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1. Rapport d activit 2002 2003 Conseil G n ral 7 de l Armement SOMMAIRE 1 Le Conseil g n ral de l armement 3 1 1 Lest xtes fondateurs t lESMSSIONS seine nie dents 3 L2LACOMPOSIHON nest A A A idem ranitein nne times aie 4 1 3Lastructurepermanente ssssstsessssnenteescesedieiserteseresieieretireteteteete ete bee etes 4 1 4Lefonctionnement sssses trentenaire kE Ere koiaa saseda 5 2 Les activit s 6 2 1 Lest umions d Conseil cerier a R E A E A E O E RN 6 2 11 R euniondu24f vri r 2003 nsise rioria a TE EE EVEEN SEEE EE REV 6 AL R union d cennies Eeter REA eE KE SEARA Re te 8 2 2 Les activit s de la structure permanente neeseessesesesesesrsesrreresesrsrsrsrresesrersrserestsrsrsrserenesrersese 11 22 1 LeClubd Cons eilinuisn genan E E E E E T ii 11 2122 Leesclub SCOOP IO a RE EA O E E OE E EERE 13 2 2 3 Autres activit s conduites par le secr tariat g n ral osssssessessesiesreseresreresesrerresrerrrsreerrrsrserrrsesee 14 2 2 4 Activit s de la section tudes g n rales a a EE a E E R 16 2 2 5 Activit s de lasection tudes techMiques sssisens animent 17 2 2 6 Achvtesde la section Carri Tes dette roi eine 19 3 Les rapports remis en 2002 et 2003 20 3 1 Sections tudes g n rales Lee menemenemnn EAE NE AREE NP ETRE rPe REEE 20 3 1 1 Pr paration des d cisions d investissement en faveur de la recherche et de la technologie li es ARS a a E TE AR E E N 20 3 1 2 Contribution du minist re de la d fen
2. ENSICA amor ant la constitution d un p le toulousain d veloppement d un p le brestois Le d veloppement de ces p les r gionaux devrait associer dans un deuxi me temps des coles qui ne sont pas sous tutelle de la DGA Cette r flexion n est pas ind pendante de l volution d une part du syst me des grandes coles dans son ensemble et d autre part du r le et du recrutement des cadres sup rieurs de la fonction publique gt La refondation du corps des ing nieurs de armement Mme Nathalie Guillou a r sum les travaux relatifs au corps des ing nieurs de l armement Elle les a situ s dans les perspectives de la politique europ enne de s curit et de d fense L avenir de ce corps est li la r affirmation d une fonction r galienne qui ne se limite plus aux forces arm es mais englobe les enjeux et les probl matiques de d fense et de s curit de la France et de l Europe Le corps des ing nieurs de l armement doit disposer de quatre types de comp tences des comp tences techniques incontestables adapt es en permanence aux besoins des capacit s d anticipation dans tous les domaines des capacit s de n gociation dans un contexte europ en et international des capacit s d intervention dans un cadre interminist riel Pour cela il faut des exp riences diversifi es exigeant des affectations dans l industrie dans les organismes internationaux et dans les administra
3. Cette ressource re oit des formations permanentes lourdes sur l ensemble de la carri re Il s agit surtout de fonctionnaires et de militaires rarement de mercenaires Les pays vieille tradition r galienne comme le n tre ont fait appel des syst mes de corps Aux Etats Unis o cette tradition n existe pas au m me degr des corps d acquisition ont t r cemment cr s On notera que P US Army Corps of Engineers qui compte 34 600 civils et 650 militaires a t cr en 1775 3 2 Section tudes techniques 3 2 1 Formation plan strat gique des coles d ing nieurs sous tutelle du minist re de la d fense Le groupe de travail a r uni des personnalit s tr s diversifi es pour r fl chir l organisation de l ensemble des coles d pendant de la DGA l horizon de dix ans Trois pr occupations majeures ont inspir les d bats l internationalisation des coles le meilleur niveau technique mondial les besoins du service public de la d fense et de l conomie L imp ratif europ en sous tend tout le dispositif Il faut d abord supprimer la barri re de la langue pour la s lection initiale mais rendre obligatoire la pratique courante d au moins trois langues dont deux europ ennes pour suivre le cursus proprement dit Les conditions d accueil des tudiants et des professeurs trangers et l attractivit de l ensemble des coles devront faire l objet d un effort tr s im
4. donc transverses aux acteurs de la fonction armement Leur besoin de partager des connaissances est de plus en plus crucial en d pit d obstacles tels que la protection du secret militaire et le respect de la propri t intellectuelle La dur e et la complexit des programmes d armement impose et complique l acc s aux connaissances acquises dans des phases ant rieures Ces connaissances sont souvent dispers es voire menac es avec le d part des experts et des techniciens Permettre leur r utilisation sur le long terme constitue r ellement un enjeu commun surtout en ce qui concerne le retour d exp rience op rationnel La gestion de la configuration de syst mes de plus en plus complexes et imbriqu s et la gestion de leurs interfaces demandent galement la mise en commun de nombreuses connaissances Chaque organisation a mis en place une veille scientifique et technique Pour en tirer le meilleur profit il serait judicieux d associer les diff rents acteurs l analyse et l exploitation des informations ainsi recueillies Au del de la gestion des acquis le management des connaissances apporte des m thodes et des supports pour d velopper l innovation et organiser la prospective La mise en uvre du management des connaissances exige l appropriation et le partage des outils m thodologies syst mes etc Dans cette discipline nouvelle en rapide volution l offre est abondante novatrice foisonnante La p
5. licence mast re doctorat ou 3 5 8 A partir des coles sous tutelle de la DGA et en y associant d autres coles on peut envisager des sc narii de constitution d une universit de tr s haut niveau permettant de former les meilleurs tudiants europ ens 11 12 a structuration autour de Polytechnique dont la vocation premi re ne serait plus de recruter des ing nieurs pour les corps de l Etat a ouverture de la s lection pour attirer des tudiants trangers europ ens a priorit de l excellence par rapport la s lection qui se ferait sur l ensemble d un cursus 3 5 8 sans que tout se joue sur un unique concours d entr e a co ncidence entre Polytechnique et l tape de doctorant a utilisation du fran ais comme langue v hiculaire dominante mais non exclusive Pour attirer des professeurs de tr s haut niveau il faut les payer et leur offrir des capacit s de recherche dans des centres puissants et dynamiques La formation co tera plus cher et l ventail des financements devra tre largi Toulouse tant la capitale mondiale du secteur a rospatial il conviendrait d y faire une sorte de Cambridge de l a ronautique et de l espace en rapprochant Sup A ro l ENSICA et peut tre PENAC et en s appuyant sur l ONERA pour la recherche Le recrutement du corps de l armement a t profond ment modifi sous la double influence de la d saffection persistante des polytechniciens et
6. Defence Logistics Organisation DLO qui compte ainsi 28 000 personnes Ce sont essentiellement des civils alors qu en Allemagne et en France l encadrement est assur par des militaires Tous les pays consid r s s attachent professionnaliser la fonction armement et d velopper la formation continue mais le recrutement et la formation initiale refl tent l organisation de l enseignement sup rieur de chacun d eux La ma trise des programmes exige la ma trise technique Les checs enregistr s sur certains projets britanniques semblent r sulter d une perte de comp tences dans le management des projets complexes que renforcera la d saffection pour les formations scientifiques et techniques Le ministre note que le Royaume Uni b n ficie d une administration plus fluide que l Allemagne et la France les passages entre l administration et la sph re concurrentielle y sont plus fr quents et plus faciles Il demande d approfondir le benchmarking entre la France et le Royaume Uni pour comparer les r sultats obtenus par les deux modes d organisation et pour mieux cerner les syst mes de formation de recrutement et de gestion des carri res gt Le renseignement mobilisation des comp tences scientifiques et techniques MM Geoffroy d Aumale et Philippe Jurgensen soulignent la n cessit de mobiliser toutes les ressources du renseignement y compris dans les domaines scientifiques et techniques Les r seaux de
7. M Claude Li vens Sont membres titulaires cinq personnalit s qualifi es M Jean Paul B chat pr sident directeur g n ral de la SNECMA M Thierry Bert chef de l inspection g n rale des finances M Philippe Camus pr sident du groupement des industries fran aises a ronautiques et spatiales M Mahdi Hac ne conseiller d Etat en service extraordinaire M Philippe Lagayette pr sident de la banque J P Morgan et Cie un ing nieur militaire choisi parmi les ing nieurs des corps de l armement en position d activit M Jean Claude Descombes ing nieur g n ral des tudes et techniques d armement cinq ing nieurs militaires choisis parmi les ing nieurs des corps de l armement exer ant des fonctions l ext rieur de la DGA M Alain Bugat administrateur g n ral du commissariat l nergie atomique M Louis Defline pr sident directeur g n ral de GEFCO M Fran ois Lureau directeur g n ral du p le d fense de Thal s en cours de remplacement M Jean Marie Poimboeuf pr sident directeur g n ral de DCN M Patrick Samier pr sident de la conf d ration amicale des ing nieurs de l armement 1 3 La structure permanente Le Conseil dispose d une structure permanente plac e sous l autorit du vice pr sident M Michel Delaye Cette structure permanente comprend un secr tariat g n ral une section tudes g n rales une section tudes
8. Unis dans les op rations effectivement men es m avait pas t significativement affect e Compte tenu des v nements du 11 septembre 2001 et de mergence de nouvelles vuln rabilit s face aux risques de terrorisme radiologique nucl aire bact riologique et chimique il est n cessaire de r viser cet examen Les travaux portent sur l valuation comparative des capacit s technologiques en mati re de d fense en incluant l usage des technologies d origine civile et en pr cisant les domaines technologiques o la situation est la plus contrast e la quantification et les priorit s de l effort budg taire consentir par les europ ens pour assurer leur capacit intervenir aux c t s des Etats Unis dans les futures op rations coalis es ou interalli es l organisation de la coop ration europ enne en vue de faciliter le maintien de cette capacit d intervention les initiatives proposer en mati re de recherche et de technologie dans le processus de construction de l Europe de la d fense robotique a ronautique en cours Apr s une phase d mergence marqu e par les premiers drones de petite taille et de moyenne port e 150 km pour les op rations tactiques de l arm e de terre les engins volants sans pilote font partie de la panoplie des syst mes qui concourent notre d fense Cette rupture op rationnelle et technique int resse toutes les cat gories d a ronefs quels que s
9. d un seuil technique et op rationnel d environ 1500 km un simple syst me couche basse pr sente une efficacit certaine face la menace Il peut devenir n cessaire d afficher une capacit de protection contre certaines menaces balistiques pour faire accepter par l opinion publique l envoi de militaires fran ais sur un th tre ext rieur ou pour tenir une place dans une coalition La r alisation d un syst me europ en de d fense couche basse est techniquement envisageable en utilisant des briques de syst mes nationaux en partie existantes et des infrastructures communes C3I par exemple Le minist re de la d fense aurait avantage d finir et tenir une position vis vis de la protection contre les missiles balistiques Le rapport recommande de tirer vers le haut les syst mes de d fense a rienne largie en cours de d veloppement pour leur donner une capacit contre les missiles balistiques de port e inf rieure 1500 km On peut partir de ce qui existe en Europe et adopter une architecture de syst me base de briques l mentaires dont certaines peuvent tre trang res d intensifier ou de lancer rapidement les tudes n cessaires pour se mettre en position de coop rant cr dible dans le d veloppement ventuel d un syst me traitant les missiles de port e inf rieure 3500 km Parmi les domaines concern s on peut citer la simulation les autodirecteurs infrarouges et les t tes
10. du besoin accru de la DGA en v ritables sp cialistes Le recrutement sur titre dans les coles d ing nieurs est devenu pr pond rant La r duction d un an de la dur e du cursus traditionnel a permis de cr er une ann e sp cifique favorable la coh sion avec trois composantes a un stage dans l industrie s un stage militaire adapt la future affectation un module d information sur les pratiques administratives comportant un volet europ en r alis avec PENA Strasbourg La formation des ing nieurs de l armement doit tenir compte du d veloppement de la formation continue et de l int r t des jeunes pour des cursus sur mesure Il faut assurer la coh rence de la formation pendant toute la vie professionnelle et harmoniser avec un projet personnel a La formation initiale insiste sur l apprentissage du travail en quipe l ouverture europ enne et le niveau en anglais Le cursus traditionnel en cole d application Sup A ro ou ENSTA a t r duit 18 mois dont cinq mois de stage dans l industrie Mais beaucoup d ing nieurs suivent un cursus diff rent autres coles stages l tranger th ses dans des domaines qui int ressent la DGA a Les cinq ou six premi res ann es de la vie professionnelle permettent d exercer des comp tences techniques et de s initier l animation d quipe a La formation continue est compos e de formations courtes qui s inscrivent dans le pr
11. militaires des intercepteurs En particulier pourrait tre entreprise l tude d un d monstrateur de satellite d alerte qui outre l embryon de capacit op rationnelle qu il offrirait permettrait d obtenir les informations n cessaires aux travaux ult rieurs de mener une r flexion s rieuse sur la position que la France pourrait adopter en mati re de syst me anti missile balistique ainsi qu une r flexion de rupture sur le besoin long terme l chelle europ enne 3 2 4 Evolution du r le de la fonction armement dans le renseignement Les nouveaux risques ext rieurs qui menacent notre soci t et se traduisent par des attaques du faible au fort accroissent les besoins de renseignement de la d fense et du monde conomique L tude montre que les volutions du besoin en comp tences scientifiques et techniques exigent de disposer de ressources humaines technologiques et financi res permanentes Elle n aborde ni l organisation g n rale des services de l Etat ni la coop ration internationale ni les porteurs de capteurs des syst mes de renseignement Les besoins identifi s concernent les ressources en ing nieurs et techniciens de toutes disciplines les capacit s industrielles les outils techniques et les ressources financi res Des travaux peuvent tre d l gu s par les services de renseignement et divers d partements minist riels en faisant appel aux experts la constitution de r s
12. par l Etat et la fourniture de prestations des clients ext rieurs l administration La r flexion sur l opportunit de cr er des structures de ce type partir de l administration traditionnelle n est pas un tabou Certains minist res par exemple dans le domaine sanitaire et social s attachent ne laisser l administration que les activit s de conception et de pilotage strat gique et confier des op rateurs essentiellement des tablissements publics les activit s d ex cution Le statut d tablissement public caract re industriel et commercial EPIC est bien adapt pour largir la client le ext rieure rationaliser les moyens valoriser des investissements co teux et conclure des partenariats avec des acteurs fran ais ou trangers intervenant dans le m me secteur Les textes r glementaires portant statut des tablissements publics sont tr s disparates m me entre des tablissements dot s du m me caract re Ces textes doivent donc tre r dig s avec la plus grande attention On notera aussi qu il est dangereux d utiliser des concepts ambigus comme celui d agence qui peut couvrir tous les modes de fonctionnement de l entit administrative la soci t priv e en passant par les diff rents types d tablissements publics A condition de prendre quelques pr cautions la cr ation d tablissements publics ne fait pas obstacle la mobilit des cadres D une part l existenc
13. personnels et mieux cibler le parcours professionnel 3 Les rapports remis en 2002 et 2003 3 1 Section tudes g n rales 3 1 1 Pr paration des d cisions d investissement en faveur de la recherche et de la technologie li es la d fense L tude vise situer la place de la recherche et technologie R amp T dans la construction de l Europe de la d fense distinguer les points les plus critiques de cette construction proc der une valuation des performances des investissements de R amp T de d fense d velopp s dans un cadre multilat ral europ en identifier les voies et moyens d un espace europ en pour la R amp T de d fense en prenant en compte l exp rience acquise et les investissements d velopp s dans le cadre civil R sultat des r flexions men es au sein d un groupe de travail interminist riel avec le concours de repr sentants de l industrie le rapport labore un ensemble de propositions destin es am liorer dans un cadre europ en le retour d investissement de la R amp T au b n fice de la d fense et de la s curit globale Il convient de souligner que les membres du groupe ont conserv des liens forts constituant ainsi le noyau d un r seau tr s actif qui se manifeste notamment par des interventions et des publications nombreuses 3 1 2 Contribution du minist re de la d fense la lutte contre le terrorisme consid r e sous l aspect de la s curit global
14. personnes comp tentes constituent souvent le seul moyen d tre assez r actif pour faire parvenir l information au d cideur au moment o il en aura besoin Les disciplines concern es une cinquantaine sont tr s vari es et les r seaux in galement structur s Le ministre demande qu on lui pr sente une analyse des r seaux existants th matiques experts recherche associations conseillers d fense en vue de choisir la cheville ouvri re qui les organisera Ces r seaux seront ult rieurement f d r s par une structure de communication lectronique s curis e La r serve de l armement constituera l ossature des r seaux de renseignement scientifique et technique Le ministre demande la DGA de lui pr senter sans attendre la publication des textes r glementaires un projet pr cisant les concepts les objectifs et les modalit s de mise en uvre de cette r serve Le d veloppement du capital risque constitue un enjeu majeur Le ministre demande la DGA de faire un tat des lieux et de formuler des propositions sur les sujets suivants Mise en place d une structure l g re r active et efficace permettant d alerter les responsables des diff rents minist res en cas de risque de prise de contr le de soci t s fran aises strat giques par des int r ts trangers Investissement de capital risque dans des start up d veloppant des technologies duales sensibles Les capitaux n cessaires deme
15. risque de niveau moyen Mais l volution technologique et les besoins croissants d interconnexion augmentent la vuln rabilit Sur le plan technique le rapport recommande de g n raliser les lots de confiance qui permettent de maintenir quoi qu il arrive un service minimum de donner la pr f rence aux logiciels libres dans les syst mes ayant un effet direct sur la conduite des op rations ces logiciels sont tr s fiables de par la qualit de leurs d veloppeurs et de leurs utilisateurs ils permettent aussi de b n ficier gratuitement des mesures prises pour contrer les attaques dont ils sont victimes de prendre la pleine mesure de la complexit et de la fragilit croissantes des proc dures de fabrication et de gestion des cl s de chiffrement d tudier les incidences du sans fil sur la s curit de pr parer une riposte aux projets d Intel et de Microsoft visant am nager leurs microprocesseurs et syst mes d exploitation pour d celer automatiquement la pr sence dans les m moires des ordinateurs d enregistrements contrevenant aux droits de propri t intellectuelle De telles fonctionnalit s donnent immenses possibilit s d intrusion qui ruinent toute notion de s curit Sur le plan de l organisation et des m thodes il est recommand d actualiser les objectifs et moyens des responsables SSI de chaque organisation de renforcer le r le de la DCSSI dans la certificat
16. technique des syst mes informatiques Renforcer la coordination interminist rielle vis vis du PCRD pour mieux prendre en compte les questions de s curit Susciter une participation plus large d experts fran ais dans les instances formelles et informelles d organisation du r seau mondial Conduire une tude relative l identification des locuteurs sur Internet 3 2 6 Formation des ing nieurs de l armement perspectives europ ennes l ch ance 2010 Les r flexions du groupe de travail ont permis de proposer des volutions l horizon 2010 sur les trois grandes composantes de la formation des ing nieurs de l armement formation initiale cinq six premi res ann es de la vie professionnelle formation continue Ces trois composantes doivent tre harmonis es dans la logique d un projet personnel con u avec l aide du gestionnaire du corps celui ci fournissant en particulier des informations sur les d bouch s professionnels fran ais et europ ens Le cursus de formation initiale a t compl tement renouvel Il conviendra de v rifier son assimilation par les jeunes ing nieurs de l armement et de veiller son efficacit pour l apprentissage du travail en quipe et l ouverture europ enne Les deux premiers postes de la vie professionnelle 5 6 ans doivent mettre les ing nieurs de l armement en situation de responsabilit directe et d animation d quipes de pr
17. GA et les industriels conduit impulser une nouvelle dynamique aux clubs sectoriels Le tableau suivant donne la nouvelle liste de ces clubs ainsi que les noms de leurs animateurs et parrains Un effort a t entrepris pour ouvrir plus largement ces clubs notamment vers les ing nieurs des tudes et techniques d armement Club Parrain Animateur S curit globale Jean Paul Gillyboeuf Fran ois Xavier Fraisse Action r gionale Jean Christophe de Bouteiller Fran ois Buffeteau Banque assurances Daniel Berthault Thierry Letailleur International Thomas Courbe Administration tablissements publics Jean Pierre Rabault Nicolas Gaspard Energie chimie nucl aire Herv Guillou Sylvestre Pivet Technologies de l information et de la communication Arnaud Salomon A rospatial Marwan Lahoud Hubert Kirchner Construction et syst mes navals Jean Le Tallec Fr d rique Lelaizant V hicules et syst mes terrestres Philippe Herv Philippe Dunaud 13 14 2 2 3 Autres activit s conduites par le secr tariat g n ral gt Gestion des moyens Le secr tariat g n ral assure la gestion des moyens de la structure permanente Il a achev en 2002 l laboration des textes d organisation du Conseil ainsi que l laboration et la conclusion d un protocole de soutien du Conseil par la DGA Ce protocole concerne notamment l administration des personnels l informatique et les achats cou
18. Le Conseil g n ral de l armement 1 1 Les textes fondateurs et les missions Le d cret n 88 349 du 8 avril 1988 puis le d cret n 99 937 du 4 novembre 1999 qui l a abrog ont institu un conseil g n ral de l armement aupr s du ministre de la d fense Le conseil g n ral de l armement est comp tent pour donner des avis sur les questions relatives l armement et aux industries de d fense A ce titre il examine les questions concernant les volutions de la fonction armement dans son ensemble et de la place de celle ci au sein de l Etat les progr s de la construction europ enne dans le domaine de l armement les mutations des industries de d fense l incidence des progr s scientifiques et technologiques sur l volution des armements les activit s scientifiques techniques et industrielles du minist re de la d fense les volutions de la r glementation et des organisations en mati re de s ret nucl aire militaire de s curit de l informatique scientifique et technique ou de s curit pyrotechnique bact riologique et chimique l emploi des ing nieurs des corps militaires de l armement la formation donn e aux ing nieurs des corps militaires de l armement durant toute leur carri re Le conseil g n ral de l armement pr sente de profondes ressemblances avec le conseil g n ral des mines le conseil g n ral des technologies de l information ancien conseil g
19. apr s quarante ans qui ne sont pas les m mes que pour les plus jeunes a r ussir son int gration dans un nouvel emploi ma triser les premiers pas primordiaux viter les erreurs fatales a recherche demploi par Internet a le contrat de travail clauses faire figurer pour viter les mauvaises surprises cr ation d entreprise reprise d entreprise a le travailleur ind pendant a le conseil en strat gie a la scolarit l tranger a candidature l OTAN a candidature la Commission europ enne a dossier OCCAR une pr paration aux entretiens de recrutement par simulation avec vid o des dossiers a positions statutaires a r mun rations des officiers des corps de l armement a dossier retraites retraites militaires aper u sur les retraites civiles r gles de cumul d une pension de retraite avec une r mun ration d activit simulation de retraites combin es pantoufle pour les polytechniciens d missionnaires a loi n 70 2 comment passer dans un corps civil quand on est officier d ontologie commission institu e par le d cret n 96 28 pour contr ler a priori la compatibilit de l exercice d une activit priv e avec l article 432 12 du code p nal mode d emploi des contacts utiles susceptibles de servir de points d entr e dans les organismes ext rieurs une m thode d auto bilan talents comp tences et app tences pour clarifier les objectifs
20. at lui m me est usager de pouvoir passer des contrats de services engageant l Etat sur des longues dur es de d velopper dans la fonction armement des comp tences d ing nierie financi re de mettre en place des outils permettant une comparaison exhaustive des co ts d examiner les modalit s de transfert ventuel de personnels entre les structures tatiques et les prestataires priv s 3 1 5 Recherche et technologie li es la d fense volution dans le contexte europ en Le rapport pr cise le p rim tre de ce qu il est convenu d appeler recherche et technologie voque le concept de dualit distingue la recherche sp culative et la recherche orient e rappelle les situations respectives de l Union Europ enne et des Etats Unis en mati re de recherche et technologie R amp T de d fense donne un historique de la DARPA am ricaine propose les voies d une volution des m canismes de financement de la R amp T de d fense au sein de l Union Europ enne La cellule recherche du GAEO pourrait tre transf r e l Union Europ enne puis transform e en agence l instar de ce qui avait t fait pour le centre satellitaire de PUEO Cette agence aurait vocation financer la recherche sp culative dans le domaine de la d fense et de la s curit Elle serait centr e sur le soutien des innovations de rupture et des projets haut risque Elle pourrait aussi la dispositi
21. e A partir d une d finition du concept de s curit globale l tude vise poser les bases d une approche m thodologique du supersyst me que repr sente la s curit globale d une nation ou d un groupe de nations Elle se fonde sur l exp rience de l analyse s curitaire des grands syst mes de d fense syst mes nucl aires syst mes d armes syst mes a rospatiaux etc Le rapport s attache plus pr cis ment la pr vention et la lutte contre le terrorisme Il effectue un bref inventaire des diff rents secteurs dans lesquels peuvent s exercer les actions terroristes et des mesures qui sont prises pour s en prot ger notamment avec le concours de moyens relevant du minist re de la d fense Il d gage quelques orientations et propositions d actions auxquelles ce minist re pourrait contribuer 3 1 3 Permanence la mer du groupe a ronaval consid rations sur le choix d un deuxi me porte avions Etabli la demande du d l gu g n ral par l armement ce rapport analyse les diff rentes solutions envisageables pour assurer la permanence en op ration du groupe a ronaval L tude comprend un volet technique un volet relatif au personnel et un volet financier Elle prend en consid ration deux familles de solutions une famille constitu du PAN Charles de Gaulle et de ses d riv s propulsion conventionnelle une famille constitu e du projet de porte avions britannique et de ses d riv
22. e de corps de direction transverses par rapport aux organismes favorise la construction de parcours professionnels ayant toute la diversit n cessaire tant t dans l administration tant t dans les tablissements publics D autre part des mesures simples peuvent viter de d velopper entre organismes d un m me secteur de disparit s importantes sur la situation des personnels La qualit de l expertise repose sur la diversit des exp riences Dans certains domaines particuliers comme la s curit sanitaire cette diversit peut tre assur e par la collaboration temporaire de grands scientifiques chercheurs ou universitaires Mais dans la plupart des cas c est la vari t 15 16 des clients qui assure cette diversit et donc la comp tence des experts Le statut d EPIC constitue ainsi un atout important pour les organismes d expertise gt Etude sur les mutations industrielles renforcement de la capacit et du r le des ing nieurs des corps de l armement Les mutations industrielles particuli rement dans le domaine de la d fense ont des cons quences importantes pour les personnels et les r gions qu elles touchent elles exigent donc que les pouvoirs publics prennent des mesures pour assurer l avenir des personnes et la reconversion des bassins d emploi Les ing nieurs des corps de l armement condition de renforcer certaines de leurs capacit s peuvent tre des conseillers utiles p
23. e dont il avait besoin La disparition d une menace bien d finie et la multiplication des crises et des conflits Tch ch nie Kosovo Afghanistan etc incitent les principaux Etats en particulier la France red finir leur politique d orientation des tudes et recherches de d fense Cette politique doit satisfaire deux besoins de natures tr s diff rentes Pour le court et moyen terme elle doit permettre aux forces arm es de faire face des crises et des conflits limit s pour lesquels la rapidit d action et la pr cision de l intervention sont plus importantes que emploi de la force brute Cette politique s inscrit largement dans le cadre technologique actuel et elle exploite au maximum la transposition au domaine militaire de progr s obtenus dans le secteur civil Pour le long terme on ne peut pas carter la r apparition d une menace majeure susceptible d aboutir une crise mondiale de grande intensit et un affrontement de bloc bloc L orientation des recherches de d fense doit garantir que les forces disposeront alors d une r elle sup riorit technologique dans un environnement politiquement et techniquement mena ant Il faut donc mener une politique de recherche de d fense prospective pour le long terme de mani re susciter ou profiter des ruptures technologiques seules capables de doter nos moyens de d fense de v ritables cr neaux de sup riorit Les grandes avanc es militaires inter
24. eaux de confiance la sous traitance etc Des progr s substantiels au plan national seront rendus possibles par la cr ation d un r seau de confiance entre une dizaine de milliers de personnes en s appuyant sur un structure de communication lectronique s curis e le recours des tiers notamment des r seaux d experts pour la production d informations n cessaires au renseignement la r orientation des r serves vers les scientifiques et les ing nieurs ce qui de surcro t d velopperait l esprit de d fense aupr s des lites du pays l am lioration de certaines capacit s technologiques notamment dans les domaines de la linguistique et de la d tection l abondement des fonds de fonds de capital risque dans des soci t s trang res pour mieux conna tre volution de certaines menaces et de certaines technologies une meilleure dotation d investissement des fonds directs pour intervenir aupr s de soci t s fran aises qui risquent de passer sous contr le tranger une veille scientifique et technique accompagn e d inventaires sur les potentiels d innovation et sur les prises de contr le d inventions ou de soci t s critiques 3 2 5 D fense informatique approche globale de la s curit et proposition d une politique Les syst mes informatiques en r seau sont devenus incontournables dans tous les domaines d fense s curit int rieure transports r seau
25. en Allemagne en France en Grande Bretagne et aux USA M G rald Boisrayon 17 septembre 2003 cf 3 1 6 cette tude a t pr sent e au ministre cf 2 1 2 une politique normative de d fense pour l Europe en cours En g n ral la normalisation est un facteur d conomie d efficacit et de qualit pour les services et les biens d quipement Dans le domaine militaire elle peut contribuer maintenir un avantage militaire en organisant le syst me d innovation en facilitant le renouvellement des composants et des sous syst mes et en am liorant l interop rabilit a ma triser les co ts des mat riels aux diff rentes tapes de leur cycle de vie maintenir un avantage industriel supr matie par les normes L tude qui a t amorc e vise notamment a d finir les actions qui dans le domaine normatif pourraient renforcer la comp titivit de la base industrielle et technologique europ enne sur laquelle s appuie la d fense et accro tre l influence de l Europe dans le processus de production des normes cl s a analyser l impact de la construction de l Europe de la d fense sur la normalisation et r fl chir au r le que pourrait jouer la future agence dans ce domaine s curit globale Les nouvelles menaces terroristes ont rapproch les questions de s curit int rieure et de s curit ext rieure donnant naissance une notion de s curit
26. environnement dans lequel volueront les deux corps d ing nieurs Il a donc proc d l analyse de nombreux rapports en particulier les constatations provisoires de la cour des comptes sur le corps des ing nieurs de l armement le rapport de la commission Denoix de Saint Marc sur la r forme du statut g n ral des militaires le rapport de la commission Yves Thibault de Silguy sur l encadrement sup rieur de l Etat les rapports de la mission sur le d roulement des programmes d armement Une telle veille doit contribuer anticiper les cons quences de ces diff rentes r flexions sur les volutions des deux corps gt Etude sur les tablissements publics Une tude a t personnellement confi e au secr taire g n ral sur le sujet suivant Constitution et fonctionnement d tablissements publics Comparaison des pratiques des diff rents minist res Ce travail doit contribuer aux r flexions sur une ventuelle volution du statut de la DGA De l examen des exp riences d autres minist res ressortent cinq id es Beaucoup ont profond ment modifi leur organisation et cr des tablissements publics pour am liorer l efficacit de leur action et pour r soudre les probl mes auxquels ils taient confront s La personnalit juridique et l autonomie de gestion dont b n ficient ces tablissements ont permis des progr s notables dans la qualit du management efficacit du pilotage
27. ernier sera accessible soit par l interm diaire du site primaire soit directement mais uniquement aux internautes autoris s chaque membre ou ancien membre d un corps militaire de l armement pourra de plein droit b n ficier d un code d acc s Le site priv devrait entrer en service en avril 2004 Il s agit d un enjeu majeur pour a am liorer la disponibilit et la diffusion des diff rents rapports tudes et documents r alis s par le Conseil a renforcer les changes entre les ing nieurs et officiers des corps militaires de l armement en cr ant des forums sur des sujets d actualit et par ces moyens associer davantage les jeunes ing nieurs et officiers aux d bats aux r flexions et aux travaux men s sous l gide du Conseil La difficult de mise en place du site priv et de la messagerie r sulte de la multiplicit des intervenants la DICOD et le SGA puisque le Conseil rel ve directement du ministre le SPESI et PECS puisque la DGA en assure le soutien la soci t Jouve et pour quelques points particuliers la Marine qui h berge le Conseil La tenue des d lais envisag s fin 2003 t moignerait d un excellent esprit de coop ration des repr sentants de ces diff rents organismes gt Corps d ing nieurs Le secr tariat g n ral assure une veille permanente en liaison avec l inspecteur g n ral la DGA et la conf d ration amicale des ing nieurs de l armement sur l
28. f rence dans des centre techniques de la DGA ou des organismes sous tutelle du minist re de la d fense Ils permettront aux jeunes ing nieurs de mettre en pratique la formation aux responsabilit s techniques de haut niveau qu ils viennent d acqu rir Quant la formation continue elle comprend des formations courtes de l ordre d une semaine qui doivent tre laiss es l initiative des ing nieurs tout en veillant ce qu ils b n ficient des conseils de la DGA et des formations longues de 3 9 mois Le groupe pr conise l instauration de deux formations longues La premi re 6 12 ans apr s la formation initiale serait commune avec les pays de la Lol et comprendrait une formation acad mique de base sur la DGA et ses homologues europ ens des conf rences sur l armement la d fense et l conomie ainsi que des tudes en groupes multinationaux a La seconde 12 20 ans apr s la formation initiale reprendrait pour l essentiel les objectifs et les modalit s de la session nationale du CHEAr en accroissant la part consacr e aux autres pays europ ens et aux enjeux g ostrat giques 3 2 7 Espace militaire europ en L Europe de la s curit et de la d fense doit disposer de moyens spatiaux pour assurer les fonctions indispensables l appr ciation autonome des situations et la gestion efficace des crises Ce constat est de plus en plus partag dans les cercles de r flexion europ ens Or l e
29. globale De larges synergies doivent tre recherch es entre les besoins qui en d coulent et notre effort permanent en mati re de d fense D ailleurs chez de nombreux industriels le libell d fense et s curit a remplac le libell d fense Un groupe de travail plac sous la pr sidence de Fran ois Xavier Fraisse SAGEM sera charg de d finir les diff rents aspects de la probl matique qui r sulte des besoins de s curit globale de d terminer les quipements acqu rir et les m thodes d acquisition mettre en oeuvre Ce groupe devrait commencer ses travaux dans le premier trimestre de 2004 2 2 5 Activit s de la section tudes techniques La liste des tudes r alis es ou en cours s tablit ainsi antimissile balistique faisabilit technique M Michel Bouvet 8 mars 2001 ce rapport est classifi confidentiel d fense recherche de d fense nouveaux enjeux nouvelles approches effort de recherche n cessaire pour conserver une autonomie suffisante M Xavier Sahut d Izarn 5 juillet 2001 formation plan strat gique des coles d ing nieurs sous tutelle du minist re de la d fense M Jean Pierre G rard 23 mai 2002 cf 3 2 1 prise en compte de nouvelles menaces majeures l horizon 2030 M Jean Pierre Rabault 24 mai 2002 cf 3 2 2 cette tude a t pr sent e au ministre cf 2 1 1 antimissile balistique conditions de r alisation d une capac
30. iellement de sujets relatifs l emploi des ing nieurs des corps de l armement et la formation qui leur est donn e durant toute leur carri re Elle est en particulier charg e en liaison avec la DGA de promouvoir et de mettre en uvre la politique de d ploiement des corps militaires de l armement incluant le corps technique et administratif mobilit en dehors du minist re de la d fense en situation d activit ou de d tachement rayonnement en dehors de la fonction publique dans des situations autres que l activit et le d tachement Le pr sident de la section carri res et ses adjoints re oivent en entretien individuel et confidentiel les ing nieurs et les officiers des corps militaire de l armement qui le souhaitent pour examiner avec eux la poursuite de leur parcours professionnel et les possibilit s de mobilit ou de rayonnement Au cours des ann es 2002 et 2003 ont t respectivement r alis s 391 et 301 entretiens individuels Dans ce cadre la section carri res se tient inform e des opportunit s de postes en dehors du minist re de la d fense et met en uvre une politique active de recherche en vue d identifier les postes de haut niveau dans lesquels les comp tences des ing nieurs et des officiers des corps militaires de l armement pourraient tre utilis es de mani re optimale Ces d marches permettent de diffuser via Internet et via l intranet de la DGA des fiches de postes offerts dans de
31. ion Madame Mich le Alliot Marie ministre de la d fense a soulign l importance des missions du Conseil qui par son ouverture sur l ext rieur de la d fense permet de d battre en confrontant des exp riences diversifi es Trois sujets taient l ordre du jour la politique de recherche de d fense la strat gie des coles sous tutelle de la DGA la refondation du corps des ing nieurs de l armement gt La politique de recherche de d fense MM Jean Pierre Rabault et G rald Boisrayon ont pr sent respectivement les aspects nationaux et europ ens de la probl matique Le Conseil a not qu on devait la politique de recherche men e dans les ann es 1960 1970 de ne pas conna tre aujourd hui un foss technologique profond entre l Europe et les Etats Unis Mais on peut craindre que la situation ne se d lite La somme des budgets de d fense des pays de l Union Europ enne repr sente en effet la moiti du budget de d fense des Etats Unis mais ce rapport tombe au quart et au tiers pour les cr dits consacr s respectivement la recherche d veloppement R amp D et aux tudes amont La p riode actuelle est cruciale pour mettre en uvre une politique de recherche qui permette de p renniser des capacit s d innovation technologique Les activit s de recherche peuvent tre segment es en recherche orient e li e l volution pr visible de la menace recherche sp culative li e aux
32. ion des syst mes la diffusion des bonnes pratiques et les contr les post rieurs la mise en service de s impliquer dans les structures non gouvernementales qui d terminent l volution des normes internationales telles que le protocole IP Le ministre souligne que ces actions rel vent de l interminist riel mais que le minist re de la d fense a un devoir d alerte Le Conseil invitera le SGDN lancer une concertation pour d terminer les orientations prendre au vu du rapport pr sent 2 2 Les activit s de la structure permanente 2 2 1 Le Club du Conseil Le Club du Conseil est un r seau d change d informations et de confrontation de points de vue sur des sujets porteurs d enjeux forts pour le secteur de l armement Au del il vise renforcer les capacit s anticipation d velopper l esprit d ouverture et faire conna tre les corps militaires de l armement aux personnalit s ext rieures qu il invite participer ses travaux Il r unit des ing nieurs des corps militaires de l armement qui exercent ou ont exerc des responsabilit s de haut niveau qui suivent ou souhaitent suivre un parcours professionnel diversifi et ou qui disposent d un r seau relationnel susceptible de relayer les travaux du Conseil Ses objectifs sont les suivants d battre du th me de l avancement et des conclusions des tudes conduites sous l gide du Conseil contribuer la pr
33. it de d fense de th tre M Robert Ranquet 2 juillet 2002 cf 3 2 3 le rapport est classifi confidentiel d fense 17 volution du r le de la fonction armement dans le renseignement MM Geoffroy d Aumale et Philippe Jurgensen 4 mars 2003 cf 3 2 4 cette tude a t pr sent e au ministre cf 2 1 2 d fense informatique approche globale de la s curit et proposition d une politique M Fran ois Levieux 18 juin 2003 cf 3 2 5 cette tude a t pr sent e au ministre cf 2 1 2 formation des ing nieurs de l armement perspectives europ ennes l ch ance 2010 M Pierre Bascary 27 juin 2003 cf 3 2 6 espace militaire europ en M St phane Janicheswki 24 juillet 2003 cf 3 2 7 management des connaissances r le dans la fonction armement M Fran ois Bussy 20 octobre 2003 cf 3 2 8 gap technologique entre l Europe et les Etats Unis en mati re de d fense en cours L tude sur le gap technologique transatlantique confi e M Pierre Dumas a t lanc e le 27 mars 2003 partir du constat que l cart se creuse entre l Europe et les Etats Unis ceux ci d pensant quatre fois plus en recherche militaire amont Il y a trois ans l assembl e parlementaire de l Union de l Europe Occidentale avait examin cette question et conclu que l aptitude des europ ens tenir leur place aux c t s ou avec le soutien des Etats
34. la pr paration l ex cution ou la promotion de certaines tudes ou actions men es sous son gide Chaque club sectoriel est plac sous l autorit d un parrain personnalit minente reconnue Il est anim par un ing nieur plus jeune occupant des fonctions op rationnelles la pointe du domaine Chaque club est libre de ses activit s et de ses modes de fonctionnement Les premiers clubs sectoriels ont t cr s en 1992 et leur activit s est r v l e variable en fonction des circonstances Le club banque assurances est rest tr s actif en 2002 2003 Il constitue un r seau efficace pour approfondir les diff rents aspects du capital risque On lui doit aussi l organisation de deux d bats particuli rement r ussis consacr s aux th mes suivants les essaimages organisation et financement a investir en 2004 dans le secteur de la s curit globale Les clubs chimie nergie propulsion administrations et international qui avaient ant rieurement montr beaucoup de dynamisme ont pratiquement cess toute activit apr s le d part de leur animateur Le nouveau club s curit globale a tenu sa premi re r union le 21 novembre 2003 dans le cadre de l exposition Milipol Le Conseil estime que l imp rieuse n cessit d ouvrir les ing nieurs des corps de l armement sur des autres domaines d activit de renforcer la compr hension mutuelle entre la D
35. m me que vis vis des ing nieurs de l armement IA Ses attributions vis vis des ing nieurs de l armement et des coles d application sont moins importantes que celles des autres conseils g n raux vis vis des ing nieurs et des coles homologues le corps des ing nieurs de l armement est en effet g r par son employeur principal la DGA qui assure aussi la tutelle des coles Il n exerce pas de fonction op rationnelle ni d inspection c est la principale raison pour laquelle ses effectifs permanents sont beaucoup plus modestes Il est par sa composition plus ouvert sur l ext rieur 1 2 La composition Le conseil g n ral de l armement d nomm ci apr s le Conseil comprend outre le pr sident et le vice pr sident M Michel Delaye ing nieur g n ral de l armement 2 me section des membres de droit et des membres titulaires Les membres en date du 31 d cembre 2003 sont pr cis s ci apr s Sont membres de droit le d l gu g n ral pour l armement M Yves Gleizes remplac depuis par M Fran ois Lureau l inspecteur g n ral des arm es armement M Jean Paul Gillyboeuf remplac depuis par M Philippe Aliotti le directeur des ressources humaines de la DGA M Louis Alain Roche le chef de l inspection de l armement M Emmanuel Duval remplac depuis par M Fr d ric Eyri s le secr taire g n ral du conseil g n ral de l armement
36. ment de la pr sence de la d fense dans les r seaux du minist re de la recherche et les r seaux europ ens ainsi que la cr ation de r seaux de recherche et d innovation technologiques de d fense fran ais et europ ens l adaptation des modalit s de soutien de la d fense la recherche par la mise en place de proc dures contractuelles adapt es permettant une grande r activit L innovation tactique et technologique est souvent la cl du succ s militaire Un effort devra tre consenti aussi en faveur des sciences humaines et sociales pour permettre la France et l Europe de mieux appr hender la psychologie des adversaires potentiels Quant innovation technologique elle sera sur le long terme la cons quence d un effort soutenu en faveur de la recherche fondamentale laquelle se pr te naturellement la coop ration europ enne 3 2 3 Antimissile balistique conditions de r alisation d une capacit de d fense de th tre La prolif ration des missiles balistiques n est pas une vue de Pesprit Il n est pas exclu que la France se trouver un jour confront e la menace de missiles balistiques susceptibles de porter des t tes biologiques ou chimiques voire nucl aires ne serait ce que pour affaiblir sa volont d intervention hors du territoire national Sans rentrer dans des consid rations politico militaires ou op rationnelles il convient de prendre en compte les faits suivants En de
37. munaut de l armement Il souhaite donner une meilleure visibilit aux orientations de ses travaux et associer plus largement ses diff rents partenaires au choix et l exploitation de ses tudes Dans cette perspective il vient de cr er un comit d orientation des tudes g n rales et techniques pr sid par l inspecteur g n ral des arm es armement un comit d orientation des tudes sur les carri res des officiers et anciens officiers des corps de l armement pr sid par le chef de l inspection de l armement Il est pr vu que chacun de ces comit s dans le domaine qui le concerne propose les orientations g n rales du Conseil en assure le suivi et la mise jour en relation avec les organismes concern s propose les th mes g n raux et les objectifs des programmes d tudes examine en cours d ex cution les tudes et les actions qu il a d finies comme strat giques et propose ventuelles r orientations examine en fin d ex cution les tudes et les actions pr senter au ministre de la d fense et propose les suites leur donner fait tenir jour par son secr taire un tableau de bord des tudes et des actions La composition de ces comit s a re u l accord des organismes concern s La premi re r union devrait se tenir au printemps 2004 2 Les activit s 2 1 Les r unions du Conseil 2 1 1 R union du 24 f vrier 2003 En introduction de la r un
38. n ral des t l communications le conseil g n ral des ponts et chauss es le conseil g n ral du g nie rural des eaux et des for ts Tous sont pr sid s de droit par le ministre dont ils d pendent Tous donnent des avis dans les domaines de leur comp tence Tous sont impliqu s dans la gestion d un corps recrut la sortie de l cole polytechnique Tous sont int ress s par les questions de formation Tous comportent un p le tudes et un p le carri res ils sont organis s en sections Tous disposent d une structure permanente anim e par un vice pr sident et un secr taire g n ral De ce fait il mest pas tonnant que le conseil g n ral de l armement entretienne des relations permanentes avec ses homologues Ainsi en mati re d innovation dans les entreprises il existe une entit commune aux conseils g n raux des mines des technologies de l information et de l armement Un groupe de r flexion sur la formation et les coles des minist res techniques associe en plus des pr c dents le conseil g n ral des ponts et chauss es celui du g nie rural des eaux et des for ts ainsi que PINSEE Mais il y a aussi des diff rences sensibles Ainsi le conseil g n ral de l armement pr sente quatre originalit s Il est le seul concern par un corps ne recrutant pas l cole polytechnique son r le vis vis des ing nieurs des tudes et techniques d armement IETA est le
39. ncement priv Elle analyse par grandes composantes de la fonction armement les avantages et les inconv nients d une externalisation partielle ou totale d activit L externalisation et ventuellement le recours au financement priv doivent tre r serv s des produits qui pr sentent une synergie avec des besoins autres que ceux de la d fense fran aise pour autant que le secteur priv soit le mieux plac pour mettre profit ce potentiel de mutualisation Deux cas peuvent tre distingu s la mutualisation par effet de synergie avec des clients civils qui conduit g n ralement raisonner en termes d acquisition de services la mutualisation par effet de synergie avec d autres clients militaires qui peut induire une approche relativement nouvelle de la coop ration en laissant des industriels transnationaux la latitude n cessaire pour proposer un produit assurant un bon compromis industriel et technique entre les besoins des nations Le rapport propose de rassembler tous les acteurs pour tablir une liste de produits et de services entrant dans cette logique puis de lancer des exp riences sur quelques cas pilotes repr sentatifs Il conviendra aussi de trouver des formes de contrats publics adapt es l externalisation ce qui impose de lever l interdiction du paiement diff r qui interdit les montages de type leasing de pouvoir utiliser la d l gation de service public quand l Et
40. nduite des op rations le maintien en condition Ce qui est sp cifique la d fense c est que l investisseur travaille tr s long terme et s int resse des produits tr s innovants Les risques d chec sont donc plus importants que dans d autres domaines La comparaison avec les Etats Unis se heurte la diff rence d chelle ainsi dans la conduite des programmes ils emploient 133 000 personnes alors que l Allemagne la France et le Royaume Uni n en emploient ensemble que 8 500 La pr paration de la d cision d investir constitue la phase cruciale Elle engage pr s de 80 du budget alors que son co t n exc de pas 10 Elle exige une bonne connaissance du milieu militaire Au Royaume Uni cette fonction est assur e par les 450 personnes de l Equipment Capability Customer ECC qui agit en gouverneur de cr dits unique En France elle est r partie entre la DGA et les tats majors et en Allemagne elle est principalement assur e par les tats majors La conduite des programmes emploie au Royaume Uni les 4 600 personnes de la Defence Procurement Agency DPA soit plus que l Allemagne 1 900 et la France 2 000 r unies En Allemagne les cadres sont essentiellement des fonctionnaires civils recrut s parmi d anciens militaires alors qu en France et au Royaume Uni les origines sont plus diversifi es Le Royaume Uni a f d r les six entit s qui travaillent dans la maintenance au sein de la
41. non des contractuels La fonction pr paration est essentiellement confi e des militaires Les responsabilit s de la fonction acquisition la mieux identifi e sont confi es des personnels dont les origines sont tr s diff rentes d un pays l autre a en France des ing nieurs militaires ou contractuels au Royaume Uni des militaires ou des senior civil servants a en Allemagne des fonctionnaires civils a aux Etats Unis aux membres de l Acquisition Work Force militaires 86 a En Europe la fonction expertise et essais clairement identifi e est majoritairement assur e par des cadres civils dominante technique Aux Etats Unis elle est dispers e dans les services et emploie 20 de militaires 30 de fonctionnaires civils et 50 de personnels en assistance technique a La fonction soutien est difficile appr hender sauf au Royaume Uni o elle a fait l objet de regroupements massifs au sein de la DLO La place des militaires dans le soutien est consid rable aux Etats Unis et en France mais moindre en Allemagne et surtout au Royaume Uni 25 Tous les pays partagent le m me souci de professionnaliser les m tiers de la fonction armement et ils consentent des efforts importants pour former et fid liser les personnes concern es 23 24 A cette fin ils s appuient sur la ressource humaine que leur fournit l enseignement sup rieur tr s diff rent d un pays l autre
42. nt pas n gligeables Le besoin en jeunes ing nieurs de 25 35 ans va se r duire consid rablement alors que subsistera le besoin en ing nieurs confirm s pour mener des t ches d autorit et de complexit Cette volution remet en cause les corps eux m mes leur existence avec des effectifs fortement r duits devrait s accompagner d embauches d ing nieurs de 35 40 ans pour des p riodes de 5 10 ans En cons quence le rapport recommande de regrouper les coles dans une grande universit polytechnique trois campus r gion parisienne Toulouse et Brest dont l cole polytechnique serait le leader d associer cette universit d autres coles d ing nieurs notamment parmi les coles d application de Polytechnique ainsi que des tablissements d autres natures management et architecture par exemple de fixer un objectif terme de 25 30 d l ves trangers issus de l Union Europ enne et de 10 d l ves trangers d autres origines d ouvrir les recrutements en dehors des classes pr paratoires de favoriser les passerelles entre coles du groupe d explorer de nouvelles voies de formation et de recrutement pour tudiants moins scientifiques 3 2 2 Prise en compte de nouvelles menaces majeures horizon 2030 Le contexte de la guerre froide constituait un r f rentiel dans lequel il tait relativement simple pour un Etat de d finir les tudes et les recherches de d fens
43. oient leur masse de quelques centaines de grammes une douzaine de tonnes leur mode de sustentation voilure fixe tournante ou souple leur utilisateur arm e de terre marine ou arm e de Pair leur mission reconnaissance ou combat et leur mise en uvre individuelle ou group e Il s agit d une r volution majeure qui doit tre examin e dans sa globalit pour notamment pr server l excellente position de notre industrie L tude confi e Mme Catherine Fargeon et M Fran ois Lefaudeux a t lanc e le 27 mars 2003 Elle porte sur le calendrier des besoins et des volutions pivots les flux n cessaires et les actions entreprendre elle consiste a dresser le bilan des facteurs cl s de succ s et de risque dans le domaine des engins volants sans pilote a analyser une strat gie de coop ration en termes op rationnel et de marketing politique du juste n cessaire pour nos forces acquisition d une position dominante par les co ts la technologie et les r seaux a synth tiser les projections sur les ressources humaines et financi res n cessaires aux plans tatique et industriel a expliciter le p rim tre des engins volants sans pilote en fonction des atouts qu ils pr sentent par rapport aux technologies r f renc es a mettre en valeur toutes les synergies possibles entre les diff rents acteurs 2 2 6 Activit s de la section carri res La section carri res traite essent
44. ojet personnel de formations longues de trois neuf mois La premi re vers 30 35 ans pourrait consister en une session organis e en commun par les six pays de la Lol et destin e aux cadres qui auront piloter les questions d armement La seconde entre 35 et 45 ans serait con ue dans Pesprit de la session nationale du CHEAr en renfor ant les aspects europ ens et g ostrat giques elle pourrait tre sanctionn e par un MBA Enfin une affectation dau moins deux ans dans une entreprise pourrait permettre d acqu rir une r elle exp rience industrielle condition que les r gles dites de d ontologie aient volu favorablement 2 2 2 Les clubs sectoriels Les clubs sectoriels cr s sous l gide du Conseil se situent dans une logique de r seaux Ils rassemblent essentiellement des ing nieurs des corps militaires de l armement concern s par un m me domaine Ces ing nieurs qui peuvent servir l int rieur comme l ext rieur du minist re de la d fense repr sentent un ensemble d organismes tr s vari s Les clubs sectoriels ont pour objectifs de partager des informations sur l environnement de la fonction armement et de permettre aux participants d largir leur vision de susciter des libres d bats sur les enjeux du secteur concern et de promouvoir les orientations qui en d coulent d aider les membres du club optimiser leurs parcours professionnels d aider le Conseil dans
45. omotion des orientations retenues partager des informations sur les volutions de la fonction armement et de son environnement d battre des orientions proposer pour anticiper ces volutions notamment en ce qui concerne les corps militaires de armement favoriser les contacts permettant aux ing nieurs de l armement et aux ing nieurs des tudes et techniques d armement d optimiser leurs parcours professionnels Ses r unions prennent g n ralement la forme d un petit d jeuner de travail qui commence par une conf rence ou une table ronde et se poursuit par un d bat Le secr taire g n ral du Conseil assure la diffusion d un verbatim et d un compte rendu Les trois premi res r unions 12 d cembre 2003 6 f vrier et 9 avril 2004 sont consacr es aux th mes suivants les coles et la formation la s curit globale l encadrement sup rieur dans la fonction publique La premi re de ces conf rences d bats comportait trois parties la strat gie des coles sous tutelle de la DGA les volutions r centes dans le recrutement des ing nieurs de l armement la formation des ing nieurs de l armement l horizon 2010 Dans le contexte de mondialisation les grandes coles fran aises sont trop petites par la taille pour concurrencer les grandes universit s trang res dans les futurs classements Et elles ont un probl me de reconnaissance internationale dans la logique L M D
46. on des pays de la Lol financer les aspects les plus en amont de la base industrielle et technologique de d fense La future agence europ enne d armement pourrait assurer la gestion de la recherche orient e en mati re de d fense pour la part qui ne concerne pas les produits de souverainet 3 1 6 Fonction armement comparaison des formations et des cursus des personnels en Allemagne en France en Grande Bretagne et aux USA Lanc e sous mandat conjoint du d l gu g n ral pour l armement et du vice pr sident du Conseil cette tude effectue une comparaison internationale sur l origine la formation et le cursus des personnels charg s de la mise en uvre de la fonction armement chez nos principaux partenaires Allemagne Royaume Uni Etats Unis L tude s attache distinguer les m tiers concern s les structures mises en place pour exercer ces m tiers et la ressource humaine mobilis e pour armer ces structures L tude s appuie sur des comparaisons ant rieures et sur une contribution importante des attach s d armement dans les pays concern s par la comparaison Apr s avoir soulign la difficult de comparer des organismes dont l histoire la culture et le p rim tre sont tr s diff rents le rapport retient les grandes lignes suivantes Dans les pays consid r s l exception de cas rares bien que remarquables les d cideurs de la fonction armement sont des militaires ou des fonctionnaires et
47. our analyser les situations et laborer de telles mesures L tude confi e M Jacques Leichl porte donc sur les conditions dans lesquelles ces ing nieurs sont confront s de telles mutations dans les entit s qu ils dirigent dans leur sph re de comp tence ou dans leur environnement les possibilit s qu ils ont d anticiper ces mutations de les accompagner de proposer des mesures appropri es et de les mettre en uvre les actions mener pour renforcer la part qu ils prennent dans ce processus D une mani re g n rale les ing nieurs des corps de armement poss dent une capacit prospective et une aptitude conduire des projets complexes qui leur permettent de jouer un r le tr s utile dans la pr vision la pr vention et l accompagnement des mutations En revanche pour prendre une part plus active dans laction curative il faudrait qu ils acqui rent une meilleure connaissance de l environnement social conomique et politique de leur activit Pour laborer des propositions concr tes les axes explor s sont les suivants prendre en compte l aspect territorial dans la d finition de la politique industrielle introduire une diversit culturelle dans les quipes dirigeantes de la DGA diversifier davantage le parcours et l exp rience des ing nieurs a en favorisant les exp riences industrielles a en recherchant d autres exp riences administratives a en favorisant les formation
48. portant L excellence de Polytechnique pourrait en faire le pivot du nouvel ensemble qui commencerait par regrouper toutes les coles d pendant de la DGA pour ensuite s ouvrir beaucoup plus largement Un campus trois p les r gion parisienne Bretagne Midi Pyr n es permettrait de drainer les meilleurs dans tous les cursus organis s et de pr parer un ensemble de doctorants PhD significatif La s lection devra tre permanente et rigoureuse tout au long de la scolarit Mais des passerelles bas es sur les performances des tudiants devront s tablir entre les diff rentes coles avec le monde universitaire et avec les formations moins math matiques management droit sciences humaines m decine etc Pour r aliser ces objectifs il est propos de cr er un ensemble autonome dot d un statut permettant de recruter les meilleurs professeurs et d assurer la recherche indispensable la reconnaissance internationale Le financement serait partag entre l Etat les entreprises les collectivit s locales les l ves avec des aides permettant d viter toute s lection par l argent et des ressources propres provenant d actions de recherche ou de publications Cet ensemble serait dirig par un conseil d administration o seraient repr sent s tous les acteurs financiers du projet Les cons quences de l volution conomique sur les corps d ing nieurs de l Etat en ce qui concerne l armement au moins ne so
49. proposer d finir d velopper et mettre en uvre les programmes de s curit et de d fense Cet organisme devra s appuyer sur les comp tences existant l ESA et dans les agences nationales Favoriser l utilisation duale des syst mes civils dans l ensemble des domaines d application navigation collecte de donn es t l communications etc Elaborer et promouvoir des modalit s de retour global quilibr d activit s industrielles et op rationnelles afin de motiver l ensemble des Etats europ ens 3 2 8 Management des connaissances r le dans la fonction armement De tout temps on a fait du management des connaissances Mais les restructurations les volutions de domaines d activit s le turn over et la mobilit des personnels menacent et freinent la transmission naturelle des connaissances que permettaient autrefois la communaut des int r ts et la proximit des acteurs 20 30 Les syst mes d information par leurs capacit s de stockage et de traitement peuvent contribuer r soudre ce probl me Mais leur efficacit d pend beaucoup de leur ad quation aux besoins de leur mise en place de leur utilisation et de leur entretien Il est donc indispensable de prolonger la gestion des comp tences par le management des connaissances lequel int gre l ensemble de ces facteurs La DGA et la plupart de ses partenaires ont d j initi un tel processus Mais il faut aussi examiner les besoins communs
50. rants L ann e 2003 a permis de consolider dans ces domaines les relations entre les deux organismes gt Communication Le secr tariat g n ral assure la communication du Conseil qui comprend essentiellement quatre composantes les Lettres le Club du Conseil les clubs sectoriels le site Internet La Lettre destin e aux ing nieurs de l armement existe depuis plusieurs ann es La richesse de l actualit li e notamment a l importance des sujets trait s lors des r unions du Conseil a la r forme du statut g n ral des militaires a aux r flexions sur l encadrement sup rieur de la fonction publique a aux r flexions sur l volution du corps des ing nieurs de l armement a la relance des clubs sectoriels cf 2 2 2 a conduit augmenter la fr quence de cette publication un num ro tous les deux mois Parall lement a t lanc e une Lettre aux IETA dont les deux premiers num ros ont t publi s en octobre et d cembre 2003 et qui se justifie par le fait que le Conseil a les m mes missions vis vis des deux corps d ing nieurs cf 1 1 Les Lettres publient des articles communs sur les sujets qui int ressent les deux corps Le Club du Conseil et les clubs sectoriels ont fait l objet du 2 2 1 et du 2 2 2 S agissant d Internet il y aura deux sites le site primaire comme pour tout organisme d pendant directement du ministre et un site priv Ce d
51. robl matique r side dans le choix des orientations et des moyens retenir en fonction de leur ad quation aux besoins aux sp cificit s et au potentiel des utilisateurs ainsi qu aux contraintes de s curit et de confidentialit Pour optimiser ces choix il faut confronter les exp riences nombreuses et vari es de tous les acteurs de la fonction armement en invitant ceux ci pratiquer en commun une analyse comparative des solutions qu ils ont adopt es Il conviendrait aussi de se rapprocher d organismes ext rieurs au secteur de l armement qui introduisent le management des connaissances dans leur organisation ou en assurent la promotion Cette ouverture devrait s accompagner d une participation active diff rentes instances nationales et internationales Enfin pour pr parer lavenir il faut pr voir l extension au niveau europ en des actions envisag es sur le plan national Des actions de formation seront indispensables pour faire comprendre les enjeux pour expliquer les objectifs vis s et les m thodes employ es et pour accompagner la mise en place des moyens Ces actions s adresseront non seulement aux futurs knowledge managers mais aussi l ensemble des personnels concern s par la d marche Les diff rents participants au groupe de travail CEA Thal s EADS ONERA etc proposent de lancer rapidement des actions pilotes
52. s continues dans des cadres interminist riels a en les sensibilisant la probl matique des mutations conomiques a en valorisant les retours la DGA 2 2 4 Activit s de la section tudes g n rales La liste des tudes r alis es ou en cours s tablit ainsi volution de la fonction armement dans le contexte europ en M G rald Boisrayon 15 juin 2000 avenir de DCN M Marcel Roullet 31 janvier 2001 article 296 du Trait instituant la Communaut europ enne enjeux et limite des volutions propos es M G rald Boisrayon 31 mai 2001 pr paration des d cisions d investissement en faveur de la recherche et de la technologie li es la d fense M Patrice Cardot 19 avril 2002 cf 3 1 1 contribution du minist re de la d fense la lutte contre le terrorisme consid r e sous l aspect de la s curit globale M Jacques Lys 23 juillet 2002 cf 3 1 2 permanence la mer du groupe a ronaval consid rations sur le choix d un deuxi me porte avions M G rald Boisrayon 25 juillet 2002 cf 3 1 3 fonction armement et externalisation M Thierry Carlier 30 octobre 2002 cf 3 1 4 recherche et technologie li es la d fense volution dans le contexte europ en M G rald Boisrayon 23 janvier 2003 cf 3 1 5 cette tude a t pr sent e au ministre cf 2 1 1 fonction armement comparaison des formations et des cursus des personnels
53. s envisageables pour l adapter aux contraintes du groupe a rien fran ais L tude conduit aux conclusions suivantes Tout recours un projet nouveau pr sente beaucoup d inconv nients un projet d duit du programme britannique serait le plus al atoire dans la mesure o les britanniques n ont pas encore fait le choix de l avion alors que la composition du groupe a rien fran ais est parfaitement d termin e Les solutions alternatives la propulsion nucl aire d gradent les performances op rationnelles et la s curit des pilotes Toute solution transgressant le principe d identit entre les deux b timents complique la gestion des personnels et augmente les co ts d utilisation La solution d un sister ship nucl aire du Charles de Gaulle est la moins co teuse l acquisition et sur le cycle de vie 21 22 3 1 4 Fonction armement et externalisation L tude aborde les points suivants champ d application de l externalisation et du recours au financement priv au sein du minist re de la d fense impact potentiel sur la fonction armement exp riences disponibles pouvant apporter des l ments de comparaison autres pays organismes publics ou parapublics aux probl matiques similaires approfondissement des aspects juridiques financiers culturels etc li s ces nouveaux sch mas Elle distingue une approche par externalisation pure et simple et une voie de recours au fina
54. s minist res autres que la d fense dans des organisations internationales dans l industrie et dans le secteur tertiaire En 2002 et en 2003 respectivement 190 et 189 fiches de postes ont t ainsi diffus es Le tableau suivant pr cise les nombres de membres des diff rents corps qui ont t d ploy s en dehors du minist re de la d fense au titre de la mobilit ou du rayonnement Corps 2002 2003 Ing nieurs de l armement 35 28 Ing nieurs des tudes et techniques d armement 38 24 Officiers du corps technique et administratif de l armement 5 8 Total 78 60 La section carri res maintient galement le lien avec les membres des corps militaires de l armement en poste l ext rieur du minist re de la d fense en organisant des rencontres p riodiques En particulier elle se rend r guli rement Bruxelles pour rencontrer les ing nieurs et officiers qui servent la Commission europ enne et l OTAN et pour explorer d autres opportunit s de postes dans les instances internationales Pour aider les candidats une d marche de mobilit ou de rayonnement la section carri res a d velopp une panoplie d outils des guides pratiques a gestion du parcours professionnel a C V et lettre de motivation 19 a entretien de recrutement il ne s improvise pas il faut arriver avec un argumentaire solide et savoir n gocier a seniors sachez rebondir les conditions de succ s
55. se la lutte contre le terrorisme consid r e sous l aspect delas e urite globale sessiun Neue fee E REEE ES 21 3 1 3 Permanence la mer du groupe a ronaval consid rations sur le choix d un deuxi me porte AVIONS Ten sem a esse ler e een ie ind ren E ee in ion nee sieste sienne ete 21 3 1 4 Fonction armement CR LOTMATSMAAONErere nes nrtin 22 3 1 5 Recherche et technologie li es la d fense volution dans le contexte europ en ssec 22 3 1 6 Fonction armement comparaison des formations et des cursus des personnels en Allemagne en France en Grande Bretagne et aux USA sise 23 3 2Section tudest Chniques s rsterssnenmesensseeieeniennetierenneneteie norte nine ee i eines 24 3 2 1 Formation plan strat gique des coles d ing nieurs sous tutelle du minist re de la d fense 24 3 2 2 Prise en compte de nouvelles menaces majeures l horizon 2030 2m 25 3 2 3 Antimissile balistique conditions de r alisation d une capacit de d fense de th tre nnssenen n 26 3 2 4 Evolution du r le de la fonction armement dans le renseignement 27 3 2 5 D fense informatique approche globale de la s curit et proposition d une politique s e 27 3 2 6 Formation des ing nieurs de l armement perspectives europ ennes l ch ance 2010 28 3 2 7 Espace militaireeurop ensisrassntnn nent nnernianindtentiannninnentnnnietite 29 3 2 8 Management des connaissances r le dans la fonction armement 29 1
56. techniques une section carri res En date du 31 d cembre 2003 les responsables de ces entit s taient M Claude Li vens secr taire g n ral M G rald Boisrayon pr sident de la section tudes g n rales M Jean Pierre Crestin pr sident de la section tudes techniques M Louis Le Pivain pr sident de la section carri res Les effectifs de la structure permanente sont les suivants Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL 10 2 9 21 Ces effectifs nettement inf rieurs ce qui tait pr vu dans le plan de mont e en puissance du Conseil sont sensiblement r partis galit entre les deux p les tudes et carri res qu on retrouve dans tous les conseils g n raux Le co t complet annuel du Conseil pour 2003 s tablit ainsi R mun rations et charges sociales 1015 k Communication 60 k Fonctionnement 65 k Casernement 70 k Total 1210 k Les co ts li s aux r mun rations et au casernement ont t valu s en utilisant les co ts standard ou les co ts moyens On pr cisera pour autant que ce soit n cessaire que la s paration entre les d penses de communication et les d penses de fonctionnement comporte une part d arbitraire li e la nature m me des activit s du Conseil 1 4 Le fonctionnement Le Conseil entend s ouvrir largement l int rieur et l ext rieur du minist re de la d fense et de la com
57. technologies mergentes et orient e vers les innovations de rupture Ces derni res sont presque toutes duales et d bouchent plus ou moins long terme sur des applications civiles et militaires Le ministre a soulign la n cessit de d tecter les signes de rupture technologique et il a demand la DGA de proposer une structure et des processus permettant d identifier et de maintenir un budget de recherche sp culative d orienter et d animer la recherche de d fense de cr er des r seaux de recherche et d innovation nationaux et europ ens impliquant la recherche civile et mobilisant les entreprises et les universit s La disparit des efforts budg taires consentis par les pays europ ens est incontestable en mati re de R amp D les efforts britannique et fran ais repr sentent respectivement 45 et 35 de l effort total Notre volont de coop rer doit tenir compte de cette r alit pour viter de nous lier des partenaires qui ne participeraient pas l effort commun et de leur transf rer le r sultat de nos travaux gt La strat gie des coles sous tutelle de la DGA M Jean Pierre G rard a pr sent les conclusions de son groupe de travail sur les perspectives d organisation des coles d ing nieurs sous tutelle de la DGA Ces conclusions s appuient sur une ambition constituer autour de Polytechnique et en l largissant d autres coles le premier ensemble d enseignement sup rie
58. tions autres que la DGA Il ne semble pas urgent de rouvrir le d bat sur le statut civil ou militaire Le projet de corps doit s inscrire dans une d marche plus g n rale de modernisation de l Etat A cet gard le Conseil s est interrog sur la pertinence du syst me fran ais qui consiste recruter parmi des jeunes de 25 ans le vivier des futurs directeurs Le ministre a demand de r aliser une comparaison internationale sur l origine la formation et le cursus professionnel des personnels charg s de la fonction armement Cette comparaison qui portera sur l Allemagne le Royaume Uni les Etats Unis et la France s attachera distinguer les m tiers concern s les structures mises en place pour exercer ces m tiers et la ressource humaine mobilis e pour armer ces structures 2 1 2 R union du 9 d cembre 2003 Trois sujets taient l ordre du jour la fonction armement mise en uvre en France et chez nos partenaires le renseignement mobilisation des comp tences scientifiques et techniques la d fense informatique gt La fonction armement mise en uvre en France et chez nos partenaires M G rald Boisrayon pr sente la comparaison internationale que le ministre avait demand e le 23 f vrier 2003 De son rapport et du d bat qui a suivi ressortent les points suivants La fonction armement est un m tier d investisseur qui comporte trois aspects essentiels la pr paration des d cisions la co
59. ur scientifique et technologique europ en Cette ambition impose des objectifs de qualit sur les tudiants sur les cursus sur la connaissance des besoins des futurs employeurs ainsi qu une coh rence avec les standards internationaux syst me 3 5 8 Les aspects financiers devraient tre trait s en utilisant les regroupements pour r duire les co ts de structure et en diversifiant les sources de financement Etat r gions autres collectivit s fran aises ou europ ennes l ves entreprises vente de prestations recherche publications etc Le Conseil a consid r que ce projet ambitieux s inscrit dans une perspective long terme conduisant privil gier trois axes de d veloppement louverture internationale des coles en particulier vers nos partenaires europ ens l objectif tant que leurs ressortissants repr sentent 25 30 des tudiants l attractivit pour les professeurs et pour les tudiants ceux ci sont s duits par les hautes technologies par la finance et par la perspective de carri res diversifi es le renforcement des liens avec l industrie et la recherche la DGA pourrait d velopper la participation des laboratoires de ses coles la recherche de d fense Des objectifs accessibles relativement court terme doivent tre fix s rapprochement entre Polytechnique et l ENSTA premi re tape de la constitution d un p le parisien rapprochement entre Sup a ro et l
60. urent modestes et peuvent tre rentabilis s m me si ce n est pas l objectif premier Le minist re de la d fense doit agir en concertation avec le SGDN la caisse des d p ts et consignations ANVAR les grandes entreprises de d fense et le minist re de l conomie des finances et de l industrie Participation des fonds de fonds en vue de d velopper la veille technologique 10 Au cours du d bat l int r t des clubs sectoriels du Conseil en tant que relais d information a t soulign En particulier le club banque assurances anim par M Thierry Letailleur constitue d j un r seau efficace pour toutes les questions de capital risque gt La d fense informatique En mati re de menaces M Fran ois Levieux souligne les points suivants Les attaques ludiques ont des cons quences marginales qui peuvent m me s av rer utiles pour d tecter les failles des syst mes La gravit des attaques cupides est essentiellement conomique les organismes concern s anticipent leurs cons quences par des provisions ou des assurances Les attaques terroristes peu graves en elles m mes peuvent entra ner une d sorganisation aggravant les cons quences d attaques post rieures ventuelles Les attaques strat giques fr quentes peuvent avoir des cons quences majeures Aujourd hui les syst mes op rationnels militaires sont peu vuln rables et les syst mes de commandement pr sentent un
61. venues au si cle dernier sont issues des ruptures technologiques r sultant du progr s spectaculaire des connaissances fondamentales intervenu quelques d cennies auparavant D autres ruptures technologiques se produiront dans lavenir A d faut de pr voir en quoi elles consisteront il est possible pour les pouvoirs publics de cr er un environnement propice leur mergence en soutenant l effort de recherche fondamentale A partir de ces l ments le rapport formule cinq recommandations principales la mise en place d un budget d di la recherche de d fense destin e au long terme donc l obtention de cr neaux de sup riorit technologique L effort financier n cessaire reste d finir mais il devrait tre relativement faible la cr ation d un comit consultatif ind pendant charg d identifier les secteurs technologiques sp cifiques o la d fense doit concentrer son action et les domaines duaux dans lesquels elle doit tre pr sente ce comit devra disposer d une vision globale de la politique de recherche long terme au niveau europ en 25 26 la mise en uvre d une politique des personnels scientifiques de la d fense permettant de disposer des comp tences n cessaires ce secteur doit retrouver son attractivit aupr s des chercheurs et il faut encourager les changes d ing nieurs de haut niveau et de chercheurs entre le secteur civil et le secteur militaire le renforce
62. x d nergie monde conomique action gouvernementale Il convient de s assurer que ces syst mes offrent en permanence un niveau de s curit en ad quation avec les enjeux dont ils sont porteurs Or pour d imp rieuses raisons techniques la sp cification et la validation des syst mes informatiques complexes resteront toujours incompl tes il est donc impossible de garantir l absence de failles de conception susceptibles de compromettre la s curit de l ensemble Pour s curiser les syst mes d information et les syst mes op rationnels militaires le rapport propose un ensemble d actions qui doivent s inscrire dans la dur e 27 28 G n raliser la mise en place d ilots de confiance dans des r seaux r unissant une architecture technique et des l ments de confiance ma tris s tudier la faisabilit d un Internet fran ais service minimal ma trisable en temps de crise G n raliser l utilisation de logiciels libres dont l acc s au code source est libre et gratuit qualifi s selon une proc dure agr e par les autorit s fran aises Lancer les tudes sur la s curit des r seaux locaux sans fil Clarifier les responsabilit s des diff rents intervenants S assurer qu un responsable op rationnel charg de la s curit est d sign pour chaque syst me informatique critique et dispose des moyens adapt s sa mission Faire voluer la r glementation en fonction du contexte
63. xception de projets ou d initiatives civiles vocation duale Galileo GMES les moyens spatiaux de s curit et de d fense sont ce jour le fruit de coop rations multilat rales entre Etats Il n y a aucune structuration l chelle europ enne qui permette d laborer des besoins et d y r pondre de mani re coh rente et concert e Si l espace b n ficie d atouts intrins ques il ne faut pas n gliger les r ticences li es aux traditions nationalistes et au manque d int r t de nombreux Etats europ ens Il convient donc d atteindre une masse critique de coop rations multilat rales pour agr ger progressivement l ensemble des Etats cette dynamique Ainsi le centre de gravit de l espace de s curit et de d fense pourrait il se d placer du national vers l europ en A cette fin plusieurs recommandations ont t labor es Faire prendre conscience de l int r t que pr sente le spatial dans la construction de l Europe de la d fense par sa capacit f d rer les concepts d emploi et moderniser l art militaire Mener les op rations de communication n cessaires pour faire comprendre aux responsables politiques notamment au Conseil de l Union Europ enne les besoins europ ens en mati re d espace de s curit et de d fense Inciter la coop ration et la mise en commun de certaines informations strat giques dans le cadre de coop rations renforc es D signer ou cr er un organisme pour

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