Martin BOURDANOVE / Informations
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1. Art en d p t Ch teau de N edde Camping 2000 Romans Hors champ Trevarez Singuliers M ultiple Galerie Artem Q uimper ZAC 99 Mus e d art moderne de la ville MAM Paris Galerie Claire Gastaud contemporary art Fairs 2006 Art Paris galerie Claire G astaud Paris 2007 Art Paris galerie Claire G astaud Paris 2008 Art Brussels galerie Mouvements modernes Pierre Staudenmeyer Bruxelles B Collections Fonds Municipal d Art Contemporain de la Ville de Paris FMAC Centre N ational de l Estampe et de l Art Imprim Cneai C hatou Servicio social do com rcio SESC So Paulo BR Fonds N ational d Art Contemporain FN AC Paris W yzsza Szkoia Collection O Isztyne PO L Commandes publiques 2006 7 R alisation d une sculpture dans le cadre du 1 pour la construction de la m diath que intercommunale P re Castor de Meuzac 2001 R alisation d une sculpture dans le cadre du 1 pour la r habilitation de L ancienne minoterie de la ville d U zerche 1993 R alisation d une sculpture dans le cadre du 1 pour la construction de la perception de Bourganeu Publications et ditions 2005 Semaine n 53 entretien de Pierre Elsa avec Pierre Antoine et Martin Bourdanove Paris revue Standard provisoire textes Elise Parr Jacques Ferrier Pierre Antoine et Martin Bourdanove Centre Culturel Jean G agnant Limoges catalogue Bazar dition Aperto Montpellier DVD 2003 D tours et contours texte Estelle P2. cision que prendra le commanditaire Estelle Pag s Galerie Claire Gastaud contemporary art Vous d terminez une surface L artiste fait une proposition Vous validez la proposition Il r alise le projet la pi ce est unique elle porte votre nom Avec Gribouillis MB poursuit ce double questionnement sur la nature de l uvre d art et sa paternit L encore le client peut choisir dans un catalogue le gribouillis de son choix l chelle et la couleur de sa r alisation Mais sa d monstration cette fois s appuie non sur des figures g om triques mais sur le gribouillis l antith se exacte du dessin ou le dessin de rien le geste automatique le mouvement d barrass de la r flexion la forme n e du hasard ou peut tre plut t de l inconscient Un gribouillis ne se modifie pas ne se conserve pas ne se distingue pas de son voisin Son existence est ph m re Une fois fini il est aussit t oubli sur son support Seule sa trace anonyme demeure dans l indiff rence g n rale Les petites figures griffonn es n exigent aucune virtuosit particuli re aucun apprentissage Ce sont les premiers dessins d enfants avant m me le bonhomme patate lorsque la main malhabile s exerce s habitue tenir un crayon ou un feutre respecter le cadre limit de la feuille Si le gribouillis n est m me pas une esquisse un semblant de dessin volontaire comment le transformer en uvre d art MB l appr hende dans s
3. l ments g om triques composant des figures potentiellement fonctionnalis es Mais la g om trie ne constitue pas un art Elle est avant tout un syst me de repr sentation de l espace Selon Husserl la g om trie Bien mieux elle a depuis sa proto fondation une existence sp cifiquement supra temporelle et accessible comme nous en avons la certitude tous les hommes et en premier lieu aux math maticiens r els et possibles de tous les peuples de tous les si cles et sous toutes ses formes particuli res 1 MB fait usage de cette universalit pour faire de la g om trie un art ou encore faire usage de la g om trie pour penser l art dans sa relation d universalit Ce qui importe n est pas la fin mais les instruments que nous construisons pour cr er le moyen Pour MB l art est le moyen C est peut tre pour cette raison qu il en appelle aux visiteurs afin qu ils construisent leurs propres artifices Mais avec quoi Avec ses instruments bien s r Les s ries qu il cr e sont envisager comme des objets g om triques de grande sensibilit La mati re premi re qu il propose la transformation par le public des formes g om triques labor es est d j dot e d une sp culation esth tique que seul un v ritable artiste peut leur conf rer C est ici que son combat pour ne pas apparaitre comme l auteur de l uvre commence battre de l aile Acul par une sensibilit qu il pr tend pouvoir nier par la raison
4. l auteur ne c de en rien et choisit jalousement les composantes du moyen Car il le sait bien nous ne pouvons r aliser la recette qu avec les ingr dients qu il nous a choisi Curieusement Martin Bourdanove ne travaille pas la mati re Il a opt pour la forme dont l abstraction se pr te davantage l interaction souhait e avec ses interlocuteurs Forme n est d ailleurs pas le terme le plus ad quat pour les figures en question Il s agit plut t de formats ou m me d extraits de forme primaire Une forme pr sente une int grit difficilement divisible Difficile en effet d imaginer un cube dont il manquer ait un fragment Les formats de MB se pr sentent comme des possibilit s de composition Ils apparaissent comme les figures d un vocabulaire propre une sorte de langage spatial La sp culation formelle constitue d j une fin en elle m me une poque o pr vaut un individualisme forcen cette g n rosit entra nante est d autant plus rafraichissante qu elle mane d un artiste Et c est ce moment pr cis o les questions s inversent et que tout ce que nous connaissons perd son sens originel que nous devons redoubler d attention Lorsque m me la g om trie en vient tre utile je crois que nous pouvons dire que nous sommes sous l empire de la cr ation Galerie Claire Gastaud contemporary art Les sculptures murales de Martin Bourdanove Si les formes et les structures des objets de Martin Bourdan
5. Pauliste S o Paulo BR Galerie du CAUE Limoges Toronto Art Expo avec Jernigan W icker fine art Toronto CAN Galerie Janos Paris Chez Christian Tolosa avec Eric W atier Paris Galerie Artefact Clermont Ferrand Expositions et projets collectifs 2008 2007 2006 2005 2003 2002 2001 2000 1999 Sous cadre galerie La Vitrine Limoges Galerie Claire Gastaud Clermont Ferrand Dessins galerie C laire Gastaud Clermont Ferrand Ping Pong galerie La Vitrine Limoges Ping pong galerie Aperto Montpellier Bazar Ecole Sup rieure d Art et de Design Reims Gekleurde vormgeving Industrieelpand rechteroever Drie Sleutelstraat Aalst B Poisonous Der Markten Bruxelles B Galerie Claire Gastaud Clermont Ferrand Contour et d tours Ecole Sup rieure des Beaux Arts Cherbourg Camping 2003 Ecole N ationale Sup rieure d Art de Limoges Aubusson Limoges Bagages pos s tape n 2 Atelier O ulan Bator O rl ans De singuliers d bordements Maison de la culture Amiens Boudoirs salons et antichambres Centre national de l estampe et de l art imprim Cneai Chatou Allotopies Galerie A perto Montpellier Bagages pos s tape n 1 Ch teau de N edde Toutefois Galerie Janos Paris Variable et provisoire Galerie municipale Auvers sur O ise Pak cado Galerie Artem Q uimper Au dessous du volcan Maison du parc C bazat Part one Galerie Janos Paris Appartement priv Paris
6. il se trouve dans une position de libre arbitre face l tendu des choix possibles qui ne le laisse point prisonnier d un go t pr format Ainsi l enjeu de la proposition de Martin Bourdanove est d engager une r flexion qui accorde une place nouvelle la pratique artistique II tablit des liens et des passages qui articulent et conjuguent les fondements de l oeuvre et de l objet commun de l objet unique sign et sp cifique l objet de consommation courante qui aujourd hui doit s adapter des besoins de confort de design de d cor Martin Bourdanove met donc en place une m thodologie qui l a conduit penser la notion de projet et de r alisation Ainsi son travail s inscrit dans une probl matique qui vise rendre l autre le collectionneur responsable de son acte en l engageant effectuer un choix au sein d un catalogue regroupant l ensemble de ses projets Cet ouvrage MB ET VOUS constitue l inventaire m thodique de ses projets accompagn s d un mode d emploi g n ral puis sp cifique en fonction de chaque pi ce Le commanditaire a la possibilit de se cr er sa sculpture en d terminant la forme le format la couleur et son organisation en fonction de crit res qui lui sont propres Ses objets sculptures naviguent volontairement entre le design le d coratif l objet post minimaliste le ludique et la manipulation de fa on ce qu ils prennent une dimension chaque fois particuli re et unique en fonction de la d
7. un fond quadrill form par la juxtaposition des feuilles imprim es format A3 dans un cadre noir Ce choix non pas li une contingence mat rielle affiche la volont de rythmer le motif de cr er une chelle de jouer sur les codes de l histoire de l art Le quadrillage voque la grille de lecture utilis e pour tudier les uvres picturales Le gribouillis ainsi calibr devient analysable sujet digne de l attention et de l interpr tation des ma tres de l esth tisme Mais le quadrillage s apparente aussi au patron utilis pour pr parer les fresques gigantesques ou les tapisseries II suppose un travail en amont de l uvre une tape de transition entre les tudes pr alables et l uvre finale Le gribouillis de brut devient une pi ce r fl chie calcul e Pour arriver cette repr sentation tr s finie sans approximation l auteur a utilis le logiciel illustrator qui lisse le trait Le dessin n est plus uniquement le fruit de l intervention manuelle de l artiste il prend en consid ration les modifications apport es par l ordinateur Le dessin vectoriel Galerie Claire Gastaud contemporary art m le cr ation humaine et virtuelle Le quadrillage impose une discipline stricte intransigeante Le trait doit continuer d une feuille l autre sans coups Il faut une correspondance parfaite C ette difficult technique peut s apparenter une forme de virtuosit Ce gribouillis loin d tre seulement une im
8. Galerie Claire Gastaud contemporary art Martin BOURDANOVE Informations wWww claire gastaud com 5 7 rue du Terrail 63000 Clermont Ferrand F Membre du Comit des galeries d art Martin BOURDANOVE N Nimes en 1961 Dipl m de l cole des beaux arts de Clermont Ferrand Vit et travaille Paris N est fabriqu que ce qui est r ellement d sir Les r alisations de MARTIN BO URDAN O VE sont des propositions papiers ou volumes Le commanditaire d termine la forme le format la couleur et son organisation en fonction de crit res qui lui sont propres Galerie Claire Gastaud contemporary art MB et Vous On subit de fa on plus ou moins consciente de nombreuses disjonctions qui visent att nuer notre perception du monde le rendre difficilement appr hensible car les donn es sont de plus en plus instables toujours promises de potentielles mutations d un c t la tendance est de l envisager d une fa on globale au travers d enjeux qui d passent souvent l chelle humaine au service d int r ts strictement conomiques tandis que d un autre c t on tend dans un inverse tout aussi extr me valoriser les m rites d une singularit mettre en avant la sp cificit de l tre souvent par le biais de l acte de consommation en vue d une possession renouvel e le plus souvent avec immod ration Pour autant un des caract res majeurs de notre soci t est de faire croire l individu qu
9. a complexit et lui restitue une identit propre une singularit Son gribouillis est unique Il est l aboutissement d un travail qui s est fait en plusieurs tapes en int grant les outils actuels Tout d abord l artiste produit de nombreux essais de gribouillage trac s l aide de la souris en s lectionne quelques uns En choisissant un format tr s grande chelle l exigence formelle tait imp rative Un gribouillis agrandi 1 000 fois ne supporte aucune m diocrit L usage de la bichromie l absence de nuances d arri re plan d effet de mati re la feuille est lisse bureaucratique sans asp rit l encre est noire uniforme la neutralit des cadres renforcent la pr sence du trait et forcent encore plus la perfection Rien ne distrait le regard de la ligne Ce gribouillis a paru l auteur la forme la plus achev e de la s rie Ses boucles emm l es s enchev trent tout en laissant appara tre nettement les pleins et les vides l nergie de la cr ation l ambivalence des rapports de force avec un centre n vralgique visible un peu d cal sur la gauche et le bas du dessin et deux belles chapp es dans la moiti droite Le trait se poursuit sans cesse il est infini il est le d but et la fin II forme un tout Comme dans un tableau classique on ne peut priver l uvre d une partie au risque de l amputer de la rendre bancale incompl te L uvre est indissociable de son int grit MB pr sente ce dessin sur
10. ag s Ecole Sup rieure des Beaux Arts de Cherbourg catalogue 2002 Les mots de la peinture texte Alain G Leduc dition Belin Paris livre De singuliers d bordements texte Francisco Spadoni entretien Eric de Chassey Karim Ghaddab O livier Grasser Jean Marc Huitorel Frank Lamy et Tristan Tr meau Maison de la culture d Amiens catalogue Bagages pos s dition Lac amp S N edde catalogue Allotopie n 2 Entretien Eric W atier et Martin Bourdanove dition Aperto Montpellier revue et marques page 2001 Variable et provisoire Galerie municipale d A uvers sur O ise catalogue MB e Voc texte Estelle Pag s et Francisco Spadoni SESC de S o Paulo catalogue 2000 MB et Vous dition Au m me titre Paris catalogue Art en d pot dition Lac amp sS N edde catalogue Transhumance ler tat dition AACE Clermont Ferrand CD Rom 1999 MB et Vous dition Infozone MAM de la ville Paris flyers Ici et maintenant livre d artiste Galerie Claire Gastaud contemporary art Domaine Public n 19 dition Medamothi Artistic Cockpit Montpellier gratuit 1998 Voc dition SESC de S o Paulo affiches L Index n 4 revue 1997 Art Pr sence n 22 revue DDO n 29 revue 1994 PPM amp PSM Ecole des beaux arts de Reims catalogue R volution n 727 texte Lise Gu h neux revue 1993 L avant regard catalogue Suites et Variations texte Estelle Pag s FDAC du Puy de D me Clermont Ferra
11. l pourra tre ainsi choisi par l acheteur qui d cidera de sa forme parmi les propositions qui lui sont faites et de sa couleur Pourtant d s que cet objet croira se fondre ou s exposer dans un contexte pr cis n tant ni tag re ni bibelot c est son autonomie qu il mettra en uvre Non fonctionnel il se donnera comme en un renversement de lui m me dans une pure contemplation Le projet de Martin Bourdanove rejoindrait celui de Matisse Ce que je r ve c est un art d quilibre de puret de tranquillit sans sujet inqui tant ou pr occupant qui soit pour tout travailleur c r bral pour l homme d affaires aussi bien que pour l artiste des lettres par exemple un l nifiant un calmant c r bral quelque chose d analogue un bon fauteuil qui le d lasse de ses fatigues physiques Elisabeth Milon Critique d art commissaire d exposition directrice des ditions Au Figur et enseignante l cole des Beaux Arts de Strasbourg Galerie Claire Gastaud contemporary art Expositions et projets personnels 2005 2004 2002 2001 2000 1995 Joyeux N o l projet Allotopies avec la galerie La Vitrine Cit Universitaire des Vanteaux Limoges Standard provisoire avec Pierre Antoine CC Jean G agnant Limoges Galerie C de Vos Aalst Bruxelles B Galerie Claire Gastaud Clermont Ferrand Galerie Aperto Montpellier Galerie Janos Paris Kuntz 2002 avec la galerie Janos Zurich H SESC
12. nd catalogue 1992 Terracota Mus e de la Bisbal catalogue Galerie Claire Gastaud contemporary art
13. ove se donnent dans une apparente simplicit c est pour travailler avec la finesse de l ambiguit l extr me complexit de ce qu il conviendrait d appeler l objet sculptural Cet objet sculptural se construit dans un incessant va et vient entre des p les priori irr conciliables et que l histoire a tent plusieurs reprises d unir objet sculpture productivit contemplation sculpture peinture autonomie prise en charge du regardeur ou du collectionneur acheteur Ces termes renvoient in vitablement aux avant gardes des ann es 20 dans leur d sir et leur utopie de d mocratiser la production artistique Mais apr s Guy Debord et Claude Rutault un tel projet s il ne se d fait pas d une recherche encore utopiste se colore t il d une forme sinon critique du moins de r alisme vigilant Le travail de Martin Bourdanove a intimement affaire avec le catalogue Ses sculptures murales se d veloppent sous la forme de s ries familles se d clinant selon des combinatoires C est sans doute parce qu il reconna t qu une uvre est un ensemble complexe de param tres qu il a choisi de stipuler dans une volont quasi exhaustive et tr s m thodique certains d entre eux sous la forme g n rique de d finitions on pourrait aussi comprendre ces d finitions comme des sortes de dessins d esquisses annon ant la r alit mat rielle de l uvre Chaque famille poss de ses caract res propres et se constitue d un nombre a
14. provisation m me g niale est le r sultat d un processus perfectionniste Martin Bourdanove utilise les outils pass s dans le domaine courant l imprimante l ordinateur les feuilles et l encre et les d tourne de leur fonction habituelle la s rie la r p tition l utilitaire le consommable cr e avec ces vecteurs une uvre d art unique abstraite minimaliste un objet beau en soi conserver montre travers cette pi ce comment l artiste peut s emparer de son poque de ses facilit s qui peuvent engendrer les pires exc s et lui redonner un sens une valeur une identit Rien n est interchangeable m me pas un gribouillis H l ne Lepris Galerie Claire Gastaud contemporary art De l utilit de la g om trie extrait par Francisco Spadoni Peu de langages parmi ceux commun ment mis en uvre en mati re de cr ation sont aussi d stabilisants que celui propos par Martin Bourdanove Au del des interrogations propres la peinture et la sculpture MB s invente le r le de constructeur de syst mes par le biais d un processus dont l agent n est plus celui qui formalise le produit mais bien celui qui d finit les conditions op rationnelles de sa r alisation Une inversion des r les d j exp riment e jusqu puisement apr s la vogue structuraliste et dont l originalit ne se situe pas dans l annulation de la notion de paternit de l uvre mais certainement dans l instrument qu elle d ploie des
15. rr t de figures possibles Chacune de ses figures repr sente la fois un multiple car chaque pi ce est d clinable en vingt couleurs et une pi ce unique la couleur une fois choisie la fige dans son unicit Chaque figure est aussi la fois un fragment puisqu appartenant l histoire d clinatoire de la famille et une totalit la pi ce existe par elle seule Dans cette syst matique de recherche mettant en jeu la qualit d change entre l artiste le syst me de production et l acheteur Martin Bourdanove propose un premier principe celui de la sculpture murale riv e au mur et abord e selon une g om trique de base le carr dans son d ploiement spatial Mais le plus souvent ce module qui vient mesurer l espace se donne dans une virtualit laissant la figure comme en une incompl tude ouverte C est aussi ce moment que l objet inscrit dans un sch ma de contraintes combinatoires prend une autre dimension s chappe de sa d finition d objet m me Cette forme d inach vement qu il cultive oppos e son aspect peaufin achev le fait d finitivement adopter le domaine de la sculpture il s chappe de son ambigu t d objet fonctionnel ou d coratif Sa variation d chelle l engage galement dans cette probl matique plus il s impose l espace dans ses dimensions plus il devient sculptural Mais il est aussi li au domaine de la peinture S il se rev t de couleurs comme les modes attribuent de
16. s tonalit s diff rentes selon les poques aux meubles c est encore pour faire rayonner une aura color e qui se r pand plus loin sur le mur que le simple contour On pourrait dire que les sculptures objets de Martin Bourdanove sont des objets parmi d autres la mani re dont Richard Long parle de ses sculptures comme de pierres parmi d autres Comme n importe quel objet elles appartiennent au monde globalement d fini de la production Comme n importe quel objet elles rel vent d un choix scrupuleusement assum par l acheteur et deviennent d s lors qu elles int grent l espace intime de la vie des objets mobiliers et familiers Elles sont encore des objets paradoxalement manipulables une fois fix es au mur elles sont d une Galerie Claire Gastaud contemporary art certaine fa on intouchables comme on pourrait le dire d un bas relief pour l opposer au bibelot ou la petite ronde bosse facilement pr hensible pourtant son syst me d installation le plus souvent multipliable l int rieur de r gles n anmoins donn es engage la manipulation qui d cidera parfois plusieurs reprises de faire varier l cartement ou l emplacement des l ments d une m me pi ce d o la notion de prise en charge par l acqu reur Le catalogue est donc le lieu important d une premi re d finition o se trouve avant tout mis en valeur une caract ristique presque banale chaque objet sculptura
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