Initiale F N°3 - Fondation Officielle de la Jeunesse
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1. Il n est pas facile de comparer deux pres tations qui n ont pas la m me port e m me si elles traitent les deux d ducation Et mon propos ne vise nullement classer l un avant l autre Il s agit ici plut t d valuer si le soutien la parentalit exerc partir d un foyer a des effets comparables celui entrepris dans le cadre de l AEMO Premier point relever lors du placement d un jeune en foyer ce dernier n entretient plus les m mes liens avec son ou ses parents et l ducation devient prioritairement du ressort de l institution Cet loignement du milieu familial provoque donc bien une rupture passa g re ou non des liens qui unissaient parent et enfant D poss d de son r le parental le ou les parents et d au tant plus si le placement vient perdurer risque de r organiser sa vie familiale en l absence d un de ses membres Nombre de parents nous disent leur d sarroi devant la t che qu il leur est demand e d accomplir savoir r tablir des liens de qualit avec leur enfant alors que ce dernier ne vit plus au sein de la famille Pourtant le travail de soutien la paren talit peut et doit s entreprendre partir du foyer mais la mission est mon sens plus complexe pour les raisons suivantes e Le quotidien n est plus partag entre en fant et parent Les r gles de vie du foyer ne sont pas celles de la famille La s paration et l loignement sont l objet de fantas2. qui fait partie du chemin de St Jacques de Compostelle h A la gare de Versoix sortir du c t montagne et prendre droite la route qui monte de vant le magasin suivre les panneaux jaunes de randonn es p destres A la sortie de la zone urbaine prendre gauche en suivant le bois tout droit jusqu une bifurcation marqu e de panneaux jaunes prendre la direction Entrer dans la for t un panneau A Er it explicatif vous accueille et suivre le sentier parfois mal indiqu jusqu traverser le pont sur la Versoix et continuer jusqu la sortie de la for t Sur la route prendre droite puis environ 50m gauche Traverser la for t pour arriver dans la zone urbaine de Genthod Au centre du village prendre gauche et passer devant l glise Descendre devant la c l bre cole de management et en bas droite Le chemin de Compostelle suit la voie ferr e suivre jusqu Pregny Passer devant les tennis et descendre la route jusqu l entr e du jardin botanique magnifique d couvrir Le retour jusqu la gare se fait en suivant les indications de randonn e p destre X Wati Association cr e en octobre 2012 est une asso ciation ayant pour objet la participation l insertion sociale professionnelle culturelle de jeunes issus de zones urbaines sensibles aux moyens d actions de sensibilisation d activit s culturelles et de mise en relation avec le monde de l entreprise conseils
3. trop souvent la culpabilit parentale d tre d pass parles v nements par manque d affiliation ou d int gration socio culturelle Conclusion La n cessit de placer un enfant est du res sort du professionnel du Service de protec tion des mineurs ou des juges du Tribunal de Protection de l Adulte et de l Enfant et du Tribunal des Mineurs Elle renvoie une analyse socio familiale qui en premier lieu doit assurer la s curit et le bien tre des mineurs n en reste pas moins que le placement a pour effet certes d as socier un lieu de vie stable l enfant mais aussi de stigmatiser les r les de chacun ce qui provoque des r actions douloureuses pour tous les membres de la famille La reconstruction du lien rompu en tous les cas amoindri entre l enfant ou l ado lescent et ses parents sera une mission mon sens plus difficile r aliser partir du foyer et ce d autant plus si le placement se prolonge La mission confi e au foyer ne se r duit pas uniquement au soutien la parentalit on l aura compris elle est beaucoup plus large Cependant pour que cette mission soit per ue comme positive elle doit comprendre le soutien la parentalit sans quoi aucun retour du jeune en famille n est envisa seable Aussi pour traverser les obstacles num r s ci dessus le professionnel devra tre aguerri au travail aupr s des parents Un intervenant de famille serait ici le bien venu
4. Pierre Jean Hess Directeur du foyer Saint Vincent Directeur AEMO AGAP AU C UR DU SUJET T moignage de parents Une maman a bien voulu r pondre aux questions de Sylvaine Doussot ducatrice AEMO sur son exp rience v cue au travers du soutien la parentalit apport domicile Sylvaine Doussot Est ce que l intervention de l AEMO a r pondu vos besoins et en quoi Madame Plus qu mes besoins J tais au fond du trou j avais des id es noires des id es d abandon l arriv e de l AEMO m a donn e une renaissance votre pr sence m a donn e un sentiment de s curit d existence avec vous je sens que je suis en s curit je ne suis pas d laiss e La fr quence et le nombre d heures de l intervention AEMO tait elle adapt e vos besoins J en aimerais plus de votre pr sence du soutien Je sais que si j ai un souci la pre mi re personne qui je pense c est vous Vous tes l pour les filles et vraiment a me donne l envie de vivre d aller de l avant un rep re une assurance depuis que vous tes l je revis Pensez vous que le suivi AEMO a t utile pour vous pour votre enfant et en quoi IIl n y a pas de mots pour expliquer cela Plus qu utile et que je b nisse l AEMO Si l AEMO n existait pas je ne sais pas o j en serais avec les fillettes J ai beaucoup de chance de vous avoir Il faut savoir que si l AEMO est bien c est gr ce vous vous faites votre tr
5. notre volont reste toujours la m me celle d offrir un espace de rencontres et d changes et d tre disponible au mieux pour les personnes pr sentes Les Mercredis du Grand Sac sont aujourd hui un outil de travail pr cieux d un point de vue ducatif et une vidence d un point de vue humain Ces soir es conviviales n en restent pas moins des moments de travail qui posent questions comment faire pour que les jeunes ne se sentent pas envahis sur leur lieu de vie Comment accueillir au mieux deux parents qui ne s entendent pas L quipe ducative du Grand Saconnex ei k Be M qi bisi i i 2 zi ig E MO San T r a iiz LT acr ol ne EtA rer E Ge L haut ga Illustrations par Axel Th voz ducateur sur les Mercredis du Grand Sac AEME Action Educative mere enfants AEME Action ducative m re enfants de la Fondation Petitmaitre Yverdon les Bains s engage pour le soutien la parentalit Claudia Matti directrice d veloppe ici les prestations offertes aux m res de 14 40 ans TE PLUS LOIN L AEME est un des secteurs d activit de la Fondation Petitma tre Le premier de ces secteurs est le Foyer actif depuis 1961 dans l accueil d enfants en difficult sociale fa miliale et ducative C est gen synergie avec ce premier secteur que diff rentes presta tions dans le domaine de l ducation so ciale dont L Action ducative m re enfants ont t d velopp es
6. s d une m me fratrie peuvent galement Les m res mettent disposition leur soutien et leurs connaissances aux nouvelles m res apr s avoir b n fici de l apport de l AEME tre h berg s La dur e de l accompagne ment est de un deux ans Notre approche au quotidien met l accent sur une responsabilisation et une implication forte de la m re voire du p re m me mi neure ou ne disposant pas de tous les droits parentaux Pour nous participation ou collaboration prend tout son sens dans une d finition des relations ou chacun est ac teur sujet dans le projet in dividuel et collectif Diff rentes pratiques et outils ont t d ve l opp s pour une coh rence de cette approche tous les niveaux de l institution Notre premier objectif consiste tablir un lien significatif de confiance avec un du cateur r f rent permettant d aborder tous les aspects pouvant toucher le lien parental Cette relation doit permettre aussi d aborder tous les aspects d terminant la faisabilit et la qualit du projet de vie familiale Des ren contres individuelles r guli res permettent galement l apprentissage de la gestion ad ministrative et financi re Nous travaillons souvent dans un contexte d aide contrainte Nous mettons de l impor tance soigner une posture c t des pa rents de la m re pour poursuivre les objectifs d termin s par le service placeur Nous sommes attentifs cher
7. s de la vie L id e d une participation de l enfant sa propre s curit semble avoir chapp tous Et pourtant la physiologie nous montre que tr s t t la naissance ou plus exactement dans les premi res sept minutes qui suivent la coupure du cordon ombilical la contri bution du petit sa s curit est une n ces sit absolue pour pouvoir survivre sa naissance il doit respirer Quelques heures plus tard il doit pouvoir boire puis manger C est lui et lui seul en assumer les fonctions Nous savons que l enfant qui vient de na tre et ne respire pas de suite est examin pour v rifier que les voies respira toires soient libres Si cela ne le fait pas res pirer il re oit une claque sur le derri re et dans l immense majorit des cas cette ac tion met tout en ordre Cette premi re fess e se d montre comme un message d urgence non verbal On pourrait y voir un coup de barre qui change la direction qui r veille l enfant le rappelant son devoir En bref tout au long de sa vie post natale l enfant lui m me reste l auteur principal de sa protection Sa contribution assist e par l ducation qu il recevra va lui per mettre de continuer dans ce r le tout au long de sa vie C est lui communiquer quand il a faim soif ou quand il est en peine C est aux parents continuer l du quer pour qu il assume toujours une part importante je dirais capitale dans sa s c
8. y Num ro 3 mars 2014 Jndation 0ncCIe e de la Jeunesse Version digitale galement disponible sur l App Kiosque FOJ distibu e sur l App Store et Google Play Initiale ra SE r i i r F f i gt a DOSSIER Le soutien la parentalite un sujet large E kg CA ee y ondati ii L atelier criture KN ch J a ar EUR Petitmaitre zi au foyer L Escale Yverdon j pa Fr e gt J SN IES ED E E A AA LR p d j j g F x SE s 2 nt ma je r 1 L nn E p s di i r mF ds m j i NI AU C UR DU SUJET Soutien la parentalit Servir les familles tout en servant l Etat c est une opportunit plus qu un risque Cette approche personnelle du Dr Th odore Cherbuliez p dopsychiatre et psychanalyste est propos e ici au travers de diff rentes dimensions et valeurs qui entrent en jeu dans l ex cution de cette mission Un clairage qui fait r f rence la loi genevoise son interpr tation et son application dans le Canton Avec mon coll gue Bruno Chevrey directeur de la maison de Pierre Grise nous nous sommes adress s aux probl mes associ s la protection des enfants Le principe que les enfants doivent tre prot g s est recon nu par tous Comment pratiquer ce principe dans le contexte de la vie genevoise avec les enfants recueillis dans un contexte de maltraitances au sens large et ad
9. L AEME a vu le jour en 1997 sous l impulsion du Service de protection de la jeunesse du Canton de Vaud Ce projet d accueil m re enfant est n suite des tudes qui ont montr que les s parations pr coces des b b s de leur m re conduisaient d avan tage de troubles chez l enfant et l ado lescent Il appara t donc important d agir en amont afin de favoriser l tablissement du lien pr coce d attachement des nouveaux n s avec leur m re Ce sont le plus souvent des mamans seules qui sont accueillies Ag es de 14 40 ans elles ont connu des parcours de vie difficiles parfois des drames ce qui les emp che de pou voir r pondre enti rement aux demandes de leur enfant ou de leur offrir un environ nement stable et s curisant Difficile de proposer son enfant ce qu on n a pas re u soi m me Difficile d tre parent sans disposer d un mod le parental reproductible chaque fois que possible le p re est associ l accompagnement pro pos et la construction du projet Aujourd hui l AEME est consid r e comme une prestation prioritaire dans la politique socio ducative du Canton de Vaud et son dispositif a t renforc Actuellement la Fondation Petitmaitre Yverdon offre 4 places d accueil avec h bergement et 4 places pour un accompagnement ambu latoire pour des m res dont les enfants sont g s de o deux ans L accueil peut se faire d j durant la grossesse Des enfants plus g
10. e Le d ve loppement de cette collaboration est l objet du travail entrepris avec Bruno Chevrey de puis plus d un an L id e g n rale est d exa miner avec les autorit s si un programme de reconstruction avec les familles dans le but de cr er avec elles de nouvelles normes d autorit parentale b n ficierait par des contacts plus pr coces et plus fr quents dans les institutions avec enfants et famille quelles seront les contraintes observer dans cette approche et comment r pondre avec les familles ces contraintes Th odore Cherbuliez MD Travailler avec les familles L aide la fonction parentale est mobilis e dans le cadre de projets visant a construire autour de l enfant et de ses besoins une harmonie dont chacun pourrait tirer profit en terme de s curit et d panouissement Un clairage de ce sujet vaste est abord ici sous des angles vari s Le soutien la paren talit est au c ur du champ de tensions de la protection de l en fance Comme l af firme le chercheur fran ais Pierre Verdier il y a trois logiques qui s affrontent premi rement la logique de substitution se substituer aux parents natu rels pallier un manque en offrant l enfant un cadre familial pour qu il volue dans un environnement normal comme la famille d accueil avec h bergement deuxi mement la logique de protection prot ger l enfant contre des parents dangereux et nocifs enle ver l enfant de sa fam
11. les de chacun sont ques tionn s r fl chis voire n goci s Je remercie tous les parents qui acceptent pour un temps d tre avec eux de nous lais ser entrer dans leur monde familial intime demandant une bonne dose de courage et de confiance dans l inconnu Je remercie tous les parents qui nous confrontent et nous questionnent parfois avec beaucoup d nergie pour nous aider je l esp re passer dans le soutien la parentalit de l apparence la transparence J r me Delfortrie responsable p dagogique du Centre Le Pont et du Point Rencontre Le double regard Retour sur les pr mices des prestations ducatives en milieu ouvert propos es il y a 10 ans par Pierre Jean Hess directeur du foyer Saint Vincent et directeur de l AEMO AGAP C est l occasion de faire un parrall le sur les prestations ducatives ambulatoires et les placements Il y a dix ans exactement l ACASE d cidait de s engager financi rement dans une ex p rience de soutien la parentalit men e dans le cadre du Foyer Saint Vincent Le dispositif socio ducatif genevois tait cette poque court de places dans les institutions ducatives et d autres solutions devaient tre imagin es pour r pondre aux demandes de placement des services placeurs C est de cette fa on qu est n e l id e de d gager un poste d ducatrice du Foyer Saint Vincent pour intervenir au sein des familles afin de soutenir et raffermir les r
12. les parentaux Les demandes de place ment manant du Service de protection des mineurs ne pouvant pas tre toutes hono r es par manque de places dans les insti tutions genevoises d ducation IGE la proposition de maintenir le jeune dans sa famille gr ce l intervention cons quente d un professionnel de l ducation au sein de ladite famille a t bien re ue par les assistants sociaux qui de ce fait ont permis les premiers balbutiements de l AEMO gene voise Dix ans plus tard 9 ducateurs de la FOJ et 5 ducateurs de L ACASE aujourd hui appel e AGAP constituent ce nouveau ser vice de l action ducative en milieu ouvert AEMO cr en mars 2009 Apr s cinq ann es de pratique de soutien la parentalit par les ducateurs AEMO pouvons nous valuer les avantages et peut tre les inconv nients d une telle approche Et plus encore serait il pertinent de la jauger partir des pratiques de soutien la parentalit entreprises dans les IGE C est l exercice que je me propose de faire travers les exp riences v cues tant au niveau des IGE que de l AEMO tout en tant videmment conscient d mettre un avis personnel qui ne saurait r sumer l en Intervenir dans la famille n a pas pour but d viter les crises mais au contraire de les vivre et surtout de permettre aux uns et aux autres de les surmonter semble des approches en vigueur dans notre r publique Du placement
13. nit Une des premi res raisons d tre d une commune est de cr er du lien et de s assu rer que ses citoyens puissent s panouir et bien vivre ensemble La pr vention fait par tie des outils pour arriver ces buts Ce partenariat avec la FOJ nous a tout de suite paru vident et apr s les premi res exp riences positives nous ne pouvons que nous en f liciter La prochaine tape sera de donner un lieu de parole d information et d entraide pour nos citoyens dans le cadre de notre Maison de la Famille qui est actuellement en construction La collaboration avec la FOJ sera renforc e pour continuer soutenir et assurer la p rennit des familles afin qu elles demeurent au c ur de notre so ci t Elizabeth B hler Goodship Maire du Grand Saconnex Plus d infos APMF David Crisafulli Responsable L Ancienne route 74 1218 Le Grand Saconnex 022 879 54 23 022 879 54 27 apmf fo ch l atelier ecriture Les mots qui appaisent les maux Ecrire rend l me plus l g re Tamara Pellegrini stagiaire a misen place des ateliers criture au foyer L Escale L criture au foyer L escale Il y a des cris qui ne s entendent pas Enfer m s dans une bo te ou derri re une porte qu aucun poids ne fait c der Parfois seule la plume se trouve tre la bonne clef pour d verrouiller les serrures derri re lesquelles se cachent tant de maux Trop souvent consid r comme un fardeau nous oublions parfo
14. pense et laisse une trace de nous m me rit l entraide Tamara Pellegrini stagiaire HETS La parentalit positive Coin lecture autour d Isabelle Filliozat psychologue didacticienne en psychoth rapie directrice de l Ecole des intelligences Relationnelle et Emotionnelle Auteure de nombreux livres dont Au c ur des motions de l enfant II n y a pas de parent parfait ou encore J ai tout essay Isabelle Filliozat nous rappelle que l amour n est pas une r compense c est un carbu rant et que l enfant a besoin de ce carbu rant pour avoir les comportements appropri s Isabelle Filliozat s appuie sur le concept de la parenta lit positive Dans son uvre J ai tout es say son hypoth se de travail est que les com portements des enfants sont d abord au service de leurs propres besoins de croissance Les r centes d couvertes de la neurophysiolo gie ainsi que les exp riences men es dans les laboratoires de psychologie le confir C est lorsqu ils semblent en m riter le moins que les enfants ont le plus besoin d amour et d attention Aletha Solter ment l imagerie c r brale nos connais sances sur les neurones les hormones du stress l intelligence la m moire nous montrent sans quivoque qu il est urgent de choisir un mode ducatif non violent Outre les s quelles affectives les cons quences physiologiques et neurologiques sont d sormais ind niables Dans cet ouvr
15. sur le monde professionnel et scolaire aide la recherche d un emploi la r daction d un CV d une lettre de motivation POSITIVE ATTITUDE MINI CHEFS Recette facile de Thierry Delessert cuisinier au Chalet Savigny fa onn e pour Sophie G noise au chocolat Ti dir 5 ufs battus au bain marie avec 125 g de sucre et fouetter hors du feu jusqu refroidissement Incorporer d licatement l aide d une spatule 80 g de farine tamis e et 40 g de poudre de cacao Cuire 20 30 minutes 200 c dans un moule beurr et farin Chantilly Fouetter 3 41 de cr me et en r server 1 pour la cr me chocolat avec 100 g de sucre et un peu d extrait de vanille La cr me au chocolat Fondre 135 g de chocolat et 45 g d eau 30 c Incorporer 2 jaunes battus avec 70 g de sucre d layer dans 22 g d eau ti de le m lange doit tripler de volume m langer avec le chocolat fondu et le de cr me fouett e Les copeaux de cho colat Fondre 100 200 g de chocolat au bain marie A l aide d un pinceau taler le chocolat finement sur du papier cuisson laisser refroidir au frigo Montage Couper la g noise refroidie en 3 hori zontalement avec un couteau dents Imbiber le biscuit avec le sirop des griottes Faire une couche avec la cr me au chocolat et parsemer de quelques griottes gout es Faire une couche avec la moiti de la chantilly Masquer le g teau avec le reste de la chan tilly et recouvrir la for t noire de
16. age des dessins campent une si tuation du quotidien et une r action parentale classique Une ampoule repr sentant l clairage scientifique nous raconte ce qui se passe alors dans le cerveau de l enfant MEILLEURES PAGES Ce dernier prend parfois aussi la parole pour d crypter ses sentiments son v cu Puis parce que nombre de parents sont perdus Isabelle Filliozat propose des mots des gestes des attitudes parentales Un enfant est un tre en volution voil une id e simple trop souvent oubli e La parentalit positive renvoie un com portement parental qui respecte l int r t sup rieur de l enfant et ses droits comme l nonce la Convention des Nations Unies relative aux droits de l enfant qui prend aussi en compte les besoins et les ressources des parents Les parents qui agissent ainsi veillent au bien tre de l enfant favorisent son autonomie le guident et le recon naissent comme un individu part enti re La parentalit positive n est pas une paren talit permissive elle fixe les limites dont l enfant a besoin de mani re l aider s panouir pleinement La parentalit posi tive respecte les droits de l enfant et favo rise l ducation dans un milieu non violent Le concept de parentalit positive se fonde sur la s rie de principes fondamentaux sui vants Les parents devraient apporter leurs enfants e Une ducation affective en r pondant leur besoin d amour d affe
17. ateur car les liens m mes fragiles persistent dans la configuration familiale Intervenir dans la famille n a pas pour but d viter les crises mais au contraire de les vivre et surtout de permettre aux uns et aux autres de les surmonter Il s agit bien ici d une co construction entre parent enfant et professionnel qui vise trouver des moyens pour traverser les al as de la vie quotidienne sans mettre mal les liens qui unissent ses membres Le ou les parent n est pas d poss d de son r le parental et m me en cas de man quements il reste la personne qui fait office d autorit L ducateur a pour mission de faire merger ses ressources et ses comp tences certes mises mal temporairement mais qu il pourra nouveau tenter de faire valoir aupr s de ses enfants en lien direct avec eux D o na tra dans la dur e de l in tervention AEMO une reconnaissance r ci proque du r le de cha cun de l ducateur apportant soutien aux parents vuln rables et du ou des parents se r appropriant leur r le avec l assentiment du professionnel et en dernier lieu de celles des enfants rassur s de retrouver un parent sur qui compter Il s agit ici plut t d valuer si le soutien la parentalit exerc partir d un foyer a des effets comparables celui entrepris dans le cadre de l AEMO Autre avantage souligner dans l interven tion au sein des familles savoir briser l isolement social li
18. avail avec amour VOUS aimez ce que Vous faites vous savez parler vous parlez avec le c ur Sans l AEMO il y a longtemps que j aurais tout l ch Je vois en vous l espoir je sais que je vais y arriver Vous me soutenez et je m en sortirai C est un soutien pour que les filles se posent trouvent des rep res se redonnent une raison de vivre Et vivent comme les autres enfants Sans leur p re Quelles id es vous faisiez vous de l intervention de l AEMO Je pensais que c tait une personne qui allait me contr ler avec une feuille et un bic pour noter Mme N par ci Mme N par l elle a pas fait son m nage ni sa vais selle mais ce n est pas a Qu est ce qui pourrait tre am lior dans la collaboration avec l AEMO Si on pouvait ajouter des rencontres tout me convient vous le faites avec amour et respect et je suis tr s satisfaite Diriez vous que l AEMO a modifi votre relation avec le Service de protection des mineurs a change avant j tais tres angoiss e lorsque j allais au SPMi maintenant je me sent rassur e confiante J ai quelqu un qui me soutient et j avance Gr ce vous je vis et je vous souhaite longue vie bonheur et sant Propos restitu s par Sylvaine Doussot ducatrice AEMO Plus d infos D couvrez vite la vid o de Alexandre Zen Ruffinen ducateur AEMO qui s exprime au sujet du m tier d du cateur AEMO de la sp cificit des familles et du partenariat ave
19. c le r seau social genevois A lire gale ment l dito de Sybille Gallandat Crevoiserat directrice AEMO FO Initale F de f vrier est disponible en version digitale exclusivement sur le kiosque FOJ distribu par App Store et Google play Les Mercredis du Grand Sac Depuis environ deux ans l quipe du foyer du Grand Saconnex a mis en place une soir e une fois par mois lors de laquelle nous invitons les jeunes leurs familles leurs amis et les diff rents professionnels avec lesquels nous collaborons partager un ap ritif dinatoire au foyer L id e des Mercredis du Grand Sac s est inscrite dans la suite logique de notre r flexion qui tait d ouvrir un peu plus les portes du foyer aux familles et par ce fait d offrir une possibilit suppl mentaire d changes entre les diff rents invit s et l quipe du foyer Avec le temps nous nous sommes aper us que chaque rencontre tait diff rente mais notre volont reste toujours la m me celle d offrir un espace de rencontres et d changes et d tre disponible au mieux pour les personnes pr sentes D s la premi re soir e nous nous sommes rendus compte que les familles et les jeunes faisaient de ce mo ment ce qu ils avaient envie d en faire par fois il y a des discus sions entre parents entre jeunes et parents d autres moments ils sollicitent les du cateurs pour des entretiens individuels ou des discussions plus informelles des pa r
20. cher les r ponses avec les parents Nous mettons en vidence les comp tences des parents en adoptant dans la relation une posture symbolique grand parentale non jugeante Nous effectuons un travail de consolidation de l estime de soi dans la fonction parentale en mettant l accent sur l accompagnement du parent pour qu il puisse r pondre aux besoins de l enfant Nous travaillons c t des parents sans nous substituer eux Il n y a pas de r glement de maison mais un fonctionnement qui par un travail r gulier avec le groupe des m res met l accent sur les comp tences commu nautaires et la solidarit La r union de maison bimensuelle entre les m res et les ducateurs est l organe r gulateur incon tournable de la vie communautaire Nous travaillons une maison ouverte dans son environnement naturel L objectif tant un accompagnement de l AEME limit dans le temps des collaborations sont tiss es avec les structures environnantes existantes pour qu elles puissent perdurer garderies pu riculture psychiatre p diatre services so ciaux aides l int gration professionnelle Nous d veloppons aussi un r seau de fa milles d accueil pour que les m res puissent b n ficier d un relais pour leur enfant Une grande importance est mise sur le par tage de moments conviviaux Afin de d ve lopper un sentiment d appartenance combattre l isolement construire des sou venirs et des exp rie
21. copeaux La For t noire sp ciale anniversaire l App gratuite Alerte Budget Cette application qui a obtenu le soutien de Caritas Suisse active dans la consultation et la pr vention de l endettement s adresse en priorit aux jeunes de 16 25 ans fortement expos s aux risques du surendettement Faire un budget c est l occasion de se pen cher sur sa situation financi re Vous ne sa vez pas comment vous y prendre Suite la demande de nombreux lecteurs Bon Savoir et Tout Compte Fait viennent de lancer une application gratuite pour iPhone et Android Simple utiliser cet outil permettra tout un chacun d tablir un budget personnalis et en francs suisses I suffit pour cela d en trer vos revenus et vos d penses Salaire assurances sorties assurances musique frais bancaires et de cr dit etc gr ce un menu d roulant il est possible de les lister dans le d tail et d en cr er de nouveaux Un barom tre indique en permanence l tat de vos finances Vert votre budget est qui libr Orange il faut examiner les postes r duire Rouge la situation est critique Disponible sur App Store et Google play Plus d infos www bonasavoir ch RESTEZ CONNECT S Clin d il sur les oiseaux Ateliers pour enfants La sexualit chez les enfants de 8 11 ans en lien et adolescents Anim e par avec l exposition Oiseaux R jean Tremblay formateur s et psycho sociolog
22. ction et de s curit e Des structures et des orientations en leur donnant un sentiment de s curit en instaurant des r gles de vie et en fixant les limites voulues e Une reconnaissance en les coutant et en les appr ciant en tant qu individus part enti re e Une autonomisation permettant de renforcer chez eux le sentiment de comp tence et de contr le personnel e Une ducation non violente excluant tout ch timent corporel ou psychologiquement humiliant Les ch timents corporels constituent en effet une violation du droit de l enfant au regard de son int grit physique et de sa dignit humaine Plus d infos lire ou voir http parentspositifs wordpress com http Www les supers parents com parentalite definition Ainsi qu une conf rence d Isabelle Filliozat sur son uvre Il n y a pas de parent parfait https Www voutube com watch v zhlyeFOJRDO En derni re page de son livre J ai tout es say Isabelle Filliozat rappelle une chose importante Prenons le temps de profiter de chaque instant de chaque tape de la vie de notre enfant a passe toujours trop vite Il n y a jamais qu une seule vraie ur gence AIMER le reste apr s tout est ce vraiment si ie Laetitia Buchet ducatrice ISABELLE FILLIOZAT ce A Le J EA E Pai T Opposition peurs et crises de rage traverser sans dommage la p riode de 1 5 ans Illu
23. de nos prises en charge ou m me simplement compris rents le risque de rivalit entre profession nels et parents est grand D autre part les parents vivent assez souvent le placement comme une disqualification ou un chec Dans ce contexte d j peu favorable l im plication des parents les attentes de colla boration de la part des professionnels avec les parents semblent sou vent devoir rentrer dans des standards accep tables d acceptation de l aide Si les parents r sistent ne viennent pas aux rendez vous s opposent revendiquent ils sont parfois dits non collaborants voire d missionnaires Inversement s ils viennent sans pr venir dans la structure ou t l phonent trop se confient exag r ment ils peuvent parfois tre per us comme envahissants Guy Hardy verbalise parfaitement ce paradoxe Bizarrement la premi re comp tence que nous souhaitions stimuler consistait de mander aux familles de se reconnaitre in comp tentes dans son article crit dans le cahier de l actif p 41 de la comp tence des familles la comp tence des syst mes d intervention Les experts de leurs enfants En tant que responsable p dagogique du foyer d accueil d urgence le Pont j anime les entretiens pour d finir les objectifs du s jour du jeune avec sa famille ventuel lement largie l ducateur r f rent et l as sistant social J aimerais ici vous parler d un bout de ma pratique color e de mes esp
24. e de ces situations m a montr que le parent qui utilise le fait d une violence exerc e par lui m me pour r fl chir avec l enfant et lui enseigner ce qu il en a appris peut m me s excuser de l impasse dans laquelle les deux se sont trouv s Un enseignement auquel les deux participent Certains parents proposent que leur approche brutale a fait ses preuves Quand ils m ap portent leur vidence je peux sans difficult voir une certaine valeur leur argument Mais ils omettent deux points tr s n gatifs qui accompagnent leur succ s L un est qu ils proposent la brutalit comme vecteur d en seignement L autre est de remplacer l iden tification au parent par la peur du m me parent ce qui va conditionner la conformit Nous pouvons voir ici la diff rence fonda mentale entre le comportement qui est m t par l identification l esprit d une loi de celle qui vient d une peur d tre pris en fla grant d lit Ces deux motivations aussi fon damentales qu elles soient se retrouvent souvent ensemble des degr s variables Une exp rience personnelle Je souhaite ici pr senter l exp rience que j ai avec les familles que j ai rencontr es au cours des quelques quarante ann es de pra tique New York sont des familles fraiches j entends par l que je les ai vues avant qu elles aient t l objet de mesures l gales La plupart des familles m ont t adress es par les coles Les circonstances dans le
25. e plus une action d information d acc s aux droits ou ventuellement de rappel la Loi L exp rience de la parentalit quant elle n cessite plut t d amener le parent r fl chir laborer et comprendre Enfin la pratique de la parentalit ferait plut t appel des postures de type faire avec Ce concept un tout petit peu plus circons crit claire t il la pratique sur le terrain Qu en est il du soutien la parentalit fa on FOJ Je peux t moigner depuis l int rieur de cette fondation d une multitude d exp riences originales qui convergent dans l id e de soutenir les parents Ce sont ici et l des h bergements longs termes d une m re avec ses enfants au sein d un foyer ducatif Foyers la Ferme Tournesols Lupins ce sont l bas des ca f s discussions grands ouverts aux parents Grand Saconnex Ce sont encore des du catrices qui voient les parents domicile pendant que les jeunes sont pris en charge au foyer ESAP C est videmment l AEMO Et mille autres actions du quotidien Pour autant dans les faits le soutien la parentalit ne se fait pas sans difficult s En effet la suppl ance ducative offerte par les quipes ducatives couvrant l essentiel des actes ducatifs initialement d di s aux pa volontaristes et la bienveillance des ducateurs du Pont au quotidien nombre de parents ne se sentent pas toujours r ellement acteurs ou satisfaits
26. ements des enfants comme l chec de leur autorit Ces m mes enfants sur les quels ils comptaient pour valider leur qua lit de parent les bafouent C est une d faite et une humiliation Ils vivent mal cette in terpr tation et pour tenter de reprendre leur contr le sur l enfant le frappent En ceciils continuent souvent dans la foul e de leur propre exp rience s ns a De RTE run mm a Quelques soient les justifications d un retrait de garde et celles ci sont r elles et ont souvent un caract re d urgence son exercice est une violence relationnelle s v re Interpr t e par celui qui l administre elle se justifie par son caract re g n ral Ceux qui la re oivent en ont le v cu d une violence relationnelle personnelle Cette incompati bilit entre les deux interpr tations est in vitable II est donc essentiel que la famille reconnaisse que ces erreurs ont valeurs pour la soci t et la loi de fautes graves et que son co t la soci t et la continuit des relations familiales parents et fratrie est haut Les consid rations qui viennent d tre pr sent es sugg rent que la dur e d un re trait de garde devrait tre aussi courte que possible clairement justifi e aux parents comme mesure d urgence et l urgence pas s e mitig e par des contacts physiques fr quents que nous organiserons avec les enfants et leurs familles Ces familles sont adress es aux diverses institution
27. ents ont galement propos des activit s plus ludiques Ce que certains jeunes nous en disent c est que c est bien de faire connaissance avec les autres parents et qu ils appr ciaient mieux les mercredis quand il y a plus de monde Ils mettent galement beaucoup l accent sur le repas qui est souvent bon et copieux ce quirendle moment plus agr able pour eux Pour un papa il s agit de moments de partage avec les ducateurs et de reconnaissance entre les uns et les autres L utilit pour lui de ces moments est AU C UR DU SUJET qu ils permettent de se rencontrer de se voir et de partager des soucis des uns et des autres que ce soit les ducateurs les res ponsables du foyer ou les parents Ce sont des occasions qui permettent la communi cation double sens entre les diff rentes personnes du r seau les enfants et les pa rents Il y a plus de possibilit s de se com prendre quand il y a des probl mes r soudre et de trouver des solutions ensemble Pour une maman il s agit de permettre entre autres de pouvoir conserver un lien enfant parent et de se rendre compte des besoins ou difficult s de ses enfants ou des autres jeunes sur leur lieu de vie Pour elle cela permet aussi ce que les ducateurs surtout puissent pouvoir voir galement d une fa on concr te les qualit s qu un parent peut galement avoir Avec le temps nous nous sommes aper us que chaque rencontre tait diff rente mais
28. ernatives HdP Et ensuite Madame Il m a n cessit du temps pour admettre qu il fallait se lancer J ai quand m me r ussi m organiser et le mercredi suivant on tait dans le groupe Une fois dedans on se rend vite compte que c est tr s concret Il est important d avoir suivi les deux le programme de pouvoir en par ler sur les m mes bases HdP Vous avez un exemple avec l une de vos filles Monsieur Une crise assez violente Une agression verbale qui m a extr mement touch e J ai r ussi garder mon calme passer le cap calmer l enfant plus ou moins et lui donner la possibilit de ver baliser Le plus grand de ses soucis tait d tre cout e Les fois suivantes a m a beaucoup moins touch e J ai pu souffler g rer la situation Difficile d expliquer pourquoi mais c est un processus o j ai pu faire norm ment de progr s HdP Qu est ce qui vous a aid Madame R aliser que quand notre fille nous insulte ce n est pas ce qu elle veut vraiment dire C est le moyen qu elle a pour Comment cela se passe t il Histoires de PARENTS Permanence t l Phase d adh sion nous atteindre Cela relativise lorsqu on se fait insulter o est ce qu elle veut en ve nir Qu est ce qu elle veut nous dire On ne se focalise pas sur les mots et on a pu comprendre qu il y avait autre chose Un atelier d HdP qui m a particuli rement tou ch e c est l histoire de l ducation qu on a
29. ial et les institutions de placement du c t du soin social Dans cette perspective l assistant social serait plut t sur l axe des responsabilit s paren tales et du rappel de ses pr rogatives alors que l quipe ducative s engagerait sur l axe de l expression du v cu subjectif sou vent premi re porte d entr e visible et source de discussions la crise les conflits les d ceptions la souffrance voire la vio lence pour ensuite esp rer venir sur l axe des pratiques parentales demandant plus de temps et de confiance Malgr toutes ces actions volontaristes et la bienveillance des ducateurs du Pont au quotidien nombre de parents ne se sentent pas toujours r ellement acteurs ou satisfaits de nos prises en charge ou m me simple ment compris Dans sa complexit et ses paradoxes voire ses impossibilit s le travail avec les familles questionne en permanence mes positions et postures ainsi que celles de l quipe Ne pas tre c t mais aux c t s des parents tout en tant centr sur le bien tre du jeune est un d fi complexe L int r t du jeune versus int r t des pa rents fera l objet d ateliers d changes avec le Service de protection des mineurs qui s annoncent passionnants et signe de grande qualit de collaboration Ce dilemme selon moi pour tre d pass demande aux quipes et au r seau d accepter non pas les contradictions mais le d bat contradictoire o les places et r
30. ille maltraitante rompre les liens et lui permettre de grandir dans un environnement bientraitant et troisi me ment la logique du soin soigner le lien d fectueux avec une approche technique et th rapeutique du social ducatif Aujourd hui les deux premiers axes sont moins conflictuels que le dernier En effet cette posture ducative rompt avec l unique logique de la protection pure et instaure une forme d ducation compr hensive r gie par une ligne professionnelle qui essaie de conju guer la protection de l enfant et la r habili tation de comp tences parentales L tude des histoires de vie de 60 jeunes qui ont pass une ou plusieurs ann es de leur vie en familles d accueil ou foyers men e parles Professeurs Michel Oris et Eric Widmer de l Universit de Gen ve force constater que DITO la famille d origine reste toujours tr s pr sente dans la vie de ces jeunes m me quand ils sont devenus adultes Est ce que cela indiquerait qu il y a un fort int r t travailler avec ces parents Il est important de savoir qui peut ou veut travail ler avec ces familles en difficult s Dans les foyers de la FOJ il est vident que nous de vons travailler avec ces familles et couter aussi leurs besoins tout en garantissant tou jours la s curit de l enfant Olivier Baud secr taire g n ral Une histoire de parents Des parents ont bien voulu r pondre aux questions sur leurs exp rie
31. is qu crire peut devenir un moment ludique et unique amenant imaginer son propre monde et accueillir ses motions Les ateliers d criture peuvent alors entrer en sc ne et offrir leurs b n fices toutes les populations d autant plus lorsqu elles sont fragilis es Ces ateliers permettent de poser les mots sur papier quand parfois ceux ci vous rongent de l int rieur Ecrire nous met nu et peut ainsi aider se r concilier avec notre pass ou notre histoire intime C est un moment de partage privi l gi d expression orale et crite Au Foyer L Escale j ai mis en place un de ces ateliers Une fois par semaine durant une heure un jeune vient partager avec moi un bout de lui II pose ses doutes ses faiblesses et ses forces mais aussi ses d sirs ses col res et toutes ses pens es sur papier J ai pris conscience que ce moment d cri ture et d vasion tait un r el outil th ra peutique la th rapie par l art Pouvoir crire ses pens es peut pour certains tre un premier pas vers la gu rison Les mots alors sortis nous ne sommes plus les seuls les por ter les assumer On les l che en plein air et on en prend une bouff e Dans cet atelier l orthographe la gram maire et la syntaxe n ont pas de prestige L important c est de faire vibrer la plume l cher ses motions trop bien gard es et cr er partir du jeu Le jeune peut faire parler des personnages qui lui ressemblen
32. ividualisme Les limites deviennent plus floues les r gles de vie trop souvent branl es et les r f rences ducatives incertaines Les parents ne savent plus toujours o donner de la t te et les enfants non plus Il n y a pas de mode d emploi pour tre parents Evidemment il n a jamais t facile d tre parent Il n y a pas de mode d emploi pour ce travail plein temps qui pr suppose un entrainement assidu et une activit soute nue Par ailleurs et ce n est pas nouveau non plus il n est pas toujours simple de Ce concept realise il nous fallait trouver une commune partenaire avec laquelle d buter ce fabuleux projet grandir dans un monde que les parents ne comprennent pas clairement Les t moignages des familles toutes g n rations confondues des enseignants des travailleurs sociaux et de tous ceux qui les entourent sont multiples II devient urgent pas seulement de r gler les probl mes exis tants mais surtout de mettre en place des structures qui peuvent aider les familles en amont avant d arriver des situations de crise ai g e Il s agit d appliquer le vieil adage Mieux vaut pr venir que gu rir L action pr ventive en milieu familial lan c e au Grand Saconnex par la FOJ en 2013 a d j port ses fruits Plusieurs familles ont pu profiter d une coute de conseils et d un suivi le temps qu elles retrouvent leurs rep res la confiance en elles m mes et une certaine s r
33. mes de tout genre et peuvent cr er du discr dit entre l institution et la famille Les valeurs transmises de part et d autres sont souvent diff rentes en particulier avec les familles d origine trang re Le foyer fait r f rence un concept du catif parfois difficilement compr hensible pour les parents Le jeune plac ne vit plus les conflits avec ses parents mais avec les ducateurs du foyer Etc etc Ajouter cette liste non exhaustive les liens de loyaut entre enfant et parent la pa rentification de certains jeunes et on s aper oit que de nombreux obstacles sont franchir avant de recr er un climat familial propice au retour Ces propos doivent tre quelque peu mod r s dans les situations de prise en charge ext rieure PCE ou de prise en charge par tielle PCP exerc es galement partir de l institution et qui se rapprochent sensible ment d une intervention type AEMO Ce constat m me s il simplifie beaucoup les donn es qui sont g n ralement plus complexes doit tout de m me nous per mettre de relever que le soutien la paren talit prend des formes tr s diff rentes s il est men partir de l institution qu tra vers une intervention au sein de la famille telle que l exerce l ducateur AEMO l action ducative en milieu ouvert AEMO L intervention au sein des familles si elle ne r sout pas tous les probl mes a un effet moins d vast
34. nces relationnelles posi tives nous marquons les v nements de la vie au travers de rituels laissant des traces de l histoire entre les pa rents et l enfant Un repas hebdomadaire qui r unit les parents externes et internes les f tes de No l de l t les anniversaires mais aussi les nettoyages de printemps sont des v nements collectifs qui jalonnent la vie l AEME et qui sollicitent les comp tences de chacun Les m res mettent disposition leur soutien et leurs connaissances aux nouvelles m res apr s avoir b n fici de l apport de l AEME Elles consolident ainsi leur volution restant moins redevables de l aide re ue En deve nant mamans ressource elles participent la cr ation d un r seau entre pairs bas sur la valeur de l change de la solidarit et de Nous mettons en vidence les comp tences des parents en adoptant dans la relation une posture symbolique grand parentale non jugeante l apport d exp rience Elles sont reconnues dans leurs comp tences Les outils d velopp s et les convictions in dispensables la coh rence de cette ap proche demande une implication forte des collaborateurs au quotidien Ils sont n ces saires un travail de qualit Ce sont les liens significatifs qui permettent notre sens un engagement mutuel dans la dur e Ces liens se maintiennent sou vent largement apr s la fin de notre accompa gnement Nous vitons au mieux les r
35. nces v cues par le soutien apport par Histoires de parents Les propos sont tr s spontanes et permettent de mieux comprendre leurs pr occupations Madame J ai trouv un d pliant dans la salle d attente du p diatre de mes filles J ai pris la plaquette et je l ai montr e mon mari qui a pris contact Monsieur L impression a t tr s positive par rapport ce qu on avait d j fait J ai t attir par la pr sentation du d pliant Le contenu collait assez bien avec les dif Histoires de parents D velopp e en 2009 par la Fondation Jeu nesse et Familles Histoires de parents vient compl ter les outils du dispositif vaudois de protection des mineurs au b n fice des pa rents et des professionnels de l enfance dans le domaine de la pr vention socio ducative secondaire La permanence t l phonique permet l acc s aux parents et r pond galement aux professionnels sans d voiler l identit de la famille Un trois entretiens au domicile permettent d iden tifier les ressources et les besoins des pa rents assurant l ad quation de la prestation et l accompagnement vers des formes de soutien plus appropri es Durant 3 4 mois le parent est accompagn lors d entretiens domicile d ateliers et de groupes d ana lyse de pratiques avec d autres parents En toute fin le parent value le processus l atteinte de ses objectifs et r fl chit aux perspectives Prestation gratuite assur e par
36. nsables emploient des violences rela tionnelles g n rales qu elles appliquent quiconque enfreint la loi Ces mesures vont de privation d argent de libert ou jusqu la vie Ces propositions se retrouvent dans les relations individuelles L exercice de vio lences personnelles a pour source un aper u d une menace lequel est typiquement transform imm diatement en attaque Un effet et une raison majeurs de cette transformation est que celui qui attaque ne souffre plus il agit il corrige Les relations sociales en sont bien servies Ceux que la soci t a d sign s comme ser vant la Justice infligent la peine et en sont satisfaits Par contre dans les relations per sonnelles celles qui op rent dans les fa milles ces m mes relations ont des effets tr s n gatifs Elles justifient les interven tions des autorit s qui se doivent d agir dans l urgence La Justice Toute soci t est guid e par les valeurs qui animent son concept de la Justice La n tre a comme Valeur principale la protection de l ordre que la soci t a tabli L objectif de la peine sera la dissuasion du d linquant et l application d une sanction justement due Cette sanction est d finie par des pro fessionnels Ceux ci leur tour se r f rent des normes d j tablies Cet ordre trou bl la Justice R tributive va le r tablir en Une proposition id ale est que la solution sociale d une violence devrait n tre pas violen
37. oirs autant que mes doutes et t tonnements La place manque ici pour parler du Point Rencontre qui serait tout aussi riche Je dis tr s r guli rement aux parents que nous ne sommes ni magiciens ni garagistes et que nous ne ferons pas mieux qu eux M me si cela choque parfois certains cela permet de les positionner en tant qu acteurs au moins aussi valables que les profession nels et je qualifie m me les parents d ex perts de leurs enfants J insiste en disant que c est plus facile pour notre quipe que nous nous relayons une fois fatigu s sou tenus par nos colloques et supervisions Alors que le ou les parents doivent faire face leurs enfants seul ou en couple avec en plus de ce travail de parent un travail pour vivre Je lutte contre la place assign e d expert de l ducation pour privil gier celle d explorateur bienveillant d un chemin se frayer avec les parents et le jeune En faisant cela je cherche r duire la dissy m trie v cue entre les parents et l institu tion voire le syst me de protection de l enfance En effet les parents peuvent exprimer parfois la sensation d tre face une mafia des professionnels aux langages savants et aux secrets partag s Une remise en question C est ici la qualit du travail en r seau qui est centrale pour arriver se diff rencier dans les r les comme Roland Coenen nous le propose entre le service placeur du c t du contr le soc
38. pour soutenir l ducateur dans cette t che complexe Par contre restaurer les liens au sein d une famille l aide d une intervention AEMO n est certes pas une t che facile mais elle appara t plus r alisable pour autant faut il le pr ciser qu une volont d apaisement existe Eviter de s parer lorsque c est possible enfant et parent permet une intervention plus en lien avec la r alit familiale et de vrait permettre de r tablir un respect mu tuel des r les de chacun afin de faire face une r alit socio conomique difficile affronter Pour conclure une intervention type AEMO requiert certes de la part du professionnel une compr hension avis e de la famille dans laquelle il intervient Cependant dans ce type d intervention les parents sont consid r s comme des partenaires qui sont porteurs de ressources que le professionnel a pour mission de faire merger Le soutien parental entrepris partir de l institution est mon sens plus complexe car il part d une r alit familiale davantage traumatis e par la s paration Il s agira en premier lieu de d culpabiliser les parents de leur n gligence et de leur donner la possibilit de restaurer une confiance per due Le mod le ducatif de l institution vient souvent interf rer avec celui de la famille ce qui peut entraver les d marches entreprises le parent se sentant oblig de r pondre aux crit res ducatifs du foyer
39. r tement dit ils s engageaient lorsque le comportement de l enfant les invi tait lui faire violence me t l phoner quelque soit l heure J tais alors m me de les d noncer comme la loi le requiert J appelais alors les autorit s m annon ais et leur disais me trouver avec une famille qui a une histoire de violence qu elle tait avec moi l instant et qu elle tait pr te trouver d autres solutions Je les d nonc ais unique ment pour satisfaire la lettre de la loi car je croyais ces parents fortement engag s Si mon attente tait d ue je recontacterais ces m mes autorit s imm diatement Les termes du contrat sont tr s simples Cette simplicit est trompeuse La situation est bien plus complexe la mesure urgente prendre avec les autorit s est d obtenir leur accord pour m autoriser prendre le temps n cessaire pour aider ces familles en d tresse Dans aucune de ces situations durant quelques quarante ans de pratique priv e les services sociaux ne m ont demand le nom de la fa mille et dans tous les cas que j ai pu suivre gt 30 les violences n ont jamais continu Conclusion Le fait que les familles que nos institutions re oivent ont t l objet d attentions des autorit s avant d arriver dans les centres de traitement et le restent apr s que les enfants soient plac s propose un r seau vaste et compliqu et d une richesse qui n a peut tre pas t suffisamment utilis
40. re u et de ce qu on retransmet l enfant HdP Vous parlez du groupe sur les cultures et les actions ducatives Madame Oui l aussi il faut relativiser d accord moi j ai re u a mais est ce vrai ment ce que je veux transmettre Ne pas agir juste parce qu on nous a dit qu il fallait faire comme a Se rendre compte qu on est deux parents avec deux histoires diff rentes II n y a pas que notre v rit il y a aussi la v rit de l autre C est important Contrat 3 mois HdP Sauriez vous d crire ce qui vous a plus particuli rement aid Madame L alternance entre les groupes et le travail la maison En groupe on partage avec d autres parents on se rend compte qu on n est pas seul M me si nos enfants sont uniques il y a d autres parents qui se posent les m mes questions On a exp ri ment avec des parents d enfants d ges diff rents et on arrivait voir des simili tudes dans les r ponses et les r actions des enfants la maison on peut approfondir ce qui nous touche plus Monsieur J ai constat que quand je mon trais des r actions diff rentes l entourage tait un peu d stabilis qu est ce qui se passe II ne r agit pas comme d habitude Malgr de grands moments de d stabilisa Programme Bilan final y i i F i 3 tion on attend et on voit comment a vo lue On arrive mettre les choses dans de nouvelles places c est une chance d vo luer Apr
41. ress s nos diff rentes institutions Cette pr sentation s y adresse en employant divers param tres l un examine le r le de la violence dans les organisations soci tales Un autre visite bri vement les valeurs qui sous tendent le concept Justice dans notre culture ainsi qu une probl matique qui s y attache Le sujet suivant touchera le r le de l enfant La vision pr sent e ici est tr s contro vers e je le reconnais Une proposition id ale est que la solution sociale d une violence devrait n tre pas violente elle m me Comment arriver tel but dans un monde o toute structure sociale quelle qu elle soit de la nation la petite entreprise est organis e par la violence Je veux m expliquer Les violences Quand on consid re la part de la violence dans les structures sociales humaines on peut consid rer en premier lieu les vio lences de fait elles sont repr sent es par les nonc s de principes qui forcent les gens observer un certain comportement l conomie de ces violences devient vi dente d s que l on pense une cit dans laquelle les automobilistes auraient indi viduellement la responsabilit de choisir de quel c t rouler Elles permettent les vies communautaires Elles cr ent une certaine galit entre tous Les lois soci tales en g n ral en sont un exemple Ceux qui n observent pas la loi menacent l ordre ta bli Pour parer ces menaces les autorit s respo
42. rvice de Protection des Mineurs n entre en action L Action Preventive en Milieu Familial L APMF garantit aux familles qui en font la demande une totale confidentialit Ce concept r alis il nous fallait trouver une commune partenaire avec laquelle d buter ce fabuleux projet C est l qu intervient la ville du Grand Saconnex et plus particuli rement son Maire Elizabeth B ohler Good ship qui gr ce son implication permet aujourd hui aux habitants du Grand Sa connex de pouvoir b n ficier des services de l APMF AU C UR DU SUJET Je vous invite d couvrir le t moignage de Madame le Maire sur ce qui la conduite soutenir et promouvoir ce concept pionnier dans le domaine de l ducation David Crisafulli Responsable de l APMF La famille est au c ur de notre soci t Elle est le lieu de transmission de savoirs et de valeurs quel que soit notre ge elle est souvent notre premier rep re elle est la base de notre fonctionnement social et culturel La famille et la place que chacun y trouve jouent un r le essentiel dans notre savoir tre Mais voil la famille moderne est chahut e Autrefois compos e de plusieurs g n ra tions cadr es par peu pr s les m mes tra ditions et coutumes elle est aujourd hui plus sou vent clat e compos e puis recompos e parfois tiraill e entre diff rentes valeurs et prise au pi ge d une soci t de plus en plus encline l ind
43. s a demande des changes avec sa partenaire et il faut aussi rassurer les enfants Je peux leur transmettre beaucoup plus de calme qu auparavant mais on n en a pas encore fini D ailleurs on apprend qu il n y a pas de finalit Il y a juste une prochaine tape rire HdP Vous d crieriez comment votre situation actuelle Madame Nos filles ont 13 et 10 ans On est au d but de leur adolescence et pas au bout de nos peines rire mais on a des outils qui nous permettent de mieux r agir L autre jour la grande a commenc crier Finale ment elle a pu assez rapidement s expri mer Avant a aurait mis beaucoup plus longtemps pour comprendre qu elle expri mait autre chose On a t rapidement at tentifs et je pense qu elle nous sent plus r ceptifs car elle a pu tr s vite me dire ce qui n allait pas et r soudre le probl me Elle a vu que j tais toujours l et elle a pu me faire confiance a m a touch e Monsieur Beaucoup moins en confronta tion directe avec l enfant j applique de suite le questionnement qu est ce qui se passe Qu est ce qui ne va pas J essaye d attendre le moment propice pour que l change se fasse dans le calme qu elle puisse s exprimer C est un processus en cours car l enfant doit aussi trouver confiance C est dans mon approche dans ma r action que je suis diff rent Plus proche de l enfant je n ai plus peur de ces situations On nous a donn de l coute une boite ou
44. s quelles nous nous sommes rencontr s aussi bien que la l c ret relative des probl mes que mes familles pr sentaient compar s ceux des familles que la R publique envoie aux ins titutions ne permet tent pas de comparaison entre les deux groupes Par contre l approche labor e dans ma pratique new yorkaise pourrait donner des directions valables pour les deux La t che des deux trois premi res s ances avec les familles est de les apprivoiser Je com mence par d culpabiliser les personnes leurs actes car je veux entreprendre une action de collaboration dans laquelle la coulpe n a pas place La culpabilit rabaisse les gens qu elle touche et les concentre sur leurs inf riorit s et leurs fautes Ils sont d abord pouss s se reconna tre mauvais et non s am liorer Ici l adage bien connu des professionnels une Toute soci t est guid e par les valeurs qui animent son concept de la Justice La n tre a comme valeur principale la protection de l ordre que la soci t a tabli description est une prescription va mainte nant me servir les aider grandir II m a t facile d entrer dans une collabo ration de travail ce qui leur a permis de me confier leur probl me de violence et m a donn en m me temps la possibilit de leur proposer un projet th rapeutique Sa premi re tape est que les parents ac ceptent mon assis tance au point de pouvoir renoncer la violence Conc
45. s soute nues parles grandes agences sociales comme la FOJ Les valeurs animant celle ci appar tiennent la pens e restaurative On peut voir dans ce bref raccourci du che min que les familles suivent qu elles passent par deux syst mes qui ont entre eux des incompatibilit s de valeurs Pour l un la punition repr sente la r ponse idoine Alors que l autre garde la r para tion comme toile directrice II faut se garer d tre obnubil par ces faits car le but commun est la restauration du fonctionne ment harmonieux dans les familles Une m taphore va illustrer mon argument si on admet que ces deux syst mes de valeurs peuvent tre compar s deux langages Ils ont des grammaires et des intonations dif f rentes une m me lettre peut avoir deux expressions vocales tr s diff rentes l une de l autre Pour qui est bilingue ces diff rences sont compatibles avec une harmonie dans les buts de chacun Le role de l enfant dans sa protection Tant en Suisse qu en France les documents auxquels j ai eu acc s ne font pas mention d un r le quelconque que l enfant pourrait avoir regardant sa s curit Est il consid r comme une poup e en cristal Il en est de m me pour la Convention relative aux droits de l enfant reconnue en Suisse en mars 1997 Dans son Article 29 un des buts de l duca tion est d inculquer l enfant le respect de ses parents un autre est de pr parer l enfant assumer les responsabilit
46. str par Anouk Dubois IC Latt s L apparentalite J r me Delfortrie responsable p dagogique du centre Le Pont et du Point Rencontre expose ici sa vision du soutien la parentalit autour de l apparence et de la parentalit Encore un n ologisme Non je vous pro pose simplement ici la contra di ction entre apparence et parentalit En effet le mot parentalit ainsi que tous ces d riv s un peu tuning dys mono homo beau co parentalit a envahi les discours ducatifs Une d finition non exhaustive Soutien la parentalit gui dance parentale coaching parental travail avec les fa milles et j en passe Il est de bon ton voire indispensable aujourd hui pour les ins titutions de pr tendre mener des actions en direction des parents Pour autant qui peut d finir derri re cette noble d claration d intention ce qu elles recouvrent Quels mod les et normes sous tendent ces modes d intervention Quels impacts peut on mm esp rer et com E ment les va 7 AU C UR DU SUJET luer Existe il des outils p dagogiques op rationnels Tant de questions qui sous cette apparente modernit de technicit ducative laissent penser la fa ade d un difice pas tr s bien tay Le Petit Larousse voque pudiquement la parentalit comme la Fonction de parent notamment sur les plans juridique moral et socioculturel Cela laisse ainsi penser q
47. t ou crier contre cette soci t moderne qui lui impose tant de cha nes Qu importe Ici on est libre et c est de poser des mots qui nous lib rent On fait de la r alit une fic tion et on rend la fiction r elle On joue On met un peu de nous un peu des autres et on invente on s vade on s apaise et on d stresse Enfin un exutoire qui permet de se d fouler de fa on calme et tranquille L criture est aussi un outil de m diation entre le b n ficiaire et le professionnel Recourir la m diation c est introduire quelque chose de mat riel d organisation Dans cet atelier l orthographe la grammaire et la syntaxe n ont pas de prestige L important c est de faire vibrer la plume l cher ses motions trop bien gard es et cr er partir du jeu nel de relationnel entre deux l ments Les outils ayant trait aux domaines artistiques offrent de belles perspectives en terme de lien social et de langage symbolique l ani mateur d un atelier criture doit induire ouvrir une porte ou of frir un chemin sur le quel l autre peut s garer se r v ler bas les censures du langage crit et de ses codes Laissez vous bercer par la spontan it et laissez aller ce qui vient m me si cela peut sembler inco h rent On s accorde enfin le droit de briser les habitudes de faire diff remment et de rel cher ce qui rentre et ce qui sort Les crits demeurent et crire donne une exis tence ce que l on
48. te elle m me imposant une souffrance justement propor tionn e Elle incarne sa mission en recon naissant un coupable et une victime Pour accomplir cette mission elle a comme armes la punition du cou pable et sa s paration d avec la victime En contraste il y a la Justice Restaurative qui se centre sur le dommage en essayant de le r parer et de restaurer l quilibre rompu entre les parties Celles ci sont dans notre contexte la soci t la famille et l enfant L objectif sera alors la restauration du lien entre les diff rentes parties impliqu es afin de r tablir l harmonie dans la famille et celle avec la soci t et la loi Conflit entre ces deux Justices En mettant ensemble ces deux syst mes de valeur nous r alisons que la premi re est l instrument qui permet l Etat d assurer la lourde t che de veiller l ordre et la s curit de ses ouailles La seconde est au service de ceux que les mesures d j prises d signent comme n cessitant des interven tions suppl mentaires Et ceux ci sont les familles que les instances de Gen ve ont identifi es comme devant recevoir des me sures d urgence enfants n glig s ou maltrait s Un autre aspect est important les parents ont appris dans leurs familles d origine comment enseigner la discipline et l ob is sance Ils ont une tradition des moyens employer pour assurer le succ s de leurs efforts Les parents souvent interpr tent les manqu
49. tils utile quotidiennement On a t compris et HdP nous a permis de nous comprendre Propos recueillis par Isabelle Mermier Transcription et composition par St phanie Bidaux et Luca Zuntini Histoires de parents remercie vivement les parents pour la disponibilit et le temps consacr s ce pr cieux t moignage Plus d infos Fondation jeunesse et familles Luca Zuntini directeur secteur histoires de parents et AEMO Chemin des Champs Courbes 25a 1024 Ecublens Www fifnet ch histoires de parents Www facebook com histoiresdepa rents Contactez Histoires de parents 0848 OLL 444 histoires de parents fjfnet ch Une nouvelle prestation de soutien la parentalit s est d velopp e sur la commune du Grand Saconnex David Crisafulli a activement collabor avec les repr sentants de la commune et particuli rement avec Elizabeth B hler Goodship Maire D couvrons ici leurs pr sentations crois es D sireuse de pouvoir travailler le plus sou vent possible dans la pr vention plut t que dans la r paration la FOJ a voulu d velop per un nouveau concept de soutien la parentalit bas sur le mod le d interven tion de l Action Educative en Milieu Ouvert Ce nouveau concept appel Action Pr ven tive en Milieu Familial propose un nouveau palier en terme d intervention ducative qui se construit directement entre les fa milles et l intervenant avant que la situa tion ne se p jore et que le Se
50. u rit Comme il grandit devient mobile son monde s largit se complique les risques pris augmentent en nombres et en grandeur En m me temps qu il devient conscient du monde autour de lui il doit apprendre le reconna tre et s y adapter Ce d veloppe ment auquel enfant et parent collaborent troitement rencontre des hauts et des bas Il arrive que les parents s aper oivent trop tard d un rat et donnent ce coup de barre message non verbal soudain qui force l en fant faire attention au parent C est ici que l histoire se r p te Dans ce contexte le vieil adage Il y a des fess es qui se perdent est encore vrai Interdire aux parents de donner des messages corporels d urgence et non verbaux me semble tre une erreur La fess e ou toute action violente vis a vis d un enfant m rite une attention particu li re et bienveillante Une violence faite lors d un rat de l ensei gnement perd son potentiel nocif si mais seulement si celui qui a frapp utilise le fait d une violence pour r fl chir avec l en fant et pour lui enseigner ce qu il en a ap pris Le fait est que la soci t d aujourd hui et la loi ont des crit res auxquels nous de vons nous conformer Il m est important de pr ciser les vues qui viennent d tre non c es ne sont pas imm diatement utiles lorsque nous abordons ces familles en temps que cliniciens Au plus elles in diquent le long chemin que les familles har monie
51. u au del du lien du sang un duquant comme par exemple le compagnon de Madame ou de Monsieur qui occupe une place ducative significative au quotidien pourrait avec cette d finition tre reconnu L autre int r t selon moi est de pouvoir d construire la repr sentation instinctive voire sacr e de l lt tre parent en diff rentes fonctions pour mieux s apercevoir qu elle est mi nemment variable subjective et personnelle Les compartiments Dans cette grande b tisse de la parentalit il y aurait donc diff rents compartiments aux fonctions et fonctionnements diff rents Didier Houzel dans les enjeux de la paren talit 99 propose une typologie de la pa rentalit sur trois axes qui me parait organiser le concept de fa on pragmatique L exercice de la parentalit ou les respon sabilit s parentales symbolique sociale filiation autorit parentale droits et devoirs L exp rience de la parentalit ou le v cu subjectif le lien l amour les conflits les places r elles ou fantasmatiques de chacun La pratique de la parentalit ou les tech niques parentales les t ches effectives les techniques ducatives les soins les interactions comportementales Le travail d accompagnement d un parent sur chacun de ces axes n est pas de la m me nature et n implique donc pas les m mes postures pour l accompagnant En tr s r sum l exercice de la parentalit renvoi
52. ue Du 18 au 22 ao t 2014 et Christine Damina Des id es d activit s propos es par Responsable p dagogique les professionnels de la Fondation Officielle de la Jeunesse Jeudi 10 avril 2014 19h 20h30 Maison des Associations Mus um d histoire naturelle Rue des Savoises 15 1205 Gen ve infos T 022 546 21 55 Infos christine damina foj ch www ge ch loisirs_jeunes camps BOUGER Jeux sp cial Olympics FONDATION O OFFICIELLE DE LA JEUNESSE FABRIQUER Pro Natura Gen ve Caritas Jeunesse est une association genevoise qui offre des solutions ludiques pour les enfants de 4 18 ans durant les vacances scolaires Camps de printemps et d t en tous genres T 022 708 O4 O4 Www caritas jeunesse ch Secr tariat g n ral Rampe du Pont Rouge 4 1213 Petit lancy T 022 347 02 85 F 022 346 28 87 sg foj ch www foj ch
53. une quipe compos e d ducateurs de p dagogues et de formateurs d adultes elle est destin e aux familles avec au moins un enfant entre 3 et 14 ans En 2013 HdP a of fert un soutien plus de 180 familles domi cili es sur le canton de Vaud ficult s rencontr es On s est dit que a pouvait englober toute la famille Madame Notre fille faisait pas mal de crises et on avait d j essay pas mal de choses HdP nous a paru une solution diff rente Peut tre le fait que ce soit une histoire de parents comme le dit le nom Ben oui et nous en tant que parents Ce n est pas seu lement l enfant qui va pas bien Monsieur Et puis dans parents il y a les deux a a permis de progresser ensemble et aussi sur le plan individuel La d marche aboutit un r sultat commun qu on peut appliquer de mani re concert e HdP Comment a a commenc Madame On m a tr s rapidement rappel e On a formul notre questionnement tres sommairement et on a pris rendez vous a a t agr ablement surprenant il n y avait pas d urgence et HdP a r pondu rapi dement On s est senti consid r s Monsieur On est accompagn s mais ce sont les parents qui r fl chissent qui choi sissent les l ments qui leur conviennent et ont de quoi appliquer les conclusions aux situations quotidiennes Apr s on se surprend faire instantan ment chaud Qu est ce qui arrive Pourquoi a arrive Quelles sont les r actions alt
54. uptures et les checs M me si parfois le placement de l enfant s av re quand m me n cessaire il peut tre v cu de mani re moins brutale et douloureuse Cette approche a t d velopp e au fil des ann es sans faire r f rence un mod le unique Elle s inspire de l approche huma niste relations et syst mique pour laquelle les collaborateurs se sont form s en commun analyses positionnements strat gies Claudia Matti directrice Plus d infos l Action ducative m re enfants est situ e au centre ville d Yverdon les Bains dans une maison mitoyenne de trois tages Ce lieu permet d ac cueillir en h bergement quatre m res et leurs enfants En habitant Yverdon les Bains ou sa proximit des mamans et leurs en fants peuvent aussi b n ficier d un suivi des ducateurs et participer aux rencontres entre mamans et enfants L quipe ducative est compos e de trois ducateurs et d une stagiaire Il n y a pas de pr sence permanente Un concierge loge dans la maison Le financement est assur par le Service de la Protection de la Jeunesse par un budget individuel octroy la maman et g r entre elle et les ducateurs Source www fpy ch A la decouverte des castors Pr s de la Maison de Pierre Grise situ e Genthod d couvrez cette splendide for t qui entoure la rivi re de la Versoix o par chance vous pourrez observer les premiers castors r introduits en Suisse Une balade
55. uses ont suivi pour continuer l ducation de l enfant assurer sa s curit dans la mesure o ses capacit s l en rendent capable Aux cliniciens de reconstruire avec les familles ce d veloppement et de les gui der dans ce cheminement La culpabilit ce point il faut se garder du pi ge que repr sente la culpabilit C est un sentiment clef dans notre syst me de Justice en quelques sens un passage obligatoire et je crois n cessaire pour les familles qui de mande un coupable et une victime La notion de passage est ici respecter S y arr ter n est dans l int r t de personne ni de l enfant ni des parents ni de la soci t Le coupable qui reste dans sa culpabilit se doit de pen ser en mal lui m me et se focaliser sur ses propres d fauts Dans cet tat d esprit l enfant passe au second plan La s paration physique entre les deux est l expression du mandat de protection de l enfant Reconna tre avec les parents la faute qu on leur reproche puis les aider voir dans la faute l erreur Ce recadrage va ouvrir la voie la correction de l erreur laquelle annonce la fin de la faute A cette fin le protocole employ est de mettre les deux parties en semble et de les aider reconnaitre leurs r les respectifs Le parent va guider l enfant reconna tre ses difficult s proposer des so lutions enseigner l enfant ses responsa bilit s et l aider les assumer Mon exp rienc
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