Lombalgie chronique et arr t de travail Regards crois s patients/m
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1. 60 taient des ouvriers qualifi s 19 des employ s de service aux particuliers 16 des conducteurs intensifs 5 sans emploi pour 52 il s agissait d un arr t maladie pour 48 un accident du travail ou maladie professionnelle 82 avaient des ant c dents de lombalgie ou lombosciatique ayant dans 80 des cas motiv des arr ts de travail ant rieurs et dans 89 des cas des examens compl mentaires Les tableaux cliniques taient vari s lombalgie sans d ficit neurologique 21 patients ou avec 11 douleurs lombaires chroniques sans signe clinique objectif majeur 19 douleurs persistant apr s discectomie 16 Ces patients se disaient soulag s par le repos 54 les m dicaments 21 la kin sith rapie 15 l intervention chirurgicale et ou l infiltration 10 58 avaient peur de souffrir nouveau s ils reprenaient le travail 53 m decins g n ralistes ont rempli 61 questionnaires sur les 67 4 m decins sp cialistes dont 3 rhumatologues les 6 autres 7 m decins conseils ont re u les 67 assur s Les opinions compar es des patients et des m decins sur une ventuelle reprise du travail sont r sum es dans le tableau 1 Les avis m dicaux sur les obstacles la reprise du travail sont r sum s dans le tableau 2 Discussion file Z union COMMUNICATION SITE INTERNET Nouveau site dossiers Isabel 29 05 2012 ML decine Page 3 of 4 Les limites videntes de cette tude2. ce qui est loin d tre la r alit quotidienne Patients et m decins sont ils pr ts suivre cette recommandation Nous avons cherch comprendre ce que repr sentait l arr t de travail dans le cours de l affection pour les patients les m decins traitants et les m decins conseils et identifier les obstacles la reprise du travail per us par chacun d eux Notre objectif est de mieux comprendre les difficult s suivre les recommandations pour chercher des solutions M thode Cette enqu te a t r alis e entre avril et octobre 2000 aupr s de tous les assur s affili s aupr s de la CPAM de Haute Vienne en arr t de travail depuis plus de 4 mois pour lombalgie qu il s agisse d une maladie d un accident du travail ou de maladie professionnelle Chacun d eux vu au service m dical de l assurance maladie tait invit remplir un questionnaire Son m decin traitant remplissait un questionnaire analogue compl t de questions m dicales plus sp cifiques Le m decin conseil faisait de m me apr s examen clinique de l assur La saisie des questionnaires a t r alis e de fa on anonyme l aide du logiciel pi Info Sur les 94 patients s lectionn s 27 ont t exclus de l tude 5 en raison d une pathologie autre 6 parce qu il manquait l un des questionnaires 16 parce qu ils avaient repris le travail temps complet R sultats Sur les 67 patients 42 hommes et 25 femmes ge moyen 44 ans
3. incitant au maintien de l activit pour acc l rer la r mission et le retour au travail au changement d organisation du travail et l am nagement du poste de travail pour favoriser une reprise de travail 3 8 9 Aucune tude ne permet d affirmer l efficacit de ces interventions dans la pr vention de rechutes des lombalgies chroniques 6 Cela repr sente galement un champ d investigation essentiel Conclusion Dans ce contexte nos patients sont sans illusion sur un quelconque traitement magique lorsque celui ci n existe pas mais ils attendent de leurs m decins une coute empathique 10 Il semble possible file Z union COMMUNICATION SITE INTERNET Nouveau site dossiers Isabel 29 05 2012 M decine Page 4 of 4 dans des limites qui restent d finir de leur proposer de partager la d cision de reprise du travail malgr la douleur non comme une sanction mais comme un l ment indispensable la gu rison condition de parfois modifier radicalement leurs conditions de travail Une coordination pr coce incluant patient m decin traitant m decin du travail et m decin conseil devrait tre initi e au plus t t en tout cas avant le 3 mois d arr t de travail pour favoriser le retour au travail dans des conditions adapt es vitant ainsi de nombreuses chronicisations ce jour le d cret du 23 d cembre 2004 relatif la consultation du m decin du travail par le m decin conseil ne le permet toujou
4. petit nombre questionnaires ferm s recrutement administratif limit g ographiquement etc interdisent toute extrapolation mais nous ont sembl poser les questions essentielles Regards crois s patients m decins Comme l ont not de nombreuses autres publications 4 6 ces patients exercent souvent des professions peu qualifi es S ils semblaient ici a priori plus exigeants que les m decins sur les r sultats du traitement 6 sur 10 esp raient une gu rison ils taient moins attach s l importance du repos comme l ment th rapeutique et envisageaient moins facilement une adaptation de leur poste de travail Les deux premiers points gu rison et repos rel vent sans doute partiellement de repr sentations et devraient faire l objet de recherches sp cifiques Le doute tr s important pour les trois parties quant la possibilit d un travail adapt peut exprimer la fois le scepticisme sur le contexte professionnel actuel surtout dans cette tude o il s agissait dans l ensemble de professionnels peu qualifi s et la m connaissance du r le du m decin du travail au total peu sollicit par les trois parties Cet aspect devrait tre explor car il remet en question la pertinence des recommandations Malgr les recommandations patients et m decins envisageaient tr s peu la reprise du travail malgr la douleur l encore il y a contradiction avec les recommandations Mais est il r aliste de demande
5. M decine EI Accueil gt Revues gt M decine gt M decine gt Texte int EI ONouveaut s ICatalogue Recherche Collections x Toutes les revues M decine M decine Num ro en cours Index th matique Archives S abonner Plus d infos Biologie et recherche Sant publique Agronomie et Biotech x Mon compte Mot de passe oubli lActiver mon compte X S abonner Licences IP Mode d emploi Demande de devis Contrat de licence QCommander un num Articles O la carte INewsletters ro Commander un num ro Publier chez JLE Page 1 of 4 gral de l article Recherche x Enetisn Panier avance version Xx Texte int gral de l article Version imprimable Version PDF Lombalgie chronique et arr t de travail Regards crois s patients m decins M decine Volume 2 Num ro 4 180 2 Avril 2006 Vie professionnelle x R sum Auteur s Agn s Nicot et Philippe Nicot M decin conseil ELSM de Limoges nicotphi club internet fr R sum Contexte la lombalgie chronique commune a des cons quences socio conomiques importantes Les recommandations de pratiques cliniques pr conisent une r inse
6. e low back pain Br J Gen Pract 1997 47 647 52 Lombalgies en milieu professionnel quels facteurs de risque et quelle pr vention Paris Inserm 2000 Skelton AM Murphy EA Murphy RJL O Dowd TC Patient s views of low back pain and its management in general practice Br J Gen Pract 1996 46 153 6 Qui sommes nous Contactez nous Conditions d utilisation Paiement sU curis Actualit ls Les congr ls Copyright 2007 John Libbey Eurotext Tous droits rl1servLis Informations lU gales Powered by Dolom de file Z union COMMUNICATION SITE INTERNET Nouveau site dossiers Isabel 29 05 2012
7. r des patients douloureux de reprendre un travail dont les gestes m mes risquent de d clencher la douleur Recommandations actuelles En 2000 en dehors des probl mes de prise en charge sp cifique de la douleur l accord professionnel pr conis par le groupe de travail de l Anaes 3 portait sur deux points cl s recommander pr cocement l exercice physique faciliter la r insertion professionnelle du lombalgique chronique en sollicitant rapidement le m decin du travail conform ment au code du travail Notre enqu te montre que ces recommandations n ont pas t suivies Des recommandations anglaises analogues en 1994 avaient fait l objet d une tude randomis e qui montrait la m me inefficacit en Grande Bretagne 7 On peut en conclure au minimum que ces recommandations n cessiteraient une mise en oeuvre particuli re elle reste d finir tant aupr s des patients que des m decins Remarques compl mentaires Le concept biopsychosocial d fini par Waddel 5 largit les donn es du probl me au contexte socio culturel et professionnel du patient selon ce concept plus le temps passe plus le contexte psycho social s alourdit et moins la prise en charge habituelle m dicaments kin sith rapie peut am liorer le patient C est ce qu exprime le groupe de travail de l Anaes 3 en souhaitant que l on vite une m dicalisation excessive du probl me C est sans doute ce qui justifie le conseil m dical
8. r le du m decin du travail au total peu sollicit par les trois parties Ces aspects devraient tre explor s car ils remettent en question la pertinence des recommandations Conclusion il semble possible dans des limites qui restent d finir de proposer nos patients lombalgiques de partager la d cision de reprise du travail malgr la douleur non comme une sanction mais comme un l ment indispensable la gu rison condition de parfois modifier radicalement leurs conditions de travail Mots cl s lombalgie chronique arr t de travail relation m decin patient file Z union COMMUNICATION SITE INTERNET Nouveau site dossiers Isabel 29 05 2012 M idecine Revues Ouvrages x Espace annonceurs Droits trangers Diffuseurs Page 2 of 4 x Illustrations ARTICLE Introduction La lombalgie chronique commune ce qui exclut toute affection lombaire secondaire une atteinte infectieuse inflammatoire tumorale ou traumatique a des cons quences socio conomiques importantes en termes de recours aux soins d absence au travail de d gradation de la qualit de vie et d ventuelles entr es en invalidit Elle est cause de 7 des arr ts de travail avec 12 millions de journ es de travail indemnis es chaque ann e 1 2 Les recommandations de pratiques cliniques 3 pr conisent une r insertion professionnelle pr coce apr s avis du m decin du travail
9. rs pas Nous tenons remercier chaleureusement tous ceux nombreux qui nous ont aid r aliser ce travail R f rences Institut national de la sant et de la recherche m dicale Rachialgies en milieu professionnel quelles voies de pr vention Paris Inserm 1995 Minist re de l emploi et de la Solidarit Haut Comit de la Sant Publique La Sant en France 1994 1998 Paris La Documentation Fran aise 1998 Anaes Prise en charge diagnostique et th rapeutique des lombalgies et lombosciatiques communes de moins de trois mois d volution 2000 52 p www has sante fr Valat JP Goupille Ph Rozenberg S Urbinelli R Allaert F et les membres de la section rachis de la Soci t fran aise de Rhumatologie Indice pr dictif de l volution chronique des lombalgies aigu s laboration par l tude d une cohorte de 2 487 patients Rev Rhum Ed Fr 2000 67 528 35 Rivier G Lombalgie commune et retour au travail quelques r flexions autour d un probl me complexe Rev Med Suisse Romande 2001 121 423 30 Charlot J valuation des m thodologies de reprise du travail des salari s lombalgiques chroniques Rev Rhum Ed Fr 2001 68 166 9 Barnett AG Underwood MR Vickers MR Effect of UK national guidelines on services to treat patients with acute low back pain follow up questionnaire survey Br Med J 1999 318 919 20 Waddell G Feder G Lewis M Systematic reviews of bed rest and advice to stay active for acut
10. rtion professionnelle pr coce ce qui est loin d tre la r alit quotidienne Objectif comprendre ce que repr sente l arr t de travail et identifier les obstacles la reprise du travail du point de vue des patients m decins traitants et m decins conseils M thode enqu te r alis e aupr s des assur s affili s aupr s de la CPAM de Haute Vienne en arr t de travail depuis plus de 4 mois pour lombalgie de leurs m decins traitants et des m decins conseils R sultats propos d une ventuelle reprise du travail la perception de l objectif principal du traitement tait la gu rison pour respectivement 57 des patients 25 des m decins traitants et 28 des m decins conseils Ils envisageaient une reprise moyennant une adaptation des conditions de travail respectivement 21 46 et 39 Une reprise du travail malgr la douleur est rarement envisag e respectivement 3 6 et 3 Ils consid raient le repos comme un 1 ment essentiel du traitement 54 67 et 70 Parmi les obstacles la reprise intervenaient la douleur respectivement 51 30 et 48 puis le retentissement dans les activit s quotidiennes 42 40 et 19 7 des patients craignaient la reprise en raison de la pratique d un m tier risque Discussion le doute tr s important pour les trois parties quant la possibilit d un travail adapt peut exprimer la fois le scepticisme sur le contexte professionnel actuel et la m connaissance du
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