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Pratiques - Chambre d`agriculture de Haute

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1. noter L objectif dans lequel les T T CR sont implant s est un l ment d terminant En effet au del de la production de bois certaines collectivit s installent aujourd hui ces cultures pour pandre des boues de stations d puration Dans ce cas les b n fices des T T CR au regard de la biodiversit sont pond rer en cons quence Eau Paysage Sol Effet de serre Energie R partition spatiale Ces plantations tant p rennes leur impact sur la biodiversit l chelle du paysage est prendre en consid ration d s l installation positionnement des parcelles de T T CR par rapport aux autres l ments fixes taille des parcelles Consid rant que les impacts sur la biodiversit ne sont pas les m mes chacun des stades de d veloppement il est int ressant dans le cas de grandes surfaces d avoir proximit des parcelles qui ne sont pas exploit es la m me ann e ou d exploiter la parcelle partiellement chaque ann e sans oublier videmment que la rentabilit de la r colte est li e au volume Dans un paysage dominante de culture annuelle les T T CR diversifient l offre d habitats propices la faune sauvage et stables dans le temps D une mani re g n rale on peut retenir que l introduction de parcelles de saules dans un paysage d openfield va augmenter le nombre d esp ces d oiseaux et leur abondance En 1994 G GORANSSON est all jusqu avancer que l opti
2. Quelles recommandations techniques Les recommandations g n rales il faudra d terminer le type de prairie g rer ou am liorer en fonc tion de sa localisation vall e alluviale zone inondable coteau sec ou calcaire ou prairie mesophile un diagnostic compl mentaire de type naturaliste peut tre un plus sensible la p riode de visite id ale aura lieu entre mi mai et fin juin Fertilisation r colte et diversit floristique il faut tout d abord d terminer ce que l on souhaite mainte nir ou d velopper pour adapter son conseil En cas de cr ation privil gier la rusticit et la diversit des m langes en int grant des esp ces flori f res selon les types de milieu De la vall e humide ou inondable au coteau calcaire ou au plateau s chant on privil giera les esp ces peu exigeantes plut t que des m langes comportant des vari t s sensibles ou exog nes Pour le maintien ou la restauration de prairies patrimoniales ou des sites de reproduction d oiseaux nichant au sol privil gier les fauches tardives tr s tardives limiter le chargement 0 8 1 4 UGB ha selon les enjeux et fertiliser peu voire pas du tout 30 60 unit s d azote par an sont un maximum pour ne pas d grader la diversit floristique et donc entomologique de la parcelle Les syst mes d le vage bovin allaitant extensif ou d levage ovin sont sans doute les plus compatibles avec le maintien des prairies les plus int r
3. Dans le cadre d une exploitation avec 10 de la SAU convertie en agroforesterie le revenu moyen sur la p riode plantation d but des abattages diminue de 3 A partir de cette p riode l on consid re une augmentation du revenu moyen de 15 par la vente d arbres de qualit D une mani re g n rale hors prix de vente du bois final la diminution de la marge brute est la suivante pour une densit de 40 arbres ha la marge brute est de 10 inf rieure une culture pure pour une densit de 60 arbres ha de 20 Dans des syst mes tr s denses la marge brute d croche tr s fortement les ann es pr c dents l abattage La rentabilit terme d un projet agroforestier est sup rieure une exploitation agricole avec des essences forte valeur ajout e type noyer alisier cormier 15 30 et au moins quivalente avec des essences comme le merisier le fr ne ou le peuplier 5 15 Au fur et mesure de la croissance des arbres et afin de maintenir une rentabilit des cultures il est possible de r duire la largeur cultiv e afin de n exploiter que la partie qui re oit le plus de rayonnement lumineux Quelles sources de financement sont mobilisables Diff rents fonds sont mobilisables pour les projets agroforestiers Ils varient selon les lieux d implantation Ces fonds peuvent provenir de collectivit s locales d associations des Agences de l eau etc Ces aides sont souvent des aides l implantation et r pr se
4. H th 4 ns agricoles Destruction par le gel gt Rouler sur gel e blanche Non g live hiver printemps Non g live hiver printemps Avantages R siste aux conditions s ches Limite les adventices Enracinement profond Non sensible auxlimaces Aucune culture de la m me famille Limite les adventices Limite les adventices Aucune culture de la m me famille Fixation d azote atmosph rique R sistance s cheresse Favorable la vie du sol Fixation d azote atmosph rique R sistance s cheresse D veloppement rapide esp ce comp titive vis a vis des adventices Fixation d azote atmosph rique R sistance s cheresse D veloppement rapide esp ce comp titive vis a vis des adventices Fixation d azote atmosph rique R sistance s cheresse D veloppement assez rapide Prix R sistance s cheresse Lev e d licate Inconv nients Aassocier d autres esp ces Sensible aux limaces Prix des semences lev Prix des semences lev Vitesse de d veloppement moyen Peu comp titif vis a vis des adventices esp ce associer Co t et quantit des semences Taille des graines Semis moyennement d licat Co t et quantit des semences Taille des graines Semis moyennement d licat Co t et
5. Pucerons Eviter dans les rota tions avec 2 c r ales paille Eviter dans les rota tions avec 2 c r ales paille App tence limace Destruction d licate Destruction difficile i i Famille Hydrophyllac e Legumineuses iste commune hiver ou printemps obligatoirement associeren m lange d apres r glementation F verole hiver ou printemps Gesce lathyrus Tr fle Alexandrie Compos es Tournesol Nyger L gende tr s bon Esp ce Gramin e Moha Phac lie Polygonac e Sarrasin Moyennement Implantation D licate Ao t 20 25 kg ha Facile Ao t 15 kg ha D licate la graine doit tre couverte Mi ao t fin septembre 6 10 kg ha D licate Ao t 30 40 kg ha d licate Ao t 40 kg ha Moyennement d licate Ao t 80 kg ha Moyennement d licate Ao t 40 kg ha Facile Ao t 25 kg ha D licate Ao t 30 40 kg ha Facile la vol e Ao t 8 10 kg ha bon a Biodiversit dans Rapidit de d veloppement hiver printemps Biomasse produite RE moyen es Syst mes d exploitatio Effet structurant pour le sol oe HH Potentiel de pi geage de l azote
6. tre retir s au bout de 3 ans Le paillage du pied permet de limiter le d veloppement de l herbe concurren ant la croissance de l ar bre les premi res ann es Plusieurs types de paillages biod gradables existent la paille les dalles constitu es de v g taux tiss s dalles solides ou souples type Isoplan de densit minimale de 1400 g m2 pour une protection de 18 24 mois mais son co t reste lev Protection des arbres contre le b tail les lapins et li vres les chevreuils les campagnols Les jeunes plants peuvent tre soumis plusieurs types de d gradations Dans le cas de jeunes vergers si ceux ci sont p tur s il est absolument indispensable de prot ger les 51 D int grer la Biodive es d exploitations agricoles rsit dans les SE Ce qu il faut absolument viter La plantation d un pr verger sur des zones ombrag es et humides ou eaux stagnantes des sols tr s secs et tr s expos s aux vents des zones g lives des parcelles tr s pentues Le surp turage qui entraine le d p rissement des arbres fruitiers et une mauvaise production fourrag re La non protection des arbres fruitiers face au b tail lorsque le verger est jeune Un espacement des rangs d arbres fruitiers dans les jeunes vergers inf rieur 10 m cet espace est insuffisant pour un fauchage pratique et efficace arbres des frottements du grignotage du b tail des abroutissem
7. vis de l avifaune de plaine il est souhaitable de ne pas irriguer les 15 30 premiers m tres de la parcelle zone dans laquelle nichent en priorit certains oiseaux perdrix Cette pratique pourra tre ajust e en fonction de la largeur de la parcelle et du mat riel utilis sur l exploitation Elle sera mise en place pr f rentiellement le long d une bande enherb e d une haie ou d une jach re Elle pourra galement tre mise en place au niveau d un bord de parcelle situ le long d un chemin enherb ou entre deux parcelles l une implant e avec des cultures de printemps l autre avec des cultures d hiver Selon la forme des parcelles certaines peuvent pr senter des zones peu avantageuses pour l irrigation pointes de parcelles zones en bord de for t Dans ces cas une affectation jach re de ces zones peut tre envisag e Un travail sur le parcellaire de la sole irrigable est donc faire pour rep rer ces zones en tenant compte du mat riel existant longueur de l enrouleur port e du canon 35 Syst mes d exploitations agricoles int grer la giodiversit dans les Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Les bordures de champs bandes enherb es couverts environnementaux haies peuvent servir de refuge la faune en cas d irrigation de la parcelle cf fiches am nagements Quelle est l incidence conomique de l am nagement Pour
8. F d ration nationale des chasseurs Aude BOURON F d ration r gionale des chasseurs du Centre Alain BOUTHIER Arvalis Institut du v g tal Elisa beth BRO ONCFS C line CERVEK Chambre r gionale d agriculture du Cen tre Nathalie CHEVALLIER ONCFS Genevi ve DAVID Agro Paristech Axel DECOURTYE ACTA Sol ne DE PONTBRIAND F d ration r gionale des chas seurs de Champagne Ardennes Antoine DERIEUX ONCFS Thomas DUMAS Conservatoire des espaces et paysages d Auvergne Christian DUPRAZ INRA Montpellier ean Luc FORT Chambre r gionale d agriculture de Poi tou Charentes Gilles FRENE Chambre d agriculture de la Meuse Ambroise GARNIER Stagiaire IBIS Francis GOLAZ Chambre d agriculture d Eure et Loir Marion GOSSELIN CEMAGREF Claire GRIMADI Chambre d agriculture des Deux S vres Virginie GUICHARD Chambre d agriculture du Maine et Loire Erwan GUILLOU LPO Anjou H l ne HAMPARTZOUMIAN Minist re de l agriculture et le la p che Bruno HEKENBENNER Chambre d agriculture de la Meuse Patrice HILAIRE Chambre d agriculture de la Meuse Alexan dre J OANNON INRA SAD Paysage r me LABREUCHE Arvalis Institut du v g tal Martin LACROIX Conservatoire r gional des espaces naturels de Franche Comt Caroline LE BRIS Hommes et Territoires Didier LECOEUR INRA SAD Paysage Marie LEMOINE Agence de l eau Rhin Meuse C line LESAGE F d ration des chasseurs du Loiret r me LESAGE Homm
9. L utilisation de Bois Ram al Fragment semble tre une bonne alternative avec une dur e de vie doubl e Des solutions de paillage biod gradable existent mais leurs dur e de vie 2 ans et co t les d savantagent Un d sherbage chimique est aussi possible mais il ne doit pas durer car il induit le d veloppement d un syst me racinaire superficiel chez les arbres Entretien de la ligne d arbres L entretien de la ligne d arbres doit se faire mod r ment Il s agit de contr ler et non de supprimer la v g tation qui s y trouve Il faut surveiller et contr ler les esp ces fortement invasives ronces chardons et attendre que des esp ces vivaces remplacent les annuelles Le contr le peut tre m canique gyrobroyage fauchage ou chimique L entretien de la ligne est n cessaire pour viter la comp tition avec les jeunes arbres Une alternative consiste implanter avant la plantation des arbres des couvertures p rennes en m lange ex ray grass et f tuque rouge p turin des pr s et ray grass 57 Ce qu il faut absolument viter Le choix d une essence non appropri e la station Une densit trop importante qui fera beaucoup d ombre aux cultures et de concurrence entre les arbres Des tailles de formation trop tardives des lagages trop importants ou trop tardifs Adaptations locales ventuelles En fonction des types d quipe ment agricoles l espacement entre les rang es d arbres peu
10. ND O WO UT Eloi ls UT e N en UI le e Bas eleja I I C tots s Pomerne 2145 6 20 2065 awlulw s s Bete os fw lols stalelalails wlils s La mise en place d itin raires techniques conomes en traitements phytosanitaires provoque pour la majorit des cultures une augmentation de la marge brute ha et de la charge de travail ha d autant plus que l adoption de ces techniques demande bien souvent l acquisition de nouvel les comp tences ce qui consomme du temps de N CO I N 1 H 1 ND ND UT Il est important de noter que l effet prix des c r ales est important Dans un contexte de prix des c r ales lev s condition que les charges n aient pas proportionnellement augment les syst mes intensifs sont plus avantageux au contraire dans un contexte de prix bas les syst mes conomes s en sortent relativement mieux Concernant la variabilit des rendements les syst mes fortement utilisateurs de produits phytosanitaires pr sentent une variabilit plus impor tante que les syst mes faibles intrants Viaux 1999 Performances des syst mes de culture chelle SdC Exemple de performances des syst mes de cultures pour une des successions culturales pr sentent en r gion Centre Successions de cultures R gion A Centre Poitou ho Performances moyennes oh sur la succession ha an Actuel ha an de la r gion du niveau 0 IFT T 42 25 3 3
11. Sensibiliser les conducteurs des moissonneuses et des faucheuses Il est important de respecter des r gles simples pour pr server la faune 2 Proc der au plus pr s des travaux un effarouchement cris canon carbure chiens dans les zones de fortes populations animales R colte de bl Lors du chantier 1 R gler les barres de coupe Les barres de coupes doivent tre r gl es le plus haut possible 15 cm au moins tout en permettant la r colte ventuelle de paille 2 Utiliser une barre d envol La barre d envol permettant d effaroucher la faune doit tre de la largeur de la barre de coupe et dispos e sur le c t de la machine afin de balayer la bande de culture qui sera r colt e au prochain tour Celle ci peut tre devant le tracteur pour un engin tract pour la fauche des fourrages 3 Pr f rer une fauche d butant par le centre ou centrifuge D tourage puis fauche par le centre ou d faut par bandes en grandes parcelles cette derni re m thode permet de laisser des bandes de cultu 38 Ce qu il faut absolument viter Avant le chantier 1 Limiter le plus possible les r coltes de nuit Celles ci sont particuli rement meurtri res envers les jeunes oiseaux et mammif res sans rep re pour la fuite pour les chantiers incontournables s efforcer de faire fuir la faune sauvage des parcelles 2 Ne pas broyer le couvert her bac des bordures avant moisson afin de laisse
12. e les seules interventions sont les r coltes Quelles recommandations techniques Les graines de switchgrass sont sem es apr s un travail du sol relativement important Pour le mis canthus ce sont des rhizomes qui sont implant s Le switchgrass est productif et tr s tol rant la culture est possible dans tous types de sols m me en conditions peu favorables Le miscanthus est tout autant productif et relativement ubiquiste L un et l autre ne n cessitent normalement pas de ferti lisation La productivit du switchgrass maturit peut atteindre 10 15 tonnes de mati re s che ha Celle du miscanthus est de l ordre de 15 20 tonnes de mati re s che ha Elles sont r colt es par ensilage en septembre pour le switchgrass en fin d hiver pour le miscanthus Les marges de parcelles semblent tre les zones les plus favorables la biodiversit Il est donc recom mand de conserver un fractionnement des implantations implantations en bandes ou en parcelles de forme allong e ainsi que les haies et bordures de parcelles I doit tre possible de concilier productivit des parcelles et biodiversit en m nageant des bandes in tercalaires de cultures annuelles ou de pairies d une largeur minimale de trois m tres pour d couper des parcelles de miscanthus ou de switchgrass de 6 8 hectares Ces bandes peuvent alors servir de zones de d bardage des bottes lors de la r colte corridors de chasse
13. langes de couverts v g taux Techniques Culturales Simplinees Labreuche J 2007 Cultures interm diaires enjeux et mise en uvre Arvalis Suite aux essais mis en place voici les conclusions et les conseils pour implanter les intercultures Pr sentation des diff rents couverts utilis s avantages inconv nients structure du sol culture suivante captation d azote Les essais ont l avantage d tre faits sur une longue p riode 10 ans et plus Collectif 2003 Implantation de couverts v g taux en interculture Cahier technique de l Institut technique de la betterave Bernard J L Havet P Fort M 2007 Production v g tale pratiques agricoles et faune sauvage ACTA ONCFS UIPP Chambre d agriculture Pays de la Loire ICTF 2003 Couvrir les sols en automne Guide pratique pour r ussir sa culture interm diaire Coufourier N 2008 Un manteau d hiver r g n rant R ussir c r ales grandes cultures n 214 Gloria C 2008 Un manteau d hiver r g n rant R ussir c r ales grandes cultures n 214 Mayot P 2007 Lettre du D veloppement Chambre d Agriculture de la Sarthe OuvrardN 2008 Les cultures interm diaires pour limiter l rosion R ussir c r ales grandes cultures n 214 Soltner D 2000 Les techniques culturales simplifi es tome 2 les TCS comment Sciences et techniques agricoles Wartelle R dir 2004 Gestion de territoire le cahier conseil Chambre r gionale d agriculture d
14. maintenir une partie du pr en prairie de fauche ou sous la forme d une bande de 3 10 m non p tur e l automne en bordure de verger Implantation conduite et entretien du pr verger 1 Site d implantation du pr verger et esp ces choisir Choix du site d implantation Il faut bien choisir le site d implantation en privil giant les zones a r es sans exposition excessive aux vents bien ensoleill es sur des parcelles planes ou en l g re pente orient es pr f rentiellement au sud ou sud est en situation non g live mais cela ne semble pas primordial II ne faut surtout pas implanter un verger dans des sols hydromorphes et compact s Choix des esp ces Le choix du porte greffe et des vari t s est essentiel pour la r ussite future du verger choisir les porte greffes les plus vigoureux type francs bien adapt s au sous sol et des vari t s locales ou d faut des vari t s adapt es au terroir privil gier des vari t s d arbres fruitiers dites rustiques Ces vari t s typiques de chaque terroir sont souvent bien adapt es aux conditions p dologiques et micro climatiques locales Le choix des vari t s va galement d pendre de la destination des fruits et de la qualit recherch e de l poque de floraison des vari t s attention aux r gions sensibles au gel de printemps de la pollinisation crois e des vari t s de l intensit de l alternance ce ph nom ne se manifeste par
15. moha i Ma s sorgho phac lie Hetl navette cameline seigle Erne PRES sarrasin lin Moutarde radis navette cameline Avoine orge moha a gt Viser destruction seigle En m lange Tournesol nyger Phac lie sarrasin lin pr coce d cembre Pois f verole soja Moutarde radis Avoine orge moha Ma s sorgho phac lie lupin navette cameline seigle A proscrire Tournesol nyger sarrasin lin Source CA 17 CA 79 CA 86 CRAPC CASDAR Mais des objectifs contraintes pendant la p riode d interculture Exemples d objectifs poursuivis Exemples de cultures possibles 1 Respect de la r glementation Moutarde phac lie sarrasin avoine 2 Respect r glementation gestion adventices et ravageurs oi Moutarde sarrasin avoine 3 Respect r glementation valorisation en culture d rob e alimentation animale RGI seigle moha 4 Respect r glementation capitaliser de l azote pour la culture suivante M lange avec l gumineuses 5 Respect r glementation biomasse structure du sol M lange de 3 6 esp ces Source CA 17 CA79 CA86 CRAPC CASDAR 10 EE des p riodes de semis et du prix des semences Dates et densit s de semis pr conis es pour diff rentes cultures interm diaires dates indicatives n cessitant d tre adapt es en fonction du contexte climatique de l ann e Esp ces g lives Esp ces non g lives P riode semis Nom Densit k
16. pi geage de l azote Destruction par le gel vesce d hiver non d truite Avantages Pi geage de l azote fixation atmosph rique Forte production de biomasse Pi geage de l azote fxation atmosph rique Forte production de biomasse Pi geage de l azote fixation atmosph rique Forte production de biomasse Forte production de biomasse Pas de crucif re coupure parasitaire Inconv nients Co t du couvert Diff rence de tailles de graine couvert parfois h t rog ne Co t du couvert Diff rence de tailles de graine couvert parfois h t rog ne Co t du couvert dose de semis importante l hectare Co t de la phac lie Semis de la phac lie Pas de fixation atmosph rique d azote L4 78 3 DT int grer la ANNEXE 6 El ments d approche conomique dans les syst mes int gr s La mise en place d une strat gie de protection des cultures conome en produits phytosanitaires implique l utilisation d un ensemble coh rent de solutions agronomiques la fois l chelle de la rotation et l chelle de l itin raire technique Il s agit donc de mettre en place un ensemble de modalit s techniques coh rentes caract ris par la nature des cultures leur ordre de succession et les itin raires techniques appliqu s ces cultures Selon la classification r alis e par l INRA on peut disting
17. rable la couverture hivernale des sols est obligatoire et dans certains d partements il est interdit d implanter des l gumineuses pendant l interculture Le 4 me Programme d action directive nitrates autorise l implantation de l gumineuses dans le cadre de m langes Le choix des couverts peut varier selon la situation climatique notamment le gel et les pr cipitations Une r gion r guli rement soumise des p riodes de gel incitera au choix d esp ces g lives De m me il para t d licat de choisir des plantes tropicales nyger moha dans des r gions froides et peu ensoleill es Enfin la rotation joue un r le important sur des parcelles o le colza est cultiv l utilisation de la moutarde en culture interm diaire est d licate car les deux plantes sont des crucif res Commentaires Actuellement de nombreux essais testent des couverts un peu partout en France Certains de ces essais se concentrent sur le pi geage de l azote notamment en r gion Centre en r gion Poitou Charentes en Bourgogne D autres recherchent des couverts performants sur un plan agronomique et int ressants pour la faune sauvage Ainsi les cultures interm diaires sont un des axes de travail du partenariat Agrifaune qui r unit des agriculteurs APCA FNSEA et des chasseurs FNC ONCFS Des plates formes d essai ont t mises en place dans la Sarthe en Seine Maritime en Lorraine en Champagne Ardennes Leur but est de tester le com
18. renne les T T CR offrent des avantages environnementaux par rapport aux cultures annuelles dont ils ne partagent les d fauts d sherbage intrants que pendant les trois premi res ann es En revanche par rapport d autres usages du sol for t prairies naturelles les T T CR sont plus perturbateurs Pr c dent cultural Dans les cas o les T T CR ont t implant s sur des parcelles qui taient en culture ou en prairie intensive la richesse est en g n ral augment e ou du moins maintenue dans la parcelle et en bord de champ que ce soit en nombre d individus comme en nombre d esp ces d oiseaux Il en est de m me pour la flore les petits mammif res et la majorit des insectes tudi s papillons col opt res hym nopt res Dans les groupes tudi s principalement oiseaux flore petits mammif res faune du sol les communaut s observ es en T T CR sont souvent mais pas toujours plus riches et abondantes que celles des cultures annuelles En revanche elles sont tr s souvent moins riches et moins diversifi es que celles des ant c dents forestiers ou d espaces naturels prairies permanentes humides Par exemple dans un TTCR de Saules GUSTAFSSON 1987 constate au bout de 4 ans un retour partiel la composition floristique initiale de la prairie 60 des esp ces mais pas en abondance nette domination des rud rales esp ces poussant spontan ment dans les friches les d combres 68
19. telle que l l mentaire loupe les pi ges les comptages ou encore la mesure des para m tres climatiques par exemple aident les agriculteurs dans leur observation et l valuation du risque sanitaire De plus actuellement il est possible d valuer les risques d attaque parasitaire en utilisant des outils tels que les mod les les kits de diagnostics et les bulletins techniques dont les Bulletins de sant du v g tal Pour la mise en uvre des moyens et bonnes pratiques n cessaires la protection de l homme de la faune de la flore de tout cosyst me et de l environnement tout utilisateur de produits phytopharma ceutiques devra d tenir un Certiphyto obligatoire compter de 2014 pour r aliser l achat de produits phytosanitaires usage professionnel agricole ou non agricole 24 Momie de puceron suite l action d un hym nopt re parasito ide Quelles recommandations techniques Dans les principes g n raux de la production int gr e les techniques privil gier sont la rotation des cultures la gestion de la fumure la r duction du travail du sol la gestion int gr e des cultures contre les bioagresseurs et l am nagement de surface cologique de compensation Dans une telle d mar che l radication des bioagresseurs est une utopie et la gestion des populations travers des techni ques culturales appropri es est nettement plus envisageable La prise en consid ration de l agro co sy
20. Equivalente de l Association SEA correspond la surface n cessaire en s parant arbres et cultures pour obtenir la m me production qu un hectare agroforestier Si la surface quivalente est sup rieur 1 cela signifie que l association agroforesti re est la plus productive De m me la surface conomique quivalent de l association SEEA est la surface n cessaire avec l assolement agriculture et for t pour gagner autant d argent qu en agroforesterie Exemple d efficience biologique et conomique de deux projets agroforestiers Sol sableux profond avec nappe alluviale Sol limoneux profond avec nappe accessible accessible aux arbres V z nobres Gard aux arbres Restincli re H rault Donn es utilis es pour le calcul Valeurs mesur es jusqu la r colte des arbres Valeurs mesur es ann es 1 12 puis calcul es par mod lisation age des arbres a r colte D apr s Agroforesterie Des arbres et des cultures Liagre et Dupraz 2008 Dans le cas g n ral l agroforesterie est plus productive que l assolement for t et agriculture En revanche dans le cas de pr vergers la pr sence d arbres fruitiers n cessite le retrait des animaux avant et pendant la r colte ce qui r duit le nombre de jours de p turage sur la parcelle et peut diminuer l int r t conomique de la prairie La densit de plantation est un facteur important car elle influence directement la productivit de la culture intercalair
21. F Pointereau P Meiffren I 2005 50 Les rangs doivent tre dispos s dans le sens Nord Sud pour un ensoleillement maximal de l interrang valable uniquement pour les vergers basses tiges paliss s Il ne faut pas planter moins de 7 m d une route ou d un chemin sinon obligation de tailler les branches qui pourraient aller au dessus de la route En cas d association de plusieurs vari t s il faut organiser les vari t s selon le principe un rang une esp ce les cerisiers plut t sur les rangs l ouest meilleurs conditions d a ration donc limitation de la propagation des maladies comme la moniliose les poiriers sur les rangs l est du verger r duction de l ombre port e de cette esp ce surles autres arbres Tr s souvent le pr verger est fragment par l exploitant en parcelles de petite taille souvent inf rieure 3 ha on parle de vergers parcelles Il est conseill de regrouper les vari t s d arbres fruitiers par date de r colte au sein d un m me verger parcelle cela facilite la gestion du p turage ajustement de la charge de p turage plus facile permettant de limiter les refus et la r colte des fruits est plus efficace car l exploitant r colte ses fruits un verger apr s l autre Enfin cela permet de favoriser une diversit vari tale de fruits produits 2 Plantation des arbres du pr verger Choix et pr paration des plants I faut choisir des plants de tr s bonne qualit plan
22. ONCHS Collectif 2004 Gestions de Territoire le cahier conseil Chambre R gionale d Agriculture de Picardie integrer la biodiversite bi dans les systemes d enploitations agricole 40 l ibis l ger la biodiversit dans bes syst mes d euplollatisas agricoles PRATIQUES Les prairies sont des associations v g tales p rennes plus ou moins diversifi es qui peuvent se ren contrer sur l ensemble de nos territoires Leur composition leurs int r ts en terme de biodiversit de protection de l eau ou de maintien d unit s paysag res sont parfois contradictoires avec l int r t pour l exploitation agricole en terme de rendement de qualit fourrag re La prairie peut tre permanente ou temporaire pour la PAC ou la gestion de l exploitation Il existe une grande diversit de prairies autant que de contextes p doclimatiques prairies inondables humides s ches Dans tous les cas son uti lit environnementale est r elle mais son int r t conomique est directement li l activit d levage et son niveau d intensification Les surfaces de prairies fran aises ont beaucoup diminu durant les 50 derni res ann es Leur localisation dans l espace agricole leur ge leur implantation semis types de semences leur niveau de fertilisation les dates de fauche les objectifs de qualit fourrag re leur h t rog n it sont autant de facteurs qui induisent une plus ou moins grande richesse
23. Technique Viaux P 1999 Une 3 me voie en Grande Culture Edition Agrid cisions TAB 2005 Ma triser les adventices en grandes cultures biologiques Guide technique Chambre r gionale d agriculture de Picardie 2004 Le cahier conseil Gestion de territoire HAVET P 2000 Gestion de l espace pratiques phytosanitaires et faune sauvage El ments d analyse et conseils de base Phytoma BERNARD L HAVET P FORT M 2007 Productions v g tales pratiques agricoles et faune sauvage UIPP ACTA ONCFS BROE 2007 La faune sauvage en milieux cultiv s ONCFS Site Internet ACTA Logiciel PhytActa 2008 http www acta asso fr FN CUMA Qualit de l eau et r duction des transferts de produits phytosanitaires http www ouest cuma fr Documents machinismeenvironnement pulverisation et des herbage mecanique Technique alternative de desherbage Generalites plaquette klit eau et reduction produits phytos pdf INRA Des itin raires techniques bas niveaux d intrants pour des vari t s rustiques de bl tendre une alternative pour concilier conomie et environnement http www inra fr dpenv pdf rollac49 pdf INRA 2006 Expertise scientifique collective INRA Cemagref r duire l utilisation des pesticides et en limiter les impacts environnementaux htto www inra fr linstitut missions et strategie les missions de l inra eclairer les decisions pesticides rapport d expertise MAP DGFAR 2006 Strat
24. aussi tardives que possible apr s le 15 juin en France et la r colte doit s effectuer de mani re centrifuge du milieu de la parcelle vers la bordure le fait de laisser des bandes fauch es tr s tardivement apr s le 20 juillet permettra un meilleur succ s dans l levage des jeunes courlis r le des gen ts tarier des pr s bruant proyer limicoles Les prairies comme zone refuge bandes abris peuvent tre un excellent outil pour allier lutte contre l rosion pr servation de la ressource en eau et abri des esp ces de petite faune de plaine Leur lo calisation devra se faire prioritairement en plaine et pas uniquement en bordure de bois et de cours d eau inondables Elles sont en g n ral implant es sous forme de bandes une largeur d au moins 20 m tres est id ale mais toute tentative m me une largeur moindre aura un impact positif pour la biodiversit Les prairies comme zone d alimentation selon les esp ces cibles la gestion pourra tre tr s diff rente Dans le cas d une gestion pour les grands ongul s en p riph rie de massif bois privil giant le volume produit et la pr cocit de production des m langes pluri esp ces simples 5 10 vari t s gra min es l gumineuses dans une prairie de type artificielle ou temporaire seront suffisants Dans le cas de gestion d esp ces d insectes pollinisateurs les m langes florif res seront privil gi s et les dates de fauche auront lieu apr
25. bon suivi technique peut permettre d viter un traitement inutile Le traitement avec une barre de pulv risateur trop haute augmente consid rablement la perte de produit et le risque de d rive Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Protection int gr e des cultures mise en uvre d une combinaison de mesures agronomiques m lange de vari t s diversification des cultures allongement de la rotation physiques technique du faux semis g n tique utilisation de vari t s r sistantes et biologiques auxiliaires de l agriculture pour limiter le recours aux pesticides cf fiche pratiques n 4 sur les pratiques alternatives 19 dans les Syst mes d exploitations agricoles int grer la Biodiversit Implantation de surfaces de r gulation comme les bandes enherb es Ce type de couvert est un refuge pour de nombreuses esp ces auxiliaires des cultures en particulier des col opt res pr dateurs d invert br s ravageurs des cultures limace etc qui dispersent vers le centre des parcelles culti v es Aussi il est important d avoir un parcellaire relativement troit parcelles d une largeur comprise entre 100 et 200 m pour favoriser cette dispersion cf fiche am nagements n 7 surles haies et N 1 sur les bandes enherb es Mesures et am nagements pour prot ger et favoriser la faune sauvage et la flore limiter ou adapter les traitements en bordures de parcelle cult
26. ces plantations favorisent la s questration du carbone dans le sol et la diminution des missions de CO2 provenant du sol Elles favorisent galement la diminution indirecte des gaz effet de serre par non utilisation d intrants et limitation des passages de tracteurs L nergie Ces plantations ont vocation limiter la consommation en nergie fossile Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique Ce type de culture pr sente un int r t en termes de diversification valorisation de parcelles difficiles cultiver ou faible int r t agronomique ne pr sentant pas de faune et ou de flore remarquables ou dont la valorisation est contrainte du point de vue de l usage des produits fertilisants et phytosanitaires temps de travail limit une fois les plantations bien install es production de biomasse pour une auto consommation d nergie la ferme lutte contre l rosion des sols agricoles Quelles recommandations techniques Choix des plants Les principales essences cultiv es en TCR sont le peuplier le saule le ch taigner l aulne le bouleau le robiniers faux acacia Pour le TTCR le saule et le peuplier sont plus courants Il est avant tout conseill de pr f rer des vari t s r sistantes la rouille et locales M langer les vari t s clones ou provenances pour diminuer la sensibilit des T T CR aux pathoge nes et viter au maximum le recours aux pestici
27. culture intercalaire est p tur e Des suivis exp rimentaux sur la biodiversit sont actuellement en cours sur des parcelles agroforesti res Nous pouvons pour l instant supposer que les effets de l agroforesterie sur la biodiversit seront sensiblement les m mes que les am nagements de type haies selon leur nature Nous vous renvoyons donc la fiche am nagement n 7 5 int grer la Biodiv rsit dans les Syst mes d exploitations agricoles e L am nagement a t il des impacts sur d autres enjeux Cf Fiche am nagement n7 Haies L effet du syst me racinaire des arbres sur la diminution des pollutions par lessivage des intrants sera important si les conditions favorisent un enracinement dans les horizons profonds Dans cet objectif il convient d associer les arbres avec des cultures intercalaires d hiver des couverts permanents technique d association de cultures semis sous couvert et de supprimer ou limiter les d sherbants aux pieds des arbres Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique La plantation d arbres sur une parcelle agricole permet de constituer un patrimoine torte valeur sur le long terme en limitant la perte de surface donc de revenus annuels des cultures De plus une parcelle agroforesti re de par sa synergie permet de produire plus que la production s par e d une parcelle foresti re et d une parcelle agricole On observe une croissance plus rapide des arbres du fait d u
28. de destruction et pe sauf fortes doses 12 Ce qu il faut absolument viter Semer trop t t certaines esp ces Pour certaines esp ces moutar de par exemple un semis pr co ce est pr judiciable car il conduit un faible d veloppement p riode g n ralement s che et une mont e graine pr matur e rac courcissement du cycle v g tatif cause de la s cheresse Ne pas semer trop tard Pour certaines esp ces les vi tesses de d veloppement n ces sitent un semis assez pr coce ao t afin d obtenir le maximum de d veloppement du couvert sorgho moha millet associa tions avec des l gumineuses Attention au probl me de r ma nence phytosanitaire Certains produits herbicides peu vent si les conditions climatiques sont s ches au printemps poser des probl mes de r manences et p naliser le d veloppement de certaines cultures interm diaires ex sulfonylur es pr judiciables pour les crucif res ou l gumineu ses Utiliser de trop fortes doses d herbicide pour d truire le couvert Une d gradation lente est suffi sante Ce dernier point montre que les pr conisations de gestion pour r pondre aux enjeux eau ne sont pas totalement compatibles aux objectifs visant r pondre aux enjeux faune sauvage il faut trouver le meilleur compromis possible sur chaque exploitation Adaptations locales ventuelles Attention en zone vuln
29. de la micro faune du sol am liore la structure et la porosit du sol Pollinisation am lioration de la diversit floristique tr s d pendant des modalit s de gestion favorable aux abeilles et aux autres pollinisateurs Pr servation de la ressource en eau am liore l infiltration et la r tention d eau limite le ruissellement Pr servation de la diversit biologique favorise le d veloppement de la faune et de la flore tr s d pendant des modalit s de gestion permet de connecter les habitats entre eux participe de la trame verte et de la trame bleue prairies humides Services de pr l vement Services de r gulation Services soci taux Production d eau Contr le des bio agresseurs zone refuge pour les auxiliaires des Paysage augmente la de qualit cultures carabes syrphes diversit des paysages am liore l image de Contr le des adventices limite le salissement des parcelles l agriculture Qualit de l eau d gradation des r sidus organiques et des produits phytosanitaires gr ce l activit biologique Loisirs les bandes enherb es pr sentent un Gaz effet de serre stockage de carbone int r t cyn g tique Subventions mobilisables Subventions et aides diverses Montant an Exemple d valuation conomique des l ments chiffrables Calcul r alis partir de l hypoth se suivante la valeur conomique pour une prairie est calcul e en comparaison avec
30. en terme de biodiversit Quelques questions de base sont se poser avant de prodiguer le premier conseil s agit t il d une cr ation d un maintien ou d une am lioration S agit il d une prairie remarquable ou d une prairie ordinaire quelles cat gories de faune ou de flore souhaite t on cr er maintenir ou d velopper quelles sont les contraintes et les productions d levage de l exploitation L impact du changement de mode de gestion de la prairie sur le syst me fourrager et le financement qu il faudra mobiliser sont des points qu il est important de r fl chir avant d apporter un conseil pertinent 41 int grer la Biodiversit oitations agricoles dans les Syst mes d expl Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune gt Mammif res gt Oiseaux gt Insectes auxiliaires gt Autres invert br s Eau Paysage Sol Quel est l impact sur la biodiversit La prairie quel que soit son niveau d intensification sa localisation et sa date de r colte ou son mode de valorisation apporte un plus environnemental compar aux cultures annuelles monosp cifiques Que ce soit pour la protection de l eau la lutte contre l rosion ou l alimentation et la reproduction des esp ces sauvages la prairie permet d am liorer la qualit environnementale de l exploitation Selon son lieu d implantation sa localisation dans le paysage et dans le parcellaire et surtout ses modalit s de gestion p
31. faste L espace disponible va baisser du fait d une compaction importante d une modification des changes et stockages de gaz tout comme des changements dans les mouvements d eau Les n matodes libres pr sum s responsables de 30 de la min ralisation totale d pendent des mou vements d eau et sont donc sensibles la structure du sol l a ration et l humidit Une structure compacte ne les favorisera pas et ne leur permettra pas de participer au recyclage des nutriments Les populations de Collemboles r pondent diff remment suivant l esp ce On observe quasiment les m mes esp ces mais avec des densit s diff rentes d un syst me de culture l autre L influence sur la macrofaune La macrofaune se compose d un large panel d organismes dont des auxiliaires de cultures Elle r side dans le sol pour la majeure partie de sa vie et est donc extr mement sensible au type de travail du sol Les TCS vont donc favoriser certains organismes lombrics limaces carabes araign es Les TCS per mettent une augmentation cons quente de leur biomasse et particuli rement des vers pig s Certains carabes sont tr s sensibles au labour et les TCS permettront leur retour dans les parcelles Cette augmentation des densit s de carabes limitera le d veloppement des limaces Concernant les arachnides arthropodes les plus abondants ils sont plus nombreux sous TCS que sous sol labour Les vert br s Les TCS am liorent le d veloppement et
32. le maintien de ces populations car elles offrent une meilleure disponibilit en habitats d hiver et de printemps Une r partition de la MO plus importante en surface ainsi qu une plus grande proportion de r sidus de cultures a notamment pour cons quence de favo riser le d veloppement de leurs proies et ainsi d augmenter les ressources alimentaires disponibles en effet en favorisant les plus bas chelons de la cha ne alimentaire les TCS permettent d agir sur la biodiversit en g n rale En revanche les passages m caniques importants d rangent et d truisent les nids et les jeunes de certaines esp ces La flore Le d veloppement d adventices p rennes et vivaces est plut t facilit par les TCS cause des d bris laiss s en surface Cette particularit engendre un renforcement des traitements herbicides n faste pour la biodiversit La gestion du d sherbage chimique et m canique va jouer un r le important sur l volution du stock d adventices Cependant l utilisation syst matique de produits phytopharmaceu tiques va l encontre de la biodiversit favoris e par les TCS Ainsi l utilisation d un couvert v g tal et d une rotation culturale tudi e pour ne pas favoriser les adventices sont les meilleurs moyens pour limiter les infestations majeures Le labour au contraire favorise une flore adventice semences per sistantes comme le coquelicot et la folle avoine En r sum ces techniques s int grent parfaiteme
33. le prix quivalent d une UF unit fourrag re de ma s Une prairie produit en moyenne 4 5 Tonne de Mati re S che an 0 8 UF soit 3600 UF Un hectare de ma s fourrage 11T MS pourrait rapporter 60qx de grains un co t 13 ql Par cons quent un hectare de ma s sur pied vaudrait 780 les frais de r colte et de transport s l vent 386 La valeur en UF TMS du ma s est 0 9 Finalement le co t d une UF ma s est de 780 386 11000x0 9 0 095 La tonne d herbe sur pied vaut 0 095 0 8 1000 76 r f rences 2008 chambre agriculture de Basse Normandie Par cons quent un hectare de prairie sur pied peut tre estim 3600x 0 095 soit 342 Impact de diff rents modes de gestion sur la valeur conomique des prairies en euro ha Prairie dassiquesur Prairie fauche tardive Praine non fertilise Fraine faible pied sur pied sur ped Chargement 46 f ibis n s la biodiversit dans bes syst mes d euplollatisas agricoles PRATIQUES Pr s vergers Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxilliaires Le pr verger aussi appel verger haute tige verger de plein vent ou coverger est un type de verger associant l arbre fruitier de haute tige la prairie Cest une forme d agroforesterie L arbre fruitier pommier prunier poirier cerisier p cher ch taignier noyer olivier y est implant en alignements assez r gu
34. les nids Beaucoup d oiseaux formant leur nid peu de distance du bord des parcelles le rep rage et le marquage pr alable des nids pour viter leur destruction par la fauche est une mesure int ressante mais outre le temps n cessaire pour cette op ration ce rep rage m me r alis par des gens motiv s aid s de chiens reste al atoire et incomplet Les traces du passage dans la v g tation peuvent en outre faciliter la pr dation 2 R colter les oeufs Des accords locaux ont t pass s entre soci t s de chasse et coop ratives pour que les conducteurs de machines de r colte s arr tent d s l envol d une perdrix couveuse afin de r cup rer les oeufs Ces derniers sont conserv s dans une caisse au milieu de ouate ferm e par un couvercle pour limiter la d perdition de chaleur En fin de journ e les oeufs sont remis aux gestionnaires d un centre de sauvetage qui proc de l levage des jeunes qui sont relach s sur le territoire la fin de l t Les conducteurs re oivent de la soci t de chasse une gratification pour chaque uf ramen 3 En parcelles de luzerne de d shydratation Disposer des agrainoirs en bordures des parcelles de luzerne de d shydratation puis loigner progressivement ces dispositifs de la parcelle de luzerne pour inciter les perdrix nicher dans les c r ales ce qui r duit les risques lors du passage des faucheuses 39 Int grer la Biodiversit oitations agricoles dans
35. lisation les exp rimentations syst mes tant encore trop peu d velopp es montrent qu il est possible de construire des syst mes de cultures conomes en intrant r alisant des performances conomiques marge brute Vha au moins aussi bonnes que les syst mes c r aliers conventionnels Balance azot e kg N 14 Variation des performances des diff rents modes de conduites des cultures chelle SdC Ecart moyen des 3 niveaux de rupture par rapport au niveau 0 intensif a l chelle de la succession des cultures Indicateurs FT Marge brute Temps travail Co t nergie Niveaux Ti Ecart moyen sur l ensemble gt 41 69 440 440 190 50 410 2 5 des successions Ecart min 11 22 61 2 0 16 2 10 8 1 2 Ecart max 6 289 Ecart estim par rapport au syst me dominant conduit en niveau intensif partir des exemples de syst mes de cultures c r aliers sur sols argilo calcaires cailloux syst me dominant colza bl orge H dans cet exemple On comparant les performances de ces syst mes de cultures int gr s avec les syst mes de cultures intensifs niveau 0 on peut noter que d une mani re g n rale les syst mes de cultures int gr es niveau 2c d gagent une marge Brute ha sup rieure aux autres syst mes de culture tout en r pondant mieux aux enjeux environnementaux Performances des syst mes de cultures biologique
36. n gatif si une plus grande chelle trop de terres mar ginales ou moins intensives sont d di es ce type de plantations II faut viter d inciter la transfor mation des derni res prairies per manentes humides en T T CR te exploitations agricoles ersit dans les syst mes d exp Quel est l impact sur la biodiversit Les donn es scientitiques sur l impact des T T CR sur la biodiversit concernent essentiellement les oiseaux Des tudes ont t men es en Angleterre et en Su de depuis les ann es 1980 Cette fiche ne pr tend donc pas apporter d autres l ments d informations que ceux connus ce jour Il est important de prendre en consid ration l impact des T T CR sur la biodiversit plusieurs chelles en s int ressant aux caract ristiques de la parcelle elle m me en regardant l ant c dent cultural que le T T CR remplace en tenant compte de la nature des autres l ments du paysage Caract ristiques de la parcelle Les lisi res sur les 50 premiers m tres des parcelles sont les plus riches d un point de vue avifaunique Les plantations ne pr sentent pas les m mes caract ristiques selon leur stade de d veloppement Installation J eunes plantations Plantations install es Taillis r colt s et n ont par cons quent pas les m mes impacts sur la biodiversit chacune de ces diff rentes phases Quand les plants sont jeunes ou r cemment r colt s les esp ces d
37. oiseaux inf od es aux milieux ouverts sont favoris es Leur nombre augmente jusqu la 4 me ann e puis r gresse Au fur et mesure que les plants grandissent ce sont des esp ces commun ment rencontr es dans les haies et for ts qui viennent leur succ der et augmenter la richesse sp cifique Il en est de m me pour les plantes annuelles pr sentes les premi res ann es et les plantes pluriannuelles qui prennent le relais les ann es suivantes Le labour profond fait partie des conditions techniques pr conis es pour l installation des T T CR Ceci un impact n gatif sur la faune du sol mais le sol n tant ensuite plus retourn pendant environ 20 ans dur e de la p rennit de ces plantations les T T CR deviennent rapidement int ressantes sur ce point En revanche en fin de culture 25 ans en moyenne un dessouchage est n cessaire si on envisage un retour des cultures agricoles annuelles ce qui implique un nouveau traumatisme non n gligeable pour le sol Pour des questions de rentabilit conomique une pousse rapide des plants est recherch e contrairement la haie S agissant de la flore la lutte contre la comp tition herbac e est consid r e comme imp rative avant la plantation et au moins les premi res ann es Apr s la plantation le d sherbage est m canique Une fois les plants en place il n y a plus comp tition donc plus n cessit de d sherber De mani re g n rale en tant que culture p
38. pour la prise de d cision approche co ts avantages Hypoth se pour la plantation d un hectare de Miscanthus densit entre 15 000 et 20 000 rhizomes ha p rennit 15 ans Le rendement est fonction du potentiel agronomique et varie de 12 20T de MS Les co ts d implantation varient en fonction des volumes La valorisation conomique d pend de l organisation de la fili re locale dans les calculs le Miscanthus est valoris 55 TMS Tableau synth tisant les principaux postes de co ts de mise en place d un hectare de miscanthus Pr paration du sol Carburant 35L M canisation 1h45min Carburant 16 L M canisation 1h15 min Co ts des plants et location de 2h00 Implantation du Miscanthus Plantation du Miscanthus la planteuse 30 2800 3200 1h Carburant 12L Herse trille 6 M canisation Glyphosate 46 et ou glyphosate 30 M canisation phase de repos v g tatif Carburant 1 4 L 10 0 7 Soit une charge de 3540 3645 ha de miscanthus Maitrise des adventices Tableau synth tisant les principaux postes de co ts d entretien pour 1 hectare de miscanthus R colte En A Carburant 42 L M canisation 3x45 min 9 1 250 375 Soit une charge de 308 ha de miscanthus Synth se des l ments non chiffrables impact de la mesure sur les services rendus par la biodiversit Services d auto entretien Fertilit des sols limite l rosion de
39. pratiques d irrigation et les pr l vements sur un bassin entra nent un d ficit chronique de la ressource en periode d tiage Cest donc au niveau de chaque unit de gestion que l impact peut tre mesur sachant que l impact est diff rent d une ann e l autre compte tenu des conditions climatiques de l ann e et de la capacit de recharge des aquif res 34 Ce qu il faut absolument viter Ne pas d border l ext rieur du champ Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique L irrigation des cultures a un enjeu conomique important il permet la fois d accroitre les rendements des cultures et de les r gulariser donc de stabiliser le revenu Elle assure par ailleurs un stock de fourrage important et de qualit et garantit donc l alimentation des troupeaux L irrigation permet galement d accro tre le nombre de cultures possibles et de d velopper des cultures sous contrats avec souvent des marges brutes sup rieures au cultures en sec L irrigation peut aussi permettre une diversification vers des cultures tr s haute valeur ajout e Cest donc un facteur de d veloppement conomique pour une r gion Quelles recommandations techniques Dans tous les cas il est pr conis de ne pas d border l ext rieur de la culture sur la bordure sur la parcelle cultiv e voisine En grande culture plus particul rement dans les parcelles en c r ales pour viter les effets vis
40. pression d adventices est recommand e apr s un labour enfouissement des semences 5 10 cm pour qu aucune autre vague de germination ne puisse tre d clench e par le travail du sol D autres mesures alternatives l utilisation des pesticides ont un int r t dans la r duction des populations de bio agresseurs et adventices Les proc d s physiques Il existe un certain nombre de proc d s physiques qui permettent de diminuer les populations de bio agresseurs les barri res physiques filets verticaux films plastiques tanches aux insectes tranch es bandes pi ges poudres inertes base de silice propri t s abrasives et d ss chantes la solarisation cette technique consiste utiliser l nergie solaire pour chauffer les sols et d truire ou affaiblir les agents pathog nes et stimuler les organismes antagonistes utilis en maraichage le d sherbage m canique permet de limiter l emploi de produits phytopharmaceutiques Le binage sarclage permettent de d truire les mauvaises herbes en les coupant faible profondeur Le sarclage avec des bineuses est une technique tr s efficace dans l interligne Le hersage permet de lutter contre les mauvaises herbes jeunes tout en a rant le sol en surface avec des d g ts limit s la culture Le buttage permet d touffer les adventices dans la ligne Ces buttages sont habituels pour certaines cultures comme les pommes de terre ou les poireaux le faux
41. quantit des semences App tence limace Eviter dans les rota tions avec le tournesol Eviter dans les rota tions avec le tournesol sensible auxlimaces Tr s g lif d veloppe ment h t rog ne Remarque La liste des esp ces n est pas exhaustive dans ce tableau De nombreuses esp ces peuvent tre utilis es lin pois millet ma s cam line tr fle incarnat et des diff rences de d veloppement peuvent appara tre pour des vari t s d une m me esp ce 76 M langes possibles Esp ces Avoine strigosa 20 25 kg ha Vesce commune hiver 25 kg ha ou vesce printemps 25 kg ha Avoine strigosa 20 25 kg ha Gesce lathirus 25 kg ha Avoine strigosa 20 25 kg ha f verole printemps 80 kg ha ou pois fourrager 30 kg ha ou pois prot agineux 00 kg ha Avoine strigosa 20 25 kg ha Phac lie 5 kg ha Semis d licat Miafin ao t Lev e rapide Biomasse Effet 7 structurant produite pour le sol Rapidit de Implantation Pa developpement Semis la vol e H ii possible Ao t Lev e rapide avoine Semis la vol e possible Ao t Lev e rapide avoine Semis la vol e possible Ao t Lev e rapide avoine phac lie gt Association possible avec du sarrasin moha moutarde lin sorgho voir les avantages inconv nients de chaque esp ce avoine 11 Potentiel de
42. r sistance du verger de haute tige la s cheresse en comparaison avec les syst mes intensifs par l enracinement tr s profond des arbres de haute tige et une adapta tion des essences aux conditions p do climatiques Quelles recommandations techniques Recommandation en faveur de la biodiversit Nombre minimal d arbres la faune sp cifique des pr s vergers appara t partir de 60 100 arbres par hectare En dessous de 50 arbres cette faune peut tre pr sente seulement si d autres l ments qui lui sont favorables haie prairie naturelle mare sont pr sents et pas trop loign s pour permet tre la circulation de cette faune lt 300 m A partir de 300 arbres toutes les esp ces de verger sont pr sentes La pr sence de vieux arbres augmente la richesse cologique du verger Mais il faut avoir un verger 49 D int grer la Biodiv d exploitations agricoles ersit dans les Syst mes pr sentant des classes d ges quilibr es pour pouvoir pr tendre une production fruiti re r guli re moyen et long terme Les arbres morts et creux sont favorables de nombreux insectes et oiseaux reproduction de certains rapaces nocturnes mais aussi des mammif res tels que les chauves souris A d faut d arbres morts on laissera sur place des branches mortes ou cass es par le vent La diversit des insectes et des plantes herbac es est favoris e par le p turage extensif Si cela est possible
43. rennit permettent la mise en place d un habitat qui favorise la biodiversit notamment chez les oiseaux Les esp ces de milieu ouvert ou nichant au sol augmentent notamment dans les cultures jeunes De plus le miscanthus et le switchgrass procurent un abri hivernal pour les esp ces exploitant habituellement les champs Ce pendant l exception des oiseaux nichant au sol la densit des oiseaux reste sup rieure dans les haies bordant la culture par rapport la culture elle m me ce qui montre l importance du maintien de ces haies m me au contact de cultures p rennes pour la biomasse Enfin la diversit des petits mammif res est en augmentation dans ces parcelles en lien avec l tablissement d un couvert per manent sans perturbation du sol Cependant cette densit reste plus importante aux marges de la parcelle la plupart des esp ces de mammif res pr f rant les espaces tampons comme les haies les bords de parcelles et les jach res En ce qui concerne le switchgrass il est possible qu terme ce couvert permanent dense soit un lieu privil gi pour les sangliers La pratique a t elle des impacts sur d autres enjeux Le paysage L impact sur le paysage est li la grande taille de la plante 2 m au maximum de croissance et la p rennit de la culture 10 ans La grande taille de la culture peut galement provoquer un effet de proximit sur les cultures voisines ombre et effet brise vent Le sol L imp
44. rosion aux habitats qui ne jouent pas un r le de s questration de car bone aux habitats non sensibles colo giquement aux parcelles sols portant en hi ver p riode de la r colte Ce qu il faut absolument viter Il faut absolument viter de planter des clones risquant de polluer g n tiquement les peuplements naturels ou sensibles des maladies de planter des essences exotiques d implanter une parcelle de T T CR en remplacement d une for t de cr er de trop grandes parcelles de r colter les taillis en t de planter ces taillis sur des zones remarquables en termes de faune et flore attention en zone humide Planter en bordure de ruisseau ou en zone de captage d eau attention dans ces cas pas de d sher bage chimique Planteuse Pr f rer les parcelles de petite taille relativement proches les unes des autres pour assurer une conti nuit d habitats aux oiseaux s dentaires d apr s SAGE et ROBERTSON 1996 et WEIH et al 2003 Ne pas implanter de T T CR en paysages de milieux ouverts Semi naturels prairies pelouses calcaires Ne pas installer de T T CR en remplacement de for ts anciennes ou de milieux biodiversit lev e habitats Natura 2000 par exemple Ne pas g n raliser les T T CR la place de milieux ouverts en paysage dominante foresti re En paysage dominante agricole on pourra situer des T T CR en bordure de for t t
45. s courte rotation TTCR gestion des pratiques d implantation D finition g n rale de la pratique LL Li hy i je ji A jh PSE a re rs Fr J se Sr Rev Es LS TRC FE Ts Les taillis courte ou tr s courte rotation TCR ou TTCR sont des cultures intensives d arbres rejetant des souches Les TICR pr sentent une densit tr s forte 10 000 15000 tiges ha On y r colte tous les 2 ou 3 ans en hiver des petites tiges directement transform es en broyat valoris uniquement en biocombustible La dur e de vie moyenne des TTCR est de 25 ans environ Les TCR ont une densit de l ordre de 1000 4000 tiges ha et des rotations ou de r colte de 7 8 ans Les arbres sont r colt s en billons ou en plaquettes pour tre valoris s en papeterie trituration ou nergie Il s agit de peupliers saules aulnes bouleaux robiniers faux acacia NB 7 cm de diam tre 22 cm de circonf rence correspond la limite des bois commercialisables En dessous il ne s agit plus de bois d industrie mais de biomasse pour l nergie et autres utilisations Cette fiche vise apporter des l ments de recommandation en cas d implantation surune exploitation agricole 67 int grer la Biodiv Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes A noter L effet positif des T T CR sur la biodiversit l chelle de la parcelle peut vite se transfor mer en effet
46. social i x Ce tableau r sumant l impact potentiel des pesticides aux diff rents stades de leur utilisation et selon les produits utilis s montre l int r t de limiter leur emploi La derni re colonne insiste sur le gain escomptable sur de nombreux aspects d une politique alternative L enjeu est aujourd hui de r duire les quantit s utilis es et de trouver d autres alternatives programme co phyto 2018 utilisation des pesticides divis e par deux d ici 2018 sonore olfactive 18 Ce qu il faut absolument viter Les risques de pollution ponctuelles Des utilisations syst mati ques on peut vivre avec des parasites l usage de produits forte toxi cit La vidange de la cuve du pulv ri sateur la fin du champ ou dans le foss Les traitements par vent sup rieur 19 km H ou par intemp ries Le traitement syst matique d une grande parcelle alors que l infec tion est localis e Le traitement des bords de champs et a fortiori des bords de cours d eau Adaptations locales ventuelles Limiter les interventions aux traitements indispensables Pour vous aider consultez les bulletins de sant du v g tal des r seaux de surveillance r gionaux ou utiliser des pi ges individuels Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique Comme indiqu dans le tableau ci dessus les int r ts de cette pratique sont multiples Soulignons plus par
47. temps de r coltes Commentaires La plantation l entretien ou la remise en tat d un pr verger n cessite une r flexion long terme car un pr verger est une culture p renne long cycle de vie 50 150 ans selon l essence fruiti re De plus les arbres de haute tige ont une influence sur la conduite de l exploitation Les questions se poser d un point de vue technique sont les suivantes La situation de l exploitation sol climat exposition est elle favorable la production fruiti re y avait t il des vergers dans le pass Quelle est la surface d exploitation consacrer au pr verger Quelles productions fruiti res fruits frais fruits destin s la consommation et quelle transformation cidre vinaigre Quelle est la valeur de la production fourrag re Quelles seront les utilisations de l herbe sur place pour le voisinage et donc quelle gestion p turage fauchage Quel besoin d ombrage pour le cheptel Quelles contraintes sur les travaux d entretien et de r colte pente Comment le localiser sur l exploitation Plus les milieux sont vari s autour des pr s vergers pr sence de haies bois pr s cultures plus les m canismes de r gulation des insectes ravageurs sont performants Localiser le pr verger de mani re cr er des connections cologiques corridors avec les autres l ments paysagers de l exploitation ou du territoire une distance inf ri
48. 10 100 71 16 Marge Brute 424 102 414 100 442 107 444 107 CO BI T To BI T Temps W heures 3 1 92 3 4 100 3 2 95 3 1 109 Niveau 0 Niveau 1 Niveau 2a Consommation NRJ G 11 0 95 11 6 100 11 4 98 11 0 95 Balance azot e kg N 24 86 28 100 26 95 19 69 IFT 2 8 69 4 1 100 3 6 87 2 1 51 Marge brute 371 103 360 100 382 106 393 109 To Bl T OP Temps W heures 3 3 94 3 5 100 3 5 99 4 0 113 Consommation NRJ G 10 1 94 10 7 100 10 7 101 10 5 98 Balance azot e kg N 16 81 20 100 20 104 15 75 8l Performance des syst mes de cultures int gr s Syst mes de cultures c r aliers sur sols argilo calcaires cailloux Luzerne ou tr fle 2 ans Luzerne ou tr fle 2 ans Performances moyennes Econo En etre SITE eee CEE 0 RS ENST sur la succession ha an Colza Bl Orge P Colza Bl Orge P zone sud zone Nord i 8 5 i i 19 9 1 Tournesol Bl Colza Colza Bl Orge P Bl Orge P Consommation NR G 910o ooo Sa Les r sultats pr sent s ci dessus correspondent aux performances de syst mes de cultures int gr s Les rotations pr sent es gauche ont t construites dire d expert de mani re limiter l usage des phytosanitaires gr ce au levier agronomique de la succession culturale Ces r sultats construit partir d expertise et de mod
49. 2004 Protection des plantes en production int gr e Grandes Cultures Edition LmZ Aubertot J N Clerjeau M David C Debbaeke P euffroy M H Lucas P Monfort F Nicot P Sauphanor B 2005 Expertise scientifique collective Pesticides agriculture et environnement INRA et CEMA GREF France Regnault Roger C Philogene B J R 2002 Biopesticides d origine v g tale Editions Tec et Doc Lavoi sier Deguine J P Ferron P Russel D 2008 Protection des cultures De l agrochimie l agro cologie Edi tions Quae Site Internet le Grenelle Environnement http www legrenelle environnement gouv fr les syst mes de cultures innovants http www systemesdecultureinnovants org l agence bio http www agencebio org 28 Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires Sol Eau Absence de traitement en bordure de parcelle de c r ales D finition g n rale de la pratique Cette pratique consiste ne pas traiter les premiers m tres d une parcelle de cereales Elle vise en particulier les traitements insecticides mais la suppression de l ensemble des traitements peut tre envisag e Quel est l impact de la pratique sur la biodiversit Impact sur la faune L absence de traitement dans les premiers m tres de la parcelle diminuera le d rangement des ani maux ce qui est particuli rement important pour les oiseaux nic
50. 9 IFT global 20 07 5 2 1 1 4 1 ZONE 2 En du niveau 0 69 100 19 F 7 Principal poste de gain Fongicides et Fongicides et a FT insecticides insecticides Franche Comt Co t NRJ G ha 12 0 12 9 12 7 11 9 12 0 Pays de Loire En du niveau 0 94 100 99 93 93 Poitou Charentes Temps de travail h ha 3 2 3 1 3 1 3 1 En du niveau 0 k 100 96 95 95 Marge brute Vha 516 525 539 541 She En du niveau 0 98 100 103 106 Bretagne Centre Exemple de la culture de colza 0 Intensif 1 Raisonn 2a ITK int gr 2c SdC int gr Rendement g ha 30 6 6 1 31 5 9 29 26 3 25 En du niveau 0 99 100 94 85 81 IFT global 5 9 0 9 ZONE 2 En du niveau 0 Principal poste de gain Fongicides et Herbicides Fongicides Bretagne JIFT ee insecticides et herbicides et Centre fongicides insecticides Franche Comt Co t NRJ G ha Pays de Loire En du niveau 0 97 100 93 89 87 Poitou Charentes Temps de travail h ha 3 6 4 0 3 6 4 0 4 1 En du niveau 0 91 100 89 101 102 Marge brute ha 372 333 350 354 315 En du niveau 0 112 100 80 Synth se par culture cart moyen en par rapport au niveau 0 intensif de la mise en place des niveaux de ruptures 1 2a et 2c Ecart moyen des 3 niveaux de rupture par rapport au niveau 0 intensif l chelle de la culture en Cultures Rendement Marge Brute Temps travail Co t nergie ND w
51. CR est cultiv e Les r sultats propos s portent sur le cas type Rosace GC 121 potentiel agronomique moyen 1 UTH 100 ha La variabilit correspond aux r sultats de simulations sur les autres cas types Le manque gagner a t calcul en consid rant que les TTCR remplacent une portion cultiv e II correspond la marge directe moyenne ha de culture marge brute charges de m canisation a fl Les co ts de m canisation sont calcul s partir du bar me d entraide de la r gion Centre en fonc tion du nombre d hectares travaill s sur les cas a Temps de travail de mise en types Le parc mat riel de r f rence est sp cifi place ha que chaque cas type Rosace Si le mat riel n est a Temps de travail pas pr sent sur l exploitation on consid re que d entretien ha l agriculteur fait appel une CUMA Dans ce cas les r f rences utilis es sont celles du bar me d entraide avec un amortissement du mat riel sur un faible nombre d hectares 14 D Fee Ea cmm pman A ra TITT TT S Fip ETE k sit dans les Syst mes d exploitations agricoles ANNEXE 5 Caract ristiques des principales esp ces utilis es en cultures interm diaires gt Attention En zone vuln rable veillez choisir des esp ces autoris es par la Directive Nitrates de votre d partement si une liste restrictive a t tablie Effet Potentiel de structurant pi geage pourlesol de l azote Des
52. PRATIQUES A i u g2 mn p D e D Espaces de biodiversite MINIST RE DE L AGRICULTURE ET DE LA F CHE avec la contribution financi re du compte d affectation sp ciale D veloppement agricole et rural tr La EX bi Gren int grer la biodiversite dans les syst mes d exploitations agricoles Sommaire fiches Pratiques Travail du sol Cultures interm diaires Raisonnement des produits phytosanitaires M thodes alternatives aux phytosanitaires Absence de traitement en bordure de parcelle de c r ales Gestion de l irrigation Travaux de r colte hors prairie Prairies Pr s vergers Agroforesterie Miscanthus et Switchgrass gestion des pratiques d implantation Taillis courte ou tr s courte rotation TCR TTCR gestion des pratiques d implantation Annexe 5 Caract ristiques des principales esp ces utilis es en cultures interm diaires Annexe 6 El ments d approche conomique dans les syst mes int gr s Annexe 7 Pr s vergers et agroforesterie l ments d approche conomique Mai K CS it dans les syst mes d exploitations agricoles sil e a P D Travail du sol D finition g n rale de la pratique La pr paration du sol peut tre r alis e par diff rentes techniques cependant 1l existe de nombreuses diff rences entre celles ci Ainsi les deux principaux types de travail du sol sont le labour e
53. a r f CEMAGREF l exploitation r organisation du p turage sur les autres 3 modalit s possibles parcelles Surco t de temps 1 r organisation du plan de Diminution du taux paturage de chargement 2 retrait d animaux par la mise animal en Stabulation ou en pension 3 diminution de la taille du troupeau 2 si passage 1 8 1 4 UGB ha pour x 2 co ts alimentaires UGB jour environ 1 e us x baisse d UGB x nb de jour de retrait ir a 3 marge brute retir e UGB temps de travail supplementaire 300 450 3 baisse de revenu li la diminution du cheptel gale y o i la marge brute UGB 120 180 Limitation du chargement Gain possible li la production de culture de vente ou de mais Gain possible Produits co ts d implantation des a cultures Maintien de Non retournement S Pour les cultures de vente de 124 486 ha Co ts variables de 180 Pour le mais ensilage aux alentour de 350 ha plus de 180 ha surface en des prairies pour la Re nie Gain li a la valorisation de Ad finirau cas parcas prairie culture l herbe Valorisation de l herbe Produits 5x60 Charges Variation de temps de travail op rationnelles quasi nulles si paturage 45 Synth se des l ments non chiffrables impact de la mesure sur les services rendus par la biodiversit Services d auto entretien Fertilit des sols limite l rosion des sols favorise le d veloppement
54. act sur le sol est identique celui de toutes les cultures p rennes protection contre l rosion L effet de serre Les impacts sur l effet de serre sont la raison principale de la culture du switchgrass et du miscanthus pour la production de biomasse Ces cultures pr sentent un bilan carbone neutre la croissance de la biomasse pi ge le CO2 atmosph rique qui est ensuite relargu lors de la combustion de cette biomasse De plus le switchgrass et le miscanthus sont des cultures p rennes qui pi gent un exc dent de CO2 dans leurs racines et rhizomes 62 Ce qu il faut absolument k RPE 7 F Culture de Switchgrass panic rig eviter J E Z A E La substitution de cette culture sur B Quels 5 ont les inte r ts potentiels des terres d di es en jach res de C ette pratique prairies ou for ts constituerait une perte de la biodiversit associ e Le principal int r t peut tre attribu la bonne tol rance du switchgrass et du miscanthus aux sols Cela entra nerait galement une peu favorables et leur bonne efficacit dans l utilisation des nutriments Il est ainsi possible d implan perte du stockage de carbone et ter cette culture sur des parcelles agricoles peu valoris es donc irait l encontre des objectifs affich s de ces cultures On note galement un int r t en terme de diversification des paysages agricoles ainsi qu en terme de temps de travail une fois la culture bien install
55. admis que les pullulations d organismes nuisibles aux cultures sont difficilement maitrisables dans les systemes en monocultures contrairement aux agro syst mes plus diversifi s On peut noter travers l utilisation de produits phytosanitaires des effets directs sur les esp ces sensibles mais aussi des effets indirects dus aux relations proies pr dateurs et aux ph nom nes de comp tition La production int gr e en utilisant moins d intrants est susceptible de moins polluer les milieux naturels et donc de pr server la biodiversit et d am liorer la vie biologique des sols Cette m thode de travail en favorisant les m thodes de lutte indirecte favorise les auxiliaires des cultures Cest en effet un des l ments clefs de la r duction de l utilisation des produits phytosanitaires L augmentation ou le maintien des auxiliaires sont facilit s par ce syst me de production qui pr ne la mise en place des l ments n cessaires son implantation mais aussi leur conservation haies bandes enherb es techniques culturales simplifi es Les impacts sur la flore et la faune seront d autant plus importants que l utilisation des intrants 23 int grer la Biodiv d exploitations agricoles ersit dans les Syst mes Eau Paysage Air Sol Effet de serre est r duite et que l exploitant suit les principes de la production int gr e L h t rog n it des habitats cr e par cette technique de travail favorise la re
56. aircies ont un int r t pour les arbres pour la s lection des arbres d avenir qui limite la comp tition entre les arbres mais aussi pour la culture intercalaire en limitant l ombrage Les clairicies ont lieu environ apr s 5 12 ans de culture et plus g n ralement d s qu il est possible de s lectionner les arbres d avenir Au vue des faibles densit s utilis es en agroforesterie on ne pratique souvent qu une seule claircie NB Si des m langes d esp ces sont r alis s il faut prendre en compte le rythme de d veloppement de chacune d entre elles et ne pas forc ment supprimer les esp ces qui ont une croissance plus lente Les cultures intercalaires Il faudra privil gier des c r ales d hiver afin d viter la concurrence avec les feuillus Un bl d hiver pourra b n ficier pleinement de la lumi re pour sa mise en place et le d but de son d veloppement De plus une culture d hiver incitera l arbre coloniser les horizons profonds du sol ce qui lui conf rera une plus grande r sistance la s cheresse et au vent Comment le localiser sur l exploitation Pour remplir au mieux l ensemble des objectifs qui leurs sont pressentis les parcelles agroforesti res seront situ es en priorit sur les parcelles pr sentant s ils existent sur l exploitation au moins l un de ces enjeux Sensibilit l rosion Voies d eau en cas de forte pr cipitations Sensibilit au lessivage Sinon toutes les parcelles a
57. ar des insectes vesce radis auxiliaires un p riode o les fleurs sont rares L implantation Techniques Avantages Inconv nients Aucun probl me avec d bris v g taux cailloux Pas adapt toutes les esp ces TETE TL Faible co t d implantation pr du couvert souvent h t rog ne mauvaise TITLE Efficace pour certaines esp ces sorgho colza r parti jon ou lev e ravageurs la r colte Culture interm diaire profitant de l humidit de fin D chaumage post r colte impossible gestion adventices de cycle de la culture pr c dente ravageurs Semis la CUT probl me avec d bris v g taux cailloux Pas adapt toutes les esp ces Ar Vitesse de chantier rapide Probl me de r glage du mat riel centrifuge et couvert Faible co t d implantation parfois non homog ne Vitesse d avancement faible et largeur de travail limit e Probl me de bourrage avec r sidus du pr c dent cultural Usure du mat riel agricole double emploi Abandon du d chaumage probl me limaces amp adventices Largeur de travail limit e 3 4 m Probl me de bourrage avec r sidus du pr c dent cultural Usure du mat riel agricole Semoir en lignes Bonne posts de semis classique Couvert homog ne densit correcte Bonne EU de semis TT UT TEA Couvert homog ne densit correcte Semis assez rapide un seul passage 11 int grer la Biodiv vers
58. artition uniforme des r sidus et un faible taux d humidit de ces derniers sont les conditions essentielles la r ussite Le contr le des adventices En TCS la difficult majeure rencontr e par les agriculteurs est la gestion du d sherbage Une tude faite en Poitou Charentes montre que le passage en TCS s accompagne d une utilisation accrue du gly phosate En effet les TCS favorisent le d veloppement des plantes rhizomes sans pour autant favoriser leur dispersion cas du chiendent Dans ce cas un travail du sol tr s superficiel et localis permet d limi ner ces adventices Par contre au niveau qualitatif on observe long terme un appauvrissement et une sp cialisation de la flore Ce sont les gramin es annuelles qui sont le plus avantag es par les TCS Le vulpin le p turin le br me Pour lutter contre les adventices les techniques culturales font appel des herbicides totaux peu r manents tels que le Glyphosate Une autre solution est l tablissement d un couvert concurrentiel de ces adventices quise d veloppent sous les r sidus Gr ce auxintercultu res qui souvent r glent le probl me de l exc dent d azote la lutte contre les adventices est mieux int gr e dans ce syst me d agriculture durable Un exemple d interculture est la moutarde qui pi ge l azote et peut tre facilement d truite par des doses en glyphosate plus faibles avant le semis suivant La dynamique des populations volue avec les
59. ation judicieuse permet de limiter le risque d rosion et galement la forme de la parcelle afin de limiter et faciliter les manoeuvres Au moment de la plantation quelques r gles sont respecter la tige doit tre verticale et le collet au niveau du sol les racines doivent tre le plus d pli es possible la terre recouvrant le plant doit tre mod rement tass e Un arrosage des plants au moment de la plantation n est n cessaire que si le sol est particuli rement sec Entretien Protection des arbres Apr s la plantation il est important de prot ger le jeune plant Ces protections devront tre efficaces contre le gibier et les animaux domestiques Elles permettent aussi de parfaitement localiser les jeunes arbres Elles peuvent tre des filets peu chers mais moins efficaces ou des manchons Elles devront avoir une hauteur adapt e la nature du danger 1m20 pour le petit gibier 1m70 pour les ovins et les chevreuils et 2m20 pour les bovins et les cerfs elles devront permettre le passage d une luminosit suffisante et une bonne ventilation L attache des protections devra r sister aux conditions climatiques ainsi qu aux gibiers et autres animaux Entretien au pied des arbres Diff rentes possibilit s existent le paillage permet une meilleure croissance des jeunes plants en limitant la concurrence avec les adventices mais attire les rongeurs et les sangliers De plus sa r sistance exc de rarement une saison
60. aules dans le t ETIT Eai ne e e CS Pays d Epinal Chambre d agriculture des Vosges L integrer la POINTEREAU et al 2009 Les impacts environnementaux et paysagers des nouvelles productions biodiversite nerg tiques sur les parcelles et b timents agricoles dans les systemes d exploitations agricoles 72 nn El ments pour la prise de d cision approche co ts avantages Synth se des l ments non chiffrables impact de la mesure sur les services rendus par la biodiversit Services d auto entretien Fertilit des sols limite l rosion des sol favorise le d veloppement de la micro faune du sol Pr servation de la ressource en eau culture p renne n cessitant peu de traitements phytosanitaires Pr servation de la diversit biologique fournit un habitat la faune sauvage notamment en d veloppant l effet lisi re Globalement pr sente moins d avantages pour la biodiversit qu une haie diversifi e ou qu une for t Protection contre l rosion des sols limite la perte de sol Services de pr l vement Services de r gulation Services soci taux Production d aliments Contr le des adventices touffe les adventices partir de la 3 Paysage peut augmenter diminution de la production d aliments ann e la diversit des paysages si remplacement d une surface oa D productive Qualit de l eau d gradation des r sidus organiques et des produits phytosanitaires g
61. base l tablissement de cahiers des charges Le Grenelle Environnement tabli en 2007 suite au rapport g n ral entre l Etat et la soci t civile vise supprimer 53 pesticides les plus dangereux et a labor le Plan Ecophyto 2018 r duisant de 50 l usage des pesticides dans un d lai de 10 ans De plus les surfaces en agriculture biologique doivent tripler d ici 2012 Les fondements de l agriculture biologique bas s sur la non utilisation de produits chimiques de synth se ont t traduits en des r gles rigoureuses Au niveau mondial le dispositif qui r git l agriculture biologique est le codex alimentarius La r glementation europ enne est une r f rence pour les produits alternatifs aux pesticides Le r glement CE n 889 2008 articles et annexes en d finit les principales modalit s d application La directive 91 414 CFE du 15 juillet 1991 concernant la mise sur le march des produits phytopharmaceutiques est la directive europ enne sur l autorisation la mise sur le march l utilisation et le contr le l int rieur de l Union europ enne des produits phytopharmaceutiques sous leur forme commerciale Cette directive a fini d tre r vis e en 2008 et un grand nombre de substances actives n ont pas t r inscrites l annexe des produits autoris s Bibliographie Technique Viaux P 1999 Une 3 me voie en Grande Culture Edition Agrid cisions Hani F Popow G Reinhard H Shawarz A Tanner K
62. betterave les l gumes et le tournesol aura peu d impact sur les oiseaux car elles ne constituent pas des sites importants de nidification sauf pour certaines esp ces d oiseaux telles que les alouettes qui nichent plut t en v g tation rase et peu dense et pour lesquelles les cultures d automne sont potentiellement de bons sites de nids L aspersion des c r ales paille quant elle a des effets n gatifs av r s sur le taux de succ s des pontes noyade des oeufs abandon des pontes potentiellement sur la survie des oiseaux qui couvent puisement suite des pontes multiples et des poussins Les busards St Martin et cendr s qui appr cient de nicher en milieux ouverts au centre des parcelles de bl et d orge d hiver sont tr s concern s Comme les alouettes cailles et perdrix ont tendance nicher dans les bordures de zones herbeuses prairies dans celles de champs de c r ales bl orge etc et parfois dans les pois Pour la perdrixgrise qui niche principalement dans les trente premiers m tres des champs de c r ales il est pr f rable de ne pas irriguer ces bordures pendant les p riodes d closion mai juillet Il est a noter que les diff rents syst mes d irrigation ainsi que leur r glage n ont pas le m me impact quantit d eau d vers e par unit de temps La pratique a t elle des impacts sur d autres enjeux Les impacts sur le milieu aquatique sont particuli rement importants lorsque les
63. culture de plantes non adapt es au contexte p doclimatique du pays r gion uniformisation des milieux 33 d exploitations agricoles ersit dans les Syst mes int grer la Biodiv Soit une diversification des cultures en effet en permettant de cultiver un plus grand nombre de cultures les syst mes irrigu s offrent la possibilit de diversifier l assolement et d allonger les rotations Il existe un risque de disparition d l ments fixes du paysage arbres isol s haies avec des hauts jets pour utiliser une rampe ou un pivot A l inverse une haie basse tige ou une bande d herbe peuvent tre implant es pour remiser le mat riel d irrigation et constituer ainsi un am nagement favorable la faune Al chelle de la parcelle Effets positifs Abri procur par les cultures d t ma s essentiellement betteraves pour la faune et notamment les oiseaux de plaine En cas de p riode s che les parcelles irrigu es peuvent tre des lieux d accueil pour la faune mammif res oiseaux et insectes et permettent la cr ation de points d eau pour l abreuvement des petits animaux ceci tant une probl matique essentiellement des r gions du sud de la France Effets n gatifs L irrigation peut avoir un effet n gatif particuli rement sur l avifaune En effet les cultures de c r ales sont fr quemment utilis es comme site de nidification L irrigation de cultures telles le ma s la pomme de terre la
64. des Pour les saules et peupliers le m lange intra par cellaire de clones n est pas forc ment efficace pour faire barri re aux pathog nes il peut tre difficile maintenir dans le temps certains clones prenant le pas sur les autres Pour concilier facilit de r colte et pr vention des pathog nes on envisagera donc une mosa que de petites parcelles monoclonales Attention II ne faut pas planter de clones risquant de polluer g n tiquement les peuplements naturels Il est important de choisir des provenances adapt es et d en v rifier l tat sanitaire sans insectes champignons e M langer les mat riels m les et femelles en T T CR de Saules pour assurer la production de nectar et de pollen en faveur des insectes butineurs Reddersen 2001 Forme de la parcelle En implantant ces cultures sur des parcelles de forme allong e ou en bande l effet lisi re pourra tre valoris il y a plus d oiseaux dans les 50 premiers m tres des parcelles plant es en TTCR de saules Localisation Planter de fa on reconstituer prolonger ou largir des corridors cologiques la situation adjacente une haie est favorable aux oiseaux qui trouvent dans la haie les conditions propices la nidification et dans le T T CR les ressources alimentaires 70 R server les cultures de T T CR aux paysages domin s par les cultures agricoles annuelles en bas de bassins versants aux sols agricoles sensibles l
65. e Les plantations fortes densit s limitent la production des cultures intercalaires et les produits annuels mais augmentent les revenus long terme 83 Co ts li s la mise en place de parcelles agroforesti res et impact sur la tr sorerie Les co ts de mise en place varient en fonction de la densit de la plantation et de la pr sence ou non d animaux domestiques dans la parcelle cultiv e La mise en place de protections sp cifiques pour les bovins et dans une moindre mesure pour les ovins augmente grandement les co ts de mise en place de la plantation Des plantations chelonn es dans le temps permettent de limiter les impacts sur la tr sorerie de l exploitation Co ts de plantation l entreprise pour 3 productions intercalaires et 2 densit s Densit d arbres ha 50 100 50 100 50 100 Pr paration du sol sous solage 260 310 260 310 260 310 piquetage Plants et protections 1310 2620 Main d uvre Remplacement de 4 5 6 5 21 10 30 10 54 15 54 15 plants an 1 Total par ha 59 946 oe 1620 204 3880 D apr s Agroforesterie Des arbres et des cultures Liagre et Dupraz 2008 Temps de travail La gestion d une parcelle agroforesti re n cessite un temps de travail plus important du fait de la pr sence des arbres Cependant les travaux de taille d lagage ou encore de plantation se r alisent pendant la p riode hivernale
66. e Picardie Site Internet www agrilianet com pdf brochure 03 couvrir les sols paf htto www arvalisinstitutduvegetal fr fr fichier communique 570 Dossier Couverts vegetaux pdf http www gissol fr actualite Documents Guide BV pdf 14 D El ments pour la prise de d cision approche co ts avantages Hypoth se pour des cultures interm diaire pi ge nitrates selon plusieurs modalit s techniques Principaux postes de co t de mise en uvre d un hectare de CIPAN ne Carburant 11L M canisation 35min Semences 25 moutarde Semis la vol e moutarde 50 phac lie m langes _ Rouleau su E Carburant Semis rotative semoir en ligne 4 5L soit 2 2 E ex phac lie Rouleau ue sl Carburant 12L soit 6 z F Rouleau oel 3 5L soit 1 7 10 Carburant Broyeur SL ot 25 M canisation 32 Carburant Chimique 1 5L soit 0 7 herbicide 15 30 25 85 38 90 Soit une charge de 84 180 ha de CIPAN M canisation 10 Synth se des l ments non chiffrables impact de la mise en place de CIPAN sur les services rendus par la biodiversit Services d auto entretien Fertilit des sols am liore la structure du sol effets sur la mati re organique travail biologique du sol am liore la fertilit du sol gr ce aux restitutions d azote 10 plus de 50 uN pour la culture suivante Pr ser
67. e de temps de travail pour le non traitement de100 m tres bords de champs Subventions mobilisables Exemple d valuation conomique des l ments chiffrables en r gion Centre Calcul r alis partir de l hypoth se suivante calculs effectu s partir de la typologie Rosace grande culture en r gion Centre mise jour de 2008 R seau d Observation des Syst mes Agricoles pour le Conseil et les Etudes en fonction des r f rences technico conomiques des diff rents syst mes de r f rence Les r sultats pr sent s proviennent de simulations des gains et surco ts par rapport la situation initiale o l ensemble de la parcelle est trait Les r sultats propos s proviennent de simulations sur le cas type Rosace GC 121 potentiel agronomique moyen 1 UTH 100 ha La variabilit correspond aux r sultats de simulations sur les autres cas types Le manque gagner a t calcul en consid rant que le non traitement des bords de champs a pour cons quence une diminution de rendement de 55 dans le cas du bl sans ajustement de l azote pas d apport d azote et de 50 avec ajustement de l azote r f sans doute optimistes adapter selon les cas Les co ts ventuels de d sherbages suppl mentaires sur les parcelles proximit ne sont pas pris en compte Les co ts de m canisation sont calcul s partir du bar me d entraide de la r gion Centre en fonction du nombre d hectares travaill s sur les cas typ
68. e gr ce au p turage des espaces sous couvert e Accessoirement quand les arbres sont abattus lorsqu ils ne produisent plus de fruits production de bois exploitable en bois de chauffage en piquet et en menuiserie Remarque la productivit fruiti re du verger de haute tige est souvent estim e comme faible raison de 10 15 tonnes ha en consid rant une production de 200 kg arbre tous les 2 ans raison de 100 arbres ha contre 25 100 tonnes ha en conventionnel pour les vergers basses tiges 15 30 tonnes ha en vergers de basses tiges conduits en arboriculture biologique en fonction de la densit et de la conduite Mais si l on prend en consid ration toutes les productions du verger de haute tige et pas seulement sa productivit fruiti re la productivit agronomique totale du pr verger prairie et fruit est sup rieure de 6 15 a celle des m mes productions conduites de mani re dissoci e en s parant la prairie en conduite de prairie classique de la production de fruits en verger La production en fourrage est de 20 en moyenne plus faible en zone de pr verger par rapport une prairie non plant e qui par contre re oit une fertilisation azot e nettement sup rieure celle des vergers 40 50 kg d azote ha Les fruits laiss s au sol ou les dr ches produits du pressurage des fruits peuvent galement constituer un compl ment en fourrage pour le cheptel Par ailleurs on notera une meilleure
69. e grande taille la disparition rapide des couverts protecteurs surdes surfaces tendues ex moisson des c r ales paille accro t le risque de pr dation 37 ns agricoles n par les corvid s et les rapaces Cest particuli rement vrai l o les cultures d hiver sont dominantes l abri des escourgeons des colzas et des bl s dispara t en 4 6 semaines voire moins ce qui entra ne au mieux le d cantonnement de nombreuses esp ces animales vers d autres refuges s ils existent Autre incidence m connue des mat riels modernes compar s aux anciennes m thodes de r colte la r duction des pertes de grains au sol est un l ment important pour la fr quentation des zones cultiv es par certains oiseaux Ces reliquats sont int ressants durant l automne comme ressource pour des migrateurs en passage et en hivernage passereaux granivores bruants grue cendr e etc autant que pour des s dentaires Ce progr s concerne l ensemble des machines de r colte y compris celles utilis es pour le ma s r duisant du m me effet cette ressource pr cieuse pour les pigeons les oies Par ailleurs l enfouissement par le labour et des fa ons culturales profondes rendent indisponibles ces graines pour la faune sauvage Cela pourrait en partie expliquer les d g ts occasionn s parles pigeons sur colza lors de vagues de froid Quelles recommandations techniques Pour r duire l incidence directe Avant le chantier 1
70. ement de 100 m de bords de champs sur 12 m de large Synth se des l ments non chiffrables impact de la mesure sur les services rendus par la biodiversit Services d auto entretien Fertilit des sols favorise le d veloppement de la micro faune du sol am liore la qualit biologique des sols Pollinisation favorise le d veloppement des insectes pollinisateurs Pr servation de la ressource en eau limite la quantit de phytosanitaires utilis s Pr servation de la diversit biologique favorise le d veloppement de la flore sauvage favorable au d veloppement des insectes Am liore la qualit des habitats nourriture et d rangement pour la faune Tr s favorable l avifaune nicheuse Services de pr l vement Services de r gulation Services soci taux Production d aliments Contr le des bio agresseurs favorise le d veloppement Paysage augmente la diversit des diminution de la production d aliment des auxiliaires des cultures paysages gr ce au d veloppement de peut avoir des effet sur la qualit des la flore messicole coquelicots c r ales Contr le des adventices peut poser des probl mes de sallissement des parcelles Loisirs le non traitement des bords de parcelles est favorable au Qualit de l eau limite la pollution par les produits d veloppement de la faune et de la phytosanitaires flore 31 Calendrier de travail z ro phyto z ro azote conomi
71. en cas de forte pression du grand gibier coupe feu en cas d embrasement de parcelles zones d int gration paysag res transition le long de cours d eau 63 ne re st mes d exploitations agricole Int grer la Biodiversit dans les Sy Culture de Switchgrass panic rig Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements L implantation en technique sans labour ou en travail simplifi impose des interventions phytosanitai res plus importantes Il est possible d implanter le switchgrass et le miscanthus en bord de cours d eau culture p renne avec un r le de filtre biologique et pi ge nitrates Mer de E FULL Quel est le contexte r glementaire Pour la d claration PAC ces plantations sont d autres cultures nerg tiques Ils ne peuvent tre d clar s en gel L Be ee a e gt m a l L a S Un arr t du 12 juin 2009 permet l utilisation de produits phytosanitaires autoris s surle ma s pour les cultures de miscanthus et switchgrass Bibliographie technique Bro E 2007 Impact des cultures nerg tiques sur la biodiversit Synth se bibliographique CNERA PFOP BERSONNET C FROSSARD D LEMESLE B 2008 IMPACT ECOLOGIQUE DE L INSERTION de Miscanthus giganteus et de Switchgrass Panicum virgatum en Indre et Loire Atravers les populations de carabes dans les syst mes d exploitations agricoles 64 El ments
72. ent de simulations des gains et surco ts par rapport la situation initiale o le sol reste nu Les r sultats propos s proviennent de simulations sur le cas type Rosace GC 121 potentiel agronomique moyen 1 UTH 100 ha la variabilit correspond aux r sultats de simulations sur les autres cas types Les co ts de m canisation sont calcul s partir du bar me d entraide de la r gion Centre en fonction du nombre d hectares travaill s sur les cas types Le parc mat riel de r f rence est sp cifique chaque cas type Rosace Variation des co ts l itin raire technique d pend des esp ces implant es et des conditions agro climatiques Les restitutions d azote sont variables et d pendent du d veloppement du couvert de son rapport C N de la pr sence de l gumineuse ou non et de la dynamique de min ralisation dans le sol On estime que les CIPAN permettent d conomiser de 5 60 uN Impact conomique annuel en an de la mise en place de CIPAN _ Phac lie semis M lange biodiversit o i Moutarde la vol e direct destruction la vol e rouleau Phac lie semair rouleau dgel chimique gel c r ales broyage BCo t annuel amorti BGain co t de main d uvre familiale OGain agronomique chiffrable OManque gagner 16 Ce pS Le P LS int grer ta LA E biodiversite l dans les syst mes expats agr esj Raisonnement des produits PRATIQUES phytosanitaires Type de biodiver
73. ents qui sont des enjeux forts de biodiversit foresti re leurs populations sont pr sentes uniquement en for t sensibles aux coupes et souvent en d clin La pratique a t elle des impacts sur d autres enjeux L eau Il peut tre propos d implanter des T T CR de saule dans les bassins d alimentation en eau potable plut t en bas de versant Ceci s explique par l absence d apport en produits phytosanitaires une fois la plantation en place sa p rennit et sa capacit d polluer l eau filtre v g tal phytor m diation Par contre il faut noter que les essences utilis es en T T CR Salix sp Populus sp sont gourmandes en eau jusqu 6 7 mm d apr s Makeschin et Makeschin 1999 Le paysage En fonction de leur disposition de leur surface ces cultures auront un impact sur le paysage positif bonne int gration ou n gatif d figuration Le sol Comme toute culture p renne les T T CR prot gent le sol de l rosion et le syst me racinaire permet une restructuration du sol Les feuilles qui ne sont pas export es enrichissent le sol en mati re organique par rapport une 69 E d exploitations agricoles it mes Int grer la Biodiversit dans les System culture annuelle meilleure fertilit moindre besoin d intrants azot s participation la s questration de carbone dans le sol L effet de serre Le bilan CO2 propre ces plantations est nul Par contre
74. ents sur bourgeons et corces Des enclos constitu s de 3 4 pieux en bois et de grillage ursus peuvent donc tre mis en place Le corset m tallique peut galement tre utilis Ces protections doivent tre maintenues en place jusqu ce que les arbres adultes soient capables de supporter le poids des animaux seuls les fruitiers de plus de 20 ans r sistent la pouss es des b ufs et vaches En verger non p tur les arbres peuvent tre soumis des d g ts caus s par les li vres les lapins et les cervid s cerfs et chevreuils Des manchons individuels peuvent tre dispos s Des r pulsifs agr s en agriculture biologique goudron de Norv ge peuvent tre badigeonn s sur le tronc des ar bres plus g s Quant aux campagnols le terrestre Arvicola terrestris corce et mange les racines le campagnol des champs Microtus arvalis s attaque au collet il est possible de lutter de mani re indirecte en favorisant des milieux diversifi s riches autour du verger susceptibles d h berger leurs pr dateurs ou en posant des perchoirs pour faciliter la chasse des rapaces chouettes Le pi geage est galement possible 3 Conduite du pr verger Gestion des animaux sous les arbres Les pr s vergers peuvent tre fauch s seulement si les arbres sont hauts sans branches tombantes avec un tronc de 1 80 m de haut minimum Le fauchage implique que l espacement des rangs soit com patible avec le passage des engins pr v
75. es Le parc mat riel de r f rence est sp cifique chaque cas type Rosace Variation des co ts les rendements esp r s sur la bande non trait e varient en fonction des esp ces sem es de leur pr cocit de leur rusticit des conditions climatiques de la pression des ravageurs Impact conomique annuel en parcelle du non traitement de la culture en bord de champ bordure z ro phytosanitaire azote bordure z ro phytosanitaire z ro 8 Co t annuel amort ajust e azote m Gain co t de main d uvre familiale Gain agronomique chiffrable a Manque gagner 32 ANT G integrer la UN KO biodiversit danses syst mes d enpiaita tians agricol esj Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes Eau PRATIQUES j A ae Dans cette fiche on entend par irrigation l apport artificiel d eau des v g taux cultiv s Il s agit de traiter la pratique d irrigation l chelle de la parcelle et du syst me d exploitation Il n est trait que de l irrigation de plein champ concernant des cultures annuelles grandes cultures d hiver et d t culures sp cialis es et des fourrages Al chelle du syst me irrigu L irrigation peut tre source de deux tendances oppos es selon les situations soit une r duction de la diversit des cultures par l agrandissement des parcelles cas de la monoculture de ma s ou par la
76. es et Territoires Fabien LIAGRE Agroof D veloppement Fran ois OUDOT Cham bre d agriculture de Maine et Loire Myriam OUY Chambre d agriculture du Loiret J ulie MAILLET MEZER AY Arvalis Institut du v g tal Sylvie MARTI NANT Conservatoire des espaces et paysages d Auvergne Daniel MAYERAU Conservatoire des sites de l Allier Eric MEURIN Chambre d agriculture des Vosges Sylvie RIES Conservatoire du Patrimoine naturel de Savoie Ber trand SAJ ALOLI Universit d Orl ans Herv SALVE FDAPPMA de la Meuse Bruno SCHIRMER Conservatoire des sites de l Allier Arnaud SIX Conserva toire des espaces naturels du Limousin Laurent SPYCHALA Conservatoire des sites naturels du Nord Pas de Calais ulien SAILLARD Conservatoire des espaces et paysages d Auvergne Jean St phane REYNAUD ONCFS Damien TOP Conservatoire des sites de Picardie Bernard VAISSIERE INRA Avignon Francis VALTER Chambre r gionale d agriculture du Centre R gis WARTELLE Chambre r gionale d agriculture de Picardie Cr dits Photos Ingrid ARNAULT Cetu Innophyt Aude BOURON F d ra tion r gionale des chasseurs du Centre C line CERVEK Chambre r gio nale d agriculture du Centre Nathalie CHEVALLIER ONCFS Gilles FRENE Chambre d agriculture de la Meuse Ambroise GARNIER Stagiaire IBIS J r me LESAGE Hommes et Territoires J acques MERCIER Francis VALTER Chambre r gionale d agriculture du Centre Chambre d agricultu
77. essantes pour la biodiversit Les recommandations li es aux prairies remarquables sont dues la pr sence d esp ces particuli res orchid e colchique r le des gen ts Elles d pendent des exigences de chaque esp ce cible en particulier leur p riode de reproduction jusqu l envol des jeunes pour les oiseaux ou la p riode de floraison et de maturit des graines pour les plantes Ces p riodes critiques doivent tre prises en compte dans tout conseil concernant les dates de fauche ou de p turage Il s agit donc de se renseigner au cas par cas en fonction de l esp ce cible la plupart des modalit s de gestion des prairies remarqua bles sont consultables aupr s des DIREN ou dans les documents du Minist re de l cologie cahiers d habitat 43 E loitations agricoles Te i it les Systemes d exp diversite dans integrer la BI El j g LE l E He F PR A FO EL A AR A U FAR EMA E 117 ED E vaia AT a E f ayfa LE a a E I a aV f DD gl g p g WELL gm h gt OF Os NW S LL W Ca Bu O Wd Td w y dd W s A 5 w F v ii UVI v ii V u y LATE Pal QE b wa Chart Il existe de tr s nombreux types de prairies leur diversit et leur composition sont li es au contexte p doclimatique local la gestion de la fertilisation et aux dates habituelles de fauche ou de p ture Le chargement d animaux l hectare peut aussi avoir une incidence sur les prairies en particu
78. eure 300 m de mani re g n rale 53 D Bibliographie Technique Coulon F Pointereau P Meiffren I 2005 Le pr verger pour une agriculture durable Guide technique Editions SOLAGRO Duprez C Liagre F 2008 Agroforesterie des arbres et des cultures Editions France Agricole Site Internet htto www pre verger ch ibis 2 ni la P biodiversit dans les systemes eruh 54 1 LU LG int grer a D D biodiversit danses systemes d enplaitatians agritoles es Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires Eau Paysage Air Sol Effet de serre PRATIQUES Agroforesterie Il s agit de l association sur une m me parcelle agricole d une culture et d une production d arbres en recherchant les synergies existantes entre ces deux productions Les parcelles agroforesti res peuvent provenir de la plantation de lignes d arbres sur une parcelle agricole ou bien d une claircie sur une parcelle bois e Les essences d arbres utilis es sont vari es de m me que les cultures implant es c r ales mara chage La densit de plantation est en g n ral faible afin de r pondre la m canisation actuelle et de limiter la concurrence entre les arbres et les cultures L agrosylviculture correspond des cultures agricoles implant es entre des rang es d arbres on parle de sylvopastoralisme dans le cas o la
79. farouchement et travaux de r colte centrifuge Implantation de bandes enherb es Absence d irrigation en bord de parcelle rla Biodiversit dans es Syst mes d exploitations agricoles Quelles recommandations techniques Pour tre favorable la petite faune de plaine l agriculteur doit limiter les traitements en priorit le long des parcelles susceptibles d accueillir le plus de nich es lin aires de c r ales paille En effet 87 des nids de perdrix grises se trouveraient dans les 30 premiers m tres de la bordure d une parcelle La pratique pourra tre mise en place de 1 30 m pour les plus motiv s en bordure d une parcelle de c r ales mais elle devra tre ajust e en fonction de la largeur de la parcelle et du mat riel utilis sur l exploitation Elle sera mise en place pr f rentiellement le long d une bande enherb e d une haie ou d une jach re Elle pourra l tre galement au niveau d un bord de parcelle situ e le long d un chemin enherb ou entre deux parcelles l une implant e avec des cultures de printemps l autre avec des cultures d hiver Lerisque principal associ cette pratique est le salissement de la parcelle Les parcelles sur lesquelles cette pratique sera adopt e devront tre propres posant peu de probl me de salissement par les adventices La bande enherb e ne devra pas pr senter de risques pour la parcelle Cette pratique ne sera appliqu e qu une seule fois au m me e
80. g ha Co t euros ha Nom Densit kg ha Co t euros ha Seigle hybride J D A Sorghofourrager 155 l 45 Sarasin J 35 o a5 TT 05 07 au sarrasin 35 Sr 05 08 Nyer f 8 y 2 y S e a HHHH 25 30 y i Avoine strigo e e e Pe ee e Sarrasin 35 875 Avoinehiver 5 R interm diaire 05 08 au 25 08 tn 20 6 Avoine stri a h avoine strigo gesce __25 25 J 80 2 J ooo o d O 25 08 au ial 15 09 Phac lie 10 45 Radis 8 30 Source CA 17 CA 79 CA 86 CRAPC CASDAR Il est important de g rer les densit s de semis afin que le couvert offre une bonne couverture du sol limitation de l rosion et protection de la faune sauvage tout en permettant une bonne circulation de la petite faune du type de sol du mode de destruction cf ci apr s Les CIPAN peuvent tre sem es en m lange en associant deux esp ces ou plus ce qui permet de b n ficier des avantages de chacune Ainsi il est int ressant d associer des esp ces avec des syst mes racinaires diff rents fascicul ou pivotant une esp ce installation rapide et une esp ce plus p renne des esp ces permettant de stocker de l azote pour la culture suivante l gumineuses des esp ces avec des ports de feuilles compl mentaires pour notamment touffer les adventices M lange phac lie tournesol des esp ces qui fleurissent rapidement en automne pour fournir du pollen et du nect
81. gie de protection des cultures conomes en produits phytosanitaires incidences pour l agriculteur et l environnement htto www ecologie gouv fr IMG eau memoire gran aymerich texte pdf ONCFS outil Choisissez et Dosez http www oncfs gouv fr Phyt Auvergne Etude bibliographique des solutions techniques et agronomiques permettant de r duire l usage de produits phytosanitaires en grandes cultures htto www phyteauvergne ecologie gouv fr IMG html Techniques alt agro Etude biblio htm Phyt Auvergne Etude bibliographique des solutions techniques et agronomiques permettant de r duire l usage de produits phytosanitaires en grandes cultures htto www phyteauvergne ecologie gouv fr IMG html Techniques alt agro Etude biblio htm 21 S Int grer la giodiversit dans les Syst mes d exploitations agricoles q TEEI int grer la Coccinelle 7 points Adalia 7 puntata et cadavres de pucerons Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires Methodes alternatives aux produits phytosanitaires D finition g n rale de la pratique Les enjeux d avenir de l agriculture s efforcent de r pondre aux objectifs de production qualitative et quantitative mais aussi aux exigences du d veloppement durable L agriculture dite durable se propose de concilier les objectifs socio conomiques et environnementaux en adoptant de nouveaux syst mes de production La pr
82. git de bien choisir son plant Il faut les choisir bien conform s en refusant les plant fourchus ayant des bourgeons apicaux non vigoureux ou la tige principale trop gr le Densit Il est pr connis de planter faible densit Un optimum semble tre de 50 arbres par hectare lorsque les arbres commencent prendre de l importance A une densit sup rieure l ombre faite la culture est trop importante et la concurrence entre les arbres devient galement plus importante Cependant il n est pas exclu de planter 100 pieds par hectare et de ne garder par la suite que les 50 plus beaux pieds La densit choisie doit galement r pondre aux quipements agricoles pr sents sur l exploitation la largeur du pulv risateur ou de la rampe d irrigation sont souvent des l ments d cisifs Sur la ligne les arbres sont fr quemment distants de 5 15 m tres intercal s ou pas d arbustes de bourrage Orientation Une orientation Nord Sud des rang es d arbres semble offrir le meilleur compromis Dans cette configuration les cultures recoivent la m me quantit d nergie solaire Dans le cas d une oritentation Est Ouest une partie de la culture subie une ombre plus importante entra nant une h t rog n it forte dans la croissance et le d veloppement L orientation des arbres devra cependant r pondre d autres crit res que sont le sens des vents dominants implanter contre le sens des vents la pente de la parcelle une orient
83. grais min raux source de pollution et favorisant les bio agresseurs Les engrais organiques sont privil gier R aliser un bilan apparent pour conna tre les entr es et sorties d azote sur les diff rentes parcelles et ajuster en cons quence la fertilisation Le transfert d azote vers les eaux souterraines par percolation est favoris par la pr sence de sols nus en hiver L interculture permet de limiter ces risques et b n ficie aussi la faune sauvage 25 ions agricoles n La gestion int gr e des cultures contre les bioagresseurs Les vari t s r sistantes et dates de semis La vari t doit tre adapt e au milieu p do climatique et quand cela est possible il faut privil gier une vari t dite r sistante un bio agresseur Le choix de la vari t est indissociable du choix de la date et de la densit de semis qui ont eux m mes des cons quences en mati re de d veloppement parasitaire de maladies et d adventices Le semis direct sous mulch mat riau limitant la lev e des mauvaise herbes diminue l attractivit des c r ales pour les pucerons par effet indirectement r pul sif du mulch mais aussi par celui plus direct des nombreux pr dateurs polyphages circulant au niveau du mulch et laissant probablement de nombreux signaux s miochimiques Schmidt et al 2004 Ce mulch sert d abris aux auxiliaires et favorise leur multiplication L utilisation de d sherbage m canique sur des parcelles faible
84. grande culture en r gion Centre R seau d Observation des Syst mes Agricoles pour le Conseil et les Etudes Compensation de 850UF par du bl Valeur en UF l piaison 0 8 86 de MS la floraison 0 63 0 17UFL kg de MS Fauche apr s Baisse de la qualit des Soit l achat de 830 kg les p riodes de fourrages Diminution du Production d une prairie en France de bl ha de prairie nidification nombre UF et de 2 7t de MS moyenne 5 apr s le 20juin MAD par kg de MS A12 le quintal Compensation avec des concentr s le co t globale correspond ex bl 1 19UF kg 100 ha De 24 150 ha Baisse de la production variable selon le potentiel et Parte detonira selon l intensit de gestion de la prairie Piede e es sur pied environ 75 Hypoth se baisse de 40 de De 60 210 ha 150 ha Fauche tardive Perte de production de fourrage Production d une prairie en France Pas de Pas d apport de Diminution des charges 2 7tde MS moyenne 5 fertilisation fertilisant min raux op rationnelles nee sur prairies ou organique intrants m canisation Fertilisation variable selon l intensit on se place dans le Tree gain de temps de travail cas ou la fertilisation correspond Environ 9 ha 50 u NPK 1 u pour le chantier d pandage 1 passage d pr eg toande Soit un co tenviron gal 90 ha 1 1h30 2h 30 ha 1 suffisamment de ressources fourrag res sur soit 22 37 h
85. gricoles sont aptes accueillir ce type d am nagement Quelle est l incidence conomique de l am nagement 1 co ts implantation et entretien hypoth ses hautes et basses Les co ts de l am nagement Le co t global par arbre d pend fortement des essences implant es des choix faits pour la protection et des travaux pr paratoires r aliser Les co ts des plants varient g n ralement entre 1 5 merisier et 7 noyer hybride Le co t de la pr paration est d environ 4 arbre et le co t de la plantation et de l entretien pendant 5 58 Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements L am nagement des lignes d arbres permet de combiner l agroforesterie avec de nombreux autres am nagements Une bande enherb e peut y tre install e mais aussi une haie ou encore une bande fleurie Le choix d am nagement sur cette bande et sa gestion m canique chimique aura un impact sur la biodiversit ans d environ 6 arbre Le co t de la protection se r v le quant lui un peu plus d un euro par arbre www agroforesterie frR5 2 2008 Ces co ts en plus d tre inh rents l essence et aux conditions de plantation d pendent des choix faits par l agriculteur entretien par entreprise ou non et de son quipement initial Les r sultats conomiques Les rendements de la culture diminuent en agroforesterie en comparaison une culture classique
86. hant pr f rentiellement en bord de parcelle L absence de traitement insecticide permettra galement le d veloppement d insectes base de l alimentation des poussins de nombreuses esp ces E Bro 2007 En effet la plupart des oisillons se nourrissent uniquement d insectes les premiers jours de leur vie L application d un insecticide au printemps et aux alentours d une zone de nidification prive ces jeunes oiseaux d une nourriture indis pensable leur survie Impact sur la flore En cas de limitation des traitements herbicides et fertilisants la flore particuli rement messicole mais aussi adventice pourra se d velopper dans ces zones La pratique a t elle des impacts oN sur d autres enjeux Les impacts sont ceux couramment observ s lorsque l on diminue les traitements phytosanitaires Par exemple si elle est r alis e le long d une bande enherb e en bord de cours d eau elle contribuera loigner le traitement du cours d eau Les risques de transfert par d rive ou ruissellement en seront donc diminu s Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique Parmi le cort ge d insectes favoris s on retrouvera probablement des auxiliaires de cultures entomo phages ou pollinisateurs 29 int gre Ce qu il faut absolument viter Se laisser envahir par des esp ces adventices difficiles maitriser Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Barre d ef
87. harge de 2525 2610 ha de TTCR Maitrise des adventices et gestion phytosanitaire Tableau synth tisant les principaux postes de co ts d entretien d un hectare de TTCR de saule adapt 5L soit 2 5 32 5 R colte 1 fois tout les 3 4 ans Carburant 42 L M canisation 370 3 fois 1h30 min adapt e 2 bennes 21 Stockage du bois 290 67 Soit une charge annuelle d environ 250 ha de TTCR Description de la mesure plantation d un hectare de TTCR de saule r colte tous les 3 ans Le rendement par r colte d pend des conditions agro climatiques et varie de 24 36T 15 000 plants ha P rennit 15 ans Achat du mat riel sp cifique bec ensileuse en commun utilis sur 50 ha et amorti sur 15 ans Variation des co ts les co ts d implantation varient en fonction des volumes La valorisation conomique d pend de l organisation de la fili re locale Dans les calculs les TTCR sont valoris s 70 TMS Les co ts de r colte varient en fonction de la surface implant e Hypoth ses de calculs calculs effectu s partir de la typologie Rosace grande culture en r gion Centre R seau d Observation des Syst mes Agricoles pour le Conseil et les Etudes en fonction des r f rences technico conomiques des diff rents syst mes de r f rence Les r sultats pr sent s proviennent de simulations des gains et surco ts par rapport la situation initiale o la surface d di e aux TT
88. intenir la silhouette de l arbre de haute tige La taille ne doit pas venir d sorganiser la structure de l arbre on doit respecter le d veloppement des branches et l arbre taill s il doit tre plus a r au final doit conserver la m me allure Remarque pour les vieux arbres fruitiers encore vigoureux les tailles de r novation et d claircissage limination des parties mortes ou parasit es suppression des branches qui se croisent a ration du houppier peuvent tre pratiqu es sur des vieux arbres fruitiers d laiss s pendant plus de 40 ans afin de r tablir un potentiel de production fruiti re Le rajeunissement de la plantation Pour favoriser une production fruiti re constante sur le long terme un rajeunissement permanent par la plantation doit tre r alis afin de disposer d autant d arbres jeunes que d adultes en pleine produc tion et d arbres g s moins vigoureux Ce renouvellement peut tre r alis pied pied remplacement des arbres morts ou improductif au fur et mesure tous les ans ou deux ans Cette m thode r duit les co ts d implantation 30 euros arbre mais la dispersion des jeunes arbres ne facilite pas leur entretien arrosage taille de formation et la mise en place de protections Le renouvellement des arbres peut galement tre espac dans le temps on parle alors de renouvelle ment planifi Cela permet de donner une structure homog ne au verger facilite l entretien et optimise les
89. ion de biomasse pour les bio carburants de seconde g n ration La plante peut atteindre 2 m tres maturit jusqu 3 m pour le miscanthus et la p rennit de la culture est de 10 ans en moyenne 15 ans pour le miscanthus A priori la p rennit de ces cultures peut tre favorable au d veloppement de certaines esp ces animales ou v g tales Les effets positifs sur la biodiversit v g tale seraient attribu s une mauvaise maitrise du d sherbage en premi re ann e Toutefois la culture de ces esp ces tant relativement nouvelle les effets sur la biodiversit sont encore mal connus Cette fiche vise apporter des l ments de recommandation en cas d implantation sur une exploitation agricole Culture et feur de miscanthus 6l Type de biodiversit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires R colte de miscanthus Paysage Sol Effet de serre Syst itations agricoles 6 dans les Syst mes d exploitati g Quelest l impact sur la biodiversite Ce sont des plantes p rennes Leur implantation pr sente un impact notable Cet impact est parti culi rement important dans la premi re ann e semble que par la suite la densit importante du couvert ne soit plus favorable la faune sauvage difficult de p n tration Au niveau de la flore le switchgrass pr sente une forte densit d adventices dans les premi res ann es d implantation plu
90. it dans les Syst mes d exploitations agricoles Techniques de destruction M canique Chimique D chaumage ou Labour direct Broyage Recommand si biomasse produite gt 2tMS ha Roulage gt objectif casser et plaquer au sol les tiges pendant une p riode de gel Gel gt utilisation de couvert g lif Utilisation d herbicides gt utilisation r glement e par la Directive Nitrate Pour r ussir son implantation le couvert doit tre implant le plus t t possible apr s le travail du sol tout en tenant compte des p riodes favorables sa lev e pluies de fin d t Plusieurs m thodes sont possibles semer la vol e avant la moisson c est dire sous couvert de la culture pr c dente ou sous la barre de coupe On peut galement semer avec un d chaumage superficiel La destruction Chaque mode de destruction poss de ses avantages et ses inconv nients Le choix se fait en fonc tion de la technique la mieux adapt e l exploitation mat riel disponible type de sol du couvert implant de la r glementation en vigueur dans votre d partement et du souci des esp ces de la faune pr sentes Pour l poque de destruction dans une optique pi ge nitrates le couvert ne sera d truit qu apr s un niveau de production de 2 tonnes de mati res s che Il est g n ralement recommand de d truire les couverts assez t t de fa on ne pas p naliser l implantati
91. iv e bords de champs talus chemins d exploitation lisi res de bois En effet il faut viser le 0 pesticide sur ces zones qui accueillent la majorit de la faune ne pas pandre la vol e les app ts servant d truire campagnols et mulots Ils doivent tre enter r s ou mis sous des abris hors d atteinte de l homme des animaux domestiques et du gibier Quelle est l incidence conomique de l am nagement co t hypoth ses hautes et basses Le surco t est nul ou minime pour agriculteur seul un changement de pratiques et une bonne tech nicit sont mettre en oeuvre A l inverse une bonne maitrise des itin raires techniques des cultures peut amener une augmentation des marges brutes par hectare Quel est le contexte r glementaire Directive europ enne 91 414 La r glementation europ enne a t transcrite en droit fran ais dans les articles 342 364 du Code rural et diff rents d crets et arr t s d application e MAP arr t phytos du 12 septembre 2006 De nombreux d partements disposent d un arr t pr fectoral compl mentaire Respect des BCAE Domaine environnement fiche Domaine p turages permanents fiche BCA Domaine sant productions v g tales fiche sant et v g taux Domaine Sant publique sant des animaux et des v g taux fiche sant et v g taux Il Plan Ecophyto 2018 Certiphyto obligatoire l horizon 2014 20 Bibliographie
92. les Syst mes d expl Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Les l ments paysagers bandes enherb es haies etc et les in tercultures si elles ne sont pas trop denses et suffisamment hautes peuvent offrir des refuges tempo raires Pour r duire l incidence indirecte Afin d viter une pr dation accentu e apr s disparition du couvert 1 Pr f rer l alternance spatiale des cultures d automne et de printemps l alternance spatiale des cultures d automne et de printemps permet de fournir des abris alternatifs lors des r coltes pour les animaux vivant au sol 2 Privil gier les intercultures Les intercultures peuvent offrir des refuges temporaires si elles ne sont pas trop denses et suffisamment hautes Les couverts trop humides et peu circulants au sol sont peu utilis s 3 Penser la disposition des parcelles S efforcer de disposer en bandes les parcelles cultiv es en les intercalant de bandes troites de jach res 4 Laisser un abri pour la faune sauvage Dans les secteurs tr s grandes parcelles laisser des placettes de 40m minimum non r colt es qui demeureront jusqu la reprise des terres pour un faible co t par hectare ces placettes jouent un r le de buisson dans lequel cailles et perdrix grises trouvent un abri efficace Bibliographie Technique Collectif 2007 Productions v g tales pratiques agricoles et faune sauvage 2007 UIPP ACIA
93. les appelle des pathog nes La lutte biologique consiste favoriser les populations de ces auxiliaires par l chers ou am nagement de milieux favorables leur d veloppement Ainsi des bandes fleuries des couverts herbeux des haies sont le refuge d auxiliaires tels que les syrphes et les carabes Ces am nagements permettent de maintenir sous contr le les populations de ravageurs Un exemple connu du succ s d un parasitoide est le trichogramme contre la pyrale du ma s On peut galement citer comme pr dateur naturel commercialis les coccinelles punaises et chrysopes contre certains pucerons La mod lisation des risques Les bulletins de sant du v g tal et conseils phytosanitaires leurfinalit est de limiter l utilisation des pesticides dans des objectifs de s curit alimentaire respect de l environnement r coltes assur es pour le producteur Ces mod les ont merg pour changer les pratiques de production trop fortes utili satrices d intrants chimiques 21 int gre bi biodiversite dans les systemes d enploitations agricoles rla Biodiversit dans es Syst mes d exploitations agricoles Quel est le contexte reglementaire Le contexte r glementaire de la production int gr e en grande culture n est pas encore defini Cependant des lignes directrices sont dit es et mises jour r guli rement par l OLB Organisation Internationale de la Lutte Biologique et peuvent servir de
94. lier certaines p riodes de l ann e L exemple de la gestion environnementale des prairies m sophiles colchique en vall e de Meuse d montre que le chargement et les dates de p turage ont un impact au moins aussi important que les pratiques de fertilisation et les dates de fauche pour une bonne conser vation du milieu Combinaisons et interactions avec d autres Quel est le contexte r glementaire pratiq ues ou Directive nitrates conditionnalit PAC SDAGE et SAGE 7 am nagements Pr verger bandes enherb es B ib lio O gi rann A te C h n i que talus ripisylve alignements R EL DRE m d arbres Broyer J 2006 Observatoire national de l cosyst me de prairie de fauche Guide prairial Chambre d agriculture du Maine et Loire Chambre d agriculture de la Meuse Diren Lorraine 2003 Docob Natura 2000 site de Sorcy st Martin inter ta bis biodiversite dans les systemes d exploitations agricoles L4 EE El ments pour la prise de d cision approche co ts avantages Synth se r alis e partir de l tude Guide d estimation des co ts de gestion des milieux naturels ouverts publi en 2000 par Espaces Naturels de France Les r f rences utilis es dans les calculs proviennent des tables INRA sur les qualit s nutritionnelles des fourrages d tudes r alis es par le CEMAGRER Les r f rences sur la marge nette pour les cultures de ventes proviennent de la typologie Rosace
95. liers Ala diff rence des vergers modernes jusqu 3 000 arbres par hectare la densit des pr s vergers est g n ralement inf rieure 100 arbres hectare Loin des objectifs de production des vergers modernes on n utilise pas de pesticide chimique ce qui rend ce mod le proche de l agriculture biologique Mais le pr verger pr sente de fortes contraintes d exploitation fructification tardive 10 ans r colte parfois d licate en fonction des vari t s de fruitiers hauteur et production irr guli re alternance Le verger traditionnel de haute tige ou de plein vent offre une large palette de micro habitats plantes herbac es bourgeons fleurs et fruits cavit s bois mort et corces soumis des gradients climatiques tr s vari s ce qui est favorable la biodiversit La biodiversit est galement favoris e par les pratiques agricoles extensives appliqu es sur les pr s telles que la fauche ou le p turage FLORE Sous les arbres adultes des esp ces v g tales de demi ombre sont pr sentes lorsque le pr verger est entretenu peu fr quemment rosier des champs arum tachet renoncule ficaire aub pine Dans le cas d un pr verger entretenu p ture ou pr de fauche on ne retrouve pas de ligneux Les pr s vergers sont galement riches en champignons mousses et lichens FAUNE Les pr s vergers constituent un habitat riche et diversifi offrant des conditions propices l alimentation le
96. lles agricoles Premi res coupes 175 E VIE Reteeernerh SAU avec 10 d agroforesterie 150 O SAU 100 culture pure Rues RSR pers en mn SE UN ete cn j g Fa SA de MB exploitation sans agroforesterie 090 20 409 60 809 100 12096 de la T TE r volution Source Agroforesterie des arbres et des cultures Dupraz et Liagre 2008 85 Coordinateur r me LESAGE Hommes et Territoires R daction Ingrid ARNAULT CETU Innophyt Constance BOUQUET F d ration natio nale des chasseurs Aude BOURON F d ration r gionale des chasseurs du Centre Nathalie CHEVALLIER ONCFS Antoine DERIEUX ONCFS Gilles FRENE Chambre d agriculture de la Meuse J ean Luc FORT Chambre r gionale d agriculture de Poitou Charentes Amboise GARNIER Stagiaire IBIS Virginie GUICHARD Chambre d agriculture du Maine et Loire Erwan GUILLOU LPO Anjou Caroline LE BRIS Hommes et Territoires r me LE SAGE Hommes et Territoires J ulie MAILLET MEZERAY Arvalis Institut du v g tal J ulien OLAGNON ONCFS J ean St phane REYNAUD ONCFS R gis WARTELLE Chambre r gionale d agriculture de Picardie Relecture Ingrid ARNAULT Cetu Innophyt J r mie BARRET Conservatoire des espaces naturels du Languedoc Roussillon Jean Marie BLANVILLAIN Chambre r gionale d agriculture du Centre Fabrice BOSCA Conservatoire des espaces naturels du Languedoc Roussillon Constance BOUQUET
97. mbre ou d cembre plut t qu en fin d hiver ou au printemps Fertilisation min rale un exc s d azote est nuisible pour la sant du verger et la qualit des fruits titre d exemple l azote en exc s perturbe la fermentation pour produire du cidre et favorise une infes tation de certains pucerons Si l exploitant veut privil gier sa production fourrag re la fertilisation min rale ne devra pas d passer 30 40 kg d azote par hectare 5 Lutte contre les ravageurs et les maladies les pr s vergers assurent un autocontr le important des ravageurs potentiels de la production fruiti re mais certaines ann es ce contr le naturel est insuffisant et n cessite de mettre en place une lutte biologique ou des moyens de lutte inscrits dans le cahier des charges de l agriculture biologique 6 Entretien Les coupes ou tailles il ne faut pas oublier qu afin d obtenir un arbre adulte bien charpent et au port quilibr des tailles de formation initiale doivent tre r alis es pour favoriser la croissance du tronc et l apparition de charpenti res lat rales notamment Le scion est rabattu l hiver 1 8 m lorsqu il a atteint la hauteur voulue L lagage doit se faire de mani re progressive du pied vers le haut de l arbre en l chelonnant sur 3 4 ans afin que le tronc grossisse La taille d entretien en juillet taille dite en vert qui permet une cicatrisation imm diate et vite la r apparition de rejets l an
98. moutarde phac lie sarrasin moyennement efficace avoine radis Acc l ration de la d gradation du couvert Pas de d gradation de la structure du sol si sol gel Faible co t de la technique Technique rapide mettre en uvre Ra pour certaines esp ces seigle RGI N cessit de gel es importantes P nalisant sur les sols limoneux hydromorphes o le plaquage du couvert au sol peut ralentir et limiter le ressuyage du sol au printemps N cessit d avoir des gel es importantes sur la r gion Limitation dans le choix des couverts implant s Effet limit si gel es pas assez fortes D veloppement moins important des couverts si production MO vis e car possibilit de destruction pr coce Bonne efficacit si couverts g lifs Co t nul Maintien des r sidus en surface Pas de tassement pour les sols sensibles Pr serve les am liorations de structure Rapidit de la technique et simplicit de mise en uvre Co t r duit Destruction d ventuelles adventices vivaces repousses Bonne efficacit pas ou peu de repousses dans la culture suivante gt d sherbage total de la parcelle Pas de tassement si sol humide pr serve les am liorations de structure efficace sur les sols fragiles limon ou argile Utilisation d herbicides une p riode risque fort de transfert pollution des eaux Quantit parfois importante de biomasse en surface mi
99. mum d un point de vue avifaunistique correspond la conversion en T T CR de 10 20 d un paysage compl tement ouvert avec r coltes asynchrones tude sur l openfield su dois Ceci n cessite cependant d tre v rifi par d autres tudes dans un contexte plus local Dans les paysages dominante de prairies p rennes les T T CR peuvent au contraire avoir un effet n gatif sur la biodiversit ils fragmentent l habitat prairie et r duisent les possibilit s d changes entre communaut s de prairies Dans les paysages dominante foresti re les TT CRinstall s surdes terres agricoles sont plut t favorables labiodiversit s ils sontcompos s d essences autochtones ils faciliteraient la circulation et les changes d esp ces foresti res entre zones bois es ils permettent aussi surtout de limiter les augmentations de pression de pr l vement de biomasse en for t donc d pargner certaines esp ces foresti res sensibles esp ces inf od es au bois mort et aux vieux peuplements Ceci reste cependant nuancer notamment dans les zones de forte d prise agricole ex Sologne dans lesquelles la plantation de T T CR pourrait amener accentuer la fermeture du paysage en revanche les T T CR install s en remplacement de for t existante et en particulier de for t ancienne sont d favorables la biodiversit en particulier aux organismes inf od es au bois mort et aux vieux peuplem
100. n Afin de minimiser la compaction et donc de garder les b n fices d s l arr t du labour il faut travailler le sol quand il est sec et ce autant en profondeur qu en surface Par ailleurs une surveillance accrue des parcelles est indispensable pour d tecter les ravageurs tout comme une gestion plus stricte des bords de champs afin de limiter l envahissement par les adventices Il est galement pr conis de r aliser un suivi du pH lors du passage aux TCS pour pallier une possible acidification due l accumulation de r sidus culturaux ainsi que de MO dans les premiers centim tres Avant de faire la transition au semis direct il est important de corriger les probl mes de drainage et de nivellement les parcelles en zones humides doivent tre g r es en prairies D autres l ments cl s doivent tre consid r s Le choix du type de semence est une tape d cisive pour la bonne tenue des cultures Il faut s assurer que le cultivar ou l hybride choisi est recommand pour la r gion o la culture est im plant e Des vari t s plus rustiques c est dire ayant une plus grande r sistance aux ravageurs et maladies sont obligatoires Le semis La pr sence importante de r sidus de cultures est un facteur qui influence les conditions du semis Le positionnement de la semence dans le sol et le contact sol semence doivent tre ad quats afin de r ussir l implantation de la culture Le choix du bon quipement une r p
101. n e suivante aux zones de taille permet de supprimer les gourmands les 52 Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Par d finition il y a combinaison avec les espaces en prairies pr sents sous couvert du verger haute tige Les pr s vergers sont galement en interactions avec les haies ventuellement implant es sur l exploitation certaines essen ces des haies noisetier sureau noir tilleul lierre viorne lantane fr ne h bergent des pr dateurs de ravageurs du verger tels que les psylles et permettent d abriter galement des esp ces sans dan ger pour les vergers qui peuvent servir de nourriture ces auxiliai res quand le ravageur est peu d velopp Une haie implant e pr s d un pr verger permet de cr er ou de favoriser les connections entre le verger et d autres l ments fixes du paysage bosquets bois ma res rameaux en surnombre et les branches malades Elle est d conseill e sur de tr s jeunes arbres car la taille en vert tend affaiblir l arbre Des coupes d claircie doivent tre r alis es afin que le houppier des arbres adultes ne se referme pas pour favoriser l clairement de toutes les branches et donc maintenir ou retrouver une fructification homog ne et de qualit De m me des coupes de rajeunissement peuvent tre mises en uvre afin de limiter les branches vieillissantes Cette taille douce doit permettre de ma
102. n peut citer parmi les plus connus la nicotine la rot none les pyr thres les huiles v g tales les extraits de neem Les biopesticides microbiens constitu s de micro organismes bact rie champignons virus Les compos s protecteurs des plantes ou substances pesticides synth tis s par les plantes g n tiquement modifi es cet effet comme l entomotoxine de Bacillus thuringiensis dans les feuilles de soja ma s Les substances de d fenses des plantes ou stimulateurs des d fenses naturelles SDN L exploitation des r actions naturelles de d fense de la plante est une voie nouvelle d investigation La plante a la facult de d velopperses propres r actions de d fense lorsquelle est attaqu e par certains agents phytopathog nes Cette reconnaissance met en jeu des compos s chimiques issus du patho g ne ou de la plante Les agents de reconnaissance sont qualifi s soit d liciteurs soit inducteurs ou 26 Ce qu il faut absolument viter L usage de pesticides peu s lectifs comme par exemple les pyr thri no des conduit une baisse de po pulations de la faune auxiliaire La destruction m canique d un couvert en p riode de nidifica tion de la faune du 15 avril au 15 juillet FU bandes fleuries stimulateurs La fixation d un tel liciteur entraine une succession d v nements permettant la syn th se de compos s de d fense mais dont la d termination n cessite des reche
103. ndroit au cours de la rotation Elle sera associ e une surveillance accrue de la flore et un programme de d sherbage adapt Quelle est l incidence conomique de la pratique co t hypoth ses hautes et basses Absence de traitement Difficile actuellement d valuer les pertes de rendement directes ou indirectes dues une absence de traitements phytosanitaires on produit probablement plus que le bio et moins que le conventionnel et encore les bonnes ann es Difficile d valuer les pertes indirectes dues une reconstitution du stock grainier Quel est le contexte r glementaire ig Aucune r glementation ne s applique directement ces actions en faveur de la biodiversit Cependant l arr t du 12 septembre 2006 est venu encourager la mise en place de bandes enherb es Cet arr t d finit galement de nouvelles largeurs de Zones Non Trait es ZNT en bordure des cours d eau et points d eau Ces ZNT d pendent du produit utilis mais aussi de l utilisation de certains dispositifs tels que les bandes enherb es En absence de bandes enherb es il faudra maintenir 5 20 ou 50 m tres de zones non trait es en fonction des produits utilis s Bibliographie Technique M Birkan et al 1998 E Bro 2007 Havet 1998 A Millon et al 2004 30 L El ments pour la prise de d cision approche co ts avantages Hypoth se pour un non traitement des 12 premiers m tres une rampe du pul
104. ne moindre comp titivit par rapport un environnement forestier Leur croissance est galement plus r guli re et ils sont moins sensibles aux p riodes de s cheresse enracinement en profondeur Sur le long terme une bonne gestion des arbres compense la perte de rendement observ e cette baisse de rendement de l ordre de 5 les premi res ann es peut atteindre 20 pour un peuplement de 50 arbres l hectare lorsque les arbres sont proche de l abattage A long terme le revenu agricole peut tre significativement augment par un choix judicieux d essences Quelles recommandations techniques Plantation Les p riodes de plantation s talent du mois de novembre jusqu au mois de mars en excluant les p riodes de gel de neige et les sols gorg s d eau Les plantations peuvent tre r alis es en quinconce ou en courbe afin de ne pas obtenir un aspect paysager trop r gulier Travaux pr paratoires Sur un sol habituellement cultiv la charge de travail pr paratoire est assez limit e car le sol est facile travailler et relativement propre Un d sherbage n est pas n cessaire m me en parcelle pr c demment en herbe Dans ce dernier cas si un d sherbage est n anmoins pr vu pour faciliter le travail il pourra se faire uniquement aux emplacements de plantation Un sous solage peut s av rer n cessaire dans de nombreux cas afin de casser d ventuelles semelles de labour et ainsi faciliter la p n tration des raci
105. nes dans les horizons en profondeur Il est cependant fortement d conseill dans les sols forte teneur en argile et inutile dans les sols ayant une forte teneur en sable Cette op ration sera r alis e la fin de l t ou l automne pr c dant l implantation Le piquetage des futurs emplacements des pieds est une op ration qui demande une grande pr cision l aide d un GPS peut s av rertr s utile En effet une erreur dans le positionnement des arbres entrainera des complications pour le passage des machines agricoles Choix des essences et des plants Les arbres sont tr s sensibles au sol sur lequel ils sont implant s Un arbre qui n est pas en station ne se d veloppera pas correctement sera plus sensible aux maladies et conduira un chec dans la conduite agroforesti re II ne faut donc pas se laisser tenter par des esp ces tr s fortes valeurs mais non adapt es certains sols type noyer et planter le bon arbre au bon endroit Trois l ments sont prendre en compte pour bien choisir la ou les essences d arbres qui seront implant es le climat temp ratures pluviom trie risque de stress thermique le sol sa structure sa sensibilit 56 l hydromorphie sa composition chimique la topographie altitude exposition au vent Pour r ussir conomiquement une conduite agroforesti re il sera pr f r des essences permettant l obtention de bois d oeuvre Apr s avoir choisi ses essences il s a
106. ns Remarque les travaux men s sur les pr s vergers sont pars mais des tudes ont t men es sur le contr le des ravageurs par des auxiliaires sur les vergers de basse tige Les recommandations faites dans le cadre des vergers basse tige afin de contourner les ph nom nes de r sistance aux pesticides existent dans les pr s vergers enherbement complet du verger pose de nichoirs 6 nichoirs ha introduction d auxiliaires plantation de haies autour et au milieu du verger utilisation des moyens de lutte de l arboriculture biologique Cette pratique a t elle des impacts EAU surd autres enjeux Sol Pr servation de la fertilit du sol le syst me pr verger pr sente une grande autonomie en azote et p en nutriments min raux phosphore et potassium y g Pas d rosion hydrique ni de lessivage du sol de par la couverture herbac e permanente la r duction Effet de S e rre de l impact de l eau de pluie par les houppiers des arbres et la teneur en mati re organique lev e dans le sol restitu e par les bouses feuilles petites branches herbe non p tur e du pr verger Consommation d nergie faible en nergie directe des machines agricoles sont utilis es uniquement pour la r colte la taille et le gyrobroyage ventuel 48 e en nergie indirecte pas d irrigation et faible niveau d intrants phytosanitaires et fertilisation min rale Paysages les pr s vergers sont des l ments imp
107. nt l agriculture de conservation puisqu elles ont des effets positifs sur l rosion des sols grave probl me l heure actuelle Eau Sol Effet de serre En favorisant un couvert de r sidus et de jeunes pousses au printemps et de r sidus l automne et en am liorant le taux de mati re organique en surface ainsi que l activit biologique les TCS mettent en place un micro et un macro environnement propices la nidification d esp ces comme certains canards et certains limicoles ainsi qu la mise en place d un r seau trophique la base duquel on retrouve de nombreux insectes et surtout des vers de terre Cest ainsi que b casses des bois b cas sines des marais vanneaux hupp s mais aussi blaireaux sangliers et de nombreuses autres esp ces g odrilophages se retrouvent avec une fr quence plus lev e sur des parcelles riches en vers de terre comme par exemple celles qui ne sont pas labour es Cependant les observations sont plus nuanc es pour les esp ces nicheuses En effet la plupart des esp ces int ress es nichent de fa on pr f rentielle en bords de champs comme par exemple le faisan Or elles trouvent dans ces parcelles non labour es un environnement propice leurnidification et lorsque celui ci est pr f r il y a des risques plus lev s de destruction de la nich e par les travaux agricoles Finalement ces techniques int gr es d autres gestions comme celles des bords de champs e
108. ntent un pourcentage du co t r el Une mesure de soutien existe mesure 222 du PDRH subvention jusqu 70 du co t de l investissement valable jusqu en 2013 Dans le cas de certains contrat d am nagement du territoire une aide l entretien peut tre affect e sous forme de Mesure Agro Environnementale MAE Quel est le contexte r glementaire Une parcelle est ligible au DPU quelque soit sa densit L agroforesterie peut rentrer galement dans les surfaces quivalent topographique SET En 2010 une circulaire devrait faciliter la prise en compte des pratiques agroforesti res comme des pratiques agricoles le statut foncier et fiscal des parcelles agroforesti res rel verait donc du statut des parcelles agricoles Dans le cadre d un fermage les arbres appartiennent au propri taire Dans cette situation l accord du propri taire est n cessaire et des indemnit s peuvent tre dues en fin de bail pour les am liorations effectu es article L 411 71 L Assembl e Permanente de la Chambre d Agriculture APCA a produit en 2010 un guide intitul L agroforesterie dans les r glementations agricoles Etat des lieux en juin 2010 59 N mer les st mes d exploitations agricole Biodiversit dans les Sy int grer la Bibliographie Technique AFAHC 2009 Guide technique PAGESA Guide d am nagement et de gestion des syst mes agroforestiers APCA 2010 L agroforesterie dans les r glementati
109. oas agriroles Type de biodiversit vis e gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires PRATIQUES Une attention port e aux pratiques de r colte des c r ales grain et paille et des autres cultures permet de limiter consid rablement les pertes sur la biodiversit Incidences directes Les d g ts directs r sultent de l crasement d animaux mais surtout de blessures et de traumatismes mortels survenant lors du passage des machines Toutes les esp ces de plaine nichant au sol ou y laissant leurs jeunes sont susceptibles d tre touch es li vre faisan perdrix busards etc y compris des animaux de grande taille tels que le chevreuil Lors des moissons les oiseaux nichant au sol les oisillons les poussins ou les jeunes mammif res sont les plus p nalis s Sur des oiseaux comme la perdrix l importance des d g ts peut tre accrue lors d un printemps pluvieux ayant entra n un chec des premi res couv es et des couv es de remplacement Les mammif res et tout particuli rement le li vre qui g te volontiers dans les andains de paille sont susceptibles d tre d truits lors des travaux de collecte ou de broyage r Ia J a HPT dl i x i i L j 3 i 4 ig i F 4 si l s 3 if yh x sk w na E YF i W Ki 4 le o j ms i fi wi Li vre d Europe tapi dans un chaume de c r ales Incidences indirectes Dans les plaines o les parcelles sont souvent d
110. oir donc un interrang de 10 m minimum pour les pommiers poiriers et cerisiers un inter rang de 15 20 m est pr f rable afin d viter toute blessure aux arbres fruitiers Quant au p turage dans un pr verger celui ci est semblable celui d une prairie naturelle il faut donc surveiller la nature des animaux le chargement la dur e la fr quence de p turage et viter le pi ti nement auquel les arbres fruitiers sont tr s sensibles conditions asphyxiantes pour le syst me raci naire superficiel de l arbre La diff rence principale avec la conduite de prairies naturelles r side dans le fait que le p turage doit tre interrompu lors de la r colte des fruits les animaux doivent tre retir s du pr verger au moins 2 3 semaines avant la chute de fruits La p riode de r colte dure ensuite de 1 5 2 mois donc les animaux sont retir s du pr verger pendant 2 3 mois pour un verger de pommiers les animaux sont sortis en septembre et n y reviennent que vers la fin novembre 4 Fertilisation Fertilisation organique dans un verger p tur avec un chargement adapt l apport organique com pl mentaire fumier compost n est pas n cessaire Si un apport est effectu celui ci doit tre rai sonn selon le chargement Dans un pr verger non p tur l apport de fumier ou de compost est n cessaire man uvres diffici les lorsque les arbres sont adultes et doit tre r alis pr f rentiellement en nove
111. on de la culture de printemps Cependant pour offrir un abri le plus longtemps possible la petite faune la destruction du couvert sera retard e ALES Inconv nients Possible sur couvert peu d velopp ou gel en cours de d gradation Co t de destruction limit Acc l ration de la d gradation du couvert Attention ne pas enfouir une quantit importante de r sidus en fond de labour refuge pour ravageurs maladies et cr ation de zones creuses nid vermines Pas ou peu efficace sur gramin es ou crucif res avec pivot radis navette qui repartent du plateau de tallage ou pivot D gradation de la structure du sol si r alis dans de mauvaises conditions so non ressuy limoneux Co t suppl mentaire passage temps de r alisation Possible destruction de la faune sauvage x bonne technique broyer du centre de la parcelle vers l ext rieur ou et dispositif de fuite des animaux sur broyeur Poss der ou disposer du broyeur achat en commun CUMA R partition homog ne des r sidus du couvert D gradation rapide des r sidus de petite taille Destruction tr s efficace pour certaines esp ces moutarde phac lie sarrasin plante sans organe de r serve D chaumage ou labour ult rieur souvent r alis 1 4 jours apr s le broyage ou le roulage pour permettre un dess chement des r sidus et un ressuyage du sol Tr s efficace sur certaines esp ces
112. oncurrence noter que le maintien en place des r sidus ma s ou les repousses permettent aussi de couvrir les sols Quel est l impact de la pratique sur la biodiversit Limplantation d un couvert d interculture pr sente de nombreux int r ts pour la biodiversit la mise en place d un couvert sert de refuge la petite faune de plaine perdrix faisan li vre tout en lui ap portant de la nourriture Un couvert fleuri permettra le d veloppement des insectes pollinisateurs Attention la pratique peut aussi favoriser la prolif ration des taupins et limaces Pour les limaces le d veloppement des carabes auxiliaires peut permettre de trouver un quilibre La pratique a t elle des impacts PAL sur d autres enjeux ES Les enjeux environnementaux sont importants les cultures interm diaires captent l azote du sol et vitent ainsi leur lessivage Elles limitent galement l rosion hydrique et olienne en maintenant les limons la parcelle Il y a une limitation de la pollution des cours d eau et des nappes phr atiques La mise en place d un couvert peut am liorer la structure du sol Cet l ment est particuli rement important pour les agriculteurs pratiquant les Techniques Culturales Simplifi es TCS ou le semis direct dans les Syst mes d exploitations agricoles int grer la Biodiversit Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique La mise en place d un couvert hivernal peut r p
113. ondre aux objectifs de l exploitant Introduction de nouvelles esp ces dans la rotation pour diminuer la pression parasitaire Enrichissement du sol en mati re organique effet humus des r sidus Am lioration de la portance des sols Limitation du d veloppement des adventices par touffement Am lioration de la fertilit des sols tout en limitant la fertilisation directe organique ou min rale en restituant de l azote et d autres l ments fertilisants potasse phosphore du couvert la culture suivante conomie possible de 30 70 unit s d azote selon la nature et le d veloppement du cou vert Si l arr t d partemental du 4 programme de la directive Nitrate l autorise production de fourrage d appoint faible co t avec association de gramin es et de l gumineuses Quelles recommandations techniques Le choix du couvert cf annexe 5 De nombreuses esp ces peuvent tre sem es seules ou en m lange Le choix d une culture interm diaire est r aliser en fonction de la succession de cultures du mat riel disponible pour le semis Exemples de cultures interm diaires possibles Pr c dent bl tendre Cultures suivantes AE a AGE Gi D veloppement faible Tournesol nyger C r al eo de proscrire gt viter si rotation Phac lie sarrasin lin r ales sem es 7 au printemps courte avec colza En m lange courte avec tournesol Moutarde radis Avoine orge
114. ons agricoles Etat des lieux en juin 2010 ARCHAMBEAUD M mars avril mai 2008 Intensifier la production agricole gr ce l agroforesterie Techniques Culturales Simplifi es n47 p 25 26 DUPRAZ C LIAGRE F 2008 Agroforesterie Des arbres et des cultures Editions Agricole ISBN 978 2 85557 150 8 FORT D mars 2004 L agroforesterie Des arbres au coeur des champs For t magazine LIAGRE F sept oct 2008 Enjeux de l agroforesterie Alter Agri n91 p 11 13 LIAGRE F 2006 L agroforesterie en France www wervel be downloads FabienLiagre frans ppt MASSON B juin 2006 Agroforesterie Quand cologie rime avec rentabilit Agra Valor n 141 p 6 9 OMNES G 16 09 2005 Agroforesterie Un capital sur pied dans ses parcelle de c r ales La France Agricole p32 Site Internet Association Fran aise d Agroforesterie http www agroforesterie fr Association Fran aise de l Arbre et de la Haie Champ tre htto www afahc fr Agroof D veloppement http www agroof net Le DVD Agroforesterie Enjeux et perspectives est galement visible sur le site internet htto www agroof net agroof edition agroof DVD 13 htm 60 ej o 2 D ne anses systemes d ekplaila tinas agricoles Miscanthus et Switchgrass gestion des pratiques d implantation D finition g n rale de la pratique Le miscanthus et le switchgrass sont des plantes herbac es p rennes en C4 cultiv es dans un objectit de product
115. ortants du patrimoine paysager et culturel Is embellissent l habitat rural entr es des villages fermes les chemins alignements en bords de chemins ou dans les haies Ils soulignent souvent un affleurement rocheux une pente difficile cultiver ou encore les courbes de niveaux du paysage plantations en zone de rupture de pente l alignement des arbres offre un rythme au paysage l anime propose ainsi une diversit de couleurs au fil des saisons Remarque concernant le bien tre animal le pr verger offre une protection du b tail contre le soleil et le vent Il est n anmoins n cessaire de faire attention la cohabitation fruits b tail dans les pr s vergers peu ou pas entretenus en raison des risques d tranglement encourus par le b tail si celui ci consomme les fruits sur l arbre c est une des causes de la coupe des arbres fruitiers dans les prairies avec p turage bovin Autrefois il s agissait le plus souvent de prairie de fauche et quand le b tail y tait parqu c tait pour des dur es courtes et souvent sous la surveillance de l homme Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique Le pr verger est un syst me agroforestier qui combine arbre herbe et animal e Production de fruits fruits de table couteau ou de bouche fruits cuire pommes cidre poires poir fruits distiller en eaux de vie huile de noix huile d olive confitures e Production de lait de viand
116. otection des cultures contre les bio agresseurs est une composante principale dans la gestion des cultures et doit suivre cette volution En effet depuis une cinquantaine d ann es la lutte chimique quasi g n ralis e exerce une pression sur l environnement et pr sente ses limites d applications avec l apparition de r sistance des bioagresseurs de la pollution et des effets nocifs fortement soup onn s sur la sant humaine De plus le Plan Ecophyto 2018 et la R vision de la Directive Europ enne sur les substances phytopharmaceutiques incitent limiter les usages de pesticides en raison de leur caract re av r de toxicit et d cotoxicit La production int gr e est une volution des m thodes de protection des cultures et r pond aux enjeux soci taux et environnementaux Elle respecte les principes de la lutte dirig e notion de seuil de tol rance utilisation des pesticides moindre incidence cologique de la protection int gr e utilisation des moyens de lutte biologique minimisation maximale des pesticides Quelque soit le syst me il est donc devenu n cessaire de r duire l utilisation des pesticides en adoptant un ensemble de mesures alternatives rotations assolements travail du sol sans labour diversit des cultures pour limiter le recours aux mol cules chimiques Elle est donc favorable une augmentation de la biodiversit y Quel est l impact de la pratique x sur la biodiversit Il est
117. p riode de travail moins charg e dans les syst mes c r aliers De plus les travaux forestiers peuvent tre externalis s et r alis s par des entrepreneurs de travaux ruraux et forestiers Le temps de travail est le plus important la premi re ann e et tendance d cro tre puis se stabiliser 30 S z o F 10 r EEE EEE Q 1 2 3 4 5 6 1 8 O9 10 11 12 13 14 15 Z ann es E Elagage et formation M Entretien de la ligne d arbre m D sherbage aux pied des arbres et entretien des protections M Plantation et pose des protections Piquetage Pr paration du sol Temps de travail n cessaire pour une plantation agroforesti re de feuillus de 50 arbres ha la culture intercalaire n est pas prise en compte Adapt d apr s Liagre et Dupraz 2008 84 Impact sur la marge brute de l exploitation la fin de la 1 coupe des arbres Le niveau de marge brute jusqu la coupe des arbres d pend troitement des largeurs des all es cultiv es Plus les lignes d arbres sont espac es et plus l impact sur la marge brute annuelle et sur la tr sorerie est faible Des parcelles faible densit avec des all es de 40 m d gagent une marge brute cumul e hors vente des arbres quivalente 90 d une parcelle agricole La vente des arbres permet de d gager un revenu cons quent Au final la rentabilit des parcelles agroforesti res est tr s sup rieure celle des parce
118. portement des couverts d effectuer des mesures agronomiques et moyen terme de mesurer l impact des cultures interm diaires sur la faune sauvage Quel est le contexte reglementaire Le 4 me programme directive nitrates va g n raliser l obligation de couverture hivernale des sols sur les zones vuln rables L objectif est d atteindre une couverture de 100 des surfaces cultiv es au plus tard l ch ance de 2012 Celle ci peut tre atteinte par les cultures d hiver les repousses de colza ou par la mise en place de cultures interm diaires Pour la destruction se r f rer aux arr t s d partementaux qui fixent la date 13 int g combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Les effets des cultures interm diaires favorables la faune sauvage se combinent avec ceux des l ments fixes haies bandes enherb es qui offrent un abri et de la nourriture Ainsi des bandes enherb es peuvent tre intercal es entre deux parcelles de cultures interm diaires De m me des haies bordant certains c t s des parcelles favorisent le d veloppement de la faune car elles constituent un lieu de refuge De plus cette pratique est fortement li e la gestion de la rotation G integrer la biodiversite dans les systemes d exploitations agricoles rer la Biodiversit da ns les Syst mes d exploitations agricoles Bibliographie technique Thomas F 2005 Les m
119. ques haies Eviter de traiter les bords de parcelle et les parcelles proximit de zones humides Int grer des T T CR pour l assainissement ERU Eau R siduelle Urbaine des petites collectivit s rurales La directive europ enne 2009 28 EC du 23 avril 2009 indique que les cultures d di es nergie ne doivent pas tre implant es sur des zones biodiversit lev e list es dans son article 17 Dans le cadre de la BCAE 2010 documents de septembre 2009 les taillis courte rotation sont auto ris s sur les bandes tampons sous r serve des prescriptions mentionn es dans l arr t pr fectoral Site Internet relatifs aux BCAE www aile asso fr TET a Bibliographie technique Collectif 1998 Les cultures ligno cellulosiques et herbac es pour la production de biomasse usage non alimentaire fiche TCR de Peuplier ADEME Editions Collectif 1998 Les cultures ligno cellulosiques et herbac es pour la production de biomasse usage non alimentaire fiche TCR de Saule ADEME Editions Collectif 2008 Impact des TTCR de saule sur le paysage et la biodiversit AILE Landmann G Gosselin F et Bonh me I Eds 2009 Bio2 Biomasse et Biodiversit foresti res Augmentation de l utilisation de la biomasse foresti re implications pour la biodiversit et les ressources naturelles MEEDDM ecoflor Paris DI CNTIO F et MEURIN E 2008 Mise en place et suivi de parcelles exp rimentales de s
120. r ce l activit biologique peut tre utilis dans le Production de fibre retraitement des boues d puration fourniture de fibres utilisables pour la production d nergie Gaz effet de serre stockage de carbone production d nergie renouvelable Evaluation conomique des l ments chiffrables Impact conomique annuel en an de la mise en place d un hectare de TTCR m Co t annuel amorti m Gain co t de main d uvre familiale o Gain agronomique chiffrable o Manque gagner 73 Tableau synth tisant les principaux postes de co ts de mise en place d un hectare de TTCR de saule Pr paration du sol Labour herse rotative Carburant 28L 14 5 M canisation 65 1h30min 23 Fauxsemis Rouleau herse trille Carburant 16 L 8 M canisation 55 1h15 min 19 Co ts des plants de Saule 2h00 Implantation des plants de TTCR Plantation et location de la planteuse 1800 hii Carburant 6L 3 M canisation Lutte m canique Bineuse Anti germinatif sp cifique 32 320 Traitements phytosanitaires Anti parasitaire 90 M canisation Carburant 3 L 1 5 20 Rec page 1 re ann e Barre de coupe faucheuse Carburant 10 L soit 5 M canisation 40 Pose de cl ture de protection e e sp cifiques au gibier Si besoin cl ture lectrifi e Environ 400 ha Environ 2250 sans le co t des protections 180a 250 35a 110 Soit une c
121. r une zone de refuge 3 Eviter l intervention de plusieurs machines dans la m me parcelle et ne pas r colter plusieurs ma chines de front Laisser un grand espace entre en gins si deux faucheuses ou mois sonneuses travaillent un champ dans le m me sens Lors du chantier Ne jamais emprisonner la faune au centre des parcelles moissonn es ou fauch es PRATIQUES aie ee Was Ballots de paille res non r colt es o la faune peut se r fugier Apr s la moisson 1 Pr f rer un broyage des pailles Un broyage des pailles r alis en m me temps que la moisson permet de supprimer les accidents li s la reprise pour pressage des andains de paille 2 R aliser les op rations de pressage ou de broyage des pailles au plus pr s de la moisson Si le broyage direct n est pas envisageable les risques de mortalit sont vidents car les animaux se r fugient dans la paille Pour le li vre les risques sont nettement accrus au del de 48 heures apr s la moisson Il en est de m me pour la collecte des foins avec une presse balles rondes Utiliser dans la mesure du possible un dispositif d effarouchement simple destin faire fuir les animaux git s sous les andains Par exemple une masselotte b che fix e au maillon terminal d une cha ne suspendue devant le tracteur dans l axe de l andain ou des cha nes dispos es sur une perche fix e sous le tracteur Autres mesures 1 Rep rer et marquer pr alablement
122. ransition entre for t et champs agricoles Rythme de r colte R aliser la r colte en hiver limite la perturbation sur la faune et limite l export de min raux puisque les feuilles dans lesquelles sont concentr s les l ments min raux seront tomb es au sol Si la surface pr vue est importante il peut tre envisag de l implanter en plusieurs ann es ce qui permettra de ne pas tout r colter en m me temps et donc de favoriser la fois les esp ces qui sont pr sentes dans ces milieux lorsqu ils sont r colt s et les esp ces qui sont pr sentes dans le taillis 71 ricoles exploitations ag t grer la Biodiversit dans les syst mes d explo Inte A d faut d implantation d cal e dans le temps il est toujours possible de d caler une partie de la r colte l int rieur de chaque parcelle ou d une parcelle l autre Protection des parcelles Si les plantations en T T CR peuvent avoir un effet sur la biodiversit la faune peut a contrario avoir un impact sur ces plantations Il est recommand de cl turer la plantation les premi res ann es dans les zones o les lapins li vres ou cervid s sont en densit importante Adaptations locales ventuelles D autres essences que les saules et peupliers peuvent tre localement adapt es la conduite en T T CR Combinaisons et interactions avec d autres pratiques ou am nagements Positionner les taillis en continuit de corridors cologi
123. rches pouss es sur la relation plante insecte Un exemple de compos liciteur approuv par le Minist re de l Agriculture est la laminarine extraite des algues brunes qui est utilis e dans la lutte contre les maladies cryptogami ques du bl et de l orge La lutte biologique Elle est d finie comme suit par la National Academy of Sciences des Etats Unis utilisation d organis mes naturels ou modifi s de g nes de produits g n tiques en vue de r duire les effets d organismes ind sirables pestes et de favoriser les organismes d sirables contre les plantes cultiv es les arbres les animaux les insectes et les micro organismes b n fiques Dans tous les cosyst mes il existe des organismes appel s auxiliaires qui sont des ennemis naturels des ravageurs Il y ales pr dateurs tels que la coccinelle et la chrysope qui d vorent ou vident leurs proies On peut ci ter galement les acariens phytos iides Phytoseiulus persimilis contre d autres acariens t tranyques les n matodes entomopathog nes contre certains insectes Il y a ceux qui utilisent le ravageur pour se d velopper et cela conduit la mort de l h te Ce sont des parasitoides petits vers microscopiques phytophages des hym nopt res et dipt res ou autres peti tes gu pes et mouches Il existe aussi des virus bact ries champignons tr s infectieux qui provoquent des pid mies an an tissant totalement les populations de ravageurs On
124. re des Vosges D cembre 2009 p fr gt Es 3 V Z o N o i C r Y L 0 U C 0 U
125. res Dans tous les syst mes culturaux la rotation des cultures est l l ment essentiel pour pr server la productivit des sols et prot ger les cultures contre les infestations majeures de maladies et rava geurs La rotation dans les syst mes o le travail du sol est r duit est en g n ral plus longue La quan tit de r sidus et leurs types sont importants prendre en compte L impact du type de r sidus sur les risques de maladies et d insectes ravageurs est certain La rotation des cultures aide r duire ces risques Le tableau suivant r sume les deux formes de travail en TCS Tableau 1 les diff rentes possibilit s de travail du sol simplifi en grandes cultures Type de travail du sol Profondeur de travail R sidus de culture Type d outils UGLE Ac ctoumement 2030 cm Charrue Pseudo labour 15 25 cm Partiellement enfouis Outil type chisel AGE Travail superficiel 510cm Ensurface outis classiques D compactage 1525cm Ensuface GENEIG ORENG Travail uniquement Outils de semis Tee 0 Ensue Otaga Quelle est l incidence conomique de l am nagement co t hypoth ses hautes et basses Les r percussions conomiques de la simplification du travail du sol sont toujours sp citiques de l ex ploitation concern e La simplification du travail du sol passe souvent par l investissernent dans un ou plusieurs outils sp cialis s pour le non labour Les charges court terme augmentent donc mais apr
126. rotecteur pos e sur le sol principalement dans le but de modi fier les effets du climat local Si l origine le terme d rive videmment de paille de nombreux autres mat riaux naturels ou synth tiques sont utilis s cet effet L op ration qui consiste mettre en place ce mat riau est le paillage Le mulch instaur en TCS diminue les risques de battance et d rosion L effet de serre Le labour tant le plus demandeur en nergie la baisse de l intensit de son travail r duit donc l mission de C02 De plus en adoptant les TCS l exploitant augmente sa production de MO et donc la s questration de carbone D d exploitations agricoles Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique Dans le contexte socio conomique actuel les agriculteurs se tournent de plus en plus vers des tech niques culturales dites simplifi es ou TCS En effet ces techniques qui vont du simple non labour au semis direct permettent de diminuer les co ts de production par le biais de la baisse des charges de m canisation et de main d uvre elles permettent galement un gain de temps ind niable Quelles recommandations techniques Le passage de l exploitation en TCS doit se faire progressivement de mani re adapter la conduite des cultures aux conditions p doclimatiques de chaque parcelle Il est conseill de tester la technique adopt e sur une petite surface avant de la g n raliser l ensemble de l exploitatio
127. s Le mode de conduite des syst mes de cultures biologiques pr sente des rendements plus faibles mais les prix de vente des c r ales biologiques sont plus lev s ce qui permet aux syst mes biologiques d tre conomiquement performants Exemple de performance de syst mes de culture biologique intensifi s en terme de fertilisation et de m canisation Performances moyennes sur Successions de cultures dominantes Bl soja bl ma s soja Bl soja bl tournesol Ma s soja bl Bl f verole bl tournesol IFT 0 o Ya u nR 82 Temps travail heures soo ooo o oa o w y a ANNEXE 7 Pr s vergers et agroforesterie l ments d approche conomique La mise en valeur des terres par une association d arbres et de cultures ou d levage permet de diversifier les revenus Une parcelle agroforesti re a une double vocation de production annuelle culture ou p ture et fruits et diff r e long terme bois et autres produits de l arbre La rentabilit conomique d un projet agroforestier doit donc tre valu e sur le long terme mais ce n est pas le seul crit re conomique prendre en compte Dans cette synth se nous nous int resserons aux impacts de l agroforesterie et des pr s vergers sur la tr sorerie la charge de travail et la rentabilit des exploitations L association des arbres et des cultures la meilleure efficience biologique et conomique La Surface
128. s L am nagement de surfaces cologiques de compensation Les bordures de champs haies cl tures bandes enherb es limitent la taille des parcelles et assurent une bonne connectivit afin de favoriser les auxiliaires Une bonne limite se fixer est d estimer la sur face maximum que l on peut semer en une journ e de travail de 8 ou 10 heures Suivant les milieux et les syst mes de production la surface d une parcelle devrait se situer entre 5 et 15 ha Les zones tampons limitent l rosion et le lessivage des sols emp chent la prolif ration des mauvai ses herbes et permettent de prot ger la diversit biologique Le travail du sol Les techniques simplifi es sans labour permettent d augmenter la teneur en mati res organiques l activit biologique de surface de diminuer le lessivage de l azote de freiner l rosion et de r duire les consommations de fuel Les conditions de r ussite d pendent d une gestion tr s pr cise de l interculture La pr sence d un broyeur et un disperseur de paille est indispensable On doit viter de tasser soit au semis soit la r colte et de faire des orni res Pour cela il est conseill de travailler le sol et de r colter dans la mesure du possible en conditions s ches d utiliser des pneus basse pression en particulier pour le mat riel de r colte de faire ventuellement dans les sols de limon un d compactage La gestion de la fumure I faut ma triser l apport en en
129. s des cultures semble plus appropri e qu une lutte chimique syst matique 17 integre Eau Paysage Air Sol rla Biodiversit dans es Syst mes d exploitations agricoles Quel est l impact de la pratique sur la biodiversit Il est primordial de limiter le recours aux produits phytosanitaires car leur utilisation a un double Impact n gatif Direct risque toxique entra nant la mort de l animal par contact inhalation ou ingestion du produit dangereux Ce risque semble en g n ral rare sauf cas particulier mais l impact peut tre significatif localement I existe aussi des effets induits sur la reproduction perturbations endocriniennes Indirect rar faction de la nourriture invert br e et des adventices plantes et graines du fait de l emploi d insecticides et d herbicides D La pratique a t elle des impacts GS sur d autres enjeux Les impacts potentiel des produits phytosanitaires sur l environnement peuvent tre synth tis s dans le tableau ci dessous Girardin et al OCDE 2004 Protection phytosanitaire Impact sur l environnement gt lt Qualit physique structure perte Sol BEE Qualit chimique x x pollution chimique Ar Qu T x Paysage Insertion paysag re FI T Biodiversit domestique Ressources Utilisation des ressources naturelles non renouvelables Int gration dans le Environnement territoire social nuisance XIX X X X X
130. s domestiques bourdons syrphid s abeilles solitaires andr nes anthophores osmies De plus le tr s faible niveau de fertilisation et l absence de traitement chimique favorisent les populations d auxiliaires tels que les acariens pr dateurs d acariens phytophages phytos iid s et de nombreuses esp ces de syrphes dont 1 3 ont des larves mangeuses de pucerons A titre d exemple le phytos iid Thyphlodromus pyri est un acarien tr s utile et connu en lutte biologique arboriculture et viticulture Le parasitisme est limit dans le cas o il y a p turage avant et apr s r colte des fruits les fruits tomb s terre tant consomm s par les animaux p turant La diversit et la densit des esp ces telles que oiseaux insectivores m sange charbonni re m sange bleue troglodyte mignon consomment de grandes quantit s d insectes insectes auxiliaires et chauves souris contribuent activement maintenir les ravageurs un niveau conomiquement acceptable Par exemple la m sange charbonni re consomme les larves de carpocapse sous les corces pr dation amplifi e par celle des chauves souris qui consomment en t chaque nuit 1 4 1 3 de leurs poids en insectes essentiellement des papillons carpocapse tordeuse du fruit A noter qu un couple de m sanges charbonni res apporte par nich e 6000 9000 chenilles tordeuses arpenteuses noctuelles ses jeunes et en capture autant pour ses propres besoi
131. s encore que le miscanthus La densit de semis est faible et le d ve loppement des jeunes plantes est tardif et peu vigoureux ce qui laisse la place une forte concur rence de gramin es annuelles De plus les interventions en d sherbage sont rares peu de produit phytosanitaire autoris On observe donc une forte implantation et un grand nombre d esp ces v g tales sur ces parcelles pouvant constituer un habitat et une source de nourriture pour une faune diversifi e De plus le d veloppement de ces adventices permet la constitution dans le sol d une banque de graines Cette biodiversit v g tale diminue probablement au fur et mesure de la maturit de la culture lorsque le d veloppement de la canop e et de la liti re au sol induit une diminution de la concurrence des adventices La pr sence d espaces de terre nue est galement plus forte dans les parcelles de switchgrass et miscanthus jeunes ces surfaces diminuant avec la maturit de la culture La diversit des invert br s augmente galement de fa on notable dans les parcelles de miscan thus ou switchgrass en lien avec l augmentation de la diversit florale au sol On trouve une diver sit plus faible dans le switchgrass lui m me que dans d autres cultures biomasse end miques en Europe par exemple le Phalaris mais en revanche la diversit pr sente dans la flore adventice est tr s sup rieure La pr sence de ces couverts v g taux abondants et leur p
132. s insectes volants ou vivant au sol dans l corce ou le feuillage offrent une nourriture 47 ations agricoles s les Syst mes d exploit int grer la Biodiversit dan abondante les r sidus de r colte constituent une ressource en hiver grives notamment mauvis et litorne chevreuils h rissons campagnols renards sont friands des fruits non ramass s tomb s au sol le pr verger constitue galement un terrain de chasse pour l hirondelle rustique la reproduction les cavit s des vieux arbres peuvent servir d abris le jour pour la chouette chev che et la huppe fasci e et de site pour y lever sa nich e l hivernage Concernant les oiseaux 30 40 esp ces peuvent nicher dans les pr s vergers d une r gion donn e cette liste variant d une r gion l autre On peut citer une dizaine d esp ces tr s souvent cavernicoles inf od es aux pr s vergers les m sanges bleue et charbonni re le gobemouche gris la huppe fasci e le moineau friquet la m sange nonette la rouge queue front blanc la chouette chev che dans les cavit s des vieux noyers pommiers ou poiriers Quand aux mammif res les pr s vergers abritent de nombreuses esp ces de chauves souris pr datrices des insectes du verger s rotine noctule oreillards dont l oreillard roux pipistrelle commune murins le l rot le loir et la fouine Les insectes auxiliaires pollinisateurs y trouvent des conditions devie favorables abeille
133. s l amortissement de celles ci le capital investi par hectare diminue Les charges de m canisation sont r duites fuel entretien r paration outils mais celles concernant les intrants sont augment es herbicides Par exemple pour les sols caillouteux la r duction des charges de m canisation est encore plus importante augmentant l attrait des TCS sur ces terres Concernant l organisation et le temps de travail le temps de traction peut se situer entre 7h ha alors qu il est d environ 3 5h ha en non labour Le non labour engendre une r duction des temps de travaux mais implique cependant une grande disponibilit de la main d uvre En effet pour r aliser un lit de semence de qualit le travail doit tre effectu en conditions optimales int grer la Mis Le n int grer la E biodiversit dans les systemes d exploitations agricole Biodiversit dans les Sy nee les st mes d exploitations agricole Quelles sources de financement sont mobilisables Il existe des subventions agri environnementales travers de MAE sur certaines zones pour l implan tation d une culture sous couvert Bibliographie Technique el Collectif ARVALIS Institut du v g tal AREAS INRA de Dijon AgroParis Tech INRA de Paris Grignon 2007 Evaluation des impacts environnementaux des Techniques Culturales Sans Labour en France ADEME Boiffin J Monnier G 1994 Suppression du labour et rosion hydrique dans le con
134. s la floraison en g n ral apr s le 20 juin Ler juillet Dans le cas de gestion de zones d alimentation pour les oiseaux insectivores ou les gallinac s lors de l levage des poussins les prairies fauch es tardivement avec une flore diversifi e et son cort ge d insectes seront favoris es 42 Ce qu il faut absolument viter Une fauche pr coce des bords de parcelle vers le centre Une fertilisation min rale azot e sup rieure 60 uN an L usage de certains vermifuges dont l inervectine qui d truisent la faune coprophage et les esp ces insectivores qui s en nourrissent Les prairies p tur es auront un int r t important aussi dans la production d insectes qui produiront une alimentation riche et facile d acc s pour les jeunes nidifuges et les adultes en p riode d alimenta tion des poussins Dans le cas de ces prairies p tur es l emploi de vermifuges et autres d sinfectants intestinaux du b tail sont proscrire du fait de leur impact sur les insectes coprophages Les pratiques de fertilisation en particulier la fertilisation min rale azot e peuvent avoir un impact consid rable sur le moyen terme en favorisant certaines esp ces de flore La fertilisation d grade ra pidement la biodiversit v g tale au del d un seuil qui se situe g n ralement entre 0 et 60 unit s d azote min ral par hectare et par an dans la majorit des prairies entra nant aussi une baisse de diversit faunique
135. s sol favorise le d veloppement de la micro faune du sol Pr servation de la ressource en eau Culture p renne n cessitant peu de traitements phytosanitaires Pr servation de la diversit biologique fournit un habitat la faune sauvage notamment aux oiseaux nichant dans les cultures favorable au d veloppement d une flore vari e les premi res ann es Services de pr l vement Services de r gulation Services soci taux Production d aliments Contr le des adventices touffe les adventices Paysage peut augmenter diminution de la production d aliments la diversit des paysages si remplacement d une surface Qualit de l eau d gradation des r sidus organiques et des produits productive phytosanitaires gr ce l activit biologique Loisirs cultiv de mani re maximiser l effet lisi re Production de fibre Gaz effet de serre stockage de carbone production d nergie le miscanthus pr sente un fourniture de fibre utilisables pour la renouvelable int r t cyn g tique production d nergie 65 ions agricoles n Calendrier de travail a Temps de travail de mise en place ha 8 Temps de travail d entretien ha Janvier i Juillet Septembre Novembre Calculs effectu s partir de la typologie Rosace grande culture en r gion Centre R seau d Observation des Syst mes Agricole pour le Conseil et les Etudes en fonction des r f rences technico conomiques des diff rents sy
136. semis pour pr parer le sol m caniquement ou chimiquement afin de faire germer les mauvai ses herbes et les d truire d s qu elles ont germ Dans le cas des grandes cultures il consiste en un ou plusieurs d chaumages superficiels avec rappuyages Ce proc d favorise les micro organismes du sol le d sherbinage consiste d sherber chimiquement sur le rang au moment du semis puis biner apr s la lev e Cette technique est possible sur toutes les parcelles cultiv es avec un inter rang large id al partir de 45 cm Plus l cartement est important plus la quantit d herbicides est r duite Le d sherbinage se r v le assez efficace condition de biner t t et dans de bonnes conditions c est dire sur un sol suffisamment sec et sur des adventices jeunes un syrphe Les biopesticides Un biopesticide est d fini comme un produit de protection des plantes d origine biologique qui peut tre un organisme vivant ou une substance d origine naturelle Les produits dits naturels et surtout les extraits de plante ont un usage reconnu depuis l Antiquit et font actuellement l objet d un regain d int r t du fait notamment de l cotoxicit des pesticides de synth se Outre leur s lectivit remarquable envers leur cible ils pr sentent l avantage d tre biod gradables Les biopesticides d signent trois groupes de substances Les pesticides biochimiques issus de substances d origine naturelle O
137. sit vis e gt Flore gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires Lessor de l agrochimie partir des ann es 1950 et en particulier l utilisation des produits phytosanitaires s est inscrit dans une politique agricole soucieuse d augmenter les rendements et la qualit sanitaire des produits Ces exigences existent toujours sous une forme un peu diff rente e Le Produit vente des r coltes pour les productions v g tales constitue une part importante du revenu agricole Augmenter ce produit donc le rendement des cultures s inscrit dans un souci de rentabilit de l exploitation agricole Toutefois la diminution des charges est galement un levier pour am liorer son revenu La marge et non le rendement maximum constitue un objectif De nombreux agriculteurs se sont lanc s dans cette recherche d optimisation de la marge selon une diversit de d marches Raisonner l utilisation des pesticides est l une d elle e Le consommateur exige des produits standardis s tat sanitaire go t apparence et faible prix Cette demande impose de lutter contre certains agents pathog nes des cultures ex nielle des bl s hautement toxique la consommation Except dans le cadre de l agriculture biologique il est improbable de ne plus utiliser de produits phytosanitaires En revanche une d marche int gr e privil giant l observation et des interventions ponctuelles plut t que les traitements pr ventif
138. st me consid r dans son ensemble la notion de niveau conomique de nuisibilit la pr servation des auxiliaires naturels le choix des pesticides s lectifs et le suivi des populations de bioagresseurs et de leurs auxiliaires au champ sont les bases de raisonnement de la production int gr e D autres techniques alternatives directes ou indirectes non d finies dans la production int gr e sont recommand es pour favoriser un syst me respectueux de la biodiversit La rotation des cultures Les rotations longues et diversifi es permettent de minimiser le d veloppement des maladies et des adventices Les rotations longues limitent aussi les besoins en fertilisation dans la mesure o les dif f rentes cultures sont capables de recycler et ou d extraire diff remment les l ments nutritifs pr sents dans le sol Les principes de construction de la rotation 1 Lister les esp ces adapt es au milieu 2 introduire le maximum de familles et d esp ces diff rentes dans la rotation 3 introduire au moins une l gumineuse dans la rotation 4 Avoir au moins un tiers de c r ales paille 5 Introduire au moins tous les 3 ans une interculture longue par exemple introduire une culture de printemps 6 Faire suivre les l gumineuses annuelles par des cultures d hiver exigeantes en azote ou d faut par une culture interm diaire 7 Alterner les cultures exigeantes en PK avec des cultures peu exigeantes en ces l ment
139. st mes de r f rence Les r sultats pr sent s proviennent de simulations des gains et surco ts par rapport la situation initiale o la surface d di e la culture de miscanthus est cultiv e Les r sultats propos s proviennent de simulation sur le cas type Rosace GC 121 potentiel agronomique moyen 1 UTH 100 ha La variabilit correspond aux r sultats de simulations sur les autres cas types Le manque gagner t calcul en consid rant que la culture de miscanthus remplace une portion cultiv e le manque gagner correspond la marge directe moyenne ha de culture marge brute charges de m canisation Les co ts de m canisation sont calcul s partir du bar me d entraide de la r gion Centre en fonction du nombre d hectares travaill s sur les cas types Le parc mat riel de r f rence est sp cifique chaque cas type Rosace Si le mat riel n est pas pr sent sur l exploitation on consid re que l agriculteur fait appel une CUMA dans ce cas les r f rences utilis s sont celles du bar mes d entraide avec un amortissement du mat riel sur un faible nombre d hectares Impact conomique annuel an de l implantation d un hectare de miscanthus D o t annuel amorti Biain co t de main d uvre familiale OGain agronomique chiffrable OManque gagner 66 ITCLITT le D IS L danses syst mes d ekplaila tinas agricoles Taillis courte ou tr
140. stauration de la biodiversit Cependant les esp ces v g tales sont celles qui r pondent le plus rapidement la modification des pratiques de travail La diversification de la v g tation influence directement les premiers niveaux de la chaine alimentaire En choisissant des esp ces pr cises il est possible d attirer les auxiliaires En effet les bandes enherb es et les plantes p rennes servent d abris d hiver de nourriture pour les auxiliaires et la petite faune de plaine On peut aussi noter que des parcelles de petites tailles avec des haies facilitent la colonisation par les pr dateurs et augmentent donc la pr dation sur les pucerons par exemple Beaucoup de pr dateurs g n ralistes s attaquent aux pucerons mais ils ne se nourrissent pas seulement de ceux ci et ont donc besoin d habitats h t rog nes pour diversifier leurs ressources La pratique a t elle des impacts sur d autres enjeux En mettant en place une strat gie efficace qui vise limiter au maximum l utilisation des produits phytosanitaires toutes les composantes de l cosyst me en b n ficient Les syst mes int gr s utilisent moins d intrants Ils pr servent donc mieux les ressources naturelles engrais nergie eau et sont donc susceptibles de moins polluer le milieu Pr servation de la qualit de l eau et de l air Gr ce auxsyst mes int gr s on obtient des bilans d azotetotal plus quilibr s conduisant des pertes par lessivage pl
141. t dans un ou plusieurs outils sp cialis s pour le non labour Par ailleurs le passage du labour aux TCS n cessite des phases de transitions pour en tirer tous les b n fices et d tre appr hend dans une modification globale du syst me de production Les grandes cultures c r ales d hiver et de printemps colza ma s tournesol pois de printemps sont bien adapt es aux TCS D ailleurs ces techniques sont parfois dominantes dans certaines cultures avec par exemple 60 de colza implant s sans labour La mise en oeuvre de cette pratique est videmment adapter aux conditions p do climatiques locales Quel est l impact de la pratique sur la biodiversit Le sol est un milieu vivant constitu de milliers d esp ces repr sent es Le type de technique choisi pour travalller le sol va avoir des impacts importants sur les organismes et il faudra donc adopter celle permettant une interaction b n fique entre toutes ses composantes Globalement les effets des dif f rentes m thodes de travail du sol sur l abondance et la diversit de la faune du sol sont li s des effets directs lors du travail la modification de leurs habitats et la modification de la distribution des apports nutritifs TE GE s les Syst mes d explo Int grer la Biodiversit dan La biodiversit des sols labour s est g n ralement inf rieure celle subissant de moindres perturba tions physiques Pourquoi opter pour les TCS Ces
142. t des intercultures peuvent tre des modes d am nagement relativement efficaces et faciles mettre en place en agro cyn g tique La pratique a t elle des impacts sur d autres enjeux L eau Les TCS am liorent la r tention dans les couches les plus hautes du sol en limitant l evaporation grace aux r sidus de cultures encore pr sents Le peu d tudes men es sur la relation entre TCS et lessivage indique que la formation du mulch entraine une baisse d efficacit des pesticides et des herbicides racinaires En effet leur adsorption est facilit e ainsi que leur d gradation Une solution est d utiliser des d sherbants foliaires en pr f rant ceux dont les dur es de demi vies sont les plus courtes Le sol L adoption des TCS entra ne une augmentation et une stratification de la MO mais une diminution de la porosit et de la rugosit des sols Cependant cette baisse de la porosit est partiellement compens e par la cr ation de pores due aux vers de terre dont les populations sont plus importantes en TCS La stabilit volue positivement gr ce ces techniques notamment par l augmentation de MO Cette stabilisation est un des facteurs clef permettant de limiter l rosion des sols en stabilisant son plan physique De plus l effet gouttes de pluie est diminu gr ce aux r sidus de culture pr sents en TCS ce qui favorise les propri t s d infiltration et de ruissellement Le mulch est une couche de mat riau p
143. t les Techniques Culturales Simplifi es TCS Les TCS ont pour avantage de moins perturber la vie du sol qu un travail du sol profond Deux pratiques se retrouvent sous le terme de TCS celles travaillant en surface et celles travaillant en profondeur mais sans retournement Les techniques qui travaillent en surface le travail superficiel est un travail m canique en dessous de la zone de semis mais sur une profondeur limit e selon les conditions du milieu entre 5 et 10 cm le semis direct est une technique qui ne fragmente pas le sol sauf sur la ligne de semis Il n y a donc aucune forme de pr paration et l ouvre sillon se d place dans un sol intact en coupant lui m me les r sidus de culture et le sol Le succ s de cette approche d pend en bonne partie de la capacit du semoir maintenir une profondeur de semis ad quate malgr les variations des conditions de sol et des quantit s de r sidus Les techniques qui travaillent en profondeur le pseudo labour travaille le sol sur au plus les 20 premiers centim tres c est dire sur les horizons superficiels et sur l ensemble de la surface fragmentation pratiquement gale au labour le d compactage fissure le sol sans m langer les couches Les r percussions conomiques de l introduction de la simplification du travail du sol sont toujours sp cifiques de l exploitation concern e Rieu 2001 La simplification du travail du sol passe souvent par l investissemen
144. t varier Ainsi alors qu il est traditionnel lement d environ 25m il peut tre doubl dans les exploitations uti lisant des pulv risateurs grandes largeurs Cette adaptation permet galement de limiter la perte de production agricole Le choix des essences pourra tre d termin l aide du tableau en annexe de la fiche sur les haies intitul Les essences des haies et bosquets Fiche am nagement n7 Taille de formation Cette taille correspond la formation du tronc Elle a pour but de supprimer les fourches qui peuvent se produire Ces tailles interviennent un an apr s la plantation ou lorsque l arbre merge de la protection Ces tailles sont ensuite r alis es tous les ans au m me moment que l lagage Une fois que l arbre atteint la hauteur voulue avec un tronc droit ces tailles ne sont plus r alis es et le houppier se d veloppe librement Elagage Cette taille permet d obtenir un tronc sans d faut ni noeud en coupant des branches pr sentes sur celui ci L lagage ne concerne que les branches qui ont un diam tre sup rieur 2 ou 3 cm II ne faut cependant pas d s quilibrer l arbre et bien raisonner le choix des branches laguer Ainsi sur un jeune arbre la hauteur de tronc sans branches ne doit pas exc der la moiti de la hauteur totale Il est n cessaire de laisser les branches les plus fines afin de conserver des organes capables de capter le rayonnement lumineux Eclaircies Les cl
145. tation de scions ou d arbres tiges Essences adapt es aux conditions p doclimatiques se rapprocher des associations travaillant sur la sauvegarde du patrimoine fruitier local pour le choix des vari t s Plants certifi s par le p pini riste pour le porte greffe et la vari t Plants bien constitu s syst me racinaire dense et sain greffe du pied moins de 15 cm du collet absence de blessures sur les racines ou le tronc pas de trace parasitaire Les plants doivent tre pr par s au niveau racinaire Pr paration du sol II ne faut pas r aliser de labour profond 5 10 semaines avant la plantation de pr f rence en t il faut effectuer un sous solage sur 1 5 2 m de largeur pour fragmenter le sol et ainsi faciliter l ancrage profond des arbres utilisation d un outil dents tel que chisel sous soleuse Le sol peut ensuite tre miett par un labour superficiel 30cm maxi ou par le passage d un instrument rotatif herse rotative rotovator Plantation Il faut disposer l arbre dans un trou de 80 cm de c t et 50 60 cm de profondeur sur une petite quan tit de terreau la greffe de pied doit se retrouver 10 15 cm au dessus du niveau du sol et le point de greffe doit se situer au minimum 15 cm du sol Il ne faut pas oublier de tuteurer l arbre L utilisation de lien en plastique ou caoutchouc doit tre favoris e des liens m talliques abimeraient l arbre Ces tuteurs peuvent
146. techniques adopt es Elle ne sera pas la m me dans un syst me conventionnel dit de labour que dans un syst me de TCS ou de semis direct En g n ral on peut observer une augmentation de certaines gramin es annuelles une diversification des popula tions de vivaces et l apparition de bisannuelles dans les syst mes de semis direct La gestion des r sidus Les r sidus de cultures sont essentiels pour les TCS car ils vont permettre de produire de la mati re organique donc de faciliter le d veloppement de toute la faune et flore du sol La m thode de r colte 6 a un impact important sur la quantit et la distribution des r sidus Il est indispensable qu ils soient r pandus uniform ment sur la largeur de l op ration de la moissonneuse batteuse Un broyeur r si dus ou hache paille un r partiteur de paille et un r partiteur de balle sont donc les outils permettant une gestion ad quate De plus des plants secs facilitent leurs hachages et sont donc moins deman deurs en nergie Une coupe haute permet d accroitre l efficacit de la moissonneuse et de favoriser la r partition homog ne des r sidus Il faut aussi viter d craser les r sidus afin qu ils s chent plus rapidement et soient donc plus faciles travailler La limitation de la circulation dans les champs afin de ne pas tasser la surface est indispensable pour r duire l impact de la r colte sur la structure physique du sol La rotation des cultu
147. techniques favorisent la biodiversit et rendent le sol moins sensible aux autres processus de d Ty pe de gradation En vitant la perte de structure caus e par le labour et en permettant aux r sidus de culture biodiversit vis e d tre pr sents dans les premiers cm du sol un habitat favorable aux organismes est cr ce qui exa S Flore cerbe l ensemble des propri t s du sol En effet l augmentation de MO mati re organique dans les premiers cm du sol constitue une r serve de nutriments indispensable qui permet le d veloppement gt Faune et l activit des tres vivants Ainsi l ensemble de la cha ne alimentaire pourra b n ficier de l arr t du Mammif res retournement du sol Oiseaux ua L influence sur la microflore Insectes auxiliaires L augmentation de la MO en surface sous TCS favorise la biomasse et la diversit microbienne dans la partie superficielle du sol En effet la zone 0 5 cm voit une augmentation significative des bact ries mais aussi l apparition de nouvelles esp ces non pr sentes en labour Les champignons aussi favori s s sous TCS participent activement l agr gation des sols ce qui a pour cons quence une meilleure stabilisation L influence sur la microfaune et m sofaune Bien quelles soient favoris es dans les premi res p riodes suivant le retournement des sols gr ce une distribution plus homog ne des r sidus de culture la compaction engendr e par le labour va se r v ler n
148. texte agricole fran ais bilan et possibilit d application des r f rences disponibles in Simplification du travail du sol les colloques de l INRA65 172 85 104 Barriuso E Calvet R Cure B 1994 Incidence de la simplification du travail du sol sur le comportement des produits phytosanitaires cons quences sur les risques de pollution in Simplification du travail du sol les colloques de l INRA65 172 105 124 Site Internet www2 ademe fr servlet getDoc cid 96 amp m 3 amp id 51256 amp p1 00 amp p2 11 amp ref 17597 TIT PES ibis dans les syst mes d euplaitatines agricoles D Cultures interm diaires Type de biodiversit vis e gt Faune Mammif res Oiseaux Insectes auxiliaires Vers de terre Autres arthropodes Eau Sol D finition g n rale de la pratique Les Cultures Interm diaires Pi ges Nitrates CPAN constituent l une des familles de couverts v g taux permettant d viter que les sols restent nus pendant l hiver Elles s implantent entre la r colte des cultures d t ou d automne et les semis des cultures de printemps D s 2012 la couverture hivernale des sols sera obligatoire pour couvrir la totalit des sols nus l hiver sur l ensemble des exploitations situ es en zone vuln rable directive nitrates En effet l implantation de CPAN permet de r duire le lessivage des nitrates l rosion des sols le d veloppement des adventices par effet de c
149. ticuli rement l impact positif sur toutes les composantes de la biodiversit et la qualit de l eau D autre part une diminution de l utilisation des produits phytosanitaires c est une diminution du ris que pour la sant humaine Quelles recommandations techniques Choix des produits e utiliser des produits les moins toxiques pour les esp ces pr sentes sur le terrain viter en particulier les insecticides du sol se r f rer aux emballages et l index phytosanitaire ACTA e consulter la brochure choisissez et dosez http www oncfs gouvifr qui permet ainsi de choisir les produits les moins toxiques pour la faune sauvage e tre vigilant avec les traitements insecticides qui font courir de fa on g n rale des risques d intoxi cation la faune sauvage plus importants que les herbicides ou fongicides du fait de leur action par exemple les inhibiteurs des cholinest rases IdC Utilisation des produits Respecter le mode d emploi Pr f rer les traitements sous forme d enrobage des semences en accordant un grand soin les enfouir au semis e Respecter scrupuleusement les recommandations pour la pulv risation e Traiter par des vents inf rieurs 19 km H et lorsqu il n y a pas de risque imm diat d intemp ries e Respecter scrupuleusement l arr t du 12 septembre 2006 conditions de vent zones de non traite ment gestion des effluents et les arr t s pr fectoraux ventuels Un
150. tre favorable la petite faune de plaine l agriculteur doit limiter en priorit l irrigation des par celles susceptibles d accueillir le plus de nich es c r ales pailles et prairies D un point de vue conomique le fait de limiter l irrigation entra ne une perte li e la baisse des rendements de la zone non irrigu e Cependant l agriculteur fait des conomies puisque les tours d eau sont moins importants Un calcul simple permet de mesurer l impact conomique de cette recommandation pour une parcelle de 20 ha soit 500 m x400 m Si l on r serve une bande de 15 m de chaque c t de la parcelle sur la largeur de 400 m cela soustrait environ 1 ha surles 20 hairrigu s La diminution de rendement pouvant tre de l ordre de 20 quintaux entre une parcelle de c r ale en sec et une parcelle en irrigu e la perte peut alors tre estim e 240 pour un prix des c r ales de 120 tonne et 360 pour un prix des c r ales de 180 tonne Bibliographie Technique J oannon Bro Thenail Baudry 2008 Crop patterns and habitat pr ferences of the grey partridyes far maland bird in agronomy for sustainable development E Bro A J oannon C Thenail J Baudry P Mayot 2006 Am nagement de l habitat pour la Perdrix grise en plaine de grande culture A la recherche de compromis avec les agriculteurs Faune Sauvage 273 4 11 36 i aT C int grer la DS Ru biodiversit dansles systemes d explafati
151. truction par le gel Biomasse produite Rapidit de Implantation d veloppement Famille Esp ce Tr s facile a la vol e Fin ao t d but Tat septembre une journee 8 10 kg ha Roulage en p riode de gel Crucif res Moutarde Facile la vol e Ao t Navette Tr s facile Finao t 6 8kg ha Facile la vol e Avoine de Ao t Tal0C printemps 70 80 kg ha une journ e Gramin e Facile la vol e Ao t Roulage en p riode 30 40 kg ha de gel D licate la graine doit tre couverte Ao t 60 100 kg ha D licate Ao t 15 20 kg ha Avoine strigosa Avena strigosa L gende tres bon 15 Avantages Prix des semences Itin raire technique simple D veloppement rapide Limite les adventices R duit les infestations de pi tin chaudage Limite les adventices Itin raire technique simple D veloppement rapide Limite les adventices Prix des semences Itin raire technique simple Limite les adventices Limite les adventices Peu sensible aux viroses et la rouille En d rob e pour l alimen tation des animaux Inconv nients Eviter la mont e graine Eviter dans les rotations avec colza mais Sensible aux m lig thes tenthr des Destruction d licate _ Craintlas cheresse Destruction d licate Aproscrire dans les rotations avec colza Destruction d licate
152. turage ensilage foin ou syst mes mixtes la prairie peut tre une solution La connaissance des pratiques agricoles et de la diversit floristique sont des l ments essentiels la mise en place d une gestion favorisant la biodiversit La clef du succ s l ad quation entre la production conomique fourrag re de l exploitation et les besoins de la cat gorie de biodiversit cibl e par exemple la fauche tardive pour le r le des gen ts sera plus compatible avec une production de foin pour des b ufs qu avec les besoins d une production de fourrage pour des vaches laiti res La pratique a t elle des impacts sur d autres enjeux L impact de la prairie dans la protection de l eau et dans la lutte contre l rosion est d j abord dans les fiches bandes enherb es ou pr s vergers La prairie est un excellent filtre qui permet de limiter les pollutions Quels sont les int r ts potentiels de cette pratique Pour la prairie en tant que zone de reproduction il faut d abord noter que les prairies de tauche ont un r el int r t Les prairies p tur es au printemps du fait du d rangement mais aussi du pi tinement sont d un int r t g n ralement inf rieur pour la reproduction sauf pour certaines esp ces d oiseaux des marais c tiers La pratique du foin regain ou foin p turage tardif sont les plus propices au succ s de la reproduction des esp ces d avifaune Les dates de fauche doivent tre
153. ue culture de la succession est conduite selon les principes du niveau 2a et le choix des termes de la succession fait partie de la panoplie de mesures prophylactiques Agriculture Strat gie r pondant au cahier des charges de lagriculture Arvalis GRAB biologique biologique L ensemble des l ments de synth se de cette fiche provient du rapport co phyto R amp D A consulter pour des analyses plus pouss es Expertise r seaux de fermes Bourgogne Eure Picardie syst me de culture int gr Niveau 2a sur TO OET R seaux exp rimentaux mn Application des principes du niveau 2a toutes les cultures de la 19 exploitations agricoles iodiversit les Syst mes d exp diversit dans int grer la BI Les diff rents syst mes caract ris s pr sentent des performances conomiques et environnementales diff rentes Les donn es pr sent es ci dessous proviennent du rapport co phyto R amp D publi par l INRA et permettent de comparer les syst mes sur diff rents crit res Dans un premier temps les performances des syst mes sont pr sent s culture par culture puis les syst mes sont compar s entre eux ce qui permet de prendre en compte les effets li s aux rotations Hypoth se prix conditions 2006 Exemple de la culture de bl tendre Actuel 0 Intensif 1 Raisonn 2a ITK int gr 2c SdC int gr Rendement q ha 68 1 11 5 72 8 10 8 En du niveau 0 94 100 98 89 8
154. uer diff rents niveaux de ruptures au sein des syst mes de cultures en fonction des pratiques culturales et des rotations en place Les diff rents niveaux de ruptures consid r s caract ris s dans le tableau ci dessous ont t choisis dans le but de distinguer les syst mes en fonction de leur utilisation de produits phytosanitaires Rupture Qualificatif Strat gie mise en uvre Sources de donn es i i ET K Niveau Pratiques actuelles Le niveau actuel repr sente la diversit des individus de la ferme D CES PIC SCEES 2006 moyennes et actuel moyennes France re variabilit s des pratiques Idem sous population des 30 de parcelles ayant les pratiques les plus consommatrices de pesticides Agriculture Raisonnement de chaque intervention sur la base d observations et Conseils Chambre raisonn e d clenchement des traitements sur la base de seuils et donn es du r seau Farre Itin raire technique Mise en uvre sur une culture d une strat gie s appuyant sur une conome en combinaison coh rente de m thodes de lutte agronomique non chimique pesticides et de moyens chimiques afin de limiter le recours aux pesticides Pratiques Pas de strat gie de r duction des pesticides logique intensives d assurance l ensemble des cultures de la succession succession Mais le choix des termes de la succession ne fait pas partie de la panoplie de mesures prophylactiques mises en uvre Chaq
155. une ou plusieurs ann es de production faible ou nulle apr s une ou plusieurs ann es de forte production de l chelonnement de la r colte il faut veiller regrouper g ographiquement les vari t s d arbres fruitiers ayant la m me p riode de maturation des r sistances aux ravageurs et maladies cryptogamiques de la vigueur et du port des vari t s de l objectif de conservation des vari t s rares ou particuli res Le choix de vari t s locales permet tra de participer activement aux programmes de conservation des vari t s anciennes Positionnement des arbres Organisation du pr verger Le pr verger doit tre a r limitation de la propagation des maladies am lioration de la fructifica tion de la qualit de la r colte et de la production fourrag re circulation des engins de fauche et de ramassage facilit e Les couronnes des arbres ne devront donc pas se toucher l ge adulte il faut donc pr voir un espacement minimum de 7 m La bibliographie pr conise en g n ral des distances de plantation sur le rang et entre rangs sup rieures voir tableau ci dessous Esp ce Distance sur le rang Distance entre rang Pommier 10 12m 10 12m Poirier 10 12m 10 15m Cerisier 10 12m 12 15m Ch taignier 12 14m 14 20m Prunier et mirabellier 10 14m Noyer 12 14m 15 18m Densit s et distances de plantation conseill es en haute tige pour quelques esp ces d arbres fruitiers d apr s Coulon
156. us faibles Les quantit s de mati res actives utilis es et le nombre de traitements sont r duits diminution du nombre total de passages de pulv risateurs de 30 50 ce qui pr serve l air et l eau des risques de contamination par des produits phytosanitaires Paysage En mettant en place une strat gie de lutte int gr e la taille des parcelles est en g n ral plus faible ce qui fragmente le paysage et restaure une biodiversit paysag e favorable l cotourisme S Quels sont les int r ts potentiels 7 de cette pratique Les co ts additionnels de mise en place des techniques alternatives ne sont plus un facteur limitant comme par le pass Le respect des bonnes pratiques de protection des cultures la pr servation de l environnement l assurance de qualit sanitaire et de s ret des productions v g tales des fins alimentaires ont un prix qui fait partie des co ts de production La mise en place de syst mes int gr s suppose une tr s bonne connaissance du milieu et une ca pacit pour l agriculteur s adapter aux nouvelles situations Des formations sont utiles pour attein dre cet objectif Elles sont accompagn es de visites pouvant enrichir leurs exp riences L objectif est d identifier les probl mes et valuer le risque que court la culture face un nuisible afin d viter les traitements inutiles de cibler les interventions et d intervenir au bon moment par une bonne valua tion du risque Des outils
157. v risateur coup e de la culture en bord de champs Donn es calcul es pour 100 m tres de bord de parcelle L apport d azote sur les 12 premiers m tres est nul mais peut tre envisag si l azote est le facteur limitant Dans ce cas la dose d azote sera calcul e avec un potentiel de rendement 50 plus faible que dans le reste de la culture Principaux postes d conomie de gain et de perte z ro phyto et z ro azote pour 100 m tres de bords de champs Pas de valeur de r f rences d pend des 3 passages d pandeur d engrais cultures des ITK en moins intrants Le rendement est sans doute diminu de d calage de 12m des traitements 29 35 de 50 en bl 50 r f rence syst me De4a9 biologique 4 passages de pulv risateur Carburants en moins d calage de 12m des 0 5 Manque gagner 55 de baisse de traitements rendement De 50 70 Soit un impact sur la marge nette de 13 25 pour le non traitement de 100 m de bords de champs sur 12 m de large Principaux postes d conomie de gain et de perte z ro phyto et azote ajust pour 100 m tres de bords de champs l ajustement de l azote permet sans M me nombre de passage doute d augmenter le rendement en bord Intrants de champs d pandeur et de pulv risateur conomie sur les intrants ane i Manque gagner a 50 de baisse de rendement De 45 60 Soit un impact sur la marge nette de 19 32 pour le non trait
158. vation de la ressource en eau limite le lessivage de l azote limite le ruissellement Pr servation de la diversit biologique favorise le d veloppement de la faune nourriture et abris Services de pr l vement Services de r gulation Services soci taux Production agricole Contr le des bio agresseurs en variant les types de couverts et les Paysage augmente la Production de fourrage possible types de cultures on contr le les bio agresseurs diversit et l h t rog n it des paysages Contr le des adventices limite le salissement des parcelles Loisirs favorise le Gaz effet de serre participe l am lioration ou au maintien du d veloppement d esp ces taux de mati re organique dans les sols d int r t cyn g tique de la faune et de la flore 15 s agricoles exploitation t grer la Biodiversit dans les syst mes d explo Inte Calendrier de travail Temps de travail de mise en place en h ha D chaumage semis la vol e destruction rouleau gel Exemple d valuation conomique des l ments chiffrables en r gion Centre Calculs r alis s partir des hypoth ses suivantes calculs effectu s partir de la typologie Rosace grandes cultures en r gion Centre R seau d Observation des Syst mes Agricoles pour le Conseil et les Etudes en fonction des r f rences technico conomiques des diff rents syst mes de r f rence Les r sultats pr sent s provienn

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