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1. On se trouve donc face un syst me qui permet de mesurer les couleurs et de s assurer que la restitution couleur des appareils est identique aux tol rances pr s Mais pour l observateur humain cela peut ventuelle ment concorder ou bien ne pas concorder Si les per sonnes qui observent ont les m mes caract ristiques que l observateur standard tout va bien Si ce n est pas le cas et lors d une s ance de cin ma il est tr s pro bable alors que la restitution sera percue diff remment La divergence entre les sensations color es peut ne pas tre tr s grande donc peu significative Dans le cas des projections cin matographiques l illumination par un spectre continu comme celui de la lampe au x non donne des variations minimes de perception de la cou leur entre les individus Mais les spectres faits de bandes troites comme les projecteurs lasers ou les t l visions trois primaires Led ou Oled ont pour effet d amplifier les variations entre individus Constatant ce probl me il a t propos de red finir un nouvel observateur standard qui correspondrait une moyenne de m les entre trente et quarante ans La raison de ce choix est trouver dans le fait que les talonneurs Londres et Los Angeles sont surtout des m les g s de trente quarante ans Ce principe avait pour but de donner une restitution plus fiable et plus en accord avec cette partie de la population Mais il pose mon avis
2. Par jour un animateur tend satisfaire trois se condes utiles d animation Si un plan doit tre refait il le sera donc enti rement au bout d une semaine Le film a commenc avec deux animateurs pour finir avec dix huit Pour cr er un plan du d but la fin la nervosit est partag e des deux c t s Il faut atteindre l objectif du r alisateur du premier coup la communication est centrale Le lieu de travail de i l animateur se situe sur le lieu de l action du film Ici il faut devenir le personnage et penser sa place Place aux donneurs d me Rappelons qu lt animer c est donner une me gt mais dans le cas Shaun William Becher a pr cis que Au d part chaque marionnette que nous fabriquons dispose d un endroit o l animateur peut mettre ses doigts pour pouvoir effectuer un mouvement et dans le cas de Shaun cela leur a permis de simuler les l gers mouvements de la laine de Shaun lui donnant VIE a L IL TAIT DANS LA SALLE ET REGARDAIT L CRAN Le cin ma g orgien une vitalit qui fait tant plaisir voir Dominique Bloch e quarante troisi me Festival International du Film de La Rochelle a encore frapp fort pour plus de quatre vingt mille personnes Comme toujours une programmation diversifi e a susci t des changes passionn s entre les spectateurs dans les queues et dans la bonne humeur d un so leil abondant Tous les cin mas tous les courants tou
3. LE BILLET DU CRITIGUE MEMBRE CETTE ANN E DU JURY CHAOS DEBOUT Le Fils de Saul Saul Fia de L szl Nemes Comment dire l indicible Comme Nuit et brouillard en exposant les images film es la lib ration des camps Comme Shoah en coutant t moigner bourreaux et survivants De a Liste de Schindler La Vie est belle la fiction s est souvent fracass e contre ce tabou Cette quation irr ductible le r alisateur hongrois L szl Nemes la r sout dans Le Fils de Saul en utilisant la grammaire cin matographique Accroch la nuque d un SonderKommandqo il sillonne Auschwitz cam ra l paule en mouvement permanent en laissant le spectateur h b t Dans les t n bres qui entourent cet homme isol tout est flou et l on ne fait que deviner les corps d charn s le rituel de la barbarie la s lec tion des d port s ou un mouvement de foule Mais ce qu on ne voit pas on l entend Nul besoin d identifier les huit langues parl es dans ce film pour tre happ par la bande son richissime de ce torrent en furie hurle ments d tonations ordres bousculades chutes cris et chuchotements orchestrent cette symphonie du chaos qui en dit davantage sur les forges de l enfer qu aucun film de fiction jusqu alors Sans jamais succomber au poison de l esth tisme Jean Philippe Guerand 9 Photo K lian Dirou Ce film est construit en flash back Le pr sent dans cette mer d arbres et le pass ensoleill
4. d o un format proche du carr d o un recours au flou pour ne pas trop distinguer la vi sion d ensemble c est dire le contexte et sa r alit crue d o une cam ra port e concentr e sur un seul per sonnage Monter cette production ne fut pas de tout repos Financi rement la recherche en France comme en ls ra l de coproducteurs fut vaine le sujet semblant trop risqu Une bourse de six mois de la Cin Fondation a A L szl NEMES PRIX VULCAIN 20195 cependant permis la maturation de l criture du sc nario au cours de l ann e 2009 Les racines respec tives du r alisateur comme celles de Clara Royer plus crivaine que sc nariste confirm e leurs liens d amiti forg s dans un apprentissage de la langue hongroise de l un vers l autre leur souci historique que montrent leurs parcours tout cela a pu tre transmis quatre ans plus tard pendant la phase de production jusqu au choix d un non acteur un po te pour jouer Saul jusqu la diversit des membres de l quipe d un tour nage si intens ment collaboratif dans la cr ation Et cela jusqu la double distinction cannoise Les partis pris du r alisateur et de ses collaborateurs vont susciter des passions oppos es sa sortie pr vue en France le 4 novembre Je reproduis le probl me de la fiction un extrait de la critique Mourir comme un homme d Arnaud H e parue dans Critikat et qui peut aider au d bat On ent
5. de la vie Le spectateur entre dans un de ces flash back comme suit la femme du h ros gu rie d une tumeur maligne est dans l ambulance t te band e en train de t l pho ner Elle est joyeuse Nous sortons pour voir que c est son mari qu elle parle Lui est au volant de sa voiture et suit l ambulance On nous installe dans la conversa MEveres DU JURY VULCAIN 2015 MARTINE BARRAGU gt Chef monteuse PATRICK B ZIER gt Directeur g n ral du groupe Audiens AXEL BR CKER gt Dirigeant du Trailers Museum VAL RIE L PINE KARNIK gt D l gu e g n rale de Film France LUCILE MERCIER gt Dipl m e de la F mis LAURE MONRR AL gt Premi re assistante mise en sc ne et pr sidente de l Association Francaise des Assistants H alisa teurs de Fiction JEAN PHILIPPE GUEHAND gt Journaliste et photographe dipl m de L ESRA v The Sea of Trees tion d une facon toute classique Int Ambulance Ext Voit Cela trois ou quatre fois puis on reste longue ment sur elle Nous sommes avec elle et sa joie ce moment nous sortons pour voir le plan tr s large d un carrefour notre ambulance roule et l d bouche sur la droite un bolide tel un cheval fou arrachant tout sur son passage Quelques secondes et la mort a frapp Fulgurance du r cit par le montage Exp rience merveilleuse cette ann e de faire partie du jury du prix Vulcain avec une quipe formidable qui se retr
6. galement Grand Prix de Cannes la lecture a post riori de ce texte je me suis fait la r flexion positive suivante Irait on nouveau comme du temps de la Renaissance un largissement de l espace cr atif des collaborateurs artistiques qui sont via ces coproductions et quelqu en soit le bien ou mal fond conomique confront s autrui dans la finesse d un projet cin matographique Au montage Pauline Rebi re Jean Pierre Bloc ou David Guiraud l image Julie Grunebaum ou Jean Louis Padis au sc nario Clara Royer tous ces collaborateurs des films g orgiens ne devraient pas me d mentir pas plus que leurs r alisateurs qu ils ont pouss s pour le meilleur dans l expression des ceuvres de la G orgie d aujourd hui Bonne rentr e 2015 Dominique Bloch NOSPARTENAIRES m A CLalf www eclairgroup com SONY make believe www sony fr l FANAVISION L ALGA www panavision fr CHAKISTIE www christiedigital com Onoenieux WWW angenieux com Highlands Technologies Solutions www h t solutions com WWW cinemeccanica fr
7. seniors gt e De plus un partenariat avec Orange nous inscrit dans le dispositif Cin day qui propose une place offerte pour une place achet e tous les mardis en contrepartie d un code fourni chaque semaine par l op rateur Ainsi Le Reg Art salle de proximit permet de favoriser un acc s la culture dans une r gion rurale gt Cette derni re phrase n est pas l expression d un voeu pieux mais une r alit qu on peut constater en cette ann e 2015 sur les bilans pr c dents quinze mille spectateurs par an depuis trois ans et si j ai fait r f rence l id e de passeur dans le titre de l article c est que le travail accompli vers les jeunes prend ici toute sa valeur Amener les jeunes vivre ensemble sur grand cran l motion des images anim es sonores est un d fi que l association rel ve avec brio Ce partage les jeunes ne l ont plus syst matiquement devant les crans familiaux de t l vision et individuels d ordina teurs ou autres tablettes Pour y arriver il faut trouver des synergies et nouer des partenariats gagnant gagnant Ainsi la municipalit de Buis a achet la salle de cin ma en 2008 Elle soutient l association en participant aux charges de fonctionnement telles que eau lectricit taxe mobi li re m nage travaux d entretien technique mais aussi sur des investissements plus cons quents tels que la mise aux normes handicap s ou la r fection de la toiture qui vient de voir
8. un moment de nos parcours professionnels leurs imperfec tions percues et de nos jours aux profils nom breux dans Photoshop Francois HELT nous propose une balade de sant dans ce domaine o l heure du codage num rique on passe son temps jongler avec la cou leur mais laissons lui la parole Y a t il un observateur standard dans la salle COULEUR COLORIM TRIE Dans le texte qui suit j utilise la notion de couleur dans le sens d fini par l activit scientifique que l on d signe par colorim trie Dans le langage courant on utilise souvent les mots couleur et teinte parfois de facon quivalente pour d signer des qualit s qu un langage plus scientifique regroupe sous le concept plus pr cis de chromaticit Ce dernier terme s applique des valeurs qui combinent la teinte et la saturation Il sera question ici de couleur notion qui regroupe la fois la luminance et la chromaticit et qui est l objet de la colorim trie l ouvrage de Rolf G Kuehni Color space and its divi sions donne la fois un historique tr s complet des th ories sur la couleur ainsi qu un tat des lieux de l analyse moderne de la couleur Kuehni R G 2003 PSYCHOPHYSIQUE Tout le monde sait ou devrait savoir que la couleur est une notion psychophysique qui n a pas d quiva lent physique Ce n est pas une donn e purement phy sique Elle ne peut pr tendre des r sultats de mesure avec des inst
9. videmment pas en compte le mouvement Mais que cachait l observateur standard l aune de progr s exp rimentaux scientifiques le moment n est il pas venu de questionner la validit de son tablissement surtout si on applique ce concept des repr sentations imag es artistiques et pas seulement industrielles OBSERVATEUR STANDARD L histoire de la couleur percue commence tr s t t mais on peut faire remonter l histoire de sa mesure scienti fique telle qu on la conna t aujourd hui l Exposition universelle de 1900 Paris Au congr s international du gaz durant l Exposition universelle de Paris le 3 septembre 1900 le profes seur Th Vautier pr sente une communication intitul e ESPACE COULEUR ET NUM RIGUE La photom trie des manchons gaz incandes cent et propose la r solution suivante Le congr s international de l industrie du gaz consi d rant qu il est de l int r t g n ral et commun des producteurs aussi bien que des consommateurs de gaz d tre exactement renseign s sur le pouvoir clairant des becs employ s pour l clairage incandescence d cide une commission internationale sera nomm e l effet de fixer les r gles suivre dans les observations photo m triques des becs incandescence par les gaz le bureau du congr s est charg de proc der l orga nisation de cette commission internationale En 1913 Berlin la commission vote la cr
10. En 2001 il signe son premier film cin ma Nid de Gu pes de F E Siri film o l importance des d cors par le fait qu ils sont d truits l image et des constructions fut majeure partir de cette ann e il collabore avec une vingtaine de r alisateurs comme Albert Dupontel Marc Caro ric Besnard Djamel Bensalah David Marconi et d autres Sa derni re collaboration date de l hiver dernier pour le prochain film d ric Judor tourn en majorit en studio en Belgique DOMINIGUE BLOCH Dipl m Image de l cole nationale sup rieure Louis Lumi re en 1968 il d sire poursuivre la tradition fami liale cin ma celle de son grand p re producteur de l entre deux guerres d Abel Gance entre autres et de ses parents respectivement r alisatrice et producteur pionniers de la T l vision francaise Au sortir de l cole il a t pendant plus de dix ans un freelance ayant occup professionnellement les postes de monteur assistant r alisateur cam raman mixeur son Il a galement r alis ou cor alis des films en particulier Gardarem Lou Larzac en 1974 partir de l ann e 1976 l Ina il s est orient vers la formation professionnelle ces m tiers tout en se formant lui m me l ensemble des techniques num riques ayant envahi les moyens de production d images et de sons Apr s avoir poursuivi entre 1984 et 1994 des activit s de formation l international Argentine Uruguay Vietnam As
11. Palacio Real et le grand soleil d une fin d apr s midi au mois de juin C est le vingti me film r alis par Pedro Almod var et le quaranti me clair par Jean Claude II parle couramment l espagnol et c est la seule langue pratiqu e sur le plateau N dans les Hautes Pyr n es il l a apprise tardivement par attirance pour cette culture et pour son histoire Mais trangement il n a d couvert l Espagne qu apr s plusieurs voyages en Am rique du Sud Depuis il a acquis une exp rience de ce pays en tour nant principalement avec Isabel Coixet dont il a clair sept films Le premier My Life without me Vancouver en 2003 et le dernier Nobody wants the nigth en Nor v ge et en studio Sofia avec Juliette Binoche le film qui a ouvert cette ann e le Festival de Berlin El Deseo avait produit deux de ses films Jean Claude n tait donc pas un inconnu pour Agustin et Pedro Almod var Bien apr s ce premier rendez vous avec lui reprend Jean Claude quand la pr paration du film a commenc j ai fait un premier voyage de huit jours Madrid on a parl vu quelques d cors j ai travaill constituer mon quipe j ai choisi le mat riel puis un deuxi me voyage et aussit t apr s un troisi me l Je me suis install dans un appartement comme pour toujours Apr s les rep rages Madrid S ville en Galice en Aragon les essais ont alors commenc Les essais sont pour Pedro comme u
12. ation de la Commission Internationale de l Eclairage La Commission a pour objet d tudier toutes les questions ayant trait l industrie de l clairage et aux sciences qui s y rapportent et d tablir par tous les moyens appropri s des ententes internationales sur les questions d clairage a m E P a M y A k us o A ab 1 l A Les principaux d l gu s de la CIE la r union de Londres en 1931 Comme on peut le constater la Commission visait atteindre des buts tout fait pratiques mais se pr oc cupait galement de d finitions th oriques Le principe d une tude th orique de la couleur est act officielle ment la r union de la CIE en 1921 En 1924 Gen ve un accord sur l observateur de r f rence est constat et en 1931 Cambridge les bases actuelles de la co lorim trie sont vot es Le syst me CIE 1931 bas sur l observateur standard d fini ce moment a t ensuite r vis quand on a consid r que la surface de r f rence utilis e en 1931 tait trop petite Cela a donn le sys t me de mesure de la couleur CIE 1964 dit 10 Le syst me CIE 1931 est toujours une r f rence de nos jours Ce que l on peut apprendre galement c est qu il a t adopt titre provisoire en 1931 et Jamais r vis en tant que tel Les exp riences qui ont servi sa d fi nition ont t men es par des laboratoires am ricains et anglais entre 1928 et 1931 Le nom
13. chirantes se manifestent r v lant la complexit des choix moraux laquelle une certaine population doit faire face afin de s adapter la nouvelle r alit Le couple de r alisateur sc nariste ont avec une d licatesse rare et dans une lumi re sign e par Julie Grunebaum recr l ambiance chaleureuse d une rue o tout le monde se conna t et d crivent les rap ports subtils entre le grand fr re la m re et le jeune musicien prodige Dans la suite de cet article je tenterai de faire vivre le d sir pour les autres films en citant des commentaires dus la plume d autres critiques Commen ons par ce que dit Arnaud Schwartz La Croix 9 d cembre 2014 Notre Enfance Tbilissi d une belle sobri t est de ces films qui derri re une apparente simplicit laissent imaginer ce qu ils sugg rent avec peu de moyens Et touchent par leur absolue sinc rit m Street Days Ce film de met en sc ne un junkie dont l addiction est pr sent e comme tant en partie caus e par son inca pacit s adapter aux nouvelles conditions de vie qui succ dent l Union sovi tique aux guerres et la crise financi re Malgr tout cet homme d chu parce qu il d sire conserver sa dignit refuse de franchir l ultime seuil de la d linquance Ce sobre drame familial va bien au del d une simple description de l addiction la drogue C est une r flexion sur toute une g n ration qui avait vingt ans apr s
14. du service restera comme une valeur ajout e Et la qualit du service c est essentielle ment la qualit des hommes Notre souci essentiel et la raison de l existence f d ratrice de notre association P L EXPOSITION La reprise d Eclair par un cr ateur d entreprise de la nou velle conomie est de bon augure Nous en connaissons le danger et la folle complexit tous les personnels d clair ainsi qu ses nouveaux dirigeants nous souhai tons de r ussir cet immense pari Plus encore nous leur souhaitons de contribuer pourquoi pas avec d autres confr res imposer par la raison des pratiques conformes notre souhait de r ussite collective Angelo Cosimano D l gu g n ral Le jury de la CST a d cern le PRIX VULCAIN DE L ARTISTE TECHNICIEN 2015 TAMAS ZANYI sound designer pour la contribution exceptionnelle du son la narration du film Saul Fia Son of Saul Le fils de Saul r alis par L szl Nemes Le Grand Prix de ce soixante huiti me Festival de Cannes a t attribu cette m me ceuvre par le jury de la s lection officielle pr sid par les fr res Cohen Le prix Vulcain 2015 C t jury LE R SUM DE LA PR SIDENTE 2015 Le prix Vulcain r compense chaque ann e la meilleure partition technico artistique d un film faisant partie de la s lection officielle Ce prix peut tre attribu pour les qualit s de la lumi re aussi bien que pour les d cors le
15. projection du r sultat eut lieu Barcelone Apr s une am lioration qui le rendrait tr s semblable au r sultat obtenu chez clair c est le Mistika qui a t retenu pour terminer le film La copie projet e lors de la comp tition du film au Fes tival de Cannes a t mes yeux une r v lation de qualit Depuis j ai tourn d autres films avec des Epic du m me fabricant que la Red Aujourd hui c est le troisi me film que je tourne dans un environnement Arri Alexa et tout est enfin redevenu pour moi aussi normal que dans les temps anciens disparus La question qu on peut se poser peut tre c est sur quel support conserver ces images et ce qu il adviendra d elles dans cinquante ans Mais comme dit Jean Claude pour conclure on ne va pas emp cher le monde de tourner Propos recueillis par Alain Coiffier Ao t 2015 L IL TAIT DANS LA SALLE ET REGARDAIT L CRAN suit m Line of Credit N e dans les ann es 1940 Nino a v cu confortablement dans la G orgie sovi tique Cependant dans la G orgie actuelle la d mocratie r cente elle lutte pour garder ce niveau de vie et doit se r soudre souscrire un pr t hypoth caire taux lev L histoire de Nino est celle de toutes ces familles qui perdirent leur maison pour cette m me raison entre 2009 et 2013 M me lorsque la situation semble d sesp r e Salom Alexi garde le ton comique de ses d buts Felicit Elle choisit l
16. rencontres avec ces associations Ce fut une belle r us site que nous allons r it rer en d cembre prochain Je vois que des groupes de travail se sont mis en place entre associations mais aussi entre associations j et membres de certains d partements ainsi qu entre associations CST et institutionnels qui d bou cheront sur des propositions nos autorit s de tutelles Je vois que r unions CA et AG se succ dent en nos locaux et que des projets d v nements communs de soir es th matiques sont en cours d laboration Si d autres associations veulent nous rejoindre qu elles soient repr sentatives du monde technique mais plus largement de ce qu on appelle la grande famille du ci n ma qu elles n h sitent pas nous contacter Je sau rai leur expliquer les avantages venir nous rejoindre La CST est ouverte tous techniciens ou pas car nous pensons que c est en nous connaissons mieux que nous travaillerons mieux ensemble et que nous pourrons tre une force de proposition pour que notre m tier et notre industrie continuent d exister UNE ASSEMBL E 2015 LECTIVE Au cours de la m me soir e conform ment aux statuts s est d roul e l lection de liste renouvelant pour trois ans la moiti des membres du conseil d administration Une seule liste men e par Pierre William Glenn s est pr sent e Elle a obtenu la majorit absolue Le nouveau conseil d administration se compose pour trois
17. ressante pour claircir de nombreux points dans ce domaine socphilinfo org INSTRUMENTS DE MESURE DE LA COULEUR On peut objecter qu il existe en fait des instruments de mesure de la couleur Il est vrai que les spectro colori m tres con us pour l industrie en g n ral mais utilis s en particulier pour contr ler les projections cin matogra phiques fournissent des donn es chiffr es de couleur On peut aussi rappeler qu avec l mergence de la phy sique quantique on a mis en vidence l interaction de ESPACE COULEUR ET NUM RIGUE l observateur avec l observation et surtout le r le impor tant de l instrument de mesure Comme le mentionne le physicien Werner Heisenberg nous n obtenons des mesures qu travers des instruments construits par l homme qui d finit comment l instrument doit tre construit et donc influence la forme de r ponse obtenue Since the measuring device has been constructed by the observer we have to remember that what we ob serve is not nature in itself but nature exposed to our method of questioning Physics and Philosophy 1958 Werner Karl Heisenberg 1901 1976 Mais le fait fondamental pour ce qui nous concerne est que la valeur de couleur est obtenue partir de don n es d nergie du spectre lectromagn tique par l ap plication de calculs bas s sur la notion d observateur standard Ces donn es de l observateur standard sont tir es d tudes statistiques et sont
18. t r alis s sur mesure aux dimensions de Shaun Chaque niveau de d tail est n cessairement tr s travaill par les quipes du studio Tout est mont comme un assemblage en puzzle qui peut tre d mont et remont ensuite dans d autres zones Tout doit tre pr vu en de nombreux exemplaires car des sc nes ont t tourn es en parall le Pas moins de trois cent quatre vingt quatorze marionnettes ont t r alis es ma nuellement Trente exemplaires de Shaun ont t par exemple utilis s Eclairer comme une production faire ressortir la neige ou les ordures 30 Wallace et Gromit avaient une armature interne longue sculpter et modeler Pour Shaun un sque lette articul en m tal g n rique constitue l arma ture mais il fallait trouver un mat riau assez dur et souple pour des personnages qui ont souvent une t te qui se d tache Un moule o l on coule le sili cone a donc t r alis pour chaque partie du corps avant de lui appliquer une couche de plasticine et de le passer au four Contrairement l ani mation avec des dessins cl s le stop motion rend difficile tout retour en arri re puisqu il est pratique ment impossible un animateur de retrouver l exacte position d un plan pr c dent D o un planning lo TE dg sadile aA q Un planning tr s rigoureux et d taill Les donneurs d me gistique qui ne peut rien laisser au hasard
19. te cher nous avons donc besoin de cette per sonne pour lutter contre les intervenants ext rieurs ou les diffuseurs qui proposent des modifications Quelqu un doit tre pr t d fendre le projet sinon il est impossible de d fendre une coh rence esth tique et la production se disloque C est un fil rouge une ligne directrice donn e par une personne Puis elle d taille le processus d criture Nous crivons puis nous demandons aux diffuseurs ce qu ils en pensent Nous enregistrons d abord les voix nous ne faisons pas travailler les artistes du storyboard au d part Puis nous r alisons la musique Nous appelons les storyboarders apr s cette tape Ensuite nous r a lisons l animation puis effectuons un centre de r vi sion avec les clients Mon programme bouge en per manence mais avec mon quipe souvent compos e de quatre personnes nous n avons jamais d pass le budget ni les d lais impartis On l aura compris la synergie est nich e dans la confiance entre les membres de l quipe et dans tous les cas on doit faire l conomie de la manifes tation des egos pour privil gier la narration anim e l cran Animer sans dialogues Shaun le mouton le film William Becher superviseur de l animation au studio Aardman a r gal le public nombreux en d taillant la minutie n cessaire pour donner vie sans le recours des jeux de mots et aux modulations de voix d ac teurs C est la si
20. tre r utilis s et il devient possible de savoir combien de fois ils appa raissent dans le film Selon l thique de F es Sp ciales cet outil a t d ve lopp en open source et sera terme disponible pour une utilisation par d autres Cette Jeune soci t sous forme de Scop rend les quatre actionnaires gaux Leur projet se fonde sur une thique d crite sur leur site et qui m rite l attention BOXTROLLS ET LA SANDBOX Laika le grand studio US de Stop Motion bas Portland dans l Oregon a produit le long m trage The Boxtrolls Plus de cinquante personnages pr ts tre manipul s image par image furent mobilis s et soixante d cors avec leurs meubles et accessoires furent r alis s L animation les mouvements pla cements et perspectives sont des processus qui ne peuvent pas tre d velopp s en lin aire pour ce type de projet Anticiper le d coupage et l animation dans la tech nique de Stop Motion est un casse t te excitant mais risqu pour les acteurs de la mise en oeuvre Une des probl matiques de r alisation pour ce projet a par exemple t de savoir comment placer la cam ra pour que l artiste animateur b n ficie de la plus grande souplesse possible Toute aide permettant une pr visualisation est la bienvenue Et c est ainsi qu est n e sur ce film la SandBox Sa mise au point et son d veloppement a t pouss par Jeff Stringer directeur de produc tion sp cialis dans la techni
21. une table ronde ayant pour th me Cin mas et Territoires est pr vue le mercredi 30 septembre Lors du dernier festival d Annecy nous avons ren contr et chang avec un des membres d une as sociation qui s est engag e comme bien d autres dans les villages maintenir actif le lieu social qu est la salle de cin ma Manuel Dominguez ve nait pour alimenter les futurs choix du comit de programmation de l association Les Amis du Cin ma de Buis cr e fin 2000 et qui g re Le Reg Art salle dont les murs appartiennent la commune de Buis les Baronnies en Dr me proven ale Au travers de cet exemple chacun pourra appr cier les chemins d volution parcourus par l ex ploitation cin matographique en cent vingt ans d existence dans ces lieux peu urbanis s exploita tion qui se doit de concilier les r gles conomiques et satisfaire les l gitimes aspirations culturelles des anciens comme des jeunes A Juillet 2015 U n vibrant bravo aux Nouveaux Passeurs du Cin ma Quand on tudie les statistiques du dernier dossier du Centre intitul La G ographie du cin ma on peut v rifier le d s quilibre d acc s aux salles d exploitation des territoires ruraux face aux territoires citadins et ban lieusards Buis les Baronnies est mi chemin entre Nyons et Vaison la Romaine Ces deux petites villes regroupent chacune environ six mille cinq cents sept mille habi tants Buis depuis dix ans s est sta
22. G orgie d aujourd hui dans le beau et exhaustif catalogue du Festival du film de La Rochelle Ksenia Konstantinova d crit la r alit conomique contemporaine dans ce pays une r a lit qui s est heureusement loign e du syst me de la production g orgienne des ann es li es l URSS o le cin ma tait au service de l Etat et soumis sa censure Apr s 1953 mort de Staline sous Khrouchtchev C est pendant les ann es du d gel que toute une g n ration de cin astes va impulser ce que l on appellera plus tard la po sie du cin ma g orgien Diff renci du r alisme socialiste par l utilisation d all gories de m taphores et de paraboles entrainant de longs d veloppements moraux ou philosophiques ce cin ma suscitait des interpr tations quivoques et dangereuses du point de vue de l appareil gouvernemental Par cons quent beaucoup de films taient censur s et atterrissaient sur l tag re On connait ici surtout le cin ma d Otar losseliani un cin aste d origine g orgienne qui s installe en France en 1982 apr s avoir subi pendant des ann es l interdiction de ses films dans son pays natal Les autres cin astes qui n ont pas quitt le pays ressurgiront dans les ann es 1980 avec des titres rendant le cin ma g orgien mondialement c l bre Les Montagnes bleues 1983 d Eldar Chenguelaia Le Voyage d un jeune compositeur 1985 de Gueorgi Chenguelaia Le Tourbillon 1985 de Lana Gogoberidz
23. appliqu es l ana lyse plus ou moins d taill e d un spectre lectroma gn tique limit au domaine du visible Les instruments mesurent les nergies dans un spectre en se situant dans le domaine photom trique ils calculent ensuite un triplet de valeurs qui correspond la perception de colorim trie d un observateur moyen On obtient donc une valuation qui d pend d exp riences men es sur un chantillon de personnes SIGNIFICATION DE LA COULEUR On peut donc calculer des mesures moyennes de la couleur qui se pr sentent toujours comme trois com posantes C est l hypoth se de la trichromie On obtient ATO 605 410 Lis 0 01 02 03 04 05 06 07 X A Diagramme de chromaticit fer cheval et gamut cin ma num rique des triplets de valeurs rouge vert bleu pour la plupart des appareils audiovisuels cam ra moniteur ou projecteur on calcule en fait ces donn es partir des triplets de couleurs primaires virtuelles XYZ qui sont universels et plus pratiques pour les traitements Une repr sentation tr s r pandue mais pas forc ment bien comprise pr sente la chromaticit sur un diagramme en forme de fer cheval Le diagramme ci dessous est deux dimensions mais pour tre complet il faut ajouter la valeur de luminance ce qui nous ram ne trois dimensions II faut insister sur le fait que la mesure de la couleur n a pas la m me importance selon les applications Les spectro co
24. humour pince sans rire des si tuations d sesp r es m Blind Dates Sandro vit toujours chez ses parents qui n arr tent pas de le houspiller pour qu il se trouve une pouse l ami de Sandro Iva organise pour lui des rencontres partir d Internet auxquelles il se rend sans enthousiasme Tout change lorsque Sandro fait la connaissance Manana une jeune coiffeuse dont le mari est en prison Le second film de Levan Koguashvili avec son humour grincant est bien dans la tradition du cin ma g orgien Le regard sur la soci t g orgienne est d capant Ainsi le ton de la narration reste impavide alors que les v nements s acc l rent Cette sorte de neutralit avec une grande vari t d ellipses et d allusions film e en de superbes compositions de couleurs et un sens incroyable de l espace de ates l architecture et des paysages urbains wa au bout du compte donne Blind Dates une profondeur extraordinaire Martial Knaebel trigon film org J esp re que vous guetterez dans L Officiel ou sur AlloCin une s ance pour l un de ces films et que vous expri merez dans cette rubrique sans doute votre satisfaction D ici l lisez mes r flexions en qua trieme de couverture B L AURIEZ VOUS LU COMME MOI Huit des dix films g orgiens pr sent s La Rochelle 2015 ont b n fici d une coproduction europ enne Cette phrase fait partie de l introduction concernant la
25. l a pr cis et montr d une belle facon didactique voir photos Jean Brune Dans un premier temps les quipes taient d connect es entre le directeur d criture l quipe technique du storyboard et le r alisateur Nous nous sommes rendu compte qu il y avait des d perditions sur l histoire dans les transitions entre les tapes de la production Le texte tait trop long et ce qui nous apparaissait parfois important en termes de d veloppement motionnel du person nage disparaissait au profit de textes qui nous sem blaient secondaires lt Peu peu on peut consid rer avoir fait du board driven en travaillant avec deux partenaires Le c t aventure a t tr s d velopp pour aller dans le sens de Disney Dans cette s rie il y a une vraie structure motionnelle qui passe par les dialogues dont au fi nal beaucoup ont t crits par les storyboarders a comment Marie Laurence Turpin La validation dans ce processus deux partenaires a t plus chronophage n cessitant les allers retours avec les diffuseurs pour chaque version les traduc tions vers l anglais pour les changes avec le story editor puis les traductions vers le francais pour les validations par France T l visions Une story ditrice travaille aussi avec eux depuis Los Angeles Elle sert de relais entre les auteurs corrige les dialogues et fait le lien avec Disney gt Code couleur e Parcours motionnel d
26. laboratoire la tapisserie aussi de m me son insistance sur le rendu du granul des carrelages les vrais comme ceux du d cor les objets arrivaient par centaines et repartaient les meubles aussi Et c est une construction qui s op re sur plusieurs jours par touches S il peut remarquer m me un point brillant dans un coin c est finalement plut t la gestuelle des personnages leurs attitudes le sens du texte qui peut tre remis en question d un plan l autre gt Vous avez voqu ensemble son passage de la pellicule au num rique C tait inutile Ce saut majeur il l avait accompli sur son avant dernier film contrecoeur selon lui et apr s avoir proc d des essais comparatifs vastes et minu tieux pour se rendre compte que la diff rence entre les deux techniques d enregistrement de l image tait deve nue peu perceptible Dans ton propre parcours comment s est pass le virage de la pellicule au num rique Personnellement je n aurais rien chang si je n y avais t pouss par l air du temps de m me que beau coup d entre nous et par le d sir des fabricants de mat riel j ajouterais L apog e du 35 mm a t pour nous tous un sommet blouissant reprend Jean Claude En 2008 lorsque je pr parais Map of the sounds of To kyo avec Isabel Coixet qui devait se tourner au Japon J aurais pr f r tourner en 35 mm tout aurait t plus facile Mais la producti
27. lt a Lettre N 157 CH JOURJON 12 rue Saill n PARIS 2 Wi de n L M cM COMMISSION SUP RIEURE TECHNIQUE DE L IMAGE Shy nnd PRIX VULCAIN 2015 ET DU SON Y A T IL UN OBSERVATEUR STANDARD DANS LA SALLE LES CONF RENCES D ANNECY m SOMMAIRE 4 8 11 14 19 20 eo 31 33 36 CST Commission Sup rieure Technique de l Image et du Son 22 24 avenue de Saint Ouen 75018 Paris T l phone 01 53 04 44 00 Fax 01 53 04 44 10 Mail redaction cst fr Internet www cst fr Directeur de la publication Angelo Cosimano R dacteur en chef Dominique Bloch Comit de r daction Dominique Bloch Alain Coiffier Angelo Cosimano Ce num ro a t coordonn par Myriam Guedjali avec la collaboration de Martine Barraqu Thierry Beaumel Fran oise Berger Garnault Dominique Bloch Axel Br cker Alain Coiffier Angelo Cosimano Julien G vaudan Pierre William Glenn Jean Philippe Guerand Fran ois Helt Andr Labbouz Jean Claude Larrieu Hans Nikolas Locher Lucile Mercier Fran oise Noyon Alain Surmulet La Lettre Num ro 157 Maquette Fabienne Bisanti fabiennebis gmail com Relecture Christian Bisanti christian bisanti orange fr Impression Corlet numeric corlet fr D p t l gal septembre 2015 Photo de couverture Document Cin math que Fran aise AVEC LE SOUTIEN DU CNC lettre 157 PRIX VULCAIN 2015 ASSEMBL E G N
28. ma nu m rique avec d sormais l immense succ s mondial que l industrie connaft et qui en 2009 a consacr Jocelyn Bouyssy Exploitant de l Ann e lors de CineEurope S bastien Bruel directeur technique de CGR Cin mas commente Notre r seau d exploitation est fier de c l brer le vingti me anniversaire de son r seau de multiplexes avec des tapes cl s comme l ouverture du CGR Studio Lumi res Nous croyons fermement en l importance de la qualit et en l exp rience propos e nos spectateurs Les unit s Qalif Optimizer r pondent en tous points nos besoins et nous aident tirer le meilleur de nos quipements haut de gamme Nous sommes heureux de compter sur ces outils profession nels innovants dans le cadre de notre expansion et sommes confiants pour le futur Patrick Zucchetta PDG de Highlands Technologies Solu tions ajoute CGR Cin mas a toujours t un r seau pionnier moteur dans l impl mentation des meilleures technologies cin ma Leur position visionnaire sur le nu m rique et d sormais sur les syst mes Qalif nous rap pelle le temps o nous leur fournissions leurs premiers serveurs Doremi L histoire se r p te nous sommes tr s heureux de leur fournir notre plus grand support en tant que fabricant et d avoir t choisis pour tre int gr s dans leur nouvelle g n ration de multiplexes CGR Photos DR Dans le cadre du prochain Congr s des Exploitants
29. mises en uvre Clarisse iFX est un moteur de rendu totalement int gr qui utilise massivement le calcul distribu par le biais de plusieurs coeurs C est le seul logiciel capable de charger un plan de production en entier sans proxy Enfin et c est vraiment le cas de le souligner les res ponsables d effets sp ciaux peuvent voir en temps r el les effets qu ils souhaitent obtenir d o l engoue ment de la plupart des studios ce que confortent les propos techniques de Yann Couderc Tous les l ments de r f rencement restent l ex t rieur d un projet Clarisse ls sont g n ralement import s via le logiciel Alembic et on peut donc les modifier sans casser le pipeline existant Il y a une vraie visibilit sur les assets lourds et les plans Cette technologie permet de les modifier alors que ces objets lourds n taient pas accessibles ou visibles avant Le pipeline est simplifi et il est pos sible d apporter des modifications directes sur le plan final Enfin Clarisse iFX accorde aussi la possibilit d effectuer des sessions interactives avec le r alisa teur et les quipes de production Et encore un petit cocorico justifi par l engouement des grands studios d effets sp ciaux IVIICHEL OCELOT CROIT AUX F ES SP CIALES DE MONTPELLIER Les F es Sp ciales s est vu confier un d veloppe ment sp cifique pour r soudre une des probl ma tiques de gestion de production du prochain film de
30. nementielle en cin ma et les installations dans les laboratoires et les salles de vision II r dige le Guide technique de la cabine de cin ma num rique en 2010 pour la CST et la FNCF Formateur l Afomav de 2008 2014 il est par ailleurs toujours charg de cours l universit Paris 8 o l histoire des techniques et l criture cin matographique restent ses champs de recherches actuels Suite des tudes en section Image l Insas Bruxelles Aude Humblet a travaill pendant une quinzaine d ann es la cam ra en temps qu assistante puis en temps que chef op ratrice Par ailleurs elle a t respon sable de la Lettre mensuelle de l AFC de 1994 1997 En 1996 elle d bute une carri re d talonneuse vid o ou coloriste dans le secteur du film publicitaire chez Duboi Carri re qui se poursuit en 1998 chez M dia Lab T1 du LES MEMBRES DE LA LISTE DU PR SIDENT PIERRE WILLIAM GLENN En 2000 gr ce la complicit de L AFC et de la CST elle publie un ouvrage sur l talonnage nouvelle facon L talonnage quel mat riel quel usage Mode d emploi en postproduction D but 2001 elle int gre le laboratoire clair en vue de participer l av nement de l talonnage num rique de longs m trages tel qu il se pratique aujourd hui Objectif atteint d s 2002 gr ce Pierre William Glenn qui lui permet de signer l talonnage du film de Claude Lelouch And now ladies and gentlemen Toujours en poste chez
31. point de vue f minin Eka et Natia chronique d une jeunesse g orgienne 2013 de Nana Ekvtimishvili et Simon Gross Brides 2014 de Tina tin Kajrishvili Keep Smiling 2013 de Rusudan Chkonia et Line of Credit 2014 de Salom Alexi Deux autres films in dits en France et sign s par Levan Koguashvili en donnaient le versant masculin Street Days 2010 et Blind Dates 2013 Le deuxi me bouleversement est celui induit par le re tour l ind pendance les contrecoups soci taux de la guerre civile g orgienne 1991 1993 et de la guerre d Abkhazie 1992 1993 Mais l encore il s agit d inscrire la trame sc naris tique dans un v cu hauteur d tres humains Point de fresque historique grandiloquente Dans l Autre Rive 2010 et La Terre ph m re 2014 de George Ovashvili et Mandarines 2014 de Zaza Urushadze ces conflits sont exprim s du point de vue des innocents des plus impuissants qui ne peuvent que constater et subir 31 L CEIL TAIT DANS TA SALLE ET REGARDAIT L CRAN et nous spectateurs en ressentons d autant plus l absur dit cruelle m Votre enfance Tbilissi Mon coup de c ur a t pour Notre Enfance Tbilissi dont j avais rat la sortie en France fin 2014 Dans ce film de Teona et Thierry Grenade le personnage principal enfreint la loi et s adonne au racket revers de la libert nouvelle pour aider son petit fr re r aliser son r ve Des contradictions d
32. t 2014 Double Negative choisit Clarisse iFX comme outil principal d clairage et de rendu Une approche soud e entre l quipe de d veloppement de Yann Couderc et les clients permet de faire vo luer constamment le logiciel sur la base d un travail sur mesure adapt chaque client Isotropix a t fond e en 2011 par deux v t rans des effets sp ciaux et se positionne sur l dition et le d veloppement de logiciels d infographie 3D Pourquoi cette perc e de Clarisse iFX Il fallait y penser et ce qu ont compris Yann Couderc et ses vingt salari s le jeu vid o a mis en avant la carte graphique dans une conception disons vieil lotte qui remonte la fin des ann es 1990 Cette conception permettait de soulager le processeur et de rendre possible l affichage interactif en temps r el gage d attractivit du business des Jeux Cependant dans la course au traitement de plus en plus r aliste de l image dans ces jeux on est vite arriv s saturer les processeurs graphiques GPU qui peinent traiter cent millions de polygones Les solutions ont consist jusqu ici d composer les l ments en sous l ments appel s assets Et c est l o le b t blesse ceux ci sont trait s aussi bien par le GPU de la carte et le CPU de la console ou de l ordinateur Du g chis par doublons de travail que la notion de proxy tenta de r duire Mais cette tape du proxy co te cher aussi bien en temps qu en res sources
33. L cone pigment gene sub types in females Vision Research 38 3221 3225 Pilling M amp Davies I R 2004 Linguistic relativism and colour cognition British Journal of Psychology pp No 95 429 455 Shannon C E amp Weaver W 1949 The Mathematical theory of communication University of Illinois COMMUNICATION PARTENAIRE HIGHLANDS TECHNOLOGIES SOLUTIONS m CGR CIN MAS OUVRE LE PREMIER MULTI PLEXE EUROP EN AVEC 100 DES SALLES QUIP ES EN HTS QALIF OPTIMIZER CGR Cin mas le second r seau francais d exploitation en nombre de salles et le premier en Europe avoir lanc la num risation de l ensemble de son parc a r cemment inaugur son dernier multiplexe Vitrolles en lancant une nouvelle g n ration de multiplexes CGR la pointe des technologies de projection et du confort du spectateur cette nouvelle g n ration de multiplexes s est int gralement quip e avec la technologie Qalif de Highlands Technologies Solutions HTS pour assurer un contr le permanent de la qualit de projection de cha cune de ses salles C l brant ainsi les vingt ans de l ouverture du premier multiplexe CGR le CGR Studio Lumi res de Vitrolles est le premier multiplexe de la nouvelle g n ration de sites CGR Cin mas Avec douze salles deux mille cing cents si ges et sept cents places de parking le site pr voit d accueillir environ sept cent mille spectateurs par an Son positionnement haut de gamme cibla
34. Michel Ocelot Le r alisateur quittant les ombres chinoises de Kiri kou ou la palette de couleurs d Azur et Asmar nous fera voyager dans le Paris r aliste de 1900 dans une aventure men e tambour battant par une jeune fille Ce nouveau projet a pour nom Dilili Paris et met en sc ne de nombreux personnages engins tricycles et cal ches Le d cor s appuie sur un grand nombre de photographies du Paris de l poque retravaill es recompos es Ce projet a notamment n cessit de conserver des dessins 2D pour les layouts tout en ta DOSSIER CONF RENCES ANNECY 2015 les int grant dans des l ments 3D Un des objectifs tait de r duire le nombre de polygones traiter et les temps de mod lisation Plut t que de mod liser une esquisse un rough layout ils ont fait le choix d utiliser les dessins du sto ryboard Autant mettre ces formes dans les images l cran et dans les tapes de fabrication plut t que de se contenter d avoir un bel outil de communica tion Le dessin de Michel Ocelot est suffisamment pr cis et ratifi par l auteur lui m me pour qu il va lide par la suite le plan Au regard de l ampleur des assets mettre en oeuvre en fonction de la narration soit en 2D soit en 3D l outil d velopp par ric Serre et Falvio Perez de F es Sp ciales a permis de lister tous les plans et tous les assets avec les param tres les d finissant Les diff rents l ments peuvent ainsi
35. OUTIEN D EUTELSAT La SMPTE Society of Motion Picture amp Television Engineers est un acteur important de standardisation internationale pour le cin ma et l audiovisuel depuis de nombreuses ann es Apr s avoir repris les propositions du DCI ce sont les ing nieurs officiant son bord qui ont formalis les textes techniques r gissant le cin ma num rique comme la description des DCP et des KDM avant de les proposer l ISO D autres l ments importants de l infrastructure audiovisuelle actuelle sont li s la SMPTE comme le SDI le HDMI le MXF et plus r cemment l IMF La communaut laborant les standards de la SMPTE se r unit du rant quatre pl ni res par an C est l occasion d changes et de discussions avec les acteurs tech niques du cin ma et de l audiovisuel j eutelsat D fendre la qualit de la production et de la diffusion des images et des sons est une mission premiere de la CST c est pourquoi elle participe r guli rement aux d bats techniques qui animent ces r unions notamment en proposant une nouvelle application IMF le Cinema Mezzanine Format afin de stocker les masters issus de la num risation des uvres cin matographiques Les r unions de septembre ont lieu en g n ral en Europe la suite de l IBC IDHEC en 1965 Directeur de la photographie avec Francois Truffaut Alain Corneau Bertrand Tavernier Jacques Rivette Constantin Costa Gavras George R
36. RALE DE LA CST LES MEMBRES DE LA LISTE DU PR SIDENT P W GLENN ESPACE COULEUR ET NUM RIGUE COMMUNICATION PARTENAIRE HIGHLANDS TECHNOLOG CIN MA BUIS LES BARONNIES DOSSIER CONF RENCES ANNECY 2015 L IL TAIT DANS LA SALLE ET REGARDAIT L CRAN LE NUM RIQUE TOUS EN SC NE L AURIEZ VOUS LU COMME MOI AGENDA AGENDA 11 au 15 septembre Amsterdam 18 au 30 septembre eae septembre su qer octobre 12 au 18 octobre 2015 12 et 13 octobre I L Usine Saint Denis Ile de France 22 au 24 octobre Dijon 17 au J apre Paris Porte de Versailles Hall 5 2 14 octobre 2015 14 f vrier 2016 Un vendredi pan mois 14h 30 partir d octobre LES AILES DU PHE NIX Apr s Quinta repris par Technicolor c est au tour d clair de se voir conduit la barre du tribunal de commerce Le num rique continue de r volutionner le paysage industriel des entreprises li es nos acti vit s cin matographiques Ces douloureuses mutations plus souvent subies qu anticip es dessinent un nouveau p rim tre qui de jour en jour modifie profond ment nos habitudes centenaires Certaines de ces coutumes en particulier la mise en concurrence sauvage des grands laboratoires francais ont fortement contribu les fragiliser La facilit d acc s aux supports num riques la disparition des marges confortables li es aux copies photochimiques ont fait le reste L essentiel nous diraient les contr leurs de
37. a connaissance le sixi me E EU LE NUM RIQUE directeur photo travailler avec Pedro Almo d var apr s Jose Luis Alcaine Alfredo Mayo Javier Aguirresarobe Alfonso Beato et Rodrigo Prieto Tous sont talentueux et j ai envie de dire qu il serait difficile dans le cas de ce r alisateur de distinguer leurs images respectives met l oeil dans la cam ra Non Il choisit les axes avec un viseur et c est Joaquin Manchado cadreur instinctif et jardinier m ticuleux qui concr tise d une facon po tique chaque plan Les choix de Pedro ne sont jamais spectaculaires Il carte les pro positions purement esth tiques car il ne perd jamais sa vision des personnages ni l architecture des d cors et des fonds qui les r v lent Puis il regarde dans le moni teur Et l il s enflamme autour du jeu et des d tails qui font le plan Dans quel format tournez vous le film 1 85 Avec une cam ra Alexa XT Plus version 160129 Ce n est pas fr quent pour Pedro plus coutumier du scope Panavision que du format Academy Pour cela j ai choisi des optiques Cooke pas tr s loign es des Primo et aussi de temps en temps nous utilisons un zoom Optimo Angenieux 24 x 290 Mais en g n ral on ne varie les optiques que du 27 mm au 65 mm Pour Jean Claude ce film est un champ immense de d couverte tr s inattendu Je suis n dans un village au pied des Pyr n es j y ai v cu vi
38. a th orie Retinex d velopp e par Edwin H Land l inventeur du Polaroid est une base s rieuse pour la compr hension de ce probl me de perception des couleurs Et d une facon plus g n rale la th orie de la Gestalt contient des analyses pertinentes que l on peut math matiser Desolneux Moisan amp Morel 2008 Francois Helt R f rences Bouveresse J amp Rosat J J Novembre 2003 Philosophies de la perception Ph nom nologie grammaire et sciences cogni tives Paris Odile Jacob Boyer J L Harrison S amp Ro T 2005 November 15 Uncons cious Processing of orientation and color without primary visual cortex PNA pp vol 102 n 46 16875 16879 Desoleux A Moisan L amp Morel J M 2008 From Gestalt theory to image analysis A Probabilistic Approach Springer Verlag Dretske F 2000 Perception knowledge and kelief Cam bridge Cambridge University Press Ilari P 2012 The Philosophy of information A simple intro duction Society for the Philosophy of Information Jameson K A et al 2001 Richer color experience in obser vers with multiple photopigment opsin genes Psychonomic Bulletin and Review 8 244 261 Jordan C 1993 A Study of women heterozygous for color deficiencies Vision Research 33 1495 1508 Kuehni R G 2003 Color space and its divisions color order from antiquity to the present Hoboken New jersey John Wiley and Sons Inc Neitz M K 1998 Expression of
39. ais ceci est nouveau pour la race humaine Les individus ayant un c ne de plus ont une vision plus subtile et plus complexe des nuances de couleur Une estimation r cente indique que 50 96 des femmes pourraient tre t tra chromatiques ainsi que 10 96 des hommes La restriction des mesures des observateurs s lectionn s par le sexe perd encore en l gitimit COULEURS ET LANGAGE La contribution de Shannon dans son m moire consa cr une th orie math matique de la communication Shannon amp Weaver 1949 a t fondamentale pour les domaines du langage du codage et de l informatique en g n ral Mais elle a aussi influenc de nombreuses recherches philosophiques essayant de fonder une analyse math matique de l information s mantique et par cons quent de la perception Dans cet ouvrage le philosophe et sp cialiste du langage Warren Weaver commente la d couverte de Shannon Il distingue trois niveaux pour la communication de l information pour tous les messages possibles y compris pour la transmis sion des images anim es le niveau technique en fait celui que Shannon traite dans la suite puis le niveau s mantique portant sur la facon dont le sens est trans mis et enfin le niveau de l efficacit qui porte sur la facon dont le message peut obtenir l effet recherch Une question se pose n anmoins la lumi re des re cherches r centes sur la perception de la couleur entre autres Peut on percevoi
40. and dix ans de recherche son cr a teur Depuis l ann e 2011 le logiciel a t si on peut dire d bugg sur deux productions en partie exp ri mentales base de rotoscoping le court m trage L Affaire Furcy prim en 2012 Le d fi prim l cran une peinture l huile en mouvement le pilote d un long m trage Le Repenti film r aliste oU furent effectu s des rendus graphiques fusains et aquarelle sur des s quences vid os Le param trage de la brosse permet d en varier sa forme ou son mouvement Ces changements peuvent tre appliqu s sur la m me vid o permettant par exemple de retraiter le contour d un personnage et de changer l paisseur de la ligne sur certains plans Le but de MOE est de reproduire un style et garder une coh rence dans l application du style Bien vi demment un effort est demand l ordinateur pour traiter autant d changes et de cr ations d infor mations image par image Selon Ana l Seghezzi Pour de la HD nous avons quinze secondes de calcul par passe entre dix huit et vingt cinq secondes par image Le calcul CPU est le plus lourd l ana lyse est la plus importante ici nous nous situons quatorze secondes auxquelles il faut ajouter une seconde d affichage Mais l encore c est bluffant m me si tout un cha cun peut se prendre pour un Matisse ou un Hopper LA SOCI T ISOTROPIX CASSE LA BARAQUE DANS LES GRANDS STUDIOS En ao
41. ans des personnes suivantes Pr sident Pierre William Glenn Vice Pr sident Christian Guillon Dominique Bloch Jean Jacques Bouhon Jean Pierre Daniel Thierry Derocles Jean Baptiste Hennion Aude Humblet Andr Labbouz Ken Legargeant Jean Paul Loublier Jean Louis Nieuwbourg et Bertrand Seitz Vous trouverez dans les pages suivantes des l ments de CV des administrateurs Rappelons que l autre moiti du CA est compos e des administrateurs repr sentant par bin me les cinq d par tements et qui eux sont lus par leurs pairs Certains d partements devront lire un deuxi me administrateur Images Thierry Beaumel Francoise Noyon Diffusion Distribution Exploitation Alain Surmulet Production R alisation Daniel Chevalier Ludovic Naar Postproduction Francoise Berger Garnault Son Dominique Schmit Yves Marie Omn s Dans la semaine qui a suivi cette assembl e lective un CA s est r uni afin d lire le nouveau Bureau La mission du Bureau consiste d finir les actions que doit mener notre d l gu g n ral Angelo Cosimano et s assurer leur mise en ceuvre Pr sident Pierre Willlam Glenn vice pr sident Christian Guillon tr sorier Jean Baptiste Hennion secr taire Ken Legargeant secr taire adjoint Andr Labbouz consultant Bertrand Seitz p gt LA CST ACCUEILLE LES PROCHAINS BLOCK MEETINGS SMPTE LA R UNION SE TIENDRA PARIS DU 16 AU 20 SEPTEMBRE 2015 AVEC LE S
42. ation consciente dans les aires visuelles ESPACE COULEUR ET NUM RIGUE l oppos il a t aussi d montr une relation constante entre le langage et la perception de la cou leur Plusieurs exp riences montrent que les couleurs sont distingu es en relation troite avec le langage natif des observateurs Cela a t mis en vidence par exemple en demandant de classer plusieurs dizaines de couleurs un groupe de gens parlant des langues pour lesquelles il n y a qu un mot pour le bleu et le vert et pas de mot pour la couleur orange Pilling amp Davies 2004 La comparaison avec un groupe parlant l anglais montre que les classements sont diff rents et d pendent des concepts de couleur pr sents dans les langues de chaque groupe Il peut sembler normal que l on utilise les termes de couleur pour une t che qui n cessite de trier un grand nombre de couleurs et prend un certain temps notamment pour m moriser temporairement les choix Mais m me si l on simplifie les choix et que l on r duit le temps que l observateur peut passer analyser les donn es on obtient des r ponses qui sont d pen dantes des concepts de couleur du langage Une autre exp rience consiste demander aux personnes de dire quel est l intrus parmi un choix de trois couleurs avec une dur e r duite du test On constate l aussi que les concepts de couleur du langage de chaque personne influent sur le tri effectu M me dans des processus ra pi
43. belles comme si de rien n tait G rard Lefort Lib ration 27 novembre 2013 m Keep Smiling Inspir d une histoire vraie le film raconte les dessous d un rocambolesque jeu t l vis imagin par de cyniques producteurs R aliste sans jamais sombrer dans le sor dide Rusudan Chkonia qui joue l une des candidates souligne la sp cificit caucasienne de ses personnages le machisme exacerb des p res de famille au ch mage la soumission des pouses On suit avec passion les tats d me et les peines de coeur des candidates pr tes tout pour remporter le gros lot Anne Dastakian Marianne 14 ao t 2013 m La Terre ph mere En G orgie sur le fleuve Inguri des bandes de terres fer tiles se cr ent et disparaissent au gr des saisons Un vieil Abkhaze et sa petite fille cultivent du mais sur une de ces les provisoires Leur lien intense la nature est perturb par les rondes menacantes des gardes fronti res le cin aste g orgien George Ovashvili donne le sentiment de la lenteur des jours de la fatigue du travail De temps en temps passe l embarcation des gardes fronti res qui lorgnent la jeune fille sur veillent son grand p re Sur cet espace minuscule le metteur en sc ne fait tenir les grandes tensions humaines ternelles du d sir et de la violence Ce beau film la simplicit sans phrases est comme une r duction de l histoire humaine poignante de gran deur et de m
44. bilis e autour de deux mille trois cents habitants L Arlequin Nyons offre deux crans salle rouge de deux cent dix places et la verte de soixante treize places et il en est de m me pour le Florian Vaison o la salle rouge a une A La salle Patronale jauge de cent trente et la verte de quatre vingt sept Indiquons que ces deux villes sont distantes de moins de vingt kilom tres Y avait il de la place pour un cin ma Buis les Baron nies C est ce qu a cru en 1996 97 Jean Claude Geor gel d j propri taire du Florian et de l Arlequin UN PEU D HISTOIRE DU CIN MA BUIS l poque le village n avait plus aucun cin ma Les deux salles de cin ma des ann es florissantes 50 60 c est dire avant la d ferlante de la t l vision avaient d fermer au cours de la d cennie 70 Ces deux salles de l apr s guerre s appelaient L toile et Le Foyer des Jeunes La premi re tait g r e par un exploitant priv alors que la seconde avait succ d en 1953 sous l gide de l abb Jean Rieu la salle de pa tronage cr e entre 1910 et 1914 A Le Foyer en 1962 cette poque du d but du cin ma le village de Buis tait devenu une petite ville gr ce aux tilleuls qui furent plant s en nombre dans les ann es 1850 Autour du tilleul et des herbes aromatiques comme la lavande le thym la sauge et la sarriette s tait d velopp e une filiere locale de n gociants producteurs qu
45. bre de personnes qui a constitu l chantillon n est que de dix sept On peut imaginer que dans les personnes participant aux exp riences il n y avait pas beaucoup de femmes ou de personnes de culture non occidentale sans doute pas du tout On peut noter en 2006 une tentative de r vi sion des courbes de sensibilit des c nes Le syst me CIE 1964 serait donc plus conforme une sorte de moyenne internationale Le nombre de per sonnes ayant particip est plus cons quent car il s l ve quarante neuf C est encore assez peu pour repr senter une moyenne de tous les spectateurs potentiels du monde entier Mais le principe est le m me pour les deux syst mes il s agit d une moyenne Une petite note suppl mentaire concerne la lin arit de la repr senta tion Sur le diagramme en fer cheval de d part on a constat que les distances ne correspondaient pas tou jours une m me appr ciation de diff rence de couleur percue Des variations de couleur de m me ampleur ne se traduisent pas par des distances gales sur le dia gramme Cela a t mis en vidence par les exp riences de Mac Adams Les r sultats de ces exp riences ont servi pour le d veloppement d espaces dits uniformes le CIE Yu v entre autres puis les CIELUV et CIELAB Les donn es de Mac Adams publi es en 1942 ont t ba s es sur les r sultats de mesure par un seul observateur P G Nutting Y A T IL UN OBSERVATEUR STANDARD DANS LA SALLE
46. certains que les candidatures seront nombreuses La bonne nouvelle est que Les Monteurs Associ s nous ont rejoints et nous les en remercions Francoise Berger Garnault CR D PARTEMENT IMAGES Cette ann e une fois n est pas coutume nous n avons fait que deux r unions de d partement En revanche les r unions de groupes de travail se sont multipli es Lors de notre r union de rentr e en octobre nous avons fait un point sur les nouveaut s de l IBC d Amsterdam gr ce Jacques Pigeon qu il en soit remerci Nous avons aussi lanc un groupe de travail sur les op tiques En effet nous nous sommes donn pour mission de tester toutes les nouvelles optiques du march Apr s plusieurs s ances consacr es au vocabulaire au tour des optiques nous avons fait un lexique des d fini tions communes au groupe de travail Concernant la s lection des optiques tester face au choix pl thorique nous avons r duit notre panorama aux seuls objectifs fixes 50 mm sph riques Le but de cet atelier est de d finir un cadre et des proc dures de tests permettant l avenir de tester et mesurer d autres optiques selon la m me proc dure et au fil des ann es enrichir notre base de connaissances l a t d cid de faire les tests de prises de vues avec une cam ra Sony F65 en raison de ses qualit s colori m triques de son excellente d finition et de la faible compression de ses fichiers RAW Le
47. ciper le place ment des marionnettes en synergie avec les souhaits de d coupage du r alisateur Mais dans le stop mo tion pour Jon Dobson et Jeff Stringer les animateurs restent les vrais apporteurs de vie des personnages L criture dans la chaine de fabrication Alice Delalande responsable du Fonds d aide l innovation audiovisuelle fiction et animation du CNC avait souhait depuis quelques ann es qu une des conf rences puisse traiter de l conomie du va et vient entre les auteurs de l criture sc naristique et les acteurs graphistes et animateurs fabricant l animation finale Ren Broca et Christian Jacque mart ont pu r unir un panel d exp riences tr s riches montrant que chaque quipe doit trouver son propre mod le pour optimiser cette synergie gage de qua lit narrative et d conomies CHEZ XILAM Commencons par le cas exemplaire de Bienvenue chez les Ronks s rie r alis e par Olivier Jean Marie en cinquante deux pisodes de treize minutes C est un cartoon dialogu produit par Xilam Animation soci t l actif renomm depuis sa cr ation en 1999 par Marc du Pontavice DOSSIER CONF RENCES ANNECY 2015 Particularit de cette s rie Ronks une double pro duction France T l visions et Disney Pour la direc trice de production Marie Laurence Turpin il fallait associer de mani re conjointe toute l quipe d cri ture et le storyboarder Mais cela ne fut pas aussi facile comme
48. clair elle poursuit sa carri re de coloriste en signant une soixantaine de longs m trages dont les deux OSS 117 Gainsbourg Potiche Les Femmes du 6 tage Alceste Bicyclette Belle et S bastien Si l talonnage de long m trage est son principal domaine d activit l talonnage de rushs argentiques et num riques de films restaur s et documentaires font galement partie de ses domaines de pr dilection Son go t des choses artistiques et scientifiques compl te son exp rience et nourrit ses collaborations profes sionnelles Les quelques projets divers et vari s qu elle a sign s ces derniers temps vont de la T te haute en talonnage de rushes au Journal d une femme de chambre en talonnage d finitif ANDR LABBOUZ Exploitant de salles de cin ma dans le sud ouest Gaillac Caussade et Graulhet et galement programma teur de trois salles dans le Lot Andr Labbouz rejoint la direction des salles du groupe Gaumont en 1986 et aura sous sa responsabilit le Gaumont Ouest Boulogne Billancourt le Gaumont Les Halles et le Gaumont Parnasse En 1987 il prendra la direction de l Exploitation des Cin mas Gaumont Cin ma Scolaire Paris et Province les Nuits du cin ma dans les salles Gaumont Paris et Province Depuis 1989 il est le directeur Technique et Postproduction de Gaumont KEN LEGARGEANT Productions entre autres Mais ne nous d livrez pas du Mal de Jo l S ria J irai comme un cheval fou L Arbr
49. condaires ne devaient pas prendre trop de place CO T R DUIT ANIMATION INSPIR E Laurent Sarfati est un artiste plusieurs casquettes l est sc nariste pour le live des s ries TV des longs m trages Ma Vie n est pas une com die roman tique des s ries TV plus courtes La Minute blonde sur CANAL Sc nes de m nages ou encore des clips DOSSIER CONF RENCES ANNECY 2015 II forme un tandem cr atif avec le r alisateur J r mie P rin et tous les deux ont racont Lastman la s rie d animation issue de la BD de Balak Michael Sanlaville et Bastien Vives Cette s rie est soutenue par France 4 Son attrait fort une s rie d animation pour adultes Mais l conomie y est draconienne Un pisode de treize minutes dispose d un budget triqu compris entre 2 200 et 2 800 selon l importance des dialogues Comment y arriver En muselant trois postes les d cors la longueur des textes et le rythme du d cou page D o leur dogme du moins pour cette s rie e que des plans fixes e huit d cors maximum pour treize minutes avec une r utilisation de d cor devenant f tiche d un per sonnage et cr ant ainsi un style e un souci du texte ni long ni trop court S il est trop court le storyboarder est vite sec Cependant pour passer d une bande dessin e impri m e une s rie il a fallu un d veloppement narratif plus ample Laissons Laurent Sarfati raconter Nous no
50. d social sur leur pass contemporain et l tat de la soci t g orgienne actuelle Vous l aurez compris mes yeux et oreilles ils ou elles traitent de ce qu il faut traiter cin matographiquement pour parler aux G orgiens et par del eux nous tous Et ils ou elles parlent cin matographiquement en ren dant palpables des tensions et des motions concentr es sur deux ou trois personnages Ceux ci sont confront s une situation qui est le plus souvent celle d un engrenage broyeur dont l aspect moral n est pas absent Maniant l ellipse proposant des rythmes languissants aussi bien qu acc l r s les aspects formels propos s servent le propos sans dogme et permettent un espace de questionnement aux spectateurs loin de la tendance des films aux effets volontairement s ducteurs Comme l indique avec justesse Ksenia Konstantino va dans son introduction aux films pr sent s dans le catalogue imprim du festival et disponible sur le site de celui ci Ce cin ma fait merger de nouvelles repr sentations de la soci t g orgienne au sortir de la crise l est en qu te de h ros contemporains capables d incarner les sympt mes cr s par le trauma post sovi tique Deux bouleversements traversent les ceuvres pr sent es Le bouleversement des r les femmes hommes dans le terreau traditionnel caucasien sexiste Cet axe concernait six films projet s la Rochelle Quatre l expri maient du
51. de Cin matographie Vaugirard de 1968 1970 Apr s quelques ann es d assistanat la r alisation et la prise de vues j ai trouv mon bonheur professionnel dans la direction de la photo sur des films publicitaires des courts et longs m trages ainsi que sur des docu mentaires J ai galement eu le plaisir de cr er de nombreux clairages de spectacles th tre op ra musique et de r aliser de courts documentaires pour un programme d Arte Archim de Je suis membre de l AFC depuis 1993 Depuis 2005 j assure en compagnie de Pierre William Glenn la direc tion du d partement Image de la F mis t che qui nous procure la plupart du temps la satisfaction de voir nos tudiants affirmer en quatre ans leurs personnalit s La transmission mon sens fait partie de l exercice de notre m tier de m me que l indispensable partage d exp riences que nous pratiquons la CST Responsable technique chez 2AVI et enseignant Apr s des tudes de cin ma l universit Paris 8 et un CAP d op rateur projectionniste il devient op rateur dans les cin mas Action Paris et assure des r gies de festivals autant dans le cin ma que dans la musique et la danse il passe par la r gie g n rale de l Ircam L v nementiel reste une source d inspiration autant dans ses travaux universitaires ses recherches sur le cin ma dans les f tes foraines que dans ses pratiques techniques Aujourd hui chez 2AVI il supervise la partie v
52. des tat pr attentif le classement des couleurs n est pas universel et il n y a pas de classement des couleurs ind pendamment du langage CONCLUSION PROVISOIRE l est tr s important de pr ciser que ces remarques sur l analyse colorim trique actuelle dans nos m tiers n est pas une remise en cause de la n cessit de la mesure scientifique des projections C est peut tre une critique d une approche technologique qui peut manquer d une certaine hauteur de vue C est coup s r un plaidoyer pour des recherches plus approfondies et pour une implication plus grande des professionnels associ s aux chercheurs dans la recherche d une conciliation entre mesures pr cises et prise en compte de la perception des spectateurs C est d autant plus important que les domaines de production t l vision et cin ma travaillent avec des espaces couleurs diff rents et que l on sera confront des conversions automatiques entre ces espaces Ce n est pas un sujet qu il faut ignorer La mesure colorim trique est une approximation et doit tre reconnue en tant que telle La possibilit de l exis tence de mesures analytiques de la couleur donne une fausse id e selon laquelle la sensation ou la perception ob issent aux r gles de cette science et que tout s ex plique ou se gouverne par l introduction des mesures pr cises bas es sur l observateur standard Serait il possible de compl ter les mesures de la couleur par des analyses portant s
53. deux probl mes ESPACE COULEUR ET NUM RIQUE Le plus vident est qu un talonnage donn ne corres pondrait plus avec les moyennes d une tr s grande par tie de la population humaine largement plus de 50 96 si on ajoute les vieux et les jeunes m les l ensemble de la population f minine Les talonneurs entrant dans la cat gorie sp cifique auraient donc une plus grande pro babilit de percevoir de la m me facon les sc nes mais pas le public Le deuxi me probl me est que m me pen dant l talonnage des sc nes les personnes pr sentes directrices photo ou r alisatrices par exemple mais pas seulement peuvent ne pas avoir les m mes caract ris tiques de perception que les talonneurs sans parler des professionnelles de l talonnage Si un accord est trouv quelle moyenne de quels groupes cela corres pond il On va voir tout de suite que certains faits d couverts r cemment donnent une perspective tonnante cette proposition de s lection par le sexe et l ge Mais il est d j int ressant de noter que l on se trouve devant la mont e d une contradiction Le d sir l gitime de r gler au mieux les appareils modernes se heurte la variabi lit accrue de la perception colorim trique du fait des volutions de ces m mes appareils TRICHROMIE L hypoth se de trichromie est pratique et fonctionnelle Des lois de composition des couleurs appel es lois de Grassmann permettent d expri
54. e Le Repentir 1984 de Tenguiz Abouladze La L gende de la forteresse de Souram 1984 et Achik Kerib 1988 de Sergue Paradjanov tous d j pr sent s au Festival de La Rochelle La cr ation du Centre National Cin matographique de G orgie en 2000 a fait revenir l argent public dans l industrie Les spectateurs commencent s int resser de nouveau aux films nationaux tels que Tbilissi Tbilissi 2005 de Levan Zakareishvili Un voyage au Karabakh 2005 de Levan Tutberidze Subordination 2007 d Archil Kavtaradze pr sent les fonds publics sont distribu s apr s d cision d un comit d experts du CNC de G orgie Le Centre reste la seule institution officielle de financement du cin ma Malheureusement ses moyens sont limit s Voil pourquoi suivant l exemple de nom breux pays europ ens la G orgie va de plus en plus et souvent avec succ s se tourner vers la coproduction internationale Les producteurs europ ens ouverts de nouvelles collaborations et attir s par des tour nages co t r duit regardent vers l Europe de l Est L exp rience professionnelle de haut niveau acquise par des jeunes cin astes g orgiens en Europe aux tats Unis et en Russie associ e une riche tradition cin matographique donne confiance aux investis seurs trangers Ayant vu une grande partie des films g orgiens cette ann e La Rochelle ainsi qu en avant premi re Le fils de Saul le prix Vulcain 2015 de la CST mais
55. e de Guernica L Empereur du P rou Le Cimeti re des voitures de Fernando Arrabal Bel Ordure Monsieur Bal bos Genre Masculin La Ville des silences de Jean Marboeuf Neige Cap Canaille de Juliet Berto et Jean Henri Roger Les Princes de Tony Gatlif Directeur de la photo Arrabal Marboeuf etc Actuellement productions pour la Fifa la LFP football et FFT tennis Roland Garros Exploitant Cabourg Cin mas Normandie et Saint Gilles Croix de Vie Cin marine diteur de La M thode d initiation la langue et l criture chinoises m thode de langue avec DVD Associatif Secr taire g n ral du Scare Syndicat des Cin mas d Art et de R pertoire et d Essai Secr taire g n ral de Territoires et Cin ma Pr sident du groupement d employeurs Mer amp Vie Saint Gilles Les Sables d Olonne JEAN PAUL LOUBLIER N en 1944 Saint Quentin dans l Aisne Technicien lectricit radio Reims jusqu en 1962 Projectionniste depuis 1958 en salle Ing nieur du son Radio Luxembourg la RTF la RTS Radio T l vision Scolaire Premier Mixage en 1963 Depuis pr s de huit cents films et t l films Retraite officielle le 1er janvier 2006 Toujours mixeur pour le plaisir et pour les amis Membre de la CST depuis 1970 A particip en intervenant l Idhec Vaugirard et la F mis Participe depuis plus de dix ans avec la CST l affinage sonore des deux grandes salles du Palais des Festivals de Cann
56. e Flash e Parcours motionnel de Mila e Parcours de Walter e Parcours de Mormagnon e Situation initiale e Situation finale ANIMATIQUE gt Code couleur Ajouts au Storyboard Wm misa GRE UNES be SSES sab piu gen dh GR Kim ES amas S RA Toe m dm OEA CHERCHESR RG Rico Ro Gm o um ww Gm uns GE SEE Si Gua Sk sc NU meme b CLS mmm saqsa de Rec h a Ja Women cmo pm m PITCH Analyse de l quipe ditoriale Les animaux ca se bouffe Mais pour ca il faut les rattraper Flash explique aux Ronks que l animal peut tre domestiqu On peut m me monter dessus et le dirigier sa guise Bref il s agit d apprendre aux Ronks capturer rod o maitriser dressage monter quitation diriger concours complet les gnous gt Situation initiale gt Intrigue Flash Walter est super bourrin Mila a un instinct naturel Flash se la joue Cadre Noir de Saumur Mormagnon veut tout faire capoter coups de fl chettes et gt Trajectoire Walter gt Trajectoire Mila gt Intrigue Mormagnon autres accidents destin s se faire casser le cou au Bartabas bleu Tout ceci peut se terminer en course Quelle est l intrigue O Mila mont e sur un gnou fou doit tre sauv e Em m amam E Pih jipe nasa rima aix ga ILI TIT V Apae a apos aca Gu cdam ees Gt g 4t Ta ii gt Situation finale Colle eines pour paj u kot ru sake ss ha P d Si 871 ka tk
57. endra peu pr s imman quablement que Le Fils de Saul tient du coup de force cin matographi que il constitue assur ment une exp rience marquante ainsi qu un geste qui produit une ind niable intensit visuelle second e par un travail sonore impressionnant notamment les grondements et le souffle de la machine de mise mort sorte de L viathan englou tissant des hommes Concernant l pineux probl me du fait de filmer l v nement absolument singulier qu est la Shoah angle mort de la re pr sentation organis e par les nazis qui d truisirent des humains mais aussi les traces de leur destruction L szl Nemes se tient une strat gie o par l usage de focales longues il devient une sorte de hors champ dans le champ m me si cela ne constitue qu un dogme relatif On est donc loin de la b tise d un Roberto Benigni La Vie est belle ou de la supr me putasserie de la sc ne de douche dans La Liste de Schindler de Steven Spielberg Le probl me de la fiction dans ce cadre se pose davantage ici propos de l incarnation par des acteurs dont les grimages et le jeu ne s approcheront jamais de l indignit laquelle des corps humains furent soumis ce que souligna juste titre Claude Lanzmann d s la diffusion du t l film am ricain Holocauste en 1978 gt Je vous laisse juges ayant moi m me appr ci le film lors d une avant premi re dans le cadre du festival de La Rochelle Je note que c est u
58. es JEAN LOUIS NIEUWBOURG Producteur ex cutif et directeur de production II travaille actuellement sur la pr paration d une s rie de 12 x 52 Versailles 1669 The Series crit par les auteurs de Madmen Andr et Maria Jacquemetton en coproduction internationale d un film de Jacques Malaterre L enfant Renard d un film de Xavier Durringer Paradise Bitch Jean Louis Nieuwbourg a galement travaill sur RIF de Franck Mancuso 201 1 sur Bellamy de Claude Chabrol 2009 L Auberge rouge de G rard Krawczyk 2007 Les Bronz s 3 Amis pour la vie de Patrice Leconte et produit par les Films Christian Fechner 2005 L Antidote de Vincent de Brus 2003 2004 Chouchou de Merzak Allouache 2002 Sur mes l vres de Jacques Audiard et produit par Film par Film Jean Louis Livi Cin B 2000 2001 Un Crime au paradis de Jean Becker 2000 Chili con carne de Thomas Gilou 1998 1999 Le Sourire du clown de Eric Besnard produit par Mandarin aupr s de ric et Nicolas Altmayer 1997 Le Renard ail TV 52 de Pierre William Glenn 1994 Filmographie sur http nieuwbourg free fr En 1992 il avait t location manager sur Son of Pink Panther de Blake Edwards Il dispense ponctuellement des cours dans diff rentes coles Cifap Geemac Esra Paris CEFPF Paris Jean Louis Nieuwbourg est membre de l association des directeurs de production ADPCINETV et membre de la CST tudes ma trise de sciences humaines droit et sciences conomi
59. et naturalisme au cin ma Je dois reconnaitre qu ici je prends ces notions comme quivalentes volon t de copie d une impression de r el Alors que le cin ma et sa technique deviennent de plus en plus l gers et mall ables aujourd hui pourquoi ce constat souvent observ d une image quasi neutre tendant vers un certain naturalisme Que fait il que ce naturalisme ce go t pour une image presque trans parente domine Quelle peur entra ne films et r alisa teurs dans un refus d articulation visuelle Ou doit on consid rer comme un genre cette approche l image O Photos FDC A Dheepan discr te presque invisible venant codifier sa facon les films dits sociaux ou sujet comme le western ou le film noir comportent leurs th mes sp cifiques Sur cette question Dheepan semble tre une parfaite repr sentation d un tat des lieux du cin ma contem porain dessin de deux partis pris diam tralement oppo s s mais pas n cessairement inconciliables attach un r el cr dible justifi par une approche d un sujet social gt l immigration il allie une tentative stylis tique et formelle principalement dans la bascule finale du massacre des incursions de moments plus po tiques venant ponctuer le film comme ce d but de s quence quasi abstrait avec les n uds papillons lumi neux dans la nuit A The Lobster Que des images restent en t te une fois sor
60. gestion C est sans doute pour partie exact Mais il n en reste pas moins vrai que ces entreprises s teignent parce qu atteintes d un m me mal la civilisation du moindre co t du co t marginal en fait la culture de ce XXI si cle d butant la civilisation du gratuit Pendant des d cennies les laboratoires francais ont support directement les pertes finan ci res de leurs clients producteurs ou distributeurs Pour les fid liser ils leur ont offert une masse de services non r mun r s qui ont alourdi consid rablement leurs co ts de structure tel point que la concurrence s tait port e ces dix derni res ann es sur des produits et des prestations gratuites Une course folle pour conserver une base de client le dont la fid lit n est pas la vertu premi re Sur ce tas de cendres une nouvelle conomie va na tre Ou plut t un nouvel quilibre Le souhait de la CST est celui de voir s installer de nou velles m urs p rennes fond es sur un juste quilibre y NEED conomique entre TOUTES les parties De voir na tre un En MATHEQUE rapport de nature pr server une industrie qui reste une EIANUATSE pi ce essentielle de notre devenir cin matographique Nous sommes conscients que le volume des richesses engendr es dans un univers num ris sera consid rable ment inf rieur celui de ce pass si proche Les b n fices de demain ne reposeront qu la marge sur des produits fabriqu s Seule la qualit
61. i lippe Godeau JEAN PIERRE DANIEL Ma vie active a d but par cing ann es dans la Marine nationale dont trois sur le porte avions Clemenceau o j ai assur les fonctions de responsable de la t l vision du bord T l clem partir de 1973 j ai d roul ma carri re dans les laboratoires cin matographiques Je l ai termin e GTC Eclair Group Joinville le Pont en qualit de directeur commercial Je suis actuellement charg de mission pour le long m trage et le t l film chez Fujifilm Cin ma J ai adh r la CST en 1986 Pendant dix ans j y ai t responsable du d partement La boratoires et Postproduction Image J ai produit et r alis deux courts m trages et coproduit un long m trage en 1991 En retraite depuis f vrier 201 1 j ai cr une petite soci t de production J ai en cours actuellement la production d un 52 minutes De plus je dispose d sormais de plus de temps libre pour apporter la CST les fruits de mon exp rience professionnelle ESPACE COULEUR ET NUM RIQUE Teinte saturation luminance espace colori m trique vous croyez connaitre Polyfolium chromodialitique de Louis du Hau ron les autochromes des fr res Lumi re ou la psy cho color rigide de Natalie Kalmus le proc d Tech nicolor cela vous dit forc ment quelque chose La repr sentation des couleurs en photographie en impression papier comme en exploitation salle nous avons tous t confront s
62. i fit la pros p rit de la population buxoise Ainsi la ville put s enor gueillir d une salle de th tre d pendant de la muni cipalit et de cette salle de patronage salle des f tes polyvalente fort fr quent e par la population majori tairement catholique Dans les ann es 30 on note dans les archives qu outre la salle de patronage le th tre municipal a servi de lieu de projection ph m re ainsi que certains caf s de Buis On note sans plus de pr cision qu un cin ma priv dans l immeuble Ricard a vu le jour puisque pendant la Deuxi me Guerre mondiale le 7 d cembre 1943 sous la pr sidence du commandant Roustan la t te de la d l gation sp ciale locale une lettre adress e au pr fet r clame l autorisation de cr er un deuxi me cin ma sur la place du March E Y AVAIT IL DE LA PLACE POUR UN CIN MA BUIS LES BARONNIES Mais revenons en 1996 lorsqu il n y a plus de salles de cin mas Buis les Baronnies Jean Claude Georgel d cide d exploiter nouveau l ancien Foyer des Jeunes sous le nom de Cin ma Le Regain Il va tenir en tant qu exploitant priv trois ans S il fait douze mille en tr es la premi re ann e il n en n obtient que dix mille la deuxi me et voit diminuer ce chiffre en cours de troi si me ann e pour in fine s arr ter huit mille entr es Voyant que la rentabilit chutait il d cide alors d inciter un noyau d habitu s afficionados reprendre l exploi
63. ie du Sud Est et avoir assur des r alisations de films de commande ou des activit s de montage la Cinq 1988 1991 il revient l Ina en charge des formations nouvelles technologies en production d but 1995 partir de 2001 et jusqu en 2007 il est le responsable de l unit de production des ressources p dagogiques audiovisuelles et de la d marche Qualit en formation Il adh re la CST en 1996 et prend en charge pendant deux ans la responsabilit du d partement Multim dia 1999 2001 Dans les instances de la CST il a occup les missions suivantes rapporteur du Comit de pro grammes au conseil d administration 1999 administrateur coopt pour l laboration des nouveaux statuts 2002 2003 lu d s la premi re liste de Pierre William Glenn il a occup depuis juillet 2003 sur votes en CA la fonction de tr sorier de l Association jusqu en juin 2015 Il est l actuel r dacteur en chef de La Lettre depuis septembre 2012 THIERRY DEROCLES Chef monteur depuis 1968 de plus de cinquante longs m trages notamment de Yves Angelo Enki Bilal Nae Caranfil Alain Corneau Robin Davis Pierre William Glenn Val rie Guignabodet Denys Granier Deferre Marin Karmitz Philippe Labro Michel Lang Patricia Moraz Christine Pascal Jean Marie P rier Helma San ders Jo l Santoni Muriel T odori A particip l criture de sc narios r alis deux documentaires et travaill sur 11 6 le deuxi me film de Ph
64. is re Marie No lle Tranchant Le Figaro 23 d cembre 2014 gt gt gt SUITE ET FIN EN PAGE 35 p Photo DR LE NUM RIQUE La rencontre de Jean Claude Larrieu TOUS EN SCENE et de Pedro Almod var est une belle histoire II recoit un jour un appel de la production El Deseo lui demandant s il pourrait tre libre au printemps 2015 pour le tournage de Silencio son nouveau projet assorti d une exhortation rester discret Alors qu il tourne Annecy Floride r alis par Philippe Le Guay il accomplira en octobre 2014 un d placement de vingt quatre heures Lyon invit y rencontrer en t te t te Pedro Almod var venu en France recevoir le prix Lumi re gt C tait comment cet entretien C tait mouvant de me retrouver face cet homme dont l uvre n avait cess de me toucher depuis tou jours On s est embrass s puis on s est assis conforta blement l un c t de l autre Cela a dur une heure quinze c tait chaleureux et fluide souvent profond et tr s surprenant pour moi car je n avais jamais rien fait pour qu une telle proposition puisse me parvenir P tre intermittent peut parfois r server ces grandes joies J avais t choisi sans le savoir avant m me cette toute premi re rencontre Pourquoi Comment Ce sont des questions que je n ai pas pos es Ce sont les confluences d une vie Nous sommes Madrid caf de Oriente derri re lui le
65. isi me est programm e l cole Louis Lumi re Lors de ces r unions nous cherchons d finir une m thode de tests qui soit reproductible chez un loueur de cam ras En effet chaque corps de cam ra d un mod le identique r agit diff remment Nous r fl chissons aussi aux caract ristiques que nous voulons tester Jean Louis Fournier et Alain Sarlat minents sp cialistes de la sen sitom trie participent activement nos travaux Tous ces tests et recherches vont bien s r continuer la rentr e et toute l ann e prochaine Sans compter que nous avons encore d autres projets Mais chut Par ailleurs nous avons eu la joie de compter de nom breux nouveaux membres dans notre d partement certains d entre eux sont r cents d autres plus anciens et reviennent parmi nous Bienvenue eux tous Francoise Noyon et Thierry Beaumel CR D PARTEMENT SON ET PRODUCTION R ALISATION Pour les deux autres d partements des comptes rendus oraux ont t moign des activit s men es Cela est vrai pour le d partement Son Quant au d partement Pro duction R alisation il ne s est pas r uni mais Ludovic Naar a indiqu le travail en cours sur l volution du devis de production avec son successeur lu Daniel Chevalier CR RELATION AVEC LES ASSOCIATIONS MEMBRES DE LA CST Mesdames et messieurs Pour ceux qui ne me connaissent pas je m appelle ric Vaucher et entre autres missions je m occupe des rela ti
66. it que certains rares rescap s des camps ont pr f r se taire car selon eux ce qu ils auraient d crit n tait pas imaginable pas cr dible Si sur le site du festival on prend le temps d couter les propos tenus par l ensemble de l quipe du r ali sateur aux acteurs en passant par les artistes techniciens et par la co sc nariste on pourrait les r sumer sous la forme d un dogme bien loi gn du traitement des films com merciaux actuels qui privil gie les changements de plan comme dans un jeu de bonneteau Un film o chaque membre ap porte sa propre cr ativit la contri bution solidaire de l quipe tenir le questionnement majeur du film peut on pratiquer un enterrement l int rieur m me d un camp d exter mination par four cr matoire viter le trop beau le trop esth tique le trop l ch et fuir ainsi une identification par trop motionnelle Obtenir des acteurs qu ils soient ces travailleurs condamn s par avance mais qui ne peuvent que se prot ger de leurs propres sensibilit s d humains pour effectuer les taches que leurs bourreaux leur imposent Redonner l image une profondeur sensible que seuls savent faire sourdre un tournage et une projection ar gentiques Laisser imaginer ce qui ne peut tre montr car trop susceptible d alimenter des instincts de voyeurisme mal sain et naus abond d o un apport suggestif de travail sur la bande son
67. la chute de l Union sovi tique m L Autre Rive Tedo travaille comme apprenti dans un mo deste garage et com met de petits larcins pour viter sa m re de se prostituer I d cide de partir la recherche de son p re rest sur lautre rive au del de la fronti re en Jus Abkhazie LAUTRE RIVE Si l Autre Rive un fim de George Cuacnali chappe au mis rabi lisme et atteint ce ton r veur et pourtant lu em Rem nomme men cms ca apum m Tes Cam me ve bi cn U r LEE BEND sooo Er cide qui le rapproche de l univers magique des contes c est gr ce la pr sence tonnante du Jeune Tedo Be kauri qui interpr te son homonyme Thomas Sotinel Le Monde m Eka et Natia chronique d une jeunesse g orgienne La grande et belle affaire du film c est l amiti roma nesque qui lie Eka et Natia Leur alliance faite pour beau coup de fous rires et de tocades de leur ge est surtout un front du refus Si la libert retrouv e fut la grande avanc e de la G orgie au d but des ann es 1990 l mancipation des femmes a fortiori des filles n tait apparemment pas l ordre du jour Au service de cette parabole pour une G or gie toujours en chantier une image somptueuse sign e Oleg Mutu et surtout deux merveilles d actrices d butantes re crut es Tbilissi Lika Ba bluani et Mariam Boke ria Leur gr ce est d tre belles et re
68. le cin ma ferm pendant plus d un an L achat du projecteur num rique en 2013 a t pris en charge par la commune avec l aide du CNC de la R gion et du D partement Un fonds de mutualisation a t cr au sein des Ecrans pour permettre une redis tribution des sommes vers es par les distributeurs pour chaque sortie nationale op ration initi e avant sa dis parition par Jean Claude Georgel Enfin citons Adspiramen qui a offert le site internet l association Cette jeune agence de communication bas e St Auban sur l Ouv ze assure tous types de supports de communication E LE SUCC S AU RENDEZ VOUS DES EFFORTS ET DE L ENGAGEMENT Apr s la fermeture pour travaux flambant neuf avec ses cent cinquante et un si ges le Reg Art a rouvert le 28 juin l occasion de la F te du Cin ma Le souci de diver sification de la programmation et son clectisme allant du film pointu aux films dits commerciaux ont t de nouveau r compens s puisque l affluence du mois de juillet laisse pr sager que les quinze mille entr es pour raient tre significativement d pass es au cours de la saison 2015 2016 Pour preuve compl mentaire on notera le public que l association a d refuser le 16 juillet lorsqu en appui la cinqui me dition des Rencontres du cin ma du monde de Sainte Jalle village avoisinant Yolande Moreau est venue pr senter Le Voyage en Chine dont elle est l h roine dans le Reg Art R daction Domi
69. logiciels fort prometteurs en compilant d autres outils fruit d un travail ant rieur et cela en change avec d autres chercheurs e Hoodou permet de r duire la n cessit de cr ation du nombre d intervalles et ainsi de gagner du temps dans le processus de l animation traditionnelle e MOE touche la recherche fondamentale de re connaissance d image et propose des feuilles de styles d expression graphique applicables des continuit s d images en mouvement HOODOU propose un calcul intelligent automatis des intervalles entre deux images cl s Ce qui est remarquable c est que l approche du logiciel est interactive ainsi une modification de l image cl de d part sera prise en compte imm diatement dans la g n ration des intervalles calcul s Le concept mis en ceuvre est le suivant le logiciel enregistre l paisseur de trait et la texture de l image de d part pour la re produire sur l image d arriv e Ces intervalles taient jusqu ici r alis s la main Le gain de temps obtenu est de l ordre de 4 selon le niveau de fluidit voulu par le projet artistique Mis en uvre conjointement avec le rotoscoping synchrone d une vid o Hoodou va pouvoir g rer les remplissages couleurs tout en tenant compte des variations de luminance de la vid o sur la restitution des couleurs Chapeau DOSSIER gt gt CONF RENCES ANNECY 2015 MOE ce logiciel galement propri taire de Poisson Rouge a dem
70. lorim tres ont t concus pour l activit de mesure industrielle lasers textile carrosserie o la couleur n est pas sp cialement destin e trans mettre des intentions cr atrices Il s agit de mesurer par exemple des sources lumineuses des tissus ou des car rosseries et plus r cemment de rep rer des composants chimiques Mais on ne peut pas comparer cette mesure de la couleur avec celle n cessaire la cr ation audio visuelle Les nuances de couleur ont ici une importance d une autre nature artistique s mantique et culturelle Le cin ma s adresse tout le public et on suppose que tous les spectateurs peuvent voir et percevoir les m mes scenes Il est essentiel de retenir que sauf volont sp ci fique une cr ation cin matographique couleur devrait tre appr ci e de la m me facon par tous toutes les repr sentations II faut aussi pr ciser que l on se sert de configurations tr s simples lors des exp riences de mesures de couleur La calibration des appareils et les exp riences sur la vi sion humaine des couleurs sont toujours faites avec des mires peu complexes tr s souvent des petites surfaces de couleurs entour es d un fond neutre Ceci ne peut pas se comparer la perception d une sc ne enti re et les conclusions des tudes sur la couleur ne se trans posent pas si facilement au rendu colorim trique d un spectacle audiovisuel On peut ajouter que la majorit de ces exp riences ne prennent
71. mer toute couleur par une combinaison pond r e d autres couleurs Et c est tr s heureux pour nos appareils de restitution car ces lois permettent par des calculs simples de composition lin aire de restituer toutes les couleurs atteignables par un m lange des couleurs primaires de ces appareils On appelle gamut l ensemble des couleurs atteignables par la combinaison des couleurs de base d un dispositif C est souvent un jeu de trois couleurs dites primaires cet ensemble se pr sente dans les diagrammes de chroma ticit par une surface triangulaire qui a comme sommets les coordonn es des chromaticit s de chacune des trois primaires L ensemble des exp riences de colorim trie et de recherches biologiques ont valid cette approche trichromique On s accorde en effet sur le fait que l il poss de trois types de r cepteurs qui ont des sensibi lit s centr es sur trois positions diff rentes du spectre visible ll y a au moins deux difficult s Les lois de composi tion ne sont lin aires qu en premi re approximation La pr cision de calcul ne coincide pas exactement avec le r sultat perceptif Et des r sultats de recherches g n tiques r centes ont d montr que les femmes avaient la possibilit d avoir quatre c nes Jordan C 1993 Jameson K A et al 2001 Neitz M K 1998 On savait depuis quelque temps que certains animaux avaient des possibilit s de vision des couleurs plus complexes que celles des humains M
72. mis en place il y a quelques mois Ils travailleront notamment sur la question des for mats d image qui nous posent actuellement quelques probl mes avec la sortie de certains films am ricains dans de nouveaux ratios Concernant les niveaux sonores de premi re partie sa chez que nous sommes en pr paration d une nouvelle s ance d coute prochainement en partenariat avec UGC et gr ce l aide des distributeurs afin d appor ter des r ponses et des solutions aux probl mes que nous rencontrons car le respect de l oeuvre dans son ensemble fait partie int grante de notre m tier Pour terminer je voudrais remercier devant vous mon ami Andr Labbouz qui a t repr sentant de ce d par tement mes c t s et qui part rejoindre l quipe de Pierre William Glenn Bon courage toi et je souhaite que tu sois aussi impliqu dans cette liste que tu l as t dans ce d partement Merci encore de votre confiance Vos repr sentants Alain Surmulet et Andr Labbouz CR D PARTEMENT POSTPRODUCTION Cette ann e le d partement Postproduction a eu un lectrocardiogramme assez plat il a profit des com p tences et de la bonne sant des autres d partements La d mission de Jeanne Marchmallot pour des raisons honorables travail famille laisse une place libre Nous organiserons des lections la rentr e pour re nouveler les administrateurs de ce grand d partement nous sommes quatre vingt dix Nous sommes
73. n dari w aR Desa w WN ki be hir prendre ce goun s D un geste vif le Pal o Moulon atirape Ww pounn et le batanes 77 e Tires te M EUR PEA CARA Les res mont cher La Mg avsiene sa g rer Bara arisa 18 CHAUVE SOURIS Et c est r parabie 7 Flotement uo AER v k La houet reconsblu rep re une chenile I u avance mais le Pal o Moulon w en count pour par lac Pad o Coena et shagia Bu passae dedans Cette tape nouvelle a des impacts sur la chaine des droits d auteurs Ainsi dans la production de La Chouette cette r criture n avait pas t anticip e et seuls les sc naristes en ont b n fici Actuellement le studio se lance la production d une nouvelle s rie non dialogu e Grizzy et les Lemmings soixante dix huit pisodes de sept minutes Pour crire le script ils ont adopt le principe d une journ e de r union des cr atifs d horizons divers consacr e exclusivement cette t che crire plu sieurs permet de d passer plus rapidement les im passes narratives et les id es sont plus promptes merger La structure de chaque pisode est fond e sur un enjeu de d part fort pour g n rer un conflit puis un point de rencontre arrive mi parcours et relance le sc nario L pisode se conclut sur un climax En ajoutant des personnages ext rieurs ils se sont rendu compte que le conflit originel ne fonctionnait plus crire cinq leur a fait ainsi r aliser que les per sonnages se
74. n regard port pour la pre mi re fois par une deuxi me g n ration apr s la Shoah et que cela a valeur d espoir contre l oubli R daction Dominique Bloch dum Notre association a tenu son assembl e g n rale ordinaire le 17 juin dernier l Espace Pierre Cardin Quitus a t donn au rapport moral du pr sident Pierre William Glenn ainsi qu celui du tr sorier Dominique Bloch Pour ceux qui n ont pu tre pr sents nous repro duisons les comptes rendus d activit s des d par tements CR D PARTEMENT EXPLOITATION DISTRIBUTION Cette ann e le d partement Exploitation salles et Dis tribution s est r uni deux fois Depuis notre derni re as sembl e il s est toff de plusieurs nouvelles adh sions ce qui montre l importance et l implication de la CST dans le secteur de l exploitation et de la distribution Evidemment toutes les r unions de notre d partement ont t consacr es aux nouvelles technologies com pl mentaires du cin ma num rique ou plut t de son exploitation et d ailleurs pour commencer un grand merci la CST d avoir mis la disposition des exploi tants installateurs etc les mires de calibration titre gratuit Il tait temps Nous attendons d sormais avec impatience la nouvelle vague de mires permettant aux salles de v rifier leurs installations sonores Comme vous le savez ou l avez lu dans la presse les technologies de projection num rique se d veloppent t
75. n vrai tournage qui dure deux semaines Toute l quipe est d j en mou vement et on confronte tous les l ments dans des d cors int rieurs r els avec les com diens le rouge du canap la couleur des rideaux des murs les tapisseries les maquillages les costumes les coiffures qui ont une importance majeure On revient trois fois sur les choix J talonne le matin en 2K au laboratoire les plans tour n s la veille et le soir on les visionne Tout est repris dans les plus minutieux d tails Puis c est le tour du jeu des com diens qui ajust la virgule pr s sera la plus ardente aventure Avant tout c est l artiste que je d couvre en Pedro Almo d var avec le bonheur de percevoir toutes les nuances de son magnifique langage ll est un personnage picaresque On ne se parle pas mais on ne se quitte pas un seul moment sur le plateau L un sait toujours que l autre est l Et s il m adresse la parole C est en fait seulement pour me faire plaisir Jean Claude me confirme que Pedro est entour au plus haut niveau depuis les premiers jours de collabora teurs fid les Un climat de confiance aur ole l ensemble L organisation domin e par Esther Garcia est parfaite et l quipe en permanence r active gt Quand vous avez parl du film au d but il t avait donn des r f rences Non on n avait rien d fini Pour moi la seule r f rence avec lui reste ses propres films Jean Claude Larrieu est m
76. ngt et un ans dans la plus rudimentaire simplicit celle qui disait le po te H lderlin rejoint l extr me culture Je me reconnais trangement dans cet homme touffu et flamboyant n au centre de l Espagne dans la Mancha Pedro lui dis je a confi dans une premi re interview El Pais que la particularit de ce nouveau film par rap port aux pr c dents c est qu au lieu de se situer entre Madrid et le sud du pays dans des tons purs l action se d roule dans la moiti nord de l Espagne la Galice l Aragon Huesca au pied des Pyr n es donnant une palette de couleurs tournant cette fois autour du vert du gris et du brun gt Comment ca se traduit pour toi l y a chez Pedro qui progresse d un film l autre une r gularit dans le go t Je constate qu il ne fonctionne jamais par th ories ou par concepts mais par le visuel l a besoin de voir de voir et de revoir Je ne crois pas qu il puisse s aligner sur un concept de palette je le vois plut t r agir du fond de son tre sur ce que lui r v le la mise en sc ne vue au tra vers du cadre Au fil des essais des couleurs ont pu glis ser d une palette jusqu son contraire Il ne recherche dans ses choix ni se copier ni choquer et pourtant au final il se ressemble comme personne Entre les tout premiers jours et les essais film s j ai vu la couleur des murs changer plusieurs fois apr s la TOUS EN SCENE a 4 projection au
77. ngularit du long m trage Shaun le mouton que de se passer de dialogues Le film propose videmment une bande sonore Des soupirs des onomatop es du souffle d tres hu mains contribuent sugg rer le monde vivant des personnages en contrepoint de la partition musicale Toutes les expressions de Shaun personnage simple sont concentr es dans ses yeux ses paupi res et ses oreilles Les animateurs utilisent une quinzaine de formes de bouches diff rentes par personnage pour exprimer une vari t de bruits et toute une panoplie d motions Pour Shaun ses paupi res sont le seul l ment dont ils disposent pour faire varier l expression de son visage Les animateurs l ont compl t par un travail tr s subtil sur le positionnement de sa t te et de ses paules dans le cadre Avec l exp rience de la s rie t l le long m trage a t men bien en deux ans Un record pour une production en stop motion animation Une quipe de quatre personnes a r alis pr s de quatre vingt mille dessins rassembl s et mont s pour servir de base au film La sc narisation et la r alisation de l animation n ont n cessit qu une dizaine de per sonnes et une fois le sc nario bien avanc l quipe artistique a commenc prendre les choses en main Les techniciens les charpentiers et les diff rents arti sans se sont rassembl s pour donner vie l histoire Tous les objets et les accessoires ont
78. nique Bloch Remerciements au travail d archiviste de Christine Jourdan Mellan O Photos DH A 151 places et acc s handicap s HI LR i Annecy 2015 a f t les 30 ans du march du fiim d animation Le festival a retrouv le Palais Bonlieu r nov apr s deux ans de projections aux Haras La programmation sous la houlette de Patrick Eveno et Marcel Jean a fait la part belle des v nements des rendez vous des master class des teasing et des work in pro gress autant de pr sentations d un jour qui ont parfois rendu difficile une vue d ensemble pour les festivaliers des productions pr sent es Une innovation de communication en ligne sous le nom de My Home Festival a cependant per mis au plus grand nombre d avoir un aper u des films diffus s Et pour le prix du Public le vote a pu avoir lieu via une application en ligne A Patrick Eveno et Marcel Jean C t festival le Cristal a t attribu Avril et le monde truqu une r alisation de Franck Ekinci et Christian Desmares sur des dessins de Tardi Le prix du Jury a r compens Sarusuberi Miss Hokusai de Keiichi Hara et pour ma part je me suis retrouv en parfait accord avec le choix du prix du Public savoir Tout en haut du monde de R mi Chay une tr s belle et forte histoire pour un public familial Dans ce dossier Conf rences Annecy 2015 vous trouverez la restitution de trois d entre elles qui n
79. nt la meil leure qualit possible permettra au cin ma de se diff rencier de la concurrence avec une meilleure exp rience globale propos e aux spectateurs et une exigence de qualit optimale des projections Le d ploiement des Qalifs Optimizer assurant un contr le quotidien de la qualit de projection son ajustement automatique et sa supervision distance permettra la direction technique de CGR Cin mas de garantir que les quipements de projection sont utilis s au mieux de leurs capacit s optimisant ainsi les inves tissements effectu s En effet chaque salle du multiplexe est quip e d un Qalif Optimizer en installation fixe ce qui est une pre mi re en Europe Les unit s Qalif Optimizer sont pr vues pour ce type d installations en exploitation Elles fonctionnent comme des automates de contr le qua lit de la projection et sont ainsi capables d ajuster automatiquement et pr cis ment le focus de piloter la Highlands Technologies Solutions puissance des lampes d analyser les syst mes audio en salle y compris le son immersif ainsi que la distribution lumineuse sur les crans Toutes les mesures peuvent tre programm es et lanc es automatiquement avec une supervision centralis e et un acc s distance aux rapports de mesures CGR Cin mas a toujours t un r seau d exploitation innovant et d avant garde Le groupe a t le premier en Europe croire dans les technologies de cin
80. on avait d cid de tourner en num rique avec la nouvelle cam ra d alors la Red On disait qu elle offrait pour la premi re fois en num rique un vrai look cin ma Pourtant pendant notre tour nage sortira Cannes Che de Stephen Soderbergh pre mier film tourn ainsi et son rendu nous sembla tous d une mochet absolue Mais le monde entier voulait ce changement Donc sur quoi se baser J ai organis des essais compa ratifs 35 mm et num rique Barcelone de jour et aussi de nuit Je n ai pas t satisfait des r sultats mais le film se tournant majoritairement de nuit et les rendus de nuit tant ceux qui r pondaient le plus favorablement nous avons d cid par la force du temps de choisir ce syst me Ce que je voyais sur le tournage jour apr s jour sur l cran de contr le de l ordinateur n tait satisfaisant Photo DH LE NUM RIQUE que pour moi seul et cela laissait encore toutes les incon nues quant au r sultat final sur grand cran puisqu au cun proc d ne permettait de porter ces essais jusqu leur terme final en film au moment de ce tournage Au montage l image n avait aucun corps Tout appa raissait comme d lav mais curieusement cela n inqui tait personne On reste pantois l coute ce r cit Comment un r alisa teur peut heureusement passer des semaines parachever les r glages qui donneront naissance son film et com ment un directeur
81. ons entre la CST et les associations membres de la CST J ai le souvenir d une discussion avec le pr sident de l Afsi Francois de Morant en f vrier 2014 conversation au cours de laquelle nous avions convenu qu un rappro chement entre l Afsi et la CST pourrait tre profitable l une comme l autre Dans ma t te j imaginais une ventuelle adh sion de l Afsi qui aurait rejoint ainsi l ADP et l ADPP adh rentes depuis deux ans la CST En cela je voyais un moyen de r quilibrer la CST dont le tropisme naturel la fait pencher du c t de l exploita tion en ouvrant notre association aux nombreux m tiers de la production du tournage et de la postproduction car Je suis persuad qu aujourd hui plus que jamais nous avons tous besoin de nous conna tre de nous par ler de nous comprendre sachant que de l criture au DCP ce n est plus qu une chaine ininterrompue de 1 et de O Mais j tais loin d imaginer qu un an et trois mois apr s quatorze associations nous auraient rejoints Pierre Wil llam vous en a num r sigles et acronymes aussi je ne vais pas recommencer Je veux juste remercier celles et ceux qui au sein de ces associations ont permis ce succ s C est une premi re tape Maintenant il faut que nous concr tisions par des actions communes cette volont de se r unir sous un m me toit Et l encore je voudrais exprimer ma satisfaction En d cembre 2014 ici m me nous avons organis des
82. ous ont particuli rement tenus c ur par leur richesse m Outils collaboratifs et m thodes agiles B L criture dans la cha ne de fabrication m Animer sans dialogue Shaun le mouton Pour les plus curieux nous les invitons al ler sur le site du festival lire les synth ses de chaque conf rence synth ses r dig es par Alain Andrieux d Itzacom pour Citia que nous remercions pour l emprunt de certaines formu lations dans notre propre r daction Dossier la signature de Dominique Bloch DOSSIER CONF RENCES ANNECY 2015 Outils collaboratifs et m thodes agiles Relever le d fi de la productivit en d veloppant de nouveaux outils et de nouvelles proc dures de travail peut avoir pour effet d amenuiser la fronti re entre l apport traditionnel des outils informatiques et le projet artistique Ainsi en est il de la plupart des l ments d crits dans cette conf rence captivante La majorit des studios pr sents montraient leur int r t produire par eux m mes ces nouveaux outils en interne souvent en relation avec des recherches universitaires fonda mentales comme appliqu es POISSON ROUGE amp ANA L SEGHEZZI Cette soci t de films bas e Angoul me a contrac t un lien privil gi avec les recherches appliqu es de l informaticien Ana l Seghezzi Ce dernier a pu d velopper sans soutien de finance ment R amp D trop long mettre en place lorsqu une production urge deux
83. ouvait chaque jour aux projections Le montage son de Saul Fia que nous avons r com pens apporte norm ment l uvre et la difficult cin matographique de montrer certaines images que le public percoit alors gr ce un merveilleux montage sonore Persuad que le prix Vulcain doit tre reconnu par le grand public comme par les professionnels et ce fut le cas l an pass avec les images de Dick Pope pour Mr Turner j avais une admiration particuli re pour le travail A Carol Photos FDC tout fait extraordinaire de Sandy Powell dans le film Carol de Todd Haynes La perfection des d tails dans une poque paradoxalement assez difficile bien costumer s ajoute la pr cision des d cors du film Certes Sandy Powell a d j t r compens e pour de nombreux films qu elle a habill s mais sur ce film les m tiers des costumes sont particuli rement l honneur Je remercie chaleureusement la CST et les membres du jury qui m ont accompagn e dans cette aventure de remise du prix Vulcain exp rience qui permet toujours plus d aiguiser le regard Faut il faire la peau au r alisme Au milieu des films cannois cette question d abord ano dine puis de plus en plus insistante s est impos e moi non sans l avoir vue venir ces derniers temps sur nos crans mais il y avait l encore comme une tendance affirm e On pourrait discuter de la diff rence entre r alisme
84. oy Hill John Berry Samuel Fuller Jacques Rouffio Claude Lelouch Membre fondateur de l AFC membre du comit d administration de l ARP R alisateur et coproducteur de cing longs m trages Producteur Directeur du d partement Image de la F mis Ancien musicien de rue photographe ambulant saltimbanque Construit et exploite dans les ann es 70 le premier cin ma forain apr s le d sert Le Cinambule Son entr e l Ecole nationale sup rieure Louis Lumi re lui vite in extremis la grande d linquance et Christian Guillon devient directeur de la photographie De 1975 1985 il occupe cette fonction sur de nombreux courts et plusieurs longs m trages puis se sp cia lise dans les deuxi mes quipes effets sp ciaux En parall le il s initie aux effets optiques en laboratoire dans une soci t de postproduction Terminus puis devient le premier superviseur des effets sp ciaux ind pendant francais Jean de Florette de Claude Berri Le Passage de Ren Manzor cette poque il d couvre les images de synth se et les introduit dans le cin ma hexagonal L Unique de J r me Diamant Berger Les Mille et une nuits de Philippe de Broca Au d but des ann es 90 il int gre la soci t Ex Machina comme directeur de production sur des films dits super format Imax 65mm 3D relief etc pour les tats Unis et l Asie Il cr e en 1992 au sein d Ex Machina un d partement effets visuels num riques po
85. photo peut lutter dans le d sert pour faire accepter ses demandes les plus essentielles Apr s notre deuxi me semaine de tournage Tokyo poursuit Jean Claude une projection bricol e contre laquelle je m tais lev a t organis e Ce fut un d sastre Isabel Coixet tait effondr e J ai d prendre la parole avec force et clart Et affirmer que cette projec tion ne refl tait pas la r alit de l original gt Il tait trop tard pour se lamenter mais encore possible de tout reprendre en 35 mm C tait impensable pour moi On claircira plus tard que c tait la d bayerisation qui n tait pas encore au point Jean Claude veut parler de l op ration de transfert des images brutes RAW en un format utilisable en postproduction et permettant le retour final sur film puisqu l poque les salles ne projetaient pas encore en num rique TOUS EN SC NE Le Scratch tait la seule machine permettant d alors cette op ration pour une Red Heureusement entre le tournage et la postproduction du film les choses allaient voluer favorablement pour nous Le Scratch perdrait cette exclusivit limitatrice Le montage termin j ai pu extraire quatre minutes de plans et op rer laborieusement deux essais comparatifs Barcelone un avec le Scratch un avec un tout nou veau syst me le Mistika et un troisi me essai Paris chez Eclair C est celui qui se r v la le meilleur La
86. que et par Jon Dob son superviseur g n ral de toutes les tapes de la fabrication Les quipes du storyboard ont travaill en interaction avec les quipes de design et de tournage l atelier de r alisation a cr cent trente cinq pantins pour repr senter les personnages chacune de ces pou p es devant tre anim e avec des expressions par ticuli res L utilisation d une biblioth que de visages a t combin e avec un syst me permettant de rat tacher les diff rentes composantes faciales pour cin quante trois mille visages Dans un premier temps des outils ont t d velop p s pour montrer le rendu aux graphistes au fur et mesure que l quipe artistique d veloppait ses id es Maya et Photoshop ont t utilis s comme outils prin cipaux puis int gr s par la suite dans l outil SandBox L interface SandBox donne aux artistes un acc s des galeries d images et permet de contr ler la cam ra et de la d placer dans le d cor de faire des bookmarks sur le placement des cam ras de contr ler la lumi re et l ombre de d placer l axe de l clairage puis d int grer des personnages et de les mouvoir dans le d cor Qui peut le plus peut le moins il est ensuite possible de retravailler les l ments dans Photoshop et de les r importer dans SandBox Cette pr visualisation permet un travail sur des d cors complexes avec le directeur artistique avant la construction en dur Elle permet d anti
87. ques Toulouse Le Mirail mL LES MEMBRES DE LA LISTE DU PR SIDENT PIERRE WILLIAM GLENN BERTRAND SEITZ N le 24 juillet 1960 il commence des tudes d architecture aux Beaux Arts de Paris en 1979 Tout en tudiant il commence les exp riences professionnelles en agence puis chez Bouygues ou la SAE En 1985 il suit les cours de messieurs Fabre et Perrotet et d couvre la sc nographie travers le chantier du Th tre de la Colline qui leur est confi partir de 1986 il commence sa carri re professionnelle en assistant durant quatre ans le sc nographe Dominique Pichou au cours d op ras et de pi ces de th tre pour A Marcel A Voutsinas M Mar chal D Planchon et d autres En 1990 I commence une carri re de premier assistant d corateur au cin ma en travaillant aux c t s de d cora teurs comme H Tissandier B Vezat F Emmanuelli ou encore Hilton Mac Connico pour des v nementiels de luxe En 1994 il collabore aux c t s de Jean Rabasse aux d cors de La Cit des enfants perdus point d orgue de son travail comme assistant En 1996 il quitte ce poste la suite du film Le Bossu de Philippe de Broca ayant alors obtenu sa deuxi me d rogation de carte professionnelle de chef d corateur S en suit alors une longue p riode d attente pendant laquelle il exp rimente son nouveau poste travers des films publicitaires une bonne cinquantaine je dirais Mais aussi quelques films t l visuels
88. r s vite et cette occasion nous avons recu plusieurs soci t s et notamment pour commencer celles propo sant de nouvelles solutions pour la projection laser Des essais publics ont eu lieu dans un multiplexe du nord de la France Ils ont permis de donner une nouvelle vision la 3D quant la 2D son exploitation doit faire encore ses preuves I n en reste pas moins que cette technolo gie est annonc e comme l avenir de la source lumineuse de nos salles de cin ma Bien videmment outre l objet du laser plusieurs sujets sensibles pour nos adh rents ont anim nos r unions les DCP SMPTE sujet suivi de pr s par les laboratoires et certains exploitants afin de remonter les probl mes au niveau des sous titres a normalisation AFNOR sujet tr s suivi par notre c l bre permanent Alain Besse qui ne manque pas chaque r union de nous remonter les volutions de cette norme importante pour l exploitation Merci de ton travail concernant l accessibilit de gros efforts ont t faits puisque plusieurs distributeurs proposent d sormais syst matiquement des sous titrages pour sourds et malentendants ainsi qu une piste HI VI d di e ce qui montre une vraie mobilisation des industries techniques sur le cin ma ouvert tous NOTRE RENDEZ VOUS ANNUEL STATUTAIRE D s la rentr e prochaine nous allons continuer ren forcer l ensemble des groupes de travail sur le son et l image que nous avons
89. r une couleur tout simplement sans qu aucune signification aucun jugement n inter vienne Est ce que l on peut imaginer un niveau inter m diaire entre technique et s mantique quelque chose comme le niveau des sensations Et surtout est il pos sible d appliquer des calculs ce niveau Il existe peut tre ce que le philosophe Fred Dretske appelle simple seing cit dans Perception knowledge and belief Dretske 2000 c est dire une exp rience imm diate de la couleur sans qu aucun jugement n intervienne Une exp rience assez tonnante tendrait le prouver Dans cette exp rience on rend aveugles les candi dats aux tests Boyer Harrison amp Ro 2005 Pendant une br ve p riode on annihile la conscience visuelle par des impulsions contr l es Les aires visuelles sont d connec t es Dans cet intervalle de temps on affiche des mires de couleurs simples qui sont supprim es avant que le suJet soit nouveau conscient visuellement Les sc nes pr sent es sont ainsi invisibles au sens ordinaire du terme pour les observateurs Lorsqu on leur demande ensuite de d signer la couleur qui leur a t pr sent e leur choix est exact avec une proportion statistique au del de ce qu une r ponse au hasard pourrait donner Il peut donc y avoir une distinction entre des couleurs en dehors de tout processus cognitif Il semble qu il puisse exister des sensations colorim triques sans jugement avant visualis
90. rie les autres sc naristes n ont pas as sez chang avec elle en tant que storyboardeuse et cela aurait pu faire courir le risque d un Frankens tein script Un tel script est celui qui survit toutes les modifications mais qui n a plus de coh rence ou de lien avec l id e originelle On sait qu un script une fois valid par la production et la cha ne de t l vision est d finitif Il est alors trop tard POUR STUDIO HARI Josselin Charier est producteur au Studio Hari fond en 2006 et qui s est illustr avec des s ries comme La Chouette L on ou le r cent Grizzy et les Lemmings La sp cialit de ce studio est l esprit cartoon une suite des gags visuels essentiellement non dialogu s inspir s par l ge d or de ceux ci La visualisation du gag passe toujours avant l cri ture Ecrire le script de facon parlante pour le boarder est une n cessit qui introduit de facto une tape suppl mentaire celle o le r alisateur va annoter ce script I rajoute des intentions supprime ce qui peut l tre et peut aller jusqu faire une bauche de board pr rough pour toffer le gag Il a un r le de transmetteur d intentions visuelles BECHU cons coumpe bem bom D E PE r La Chouette 07 de cendres son rocher el s pour Le boufipr Ms ce reri be Prado Mosen brand sca qoendin juste dre la Grenouille genns a Tu vs de le peandre D un peste vit ia Pal ag Grenoullla M DOR A i jui
91. ruments quantitatifs et leurs in vitables incertitudes dues aux conditions d exp rimentation Le spectre lumineux mis en vidence par Newton est la donn e physique qui est la base des calculs de la couleur Mais la discipline scientifique de la photom trie ne donne que la distribution de mesures des nergies du spectre lectromagn tique et en particulier pour ce qui nous concerne dans un intervalle restreint qui est le domaine du visible Ces donn es de photom trie ne correspondent pas de facon unique des donn es de colorim trie en particulier plusieurs spectres diff rents peuvent donner des perceptions de couleur identiques Cest le ph nom ne du m tam risme Cette particu larit est essentielle dans nos m tiers car c est elle qui permet de restituer des sc nes color es film es partir de trois spectres fixes En effet le spectre mis par un projecteur ou par un moniteur n est constitu que de la combinaison variable des trois spectres invariables des primaires de ces outils de restitution Pour toutes les couleurs restitu es i est tr s rare que le spectre r sul tant soit identique au spectre des couleurs de la sc ne originale bien que le rendu perceptif soit presque iden tique On a donc quasiment toujours des spectres tr s diff rents qui nous donnent les m mes sensations de couleur En s exprimant de facon concise la couleur est donc la quantification d une perception humaine Cela vau
92. s costumes la bande son les effets sp ciaux mais aussi pour l ensemble de toutes ces techniques qui forment la narration artistique de l oeuvre Les sept membres du jury furent r unis le premier jour sous la pr sidence de Pierre Willlam Glenn Celui ci nous explique l importance de notre r le et nous pr sente les uns aux autres Nous avons ensuite proc d l lection d un e pr sident e du jury Je ne sais trop comment je me suis vu attribu ce r le Je remercie tout le monde pour cette confiance D s le lendemain nous nous retrouvions pour les plus matinaux la projection de huit heures Apr s quelques jours nous avons d cid de nous r unir deux fois afin de faire ce que je nommerai une premi re s lection et pour quel d partement Ces deux r unions nous ont permis d changer nos sentiments et nous ont donc aid s pour les d lib rations finales Cette d lib ration pr sid e par moi m me s est d rou l e dans la bonne humeur et dans le respect des avis de tous Assez vite il est apparu que Saul Fia se d tachait tr s nettement des autres films C est ainsi que nous lui avons accord le prix Vulcain de l artiste technicien pour la r alisation de la bande son Les raisons qui ont t le plus voqu es sont comment par la mise en sc ne les cadres choisis et ici avec vi dence le son l on peut raconter l indicible Jean Philippe le dit beaucoup mieux que moi dans son billet
93. s les pays sont honor s La musique cette ann e avait une place de choix suppl mentaire dans l int grale de Luchino Visconti Une farandole d ceuvres d autres r alisateurs accompagnait avec force cette r tros pective majeure Olivier Assayas Hou Hsiao Hsien Famille Makhmalbaf Louis Feuil lade et Musidora Marco Bellochio Alexander Mackendrick et les tr sors des Studios d Arts de Shanghai Les traditionnelles rubriques ci et ail leurs ou D Hier aujourd hui prou vaient l envi l clectisme des pro grammeurs sur des avant premi res comme sur des restaurations Mais pour l envoy de la CST r dac teur de cette rubrique si choc et pas sion de cin ma il y eut c est gr ce la rubrique D couverte qui proposait un panorama en dix films consacr la G orgie d aujourd hui Dans les ann es 1980 j avais approch l uvre d Otar losseliani alors exil en France Je l avais m me ren contr et j ai souvenir d un m morable petit d jeuner hareng vodka partag avec lui en compagnie de Vincent Blanchet l poque pour moi au travers de ce r alisa teur l esprit surr aliste belge pouvait tre compl t de l inattendu po tique propre aux G orgiens Et pan voil qu en 2015 je me r veille devant ce que j appellerais volontiers une Nouvelle Vague g orgienne Une nouvelle vague car l instar de celle des ann es 60 en France ces trentenaires r alisateurs femmes comme hommes posent un regar
94. t pisodes d une dur e de trente minutes chacun Presqu inconnu sous cette appellation en France le r le du showrunner est unique Il contr le l ensemble du projet et supervise chaque tape l criture mais aussi l enregistrement des voix l animatique et la production de la musique Il est aussi charg du mixage final Les showrunners doivent avoir une vision globale du projet Le r alisateur peut assumer cette fonction mais dans ce cas il doit tre int gr d s le d part Aux tats Unis aucun syndicat ne les repr sente Quand vous crivez pour l animation aux tats Unis vous ne recevez pas de royalties Je suis pay e en salaire et je suis responsable de tout crire et tout superviser ajoute t elle pour continuer La plupart des gens qui crivent n ont pas t for m s pour l animation et n ont pas une id e claire de l ensemble du processus Ils n ont pas conscience qu il ne faut pas le surcharger Ainsi les gens du script ont tendance prot ger le sc nario mais le showrunner doit savoir prendre la meilleure d cision pour le r a lisateur La production marche bien quand les deux se font confiance car il est question de temps et de budget une question venue de la salle Chris Nee en vient d finir l engagement du showrunner Nous avons toujours besoin aujourd hui d une personne qui se bat pour l me d une s rie et qui lutte pour d fendre ses int r ts Car l animation co
95. t la peine d insister sur cet tat de fait Les valeurs de couleur ne mesurent pas ne rendent pas compte d une qualit physique des objets mais du r sultat d un en semble de fonctions de la vision humaine depuis la focalisation par l iris en passant par les r cepteurs de l il et les traitements neuronaux imm diats jusqu des traitements plus compliqu s dans les aires visuelles Les d bats philosophiques nombreux et complexes n ont pas fini de se d velopper pour d terminer si les sensations sont pures et ind pendantes des concepts et des jugements O se trouve la s paration entre traitements incons cents et conscients Des concepts et des jugements sont ils impliqu s et quelle tape Existe t il m me des perceptions vierges de tout concept La philoso phie s est empar e de ces questions depuis longtemps et de nombreux philosophes proposent de multiples r ponses Ils sont trop nombreux pour les citer tous je renverrai donc seulement un ouvrage collectif sur le sujet sous la direction de Jacques Bouveresse et Jean Jacques Rosat Philosophies de la perception Bou veresse amp Rosat novembre 2003 Mais les recherches scientifiques r centes n ont pas permis de trancher sur la question de savoir o s arr te la sensation pure et o commencent les jugements inf rences et conceptuali sations La constitution r cente d une soci t pour la philosophie de l information est une d marche qui me semble int
96. ta tion sous une forme associative C est ainsi que la salle de patronage devenue Foyer des Jeunes puis Le Regain allait vivre sa derni re mue sous le nom prometteur de Reg Art retrouvant un cadre as sociatif convivial et solidaire Sur leur site www cinebuis fr l association d finit son beau projet Le Reg Art est un cin ma associatif dont le nombre d adh rents avoisine la centaine chaque ann e cent vingt en 2013 Seul le projectionniste est salari la par ticipation de nombreux adh rents b n voles en assure galement le fonctionnement e Le cin ma fait partie des ECRANS f d ration des cin mas ind pendants Dr me Ard che qui nous permet de vous proposer le Printemps du Documentaire Cin M moire et Coll ge et Cin ma e Avec le LUX centre multim dia Valence nous orga nisons cole et Cin ma e Nous diffusons des films pour tous publics et de tous genres Chaque semaine sont projet s trois cinq films et un court m trage au cours d une douzaine de s ances en moyenne e a salle class e Art et Essai avec les trois labels Jeune public Recherche et d couverte Patrimoine r pertoire propose en outre d autres v nements tels que Le jour le plus court le 21 d cembre journ e nationale du court m trage des s ances l h pital des soir es th me souvent en partenariat avec les associations locales des cin go ters gt pour le jeune public et des lt cin
97. tie de la salle demeure un des premiers crit res d exigence Dheepan marque qu on ait appr ci ou non le film qu on lui donne ou non la Palme Dans un autre genre juste ment The Lobster continue de nourrir un imaginaire Sa suite que ce soient des moments de for t en p nombre la sc ne finale au diner voquant un hopper OU cette fameuse travers e de champ reprise dans toute la communication autour du film L un oscille entre en vie de r el et digressions ou fantasmes m tapho riques quand l autre fr le avec la construction d une ambiance et d un univers qu on pourrait aussi juger attendu mais tous deux sont des uvres qui auront pour moi laiss ces traces pr cieuses contribuant for mer et red finir en permanence ce que peut tre l la boration d une image de cin ma Images qui interrogent et permettent de penser qu au del d une belle photographie on peut continuer attendre d un film qu il soit une proposition d interpr tation ou de repr sentation et non un d calque d une forme de r alit LE FILS DE SAUL C T CONF RENCE DE PRESSE CANNOISE ET INTERVIEW DES CRITIGUES Si nos membres du jury ont distingu la conception sonore du film en attribuant Tamas Zanyi le prix Vul cain 2015 l oeuvre du cin aste hongrois L szl Nemes a suscit des r actions diverses Pour Martine Barraqu comme pour Jean Philippe Guerand le film voque l indicible ce qui fa
98. ualar asnan rig ee rem Echanges er Fa p TOUT esie Epp pem mi 5 mapa dar la W L ik Ding A F Commande Du ppapyphusa Jy ener cens recens nha eur rur Peka liri iya For rage rn che iram dena wa ibe Y nl Tri 2 avida la VI Disery PA Tie nda m run tien pa Fumer utis res m aa mna n a iret Papia emm ari Pesca d ar ane Ese pH ene cbe rane cbe eura nn uen raspa l entente der Fn pepe inl W 3 br angl WISPn a M in jaiii Es paralelis ip bilagi onto e om mura wx red dla la WT h frame alasdusanu ur pA rs famed Dile V Bes eit um den neat des rLPS nuns anm dec Ulaceri apaspa Tram Cae E arpai pap ds LA POLYVALENTE M LANIE DUVAL n Par rapport la th matique abord e M lanie Duval a pu t moigner de tous les c t s des barri res Ayant commenc par l criture de sc nario puis ayant vo lu comme cr atrice graphique elle est reconnue d sormais comme animatrice En d marrant comme animatrice elle se plaignait des boarders et en devenant boardeuse elle a commen c se plaindre de la longueur des textes des sc na ristes Le grand art est de trouver la forme d criture qui sugg re le bon visuel Ainsi dans Capitaine Biceps production pour des enfants qu elle signe comme auteure et storyboar deuse une sc ne de bagarre ne peut tre montr e elle ne peut qu tre sugg r e sous peine d un refus du diffuseur Dans cette s
99. ur l effet des sensations de couleur sur le public Peut on imaginer quelque chose de similaire aux indications des m t orologues sur le ressenti des temp ratures en fonction du vent et de l humidit Cela ne me semble pas pouvoir vacuer le probl me de l influence de la culture et du langage sur l appr ciation de la couleur Le but essentiel me semble tre celui de s assurer que l ensemble des spectateurs percoivent le m me spectacle dans la mesure du pos sible Une proposition r cente de retenir plusieurs observateurs standards me semble tre porteuse des m mes probl mes Il s agit toujours de moyennes et il s agit toujours de caract riser des couleurs s par ment et non pas un spectacle Je pense que la r ponse r side plut t dans la prise en compte de l image color e dans son ensemble Le nu m rique rend possible des analyses sophistiqu es du contenu d une ceuvre cin matographique On peut ima giner pour le futur des traitements automatiques d un contenu qui permettraient de d tecter les configurations colorim triques susceptibles de poser des probl mes ou au contraire rep rer les configurations stables pour les variations de perception de langage ou de culture Ces analyses devront tre bas es sur des th ories solide ment tablies portant sur la perception de sc nes plus complexes qu une simple tache de couleur sur un fond neutre Certaines pistes me semblent plus prometteuses que d autres L
100. ur le cin ma qu il dirige jusqu en 1997 Le Huiti me Jour de Jacko Van Dormael Microcosmos de Marie Perennou et Claude Nuridsany Assassin s de Mathieu Kassovitz Pola X de Leos Carax Le Bossu de Philippe de Broca Mad City de Costa Gavras En 1998 Christan Guillon cr e l tude et la Supervision des Trucages l EST dont il reste le PDG jusqu en 2010 En dix ans et avec un positionnement atypique ax sur la supervision et la production ex cutive des FVX l EST a trouv sa place dans le haut de gamme du paysage des effets visuels num riques pour le cin matographe Les Rivi res pourpres de Mathieu Kassovitz Le Boulet de Alain Berberian et Fr d ric Forestier Amen de Costa Gavras Femme fatale de Brian De Palma Lord of War de Andrew Nicoll Ast rix aux Jeux olympiques de Fr deric Forestier et Thomas Langmann Oc ans de Jacques Perrin Au final il aura travaill sur plus de deux cents films En 2010 Christian Guillon fonde L Agence de Doublures Num riques ADN une start up d di e la recherche dans la repr sentation faciale humaine en images de synth se En 2011 ADN gagne les principaux prix de l innovation et l ve les premiers fonds pour d velopper une activit totalement in dite sur les march s du cin ma de la publicit et du jeu vid o Apr s m tre fourvoy mon corps d fendant dans des tudes de sciences conomiques de 1964 1968 j ai pu m panouir au sein de l cole nationale de Photographie et
101. us sommes retrouv s avec tous les sc naristes de Lastman enferm s dans un appartement pendant des semaines Nous avions plac vingt six feuilles blanches sur les murs pour les remplir de post it et d id es Il y a une histoire principale et une histoire secondaire par pisode Quand nous nous mettions d accord sur le pitch nous crivions un synopsis tr s d taill pour viter l tape du s quencer L tape la plus simple a ensuite t de passer du synopsis un script dialogu nous l avons co crit avec J r mie et les trois coauteurs de Lastman Puis ces derniers ont crit quatre autres pisodes pendant que nous r a lisions les pisodes de la s rie crire avec eux tait pour J r mie et moi une n cessit D sormais ce bin me encourage crire dans un maximum de styles possibles et co crire pour d couvrir de nouveaux styles notamment avec des boarders et des illustrateurs pour susciter davan tage d id es visuelles Comme M lanie Duval il vaut mieux trouver le visuel qui sugg re que de montrer DE L AUTRE C T DE L ATLANTIGUE Chris Nee est une sc nariste productrice et showrunner chez Disney Elle crit depuis vingt ans pour l animation avec des s ries t l vis es comme Henry Hugglemonster The Doc Files ou encore An gela Anaconda Elle est le Showrunner de Docteur La Peluche qu elle a cr et dont la saison 4 est en cours d criture Cette s rie atteindra les cen
102. workflow de post production sera au plus simple et au plus respectueux des fichiers RAW La d bayeurisation sera assur e par les outils du constructeur Sony SDK int gr dans le logiciel Firecloud talonnage depuis les RAW sans conversion pas d utilisation de LUT suppl mentaire le tout dans l espace couleur P3 et le rendu final au for mat DCDM 4K pour la fabrication d un DCP AK Le but de l talonnage sera uniquement d assurer une lumi re unique pour chaque s quence sans gommer ni accen tuer les diff rences entre les optiques Chaque optique sera galement mesur e au laboratoire Louis Lumi re sur le Flounetoscope puis sur le logiciel DXO Nous avons commenc r fl chir au dispositif de prises de vues et avons fait une maquette de tournage le 29 avril A l issue de cette maquette que nous vision nerons prochainement nous d ciderons du protocole de prises de vues En mars nous avons d cid de lancer deux nouveaux groupes de travail l un sur les probl mes de stroboscopie rencontr s lors des mouvements d appareil avec les cam ras num riques Philippe Brelot et Philippe Corroyer le dirigent Un tournage d essais a d j eu lieu qui a mis en vi dence le probl me soulev Il reste un long chemin parcourir pour d terminer les causes et les solutions du ph nom ne l autre sur la sensibilit des capteurs des cam ras nu m riques Ce dernier groupe s est d j r uni deux fois une tro

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