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1. On est h las loin du compte avec le peu de subsides dont nous disposons moins de 2 par jour par enfant gt L essentiel pour la directrice est n an moins que les jeunes se sentent bien l internat Celui ci propose donc une s rie d activit s des f tes des jeux divers projets de groupes des activi t s chaque mercredi sport th tre cirque cuisine L quipe ducative ne m nage pas sa peine jour et nuit pour rendre la vie des internes la plus agr able possible Et notre r com pense est ensuite de d couvrir le sou rire des enfants quand ils reviennent le dimanche soir se r jouit S ur Mich le m BRIGITTE GERARD entr es libres dossier lt N 65 lt janvier 2012 7 DUILO N u del de cette distinction admi A nistrative la vie quotidienne de nos internats est dans tous les cas intimement li e la vie d un ou de plusieurs tablissements scolaires Quoique commune cette relation par la diversit des aspects qu elle peut rev tir est aussi un l ment de diff renciation des internats entre eux Vivre ensemble sera bien s r et pour l internat et pour l tablisse ment scolaire charg d obligations et d interd pendances Il existe ainsi un lien vident direct entre les possibilit s de recrutement de chaque internat et l offre de fili res de formation que proposent les ta blissements qu il dessert De plus les capacit s physiques d accueil
2. rer vraiment compliqu D un autre c t pas mal de jeunes s y amusent beaucoup sans acqu rir n cessaire ment de bonnes habitudes de travail En ce qui me concerne l internat a t un l ment positif dans l acquisition d une nouvelle maturit Mais c est tr s personnel a ne marche pas pour tout le monde m MARIE NO LLE LOVENFOSSE Photo Guy LAMBRECHTS acteurs PORTRAITS APPRENDRE GRANDIR gente m nag re de formation Nicole DEFAT s est dit pour quoi pas quand le PO lui a propos de diriger l internat Un choix qu elle ne regrette pas le moins du monde G rer du personnel m occuper de l quilibre des repas j avais d j ces comp tences explique t elle Pour la comptabilit j ai suivi une formation en cours du soir Mon travail n cessite avant tout beaucoup de disponibilit II faut g rer le pr vu et l impr vu C est tr s riche du point de vue relationnel car tr s diversifi Je tiens beaucoup par exemple me charger de l inscription des internes C est important de leur expliquer ce lieu de vie qu est l internat ses objec tifs ce qu on peut y trouver Les an n es sont toutes diff rentes l une de l autre Le groupe d internes n est jamais le m me Nous accompagnons les jeunes filles et nous les voyons vo luer au fil des ann es Il faut aussi beaucoup de vigilance tre en phase avec la r alit de l adolescence Ma porte est t
3. DES P RES SAL SIENS ACTIFS Si en Europe occidentale les Sal siens sont de moins en moins nom breux le mouvement se d veloppe en Asie en Afrique en Am rique latine et m me en Europe de l Est 14 00O Sal siens soutiennent en core l uvre de Don Bosco de par le monde Et nos coles peuvent en profiter l cole secondaire Don Bosco de Verviers a par exemple un contact privil gi avec les Sal siens de Ha ti o plusieurs l ves sont partis an dernier pour y construire des classes en bois Chez nous les P res sal siens m nent encore d autres activit s de type social Nous sommes en effet encore pr sents dans des homes dans des maisons de jeunes explique le P re J JEANMART Nous nous occupons du Centre de retraite spirituelle de Farni res nous sommes aussi pr sents dans les paroisses en tant que pr tres Et toutes ces activit s se situent dans le prolongement de la pens e de Don Bosco dans le sens d avoir une rela tion particuli re avec les jeunes pour leur permettre de participer un maxi mum leur propre formation et leur d veloppement m BRIGITTE GERARD entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 17 20 Emmanuelle HAVRENNE pr sente ses missions en tant que Secr taire g n rale du SeGEC e poste de Secr taire g n ral du SeGEC comprend plusieurs facettes En tant que lt lt L directrice du personnel je suis charg e des proc dures d engageme
4. nirees grire dire i N seigement catholique j N 65 nier 202 bals ni re EE E pe p e wi LE 2 L cole face A au manage forc N CEL Ce DOSSIER y 1 pr 4 AL internat P oour qui Jour quoi mul z entr es libres n 65 janvier 2012 Mensuel ne parait pas en juillet aout x Bureau de d p t 1099 Bruxelles X N d agr ation P302221 lave trs Photo Bernard DELCROIX inter internats 2010 po sommaire 2 s ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE 3 Concr tisation de l accord sectoriel im tience tysetenes entr es libres me Janvier 2012 m N 65 m 7 ann e aes soucis et des hommes P riodique mensuel sauf juillet et aout 4 Premier degr du secondaire SSN 11 82 4346 Vers des am nagements m Vu des PMS m Point de vue entr es libres est la revue de l Enseignement catholique en eue Communaut s francophone PR PP nn ANT NE DE et germanophone de Belgique S La cuisine C est tout un art www entrees libres be 7 Passeurs de m moire redaction entrees libres be ni R dacteur en chef et diteur responsable IS en parent encore Conrad van de WERVE 02 256 70 30 8 tele INNIN INE avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles qu une charrue Nadine VAN DAMME y 02 256 70 37 Cr ation graphique 10 Le Congr s en chantiers 2 Anne HOOGSTOEL Membres du comit de r daction Jo
5. norm ment IIS savent ce que c est que travailler S ils se soumettent aux conditions difficiles d une comp tition c est qu ils ont un grand int r t pour ce qu ils font Cela leur permet aussi de rencontrer des professionnels du secteur de montrer leur talent et de faire connaitre notre cole R cemment une de nos l ves Jennifer JEANDRIENS cf photos a remport le 3 prix du meilleur plat de gibier de Belgique sur le th me du lapin de garenne Une premi re s lection s op rait sur base de la recette propos e Pour la finale 10 candidats ont d r aliser en deux heures le plat qu ils avaient imagin Participer ce genre d preuve ne s improvise videmment pas Bien avant le jour J l cole tout le monde est sur le pont pour aider le la candidat e relever le d fi L laboration de la recette fait l objet de nombreuses discus sions Professeurs et l ves proposent des id es et en testent la faisabilit pour arriver au bout de plusieurs semaines ou mois un plat qui semble tenir la route En 6 nos l ves sont pratiquement pr ts aller sur le mar ch du travail reprend avec fiert B BOUDART s savent faire norm ment de choses Je les incite s int resser la nouvelle cuisine et exercer leur imagination et leur cr ativit Lune de nos l ves participe actuellement l mission Comme un chef la RTBF et un autre tudiant s est qualifi pour la demi fina
6. fr quentant l enseignement ordinaire ou sp cialis de niveau fondamental secondaire o sup rieur Les internats sont reconnus juridiquement comme tablissements d du cation Leur base d organisation est r gie par un Arr t royal du 10 octobre 1986 qui en fixe les conditions de subventionnement Le financement par la F d ration Wallonie Bruxelles est pour partie forfaitaire et pour partie li e au nombre d l ves Il est compl t par le paiement d un minerval par les parents Celui ci est variable selon l internat mais il est plafonn par la loi 200 de la quotepart per ue dans les internats de la Communaut fran aise Les membres du personnel par contre ne sont pas subventionn s qu ils soient directeurs ducateurs ou membres du personnel administratif et ouvrier Ils sont donc employ s et r mun r s sous contrat priv Seule intervention publique dans ce domaine la R gion wallonne met des per sonnels ouvriers APE Aide la promotion de l emploi la disposition des internats tant donn leur statut mixte mi public mi priv et l ventail de leurs acti vit s les internats sont soumis de multiples r glementations en mati re de s curit hygi ne patrimoine permis de location et d exploitation droit du travail et l gislation sociale Ils sont galement soumis aux contr les de lAFSCA Agence f d rale de la s curit de la chaine alimentaire Un service du SeGEC est sp ciale
7. m thode plus ou moins grande chelle Par exemple depuis la ren tr e 2009 l Universit de Li ge enre gistre une partie de ses cours et les met la disposition de ses tudiants sur internet Ce qui est important c est que cette pratique soit bien int gr e dans un dispositif p dagogique qu elle r ponde aux besoins de len seignant et surtout de l tudiant On ne fait pas du podcast pour du pod cast ou pour suivre une mode Et la mani re de l utiliser doit d pendre de l enseignant du niveau d tudes du cursus dans lequel il intervient On peut utiliser le podcast au d but du cours avant celui ci sa place ou apr s Cela ne concerne pas uni quement les cours magistraux tout est possible Avant le cours l ensei gnant peut diffuser des contenus th oriques que l tudiant peut appr hender son rythme et qui serviront ensuite de base des exercices ou des d bats Dans le cadre d un cours de langues l tudiant peut couter domicile une petite s quence vid o ou audio que le professeur peut utiliser en cours pour un d bat ou des exercices de compr hension On peut aussi se servir du podcast la place de tout un cours comme c est d ailleurs arri v l ICHEC r cemment lors d une gr ve des transports en commun une s quence d un enseignant a t enregistr e et mise disposition des tudiants Et dans mes cours sur le commerce lectronique je n ai pa
8. au sein du SeGEC en vue La l gitimit d mocratique a toute sa pertinence aujourd hui teurs directeurs sont tous en fin de compte humainement par l gitimit ne suffit pas ce que fonctionne ad quatement tant que exemple une communaut scolaire Il faut introduire pour s y retrouver la l gitimit places toutes les places ne sont pas quivalentes et particuli rement celle qui a la charge de penser collectif la direction doit disposer de sa pr valence au nom m me de la t che d sign e Jusqu il y a peu cette place d exception disposait insignes qui la prot geaient ainsi que d une reconnaissance qui allait la plupart du temps de soi pour tous Aujourd hui le roi est nu et Sa t che n en est que plus ardue Pourtant en mati re d ducation et d enseignement la question se pose avec davantage encore de pertinence quelle conception de la d mocratie se r f rer qui puisse aussi maintenir la diff rence g n rationnelle La question parait pourtant cruciale car sans pouvoir ne pas ent riner les d rives individualistes les injustices et les violences que tout cela engendre lt comment l cole doit elle aujourd hui faire face aux cons quences des mutations de notre soci t aux transformations que celles ci vont entrainer chez les jeunes et quelle est cet gard la t che e de la direction y r pondre de mani re rigoureuse
9. dans le milieu scolaire Ils lui permettent d assimiler les r gles de conduite impos es par le caract re collectif de ce milieu Mais c est aussi un milieu d di l apprentissage Les questions des enseignants visant provoquer un apprentissage cr ent d abord chez les enfants un sentiment d ignorance il y a des questions qu ils ne se posaient pas qui m ritent lat tention et ce sont g n ralement des questions dont ils ne connaissent pas la r ponse Heureusement les ensei avis de recherche gnants n enferment pas les enfants dans ce sentiment d ignorance et les rituels c est leur cinqui me fonction aident le transformer en curiosit intellectuelle C est le cas du mode de communica tion un peu rigide et syst matique qui am ne la d couverte de nouveaux sa voirs L enseignant pose une question Pour r pondre il faut lever le doigt attendre son tour couter les autres dire au moment o on est d sign Le maitre permet de rebondir d une r ponse l autre porte une appr ciation sur les l ments de r ponse l aune des indices objectifs pr sents ou value les arguments sur base d une exp rience partag e et v rifiable La s rie d enchainements s ach ve g n ralement par une institutionnalisation de la r ponse par l enseignant qui in dique ce que les l ves devront d sor mais savoir gt Le jeu de questions r ponses valua tions trace un chemin ba
10. de danses d extraits de pi ces de th tre le Service lance l intention pa d un internat c est aussi jouir de bien des avantages citons notam ment un soutien logistique certain repas entretien des b timents une s curisation des b timents plus grande pr sence de nuit un po tentiel d inscriptions plus important car d passant les zones de recru tement classiques et souvent un personnel d encadrement suppl mentaire tudes animations paras colaires Cette cohabitation n cessite donc une coordination permanente Tan t t assur e par la direction tant t par du personnel sp cifique c est souvent de la qualit de cette coor dination que d pendra principale ment le succ s des missions des deux entit s BERNARD DELCROIX rents 22 000 signets seront ainsi distribu s courant f vrier dans les tablissements du r seau L occasion de rap peler que l internat offre un soutien scolaire un appren tissage de la vie en commu naut un d veloppement de l autonomie et bien s r un large choix d activit s spor tives et de loisirs dans un environnement structur de sketches ou de concerts l ann e suivante la journ e est d di e au sport de nombreuses activit s peuvent tre propos es en fonction des cat gories d ge Les jeunes ont alors l occasion de repr senter leur tablissement dans les comp titions avec bonne humeur et fairplay
11. des deux entit s internat et ta blissement interagissent en per manence cette interd pendance est flagrante lors des inscriptions en premi re ann e du secondaire Elle est exacerb e d ailleurs par our la troisi me ann e P cons cutive Internats du SeGEC une campagne des l ves et de leurs l absence de priorit l gale ad quate mais elle existe souvent d autres niveaux galement De la m me mani re le partage ventuel d infrastructures sportives de loi sirs ou logistiques sera source de contraintes ventuelles mais favori s par les horaires diff rents et gage de rentabilit S ils partagent un m me projet du catif les r glements de discipline n en sont pas moins diff rents Ils doivent faire l objet de mises en rela tion et de compromis sur les mati res communes L internat pourra sou vent avantageusement s appuyer sur la structure administrative de l tablissement scolaire secr tariat conomat gestion financi re mais sans moyens suppl mentaires il pourrait tre ressenti comme une charge b n vole impos e Cependant organiser la vie sco laire d un tablissement disposant INTER INTERNATS haque ann e une journ e inter internats est organis e C l intention de tous les internes du r seau catholique Une ann e sur deux elle est plac e sous le signe de la culture Les l ves ont alors l occasion d exprimer leurs ta lents au travers
12. doivent tre form s soutenus par les institutions accom pagn s dans cette r flexion la fois au niveau technique mais gale ment p dagogique Un prof de droit n est pas cens suivre l volution de la technologie En tant que responsable e learning je dois donc accompagner les ensei gnants les tenir au courant des pos sibilit s qu offrent les nouvelles tech nologies pour r pondre aux d fis de l enseignement d velopper sa quali t et am liorer les interactions Tout cela peut aider m BRIGITTE GERARD entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 et vous que feriez vous L cole face au mariage forc Le r cent proc s de la famille de Sadia assassin e pour avoir voulu chapper a un mariage forc ram ne au premier plan de l actualit une r alit que plus d coles qu on ne croit sont amen es vivre Comment r agissent elles et que pr voit la loi en cette mati re Petit tour d horizon d une probl matique particuli rement douloureuse qui comme le dit l une de nos t moins remue les consciences gt e Marie Lise CHMIEL directrice du Centre scolaire des Dames de Marie Saint Josse Ten Noode Notre cole accueille de nombreux jeunes issus de l immigration Nous n avons heureusement jamais connu de situation aussi dramatique que le crime d honneur dont a t victime Sa dia Peut tre que le travail que nous menons dans l cole avec les profes
13. du Service de Gestion interne du SeGEC En tant que directrice de gestion je m occupe galement des probl matiques li es aux infrastructures du SeGEC et surtout des b timents scolaires Je repr sente le Comit des Secr taires g n raux au Comit directeur du SIEC Service des investissements de l enseignement catholique et pr side la Commission d avis qui met des opinions quant la capacit financi re des PO supporter des charges d emprunt dans le cadre d un projet relatif aux infras tructures Enfin j organise la coordination avec les SPABSC Soci t s patrimoniales d administration des b timents scolaires catholiques qui sont mises en place par les dioc ses au niveau des provinces Le Service Gestion conomique qui prend en charge tous les aspects relatifs la gestion conomique comptable financi re des PO travaille galement sous ma responsabilit Nous avons une r union de coordination environ tous les trimestres avec les responsables de ces questions dans les dioc ses afin de coordonner la politique d ensemble d autres enfin avec l asbl Infodidac qui d veloppe l outil informatique de gestion Nous passons aussi des partena riats avec certains fournisseurs au b n fice des tablissements scolaires Toujours au niveau de la gestion je suis responsable du d veloppement informatique du SeGEC qui est orient vers trois grands axes la gestion de bases de donn es et d outils d utilisation de ce
14. en groupe on ne pas faire croire l enfant qu il doit suivre des lignes directrices linter nat qu il peut ensuite oublier la mai son pendant le week end gt LE CASSE T TE DES TRANSPORTS Don Bosco les internes arrivent le dimanche soir et repartent le vendredi Ils sont r partis par groupes de 14 16 dans six maisons collectives o la plu part b n ficient d une chambre indivi duelle Une septi me maison accueille la communaut sal sienne qui est en charge de l tablissement Pour la directrice c est l organisation du trans port des l ves vers leur cole qui constitue le gros d fi de tous les jours ne fait pas ce que l on veut rappelle S ur Mich le Les l ves doivent partir et rentrer une certaine heure ils doivent tre pr sents le mercredi apr s midi pour participer aux activi t s assurer certaines charges ranger leur chambre Certains enfants sont habitu s un autre fonctionnement la maison et r clament plus de libert Si le jeune n arrive pas accepter nos r gles il nous est impossible de pour suivre le projet avec lui Et quel est le r le des parents dans cette relation ducative un peu particuli re 11 faut surtout que l on s accorde sur les valeurs transmettre Par exemple Nos internes vont dans treize coles primaires diff rentes et une trentaine d coles secondaires dans toute la R gion bruxelloise Une collabora
15. en place un syst me incoh rent et producteur d un norme gaspillage Explications Nous avons un d cret qui pr tend organiser un enseignement du fondement jusqu 14 ans C est au terme de ce continuum que les comp tences de base devraient tre maitris es par tous et couronn es par le CE1D Mais il n y a pas de continuit On fait comme si le passage du primaire au secondaire allait de soi Or c est tout le contraire Il y a de profondes ruptures qui n chappent personne sauf au l gislateur Changements de lieu et de taille des coles on passe souvent de petites entit s taille humaine vers de grosses boites Changements de culture et de m thodes on avait un ou deux instits on voit d filer 5 6 7 profs diff rents Changements dans le type de relations entre les enseignants et les l ves etc etc Autre explication fin du primaire plus de 90 des l ves ont obtenu des CEB certificats d tudes de base de valeurs tr s in gales selon qu ils ont t sanctionn s par un score de 90 ou de tout juste 50 Cela n emp che pas nombre de parents d enfants mal class s d essayer de les inscrire dans la bonne cole du coin Comme sur notre march scolaire les exigences des coles secondaires sont g om trie tr s variable et n ont pas boug d un poil a va tre un calvaire pour les tout juste 50 Surtout l o la fili re enseignement g n ral es
16. fonction Il s agit en fin de jour n e apr s que les enfants soient sortis plusieurs fois et aient ressenti avec leur sens le temps qu il fait d tablir la m t o du jour Mais il s agit de le faire collectivement en distribuant la parole tous en confrontant les impressions en cherchant les mots pr cis qui tra duisent ces impressions C est donc une construction collective organis e par le maitre mais dans laquelle les l ves doivent s engager DES RITUELS POUR PROGRESSER Christine CAFFIEAUX d crit la qua tri me fonction de la mani re sui vante Pour initier l enfant son m tier d l ve l enseignant peut intro duire des ruptures de contrat par exemple demander l l ve d agir sa place Le cadre des rituels permet de g rer ces ruptures dans la mesure o en dehors d un l ment ou l autre le reste ne change pas Le rituel de la prise de pr sences en est une illustration C est le moment o les l ves pr sents cherchent et affichent leur pr nom Leur recherche se fait au d but au milieu de quelques pr noms rang s toujours dans le m me ordre Mais progressivement on peut aug menter le nombre de fiches ne pas les organiser dans le m me ordre mettre en vidence la lettre initiale et conduire par tapes successives vers la mai trise de l organisation des lettres DES RITUELS POUR RASSURER Donc les rituels contribuent int grer l enfant
17. lle BERTIN DOSSIER FR z Anne COLLET Andr COUDYZER L internat i ON M lanie DE CLERFAYT x kas 4 Jean Pierre DEGIVES pour qui pour quol a ET Vinciane DE KEYSER i M Sophie DE KUYSSCHE mais encore W eco 1 Jacqueline DE RYCK mals encore ur 12 2 Benoit DE WAELE 11 Des podcasts efficaces DL Brigitte GERARD A Thierry HULHOVEN ae f MA AX E Anne LEBLANC Bruno MATHELART Nelly MINGELS Guy SELDERSLAGH 12 L cole face au mariage forc ER a Publicit 14 1 2 3 nous irons au bois 02 256 70 30 Impression etroviseur IPM Printing SA Ganshoren 16 La relation avant tout Tarifs abonnements 1an Belgique 16 Europe 26 service compris Hors Europe 30 Z Sat i ea a z 2 ans Belgique 30 Europe 50 18 Mais que fait le SeGEC 20 A A 58 l verser sur le compte n ES IIVTES BE74 1910 5131 7107 du SeGEC avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles 17 Un libraire un livre m Escales des lettres Concours a n avec la mention entr es libres Bruxelles Patrimoine Les articles paraissent sous la respon humelour sabilit de leurs auteurs 20 L humeur de Conrad van de WERVE Le CLOU de l actualit Les titres intertitres et chapeaux sont de la r daction Textes conformes aux recommandations orthographiques de 1990 entr es libres est imprim sur papier FSC entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 Concr tisation de l accord sectoriel T
18. seurs les m diatrices le centre PMS a permis d viter certaines choses Nous avons cependant connu d autres situa tions du m me type notamment le cas d une jeune fille s questr e chez elle Une l ve de sa classe a averti notre service de m diation La police a fini par intervenir et notre r le a t ensuite d essayer de ramener l l ve l cole en menant tout un travail de rencontre et d coute avec sa famille et celle de son petit ami qui l a ensuite accueillie L l ve est finalement reve nue suivre les cours et a termin bril lamment ses humanit s Nous avons aussi t confront s des r alit s telles que des reconstructions de l hymen des incestes des viols intra fratrie des filles rejet es exclues par la famille en raison d une amou rette Certaines l ves ont ainsi t oblig es de quitter la maison pour chapper au projet familial d un ma riage organis ou pour partir avec un petit ami refus par la famille en raison de sa nationalit de son appartenance religieuse ou parce qu il n est simple ment pas leur choix Dans ces cas l elles peuvent faire appel si elles le souhaitent au dispositif mis en place par l cole qui leur fournit des informa tions un accompagnement une aide de la m diation ou du centre PMS En donnant la possibilit chaque prota goniste de parler de son ressenti de ses peurs peut tre aussi d analyser les erreurs
19. un nouvel internat accueille une quarantaine de filles dans un b timent situ non loin Ily a eu une longue r flexion autour de la mixit Celle ci se vit notamment autour du sport les cours d ducation physique et beaucoup de sports sont mixtes ce qui est propre notre struc ture Et a marche gt m CONRAD VAN DE WERVE GANSHOREN COLLABORER AVEC LES COLES L internat Don Bosco install Ganshoren depuis 1994 accueille 90 filles et gar ons g s de 6 20 ans qui sont inscrits dans une quarantaine d coles diff rentes de la R gion bruxelloise L internat leur apporte un cadre ducatif et un accompagnement scolaire tout en leur apprenant les joies et difficult s de la vie en collectivite ais qu est ce qui am ne ces M ieunes issus de divers milieux sociaux s inscrire l internat Don Bosco La plupart d entre eux viennent chez nous pour b n ficier d un cadre ducatif solide et pour tre aid s dans leur scolarit explique S ur Mich le DECOSTER directrice de l tablissement et ancienne duca trice Certains parents ne peuvent en effet pas tre pr sents lorsque les en fants rentrent la maison et beaucoup d entre eux ont besoin d un encadre ment qui leur permette de reprendre confiance en eux Bien s r qui dit internat dit horaires et r gles respecter et il nest pas tou jours vident de s int grer la vie col lective Quand on vit
20. un probl me que je ne peux pas r soudre seule par exemple une jeune fille qui aurait des tendances suicidaires j en parle avec elle et je lui explique que nous devons nous faire aider par le PMS ou un autre intervenant Je m assure aussi qu il y a bien un suivi J essaie de faire le lien avec les parents si les jeunes filles sont d accord Je m efforce de les aider au mieux mais tout ne fonctionne pas toujours comme sur des rou lettes La meilleure r compense quand des anciennes viennent me voir apr s plusieurs ann es pour raconter leur parcours montrer des photos de leurs enfants c est de les entendre dire qu elles ont trouv l internat un quilibre et une vie de famille qui les aide construire leur vie Si je devais laisser un message un e jeune qui veut devenir ducateur trice je lui dirais Avant tout affirme toi Montre quelle est ta place et sois un r f rent m MARIE NO LLE LOVENFOSSE Entre coute supervision des devoirs ou aide dans la vie quotidienne le r le de l ducateur trice tend parfois ressembler celui d un e quil 17e RES D oo a Photo Bernard DELCROIX UU journ e p dagogique d ducateurs d internat Mich le DECOSTER Photo LEDOSIER DUMOS Pierre JACQUES Les PO d inter nats sont contraints de prendre ce mouvement en compte Il leur faut donc moderniser s curiser et embel lir leur internat pour faire de ces l
21. voil qui pourrait r sumer la mission des internats Toute fois ils doivent la mener dans des contextes parfois tr s diff rents Les publics accueillis varient ainsi fortement d un tablissement l autre Et pour r pondre ces besoins les moyens manquent sou vent Parmi les difficult s r guli rement rencontr es le transport Le transfert chaque matin et chaque soir des l ves entre leur cole et leur lieu d h bergement rel ve parfois du casse t te Au del de ces difficult s nous irons galement la rencontre de personnes engag es celles et ceux qui font vivre les internats Bonne lecture m CONRAD VAN DE WERVE Pa IIDIICLE PUBLIC S A 1 Lu LD ET TOI T ES L POUR QUOI PORTRAITS ENJ EUX D FIS ET OPPORTUNIT S GROS PLAN MAREDSOUS ENTRE TRADITION ET OUVERTURE GANSHOREN COLLABORER AVEC LES COLES LIENS COHABITATION ENTRE INTERNATS ET ETABLISSEMENTS SCOLAIRES entr es libres dossier lt N 65 lt janvier 2012 2 e public de notre internat est lt lt L tr s diversifi mais majori tairement d origine tr s modeste explique Jean Jacques PIETERS directeur de l internat et de l Institut Saint Henri de Comines depuis 11 ans Des Fran ais des Wallons des Flamands du primaire et du secon daire g n ral technique de transi tion de qualification et professionnel filles et gar ons qui fr quentent nos coles ou d autr
22. 7h30 19h Les plus jeunes se rendent la salle d tude o ils sont surveill s et dirig s I y a aussi des profs qui passent pour donner des explications reprend le directeur Le syst me est tr s souple On retire par fois de l tude certains l ves dont on sait qu ils ont des difficult s parce que professeurs et responsables du catifs ont communiqu entre eux lls peuvent alors tre accompagn s en petit groupe par un professeur gt partir de la 4 les l ves tudient en chambre S ensuit le repas du soir puis un second temps libre et enfin un dernier temps d tude Les plus jeunes regagnent le dortoir 21h L extinc tion des feux a lieu 21h30 Les chambres sont des alc ves am lio r es cloisonn es par des portes Nous les employons pour la derni re fois G entr es libres dossier lt N 65 lt janvier 2012 cette ann e puisque l internat s est engag dans d normes travaux pour moderniser les locaux gt RADITION ET NOUVEAUT Quand je rencontre les anciens constate E DEWANDRE ils me disent qu ils retrouvent Maredsous l esprit d il y a 20 30 voire 40 ans Cela tient certainement notre philosophie res t e intacte savoir un apprentissage progressif l autonomie D ailleurs parmi mes l ves je compte beau coup de fils d anciens gt Le coll ge a bien s r beaucoup vo lu Il s est dot de nouvelles infras tructures Depuis 2008
23. Cha pelle ainsi qu la police Partout le discours a t le m me la jeune fille tant ma jeure au mo ment de A L i son d part on ne peut agir que si elle souhaite s opposer ce mariage Il semblait donc indispensable den parler avec elle et de lui expliquer ses droits et les possibi lit s existantes Elle est venue me faire signer un papier et jen ai profit pour aborder la ques tion Elle a pleur et m a confirm que suite des arrangements familiaux elle devait rentrer au pays pour se marier avec un cousin loign Je lui ai dit que nous pouvions l aider s y opposer si elle le souhaitait Mais elle m a r pondu que malgr son d gout pour ce mariage elle tait tr s attach e ses parents et se devait d ob ir Je l ai convaincue de t l pho ner avec l aide du PMS l association de Bruxelles Nous l avons revue plu sieurs reprises toujours avec le PMS pour lui parler couter lui expliquer parfois crument ce qui l attendait si elle acceptait ce mariage mais elle n a pas voulu s opposer ses parents D s le jeudi elle a commenc dire au revoir ses camarades de classe a pleurait dans tous les coins Jeunes parents enseignants ducateurs ve naient me trouver pour qu on emp che son d part Certains voulaient mani fester en rue ou pr venir la presse J ai expliqu que tout tait pr t pour em mene
24. Coll Escales des lettres 2011 ESCALES DES LETTRES n homme d affaires en fin de U carri re en voyage Dubai voit soudain son monde s effon drer Comme aspir par un trou noir dans un tat second il vit une br ve parenth se au Y men d o il confie son ordinateur ses regrets ses doutes ses d lires Il s y adonne au qat une plante chiqu e qui procure un effet euphorisant et qui est une v ritable institution en cette contr e Critique f roce et f rocement dr le des d rives du capitalisme t moin d un Moyen Orient tout en contrastes le r cit passe d un monde l autre des folies moder nistes de Duba au mode de vie ancestral du Y men entre r alit s et d lires psychotiques L auteur est n Bruxelles en 1966 Il a effectu de nombreux voyages au Proche Orient BG entr es livres BRUXELLES PATRIMOINES y objectif de la toute nouvelle re L vue Bruxelles Patrimoines est de couvrir toutes les facettes du pa trimoine de notre capitale Les ques tions qui concernent le patrimoine ne touchent pas qu l histoire ou la technique de la r novation elles visent aussi l inscription de celui ci dans le projet urbain afin de trouver un juste quilibre entre sa sauve garde et le d veloppement socio conomique Ce premier num ro de la publica tion est essentiellement consacr l architecture scolaire Bruxelles Un patrimoine remarquable qui a e
25. E NO LLE LOVENFOSSE entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 que feriez Vous 13 Photo Laurent NICKS e d cembre d but janvier une p riode b nie pour les rites et rituels On y croise saint Nico las le P re No l Melchior Balthazar et Gaspard Les chemin es d bordent de jouets avant d tre d cor es d un sa pin et d une cr che Aux friandises suc c dent dindes et marrons sans oublier les galettes des Rois C est l occasion d envoyer des v ux qui sont parfois le dernier moyen de communication avec des parents loign s Et m me si la dimension commerciale en a quelque peu vinc le caract re religieux ces traditions demeurent Ce sont des moments de convivialit retrouv e Et ce n est pas par hasard qu elles se bousculent ce moment l c est une p riode de transition de passage d une saison une autre d une ann e civile la suivante Les hommes m me l re techno logique lectronique et num rique ont donc besoin de rituels Les petits d homme aussi entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 12 elles e L S g P py vef Ainsi ces rituels constituent une pra tique de classe particuli rement d ve lopp e l cole maternelle Ce n est pas qu ils n existent pas en primaire ou en secondaire mais en maternelles ce sont des activit s fr quentes et struc turantes Elles assurent tout comme les traditions de d cem
26. Je suis all l cole primaire Saint Vincent de Paul Anderlecht et ai pass mes secon daires l Institut Notre Dame Dans le sup rieur j ai t l Institut Saint Louis Bruxelles et ensuite la KUL Leuven en philologie romane Mon id e tait alors vaguement de devenir enseignant J ai essay mais je me suis enfui assez vite FD Je trouvais que je n tais pas un bon prof Je ne suis pas tr s autoritaire et j avais une forte tendance ne travail ler qu avec les l ves que le cours int ressait En fait j ai encore honte d avoir quitt l enseignement car je pense que ce m tier est essentiel et qu il est ex tr mement difficile d tre prof Un petit nombre d enseignants donnent cours dans des coles o r gnent un ordre et une paix exemplaires mais pour les autres c est une sorte de parcours dans la jungle Je ne pourrais pas FD En humanit s je suis pass de latin grec latin sciences J tais tr s curieux mais j ai t affreusement d u par l enseignement dans cette option Cela a d s lors renforc mon choix d une option litt raire puisque le reste n tait vraiment pas amusant J tais par ailleurs le prototype du bon l ve j aimais bien aller l cole et je trouvais patant d apprendre D s que j ai pu lire je me suis plong dans les encyclop dies pour la jeunesse qui m ont donn le gout d un peu tout FD Au d part je voulais f
27. Photo Bernard DELCROIX 8 entr es libres N 65 lt janvier 2012 es EE Panns onda eme des g Ne od Ass r H pa coson Lun nt je s3 RE de of k i a gt ee ke 4 O aa es a VS Co y Wa XOR N es DS eut L mA a ki r Ne goe apr EUEN TERETE No Br y revenons Y A arts d une infe information _ou d un in v nement Se vi a D a S ibres interroge qe une personnalit RC DR e CPR u monde scolaire ou non L occasion po D 0 RN elle de nous proposer un TERTE diff rent es gro un commentaire personnel voire d interroger nos A ics en EE FETE nea a Tr z n tord Y m a y p cs DES PODCASTS gt EFFICACE se LaCanital 05 12 2011 D epuis le d but de cette ann e acad mique l ULB exp rimente un nouveau syst me de cours en ligne le podcast Pr s de 4000 tu diants essentiellement de Solvay sciences conomiques et psycholo gie re oivent chaque semaine cer tains cours par internet Le but ne serait pas de remplacer les cours ma gistraux mais d largir la panoplie des strat gies d tudes pour les tudiants Le podcast permet en effet d appro fondir certains concepts qui en audi toire d filent parfois tr s rapidement a Alain EJZYN responsable e learning l ICHEC Tout d abord je rappelle que cette pratique n est pas nouvelle En Bel gique bien d autres universit s ou Hautes coles utilisent ce type de
28. aire la psy chiatrie mais les tudes duraient 11 ans et j avais des probl mes de sant a l poque Alors comme ma petite amie allait en romanes je lai suivie Au moment m me j ai t d u par les tudes Je n ai compris leur int r t que bien plus tard 35 40 ans quand je suis devenu diteur Je me suis rendu compte que j avais un bagage une certaine tournure d esprit que d autres personnes dans le milieu n avaient pas La qualit et le d faut des univer sit s c est qu on apprend plus com menter qu lire Je n ai jamais aussi peu lu que quand j tais l universit entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 Et d ailleurs je pense qu un certain nombre de profs de fran ais sortent de leurs tudes tr s modestement qui p s sans avoir lu ni crit alors qu ils devront faire crire des jeunes FD Jai commenc un roman quand j avais 12 ans mais je n ai crit que trois pages c tait trop dur Mais len vie tait l et j ai commenc crire de la po sie 16 ans l cole gr ce un enseignant Tous les profs de fran ais que j ai eus au cours de ma scola rit taient des gens patants encou rageants FD Oui et comme j ai un c t un peu radical je disais que je n crirais jamais de roman Finalement il s est av r que les po tes taient un peu ennuyeux Il y avait l poque beau coup de nuits de la po sie avec un peti
29. ais j tais presque devenu un glandeur professionnel L annonce de mon redoublement n a pas facilit le dia logue avec elle Je voulais rester dans l cole o j avais tous mes amis depuis la maternelle Elle n tait pas d accord Nous sommes all s consulter un th ra peute qui m a conseill l internat Je me suis finalement laiss convaincre Nous avons t en visiter plusieurs J avais entr es libres dossier lt N 65 lt janvier 2012 P 3 S r te ar beaucoup d aprioris Je craignais la dis cipline et le fait de me retrouver dans un milieu tr s bourgeois trop diff rent du mien J ai tout de m me saut le pas et choisi Godinne J avais besoin d un cadre qui m aide me prendre en main et travailler Les premiers jours j tais sur la d fensive et javais du mal trouver ma place mais je me suis rapidement fait des amis gr ce au foot notamment Arriver l internat n est pas vident surtout pour les plus jeunes Moi j tais d j un peu construit javais confiance en moi je savais o je voulais aller Mon exp rience des mouvements de jeunesse m a galement aid aller vers les autres Mais j ai des amis qui ont tr s mal v cu leur arriv e linter nat et qui sont partis au bout de 6 mois Finternat il n y a pas d chappatoire On reste toute la semaine avec les m mes personnes et si on est victime de racket ou de violence a peut s av
30. amiliales et de parcours scolaires si diff rents cela n cessite public s ET TOI T ES L POUR QUOI Pourquoi va t on en internat en 2012 M me si les parents sont souvent l origine de la d cision on est loin aujourd hui du Si tu n es pas sage tu iras en pension gt d antan Petit coup d il sur une r alit aux facettes contrast es J AVAIS BESOIN D UN CADRE QUI M AIDE ME REPRENDRE EN MAIN ET f TRAVAILLER une solide organisation et un person nel motiv Nous avons le souci de faire en sorte que tous les l ves aient les meilleures chances de r us site insiste J J PIETERS s doivent tre encadr s et avoir les possibilit s de travailler de s entraider Les du cateurs sont sensibles cela Il faut de l autorit face un groupe mais aussi tre l coute des jeunes dont certains vivent des situations tr s dif ficiles Notre internat remplit v ritable ment un r le social au sens large GLANDEUR PROFESSIONNEL Julien a 20 ans et est aujourd hui en 2 bac Droit 17 ans contraint de doubler sa 5 et en conflit avec sa m re il se dit que finalement l internat ce n est peut tre pas si mal Je n tais pas un mau vais l ve mais je travaillais peu alors que javais pris une option maths 7h et sciences 6h Mes activit s hockey scouts etc m int ressaient plus qu tu dier Ma m re tait attentive mes tudes m
31. andleor tti iale nvit se prononcer sur l accord intervenu sur la taille des classes le Conseil d administration du SeGEC a estim que ce compromis n apparaitrait acceptable que dans la mesure o les autres engagements et dispositions de l accord sectoriel seraient mis en uvre et dans la mesure o il s inscrirait dans une perspective g n rale dam lioration de la qualit de l enseignement et de lutte plus efficace contre l chec scolaire La n gociation relative la taille des classes ne correspond qu un moment dans la mise en uvre de l accord sectoriel conclu dans l enseignement Les autres dispositions de cet accord doivent tre mises en uvre Parmi celles ci l am lioration de l aide aux directions dans l enseignement fondamental Le SeGEC y accordera une impor tance prioritaire dans le cadre du groupe de travail pr vu Un statut doit galement tre d fini pour les conseillers p dagogiques au secondaire et les directeurs des centres PMS Le Secr tariat g n ral de l enseignement catholique veillera aussi particuli rement ce qu une solution soit trouv e pour permettre une fin de carri re flexible pour les directeurs par exemple par l exercice d une fonction de tuteur Parmi les autres points prioritaires de l accord sectoriel figure la pluri annualisation des aides compl mentaires Aide la promotion de l emploi APE Programmes de transition professionnelle PTP Agents contra
32. as il n existera pas or il a quelque chose de pr cieux partager Par ailleurs le travail de l diteur est aussi de gagner de l argent L dition c est un m lange entre de l industrie et de l art et c est tr s difficile de trouver un quilibre Les temps sont durs le lectorat diminue c est un secteur qui est en crise perma nente Le premier ennemi de l dition en litt rature c est la surproduction On publie six fois plus de bouquins lit t raires qu il y a 30 ans et le public n a pas vraiment t multipli par six Y a t il d autres choses qui vous passionnent dans la vie FD En dehors des livres jai une assez grande passion pour le cin ma Tout y est merveilleux Ce sont des images du monde c est esth tique ment passionnant chaque bon film est un voyage Pour moi ce qui est du do maine de l art n est pas du domaine du spectacle c est quelque chose que je vis jentre dans un livre ou un film je vis des choses tr s fortes moralement et physiquement Si vous aviez un message faire passer aux enseignants quel serait il FD Tenez bon r sistez c est un m tier essentiel Je pense qu il faut valoriser l enseignement mieux pr parer les profs essayer de s adapter a l volution des jeunes sans pour autant aller dans leur sens Il y a une rigueur retrouver Un des probl mes aussi c est la f minisation outranci re de l enseignement Il n est pas normal qu une
33. bre janvier une fonction de transition de passage En effet un des r les de l cole maternelle est de familiariser les jeunes enfants avec leur futur m tier d l ve Et les rituels vont grandement les aider d couvrir un ensemble de pratiques de t ches de codes de r gles d usages de coutumes propres au monde de l cole et diff rentes de ceux de uni vers familial Par exemple et c est un des enjeux fondamentaux de l cole maternelle le langage En famille le petit enfant occupe une place pr cise et se trouve presque toujours dans une certaine proximit seront toutes r irons au ii kun amp i ougesiss physique avec les autres De sorte que la communication ne n cessite ni une grande vari t ni une grande pr cision dans les nonc s Elle peut m me se contenter d un vocabulaire et d expressions particuli res simplifi es ou imag es Pour emp cher la chute du vase perch sur une chemin e on dira simplement A e a e a e Loulou peux pas gt accompagn d une petite tape sur la main l cole on dirait Jean Pierre tu ne peux pas toucher au vase C est fragile et tu es encore trop maladroit tu risques de le faire tomber En effet l enseignant ne s appuie que rarement sur des gestes et des mi miques pour se faire comprendre Il utilise des phrases construites en fonc tion des r gles de la syntaxe et des mots qui renvoient des objets ou d
34. ce des l ves du 1 degr des modifications substantielles du syst me actuellement en place m PAUL MAURISSEN 1 Publication dit e l initiative du GRESEC Groupe relais pour l enseignement secondaire consulter sur enseignement catholique be gt Centres PMS gt Publications POINT DE VUE ruit d une longue et s rieuse enqu te sur le terrain le Livre blanc du premier degr de la FESeC est tr s instructif on r alise toutes les difficult s que rencontrent l ves et enseignants et les efforts que ces derniers font pour faire face des situations de plus en plus compliqu es Mais les pistes propos es par ce livre blanc me paraissent bien trop ti mides pour relever les d fis de terrain Il faut savoir que l organisation des deux premi res ann es du secondaire de retouches en retouches est devenue illisible pour la plupart des acteurs de l cole Seuls les directeurs et quelques rares experts s y retrouvent Les l ves en difficult eux comprennent vite qu ils font du surplace Pr s d un sur quatre accomplit le parcours en 3 ans au lieu de 2 et n obtient pas le CE1D le certificat d ensei gnement du 1 degr qui atteste que l l ve a acquis les comp tences de base Et ce n est pas faute de rem diations en tous genres propos es dans la plupart des coles Photo Fran ois TEFNIN Pourquoi cette usine gaz massacre t elle tant d l ves et de profs Parce que nous avons mis
35. comment l autorit d antan mais un travail pour DE e retrouver la l gitimit estomp e voire perdue de cette place d excep tion dont il est dans la r alit concr te rare de ne pas avoir se servir prendre celui ou celle qui veut encore bien lle bien l incarner lui pr ter son corps Certainement pas un retour AA j F 3 D S LA Mais quelle figure devra occuper cette place qui veui Photo Regjep AHMETAJ D ticuli eu de z culier pour ces jeunes Ce vie et de d veloppement TF nec des comp tences un ux ci sont port s par le souhait d en par L cole s apparente aussi essaires l accomplissement d une i a un statut ou un dei Sara une s vie d adu ipl me tous J S e journ es C econde i Ite au O C est parce que l cole r maison pour le jeune C est Ia tonome et responsable ESPACE un lieu dans lequel cha epr sente un lieu de vie pou h so cun r Chaque enf ant dans une on ue ve sa cole qui soit un lieu vivre place et s y sente bien Donner une p C est r un n mMm grace a u partenariat en avec deu e SIAJ Service d i e gt informatio ani ticipati n et d animati de j pation des jeunes l cole C tion des jeunes qu un projet a t e Jeunesse l asbl JEC Je e projet men avec plus d un Jet a t mis en place visant G et citoyen et le e soixanta mettre en valeur a par daires e
36. commises on permet aussi bien au jeune qu la famille de r fl chir et de repartir sur d autres positions D une mani re g n rale il est difficile entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 de travailler titre pr ventif avec les familles Nous tentons cependant un dialogue si la fille le souhaite Au sein de l cole ce n est en tout cas pas un sujet tabou Nous rencontrons aussi des cas de jeunes filles manipul es au niveau affectif par la famille et qui finissent par accepter un mariage organis C est particuli rement dur car la jeune se soumet par amour pour les siens pour l honneur familial sans se rendre compte des incidences que cela peut avoir pour elle m me en fai sant abstraction de ses propres senti ments En termes de pr vention nous menons aussi des actions d infor mation avec l intervention du planning familial des s ances de sensibilisation la vie affec tive avec le centre PMS des actions d animation th trale au sein de l cole avec notamment la repr sentation d lt Amours Mortes II s agit d un spec tacle de th tre forum dr le po tique qui se penche sur la question du mariage forc travers le temps l espace et les cultures sans stig matisation Gr ce ces his toires le jeune peut prendre conscience de son droit dire oui ou non et comprendre que les cas de mariage forc ne concernent pas uniquement sa culture et que cela a t
37. ctuels subvention n s ACS Autre dossier cl enfin la simplification des t ches administratives en garantissant la compatibilit entre les logiciels utilis s par l Administration et ceux utilis s par les coles et en d finissant par d cret les informations fournir par l Administration aux Pouvoirs organisateurs et leurs f d rations Le SeGEC a galement estim au cours de ce m me Conseil d administration de la mi d cembre 2011 que pour tre acceptable l accord sur la taille des classes devait aussi s inscrire dans une perspective g n rale d am lioration de la qualit de l enseignement et de lutte plus efficace contre l chec scolaire Il importe donc que le gouvernement concr tise l intention exprim e dans la D claration de politique communautaire de rendre possibles la g n ralisation des politiques de rem diation imm diate ainsi que l accompagnement des jeunes enseignants par des enseignants exp riment s c est dire le tutorat Bonne et Heureuse Ann e 2012 tous avec une pens e toute particuli re pour les victimes de la fusillade de Li ge ainsi que leurs proches m TIENNE MICHEL DIRECTEUR G N RAL DU SEGEC 10 JANVIER 2012 entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 Premier degr VERS DES AM NAGEMENTS Un d bat a eu lieu la fin du mois de novembre 2011 au Parlement de la F d ration Wallonie Bruxelles sur l valuation et l avenir du premier degr de l ense
38. duit dans les coles Don Bosco non pas par des techniques p da gogiques sp cifiques mais par un terreau relationnel que l on essaie d instaurer entre les membres de l quipe PO direction enseignants mais aussi avec les parents explique entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 i f i F m FE D A 1 ELLE GIE E VANDERSTUKKEN Le r le du directeur du pilote d une cole sal sienne est de veiller d abord cela C est un fil rouge que l on suit quoti diennement Dans cette perspective l enseignant doit galement se rendre compte de l importance de sa relation l autre de sa facult accueillir sa parole et la diff rence en se mettant en posi tion positive en n ayant plus peur pour pouvoir se centrer sur la souf france de l autre Il faut avant tout avoir confiance en la capacit de l enfant voluer Le syst me de pr vention de Don Bosco n est pas une technique mais une attitude de vie un chemin per sonnel que j essaie moi m me de mettre en uvre insiste E VANDER entr es libres STUKKEN s agit d aider les jeunes mettre des mots sur leurs affects sur leurs motions Don Bosco ce n est pas juste un logo sur le fronton de l cole Dans mon tablissement on aide les enfants grandir autour de quatre valeurs l autonomie l int riorit la solidarit et la cr ativit Et grandi
39. e que vous vous demandez quelle tait la recette de gibier concoct e par l l ve qui a remport le 3 prix Allez on vous met l eau la bouche il s agissait d un dos de lapin farci au chorizo r ble et langoustines accompa gn d une sauce l Orval Bon app tit MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 www isv be entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 entrez c est ouvert PASSEURS DE M MOIRE ans une petite cole de village tout le monde se connait L cole fondamentale Saint Joseph de Comblain au Pont dans la province de Li ge au confluent de l Ourthe et de lAmbl ve ne fait pas exception la r gle Mais l histoire et les particularit s des lieux sont elles pour autant famili res tous les enfants Pas si s r Notre tablissement s est mis en projet pour faire connaitre aux enfants le patrimoine du village explique Caroline LEKEU institutrice en 4 ann e Cela passait notamment par la visite des grottes et la d couverte des chauvesouris qui y vivent mais aussi par l observation du quartier et la recherche des traces du pass Chaque enseignante a exploit le projet sa fa on Ma coll gue de 3 Mme MOUSSEBOIS et moi avons souhait travailler ensemble Pour nous aider fouiller dans le pass nous avons eu l id e de faire intervenir des t moins privil gi s des passeurs de m moire les grands parents de nos l ves gt Les l ves de 3 et de 4 ont travaill tant t ensemble
40. en soi et il est fort probable que les futurs directeurs d cole n accepteront plus cette mis sion suppl mentaire Il faudra donc que les PO d internats engagent des directeurs d internat se consacrant exclusivement cette mission llis devront en assumer le cout Dans ce contexte le Bureau des internats est vigilant PJ Le Bureau des internats a d ci d de refaire un tat des lieux et partir de l de r aliser un inventaire des besoins urgents en termes de financement Sans vraiment parler de cahier de revendications cet in ventaire devrait permettre au r seau de se positionner et de d cider s il en fera l une de ses priorit s dans des n gociations futures avec le Gou vernement de la F d ration Wallo nie Bruxelles Enfin la Commission p dagogique de son c t reste attentive aux d fis p dagogiques relever et s efforce de trouver les formations et les intervenants qui pourront aider le personnel ducatif car en d finitive c est lui qui est en premi re ligne et qu il faut soutenir m SUIVEZ L e r seau de l Enseignement catholique compte 47 internats Ils ac L cueillent cette ann e encore plus de 4500 l ves Autonomes ou rattach s un tablissement ils connaissent des r alit s tr s diff rentes selon leur localisation leur histoire leur patrimoine leur taille leurs res sources mais aussi leur public potentiel gar ons ou filles unique ment ou les deux
41. es tablissements de Comines je ne peux pas dire que j aie deux l ves identiques Situ s 800 m tres de la fronti re nous comptons 75 de jeunes Fran ais qui suivent notre enseignement professionnel ou g n ral surtout sciences et maths car ils se destinent des tudes de v t rinaire ou de kin en Belgique Nous avons aussi des l ves de Bruxelles que leurs parents souhaitent sous traire l influence de leur milieu Les l ves n erlandophones viennent ap prendre le fran ais souvent par tradi tion familiale Il fut un temps o linter nat en comptait 250 Nous accueillons encore des jeunes plac s par les ser vices sociaux et une dizaine d l ves de l enseignement primaire sp cialis soit 110 internes au total 011101 Gi 15 iy 3128 X Les l ves les plus jeunes viennent souvent l internat quand les deux pa rents travaillent et ont des horaires peu compatibles avec la prise en charge des enfants C est le cas de parents boulangers chauffeurs routiers ou ouvriers pr cise le directeur Sinon pas mal d l ves en difficult scolaire rejoignent aussi l internat parce qu ils ont besoin d un encadrement qui les aide tudier Parfois ils le d cident eux m mes mais souvent ce sont les parents qui les y obligent J insiste toujours sur le fait que l internat ne doit pas tre une sanction mais une aide gt Accueillir tous ces publics d ges de trajectoires f
42. es actions pr cises Tous les l ments de la communication sont contenus dans les nonc s dans les propos Des ri tuels comme les comptines et la lecture d histoires d velopp es dans presque toutes les classes maternelles contri buent faire la transition entre langage familial et langue de l cole Ces acti vit s largissent l horizon linguistique des enfants en leur proposant une plus grande vari t de mots de vocabulaire et des structures grammaticales plus labor es imiter Les comptines le font d ailleurs en soutenant l appropria tion par des gestes et des mimiques en cho l univers familial o l on joint souvent le geste la parole Et ce qui est vrai dans le domaine de la maitrise progressive de la langue d en seignement l est aussi dans d autres domaines En maternelles les rituels jouent un r le important parfois d ci sif Christine CAFFIEAUX estime qu ils ont au moins cinq fonctions DES RITUELS POUR G RER La premi re est une fonction sociale En effet le passage du milieu familial au milieu scolaire demande l enfant d adopter un comportement diff rent Les rituels l aident rep rer ce qui est permis et ce qui ne l est pas tant du point de vue de l attitude physique qu intellectuelle Par exemple les ri tuels de d placements pour changer d activit les ressources comme la musique la clochette le tambourin les panneaux feu rouge
43. est qu il y a un h ritage une tradition trans mettre un magnifique message p dago gique porter FAIRE PARTIE D UN MOUVEMENT Il s agit donc aussi de maintenir un lien entre les tablissements Don Bosco en Com munaut fran aise Nous organisons notamment chaque ann e l inter Bosco des jeux sportifs entre coles raconte E VANDERSTUKKEN Mais il y a aussi la formation pour les jeunes enseignants du secondaire sur la p dagogie de Don Bosco au Centre sal sien de formation de Farni res Dans le fondamental c est r troviseur plus compliqu car il faut pouvoir prendre en charge les l ves pen dant ces temps de travail C est en tout cas motivant de sentir que l on fait partie d un mouvement d un cou rant id ologique p dagogique qui n est pas ferm On le r interroge toujours l esprit critique a toute sa place Toujours dans l optique de mainte nir vivant l esprit de Don Bosco les directeurs des six coles secon daires se rassemblent plusieurs fois par an pour travailler sur les plans p dagogique et philosophique Ceux des quatre coles fondamentales cherchent quant eux d ve lopper la formation et une certaine coh rence entre les coles Par ail leurs le conseil provincial France Belgique Sud se r unit une ou deux fois par an et un conseil interprovin cial a lieu annuellement pour harmo niser et envisager certains projets ou r alisations
44. fants ne soup onnaient pas la richesse des souvenirs de leurs grands parents dont certains ont voqu la p riode de la guerre et de l occupation lls ont pris conscience de la diff rence qui existe entre leur vie et celle de leurs grands parents leur ge C est la premi re fois que je travaille de cette mani re et j ai trouv vraiment int ressant et enrichissant de pouvoir rencontrer l cole des t moins ext rieurs qui ont un v cu particulier raconter gt Fi res de ce beau projet men de la fin septembre la mi d cembre 2011 les enseignantes ont d cid de le propo ser au concours G n rations rurales organis par le GREOA qui vise faire connaitre des initiatives favorisant des rencontres interg n rationnelles sur le th me de la m moire locale Mais qu il gagne ou pas ce projet est d ores et d j une superbe r ussite pour tous les l ves Les enfants taient tr s heureux de voir Papy Hubert ou Mamy Andr e raconter leur histoire devant les autres qui coutaient avec beaucoup d attention et de respect Aujourd hui ils Se posent des questions sur ce qu ils voient dans le village et qui leur semblait auparavant aller de soi IIS ont d couvert leur r alit de tous les jours avec d autres yeux conclut C LEKEU MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 Groupement r gional conomique Ourthe Ambl ve www greoa be entr es ibres N 65 janvier 2012 T charru Francis DANNEMARK
45. feu vert ou sens interdit finissent par provoquer une r ponse r flexe chez les enfants qui per met l enseignant de g rer efficace ment le groupe La consigne Levez le doigt pour tre autoris donner la r ponse de l enseignement obliga toire est du m me ordre DES RITUELS POUR APPRENDRE La seconde est une fonction d orga nisation de l apprentissage Ce sont des rituels o l enseignant introduit de nouveaux objets de savoir lorsque les l ves maitrisent suffisamment les objets introduits pr c demment Par exemple le rituel de la date en 1 ann e il doit amener les enfants tre capable de nommer le jour pr sent En 2 ils devront situer le jour par rapport la veille et au lendemain tan dis qu en 3 ils pourront se rep rer sur un calendrier De la roue des jours au tableau du mois des toises avec curseurs l utilisation de pinces linge pour marquer les rep res il faut faire voluer les supports d un trimestre et d une ann e l autre Ainsi les rituels fixent les connaissances par r p tition et les font progresser par l volution des supports DES RITUELS POUR PRENDRE CONSCIENCE Troisi mement les rituels permettent aussi de faire comprendre aux en fants les places respectives du maitre et des l ves dans le rapport au savoir ou tout le moins le r le de chacun dans l organisation didac tique Le rituel de la m t o illustre bien cette
46. gasaki dans les ann es 1920 une jeune femme Cho Cho papillon en japonais jeune jolie et un peu na ve tombe amoureuse d un officier am ricain tr s s duisant Pinkerton Lorsque le jeune homme reprend le large en laissant la jeune femme seule et enceinte Cho Cho l attend avec la patience d une pouse vertueuse Quelques ann es plus tard Pinker ton revient au Japon et rencontre son fils blond comme lui Mais le monde de Cho Cho s croule lorsque qu elle rencontre Nancy la jeune fianc e am ricaine qui d cide d emmener l enfant aux tats Unis ce qui entraine le suicide du protagoniste Tel se cl t l op ra Madame Butter fly de PUCCINI Mais c tait sans compter sur Lee LANGLEY jeune crivain d origine indienne qui pu blie son dixi me roman l auteur d cide de poursuivre cette envou tante et sombre histoire et nous raconte le parcours des diff rents personnages install s dans deux pays qui ne tarderont pas se re trouver en guerre Une ombre japonaise qui inscrit la petite histoire dans la grande plaira tous ceux qui se sont atta ch s aux personnages de PUCCI NI et souhaiteraient les retrouver le temps d une lecture romanesque et captivante Caroline DE LIEVER Librairie Moli re boulevard J Tirou 68 6000 CHARLEROI 071 32 89 19 www moliere be L HORIZON DES V NEMENTS Edouard C PEETERS L horizon des v nements Le Castor Astral
47. iens font encore partie des PO de tous ces tablissements Nous avons encore la responsabilit de toutes les coles explique le P re sal sien Jos JEANMART Nous veillons avec la participation des directeurs garder la p dagogie de Don Bosco intacte Nous formons les ensei gnants via des stages pour trans mettre cet esprit Et dans les institu tions nous organisons des activit s sur les plans spirituel et social Pour plus d efficacit Don Bosco s tait d j pr occup de la transmis sion de ses valeurs en s appuyant sur des la cs via les coop rateurs sal siens Sile mouvement est fort vivant il passera toujours la rampe estime E VANDERSTUKKEN Les la cs doivent bien s r prendre cela en charge mais S il ny a pas d affi nit forte on n en fera rien On n a pas fini de creuser ce message car la soci t change En 2015 on tablissements au secondaire Huy ean BOSCO nait le 16 aout 1815 dans un petit J village proche de Turin au sein d une famille tr s pauvre Il perd son p re 2 ans et connait une enfance et une adolescence difficiles 9 ans un r ve l am ne d cider de devenir pr tre Il entre au s minaire de Chi ri et est ordonn pr tre Tu rin le 5 juin 1841 Don Bosco a d j un contact privil gi avec les jeunes et d bute son action en faveur de ceux qui sont exclus des campagnes et envoy s Turin o ils deviennent aide ma ons cireurs de cha
48. ieux de vie des endroits o les jeunes se sentent bien Tout cela a un cout et les moyens financiers allou s par la F d ration Wallonie Bruxelles ne sont pas tr s importants La situation conomique n est pas rassurante pour les familles et le prix de la pen sion ne peut pas augmenter sans cesse Il faut donc g rer au mieux nos internats mais il faudra court terme que nos moyens financiers soient revaloris s enjeux D FIS ET OPPORTUNIT S entr es libres JACQUES PJ La soci t en propose un rythme effr n notamment dans le domaine de la communication GSM smartphones internet avec Face book et autres sites de rencontres et de communication Un premier d fi pour les internats et surtout pour le personnel ducatif est de se tenir au courant de toutes ces nouveaut s de savoir en d tecter les dangers et de faire en sorte que l utilisation que les jeunes en font reste acceptable pour la bonne ges tion ducative Il faut donc comme doivent le faire les parents et les responsables des coles canali ser les jeunes expliquer les limites fix es par r glement et id alement accompagner ces jeunes pour une bonne utilisation de tous ces outils Pierre merveilleux mais qui peuvent aussi s av rer tr s nuisibles PJ L internat n est plus une for mule scolaire choisie par le jeune sauf dans l un ou l autre internat bien sp cifique Un nombre important de ces je
49. ignement secondaire Parlementaires et ministre ont d battu en s ance pl ni re des constats et des pistes voqu s dans le Livre blanc dit par la FESecC F d ration de l enseignement secondaire catholique en collaboration avec la FEADI F d ration des associations de directeurs du secondaire catholique I faut proposer des am nagements au d cret Le Livre blanc de la FESeC voque plusieurs possibilit s d am na gements gt d clare d embl e la Ministre de l Enseignement obligatoire Marie Dominique SIMONET Elle pointe la fluidit des parcours la diversification des p dagogies de soutien le travail sur une organisation souple des activit s compl mentaires et la valorisation du CEB certificat d tudes de base et du CE1D certificat attestant de la r ussite du 1 degr du secondaire La ministre a annonc qu elle pr sentera des propositions Celles ci veilleront sauvegarder la philosophie des d crets du premier degr mais seront susceptibles d en am liorer le fonctionnement et les r sultats gt Rebondissant sur l intervention du chef de groupe cdH Marc ELSEN elle a indiqu que les DOA degr s d observation autonome pouvaient jouer un r le important pour montrer que ce premier degr est r ellement commun gt Au cours de la discussion les d put s ont longuement d battu de l orientation M D SIMONET a insist sur limpor tance de d velopper une logique d orientation pour tous e
50. jeune femme de 23 ans donne cours dans des classes de rh to des gar ons de 20 ans Quelles sont les chances de cette fille d arriver faire son boulot m INTERVIEW ET TEXTE BRIGITTE GERARD 1 Francis DANNEMARK dirige notamment la collection Escales des lettres aux ditions Le Castor Astral cf concours p 19 entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 9 congr s L Le Congr EN La gr s en chantiers 2 Suite de la pr i sentation des chanti i ap i d Congr s del Ens l tiers mis en place l occasion lirez ci d ignement catholique d octobre 2012 Vous i dessous les deux suivants l M i COMMENT TRE DIRECTEUR D UNE COLE AU OURD HUI ET DEMAI N Y e C omment un directeur d cole d aujourd hui doit il se situer pour dans le m me mouvement S e reconnaitre toute sa l gitimit une conception d mocratique et continuer faire fonctionner H ela place de l exception qu il a la charge d occuper Telle est la question qui a t mise au O e travail dans un s minaire mensuel men par Jean Pierre LEBRUN psychiatre et psychanalyste d tembre 2010 22 directrices et directeurs issus de tous les niveaux namurois qui r unit depuis sep de pr parer le Congr s de 2012 l ves tudiants enseignants duca lant sur le m me pied Pourtant ladite faire se peut un collectif comme par de la diff rence des f d r s
51. le d Euroskills qui aura lieu d but f vrier C est tr s stimulant pour les autres l ves m me S il y a parfois un peu de jalousie Quand ils participent des concours ils se rendent compte du travail que cela repr sente et de la pression qu il faut pouvoir g rer C est un enfer pour les l ves et l enseignant mais d s que c est termin ils ne demandent qu une chose recommencer De ce genre d exp rience ils retirent une grande assurance pour exercer leur futur m tier IIS acqui rent une nouvelle maitrise Cela leur permet aussi de rencontrer les l ves d autres coles de comparer les sa voir faire et d apprendre en voyant les r alisations des autres Ma coll gue fait la m me chose en salle en encourageant ses l ves participer au concours du meilleur barman du meilleur serveur de bi re ou du meilleur caf Les concours c est presque devenu une institution dans l cole Nous organisons d ailleurs chaque ann e une comp tition l occasion de la Jour n e portes ouvertes Les participants doivent cr er un plat partir d ingr dients donn s et ils sont regroup s en quatre cat gories les 6 sont aid s par le professeur de leur choix les 5 par leur p re ou leur m re les anciens de l cole par l un de leurs anciens professeurs et les enseignants par un commis de 3 ou 4 On s amuse beaucoup et cela renforce l mulation et les contacts entre l ves et professeurs Je pari
52. lis et rapide ment familier pour les l ves il devient pour eux un signal qu ils vont d couvrir un savoir nouveau Ce rituel rassure il est normal de ne pas savoir au d part et incite la d couverte l arriv e on engrangera une nouvelle connaissance Les rituels un bon moyen pour aider les enfants p n trer dans l univers de l cole Et comme le dit la chanson JEAN PIERRE DEGIVES 1 Christine CAFFIEAUX Faire la classe l cole maternelle R flexions sur la construc tion des in galit s scolaires De Boeck 2011 Voyez surtout le chapitre Une pratique de classe particuli re les rituels pp 62 71 2 Op cit p 65 3 Op cit p 66 entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 o O 0 LT O 9 e M O A G O lt ko re D O O C A aison religion et affec lt lt R tion sont les trois piliers sur lesquels repose le syst me pr ventif de Don Bosco explique ric VANDERSTUKKEN directeur de cole fondamentale Don Bosco Li ge s agit pour lui de trois dimensions de la personne humaine en interaction et qui ne peuvent en aucun cas tre ni es L important pour Don Bosco est de favoriser les relations entre adultes et que celles ci se r percutent en suite sur l enfant pour qu il puisse mettre en uvre lui m me un tra vail d apprentissage Tout cela se tra
53. lles ci le d veloppement web le site internet du SeGEC mais aussi tout ce qui est ouverture vers l ext rieur et les applications simples d utilisation notam ment dans le cadre du pilotage du r seau envoi des donn es partir du logiciel Pro Eco r sultats des valuations externes le d veloppement d une infrastructure informatique qui puisse supporter tout cela Dans le domaine infor matique toujours je suis galement charg e du projet cyber classes ainsi que du dossier relatif au d veloppement de webservices entre ProEco et les applications de l Administration de la FWB en lien avec Infodidac dont je pr side le CA Par ailleurs je repr sente le SeGEC dans les CA d autres associations M dia Animation FORQUALEC et LICAP mais aussi dans les lieux o les questions relevant de ma comp tence sont abord es Enfin en tant que conseill re aupr s du Directeur g n ral je suis charg e de le documenter sur diff rents dossiers caract re plus politique que cela rel ve de la gestion interne du SeGEC ou de questions relatives au r seau afin qu une position puisse ensuite tre labor e Je suis galement invit e permanente du CA et de l AG du SeGEC BG 600000000000 00000000000000000000000000000 00000 000000000000 0000000 0 0 LL DOS SA S TS N N NE mE mE E T P G RON IN SITU Lee LANGLEY Une ombre japonaise ditions Fleuve Noir 2011 UN LIBRAIRE UN LIVRE A Na
54. ment d di aux internats Une quipe de deux personnes sert d interface entre les internats et les diff rents ser vices du SeGEC et ou l Administration de la F d ration Wallonie Bruxelles En collaboration avec le Bureau des internats ce service repr sente et d fend les internats aupr s des services administratifs politiques ou d autres intervenants pour des probl matiques g n rales c t du service des internats une autre instance joue un r le cl en faveur des internats catholiques le Bureau des internats Celui ci est com pos de repr sentants des Pouvoirs organisateurs d internats des organi sations syndicales et des associations de parents Chambre d chos des probl mes de terrain ce Bureau s est aussi donn pour mission d animer la vie des internats dans des domaines divers gestion financi re l gis lation organisation administrative logistique II veille la gestion opti male des ressources communes et l quilibre de r partition des moyens compl mentaires Il supervise l organisation des r gionales d internats organise leur destination des forums et par le biais de sa Commission p dagogique il coordonne des formations en mati re pastorale et p da gogique et organise des animations sportives et culturelles destination tant du personnel des internats que des internes BERNARD DELCROIX 1 http enseignement catholique be gt Internats entr es libres dossie
55. ncore majoritairement conserv sa fonction d origine et qui offre un environnement de qualit aux jeunes Bruxellois Des maitres d ouvrage et des maitres d uvre ont pu avec l aide de la R gion relever les d fis que repr sentent le classement d une cole et l exigence des travaux de restauration La publication richement illustr e pr sente un historique des b ti ments scolaires notamment ceux de l enseignement catholique ainsi que les coles de la capitale qui sont class es ou inscrites sur la liste de sauvegarde Elle s arr te galement sur divers cas de restauration BG En vente en librairie 10 Infos aatl monuments mrbc irisnet be Bruxelles Patrimoines Une publication de la R gion Bruxelles Capitale Dossier Rentr e des classes N 1 novembre 2011 entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 hume ur Ce LE core souci s la fin du monde c est pour la fin de cette ann e Le 21 d cembre 2012 des raz de mar e gigantesques d ferleront sur les c tes des s ismes vont surgir On pr dit m me une pluie de m t orites associ e des ruptions solaires Selon les sc narios les plus fous ces rup tions vont provoquer un court cir E cuit g n ralis sur la plan te Sans lectricit LU les centrales nucl aires en fusion vont fondre me Ai lerte alerte si vous ne vous en tes pas en L Y La fin du monde a d j t an
56. ndaire sont complexes et les r ponses le sont tout autant Il faut cepen dant se garder d un retour l ancien fonctionnement aur ol de mille et un satisf cits Des pistes de solutions existent En partant de l observation des l ves et des familles pour certains en r elle souffrance dans ce 1 degr la FCPL propose de travailler d une part avec tous les l ves et de partir de leurs acquis d autre part elle estime qu il faut admettre entre autres au niveau des grilles horaires la diff renciation galement par les activit s manuelles artistiques sportives scientifiques Cela peut d j se faire dans le fondamental Photo Guy LAMBRECHTS un Pour la F d ration il faut trouver les 4 entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 des soucis et des hommes voies d une rem diation ad quate qui stimule plus qu elle ne stigmatise Selon elle toujours il faudrait autoriser des parcours fond s sur la r ussite et qui donnent sens l apprentissage Enfin il est capital de donner du temps chaque l ve et d abord ceux qui sont le plus en difficult pour avec les familles travailler le sens et limpor tance de l cole de la formation de l apprentissage Le d fi est colossal l instar de la d marche du Livre blanc de la FESeC il convient certainement de s impr gner du travail des d marches et des r flexions des quipes de terrain pour alimenter au b n fi
57. nonc e des dizaines SN de fois et pourtant gourous visionnaires scienti fiques autoproclam s ou escrocs en tout genre font nouveau se r pandre la rumeur DA n7 Illustration Anne HOOGSTOEL Quelle dr le d entr e en mati re me direz vous pour un billet d humeur de d but d ann e o l heure est plut t l change de bons v ux o l on se sou haite le meilleur pour les mois qui viennent et o l on dessine des perspectives enthousiasmantes Et pourtant si pour la plupart d entre nous ces pr dictions ne ressemblent qu une vaste blague des milliers de personnes de par le monde y croient dur comme fer et s y pr parent elles assistent des conf rences d illumin s se construisent des refuges ou plus prosa quement font des provisions afin de se donner une chance de survivre au cataclysme Au placard ces d lires la poubelle ces mauvaises pens es Et si au contraire cette ann e tait le d but de quelque chose Dans ce climat de morosit ambiante entre perspectives conomiques peu r jouissantes et situa tion internationale tendue pourquoi ne pas chausser d autres lunettes lorsque nous regardons l autre Pourquoi ne pas pr ter une oreille plus attentive son voisin saluer les personnes que l on croise en rue ou tout simplement rendre service Si fondamentalement ces petits riens ne feront pas tourner le monde plus rond ils contribueront certainement le
58. nt appel can didatures tests caract re technique ventuels comit de s lection Je fais en sorte que ces proc dures soient correctement appliqu es et que tout le personnel du SeGEC soit trait et engag de la m me fa on Les nouveaux engag s b n ficient d une s ance d information sur le projet de l enseignement catholique sur la place de celui ci dans le paysage de lenseignement catholique en Communaut fran aise sur ce qu est le SeGEC et sur la communication externe et interne Je m assure galement du respect des l gislations sociales et fiscales et de l int gration de leur volution dans la gestion du personnel Le Secr taire g n ral pr side le Comit du personnel qui repr sente les diff rents statuts pr sents au SeGEC organiques charg s de mission ACS APE et porte l ordre du jour un certain nombre de points qui pr occupent le personnel Le Comit se charge aussi d animer et de proposer des activit s qui permettent la convivialit au sein du SeGEC Je suis galement en charge de la direction de la gestion du SeGEC Je dois veiller ce que la comptabilit soit correctement tenue et produire les documents annuels obligatoires les comptes annuels et le budget Je veille ce que les proc dures internes soient fiables et correctement appliqu es processus de commandes de paiements perception des cotisations Ces diff rents aspects reposent aussi sur les comp tences techniques
59. nternes m appellent d ailleurs comme a Ce m tier suppose une grande polyvalence car les attentes des internes sont nombreuses cela va de l coute des peines de c ur la r solution d un probl me de maths en passant par les devoirs superviser le bouton recoudre l enroulage d une mise en plis les petits bobos soigner les discussions sur les sujets les plus divers l aide pour apprendre faire son lit ou nettoyer sa chambre etc Les difficult s que nous rencontrons sont essentielle ment li es aux relations entre filles Certaines ont un caract re bien tremp et l adolescence n est pas un passage facile Elles se prennent souvent la t te pour des broutilles Mais si elle garde tout son enthousiasme M WATELET se voit mal encore arpenter les couloirs de l internat quand elle aura 60 ans Au moment o j ai commenc j avais l ge d tre leur grande s ur ou leur copine constate t elle Maintenant je pourrais tre leur m re et je n ai pas envie qu elles me voient un jour comme leur grand m re C est un m tier qui exige norm ment de patience et d autod rision II faut une certaine fibre sociale mais aussi pouvoir s adapter aux chan gements comme l omnipr sence des GSM ou la complexification des situations familiales Nous vivons v ritablement ensemble M me s il faut faire la part des choses je suis forc ment touch e par ce que vivent les internes Lorsque je me trouve devant
60. oujours exist L issue des mariages forc s conduit rarement l panouissement Si la fille se soumet elle vit une forme de petite mort Mais il peut aussi arri ver qu une fois plus mure et plus sure d elle elle reprenne sa libert gt PROPOS RECUEILLIS PAR BRIGITTE GERARD Christiane DE SWYSEN directrice du Coll ge Notre Dame de Gemmenich C est la premi re fois que nous vivons une telle exp rience et toute l cole a t fortement marqu e Nous scola risons peu de jeunes de familles mu sulmanes D s l inscription de S fille ain e d une famille origi naire d Arabie saoudite habitant Aix la Cha pelle notre cole est Illustration Anne HOOGSTOEL proche de la fronti re allemande j ai discut avec les parents et nous avons d cid ensemble qu elle ne porterait pas le voile l cole Un peu avant les vacances de Toussaint une l ve qui correspondait avec S via Facebook a averti sa m re que S allait repartir au pays pour y tre mari e de force La maman m a mise au courant et nous avons entam une s rie de d marches pour voir quoi faire une semaine de son d part et quelques jours de ses 18 ans J ai contact le service juridique de la FESeC ainsi qu une association bruxelloise qui s occupe de ce genre de cas J ai pr venu le PMS et le PO La maman qui m avait avertie est all e demander de l aide au Service de la jeunesse d Aix la
61. oujours ouverte pour celles qui ont besoin de se confier Les ducatrices et moi nous r unis sons tous les 10 jours environ pour discuter de ce qui se passe linter nat Je g re la journ e et elles l apr s 16h Il y a une r elle continuit entre les deux Nous nous parlons ou nous nous laissons des messages C est tr s important que les internes sentent qu on forme vraiment une quipe o on d fend les m mes valeurs o on a le m me cadre J y inclus d ailleurs le personnel ouvrier Toutes les adolescentes qui sont ici arrivent avec une ducation et des valeurs diff rentes Pour parvenir bien vivre ensemble internat il est important d avoir des r gles qui nous sont propres qui s appliquent toutes d avoir des moments pour se d tendre et d autres o on doit travail ler Quand j inscris les internes j ai c ur de connaitre leurs motivations Je ne veux pas que l internat soit une punition Notre objectif est avant tout qu elles r ussissent leurs tudes et qu elles apprennent grandir tout simplement m LEDCESIER DUMAS MAMAN DE LA SEMAINE uriel WATELET est devenue ducatrice d internat un peu par hasard Cela fait 21 ans qu elle passe une bonne partie de sa vie au contact de celles que ses deux fils un peu jaloux appellent tes filles Si je devais d finir mon travail en deux mots je dirais maman de la semaine r sume t elle Certaines i
62. r l association mais que c tait sa d cision et que nous devions la res pecter S ne voulait pas qu on critique publiquement ses parents Le ven dredi son p re a appel pour pr ve nir que ses fils galement scolaris s chez nous reviendraient l cole avec quelques jours de retard Je lui ai dit QUE DIT LA LOI et que nous tions au courant de la situa tion de S et que nous ne comprenions pas une telle fa on de proc der II m a r pondu C est l Arabie c est comme a Je lui ai r torqu Mais vous vivez chez nous pas en Arabie Il a expliqu qu il n avait pas le choix et a affirm que sa fille reviendrait terminer sa scolarit en Belgique S a ob i elle est partie a t mari e et n est plus revenue Elle a expliqu ses amies via Facebook qu elle restait confin e la maison faire le m nage sous la surveillance de sa belle famille M me si nous avons entrepris tout ce qui tait possible l galement nous avons le sentiment de ne pas en avoir fait assez Mais que pouvions nous lui offrir si elle s opposait ce mariage Une vie cach e s par e de sa famille qu elle aime Cet v nement remue les consciences Nos jeunes sont r volt s et ne comprennent pas Le PMS a mis beaucoup de choses en place pour les couter et discuter avec eux J ai insist aupr s de ses compagnes de classe pour qu elles ne rompent surtout pas le contact avec S gt MARI
63. r lt N 65 lt janvier 2012 5 itu dans la vall e de la Molign e S en province de Namur le Coll ge b n dictin de Maredsous jouxte l ab baye du m me nom o vivent une tren taine de moines Quatre d entre eux sont encore actifs dans la vie de l cole et de l internat II y a des liens tr s troits entre l abbaye et l cole Le pr sident du Conseil d administration de notre PO est le p re abb gt explique Emmanuel DEWANDRE le directeur du centre scolaire et de l internat Ici 30 professeurs et 11 ducateurs en seignent et vivent aupr s des l ves Le pr fet qui anime l quipe d duca teurs au quotidien est aussi pr fet de discipline de jour au centre scolaire Quant moi je dirige simultan ment les deux structures Les l ves pro viennent pour un grand nombre du Brabant wallon et de Bruxelles M s agit certainement d une population privil gi e d un point de vue culturel Ce sont des familles o l on va au cin ma o l on se rend de temps en temps au th tre o l on lit Mais ce n est pas toujours corrobor par un pri vil ge financier Notre minerval est mo dul et permet des gens qui ont peu de moyens financiers d inscrire quand m me leur fils Maredsous gt Le syst me fonctionne parce que d autres parents acceptent de payer plus Nous calculons le minerval en fonction des revenus des parents et du nombre de personnes qu il
64. r en int riorit cela veut aussi dire exprimer ses sentiments ce qui est galement valable pour les pa rents et les enseignants Mais l cole comment parle t on de Don Bosco aux jeunes enfants Que repr sente t il pour eux aujourd hui Je veille ce qu ils connaissent notre fondateur poursuit le directeur On l voque par exemple l occasion de sa f te le 31 janvier on leur ap prend qui il est notamment via une bande dessin e qui est tr s bien faite on travaille surtout l aspect historique Mais quand je g re un conflit ou un probl me disciplinaire avec les plus grands je leur explique aussi com ment je prends en charge la situation en r f rence ce qu aurait fait Don Bosco dans pareil cas J essaie d tre explicite mais par petites touches On parle de notre identit pour que l on soit lisible au moment de nos actes si jagis comme cela c est en rapport cette r f rence l UNE TRADITION TRANSMETTRE Comme la plupart des congr ga tions les Sal siens se trouvent un moment charni re de leur his toire o les la cs doivent reprendre le flambeau Il reste une quarantaine de P res sal siens en Belgique fran cophone o l on compte encore par ailleurs quatre coles sal siennes congr ganistes au niveau fonda mental et secondaire Tournai Re mouchamps Woluwe Saint Lambert et Li ge sans oublier deux autres et Verviers Et les P res sal s
65. rendre meilleur Encourageons ces sourires et ces petites attentions l cole comme ailleurs L t n est pas encore l mais le printemps pointera le bout de son nez prochainement entr es ibres N 65 janvier 2012
66. reste bloqu incoh rent et surtout producteur de drames humains Tant chez les enseignants que chez les l ves Qui aura l audace et le courage de proposer les changements de syst me qui r ussissent si bien ailleurs m JACQUES LIESENBORGHS ANCIEN ENSEIGNANT ET DIRECTEUR D COLE entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 5 ART es missions culinaires sont l gion actuellement sur le petit cran Met Il s en passe des choses dans et autour de nos coles COUP de tant en sc ne tant t de futurs grands chefs tant t de simples particuliers projecteur sur quelques s essayant au r le d h te de la semaine elles donnent parfois l illusion que la projets r alisations ou grande cuisine est la port e de tous Mais imaginer pr parer et pr senter des plats raffin s reste tout un art propositions mettre en uvre Poussez la porte Ce n est pas Bernard BOUDART professeur de cuisine en 5 et 6 h tellerie restauration l Institut Saint Vincent de Paul Uccle qui dira le contraire Son m tier il l adore et il tente de transmettre sa passion ses l ves en les poussant se surpasser l cole nous incitons souvent nos l ves de 6 se mesurer d autres explique t il M me s ils ne se destinent pas tous devenir des chefs toil s en participant des concours ils touchent de pr s la r alit d un m tier tr s exigeant et stressant Les l ves s investissent
67. s ont charge gt L internat accueille aussi comme le pr voit la F d ration Wallo nie Bruxelles un pourcentage d l ves en difficult s des jeunes la limite du d crochage scolaire qui vivent une adolescence perturb e et qui ont be soin d un encadrement psycho duca tif extr mement pouss LEVER 7H La journ e linternat est r gl e comme du papier musique lever petit d jeuner puis d but des cours 8h20 Le temps scolaire se termine 15h40 pour les plus jeunes pr cise E DEWANDRE Place alors au pre mier temps libre un moment impor tant puisque le jeune doit lui m me se g rer On lui fait des propositions sans jamais l obliger On ne prend jamais un jeune par la peau du dos pour le mener au milieu d un terrain de rugby et lui dire Maintenant tu joues gt gros plan MAREDSOUS ENTRE TRADITION ET OUVERTURE Apprendre aux jeunes prendre des responsabilit s dans un rapport de loyaut avec les adultes telle pourrait tre la devise de Maredsous Ancr dans la tradition et ouvert sur le monde ce coll ge o internat et centre scolaire sont int gr s accueille 280 l ves dont 230 internes videmment si on constate qu un jeune ne s inscrit jamais aucune acti vit sportive un ducateur ira sa ren contre et aura une petite conversation avec lui afin de l engager participer gt Toute l cole va ensuite l tude de 1
68. s toujours l occasion d inviter des personnes qui viendraient parler de leur m tier mais je trouve sur internet des pe tites s quences vid o qui permettent d illustrer la mati re Cette pratique est toute simple et c est un enrichis sement En revanche suivre deux heures de cours en podcast cela peut vite tre emb tant si cela n a pas t sc naris convenablement ni con u pour du podcast Faire de l enregis trement pur et dur r aliser un tr s grand nombre de modules sous cette forme l ce n est pas vraiment l id al On dit en g n ral qu une s quence d e learning doit durer 20 minutes pas plus Cela me semble positif pour des cas relativement ponctuels et si l on veille proposer une certaine in teractivit pour maintenir l attention des tudiants Ces pratiques se g n ralisent petit petit dans l enseignement sup rieur notamment parce que la g n ration actuelle est une g n ration multim dia les digital natives gt qui ont l habitude de ces technologies et du multim dia Si cela apporte une vraie valeur ajout e l enseignant et l apprenant on poursuivra assur ment dans cette voie Cela doit tre bien pens et s inscrire dans un dis positif p dagogique Et puis il faut aussi maitriser les as pects techniques et de sc narisation Si on souhaite enregistrer tous les cours il faut du mat riel pour pouvoir produire ce contenu Les enseignants
69. st pas tr s facile j ai donc crit la plupart de mes livres avec l en vie de rendre le cours des jours plus l ger Ce n est pas pour rendre les gens plus intelligents mais pour les apaiser mettre un peu de douceur dans leur vie Id alement l objec tif serait d augmenter un petit peu le champ de conscience Un livre qui vous touche peut agrandir le regard Si je devais choisir un slogan publicitaire je volerais celui d une c l bre marque de chocolat Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes C est tout moi Vos livres sont effectivement souvent peu pais FD Pour le moment j en cris juste ment un gros Mais cela me rend fou parce que j ai eu l id e idiote de laisser se d velopper dans ma t te un projet de roman avec dix personnages princi paux C est un cauchemar Cela prend dix fois plus de temps qu un petit roman Qu est ce que cela vous fait que les jeunes tudient vos romans l cole pr sent FD Avant cela m aga ait un peu mais j ai chang d avis en d couvrant que ce sont souvent des profs tr s chouettes qui programment des uvres d auteurs contemporains et qui les font plut t bien passer Je pense qu un certain nombre de mes lecteurs m ont d couvert l cole et continuent me lire et j en suis ravi Cela fait 34 ans que je publie et c est g nial de voir que de vieux livres moi vivent toujours C est peut tre un peu sot vaniteux mais
70. t d x e cat gorie p l objet d p dagogique de H 2 i une iti autes _ ine de cl y oo exposition et faire merger u coles vise encourager et or asses d coles fondamentales gres d octobre prochain m ne parole de jeune qui sera ganiser une expression artisti Secon i rendue publi stique qui f ra une premi i re Sai Ca un majorit de son temps et de ses gt ne re de faire de cet Jeune c est donc aussi investir z dynamiques Organisations lors GUY SELDERSLAGH ji C vr Cf pr sentation des deux premiers chantiers dans le n 64 d cembre 2011 p 6 10 entr es libres lt N 65 lt janvier 2012 LINTERNAITI POUR QUI POUR QUOI s la petite enfance l internat offre une alternative positive la vie de famille quand celle ci est rendue difficile par la profession des parents par exemple Au carrefour de l adolescence il est sou vent consid r comme une solution une r ponse des probl mes des difficult s de tous ordres L internat se pr sente alors comme une piste s rieuse pour des jeunes en souffrance en d crochage familial ou scolaire mais pas seulement Si pour certains d entre eux il nest pas forc ment choisi il nen va pas de m me pour une s rie d autres I propose un cadre ducatif un accompagnement scolaire sp cifique et l apprentissage de la vie en collectivit Apprendre aux jeunes vivre ensemble et grandir tout simple ment
71. t nombre de gens extraordinaires mais beaucoup qui m ennuyaient Et je me suis dit que si j tais comme eux je m ag lt 4 LL O E D m 3 e A CARTE D IDENTIT Nom DANNEMARK Pr nom Francis Profession crivain et diteur Signe distinctif crit pour rendre le cours des jours plus l ger devais tre aussi ennuyeux Mes po mes ont donc commenc changer ils sont devenus plus mar rants plus narratifs Je suis sorti de la tendance de l poque qui tait de pro duire une po sie franchement herm tique Mes po mes se transformant ils se sont romanc s Et j ai prouv le besoin d avoir plus de place parce que des histoires venaient Alors j ai crit des romans tout en continuant r diger des po mes Mais maintenant je n cris plus de po sie du tout j ai arr t du jour au lendemain Que racontez vous dans vos romans Y a t il un fil rouge FD Je crois que tout ce que j cris parle des liens entre les gens qui se font se d font se font mal Les hu mains seuls sont d un inint r t total La seule chose qui les rend int res sants c est leur incroyable tendance nouer des liens et les d faire parfois violemment Les probl mes de soci t de politique sont pr sents mais en arri re plan C est donc fatalement plu t t intimiste Et avez vous appris des choses en crivant FD Oui heureusement Je trouve que la vie n e
72. t pas seulement pour ceux qui pr sentent des difficult s scolaires rappelant que l orientation d un jeune s inscrit dans un processus continu et ne se limite pas lui trouver une cole une option ou une solution court terme gt Elle a galement appuy l id e d une rem diation imm diate en classe La ministre s est enfin r jouie que des instances comme l enseignement catholique aient entam une r flexion car dit elle c est sur base de ces r flexions que l on pourra proposer des assouplissements et des am nagements du d cret m CONRAD VAN DE WERVE 1 D bat th matique lors de la s ance pl ni re du Parlement du 23 novembre 2011 www pcf be gt S ance pl ni re gt Comptes rendus int graux gt 23 novembre p 28 2 Livre blanc du premier degr Constats et propositions lire la pr sentation qui a en a t faite dans entr es libres n 64 d cembre 2011 pp 4 5 L ouvrage est accessible sur enseignement catholique be gt Secondaire gt Publications gt Documents p dagogiques VU DES PMS En 2010 la FCPL F d ration des centres PMS libres publiait une note intitu l e Regards sur le premier degr de l enseignement secondaire Cette note s appuie sur un sondage r alis aupr s des centres PMS Nombre d observa tions fondamentales se retrouvent galement dans le Livre blanc de la FESec es grandes questions qui se posent L au 1 degr de lenseignement seco
73. t privil gi e Un autre syst me s impose beaucoup plus simple et lisible par tous les citoyens La fameuse continuit indispen sable passe par un vrai tronc commun D abord jusqu 14 ans dans une seule et m me cole qui regrouperait les actuelles 6 primaires et 1 et 2 secondaires Coh rence et simplicit Cette cole sera ind pendante ou rattach e des coles primaires Pour viter que le poids des options organis es dans les coles secondaires ne p se lour dement sur la culture et les m thodes de cette nouvelle structure comme c est le cas actuellement pour le 1 degr Puisque c est le moment de faire murir les orientations ult rieures tous les l ves devront s essayer des appren tissages techniques et manuels s rieux Pas des bricolages Ce ne seront plus des activit s compl mentaires Elles seront consid r es comme le fran ais ou les math matiques Faute de quoi ces orientations seront toujours d con sid r es et beaucoup de parents continueront croire envers et contre tout m me le bonheur de leur gosse que l enseignement g n ral est la voie royale Ce changement radical ne fera pas disparaitre comme par enchantement les difficult s plus grandes de certains l ves D s lors un travail approfondi sur les outils de rem diation garde tout son sens Aujourd hui on communique beaucoup en haut lieu On fait beaucoup de bruit autour du moindre fr missement Mais le syst me
74. tant t s par ment Les premiers ont ax leurs recherches sur l cole les transports la vie quotidienne et les jeux d autrefois Les seconds ont travaill sur l observation des infrastructures l am nagement du village les m tiers et les magasins d antan Dans les deux classes les l ves ont labor un questionnaire destin aux grands parents qui ont ensuite t invit s venir t moigner l cole Les enfants ont alors regroup les informations r colt es et ils ont r alis des panneaux ou pr par des activit s pour les pr senter leurs condisciples Explorer Comblain au Pont autrefois a permis aux institutrices de faire faire leurs l ves une multitude de d cou vertes dans des domaines tr s vari s Nous avons pu consulter de tr s nombreuses photos pr t es notamment par l ancien directeur de l cole communale passionn par l histoire du village pr cise l enseignante Les l ves ont s lectionn des clich s de Comblain au Pont autrefois qu ils ont compar s la localit actuelle lIs ont travaill sur le th me de la communication en repla ant sur une ligne du temps les diff rents progr s intervenus dans le courant du 20 si cle Sur base des documents en notre possession notamment l ancien registre de l cole ou en sillonnant les rues du village nous avons tent de retrouver des vestiges des anciens b timents et nous nous sommes int ress s aux m tiers disparus Les en
75. tion est d s lors n cessaire entre les ducateurs de l internat et les parents mais aussi avec les professeurs et du cateurs des diff rents tablissements Si les coles sont assez proches les enfants y vont pied avec des duca teurs Quand elles sont plus loign es ils prennent les transports en commun et certains profitent des v hicules de l internat ou de leur cole gt SE SENTIR BIEN L INTERNAT L internat de Ganshoren se base bien s r sur la p dagogie de Don Bosco selon laquelle il faut faire prendre conscience au jeune de l importance d avoir un certain cadre de vie et faire grandir chez lui tout ce qui est positif surtout par la r ussite scolaire D s lors pr cise la directrice on investit beaucoup d nergie dans la formation des ducateurs et l accompagnement scolaire en lien avec les coles On essaie d avoir un contact r gulier avec les professeurs et les directions pour pouvoir suivre les enfants On fait aus si appel des b n voles pour enca drer une cole de devoirs L accueil d enfants de tous les milieux sociaux n est toutefois pas toujours vident Pour aider certains parents qui ont des difficult s payer il faut sans cesse rechercher des bienfai teurs organiser des f tes des activi t s Et m me si les parents paient ce qu on leur demande cela ne suffit pas r gler la totalit des frais de fonction nement de personnel d entretien
76. traverser le temps avec des livres c est sympa IL FAUT VALORISER L ENSEIGNEMENT ET MIEUX PR PARER LES PROFS On dit souvent que l art est gratuit mais il est mes yeux fondamenta lement utile Pour moi petit fils de pay san un livre doit tre aussi utile qu une charrue Tout art permet en effet de faire passer des informations com plexes paradoxales de faire entrevoir des v rit s bouleversantes Il permet de montrer tout le monde qui veut le voir ce qui d habitude ne se voit pas Pour cela ne faut il pas y tre un peu sensibilis FD Oui mais cela s apprend la litt rature en particulier Si on n apprend pas vraiment lire on ne voit rien Donc retour la case d part l ensei gnement est ph nom nalement impor tant L cole est le seul endroit o l on va pouvoir faire cela Pas dans la famille FD Siles parents sont galement pr sents c est bien s r formidable Un tas de gens se demandent pourquoi leurs enfants ne lisent pas Mais est ce qu ils ils en parlent encore les voient souvent lire Eh bien non Si personne ne lit dans leur environ nement il y a peu de chance qu ils se mettent lire Qu est ce qui vous plait dans le m tier d diteur FD Accompagner un auteur et parta ger des d couvertes On va la p che on a des coups de c ur L id e c est que ce serait criminel de ne pas pu blier tel texte Si on ne le publie p
77. unes sont plut t plac s en internat soit par les parents eux m mes en difficult familiale soit par les services d aide la jeunesse Autre d fi donc de s adapter ces publics fort diversifi s n cessitant beaucoup d coute d encourage ment mais avec une discipline suffi sante pour les garder sur leurs deux jambes et les pr parer au mieux demain Le personnel ducatif quali fi pour tout cela est difficile recru ter Il faut aussi le fid liser dans un travail horaire fortement d cal par rapport la norme dans ce secteur Les responsables d internats sont galement difficiles recruter PJ Toute quipe a besoin d un guide et d un chef qui rassemble encourage guide et dirige Quelques pr tres religieux et religieuses sont encore en activit dans quelques internats Leur disponibilit leur exp rience et l autorit morale qu ils repr sentent sont des ressources importantes pour ces internats H las ils ne sont plus tr s nombreux et ne seront pas remplac s comme tels Beaucoup d internats ne doivent d j plus compter que sur les la cs pour diriger et encadrer Souvent ce sont les directions des coles aux quelles sont attach s physiquement les internats qui ont galement en charge la gestion journali re de lin ternat avec toute la disponibilit et les responsabilit s qui en d coulent Mais la charge de la gestion d une cole est d j lourde
78. ussures allumeurs de r verb res Mais beaucoup sont arr t s et mis en prison pour la moindre infraction Don Bosco d cide alors de consacrer sa vie ces jeunes Il ach te une maison et y cr e un internat Il les envoie travailler en ville fait signer des contrats d apprentissage ouvre des formations dans divers m tiers ainsi qu une section d enseignement g n ral Progressivement il permet de nombreux jeunes de r int grer la soci t Don Bosco accorde une grande importance l accueil l coute latten tion la pr venance et il veille ce que les jeunes participent progressivement eux m mes leur ducation En 1859 il d cide de fonder une congr gation la Soci t de Saint Fran ois de Sales qui travaillera dans son esprit au service des jeunes tant dans l enseignement que dans d autres activit s Et en 1872 il fonde avec Marie Dominique MAZZAREL LO la Communaut des S urs sal siennes Par la suite d s 1876 il s entoure de nombreux la cs qu il organise sous le nom de coop rateurs sal siens Son uvre s tend d abord dans le nord de l Italie ensuite en France en Am rique latine et la derni re maison qu il fonde est celle de Li ge Il meurt le 31 janvier 1888 et est canonis le 1 avril 1934 f tera le bicentenaire de la naissance de Don Bosco Si son message est toujours d actualit c est qu il y a quelque chose de solide derri re Ce qui est formidable c

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