grande culture biologique - Coopérative Biograin des Hautes
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1. Voici quelques l ments consid rer Un semis de qualit Avec une lev e rapide et uniforme la culture pourra mieux faire comp tition aux mauvaises herbes Un lit de semences bien pr par un taux de semis ad quat et un semoir bien ajust sont donc des l ments cl s dans le succ s de la lutte aux mauvaises herbes Attention aux lisi res non sem es Utiliser des semences exemptes de mauvaises herbes La production de semences la ferme ou l achat de semences aupr s d un producteur local peuvent tre des pratiques avantageuses sur le plan conomique mais une attention extr me doit tre port e la qualit de la semence Le radis est une mauvaise herbe surveiller particuli rement car sa semence est pratiquement impossible cribler Un sol couvert en tout temps Un sol nu sera rapidement colonis par les mauvaises herbes Semer une culture intercalaire de tr fle dans les c r ales faire lever les pertes de battage apr s la r colte ou semer un engrais vert apr s la r colte d une c r ale d automne sont des exemples de pratiques favorisant une bonne comp tition envers les mauvaises herbes Une rotation quilibr e Une diversit de culture permet une diversit de moyens d action Par exemple le soya et le sarrasin permettent de r aliser des faux semis alors que les c r ales et principalement les c r ales d automne permettent de travailler le sol apr s la r colte L int grati2. toute la s quence de la rotation en c r ales La jach re demeure le meilleur moyen de diminuer la pression de cette mauvaise herbe Voir Fiche technique n 6 et la brochure Moyens de lutte au chiendent en production biologique Laiteron Le laiteron est pr sent presque partout notamment sur les bords des routes Il se propage la fois par des rhizomes profonds et par les graines Dans les champs les plants forment des talles qui se multiplient et s largissent avec le temps C est probablement la mauvaise herbe la plus probl matique en production de grains biologiques particuli rement lorsqu il n y a pas de cultures sarcl es dans la rotation Sa propagation est cependant limit e dans les rotations avec foin Voir la brochure Moyens de lutte contre le laiteron en production biologique
3. FICHE TECHNIQUE N 5 gote R S fg C Le contr le des mauvaises herbes en f ra d Gral GRANDE CULTURE BIOLOGIQUE H autes dans les Hautes Laurentides Dans le sud du Qu bec les cultures en rangs dominent souvent les rotations de grandes cultures biologiques ma s et soya sem s aux 30 pouces Dans ces r gions le sarclage m canique entre les rangs est donc une technique fondamentale pour la lutte aux mauvaises herbes chez les producteurs biologiques Dans une r gion comme les Hautes Laurentides o les cultures pleine terre dominent sarrasin c r ales et soya sem s au 7 po d autres strat gies doivent tre adopt es Voici un BREF SURVOL des principales techniques possibles Pour plus de d tails veuillez consulter les documents sugg r s LE FAUX SEMIS La technique du faux semis consiste travailler le sol aussi finement que pour un semis et laisser les graines de mauvaises herbes germer Quand les plantules sont sorties le sol est de nouveau travaill en surface pour d truire ces adventices L intervalle de temps entre le premier et le second travail du sol doit favoriser un maximum de lev e de plantules g n ralement de 5 10 jours selon les conditions Les essais r alis s ont d montr que l efficacit du faux semis est limit e si le temps est froid ou tr s sec Le faux semis s effectue g n ralement avec un vibroculteur ou un peigne Il est possible de r aliser plus d un faux semis
4. es plantes sont souvent pr sentes dans les c r ales et elles prolif rent principalement dans les champs les plus riches et dans les lisi res non sem es Les faux semis parviennent g n ralement limiter leur pression dans le soya et le sarrasin Les graines de ces mauvaises herbes sont de petite taille et facile cribler dans la plupart des c r ales Une forte pression de ch nopode peut nuire au battage des c r ales une mise en andain de quelques jours am liore grandement la propret du grain r colt Moutarde et radis sauvage Ces esp ces sont tr s largement r pandues dans la r gion Si une certaine pression de moutarde peut tre tol r e le radis sauvage devrait tre surveill tr s attentivement En effet les graines de moutarde sont petites et faciles cribler mais les graines de radis sont pratiquement impossibles cribler avec des quipements conventionnels Porter une attention particuli re la semence utilis e Voir la brochure Moyens de lutte contre les crucif res annuelles en production biologique VIVACES Chiendent La pression de chiendent dans une vieille prairie est souvent lev e puisque cette vivace s implante graduellement dans les espaces cr s par la mort des l gumineuses Avec le labour les rhizomes sont enfouis mais ne meurent pas tous ils recoloniseront graduellement les horizons sup rieurs et le chiendent fera comp tition aux cultures suivantes pour
5. fet sur les mauvaises herbes vivaces Les c r ales et le soya se pr tent bien cette technique mais pas le sarrasin plantules trop fragiles Pour assurer le succ s de la technique il est important de respecter les stades de passage et de bien ajuster l appareil vitesse angle d attaque etc En plus de r duire la pression des mauvaises herbes annuelles le sarclage a re le sol favorise l activit biologique et la min ralisation de la mati re organique Cela se traduit souvent par une augmentation de rendement principalement en sol lourd Pour plus de d tails sur la technique voir Le d sherbage m canique des c r ales Coulombe et Douville 2002 Le d sherbage m canique du soya Douville 2002 et Techniques et appareils de d sherbage m canique Douville 2009 LE LABOUR court terme le labour permet d enfouir les rhizomes de vivaces et une partie des graines de mauvaises herbes annuelles et de donner ainsi une longueur d avance la culture Dans un champ infest de mauvaises herbes effectuer un travail r duit du sol risque de mener une situation plut t d sastreuse puisque les mauvaises herbes d marreront tr s rapidement Un labour tardif ou m me printanier si possible en sol l ger est privil gier dans ce cas LA PREVENTION Une approche globale est n cessaire pour r ussir le contr le des mauvaises herbes en agriculture biologique et la pr vention demeure la meilleure des strat gies
6. mais la profondeur de travail doit tre r duite chaque passage pour viter de stimuler la germination de nouvelles graines Rouler le champ entre les passages favorise galement la germination des mauvaises herbes principalement dans le cas de la moutarde et du radis Les cultures sem es tardivement soya et sarrasin sont particuli rement adapt es la pratique du faux semis Le faux semis peut diminuer la pression des mauvaises herbes annuelles mais a tr s peu d effet sur les mauvaises herbes vivaces Ne pas confondre avec la jach re JACH RE Contrairement au faux semis la jach re a principalement pour objectif de r duire la pression des mauvaises herbes vivaces Le travail doit tre plus agressif que pour un faux semis et se r alise g n ralement avec un cultivateur ou une herse disques La jach re peut tre plus ou moins longue D une dur e de 4 8 semaines elle est id ale pour relever une vieille prairie voir Fiche technique n 5 pour plus de d tails sur la m thode Une jach re tr s courte 2 4 semaines peut galement tre r alis e avant un semis de sarrasin ou apr s une c r ale d automne LE D SERBAGE Le sarclage en pr lev e et en post lev e est g n ralement r alis avec une herse trille peigne ou une houe rotative picoteuse L objectif principal est de d truire les mauvaises herbes annuelles sans endommager la culture La technique n a pas d ef
7. on d une prairie dans la rotation permet le contr le de certaines mauvaises herbes comme le laiteron Un bon d pistage Une bonne connaissance de ses champs et des principales mauvaises herbes pr sentes permet de bien choisir les interventions appropri es Voir la brochure Pr vention des mauvaises herbes en grandes cultures Yvon Douville 2002 pour plus de d tails ET LA TOLERANCE Dans tous les cas il faut tre pr t tol rer une certaine pression de mauvaises herbes dans ses champs L impact sur le rendement est souvent beaucoup moins important qu il en a l air principalement dans le cas de mauvaises herbes annuelles Il faut galement consid rer que le prix re u pour les grains produits souvent pr s du double du prix re u pour le grain conventionnel permet de compenser une certaine perte de rendement LECTURES SUGG R ES Pr vention des mauvaises herbes en grandes cultures S rie de fiches techniques abondamment illustr es un incontournable pour d buter sa r flexion 23 pages Yvon Douville 2002 Techniques et appareils de d sherbage m canique Brochure tr s compl te et abondamment illustr e qui pr sente les diff rents appareils de d sherbage m canique description ajustement et mode d emploi Yvon Douville 2009 Moyens de lutte au chiendent en production biologique Document tr s complet comprenant des notions sur la biologie du chiendent une description d taill e des outil
8. s de lutte possibles et des tudes de cas la ferme 24 pages Jean Duval et collaborateurs Club Agro environnemental Bio Action Moyens de lutte au laiteron en production biologique 16 pages Anne Weill et collaborateurs Club Agro environnemental Bio Action 2005 Ces documents sont disponibles au Moyens de lutte aux crucif res annuelles en production biologique 8 pages Jean Duval et wwWw coopbiograin com collaborateurs Club Agro environnemental Bio Action 2007 et sur Agri r seau Cette fiche a t labor e en d cembre 2014 partir d informations de la litt rature combin es avec les r sultats d essais et les observations faites au cours des six ann es d exp rimentation du projet de laboratoire rural du G R A IN Hautes Laurentides R daction et photos Catherine Goulet agronome CLD de la MRC d Antoine Labelle R vision Jean Duval agronome CETAB Affaires municipales R gions et Occupation Le contenu de cette fiche a galement t r vis par les membres sens ol de la coop rative Biograin des Hautes Laurentides Qu bec CETAB Centre d expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximit D ANTOINE LABELLE Centre local de d veloppement S Le controle des adventices en GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES dans les Hautes Laurentides ANNEXE 1 LES PRINCIPALES MAUVAISES HERBES RENCONTR ES DANS LES HAUTES LAURENTIDES ANNUELLES f ey C
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