Home

DEMICROSCOPIE

1. EE m se i Fi RER ss Rs rer re Fic 30 Laticif res articul s A inarticul s B C La figure 30 montre en A les laticif res pluricellulaires d une Compos e le Sonchus en C des laticif res unicel lulaires mais comme on le voit tr s ramifi s Le latex est souvent incolore Ficus il est parfois jaune Ch lidoine ou rouge Sanguinaire Il renferme en suspension des globules protoplasmiques et en dis LES TISSUS 89 solution de nombreuses substances gommes caoutchouc gutta percha Il renfermerait toujours d apr s Schwen dener un ferment particulier ferment parfaitement isol sous le nom de papaine dans le latex du Carica papaya Les vaisseaux laticif res accompagnent ordinairement le liber c est dans ce tissu qu il faut les chercher dans une coupe 4 Canaux s creteurs Faisons la coupe d une Om bellif re le Silais par exemple nous trouverons dans l corce et dans la moelle et aussi dans le liber des m ats entour s de quelques cellules de bordure C est la coupe d autant de canaux s cr teurs Ceux de la moelle et de l corce qui ont un nombre de cellules de bordure assez consid rable et dont la lumi re est assez large sont faciles voir mais ceux du liber tr s troits et ayant seulement quelques cellules de bordure sont difficiles apercevoir d autant plus qu on peut rarement les colo rer la coupe ouvrant les canaux qui
2. Fic 93 Argulus foliaceus Fic 94 Cypris fusca Parmi les Ostracodes on peut citer le Cypris fusca fig 94 petit Crustac brun tre renferm dans une carapace bivalve abondant dans toutes les mares o malgr sa petite taille on peut le voir nager gr ce sa coloration fonc e Par l entreb illement des deux valves on voit sortir les pattes et les antennes Les pattes sont au nombre de deux paires la derni re tant assez courte Les antennes sont au nombre de deux paires galement la pr mi re paire est tr s longue et garnie de pinceaux de poils Il n y a qu un il 304 ZOOLOGIE SP CIALE Citons encore parmi les formes microscopiques cer tains Branchiopodes du groupe des Cladoc res Parmi eux un des plus fr quents dans les ruisseaux est la Puce d eau Daphnia pulex le corps est enferm dans une carapace bivalve et muni de six paires de pattes et de deux paires d antennes II n y a encore qu un il La taille est de o 50 environ Tous les Crustac s des autres groupes sont g n rale ment assez grands aussi doit on se borner l tude des particularit s de structure les plus int ressantes t gu ments organes des sens organe de la reproduction et des formes larvaires Nous prendrons nos exemples sur l crevisse de l ordre des D capodes macroures T guments Le t gument est form d abord d une couche cuticulaire qui dans les intervalles des anneaux o
3. saone Wifi En vente Tomes I sr Il Maladies microbiennes Tous III Intoxica tions Affections parasitaires et constitutionnelles Maladies de la peau Tome IV Tube digestif et p ritoine Organes g nitaux de la femme Tom V Foie rate pancr as reins organes g nitaux Tome VI Appareil circulatoire Toux VII Appareil respiratoir Tome VIII Appareil respiratoire n Syst me nerveux Tomes IX et X Syst me nerveux OUVRAGE COMPLET Clinique m dicale de l H tet Dieu de Paris par les professeurs Trous seat et Perer 40 dition 1902 3 vol in 8 ensemble 2616 p 32 fr Consultations m dicales par le D Hucuan m decin de l h pital Necker membre d l Acad mie 27144 77 megis 1098 8 71 jn 8 20 fr Guide du M decir gt Zo ana 7 e 50 Trait de Nir cine Tabli e am tla s h BIE USSR SISTEMA INTEGRADO DE BIBLIOTECAS UNIVERSIDADE DE S O PAULO ORIENTA ES PARA O USO Esta uma c pia digital de um documento ou parte dele que pertence a um dos acervos que fazem parte da Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais da USP Trata se de uma refer ncia a um documento original Neste sentido procuramos manter a integridade e a autenticidade da fonte n o realizando altera es no ambiente digital com exce o de ajustes de cor contraste e defini o 1 Voc apenas deve utilizar esta obra para fins n o come
4. tude nous guidera vers celle des H patiques a Mousses Nous n avons rien dire de l appareil v g tatif des Mousses d j tudi dans la botanique g n rale et nous passerons imm diatement l tude de l appareil repro ducteur Pour fixer lesid es nous prendrons un exemple quitte ensuite indiquer quelques modifications Cet exemple sera un Mnium Mousse excessivement commune partant facile se procurer et d une taille assez consid rable pour que l examen en soit plus com mode que celui de beaucoup d autres genres A d faut d un Mnium on pourrait prendre un Polyvfrichum il n y a que quelques diff rences que nous indiquerons au fur et mesure de la description La reproduction se fait par anfh ridies port es par des pieds sp ciaux les pieds m les et par arch gones por t s par d autres pieds les pieds femelles Les sexes sont MUSCIN ES 181 galement s par s dans le Polytric mais ils sont aussi parfois r unis fig 55 Les antheridies du Mnium sont port es l extr mit de la tige etenvelopp es d une rosette de feuilles formant le p rigone on en rencontre de m res au mois de mai Ces anth ridies entrem l es de poils st riles t te globuleuse appel s para pbyses sont des corps claviformes bri vement p dicell s et d une tr s petite taille Leurs parois sont for m es d une seule assise de cellules contenant de nombreux corps chlo rophylliens Dan
5. ON Ste 24 fr Trait des Maladies mentales parle D Bacoxer 1894 vol gr in 8 20fr Th rapeutique des Maladies mentales par les Dr Garsen et CoLoutax 1901 4 vol in 8 OO CCD OR ATOME PS CN S A Trait d Anatomie pathologique par Cove professeur la Facult de Bordeaux 2 Edit 1903 1 vol in 8 4040 p 223 figures 14 fr Atlas Manuel d Histologie pathotogique par Dune et Goucer agr g la l acult de Paris 190 4 vol in 16 avec 120 pl colori es reli 20fr Atlas Manuel d Anatomie pathologique par Boruxcer et Goucer agr g la Facult de Paris 1902 4 vol in 16 avec137 pl col rel 20 fr ENVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTE PR CIS DE MICROSCOPIE LIBRAIRIE J B BAILLI RE rr FILS La technique microscopique et histologique par Mathias DUVAL professeur d histologie la Facult de m decine de Paris 1 vol in 16 de 316 p avec 43 fig Biblioth que scientifique contempo PO pr s do ie ue ERAAI Eee AAE pue 3 fr 50 Trait du microscope et des injections mode d emploi applica tions l anatomie humaine et compar e a l anatomie m dico chirurgicale l histoire naturelle animale et v g tale par Ch Rogn professeur la Facult de m decine de Paris mem bre de l Institut 2 dition 1 vol in 8 avec 336 figures et 3 pl Car En Per ner tn AU A GES a tance 20 fr Cours de microscopie par le D Alex Donn 1 vol in 8 7
6. 5 PLATINE La platine sert nous l avons vu d j supporter la pr paration il faut qu elle soit stable de fa on ce qu on puisse manier la pr paration sans faire changer sa distance l objectif Elle doit aussi par suite de l emploi qu on fait des r actifs dans les observations microscopiques tre inattaquable ces r actifs pour cette raison on la fait en verre le plus souvent noir et poli Il est souvent commode que la platine soit comme l on dit fournante ou tourbillon c est dire puisse subir une rotation autour de son axe il est souvent utile aussi qu elle poss de des mouvements de lat ralit et d avant en arri re Ces mouvements s effectuent l aide de vis LE MICROSCOPE COMPOS 23 ils permettent de retrouver facilement un point sp cial d une pr paration La platine est perc e en son centre d un trou laissant passer la lumi re On peut r tr cir ce trou volont l aide de diaphragmes mobiles Elle porte sa partie sup rieure deux pinces ou valets qui servent mainte nir la pr paration fixe Certaines platines sont dites chauffantes elles sont creuses et on peut y faire passer un courant d eau une temperature donn e 6 APPAREILS D CLAIRAGE L clairage se fait par transparence avec un miroir concave en verre dont la face interne est tam e au mercure ou argent e Ce mi roir poss de des articulations nombreuses qui permet tent de le
7. Le microm tre oculaire consiste en une plaque de verre portant un centim tre ou un demi centim tre divis en dixi mes de millim tre et qui est plac au foyer de la loupe de l oculaire on a ainsi l image grossie 10 fois par exemple oc 3 de Nachet des petites divisions qui viennent se projeter sur les objets que l on exa mine dans un microscope muni decet instrument 22 LE MICROSCOPE 3 TUBE ll faut que le tube d un microscope soit parfaitement rectiligne et toutes les lentilles parfaitement centr es Il faut aussi qu il soit bien perpendiculaire la platine de fa on ce que la lentille frontale ait sa face plane exactement parall le l objet examin il faut encore qu il ne soit pas trop long et qu il tienne solide ment dans le manchon qui l embrasse mais puisse n an moins glisser dedans sans trop de frottement 4 Support Le support du tube doit tre parfai tement stable de fa on que le microscope ne soit pas expos tre renvers par un choc l ger Il faut que les vis destin es approcher ou reculer de la pr paration le corps du microscope et surtout la vis microm trique aient un jeu libre de fa on ce que les mouvements du corps ne se fassent pas par secousse ce qui est sur tout utile quand on emploie un objectif immersion qui par suite d un brusque mouvement pourrait venir choquer la pr paration et endommager ou chose plus grave s endommager lui m me
8. ces formations et en g n ral les faisceaux du p tiole ont la m me structure que ceux de la tige Il existe cependant une exception chez les Cycas alors que les faisceaux de la tige ne pr sentent des formations que d une esp ce les faisceaux du p tiole pr sentent des forma tions primaires et secondaires Limbe Soit une section trans versale dans une feuille de Pelar gonium fig 35 Section que l on fait facilement en enfermant le limbe entre deux fragments de moelle de Sureau Nous trou vons d abord la face sup rieure un piderme ep membranes assez paisses au dessous deux outroisassises de grandes cellules chlorophyliennes sans m ats et formant ce qu on appelle le pa Fic 35 Coupe dans le limbe renchyme en palissade pr puis dune feuille de Perrgontum de nouvelles assises de paren chyme chlorophyllien lacuneux pr et enfin un pi derme inf rieur muni de stomates on nen voit pas dans la figure Au milieu du parenchyme de la feuille sont diss mi n s des faisceaux lib roligneux qui constituent les ner vures de la feuille Is sont comme ceux du p tiole bois sup rieur ils pr sentent rarement des formations secondaires 108 BOTANIQUE G N RALE La feuille que nous venons de prendre pour type est une des plus compliqu es elle est deux pidermes et structure h t rog ne dans ce seul groupe on pourrait dej signaler quelques vari t s Stoma
9. o Levure de bi re est le THALLOPHYTES 169 plus anciennement connu de ces ferments Ce Champi gnon est constitu par des cellules ovo des membrane tr s mince et o l on ne peut distinguer de noyau Dans des conditions favorables ces cellules qui sont isol es se mettent bourgeonner une seule cellule produisant parfois deux ou trois bourgeons et si les nouvelles cel lules form es sont si actives qu elles se mettent bour geonner elles m mes avant de se s parer de leur cellule m re il en r sulte des chapelets de cellules Lorsque les cellules de Levure sont la surface du liquide sucr elles bourgeonnent rapidement mais leur action comme ferment est faible elles ont en effet l oxyg ne de l air leur disposition Submerg es au contraire elles ne bourgeonnent pas mais elles ont une action nergique empruntant leur oxyg ne au sucre et le transformant en alcool avec production de CO On a ainsi la Levure haute et la Levure basse A cot du Saccharomyces cerevisi on peut ranger le S ellipsoideus cellules plus fortement elliptiques le S pastorianus cellules assez irr guli res et le S apicu latus dont les cellules pr sentent aux deux bouts un prolongement en pointe Tous ces Saccharomyces sont des ferments plus ou moins actifs le S albicans pres que identique en apparence au pr c dent ne produit pas de fermentation Le d veloppement de la Levure dans un liquide sucr
10. pratique au point de vuc soit du bien tre soit de la sant C est ainsi qu elle abordera les sujets les plus vari s industrie agricole et manufacturicre chimie pratique m decine populaire hygiene usuelle cte Ceux qui voudront bien recourir celte Biblioth que ct la consulter au jour le jour sui vant les besoins du moment trouveront int r t ct profit le faire car ils y recueilleront nombre de renseignements pratiques d une utilit g n rale ct d une application journali re Les Industries d amateur le papier le bois le verre la porcelaine et le fer par H pe GRAFFIGNY 1 vol in 16 d 350 p avec 150 fig cartonn 4 fr Les Secrets de la Science et de l Industrie recettes formules et proc d s d une utilit g n rale et d une application journali re par le professeur A Hi RAUD 1 vol in 16 de 380 p avec 165 fig cartonn 4 fr Les Secrets de l conomie domestique la ville et la campagne recettes formules et proc d s d une utilit g n rale et d une application journali re par le professeur A H rAuD 1 vol in 16 de 400 p avec 180 fig cartonn 4fr Les Secrets de l Alimentation parle professeur A H RAUD 1 vol in 16 de 400 p avec fig cartonn 4 fr L Industrie laiti re le lait le beurre et le fromage par E FERVILLE ing nieur agronome 1 vol in 16 de 350 P avec 100 fig cartonn 4 fr La Gymnastique et les exercices physiques par A LE
11. un vaisseau r ticul Tous ces noms s expliquent d eux m mes il y a encore des vais LES TISSUS 83 seaux ray s ponctu s etc On rencontrera des chan tillons de toutes ces vari t s en faisant des coupes lon gitudinales dans le bois de plantes diverses Dans tous ces vaisseaux les cellules constituantes ont peine laiss de traces par un tranglement qu on voit de loin en loin les cloisons transversales ont disparu Il n en est pas de m me dans les vaisseaux ferm s ou rach ides o chaque cellule assez longue d ailleurs a conserv son C Fic 28 Ponctuations a rol es ind pendance les cloisons de s paration ne sont pas d ailleurs horizontales mais tr s obliques Citons comme exemple de trach ides les trach ides scalariformes des Foug res ainsi nomm s parce que les paississements de la paroi sont dispos s comme les barreaux d une chelle et les trach ides ponctuations ar ol es des Conif res dont la figure 28 qui repr sente ces ponc tuations sous diff rents aspects donne uneid esuffisante Parenchyme et fibres Le parenchyme ligneux res semble tous les tissus parenchymateux les fibres sont des cellules tr s allong es et tr s paissies Notons que ces deux productions manquent dans le bois primaire 84 BOTANIQUE G N RALE g Liber Le liber est un tissu form par l ensemble de vaisseaux particuliers ou ubes cribl s de parenchyme et de fi
12. 1 Fleur m le Exem fle Pin La fleur m le est repr sent par un c ne dont chaque caille est une tamine Cette caille porte en effet sur sa face srp rieure ce qui est une diff rence fondamentale avec les Angiospermes deux sacs pollini ques dont le d veloppement et la structure sont iden tiques ceux des loges d anth re des Angiospermes Les grains de pollen ont ici une structure sp ciale l exine pr sente deux renflements remplis d air ce qui favorise la diss mination du pollen par le vent de plus la cel lule pollinique pr sente trois ou quatre noyaux s par s par autant de cloisons De ces trois ou quatre noyaux un seul comme chez les Angiospermes o il nv ena que deux est f condant nous verrons plus tard la signification des autres 2 Fleur femelle Exemple Abies L le c ne est une inflorescence et chaque caille repr sente une fleur L caille porte sa face sup rieure deux ovules ces ovules n ont qu un seul t gument qui recouvre d ailleurs presque compl tement le nucelle une ouverture troite le sicropyle permet seul l acc s des tubes polliniques Ce micropyle existe fr quemment d ailleurs aussi chez les Angiospermes Si nous examinons un ovule m r nous trouvons dans le nucelle un sac embryonnaire tr s grand rempli d un tissu appel endosperme On distingue la partie sup rieure de ce tissu des conformations particuli res ou corpuscuiles qui se composent d u
13. 1X Mollusques et Brachiopodes a Mollusques 328 b Brachiopodes 333 X Tuniciers XI Vert br s LYON IMPRIMERIE PITRAT AIN 4 RUE GENTIL 90 119 119 175 180 188 217 221 222 226 226 226 239 246 250 250 271 272 273 276 279 LIBRAIRIE J B BAILLI RE er FILS PARIS 19 rue Hautefeuille pr s du boulevard Saint Germain PARIS COURS COMPLET D HISTOIRE NATURELLE ANATOMIE COMPAR E ZOOLOGIE BOTANIQUE G OLOGIE PALEONTOLOGIE Par MM DUCHARTRE SICARD CONTEJEAN PERRIER BERNARD L MENTS DE ZOOLOGIE par II SicarD professeur la Facult des sciences de Lyon 1 volume in 8 de 850 pages avec 758 figures cartonn 20 fr L MENTS DE BOTANIQUE par P DUCHARTRE membre de l Institut 4 vol in 8 de 1272 pages avec 571 figures cartonn 20 fr L MENTS DE G OLOGIE par CH CONTEJEAN professeur la Facult des f sciences de Poitiers 1 vol in 8 de 750 pages avec 467 figures cartonn 16 fr L MENTS DE PAL ONTOLOGIE d apr s l enseignement de M Munier Chalmas par F E BERNARD pr parateur l Ecole normale sup rieure 1 vol in 8 de 700 pages avec 600 figures cartonn L MENTS D ANATOMIE COMPAR E d apr s l enseignement de MM Dastre et Edmond Perrier par R PERRI amp R pr parateur l Ecole normale sup rieure vol in 8 de 700 pages avec 600 figures cartonn s COURS DE TRA
14. Ces deux examens et celui d un tube cribl tr s jeune LES TISSUS 8 nous permettront d en tablir l histoire compl te Au d but le tube cribl est form comme les vaisseaux de cellules superpos es mais alors que dans les vaisseaux Fic 29 Tubes cribl s les cloisons disparaissent plus ou moins compl tement ici elles s paississent d abord en certains points par d p t de mati re cellulosique de mani re pr senter bient t l aspect d un grillage Les points o l paississe ment ne se fait pas ne tardent pas se perforer et en 86 BOTANIQUE G N RALE m me temps commence se d poser sur la cloison le cal qui non seulement remplit les perforations caus es par la destruction partielle de la membrane cellulosique mais encore recouvre les restes de la membrane Un bouchon de cal vient ainsi obstruer le tube cet tat persiste tout l hiver Au printemps suivant le cal dispa ra t deux cellules superpos es sont alors en communi cation ce qui permet le passage de la s ve descendante qui on le sait suit la voie des tubes cribl s L hiver sui vant le cal repara t il redispara t au printemps et ainsi de suite souvent pendant plusieurs ann es chez les Co nif res cependant quand le cal a disparu il ne se reforme plus et les tubes cribl s restent sans cesse ou verts Les plantes qui se pr tent le mieux l examen des tubes cribl s
15. E COUVREUR DEO E PR CIS DE MICROSCOPIE dB BAILI RE amp FILS l1 RE ET FILS mar Braun et Boucnann 5e dit 2 p la plupart col cart 25 fr Pitie par le Dr Bovriexny 3 cartonn Te a TA 40 fr ographique par le D Boorieny en ao ee 6fr X par l Dr Grasser 2 dition res Cartonn Afr 50 Planches colori es superpos es OUGL 4899 gr in folio 35 fr prosecteur du professeur Mathias Superpos es cartonn 40 fr 3 s di N Runncer et P Desper rs i t col Los UNIVERSID ADE mes 904 1 vol in 8 avec ESCOL A SUPERIOR DE AGRICULT URA a ue par Scxvurze et Lackxe 1904 EE talier dde prop deutique pour le stage 8 eis de 500 sp pere artie chirurgicale 5 fr taux de Paris par J Sauumv et le de 720 pages et 400 fig 6 fr Tonr rences pour l Internat des h pitaux de Paris par J Save et Dusois 1902 30 fasciculesin 8 de chacun 48 pages et fig Chaque 1 fr Deuxi me examen HISTOLOGIE PHYSIOLOGIE PHYSIQUE ET CHIMIE BIOLOGIQUES Guide pratique d Histologie normale et pathologique par ALquwn et Leras 4902 4 vol in 8 400 p avec fig col masni garasa Adr Atlas Manuel Histologie par Sororra et Muron 1903 4 vol in 16 avec pl col reli PR D TE en ENS romans 20 fr TEROA microscopique et histologique par M Dovar u in vol MAG aog aatis a e a N seine e eaa arbre sahure 50 Pr cis de
16. Fic 78 Radiolaire Acanthom tre Cet animal a la forme d une sph re Cette sph re est h riss e de vingt piquants d une consistance assez molle et dispos s en cinq zones de quatre dont on comprendra assez facilement le groupement si l on consid re que l une des zones est quatoriale et que les deux p les ne pr sentent pas de piquants Ces piquants sont form s non de silice mais de mati re organique ils viennent se r unir tous au centre du corps de l animal Tel est le squelette Le corps m me de l animal com prend deux zones un ectosarc clair un endosarc gra nuleux c est cet endosarc entour d une mince mem brane qui constitue la capsule centrale Cette capsule renferme un certain nombre de noyaux et des cellules E Couvreur Le Microscope 17 258 ZOOLOGIE SP CIALE jaunes particuli res zooxanthelles qu on s est assur tre des Algues qui forment peut tre l un cas de symbiose analogue celui que nous avons observ chez les Lichens Les pseudopodes sont tr s minces droits et ne se soudent jamais entre eux ils semblent provenir tous de l ectosarc mais sous un fort grossissement on distingue dans certains d entre eux un filament axile qui vient de la capsule centrale Un certain nombre de pseudo podes prennent donc leur origine dans l endosarc Les pseudopodes des Radiolaires comme d ailleurs ceux des H liozaires sont durables ils ne rentrent pas dans le corps po
17. L L Aoortement 1901 1 vol in 8 a A ir EE N 7 fr 50 Les Empoisonnements 4902 4 vol in 8 9 fr Rr cis de Toxlevlogie clinique et Le ee par le D Vinenr 1900 4 vol in 8 de 912 pages avec figures et 4 planche colori e 40 fr Pr cis de Toxicologle par A C Cuaputs 2 dit 1897 1 vol in 8 Sfr ENVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTE LIBRAIRIE J B BAILLI RE ET FILS Cinqui me examen CI NIQUE EXTERNE ET OBST TRICALE Trait de Chirurgie clinique et op ratoire par A Le Dento professeur Ja Facult de m decine de Paris et P Dreiser professeur agr g 40 vol in 8 de 900 pages illustr s de figures Chaque volume 12 fr En v nte Tome 1 Pathologie g n rale chirurgicale N oplasmes Appa peil t aumentaire Tour ll Os Tome 11 Articulations Appa peil musculaire et nerfs Tome IV Ari res Veines Lympha tiques Cr ne et Rachis Tour V Veux Oreilles Nez et M choi res Tour VI Bouche Laryn Cou Poitrine Tome VIL Ma meiles et Abdomen Hernies Toxe VII Abdomen et organes uri naires Tous 1X et X Organes g nitaux et urinaires Membres Consuttations chirurgicales par les Dr Bnaguemave et de Rovvirze 4900 1 vol in 8 400 pages deaan fohse 6 fr Consultations gyn cologiques par le D de Rouvige 1902 1 vol AVEC fig sssosss seaeesecs
18. Les microtomes dont usage est particuli rement utile pour faire des coupes d une certaine largeur mais surtout d une paisseur d termin e sont tous dans le principe des instruments identiques L objet cou per est inclus dans une masse quelconque masse support e par une vis Cette vis en tournant dans un crou fixe fait peu peu avancer l objet qui vient pr senter ainsi au rasoir Soit tenu la main soit Fos Mirotome m automatiquement une paisseur e Ranvier nouvelle trancher paisseur variant du reste avec la quantit dont on a fait tourner la vis La figure 5 repr sente le microtome de Ranvier l un des plus simples Le rasoir est tenu la main il glisse sur le plateau sup rieur en verre bien dress tandis que 31 ES COUPES ET DISSECTIONS MICROSCOPIQU ho oi ap pow puei8 J2ARI 9P SWOJOIIN 9 Olg tu N ul 27 pi W an m i t mU 32 COUPES R ACTIFS PR PARATIONS la vis inf rieure sert faire avancer peu peu l objet plac dans la cavit qu on voit creus e au centre du pla teau La t te de la vis est gradu e on peut donc en la tournant de quantit s gales faire des coupes d une paisseur constante La figure 6 repr sen
19. ani 5 p le de l animal o l apical ppos la bouche le p le 7 CHINODERMES 277 lt de hame ons et de boucliers fig 85 Le test porte sa surface des organes particuliers ainsi chez les Our sins on trouve de petites tenailles trois branches dites pedicellaires que l on tudiera facilement en raclant la peau autour de la bouche et en examinant les d bris au microscope On voit alors qu un p dicellaire est form d une tige allong e et mince renfermant un axe calcaire sur une partie de sa longueur et surmont e de trois val Fic 85 Corpuscules calcaires de la Synapte ves calcaires dentel es qui peuvent s ouvrir et se fermer et constituer par cons quent des organes de pr hension On distingue quatre sortes de p dicellaires ridactyles valves minces et gr les gemmiformes grosses valves trifoli s valves en forme de feuilles ophic phales valves puissantes et l gamment orn es et dentel es On trouve encore la surface du corps les piquants ou radioles dont une coupe transversale montre la struc ture l gante et compliqu e et les shheridies petites boules support es par un court pedicelle 278 ZOOLOGIE SP CIALE La Le d veloppement des chinodermes n est pas direct l uf donne naissance une larve Les larves toutes microscopiques sont de formes tr s vari es C est d abord la larve Pluteus fig
20. c phalique seulement larve c bhalotroque Les cils peuvent former de ndm breuses couronnes larve polytroque ou enfin tre dis pos s sans ordre larve atroque Nous ne parlerons bas du d veloppement de cette larve trop compliqu jal gr l int r t qu il pr sente au point de vue de la th orie volutive ARTHROPODES 301 VII ARTHROPODES u Crustac s b Insectes c Arachnides d Myriapodes Cet embranchement est caract ris par la pr sence d un squelette externe et de membres articul s Il com prend des animaux respirant par des branchies Bran chiates d autres respirant par des trach es Trach ates Le premier groupe ne comprend que les Crustac s le second comprend les Insectes les Arachnides et les My rlapodes a Crustac s Beaucoup de Crustac s sont d une taille trop consid rable pour tre examin s en entier au microscope mais certains ordres inf rieurs Osfracodes Cop podes ont des repr sentants d une taille microscopique Dans l ordre des Cop podes on peut citer les Cyclopes et les Lern es Les Cyclopes fig 92 ainsi nomm s parce qu il n ont qu un il sont des petits Crustac s de 1 millim tre environ de longueur qui se trouvent fr quemment dans les eaux stagnantes et que l on pourra se procurer tr s facilement Ils ont une carapace compos e de plusieurs pi ces imbriqu es d o sortent les pattes au nombre de cinq paires Ils ont
21. elle n est pas calcifi e se compose d une membrane mince piostracum et d une couche plus paisse la melles alternativement claires et fonc es Dans les parties calcifi es au dessous de l piostra cum la membrane est envahie de concr tions calcaires Le t gument porte des soies de distance en distance ces soies sont form es soit d un seul article soit de plu sieurs leur surface peut tre libre ou orn e de fines dentelures Appareil reproductenr Signalons les Spermato zo des qui ont une forme toute particuli re ils sont ronds et pr sentent de nombreux cils dispos s comme les rayons d une roue et tous inclin s dans un m me sens Le noyau est tr s visible m me sans r actifs Les ovules ont la structure ordinaire Organes des sens Parlons d abord de l il C est ARTHROPODES 305 un ilcompos c est dire que la corn e qui le recouvre est divis e en un grand nombre de petites facettes qui correspondent chacune un il l mentaire La corn e vue de face offre donc l aspect d une l gante mosaique Si l on veut faire une tude plus approfondie de l il il faut en faire une coupe longitudinale On voit alors qu il est form d une s rie de prismes accol s les uns contre les autres prismes qui ne sont autre chose que les yeux l mentaires correspondant chaque facette de la corn e ou corn ule tudions un de ces prismes en d tail Il comprend un l
22. figure 3 on voit que la colonne peut osciller autour de deux tourillons On a l un microscope inclinant La colonne unique qui forme le support dans les mo d les droits ou les deux colonnes qui supportent les tourillons dans les mod les inclinants sont elles m mes fix es sur un pied en cuivre en forme de fer cheval et dans lequel on a coul du plomb pour donner plus de stabilit l instrument c D tails sur les objectifs les oculaires et la partie m canique Apr s ces premi res notions du fonctionnement du microscope et de sa structure il convient d entrer dans 1 Dans les petits mod les le mouvement rapide s obtient en enfon ant direc tement le tube avec la main E Couvreur Le Microscope 2 18 LE MICROSCOPE quelques d tails relativement aux pi ces qui le compo sent 1 OBJECTIF L objectif nous arr tera quelque temps car c est sans contredit la pi ce la plus importante d un microscope Un bon objectif doit pr senter plusieurs qualit s 11 doit d abord tre achromatique Comme l a chromatisme n est jamais parfait on fait en sorte que le lis r color qui accompagne le contour de l objet soit le moins d sagr able possible l il 11 est le plus souvent bleu tre on dit alors que l objectif est corrig par exc s on dit qu il est corrig par d faut quand le lis r est rouge tre Outre l achromatisme un objectif doit poss der le pouvoir d finissant le pouvoir r
23. galement protoplasmiques mais individua lis s les uns fort petits les autres d une taille rela tivement consid rable les uns color s les autres inco lores et qui ont re u le nom g n rique de plastides ou de leucites On comprendra de suite leur importance si l on pense que ce sont eux qui constituent les corps chlo rophylliens et qui donnent naissance l amidon et l a leurone Suivant que les plastides sont color s ou incolores on a affaire aux chromoplastides ou aux leucoplastides Parmi les premiers les plus importants sont les chloro plastides plus g n ralement connus sous le nom de grains de chlorophylle chez les plantes sup rieures certaines Algues Chlorophycees renferment aussi des chloroplasti des mais on leur donne alors le nom de chromatophores d signation g n rique de tous les chromoplastides chez les Algues qui renferment souvent outre la chlorophylle un pigment particulier brun ou rouge Lorsqu on fait unecoupe dans une feuille fig 13 on remarque que la plupart des cellules pr pr sont rem plies de granulations verd tres Ces granulations ne sont LA CELLULE 61 autrechosequeles grains de chlorophylle qui sont form s de protoplasma diff renci servant de substratum un pigment particulier la chlorophylle Cette chlorophylle est form e elle m me de deux substances la phylocyanine bleue et la phylloxanthine jaune Les grains de chlorophylle changent de position dans
24. mais ensuite nous trouvons noy s dans un parenchyme central une foule de faisceaux de structure assez varia ble les uns collat raux liber externe les autres con centriques liber central Cet aspect vient de la course toute particuli re des faisceaux chez les Monocotyl dones au lieu d tre rectilignes ils sont curvilignes et s enfoncent plus ou moins profond ment dans le cylin dre central Il en r sulte comme structure g n rale LES ORGANES IOI qu au lieu d avoir un cercle unique de faisceaux avec un p ricycle commun on en a plusieurs parfois en tr s grand nombre Palmiers Chaque faisceau a souvent son p ricycle peut tre m me son endoderme propres il faut dire pourtant que dans la majorit des cas on ne trouve plus de traces bien nettes ni de l endoderme ni du p ricycle En g n ral la tige des Monocolyl dones ne s accroit pas en paisseur les faisceaux sont comme l on dit ferm s c est dire qu il ne reste pas d l ments m rist mateux interpos s entre le bois et le liber dans certains cas pourtant Drac na la tige s paissit mais ce n est pas par le proc d indiqu plus haut Il apparait des faisceaux isol s dans une corce secondaire due au cloi sonnement de l endoderme et dont certaines cellules donnent de petits lots de m rist me qui se diff ren cient ensuite en faisceaux Une particularit de la tige des Monocotyl dones c est que la plup
25. qui d limite une cellule centrale et une cellule p riphe rique en forme de tore la cellule centrale subit alors un cloisonnement en verre de montre qui isole sa partie sup rieure une calotte calotte o se forme enfin une derni re cloison en entonnoir En fin de compte on a donc une cellule centrale et trois p riph riques dont deux constituent la calotte La cellule centrale se divise bient t en un grand nom bre de cellules m res d anth rozo des o ces derniers CRYPTOGAMES VASCULAIRES 193 apparaissent bient t Ce sont des filaments enroul s en spirale portant des cils lapartie ant rieure fig 58 ar Voici comment ils se forment dans leurs cellules m res Le noyau de la cellule prend la forme d une sph re creuse et dans cette sph re se d coupe le corps de l anth ro zoide dont les cils sont form s par le protoplasma am biant dont une grande partie d ailleurs reste sans em Fic 58 Anth ridie a a Fic 59 Arch gones de Foug re et anth rozoide ax ploi Les arch gones fig 59 se forment d une fa on bien simple une des cellules pidermiques du coussinet se divise en trois cellules superpos es la cellule la plus inf rieure constitue la paroi inf rieure de l arch gone la cellule au dessus donne la cellule centrale et la cellule de canal du col la cellule sup rieure donne le col La cellule centrale se divise bient t en deux oosph re et cellule cen trale
26. range compos La formation de l ufa lieu au moyen de deux bran ches du thalle qui marchent la rencontre l une de l autre et se conjuguent Les cloisons disparaissent au point de contact les protoplasmas se fusionnent puis l uf s isole par deux membranes et s entoure d une membrane fortement cutinis e ll est parfois cach Phycomyces par une s rie de petits filaments enchev tr s qui prennent naissance sur les branches qui ont form l uf et qui en constituent maintenant le sus penseur L uf qu on nomme encore gygospore germe suivant les conditions de milieu en un thalle ou en un sporange Parfois les deux branches qui doivent former l uf ne se rencontrent p s souvent malgr cela chacune d elle renfle son extr mit en une grosse spore analogue l uf dite azygospore Il est excessivement facile de se procurer des Muco rin es pour l tude ilsuffit de d poser dans une assiette du crottin de cheval humide Il est couvert au bout de quelque temps de filaments blanch tres qui sont des thalles de Mucorin es Bient t on voit appara tre les spo ranges comme autant de petites boules port es par un mince p dicelle le p dicelle atteint de 10 20 millim tres chez le Rhizopus nigricans qui vit sur la mie de pain Entomophthorees Ces Champignons dont on ne con na t pas de reproduction sexu e vivent en g n ral en parasites sur des insectes dont ils ne tardent pas c
27. tance de l piderme des massifs arrondis de cellules Ce sont autant de glandes qui servent produire l essence de citron qui n est autre on le sait qu un carbure d hy drog ne C H 6 Signalons encore en passant les glandes monocellu laires de l corce du Magnolia dont le produit se colore en rouge par la fuchsine ce qui permet de les reconnai tre ais ment dans une coupe 3 Laticif res Certaines plantes laissent couler quand on les coupe un liquide assez abondant ce li quide tait contenu dans des vaisseaux sp ciaux aux quels on a donn le nom de aficif res le liquide portant le nom de Zatex Lorsqu on fait une coupe longitudinale d unetige d Euphorbe ou d une racine de Salsifis on voit ces laticif res tr s nombreux qui serpentent dans la pr paration Les laticif res de l Euphorbe ont ceci de parti culier qu ils sont unicellulaires inarticules lls ont des parois blanches et paisses et renferment dans leur int rieur en suspension dans le latex de nombreux grains d amidon en b tonnets facilement reconnaissables par l eau iod e Ceux du Salsifis au contraire et des Compo s es en g n ral d ailleurs ceux des Papav rac es gale 88 BOTANIQUE G N RALE ment sont pluricellulaires et comme l on dit articul s On aura une belle pr paration de laticif res articul s en faisant une coupe mince dans une t te de Pavot dont le latex comme on sait fournit l opium
28. un groupe de cellules comme l a fait voir M Lachmann Les feuilles assez bien d velopp es d ordinaire sont parfois r duites sauf une nervure une simple assise de cellules Trichomanes Andrewsi elles ne pr sentent jamais de parenchyme en palissade Les stomates sont parfois tr s particuliers Ane mia ils sont isol s au milieu de leur cellule m re sans y tre rattach s par aucune cloison on n est pas encore d accord sur le mode de formation de ces stomates 2 MARATTIO D ES Ce sont comme les Foug res des Filicin es isospor es seulement alors que chez les Fou g res un sporange provient d une cellule pidermique unique ici il na t d un groupe de cellules On distingue deux familles dans cet ordre les Marattiac es qui n ont CRYPTOGAMES VASCULAIRES 195 pas de repr sentant dans notre pays et dont pour cette raison nous parlerons tr s peu voir Appareil v getalif et les Ophiogloss es dont on rencontre certains genres Ophioglossum Botrychium dans les pr s humides de nos r gions Genre Ophioglossum Dans Ophioglossum vulga tum le limbe de la feuille qui porte les sporanges car l comme dans toutes les Filicin es ce sont les feuilles qui portent les sporanges est divis en deux lobes un lobe fertile et un st rile Le lobe fertile est mince et arrondi Si l on fait des coupes transversales dans ce lobe diff rents degr s de d veloppement on voit que les sporan
29. 86 cette larve qui appartient aux Oursins et aux Ophiures a comme on Fic 86 Larve Pluteus d un Oursin le voit la forme d un chevalet de peintre d o son nom allemand de Staffelei elle poss de un squelette form de tiges calcaires C est ensuite la forme Bipinnaria larve d Ast rie frange cili e l gante la forme Bra chiolaria assez semblable mais pr sentant trois bras de plus enfin la forme Auricularia sans frange cili e ven trale et appendices post rieurs en forme d oreilles cette VERS 279 larve qui appartient aux Holothuries passe par une phase de chrysalide avant de devenir adulte Seule cette larve Auricularia se transforme enti re ment en l animal adulte chez les autres larves il appa ra t sur une paroi du corps un bourgeon circulaire dit disque chinodermique C est lui seul qui voluera le reste de la larve se r sorbe aussi a t on vu l souvent une sorte de g n ration alternante Nous laissons de c t la larve des Crino des dont l volution est tr s compliqu e et passe par des phases successives phase de Cystid phase de Pentacrine VI VERS a Plathelminthes b N mathelmintes c Rotateurs ou Rotif res d G phyriens e Ann lides Cet embranchement nous arr tera un peu plus long temps que les trois pr c dentes car il pr sente un grand nombre de formes microscopiques partant tr s int res santes pour le microgra
30. F condation chez le Dudresnaya purpurifera allong e en une sorte de poil qui porte le nom de richo gyne tr et sur lequel viennent se fixer les pollinides aaaea nn TT elle est en communication par un tube lat ral avec la cellule la plus inf rieure o se forme l oosph re et o elle est f cond e fig 47 L uf germe bient t il pousse un long filament tc qui va s accoler toutes les branches de l Algue sur les quelles il vit comme un parasite il se renfle de distance en distance ct pour produire ce qu on appelle des cys locarpes ou sporogones dans lesquels se forment des spores qui germent bient t en un nouveau thalle Mais ce thalle le plus souvent n est pas identique celui dont il provient c est une sorte de prothalle chez les Batra cospermum il est buissonnant et on lui donne le nom de Chantransia Il donne naissance des sporidies qui a la lumi re diffuse le reproduisent et la lumi re directe donnent un thalle v ritable Les cystocarpes au lieu de se d velopper l ext rieur peuvent se d velopper dans les lacunes corticales c est ce qui arrive chez les Lemanea La formation des sporogones des Florid es peut servir de point de rapprochement entre les Thallophytes et les Muscin es comme nous le verrons plus tard b Champignons Les Champignons sont des Thallophytes d pourvus de chlorophylle On les divise en Myxomyc tes Oomy c tes et Champignons
31. La constitution v ritable des Lichens semble bien prouv e par les synth ses qu on en a faites au moyen d Algues et de Champignons c est ainsi qu entre autres on a fait des synth ses d Opegrapha de C nogonium dont l Algue est un 7entrepohlia nos lecteurs pourront entre prendre quelques unes de ces synth ses en prenant des spores du Champignon du Lichen lorsque les apoth cies sont m res et en les faisant d velopper dans de petites cellules o l eau contient des Algues soit filamenteuses Nostocac es ou Confervac es soit unicellulaires Pro tococc es Nous terminons ainsi l tude du premier embranche ment du R gne v g tal embranchement comme on le voit excessivement riche en esp ces curieuses pour le micrographe et plus compliqu qu on ne s y attendait au premier abord tant donn l inf riorit des types qui le composent 180 BOTANIQUE SP CIALE IT MUSCIN ES a Mousses b H patiques Les Muscin es sont des v g taux munis d une tige et de feuilles dans les formes les plus lev es du moins mais d pourvus de racines et de fleurs On les divise en deux classes suivant des caract res tir s de leur appa reil reproducteur les H paliques et les Mousses Bien que dans un expos absolument didactique on doive faire pr c der l tude des Mousses par celle des H patiques qui leur sontinf rieures nous commencerons n anmoins par les Mousses plus connues et dont l
32. Le Demodex follicu lorum habite les follicules pileux de l homme I a 0 3 environ de longueur Son corps est allong les pattes courtes en moignons sont arm es de griffes et la t te porte un su oir deux stylets Les jeunes n ont que trois paires de pattes Fic 102 Sarcobtes scabiei male et femeile Sarcoptid s Genre Sarcoptes Le Sarcoptes scabiei est l Acarus de la gale le corps est globuleux orn de stries et de sillons et recouvert de poils Le m le est de plus petite taille que la femelle fig 102 Les pattes sont termin es par des ventouses p dicul es sauf celles de la E Couvreur Le Microscope 21 322 ZOOLOGIE SP CIALE derni re paire chez les m les qui portent seulement des soies raides Le rostre est large arm de deux mandi bules tranchantes ch lic res Les organes sexuels n apparaissent que tardivement La forme jeune a d abord trois paires de pattes puis quatre ce moment appara t chez les m les un p nis la femelle n a pas encore de vulve elle n appara t qu apr s l accouplement elle est surmont e d un repli des t guments en forme de fer cheval appel sternite Ces ph nom nes sont d ailleurs communs tous les Acariens On a d abord une forme hexapode puis une forme octopode impub re puis une forme octopode sexu e Cette derni re phase en comprend m me deux chez la femelle la forme accoupl e o il n y a encore ni vulve ni
33. Premier type L uf subit un certain nombre de PHAN ROGAMES ANGIOSPERMES 223 cloisonnements transversaux les cellules sup rieures constituent le suspenseur dont la derni re cellule seule ou hypophyse entre partiellement dans la formation de l embryon la cellule inf rieure est la cellule m re de l embryon Cette cellule inf rieure se divise d abord en huit octants puis des cloisons tangentielles d coupent huit cellules superficielles dermatog ne o n apparais sent plus ensuite que des cloisons radiales Les huit cellules centrales subissent bient t un nou veau cloisonnement tangentiel il en r sulte huit cel lules externes b ribl me et huit nouvelles cellules cen trales plerome Pendant ce temps il se forme dans l hypophyse deux cloisons en verre de montre qui continuent le dermato g ne et deux cloisons obliques qui d limitent pour la radicelle qui appara tra bient t deux cellules de coiffe Le dermatog ne donne l piderme le p ribl me l corce le pl r me le cylindre central de la plantule Second type La cellule uf se divise en plu sieurs cellules en s rie longitudinale dont la derni re et une partie de celle situ e au dessus donnent l embryon Parfois l embryon des Phanerogames est envelopp dans un albumen cet albumen plus ou moins d velopp et qui peut tre charnu amylac etc est d au cloison nement du oyau secondaire du sac embryonnaires Il y a p
34. cartonn 9 fr Pr cis de M decine op ratoire par le D Ed Lesec 1885 1 vol in 18 de 468 p ges avec 410 figures aere ee ef na 6 fr Guide de Technique op ratoire par le Dr Bra Lr 1 vol in 16 4904 3 fr l nients de M decine op ratoire par Cur rwx 1881 1 vol in 18 6 fr La Pratique des Op rat ons nouvelles en Chirurgie par le D Gurke MAIN 1895 F vol in 18 j sus de 350 pages cartonn 3 fr Tableaux synoptiques de Pathologie externe par le D Virenoy 2e ddi tion 1899 4 vol gr in 8 de 200 pages cartonn Nouveaux t mients de Pathologie chirurgicale par les professeurs F Gross et Ronuer et les agr g s Vaurnix et Anpr de la Facult de Nancy nouvelle dition 4900 4 vol in 8 de 900 p chacun rel 60 fr gt Se nl 2 de Pathologie externe par Lererr 1 vol in 18 900 p POL s oaren sos CU A ST ECS 0 vosssssucss 10 r La Pratique da l Asepsie et de l Ant sepsie en Chirurgie par le D Ed Scuwarrz 1893 1 vol in 18 de 380 pages 31 figures cartonn 6 fr La Pratique journali re de la Chirurgie antiseptique par E Nicaise 1896 1 vol in 16 de 300 pages avec figures cartonn seras 4 fr Chirurgie des Centres nerveux par le D GLanrexax 1897 1 vol in 18 400 pages avec figures cartonn iapa araro sawa D fr Ch rurgie des Voies urinair s par le D Cuevanen 1899 1 vol in 18
35. dans les cou ches successives qui composent la membrane Le tissu que l on nomme scl renchyme pr sente de semblables appa rences la cellule est entour e d une s rie de cadres em bo t s les uns dans les autres et alternativement clairs et fonc s FiG 12 Membrane ponctu e Mais le plus souvent fig 12 l paississement de la membrane n est pas g n ral elle reste mince en certains points il en r sulte des scuiptures particuli res soit en creux soit en relief sculptures dont nous parlerons avec d tail quand nous nous occuperons des tissus qui les poss dent bois liber etc La membrane dans le cours de son existence se p n tre souvent comme nous l avons dit de substances trang res elle subit diff rentes modifications cutinisa LA CELLULE 59 tion sub rification g lification etc toutes modifications dont nous parlerons plus propos en tudiant les tissus qui les pr sentent Disons pour achever que l accroissement de la mem brane en paisseur se fait par d p ts successifs internes par apposition On peut s en convaincre facilement par l examen de certaines membranes tr s paisses et qui ont englob des corps trangers celles des fibres de Torreya par exemple qui renferment de petits cristaux On voit que les couches internes se sont moul es sur ces cristaux Nous avons vu d ailleurs propos de la division des noyaux que la nouvelle membrane s parant
36. dent dans les cellules v g tales surtout dans les fruits ol agineux il suffit pour voir d abondantes gouttelettes huileuses reconnaissables leur forte r frangibilit et leur solubilit dans l ther de faire des coupes dans la pulpe de l olive ou la graine de l Amandier par exemple 5 MATI RES DIVERSES Signalons enfin les hriles essentielles le caoutchouc les r sines les gommes les sucres les acides organiques etc c Multiplication des cellules A propos de la division des noyaux nous avons vu comment se forment beaucoup de cellules elles se for ment d autres fois par simple bipartition du noyau et du protoplasma et il y a encore d autres modes de forma tion que nous avons actuellement examiner Faisons pourtant remarquer tout d abord que les deux modes que nous venons de signaler sont avec le bourgeonnement les seuls qui interviennent dans la gen se ordinaire des tissus les autres modes de forma tion sont absolument sp ciaux certaines cellules par ticuli rement les cellules reproductrices Ces modes sont 1 Le rajeunissement ou la r novation Ce fait se pr sente lorsque le protoplasma sort d une cellule pour constituer une cellule nouvelle La r novation est fofale quand tout le protoplasma est employ partielle quand une partie seulement se trouve utilis e Un exemple de r novation totale nous est fourni dans la formation des zoospores de l dogonium Confervac
37. dents en bicortique es dentine recouverte d mail et de c ment et en corfiqu es dentine recouverte d mail seulement comme chez quelques Poissons ou de c ment seul comme chez les Reptiles sauf les Sauriens Ces deux groupes de dents forment les dents steganosomes on a encore les dents gymnosomes form es de dentine seule la plupart des Poissons Ces diff rences corres pondent le plus souvent des diff rences dans le mode de formation ainsi la plupart des dents st ganosomes naissent dans un follicule dents cystigen tes et toutes les dents gymnosomes se forment comme une simple excroissance dents phan rog n tes Enfin c t des dents on peut placer ce qu on appelle les odonfoides qui sont de simples productions pidermiques corn es et qui existent seuls parfois Oiseaux Ornithorynque chidn Lamproie VERT BRES 343 Pour faire l tude des dents on en fait d s coupes par les proc d s que nous avons d j indiqu s pour les os On monte les pr parations sec ou dans la glyc rine les autres liquides ayant pour effet de rendre invisibles les canalicules de l ivoire TERMINAISONS NERVEUSES Les plus importantes tudier sont celles qui caract risent les organes des sens nous tudierons ensuite les corpuscules de Pacini et M pare terminales motrices 1 Organe de la vision La partie qui nous int resse ici sp cialement c est la membrane sensible la r tine
38. e caract ris e par la pr sence d ai les succ dent une ou plusieurs g n rations asexu es apt res qui se reproduisent parth nog n tiquement Un des exemples les plus c l bres de Pucerons est le Phyl loxera vastatrix que nous tudierons avec quelque soin tant donn l importance de cet animal qui on le sait est un fl au pour la Vigne fig 98 Des Insectes apt res vivent pendant toute la belle saison sur les racines des Vignes Ce sont des femelles agames qui pondent des ufs qui donnent naissance des larves subissant plu sieurs mues Ces femelles meurent aux premiers froids mais les larves qui hivernent sur les racines se trans forment au printemps suivant en m res pondeuses dont certaines quoique agames sont ail es et migratrices et propagent le fl au au loin Ces derni res pondent deux sortes d ufs de taille diff rente Des plus petits sor tent des m les des plus gros des femelles Ces individus sexu s n ont pas de rostre et ne prennent pas de nour riture ils s accouplent et les femelles pondent alors un gros uf unique dit uf d hiver d o sort un individu agame qui reproduit parth nog n tiquement une g n ration asexu e Le cycle recommence alors Tous ces faits tant donn la petitesse extr me de ce Puceron n ont pu tre v rifi s qu au microscope Laissons maintenant de c t les formes microscopiques pour tudier les Insectes en g n ral nous trouverons encore
39. en lavant l acide picrique mais alors les tissus seraient color s en jaune Les Bacteries sont souvent unicellulaires parfois fila menteuses rarement massives leurs dimensions sont toujours minimes faute de mieux on les classe d apr s leurs formes et voici la classification la plus r cente due Rabenhorst et admise par Cornil et Bab s dans leur grand ouvrage sur les Bact ries GENRES ki isolees ou en chapelets ou en zoogl es Micrococcus l a ZS en grand nombre en colonies f S colonies solides irr guli res AScococcus formant des zoogl es remplies en petit nombre d termin et 8e en forme de de cellules en groupes r guliers Sarcina une couche simple la p riph rie Clathrocystis courtes isol es ou en amas ou en zoogl es Bacterium 8 m courts cloisonn s Bacillus 5 Filaments Ex argit longs mal minces Leptotbris 5 oits zi sans cloisonn s l gros Beggiatoa S Dr a e p isol s ou ramification Filaments courts rigides Spirillum f A a q longues entrelac s en Vibrio 5 formant ou en spirale longs flexibles Spiroch te E des faisceaux addi y Streptothriz 3 fausses ramifications Cladotsri filaments adotirix en zooglees Myconostoc On voit ainsi que les formes sont excessivement va ri es et forment souvent des colonies particuli res dites Zoogl es Pour l tude on peut diviser les Bact ries
40. endoderme Enfin dans les racines des Pr les il n y a pas de p ricycle l endo derme est double La structure que nous venons d examiner dans une racine jeune et qui porte le nom de structure primaire est quelquefois persistante Monocotyl dones Crypto games vasculaires mais chez les Dicotyl dones et les Gymnospermes la racine s accro t en paisseur par suite de formations dites secondaires un certain moment l assise parenchymateuse qui 94 BOTANIQUE G N RALE double l int rieur les faisceaux lib riens se cloisonn activement et vient se rattacher au p ricycle en arri r des faisceaux ligneux Cette portion du p ricycle s cloisonne galement et il en r sulte bient t un annea continu m rist mateux dit couche cambiale o cambium en dedans duquel sont les faisceaux ligneux primaires les faisceaux lib riens tant en dehors Cet annea donne naissance soit par toute sa circonf rence soit e des points particuliers seulement g n ralement en alter nance avec les faisceaux primaires des production lib roligneuses secondaires Pour cela une des cellules de la couche cambiale s divise en deux la cellule interne donne du bois pa cloisonnement centrifuge la cellule externe du liber pa cloisonnement centrip te L assise fonctionne pendan un certain temps puis s arr te pour reprendre l ann suivante car il reste toujours une couche m rist me teuse non diff renci e entre le bois et le l
41. et restent en repos quand l il est immo bile Ces apparences sont dues des corpuscules soit de l humeur aqueuse soit de l humeur vitr e et qui vien nent se peindre sur le fond vivement clair de l il On les reconna t facilement ce qu on peut remuer la pr paration et le corps du microscope sans qu elles chan gent de position ni de nature Les corps trangers que l on peut encore apercevoir sont en majorit des poussi res Ces poussi res peu vent tre sur l objectif sur l oculaire sur la pr paration On reconna t facilement ces derni res ce qu elles se d placent quand on d place la pr paration les autres dans ce cas restent immobiles elles se d placent les unes et les autres quand on fait tourner le corps du mi croscope mais seules celles de l oculaire se d placent quand on fait tourner celui ci Quand on sait o les poussi res se trouvent il est facile de s en d barrasser en essuyant les lentilles 46 OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES Citons enfin les bulles d air ces derni res pr sen tent une mise au point moyenne un point central petit arrondi et clair avec une zone p riph rique large et sombre gris fonc vers l int rieur noire vers l ext rieur et interrompue par des anneaux clairs On est d ailleurs bien vite renseign sur ce qui appartient la pr paration elle m me et sur ce qui lui est tranger ll est bon de dessiner les objets que l on examine au m
42. faire aussi bien attention lorsqu on examine une pr paration ne pas laisser toucher l objectif par les r ac tifs qui souvent attaqueraient soit la monture soit le verre lui m me ou bien dissoudraient le baume de Canada qui r unit les deux verres de crown et de flint qui composent chacune des lentilles de l objectif Lorsqu on a fini de se servir de l instrument on les suie bien particuli rement la platine et on le recouvre de sa cloche Pour travailler commod ment il faut installer son instrument sur une table de hauteur telle que lors qu on est assis on n ait qu incliner l g rement la t te pour avoir l il l oculaire de l instrument On installe cette table en face d une fen tre non expos e au soleil il faut en effet toujours travailler la lumi re diffuse la meilleure lumi re est celle d un ciel nuageux nuages blancs l Lorsqu on est oblig de travailler la lumi re artifi cielle on entoure la flamme d un verre bleu et on en concentre les rayons sur le miroir du microscope l aide d une grande lentille On dispose sur la table du microscope et c t de lui les instruments et les r actifs dont on a besoin Les r actifs sont g n ralement r unis tous dans une m me 42 OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES bo te et contenus dans de petits flacons dont le bouchon d une structure sp ciale en forme de compte gouttes permet de d poser facilement quelques gou
43. les deux cellules ainsi form es apparaissait par d p t de granulations qui se soudent il est donc naturel que l accroissement se fasse comme la naissance De plus certains auteurs ont vu sur des membranes en voie d paisissement se faire des d p ts de granulations pro toplasmiques m crosomes qui se transforment ensuite en cellulose en suivant un processus encore inconnu Pour ce qui est de la constitution intime de la mem brane nous avons vu qu en coupe elle pr sentait une s rie de stries vue de face elle pr sente souvent deux s ries de stries se croisant ces trois s ries d limitent des parall l pip des des prismes de r fringence diffe rente suivant la nature des couches qui se coupent De cette structure r sulte que les membranes offrent le ph nom ne de la double r fraction comme on peut s en assurer avec un microscope polarisant dont les nicols sont crois s d Produits de la cellule Tous prennent naissance aux d pens du protoplasma 60 BOTANIQUE G NERALE mais tandis que les uns restent englob s dans le proto plasma m me les autres se rassemblent dans le suc cellulaire Occupons nous d abord des premiers Produits se rencontrant dans le protoplasma 1 PLasribes Ces l ments sont les plus impor tants car d eux d rivent ceux que nous tudierons en suite Quand on examine une cellule jeune et en pleine activit on trouve dans l int rieur de son protoplasma des corps
44. microm tre 3 et les objec tifs O 1 4 7 co te avec cr maill re pour les mouve ments rapides 440 francs et sans cr maill re fig 7 390 francs Ce mod le a l avantage de pouvoir recevoir une chambre claire et un condensateur d Abb qu on pourra acheter plus tard 22 AO OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES Si l on d sire un instrument meilleur march on peut prendre le mod le n 6 dit microscope de laboratoire qui est souvent tr s suffisant Avec les oculaires 1 et 2 et les objectifs 2 et 6 il co te 165 francs Il donne des Fic 7 Microscope petit mod le de Verick grossissements de 50 570 diam tres On pourra avec le temps compl ter son instrument par l achat d objec tifs immersion toujours tr s chers le 10 immersion eau de Verick co te 200 francs mais parfois n ces saires pour l tude des Bact ries par exemple CHOIX D UN MICROSCOPE SOINS A LUI DONNER AT Pour conserver son instrument en bon tat il faut le mettre labri de la poussi re pour cela on l installe sur un morceau de drap ou de feutre et on le recouvre d une cloche Lorsque malgr ces pr cautions les len tilles sont sales on les essuie avec un vieux linge fin soit sec soit tr s l g rement imbib d alcool Il faut se garder de d visser les lentilles qui composent un syst me objectif on pourrait compromettre le centrage Il faut
45. paration Tout cela s obtient au moyen des r actifs On peut distinguer parmi les r actifs plusieurs cat gories nous adopterons la division de Ch Robin en r actifs durcissants isolants colorants alterants Nous allons en faire ici seulement une revue rapide car dans le cours de l ouvrage nous indiquerons au lecteur au sujet de la plupart des pr parations quelles sont les manipu lations faire et les r actifs employer 1 R ACTIFS DURCISSANTS Citons d abord l acide chromique employ en solution aqueuse au 1 1000 et qui convient particuli rement bien pour l tude du tissu nerveux puis le bichromate de potasse en solution au 1 100 l acide picrique et enfin l alcool qui agit comme un d shydratant puissant Pour le durcissement on peut parfois remplacer lem ploi des r actifs par la cong lation Pour cela on pulv rise sur l objet durcir un jet de chlorure de m thyle 2 R ACTIFS ISOLANTS Ces r actifs sont ceux qui ser 4 Robin Trait du microscope p 200 E Couvreur Le Microscope 3 34 COUPES R ACTIFS PR PARATIONS vent isoler au milieu d autres l ments l l ment sp cial auquel s attache l observation ou s parer dans un tissu les l ments de ce tissu On peut citer d abord l eau puis l acide sulfurique tr s utile dans l tude des substances corn es ongles poils dont il dissocie les cellules l acide acetique qui sert pour l tude du
46. pari taux par exemple ou remplacer plus tard des os de cartilage se forment aux d pens du tissu conjonctif Certaines cellules de ce tissu se transforment en corpuscules osseux Nous avons vu que les os de cartilage se detruisaient il en r sulte au centre de l os nouveau d au fonction nement de la membrane conjonctive periostale qui en toure l os une cavit la cavit m dullaire Celle ci est remplie d un tissu particulier la oelle en partie em bryonnaire renfermant de grandes cellules noyaux multiples m dullocelles et des cellules bourgeonnantes particuli res Les tissus animaux dont il nous reste nous occuper comprennent le tissu musculaire et le tissu nerveux Tissu musculaire Ce tissu comme son nom l in dique constitue les muscles il yv a deux esp ces de muscles ceux qui ob issent la volont et ceux qui en sont ind pendants une constitution anatomique sp ciale correspond ces diff rences physiologiques Les muscles qui n ob issent pas la volont dits muscles isses sont constitu s par des l ments cellu laires allong s en fibres fibres cellules o l action de LA CELLULE ET LES TISSUS 235 l acide ac tique fait appara tre un noyau assez net fig 71 et o l on remarque parfois une trace de striation longi tudinale Les muscles du c ur font exception cette structure en effet ces muscles pr sentent une striation transversale tr s nette on distin
47. ranges La feuille st rile est une simple caille La racine cro t par quatre sortes d initiales coiffe assise pilif re corce cylindre central elle a d abord une structure normale puis ne tarde pas prendre dans ses derni res ramifications la structure singuli re d j signal e dans les Ophioglosses Selaginelles et Lycopodes d L pidodendrin es Ces esp ces fossiles auxquelles appartiennent les Sigillaria Sphenophyllum Monoxyl es Lepidodendron Diploxyl es ne sont pas connues dans leur appareil reproducteur qui devait se rapprocher de celui des Lycopodes La tige a une structure analogue celle des Psilotum dans les Diploxyl es il se faisait des formations lib ro ligneuses secondaires aux d pens d une couche cam biale intercal e entre le bois et le liber Ces v g taux tant fossilis s carbonis s ou m me silicifi s on est oblig de faire les coupes d une fa on sp ciale on d bite des tranches minces la scie puis on les use jusqu ce qu elles soient transparentes PHAN ROGAMES GYMNOSPERMES 217 IV PHAN ROGAMES GYMNOSPERMES a Cycad es b Conif res c Gn tac es Les L pidodendrin es par les Diploxyl es nous con duisent directement aux Phan rogames gymnospermes dont nous allons maintenant nous occuper On les di vise en Cycad es Conif res Gn tac es a Cycadees Ce sont des plantes exotiques le genre le plus connu est le gen
48. s c te c te pour les tudier on les reconna tra facilement leur couleur rouge tre L anth ridie voir B a la forme d une boule port e Fic 43 Chara fragilis A thalle B organes reproducteurs C filament anth ridien D anth rozoide sur un court p dicelle cette boule est form e d un certain nombre de valves vv qui se s parent la ma turit comme dans la figure Chaque valve se compose d une cellule aplatie bords cr nel s dite cusson qui porte attach e en son milieu une cellule allong e le STE 136 BOTANIQUE SP CIALE mannbrium in Le manubrium se termine par une t te arrondie t te primaire qui porte elle m me six t tes se condaires donnant chacune attache quatre filaments antb ridiens fa Ces filaments C sont cloisonn s et chacune de leurs cellules renferme un anth rozo de D dont le corps en tire bouchon porte deux longs cils L oogone og B a lui aussi une forme arrondie et est port galement par un court p dicelle Ce p dicelle supporte une cellule centrale volumineuse qui renferme l oo sph re et une s rie de tubes cortiquants qui entourent cette cellule autour de laquelle ils s enroulent cc Entre leurs extr mit s libres coronule a ils laissent un orifice troit par o peuvent p n trer les anth rozo des L uf f cond germe en un tube qui se cloisonne en deux c est la cellule sup rieure qui se cloisonne seu
49. s souvent de l eau ll faut se rappeler cependant que l eau Souvent n est pas un simple v hi MONTAGE DES PR PARATIONS 37 cule c est aussi un r actif en effet elle gonfle beau coup d l ments notamment les globules sanguins en dissocie d autres et enfin peut tuer certaines cellules qu on ne pourra pas alors tudier vivantes cellules lymphatiques On se sert souvent aussi de la salive des liquidesamniotiques du s rum naturel ou artificiel Voici la composition de ce dernier d apr s Schultze Eau 200 grammes Blanc d uf 30 Chlorure de sodium 08 40 Un v hicule galement tr s employ est la gZycerine pure ou tendue d eau ce liquide a la propri t de rendre les pr parations excessivement transparentes 2 Pr paration d finitive Pour ces derni res pr pa rations il faut d abord choisir des v hicules sp ciaux qui n alt rent pas la pr paration avec le temps et ne fas sent pas p lir sa coloration si elle est color e il faut enfin fermer la pr paration pour qu on puisse la trans porter sans danger et viter l vaporation Les deux v hicules que l on emploie le plus souvent comme liquide conservateur sont le baume de Canada et la glyc rine Le baume de Canada est une r sine qui se trouve dans le commerce On l emploie en dissolution dans la t r benthine la benzine ou le chloroforme let on fait la dis solution de sorte qu elle ait peu pr s l ind
50. tude de ces deuxliquides qui sont les deux liquides nutritifs fondamentaux ne saurait se diviser chez les Invert br s et chez un Ver t br inf rieur l Amphioxus la lymphe existe seule C est donc par elle qu il convient de commencer l tude Lymphe On obtiendra facilement ce liquide sur un Invert br il suffira en effet par exemple de couper une patte une crevisse et de recueillir une goutte du liquide qui sortira de la blessure Sur un Vert br il fau drait s adresser et c est beaucoup plus difficile aux gros 240 ZOOLOGIE G N RALE troncs lympathiques particuli rement au canal thora cique Si l on veut tudier la lymphe vivante il faut la mettre dans une cellule et observer sur une platine chauffante on voit alors qu elle est compos e d un liquide ordinai rement incolore parfois cependant chez certains Vers color en rouge vert etc appel plasma tenant en suspension des corpuscules amibo des incolores aussi ils sont ros s chez les Siponcles Ces globules appel s globules lympathiques globules blancs leucocytes n ont pas de membrane ils poss dent un noyau assez diffi cile apercevoir sans r actifs Ils se d forment sous le microscope et rampent au moyen de prolongements protoplasmiques dits pseudopodes On peut assister sous le microscope la multiplication des globules lymphatiques cette multiplication se fait par scission apr s bourgeonnement interne des n
51. une CRYPTOGAMES VASCULAIRES 189 diff rence fondamentale et qui fait qu en d finitive il y a plus de diff rence comme nous le verrons entre les MuscineesetlesCryptogames vasculairesqu entre celles ci et les Phan rogames a Filicin es Les Filicin es qui forment le premier ordre des Cryp togames vasculaires se divisent ainsi 10 FOUG RES Marattiac es Opbhioglossees Salviniac es Marsiliacees 20 M ARATTIO D ES 30 HYDROPT RID ES Nous allons passer en revue ces trois ordres dans ce qu ils ont de plus int ressant pour le micrographe 1 FOUG RES Les Foug res sont connues de tout le monde elles habitent les bois les endroits sombres et humides De dimensions relativement petites dans nos pays elles atteignent une taille consid rable dans les pays chauds Foug res arborescentes On distingue de nombreuses familles dans l ordre des Foug res mais la famille la plus r pandue dans nos pays tant celle des Polypodiac es c est elle que nous emprunterons nos exemples pour que le lecteur puisse suivre plus facile ment nos descriptions avec les pr parations qu il fera lui m me Si l on examine certaine poque de l ann e des feuilles de Foug re m le Polystichum Filix mas on aper oit la face inf rieure des taches brun tres c est l ce qu on appelle des sores Ces sores sont des groupes de sporanges fig 57 groupes recouverts par une mem brane mince l id
52. CIALE versale de l animal on traite cette coupe par l acide chromique et l on colore au carmin La coupe pr sente de dehors en dedans 1 une cuticule chitineuse forte ment stri e quand on l examine de face et dont les stries dessinent alors des losanges 2 une couche sous cuticu laire paisse et granuleuse 3 des groupes musculaires qui laissent entre eux sur les c t s du corps sur la ligne m diane dorsale et sur la ligne m diane ventrale des espaces libres appel s les premiers champs lat raux les seconds lignes m dianes dans ces r gions la couche sous cuticulaire est tr s paissie 4 le tube digestif Le syst me excr teur de l Ascaris est form de deux canaux qui courent dans les champs lat raux Le sys t me nerveux est constitu par un anneau p ri sopha gien que lon ne distingue facilement que dans une coupe pratiqu e son niveau ll donne naissance huit troncs nerveux six en avant deux en arri re Des six qui sont en avant deux suivent les champs lat raux les quatre autres suivent les espaces interm diaires aux champs lat raux et aux lignes m dianes Les deux qui sont en arri re suivent les champs lat raux Au point de vue histologique l anneau et les nerfs renferment la fois des cellules et des fibres Le tube digestif qui a deux orifices est tapiss d un pith lium cylindrique recouvert lui m me d une cuti cule lisse ll n y a pas d appareil circul
53. Le cornicule est un organe m le c est E Couvrzur Le Microscope 9 130 BOTANIQUE SP CIALE une anth ridie il donne naissance de petits corps munis de deux cils vibratiles les amfherozoides L autre renflement est un organe femelle l oogone il renferme une oosph re On peut suivre facilement le d veloppe ment de ces organes et la f condation car le d veloppe ment qui commence dans la soir e est termine le len demain matin et la f condation a lieu dans la journ e L anth ridie et l oogone se montrent d abord comme de simples excroissances l anth ridie apparaissant la premi re ces minences s accentuent l anth ridie se recourbant en corne et se s parent du thalle par une cloison Le protoplasma se segmente alors dans l anthe ridie pour donner les anth rozo des pendant que l oosph re s organise dans l oogone L oogone s ouvre bient t et laisse sortir un mucilage qui va s appliquer contre l anth ridie et dissout la membrane au point touch ce qui permet aux anth rozo des de venir f con der l oosph re Celle ci devient alors un uf qui se de veloppe bient t en thalle Cette description se rapporte au Vaucheria sessilis qui est une esp ce mmono que Il en est de dioiques alors les anth ridies et les oogones sont port s par des thalles diff rents et la f condation s effectue d un filament l autre Algues filamenteuses Zrercm es Les Algues vertes qui flot
54. Microscople par le D Couvreur 1888 4 vol in 16 4 fr Cours de Physlologie par Mathias Duvar 8e dition 1897 4 vol in 8 de 732 pages avec 220 figures NTE S IT e MOT ET ET Tableaux synoptiques de Physlologie par le D BLarcourr 1904 4 vol gr in 8 200 pages cartonn SRE STATE LE se ge l ments de Physiologie par H Braunis 3 dition 1888 2 vol gr in 8 ve so sees a Tan a E Taa su fr pA mere de Physlologie par L Fr p rico 4892 1 vol 40 fr Trait de Physique biologique je A lupenr 1895 4 vol in 8 46 fr Trait l mentaire de Chimie blologique par R Exers et Morressren 4897 1 vol in 8 de 600 pages avec 100 figures Ofe ENVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTE LIBRAIRIE J B BAILLI CE ET FILS Troisi me examen M DECINE OP RATOIRE PATHOLOGIE EXTERNE ET OBST TRICALE Tableaux synoptiques de M decine op ratoire par LAVAR DE 1900 4 Nr g in 8 de 200 pages avec 150 figures cartonn 6 fr Atias Manuel de Chkurgie op ratoire par Zucx rkanoz et Moucmer 26 dition 1899 vol in 16 avec 271 fig et 24 pl col reli 16 fr Trait de M decine op ratoire par Vox Winiwaurer 1898 vol gr _in 8 de 480 pages avec 60 figures Dis eee oitete 0 fes taf s A5 fr Pr cis d Op rations de Chirurgie par le professeur J Cuauver 3e di tion 1891 1 vol in 18 de rxxv 318 pages avec 336 fig
55. On y distingue histologiquement jusqu dix couches qui sont en allant de humeur vitr e vers la choro de la membrane limitante interne la couche des fibres du nerf optique la couche des cellules nerveuses la couche granulee interne la couche grannuleuse interne la couche granul e externe la couche granuleuse externe la mem brane Jimitante externe la couche des b tonnets et des c nes et la couche pigmentaire La couche v ritablement sensible et qui pr sente les terminaisons nerveuses c est la couche des b tonnets et des c nes appel e encore membrane de Jacob 1 Les b tonnets sont des corpuscules cylindriques allon g s troits qu on peut diviser en deux segments on a d abord un premier segment plus large et d un aspect granuleux appliqu contre la membrane limitante externe puis un deuxi me segment plus troit trans parent et incolore dont l extr mit touche la couche pigmentaire Les c nes ressemblent aux b tonnets sauf que leur segment granuleux est renfl en poire Tous ces l ments b tonnets et c nes sont rang s les uns c t des autres 344 ZOOLOGIE SP CIALE et tapissent toute la r tine mais plus particuli rement une r gion centrale appel e tache jaune o de plus les c nes sont surtout abondants Chaque c ne et chaque b tonnet re oit une fibrille nerveuse qui part de la couche des cellules nerveuses Ces cellules ne sont autres que desrenflements ganglion
56. action de la fuchsine et qu on nomme la culficule c Cette cuticule n est autre qu une portion de la mem Fic 23 piderme de Jacinthe 78 BOTANIQUE G N RALE brane transform e en cutine cutine qui d ailleurs im pr gne plus ou moins fortement les couches inf rieures de la membrane qui se colorent faiblement La cuticule est parfois excessivemenl paisse dans les feuilles de Houx par exemple surtout dans les parties de l piderme qui recouvrent la nervure m diane Fic 24 Stomates diff rents stades de face et en coupe Stomates Une des productions les plus importantes de l piderme sont les celles stomatiques On d nomme ainsi les cellules qui associ es par deux pr sentent entre elles une fente permettant les changes gazeux n cessaires la plante ces cellules sont ordinairement r niformes C est sur les feuilles que l on tudie le mieux les stomates qui existent aussi d ailleurs sur les tiges LES TISSUS 79 et nous prendrons comme exemple une feuille d ris On trouve g n ralement sur la m me feuille des stomates diff rents stades de leur formation nous pouvons donc tudier en m me temps non seulement les stomates parvenus leur forme d finitive mais encore leur ge n se La figure 24 montre en A B C D les stades suc cessifs de la formation vus de face et en E la coupe d un stomate adulte D tachons un lambeau de l piderme d u
57. capsule MUSCIN ES 183 lors du d veloppement du pied Une sorte de gaine la vaginule entoure la base du pied c est la partie inf rieure de l arch gone hors duquel on le voit s effectue le d veloppement du sporogone ce qui diff rencie les Mousses des H patiques chez lesquelles le sporogone reste inclus dans l arch gone Le pied du sporogone n a rien de particulier la cap sule elle est tout simplement un sporange il s y forme en effet des spores d o il r sulte que le d veloppement complet d une Mousse se compose de deux stades 1 s ade sexue qui est constitu par la plante adulte et pendant lequel se produit un uf 2 stade asexu cons titu par le sporogone qui r sulte du d veloppement de l uf et qui vit en parasite sur la plante sexu e Les spores produites par ce sporogone donnent naissance par leur germination un nouveau pied de Mousse En enlevant l coiffe ou calyptra qui recouvre la capsule on voit que celle ci est termin e par un c ne brun tre que l on peut d tacher facilement avec une aiguille c est l opercule Quand il est enlev on voit une ouverture garnie d un cercle de dentelures perisiome qui donne acc s dans l int rieur de la capsule Le p ri stome est double chez le Mnium il comprend 1 une rang e externe de dents 2 une rang e interne de cils Si nous faisons une coupe transversale dans la capsule vers la moiti de sa longueur no
58. cest un d faut dont on se corrige rapidement on arrive m me bient t une telle pr cision que pour retrouver un point donn dans une pr paration on pr f re la main aux diverses dispositions m caniques adapt es aux platines dont nous avons parl plus haut La mise au point qui nest pas une op ration bien d licate avec les objectifs longs foyers devient assez minutieuse avec les objectifs immersion Pour mettre au point avec ces objectifs on commence par mettre sur la lamelle qui recouvre la pr paration une petite goutte du liquide immersion puis on rapproche lentement OBSERVATIONS DESSINS MICROSCOPIQUES 45 le corps du microscope jusqu ce que la lentille frontale de l objectif vienne toucher le liquide On met alors l il l oculaire et tr s lentement on tourne la vis microm trique Il faut beaucoup de pr cautions car on pourrait briser la pr paration et m me l objectif il est vrai que la plupart des objectifs immersion sont mont s sur ressort de fa on pouvoir rentrer dans le corps quand la lentille frontale vient toucher la pr paration Dans les observations microscopiques il faut savoir se mettre en garde contre tous les objets trangers la pr paration que lon peut apercevoir Certains ont leur source dans notre il lui m me on leur donne le nom de mouches volantes Ce sont des filaments des globules brillants qui viennent traverser tout d un couple champ de la vision
59. corce r duite l assise pilif re prolonge ses cellules en longs poils qui s enfoncent dans les tissus de la plante nourrici re Dans le Gui les racines su oirs manquent de coiffe Les racines tuberculeuses qui jouent comme l on sait le r le de r servoirs sont caract ris es par l abon dance tout fait sp ciale de leur parenchyme soit ligneux Betlerave soit lib rien Carotte b Tige La fige est un organe qui sauf de rares exceptions existe chez tous les v g taux si l on en excepte les E Couvreur Le Microscope 7 08 BOTANIQUE G N RALE Thallophytes Algues Champignons Lichens C est comme la racine un organe axile elle lui fait suite quand celle ci existe Elle est caract ris e par la pr sence d un piderme v ritable muni de stomates c est elle qui porte les feuilles La tige a une structure moins univer sellement identique que la racine aussi pour en donner une id e exacte faut il prendre plusieurs types Nous examinerons successivement 1 la tige des Dicotyl dones et des Gymnospermes 2 celle des Monocotyl dones 3 celle des Cryptogames vasculaires 4 celle des Muscin es 1 TIGE DES MONOCOTYL DONES ET DES GYMNOSPERMES Si l on examine une jeune tige de Ronce par exem ple en coupe transversale on trouve de dehors en de dans 1 un epiderme portant quelques stomates 2 une corce assez paisse dont la derni re assise ou endoderme pr sente
60. d abondantes observations faire dans l tude des tissus et des organes T guments Les t guments des Insectes sont onle sait impr gn s de chitine substance analogue la cel ARTHROPODES 311 lulose ils pr sentent souvent leur surface des poils ou _des cailles fig 99 Si l on fait la coupe du t gument d un Insecte col opt re d un Hanneton par exemple on trouve d abord une cuficule puis une membrane chitino Fic 99 Poils et cailles d Insectes g ne form e de grandes cellules et enfin un tissu con jonctif lamelleux La cuticule est la plus paisse des trois elle est form e de lamelles superpos es et travers e de canalicules poreux Rarement lisse elle est marqu e le plus souvent de stries de tubercules et de bandes for mant des dessins souvent fort l gants elle est impr gn e de pigments de couleurs diverses qui donnent aux Insectes leurs couleurs excessivement vari es et sou vent fort riches 312 ZOOLOGIE SP CIALE La cuticule estsouvent h riss e comme nous l avons dit de poils et d cailles leur excessive vari t de for mes et d aspects fait de leur examen une des distrac tions les plus int ressantes du micrographe Les poils peuvent tre longs et simples cylindriques et termin s en pointe plus ou moins obtuse comme ceux par exemple qui garnissent les yeux de nombreux Hy m nopt res entre autres l Abeille lls peuvent tre aussi co
61. de canal comme chez les Muscin es la cellule de canal du col se divise au plus deux fois de sorte qu il n y a jamais plus de quatre cellules de canal La cellule centrale et les cellules de canal se g lifient bient t et font ouvrir le col de l arch gone puis les anth rozo des y p n trent et vont f conder l oosph re qui devient un uf L uf se divise bient t en quatre quartiers puis E Cou reur Le Microscope 13 194 BOTANIQUE SP CIALE en huit octants sans entrer dans le d tail du d veloppe ment de l embryon disons qu il se d veloppe en une plante asexu e qui est la Foug re proprement dite Fou g re qui produira des spores d o na tront d autres pro thalles et ainsi de suite Appareil v g tatif Revenons un peu maintenant sur la tige et la racine que nous avons d j examin es en anatomie Nous remarquerons que chez les Foug res l endoderme et le p ricycle sont presque toujours tr s nets et qu ils sont fr quemment superpos s aulieu d tre alternes comme chez les Phan rogames Il est vrai qu ici l endoderme tr s mince fait partie du cylindre central probablement ce qu on peut admettre d autant plus fa lement que l assise corticale qui lui est superpos e a ses parois internes paissies comme l endoderme des Pha n rogames et en joue absolument le r le La tige et la racine qui naissent le plus souvent d une seule cellule m re doivent quelquefois leur origine
62. de pollen mais alors que la cellule fertile donne une antheridie chez l soeles chez les Gymnospermes cette phase d anth ridie est supprim e et la f condation s effectue par cette cellule m me On peut donc dire que le grain de pollen et la microspore sont identiques sauf un raccoucissement tardif suppression de l anth ridie dans le d v loppement du premier que le sac embryon naire et la cellule m re de macrospore sont identiques sauf un raccourcissement h tif cette fois suppression de la mascropore dans le d veloppement du premier Ces rapprochements sont d autant plus autoris s que le mode de d veloppement est le m me dans les deux cas La ressemblance d ailleurs de l endosperme avec un pro thalle femelle des corpuscules avec les arch gones saute aux yeux on trouve en effet dans les corpuscules un col la rosette une oosph re et une cellule de canal c est bien l ce qui caract rise un arch gone La ressemblance CRYPTOGAMES VASCULAIRES 215 du mode de reproduction des Cryptogames vasculaires h t rospor es et des Phan rogames gymnospermes est donc tablie mais que dira t on des Phan rogames angiospermes Pour le grain de pollen c est la m me chose sauf que l isolement d une cellule st rile repr sentant le prothalle m le est souvent plus difficile aper cevoir mais pour ce qui est du sac embryonnaire il y a l un raccourcissement de d veloppement plus grand encore que chez les Gy
63. dehors et qui est peut tre un appareil d olfaction Le syst me excr teur se compose de deux troncs longitudinaux qui s ou vrent chacun au dehors par un pore sp cial On voit ici para tre pour la premi re fois un syst me circula toire Ilse compose de trois vaisseaux un dorsal et deux lat raux anastomos s en avant et en arri re Le sang est souvent rouge mais cette couleur est due au plasma Les sexes sont s par s sauf chez les Borlasia mais les organes g nitaux ne sont pas diff renci s Les ovules et les Spermatozoides prennent naissance le long du tube digestif dans des v sicules closes b N mathelminthes Ces Vers qui renferment de nombreux parasites ce qui donne un certain int r t leur tude se divisent ainsi Un tube digestif Des nageoires sexes r unis CH TOGNATHES Pas de nageoires sexes s par s NEMATODES Pas de tube digestif ACANTHOC PHALES Vers ronds 1 Cette trompe contenue dans une gaine sp ciale peut rentrer dans cette gaine sous l action d un ou deux muscles r tracteurs qui s ins rent l extr mit post rieure de animal VERS 289 a Acanthoc phales Appartenant ce petit groupe on pourra trouver parfois dans les intestins d Oiseaux aquatiques le genre Echinorhynchus Ce petit Ver a 2 ou 3 milim tres Il poss de en avant une trompe chi n e qui lui sert se fixer et n a pas de tube diges tif Le syst me nerveux se borne
64. des cellules mises bout bout et englob es dans une gaine g latineuse qui r sulte d une modification de la membrane de ces cellules Toutes les cellules du filament ne sont pas semblables outre les cellules vert bleu tre et parois minces qui constituent la majorit dufilament et sont les cellules v g tatives on trouve de distance en distance divisant le filament en sorte de segments de grosses cellules jaun tres parois paisses qui portent le nom d h f rocystes le segment lui m me porte le nom d horinogonie La reproduction de ces Algues se fait d abord par seg mentation le filament se rompt au niveau d un h t Fic 41 Nostoc paludosum B C D E phases successives du d veloppement A formation des spores g gaine g latineuse sp spores bt h t rocystes cv cellules v g tatives rocyste mais outre cela certaines cellules de l hormo gonie condensent leur protoplasma et se transforment en autant de spores qui germent chacune en un filament nouveau fig 41 Les deux exemples pr c dents suffisent pour donner une id e des Cyanophyc es proprement dites et nous allons passer l tude des Bact riac es Bateriac es C est dans ce groupe que se trouvent les Bact ries nomm es encore Schizophytes ou Microbes 122 BOTANIQUE SP CIALE et si int ressantes tant au point de vue de Ia fermenta tion Bacferies z ymog nes qu au point de vue patholo gique Bact ri
65. disposer volont pour le mode d clairage que l on d sire Quand le grossissement du microscope est consid ra ble il est n cessaire de condenser la lumi re fournie par le miroir Le meilleur appareil employer est le conden sateur d Abb d Accessoires du microscope 1 CHAMBRE CLAIRE La chambre claire fig 4 est un appareil qui sert faire des dessins micrographiques et qu on emploie aussi parfois pour faire des mesures aussi est il souvent utile de l adjoindre un microscope La figure 4 montre comment l aide de cet instrument on aper oit la fois l image produite dans le micros cope et la pointe du crayon avec lequel on dessine pour dessiner l objet qu on observe on na donc qu faire projeter l image sur une feuille de papier et en suivre 24 LE MICROSCOPE le contour avec le crayon Nous reviendrons sur la chambre claire propos de la mesure du grossissement 2 MICROM TRE OBJECTIF Le Microm fre objectif consiste en une plaque de verre o l on a trac au dia mant un millim tre divis en 100 ou 1000 parties Il Fic 4 Chambre claire sert dans la mesure du grossissement et dans la mensu ration des objets microscopiques 3 REVOLVER PORTE OBJECTIF Ce petit instrument sert remplacer rapidement les uns par les autres des objectifs de diff rentes puissances qui sont mont s au nombre de deux ou trois sur l appareil 4 MICROSPECTROSCOP
66. e Ces sporidies se d veloppent sur l pine vinette et donnent un thalle qui reproduit des cidies et des cidioles puis le cycle recommence Cet exemple donne assez exactement l id e de la com plication que peut avoir le d veloppement d une Ur din e D autres ont un d veloppement analogue mais certaines ne vivent que sur un h te homox nes et n ont pas les quatre formes de spores Passons en revue quel ques esp ces et pour plus de commodit appelons 7 2 3 4 les quatre sortes de spores dans l ordre o elles se succ dent cidiolispores 1 cidiospores 2 ur do spores 3 t leutospores 4 THALLOPHYTES 163 Le Puccinia graminis pr sente nous l avons vu 1 2 sur l pine vinette 3 4 sur le Bl Le Puccinia Caricis pr sente 1 2 sur l Ortie 3 4 sur les Carex L Uromyces Pisi t leutospores unicellulaires carac t re du genre Uromyces 1 2 sur l Euphorbia cypa rissias 3 4 sur le Pois Le Puccinia suaveolens pr sente 1 3 4 sur le Cirsium arvense Le Puccinia Malvacearum 4 sur les Malvac es Le Coleosporium Senecionis donne 1 2 sur le Pin 3 4 sur le Sene on s il y a l des Sene ons sinon il donne seulement 1 2 sur le Pin En pr sence de ce fait on peut croire que les Ur din es homox nes qui comme on l a vu n ont jamais les quatre sortes de spores compl tent sans doute leur cycle sur un v g tal encore inconnu D ailleurs on sait quele P graminis po
67. e qu on pourra 7e BOTANIQUE G N RALE facilement se procurer et tudier La r novation partielle nous est offerte par la formation des anth rozo des dans leur cellule m re Le noyau de cette cellule constitue le corps de l anth rozo de et une faible partie seulement du cytoplasma est employ la formation des cils La for mation des spores de nombreux Champignons de l oos ph re des Mucorin es donne encore des exemples faciles constater de r novation partielle 2 La fusion Dans ce mode deux ou plusieurs cel lules se fusionnent en une seule ces cellules re oivent alors le nom particulier de gam tes si elles sont gales ce sont des isogam tes in gales des h f rogam fes mo biles des planogam tes immobiles des aplanogam tes La naissance des ufs est un exemple de cette forma tion la cellule m le et la cellule femelle se fusionnent en une cellule unique qui est l uf LES TISSUS a Parenchyme b Collenchyme c Scl renchyme d Li ge c Epiderme f Bois g Liber b Tissu s cr teur Les cellules v g tales en s accolant les unes aux au tres forment les ssus dont l ensemble constitue les or ganes il faut donc avant de commencer l tude de lana tomie proprement dite apprendre reconna tre ces tissus individuellement Nous parlerons d abord du pa renchyie qui est pour ainsi dire le tissu fondamental d o d rive tous les autres puisqu en
68. effet tous les orga nes jeunes sont form s d un parenchyme homog ne dit tn rist me qui se diff rencie peu peu LES TISSUS 73 a Parenchyme On donne le nom de parenchyme un tissu form de cellules parois relativement minces et sensiblement isodiam triques si l on en excepte le parenchyme sp cial dit en palissade dont les cellules sont tr s hautes Ce tissu constitue la presque totalit de la moelle et de l corce des tiges et des racines Les cellules du paren chyme sont souvent poly driques et intimement unies les unes aux autres mais elles peuvent tre arrondies et laisser entre elles des m ats le parenchyme est dit alors lacuneux on rencontre ce parenchyme dans la moelle et dans l corce de nombreuses plantes aqua tiques Au point de vue des fonctions on peut distinguer deux sortes de parenchyme le parenchyme incolore tel que celui de la moelle et le parenchyme chlorophyllien dont les cellules sont remplies de grains de chlorophylle et qui est surtout sp cialis dans les feuilles b Collenchyme Le collenchyme est form de cellules parenchymateuses qui ont paissi leurs parois surtout aux angles Ce tissu se rencontre dans les tiges des Labi es par exemple o il joue le r le de tissu de soutien il est surtout sp cia lis aux angles de ces tiges qui sont carr es Dans le col lenchyme comme dans le parenchyme la membrane reste cellulosique mais elle acquiert souvent
69. en trois grands groupes zymog nes pathog nes et celles qui ne sont ni zymog nes ni pathog nes tude de quelques types zymog nes 1 Bacterium termo Ce microbe est celui des eaux corrompues si on veut l examiner on remplit d eau un vase quelconque et on l y laisse quelques jours On voit bient t se former la surface du liquide une pellicule pellicule form e par des myriades de Bact ries Si l on examine alors une goutte de l eau un fort grossissement 500 diam tres au moins on voit nager dans tous les sens de petits organismes les uns libres en forme de b tonnets les autres agglom r s en filaments malgr cette diversit de formes on n a affaire qu un seul microbe le Bacte rium termo Chaque Bact rie se compose d un protoplasma interne 124 BOTANIQUE SP CIALE et d une membrane cellulosique cette derni re peut se reconna tre par les r actifs ordinaires de la cellulose iode et acide sulfurique II n existe pas de noyau mais la substance du noyau la nucl ine est dissoute dans le protoplasma Ou peut apercevoir dans le champ du microscope des Bacterinm en voie de reproduction il y a deux proc d s 1 Ja scission les b tonnets s tranglent et se divisent 2 la sporulation on voit apparaitre dans le corps du b tonnet une spore bient t mise en libert par la rupture de la membrane et qui germe en une nouvelle Bact rie 2 Micrococcus ure On sait qu
70. en assurer par l eau iod e Les spores sortent des asques par d hiscence du sommet qui s ouvre en un clapet ou par destruction de ce m me sommet La formation des asques qui par leur ensemble cons tituent un hym nium est souvent pr c d e d une sorte de f condation nous verrons ce qu il faut en penser et quels sont exactement les ph nom nes que l on observe de nouvelles observations microscopiques ne seraient pas inutiles pour tudier le sujet La reproduction se fait aussi par conidies Le thalle des Ascomyc tes est le plus souvent filamen teux et cloisonn les filaments s associant en un pseudo parenchyme mais il est quelquefois dissoci certains Discomyc tes D apr s les caract res de l appareil reproducteur on divise ainsi les Discomyc tes Asques form s librement ou dans des apoth cies DISCOMYC TES PEA ne s ouvrant pas P RISPORIAC ES Asques form es dans des p rith ces F z s ouvrant PYRE NOMYCETES Enfin on rattache aux Ascomyc tes les Lichens form s comme l on sait par l association d un Champignon le plus souvent Ascomyc te et d une Algue 1 Discomyc tes Plusieurs genres sont fort int ressants tudier dans cette famille et d abord en par ticulier le genre Saccharomyces auquel appartiennent la plupart des Levures connues Levures produisant comme l on sait dans un liquide sucr la fermentation alcoo lique Le Saccharomyces cerevisi
71. est bien entendu que ce livre ne peut tre lu avec fruit que si l on suit avec le microscope les descriptions qu il donne Les sciences naturelles en effet on ne saurait trop le r p ter ne s tudient pas dans les livres qui ne sont que des aides pour l observation personnelle Ajoutons pour terminer que dans ce livre nous avons mis contribution les travaux sp ciaux de Ch Robin Ranvier Frey Leydig Strassburger etc Nous avons l espoir que notre travail ne sera pas jug trop indigne des grands mod les que nous avions sous les yeux Lyon 1 f vrier 1888 LIVRE I LE MICROSCOPE PREMI RE PARTIE LINSTRUMENT ET SES ACCESSOIRES Le microscope comme l indique son nom est un ins trument qui sert examen des petits objets On arrive en effet avec son aide donner aux objets dont les dimensions sont trop faibles pour tre perceptibles les dimensions des objets que nous pouvons voir l il nu On distingue deux sortes de microscopes le micros cope simple nomm encore loupe et le miscroscope com pos LA LOUPE a D finition Grossissement b D fauts Diverses esp ces de loupes c Emploi a D finition Grossissement La loupe dans sa simplitit la plus grande consiste en une lentille convergente soit plan convexe soit bicon 8 LE MICROSCOPE vexe et dont l emploi permet comme le montre la figure 1 de voir une distance donn e un objet ab sous un angle beauco
72. est tr s int ressant suivre au microscope on s aper oit bient t quand on observe dans une chambre humide que lorsque le liquide nutritif est puis les cellules ces sent de bourgeonner mais alors chacune de ces cellules se transforme en un asque et donne naissance quatre spores 170 BOTANIQUE SP CIALE A c t du genre Saccharomyces qui donne une id e suffisante des Discomyc tes thalle dissoci il convient de consid rer des genres thalle massif Nous prendrons comme exemple le Pyronema confluens Champignon qui se d veloppe sur les meules de charbon de bois dans Fic 52 Ascogone et pollinode du Pyronema confluens les for ts et qui est int ressant cause des ph nom nes particuliers ph nom nes sexuels pour les uns qui pr c dent la formation des asques Au moment de la formation de l appareil sporif re un des filaments du thalle donne naissance fig 52 une cellule renfl e lascogone sc c t de laquelle en appara t bient t une autre le pollinode p L ascogone met un tube sc qui vient en contact avec le pollinode et ce moment on voit se d velopper autour des deux cellules de nombreux filaments f qui s enchev trent et THALLOPHYTES i71 vont constituer l apoth cie dans laquelle appara t bient t l hym nium les filaments aux d pens desquels se forme lhym nium proviennent de l ascogone seul pour les partisans de la f condation de l ascog
73. et l anus il n y a pas d or _ganes des sens Les sexes sont en g n ral r unis Les ufs et les Sper matozo ides se forment sur le cordon funiculaire aux d pens de cellules m res sp ciales Outre la reproduction sexu e il y a une reproduction asexu e par germes ou sfaloblastes qui se forment galement sur le fu inicule Le d veloppement n est pas direct il se forme d abord des larves cili es errantes qui se fixent plus tard en don 328 ZOOLOGIE SP CIALE nant un polypide Celui ci en bourgeonnant reproduit la colonie Tous les Lophopodes sont des animaux d eau douce dans le m me groupe des Entoproctes on distingue encore les S elmatopodes lophophore circulaire et aux quels l absence d un pistome a encore fait donner le nom de Gymnol mates Dans ce groupe seules les Pa ludicelles habitent l eau douce les autres Flustres Tu bulipores etc sont marins c t du grand groupe des Entoproctes est celui des cloproctes dont lanus d bouche en dehors du cercle tentaculaire Tous sont marins P dicelline Loxo soma etc IX MOLLUSQUES ET BRACHIOPODES a Mollusques Dans cet embranchement nous nous bornerons l tude des tissus et des organes ainsi que des formes larvaires vu la grande taille des animaux qui le com posent Les Mollusques ont souvent une coquille dont la des cription m rite de nous arr ter quelque temps Nous prendrons comme exemple la c
74. et se mettent vivre d une vie propre b H patiques Chez les H patiques il n y a pas toujours diff rencia tion bien marqu e du corps en tige et feuilles et l on peut dire jusqu un certain point que sauf dans les genres Riccia Jungermannia et Haplomitrium on a en core affaire un thalle comme chez les Thallophytes Ce thalle est aplati foliac et porte sa partie inf rieure des filaments nutritifs les rhigo des que portait aussi la tige des Mousses et souvent munis leur int rieur d pais sissements spiral s caract ristiques Marchantia La structure du thalle est souvent homog ne Antho ceros mais si l on examine un thalle de Lunularia Marchantia Fegatella Hepatiques tr s communes dans les endroits humides o l on voit ramper leurs expan sions foliac es on voit que l on distingue la face sup rieure un piderme et que la masse parenchymateuse est creus e de lacunes lacunes habit es le plus souvent par des colonies de Nostoc Voir plus haut Cyanophyc es MUSCIN ES 187 L piderme porte des sortes de sfomates qui m ritent de nous arr ter quelque temps nous prendrons comme exemple les stomates du Marchantia Ces stomates sont des ouvertures circulaires bord es par une rang e de cellules qui dans leur ensemble ont la forme d un ton nelet Ces ouvertures conduisent dans des cavit s sous pi dermiques tapiss es leur int rieur de nombreux poils articu
75. fig 73 n ont pas de mem branes leur protoplasma est granuleux et renferme un noyau muni d un n cl ole tr s apparent on les tudiera Fic 73 Cellules nerveuses facilement sur des coupes minces et color es au chlorure d or de la moelle pini re A Les fibres sont de deux sortes les fibres p es ou de _Remak que l on trouvera dans les nerfs du grand sym pathique et les fibres double contour que l on trou vera dans les nerfs cr niens ou rachidiens Si l on dissocie un filet nerveux du grand sympathique d un Vert br ou un nerf quelconque d Invert br on le voit compos d un grand nombre de filaments p les ces filaments ont une membrane distincte et laissent 238 ZOOLOGIE G N RALE voir de loin en loin des noyaux qui r v lent leur origine pluricellulaire Quand on dissocie un filet nerveux du nerf sciatique par exemple on s aper oit qu il est form de fibrilles relativement plus grosses que les pr c dentes fig 74 Ces fibres comprennent une partie centrale un filament axile dit cylindre axe qui est la continuation directe d une cellule nerveuse et qui est entour d un man chon form par des cellules particuli res mises bout bout et dont les points de jonction sont marqu s par des parties trangl es tran glements de Ranvier Le cylindre axe tant unicel lulaire la gaine est donc pluricellulaire chaque cel lule forme un segment segmeut de Ran
76. fortement ren fl e d avance Spirogyra inflata Les noyaux se fusion nent alors les chromatophores se soudent et le proto plasma se contracte en une masse ovo de qui n est autre chose qu un uf Ce qui s est pass pour deux cellules se passe sou vent pour la plupart des cellules des deux filaments qui ressemblent alors des montants d chelles dont les tubes de communication seraient les barreaux La plu part du temps un filament entier est m le et l autre femelle Quand la conjugaison a lieu dans le m me filament ce sont deux cellules superpos es qui s unissent par un 132 BOTANIQUE SP CIALE tube C est la cellule sup rieure qui envoie g n ralement son protaplasma dans l inf rieure dogoni es Dans cette tribu qui appartient la famille des Confervac es un des genres les plus impor tants est le genre dogonium La reproduction est sur tout int ressante elle se fait par scission du filament par spores et par un mode sexuel Les spores sont des zoospores c est dire qu elles sont munies de cils vibratiles elles se forment dans les cel lules les plus jeunes du filament une par cellule Ce sont des corps ovo des pr sentant un p le une tache blanch tre entour e d une couronne de cils vibratiles Apr s tre sortis de la cellule qui les contenait par d bo tement de cette cellule ils germent en un thalle La reproduction sexu e se fait par antheridie et oogone ces
77. fr 50 Atlas du Cours de microscopie par A Doxx et L FOUCAULT 1 atlas in folio de 20 pl cont 80 fig cart 30 fr La photographie appliqu e aux recherches micrographiques par A Morressier professeur la Facult de Montpellier 1 vol in 18 Jes s avec 4I Roniet Spleen es cotes NT he Tfr Pr cis d analyse microbiologique des eaux par le Dr Gabriel Roux directeur du bureau municipal de la ville de Lyon 1892 1 vol in 18 j sus avec 98 fig cart b fr Trait pratique de bact riologie par E Mac professeur la Facult de m decine de Nancy 2e dition 1892 1 vol in 8 de TA DAME AOE SE ere EET EEE TE ET 10 fr Les substances alimentaires tudi es au microscope par E Mac 1891 1 vol in 8 avec 402 fig et 24 pl color 14 fr Pr cis d analyse microscopique des denr es alimentaires par V Bonner expert du Laboratoire municipal 1890 1 vol in 18 j sus avec 163 fig et 20 pl en chromotypographie cart 6 fr La cellule animale sa structure et sa vie par J Cnamix profes seur d histologie la Facult des sciences de Paris 1892 1 vol in 16 de 304 p avec 149 fig Bibl scientif contemp 3 fr 50 Trait l mentaire d histologie humaine par C MoreL profes seur la Facult de m decine de Nancy 3 dition 1 vol in avec 50 figures et 1 atlas de 36 planches 16 fr Manipulations de zoologie Guide pour les travaux
78. inf rieure l oo sph re et de cellules sup rieures dispos es en rosette et qui repr sentent le col de l arch gone Apr s f condation l uf se d veloppe une partie st rile constitue le suspenseur et le reste donne l em bryon dont le d veloppement est peu connu Appareil vegetatif La tige et la racine des Cvca d es n offrent rien de bien particulier La tige pr sente au centre une large moelle renfer mant beaucoup d amidon et travers e par des canaux gommif res c est de cette moelle que s extrait le sagou Le bois est form par des trach ides ar ol s section transversale polygonale Il se fait dans cette tige des productions lih roligneuses secondaires mais non aux d pens d un cambium nor mal c est l endoderme que sont dues ces productions qui font ressembler une tige g e une tige de Dicoty l done La feuille pr sente ce fait particulier et d j signal de la production de bois et de liber secondaires aux d pens d un cambium normal entre le bois et le liber primaires PHAN NOGAMES GYMNOSPERMES 219 b Conif res Le Pin le Sapin appartiennent ce groupe Les tamines sont group es en c nes qui constituent les fleurs m les elles sont deux loges et le pollen s y d veloppe comme chez les Cycad es Les ovules sont portes au nombre de deux la face inf rieure des car pelles en forme d cailles group s en c nes constituant des inflorescences Le
79. jonction donnentun uf Dans les Cutlerta certains gam tanges sont des anth ridies et donnent de nombreux anth rozoi des les autres sont des oogones et ne donnent que quelques oosph res La p n tration d un anth rozo de dans une oosph re constitue la f con dation Dictyot es C est l une toute petite famille dont les genres peu nombreux ont ce caract re commun que leur thalle se dichotomise par division de la cellule ter minale La reproduction se fait par anth ridies et oogo nes et n offre rien de particuli rement int ressant signaler Fucac es Le thalle dans cette famille est toujours massif Sur une coupe transversale on distingue une partie m dullaire larges cellules et une partie corticale cellules plus troites qui renferme souvent des cryptes pilif res Le thalle s accro t par un groupe de cellules ter minales La reproduction se fait par anth rozo des et oosph res Les organes sexuels se forment dans des cavit s creus es dans le thalleetappel es conceptacles fig 46 Suivant les genres les conceptacles sont les uns m les les autres femelles ou bien sont hermaphrodites Chaque oogone d un conceptacle produit ordinairement huit oosph res les anth ridies produisent de nombreux anth rozo des Les oogones et les anth ridies sont g n ralement entre m l s de poils st riles appel s paraphyses La f condation est assez int ressante tudier ce 144 BO
80. l existence d un ou plusieurs ferments solubles L tude du sperme sera mieux sa place dans le chapitre suivant TI REPRODUCTION SEXU E SPERME OVULES UF Les animaux se reproduisent par voie asexu e et par voie sexu e la reproduction asexu e se fait par scission bourgeonnement etc et nous tudierons ces divers modes au fur et mesure que nous les rencontrerons mais la reproduction sexu e se fait toujours d une fa on identique aussi peut on l tudier g n ralement Dans ce cas l animal sort d un uf qui est d la conjugaison d un Spermatozo de et d un ovule analogues d un anth rozo de et d une oosph re Les Spermatozo des se ren contrent dans le sperme que nous allons d abord tu dier Sperme Le sperme est un liquide particulier pro REPRODUCTION SEXU E SPERME OVULES UF 247 duit par les animaux m les dans des glandes appel es testicules Ce liquide chez les animaux sup rieurs du moins se compl te avant l jaculation par les produits de certaines glandes connexes prostate glandes de Cowper g Chez les Mammif res o on peut l tudier le plus facilement c est un liquide blanch tre et vis queux qui tient en suspension un grand nombre de corpuscules anim s de mouvements et aux quels il doit sa propri t f con dante les Spermatozo des fig 76 Chez l Homme ces Spermato zo des ont une longueur moyenne de 50 u ce sont des filament
81. la cel lule suivant l intensit de la lu mi re une lumi re mod r e ils viennent sur les faces clair es position pistrophe une lu mi re trop vive ils se r fugient sur les c t s position apostro phe on peut constater cela facilement sur des feuilles qui n ont qu une assise de cellules comme certaines feuilles de Mousses Le mode de naissance des Fic 13 Coupe transversale grains de chlorophylle est en d une feuille de Pelargonium core douteux pour les uns les grains peuvent appara tre spontan ment pour les autres ils r sulteraient toujours de la bipartition d un grain primitif Quoi qu il en soit en examinant une pr paration de tissu chlorophyllien on trouve toujours des grains en voie de bipartition plus ou moins trangl s Les pr parations de tissu chlorophyllien peuvent s exa miner dans leau ou dans la gyc rine mais non dans l alcool qui dissoudrait le pigment Si l on examine une Algue confervac e quelconque on verra que l au lieu d avoir plusieurs grains de chlo phylle on a souvent un seul corps chlorophyllien 62 BOTANIQUE G N RALE ainsi dans un Spirogyra fig 14 le corps chlorophyllien unique forme une bande enroul e en spirale tours plus ou moins serr s suivant l esp ce que l on exa mine c est l le chromatophore ce chromatophore est de forme tr s vari e suivant l Algue qu on consid re F
82. la fois la pointe du crayon et le contour de l objet L il plac en re oit la fois les rayons venant de C et ceux qui ont travers l oculaire D Fic 8 Chambre claire de Nachet Th orie faut d ailleurs une certaine habitude pour dessiner la chambre claire l une des images dans les d buts absorbe souvent l autre On doit se rappeler aussi que comme la grandeur de l image sur le papier augmente avec la distance de l il ce papier si l on veut faire des dessins comparables il faut que la distance soit toujours la m me On dispose g n ralement son papier sur un pupitre lev la hauteur de la platine du microscope certains micographes recommandent un pupitre inclin pour viter la d formation de l image mais cette d for mation est si faible 1 2 cent pour un cercle de 20 cent de diam tre qu on peut parfaitement dessiner sur un pupitre horizontal Maintenant que nous nous sommes familiaris s avec l instrument la mani re de faire les coupes les monter 48 OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES et les observer nous pouvons passer l tude des appli cations du microscope Le lecteur sera m me de les con tr ler par ses propres observations car avec ces notions l mentaires il pourra facilement aborder l tude de la micographie et on ne saurait trop recommander d ob server par soi m me c est ainsi bien plus que dans un livre que l on prend une id e exacte d
83. laissent alors chapper le produit de leur s cr tion Pour tudier les canaux s cr teurs on pourra s adres ser non seulement aux Ombellif res mais encore aux Compos es dont on prendra soit la tige soit la racine Ces canaux sont d ailleurs en g n ral d une tude assez difficile Les canaux s cr teurs les plus faciles apercevoir sont ceux des Conif res Dans une coupe transversale de tige de Pin on trouvera dans le bois et dans l corce des canaux s cr teurs fort larges facilement reconnaissables ce qu ils poss dent deux rangs de cellules de bordure l un interne form de cellules parois tr s minces et souvent d chir es l autre externe form de cellules scl rifi es et tr s r sistantes 90 BOTANIQUE G N RALE Les canaux s cr teurs sont des m ats dus l carte ment des cellules et cela les distingue nettement des laticif res qui sont form s eux de cellules sp ciales Leurs produits de s cr tion sont des huiles essentielles Compos es des oleoresines Ombellif res des r sines Conif res III LES ORGANES a Racine b Tige c Feuille d Fleur Maintenant que nous sommes assez familiaris s avec Tetude des tissus pour les reconna tre l o ils se pr senteront nous pouvons aborder l tude des organes l anatomie proprement dite Nous tudierons d abord la racine la fige la feuille en passant en revue bri ve ment devant y revenir
84. le noyau d abord qui s trangle et se divise puis c est le tour du protoplasma La conjugaison est suivie d un grand nombre de ph nom nes qu on avait pris d abord pour une reproduction sexu e mais qui bien interpr t s ne sont que des ph nom nes de division cellulaire On consid rait en effet autrefois le nucl us comme un ovaire le paranucl us comme un testicule Voici ce qui se passe en r alit Deux individus se r unissent en s accolant par la bouche dans chacun des deux individus on voit le nucl us se fragmenter et dispara tre et le paranucl us apr s avoir pris un aspect fibrillaire se divise en huit capsules d aspect stri La s paration se fait alors et dans chacun desindividus des huit capsules n es de para nucl us quatre s atrophient et disparaissent les quatre autres se transforment en grosses sph res claires dont deux prennent un aspect fibrillaire et une forme de fu seau Une division a lieu alors et chacun des deux nou veaux individus emporte avec lui une des sph res claires le nouveau noyau et un des corps fusiformes le nou veau paranucl us Citons encore dans le groupe des Holotriches c est dire ayant le corps uniform ment recouvert de cils les Ofalina sans bouche ni anus qui vivent dans les Gre nouilles les 7rachelius corps allong en avant en forme de cou les Enchelys sophage dentel etc Deuxi me type Stentor polymorphus C est un 266 ZOO
85. le suc cellulaire 1 CRISTAUX On trouve souvent dans l int rieur des cellules fig 19 des cristaux qui comme le mon tre la figure sont fr quemment m cl s Ils sont parfois aciculaires et r unis en amas on leur donne alors le nom de raphides enfin ils peuvent tre isol s Ces cristaux sont le plus souvent calcaires oxalate sul fate carbonate phosphate de chaux on f les reconna t d apr s leur forme cristalline 2 INULINE Lorsqu on fait une coupe dans un tuber cule de Dablia ou d Inula longtemps conserv dans l al 70 BOTANIQUE G N RALE cool on voit accol es aux parois des cellules fig 20 des masses mamelonn es formant ce qu on appelle des spb rocristaux Ces sph rocristaux sont constitu s par de l inuline corps ayant une composition identique Fic 20 Ssh rocristaux d inuline colle de l amidon mais soluble dans l eau et d viant gauche le plan de polarisation 3 ASPARAGINE L asparagine existe dans la plupart des jeunes pousses mais particuli rement les pousses d asperges d o son nom Pour l apercevoir comme elle 1 C est m me pcur cela qu il faut traiter les tubercules par l alcool pour faire former les cristaux LA CELLULE 7i est en dissolution on place la coupe examiner dans une solution satur e d asparagine on voit alors se former des cristaux caract ristiques 4 MATI RES GRASSES Les mati res grasses abon
86. ment axial le b tonnet visuel entour d une gaine pigment e qui est une choro de Le b tonnet se divise lui m m en deux parties un c ne cristallin externe d apparence vitreuse c est lui qui est recouvert par la facette corn enne et un fuseau stri en connexion avec une fibrille du nerf optique On trouve encore chez l crevisse des organes audi tifs ces organes sont situ s la base des antennes in ternes nomm es encore antennules Ils consistent cha cun en un petit sac en communication avec l ext rieur et tapiss de soies dites soies auditives en connexion avec les derniers rameaux du nerf accoustique Ce der nier comme le nerf optique prend son origine dans les ganglions c r broi des Le tact a lui aussi des organes sp ciaux ce sont les soies des pattes et particuli rement des pattes m choires On attribue un r le olfactif des appendices papilli formes contenu granuleux port s par la branche in terne de l antennule form e comme l on sait de deux branches chacune pluriarticul e Formes larvairesdes Crustac s Le d veloppement des Crustac s est rarement direct le plus souvent ils passent E Couvreur Le Microscope 20 306 ZOOLOGIE SP CIALE par des formes larvaires Une forme primitive et carac t ristique de la classe est la forme dite Nauplius fig 95 Fi 96 Zoxx caract ris e par trois paires d appendices seulement
87. microscope si petits et si minces soient ils ont n anmoins une certaine paisseur Un grain d amidon par exemple et surtout un fort gros sissement ne pourra tre vu tout entier au point Aussi 44 OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES pour tudier la structure intime de ce grain le d com poser pour ainsi dire en tranches l mentaires excessive ment minces est on oblig sans cesse dans le cours de l observation d avoir la main sur la vis microm trique de fa on faire monter ou descendre l objectif de quantit s tr s petites On reconna t de suite quelqu un qui a l ha bitude du microscope ce que peine l il l oculaire il porte aussit t la main la vis microm trique qu il fait tourner de quantit s tr s l g res dans l un ou dans l autre sens pour scruter la pr paration dans toute son paisseur Pendant que l on fait ce mouvement d une main de l autre on fait courir la pr paration sur la pla tine du microscope de fa on rencontrer le point le plus avantageux l tude car il est bien rare que toute la pr paration soit galement bonne m me dans ce cas un point montre mieux telle particularit un autre telle autre ll faut une certaine habitude pour acqu rir la s ret de main suffisante on est surtout g n dans les d buts par ce fait que les microscopes renversent les objets et on fait marcher la pr paration dans un sens inverse celui que l on voulait mais
88. milieu des Spermatozo des on rencontre souvent les pseudonavicelles d une Gr garine du genre Monocystis Les ufs n ont rien de particulier sauf que la membrane vitelline est tr s mince La surface du corps des Lombrics est h riss e de quel ques soies r parties sur deux s ries ventrales doubles Ces soies simples sont recourb es en S vy Polych tes Dans le groupe des Polych tes trois choses sont particuli rement int ressantes pour l obser vateur micrographe les rudiments de pieds qu ils pos s dent et qu on nomme des parapodes les organes des sens et les formes larvaires VERS 209 Les parapodes consistent en des expansions cutan es divis es ordinairement de chaque c t en deux lobes un ventral et un dorsal constituant par la pr sence de soies implant es dans ces lobes une rame ventrale et une rame dorsale Chacun des lobes est souvent com pl t Nereis par ne expansion filiforme dite cirre et travers par un paquet de soies raides les acicules qui LL QT SE TN NS 2 PEE AS Co HUE H ANS l i ONA nn i p K7 ILE LUTTE Eu SSI a HN D Fic 91 Larves d Ann lides lui servent comme de squelette Les soies implant es dans les parapodes sont de formes tr s vari es caract re qui sert dansla classification G n ralement les soies de la rame ventrale ne sont pas pareilles celles de la rame dorsale mais celles d une m m
89. moment sur la formation des grains de pollen L figure 38 qui repr sente la coupe d une jeune anth re de Menibe A section compl te faiblement grossie B frag ment plus amplifi aidera comprendre cette forma tion Dans cette coupe nous trouvons d abord un pi derme p puis au dessous quelques assises qui sont les parois de l anth re et enfin des cellules sp ciales qu ne sont autres que les cellules m res primordiales des grains de pollen p Ces cellules d coupent bient t chacune un segment externe qui est ce qu on appelle une cellule de zapis cellule gros noyau et riche en protoplasma granuleux qui servira la nutritition des grains de pollen Le seg ment interne est la cellule m re elle se divise bient t er quatre ce sont l autant de grains de pollen cette divi sion se fait par karyokin se Chaque cellule m re donne ainsi une f frade de grains ces t trades ne tardent pas s isoler puis les grains eux m mes l int rieur des quels a eu lieu une nouvelle bipartition Les loges qu r sultent de la destruction des parois des cellules m res E Couvreur Le Microscope 8 114 BOTANIQUE G N RALE sont alors pleines d un pollen pulv rulent qui s chappe au dehors lors de la d hiscence de l anth re Cette d his cence se fait aux d pens d une couche particuli re de cellules en partie scl rifi es dites cellules fibreuses Cette couche est interrompue dans les intervalle
90. mouvements des cils L excr tion se fait par un organe Sp cial organe de Bojanus soit pair Lamellibranches soit impair Gas t ropodes c est un organe glanduleux dans lequel l examen microscopique permet de reconna tre des cris MOLLUSQUES ET BRACHIOPODES 333 taux d urates qui indiquent son r le comme organe urinaire Les sexes sont s par s ou r unis Les ovules n ont rien de remarquable les Spermatozo des sont parfois r unis en un spermatophore C phalopodes Le d veloppement est rarement direct le plus souvent l animal traverse des formes larvaires particuli res nous Fic 108 Larve de Gast ropode A B C stades successifs repr sentons fig 108 une larve de Gast ropode carac t ris e par le lobe cili v lum qu elle pr sente pr s de la bouche v b Brachiopodes Ce petit groupe est souvent rattach aux Mollusques il s en distingue par ce fait que les valves de la coquille au lieu d tre lat rales sont dorsale et ventrale Il y a d autres diff rences anatomiques sur lesquelles nous n avons pas ici insister La structure intime de la coquille est bien diff rente de celle de la coquille des Mollusques on y distingue trois couches 1 une cuticule homog ne 2 une couche granuleuse tr s mince et calcifi e 3 une couche pris 334 ZOOLOGIE SP CIALE matique galement calcifi e et qui est travers e de canaux fins ces canaux servent lo
91. nombreux appartenant pour la plupart des Spirogyra ou des Zygnema des cellules isol es en forme de croissant Ces cellules sont celles d une Desmidi e le Closferium lu nila La cellule pr sente au milieu un noyau facilement reconnaissable des deux c tes de ce noyau on trouve un chromatophore vert renfermant de nombreux pyr no ides entour s de grains d amidon Aux deux pointes du croissant le protoplasma de la cellule pr sente une vacuole Outre les Closferiunt on aper oit aussi des cellules en forme de bissac fortement trangl ce sont des Cosma rium La membrane de ces Algues est paissie et orn e Le protoplasma renferme de nombreux chromatophores filamenteux qui donnent l Algue un aspect enti rement vert et emp chent d apercevoir le noyau qui est con tenu dans la partie trangl e de la cellule La reproduc tion de ces Cosmarium est tr s int ressante tudier et si l eau que l on examine en renferme un nombre suffi sant on peut en constater sur plusieurs individus les diverses phases La reproduction se fait soit par division ce qui est une simple multiplication soit par conjugai son Dans la division l tranglement qui s pare les deux moiti s de la cellule s accentue de plus en plus en m me temps que la partie trangl e s allonge Dans le milieu de l tranglement il se forme une cloison et les deux cellules se s parent la forme primitive se reproduit bient t pou
92. oculaire un peu fort et en tirant le tube du microscope on arrive des grossissements consid rables jusqu 4000 avec l oculaire 4 et l objectif 12 de Nachet jusqu 2500 avec les m mes combinaisons de Verick Mais ces grossissements extr mes sont peu employ s les objectifs immersion ne servent gu re que pour des travaux sp ciaux et la plupart des d tails d crits dans ce livre pourront tre observ s par le lecteur avec les objectifs 5 de Nachet 6 de Verick et l oculaire 3 de ces deux cons tructeurs Voir les catalogues Un mot avant de terminer sur les objectifs correction On sait que les objets que l on examine au microscope sont le plus souvent recouverts par une petite lamelle de verre Cette lamelle a une influence sur la marche des rayons lumineux et par suite son paisseur nest pas indiff rente On a construit des objectifs qui corrigent les variations d paisseur il suffit pour cela de resserrer plus ou moins le pas de vis de la lentille frontale ce qui l approche plus ou moins des autres lentilles Mais cette correction nest utile qu avec les objectifs forts et il vaut mieux alors employer des lamelles toujours de la m me paisseur et des objectifs construits pour cette paisseur de lamelle Nous venons de voir quelles sont les qualit s que doit remplir un bon objectif Comment s assurer qu il les poss de C est ce qu il convient maintenant d examiner ce livre ayant surtout pour bu
93. plus tard leurs diverses modifi cations dans tout le r gne v g tal nous tudierons ensuite la feur des Phan rogames nous r servant d tu dier le mode de reproduction des v g taux inf rieurs et des Cryptogames vasculaires en traitant part ces v ge taux qui demandent une tude sp ciale a Racine La racine est un organe qui existe chez tous les v g taux de rares exceptions pr s sauf dans les deux em branchements inf rieurs des Thallophytes et des Musci n es Son r le est de fixer le v g tal au sol et d y puiser les mat riaux n cessaires sa nutrition Le plan de sa structure est toujours le m me qu on LES ORGANES OI s adresse une Dycotyl done une Monocotyl done une Gymnosperme ou une Cryptogame vasculaire on peut donc prendre une plante au hasard pour l tude de cet organe Nous choisirons le Ranunculus acris quitte indiquer ensuite quelques modifications de d tails gi Fic 31 Cylindre central d une racine jeune de Ranunculus acris Cette racine si onl examine l tat jeune se compose des tissus suivants fig 31 en allant de la p riph rie d une coupe transversale au centre la partie centrale la plus importante est seule repr sent e dans la figure On trouve d abord une premi re assise ext rieure dont 02 BOTANIQUE G N RALE certaines cellules sont prolong es en poils c est l assise pilif re analogue l piderme mais qui
94. poumon de la Grenouille Les formes parasites ont parfois cependant un d veloppement direct Anguillule du Bl Tous les N matodes d ailleurs ne sont pas parasites certains sont libres comme les Anguillules du vinaigre et les N matodes marins dont on a fait le groupe des nopliens Toutes les formes libres ont un d veloppement direct c Rotateurs ou Rotif res Les Vers de ce groupe fig 90 ont longtemps t plac s parmi les Infusoires ils sont tr s remarquables par les propri t s rviviscatites qu ils posss dent Leur taille est tr s exigu et on ne les distingue qu au mi croscope On les trouve l tat de vie latente et dess ch s dans la Mousse des toits et ils pullulent dans les eaux VERS 293 de certaines mares Quand on examine des filaments d Algues d eau douce il est rare quon n en voie pas nager au milieu des ces filaments Ceux qui sont dess ch s plac s dans une goutte d eau ne tardent pas reprendre leur forme normale et se mettre en mouvement Les Rotif res proprement dits Fi c t desquels se placent les i A groupes des Asplanchn s des A Atroques et des Trochosph res ont des formes tr s vari es Les uns sont libres les autres fix s les uns vivent isol s d autres forment des colonies certains habitent dans des tubes Le genre Rotifer que nous pren drons pour exemple est carac t ris par ce fait que lindi vidu libre isol pr sente une
95. pous sent un petit p dicelle qui renfle son extr mit en une spore Celle ci en germant reproduit le cycle que nous venons de parcourir Genre Ustilago L Ustilago carbo qui cause le charbon du Bl a un d veloppement un peu diff rent Les spores ne se forment pas l extr mit de p dicelles elles naissent dans les cellules m mes du myc lium et sont mises en libert par la g lification des membranes La spore germe en un promyc liun qui se cloisonne en trois ou quatre et dont chaque cellule produit une spo ridie La germination des spores des Ustilagin es non plus dans l eau mais dans un liquide nutritif produit des r sultats singuliers tudi s d abord par Brefeld Il se pro duit dans ces conditions avec U carbo un thalle bourgeonnant comme la Levure et avec le T caries un thalle mucoro de Cette tude est tr s int ressante elle montre quelle influence peut avoir le milieu sur la forme du Champignon et on pourrait se demander si toutes les Levures que l on range d ordinaire dans les Disco myc tes ne seraient pas des formes sp ciales d autres Champignons particuli rement de Mucorin es ou d Usti lagin es Ur din es Cet ordre fournit lui aussi particu li rement pour les C r ales et les L gumineuses des para sites tr s dangereux et qui ont ceci de particulier que leur d veloppement complet exige souvent deux h tes diff rents Ils sont comme l on dit h f rox
96. pr sence d une indusie parfois rem plac e simplement par un repli de la feuille fausse indusie sur la forme des sporanges eux m mes qui parfois n offrent pas d anneau Osmonde mais nous ne saurions entrer dans tous ces d tails 192 BOTANIQUE SP CIALE Les sporanges des Foug res tous semblables ne pro duisent qu une seule esp ce de spores les Foug res sont donc des Filicin es 1sosporees Les spores germent en un profhalle petite plante verte foliac e cordiforme et ne pr sentant plusieurs paisseurs de cellules que dans sa partie centrale cous sinet Le prothalle est fix au sol par des filaments rhi zoides qui partent de sa face inf rieure C est dans la partie du prothalle pr sentant plusieurs paisseurs de cellules et la partie inf rieure qu apparaissent les orga nes de la reproduction sexu e les anth ridies et les arch gones Ces organes plus petits que chez les Mousses sont assez difficiles observer n anmoins si l on fait des coupes dans des prothalles de plus en plus g s on pourra assister au d veloppement que nous allons d crire Prenons comme exemple un Adianthum et examinons d abord comment se forme une anth ridie Une des cel lules pidermiques du coussinet se renfle et se divise en deux La cellule inf rieure donnera le pied la cellule su p rieure l anth ridie Occupons nous seulement de cette derni re On y voit appara tre une cloison en entonnoir
97. proprement dits 1 MYXOMYC TES Ces Champignons appel s en allemand Pilzthiere Champignons animaux sont carac t ris s par les mouvements de reptati n qu ils pr sen tent l tat adulte ils sont constitu s par une masse protoplasmique amorphe souvent abondante Fuligo septica renfermant de nombreux noyaux et des granu 148 BOTANIQUE SP CIALE lations Ces masses qui portent le nom de plasmodes sont constitu es par la r union d un grand nombre d tres unicellulaires amibo des les Myxamibes qui sont encore accus s apr s leur fusion par la multiplicit des noyaux Les plasmodes des Myxomyc tes sont tr s int ressants tudier au microscope On peut prendre pour cette tude une esp ce qui vit abondamment sur le tan et que nous avons d j signal e le Fulgo septica Ce plasmode pr sente d abord des mouvements d en semble mais il pr sente en outre des courants proto plasmiques internes accus s par les mouvements des granulations Lorsque le plasmode a acquis son d veloppement d finitif ou qu il se trouve dans des conditions d favo rables il forme des sporanges ces sporanges chez les Endomyx es ou Myxomyc tes proprement dits appa raissent comme une excroissance sur le plasmode qui s est ramass et contract La membrane d enveloppe qui les entoure est souvent incrust e de concr tions cal caires Didymium Dans l int rieur des sporanges se for ment bient t l
98. que f t l embran chement auquel ils appartinssent Mais cest surtout l tude de l appareil reproducteur qui nous a t utile pour tablir cette homog n ite Nous avons saisi des types de passage entre les Thallophytes et les Mus cin es par les Florid es entre les Muscin es et les Cryptogames vasculaires par les Lrcopodes entre ces derniers et les Gymnospermes par les Isoct es entre les Gvmnospermes ct les Angiospermes par le Hit schia Cette simple tude microscopique et cette tude microscopique seule nous donc permis d arriver certaines consid rations philosophiques sur l ensemble du monde v g tal consid rations qui rendent la science PHAN ROGAMES ANGIOSPERMES 225 moins aride Que seraient les faits sans les th ories qu ils nous permettent d difier et qui si elles ne sont pas autre chose sont au moins la satisfaction de la rai son Or nous avons pu saisir les liens qui rattachent la plante unicellulaire l Angiosperme le plus compliqu comment ne nous viendrait il pas alors l esprit que tous les v g taux descendent d une souche commune qui aurait encore ses repr sentants dans des formes primitives et unicellulaires et dont les derniers descen dants sont repr sent s par les Phan rogames angio spermes E Couvreur Le Microscope 15 LEV R IH APPLICATION A L TUDE DE LA ZOOLOGIE PREMIERE PARTIE ZOOLOGIE G N RALE LA CELLULE ET LES TISSUS Les organismes anima
99. qui d passent l pith lium Ce sont les ellules olfactives en relation par des prolongements ariqueux et ramifi s avec le nerf olfactif 4 Organe du go t Le sens du go t r side dans les apilles de la langue o viennent se ramifier les der 346 ZOOLOGIE SP CIALE ni res terminaisons du lingual et du glosso pharyngien G n ralement on ne trouve pas l de terminaisons ner veuses sp ciales cependant chez le Lapin il faut signaler l organe foli Si l on fait une coupe passant par une papille foliac e on trouve dans la muqueuse des d pres sions en forme de bouteilles renfermant des cellules allong es se terminant en b tonnets dont l extr mit sort par le goulot de la bouteille 5 Organe du toucher Le sens du toucher est lo calis dans des papilles qui renferment des corpuscules particuliers dits corpuscules du tact Ce sont des cor puscules ovo des de tissu conjonctif au milieu desquels vient se terminer en se contournant en spirale une fibre nerveuse On distingue les corpuscules de Meissner et ceux de Krause 6 Organes lat raux des Poissons Ces organes pro bablement sensitifs se trouvent le long du corps o ils constituent la ligne lat rale Ils consistent en tubes s ou vrant au dehors et venant aboutir au fond un bouton form d une agglom ration de cellules pyriformes ter min es par des cils raides tr s fins Ces cellules sont richement innervees 7 Cor
100. repr sente le Biddulphia pulchella Ces Diatom es sont marines la forme g n rale est plus ou moins quadrilat re et la surface des frustules est l gamment r ticul e Les Gomphon m es tr s communes dans les mares 40 sont port es parunlong p dicelle elles sontsouvent r unies par deux Le frustule vu de face a la forme d un coin pointe dirig e en bas de profil il ressemble une t te de marteau Les valves portent comme orne ment une ligne m diane avec trois nodules et de fines stries marginales Les Navicul es ont la forme d une petite barque plus ou moins allong e L ornement consiste en une ligne mediane pr sentant au milieu un renflement et un point chaque extr mit Les Pinnularia appartiennent ce groupe citons encore les Pleurosigima plus ou moins recourb s en S 6 Ph osporees Ces Algues ont un thalle soit filamen teux soit massif mais ce thalle ne pr sente pas grand int r t La reproduction se fait par conjugaison soit d i sogam tes soit d h t rogam tes mobiles Pour cela certaines cellules du thalle se renflent en un 1 Les Diatom es ont exist aux poques g ologiques leurs squelettes siliceux forment le tripoli a corps arrondi port par un p dicelle ce renflement est le gametange Le protoplasma s y divise bient t Dans les Ectocarpus tous les gametanges sont semblables et don nent naissance de nombreuses zoospores deux cils qui par leur
101. sac embryonnaire se d veloppe dans ces ovules de fa ons un peu diverses suivant les groupes Chez les Cupressin es et les Taxin es le d veloppement se fait comme chez les Cycad es les arch gones sont sembla bles on voit de plus cependant une cellule de canal qu on n est pas s r d avoir trouv e chez les Cycad es Dans le groupe des Abi tin es le sac embryonnaire a une origine superficielle comme chez les Phan rogames angiospermes Une cellule sous pidermique du nucelle se divise en deux la sup rieure donne une calotte de quelques assises l inf rieure cellule m re du sac em bryonnaire se divise en trois cellules dont la plus pro fonde est le sac embryonnaire L endosperme a toujours la m me structure les arch gones ou corpuscules qui ont toujours une cellule de ca nal ontune structure un peu variable La rosette qui est comme nous le savons le col de l arch gone peut avoir une seule cellule Thuya une seule assise de quatre Juniperus deux ou trois assises de quatre Pinus ou m me six assises de quatre pic a L oosph re f cond e se d veloppe en un embryon Prenons comme exemple le Picea Apr s la f condation l uf descend la partie inf rieure de l arch gone se 220 BOTANIQUE SP CIALE divise en deux quatre huit cellules dispos es finalement en deux assises de quatre chacune L tage le plus inf rieur se divise seul et donne trois assises de quatre cellules c
102. sens se bornent deux points oculiformes 2 Acariens Les Aca riens sont pour la plupart des parasites On les ren contre sur les Mam mif res les Oiseaux et m me les Insectes C est au groupe des Acariens Qu appartient le Sarcopte de la gale Sarcoptes sca biei On peut d ailleurs se procurer facilement des Acariens pour l tude en prenant ceux 319 ranger parmi les Arachnides Leur corps est obscur ment segment les pattes sont courtes en mo gnons arm es de griffes la quatri me paire est tout fait l ex tr mit du bouche pr sente deux m choires styliformes et aA A o DE EEK n EIG JU Fic 101 Tardigrade qui vivent sur les Insectes particuli rement les G otru pes ou bien ceux qui comme le 7yroglyphus siculus habitent la cro te des vieux fromages de Gruy re 320 ZOOLOGIE SP CIALE Le corps des Acariens est g n ralement disco de et globuleux et on ne distingue pas l abdomen du thorax les t guments pr sentent fr quemment de longues sotes Les pattes sont au nombre de quatre paires et arm es de crochets ou bien termin es en ventouses Le syst me nerveux est constitu par un ganglion unique les organes des sens font parfois d faut compl tement cependant on trouve quelquefois des yeux Le syst me circulatoire manque toujours et on ne trouve d appareil respiratoire que dans les esp ces non parasites Ce sont de
103. sont assez d velopp s chez les Mollusques Ce sont d abord des yeux qui manquent cependant chez la plupart des Lamellibranches Chez les Gast ropodes leur structure est d j assez compli qu e on pourra les tudier sur le Colima on o ils sont situ s l extr mit des grands tentacules Ils se compo sent d une scl rotique modifi e en avant en une corn e transparente et tapiss e d une choro de et d une r tine o l on a reconnu l existence de corps b tonno des D rri re la corn e est un cristal sph rique ou ellipti que qui touche presque en arri re la r tine Certains auteurs admettent cependant l existence d un corps vitr Chez les C phalopodes les yeux sont presque aussi parfaits que ceux des Ver t br s le cristallin est retenu par un ligament suspenseur il pr sente une sorte de diaphragme qui joue le r le d un iris La r tine est fort com pliqu e Les Mollusques ont des organes d audition qui sont repr sent s par des otocystes fig 107 Ce Fic 107 Otocyste sont des v sicules con jonctives tapiss es d un pith lium cylindrique vibra tile au moins sur une partie de sa surface et ren fermant un ou plusieurs ofofithes concr tions calcaires particuli res Les otocystes reposent souvent sur les ganglions p dieux mais comme l a montr Lacaze 332 ZOOLOGIE SP CIALE Duthiers ils
104. sont les Cucurbitac es la Vigne l Arisic loche faut noter dans la Vigne que chaque cloison pr sente plusieurs cribles Les cribles sont tr s difficiles tudier chez les Conif res o ils sont tr s petits l on les rencontre sur les faces lat rales des cellules Certaines plantes n ont pas de v ritables cribles les Cryptogames vasculaires par exemple les cloisons sont simplement grillag es car elles ne se perforent jamais compl tement Parenchymes Fibres Le parenchyme lib rien a ceci de particulier que souvent ses membranes s incrus tent de cristaux Torreya Les fibres lib riennes parfois tr s longues sont tellement paissies que la lumi re de la cellule dispara t presque b Tissu s cr teur Ce tissu comprend les poils glandulaires les glandes les lalicif res et les canaux s creteurs LES TISSUS 87 1 Poils glandulaires Si l on racle avec un scalpel une tige de Labi e ou une feuille de Pelargonium par exemple etque l on examine les d bris qu on a enlev s on voit un certain nombre de poils qui comprennent d abord une tige form e d une file de cellules puis une t te renfl e C est cette t te soit unie soit pluricellulaire qui constitue la partie glandulaire du poil et qui dans le cas particulier s cr te une huile essentielle sp ciale 2 Glandes Si l on fait une coupe dans la peau d une orange ou d un citron on aper oit peu de dis
105. sont toujours en connexion par un mince filet nerveux avec les c r bro des Les Mollusques les Gast ropodes du moins ont en core des organes probablement olfactifs Les grands tentacules renferment c t du nerf optique un nerf sp cial termin par un renflement ganglionnaire d o partent de nombreuses fibrilles qui vont se terminer dans des cellules sp ciales en b tonnets Le tact s exerce au moyen de cellules prolongements filiformes qui se trouvent diss min es au milieu des cellules pith liales sp cialement en certains points de la surface du corps petits tentacules des Gast ropodes Nous ne dirons pas grand chose de l appareil digestif Rappelons seulement que certains Gast ropodes ont une langue rev tue d une garniture d pines chitineuses ra dula dont la disposition est un bon l ment de classi fication Un mot aussi sur les granules de carbonate de chaux que l on trouve surtout en t dans les cellules de la glande digestive foie des auteurs ces granules sont des r serves pour la formation de la coquille La respiration se fait ordinairement par des branchies Ces branchies sont form es de filaments soutenus par un squelette chitineux Leur surface ext rieure est tapiss e d un pith lium vibratile tr s commode pour l tude des mouvements des cils vibratiles En effet les cellules de cet pith lium m me d tach es et isol es pr sentent pendant plusieurs heures les
106. sternite la forme f cond e o ces organes apparaissent Tyroglyphid s A cettefamille appartient le Tyrogly phus longior de forme allong e etrecouvertde nombreux poils il habite les vieux fromages Gamasides Ces Acariens pourvus de trach es n ont pas d yeux Leurs pattes sont arm es de griffes mais ne poss dent pas de ventouses Ixodid s Ces Acariens sont pourvus de trach es et d yeux ils ont parfois une taille consid rable 50 comme l Argas persicus dont la piq re est tr s dou loureuse Trombidid s Ces Acariens sont libres l tat adulte mais parasites l tat de larves hexapodes Citons dans ce groupe le Rouget ou Lepfe automnal de couleur rouge et corps tr s velu Fydrachnid s Ce sont des Acariens aquatiques corps lisse et orn souventde dessins de couleurs vari es ARTHROPODES 323 Orib tid s Leur squelette est excessivement dur et leurs pattes sont velues 3 Pantopodes Cesanimaux appel s encore Pycnogo mides vivent dans la mer au milieu des Algues les pattes sont excessivement longues et ont ceci de particulier qu elles renferment des prolongements en c cums de l estomac L abdomen est rudimentaire 4 Linguatulides Ce sont des parasites qu on a long temps rang s parmi les Vers Ils habitent l estomac des animaux herbivores l tat larvaire les fosses nasales l tat adulte Le corps de l adulte est ann
107. suit d apr s leur coloration 1 Algues bleues ou Cyanophycees 2 Algues vertes ou Chloro phyc es 3 Algues brunes ou Ph ophycees 4 Algues rouges ou Rhodophycees encore nomm es Floridees 1 CYANOPHYC ES On les divise en deux groupes les Cyanophyc es proprement dites vert bleu tre et les Bacl riac es incolores Nous tudierons dans chaque groupe les types les plus remarquables et les plus int ressants c est d ailleurs la marche que nous suivrons g n ralement dans toute cette deuxi me partie Cyanophycees proprement dites On voit souvent sur le sol qui forme le fond des ruisseaux et sur les objets submerg s des taches d un vert bleuatre Quand onen examine une partie au microscope on voit un enchev trement de filaments Ces filaments form s de cellules plac es bout bout ne sont autres que des Oscillari es dont le nom vient du mouvement d oscillation que pr sentent les extr mit s de leurs filaments Ces Algues s accroissent en long par leur extr mit quand elles ont acquis une certaine dimension elles se segmen tent cette mutliplication est le seul mode de reproduc tion connu Lorsqu on fait une coupe dans le thalle d une H pa tique fr quente dans les lieux humides le Marchantia polymorpha on trouve souvent dans des lacunes que pr sente ce thalle des colonies d une autre Cyanophyc e le Nostoc paludosum Ces colonies sont form es de fila ments constitues par
108. t te protactile et se fixe parfois par la queue mais temporairement Il appartient au groupe des Philodin s c t desquels sont les Cuiras s s test chitineux tr s paissi et les Polyarthr s sans queue et rames natatoires Les mouvements des Rotif res tant tr s rapides pour examiner l animal il faut le fixer avec un compresseur on peut m me le tuer par des sels de strychnine l animal meurt tal mais il faut se h ter de faire l observation car la d sagr gation arrive vite Notre type le Rotifer tectorum fig 90 dont nous examinerons d abord une femelle a le corps rev tu d une membrane chitineuse qui pr sente surtout en arri re une segmentation mar Fic 90 Rotif re des toits 204 ZOOLOGIE SP CIALE qu e La partie post rieure annel e est appel e queu ou pied elle est termin e par deux appendices qui ser vent fixer temporairement l animal L extr mit c phalique pr sente des expansions cu tan es garnies d une bordure de cils vibratiles Ce sont les organes rotateurs appel s ainsi de l aspect de roues qui tournent qu ils pr sentent lorsque les cils vibratiles sont en mouvement Le syst me nerveux se compose d un ganglion c pha lique qui supporte deux taches pigmentaires qui sont les organes visuels et un petit organe en forme de doigt dit tube sensitif termin par un bouquet de soies raides Le tube digestif est complet et a de
109. tapissant les parois form es par les cellules p riph riques cette assise est le apis et une nouvelle cellule centrale qui est la cellule m re des spores Elle se divise successivement en deux quatre seize trente deux cellules ces derni res sont autant de spores Les amas de sporanges les sores sont isol s en petits groupes arrondis chez les Polystichum chez les Scolo pendres ces groupes sont allong s et se d veloppent parall lement aux nervures secondaires de la feuille qui l chose rare chez les Foug res est enti re Ces sores sont recouverts par deux indusies en forme de l vres Si l on fait une coupe transversale perpendiculaire la direction des nervures secondaires dans la r gion des sores on voit que les deux faces de la feuille sont recou vertes d un piderme simple qui fournit la face infe rieure les deux l vres de l indusie et que le m sophylle est forme d un parenchyme chlorophyllien spongieux La bande form e par la r u ion des sores qui paraissait simple premi re vue se montre double il ya donc en r alit deux files de sporanges recouvertes chacune par une des l vres de l indusie Chacune des deux files est plac e au dessus d un faisceau lib roligneux Dans le Polypodium vulgare les sores sont nus il n y a pas d indusie Il y aurait encore beaucoup dire sur la forme des sores qui peuvent tre circulaires r niformes allong s sur l absence ou la
110. tissu conjonctif et des terminaisons nerveuses dans les mus cles enfin l alcool au 1 3 Ranvier 3 R ACTIFS COLORANTS Ceux cisont employ s pour donner une coloration sp ciale l l ment tudi Ces r actifs sont excessivement nombreux citons 1 L acide chromique qui colore en jaune presque tous les l ments 2 Le chlorure d or employ surtout pour l tude des l ments nerveux auquel il communique une coloration violette Voici comment on proc de pour obtenir cette coloration On place le tissu tudier dansune solution 1 2pour 100 de bichromate d ammoniaque on l y laisse trois six semaines On le d coupe alors en tranches minces qu on place dans une solution de 1 partie de chlorure double d or et de potassium pour 10 000 par ties d eau acidul e avec de l acide ac tique Apr s 10 ou 12 heures on voit la substance blanche nerveuse prendre une coloration lilas la substance grise ne se colore pas On peut pour rendre les cellules plus visibles ajouter au chlorure d or une faible solution d azotate d u rane ou de chlorure de palladium Gerlach 3 L acide osinique solution au 1 1000 qui colore en noir les corps gras et particuli rement la my line des fibres nerveuses double contour 4 Le carmin Ce dernier s emploie sous des formes bien diff rentes carmin ac tique carmin alun carmin R ACTIFS LEUR EMPLOI 35 glyc rin carmin oxalique Voici
111. un des plus dangereux parasites de la Pomme de terre le Phytophthora infestans et des Cruci f res le Cistopus candidus Le Peronospora viticola est un parasite interne son thalle unicellulaire ramifi s insinue entre les cellules aux d pens desquelles il se nourrit au moyen de su oirs v siculeux parfois ramifi s Au moment de la reproduc tion le thalle met par les stomates de la plante des 156 BOTANIQUE SP CIALE rameaux dont chaque branche se termine par une spore Ces spores sont des zoospores elles perdent bien t t leurs cils se fixent et germent en p n trant dans la plante par un point quelconque de l piderme La repro duction sexu e existe mais on ne conna t pas encore le mode de d veloppement de l uf on croit qu il germe en un thalle Citons c t du Peronospora viticola le Peronospora gangliformis qui vit dans les feuilles de Laitue et le Peronospora Fagi qui vit dans les cotyl dons du H tre Le Phytophthora infestans a une vie et un d veloppe ment analogues Les tubes sporif res sortent aussi par les somates Ils sont caract ris s par leur ramification dichotome La reproduction sexu e est inconnue dans cette esp ce mais on la conna t dans le Phyfophthora omnivora o elle est semblable ceile des Cistopus dont nous allons parler Le Cistopus candidus est le parasite qui cause la mala die des Crucif res connue sous le nom de rouille blanche Le thalle se glisse ent
112. 0 pages reli saae amaaan A0 fre M morial th ra eutique par C Dane 1902 in 12 240 pages reli format portefeuille se Sfr 50 L art de F rmuler par le D Brev 1908 4 Yol in 49 300 pages cart format de poche 44e essssesseresse amp fr Tableaux sproptiques de Th rapeutique pet le D Durano 4899 4 vol gr in 8 de 224 pages cartonn r s D fre Nouveaux t ments de Mati re m dicale et de Th rapeutique par Noravacez et Rosspacn 2 dition 1889 1 vol gr in 8 de 920 p 16 fr El ments de Mati re m dicale par Cauver vol in 48 i750 p et fig 15fr Trait de Pharmacologie et de Mati re m dicale par J H rai 1900 4 vol in 8 de 500 pages avec 400 figures 12 fr Moiveaux El ments de Pharmacie par Asvouann professeur l Ecole de Nantes 6e dition 1904 4 vol gr in 8 950 P 200 fig cart 20 fr amp ide M moire de Pharniacte par Ferrann 5e dition 91 1 vol in 18 lt J sus de 852 pages 168 figures cartonn Sfr Faire officinal et magistral par J Jeannet 4 dit 1887 gt L vol in 18 sess tinna Formulaire des M dications nouvelles par le Dr Henri Gitter 4904 vol in 18 de 300 pages cartonn 2 Editions 3 fr Formulaire des M d caments nouceaux par H Bo quizrox Limousin 16 dition 1904 i
113. 2 lacunes dans le bois qui correspondent aux saillies lacunes carenales 3 une grande lacune m dullaire centrale qui rend les tiges fis tuleuses sauf aux n uds endroits o s attachent les feuilles La tige peut pr senter un seul endoderme ex terne ou deux endodermes un externe et un interne ou enfin un endoderme sp cial pour chaque faisceau Le p ricycle est en alternance avec l endoderme dans la tige c Lycopodin es La classe et l ordre des Lycopodin es renferme les quatre familles des Lycopodiac es Psilotac es Selaginel l es Iso fees Les deux premi res familles sont 1sospor es les deux autres heferospor es Lycopodiac es Cette famille tire son nom du genre Lycopodium repr sent chez nous par plusieurs esp ces entre autres le L clavatum que l on trouve dans certaines r gions entre autres au mont Pilat dans les en virons de Saint tienne Le caract re distinctif des Lycopodiac es est que les Sporanges sont solitaires et libres ils naissent sur la plante asexu e l aisselle des feuilles sp ciales rap proch es en pis dans la majorit des cas du moins car dans le L Selago les feuilles fertiles sont semblables aux feuilles st riles CRYPTOGAMES VASCULAIRES 207 Les sporanges comme on s en assure par des coupes faites dans les organes jeunes naissent aux d pens d un groupe de celllules pidermiques les parois sont for m esde trois assises d abord ma
114. 228 ZOOLOGIE G N RALE divisent en tissus v g latifs et tissus animaux Les pre miers comprennent les tissus prfh liaux et les tissus de substance conjonctive Tissus pith liaux Ces tissus sont caract ris s par l ind pendance relative que gardent les cellules qui les composent Les pifheliums sont des couches de cellules juxtapos es qui tapissent les surfaces libres soit exter nes soit internes du corps des animaux L pith lium peut tre form d une seule couche de cellules il est alors simple ou de plusieurs couches il est alors stratifi Lorsque les cellules sont aplaties on a affaire un pith lium pa vimenlenx muqueuse buccale fig 66 lorsqu elles sont al long es on a un pith lium cylindrique muqueuse intes tinale dans ce dernier cas l pith lium pr sente sou vent sa surface libre des prolongements protoplasmi ques mobiles les cils vibra tiles l pith lium est alors dit cili fig 67 ou vibrafile Fic 66 pith lium pavimenteux On peut observer l pith lium cili sur l sophage de la Grenouille ou encore en raclant les branchies d un Mol lusque lamellibranche l Arodont par exemple com mune dans les eaux douces dans ce dernier cas on voit flotter dans le liquide de la pr paration de nom breuses cellules pith liales cylindriques dont les cils vibratiles restent anim s de mouvements pendant un LA CELLULE ET LES TISSUS 22 temp
115. 336 pages avec 85 figures cartonn 5 fr Atlas Manuel d Obst trique par Sea rrer et Porocrt accoucheur des h pitaux de Paris 1900 1 vol in 16 avec 145 pl col reli 20 fr Tahleaux synoptiques d Obst trique par Savraev et Leser 1900 4 vol gr in 8 de 220 pages avec 200 photographies et 114 figures cart 6 fr Trait pratique des Accouchements par le D A Cuarpenri r 2e di tion 1889 2 vol gr in 8 de 1100 pages 752 figures et 1 planche 30 fr Guide pratique de l Accoucheur par les D s Pevar et ABELIN 8e dition 4896 1 vol in f8 de 712 pages avec 207 figures cartonn 6 fr M decineop ratoire Obst tricale par le D Reuv 1893 1 vol in 16 6 fr Trait pratique de Gyn cologie par les D s Bonwer et P Parir 1894 4 vol in 8 de 804 pages avec 297 figures dont 90 colori es 15 fr Atlas Manuel de Gyn cologie par Scu rrer et Boucc 1902 1 voi o MAO aveC COL DENG 2 sie eue iaa a rover int ant 20 fr Pr cis de Gyn cologie pratique par le Dr C Fournier 1903 i vol in 18 300 pages et 80 figures cartonn 2e dition NE 5 fr Trait d s Maladies de x Gross sse et des suites de Couches par le Dr Vixav 1894 i vol gr in 8 de 836 pages 91 figures 16 fr NVOT FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTE ete TB les s LIBRAIRIE J B BAILLI RE ET FILS Troisi me examen PATHOLOGIE G N
116. 73 b Collenchyme 73 c Scl renchyme 73 d Li ge 75 piderme 76 f Bois 82 g Liber 84 b Tissu s cr teur 86 J NI NI VU 12 49 49 49 72 350 TABLE DES MATI RES 111 Les organes a Racine 90 b Tige 97 Feuille 105 d Fleur 111 e Fruit 117 DEUXI ME PARTIE Botaniqu sp ciale 1 Thallophytes a Algues 119 b Champignons 147 6 Lichens 11 Muscin es a Mousses 180 b H patiques 186 lll Cryptogames vasculaires a Filicin es 189 b quis tin es 203 Lycopo din es 206 d L pidodendrin es 216 IV Phan rogames gyninospermes a Cycad es 217 b Conif res 219 Gn tac es V Phan rogames angiospermes LIVRE TROISI ME Application l tude de la zoologie PREMI RE PARTIE Zoologie g n rale l La cellule et les tissus 11 Les liquides de l organisme 111 Reproduction sexu e Sperme Ovules ufs DEUXI ME PARTIE Zoologie sp ciale 1 Protozoaires a Rhizopodes 251 b Infusoires 259 Il M sozoaires lll Spongiaires IV C lent r s V chinodermes VI Vers a Plathelminthes 279 b N mathelminthes 288 c Rotateurs 292 d G phyriens 295 e Ann lides 296 VIT Arthropodes a Crustac s 301 b Insectes 307 c Arachnides 318 d Myriapodes 325 VIII Bryozoaires
117. BLOND et H Bou VIER membre de l Acad mie de m decine 1 vol iu 16 de 400 p avec 0 g cartonn 4 fr t d indispositions subites par Acad mie de m decine Troisi me Premiers Secours en cas d accidents e E FERRAND et A DELPECH membre de l dilion 1 vol in 16 de 350 p avec 50 fig cartonn 4 fr ina Nouveile M decine des familles la ville et la campagne l usage des familles des maisons d ducation des coles communales des cur s Jes surs hospitali res des dames de charit et de toute les personnes bienfaisantes ui se d vouent au soulagement de malades par le D A C DE SAINT Vian Neuti me dition revue et corrig i 0 p 29 4 s g e 1 vol in 46 de 380 P avec 442fig car 4 fra Manuel de l Essayeur i s par Ricus directeur des essais i Paris 1 vol in 15 de 350 P avec 70 fig cartonn te ue gt L lectricits la maison gt par JULIEN LEF YR Sciences de Nantes 1 yol F 3 rofesseur Y in 16 de 350 Pa avec i F Mile aes 100 fig cartonne amp fr 12 ES LIBRAIRIE J B BAILLI RE ET FILS Quatri me examen TH RAPEUTIQUE HYGI NE M DECINE L GALE MATI RE M DICALE PHARMACOLOGIE Trait l mentaire de Th rapeutique de mati re m dicale et de phar macologie par le D A Manquar 5 dition 1903 2 vol in 8 24 fr Guide et Formulaire de Th rapeutique par le D Herzen o dition 1903 1 vol in 18 55
118. E Le microspectroscope em ploy souvent dans l tude du sang n est autre qu un petit mod le de spectroscope vision directe mont sur l oculaire d un microscope LE MICROSCOPE COMPOS 25 5 APPAREILS DE POLARISATION On a parfois exa miner les corps en umi re polaris e pour cela on dispose sur l instrument deux prismes de Nicol Le premier qui est le polariseur est plac entre le miroir et l objectif le deuxi me qui est l analyseur est plac au dessus de l o culaire Lorsque les deux nicols sont crois s le champ de l instrument est obscur il ne s claire que si l on exa mine des corps dou s de la double r fraction tels que des grains d amidon par exemple e Mesure du grossissement Il y a deux m thodes principales 1 mesure du gros sissement 4 la chambre claire 2 mesure du grossisse ment r el 1 Mesure la chambre claire Pour faire cette mesure on place sur la platine du microscope le microm tre objectif et l aide de la chambre claire on fait coin cider son image avec celle d une r gle divis e plac e la distance de la vision distincte Supposons que le microm tre objectif soit divis en 1 100 de millim tre et qu une de ses divisions vienne recouvrir sur la r gle 2 millim tres on conclue facilement de l que le gros sissement est de 200 diam tres C est ainsi que sont donn s en g n ral les grossissements mais il faut se rappel
119. Erisibhe Champignons parasites des arbres des Ch nes en particulier leurs conidies ont ceci de remarquable qu elles naissent dans des cavit s analogues aux p rith ces et appel es pycnides o spermo gonies 3 Pyr nomyc tes C est cette famille qu appartient le Champignon parasite du Seigle et qui produit la ma ladie connue sous le nom d ergof Ce Champignon est le Claviceps purpurea dont d apr s la description suivante on pourra tudie les diff rentes phases que la figure 53 claircit d ailleurs En examinant des pis de Seigle au mois de juin on voit souvent suinter la base des spathes de certaines fleurs un liquide jaun tre et visqueux Si l on examine alors le grain au microscope on voit que l ovaire est envahi B C par un myc lium auquel on BOTANIQUE SPECIALE 174 donnait autrefois le nom de Sphaceha segetum Ce myc lium produit sur certains de ses filaments des conidies s qui servent infester les fleurs voisines En effet ces VERMSC Fic 53 Claviceps purpurea conidies en germant donnent un promyc lium qui pro duit des sporidies lesquelles tombant sur l ovaire d une fleur se d veloppent bient t en une nouvelle sphac lie Bient t la sphac lie est envahie par une scl rification LHALLOPHYTES 175 A D et c est ce scl rote qui constitue l ergof de Seigle petit corps violet fonc de 2 centim tres de longueur en viron l
120. Fic 18 Grains d aleurare et m me rarement associ s un cristalloide et un cristal un globoide et un cristal La combinaison la plus habi tuelle est celle d un gloloide et d un cristallo de Les cris taux sont le plus souvent de l oxalate de chaux les cristalloides de nature albuminoide appartiennent le plus souvent au syst me cubique rarement au syst me rhombo drique les globoi des amorphes sont consti tu s probablement par du phosphoglyc rate de magn sie LA CELLULE 69 Quant l aleurone elle m me elle est amorphe solu ble dans l eau ordinairement incolore parfois cependant color e en bleu Cheiranthus en jaune Lupin en vert Pistache La formation des grains d aleurone est assez compli qu e mais cette formation se fait comme pour lami don aux d pens de leucites Quand il y a des encla ves ce sont les enclaves qui se forment les premiers l aleurone se dispose ensuite autour Quand les grains se d truisent au moment o ils sont utilis s ce sont les enclaves qui disparaissent les derniers 4 AUTRES PRODUITS L amidon l aleurone sont les principaux produits du protoplasma par l interm diaire des leucites il nous faut cependant citer encore les cris laux proteiques qu on rencontre souvent fix s encore leur leucite formateur et les cristaux colores que l on rencontre par exemple dans le parenchyme lib rien de la Carotte Produits se rencontrant dans
121. Fic 25 Diff rentes formes de stomates seulement pr c d d une antichambre 4 mais encore suivi d une arri re chambre a En faisant de nombreuses coupes de stomates de diff rentes plantes on s assurera LES TISSUS 81 d ailleurs de la multiplicit des formes et on en prendra une bien meilleure id e qu avec de simples descriptions On peut assister sous le microscope l ouverture et la fermeture des tomates par cartement ou rappro chement des cellules qui circonscrivent l ostiole Outre les stomates que l on vient d observer et qui servent l entr e et la sortie des gaz il y a des stoma tes dits aquif res qui servent la transpiration Ces stomates que lon rencontre l extr mit des nervures des feuilles et qui sont en particulier tr s nets chez la Capucine ont une structure analogue celle des sto mates a rif res ils se trouvent la face sup rieure des feuilles Quand aux autres stomates leur situation est tr s vari e ils existent tant t sur la face inf rieure seule de la feuille tant t sur la face sup rieure seule feuilles na geantes tant t enfin sur les deux faces la fois Poils Les cellules pi dermiques se prolongent sou vent en poils fig 26 Ces poils sont excessivement va ri s de forme ils peuvent tre unicellulaires pluricellulaires unis ri s articul s pluricel lulaires multis ri s enfin ils peuvent tre massifs a
122. Fic 77 Amibe 2 Amibiens Les Amibiens ne se distinguent des Mon res que par la pr sence d un noyau fig 77 On trouve facilement s en procurer pour l tude Ainsi le type qui nous servira d exemple l Am ta terricola se trouve dans le sable et les parcelles de terre qui se d posent au fond d une eau o l on a lav des Mousses Le protoplasma homog ne et hyalin la p riph rie est granuleux au centre on distingue donc facilement un ectosarc et un endosarc Les pseudopodes sont larges PROTOZOAIRES 253 et apparaissent avec une extr me lenteur ils servent au mouvement et la nutrition de l animal ils sont suscep tibles de se souder entre eux et parfois m me deux Amibes restent unies par leurs pseudopodes Le protoplasma est souvent creus de vacuoles qui apparaissent subitement et sans aucune r gularit en un point quelconque du corps Le noyau est difficile apercevoir sur l animal vivant cause de la pr sence de granulations dans l endosarc il est alors d aspect gris tre avec un nucl ole brillant On le rend plus apparent par le picro carminate d ammo niaque L animal se reproduit par scission le noyau com mence par se diviser par simple bipartition puis le pro toplasma se scinde son tour 3 Foraminif res Ces tres qui ont v cu autrefois en grande abondance puisque leurs restes constituent la craie sont encore tr s r pandus dans les mers de rar
123. GIE SP CIALE que nous allons maintenant tudier Il suffit d observer un grossissement assez faible 15 20 diam tres Le syst me nerveux assez difficile voir et dont on ne peut souvent se rendre compte que par des coupes successives se compose de deux ganglions sus sopha giens d o partent quelques filets dont deux assez con sid rables descendent le long du corps et d une commis sure sous sophagienne Le syst me digestif se compose d une bouche d un court sophage et de deux longs c cums extr mement ramifi s il n y a pas d anus Le syst me excr teur se compose d un tronc unique plac sur la ligne m diane du corps et qui d bouche par un pore la partie post rieure de l animal Le tronc est form comme on s en assure par une injection tr s dif ficile r ussir par la r union de nombreuses ramifica tions qui se r pandent dans tout le parenchyme du corps Ces canalicules commenceraient chacun d apr s Fraipont par un entonnoir vibratile s ouvrant dans les lacunes du parenchyme Nous retrouverons chez beaucoup de Vers ces entonnoirs vibratiles l origine de l appareil excr teur Les Distomes sont hermaphrodites L appareil g nital m le se compose de deux testicules glandes tubulaires excessivement ramifi es qui donnent naissance deux canaux d f rents qui se r unissent en un r servoir s minal L appareil copulateur est r duit un cirre L appareil femelle
124. LAIRES 197 leuse parois doubles si la coupe passe par une c te simples si la coupe passe entre deux c tes la figure 60 C montre assez comment cela peut se produire Dans cette cavit le p dicelle qui supporte le sporocarpe se Fic 6o Salvinia natans A un pied entier B deux sporocarpes C coupe d un sporocarpe D germination de la macrospore prolonge en une columelle cl termin e par une t te renfl e Sur cette t te sont ins r s les microsporanges Ceux ci tr s nombreux sont support s par un pied gr le forme d une seule file de cellules leur t te globu leuse parois durcies et cutinis es renferme soixante quatre spores les microspores La structure d un macrospocarpe est analogue sauf que la columelle ne porte que quelques macrosporanges 108 BOTANIQUE SP CIALE et que ceux ci port s par un pied massif ne renferment dans leur cavit qu une seule macrospore des soixante quatre qui sont n es une seule en effet s est d ve lopp e Que deviennent maintenant ces deux sortes de spores c est ce qu un examen attentif nous apprendra Les microspores germent dans le microsporange fig 61 B C elles poussent un petit tube qui se cloisonne en trois c est l tout le prothalle m le dont les deux derni res cellules repr sentent l anth ridie Chacune de ces deux cellules donne naissance une cellule st rile petite et une cellule fertile gro
125. LOGIE SP CIALE repr sentant du groupe des H terotriches caract ris s par un corps recouvert de cils fins ef une bouche entour e de cils plus longs et plus rigides Le corps est allong conique L animal peut se fixer par son extr mit inf rieure qui constitue une sorte de pied La bouche est situ e au fond d un entonnoir p ristome chancr en un point et dont le bord est couvert de soies raides Le nucl us est allong et divis en une s rie de no dosit s formant un chapelet La division se fait par scission longitudinale et non transversale comme chez le Paramecium Citons c t des Stentors les Balantidium sophage peu d velopp les Bursaria les Spirostomum etc Troisi me type S ylonychia mytilus Cet Infu soire appartient au groupe des Hypotriches caract ris s par une face dorsale convexe et une surface ventrale plate qui porte la fois des cils fins des soies et des crochets La bouche et l anus sont la face ventrale Cet Infusoire vit en grande abondance dans les eaux douces Son corps est imparfaitement cylindrique aplati sur la face ventrale la bouche est pr c d e d un large p ristome muni de gros cils Il n y a qu une seule v si cule contractile La reproduction par conjugaison est assez analogue celle des Paramecium Appartiennent encore ce groupe les Chilodou dont l sophage en forme de nasse est arm de petites dents les Aspidisca corps cuiras
126. RALE PARASITOLOGIE MICROBIOLOGIE PATHOLOGIE INTERNE ANATOMIE PATHOLOGIQUE Tableaux synoptiques de Pathologie g n rale parle D Couraxce 1899 4 vol gr in 8 cartonn r E star Et ol opte sets D fre Trait de Pathologie g n rale par H Harropau et Apert 6e dition 1904 4 vol in 8 776 pages 64 IgUTES i ss teresssesseee s 4 fr Trait de Parasitologie par Moxiez 4896 1 vol in 8 As A0 fr Trait pratique de Bact riologie par E Mac 5e dition 1904 1 vol in 8 de 800 pages avec 300 ue noires et colori es cart 25 fr Atlas de Microbiologie par E Mac 1898 i vol gr in 8 de 60 pl en 8 couleurs avec texte explicatif cartonn 32 fr Technique microbiologique et s roth rapique par le D Besson 3e di tion 1904 1 vol in 8 avec 200 figures noires et colori es 12 fr Les Microbes pathog nes par Ch Boucuann 1892 1 vol in 16 3 fr 50 Aide m moire de Pathologie interne par Lererr i vol in 18 reli 40 fr Tableaux synoptiques de Pathologie interne par le D Vurrroy 2e di tion 1899 1 vol gr in 8 de 208 pages carlonn sert sosie 5 fr Nouveaux l ments de Pathologie m dicale par A Laveran et J Teis sier 4e dition 1894 2 vol in 8 de 1866 p 125 fig et trac s 22 fr Trait pratique des Maladies de l Enfanc par les D Despise et Picot 6e dition 1900 1 vol in 8 de 946 pages 46 fr Tra
127. S laginelles ete 4 Tiot pes Muscin es La tige peine diff renci e ne renferme pas de faisceau proprement dit Si l on fait la coupe d une tige de Polrtric qui est une des plus par fiites on trouve 1 un piderme 2 un parenchyme dont les cellules externes sont un peu paissies et les centrales scl rifi es et cest l tout Comme on voit la tige n est pas bien compliqu e Formation de la tige La tige nait chez les Angio spermes et les Gymnospermes comm on s en assure par une coupe longitudinale de l extr mit par un groupe de cellules groupe parfois confus Gymnospermes mais o l on distingue le plus souvent des ruifiales sp ciales pour l piderme l corce et le cylindre central Chez les Cryptogames vasculaires la tige nait aux d pens d une cellule unique dite cellule terminale s 1g 34 dans la majorit des cas du moins Chez les Muscin es la naissance se fait aux d pens d une cellule unique Ranification de la tige Les ramifications peuvent se former non loin du sommet veu tatif bourgeons nor aux par apparition aux d pens d une des cellules du m rist me de nouvelles initiales ou d une nouvelle cel lule terminale la ramification commence par differencier ses tissus part et ce nest que plus tard que son sys t me de faisceaux vient se souder celui de la tige cen trale On voit encore se former outre les bourgeons normaux des bourgeons adreutifs c
128. Schneider les pseudonavicelles donnent directe ment les pseudofilaires Les Gr garines habitent le tube digestif des Invert br s particuli rement des Arthro podes Dans le groupe des Polycystid es il en est qui n ont jamais d appareil de fixation ou rostre ce sont les Gr garinid es d autres au contraire qui en ont dans le jeune ge ce sont les Rhynchophor es Le rostre peut tre inerme Inermes ou arm de piquants Acan thophor es Citons parmi les Gr garines les plus fr quentes dans les Monocystid es le Gamocystis tenax qui vit dans l in testin de la Blatte dans les Polycystid es parmi les Gr garinid es le Bofhriopsis histrio qui vit dans l intes tin des Insectes aquatiques parmi les Inermes le Stylo rbynchus longicollis qui habite l intestin du Blaps morti saga enfin parmi les Acanthophor es l Acfinocephalus stelliformis qui habite l intestin des larves de Staphylins Pour plus de d tails nous renvoyons l ouvrage de Lanessan sur les Protozoaires 8 Psorospermies Ce sont de petits organismes que l on rencontre un peu partout dans le foie de Lapin dans l intestin des Poissons dans les muscles des Mammi f res corpuscules de Rainey Is sont ovalaires munis d une membrane et d un noyau Ils donnent naissance des sortes de spores quatre dans le Coccidium ovt forme du foie du Lapin qui se transforment en b tonnets falciformes dont on n a pas suivi le d veloppem
129. TANIQUE SP CIALE moment de nombreux anth rozoides arrivent au con tact des oosph res mises en libert par la rupture des oogones et leur impriment un tournoiement particulier Mais quand un anth rozoide a r ussi p n trer dans une oosph re le mouvement de celle ci s arr te l uf qui r sulte de la fusion s entoure d une membrane de cellulose qu on peut dej constater au bout de quelques Fic 46 Conceptacle de Fucus minutes et la germination se fait imm diatement L uf se cloisonne en deux cellules dont l inf rieure donne des rhizo des filaments en crampons qui servent fixer l Algue et la sup rieure le thalle 4 RHODOPHYC ES OU FLORID ES Les Rhodophycees comme leur nom l indique sont g n ralement caract ris es par la couleur rouge de leurs chromatophores Ce pendant certaines Foridees qui vivent dans les eaux douces et que par suite on est souvent plus m me d tudier sont vertes Ce sont les Lemanea et les Batra LILDLLNUIA 118 LL 247 cospermum Ces Algues vivent dans les chutes d eau on les rencontre souvent dans les cascades ou sur les vannes des moulins Les Lemanea paraissent filamenteuses premi re vue mais l examen d une coupe transversale du thalle mon tre que l on a affaire un filament axile rev tu d une couche corticale plus ou moins paisse Les Batracosper mum sont dans le m me cas avec cette diff rence que la couche cortical
130. VAUX PRATIQUES MANIPULATIONS DE ZOOLOGIE I Invert br s II Vert br s par P Giro professeur la Facult des sciences de Clermont Ferrand 2 vol grand in 8 comprenant chacun 100 pages de texte et 25 planches dessin es d apr s nature 5 cartonn s MANIPULATIONS DE BOTANIQUE par P Girop 1 vol gr in 8 comprenant 400 pages de texte et 20 planches dessin es d apr s nature cartonn 7 fr MANIPULATIONS DE CHIMIE par E JUNGFLEISCH professeur l cole sup rieure de pharmacie de Paris 4 vol gr in 8 de 1210 pages avec 372 figures cartonn o 076 MANIPULATIONS DE PHYSIQUE par H BuraneT professeur l cole sup rieure de pharmacie de Paris 4 vol gr in 8 de 860 pages avec 205 figures et 1 plan che colori e cartonn 16 fr LIBRAIRIE J B BAILLI RE ur FILS PARIS 19 rue Hautefeuille pr s du boulevard Saint Germain PARIS LH QUE DES CONNAISSANCES 0 n NOUVELLE COLLECTION De volumes in 16 comprenant 400 pages UT bee ILLUSTR S LE FIGURES INT RCAL ES DANS LE TEXTE ET CARTONN S Prix de chaque volume 4 francs La Biblioth que des Connaissances utiles a pour but de vulgariser les notions usuelles que fournit la science et Ies applications sans cesse plus nombreuses qui cn d coulent pour les Arts l Industric ct l conomic domestique A Son cadre comprend dons l universalit des sciences en tant qu elles pr sentent une utilit
131. a famille des Iso t es formeunseul genre le genre soeles les Isoetes habitent dans nos pays P1 lacustris vit dans les eaux profondes l bistrix dans les lieux humides En France c est principalement dans les environs de Montpellier qu on trouve des soeles CRYPTOGAMES VASCULAIRES 213 Les sporanges naissent sur des feuilles sp ciales dans des cavit s creus es dans le limbe et recouvertes d une sorte d indusie Il y a des microsporanges et des ma crosporanges Ces sporanges naissent aux d pens d un groupe de cellules sous pidermiques Pour les tudier il suffit defaire des coupes longitudinales et transversales dans la partie basilaire renfl e des feuilles fertiles Les microsporanges comme les macrosporanges sont divis s en loges incompl tes par des trab cules de tissu st rile Chaque cellule fertile isole un tapis qui l entoure et la cellule centrale ou arch spore donne dans le cas des microsporanges un certain nombre de cellules m res formant chacune une t trade de spores dans le cas des macrosporanges une cellule m re qui donne quatre macrospores dont une seule se d veloppe compl tement La microspore germe en donnant naissance deux cellules l inf rieure st rile est le prothalle m le la su p rieure qui se divise en quatre est la cellule anth ri dienne Chacune des quatre cellules donne des anth ro zoides dont le corps form d un long filament enroul trois ou q
132. a tari re de l Ichneumon est form e de deux valves au milieu desquelles se meuvent deux stylets qui per mettent l animal de percer un trou pour d poser son uf profond ment Organes lumineux Nous ne saurions terminer l histoire des particularit s les plus importantes des ln sectes si incompl te que soit cette tude sans dire un mot des organes lumineux que poss dent certains d entre eux tels surtout que les Lampyrides et les lat rides On sait actuellement grace aux travaux de M Rapha l Dubois que la lumi re dans ces organes n est pas due une phosphorescence mais un ph nom ne d histo lyse dont est le si ge une couche sp ciale de cellules Ces ph nom nes peuvent rentrer dans les fermenta tions en g n ral c Arachnides Cette classe est f conde en groupes microscopiques que nous tudierons tout d abord ce sont les Tardi grades les Acariens les Pantopodes etles Linguatulides 1 Tardigrades Ces animaux fig 101 sont des ani maux r viviscents comme les Rotif res et les Anguillules d j tudi s Ils vivent dans la Mousse des toits et des goutti res On n a su longtemps o les classer cepen dant leurs quatre paires de pattes semblent devoir les ARTHROPODES corps La est constitu e en rostre le tube digestif qui lui fait suite pr sente un sophage musculaire Le syst me nerveux se com pose de quatre paires de ganglions les organes des
133. aire et transparente constituant une scl rotique puis la cavit est remplie de grosses cellules claires qui jouent probablement le r le de cristallins et entre lesquelles viennent se distri buer les derni res fibrilles du nerf optique Outre les yeux et dans leur voisinage sont situ s ce qu on appelle les organes cupuliformes petites fossettes tapiss es de cellules pith liales et au fond desquelles s irradie un bouquet de fibrilles nerveuses qui se terminent par une extr mit renfl e en massue Ce sont l certainement des organes sensitifs B Oligoch tes Dans le groupe des Oligoch tes se trouve le Lombric ou Ver de terre C est un animal sur lequel on tudie tr s facilement les organes excr teurs qui consistent en de nombreuses paires de tubules con tourn s d bouchant au dehors chaque segment du corps poss de une paire de ces tubules d o le nom d or ganes segmentaires qui leur a t donn Nous trouvons de plus chezle Lombric un type d intestin tout particulier Cet intestin a ceci de remarquable qu il poss de sur une partie de sa longueur du moins une invagination en forme de goutti re situ e la face dorsale et connue sous le nom de fpphlossolis de sorte que dans une coupe il semble qu il y ait un deuxi me tube intestinal contenu dans le premier La structure des parois du tube digestif est assez complexe en allant de dedans en dehors on trouve d abord une mince cuticule finem
134. ampes rampe ves bulaire rampe moyenne et rampe fympanique Pour tudier on prend par exemple un lima on de cobaye n le traite l acide picrique jusqu d calcification uis l alcool on fait alors des coupes perpendicu ires l axe de la spire et l on colore l h matoxyline uis on monte dans le baume apr s avoir clairci ar un m lange de t r benthine et de cr osote On oit alors que chaque tour du lima on est divis en ois canaux rampes par deux membranes D une la 1embrane de Reissner s pare la rampe vestibulaire cor spondant la fen tre ovale de la rampe moyenne autre la membrane basilaire s pare la rampe moyenne e la rampe tympanique C est la membrane basilaire ui supporte l organe de Corti Celui ci est form d une irie de piliers arcs bout s deux deux piliers de Corti t formant par leur ensemble une sorte de tunnel Ces iliers d une longueur d croissante d un bout l autre e la spire du lima on supportent des cellules cili es cellules cili es externes sur le pilier externe cellules iees internes sur le pilier interne et qui en communi ation par les derni res fibrilles du nerf acoustique avec cerveau servent lui transmettre les vibrations de organe de Corti 3 Organe de l odorat Si l on fait une coupe de la uqueuse nasale on aper oit entre les cellules pith ales cylindriques des cellules en b tonnets prolonge ients hyalins
135. anth ridies et ces oogones se constituent aux d pens de jeunes cellules du thalle Quand une cel lule va former une anth ridie elle se cloisonne en deux ou trois et dans chacun des segments se forment un ou deux anth rozo des Parfois la cellule anth ridienne au lieu de se comporter comme pr c demment donne naissance une seule grosse zoospore androspore qui se divise en deux moities l une st rile l autre fertile qui se cloisonne elle m me en deux Dans chacun de ces deux segments se forme un anth rozoide La cellule oogone se renfle simplement et condense son proto plasma en une oosph re Quand la f condation a eu lieu soit par les anth rozo des de l anth ridie soit par ceux de l androspore l uf germe ordinairement en spores semblables celles que nous avons d crites et qui repro duisent chacune un thalle Algues en colonies C nobi es Toutes les EPA Algues de cette famille ne vivent pas en colonies mais dans la tribu des l olvocin es on en trouve un bel exemple chez le Volvox globator assez fr quent dans les eaux douces En effet lorsqu on examine une pr paration d Algues d eau douce on voit souvent tournoyer au milieu de la pr paration une grosse sph re verd tre c est une colonie de Volvox Les cellules qui la compo sent sont dispos es seulement la periph rie de la sph re qui est creuse par cons quent Chacune de ces cellules est munie de deux cils vibratiles
136. appelle l armure g nitale et qui servent faciliter la copulation Le p nis vient d bou cher sur l avant dernier anneau Les Spermatozoides ont la forme ordinaire une t te renfl e et une longue queue parfois ils s agglom rent en masses sp cialis es et entour es d une coque les Sbermatophores Les femelles poss dent deux ovaires deux oviductes un vagin auquel sont annex s parfois un r servoir s minal et une poche copulatrice Le vagin vient d bou cher sur l avant dernier anneau au milieu d une armure g nitale assez compliqu e Les ovaires forment des glandes arborescentes cha que rameau est un tube ovarien Les ovules prennent naissance dans ces tubes et se compl tent peu peu dans les voies g nitales par l adjonction d une coque Celle ci est perc e d un ou plusieurs trous icropyles pour permettre la f condation L armur g nitale est parfois d velopp e en une ar mure de d fense comme chez certains Hymnopt res Abeille d autres fois elle forme seulement une tari re 318 ZOOLOGIE SP CIALE destin e faciliter la ponte Ichneumon tudions comme premier type l aiguillon de l Abeille Il est form d une gaine gorgeret dans laquelle se meuvent deux stylets dent s dans la gaine vient se d verser le liquide corro sif produit par une glande venin glande analogue aux glandes mucus qu on rencontre souvent dans cette r gion chez d autres Insectes L
137. apter le syst me objectif form lui m me de plusieurs lentilles viss es Fic 3 Microscope grand mod le les unes sur les autres A sa partie sup rieure le tube est largement ouvert et re oit frottement un autre tube cylindrique qui porte l oculaire ce qui permet d en chan ger facilement Tout est dispos de fa on ce que toutes les lentilles aussi bien celles de l objectif que celles de l oculaire soient exactement centr es LE MICROSCOPE COMPOS j7 2 SUPPORT DU TUBE Le tube est engag lui m me frottement dur mais pas trop cependant dans une pi ce cylindrique soud e unecolonne verticale Cette colonne porte en bas le miroir concave articul de fa on pou voir se tourner dans tous les sens elle porte en outre plusieurs boutons molette destin s faire monter ou descendre le corps du microscope deux d entre eux dans les grands mod les commandent une cr mailli re et permettent des mouvements rapides le troisi me commande une vis microm tique et permet les mouve ments lents La colonne porte encore la platine petit plateau rond ou carr perc en son centre d un trou par o passe la lumi re destin e clairer l objet Dans beaucoup de microscopes particuli rement de petit mod le la colonne ne peut tre d rang e de sa po sition verticale mais dans le microscope repr sent
138. arfois Zingib rac es deux albumens l un v ritable n dans le sac embryonnaire l autre appel perisperine et form par les cellules du nucelle qui entourent le sac embryonnaire 1 On donne le nom de sushenseur un certain nombre de cellules n entrant pas dans la constitution de l embryon et qui servent quelque temps le nourrir aux d pens de la plante m re 224 BOTANIQUE SP CIALE Appareil v g tatif Nous l avons tudi avec assez de soin dans la premi re partie pour n avoir plus y revenir ici Nous avons ainsi termin cette courte tude de l ap plication du microscope la botanique Nous avons t ch de donner d abord une id e g n rale de l organi sation anatomique puis de pr ciser peu peu les con naissances en entrant dans le d tail des embranche ments Cette tude microscopique ne nous a pas seulement servi bien comprendre la structure des diff rents v g taux connaissance pourtant d j pr cieuse par elle m me surtout si l on songe qu une classification rationnelle ne peut tre bas e que sur l anatomie et l on a d j fait des essais heureux dans cette voie elle nous a encore montr dans tout le r gne v g tal une homog neit qui semblait ne pas v exister au premier abord C est ainsi que nous avons pu nous convaincre que la structure de la tige de la feuille de la racine tait au fond identique dans lous les vegetaux o ces organes sont repr sent s quel
139. art du temps les faisceaux sont entour s d un cercle de scl renchyme ou du moins pr sentent des arcs scl reux qui les accompagnent On suppose que ces arcs scl reux d rivent du p ricycle Beaucoup de tiges de Monocotyl dones sont aquati ques le syst me vasculaire est alors tr s r duit et beaucoup de faisceaux sont remplac s par des lacunes le faisceau s tant d truit peine form il en est ainsi chez certains Potamogeton 3 TIGE DES CRYPTOGAMES VASCULAIRES La structure en est essentiellement variable aussi faut il donner plusieurs exemples Pteris aquilina Cette Foug re ou Aigli re est tres commune en France lorsqu on fait une coupe de la 102 BOTANIQUE G N RALE tige on trouve d abord un piderme puis une corce fortement scl rifi e dans sa zone externe parenchyma teuse dans ses derni res couches puis deux grands arcs de scl renchyme en dedans desquels est un premier cercle de faisceaux enfin deux nouveaux arcs de scl renchyme et un deuxi me cercle de faisceaux Un faisceau consid r isol ment comprend d abord un endoderme et un p ri cycle propres puis il pr sente une bande ligneuse trans versale entour e d un anneau de liber dont il est s par par une assise riche en amidon J assise amylif re Le faisceau est donc concentrique bois central parfois aux deux bouts de la bande ligneuse le liber est inter rompu et le faisceau est bicollat ral Mic
140. as les plus petites sont nom m es sporangioles Dans le genre Pilobolus le sporange globuleux est port par un p dicelle renfl qui se prolonge un peu dans la cavit du sporange co umelle la surface de ce dernier est cutinis e la partie sup rieure et incrus t e de petits cristaux d oxalate de chaux Au moment dela d hiscence du sporange le renflement du p dicelle se vide brusquement et projette au loin le sporange qui se THALLOPHYTES 153 _romptsuivant l anneau o la membrane nest pas cuti nis e Les spores diss min es germent en un thalle Dans le genre Mucor le p dicelle n est pas renfl le sporange n est pas cutinis et c est par diffluence de la membrane que les spores sont mises en libert Dans les genres L A Fic 48 Formation des ufs chez les Mucorin es A B C D stades successifs Thamnidium et Ch tostylon le p dicelle porte outre un grossporange terminal des bouquets de sporangioles Dans les Mortierella on voit se produire outre les spo ranges des spores isol es chin es port es par un p dicelle on leur donne le nom de s ylospores celles que nous avons vues jusque l tant les sporaugiospores Chez les Syncephalis les sporanges ne sont pas globuleux comme dans les cas pr c dents Le p dicelle se renfleen 154 BOTANIQUE SP CIALE une sorte de r ceptacle sur lequel sont ins r s une s rie de tubes renfermant les spores on a donc l un spo
141. asma sort des deux valves et s enkyste bient t une nouvelle Diatom e se forme dans ce kyste et en sort par rupture des parois Enfin dans la conjugaison qui a lieu apr s un certair nombre de scissions deux cellules se placent c te c te et s cr tent une gaine g latineuse commune Les deux protoplasmas se fusionnent en un uf qui en germani donne naissance une nouvelle Diatom e Comme nous l avons d j dit les Pinnularia sont mobiles les cellules progressent habituellement suivant la direction de leur axe longitudinal elles semblent ramper ll est probable que le raph laisse passer une bande mince de protoplasma qui fonctionne comme un pseudopode La membrane des Pinnularia calcin e laisse un sque lette inattaquable par l acide chlorhydrique c est un squelette siliceux Ce squelette est particuli rement favorable l examen des dessins qui couvrent les valves quise laissent alors distinguer beaucoup plus nettement Les Diatom es habitent toutes les eaux douces sau m tres sal es les unes vivent isol es comme celle que nous venons d tudier les autres en colonies Nous allons en passer en revue quelques unes fig 45 ass ven s J7 Un des caract res les plus curieux que pr sentent ces Algues c est la forme r guli re on pourrait m me dire g om trique qu elles pr sentent non seulement dans 5 si AN TARAN T Eic 45 Diverses
142. ates La constitution des basides le nombre des st rigmates varie avec les genres Ainsi dans les Tremella les basides sont cloison n es en deux et chaque moiti produit deux st rigmates qui renflent chacune leur extr mit en une spore Dans les Excidia les basides sontcloisonn es en quatre et cha que cellule produit un st rigmate et une spore Dans les Guepinia les basides ne sont pas cloisonn es et l on n a que deux st rigmates et deux spores Dans les Da cryomyces il n y a encore que deux st rigmates mais les renflements qui les terminent au lieu de ne former qu une spore se cloisonnent en quatre et chaque cellule produit une sporidie Enfin dans les Hirneola la baside se divise en quatre cellules superpos es dont chacune pousse un st rigmate termin par une spore Les basides sont entrem l es de cellules st riles les unes allong es paraphyses les autres renfl es cys tides THALLOPHYTES 165 Certaines Tr mellin es ont d autres spores que les basidiospores Certains filaments du thalle se cloison nent leur extr mit et donnent ainsi naissance de petits corps reproducteurs les conidies 2 Hym nomyc tes Ce sont les Champignons chapeaux ceux auxquels le vulgaire r serve le nom de Champignons Le thalle constitu par le myc lium est ordinaire ment souterrain quelquefois parasite Il passe parfois par l tat de vie latente et forme ce qu on appelle des
143. atoire et le liquide nourricier ne renferme pas d l ments figur s Les sexes sont s par s l appareil m le se compose d un testicule d un canal d f rent renfl en une v si 4 i Les cellules musculaires tr s grandes peuvent atteindre 2 millim tres VERS 291 cule s minale et d un canal jaculateur Ce canal d bouche dans une poche situ e l extr mit post rieure du corps et qui renferme un spicule jouant le r le d ap pareil copulateur Les Spermatozo ides ont une forme toute particuli re ils sont globuleux et n ont pas de filament caudal Ils ont un noyau clair tr s net facile ment colorable par le picro carmin L appareil femelle n est pas impair comme l appareil m le il est double On a de chaque c t un ovaire et un oviducte qui se renfle en ut rus les deux oviductes se r unissent en un vagin qui d bouche la face ven trale de l animal Les ufs au moment de la ponte sont ovalaires le vitellus granuleux ne laisse plus voir la v sicule germinative de plus il y a une coque enve lopp e elle m me d une substance claire g latineuse d aspect mamelonn L Ascaris appartient au groupe des Hypophalliens et la famille des Ascarid s Dans ce m me groupe des Hy pophalliens signalons les Filarid s avec le Filaria medi nensis ou Ver de M dine qui vit sous la peau les An guillulid s avec l Anguillule du Bl niell cel bre par ses propri t s de r vivisc
144. attachent les Lichens Nous allons tudier successi vement les diff rentes familles de ces ordres Ustilagin es Cet ordre ne comprend qu une famille les Champignons qui le composent comme tous ceux qui vont suivre ont un thalle ramifie pluri cellulaire dont les filaments enchev tr s constituent ce qu on appelle le myc lium Ce sont des parasites qui s attaquent uniquement aux Phan rogames et particu li rement aux Angiospermes nous allons en tudier quelques genres Genre Tilletia Le Tilletia caries est une Ustila gin e qui cause la maladie du Bl appel e carie Pour l tudier on s adressera aux fleurs du Bl qui poss de cette maladie Suivons le d veloppement du Champignon partir de la spore seul mode de reproduction que nous trouverons d sormais La spore germe en un tube dit promyc lium qui donne bient t naissance son extr mit quatre cor puscules allong s les sporidies Celles ci se r unissent deux deux par un tube conjugateur et germent alors en un thalle malgr cette conjugaison il n y a pas f con dation car parfois les sporidies ne s unissent pas et le d velnnnement n en a pas moins lieu Le thalle se d ve 160 BOTANIQUE SP CIALE loppe d abord dans le grain de Bl puis quand celui ci germe il envahit la plantule et ne tarde pas atteindre l ovaire C est l qu il d veloppe ses corps reproduc teurs Pour cela certaines cellules du myc lium
145. au milieu du tube ainsi produit On a alors un uf qui s isole bient t par deux membranes et prend au bout de quelque temps une enveloppe paisse et verruqueuse 2 Genre Cladochyirium Ce parasite est interne endog ne il vit dans les cellules des Conferves Son thalle unicellulaire est ramifi pour la production des sporanges il se renfle de point en point le protoplasma s isole dans les renflements et se divise en zoospores qui sortent par un petit tube vacuateur qui atteint la surface du filament de l Algue nourrici re 1l n y a pas de repro duction sexu e elle manque cheztoutes les Chytridin es endog nes elle n existed ailleurs que dans troisgenresde Chytridin es Zygochytrium Tetrachy trium et Polyphagus Ancylist es Les Ancylist es sont aussi des para sites des Algues on peut dire jusqu un certain point que ce sont des Chytridin es sporanges compos s La reproduction sexuelle est parfois curieuse tudier ainsi dans le genre Lagenidinur la conjugaison a lieu entre deux thalles diff rents Ces deux thalles se cloison nent chacun en un certain nombre de cellules et ces cellules se conjuguent deux deux en poussant l une 1LIALLUTILI LED 194 vers l autre un tube de communication ll se produit autant d ufs qu il y avait de paires de cellules Mucorin es Cette famille comprend un grand nom bre de Champignons les uns parasites les autres consti tuant des Moisissur
146. auser la mort ll n est pas rare en examinant les organes d une Mouche au microscope deles trouver enti rement envahis THALLOPHYTES 15 par un parasite qui est une Entomophthor e l Empusa Ce Champignon form d un thalle bourgeonnant arti cul ne tarde pas former des spores Pour cela il envoie au dehors un bourgeon qui s al longe et ne tarde pas renfler son extr mit en une spore Cette spore tombe bient t et reste coll e aux ob jets environnants Elle germe alors elle m me en ur long tube termin par une petite spore Une Mouche passant par l cette spore se colle son abdomen germe y p n tre et le cycle volutif recommence Ap partiennent encore cette famille les nfomophthora autres parasites d Insectes l Oidium albicans qui cause le muguet l Achorion Sch nleinii qui est le parasite de la teigne faveuse le Trichophyton fonsurans qui est celui de l herp s tonsurant le Microsporon Audouini qui cause la pelade d calvante le Microsporon furfur qui habite certaines crasses cutan es Nous ne faisons que citer ces esp ces plus int ressantes pour le m decin que pour le naturaliste P ronospor es Cette famille des Oomyc tes est peut tre une des plus connues de nos lecteurs C est elle en effet qu appartient le fameux parasite de la Vigne le Peronospora viticola plus connu g n ralement sous le nom de Mildew ou de Mildiou C est elle aussi qu appartient
147. bjectifs les plus puissants il n y a pas de lignes en r alit mais de petites perles dispos es en s ries la fois transver sales et longitudinales Le Surirella gemma se trouve dans les marais salants Les M schia Ampbhipleura Frus tulia appartiennent encore ce groupe Les Coscinodisc es pr sentent les types les plus l gants de la famille des Diatom es et se font reconna tre imm diatement la forme circulaire de leurs frustules Une des plus remarquables Diatom es de ce groupe est l Arachnoidiscus japonicus que l on rencontre souvent dans le guano mais qu on trouve aussi vivant sur une Algue marine ce qui fait qu on le rencontre encore dans certaines confitures falsifi es avec cette Algue La face externe du frustule pr sente un centre lisse entour de gros points elliptiques les bords de la circonf rence sont occup s par des points petits et serr s La face interne plus l gante pr sente une charpente rayonnante assez 142 BOTANIQUE SP CIALE bien comparable une rosace de cath drale L Heliopelta autre Coscinodisc e est certainement la Diatom e la plus remarquable par son l gance La valve est divis e en douze secteurs rayonnant autour d une toile lisse six pointes qui occupe le centre le tout est bord d un lis r guilloch Les Biddulphi es sont caract ris es par leurs valves en conque formant deux poches r unies par une bande connective Lafigure 22
148. bord l exterieur une enveloppe VERS 281 musculo cutan e recouverte d une mince cuticule En dedans de cette enveloppe est un tissu parenchymateux incrust de granulations calcaires et o sont log s les organes Ce Sont d abord deux canaux longitudinaux reli s par une branche transversale et qui sont des orga nes d excr tion deux filaments nerveux galement lon gitudinaux et peu nets ces canaux et ces nerfs ne sont pas repr sent s sur la figure puis enfin un appareil re producteur m le et femelle car chaque anneau est her maphrodite L appareil m le qu on ne peut bien voir que quand l appareil femelle est encore peu d velopp consiste en uh testicule non repr sent sur la figure prise une poque o il est d j r sorb form de nombreuses v sicules qui vont toutes aboutir un canal commun le canal d f rent L extr mit de celui ci pr sente d abord une dilatation sorte de r servoir s minal la partie tout fait terminale susceptible de se retourner au dehors en un organe copulateur est renferm e dans une petite poche le sac du cirre L appareil femelle se compose 1 d un organe double producteur des germes le germig ne r sorb dans la figure 2 de glandes vitellog nes r sorb es galement plus une glande albumineuse Le tout d bouche dans un oviducte qui se continue en un vagin Ce dernier a son orifice situ c t de l orifice sexuel m le dans un
149. bres ces derni res productions manquent d ailleurs dans le liber primaire On reconna t imm diatement ce tissu dans une coupe son aspect blanch tre et brillant ses cellules ne se colorent pas par la fuchsine Dans les ra cines primaires il forme des faisceaux qui alternent avec ceux du bois dans les tiges primaires il est superpos au bois Tubes cribles Ces vaisseaux en coupe transversale offrent un aspect grillag caract ristique mais c est en coupe longitudinale que leur tude est surtout int res sante Il faut pour se faire une id e bien exacte des tubes cribl s en faire la coupe en t et en hiver la pr para tion sera trait e par le chloroiodure de zinc Soit fig 29 B C des coupes longitudinales de liber en hiver On voit que les tubes cribl s pr sentent de distance en distance des cloisons paisses color es en jaune par le chloroiodure elles sont constitu es par une substance particuli re le ca Avec un fort grossissement on distingue au milieu de ce cal une s rie de petits lots non color s qui va d un bord de la cellule l autre Rc cette s rie d ilots repr sente les restes d une cloison cel lulosique continue d abord mais qui a t ensuite per for e et recouverte par le cal Soit maintenant D une coupe en t Le cal a dis paru il ne reste que la cloison cellulosique perfor e ou crible qui permet une communication d une cellule l autre
150. comme elles sont souvent dispos es en r seaux ce cartilage est dit aussi r ticul 232 ZOOLOGIE G N RALE Les cellules cartilagineuses sont souvent entour es comme on le voit nettement dans la figure 69 d une couche particuli re d une substance qui leur forme une enveloppe distincte c est ce qu on appelle la capsule de cartilage C est dans l int rieur de ces capsules que les cellules se multiplient La substance intercellulaire s incruste parfois de sels calcaires ce qui donne une consistance osseuse au car tilage on a alors un cartilage ossifi mais non un os qui se forme bien diff remment Tissuosseux Ce tissu fig 70 est caract ris par la duret consid rable de sa substance fondamentale com pos e presque uniquement de sels calcaires phosphate et carbonate de chaux unis une faible quantit de mati re organique Cette substance est d pos e en cou ches concentriques tout autour de canalicules qui tra versent l os dans tous les sens canalicules de Havers on y trouve diss min es un grand nombre de cellules ramifi es dont les prolongements s anastomosent Ces cellules qui paraissent en noir dans une coupe parce qu alors elles sont vides de leur contenu et renferment de l air sont appel es corpuscules osseux Ces cavit s cellulaires disparaissent parfois dans le tissu de l os S laciens d autres fois comme dans les dents elles sont r duites de fins canalicules canalicu
151. comprend un germig ne impair et deux vitellog nes chaque vitellog ne se continue par un canal le vitelloducte ces deux canaux se r unissent en un seul qui va tomber dans le canal excr teur du germig ne Celui ci traverse une glande coquilli re devient un ovi VERS 255 BERVEILLER ARNUUL Fic 89 Cercaires 286 ZOOLOGIE SP CIALE ducte puis un vagin Le vagin d bouche l ext rieur c t du cirre copulateur Apr s la f condation qui est peut tre une autofe condation comme chez les Cestodes l oviducte se renfle en un ut rus De l uf pondu na t un embryon cili qui migre ensuite dans le corps d un Mollusque On n a pas suivi plus loin le d veloppement Pour d autres Distomes on sait que l embryon fix dans un Mollusque se transforme l en un sac germinatif sporocyste parfois muni d un appareil digestif Redie Ces sporocystes ou ces Redies produisent des Cercaires fig 89 petits tres analogues des T tards par leur forme et qu on avait souvent rencontr s dans l eau des mares avant de conna tre le lien qui les rattacha t aux Distomes Les Cercaires p n trent dans le corps d un animal aquatique et s y enkystent et ce n est que dans un nou vel h te encore que se forme le Distome adulte pourvu d organes g nitaux On voit que les migrations sont tr s nombreuses et le d veloppement compliqu O
152. cription de la capsule en disant que le p dicelle qui la porte est renfl son point d attache c est ce qu on appelle l apophyse Cette apophyse a ceci de particulier que son piderme porte des stomates La capsule du Polytric diff re peu de celle du Mnium ainsi qu on peut s en assurer par la figure 56 Signalons cependant un paisissement de la columelle au dessous de l opercule et qui constitue l piphragme piphragme qui cl t partiellement le sac sporif re apr s la chute de l opercule signalons aussi le p ristome simple qui ne pr sente que des dents Les descriptions faites s appliquent peu de chose pr s toute la famille des Bryac es qui fait partie des MUSCIN ES 185 vrais Mousses ou Bryin es Chez les Sphagnin es ou Mousses anormales la cavit sporif re au lieu d tre annulaire a la forme d une calotte la columelle ne tra versant pas le sac de plus la capsule est support e non plus par une soie r sultant du d ve loppement du pied du sporogone mais par un pseudopode r sultant de l allongement du rameau femelle Il existe d ailleurs au point de vue du d veloppement des sporo gones des diff rences fondamentales entreles Bryin eset les Sphagnin es Lorsque l uf commence se cloi sonner pour donner naissance au sporogone il se divise d abord en deux cellules L inf rieure reste st rile chez les vraies Mousses et tout le sporogone se d veloppe aux F
153. ct avec le leucite nourricier qui s accroit le plus et dont les couches d a p position sont le plus paisses Enfin une derni re preuve s il en tait besoin viendrait confirmer cette th orie de l accroissement du grain par apposition Il y a souvent des grains d amidon qui sont corrod s par des Bact ries et qui reprennent plus tard leur accroissement inter rompu Les derniers syst mes de couches de ces grains sont absolument intacts La formule de l amidon est C H O il est d ailleurs compos de deux substances diverses la ranulose qui se colore en bleu par l iode et l amylose qui se colore en jaune par le m me r actif Les proportions des deux l ments varient avec l amidon que l on consid re Ainsi LA CELLULE 67 celui de certaines Algues appel encore paramylon est presque enti rement form d amylose L amylose sous l action de l acide sulfurique se trans forme en granulose celle ci sous l action des diastases se transforme successivement en un certain nombre de dextrines avec formation de maltose enfin le dernier degr de la transformation est la glycose 3 ALEURONE Lorsqu on fait une coupe dans l albu men d une graine de Ricin et qu on examine cette coupe dans la glyc rine on voit que les cellules renferment un grand nombre de corps ovo des ces corps de nature albumino de sont les grains d alesrone qui comme les grains d amidon sont des r serves qui serven
154. d une vacuole contractile et d un point rouge oculiforme Elle est r u nie ses voisines par deux prolongements lat raux La reproduction se fait par spores et par un mode sexu Pour la reproduction par spores les cellules de la colo nie grossissent beaucoup et se transforment en autant de spores Elles ne tardent pas diviser leur contenu en nombreuses cellules dispos es d abord sur un seul plan de fa on former un disque Ce disque se recourbe bient t rapproche ses bords et constitue une sph re creuse Une nouvelle colonie est ainsi constitu e les l ments form s ne se multiplient plus mais grossissent seulement d sormais La reproduction sexu e se fait par anth rozoides et oosph re Des cellules quelconques se transforment les unes en anth ridies les autres en oogones l anth ridie donne naissance de nombreux anth rozo des deux cils l oogone une oosph re L uf f cond par cloi sonnements r p t s reproduit une colonie Charac es Ces Algues vivent dans les eaux dou ces ou saum tres les deux genres principaux sont les genres Chara et Nifella le premier diff renci du second par la rugosit de son thalle 134 BOTANIQUE SP CIALE La taille de ces Algues est assez consid rable sans nous occuper ici de leurs caract res macroscopiques indiquons ce que l on peut tudier au microscope c est d abord la structure du thalle int ressante surtout chez les Chara enf
155. de la rupture de ces brides il vient occuper une position pari tale noy dans l pais seur de l utricule qui existe seule en ce moment c Membrane L tu 4 de la membrane est une des plus int ressantes en histologie v g tale Les membranes en effet peu vent pr senter des ornements tr s vari s dus des paississements in gaux suivant les v g taux et la na ture du tissu qu on examine Disons de suite que certaines cellules v g tales man quent de membranes les unes seulement pendant une partie de leur existence zoospores des Algues les autres pendant toute leur vie anth rozo des Les membranes jeunes n offrent pas grand int r t elles sont en effet fort minces cette poque et cons titu es uniquement par de la cellulose Cf H O comme on s en assure facilement par l action de l acide sulfurique et l iode qui donne une coloration bleue Mais avec le temps la membrane s paissit et de plus s incruste de diff rentes substances II en r sulte des modifications tr s int ressantes tudier et que r v le soit le micros cope seul soit le microscope aid de r actifs L paississement de la membrane peut tre g n ralis il n y a alors aucune esp ce d ornement mais on dis 58 BOTANIQUE G N RALE tingue facilement dans l paisseur de la membrane des Stries d accroissement stries que l on explique par des alternatives de r fringence forte ou faible
156. donn on ait trouv que 1 division du microm tre ob jectif recouvre 10 divisions du microm tre oculaire 10 divisions du microm tre oculaire correspondent alors 1 100 de millim tre par suite un objet recouvert par 10 division du microm tre oculaire aurait un diam tre de 1 100 de milim tre Un dernier proc d de mesure est celui de la chambre claire avec lequel on n a besoin d aucun appareil sp cial On fait le dessin la chambre claire de l objet mesurer et on le mesure ensuite avec une r gle gradu e ou bien encore on se contente de projeter l image de l objet sur la r gle Si l on conna t le grossissement de son micros cope il ne reste plus pour avoir les dimensions de l objet qu diviser le nombre de divisions lues par le nombre qui mesure le grossissement L unit g n ralement employ e en micrographie est le 1 1000 de millim tre que l on d signe par la lettre u DEUXI ME PARTIE COUPES R ACTIFS MONTAGE DES PR PARATIONS NOTIONS G N RALES SUR LES PR PARATIONS MICROSCOPIQUES Maintenant que l instrument nous est suffisamment connu quelques d tails ne seront pas inutiles sur les objets que l on examine au microscope et la fa on dont on les observe Les objets que l on regarde au microscope sont en g n ral transparents car m me les corps opaques en coupe tr s mince laissent passer la lumi re Ces objets sont plac s sur une lame de verre que l on nomme souvent pour cette rai
157. e ment l gerement excav en goutti re sur la face sup rieure On trouve dans une coupe transversale du p tiole 1 un piderme 2 un parenchyme fondamental 3 des faisceaux lib roligneux bois sup rieur plong s dans la masse du parenchyme et dont l ensemble forme un arc Les plus gros faisceaux occupent la partie centrale de cet arc les plus petits en occupent les pointes L en doderme le p ricycle sont rarement discernables dans le p tiole on les retrouve cependant assez facilement lorsque les faisceaux au lieu d tre s par s comme dans le cas pr cit sont r unis en une masse lib roligneuse unique La disposition des faisceaux dans le p tiole est d ail leurs assez variable Au lieu d avoir un seul arc de fais ceaux cas relativement rare mais que nous avons cite d abord parce que c est la structure type on peut en avoir plusieurs nombreuses Foug res Au lieu d un arc les faisceaux peuvent former un cercle Querci Ricinus Trop olum et la sym trie bilat rale ne se reconnait alors qu la taille diverse des faisceaux ils peuvent former encore des figures assez compliqu es un renvers dans le Crcas un Aigle deux t tes dans le Pteris aquilina d o le nom de cette Foug re enfin ils peuvent tre sem s sans ordre dans le parenchyme Palmiers Dans toutes les plantes dont la tige subit un accrois sement en paisseur d des formations secondaires Ie p tiole participe
158. e form e de rameaux enchev tr s qui se rencontrent la p riph rie est beaucoup plus paisse et montre de nombreuses lacunes C est la reproduction des Florid es qu il est le plus int ressant d tudier Il y a d abord une reproduction par spores elle n existe pas chez les Lemanea Ces spo res se forment au nombre de quatre dans une cellule allong e qui n est autre qu un sporange Les sporanges port s parfois simplement l extr mit des rameaux Gelidium ou form s dans la profondeur du thalle Por phyra sont parfois contenus dans une sorte de concep tacle Corallina ou entour s d un involucre Griffithsia La reproduction sexu e se fait par anth ridie et oogone Les anth ridies ne donnent pas naissance des anth ro zo des proprement dits car les cellules m les n ont pas de cils et on leur donne le nom de pollinides Les oogones donnent naissance une oosph re Les anth ridies et les oogones naissent comme les sporanges soit l extr mit des branches du thalle soit dans un conceptacle en forme de bouteille soit au milieu de verticilles de petits rameaux dispos s en involucre Les anth ridies n ont jamais rien de particulier mais les oogones sont parfois d une structure singuli re C est ainsi que dansle Dudresnaya la cellule m re de l oogone E Couvreur Le Microscope 10 146 BOTANIQUE SP CIALE se divise en trois la cellule sup rieure est fortement Fic 47
159. e la couche interne est l enfoderme ou hypo blaste la cavit de la sph re est l archenteron le pore qui y donne acc s le b astopore Bient t apr s on voit se former une couche interm diaire dont le mode de for mation est trop variable pour que nous l indiquions ici c est le mesoderme ou mesoblaste il se divise bient t en deux feuillets et l espace interm diaire re oit le nom de cavit g n rale ou c lome Ce m soderme n appara t que dans le grand groupe des C lomates Les trois feuillets embryonnaires ectoderme m soderme entoderme sont ainsi constitu s Le premier donne naissance par son d veloppement chez l embryon au t gument et au syst me nerveux central le deuxi me donne naissance aux muscles et aux vaisseaux le troisi me au tube digestif et ses annexes Nous ne nous tendrons pas davantage sur ces formations embryonnaires Qu il suffise de savoir que les premi res phases du d veloppement de l uf sont les m mes chez tous les animaux et que l embryon des animaux sup rieurs pr sente dans les stades suc cessifs de son d veloppement les caract res des grou pes inf rieurs DEUXI ME PARTIE ZOOLOGIE SP CIALE PROTOZOAIRES a Rhizopodes b Infusoires Les animaux se divisent en un certain nombre d em branchements Il convient d en commencer l tude comme nous l avons fait pour les v g taux par le plus inf rieur de tous celui des Profozoaires Les animaux
160. e petite fossette ou pore g nital situ sur une des faces lat rales de l anneau Sur l oviducte vient s embrancher un r servoir ufs ou matrice d Apr s la f condation qui se fait para t il dans un seul anneau ce qui se comprend le pore g nital tant ferm pendant un certain temps et le sperme 282 ZOOLOGIE SP CIALE devant alors refluer dans le vagin cette matrice se rem plit d ufs et se gonfle norm ment Les ufs qui sont expuls s en m me temps que les proglottis hors du tube digestif de l animal o vivait le T nia germent en un embryon six crochets ou em Fic 88 Cysticerque dans sa v sicule bryon hexacanthe Ces embryons dans le tube digestif d un autre animal ne tardent pas s enkyster au milieu d une v sicule v sicule hydatique et prendre la forme de Cysficerques fig 88 Ce Cysticerque n estautre qu un T nia t te d j bien d velopp e et invagin sur lui m me au milieu d un kyste On trouve des Cysticerques dans l intestin du Porc on peut les chercher l pour l tude Introduit dans les voies digestives dun Homme par exemple le Cysticerque redevient un T nia VERS 283 Au lieu du T nia solium on peut prendre pour l tude le T nia mediocanellata Homme t te quatre su oirs sans rostelle ni crochets dont le Cysticerque vit dans les muscles du B uf ou encore le Bothriocephalus latus Homme t te deux su oirs sans rostelle ni c
161. e du p tiole Pendant que ceci s effectue dans le p tiole primaire les p tioles secondaires se sont d tach s par le m me m canisme sauf que le p tiole primaire tant lui m me destine tomber et la cicatrisation tant inutile il ne se forme pas de li ge 2 cas La chute se fait simplement par g lification des tissus d Fleur La fleur est l organe sp cialis pour la reproduction chez les Phan rogames deux types se distinguent imm diatement pour l tude le type des Angiospermes et celui des Gymnospermes 1 FLEUR DES ANGIOSPERMES Chez les Angiosper mes une fleur compl te hermaphrodite se compose 1 de ses enveloppes ou p rianthe 2 des tamines ou organes m les 3 du prsti ou organe femelle Le p rianthe ne nous arr tera pas ce sont des feuilles peine modifi es qui le composent mais l tamine et le pistil demandent une tude toute particuli re tamine L tamine est on le sait une feuille mo difi e dont le filet repr sente le p tiole le connectif la nervure et l anfbere le limbe l anth re est seule vrai ment int ressante car c est elle qui renferme les grains de pollen 112 BOTANIQUE G N RALE Prenons une anth re m re d une fleur quelconque de Lis par exemple et coupons la transversalement nous trouvons qu elle renferme deux loges subdivis es cha cune en deux logettes ce sont ces logettes qui contien nent les grains de pollen qu
162. e fait qu il met l objet plus pr s de la lentille ce qui am ne la formation d une image plus grande sur la r tine b D fauts Diverses esp ces de loupes La loupe telle que nous venons de la consid rer for m e d une simple lentille poss de plusieurs inconv nients 1 Les images ne sont pas tr s nettes surtout quand la courbure est un peu forte par suite du d faut connu sous le nom d aberration de sph ricite et qui r sulte de ce fait que les rayons marginaux ne forment pas leur foyer au m me point que les rayons centraux 2 Elles ont leurs bords l g rement colores par suite d un deuxi me d faut l aberraltion de r frangibilite r sultant de ce que tous les rayons qui composent la lumi re blanche nont pas une r frangibilit gale les rayons violets qui sont les plus refrangibles forment leur foyer un peu en avant des rayons rouges qui sont les moins r fract s 3 Pour obtenir un grossissement un peu consid rable il faut donner la loupe une tr s petite distance focale ce qui ne permet pas facilement les dissections On peut rem dier ces trois d fauts LA LOUPE II On rem die au premier par l emploi de ce qu on appelle un diaphragme Ce n est autre chose qu une plaque m tallique perc e d un trou qu on interpose entre l objet et la lentille ou entre la lentille et l il et qui ne laisse passer que les rayons centraux On rem die au second par l associatio
163. e la forme toute particuli re des grains du Dieffenbachia qui naissent comme l on voit aux d pens de deux plastides enfin D montre un fort grossisse ment les rapports du grain d amidon et de son leucite formateur On peut se demander puisque les grains d amidon grossissent ainsi par apposition ext rieure comment ilse fait qu on y rencontre des couches alter nativement denses et molles la derni re couche tant E Couvreur Le Microscope 5 66 BOTANIQUE G N RALE toujours dense Cette question pouvait se poser d j propos de la membrane ll suffit d admettre pour la r soudre qu il se d pose sans cesse la surface du grain des couches dures qui se d doublent ensuite en deux avec apparition d une couche molle inter m diaire Le mode de formation a d ailleurs t bien constat dans certains cas et il est fort probable qu il est g n ral Il permet d expliquer la formation des grains simples par un seul plastide des grains demi compos s par un seul plastide galement mais qui produit un grain en plusieurs points de sa surface enfin des grains compos s par un grand nombre de plastides les plastides en effet tant tr s nombreux les grains isol s form s par chacun d eux se compriment mutuellement et s accolent forc ment les uns aux autres Ce mode de formation permet encore d expliquer pour quoi le hile est excentrique car c est naturellement la partie du grain directement en conta
164. e peu de temps apr s l mission l urine abandonn e elle m me prend une forte odeur ammoniacale C est l le r sultat d une fermentation due un microbe d couvert par Van Tieghem le Micrococcus nrew Ce Microbe de forme arrondie se pr sente soit isole soit agglom r en cha pelets 3 Bacillus amylobacter Ce Microbe qui est celui de la fermentation butyrique se rencontre dans les liqui des sucr s ou albumino des abandonn s longtemps eux m mes Le Bacille est soit seul soit en chapelet chaque b tonnet isol a 2 u de largeur sur 20 u de longueur On voit le Microbe serpenter dans le liquide en ondulant ce qui le distingue des Ba ferium qui res tent toujours rigides La reproduction se fait par scissi parit ou spores Il v a g n ralement plusieurs spores par b tonnet 4 Beggialoa alba Ces Algues vivent dans les eaux sulfureuses elles reduisent les sulfates qu elles trans forment en sulfures et pendant ce travail de r duction elles accumulent du soufre dans leurs cellules o il se d pose sous forme de petites granulations reconnaissa bles ce qu elles se dissolvent dans le sulfure de car bone tudes de quelques types pathog nes 1 Bacillus an fhracis C est ce Microbe qui produit la maladie appe l e vulgairement charbon et qui se rencontreen grande quantit dans le sang des animaux atteints de cette maladie il est polymorphe En effet quand on l exa m
165. e rame sont toutes sem blables Ces soies sont filiformes recourb es aplaties en faux lanc ol es elles sont parfois articul es et leur tige pr sente d l garites stries transversales Si nous pre nons comme exemple les soies de l Ar nicole Ver tr s 300 ZOOLOGIE SP CIALE commun dans le sable des plages et qui sert d app taux p cheurs nous verrons que les soies dorsales sont raides filiformes et barbel es d un c t leur extr mit les soies ventrales plus courtes et plus grosses sont recour bees en S Le parapode dorsal porte souvent des branchies plu meuses Eunice ou arborescentes Amphinome Les organes des sens sont surtout des yeux Ils es particuli rement d velopp s chez les Alciopes o il ont une vraie r tine et un vrai cristallin On rencontr plus rarement des organes auditifs Ces organes qu nc ils existent Ar nicoles consistent en deux v sicules ar rondies et closes ofocystes dont les parois conjonctives sont tapiss es d un pith lium cylindrique tr s allong on trouve dans la cavit une ou plusieurs granulation calcaires ofolithes les v sicules sont en relation avecile ganglions c r broi des Le d veloppement des Polych tes n est pas direft de l uf sort une larve cili e microscopique fig 91 dont les cils sont dispos s g n ralement en couronnes ll peut y avoir une couronne aux deux extr mit s d lz larve larve t lotroque l extr mit
166. el et porte deux paires de crochets pr s de la bouche Le tube digestif est droit et complet Les sexes sont s par s Les larves ressemblent assez aux formes larvaires des Acariens c est pour cette raison surtout qu on a rang les Linguatules parmi les Arachnides 5 Arachnides proprement dits Les Araign es les Scorpions les Phalangides les Gal odes constituent ce groupe ce sont des animaux g n ralement d une grande taille L tude de l appareil buccal chez une Araign e par exemple montre qu il est form 1 d une paire de ch lic res correspondant aux mandibules des Insectes ch lic res termin es par un crochet articul creux o vient d boucher une glande venin 2 d une paire de m choires rudimentaires mais palpes tr s d velopp s 3 d une l vre inf rieure Les yeux sont des yeux simples ils ont la m me structur que les ocelles des Insectes ils sont au nombre de huit Les pattes sont souvent int ressantes tudier Le der nier article chez les Araign es est termin soit par une CIALE 324 ZOOLOGIE SPECI griffe seule soit par deux griffes accompagn es d une brosse de soies scopula L avant dernier article porte souvent la quatri me paire de pattes deux rang es de soies calamistrum Les griffes la scopula le calamis trum doivent jouer un r le dans la confection de la toile Celle ci est constitu e on le sait au moyen de soie qui prend nai
167. ellules spermatiques qui ne tardent pas se diff rencier en Spermatozo des munis d une t te et d une longue queue et sur les ovules entour s d une membrane conjonctive paisse et d une membrane vitelline radi e Dans le groupe des G phyriens arm s ainsi nomm s cause de la pr sence de deux crochets lat raux auquel appartient la Bonellie les m les sont microscopiques et d une structure rudimentaire c Ann lides Le groupe des Ann lides comprend encore des Vers d une taille assez consid rable Nous devons donc nous borner tudier seulement les particularit s de structure On divise ces Vers comme il suit Anneaux portant des soies Soies nombreuses des branchies POLYCHETES Ann lides CHETOPODES Soies rares pas de branchies OLIGOCH TES Anneaux d pourvus de soies APODES HiRUDIN ES a Apodes Le groupe des Apodes comprend comme on le sait les Sangsues L appareil t gumentaire est analogue celui que nousvenons d tudier chez les G phyriens Nous devons signaler ici la pr sence d organes des sens qui sont plac s l extr mit ant rieure du corps ce sont d abord des yeux Ceux ci au nombre de cinq paires et peine visibles l il nu ont une struc ture relativement complexe Ils consistent chacun en une capsule cylindrique assez profonde tapiss e par une couche paisse de pigment qui n est autre qu une cho VERS 297 roide en dedans est une membrane cl
168. emier ganglion thoracique Dans un cas comme dans l autre les fibrilles nerveuses ont une ter minaison sp ciale en massue de plus les nerfs avant de p n trer dans l organe pr sentent de petits renfle ments ganglionnaires On est donc en droit de voir l des organes sensitifs La pr sence d une membrane tendue semble bien autoriser dire que la sensibilit sp ciale mise en jeu est la sensibilit auditive L olfaction s exerce probablement par les antennes qui sont munies d appendices cuticulaires en connexion avec des terminaisons nerveuses ganglionnaires Quant au tact il doit s exercer au moyen des poils qui garnissent les membres et les palpes maxillaires et labiaux en particulier Appareil locomoteur Les muscles des Insectes ont ceci de particulier que comme ceux des Crustac s d ailleurs ils sont stri s Ces muscles mettent en action des membres articul s form s de plusieurs pi ces tro chanter trochantin f mur tibia tarse Ces membres ont souvent une structure tr s compliqu e r sultant de l usage qu ils ont fournir Ainsi c est un spectacle fort curieux que d examiner une patte post rieure d Abeille Onvoit que le premier article du tarse tr s grand et aplati en palette est garni d une brosse de poils dispos s en rang es parall les Ces poils servent r colter le pollen des fleurs pollen qui est r uni en boulettes dans des cavit s ou cuillerons dont sont creus s l
169. en colonies Ces colonies analogues des pieds de Mousse leur ont fait donner leur nom 2 prendrons comme exemple la Plumatelle ig 10 i i i k 4 qui appartient au groupe des Lophopodes des ryozoaires enfoproctes et qui se trouve fr quemment BRYOZOAIRES 327 dansles eaux douces fix e sur des plantes submerg es particuli rement des pieds de Nymph a Ces animaux forment des colonies dont chaque individu ou Zo de vit dans une gaine corn e ou zo cie L ensemble de l ani mal et de sa gaine forme le polypide La Plumatelle pr sente autour de la bouche qui se trouve l entr e d une sorte de sac qui constitue le corps de l animal un disque ou lophophore chancr en fer cheval et qui porte des tentacules plumeux d une grande l gance La bouche est recouverte d une petite languette ou pi stome d o le nom de Phylactol mates qu on donne _ lt nc re aux Lophopodes Bryozoaires lophophore en fer cheval La bouche conduit dans un sophage cili puis dans un estomac assez vaste qui est retenu au fond de la loge par un ligament funicule et par un muscle qui permet au Polype quand il se contracte de se retirer dans la zo cie L intestin fait suite il remonte le long de l estomac et vient d boucher c t de la bouche dans le cercle tentaculaire d o le nom d Enloproctes donn au groupe Le syst me nerveux se compose d un ganglion uni que situ entre la bouche
170. en est diff ren ci e par l absence de stomates Au dessous est une deuxi me assise dont les cellules alternent avec celles de la premi re c est l assise sub reuse ainsi appel e parce qu elle donnera naissance un li ge protecteur lorsque l assise pilif re sera tomb e Viennent alors une s rie d assises parenchymateuses qui constituent l corce on y peut distinguer une pre mi re s rie dont les cellules vont en grandissant de la p riph rie au centre et qui constitue l corce externe et une deuxi me s rie dont les cellules dispos es en s ries radiales et tangentielles et laissant entre elles des m ats constituent l corce interne Ces derni res cellules l inverse des premi res vont en diminuant de la p ri ph rie au centre La derni re assise de cette deuxi me s rie gp fig 31 est l endoderme ll est caract ris par des plissements que pr sentent les faces radiales des cellules plissements qui se colorent en rouge par la fuchsine gr ce une sub rification partielle de la membrane En dedans de l endoderme commence ce qu on ap pelle le cylindre central 11 d bute par une assise dont les cellules alternent avec celles de l endoderme et que l on nomme assise rhizog ne assise peripherique o mieux pericycle dans certaines racines en effet le pericycle comprend plusieurs assises Touchant cette assise on voit en alternance un certain nombre de faisceaux ligneux b et lib rien
171. en outre deux paires de pattes m choires une paire de mandibules et deux paires d antennes dont les ant rieures sont les plus lon gues Antennes et pattes sont compos es de nombreux articles portant des touffes de poils L abdomen est long et mince il est form de cinq articles et sort de la cara 302 ZOOLOGIE SP CIALE pace semblable une queue Il est termin par une vraie queue compos e d articles plumeux Les femelles por tent de chaque c t du corps deux grosses v sicules pleines d ufs Le corps est transparent et laisse bien j a Fia 92 Cyclops quadricornis et ses formes larvaires voir intestin qui le traverse dans toute sa longueur L il impair est m dian et frontal il est d une couleur rouge tre Les Lern es sont des Crustac s parasites appel s vul gairement Poux de Poissons Le plus commun est l 4t gulus foliaceus fig 9 3 petit animal couvert d une cara pace ovale et muni de quatre paires de pattes Ces Crus ARTHROPODES 303 tac s ont un appareil buccal dispos pour la succion d o leur nom de Siphosnostomes Les femelles de ces Crustac s suceurs sont souvent compl tement d for m es par suite de r trogradations dues au parasitisme Ce ne sont plus jusqu un certain point que des sacs pleins d ufs et munis d un appareil de succion Un exemple remarquable est fournie par le Lernea bran chialis qui vit sur les branchies des poissons t l os t ens
172. ence les Gordiid s qui l tat adulte n ont pas de tube digestif les Mermitid s qui n ont pas d anus Dans le groupe des Acrophalliens citons les Anchy lostomes qui habitent le duod num de l Homme les Trichoc phales qui habitent le c cum les Trichines enfin Ces petits Vers vivent l tat sexu dans l intestin de l Homme et de beaucoup d autres Mammif res Les embryons traversent les tuniques de l intestin et vont s enkyster dans les muscles stri s Leur pr sence y constitue une maladie terrible et tr s douloureuse Ils res 292 ZOOLOGIE SP CIALE tent l jusqu ce que les muscles soient ing r s par un Mammif re ils ach vent alors leur d veloppement dans le tube digestif de ce nouvel h te o ils produisent de nouveau des embryons qui senkystent et ainsi de suite On le voit la plupart des N matodes sont des parasites les uns habitent le tube digestif les autres les muscles d autres le sang comme le Filaria immitis Leur d ve loppement est souvent indirect Un des exemples les plus caract ristiques est celui de l Ascaris nigrovenosa Ce Ver vit l tat hermaphodite dans les poumons de la Gre nouille les embryons produits migrent dans le rectum et sont expuls s par les f ces puis se d veloppent sur la terre humide en animaux unisexu s qui vivent libre ment Rhabditis ceux ci s accouplent et des ufs nais sentles Vers hermaphrodites qui habitent de nouveau le
173. ent y Noctiluques Les Noctiluques fig 80 sont de 262 ZOOLOGIE SP CIALE petits animaux marins qui ont la propri t d tre phos phorescents Ils ont une forme sph ro dale et une taille de 2 3 milim tres On trouve en un point de la surface de leur corps un d pression qui renferme au fond une bouche bouche qui d ailleurs conduit dans le protoplasma central qui se creuse pour recevoir les ali ments car il n y a pasde tube digestif c t de la bouche s ins re un appendice filifor me assez gros Stri trans versalement le fenfacule et un flagellum beaucoup plus mince Le corps est limit par une membrane le proto plasma ar olaire renferme en son centre o ilest un peu plus dense le noyau La reproduction se fait par scissiparit et aussi par germes internes qui prennent naissance la suite d une conjugaison Infusoires proprement dits Ces animaux ont re u eur nom de ce qu ils ont t observ s pour la premi re fois dans des infusions de mati res v g tales ou animales par Leuwenhoeck la fin du xvne si cle Leurs formes sont tr s vari es fig 81 On a longtemps rang parmi eux un grand nombre d animaux appartenant des groupes sup rieurs Vers ou inf rieurs Rhizopodes et m me certains v g taux Onles a crus assez longtemps apr s les travaux d Ehrenberg d une organisation assez compliqu e mais on sait maintenant depuis de nou velles recherches D
174. ent stri e puis un pith lium cylindrique et stratifi une couche vasculaire une couche musculaire fibres circu laires et longitudinales et enfin une couche paisse de cellules verd tres dites cellules chloragog nes et qui sont sans doute des glandules digestives 298 ZOOLOGIE SP CIALE Les organes segmentaires sont des tubes fins enroul s sur eux m mes lls commencent dans la cavit g n rale par un entonnoir cili puis se continuent par un canal d abord transparent et tapiss de cils vibratiles dont le mouvement se continue longtemps dans l au le canal transparent est suivi d une partie dilat e et opaque cette partie tapiss e galement de cils vibratiles est de nature glandulaire elle subit bient t une nouvelle dila tation puis diminue lentement de diam tre jusque vers la partie terminale du tube L se produit une nouvelle et brusque dilatation de sorte que c est dans cette r gion que le tube pr sente son plus grand diam tre Il va s ouvrir au dehors par un pore ventral Le sang des Lombrics est color en rouge cette couleur estdueau plasma les globules incolores sont amibo des Ces Vers sont hermaphrodites Les Spermatozo des sont group s dans l tat jeune en une boule qui ressem ble une pelote d pingles ils se s parent ensuite de sorte que dansles v sicules s minales ils offrent l aspect de filaments distincts t te longue et peine renfl e Au
175. er mique qui leur a donn naissance Ce sont des produc tions cellulosiques dues un paississement de la mem brane et qui s impr gnent plus tard de calcaire au fur et mesure qu elles grossissent A N oS ja fu null ja a Ss B La prm my i ue h Mee prms g i v Ha fr M W i 1 y jui oF 5 et e 9 A 1 Les feuilles ont parfois d ailleurs une structure beau coup moins compliqu e par exemple la feuille des Mousses que nous avons laiss e de c t jusqu ici La struc ture de ces feuilles est excessivement simple elles ne renferment jamais de faisceaux et sont parfois r duites 110 BOTANIQUE G N RALE une seule assise de cellules qui sont alors toutes chlo rophyliennes On a parfois deux assises Sphagnum une assise de grandes cellules incolores et perfor es une assise de petites cellules chlorophyliennes parfois enfin on a un nombre d assises assez consid rable Polyfri chum dans ce cas seule l assise sup rieure est chloro phylienne ses cellules sont allong es perpendiculaire ment au limbe en forme de poils Formation des feuilles La feuille apparait aux d pens d une minence qui se forme sur la tige cette minence est parfois form e uniquement par l assise superficielle qui se cloisonne Mousses Cryptogames vasculaires parfois aussi les assises profondes concou rent sa f
176. er que l on reporte alors l image la distance de la vision distincte et que l on obtient par cons quent un grossissement plus fort qu il ne l est en r alit L i mage qui se forme dans le microscope dans le cas cit n a pas en r alit 2 millim tres de diam tre N anmoins quoique par suite de la mani re m me dont le grossisse ment est ainsi donn il soit variable avec les vues puis 26 LE MICROSCOPE que suivant les sujets la distance de la vision distincte n est pas la m me c est le proc d g n ralement adopt par suite de sa simplicit Mais le fait m me qu un myope dessinant la chambre claire ne fait pas son dessin de la m me grandeur qu un presbyte montre assez qu on n a pas l la vraie mesure du grossissement 2 Mesure du grossissement r el Cette mesure se fait en cherchant quelle est la grandeur de l image que l ob jectif donne dans le microscope image grossie d ailleurs par l oculaire Voici comment on proc de Soit par exemple un oculaire microm tre divis en 1 10 de millim tre et dont la loupe gossit dix fois les divisions seront vues par cons quent avec une grandeur de 1 millim tre Supposons maintenant que nous exa minions dans le microscope l aide de cet oculaire un microm tre objectif divis en 1 100 de millim tre et que 1 division de ce microm tre couvre 3 divisions de l oculaire le grossissement sera n cessairement de 300 diam tres C
177. er sur les r actions du pro Fic 10 Zoospores d Algues toplasma Il se coagule par la chaleur et l alcool se colore en jaune par l iode et en rouge par le nitrate acide de mercure b Noyau La plupart des cellules renferment au sein du proto plasma soit au milieu m me de la cellule soit coll contre une de ses parois un corps ovo de dicernable surtout apr s l action des colorants qu il fixe avec avi dit c est le noyau A un faible grossissement sa cons titution ne se r v le pas tr s nettement mais avec l em ploi d un objectif fort et en examinant des noyaux relativement volumineux ceux de l albumen des Lilia c es par exemple on voit que sa structure est assez compliqu e Cette structure n a d ailleurs t lucid e que derni rement par les beaux travaux de Strassburger Guignard Treub etc On voit alors qu il se compose 4 Certaines Algues certains Champignons font exception 54 BOTANIQUE G N RALE 1 d une sorte de membrane excessivement fine et for m e sans doute par le protoplasma ambiant de la cellule ou cytoplasma 2 d un filament enroul sur lui m me et formant un peloton 3 de corpuscules arrondis les nu cl oles qui sont sans doute des d pendances de ce fila ment Le filament nucl aire est lui m me form de deux substances une substance amorphe et transparente le nucl oplasma et des granulations dispos es la file et constitu
178. es cidiolispores ou spermaties et qui servent propager le parasite sur l pine vinette Les cidies sont des cavit s plus vastes elles son galement tapiss es de cellules allong es qui donnen naissance des spores plus grosses que les spermaties e que l on nomme cidiospores ces spores servent propager le parasite sur le Bl 162 BOTANIQUE SP CIALE La spore en effet tomb e sur une feuille de Bl germe traverse l piderme et se d veloppe en un thalle qui donne bient t des spores qui apparaissent surtout entre les nervures d o le nom d Uredo linearis qu on donnait autrefois cette forme du parasite Ces spores rouge tres dites wr dospores qui caract risent la rouille orang e sont allong es ovo des port es sur un p di celle et entour es d une paisse membrane munie de quatre pores germinatifs elles sont produites pendant tout le printemps et servent diss miner le parasite sur d autres feuilles de Bl A l automne ces spores succ dent d autres spores fonc es rouille noire dites l leutospores qu on croyait produites par un quatri me parasite le Puccinia graminis nom qui a t con serv Les t leutospores sont partag es en deux par une cloi son les deux cellules ont chacune un pore germinatif mais seule la sup rieure donne naissance un promyc lium qui se cloisonne en quatre ou cinq articles qui don nent chacun naissance une sporidie p dicell
179. es Les tudes faites r cemment sur eux ont montr qu ils pr sentent souvent un polymor phisme tr s marqu suivant le milieu o ils vivent de sorte qu ilexiste une grande incertitude dans la d terimi nation des esp ces Pour se mettre autant que possible l abri des difficult s et tres r qu on a affaire un m me Champignon il faut faire des cultures pures partir de la spore Le liquide de culture qui convient le mieux est le jus d orange de pruneaux ou une d coction de crottin de cheval On d pose une gouttelette de ce liquide sur une lamelle on y s me une spore et l on renverse la lamelle au dessus d une petite cellule en verre constituant une chambre humide on n a plus qu a observer le d ve loppement que l on peut mener tr s loin ainsi parfois Sion a sem deux spores la fois on reconna t de suite si elles sont de la m me esp ce dans ce cas en effet les myc liums r sultant de la germination s ana tomosent Il ne faut d ailleurs pas confondre cette anas tomose avec les cas de parasitisme On peut reconna tre par la culture dans un cas de parasitisme si ce parasitisme est n cessaire ou facultatif s il est n cessaire la spore isol e se d veloppera peine s il n est que facultatif le d veloppement n est pas entrav par cet isolement Le thalle des Mucorin es est continu ramifi fila menteux Le protoplasma y est surtout rassembl la p riph rie le milieu de
180. es esp ces seulement habitent les eaux douces Pour les recueillir on prom ne la surface de l eau un filet l ger mailles tr s fines On l examine alors la loupe et si la chasse a t fructueuse on fait l examen au micro scope Nous prendrons comme type d tude le Polystomella strigillata qui vit surtout sur les c tes de la M diter ran e Cette esp ce s offre sous la forme d une lentille bicon vexe bords mousses elle pr sente une coquille ayant peu pr s la forme de celle d un Nautile Son diam tre est de 1 2 1 millim tre elle est divis e en chambres successives enroul es en spirales chambres s par es les unes des autres par de fines cloisons perfor es comme 254 ZOOLOGIE SP CIALE les parois m mes de la coquille de nombreux orifices par ces orifices passent les pseudopodes longs et file formes de l animal Si on veut examiner le corps proto plasmique nu on dissout la coquille qui est calcaire avec de l alcool faiblement acidul avec de l acide azo tique ou chlorhydrique L alcool fixe en m me temps le protoplasma On aper oit le noyau avec la plus grande difficult le carmin de Beale est le r actif qui permet le mieux de l apercevoir Voici la composition de ce r actif Eau distill e 60 grammes Glyc rine 60 Alcool 15 Ammoniaque 381 5 Carmin O r 64 La coquille des Foraminif res a une forme tr s va riable elle est parfois en spirale et cl
181. es Halteria Tinthinnus etc ORDRE DES CILIO FLAGELL S Les Infusoires de cet ordre poss dent outre leurs cils un ou plusieurs fila ments allong s dits flagellums Is sont souvent munis d une cuirasse portant des prolongements et divis e en deux par un sillon transversal La multiplication se fait par division souvent pr c d e d un enkystement Les genres Ceratium Periclinium sont les plus fr quents Citons particuli rement le Ceratium tripos qui poss de 268 ZOOLOGIE SP CIALE un long flagellum et dont la cuirasse porte trois grands prolongements L une des deux valves de la cuirasse porte deux prolongements l autre le troisi me Cette cui rasse chose singuli re est de nature cellulosique 3 ORDRE DES FLAGELL S Ces Infusoires tr s infe rieurs n ont pas de cils mais seulement un ou deux flagellums Certains vivent isol s comme les Eugl nes les Bodo les Monas d autres en colonies comme les Aniophysa Dinobryon etc Premier type Euglena viridis Cet Infusoire se trouve en grande abondance dans les eaux stagnantes il est d une couleur verte due la pr sence de la chlo rophylle on ne sait pas encore bien si cette chlorophylle lui appartient en propre ou si elle est l apanage d une Algue parasite Une des extr mit s du corps allong e est munie d un flagellum et renferme dans son proto plasma une vacuole et un point color en rouge dit point oculiforme Le no
182. es Poux et les Pucerons qui sont comme l on sait des parasites les premiers du groupe des Apt res les seconds de celui des Homopt res L appareil buccal dans les deux cas est sty liforme il comprend une gaine articul e form e par la ARTHROPODES 309 l vre inf rieure et le labre et quatre stylets qui se meu vent dedans comme le poin on d un trocart et qui sont constitu s par les mandibules et les m choires Les Poux sont des parasites des animaux parmi ceux qui sont parasites de l Homme on en distingue de plu sieurs sortes le Pou de la t te blanc avec des bandes noires transversales Je Pou du v tement plus grand que Fic 98 Phylloxera vastatrix 1 uf de femelle agame 2 larve 3 4 femelle agame apt re 5 nymphe 6 femelle ail e 7 uf m le 8 uf femelle 9 m le 10 femelle le pr c dent Je Pou du pubis pattes post rieures munies de crochets puissants et corps large et d prim genre Phtirius Ces animaux ont un d veloppement direct leurs ufs ou lentes restent accroch s aux poils A c t des Poux proprement dits sont les Ricins qui vivent sur l s Oiseaux et qui n ont pas de rostre mais des mandibules v ritables Les Pucerons sont des parasites des v g taux ils sont 310 ZOOLOGIE SP CIALE connus depuis longtemps et ont attir s l attention par ce fait qu ils pr sentent des g n rations alternantes une g n ration sexu
183. es choses LIVRES H APPLICATIONS DU MICROSCOPE L TUDE DES V G TAUX PREMI RE PARTIE BOTANIQUE G N RALE La premi re d couverte que l on fit lorsqu on appliqua le microscope l tude des v g taux fut que le corps des plantes tait form par la juxtaposition d un grand nom bre de petits l ments auxquels on donna le nom con sacr maintenant par l usage bien qu il soit inexact de cellules Toutes les tudes faites depuis am nent mon trer dans ces cellules des organismes l mentaires de l organisation et de la vie desquels d pendent l organi sation et la vie de la plante enti re C est donc par une tude de la cellule qu il convient de commencer l histo logie v g tale E Couvreur Le Microscope 50 BOTANIQUE G N RALE LA CELLULE a Protoplasma b Noyau c Membrane d Produits de la cellule e Multiplication des cellules Lorsqu on examine une coupe mince d une tige par exemple l il est frapp de l aspect particulier comme en mosaique qu elle pr sente On voit une foule de poly gones contigus qui sont les sections d autant de cellules 4 lh Fic 9 Cellule v g tale v g tales Quelle que soit la di rection o l on fait la coupe les cellules ont toujours une forme plus ou moins nettement polygonale on en conclut que la forme d une cel lule v g tale est celle d un po ly dre Examinons maintenant un peu plus at
184. es par une substance particuli re la ucl ine Ce filament est plong dans le suc nucl aire On ne peut reconna tre tout cela que par un examen tr s attentif en particulier le filament nucl aire est sou vent tellement pelotonn sur lui m me qu on croit avoir affaire un r seau Les granulations de chromatine ou nucl ine s aper oivent assez bien car elles se colorent avec une tr s grande intensit Ce sont ces granulations qui constituent la mati re fondamentale du noyau Ce qu il y a de plus int ressant tudier dans le noyau ce sont ses ph nom nes de division L examen en est fort difficile mais les faits sont si singuliers qu on ne saurait les passer sous silence Autrefois on croyait que dans les tissus en multi plication le noyau s tranglait simplement et que cet tranglement s accentuant on avait bient t deux noyaux au lieu d un Ce mode de division ou division directe existe bien mais il est assez rare et le plus souvent la division est indirecte On donne ce mode de division le nom de karyokin se Les diff rents stades en sont repr sent s dans la figure 11 et en examinant un tissu en voie de multi plication active on pourra rencontrer tous ces stades Indiquons d abord les faits que l on constate nous LA CELLULE 55 dirons ensuite quelles sont les manipulations tr s d li cates qu il faut faire subir aux coupes pour faire les observations Quand un noyau va se divise
185. es pathog nes Avant d tudier quelques types il convient d insister un moment sur les moyens d tude II faut d abord avoir un objectif tr s puissant et un eclairage aussi favorable que possible aussi emploiera t on un objectif immer sion et un condensateur d Abb ceci pos deux cas peuvent se pr senter pour l tude 1 la Bact rie est dans un liquide ce fait est le cas par exemple du Bacil lus amylobacter qui abonde dans les infusions de pommes de terre et est le Microbe de la fermentation butyrique Dans ce premier cas on dispose le liquide o vivent les Bact ries en couche mince sur une lamelle ou couvre objet et on laisse dess cher la temperature ambiante On d pose alors une goutte du r actif colorant bleu de m thyle violet de m thyle violet de Gentiane sur le couvre objet et on laisse agir pendant 5 ou 10 minutes Cela fait on lave le couvre objet l eau distill e on le laisse s cher puisd posant sa surface une goutte d huile de C dre on examine 2 la Bact rie vit dans un tissu fait qui est le cas de nombreux Microbes pathog nes Dans ce deuxi me cas on commence par durcir le tissu par une immersion de deux jours au moins dans l alcool absolu puis la coupe faite on la colore au violet de me thyle on la laisse s cher et on la lave l alcool conte nant un peu de potasse Tout se d colore alors dans la coupe sauf les Bacteries On arriverait un r sultat ana logue
186. es spores qui sont des zoospores leur dis s mination est aid e par la formation dans le sporange aux d pens du protoplasma non employ la confection des spores de filaments particuliers dont l ensemble cons titue ce qu on appelle le capillifinm Les filaments du ca pillitium sont souvent orn s de dessins vari s dus des paississem nts dans le genre Trichia par exemple ces paississemerits sonten spirale Les zoospores chap p es du sporange vivent quelque temps d une vie propre elles ont d abord un cil qu elles perdent bient t ce sont alors les Myxamibes qui se soudent en un plasmode THALLOPHYTES 149 A c t des Endomyxees on trouve encore d autres tribus chez les Myxomyc tes les C rati es les Acra si es les Plasmodiophor es etc nous renvoyons pour leur tude aux ouvrages sp ciaux de botanique ce que nous avons dit des Endomyx es suffit pour donner une id e des Myxomyc tes et de leur mode de repro duction Ces Champignons vivent g n ralement dans les lieux humides certains sont parasites Vampyrella Ces der niers ne forment pas de plasmode chaque Myxamibe reconstituant un thalle unicellulaire nouveau 2 OoMYc TEs Ces Champignons sont constitu s par un thalle unicellulaire mais muni d une membrane membrane qui ne se rencontrait pas chez les Myxomy c tes Leur caract ristique principale c est que seuls de tous les Champignons ils offrent une reproduction sex
187. es tibias de ces m mes pattes Examinons encore une patte de Mouche ce qu il est bien facile de se procurer Nous verrons que le dernier article du tarse porte un double crochet et au des Sous deux expansions membraneuses bord es de poils ARTHROPODES 315 Ces poils s cr tent un liquide visqueux ce qui permet l animal d adh rer quand la surface sur laquelle il marche est trop polie pour qu il puisse faire usage de ses crochets Outre les pattes les Insectes ont souvent des ailes nous avons d j parl des poils ou cailles qu on peut rencontrer leur surface Appareil respiratoire La respiration se fait chezles Insectes au moyen de tubes les ach es qui communi quent avec l ext rieur par des orifices particuliers les shgma es et vont porter lair par leurs nombreuses ramifications jusque dans l extr mit des tissus Les stigmates peuvent tre de formes tr s vari es Ce sont parfois des orifices bord s simplement d un cadre chitineux peritr me qui maintient ces orifices b ants mais parfois le stigmate est plus compliqu Ainsi chez la Mouche des bords du cadre partent deux lames apla ties qui peuvent obstruer l orifice comme des volets Chez les Col opt res en arri re du p ritr me se trouve une chambre a rif re qui peut tre trangl e par une pince chitineuse et c est volontairement que l Insecte ouvre et ferme ses stigmates Ceci explique comment un Insecte peut r s
188. et un il frontal impair Parfois cependant Crustac s ARTHROPODES 307 sup rieurs cette forme Nauplius n existe que dans l uf et la larve en sort sous la forme dite Zo wa fig 96 caract ris e par sept paires d appendices et une carapace munie de deux longues pines Chez les D capodes macroures la forme Zo wa n existe m me pas toujours ainsi l crevisse sort de l uf peu pr s semblable l adulte sauf qu il lui manque deux paires de pattes abdominales et que les extr mit s des pinces sont recourb es en hame on On pourra tudier facile ment ces jeunes crevisses t gument encore transpa rent l poque de la reproduction elles sont fix es par leurs pinces aux pattes de leur m re b Insectes Les Insectes sont caract ris s par leur respiration trach enne et l existence constante de trois paires de pattes d o le nom d Hexapodes qu on leur donne quel quefois Nous tudierons d abord comme pour les Crus tac s ceux d une taille assez faible pour tre examin s en entiers au microscope ou dont au moins on peut examiner un appareil entier comme l appareil buccal pour citer un des plus int ressants nous tudierons ensuite les tissus et les organes en particulier sur les Insectes de grande taille Les Dipt res pr sentent beaucoup d Insectes de petite taille Citons d abord les Puces qui appartiennent au groupe des Aphanipt res on sait en effet qu elle
189. euilles sont dispos es en pis et ce sont souvent les feuilles sup rieures de l pi qui portent les microspo ranges et les feuilles inf rieures qui portent les macro sporanges Les microsporanges brun tres sont bri vement p di cell s ils renferment une grande quantit de spores t tra driques n es par groupes de quatre dans les cellules m res lls ont primitivement une paroi form e de trois assises mais la plus interne le tapis se r sorbe comme nous l avons toujours vu bien que cette r sorption soit un peu tardive La miscrospore se divise bient ten deux cellules l une st rile est le prothalle m le l autre 1 Cette cellule se divise parfois en deux E Couvreur Le Microscope 14 210 BOTANIQUE SPECIALE fertile est l anth ridie elle se cloisonne en six de ces Fic 64 Selaginella Martensii macrospore germ e B arch gone C embryon D coupe d une macrospore germ e E embryon plus avance six cellules deux seulement les cellules centrales don k neraient des anth rozo des d apr s Millardet d apr s CRYPTOGAMES VASCULAIRES 211 Pfeffer au contraire elles en donneraient toutes c est encore un sujet d tudes que nous proposons nos lec teurs Les anth rozo des sont des filaments arqu s assez gros munis de deux cils Les macrosporanges ont la m me structure que les mi crosporanges ils sont seulement plus gros et rouge tres Les cellules
190. eut superfi LES TISSUS FETI ciel compos d une ou plusieurs assises de cellules qui recouvre les tiges et les feuilles L piderme est caract ris par l absence presque g n rale de chlorophylle et par la pr sence de stomates Le plus souvent l piderme nest form que d une assise mais parfois on en trouve plusieurs Ficus On rencontre souvent au dessous de l piderme une couche qui ne s en distingue que par l alternance des cellules on lui donne le nom d hypoderme L tude del piderme des plantes est tr s int ressante d abord cause de la forme tr s vari e des cellules pi dermiques qui vues de face peuvent tre rectangulaires Jacinthe ou sinueuses Sedum mais surtout cause des stomates et des poils Pour bien tudier l piderme il faut l examiner de face et en coupe transversale Pour le voir de face il suffit d en d tacher un lambeau ce qui est surtout com mode sur les feuilles un peu paisses lambeau que l on examine ensuite dans l eau ou la glyc rine Pour tudier la structure en coupes il suffit de faire des coupes minces dans un organe en core pourvu de cette assise superficielle et par cons quent pas trop g Dans une coupe de cette esp ce fig 23 qui repr sente un piderme de acinthe on voit que la face sup rieure de l piderme est tr s paissie et qu elle est m me re couverte d une couche particuli re surtout visible apr s l
191. eux correspond l piderme sup rieur Nous terminons ainsi l tude de la botanique g n rale qui nous a permis de prendre d j connaissance des or ganesles plus importants de la plante Nous allons main tenant aborder l tude de la bofanique speciale et passer en revue les diff rents embranchements nous compl terons ainsi les connaissances d j acquises sur les Phan rogames les Cryptogames vasculaires et les Muscin es et nous tudierons le groupe des Thallophvtes que nous avions jusqu ici laiss compl tement de c t SECONDE PARTIE BOTANIQUE SP CIALE On divise ainsi les v g taux fleurs PHAN ROGAM S sans fleurs CRYPTOGAMES VASCULAIR S a feuilles MUSCIN ES sans feuilles THALLOPHYTES a racines Plantes sans racines X Ce sont l autant d embranchements que nous passe rons en revue successivement en commen ant par le plus inf rieur les Thallophytes THALLOPHYTES a Algues b Champignons Lichen Ces v g taux les plus inf rieurs de tous ne poss dent pas de corps diff renci ils n ont ni racines ni tiges ni feuilles ni fleurs Leur corps homog ne dans toutes ses parties constitue ce qu on appelle un balle On les divise en trois classes Algues Champignons Lichens a Algues Les Algues sont des Thallophy tes chlorophylliens qui habitent en g n ral les lieux humides On peut les divi 120 BOTANIQUE SP CIALE ser ainsi qu il
192. eux ci apparaissent loin du sommet v g tatif et prennent naissance souvent quand on blesse ou quand on coupe une tige Racines adventives Ces racines qui sont parfois les Seules persistantes Monocatyl dones la racine embryon naire disparaissant se forment sur les tiges comme le radicelles sur les racines m res elles prennent naissanc aux d pens du p ricycle chez les Phan rogames et d l endoderme chez les Cryptogames vasculaires Fic 34 Coupe longitudinale du sommet de la tige d un Equisetum Modifications de la tige Ces modifications consis tent particuli rement dans la tub risation lorsque latig se transforme en organe de r serve Cette tub risatio peut avoir la m me origine que pour les racines Nave Carofle mais parfois aussi elle est due un d veloppe ment consid rable du parenchyme cortical Pomme 4 terre c Feuille La feuille est un organe appendiculaire que porte tige Sa sym trie n est plus axile comme chez les orge nes que nous venons d tudier elle est bilat rale c es 106 BOTANIQUE G N RALE dire qu au lieu d avoir un axe elle poss de seulement un plan de sym trie Ses parties constituantes sont la gaine le petiole le lube les stipules Les deux parties dont l anatomie est la plus interes sante tudier sont le p tiole et le limbe P liole Le p tiole en section transversale a une forme peu pr s circulaire il est cependant g n ral
193. ez volumineuse poss de quatre membranes comme on peut s en assurer par une coupe longitudinale La plus interne 1 est plus ou moins brune et cuticularis e la suivante 2 est transparente incolore et galement mince elle se renfle au sommet de la macrospore en une papille Ces deux membranes entourent toute la spore la troisi me et la quatri me ne sont pas conti nues leur interruption donne naissance au sommet de la spore un petit puits au fond duquel s l ve l mi nence form e par la deuxi me membrane La troisi me membrane 3 d abord mince s paissit vers le sommet de la spore elle semble form e de pris mes accol s les uns aux autres La quatri me 4 de m me forme pr sente les m mes Stries radiales mais a de plus des stries concentriques L ensemble de ces deux membranes repr sente lepi spore La macrospore germe en un prothalle tr s r duit qui ne forme souvent qu un seul arch gone F l oosph re fecond se d veloppe bient t en une plantule qui reste assez longtemps contenue dans l arch gone qu elle dis tend G fig 62 Genre Marsilia Le sporocarpe a l la forme d un haricot il est poilu et port par un p dicelle que l on CRYPTOGAMES VASCULAIRES 203 peut comparer au p tiole de la feuille st rile I est divis en plusieurs loges La paroi de ce sporocarpe a une structure assez compliqu e on y compte cinq assises 1 un piderme cellules hautes m
194. faire un Lichen fruticuleux comme l Usnea barbata Lichen tr s commun sur les Sapins o il pend en lon gues touffes le thalle a une sym trie axile Quand on fait la coupe d un filament d Usnea on trouve 1 la p riph rie une couche incolore mince la couche corti cale 2 une couche gonidienne annulaire 3 une moelle d abord l che mais cellules serr es au centre Les Lichens peuvent se reproduire par simple multi plication ainsi le thalle donne parfois naissance de petits bourgeons dits sor dies qui s isolent et vivent d une vie propre Mais le v ritable mode de reproduction ce sont les spores le Champignon entre toujours seul dans la cons THALLOPHYTES 179 titution de l appareil sporif re Il y en a de deux sortes 1 les spermogonies fig 54 en forme de bouteille et qui donnent des spermaties s s D qui ne sont autre choses que des conidies 2 les perith ces ou apoth cies o se forme les asques le Champignon tant toujours sauf deux cas connus un Ascomyc te La figure 54 en repr sente deux apoth cies et en B montre une coupe passant par une de ces apoth cies on voit qu il s est constitu aux d pens des filaments ou hyphes du Champignon une couche particuli re l hy poth cium b aux d pens de laquelle naissent les th ques entrem l es de paraphyses La spore germe en un myc lium qui ne tarde pas mourir si une Algue ne vient s y associer
195. g rement incurv et pr sentant un deux sillons Ce scl rote peut rester longtemps inactif mais dans des conditions favorables il germe en un certain nombre de filaments termin s par des t tes globuleuses Ces t tes sont des p rith ces compos s elles sont creus es en effet de nombreuses cavit s E ca qui portent sur leurs flancs des asques tr s allong s s contenant cha cun F huit spores tr s allong es aussi et lin aires Les spores en germant donnent des sporidies qui reproduisent une nouvelle sphac lie A c t du Claviceps purpurea on peut citer le Fumago salicina qui vit sur les corces des Saules et qui poss de outre son appareil ascospor trois sortes de conidies Les premi res conidies proprement dites apparaissent au printemps et se forment l extr mit des filaments du thalle les deuxi mes ou sfylospores apparaissent en t et se forment dans des cavit s dites pycnides dont elles tapissent les parois les troisi mes ou spermaties apparaissent la m me poque dans des cavit s analo gues mais plus petites les spermogonies Comme le fait d ailleurs observer justement M Van Tieghem toutes ces formes ne sont que des spores et il n y faut pas voir des modes diff rents de reproduction Dans les genres Sph ria et Sordaria on a cru constater des ph nom nes de f condation qui comme tous ceux que nous avons d j rencontr s chez les Ascomyc tes demanderaient confir
196. ganes g nitaux d bouchent la base de l abdomen Ce sont chez les m les deux testicules munis de deux canaux d f rents se r unissant en un seul A l extr mit de ce canal on ne trouve pas d organe copulateur Ce sont les palpes maxillaires modifi s fig 103 qui servent in troduire les Spermato zo des r unis en un spermatophore dansune poche s minale que poss de la femelle en avant du vagin La femelle poss de deux ovaires deux ovi ductes se r unissant en un seul et un vagin Les ufs des Arai gn es ont ceci de par j_ 4 ticulier que la segmen Fic 103 Palpe maxillaire d d Araign e male tation du vitellus com mence non la p riph rie mais au centre de l uf Le d veloppement est direct Nos exemples ont t pris seu lement chez les Araign es ces exemples montrent suffi samment quelles tudes on peut faire au microscope sur les Arachnides sup rieurs d Myriapodes Le groupe des Myriapodes pr sente peu d int r t pour le micrographe quand il a tudi celui des Insectes Nous ne signalerons donc rien de particulier dans ce groupe 326 JOOLOGIE SP CIALE VIII BRYOZOAIRES Les Bryozoaires confondus d abord avec les Polypes furent ensuite r unis avec les Tuniciers sous lenom de Mollusco des on en fait aujourd hui g n ralement un Fic 104 Plumatelle groupe part Ce sont de petits animaux aquatiques soit marins soit d eau douce et vivant
197. ger des prolonge ments tubulaires particuliers du manteau Une autre tude qu on pourra faire est celle des bras Ce sont des tubes de tissu conjonctif tapiss s en dedans et en dehors par un pith lium pavimenteux et qui pr sentent deux bourrelets un de chaque c t Les bour relets sont creus s eux m mes d un canal qui donne des prolongements dans des cirres tubuleux attach s sur ce bourrelet La cavit des cirres est travers e par de petits faisceaux musculaires qui servent leur mou vement leur ext rieur est tapiss d un pith lium vibra tile ils sont soutenus par un squelette chitineux ren fermant quelques spicules calcaires X TUNICIERS L embranchement des Tuniciers qui comprend les deux groupes des Ascidiens et des Salpiens ne pr sente gu re d int ressant pour le micrographe que les formes larvaires et l organe respiratoire des Ascidiens et les g n rations alternantes des Salpiens Appareil respiratoire des Ascidiens La respiration se fait par des branchies ces branchies qui tapissent le pharynx ont la forme d un grillage Chacun des bar reaux de ce grillage soutenu par un squelette chitineux et travers d un canal est recouvert d un pith lium vibratile Larves d Ascidies Les larves d Ascidies fig 109 TUNICIERS 335 ont ceci de particulier qu elles sont semblables aux em bryons des Amphioxus les plus inf rieurs des Vert br s ce qui a une grande
198. ges naissent aux d pens d un groupe de cellu les pidermiques A l tat adulte ils sont form s d une cavit arrondie remplie d une quantit de spores t tra driques h riss es de tub rosit s Ces spores germent en prothalle un peu diff rent par la forme de celui des Foug res mais qui est comme lui dio que et porte des anth ridies et des arch gones Genre Bofrychium Le d veloppement des spo ranges est analogue mais le lobe fertile de la feuille est ramifi Le prothalle est tr s petit il porte les anth ridies la face sup rieure et les arch gones la face inf rieure Appareil veg talif des Marattioid es 11 offre quel ques particularit s ainsi par exemple la tige d une Ma rattiac e l Angiopteris evecta n a pas d endoderme ni de p ricycle autour de ses faisceaux alors qu on en trouve dans la racine de plus les derni res ramifications des racines de certains genres d Ophioglossum parmi lesquels le vulgatum ne sont pour ainsi dire que des demi raci nes il n ya qu un bois et qu un liber appuy s le bois contre le p ricycle le liber contre l endoderme le p ri 196 BOTANIQUE SP CIALE cycle manquant l et s par s par quelques assises de parenchyme conjonctif 3 HYDROPT RID ES Les Hydropt rid es ou Rhizo carp es sont des Filicin es h t rospor es Elles poss dent deux sortes de sporanges des macrosporanges et des mi crosporanges Les premier
199. gue du genre Vaucheria fig 42 Les filaments sont souvent ramifi s mais ils restent n anmoins toujours compos s d une cellule unique Cette cellule renferme de nombreux noyaux et des gouttelettes graisseuses mais on n y trouve pas d amidon chose assez rare dans une Chloro phyc e Le tube constitu par la cellule se fragmente parfois ce qui constitue un mode de reproduction quand on le brise accidentellement on en voit sortir une masse de protoplasma qui s isole se rev t d une membrane et re produit un nouveau thalle On peut rencontrer en faisant l tude des Vaucheria a des zoospores de ces Algues Ce sont des corps ovo des assez volumineux et munis de nombreux cils vibratiles Ces cils sont attach s par paires de petits noyaux situ s la p riph rie de l ovoide et qui constituent chacun une zoospore simple L ensemble est donc une zoo spore compos e Bient t cette zoospore qui s est consti Fic 42 Vaucheria tu e aux d pens d une masse protoplasmique sortie du tube de l Algue et dont les noyaux se sont multipli s activement perd ses cils se couvre d une membrane paisse de cellulose et ne tarde pas germer en un nou veau thalle une certaine poque de l ann e on rencontre sou vent la surface du thalle deux renflements juxtapos s sa dont l un souvent recourb porte pour cette raison le nom de cornicule Ce sont les organes de la repro duction sexuelle
200. gue assez bien les cellules constituan tes avec leur noyau elles sont courtes et chose re marquable ramifi es Les muscles qui ob is sent la volont dits muscles sfries sont carac t ris s par la pr sence de longues fibres o l on a peine reconnaitre des cel lules et qui pr sentent une striation transversale tr s nette ainsi qu une striation longitudinale Cela vient de ce que la fibre muscu laire est compos e d un certain nombre de fibrilles fig 72 pr sentant elle m mes des striations trans Folie nee musculaire stri versales Si l on examine attentivement une fibrille on voit qu elle est form e de disques alternativement obscurs et clairs disques pais et disques minces les disques minces et clairs tant eux m mes travers s par une strie fonc e strie de Hensen parfois au milieu des disques pais et fonc es appara t une iii ji 236 ZOOLOGIE G N RALE strie claire strie interm diaire Pour s assurer de la nature cellulaire du tissu musculaire il faut suivre son d veloppement Dans les points o des muscles doivent se former chez un embryon par exemple certaines cellules se dis posent en s ries longitudinales les cloisons transversales disparaissent et l on a ainsi d abord un long tube moni liforme qui ne tarde pas devenir cylindrique dans ce tube le protoplasma se divise en une s rie de fibrilles qui sont les fibrilles mu
201. hacune L assise inf ricure donne l embryon l interm diaire le suspenseur Quant l assise sup rieure elle reste inactive Les quatre cellules de l assise inf rieure donnent un embryon unique mais il arrive dans certains cas qu il se forme quatre embryons Pinus dont un seul persiste d ailleurs Le d veloppement de l embryon des Cupressin es est un peu diff rent mais nous ne saurions entrer dans autant de details L embryon a toujours de nombreux cotyledons Appareil vegelatif Nous nous contenterons de re venir seulement sur les canaux s cr teurs et la structure intime du bois et du liber nous avons en effet etudie d j cet appareil dans la premi re partie On trouve toujours des canaux secreteurs dans la feuille mais dans le Taxus on nen trouve que l iln y ena ni dans la racine ni dans la fige Pour ce qui est de la fige dans le Torrera on trouve des canaux r sineux dans le parenchvine cortical de m me dans le Sapin dans le Ginkgo on en trouve en outre dans la moelle dans le Pin outre les canaux corticaux et me dullaires on en a encore dans le bois secondaire dans le Ziber secondaire chez Araucaria Pour ce qui est de la racine elle renferme un canal s creteur central chez le Sapin elle en renferme de nom breux dans le bois secomtaire chez le Pin et dans le Ziber seconda e chez l Arancarix PHAN NOGAMES GYMNOSPERMES 221 Rappelons que le bois des Conif res pr sente des ponctuation
202. he muqueuse de Malpighi 3 le derme avec ses papilles vasculaires Les griffes ne sont que des onglesroul s sur eux m mes Poils Les poils sont produits dans de petits folli cules o d bouchent ordinairement une ou plusieurs glandes s bac es et o s ins rent de petits faisceaux musculaires traversant le derme et qui peuvent faire h risser le poil par leur contraction muscles horripila teurs Le corps du follicule est form de tissu conjonctif hyalin qui est distingu par cela m me du derme qui l environne Il est tapiss l int rieur par une invagina tion de l piderme 1 couche vaginale externe corres pondant la couche de Malpighi 2 couche vaginale interne correspondant la couche corn e Cette der ni re par suite de la forme des cellules peut elle m me se diviser en deux couche de Henle cellules arrondies et couche de Huxley cellules poly driques cette der est la plus interne et appliqu e sur le poil Celui ci na t sur une papille tr s vasculaire plac e au fond du folli cule Dans une coupe longitudinale du follicule on dis tiugue de dehors en dedans 1 la gaine conjonctive 2 la gaine vaginale externe 3 la gaine de Henle 4 la gaine de Huxley C est la gaine vaginale externe correspondant au corps muqueux qui constitue presque toute la papille du poil La matrice des produits pidermiques ongle ou poil 340 ZOOLOGIE SP CIALE est donc toujours form e pa
203. i est g n ralement arrondi a parfois une forme bizarre ainsi dans l amidon du haricot il est toil L amidon ne se rencontre pas seulement dans les tu bercules farineux et dans les graines des C r ales c est l qu il est le plus abondant mais presque tous les tissus en renferment on en trouve jusque dans les laticif res des Euphorbes o les grains ont une forme sp ciale en tibia le r actif caract ristique est l eau iod e La constitution intime des grains d amidon est assez difficile tablir mais comme examin s au microscope polarisant ils pr sentent la double r fraction offrant l image d une croix noire dont le point de croisement est au hile on semble autoris les regarder comme des sph rocristanx form s par la juxtaposition en s ries ra diales de prismes bir fringents La mani re dont se forment les grains d amidon a t LA CELLULE 6 longtemps obscure mais gr ce aux travaux de Schimper on sait maintenant quoi s en tenir sur cette formation fig 17 Les grains sont form s par des leucites qui apr s les avoir nourris finissent par dispara tre On voit en dans la figure comment les grains d amidon grossis sent de plus en plus aux d pens du leucite p B montre Fic 17 Production de l amidon A Solanum tuberosum B Melandrium macrocarpum C Dieffenbachia Seguine D Phajus grandifolia une formation analogue dans une autre plante C permet de comprendr
204. i ont peu pr s l aspect de la figure 37 Toutes les coupes d anth re sont peu pr s analogues mais la forme des grains de pollen est N agi RE Fic 37 Grain de polien F1c 58 Formation des grains du pollen du Lis dans la Menthe excessivement variable ils pr sentent leur surface des ornements vari s piquants perforations dans le d tail desquels il serait trop long d entrer qu il suffise de dire que l on trouve dans un grain de pollen 1 une mem brane ext rieure ouexine souvent fortement cutinis e 2 une membrane int rieure ou intine 3 une masse protoplasmique qui remplit la membrane et qui ren ferme deux noyaux parfois s par s par une bauche de membrane Pour prendre un exemple examinons un pollen particulier celui de la Courge L exine munie de piquants est fortement cutinis e l intine cellulosique est renfl e de place en place Pla ons un de ces grains de pollen dans l eau nous allons voir l intine se gonfler et repousser au dehors un fragment de l exine qui s d tache comme un clapet Bient t nous verrons sortii par l orifice ainsi constitu un boyau allong o p n tre le protoplasma du grain et dont l intine forme I membrane c est l le boyau polliniqre C est lui qui quand un grain de pollen est d pos sur le stigmate d une fleur chemine travers le style pour venir f con der l ovule Avant de terminer cette tude rapide arr tons nous un
205. iber produits Au bout d un certain nombre d ann es on a ainsi e dedans de l assise cambiale de nombreuses couches d bois en dehors de nombreuses couches de liber dor les plus anciennes sont d ailleurs m connaissables cre s es quelles sont par le d veloppement des couche nouvelles qui les compriment contre l corce Lorsque toute l assise cambiale ne se diff rencie pa en bois et en liber proprement dits et qu au lieu d avo un cercle lib roligneux on n a que des faisceaux par les parties non employ es ne restent cependant pa inactives elles donnent naissance du parenchym ligneux et lib rien secondaire qui r unit les faisceau Ce ne sont pas l toutes les modifications secondaire qui surviennent dans la racine pendant que la couch LES ORGANES 95 cambiale produit de nouveaux faisceaux le p ricycle de son c t donne naissance par le cloisonnement de ses cellules d une part en dedans de l corce secon daire d autre part en dehors du li ge secondaire c epe gp FE yY Ce Fic 32 Coupe longitudinale de l extr mit d une racine li ge qui exfolie toute l corce primaire et forme d sor mais les couches les plus externes de la racine Quelquefois les modifications s arr tent l mais de m me qu on a vu appara tre dans les tissus primaires un m rist me donnant naissance des productions se secondaires on voit parfois appara tre dans les tissus secondaires un m
206. ic 14 Spirogyra ilest en toile dans les Micrasterias en croissant chez les Closterium etc Si l on examine non plus une Algue verte mais un Fucus par exemple le chromatophore n est plus vert il est brun tre la couleur de la chloro phylle est masqu e par un pigment brun particulier la phycoph ine si l on examine une Florid e le chro matophore est rouge par suite de la pr sence de la phy co rytbrtie Passons maintenant l tude des leucoplastides Ils sont assez difficiles apercevoir le plus souvent cepen dant dans les Phajus o ils sont assez gros et en forme de navette on les distingue assez nettement Ces leu cites n ont d ailleurs rien de bien particulier ce sont de LA CELLULE 63 petits corps arrondis ovo des ou allong s qui n ont gu re d importance que par les formations auxquelles ils donnent naissance ils se transformeraient parfois d a pr s certains auteurs en chromoplastides 2 AMIDON Lorsqu on fait une coupe dans un tu bercule de Pomme de terre on voit encore renferm s dans les cellules et nageant dans la pr paration un grand nombre de corps ovo des ce sont des grains d amidon fig 15 Fic 15 Deux cellules du tubercule Fic 16 Grain d amidon de la Pomme de terre de la Pomme de terre A un fort grossissement 3 400 diam tres on voit fig 16 que ces grains ont une structure encore assez compliqu e Ils sont en effet fo
207. ice de r frac tion du verre une baguette en verre plong e dedans para tra donc invisible Les pi ces microscopiques con 1 Certaines coupes un peu paisses ont en effet besoin d tre claircies Pour les coupes de botanique il faut citer c t de la glyc rine le chloral et l eau de Javelle 38 COUPES R ACTIFS PR PARATIONS serv es dans le baume doivent tre absolument priv es d eau on arrive ce r sultat en les plongeant dans de l alcool de plus en plus fort et terminant par l alcool absolu Ceci fait on chasse l alcool son tour par de l essence de girofle On n a plus alors pour monter la pr paration qu bien nettoyer une lame et une lamelle on pose sur la lame une goutelette de baume il faut un assez long apprentissage pour d poser une goutte qui ne soit ni trop grosse ni trop petite on introduit dans le baume l aide d une aiguille plate la pi ce conserver et on recouvre avec la lamelle en ayant bien soin qu il n y ait pas de bulles d air interpos es Il ne reste plus qu laisser s cher la pr paration ce qui est tr s long et demande souvent plus d un mois ll est inutile de fermer la pr paration le baume soude solidement la lame et la lamelle Comme le baume rend les objets excessi vement transparents on n y conservera que des objets colores la coloration d ailleurs sauf celle obtenue par l h matoxyline se conserve fort bien et ne p lit pas La glyc
208. icroscope un bon dessin vaut mieux qu une bonne description il est souvent la fois plus clair et plus com plet il faut donc s habituer faire des dessins On peut dessiner soit directement en regardant d un il dans le microscope et en suivant de l autre son crayon soit la chambre claire Le deuxi me proc d est plus exact mais le premier est souvent plus clair on peut accentuer les d tails im portants laisser de c t ceux qui ne le sont pas etenfin surtout r unir dans un m me dessin des particularit s qui se trouvent souvent dans des points tr s loign s de la pr paration Cependant le dessin la chambre claire tant plus exact puisqu il est la reproduction fid le de la pr paration qu on a sous les yeux il convient de nous y arr ter quelque temps et de revenir sur cette chambre claire dont nous n avons dit plus haut que quelques mots nous r servant de compl ter ici l tude de sa des cription et de son mode d emploi La chambre claire est un instrument qui permet l il de recevoir la fois les rayons venant de l int rieur du microscope et ceux venant de l ext rieur qui permet par cons quent de projeter sur une feuille de papier l image qui vient se peindre sur la r tine Il y en a de bien des mod les mais une des meilleures est celle de OBSERVATIONS DESSINS MICROSCOPIQUES 47 Nachet dont la figure 8 fait comprendre la th orie c est peut tre celle qui montre le mieux
209. ie 56 Coupe de la i capsule d un Polytric d pens de la cellule sup rieure la cellule inf rieure contribue au contraire la formation du pied chez les Mousses anormales Les cellules m res des spores constituant ce qu on appelle l arch spore et dont la destruction lors de la maturit des spores donne naissance au sac sporif re n ont pas non plus la m me origine dans les deux grou pes En effet c est aux d pens d une des assises externes ampbhithecium r sultant du cloisonnement de l uf que se forme l arch spore chez les Sphagnin es tandis que c est aux d pens d une des assises internes endoth cium que se forment les spores des Bryin es Il resterait beaucoup de choses dire encore sur les Mousses notamment sur la famille des Archidiac es 186 BOTANIQUE SPECIALE qui participent un peu des deux groupes pr c dents par leurs caract res mais nous renvoyons pour de plus amples d tails aux trait s sp ciaux Les spores se d veloppent en une sorte de prothalle filamenteux dit protonema sur lequel appara t ensuite aux d pens d une cellule cloisonnements anticlines le vrai corps de la Mousse chez les Sphagin es il y a m me deux prothalles successifs un proton ma et un prothalle foliac qui pr c dent le vrai corps Les Mousses ont c t de leur reproduction v ri table une multiplication par propagules sortes de bour geons qui s isolent se d tachent
210. importance au point de vue phylog nique L uf apr s segmen l tation donne naissance une gastrula puis celle ci s al longe et il appara t sur un des c tes un sillon dit sillon dorsalougoutti re primitive qui par soudure de ses bords donne naissance un tube nerveux En m me temps en dessous de ce tube nerveux appara t un cylin dre hyalin cartilagineux qui est l quivalent de la noto corde des Vert br s etqu on appelle lurochorde L em bryon en se d veloppant subit des m tamorphoses r gressives la partie cau dale qui contient le tube nerveux et la notocorde tombe sauf chez les Appen diculaires et le syst me nerveux se trouve r duit un ganglion de peu de volume Salpiens Les Salpiens pr sentent successivement des formes solitaires d pourvues d organes sexuels et des formes agr g es sexu es parfois m me Doholum deux g n rations asexu es sont intercal es entre les g n ra tions sexu es Les Salpiens sont vivipares et ne pr sen tent pas ces larves si remarquables des Ascidies qui ont Fig 109 Larve d Ascidie 336 ZOOLOGIE SP CIALE donn naissance la th orie de la descendance ascidienne des Vert br s XI VERT BR S Ces animaux sont toujours d une taille trop consid rable pour que l on tudie un organisme ou m me un appareil en entier et nous n aurons plus beaucoup de choses en dire ayant pris dans ce groupe
211. in et surtout les organes reproduc teurs Chez les Nitella le thalle est form de cellules tres longues dispos es bout bout Ces cellules renferment de nombreux noyaux et des grains de chlorophylle dis pos s en rang es longitudinales Le protoplasma qui contient les grains et qui est superficiel est immobile tandis que le protoplasma sous jacent qui contient les noyaux est anim de courants dont nous avons d j eu l occasion de parler courants que l on observe le plus facilement une temp rature de 35 environ Chez les Chara la structure est un peu plus compli qu e par suite d une cortication des cellules Les cel lules axiles qui constituent le filament de l Algue sont en effet enti rement recouvertes de tubes longitudinaux qui l entourent comme les cannelures d une colonne Ces tubes sont remarquables par l incrustation calcaire de leurs parois o l on rencontre assez souvent des rhom bo dres assez nets de carbonate de chaux Les organes de la reproduction sont des anth ridies et des oogones fig 43 Ces organes occupent l extr mit des appendices verticill s voir A auxquels on donne le nom de feuilles et qui s chappent de distance en dis tance du filament central appel tige lls naissent d une fa on un peu diff rente chez les Chara etles Nitella mais leur structure dont nous nous occuperons seulement ici y est peu pr s identique Les oogones et les anth ridies sont situ
212. ine en culture dans du bouillon on voit que la Bact rie qui dans le sang tait courte s est chang e en un long filament enroule parfois sur lui m me comme un paquet de cordes Bient t les filaments s emplissent de chapelets de spores qui se diss minant donnent de nouveau nais sance des b tonnets courts 2 Micrococcus Bombycis Ce microbe est celui qui produit la maladie des vers soie connue sous le nom de flacherie On en trouve un tr s grand nombre dans l intestin des vers morts flats Ce sont de petites cellules arrondies isol es ou en chapelets 3 Bacillus komma Ce Bacille ou Bacille virgule ainsi nomm cause de sa forme se trouve dans les selles des chol riques il est regard par Koch qui l a d couvert comme la cause du chol ra On pourrait citer d autres exemples de Microbes pa thog nes la plupart des maladies infectieuses tant caus e par des Microbes ainsi par exemple le Bacille du rouget du porc celui de la phtisie le Micrococcus de la petite v role celui de la pneumonie etc mais toutes ces formes ressemblent celles que nous avons 1 Ce polymorphisme existe chez de nombreuses Bact ries et cela constitue une difficult pour la classification 126 BOTANIQUE SP CIALE d j tudi es Citons pourtant encore c t des Micro bes pathog nes proprement dits les parasites comme le Leptothrix buccalis qui vit sur les dents et sur la mu queuse de la bo
213. inermis dont le squelette est form d une sph re grillage hexagonal I Helio sph ra elegans dont la sph re treillis galement hexa gonal est h riss e de piquants l Arachnosph amp ra myria cantba dont le squelette est form de quatre cinq sph res siliceuses dont la plus interne mailles r guli rement hexagonales porte des piquants Dans le groupe des Thalassicoles le squelette manque ou est seulement repr sent par quelques spicules sili ceux pars Les Polycyttariens ont plusieurs capsules centrales les uns n ont pas de squelette Collozoum d autres seu lement quelques spicules Sph rozoum d autres enfin un test treilliss CoZlosph ra Tous les Radiolaires sont marins on les p che comme les Foraminif res On ne conserve gu re en pr paration que leur squelette l animal lui m me tant le plus souvent tudi vivant Cepen dant on peut traiter par l acid osmique 1 pour 100 laver colorer au carmin de Beale puis laver l alcool absolu traiter par l essence de girofle et monter dans le baume Les squelettes se pr parent comme ceux des Foraminif res b Infusoires On distingue ordinairement les nfusoires des Rhizo podes par la pr sence d une membrane cependant nous allons tudier quelques groupes qui poss dent une mem 260 ZOOLOGIE SP CIALE brane et ne sont pas des Infusoires proprement dits dont ils n ont pas l organisation encore assez compli
214. is la plus interne le tapis se r sorbe la maturit Le sporange ce moment s ou vre par d hiscence et il s en chappe des spores petites brunes t tra riques sans pispore Elles naissent par t trades dans les cellules m res Elles germent comme toujours en prothalles Ces prothalles mono ques ne sont bien connus que depuis peu de temps on sait que quelques uns sont vivaces et parfois m me se reproduisent par propagules ils sont donc l tr s d velopp s et ce d veloppement de la plante sexu e est peut tre le trait d union longtemps cherch entre les Muscin es et les Cryptogames vasculaires Les anth ridies et les arch gones qui comme nous l avons dit se forment sur le m me prothalle ont une structure tr s simple L anth ridie est form e par une cellule pidermique dont la seule diff renciation consiste enun couvercle tricellulaire La cellule inf rieure qui reste apr s la formation de ce couvercle est la cellule anth ridienne proprement dite qui donne naissance de nombreux anth rozo des globuleux deux cils L arch gone a la structure ordinaire sauf que la cel lule pidermique qui lui donne naissance n isole pas de cellule basilaire comme cela se voit chez les Foug res Le col qui n a que trois tages de cellules d passe peine la surface du prothalle L oosph re f cond e et devenue un uf ne tarde pas se diviser en deux cellules une sup rieure st rile qui est a
215. ister la mort quand on le plonge dans des gaz d l t res La trach e elle m me est form e de tissu conjonctif tapiss l int rieur par un rev tement chitineux Ce rev tement maintient la trach e b ante il pr sente ordinairement un paississement spiral cependant par fois cet paississement est grillag Grillon De distance en distance chez les Insectes bon voiliers les trach es pr sentent des dilatations vrais r servoirs air dans lesquels manquent les paississements spiraux Outre 316 ZOOLOGIE SP CIALE les trach es proprement dites on trouve chez certains Insectes larves d Insectes aquatiques ce qu on appelle des branchies trach ennes Ce sont des expansions fo liac es dans lesquelles se distribue un r seau excessive ment fin de trach es On ne sait pas encore si toutes les trach es sont anastomos es ou si certaines pr sentent des terminaisons libres Les trach es qui sont dans l int rieur du corps se ter minent en c cums ou bien se perdent dans une trame de tissu conjonctif Appareil digestif L armature buccale doit d abord tre tudi e nous en avons d j vu quelques exemples Signalons encore celle des L pidopt res Elle comprend un labre rudimentaire une trompe enroul e form e par la soudure des deux m choires dont on voit encore les palpes des mandibules et une l vre inf rieure rudimen taire Le tube intestinal pr sente une triple paroi une e
216. it des Maladies de l Estomac par le Dr Bouvener professeur la Facult de Lyon 1893 1 vol in 8 de 793 pages f4 fr Diagnostic et Traitement des Maladies de l stomac par le D FRERKEL 1900 4 vol in 16 de 400 pages et figures cartonn so 1 fr 50 Trait des Maladies des Pays chauds par le D J Brauzr professeur l Ecole de m decine d Alger 1900 4 vol gr in 8 de 534 pages 10 fr Trait pratique de Dermatologie parle D Harroreau et le Dr Lerkpne 4900 1 vol gr in 8 de 1000 p avec 24 pl color cartonn 30 fr Atlas Manueldes Maladies de la Peau parle D Mracex dition fran aise par le Dr L Hupeco 4900 1 vol in 16 avec 63 pl col reli 20 fr Diagnostic et Traitement des Maladies de la Peau par le Dr Barne 1901 4 vol in 18 336 pages cartonn Murs fr Pr cis des Maladies o n riennes par Auoax 4901 1 vol in 18 cart 5 fr Atias Manuel des Maladies v n riennes par Mnracex Edit fran es le Dr Emery 1904 vol in 16 avec 71 pl col reli 20 fr Atlus Manuel du Syst me nerveux par Jaxon 2e dition par le Dr R moxn 1900 4 vol in 16 avec 78 pl col et 14 fig reli 20 fr Diagnostic et Traitement des Maladies nerveuses par le Dr Roux 19014 4 vol in 18 avec figures cartonn 7 fr 50 Atlas Manuel de Psychiatrie par Wexcanor et Roumixovrren 4908 1 vol in 16 avec pl col reli
217. l s dont les cellules sont pleines de chlorophylle Nous ne dirons presque rien de la tige et des feuilles des genres qui en poss dent la structure est analogue celle que nous avons vue chez les Mousses la tige est peine diff renci e les feuilles sont form es le plus souvent d une seule assise de cellules La reproduction se fait comme chez les Mousses par anth ridies et par arch gones Ces anth ridies et ces arch gones ont une structure peu pr s identique celle que nous avons d j expos e cependant le col de l arch gone est souvent plus long il comprend cinq rang es de cellules chez les Jungermannio d es et quatre chez les Marchantio d es ce qui permet de distinguer ces deux ordres de la classe des H patiques Les organes sexuels sont port s soit l extr mit de rameaux comme chez les Jungermannia soit sur des chapeaux p dicell s sp ciaux comme chez les Marchantia ils naissent par fois simplement dans une cavit du thalle Anthoceros et alors l arch gone est peine diff renci L uf apr s f condation donne naissance un spo rogone mais celui ci reste inclus dans l arch gone soit toujours soit du moins tr s tard Il n y a pas d arch spore proprement dit mais les cellules fertiles et les cellules st riles sont entrem l es ce qui se voit d ailleurs aussi chez certaines Mousses 188 BOTANIQUE SP CIALE La formation des spores aux d pens de leurs cel
218. l irait former cette image si les rayons lumineux ne rencon traient pas en route la lentille Z lentille de champ de l oculaire qui am ne l image se former en ti Cette image vient se former entre le foyer de la loupe de lo culaire et cette lentille qui en donne par cons quent d apr s la th orie de la loupe une nouvelle image ll droite par rapport i par cons quent renvers e par rapport l objet virtuelle et agrandie On peut se demander quoi sert la lentille de champ Z Elle sert par suite de la concentration qu elle fait su bir aux rayons qui ont travers l objectif agrandir le champ de l instrument d o son nom En d autres ter mes elle permet d apercevoir despoints qui sans elle ne seraient pas contenus dans le c ne des rayons qui peu vent p n trer dans l oculaire Des diaphragmes D D d d situ s le premier entre l ob jectif et l oculaire le second entre les deux lentilles de l oculaire ne laissent passer que les rayons centraux et corrigent l aberration de sph ricit Un petit miroir con 1 Elle diminue aussi l aberration de r frangibilit LE MICROSCOPE COMPOS 15 cave concentre les rayons lumineux sur l objet qu on exa mine concentration rendue n cessaire par le grossisse ment consid rable de l instrument On voit ce petit miroir en sur la figure Avant de passer l tude de la partie m canique du microscope nous croyons n cessaire de dire un m
219. l pr sente comme le Penicillium deux modes de reproduc tion L appareil conidien consiste en un filament dress t te globuleuse sur cette t te s ins rent des filaments qui se diff rencient en conidies d une fa on basip te Lorsque l appareil sporif re va se former on voit appa ra tre sur une branche du thalle un bourgeon unicellu laire qui ne tarde pas se renfler et se contourner en spirale c est l ascogone Un certain nombre de bour 1IDALLUEFHIILIES 173 geons naissent c t et viennent s appliquer contre lui ce sont les pollinodes Bient t ces pollinodes poussent un grand nombre de filaments qui entourent la cellule ascogone s insinuent entre les tours de la spire et la font d rouler ceci fait la cellule ascogone se cloisonne en un certain nombre de cellules ascog nes qui don nent chacune naissance deux ou trois asques Le genre Tuber constitue les Truffes dont la plus esti m e est le Tuber melanosporum Le myc lium est anas tomos et rameux il est renfl de loin en loin en tuber cules tubercules qui constituent la partie comestible et ne Sont autre chose que les p rith ces Leurs assises externes sont un peu scl rifi es on trouve au dessous un pseudo parenchyme Ce pseudo parenchyme est creus de cavit s dans lesquelles se forment les asques aux d pens de l hym nium qui les tapisse Chaque asque produit une quatre spores chin es Un mot pour ter miner sur les
220. l ya chez ces Champignons une reproduction asexu e et une reproduction sexu e comme chez les P ronospo r es Les sporanges sont con stitu s par les extr mit s de certains filaments du thalle qui se s parent par une cloi son Les spores qui s y for ment sont des zoospores Par fois ce sont imm diatement des zoospores r niformes deux cils Pyfhium parfois aussi il sort du sporange une premi re g n ration de zoo spores ovo des qui s enkys tent pour se transformer en zoospores r niformes Ces derni res germent en un thalle La reproduction sexu e fig 40 repr sent e chez Fic 49 Reproduction sexu e du Saprolegnia monoica 158 BOTANIQUE SP CIALE le Saprolegnia monoica a lieu comme chez les P rono spor es sauf que souvent l oogone renferme plusieurs oosph res et qu alors il y a plusieurs pollinides L uf germe suivant les cas en un thalle ou enun zoosporange Monobl pharid es Ces Champignons qui se rappro chent beaucoup des Saprol gni es par leur aspect ext rieur se distinguent par leur mode de reproduction sexu e un des plus parfaits que lon connaisse il y a aussi une reproduction par spores Deux exemples suffiront pour conna tre suffisamment cette famille le Monoblepharis sph rica et le Mono blepharis polymorpha Dans le Monoblepharis polymorpha les sporanges se forment l extr mit des filaments ce sont des zoospo ranges ll en sort des zoospore
221. la cellule tant occup par du suc cellulaire Ce protoplasma pr sente des courants accus s par les mouvements des granulations 152 BOTANIQUE SP CIALE Le thalle bless ne tarde pas se cicatriser avant il laisse sortir comme nous l avons d j vu pour les Vau cheria une gouttelette de protoplasma qui ne tarde pas s entourer d une membrane et vivre pour son compte Il ne se forme de cloison dans le thalle unicellulaire que pourisoler les organes reproducteurs la membrane est cellulosique Le protoplasma renferme souvent dans sa masse surtout apr s la formation des sporanges des cristallo des d une substance albumino de ucorine lesuc cellulaire contient du glycog ne il prend en effet par l eau iod e une teinte rouge caract ristique La forme du thalle varie souvent avec les conditions de milieu ainsi le Mucor racemosus qui se d veloppant la surface d un liquide sucr donne un thalle ramifi donne un thalle cloisonn form de cellules arrondies juxtapos es et qui bourgeonnent comme de la Levure de bi re s il est submerg La reproduction se fait par spore ou par ufs les ufs se formant peu pr s comme chez les Chytridin es fig 48 nous allons d ailleurs entrer dans quelques d tails sur les organes de reproduction Les sporanges ont le plus souvent une forme globu leuse et sont p dicell s il en na t quelquefois de deux tailles diff rentes dans ce c
222. la formule du carmin oxalique d apr s Ranvier Carmin Ammoniaque Eau Acide oxalique Eau 2 W i 8 5 Le picrocarminate d ammoniaque Ce r actif comme le pr c dent et le suivant s emploie surtout pour colorer les noyaux des cellules Voici d apr s Ranvier le moyen de le pr parer On verse dans une solution satur e d acide picrique du carmin dissous dans l ammo niaque jusqu saturation puis on vapore dans une tuve Apr s r duction des 4 5 la liqueur refroidie aban donne un d p t peu riche en carmin qui est s par par filtration Les eaux m res vapor es donnent le picro carminate solide sous la forme d une poudre cristalline de la couleur de l ocre rouge Cette poudre doit se dis soudre enti rement dans l eau distill e On en fait des solutions au 1 100 6 L hematoxyline Cette substance colorante qu on retire du bois de camp che se trouve dans le commerce en cristaux Pour pr parer le r actif on dissout 0 35 d h matoxyline dans 10 grammes d alcool absolu et 0 10 d alun dans 30 grammes d eau distill e on verse quel ques gouttes de la premi re solution dans la deuxi me jusqu ce quon ait obtenu un liquide d un beau violet La coloration donn e par l h matoxyline p lit dans le baume de Canada ce qui est un inconv nient pour les pr parations conserver de plus la solution s alt re rapidement et il faut la pr parer seulemen
223. la plupart de nos exemples pour l tude des tissus Nous aurons cependant tudier les t guments avec leurs productions peau et muqueuse les dents et les organes des sens ou plus g n ralement les terminaisons nerveuses T GUMENTS 1 Mammif res Nous prendrons comme exemple la peau d un Homme par exemple mais la peau de tout Mammif re aurait une structure identique fig 110 On distingue dans cette peau deux couches l pi derme et le derme L piderme lui m me peut tre divis en deux couches la couche corn e et le reseau de Malpighi de m me le derme se divise en derme pro prement dit et tissu conjonclif sous cutane L piderme est un pifh lium stratifi form de nom breux tages de cellules Les tages sup rieurs sont cons titu s par des cellules aplaties et de consistance corn e qui s exfolient peu peu la surface en pellicules fur furac es Ces tages sup rieurs se renouvellent sans cesse aux d pens de la couche profonde dite couche de Malpighi VERT BR S 337 et qui est form e de cellules arrondies protoplasma granuleux et noyau net Ces cellules sont souvent im pr gn es de pigment dans la peau enti re pour les per sonnes d une autre race que la race blanche et particu li rement chez les n gres dans certaines r gions seule ment mamelon scrotum etc pour les personnes de Fic 110 Coupe transversale de ia peau d un Mam
224. le ensuite en un proembryon aux d pens d une des cellules duquel na tra le thalle d finitif 3 PH OPHYC ES Toutes ces Algues sont caract ri s es par la couleur brune de leurs chromatophores Nous suivrons dans leur tude le plan d j suivi nous attachant surtout aux formes les plus int ressantes Ce seront les Dialom es qui pour rette raison nous arr teront le plus longtemps Diatom es Nous prendrons comme premier type pour l tudier compl tement le Pimularia viridis Dia tom e tr s commune dans les eaux douces Nous passe rons ensuite en revue les formes qui offrent le plus d int r t Le Pinnularia viridis est une Algue unicellulaire fig 44 elle se pr sente au microscope vue de face B sous la forme d une ellipse allong e et vue de profil A sous la forme d un rectangle angles mousses Sa membrane cellulaire pr sente ce caract re remarqua ble commun d ailleurs toutes les Diatom es d tre form e de deux valves embo t es l une dans l autre Une valve vue de face pr sente sur ses bords d troites cannelures que l on consid re comme des sculptures en creux c est dire constitu es par des parties amincies de la membrane Outre ces cannelures on aper oit trois nodules deux aux extr mit s de l ellipse une son centre ce sont des paississements de la membrane Entre ces nodules court une ligne que l on re garde comme une fen
225. le nom de synergides en bas on trouve encore trois cellules qui sont les antipodes va Au milieu du sac on voit une grosse cellule non re pr sent e ici c est la cellule m re de l albumen Nous allons revenir plus en d tail sur tout ceci en tudiant le d veloppement du sac em bryonnaire qui quelques modifications de d tail pr s se forme ainsi Quand le nucelle est peine form et que les t guments n ont pas encore fait leur apparition Mu die bref quand l ovule se pr sente encore comme une simple minence sur la feuille carpel laire on distingue d j une cellule sous pidermique sp ciale reconnaissable son protoplasma granuleux c est la cellule m re primordiale du sac embryonnaire Cette cellule se d coupe bient t en deux la sup rieure est la calotte l inf rieure la cellule m re du sac embryon naire Celle ci se divise bient t en trois ou quatre cel lules superpos es et c est la plus inf rieure qui est le sac embryonnaire Souvent comme l on voit enfonc assez profond ment dans le nucelle Le noyau de cette cellule ne tarde pas se diviser acti vement il subit trois bipartitions successives il en r sulte huit cellules trois sup rieures sont l oosph re et les synergides trois inf rieures sont les antipodes les deux interm diaires se soudent bient t en une seule qui est la cellule m re de l albumen 116 BOTANIQUE G N RALE 2 FLEUR DES GYMNOSPERMES
226. les de l ivoire On trouve souvent aussi traversant la masse du tissu de l os des fibres particuli res ces fibres fibres perforantes de Sharpey viennent de la membrane qui enveloppe l os le p rioste La formation des os se fait par deux proc d s bien diff rents il y a les os de cartilage et les os de mem LA CELLULE ET LES TISSUS 233 brane On peut tudier cette formation sur des embryons de Vertebr s Fic 70 Tissu osseux H canalicules de Havers L corpuscules Esseux 1 Os de cartilage Lors de leur formation on voit appara tre dans le cartilage primitif un point ou plusieurs appel s points d ossification d o le travail gagne peu peu tout le cartilage Dans ces points le cartilage se ramollit et les cellules cartilagineuses retournent l tat embryonnaire osf oplastes par suite de la destruction 234 ZOOLOGIE G N RALE des tissus il se creuse dans le cartilage des canalicules o le sang afflue entra nant avec lui les ost oplastes qui viennent en tapisser les parois L ils se fixent et se transforment en corpuscules osseux par suite du d p t calcaire qui se fait autour d eux l ensemble du cartilage est ainsi bient t transform en os Les os de cartilage ne subsistent jamais chez l adulte il se d truisent peu peu et sont remplac s par des formations p riostales ult rieures 2 Os de membrane Ces os qui peuvent ou se d velopper imm diatement
227. les plissements d j signal s En dedans de l endoderme commence le cylindre central comprenant 1 un pericycle dont les cellules alternent avec celles de l endoderme 2 des faisceaux lib rolignerx bois interne et liber externe appliqu s contre le p ricycle 3 du parenchyme conjonctif et m dullaire remplissant l espace laiss entre les faisceaux La plupart des tiges jeunes de Dicotyl dones pr sen tent cette structure cependant quelquefois les fais ceaux lib roligneux au lieu de pr senter seulement du liber externe du c t du p ricycle pr sentent aussi du liber interne du c t de la moelle c est le cas des Cucurbitacees les faisceaux sont alors dits bicollateraux Quelquefois le p ricycle Ombellif res ou l endoderme certaines Compos es renferme des canaux s cr teurs enfin le p ricycle a parfois plusieurs assises LES ORGANES 99 La structure de la tige primaire des Gymnospermes est analogue l corce quelquefois renferme des canaux s cr teurs La structure que nous venons d tudier ne se con serve que pendant un an D s la deuxi me ann e on Pa cri oji O 0D JOLO o Fic 33 Bois secondaire de l pic a Coupe transversale voit na tre des formations secondaires Il appara t une couche cambiale aux d pens d l ments parenchymateux existant entre le bois et le liber des faisceaux cette couche cambiale se continuant d
228. leurs objectifs on peut citer en France ceux de Verick et ceux de Nachet Les objectifs de Nachet sont surtout remarquables par leur grande dis tance frontale tout en poss dant d ailleurs un angle d ouverture suffisant or il arrive souvent chez les cons tructeurs anglais en particulier que l on sacrifie la dis tance frontale langle d ouverture Toutes choses gales d ailleurs plus un objectif est puissant plus sa distance focale est faible par suite plus sa distance frontale diminue Arrive un moment pour les objectifs tr s puissants o si l on laissait simplement de lair interpos entre l objectif et la pr paration on ne pourrait arriver mettre au point l objectif toucherait la pr paration avant qu on la vit nettement Il faut alors de toute n cessit interposer entre la lentille et l objet un milieu plus r fringent que l air de l l invention des objectifs immersion Il y a deux sortes d immersion l immersion simple o le liquide interpos est de l eau et l immersion homog ne o le liquide interpos glyc rine essence de fenouil a un indice de r fraction g l celui du verre que l on emploie Les meilleurs objectifs immersion sont pour l im mersion dans l eau 8 9 10 de Nachet 8 9 10 II 20 LE MICROSCOPE 12 13 15 de Verick et pour l immersion homog ne 9 10 11 12 de Nachet 9 10 12 13 de Verick Avec ces derniers objectifs surtout en employant un
229. li de noyaux Les plaques terminales sont surtout visibles apr s un traitement au chlorure d or 348 ZOOLOGIE SP CIALE Nous arr terons l cet examen microscopique des animaux dont nous avons suivi comme pour les v g taux la s rie ascendante Le r sultat de cette tude a t non seulement de nous faire conna tre la constitution cel lulaire de tous les tres les plus simples comme les plus compliqu s mais encore de nous montrer la res semblance compl te des m mes tissus dans les animaux les plus vari s muscles des Vert br s etdes Arthropodes par exemple Nous avons vu de plus que le point de d part commun tous les animaux est une cellule cel lule dont l volution est pouss e plus ou moins loin mais qui par la constance des caract res de ses diff renciations primitives semble bien indiquer une m me origine pour tous les animaux Mais si nous nous rappelons que les Protistes ne dif f rent pas au fond de certains Myxomyc tes nous serons conduits non plus seulement l id e d une forme pri mitive v g tale unique et d une forme primitive animale unique mais encore l id e d une forme primitive unique pour les deux r gnes et nous serons amen s ainsi consid rer la base des tres vivants non pas m me une cellule dont nous avons vu la constitution si complexe mais le protoplasma amorphe cette base physique de la vie comme l appelle Huxley C est ainsi qu ind pe
230. lons enfin la pr sence de nombreux leucocytes dans les cas de catarrhe des voies urinaires de globules de sang dans le cas d h ma turie de cylindres p les d albumine dans les cas d al buminurie et de glycose dans les cas de diab te ce dernier se reconnait facilement par la liqueur de Fehling 3 Lait Le lait est un liquide s cr t chez les Mam mif res par les glandes appel es mamelles sa s cr tion est pr c d de celle du colostrum caract ris par de gros globules m riformes Le lait proprement dit tient en dissolution des sels et du sucre et en suspension un grand nombre de corpuscules brillants de 1 14 x de diam tre et qui ne sont autre chose que des globules graisseux Le lait ordinairement blanc prend une cou 246 ZOOLOGIE G N RALE leur noir tre ou bleu tre quand il est envahi par cer taines Bact ries particuli rement le Vibrio cyanogenus 4 Autres liquides Les autres liquides de l orga nisme salive mucus ne pr sentent l examen microsco pique que des globules blancs et des cellules pith liales la bile pr sente en outre des granulations color es de bilifulvine et renferme des cristaux de taurocholate et glycocholate de soude par suite de la combinaison de l acide cholalique avec la taurine ou le glycocolle Quant aux sucs gastrique pancr atique intestinal l examen microscopique n apprend rien quant leur nature et leurs propri t s qui sont dues
231. lons parler de l Hydre d eau douce dont deux vari t s Hydra fusca Hydra viridis sont galement communes et ne se distinguent que par la couleur On voit parfaitement bien au mi croscope le corps sacciforme et les bras charg s de n ma tocystes qui s agitent sans cesse autour de la bouche Cet animal repr sente la forme polypoide ou fix e de la classe des Hydromeduses la forme libre ou meduso de ne pourra tre tudi e qu au bord de la mer Les M duses sont g n ralement d assez grande taille on n tudiera donc que leurs tissus Ces tissus sauf le tissu nerveux dont nous avons parl plus haut et celui de la cloche dite ombrelle qui surmonte l animal et qui est une sorte de tissu conjonctif muqueux n ont rien de bien particu lier mais on peut recommander l observateur l tude des organes des sens dits corpuscules marginaux qu on trouve sur les bords de ombrelle soit libres soit recouverts d une sorte de casque On verra l un rudi ment d il repr sent par une tache pigmentaire et un rudiment d oreille repr sent par une cavit renfermant une g ode de cristaux et analogue aux otocystes des Mol lusques Le d veloppement est souvent int ressant suivre chez les C lent r s parfois il est direct et l uf apr s cloisonnement total et formation d une gastrula donne imm diatement la forme adulte Coralliaires mais par fois il se complique de g n rations alternantes Certaines Hydrom d
232. ls appartiennent les Lycoperdons ces boules blanch tres qu on trouve parfois dans les champs et d o sort une fine poussi re brune quand on les fait clater ont ceci de particulier que leur hym nium tapisse une cavit int rieure close de toutes parts Le myc lium n a rien de particulier mais l appareil reproducteur a une struc ture tr s int ressante Consid rons une de ces boules blanch tres de Lyco perdon et faisons en une coupe Nous trouvons d abord une membrane ext rieure qui porte le nom de p ri dium Ce p ridium peut se d composer en p ridium externe compos de petites cellules serr es et p ridium interne compos de cellules plus l ches Du p ridium interne se d tache une s rie de cloisons qui partagent la cavit de la boule en autant de chambres Ces cloi sons sont tapiss es par l hym nium Celui ci comprend comme toujours des paraphyses et des basides les ba sides ne portent que deux spores Au moment de la maturit des spores les cloisons qui supportent l hym nium se d truisent partiellement il n en reste que des filaments capillitium et quand la boule est crev e par le pied d un animal par exemple les spores se diss THALLOPHYTES 167 minent favoris es dans cette diss mination par le ca pillitium La structure peut tre bien diff rente ainsi le p ri dium peut tre beaucoup plus pais Geaster et com prendre un plus grand nombre de couches Les ba
233. lules m res est particuli re chez l Anthoceros On sait que lors de la multiplication des cellules la division du noyau pr c de d ordinaire celle du protoplasma ici c est l in verse Il existe des propagules chez les H patiques comme chez les Mousses mais l ils se forment dans des en droits sp ciaux dans de petites corbeilles arrondies Mar chantia ou en forme de nids de pigeon Lunularia ils naissent aux d pens de poils dont la t te se renfle se remplit de chlorophylle puis se d tache A ce moment le propagule a peu pr s la forme d une semelle de soulier IH CRYPTOGAMES VASCULAIRES a Filicin es b quis tin es c Lycopodin es d L pidodendrin es Ces v g taux poss dent une fige des feuilles et des racines L appareil v g tatif a d j t tudi en partie dans la botanique g n rale nous compl terons seule ment ce qu il y a en dire au fur et mesure La reproduction se fait chez les Cryptogames vascu laires comme chez les Muscin es par anth ridies ar ch gones et spores Il y a l aussi alternativement une plante sexu e et une plante asexu e mais alors que chez les Mousses c est la plante sexu e qui est la plante adulte ici au contraire la plante sexu e appel e profhalle na qu une dur e passag re elle est tr s rarement vivace Lycopodin es et c est la plante asexu e qui repr sente le stade durable dans la vie de la plante C est l
234. m res des spores ne donnent qu une spore trois de la t trade se r sorbant et de toutes ces spores une seule persiste il n y a donc qu une macrospore La figure 64 qui repr sente la germination d une ma crospore du Selaginella Martensii aidera comprendre les descriptions qui vont suivre Cette mascrospore qui pr sente trois membranes comme celle des Salviniac es et des Marsiliac es voit son protoplasma s accumuler la face sup rieure Il se cloisonne alors en nombreuses cellules A D c est l le prothalle femelle qui reste in clus dans la macrospore qui s ouvre seulement en deux valves Ce prothalle produit quelques arch gones B dont le col forme de deux assises de cellules seulement ne pro mine pas la surface du prothalle L oosph re f cond e se divise en deux une cellule st rile est le suspenseur l autre donne seule naissance l embryon qui est dicolyle Appareil v g tatif La tige des S laginelles est assez singuli re il en est de m me de certaines formations connues sous le nom de porte racines et dont la nature radiculaire ou caulinaire n est pas encore compl tement elucidee La tige des S laginelles s accro t d une fa on bien sin guli re elle pr sente successivement une seule cellule terminale cun iforme pyramidale ou quadrangulaire ou plusieurs cellules m res c est donc une sorte de pas 212 BOTANIQUE SP CIALE sageentrele type de croissance normale des Cr
235. macer 1901 1 vol in 18 300 pages et fig cart atsa DT Le ons cliniques sur les Maladies des Voies urinaires par le Dr F lix Guyon 4 dition 4903 3 vol gr in 8 ent TESA srra CT 00 Consultations urinaires par le De de Rouvie 190 4 vol in 8 5 fr Es sur les Maladies v n riennes par le Dr Mauriac 1890 2 vol in HR R eeaseseeaogesuseoceaecesgooeops rpaseeosesesesostroseee 38 fr Atlas Manuet des Maladies d la Bouche et du Nez par Gruswarb et Laurens 1903 4 vol in 16 avec pl cok reli VON JAF Atlas Manuel des Maladies du Larynx par Gnuxwau Castex et P Cor LINET 29 Edit 4902 4 vol in 16 avec 44 pl olori es aee A4 fr Maladies du Larynx du Nez et des Oreilles par le Dr Castex 2 dit 1902 4 yol in 8 de 808 pages avec 140 figures cart Ak fr Pr cis des Maladies de l Oreille par le D E Gmiu vol ing 9fr Atlas Manuel des Maladies des Oreilles par Bruar P EA 1902 4 vol in 16 avec 60 pl col reli AE a es Be ER EN VOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTE T LIBRAIRIE J B BAILLI RE ET FILS CLINIQUE INTERNE DIAGNOSTIC Trait de M decine et de Th rapeutique par P Brouarpt professeur lt la Facult de m decine de Paris membre de l Institut et GILBERT professeur la Facult m decin des h pitaux 10 volumes in 8 de 900 p ilust de fig Chaque volume
236. mation c Lichens Les Lichens longtemps regard s comme des v g taux 176 BOTANIQUE SP CIALE part ce qui d ailleurs est encore l opinion de certains lich nologues sont presque universellement reconnus aujourd hui pour des organismes complexes compos s d une Algue Chlorophyc e ou Cyanophyc e et d un Champignon Ascomyc te ou Basidiomyc te Deux Algues peuvent parfois coexister dans le m me Lichen et la m me Algue peut se rencontrer dans des Lichens diff rents qui ne diff rent alors que par le Cham pignon L tude des Lichens se fera sans difficult ces v g taux tant abondants sur les rochers les arbres la terre hu mide etc On examine la structure du thalle l aide de coupes transversales observ es dans l eau ou la glyc rine on voit alors qu on peut distinguer en g n ral deux par ties dans ce thalle 1 un myc lium incolore apparte nant uniquement au Champignon et qui met dans le substratum un certain nombre de filaments nourriciers ou rhigines 2 le thalle proprement dit du Lichen o l Algue et le Champignon peuvent tre m l s dans des proportions tr s diverses L Algue peut dominer comme dans les Ephebe ce peut tre au contraire le Champi gnon comme dans les Usnea enfin la proportion peut tre peu pr s gale Collema Dans le cas o c est le Champignon qui domine le Lichen est dit h f rom re dans les deux autres cas il est dit bome
237. me de la mati re inter Fic 68 Tissu g latineux cellulaire fig 68 celle ci renferme un petit nombre de cellules fusiformes ou ramifiees s anastomosant entre elles on le rencontre dans l ombrelle des M duses mais on l examinera tout aussi facilement dans le corps vitr de l il d un Mammif re Tissu fibreux Ce tissu ou tissuconjonctif ordinaire est celui que l on rencontre le plus fr quemment chez les Vert br s on y voit des cellules allong es ou ramifi es au milieu d une substance intercellulaire abondante d apparence stri e Ce tissu trait par la potasse ou l acide ac tique laisse appara tre dans sa masse un certain LA CELLULE ET LES TISSUS 231 nombre de fibres les fibres lastiques surtout abondantes dans certains cas issu lastique Le contenu des cellules du tissu conjonctif peut tre tr s variable c est parfois de la graisse comme dans le tissu conjonctif sous cutan ce sont parfois des granu lations pigmentaires Tissu cartilagineux Ce tissu est caract ris par la consistance plus ferme de la substance intercellulaire Les cellules sont arrondies ovalaires tant t m me ra mifi es cartilages des Poissons Le cartilage est dit hyalin lorsque la substance fondamentale pr sente un aspect homog ne fig 69 il est dit fibreux lorsque l aspect est fibrillaire lastique lorsque l on trouve dans la substance fondamentale des fibres lastiques
238. mif re 1 couche corn e de l piderme 2 couche de Malpighi 3 couche papillaire du derme 4 canal excr teur d une glande sudoripare 5 glom rule de la glande 6 follicule pileux 7 glande s bac e race blanche Le derme est un tissu conjonctif renfermant des fibres lastiques Il est h riss de nombreuses papilles renfermant souvent des terminaisons nerveuses particu li res corpuscules du tact que nous tudierons plus tard Ces papilles p n trent dans la couche de Malpighi o elles s enfoncent Le derme secontinue insensiblement avec le tissu cellulaire sous cutan de structure plus l che et renfermant dans ses mailles de nombreuses cellules adipeuses E Couvreur Le Microsco e t2 ty 338 ZOOLOGIE SP CIALE Outre les corpuscules du tact le derme renferme encore dans son paisseur mais ce sont des produc tions pidermiques des glandes glandes sudoripares et glandes s bac es et des follicules pileux ces derniers donnent naissance des poils Les glandes sudoripares ou glandes qui secr tent la sueur sont des glandes en tubes Le tube dont la di rection g n rale est perpendiculaire la surface de la peau est pelotonn dans le tissu conjonctif sous cutan en un glom rule puis il traverse le derme et l piderme en s enroulant l g rement en spirale et il vient d boucher dans un sillon de l piderme o il forme ce qu on appelle vulgairement un pore Les glandes sud
239. mifi et cloisonn pr sente deux modes de reproduction 1 par conidies 2 par ascospores 172 BOTANIQUE SP CIALE L appareil conidien se constitue au moyen d un fila ment dress du thalle Ce filament donne naissance son extr mit un certain nombre de rameaux dispos s comme les soies d un pinceau d o le nom du genre et qui se diff rencient d une fa on basip te en conidies L appareil sporif re prend naissance apr s une sorte de copulation Deux filaments unicellulaires du thalle s en tortillent l un autour de l autre et se conjuguent l un est l ascogone l autre le pollinode Peu apr s la conju gaison il se forme autour des deux filaments un feutrage pais qui constitue un pseudo parenchyme dont les assi ses externes sont scl rifi es Bient t apr s l ascogone seul suivant les uns l ascogone et le pollinode suivant les autres se cloisonnent et donnent naissance aux cel lules m res ascog nes Les choses restent dans cet tat pendant un temps plus ou moins long de vie latente au bout de quelques mois chaque cellule ascog ne m re pousse un bourgeon renfl Ces bourgeons sont les ce lules ascog nes d finitives qui se d veloppent bient t en une s rie d asques dispos s en chapelets o se for ment les spores Celles ci sont lenticulaires et pr sentent deux valves cutinis es Elles germent en un thalle L Aspergillus niger est une Moisissure noir tre i
240. mnospermes il ne se forme pas de prothalle femelle peut tre pourtant les trois cellules antipodes le repr sentent ils et il n y pas d arch gone les synergides repr sentent peut tre ou le col ou les cellules du canal l oosph re existe seule Ces quelques consid rations d coulaient naturellement du rapprochement de l tude que nous avions faite autre fois de la reproduction des Phan rogames et de celle que nous venons de faire de la reproduction des Cryp togames vasculaires nous avons cru devoir les pr senter ici cause de leur grande importance et pour montrer que seule l tude microscopique a pu enlever les barri res qui se dressaient autrefois entre les diff rents groupes de v g taux Appareil v getatif La tige des Iso t es cro t par plusieurs cellules la structure est la suivante Le cylin dre central est surtout form par du bois qui occupe un large espace circulaire la moelle manquant autour se trouvent deux ou trois assises de liber puis deux ou trois assises d l ments tabulaires qui sont peut tre un p ricycle Autour est l corce Signalons en passant le fait que cette corce est le si ge de productions secon daires non seulement parenchymateuses mais encore vasculaires 216 BOTANIQUE SP CIALE La feuille fertile dans sa partie troite et filiforme n a qu un faisceau son parenchyme est creus de qua tre lacunes sa base elle est renfl e et porte les spo
241. n de deux len tilles d un verre diff rent le crown glass et le flint glass qui agissent diversement sur la lumi re Les cour bures sont calcul es de fa on ce que les d viations se corrigent les unes les autres l image est ainsi d pourvue de coloration La loupe dans ce cas est dite chromatique Enfin on rem die au troisi me d faut et surtout on arrive un grossissement consid rable sans aberration de sph ricit notable par l emploi des doublets La loupe ici n est plus simple elle est compos e L objet est consi d r travers un syst me de deux lentilles plan convexes dont la partie plane est tourn e vers l objet et la partie convexe vers l il de l observateur La premi re len tille commence concentrer les rayons lumineux la deuxi me agissant sur ces rayons d j concentr es les concentre encore davantage on arrive ainsi avoir une distance focale courte et partant un fort grossisse ment sans avoir cependant des verres par trop convexes c Emploi La loupe est employ e assez frequemment en bota nique et en zoologie pour faire des dissections d licates on n a d ailleurs ainsi qu une id e g n rale de l objet qu on examine Toutes les fois que l on veut p n trer la structure intime des tres organis s il faut avoir recours l emploi du microscope compos dont nous allons nous occuper tout particuli rement 12 LE MICROSCOPE Les loupes que l on emploie dan
242. n est en pr sence ici d une g n ration alternante La larve cili e est un Scolex le sporocyste un Strobile et les Cercaires des Proglottis Citons encore c t du Distomum bepaticum dans le m me groupe des Distomiens le Distonum b matobium sexes s par s qui vit dans le sang le m le porte la femelle dans un sillon sp cial canal gyn cophore le Monostomum flavum quihabite le tube digestif des Oiseaux aquatiques et provient du Cercaria ephemera des Pla norbes Dans le groupe des Polystomiens qui ont deux ventouses ant rieures et un groupe de ventouses post rieures citons le Po ystonimintegerrimum et le Diplozoon VERS 287 paradoxum Chez ce dernier Ver deuxindividuss accolent et vivent d sormais accol s Dans le groupe des Polystomiens le d veloppement est direct y Turbellari s Ce groupe de Vers est caract ris par la pr sence de cils vibratiles sur toute la surface du corps Le tube digestif peut manquer totalement Ac les n avoir qu un orifice et tre simple Rhabdoc les ou ra mifi Dendroc les enfin avoir deux orifices Rhyncho c les Parmi les Ac les on peut citer le Convoluta Schultz petit Ver marin pourvu de chlorophylle Parmi les Rhab doc les le Mesostomum Ebrenbergii qui habite l eau douce est assez int ressant On le trouve dans les petites mares tranquilles L animal a environ 15 millim tres de longueur et il est assez transparent pour qu on puis
243. naires des fibres du nerf optique renflements qui nous avons d j eu occasion de le voir pr c dent toujours une terminaison nerveuse sensitive Pour pr parer une r tine pour l tude on plonge le globe occulaire coup en deux par une section quato riale dans une solution aqueuse faible de chloral 1 pour 40 on l y laisse une demi heure On le transporte ensuite dans la liqueur de M ller eau 100 bichromate de potassium 2 50 sulfate de sodium 1 Quant la r tine est assez durcie on la coupe en morceaux et on place ces morceaux dans une goutte d eau distill e dispos e la surface d une plaque de caoutchouc On ponge l exc s d eau et on fait des coupes en se servant de son rasoir comme d un hachoir On colore les coupes au car min on laisse quelques minutes ou au bleu d aniline on laisse trois heures On monte dans la glyc rine l g rement acidifi e 2 Organe de l ou e Les terminaisons nerveuses sont ici de deux sortes celles qui viennent se faire dans les ampoules du labyrinthe et correspondent aux poils au ditifs branl s par les vibrations de l endolymphe et des otolithes qu elle contient ces terminaisons existent chez tous les Vert br s et celles qui forment ce qu on appelle l organe de Corti et qui n existent que chez les Vert br s pourvus d un lima on L organe de Corti se trouve localis dans la rampe VERT BR S 345 joyenne du lima on divis en trois r
244. ndam ment des connaissances plus particuli rement positives que peuvent nous donner les tudes microscopiques ces tudes nous conduisent galementaux vues pilosophiques les plus lev es ce qui est le v ritable but de la science FIN TABLE DES MATI RES INTRODUCTION LIVRE PREMIER Le microscope PREMI RE PARTIE L instrument et ses accessoires I Loupe a D finition Grossissement 7 b D fauts Diverses esp ces de loupes 10 c Emploi 11 II Microscope compos n a Partie optique et th orie 12 b Partie m canique 15 c D tails sur les objectifs les oculaires et la partie m canique 17 d Accessoir s du micros cope 23 e Mesure du grossissement 25 f Me sures micrographiques 26 DEUXI ME PARTIE Coupes R actifs Montage des pr parations I Notions g n rales sur les pr parations microscopiques II Coupes et dissections microscopiques HI R actifs leur emploi IV Montage des pr parations TROISI ME PARTIE Observations microscopiques I Choix d un microscope soins lui donner Installation IT Observations Dessins microscopiques LIVRE SECOND Application du microscope l tude des v g taux PREMI RE PARTIE Botanique g n rale I La cellule a Protoplasma 51 b Noyau 53 c Membrane 57 d Produits de la cellule 59 e Multiplication des cellules 71 I Les tissus a Parenchyme
245. ne cellule inf rieure renfermant l oosph re et couronn e par une rosette de cellules Nous reviendrons plus en d tail sur ces confor mations dans l tude sp ciale des GYmnospermes e Fruit Quand on examine des ovules l tat de maturit il nest pas rare de voir des tubes polliniques traversant le nucelle L extr mit du tube renferme le noyau f condant Celui ci ne tarde pas se fragmenter et les fragments passer dans le sac embryonnaire L le noyau se reconsti tue et se fusionne avec l oosph re c est ce qui constitue Fic 40 Fruit de l Amandier la f condation La cellule qui r sulte de cette fusion ou uf ne tarde pas se diviser et constituer lembryon sur la formation duquel nous reviendrons plus tard En m me temps le nucelle le t gument subissent des mo difications concomitantes d o r sulte la graine le car pelle lui m me se transforme son tour et le fruif se constitue L tude du fruit ne manque pas d int r t il y en a de bien des esp ces la figure 40 repr sente le fruit de l amandier g est la graine nucelle et t gu ments modifi s 4 pr b sont les parois du fruit 4 qui 118 BOTANIQUE G N RALE est une mince peau duvet e correspond l piderme inf rieur de la feuille carpellaire c est l picarpe pr le m socarpe est une couche parenchymateuse qui corres pond au parenchyme du carpelle enfin b l exdocarpe qui est du tissu lign
246. ne feuille d ris en certains points nous trouverons des cel lules pidermiques pures et simples en d autres B nous verrons entre les cellules pidermiques de petites cellu les reconnaissables leur protoplasma granuleux ce sont les cellules m res des stomates ces cellules m res enC se sont d coup es en trois d abord puis en quatre les deux cellules du milieu sont les cellules stomatiques proprement dites les deux autres ca sont les cellules annexes Les cellules stomatiques ne tardent pas se remplir de chlorophylle prendre leur forme caract ristique et s carter de fa on laisser entre elles une fente ou osfole o c est l aspect repr sent en D En E on a la coupe transversale d un stomate on y voit que les cellules stomatiques sont enfonc es assez profond ment et recouvertes presque compl tement par les cel lules annexes Il en r sulte que l ostiole est pr c d d une antichambre Il vient d boucher dans une cavit creus e dans le parenchyme sous pidermique et qui porte le nom de chambre stomatique La forme des stomates est excessivement variable fig 25 il peut nepas y avoir de cellules annexes Orchis A B il peut au contraire y en avoir plus de deux Plantes grasses Le stomate peut se placer dans un enfoncement 80 BOTANIQUE G N RALE de l piderme ou puits Cycas D ou au contraire tre soulev Aneimia C enfin B l ostiole peut tre non
247. nes leur THALLOPHYTES 16 tude est donc excessivement int ressante Une des plu instructives et en m me temps des plus faciles faire est celle du Puccinia graminis qui cause au Bl la ma ladie connue sous le nom de rouille Le parasite vit su le Bl et sur le Berberis vulgairement pine vinetle e passe successivement par des formes si diverses qu or avait cru avoir affaire des Champignons diff rents alors que ce ne sont que les divers stades de d velop pement du m me Champignon Si l on examine au printemps des feuilles de Berberis on les trouve souvent couvertes de taches rouge orang les unes plus petites la face sup rieure les autres plu grandes la face inf rieure Ces taches taient attribu e deux parasites diff rents les premi res l cidiolun Berberidis les secondes l cidium Berberidis Ce son simplement les organes reproducteurs du thalle du Puc cinia graminis quand il vit sur l pine vinette Quanc on fait une coupe de la feuille et qu on l examine at microscope on voit en effet que les taches correspon dent des sortes de conceptacles ceux de la face sup rieure sont les cidioles ou spermogonies ceux de face inf rieure les cidies Les cidioles sont form d une cavit pyriforme tapiss e de cellules allong es e garnie son entr e d un bouquet de poils Les cellule allong es donnent naissance par leur cloisonnement des spores rouge tres dit
248. nt form es d une tige axiale portant lat ralement des ramifications ou barbes Les barbes exa min es au microscope se montrent comme portant elles m mes des barbules VERT BR S 341 3 Reptiles Les cailles qui recouvrent les t gu ments sont des productions pidermiques 4 Batraciens La peau y est nue elle renferme dans son paisseur de nombreuses glandes mucus 5 Poissons Les t guments ont ceci de particulier que les cailles sont de provenance dermique elles se d veloppent par l ossification de papilles larges et apla ties et sont recouvertes plus ou moins par l piderme MuQueuses Les muqueuses sont de structure ana logue la peau mais leur pith lium correspondant l piderme au lieu d tre form de cellules aplaties est form de cellules allong es qui peuvent parfois tre vibra _tiles trach e Elles pr sentent parfois comme sur la langue des papilles nombreuses divis es d apr s leur forme en filiformes fongiformes caliciformes papilles qui renferment soit des anses vasculaires soit des ter minaisons nerveuses Ces muqueuses offrent souvent dans leur paisseur des glandes soit mucus muqueuse buccale soit particuli rement dans le tube intestinal jouant un certain r le dans la digestion comme les glan des gastriques et les glandes de Lieberk hn Ce sont de simples glandes en tubes soit simples soit ramifi es et dues sim
249. nt par 100 puisque le sang est tendu 1 pour 100 on a le nombre de globules contenus dans ce m me volume de sang on rapporte le nombre trouv au milim tre cube Le nombre des globules est ordinairement de quatre mil lions environ par millim tre cube chez Homme il est un peu moindre chez la femme ce nombre varie d ail leurs avec l tat de sant Si l on poursuit la s rie des Vert br s on peut tablir cette loi g n rale que le nombre des globules diminue mesure qu on descend l chelle hi rarchique Dans le proc d de Hayem on m lange le sang avec un volume d termin d eau et on examine le m lange dans une cellule parfaitement parall l pip dique d une paisseur connue On compte les globules avec un oculaire quadrill dans une surface donn e et par suite l paisseur de la cellule tant connue dans un volume donn on termine le calcul comme dans le proc d de Malassez Le sang abandonn lui m me et dess ch donne souvent naissance un grand nombre de petit cristaux ce sont des cristaux d b matine substance qui combi n e avec un peu de mati re organique sous le nom d h moglobine donne aux globules leur coloration rouge Ces cristaux sont prismatiques dans le sang de l Homme LIQUIDES DE L ORGANISME 243 ont la forme de tablettes hexagonales dans le sang de l cureuil et de t tra dres dans celui du Cochon d Inde Si l on ajoute un peu de chlorure de sodium
250. oisonn e comme dans le cas pr c dent d autres fois spiral e sans cloi sons Cornuspira en forme de bouteille Lagena elle peut pr senter de nombreuses perforations Polystomella Rofalia Nummulites ou avoir au contraire une seule ouverture Lagena Gromia Uniloculina Le plus souvent la coquille est calcaire comme dans le cas pris pour exemple mais parfois le test est chiti neux comme dans le Zieberk bnia Wagneri forme d eau douce elle est parfois trang re l animal qui la forme en agglutinant des grains de sable Hormosina Rheo phax Les pseudopodes qui sortent par la coquille s anas tomosent souvent entre eux comme chez les Amibes ils peuvent se souder si intimement qu ils forment une PROTOZOAIRES 255 nveloppe la coquille qui devient alors interne Lieber k bnia Gromia La reproduction est peu connue on suppose qu elle ast pr c d e d une fragmentation du noyau On n examine les Foraminif res entiers le plus sou vent qu en pr paration extemporan e on les fixe par l acide osmique et on les colore au carmin On ne fait g n ralement de pr parations durables pour collections que des coquilles Pour cela on lave les coquilles avec une solution faible de potasse on les laisse s cher et on les monte dans la glyc rine ou bien dans le baume 4 H liozoaires Ces animaux taient autrefois pla c s pr s des Amibiens avec lesquels ils constituaient les Prot en
251. oit pour les faire p n trer dans l il il en r sulte que l objet est plus clair que dans la vision normale nouvel avantage qui permet de dis tinguer les d tails avec plus de nettet On peut objec ter il est vrai que l objet tant grossi la lumi re se r pand sur une surface plus consid rable Cela est exact mais pour les faibles grossissements du moins jusqu 10 fois la dimension de la lentille est telle que l objet en d finitive reste plus clair Un mot du grossissement de la loupe On peut tou jours le conna tre approximativement du moins de la mani re suivante On suppose que l objet au lieu d tre plac entre le foyer et la lentille et tr s pr s du foyer comme il est en r alit est plac au foyer m me de l instrument On voit alors facilement d apr s une rela tion bien connue dans les triangles semblables que l image agrandie est au diam tre de l objet comme la distance de la vision distincte est la distance focale principale de la loupe 10 LE MICROSCOPE On voit tout de suite qu une loupe ne donne pas le m me grossissement pour un myope et un hyperm trope On s imaginerait assez facilement d apr s ce que nous venons de dire que c est le myope qui a le d sa vantage puisque sa distance de la vision distincte est plus courte mais il nen est rien Interviennent ici d autres consid rations qui lui donnent en r alit l avantage et en particulier l
252. oits les globules occupent tout le diam tre du vaisseau et ils y circulent un un en se comprimant jusqu ce qu ils arrivent dans une r gion plus dilat e o ils reprennent leur course rapide 244 ZOOLOGIE G N RALE Si l on examine du sang sorti depuis longtemps d un vaisseau et coagul on voit que cette coagulation est due la formation d un r seau de filaments de fibrine qui emprisonnent les globules Nous nous bornerons cette tude du sang normal renvoyant pour l tude du sang pathologique des ou vrages sp ciaux Lereboullet Manuel du microscope ap pliqu au diagnostic et la clinique 2 Urine L urine est un liquide excr mentiel remarquable par les sels qu il renferme qui cristal lisent quand le le liquide s vapore et qui sont des ura tes et des phosphates On y trouve encore de l acide urt que de l ur e des cellules pith liales des globules de mucus et pathologiquement des globules sanguins et des Spermatozo des L acide urique libre se d pose pendant vaporation en plaques rhombo dales ou en aiguilles prismatiques color es en brun tre par la mati re colorante encore peu connue de Purine On reconnait cet acide urique par l action de l acide nitrique qui am ne la formation de murexide pr sentant une belle couleur pourpre Les urates se d posent aussi sous forme de cristaux color s l urate de soude sous forme de masses toil es l urate d ammoniaq
253. olenopbrya sans gaine les Trichopbrya 270 ZOOLOGIE SP CIALE La plupart du temps les Acin tiens vivent isol s cepen dant les Dendrosoma forment des colonies Recherche des Infusoires Pour faciliter les tudes et permettre d observer soi m me il convient d indi quer comment on recherche les Infusoires C est une erreur de croire qu on les trouve dans les eaux corrom pues l on ne trouve que des Bacilles et autres Micro bes on les trouvera dans les eaux stagnantes mais pures entre les herbes submerg es au milieu des Algues et des d bris vaseux Si l on prend un peu de cette eau avec quelques herbes et Algues et qu on la mette dans un bocal ouvert bient t certaines esp ces d Infusoires viennent ramper et se fixer aux parois Stentors Vorti celles etc les autres se fixent aux Algues et on les observe facilement en en transportant les filaments sous le microscope Ce n est qu ainsi qu on pourra observer un grand nombre d Infusoires et les formes les plus belles dans les infusions artificielles de foin par exem ple on ne trouve que quelques formes toujours les m mes Paramecium Monas Enchelys Trachelius etc Si l on veut montrer des Infusoires en pr parations voici ce qu il convient de faire On r unit dans une goutte d eau ceux que l on veut conserver et on les expose aux vapeurs de l acide osmique 2 pour 100 pendant quelques minutes On recouvre alors d une lamelle et on d p
254. om re Les Lichens hom om res ont un thalle homog ne g latineux ou non ils sont en g n ral aquatiques Les Lichens h t rom res vivant plut t dans les endroits secs sont dits foliaces crustac s fruticuleux suivant la forme du thalle Pour avoir une id e g n rale de l anatomie du Lichen THALLOPHYTES re h j i ge i Fic 54 Coupe du thalle d un Lichen E Couvreur Le Microscope V Sla 178 BOTANIQUE SP CIALE il convient d examiner un type hom om re et quelques types h t rom res Si l on fait la coupe transversale d un Collema Lichen hom om re g latineux on trouve cette coupe un aspect feutr et l on y trouve enchev tr s des filaments incolores qui appartiennent au Champignon et des fila ments vert bleu tre qui appartiennent l Algue qui est une Cyanophyc e Faisons maintenant la coupe d un Parmelia Lichen h t rom re foliac fig 54 B nous y trouvons abs traction faite des th ques h dont nous reparlerons une premi re couche incolore dite couche corticale cc puis une couche verd tre renfermant les cellules isol es gonidies d une Algue c est la couche gonidienne g g une nouvelle couche incolore plus l che que la pre mi re cm la couche m dullaire une autre couche gonidienne et une nouvelle couche corticale Nn ya souvent qu une seule couche gonidienne dans les Lichens foliac s Cefraria islandica Quand on a af
255. om de ucl odes Quant celles qui sont pourvues d un noyau ce sont des cyfodes g ymnocyto des si la membrane manque l pocyfodes si elle existe Pour tudier le protoplasma l tat de vie on peut s adresser des plantes bien diff rentes On peut prendre par exemple et c est un des meilleurs sujets d tude les poils staminaux de Tradescantia On place ces poils dans l eau pure 15 ou 20 on recouvre d une lamelle et on observe un grossissement de 300 diam tres au moins On voit alors 1 que le protoplasma est consti tu par une substance hyaline parsem e de granulations plus ou moins opaques 2 que ces granulations sont anim es de mouvements et que la couche pari tale de protoplasma comme les trab cules jet s d une face l autre de la cellule sont le si ge d un courant continu dont le sens varie d ailleurs de temps autre 52 BOTANIQUE G N RALE Les courants protoplasmiques s observent galement bien dans certaines Algues de la famille des Charac es les Nifella Il suffit de placer sous l objectif une partie de la tige comprise entre deux verticilles de feuilles on voit alors tr s bien se mouvoir les granulations du proto plasma le sens du courant varie suivant que l on met au point une face ou l autre de la tige Dans les Chara Algues voisines des Nitella on peut faire des observations analogues mais plus difficilement car il faut enlever la cro te calcaire q
256. omme on sait que l oculaire grossit dix fois il en r sulte que le grossissement del objectif du moins modifi par le verre de champ est 30 Mais ce proc d le seul v ritablement exact et comparable pour tous les observateurs n cessiterait la connaissance exacte du grossissement de tous les oculaires que l on emploie et l emploi d un microm tre oculaire on comprend donc que l on fasse plut t usage dans la pratique de l au tre m thode moins exacte mais plus commode J Mesures micrographiques Un premier proc d tr s simple consiste disposer les objets que l on veut mesurer sur un microm tre ob LE MICROSCOPE COMPOS 27 jectif Supposons que ces objets soient des globules de sang et que un de ces globules recouvre une division et demie du microm tre objectif divis en 1 100 de milli m tre le diam tre est n cessairement 0 015 Mais un microm tre objectif est un instrument tr s co teux On peut s en passer jusqu un certain point pourvu qu on ait sa disposition un microm tre oculaire en ce sens qu il suffit d avoir eu le microm tre objectif une fois entre les mains Voici comment on proc de On regarde le microm tre objectif avec un oculaire microm trique auquel on joint successivement tous les objectifs que l on poss de on note pour chaque combinaison combien de divisions du microm tre oculaire recouvre une division du microm tre objectif Supposons qu avec un objectif
257. one et du pollinode pour les autres Pour les premiers auteurs il y a l en effet un ph nom ne manifeste de sexualit le pollinode est une cellule m le l ascogone une cellule femelle qui f cond e produit les cellules de l hym nium et en par ticulier les asques pour les autres et en particulier M Van Tieghem l ascogone et le pollinode sont simple ment des cellules de r serve o s accumulent les mat riaux n cessaires la production des cellules sporif res ll resterait claircir ce point douteux savoir si comme le soutient de Bary l ascogone seul produit les cellules m res des spores ou si comme le soutient M Van Tie ghem l ascogone et le pollinode prennent une part gale la formation de l hym nium Nous retrouverons cette question de f condation dou teuse chez tous les Ascomyc tes 2 Pe risporiac es C est cette famille qu appar tiennent deux Moisissures tr s communes le Penicillium glaucum et F Aspergillus niger c est elle aussi qu ap partient un Champignon bien connu quoique peu de personnes se doutent que ce soit un Champignon la Truffe L tude de ces trois Champignons suffira pour avoir une id e de la famille qui cependant renferme quelques genres parasites comme les Erisyphe Le Penicillium glaucum constitue cette Moisissure ver d tre qu on trouve sur les substances alimentaires qui ont s journ dans les endroits humides Ce Champignon thalle ra
258. oquille d un Lamelli branche d eau douce facile se procurer l Anodonte fig 105 Si Pon fait une COUPE transversale dans une des valves de cette coquille on trouve d une couche cuticulaire prismatique dite couche abord au dehors puls au dessous une couche des colonneftes et une couche MOLLUSQUES ET BRACHIOPODES 329 feuillet e Ces deux couches sont form es d une subs tance organique la conchylioline incrust e de calcaire C est la couche feuillet e qui donne la coquille son aspect nacr elle repose imm diatement sur l pith lium externe du manteau qui est la couche s cr trice de la coquille amp 77 NS NS Z N 0 f TANT PTS LLC LULU QT ALT L eTe au Fic 103 Coupe de la coquille de PAnodonte Le manteau qui enveloppe tout le corps de l animal est form de tissu conjonctif il est tapiss sur ses deux faces d un pith lium dont l interne est vibratile Le t gument des Mollusques est de nature dermo musculaire on trouve d abord sa surface un pith lium entrem l de nombreuses cellules sensitives sp ciales de forme b tonnoi de en dessous se trouve du tissu conjonctif renfermant de nombreuses glandes mucus et intimement uni au tissu musculaire Ce tissu musculaire est form de fibres lisses on ne trouve 330 ZOOLOGIE SP CIALE f jamais chez les Mollusques les fibres stri es que nou
259. oripares sont constitu es par de simples invaginations pith liales Les glandes s bac es sont des glandes qui s cr tent un produit gras et onctueux s bum qui vient se r pan dre la surface de la peau Ce sont aussi des glandes form es par la simple invagination de l piderme elles sont en culs de sac soit simples soit ramifi s Le s bum qu elles contiennent provient de la fonte des l ments pith liaux Elles accompagnent d ordinaire les follicules pileux parfois cependant mamelon elles s ouvrent directement la surface de la peau Les folli cules pileux donnent naissance aux poils que nous allons tudier actuellement ainsi que les ongles Ongles L ongle est une modification de la couche corn e de l piderme Il est form par des cellules parti culi res constituant dans leur ensemble ce qu on appelle la matrice de l ongle et qui appartiennent la couche de Malpighi Le derme au dessous pr sente des papilles vasculaires dispos es en cr tes dont l existence se r v le VERT BR S 339 au dehors par les fines stries longitudinales qui donnent la surface de l ongle un aspect cannel Si l on fait une coupe transversale de la peau dans la r gion d un ongle on trouve 1 unecouche paisse de cellu les aplaties etk ratinis es c est le corps de l ongle dont on peut isoler les cellules et m me faire appara tre les noyaux par l bullition dans la potasse 2 la couc
260. ormation Phan rogames Chule des feuilles Un point int ressant tudier dans la feuille c est le m canisme de la chute On sait en effet que sauf chez les Conif res o les feuilles sont persistantes les feuilles ne durent qu une saison Elles tombent le plus souvent la fin de l automne parfois feuilles warcescentes elles durent un peu plus long temps Le m canisme de la chute est un peu diff rent dans ces deux cas 1 cas Prenons comme exemple la feuille compos e du Gyunocladits qui comprend un p tiole principal atta ch sur la tige et des p tioles secondaires attach s sur le p tiole principal Deux mois environ avant la chute on constate par des coupes qu il apparait la surface de la tige dans le voisinage de l insertion du p tiole une couche de li ge Ce li ge s arr te au pourtour du p tiole Si l on examine ensuite des feuilles dont la chute est imminente on voit que d abord i se d ve loppe du li ge dans le p tiole li ge qui va jusqu aux vaisseaux et qu ensuite le li ge de la tige envahit aussi le p tiole jusqu aux vaisseaux galement ce moment en dehors du li ge forme dans le p tiole appara t un m rist me de cellules molles et amylac es c est ce m rist me qui en se d truisant provoque la chute de la feuille qui n tant plus retenue que par ses vaisseaux qui cassent bient t ne tarde pas tomber Les vaisseaux se cicatrisent rapidement gr ce au li g
261. oscope il faut qu elle vienne se former pr cis ment au point o on mettrait un objet qu on voudrait examiner avec la loupe de l oculaire mais on sait que la position de l i mage r elle que donne une lentille convergente d pe d de la position de l objet par rapport la lentille il faut donc mettre l objet une distance d termin e de l ob jectif Pour cela on commence par mettre l objectif assez loin de la pr paration en faisant glisser le corps du mi croscope dans le manchon qui le soutient soit avec la main soit l aide d une cr maill re appropri e Mettant alors l il l oculaire on rapproche de la m me ma ni re l objectif jusqu ce qu on aper oive une image trouble de l objet On commence alors agir sur la vis microm trique qui donne un mouvement tr s lent l objectif Si en la faisant tourner dans un sens on voit l image se troubler davantage on change le sens de la rotation on voit alors l image devenir de plus en plus nette On s arr te quand l image a acquis son maximum de nettet Pour s viter dans la suite des t tonnements toujours d sagr ables on note la distance o se trouve l objectif pour l oculaire que l on a employ et on fait cette m me observation pour toute la s rie des objectifs combin s avec la s rie des oculaires On sait que le microscope ne nous donne nettement l image que d un plan math matique Or tous les objets que l on examine au
262. ose c t de la lamelle une goutte d une dissolu tion d eau glyc rine et picro carmin eau 1 glyc rine 1 picro carmin 1 pour 100 1 Cette solution s introduit par capillarit sous la lamelle et la coloration se fait quand elle est faite on substitue l eau de la glyc rine pure et on ferme la pr paration M SOZOAIRES 271 HI M SOZOAIRES Les animaux que nous allons maintenant tudier sont tous pluricellulaires Dans l embranchement que nous allons passer en revue et qui est de cr ation toute r cente on ne trouve que quelques genres dont le plus important est le genre Dicyema qui habite comme para site les organes spongieux des C phalopodes Le corps des a imaux autres que les Protozaires est g n ralement form par l volution de trois feuillets primitifs ecto derme m soderme endoderme mais ici il n existe que deux feuillets l ectoderme et l endoderme c est pourquoi on a cr ce groupe des M sozoaires interm diaire aux Protozaires et aux M tazoaires qui forment le reste des animaux Le Dicyema typus est form d une couche externe de cellules cili es en assez petit nombre l ectoderme qui entoure une seule cellule interne noyaux multiples l entoderme Cette cellule a parfois ses couches proto plasmiques sup rieures nettement fibrillaires on suppose que c est l une trace de diff renciation d un syst me musculaire une bauche de m soderme Nous ne n
263. ot sur la mesure th orique du grossissement de l instrument bien que ce ne soit pas l le proc d que l on emploie habituellement et sur lequel nous reviendrons plus tard Le grossissement est on le sait le rapport des dimen sions apparentes de l image et de l objet on a donc G o G LE x c est donc le produit du grossissement de l oculaire par le grossissement de l objectif b Partie m canique La partie m canique du microscope se compose 1 du tube qui porte l objectif et l oculaire 2 du support de ce fube qui porte encore outre le miroir destin clairer l objet le plateau dit platine destin le supporter fig 3 1 TUBE Le tubeoucorps du microscope qu on voit repr sent en coupe dans la figure 2 est un simple tube en laiton bien cylindrique Il est noirci int rieurement pour viter les r flexions qui d formeraient les images ll est form le plus souvent de deux tubes rentrant l un dans l autre ce qui permet d allonger volont le corps du microscope et par suite d accro tre le grossissement car si l image objective se forme plus loin ce qu on obtient en rapprochant l instrument de l objet on sait qu elle est plus grande 1 Ce qui n cessite le tirage du tube pour amener cette image entre le foyer de l oculaire et la lentille 16 LE MICROSCOPE Le tube est termin sa partie inf rieure par une pi ce appel e c ne sur laquelle vient s ad
264. othalles sont n anmoins de sexe diff rent les uns portent des anth ridies lesautres des arch gones dans la majorit des cas du moins Fi 63 Equisitum arvense A B sporanges C D spore et ses lat res Les sporanges fig 63 se forment l extr mit des tiges de la plante asexu e soit sur des tiges sp ciales E arvense soit sur n importe quelle tige E hie male L ensemble des Sporanges forme un pi terminal serr et compos de plusieurs verticilles de petits corps en forme de clous t te qui sont des feuilles mo difi es et que l on nomme clyp oles ou cussons Chaque CRYPTOGAMES VASCULAIRES 205 lt lyp ole donne attache 5 10 sporanges s B qui sont oblongs et s ouvrent la maturit par une fente longi tudinale pour laisser sortir les spores Ces spores n es d une seule cellule sous pidermique du renflement qui repr sente seul d abord le sporange naissent par t trades dans les cellules m res r sultant du cloisonne ment de cette cellule Elles ont une conformation par ticuli re C D Chacune d elle examin e sec se montre comme un petit corps arrondi portant attach s sa base deux filaments en croix un peu largis leur extr mit libre Ces filaments dits lal res sont dus ce que des trois membranes qui entourent la spore compl tement d velopp e endospore exospore pispore la plus ex terne s est d coup e en une double spi
265. ous arr terons pas plus longtemps sur ce groupe restreint et nous allons passer l tude des Mefazoatres renfer mant les Spongiaires les C lenter s les Echinodermes les Vers les Arthropodes les Molluscoides les Mollus ques les Tuniciers et enfin les Vert bres Nous tudie rons ces differents groupes qui sont des embranche ments les uns la suite des autres et dans l ordre de 272 ZOOLOGIE SP CIALE perfection croissante non pas d une fa on didactique ce nest pas l le but de ce livre mais dans ce qu ils pr sentent de plus int ressant pour l observateur micro graphe III SPONGIAIRES Tout le monde conna t les ponges du moins les ponges fibreuses quand ce ne serait que par leur sque lette qui sert aux usages de la toilette Fic 83 Tissus d une ponge Spicules isol s Si lon fait une coupe dans les tissus d une ponge fig 83 on voit que le corps est compos d une masse parenchymateuse de cellules amibo des qui gardent m me une certaine ind pendance masse soutenue par une charpente solide de nature corn e siliceuse ou cal caire Dans ces deux derniers cas la charpente au lieu de former une trame continue est form e de spicules C LENT R S 273 de formes vari es ancres hamec ons toiles boutons de manchettes etc Toute la masse parenchymateuse est creus e de canaux qui servent la circulation de l eau canaux pr sentant de distance en di
266. oyaux comme l a le premier constat Ranvier Sang Le sang est un liquide rouge caract ris par la pr sence de petits corps arrondis qui lui donnent sa couleur globules rouges ou h maties qui nagent dans un liquide incolore ou citrin le plasma 11 n existe que chez les Vert br s Les globules sont de formes et de dimensions diff rentes suivant les animaux o on les tudie ils sont arrondis et assez petits chez les Mammif res elliptiques et parfois assez gros chez les autres Vert br s Nous commencerons notre tude du sang par celle du sang de l Homme On en place une petite goutte sur un porte objet on tend avec du s rum artificiel ou de la salive et on couvre d une lamelle lorsqu on observe on voit une infinit de petits corps discordes bicon LIQUIDES DE L ORGANISME 241 caves sans noyau ni membrane qui nagent dans le liquide ce sont les globules on est tout d abord tonn de ne pas les voir rouges mais bien jaunes et assez p les mais il faut se rappeler qu ils sont tr s petits et ne doivent para tre rouges qu en masse Leur diam tre est de 6 7 v fig 75 ils s accumu lent souvent dans la pr paration en piles semblables des piles de mon m naie Fic 75 Globules Il ne faut jamais diluer le sang qu on D s observe avec de l eau car les globules se gonflent et se d forment alors La dimension des globules varie beaucoup chez les Mammif res les plus pe
267. phe On distingue dans les vers les groupes qui suivent Syst g lli mise A Miner cha ne double ANN LIDES s c s d un s ien une chai yst me nerveux compo collier sophagie simple G Payriens Syst me nerveux Un appareil cili Pextr mit c phalique ROTATEURS rudimentaire 3 TAA EA Corps rond N MATHELMINTHES Pas d appareil cili f 1 4 eu nul t Corps piat PLATHELMINTHES a Plathelminthes Les Plathelminthes qui sont les plus inf rieurs des Vers se divisent comme il suit Un tnbe digestif f Corps couverts de cils vibratiles TURBELLARI S Vers plats un ou deux orifices t Corps d pourvus de cils vibr tiles TR MATODES Pas de tube digestif r CESTODES 280 ZOOLOGIE SP CIALE v Cestodes C est ce groupe qu appartientle T nia solium ou Ver solitaire mal nomm d ailleurs puis qu on en rencontre parfois plusieurs dans l intestin Ce Ver est form d une s rie d anneaux Le premier nomm t te porte quatre ventouses qui sont d s organes de Fic 87 Proglottis de T nia solium fixation et une sorte de rostre rostelle garni d une double couronne de crochets Les anneaux qui se sui vent sont tous semblables mais plus ou moins d velop p s Les derniers se d tachent spontan ment Examinons part un de ces anneaux ou proglofis nomm s encore cucurbitains fig 87 Nous trouvons d a
268. plement une invagination de l pith lium DENTS Les dents proprement dites que pr sentent les Mammif res sup rieurs offrent l histologiste quatre sortes de substances tudier la denfine ou ivoire qui forme la masse g n rale de la dent l mail qui recouvre la couronne de la dent le c ement qui recouvre la racine et la pulpe dentaire qui remplit la cavit de la dent La dentine est une substance osseuse parcourue par de fins canalicules qu on ne peut voir que dans les cou pes s ches ou mont es la glyc rine Ces canalicules 342 ZOOLOGIE SP CIALE parall les dans la r gion qui entoure la cavit de la dent mettent bient t de nombreuses branches anastomoti ques qui forment un r seau On n a d couvert dans la dentine aucune trace de corpuscules L mail est form de nombreux prismes juxtapos s perpendiculaires la surface de la dent Sur une coupe transversale l ensemble de ces prismes forme une mo saique sur une coupe longitudinale on aper oit une s rie de bandes parall les l g rement ondul es La surface externe des prismes d mail est recouverte d une sorte de cuticule anhiste excessivement dure Le c ment a la structure ordinaire des os La pulpe dentaire est compos e de tissu conjonctif tr s vasculaire et tr s riche en nerfs Il est rare que les dents pr sentent une complexit aussi grande qui se ren contre par exemple chez l Homme On distingue les
269. point de constituer un cercle complet Les Fragilari es qui comprennent le Diatoma vul gare 29 sont constituees par des esp ces frustules rectangulaires elles sont associ es g n ralement en fila ments en zigzag comme le montre la figure Les Striatell es sont caract ris es par des nervures ou c tes qui r gnent sur la longueur du frustule Dans ce groupe on range une esp ce marine le Grammatophora marina dont les nervures sont sinueuses et dont les bords sont marques de fines stries parall les Ces stries ne s observent gu re qu avec un fort objectif et un clai rage oblique Les Surirell es renferment aussi de nombreuses esp ces int ressantes citons les Campylodiscus 21 mais surtout le Surirella gemma Le frustule ovalaire de cette Diatom e qui est un des test objets les plus em ploy s a 90 130 u de longueur sur 20 25 de lar geur Une ligne m diane longitudinale tr s visible divise le frustule en deux De cette ligne m diane partent une s rie de lignes transversales un peu obliques galement tr s visibles et qui fait que l ensemble du dessin res semble assez une ar te de poisson Voil tout ce quon voit avec un objectif faible Mais avec un puissant ob jectif on aper oit suivant le mode d clairage ou bien d autres fines lignes transversales ou bien de tr s fines lignes longitudinales ondul es Ces deux aspects sont dus ce que comme l on s en assure avec les o
270. ppel e suspenseur par analogie au suspenseur que nous trouvons chez les Phan rogames et une inf rieure 208 BOTANIQUE SP CIALE qui donne seule naissance l embryon La plantule n a qu une premi re feuille l embryon peut donc tre dit monocotyl Appareil v getatif La tige des Lycopodiac es a une structure assez particuli re aussi nous arr tera t elle quelque temps Disons d abord qu elle forme ses tissus aux d pens de trois sortes d initiales une pour l piderme une pour l corce une pour le cylindre cen tral ce qui est remarquable chez une Cryptogame vas culaire la croissance de la tige se faisant d ordinaire aux d pens d une seule cellule terminale Pour ce qui est de la structure le cylindre central est seul remarquable Le p ricycle form de plusieurs assises de cellules renferme un amas de liber dans lequel sont noy s des lots allon g s de bois La racine son origine n a rien de particulier dans sa structure mais cette racine se dichotomise un grand nombre de fois et si l on fait des coupes dans une des derni res branches de la dichotomie on retrouve cette Structure que nous avons d j signal e dans l Ophioglos sum vulgatum Structure de demi racine Psilotacees Cette famille r unie autrefois aux Lyco podiacees s en distingue par le fait que les sporanges naissent par groupes de trois et se soudent en une cap sule triloculaire Ils naissent l ais
271. pratiques de dissection par Paul Grop professeur la Facult des sciences de Clermont Ferrand 1839 1892 vol gr iu S avec 57 plan ches noires et colori es cart Das tes ST A ETA 20 fr Manipulations de botanique Guide pour les travaux d histologie v g tale ct l tude des familles v g tales par Paul Grop 2 di tion 1895 1 vol gr in 8 avec 35 planches Cart 1 Ir Manipulations de botanique m dicale et pharmaceutique Ico nographie histologique des plantes m dicinales par MM J H RAL professeur l Ecole de m decine d Alger et V BONNET 1891 1 vol gr in 8 avec 36 pl colori es et 223 fig cart 20 fr 3491 96 Consrir Imprimerie En Cr Tt PR CIS DE MICROSCOPIE E COUVREUR CHEF DES TRAVAUX DE PHYSIOLOGIE A LA FACULT DES SCIENCES DE LYON Avec 112 figures intercal es dans le texte PARIS LIBRAIRIE J B BAILLI RE Eer FILS 49 rue Hautefeuille pr s du boulevard Saint Germain LE MICROSCOPE ET SES APPLICATIONS A L TUDE DES ANIMAUX ET DES V G TAUX Les applications du microscope l tude de l histoire naturelle prenant de jour en jour de plus grands d veloppements nous avons pens qu un livre clair simplement crit et facile lire pr sentant les notions les plus essentielles et les plus pratiques ne serait pas sans int r t pour les personnes qui veulent se tenir au courant de la science contemporaine Le pr sent ou
272. puscules de Pacini On trouve dans le m sent re de certains animaux Chat des terminaisons nerveuses d un usage inconnu fig 111 ce sont les corpuscules de Pacini Pour constituer un de ces corpus cules une fibre nerveuse my line perd peu peu sa gaine my linique en m me temps que la membrane con Jjonctive augmente consid rablement d paisseur De la sorte le corpuscule se compose au centre d un cylindre axe termin par un petit bouton la p riph rie d une membrane conjonctive paisse form e de plusieurs VERT BR S 347 couches concentriques et constituant un petit cylindre hyalin tout autour du cylindre axe Pour bien voir les corpuscules on les traite par le nitrate d argent 5 pour 100 puis on expose la lumi re et on monte l eau _la pr paration ainsi faite est difficile conserver on peut monter la glyc rine apr s avoir trait par le chlorure d or ou l acide osmique ND Corpuscule de Pacini Fi 112 Plaque motrice terminale 8 Plaques terminales On appelle ainsi laterminaison sp ciales des nerfs moteurs dans les muscles Au moment de la terminaison fig 112 le nerf perd sa gaine de my line et se r duit au cylindre axe et sa membrane conjonctive cette derni re s tale la surface du sarco lemme avec lequel elle pe tarde pas se confondre quant au cylindre axe il va se perdre au milieu d un amas granuleux remp
273. qu retenir un moment la proie en s inclinant au des sus d elle en formant une nasse La reproduction de H liozoaires se fait par scissiparit et par enkystement Cet enkystement est pr c d d une conjugaison apr s laquelle les pseudopodes se retirent et le corps s enveloppe d une membrane siliceuse Au printemps un jeune Actinosph rium sort du kyste A c t des Actinosph rium on peut signaler dans le groupe des H liozaires les Achinophrys presque sem blables et faisant passage directement aux Radiolaires les Acanthocystis qui ont un squelette siliceux form de spicules radiaires et m me une bauche de capsule cen trale et les Clatbrulina dont le corps support par un p dicelle est enferm dans une sph re siliceuse l gamment d coup e jour par les fen tres de laquelle sortent les pseudopodes 5 Radiola res Le caract re principal de ces ani maux toujours unicellulaires et sans membrane c est de poss der au sein de leur protoplasma une partie cen trale bien diff renci e laquelle on donne le nom de capsule centrale Outre cela ils pr sentent souvent un l gant squelette radi organique ou siliceux fig 78 Ce squelette tant tr s int ressant nous donnerons quel PROTOZOAIRES 257 ques exemples de la vari t de ses formes mais nous tudierons d abord l animal complet en prenant comme type l Acanthometra elastica commun dans la M diter ran e
274. qu e a Gr garines Ces animaux que l on prenait autre fois pour des Vers inf rieurs ont parfois une taille Fi 79 Gr garine 1 c phalin 2 sporadin consid rable jusqu 1 cen tim tre Le corps unicellu laire est allong vermiforme muni d une membrane etd un noyau La membrane laisse distinguer jusqu trois cou ches picyte sarcocyte et cou che Stri e cette derni re cou che est un commencement de diff renciation de tissu musculaire En dedans de la membrane est lentocyte granuleux qui renferme le noyau Le corps est souvent divis en deux par une cloi son septum c est le cas des Polycystidees dans le cas contraire on a affaire aux Monocystidees L extr mit an t rieure du corps porte fre quemment un appareil sp cial de fixation cet appareil n existe que dans le premier stade du d veloppement de l animal c phalin Yap pareil de fixation tombe ensuite sporadin fig 79 La reproduction des Gr garines est encore assez obs cure d apr s von Beneden apr s conjugaison il se forme un kyste d o sortent souvent par des tubes sp ciaux les sporoductes des corps allong s dits pseudouavicelles PROTOZOAIRES 261 Chaque pseudonavicelle donne naissance une forme amibo de qui produit elle m me deux corpuscules falci formes pseudofilaires se transformant par apparition dune membrane et d un noyau en jeunes Gr garines Pour
275. qui constituent cet embranchement sont des tres uni cellulaires ils ne se distinguent des v g taux unicellu laires qu en ce que leur membrane quand il en existe une n est jamais cellulosique Deux groupes peuvent tre distingu s dans cet embranchement celui des Rbi gopodes et celui des nfusoires Le premier groupe com prend des tres sans membrane et m me parfois sans noyau Profistes le deuxi me des tres plus perfec tionn s non seulement gr ce la pr sence d une mem brane mais encore cause d une diff renciation proto plasmique telle qu on les a souvent pris pour beaucoup plus compliqu s qu ils ne le sont en r alit Ehrenberg PROTOZOAIRES 251 a Classe des Rhizopodes A c t des Rhizopodes proprement dits qui se divi senten Amibiens H liozoaires Foraminif res Radiola res il convient de mettre les Mon res de H ckel pour les quelles on a souvent fait un r gne particulier celui des Protistes 1 Mon res Les Mon res constituent un groupe d animaux unicellulaires dont la cellule tr s rudimen taire ne pr sente ni membrane ni noyau La plupart habitent l eau de la mer quelques unes cependant se rencontrent dans l eau douce tudions en quelques types Protam ba primitiva Cet tre se pr sente sous la forme d une petite masse g latineuse irr guli rement lob e il rampe la surface des animaux ou des v g taux marins sur lesquels il vit Le protopla
276. r son filament nucl aire carte ses spires se raccourcit et s paissit A Bient t il se segmente en un nombre de parties qui para t asse Fic 11 Division de noyau albumen de Fr tillaire constant pour une m me plante et un m me tissu B Dans chacun des segments les granulations de chroma tine se d doublent ce moment les nucl oles disparais sent ainsi que la membrane du noyau le protoplasma cellulaire peut alors p n trer dans son int rieur Il y p n tre en effet et se dispose en filaments allong s en m me nombre que les segments et qui forment par leur ensemble une sorte de fuseau ou de tonnelet C Sur chacun des filaments du tonnelet et son quateur viennent alors se fixer par une de leur extr mit et fai 56 BOTANIQUE G N RALE sant un angle droit avec le filament les segments du filament nucl aire C est le stade de la plaque nucl aire ou de l aster Bient t chacun des segments dont on se rappelle les granulations chromatiques sont d j d dou bl es se fend longitudinalement et chacune des moiti s remonte vers un des p les du tonnelet amphiaster Elles finissent par y arriver toutes D et se soudent en un filament unique qui ne tarde pas se pelotonner et s entourer d une membrane les nucl oles apparaissent et on a ainsi chacun des p les du tonnelet un nouveau noyau E ce moment dans la plupart des tissus on voit se disposer l quateu
277. r tinien qui re oit une des fibrilles du nerf optique sur le renflement ganglionnaire du quel s panouit le faisceau d yeux simples Les yeux compos s constituent des organes normes qui oc cupent souvent plus de la moiti dela t te del Insecte Les ocelles qui coexis tent presque toujours avec les yeux compos s mais qui sont frontaux et non lat raux sont form s d une corn e bomb e et d un cristallin plac s en avant d un corps vitr qui recouvre lui m me une couche de b tonnets sensitifs Ces yeux Sont organis s pour voir une faible distance Les organes auditifs sont peu connus chez les Insec tes On atrouv chez quelques larves de Dipt res de vrais otocystes situ s l extr mit de l abdomen Chez les Insectes parfaits on n a trouv d organes auditifs que chez les Orthopt res et ceux ci sont constitu s d une fa on toute particuli re Ainsi chez les Acridiens on trouve sur les c t s du premier segment abdominal un cadre corn sur lequel est tendue une fine membrane qu on assimile un tympan Sur cette membrane la face interne on voit des saillies chitineuses qui corres pondent des terminaisons de nerfs venant du troisi me ganglion thoracique Chez les Locustiens on trouve sur les tibias des deux pattes ant rieures deux membranes Fi 100 il compos d un Insecte 314 ZOOLOGIE SP CIALE tympaniques sous lesquelles viennent se ramifier des nerfs du pr
278. r chacune des deux moiti s Dans la conjugaison deux cellules viennent se placer c t l une de l autre car les Desmidi es sont dou es de mouvements dans des plans perpendiculaires Chacune des cellules pousse un tube de communication les deux tubes viennent au contact la cloison de s paration se 128 BOTANIQUE SP CIALE r sorbe et les protoplasmas des deux cellules viennent se fusionner au milieu du tube unique provenant de cette r sorption Il en r sulte une spore dite zygospore qui se rev t bient t d une membrane paisse trois couches dont la plus externe cutinis e est garnie de piquants Bient t cette membrane se brise la membrane moyenne se g lifie et le protoplasma sort envelopp de la mem brane interne La cellule s trangle alors et prend la forme d un Cosmarium mais il lui manque encore une mem brane paissie et orn e elle se divise bient t suivant le proc d indiqu plus haut et lorsque chacune des deux moiti s se compl te la partie qui prend naissance est rev tue d un ornement apr s une nouvelle division la moiti d j orn e se compl te d une autre moiti gale ment orn e et on a bient t des Cosmarium offrant leur aspect caract ristique Vauch rices Lorsqu on examine au microscope les rev tements des murs humides on aper oit au milieu des d bris de Mousses de longs filaments unicellulaires de teinte verd tre ce que l on voit ainsi c est une Al
279. r des cellules de la couche malpighienne Fe Le poil lui m me comprend 1 un pidermicule ou cuticule form de cellules aplaties en cailles et imbri qu es les unes sur les autres continuation de la gaine de Huxley r fl chie 2 une couche corticale form e de petites cellules serr es et pigmentees continuation de la couche malpighienne 3 une substance m dullaire qui manque parfois Porc et qui fortement pigment e donne le plus souvent au poil sa couleur La peau de tous les Mammif res est peu pr s iden tique seuls les poils diff rent Sur un m me animal ils ne diff rent gu re qu en grosseur farres et duvet mais sur des animaux diff rents on a des modifications par fois assez consid rables La laine du Mouton pr sente des poils simples sans moelle cellules de l pidermicule fortement imbriqu es Les poils du Lapin sont minces et ont une large moelle tr s r guli rement cloisonn e les poils de Chat sont peu pr s identiques mais cloisons m dullaires plus rapproch es Les poils de la Chauve Souris sont articul s et ont l apparence d une s rie de clochettes bords dentel s empil es les unes sur les autres et enfil es sur un axe mince termine par unegrosse nodosit surmont e d un pinceau de poils 2 Oiseaux La seule diff rence signaler dans les t guments c est l absence de glandes s bac es et la pr sence de plumes au lieu de poils Les plumes so
280. r du tonnelet des amas de granulations cellulosiques qui finissent par souder une plaque plaque cellulaire c est une membrane qui se forme ainsi membrane dont la formation ach ve la division de la cellule pr c d e comme on le voit par celle du noyau Pour faire des pr parations qui montrent ce que nous venons d exposer on prend par exemple une anth re en voie de d veloppement On laisse s journer l objet pendant trois jours dans l alcool absolu on fait alors les coupes aussi minces que possibles et on les plonge dans une solution de safranine dans l alcool absolu d doubl avec son volume d eau on laisse s journer douze vingt quatre heures et on lave l alcool absolu On porte alors dans le baume de Canada Les segments nucl aires sont alors fortement color s les filaments protoplasmiques le sont faiblement Pour terminer ce qui a trait l tude du noyau ajou tons que quand on examine une cellule vivante on voit fr quemment le noyau changer de place et aussi subir certaines d formations La position du noyau dans LA CELLULE 57 l int rieur de la cellule varie d ailleurs souvent avec l ge de celle ci Ainsi dans les cellules jeunes il est au milieu entour de toutes parts de protoplasma dans les cellules plus g es il est encore au milieu mais retenu seulement par quelques brides protoplasmiques comme une Araign e au milieu de sa toile enfin dans les cellules vieilles par suite
281. rale A l humidit cette spirale se resserre autour de la spore On peut assister facilement sous le microscope en humectant et en dess chant alternativement les spores l enroule ment et au d roulement successifs des lat res Ces la t res sont des organes de diss mination Les spores germent en plantes sexu es ou prothalles ces prothalles n ont rien de bien particulier cependant il faut remarquer qu ils ne sont pas entiers comme ceux des Foug res mais ramifi s et lob s lls sont d une taille assez consid rable Les anth ridies toujours semblables celles que nous avons d j vues donnent naissance des anth rozo des filiformes deux fois enroul s sur eux m mes et portant un grand nombre de cils Les arch gones ressemblent ceux des Foug res leur ventre est enfonc dans letissu du prothalle et leur col est form de quatre rang es de quatre cellules On trouve dans cet arch gone une oosph re une cellule ventrale de canal et quelques cellules de canal du col 206 BOTANIQUE SP CIALE L oosph re f cond e en un uf donne naissance apr s s tre segment e en huit octants un embryon qui de vient une nouvelle plante asexu e Appareil vegetatif Rappelons seulement apr s ce que nous en avons dit plus haut que la tige des Pr les pr sente de nombreuses lacunes 1 lacunes dans l corce qui correspondent aux d pressions de la tige can nel e lacunes vall culaires
282. rciais Os livros textos e imagens que publicamos na Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais da USP s o de dom nio p blico no entanto proibido o uso comercial das nossas imagens 2 Atribui o Quando utilizar este documento em outro contexto voc deve dar cr dito ao autor ou autores Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais da USP e ao acervo original da forma como aparece na ficha catalogr fica metadados do reposit rio digital Pedimos que voc n o republique este conte do na rede mundial de computadores internet sem a nossa expressa autoriza o 3 Direitos do autor No Brasil os direitos do autor s o regulados pela Lei n 9 610 de 19 de Fevereiro de 1998 Os direitos do autor est o tamb m respaldados na Conven o de Berna de 1971 Sabemos das dificuldades existentes para a verifica o se uma obra realmente encontra se em dom nio p blico Neste sentido se voc acreditar que algum documento publicado na Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais da USP esteja violando direitos autorais de tradu o vers o exibi o reprodu o ou quaisquer outros solicitamos que nos informe imediatamente dtsibi usp br
283. re Cycas Les tamines dans ce genre sont group es en un c ne les grains de pollen y naissent absolument comme les microspores dans un microspo range Le grain de pollen se divise en deux cellules l inf rieure qui se cloisonne deux ou trois fois est le prothalle m le la sup rieure est analogue une cellule anth ridienne seulement au lieu de donner naissance des anth rozoides elle germe directement en un tube pollinique Les ovules tr s gros sont simplement des lobes modifi s de la feuille carpellaire lls sont orthotropes t gument unique concrescent avec le nucelle ce der nier est nous l avons vu l analogue d un macrospo range et d ailleurs le d veloppement du sac embryon naire y est tout fait analogue celui d une cellule m re de spores dans un Ophioglosse par exemple On distingue assez facilement dans les profondeurs des tissus du nucelle jeune et manquant encore de t 218 BOTANIQUE SP CIALE gument une cellule plus grande que les autres Cette cellule donne naissance un petit massif cellulaire et correspond l arch spore de l Ophioglosse Dans ce massif une cellule se fait bient t remarquer par sa taille elle se divise en trois L inf rieure est le sac embryon naire Dans ce sac appara t un tissu abondant l endo sperme ou prothalle femelle dont certaines cellules grossissent et donnent les corpuscules arch gones Ces corpuscules sont form s d une cellule
284. re dans les fruits pierreux et le scl renchyme long form de cellules allong es en forme de fibres C est lui qui constitue les gaines scl reuses des faisceaux de nombreuses Monoco tyl dones et Cryptogames vasculaires Les cellules de scl renchyme offrent fr quemment des ponctuations tr s nettes dues des in galit s d paissis sement de la membrane LES TISSUS 75 da Li pes Le li ge est un tissu soit cicatriciel soit de protection ue l on rencontre entre autres la surface de toutes les ges ouracines g es Il est compos de cellules tabu Fic 22 Li ge A pidermique B C profond uires serr es les unes contre les autres sans laisser de 1 ats et dispos es en s ries la fois radiales et tangen elles La membrane des cellules de li ge est charg e de ub rine substance qui est saponifi e par les alcalis ten us et dont l acide gras est l acide st aro cutique Le li ge prend souvent naissance aux d pens de l pi erme cependant il y a des li ges hypodermiques et m me es li ges profonds qui prennent naissance aux d pens 76 BOTANIQUE G N RALE des assises les plus e xternes du parenchyme cortical et m me parfois dans le liber secondaire La figure 22 montre en un li ge pidermique s en B e
285. re donnele pied la cellule sup rieure par trois cloi sonslongitudinales etunecloison en verre de montre isole une cellule centrale trois cellules pari tales et une cellule de calotte La cellule centrale forme l oosph re et la cellule ventrale du canal les cellules pari tales donnent les parois du ventre de l arch gone compos es ici de deux assises de cellules mais qui en ont quatre chez les Sphagnum et les cellules du col form es d une seule assise de cellules la cellule de calotte donne les cellules du canal du col Pour la f condation un anth rozo de arrive louver ture de l arch gone et s enfonce dans le canal la fa veur du liquide mucilagineux produit par la destruction des cellules du canal il arrive ainsi jusqu l oosph re qu il feconde L uf va se d velopper il se d veloppe en ce qu on appelle un sporogone que nous allons main tenant tudier Tout le monde conna t le sporogone des Mousses l tat de complet d veloppement Ce n est autre chose que cette capsule surmont e d une coiffe et port e par un long p dicelle que l on a ertainement remarqu e pourvu qu on ait regard d un peu pr s des pieds de Mousses certaines poques de l ann e Le sporogone se compose donc comme nous venons de le voir de deux parties le pied ou soie et la capsule quant la coiffe c est tout simplement la partie sup rieure de l arch gone d chir e et entra n e par la
286. re les cellules dans lesquelles il envoie des su oirs v siculeux 11 se reproduit par spores et par ufs Les spores se forment successivement l extr mit de tubes que le parasite met en dehors de son h te Une fois sur la terre humide elles germent en des zoo spores deux cils qui perdent leurs cils poussent un tube et p n trent dans une feuille par un stomate La reproduction sexu e se fait par oogone et polli nide Un des filamentsdu thalle se renfle son extr mit et se s pare du reste par une membrane C est l l oo gone Cet oogone par condensation du protoplasma son int rieur donne une oosnh re tant le nrntnnlaema THALLOPHYTES 157 n est pas employ cette confection une partie reste inactive sous le nom de p riplasima Le m me filament du thalle donne c t de l oogone un autre renflement qui se s pare aussi par une membrane C est le pollinide Le pollinide va s appliquer sur l oogone pousse un ramus cule jusqu l oosph re et va la f conder l uf qui en r sulte germe en un thalle Saprol gni es Ce sont encore des parasites Ils sont pour la plupart aquatiques sauf pourtant le Pyfhium vexans qui vit sur la Pomme de terre Le genre Saprolegnia vit particuli rement sur les Insectes noy s Quand on laisse une Mouche dans un verre d eau au bout de quelques temps son corps est entour d une aur ole de filaments qui appartiennent un Saprolegnia I
287. rencontre du pronucl us femelle sous le nom de pronucleus m le Les deux pronucl us se fu sionnent cette fusion constitue la f condation et donne naissance au noyau vitellin Ce noyau ne tarde pas se diviser c est ce qui constitue la segmentation du vitellus car le protoplasma de l ovule participe cette segmenta tion Parfois tout le vitellus se segmente ufs holoblas les Mammif res par exemple d autres fois c est une partie seulement ufs m roblastes Crustac s Oi seaux etc Dans les ufs holoblastes ou segmenta tion totale la segmentation peut tre gale c est dire que toutes les cellules produites sont de m me taille c est ce qui arrive chez les Mammif res au contraire elle peut tre in gale Grenouille Dans les ufs m ro blastes la segmentation peut se faire l un des p les de l uf ufs flol cithes ou sur toute la p riph rie ufs centrol cithes Les cellules r sultant de la segmentation du vitellus se groupent bient t en une sph re soit pleine planula soit creuse blastula ensuite soit une invagination r sultant d une d pression qui se fait en R PRODUCTION SEXU E SPERME OVULES UF 249 un point soit une d lamination soit un d veloppement particulier des cellules d un p le de l uf pibolie don nent naissance une sph re creuse deux couches gas trula La couche externe qui est cili e est l ec oderme ou piblast
288. rine s emploie aussi tr s fr quemment soit pure soit tendue d eau Elle a le d faut de faire p lir les colorations assez rapidemment on peut retarder la d coloration en acidulant l g rement le liquide 1 goutte d acide ac tique pour 30 grammes de glyc rine La glyc rine ne s chant jamais il faut fermer les pr parations qui y sont conserv es On peut border la pr paration avec de la paraffine du bitume de Jud e ou enfin de la cire cacheter dissoute dans l alcool Les pr parations une fois ferm es sont conserv es dans des bo tes sp ciales divis es en petits comparti ments Chaque pr paration doit porter une tiquette indiquant la nature de cette pr paration TROISI ME PARTIE OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES CHOIX D UN MICROSCOPE SOINS A LUI DONNER INSTALLATION Lorsqu on veut faire l achat d un microscope il faut toujours s adresser un bon constructeur Sans cela on n aurait qu un instrument de pacotille qui si peu qu il co te vaudrait toujours moins que ce qu on l aurait pay On peut recommander en France les maisons Pras mowzki Nachet Verick nous donnons m me la pr fe rence ce dernier constructeur Ses instruments sont remarquables par leur nettet et par le grand clairage de leur champ peut tre un peu restreint Si l on veut avoir un excellent instrument on peut prendre le mo d le n 4 platine tournante et corps inclinant qui avec les oculaires 1 2
289. rist me donnant naissance des pro 96 BOTANIQUE G N RALE ductions tertiaires Ainsi par exemple dans la racine de Bryone certaines parties du parenchyme ligneux se condaire deviennent m rist mateuses et donnent au milieu du parenchyme de petits faisceaux ligneux ter tiaires Du reste les productions secondaires et tertiaires sont tr s variables suivant les v getaux Nous avons jusqu ici examin la racine en coupe transversale faisons maintenant une coupe longitudi nale de son extr mit Ceci nous apprendra conna tre un organe tr s important qui recouvre l extr mit de la racine comme un doigt de gant et auquel on donne le nom de coiffe La figure 32 qui repr sente une racine d Orge donne une id e de cet organe p est la coiffe Cette figure nous montre galement la mani re dont se differencient les tissus dans une jeune racine p repr sente l assise pilif re avec sa cuticule cf gp est l endoderme pc le p ricycle cc le cylindre central Tous ces tissus prennent naissance aux d pens de cel lules sp ciales auxquelles on donne le nom d initiales et situ es l extr mit de la racine Dans cette racine d Orge comme dans toutes celles des Monocotyl dones il y a des initiales sp ciales pour la coiffe tandis que chez les Dicotyl dones la coiffe et l assise pilif re ont toujours des initiales communes Chez les Gymnospermes tous les tissus prennent naissance dans un m rist me confu
290. rm s de couches con centriques alternativement claires et obscures dispo s es autour d un point clair b occupant une position g n ralement excentrique et auquel on donne le nom de noyau ou hile du grain Cette apparence stratifi e est due ce que le grain est compos de couches alternati vement denses et molles renfermant plus ou moins d eau On le prouve facilement soit en dess chant le grain soit en l hydratant par la potasse dans un cas comme dans l autre on voit les striations dispara tre Outre les grains tels que ceux que nous venons de d crire on en trouve souvent dans la Pomme de terre 64 BOTANIQUE G N RALE qui ont deux ou trois hiles et qui ind pendamment des couches entourant chaque hile pr sentent un syst me de couches englobant toutes les autres ce sont des grains demi compos s Les dimensions des grains d amidon de la Pomme de terre sont assez lev es 90 u environ il y a des grains d amidon qui sont au contraire fort petits ceux du Bro mus confertus n ont que 2 y Dans ces cas l on ne voit pas d ordinaire les couches si caract ristiques des gros grains et pour tre s r qu on a affaire de l amidon on traite la coupe par l eau iod e les grains prennent alors une coloration bleu fonc Outre les grains d amidon simples et demi compos s il existe des grains compos s de forme g n ralement po ly drique et r unis en amas c est le cas pour le Riz Le hile qu
291. rochets pore g nital ventral dont le Cysticerque est peut tre le Lingula nodosa qui habite la Truite On donne souvent le nom de Profoscolex l embryon de T nia de Deufoscolex au Cysticerque le Ver ruban est le Sfrobile et les anneaux isol s sont les proglottis llya l g n ration alternante le proglottis donne nais sance par voie sexu e au Scolex qui produit par bour geonnement agame le Strobile Le Strobile se r duit parfois un seul anneau T nia echinococcus De plus la v sicule hydatique de ce Ver au lieu de contenir une seule t te Cysticerque en con tient plusieurs chinocoque ceci se retrouve chez le T nia c nurus B Tr matodes C est ce groupe qu appartient la Douve du foie Distomum bepaticum qui habite le foie du B uf et qu on pourra se procurer dans les abattoirs Cet animal est relativement de grande taille il atteint 3 centim tres de longueur 1 1 2 centim tre de largeur et 1 2 millim tres d paisseur sa couleur varie du blanc au brun sa forme est celle d une feuille pointue une extr mit l extr mit post rieure L animal poss de deux ventouses une ant rieure qui entoure la bouche qui s ouvre dans un tube digestif tr s ramifi et une ventrale c t de laquelle debouche le pore g nital La surface du corps est recouverte d une cuticule au dessous est une couche dermo musculaire puis un parenchyme l che renfermant les divers organes 284 ZOOLO
292. rolepia Dans cette Foug re les faisceaux ne sont plus s par s on a un cercle lib roligneux continu Il y adeux libers un externe et uninterne et chacun d eux pr sente l un en dehors l autre en dedans un endo derme et un p ricycle Au centre de la tige se trouve du parenchyme conjonctif On peut expliquer th orique ment cette structure en partant de celle du P eris il suffit de supposer qu on n a qu un seul cercle de fais ceaux et que ces faisceaux se soudent lat ralement Trichomanes La structure de cette Foug re est ana logue la structure primaire d une Dicotyl done on a un endoderme et un p ricycle uniques un cercle lib ro ligneux liber externe et une moelle centrale Les Pr les vulgairement nomm es Queues de cheval qui sont tr s r pandues et faciles tudier vont nous fournir encore quelques types de structure Equisetum arvense Dans la coupe transversale d une tige souterraine ou rhizome on trouve 1 un pi derme 2 une corce couches externes scl rifi es LES ORGANES 103 3 un endoderme ondul doubl d un p ricycle en alter nance avec lui chaque vall e de l endoderme corres pond un faisceau dont le bois en forme de V et tr s r duit embrasse entre ses branches le liber La pointe du V que forme le bois est remplac e par une lacune qui r sulte de la destruction des premiers vaisseaux Tous les faisceaux sont plong s dans du parenchyme q
293. s un cil qui d abord rondes ne tardent pas devenir pyriformes puis elles se fixent perdent leur cil et germent en un thalle Les organes reproducteurs anth ridies et oogones se for ment aussi l extr mit des filaments La cellule sup rieure la premi re isol e est l anth ridie la cellule inf rieure qui se renfle beaucoup est l oogone L anth ridie ne tarde pas s ouvrir et laisse chapper les anth ro zoides qui ressemblent aux zoospores puis l anth ridie se d bo te ce qui ouvre l oogone et donne acc s aux anth rozo des qui vont f conder l oosph re L uf la f condation accomplie ne reste pas dans l oogone il en sort s enkyste et ne germe que plus tard Dans le Monoblepharis sph rica les zoosporanges se forment quelque distance de l extr mit du filament Les zoospores en sortent par un orifice lat ral Les orga nes reproducteurs se forment l extr mite d un fila ment mais l au contraire de l exemple pr c dent c est THALLOPHYTES 159 l oogone qui surmonte l anth ridie Les anth rozo des sortent comme les spores par une ouverture lat rale et vont p n trer dans l oogone dont la partie sup rieure s est d truite par g lification L uf f cond reste dans l oogone 3 CHAMPIGNONS PROPREMENT DITS Ces Champignons comprennent les ordres suivants Usfilagin es Ur di n es Basidiomyc tes Ascomyc tes ce dernier groupe se r
294. s en bouclier les Euplotes avec seulement quelques cils rigides Quatri me type Vorticella microstoma Cet ln fusoire appartient au groupe des P ritriches caract PROTOZOAIRES 267 ris s par de longs cils dispos s en une zone adorale Les Vorticelles qu on trouve souvent fix es par groupes sur des Algues sont des Infusoires p dicell s Leur p dicelle contactile peut se resserrer brusquement en une spirale ou au contraire s tendre Le corps de l animal a la forme d une urne il y a une seule v sicule con tractile le nucl us a la forme d un fer cheval L urne est recouverte en partie par un couvercle qui forme une sorte d pistome Entre les bords du couvercle et de lurne qui sont plant s de cils existe une rainure qui conduit dans un vestibule au fond duquel est la bou che Les courants produits par les cils font p n trer dans le vestibule les organismes dont la Vorticelle fait sa proie La reproduction se fait d abord par scission scission qui est longitudinale De plus apr s conjugaison il se produit des germes internes par division du noyau germes orn s d une couronne de cils et qu on avait pris autrefois pour des m les individus gemmiformes Citons c t des Vorticelles et p dicell s comme elles les Car chesium les pistylis les Vaginicola ces derniers peu vent se retirer dans un tui transparent d autres P ri triches mais non p dicell s et libres sont l
295. s l corce ne comprend que trois assises dei cellules dont les deux plus internes sont form es des grandes cellules laissant entre elles des m ats la plus externe est form e de petites cellules Marsiliac es Deux genres sont surtout int res sants dans cette famille qui a ceci de particulier que les sporocarpes qui correspondent des feuilles sont plu riloculaires et renferment la fois dans chaque loge des CRYPTOGAMES VASCULAIRES 20I microsporanges et des macrosporanges ce sont les genres Pilularia et Marsilia D O 2 6 RP A OA A sS S a ame Es HT GN SRR OZAN FiG 62 Pilularia globulifera A sporocarpe coup transversalement B coup longitudinalement C macrospore adulte D macrospore germant E sommet d une macrospore F arch gone G embryon Genre Pilularia Les sporocarpes A B fig 62 sont divis s en quatre loges ils portent sur leurs parois pl la partie sup rieure des microsporanges 1i la 202 BOTANIQUE SP CIALE partie inf rieure des macrosporanges ma Chaque micro sporange dont la paroi est form e d une seule assise de cellules renferme trente deux microspores celles ci germent en un prothalle m le r duit l anth ridie qui donne naissance trente deux anth rozoi des D an deux cils Chaque macrosporange ne renferme qu une macro spore c lesautres sont d truites Cette macrospore ass
296. s La cellule sup rieure qui ne se divise plus est un suspenseur provisoire la cel 222 BOTANIQUE SPECIALE lule inf rieure donne la fois naissance l embryon et au suspenseur d fiuilif ce dernier est tr s long chez le Welwitschia Appareil v g tatif La structure de la tige et de la racine est analogue celle que nous avons trouv e chez les Couiferes Signalons seulement le fait de l existence simultan e chez l phedra de ponctuations ar ol es et d paississements spiral s dans les trach ides De plus les tracheides passent aux vrais vaisseaux par les larges ouvertures de leurs cloisons transversales Signalons encore l existence chez le Welwitschia de cristaux d oxa late de chaux renferm s dans la membrane paissie des fibres liberiennes V PHAN ROGAMES ANGIOSPERMES Ces plantes se divisent en Mo rocofrltones et Dicotv l dones d apr s le nombre des feuilles embryonnaires Nous n avons pas grand chose dire de l appareil repro ducteur cet appareil avant t pris comme type dans la botanique g n rale Le sac embrvonnaire peut tre plus ou moins superficiel d apr s l existence ou l absence d une calotte il peut parfois faire hernie hors du nucelle Santalac es Le d veloppement de l embrvon se fait suivant deux types g n raux On peut prendre le pre mier type dans les Dicotvl dones avec le Capsella bursa pasloris le deuxi me dans les Monocotyledones avec lAlisma plantago
297. s avons trouv es chez les Arthprodes Le tissu nerveux des Mollusques est remarquable par l paisseur extr me de la gaine de tissu conjonctif qui l enveloppe cette gaine est en continuation directe avec certains muscles particuli rement chez les Gast ropodes comme l a fait remarquer M Sicard dans son tude du Zonites algirus Ces muscles ont pour effet d emp cher les nerfs d tre tirailles quand l animal rentre dans sa coquille ou en sort Le syst me nerveux est form chez les Mollusques par trois groupes de ganglions c r bro des p dieux visc raux ce n est plus comme chez les Vers et les Arthro podes une cha ne ganglion naire Les ganglions c r broi des sont toujours distincts mais souvent Gast ropo des les p dieux et les vis c raux sont agglom r s en une masse unique que seule cu done Res l tude microscopique permet de d brouiller fig 106 Chez les Gast ropodes que nous prendrons comme exemple les ganglions c r bro des forment un groupe pair il en est de m me des p dieux les visc raux for ment un groupe impair compos ordinairement de cinq ganglions Tous ces ganglions sont r unis entre eux par des commissures qui forment un double collier autour de l sophage Aux c r bro des sont reli s deux petits ganglions dits stomatogastriques qui servent innerver la partie ant rieure du tube digestif 4 4 MOLLUSQUES ET BRACHIOPODES 331 Les organes des sens
298. s c est la pr sence au milieu des cellules pi th liales qui recouvent le corps de ces animaux d organes urti cants dits n malocystes o cnido blastes Ces n matocystes fig 84 sont form s d une cellule en forme de bouteille munie sur un c t d un cil raide cnidocil et qui renferme dans son int rieur un liquide corrosif et un long filament Ce dernier enroul l tat ordinaire dans la cellule peut se d rouler tre projet au dehors et servir ainsi la capture de la proie dont l animal se nourrit Outre le tissu scl reux et les n matocystes on peut encore tudier chez les C lent r s rare ment d ailleurs le tissu ner veux qui fait ici son apparition Chez les M duses o il existe on distingue d j parfaitement les cellules et les fibres Les C lent r s sont souvent de grande taille mais il en est d assez petits pour pouvoir tre tudi s en entier au microscope tels sont les Coralliaires dont on distin gue alors parfaitement le corps en forme de sac et la bouche entour e de huit tentacules dentel s chez les Octactiniaires ou Alcyonaires Corallium rubrum ou de six tentacules ou un multiple chez les Hexactiniai Fic 84 N matocystes C LENT R S 275 res ou Zoanthaires Tel est surtout un C lent r appar tenant la classe des Hydrom duses et qu on peut se procurer facilement dans les eaux douces o il est fix sur des tiges aquatiques nous vou
299. s dont une extr mit est renfl e en une t te pyriforme Les MOU Fre 76 Spermatozo des vements des Spermatozo des se continuent pendant un temps assez long dans le sperme jacul l addition de l eau pour diluer un peu le liquide exag re d abord leurs mouvements mais les arr te bient t Les Spermatozo des des Mammif res ont tous une forme analogue ceux de l Homme le filament est seu lement plus ou moins long la t te plus ou moins grosse Outre les Spermatozo des on trouve encore dans le sperme des concr tions albumino des sympexions des cristaux de phosphate de magn sie et des cellules pi th liales Ovules Les ovules sont de simples cellules que 248 ZOOLOGIE G N RALE nous avons d j d crites leur membrane s appelle membrane vitelline leur noyau v sicule germinative lls sont produits dans des organes glandulaires particu liers les ovaires De l ils tombent dans les voies g ni tales femelles o ils subissent la f condation Mais avant la f condation ils sont d j le si ge de certains ph no m nes Le noyau se divise une ou deux fois par karyo kin se et chaque fois un fragment est expuls globules polaires ce qui reste du noyau constitue le pronucleus femelle Si un ovule dans cet tat est rencontr par un Spermatozoi de la f condation a lieu le Spermatozo de p n tre dans l ovule perd sa queue et sa t te qui reste seule marche la
300. s Ip Il y en a quatre dans la figure Le bois est color en rouge si on a trait la coupe par la fuch _ sine les vaisseaux y vont en augmentant de diam tre de la p riph rie au centre Les faisceaux ligneux dans LES ORGANES 93 la figure se rejoignent au centre mais parfois ils lais sent entre eux un espace central occup par du paren chyme la moelle Le liber est reconnaissable ses tubes cribl s offrant les ponctuations caract ristiques L es pace compris entre les faisceaux ligneux et les faisceaux lib riens est rempli par des cellules de parenchyme dit parenchyme conjonchf Quelle que soit la racine jeune que l on examine on trouvera toujours la m me structure l corce peut tre plus ou moins paisse les faisceaux plus ou moins nom breux et plus ou moins d velopp s mais ce ne sont l on le voit que des modifications de d tail Quelques racines offrent bien une structure plus ou moins anor male certaines racines d Ophioglosse par exemple mais nous y reviendrons plus tard Signalons ici pourtant quelques particularit s Dans les racines des Ombellif res les cellules p ricycliques situ es en face des faisceaux ligneux et des faisceaux lib riens donnent naissance des canaux s cr teurs Dans celles des Compos es ce sont les cellules endodermi ques Dans les racines des Gramin es le p ricycle est fr quemment interrompu en face des faisceaux ligneux qui alors touchent directement l
301. s ar ol es le liber secondaire a souvent une structure tr s r guli re Il se forme annuellement par exemple chez le Taxus quatre assises lib riennes une de tubes cribl s une de parenchyme lib rien une nou velle de tubes cribl s et une de fibres lib riennes Les fibres lib riennes renferment dans leurs membranes des cristaux d oxalate de chaux les fibres de Torreya sont surtout remarquables pour cette observation La tige et la racine naissent aux d pens d un groupe confus de cellules o on ne saurait reconnaitre des ini tiales sp ciales c Guetac es Cette famille ne renferme que des plantes exotiques les trois genres Gnetum Ephedra Welvitschia la com posent Rien de particulier observer dans les tamines les ovules sont plus int ressants Dans le Gnetum l ovule deux t guments est enfonc dans une d pression du carpelle le sac embryonnaire y na t comme chez les Cycad es Dans l Ephedra ovule n a qu un t gument le sac embryonnaire se forme comme chez les Abi ti n es L arch gone qui poss de une cellule de canal nette a un col form d une rang e unique de quatre cinq cellules Dans le Welwitschia le sac embryonnaire se forme comme pr c demment mais l arch gone ne forme pas de col ni de cellule de canal l endosperme est d ailleurs tr s r duit on arrive ainsi graduellement ce que l on va trouver chez les Angiospermes L uf se divise en deux cellule
302. s assez long Par une observation attentive on peut s assurer que Ce mouvement des cils vibratiles est d une inflexion alternative du cil dans les deux sens ou m me une inflexion dans un seul sens simplement suivie d un redressement Les tissus g andulaires ne sont que des modifications peu importantes des pith liums Fi 67 pith lium vibratile les glandes sont en effet toujours form es par des inva ginations d pith liums mais l les cellules pith liales bourgeonnent s isolent et l on en trouve toujours des d bris dans le liquide s cr t par la glande On pourrait rattacher aux tissus pith liaux le sang et la Jympbe mais leur tude sera plus leur place dans celle des liquides de l organisme Tissus conjonctifs Les tissus conjonctifs sont des tissus de soutien on peut les diviser en plusieurs cat gories cellulaire g latineux o muqueux fibreux cal tilagineux osseux Le caract re sp cial de ces tissus cest que les cel 230 ZOOLOGIE G N RALE lules sont plong es dans une mati re intercellulaire plus ou moins abondante Tissu cellulaire Dans cette forme que l on ren contre sp cialement chez les Invert br s les cellules plus ou moins arrondies sont parfaitement distinctes et il n y a interpos e entre elles qu une faible partie de substance intercellulaire Tissu g latineux Cette forme est caract ris e au contraire par l abondance extr
303. s contiennent des macrospores donnant naissance des prothalles femelles c est dire ne portant que des arch gones les deuxi mes des mi crospores donnant naissance des prothalles m les ne portant que des anth ridies Des particularit s dans l ap pareil reproducteur ont fait distinguer dans les Rhizo carp es deux familles les Salviniac es et les Marsiliac es Salviniac es Cette famille comprend les deux genres Salvinia et Azolla Les Salvinia se rencontrent dans cer tains points du midi de la France particuli rement dans les foss s des environs de Bordeaux Les Azolla sont fr quents dans les serres bien qu exotiques et d origine am ricaine Genre Salvinia Les Salvinia fig 60 A sont des plantes flottantes qui vivent la surface de l eau elles n ont pas de racines mais certaines de leurs feuilles sont filiformes poilues et transform es en organes d ab sorption Ces feuilles filiformes portent leur aisselle par transformation d un de leurs lobes les organes re producteurs asexu s les sporocarpes globuleux c tel s assez semblables de petits melons B C Il y a des sporocarpes de deux sortes ce qui est le caract re de la famille des microsporocarpes mi et des macrosporo carpes ma Faisons dans un microsporocarpe et dans un macrosporocarpe une coupe longitudinale et exami nons cette coupe Les microsporocarpes sont form s d une cavit globu CRYPTOGAMES VASCU
304. s des loges Quelquefois les grains de pollen au lieu de s isoler restent unis en t trades Listera ou m me les t trades restent unies entre elles Orchis il en r sulte alors les masses de pollen connues sous le nom de pollinies Pistil Le pistil se compose de l ovaire et du style Le style n offre rien de particulier si ce n est les papilles du stigmate et le tissu conducteur mais l ovaire est tr s important tudier L ovaire est form par la r union de feuilles modifi es feuilles carpellaires ou carpelles Ces feuilles portent les ovules dont nous nous occuperons seulement Un ovule se compose 1 d un pedicelle dit funicule qui le relie la feuille carpellaire 2 d une portion ren fl e qui lui fait suite et qui lui est plus ou moins acco l e suivant la nature de l ovule et qui se compose du nucelle et des f ghments ll y a souvent deux t guments un externe et un interne l externe persiste seul chez quelques ovules enfin il y a des ovules nus Santalac es Le nucelle est la partie la plus importante de l ovule Supposons d abord un ovule m r comme celui de la figure 39 nous trouvons le nucelle creus d une grande cavit dite sac embryonnaire Cette cavit renferme en haut trois cellules l une te est l oosph re qui f cond e 1 Peur le m canisme de la d hiscence voir le m moire de Leclerc cu Sablon se d veloppera en embryon les deux autres ve ont re u
305. s l int rieur on trouve un grand nombre de petites M cellules qui sont les cellules m res Fic 55 Anth ridies et d anth rozo des A une poque un 8075 d une Mousse peu plus avanc e les anth rozo des sont form s ce sont de petits corps enroul s en tire bouchon et dont la partie inf rieure porte des cils vibratiles Ils sortent par destruction des parois de l anth ridie Les arch gones sont aussi port s l extr mit de la tige Ces arch gones m rs se composent d un court p dicelle d une cavit renfl e ou ventre et d un long col Le tout a la forme d une bouteille long goulot Dans le ventre de l arch gone on trouve l oosph re cel lule femelle surmont e d une autre cellule la cellule ventrale du canal dans le col on trouve une s rie de cellules les cellules du canal du col La cellule ventrale du canal les cellules du canal du col se r sorbent bient t et se g lifient Quant au d veloppement des anth ridies et des arche 182 BOTANIQUE SP CIALE gones nous n en dirons que quelques mots L anth ridie se forme aux d pens d une cellule pidermique quisecloi sonne en deux L inf rieure donnele pied la sup rieure est la cellule anth ridienne o apparaissent par cloisonne ments anticlines et tangentiels les cellules m res des an th rozoides L arch gone se forme aussi aux d pens d une cellule pidermique qui se cloisonne en deux la cellule inf rieu
306. s les tudes d histoire naturelle doivent tre mont s et l une des montures les plus commodes est celle de Nachet cependant dans un voyage si l on ne peut travailler poste fixe on peut employer la loupe de Brewster dite loupe de Coddington I LE MICROSCOPE COMPOS u Partie optique et th orie b Partie m canique c D tails sur les objectifs les oculaires et la partie m canique d Accessoires du micros cope v Grossissement f Mesures micrographiques Avec la loupe soit simple soit compos e on regarde directement l objet dont on aper oit une image virtuelle droite et agrandie ll n en est plus de m me dans le mi croscope compos Dans cet instrument l image form e par une premi re lentille image r elle cette fois est grossie par une deuxi me fonctionnant comme loupe La premi re lentille porte le nom d objectif parce qu elle est tourn e vers l objet la deuxi me porte le nom d ocu laire parce que c est sur elle qu on applique l il quand on regarde dans le microscope Les lentilles sont en ch ss es dans une monture sp ciale et il y a tout un appareil pour soutenir l objet l clairer etc de l deux parties bien distinctes examiner et d crire dans le microscope 1 la partie optique 2 la partie m ca nique a Partie optique Elle se compose elle m me de deux l ments l objectif et l oculaire que nous allons tudier successi
307. s n ont pas d ailes Apr s avoir remarqu la longueur consid rable de la troisi me paire de pattes organis e pour le saut nous tudierons imm diatement l appareil buccal Typiquement l appareil buccal d un Insecte se com pose d une l vre sup rieure ou labre d une paire de 308 ZOOLOGIE SP CIALE mandibules d une paire de m choires accompagn es de palpes maxillaires et d une l vre inf rieure accompagn e de palpes labiaux On trouve encore une languette accompagn e de petits stylets ou paraglosses On retrouve toutes ces pi ces mais modifi es pour la succion dans l appareil buccal de la Puce Le labre est peu modifi les mandibules et les m choires sont foliac es la languette constitue un stylet aigu et la l vre infe rieure palpes assez bien d velopp s forme une gaine ce stylet Les Cousins Culex pipiens pr sentent aussi une ar mature buccale int ressante fig 97 la femelle du moins qui seule poss de un appa reil suceur Cette armature se compose de cinq stylets aigus labre mandibules m choires qui se meuvent dans une gaine form e par la l vre inf rieure L appareil buccal de la TES seat p Mouche commune est toi du cousin autre la l vre inf rieure tr s d velopp e constitue une trompe charnue ventouse qui sert cet animal d ap pareil de succion Le groupe des H mipt res nous offre aussi beaucoup d Insectes microscopiques entre autres l
308. s o l on ne peut reconna tre d initiales sp ciales chez les Cryptogames vasculaires au contraire tous les tissus se forment aux d pens d une cellule terminale unique dans la majorit des cas du moins car certaines Filicin es certaines Lycopodin es ont plusieurs initiales pour la racine LES ORGANES 97 Radicelles Les racines donnent souvent naissance des radicelles Chez les Phan rogames ces radicelles naissent aux d pens de l assise p riph rique et il n est pas rare dans une coupe de racine de voir une radicelle s chapper du cylindre central C est g n ralement en face des faisceaux ligneux qu elles naissent mais dans les Gramin es cause de l interruption du p ricycle en ces points elles naissent en face des faisceaux lib riens Chez les Ombellif res elles naissent dans les intervalles des faisceaux cause de la pr sence des canaux s cr teurs Chez les Cryptogames vasculaires les radicelles nais sent aux d pens de l endoderme Leurs faisceaux dans une racine binaire sont orient s angle droit de ceux de la racine m re tandis qu ils sont parall les chez les Phan rogames Modifications de la racine Lorsque la racine est destin e jouer un r le sp cial sa structure est mo difi e Nous parlerons seulement des racines su oirs et des racines tuberculeuses Dans la Cuscule par exemple les racines su oirs n ont ni coiffe ni cylindre central distincts Leur
309. s qui doivent tre quelquefois pr c d es de dissection I COUPES ET DISSECTIONS MICROSCOPIQUES Les coupes microscopiques se font avec un rasoir bien affil et d une structure sp ciale ll est en effet plan sur une de ses faces au lieu d tre excave sur les deux comme un rasoir ordinaire Les coupes peuvent se faire soit la main soit avec un instrument sp cial qui porte le nom de microtome Pour faire des coupes la main coupes qui quand il s agit de petits objets sont souvent les meilleures quand 30 COUPES R ACTIFS PR PARATIONS on a une certaine habitude on tient d une main l objet o l on doit faire la coupe de l autre le rasoir Apr s avoir donn un premier coup destin obtenir une sur face plane on fait des coupes successives aussi minces que possible Le rasoir dont on se sert doit avoir t plong dans l alcool Certains corps se laissent ainsi cou persans pr paration ce sontceux d uneduret moyenne ceux qui sont tr s mous sont d abord durcis par des r actifs sp ciaux dont nous parlerons plus loin quand au contraire le corps est tr s dur il faut le scier en plaques minces qu on use ensuite sur une meule cest ainsi qu on proc de pour les dents les os etc Quand les objets sont d un trop petit diam tre pour tre tenus commod ment on les inclut comme l on dit c est dire qu on les enferme dans de la moelle de su reau de la paraffine ou du collodion
310. s sous le nom d Actinopbryens lls se distin guent des Amibiens par leurs pseudopodes longs et min ces dispos s en rayons et ne s anastomosant jamais Ce sont des formes interm diaires entre les Amibiens et les Radiolaires Le type que nous prendrons pour l tude l Actino sph rium Eichorni est un des plus instructifs c est aussi un des plus faciles se procurer car il habite les eaux douces on le trouve surtout dans les ruisseaux o il nage en pleine eau La forme du corps est sph rique ou ovalaire les pseudopodes fins et droits d pendent d un ectosarc transparent l endosarc est au contraire plus ou moins granuleux et sombre L ectosarc est souvent creus de grandes vacuoles qui lui donnent un aspect spumeux il renferme une ou deux v sicules pulsatiles qui se contractent rythmiquement l endosarc chez les individus j jeunes ne renferme qu un seul noyau chez les individus g s il en renferme tou jours plusieurs Cette pluralit est sans doute en rap port avec les ph nom nes de reproduction notons en passant qu ici la division du noyau n est plus directe comme chez les Amibiens elle se fait par karyokyn se La nutrition ne se fait pas au moyen des pseudopodes ordinaires qui nous l avons dit sont droits et rigi des la proie est englob e par un pseudopode large et tal qui prend naissance cet effet et dispara t quand elle est engloutie les autres pseudopodes ne servent
311. s trach es analogues celles des Insectes mais isol es et ne s anas tomosant jamais Il n y a que deux paires de stigmates Les sexes sont s par s le m le est souvent pourvu d un p nis protractile la femelle pr sente mais tardivement une vulve Ce qu on tudie le plus souvent chez les Acariens c est leur squelette Pour pr parer ce squelette on fait tremper l animal dans la potasse caustique 15 pour 100 on lave l alcool l essence de girofle et on monte dans le baume La taille est rarement assez consid rable Argas pour qu on ne puisse monter l animal en entier car elle ne d passe pas g n ralement 1 millim tre Apr s ce trai tement toutes les parties du squelette se laissent dis tinguer Les pattes au moins chez les Sarcoptides laissent distinguer cinq articles la hanche le trochanter le f mur parfois divis en deux articles la jambe gale ment divis e parfois en deux et le tarse Le c phalothorax laisse distinguer quatre articles dis tincts Le troisi me porte suivant les sexes la vulve ou le p nis L abdomen ne para t pas segment L appareil buccal quelle que soit sa forme pour sucer ou pour mordre se compose toujours de deux mandi ARTHROPODES 321 bules de deux m choires de deux palpes maxillaires et d une l vre inf rieure On distingue dans le groupe des Acariens plusieurs familles dont nous tudierons quelques types D modicid s Genre Demodex
312. scl rotes ce sont des masses de pseudoparenchyme dont les cellules ext rieures se sub rifient La masse de pseudoparenchyme formant le thalle est quelquefois tra vers e par des laticif res Zacfaires qu accompagne un feutrage de filaments serr s Le chapeau qui est l appareil reproducteur a la m me structure pseudo parenchymateuse que le myc lium C est lui qui porte l hym nium soit sur des lames rayonnantes Agaricus ou anastomos es en r seaux D dalea soit sur des tubes Boletus Polyporus soit sur des pointes Hydnum Pour nous faire une id e de la structure intime de l appareil reproducteur fai Fic 50 Coupe d une lamelle du sons une coupe dans une des RA G lamelles du chapeau d un Agaric ou dun Ammamita fig 50 nous trouvons au milieu une lame filamen teuse puis des deux c t s lhym nium Celui ci est form de basides entrem l es de paraphyses et de cys 166 BOTANIQUE SP CIALE tides Les basides non cloisonn es portent quatre st rigmates renfl s chacun en une spore c est l d ailleurs un caract re commun aux Hym nomyc tes Certains Hym nomyc tes poss dent comme les Tr mellin es des filaments conidiens Les conidies allong es avaient t prises autrefois pour des organes m les de reproduction alors que ce ne sont que des spores asexu es qui prennent naissance dans certaines condi tions de milieu 3 Gast romyc les Ces Champignons auxque
313. sculaires o appara t bient t la striation transversale la fibre est alors achev e sa nature pluricellulaire est encore indiqu e par la pluralit des noyaux que l on rencontre de loin en loin contre la membrane sarcolemme de la fibre Cette formation d une fibre musculaire est au fond identique ce qui se passe dans la formation d une cel lule vibratile L encore le protoplasma se divise en minces fibrilles qui sont les cils cils que l on voit par faitement l aide de r actifs appropri s se prolonger jusque dans l int rieur de la cellule et ne sont pas sim plement comme on l a cru longtemps fix s sur elle lls sont d ailleurs compos s comme la fibrille muscu laire de disques alternativement clairs et obscurs Le tissu contractile quelque part qu on le rencontre a donc toujours au fond la m me constitution Ajoutons pour terminer que d apr s des observa tions minutieuses faites sur des fibres en contraction observation facile sur des fibres d insectes qui vivent encore longtemps s par es du corps il semble que la partie vraiment contractile de la fibrille ce sont les dis ques obscurs les disques clairs seraient plut t de nature lastique LA CELLULE ET LES TISSUS 237 Tissu nerveux On y rencontre deux sortes d l ments les cellules que l on rencontre dans les gan glions et autres centres nerveux les fibres que l on trouve dans les nerfs Les cellules nerveuses
314. se tudier sur le vivant tous les d tails d organisation Le tube digestif s ouvre sur la face ventrale sophage en forme de tonnelet d bouche dans un intestin droit ter min en c cum Le syst me nerveux consiste en deux ganglions c r bro des supportant une tache pigmentaire qui est un il rudimentaire Le syst me excr teur est assez ramifi et se r sout en deux troncs qui d bouchent sur les c t s la partie ant rieure de l animal Le sys t me reproducteur est hermaphrodite Les Dendroc les n ont gu re d int ressant que leur intestin ramifi certains habitent les eaux douces et ont un orifice g nital simple Monogonopores d autres qui habitent les eaux marines ont deux orifices sexuels Digonopores l hermaphrodisme est d ailleurs la r gle exception Planaria dioica Ce sont surtout les Rhynchoc les dont certains na 288 ZOOLOGIE SP CIALE turalistes font un ordre part sous le nom de N mer tiens qui sont int ressants tudier Ceux ci sont tous marins Le tube digestif qui a deux orifices poss de la partie ant rieure une trompe soit inerme soit garnie de piquants et qui peut s extroverser Le sys t me nerveux se compose de deux ganglions c r bro des assez cart s l un de l autre et unis par une com missure ou deux lls donnent chacun naissance un tronc nerveux longitudinal c t des c r bro des se trouve une fossette cili e qui s ouvre au
315. selle de feuilles bilo b es les feuilles st riles tant simples Les spores n ont d ailleurs rien de particulier non plus que les prothalles Le genre le plus connu est le genre Psilotum et en par ticulier l esp ce P triquelrum ainsi nomm e cause de sa tige triangulaire Appareil v g tatif La tige des Psilotac es renferme un certain nombre de faisceaux ligneux qui peuvent se CRYPTOGAMES VASCULAIRES 209 souder au centre Tmesipteris ou au contraire laisser une moelle Psilotum L ensemble des faisceaux est entour d un cercle continu de liber Le p ricycle est assez net l endoderme peu d fini pr sente parfois trois assises portant les plissements caract ristiques ll n y a pas de racine S laginell es Ce sont des Cryptogames h t rospo r es il y a donc de nouveau dans cette famille deux esp ces de sporanges deux esp ces de spores deux esp ces de prothalles Comme chez les Hydropt rid es plus peut tre encore les prothalles sont excessivement r duits et restent inclus dans l int rieur des spores ce qui comme nous le verrons permet d tablir le pas sage des Cryptogames aux Phan rogames On peut prendre pour type d tude une S laginelle ces plantes quoique exotiques sont tr s r pandues dans les serres o elles constituent un gazon tr s l gant Les sporanges macrosporanges ou microsporanges s ins rent la base des feuilles de la plante asexu e ces f
316. sides peuvent porter quatre Ulostoma ou huit Geaster spo res La trame qui porte l hym nium loin de se d truire presque totalement peut se conserver dans sa lamelle m diane de sorte qu il s isole dans la cavit g n rale un certain nombre de petites cavit s peridioles pleines chacune de spores comme cela se voit dans le Crucibu lum Enfin tout le tissu sporif re appel souvent gleba peut tre projet par un retournement brusque du p ridium interne ce fait singulier qui s observe facilement la simple loupe se produit chez quelques Carpobol es en particulier le Sph robolus Ascomyc tes Le caract re distinctif de tout cet ordre de Champignons qui renferme un certain nombre de Levures et de Moisissures est de produire ses spores dans des cavit s allong es les asques fig 51 ou les 7h ques Ces Cham pignons sont dits pour cette rai son Ascospor s o Th caspores Les asques prennent parfois nais sance en un point quelconque du thalle mais le plus souvent lt ils se forment dans des concep Fe 55 SV pleins tacles soit largis en coupes poth cies soit r tr cis en bouteilles perifh ces Les spores se forment dans les asques g n ralement au nombre de huit tout le protoplasma n est pas employ 168 BOTANIQUE SP CIALE leur formation il en reste une certaine quantit l piplasma qui renferme en abondance du glycog ne et certaines dexfrines comme on peut s
317. sma qui le compose pr sente la p riph rie une zone claire lecto sarc et au milieu une Zone granuleuse lendosarc c est l la seule diff renciation que l on trouve En exami nant l animal on le voit ramper l aide d expansions libres qu il met en un point quelconque de son corps et qui portent le nom de pseudopodes Ces pseudopodes servent aussi la nutrition la Profam ba englobe avec leur aide les corpuscules dont elle se nourrit qui p n trent peu peu dans la masse du corps l ils se disol vent partiellement les r sidus non utilis s sont reje t s par un point quelconque de la p riph rie et comme il n y a pas de membrane l entr e la sortie des aliments s effectuent tr s facilement sans laisser de trace _ Quand l animal a acquis une certaine taille il se seg 252 LOUULOGI E SFELIALE mente et on voit souvent deux Profam ba qui ne sont reli s que par un mince pont protoplasmique qui se rompt bient t Profogenes primordialis Cette Mon re qui vit par ticuli rement dans la M diterran e o H ckel l a ren contr e a la forme d un soleil ses pseudopodes exces sivement fins s en allant en rayonnant autour d un centre sa taille deux dixi mes de millim tre est relati vement consid rable Myxodyclium sociale Cette Mon re vit en colonie et la colonie a l aspect d un groupe de Protog nes qui seraient unis par leurs pseudopodes VAVERMORCKEN SC
318. solvant et le pouvoir p n trant il doit de plus avoir une distance frontale suffisante et un angle d ouverture assez grand Expliquons nous sur ces diff rents termes Le pouvoir d finissant consiste donner avec une grande nettet le contour des objets Le pouvoir r solvant consiste s parer des el ments tr s serr s comme par exemple les stries qui sont la surface de certaines Diatomees Le pouvoir p n trant consiste laisser apercevoir plus ou moins nettement l image des objets qui ne sont pas absolument situ s dans le plan pour lequel on a fait la mise au point On appelle distance froutale la distance qui separe la lentille frontale de l objet Cette distance doit tre natu rellement assez grande pour permettre de recouvrir avec une lamelle l objet que l on examine 4 Il est vident que pour constater ces qualit s on associe un oculaire l objectif qu on essaye LE MICROSCOPE COMPOS 19 On appelle enfin angle d ouverture langle que font entre eux les rayons extr mes manant de l objet qui peuvent tre utilis s par l objectif plus l angle d ouver ture d un objectifest grand plus pour une m me lumi re il donne des images clair es Tous les objectifs ne poss dent pas un degr gal toutes ces qualit s et il arrive que des objectifs tr s puissants donnent des images troubles et font voir les d tails avec moins de nettet que d autres plus faibles Parmi les meil
319. son porfe objef et qui repose sur la platine du microscope lls sont recouverts par une la melle de verre tr s mince ou couvre objet Ces lamelles ont g n ralement 1 10 de millim tre d paisseur on les trouve ainsi que les lames chez tous les opticiens On peut se demander pourquoi on recouvre les ob jets d une lamelle La raison en est qu on examine le plus souvent la pr paration dans un liquide et qu on pr serve ainsi l objectif de venir toucher ce COUPES ET DISSECTIONS MICROSCOPIQUES 29 liquide qui ne f t ce que de l eau le d t riorerait la longue Outre les lames ordinaires on emploie souvent des lames l g rement excav es dans leur milieu et qui cons tituent ce qu on appellent des cellules Ces cellules sont destin es aux objets qui seraient cras s par la pression de la lamelle certains Infusoires par exemple Il est pourtant quelquefois n cessaire pour immobiliser un de ces animaux de le comprimer l g rement mais alors on fait usage d instruments sp ciaux appel s compres seurs qui permettent de limiter la compression et d em p cher qu elle ne d g n re en crasement Beaucoup d objets peuvent tre regard s directement au microscope sans n cessiter aucune pr paration les Infusoires certaines Algues par exemple mais sou vent aussi il est n cessaire de faire des coupes minces dans les objets que l on se propose d examiner par exemple une tige ou une racine de plante coupe
320. sortes de Diatom es WT til Qi AAA Lil Que leur ensemble mais encore dans le d tail des stries lignes points qui ornent leurs frustules c est le nom qu on donne g n ralement aux valves Les unes sont circulaires les autres elliptiques en triangles en carr s en trap zes etc Lorsqu elles se r unissent elles se 140 BOTANIQUE SPECIALE superposent le plus souvent en piles et l ensemble pa rait alors comme un long filament parfois en zigzag les cellules ne tenant les unes aux autres que par un angle Les formes triangulaires se r unissent fr quem ment en cercle en spirale en ventail etc On divise les Diatom es en plusieurs groupes dont voici les principaux Licmophorees Fragilari es Stria tell es Surirell es Coscinodiscees Biddulpbi es Gom phonem es Naviculees Les Licmophor es sont form es d esp ces frustules cun iformes associ s g n ralement en ventail et port s par un p doncule plus ou moins rameux form par une substance g latineuse s cr t e par les cellules et qui sert les fixer On peut citer dans ce groupe le Licmophora splendida dont les frustules sont orn s de fines stries longitudinales visibles surtout sur les bords et de pro tub rances en forme de perles dispos es en une s rie longitudinale Citons encore 39 le Rhipidiphora nubi cula peu pr s analogue le Meridion circulare 41 o l ventail s est elargi au
321. sossrverecreecrespenaerresss fr Clinique chirurgicale par U Tn rar 1891 2 vol gr in 8 30 fr Tableaux synoptiques Exploration chirurgicale des organes pat CHAMPEAUX 1901 1 vol in 8 cart OO aetsrsse 5 fr Atlas Manuel des Bandages par Horra dition fran aise par Paul Har Lorgau Pr face de M BERGER 1900 vol in 16 avec 128 pl rel 14 fr Atlas Manuel des Fractures et Luxations par Hexr hicu 2 dit par le Dr Paul Dergert 1900 1 vel in 16 de 300 p avec 68 pl col rel 20fr Atlas Manuel de Chirurgie orthop dique par Lunne Sc rress Vusemix 1902 4 vol in 16 avec fig et pl col reli 16 fr Technique ophtalmologique par le D Alb Terson 1898 1 vo in 6 208 pages avec 93 figures cartonn ET rs a st 4 sois rss amp fr Chirurgie oculaire par le Dr Terson 4901 1 vol in18 300 page t y E 50 figures CartonD serenti eneerectcesaseses sado cie Atias Manuel d Ophtatmoscopie pat Haas 8 dition fran aise par l Dr Tenson 1900 i vol in 16 de 275 pages avec 80 pl col rel 15 fr Atlas Manuel des Maladies xternes de il par Haas Edition fran aise par le Dr Terson 1899 4 vol in 16 vec 40 pl col reli 15 fr Th rapeutique oculaire par le Dr F T arien 1899 4 vol in 16 de 96 pages et figures cartonn OR NS fr 50 Pr cis d Ophtdimologie journali re par Puecx et Fno
322. ssance dans les fili res Les fili res sont form es de quatre six mamelons perc s de trous nom breux par o passent les fils de soie produits par une glande sp ciale Au devant de la fili re on trouve chez les Araign es munies d un calamistrum une plaque cribl e dite cribellum d un usage inconnu L appareil respiratoire consiste ordinairement chez les Araign es comme d ailleurs chez les Scorpions en petits sacs aplatis empil s les uns sur les autres et dont l en semble constitue ce qu on appelle un poumon ce n est qu une trach e modifi e Le poumon communique au dehors par un stigmate Certaines Araign es nont que deux poumons Dip neumones d autres quatre Tetrapneumones celles qui n ont que deux poumons pr sentent parfois en outre deux trach es ordinaires peire L appareil di gestif ceci de particulier que l estomac en forme d anneau envoie des c cums dans les pattes chez les Araign es 11 y a comme chez les Insectes des tubes de Malpighi et de plus un gros organe appel souvent foie d bouche comme chez les Crustac s dans l intes tin C est plut t une glande digestive car l examen mi croscopique ny a fait reconna tre aucun des acides biliaires L appareil circulatoire consiste comme chez les Insec tes en un c ur tubuleux dorsal divis en plusieurs ARTHROPODES 325 chambres Le sang incolore renferme des globules ami boides Les sexes sont s par s les or
323. sse Cette derni re se divise en quatre ce sont les cellules m res d anth ro zo des Il y a donc en tout dans l anth ridie huit anth ro zo des ceux ci ont la forme ordinaire Les macrospores germent elles aussi dans le macros porange Ces macrospores ont une paroi paisse l pi Spore qui au moment de la germination s ouvre en trois valves L exospore se rompt alors l endospore fait hernie et le protoplasma qui s tait accumul la partie sup rieure de la spore se cloisonne et donne de nombreuses cellules c est l le prothalle femelle Ce prothalle qui est triangulaire fig 60 D pr donne naissance soit un Seul arch gone E soit trois Cet arch gone a le col tr s court l oosph re f cond e se d veloppe en un embryon apr s une division pr alable de l uf en huit octants comme chez les Foug res fig 61 F Genre Az0 1a Dans ce genre les microsporocarpes qui naissent par groupes surle lobe inf rieur d une feuille ont la forme de capsules sph riques bri vement p di cell es une columelle qui s avancedans leur cavit porte une Soixantaine de microsporanges qui renferment CRYPTOGAMES VASCULAIRES 199 chacun de nombreuses microspores celles ci sont accu mul es en petits amas les masswles Chaque massule Fig 61 Salvinia natans A microsporange B C tubes anth ri diens D anth rozoi des E arch gone F coupe longitudinale d
324. stance des dilatations Si la coupe passe par une de ces dilatations on voit qu elle est tapiss e par des cellules vibratiles celles collereites d o le nombre de chambres vibratiles qu on leur donne Ces cellules vibratiles qui ont pour but de faire circuler l eau dans les canaux sont des cellules en dodermiques Cet endoderme donne aussi naissance par la reproduction des ufs et des Spermatozo des Quand la f condation a eu lieu l uf subit une seg mentation totale il se diff rencie bient t une couche externe de petites cellules ectoderme et une couche interne de grande cellules endoderme entre ces deux feuillets se forme une lamelle de soutien qui nest qu un pseudom soderme car il ne se forme pas de c lome L animal se fixe bient t et se transforme en une ponge V C LENT R S Le caract re commun tous ces animaux c est de poss der une cavit gastro vasculaire L tude de leurs tissus est assez int ressante c est en effet ce groupe qu appartiennent les Polypes dont le corps est comme on le sait le si ge d un envahissement calcaire Chez les Polypes coralliaires on s aper oit que cette scl rification est due au d p t dans la masse parenchymateuse du E Couvreur Le Microscope 18 274 ZOOLOGIE SP CIALE corps dite c nenchyme d une infinit de spicules ou scl rites de formes vari es _ Un autre caract re facile constater chez tous les C lent r
325. t la nutri tion dela plante Lorsqu on examine la coupe dans l huile ou l eau alcoolis e on voit F fig 18 que chacun des grains renferme deux corps particuliers les enclaves l un arrondi est appel globoide l autre ar tes vives est le cristallo de Le Ricin n est pas la seule plante qui renferme de l a leurone on en trouve dans les colyl dons de nombreuses plantes mais la nature des grains varie beaucoup Les uns ont des enclaves les autres n en ont pas Quand il y a des enclaves ce peuvent tre des globo des seuls des cristallo des seuls parfois aussi des cristaux le plus sou vent d oxalate de chaux enfin il y a des combinaisons tr s vari es de globo des de cristalloides et de cristaux fig 18 Dans cette figure en A on voit une cellule de Tragopogon dont chaque grain ne renferme qu un glo boide en B deux cellules d fhusa dont les grains ren ferment les uns des cristalloides cr et des globo des les autres des cristallo des et des cristaux cr D nous mon tre une cellule de Lupin renfermant de nombreux grains 68 BOTANIQUE G N RALE d aleurone sans enclaves et un qui contient un gros cristal d oxalate de chaux En r sum les grains d aleu rone peuvent tre constitu s uniquement de mati re aleurique ou bien renfermer des globoides des cristal lo des des cristaux diversement group s On trouve rarement les trois sortes d enclaves dans un m me grain
326. t au moment de s en servir D 36 COUPES R ACTIFS PR PARATIONS 7 Le bleu de quinol ine qui se pr pare par la dissolu tion de la quinol ine dans l alcool 35 on tend ensuite d eau Les pr parations color es au bleu de quinol ine doivent se monter dans la glyc rine 8 Lescouleurs d aniline Ce sont la fuchsine la safra nine la mauv ine etc Nous verrons leur emploi plus tard ainsi que du violet et du vert de m thyle On les emploie sp cialement en botanique 9 Citons encore pour terminer la liste de ces colo rants la feinture d iode si utile pour reconna tre lami don lechloroiodure de zinc pour reconna tre la cellulose le nitrate d argent pour l tude des pith liums etc 4 R ACTIFS ALT RANTS Ces r actifs trouvent leur principal emploi dans l ablation de telle ou telle substance qui g nait l tude citons les acides en g n ral les alcalis et m me parfois l eau IV MONTAGE DES PR PARATIONS Un mot maintenant sur la fa on de monter les pr parations que l on veut observer qu elles soient exten poran es c est dire destin es tre jet es ensuite ou d finitives et destin es tre gard es 1 Pr parations extemporan es La pr paration qui peut tre excessivement simple et n avoir n cessit l em ploi d aucun r actif doit tre examin e sauf de rares exceptions non sec mais baign e dans un liquide Ce liquide sera tr
327. t de guider soit des com 1 La correction est inutile avec les objectifs immersion homog ne LE MICROSCOPE COMPOS a men ants soit des amateurs qui veulent se livrer la science micrographique On s assure de ces qualit s l aide de pr parations particuli res qui ont re u le nom de Zest objeis et qui sont surtout des carapaces de Diatom es petites Algues unicellulaires squelette siliceux On doit apercevoir avec un bon objectif certains syst mes de stries et de points qui ont t signal s par des personnes ayant examin ces pr parations avec de bons instruments Mais ce que nous disons l s applique surtout aux objectifs les plus puissants dont nous le r p tons on n aura pour ainsi dire pas besoin pour suivre les descriptions donn es dans ce livre et d ailleurs en s adressant des construc teurs s rieux comme Verick et Nachet en France on est toujours s r d avoir de bons objectifs 2 OCULAIRE On a plus facilement un bon oculaire qu un bon objectif et il n y a pas grand chose signaler sur cette pi ce du microscope Disons seulement qu il est bon d avoir un microscope 3 oculaires donnant des grossissements de 5 7 5 10 comme les oculaires 1 2 3 de Nachet ou de Verick Signalons pourtant le mi crom tre oculaire car nous verrons que l on se sert de cet instrument soit pour mesurer le grossissement d un microscope soit pour effectuer des mesures d objets microscopiques
328. tC un li ge profond en on voit en m me temps un bel exemple de collenchyme c L assise aux d pens de laquelle le li ge prend nais sance porte le nom d assise phellog ne On distingue or dinairement deux sortes de li ge le i ge mou dont les membranes restent minces et le li ge dur dont les mem branes s paississent beaucoup et s impr gnent m me partiellement de vasculose ou lignine Dans l corce du Ch ne li ge on peut trouver en assises alternes les deux esp ces de li ge C est un d veloppement particulier de li ge n aux d pens d une cellule stomatique de l piderme que sont dues les petites taches blanch tres connues sous le nom de lenticelles que l on trouve la surface de la tige des Sureaux Ce li ge est tout particulier ses cellules arron dies Jaissent entre elles des m ats comme on peut s en assurer par une coupe transversale dans une lenticelle Gr ce cette disposition lair peut p n trer par la len ticelle dans la profondeur du v g tal comme il le faisait par le stomate Mais cette disposition ne dure qu un temps bient t l apparition d une assise de li ge profond tabulaire et sans m ats vient boucher la lenticelle On peut rapprocher du li ge un tissu analogue mais cellules irr guli res dit szb roide que l on rencontre dans la racine de certaines Monocotyl dones les Asper ges par exemple e Epiderme On donne le nom d epiderm2 au rev tem
329. te condui sant dans l int rieur de la cellule et permettant au protoplasma d en sortir ce qui expliquerait les mouvements de d placement del Algue Cette ligne porte le nom de rapbe Le contenu cellu di Fic 44 Pinnularia viridis laire compris entre les deux val de profil B de face ves pr sente des aspects diff rents suivant que l on regarde le Pinnularia de face ou de profil Dans le premier cas vers le milieu de la cel lule le protoplasma forme un pont biconcave au milieu duquel est le noyau difficile apercevoir sans r actifs Outre le pont qu il forme le protoplasma s tend en deux bandes minces le long des faces lat rales c est la que sont log s les chromatophores d un vert plus ou moins brun tre Dans la vue de profil toute la cellule para t brune puisqu on regarde les faces tapiss es par les chromatophores La multiplication s effectue par trois modes diff 138 BOTANIQUE SP CIALE rents 1 par scission 2 par rajeunissement 3 pa conjugaison Dans la scission il y a d boftement des valves et appa rition entre les deux d une cloison Cette cloison st d double bient t et constitue ainsi une seconde valve chacune des deux moiti s de la cellule Les deux cellule restent accol es un certain temps avant de se s parer e il n est pas rare de trouver dans une pr paration deuj Pinnularia c te c te Dans le rajeunissement le protopl
330. te un microtome automatique dans ces instruments le m me mouvement fait avancer l objet couper et mouvoir le rasoir Ces microtomes sont souvent fort commodes mais le prix est excessive ment lev On inclut ordinairement dans la paraffine les objets qu on coupe au microtome on dissout ensuite cette paraffine dans l ther Les dissections microscopiques se font avec les m mes instruments que les grandes dissections pinces ciseaux scalpels aiguilles seulement ces instruments sont tr s petits et tr s d licats Les dissections ne peuvent se faire qu un grossisse ment relativement faible car alors seulement la lon gueur focale de l objectif est suffisante pour permettre le maniement des instruments ma s on peut ainsi pr parer un appareil une armature buccale d Insecte par exemple ou de Crustac qu on examine ensuite sous un grossissement plus fort Il est bon d adapter l oculaire du microscope dis section un prisme redresseur de Nachet sans quoi on serait souvent g n par le fait que les objets sont vus renvers s R ACTIFS LEUR EMPLOI 33 III R ACTIFS LEUR EMPLOI Nous avons vu que souvent on tait oblige de durcir les objets pour pouvoir faire des coupes Mais ce n est pas encore tout que d avoir une bonne coupe il faut pouvoir l tudier Comme l on cherche souvent des l ments sp ciaux il faut pouvoir isoler ces l ments les faire ressortir au milieu de la pr
331. tent dans les ruisseaux en long filaments sont la plupart du temps des Zygn m es tribu des Conjugu es et appartiennent le plus souvent au genre Spirogyra ou au genre Zygnema Les Spirogvra sont form s de cellules plac es bout bout cylindriques et renfermant chacune un noyau de forme particuli re biconcave et un chromatophore en roul en spirale tours plus ou moins serr s suivant le genre La reproduction a lieu soit par simple scission du filament ce qui nest qu une multiplication soit par conjugaison ll ne se forme jamais de zoospores La conjugaison des Spirogyres peut s observer tr s facilement certaines poques de l ann e les filaments en conjugaison se font remarquer dans les eaux o ils croissent par leur aspect fris et l adh rence qu ils pr sentent La conjugaison a lieu le plus souvent entre cellules de deux filaments diff rents parfois cependant entre deux cellules du m me filament Lorsqu elle a lieu entre deux filaments ces deux filaments se placent paral l lement les cellules qui se font vis vis envoient cha cune vers l autre un prolongement en forme de tube ces prolongements arrivent au contact les membranes se r sorbent en ce point et il y a ainsi entre les deux cellules un canal de communication Le protoplasma de l une des cellules regard e comme une cellule m le traverse alors le tube et va se fusionner avec celui de l autre cellule femelle qui s est souvent
332. tentivement dans la coupe que nous supposons faite dans une partie jeune une de ces cellules Nous voyons d abord fig 9 une ligne de contour plus ou moins paisse c est la membrane de la cellule puis dans l int rieur de cette membrane une substance amorphe remplie de granulations c est le pro loplasima au milieu de ce protoplasma on distingue surtoutapr s l action d un colorant vert de m thyle par exemple un petit corps ovo de le noyau o nucl us renfermant lui m me souvent une ou plusieurs petites taches claires Je ou les nucl oles Protoplasma noyau membrane tels sont donc les LA CELLULE 51 l ments d une cellule compl te dans les tissus tr s jeunes la membrane est tr s mince et le protoplasma remplit enti rement la cavit de la cellule dans les tissus un peu plus g s le protoplasma comme dans la figure 9 commence se creuser de vacuoles pleines d un suc par ticulier le suc cellulaire enfin dans les tissus tr s g s le protoplasma a compl tement disparu la membrane alors est souvent tr s paissie a Protoplasma Nous devons maintenant tudier d un peu plus pr s chacune des parties constituantes de la cellule Nous commencerons par le protoplasma qui est l l ment essentiel puisque certaines cellules incompl tes anth rozoides par exemple se bornent ce protoplasma sans noyau ni membrane Disons en passant que ces cellules portent le n
333. tes sur l piderme sup rieur stomates sur les deux pidermes A c t du type h t rog ne il faut citer le type homog ne o tout le parenchyme est lacuneux Foug res et le type sym trique ou centrique qui presente sur ses deux faces du parenchyme en palissade Les faisceaux de la feuille ont une structure assez va riable ils sont souvent accompagn s d une gaine de scl renchyme chez les Gramin es par exemple Cette gaine atteint son maximum de d veloppement chez les Phormium o elle s tend d un piderme l autre divi sant ainsi la feuille en un certain nombre de comparti ments chlorophylliens Cette conformation constitue un v ritable appareil de soutien ce qui nous am ne parler des cellules scl reuses en forme de double T qui s ten dent d un piderme l autre dans les feuilles d Th et de Magnolia Enfin l piderme des feuilles est souvent fort int res sant tudier Signalons en particulier le rev tement cireux qu il pr sente dans la canne suere rev tement forme de petits b tonnets serr s les uns contre les autres et les cys olithes du Ficus elastica o Caoutchouc fig 30 A B C montrent les stades successifs de la formation de de ces cystolithes stades qu on pourra rencontrer dans une m me coupe D E F montrent des cystolithes d autres plantes Ces cystolithes tout form s ont un aspect m riforme ils sont retenus par un petit p dicelle la cellule pid
334. tits ont seulement 2 ou 3 p les plus gros ont 9 v Ils sont toujours biconcaves et circu laires sauf dans la famille des Cam lid s o ils sont elliptiques Chez tous les autres Vert br s que les Mam mif res les globules sont toujours elliptiques bicon vexes et laissent distinguer un noyau et une membrane Le grand diam tre du globule varie de 15 18 u chez les Oiseaux et les Poissons osseux le grand diam tre chez les Batraciens atteint 22 v chez la Grenouille 32 chez le Triton et atteindrait 360 u chez l Amphiume Quand on tudie le sang on trouve toujours m l s aux globules rouges mais dans une faible proportion des globules blancs ce sont des globules lymphatiques Une op ration int ressante faire dans l tude du sang et qui para t au premier abord assez difficile est la num ration des globules pour cette num ration deux proc d s surtout peuvent tre mis en uvre celui de Malassez et celui de Hayem E Couvreur Le Microscope 16 242 ZOOLOGIE G N RALE Dans le proc d de Malassez on m lange le sang avec de l eau dans une proportion d termin e 1 pour 100 dans un m langeur Potain Puis on aspire ce m lange avec un capillaire artificiel en verre dont la capacit pour une longueur d termin e est gradu e On observe alors avec un oculaire microm trique et l on compte les glo bules contenus dans une certaine longueur du tube partant dans un certain volume en multiplia
335. ttes du r ac tif sur l objet colorer Il OBSERVATIONS DESSINS MICROSCOPIQUES On peutregarder dans un microscope indiff remment avec l un quelconque des deux yeux il vaut mieux n an moins s habituer regarder avec l il gauche car quand on dessine on place naturellement le dessin sa droite et on suit alorsfacilement le dessin avec l il droit tandis que l il gauche est fix sur l instrument Dans les pre miers temps on est un peu g n dans son observation par le demi jour qui r gne toujours dans le champ d un microscope surtout avec les forts grossissements mais on s y habitue assez rapidement et ce demi jour qui fa tigue moins l il qu un clairage clatant est au con traire favorable aux longues observations Si la lumi re vive du dehors g ne on peut se faire un abat jour d une de ses mains ou se fixer sur le front une visi re en carton Voyons maintenant la mani re dont se fait une obser vation microscopique La pr paration soit extempora n e soit d finitive est faite On la place surla platine du microscope en faisant correspondre l objet examiner et le trou de la platine On met alors l il l oculaire et on fait mouvoir le miroir avec les doigts jusqu ce que le champ du microscope apparaisse comme un cer OBSERVATIONS DESSINS MICROSCOPIQUES 43 cle lumineux I faut alors mettre l objet au point En effet pour qu une image apparaisse nette dans un micr
336. u e et produisent des ufs d o leur nom Beaucoup de ces Champignons sont parasites et causent des maladies terribles aux v g taux ou aux animaux sur lesquels ils se fixent d autres forment des Moisissures On les divise en Chyfridin es Ancylist es Mucorin es Entomophtho r es P ronospor es Saprol gni es Monobl pharid es Chytridin es Ces Champignons sont parasites ils vivent en g n ral soit sur des Algues soit sur des Cham pignons du m me groupe Le parasitisme est soit externe soit interne et on aura une id e assez nette de la fa milie par la description de deux types appartenant aux deux groupes 1 Genre Zygochytrium Ce Champignon vit en parasite externe sur les Confervac es son thalle unicel lulaire est ramifi par dichotomie La reproduction se fait soit par Zoospores soit par conjugaison 150 BOTANIQUE SP CIALE Les zoospores naissent dans des zoosporanges qui se forment l extr mit des rameaux Le protoplasma s y rassemble en un corps globuleux et s isole par une membrane Mais ce ne sont l que des prosporanges car le protoplasma en sort bient t se s cr te une nou velle membrane et c est dans ce kyste que se forment les zoospores qui sont un cil Pour la reproduction sexu e deux branches du thalle poussent chacune un bourgeon qui finit par toucher son vis vis Les cloisons de s paration se r sorbent et les deux protoplasmas viennent se fusionner
337. u corps et en avant on trouve un sillon large et b ant c est la bouche cette bouche conduit dans un entonnoir l sophage qui com munique directement avec le protoplasma interne Il n y a donc pas de tube digestif Il y a cependant un anus qui se reforme toujours au m me endroit mais qui n est pas visible en dehors de la d f cation L ectosarc renferme aux deux extr mites du corps une v sicule pulsatile Ces vesicules qui se dilatent et se con tractent alternativement et qui renferment un liquide clair sont sans communication avec l ext rieur il ne faut pasles confondre avec des vacuoles qui se forment en des points quelconques et sans aucune r gularit elles apparaissent toujours aux m mes points et ont des mouvements rhytmiques de diastole et de systole La couche dense qui forme l ectosarc renferme l en dosarc plus fluide C est dans cet endosarc que se trouve le noyau un peu voil l tat frais et c t duquel se trouve un corpuscule qu nous verrons n tre qu un noyau de remplacement et auquel on a donn le nom impropre de nucl ole qu on peut remplacer par celui de paranucl us Le noyau est rond ou ovalaire le para PROTOZOAIRES 265 nucl us semblable mais plus petit on ne les aper oit bien tous deux qu apr s l action de l acide ac tique 1 pour 100 La reproduction se fait par scissiparil o conjugaison Dans la scissiparit o la division est transversale c est
338. uatre fois sur lui m me porte de nombreux cils La macrospore germe en un prothalle qui reste inclus dedans et qui produit un seul ou deux ou trois arch gones au plus L arch gone a un col tr s court form de deux rang es de trois assises de cellules L uf pro venant de la f condation de l oosph re germe en une plante asexu e apr s s tre divis en huit octants La ressemblance des microsporanges avec une loge d anth re et des macrosporanges avec un sac embryon naire saute ici aux y ux En effet de m me qu une loge d anth re voir plus haut produit un certain nom 214 BOTANIQUE SP CIALE bre de cellules m res de grains de pollen donnant cha cune quatre grains de pollen de m me un microsporange donne un certain nombre de cellules m res de microspo res donnant chacune une t trade de spores De m me que la sac embryonnaire produit chez les Gymnosper mes du moins un prothalle endosperme avec quelques arch gones corpuscules la cellule m re de la macro spore donne une macrospore germant en un prothalle qui produit des arch gones La seule diff rence ici c est que la phase de macrospore est supprim e chez les Gym nospermes et que le sac embryonnaire donne imm diatement un prothalle Pour ce qui est du grain de pollen ce grain et la microspore d un soeles sont d abord identiques chacun isole une cellule fertile et une cellule st rile noyau f condateur et noyau v g tatif du grain
339. uche et que l on aper oit sous la forme de filaments troits longs et minces quand on examine au microscope le produit du raclement de la langue le Sarcina ventriculi form d agglom rations cubiques de cellules et qu on trouve dans le sang l estomac les pou mons de l homme tude de quelques autres types Signalons pour ter miner les Microbes chromog nes comme le Micrococcus prodigiosus d un rouge de sang qui vit sur la p te le pain les pains cacheter le Micrococcus pyocyaneus qui colore en bleu le pus de certaines plaies enfin les Microbes phosphoresceuts la phosphorescence de certaines viandes g t es tant due d apr s quelques auteurs un micrococcus 2 CHLOROPHYC ES Les Chlorophyc es vont nous offrir bien des types int ressants tudier tant au point de vue de la forme qu celui du mode de reproduction Nous aurons une id e assez g n rale du groupe en pre nant quelques exemples 1 d Algues unicellulaires Des midiees Vauch riees 2 d Algues filamenteuses Zrgne mees dogoni es 3 d Algues vivant en colonies Cenobices 4 il faudra joindre ces tudes celle des Charace es famille tellement sp ciale que certains auteurs la s parent non seulement des Chlorophycees mais en core des Algues Algues unicellulaires Desmidti es Lorsqu on examine des Algues p ch es dans un ruisseau il n est pas rare que l on aper oive entre les filaments
340. ude d en semble au microscope mais certaines particularit s de leur organisme int ressent le micrographe Signalons d abord le t gument form d un piderme d un hypo derme et d un boyau dermo musculaire L piderme est chitineux pais et form de plusieurs couches L hypo derme pais galement renferme dans son paisseur des glandes monocellulaires et des granules de pigment On n en distingue pas les cellules mais les noyaux devien nent tr s nets apr s l action du picro carmin Le boyau dermo musculaire tr s d velopp contient des fibres circulaires et des fibres longitudinales en trem l es de tissu conjonctif Signalons ensuite un petit organe dit houppe sensitive reposant sur le cerveau et form de petits tubes group s C est probablement un organe de sensibilit car la sur face de chaque branche de la houppe est creus e de nombreuses cupules h riss es de cils vibratiles et dont le fond est en connexion nerveuse avec le cerveau Signalons enfin le liquide qui circule dans la cavit g n rale les canaux hypodermiques et la houppe tenta culaire plac e l extr mit ant rieure du tube digestif Ce liquide renferme des corpuscules figur s ronds un 296 ZOOLOGIE SP CIALE peu d prim s et l g rement rouge tres ce qui est une exception chez les Vers car le sang y est g n ralement incolor e ou s il est color la coloration est due au plasma Un mot encore sur les c
341. ue sous la forme de boules h riss es de pointes Quand l urine se d compose il se forme de lammo niaque et comme l urine normale contient du phos phate de magn sie ce sel se combinant l ammoniaque donne naissance du phosphate ammoniaco magn sien dont les cristaux sont reconnaissables leur forme de catafalques ou de couvercles de cercueils Certains aliments peuvent introduire dans Purine des LIQUIDES DE L ORGANISME 245 sels particuliers que l on reconna t l examen micro scopique Lorsque l on ing re de l acide benzo que ou des acides voisins il se produit par l union de cet acide avec le glycocolle de l acide hippurique qui donne naissance des hippurates Si l on traite alors l urine par l acide chlorhydrique l acide hippurique mis en libert et peu soluble se d pose en longs prismes inco lores quatre pans Apr s l ingestion d oseille de cres son de tomates tous v g taux qui renferment abon damment de l acide oxalique on constate facilement dans les urines la pr sence de l oxalate de chaux quise d pose en cristaux octa driques qui vus par la pointe offrent l aspect caract ristique d enveloppes de lettres Signalons encore l existence dans Purine de certaines personnes chez lesquelles l assimilation ne se fait pas parfaitement de l ur e en prismes base carr e de la cystine en lamelles hexagonales mais ce sont l d j des urines pathologiques signa
342. ui pr sente au centre de la tige une grande lacune Dans la coupe transversale des tubercules que pr sente souvent le rhizome la structure est diff rente l les faisceaux plong s dans du parenchyme fondamental ont chacun leur endoderme et leur p ricycle propres Ils sont collat raux liber externe Equisetum variegatum Si l on coupe la tige a rienne cannel e de cette esp ce on trouve en dessous de l pi derme une couche paisse de collenchyme surtout dans les saillies de la tige L corce qui est en dedans pr sente des lots de parenchyme chlorophyllien en palis sade qui viennent toucher l piderme dans les creux des cannelures o sont situ s les stomates L endo derme est double ses deux assises tant s par es par un p ricycle en alternance avec lui De distance en distance en face des cannelures de la tige les deux couches de l endoderme s cartent le p ricycle se d double et dans l espace qui en r sulte on trouve un faisceau constitu comme celui que nous avons d crit dans le rhizome de l Equiselun arvense Au centre de la tige est une moelle lacuneuse Les quelques exemples que nous venons de citer suf fisent pour donner une id e de la vari t de la structure de la tige des Cryptogames vasculaires nous revien drons plus tard en nous occupant sp cialement de ces 104 BOTANIQUE G N RALE v g taux sur d autres types de Structure tr s particu livre Lycopodes
343. ui recouvre la tige et la rend opaque pour faire l observation Ces mouvements du protoplasma sont arr t s comme on le constate facilement sous le microscope par le froid ou par une chaleur trop vive Le mouvement est surtout rapide pour un certain optimum de ternp rature qui varie suivant les plantes en ne s cartant pas trop de cet optimum on peut suspendre le mouvement et le faire reprendre ensuite mais si l on s en carte trop soit en plus soit en moins le mouvement est d finitivement arr t le protoplasma est tu L lectricit les acides les alcalis arr tent aussi les mouvements du proto plasma Nous n avons tudi jusqu ici que les mouvements du protoplasma l int rieur d une membrane les mouve ments internes Quand le protoplasma est libre il a des mouvements de d placement dus soit une contractilit g n rale soit une contractilit localis e dans de petits prolongements ou cils Comme exemple du premier cas on peut citer les Myxomyc tes comme exemple du se cond lesanth rozo des des Foug res ou les zoospores des Algues fig 10 Parfois m me quand le protoplasma est enferm il se produit des mouvements externes encore LA CELLULE 53 inexplicables par exemple les mouvements d oscillation que pr sentent les filaments de petites Algues vert bleu tre qu on trouve fr quemment dans les ruisseaux et nomm es pour cette raison Oscillari es Quelques mots pour termin
344. ujardin B tschli qu ils sont form s d une seule cellule Ils comprennent les ordres des Cili s Cilio flagell s Flagell s Suceurs F s ko Nocliluque miliaire PROTOZOAIRES 263 1 ORDRE DES CILI S Premier type Paramecium aurelia Nous ferons sur ce type la plupart des obser vations relatives aux Infusoires 1 Bursaria 2 Paramecium 3 Balantidium M Rapi e se Diff rentes esp ces d Infusoires Cet Infusoire qui appartient au groupe des Holotriches est un des plus communs on le trouve dans presque toutes les infusions il suffit de laisser quelque temps des plantes dans de l eau pour l y rencontrer n abondance Il faut pour l observer qu il soit peu pr s immobile 6 7 8 9 Halteria 4 5 Strombidion Fic 8r 264 ZOOLOGIE SP CIALE pour cela quand on a fait une pr paration on retire peu peu de l eau de dessous le couvre objet avec du papier buvard tout en observant avec un objectif faible Quand l animal est immobilis sans tre cras on l observe un grossissement de 4 500 diam tres On voit alors qu il a la forme d un ovale allong il est entour d une cuticule mince finement stri e t couverte de cils vibra tiles lesquels prennent leur origine dans la couche sous jacente l ectosarc L ectosarc renferme parfois une infi nit de petits b tonnets comparables aux n matocystes des C lent r s Sur le c t d
345. un faisceau l autre forme bient t un anneau continu anneau qui donne naissance comme dans la racine soit un cercle continu lib roligneux soit des faisceaux lib roligneux isol s 100 BOTANIQUE G N RALE La couche cambiale fonctionne un certain temps s ar r te puis reprend son fonctionnement l ann e sui vante Pendant ce temps le p ricycle comme dans la racine donne naissance une corce et un li ge secon daire C est ainsi que si l on fait une coupe dans une tige un peu g e d Epicea par exemple on trouve 1 quel ques assises de li ge 2 une corce assez peu paisse et renfermant quelques canaux r sineux 3 le liber dont les assises les plus externes qui sont les plus an ciennes sont tr s aplaties et dont les l ments sont dispos s en s ries radiales 4 le bois secondaire fig 33 reconnaissable la r gularit de ses l ments qui pr sentent des ponctuafions areolees et qui renferme des canaux s cr teurs 5 le bois primaire l ments tr s petits 6 une moelle parenchymateuse De m me que dans la racine il se forme quelquefois dans la tige des formations tertiaires mais elles sont trop variables pour que nous nous y arr tions 2 TIGE DES MONOCOTYL DONES Faisons par exem ple la coupe d une tige de Muguet nous allons avoir un aspect tout autre que dans les cas pr c dents Nous avons toujours une corce et un endoderme assez nets
346. un ganglion situ la base de la trompe Le syst me excr teur est form de deux v sicules dites emnisques plac es galement la base de la trompe Les sexes sont s par s l appa reil m le comprend deux testicules un canal d f rent et un p nis conique renferm dans une bourse cupuliforme l appareil femelle comprend un ovaire Les ufs tombent dans une esp ce d entonnoir auquel fait suite un ovi ducte d bouchant la partie post rieure du corps Le d veloppement nest pas direct l embryon se fixe d abord dans le tube digestif d un Crustac et le d ve loppement se termine dans l intestin d un Oiseau aqua tique 8 Chelognathes Citons dans ce groupe les Sagitta Vers marins munis de nageoires la partie post rieure du corps Le tube digestif deux orifices est simple et droit Le syst me nerveux consiste en deux ganglions c r broides et un ganglion ventral r unis par des com missures Les sexes sont r unis les organes g nitaux d bouchent post rieurement sur la face ventrale le d veloppement est direct y N matodes Ce groupe beaucoup plus impor tant nous arr tera plus longtemps On peut prendre comme type l Ascaris lombricoides qui habite le rectum de l Homme et qu on se procure facilement Ce Ver est assez long et ne peut tre tudi dans son ensemble Pour tudier les tissus on peut faire une coupe trans E Couvreur Le Microscope 19 290 ZOOLOGIE SP
347. une pais seur tr s consid rable Begonia s Scl renchyme Ce tissu fig 21 v ritable tissu squelettique se rencontre tr s abondamment ll forme des gaines solides 74 BOTANIQUE G N RALE la plupart des faisceaux de la tige des Monocotyl dones Les cellules de scl renchyme ont des parois tr s pais ses si paisses que souvent la lumi re de la cellule dis para t presque Outre son paississement la membrane a subi des modifications chi miques elle s est impr gn e de vasculose aussi se colore t elle en rouge vif par l action de la fuchsine ammoniacale Fic 21 Scl renchyme Pour obtenir cette coloration on fait une coupe dans un tissu scl reux la r gion pierreuse d une poire par exem ple on met la coupe dans l alcool puis on la plonge pendant 30 secondes environ dans une solution de fuch sine ammoniacale on porte alors la coupe dans l eau le scl renchyme se colore rapidement on peut l exami ner ensuite dans l eau ou dans la glyc rine La moelle et l corce des tiges et des racines g es sont souvent partiellement scl rifi es il en est de m me de certaines assises de liber secondaire La tige des Mag noliac es entre autres offre un bel exemple d assises de liber scl reux alternant avec des assises de liber mou On distingue ordinairement deux sortes de scl ren chyme le scl renchyme court form de cellules peu pr s isodiam triques et qu on rencont
348. une goutte de sang puis un peu d acide ac tique et que l on porte l bullition il se forme de petits cristaux brun fonc en forme de lamelles rhombo dales ce sont des cristaux d h mine ou chlorhydrate d h matine Un spectacle fort int ressant sous le microscope est celui de la circulation du sang dans les vaisseaux capil laires L animal le plus commode pour cette observation est la Grenouille cause de la taille consid rable de ses globules on examine soit la membrane interdigitale soit la langue soit le m sent re Pour tudier la mem brane interdigitale on fixe la Grenouille avec des pin gles sur une plaque de li ge et on tale la membrane au dessus d un orifice perc pr alablement dans la pla que et que lon fait correspondre celui de la platine du microscope L observation de la langue se fait de la m me fa on on la tire hors de la bouche et on l tale et la fixe avec des pingles pour l observation du m sent re on ouvre l abdomen et on tale l intestin dont on carte les replis On voit alors avec un objectif 2 un grossissement trop fort serait nuisible que les glo bules sanguins forment une tra n e au milieu du vais seau sur les bords duquel r gne un espace transparent o l on voit seulement cheminer lentement quelques leu cocytes alors que laxe du vaisseau est occup par un torrent de globules qui se succ dent sans interruption Dans les capillaires tr s tr
349. une macropsore germ e met sur tout son pourtour des prolongements termin s par des crochets en hame on les glochides qui servent 200 BOTANIQUE SP CIALE fixer les massules sur le prothalle femelle Le prothalle m le tr s r duit qui na t de ces microspores consiste simplement en une anth ridie Les macrosporocarpes de m me structure ne renfer ment qu un macrosporange renfermant lui m me une seule macrospore Cette macrospore a ceci de particulier qu elle est munie son extr mit sup rieure d un cer tain nombre de flotteurs trois dans l Azolla caroliniana l pispore est tr s paisse et verruqueuse Le prothalle femelle qui r sulte de la germination de la macrospore est tr s r duit il reste presque enti rement contenu dans la macrospore L uf en se d veloppant redonne la forme asexu e Appareil v g tatif Pas de particularit s signaler sauf que la tige et la racine sont tr s r duites la racine m me n existe pas parfois Salvinie La tige de l Azolla ne pr sente comme syst me lib roligneux que quatre vaisseaux et quatre tubes cribl s le p ricycle et l endoderme tr s nets sont superpos s L corce creus e de lacunes qui servent souvent abri ter des colonies de Nostoc a sa derni re assise form e de grandes cellules paissies La racine n offre souvent que deux vaisseaux et deux tubes cribl s le p ricycle et l endoderme sont nets ets superpos
350. uni de stomates et de poils 2 une couche de cellules prismatiques fortement paissies surtout dans la partie m diane 3 une nouvelle couche de deux assises de cellules pris matiques moins paissies 4 une couche de petites cel lules amylif res en forme de sablier et partant lais sant entre elles des m ats 5 une couche form e de plu sieurs assises de parenchyme chlorophyllien au milieu desquelles courent des faisceaux Les microspores les macrospores sont pareilles celles du Pilularia Appareil v g tatif Peu de particularit s signaler La tige pr sente un bois annulaire liber externe et in terne il y a un entoderme et un p ricycle la face externe du liber externe la face interne du liber in terne structure d j vue chez certaines Foug res La racine a un syst me vasculaire tr s r duit il n y a sou vent que quatre vaisseaux et quatre tubes cribl s L endoderme y est tr s net l corce interne est scl ri fi e l corce externe r duite une seule assise de cel lules b quis tin es Cette classe ne renferme qu un ordre et qu une famille les quis tac es avec le seul genre Equisetum Ce sont l les Pr les que tout le monde conna t pour en avoir vu dans les rivi res les marais et les lieux hu mides en g n ral Les Equisetum sont des Cryptogames isospor es les 204 BOTANIQUE SP CIALE Sporanges ne donnent qu une seule esp ce de spores mais les pr
351. up plus grand que celui o on le verrait sans le secours de cet instrument Son action r elle n est autre que de fournir le moyen de voir dis J i 1 J L i 1 A 1 1 i t 4 l 4 1 1 1 t TPE E I a e Fic 1 Formation des images dans la loupe tinctement une tr s faible distance 1 3 centim tres par exemple un objet qu il faudrait sans cela placer la distance de la vision distincte 22 cent environ et par suite d accro tre beaucoup l angle sous lequel on voit cet objet Ainsi l objet consid r qui en ab la distance de la vision distincte ferait sans le secours de la loupe une image tr s petite rr sur la r tine report en fd pour LA LOUPE 9 tre aper ue de nouveau nettement avec cet instrument donne sur la r tine une image beaucoup plus grande gb report e d ailleurs en g b distance de la vision distincte La th orie de la loupe se trouve dans tous les ou vrages de physique nous rappellerons seulement ici comme indication pratique que pour se servir de l ins trument il faut placer l objet entre la lentille et son foyer et que dans ces conditions on a une image vir tuelle droite et plus grande que l objet La loupe n a pas seulement l avantage de grossir l objet que l on consid re avec elle comme la lentille est en g n ral plus grande que la pupille et que par suite de son pouvoir convergent elle rassemble assez les rayons qu elle re
352. uquel cas ils sont souvent glandulaires leur tude re l ve alors de celle du tissu s cr teur Les formes sont trop diverses pour qu on puisse entrer dans leur d tail citons seulement les poils en c ne des Borragin es les poils en navette du Malpighia les poils toil s du Deut Fic 26 Poil E Couvreur Le Microscope 6 82 BOTANIQUE G N RALE ia la simple tude en dit plus que toutes les descrip tions f Bois On donne le nom de bois au tissu form par l ensem ble d s vaisseaux soit ouverts vaisseaux proprement dits soit ferm s frach ides et du parenchyme et des fibres qui les accompagnent Le bois est facilement reconnaissable dans une coupe il se colore en effet en rouge par la fuchsine ammonia cale ou la safranine les vaisseaux et les fibres du moins Si on peut parfois le confondre avec du scl renchyme dans les coupes transversales il n en est plus de m me dans les coupes longitudinales o les vaisseaux pr sentent des ornements caract ristiques Vaisseaux Occupons nous d abord des vaisseaux proprement dits pour les tudier faisons une coupe Fic 27 Bois de Balsamine Coupe longitudinale longitudinale dans une tige de Balsamine par exemple fig 27 Nous apercevrons en l examinant une s rie de tubes diversement orn s ce sont les vaisseaux v est un vaisseau annel v spiroannel v v v sont des vaisseaux spiral s et v
353. ur se reformer un peu plus loin comme ceux des Amibiens et des Foraminif res La reproduction des Radiolaires est peu connue on a vu des cas de scissiparit on pense aussi vu le grand nombre de noyaux que renferme souvent la capsule centrale qu il y a une reproduction par germes internes La plupart des Radiolaires ont un squelette soit orga nique comme dans notre type soit siliceux ce sque lette peut p n ter la capsule centrale Entolithiens ou au contraire tre seulement p riph rique Ectolithiens ll peut n y avoir qu une seule capsule centrale Mono cyttariens o au contraire plusieurs Polycyttariens Occupons nous d abord des Monocyttariens dans le groupe des Acanthom tres auquel appartient notr esp ce type le squelette p n tre toujours la capsule centrale Outre les piquants radiaux on a souvent des sph res plus ou moins grillag es comme dans lActi nomma Asteracanthion Dans cette esp ce le squelette est form de trois sph res grillag es concentriques reli es les unes aux autres par des piquants radi s dont six sur tout sont tr s d velopp s PROTOZOAIRES 259 Dans le groupedes Polycystines le squelette ne poss de pas la capsule centrale il est form de sph res treilliss es souvent embo t es les unes dans les autres et portant parfois des piquants mais qui sont seulement ext rieurs et ne p n trent pas dans la capsule centrale Citons dans ce groupe l Heliosph ra
354. urrait vivre uniquement sur l pine vinette avec les phases 1 2 s il ne se trouvait pas de Bl dans les environs on serait donc autoris le regar der comme homox ne Basidiomyc tes Le caract re commun tous ces Champignons c est de porter leurs spores sur des cellules particuli res qui portent le nom de basides Le Champignon de couches l Agaric comestible appartient ce groupe Le myc lium est tr s ramifi les filaments s accolant les uns aux autres constituent une sorte de parenchyme pseudoparenchyme Une coupe du thalle est donc assez analogue celle de la moelle des v g taux sup rieurs L appareilreproducteuresttoujoursdiff renci c est lui ani canctitia la rhanaoan dac Anarvire Ralote Huadnoc etr 164 BOTANIQUE SP CIALE Une couche sp ciale de cellules nomm e hymenium produit les cellules m res des spores On peut d apr s la nature de cet hym nium classer ainsi les Basidio myc tes Hym nium externe mou D TR MELLIN ES non g latineux HYM NOMYCETES Hym nium interne GAST ROMYCETES 1 Tremellinees Les Tremellin es sont des Cham pignons mous g latineux qui vivent sur le bois pourri Au moment de la reproduction toute la surface du thalle devient un hym nium Les extr mit s de ses filaments se renflent en ampoules sessiles qui sont autant de basides celles ci produisent les spores l extr mit de petits p dicelles qui ont re u le nom de sferigm
355. urts et pointus comme ceux qui se trouvent sur les ailes des Mouches lls sont parfois ramifi s commeceux du Dermeste petit Insecte qui ronge les pelleteries et enfin glanduleux comme ceux de nombreuses Chenilles de Bombyx Les cailles recouvrent particuli rement les ailes des L pidopt res o elles offrent une disposition imbri qu e comme les tuiles d un toit Ces cailles sont arrondies ovales allong es en raquettes etc elles pr sentent des striations longitudinales et transversales et parfois ce sont de vraies plumules Beaucoup de ces cailles servent aux opticiens de test objets c est dire pour juger de la valeur d un objectif en effet certains de leurs dessins ne sont visibles qu avec des syst mes optiques assez parfaits Organes des sens Citons d abord les yeux Ils son de deux sortes les yeux simples ou ocelles et les Yeux compos s fig 100 Ces derniers sont analogues ceux que nous avons vus chez les Crustac s ils ont une corn e facettes g n ralement hexagonales et en nombre consid rable 4000 environ chez la Mouche chaque facette correspond un il simple isol des autres par une gaine pigment e choroide qui se r tr cissant der ri re la corn ule forme un v ritable iris perc d une ARTHROPODES 313 pupille En arri re de ce r tr cissement se trouve le corps vitr parfois pr c d d un b tonnet cristallinien Carabe puis enfin le b tonnet
356. us trouvons que la partie centrale est occup e par une colonne de tissus la columelle tout autour est une lacune annulaire remplie de spores on trouve enfin formant les parois de la capsule un certain nombre d assises chlorophylliennes recouvertes par un piderme bien diff renci compre nant deux ou trois assises de cellules paroi externe 184 BOTANIQUE SP CIALE paissie Une coupe longitudinale ach vera de donner une id e de la structure de la capsule On voit alors que la columelle traverse la cavit sporif re dans toute sa longueur et que la cavit est ferm e en haut par loper cule Le m canisme du d collement de celui ci s expli quent facilement si l on remarque que des cellules parois tr s minces constituant ce qu on appelle l anneau le s parent seules des assises formant les parois de la capsule Un cercle de cellules partiellement scl rifi es et qui r gne sur tout le pourtour de l opercule l endroit o il s attache favorise d ailleurs la rupture par la con traction de ses membranes sous l influence de la s che resse C est au dessous de l anneau que se trouve le p ristome Les cellules m res du p ristome qui forment un cercle par leur ensemble ont leurs parois externe et interne partiellement paissies les parois radiales restant minces ce sont ces paississements qui persistent seuls lors de la chute de l opercule qui constituent les dents et les cils Achevons la des
357. uses en effet donnent naissance par voie sexu e un petit Polype Scyphistome ce Polype bour 276 ZOOLOGIE SP CIALE geonne Strobile et donne naissance par voie asexu e de jeunes M duses Ephyra qui n ont plus qu grossir et se compl tent par l apparition d organes g nitaux Un dernier mot avant de passer aux chinodermes sur le petit groupe des Ct nophores dont on pourra tu dier les c tes cili es et l organe auditif form d une petite g ode calcaire support e par quatre e au dessus d un coussinet form de cellules sensitives V CHINODERMES Cet embranchement qui renferme des animaux bien divers comme les Encrines les toiles de mer les Our sins etles Holothuries est un des plus int ressants pour le zoologiste Le micrographe n y trouvera gu re comme tudes int ressantes que celles des tissus et du d velop pement Parmi les tissus le es de ces animaux m rite sur tout d appeler l attention Chez les Oursins on sait qu il est continu sa structure est celle d un r seau calcaire mailles remplies de tissu conjonctif Chez les Ast ries et les Encrines o il est form de pi ces distinctes sa struc ture est la m me chez les Holothurides la scl rification du t gument est tr s peu accentu e et l on trouve seu lement diss min es dans le derme des pi ces calcaires assez remarquables chez la Synapte elles ont la forme 1 Cet organe se divise au p l
358. usium form e d une seule couche de cellules et qui est un prolongement de l piderme de la 190 BOTANIQUE SP CIALE feuille Si l on examine un sporange en particulier on voit que c est une sorte de capsule p dicell e et dont une bande de cellules c appel e anneau a ses parois internes fortement paissies Le r le de cet anneau est tr s grand pour la d hiscence des sporanges Comme on le voit sur la figure il n est pas absolument complet sous l influence de la s cheresse une rupture a lieu l endroit o les cellules sont rest es minces et les spores Fic 57 Polystichum Sporanges sont mises en libert Ce sont de petits corps t tra dri ques surface cutinis e et plus ou moins orn e Si l on fait des coupes dans des feuilles jeunes on pourra assister tous les stades de la formation des spo ranges dont voici en quelques mots le d veloppement Une cellule pidermique de la feuille se renfle et se divise en deux la cellule inf rieure donnera le pied la cellule sup rieure le sporange proprement dit Cette cel lule sup rieure isole par un certain nombre de cloisons quatre une cellule centrale t tra drique et quatre p ri ph riques La cellule centrale est l arch spore cette arch spore ne tarde pas subir un cloisonnement analogue celui qu avait d j subi la cellule m re du sporange il CRYPTOGAMES VASCULAIRES IQI en r sulte une nouvelle assise de cellules
359. ux comme les organismes v g taux sont compos s de cellules cest donc par la cellule animale qu il convient de commencer les ob servations La constitution de celle ci est tout fait identique celle de la cellule v g tale sauf que la membrane n est jamais cellulosique 1l y a chez les animaux comme chez les v g taux des cellules compl tes avec membrane protoplasma noyau pocr odes des cellules sans mem brane evmmocvlodes des cellules sans membrane ni noyau nucliodes Dans l arrangement que prennent les cellules pour former les tissus la forme primordiale de la cellule est souvent difficile reconnaitre aussi pour tudier la cel LA CELLULE ET LES TISSUS 227 lule animale ne peut on comme pour les v g taux prendre une coupe dans n importe quel tissu il convient de prendre une cellule isol e comme certains rbizopodes ou encore des ovules Dans un ovule on distingue par faitement une membrane d enveloppe membrane vitel Fic 65 Multiplication des globules du sang de Poulet line renfermant un protoplasma granuleux qui contient ui m me un noyau v sicule germinative avec un ou lusieurs nucl oles taches de Wagner La multiplication des cellules se fait chez les animaux somme chez les v g taux soit par bipartition soit par aryokin se fig 65 la seule diff rence est qu il ne se orme pas de plaque cellulaire Les tissus que nous allons d s maintenant tudier se
360. ux orifices dans la partie ant rieure ou pharynx se trouve un appa reil masticateur le mastax form de deux pi ces corn es semi lunaires Il n y a pas d appareil circulatoire L ap pareil excr teur consiste en deux tubes qui d bouchent dans la partie terminale de l intestin renfl en une v si cule cloacale contractile Les organes g nitaux se com posent d un ovaire et d un ovicducte les ufs expuls s restent coll s en deux petites masses ovo des des deux c t s du corps de la m re i Les m les sont peu connus Beaucoup plus petits ils n ont pas de tube digestif on trouve la place un liga ment suspenseur qui sert retenir le testicule Celui ci se continue par un canal d f rent qui se termine par un p nis protractile d faut de Rotif r s on peut observer des Brachions tr s communs aussi Leur cuticule est paissie en une cuirasse qui pr sente quatre pointes en avant Il n ya qu un il L extr mit de la queue pr sente une glande s cr tant une substance visqueuse servant fixer l ani VERS 295 mal qui a quelquefois de la peine se d tacher Ce sont l les seules diff rences Signalons pour terminer comme vivant dans des tubes les Tubularia et Floscularia et comme vivant en colonies les Conochilus Les m les sont inconnus dans beaucoup d esp ces d G phyriens Les G phyriens sont des Vers marins de grande taille dont on ne peut par cons quent pas faire d t
361. vement LE MICROSCOPE COMPOS L objectifest par fois compos d une seulelentille achro matique d ailleurs maisle plussouvent il est form de plu sieurs lentilles pour cette raison d j signal e propos de la loupe qu on obtient ainsi sans grande aberration de sph ricit une courte distance fo cale Chacunede ces lentilles est achro matique et plan convexe la partie plane tant tourn e vers l objet La len tille la plus infer ieure de l objectif s appelle souvent lentille frontale L oculaire qui th oriquement pourrait tre r duit une seule lentille est form dans tous les microscopes de deux lentilles plan convexes con DST TT 4 O 7 LIL DDR O DNS LU hi CL ILIILIIL LIL i gt LORD ELLE N N N 13 microscope 14 LE MICROSCOPE vexit tourn e vers l objectif et plus ou moins cart es l une de l autre La lentille inf rieure s appelle en lle de champ la lentille sup rieure loupe de l oculaire Ceci pos tudions la marche des rayons lumineux dans un microscope compos fig 2 et voyons com ment se forme l image L objet i plac un peu au del du foyer de l objetif condition n cessaire comme l on sait pour avoir une image r elle va former en Il une image r elle renvers e et beaucoup plus grande que l objet par suite de la petite distance focale du syst me objectif ou plut t i
362. vier dont Fi 74 Fibres nerveuses a double o ES es voici bri vement la consti tution On trouve d abord l ext rieur une enveloppe con jonctive gaine de Henle puis une membrane gaine de Schwaun tapiss e d une couche protoplasmique qui renferme un noyau gaine de Mauiuer on trouve en suite en dedans de cette couche une gaine d une subs tance grasse color e fortement en noir par l acide osmi que la mycline gaine compos e de segments embo t s les uns dans les autres segments de Lantermauu et ta LIQUIDES DE L ORGANISME 239 piss e en dedans d une nouvelle couche protoplasmique qui enveloppe directement le cylindre axe En r sum le cylindre axe passe comme un fil de chapelet travers des perles travers toute une s rie de cellules qui lui servent de gaine Ces cellules dont les membranes constituent les gaines de Schwann voient se d velopper dans leur sein une masse de my line qui divise leur protoplasma en deux couches une externe qui tapisse la gaine de Schwann et qui ren ferme les noyaux une interne qui recouvre directement le cylindre axe Les derni res ramifications d un nerf comme son origine se borr ent des cylindres axes ta piss s de la gaine de Henle LIQUIDES DE L ORGANISME Ces liquides se rattachent intimement aux tissus sur tout aux tissus pith liaux nous allons tudier succes sivementles plus importants 1 Le sang et la lymphe L
363. vol in 18 de 300 pages cartonn 3 fr Taaa synoptiques g yenna par le Dr Rete 1900 4 vol gr in 8 200 pages cartonn 4 ssessssesssessssscsse D fre Nouveaux l ments d hygi ne par J ArxouLD 4 dition 1902 1 vol gr in 8 1224 pages 260 figures cartonn susrmssens 20 irs Formulaire lyst ne infantile par le Dr H Guaxr 1898 2 vol in 18 cartonn s haque ssssssosssessss 3 fre Pr cis de M decine tegale r le D Ch Viserr 6 dition 1903 4 vol in 8 de 912 pages avec 87 Et et M rt en chromo A0fr Atlas Manuel de M decine l gale par apodiemenr Horwanx de Vienne et Vigerr i vol in 16 470 p avec 56 py col et i93 fig reli 18 fr Cours de M decine l gale de la Facult de M decine de Paris par le professeur P Brouarpez 10 vol in 8 css 91 fr 50 La Mort et la Mort sublte 1895 1 vol in 8 de 500 pages 9 fr Les Asphyxi s 1896 1 vol in 8 de M6 p avec fig et 8 pl 9 fr La Pendaisan 1896 vol in 8 12 fr L Infanticide 1807 i vol in 8 avec figures et planches 9 fr Les Explostfs et ies Explosions 1897 vol in 8 6 fr L Responsabilit m icale 1898 i vol in 8 9 fr L Exercice de la M decine 1899 1 vol in 8 12 fr Le Mariage 1900 4 vol in 8 A E Pagi E ai Sfr
364. vrage traite d abord du microscope en lui m me ce qui forme le premier livre Nous nous sommes efforc s de donner l les indications les plus n cessaires la pratique microscopique Dans le second livre sont examin es les applications l tude de la botanique cette tude est divis e en deux parties 1 botanique g n rale o la cellule les tissus les organes sont tudi s en eux m mes ind pendamment des v g taux o onles rencontre 2 botanique sp ciale o tous les v g taux sont pass s en revue en commen ant par les plus inf rieurs Malgr le point de vue sp cial o 6 LE MICROSCOPE nous nous pla ons nous avons pu garder surtout dans les v g taux inf rieurs une forme didactique que nous nous sommes toujours efforc de respecter Le troisi me livre qui comprend les applications la zoologie est con u sur le m me plan et divis aussi en deux parties zoologie g n rale zoologie sp ciale Nous esp rons que le plan adopt non seulement faci litera au lecteur les tudes micrographiques qu il pourra aborder ce livre la main mais encore lui permettra de se faire une id e des tudes zoologiques et botaniques telles qu elles tendent de plus en plus s tablir Ce sont les formes inf rieures qui ont t tudi es avec le plus de soin parce que c est l que se trouve l explica tion des grands probl mes qui s l vent sans cesse dans les sciences biologiques ll
365. x terne conjonctive tr s mince une moyenne musculaire et une interne muqueuse recouverte d un pith lium ordinairement d licat mais chitinis et pr sentant des tubercules dans le g sier des Insectes broyeurs Le tube digestif a comme annexes des glandes sali vaires parfois tr s volumineuses glandes s ricig nes du Bombyx et des tubes particuliers appel s tubes de Mal pighi qui sont des organes la fois h patiques et uri naires Ils d bouchent dans la portion terminale du tube digestif entre l estomac proprement dit ou ventricule chylifique et l intestin Leur nombre varie beaucoup Ils sont form s d une mince enveloppe conjonctive tapiss e d une couche de cellules glanduleuses au milieu on aper oit de petits cristaux d oxalate et d urate de chaux ARTHROPODES 317 et des granulations de taurine Parfois le tube est diff renci dans une partie de sa longueur pour la fonction h patique dans une autre pour la fonction biliaire On le reconna t ce que le tube ne pr sente la coloration brun tre caract ristiques des produits h patiques que sur une partie de sa longueur Appareil reproducteur Les sexes sont s par s chez les Insectes les m les ont deux testicules deux canaux d f rents se r unissant en un seul le canal jaculateur Celui ci est termin par un organe de copulation sp ciale le p nis entour de pi ces chitineuses tr s compli qu es formant ce qu on
366. yau est gros et assez visible La repro duction se fait soit par division scission transversale soit par enkystement du kyste sort un nombre assez consid rable de jeunes Eugl nes On assistera tr s faci lement ces ph nom nes de reproduction Deuxi me type Dinobryon stipitulum Cet Infu soire qui vit en colonies est de plus renferm dans une gaine groupe des Th coflagell s Le corps d un indi vidu isol est elliptique il porte deux flagellums ren ferme une vacuole contractile un point oculiforme et un gros noyau 4 ORDRE DES SUCEURS Cet ordre appel encore ordre des Tentaculif res ne renferme qu une famille celle des Acinetiens Nous prendrons comme type l Acineta mystacina fig 82 PROTOZOAIRES 269 Cet Infusoire est port par un long p dicelle et ren ferm dans une sorte de gaine Il n y a pas de bouche mais un grand nombre de tentacules termin s chacun par une sorte de ventouse C est avec ces ces ventouses que l animal suce sa proie Le noyau est en fer cheval Fic 82 Acineta mystacina La reproduction a lieu et par division et par forma tion endog ne d embryons Ceux ci naissent apr s bour geonnement du noyau ils sont dans les premiers temps couverts de cils vibratiles puis ils se fixent et se trans forment en Acin tes adultes Citons encore comme p dicell s mais non renferm s dans une gaine les Podophrya comme non p dicell s avec gaine les S
367. yptogames vasculaires et celui des Phan rogames L int rieur de la tige peut pr senter un seul cylindre central Selaginella Martensii maisily en a parfois deux et m me trois S in qualifolia La structure du cylindre central qu il n y enait qu un ou plusieurs est toujours la m me On a une bande de bois entour e d un anneau de liber un p ricycle assez net et un endoderme tr s singulier En effet les cellules de cet endoderme se sont d truites en partie celles qui sont rest es se sont allong es radiale ment de sorte que le cylindre central est suspendu au milieu de l corce par de longues trab cules Les racines des S laginelles sont comme on le sait des racines adventives qui s chappent de la tige au m me niveau que les rameaux Elles s allongent souvent beau coup dans l air avant d atteindre le sol et subissent alors de nombreuses dichotomies La structure de ces racines ou porte racines car on les nomme souvent ainsi cause de leur naissance exog ne et cause de l absence de coiffe car cette coiffe n appa ra t que quand le sol est atteint auquel cas on a alors de vraies racines est celle d une demi racine d Ophio glosse ll n y a qu un bois et qu un liber le pericycle est form de nombreuses assises l endoderme est tr s net Le liber en forme de croissant enveloppe plus ou moins le bois dont il est s par par de grandes cellules de parenchyme conjonctif Iso t es L

DEMICROSCOPIE

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents