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DIALOGUE DES CULTURES ET EDUCATION

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1. INFORMATIONS INFORMATIONS au secret de la vie priv e et autres cas pr vus par les lois et les textes en vigueur e 10 Conna tre facilement les lois et les textes r gle mentaires en vigueur Il appartient aux admi nistrations de rassembler les textes l gislatifs en vigueur et les classer selon leurs sujets dans des recueils la port e des citoyens 11 Combattre la bureaucratie et la routine admi nistrative en simplifiant les formalit s rationa lisant les d penses r duisant le nombre de mod les des documents des pi ces et des avis requis pour achever les formalit s et fixer les d lais n cessaires l accomplissement des for malit s et tendre l usage du r seau d informa tique lectronique afin de faciliter aux citoyens l ach vement rapide de leurs formalit s 12 Cr er des bureaux d accueil dans les adminis trations les tablissements publics et les muni cipalit s selon le besoin afin de fournir aux citoyens les renseignements n cessaires et rat tacher ces bureaux des r seaux d informa tique pour permettre aux citoyens de s informer au sujet des proc dures administratives et ce dans n importe quel bureau de r ception 13 Prolonger les horaires de travail dans les minis t res et les administrations publiques confron t es une forte pression de la part des citoyens de sorte que le travail puisse s tendre jusqu l apr s midi durant deux jours ou
2. tre rejet par une grande partie de la plan te La Francophonie institutionnelle a depuis long temps manifest e sa volont de jouer un r le mo EXP RIENCES ET T MOIGNAGES teur dans ce dialogue en se rapprochant des autres grands espaces linguistiques et en instaurant la dis cussion avec eux Ce fut le cas en particulier l occasion du colloque Francophonie Monde arabe qui s est d roul Paris en mai 2000 l ini tiative de la Ligue des tats arabes de l Organisa tion internationale de la Francophonie et de l Institut du Monde arabe L objectif tait de d boucher sur un v ritable projet de soci t l chelle de la plan te comme l a dit le Secr taire g n ral de la Francophonie Un projet de soci t o les cultures les civilisations se compl tent et ne s excluent pas o elles se renforcent et ne se di luent pas o elles se rassemblent sans pour autant se ressembler Pour sa part et dans le cadre de son mandat et de son champ d action universitaire l AUF op ra teur direct de l Organisation Internationale de la Francophonie OIF appuie ces efforts en favori sant elle aussi les contacts les rencontres les changes et les partenariats entre les tudiants les enseignants les chercheurs les responsables issus d tablissements et d horizons francophones tr s divers Il existe pour cela plusieurs programmes q
3. Lexique ensemble de lex mes noms donn s aux morph mes lexicaux d une langue organis e selon plu sieurs principes synonymie antonymie hyperonymie d rivation composition L accrois sement du lexique et sa structuration vont de pair La proportion tr s importante du lexique construit mots d riv s et compos s par rapport au lexique simple invite attacher une attention particuli re la morphologie sans jamais perdre de vue la di mension s mantique Exemple le suffixe eur n a pas le m me sens dans chanteur que je peux rap procher le chasseur et dans p leur form selon le m me principe que blancheur M L lalouf Mais des ambigu t s demeurent car vocabulaire et lexique ne sont pas toujours bien distingu s l un ou l autre constituant des sous titres Le lexique sous titre e enrichissement du vocabulaire en particulier du temps de l espace des sensations ou encore B Vocabulaire sous titre Comme pour la cinqui me et la quatri me l tude du vocabulaire est envisag e selon diff rents ni veaux d analyse en allant de l organisation du lexique aux relations entre lexique et discours Cette copr sence peut appara tre comme la vo lont de faire un lien entre une approche tradition nelle l tude du vocabulaire et une approche plus innovante prenant en consid ration une ogranisa tion du lexique mais elle contribue au maintien d une ce
4. l ve r pond aux questions que l auditoire est en droit de poser qui a crit ce livre et qui raconte l his toire qui cet ouvrage ou ce film sont ils des tin s O et quand les faits se d roulent ils On fera alterner comptes rendus pr par s et in terventions improvis es Lors des ann es suivantes on insistera davan tage sur la prise de notes pr alable et l adapta tion du message au destinataire En troisi me l l ve devra tre de centrer son attention sur l auditoire sans tre prisonnier de ses notes Comme l expos le compte rendu convoque les quatre grandes formes de discours La nar ration la description l explication et l argu mentation y sont associ es en des proportions variables selon le niveau concern e L expos accorde une moindre place la sub jectivit du locuteur puisqu il vise communiquer aux autres le r sultat d une recherche les infor mer les instruire sur un sujet particulier Par ses exigences et son ampleur cette activit prolonge et approfondit celle du compte rendu Elle trouve donc pleinement sa place en classe de troisi me Une uvre un th me un auteur un genre ou un mouvement litt raire peuvent faire l objet d un expos inscrit dans le cadre de la s quence en cours Cette activit implique que l l ve ma trise les principes de la recherche documentaire On veillera ce qu il utilise d
5. parfois en contradiction avec la veille technologique Toujours sur ADN on peut m me tenir un dis cours compl tement oppos le fait que l on parle dans les journaux des OGM met un doxa en opi nion publique les v nements les plus importants du monde scientifique et devient producteur d images de repr sentations comme l on veut Un exemple pr cis une exposition a t r cemment organis e au Mus um d Histoire Naturelle de Di jon R volution dans l volution a montr que l es sentiel des connaissances du public non sp cialis y compris les enfants avaient t acquises lors d v nements m diatiques comme le T l thon ou dans la Presse propos pr cis ment des OGM Certes ses connaissances sont maigres Mais comme l explique Olivier Roy dans son opuscule commentant Le Nouvel Esprit Scientifique de Ba chelard encore propos des images Il y a une am bigu t de l image qui est du m me ordre que celle de la philosophie tant t elle se fige en un concept ferm devenu inconscient de son origine cultu relle ou psychique c est l image de l Ancien Esprit Scientifique tant t elle fonctionne comme DIDACTIQUE ET FORMATION un simple support un op rateur c est l usage qu en fait le Nouvel esprit Scientifique Et plus loin On se d fend de l image non en l liminant mais en en multipliant consciemment la produc tion ave
6. en 2001 pour la premi re ann e de la Francophonie au Li ban le Bureau Moyen Orient avait lanc plusieurs activit s l occasion de la Semaine du Fran ais en f te parmi lesquelles un concours intitul Journa listes en herbe en association avec le journal L Orient Le Jour Ce concours avait pour objec tif de stimuler l int r t des jeunes tudiants de nos tablissements membres pour le journalisme de qualit en langue fran aise en leur offrant la possi bilit de publier r guli rement des articles traitant de sujets divers en relation avec la Francophonie dans les pages d un grand quotidien francophone Un jury compos de sp cialistes locaux et inter nationaux de la presse crite de la radio et de la t l vision a d partag les candidats qui avaient eu soumettre une premi re copie r pondant la ques tion Comment peut on favoriser le dialogue des cultures en relation directe donc avec le th me du Sommet La dizaine de jeunes futurs journalis tes ainsi s lectionn es s est par la suite attel e r diger et publier dans les pages de l Orient le Jour des articles pendant le reste de l ann e Les deux meilleures plumes ont t finalement choisies en fin d ann e lors du Salon Lire en fran ais et en mu sique Les laur ats ont t r compens s par des stages dans des m dias francophones de renom en France RFI et en Belgique la Libre Belgique Ils participeront
7. la quatri me page ici c est la technique de la mise en attente du lecteur p LITT RATURE LITT RATURE il lit quelques indices concernant le narrateur tels que collier laisse griffes pattes et il s crie mais c est un chien Votre narrateur est donc un chien En effet mon narrateur dans Chagrin d amour est un petit caniche blanc qui plaide sur l absence et la s paration Je me suis mise dans sa peau m identifiant lui en en faisant l analyse psycho logique Et c est l une autre t che du romancier se pr ter tous les r les On peut comprendre d s lors l origine mais aussi la raison d tre de la diversit des tons qui marquent certains romans et que l auteur pr te chaque situation lyrique comique tragique pol mique etc Chaque ton correspond un tat d me au moment de l laboration du livre Dans un entretien avec des tudiants du Lyc e Rassi un l ve m a pos la question suivante tr s intelligente mon avis Quel est votre livre pr f r Ma r ponse tait comme suit Tu poseras cette m me question ce soir ta maman parmi tes enfants quel est ton pr f r et sa r ponse va tre la bonne Mais il tait un fils unique Le travail de l crivain ob it donc au principe de la procr ation Il n y a pas de privil ge pour l une ou l autre de ses cr ations Chacune
8. mans production d crits vari s montage diapos autour d un livre V Conclusion En conclusion la B C D est donc d finie comme un local am nag et organis qui ras semble les livres les documents le mat riel p da gogique et audiovisuel C est le centre de ressources de l cole un lieu de lecture mais aussi un lieu de production d crits par les l ves et un lieu d affichage des documents scolaires et extra scolaires C est galement un lieu de rencontre entre pe tits et grands et un lieu d apprentissage de savoir faire maniement et gestion du fonds et des fichiers par les enfants N anmoins ce mod le id al de la B C D existe 1l Bien des biblioth ques centre de documenta tion sont encore tr s loign es de toute cette inno vation mais nombreuses sont celles qui un moment de leur d veloppement ont pu int grer l une ou l autre de ces pratiques novatrices Quelles que soient les difficult s il existe sans nul doute des lieux o la B C D fonctionne Cette affaire demande beaucoup de temps de patience et de t nacit au sein des quipes Samar TURK Facult de P dagogie Section I DIDACTIQUE ET FORMATION 2 w zone de lecture d tente E avec COUSSINS O gradins OU podium 1 li d E 1 nan 3 El E g zone ouvrages documentaires Fichiers maubhr bas Fichiers Tabl ka Fi zo
9. une fille 2 l ment perturbateur Faute qui consiste ne pas in viter la 13 sage femme Mal diction 3 Action La Belle grandit se pique un 4 R solution fuseau oubli Tout le ch teau Il donne un baiser la Belle et s endort et se voit entour r veille la vie au ch teau La d un rempart infranchissable mal diction est contrecarr e d pines Cent ans plus tard un z tat final prince se pr sente au ch teau franchit les pines qui se chan Noces du prince et de la Belle gent en haie de fleurs Ce r cit complexe comporte plusieurs s quences Voici les plus importantes car on pourrait encore distinguer un certain nombre de micro s quences interm diaires Situation d quilibre provisoire 1 Enfant d sir Dons des sages femmes La Belle grandit en beaut et en intelligence et atteint l ge fatidique des quinze ans Arriv e d un prince Le prince d couvre le ch teau en dormi Transformation Situation quilibre Proph tie de la grenouille provisoire 2 Apparition 13 sage femme Enfant obtenu Absence des parents visite Mal diction la tour La Belle se pique au fuseau Le ch teau s endort et est en Un vieillard lui apprend le tour d pines secret du ch teau Le prince se rend au ch teau Baiser la Belle La vie reprend son cours Remarque On comprend bien ainsi le m canisme de cha nage des s quences Chaque sit
10. Les XIes rencontres internationales francopho nes du pays de Querey se sont tenues les 26 et 27 Octobre 2001 au C C F sur le th me Diversit Culturelle et Francophonie sous la pr sidence du professeur Edmond Jouve et l initiative de l Association des crivains de langue fran aise Adelf Le colloque a eu le m rite de poser une probl matique essentielle que voulons nous une francophonie dynamique pr nant les valeurs qui lui sont intrins ques la t te desquelles les droits de l homme ou statique et vers e dans la contem plation de sa splendeur pass e L intervention du professeur Edmond Jouve tait ax e sur la diversi t culturelle en tant que facteur de paix En effet l article 1er de la Charte de la francophonie stipule que cette derni re est au service de la paix de la coop ration et du d veloppement Le droit la paix devient progressivement norme de droit dans la d claration de Hano l issue du sommet fran cophone adopt e par plus de 50 chefs d Etat puis lors du sommet de Moncton Le sommet de Bey routh en 2001 devait consacrer la francophonie dans son action pour une culture de paix et de tol rance La francophonie libanaise Culture et Humanisme Dans le cadre des activit s pr ludant au IXe sommet de la francophonie le mouvement culturel d Ant lias a organis un colloque sur la franco phonie libanaise culture et humanisme D apr s le secr taire g n ral
11. Les activit s de gestion AG Les l ves peuvent participer la constitution et l volution du fonds son classement son entretien et sa gestion Ces enfants sont responsables et sont des membres actifs au sein de la B C D Tenue des panneaux d affichage tris des ou vrages usag s participation au choix et l achat des livres comit s de lecture et visites chez le libraire participation la gestion de la B C D cotation de nouveaux livres r ali sation des fiches correspondantes e Les activit s d utilisation AN La B C D modifie l enseignement de la lec ture car elle affirme l existence des liens entre apprentissage et pratique de lecture Il s agit de consolider la lecture tout au long de la solidarit D couverte des diff rentes sortes d crits ap proche d un conte atelier po sie pr sentation de livres expos s soutien en lecture lecture de romans avec possibilit de recherche de do cuments compl mentaires recherche sur les dictionnaires initiation l utilisation d une table de mati re ou d un index ou d un som maire f Les activit s de production d crit AE Permettre tous d acqu rir la ma trise des multiples pratiques de la lecture et de l cri ture Elaboration d une affiche articles pour le journal Fiches techniques pour la B C D cr ation de documentaires criture de contes ou de ro
12. Vous tes une hormone racontez votre histoire dans un lyc e agricole des ann es 1990 Quy a t il de commun entre une pi ce comme Le Dos sier Oppenheimer de Jean Vilar mont e au Th tre de l Ath n e avec Jean Vilar dans le r le principal et la m me pi ce mont e par le groupe th tral d un Lyc e Rien et tout la fois Et ce n est pas tout en ce qui concerne l histoire de ce th tre certes il prenait des formes didacti ques dures et des formes m taphoriques re nouant avec la fonction politique du th tre Mais il prenait aussi des formes vis e ducative g n rale visant la modification de comportements un th tre hygi nique par exemple au d but du XXe si cle C est un choix que prennent de nombreux groupes scolaires quand il d cident de faire un peu de th tre de sciences du type presque militant DIDACTIQUE ET FORMATION Il est facile de critiquer l cole ou de lui en voyer des mots d ordre creux Il n y a pas vidence cela Should Science be studies in Science Courses crit le professeur anglais Arthur Lu cas Of course yes I would answer Les pro grammes rendent impossibles un autre chose un autre chose que les associations hors de l cole peuvent faire Ce que l on pourrait r sumer par une simple phrase le contact avec les processus dyna miques de la science La relation par
13. devrait permettre par exemple l encouragement des jeunes et des femmes participer ce chantier Un r seau permanent devrait tre cr entre coliers et universitaires francophones b n ficiant d une tribune inter scolaire et inter universitaire 2 Enseignement interculturel multilinguisme traductions et projets ditoriaux a DOSSIER DOSSIER La familiarisation avec les diff rentes productions et cr ations culturelles du monde francophone devrait faire partie du programme d enseignement essentiellement au ni veau litt raire Or s il y a profusion de la traduction des grands classiques de la litt ra ture fran aise en d autres langues on trouve en revanche beaucoup moins de traductions d uvres contemporaines des pays francophones vers le fran ais ou vers d autres langues des pays francophones 3 Manifestations th matiques Autour de th matiques d int r t commun aux pays membres diff rents v hicules d expression artistique et culturelle s expriment dans leur langages respectifs Exem ples films pi ces de th tre peintures textes litt raires chansons et musiques produits par les pays membres et dans leurs langues repr sentent le racisme et la x nophobie les grands moments d avanc e de la d mocratie ou des acquis sociaux la libert etc 4 L investissement de information pour tous L investissement de l espace virtuel est une urgence pour la communaut franc
14. dront soit en travail autonome soit avec la partici pation d animateurs ext rieurs l cole Ce mode de fonctionnement favorise la conqu te de l auto nomie de l l ve Il permet galement une ouver ture de la B C D et donc de l cole vers ses partenaires tout en autorisant un travail avec de pe tits groupes d enfants Les s quences principales sont des activit s p dagogiques structur es au cours desquelles le ma tre fait agir r fl chir aide l acquisition de connaissances et de savoir faire en sa pr sence et en collaboration avec ses l ves Tous doivent pouvoir participer tour tour m me les l ves en difficult Les activit s secondaires permettent de s exercer de pratiquer seuls en dehors de la pr sence de l enseignant pour conqu rir son auto nomie ou b n ficier d une relation avec un autre adulte que le ma tre pour consolider l apprentis sage et la mise en place des comp tences La pr paration de ces s quences doivent donc tre soign es et les consignes de travail claires et nettes Un travail sur le cycle l valuation est l pour assurer la reprogrammation des s quences adap tant ainsi en permanence l action du ma tre au ni veau et aux besoins r els de ses l ves 3 Typologie des activit s Diverses activit s sont propos es pour des groupes d enfants du m me ge ou d ges diff rents a Les activit s de d couverte et
15. e Jusque dans leurs romans l exemple d Eveline Bustros dont La Main d Allah ditions Bossard 1926 avec une pr face de J r me et Jean Tharaud portait un message de tol rance islamique combien aujourd hui d sir N avait elle pas de surcro t d cid son livre Au cher et lumineux pays mien Chroniques d un temps o les drapeaux islamiques et chr tiens fra ternis rent Heureux temps et souvenirs d une histoire que l on craint tre aujourd hui r volue Nous devons la m moire des orientalistes fussent ils ceux qui venaient de chez nous de no ter cet acte de foi libanais dans l dition fran aise Quand la librairie orientaliste Paul Geuthner orientaliste par excellence connut des difficult s financi res majeures c est un groupe de Libanais qui la reprit son compte pour lui permettre de continuer sa mission Paris m me Nous c l brons ce mois Beyrouth comme Paris le cente naire Geuthner par une s rie de reprises dont un DOSSIER DOSSIER monument de l dition La Musique arabe par le Baron Rodolphe d Erlanger Une mani re comme une autre d honorer francophoniquement la libanaise ceux qui avaient v hicul la connais sance de la culture du Liban et de tout l Orient telle que red couverte par les chercheurs d Occi dent Ainsi la maison d dition Terre du Liban avait elle il y a deux ou trois a
16. es aussi bien comme des disciplines faisant partie int grante des programmes scolaires que comme des moyens de d velopper des services ducatifs plus efficaces e Les modalit s traditionnelles de transmission des savoirs doivent tre prises en compte afin de proposer des options p dagogiques alternatives culturellement adap t es aux contextes locaux f Il convient d encourager la mise en place de programmes de formation notamment de formation de formateurs la communication et du dialogue interculturels p DOSSIER DOSSIER D CLARATION UNIVERSELLE DES DROITS LINGUISTIQUES Une conf rence mondiale des droits linguistiques s est tenue Barcelone Elle a regroup plus de cent associations ONG et institutions comp tentes en la mati re qui l issue de leurs travaux ont approuv une D claration universelle des droits linguistiques Nous publions ci dessus les principaux articles de cette d claration qui vise la promotion de V ducation plurilingue et le respect de la diversit linguistique dans un souci de renforcement de l esprit de tol rance et de paix entre peuples et communaut s TITRE PR LIMINAIRE Article premier 1 La pr sente D claration entend par communau t linguistique toute soci t humaine qui ins tall e historiquement dans un espace territorial d termin reconnu ou non s identifie en tant que peuple et a d velopp une langue commune comme moyen de commun
17. il r pond C est pour d router les fourmis Chez moi c est peu pr s la m me d marche que mon picier pour d router Mais parfois cette op ration de camouflage et de tricherie n est pas toujours r ussie Il y en a qui se reconnaissent dans l histoire Dans la Mallette o il s agit d une exp rience personnelle r elle ment v cue le t moin en tait une amie que je d cris dans l histoire comme suit agr able sans a LITT RATURE LITT RATURE e tre vraiment jolie C tait le seul trait phy sique ind finissable vrai dire que je lui pr tais Le lendemain de la signature de l ouvrage sa fille m appelle et sur un ton plaisantin me dit C est comme a que tu vois ma m re et que tu la d cris pas jolie mais elle est agr able lui dis je c est plus important Sans en tre vraiment offusqu e heureusement elle a pu reconna tre sa m re dans mon personnage Biba c est parfois risqu J aimerais noter ici que certains pr f rent le ro man polyphonique o tous les personnages sont des h ros je ne partage pas cette opinion Ma pr f rence est port e sur le roman un ou deux per sonnages principaux avec quelques autres se condaires n cessaires certes au d roulement de l histoire J essaie de ne pas en cr er beaucoup pour ne pas alourdir l aventure ou lasser le lecteur Passons au cadre Je ne suis pas de ceux qui
18. la concertation acquisition du sens de l organisation inscription du travail dans la dur e Permettre une d marche de projet Comme les TPE les travaux crois s s inscri vent dans une d marche de projet qui invite les l ves et professeurs travailler autrement Leur mise en application suppose d abord que le coll gien d finisse un th me de travail dans le cadre d une concertation avec ses camarades et l quipe duca tive Elle implique ensuite qu il se montre capable de d finir des outils d entreprendre des recherches documentaires d laborer une production d ins crire ses desseins dans la dur e L esprit des travaux crois s est bien des gards l inverse d une p dagogie fond e sur l em pilement des connaissances puisque l l ve se DIDACTIQUE ET FORMATION trouve plac dans la n cessit d aller lui m me chercher les savoirs et les savoir faire dont il a be soin pour b tir son projet Dans la pratique cette d marche ducative tend favoriser le dialogue entre l l ve et les pro fesseurs charg s de son accompagnement Centr s sur la conduite d un projet les travaux crois s ont galement pour vocation de permettre une valori sation du travail personnel de l l ve Les principes de mise en uvre La nature des r alisations A la diff rence des TPE les travaux crois s ne d pendent pas d u
19. sence du narrateur 50 Th me et propos 53 Discours de vulgarisation scientifique 57 Pratiquer la citoyennet IV Litt rature 58 Victor Hugo sa l gende a deux si cles 63 Ezza Malak l crivain et sa mani re de fa onner le monde visible r 68 Salah St ti Lecture d une femme DIDACTIQUE ET FORMATION V Informations 71 75 77 78 La charte du citoyen Prix du jeune crivain francophone 14 CLACS au Liban en milieu rural En bref VI Dossier 79 81 84 85 89 90 94 Dialogue des cultures et francophonie R flexions sur la th matique du sommet fran cophone D claration universelle sur la diversit cultu relle D claration universelle sur les droits linguis tiques Ghassan Salam Francophonie un labo une tribune Propositions du Minist re de la culture sur le dialogue des cultures Ghassan Tu ni le tr s ancien dialogue Quelle place pour le fran ais au Liban au 3 me mill naire DIDACTIQUE ET FORMATION e R LE DE L DUCATION INFORMELLE MUS ES ET PRESSE Il s agit d une conf rence donn e par M Daniel RAICHVARG Professeur des Universit s directeur du Centre de Recherche sur la Lecture les Mus es et la Diffusion des Savoirs dans le cadre du colloque sur l ducation scientifique pour tous qui eut lieu les 21 et 22 Septembre 2001 la Salle Montaigne Nous reproduisons ci a
20. ti et la M diterran e noire Juin 1990 LA CHARTE DU CITOYEN Nous saluons l initiative du Bureau du Ministre d Etat pour la R forme Administrative approuv e par le conseil des ministres le 5 11 2001 la publication de la charte du citoyen dans le but d am liorer la relation de l Etat avec les citoyens Nous reproduisons ici le texte des principaux th mes de cette charte en souhaitant que ce texte soit v cu comme principe d action et de conviction L charte du citoyen se propose souvent de r aliser les objectifs fondamentaux suivants e Favoriser l orientation d mocratique de l admi nistration et faire respecter l ordre et la loi e Appliquer le principe de la transparence et la res ponsabilit de l Administration publique vis vis du citoyen e Prot ger le citoyen contre les abus du pouvoir de l Administration e Consolider les rapports entre l Etat et le citoyen et r tablir la confiance du citoyen dans l Etat La charte du citoyen comporte les th mes sui vants e Les formalit s facilit et rapidit e L thique de la fonction publique e L thique de la citoyennet e Le droit l information transparence et lutte contre la corruption e Responsabilisation participation et p nalisa tion PREMI REMENT Les formalit s Simplicit et Rapidit Les citoyens ont droit ce qui suit 1 Des fonctionnaires comp tents qualifi s exp riment s
21. vis e ducative et culturelle Signalons notamment celles qui traitent du dialogue des cultures face aux d fis de la mondialisation Au som maire du num ro paru l occasion de l ann e de la francophonie une date est retenir celle du 40 anniversaire de l AUF Pour marquer cet v nement l Agence a organis deux colloques inti tul s respectivement Diversit cultu relle et linguistique quelles normes pour le fran ais et Ethique et nouvelles technologies l appropriation des sa voirs en question Espace des Lettres l s agit d une nouvelle revue publi e par le Service culturel de l Ambassade de France qui para tra trois fois par an et sera diffus e gratuitement sur tout le territoire libanais L objectif de cette revue est de mieux faire conna tre l action culturelle de l ambas sade de France dans tous ses aspects Les activit s des centres culturels fran ais dans les principales r gions libanaises sont le moteur d une relation franco li banaise fond e sur la dur e et qui igno rant les modes et les al as politiques renforce une amiti s culaire et lui donne tout son sens et toute son actualit d apr s les propres termes de M Phillipe Lecourtier Ambassadeur de France au Liban qui a sign l ditorial du premier num ro de cette revue Troisi me festival des C dres pour la po sie D le cadre de l Ann e de la francophonie au Li
22. D autres s inscriront davantage dans la dur e de l ann e scolaire ainsi qu en t moigne la proposition de ca lendrier ci dessus lire encadr DIDACTIQUE ET FORMATION La question de l valuation Deux formes d valuation clairement pr sent es aux l ves d s les pre mi res s ances de travail peuvent tre envisag es e La premi re essentiellement formative et r gulatrice s effectue en cours de travail elle value la faisabilit du projet d fini par l l ve con tribue sa d limitation encourage la tenue d un carnet de bord individuel qui l aidera s interroger sur ses propres pratiques Un entretien un questionnaire une grille d analyse ou un premier bilan d accompagnement peuvent servir de support cette valuation qui ne saurait en aucune mani re tre r ductible une quelconque notation e La seconde plus sommative value la production finale de l l ve qui peut tre amen pr senter son travail au cours d un entretien avec les profes seurs Ces derniers pourront envisager un dispositif qui permette dans le cadre du contr le continu une soutenance l oral devant des enseignants de l tablissement Dans le cadre des travaux effectu s en petits groupes une attention particu li re sera port e la d licate question du degr d implication de l l ve dans la r alisation collective Dans tous le
23. Le vent la roule avec leur tourbillon Die si ta main me sauve De ces impurs d mons des soirs J irai prosterner mon front chauve Devant tes sacr s encensoirs Fais que sur ces portes fid les Meure leur souffle d tincelles Et qu en vain l ongle de leurs ailes Grince et crie ces vitraux noirs ls sont pass s Leur cohorte S envole et fuit et leurs pieds Cessent de battre ma porte De leurs coups multipli s L air est plein d un bruit de cha nes Et dans les for ts prochaines Frissonnent tous les grands ch nes Sous leur vol de feu pli s D leurs ailes lointaines Le battement d cro t Si confus dans les plaines Si faible que l on croit Oui r la sauterelle Crier d une voix gr le Ou p tiller la gr le Sur le plomb d un vieux toit Das syllabes Nous viennent encore Ainsi des Arabes Quand sonne le cor Un chant sur la gr ve Par instants s l ve Et l enfant qui r ve Fait des r ves d or Lies Djinns fun bres Fils du tr pas Dans les t n bres Pressent leurs pas Leur essaim gronde Ainsi profonde Murmure une onde Qu on ne voit pas Ce bruit vague Qui s endort C est la vague Sur le bord C est la plainte Presque teinte D une sainte Pour un mort On doute La nuit P coute Tout fuit Tout passe L espace Efface Le bruit XXVIII Ao t 1828 Les Orientales p LITT RATURE LITT RATURE L ECRIVAIN E
24. Les changes sont riches et nombreux Tous les membres s engagent et s en tiennent au sujet 3 Chaque membre comprend la t che r aliser et sait ce qu il a faire 4 Les membres de l quipe prennent le temps d couter les autres Chaque id e trouve une oreille attentive 5 L quipe est capable d affronter les divergences d opinions et cherche des moyens pour les r soudre 6 Les membres peuvent exprimer leurs d sac cords librement et dire ce qu ils pensent 7 Chaque membre est conscient des tats d me et ses co quipiers face au sujet de la discussion ou du travail faire 8 Quand une t che ou une action s impose les membres savent clairement ce qu il convient de faire et s entraident 9 La position d animateur ou de chef est occup e tour de r le par chacun des membres 10 L quipe a conscience de son efficacit et sait comment rem dier aux situations probl mati ques Elle est autonome L impact de l ducation la citoyennet sur les l ves Dans une classe o l ducation la citoyennet est au c ur des pr occupations et des apprentissa EXP RIENCES ET T MOIGNAGES ges on peut voir des l ves qui dans la construction de leur pouvoir personnel et collectif e participent aux d cisions qui les concernent par exemple dans l laboration des r gles de vie de la classe l implication dans
25. Q Identifiez l enjeu du texte R Le texte de Caprona cherche faire partager un savoir autrement inaccessible aux profanes Il cherche faire part informer Enjeu informa tif A Les caract ristique typologiques du DVS ou la double nonciation Q Qui sont les destinataires de l article de Capro na R Le but de Caprona est de faciliter la compr hen sion des concepts de Piaget et de les mettre la port e des lecteurs de la revue science et vie destin e un public int ress par la science un large public de non sp cialistes Le texte de Denys de Caprona s adresse ceux qui s int ressent la psychologie science molle Qui parle dans ce texte Qu est ce que la double nonciation ou la double sc ne nonciative Le lecteur de la revue science et vie entend une double voix polyphonie et intertectualit celle du savant Piaget et celle de Denis de Ca prona l auteur de l article le vulgarisateur Q Rep rez tous les termes et les tournures qui per mettent de rattacher ce texte au discours de vul garisation scientifique c est dire les termes et les tournures qui ont permis Denis de Caprona de doubler la sc ne nonciative embo tement de deux sc nes nonciatives Classez dans un tableau de 2 colonnes les termes et les tournures de reformulation ou d attribution et les termes et tournures d ancrage R L gende Reformulation ou attribution La
26. aboutir prochaine ment la g n ralisation de son apprentissage dans toutes les facult s Les changes d enseignants et de chercheurs sont favoris s entre les institutions de la r gion afin de permettre le renforcement des discipli nes d ficitaires et l avancement des travaux de recherche Les enseignants des fili res franco phones suivent des stages de perfectionnement dans les universit s partenaires du Nord et les chercheurs de la r gion participent aux collo ques internationaux La mobilit des tudiants au niveau licence ma trise doctorat et postdoctoral est facilit e entre les tablissements francophones et plus particuli rement au sein des fili res soutenues par l Agence L Agence appuie les quipes de chercheurs et les projets de recherche et ou de formation inter universitaires caract re multilat ral franco phone r pondant aux priorit s de d velop pement des pays de la r gion Le Campus Num rique de Beyrouth Une plate forme d di e aux Technologies de l information et de la communication au service de l ducation TICE install e dans le p le techno logique de Berytech Elle renforce les services de base offerts par le CAI Un centre de documentation offrant sur place et en ligne l acc s l information scientifique in ternationale sous toutes ses formes ouvrages revues c d roms Internet Un centre de ressources mettant dispositio
27. auxquels viennent s ajouter les quatorze du Liban C est partout un succ s dans la mesure o ces mini centres culturels d senclavent culturellement des r gions d sh rit es sur ce plan et finissent par devenir un lieu de rencontre et d animation pour la population du village et de ses environs Au Liban les Clacs sont diss min s du nord au sud du pays englobant la banlieue de Beyrouth dont le d ficit culturel est au moins aussi grand que celui des zones rurales Ils sont install s Ko beyate Halba Amioun Kfarzebyane Bickfaya Barja Jbaa Bint Jbeil Hasbaya Haret Hreik Jeb Ja nine Mansoura Bednayel Sin el Fil A la fois biblioth que avec 2 500 ouvrages dont 1 400 en fran ais et 1 100 en arabe des journaux et des revues et salle d animation avec un quipement audiovisuel TV vid o cha ne hi fi jeux pour en fants et adultes et un ordinateur le Clac fonctionne sous forme de partenariat trois l AIF le minist re li banais de la Culture et la municipalit du village L AIF supporte le gros de l effort financier et de mise en place le minist re g re le r seau et la municipalit fournit les infrastructures un local comprenant deux salles de 120 et 150 m tres carr s au minimum ainsi qu un animateur r tribu et deux b n voles L id e est de faire participer les habitants des lieux qui d l guent cet effet un comit afin qu ils adoptent et fi nalement s approprient le Clac
28. badge tract ou manifeste de revendications tape 6 Geste concret d engagement Chaque groupe s engage concr tement en utili sant diverses strat gies d action p titions lettres aux journaux lettres au gouvernement tape 7 Synth se L enseignante ou l enseignant invite chaque groupe faire conna tre son groupe de pression au reste de la classe change cette occasion sur l importance d agir concr tement de se responsabiliser face aux probl mes qui nous entourent de se sentir solidai res de tous les humains S minaire National l Education la Citoyennet a LITT RATURE LITT RATURE Victor Hugo VICTOR HUGO Peinture de j Sa L gende a Deux Si cles A Poccasion du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo nous vous proposons cette tude sur le chef de file de l cole romantique O a souvent appel le XIX s le si cle de V Hugo N en 1802 mort en 1885 le po te a en effet presque tota lement couvert son si cle Il a v cu deux r volutions et un coup d tat il a travers deux empires trois monarchies deux r pu bliques et il a pass dix huit ans en exil Puissant g n reux orgueilleux ambitieux robuste dou d un immense app tit il a tout au long de sa vie entretenu deux foyers l un avec sa femme Ad le Foucher et leurs enfants l autre avec sa ma tresse Juliette Drouet Et il a agr ment cette double vie de famille de
29. ce pas un recueil dit par Pierre Seghers en 1972 et non Beyrouth comme ses premi res po sies qui lui a valu elle aussi d tre consacr e par le prix de Po sie de l Acad mie fran aise Le tout premier po te libanais a tre couronn par l Acad mie fran aise alors que la deuxi me guerre mondiale commen ait fut Fouad Abi Zeyd en 1939 pour un modeste recueil Po mes de l t publi Beyrouth par le journal Le Jour Il revint Beyrouth pour sombrer dans l oubli et le besoin quand Grasset renon a diter son nou veau recueil Aban l pour lequel une souscription avait pourtant t lanc e h las sans r sultat Bien apr s sa mort pr matur e en 1958 br l dans son lit comme il l avait vu dans un po me pr monitorie Dar An Nahar a publi en 1996 ses uvres compl tes avec une introduction de Salah S ti quelques correspondances des in dits trouv s ici et l mais pas d Abna l gar peut tre Paris Cette dition cependant ne r ussit jamais se faire diffuser en France Salah St ti une ou deux fois publi par Dar An Nahar lui aussi lui surtout histoire de faire acte de pr sence libanaise mais apr s que les di teurs fran ais l aient en permanence plac dans leurs catalogues C est d ailleurs Paris que l on vient d diter sa superbe pr sentation et traduction du Proph te de Gibran Khalil Gibran Puis cet in
30. comme une pr figura tion de l avenir de l Asie ou de l Afrique o l urbanisation est galopante Bien s r rien ne permet d affirmer que l Afrique se d ve loppera sur le m me mod le que l Europe mais ce qui se passe au jourd hui dans les grandes m tropoles africaines peut le laisser supposer Ici encore les faits jettent un s rieux doute sur l id e de di versit ou du moins dessinent une certaine repr sentation de la diver sit Comme il ne fait gu re de doute que la disparition des cultures humaines cau sera long terme plus de tort la plan te que la d gradation de l environne ment il serait souhaitable de commencer par appli quer aux cultures humaines quelques unes des solutions pr conis es pour la sauve garde de l environnement Sans dialogue les civili sations et les cultures d p rissent et sont vou es dispara tre Comment revendiquer son particularisme culturel et linguistique tout en s ou vrant aux perspectives des changes plan taires Il est vital de pr server la richesse de notre patri moine dans sa diversit l heure o les possibilit s d enrichissement mutuel n ont jamais t aussi gran des mais o les risques de nivellement culturel et lin guistique sont aussi plus mena ants que jamais J esp re que ce dossier aidera nos ducateurs comprendre ce th me ma jeur et agir en cons quence M H
31. d appropria tion de la B C D AD La B C D rend n cessaire l autonomie de P l ve dans ses mouvements et dans ses choix Elle permet les d couvertes des r gles de vie d couvertes de la cotisation et de l organisa tion spatiale de la B C D DIDACTIQUE ET FORMATION mm d couvertes des diff rents fichiers et de leurs fonctionnement Activit s d exploration du fonds par recherche d ouvrages dans une classe donn e ou d couverte d un auteur d une s rie d un genre d un diteur ex Chasse aux livres Jeu de l oie de la B C D b Les activit s d animation autour du livre AA La B C D est le lieu privil gi pour accueillir les animations avec la participation d intervenants ext rieurs parents biblioth caire crivains au tour des th mes du livre et de la lecture Manifestations autour de la lecture pr senta tion de nouveaux ouvrages Manifestations autour du livre rencontre avec le libraire ou le biblioth caire exposi tions d bats rencontre avec un auteur c Les activit s plaisir AP La B C D offre tous la possibilit non seule ment de savoir lire mais d aimer lire Lecture sur place audition de cassettes ou de livres cassettes heure du conte moment po sie concours de lec ture au sein de la classe ou inter classes classe ment des meilleurs albums ou romans club th tre club marionnettes club BD d
32. d une fa on elliptique L art de l ellipse me para t parfois une n cessit Elle exige d aller directe ment au c ur des choses avec toujours cette volon t de d pouillement et d puration d barrassant ainsi le roman du verbalisme romanesque En le faisant on invite indirectement le lecteur entrer en jeu et faire ce travail de re construction et de r tablissement dans le domaine de l imaginaire C est lui de rechercher les s quences elliptiques Les personnages et le cadre spatio temporel Presque tous les personnages de mes romans ont exist r ellement et existent encore Puisqu il s agit dans chaque roman d une exp rience v cue par moi m me ou par une tierce personne dont je suis t moin Je les pr sente tels que je les ai connus ou presque Et c est l qu intervient une part de fic tion non pour changer compl tement leur r alit mais pour l embellir l exag rer ou m me l enlai dir suivant le but romanesque Je tiens certes changer les noms les portraits les traits physi ques pour ne pas froisser les uns d cevoir les au tres et pour faire roman Dans a Mallette je justifie ce comportement en racontant l anecdote suivante On a vu une fois un picier permuter faussement les tiquettes de ses bocaux en mettant la mention Sel sur le bocal du sucre et la mention Sucre sur le bocal du sel Lorsqu on lui a deman d la raison de cette tricherie
33. d fis de l conomie et du droit Dans le cadre des manifestations marquant le XI sommet de la francophonie et plac e sous le patronage du ministre de la culture l U S J a orga nis au Campus des Sciences Humaines partir du 12 Octobre 2001 une conf rence internationale sur le th me la francophonie aux d fis de l co nomie et du droit aujourd hui Dans une allocu tion inaugurale le RP S lim Abou recteur de PU S J a mis en lumi re la probl matique de la conf rence et l essentiel des pr occupations de ses organisateurs Le RP Abou a affirm notamment Notre ambition est de mettre en lumi re une conception plus g n rale de la francophonie tendue la technologie aux sciences conomi ques et sociales et ce faisant de lui reconna tre un sens capable d assurer la fois sa survie et un cer tain renouveau alors m me que se d veloppent la construction europ enne et la mondialisation EXP RIENCES ET T MOIGNAGES e Un triangle pour la francophonie Le colloque France Afrique et Moyen Orient un triangle pour la francophonie a t organis d but Octobre par les membres du Conseil d admi nistration de l AULUF Association des universi taires libanais dipl m s des universit s fran aises Dans son allocution inaugurale M Marwan Hamad a estim que la francophonie pourrait tre dans ce qu elle comporte de valeurs morales de principes politique
34. de r duire la polys mie Ces diff rents axes coordonn s au sein d un apprentissage construisent le lexique comme un domaine organi s Pour le lexique et l axiologie Ce terme tech nique qui d signe les syst mes de valeurs n a pas tre connu des l ves La notion en re vanche est indispensable dans la mesure o en discours la dimension axiologique est sans cesse pr sente et aussi les notions de d notation et de connotation sont li es la dimension axiologique La d notation exprime le caract re factuel et infor matif du discours La connotation qui installe un discours second sur des nonc s de d notation se manifeste par des l ments intonatifs lexicaux ou discursifs Mais au cours de cette transmission de connaissances les explications sont parfois pro bl matiques la composition n est pas toujours mentionn e dans la formation des mots les mots sont dits complexes par leur mode de construction et les mots simples ne sont pas mentionn s dans les parenth ses de reformulation les l ments ne sont pas toujours sur le m me plan pr fixes suf DIDACTIQUE ET FORMATION fixes radical modes de d rivations n ologismes emprunts On peut aussi demander quelle notion de discours est retenue lorsque discours est mis en relation avec le lexique on pourrait plut t parler d nonciation puisque l axe lexique et discours r
35. des langues au Liban Pr s de 20 des Libanais ont une pratique ha bituelle du Fran ais avec une bonne ma trise de la langue Environ 20 la pratique de mani re occa sionnelle avec une qualit de locution moyenne Enfin 13 n ont conserv que des rudiments de type scolaire faute de pratique ne leur per mettant pas vraiment le suivi d une v ritable conversation Si l on estime la population Libanaise du Liban autour de 3 2 millions sur une population totale d environ 4 2 millions l valuation la plus opti miste donnerait environ 1 700 000 locuteurs po tentiels dans le pays mais si l on veut demeurer objectif et r aliste en prenant en compte un niveau de ma trise acceptable Libanvision ram nera cette estimation 1 300 000 locuteurs sur le territoire Libanais d apr s la synth se assez convergente des diff rentes donn es chiffr es jusqu pr sent dis ponibles Il est galement positif de relever que l usage et la connaissance du Fran ais ont tendance devenir plus homog nes En effet m me si la communaut Maronite de meure historiquement la locutrice la plus active on constate une pratique assez quilibr e dans l ensemble des autres communaut s et une forte demande qui se manifeste chez les chiites par exemple Cela illustre donc le caract re consensuel du Fran ais auquel la dimension politique de la France dans l ensemble de la r gion n est certaine
36. droit ce qui suit 26 A la transparence dans tout ce qui a trait aux d penses publiques par l application des textes relatifs la transparence et par la d claration travers les divers moyens d information des modes d affectation des d penses 27 obtenir aupr s de l administration comp tente des informations caract re public conform ment aux lois et r glements en vi gueur qui ne rev tent pas l galement un carac t re secret Toute personne physique ou morale a le droit de reproduire et de diffuser enti re ment ou partiellement ces documents pourvu qu ils ne portent pas atteinte aux droits et liber t s d autrui 28 A s informer des donn es fournies par les r seaux d informatique les commenter et les dis cuter Le citoyen a le droit aussi de contester de rectifier ou de refuser toute information le concernant sur le r seau s il a des raisons l gi times pour le faire Il est interdit aux adminis trations et tablissements publics d inclure dans leurs d clarations lectroniques des don n es nominatives rev tant un cachet personnel ou priv sans le consentement de l int ress 29 A se renseigner sur le budget des administra tions tablissements publiques et municipali t s apr s 15 jours de sa ratification et sa publication Seront annex s au budget le relev de compte de la municipalit pour l ann e INFORMATIONS INFORMATIONS SE pass e
37. et l organisation de l espace qui permet l enfant d organiser les d placements de son corps propre selon une structure formalis e nagu re par Piaget en terme de groupe de d placement 20 Apr s l acc s la pens e repr sentative favo ris e par l apparition du jeu symbolique de l image mentale et des pr concepts une se conde grande p riode structurale est celle des op rations concr tes qui partir de 6 7 ans 25 structurent logiquement et pour la premi re fois l ensemble des connaissances d une intelligence qui s appuie sur la repr sentation C est la p riode o apparaissent les notions de conservation des diff rentes quantit s en jeu dans le monde phy 30 sique la substance le poids le volume de l objet la ma trise des op rations logiques l mentaires classification et s riation et la rationalisation corr lative des notions de nombre de temps d es pace de mouvement etc L tude de cette p riode Objectif Identifier les caract ristiques du discours de vulgarisation scientifique DVS Deuxi me ann e secondaire s rie scientifique et termi nales sciences g n rales sciences de la vie Niveau Dur e Deux heures 35 a montr de fa on spectaculaire les formes de raisonnement propres la pens e naturelle de l en fant Par exemple si l on transvase un liquide d un bocal petit et larg
38. inh rents chacun et inali nables La d mocratie pratique et mode d action est un aspect primordial de l ducation la citoyennet On ne na t pas citoyen d mocrate on le devient Cette dimension de la d mocratie permet aux jeunes de se pr parer la vie civile et politique pour s y engager activement La d mocratie ne peut tre enseign e comme une discipline qu on note la fin du mois elle est comme une culture v cue et exp riment e concr tement selon un style de vie adopt l cole o l l ve pratique ses droits et ses de voirs ses libert s ainsi que ses responsabili t s En effet les conseils d enfants le journal scolaire ou inter lyc es les activit s d ordre national ou artistique le choix des r gles de vie de la classe et de l cole et l implication des l ves comme acteurs dans la prise des d cisions qu ils partagent avec les adultes etc sont des formes de la d mocratie partici pative l cole o la classe devient le terrain favorable la formation et la communica tion discussions d bats n gociation com promis fond es sur le respect mutuel la coop ration et la solidarit cf fiche pratique pratiquer la citoyennet Le d veloppement humain en fait l duca tion la citoyennet contribue une thique du d veloppement durable du citoyen Elle doit permettre aux jeunes d acc de
39. l Arabe ne fait que renforcer la coh rence et le bon sens de ce diagnostic Nous avons voulu saisir l vidente opportunit d un v nement d envergure pour le Liban et de l lan qu il g n re naturellement pour revendiquer un acte fort et fondateur au c ur du monde de l in telligence et ainsi aider le Liban tout entier et ses francophones en particulier pr parer un avenir plus serein Puisse Libanvision s affirmer comme un point de rencontre de tous ceux qui le regardent avec amour et confiance dans son avenir pour ainsi renforcer la place de la pratique du Fran ais au Li ban d s le d but du 3 me mill naire Nous esp rons contribuer par notre action concr te et d termin e faire prendre conscience au plus grand nombre de la r alit et de la port e de cet en jeu puis convaincre les francophones du monde et les fran ais en premier lieu de faire en sorte que leurs repr sentants souvent tr s motiv s dis posent sur place du maximum de moyens pour accompagner dans une conjoncture assur ment plus favorable la volont manifeste d une grande majorit de Libanais Nous attendons donc avec impatience vos mes sages et r actions et nous vous souhaitons avant tout de passer de bons moments au cours de votre navigation curieuse dynamique et fut e dans la Francophonie Libanaise sur Internet sachant que bon nombre de Libanais sont pass s ma tres dans l art de la navigation lin
40. l aspect positif de la fonc tion publique et viter toute mesure ou pour suite judiciaire ou administrative au del des exigences restreintes du contr le et de la bonne gestion de l argent public le but tant de sauve garder la dignit personnelle du fonctionnaire l image de la fonction publique et le principe de la pr somption d innocence 45 Etablir des traditions et des modalit s pour ho norer les fonctionnaires ayant servi au sein de l administration ou tant la retraite pour pr senter la bonne r putation de la fonction pu blique afin qu elle puisse se faire respecter par les citoyens et attirer les jeunes l ments com p tents et honn tes 46 Renforcer la responsabilisation et la discipline pour raviver le principe de la responsabilit dans le travail gouvernemental 47 Etablir le code de conduite des fonctionnaires de l administration publique qui fixe claire ment l thique observer 48 Prot ger les accusateurs citoyens et fonction naires contre les attaques et les actes de ven geance auxquels ils pourraient s exposer pour avoir d voil certaines contraventions 49 Faire participer les acteurs de la soci t civile aux d bats sur les politiques publiques avant l adoption finale de ces politiques 50 Etablir un syst me de gratifications annuelles aux fonctionnaires qui se sont distingu s par la qualit de leurs rapports avec les citoyens INFORMATIONS
41. la liste des personnes ou institutions ayant profit des d penses et l inventaire des biens Ces informations para tront dans un bul letin ou sur une affiche visible sur le panneau publicitaire de l administration concern e 30 A s opposer l imposition de tout imp t ou 31 taxe s il y trouve une erreur un endommage ment ou s il b n ficie d une d rogation Le ci toyen est en droit de recevoir une r ponse son recours en opposition dans les d lais prescrits par loi L opposant re oit toutes les convoca tions les avis les communications les d ci sions et autres r ponses par voies administratives et par les divers moyens techni ques de communication et d information L administration doit Annoncer les projets publics ex cut s dont les frais d passent 50 fois le salaire minimum ga ranti et afficher une pancarte dans le lieu d ex cution des projets indiquant les informa tions et toutes les donn es fondamentales rela tives ces projets Elle doit d poser les documents fondamentaux relatifs au projet au si ge de l administration int ress e afin de per mettre aux citoyens d en tre inform s 32 Respecter les droits des consommateurs b n ficiaires des services publics eau lectricit t l phone h pitaux coles se faire repr senter dans des associations ou comit s pour exprimer leur opinion sur la qualit des services rendus 33 Renseigne
42. la pre mi re fois Mais V Hugo est alors profond ment touch par la trahison de son ami Sainte Beuve qui s duit Madame Hugo a 5 e LITT RATURE LITT RATURE Malgr ses soucis personnels le po te travaille avec acharnement en 1832 se succ dent la premi re repr sentation du Roi s amuse et l dition de Notre Dame de Paris ro man qui ressuscite le Paris du Moyen Age autour de sa cath drale et conna t un triomphe puis en 1833 viennent Lucr ce Borgia et Marie Tudor La m me ann e V Hugo dont le bonheur conjugal est d truit s prend d une actrice Juliette Drout avec laquelle il se lie pour la vie En 1835 il publie Angelo tyran de Padoue et les Chants du cr puscule Il vit des ami ti s tumultueuses avec Balzac Vigny Dumas et il rompt avec Sainte Beuve En 1838 la premi re repr sentation de Ruy Blas conna t un succ s qui rige ce drame en chef d uvre Apr s avoir publi en 1840 les Rayons et les Ombres le po te est la cinqui me tentative lu l Acad mie fran aise en 1841 En 1843 para t son dernier drame les Burgraves qui essuie un chec En septembre sa fille a n e L opoldine mari e depuis peu se noie dans la Seine Villequier avec son jeune poux V Hugo en voyage apprend ces morts par la presse et en est tr s cruellement frapp IT L homme politique D tourn un moment de sa cr ation litt raire par ces ann es de deui
43. le conseil des l ves au journal tudiant ou toute autre structure ou organisation faisant appel sa participation e s associent pour pr parer des actions avec leurs valeurs par exemple respect des droits de l environnement de la diversit culturelle etc e partagent le temps de parole et coutent active ment l opinion des autres e d veloppent des habilet s de communication et de d lib ration e sont autonomes et interd pendants dans la re cherche d outils pour la solution de probl mes e partagent et s enseignent mutuellement des stra t gies d apprentissage e s affirment en tenant compte de leurs besoins et de ceux des autres e examinent de fa on critique leurs opinions et s ex priment dans le respect des uns et des autres e connaissent leur propre culture et en sont fiers et s int ressent celle des autres la respecte et l appr cie dans la richesse de la diversit et du pluralisme e sont engag s dans des activit s qui ont un sens dans la communaut locale ou mondiale Compte rendu du s minaire national L ducation la citoyennet pr par par V ra ZEITOUNI SALIBA R F RENCES Le cahier p dagogique Education la citoyennet a FICHES PRATIQUES GROUPEMENT DE TEXTES Pr sence et absence du narrateur dans un texte narratif Lecture Texte 1 Alexandre Pouchkine La Dame de Pique 1833 Texte 2 Nathalie Sarraute Enfance 19
44. le minist re de l Education nationale en collaboration avec la Co op ration Linguistique et Educative des Services Culturels Fran ais a consacr un num ro sp cial la francophonie et au IX sommet qui allait se tenir Beyrouth en Octobre 2001 La revue a accord la priorit aux vecteurs p dagogiques de la franco phonie Elle a donn aussi un aper u de la partici pation des jeunes aux diff rentes activit s comp titions et rencontres qui ont ponctu l ann e de la francophonie Ainsi donc ce n est que partie remise Le Liban a prouv qu il tait capable d organiser dans ses moindres d tails la tenue d un sommet de grande envergure Il faut saluer ici les efforts de tous ceux qui ont particip l laboration et la mise en place de ce projet Ils sont nombreux et on les re trouve tous les niveaux de la soci t d cideurs et acteurs comp tents et d vou s Notre expos est certes loin d tre exhaustif Le calendrier des activit s est beaucoup plus fourni Nous avons notamment retenu les manifestations o la richesse des th mes et des d bats a suscit l int r t de tous La mobilisation est encore l ordre du jour en pr vision du rendez vous de l automne prochain Najwa AOUN ANHOURY EXP RIENCES ET T MOIGNAGES L DUCATION LA CITOYENNET En Avril 2001 des enseignants libanais des secteurs public et priv ont partici
45. le th me et le propos Citons par exemple chez Nathan la collection Du c t des Lettres la Grammaire et expression 4 pages 211 225 et 3 pages 66 79 et la Grammaire pour lire et pour crire 3 de Delagrave pages 164 et 165 La Grammaire du coll ge de Magnard aborde la question pages 288 292 en insistant aussi dans le glossaire sur la confusion de sens viter ne pas confondre avec le th me d un texte qui est ce dont parle le texte et qui pourrait lui servir de titre Sous des dehors r barbatifs peut tre parce que trop analytiques ces notions sont absolument fondamentales pour la compr hension d un texte la coh rence tant sans doute ce qu il y a de plus difficile ma triser et enseigner La coh rence textuelle repose sur la r gle de r p tition et la r gle de progression Pour qu un texte soit coh rent il faut que les phrases qui le constituent s encha inent en prenant appui sur des l ments connus r cur rents il faut en m me temps un apport d informa tion nouvelle R Tomassone op cit page 90 Le texte se construit ainsi a FICHES PRATIQUES e Exercice 1 1 Le th me est repr sent par le sujet le reste de la phrase constitue le propos 2 Il y a dix phrases Giton est le th me repris par le pronom personnel presque toujours sujet il 21 fois sauf lui 2 fois le 4 fois Chaque propos nouveau marque une action nouv
46. me du voyageur qui se regarde dans les eaux du lac Gaston Bachelard a attir notre attention sur cet l ment de narcissisme le lac miroir du pay sage est aussi miroir de l crivain po te du voya geur parti d o les yeux d H l ne sont devenus un miroir refl tant l me du lecteur plut t que l me de la femme lue ses yeux pourtant je les vois grands ouverts dans ma m moire d homme p 52 Homme qui craint la femme tel un lac ap pr hend par les hommes une eau qui dort mais qui peut se r veiller Feu et eau la femme peut contenir aussi lair le lac est objet a rien compar par Thomas de Quin cey aux cerfs volants il nous rappelle d Icare qui s tant trop rapproch du soleil finit par tomber dans l eau de mer Feu eau air la femme est l image d un uni vers vierge H l na l originelle Robinson d une le d serte p 76 elle s identifie ce monde an tique pur paru l aube de la cr ation ce monde existe dans l uvre travers une constellation d images qui nous permettent de dire que la lec ture d une femme a conduit le lecteur au monde d avant la chute d Adam et d Eve fleuve au cours majestueux jardin arbre portes antiques un banc de pierre la basilique pierre sacr e archan ges p 25 26 le narrateur lecteur se pla t voquer ce monde de s r nit et de paix ressenties la lumi re de la v rit s
47. multi ples aventures amoureuses Homme de lettres et homme politique mais galement peintre et dessinateur il a d ploy une activit prodigieusement f conde et diverse Impliqu dans l histoire de son temps succes sivement monarchiste orl aniste et r publicain il est d put plusieurs reprises mais aussi pair de France et s nateur Chef de l Ecole romantique il a vu na tre et s panouir une pl iade de mouvements litt rai res N au moment o Chateaubriand cr ait avec Ren le h ros romantique il est mort l ann e o Laforgue le po te maudit publiait ses Complaintes ayant ainsi c toy le Parnasse le R a lisme le Positivisme le Naturalisme le Symbolisme l Id alisme Il a crit une dizaine de romans une dizaine de drames de nombreux crits philosophiques politiques critiques et des milliers de vers lyriques piques ou satiriques Romancier po te dramaturge tribun il a t servi par une imagination prodigieuse une virtuosit blouissante 1l a exprim des visions hallucin es et proph tiques Il s est vou lu utile cho sonore de son temps guide et mage affir mant que le po te doit marcher devant les peuples comme une lumi re et leur montrer le chemin Cocasse ou profond charmant ou grave fantaisiste ou su blime il est brillant et multiple Sensible aux formes aux cou leurs et aux sons il les rend en mots justes pittoresques tinc
48. ponse la question Le Fran ais est il pluriel Elle s est demand comment passer de la norme n cessairement univoque et r ductrice au pluralisme qui accueille par d finition la diversit Publications expositions et prix sous le label du sommet de la francophonie e L ouvrage de Zeina El Tibi La Francophonie et le Dialogue des Cultures pr sent la presse de 18 Octobre 2001 rassemble une s rie de r flexions sur la francophonie conduites sous forme d entretiens publi s dans la Revue du Liban e Par ailleurs une semaine a t consacr e Antoine de Saint Exup ry au centre ville Deux expositions ont t organis es dans le cadre du Vil lage de la Francophonie en Octobre 2001 la pre EXP RIENCES ET T MOIGNAGES mi re pr sente la vie de l crivain pilote la seconde met en sc ne l univers de son personnage le plus c l bre le petit prince 100 millions d exemplaires et quelque 130 traductions e L agence intergouvernementale de la Franco phonie a cr un prix litt raire dot d une bourse d criture le prix des cinq continents de la franco phonie Le nouveau prix consacre un roman ou un recueil de nouvelles en langue fran aise d un cri vain francophone de nationalit d origine autre que fran aise n ayant pas publi plus de cinq ou vrages Un num ro sp cial de la revue Liaisons La revue Liaisons publi e par
49. prendre pleinement conscience de sa propre identit et d appr cier l apport de chaque langue la richesse des cultures du monde Education et formation Article 9 a L ducation pour tous est un droit fondamental garant du d veloppement Dans un contexte de d r gulation croissante il faut veiller d fendre le service ducatif comme un bien sp cifique porteur de valeurs ne pouvant tre soumis la seule lo gique conomique b Toute personne a droit une ducation et une formation de qualit qui respectent pleinement son identit culturelle La d fense et la promotion de la diversit culturelle passent donc par une connaissance des diff rentes cultures dans l ducation tant for melle que non formelle c La repr sentation de la diversit culturelle y compris des cultures minoritaires n cessite des efforts accrus tant dans la formulation des programmes scolaires que dans la formation des enseignants tous les niveaux du syst me ducatif Cela concerne notamment l enseignement dispens l ensemble de la population scolaris e des langues de l histoire et d autres mati res telles que la g ographie la litt rature l ducation artistique susceptibles d veiller la diversit des cultures du monde d Il convient de favoriser l alphab tisation num rique et d accro tre la ma trise des nouvelles technologies de l information et de la communication envisag
50. propose ci apr s un aper u des principales activit s qui int ressent en premier les ducateurs et les enseignants Trois publications explicatives Une initiative int ressante que celle du bureau charg des pr paratifs du IXe sommet de la franco phonie trois publications explicatives La pre mi re est une brochure officielle pr sentant le Liban sous diff rentes rubriques histoire voca tion culturelle aptitude au dialogue La seconde est un d pliant pr sentant la francophonie avec ses institutions le pourquoi du sommet le th me et les activit s pr paratoires La troisi me publication est un document de r flexion autour du th me du sommet Le dialogue des cultures retenu par l ensemble des participants au Sommet de Monc ton en 1999 La contribution du CRDP Parmi les nombreuses activit s entreprises par le CRDP dans le cadre de l ann e de la franco phonie signalons le colloque L ducation scienti fique pour tous qui eut lieu les 21 et 22 Septembre 2001 la salle Montaigne Le programme compre nait des ateliers sur les divers vecteurs de ce sujet notamment Les activit s du mus e des sciences Le Fran ais Scientifique Pluridisciplinarit et Education Globale etc L animation et la gaiet taient galement au rendez vous avec le spectacle donn par la troupe des Bateleurs de la science dans la cour externe de la Salle Montaigne La francophonie aux
51. qu oc cupe le Liban en tant qu importateur de presse et de livres en Fran ais puisque jusqu en 1998 il oc cupait la 4 me place juste derri re la Belgique la Suisse et le Canada pays class s comme officiel lement francophones M me si 1999 et 2000 ont montr un tassement 7 me place seulement il semble s agir d un ph nom ne purement conjonc turel et la densit de tissu ducatif francophone au Liban n est s rement pas trang re ce rang ton nant si l on tient compte de taille du pays La pr sence bien tablie de plusieurs r seaux de libraires sp cialis s taye cet tat de fait et d montre dans les faits la r alit conomique de cette assise cultu relle francophone Bien s r la place du Fran ais comme langue seconde la perception de la part qu il occupe dans l espace lorsqu on se d place sont assez variables suivant les lieux l appartenance communautaire les sujets de discussions et m me tout simplement les circonstances de la vie quotidienne Pour les passionn s du sujet que vous tes certainement il est sans aucun doute tr s utile de se r f rer un ou vrage co dit en 1996 par les Editions Francopho nes FMA et l USJ intitul l anatomie de la Francophonie Libanaise Abou Haddad Kaspa rian ou l on apprend sur la foi d une enqu te de terrain men e avec une m thodologie m ticuleuse qu outre les nombreuses subtilit s que recelle l usage
52. reformulation met toujours en jeu l noncia tion du savant et fait appel des marqueurs de reformulation Soit des verbes de dire soit des tournures du genre selon D apr s etc NB Les marqueurs de reformulation ou d attri bution sont plus faciles rep rer par les l ves Ancrage L ancrage indique le lieu d origine du concept ou de l id e mais sans mettre en jeu l noncia tion du savant Le texte de Denys de Caprona est pris en charge par la voix auctoriale Le vulgarisateur cons truit son discours en s appuyant sur l nonc m me de Piaget d o la difficult de distinguer le discours scientifique DS de Piaget de celui du vulgarisateur DVS c est ce niveau qu on parle d ancrage e Les marqueurs de reformulation ou d attribu tion peu nombreux dans l article de science et vie sont soulign s de 2 traits et les termes et tournures d ancrage sont soulign s d un seul trait Cf le texte NB Faire remarquer aux l ves que cette fa on de proc der permet l auteur de l article d an crer son discours dans celui de Piaget sans pour autant l alourdir de tout le dispositif de la FICHES PRATIQUES reformulation et des citations Il gagne en sim plicit et en limpidit B Les caract ristiques linguistiques 1 Enonciation neutre Rep rez les marques de la pr sence et de la sub p q p jectivit du locuteur R Aucune m
53. se fient uniquement l imaginaire pour crire un roman Ma source d inspiration est la r alit m me l existence et ses avatars qui m entourent Et je crois qu il y a telle ment de choses qui se pr sentent concr tement mon intellect admirer contempler d crire et d noncer Je suppose que je n cris pas un roman Je d cris une r alit Les v nements racont s sont r els Les personnages au moins pour la plupart ont bel et bien exist et assument souvent leur des tin suivant la conception hindouiste de la Karma o la pr destination n est pas loin de notre civilisa tion Les sources sont multiples et amples et le cadre spatio temporel o se meuvent mes personnages est ma r gion mon pays ma ville ma soci t et mon Histoire C est un cadre que je poss de plei nement Que j aime pleinement G ographique ment et historiquement Tripoli est au centre Ses souks ses ruelles ses places autant de lieux au thentiques Je raconte ses probl mes ses com plexes et ses peines son monde un peu particulier Je transmets mon lecteur ventuel un cadre sp cial ambiance socio culturelle et ses particulari t s dans cette r gion Et je crois que l crivain qui vit ces particularit s peut r ussir les communi quer simplement la romanci re en moi les d voile comme des secrets Tripoli le Liban ou autres villes c est dire quelque chose de r gional mais qui se transf
54. signe et unique honneur l Imprimerie Nationale fran aise vient de publier un texte de lui avec tout l art typographique de la grande maison l occasion pr cis ment du Dialogue des Cultu 33 res Apostolat litt raire et politique Nos pr d cesseurs dans l criture et l dition s taient rendus en France pour accomplir un apos tolat o le litt raire tait au service du politique dans le sens le plus noble du terme Je pense sur tout ceux d j cit s au hasard de nos d bats Che kri Ganem dont le po me lyrique Antar fut jou Paris l Od on en 1910 Puis Najib Azoury Georges Samn Khairallah Khairallah et tant d autres bien avant l poque d Amin Maalouf Sans oublier celui qui fut peut tre le plus impor tant l mir Chakib Arslan le grand proph te d un nationalisme arabe contenu culturel islamique mais r formiste et ouvert C tait diraient certains historiens l re de l engouement orientaliste Oui peut tre Nos au teurs apr s le XVII si cle de Gabriel Sionita Je bra l el Sahiouni et jusqu au d but du XX ont t aux yeux de certains des orientalistes leur mani re souvent influenc s qui par Volney qui par Lamartine qui par Nerval qui par Renan qui par Maurice Barr s Mieux encore ils taient des Voyageurs d Orient mais venus de l Orient por ter l Occident le message de notre culture perdue puis retrouv
55. situation de d part stable est perturb e par la survenue d un v nement d une force qui va d terminer son volution puis au terme de l action ainsi d clench e une nouvelle force intervient qui r tablit l quilibre On aboutit alors une nouvelle situation stable la plupart du temps diff rente de la situation de d part On peut ainsi repr senter un mod le quinaire correspondant ce que l on appelle le sch ma narratif AVANT PENDANT APR S Situation initiale Transformation agie ou subie Etat final Equilibre Processus dynamique Equilibre 1 5 3 4 5 l ment transfor Action R solution mateur 1 Situation initiale C est le point de d part du r cit On s attachera toujours en tablir les donn es avec les l ves La situation initiale peut tre pr c d e d une pr sentation qui explique par exemple pourquoi ou quelle occasion le r cit va tre cont lorsqu il est pris en charge par un narrateur Dans ce cas le pr ambule se situe videmment en dehors du sch ma narratif proprement dit 2 l ment transformateur ou modificateur C est lui qu il importe surtout au d part de faire d couvrir aux l ves par exemple apr s une s rie d imparfaits le premier verbe au pass simple Rappelons que dans un roman policier l l ment transformateur est pr cis ment le myst re qu il s agit d lucider et qu il est sugg r sans tr
56. source dans une fille bien r elle dont le pr nom est chang L espace d une petite page et de quelques instants de lecture pour chaque th me je reviens l histoire initiale Dans a Mallette l histoire d amour trange du c l bre avocat se rattachent des th mes de di vers ordres et qui constituent autant de r alit s re latives la r gion la loi concernant la tutelle et la garde de l enfant la r pudiation la loi de l h ri tage Il y a aussi la loi des loyers apr s la guerre et la valeur mon taire les erreurs fatales que com mettent certains m decins et qui restent intou chables le confessionnalisme politique et ses paradoxes etc Autant de th mes greff s sur l histoire initiale lui conf rant son aspect vraisem blable Dans la femme de mon mari l histoire qui s tend sur 250 pages peu pr s et une dizaine de mois est abandonn e provisoirement au profit de quelques th mes situ s historiquement et sociocul turellement Sont abord s la r volution de 1958 elle sert de fond historique l historie et ses dif f rentes tapes puis un fait technologique le train dont les rails traversaient la ville de Jbeil et qui fai saient quelques victimes chaque semaine puis la maison de passe de Boufr do Elmina en tant que fait socio culturel la voyance et la m diation etc J appellerai ces th mes des pr textes pour corroborer l histoire romanesque et lui appo
57. tant la d marche inductive et dans la cr ation d exercices rendent les conclusions d licates Cependant nous pouvons constater que dans le cadre du d cloison nement des points de vocabulaire sont abord s aussi bien dans les manuels de textes que dans ceux de grammaire mais si chaque s ance de fran ais a une entr e essentielle rares sont celles dont la dominante est le lexique Les le ons ont t renouvel es dans leur d marche et les notions sont affin es homophones homographes homony mes champ lexical et champ s mantique qua si synonyme hyperonymie Sandrine REBOUL TOUR Universit Paris III Sorbonne Nouvelle Le Fran ais AUjourd hui N 131 EXP RIENCES ET T MOIGNAGES INTERVIEW DE MONSIEUR MICHEL BENNASAR Directeur du Bureau Moyen Orient de l Agence Universitaire de la Francophonie AUF LIAISONS Quelles sont les activit s et les ac tions de l AUF et plus sp cialement de son bureau r gional Beyrouth MONSIEUR BENNASAR Le dispositif r gional de AUF est constitu par le Bureau Moyen Orient BMO avec son Centre d Acc s l information CATI qui est install au Liban de puis 1993 et le Campus num rique francophone CNF de Beyrouth qui a t inaugur en no vembre 2001 A partir du Liban le BMO soutient la coop ration dans le cadre de projets m diterra n ens li s au Monde arabe et a pour mission d tendre ses a
58. terre monde dans un acte dont on pourra avoir l impres C est ADN d abord vulgaire d chet du m tabo sion qu il est le dernier de l aventure Rapidement lisme trouv dans le pus la fin du XIX me si cle pourtant une nouvelle avanc e se produira qui par Miescher 1869 avant de devenir coup de r activera une action quelque peu endormie La grandes exp riences mat riel g n tique fonda Science va sans cesse se raturant elle m me Ratu mental gr ce Avery et MacLeod 1944 puis res f condes crit Victor Hugo Les controver double h lice gr ce Watson et Crick 1953 ses la fois dialogues et progression dans l action v nements perturbateurs suspense et Remarquons que les grands probl mes l in chute Certains scientifiques eux m mes portent terface des sciences et des techniques de la soci t des habits suffisamment d coup s pour aider ont d ailleurs t r guli rement pris en charge par l Histoire les retenir et pour se trans des pi ces de th tre crites le plus sou vent par de grands auteurs le darwi nisme social avec Alphonse Daudet et La lutte pour la Vie en 1889 les exp riences sur l homme avec Fran ois de Curel et La Nou velle Idole en 1899 la responsabilit du scientifique dans la vie des citoyens former sans difficult s en at tributs de personnages C est l nigmatique Salomon de Caus ou le bon vivant Galil e C est
59. th me L information nouvelle par rapport l information de d part Formes de progression th matique la progression th me constant le th me reste le m me mais une s rie de propos ap porte des informations diff rentes 7 FICHES PRATIQUES la progression lin aire le propos du premier nonc devient le th me du deuxi me le pro pos du deuxi me devient le th me du troi si me la progression th mes d riv s ou th me clat les diff rents th mes se rattachent un m me th me qui les englobe tous exprim ou non l hyperth me Les instructions officielles sugg rent d tudier les formes simples de th matisation mise en po sition de th me d un l ment qui devrait tre pro pos le d placement en t te de phrase notamment correspond une op ration de th matisation en montrant leur lien avec l nonciateur et le destina taire elles varient en fonction du point de vue de l nonciateur et en fonction du destinataire Il faut galement envisager la progression lin aire pour expliquer la progression clat e pour d crire la progression th me constant pour raconter L ouvrage de Madame Tomassone Pour ensei gner la grammaire Delagrave consacre ces questions des pages int ressantes pages 86 110 et 156 160 notamment sur les substituts et l em phase syntaxique Tous les nouveaux manuels de grammaire tudient
60. 70 Texte 3 Albert Camus L Etranger 1942 Texte 4 Rabelais Gargantua 1535 Texte 5 Voltaire Microm gas 1752 Ecriture 1 Travail d criture la mani re de Nathalie Sarraute dans l extrait d Enfance crivez un texte narratif commen ant par C est bien la premi re fois que je m loigne de mon pays 2 R digez un texte narratif dans lequel un nar rateur absent de l histoire donnerait son avis et prendrait partie le lecteur qu il pourrait interpeller Langue L emploi des temps dans le r cit Morphologie du pass simple Objectifs de la s quence dans une classe de quatri me et ou de troisi me Face aux difficult s constat es quant la recon naissance de l insistance de narration il s agit de proposer un groupement de textes tr s tendu dans le temps de la Renaissance une r cente moderni t qui montre quelques unes des possibilit s de narration cf La fiche annexe les possibles nar ratifs Ces cinq textes seront au cours d une premi re s ance lus dans un but comparatif avec pour pre mier objectif de lecture de r pondre la consigne suivante Lisez les cinq textes et pour chacun d eux dites quelle est la phrase qui d finit le mieux l instance de narration a Le narrateur ne participe pas aux v nements et reste impartial b Il est en dehors de l histoire mais donne son avis et prend pa
61. DIALOGUE DES CULTURES ET EDUCATION Malgr les conflits et les guerres l histoire de l humanit a t marqu e par une int raction positive entre les civilisa tions Tol rance et respect sont de plus en plus utiles et n ces saires dans le monde d aujourd hui Nous devons reconna tre que chaque culture est redevable toutes les autres la mondialisation elle m me ne pourra prosp rer que s il y a dialogue int raction et change La th matique du sommet de la Francophonie nous invite la r flexion pour concilier et reconcilier dans l espace mon dial nouveau l universalit des droits et la diversit cultu relle et linguistique Le dialogue entre les cultures et les civilisations peut et doit s tablir au sein des soci t s qui sont de plus en plus composites et diversifi es L ducation est l instrument essentiel qui permet de d velopper le dialogue long terme entre les cultures et les ci vilisations Elle reste un fondement essentiel au d veloppement Cependant au d but de ce si cle on compte encore 875 millions d adultes analphab tes dans le monde 13 millions d enfants ne sont pas scolaris s 11 millions d enfants de moins de 5 ans meurent de mala dies que l on sait soigner 1 milliard de personnes n ont pas acc s l eau potable La mondialisation est d sormais un fait accompli mais il faut l humaniser dans un lan d entraide et de solidarit Promouvoir une duca
62. FORMATION relever dans un texte des mots concernant le m me th me et donc constituer des listes de vo cabulaire non organis es linguistiquement dont les mots n entretiennent entre eux qu un rapport notionnel Par exemple taillis feuilles bran ches ch ne futaine coupe pile de bois tous ces mots sont associ s l id e de for t ces mots forment dans le texte le champ lexical de la for t L ensemble des mots group s autour d une m me id e d une m me notion forme un champ lexical Dans cet extrait de le on comme dans la plupart des d finitions des manuels au cours d une le on ou dans les glossaires en fin d ouvrage le champ lexical se confond avec le champ notionnel ou conceptuel termes d ailleurs copr sents dans cer taines d finitions on appelle champ lexical d un mot l ensemble des termes qui peuvent tre re group s sur la m me notion mais alors la sp cifi cit du champ lexical s appuyant sur des formes linguistiques en vue de structurer le notionnel n est pas retenue Peut on parler d activit s lexicales or ganis es pour l ensemble de ces approches Conclusion L extr me diversit dans l organisation de l ap prentissage du lexique le ons diss min es cha pitre entier ou une combinaison des deux dans les perspectives d tudes retenue par les manuels dans la d marche la plus repr sent e
63. INFORMATIONS PRIX DU JEUNE CRIVAIN FRANCOPHONE Le 2 prix du Jeune crivain francophone 2001 a t attribu la Libanaise Nadyne Khoury Aoud pour sa nouvelle L obus siffla tir e de son v cu d enfant durant la guerre du Liban Naayne Khoury n tait pas une petite fille mod le Mais alors pas du tout Elle n est plus petite et n est toujours pas mod le c est clair quand on lit les derni res lignes de L obus siffla la nouvelle qui lui a valu le 2 prix du Jeune crivain francophone 2001 Epilogue qui ne correspond heureusement pas la r alit et d note un humour noir qui laisse le lecteur perplexe C est incontestablement une bonne fin rapide concise inat tendue D couvrez la en lisant le livre consacr aux laur ats de ce prix Quand l obus siffla Nadyne Khoury avait neuf ans Elle en a aujourd hui vingt sept est devenue Nadyne Khoury Aoud et a postul pour le Prix du Jeune crivain franco phone la limite d ge Cela m a pris brusquement dit elle vingt ans apr s les v nements J ai crit ma nouvelle d une traite en trois jours et j ai couru l exp dier pour que le cachet de la poste atteste que j tais encore jeune crivain Quelques jours plus tard je ne l tais plus le r glement du prix fixant le plafond vingt sept ans Les postes libanaises fonctionnent maintenant Dieu merci et la jeune femme a t lu
64. Institut des sciences politiques de Paris 2 Isabelle FAKHRA pour 24 d cembre quai soir 22 ans tudiante l Universit Paris IV 3 S bastien CAGNOLI pour Z ro 24 ans ing nieur d tudes 4 Andreas GUEST pour Lahatena 24 ans l ve l Ecole normale sup rieure de Fontenay 5 Emilie DESVAUX pour Les Jardins de Mona 18 ans l ve au Lyc e Pierre de Fer mat de Toulouse 6 Nicolas PATIN pour Lettres amn siques 20 ans l ve au Lyc e F n lon de Paris 7 Nuno PIRES pour Histoire s 18 ans tudiant l Universit Paris I FRANCOPHONE 1 prix Andonirima RAKOTONARIVO pour L enfant de la lune noire 18 ans Mal gache tudiante l Universit catholique de Madagascar 2 Nadyne EL KHOURY AOUDE pour L obus siffla 28 ans Libanaise dipl m e de l Institut d tudes sc niques audiovisuelles et cin matographiques de Beyrouth 3 Huong MAI pour Une maison de r ve 23 ans Vietnamienne interpr te et traduc trice 4 Cyrille LOUA pour Notre voisin 24 ans Ivoirien ing nieur des techniques agrico les 5 Isabelle FL KIGER pour Oublis 21 ans Suisse tudiante l Universit de Fri bourg 6 Sarah JOST pour Mousse 17 ans Suisse l ve au Lyc e du Gymnase de Burier Extrait L obus siffla Je priais cent l heure pour qu il clate le plus proche possible sans pour autant remplir notre maiso
65. J DOSSIER DOSSIER D CLARATION UNIVERSELLE SUR LA DIVERSITE CULTURELLE 2000 2001 La 31 conf rence g n rale de l UNESCO a adopt le 26 octobre 2001 une d claration universelle sur la diversit culturelle Voici les principaux articles de cette d claration qualifi e d historique et qui doit orienter la r flexion et la pratique dans ce domaine A Pr ambule Rappelant que le Pr ambule de l Acte constitutif de l UNESCO affirme que la dignit de l homme exigeant la diffusion de la culture et l ducation de tous en vue de la justice de la libert et de la paix il y a l pour toutes les nations des devoirs sacr s remplir dans un esprit de mutuelle assistance R afjirmant que la culture doit tre consid r e comme l ensemble des traits distinc tifs spirituels et mat riels intellectuels et affectifs qui caract risent une soci t ou un groupe social et qu elle englobe outre les arts et les lettres les modes de vie les fa ons de vivre ensemble les droits fondamentaux de l tre humain les syst mes de valeurs les traditions et les croyances et qu il existe ce titre un lien troit entre diversit cultu relle paix et d veloppement Estimant que l identit culturelle repr sente l ensemble des r f rences ethniques lin guistiques religieuses ou autres qui fondent l identification consciente ou inconsciente un groupe et que c
66. T SA MANI RE DE FA ONNER LE MONDE VISIBLE Quana on a l opportunit de s entretenir avec Ezza AGHA MALAK le temps passe tr s vite On parle de tout de la famille du monde quotidien des souvenirs des projets d avenir dans les moin dres d tails aussi bien que par ellipses et allusions On communique avec une personne d une simplicit tonnante qui le pouvoir des mots et la vocation d crivain ont conf r beaucoup de sensibilit et d humanisme Son regard interroga teur jet sur les probl mes de l existence garde la fra cheur de celui d un enfant Pas de so lutions recettes la vie pour elle est en perp tuel devenir Son me embrasse celle des tres qui l entourent Aimer pour cette romanci re c est s oublier se fondre dans l autre faire merger le visage de l humain dans une poque o toutes les valeurs se d stabilisent A travers sa po sie et ses romans se profile une femme f minine dont la volont est imperturbable Les cruaut s et les ingratitu des de la vie si j ose le dire n ont fait qu affermir sa personnalit N est ce pas ce qui fait la force de cette femme C est l image de Azza Agha Malak une personne tr s proche de nous qui a cass le statut de l homme de lettres s isolant dans sa tour Interrog e sur son m tier d crivain elle nous a communiqu un t moignage d finissant son travail comme une entreprise difficile et exigeante Pour elle crire
67. a r alit s il y a lieu De l je suis en cline concevoir pour mes romans une double structure romanesque qui s articule sur deux ni veaux Le premier niveau est celui de l histoire roma nesque En g n ral c est une histoire d amour qui suit une lin arit pr cise avec des m andres et des pentes des r trospectives et des flash back La part de fiction peut tre ici consid rable Le deuxi me niveau c est celui que je nomme creffage C est une op ration assez importante pour le d roulement du premier niveau de l histoire proprement dite car elle comporte plu sieurs petites histoires qui s inscrivent dans l historicit des faits Ainsi sur l histoire de base viennent se greffer des th mes de plusieurs ordres que sugg rent le d roulement romanesque C est l ce niveau o la fiction est presque absente et dans cette op ration particuli re que la sociologie la psychologie voire la politologie auront leur mot dire La diversit des th mes greff s d pend dans une large mesure de l histoire romanesque ra cont e Parfois ce sont des documentaires qui vien nent rapporter l histoire de base des informations suppl mentaires et par suite une richesse toute particuli re Et c est par l et avec ces documentai res que l histoire vite dans son d veloppement li n aire la platitude et l ordinaire Chaque th me peut tre d velopp s par ment en d
68. age d une m me langue le fran ais permettant ainsi les changes la reconnaissance et l enrichis sement culturel et linguistique entre les divers peu ples qui composent l espace francophone En r alit l objectif de la francophonie n est pas de d fendre la langue fran aise contre un quel conque ennemi mais bien plut t de l ouvrir aux autres et au monde et d fendre ainsi gr ce elle le plurilinguisme et la diversit culturelle Le Pr si dent Charles H lou a dit Ce qui unit les franco phones ce n est pas seulement de parler une m me langue c est aussi de tenir un m me langage celui de l humain et de l universel A l AUF le programme Langue fran aise francophonie et diversit linguistique se consacre l analyse de la langue fran aise et la place qu elle occupe dans le monde L AUF veut ainsi cultiver l usage du fran ais dans l espace universi taire francophone en prenant en compte les autres langues en contact dans les r gions o la langue fran aise n est pas la seule langue de r f rence Ce EXP RIENCES ET T MOIGNAGES programme fait notamment appel des r seaux de recherche sp cialis s lexicologie termino logie traduction Etude du fran ais en Franco phonie Sociolinguistique et dynamique des langues pour dresser un tat des lieux du fran ais dans les diff rentes zones g ographiques franco phones D
69. ainement pas vi dente souvent par exemple chez les diteurs on entend des phrases nous allons faire des livres uti les et agr ables Sous entendu l cole est ennuyeuse Pas vi dent Ceci dit sans flatterie sans d magogie envers les enseignants L histoire montre aussi qu il y a des jeux de d placements d influences entre les deux il faut donc penser les deux en m me temps Quand on travaille dans l dition scientifique penser cole et inversement Par exemple la vulgarisation scientifique se joue ici sur un autre front langagier que l cole la mise en r cit de la science L cole ne fonctionne pas sur ce rythme 2 Les mus es et expositions Contrairement une id e plut t re ue ce n est pas la cr ation des mus es fran ais Mus e du Louvre Museum d Histoire Naturelle Mus e des Arts et M tiers qui constituent une v ritable mise en espace public des sciences et des techniques L Abb Gr goire parle d ailleurs de mettre l abri du vandalisme r volutionnaire et ces mus es ne se ront ouverts au grand public qu au milieu du XIXe si cle Ce sont les expositions sinon universelles du moins nationale d s le Directoire au tournant du XVIIIe et du XIXe si cle Et au del de la fa meuse Encyclop die de D Alembert et Dideront soul ve pour nous une question tr s importante Premi re id e surprise et donc me semble t il tr s importante qua
70. alement chaque chapitre et elle peut tre tr s courte une demi page avec exercice sans le on ni texte De plus dans quelques manuels la sp cificit du vo cabulaire n est pas toujours retenue et il peut y avoir alternance avec l expression crite ou l or thographe A l ext rieur de chaque partie figure toujours une le on de grammaire laquelle se com pl te d une ou deux le ons r parties entre vocabu laire orthographe et expression crite le choix s tant op r en fonction des n cessit s sugg r es par la le on de grammaire mais aussi en fonction du transfert de l acquisition de savoir faire et de savoir crire ou encore directement li es aux notions abord es en grammaire les rubriques or thographe ou vocabulaire pr sentent sur une double page des savoirs et des exercices de pra tique de la langue Cette alternance invite s in terroger sur la position premi re du lexique stipul e dans les programmes Autre organisation possible pour la r flexion sur les mots un chapitre entier du mot du texte ma triser le sens et l em ploi des mots le dictionnaire l origine des mots les mots d riv s et les mots compos s les sens des mots dans le texte et des le ons de vocabulaire distribu es selon l orientation des chapitres les re gistres de langue dans le chapitre communication et les verbes introducteurs du dialogue dans le cha pitre sur les types d
71. ans les r gions bilingues ou multilin gues ils analysent la relation du fran ais avec les autres langues locales r seau d observation du fran ais et des langues nationales Les r seaux tudient galement les modalit s d acquisition de la langue fran aise en tant que seconde langue et l utilisation des NTIC dans ce domaine r seau Ing nierie de la langue Un nouveau programme permet de soutenir lors des colloques organis s par nos tablisse ments et associations scientifiques membres la traduction simultan e des conf rences et la publi cation des actes en fran ais et dans la langue des partenaires De fa on g n rale AUF essaie de faire en sorte que la langue fran aise cultive sa relation aux autres langues du monde et en particulier l arabe dans notre r gion Elle essaie d encourager en par ticulier dans leur dimension scientifique les projets dans le domaine de l dition ou des nouvelles tech nologies de l information et de la communication NTIC qui expriment une coop ration entre les grandes aires linguistiques LIAISONS Quels sont les programmes de PAUF pour d velopper l enseignement du fran ais au Liban surtout dans le secteur pu blic et les diverses fili res francophones MONSIEUR BENNASAR Au Liban d s l instal lation du Bureau r gional en 1993 un grand pro gramme de mise niveau en fran ais des tudiants de l Universit Libanaise a t lanc dans toutes
72. antes Il convient de donner cette activit un carac t re naturel un dialogue n est pas une succes DIDACTIQUE ET FORMATION m sion de courts monologues mais un change gestion du temps imparti documentation pr a au cours duquel chacun coute avant de lable pr paration de l argumentation etc prendre la parole A Par sa dimension argumentative la pratique du Tout dialogue doit d abord viser la compr hen d bat concerne essentiellement les l ves de sion et le respect de l interlocuteur On vitera troisi me Elle peut permettre d aborder d une par exemple que les l ves mettent des ob mani re concr te et vivante la d licate ques jections sans tre pass s par une reformulation tion de l argumentation l crit de la pens e d autrui Sur le plan individuel le d bat suppose que D un niveau l autre une progression se des l l ve soit capable de passer d une implica sine centr sur l alternance de questions et de tion forte personnelle ou passionnelle un r ponses en sixi me le dialogue pr pare les traitement plus distanci du propos Il vise l ves de quatri me et troisi me l change donc la ma trise de la modalisation d id es et d arguments Dans le domaine de l interlocution le d bat est e Le d bat transpose les exigences et les r gles moins le lieu d un rapport de forces qu un es du dial
73. apositives vid os doivent aussi y exister La B C D est un lieu central de l cole o tous les enfants peuvent acc der seuls ou avec la classe Elle est ouverte tous et tous moments C est aussi un lieu privil gi pour accueillir les animations avec la participation d interve nants ext rieurs crivains conteurs illustrateurs biblioth caires parents destination des en fants autour des th mes du livre et de la lecture De nombreuses activit s s y d roulent gestion et choix des ouvrages club lecture expos s recher ches individuelles ou collectives de documenta tion pr sentation de livres pr t domicile La B C D ouvre l espace traditionnel de la bi blioth que sur des espaces ou des salles attenantes d informatique d audiovisuel et d arts plastiques car c est aussi un lieu de productivit C est pour cela qu il a t d cid de l appeler B C D I Bi DIDACTIQUE ET FORMATION mm blioth que Centre de Documentation et d Information Son nom refl te la diversit de ses fonctions Que peut rapporter une B C D dans l am liora tion du savoir lire et du vouloir lire IL Modifications attendues par l implantation d une B C D dans un groupe scolaire La mise en place la gestion et le fonctionne ment quotidien d une B C D induisent directe ment ou indirectement des modifications dans les pratiques et les comportements de l ensem
74. arque de pr sence sauf le nous la ligne 3 C est l criture au degr z ro C est l criture objective qui se caract rise par l effa cement de l nonciateur derri re l expos de la question C est le d pouillement syntaxique rh torique et s mantique Q Relevez les tournures nominales les tournures impersonnelles et les tours passifs R Ce type de texte se caract rise par l emploi des tournures nominales et des tournures imperson nelles mais dans l article de Denys de Caprona nous relevons surtout les tours passifs lignes 20 21 ligne 63 2 La Paraphrase et explication e Paraphrase d veloppement explicatif d un texte commentaire explication interpr ta tion Q Relevez les compl tives R 1 39 4 1 60 61 Q Relevez les relatives explicatives non d termi natives R 1 3 1 8 Q Relevez les citations R Pas de citations Q Quelles remarques faites vous sur la ponctua tion R a La parenth se ligne 30 et ligne 47 b Beaucoup de 2 points explicatifs c Pauses virgules d NB les guillemets ce qui est plac entre a FICHES PRATIQUES guillemets sert ancrer le discours second DS dans le discours premier DVS e Le R sum Au d but de chaque paragraphe exemple lignes 20 21 22 l auteur r sume ce qui pr c de pour faciliter la compr hension du concept scientifique Q Relevez les passages crits aux 3 formes du dis cours rappo
75. as par exemple de la visioconf rence sur L Enseignement distance qui s est d roul e le 18 mars au CNF de Berytech l occa sion de la Journ e de la Francophonie Une dizaine de sp cialistes repr sentant plusieurs de nos tablissements sont intervenus en duo avec ceux de l Universit Paris Sud c t fran ais Il n est pas exclu comme l an dernier qu un colloque en rapport avec le th me du Sommet soit galement organis son approche Celles organis es par nos partenaires que nous soutenons en favorisant la participation d inter venants des autres pays francophones C est ain si que nous nous associerons au Minist re de la Culture charg de la Francophonie dans ses pro jets de colloques et en particulier celui portant sur Victor Hugo et l Orient Nous collaborerons galement aux colloques or ganis s par nos partenaires universitaires tels que ceux de l Universit Libanaise sur Ecritu res et fronti res de l criture Aux fronti res des deux genres ou La Francophonie vecteur de dialogue interculturel Afrique Noire Monde arabe ceux de l Universit Saint Esprit de Kaslik sur Villes patrimoine et Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication ou Audit social et mise niveau des entreprises m diterran ennes ceux de l Universit Saint Joseph comme Citoyen net et d construction nationale Bien entendu il ne s ag
76. au del de la langue de l amour de la langue fran aise c tait l esprit qui nous pr oc cupait Ainsi l esprit arabe s exprimait se com muniquait mieux en fran ais et en France qu il ne l aurait t en un arabe tr buchant sur des intru sions de langue turque Une expression donc du dialogue des cultures tel que nous le concevions avant la lettre Amine Maalouf avait publi ses premiers crits dans la presse libanaise pas toujours de langue fran aise jusqu en 1976 quand notre sale guerre l emp cha de rester au Liban Au rait 1l t prix Goncourt s il avait publi Le Rocher de Tanios Beyrouth en 1993 Sans parler de son chef d uvre L on l Africain ou de cet autre chef d uvre galement publi Paris Les croi sades vues par les Arabes Cet article est tir d une conf rence prononc e par Ghassan Tu ni au colloque Ecritures francophones dialogue des cultures tenu PUSJ Et Georges Schehad aurait il t la cause l objet d une v ritable guerre litt raire s il ne s tait incrust de plein droit dans le th tre fran ais et non francophone De plus aurait il pu bien plus tard tre le premier recevoir le grand prix de la francophonie que lui d cerna l Aca d mie fran aise r unie solennellement pour l oc casion s il n avait pas depuis Paris gagn des lettres de noblesse au Canada Et Nadia Tu ni N est
77. au sein de la soci t La place de l cole dans cette ducation sp cifique Dans un monde en perp tuelle mutation au sein d une crise au niveau de la vie d mocratique de l conomie de l organisation sociale et des va leurs thiques l ducation affronte le d fi d tre la fois au c ur de la tourmente mais aussi au centre des solutions et peut tre au c ur du chan gement Diane LABERGE L cole moderne occupe une place primordiale dans l ducation la citoyennet dans une pers pective mondiale gr ce sa mission de socialisa tion Elle favorise la fois l adh sion des valeurs l acquisition de connaissances l appren tissage et le d veloppement de comp tences et de pratiques participatives invitant les jeunes ci toyens la responsabilit et l engagement afin de b tir une soci t juste quitable solidaire et d mocratique Bien que d autres instances telles que la fa mille les m dias et autres sociaux soient des fac teurs importants dans l apprentissage de la citoyennet l cole s av re tre le lieu privil gi et valoris pour le d veloppement de la pens e cri tique de la libert et de la d mocratie qui difient le citoyen Buts et objectifs de l ducation la citoyennet Les objectifs globaux de cette ducation visent orienter les l ves d s les premi res ann es d cole la prise de conscience qui leur perm
78. aute dans l extrait d Enfance crivez un texte narratif commen ant par C est bien la premi re fois que je m loigne de mon pays La difficult de ce travail d criture porte es sentiellement sur la valeur quasi performative du verbe s loigner les l ments descriptifs du texte produire devant en quelque sorte accompagner le mouvement d loignement images qui d filent au travers des vitres d un train ou d une voiture vi sion qui s estompe visages qui disparaissent peu peu dans la seconde partie du texte produire on attend l vocation des motions ou sentiments prouv s sugg r s par les verbes de sensations aime sentir mais aussi l analyse de ces mo tions qui suppose une grande lucidit du narrateur Lecture Pour ce qui est des deux autres textes ils seront lus s par ment ils permettront une tude plus d taill e de l instance de narration ext rieure lhis toire mais qui interrompt le r cit par des commentaires sur ce qui est rapport Ces inter ventions du narrateur ne sont pas toujours lisibles par un l ve de quatri me ou de troisi me qui il sera demand dans un premier temps de distinguer ces interruptions de l ensemble du texte Ainsi dans l extrait de Gargantua l emploi du pronom je rend plus imm diatement rep rable la pr sence du narrateur Le pr sent de l indicatif ainsi que le jeu des pronoms je et
79. avancions tous les trois et continue la premi re personne du singulier j avais neuf ans tout casser ou au moins c est ce qu estimait ma grand m re Mais ceci ne fait pas de ce roman un r cit autobiographique Car celle qui dit je c est dire la narratrice est diff rente de l au teur e Celle ci est extradi g tique car elle se trouve en dehors de la di g se de l histoire qu elle raconte qui n est pas sienne Le romancier pr te ainsi son personnage des actions et des r actions qui ne sont pas parfaitement siens Il endosse sa personnalit arbore son caract re Pendant le temps de l criture il s identifie lui si fortement qu il devient lui mais tout en restant extradi g tique Se mettre dans la peau de son h ros est une op ration narrativement tr s importante pour la r ussite de la di g se Dans Chagrin d amour la nouvelle com mence ainsi j tais malheureux ce soir l pro fond ment malheureux en la regardant s habiller pr te sortir Lorsque pour le pr facer le feu Pr sident Charles H lou lit la premi re page du livre qui commence ainsi dit en toute assurance essayant de d voiler l identit du h ros narrateur celui qui dit je a doit tre le mari Et lorsqu il a vu que ce n tait pas la bonne r ponse il ajoute a doit tre lamant puis a doit tre l enfant etc Mais en arrivant
80. avoir tre pour un savoir vivre et agir ensemble Cette mission que constitue l du cation la citoyennet ne vous para t elle pas in contournable et importante Les avantages de l apprentissage coop ratif En g n ral e tablissement d un climat d entraide e Plus grande motivation intrins que e Valorisation des diff rences EXP RIENCES ET T MOIGNAGES gt Une D finition de l apprentissage coop ratif L apprentissage coop ratif est une approche in teractive de l organisation du travail qui met l em phase sur le travail d quipe Des l ves du capacit s et de talents diff rents y ont chacun une t che pr cise et travaillent ensemble pour atteindre un but commun Les valeurs pr conis es Respect mutuel Solidarit Engagement Ouverture soi aux autres et au monde quit Les raisons pour l utiliser tablissement de relations interpersonnelles plus constructives ax es sur l entraide la confiance la camaraderie et l encouragement D veloppement d une image de soi plus posi tive Meilleure utilisation de l information fournie par les pairs Augmentation de la signifiance de la mati re enseign e Pratique fr quente des habilet s cognitives et sociales de haut niveau et d veloppement de l esprit critique Pour les l ves e Plus grande part de responsabilit et d engagement e Reformulation et r t
81. ban et du Bicentenaire de la naissance de Victor Hugo le club culturel 1 Odyss e a organis au mois de F vrier 2002 en coop ration avec le minist re de la Culture le troisi me Festival des C dres pour la po sie L importance de cet v nement est multiple d abord il a permis de r unir de grands po tes et des sp cialistes de la po sie francophone Ensuite il a inaugur l ann e de la francophonie bis en pr vision du sommet d Octobre 2002 A cette occasion le ministre de la Culture M Ghassan Salam a annonc qu en D cembre 2002 et en guise de participation la comm moration du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo le minist re de la Culture orga nise un colloque international sur Hugo intitul Regards et imaginaires crois s L Orient et Victor Hugo qui sera l occasion de r fl chir sur les id e orientales du po te et sur l impact qu il a laiss dans la litt rature arabe doubl d une exposition de peinture orientalistique et d un cycle de cin ma qui montre les multiples versions des Mis rables par le septi me art y compris par les cin astes libanais et arabes Editeurs et auteurs libanais francophones la Maison du Livre L a Maison du livre est un projet multiples volets pour la diffusion du livre francophone A l occasion de l inaugu ration de ce haut lieu culturel une exposition sur l dition libanaise francophone t organis e Les maiso
82. bien fond de cette d marche ou r pugnent la mettre en place C est la raison pour laquelle il nous semble utile de rappeler sur quels principes reposent ces travaux qui rel vent de ce qu il est loisible de nommer une p dagogie de l accompagnement L esprit des programmes Acqu rir des comp tences transversales Proches des travaux personnels encadr s TPE mis en place dans les classes de premi re des lyc es la rentr e 2000 les travaux crois s ont essentiellement pour objet de favoriser le d velop pement de comp tences transversales qui impli quent obligatoirement plusieurs disciplines Les sujets envisag s par les professeurs puis choisis par les l ves doivent porter sur des points pr cis du programme afin d viter toute d rive vers des activit s de type p riscolaire En un mot les travaux crois s ne sauraient tre confondus avec les clubs que les professeurs aiment par ail leurs dans l tablissement Partie int grante des programmes ils consti tuent une r elle activit d apprentissage La mise en place des travaux crois s est subor donn e la volont de favoriser le d veloppement d un certain nombre de comp tences ma trise de la recherche documentaire accession de l l ve l autonomie mobilisation de divers savoirs disciplinaires en vue d une production apprentissage du travail en quipe aptitude au dialogue et
83. ble des partenaires de l quipe ducative 1 B C D et autonomie des l ves La B C D rend n cessaire l autonomie de l l ve et d veloppe son sens de responsabilit dans ses mouvements et dans ses choix L l ve peut se rendre seul la B C D afin d y rechercher de la documentation ou y accomplir une t che n cessaire l activit men e en classe De plus les l ves peuvent participer sa constitution et son entretien voire m me sa gestion 2 B C D et travail en quipe La B C D implique un v ritable travail en quipe des ma tres et des classes qui peuvent orga niser des travaux en atelier conte po sie lecture criture le soutien en lecture individualis e ou en petits groupes et diverses formes d animation 3 B C D et enseignement de la lecture La B C D modifie l enseignement de la lec ture car elle introduit une multiplicit d crit dans l cole de la bande dessin e l encyclop die en passant par le roman policier Elle favorise la d marche d veil recherche de documents r flexion partir de ces documents laboration puis pr sen tation voire exposition de travaux Elle offre tous la possibilit non seulement de savoir mais d aimer lire 4 B C D moyen d ouverture de l cole sur son environnement La B C D suppose de nouveaux supports entre l cole et son environnement C est un lieu d ou verture en ce qu
84. c la seule r serve qu une image doit tre op ratoire C est une version minimaliste probablement la presse assure une mise en lieu commun pour re prendre l expression d Anne Cauquelin Mais en core fallait il la pointer 4 Le th tre On me permettra de terminer par le th tre forme tr s particuli re mais qui fait parler d elle de plus en plus Comme elle faisait parler d elle au si cle pass On recherchait ce qui est redevable du th tre et de l amphith tre propos de La Nou velle Idole de Fran ois de Curel donn e en 1899 au Th tre Antoine Il y avait les violemment pour et les violemment contre L histoire et aussi le pr sent sont riches d exp riences o science et technique riment avec plaisir amusement diver tissement motion passion rires et larmes Par fois c est un petit pas grand chose qui fait que l on se lance l assaut du spectacle au XIXe si cle ce sont une girafe qui arrive Paris un ballon qui s envole un parachute qui descend une maquette d usine une bouteille de Leyde un tube n on Parfois l ambition est plus magnifique Le th tre est une force la science en est une autre qu on les unisse proclame un critique du d but du si cle S il convient de susciter la r flexion le roman est un bon instrument s il faut provoquer un choc motionnel alors le th tre s impose consid re Jean Vercors prop
85. cation nationale se constituent dans chaque tablissement Ces quipes n cessaire ment pluridisciplinaires devront successivement d terminer des th mes d tudes programmer les rencontres au cours desquelles les l ves voque ront les choix leurs productions ou les probl mes qu ils rencontrent guider la r alisation des projets et proc der leur valuation Les Instructions officielles insistent sur la n cessit d tablir un partenariat disciplinaire cons tructif et quilibr en veillant autant que faire se peut ce qu aucune discipline impliqu e dans un travail crois ne soit instrumentalis e par les autres Les premi res exp rimentations tendent prouver que le fran ais et la technologie sont sou vent guett s par ce risque d instrumentalisation Elle d montrent aussi que les travaux crois s sont particuli rement r ussis lorsque deux disciplines s clairent mutuellement en vitant de faire tra vailler les l ves sur les m mes comp tences La gestion du temps A la diff rence des TPE les travaux crois s doivent tre organis s sur le temps d enseigne ment imparti la classe de quatri me Horaires progressions dispositifs d accompagnement et temps de concentration sont donc laiss s l initia tive des enseignants Certains projets gagneront tre accomplis de fa on ponctuelle en relation troite avec les pro grammes des disciplines concern es
86. ciel de l criture po tique Le po te cherche se lib rer de la pluralit des interrogations la femme sera alors un refuge un asile une identit le po te y trouve son unit per sonnelle les deux pr noms par lesquels il la nomme Madeleine Musique Monalisa ne sont que pour d signer l enchev trement entre le cons cient et l inconscient entre la mort et la vie pr c dant la naissance et l enfantement d un po me entre la lecture et l criture 2 La femme corps d sir amour M l na est la femme corps d sir p ch des mots tels que d sir cuisses jambes abondent d signant la jouissance rotique effectu e par les yeux une veuve ayant un amoureux elle est infi d le et innocente amoureuse et insensible l amour peine son mari est il mort elle est all e chez son ami lui Basile le convoiter s exhiber devant lui le provoquer et le violer en quelque sorte inversement des r les revanche contre le pouvoir viril et double d passement de l image masculine celle du vivant et du mort ou femme objet qui se laisse gratuitement poss d e masculi nit d H l na et pr dominance chez elle de l ani mus ou f minit du narrateur et r gne de l anima chez lui un couple qui change des r les H l na belle p 11 belle amoureuse chez lui les notions morales de bien et de mal n existent pas elle aime jouir de l am
87. cien italien se met rire de la musique de Lulli quand il vient en France Mais comme le Sirien avait un bon esprit il comprit bien vite qu un tre pensant peut fort bien n tre pas ridicule pour n avoir que six mille pieds de haut Voltaire Microm gas 1752 R PONSES Dans le texte de Pouchkine le narrateur est ex t rieur l action se montre impartial par rapport aux v nements qui semblent se d rouler par eux m mes On pourra cependant s interroger sur la valeur m liorative du superlatif de l adjectif tr s aimable voire sur la possible ironie que l on pourrait y d celer Dans cette vocation d un moment particulier de l enfance la narratrice d Enfance est un person nage de l histoire elle fait comprendre au lecteur ce qu elle a vu ce qu elle a ressenti Le narrateur de L Etranger dans son objectivit froide et neutre est un personnage du r cit Dans cet extrait de Gargantua le narrateur est certes en dehors du conte mais il donne son avis et interpelle ici vivement le lecteur Le narrateur de Microm gas est absent de l histoire mais appara t travers certaines r flexions g n rales En conclusion de cette premi re s ance les cinq textes peuvent donc tre rassembl s en deux groupes le premier dans lequel l instance de nar ration est plus ou moins impliqu e dans l action les textes de L Etranger et d Enfance le second re groupant le
88. comme partie int grante du village C est pourquoi les locaux sont tou jours sur la place du village ou tr s proches Les quatorze Clacs du Liban sont con us non comme des unit s mais comme un r seau que l AIF continue alimenter notamment travers un fonds tournant et constamment renouvel d ouvrages que le minist re libanais de la Culture fera ensuite passer de Clac en Clac Au d part l AIF monte les biblioth ques fournit le mat riel audiovisuel et de projection les ordinateurs les jeux le mat riel roulant elle forme les animateurs bref elle livre des Clacs cl s en main ce qui repr sente pour les quatorze centres du Liban un investissement de 700 000 750 000 euros Puis elle contribue leur fonctionnement continuant assurer le renouvel lement des livres journaux et revues Partout depuis quinze ans qu ils ont commenc exister les Clacs ont t pl biscit s par les populations des pays qui en sont d j dot s La formule simple est bien adapt e aux besoins des zones rurales libana ises qui en b n ficiant leur tour Le Monde Edition Proche Orient INFORMATIONS INFORMATIONS EN BREEF EN BREF Publications Francophones Lettre du bureau Moyen Orient Loir l agence universitaire fran cophone publie un bulletin mensuel Lettre du bureau Moyen Orient consa cr l actualit francophone et compor tant des tudes
89. corres pond un tat d esprit particulier au moment de l criture Il les aime toutes in luctablement il n a pas le choix Pour finir j aimerais parler du genre litt raire qui m int resse pr sent J avoue que c est le ro man psychologique qui m attire m introduire pro fond ment dans l intimit de mes personnages analyser leurs sentiments leurs sensations leurs passions leurs caprices et leurs chagrins Dans mon dernier roman la Femme de mon mari je me suis pench e plus que dans les pr c dents sur l histoire du couple Cette histoire quelconque et exceptionnelle mince et gigantesque puissante et fragile celle de l homme et de la femme celle du couple Il n y a pas de plus grande histoire E LITT RATURE LITT RATURE e LECTURE D UNE FEMME de Salah St ti Ce les voies d Anubis pour lire c est passer de l imm diat l essentiel c est tre l homme de l veil Pour traverser le labyrinthe de la lecture et introduire dans la vue ce retourne ment qu est l extase le lecteur narrateur s exile entreprend un voyage au pays des morts il s loigne pour mieux s approcher il s absente pour mieux exister il choisit la mort pour se sentir plus vivant il ferme les yeux pour mieux voir il est alors le parti rest moi mort particulier p 83 il se voit le seul capable de lire la
90. ctivit s aux pays du Machrek Syrie Jordanie etc Le BMO s appuyant sur les centres de Rabat Tunis et Alexandrie met en uvre la coop ration entre plus de 50 tablissements d enseignement sup rieur et de recherche dont 13 au Liban Uni versit Libanaise UL Universit Saint Joseph USJ Universit Saint Esprit de Kaslik USEK Universit de Balamand UB Universit des P res Antonins UPA Universit La Sagesse US Universit Islamique du Liban UI Universit Arabe de Beyrouth UAB Centre universitaire de Technologie franco libanais CUT Conseil Na tional de la Recherche Scientifique CNRS Insti tut de Recherches Agronomiques du Liban IRAL Centre d Etudes et de Recherches sur le Moyen Orient contemporain CERMOC Centre National de Recherche et de D veloppement p da gogiques CRDP BENNASAR Michel Les programmes r gionaux L Agence a mis en place au Liban avec l appui de consortium d Universit s du Nord et du monde arabe plusieurs formations de 3 cycle DEA et Ecoles doctorales et fili res franco phones d tudes sp cialis es caract re r gio nal dans des secteurs prioritaires L Agence soutient la mise niveau linguistique en fran ais des tudiants et du corps professoral dans les universit s du Liban Une r forme de l enseignement du et en fran ais engag e l Universit Libanaise avec l appui d une Com mission d experts devrait
91. davantage par semaine 14 Permettre tous les citoyens de recourir la justice et d abr ger les d lais de d cision dans les proc s DEUXI MEMENT L thique de la fonction publique Le fonctionnaire doit 15 Tenir exclusivement compte dans son travail de l int r t public et appliquer les lois et r gle ments en vigueur sans y contrevenir ni passer outre 16 Faire pr valoir le service des citoyens et non ses propres int r ts et ses relations personnelles avec rapidit pr cision et honn tet dans les li mites de sa fonction 17 Accomplir les formalit s des citoyens 18 Traiter avec les citoyens conform ment aux lois et r glements avec politesse comp tence et respect de leurs droits et de leurs dignit 19 Veiller sur l galit et l objectivit en traitant avec les citoyens sans parti pris ni discrimina tion de race de religion de sexe de croyance ou d appartenance politique 20 Indiquer au citoyen contribuable dont il traite le dossier ce qui suit son propre nom complet sa fonction son t l phone et adresse au bureau de travail afin qu il puisse le contacter au be soin TROISI MEMENT L thique de la citoyennet Le citoyen doit 21 Traiter avec politesse et respect avec les fonc tionnaires parce qu il rendent un service public d int r t g n ral national exigeant un haut de gr de responsabilit 22 Ne pas user d une influence o
92. de pouvoir sur lui m me et son agir collectif Au Liban la restructuration du syst me duca tif vise en premier lieu mettre l apprenant ce fu tur citoyen au centre de l apprentissage en vue de lui assurer une formation et une maturit sur les plans intellectuel humain social et national For mer chez l apprenant une culture solidement enra cin e dans les r alit s nationales et ouverte aux cultures du monde dans une optique d interaction qui favorise la reconnaissance des similitudes et le respect de l alt rit Finalement chers coll gues quelque soit la discipline que vous enseignez vous tes impliqu s davantage dans l dification de la personne qu est votre l ve On est invit tous enseignants r fl chir au sens de cet engagement et conna tre les exi gences de l ducation la citoyennet pour s int grer dans cette t che qui comme nous Pavons signal met autant l accent sur le proces sus que sur les contenus notionnels C est un ap prentissage qui se construit par l exercice et l exp rience pratique concr te et r elle Cette mission ducative laquelle on est appel peut para tre premi re vue id aliste et difficile accomplir vu le temps et l nergie qu elle exige Cependant face aux d fis de ce nouveau mill naire nos jeunes menac s n ont ils pas le droit d tre munis d un bagage suffisant de savoirs de savoir faire et de s
93. des limites 2 Capacit s cognitives capacit s conna tre 3 Epistmologie tude critique des sciences des tin e d terminer leur origine logique leur va leur et leur port e 4 Rationalisation rendre conforme la raison I Comp tences transversales Q Identifiez le th me g n rique puis le propos g n ral du texte R Th me L intelligence les substituts du mot intelligence Propos g n ral L intelligence se construit sui vant trois grandes tapes et selon des structures de complexit croissante Q Identifiez les hyperth mes des paragraphes 2 3 4 puis le propos de chacun de ces trois m mes paragraphes Reformulez les propos R Paragraphe 2 Hyperth me La p riode sen sori motrice Porpos Depuis la naissance jusqu l ge de un an et demi l enfant organise le monde par la perception et le mouvement e Paragraphe 3 Hyperth me La p riode des op rations concr tes Propos A partir de 6 7 ans l enfant structure pour la premi re fois les notions de conserva tion des quantit s dans le monde physique les op rations logiques l mentaires et les notions de nombre de temps et d espace etc e Paragraphe 4 Hyperth me La p riode des op rations formelles Propos En p riode de pr adolescence et d adolescence la pens e se lib re des contenus r els pour porter sur de purs objets de pens e II Comp tences sp cifiques
94. du fran ais en arabe par le nom moins grand po te Adonis Un m c nat clair Dans un pays tortur par la recherche de son identit autant que de sa m moire et de surcro t toujours en mal de catharsis combien davantage combien plus longtemps les maisons d dition peuvent elles continuer le travail de recherche de mise en forme de diffusion la port e du grand public surtout les jeunes sans s arr ter pour se re d finir et se r orienter Face l dition lectronique qui commence trouver son march libanais un march qui vous le devinez n est pas francophone l dition du livre en fran ais au Liban peut elle poursuivre sa course si elle n est pas soutenue par des institu tions acad miques ou sans s assurer le soutien d un m c nat culturel clair Pouvons nous sans cet appui pr server notre libert de pens e et la libert tout court dont nous sommes le dernier bastion Donc encourager la libre criture et la libre recherche vaincre les bar ri res des censures souvent capricieuses ou agres a DOSSIER DOSSIER sives chapper enfin la menace d une tutelle des politiques d Etats de moins en moins clair s Litt rature de province Avouons le l dition dite francophone est mise en p ril non seulement par le r tr cissement du lectorat fran ais mais surtout par un march fran cophone en peau de chagrin et de plus en
95. du mouvement Dr Issam Khali f cette manifestation a pour pivot la croyance au dialogue des civilisations et leur compl mentari t et c est de ce point de vue que nous nous propo sons d tudier la francophonie son r le humaniste pour faire contrepoids la mondialisation et plus sp cialement son impact sur le syst me politique libanais sur l information sur l ducation et sur la langue au Liban et dans son milieu arabe Le mouvement culturel d Ant lias a publi les Actes de ce colloque national Editions du MCA Colloques internationaux et 40 anniversaire de l AUF L Agence universitaire a souhait marquer son 40 anniversaire au Liban par l organisation de deux colloques intitul s respectivement Diversit culturelle et linguistique quelles normes pour le fran ais et Ethique et nouvelles technologies l appropriation des savoirs en question Ces col loques de dimension internationale et pluridisci plinaire s inscrivaient dans le cadre de l Ann e de la Francophonie au Liban et des rencontres Initia tives organis es lors de chaque sommet Ils se sont d roul s les 25 26 et 27 Septembre dernier Beyrouth avec l appui et la participation de plu sieurs universit s membres de l Agence dont PU L l U S J PU S E K et l universit Antonine Dans le cadre du ler colloque Mich le Gen drau Massaloux rectrice de AUF a tent d ap porter une r
96. e 2 prix der ri re la Malgache Andonirina Rakotonarivo 1 prix pour L enfant de la lune noire Cr en 1984 le prix du Jeune crivain compte chaque ann e sept laur ats fran ais et six fran cophones La Libanaise Nadyne Khoury Aoud est l un de ceux ci la seconde place choisie parmi 664 candidats de 78 pays Les nouvelles prim es sont r unies dans un re cueil sous le titre Carrefour des Fuites et autres nouvelles Ed Mercure de France L obus siffla est un m lange de vrai et d imaginaire beaucoup de vrai un peu d ima ginaire Que pour les enfants du Liban la guerre malgr ses drames n ait pas t tout le temps triste qu elle ait parfois t cocasse que les obus rimaient pour eux quand tout fi nissait bien avec cole buissonni re est une r alit C est ce dont se souvient pr cis ment Nadyne Khoury dans sa nouvelle qu elle voque par petites touches savoureuses et qu elle a voulu transmettre Ah que la guerre tait jolie c est presque cela Mon enfance fut heureuse je d teste que l on regarde piti les enfants de la guerre du Liban C est pour cela que j ai crit L obus siffla Nadyne Khoury Aoud aujourd hui r alisatrice de t l vision et apprenti cin aste veut continuer crire Dans la joie de vivre e INFORMATIONS INFORMATIONS FRAN AIS ler prix Ilf Eddine BENCHEIKH pour Carrefour des fuites 24 ans tudiant l
97. e ce que soulignent les auteurs de Lettres vives le contenu de la sec tion langue se r partit en activ s de gram maire vocabulaire orthographe ou conjugaison et expression Cette derni re rubrique conna t les plus profondes modifications le nombre de ses pa ges passe de 1 2 ou 3 par chapitre C est une fa on d affirmer encore davantage le lien qui doit unir r flexion sur la langue et travaux d criture Le d cloisonnement est bien int gr dans l archi tecture des manuels car c est une notion issue de textes officiels plus anciens Dans les manuels de grammaire dont les titres mettent en vidence la diversit des objectifs Grammaire ou bien Grammaire et communica tion Grammaire et expression Grammaire pour lire et crire Grammaire pour les textes les au teurs utilisent vocabulaire et tr s peu souvent la d nomination lexique Celle ci appara t dans un avant propos dans chaque partie une large place est faite au lexique aux mots et leur emploi les l ves en ont un besoin imp rieux on l oublie trop souvent et dans quelques titres ou sous tires Ce pendant dans certains sous titres lexique est mis pour vocabulaire lexique de l nonciation lexique de la narration lexique de l argumenta tion lexique du th tre Cette synonymie re grettable n est d ailleurs pas lucid e en amont La rubrique vocabulaire appara t glob
98. e ont v hicul tout le long du s minaire une culture sp cifique indispensable chacun pour la fa brication des nations de l avenir D finition de l ducation la citoyennet valeurs et dimensions L ducation la citoyennet quoi qu elle ne soit pas une discipline au programme est un processus d apprentissage o la citoyennet est une fin en elle m me C est un savoir qui s acquiert un savoir faire qui s exerce et un savoir tre qui construit la personne La citoyennet est la possibilit d intervention dans la d finition et la gestion du bien public galit avec tous les autres citoyens DUMONT et GIANNOTTI Elle d veloppe chez les apprenants des valeurs communes ou des prin cipes d galit de libert d unit dans la diversit de solidarit d quit de tol rance de coop ration de paix d ouverture l autre de respect de la diff rence de responsabilit d engagement d honn tet d harmonie de dignit et d identit En fait c est l cole qui permet en premier lieu d apprendre ces valeurs de les appliquer et de vivre l exp rience pratique au quotidien Les dimensions du contenu de l ducation la citoyennet sont multi ples et vari es Le Bureau International de l Education souligne quatre di mensions principales les droits et les devoirs de la personne envers soi et la communaut droits universels et indivisibles
99. e a un bocal haut et mince le sujet pr op ratoire pourra par exemple estimer que 40 plus haut davantage de liquide et refusera donc la quantit de liquide La troisi me grande p riode est celle des op rations formelles et correspond la pr adoles cence et l adolescence Elle voit l av nement 45 d une pens e qui peut se lib rer des contenus r els auxquels les op rations du stade pr c dent taient li es d o leur nom d op rations concr tes pour porter sur de purs objets de pens e et accro tre ses possibilit s d ductives l aide d op rations 50 sur les op rations Le point de vue th orique qui se d gage de ces analyses insiste pr cis ment sur l aspect de cons truction progressive des connaissances Jean Pia get a qualifi son pist mologie de cons 55 tructiviste signifiant par l que le r sultat de ses recherches permet de se repr senter le d veloppe ment non comme une simple accumulation continue et lin aire de connaissances mais bien comme une construction de structures de com 60 plexit croissante C est ainsi qu il a pu montrer que la logique labor e au niveau formel repr sente une synth se des logiques des classes et des relations labor es s par ment au niveau concret Denys de Caprona Science et vie D cembre 1983 7 FICHES PRATIQUES Lexique 1 Circonscrites enferm es dans
100. e le nom l adresse et le num ro de t l phone du fonctionnaire charg de recueillir les plaintes et les r clamations et de traiter le citoyen avec s rieux impartialit et d sint res sement Il lui incombe aussi de reconna tre au citoyen le droit de recours aux d put s et aux divers comit s de la soci t civile aux moyens d information et en dernier lieu aux tribunaux pour d fendre ses droits 39 R pondre rapidement et avec simplicit et clar t aux questions lettres postales ou lectroni ques des citoyens ainsi qu leurs questions par t l phone 40 Faire des sondages d opinion annuels et des statistiques montrant le degr de satisfaction ou d insatisfaction des citoyens quant au niveau de performance des administrations et des servi ces rendus 41 Reconna tre aux fonctionnaires le droit de s exprimer sur leur exp rience professionnelle et de communiquer avec la soci t par tous les moyens dans le cadre des textes l gaux et r gle mentaires en vigueur 42 Faciliter et favoriser la participation des fonc tionnaires comp tents de toutes cat gories aux manifestations scientifiques et aux travaux qui contribuent resserrer les liens entre l adminis tration et les citoyens ainsi qu toutes les pu blications susceptibles de d velopper ces liens 43 Assurer la prompte ex cution des sentences de la justice administrative en faveur des citoyens 44 Valoriser en soci t
101. e nomm 3 L action Elle peut comporter une seule s quence narrative r cit complexe Une s quence est elle m me une structure triadique qui rapporte comment une situation d quilibre provisoire 1 aboutit apr s une transformation une situation d quilibre provisoire 2 La plupart des r cits re posent ainsi sur l alternance de phases d quilibre et de d s quilibre l unit provenant alors du cha nage de ces diverses s quences 1 Tableau d apr s J M Adam Le Texte narratif Nathan 2 Sur les divers types de transformations possibles on se reportera l article de T Todorov Les transformations narrati ves in Po tique de la prose d du Seuil pp 225 240 Cf aussi l exemple donn la fin de cette fiche T7 FICHES PRATIQUES 4 La r solution Elle marque l aboutissement de l action gr ce l intervention d une force r quilibrant mort du m chant lib ration de la princesse etc et d bouche sur l tat final 5 L tat final Il n est plus proprement parler v nementiel puisqu il marque un retour l quilibre ex formule traditionnelle des contes ils v curent heureux et eurent beaucoup d enfants Exemple d analyse Le r cit choisi est La belle au bois dormant dans la version des fr res Grimm traduite par Marthe Rober Folio d Gallimard 1 Situation d quilibre Un roi et une reine donnent le jour
102. e ou d pouillement rh torique d o la simplicit du discours 4 Simplicit au niveau de la syntaxe Phrases simples d claratives Pas de subordina tion l exception des relatives et de certaines compl tives Cf les caract ristiques linguisti ques Bref des strat gies de simplification qui ser vent la finalit du DVS retenir le lecteur NB 1 Le texte de Denys de Caprona a t adapt pour des besoins d apprentissage 2 Il serait int ressant de comparer ce texte un autre texte dont l enjeu serait esth tique un texte litt raire riche en connotations et en figu res de rh torique Les l ves pourront ainsi mieux saisir la diff rence entre la monos mie et la polys mie la d notation et la connotation NB Enfin nous tenons remercier vivement Monsieur Roger Nabaa d avoir r pondu notre question portant sur la distinction entre les mots d ancrage et les formules d attribution Minnie Zeenni KLINK Ramona NEHM ESO Bikfaya PRATIQUER LA CITOYENNETE Objectifs Sensibiliser les l ves certains probl mes so ciaux dans leur pays et dans le monde et les emme ner entreprendre en tant que citoyenne et citoyen du monde une action qui contribue l am lioration du monde e Documentation sur des groupes de pression tel Green Peace e Documentation sur divers probl mes mondiaux e Mat riel dessin Dur e talement sur plusieurs cours tape 1 Sensibi
103. e plus de l Islam arabe Les guerres du Liban oblig rent l Imprimerie catholique fer mer h las ses portes laissant aux Editions orien tales le soin d assurer en quelque sorte la succession L USJ continue cependant d diter ses propres p riodiques et notamment 4 Mashreg la plus historique des revues fran aises mais en arabe Beaucoup mais pas assez de livres de re cherche se trouvent sur le march Les tudes litt p DOSSIER DOSSIER raires et m me de m decine et de philosophie g n ralement de qualit voisinent avec les livres d actualit questions libanaises arabes religieu ses voire confessionnelles Ces livres continuent de para tre ici et l au gr d diteurs souvent de fortune et plus souvent compte d auteur Le der nier sorti de ces ouvrages m rite d tre signal il s agit d une compilation magistrale par Hyam Mallat de tous les textes absolument tous crits sur le Liban depuis 1665 par des membres de l Acad mie fran aise Les ouvrages d art Autre grand march les ouvrages d art le plus souvent th mes historique et arch ologique titre d exemple quelques sujets Baalbeck Bey routh Sa da Byblos Tripoli le Mus e national et le Mus e Sursock certains albums de peintres li banais d in gale qualit des albums de photos an ciennes et modernes o se retrouvent souvent les soucils de l humain du social autant q
104. e pr s de la porte et des fichiers de pr t e La zone de production La production de l crit peut selon ses besoins se faire dans les classes ou dans la B C D La pr sence d ordinateurs quip s de traitement de texte et de logiciels de lecture type Elmo est souhaitable IV Activit s p dagogiques en B C D 1 Organisation pr alable au sein de l quipe La B C D est un lieu de rencontre de la lecture dans sa totalit et toute sa complexit Il ne s agit pas d y venir en simple consommateur du livre mais d en faire un lieu authentique de r flexion et de recherche L l ve peut s y rendre seul la B C D afin d y rechercher de la documentation ou d y accomplir une t che n cessaire l activit men e en classe La B C D implique un v ritable travail d quipe des ma tres qui peuvent organiser le d cloisonnement effectif des classes par des travaux d ateliers le soutien en lecture individualis e ou en petits groupes et diverses formes d animations DIDACTIQUE ET FORMATION 2 B C D travail par ateliers et p dagogie diff renci e La B C D est un lieu se pr tant la pratique d une p dagogie diff renci e et par cons quent un travail par atelier organisation de s quence principale et secondaire Animation par l ensei gnant e de la s quence principale ainsi que la conception des s quences secondaires qui se tien
105. e testes Entre le ons de vocabulaire et activit s lexicales L observation des le ons consacr es au voca bulaire permet de distinguer une r partition entre approches ponctuelles et activit s plus novatrices Certaines le ons de vocabulaire ont t reconsid r es D passant la simple utilisation du diction naire observer la structure de l article lexicographique les signes entre crochets les nu m ros les abr viations loc fam tech donc l ensemble des l ments m talexicographiques ce qui donne l l ve des points de rep re pour la lecture d un texte particulier celui du dictionnaire L importance redonn e au contexte permet d affir mer la synonymie avec la quasi synonymie Des mises au point sont aussi apport es sur les homo nymes et la distinction entre homophones homo graphes et homonymes parfaits permet de comprendre une certaine polys mie de la notion On appelle homonymes des mots qui sans avoir le m me sens se prononcent et parfois s crivent de la m me fa on Pour la relation entre le lexique et l nonciation dans un chapitre Situation de communication la r flexion sur le vocabulaire s int resse aux mots qui renvoient la situation du locuteur autour du je ici maintenant Ces activit s reposent sur une d marche p da gogique avec un texte ou une image comme point de d part de la r flexion des questions pour l ob servation d
106. ecteur entend produire sur son audi toire et l interpr tation que v hicule l oralisation du texte e La r citation est une activit trop complexe pour tre laiss e la seule initiative de l l ve Un travail de pr paration collective puis indi viduelle facilitera l apprentissage de la m morisa tion et de la diction Ce travail implique toutefois que l on prenne appui sur des textes qui ont fait l objet d une tude en classe que l on fasse jouer un double principe de va riation et de progression courts texte en prose fables et po mes en sixi me dialogues et ex traits de th tre au cours du cycle central textes de longueur et de difficult accrues en troisi me que l on approfondisse le travail de diction en accordant un int r t croissant la question de l articulation du rythme du souffle de l ex pressivit que l l ve entreprenne d ann e en ann e la r alisation d un recueil personnel des textes appris Expos et compte rendu e Le compte rendu oral d une lecture d un film d une visite ou d un spectacle peut tre prati qu de la sixi me la troisi me L objectif de cette activit est de rendre compte aux autres d une ex p rience personnelle avant d exprimer ventuel lement un jugement une motion un sentiment En sixi me le compte rendu se limite quel ques minutes au cours desquelles l
107. egroupe les niveaux de langue la d notation et la connotation l valuation m liorative et p jorative le lexique de l expressivit et les figures compa raison m taphore m tonymie p riphrase anti th se avec leur r le dans la cr ativit et dans l efficacit du discours Diversit des activit s lexicales La place accord e au lexique dans les manuels est extr mement diversifi e Tout d abord la r flexion autour du vocabulaire est pr sente dans les manuels dominante de grammaire mais aussi dans certains manuels de textes L approche du lexique se r alise diversement dans la structure de ces ouvrages soit un chapitre ou une partie est consacr aux mots soit une rubrique vocabulaire est labor e au cours de chaque chapitre Quelques caract ristiques lexicales peuvent tre regroup es dans un atelier d expression les lettres l alphabet nature des mots homonymes paronymes synony mes et antonymes Par ailleurs lors d un chapitre de d couverte des mots les extraits sont centr s sur des autonymes conduisant vers la po sie et des jeux sur les mots Ce que j coutais ce que je guettais c tait les mots dans les discours de l oncle il y en avait le tout nouveaux et qui taient d licieux archi piscopal pl nipotentiaire La Gloire de mon p re ou bien Alice n avait pas la moindre id e de ce qu taient atitude et longitude mais elle trouvait q
108. ehors de l histoire qu on est en train de narrer C est dire qu il s agit d un d veloppement pa rall le premi re vue mais qui croise l v nement initial dans certains endroits De cette mani re l histoire premi re est abandonn e pour un mo ment afin de d velopper directement le th me On ne peut pas parler ici de digression parce que ces th mes que je d veloppe s par ment viennent sou tenir la structure romanesque initiale Dans la Derni re des Crois s par exemple j abandonne l histoire de la petite bonne qui tra vaille pour les bourgeois de la ville J attaque d abord un th me g opolitique la r gion d o elle venait et qui a une situation toute particuli re elle est perdue entre deux Etats et non reconnue par au cun de m me que la question des Crois s impli qu s d s le titre venus dans cette r gion du pays et qui ont laiss derri re eux une prog niture prolixe dont la famille de mon h ro ne Viennent s ajouter aussi les th mes de l appartenance les habitants n ont aucun justificatif qui prouve leur apparte nance cette terre o ils sont n s de la d nivella tion sociale de la morale bourgeoise etc C est ainsi que parall lement l histoire d amour qui va avoir lieu des faits r els se d veloppent sans don ner l impression qu il s agit d une s quence digressive par rapport l histoire romanesque l h ro ne elle m me prend sa
109. elants il traduit ses id es en images vocatrices vigou reuses et blouissantes Apr s avoir mis un bonnet rouge au dictionnaire en r habilitant le vocabulaire populaire et les termes techniques il a assoupli le vers et en a obtenu des ryth mes nouveaux Extraordinairement dou il a exploit toutes les ressources de la langue fran aise t moignant ainsi d s son plus jeune ge d une prodigieuse ma trise du verbe Colette MURCIA lt lt Charg e de mission Victor Hugo en 1825 p LITT RATURE LITT RATURE m VICTOR HUGO 1802 1885 I L enfant En 1802 V Hugo na t Besan on o son p re le Commandant L opold Hugo est en garnison Il est le troisi me fils de la famille La m sentente de ses parents engendre une atmosph re familiale houleuse si bien que son enfance se passe entre les diff rentes gar nisons de son p re promu g n ral la Corse l le d Elbe Naples l Espagne et Paris o sa m re le ram ne souvent avec ses fr res en particulier en 1809 dans la charmante mai son des Feuillantines D s l ge de dix ans V Hugo crit des po mes il est alors l l ve surdou du P re La Rivi re Affirmant Je veux tre Chateaubriand ou rien il commence en 1815 la r daction de ses Cahiers de vers fran ais et brille rapidement dans les cercles litt raires En 1817 il re oit des r compenses de l Acad mie fran aise En 1818 il crit Bug Jar
110. elle Le texte pr sente donc une progression th me constant 3 Les propositions sont en grande majorit des ind pendantes souvent juxtapos es La subordination est quasiment absente 4 Rupture th matique vous le destinataire devient sujet d un verbe de perception et Giton compl ment d objet direct les verbes qui relatent ses actions sont tous l infi nitif ce qui souligne l aspect ostentatoire du personnage toujours en repr sentation e Exercice 2 1 Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini tout Mozart et tout Weber Un air tr s vieux languissant et fun bre Qui pour moi seul a des charmes secrets Or chaque fois que je viens l entendre De deux cents ans mon me rajeunit je crois voir s tendre J ai d j vue et dont je me souviens 2 Th me un air mais on peut le consid rer comme le propos de la phrase de base dont l ordre logique serait Je donnerais tout Rossini tout Mozart et tout Weber pour un air tr s vieux languissant et fun bre qui pour moi seul a des charmes secrets on a donc une th matisation l nonciateur le je s efface devant l air qui devient pr do minant 3 Un coteau vert que le couchant jaunit Puis un ch teau de brique coins de pierre Aux vitraux teints de rouge tres couleurs Ceint de grands parcs avec une rivi re Ba gnant ses pieds qui coule entre des fleurs Puis une dame sa haute fen t
111. elle permet de rassembler des in formations sur la vie de l cole expos s compte rendus de sorties Elle stimule la curiosit et permet des changes entre enfants de classes diff rentes et entre enfants et ma tres d autres classes ou adultes non enseignants les interventions des personnes ext rieures sous formes d animations et d expos s HI Concevoir un espace lecture 1 O situer la B C D l cole Elle ne doit pas se situer dans un lieu de passage ou proximit d un lieu bruyant C est une salle qui doit tre vaste bien clair e et insonoris e o r gne une atmosph re de calme 2 Propositions pour installation de la B C D Une fois choisi et remis en tat de local destin accueillir la B C D l quipe ducative pourra tablir le plan d finitif de l am nagement souhait Ci joint un exemple de plan d une B C D voir tableau e La zone lecture d tente Ce coin doit favoriser la lecture plaisir en res pectant le droit de l enfant s isoler et lire dans la position de son choix Le sol sera recou vert d une moquette pour att nuer le bruit A proximit de cette zone seront dispos es les tag res o sont class s les romans ce qui limi tera les d placements inutiles source de bruits et de d rangement e La zone audiovisuelle Destin e favoriser le contact de l enfant avec d autres m dias diapositives cassettes elle es
112. ent Article 23 1 L enseignement doit contribuer favoriser la capacit de libre expression linguistique et cul turelle de la communaut linguistique du terri toire sur lequel il est dispens 2 L enseignement doit contribuer au maintien et au d veloppement de la langue parl e par la communaut linguistique du territoire sur lequel ilest dispens 3 L enseignement doit toujours tre au service de la diversit linguistique et culturelle et favoriser l tablissement de relations harmonieuses entre les diff rentes communaut s linguistiques du monde entier 4 Compte tenu de ce qui pr c de chacun a le droit d apprendre la langue de son choix Article 25 Toute communaut linguistique a le droit de disposer de toutes les ressources humaines et ma t rielles n cessaires pour parvenir au degr sou hait de pr sence de sa langue tous les niveaux de l enseignement au sein de son territoire ensei gnants d ment form s m thodes p dagogiques appropri es manuels financement locaux et quipements moyens techniques traditionnels et technologie de pointe Article 28 Toute communaut linguistique a droit un en seignement qui permette ses membres d acqu rir une connaissance approfondie de leur patrimoine culturel Section IV M dias et nouvelles technologies Article 37 Toute communaut linguistique a le droit de re cevoir travers les m dias une connaissance a
113. ention plus grande des apprentissages e Image de soi plus positive Pour les enseignantes e Meilleur quilibre entre les savoirs les savoir tre et les savoir faire e Plus grande pers v rance scolaire des l ves e Strat gies et outils d intervention plus vari s EXP RIENCES ET T MOIGNAGES e Les besoins psychosociaux des l ves L l ve a besoin d tre e int gr e encourag e accept L l ve a besoin e de faire des choix e d essayer des activit s nouvelles e d avoir le droit l erreur e d mettre ses opinions dans le respect des libert s de chacun Travail d quipe Traditionnel Coop ratif Des objectifs sco laires sont d finis La t che est com mune et chaque l ve la r alise son rythme Des objectifs so ciaux et scolaires sont d finis La t che est com mune mais ne peut tre accomplie par un seul des mem bres de l quipe Formation d qui pes homog nes les l ves forts en semble les moyens ensemble les fai bles ensemble et comp titives Formation d qui pes h t rog nes selon les comp tences scolaires les diversit s culturel les le sexe des ap prenants et les types de personna lit et ax es sur l entraide et l utili sation des forces de chacun Pouvoir et r ussite L l ve a besoin e d avoir une influence sur les autres e d avoir une relation p
114. er le jeune public francophone MONSIEUR BENNASAR Le r ve am ricain comme mode de vie conna t effectivement un grand succ s non seulement au Liban mais dans nombre d autres pays de la plan te y compris par fois dans certains s opposant fortement aux Etats Unis Cela n a rien d tonnant finalement EXP RIENCES ET T MOIGNAGES compte tenu des moyens consid rables mis en uvre travers les m dias dont nous avons souli gn le grand impact pr c demment dans l esprit des gens La premi re chose pour mettre en valeur le r ve francophone consiste comme le dit lui m me Monsieur Boutros Boutros Ghali tordre le coup l id e d une francophonie conservatrice fri leuse repli e sur elle m me indiff rente l vo lution du monde et pr occup e uniquement de la pr servation d une langue et d une culture si riches soient elles Il faut d montrer et convaincre les francophones eux m mes que la Francophonie s int resse aux v nements majeurs qui secouent la plan te aux enjeux qui se pr sentent elle et aux d fis qu elle aura relever dans un proche ave nir Cela signifie qu elle doit prendre en consid ra tion non seulement les aspects politiques et cultu rels mais les volets conomiques technologiques et sociaux aussi La Francophonie doit pouvoir concilier les id aux de solidarit et de paix qui lont toujours anim e et qui fon
115. es supports vari s li vres revues encyclop dies lectroniques etc et se montre capable de pr parer une syn th se organis e Lors de la restitution en classe l accent sera mis sur la prise de parole et l adaptation l au ditoire Comme le compte rendu l expos peut aboutir un change oral avec la classe Narration et description Ces activit s qui restent proches des pr c den tes visent la ma trise presque exclusive de deux comp tences fondamentales au coll ge raconter et d crire e La narration orale peut tre l occasion d ini tier les l ves l art de conter En sixi me ce travail sera effectu en demi groupes dans l esprit d un atelier d ex pression orale au cours d une s quence sur le conte Les l ves peuvent tre amen s raconter la suite d un pisode ou narrer une histoire DIDACTIQUE ET FORMATION qu ils ont eux m mes invent e On leur impli quera que l art de conter ne s apparente pas la r citation ou la lecture expressive d un texte une part d improvisation tant toujours pos sible Cette activit peut tre associ e un travail sur l nonciation un pisode pouvant tre succes sivement narr et la premi re personne Au cours du cycle central le narrateur sera amen faire entendre plusieurs voix L accent sera mis galement sur la ma t
116. est De la m me mani re que la biodiversit appa ra t comme indispensable la survie des cosyst mes naturels les cosyst mes culturels compos s d une mosa que de cultures ont aussi besoin de la diversit pour pr server le patrimoine des g n rations futures La diversit culturelle et linguistique n ces site la mise en valeur et la protection des cultures du monde face au danger de l uniformisation Les tableaux ci dessus donnent une id e de l tendue du ph nom ne DOSSIER DOSSIER R flexions sur la th matique du sommet DIALOGUE DES CULTURES Biodiversit et diversit culturelle Pays plus grande biodiversit Afrique du Sud Argentine Australie Pays o plus de 50 langues sont parl es Bolivie Br sil Chine x Colombie Costa Rica quateur tats Unis d Am rique Inde X x Indon sie KONEI Madagascar Malaisie Mexique X Myanmar Panama Papouasie Nouvelle Guin e x P rou Philippines R publique d mocratique du Congo ba R publique Unie de Tanzanie Ta lande gt Venezuela Viet Nam ba Zambie Pays o l on trouve le plus grand nombre d esp ces v g tales et d esp ces de vert br s Plus de 50 langues sont parl es quotidienne ment dans la majorit d entre eux Source Index et sources des indicateurs culturels UNESCO DOSSIER DOSSIER La
117. est un besoin de faire sortir ce qui est l int rieur de soi m me Dans ses romans elle parle de soi tant l inventeur d une fiction cr e partir de sa sensibilit et de son exp rience Elle parle des autres voquant la vie des hommes les probl mes qu ils vivent les sentiments qu ils ressentent mais qu ils ne parviennent pas dire Elle donne aussi la parole ceux qui n osent pas la prendre D autre part la romanci re part la recherche d un pass peu ou mal connu agissant en histo rienne crivant l histoire de son poque t moignant des mutations profondes de la soci t dans laquelle elle vit Par l elle est un r ceptacle des angoisses et des interrogations de ses contemporains son uvre est ancr e dans un pr sent directement v cu Dans ce t moignage Azza AGHA MALAK aborde la cr ation romanesque la construction du roman les personnages et leur existence r elle ou fictive le cadre spatio temporel les modes de narration les v nements et leur rapport la r alit v cue M H MAZRAANI 1 Ezza AGHA MALAK po te et romanci re francophone Directeur de re cherches l Universit Libanaise Professeur de l linguistique et de stylis tique fran aises PUL a LITT RATURE LITT RATURE e La t che de l crivain Je suppose que l crivain a une t che tr s im portante une mission celle de dire la v rit et de d noncer l
118. et capable de r pondre aux interro gations qui tourmentent l esprit de l homme d s le d but du chemin Voulant lire la femme St ti se trouve devant la lecture de soi de l tre et de l univers Femme Ha ku femme essence la femme de St ti est impalpable inaccessible existante inexistante elle est l existence qui grandit dans son mutisme devant l abondance des questions et la prolif ra tion des tentatives Elle est la v ritable cl de vo te de l univers st tien elle est sphinx et Joconde sa figure est nigme si je continue d shabiller Monalisa l air se rar fie autour d elle Elle cesse de s appartenir elle cesse de m appartenir Mal gr l effort que le po te fait pour l identifier et la d signer passant du corps physique au corps ver bal p 40 o il y a cette forme comme abstraite et ces lignes couleurs ombres port es qui la d finis sent et qui disent du peintre le style p 41 r us sit il capter un trait une lumi re l azur est Zeus et lui seul p 24 et l on voit l homme er rer planer toujours recommencer sans que le bout du fil soit touchable Le roman po tique suit une ligne circulaire la lecture commence au moment o l on croit qu elle se termine Qu te intermi nable lecture continue la double question de St ti Qui suis je O suis je retentit avec la quadruple question de Voltaire dans le
119. ette identit loin d tre une essence immuable peut voluer renvoyer des appartenances multiples et s enrichir du contact avec les autres cultures Consid rant que la diversit culturelle bien commun de l humanit repr sente une source de richesse individuelle et collective et qu ce titre elle doit tre reconnue et af firm e au b n fice des g n rations pr sentes et des g n rations futures Soulignant que la diversit culturelle n est pas seulement un fait inscrit dans la com position et l volution des soci t s modernes mais qu elle doit tre orient e vers la cons truction du pluralisme culturel tendu comme la coexistence pacifique et l interaction entre les composantes de cette diversit gr ce la mise en uvre de strat gies pour orga niser un vivre en commun harmonieux Prenant en consid ration que les effets induits du processus de mondialisation s ex primant notamment dans les mouvements de population et la mise en place d un march global facilit e par les nouvelles technologies de l information et de la communication sont porteurs la fois d opportunit s et de risques car ils ouvrent de nouveaux espaces pour la cr ativit et l expression des identit s culturelles mais menacent aussi d affaiblir ou de marginaliser les cultures les plus fragiles d entraver leur libre expression et de cr er de nouvelles lignes de fracture l int rieur aussi bien qu ent
120. ettent d exercer leur citoyennet en voulant participer progressive ment et activement et en toute responsabilit la transformation d mocratique de la soci t Cette ducation vise galement aider l appre nant prendre conscience du monde qui l entoure et ses principes l cologie l environnement la plan te la culture la d mocratie le respect de la pluralit la diversit culturelle EXP RIENCES ET T MOIGNAGES Finalement duquer la citoyennet c est per mettre l l ve de construire et d acqu rir un cer tain pouvoir sur lui m me pour qu il puisse agir efficacement librement de la fa on clair e sur son environnement local et global Dans un bref rapport Jacques Debros d crit quatre volets du savoir que l cole doit d velopper chez l l ve citoyen Le savoir connaissances acqu rir des savoirs et des m thodes pour largir sa culture et exer cer sa m moire et sa pens e Le savoir faire appliquer concr tement les savoirs acqu rir des capacit s d ordre profes sionnel et technique d velopper des capacit s n cessaires sa formation telles que l auto nomie le sens de la responsabilit et de la coo p ration l exp rience et la culture Le savoir vivre ensemble capacit s de d couvrir l autre d adopter la perspective d au tres groupes ethniques religieux et sociaux et de
121. femme de d voi ler M l na sa femme de l exposer dans toute sa v rit fleur et b te spiritualit et sensualit me c ur et corps il est le qu teur de sa femme de soi du monde de la r alit supr me Mais la lecture exige la pr sence d un texte o un voyage sera entrepris et dont le chemin suivra les lignes de ce texte ainsi se dresse devant nous le pre mier visage de la femme celui de la femme texte criture Ce visage s ouvre d autres et nous voyons la femme corps d sir amour la femme eau feu air et la femme lumi re obscurit 1 La femme texte criture Pour mieux lire la femme le po te la cr e tra vers les mots et les lignes il en fait un texte crit visuel auditif et m me tactile elle devient un ver set retentissant dans l univers elle devient le grain de sable la fleur l animal le soleil l univers en tier elle est les signes annon ant le secret et la lec ture serait de d voiler ce secret et c est au po te d accomplir cette t che de remonter le fleuve qui maintient toujours une relation in puisable avec sa source Je ne suis qu une femme d criture blonde et brune p 66 identification femme criture le corps du texte est une femme qui attend d tre lue elle est la th be po tique que le po te construit par ses soins et la nourrit par sa s ve amour afin d tre habitable
122. futures b Les savoirs traditionnels notamment ceux des populations autochtones doivent tre la fois prot g s et respect s Il est important de reconna tre l apport de ces savoirs traditionnels la science moderne la protection de l environnement et la gestion des ressources culturelles et naturelles a DOSSIER DOSSIER Diversit linguistique Article 7 a Il importe de sauvegarder le patrimoine linguistique de l humanit et de favoriser le rayonnement de toutes les langues en encourageant l expression et la cr ation dans le plus grand nombre de langues possible b La langue tant un des fondements de l identit culturelle toute personne doit avoir le droit de s exprimer de cr er de diffuser ses uvres et d acc der l information et la connaissance dans la langue de son choix et entre autres dans sa langue maternelle c Il convient de promouvoir le respect de la diversit linguistique dans le cyberespace en favorisant l expression et la cr ation dans toutes les langues et en permettant le libre acc s universel sur les r seaux mondiaux au savoir et l information appartenant au domaine public d Il est important de promouvoir la diversit linguistique tous les niveaux de l duca tion et de favoriser l apprentissage des langues d s le plus jeune ge Seule la connais sance de plusieurs langues permet d acc der sans les d naturer d autres cultures de
123. gal son pre mier roman consacr la r volte des noirs Saint Domingue IL Le jeune chef de l cole romantique En 1819 V Hugo avoue son amour son amie d enfance Ad le Foucher qu il pou sera en 1822 et dont il aura quatre enfants L opoldine en 1824 Charles en 1826 Fran ois Victor en 1828 et Ad le en 1830 Il produit la premi re version du Conservateur litt raire revue qu il fonde avec ses fr res Abel et Eug ne A 18 ans il est couronn par l Acad mie des Jeux floraux de Tou louse et se place au premier rang des po tes fran ais En 1821 sa m re s par e de son p re depuis 1818 meurt V Hugo d ploie alors une grande activit litt raire en 1822 il publie les Odes puis en 1823 Han d Islande Partisan de la libert dans l art il crit en 1827 Cromwell dont la c l bre pr face d finit le drame genre moderne et fait de son auteur le chef de la jeune cole romantique le C nacle En 1828 le po te perd son p re et se lie d amiti avec Sainte Beuve Les Odes enri chies des Ballades trouvent leur forme d finitive Un regain d int r t pour l orientalisme suscit par le conflit gr co turc inspire les Orientales en 1829 En 1830 Hernani est repr sent la Com die Fran aise o s affron tent en une bataille fameuse les partisans du classicisme et les adeptes du romantisme En 1831 paraissent les Feuilles d automne et Marion de Lorme est jou pour
124. ge tout en veillant ce que toutes les cultures aient les m mes opportunit s pour s exprimer et se faire conna tre A ce titre le pluralisme des m dias la libert d expression et d informa tion notamment en ce qui concerne l information scientifique et la possibilit pour tou tes les cultures d acc der aux moyens d expression et de diffusion sont les garants de la diversit culturelle Article 4 La diversit culturelle est un moteur du d veloppement envisag non seulement comme facteur de croissance conomique mais aussi comme moyen pour les individus et les soci t s d acc der une existence intellectuelle morale spirituelle et affective plus riche et plus satisfaisante pour eux Elle repr sente donc la fois un instrument de lutte contre la pauvret et un gage essentiel de paix permettant aux individus et aux so ci t s de donner sens leur vie par un largissement des choix qui leur sont offerts C Champs d action prioritaires Article 6 a De m me que la pr servation du patrimoine naturel et de la biodiversit repr sente un enjeu vital pour l avenir de l esp ce humaine et de la plan te de m me il est indispen sable de pr server la patrimoine culturel sous ses formes en particulier le patrimoine culturel oral et immat riel afin de nourrir la diversit des expressions culturelles des traditions et des modes de vie de l enrichir et de le transmettre aux g n rations
125. guistique Jean Michel DRUART Synth se de Libanvision com
126. h reconnu par des universit s du Monde arabe Caire Rabat Tunis de France Paris I Grenoble Toulouse de Bel gique Louvain et du Canada Montr al LIAISONS Le IX Sommet de la Franco phonie qui se tiendra du 18 au 20 octobre 2002 Beyrouth est plac sous le th me du dialogue des cultures Que repr sente ce th me pour vous Comment le concr tiser au niveau culturel et ducatif MONSIEUR BENNASAR Le dialogue des cul tures pris pour th me du IXe Sommet des chefs d tat et de gouvernement des pays ayant le fran ais en partage annul en octobre 2001 et report octobre 2002 suite aux attentats de septembre est devenue encore plus d actualit apr s ceux ci A l heure du progr s technique et de la mondia lisation acc l rant les changes d informations de biens et des hommes le dialogue entre ceux ci et les civilisations qu ils repr sentent avec leur cul ture sp cifique est devenu une n cessit et un en jeu conomique social et politique C est l absence de celui ci qui se traduit par l accentua tion des frustrations et des in galit s de tous ordres qui peuvent conduire aux v nements tragiques que nous avons connus en septembre et ceux qui se d roulent actuellement dans notre r gion Il faut donc viter que l acc l ration des changes inter nationaux ne conduise une norme unique en ma ti re de penser et de comportement donc de culture susceptible d
127. har nel noble et infid le dans une matin e profonde et joyeuse apr s la mort de son mari l crivain narrateur l entente est son comble c est une journ e la jointure de l t remplie des sanglots de fontaines tumultueuse de vastes coquilles ten dues des soifs ang liques p 23 une fra cheur intime m l e la fra cheur d une eau f conde hante l imagination de St ti d ailleurs les coquil les symbolisent l amour conjugal prometteur du fruit mais non dans le jardin du po te crivain pri v d enfants il se sent tellement attach aux en fants comme on se sent d une terre d un pays je me sentais d enfance ce cordon ombilical dont la rupture m aurait t fatale p 35 les enfants pourraient tre l origine de la cr ation po tique chez St ti st rilit au niveau familial le po te la gu rit par une compensation au niveau de l cri ture po tique o chaque po me est un nouveau n p LITT RATURE LITT RATURE PE aen pafa eee qui m rite d tre salu enfants mes secrets com pagnons p 35 une angoisse ardente sous tend les lignes o palpitent entre les mots les ailes joyeuses d un enfant des enfants encore retenus s appr tent se disperser dans la maison avec des cris p 13 Pour St ti l enfance et l amour font le sourire d une vie o r gne l errance et l garement cet enfant de to
128. honn tes ind pendants vis vis de INFORMATIONS INFORMATIONS tout client lisme qui s occupent des affaires publiques 2 Etre au courant de toutes les phases et processus relatifs aux formalit s administratives qui les concernent surtout celles qui se rapportent aux services quotidiens et ce par divers moyens publications Guide du citoyen affiches ma nifestes t l phone automatique r seau lec tronique bureau et renseignements sp cialis s dans les administrations publiques 3 Etre au courant de toutes les phrases de formali t s administratives et les frais surtout pour les citoyens illettr s ou ignorant leurs droits fonda mentaux ou vivant dans de mauvaises condi tions conomiques et sociales afin de leur permettre l acc s leurs droits fondamentaux par le biais de l information administrative et gr ce un service administratif compatible avec leurs conditions critiques 4 Un bulletin administratif de diverses formes ai dant le citoyen conna tre le m canisme du tra vail des administrations publiques sur le double plan national et local afin d emp cher la cor ruption et la subordination Il incombe l administration de 9 Motiver par crit les d cisions administratives individuelles sauf dans les cas relatifs la d fense nationale la politique trang re le cours des proc dures judiciaires devant les tribunaux
129. ication naturel et de coh sion culturelle entre ses membres L ex pression langue propre un territoire d signe l idiome de la communaut historiquement tablie sur ce m me territoire 2 La pr sente D claration part du principe que les droits linguistiques sont la fois individuels et collectifs et adopte comme r f rence de la pl nitude des droits linguistiques le cas d une com munaut linguistique historique dans son espace territorial entendu non seulement comme l aire g ographique o habite cette communaut mais aussi comme un espace social et fonctionnel in dispensable pour le plein d veloppement de la langue De cette pr misse d coule la progres sion ou le continuum des droits des groupes lin guistiques vis s l alin a 5 de ce m me article et des personnes vivant hors du territoire de leur communaut TITRE PREMIER Article 7 1 Toutes les langues sont l expression d une iden tit collective et d une mani re distincte de per cevoir et de d crire la r alit de ce fait elles doivent pouvoir b n ficier des conditions requi ses pour leur plein d veloppement dans tous les domaines 2 Toute langue est une r alit constitu e collecti vement et c est au sein d une communaut qu elle est mise la disposition des membres de celle ci en tant qu instrument de coh sion d identification de communication et d expres sion cr ative Section Il Enseignem
130. igion l Ane en 1881 les Quatre vents de l esprit En 1876 V Hugo est lu s nateur En 1881 le peuple de Paris f te l entr e du po te dans sa quatre vingti me ann e en 1882 celui ci publie encore Torquemada et en 1883 l Archipel de la Manche Cette m me ann e meurt J Drouet et V Hugo fait en 1884 un voyage en Suisse Il meurt son tour le 22 mai 1885 d une congestion pulmonaire Devenu po te officiel de la R publique fran aise il a droit des fun railles nationa les qui d placent une foule immense Son catafalque est expos sous l Arc de Triomphe et il est inhum au Panth on A titre posthume paraissent encore des lettres des r cits de voyages le Th tre en li bert Dieu et la fin de Satan R F RENCES De nombreux sites ont t consacr s Hugo sur Internet Voici quelques adresses retenir www victorhugo education fr www victorhugo culture fr www magazine litt raire com www victorhugo asso fr E LITT RATURE LITT RATURE LES DJINNS Mas ville Et port Asile De mort Mer grise O brise La brise Tout dort D la plaine Na t un bruit C est l haleine De la nuit Elle brame Comme une me Qu une flamme Toujours suit L voix plus haute Semble un grelot D un nain qui saute C est le galop Il fuit s lance Puis en cadence Sur un pied danse Au b
131. in Sen timents distingu s Cela ne veut rien dire C tait peut tre hier L asile de vieillards est Marengo quatre vingts kilom tres d Alger Je prendrai l au tobus deux heures et j arriverai dans l apr s midi Albert Camus L Etranger 1942 TEXTE 4 y L enfant entra en la veine creuse et gravant par le diaphragme jusqu au dessus des paules o la dite veine part en deux prit son chemin gauche et sortit par l oreille senestre Soudain qu il fut n ne cria comme les autres enfants Mies mies mais haute voix s criait boire boire boire comme invitant tout le monde boire Je me doute que vous ne croyez assur ment cette trange nativit Si ne le croyez je ne m en soucie mais un homme de bien un homme de bon sens croit toujours ce qu on lui dit et qu il trouve par crit Rabelais Cargantua IV 1535 TEXTE 5 EU Microm gas apr s avoir bien tourn s en va dans le globe de Saturne Il ne put d abord en voyant la petitesse du globe et de ses habitants se 7 FICHES PRATIQUES d fendre de ce sourire de sup riorit qui chappe quelquefois aux plus sages Car enfin Saturne n est gu re que neuf cents fois plus gros que la Terre et les citoyens de ce pays l sont des mains qui n ont que mille toises de haut ou environ Il s en moqua un peu d abord avec ses gens peu pr s comme un musi
132. ion e d velopper sa curiosit pour d couvrir le pa trimoine naturel et culturel de son pays et de l humanit et d en appr cier la valeur e conna tre appr cier et respecter son histoire sa propre culture et les autres cultures qui l entou rent dans le souci de mieux vivre ensemble e exercer une ouverture d esprit qui revoie une attitude r ceptive aux nouvelles id es aux nouveaux arguments s ouvrir sans se re nier Le respect renvoie la reconnaissance de l galit des races des sexes des religions des origines et il exige que tous et toutes aient une place gale dans la soci t e d velopper des habilet s et des comp tences sociales par l apprentissage coop ratif en groupes h t rog nes restreints Ainsi l impact de l ducation la citoyennet sur les l ves ces citoyens de l avenir se mani feste dans la formation de sa personnalit et sa vo lont de s impliquer dans la construction d une soci t plus harmonieuse o chacun trouve un sens sa vie travers le respect de soi et des autres Il s investit ainsi pour un projet social d mocra tique ax sur la dignit humaine et la solidarit entre les peuples pour en assurer un d veloppe ment viable L cole si ge principal de la formation en v hiculant une culture de la d mocratie participative et coop rative difie un citoyen responsable conscient solidaire et autonome ayant davantage
133. ion et le monologue int rieur Ces proc d s permettent d analyser les motiva tions des personnages Dans chaque personnage il y a certes une part de moi m me et vice versa En moi je porte les germes de chaque me en mou vance dans l histoire crite Je peux dire ce propos que l criture des his toires est devenue pour moi quelque chose d ob sessionnelle Lorsque je commence un roman a me remplit de joie plus que la po sie de savoir que je vais vivre un an ou plus avec les m mes per sonnages Des personnages que je connais qui m attendent le soir quand je rentre que je quitte regret quand je sors et auxquels je pense et r fl chis tout moment Des personnages qui projet tent mes id es les traduisent les vulgarisent L crivain fait vrai dire un travail de parano a Flaubert dit que le romancier est celui qui veut dis para tre derri re son uvre Je dis plus en ajoutant que cette uvre peut tre consid r e comme un simple appendice de ses gestes de ses d clara tions de ses prises de position et comme son porte parole Ici une remarque s impose Plusieurs de mes romans ont comme mode de narration la premi re personne Ceci ne veut pas dire que c est autobio graphique le romancier peut se mettre dans la peau de n importe quel personnage Comme par exemple dans la Derni re des Crois s qui com mence par une narration la premi re personne du pluriel nous
134. ioration obtenue mort de la Belle La vie reprend son cours au ch teau F traine za D gradation vit e La Belle est ressuscit e Remarque les processus d am lioration et de d gradation sont videmment fonction du point de vue adopt Ainsi ce qui est am lioration pour le h ros est simultan ment d gradation pour son adversaire Cons quence quand on sch matise l volution des possibles narratifs bien pr ciser la perspective choisie Si l on consid re pr sent l ensemble des s quences voqu es dans la fiche n 1 on peut aboutir la formalisation suivante Am lioration obtenir gt Am lioration obtenue st rilit enfant D gradation pr visible D gradation produite mal diction faute mais partielle sursis de 15 ans donc situation provisoire encore satisfaisante D gradation pr visible D gradation produite approche de l ge fatal la Belle se pique le ch teau sombre dans le sommeil ____ EEE Am lioration pr visible gt Am lioration obtenue le prince d couvre la Belle le prince parvient p n trer dans le ch teau mais incompl te la mal diction n est pas totalement lev e donc situation provisoire encore insatisfaisante Am lioration pr visible le prince d couvre la Belle gt Am lioration obtenue l enchantement est d finitivement abo
135. isa tion o ce nouveau clivage est alt r sinon bris Ces quelques pr occupations sont celles qui m assaillent la t te d un minist re de la Culture encore jeune et qui tablit progressivement son r le et ses moyens d action Pour ce minist re j ai deux souhaits Celui de la d centralisation de la culture d une part et celui de la d mocratisation d autre part Construire un tel minist re dans un pays qui soigne encore les blessures de sa guerre est une responsabilit parfois effrayante tant cette mission touche l essence c est dire la cons truction d un moi collectif au sein d une soci t incroyablement complexe et plurale C est pour tant de l que je tire mes motifs d espoir Ghassan SALAM Ministre Libanais de la Culture Le Monde Edition Proche Orient 26 octobre 2001 a DOSSIER DOSSIER PROPOSITIONS SUR LE DIALOGUE DES CULTURES Voici la conclusion du fascicule publi par le Minist re de la Culture Dialogue des cultures suivie des propositions retenues sur les voies du dialogue Nor ensemble mais diff rents ou plut t vivre ensemble nos diff rences sera sans doute l un des grands d fis du si cle qui commence Pourrons nous concilier la formi dable aventure du progr s technologique et les perspectives du monde meilleur qu elle nous ouvre avec la sauvegarde de la richesse culturelle de chacune de nos soci t s D s la cr ation l ense
136. it l que d exemples et bien d autres rencontres pourront tre appuy es par nos soins en fonction des besoins exprim s par nos partenaires Celles auxquelles nous participons traditionnel lement avec en t te le Salon Lire en fran ais et en musique organis par l Ambassade de France mais aussi le Salon de l tudiant qui nous donne l occasion de pr senter les fili res francophones de formation et de recherche que nous soutenons au sein de nos universit s Si le principe est reconduit nous pr senterons dans le Pavillon de la Francophonie qui accompagnera la tenue du Sommet les programmes et les acti vit s de l AUF au m me titre que les autres op rateurs de l OIF LIAISONS La Francophonie d fend le multi linguisme Quelle est la politique de PAUF pour assurer la promotion du fran ais et des langues partenaires MONSIEUR BENNASAR La Francophonie s est effectivement faite depuis quelques ann es le champion du multilinguisme persuad e que ce multilinguisme est source de reconnaissance mu tuelle tout autant que de pr servation de son identi t et donc finalement de stabilit et d harmonie entre les peuples Ce multilinguisme est la base m me et la condition sine qua none du dialogue des cultures th me du prochain Sommet que nous voquions pr c demment Le fran ais tant alors per u comme un trait d union entre les francopho nes s exprimant chacun dans leur langue Le par t
137. ivons me semble t il dans un monde o les deux summae causae de la guerre froide sont galement d valoris es l id ologique est en d s h rence et le strat gique a perdu une bonne part de son emprise sur les esprits Deux logiques parall les ont depuis merg celle du march et celle de la culture Ces deux logiques agissent le plus sou vent en un duo de rivaux qui s ignorent se sous es timent ou m me se m prisent et plus rarement en un couple harmonieux fait de deux registres com pl mentaires C est pourtant un des plus grands d fis de ce si cle nouveau que de savoir r guler d une mani re la fois r aliste et quitable leur in teraction combien probl matique Depuis un moment d j la francophonie insti tutionnelle n est plus concern e exclusivement par les seules questions de sauvegarde et de promotion de la langue fran aise Bien entendu le fran ais reste le crit re premier de notre appartenance com mune l espace francophone Mais lorsque nous parlons de fran ais en partage il s agit bien de mettre en exergue un espace diff renci o le fran ais est in galement parl mais aussi parl autre ment C est partir de ce constat riche de potentialit s que la francophonie s est heureuse ment orient e vers de nouvelles sensibilit s qui chacune avec son accent in dit enrichissent la francophonie et la r g n rent Les historiens du temps long le save
138. l au toritaire Pasteur ou l angoiss Oppenhei mer Cela pourrait de venir le joyeux drille James Watson ou Otto avec Bertolt Brecht Loewi parlant de ses r ves et et La Vie de Galil e la de sa femme parlant de son c ur avant de faire bombe H avec Jean Vilar et Le Dos parler ses c urs de Grenouille Science sier Oppenheimer en 1964 la d finition de Amour Car nos h ros sont aussi travers s par les l homme et le racisme avec Jean Vercors et Zoo en passions la ville comme la sc ne La passion de 1964 Ce fut aussi un des nos objectifs principaux savoir l aspiration l Id al celles de l alchimiste dans F licit et le Merveilleux Th tre d Art et de du Moyen ge de l artiste ing nieur de la Renais Science du Docteur De Groningue jou e Paris sance du philosophe des Lumi res du savant ro pendant l hiver 1992 1993 Thyrion Raichvarg mantique ou du positiviste scientiste Libido Valmer 1993 Actions Personnages Dialogues sciendi qu te de l Absolu qui peuvent entrer en R ves Drames conflit avec l Homme avec 1 Humanit bref avec l thique Gr ce aux caract ristiques qui lui sont propres et qui complexifient sans aucun doute l analyse Les objets de science eux m mes deviennent que l on peut en faire le spectacle vivant est sus des personnages ils voluent se d placent sont la ceptible de proposer l ducation et la culture s
139. l id e de la diversit culturelle Mais la diversit est plus un constat qu un projet et le concept pourrait aboutir la momification des cultures leur pr servation quasi mus ologique plut t qu leur hy bridation dynamisante travers leur contact avec les mouvements universels Le IX Sommet de la francophonie que le Liban aura le plaisir d ac cueillir d sormais l automne 2002 se propose de faire un pas de plus en se tenant sous le th me du dialogue des cultures La trajectoire dessin e par les trois temps de cette laboration souligne la tendance vers une approche plus interactive de la culture approche qui comprend celle ci comme un flux et non pas comme un stock fig ou une r serve indienne pour anthropologues d s uvr s Car il ne s agit pas en parlant de cultures en dialogue de concevoir celles ci comme des ac teurs dot s d une rationalit propre La critique la plus justifi e des th ses sur le choc des civilisa tions ne saurait se contenter d appeler leur dia logue en vue d viter leur choc Elle devrait contester le pr suppos m me que les cultures existent en tant qu acteurs internationaux qui pourraient dialoguer ou s entrechoquer Ce sont les hommes les collectivit s ventuellement les Etats qui sont les acteurs de telles entreprises alors que les cultures sont des viviers o des acteurs pui sent leurs valeurs leurs modes de vie et le
140. l V Hugo se livre une intense activit politique En 1845 il est nomm pair de France et en 1848 il est lu d put Il prononce alors de nombreux discours en faveur de la libert contre la peine de mort les injustices sociales etc Le 2 d cembre 1851 apr s le Coup d tat de Louis Napol on Bonaparte les d put s de la gauche dont V Hugo fait partie organisent la r sistance et le po te menac d arrestation fuit Bruxelles dont il est rapidement expuls IV Le proscrit Chef des proscrits V Hugo s installe avec sa famille Jersey dans la maison de Ma rine Terrace Juliette Drouet le rejoint en exil En 1853 pour se venger de Napol on III il publie les Ch timents et la m me ann e il s initie au spiritisme avec une amie Delphine de Girardin Hant par la mort et cher chant d sesp r ment l absolu il se reconna t dans les paroles des tables tournantes qui lui inspirent une po sie hallucin e En 1855 sur ordre du gouvernement anglais qui s inqui te de l agitation des pros crits il quitte Jersey pour Guernesey o il s installe en 1856 Hauteville House avec Juliette Drouet pour proche voisine Les Contemplations que V Hugo consid re comme son uvre la plus compl te sont publi es Bruxelles et Paris et connaissent un grand succ s p LITT RATURE LITT RATURE En 1859 le po te refuse l amnistie de Napol on III et devient un r publicain arde
141. le parcours Sit init l trans D gradation pr visible D grad vit e tat final Un r cit complexe comportant plusieurs s quences peut videmment combiner les deux proces sus dont l un vient contrecarrer l autre et l emp cher d aboutir ce qu on appelle un rebondisse ment de l action On obtient alors un des deux sch mas suivants qui peuvent se reproduire plusieurs fois Am lioration D gradation obtenir possible Processus lt D gradation Processus de lt gt Am lioration d am lioration possible d gradation obtenir Processus de Processus d gradation d am lioration Am lioration gt D gradation D gradation gt Am lioration non obtenue accomplie vit e obtenue 1 Une lecture de l article de C Br mond la logique des possibles narratifs in Communications 8 pp 60 76 s impose Ce qui suit n est pour l essentiel qu un rapide condens de cet article d sormais c l bre T7 FICHES PRATIQUES Exemple d analyse D gageons le sch ma de notre exemple La Belle au bois dormant D gradation possible Mal diction Processus de d gradation La Belle approche de l ge fatal et se pique au fuseau Am lioration obtenir Conjurer la mal diction et viter la mort D gradation partiellement obtenue Sommeil de cent ans proche de la mort Processus d am lioration Les cent ans passent Arriv e du prince Am l
142. le tendre d une femme t tue lec ture difficile m me impossible angles aigus et lignes bris es y sont absents musique rouge char mant d oreille de ses ailes embaum es lecture d une lecture et le myst re reste tr s loin oscillant dans une profondeur tr s haute lampe assombris sant les yeux Pour terminer l on peut dire que quoiqu habile soit le plongeur il ne peut pas extraire toute la ri chesse de la mer st tienne l Emeraude s obstine la d couverte elle garde pour toujours son secret A l instar de ce monde difficile tre sond le monde de St ti chappe l exploration chaque lecture une nouvelle richesse et un nouveau plongeur l H raclite que fut St ti est aussi le cas du lecteur ja mais nul homme ne peut plonger deux fois dans le m me fleuve car la seconde fois ce n est plus le m me homme et ce n est plus le m me fleuve Ghada EL SAMROUT E O S Al Hadd din jeunes filles Tripoli 1 Salah St ti Ur en po sie Paris stock p 9 BIBLIOGRAPHIE 2 Voltaire Qui suis je o suis je n o vi vais je et d o suis je tir 3 Samad Misbah L illisibilit du monde dans Lecture d une femme de Salah St ti Gaston Bachelard la po tique de la r verie P U F 1984 Misbah Samad L illisibilit du monde dans Lecture d une femme de Salah St ti Salah St ti Lecture d une femme Fata Morgana 1988 Apor e Salah St
143. les de la fran cophonie De l autre c t des mers et des oc ans il DOSSIER DOSSIER nous arrive parfois de sentir que la France n aime pas assez la francophonie mais il s agit moins d un d sistement volontaire que d un d ficit de vi sion d une incapacit reconna tre que si les ex colonis s ont souvent d pass leurs complexes il n en est pas toujours de m me dans l ex m tro pole Je pr f re pour ma part voir dans la franco phonie un laboratoire o sont test es des relations internationales moins obs d es par la logique marchande ou par les rapports de forces militaires et technologiques un laboratoire o les essais r ussis seraient ensuite transmis par les pays fran cophones aux organisations universelles Je pr f re y voir ensuite une tribune o s exprimeraient plus librement les angoisses les frustrations mais aussi les r ves des pays du Sud qui y sont l gion Je pr f re enfin y voir une antichambre de la moder nit o les pays menac s par l indiff rence des Grands s arr tent pour mieux s armer avant leur plong e dans le tourbillon du monde Car le monde hier cliv par les blocs id ologiques et strat giques l est d sormais par une logique mon dialisante sans tre moins d shumanisante et qui oppose les branch s du syst me ses marginalis s La francophonie peut doit tre ce laboratoire cette tribune cette antichambre de la mondial
144. les programmes ann e apr s ann e depuis 1992 des photos en couleurs jusqu alors in dites les grilles des manifestations enfin des contributions litt raires d auteurs associ s aux plus importantes de ces manifestations Le livre se lit de gauche droite en fran ais et de droite gauche en arabe L dition d un luxe in gal tait une commande du comit du festival sponsoris e par la Fondation Hariri Il a fallu attendre l an 2000 pour que soit tent e une exp rience parall le sur le th me d 7 Bourj ou place des Canons ou encore place des Martyrs Cette fois un livre d histoire o les textes origi naux taient accompagn s d extraits de livres d poque de documents de coupures de presse enfin de tableaux et photos savamment compil s Le tout pour retracer en deux langues mais sans traduire l arabe en fran ais ni le fran ais en arabe l histoire de la ville de Beyrouth son urbanisme sa sociologie religieuse et culturelle sans oublier que cette histoire refl tait aussi l pop e de l ind pendance du Liban et de la formation de sa r pu blique Le dernier mod le bilingue retrouve sans fan taisie mais avec soin la tradition des ditions clas siques le texte en fran ais avec en correspondance page par page une traduction en langue trang re Dans notre cas Dar An Nahar inaugure sa s rie par le Th tre de Georges Sch had pi ce apr s pi ce traduites
145. les sections et facult s Ce programme objet de plusieurs conventions entre l Agence et l Univer sit Libanai se a permis en quelques ann es de for mer plus de 10 000 tudiants et plus d une centaine d enseignants devenus leur tour formateurs en fran ais Parall lement une Commission charg e de la r forme de l enseignement du et en fran ais a t mise en place par l Universit Libanaise et ses EXP RIENCES ET T MOIGNAGES travaux financ s par l AUF ont aboutit la cr a tion de r f rentiel de programmes et de tests d valuation pour l apprentissage du fran ais Une enqu te r cente men e au sein de l Universit Li banaise en association avec le Bureau Moyen Orient a permis de dresser un tat des lieux mon trant que suivant les disciplines et les r gions l en seignement en fran ais repr sente 50 95 A ce jour sous l impulsion de son nouveau rec teur une cellule de pilotage a t mise en place et sur la base des travaux d j r alis s l apprentis sage du fran ais est en passe d tre g n ralis l ensemble des tudiants rentrant l Universit Li banaise Cet ambitieux projet devrait pouvoir rece voir toujours le soutien de l AUF ainsi que celui d autres partenaires Parall lement l AUF consacre ses efforts au recyclage linguistique et scientifique des ensei gnants chercheurs de l Universit Liba
146. li Remarque une phase d am lioration dans l hypoth se o l on n a pas encore atteint le terme du r cit ne peut tre suivie que par une phase de d gradation et r ciproquement Quand un r cit encha ne plusieurs d gradations successives deux dans La Belle au bois dormant chacune jusqu la derni re est incompl te et quivaut par cons quent sur un plan fonctionnel une am lioration la situation pouvant tre consid r e comme satisfai sante puisqu elle pourrait empirer FICHES PRATIQUES Conclusion L analyse des possibles narratifs est d un grand int r t car elle offre de remarquables opportunit s d exploitation Elle permet de mettre jour la structure profonde d un r cit dont elle r v le les sous entendus sa n cessit apparente le texte est l et ne para t pas pouvoir tre diff rent et sa li n arit r sultent en fait de choix implicites Comparer pour s en convaincre les versions populaires de certains contes et leur r criture savante ex dans la Cendrillon de Grimm les s urs punies ont les yeux crev s dans celle de Perrault elles sont pardonn es Voir aussi les Histoires la courte paille de G Rodari qui propose trois fins diff rentes pour chacun de ses r cits Une tude de la conduite d un r cit fond e sur l analyse des possibles narratifs peut apprendre aux l ves faire progresser leurs histoires en les
147. lisation L enseignante ou l enseignant soul ve la ques tion des grands probl mes mondiaux Demande aux l ves d identifier divers probl mes sociaux dans leur pays et dans le monde tra vail des enfants pollution drogue alcool enfants abandonn s et autre L enseignante ou l enseignant discute des ac tions de certains groupes de pression et en fait res sortir les buts et les avantages Green Peace Ligue des droits de l homme Amnistie ONG diverses Oxfam etc tape 2 Formation du groupe de pression Diviser la classe en groupes de 15 et demander chaque groupe d identifier le probl me qu il ai merait approfondir et combattre Chaque groupe devient un mouvement de pres sion 7 FICHES PRATIQUES PEEN ANE EE Th me D mocratie participative Titre Responsabilit individuelle et collec tive devant les probl mes du monde Cours ducation morale et civique ge 16 ans et plus tape 3 tude du probl me Les l ves approfondissent le probl me qu ils ont choisi d tudier Collecte de donn es analyse de la situation identification de solutions possi bles tape 4 Organisation du groupe de pression Chaque groupe s organise se donne un nom se trouve une devise et un logo d veloppe des strat gies de recrutement tape 5 Campagne de recrutement Chaque groupe de pression pr pare du mat riel pour faire conna tre son mouvement affiche si gnet
148. ll ge et le lyc e accordent une place pr pond rante l enseignement de l oral qui semble plus que jamais indispensable la ma trise pratique des discours Aujourd hui l oral n est plus simplement le moyen par lequel le p dagogue assure la conduite de son enseignement devenu objet d tude il ouvre la voie d autres pratiques scolaires et d autres conceptions de l valuation Reste savoir n anmoins comment mettre en uvre une p dagogie de l oral quels types d activit s proposer Les lignes qui suivent recensent les pratiques les plus courantes de ce champ disciplinaire Lecture expressive et r citation Ces activit s de base qui prolongent les prati ques de l cole primaire peuvent tre abord es tout au long des ann es de coll ge e La lecture expressive doit faire l objet d un apprentissage progressif et r gulier sur des sup ports vari s En sixi me l accent sera mis sur le d chiffrage et l oralisation des textes qui auront pr alablement fait l objet d une lecture silencieuse La ponctua tion les liaisons les relations qui unissent graph mes et phon mes ou le respect de l nonc constitueront des axes de travail prioritaires Lors des ann es suivantes l objectif sera d amener l l ve la restitution expressive du texte Une attention particuli re sera port e la voix puissance d bit intonations silences aux effets que le l
149. mais le grand public Une premi re indication donc offrir au citoyen un choix Ce qui appara t faisable dans les mus es les mus es de sciences deviennent souvent des lieux d installations diverses conduisant des d bats salles d actualit s caf des sciences sinon conf rences de consensus L cole est conjonctu rellement en retard mais surtout structurer pour ne pas facilement accueillir dans les salles de classe classiques ce genre d v nements Peut on lui re procher videmment non L cole a ses contraintes le programme et la structuration en disciplines impliquant une cons truction progressive des connaissances et donc pa rall lement un loignement de la notion m me de controverse Pour reprendre Bachelard encore dans son actualit de l histoire des sciences Con f rence au Palais de la D couverte 1951 reprise dans Engagement rationaliste L historien des sciences pour bien juger le pass doit conna tre le pr sent il doit apprendre de son mieux la science dont il se propose d crire l histoire Et plus loin Le drame des grandes d couvertes nous en sui vons le d roulement dans l histoire d autant plus facilement que nous avons assist au cinqui me acte Donc acte La perception la compr hension des d bats des controverses n est pas facile et lin troduction des controverses et des d bats m me anciens n est videmment pas probl matiq
150. mal de m canismes de commercialisation Des m canis mes qui devraient permettre aux diteurs les Li banais mais aussi les autres francophones d assurer leurs auteurs une diffusion principale ment fran aise et l hospitalit litt raire des m dias et cercles fran ais que m riterait la qualit de leurs crits Loin de nous l id e de vouloir d boucher sur une litt rature francophone de province artifi ciellement impos e des lecteurs complaisants donc non int ress s ni int ressants Cependant l chec d un dialogue qui serait en soi multidi mensionnel nous am nerait fatalement recher cher de nouveaux concepts et d dition et de dialogue En termes plus explicites des m dias de communication moins probl matiques mais n cessairement moins dialogants dans le sens exis tentiel du terme Si cela devait un jour se faire ce le sera sans l diteur pour lui l amour de la langue est aussi amour du livre de son papier de son encre de ses couleurs de sa reliure Dans un monde riche en mutations aussi impr visibles que violentes il nous faut continuer nous battre pour que les auteurs d sireux d tre lus en France ou au Canada et susceptibles de l tre ne se voient pas oblig s de reprendre avec leurs crits le chemin de l exil qui fut celui de leurs pr d cesseurs Et d attendre l tranger une nou velle et meilleure intelligence de l apos
151. mble francophone s est donn pour mission d apporter la polyphonie culturelle universelle la musique de la propre langue et les cultures que celle ci a irri gu es A fin que la communaut francophone prenne toute sa part et toute sa place dans la dynamique de mondialisation et que de cette mondialisation il soit favoris le meilleur et vit le pire la Francophonie se doit de paver et de d fendre la voie du dialogue des cultures C est pour nous un chantier du pr sent mais surtout de l avenir des faits cul turels et sociaux scruter comprendre et rendre plus intelligibles une ligne de conduite observer un objectif strat gique poursuivre Partant d une exigence de re connaissance le dialogue qui ne souffre pas de point final doit aboutir des formes mul tiples Les voies du dialogue Propositions programmatiques Les propositions de projets qui suivent se situent dans la logique du dialogue des cultures dans la mesure o elles tentent d associer autour de projets communs aux pays participants des m dias des moyens d expression divers et des langues aussi va ri es que celles que compte l espace francophone 1 Echanges et voyages Il s agit d engager la plus large palette possible de secteurs sociaux dans ce dialogue Le d veloppement de programmes d changes et de circuits de tourisme culturel entre universitaires et membres d associations de la soci t civile
152. ment pas trang re il est galement tr s encoura geant de pouvoir valider la coh rence de ces diff rentes tudes au niveau des r sultats et le fait que le taux de pratique augmente en incluant les plus jeunes ne vient que renforcer la conviction que les Libanais sont d termin s conserver le Fran ais comme un l ment actif de leur patri moine culturel Face ce diagnostic finalement plus favorable que pr vu est il r aliste d affirmer que la place du Fran ais est assur e pour longtemps du Liban Quelles sont les actions prioritaires et quelles sy nergies les autres acteurs de la Francophonie doi vent ils d velopper avec les Libanais pour donner au Fran ais toutes ses chances de p rennit dans ce tenace lot francophile Notre r flexion s inscrit videmment dans la perspective du futur Sommet de la Francophonie de Beyrouth qui sera justement le premier du Mil l naire C est tout un symbole que ce choix de Beyrouth puisque ce sera la premi re fois depuis la fin de la guerre au Liban accueillera un grand som met inter gouvernemental C est sans aucun doute un signe de confiance envers le peuple Libanais et une mani re d ouvrir une page nouvelle de son Histoire avec tous les d fis qui se pr sentent lui Mais au del de l v nement qui n est en au cune fa on une fin en soi il faut donner celui ci une vraie fonction de tremplin et d opportunit pour renouveler et enrichir la natu
153. mment l dition par la Fondation Michel Chiha de la collection compl te en plusieurs volumes des crits class s par th mes du p re de la Constitution libanaise fonda teur du journal Le Jour Dans le m me ordre d id es un travail unique et magistral achev du vivant de l auteur Une col lection en plusieurs volumes des uvres du pr si dent Charles H lou reprise de certains livres pamphlets documents les pi ces de th tre qu il a publi es et quelques crits parus dans Le Jour qu il dirigea longtemps enfin ses M moires Le reste reste faire Bient t dit e par L Orient Le Jour en collabo ration avec Dar An Nahar une ample anthologie des ditoriaux de Georges Naccache 1924 1972 fondateur et directeur du journal L Orient dont une premi re version a paru en 1983 aux ditions FMA couvrant la p riode 1943 1972 Lignes bilingues Cette tentative d inventaire n cessairement in compl te le serait encore plus si l on omettait une co teuse fantaisie du genre qui me semble tre un signe des temps l dition de livres bilingues avec le fran ais en langue principale l arabe en langue correspondante Le premier ouvrage fut intitul Baalbeck les ri ches heures du Festival Comme il se doit un v ri table travail architectonique entrepris l occasion de la relance du festival international en 1994 une s lection d articles r fl chis parus dans
154. n Science Politique l Universit Saint Joseph DEA en R seaux de T l communications avec l Universit Libanaise et l Universit Saint Jo seph DEA en Agroalimentaire Assurance qualit entre l Universit Libanaise l Universit Saint Joseph et l Universit Saint Esprit de Kaslik LIAISONS Sans m dias pas de francophonie Quels moyens l AUF offre aux francophones pour faire partager les valeurs de la franco phonie MONSIEUR BENNASAR Il est vident que la promotion et le succ s d une langue sont fortement li s souvent sa pr sence dans les m dias Force est de constater que de ce point de vue la pr sence du fran ais la radio et surtout la t l vision au Liban est tr s largement en dessous de ce que l on pourrait attendre ou esp rer compte tenu du pour centage lev de francophones dans la population environ 45 comme le souligne le Professeur Pascal Monin dans un panorama de la Franco phonie libanaise paru dans un pr c dent num ro de la revue Liaisons Par contre le constat semble beaucoup plus sa tisfaisant sur le plan de la presse crite trang re o le fran ais conserve la premi re place et conna t m me un v ritable essor depuis la fin de la guerre Pour sa part l AUF bien que les m dias n en trent pas directement dans le champ de ses activi t s est pr te apporter son soutien ce secteur si l opportunit se pr sente C est ainsi qu
155. n appelle assez improprement l ducation informelle l ducation non formelle puisque ce sont n anmoins des for mes de ce qu on appelait il y a encore plus long temps que le livre de Bachelard la vulgarisation des sciences Justement propos de vulgarisation des sciences lisons ces quelques mots crits en 1892 par Jean Louis de Lanessan professeur de sciences naturelles m dicales d put r publicain darwinien r digeant la pr face des tapes de la Science nouvel ouvrage du journaliste mile Gau thier La vulgarisation de la science a pris toutes les formes pour r pondre tous les besoins mais il faut bien reconna tre que notre vulgarisation de la science est loin de produire tous les r sultats qu on serait en droit d en attendre et qu il y a plus d ef forts produits que d effet utile obtenu Articles de revues feuilletons et chroniques de journaux sont bien souvent laiss es de c t parce qu ils ne sont pas suffisamment compris Il conviendrait de se livrer une histoire de la diffusion des sciences parmi les hommes qui ne font pas de leur tude l objet principal de leur vie c est dire une histoire de ce que l on nomme au jourd hui la vulgarisation des sciences Bien des faits curieux des consid rations int ressantes trouveraient place dans un travail de ce genre Puisque Jean Louis de Lanessan nous y convie nous allons regarder quels faits curieux quelle
156. n de poussi re Sans compter que b te comme le sont les obus il risquerait de se planter dans mes jouets au lieu de pulv riser mon cartable et de faire tomber doucement en une lente pluie harmonieuse les cent mille millions de parti cules atroces qui composent mes cahiers et mes livres d cole Il clata assez loin probablement dans les jouets de quelqu un d autre Le pire c est qu on ne se retrouve pas seulement sans jouets il faut ensuite aider maman tout net toyer Un obus c est une machine poussi re S il clate dans la chambre on retrouve de la poussi re jusque dans les pots de confiture bien rang s dans les placards de la cuisine Quand je serai grande j mventerai des obus qui n clateraient que dans les coles Extrait de L obus siffla p 1 Le Monde dition Proche Orient 2 Novembre 2001 INFORMATIONS INFORMATIONS 14 CLACS AU LIBAN EN MILIEU RURAL Savez vous ce qu est un Clac C est un Centre de lecture et d animation culturelle Le Liban vient d tre dot de quatorze Clacs par l Agence intergouvernementale de la francophonie Ce r seau vient d tre inaugur le 20 octobre 2001 Le Clac est par vocation implant en milieu rural dans des localit s de 8 000 20 000 habitants L AIF en a cr jusque l 200 travers le monde dans 17 pays en Afrique essentiellement ainsi qu l le Maurice et en Ha ti
157. n les services d Internet messagerie navigation et des logiciels Un espace de formation pour l enseignement distance et les stages d appropriation des Tech nologies de l Information et de la Communica tion au service de l Education Une salle de visioconf rence s minaires jurys etc Un incubateur d entreprises Les Fili res francophones d tudes sp cialis es Licence en Audit et contr le de gestion Uni versit Saint Esprit de Kaslik Kaslik Ma trise de Droit Universit Libanaise Bey routh Mast re en R gulation et Robotique Univer sit de Balamand Tripoli DESS en Gestion comptable et financi re Universit Libanaise Beyrouth Les formations doctorales francophones DEA Agroalimentaire Assurance qualit Codipl me des universit s libanaises UL USJ USEK et de PINA PG France EXP RIENCES ET T MOIGNAGES DEA Informatique et Mod lisation Dipl me de l Universit Libanaise en partenariat avec les universit s de Reims et Rennes France l INRIA France et l Ecole Polytechnique de Lausanne Suisse DEA R seaux de T l communications Co dipl m par des universit s libanaises UL USJ en partenariat avec l Universit Paris VI l ENST France et PINRS Canada DEA Science politique Dipl me de l Uni versit Saint Josep
158. n que le professeur r fl chisse la question de son valuation Cette derni re cesse d tre une difficult majeure pour l enseignant lorsque des crit res pr cis et adapt s sont mis en place Ces activit s peuvent tre galement l occasion d initier les l ves la pratique de la co valuation NRP N 4 D cembre 2000 DIDACTIQUE ET FORMATION LA B C D L COLE Dans le cadre du module de fran ais en premi re ann e la Facult de p dagogie de l universit libanaise une recherche a t pr par e sous la direction de notre coll gue M Mazraani portant sur le fonctionnement de la BCD Biblioth que Centre de Documentation l cole Cette tude permet d tablir des rapprochements avec le fonctionnement du CDI dans les cycles compl mentaire et secondaire I Introduction La B C D ne saurait tre un quipement sup pl mentaire dont se serait dot e l cole sa mise en place doit s ins rer dans le projet p dagogique de l cole Circulaire du CRDP Nice n 84 360 Les B C D biblioth ques centres de docu mentation existent depuis vingt neuf ans elles font partie du paysage de toutes les coles Elles offrent un outil pr cieux non seulement pour la ma trise des langages mais encore pour la cons truction des apprentissages disciplinaires Les acti vit s qui naissent dans la classe trouvent r guli rement leurs prolongeme
159. naise l oc casion d universit s d t organis es la demande de ses responsables dans des secteurs jug s priori taires par ceux ci informatique sciences fran ais etc Plus r cemment la mise niveau linguistique a t tendue d autres universit s membres de P Agence qui ont souhait pouvoir b n ficier de ce programme Actuellement chaque ann e ce sont plusieurs centaines d tudiants qui sont form s par une douzaine d enseignants dans quatre ou cinq universit s Enfin l AUF a apport son soutien la mise en place de fili res francophones dans lesquelles l enseignement est majoritairement dispens en fran ais au sein de plusieurs de ces tablissements membres et dans diverses disciplines A titre d exemple A l Universit Libanaise un DESS en Gestion comptable et financi re et une ma trise en droit A l Universit Saint Esprit de Kaslik une li cence en Audit et contr le de gestion A l Universit de Balamand un mast re en R gulation et robotique Par ailleurs plusieurs formations doctorales appuy es et reconnues par des consortiums d uni versit s francophones o la totalit de l enseigne ment est effectu e en fran ais ont t cr es sous l gide de l AUF en concertation avec plusieurs de nos universit s partenaires locales DEA en informatique et mod lisation l Uni versit Libanaise DEA e
160. ne Communication G 9 a T as panneau d affichage panneau d affichage ge s E A F E E PE 5 be Inormatons atle fonctionnement DIDACTIQUE ET FORMATION m La Marguerite N RALIT G OGRAPHIE C N RAUIT S HISTOIRE Les pays les homm s Chichionnair s mere PSYCHOLOGIE AUIrTETOLs Lire des Penser histoires SRELA LITT RATURE magmar RELIGION ARTS SPORTS LOISIRS SCIENCES SCIENCES APPLIQU ES SOCIALES SCIENCES PURES LANGUES Table de classification th matique simplifi e BIBLIOGRAPHIE 1 BCD Mode d emploi Catherine JORDI Les livres du dragor d or 1990 2 BCD Mode d emploi CRDP NICE Gallimard Jeunesse Nouvelle dition 1994 3 Cahiers p dagogiques n 397 Octobre 2001 4 Cahiers p dagogiques n 398 Novembre 2001 1 3 DIDACTIQUE ET FORMATION TRAVAUX CROIS S Uune P dagogie de l Accompagnement Les travaux crois s introduits dans la r forme des coll ges par les Instructions officielles de 1999 s inscrivent dans le cadre clairement d fini des programmes de quatri me Si l ann e scolaire qui s ach ve fut consid r e comme une phrase d exp rimentation leur mise en place deviendra imp rative la rentr e 2001 Une observation de ce qui se d roule sur le terrain d montre pourtant que bon nombre d quipes p dagogiques doutent du
161. ne liste de th mes nationaux la fronti re art litt rature et politique la ville la re pr sentation de la guerre etc mais de priorit s li brement d finies par les enseignants dans le cadre ventuel du projet d tablissement et des program mes inh rents chaque discipline Ces travaux peuvent prendre la forme d une r alisation individuelle ou collective condition qu elle s effectue dans un groupe restreint De multiples projets peuvent tre men s bien productions artistiques montages photographiques ou audiovisuels conception de jeux ducatifs ou de c d roms laboration d une exposition r daction d un m moire etc Comme pour les TPE il est par ailleurs souhai table que l l ve conserve les traces de l volution de son travail en tenant jour un carnet de bord individuel dans lequel figureront certains l ments essentiels la compr hension du projet in dication du sujet retenu et des disciplines concern es nom des l ves associ s au projet et identification des r les de chacun choix des sup ports calendrier de travail questions soulev es et r ponses apport es notes personnelles etc Ce carnet n a pas vocation tre not mais il peut ser vir de support l valuation finale Les interactions disciplinaires La gestion des travaux crois s implique que des quipes de professeurs ou d autres personnels de l du
162. ngues vivantes dans le monde Langues Pays plus grande Pays o plus de biodiversit 50 langues sont parl es Anglais 35 Arabe 27 Espagnol s22 Russe 18 Fran ais 13 Allemand 13 Arm nien 7 Tatar 7 Turc 7 Serbo croate 7 Pays dans lesquelles une langue v hiculaire fait partie des cinq principales langues parl es Sur les 150 pays comptant plus de 1 million d habitants Source Index des sources et des indicateurs culturels UNESCO 6700 langues travers le monde On compte selon les chiffres du S I L Summer Institute of Lin guistics environ 6700 langues diff rentes dans le monde qui sont distribu es g ographiquement de la fa on suivante Am riques 1000 langues 15 Afrique 2011 30 Europe 225 3 Asie 2165 32 Pacifique 1032 19 Ces chiffres laissent penseur Quels sont en effet les param tres qui permettraient d expliquer le faible nombre de lan gues en Europe et aux Am riques en comparaison de l Asie ou de l Afrique La pauvret linguistique de l Europe ne peut tre ra men e ni au nombre ni la densit de sa population La superficie des continents n est pas non plus discriminante et seuls l anciennet des Etats leurs politiques linguistiques et le taux d urbanisation semblent pertinents L Europe foyer de langues parmi lesquelles se trouvent les plus parl es au monde n est pas diverse du point de vue linguis tique Ce continent pourrait il tre consid r
163. nom nes grammaticaux Le lexique et l orthographe sont aussi essentiels que la gram maire ou le lexique constitue un enjeu majeur ou encore le lexique est le premier des outils de la langue avant de s interroger sur des r gles d assemblage grammatical il faut disposer des l ments assembler et cependant dans l orga nisation g n rale des enseignements de fran ais l tude du lexique est peu repr sent e comparati vement d autres axes d tude du fran ais lec ture criture et ce n est qu un outil de la langue m me s il en est le premier Ce point de vue exclut donc l tude du lexique pour lui m me mais in siste sur les relations n cessaires avec la lecture l criture la pratique de l oral position discu table selon laquelle l tude de la langue n est pas une fin de soi Le lexique un concept linguistique Parler de lexique c est faire appel un concept linguistique appropri permettant de d velopper entre autres des perspectives morphologique et s mantique reposant sur une m thode d analyse clai rement d finie dans le domaine des sciences du langage et de construire de relations avec la phrase le texte et le discours C est ainsi que dans un document appartenant la production didac tique destin des professeurs des coles on peut trouver une d finition de lexique mettant en uvre quelques uns de ces diff rents aspects
164. ns inaugur sa par ticipation majeure au nouveau Geuthner par la r publication l identique de la Mission de Ph nicie d Ernest Renan ouvrage majeur paru en 1864 mais depuis puis Dans la foul e Dar An Nahar vient de publier en co dition avec Geuthner un fac simil N 0001 accompagn d une translit ration en fran ais moderne N 0001 de l ouvrage Relation journali re du Voyage du Levant d Enry de Beauvau oubli depuis sa pre mi re dition en 1615 Et cela gr ce au concours de la Fondation Issam Far s en hommage l orientalisme fran ais l occasion du IX Som met de la francophonie Panorama La fiert de l dition libanaise en langue fran aise fut pour un long temps mais elle le de meure peine depuis la guerre une grande s rie classique d uvres de professeurs de l Universit libanaise tel Edmond Rabbath qui ont fait et continuent de faire date Cette s rie suivait le mo d le et pour ainsi dire portait le flambeau des di tions de l Imprimerie catholique fond e au XIX si cle par les p res j suites puis assimil e l Uni versit Saint Joseph USJ comme presses univer sitaires Nous lui devons certaines des uvres les plus importantes d auteurs tels que Lammens Mouterde Fleisch Allard Bouygues et bien d au tres qui ont d couvert pour nous les recoins les plus r v lateurs de notre patrimoine des Ph ni ciens et encor
165. ns d di tion libanaises et les auteurs ayant publi en langue fran aise ou dans les deux langues ont ainsi eu la possibilit de participer ce projet dont les objectifs sont les suivants la mise en valeur et le d veloppement de l dition liba naise francophone la cr ation d une base de donn es la plus exhaustive possible sa diffusion locale et internationale la participation des salons internationaux La Maison du Livre la rue Monnot est une adresse retenir pour tous ceux qui s int ressent aux livres franco phones en particulier les enseignants et les tudiants De la diversit culturelle et linguistique La vie plan taire a ouvert des espaces inou s pour inventer de nouvelles fa ons de vivre en semble Cependant les peuples cherchent pr ser ver certaines de leurs traditions de leurs diversit s La diversit est la substance m me de l identi t Elle entretient avec la culture une relation fon datrice la culture est diversit distinctions nuances Mais il n y a diversit que sur fond d unit et la reconnaissance des diff rences est une affirmation de l unit fondamentale de l humanit Toutes les cultures humaines ont emprunt les unes aux autres puisant dans cette diversit C est cette capacit d adaptation et d ouverture l exp rience des autres qui a permis la civilisa tion humaine de devenir ce qu elle
166. nt La L gende des si cles vaste pop e cosmique qui retrace l ascension de l humanit vers Dieu para t alors Bruxelles et Paris Puis vient le tour des Mis rables long ro man mis en chantier avant 1850 pour d fendre les victimes de l ordre social et publi en 1862 Ces ann es sont galement une p riode de voyages o V Hugo quitte plusieurs fois Guernesey pour la Belgique la Hollande la Rh nanie les Ardennes la Suisse Verlaine rend visite au po te exil tandis que J Drouet est re ue pour la premi re fois dans la famille Hugo Cependant Madame Hugo meurt en 1868 Bruxelles Apr s les Travailleurs de la mer en 1866 l Homme qui rit para t en 1869 alors qu Paris triomphent au th tre Hernani et Lucr ce Borgia En 1870 la R publique est proclam e V Hugo rentre en France o il est accueilli triomphalement et salu par G Cl menceau V Le grand p re Cependant les malheurs familiaux s accumulent En 1871 Charles le fils a n du po te meurt puis en 1873 Fran ois Victor tandis qu Ad le sa seconde fille est in tern e V Hugo continue crire en 1872 l Ann e terrible en 1874 Quatrevingt treize en 1875 76 Actes et Paroles en 1877 l Art d tre grand p re inspir par ses deux pe tits enfants Jeanne et Georges aupr s desquels il va vivre d sormais en 1877 l Histoire d un crime crit d s 1853 en 1879 la Piti supr me en 1880 Religions et rel
167. nt bien les langues finissent par mourir pour trop se refermer sur elles m mes Fera t on un jour le recensement de tous ces mots expressions ou idiomes qui venus d ailleurs ou utilis s leur mani re par ceux qui apprennent et parlent le fran ais renouvellent et rajeunissent cette langue Il est peut tre pr tentieux de croire mais l gitime de vouloir que cette francophonie plurielle que nous appelons de nos v ux soit ainsi au sein de laquelle se retrouve et se r fl chit la di versit culturelle que nous pr nons l chelle in ternationale Qu est ce alors que la francophonie Un club o les amateurs j allais dire les jouisseurs de la langue de Racine se r uniraient pour se d lecter entre eux du bonheur de la pratiquer Ce serait l une d finition nostalgique plut t que prometteuse car y a t il pire que de faire de la francophonie un refuge pour ceux qui ne parleraient pas ou pas as sez bien la langue de Shakespeare Est ce au contraire un parti politique pr tention universelle m par le souci de faire face la pens e unique ou du moins la langue h g monique Ce serait l une d finition qui r duirait la culture un ustensile de politique trang re Est ce alors un regroupe ment teint de couleurs postcoloniales fait par et pour la France en vue de perp tuer une influence d clinante sur d autres registres Ce serait ignorer la nature de plus en plus multilat ra
168. nts indispensables en biblioth que La circulation de la classe vers la B C D individuellement ou en petits groupes est favoris e pour des recherches des travaux per sonnels ou collectifs ou tout simplement pour le plaisir de lire et de s informer Elle se diff rencie plusieurs gards de la clas sique biblioth que d cole Dans la biblioth que de classe l enfant s lectionne des livres qui sont presque uniquement des livres de litt rature mais qui correspondent son ge Dans la B C D l en fant est libre de ses choix qui refl tent ses go ts r els C est un lieu central de communication et de sociabilit autour de la culture de l crit Les re cherches documentaires qu on y conduit dans tou tes les disciplines permettent tout la fois d apprendre traiter les informations et d enrichir les connaissances acquises dans la classe On s y initie la recherche au tri la s lection et la res titution des informations partir des diverses sour ces La B C D un lieu de rencontre avec toutes les formes d crits elle offre lire tous les types de textes et d crits les livres les journaux les re vues les usuels les documents informatifs et ex plicatifs hors intervention ou pression de l adulte C est aussi un lieu d information et de consultation sur des supports non livresques Au tres supports de communication comme l image ou le son cassettes di
169. o phone non seulement en sa qualit d usager des inforoutes mais aussi de producteurs de sites d utilit g n rale A ce niveau il serait envisageable que la Francophonie finance apr s concours g n ral sur base de business plans une ou plusieurs start up Les premi res pourraient tre consacr es des services de traduction du fran ais vers les langues des pays francophones et de ces derni res vers le fran ais 5 Instruments d observation Dans le cadre d une convention entre les pays membres il serait envisageable de mettre en place un Observatoire des cultures et du dialogue interculturel sorte de centre de recherche associant des disciplines diverses et charg de suivre et d valuer les activi t s caract re interculturel 6 Aide la production culturelle L acc s aux ressources de production dans les domaines culturels co teux cin ma multim dia t l vision etc est notoirement inexistant dans les pays les moins avanc s de l espace francophone A cet gard il est recommand de cr er un Conseil artistique disposant d un fonds d aide la cr ation dont seraient b n ficiaires prioritaires sinon exclusifs les cr ateurs du sud 7 Protection de la production culturelle Dans le cadre des efforts men s par la communaut internationale pour trouver des m canismes juridiques efficients garder il semble n cessaire pour la communaut francophone de s atteler l harmoni
170. ogue l chelle de tout un groupe pace de n gociation L change des points de vue le libre jeu et la prise en compte de la pa Il suppose une minutieuse organisation de la role d autrui participent donc leur mani re part de l enseignant r partition de l espace l ducation citoyenne Pour conclure Trois remarques g n rales permettront de clore la pr sentation de ces activit s 1 Aucune activit orale ne saurait elle seule constituer le support d une s quence di dactique mais toutes visent des comp tences faire acqu rir aux l ves au cours des diverses s quences du projet p dagogique annuel Dans la perspective d un ensei gnement d cloisonn ces pratiques orales doivent tre li es aux activit s de lecture d criture et de langue 2 Comme celles de l crit ces activit s sont subordonn es la connaissance pratique des discours Leur finalit est de parvenir une meilleure ma trise des quatre gran des formes discursives que sont la narration la description l explication et l argu mentation Ces derni res seront abord es de fa on progressive l accent tant mis selon les ann es sur des dominantes diff rentes au cours du cycle central on s at tache davantage l tude de la description et du dialogue et on engage un travail sur l argumentation qui constituera un axe important de la classe de troisi me 3 L enseignement de l oral implique enfi
171. org Campus num rique francophone Agence universitaire de la Francophonie Berytech Mar Roukos Mkalles BP 11 7503 Riad el Solh Beyrouth 1107 2240 Liban Tel et Tcpie 00 961 4 533040 Adresse elect alexandre de haan auf org EXP RIENCES ET T MOIGNAGES Ann e de la Francophonie au Liban R ALISATION ET PROMESSES l occasion du sommet de la francophonie initialement pr vu pour les 24 26 Octobre 2001 et report aux 18 19 et 20 Octobre 2002 les Liba nais tous publics confondus ont b n fici d un grand nombre de manifestations culturelles et ar tistiques La f te de la francophonie marqu e par des rencontres et des expositions diverses avait souvent pour cadre le Village de la Francophonie dans le centre ville Un endroit prestigieux magni fi par les empreintes de l Histoire et t moignant d une formidable volont de reconstruction et d ouverture sur la modernit Tout au long de l ann e 2001 ces lieux taient quadrill s en quar tiers th matiques consacr s aux Arts la bande dessin e au patrimoine au livre l environne ment Quand aux universit s elles ont accueilli un grand nombre de personnalit s du monde cultu rel venant des quatre coins de la plan te franco phone Avec leurs coll gues libanais ils ont particip des s minaires et anim des d bats concernant l enjeu et l avenir du dialogue des cul tures La revue Liaisons vous
172. orme la Libanit dont le respect doit passer sur beaucoup de sites par une proposition au moins optionnelle aux c t s de l Arabe et de l Anglais nous sommes donc convaincus que cette d marche va la rencontre d une demande existante et comble une lacune Tenter de r quili brer quelque peu l usage des langues sur le net au Liban s inscrit en parfaite conformit avec latta chement des Libanais la tradition qui dans ce do maine a toujours t le multilinguisme Ce dernier point est d ailleurs un argument face ceux qui trop d fensifs per oivent toujours une fragilit de la situation du fran ais Ce sont le sens de l initia tive typiquement libanais la volont de cr ation permanente m l s l esprit du respect de cette tra dition plurielle qui sont les meilleurs garants de la persistance du Fran ais au Liban davantage comme langue seconde que comme langue tran g re Ne soyez donc pas surpris de trouver certains sites en Anglais sur Libanvision il s agit d un message d ouverture de respect de la tradition lo cale et d une suggestion appuy e d adopter une option similaire La langue est un l ment palpable et fondamental de la co existence et de la pluralit qui caract rise le Pays et celui ci doit montrer qu il est en mesure de participer un r quilibrage du Net en la mati re De plus la position du Fran ais comme langue de lecture privil gi e des Libanais apr s
173. orme et se modifie vers la fin pour devenir une r alit universelle d passant ainsi la fronti re Car au centre est l analyse de l me analyser l me est quelque chose d universel Dans ce cadre j installe donc mes personnages Une petite fille de neuf ans arrach e sa r gion sa famille parce qu elle est par pr des tination c est la karma vou e d s sa naissance la servitude Un vieux professeur de philosophie qui en seigne la sagesse et la morale tombe amoureux fou d une de ses jeunes tudiantes qui peut passer pour sa fille Un avocat notable devient sous l effet d un grand amour un schizophr ne qui fait des ca prices et des incartades dignes d un adoles cent Une femme clair e et oniromancienne mais qui s abandonne fatalement son destin Une jeune femme qui souffre de la stupidit de l innocence et de l inexp rience face une ri vale devant laquelle elle se sent diminu e etc Voici des histoires romanesques o vient se faire l op ration de greffage de th mes divers et o s accomplissent les actions des personnages Ces personnages accomplissent des actes L acte est un l ment narratif tr s important Il per met de d finir et de comprendre le comportement humain Ce que l homme fait ou ne fait pas met en lumi re sa moralit son behaviorisme Quel ques proc d s narratifs aident leur laboration comme l introspect
174. os de sa pi ce Zoo ou l assassin philanthrope qui en 1964 au Th tre National Populaire puis en 1974 au Th tre de la Ville Paris et en 1993 Nantes interroge les spectateurs sur la science et le ra cisme Il faut dire que la Science porte en elle m me sa propre th tralit Les grandes controverses par exemple puissants moteurs de l activit scienti fique pr sentent des caract ristiques dramatiques videntes Ces controverses sont r v latrices de tensions pist mologiques philosophiques et par fois id ologiques elles poussent la r alisation DIDACTIQUE ET FORMATION 2 d exp riences auxquelles r pondent des contre ex l objet scientifique l tat brut C est la lunette de p riences la mise en avant d arguments auxquels Galil e arrivant de Hollande transform e par s opposent des contre arguments concoct s par l astronome en tube allong que certains venant des scientifiques transform s pour la circons de Rome ne veulent pas toucher Ce sont les os tance en repr sentants de groupes de pression il trouv s par les ouvriers dans les carri res gypse y a des amis et des ennemis jusqu ce que tout de Montmartre qui inspect s sur toutes les coutu coup l exp rience temporairement cruciale ou res par Georges Cuvier partir de 1800 finissent l argument momentan ment d cisif emportent le par r v ler des maillons de l histoire de la
175. ositive avec les autres e d tre consid r l gal des autres d tre cout e de vivre des r ussites L l ve a besoin e de vivre des activit s riches et stimulantes e d avoir du plaisir dans ses apprentissages et dans ses rapports avec les autres e de se sentir motiv et engag L interd pendance est laiss e au ha sard L l ve est respon sable de ses ap prentissages L interd pendance est soigneusement structur e une t che divis e entre chaque membre des ressources ma t rielles distinctes des r les diff rents un environnement commun etc L l ve est respon sable de ses ap prentissages mais aussi de ceux de ses co quipiers Les habilet s co gnitives sont ensei gn es L esprit d quipe d pend de la bonne volont des mem bres L valuation porte sur les r sultats du travail Les habilet s co gnitives sont ensei gn es L esprit d quipe d pend de la bonne volont des mem bres L valuation porte sur les r sultats du travail et sur le fonctionnement de l quipe L enseignante in tervient surtout sur le plan disciplinaire et rappelle les consignes L enseignante joue les r les de m dia trice de facilita trice et d observatrice Les caract ristiques des quipes efficaces 1 Le climat est serein d tendu et agr able Les mem bres participent activement et sont int ress s 2
176. our en paix loin des contraintes de l poux son mode de vie est l aban don au plaisir pur elle est l H l ne de Troie incar nant l amour d nique innocent qui ignore les notions morales ou religieuses priv e de senti ment et de volont aimant e vers les hommes in diff rente l amour pourtant elle incarne l amour d nique elle est un miroir du destin entre ces deux pr noms de la cr ation furent jet s les d s d un destin p 47 Et maintenant qu elle est libre tant est violent son d sir H l na est arriv e devant le vrai fleuve dont elle a lu quelque part qu il a le cours majes tueux p 25 un d sir li la nudit dont un re gistre se forme dans lequel se concr tisent le plaisir le d sir et l ambigu t de la nudit il renvoie au mo ment de la cr ation premi re o la femme s exhibe devant les forces naturelles qui l entourent c est la femme d avant la chute du monde originel d lav e des traces du p ch elle illumine de sa beaut le pa radis de la vie d avant la vie n e l aube de la vie primitive elle joue le r le de la m diatrice entre l tre faible et l tre supr me Cette m diatrice est imbib e d amour l enfant pour elle constitue une sorte de r ve d esp rance un bien ombilical relation inexistante mais forte ment ressentie v cue identit d appartenance au monde fruit d un amour la fois spirituel et c
177. our moi seul a des charmes secrets Comp tence Communication crite connaissance de la langue Objectis Savoir rep rer le th me et le propos distinguer les diff rentes formes de progression th matique Niveau Cycle moyen et secondaire Or chaque fois que je viens l entendre De deux cents ans mon me rajeunit C est sous Louis Treize et je crois voir s tendre Un coteau vert que le couchant jaunit Puis un ch teau de brique coins de pierre Aux vitraux teints de rouge tres couleurs Ceint de grands parcs avec une rivi re Baignant ses pieds qui coule entre des fleurs Puis une dame sa haute fen tre Blonde aux yeux noirs en ses habits anciens Que dans une autre existence peut tre J ai d j vue et dont je me souviens G rard de Nerval Fantaisie 1831 1 Surlignez de deux couleurs diff rentes le th me et le propos dans la phrase 1 2 Combien y a t il de phrases dans ce texte Quel est le th me de toutes les phrases du texte une exception pr s Quel est l unique substitut qui reprend ce th me Quelle est sa fonction gram maticale Le texte pr sente t il donc une pro gression th me constant th me lin aire th me clat 3 Quelle est la nature de la majorit des proposi tions de ce texte Quel est l effet produit quand on observe aussi la juxtaposition 4 Quelle rupture marque la phrase 10 Quels changements syntaxiques pe
178. ource de disputes de convoitises bref produisent scientifiques et techniques des objectifs originaux parfois des perturbations dans le d roulement de par rapport aux autres formes qu elles peuvent l activit scientifique Tant t l instrument tant t prendre La science tant une activit sociale comme les autres elle ne doit pas chapper ni sa description dans sa totalit sociale ni la critique sociale la vie de laboratoire la vie du scientifique la vie du scientifique comme homme ou comme femme les difficult s financi res les angoisses ou les coups plus ou moins bas du scientifique tous ces attri buts de la Cit scientifique font partie int grante du message vulgariser D o la n cessit d une V S T qui soit susceptible de donner une vision plus compl te de la science que la simple connais sance ou le simple th or me une vision qui d ail leurs comme nous l avons vu pr c demment se nourrit d une science pleine de th tralit L cole peut elle faire une place au th trale des sciences Qu y a t il de commun entre d un c t une exp rience de th tre de sciences vis es p dagogiques men e par le c l bre p dagogue fran ais Jean Mac avec La R volte des Fleurs dans une cole alsacienne des ann es 1860 sur la question de la nomenclature linn enne et de l autre une exp rience du m me ordre men e PI N R A P de Dijon avec
179. out d un flot La rumeur approche L cho la redit C est comme la cloche D un couvent maudit Comme un bruit de foule Qui tonne et qui roule Et tant t s croule Et tant t grandit Dieu la voix s pul crale Des Djinns Quel bruit ils font Fuyons sous la spirale De l escalier profond D j s teint ma lampe Et l ombre de la rampe Qui le long du mur rampe Monte jusqu au plafond _ Dans le folklore arabe les Djinns sont des cr atures fantasques _ d moniaques redoutables la tomb e de la le plus souvent nuit dont on se prot ge avec des talismans ee l essaim des Djinns qui passe Et tourbillonne en sifflant Les ifs que leur vol fracasse Craquent comme un pin br lant Leur troupeau lourd et rapide Volant dans l espace vide Semble un nuage livide Qui porte un clair au flanc lis sont tous pr s Tenons ferm e Cette salle o nous les narguons Quel bruit dehors hideuse arm e De vampires et de dragons La poutre du toit descell e Ploie ainsi qu une herbe mouill e Et la vieille porte rouill e Tremble d raciner ses gonds Ciis de l enfer voix qui hurle et qui pleure L horrible essaim pouss par l aqui lon Sans doute 6 ciel s abat sur ma de meure Le mur fl chit sous le noir bataillon La maison crie et chancelle pench e Et l on dirait que du sol arrach e Ainsi qu il chasse une feuille s ch e
180. p un s minaire autour d un th me qui va au del de l enseignement apprentissage des disciplines pour mettre en vidence l tre humain qu est l apprenant au sein de l cole l ducation la citoyennet th me qui rel ve d une nouvelle dimension de l ducation indispensable et pertinente de nos jours Le s minaire a t organis par le Comit Syndical Francophone de l Education et de la Formation CSFEE en collaboration avec le Syndicat National des Enseignants du Second degr France et de la Centrale des Syndicats du Qu bec Canada Il a t anim par Dominique GIANNOTTI et Gabriel MARCHAND Notre coll gue V ra ZEITOUNI SALIBA participante a recueilli les informations principales dans le compte rendu suivant L s minaire visait munir les enseignants d une formation cette ducation la citoyennet sp cifique selon les objectifs fix s ci apr s en vue d une d multiplication de cette formation sur tout le territoire libanais e Comprendre l importance de l ducation la citoyennet dans nos so ci t s actuelles e Saisir les exigences d une pratique citoyenne pour les enseignantes et enseignants e A l cole e Hors de l cole e Dans la vie syndicale e Ft les impacts sur les l ves Ce th me est abord diff rents niveaux r pondant ainsi plusieurs questions qui dans leur diversit et leur importanc
181. p profondie de son patrimoine culturel histoire et g ographie litt rature etc ainsi que le plus haut degr d information possible sur toute autre cul ture que d sirent conna tre ses membres Section V Culture Article 41 1 Toute communaut linguistique a le droit d uti liser sa langue de la maintenir et de la renforcer dans tous les modes d expression culturelle 2 L exercice de ce droit doit pouvoir se d velop per pleinement sans que l espace de la commu naut concern e soit occup d une fa on h g monique par une culture trang re DOSSIER DOSSIER Article 42 Toute communaut linguistique a le droit de se d velopper pleinement dans son propre domaine culturel Article 43 Toute communaut linguistique a le droit d ac c der aux uvres produites dans sa langue Article 44 Toute communaut linguistique a le droit d ac c der aux programmes interculturels moyennant la diffusion d une information suffisante et un sou tien aux activit s d apprentissage de la langue pour les trangers ou celles de traduction de dou blage de postsynchronisation et de sous tirage Article 45 Toute communaut linguistique a le droit d exi ger que la langue propre au territoire occupe une place prioritaire dans les manifestations et les ser vices culturels biblioth ques vid oth ques cin mas th tres mus es archives folklore industries culturelles et
182. pr s de larges extraits de cette conf rence et nous remercions M RAICHVARG qui nous a donn autorisation de publier son texte L question des relations entre l ducation formelle et ce qu on appelle de fa on assez im propre l ducation informelle n est pas nouvelle En m me temps que se d veloppait le mouvement de vulgarisation des sciences au XIXe des actions taient tent es Mais au del du simple inventaire nous verrons partir de quelques exemples em prunt s des formes diverses litt rature scienti fique pour les jeunes th tre scientifique mus es d histoire naturelle conf rences populaires presse quotidienne que la vulgarisation des sciences proposait quelques pistes de r flexion sur cette question des relations entre l ducation scientifique scolaire et non scolaire Il faut peut tre commencer par la fin la fois au sens propre et au sens figur avec les derniers mots de Gaston Bachelard Philosophe de Dijon un temps dans son livre d j fort ancien 1938 la Formation de l Esprit Scientifique Le principe de la culture continu e est la base d une culture scientifique moderne Une culture bloqu e sur un temps scolaire est la n gation m me de la culture scientifique Il n y a de science que par une cole permanente Et bien s r cette cole permanente ne peut tre assur e que par les mus es la presse et toutes les autres formes de ce qu o
183. r des comp tences utiles pour s adapter aux volu tions sociales conomiques et technologiques dans leur environnement La paix l une des dimensions importantes de l ducation la citoyennet est la promo tion d une culture de la paix dans une perspec tive mondiale Pourquoi Pour une s curit d mocratique efficace tout la fois int rieure et ext rieure Parce que les guerres naissent dans l esprit des humains c est dans l esprit des humains que doivent tre lev es les d fenses de la paix UNESCO Ainsi faut il d sarmer l esprit pour d sarmer la main Cette culture de la paix de la non violence et la tol rance vise la promotion et le respect des droits humains fondamentaux pour chaque individu comme la justice sociale l limination de la pau vret et de l analphab tisme la sant la protection de l environnement naturel la solidarit interna tionale l galit entre hommes et femmes l aboli tion du travail des enfants la pr servation de l identit et de la diversit culturelles Cette du cation la paix exige des professeurs de toutes les disciplines et du personnel responsable le d ve EXP RIENCES ET T MOIGNAGES loppement d une comp tence thique chez les l ves dialogue recherche critique cr ativit auto nomie engagement qui leur permet de s imposer et de se d finir
184. r soudre les tensions et les conflits En effet l ducation la citoyennet d apr s ses objectifs sp cifiques vise rendre l l ve ca pable de e conna tre ses droits et ses devoirs et ceux des autres de les respecter et les faire respecter e conna tre les r gles de la d mocratie de les pratiquer et d en laborer d autres au besoin e d velopper son esprit critique sa cr ativit de s engager de fa on autonome et efficace e d velopper son sens des responsabilit s e exercer un contr le citoyen galit avec les autres citoyens de pratiquer de mani re clair e et inform e aux prises de d cision bref de vivre une d mocratie participative classe cole soci t e apprendre r gler ses conflits d une fa on loyale pacifique constructive et cr atrice e d velopper un sentiment d appartenance et une identification des valeurs communes construites ensemble dans la poursuite du bien commun e apprendre et d velopper des strat gies de concertation e apprendre faire des choix oser exercer un jugement thique et critique d battre en public d lib rer valuer se positionner d cider former sa raison faire des consensus e s affirmer en tenant compte de ses besoins et de ceux des autres e comprendre les relations entre la personne et la plan te approche syst mique interd pen dance interrelation interact
185. r les citoyens qui pr sentent une de mande justifi e sur les travaux gouvernemen taux par le biais des informations officielles v ridiques surtout celles des statistiques dispo nibles qui ne rev tent pas un caract re confi dentiel dans les limites des lois et des textes r glementaires en vigueur 34 Fournir toutes les informations aux tribunaux 35 concernant les justiciables collaborer avec la justice et faciliter sa t che Publier des rapports annuels et des bulletins d information propos du travail et du rende ment des minist res et des administrations gou vernementales INFORMATIONS INFORMATIONS e 36 Garder le secret des informations priv es rela tives aux citoyens que le fonctionnaire recueille dans l exercice de sa fonction et ne pas les ex ploiter pour des int r ts personnels 37 Etablir un r glement pour la pr sentation des suggestions des fonctionnaires et des citoyens en vue d am liorer et de faire voluer le travail administratif dans les diverses administrations CINQUI MEMENT Demande des comptes coop ration et p nalisation L Administration a le devoir de 38 Garantir au citoyen l acc s sans obstacles et dans des d lais raisonnables aux instances charg es de recueillir les plaintes et les r cla mations pour les tudier Ces instances sont te nues de fournir toutes les informations n cessaires relatives la pr sentation des plain tes ainsi qu
186. re Blonde aux yeux noirs en ses habits an ciens Que dans une autre existence peut tre J ai d j vue et dont je me souviens 7 FICHES PRATIQUES LE DISCOURS DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE DVS Comment comprendre aujourd hui les structures et le fonctionnement de l intelligence Pour Piaget et ses disciples la pens e de l enfant passe par diff rentes p riodes graduelles elles commencent par l acquisition vers 2 ans de la notion d objet permanent et aboutissent au stade d quilibre final celui des conduites intellectuelles sup rieures impliquant les op rations logiques et formelles 1 Un des apports historiques majeurs de Piaget la psychologie a certainement t de d finir des tapes structuralement circonscrites qui nous ren seignent sur les capacit s cognitives de l enseigne 5 ment tel ou tel ge C est ainsi que trois grandes p riodes ont t mises jour Tout d abord la p riode dite sensori motrice qui jusqu un an et demi environ voit se d velop per une intelligence qui structure le monde par la 10 perception et le mouvement et labore les cat go ries pratiques de l intellection de ce monde Les deux acquisitions capitales de cette p riode sont la permanence de l objet lorsque l enfant devient ca pable de se repr senter l existence et les d place 15 ments d un objet qui a disparu de son champ visuel
187. re de la dimen sion de la Francophonie dans toute une r gion du monde ou le Liban peut l gitimement se position ner comme un moteur reconnu dans ce secteur L Egypte la Syrie la Palestine en plein devenir sans omettre Isra l disposent de communaut s francophones significatives notamment en terme d influence M me si tous n appartiennent pas en core la francophonie dite officielle notre r a DOSSIER DOSSIER flexion s inscrit d abord dans la francophonie vi vante et r elle Enfin il para t important de ne pas omettre de mentionner l atout que constitue la continuit territoriale entre tous les membres de cette francophonie r gionale qui devient de plus en plus fluide au fur et mesure de la diminution des foyers de tensions au sein de la zone Aussi n est il pas utopique d affirmer le r le potentiel positif et concret que le monde francophone en g n ral et le Liban en particulier peuvent remplir en tant qu ac c l rateur de dialogue entre les cultures et qu ac teur de paix il s agit bien ici d un authentique challenge relever pour le Liban dont la pr sence au sein du mouvement francophone renforcera cette position d acteur animateur de la franco phonie r gionale Le Liban constitue bien une chance pour la Francophonie d affirmer et de renforcer la dimen sion politique qu elle s est r cemment assign e Compte tenu de sa position tout fait originale la foi
188. re les Etats DOSSIER DOSSIER B Principes Article premier La d fense de la diversit culturelle est ins parable du respect de la dignit de la per sonne humaine Elle implique l engagement respecter les droits de l homme et les li bert s fondamentales notamment les droits des groupes d favoris s ou discrimin s et des personnes appartenant des minorit s nationales ou ethniques religieuses et lin guistiques acc der librement l expression de leur propre culture et de celle des au tres Nul ne peut invoquer la diversit culturelle pour limiter la port e d un droit reconnu dans la D claration universelle des droits de l homme Article 2 La diversit culturelle doit tre d fendue pr serv e et promue dans un cadre d mo cratique garantissant des droits et des devoirs gaux tous les individus offrant toutes les composantes de la soci t une r elle repr sentation et favorisant leur participation la vie du corps social dans son ensemble Ce cadre d mocratique doit permettre d assurer le respect des identit s culturelles et la promotion du pluralisme en favorisant l aptitude vivre ensemble de personnes ou de groupes aux identit s culturelles diff rentes et en contribuant ainsi au d veloppement d un environnement propice l expression des ca pacit s cr atrices Article 3 Il convient de garantir la libre circulation des id es par le mot et par l ima
189. rendant conscients des choix qu ils op rent tandis qu ils crivent sont ils lo giques Sont ils vraisemblables Que vont ils entra ner par la suite Y en au rait il d autres dont les cons quences pourraient se r v ler plus int ressantes etc C est une notion fondamentale pour apprendre poursuivre un r cit in terrompu en partant d une situation initiale en cherchant une fin ou pour crire des r cits al atoires qui au lieu de retenir un seul possible narratif chaque alternative s offrant au terme d une s quence en exploitent plusieurs simultan ment Les possibles narratifs sont galement importants tudier si l on entreprend de charger le caract re ou la fonction d un personnage on met ainsi en vidence ce qui va voluer diff remment dans le r cit Bien entendu on se contentera d une approche tr s simplifi e et non th oris e de cette notion qui sera approfondie On se bornera faire com prendre aux l ves qu chaque tournant d une histoire on pourrait imaginer d autres suites que celle retenue par l auteur tout en se demandant pourquoi il a choisi pr cis ment celle l Enseigner L expression crite et orale Alain TROUVE Nathan 1991 0 FICHES PRATIQUES TERMINOLOGIE Th me et Propos Texte 1 Tv Giton a le teint frais le visage plein et les joues pendantes l il fixe et assur les paules larges l estomac ha
190. rise des structures narratives A la narration chronolo gique en sixi me et cinqui me succ dera une approche moins lin aire ellipses retours en arri re et anticipations seront l objet d un tra vail sp cifique e La description orale d un objet d un person nage d un paysage ou d une image sera pratiqu e de mani re pr par e ou improvis e Elle implique que l l ve emploie des outils de langue appropri s num ration vocabulaire de la caract risation comparaisons etc En sixi me les l ves pratiqueront des des criptions simples qui n exc deront pas quel ques minutes Elles seront cependant pr cises et ordonn es Lors des ann es suivantes l accent sera mis sur la position et le point de vue de l observa teur Elles pourront galement s ins rer dans un contexte narratif ou explicatif La description orale n est pas n cessairement monologu e En sixi me par exemple toute description s inscrit dans une situation de communication v ritable avec de courts changes de questions et de r ponses les ques tions venant du professeur ou des l ves Dialogue et d bat Ces activit s permettent de pratiquer l oral dans le cadre d un change Elles supposent que la parole circule et que chacun se montre capable d couter l autre e Le dialogue prend appui sur l coute de tex tes de th tre de sketches ou de conversations cour
191. rmet elle Texte 2 1 Surlignez le th me amen par la forme imper sonnelle il est et d une autre couleur les indices de l nonciateur 2 Quel serait l ordre logique des l ments consti tuants de la phrase 1 Quel est l effet produit par la th matisation 3 a Surlignez les deux connecteurs qui structu rent la description des vers 8 16 b Faites appara tre les groupes nominaux qui la constituent en soulignant leur nom noyau et en mettant entre crochets leurs expansions Nommez ces expansions et montrez leur va ri t 4 Un son un mot une m lodie fredonn e ou mur mur e quelques notes peuvent susciter comme par magie un souvenir vague ou pr cis ou m me un r ve lancimant En suivant la syntaxe de Nerval d crivez dans un paragraphe de dix lignes ce qu voque pour vous une telle sensa tion auditive 5 Changez le th me du texte et faites un pastiche en rempla ant air par mot par livre ou par tre Pr sentation et l ments de r flexion Cette fiche se propose de travailler sur de nou velles notions concernant plut t a grammaire de texte th me et propos auxquelles se rattachent la th matisation la progression th matique les mots de reprise les mots d annonce les substituts les formes cadres et les formes encadr es D finitions Th me ce dont on parle L information de d part dans un nonc Propos ce que l on dit du
192. rt qui caract rise le DVS R L article de Denys de Caprona est crit au dis cours indirect Q Rep rez les termes du lexique savant et les mots pivots R Le texte est riche en termes du lexique savant Les mots pivots sont sensori motrice op ra tions concr tes op rations formelles NB Pour la d finition et la distinction entre mot clef et mot pivot voir le guide de premi re scientifique page 44 C Les caract ristiques discursives Mise en sc ne ou mise en forme du discours Simplicit lisibilit Q Quels sont les proc d s mis en jeu R 1 Mise en forme didactique Le titre question division en paragraphes introduction au paragraphe 1 bilan au para graphe 5 les trois tapes ou trois p riodes chaque p riode est expliqu e dans un para graphe paragraphes 2 3 4 La pr sentation du texte est simple et chaque paragraphe est introduit par des termes tels que tout d abord apr s la troisi me grande p riode logique de la pr sentation 2 Lexique Monos mie du lexique par opposition poly s mie Dans le texte de Denys de Caprona on remarque le d pouillement s mantique la d notation et non la connotation C est que l en jeu du DVS est informatif et non litt raire ou esth tique Cf les caract ristiques linguisti ques Le vulgarisateur reprend les mots du dis cours d origine pas d effort de lecture 3 Absence des figures de rh toriqu
193. rtaine synonymie Organiser l enseignement du lexique Cette notion de lexique structur conduit l laboration d une analyse organis e plut t que de disperser l approche lexicale en ensemble th matiques successifs on s attache organiser l en seignement du lexique selon diff rents niveaux d analyse ou encore comme pour la cinqui me et la quatri me l tude du vocabulaire est envi sag e selon diff rents niveaux d analyse en allant de l organisation du lexique aux relations entre lexique et discours Structurer l approche du lexique c est aller au del des listes de vocabu laire faisant suite un texte et ce d s la sixi me Il est important de structurer les activit s lexica les de fa on ne pas laisser le hasard des lectu res d terminer lui seul la progression Une tude invite explorer la structuration lexicale les mots se forment partir de quelques principes de structuration lexicales source d innovation et de cr ativit de la langue par exemple dans le do maine scientifique les relations lexicales les champs lexicaux et les champs s mantiques le lexique et la phrase le lexique et le texte le lexique et le discours Par ailleurs l importance du contexte est soulign e La signification lexicale est une signification contextuelle seule l exten sion du contexte permet de lever bien souvent les ambigu t s et
194. rter quelques faits authentiques d ordre social culturel ou politique L histoire elle m me peut tre pour l crivain un pr texte narratif exprimer une autre r alit que celle qu elle exprime apparemment Dans les portes de la nuit je d place mon h ro ne entre trois pays arabes diff rents Ce d pla cement est un pr texte ceci pour que soit examin e s par ment et parall lement la condition socio culturelle de la femme dans chacun de ces pays Pour que soit d nonc e la r alit qui p se sur le c ur de l crivain Car il faut dire qu travers une histoire d amour donc une r alit int rieure l crivain peut aborder plusieurs autres r alit s ext rieures celles ci et qu il confond avec la pre mi re Le th me devient ainsi une sorte d interro gation existentielle C est important pour que le roman soit ressenti comme roman C est une fa on d imbriquer l histoire dans la fiction et vice versa L histoire romanesque la fic tion s appuie sur des faits historiques r els Il y a en permanence un glissement de l criture histo rique l criture romanesque C est donc aussi bien les m canismes psychologiques ext rieurs que ceux int rieurs qui fonctionnent le long de la cha ne v nementielle et qui r gissent les situa tions intimes La part entre fiction et r alit devient ainsi ambigu L important est de donner lire une uvre o tout se m le intrig
195. rtie le lecteur c C est un personnage de l histoire il fait com prendre les faits de l int rieur d Il est absent de l histoire mais appara t tra vers certaines r flexions e Il est narrateur personnage mais reste objec tif neutre froid TEXTE 1 y Hermann est devenu fou Il est l h pital Oboukov au num ro 17 ne r pond aucune ques tion et marmotte tr s rapidement Trois sept as Trois sept dame Lisav ta Ivanovna a pous un jeune homme tr s aimable Il est fonctionnaire et poss de une as sez jolie fortune c est le fils de l ancien intendant de la vieille comtesse Alexandre Pouchkine La Dame de pique 1833 trad A Gide amp A Schiffrin TEXTE 2 C est la le on de r citation je regarde la main de la ma tresse son porte plume qui descend le long de la liste de noms h site si elle pouvait al ler plus bas jusqu la lettre T elle y arrive sa main s arr te elle l ve la t te ses yeux me cher chent elle m appelle J aime sentir cette peur l g re cette excita tion Je sais tr s bien le texte par c ur je ne risque pas de me tromper mais il faut surtout que je parte sur le ton juste voil c est parti Nathalie Sarraute Enfance 1970 TEXTE 3 TV Aujourd hui maman est morte Ou peut tre hier je ne sais pas J ai re u un t l gramme de l asile M re d c d e Enterrement dema
196. s consid rations int ressantes trouvent place sur la question qui nous est pos e bien que d un espace culturel autre et d un temps encore plus autre Sans en faire d tudes exhaustives nous choisi rons dans quatre formes diff rentes les livres scientifiques pour les jeunes les mus es et les ex positions la presse le th tre 1 Les livres scientifiques pour les jeunes Il faut savoir qu avant 1880 en France les sciences n taient pas encore pr sentes dans tous les programmes scolaires Elles le seront gr ce Paul Bert et Jean Louis de Lanessan deux scienti fiques au profil de vulgarisateur soit dit en pas sant Elles taient en particulier absentes des programmes de l cole primaire Les popularisa teurs les vulgarisateurs ne peuvent videmment pas supporter une telle situation Ils vont nous le dire d une mani re indirecte d une mani re indi recte certes mais d une mani re tr s l gante dans les livres de science qu ils destinent un jeune pu blic Beaucoup de livres de sciences pour les jeunes de ces ann es l prennent la forme de r cit Ce sont de v ritables r cits scientifiques avec des person nages aux r les et aux attributs bien d finis une sorte de th tralisation du savoir m me si au bout du compte les trames narratives peuvent nous ap para tre souvent bien pauvres Nous sommes ainsi transport s sur une sc ne particuli re de la relation p dagogiq
197. s de sensibilit so ciale et de comportement conomique une trans cendance des deux grandes cassures Nord Sud et Est Ouest de notre monde contemporain Au del de la remarquable et s duisante langue qu elle nous offre en partage y aurait il aussi un id al et une lutte en partage o pour une fois les races les religions les cultures seraient dans le m me camp au lieu d occuper chacune sa propre barricade Les assises de la presse francophone Les assises de la presse francophone se sont te nues Beyrouth malgr le report du sommet suite la crise mondiale suscit e par les attaques du 11 Septembre L Union internationale des journalis tes et de la presse fran aise UIJPLF est la plus an cienne association francophone puisqu elle a t fond e en 1950 l initiative d un journaliste cana dien Dostaler O Leary Elle rassemble actuelle ment pr s de 3000 journalistes responsables de la presse crite et audiovisuelle dans un peu plus de 120 pays Les trois journ es qu ont dur es les assi ses ont t consacr es au th me Communication et culture face la mondialisation Parmi les id es phares expos es durant ces assises on rel ve celle de la contestation d une mondialisation qui se place uniquement sous la houlette des Etats Unis Les uns et les autres doivent pouvoir continuer s exprimer loin des contraintes d un mod le unique Francophonie et diversit culturelle
198. s au sein du mouvement francophone et au c ur du th me choisi pour le sommet cela constituera un atout de plus pour le pays en compl ment de ses fonctions traditionnelles de place conomique et financi re du monde Arabe Ainsi au del de la d fense de la langue ce sont les valeurs que celle ci d fend qui motiveront les Libanais l utiliser comme langue de culture aux c t s de l Arbre comme langue maternelle et de l Anglais majoritairement utilis pour la commu nication ext rieure dans les affaires Plus la France et l ensemble des francophones d fendront ces va leurs avec l gitimit et conviction et plus le Liban sera fort pour remplir sa mission naturelle Le monde francophone ne peut r ver meilleur Ambassadeur que le Libanais pour le repr senter dans la r gion et bien plus loin travers ses mi gr s des quatre coins du monde tant il est un mo d le de mobilit et de flexibilit attributs devenus d authentiques atouts que la dur e de l Histoire a bien voulu lui transmettre comme r compense ses souffrances et ses sacrifices Le choix du plura lisme linguistique travers le trilinguisme est la fois une r sultante et une illustration videntes de ces qualit s encore plus utiles l heure de la mon dialisation DOSSIER DOSSIER Savez vous qu il y a probablement dans le monde en dehors du Liban au moins autant de Li banais francophones que de Fran ais e
199. s cas de figure l valuation ne tient pas seu lement compte de la production crite ou de sa pr sentation l oral elle in t gre galement le degr d autonomie de l l ve sa d marche globale la qualit de ses recherches sa facult prendre en compte les suggestions de ses camarades et des enseignants Tableau synoptique Les Notions Les Objectifs Les Pratiques e Valoriser le travail personnel de l l ve Un travail choisi au cours d une concer tation avec des professeurs La notion i g zia de e D velopper l autonomie des l ves Une r flexion sur ses propres pratiques travaux par la tenue d un carnet de bord e Inscrire une activit dans la dur e Un travail pouvant tre men sur l en semble de l ann e scolaire e Favoriser les pratiques interdisciplinaires Animation et valuation des travaux par une quipe de professeurs La notion or 3 aa eTa de e D cloisonner les savoirs et acqu rir des Mobilisation de savoirs et de savoir faire croisements comp tences transversales D velopper le travail en quipes relevant de disciplines diff rentes Travaux r alis s par de petits groupes d l ves Bruno DOUCEY NRP N 8 Avril 2001 DIDACTIQUE ET FORMATION mm L ENSEIGNEMENT DU LEXIQUE AU COLL GE Des Textes Officiels aux Manuels Scolaires L tude de la langue n est pas seulement l tude des ph
200. s ingr dients d identit s en reconstruction permanente Penser la culture en acteur politique c est d figu rer la culture tout en d valuant le politique Et puis le dialogue n est pas une alternative la lutte mais il est lui m me une forme de lutte o celui qui s y engage vraiment doit guerroyer contre lui m me pour accepter l autre pour consid rer comme l gi time son alt rit et pour courir le risque d tre lui m me transform par son contact avec l autre Et c est l aune des transformations r centes du monde contemporain que l imp ratif d un tel dialogue s impose On n a aujourd hui de cesse de scruter la mondialisation d en jauger les promes ses et d en examiner les risques Face au risque d h g monie dans les domaines de la norme et de la culture telles qu nonc es par l hyperpuis sance et par ses relais nationaux ou multilat raux face aux exigences de gouvernance globale qu induisent les risques collectifs et plan taires face la soumission croissante des cultures et des biens culturels aux logiques marchandes et face au foss conomique qui se creuse tous les jours un peu plus entre le Nord et le Sud et au sein de cha cun de ces deux ensembles du fait de la disparit du savoir face tout cela il n est d autre voie que le dialogue pour faire entendre la voix de l huma nisme que la francophonie entend maintenir et transmettre Nous v
201. s r cits de Rabelais de Voltaire et de Pouchkine le narrateur y est compl tement ext a FICHES PRATIQUES rieur l action m me s il lui arrive d intervenir dans le texte L tude des deux textes qui mettent en sc ne le narrateur permet une tude de l emploi des temps dans des r cits que l on pourrait qualifier de contemporains 1942 pour la publication de L Etranger 1970 pour celle d Enfance Ce travail sur l emploi des temps en relation avec le pr sent permet une comparaison avec le syst me temporel li au pass simple La premi re page du roman de Camus inscrit la narration dans le pr sent d finit pr cis ment comme le moment de la narration les indicateurs temporels Aujourd hui hier ainsi que le lieu suppos de la r ception du t l gramme situent le narrateur dans un hic et nunc qui pourrait tre celui d un journal intime dat En revanche dans l autobiographie de Nathalie Sarraute ce n est pas dans ce pr sent fictif de la narration o le narrateur crirait qu est situ e l histoire de toute vidence la narratrice voque les souvenirs de la petite fille qu elle a t mais comme pour faire ressurgir dans le pr sent de la m moire des mo ments de l enfance les sensations et les commen taires qu ils suscitent le texte est crit au pr sent de narration ou pr sent historique Ecriture Travail d criture 1 la mani re de Nathalie Sarr
202. sans doute la rel ve journalis tique francophone de demain au Liban LIAISONS Comment la francophonie peut elle contribuer relever les d fis de la mon dialisation uniforme et monolingue MONSIEUR BENNASAR La Francophonie se veut le rassemblement de gens provenant d origi nes diverses et poss dant des cultures diff rentes mais ayant en commun l usage d une m me langue le fran ais et souhaitant s panouir en semble dans le respect des sp cificit s de chacun Cette francophonie porteuse de valeurs humanis tes et universelles largement partag es par ses membres et r cemment r affirm es Bamako s est fix e comme objectif de mettre celles ci en avant dans toutes ses actions politiques conomi ques sociales Avec plus de 50 pays repr sentant pr s d 1 3 de PONU et environ 500 millions d hommes et de femmes r partis sur 5 continents la Francophonie pr sente dans toutes les grandes organisations in EXP RIENCES ET T MOIGNAGES ternationales UNESCO OMC PNUD etc re pr sente un poids non n gligeable et peut faire en tendre sa voix pour d fendre ses id aux de paix de justice de d mocratie et de d veloppement parta g et durable N anmoins malgr toute cette volont et les moyens mis en uvre la Francophonie a du mal s opposer toute seule aux risques d uniformisation et de monolinguisme qui nous guettent avec la mondiali
203. sation Comme l a dit le pr sident fran ais Jacques Chirac lors de la s ance inaugurale du colloque Trois espaces linguistiques face aux d fis de la mondialisation La Francophonie ne saurait mener seule ce combat qui n est pas le com bat de la seule Francophonie La Francophonie comme les autres grandes ai res linguistiques arabophonie hispanophonie lu sophonie etc ont donc int r t se rapprocher ce qu elles sont en train de faire l initiative de Monsieur Boutros Boutros Ghali depuis son lec tion comme Secr taire g n ral de OIF en 1997 Ce rapprochement suivi de dialogue et de concertation devrait permettre d augmenter en core le poids dans les grandes organisations et r u nions internationales des d fenseurs de la diversit de la solidarit et d une mondialisation au service et au b n fice de tous les peuples de la plan te sans distinction de races de religion ou de niveau conomique de d veloppement Parmi les premiers chevaux de bataille de ce regroupement d aires linguistiques pourraient figurer le droit au multilinguisme et l acc s l information pour tous qui sont sans doute parmi les premiers grands combats de ce d but de si cle LIAISONS Le marketing du r ve am ricain comme mode de vie et formations anglosaxo nes est tr s puissant actuellement aupr s des jeunes dans le monde et plus particuli re ment des jeunes libanais Comment sensibili s
204. sation des positions de ses membres en mati re de propri t intellectuelle 8 Consultation permanente Enfin il serait souhaitable d envisager la mise en place d une consultatio nente entre diplomates et agents culturels pour la mise en application et le s ce qui pr c de dans l activit des organisations internationales a DOSSIER DOSSIER LE TR S ANCIEN DIALOGUE Ca Paris et non Beyrouth Tunis ou Alexandrie que virent le jour les premi res di tions de nos crits fran ais Je dis bien fran ais pour ne pas dire cela ne se disait pas l poque francophones Je pense surtout aux journaux et revues que nos pr d cesseurs publiaient d j en France d s les ann es 1850 En fran ais bien videmment mais aussi cela m rite d tre signal en arabe Dans ce d part vers Paris je dirais cet exil ce n tait pas la Ville lumi re qui nous attirait mais plut t ce qui tait nos yeux la capitale culturelle du si cle la ville des lumi res Pour nous la libert s crivait alors en fran ais C tait donc la langue fran aise qui devait for muler souvent mieux que la n tre nos aspirations libanaises et plus g n ralement nos aspirations arabes Celles de nous voir libres jouissant des droits de l homme plus particuli rement du droit de nous constituer en nations souveraines ind pendantes d un empire oppresseur Plus encore
205. si philosophique je me demande si l id e m me d une diffusion et d une r ception des sciences n est pas organique ment li e avec celle d une mise en critique des sciences et galement d une mise en critique des modes de diffusion et de r ception m me des sciences Le premier texte est tir de l introduction au Rapport G n ral de l Exposition Universelle de 1889 L auteur fait classiquement dans ce genre de publication un bref historique des Expositions DIDACTIQUE ET FORMATION Universelles Cet historique est particuli rement int ressant En effet l auteur s inscrit d lib r ment dans la comparaison avec les Expositions des Beaux Arts qui se tinrent partir de l institution de l Acad mie de peinture et de sculpture en 1648 puis avec les fameux Salons Et ce n est pas uni quement pour nous dire nous rappeler que l aspect p dagogique est premier Je cite Au XVIIIe si cle le concours annuel de l Acad mie entre de plus en plus dans les pr oc cupations de l esprit public il donna lieu des comptes rendus critiques fort nombreux dont plusieurs manaient d crivains savants et dis tingu s comme Diderot et aussi des pam phlets en vers ou en prose qui affectaient une forme tant t s rieuse tant t bouffonne Plus loin rappelant qu apr s 1793 les exposi tions annuelles furent reprises par les artistes composan
206. t la commune g n rale des arts il crit Auparavant cette Exposition n tait ou verte qu aux travaux de quelques artistes mi nents dont le m rite hors de pair tait consacr par leur titre d acad micien et qui consentaient montrer des statues des tableaux des gravu res command s l avance pour une destination sp ciale partir de 1793 tous les artistes eu rent acc s au concours et furent admis tenter la fortune Cette modification eut l avantage de stimuler et de mettre en relief des talents m connus La simple dimension d exposition de pr senta tion au public des uvres des Acad miciens est largement d pass e par une double mise en cri tique mise en critique classique j ai envie de dire le grand public et certains de ses repr sentants sont m me de juger de faire des critiques mais aussi soumission la critique pour validation des meilleurs La simple d cision p dagogique n est pas suffi sante pour interpr ter l mergence des Expositions Universelles c est dire de lieux de mise la dis position du plus grand public possible d un certain nombre d avanc es artistiques les uvres des Acad miciens sont elles m mes mise en critique mais bien plus partir de 1793 toutes les uvres sont ainsi mises en critique m me les m con nues ce n est donc plus un ar opage qui peut d ci der de la valeur premi re d une uvre
207. t son originalit et sa force avec les n cessit s du progr s technolo gique et du d veloppement conomique Pour em porter avec lui l adh sion des peuples et surtout des jeunes le r ve francophone doit v hiculer des concepts de modernit et d efficacit r pondant aux attentes des hommes et des femmes d au jourd hui Le fran ais doit d montrer qu il est aus si une langue d affaires une langue de distrac tion et une langue scientifique comme l a r p t M Boutros Boutros Ghali lors du colloque de Bruxelles Le fran ais langue du monde l oc casion de la derni re Journ e de la Francophonie le 19 mars 2002 Pour sa part AUF avec ses partenaires uni versitaires locaux soutenus par des quipes fran cophones d excellence du monde entier met en place au Liban des formations de haut niveau en fran ais dans des secteurs de pointe tels que l in formatique les t l communications la robotique la gestion la finance etc qui illustrent bien la comp tence francophone dans ces domaines d avenir en plein essor Propos recueillis par Marcelle H JABBOUR et Maha H MAZRAANI Pour toutes informations sur le bureau r gional de l AUF Bureau Moyen Orient Agence universitaire de la Francophonie Cit Bounoure rue de Damas B P 11 9082 Riad El Solh 1170 2280 Beyrouth Liban T l 961 1 420 270 Tpie 961 1 615 884 Adresse elect info lb refer org Site web www lb refer
208. t un lieu d information et de consultation in dividuelle ou par petits groupes sur des sup ports non livresques Elle doit tre convenablement isol e dot e d un projecteur et d un cran ou d une table lumineuse pour vi sionner les diapositives L coute de la cassette se fera partir de ma gn tophones sortie multiples et l aide de casques individuels qui permettront aux en fants d couter la cassette de leur choix sans g ner leurs voisins e La zone ouvrages documentaires Les rayonnages qui l entourent servent or donner les ouvrages selon la classification en vigueur dans les B C D Les enfants doivent pouvoir y travailler seuls ou plusieurs Tables et chaises seront la disposition des l ves Les tables seront assez grandes pour pou voir y poser des livres d art des dictionnaires ou des encyclop dies e La zone communication La B C D doit inciter la communication et la cr ativit Un espace sera donc r serv pour fa ciliter les changes et la communication d infor mations en proposant de vastes surfaces d affichage plac es hauteur des l ves Il est pr f rable de situer cette zone c t de la porte d entr e afin de limiter les d placements inuti les e e La zone de pr t Le pr t des ouvrages de la B C D exige un bu reau adapt et suffisamment vaste pour que l on puisse travailler plusieurs sans se g ner Cette zone sera situ
209. tenariale avec la science en train de se faire est non construire exemples les projets 1000 classes 1000 chercheurs ou les clubs avec les Grands organismes de recherche les ex posciences la MICIST du CNRS mais d velop per et inclure dans la scolarit en tant que n cessit et donc accompagn e des moyens en hommes en argent en temps et aussi des volont s Les projets d action ducative paraissent une bonne structure si on re vient leurs caract risti ques propres l id e de pluridisciplinarit va avec les autres cultures l innovation la n ces saire production finale qui va avec les autres formes d expression que les expres sions dites classiques et bien s r le partenariat La rencontre entre ducation formelle et non formelle peut donner alors l occasion de la produc tion d uvres pour reprendre l expression du psychologue fran ais Ignace Meyerson L homme est construction fabrication Le monde humain est un monde d uvre ces uvres sont un tel effet dense de l activit humaine qu travers l histoire des uvres on peut constituer une v ri table histoire de l esprit C est dire l importance de cette rencontre Daniel RAICHVARG Professeur des universit s Universit de Bourgogne Facult de sciences humaines DIDACTIQUE ET FORMATION mm PRATIQUES DE L ORAL AU COLL GE Les nouveaux programmes de fran ais pour le co
210. tion de qualit pour une culture du d veloppement et de la paix du respect de la diversit cultu relle et linguistique tel sera le pari du 3 me mill naire Mieux duquer ou p rir mieux vivre ensemble au XXI si cle ou dispara tre tel sera le nouveau d fi mondiall Marcelle HARIZ JABBOUR Liaisons Revue p dagogique et culturelle destin e aux enseignants de fran ais 31 et 32 num ros Fond e en 1987 Tirage 1500 exemplaires Cette revue est publi e par le Bureau de Langue et de Litt rature Fran aises BLLF en collaboration avec la Coop ration Linguistique et Educative C L E Direction et Responsabilit Marcelle Hariz Jabbour Conseiller P dagogique Carmel Modaffari Mitifiot Comit de R daction Najwa Aoun Anhoury V ra Zeitouni Saliba Maha Husseini Mazraani Minnie Zeeni Klink Mise en page gt arl DESKTOP PUBLISHING amp COLOR SEPARATION GRAPHIC DESIGN T l 01 242814 Imprim e par ouchy amp Zakaria T l 01 497183 Editorial l Didactique et formation 4 R le de l ducation informelle M Raichvarg 10 Pratique de l oral au coll ge 13 La BCD l cole 19 Travaux crois s une p dagogie de l accompagnement 22 L enseignement du lexique au coll ge Il Exp riences et t moignages 26 Interview de M Michel Bennasar 33 Ann e de la francophonie au Liban 36 Education la citoyennet IIl Fiches Pratiques 42 Pr
211. tolat qui fut le leur des si cles durant C est simple Et triste Ghassan TU NI Journaliste et directeur de Dar An Nahar a DOSSIER DOSSIER QUELLE PLACE POUR LE FRAN AIS AU LIBAN DANS LE 3EME MILLENAIRE L Liban est toujours consid r comme l lot le plus vivant de la Francophonie au Moyen Orient m me si le Fran ais est souvent jug sur la d fen sive en particulier face l Anglais N anmoins certains chiffres bien r els d montrent la r alit de sa pr sence dans le pays et la d termination de bon nombre de Libanais perp tuer son ancrage histo rique dans leur culture 69 des jeunes Libanais scolaris s auront re u en l an 2000 au moins partiellement un ensei gnement en Fran ais contre 31 en Anglais en dehors de l Arabe bien entendu 30 c est la part en valeur que repr sentent les m dias consid r s comme francophones en ter mes de recettes publicitaires pour l ensemble de ce march Selon un sondage Ipsos r alis en l an 2000 le Fran ais a constamment progress comme langue de lecture passant de 19 4 en Sep tembre 1996 21 5 en Mars 1998 et 26 3 en Janvier 2000 chez les adultes de 15 ans et plus Arabe 82 5 Anglais 12 5 Si l on prend en compte les moins de 15 ans il est pass de 41 5 46 compar aux 21 6 pour l Anglais La vitalit de la pratique du Fran ais par la lec ture est parfaitement illustr e par la place
212. toutes les autres expres sions de la vie culturelle Article 46 Toute communaut linguistique a le droit de pr server son patrimoine linguistique et culturel y compris dans ses manifestations mat rielles comme les archives les uvres et ouvrages d art les r alisations architecturales et b timents histori ques ou les pigraphes dans sa langue N B Dans le m me esprit une recommandation sur la promotion et l usage du multilinguisme et l ac c s universel au cyberespace a t adopt Parmi les mesures importantes Faciliter l acc s aux services t l matiques Promouvoir le multilinguisme Faciliter l acc s par l exploitation des conte nus du domaine public Faciliter l acc s par l application d excep tions au droit d auteur a DOSSIER DOSSIER LA FRANCOPHONIE UN LABORATOIRE UNE TRIBUNE Ne partir d une acception linguistique il y a un peu plus d un si cle reprise sous la forme d une communaut conomique et politique il y a deux ou trois d cennies la francophonie se retrouve au jourd hui face un tournant majeur Son point de d part a t la notion exception culturelle no tion aujourd hui per ue raison comme trop ex clusivement d fensive sans parler du risque qu elle rec le de finir par mettre la culture dans la marge tout en pr tendant lui lever un pi destal D o une deuxi me tape qui voit se forger
213. u d une pression sur les fonctionnaires afin de les pousser d ro ger aux lois et r glements ni les corrompre ni faire de fausses d clarations ni pr senter des documents falsifi s ni ran onner le fonction naire 23 Il appartient au citoyen de d noncer toute con travention filouterie tricherie ou corruption afin d viter de participer la d t rioration de l administration publique et la dilapidation de fonds publics 24 Payer tous les imp ts et taxes conform ment aux lois et r glements Fournir tous les docu ments et pi ces relatifs ces formalit s Facili ter le travail des fonctionnaires qui s acquittent de leurs devoirs et respecter les lois et r gle ments de l administration publique ainsi que les d lais fix s pour la pr sentation des deman des ou des d clarations et le paiement des taxes dues 25 Participer l all gement des charges financi res aux administrations publiques en sauvegar dant la propri t publique et les fonds publics par l usage convenable des tablissements pu bliques respecter les r gles de la s curit pu blique l environnement et la sant publique Participer aux efforts des institutions de la so ci t civile des soci t s locales et des moyens d information pour emp cher l empi tement sur les propri t s publiques QUATRI MEMENT Le droit l information transparence et lutte contre la corruption Les citoyens ont
214. u ph nom ne afin que les l ves puis sent r investir les ph nom nes linguistiques comme le mettent en vidence les objectifs d une le on sur les mots simples et les mots construits prendre conscience de la diversit des types de mots et disposer d un vocabulaire pour parler des mots en l occurrence mot simple mot cons truit Parmi les approches plus traditionnelles se profile l approche th matique du lexique qui parait en revanche tr s contestable lorsque coup e de toute r alisation textuelle et rapport e aux seuls univers d exp rience elle entra ne l laboration de simples listes de mots m moriser en dehors de tout contexte Elle peut s ins rer de mani re perti nente dans le cadre d un chapitre Quelques exem ples le vocabulaire porte sur la justice dans le chapitre Exposer une opinion les verbes intro ducteurs sont tudi s dans Faire parler les person nages le comportement et l motion dans Raconter la troisi me personne le souvenir dans Parler de soi joie et tristesse dans crire la premi re personne Mais tr s souvent des rubri ques ayant pour titre lexique du th tre lexique de la presse le champ lexical du lieu et du champ les mots de l informatique ou encore le vocabulaire des couleurs le vocabulaire des mati res les mots de la peur invitent les l ves DIDACTIQUE ET
215. ua tion d quilibre provisoire 2 joue le r le de cl ture d un processus et d ouverture d un nou veau processus dans la mesure o elle engendre de nouveau possibles narratifs voir ci apr s dont l un sera actualis Quand il n y a plus de possibles narratifs le r cit est d finitivement achev p FICHES PRATIQUES FICHE 2 LES POSSIBLES NARRATIFS Toute s quence l mentaire dans un r cit ou pisode offre l auteur un certain nombre de suites logiques possibles parmi lesquelles il retiendra celle qu il souhaite actualiser Pour qu une amorce de r cit par exemple se d veloppe qu un v nement doit intervenir et modifier la situation initiale Cet v nement enclenchera soit un processus d am lioration soit un processus de d gradation Chacun pourra alors se poursuivre ou avorter ce qui entra ne de nouveaux d veloppements possibles pour la suite du r cit On peut figurer cela sous forme d arbre SITUATION FINALE l ment transformateur I Il a Am lioration D gradation pr visible Processus Pas de processus Processus de Pas de processus d am lioration d am lioration d gradation de d gradation Am lioration Am lioration D gradation D gradation obtenue non obtenue produite vit e Une s quence l mentaire dans un r cit correspond donc n cessairement l un ou l autre de ces processus C est ainsi que les contes de f es suivent en g n ral
216. ue elle pose probl me dans l organisation du pro gramme Il est trop facile de reprocher l cole de ne pas introduire cette histoire des sciences dans ses programmes La presse re oit fr quemment de la part du monde de l ducation du monde de la recherche des accusations violentes Les journalistes ne font que du sensationnalisme Ils commettent beaucoup d erreurs Normal Ils ne sont pas chercheurs Reste que cela pose avec pr cision une nou velle question dans les relations entre cole et presse les relations avec l actualit Les exemples sont videmment tr s nombreux L introduction de la structure de ADN dans les programmes et no tamment ce qu on peut en lire dans les livres de Terminale est int ressant D un c t il y a incon testablement du neuf relativement r guli rement ce qui se passe avec l volution des connaissances dans les livres de Terminale dans les ann es 1980 l pissage du g ne le retour de l ARN vers ADN qui met en place les conditions de possibilit s de certaines manipulations g n tiques et la remise en cause de l universalit du code g n tique est mise jour via des r f rences des exercices des avant chapitres compos es par les auteurs des manuels partir des revues de vulgarisation no tamment La Recherche Inversement rien sur l histoire de la mesure du temps g ologique et sa liaison avec les travaux sur la radioactivit
217. ue avec quelqu un qui sait et d autres qui ne savent pas mais la relation p dagogique est ici d un autre es pace et d un autre temps que la relation p dago gique scolaire qui encore une fois n est pas compl tement institutionnalis e D abord la relation p dagogique se d roule hors de l cole dans l espace on emm ne tr s sou vent les enfants chez leur tonton Paul ou Jacques ou chez leur Tante Babet qui habitent loin relative ment du lieu habituel de r sidence de l enfant Hors de l cole dans l espace mais aussi hors de l cole dans le temps si c est chez eux que les en fants reviennent apprendre de la science c est pour les vacances et l action d bute juste apr s la distri bution des prix dans un train express lanc toute vapeur comme dans les R cr ations chimiques de Castillon Nous sommes cent ans plus tard dans une in version ou mieux dans une pseudo inversion Derri re cette pseudo inversion l poque il n y avait que la VS et pas d ducation scientifique sco laire maintenant il y a de l ducation scientifique scolaire et il y a aussi de la vulgarisation des scien DIDACTIQUE ET FORMATION ces deux probl mes mergent qu il faut sans doute avoir en t te Que pensent ceux qui effectuent ce travail so cial de vulgarisation de l ducation scientifique scolaire La r ponse n est cert
218. ue c tait l de jolis mots im pressionnants prononcer Alice aux pays des merveilles Les textes sont ici des pr textes pour pointer des mots mais il n existe pas de le on ex plicitant des ph nom nes lexicaux Un chapitre entier peut tre consacr l exploration du voca bulaire On ouvre le dictionnaire pour une pre mi re approche du sens et on r fl chit sur la formation des mots On met en place les notions de champ lexical de champ s mantique et de registre de langue avec les sous titres suivants le diction naire de langue le dictionnaire des noms propres le champ s mantique sens propre sens figur les DIDACTIQUE ET FORMATION mm mots d riv s la famille tymologique les homony mes les paronymes synonymes et antonymes le champs lexical les registres de langue L int r t d un regroupement au sein d un chapitre permet d accorder au lexique une entit propre D autres manuels pr sentent des rubriques vocabulaire con ues pour chaque chapitre Un mot plusieurs mots Mots et contextes Des mots de sens tr s voisin ou oppos et des orientations vers des champs notionnels Des mots pour les couleurs Des mots pour exprimer le pass le pr sent et Pavenir Des mots pour les images Ce double ancrage du vocabulaire participe au d cloi sonnement des activit s linguistiques dans les ma nuels de textes est remarquabl
219. ue de l his toire une mode recherch e de vieilles cartes posta les enfin des livres d architecture d urbanisme et d cologie Il convient de citer deux livres o l art s est al li la recherche la plus m ticuleuse dits catalo gues puisqu ils accompagn rent au Mus e Sursock Georges Sch had 1999 et Michel Chi ha 2001 Deux immenses et superbes ouvrages Pun assum par PIMEC Institut M moires de l dition contemporaine et la Fondation Nadia Tu ni l autre par la Fondation Michel Chiha Une s rie publi e par les FMA en 1974 en ac cord avec les grands diteurs fran ais fut cono miquement utile pour les lecteurs mais pas assez conomique semble t il pour les diteurs puis qu elle fut interrompue Il s agissait de reproduc tions locales en fac simil des grands succ s de librairie en France publi s simultan ment Bey routh au fur et mesure de leur parution Paris Dans le domaine des uvres compl tes une collection dont Dar An Nahar et moi m me som mes particuli rement fiers Patrimoine savoir de belles ditions critiques dans un format folio avec une riche et l gante iconographie des u vres d auteurs libanais disparus ou ignor s De Fouad Gabriel Naffah Georges Schehad puis la m connue Laurice Schehad Dix titres entre 1986 et 1999 Un effort similaire tait entrepris par d autres institutions signaler nota
220. ue j ai signal s pr c demment dans le cadre de nos activit s et qui sont mis en uvre bien videm ment dans chaque grande r gion de la Franco phonie par notre r seau de bureaux et antennes Pour ce qui est du Liban je donnerai comme il lustration forte de notre implication dans ce th me le colloque international Diversit culturelle et linguistique que nous avons organis en sep tembre 2001 l USEK et qui a r uni une quaran taine d experts francophones provenant d une dizaine de pays Cette ann e galement nous al lons soutenir plusieurs rencontres sur ce m me th me l initiative de nos partenaires locaux LIAISONS Quelles sont les activit s et les pro jets pr vus par l AUF dans le cadre du IX Sommet MONSIEUR BENNASAR Comme l an pass le bureau r gional de l AUF s efforcera de marquer de fa on exceptionnelle cette deuxi me ann e de la Francophonie au Liban L AUF tant une asso ciation d universit s et de centres de recherche francophones la plupart des manifestations sont organis es l initiative et en collaboration avec ceux ci ainsi qu avec les ambassades des pays francophones repr sent s au Liban et les Minist res concern s par nos activit s et la Francophonie Sch matiquement les activit s pr vues se clas sent en trois cat gories Celles organis es par l AUF laquelle nous as socions autant que possible nos membres C est le c
221. ues personnages et historicit d imposer une histoire imaginaire ou non un cadre r el ayant pour fonction de rendre le r cit vraisemblable Il vaut mieux que le lecteur ne sache pas ce qui est invent ou fond sur des faits r els Il en va de m me pour l univers di g tique Dans cet univers il existe des personnages r els et des personnages invent s des v nements r els et des v nements invent s Je peux dire ici que chaque histoire narr e doit beaucoup certains v nements de ma vie certaines exp riences per sonnelles L Ellipse narrative en tant que technique Saisir la complexit de l existence pour l analyser exige souvent une technique de l ellipse de la condensation et de la suppression des l ments ou des s quences inutiles D crire un milieu pr senter un personnage exposer une si tuation historique introduire l action etc ce sont des changements de d cor qui exigent de nouvelles mesures descriptions expositions explications p LITT RATURE LITT RATURE Ceci doit se faire dans des limites anthropologi ques qu il ne faut pas d passer si on veut viter de retomber dans le pi ge de la langueur et de la lon gueur Car rapporter des pisodes inutiles concer nant les personnages ou les chose s risquent de lasser le lecteur mais aussi de rendre le roman in forme Il y a donc dans un roman des th mes traiter
222. upr me 4 Femme lumi re obscurit H l na est non parfaite et parfaite opaque et transparente elle fut d abord ce puissant corps opaque et tout la fois transparent qui m interdi sait le monde et l emp chait de revenir et qui m ouvrait sur le monde deux battants porte clat e la seule issue possible p 54 La femme est la pierre angulaire de ce monde objet de lec ture elle est aussi la cl de la lecture l interroga tion et la r ponse l obscurit et la lumi re de la d barrasser un peu de ces myriades d imperfec tion dont une femme garde en elle si panouie soit elle et si d ordinaire rieuse le noir secret p 12 C est cette imperfection qui lui donne toute sa valeur c est la partie obscure s obstinant l exploration qui donne la femme sa puissance et sa faiblesse la fois L image d H l ne n est pas tout fait claire pour le lecteur moi qui ne suis qu une berg re nocturne p 26 la femme se substitue la nuit substance de temps et de vie comme le remarque G Durand substance automne pour Bachelard qui crit la nuit est de la nuit substance autonome ou mati re nocturne la nuit pour St ti est la subs tance de la po sie la nuit fut l origine du po me de nouveau la femme renvoie la po sie l criture la lumi re Et l on tourne avec le lecteur mort rest par ti dans un cerc
223. ut la d marche ferme et d lib r e Il parle avec confiance il fait r p ter celui qui l en tretient et il ne go te que m diocrement tout ce qu il lui dit Il d ploie un ample mouchoir et se mouche avec un grand bruit il crache fort loin et il ternue avec grand bruit il crache fort loin et il ternue fort haut Il dort le jour il dort la nuit et profond ment il ronfle en compagnie Il occupe table et promenade plus de place qu un autre Il tient le milieu en se promenant avec ses gaux il s arr te et l on s arr te il continue de marcher et l on marche tous se r glent sur lui Il interrompt il redresse ceux qui ont la parole on ne l interrompt pas on l coute aussi longtemps qu il veut parler on est de son avis on croit les nouvelles qu il d bite S il s assied vous le voyez s enfoncer dans un fauteuil croiser les jambes l une sur l autre froncer le sourcil abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne ou le relever ensuite et d couvrir son front par fiert et par audace Il est enjou grand rieur impatient pr somptueux co l re libertin politique myst rieux sur les affaires du temps il se croit des talents et de l esprit Il est riche La Bruy re Les Caract res Classiques Larousse page 86 Texte 2 EU Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini tout Mozart et tout Weber Un air tr s vieux languissant et fun bre Qui p
224. utes l em branchement des sentiers pure fus je et quand pr s des fontaines p 85 Et l encore une fois une affirmation de la puret qui troublait son me 3 Femme eau feu air H l na la beaut le d sir et l amour elle est en core la femme eau feu air la regarder dans les yeux c tait le lac de Trasim ne midi p 12 cohabitation du feu comme arch type du sch me de l amour et de l l ment aquatique l eau comme arch type du sch me de la purification cette cohabitation sugg re et voque le th me de la cr ation premi re la gen se de la cr ation du monde c est que les eaux pr sident toute cr ation ainsi la femme se trouve li e au recommencement et la fin des v nements cosmiques Par sa puis sance fluviatile elle teint le feu et se rev t d un E LITT RATURE LITT RATURE m myst re et d une r sistance difficile affronter pleine de r sistance sous la fausse candeur des courbes p 11 Fausse Candeur Lac de Trasim ne la femme est donc pi ge et menace en comparant les yeux de la belle H l na au lac du Trasim ne St ti n y voit il pas en quelque sorte la m diterran e noire t moin de tant de guerres Cette eau fait encore appara tre des l ments mythologiques Narcisse les Champs Elys es elle sugg re aussi la transformation la mutation m
225. uts mes forces je le voulais il me sem blait qu il m tait d p 35 Certes non H l ne malgr toutes les manifes tations de l infid lit est plus fid le que jamais in nocente est elle elle s offre gratuitement l aventure cr atrice afin de se venger de l homme qu elle croyait avoir une pr f r e d sir triangu laire visant r v ler l amour l un pour l autre d H l ne et de son mari mort Dans la m dita tion double ou r ciproque dit Ren G rard on ne d sire pas tant l objet que lorsqu on redoute de le voir poss d par autrui La m tamorphose valori sante de l objet d sir ou sa cristallisation est le fruit de la concurrence des deux rivaux mainte nant qu un des angles du triangle s est dissous dans la substance obscur il faut me para t il que toi et moi nous m langions nos angles p 29 mais vite l angle dissous r agit accusant le rival de p leur et d impuissance celui ci est toujours p le et impuissant et ses mains tremblent l heure cr pusculaire arrive oui marrions nous enfin p 31 qu il soit enfin entre nous r solution du long proc s ce corps verbal p 31 Inversion des r les le po te p re st rile est devenu la m re f conde de l enfant po me A la fin du roman peine la nuit a refroidi ses lampes M l na se demande si pure fut elle pure t Ce mot reviendra au d tours des ro
226. vous sont identi fiables comme ceux du discours et propres la si tuation de la communication face l instance de narration est mis en sc ne un narrataire fictif fr quemment pr sent dans l uvre de Rabelais le lecteur Il sera sans doute plus difficile de faire d cou vrir les marques de la pr sence du narrateur dans le texte de Voltaire une tude des modalisateurs des particularit s d un vocabulaire appr ciatif et tout particuli rement des formes de l ironie conviendra une classe de troisi me Travail d criture 2 R digez un texte narra tif dans lequel un narrateur absent de l histoire donnerait son avis et prendrait partie le lecteur qu il pourrait interpeller C est la mani re de Rabelais que ce texte doit tre r dig le r cit par lui m me doit tre la troi si me personne un ou plusieurs personnage sera cr er ainsi qu un cadre spatio temporel La diffi cult tient essentiellement aux interventions du narrateur ext rieur l action l histoire mais ca pable de porter des jugements s v res ou pleins de compr hension mais de toute fa on pr sent s comme personnels sur ce qui semble se raconter de soi m me interpellant avec plus ou moins de complicit le lecteur a _ _ 7 FICHES PRATIQUES Fiches de synth se Dans tout type de r cit on peut distinguer une structure fondamentale qui conditionne son in telligibilit Une
227. xpatri s soit autour de 2 millions de personnes On le voit parler de Francophonie libanaise est une notion en core plus large et int ractive que l approche de la seule Francophonie au Liban Voil qui donne toute la sp cificit et la dimension du ph nom ne Libanais qui d passe donc largement le cercle de l Arabo Francophonie lequel est un concept dont la r alit se fait de plus en plus vidente D s la tenue du Sommet cette formidable sy nergie doit tre identifi e admise et d velopp e par l ensemble de ses acteurs et participants La Francophonie Libanaise se montrera au monde elle ne fera m me en r alit que se d voiler cer tains qui ne la connaissaient pas encore sa juste mesure Cette r flexion a motiv l quipe de LIBANVISION apporter sa contribution con cr te la Francophonie Libana ise itin rante et ou verte sur le monde en cr ant un vrai Site Portail francophonie int ractif afin que le Fran ais af firme sa pr sence sur le net Notre ambition est d abord de permettre d am liorer la notori t et la visite des sites partiellement ou enti rement en fran ais qu ils soient Libanais ou d ailleurs d s lors qu ils parlent directement ou indirectement du pays du c dre ou qu ils traitent de th mes chers au c ur et au centres d int r t des libanais Le Fran ais est encore trop timide sur internet au Liban et occupe une place qui n est pas vrai ment conf

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