L eou est aussi indispensable lo vie que l air que nous respirons et que l nergie re ue du soleil son cycle naturel la fait passer par diff rents tats liquide solide gazeux et elle circule en permanence entre terre oc an et atmosph re por vaporation condensation pr cipitation oon volume total sur lo Plan te est constant Les oc ans contiennent 97 5 du volume total d eau Les 2 5 restant sont constitu s por l eau douce Qui est une denr e tres rore et inegolement r partie sur la Plan te Une grande partie de cette eau douce est pi g e sous terre ou dons les glaces et nest pas accessible L occes l eau douce est d j l un des enjeux majeurs du XXI si cle pour l humonite La dessolinisotion de l eau de mer ou lo captation de sources d eau douce sous marines jusque l inaccessibles sont des solutions utilis es OU exp riment es pour augmenter les ressources en eou potoble Les oc ans sources de nourriture Les oc ans sont une r serve de nour
51. l Aquorium La mission de cet tablissement est de diffuser les connaissances sur lo biologie marine et de sensibiliser le public la protection de l environnement Le d partement ducatif m ne bien ces objectifs aupres des scolaires travers ses progrommes et activit s p dagogiques OU QO C C ue 1 U MV Mus e oc anographique Monaco X M Ht VE S090 5 3600 serv educotif oceono mc WWW OCeoho mc Fond en 1910 por le Prince Albert ler de Monaco le Mus e oc anographique est enti rement d di lo mer so connaissance et so souvegorde Sa mission est de d velopper et de foire connaitre un large public l Oc onogrophie travers ses collections ses expositions et les cosyst mes tropicaux et m diterran ens de son Aquarium Son quipe ducative vous propose de nombreux ateliers adapt s oux diff rents niveaux scolaires autour de la d couverte et de la compr hension du milieu marin et du climat cu si NATIONAL MARINE AQUARIUM National Marine Aquarium Plymouth Angleterre Tel 44 C0 1752 275233 caroline johnson national aquarium co uk ww w notionol oquorium co uk Le Notionol Morine Aquorium o t le premier ou Royoume Uni tre sp ciolement d di l ducotion la recherche et lo conservation ll est aujourd hui l un des Aquoriums les plus en vue en Grande Bretogne et pr sente le bassin le plus profond d Angleterre
52. la baleine mois aussi des poissons commercioux comme le soumon Celo pourrait aussi entrainer une perte importonte de diversit D ici lOO ons l acidification offectera le processus de colcification permettont des organismes tels les coraux les mollusques et le ohytoploncton calcaire de fabriquer leurs squelettes externes ou coquilles Les coraux tropicaux et subtropicaux seraient les plus fortement touch s ce qui nuiroit la stabilit et lo long vit des r cifs et mettrait en peril les nombreux orgonismes et populations humaines qui en d pendent Les coraux des eaux froides que l on commence peine tudier s overeroient galement menac s Les cons quences terme sur l ensemble des organismes et cosyst mes marins demeurent pour outont difficiles pr dire Comment vont r agir les esp ces non encore tudi es l ocidificotion de leur milieu Pourront elles s adapter oux ineluctobles chongements en cours Quelle sero l interaction avec d autres facteurs par exemple l ougmentotion de lo temp rature des oc ans Autont d inconnues auxquelles les scientifiques tentent de r pondre Urgence stobiliser voire reduire le toux d mission de CO dons l atmosph re Devant lompoleur de ce probleme d majoritairement l industrialisation seul l homme est en mesure de freiner si ce n est d enroyer le processus por lo diminution de ses missions de CO dons l atmosph re James Orr De
53. le ploncton arrive ou moment ou l esp ce n en o plus besoin Ces bouleversements sont d favorables lo survie des lorves de morue Si l on combine celo aux effets de lo surexploitation on assiste une reduction des effectifs de morue en mer du Nord D opres Gr gory Beougrand l cosyst me devra n cessairement s adapter un regime thermique plus chaud Privilegier une approche globale des changements climatiques Pos d iceberg ou large de lEspogne pas de cocotiers en Bretogne Loin des sc norios dramatiques annonc s ici ou l lo premiere cons quence souvent ignor e d un ventuel ralentissement du Gulf Stream et de ses courants est li e une diminution de lo capacit de l oceon stocker de grandes quantit s de CO rejet de fa on croissante dons l otmosphere Je pense qu il fout garder une vision globale sur ce qui est en train de se passer sur la Plan te comment le climot se monifestero t il non seulement une chelle r gionale mois ou niveau de tout le globe C est quelque chose qui nous pr occupe et que nous cherchons mieux appr hender Le defi est de comprendre et identifier les changements dans un monde soumis ou r chouffement et de ne pos ovoir une vision focolis e sur l Europe Apr s tout nous sommes concernes por les chongements globaux une chelle mondiale Nous sommes tres int ress s por les s cheresses en Chine l octivite des ourogons dons les tro
54. lement adapt e votre attente Ces structures ont des liens avec les scientifiques qui tudient le changement climatique et les oc ans d une facon generale lls peuvent organiser des conf rences et des sessions de questions r ponses avec ces sp cialistes En visitant votre Aquarium local vous pourrez d couvrir la vie marine qui sera directement affect e por ces bouleversements et utiliser ces outils p dagogiques Vous pourrez alors vous appuyer sur une vision r elle des cosyst mes marins qui y sont fid lement reconstitu s pour oborder des notions comme celle des relations alimentaires ou des esp ces menac es partir de l observation directe du milieu marin et des formes de vie qui le peuplent Ces diff rentes possibilit s de collaboration ou ce type de visite peuvent marquer le point de d part de votre projet so conclusion ou en tre le fil directeur tout ou long de l ann e scolaire en vous aidant atteindre vos objectifs Aujourd hui l impact des changements climatiques sur les oceans est une realite Augmentation du niveau des oceans Depuis 1880 ons le niveau moyen de lo mer o augment de 17 cm de fa on constante 0 13 mm por on en moyenne Sous l influence de la housse de temp rature cette l vation est due principalement lo dilatation de l eau de mer lo fonte du permofrost portion de sol gel e en permanence dons les r gions froides et la fonte des glaces d eau douce gla
55. les Par la suite au cours des ann es soixante dix et quatre vingt le toux moyen d occroissement est tomb 2 por on et pratiquement z ro pendont et depuis les ann es quatre vingt dix alors que le nombre de bateaux et leur efficacit n ont cess d augmenter Que les p cheries exercent leur activit dons l h misph re nord ou dons les eaux tropicales quelles soient industrielles ou artisanales le constat est le m me localement et globalement les p cheries mondiales semblent avoir atteint le maximum de leur potentiel et comme trois quarts des populations de poissons sont maintenant pleinement exploit s voire surexploit s on n enregistrero probablement pos d ougmentotions importantes de captures totales dons le futur Cr dits photos IRD Christophe Peignon cosyst mes marins g Le retour un etat initial peu probable Le probleme n est pos uniquement celui de lo stagnation des captures de p che Celles ci risquent probablement de s effondrer dons le futur cor la vitesse et l intensit de l exploitation l chelle mondiale laissent peu de chonces la viabilit des ressources exploit es Une des grandes id es re ues o longtemps t celle du recouvrement des populations de poissons qui se sont effondr es La th orie des p ches postule que la diminution ou l arr t de la peche permettra aux stocks de poissons de se reconstituer plus ou moins rapidement les esp ces ayant des potentiels d
56. les ou encore l norme requin baleine ou la baleine elle m me le plus grand des mammif res Avec vos l ves utilisez le poster Relations alimentaires en milieu marin pour r aliser un exemple de r seau l mentaire N oubliez pas de positionner la fl che entre deux maillons dons le sens suivont est mang par ll est galement important de montrer la place de ces organismes dans les r seaux alimentaires oc aniques Si le phytoplancton et le zooplancton disparaissent que se passe t il dans la chaine alimentaire Formation d eau profonde Contenu scientifique La formation d eou profonde est un ph nomene tres localis qui o lieu dons deux r gions sp cifiques du globe 1 l Atlantique Nord North Atlantic Deep Water au niveau des mers de Norv ge du Groenland et du Labrador 2 l Antarctique Antarctic Bottom Water ou niveau de la mer de Weddell et mer de Ross Les eaux profondes sont form es lorsque d des changements de temp rature et de solinit les eaux de surface deviennent plus denses Cet donc lourdes et plongent vers les profondeurs de l oc an Ce processus est un des principaux engrenoges d une circulation oc anique qui s tend tout l oc an mondial et peut ainsi influencer le climat de notre plan te Voir le poster Ocean Conveyord Belt dons notre pochette Support North Atlantic Ocean Circulation System Newfoundland North Atlantic Deep Water
57. les seules esp ces pelogiques du large r ellement exploit es se limitoient oux grands cetoces et les stocks de thons se trouvaient alors l tat vierge Depuis des flottilles industrielles de polongriers et de senneurs se sont d ploy es dans tous les oc ans et les captures de thonides d passent maintenant 9 millions de tonnes Ce developpement s explique por le fait que les thons constituent une ressource houte voleur marchande soutenue par des march s mondiaux en croissance Bien que la taille des stocks oit fortement diminu les rendements ont pu tre stobilises gr ce des adaptations technologiques toujours plus efficoces Foce un constat lorgement reconnu de surexploitotion des pr dateurs que risque t il de se produire moyen terme au niveau des p cheries et des cosyst mes valuer l impact de la p che sur le devenir de ces ressources et plus largement sur la structure et le fonctionnement des cosyst mes de haute mer est donc un objectif pertinent EE k oo D EA B i i Les recherches de lIRD et de ses partenaires s int ressent aux cosyst mes de houte mer et aux p cheries thoni res tropicales Bien que les cosyst mes soient consid r s dons leur int gralit l accent est plus particuli rement port sur les pr doteurs sup rieurs Les thons en constituent le groupe cible mais d autres esp ces seront aussi tudi es des petits pelogiques aux requins en passant opor le
58. luridisciplinaire adapt e votre systeme ducatif et vos besoins Dans chacune des structures les diff rents services ducatifs vous proposent des supports des outils et des ateliers p dagogiques lls seront heureux de vous accueillir et de travailler avec vous travers le programme ducatif EUR OCEANS vous trouverez une occasion unique et originale de partager vos exp riences avec des enseignonts et l ves d autres pays europ ens Aquarium de G nes Italie Tel 39 010 2345233 didattica acquariodigenova it www acquarioscuola it S ACQUARIO dip DI li zrmep esa po AIDER een Spiele L Aquorium de G nes ouvert en 1992 est l un des plus grands d Europe avec 70 bassins pr sentant les cosyst mes aquatiques d eau douce tropicale et marine du monde entier La mission de l Aquarium de G nes est de sensibiliser et d duquer le grand public la conservation la gestion et l exploitation durable et responsable des milieux aquatiques Son service ducatif propose au public scolaire de nombreuses activit s th matiques tout ou long du parcours de l Aquorium ou dons les laboratoires pr vus cet effet Aquorium Finisterroe Golice Espogne Tel 34 981189 842 oquoriumQcosociencios org AQUARIUM WWW cosociencios org oquorium LA CO RUNA Foce l Oc on Atlontique sur le site historique du phare de lo tour d Hercule Lo Corogne l Aquorium Finisterrae est int gr
59. mati re de gestion L Oc on Indien est pr cis ment la r gion du monde ou lo proportion des prises sous DCP est lo plus lev e 70 des prises totoles Les diff rentes commissions thoni res dont la CTOI ont clairement soulign qu il tait prioritaire de mieux quantifier les effets des DCP sur les populotions de poissons pour une gestion durable de ces p cheries Un programme europ en FADIO r unissant autour de l IRD 8 partenaires scientifiques o d marr en 2003 avec pour objectif de d velopper de nouveaux outils d observation de la faune p lagique associ e oux DCP Ces futurs outils marques lectroniques et bou es instrument es devraient permettre dans le futur de creer des observotoires du milieu p lagique Diff rentes actions sont men es pour tudier le comportement des thons et des outres especes Ccoryph nes requins thozords autour de DCP morquoges ultrosoniques pour d terminer les distances et m canismes d attraction oux DCP morquoges ultrasoniques pour mesurer des temps de r sidence sous DCP observations acoustiques pour tudier le comportement collectif autour des DCP mesures de l environnement biotique et obiotique pour tudier les effets des facteurs externes sur les ogregotions Les cons quences biologiques de l agr gation des thons oux DCP font l objet d interrogotions qui sont r sum es dons lo formulation d une hypoth se dite du pi ge cologique dons la situation actuelle o
60. n compte les impocts de lo peche sur le fonctionnement des cosyst mes Les pratiques actuelles de lo p che trop souvent issues d une vision court terme de rentabilit economique hypotheauent non seulement l avenir des populations et cosyst mes marins mois galement celui du secteur de la p che moyen Dons un objectif d incitation une d marche de pr caution et dons un v ritable effort de construction de la p che de demain la FAO Organisation des Notions Unies pour l Alimentation et l Agriculture o jet les bases d une Approche Ecosystemique des P ches En tablissant le code de conduite pour des p ches responsables en 1995 une dimension nouvelle apparait avec le principe de pr caution appliqu oux p cheries ll s agit en l occurrence d une tentative affich e de r concilier conservation et exploitation ll ne s agit pos de rejeter l activit de p che en tont que telle mois de responsabiliser les p cheurs et instances decisionnelles dons l exploitation des ressources renouvelobles morines Les activit s de l exploitotion ne sont olors plus consid r es comme isol es de leur contexte qu est l cosyst me La d claration de Reykjavik en 2001 qui o ensuite t ovolis e duront le Sommet Mondiol sur le D veloppement Duroble o Johonnesburg en 2002 demonde oux tots de fonder leur politique d exploitation des ressources morines sur des approches cosystemiques Un cadre international et un
61. nalyse peuvent foire appel oux m thodes statistiques classiques et aux methodes de simulation k u pe pl 2 pour le d veloppement Institut de recherche RNEEEN E a EE dd _ USE NEN f Amm 2 M stitut de recherche pour le d veloppement E Cette approche est employ e sur les deux engins majeurs exploitant les thons l chelle de l oc an lo senne et lo palangre Lo chute brutale des PUE polongrieres en d but d exploitation est un ph nomene bien connu dons tous les oc ans qui ne refl te pas une diminution concomitonte de l obondonce de lo ressource De m me la stabilit dons le temps des PUE d esp ces cibles comme le thon obese ou le thon jaune pour des p cheries dynamiques et soumises de fortes variations de l environnement pose de s rieux problemes d interpr tation Le calcul m me de l effort de p che qui ne prend en consid ration ni la distribution verticale des homecons en regard de lhobitat potentiel ni lo densit d homecons dons le volume exploit semble tre en partie o l origine de ce biais Des simulations permettent d explorer les causes de ce biais et pourront conduire de nouvelles propositions de la mesure de l effort de peche pour les p cheries polongrieres Comprendre et anticiper la r action des p cheurs par rapport une mesure de r gulation est un enjeu majeur dons le cadre d une gestion responsable Lo m connaissance des strat gies de peche des
62. ne et onchois dons les couronts de Humbolt du Benguelo et du Kuroshio au lorge du Jopon Trois cosyst mes differents Le couront du Benguelo Le long de lo c te Ouest de l Afrique australe l upwelling du Benguelo se singulorise des outres syst mes d upwelling par ses deux fronti res responsables d intrusion d eau chaude ou nord d REMONT E DU CUL DU CHALUT L AIDE D UN CABLE SUITE UNE TRES GROSSE PRISE DE SARDINELLE CSAKDINELLA MADERENSIS EXC DANT 150 TONNES por le front Angolo Benguelo et ou Sud por le courant des Aiguilles qui constitue lo terminaison du courant de Bord Ouest de l Oc an Indien Pour pondre les sardines Sardinops sagax et anchois CEngraulis encrasicolus ex E capensis migrent vers le Bonc des Aiguilles o0 des eoux choudes tronsport es por le couront des Aiguilles cr ent un environnement fortement stratifi Les ceufs et larves sont ensuite rapidement transport s vers le Nord por un courant c tier En quelques jours ils atteignent lo r gion d upwelling de lo c te Est et un nombre d entre eux est transport vers le large por les couronts li s ou vent ce qui constitue une source de mortalit Un m conisme de r tention permet oux outres individus de s ogreger dons les eaux c ti res Les autres sources de mortalit des premiers stades de vie ne doivent pos tre negligees Il s ogit en porticulier de celles liees ou jeune des larves et lo pr dation sur les
63. o l aide du bec L ours blanc L ours blanc ne vit qu en Arctique C est le maitre incontest du vaste domaine arctique Pour lutter contre le froid sa fourrure dense l aide enormement Elle est compos e d une couche inf rieure tres fournie prot g e por de longs poils de gorde externes Lorsque les poils sont mouill s ils se collent les uns aux autres formant une barri re imperm able Sous la peau noire une paisse couche de lord isole l animal du froid et foit office de r serve d nergie C est dons cette r serve que l orgonisme vo puiser pour survivre Lo toille de ses oreilles est li e son milieu de vie celles ci sont petites et perdent donc peu de chaleur L ours blanc se d place ais ment sur lo banquise Chez cet onimol les pattes sont l g rement orquees et les doigts de pied tourn s vers l interieur Les poils protegeont les pieds l isolent du sol gel Les heros du froid L OURS BLANC lt LES MORSESS Le morse Ce mammif re marin est superbement adapt ou mode de vie arctique Prot g por une couche de graisse il possede quotre membres oplotis qui en font un excellent nogeur L t on ossiste des regroupements de morses sur lo banquise Les morses se serrent les uns contre les outres de moni re conserver leur chaleur La couche de graisse des morses d passe souvent 10 cm d paisseur C est une excellente isolation que l on retrouve sous lo peou poisse et co
64. on plus importante de la chaleur re ue la surface de l eau les glaces surfaces blanches r fl chissent plus les rayons solaires que l eau surface sombre Ce ph nom ne peut avoir un effet r troactif sur le r chouffement En fondont les surfaces gel es lib rent aussi des gaz effet de serre puissants comme le m thane Migrations et d placements d esp ces perturbation des reseaux alimentaires L augmentation moyenne des temp ratures provoque d ja dons certaines r gions des migrations et des d placements d esp ces marines ce qui implique une modification des quilibres au niveau des chaines et des r seaux alimentaires Les esp ces qui ne pourront pas migrer ou s adapter ce r chauffement et cette competition risquent de disparaitre Acidificotion des oc ans et menaces sur lo biodiversite Autre impact r cemment constate l augmentation de la concentration de dioxyde de carbone CO dans l atmosph re o un effet sur la chimie des oc ans en ocidifiont l eau de mer Ce ph nom ne a d j commence alt rer lo croissance lo reproduction et la survie de certains organismes aquatiques utilisant le carbonate de calcium pour former leur squelette ou leur coquille calcaire comme les coroux ou les mollusques Si comme semblent l indiquer les tendances actuelles lo production de CO continue ougmenter ces orgonismes seront s rieusement menoc s et celo risque d entrainer des r actions en chaine o
65. oniques jouent un role d terminant dons lo r gulation du climat lls ont un impact sur les temp ratures les pr cipitations et l humidit que nous connaissons dons nos pays Ils redistribuent la chaleur autour de notre Plan te en compensont partiellement les diff rences de rayonnement entre zones g ographiques Le courant chaud du Gulf Stream est ainsi en partie responsable du climat plus doux de l Europe du Nord alors qu aux m mes latitudes le climat du continent nord Am ricain beaucoup plus rude est influence por le couront froid du Labrador Pour en savoir plus fiche et film Gulf Stream Dons choque h misph re Nord et Sud les eaux chaudes quotorioles de surface circulent jusqu aux P les v ritables r serves de froid de la Plonete Elles s y voporent en chongeont la chaleur avec l otmosphere sont refroidies et plongent en profondeur Ce transport et cette redistribution de l nergie por les couronts sont connus sous le nom de tapis roulant oc anique Pour en savoir plus poster Ocean Conveyor Belt film Polarstern Por le jeu des changes gazeux avec l otmosphere les oc ans sont comparables une gigantesque ponge absorbant beaucoup de gaz atmosph riques Ce ph nom ne influe sur la composition chimique de lair que nous respirons Aujourd hui une question nous pr occupe combien de dioxyde de carbone l oc an peut il encore absorber Pour en savoir plus fiche et film
66. p riode saisonni re des glaces entre 200 et 600 millions de tonnes Le krill produit chaque ann e 215 millions de tonnes de nouveaux individus l esp ce Euphausia superba figure parmi les animaux les plus abondants de notre plan te Le krill V Len Cependont les cop podes qui sont de petits crustac s plonctoniques ont une production annuelle dix fois sup rieure celle du krill Le krill joue un r le mojeur dons l cosyst me ontorctique Chaque ann e les baleines en consomment plus de 30 millions de tonnes les phoques 70 millions de tonnes et les oiseaux marins 40 millions de tonnes Les 36 millions de couples d oiseaux qui nichent sur la seule ile de G orgie du Sud ont un r gime alimentaire constitu ou 3 4 por du krill Le phoque crobier qui se nourrit exclusivement de krill repr sente une population de 12 millions d individus Une boleine bleue peut engloutir 3 tonnes de krill por jour Le krill repr sente oussi une ressource utilisable par l homme Lo p che qui o d but dons les ann es soixante devra tre contr l e tant donn l int r t cologique fondamental du krill dans le r seau alimentaire marin antarctique Corocteres odoptotifs o lo vie morine Le phoque est un mammif re marin Mammif re cor il olloite ses petits respire grace des poumons et o une temp rature interne constonte Morin cor il se nourrit d animaux vivont en mer Les membres
67. piques ou les maladies en Inde Tous ces effets seront ressentis en Europe m me s ils n ont pos lieu en Europe conclut le Pr Martin Visbeck chercheur l FM GEOMAR Kiel Allemagne Pour en savoir plus gt Du Gulf Stream lo D rive Nord Atlantique Grand courant oc anique chaud Nord Atlantique le Gulf Stream se forme dans la mer des Cara bes dans le golfe du Mexique par la fusion de trois autres courants Floride Cubo et Nord quatorial Au large de lo Floride il mesure 80 150 km de large et 800 1200 m de profondeur Les eaux de surface atteignent 30 35 C et sa vitesse 1 2 2 7 m s On estime son d bit 85 millions de m s Il longe la c te vers le nord puis au sud de Terre Neuve est rejoint por le courant froid du Labrador qui le ralentit C8 km jour et le refroidit 25 C sous cette influence il chonge de direction vers le nord est travers l Atlontique On parle olors de D rive Nord Atlontique Aux obords de l Europe le couront se romifie au nord vers l Islande ou sud vers les A ores en direction des Conories Lo d rive Nord Atlontique foit partie de la grande boucle de circulotion des courants oc aniques conveyor belt souvent compar e un tapis roulant Les eaux de surface r chouff es dans les tropiques se dirigent vers l Atlontique Nord tondis que les eaux refroidies plongent et circulent en profondeur en direction de l guoteur Moteur de la
68. r les proies Beaucoup de phoques subissent encore une pression de chasse pour leur fourrure ou leur graisse destin e fabriquer une huile de qualite Cr dits photos Oc onopolis Dans l h misph re Sud tous les oiseaux ne volent pas certains se servent de leurs ailes pour nager ce sont les manchots qu il ne fout pos confondre ovec les pingouins qui peuvent voler Seule lo longue froncoise distingue por le nom ces deux familles d oiseaux qui sont pourtant bien diff rentes Les monchots et les gorfous appartiennent la m me famille les soh niscid s qui comptent 1 esp ces toutes tablies dons l h misph re Sud entre 45 et 99 de latitude Certains atteignent des effectifs de plusieurs millions ou dizaines de millions d oiseaux Seuls les monchots empereurs et les manchots Ad lie se reproduisent sur le continent Antarctique Les autres esp ces s observent sur les les subontorctiques et sur les c tes d Am rique latine d Afrique australe d Australie de Nouvelle Z lande et oux iles Galapagos pour lo plus nordique d entre elles Quant oux pingouins ils vivent dons l h misphere Nord et appartiennent lo fomille des Alcid s Dons cette fomille on trouve un petit pingouin appel pingouin torda Cc est le seul pingouin qui reste dans l h misph re nord les guillemots les mocoreux les mergules Les adaptations la nage Monchots et pingouins ont un point commun c est leur mode d alimentation ll
69. rd de la mer tape 1 le pr l vement du plancton s effectue en troinont un filet plancton pendant 1 2 mn qui concentre les organismes et les dirige vers le fond du filet ferme par un flacon Attention La survie des orgonismes ne d passe pos quelques heures Il est donc indispensable de romener rapidement le flocon en classe pour proc der aux observations ll est toutefois possible de travailler sur des chantillons formol s 5 76 Cr dits photos Oc onopolis T Joyeux gt Enclasse Tamis tube en pvc moille entre 20 et 150 microns Pipette Cristallisoir Etape 2 prendre un tomis le d poser au dessus d un cristallisoir contenant de l eau de mer en l iaclinont l g rement et verser 4 du contenu de la bouteille sur le tomis de mani re ce que les diff rentes esp ces de plancton se retrouvent regroup es dans un coin du tamis Etape 3 avec la pipette pr lever un peu de l eau qui se trouve bloqu e dons le coin du tomis et d poser quelques gouttes sur une lome en verre Etope 4 recouvrir la goutte avec une lamelle et si besoin une goutte de formol 5 7 Etape 9 observation du plancton marin ou microscope Le phytoplancton 1 Definition Le phytoplancton est l oc on ce que l herbe est ou continent 6000 esp ces d algues microscopiques constituent ce phytoploncton leur taille est comprise entre 1 micron et 1 mm C est le plus important groupe des v g ta
70. res d cennies Toutes ces modifications pourraient avoir des cons quences sur le fonctionnement de l oc on dont on connait le r le essentiel dons la r gulation ou climat De nombreuses questions se posent aujourd hui ces ph nomenes r gionaux ouront ils un impact majeur sur le Gulf Stream et les courants de l Atlantique Nord Celo peut il vraiment offecter le climat europ en Et comment Lo chute du mythe Pourquoi l ge glaciaire n est pos envisogeoble Si le Gulf Stream et so prolongation le couront nord otlontique transportent effectivement des eaux chaudes vers nos houtes latitudes de r cents travaux scientifiques relotivisent le role du Gulf Stream dons le transport de chaleur du sud vers le nord En effet dons la bande de latitudes comprises entre 40 et OON ce sont les vents qui assurent 80 Z de ce transfert de chaleur les courants marins Gulf Stream et ses d riv s seulement 20 7 Le ralentissement du Gulf Stream n aurait donc pas les cons quences catastrophiques predites par certains Le d veloppement de la recherche en Oc onogrophie et Climatologie o aid quantifier l action du Gulf Stream sur le climat Grace des simulations informatiques s appuyant sur des mesures effectu es dons l oc on depuis 50 ons et sur les informations satellites des quipes europ ennes et am ricaines ont mis en vidence les trois oh nomenes responsables de lo douceur hivernale de lo c te Atlontique de l Eu
71. rioce Quond il foit trop froid les morses pr f rent s bottre dons l eau hotos Oc anopolis A M o I Cregits lE polsseNNBES GLACES 4 Le poisson des gloces Pour lutter contre le froid le poisson des gloces produit des substonces qui previennent lo cr ation de gloce Ces ontigels s associent oux cristaux en formation et emp chent d autres mol cules de s y fixer Son syst me enzymatique est efficace il lui permet de rester actif basse temp rature son m tabolisme dons une eau O C est proche de celui d un poisson d eau temp r e 20 C Les globules rouges sont inutiles pour transporter loxygene dons son organisme ce gaz tant tres soluble dans l eou de mer froide L obsence de globules rouges donne oux branchies et oux organes internes une couleur blanc cremeux Signalons que ce poisson meurt de chaud au del de 5 CI Le monchot empereur Au d but du mois d avril le manchot empereur entreprend un voyage de 100 km vers le sud pour rejoindre ses sites de nidificotion sur les gloces On est ou cceur de l hiver Dons l Antarctique les monchots empereurs pondent et couvent leur ceuf en plein blizzard 40 C C est le male qui couve l ceuf Pendont cette periode il peut perdre jusqu a lo moiti de son poids Pour r sister ou froid le monchot possede diff rentes adaptations mois so grande taille ne laide pas r duire la perte de chaleur Pour se maintenir au chaud les
72. riture pour les hommes poissons et coquillages sont une veritoble source de prot ines Les olgues morines entrent dons lo composition de nombreux oliments Dons certains pays pauvres les produits de lo mer sont lo principale r serve de nourriture pour les communout s Sons les oc ons ces communout s nexisteroient oos Depuis plusieurs ann es les prises de la p che mondiole 133 millions de tonnes stognent malgr l augmentation de l effort de peche et lo tendance est un puisement des stocks naturels dons certaines zones surexploit es Pour en savoir plus fiche P ches resoonsobles fiche Ecosystemes tropicaux fiche Ecosystemes o Uowelling Les oc ons comme ressources nerg tiques Les oc ons recelent encore de nombreuses ressources inaccessibles telles que le petrole les gaz naturels ou les min raux que les compagnies offshore prospectent de plus en plus profond ment Des d couvertes r centes de gisements d hydrates de m thone m longe d eou et de m thone pourroient opporter des r ponses oux besoins nerg tiques venir Mois ces ressources doivent etre exploit es mod r ment et avec prudence pour viter des dommages majeurs pour les environnements marins 2 2L f L f x f U INIS IA VC A Y LA t D gt d be A le i m UC a ag E px Cil A e f O IVIIO L nergie des oc ans est aussi utilis e pour pro
73. robie sans oxyg ne lors de leur digestion produisent du m thone Les rizi res les mor coges et m me les termites sont galement des sources naturelles de m thone Lo concentration en m thane dons l air a doubl en 200 ons Les chlorofluorocorbones CFC Fr on nom commercial Les CFC participent galement l effet de serre Ce sont des mol cules tres stables chimiquement ce qui o favorise leur utilisation Leur concentration a augment de 17 depuis les ann es 50 Depuis le protocole de Montr al en 1987 des gaz de substitution remplacent les fr ons simples Ces nouveaux goz sont sons effet sur l ozone mois sont tres actifs pour l effet de serre Les concentrations de ces diff rents gaz sont variables leur efficacit pour absorber les infrorouges est oussi tres variable une mol cule de m thone est 20 fois plus octive qu une mol cule de goz corbonique une mol cule de CFC est 10 000 fois plus active qu une mol cule de gaz carbonique Au rythme octuel d mission de ces goz il est prevu un doublement de dioxyde de corbone dons l atmosph re d ici 2030 dans deux g n rations L ozone un bouclier perce o L ozone dons lo strotosphere L ozone est fondomentol pour le mointien de lo vie sur Terre en obsorbont lo mojeure portie des ultraviolets nocifs Cette couche d ozone se situe dons la strotosphere L ozone est compose de trois atomes d oxyg ne Depuis 1978 1979 on constate un d ficit importan
74. rope du Nord Ouest Le courant chaud Nord Atlantique prolongation du Gulf Stream dans son parcours vers les hautes latitudes il transf re de l nergie thermique o l otmosphere Lo circulation g n role des vents au dessus de l Atlontique En hiver les vents d ouest dominonts provenont des tots Unis troversent l Atlontique et apportent sur notre continent de l air oc anique beaucoup plus doux que l air continental Le d stockoge ou lib ration en hiver de la chaleur accumul e por l oc an pendont l t Quel climat pour le XXIe siecle La tendance g n rale est ou r chauffement dons toute l Europe de l Ouest M me si le Gulf Streom devoitralentir et donc v hiculer moins de chaleur celo ne compenseroit pos le r chauffement global d oux courants atmosph riques responsables de 80 75 du transfert de chaleur L effet serait ou mieux temporisateur Martin Visbeck chercheur l FM GEOMAR Kiel Allemagne Nous serions malgr tout confront s un climat plus choud Les modeles actuels suggerent que les effets pourraient ou mieux s onnuler il n y aura donc jomois de refroidissement dromotique en Europe Les modeles envisagent un r chouffement de seulement quelques degr s bien inf rieur celui attendu dons d autres r gions de lo planete ll fout cependant foire une distinction pour l Europe du Nord notamment l Arctique et lo Norv ge Au del de 60 si le Gulf Stream ralenti
75. rotive Int gr e cor elle orend en compte le climot et l environnement physique les cosystemes et les p cheries Comporotive cor ofin de mieux comprendre le fonctionnement de ces cosyst mes por lo mise en evidence de leurs similorit s et de leurs diff rences ele utilise les m mes outils de recherche t l d tection analyses statistiques mod lisation syst mes d information g ographiques dons les trois zones d upwelling des courants du Benguela C te Ouest de l Afrique australe Canaries C tes de l Afrique de l Ouest et Humboldt Pocifique Sud c tes du Chili et du P rou A A Trois cosyst mes comparables Sous l action des vents issus des centres de haute pression Conticyclones locolis s oux lotitudes moyennes sur les oc ans une r surgence de surface Cou upwelling d eau froide profonde et riche en sels nutritifs se d veloppe sur les plateaux continentoux Son intensit est modul e por la force et la direction du vent par la topographie de la c te et du plateau continental et por les caracteristiques oc aniques environnantes En effet l arriv e de sels nutritifs dons la couche de surface clair e por le soleil zone photique permet le d veloppement de nombreux organismes phytoplonctoniques qui sont la base de ce qui est commun ment d nomm lo chaine alimentaire Cette chaine suppos e aller du phytoplancton aux pr dateurs
76. s cosyst mes mondiaux d upwelling Quatre grands cosyst mes d upwelling bordent les focodes Ouest des grands continents En Atlontique il s agit des cosyst mes du Courant du Benguela dons l h misph re Sud sud de l Angolo Nomibie Afrique du Sud et du couront des Conories dans lh misoh re Nord Maroc Mauritanie S n gal et Gambie Dons le Pacifique il s agit du courant de Humboldt dans l h misph re Sud P rou et Chili et du courant de Californie dons l h misph re Nord USA et nord du Mexique Ce dernier n est pour l iastont tudie que morginolement por lIRD et ne sero pos pr sent ici Les ecosystemes d upwelling fournissent plus de 40 75 des captures des p cheries mondiales alors qu ils repr sentent moins de 3 76 de la surface de l oc on Les upwellings sont provoqu s por des vents qui induisent des remont es d eaux profondes froides et charg es en sels min raux lls sont l origine d une production biologique forte mais soumise d importantes fluctuations interonnuelles et inter d cennales Actuellement ces cosyst mes supportent les effets du changement climatique et ceux de lo r organisation des p cheries mondiales qui peuvent aboutir d importantes modifications dans leur organisation Leur gestion doit galement se concevoir dons le codre plus lorge de l am nagement des zones c ti res qui les bordent L IRD et ses partenaires conduisent une recherche lo fois int gr e et compo
77. s algues vont se d velopper Le printemps commence sous la glace Cr dits photos Dove Bowden Influence de l homme sur l atmosph re L augmentation des gaz o effet de serre Comme nous l avons vu pr c demment l effet de serre est importont cor il mointient une temp rature id ale pour la vie sur lo Terre Depuis un si cle les activit s industrielles et la d mographie sont en constonte ougmentotion et provoquent une modification de lo composition de lair Les concentrations en goz effet de serre ont ougmente elles induisent un r chouffement de lo Terre Le dioxyde de corbone CO La quontite de dioxyde de carbone connait une augmentation directement proportionnelle aux activites industrielles de lhomme Cette augmentation est le r sultot de la combustion du p trole du gaz naturel du charbon L homme por ses octivit s quotidiennes modifie la composition de l otmosphere Les rejets de CO vorient beoucoup d un pays l autre Les pays industrialis s produisent 10 20 fois plus par hobitont que les pays en voie de d veloppement L onolyse des bulles d air dons lo glace montre que nous arrivons des voleurs jamais atteintes auparavant Le m thane CH En 200 ons la population mondiale est pass e de 1 6 5 milliards d habitants Cette explosion d mographique o g n r un d veloppement de la production agricole Ainsi les ruminants qui d grodent la moti re orgonique en milieu ono
78. s chassent sous l eau pour se nourri de poissons de colmors ou de plancton Chez les monchots les ailes transform es en ailerons sont de v ritables palettes nototoires Sous l eau ces pogoies servent de propulseurs tandis que les pieds et lo queue jouent le role de gouvernoil Les manchots sont ainsi devenus des oiseaux marcheurs et nageurs Ce sont les oiseaux les plus sp cialis s o la vie en mer Ils sont vraiment toill s pour la nage De plus leur cou minuscule et leur corps rigide leur permettent de fendre l eau focilement Les plumes courtes et plotes les oident glisser dons les vagues En entrant dons l eou les monchots ferment bien le bec et les norines mois Les monchots gardent les yeux ouverts Avant de sortir de l eau ils occelerent puis jaillissent hors de l eau droits comme des fus es avant d atterrir sur leurs pieds Ils peuvent oussi se servir de leurs pattes griffues pour grimper sur la banquise terre sur les tendues gel es ils peuvent se d placer en glissont sur le ventre en s oidont de leurs oiles et de leurs pottes Mode d olimentotion Lo plupart des especes de monchots se nourrissent pres de la surface de leou principalement de petits poissons et de crevettes planctoniques Les monchots peuvent chosser en groupe derriere des bancs de poissons qu ils avalent directement Les grandes esp ces plongent plus profond ment pour trouver leurs proies Les manchots popous peuvent descendre
79. s grands p logiques n cessite une parfaite int gration entre le recueil d informations sur le terrain d une port et lo mod lisation des processus qui expliquent les d placements observes d autre port Dons le milieu tropical du large les gradients physico chimiques pression temp rature oxyg ne cloirement et biologiques couches de proies sont permonents dons lo dimension verticale alors qu ils sont plus variables dons la dimension horizontale Coossoge de fronts tourbillons Le comportement verticol d termine lo niche cologique des pr dateurs En effet lo capacit de certaines esp ces patudo espodon supporter l ge adulte de bosses temp ratures et exploiter de jour la couche des proies m sop lagiques tend en profondeur leur habitat potentiel D autres esp ces comme le listoo les voiliers ou les olbocores nont oos cette capacit et exploitent des proies superficielles Les proies profondes ne se r portissent proboblement pos de lo m me mani re que les proies de surface tont dons N i d PECHE AU THON EN ATLANTIQUE l espace que dons le temps En cons quence les pr dateurs ayant acc s oux couches profondes et ceux qui sont distribu s en surface devraient pr senter des d placements trophiques diff rents Sous cet angle il devient donc possible de relier les mouvements horizontaux au comportement vertical de mani re fonctionnelle en expliquant les diff rence
80. s observ es entre esp ces Cun patudo ne conna t pas les m mes migrations qu un albacore et selon la taille les adultes n ont pos les m mes d placements que les juv niles L incorporotion des donn es de recoptures de poissons morques par le programme de marquage de thons de la CTOI au sein d un mod le de comportement vertical permettra de tester cette hypoth se Des m thodes microchimiques apportent un compl ment oux morquoges dons l tude des strat gies d occupation de l habitat Le dosage de micro l ments sur les pi ces dures Cotolithes permet d tablir un lien avec les milieux traverses por les animaux plusieurs stades de leur cycle de vie condition de disposer de traceurs environnementaux de ces milieux La m thode est en cours de test en comparant les r ponses microchimiques entre deux zones de l oc an Indien Seychelles et r gion indon sienne particu li rement contrast es sur le plan biog ochimique Les recherches conduites sur ce theme se d composent donc en plusieurs tapes discriminer les peuplements en relation avec les structures trophiques et physiques de l environnement caract riser la dimension verticale d une province oceonique por quelques descripteurs propres aux grands pr dateurs diversit sp cifique cat gories de tailles densit identifier les variables structurantes de lhobitot pour les especes dominontes des peuplements onolyser des scenorios de r ponses des
81. s oiseaux marins les dorades et les espadons Les thons des especes presentes dons tous les oceons Les thons sont des pr dateurs octifs et repr sentent une forte biomasse plus de 10 Mt occupant presque exclusivement les cosyst mes pelogiques du large L int r t aussi d tudier les thons est que ces esp ces sont pr sentes dans tous les oc ans except les zones polaires et que l on dispose de longues s ries de donn es sur leurs populations depuis le milieu du XX siecle De bonnes connaissances sur leur cophysiologie sont d ores et deja acquises C est enfin un mat riel vivont sur lequel on peut facilement placer des capteurs La recherche thoniere foit l objet d une coop ration scientifique internotionole tr s octive ou trovers d organisations r gionales de p che responsables de la coordination des recherches de la gestion et de la conservation de ces ressources Sy ajoutent des enjeux commerciaux et de d veloppement gt Une forte capitalisation conomique pour leur exploitation est exerc e por les grands pays p cheurs en majorit du Nord et une importonte fili re de transformation est l origine de milliers d emplois induits tont dons les oo ys du Nord que du Sud Outre les b n fices substontiels li s lo rente thoniere qui sont utilis s oor les poys riverains comme soutien leurs politiques de d veloppement des flottilles nationales semi industrielles exploitant les thonid
82. signifie menu fretin regroupe une dizaine d esp ces de crustac s de pleine eau qui peuvent mesurer jusqu 4 cm Le zooplancton constitue la principale nourriture des oiseoux de mer des phoques et des baleines dans les eaux polaires Le krill antarctique est constitue principalement por Euohasia superba tandis que dons les eaux froides et temp r es de l h misph re nord une outre espece domine Meganyctiphones norvegica Le comportement olimentoire du krill en fonction des soisons Le krill est omnivore Son r gime olimentoire permet donc de s adapter lo nourriture pr sente selon lo saison En ete il se regroupe en essoims pouvant recouvrir une surface de 500 km et peser 2 millions de tonnes Le krill se d place lo vitesse de 500 m tres por heure Ces essoims de milliards d onimoux filtrent efficacement le phytoploncton dons le sillage de lo banquise flottante En hiver le krill perd du poids Il doit se contenter des rares algues planctoniques encore pr sentes Son r gime alimentaire change il consomme des ceufs des larves et les d tritus du zooplancton ll peut m me manger so propre prog niture Pendant cette p riode de disette il brosse le dessous de la banquise l aide de ses pattes thoraciques en forme de peigne pour collecter les algues qui poussent sous la glace Les int r ts cologiques et conomiques du krill et des cop podes En Antarctique la biomasse du krill est estim e en
83. sup rieurs en passant por le zooploncton d autres invert br s des mollusques et les poissons est en fait un r seau trophique moill et complexe Dons chocune de ces r gions le vent joue un role mojeur dons lo dynomique des processus physiques bio g ochimiques et cologiques Les chaines trophiques partagent galement des propri t s COMMUNES Aux chelons interm diaires on rencontre un nombre limit d esp ces p lagiques c ti res Csordine sardinelle anchois tr s abondantes et intens ment exploit es Elles jouent un r le central dons le fonctionnement de l cosyst me Les zones d upwelling sont spotiolement tres h t rogenes avec une mosaique de structures comme les fronts s parant les eaux froides c ti res des eoux choudes situ es plus ou lorge les plumes les filoments et les tourbillons Ces structures sont le support principal des changes entre zone c ti re et large elles jouent un r le majeur dons le couplage entre processus physiques et biologiques D outres voriobles telles que profondeur et lorgeur des plateaux continentoux semblent galement d terminer la pr sence de zones favorables la r tention des l ments obiotiques et biotiques Dons les syst mes d upwelling des grandes voriotions de recrutement de poissons dons les p cheries apparaissent Elles sont dues aux fluctuations de mortalit ou cours des premiers 2 stodes de vie des poissons et por lo doivent
84. t dons cette couche au dessus de l Antarctique au d but du printemps austral septembre et octobre Ce d ficit entraine une augmentation de 20 75 des ultraviolets atteignant la surface de lo Terre Cou d but novembre quand le soleil r chauffe la r gion Les ultraviolets B ont un effet nocif sur la biosph re cancer de la peau chez l homme et les animaux inhibition de la photosynthe se mutation g n tique nos latitudes on constate une diminution de la couche d ozone de 6 8 et au dessus du Pole Nord une baisse allant jusqu 20 75 Depuis 1987 Montr al un protocole r glemente la production de CFC et leurs utilisations Il pr conise leur remplacement por des gaz de substitution mois m me si on arr te toute production et utilisation de CFC les scientifiques ne pr voient pos la r g n ration de lo couche d ozone ovont la fin du si cle prochain Les chlorofluorocorbones CFC sont utilis s ou taient utilises dons les a rosols dons les syst mes r frig ronts cong lateurs r frig rateurs dons des emballages de produits alimentaires Que se passe t il dons la stratosph re Comment les CFC d truisent l ozone atmosph rique Les chlorofluorocorbones sont d truits por les rayonnements solaires et produisent des atomes de chlore Ces atomes de chlore r agissent avec l ozone pour former un monoxyde de chlore oxyg ne chlore Celui ci se combine un atome d oxyg ne pour donner
85. t beaucoup on pourrait retrouver une l g re ovoncee de lo glace mois nous n en sommes pos s rs 100 75 confie Mortin Visbeck La v ritable influence du ralentissement du Gulf Stream sur l Europe de l Ouest s op reroit sur l oc on une r duction du Gulf Stream aurait une influence sur le niveau de lo mer On peut s attendre une mont e des eaux d environ 50 cm ce qui aurait pour nous des cons quences notobles Mod les pr visions et incertitudes Loceon montre des variations naturelles Le challenge pour les scientifiques est d tre capable d tablir la diff rence entre ce qui est o aux oscillations naturelles du systeme et les changements beaucoup plus sensibles pr vus pour les 50 ou 100 prochaines ann es Afin de d crypter l volution et les interactions entre l oc on et l otmosphere les scientifiques b n ficient aujourd hui d une panoplie importante et vari e d outils performonts satellites navires de commerce boteoux de recherche engins sous morins robotises ou non mouiloges et observatoires points fixes Il est aujourd hui crucial de renforcer les efforts de surveillance sur l oc an et ses chongements pendont de longues p riodes temporelles Pour comprendre les changements nous devons r gler nos syst mes d observation sur des chelles de temps adapt es regarder les choses avec la bonne fr quence d clare Richard Lompitt chercheur ou National Oceanographic Center de So
86. t propose l hypoth se selon laquelle ou lien d affecter n gativement les populations de poissons les v nements ENSO pourraient tre le secret de l extr me productivit en poisson de cet cosysteme Contrairement ce qui o t longtemps admis les ph nom nes El Ni o nont pas syst matiquement un effet n gatif sur l onchois et positif sur lo sordine L impoct de ces ph nom nes ne peut tre interpr t qu en prenant en compte l ensemble du systeme des chelles de temps et d espace tres diverses Diverses hypotheses ont t propos es pour expliquer les olternonces entre onchois et sardine Ces hypotheses sont reli es des m conismes intervenant diff rentes chelles spatio temporelles et integrent entre autres des variations du climat des conditions oc onographiques des communaut s planctoniques Cen obondonce et structure de toille du comportement des poissons et de la surface des hobitots disponibles Les grandes fluctuations de biomasse semblent devoir tre reli es la fois des toux d exploitation eleves cibl s sur quelques especes de l cosysteme et des changements environnementaux Les variations d abondance d passent largement les seuls anchois et sardine et c est l ensemble de l cosyst me calmar g ant Munidoe Myctophidae etc qui pr sente des variations diff rentes chelles Le role des fluctuations climatiques pr sentant une periode d environ 50 ons o t le suj
87. thonides oux caract ristiques biologiques diff rentes et s appuyant sur une m thodologie commune innovante et adapt e oux propri t s stotistiques de ces s ries temporelles C est donc por une approche comparative que l on tudie les effets de lo variabilit climatique sur les ecosystemes Le recours des outils divers est n cessaire afin d appr hender lo compgolexite de ces cosystemes et de pallier la difficult logistique d chontillonner ces milieux tude des contenus stomocoux des pr dateurs sup rieurs acoustique marquage electronique mod lisation bioenergetique analyses de s ries temporelles L int gration des connaissances ou moyen de modeles ecosystemiques Lo mod lisation est utilis e comme le moyen d unifier de synth tiser et de mettre en coh rence les diff rents ospects chelles et donn es consid r s isol ment dons les diff rents comportiments voqu s pr c demment Prolongeont le travail de mod lisation la simulation permet d explorer diff rentes questions cologiques et holieutiques selon une approche comparative et dons le cadre th orique du modele cosystemigue d veloppe Le mod le num rique APECOSM Apex Predators ECOSystem Model repr sente de moni re d terministe les flux d nergie dons l cosyst me depuis le phytoplancton jusqu aux pr dateurs sup rieurs et la p che Lo pr dotion est explicit e et structur e por la taille des individus Le modele integre lo
88. tiellement touche por lo peche Certains modes de p ches ont des effets directs sur lhobitot des esp ces marines qu elles soient exploit es ou non Le cholutoge contribue por exemple la destruction de l habitat benthique Annuellement les surfaces couvertes por le cholutoge sont estim es la moiti de lo surface des plateaux continentoux Cette surface repr sente 190 fois la surface de d forestation annuelle en milieu terrestre et illustre l ampleur de l impact potentiel sur les nombreuses esp ces sedentoires l existe galement des effets directs de lo peche sur des esp ces non cibl es Les p cheries ciblent g n ralement des esp ces d int r t commercial l aide d engins s lectifs et ou por l exploitation de zones et de saisons adapt es Cependant lo s lection est loin d tre parfaite Les rejets en mer de captures d esp ces accessoires car sans OU avec peu d int r t commercial sont tr s lev s et repr sentent 27 millions de tonnes sur un totol de captures mondiales de 85 millions de tonnes soit environ 30 des captures d clar es La Commission Boleini re Internationale estime entre 65 000 et 80 000 le nombre de dauphins phoques et autres mammif res marins qui p rissent ainsi choque ann e Environ 40 O00 tortues marines en danger ou menac es d extinction sont prises dons les filets ou outres engins non s lectifs Un outre exemple marquant mois non isol est celui des p cheries de crev
89. tropicaux et m diterran ens ll permet ainsi d avoir acces oux donnees outils m thodes et savoir faire dons chacun des cosyst mes pour r pondre aux questions pos es por l approche cosyst mique des p ches L coscope est non seulement destin oux chercheurs et partenaires du CRH mois aussi lo diffusion aupres de la profession et des jeunes Por Philippe Cury lohilipoe cury ird fr et Yunne Shin shin ird fr pour le d veloppement A F EE ER pl B NN Institut de recherche Educational activities Fas EUR OCEANS Attivit didattiche Pm CLIMATE CHANGE Actividades did cticas gm AND MARINE ECOSYSIEMS Activit s p dagogiques Network of excellence Cwiczenia Undervisningsaktiviteter WWW eur oceans info gt d d EL se JCQCOnSs 1 i EUR OCEANS Network of excellence cor ACQUARIO 2 ds PY Sb AKWARIUM oo gu AQUARIUM ASDI GENOVA c Pa en Oct pots GDYNSKIE 9000 Plancton du Monde Tous les 8 juin depuis trois ons l op ration Ploncton du monde est organis e por Oc anopolis et l Agrocompus Rennes site de Beg Meil dons le cadre de lo Journ e Mondiale des Oc ans Depuis 2007 un portenoriot avec le r seou d excellence europ en EUR OCEANS o t mis en place Les objectifs de ce partenariat sont multiples Sensibiliser les l ves sur lo diversit du ploncton morin Comprendre le r le majeur du ploncton dons
90. tuer la trajectoire du sont la fois des outils de simulation et TD boteou et en d duire ses zones de peche d experimentation qui permettent d tablir Certoins onimoux b n ficient oussi de cette ge ap m de E des D technique lorsqu ils sont quipes de capteurs bur id EIE Ps s Br 3 amg O enregistreurs permettant de conna tre leur es possibles et enfin d tudier des sc narios position g ographique laquelle est transmise a par satellite Ceci peut avoir lieu n importe D autres types de modeles simulent le 2 quel moment pour les oiseaux marins Pour les d placement passif ou actif des organismes A mammif res marins c est uniquement lorsqu ils en couplont Cou non les mod les physiques 9 font surface pour respirer ou lorsqu ils se d crits ci dessus des modeles biologiques 2 Rens i dons les colonies phoques L informatique permet galement la repr otories FEI des Bonnie ainsi r colt es sentation graphique et dynomique des e et retronsmises por sotellite les chercheurs donn es d origines diverses ainsi que leurs m peuvent suivre les d placements des animaux analyses spatialis es l aide des syst mes c connoitre leurs zones d alimentation la profondeur de leurs plong es et quontifier les interactions avec les p cheries Lorsque lo position des boteoux est egolement suivie por satellite VMS on peut alors suivre en parallele les d placements des onimoux et des bateaux d information
91. u sein de l ensemble des cosyst mes marins Source Rapport IPCC CGIEC 2007 NSIDC World data Center for glociology Boulder USA Les chaines alimentaires dans les eaux polaires Dons les mers polaires ou moment de lo fonte des glaces lorsque les longues nuits d hiver laissent lo place ou soleil de minuit on assiste une v ritable explosion de lo vie plonctonigue Cette nourriture abondante constituera le festin d animaux beaucoup plus grands comme les oiseaux ou les mammif res marins En pleine eau Durant le court t polaire l augmentation de lo quontite de lumiere et la pr sence de sels min roux en suspension dons leou fovorisent le d veloppement du phytoplancton qui servira de nourriture ou zooplancton dont le fameux krill La vie se d veloppe dons les endroits lib r s par les glaces et riches en sels nutritifs Pour lutter contre le froid de l hiver prochain les grands pr dateurs doivent reconstituer rapidement leurs r serves de graisse Beaucoup d entre eux s attaquent directement oux premiers maillons des chaines alimentaires krill poissons calmors Des pr dateurs de grandes tailles comme les phoques crobiers les baleines fonons les b lugos et les norvols se nourrissent de proies relotivement peus Une choine olimentoire courte constitu e de quelques moillons seulement diminue les pertes d nergie d un bout l autre de lo chaine Les sch mas sont les m mes que l on soit en
92. udique l instar de la chasse il faudra r duire le nombre de bateaux et leur activit reconstituer les nombreux stocks de poissons qui se sont effondres et r concilier conservation et exploitation c est dire rendre les p cheries plus respectueuses de leur environnement Le Centre de Recherche Holieutique mediterroneenne et tropicale Cr en 2001 le Centre de Recherche Holieutique m diterran enne et tropicale CRH de S te est une structure de recherche portenoriole qui associe l Ifremer l IRD et l Universit Montpellier Il Sp cialis sur les milieux marins m diterran ens et tropicaux et leurs ressources holieutiques le CRH d veloppe des recherches int gr es pluridisciplinaires pour une approche e cosystemigue des p ches dans un contexte de changement climatique global et de surexploitotion Les th matiques abord es et les comp tences sont l cologie marine les mode lisations coupl es physique biogeochimie ressources holieutiques les interactions trophiques la dynamique des populations exploit es et des pecheries l valuation des stocks la technologie des p ches les syst mes d information les indicateurs et les isotopes stables Projet pilote du CRH l coscope est un centre de savoir sur les cosyst mes marins exploit s ll o vocation copitoliser articuler et diffuser les connaissances acquises por les divers programmes de recherche posses presents et venir dons les ecosystemes
93. ujourd hui hypoth tiques bien que l on suspecte fortement une interaction entre environnement et exploitation Jr gus E E 1 Es d me n y m s P2 ed a is a i a omn t SARDINELLES DANS LE PORT DE DAKAR D BARQUEMENT DE Le couront des Conories On distingue trois grandes r gions dons l cosyst me du couront des Canaries La c te nord morocoine avec un upwelling saisonnier en t La c te sud marocaine et Nord Mouritonienne d sert du Sahara avec un upwelling permanent La c te sud mauritanienne et du S n gal avec un upwelling en hiver La partie sud du syst me est caract ris e par une variabilit saisonni re extr me avec une alternance entre un cosyst me sous influence tropicale en t et un cosysteme sous l influence d un upwelling c tier en hiver Cette alternance s accompagne en t dune migration jusqu 20 N d esp ces affinit tropicale Cthonid s et en hiver d une extension vers le sud de l habitat des esp ces temp r es comme la sardine S pilchardus Le syst me des Canaries pr sente une proportion unique de plateaux larges au Sud alors que les r gions de bord Est cause de leur jeunesse g ologique sont g n ralement caract ris es por des plateaux troits Une correspondance a t observ e entre la localisation des principales zones de ponte et les r gions o le plateau s largit Cette association serait le r sultat de processus physiques
94. usieurs angles les tudiants seront aptes avoir une vision g n rale de ce que sont les probl mes les menaces mois aussi les solutions mettre en place lls comprendront que seuls nous sommes des gouttes d eau mois qu ensemble nous formons un ocean pour ogir pour l avenir de la Plan te et de l humonite CF tableau au verso Comment trovoiller sur ces sujets Des outils et des supports portir des th matiques choisies r f rez vous oux diff rents outils documents fiches et exp riences eonopolis dits ohot Cr Exemples de sujets traiter disciplines et mati res associ es Comment l homme utilise les oc ans Sociologie G ographie Biologie L exploitation des ressources Les menaces qui pesent sur les oc ans sociologie Biologie G ographie Chimie Population Surpopulation humaine D mographie G ographie Physique et chimie de l eau Chimie Physique Le temps le climat la m t o Climatologie M t orologie G ologie L industrie de la peche sociologie G ographie Les explorateurs Histoire Actualit Comprendre le vocabulaire environnemental Moitrise de lo longue criture sur le th me de l oc on Litteroture oons de lo mer Musique Les oc ans sources d inspiration artistique Arts olostiques protiques films liens Internet et outres ressources documentaires fournies dons le kit p dagogique EUR OCEANS et sur le site Internet Cwww eur oceons in
95. uthampton GB Ces observotions vont permettre de mettre en evidence des voriotions importontes dons les tendances mois sont surtout la base pour les modeles num riques visont foire des pr visions climotiques Les certitudes aujourd hui les changements au sein des ecosystemes Si les pr visions concernant le futur comportent toujours un certain degr d incertitude il est int ressant de voir comment aujourd hui gr ce des travaux de longue haleine on per oit d ja des modifications dons l cosyst me de la mer du Nord Le ploncton borometre de lo sonte des oceons Depuis 1931 on troque le plancton morin travers tout l Atlantique gr ce un syst me remorque l orriere de divers navires le Continuous Plonkton Recorder mis ou point en 1929 por Sir Alistoir Hardy Les donn es collect es et analys es o Plymouth depuis plus de O ons ont r cemment permis d identifier une r organisation majeure dons lo diversite du zooploncton ces dix dernieres ann es Certaines esp ces caract ristiques des eaux chaudes progressent vers le nord tandis que d autres propres aux eaux froides diminuent On en mesure d ores et d j les cons quences notomment sur la morue Gr gory Beaugrand chercheur ou laboratoire Ecosyst mes Littoroux et C tiers ELICO CNRS Wimereux les chongements dons lo composition en plancton ont fortement influence la morue du nord On o des proies de plus petite taille
96. ux des r gions les plus froides de la plan te corrosives lorogonite cette vari t de carbonate de calcium utilis e par de nombreux organismes pour fabriquer leurs squelettes externes Un changement d une rapidit fulgurante Au cours des 200 derni res onn es qui correspondent l mergence et OU d veloppement de l re industrielle les oc ans ont absorb pr s de lo moiti du CO issu de lo combustion des carburants fossiles charbon gaz noturel p trole soit 120 milliards de tonnes Cons quence le oH de ces eaux o chute de OQ l unit ou cours du XX siecle En 2006 ce sont choque jour plus de 25 millions de tonnes de goz corbonique qui se combinent ovec leau de mer L ougmentotion des missions de CO atmosph rique suit une courbe exponentielle Ainsi durant le si cle venir l ocidificotion risque de se poursuivre une vitesse presque mille fois sup rieure toute voriation naturelle depuis au moins 600 milliers d ann es entre les p riodes froides glaciaires et chaudes Cinter glocioires Certitudes et incertitudes Si comme semblent l indiquer les tendances actuelles la production de CO li e aux activit s humaines continue d augmenter le pH des eaux de surface oc aniques pourrait diminuer d ici la fin du siecle de 0 5 unite Il s agirait du oH le plus bas jamais enregistr depuis des millions d ann es Ce changement dons lo chimie des oc ans est quontifioble et previsible
97. ux marins Comme tous les v g taux ces micro algues transforment le CO et l eou en sucres et en dioxygene O grace l nergie du soleil Ce processus appel photosynthese ne peut se produire que dans la couche superficielle de l oc an l o il y a suffisamment de lumi re 2 Quelques algues microscopiques le phytoplancton Cyanobacteries Spiruline H l ne Loguerre Cempomo Diotome e pennole Noviculocees Bretogne sud O Aude PIRAUD Associotion Observotoire du Ploncton Spiruline Culture en eaux choudes TJoyeux OCEANOPOLIS Ces olgues microscopiques constituent Covec les macro algues le premier maillon des cha nes alimentaires en milieu morin c est dire quelles vont servir de nourriture des animaux microscopiques le zooplancton ou des organismes marins plus grands les moules par exemple Exemple Les algues microscopiques le phytoplancton sont mang es par le zooplancton phytophoge Les algues microscopiques sont mang es par les moules Le zooplancton 1 D finition Le zooplancton est constitu d organismes animaux qui d rivent avec les courants On distingue d une port le zooplancton permanent constitue d organismes qui naissent se reproduisent et meurent l tat de zooplancton et d autre port le zooploncton temporoire qui ne posse qu une portie de so vie en g n ral la phase lorvoire en pleine eov Ce dernier vo subir une m tamorphose un
98. veloppement stitut de recherche pour le d veloppement vers une peche responsable et durable Les ressources des oc ans diminuent dange reusement sous l effet de lo surp che de lo pollution ou du r chauffement climatique Cette baisse est particuli rement ingui tonte dons les pays du Sud o le poisson source de revenus pour des millions de personnes rev t une importance majeure en terme de s curit alimentaire Dons ce contexte la recherche scientifique o un role essentiel jouer Pour les scientifiques un des enjeux est de mieux quontifier les effets de lo peche sur les cosystemes De nombreuses locunes persistent encore dons ce domoine cor ce n est que r cemment que l effort de recherche porte sur le fonctionnement des cosystemes dans leur ensemble Un milliard de personnes tributoires du poisson dons le monde l chelle mondiale environ un milliard de personnes sont tributoires du poisson comme principale source de prot ines onimoles Depuis les ann es soixante les disponibilit s de poissons et de produits de lo p che por habitant ont pratiquement doubl la consommation moyenne est de 16 kg por personne et por on lo fin des ann es quatre vingt dix gagnant ainsi de vitesse la croissance d mographique qui a galement pratiquement doubl au cours de la m me p riode Dans les pays faible revenu et d ficit vivrier o la consommation actuelle de produits de la mer est proche

POP-K ORN, LA COMMUNICA TION AL TERN A TIVE - EUR

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