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1. Sources Bref notre mode de vie ac tuel n est manifestement pas durable puisqu il entra ne la disparition progressive des ressources dont l humanit a besoin pour vivre Il est d autant moins soutenable qu il n est pas g n ralisable l ensemble de la plan te comme le montre la figure ci dessous Des in galit s entre les hommes L in galit du d veloppement pro voque des d s quilibres qui se mar quent notamment par les diff ren ces de revenus le PIB d un belge tait en moyenne de 24 210 dollars en 1998 celui d un habitant du Burundi de 140 dollars seulement Une taxe de 1 sur les 200 fortu nes les plus lev es de la plan te pourrait rapporter entre 7 et 8 mil liards de dollars soit de quoi sco lariser tous les enfants du monde au niveau primaire Tu fares Done sacorerie L Gommers et F Vermoesen 2000 Environmental data compendium for Belgium SSTC Actions de support du PADDI p VI 8 2 Dossier p dagogique Facteur 4 Institut pour un D veloppement Durable d apr s des donn es de l OCDE 26 Le d veloppement durable premier bilan Vers un d veloppement durable Une question d quilibre Le d veloppement durable est un concept global qui repose sur trois piliers e l conomie favoriser la vitalit conomique sans puiser les ressour ces naturelles e le social assurer une r partition quitable des ric
2. Pr sentation Ce dossier destination de l enseignement valorise les r sultats d un vaste programme de recherche consacr aux Leviers pour une politique de d veloppement durable qui a t financ et coordonn par les Services F d raux des Affaires Scientifiques Techniques et Culturelles SSTC Ce programme s inscrit lui m me dans le premier Plan d appui scientifique une politique de d veloppement durable PADDI Il s agit notamment de montrer la diversit des th mes li s au d veloppement durable de comprendre et d analyser la complexit des probl mes actuels ainsi que d envisa ger quelques pistes de solutions mettre en place par les diff rents acteurs Le dossier se compose de quatre parties trois chapitres th matiques et une pr senta tion g n rale au d veloppement durable Les modes de production et de consommation e Les transports e L urbanisation Le d veloppement durable premier bilan Ce dossier peut constituer tant un support de cours qu un support aux travaux de grou pes ou aux travaux individuels Il pourra donc int resser les tudiants comme les pro fesseurs Dossier disponible gratuitement aupr s des Services f d raux des affaires scientifiques techniques et culturelles Rue de la Science 8 B 1000 Bruxelles http www belspo be Personne de contact Marie Carmen Bex T l 02 238 34 81 SSTC Le d veloppement durable tes premi
3. de se raccorder aux r seaux existants d gouttage et de distribution d eau de gaz et d lectricit Les terrains de trop forte d clivit doivent par exemple tre vit s Appliquer le principe du pollueur payeur Le principe du pollueur payeur pourrait tre appliqu de mani re plus syst matique dans le financement de l urbanisation Ainsi le syst me des taxes de voiries permet de reporter les co ts de la construction des routes sur les seuls acteurs qui en tirent r ellement profit savoir les propri taires des terrains riverains R duire les in galit s spatiales Une plus grande justice sociale impose de r duire les carts entre les niveaux de taxation des communes En effet la fiscalit actuelle est injuste puisqu elle favorise les m nages qui font le choix d habiter la p riph rie Pour atteindre cet objec tif une solidarit entre les commu nes est toutefois n cessaire les communes riches doivent aider les communes pauvres gt Un nouveau quartier urbain aux Pays Bas l application de la ville compacte Sources L urbanisation Am liorer la qualit de vie en ville Afin de freiner l exode de la popu lation des centres urbains diverses actions doivent enfin tre men es pour am liorer la qualit de vie en ville Citons par exemple e am nagement d espaces verts et d aires de jeux pour les enfants e la limitation du trafic de transit dans l
4. des premiers pas la ma trise R gion wallonne DGRNE et Inter Environnement Wallonie Les d fis de l agriculture Une agriculture qui fait mal Dans certaines r gions d Europe l industrialisation croissante de l agri culture est responsable d une d gradation du paysage op rations de remembrement suppression des haies cr ation de vastes parcelles de monoculture La course la productivit s accompagne en outre de usage de pestici des et d engrais chimiques qui d truisent les cosyst mes et portent at teinte la sant de l homme Dans le Tiers Monde les difficult s du monde agricole proviennent en partie de la pression d mographique Le d fi est en effet d assurer une alimentation suffisante un nombre sans cesse croissant d habitants alors que l tendue des terres agricoles se r tr cit sous l action de l homme urbanisation d sertification Un autre d fi est le partage quitable de cette alimentation La qualit de l alimentation en question De mani re g n rale l allongement des fili res de production et les chan gements d chelle ont augment l impact des pollutions Si le syst me pr sente une d faillance ce sont donc des milliers de consommateurs qui peuvent tre touch s Les crises alimentaires r centes du b uf aux hormones de la vache folle du poulet la dioxine de la fi vre aphteuse ou de l huile d olive frelat e ont
5. dans les grandes fili res d approvisionnement le respect des normes fondamentales en ce qui concerne le travail des enfants le travail forc et les conditions de travail inhumaines Il se soucie avant tout des salari s Le label Max Havelaar est un des labels sociaux en faveur d un commerce thique y Le label Max Havelaar Sources R Doom Een integrale benadering van de ketenanalyse ten behoeve van ketenbeheer door bedrijven SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 M de Clercq De internationale economische ordre opportuniteiten en beperkingen voor een Belgische milieufiscaliteit SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 J Dujardin 2001 Le label social travail de fin d tude in dit Universit de Li ge Les modes de production et de consommation R glementer les productions industrielles 12 Les produits industriels sont doublement dommageables sur le plan environnemental e certains produits polluent directement l environnement peintures en grais e les processus de fabrication sont souvent par eux m mes tr s peu sou tenables consommation de mati res premi res consommation d ner gie production de d chets interm diaires mission de gaz polluants rejet d eaux us es R glementations et comp titivit incompatibles Les r glementations environnementales et sociales strictes des pays d velopp s po
6. Droit de l Envi ronnement Dhr Serge Gutwirth en Dhr Marc Pallemaerts Vrije Universiteit Brussel Centrum Informatie Recht en Technologie programme Mobilit durable Transport et mobilit 10 ans de recherche H Meersman et M Beuthe 2001 SSTC publication Lurbanisation Les comportements r sidentiels des m nages face a la probl matique du d veloppe ment durable De residenti le keuze van de huishoudens in het licht van de problematiek van duurzame ontwikkeling promoteurs promotors Mme Bernadette M renne Schoumaker Universit de Li ge Service d Etude en G ographie Economique Fon damentale et Appliqu e Dhr Etienne Van Hecke Katholieke Universiteit Leuven Instituut voor Sociale en Economische Geografie D mographie am nagement du territoire et d veloppement durable de la soci t belge promoteurs M Michel Oris Universit de Li ge Laboratoire de D mographie M Michel Poulain Universit Catholique de Louvain Centre d tudes de gestion d mo graphie pour les administrations publiques La dynamique d un d veloppement insoutenable le Borinage de 1830 a 1990 pro moteur M Paul Marie Boulanger Association pour le D veloppement de la Recher che Appliqu e en Sciences Sociales Qu est ce que le d veloppement durable Besluitvorming inzake milieu methoden en instrumenten promotor Dhr Aviel Verbruggen Universiteit Antwerpen Universitaire Facul
7. Prince de Li ge 15 5100 Jambes t l 081 33 50 50 http environnement wallonie be Fondation pour les G n rations futures FGF Rue des Brasseurs 182 5000 Namur t l 081 22 60 62 fgf fgf be http www fgf be Institut pour un D veloppement Durable IDD Rue des Fusill s 7 1340 Ottignies t l 010 41 73 01 idd infoboard be http club euronet be idd Institut bruxellois pour la Gestion de l Environnement IBGE Administration de l environnement de la R gion bruxelloise Gulledelle 100 1200 Bruxelles t l 02 775 75 11 info ibgebim be http www ibgebim be Inter environnement Bruxelles Rue du Midi 165 1000 Bruxelles t l 02 223 01 01 iebbxl skynet be http www multimania com eurobru vivr4S01 htm Inter environnement Wallonie F d ration des associations d environnement Boulevard du Nord 6 5000 Namur t l 081 25 52 80 iew skynet be http iewonline be Rue de la R volution 7 1000 Bruxelles t l 02 219 89 46 iaw bxl skynet be http iewonline be R seau Id e Centre de documentation Rue des Deux Eglises 47 1000 Bruxelles t l 02 286 95 70 symbiose reseau idee be http www reseau idee be Recherches de r f rence du programme Leviers pour une politique de d veloppement durable SSTC voir la bibliographie la fin du dossier http www belspo be 31 Recherches effectu es dans le cadre du Plan d appui scientifique une politique de d veloppement durable des SSTC L
8. S et Winand A C La Maison de l Environnement d R gion wallonne diffusion Service de Sensibilisation et Communication Avenue Prince de Li ge 15 5100 Jambes Les lotissements n 1 Comprendre amp n 2 Dialoguer Espace Environnement diffusion Rue de Montigny 29 6000 Charleroi t l 071 30 03 00 Sites internet La charte europ enne des villes durables charte d Aalborg http isotran free fr D aalborg htm Le citoyen face ses eaux us es Minist re de la R gion wallonne Division de l eau http mrw wallonie be dgrne publi de eaux_usees Les fiches conseils du r seau co consommation http www ecoconso org O5lire fiches conseil fiches conseil htm Le forum urbain pour le d veloppement durable de Charleroi http www espace environnement be missions forum_urbain forum_urbain htm L intercommunale Namuroise de Services Publics INASEP Les diff rents syst mes d gouttage http www ciger be inasep chap3 rep34 shtml Le Plan d action de Lisbonne http www agora2 org a2 llocal pllisbo html Quartiers de vie Fondation Roi Baudouin http www kbs frb be activiteit vie fr body html Villes et d veloppement durable Des exp riences changer http www environnement gouv fr villedurable Des adresses utiles Le Centre Urbain De Stadswinkel Place Saint G ry 24 1000 Bruxelles t l 02 511 66 43 centre urbain skynet be La Fondation rurale de Wallonie Rue Rempart de la Vierge 11 5000 Namu
9. compte r cente C est face aux multiples me naces que notre mode de vie actuel fait peser sur la plan te qu est apparu le concept de d veloppement durable Le terme a t utilis pour la pre mi re fois en 1987 dans le rap port Notre avenir a tous de la Commission Mondiale sur l Environnement et le D ve loppement galement appel rapport Brundtland du nom de la pr sidente de la Commis sion Le d veloppement dura ble y est d fini comme un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans com promettre la capacit des g n rations futures de r pondre aux leurs y Quelques dates importantes 1970 Conf rence de Stockholm pre mi re rencontre internationale sur l environnement naturel de l homme 1983 Cr ation de la Commission des Na tions Unies sur l environnement et le d veloppement CNUED 1987 Rapport de la CNUED Notre ave nir tous connu sous le nom du rapport Brundtland 1990 Conf rence sur l action pour un ave nir commun Bergen Cette conf rence organis e par l UE reprend les id es du rapport Brundtland en les appliquant l Europe 1992 Sommet de la terre Rio de Janeiro lancement du plan d action Agenda 21 1997 Conf rence de New York sur l ap plication de l Agenda 21 2002 Rio 10 bilan 10 ans apr s la con f rence de Rio Rouxel F et Rist D 2000 Le d veloppement durable Approche m thodo
10. d action les instruments Mode d emploi Chaque page a t con ue comme une fiche autonome Les principaux l ments sont rassembl s dans le haut de chaque page tandis que la partie inf rieure comprend des exemples et des illustrations Ce dossier se pr te donc des utilisations vari es car e il n impose pas l tude de tous les th mes e pour chaque partie il n impose pas l tude de toutes les questions abord es e il est possible de commencer par le th me souhait Pour cette raison le dossier peut constituer tant un support de cours qu un support aux travaux de groupes ou aux travaux individuels La structure propos e part de l obser vation des faits pour se terminer par des pistes de solutions puis par une pr sentation plus th orique du d veloppement durable Toutefois en fonction des int r ts des l ves ou du professeur le cheminement travers le dossier pourra tre diff rent Dans cette th matique il est par ailleurs capital de comprendre les interconnections entre les diff rents aspects trait s les acteurs et les solutions apporter D o la n ces sit de mettre en parall le diff rents sujets et de montrer leurs interactions par exem ple en ce qui concerne l urbanisation et les transports Notons que le dossier est t l chargeable sur le site internet des SSTC l adresse suivante www belspo be young section quicklinks Table des mati res Les
11. demi journ es de travail domicile ne r duisent pas le nombre de kilo m tres parcourus La possibilit d effectuer un t l travail peut aussi tre l occa sion de s loigner de son lieu de travail ou d accepter un travail plus loign de son domicile D s lors m me si les d placements sont moins fr quents l impact sur le niveau global de mobilit reste faible en raison de l allongement des distances parcourir 2 G Van Steendam W Hecq H Olivi et E Duval Analyse et monitoring des pratiques sociales qui d terminent la demande de mobilit SSTC Mobilit durable 3 B Thiry P Vansevenant et D Goetghebuer Etude des instruments influen ant la mobilit engendr e par les g n rateurs de trafic SSTC Mobilit durable 4 V Andr E Heylen V Boniver et al 2000 Pistes et outils pour une gestion durable des d placements domicile travail SSTC Mobilit durable Prendre la route Outre la croissance globale des distances parcourues le carac t re non durable de la mobilit actuelle provient galement de la part sans cesse croissante des transports routiers et a riens dans les d placements En effet par unit transport e l avion les voitu res et les camions consomment plus d nergie et produisent plus de polluants que les autres modes de transport Mon royaume pour une voiture L augmentation de la part modale de la voiture dans les d placements de personnes s ex
12. ditions y Ce bl est il cultiv durablement A Peeters H de Frahan M Installe M Mormont et L Carlier Indicateurs et normes conomiques sociologiques et agronomiques des syst mes de production agricole durable SAFE Sustainability Aspects of Farming and Environement 1998 SSTC Normes de produits alimentaires 2 W Hecq et P Vanhaecke Elaboration et application de sets d indicateurs de d veloppement durable pour la Belgique approche sectorielle agriculture et transports SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 F Descheemaekere Mieux comprendre la PAC et l avenir du monde rural Paris Les Editions d Organisation coll Mementos eo 1992 10 Les modes de production et de consommation Une montagne de d chets Quelles solutions pour les d chets Que faire pour ne pas nous laisser submerger par nos d chets Voici un premier tour d horizon avec l exemple des d chets d embal lage 1 La pr vention la source consiste en une s rie de m thodes pour produire moins de d chets L industrie fabrique des emballa ges plus l gers et plus rationnels Les consommateurs vitent les produits qui sont inutilement suremball s 2 Par la r utilisation on remet l emballage en circulation La con signe des bouteilles en verre est l exemple le plus connu de cette technique 3 La valorisation consiste donner une nouvelle v
13. l Environnement wallon p 311 Les modes de production et de consommation Vers des modes de production et de consommation durables L affaire de tous Les exemples abord s pr c demment montrent que les modes de produc tion et de consommation actuels sont insoutenables plus ou moins court terme Tous les acteurs doivent donc changer leur comportement afin de mieux respecter l environnement et les conditions de vie des travailleurs e Ce sont tout d abord les citoyens qui doivent adopter des modes de consommation durable par exemple en achetant des produits issus du commerce quitable ou respectueux de l environnement e Les producteurs doivent proc der une analyse en profondeur des dif f rentes tapes de leurs processus de fabrication et les adapter pour en r duire les nuisances e Pour encourager ces changements les pouvoirs publics doivent mettre en place des mesures d information labels certificats ou des mesures plus r pressives sous forme de r glementation normes de production ou de sanctions financi res cotaxes e Pour mettre en place des technologies plus propres les chercheurs scien tifiques ont videmment un r le fondamental jouer Ils doivent par exem ple trouver des solutions pour r duire les rejets de substances polluantes Les cotaxes que le pollueur paie L objectif des cotaxes est l application du principe du pollueur payeur le respect du co t v rit oblige l
14. modes de production et de consommation Du producteur au consommateur cceee cece eee teeeeeeeeetteteteaeeaeees R glementer les productions industrielles Les d fiside lagnicultune ER E E E Une montagne de d chets Vers des modes de production et de consommation durables POUREN S AVOIR PUS E E E E E Les transports Quand mobilit ne rime pas avec durabilit FPourg oitant Douger 2 a E E ee eucecreorE Premadne EARI eee a E een nee carcertesmeeis Mettez de l cologie dans votre moteur Vers ne mobilite durable RER OTONA PIS ER es seeeec tee an cere seer re reneeese Lurbanisation La petite maison dans la prairie PESTS AUX ALC E E een a So Des in galit s spatiales 2 ccccccceseeeeeeeceeeeeeeeeeeeeesaeeeeeeeeeeeaeeeeeas COSIOQIS PR ee eres Vers un am nagement du territoire durable POUR EN Savoir PIUS Le d veloppement durable premier bilan dJe r vais AU EAU EMI ONE innin rna nnana EANAN Vers un d veloppement durable cc cecceceeeceeeeeeeeeeeeeeceeeeeeeeees Dites l avec des Che sS o r arna eee Re trans ne question AE PrINCIDES RP rere erence ce eee eee teeeeee eS leviers Id ACION Re E EE A reece Pour en Savoir PIUS PRE E Les modes de production et de consommation Du producteur au consommateur Que ce soit da
15. par des polluants divers savons produits nettoyants mati res organiques et devrait donc tre pur e avant d tre rejet e dans la nature Or en Belgique seule ment un tiers des logements taient reli s un station d puration en 2000 La plupart des eaux us es sont donc directement rejet es dans les rivi res ce qui pose d vidents probl mes d environnement Une pr occupation europ enne Pour lutter contre ce ph nom ne de pollution des eaux l Union Euro p enne a adopt en 1991 une directive qui imposait aux tats membres d purer les eaux us es de toutes les agglom rations de plus 15 000 habi tants pour la fin de l ann e 2000 ainsi que celles des agglom rations de 2 000 15 000 habitants avant 2005 Limpr voyance de la Belgique En Belgique vu l absence de r glementation jusqu il y a peu de nombreux logements ont pu tre construits dans des zones o l installation des con duites d gout est pr sent particuli rement co teuse zones inondables terrains en forte pente terrains au sous sol rocailleux La dispersion des lotissements et des habitations est par ailleurs pr judi ciable la mise en place d un r seau d gouttage rationnel et conome puisqu elle n cessite une extension d mesur e des r seaux C est aussi la raison pour laquelle de nombreux logements ne pourront jamais tre reli s une station d puration et devront se doter de syst mes
16. 22 L urbanisation L co logis Le secteur r sidentiel est responsable d un tiers de la consommation d nergie et d un quart de la production de CO dont plus de la moiti pour le seul chauffage domestique Une r duction des con sommations ce niveau est donc un enjeu essentiel visant e viter un puisement rapide des nergies non renouvelables e r duire le niveau de pollution et en particulier le rejet des gaz effet de serre e r duire la facture nerg tique des m nages L utilisation rationnelle de l nergie dans la construction L urbanisation s effectue trop souvent sans tenir compte de cette utilisa tion rationnelle de l nergie URE e La multiplication des maisons isol es est une premi re cause de surcon sommation car les pertes de chaleur y sont deux fois plus importantes que dans le cas des maisons mitoyennes ou des appartements e La compacit du b timent influence les d perditions thermiques pour un m me volume habitable les pertes seront d autant plus faibles que la surface de l enveloppe ext rieure est petite Or la compacit des nou veaux logements un seul niveau fa ades allong es est souvent plus fai ble que celle des constructions anciennes maisons tage plan plus com pact e L orientation des logements ne prend pas toujours assez en compte l ex position au soleil la pr sence de nombreuses ouvertures vers le Nord accentue les pert
17. D Defrise et E Zaccai Pr sentation de la plate forme de concertation scientifique Indicateurs pour un d veloppement durable SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable http www organic aber ac uk stats shtml 28 Le d veloppement durable premier bilan Une question de principes En plus de l quit sociale de l efficacit conomique et de l am liora tion de l environnement toute politique de d veloppement durable doit reposer sur quelques principes de base Les principes de pr vention et de pr caution Dans le doute quant aux cons quences sociales ou environnementales d une action il convient de s en passer il vaut mieux pr venir que gu rir Actuellement le principe de pr caution est par exemple au cen tre du d bat sur les organismes g n tiquement modifi s OGM dont les impacts sur la sant de l homme sont mal connus Le principe de coordination La mise en place du d veloppement durable implique une coordination des politiques publiques de diff rents secteurs social environnement conomie Les politiques de mobilit d am nagement du territoire et de d veloppement conomique sont par exemple troitement li es Le principe de solidarit Ce principe implique un partage quitable entre tous les habitants de la plan te Il suppose galement une solidarit avec les g n rations futures dont la survie et la libert d pendent de la p
18. Lou vain Institut d Administration et de Gestion Centre Entreprises Environnement Mme Francoise Bartiaux Universit Catholique de Louvain Institut de d mogra phie Mme Nadine Fraselle Universit Catholique de Louvain Centre de Droit de la consommation M Vincent Yzebyt Universit Catholique de Louvain Facult de Psychologie et des Sciences de l ducation Uitwerking van evaluatiecriteria voor pesticiden in relatie tot de milieufiscaliteit promotoren Dhr Colin Janssen Universiteit Gent Laboratorium voor Milieutoxicologie en Aquatische Ecologie Dhr Paul Vanhaecke ECOLAS N V Tussen groene woorden en groene daden de reletie tussen milieubesef en milieuzorg bij individuele consumenten promotor Dhr Pierre M Vandenabeele Katholieke Universiteit Leuven Departement voor Toegepaste Economische Wetenschappen Les transports Ad quation d un mod le de simulation de trafic et d un mod le de simulation d mis sions atmosph riques M Didier Goetghebuer Institut Wallon de D veloppement Eco nomique et Social et d Am nagement du Territoire M Philippe Toint Facult s Uni versitaires Notre Dame de la Paix Groupe de Recherche sur les Transports pro gramme Mobilit durable 32 Analyse et monitoring des pratiques sociales qui d terminent la demande de mobilit Analyse en monitoring van sociale praktijken die de vraag naar mobiliteit bepalen promoteurs promot
19. TC Conception graphique M ARNOLD Service d tude en g ographie conomique fondamentale et appliqu e SEGEFA Universit de Li ge ULg Secr tariat C SARTO Service d tude en g ographie conomique fondamentale et appliqu e SEGEFA Universit de Li ge ULg Traduction en n erlandais A DELIEN Instituut voor Sociale en economische geografie ISEG Katholieke Universiteit Leuven KULeuven
20. a plupart des recherches reprises ci dessous sont issues du programme Leviers pour une politique de d veloppement durable Celles issues du programme Mobilit durable sont indiqu es Les modes de production et de consommation De impact van publieke milieumaatregelen op de concurrentiekracht van de Belgische ondernemingen promoteur Dhr A Verbeke Universiteit Antwerpen Universitair Centrum Antwerpen Faculteit Toegepaste Economische Wetenschappen Indicatoren voor duurzame ontwikkeling in de Belgische industrie promotor Dhr Aviel Verbruggen Universiteit Antwerpen Universitaire Faculteiten St I gnacius Departement Studiecentrum Technologie Energie en Milieu L innovation technologique au service du d veloppement durable promoteur M G rard Valenduc Fondation Travail Universit Unit de recherche Travail amp Tech nologies Een integrale benadering van de ketenanalyse ten behoeve van ketenbeheer door bedrijven promotor Dhr Ruddy Doom Universiteit Gent Centrum voor Duurzame Ontwikkeling Les modes de production et de consommation conceptualisation et concr tisation de la durabilit L apport des travaux soutenus par les SSTC synth se r alis e par Phi lippe Defeyt et Paul Marie Boulanger 2001 publication Points d ancrage pour une politique de d veloppement durable production et con sommation promoteurs Mme Marie Paule Kestemont Universit Catholique de
21. abord com prendre le ph nom ne dans toute sa complexit Les instruments pour une politique de d veloppement durable 45 Les instruments d information Pour inciter les citoyens et les entreprises agir de mani re durable il convient tout d abord de renforcer leur information par e l ducation dans les coles o sont dif fus s les mod les de comportements res ponsables e des campagnes de sensibilisation et la diffusion de rapports sur l tat de l envi ronnement e l utilisation de labels pour indiquer les produits respectueux de l environnement ou issus du commerce quitable L tablissement de normes juridiques Les pouvoirs publics peuvent galement dicter des normes interdictions et limi tations concernant les produits ou les modes de fabrication normes assorties de sanctions diverses en cas de non respect Citons par exemple les normes de s cu rit pour les travailleurs au sein des entreprises et l interdiction d employer certaines substances particuli rement no cives pour l environnement Les instruments conomiques De mani re moins contraignante l utili sation d instruments financiers permet de p naliser les produits ou les comporte ments non respectueux des principes du d veloppement durable et de favoriser ceux qui les respectent C est par exem ple le principe des cotaxes dont le mon tant augmente en fonction de l impact des pro
22. ainsi engendr une crise de confiance g n ralis e des consommateurs y Exemples de cons quences de la modernisation de l agriculture sur l environnement Technique de culture intensive Usage intempestif Pollution et et excessif des drainage des produits chimiques terres humides et engrais F Emanations d ammoniaque et d engrais D t rioration Mauvaise D gradation D clin de des habitats qualit et rosion la qualit naturels des eaux des sols de l air Extinction d esp ces Sources Les modes de production et de consommation Une autre agriculture pour demain L agriculture biologique cherche r pondre effective ment aux probl mes que pose l agriculture intensive Elle a pour but d obtenir des v g taux et des animaux utiles l homme sans asservir la na ture mais au contraire en la soutenant et en respectant ses cycles cologiques Elle n em ploie ni pesticides chimiques synth tiques ni engrais chimi ques Une place centrale est d s lors accord e au maintien de la fertilit du sol En raison de la limitation de l tendue des terres agricoles l agriculture biologique ne r soudra cependant pas tous les probl mes L agriculture in t gr e sous certification constitue une autre alternative qui autorise l usage de pro duits chimiques en petite quantit et sous certaines con
23. ansport et mobilit 10 ans de recherche 2001 H Meersman et M Beuthe diffusion Rue de la Science 8 1000 Bruxelles t l 02 238 34 81 Les transports 4 Bruxelles survol en 24 pages S Rottiers 1996 d Serge Jaumain Bruxelles diffusion Objectif Recherche Boulevard du Triomphe 63 1160 Bruxelles t l 02 647 77 13 Des sites internet Bruxelles vit Bruxelles bouge Plan d action 2000 2004 pour la mobilit Bruxelles http www bruxelles irisnet be FR 1FR_ADMI 1FR_2GOV communiques_fr chabert planfr pdf Integrated Transport Planning in Curitiba Brazil Planification int gr e des transports Curitiba au Br sil http solstice crest org sustainable curitiba Les routes de la R gion wallonne http routes wallonie be Statistiques de mobilit en Belgique INS http www statbel fgov be figures d37_fr htm Des adresses utiles Association des personnes non motoris es NoMo Avenue de l Arbre Ballon 20 bte 29 1090 Bruxelles t l 02 478 83 79 nomo_asbl yahoo com Groupe de Recherche et d Action des Cyclistes Quotidiens GRACQ Maison des Cyclistes Rue de Londres 15 1050 Bruxelles t l 02 502 61 30 http users skynet be gracq Institut Belge pour la S curit Routi re IBSR Chauss e de Haecht 1405 1130 Bruxelles t l 02 244 15 11 info ibsr be http www ibsr be Minist re wallon de l quipement et des transports MET Boulevard du Nord 8 5000 Namur t l 081 77 20 40 webm
24. aster met met wallonie be http www met be Pro V lo Maison des Cyclistes Rue de Londres 15 1050 Bruxelles t l 02 502 73 55 info provelo org http www provelo org R gion de Bruxelles Capitale Administration de l quipement et des D placements AED Centre des Communications du Nord CCN Rue du Progr s 80 1030 Bruxelles t l 02 204 21 11 http www bruxelles irisnet be Soci t Nationale des Chemin de fer Belges SNCB Service de documentation CO 041 section 80 1 Rue de France 85 1060 Bruxelles t l 02 525 30 11 ou 02 525 30 12 http www b rail be Soci t R gionale Wallonne des Transports SRWT Av Gouverneur Bovesse 96 5100 Jambes t l 081 32 27 11 http www infotec be Soci t des Transports Intercommunaux de Bruxelles STIB Service marketing Avenue de la Toison d Or 15 1050 Bruxelles t l 02 515 20 52 http www stib irisnet be Recherches de r f rence du programme Leviers pour une politique de d veloppement durable et du programme Mobilit durable SSTC voir la bibliographie a la fin du dossier http www belspo be Lurbanisation La petite maison dans la prairie L talement urbain Depuis les ann es 1960 de nombreuses familles ont fait le choix de quit ter la ville pour aller habiter la campagne Le rejet de la ville repose en r alit sur de nombreux facteurs mais c est en premier lieu la posses sion d une voiture et le faible co t de son u
25. au de l air et du sol et porte atteinte la sant des organismes vivants l homme y compris En outre alors que la plus grande partie de ces substances est produite par les pays d velopp s les pollutions n ont pas de fronti re Ainsi de nombreux polluants ont t retrouv s sur le continent Antarctique pour tant inhabit e La production de CO contribue l augmentation de l effet de serre laquelle fait peser la menace d un r chauffement climatique et d une hausse du niveau des mers avec son lot de catastrophes naturelles inondations destruction des terres c ti res immersion des petites les e Pollutions d sertifications monocultures d frichements et progression de l urbanisation sont eux m mes la cause d une diminution inqui tante de la biodiversit mondiale Rien qu au niveau de la Belgique on estime que 23 des esp ces d oiseaux sont en d clin en Wallonie et 32 en Flandre e En Europe la recherche effr n e d une productivit toujours plus grande de l agriculture montre aujourd hui ses limites travers les crises ali mentaires y Diff rents sc narios de consommation d nergie 35 000 30000 5 2 25 000 6 T 20 000 2 15000 oO 10000 o 50004 2 Ses o Consommation Consommation Idem 5 mondiale mondiale avec 8 milliards de d nergie en 1995 si chaque terrien terriens 2 consommait autant qu un europ en
26. dance entre e les caract ristiques physiques des mat riaux de construction utilis s ainsi que leur mise en uvre e le climat et l environnement dans lequel il doit tre ou est d j implant Sources Economiser l nergie en isolant sa maison Minist re la R gion wallonne DGTRE p 10 2 http users skynet be apere Fr bioclimatisme htm 3 http www mairie dignelesbains fr foret10 html Vers un am nagement du territoire durable L talement urbain est un processus non durable que ce soit sur le plan social conomique ou environnemental Les pouvoirs pu blics doivent donc intervenir afin de promouvoir un d veloppement plus rationnel des nouveaux quartiers d habitation en appliquant les principes de la ville compacte et de la gestion parcimonieuse du sol Une politique d am nagement du territoire rigoureuse Afin d viter une dispersion anarchique des nouvelles constructions la taille des zones b tir dans les plans d affectation des sols doit tre limit e aux seuls besoins court terme De m me pour limiter l usage de l automobile la d limitation des zones b tir peut s effectuer en fonc tion des lignes du r seau de transports en commun comme c est le cas dans la banlieue de Copenhague depuis les ann es 40 Afin d viter les surco ts li s l extension d mesur e des r seaux la localisation des zones d habitat doit de plus tenir compte de la possibilit
27. duit labellis n est pas forc ment le plus cologique Par ailleurs l industrie paie pour obtenir l colabel et participe au financement du syst me en fonction du chiffre d affaires des produits labellis s Comme ce co t peut tre lev seules les entreprises qui en ont les moyens et y trouvent un avantage Sources E Zacca et M Mormont Instruments politiques du d veloppement durable et r le de la population SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 M P Kestemont F Bartiaux N Fraselle V Yzebyt Points d ancrage pour une politique de d veloppement durable production et consommation SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 C Janssen et P Vanhaecke Uitwerking van evaluatiecriteria voor pesticiden in relatie tot de milieufiscaliteit SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable La lettre de l co consommation Dossier labels et logos n 22 mai juin 2000 R seau co consommation 12 Les modes de production et de consommation Pour en savoir plus Des publications L agriculture biologique 1997 Catherine De Silguy collection Que sais je Presses Universitaires de France Paris Une conomie de r ve 1995 Ren Passet et dessins de Sel uk Calmann L vy Paris Les modes de production et de consommation Conceptualisation et concr tisation de la durabilit L apport des travaux soutenus par
28. duits sur l environnement par exem ple des taxes sur l utilisation des pestici des Sources lhttp www cidd fgov be gt SSTC Plan d appui une politique de d veloppement durable PADDI et PADDII 3K Deketelaere Juridische aspecten van de keuze inzake milieubeleidsinstrumenten in Belgi SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable A Verbruggen Besluitvorming inzake milieu methoden en instrumenten SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 5 M Boes C Billiet et S Proost Droit et conomie du choix des instruments de politique environnementale Recht en economie met betrekking tot de keuze van milieubeleidsinstrumenten SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 30 Le d veloppement durable premier bilan Pour en savoir plus Publications Bruxelles et le d veloppement durable 1997 Institut Bruxellois pour la Gestion de l Environnement IBGE coll Les cahiers de IBGE n 11 d resp J P Hannequart et E Schamp diffusion Gulledelle 100 1200 Bruxelles t l 02 775 77 01 D veloppement durable construire un monde quilibr 2001 A Versailles coll Dossiers des Cahiers du petit Ligueur La Ligue des Familles De Boeck diffusion ACCES Rue Fond Jean P ques 4 1348 Louvain la Neuve t l 010 48 25 00 D veloppement durable de la parole aux actes 2000 Revue Mens n 16 d Resp Prof Dr R Valcke en col
29. e Magasins du monde Oxfam Rue E Michiels 7a 1180 Bruxelles t l 02 332 01 10 mdm oxfam ngonet be http www mdmoxfam ngonet be Nature et progr s Rue de Dave 520 5100 Jambes t l 081 30 36 90 natpro skynet be http www natpro be Office wallon des d chets Avenue Prince de Li ge 15B 5100 Namur t l 081 33 65 75 OWD DGRNE mrw wallonie be http mrw wallonie be dgrne owd towd htm Recupel recyclage des appareils lectriques et lectroniques Bd A Reyerslaan 80 1030 Bruxelles t l 02 706 86 10 info recupel be http www recupel be R seau Eco consommation Rue de Montigny 29 6000 Charleroi t l 071 300 301 ee ecoconso ecoline org http www ecoconso org Recherches de r f rence du programme Leviers pour une politique de d veloppement durable SSTC voir la bibliographie a la fin du dossier http www belspo be Les transports Quand mobilit ne rime pas avec durabilit Les belges se d placent de plus en plus Le trafic routier a ainsi connu ces derni res ann es une v ritable explosion voir l encart ci dessous Or cette croissance n est durable ni cologiquement ni socialement ni conomiquement Les probl mes actuels de congestion autour de Bruxelles illustrent en effet les limites du d veloppement de la mobilit Trop rouler nuit Le secteur des transports contribue la pollution de l air par le rejet de nombreuses substances souffre oxyde d azote
30. e 79 Notons que le secteur des transports est actuellement responsable d un cinqui me du total des missions anthropiques de CO Quelques chiffres e croissance du parc de voitures priv es 2 par an e croissance du parc de camions et camionnettes 3 par an e taux de motorisation 43 voitures pour 100 habitants 1997 e consommation de carburants par habitant 11 entre 1990 et 1997 Source W Hecq et P Vanhaecke laboration et application de sets d indicateurs de d veloppement durable pour la Belgique approche sectorielle agriculture et transports SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable Rouler sans polluer long terme la mise en place d une mobilit en voiture du rable ne peut se faire sans la mise au point de nouveaux modes de propulsion moins polluants et bas s sur les ner gies alternatives En effet la situation actuelle est d autant moins durable que les carbu rants classiques sont tir s des nergies non renouvelables dont les r serves mondiales s puisent rapidement Dans le futur la solution vien dra peut tre d innovations comme les biocarburants ou la pile combustible qui tire son nergie de l hydrog ne Et m me si cela permet de rou ler plus en polluant moins tous les probl mes ne seront pas r gl s pour autant car les probl mes de congestion et d embouteillages pourraient s en trouver agg
31. e La gestion des transports est coordon n e par les pouvoirs publics mais l ex ploitation du r seau est assur e par des compagnies priv es qui se financent enti rement par la vente des billets Aspect environnemental e La consommation de carburant par habitant est r duite de 30 par rapport aux autres villes br siliennes de taille comparable e Les probl mes de congestion sont de venus inexistants et l environnement r sidentiel est particuli rement agr a ble Sources P Defeyt et P M Boulanger 2001 Les modes de production et de consommation L apport des travaux soutenus par les SSTC gt F Ost N De Sadeleer S Gutwirth et M Pallemaerts Rem des juridico institutionnels pour une mobilit durable en milieu urbain et p ri urbain SSTC Mobilit durable 5 http solstice crest org sustainable curitiba 1 8 Les transports Pour en savoir plus Des publications Communes cyclistes Ca existe 1999 L Deplechin M Guillaume P Plak et B Vermeiren d resp A Vanboterdal Biefnot Minist re de la R gion wallonne DGPL diffusion Institut Belge pour la S curit Routi re IBSR Chauss e de Haecht 1405 1130 Bruxelles t l 02 244 15 11 info ibsr be Pistes et outils pour une gestion durable des d placements domicile travail 2000 V Andr E Heylen V Boniver et al 2000 SSTC diffusion gratuite Rue de la Science 8 1000 Bruxelles t l 02 238 34 81 Tr
32. e d veloppement durable Pour respecter ses engagements pris lors de la Conf rence de Rio la Bel gique a adopt son propre Plan f d ral de d veloppement durable lequel d termine les mesures a prendre au niveau f d ral en vue de la r alisation des objectifs de d veloppement durable Bien que le Plan soit fix par un arr t royal il n a pas de caract re imp ratif et n entra ne pas de cons quences directes pour le citoyen Le Plan n a donc pas de force r gle mentaire mais indique les lignes directrices de la politique que le Gou vernement a intention de mettre en uvre Le d veloppement durable premier bilan En Belgique de nombreuses com p tences rel vent des R gions no tamment la protection de Il environ nement la politique des d chets ainsi que la production la distribu tion et l puration de l eau Cha cune des R gions wallonne fla mande et bruxelloise devrait d s lors se doter de son propre plan de d veloppement durable Une colla boration entre les diff rents ni veaux de pouvoir est toutefois n cessaire Le r le des chercheurs Parmi les diff rents acteurs du d veloppement durable les scientifi ques ont un r le essentiel jouer car leur travail permet d identifier les probl mes et d valuer l impact des r ponses qui pourraient y tre apport es Par exemple avant de lutter contre l augmentation de l ef fet de serre il faut d
33. e environnementale r v le les limites de la nature le progr s technologique doit d s lors changer de cap il s agit maintenant d augmenter la productivit des ressources plut t qu encore et toujours celle du travail En mati re de conception des produits un plus grand rende ment de la mati re peut tre at teint de sorte qu un m me r sultat s obtient avec une quan tit moindre d nergie ou de mati re c est le cas des pou dres a lessiver concentr es par exemple Une meilleure con ception des produits peut aussi signifier que leurs d chets se ront recyclables De nouvelles options technologiques sont galement essentielles passer du p trole l nergie solaire par exemple Sources y Il faut adapter les processus de fabrication A Verbeke De impact van publieke milieumaatregelen op de concurrentiekracht van de Belgische ondernemingen SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 A Verbruggen Indicatoren voor duurzame ontwikkeling in de Belgische industrie SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 G Valenduc L innovation technologique au service du d veloppement durable SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable S Hallet 2000 D veloppement durable de l utopie la r alit Environnement n 51 Inter Environnement Wallonie 5 S Closson amp A De Vlaminck 1999 Produire plus propre
34. ement au co t d usage du transport automobile il a en effet volu plus rapidement que le co t de la vie En fait pour une personne qui poss de une voi ture les transports en commun sont rarement attractifs gt volution des parts des diff rents modes de transport dans les d place ments scolaires Train A pied Bus tram m tro Ve RE v lomoteur vince RE a 1981 oa 10 15 20 25 30 Part en Sources w La consommation de carburant selon le mode de transport Equivalent gramme de p trole par km par passager Mode de transport W Hecg et P Vanhaecke Elaboration et application de sets d indicateurs de d veloppement durable pour la Belgique approche sectorielle agriculture et transports SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable G Van Steendam W Hecq H Olivi et E Duval Analyse et monitoring des pratiques sociales qui d terminent la demande de mobilit SSTC Mobilit durable 3 P Merlin 1984 La planification des transports urbains Masson Paris INS Recensement de 1991 16 Les transports Mettez de l cologie dans votre moteur Dans le domaine du transport routier les pressions exerc es sur l environnement et la sant publique ne d pendent pas seulement du volume des d placements L volution de la composition du parc de v hicules exerce en effet un r le d terminant sur le
35. ences n gatives pour les communes du centre des agglom rations e d population vieillisse ment et paup risation de la population e sous utilisation des r seaux canalisations d eau par exemple et de certains qui pements coles e disparition des commerces suite au d part de la clien t le e difficult s financi res r sul tant de la diminution des recettes fiscales et l explo sion des charges sociales e congestion routi re et pol lution automobile due au tra fic des navetteurs y Limpact de talement urbain sur les finances communales Sources B M renne Schoumaker et E Van Hecke Les comportements r sidentiels des m nages face la probl matique du d veloppement durable SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 M Oris et M Poulain D mographie am nagement du territoire et d veloppement durable de la soci t belge SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable VILLE CENTRALE D part des m nages ais s Diminution des recettes fiscales Hausse des d penses sociales Augmentation des taux d imposition P riurbanisation gt lt carts de taxation croissants gt COMMUNE DE LA P RIPH RIE Arriv e de m nages ais s Croissance des recettes fiscales Peu de d penses sociales Maintien de faibles niveaux de taxation
36. er l environne ment ce qui implique une r duction des transports routiers qui sont r put s les plus polluants e assurer un acc s au trans port tous les individus ce qui suppose dans certains cas le maintien d un acc s au moyen individuel de transport Des transports publics performants l exemple de Curitiba au Br sil La municipalit de Curitiba au Br sil 1 3 millions d habitants a labor depuis les ann es 1960 une planification int gr e des transports et de l urbanisation qui constitue un mod le de gestion durable de la ville L urbanisation a ainsi t planifi e selon cinq axes principaux parcourus par des lignes de transport en commun dont la rentabilit est assur e par le maintien de hautes densit s r sidentielles Malgr un taux de motorisation des habitants plut t lev 55 des d placements de Curitiba s effectuent ainsi en bus Les avantages de ce syst me sont multiples Aspect social e L expansion du r seau de transports en commun a permis d offrir des emplois un nombre important de travailleurs e La demande tant forte les fr quences de desserte sont tr s lev es La qualit du service est en outre encore renforc e par la r alisation de sites propres pour les bus express Aspect conomique e Le fort taux d utilisation autorise des tarifs tr s bas En moyenne les habi tants d pensent donc seulement 10 de leurs revenus en transport
37. ers pas Avant propos L apport de la recherche scientifique Ce dossier destination de l enseignement fait suite un programme de recherche consacr aux Leviers pour une politique de d veloppement durable Ce pro gramme a t coordonn par les Services F d raux des Affaires Scientifiques Techni ques et Culturelles SSTC Au total entre 1996 et 2002 une vingtaine d tudes ont t r alis es par des quipes de chercheurs manant des diff rentes r gions du pays la liste de ces recherches se trouve la fin du dossier De nombreux sujets ont t trait s ceux ci peuvent tre r partis en quatre groupes principaux e analyse du caract re non durable de certains de nos comportements les sujets abor d s concernent notamment l industrie l agriculture les transports ou la consomma tion des m nages e la recherche d indicateurs statistiques relatifs au d veloppement durable e l analyse des instruments susceptibles d orienter la politique de fa on plus durable outils juridiques instruments fiscaux impacts des politiques e les m canismes de la prise de d cision et le r le des diff rents groupes d acteurs responsables politiques entreprises citoyens Le programme Leviers pour une politique de D veloppement Durable s inscrit lui m me dans le cadre plus vaste du Plan d appui scientifique 4 une politique de d veloppement durable qui comprend d a
38. es de chaleur alors que les ouvertures orient es au sud b n ficient d un apport de chaleur et de lumi re gratuit Or l clairage est une composante importante de l architecture il est pr f rable que les pi ces de s jour soient expos es au sud et les locaux de service au nord e De m me l implantation de lotissements dans des sites d gag s expos s au vent accentue les d perditions thermiques Une position semi enterr e ou l implantation sur un terrain en pente peut exercer une influence b n fique ce niveau Choisir les bons mat riaux Certains mat riaux sont plus cologiques que d autres dans la mesure o leur mise en u vre n cessite peu d nergie Ainsi il faut 3 fois moins d nergie pour r aliser un b timent en bois plut t qu en b ton N oublions pas non plus que le bois est le seul mat riau de construction renouvelable et qu 1 tonne de bois consomme pour sa production 1 5 tonne de gaz carbonique et rejette 1 1 tonne d oxyg ne dans atmos ph re travers la photosyn th se Le CO stock dans le bois d un seul logement permet de neutraliser les missions d une automobile pendant 5 ans Qu est ce que l architecture bioclimatique 2 e la conception de I habitat la cr ation et l agencement des espaces e ses occupants et leur rythme de vie L objectif de l architecture bioclimatique consiste trouver la meilleure concor
39. es rues r sidentielles et une politique de stationnement favo rable aux habitants places de sta tionnement r serv es aux rive rains e des politiques favorisant l acc s aux logements urbains et permet tant l adaptation du parc aux be soins actuels des familles primes l achat et ou la r novation aides financi res pour la construc tion de logements destin s aux fa milles avec enfants v Entre ville et campagne deux lotissements belges B M renne Schoumaker et E Van Hecke Les comportements r sidentiels des m nages face la probl matique du d veloppement durable SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 M Oris et M Poulain D mographie am nagement du territoire et d veloppement durable de la soci t belge SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 24 L urbanisation Pour en savoir plus Publications Le d veloppement durable Approche m thodologique dans les diagnostics territoriaux 2000 F Rouxhel et D Rist Collections du Certu dossier n 105 Lyon diffusion Certu t l 00 33 4 72 74 59 59 http www certu fr Economiser l nergie Pourquoi comment amp Economiser l nergie en isolant sa maison 1992 Minist re de la R gion wallonne DGTRE Division de l nergie diffusion Avenue Prince de Li ge n 7 5100 Namur De l eau pour demain dossier p dagogique De Blieck Quirynen
40. es uti lisateurs d un produit pren dre en charge tous les co ts g n r s y compris les co ts de d pollution ou les frais de soins de sant dus aux nui sances Les cotaxes p nali sent donc les producteurs de d chets taxes sur les embal lages ou les responsables de pollutions par exemple taxes sur les carburants taxes pour l 6puration des eaux taxes sur les pesticides Les normes il est conseill d interdire 4 L tablissement de normes a pour but d obliger les industriels et les agriculteurs adapter leurs modes de production Ainsi l usage de certains pesticides particuli rement dangereux pour la sant de l homme est maintenant interdit De m me pour faciliter le recyclage du papier le gouvernement belge veut interdire l usage de produits qui ne sont pas base de papier carton dans les courriers imprim s et leurs enveloppes commercial y participeront Les labels la solution miracle L exemple de l colabel europ en L colabel europ en vise promouvoir des produits plus respectueux de l environne xk x ment Il est attribu sur base d valuations cologiques cobilans des produits qui respectent certains crit res d finis au niveau europ en x ve i La labellisation est une proc dure volontaire N an seul le producteur d sireux d obtenir le label y soumet son produit Pour les consom ai mateurs cela signifie que le pro
41. hesses et du bien tre et renforcer la solidarit des territoires l environnement prot ger les ressources en eau r duire les pollutions maintenir la biodiversit Il ne s agit videmment pas d arr ter la croissance conomique mais de remplacer les modes de production et de consommation actuels par de nouveaux mod les plus quitables et plus respectueux de l environne ment Par exemple il ne faut pas seulement veiller ce que les fili res indus trielles de production de v tements soient respectueuses de l environne ment purification des eaux us es avant leur rejet dans les rivi res di minution de l utilisation de produits chimiques Il faut galement veiller ce que les conditions de travail des ouvriers soient correctes s curit des man uvres protection contre les rejets nocifs pour la sant limitation de la dur e de travail hebdomadaire salaire correct et de partage quitable Par d finition le d veloppement durable repose sur le principe de par tage entre les g n rations nous ne devons pas rendre la terre inhabitable pour les g n rations futures En outre il implique galement l id e de justice spatiale le bien tre doit tre partag par tous nous seulement l chelle des pays mais aussi l chelle de l ensemble de la plan te y Les trois composantes du d veloppement durable quitable A Sources Une prise en
42. ie aux d chets e en recyclant la mati re composant un produit ou un emballage on lui donne une nouvelle vie e par l incin ration avec r cup ration de l nergie on br le les d chets pour en diminuer le volume et on r cup re la chaleur pour produire de l lectricit ou du chauffage urbain 4 La mise en d charge est la solution la plus ancienne Elle pose cependant de s rieux probl mes pour l environnement et on cher che diminuer son importance en ne l utilisant qu en bout de cha ne pour les d chets qui n ont pas pu tre trait s par le recyclage et la valorisation y L volution des quantit s de d chets m nagers collect es en R gion wallonne kilotonnes 1 800 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 1995 1996 1997 1998 1999 Total des d chets collect s s lectivement E Ordures m nag res en vrac Sources http www fostplus be Dossier d information pour l enseignement secondaire Un syndrome de la consommation La croissance de la consommation des m nages s accompagne d une augmentation du volume de d chets En 2000 1 600 kilotonnes de d chets m nagers ont t produits en R gion wallonne soit environ 480 kilogrammes par habitant L limination traditionnelle des d chets dans des d charges aujourd hui pudiquement appel es centre
43. individuels puration collective et puration individuelles Le plus souvent les eaux us es de plusieurs milliers d habitations sont collect es par un r seau d gouttage et dirig es vers une sta tion de traitement C est le syst me de l puration collective dont le co t de revient par logement peut atteindre plus de 5 000 Euros Pour les habitations qui ne peuvent tre raccord es une station d puration collective un syst me d puration individuel peut tou jours tre install un co t inf rieur de l ordre de 2 500 Euros par logement Toutefois la gestion des installations individuelles est plus difficile sous peine de perdre leur efficacit elles n cessitent des entretiens r guliers et les co ts long terme peuvent s av rer im portants C est pourquoi les syst mes d puration individuels doi vent tre limit s des cas exceptionnels Sources La facture sera lourde En R gion wallonne on estime que la r alisation compl te du syst me d puration des eaux des agglom rations de plus de 2000 habitants n cessitera en core 2 5 milliards d Euros En R gion bruxelloise rien que pour la construction de la grande station d puration du nord de Bruxelles le budget estim varie de 1 1 5 milliards d Euros r partir sur 20 ans D autres pays qui ont adopt plus t t le mod le de la ville compacte ne rencontreront videmment pa
44. laboration avec les SSTC diffusion Rue de la Science 8 1000 Bruxelles t l 02 238 34 81 Le d veloppement durable Vivre ou survivre 1998 Revue Symbioses n 40 d resp Louis Goffin diffusion R seau Id e Rue des Deux glises 47 1000 Bruxelles t l 02 286 95 70 Facteur 4 Dossier p dagogique P Defeyt Institut pour un D veloppement Durable diffusion Rue des Fusill s 7 1340 Ottignies t l 010 41 73 01 Sites internet La Commission interd partementale du d veloppement durable et le Plan f d ral de d veloppement durable http www cidd fgov be Le Conseil F d ral du D veloppement Durable http www belspo be frdocfdd Le serveur d information sur le d veloppement durable http billy globe org Le site francophone du d veloppement durable http www agora2 1 org Le syst me d information pour un d veloppement durable http www belspo be issd United Nations Sustainable development ONU La Commission pour un d veloppement durable http www un org esa sustdev Adresses utiles Les Amis de la Terre Place de la Vingeanne 1 5100 Namur t l 081 40 14 78 http www ful ac be hotes amisterre Centre d Etudes du D veloppement Durable CEDD Universit libre de Bruxelles Avenue F D Roosevelt 50 1050 Bruxelles t l 02 650 49 24 http www ulb ac be igeat cedd Direction g n rale des Ressources naturelles et de l environnement DGRNE Minist re de la R gion wallonne Avenue
45. les SSTC 2001 P Defeyt et P M Boulanger Institut pour un D veloppement durable Services f d raux des Affaires scientifiques techniques et culturelles Bruxelles Vers une cologie industrielle Comment mettre en pratique le d veloppement durable dans un soci t hyper industrielle 1998 Suren Erkman coll Documents de r flexion d action pour le futur d Charles L opold Mayer Paris Des sites internet Biogarantie le label de l agriculture biologique http www bioforum be Entreprises et d veloppement durable http www agora2 1 org entreprisecb cb1 htm http www utopies com themes devdurable html Information concernant le label cologique europ en http europa eu int comm environment ecolabel Poubelle org pour un regard critique sur le contenu de nos poubelles http www poubelle org Des adresses utiles Centre de recherche et d information des organisations de consommateurs CRIOC Rue des Chevaliers 18 1050 Bruxelles t l 02 547 06 11 crioc oivo oivo crioc org http www oivo crioc org F d ration des entreprises de Belgique Rue Ravenstein 4 1000 Bruxelles t l 02 515 08 11 red vbo feb be http www feb be Fost recyclage des d chets m nagers Rue Martin V 40 1200 Bruxelles t l 02 775 03 50 fostplus fostplus be http www fostplus be L institut d co conseil Boulevard de Merckem 7 5000 Namur t l 081 74 45 46 econseil skypro be http www eco conseil b
46. logique dans les diagnostics territoriaux CERTU Lyon 2 R Doom Onderzoek van de mogelijkheden en beperkingen van het concet milieugebruiksruimte SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable Dites le avec des chiffres Mesurer le d veloppement Comment savoir si notre mode de vie est durable Comment v rifier que les mesures adopt es vont dans le sens d un d veloppement durable Comment se situe la Belgique par rapport aux autres pays du monde en mati re de progr s vers le d veloppement durable Autant de questions auxquelles on ne peut r pondre sans quantifier les diff rents param tres du d veloppement durable l aide d indicateurs Quel est le r le des indicateurs e Quantifier information la rendre mesurable e Montrer les volutions effectuer des comparaisons mettre en vidence les progr s e Simplifier l information la rendre compr hensible e Informer le public et les d cideurs politiques Trois grands groupes d indicateurs selon leur objectif e Mesurer les causes du d veloppement non durable ex le volume de gaz polluants rejet par les industries e Mesurer ses cons quences ex la pollution de l air e valuer les effets des solutions propos es ex mesurer l efficacit des filtres la sortie des chemin es Le d veloppement durable premier bilan Le choix des indicateurs n est pas neutre Le choix des indicateurs d pend du public au
47. mment s effectuer via diverses proc dures de consultation sondages r f rendums enqu tes pu bliques lobbying F Rouxel et D Rist 2000 Le d veloppement durable Approche m thodologique dans les diagnostics territoriaux CERTU Lyon pp 18 20 2H Bruyninckx Naar een sociaal pact over duurzame ontwikkeling SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 E Zaccai et M Mormont R le de la population travers les groupes sociaux SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 4 http www agora 2 1 org dd html Agenda 21 Les leviers d action La mise en place d un mode de d veloppement durable n cessite un ef fort de tous les acteurs entreprises associations chercheurs scientifi ques citoyens consommateurs Pour initier les changements une s rie de mesures doivent par ailleurs tre adopt es par les pouvoirs publics La conf rence de Rio et l Agenda 21 L Agenda 21 galement appel Plan d Action 21 a t r dig l issue du Sommet de la Terre Rio en 1992 Ce document constitue un vaste plan mondial pour le XXT si cle Il comprend une s rie d actions me ner pour parvenir un meilleur bien tre de tous les habitants de la terre et un d veloppement plus respectueux de la nature Les pays signatai res se sont engag s traduire les id es de l Agenda 21 dans des docu ments propres appel s Agenda 21 locaux Le plan f d ral d
48. ngendr s par la circulation en termes d accidents de probl mes de sant li s a la pollution ou en core de d gradation des ba timents Ce systeme de financement est in quitable puisque alors qu ils contribuent la pollu tion dans de plus grandes pro portions les m nages qui rou lent beaucoup n en supportent pas tous les co ts y L volution du volume de trafic routier et du r seau routier 300 280 260 240 220 200 180 160 140 D ve NS 120 D ONE ISSN 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 9 100 Indice 1970 Volume de trafic routier v h km 4 R seau routier et autoroutier km Les tendances actuelles montrent que le trafic routier tend vers l insoute nable Sa croissance au cours des vingt derni res ann es a t vertigi neuse 283 entre 1970 et 1997 Sa progression a galement t plus importante que celle du r seau rou tier 154 entra nant donc une densification de la circulation rou ti re et tous ses corollaires Toutefois ces derni res ann es sont caract ri s es par une tendance au ralentisse ment de la croissance du volume de circulation qui semble se stabiliser autour de 2 par an Sources W Hecq et P Vanhaecke Elaboration et application de sets d indicateurs de d veloppement durable pour la Belgique approche sectorielle agriculture et transports SSTC Leviers pour
49. ns le domaine des produits industriels ou dans celui des produits agricoles on a assist au cours des derni res d cennies la mise en place de syst mes de production de distribution et de consommation de plus en plus complexes La taille des entreprises ne cesse de cro tre les tapes dans les processus de fabrication se sont multipli es et les marchandises parcourent souvent des milliers de kilom tres avant d tre vendues au consommateur Chercher le responsable Diff rents acteurs sont responsables de ces volutions e Les consommateurs souhaitent acheter plus de biens et des biens de plus en plus diversifi s un prix toujours moins lev ce qui conduit les industries comprimer leurs co ts de production L argument du prix reste trop souvent pr pond rant par rapport aux consid rations environnementales ou thiques achat de produits issus du commerce quitable voir l encart ci dessous e Pour baisser les prix et augmenter leurs marges b n ficiaires les pro ducteurs ont mis en place des processus de fabrication aux cons quen ces dommageables pour l environnement pollution des eaux rejets de gaz polluants A nouveau trop souvent c est la seule logique de la rentabilit financi re qui domine e Face l internationalisation de l conomie et a la constitution de puis santes soci t s multinationales les pouvoirs publics ont parfois du mal contr ler ces processus de fabricati
50. odel voor Belgische Intermodale Terminals Een model voor de ontwikkeling van duurzaam intermodal transport in Belgi promotor M A Verbeke Vrije Universiteit Brussel Faculteit van Economische Sociale et Politieke Wetenschappen Centrum voor Bedrijfseconomie programme Mobilit durable Mobiliteit de juiste prijs B De Borgeer en S Proost 1997 Garant Leuven Pistes et outils pour une gestion durable des d placements domicile travail V ronique Andr Els Heylen V ronique Boniver et al 2000 SSTC publication Pr paration et enqu te pilote pour une enqu te m nages nationale sur la mobilit Een nationale huishoudensenqu te inzake mobiliteit Ontwermp en piloot enqu te promoteurs promotors M Philippe Toint Facult s Universitaires Notre Dame de la Paix Groupe de Recherche sur les Transports M Didier Goetghebuer Institut Wal lon de D veloppement conomique et Social et d Am nagement du Territoire M Michel Mouchart Universit Catholique de Louvain Institut de Statistique Dhr Peter Vansevenant Lanngzaam Verkeer programme Mobilit durable Rem des juridico institutionnels pour une mobilit durable en milieu urbain et p ri urbain Juridisch institutionele remedies voor een duurzame mobiliteit in een stedelijke en vorstedelijke omgeving promoteurs promotors M Fran ois Ost et M Nicolas De Sadeleer Facult s Universitaires Saint Louis Centre d Etude de
51. on et les circuits commerciaux Ainsi dans les pays du Tiers Monde les gouvernements peuvent rare ment garantir des conditions de travail d centes aux travailleurs Quand l humain est n glig Travail de nuit rythme de tra vail effr n stress mise sous pression accidents de tra vail M me si des progr s ind niables ont t r alis s pour am liorer la qualit de vie des travailleurs dans les pays industrialis s certaines situations demeurent pr occu pantes Ainsi dans certains secteurs d activit s la r duc tion de la dur e de travail heb domadaire a entrain une aug mentation des cadences et donc une fatigue accrue La situation est videmment bien pire dans les pays du Tiers Monde ot les l gislations so ciales sont moins contraignan tes Les droits des travailleurs y sont rarement respect s et notamment le droit a la sant Commerce quitable et commerce thique Le commerce quitable entend renforcer la position des producteurs marginalis s dans la fili re commerciale Il s int resse surtout aux petits producteurs ou agriculteurs et ce n est que plus r cemment qu il s est pr occup des conditions de travail au sens large Les crit res retenus pour les produits du commerce quitable couvrent entre autres des prix garantis le pr paiement et le paiement direct aux cultiva teurs ou leurs coop ratives Le commerce thique quant lui veut garantir
52. on pro gresse actuellement au rythme de 2 m par seconde soit la superfi cie de deux terrains de foot en une heure ce rythme l ensemble du pays serait urbanis dans deux si cles Dans certaines communes la p riph rie des villes l espace urba nis a doubl en une quinzaine d ann es L parpillement des maisons des commerces et des zones industriel les est par ailleurs dommageable sur le plan paysager car il contribue la banalisation du paysage une perte d identit et de diversit L talement de l urbanisation en tra ne aussi des co ts consid rables qui sont souvent mal estim s cons truction et entretien des r seaux consommation d nergie pour le chauffage et les d placements Le d peuplement des villes entra ne par ailleurs de nombreux surco ts y volution de la superficie urbanis e par habitant 3 50 3 00 2 50 2 00 Ares 1 50 1 00 0 50 0 00 1982 1986 1990 1994 Sources 1998 B M renne Schoumaker et E Van Hecke Les comportements r sidentiels des m nages face la probl matique du d veloppement durable SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 INS Statistiques cadastrales 20 L urbanisation Des eaux a purer Chaque belge consomme en moyenne 120 litres d eau potable par jour Apr s usage environ 88 de cette eau sont souill s
53. oppement durable est une notion tr s complexe qui touche tous les domai nes d action de l homme Trois th mes ont t s lectionn s pour tre trait s plus en d tail dans les parties suivantes les modes de production et de consommation 1 partie les transports et la mobilit 2 partie et enfin l urbanisation et am nage ment du territoire 3 partie Chaque th me est pr sent en six pages avec une struc ture identique e Une premi re page dresse le constat du caract re non durable de l volution r cente des secteurs concern s diff rentes chelles e Trois aspects particuliers du th me sont ensuite d velopp s Par exemple le th me des transports aborde les besoins en d placement le choix du mode de transport et le r le des carburants e La cinqui me page voque des pistes de solution pour tendre vers un d veloppe ment plus durable A ce niveau les instruments potentiels sont nombreux campagnes d information normes juridiques fiscalit politique d am nagement du territoire e La derni re page de chaque partie mentionne des publications des sites internet et des adresses utiles pour approfondir la connaissance du sujet La quatri me partie pr sente le d veloppement durable de mani re globale travers cinq grandes questions la raison d tre du d veloppement durable son histoire ses moyens d valuation les indicateurs ses principes et enfin ses leviers
54. ors Dhr Guido Van Steendam Katholieke Universiteit Leuven Hoger Instituut voor Wijsbegeerte M Walter Hecq Universit Libre de Bruxelles Centre d Etudes conomiques et Sociales de l Environnement Dhr Henk Olivi Katholieke Universiteit Leuven Faculteit Toegepaste Watenschappen Dhr Erik Du val Katholieke Universiteit Leuven Faculteit Toegepaste Watenschappen programme Mobilit durable Elaboration et application de sets d indicateurs de d veloppement durable pour la Belgique approche sectorielle agriculture et transports Ontwikkeling en toepassing van indicatoren voor durzame ontwikkeling in Belgi secorale benadering landbuow en transport promoteurs promotors M Walter Hecq Universit Libre de Bruxelles Centre d Etudes Economiques et Sociales de l Environnement Dhr Paul Vanhaecke ECOLAS N V Etude des instruments influen ant la mobilit engendr e par les g n rateurs de trafic Studie van de instrumenten die de invloed hebben op de mobiliteit verrorzaakt door diegenen die verkeer genereren promoteurs promotors M Bernard Thiry Univer sit de Li ge Service d Economie Politique de Micro conomie Appliqu e et d Eco nomie des Transports Dhr Peter Vansevenant Langzaam Verkeer M Didier Goetghebuer Institut Wallon de D veloppement Economique et Social et d Am nage ment du Territoire programme Mobilit durable Lambit Locatie Analyse M
55. plique par diff rents facteurs e attachement culturel de notre soci t la voiture particuli re ex pression de la libert de l individu les familles qui n en poss dent pas sont aujourd hui marginalis es e l l vation du taux de motorisation des m nages e la dispersion des habitations et leur localisation dans des zones non desservies par les transports en commun e l organisation actuelle du travail qui rend parfois difficile l utilisa tion des autres moyens de transport travail de nuit horaires variables transfert des activit s en p riph rie e la facilit d usage la voiture est rapide et permet d aller partout d o son usage quasi syst matique pour les d placements de loisir et les d placements touristiques de courte distance Les transports La politique du tout lauto L usage de la voiture a en outre t favoris par les pouvoirs publics qui ont notamment attribu des bud gets colossaux la construction d un r seau dense d autoroutes et de voies rapides au d triment d autres investissements dans les transports en commun De m me la fiscalit pratiqu e sur les v hicules et les carburants est plut t favorable aux automobilis tes puisqu elle ne couvre pas tous les frais qu ils engendrent acci dents d gradations de l environ nement l inverse le co t des transports en commun est relativement cher en Belgique contrair
56. plomb et m taux lourds En R gion wallonne les v hicules sont responsables de 13 des mis sions de CO et contribuent donc directement la probl matique mon diale de l augmentation de l effet de serre A un niveau plus local l eau le sol et les cosyst mes sont pollu s par les fuites de carburant ou d huile ainsi que par les accidents lors du transport de produits toxiques Il convient encore de relever la question du bruit dont 80 en ville proviennent de la circulation routi re la probl matique des accidents et les cons quences n gatives au niveau de la d gradation des espaces ur bains Pourquoi Bruxelles a les art res bouch es e 300 000 travailleurs habitant la R gion e 350 000 navetteurs venant quotidiennement de Flandre ou de Wallonie soit 55 des actifs e 200 000 personnes qui se rendent chaque jour Bruxelles pour des raisons non professionnelles cole loisirs shopping e augmentation de 37 du trafic sur les autoroutes d acc s la capi tale entre 1990 et 1998 Des co ts priv s et des co ts publics Deux types de co ts dus aux transports doivent tre distin gu s e les co ts priv s sont pris en charge par les usagers eux m mes ils prennent g n ra lement la forme de taxes sur les carburants ou sur les v hicules e les co ts publics sont pris en charge par l ensemble de la soci t ils d signent par exemple les frais e
57. quel ils sont destin s et des personnes qui effectuent les mesures Ainsi un m me ph no m ne n est pas toujours repr sent par les m mes indicateurs Par exemple le taux de pr sence du CO dans l air est un indicateur de l tat de l environnement Par con tre la quantit de CO rejet e par les voitures value plut t les rela tions entre l environnement et les processus socio conomiques Si les indicateurs sont labor s sur base de donn es th oriquement ob jectives ils ont donc une importante composante subjective dans la mesure o le choix d un indicateur plut t que d un autre d pend du r le qu on souhaite lui faire jouer w Un exemple d indicateurs l agriculture biologique en Europe Nombre d hectares Part de la superficie Taux de croissance en 1999 agricole de 1993 1998 estimation pour 2000 en en CE PC LE L agriculture biologique constitue une des pistes du d veloppement durable Le tableau permet de comparer les progr s de diff rents pays europ ens dans ce domaine En raison des diff rences de taille entre les pays la part relative de l agriculture biologique dans le total des surfaces agricoles est un indicateur plus pertinent que la superficie en valeur absolue nombre d hectares Toutefois pour comparer les dynamiques r centes le taux de croissance sur cing ans est un indicateur en core plus int ressant Sources
58. r t l 081 26 18 82 frw cdw pophost eunet be http www frw be R gion bruxelloise Administration de l Am nagement du Territoire et du Logement AATL Centre des Communications du Nord CCN Rue du Progr s 80 1030 Bruxelles t l 02 204 21 11 http www logement irisnet be fr aatl htm R gion wallonne Direction G n rale de l am nagement du Territoire du Logement et du Patrimoine DGATLP Rue des Brigades d Irlande 1 5100 Namur t l 081 33 21 11 http www skene be RW dgatlpnew DGATL html R gion wallonne Direction G n rale des Ressources Naturelles et de l Environnement DGRNE Division de l Eau Direction de l puration des Eaux us es et de la Distribution de l Eau Avenue Prince de Li ge 15 5100 Jambes t l 081 33 63 54 http environnement wallonie be Recherches de r f rence du programme Leviers pour une politique de d veloppement durable SSTC voir la bibliographie la fin du dossier http www belspo be Le d veloppement durable premier bilan Je r vais d un autre monde Panique bord de la plan te Terre e La consommation croissante au niveau des entreprises et des m nages entra ne un puisement des r serves de certaines mati res premi res et des r serves de combustibles fossiles e Le rejet de diverses substances polluantes par les activit s de l homme transport productions industrielles productions agricoles d t riore la qualit de l e
59. r servation des ressources naturelles actuelles Le principe de responsabilit diff renci e Tous les habitants de la terre sont responsables de sa d gradation et tous doivent agir en direction du d veloppement durable Toutefois tous ne Sources sont pas responsables au m me ni veau les pays occidentaux sont responsables de la plus grande par e des d gradations de l environ nement et ils doivent d s lors four nir un plus grand effort que les autres Le principe du pollueur payeur Selon le principe du pollueur payeur les co ts des pollutions doi vent tre support s par ceux qui les ont g n r es Il est d j appliqu dans certains secteurs comme la distribution de l eau Le prix de l or bleu int gre en effet une taxe destin e couvrir le co t de l puration Le principe d int gration des co ts sociaux Raisonner seulement en termes fi nanciers est aujourd hui d pass Il convient de prendre galement en compte les co ts sociaux et environnementaux Par exemple les automobilistes devraient aussi prendre en charge le co t des ac cidents de la route le co t des pro bl mes de sant g n r s par la pol lution routi re Le principe de participation Le d veloppement durable c est l affaire de tous La participation des citoyens aux processus de d cision est indispensable pour pouvoir intro duire les r formes Cette participa tion peut nota
60. rav s y Si seulement la circulation tait tous les jours aussi fluide Vers une mobilit durable Et si on se d placait ensemble Afin de maintenir le niveau de mobilit actuel tout en r duisant les pro bl mes de congestion et de pollution une piste de solution est de favori ser l utilisation des transports en commun train bus tram m tro ou du v lo notamment pour certains d placements scolaires ou de travail Pour y parvenir diff rentes mesures peuvent tre utilis s par les pouvoirs publics e localiser les zones d emplois ou de commerce proximit des gares e am nager des pistes cyclables pour relier les diff rents quartiers e g rer de mani re plus restrictive la circulation et le stationnement en ville e veiller la qualit de la desserte par les transports en commun bus confortables fr quences lev es e maintenir une tarification attractive des transports publics Ce n est l qu un ventail des solutions envisageables Parmi les exem ples les plus significatifs d une gestion durable des transports on peut ainsi relever la politique de la ville br silienne de Curitiba voir ci des sous Les transports 17 Pour parvenir a une mobi lit durable il faut satisfaire plusieurs exigences tr s contradictoires e maintenir la comp titivit ce qui implique des trans ports routiers efficaces pour les entreprises e pr serv
61. s ces probl mes Par exemple en Suisse depuis les ann es 1960 tou tes les zones b tir ont t d limit es sur base de la possi bilit de raccorder les habita tions une station d puration existante v Quelle quantit d eau consommons nous quotidiennement 4 Chasse d eau BE 43 Bains ME Lessive BE 16 Vaisselle RM 8 Nettoyage DM 5 Arrosage D 5 Alimentation Hl 4 B M renne Schoumaker et E Van Hecke Les comportements r sidentiels des m nages face la probl matique du d veloppement durable SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 2 M Oris et M Poulain D mographie am nagement du territoire et d veloppement durable de la soci t belge SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 http mrw wallonie be dgrne publi de eaux_usees 4 http www ecoconso org 05lire fiches conseil en litres jour personne Des in galit s spatiales Des choix r sidentiels qui ne sont pas la port e de tous L urbanisation des communes situ es la p riph rie des villes s accompa gne de s gr gations sur le plan social En effet seules les familles qui disposent de revenus suffisants peuvent s y installer C est que l achat ou la construction d une maison individuelle co te de l argent En outre il faut pouvoir supporter la charge financi re d une ou deux voitures puisque ces zones sont souvent loign es des services et mal de
62. s consom mations Par ailleurs les rejets polluants varient en fonction du type de carburant T as vu ma cylindr e La hausse des consommations r sulte de diff rents facteurs e la part croissante des camions au sein du parc e l augmentation de la puissance des voitures cylindr e e la g n ralisation d accessoires de s curit renforts direction assist e syst me de freinage ABS ou de confort climatisation e l augmentation de l ge moyen des v hicules une voiture ancienne consomme plus Choisir le bon carburant Entre 1983 et 1998 la part des v hicules roulant au diesel est pass e de 16 58 Cet engouement r sulte tant de l am lioration de la qualit des moteurs que d une taxation plus favorable Or le diesel pollue plus que les essences classiques l inverse en 1998 seulement 1 des v hicules moteurs fonctionnaient au gaz GPL LPG La part des v hicu les roulant avec des carburants alternatifs est quant elle marginale car burants base de plantes par exemple Des progr s encourageants En Belgique les missions de CO li es au transport ont progress de 11 entre 1990 et 1997 Toutefois gr ce aux progr s technologiques r alis s au niveau des carburants cette augmentation a t inf rieure celle du trafic routier 15 entre 1990 et 1997 De m me l introduc tion de l essence sans plomb a permis de r duire les missions de ce polluant d
63. s d en fouissement technique soul ve de nombreux probl mes disparition de terres agricoles destruction des pay sages pollution de l eau souter raine sans compter le gaspillage de mati res premi res que de telles d charges repr sentent Des solutions alternatives ont d s lors t mises en place pour r duire le volume de d chets parmi lesquel les le tri et le recyclage Trier ses d chets n cessite toute fois de la part des individus ou des familles plus d efforts que le tout a la poubelle Pour inciter les ci toyens agir en fonction de l int r t collectif les pouvoirs publics disposent de deux m thodes e informer les m nages pour les responsabiliser campagnes d in formation informations sur les emballages e p naliser une production exag r e de d chets travers des mesu res financi res syst mes des con teneurs ou des sacs payants 2 PM Vandenabeele Entre la pens e verte et les comportements verts la relation entre la conscience environnementale et les pr occupations environnementales des consommateurs individuels SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 3 M P Kestemont F Bartiaux N Fraselle V Yzerbyt Points d ancrage pour une politique de d veloppement durable production et consommation SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable 4 Minist re de la R gion wallonne DGRNE 2000 Etat de
64. sage qui ont permis aux m na ges de s affranchir des distances et d aller habiter toujours plus loin du centre ville Des nouveaux quartiers se d veloppent donc dans les p ri ph ries vertes des villes C est ce processus que l on appelle la p riurbanisation ou l talement urbain Ni vraiment la ville ni vraiment la campagne En apparence ces nouveaux espaces d habitat peuvent tre identifi s au milieu rural abondance des espaces verts vues d gag es sur la campagne habitat dans des maisons individuelles isol es au milieu d un jardin Toutefois les nouveaux habitants conservent un mode de vie urbain ils se rendent ainsi r guli rement dans le centre ville pour le travail les tudes les commerces les loisirs Si sur le plan morphologique le milieu p riurbain est effective ment rural sur le plan fonction nel il s agit donc d un espace ur bain La part des agriculteurs dans la population est d ailleurs g n ralement tr s faible v Loccupation du sol en Belgique en 1999 Part en 55 86 19 90 Habitations et jardins 8 17 Fonction Agriculture Zones bois es Autres constructions Zones de loisirs et parcs Route chemin de fer rivi re Autres Total Une vitesse inqui tante L talement de urbanisation pro voque une consommation du sol par l habitat les jardins les voi ries les commerces En Belgique l urbanisati
65. sservies par les trans ports en commun M me s ils souhaitent d m nager la p riph rie de nombreux m nages moins fortun s sont d s lors oblig s de rester dans les quartiers plus an ciens situ s proximit des centres urbains Il peut s agir de personnes g es de ch meurs de jeunes m nages qui ne se sont pas encore position n s sur le march du travail ou encore de familles monoparentales Des communes riches et des communes pauvres Cette s gr gation a des r percussions importantes au niveau des finances communales En effet une grande partie des ressources financi res des communes provient de l imp t sur les personnes physiques c est dire de l imp t pr lev sur le revenu des habitants Or non seulement les com munes urbaines perdent des habitants mais en outre ce sont les m nages les plus riches qui s en vont Par ailleurs les communes urbaines doivent financer une s rie d quipe ments et de services qui se trouvent sur leur territoire coles centres sportifs centres culturels services de sant Or alors qu ils en profitent largement les habitants de la p riph rie ne participent pas au financement de ces quipements Les communes urbaines sont donc oblig es d aug menter leurs recettes fiscales taux d imposition pour parvenir boucler leur budget L urbanisation La spirale du d clin urbain Le d part des habitants a donc de nombreuses cons qu
66. teiten St Ignatius Departement Studiecentrum Technologie Energie en Milieu Droit et conomie du choix des instruments de politique environnementale Recht en economie met betrekking tot de keuze van milieubeleidsinstrumenten promoteurs promotors Mme Mary Sancy Fondation Universitaire Luxembougeoise Dhr Marc Boes en Mevr Carole Billiet Katholieke Universiteit Leuven Instituut voor Administratief Recht en Milieurecht Dhr Stef Proost Katholieke Universiteit Leuven Faculteit Economie Het gebruik van vrijwillige instrumenten bij de realisatie van duurzame ontwikkeling promotor Dhr Marc De Clercq Universiteit Gent Centrum voor Milieueconomie en Milieumanagement Instruments politiques du d veloppement durable et r le de la population promo teurs M Edwin Zaccai Universit Libre de Bruxelles Institut de Gestion de l Envi ronnement et d Am nagement du Territoire M Marc Mormont Fondation Universi taire Luxembourgeoise Socio Economie Environnement et D veloppement De internationale economische ordre opportuniteiten en beperkingen voor een Belgische milieufiscaliteit promotor Dhr Marc de Clercq Universiteit Gent Centrum voor Milieueconomie en Milieumanagement Juridische aspecten van de keuze inzake milieubeleidsinstrumenten in Belgi promotor Dhr Kurt Deketelaere Katholieke Universiteit Leuven Instituut voor Milieurecht Onderzoek van de mogelijkheden en beperkingen
67. uer de plus longues distances pour r aliser leurs achats on A TRAILER BRUEUES AVY DENT Sources W Hecq et P Vanhaecke Elaboration et application de sets d indicateurs de d veloppement durable pour la Belgique approche sectorielle agriculture et transports SSTC Leviers pour une politique de d veloppement durable Voyage voyage Enfin le facteur peut tre le plus important de l explosion r cente de la mobilit r sulte de la tr s forte croissance des d placements li s aux loisirs voyages excursions visites la famille pratique d un sport ou m me l che vitrines sont autant de pr textes pour quitter le domicile En r alit plus de la moi ti des d placements que nous ef fectuons ne sont pas li s au travail Or les trajets effectu s pour les loi sirs ne sont pas les plus courts Dans le domaine des voyages tou ristiques on note par ailleurs une tendance qui renforce la demande en mobilit les voyages durent moins longtemps mais sont plus fr quents et les destinations plus lointaines Le t l travail une solution au probl me de mobilit 4 Si le t l travail ou travail domi cile peut viter des d placements il peut aussi engendrer de nouveaux d placements La voiture que le t l travailleur garde domicile peut en effet tre utilis e par un autre membre de la famille En outre les formes de t l travail telles que les
68. une politique de d veloppement durable 2 http www ucm be ua 0114 bx1_mobil htm 5 B De Borgeer et S Proost 1997 Mobiliteit de juiste prijs Garant 14 Les transports Pourquoi tant bouger 2 La croissance de la mobilit r sulte de deux composantes l aug mentation du nombre de d placements et l augmentation de la lon gueur de ces d placements Ainsi entre 1990 et 1995 la distance moyenne parcourue par chaque belge a augment de 10 Tant de bonnes raisons pour se d placer e Si nous nous d pla ons de plus en plus c est d abord en raison de fac teurs conomiques l augmentation du niveau de vie et la baisse rela tive du co t des transports permettent aux m nages de se d placer plus souvent et toujours plus loin e Par ailleurs le d veloppement d une conomie de services bas e sur la flexibilit n cessite une mobilit croissante des employ s dans le cadre de leur travail e La croissance de la mobilit r sulte aussi de facteurs d mographi ques croissance de la population augmentation du nombre d actifs clatement de la cellule familiale e L am nagement du territoire exerce galement une influence l par pillement de Il habitat la p riph rie des villes et l loignement des lieux de travail entra nent un allongement des navettes quotidiennes En outre le d veloppement des centres commerciaux la p riph rie des villes oblige les m nages effect
69. urraient pousser leurs entreprises se d localiser vers des pays du Tiers Monde dont les l gislations sont plus souples Toutefois plusieurs tudes ont montr que des mesures environnementales s v res n alt raient en rien la comp titivit des entreprises Au contraire une r glementation innovante peut stimuler la productivit Par ailleurs tout indique que les entreprises les plus productives sont parmi celles qui d pensent le plus pour l environnement Par ailleurs dans les pays occidentaux certains consommateurs sont de plus en plus exigeants vis vis de la protection du milieu ce qui cr e une demande et un march pour les produits qui respectent des crit res environnementaux stricts Qu est ce que l audit d environnement 5 Pilier de tout syst me de gestion de l environnement l audit con siste en une valuation des performances environnementales d une entreprise missions polluantes gazeuses et liquides production de d chets consommations de mati res premi res d nergie de produits dangereux L audit permet e d assurer la conformit aux dispositions l gales de d cider et de g rer en connaissance de cause e de mieux communiquer En outre en d tectant les faiblesses de l entreprise gaspillage re jets risques de pollution accidentelle l audit constitue un r el instrument de pr vention des nuisances industrielles Produire autrement La cris
70. utres programmes en rapport avec le con tenu de ce dossier tels le programme Mobilit durable le programme Normes de produits alimentaires ou le programme Changement global et d veloppe ment durable L objectif premier de ces tudes est d aider les pouvoirs publics dans leurs prises de d cision en rendant op rationnel le concept de d veloppement durable et en identi fiant les instruments qui peuvent faire voluer les comportements humains Toutefois les r sultats des recherches peuvent galement int resser l ensemble des citoyens C est pourquoi les SSTC ont demand au Laboratoire de M thodologie de la G ogra phie LMG de l Universit de Li ge de r aliser le pr sent dossier afin que les tu diants de l enseignement secondaire puissent prendre connaissance d une partie du contenu des recherches et se familiariser avec le d veloppement durable Il s agit notamment de montrer la diversit des th mes li s au d veloppement durable de comprendre et d analyser la complexit des probl mes actuels de relever le r le des diff rents acteurs ainsi que d envisager quelques pistes de solutions mises en vidence par la recherche scientifique De nombreuses informations provenant des diff rentes recherches coordonn es par les SSTC ou d autres sources ont ainsi t rassembl es textes donn es chiffr es tableaux graphiques diagrammes photos Une structure rigoureuse Le d vel
71. van het concet milieugebruiksruimte promotor Dhr Ruddy Doom Universiteit Gent Centrum voor Duurzame Ontwikkeling Naar een sociaal pact over duurzame ontwikkeling promotor Dhr Hubert Cossey Katholieke Universiteit Leuven Hoger Instiuut voor de Arbeid 33 34 Site internet Pour plus d informations sur ces diff rents programmes et recherches la base de don n es FEDRA du site internet des Services F d raux des Affaires Scientifiques Techni ques et Culturelles peut galement tre consult e http www belspo be belspo ostc act_scien fedra pres_fr stm Les projets du programme Leviers pour une politique de d veloppement durable sont repris sur la page http www belspo be belspo ostc geninfo publ rappHL_fr stm Les projets du programme Mobilit durable sont repris sur la page http www belspo be belspo ostc geninfo publ rappmobil_fr stm Cr dits des illustrations Photos Laurent Briick SEGEFA LMG 2001 Dessins Michel Daxhelet R alisation L BRUCK et B MERENNE SCHOUMAKER Laboratoire de M thodologie de la G ographie LMG Universit de Li ge ULg Collaborateurs S SAVENBERG et E VAN HECKE Instituut voor Sociale en economische geografie ISEG Katholieke Universiteit Leuven KULeuven Mme DE BOUHARMONT et Mme PRICK enseignantes Conseil de r daction M C BEX H VAN DONGEN Services f d raux des affaires scientifiques techni ques et culturelles SS

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