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n°156 - été (1.7 Mo)

1. QQ QQ QQ QQ QQ QQ QQ QQ QQ P e eS SS lt e lt lt lt x lt SN PN a CONCLUSION l OPCA n aurait pas connaissance il est redouter que de nombreux contrats sign s avec des producteurs membres de syndicats qui ont d nonc soient au mieux imparfaits au pire contestables d faut d une cession licite ou d une r mun ration l gale LOPCA estime 40 la proportion de contrats susceptibles de rentrer dans cette cat gorie Les taux laiss s l ensemble des coauteurs sont g n ralement largement inf rieurs ceux du protocole de 1999 inf rieurs 1 et les r mun rations qu ils g n rent viennent en amortissement des valoir Elles ne sont donc pas vers es aux auteurs ou du moins peu d entre eux ont une chance d en b n ficier Pour 55 des uvres le taux sur le prix public accord l ensemble des coauteurs est compris entre 0 25 et 1 00 approche en dessous et au dessus du taux 1 75 La conjonction de clauses de cession et d assiettes juridiquement incertaines de la faiblesse des taux de l imputation des r mun rations g n r es sur les valoir aboutit un paradoxe en la mati re En effet la vid o et la VaD sont essentiels la vie des uvres de cin ma et risquent de ne d boucher sur aucun avantage conomique pour la plupart des auteurs Une v
2. Propos recueillis par B atrice de Mondenard c t des auteurs gt tude audiovisuel Observatoire Permanent des Contrats Audiovisuels Les contrats d auteurs dans les longs m trages EN 2011 L OBSERVATOIRE PERMANENT DES CONTRATS AUDIOVISUELS TUDIE PLUS DE 600 CONTRATS PORTANT SUR PLUS DE 220 LONGS M TRAGES AGREES PAR LE CNC EN 2008 ET 2009 Tout d abord il convient d insister sur le malaise persistant des auteurs de cin ma concernant la transparence de comptes Pr ci sons ici que les agents et la SACD quand elle n gocie des contrats ne sont nullement responsables de ces glissements Les auteurs p tissent des sous financements chroniques des uvres sur la base d argumentaires et de n gociations qui associent auteurs et producteurs aux al as de production et de financement comme s ils taient coproducteurs En effet l conomie du cin ma a structurellement gliss vers une conomie principalement tourn e vers Le seul financement des uvres au d triment d une conomie de leur exploitation Le lien auteur producteur est fondamental pour cr er les films et rappelons ici Le travail incontournable et n cessaire des producteurs qui mettent leur nergie dans la recherche de financements Ce financement contraint Les producteurs des concessions vis vis d apporteurs de financements qui nuisent la transparence globale du syst me de remont es de recettes et transf rent une part imp
3. Radio Pierre Senges crire pour la radio est un exercice tres gratifiant gt PIERRE SENGES EST CRIVAIN IL PUBLI EN 2000 UN PREMIER ROMAN REMARQU VEUVES AU MAQUILLAGE AUX DITIONS VERTICALES M LANT RUDITION ET HUMOUR IL CRIT DEPUIS UNE DIZAINE DE TITRES ALTERNANT ROMANS R CITS ESSAIS ET OUVRAGES ILLUSTR S DONT BEAUCOUP ONT T PRIM S PIERRE SENGES EST GALEMENT L AUTEUR DE NOMBREUSES FICTIONS RADIOPHONIQUES POUR FRANCE CULTURE ET FRANCE INTER IL RECU LE PRIX SACD NOUVEAU TALENT RADIO EN 2007 Est ce qu il y a une criture sp cifique pour la radio Oui je pense Je viens du livre et la fiction radiophonique a n cessit un apprentissage mes d buts j avais tendance utiliser les m mes armes que pour le livre mais je me suis vite rendu compte que a ne suffisait pas Contrairement la litt rature qui s en est Pierre Senges DR Lu affranchie depuis longtemps la radio suppose le plus souvent de retrouver les r gles de la dramaturgie Il faut aussi tenir compte d une criture plus orale ce qui a t un passage d licat Mes livres ne contiennent aucune ligne de dialogue parce que je trouve que le dialogue a un statut particulier un peu b tard entre la parole de l auteur et la parole du personnage Mais la radio les dialogues sont in vitables j ai appris en me tournant non pas vers la litt rature mais vers le cin ma et le th tre pour trouve
4. D n 156 sommaire Cin ma Th tre Musique Danse Mise en Sc ne Humour Arts du Cirque Arts de la rue T l vision Animation Radio Cr ation Interactive Directeur de la publication Pascal Rogard R dactrice en chef Catherine Walrafen Coordination Brigitte 801001 Conception graphique Editions Scope Impression SPEI Conseil d administration 2011 2072 Pr sidente Sophie Deschamps t l vision Premier vice pr sident Georges Werler mise en sc ne Vice pr sidents Jean Paul Al gre Th tre Louis Dunoyer de Segonzac musique Bertrand Tavernier cin ma Christine Miller et Michel Favart t l vision Administrateurs d l gu s R gine Chopinot danse Benjamin Legrand animation J r me Thomas arts du cirque Fr d ric Michelet arts de la rue Yves Nilly radio Administrateurs Bernard Cavanna Denise Chalem Jacques Fansten Jean Paul Farr Philippe Hersant Luc Jabon Nicole Jamet Arthur Joff G rard Krawczyk Pascal Lain Christine Laurent Marie Anne Le P zennec Jean Louis Lorenzi Eduardo Manet Charles Nemes Jacques Rampal Patrice Sauv SACD 11 bis rue Ballu 75442 Paris cedex 09 8110658 6 5 058 0 Tel 01 40 2344 55 Pages 10 et 11 E R Espalieu Agence Enguerand Jean Pierre Rey Julien Attard Maryline Krynicki Gafner Photo couverture V comme Vian Sc nario de Didier Vinson r alisation de Philippe L
5. Poe Nous pr tons galement l affiche du spectacle sign e Toulouse Lautrec Et Londres Toulouse Lautrec and Jane Avril Beyond the Moulin Rouge Courtauld Gallery jusqu au 18 septembre 2011 La Biblioth que pr te cette fois le texte et le programme de Peer Gynt pi ce d Ibsen mise en sc ne par Lugne Poe en 1896 Le texte imprim est annot par Alfred Jarry alors secr taire de Lugn Poe Jane Avril principale muse de Toulouse Lautrec tient ici Le r le de la danseuse Anitra Tous les documents expos s proviennent du fonds d archives Lugn Poe Informations r servations Ave HERTZ location de voitures et la SACHD B n ficez jusqu 34 X de remises sur vos locations de voilure de Houvrisme o UHlitaires pou vos vacances week end o pour d m nager en France l tranger Pour en profiter communiquez ws de la r servation Votre code de remise CDP 604985 Pour v hicules de Huvisme O 825 BOI SO Sur internet Hertz Pour kes v hicules utilitaires O BIO 347 347 Fr ot cochez la case j ai un num ro de remise CP puis num ro de remise COP Sauf Dom Tom Corse tats unis maghreb et agences franchis es tarif sp cifiques Offre soumise disponibilit variable et modifiable toute l ann e sans pr avis Les conditions standard de locations Hertz s appliquent 34 RICARD GRENADINE apital de 54 000 000 4 6
6. marqu e par des l ments favorables significatifs forte hausse des perceptions sortie de 18 SDRM provisions importantes et renforcement de l action sociale qui ont g n r une hausse hors normes des produits et des charges et qui en font une ann e exceptionnelle La gestion de la SACD en 2010 a t marqu e par des l ments favorables significatifs forte hausse des perceptions sortie de 3 SDRM provisions importantes et renforcement de l action sociale qui ont g n r une hausse hors normes des produits et des charges et qui en font une ann e exceptionnelle Les frais de gestion nets se sont lev s 30 8 millions d euros soit une augmentation par rapport 2009 de 4 6 r sultant de la l g re hausse des charges de personnel hausse de la r mun ration du r seau en raison de celle des perceptions en province progression des charges sociales et de celle beaucoup plus sensible des dotations aux amortissements une ann e compl te d amortissement de l outil infor matique PIMENT Les autres postes progressant plus modestement achats et charges externes o se cumulent certaines hausses telles que frais d entretien honoraires judiciaires frais d affranchissement et des baisses sensibles sur les locations immobili res les frais de repr sentation Le t l phone etc ou demeurant stables imp ts et taxes En d pit de la progression des frais de gestion la forte augmentation du volu
7. D claration d uvres nouvelles 20 504 25 spectacle vivant 75 audiovisuel Repr sentations spectacle vivant en France e pr s de 60 000 Paris e plus de 120 000 hors Paris province et le de France Diffusion audiovisuelle en France et l tranger e plus de 93 000 uvres e pr s de 167 heures de programmes e Les auteurs Nouveaux adh rents e 1 567 ce qui porte le total des associ s 51 393 au 31 12 2010 Promotion aux grades sociaux e 359 nouveaux soci taires adjoints soit 3 422 au total 2 6 par rapport 2009 e 272 nouveaux soci taires soit 5 017 au total 5 7 par rapport 2009 e La gestion Frais de gestion 30 8 millions d euros soit 14 01 des perceptions Taux moyen de retenue 10 54 des perceptions suite au remboursement de retenue statutaire de 2 9 M soit 12 environ des retenues sur droits pr lev es dans l ann e intervenu en fin d exercice e L action sociale e Allocations compl mentaires aux retraites 3 293 millions d euros 1 282 b n ficiaires e Actions de solidarit directes 0 173 million d euros 39 soutiens accord s 14 filleuls alloca tions obs ques e Solidarit ge maladie via la Fondation Paul MILLIET 0 063 million d euros 45 soutiens individuels et 2 aides globales auteurs chiliens et ha tiens accord s e Assistance sociale 251 personnes re ues e L action culturelle e Affectations l gale
8. es des m canismes retenus pour les artistes interpr tes e 16 des contrats ceux d auteurs reconnus pr voient des r mun rations compl mentaires fond es sur les entr es en salle e 9 des auteurs ont pu n gocier des r mun rations compl mentaires sur les ventes des diffuseurs de t l vision Cette r mun ration en gestion individuelle vient alors sadditionner 8 celle que la SACD assure pour tous les auteurs de cin ma e trois quarts des contrats pr voient une r mun ration suppl men taire apr s amortissement du co t des uvres Cependant avant 2010 il n existait pas de r gles transparentes d amortissement du co t des uvres permettant un calcul uniforme et objectif En cons quence moins de 5 des uvres pouvaient tre consid r es comme amorties apr s 10 ann es d exploitation et donner lieu au versement de la r mun ration compl mentaire C est la raison pour laquelle un accord interprofessionnel pro ducteurs auteurs a t sign le 16 d cembre 2010 pour d finir de fa on pr cise les conditions de calcul de l amortissement des films LA VID O ET LA L ACTE UNE FRACTURE NUM RIQUE SUR FOND D INS CURIT S JURIDIQUES ET D INCERTITUDES CONOMIQUES POUR LES AUTEURS Ces modes d exploitation rel vent des dispositions l gales qui imposent le paiement des auteurs sur la base du prix public L tude de l OPCA met en vidence le fait que ce principe n est pas pleinement ap
9. ritable fracture num rique se dessine donc leur d triment alors qu ils pouvaient l gitimement escompter les b n fices du d veloppement des services la demande dont chacun s accorde dire qu ils constituent l une des alternatives les plus cr dibles la contrefa on LA GESTION COLLECTIVE DEMEURE UNE DES MEILLEURES GARANTIES DE L INT R T DES AUTEURS Si diff rents modes de gestion des droits continueront de coexister dans le secteur de l audiovisuel singuli rement pour le cin ma force est de constater que l OPCA met en lumi re les imperfections de la gestion individuelle et par contraste les vertus de la gestion collective Ce mode de gestion permet en effet une mise en uvre effective des dispositions de la loi qui assurent l auteur une association au succ s de son uvre elle est contr l e par les auteurs eux m mes pr sente des garanties de transparence et permet souvent de s curiser des modes d exploitation nouveaux pour l ensemble de la cha ne de fa on simple et uniforme Aussi il appara t dans un premier temps indispensable que les pouvoirs publics prennent les mesures n cessaires pour assurer une application des conditions de l accord de 1999 sur la V D tous les films de cin ma quelle que soit leur date de production et leur producteur et mettent fin la situation actuelle de confusion et d incertitude Faute de telles mesures de nombreux auteurs seraient priv s de toute r mun rati
10. Bercot Prix Nouveau Talent T l vision Anne Villec que et Sophie Filli res Prix Animation Alain Gagnol et Jean Loup Felicioli Prix Nouveau Talent Animation Natalys Raut Sieuzac Prix Cr ation Interactive Anthony Roux Soci t Ankamal Prix des Arts du Cirque Bonaventure Gacon Prix des Arts de la rue Jacques Livchine et Herv e Gervais de Lafond Prix Radio Karin Serres Prix Nouveau Talent Radio France Jolly Prix Musique Micha l Levinas Prix Nouveau Talent Musique Oscar Strasnoy Prix Chor graphie Xavier Le Roy Prix Nouveau Talent Chor graphie Jonah Bokaer Prix Europ en Alan Bennett Prix Suzanne Bianchetti Ana s Demoustier M dailles Beaumarchais Guillaume Cerruti Laurence de Magalh es Fran oise et Peter Kirkpatrick Masako Okada Claude ric Poiroux u c t des auteurs gt r pertoires Les 100 ans de Gallimard Une maison d dition au service de ses auteurs ENTRETIEN AVEC FR D RIQUE MASSART DIRECTRICE DU D PARTEMENT DES DROITS AUDIOVISUELS ET SPECTACLES VIVANTS DE GALLIMARD Th tre op ra chor graphie cin ma t l vision musique et radio Le d partement des droits audiovisuels et spectacles vivants de Gallimard g re tous les genres d adaptation pour les fonds Gallimard Gallimard Jeunesse Verticales Jo lle Losfeld et Futuropolis Pouvez vous nous pr senter Le service que vous dirigez Nous sommes sept S vane Shirvanian est en charge des adaptat
11. L auteur peut galement lire le sc nario et faire des commentaires et si le producteur n en tient pas compte nous laissons la possibilit l auteur de demander ce que le titre ne soit pas le m me que celui du roman et que la mention lt librement inspir figure au g n rique voire ce que son nom soit retir du g n rique Quelle est en g n ral la r action des auteurs la lecture des sc narios Les r actions sont tr s variables peut y avoir des curiosit s des enthousiasmes et des r actions plus circonspectes C est un moment tr s particulier et souvent difficile pour un auteur de voir son uvre recompos e certains personnages chang s bref de voir quelqu un d autre avoir fait sien son roman Combien d adaptations g rez vous par an Entre 380 et 400 autorisations pour le th tre une quinzaine de contrats pour le cin ma et une dizaine pour la t l vision Qu entendez vous par autorisations gt pour le th tre Pour les exploitations en France et dans les pays statutaires SACD nous avons confi via la Scelf Soci t civile des diteurs de langue fran aise un mandat de perception la SACD qui tablit donc pour notre compte apr s que nous en ayons valid les termes les lettres d autorisation d livr es aux compagnies et th tre Pour certaines exploitations particuli res notamment l tranger nous tablissons en revanche nous m mes des contrats et assurons la perce
12. Pierre Bigard Alex Lutz Laurent Heynemann G rard Sibelle Marie Pascale Osterrieth DR gt LE SPECTACLE VIVANT Au regard des perceptions on peut constater que le Spectacle vivant s est bien port en 2010 Des rattrapages ont t op r s sur Paris dans le domaine de l op ra et sur la province gr ce aux syst mes de relances automatiques du nouvel outil informatique En 2010 le budget g n ral de la culture malgr une progression de 5 3 stagne si l on tient compte de l inflation L tat intervient hauteur de 30 le reste provient des collectivit s territoriales et locales Il tait donc important lors du vote du projet de loi de la r forme territoriale de conforter le droit des collectivit s investir dans la culture La SACD est intervenue aupr s des parlementaires pour faire adopter un amendement dans ce sens Une mission de r flexion a t mise en place par l tat pour trouver de nouvelles modalit s de financement du secteur public La SACD a engag une r flexion sur son syst me de perception et plus particuli rement sur le r seau mixte SACEM SACD en province Un plan d action travers le projet PRISME regroupe 15 projets dont les objectifs principaux sont d augmenter le nombre de spectacles donnant lieu une autorisation pr alable de raccourcir sensiblement les d lais entre la date de repr sentation et le paiement l auteur d am liorer la qualit des perceptions tout ceci dans le s
13. audiovisuelles qui avaient baiss de 1 3 en 2009 connaissent une tr s forte hausse de 29 3 qui recouvre toutefois des volutions disparates En France la progression consid rable 24 est li e aux contrats g n raux reprise du march publicitaire nouveaux contrats avec les r seaux de distribution explosion de la TNT et ceux concernant Les vid ogrammes et la VOD Elle compense le recul de la copie priv e 2 5 et des perceptions issues des contrats individuels l tranger aussi les droits progressent de fa on globalement importante avec de fortes hausses en Belgique ren gociation de contrats et au Canada et un bond consid rable du reste du monde Les perceptions spectacle vivant progressent galement de 14 7 avec de fortes disparit s entre Paris 31 gr ce au dynamisme des th tres priv s et des hausses aupr s des th tres nationaux et des grandes salles le reste de la France augmentation de 4 4 qui prolonge celle de 2009 et l tranger modeste progression dans les pays francophones et nette hausse sur le reste du monde Enfin les perceptions relevant de l crit augmentent galement 18 8 mais demeurent marginales Compte tenu de la hausse spectaculaire de l audiovisuel le poids respectif des r pertoires se trouve sensiblement modifi cette ann e spectacle vivant 29 4 audiovisuel 70 5 crit 0 1 gt La gestion La gestion de la SACD en 2010 a t
14. des valeurs et une partie de la gestion taux a t allou e sur des titres de cr ances mis par de bonnes signatures priv es g n rant ainsi une performance globale de 5 06 8 rapprocher de la baisse de 2 5 de l indice CAC et assurant enfin d ann e une plus value latente de pr s de 6 M en progression de 1 7 M depuis 2009 dans laquelle il n a nouveau pas t n cessaire de puiser pour l quilibrage de la gestion Pour en savoir plus L int gralit du rapport annuel 2010 est en ligne sur www sacd fr Rubrique SACD finances et gestion ainsi que le rapport de la commission permanente de contr le des SPRD www sacd fr Rubrique Organisation assembl es g n rales Contact Jean Louis Blaisot directeur administratif et financier T l 01 40 23 46 28 daffdsacd fr R SULTATS DE L ASSEMBL E G N RALE DU 17 JUIN 2011 e Le rapport d activit et de gestion pour l ann e 2009 e les comptes de l exercice 2009 et Le rapport g n ral du Com missaire aux Comptes e l affectation de l exc dent de gestion pour 2009 e l approbation des conventions r glement es mises en uvre dans le courant de l exercice 2009 et du rapport du Commissaire aux Comptes les concernant e Le budget d action culturelle 2010 bilan lt une soci t en action gt LES CHIFFRES CL S 2010 e Les perceptions 219 7 millions d euros 25 par rapport 2009 e volution et utilisation du r pertoire
15. elle s est engag e La disposition adopt e l UNESCO constitue donc un signal positif mais devra tre accompagn e l avenir d engagements plus forts et plus concrets en la mati re afin que les principes de la diversit culturelle puissent produire pleinement leurs effets Lire sur le site de la SACD et de la Coalition fran aise www coa litionfrancaise org e 13 lettre des Coalitions europ ennes adress e au Pr sident Barroso et La r ponse de son cabinet e La question crite adress e au Commissaire europ en en charge du Commerce et sa r ponse DES ACCORDS PANEUROP ENS POUR LES UVRES AUDIOVISUELLES 8 8 TETELE LS IE d and 4 vs Erau z r Les participants la prem re r union la SACD D R Le 17 juin 2011 se sont r unis Paris les dirigeants de 13 soci t s d auteurs audiovisuelles europ ennes actives dans 9 pays europ ens Allemagne Belgique Espagne Finlande France Italie Pologne Royaume Uni Suisse L objet de cette rencontre la mise en commun des r pertoires respectifs de ces soci t s pour faciliter l utilisation des uvres audiovisuelles et cin matographiques par les op rateurs en ligne actifs dans plus pays europ en Les soci t s ont d cid de mener bien ce projet ambitieux qui n en est qu ses d buts Elles souhaitent ainsi fluidifier l utilisation des uvres sur les r seaux en Europe dans le respe
16. imparablement efficace les p rils que les utilisateurs de nos uvres nous imposent e Ceux qui pensent que la SACD serait plus rentable en tant moins mutualiste Je ne peux qu insister sur ce qui fonde la SACD la relation entre l audiovisuel et Le spectacle vivant sur le plan des quilibres finan ciers et politiques Le spectacle vivant co te cher percevoir et ce montant est en partie liss par l apport audiovisuel c est la r alit comptable de notre soci t Mais il y a sa r alit politique Ce qui lui donne sa force La France est un pays o le march commercial ne commande pas seul les flux conomiques de l audiovisuel bilan lt une soci t en action C est la loi qui oriente Les r glements les d crets l obligation d investissement les quotas de diffusion harmonisent conduisent encadrent et r gulent notre activit C est la loi qui impose aux cha nes de t l vision un pourcentage de leurs chiffres d affaire dans l investissement sur nos oeuvres C est la loi qui d termine le fait que les primes d in dit sont main tenant comptabilisables dans le cr dit d imp t C est La loi qui r gule les autorisations d mettre sur de nouveaux canaux en change d obligations de productions C est la loi qui oblige les fournisseurs d acc s Internet cotiser vers la cr ation Et cette loi ces r glements ces conventions ces r glementations sont souvent le fruit de notre capacit de co
17. la d cision http curia europa eu puis renseigner dans le formulaire le num ro de l affaire C 462 09 ou site de la coalition fran aise www coalitionfrancaise org COMMISSION EUROP ENNE ANNONCE DE LA PRISE EN COMPTE DE LA PROBL MATIQUE DE LA R MUN RATION DES AUTEURS EN LIGNE La Commission europ enne a annonc dans sa strat gie pour la propri t intellectuelle pr sent e Le 24 mai dernier que la question de la r mun ration des auteurs sur l exploitation en ligne de leur uvre serait abord e dans le cadre du livre vert sur la distribution des uvres audiovisuelles en ligne La SACD qui porte ce sujet aupr s de la Commission europ enne depuis 2008 s est f licit e dans un communiqu de presse de ce que ce sujet soit inscrit l ordre du jour des Institutions europ ennes Ce livre vert devrait tre publi le 13 juillet prochain et fera l objet d une consultation de plusieurs mois La SACD et la Soci t des auteurs audiovisuels SAA dont la SACD est membre et qui a pr sent le 21 f vrier un livre blanc sur le sujet seront tr s impliqu es dans le suivi des propositions de la Commission europ enne Lire sur le site de la SACD le communique de presse de la SACD et le livre blanc de la SAA COALITION FRAN AISE POUR LA DIVERSIT CULTURELLE DU DIFFICILE RESPECT DE LA DIVERSIT CULTURELLE DANS LES N GOCIATIONS COMMERCIALES La 3eme conf rence des tats Parties la Convention UNESCO pour
18. la protection et la promotion de la diversit des expressions culturelles s est tenue les 14 et 15 juin dernier Paris Elle a vu l adoption d une disposition qui pr voit de r pertorier les cas o les principes et les objectifs de cet instrument international sont utilis s ou mentionn s dans d autres enceintes internationales Cela devrait permettre de dresser bilan de la prise en compte par les autres organisations internationales de principes essentiels pr vus par la Convention UNESCO tels que la sp cificit des biens et services culturels ou encore Le droit des tats pr voir et mettre en uvre des politiques culturelles Une telle action est essentielle l heure o le respect de la diversit culturelle affich devant les industries culturelles et Les parterres de cr ateurs est souvent foul aux pieds par les n gociateurs commerciaux L actualit europ enne de ces derniers mois est assez symptomatique de cette difficile prise en compte de 18 sp cificit de la culture lors des n gociations commerciales Ainsi la Commission europ enne qui s affiche l UNESCO comme une actrice essentielle de la mise en uvre de la diversit culturelle semble bien d cid e en d pit des mises en garde des Coalitions europ ennes pour la diversit culturelle et des autorit s fran aises int grer les services culturels l accord commercial en cours de n gociation avec le Canada en violation des principes auxquels
19. pour cette mission sp cifique Noms des administrateurs lus lors de l assembl e g n rale du 16 juin 2011 u c t des auteurs gt r pertoires mise en sc ne Le statut social du metteur en sc ne LE 28 MARS DERNIER LA SACD ORGANIS L INITIATIVE DE GEORGES WERLER PREMIER VICE PR SIDENT ET ADMINISTRATEUR D L GU LA MISE EN SC NE AU SEIN DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA SACD EN PARTENARIAT AVEC LE SYNDICAT NATIONAL DES METTEURS EN SC NE UNE R UNION D INFORMATION SUR LE STATUT SOCIAL DU METTEUR EN SC NE Les repr sentants de 06558 de l Ircec du Groupe Audiens ont expos les diff rents r gimes sociaux auxquels ont affaire les metteurs en sc ne tout au long de leur carri re Georges Werler animait la rencontre en pr sence d Anne Delb e pr sidente du Syndicat national des metteurs en sc ne V ronique Perles directrice du P le auteurs de la SACD a pr sent l action sociale de La SACD qui vient en aide de nombreux auteurs malades ou rencontrant des difficult s financi res importantes Ce service s inscrit dans la droite ligne de l esprit de mutualisation et de solidarit qui a pr sid la cr ation de la SACD Une quarantaine de metteurs en sc ne ont r pondu cette invitation De nombreuses questions ont t abord es sur le versement des cotisations le fonctionnement des diff rents r gimes de retraite l articulation entre le statut de salari et celui d au
20. produites en France E La TNT e Les actions men es avec les associations d auteurs de r alisateurs et les producteurs suite au rachat de TMC et NT1 par TF1 se sont traduites par une am lioration de la contribution au financement des uvres patrimoniales La r gularisation de tous les contrats g n raux a permis de mul tiplier par 5 nos perceptions provenant de la TNT La progression de la valeur minutaire et la multidiffusion sur ces cha nes laissent envisager une r mun ration substantielle pour les auteurs L ensemble des r seaux ADSL repr sente 40 des perceptions audiovisuelles et abonde de mani re croissante les revenus des auteurs e En 2010 la SACD la SACEM la SCAM et l ADAGP ont conclu avec Orange en tant que distributeur de programmes de TV dans le cadre de ses offres multiple play un accord couvrant les ann es 2006 2010 De nouvelles n gociations sont en cours pour 2011 et les ann es suivantes L exploitation en ligne e Un accord historique a t conclu avec Google You Tube en mati re de r mun ration Historique parce qu une entreprise tablie aux tats Unis a accept notre syst me de droit d auteur et parce que nous d montrons ainsi la capacit d adaptation de notre droit d auteurs la diffusion des uvres sur tous les r seaux Les producteurs conservent le droit de faire figurer ou non les films de leur catalogue sur ce service Signature de l accord YouTube Ch
21. qui ont permis l volution de notre soci t seront autant de th matiques li es cette production JET FM NANTES SOUTIEN AUX RADIOS LOCALES PRIV ES Un partenariat a t mis en place avec l association Beaumarchais SACD et JET FM au mois de mars dernier Une aide l criture et la production a t attribu e pour la fiction radiophonique L Ile d Yeu de Ronan Chevillet http www jetfm asso fr site Des partenariats similaires sont pr vus avec d autres radios locales priv es VOIX D AUTEURES AU FESTIVAL D AVIGNON La SACD 8 poursuivi son partenariat avec France Culture avec une retransmission en direct du Mus e Calvet dans une r alisation de Marguerite Gateau de Majorette de Mireille Roussel et Ricardo Munoz sur une id e de Mireille Roussel Les saules pleureurs sont des fleurs mais ils ne le savent pas de Mich le Guigon qui s accompagne l accord on La voix de Denise Bonal a ouvert cette soir e Retrouvez sur le site de la SACD toutes les informations sur ce programme et suivez le festival en images DU C T DES ONDES R SULTAT DE L APPEL PROJET La RTBF a retenu 18 projets Parmi Les 10 projets Fiction 2 b n fi cieront d une aide l criture pour le d veloppement Retrouvez Le palmar s dans les actualit s du site de La SACD mai 2011 Jean Larriaga salue la nomination d Yves Nilly son successeur et lui souhaite un bon travail u c t des auteurs gt r pertoires
22. rue Berthelot 13014 Marseille 303 656 375 RCS MARSEILLE Packshot agence Emulsion egistr e de Pernod Ricard S A Ricard S A au c Ricard est une marque enr BETC EURO RSCG ricard com A Flashez ce QR Code pour voir le film et t l charger l application Ricard Mix Codes ABUS D ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANT CONSOMMER AVEC MOD RATION M SACD UN COMBAT POUR LES CR ATEURS www sacd fr
23. une forme de r gulation Agence Anguerand L enjeu n est pas mince Malheureusement les d bats confi s faute de temps ou d argent des soci t s priv es de communication ont moins servi imaginer l avenir de la soci t num rique qui se construit et qui impacte autant les citoyens que les cr ateurs qu rassembler ce que la plan te technologique et Internet compte de leaders de pr sidents et de grands patrons pour parler business C est regrettable pour au moins deux raisons d une part l ou verture de ces d bats le Pr sident de la R publique avait plac la propri t intellectuelle au centre des d bats en rappelant en des termes forts son attachement au droit des auteurs mettant d ailleurs un terme d finitif aux illusions de ceux qui pensaient l occasion de la cr ation du Conseil national du num rique qu il avait chang d avis sur la politique men e en France l encontre du t l chargement illicite Les d bats entre professionnels auraient sans doute gagn approfondir ces r flexions sur la soci t num rique d autant plus que le chemin pour parvenir un consensus sur la n cessit de la propri t intellectuelle l re num rique reste encore long D autre part le seul d bat consacr au droit d auteur a t moign de ce clivage entre ceux qui consid rent que l utilit de la propri t intellectuelle s est arr t aux portes du XXI si cle et ceux pour lesquels elle ne s
24. Livre blanc sur les droits et la r mun ration des auteurs de l audiovisuel www saa authors eu bilan lt une soci t en action i t cs L Rencontre avec les dirigeants de Free Hubert Tilliet Laurent Heynemann Pascal Rogard Maxime Lombardini Xavier Niel Sophie Deschamps Michel Favart G rard Krawczyk DR LES M DIAS HISTORIQUES W La t l vision Diff rents accords ont t sign s avec France T l visions e Formation continue pour les auteurs professionnels Sign entre France T l visions la SACD la SCAM le SPFA Le SPI et l USPA cet accord pr voit la prise en charge financi re de stages notamment dans le domaine du d veloppement des s ries e Indemnisation des sc naristes suite de nouvelles orientations du groupe Fin 2009 des projets d j bien avanc s ont t abandonn s suite une nouvelle politique ditoriale l instigation de l UGS et du Club des auteurs des n gociations men es par la SACD ont permis d aboutir une convention pour indemniser les sc naristes concern s e N gociation d un nouveau contrat g n ral de repr sentation avec le groupe France T l visions Ce nouveau contrat qui lie La SACD la SCAM et l ADAGP couvre toutes les exploitations des uvres y compris la t l vision de rattrapage sur l ensemble des cha nes du groupe e Les cha nes payantes Gr ce la mobilisation exceptionnelle de la SACD aux c t s de Canal Le gouvernement est
25. PPEMENT DE LA FICTION AVEC FRANCE TELEVISIONS SACD GROUPE 25 IMAGES USPA ET SPI DES ENGAGEMENTS POSITIFS EN FAVEUR DES AUTEURS ET DE LA CREATION La SACD a sign le 4 juillet dernier une charte relative au d veloppement de la fiction qui r unit jusqu en 2015 France T l visions la SACD le Groupe 25 Images l USPA et le SPI et qui compl te les engagements d j pris l an dernier par France T l visions dans le financement de la formation continue des auteurs Cet accord collectif qui d finit un nouveau cadre de relations entre France TV les producteurs et les auteurs de fiction apporte quatre avanc es pour les auteurs e Les contrats pr sent s France TV devront obligatoirement tre accompagn s d une option de contrat r mun r e proportionnelle au travail engag d faut les projets ne pr voyant pas cette r mun ration des auteurs ne seront plus examin s par France TV e France TV prend l engagement de pr ciser et de clarifier la proc dure de d veloppement engagement r pondre aux projets dans un d lais de deux mois formalisation d une convention de d veloppement avec des l ments pr cis et permanents d une convention une autre d finition calendrier de remise des textes et des tapes de sorties e France TV reconna t formellement un droit d dit pour les auteurs et Les producteurs en cas d arr t de la convention de d veloppement e La charte pr voit que le versement du d dit aux pro
26. VERS UN SYST ME DE TYPE COPYRIGHT Des valoir faibles assortis de r mun rations proportionnelles tr s basses Le versement de droits au cours du d veloppement et de la pro duction de l uvre est d sormais qualifi d valoir gt ou de lt Minimum Garanti gt MG Ce syst me de MG s appuie sur le co t estim du film et il appara t g n ralement que les MG consentis aux coauteurs avoisinent pr s de 3 du co t total final de l uvre l o on se situait pr s de 5 ilya 10 ans Pour la majorit des uvres produites en dessous de 5 M ces MG partag s entre tous les coauteurs et pay s sur 1 3 ans ne permettent pas aux auteurs de vivre convenablement de leur cr ation Mais on constate que les niveaux de r mun ration proportionnelle accord s aux auteurs pour couvrir leurs MG sont tr s bas 3 sur le co t vers en valoir ne correspond le plus souvent que moins de 1 se partager sur les recettes nettes guichet en salle Ratio m dian R mun ration Primes MG Budget 4 5 4 0 3 5 3 0 2 5 2 0 TD 9 AY D D D D S gt Plusieurs constats sont particuli rement pr occupants e l issue de la seule exploitation en salle on peut estimer que moins de 2 des auteurs ont vu leurs MG couverts e l issue de l ensemble des premi res fen tres d exploitation salle vid o international on estime moins de 10 la proporti
27. am ne un nouveau public qui tait peut tre d j fid le France Culture mais qui n avait pas le temps ou le reflexe d couter la fiction On ignore parfois que la fiction existe encore Radio France internet peut corriger cet oubli Le podcast est un outil tr s int ressant pour les m mes raisons et le projet d application Smartphone est une tr s bonne initiative Je pense qu il serait possible aussi de mettre en valeur l immense patrimoine de Radio France depuis 50 ans Ily a l de v ritables tr sors les textes de Duras la voix d Alain Cuny Est ce que l criture radio vous a amen d autres critures Oui J ai des projets en cours au th tre et au cin ma Sur la lanc e de mon adaptation radio de Bouvard et P cuchet j ai crit une adaptation th tre que Thibault de Montalembert entreprend de monter Propos recueillis par B atrice de Mondenard Photo Julien Attard r pertoires lt du c t des auteurs gt PALMARES DES PRIX SACD 2011 Grand Prix ex aequo Jean Michel Ribes et Alain Cavalier Prix Th tre Didier Bezace Prix Nouveau Talent Th tre Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patelli re Prix de la Mise en sc ne Jean Luc Revol Prix Humour One Man Show Nicolas Canteloup avec ses co auteurs Prix Nouveau Talent Humour One Man Show Virginie Hocq Prix Cin ma Philippe Le Guay Prix Nouveau Talent Cin ma Anne Le Ny Prix T l vision Emmanuelle
28. andaise sur la question de savoir qui du consommateur n erlandais ou du vendeur allemand devait s acquitter de la redevance pr cise que le droit europ en ne se prononce pas express ment sur ce point mais que les tats peuvent imposer ce paiement au vendeur de supports d enregistrements d s lors que ce dernier est en mesure de r percuter le montant de la redevance sur le prix acquitt par le consommateur Le juge europ en va plus loin car il interpr te les dispositions euro p ennes relatives 8 la compensation pour copie priv e comme imposant une obligation de r sultat aux tats membres qui ont pr vu dans leur l gislation nationale une exception pour copie priv e Ces derniers doivent ainsi garantir que le pr judice subi par les auteurs n sur leur territoire du fait de la copie priv e fasse l objet d une indemnisation La CJUE consid re qu il est en pratique impossible de faire payer le consommateur n erlandais qui r alise la copie priv e il est donc n cessaire afin de garantir le paiement de la redevance pour copie priv e de se tourner vers le vendeur professionnel de supports d enregistrements y compris si celui ci est install dans un autre pays europ en en l esp ce l Allemagne Cette d cision de la justice europ enne devrait donc contribuer mettre un terme un certain nombre de situations chappant dans la pratique au paiement de la redevance pour copie priv e march gris Pour lire le texte de
29. ar la SACD ne constitue pas une obligation le partage de gr gr pouvant d terminer d autres cl s de r partition entre co auteurs en fonction de chaque situation international gt actualit international COPIE PRIV E UNE D CISION DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION EUROP ENNE FAVORABLE AU PAIEMENT EFFECTIF DE LA REDEVANCE COPIE PRIV E La Cour de Justice de l Union europ enne CJUE a rendu le 16 juin dernier une d cision tr s int ressante puisqu elle consid re que le paiement de la redevance pour copie priv e doit tre effectif y compris dans le cas de l achat de supports d enregistrements via le site Internet d un vendeur d un autre pays europ en Le diff rend ayant donn lieu une interpr tation des dispositions europ ennes relatives la copie priv e directive de 2001 sur le droit d auteur et Les droits voisins dans la soci t de l information opposait une soci t allemande de vente en ligne de supports d enregistre ments Opus une soci t n erlandaise assurant la perception de la redevance pour copie priv e Thuiscopie Opus n incluant pas dans le prix de ces supports d enregistrements la redevance pour copie priv e iltransf rait la responsabilit de son paiement aux consommateurs n erlandais qui s adressait ce site Internet ce qui aboutissait dans la pratique l absence de paiement de cette redevance Le juge europ en interrog par la justice n erl
30. aurait tre ni l ennemi du consommateur ni un fardeau archa que Plus que jamais la mondialisation qui accompagne ce mouvement global de num risation et la constitution de multinationales de l Internet essentiellement am ricaines ou asiatiques rendent indispensables le maintien d un droit d auteur qui d fend le cr ateur dans son droit cr er comme dans son droit obtenir une juste r mun ration H riti re de Beaumarchais la SACD ne peut se r soudre laisser agir une r gulation naturelle qui finit toujours par faire triompher des rapports de force in quitables et d s quilibres Au del des engagements positifs du Pr sident de la R publique d fendre autant la diversit culturelle que le dynamisme de l Internet il est vident que l e 68 na sans doute pas permis de construire les bases d une r gulation du Net qui assure le respect des droits d auteur et le respect des r glementations nationales Mais pouvait on en attendre autant La p rennit de nos syst mes d obligations ne peut s envisager qu la condition d tendre l ensemble des acteurs du Net qui diffusent des uvres culturelles audiovisuelles ou cin matographiques les principes d une juste contribution au financement et l exposition de La diversit culturelle d faut ces r unions du gotha mondial de l Internet ne seront que le paravent d une d r gulation qui se fera au d triment d une cr ation plurielle diverse et locale et a
31. ct des droits des auteurs des producteurs et de tout autre contributeur au patrimoine audiovisuel europ en Les auteurs audiovisuels europ ens partagent l ambition des Commissaires europ ens Nelly Kroes et Michel Barnier de voir se d velopper en Europe de grands op rateurs paneurop ens dans le domaine de l offre audiovisuelle en ligne avec comme corollaire la possibilit pour eux d obtenir une licence unique pour l ensemble des territoires europ ens couverts par leur offre Cet accord multi territorial pour le r pertoire audiovisuel de ces m mes soci t s pourra tre obtenu aupr s d un guichet unique et ne n cessitera plus de n gociation individuelle avec chacune des 13 soci t s concern es Sa mise en uvre permettra donc une simplification de 13 mise disposition licite des uvres en ligne ainsi que des actualit lt international conomies d chelle sur les budgets consacr s de part et d autre aux n gociations Les 13 soci t s d auteurs travaillent activement la mise en place d un syst me de r mun ration des auteurs audiovisuels pour l uti lisation de leurs uvres sur les r seaux en ligne travers l Europe Des solutions simples et pratiques doivent tre d velopp es pour la gestion des droits Une information r guli re sera faite sur l avancement du projet SOMMET MONDIAL DU DROIT D AUTEUR Organis par 18 CISAC Bruxelles au mois de juin dernier ce Sommet a r unit les cr ateurs p
32. ctobre 1981 et Le 31 octobre 1989 par Antenne 2 et France 3 Elle ne s applique pas aux enregistrements audiovisuels r alis s par des producteurs professionnels et ind pendants qui se font c der Les droits d exploitation par les auteurs dans le cadre d un contrat de production audiovisuelle en bonne et due forme Dans ce cas c est Le producteur qui organise la vente de 8 captation aupr s des t l diffuseurs des diteurs vid o etc et qui se charge de la gestion des exclusivit s que les auteurs concern s pourraient consentir un tiers La mise en place de cette proc dure simplifi e all gera les modalit s de gestion actuelle lettres de relance et permettra au secteur des captations recr ations de d gager du temps afin d accomplir de nouvelles missions LA R PARTITION DES DROITS TEXTES gt En ce qui concerne les uvres t l visuelles la r partition des droits texte s tablit de gr gr entre l ensemble des auteurs y compris lorsque l uvre est adapt e d un texte litt raire pr existant Dans ce cas l diteur est souvent cessionnaire des droits d adaptation audiovisuelle des uvres qu il a dit es convient cet gard de pr ciser que e par principe les accords qu il passe en amont avec le producteur sur la r partition des droits de diffusion ne sont pas opposables aux adaptateurs puisque ceux ci n en sont pas signataires e l attribution l uvre d origine de 50 des droits per us p
33. de prendre contact avec Val rie Hard en charge de ce dossier valerie hardeldsacd fr t l 01 40 23 44 43 Par ailleurs des fiches informatives sur le statut social de l auteur s curit sociale et retraites compl mentaires sont consultables sur le site Internet www sacd fr la rubrique auteur statut social et disponibles l accueil de la SACD gt RAPPEL Lauteur metteur en sc ne de part son activit b n ficie d un double statut e il per oit des salaires pour la prestation technique qui correspond la p riode des r p titions e et des droits d auteurs pour la conception artistique de la mise en sc ne pour la p riode des repr sentations Un bilan dress par Jean Larriaga administrateur d l qu la Radio qui vient d achever son mandat r pertoires lt du c t des auteurs gt MODALIT S DU PODCAST Au cours d une r union laquelle participaient Fran ois Xavier Labar raque Directeur de la strat gie et du d veloppement de Radiofrance ainsi que Guillaume Gomis juriste au sein de la Direction de Radiofrance un point a t fait sur les modalit s de gestion du podcast depuis l accord sign en juillet 2010 savoir le comptage des t l chargements de fiction et leur report vers la SACD afin d informer les auteurs sur un calendrier de r partition de leurs droits en podcast Rappelons que les contenus relevant du r pertoire de la SACD repr sentent actuellement 2 de l offre d
34. de transmission entre les auteurs et la SACD Cette communication doit tre am lior e Suite l Assembl e G n rale et aux questions pos es appara t urgent de communiquer sur comment a marche Nous allons cr er une sorte de mode d emploi de la perception et de la r partition des contrats g n raux avec les th tres les op ras les t l visions les FAI fournisseurs d acc s Internet les successions etc l heure de la t l vision connect e et de la mise en place de plateformes o chacun pourra voir et revoir Les uvres qui auront t num ris es en les louant ou en les achetant les auteurs de l audiovisuel et du spectacle vivant doivent pouvoir n gocier leurs contrats en tenant compte de ces immenses catalogues qui seront mis en ligne et donc comprendre ce nouveau monde Les ayants droit aussi car le patrimoine va revivre gr ce la restauration et 8 la num risation mises en place par le grand emprunt Il est essentiel que les uvres vivent et ne soient pas bloqu es par la difficult obtenir les autorisations d ayants droit difficilement joignables de la deuxi me ou troisi me g n ration Cette communication devra se doubler de rencontres directes avec les auteurs au travers de comit s professionnels pour tous les r pertoires En spectacle vivant nous n avons pas encore obtenu la trans parence des chiffres telle que nous l avons en audiovisuel au travers des chiffres du CNC Le mi
35. ducteurs est conditionn la conclusion d un accord avec les organisations d auteurs sur les modalit s d indemnisation des auteurs D ores et d j Les n gociations ont pu reprendre avec les producteurs et la SACD esp re qu elles d boucheront rapidement sur des avanc es concr tes pour aboutir un accord positif pour les cr ateurs D autres discussions auront par ailleurs lieu l automne avec France TV pour travailler la mise en uvre d une saisonnalit de la s lection des projets de s ries par les cha nes une soci t en action gt bilan bilan annuel L ANN E 2010 SE DISTINGUE PAR LE NIVEAU DES PERCEPTIONS QUI D PASSENT POUR LA PREMI RE FOIS LES 200 MILLIONS D SOIT UNE AUGMENTATION DE 25 PAR RAPPORT 2009 CES R SULTATS T MOIGNENT DE LA CAPACIT DE LA SACD SADAPTER L VOLUTION RAPIDE DE L ENVIRON NEMENT DANS LEQUEL VOLUENT LA CR ATION ET LE DROIT D AUTEUR NOTAMMENT DANS LE DOMAINE DES NOUVEAUX M DIAS TOUTES LES ACTIONS MEN ES POUR ASSURER CE NIVEAU DE PERCEPTION ET DE GESTION DES DROITS SE FONT EN TROITE COLLABORATION AVEC LES RESPONSABLES POLITIQUES INSTITUTIONNELS ET PROFESSIONNELS PARTENAIRES INDISPENSABLES DANS LA D FENSE ET LE D VELOPPEMENT DE LA CR ATION gt L AUDIOVISUEL LES NOUVEAUX M DIAS Nous nous sommes attach s poursuivre l implication financi re des nouveaux diffuseurs dans la cr ation et la diffusion d uvres crites r alis es et
36. e Guay Prix Cin ma SACD 2011 musique de Pierre Bertrand Cagnes Ce t l film diffus en juin 2011 sur France 2 a t tourn en partie dans les salons de la SACD Cr dit photo Bernard Barbereau Mercredi films gt WWW sacd fr Rejoignez nous aussi sur SOCI T DES AUTEURS ET COMPOSITEURS DRAMATIQUES ditorial rer 1 Cr ation Un avenir num rique encadr par un droit d auteur adapt 2 Copie priyee 3 Bilan 3 0 4 7 Bilan financier 8 9 Administrateurs 2011 2012 10 11 Mise en sc ne Statut social du metteur en SCene 9 12 Radio Bilan par Jean Larriag a ane 13 Interview de Pierre Senges 4 14 15 Les 100 ans de Gallimard 16 17 Audiovisuel Les contrats d auteurs dans les longs m trages 18 20 Une direction de l audiovisuel votre service pp 21 International 22 23 Actions culturelles et biblioth que 0 0 01000000100 24 dito lue pour la derni re ann e de mon mandat la pr sidence de la SACD je remercie le Conseil d Administration de sa confiance et Laurent Heynemann pour sa pr sidence L ann e pass e a vu les perceptions largement augmenter gr ce au travail de tous et aux n gociation
37. e podcast de Radiofrance et 1 des t l chargements Radiofrance nous ont dit nos interlocuteurs a une ma trise des chiffres de t l chargements r els Le report vers la SACD est annuel et il est possible de faire une r partition uvre par uvre notre demande et si les outils que d veloppe Radiofrance le permettent la fr quence pourrait tre augment e Quelques chiffres titre d exemple et d ordre de grandeur depuis juillet 2010 e Sur France Inter il y a eu 879 419 t l chargements cumul s de Au Fil de l Histoire le dimanche de Juillet d cembre Produit par Patrick Liegibel e Sur France Culture il y a eu 310 124 t l chargements en mars avec 10 pisodes de l adaptation en feuilleton de lt Mill nium noter que ce chiffre a un effet d entrainement sur les autres fictions de la grille De m me c est le feuilleton qui b n ficie prioritairement du podcast de par son suivi d coute gt APPLICATION SMARTPHONE De nos changes est n e l initiative espace ditorial web d di la Fiction Cette interface serait le fer de lance d une application Smartphone Le projet a t soumis Jean Luc Hees Pr sident de Radiofrance int ress par le fait qu une telle application permettrait de faire la promotion des auteurs de radio et rende les uvres du r pertoire plus visibles Le Conseil d Administration a vot l application en mai dernier Celle ci fera l objet d un partenaria
38. erv s des usages autres que 18 copie priv e n tait pas conforme au droit europ en La CJUE a ainsi r serv les usages des appareils et supports num riques des fins professionnelles Il n tait n anmoins pas vident que le syst me fran ais de fixation de 3 r mun ration pour copie priv e ne r pondait pas cette exigence Le montant de la r mun ration pour copie priv e est en effet fix en consid ration des usages des diff rents appareils et supports concern s et ce titre tient compte du fait qu il existe des usages professionnels Le Conseil d tat a toutefois estim que la d cision n 11 fixant les diff rents montants de copie priv e sans pr voir l exon ration des supports acquis des fins professionnelles dont les conditions d uti lisation ne permettent pas de pr sumer un usage des fins de copie priv e n tait pas conforme la directive de 2001 telle qu interpr t e par l arr t Padawan Le Conseil d tat a diff r l effet de sa d cision d annulation de six mois compter de sa notification au minist re de la Culture p riode pendant laquelle la d cision annul e continuera s appliquer Le Conseil a en effet tenu ne pas remettre en cause la continuit du dispositif de r mun ration pour copie priv Lire galement page 22 8 d cision de la CJUE du 16 juin dernier Pour en savoir plus www sacd fr rubrique Les dossiers de la SACD Copie priv e CHARTE RELATIVE AU DEVELO
39. ions au cin ma B atrice Ros des adaptations la t l vision Marion Lalanne du spectacle vivant l exception de la langue anglaise Anouk Deiller du spectacle vivant en langue anglaise mais gale f Fr d rique Massart ment des adaptations musicales et radiophoniques ainsi que du num rique en langues trang res Magali Mottuel est en charge de la facturation et du suivi des comptes d exploitation et Hafida Hachem du secr tariat g n ral ainsi que de la gestion de notre lettre d information mensuelle Si mes collaboratrices se d dient un genre d adaptation particulier nos activit s de prospection se font transversalement chacune apportant au gr de ses lectures des id es l ensemble de l quipe Comment s organise cette prospection J organise une r union mensuelle avec toute l quipe Nous parlons ensemble des ouvrages qui viennent de para tre des demandes des auteurs et des successions d id es nouvelles que nous pourrions avoir par rapport notre fond mais galement des recherches de r alisateurs et de producteurs avec lesquels nous entretenons des rapports troits et qui nous sollicitent afin que nous leurs fassions des propositions C est une partie tr s importante et tr s stimulante de notre m tier au cours de laquelle nous d terminons qui nous allons adresser quel ouvrage et en vue de quelle adaptation Enfin nous envoyons une lettre d informations me
40. iture plus litt raire y est toujours possible Perspectives contemporaines est un format d une heure on peut se permettre beaucoup de choses des longs monologues purement abstraits purement po tiques les feuilletons offrent quant eux l immense richesse du temps j ai pu faire par exemple une adaptation de Bouvard et P cuchet en 10 x 25 une dur e qu on pourrait pas se permettre au cin ma Sur France Inter il y a beaucoup de contraintes mais je les trouve tr s stimulantes une contrainte de dur e 20 mais aussi de genre parce qu il faut captiver les auditeurs 1 ou 2 du matin le suspens pour Nuit noire la com die pour Nuit blanche J ai beaucoup appris en crivant pour France Inter Nuit blanche dispara t la rentr e prochaine Est ce que les cases se r duisent Non les formats voluent mais la dur e reste la m me 8 la minute pr s Nuit blanche dispara t mais Nuit noire passe de 20 40 5 x 8 De m me sur France Culture l an pass Enfantines une fiction hebdomadaire de 30 pour les enfants a t remplac e par Microfictions dont le format est de 5 x 6 Le podcast change t il quelque chose votre criture Je ne crois pas mais il change les pratiques d coute S il y a une mission qui gagne tre cout e et r cout e n importe quand et t l charg e quand on l a manqu e c est bien la fiction radio et avant tout le feuilleton Je pense que le podcast
41. me des perceptions de la SACD dans l ann e 24 6 am ne 6 ratio frais de gestion sur perceptions 14 01 en baisse tr s nette par rapport 2009 16 68 j et en am lioration du niveau d j tr s favorable atteint en 2008 15 71 M me s il demeure perfectible ce chiffre traduit l efficacit conomique gt de la Soci t au cours de l exercice Financement budget g n ral en milliers d euros Retenues sur droits 23 198 Autres ressources d exploitation 2025 Ressources financi res nettes 8 309 Divers et exceptionnel 3 058 30 794 S agissant du financement de ces frais de gestion les retenues sur droits ont couvert en 2010 plus des trois quarts des besoins En raison du remboursement de retenue statutaire de 2 9 M d cid en fin d ann e dans le contexte de croissance exceptionnelle des perceptions et de l importance hors normes des produits financiers elles ne progressent que de 10 par rapport l an pass alors que les perceptions ont augment de pr s de 25 Leur cumul avec les autres ressources d exploitation droits prescrits cotisations auteurs produits de gestion courante etc pourtant inf rieures de moiti en valeur nette par rapport 2009 en raison du montant lev cette ann e des produits affect s l action sociale d duits pour leur calcul permet la Soci t de financer plus de 80 de sa gestion par ses ressources d exploitation Pa
42. n du droit de communication Cette commission sp ciale qui se r unit chaque trimestre peut tre saisie par tout associ auquel est oppos un refus de communication des documents vis s aux articles 35 3 et 35 4 des statuts Ses avis motiv s sont notifi s l associ demandeur Elle pr sente un rapport de son activit chaque assembl e Premier Vice pr sidents Vice pr sident Pr sidente ka Christine Miller t l vision Michel Favart Bertrand Tavernier Sophie Deschamps t l vision cin ma t l vision Georges Werler mise en sc ne Administrateurs d l gu s R gine Chopinot danse animation Benjamin Legrand J r me Thomas Fr d ric Michelet Georges Werler arts du cirque radio arts de 18 rue mise en sc ne Administrateurs Arthur Joff G rard Krawczyk Pascal Lain Christine Laurent Marie Anne Jean Louis cin ma cin ma t l vision cin ma Le Pezennec Lorenzi t l vision t l vision Pr sidente Vice pr sidente Rapporteurs ke dl r Catherine Tullat Brigitte Bladou audiovisuel th tre Emmanuel Sardou audiovisuel Sylvie Coquart audiovisuel Pr sidente Commissaires Christophe Botti spectacle vivant Andr Grall audiovisuel Caroline de Kergariou audiovisuel Jean Pierre Vergne audiovisuel lections lt une soci t en action S
43. nist re de la Culture doit limposer Il ne suffit pas de nommer des directeurs et au passage fort rarement des directrices L tat doit rendre public les chiffres du th tre public Les r formes justes ne peuvent tre pens es qu avec des documents chiffr s des statistiques des comptes rendus clairs L opacit est source de conflits d peu pr s de rumeurs voire de n importe quoi Enfin des d sirs de r formes ont t vot s en animation que nous allons mettre en uvre au plus vite pour pouvoir les soumettre la prochaine Assembl e G n rale et d autres en t l vision demandent un rapprochement un v ritable dialo gue entre les sc naristes et Les r alisateurs pour aboutir Je souhaite m y employer et passer tout le temps n cessaire l application de ces r formes que vous avez souhait es et vot es Soyez assur s que le Conseil d Administration et moi m me sommes votre disposition Amicalement Sophie Deschamps une soci t en action gt actualit cr ation Un avenir numerique encadre par un droit d auteur adapt PAR PASCAL ROGARD DIRECTEUR G N RAL Incontestablement l id e du Pr sident de R publique de r unir avant le sommet du G8 e 68 r unissant les entrepreneurs et cr atifs de l Internet avait du sens et tait l occasion d assurer la confrontation entre les points de vue des tenants eldorado conqu rir et ceux d un Internet civilis soumis
44. nsuelle aux producteurs et aux r alisateurs dans laquelle nous pr sentons tous les ouvrages parus dans le mois pour lesquels nous g rons les droits audiovisuels Votre service lit donc chaque nouvelle parution Oui chaque nouveaut pour laquelle nous g rons les droits d adaptation audiovisuelle est lue par au moins une personne de l quipe J aime que les lectures soient r parties par affinit s Mes collaboratrices choisissent les ouvrages qu elles veulent lire je lis le reste ainsi que la plupart des nouveaut s Quelle est la r partition du travail entre la prospection et la r ception des demandes Cela d pend des genres En th tre nous sommes tr s sollicit s mais nous faisons galement des propositions de spectacles cr s en France nos partenaires trangers L adaptation th trale de La vie devant soi de Romain Gary mile Ajar de Xavier Jaillard 8 ainsi pu tre cr e en japonais en mars dernier Tokyo apr s l avoir t en Espagne et en Isra l En cin ma et en t l vision nous recevons bien s r galement des sollicitations mais nous sommes tr s actifs pour promouvoir 185 ouvrages Enfin en mati re de spectacle musical nous travaillons avec grand plaisir depuis quelques ann es avec l Orchestre national d Ile de France qui nous proposons des ouvrages jeunesse L adaptation de La premi re fois que je suis n e de Vincent Cuvellier illustr par Charles Dutertre a ainsi t cr e en n
45. nviction et de persuasion et parce que nous apparaissons juste titre comme les avocats non de nos int r ts sectoriels mais d une am lioration commune du secteur de la culture et de la cr ation Ainsi et par exemple la Convention UNESCO pour la diversit culturelle a pu tre rapidement obtenue car elle embrassait lar gement tous les champs de la culture et en particulier le spectacle vivant C est cette l gitimit qui doit aujourd hui permettre que l audiovisuel soit int gralement sorti des n gociations commerciales internationales Un autre exemple la d finition de l uvre patrimoniale servant de base aux obligations d investissement des cha nes dans la cr ation audiovisuelle a pu s imposer difficilement notamment parce qu elle recouvrait des genres audiovisuels divers et en particulier des captations recr ations de spectacle vivant y a fort parier que l univers seul de la fiction n aurait pu fonder une telle red finition des obligations des cha nes et que l int gration du spectacle vivant a t d cisif pour asseoir un nouveau r gime qui a permis de consolider et de renforcer les investissements des cha nes dans la fiction La SACD est forte parce qu elle est multiple Sa l gitimit provient directement de l ventail de ses r pertoires et lorsque nous nous pr sentons devant les lus du peuple d put s ou s nateurs devant les fonctionnaires des minist res ou m me devant les plus hautes aut
46. olitiques et acteurs de l conomie num rique Parmi les th mes abord s dans les d bats Quels mod les conomiques pour l exploitation multi territoriale en ligne des uvres Comment la gestion collective peut elle faciliter l acc s au patrimoine culturel europ en dans l univers num rique Quels moyens mettre en uvre pour promouvoir la cr ation sur notre continent Michel Barnier Commissaire europ en en charge du March int rieur et des Services et Nelly Kroes vice pr sidente de la Commission europ enne en charge de l agenda num rique ont pr sent le programme de la Commission Europ enne dans les domaines du droit d auteur de la circulation des oeuvres et de leur gestion Des auteurs leur ont exprim leur point de vue dont Yves Nilly administrateur de la SACD et Pr sident du Conseil International des Auteurs dramatiques litt raires et audiovisuels de la CISAC Consultez les discours et vid os sur www sacd fr rubrique Actualit s 21juin2011 Hal David Paul Williams Robin Gibb Ivo Josipovic Janine Lorente Kenth Muldin Michael Chia CISAC 2011 actions culturelles gt en bref actions culturelles LA SACD DANS LES FESTIVALS DE L T Retrouvez toutes Les actualit s culturelles de La SACD sa pr sence dans les diff rents festivals de l t e Festivals d Aix en Provence avec son soutien Atelier Op ra en cr ation e Festival d Avignon avec les Sujets vif en co
47. on d auteurs dont le Minimum Garanti a pu tre couvert du MG couvert nombre de contrats 0 10 227 contrats 38 10 25 184 contrats 31 25 50 98 contrats 17 50 75 35 contrats 6 75 100 21 contrats 4 9 0 MG couvert 20 contrats 4 e pr s de 20 des auteurs c dent d sormais leurs droits pour la dur e de protection L gale soit 70 ans apr s Le d c s du dernier coauteur rompant avec l usage stabilis de contrats d une dur e de 30 ans De telles dur es de cession privent donc les auteurs de toute ren gociation e Enfin loi et Les contrats pr voient une reddition r guli re des comptes aux auteurs Or la SACD est r guli rement inform e par ses membres soit de l absence de toute reddition de comptes soit de leur caract re incomplet ou inexact Pr cisons qu il existe une grande disparit de traitement entre les auteurs dont les uvres sont g r es par les grandes soci t s de production et Les auteurs dont les uvres sont g r es par de plus petites structures Nous sommes donc en pr sence syst me qui e pr voit le versement d valoir souvent peu lev s au moment de la phase de production e ne permet pas une r mun ration proportionnelle au succ s du fait de la faiblesse des taux pr vus par les contrats qui n assurent pas la couverture de ces valoir e respecte tr s imparfaitement l obligation de reddition de comptes au
48. on au titre de la V D l acte c est dire de l un des modes d exploitation appel au d veloppement le plus important dans les ann es qui viennent conviendra dans un second temps de r fl chir avec l ensemble des acteurs sur les moyens d am liorer la gestion individuelle et de conforter la gestion collective dans les domaines o elle a fait ses preuves et dans ceux o son utilit continue de s imposer Consultez l tude compl te sur www sacd fr Les dossiers de la SACD Cin ma Observatoire permanent des contrats de l audiovisuel le service des contrats lt du c t des auteurs audiovisuel AUTORISER LA DIFFUSION LA CAPTATION N GOCIER VOS CONTRATS TABLIR LE PARTAGE DES DROIT POUR BIEN G RER VOTRE UVRE LE SERVICE DES CONTRATS DE LA DIRECTION DE L AUDIOVISUEL VOUS ACCOMPAGNE IL R POND VOS BESOINS POUR e La n gociation vos c t s de certains contrats de production initiaux voir liste sur le site de la SACD www sacd fr rubrique Auteurs audiovisuel d marches dans ce cas la SACD co signera le contrat conclu entre le producteur et vous e l assistance La n gociation La direction de l Audiovisuel vous apporte des conseils juridiques pouss s ainsi que des clairages conomiques et professionnels s appuyant sur les tudes qu elle m ne et la veille qu elle op re e La ren gociation des contrats de cession initiaux arriv s ch ance 18 ren gociation des droits des auteurs peut
49. on originale fran aises et des uvres europ ennes Suite La d nonciation par certaines organisations professionnelles de l accord sign en 1999 qui pr voyait une s curit juridique aux diteurs de V D qui se lan aient sur le march de la V D l acte une mission de m diation a t propos e par le CNC Nous poursuivons nos actions aupr s du minist re pour expliquer que la gestion collective de ces droits par la SACD est la seule garantie pour les auteurs de recevoir une r mun ration sur ces exploitations La diffusion des uvres en ligne un m dia sans fronti re e Ce mode de diffusion met en vidence la n cessaire harmonisation des droits des sc naristes et r alisateurs dans 165 27 pays euro p ens La SACD a donc d cid de mener une tude de faisabilit sur la constitution d une plateforme de soci t s d auteurs audiovisuels europ ens Le but serait de permettre aux utilisateurs diffusant sur toute l Europe d acc der un guichet unique pour obtenir les droits des auteurs r mun rer voir article p 24 Des accords paneurop ens poue les uvres audiovisuelles e Cr ation de la SAA Soci t des Auteurs Audiovisuels Lanc e en mai 2010 et bas e Bruxelles la SAA a pour vocation la promotion et le renforcement des droits des cr ateurs audiovisuels aupr s des instances europ ennes Elle regroupe 24 soci t s d auteurs audiovisuels dans 17 pays europ ens La SAA a r dig un
50. ophie Deschamps a t lue la pr sidence de la Soci t 7 nouveaux administrateurs ont t lus au Conseil d administration 3 8 La Commission de contr le du budget 1 La Commission du droit de communication pour un mandat de trois ans lors de l Assembl e g n rale du 16 juin 2011 Le Comit belge a lu un nouveau pr sident Le pr sident du Comit canadien est reconduit dans ses fonctions Consultez les curriculum vitae sur www sacd fr Jean Paul Al gre Louis Dunoyer th tre de Segonzac musique Administrateurs k ep E Bernard Cavanna Denise Chalem Jacques Fansten Jean Paul Farr Philippe Hersant Luc Jabon audivi Nicole Jamet musique th tre t l vision th tre musique suel pr sident t l vision du comit belge Eduardo Manet Charles Nemes Jacques Rampal Patrice Sauv Alain Le Diberder th tre t l vision th tre t l vision pr sident conseiller pour La du comit canadien cr ation interactive gt La Direction g n ra le Commissaires Pascal Rogard Janine Lorente directeur g n ral directrice g n rale adjointe Olivier Dutaillis Roger Kahane Nelly Kaplan Sophie Loubi re Jo lle Richetta spectacle vivant audiovisuel audiovisuel audiovisuel th tre Claude Brul D l gu aux affaires juridiques Est nomm directement M par le Conseil d administration
51. orit s de l tat nous portons en nous cette l gitimit culturelle large multiple qui prouve notre attachement l int r t g n ral parce que nous sommes une soci t d auteurs uniquement d au teurs et que nous sommes d horizons diversifi s L am lioration du sort de tous les auteurs est li e notre capacit d intervention politique notre force de conviction pour influer la r glementation et inspirer la loi Et notre action est justement l gitim e par la pr sence de tous nos r pertoires solidaires repr sent s autour de 18 table du conseil d administration de la SACD Ce qui semble en fait nous co ter cher nous rapporte beaucoup Notre avantage politique tient notre multiplicit et notre clec tisme l o l troitesse de nos revendications cat gorielles nous interdirait toute influence une soci t en action gt bilan bilan financier Les chiffres cles de l ann e 2010 gt Les perceptions Les perceptions de La SACD en 2010 se sont lev es 219 7 millions d euros soit une progression de 24 6 par rapport 2009 Cette hausse exceptionnelle qui intervient apr s deux ann es marqu es par la stagnation ou le recul des perceptions s explique La fois par 18 reprise conomique et son impact sur Le secteur culturel et par l encaissement d importants arri r s dus au titre des ann es ant rieures sp cifiquement sur le secteur audiovisuel Les perceptions
52. ortante de valeur d autres acteurs de la cha ne Il en r sulte que beaucoup de producteurs sont d connect s de l exploitation des uvres pendant les 5 7 premi res ann es d exploitation ann es pour lesquelles les auteurs devraient tre associ s financi rement De fait il est difficile de comprendre pourquoi lorsqu un film est enfin exploit et rencontre un succ s aupr s du public les auteurs ne b n ficient pas ou rarement d une participation proportionnelle effective son succ s cela s ajoute que les redditions de comptes sauf exceptions sont g n ralement peu ou mal effectu es Ainsi constate t on que le lien auteur producteur qui est efficace et f cond pendant la phase de cr ation de l uvre se distend d s le d but de l exploitation alors m me que le contrat de production les lie pour de longues dur es 30 ans minimum On observe donc de facon inqui tante une tendance La pr ca risation des auteurs de cin ma en raison du contournement des principes fondamentaux du droit d auteur fran ais au profit d un syst me de type copyright et concernant les nouveaux modes d exploitations DVD Blu Ray et surtout Vid o la Demande l acte VaD l mergence d une fracture num rique et d une ins curit juridique accrue suite La d nonciation fin 2009 d un protocole permettant La r mun ration de la VaD lacte par la gestion collective UNE TENDANCE DE FAIT
53. ouci premier de toujours mieux servir les auteurs De nouveaux trait s et protocoles ont t sign s avec Ch teau de Versailles Spectacles la F d ration des Festivals de Humour pour Performance d acteurs Cannes festival des humoristes de Tournon sur Rh ne Festival Humour et eau sal e de Didonne festival du rire de Villeneuve sur Lot Droit de reproduction m canique compl mentaire DRMC r organisation de la gestion des droits Ce droit est d d s lors qu un th tre diffuse dans un spectacle vivant une musique enregistr e du r pertoire de la SACD Jusqu alors d l gu e la SDRM la SACD a r cup r la gestion directe de ce droit Elle a modifi sa tarification inchang e depuis 1960 ainsi que ses modalit s de perception et de r partition gt FORMATION CONTINUE DES AUTEURS e L exp rimentation mise en place sous l impulsion du MOTif observatoire du livre et del crit en le de France financ e par la r gion Ile de France et trois soci t s d auteurs SACD SOFIA SAIF a permis de proposer en 2010 un programme de formations portant sur le statut d auteur les techniques d criture la ma trise des outils informatiques et l environnement professionnel Une centaine d auteurs franciliens ont pu b n ficier de ce dispositif Cette exp rience est reconduite pour 2011 e Suite aux conclusions du rapport Butaud Cancel les pouvoirs publics se sont engag s mettre en place un dispositif assuran
54. ovembre dernier salle Pleyel dans une composition de Marc Olivier Dupin et sera reprise la saison prochaine au Th tre du Ch telet Est ce qu il y a un suivi des auteurs concernant leurs droits d adaptation Oui bien s r Nous faisons r guli rement le point avec les auteurs sur les ouvrages dont les droits sont disponibles ceux que nous aimerions voir adapt s ce que nous pourrions entreprendre comme action Par ailleurs certains auteurs crivent eux m mes des adaptations de leurs ouvrages et nous pouvons galement suivre ce travail l Est ce que les auteurs sont demandeurs Ily a tous les cas de figure La plupart de nos auteurs sont agr a blement surpris par l int r t que peuvent susciter leurs ouvrages pour un projet d adaptation Certains auteurs ne veulent en revanche par voir leurs ouvrages adapt s ce que nous respectons bien s r tandis que d autres en ont tr s envie et nous accompagnent dans nos d marches prospectives Est ce que cette position d termine le fait qu ils d cident de conserver ou non les droits d adaptation Non dans la majorit des cas les auteurs nous confient le soin de repr senter leurs droits d adaptation audiovisuelle Certains auteurs qui se les taient r serv s nous mandatent d ailleurs ult rieurement parce qu ils souhaitent que nous les repr sentions Mais pour r pondre votre question nos auteurs savent que nous n essaierons pas de les convaincre d accepter un proje
55. pliqu dans le domaine de la vid o DVD Blu Ray et l on constate que e Le recours des assiettes autres que le prix public ne s accompagne g n ralement pas d une adaptation du taux permettant que les auteurs ne soient pas perdants sur le plan conomique c t des auteurs gt tude e Le niveau des taux accord s l ensemble des coauteurs sur le prix public est souvent inf rieur celui correspondant aux exploitations en salle La situation du secteur de la V D l acte n est gu re plus satis faisante Un protocole sign en 1999 entre la SACD et les syndicats de producteurs pr voyait pour ce type d exploitation une r mun ration minimale de 1 75 sur le prix public et ce d s le premier euro donc non imputable sur les valoir Ce protocole pr sentait de nombreux avantages s curit juridique pour tous les acteurs uniformit et simplicit de la gestion collec tive int r t conomique pour les auteurs qui b n ficiaient d une r mun ration effective au titre d un nouveau mode d exploitation Malgr cela 3 des 4 syndicats de producteurs cin matographiques l ont d nonc en 2009 Depuis lors sauf avenants n goci s avec certains auteurs dont Pour 55 des uvres le taux sur le prix public accord l ensemble des coauteurs est compris entre 0 25 et 1 approche en dessous et au dessus du taux 1 75 QQ P E a 5 a ao Re
56. production avec le Festival les rencontres du Conservatoire du Grand Avignon Voix d auteures en partenariat avec France Culture la journ e de la SACD dans le off la cr ation de Si Siang Ki dans une adaptation et une mise en sc ne de G rard G las au Th tre du Ch ne Noir projet franco chinois soutenu par la SACD et ses autres actions Avignon e Chalon dans la Rue avec les repr sentations des compagnies s lectionn es dans le cadre d Auteurs d espace public Nal Boa Regarde moi Compagnie Ex Nihilo Cette immense intimit Compagnie Retouramont Les Scotcheurs clair s Compagnie SK M E For t sensible int rieur nuit Compagnie Les Souffleurs commandos po tiques Et d autres rendez vous Festival des jeux de th tre de Sarlat 17 juillet au 4 ao t Textes en l Air 28 juillet au 1er ao t Les Chantiers Th tre de Blaye et de l Estuaire 20 au 27 ao t le Festival national des humoristes de Tournon sur Rh ne Tain l Hermitage 24 ao t au 3 septembre www sacd fr LA BIBLIOTH QUE EXPOSE SES DOCUMENTS Louis Valtat 8 l aube du Fauvisme Mus e de Lod ve jusqu au 16 octobre 2011 La Biblioth que pr te pour cet hommage rendu ce pr curseur du fauvisme 5 maquettes aquarell es de costumes qu il a r a lis es pour la pi ce indienne La Chariot de terre cuite attri bu e au roi Sudraka cr e au Th tre de l uvre en 1895 dans l adaptation de Victor Barrucand et mise en sc ne par Lugn
57. ption Quelle est la proportion d uvres r centes parmi les adaptations Je dirais que la majorit des adaptations sont des uvres r centes Sur les quinze contrats en cours de n gociation actuellement pour le cin ma et la t l vision neuf sont des ouvrages r cents c est dire qu ils ont moins d un an Cela laisse dont tout de m me une belle place pour le fonds Citons par exemple Mygale de Thierry Jonquet 1984 adapt et r alis par Pedro Almodovar sous le titre La Piel que Habito en Comp tition au dernier festival de Cannes ou Le Premier Homme de Gianni Amelio d apr s Albert Camus s lectionn au prochain Festival de Venise Et parmi Les uvres r centes Abdellatif Kechiche travaille l adaptation de La Blessure la vraie de Fran ois B gaudeau paru l automne C t th tre Arthur Nauzyciel met en sc ne actuellement Avignon Jan Karski de Yannick Haenel paru en 2009 Est ce que La prospection a pris plus de place dans votre m tier Le lien des ditions Gallimard avec Le cin ma et Le th tre a t troit d s l origine Gaston Gallimard a d ailleurs t administrateur du Vieux Colombier du temps de Jacques Copeau et a produit quelques films Mais l augmentation du volume de nos publications a certainement rendu l activit de prospection plus importante Par ailleurs nous pouvons aujourd hui envoyer par un simple courriel des r sum s de nos ouvrages nos contacts dans le monde entier
58. r c dente d cision du Conseil d tat imposant de n assujettir que les copies de source licite l exclusion des copies de sourceillicite L annulation du Conseil d tat se fonde en l esp ce exclusivement sur l interpr tation que la Cour de Justice de l Union Europ enne CJUE a faite post rieurement la d cision n 11 de la r mun ration pour copie priv e au regard de l assujettissement des usages professionnels et en aucun cas sur la m thode retenue par la commission pour fixer la r mun ration En effet Le 21 octobre 2010 la CJUE a rendu un arr t la demande d une juridiction espagnole arr t dit lt Padawan dans lequel elle interpr te la directive de 2001 sur le droit d auteur et Les droits voisins qui pr voit une compensation quitable au b n fice des auteurs des artistes interpr tes et des producteurs dans le cas o le droit national pr voit une exception de copie priv e La CJUE a confirm dans cet arr t le bien fond du principe de la compensation quitable du pr judice cons cutif l exception en pr cisant cependant qu il tait n cessaire qu un lien existe entre l application de la r mun ration pour copie priv e et l usage pr sum des appareils et supports concern s pour des usages de copie priv e Elle en a tir la cons quence que l application de la r mun ration sans distinction des appareils et supports non mis la disposition d utilisateurs priv s et manifestement r s
59. r audiovisuel dur e de la cession usages applicables en mati re de r mun ration perception et r partition par la SACD en cas de t l diffusion de la captation de l uvre des redevances revenant aux co auteurs en application des bar mes de diffusion n goci s avec les diffuseurs la suite de leur adh sion aux statuts de la SACD Autant de points sur lesquels ce service est en mesure de les renseigner Par ailleurs la SACD va plus loin dans l accompagnement de ses auteurs en proposant de les repr senter lors de la n gociation de leur contrat de captation et en assurant ainsi la protection optimale de leurs int r ts Pour plus d informations sur la captation www sacd fr espace T l chargements Publications Les fiches pratiques AUTORISATION DE REDIFFUSION DE CAPTATION LA SACD VOUS SIMPLIFIE LA VIE Le 20 janvier 2011 le Conseil d Administration a valid la simplifi cation des proc dures d autorisation de rediffusion des captations Cette simplification pr voit 8 d faut de r ponse d un auteur la demande d information concernant les exclusivit s existantes sur son uvre dans un d lai de 21 jours 1 mois la SACD d livrera l autorisation de diffusion aux diffuseurs Cette proc dure simplifi e concerne les demandes ponctuelles d autorisation de rediffusion de captations manant de Radio France de l INA captations anciennes de type Au Th tre Ce Soir gt et celles produites entre le 1 o
60. r contre l importance atypique sur 2010 des ressources financi res li e la plus value de cession de 6 5 M g n r e par la sortie de la SDRM qui ont globalement couvert des provisions exceptionnelles action sociale et risques non prises en compte dans le calcul des frais de gestion et donc d duites du poste divers et exceptionnel font appara tre celui ci sous une valeur inhabituellement n gative Le solde du financement de la gestion a donc en fait t couvert par les ressources financi res nettes dont la contribution en proportion 17 25 a plus que doubl par rapport 2009 gt la gestion financi re La SACD dispose de deux types de capitaux dont La gestion financi re par Les produits qu elle g n re constitue l une des ressources de 13 Soci t 18 tr sorerie courante constitu e des droits en instance de r par tition ou irr partissables non prescrits est g r e de facon directe par les services de la Soci t au travers de placements mobiliers essentiellement mon taires assurant une rentabilit stable mais assez modeste Le portefeuille compos de capitaux permanents appartenant en propre la Soci t et r sultant de dons et legs accumul s au fil du temps est g r au travers fonds commun de placement d di gt c est dire dans lequel la SACD est le seul investisseur dont l allocation d actifs plus diversifi e actions obligations et suppo
61. r des mod les plus proches de la radio Par ailleurs la radio a de nombreux points commun avec la litt rature qui fait que je m y sens l aise cette id e de verbe pur de verbe d sincarn o le narrateur n existe pas en tant que personne Au cin ma si on filme un com dien en train de Lire on a toujours l impression que cette personne est physiquement pr sente on se demande alors qui elle est Comment tes vous venu La radio On est venu me chercher En 2000 je venais de publier mon premier livre France Culture cherchait de nouvelles signatures Ce travail m a int ress tout de suite Je ne savais pas si j en serais capable mais j avais envie de me frotter a C est un exercice tr s gratifiant parce que 185 fictions sont r alis es relativement vite on a tout de suite un rendu avec des com diens du son une r alisation Vous participez au choix du r alisateur et des com diens Non ce sont les conseillers litt raires qui font les mariages en fonction de l auteur du texte d un esprit ou d une sensibilit com mune Le r alisateur choisit les com diens et son quipe technique Est ce que vous assistez l enregistrement En g n ral oui Le travail d criture surtout en litt rature est telle ment solitaire que c est toujours tr s agr able de partager quelque chose avec une quipe On a un rapport direct avec ceux qui ont lu le texte qui l ont travaill et qui l incarnent Et ce te
62. revenu sur son projet d augmentation de TVA de 5 5 19 6 sur Les offres du groupe Cette disposition constituait un risque majeur de diminution des droits d auteur et des obligations d investissement Partage des droits entre r alisateurs et sc naristes Les r alisateurs et sc naristes de t l vision lus au CA poursuivent leurs travaux pour tenter de trouver une solution qui permette de clore ce dossier Les r alisateurs ont travaill sur un bar me sp cifique Il suppose en amont la constitution de deux forfaits deux paniers comme nous les appelons dans nos tudes Chaque cat gorie d auteurs verrait ainsi sa r mun ration d pendre d une enveloppe distincte dont la valorisation aura t convenue par la fixation pourcentage des perceptions globales par cha ne E Radio France L accord conclu entre Radio France et la SACD SACEM SCAM ADAGP SDRM permet de mettre disposition du public sur son portail l galement et sans limitation de dur e des uvres pour lesquelles 65 auteurs ont des droits Cette offre se fait par coute et visualisation La demande et en flux continu et par t l chargement une soci t en action gt bilan Roch Olivier Maistre m diateur du cin ma et Pascal Rogard Julien Attard gt LE CIN MA E Transparence des comptes Apr s de nombreuses actions men es avec les professionnels il s agissait de trouver un accord sur les points cl
63. ristophe Muller Guy Seligmann Laurent Heynemann Pascal Rogard Christiane Ramonbordes Jean Marc Tasseto Herv Rony Photos Julien Attard e Suite l accord avec Dailymotion un bar me de r partition des sommes collect es pour la p riode 2008 2010 a t adopt Il est d termin en fonction de l utilisation effective des uvres calcul e par r f rence au nombre exact de vues cumul es par ann e et par uvre e Des contrats g n raux ont t sign s avec GULLI et NRJ 12 la SACD la SACEM la SCAM et LADAGP e Afin d accompagner la naissance de nouvelles formes d expression dans l univers d Internet un Fonds SACD Fictions 2 0 a t cr Ila pour vocation d aider les auteurs d butants ou confirm s passer de l criture de pilote de s ries un projet plus abouti qui puisse tre pr sent des producteurs et diffuseurs Jury du Fonds SACD fictions 2 0 Marie Laure Lesage Ismael Sy Savane J r me Lefdup Alain Le Diberder Claire Leproust Nathalie Coste Cerdan Laurent Heynemann DR E La VaD Apr s plusieurs interventions de la profession pour que soient pris en compte certains services de la V D dans les investissements pour la cr ation un d cret pr voit la charge des diteurs de services de V D des obligations d investissement dans la cr ation audiovisuelle et cin matographique en fonction de leur chiffre d affaires ainsi que des obligations d exposition des uvres d expressi
64. rts mon taires s inscrit dans une gestion long terme visant la plus value Les capitaux g r s par la Soci t repr sentent un volume permanent d environ 160 millions d Euros Dans un contexte conomique et financier marqu par un retour ind niable mais encore pr caire de la croissance assorti d un reprise de l inflation et d une crise des dettes souveraines en Europe qui s est traduit par un bilan contrast des march s actions avec beaucoup de volatilit et par la repentification de la courbe des taux toujours tr s bas court terme Les strat gies mises en uvre sur les deux compartiments de nos capitaux g r s se sont diff renci es pour tre plus op rantes Pour la tr sorerie courante plus de 130 millions d euros l allocation s curitaire des actifs a t poursuivie sur diff rents types de supports mon taires et notamment des d p ts terme en allant chercher de meilleurs rendements sur des dur es plus longues de d tention ce qui a permis de d gager en fin d ann e pr s de 5 2 millions d de produits financiers repr sentant globalement un rendement net d environ 1 38 en l ger recul par rapport 2009 mais n anmoins sup rieur d environ 100 points de base celui des taux mon taires de r f rence sur l ann e Pour le portefeuille l exposition au risque actions du FCP d di SACD Investissement a t port e environ un tiers des actifs avec une s lection rigoureuse
65. s Art L 312 9 CPI 3 93 millions d euros e Affectations volontaires 0 59 million d euros e D penses effectives aides directes 3 88 millions d euros dont e 2 08 millions d euros des actions g n rales notamment 0 93 ME pour Beaumarchais SACD 0 16 ME pour la Belgique et 0 02 M pour le Canada e 1 8 ME des actions concernant sp cifiquement les r pertoires Charges de gestion imput es sur le budget d action culturelle 0 64 ME une soci t en action gt lections Administrateurs 2211 2012 gt Le Conseil d Administration Le Conseil d Administration d cide et d finit la politique de la Soci t conjointement avec lella pr sident e et le directeur g n ral Article 21 des statuts Chaque membre est lu pour une dur e de trois ans lors de l Assembl e g n rale Le la pr sident e est lue pour une ann e par le nouveau Conseil d administration gt Les commissions et d l gations Commission d action sociale Jean Paul Al gre Pascal Lain Benjamin Legrand D l gu s aux Prix Jean Paul Farr Nicole Jamet Yves Nilly D l gu s l humour Charles Nemes Commission de contr le du budget Elle se r unit chaque mois pour suivre avec l administration de la SACD l ex cution du budget annuel de la Soci t sur l adoption duquel elle est pr alablement consult e Elle pr sente chaque ann e un rapport l Assembl e G n rale gt Commissio
66. s les d finitions des co ts pris en charge par les producteurs et constituant le co t d un film et sur les d finitions des recettes du producteur permettant de calculer l amortissement de ce co t Cet accord sign le 16 d cembre dernier entre l ARP la GUILDE la SACD la SCAM la SCELF la SRF le SFAAL syndicat repr sentant les agents et l APC l API et le SPI tendu depuis toute la fili re est le premier de ce genre en France il met fin la relative opacit de ces d finitions dans les contrats individuels Le dossier complet peut tre consult sur le site de la SACD www sacd fr dans la partie Dossiers Cin ma Transparence Auteurs Producteurs E Soutien automatique Dans le cadre des discussions men es avec les professionnels sous l gide du CNC nous avions obtenu la cr ation d un compte de soutien automatique aux auteurs de films Pour les films dont le budget est inf rieur 4 millions d et qui ne sont pas financ s par une cha ne en clair les auteurs pourront percevoir une aide allant jusqu 10 pour concevoir un nouveau projet W Cr dit d imp t audiovisuel Un nouveau dispositif l gislatif va permettre l int gration de toutes les r mun rations des auteurs sans distinction aucune et renforcer ainsi le poids et la part des primes dans les r mun rations vers es par les producteurs de cin ma et d audiovisuel PT Jury du Fonds SACD Humour One man show Jean
67. s men es par Pascal Rogard et Janine Lorente bravo et merci eux et aux quipes Nous avons pourtant tous le sentiment que le travail s est durci La majorit des auteurs connaissent de graves difficult s il suffit de voir l augmentation des demandes d actions sociales pour s inqui ter de l avenir Tous ensemble nous devons en cette ann e lectorale affirmer la n cessit d une v ritable politique culturelle Les hommes et les femmes politiques doivent comprendre ce besoin Ils doivent enfin admettre que la cr ation est une nourriture vitale et non pas un petit suppl ment une miette accorder Il suffit de regarder les audimats des s ries des films des feuilletons le nombre d entr es au cin ma de comptabiliser tous ceux qui vont voir de la danse de l op ra du th tre du cirque du spectacle de rue et tous ceux qui coutent fid lement des uvres radiophoniques sans compter le succ s des one man des slameurs des sketches des formats courts et des s ries innovantes sur le web pour constater la faim du public Tous ges confondus Nos reven dications ne sont pas corporatistes la culture au sens large doit tre au centre des pr occupations des politiques Agence Enguerand La pr sidence de la SACD est un passage une continuit Laurent Heynemann a entrepris des r formes elles sont pour suivre En particulier celle de la communication aux auteurs Le Conseil d Administration est une courroie
68. t aux auteurs l acc s au droit la formation continue en janvier 2012 La SACD participe activement aux derni res n gociations Retrouver toutes les informations sur le site de 13 SACD dans la rubrique Soutiens Formation gt CONCLUSION Laurent Heynemann qui a pr sid les travaux du Conseil d Admi nistration conclut La plupart des auteurs qui jugent La SACD se divisent en plusieurs camps e Ceux qui sont contents et qui nous f licitent pour le boulot e Ceux qui reprochent Dans ceux qui reprochent il y a deux camps pour le coup extre mement oppos s e Ceux qui pensent que la SACD a perdu son me qu elle ne s occupe plus avec affection des auteurs et qu elle ne les pose plus au centre de ses pr occupations ceux l j esp re que le rapport ci dessus apportera sinon quelques apaisements du moins une vision rassurante et en tout cas des r ponses pr cises sur la vocation de notre soci t tre au service des auteurs et l coute de leurs inqui tudes Mais il faut qu ils comprennent que les d fis qui sont lanc s par le monde d aujourd hui la multiplication des diffuseurs leur agressi vit l adossement conomique des producteurs de nos r pertoires de gros groupes capitalistes les grandes manoeuvres internationales de ces m mes groupes et la d mat rialisation de la circulation des oeuvres n cessitent que notre Soci t domine et affronte avec des outils nouveaux une organisation
69. t d adaptation dont ils n auraient pas l envie Nous nous positionnons avant tout comme tant au service de nos auteurs Nous sommes donc parfois amen s refuser des projets alors m me qu ils auraient pu relancer des ventes en librairie Nous sommes avant tout tr s respectueux du souhait des auteurs tre proactif cela peut signifier vouloir contacter tel ou tel r a lisateur Oui bien s r Nous pouvons d terminer avec nos auteurs quels r alisateurs nous souhaitons adresser un service de presse de leur ouvrage ou bien un livre d dicac Quelle est La proportion d options qui n aboutissent pas Je dirais intuitivement la moiti pour le cin ma mais il faudrait que j tablisse des statistiques Il y a des projets pour lesquels nous renouvelons les options plusieurs fois avant qu ils n aboutissent Pour d autres si apr s un certain d lai nous n avons pas vu d avan c es r elles nous pouvons en revanche d cider que cela suffit et tenter de susciter un nouveau projet Est ce qu une fois engag es Les n gociations peuvent chouer a peut arriver mais c est extr mement rare m me si nous sommes assez exigeants sur les pr rogatives des auteurs r pertoires lt du c t des auteurs Quelles sont ces pr rogatives Si la possibilit de changer de r alisateur est pr vue au contrat nous demandons ce que l auteur ait la facult d approuver ou d sapprouver le choix du r alisateur de remplacement
70. t entre la SACD et Radiofrance ainsi que l INA Par l acc s direct aux contenus ditoriaux elle donnera une image attrayante moderne et donc plus exacte de la Fiction de Radiofrance La mise en chantier de cette application Smartphone est l ordre du jour Pour la SACD elle doit aboutir un rapprochement avec ses partenaires travers un outil durable BAT SP CIAL RADIOTEXTES Ce Billet des Auteurs de Th tre nous fait d couvrir ou red couvrir des textes d auteurs de radio des entretiens des r flexions sur ce lieu de cr ation retrouver sur www lebilletdesauteursdetheatre com PROGRAMMES DE FRANCE INTER La rentr e 2011 2012 pr sente quelques changements dans les fictions de France Inter e Nuit Blanche gt prend sa retraite e Nuit Noire change de format cinq mini fictions de 8 mn chacune seront diffus es du lundi au vendredi minuit La th matique reste 18 m me ambiance polar suspens angoisse et myst re pour ces radio cin ma 3 personnages minimum et 5 maximum Chaque semaine deux auteurs diff rents pour ces dramatiques ind pendantes les unes des autres e Au fil de l histoire volue d une dur e inchang e toujours 27 mn ce docu fiction toujours pr sent par St phanie Duncan traitera de l Histoire contemporaine partir de la premi re guerre mondiale D couvertes v nements historiques et sociaux personnalit s marquantes dans tous les domaines
71. teur Les respon sables de l AGESSA ont t tr s sollicit s et ont pr cis les notions d assujettissement et d affiliation L affiliation qui demande un acte volontaire de la part de l auteur est indispensable pour qu il puisse faire valoir ses droits la retraite sur les droits d auteur per us au cours de sa carri re du r gime g n ral LE METTEUR EN SC NE PER OIT DEUX TYPES DE REVENUS SALAIRES DROITS DAUTEUR 1 agessa f m Apr s ES AUDIENS affiliation IRCEC y R gime g n ral de y la s curit sociale Pr voyance FES AUDIENS Retraite compl mentaire e Maladie j RACD e Maternit El tiscerance Retraite compl mentaire e Invalidit Maladie e D c s IRCEC RAAP agirc Retraite de base du i AERCO r gime g n ral de la Li Retraite solidaire s curit sociale Anne Delb e metteur en sc ne Angela Alves Ircec Groupe Berri Geaorges Werler metteur en sc ne DR Cette rencontre s est d roul e dans un climat d changes riches et parfois passionn s De nombreux auteurs ont fait part de leur besoin d information sur tous ces sujets et ont exprim le souhait de voir ce genre de rencontres se renouveler La d cision a t prise de provoquer des rendez vous entre la SACD et l AGESSA afin d offrir une communication plus efficace et surtout plus vidente pour les auteurs Pour toute pr cision sur leurs droits il a t conseill aux par ticipants
72. tre par ailleurs l occasion pour le service Analyse et Reddition des Comptes de la direction de l Audiovisuel de demander une r gularisation des paiements dus par le producteur l auteur ou ses ayants droit EXPLOITATION SOUS FORME AUDIOVISUELLE D UNE UVRE DE SPECTACLE VIVANT Lorsqu une uvre de Spectacle vivant fait ou va faire l objet de repr sentations th trales l entrepreneur de spectacle sollicite l autorisation des co auteurs de l uvre par l interm diaire de la direction du Spectacle vivant de la SACD Cette autorisation concerne exclusivement ce mode d exploitation Toute autre forme d exploitation de cette uvre notamment audio visuelle devra donc faire l objet pour chacun des co auteurs d un contrat de cession de droits d auteur distinct et pr alable D une part ce contrat portera sur la cession du droit de reproduction afin de permettre au producteur de proc der l enregistrement du spectacle concern D autre part il devra pr voir les modes d exploitation de cet enre gistrement diffusions t l visuelles commercialisation sous forme de vid ogrammes vid o la demande etc et les r mun rations correspondantes Cr en avril 2011 le service Vid o V D Captations de la Direction de l Audiovisuel de la SACD propose aux auteurs d uvres de spectacle vivant de leur fournir toutes les informations n cessaires la conclusion d un tel contrat tendue des droits c d s au producteu
73. u profit de superproductions rarement fran aises ou europ ennes De tous ces d bats nous pouvons au moins en retirer deux ensei gnements e des colloques internationaux sur la port e du droit d auteur l re num rique aux difficult s quotidiennes v cues par Les auteurs dans leur relation avec leur producteur se dresse en effet une constante la n cessit de pr voir des r gulations et des protections pour les auteurs afin de favoriser les conditions de la cr ation et de garantir l existence d une r mun ration juste proportionnelle et transparente e nul besoin de se retirer en haut de la montagne pour attendre la vague nous submerger jusqu maintenant le droit d auteur du moins depuis 1777 a toujours su s adapter aux r volutions technologiques sans tre ni ni se renier actualit lt une soci t en action copie priv e R mun ration pour Copie priv e LE CONSEIL D TAT S EST PRONONC LE 17 JUIN DERNIER SUR LES CONDITIONS DE MISE EN UVRE DE LA R MUN RATION POUR COPIE PRIV E Le Conseil d tat a annul la d cision n 11 de la commission en charge de la fixation du montant de la r mun ration pour copie priv e suite la requ te de diff rents redevables de cette r mun ration ou d organisations syndicales les repr sentant La d cision n 11 du 17 d cembre 2008 fixait La r mun ration pour copie priv e pour toute une s rie d appareils et de supports en tenant compte d une p
74. x auteurs et les laisse ainsi aveugles sur la vie de leurs uvres e tend de plus en plus investir le producteur des droits pour toute la dur e de la propri t litt raire et artistique et ce en contradiction avec les usages constants On assiste donc une volution insidieuse vers un m canisme proche du copyright mais sans les avantages que celui ci peut pr senter pour les auteurs LES SEULES R MUN RATIONS PROPORTIONNELLES EFFECTIVES SONT CELLES QUI PROVIENNENT DE LA GESTION COLLECTIVE Ces r mun rations correspondent la t l diffusion effective des uvres concern es notamment les uvres de cin ma et ne s impute tude lt du c t des auteurs pas sur les valoir vers s dans le cadre de la gestion individuelle Au surplus le fonctionnement de la gestion collective est d une parfaite transparence pour les auteurs puisque que la SACD rend compte de son fonctionnement ses membres et fait l objet du contr le d une commission administrative compos e de magistrats de la Cour des comptes Compte tenu du fonctionnement de la gestion individuelle La gestion collective est donc le seul mode de gestion des droits qui assure tous les auteurs une r mun ration proportionnelle conforme la loi dans des conditions de transparence effective DES R MUN RATIONS COMPL MENTAIRES POUR QUELQUES AUTEURS Cependant certains auteurs parviennent n gocier des r mun ra tions compl mentaires souvent inspir
75. xte a tout d un coup une toute autre existence que le texte sur papier la maison tes vous en g n ral satisfait du r sultat Oui j ai eu de la chance jusqu ici IL peut y avoir une interpr tation compl tement diff rente de ce qu on imaginait mais c est videm ment la libert du r alisateur d interpr ter le texte sa fa on Il arrive de temps en temps qu il y ait un mauvais casting de l aveu m me des r alisateurs Mais il arrive aussi tr s souvent que je sois ravi le com dien sert tellement le texte qu il l am liore Est ce que ce vous travaillez la commande ou est ce que vous proposez des textes en fonction des cases C est un change avec les conseillers litt raires On voque des textes qu on pourrait adapter certains th mes le nombre d pi sodes Le conseiller litt raire travaille en somme comme un diteur Il intervient sur le registre la structure la dur e Une fois qu on estime que le texte est au point il peut tre achet Et s il n est pas achet Cela ne m est jamais arriv Une fois j ai propos un texte Patrick Liegibel Nuit noire nuit blanche il l aimait beaucoup mais il n y avait pas assez de personnages Or France Inter a pour obligation d embaucher un minimum de com diens Vous crivez aussi bien pour France Culture que pour France Inter Est ce que ce sont des critures diff rentes France Culture a t pour moi tr s accueillante parce qu une cr

n°156 - été (1.7 Mo)

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