Home

Les maisons des associations dans les réseaux territoriaux de

Contents

1. o un autre guide sur la subvention a t r dig il est mis jour mais nous faisons tr s attention de ne pas en changer la couverture sinon d autres minist res s apercevraient que nous le mettons jour o un guide sur Loi organique sur la loi de finances qui permet de savoir qui demander une subvention et pour faire quoi Le premier objectif de ces guides pratiques est de ne pas tre normatifs il n y a pas une m thode pour faire quelque chose il y a la m thode que vous choisissez en revanche si nous pouvons vous aider choisir dans le cadre de la gouvernance associative nous trouvons que c est pr f rable o ensuite il nous semble important de mettre disposition des outils symboliques en 2001 pour le centenaire de la Loi 1901 il y eut la charte des engagements r ciproques entre l tat et les associations depuis des choses tranges la d centralisation par exemple ont fait monter en puissance d autres pouvoirs publics donc une charte des engagements entre pouvoirs publics et associations ne devait pas tre inint ressante nous avons donc remis une charte sur le m tier nous esp rons que ce processus aboutira l automne de la m me fa on symbolique mais aussi en construisant un outil nous souhaitons aider les collectivit s ne pas se mettre en risque en accordant des subventions Donc nous avons con u le Recueil d initiatives qui permet de r fl chir l ch
2. associ que dans une dynamique de contractualisation un contrat est pass sur un projet sur un temps donn il est mis en route r alis termin valu et chacun va de son c t Tant que nous n avons pas int gr cette donn e qui est un rapport au temps nous ne comprenons pas ce qui va se passer dans les ann es venir e _L accroissement des in galit s territoriales que vous connaissez au travers du RNMA Nous observons qu en zone rurale des ressources humaines et financi res restent difficiles mobiliser alors qu en zone urbaine la marchandisation consid r e comme plus facile conduit l exclusion des plus d munis avec la crainte que ni les pouvoirs publics ni m me les associations n aient les moyens d assumer terme les besoins des plus d favoris s e L cart lement dans les relations entre l tat et les collectivit s devient de plus en plus conflictuel du fait d injonctions contradictoires de la part de l Etat poussant des associations prises en tau devoir arbitrer Un risque existe pour les associations et pour les territoires c est la mise en place de clusters territoriaux ou de clusters associatifs des groupes de pression l int rieur des territoires ou l int rieur des associations vont jouer une strat gie parall le C est vraiment un des plus gros dangers Le travail en r seau n est pas un paradigme il faut en conna tre les avantages et les inconv nients Il ne faut pas tre b n
3. vis de la mise en r seau et des th mes travaill s en ce jour Sandrine Aboubadra responsable du programme DLA au sein de l AVISE L AVISE est une association nationale centre de ressources et d ing nierie Il anime le dispositif DLA depuis une dizaine d ann es Favoriser la mise en place de r seaux d accompagnement et d appui est un r el enjeu qui vous traverse et qui traverse beaucoup d acteurs de l accompagnement notamment le DLA que je repr sente Pourquoi cette mise en r seau Parce qu il faut rendre lisible ce que l on est ce que l on fait l offre propos e aux associations Le but est d am liorer la r ponse aux associations mais aussi de r pondre leurs besoins croissants et volutifs Des transformations tr s profondes du monde associatif sont en cours tous les niveaux Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 49 Comment r fl chir ensemble au parcours d accompagnement Le DLA y r fl chit pour les mois ou les ann es qui viennent une de ses ambitions est de mieux s articuler aux autres acteurs de l accompagnement Cela semble anodin mais c est une volution assez sensible par rapport aux orientations donn es au DLA jusqu pr sent Ce processus se base sur l interconnaissance comment partager une vision commune sur l accompagnement puis les objets de l accompagnement Il faut d terminer que faire que ne pas faire o sont les comp tences et les expertises de chacun ava
4. Autre l ment r v l comme besoin la simplification dans la lecture des organismes uvrant au soutien la vie associative et en particulier l accompagnement la vie associative c est un vieux sujet que je pratique r guli rement et qui est loin d tre conclu Lors de la journ e de jeudi nous aurons certainement l occasion d en parler avec certains partenaires Autre l ment de besoins travers le RNMA lui m me et cela pose la question des regroupements r gionaux besoin de valoriser et de mutualiser des comp tences l chelle nationale et l chelle r gionale pour les mettre au service d autres r seaux ou pour r pondre ensemble des appels d offres ou pour travailler de fa on plus coll giale sur des fonctions supports par exemple la fonction RH qui est sugg r e comme pouvant tre mutualis e l chelle r gionale ou nationale entre les Maisons Zoom sur la question r gionale Le sens de la port e d une action r gionale est tr s clairement per u comme en t moignent vos r ponses N anmoins vous t moignez tous d un faible recul par rapport la r gionalisation Quel sens a pour vous la mise en r seau de vos comp tences l chelon r gional Certains ont donn des exemples pouvoir s entendre sur des notions importantes comme le d veloppement territorial des associations ou l utilit sociale ou se donner la capacit de porter un discours commun Autre exemple pouvoir
5. Les maisons des associations dans les r seaux territoriaux de d veloppement de la vie associative LE RESEAU NATIONAL DES MAISONS DES ASSOCIATIONS rer er ere er enr en eee eeeeeeeeeeeneeeeeeeeeeenenennnne 3 LES RENCONTRES NATIONALES DU RNMA n e rrnrrrrennnnenneensnneeneensnee see ensneeeeeessneesneeennes 4 CEA LD 1 OL en 7 L 6 L ERERRRnEn ER E 5 LES INTERVENTIONS sssssisssscescsessnnsssesnesesnsnnnenannenesnsasenenneseanasnsenoneiescnnnesenenese anses tonenencanennaoietennaneen esse ses 5 SERENA ZOUAGHI CONSEILLERE MUNICIPALE DELEGUEE A LA CITE DES ASSOCIATIONS sers eneenseneennnennnes 5 LUC DE BACKER PRESIDENT DU RESEAU NATIONAL DES MAISONS DES ASSOCIATIONS rss eereeneeeneresnneenseneene emmener 7 CAROLE ORCHAMPT DELEGUEE NATIONALE DU RNMA nesssssssssesssssssressssrsrsrerrsesserrerrsssssrrerrsssserrerrsessrrrerroseserrerresssrneerrees 8 LES RESULTATS DE L ENQUETE 5 5 nrresrentssreeren enr EE eee n entend i anne nes ERTES ENERE KERERE EELER REESEN 8 LES PUBLICS eisirean ie der re den ERE EA ete re trente ne ent etienne rit te EE EEEE 9 LA NOTIONIDE R SEAU 25esnemnetarennennsesdtretnemamtetiaunnenne A aaa Aa aaa ea aaan E a a E a Ea tnt e aline dee nes ceb ah 9 QUELLE DYNAMIQUE DU RESEAU EN RELATION AVEC LA DYNAMISATION DE LA VIE ASSOCIATIVE LOCALE sssssssssssssssseerrerrereeee 10 L IMPLICATION DES MAISONS DANS DES ACTIONS DE MISE EN RESEAU SUR LEURS TERRITOIRES ssssssssssrsertsesessesssessressrese
6. de Dunkerq 285t nsnriihan aO a aE a E dat entra dessus es tandis 26 Renaud Drouy D l gu territorial RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse 29 JOURNEE THEMATIQUE ssssssssosssssssosvsssvsnsssssesonssnssvoxssssoves vaos nes en essnent ee eee nes nienene enr ne nn esse sgnensenint en eesreestseste 34 INTRODUCTION 555 isst snersrsesn sntedensssstent asesesssn a AKEE EEEE EAEE ost seen stef EAE EEEE ESE etat nes 34 S r na Zouaghi Elue la vie associative Marseille 4 34 Luc de Backer Pr sident RNMA ia inieanareneneraredneseanennensalensnnte detente aiia aaia ee aaoi 35 RESTITUTIONS DES ATELIERS amp VALORISATION Dis sterseresecetereenerentenntententisetteetient netenenieninednedneiter den dne tendues tr 38 D nee and anne A sen ne ta aan E So meta tin ete en een des aa dn ee es RES A E E asia os ss es ec sal Rte sas s neo ne tetes eee en ns 39 Mobilisation des ressources et comp tences internes et externes au service de la professionnalisation des ASSOCIATIONS ere aan dns ne nes tn E E ne ORDER ares ra nd enr E ss eee sense sd nent ile de sen ee 41 Attendus et plus values des actions de port es r gionales 42 RESTITUTION DES ATELIERS amp EXPLORATION Dans enrreseeereresrneeennnesneensnneenneeesnnesnneensnneesneensnne ess eesnneeneeeenneeneennne 45 Atelier 1 enjeux et modalit s d action en faveur d une citoyennet associative de proximit 45 Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 2
7. ducative e la mise en r seau au service d une politique publique par exemple l animation d un collectif inter associatif CUCS pour des Maisons qui se trouvent dans des territoires Politique de la ville Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 10 e au del de la question des politiques publiques la facilitation du montage de projets inter associatifs cela a t relev plusieurs fois e l appui de projets europ ens par exemple sur l engagement des personnes handicap es L implication des Maisons dans des actions de mise en r seau sur leurs territoires Non seulement vous tes acteurs de la mise en r seau des associations mais vous contribuez favoriser la mise en r seau des associations sur votre territoire e plus de 80 des r pondants sont en relation avec des collectifs associatifs locaux cela semble un peu moins affirm pour les Maisons municipales plus fortement pour les Maisons associatives e les implications les plus courantes concernent notamment les sports la culture ou encore l Economie sociale et solidaire e les Maisons municipales paraissent plus impliqu es dans des r seaux institutionnels de proximit par exemple les conseils de quartier ou les groupes de travail CUCS e certaines Maisons municipales favorisent n anmoins des collectifs informels par exemple les Territoires en transition devenus un mouvement Ceci correspond votre c ur d activit au r
8. laquelle nous allons tenter de r pondre est quels sont les r les des Maisons des associations L analyse du questionnaire a permis de rep rer 3 modalit s d actions 3 fa ons d agir 3 r les propos des modalit s d action au service de la mise en r seau e les informations collectives les formations collectives l accueil ou l organisation de forums des associations adh rentes ou d un public sectoriel plus vaste Il s agit de sur mesure m me si quelques grandes modalit s ont t rep r es Dans l ensemble les Maisons insistent sur le fait qu elles doivent prendre en compte des facteurs divers Par exemple certaines doivent s adapter au caract re saisonnier des activit s de structures associatives Lorsque vous organisez ou lorsque vous tes supports de ces modalit s d organisation la notion de coproduction est forte les Les associations consid rent les Maisons ne travaillent pas seules Il s agit vraiment d une maisons des associations comme interaction avec les associations dans la coproduction un support mais aussi comme un d v nements Vous jouez un r le central un r le pivot partenaire des actions mises en z P uvre Nous nous sommes galement demand quels besoins vous r pondiez Lucile Manoury l a relev dans son intervention quel r le vous donnez vous au sein de cette multiplicit du paysage associatif entre les r seaux existants les f d rations d associations les
9. Nous avons pris le probl me dans tous les sens et nous sommes arriv s la conclusion que c tait compliqu parce que le droit communautaire consid re que lorsqu une aide publique est accord e il faut savoir pourquoi elle l est ce qui est assez l gitime alors que le droit national consid re que lorsqu une contrepartie est cr e il s agit de commande publique Patatras Objectivement l articulation entre ces syst mes n est ni naturelle ni simple Comme c est le droit national qui pose probl me dans ce cas nous avons mis au point un outil qui permet l articulation Pour ne rien vous cacher il est d une simplicit biblique c est dire fort complexe o Si les services de l tat utilisent correctement l outil subvention nous avons constat que les collectivit s regardent cet outil comme une poule qui aurait trouv un couteau et se disent Mon Dieu que c est compliqu L outil commande publique ou plut t la batterie d outils commande publique est tellement plus joli plus simple pourquoi ne pas l utiliser Pour d fendre la subvention pour que ce ne soient pas les pouvoirs publics qui aient d embl e la r ponse aux questions pos es mais que les r ponses puissent tre invent es par les acteurs du territoire nous d veloppons de nouveaux outils de s curisation juridique L un se trouve dans le projet de loi relative l Economie sociale et solidaire aux derni res nouvelles il s agit de
10. collectivit s territoriales et des associations avec en arri re plan la question de l instrumentalisation par le politique du secteur associatif Question laquelle une r ponse a t apport e en partie un quilibre des forces peut se mettre en place entre les institutionnels et le secteur associatif Faire r seau c est permettre e un maillage du territoire par le secteur associatif e des actions locales de voir le jour e de mutualiser des projets et des moyens et d obtenir des financements parce que lorsque nous avan ons group s nous sommes plus forts e des changes de pratiques e l essaimage d outils qui peuvent tre co construits au sein du r seau Les freins la construction de r seaux r gionaux sont galement pluriels Dans la construction d un r seau il est possible de voir une perte de la libert individuelle d agir Ce peut tre un cueil si l on ne construit pas dans la gouvernance de ce r seau un certain nombre de p rim tres de param tres qui permettent de garantir la libert individuelle des membres C est aussi toute la difficult et la question qui a anim la fin de cet atelier est celle de savoir si faire r seau est porter une parole politique commune ou permettre comme le disait Luc de Backer tout l heure d tre les metteurs en sc ne d une parole politique des associations dont on accepte aussi parce que nous avons un ancrage territorial toute l h t rog n i
11. es une centaine n avaient aucune ou tr s peu de vie inter associative Nous nous sommes tr s vite rendu compte que chaque association vivait dans son coin car nous tions int gr s dans le milieu associatif En 2008 l quipe municipale avait pour volont de d velopper de favoriser d inciter l inter associatif sur la commune D s notre arriv e fin 2009 nous avons mis en place la Maison de la vie associative avec un service Vie associative compos de 3 agents Au del des fonctions classiques communes l ensemble des MDA l une des priorit s donn es notre Maison a t le d veloppement de l action inter associative en plus du d veloppement du b n volat L ouverture de la Maison de la vie associative a t le point de d part de ce travail qui se poursuit et se poursuivra En tant qu lus nous avons commenc par inciter les associations en demandant au service Vie associative de travailler sur des actions inter associatives concr tes La premi re chose a t le Forum des associations pour lequel nous avons demand aux associations d tre coproductrices Participer au forum pour une association n est pas simplement de venir mettre les pieds sous la table pendant une journ e nous leur demandons de participer la construction du forum l laboration du contenu la pr paration et au bilan de bout en bout les associations participent Nous n avons pas que des r ussites tout le monde ne partici
12. ficier les autres Quelles sont les contraintes rencontr es lorsque cette d marche est mise en uvre Pour la Maison de V lizy la contrainte identifi e a t la culture existante pour les employ s la th matique du budget r mun rer des intervenants sp cifiques ext rieurs revient cher Lors de la cr ation de Maisons des associations certains projets sont plus restreints que d autres Pour les MDA municipales une contrainte est de devoir offrir un service identique toutes les associations Les contraintes politiques ont t identifi es avec la probl matique de calendrier r tro planning qui tient en 5 mois pour un service qui tient en 3 semaines pour un lu il est parfois difficile de se comprendre L une des structures pr sentes est intercommunale et doit faire face une multiplication de ces contraintes y a aussi la contrainte des march s publics qui complexifie parfois les choses Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 41 Quelles pistes pour animer et mobiliser les r seaux de comp tences Comment mobiliser les comp tences des b n voles il s agit de la gouvernance des associations de la synergie entre b n vole et quipe qui peut tre un plus Le conseil d administration d une structure est constitu de coll ges th matiques ce qui permet chaque membre au sein d un coll ge de mettre en avant ses comp tences ses exp riences Lorsque l on fait connai
13. globale plus soci tale de leurs missions Il est ainsi possible de classer les Maisons des associations sur une chelle de structures Cela va d un soutien au b n volat et d actions men es dans cette direction un exemple est la Cit des associations dont une grosse partie de l activit est orient e sur le soutien et le d veloppement du b n volat dans les associations cela a t ressenti comme un besoin remontant du terrain donc des actions sont organis es dans cette direction A l autre extr mit il y a des Maisons qui en assurant des t ches de ce type ont aussi une r flexion globale sur la mise en r seau d associations travers des pratiques qui rel vent au d part de r ponses des questions ou des besoins concrets mais qui vont jusqu l accompagnement comme le fait la Maison de Saint Nazaire la mise en place de r seaux inter associatifs par exemple dans le domaine de la culture Cette derni re approche est int ressante puisqu elle s appuie sur des d marches d Education populaire qu elle vise donner de l autonomie et de la libert aux acteurs qu elle s inscrit dans le souci de promotion de la partir de cette vie associative en g n ral mais avec des projets plus soci taux plus typologie il est globaux en indiquant la direction o se diriger int ressant de constater qu au sein des Maisons Du c t de la Cit des associations il y a r ponses des besoins sans analyses long
14. globalement autour de 15 20 des associations e ces valeurs sont assez variables d une Maison l autre sachant que seule une Maison municipale a soulign le fait de ne pas avoir d action sp cifique envers les associations employeurs l ensemble des autres r pondants a aussi un certain nombre d activit s au service du public e de fa on plus marginale vous avez des publics de demandeurs d emploi d habitants de juniors associations ou encore en interface des institutions Je me permets de souligner ces faits parce que vous tes multifonctions vous tes multipublics ce qui ne facilite pas l entr e dans la question mais quels r seaux devons nous nous adresser La notion de r seau e certains parlent de r seaux formels voire de r seaux institutionnels d autres parlent de r seaux informels e certains parlent de r seaux de comp tences de r seaux techniques d autres parlent de r seaux politiques et de lobbying e certains parlent de r seaux sectoriels et d autres de r seaux territoriaux Il me semble que ces 3 grandes cat gories couvrent la cartographie certes complexe mais la cartographie de la nature des r seaux existants et sur lesquels vous pouvez vous appuyer Que pouvons nous attendre de ces r seaux sectoriels territoriaux formels informels de comp tences ou politiques Vous d tes que c est la recherche d une plus gran
15. mentarit entre ces outils mais cela soul ve aussi une question comment tirer parti de ces diff rentes sources de connaissances De plus il n est pas vrai Plusieurs pistes ont t voqu es d veloppement des solidarit s aux solitudes aux difficult s de d veloppement de lien social Je sais que certaines fondations produisent des observatoires producteurs de connaissances la Fondation de France dite r guli rement une tr s bonne tude sur la solitude Nous avons ce potentiel de connaissances partager potentiel sur lequel il me semble que la seule piste suivre est de mieux conna tre ce que les uns et les autres sont capables de produire pour mieux le partager et pour mieux nous en servir dans une mise en perspective Un combat est mener sur la capacit maintenir une repr sentation une l gitimit de repr sentation dans le champ de l Economie sociale et solidaire et bien s r dans le champ associatif e L enjeu de valoriser les actions efficaces celui de travailler sur le d veloppement d outils pour soutenir le d veloppement du lien social du lien territorial Je pense que nous aborderons ces sujets avec les fondations pr sentes e La demande d un Grenelle des associations pr par sur le territoire Les Maisons les r seaux et les collectifs associatifs avec lesquels travaillent les Maisons les syst mes plus institutionnalis s de repr sentation territoriale qui se mettent en place dan
16. s Ambitieuse pour ses r sidents marseillais la municipalit d sire leur donner les trois forces du citoyen le pouvoir le savoir le vouloir Et sa politique sociale vise ne laisser personne au bord du chemin dans une ville en pleine m tamorphose Alors Marseille a pour vocation d tre la ville de destination incontournable en Europe premi re m tropole centre d affaires et de plate forme d changes du sud europ en ville de la connaissance et de la cr ativit Mais c est aussi une ville rassembl e autour d un projet commun et cette r ussite partag e ne peut se faire que gr ce au lien social que porte le monde associatif marseillais Alors comme dans beaucoup de villes une d l gation a t consacr e la vie associative la Cit des associations est le symbole de la consid ration et de la reconnaissance de la vie associative marseillaise sur le plan politique En effet sans souhaiter instrumentaliser les associations la municipalit est consciente que ces derni res sont des partenaires incontournables de certaines politiques publiques Cette reconnaissance qui est aussi nationale a t consacr e au plus haut niveau de l tat avec la cr ation du Haut conseil la vie associative en 2010 Loi pr f r e des Fran ais la loi 1901 n a pas invent la libert d association mais en a permis l exercice effectif Cette libert a t un lan extraordinaire permettant aux associations d investir au fil des poqu
17. sentes dans la ville de Marseille puisqu il y a environ 8 000 associations actives en notre ville Ce plaisir est double car en cette ann e europ enne d di e la citoyennet et Marseille capitale europ enne de la culture jai c ur de vous faire l loge du tissu associatif marseillais Il est vrai que Marseille est une ville de longue tradition associative car bien avant la loi de 1901 en 1892 les comit s d int r t de quartier CIQ s taient d j inscrits dans la d mocratie locale et partir de 1901 loi et date historiques pour l lan d mocratique la vie associative n a cess de se d velopper pour accompagner l histoire de Marseille Diverses et multiples selon les poques les associations marseillaises se p rennisent se succ dent se recomposent et font du monde associatif marseillais un outil au service du mieux vivre ensemble des citoyens phoc ens Mieux vivre ensemble est le nom du plan mis en place d s 2008 par Jean Claude Gaudin dont l objectif est de permettre Marseille de continuer affirmer sa sp cificit sa fraternit partir de sa transformation que la municipalit d sire harmonieuse et dynamique pour tous Aussi Marseille b n ficie t elle d un mod le social et de solidarit plus d velopp qu ailleurs et c est un v ritable laboratoire social pour la France et l Europe qui t moigne de sa volont d int grer toutes les cultures toutes les origines et toutes les communaut
18. tais en r gion parisienne Le prochain aura pour th me L argent a t il une odeur Il portera sur les interrogations li es au fait de travailler avec telle ou telle fondation les probl mes d thique que certaines personnes se posent et des exemples d associations qui travaillent avec une ou l autre des fondations des arguments s changeront Une autre action est li e au mouvement Sauvez les associations donc des associations citoyennes avec un projet de territoire Le but est d avoir une mise en r seau transversale de l ensemble des associations du territoire par rapport aux probl matiques de survie auxquelles comme partout les associations locales sont confront es Cr ation d un fonds de dotation Nous sommes dans un territoire rural tr s isol et dans une situation de sous capitalisation d mentielle Il y a tr s peu d activit s et quand il y en a et quand il y a des plus values ces plus values sont plac es ailleurs Aucun argent ne vient irriguer ce territoire ni de la part des gens qui y travaillent et produisent un peu de richesse ni de la part des pouvoirs publics qui l ont plus ou moins abandonn Ce ph nom ne de sous investissement se retrouve galement avec les dons Les donateurs potentiels et il y en a donnent assez volontiers l ext rieur mais pour l instant ils ne donnent pas sur le plateau parce que les outils n existent pas L id e a t d utiliser l outil fonds de dotation
19. Alpes AGLCA Bourg en Bresse En compl ment de la mutualisation que nous avons d j abord e l un des attendus importants est l accompagnement des acteurs par le biais des Maisons des associations Concr tement en Rh ne Alpes il y a eu structuration d un r seau r gional sur l appel projets SNCF Les 5 Maisons des associations de Rh ne Alpes se sont retrouv es pour r pondre d une m me voix cette question Comment cr er des outils communs comment r fl chir une utilisation de moyens de comp tences sur un appel projets au b n fice des associations accompagn es au quotidien sur nos territoires L accompagnement des acteurs signifie formation une r flexion sur la fa on d accompagner ou comment ne pas accompagner comment accueillir les associations Finalement tout le processus toute la d marche permettant de r pondre au mieux aux associations qui nous interpellent sur l appel projets SNCF Le r seau RNMA ne trouvait pas sa place du fait de l existence en Rh ne Alpes de la coordination SAVARA qui travaille d j sur l accompagnement des acteurs L appel projets SNCF entrait dans d autres missions une mission diff rente de celle de SAVARA ce qui a permis au r seau RNMA de trouver sa place par rapport aux autres r seaux de coordination CPCA CRESS ou SAVARA Voil un peu ce que les Maisons des associations de Rh ne Alpes font en tant que RNMA comment nous nous sommes structur es Aujourd hui la pl
20. Atelier 2 le r le et les apports des MDA et quel partenariat au profit de la professionnalisation des associations oaran a a A a AA E a 46 Atelier 3 le r le et les apports des MDA quant aux enjeux d une action r gionale pour le d veloppement et la professionnalisation des associations ssssssssssssssensessisenssssnensnsrnnenstnennnrnnennnstnnensnsennnnnnennanennennanenne 48 EFFET MIROIR DES PARTENAIRES 32212 50 25 2004 ropententissuee rene tteedte a nnnibe s nat toner dt PE Aerea Eoee EE ES EE Ea S asa E Eskea 49 Sandrine Aboubadra responsable du programme DLA au sein de l AVISE ssnnssnnsnnsnnnnnnnnennnenanennsennsenneeene 49 Francine Evrard vice pr sidente de la CPCA secr taire g n rale de la FONDA nsnnosnssnnssnssnsnnnssnnseeeeeenene 50 David Heckel directeur de la CRESS PACA nr 52 LES CRANDES docce aaa messe a Ea tue rersene seat tance date fesses net teens teen an es einen din 54 LA TABLE RONDE sisssces susrmensostesanttanetesenmensnes em ineine ENEN Senada Kaaa SEa ones enr scene des setnn i iiaea es essenedansetbnes 56 H l ne Ferrero d l gu e r gionale PACA Fondation Orange 56 Louis Lippi coordinateur r gional de ADES MACIF ses 56 Sylvie Banoun sous directrice de la DJEPVA inner 57 Delphine Roux chef de projets Fondation SNCF ses 61 Fathia CHEKARNA Service D veloppement Associations amp Collectivit s MAIF ssssssssssssnssnnssnessrseeeeenee 61 So Le VTT 0 Pen ee PE 63 L
21. Avant de construire une r ponse des besoins qui remontent du terrain il est vident qu il faut avoir analys les r ponses qui existent d j dans l environnement proche Cette technique de connaissance du territoire et des partenaires peut galement tre chang e au sein du R seau car il existe des protocoles d apprentissage utiles tous Il faut galement suivre les volutions les mergences d organisations de formes d associations Un d bat s est engag pour savoir si une association virtuelle est ou non une bonne chose si cela existe ou non il faut savoir de quoi il s agit et comment cela fonctionne Il a t question des nouveaux modes de gouvernance car il y a des attentes de la part de groupements et d associations Nous avons parl de prise de d cisions consensuelles et non plus majoritaires de partage des responsabilit s avec des copr sidences ou pas de pr sidence du tout Nous avons galement voqu l empowerment c est dire la reprise par les citoyens de l ensemble des probl mes locaux et de leur gestion C est dans l air du temps et les Maisons des associations doivent s armer pour tre en mesure de r pondre Encore une fois le RNMA peut tre tr s utile parce que des r ponses sont d j formul es sur certains points Les pistes au sein du RNMA Nous avons point une difficult r currente du R seau il sait cumuler des techniques et des informations mais n a pas encore r ussi mettr
22. Olive APROVA Vaucluse Oui il s agit vraiment La structuration du r seau se fait d une co construction ce n est pas quelque chose de en fonction de l volution de la descendant il y a des va et vient mais ce n est pas soci t des v nements de nos nouveau non plus Nous ne revenons pas en arri re nous mouvements de nos structures sommes toujours dans le m me processus depuis une vingtaine d ann es nous fonctionnons ainsi Il y a une entr e strat gique quand nous parlons de Points d appui mais il y a aussi une gestion strat gique r gionale dans laquelle nous retrouvons l ensemble des structures d ducation populaire ainsi que ces f d rations Il y a une double entr e l entr e d partementale une entr e structure et une entr e verticale au travers de f d rations S bastien Cornu Atelier coop ratif Serait il possible de formuler des plus values aux d marches d partementales et r gionales Fr d ric Olive APROVA Vaucluse Une plus value peut exister pour les Emplois d avenir comment aborder cette probl matique non pas seul dans son coin vis vis du monde associatif c est dire de jeunes qui peuvent tre volontaires mais comment cr er une offre de formation l chelon r gional Nous sommes en train de travailler sur une plate forme de formation en lien avec la R gion qui accompagnera et financera autant sur le contenu de la formation que des tuteurs l int rieur d
23. Patrick Hallard MDA Saint Jean de Braye Cela faisait partie du programme d action de l quipe municipale Nous y sommes tr s attach s c tait l une de nos priorit s II me semble que notamment travers un projet associatif une Maison associative peut galement se retrouver dans ce style Il y a des points communs entre les deux types de Maisons Je crois que pour nous le point de d part tient au fait que nous sommes tr s attach s la vie associative le vivre ensemble n est pas que des mots c est une action c est un contexte Dans l ensemble de nos actions pour l ensemble des domaines nous concernant nous essayons de travailler avec cet objectif Il est important que la vie associative soit forte puisse se d velopper qu il y ait une vraie dynamique Aujourd hui nous voyons que le secteur associatif de tous les territoires prend de l ampleur Cela prouve que si nous le mettons en lien avec les besoins de la population que ce soit dans le domaine associatif social ou autre nous r pondons un besoin Les associations ne sont pas cr es par la Ville ce sont les habitants qui un moment donn autour d un projet pr cis vont se retrouver et cr er une association pour le d velopper pour engager une action C est une mani re pour la Ville de r pondre des besoins exprim s au m me titre que dans d autres domaines d intervention qu une commune peut avoir Alain Merckaert Maison des associations d Amiens M tropo
24. associatif n y chappe pas et sa force est justement son pouvoir de se mettre ensemble et de coproduire de coupler ses nergies pour anticiper les situations dangereuses et travailler pour le bien commun l onore Laroyenne MDA Tourcoing Nous ne pouvons pas r duire la question des r seaux une dimension conomique car ce n est pas qu une r duction de co ts faire r seau a un co t Les structures pr sentes ont fait r seau et cela implique une volont Nous investissons dans le r seau parce qu il ne s agit pas seulement d un moyen c est une fin en soi C est ce que disait Alain Merckaert la vie associative le vivre ensemble le faire ensemble impliquent de travailler en r seau et c est en m me temps un effort que nous devons faire Tourcoing nous travaillons sur cela ce sont des missions pour lesquelles nous sommes financ s nous sommes une Maison associative L une de nos missions a t lanc e en 1995 c est le r seau des acteurs locaux impliqu s contre les discriminations nous sommes identifi s comme une association au service de cette mise en r seau En l occurrence l objet est la lutte contre les discriminations et pour le vivre ensemble cela ne peut se faire que si les acteurs se rencontrent pour travailler ensemble coop rent Nous faisons partie du r seau r gional des P les ressources d aide la vie associative Dans ce cadre sur notre territoire nous mettons en r seau des
25. associations y a eu une d marche innovante de l ordre d un partenariat priv public au cours de laquelle nous avons construit ensemble un cahier des charges de labellisation de P les ressources qui seront identifi s avant de participer au r seau Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque La d marche a chang Au d but de la cr ation de ce r seau Jeunesse et sports avait identifi des Points d appui sur le territoire Aujourd hui le r seau s largit et se co construit avec Jeunesse et sports les associations et les P les ressources la MDA de Lille en fait partie S bastien Cornu Atelier coop ratif Vous d finissez une charte des valeurs cette d marche a t elle une port e strat gique Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 27 Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Maintenant oui Nous allons vers une port e strat gique puisque le r seau s largit Il ne s agira plus d un r seau compos uniquement de techniciens nous faisons appel aux pr sidents et aux lus des structures investies Fr d ric Olive APROVA Association de promotion de la Vie associative en Vaucluse Nous avons un peu le m me type de fonctionnement mais vis vis de la R gion et non de l tat Nous avons une labellisation des P les d appui la Vie associative Des structures sont rep r es dans les d partements il y en a une dans le Vaucluse mais il peut y en av
26. c est dire de la structuration sociale Puisque nous savons quelles sont les limites de notre propre positionnement nous sommes tr s l aise pour reconna tre les r les sp cifiques des partenaires qui sont autres Je pense la CPCA par exemple qui a un r le institutionnel tabli qui repr sente le mouvement associatif les f d rations les CRESS les partenaires de l Economie sociale et solidaire C est parce que nous sommes dans cette relation de r seau que nous pouvons oser la rencontre d autres qui leur mani re essayent de faire r seau C est aussi pour cela que nous pouvons travailler laise avec les collectivit s territoriales et m me pourquoi pas les entreprises Troisi me point tout cela n est il pas un peu ang lique Est ce facile En posant la question j ai donn la r ponse Evidemment ce n est pas facile Evidemment il est beaucoup plus facile d organiser de structurer de mani re verticale d avoir autorit de dire vous ferez ceci vous ferez cela Nous savons aussi que la position autoritaire n est pas f conde alors que faire confiance l autre l inciter prendre sa place c est le faire grandir le faire contribuer au bien commun Je disais hier matin que nous sommes dans cette r flexion sur le partenariat et sur les r seaux l or e de la d finition d un nouveau paradigme de la vie associative La vie associative structur e verticalement jusqu pr sent en f d rations qui
27. cartographie en m me temps les r ponses apport es localement ces aspirations et ces difficult s travers la cartographie il est possible de voir s il y a des endroits o des r ponses int ressantes sont apport es qu il s agit probablement de consolider de renforcer et de soutenir et des endroits qui sont blancs sur lesquels il faut r fl chir Puis la collectivit qui s est empar e du sujet et qui a organis le tour de table o met en place un Recueil d initiatives o dit dans son journal local sur son site Internet J aimerais bien que vous me proposiez des id es et des projets pour r fl chir la lutte contre la violence des jeunes par exemple c est une initiative tr s g n rale o fait conna tre la cartographie tablie par les acteurs du tour de table de ce qui semble tre les aspirations du territoire et des r ponses ces aspirations o demande conna tre les propositions Ne Il nous semblait important que Soit les propositions sont tr s g n riques il n y a pas de les collectivit s qui ont inscrit probl me la collectivit fait seule son analyse soit les propositions des d marches de co n cessitent des experts des techniciens et elle se dote d un groupe de construction le fassent dans un travail d experts qui tudie la pertinence des r ponses au regard des contexte s curis enjeux et qui rend un avis Ensuite seule dans son for int rieur ou
28. changer sur des probl matiques constat es aupr s du public notamment sur les formes de gouvernance sur de nouveaux outils d accompagnement Dans quelle mesure peut on mutualiser et en mutualisant innover Travailler ensemble l chelon national et r gional fait appel l intelligence collective conf r e par les r seaux Autre exemple l enjeu de peser ou de se donner de la visibilit l chelle d une r gion Quatre grandes fonctions ressortent du sens de l action r gionale des Maisons des associations le besoin d changes de pratiques d outils communs la mutualisation de fonctions supports ceci para t important explorer et r fl chir la valorisation mais aussi la mutualisation de vos comp tences au regard d autres partenaires les actions de lobbying liens avec les r seaux des CRESS ou de la CPCA Je m autorise une petite parenth se aujourd hui les CRESS et la CPCA Conf rence permanente des coordinations associatives maillent l ensemble des r gions et de plus en plus Elles deviennent des interfaces importantes du champ de la vie associative et du champ de l Economie sociale pas seulement l chelle nationale mais galement l chelon des territoires La question de l interface avec ce type d instances est clairement pos e et cette question de mise en r seau avec des instances de cette nature qui sont plut t des instances repr sentatives du champ associatif et du champ de l c
29. comment cr er une association combien il fallait tre Je lui ai donn la base je l ai accompagn un peu Cette personne est revenue car elle souhaitait adh rer la Maison de la Vie associative pour b n ficier d une salle or notre r glement int rieur ne nous le permet pas La demande est pass e en conseil d administration et cette association n a pas pu adh rer la Maison de la Vie associative mais elle a quand m me t renseign e au cours d au moins deux rendez vous Si j avais cout mon conseil d administration j aurais d refuser de recevoir cette personne mais en tant P le ressources je suis contrainte de le faire S bastien Cornu Atelier coop ratif J aimerais que nous revenions sur la notion de r seau r gional Je ne sais pas s il faut vraiment explorer plus loin la diff rence entre une d marche institutionnelle et une d marche sp cifiquement associative Nous devrions d finir pourquoi se structurer l chelon r gional aller plus loin dans les attendus strat giques y a t il des enjeux majeurs que vous avez identifi s et sur lesquels il semble urgent de vous mobiliser je pense que nous sommes un peu faibles en ce qui concerne les freins car ils sont tr s nombreux mais au del du manque de disponibilit etc quels peuvent tre les freins la structuration en r seau r gional Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 30 Renaud Drouy RNMA Rh ne
30. communication quoi qu il en soit cela prend une place importante dans vos r ponses Une tr s grande diversit d actions participe cette mise en r seau Cela va des troph es des associations aux galettes des Rois en passant par des manifestations conviviales annuelles un travail sp cifique destination des jeunes pour favoriser leur engagement ou encore un travail aupr s des personnes handicap es ou des associations qui travaillent aupr s des personnes handicap es etc Autre l ment qui participe l attention que vous portez la mise en r seau sur votre territoire c est le caract re sur mesure des accompagnements ou des formations mises en uvre Cela renvoie une d marche importante d adaptation aux contraintes et aux besoins des associations avec lesquelles vous travaillez enjeux de saisonnalit enjeux d horaires en lien avec la mobilisation des b n voles etc Vos r ponses mettent galement en avant l importance d agir dans la co construction des v nements avec les associations pour conforter leur mise en r seau Cette id e semble extr mement importante quant la qualit de vos fonctions et de votre comp tence La mise en r seau telle que vous l exercez peut galement servir des objectifs pr cis e l engagement des jeunes par exemple pour mettre en place des Juniors associations e la consolidation de l action sectorielle par exemple sur le d veloppement durable ou sur l offre
31. crit re inter associatif de notre seul gr Nous le ferons car nous sommes administrateurs de la FONDA qui estime important de faire des exp rimentations dans ce domaine le sociologue Roger Sue qui est l un de nos administrateurs pr ne galement l inter associativit et que Luc de Backer et travers lui le RNMA est int ress par cette d marche Nous avons besoin de vous pour trouver des projets ce n est pas simplement en lan ant un appel projets que nous aurons des d marches inter associatives de valeur Le premier bilan de l appel projets de l an dernier montre clairement que les projets les plus porteurs et les plus int ressants taient co construits avec un vrai partage d objectifs de comp tences au del d une mise en commun de publics Je voulais galement vous dire que les acteurs priv s que sont les fondations veulent aussi donner l exemple Nous sommes conscientes de proposer des programmes et des appels projets chacune de notre c t Des r flexions sont en cours pour que les fondations fassent des propositions communes Ce n est pas encore officiel mais je peux vous dire qu une douzaine de fondations financeront ensemble des projets inter associatifs de fa on mutualiser des moyens et des id es dans le champ de l ducation secteur qui se pr te une telle d marche J ai t tr s int ress e par vos travaux et je vous remercie de m avoir invit e Fathia CHEKARNA Service D veloppement Asso
32. empare au risque de les vider de leur sens Le mot partenariat en fait partie le mot r seau encore plus notamment avec l mergence des r seaux sociaux du Web o finalement tout est r seau aujourd hui L o hier nous parlions d union de regroupement nous parlons aujourd hui de r seau Y a t il superposition s mantique ou s agit il effectivement d autre chose quand nous parlons de r seau Je voudrais poser quelques questions pour nous amener mettre en perspective ces l ments Hier apr s midi nous avons voqu la fa on dont sur les territoires les Maisons des associations pouvaient favoriser ou g n rer des partenariats inter associatifs et quelle place pouvait y tenir les MDA Ce mot de partenariat m interpelle toujours un peu il est possible de travailler avec d autres sans tre partenaires travailler ensemble n est pas forc ment tre partenaires Comme je le disais hier la restitution je crois qu il faut faire attention ne pas id aliser les relations Etre partenaires est Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 85 exigeant c est un mode de relations particuli res entre deux ou plusieurs personnes il est exigeant parce qu on n est pas partenaire par plaisir pour les beaux yeux pour la beaut du geste On n est pas partenaires parce que a fait bien de l tre on est partenaires simplement et de mani re tr s utilitaire parce qu on a besoin de l autre Et avoir
33. employeurs Le fait de d multiplier les acteurs de l accompagnement permet de r pondre un grand nombre de besoins non couverts Cela permet aussi de r pondre de mani re qualitative puisque les accompagnements sont li s des difficult s parfois tr s sp cifiques et le fait de croiser les comp tences donne un plus large chantillon de r ponses Le savoir faire de chacun est limit faire appel aux autres permet de r pondre diff remment et d utiliser leurs savoir faire notamment ceux du secteur priv comme les consultants intervenant sur certains territoires Comment mettre en place cette strat gie d actions en compl mentarit Il est possible de se demander s il y en a trop Apr s avoir list ce qui existe sur diff rents territoires la r ponse est non Tous les outils et tous les partenaires sont n cessaires La question est plut t comment les lier D abord il faut essayer d agir sans se mettre en concurrence et aller l o le besoin n est pas pourvu Ensuite on peut essayer de s appuyer sur une m thodologie test e lors de la mise en place du guide Mise en r seau des acteurs de l accompagnement dans une r gion Il ne s agit pas de reproduire l identique la d marche mais de tirer parti des grandes lignes de ce guide en l ajustant aux sp cificit s territoriales Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 47 Il est possible de citer 3 grandes tapes pour mettre en place cette strat g
34. f d rations d employeurs associatifs Est ce un r le qui est d cid qui vous est impos par les strat gies de votre conseil d administration Est ce que ce sont des r ponses au fil de l eau au fur et mesure des besoins qui mergent Pour les Maisons municipales s agit il de feuilles de route fix es par les municipalit s ou votre lu de tutelle Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 13 Il est certain qu aujourd hui une Maison des associations est devenue un lieu ressource incontournable Le statut associatif d une Maison peut il r pondre suffisamment aux demandes Quels sont les avantages et les inconv nients des Maisons municipales et des Maisons associatives Le caract re confortable de la gestion financi re a t fr quemment nomm pour les Maisons municipales contrastant avec le caract re souvent g om trie tr s variable et en quilibre instable des Maisons associatives Apr s les t moignages nous nous demanderons comment valoriser des actions qui fonctionnent bien sur votre territoire Etes vous suffisamment au courant des actions men es Toutes choses tant diff rentes selon le territoire les partenaires les rayons d action les moyens nous nous sommes demand s si sur une th matique donn e vous pouviez vous appuyer sur des actions men es par une autre Maison Pouvez vous disposer de ces ressources Nous nous demanderons ensuite comment vous vous y pren
35. ils durent depuis 3 ou 4 ans les MDA et les R seaux doivent ils porter la parole des associations La r ponse est non Nous ne sommes pas une f d ration nous ne portons pas la parole Maintenant nous sommes au contact permanent des associations nous les connaissons nous pouvons mettre en r sonance ce qu elles vivent tre caisse de r sonance Faire entendre ou en tout cas leur permettre de prendre la parole leur permettre de s exprimer de cr er localement des collectifs et au sein du R seau de d clencher des prises de position collectives La CPCA qui regroupe uniquement les f d rations se dit qu il y a 45 de la vie associative qui lui chappe et que conna t le R seau De mani re assez intelligente la CPCA souhaite que nous fassions route commune Mais comment Quelle est la place du RNMA avec la CPCA Remarquez que je n ai pas dit dans la CPCA Comment allons nous faire ce partenariat dans une d marche gagnante gagnante mais aussi dans une reconnaissance mutuelle et un respect mutuel des sp cificit s Nous sommes aussi interpell s localement pour une participation aux CRESS nous l avons encore entendu tout l heure Il y a des passerelles notamment par le biais de l Observatoire entre autres il faut faire attention ce que nous disons et ce que nous faisons Cependant nous ne pouvons pas nous ignorer passer les uns c t des autres Le cinqui me niveau n est pas le moindre Je ne sais pas si v
36. l article 9 il d finit l galement la subvention pour que les collectivit s puissent avoir le choix entre deux instruments inscrits dans la loi o De l autre c t bien s r il s agit d outiller les associations parce qu elles reposent d abord et avant tout sur la contribution de leurs b n voles elles doivent pouvoir les former pour qu ils portent le projet associatif La formation des b n voles est quelque chose de tr s important cest pour cela que nous d fendons l outil fonds de d veloppement de la vie associative Deuxi me constat nous ne sommes pas tomb s de la derni re pluie nous avons quand m me remarqu que l environnement dans lequel voluent les associations est d une complexit indiscutable Bien s r nous pouvons fermer les yeux et dire Je vais envisager un environnement simple dans ce cas nos petits enfants se trouveront devant les m mes probl mes L autre solution provisoire est de se dire Dans un environnement complexe il faut au moins avoir des guides et nous passons notre temps faire de la p dagogie crire des guides pratiques Je vous renvoie Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 58 associations gouv fr non pas pour faire de la publicit mais en utilisant le moteur de recherche vous d couvrirez de tr s nombreux guides sur une multiplicit de sujets Essentiellement et d abord pour ne rien vous cacher sur des questions touchant au b n
37. la vie associative mais entre l intra associatif local les Maisons l chelon r gional et des partenaires locaux nous avons au moins un enjeu commun qui est l action associative sur le territoire le CUCS c est cela ce qui nous donne la capacit de jouer avec les diff rents chelons Avant de conclure j aimerais entendre ceux qui n ont pas pris la parole Nous avons abord la question sur les r flexes et les contraintes j aimerais que nous finissions par un tour de table au cours duquel chacun en faisant appel son exp rience et son imagination s exprime partir de son exp rience ou de ce qu il a entendu sur les pistes les id es pour mieux mobiliser pour conforter sa capacit d animation des multiples comp tences auxquelles il peut avoir recours Alexandre Bailly service Vie associative de Montreuil Cela refl te le cadre dans lequel je travaille la premi re piste que je vois est purement en interne celle de tests pour faire monter en comp tence certaines personnes de l quipe de la MDA Notamment celles qui ont le premier contact avec les associations parce que l se joue le temps crucial de savoir si la personne qui arrive peut tre orient e vers une ressource interne ou externe Je trouve que c est assez r v lateur de la fa on dont les choses se passent pour l instant Cela renvoie ce que disait Delphine Morvan sur l importance que les ressources internes soient tr s au fait des diverses comp
38. les financements r colt s Le second t moignage est celui de Patrick Hallard de Saint Jean de Braye concerne une Maison des associations municipale qui a constat en 2008 que la vie associative tait peu dynamique La probl matique tait de savoir comment dynamiser le tissu associatif au service des habitants et du mieux vivre ensemble La premi re r ponse a t la cr ation d un service de la Vie associative et d une MDA qui ont eu pour mission imm diate de cr er des relations inter associatives Le but tait de cr er des relations entre les associations pour les stimuler pour coordonner leurs activit s pour pallier les manques qu elles peuvent avoir Quelques exemples ont t apport s La coproduction avec des associations impliqu es dans divers v nements organis s par la commune dans la Foire aux associations les associations sont parties prenantes de la r flexion la r alisation Un autre exemple int ressant tait la recherche de ressources disponibles dans les associations puis le partage de ces ressources entre les associations L exemple donn est celui d associations capables de r aliser un site Internet une fois les personnes ressources identifi es elles peuvent tre mises disposition d autres associations pour des formations et le partage de savoir Ces deux exemples sont partis d un constat partir duquel la MDA s est activ e pour r pondre un besoin Ceci a permis de souligner le
39. les ressources Elle doit travailler 70 pour la Maison des associations de Tourcoing Delphine Le Doze Espace associatif de Quimper Quel est votre rythme de rencontres Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Ce rythme est variable Il y a eu pas mal de regroupements r cemment car nous avons organis un s minaire commun Nous avons travaill ensemble les 15 et 16 juin pour un festival de la jeunesse dans le Pas de Calais Mais ces MEME CA LCT 9 CCC rencontres sont assez r guli res et le r seau tant instaur depuis chercher des informations plusieurs ann es les changes se font maintenant en dehors du cadre LEE aurel m me de la DRISCS et de la coordination Tourcoing Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse C est un r seau de structures venant d horizons diff rents et de territoires diff rents est ce que ce sont les Maisons des associations qui sont reconnues au sein de ce r seau ou s agit il d une structuration RNMA r gional Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Ce n est pas la structure qui est reconnue c est le socle de base de missions remplies destination des associations accueil renseignements l accompagnement de base et des valeurs communes la cit ducation populaire Yannick Dubois Maison des associations de Tourcoing Il y a un processus de labellisation de cahier des charges co construit entre l tat et les
40. lieu d partemental ressource pour les associations et dans ce r seau nous travaillons surtout avec les services de l Etat Les changes Alain Detolle MIAM Faux la Montagne Nous avons construit le fonds de dotation partir d une r flexion men e au sein de De fil en r seaux site web Ce r seau est constitu d entreprises et d associations qui avaient r fl chi la sous capitalisation du territoire et pens au fonds de dotation MIAM a en quelque sorte mis en musique mais avec eux Il s agit vraiment d une action collective de structures diverses qui se sont mises en r seau pour mener bien ce projet Alain Merckaert Maison des associations d Amiens M tropole Maison associative Une approche historique ressort l audition de l expos de Patrick Hallard En 2009 il y a d abord un constat du manque d inter associatif et il nous a expliqu qu il y a eu volont de combler prioritairement ce manque La dimension endog ne se d tache fortement il y a un constat suivi par une volont Tout en tant bien s r l coute de ce qui se passe l ext rieur l quipe municipale n a pas t sollicit e par un regroupement associatif elle a eu une volont politique Il semble int ressant de poursuivre Oui nous avons une volont politique mais pourquoi cette volont politique d avancer vers linter associatif en quoi la mise en r seau est elle b n fique pour une construction politique
41. location de salles ou d activit s de ce type Il nous faut trouver des endroits pertinents pour rassembler du public un moment donn et surtout pour pouvoir accueillir beaucoup de demandes individuelles de personnes venant de Tulle une centaine de kilom tres de Limoges ou Gu ret une soixantaine de kilom tres Il est tr s difficile de trouver des structures ayant une comp tence globale des questions assez complexes qui peuvent tre pos es La derni re demande en date mane d une association qui travaille avec l Afrique et qui doit faire face au probl me r current de reconnaissance de l int r t g n ral travaillant en dehors de la France les services fiscaux ne veulent pas reconna tre l int r t g n ral de sa d marche Eventuellement nous n gocions avec des services fiscaux Nous avons notamment particip des ren gociations d une recyclerie et d une structure coop rative en fait De fil en r seaux gt pour une mise en r seau de plusieurs structures voulant participer l accueil des nouveaux arrivants lls avaient produit des rescrits et les premi res versions ont t refus es par les services fiscaux Il a fallu tout remettre plat et faire une autre pr sentation afin qu elles soient accept es en tant que structures d int r t g n ral Ce sont des t ches tr s techniques que nous faisons tous Jany Nahon L Atelier coop ratif Avez vous des questions poser car ce t
42. long sur un sujet c est l occasion de l identifier et de l ajouter comme personne ressource EF FEE Lucile Manoury Atelier Coop ratif L enjeu tait de se donner un clairage sur les modes de fonctionnement des Maisons je voudrais souligner que dans ces travaux nous ne sommes vraiment pas la recherche d un mod le unique ou de la description d un profil unique des Maisons Tout l enjeu est justement que chaque Maison soit dans une adaptation dans une co6formation aux sp cificit s du territoire et des r seaux dans lesquels elle s inscrit Ne nous trompons pas d objectifs il ne s agit pas travers les exemples fournis d essayer de rechercher un mod le unique bien au contraire il s agit de tirer parti de la diversit des pratiques pour pouvoir s enrichir en relation et en restant fid les aux besoins du territoire et du tissu associatif avec lequel nous travaillons Ce qui a t soulign par Violaine permet de donner quelques clairages au regard des travaux de l atelier 2 du jour qui sont vraiment centr s sur la professionnalisation des associations partir du r le et des apports des MDA comme nous avons commenc les voquer hier quels partenariats peuvent s inscrire et optimiser ce travail au profit de la professionnalisation des associations qu elles soient b n voles ou employeurs Nous avons fait un questionnaire destin aux Maisons des associations duquel il ressort qu une des doubles sp cificit s d
43. m est indiff rent l important est le service rendu nos interlocuteurs J ai bien entendu que l important c est la volont avant d aller vers une capacit coordonner Quelquefois la seule volont ne suffit pas mais en tout cas il faut aussi tre cr dible comme acteur neutre ne pas servir un jeu d acteurs sp cifiques C est l que les choses peuvent devenir complexes Je souhaite galement vous pr senter l outil Recueil d initiatives que nous essayons de promouvoir C est une d marche et non une proc dure qui se compose de 5 tapes Nous commen ons par mettre autour de la table les acteurs du territoire Les acteurs du territoire ne signifient pas seulement les acteurs de l Economie sociale et solidaire il faut y ajouter les entreprises les observatoires du territoire et encore une fois pas seulement l observatoire de la CRESS dans la mesure o je consid re que 83 des associations ne sont pas dans une logique inscrite au travers de l Economie sociale et solidaire les offices d HLM la Caisse d allocations familiales videmment les associations et toutes les cat gories toutes les natures de collectivit s qui acceptent de venir L id e est de se fonder sur un diagnostic concernant les aspirations et les difficult s d un territoire Il ne s agit pas de se dire ensuite Je vais inventer toutes les solutions Mais d j Je pose un diagnostic sur les aspirations et les difficult s et je
44. pas dire que l accompagnement ne doit pas se faire avec les m mes acteurs Un acteur fondamental cit r guli rement est la CRESS qui elle aussi doit accompagner des associations dites b n voles Les CRESS souhaitent r fl chir ces dispositifs pouvant largir leur champ d intervention D autant que dans ces associations dites b n voles le champ de la solidarit est important et c est une question importante dans notre pays Qui plus est il y a un risque pr gnant depuis quelques ann es avec la crise l acc s au financement se fait de plus en plus pour des associations solides Les grandes associations et les conf d rations n ont pas trop de probl mes pour obtenir et p renniser leurs financements En revanche les toutes petites associations ont de plus en plus de mal obtenir des sommes parfois tr s minimes L ensemble de ces priorit s induit la n cessit de r fl chir ces questions de telle fa on qu il soit possible d entrer en actions Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 48 Les pistes d actions r gionales Une sorte de cartographie des dispositifs d accompagnements r gionaux plaquette de telle fa on que ce soit lisible pour l ensemble des acteurs Qui dit lisible pour la cartographie dit lisibilit du message quel type d accompagnement donner Est ce un accompagnement seulement pour les associations employeurs ou les associations dites b n voles Est il destin des associati
45. qualification sont des vidences Le r le du R seau est aussi de nous donner les uns aux autres des outils compl mentaires pour tre encore plus performants dans le service rendu aux associations Mais ceci tant reconnaissons avec suffisamment d humilit mais de clairvoyance que nous avons une comp tence assez consid rable Proximit transversalit comp tence voil ce que nous devons avoir en t te avec ensuite le fait d avoir une lourde responsabilit Vous avez entendu des chiffres tout l heure 83 des associations ne sont pas employeurs les autres sont plus ou moins rejointes par les CRESS le dispositif DLA Oui il y a l des choses qui existent mais les 83 ces petites et moyennes associations qui les rejoints 55 des associations rel vent de f d rations de structures identifi es mais qui est au contact des 45 qui restent Nous videmment Ce n est pas tirer la couverture soi c est simplement constater qu aujourd hui il n y a rien d autre Je voudrais simplement que nous nous renvoyions cette image positive de nous m mes si nous sommes attendus ce n est pas le fait du hasard et nous devons y aller Parce que ce sont des rendez vous qui s imposent nous qui n cessitent que nous nous armions pour pouvoir r pondre que nous soyons davantage en capacit d tre au rendez vous mais nous devons y aller Ces rendez vous je vais les positionner je vais d rouler quelque chose de
46. qui composent le conseil d administration Lucile Manoury Atelier Coop ratit Avez vous des remarques des r actions sur le t moignage de Delphine Rencontrez vous les m mes probl matiques Je retiens de ce t moignage qu il existe une culture de l organisation accompagner vivez vous la m me chose Les changes Sandrine Baraffe service Vie associative de la Ville du Havre Nous sommes un service municipal cr en 2012 et nos contraintes sont compl tement oppos es Je pense que c est li notre statut de service municipal Nous avons la consigne de ne pas faire appel des comp tences internes mais d aller syst matiquement vers l ext rieur Notre adjoint au maire d l gu la Vie associative souhaite ne pas afficher la municipalit comme tant donneur de le ons il ne souhaite pas que nous fassions appel des services municipaux Un exemple est l animation de Caf s des associations qui ont lieu tous les 2 mois sur des th matiques particuli res sur des probl matiques rencontr es par les associations Le dernier concernait la recherche de nouvelles ressources sponsoring m c nat nous avons un Monsieur m c nat au sein de la ville du Havre et nous n avons pas pu faire appel ses comp tences puisque la municipalit ne souhaitait pas afficher le fait que la Ville puisse apporter des informations afin de ne pas avoir de reproches L un des objectifs qui nous ont t fix s
47. se d clinent du national au local nous avons bien vu y compris dans l Education populaire que cela commen ait s user en tout cas cela ne rejoint plus les gens Preuve en est que nous avons tout moment du cr dit collectif informel alors qu il y a des structures qui existent depuis longtemps des f d rations qui pourraient servir de r ceptacle des revendications ou des actions Eh bien non Plut t que de passer par ces structures identifi es des collectifs aussi v h ments qu ph m res sont cr s tout simplement peut tre parce que les associations ne trouvent plus leur place dans cette structuration verticale Aujourd hui et depuis une vingtaine d ann es je pense que c est li aussi toutes les lois de d centralisation je vous rappelle que nous sommes dans la phase 3 qui va encore nous interroger davantage nous voyons merger la notion de territoire et donc de l importance de s adresser non plus des secteurs d activit s des secteurs th matiques mais plut t des bassins de population o sur un m me territoire les gens sont la fois dans le domaine de la culture du sport de l action sociale etc Bien s r nous les Maisons des associations nous sommes totalement investies sur cette dimension horizontale et notre R seau galement puisque nous couvrons le territoire national Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 37 Il y a deux solutions Ou bien nous pensons que c
48. sociale Une trentaine d associations sont employeurs Pour la plupart ce sont des associations appliquant la convention collective du sport Les autres appliquent la convention collective de l animation Les autres ressources externes sont les partenaires administratifs tels que les services de la municipalit la direction d partementale de la Coh sion sociale notamment le CNDS Centre national pour le d veloppement du sport pour ce qui concerne la r glementation du sport le Conseil g n ral et son service des sports la DIRECCTE un inspecteur du Travail travaillait surtout avec Profession sport comme nous sommes en r seau nous avons t amen s le contacter et il vient en soutien pour des questions relatives au droit du Travail des avocats dont les coordonn es ont t fournies par des administrateurs ou par des structures externes pour la repr sentation en ce qui concerne le droit du Travail Lucile Manoury Atelier Coop ratit Comment cela se passe en interne quand vous identifiez un manque ou un besoin de comp tences Il n a t question que de droit du Travail ou d autres sujets sp cialis s comme la paie la comptabilit Delphine Morvan V lizy Associations mon arriv e l an dernier les salari s taient en place depuis tr s longtemps et ils n avaient jamais eu l habitude de se tourner vers l ext rieur pour chercher des r ponses Or j avais l habitude de contacter les uns et les autres auto
49. tellement connu je vais d rouler en cinq niveaux ces rendez vous de l inter associatif du partenariat de la mise en r seau Le premier niveau est videmment celui des associations de nos territoires Nous avons parl beaucoup d instances en haut lieu mais le travail se fait d abord dans nos Maisons Nous avons souvent inscrit dans les raisons d tre de nos Maisons dans nos projets qu ils soient municipaux ou associatifs l accueil le conseil voire la formation Il est urgent d inscrire aussi dans nos projets de Maisons cette notion de mise en r seau des associations Comment faisons nous pour que les associations se rencontrent se connaissent fassent route commune dans une perspective de citoyennet locale de d mocratie locale Il faut d passer la seule r ponse technique d appui aux associations pour avancer sur la mise en r seau au service d un projet de soci t Nos Maisons peuvent le faire parce que parfois il manque simplement aux associations un lieu de rencontre ou le moment de rencontre ou l occasion de la rencontre Il ne s agit pas de faire la place des associations mais il faut leur donner les moyens de se rencontrer et de faire ce bout de chemin ensemble C est le r le de metteur en sc ne de la Maison des associations Nous cr ons les conditions pour que les associations puissent identifier des besoins collectifs se donner des moyens analyser des situations se lancer et tre soutenues dans l action Le deux
50. terme Pour ce qui concerne la Cit des associations de Marseille le partenariat d velopp avec la Fondation Orange est une v ritable mise en r seau dans la mesure o il y a des s quences d informations organis es avec la Fondation Orange pour promouvoir certaines de ses actions et certains de ses dispositifs Par ailleurs la Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 45 des associations le rapport aux partenaires sur les mises en r seau est tr s riche directrice de la Cit participe au comit de s lection d un autre axe de travail de cette fondation et d j des interactions des synergies fonctionnent bien L autre exemple est li au travail de la FONDA et la CPCA de recenser les questions qui int ressaient les groupes associatifs de fa on dessiner les associations en 2020 sur les territoires il est int ressant de noter que dans de nombreux cas la d marche s est faite en relation avec des Maisons des associations Elles ont t un des acteurs permettant de r unir les associations qui allaient r fl chir ensemble L aussi nous voyons que le travail en r seau peut fonctionner entre partenaires qui ont des attentes et des analyses diff rentes car ils ne sont pas au m me niveau et n ont pas les m mes fonctions Lorsque ces deux types de partenaires r ussissent travailler ensemble le r sultat peut tre tr s int ressant Les difficult s et les freins Dans une Maison des associa
51. ts de nos entreprises Je n ai pas de doute sur l enjeu que cela repr sente pour chacun par contre je sais d j la difficult que nous aurons remplir tous ces mandats C est l une de nos r alit s quand je dis investir ces mandats cela signifie dans le temps d tre en capacit travailler sur ces mandats donner son temps faire des comptes rendus de le mettre en synergie avec d autres membres Les changes Lucile Manoury L Atelier coop ratif qu avec ces observatoires nous puisions toutes les questions qui nous taraudent propos de la vie associative Je pense par exemple au d veloppement des in galit s territoriales la probl matique du Merci aux partenaires d avoir donn des pistes de travail transmis des propositions aliment les changes Il y a eu un point petit mais tr s illustratif de l insuffisance de connaissances entre nous David Heckel a voqu l observatoire des CRESS c est aujourd hui un outil de production de connaissances l chelle territoriale et r gionale essentiellement mobilis sur la visibilit de l emploi dans l Economie sociale et solidaire et sur les grandes donn es conomiques nombre d tablissements Dans certaines Maisons depuis quelques ann es il existe des observatoires locaux de la vie associative qui ne portent pas tout fait sur les m mes sujets Il me semble qu il y a non seulement une insuffisance de connaissances de la compl
52. vis des prestataires avec lesquels nous allons travailler Nous avons une contrainte en tant que Maison municipale tout ce qui est MAPA march s proc dure adapt e aux march s publics d s que nous engageons de l argent public nous devons respecter des proc dures ce qui ralentit notre r activit c est pour cela que nous travaillons plut t avec des partenaires qui ont eu un financement par ailleurs Lucile Manoury Atelier Coop ratit En ce qui concerne le r flexe de mobilisation de comp tences je constate avec plaisir que vous ne contredisez pas ce que j ai lu et compris travers les questionnaires Notamment pour les Maisons associatives nous savons que nous avons des r flexes de mobilisation qui peuvent tre g om trie variable avec plus ou moins de bonheur y compris dans les comp tences b n voles des conseils d administration Nous avons diff rents niveaux de mobilisation de comp tences y compris dans les Maisons municipales Mais dans ces Maisons nous avons cet autre ordre de contrainte possible plus ou moins facile d passer qui est la contrainte politique qui renvoie la question de la vision de l lu et sa confiance dans la relation avec le tissu associatif Nous avons une certaine marge de man uvre dans la capacit mobiliser les comp tences des r seaux des associations Isabelle Martins rend bien compte des diff rents niveaux existants Ils ont la sp cificit du niveau Conseil local de
53. volat guide du b n vole guide du dirigeant droits et devoirs mais aussi un portefeuille de comp tences transversales labor dans un contexte inter associatif avec P le emploi un sociologue etc L objectif n est pas de se substituer des outils existants mais de les compl ter pour parler en termes de comp tences de l action en responsabilit b n vole Pour que le b n vole puisse d crire ce qu il fait sans que son interlocuteur le regarde comme s il tait un objet trange en se disant Diable un chef scout a fait quoi part construire des cabanes dans les arbres Et que fait r ellement un responsable de poste de secours Croix Rouge part du bouche bouche Notre id e tait de transcrire en comp tences ce que les gens font de transversal et non de sp cifique o Valorisation nous avons dit tout l heure que pour reconna tre souvent il faut compter Pour compter il nous a sembl important de valoriser la contribution du volontaire par exemple valoriser l apport des b n voles d une association dans les documents comptables Pour se faire un guide est propos je ne vous parle pas du travail que cela a repr sent de mettre la m me table l autorit des normes comptables des associations la Cour des Comptes les commissaires aux comptes et tutti quanti pour aboutir quelque chose qui soit utilisable par des gens normaux avec de tr s nombreux exemples nous y arrivons peu pr s
54. 2 questions cl s e de quelle fa on les comp tences peuvent se compl ter aux chelons locaux et r gionaux Il y a celle des Maisons et celle des Maisons avec leurs partenaires y compris r gionaux e dans quel objectif peut on travailler ensemble en partenariat un chelon r gional sur la convergence de l action des partenaires la convergence des r seaux Je vais laisser la parole Carole Orchampt pour conclure ce temps d ouverture Carole Orchampt RNMA Comme vous avez pu l entendre ce matin travers les brillantes restitutions de nos rapporteurs nous allons poursuivre nos travaux lors d une phase d exploration laquelle participeront des repr sentants de partenaires locaux r gionaux et nationaux qui nous ont fait le plaisir d accepter notre invitation La sp cificit de ces Rencontres r side dans la tr s forte mobilisation de nos membres et des partenaires sur la th matique marseillaise 12 Maisons interviennent ou sont intervenues dans le cadre des ateliers et des tables rondes 12 partenaires nationaux ou locaux nous ont rejoints pour participer nos travaux et je les en remercie L atelier 1 sur l action en faveur d une citoyennet associative sera anim par Jany Nahon de l Atelier coop ratif qui nous a accompagn lors de la pr paration de ces Rencontres Les t moins des Maisons seront S r na Zouaghi lue la Ville de Marseille et de Jos Hoareau directeur de Saint Nazaire Associ
55. ESS travaillent faire en sorte qu un certain nombre d espaces li s aux arbitrages de politiques publiques s ouvrent pour que les acteurs de l ESS y soient mieux repr sent s Je fais le constat et l aussi vous allez dire que c est un avis personnel que nous sommes tr s mal organis s et un peu b otiens en mati re de repr sentation Notre activit de lobbying est tr s modeste alors que dans le m me temps les chambres de commerce et d industrie s organisent elles ouvrent des sections ESS et Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 58 certaines unions patronales ouvrent des commissions ou des groupes conomie sociale et solidaire I me semble qu il y a vraiment des enjeux fondamentaux de repr sentation il faut que des mandats s ouvrent pour les acteurs de l ESS il faut qu ils soient investis L un des enjeux collectifs est de savoir si cela doit se faire sous le chapeau des CRESS ou sous un autre chapeau compte tenu de l tat de nos pratiques cette question me para t assez anodine notre enjeu est celui de la coordination Au niveau r gional les CRESS peuvent investir cet espace pour travailler la question de la coordination Par exemple mardi soir nous aurons une r union avec des r f rents territoriaux et tous les r f rents ESS nomm s par l Etat L ordre du jour est de lister l ensemble des mandats qui pourraient tre donn s aux entreprises de ESS pour venir v hiculer d fendre les int r
56. OVA Vaucluse Je suis assez d accord sur la dualit probl mes techniques probl mes politiques et strat giques Nous sommes aussi une micro association nous travaillons avec des r seaux mais quand il manque du savon liquide on vient galement frapper ma porte pour en demander Nous avons int r t nous mettre en micro r seau pour cr er de petites alertes de petites bourses techniques un Intranet Il faudrait que nous nous obligions r fl chir ce probl me sinon nous sommes tellement sollicit s que nous ne le ferons pas Nous sommes dans le discours politique nous ne pouvons pas tre autrement que dans ce discours dans le sens de porter une parole aupr s des institutions Nous sommes une source l ext rieur nous avons obligatoirement un interlocuteur et nous devons nous positionner en tant qu interlocuteur Norbert Richert Maison des associations municipale de Lille Les Maisons des associations de Roubaix Tourcoing Lille et la Maison r gionale de ENONCE CA NOUCECTS EU l conomie sociale et solidaire organisent un forum l ensemble de nos r seaux associatifs c est un exemple concret face des lus ou face des chercheurs C est permettre cette relation Je ne pense pas qu il s agisse de caisse de r sonance dans la parole Je ne porte la parole politique de personne quatre nous organisons une conf rence o interviendront le premier vice pr sident du Conseil r gional et un cherc
57. S Je pense qu il est pr f rable de donner d autres couleurs l observatoire r gional tout simplement et en dehors du fait que nous cherchons d fendre des mod les conomiques car il s agit de comp tences et d expertises en moyens humains qui sont complexes mettre en place et les faire perdurer Je tiens pr ciser qu il s agit d un avis personnel Quoi qu il en soit cette comp tence r gionale au travers des observatoires de l Economie sociale et solidaire est la disposition de tous les acteurs de l ESS Il est possible de s en saisir et je vous invite le faire En r gion il y a des collectifs d acteurs de ESS qui se constituent ils viennent chercher la comp tence de l observatoire et c est une mani re de renforcer la logique de r seaux qui se construit la capacit des acteurs se construire une l gitimit L autre proposition n aura chapp personne c est d investir les enjeux de repr sentation l chelle r gionale et l chelle infra territoriale Il est possible de le faire en r fl chissant travers l organisation de la famille associative au sein des CRESS comment votre R seau peut trouver un bon niveau de repr sentation pour travailler avec nous sur les diff rents mandats Je veux souligner qu l heure actuelle compte tenu de la loi cadre sur IESS nous pouvons parler d une certaine institutionnalisation de politiques en faveur du d veloppement de l Economie sociale et solidaire Les CR
58. a pratique coop rative non pas comme quelque chose de plein mais comme quelque chose par d faut Dans le contexte actuel nous disons qu il faut coop rer davantage parce que c est dans cette coop ration qu il sera possible de faire subsister nos modes d organisation Je pense que nous nous trompons il faut penser la notion de coop rative comme un mode de d veloppement qui constitue une r elle alternative Nous aurons l des points de convergence de nos strat gies c est la mani re de faire rencontrer les types d accompagnements que vous avez vis vis des structures associatives et ce que nous d fendons au travers des figures entrepreneuriales de soci t s et de personnes La notion d conomie de la proximit peut galement faire converger nos points de vue et nos r flexions Le mot territoire a tr s souvent travers nos changes je pense que ce n est pas anodin Actuellement il y a des acc l rations fondamentales dont l acc l ration du temps et l acc l ration des interactions qui font que nous sommes en situation de penser le monde ce qui nous donne une capacit penser le local Ce travail entre le local et le global est issu des grandes volutions qui nous traversent Il permet de penser autrement la notion du territoire et dans ce territoire il permet de r fl chir ce que peut tre la promotion d une conomie de proximit R fl chir collectivement ce que peut tre cette conomie de proximit entre
59. a souhait remettre toutes les Notre philosophie est tr s claire elle est de dire que les comp tences se trouvent dans les associations avant d tre dans les services municipaux il faut avant tout mobiliser les associations choses plat concerter tablir des engagements r ciproques r affirmer des valeurs Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 23 Antoine Hoareau MDA de Dijon Dans les Maisons municipales les choses d pendent beaucoup des politiques De ce fait la politique men e au sein de la Maison est tourn e autour de cette philosophie notamment l animation du centre de ressources ce ne sont pas des agents municipaux qui animent le centre de ressources c est une plate forme associative qui en est responsable avec mise en commun des comp tences de chaque association Notre objectif est de dire que les associations ont des comp tences qu il faut aller chercher Cela ne sert rien de r inventer l existant Isabelle Martins Maison municipale d Aubagne Notre sp cificit est de ne pas avoir de conseil d administration nous avons un Conseil local de la vie associative depuis une dizaine d ann es qui est un peu notre conseil d administration Nous travaillons constamment avec ce Conseil et nous d cidons d orientations qui sont donc politiques municipales Nous avons un triptyque qui fonctionne lus associations et techniciens D s que nous avons une remont e de besoin notr
60. acteurs parties prenantes du territoire acteurs publics acteurs priv s acteurs de la soci t civile est certainement l une des bonnes mani res de participer d cloisonner et nous donner la possibilit de faire collectivement autre chose Pour cet agir ensemble que vous avez d fini En ce qui concerne le r seau des CRESS sachez que nous cherchons plut t des dimensions op rationnelles de nos quipes je parle l au nom des CRESS en France faire en sorte que les appuis propos s par les chambres r gionales viennent participer investir ces questions dans les territoires en cherchant promouvoir de syst mes d acteurs qui permettent de d cloisonner le plus possible les volont s travailler ensemble Comment avec les CRESS La majorit des Chambres r gionales ont des observatoires de l Economie sociale et solidaire La majorit des commandes pass es ces observatoires ou la majorit des cahiers des charges o investissent des CRESS sont li es la qualit de l emploi au niveau de chiffre d affaires des entreprises Il faudrait travailler sur la nature des investigations de ces observatoires et les mettre bien plus en relation avec les observatoires de la vie associative Parfois je me permets de le dire d viter des chelles infra territoriales de cr er un observatoire de la vie associative l chelle d une intercommunalit et de donner une autre couleur un observatoire r gional de l ES
61. ans notre travail dans nos territoires aupr s de nos associations Il y a des mots qui ressortent dans le vocabulaire des sciences sociales r seau partenariat Est ce que ce sont des mots la mode ou est ce que ce sont des mots qui manifestent ce que l on appelle aussi dans le jargon un peu pr tentieux un nouveau paradigme c est dire des nouveaux contours de ce qu est le monde associatif Nous pensons au RNMA qu effectivement il se passe quelque chose de nouveau sous nos yeux dont nous sommes acteurs sans parfois en percevoir suffisamment les contours Il se passe quelque chose de nouveau dans la recomposition du paysage associatif p paysag Ces mots de r seau et de C est aussi cela que l on vient chercher dans le R seau cette partenariat donnent penser que possibilit de mutualiser nos exp riences nos pratiques de quelque chose d autre se vit au niveau nous enrichir les uns les autres d tre un moment donn de la capacit des associations faire chacun chacune d entre nous centre du R seau c ur du soci t vivre ensemble et se R seau car porteur de la bonne id e qui essaimera et donner des projets collectifs qui donnera aux autres des perspectives plus riches Cet apr s midi nous allons consacrer notre temps cette ambition de partage d enrichissement mutuel de co formation et nous avons le plaisir d accueillir Lucile Manoury de l Atelier coop ratif et so
62. arder le chemin parcouru avec suffisamment de pr cision Le deuxi me mot que je voudrais questionner est le mot de r seau qui nous rassemble aujourd hui Je le redis un groupe d associations un groupe de Maisons ne constituent pas un r seau Ce n est pas en regroupant des gens dans une salle pour une r union ou m me pour un travail qu un r seau est cr Il faut faire attention ne pas utiliser ce mot par euph misme en le vidant un peu de son sens tout n est pas r seau un regroupement n est pas un r seau Alors qu est ce qu un r seau Si nous regardons la m taphore du Web le r seau est une structure ouverte o le centre est partout dont tous les l ments sont interconnect s et n cessaires aux autres Le r seau est une structuration tr s originale parce qu elle n est pas hi rarchique Il n y a pas celui qui sait et celui qui re oit Il n y a pas celui qui a le pouvoir et celui qui ex cute Dans le r seau chacun est ressource pour l autre c est une exigence forte Alors lorsque nous disons que nous allons faire r seau nous en tant que Maisons avec des partenaires institutionnels sur nos territoires posons nous les bonnes questions en amont Quelles sont les conditions pour faire r seau avec d autres partenaires associatifs Comment faire pour poser clairement le rapport entre les partenaires qui font r seau pour viter ce que vous connaissez et qui est appel en droit relations l oni
63. ation associative telle qu elle se pose actuellement est que l chelon joie est le dernier chelon qui existe en descendant De plus ce n est pas un chelon transversal il est transversal mais partir de colonnes qui montent du terrain et qui sont parall les Les associations de terrains sont regroup es en f d rations et les f d rations r gionales sont pont es entre elles Cela veut dire qu au niveau du terrain il ny a pas mergence d une parole commune des associations et c est un vrai probl me politique y compris pour les lus locaux qui n ont pas d interlocution possible Les Maisons des associations non pas devenir les Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 19 porte paroles mais elles ont favoriser l mergence d une parole commune dont ventuellement si elles sont associatives elles pourront faire partie Compte tenu de la situation actuelle et des enjeux de reconnaissance de la vie associative c est un vrai travail de r seau qui me para t indispensable et qu il faut faire passer aupr s des acteurs politiques Eventuellement une Maison des associations municipale peut se donner cette mission Il ne s agit pas d interf rer il s agit de favoriser l mergence de cette parole Ce sont aussi des questionnements que nous poursuivons mais que d autres ont mis en uvre et qu il est int ressant de d velopper Patric
64. ations avec un quilibre parfait pour la parit et les grandes familles de nos membres puisqu il y a une Maison municipale et une Maison associative Les partenaires t moins seront Francine Evrard vice pr sidente de la CPCA et secr taire g n rale de la FONDA et H l ne Ferrero d l gu e r gionale PACA Fondation Orange L atelier 2 sur le r le et les apports des Maisons sur la question de la professionnalisation sera anim par Lucile Manoury de l Atelier Coop ratif Les intervenants seront Renaud Drouy AGLCA Bourg en Bresse et Anne Rousseau Service de la vie associative de la communaut de communes de Saint Quentin en Yvelines avec l aussi repr sentation de nos deux grandes familles de Maisons Sandrine Aboubadra responsable du Dispositif Local d Accompagnement DLA de l AVISE sera le grand t moin sur le plan national aux c t s d Henri Bouyol ADIES 13 partenaire r gional PACA Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 44 L Atelier 3 sur l action r gionale sera anim par S bastien Cornu de l Atelier Coop ratif Jean Dominique Giacometti directeur de Pays d Aix Associations structure associative et Lionel Defranoux directeur de la Maison des associations d Amiens t moigneront de leur exp rience Louis Lippi lu la MACIF et David Heckel CRESS PACA t moigneront en tant que partenaires nationaux et r gionaux Restitution des ateliers ex
65. ations comme Profession sport r seaux d appui la vie associative des clubs assos DLA RNMA CRIB syndicats secteur de l animation et secteur sportif DDCS DIRECCTE intervenants ext rieurs instances de d mocratie participative cit es dans le cadre d un conseil de d veloppement qui a cr une commission Vie associative Comment constituer un r seau et comment aller en chercher Dans la Maison des associations de V lizy qui est associative ce travail en r seau a t initi par une direction qui avait c ur de diffuser cette culture aupr s de ses agents puisqu ils sont en contact quotidien avec les associations L un des buts tait d orienter les associations vers d autres associations ressources et d identifier ce qui peut tre source d entraide associative Un autre axe est le d veloppement de r seaux par th matiques th matique culturelle voqu e sur le secteur parisien lors de rencontres th matiques organis es avec des associations et des partenaires ainsi que des co constructions sur des projets projet d animation en direction des b n voles co construit avec diff rents services Il existe des comp tences individuelles et d autres port es collectivement par une structure associations ou autres des comp tences que l on d tient soi m me ou la capacit que l on peut avoir constituer un relais vers les comp tences d tenues par des personnes ou des organisations pour en faire b n
66. ative Marseille Un grand bonjour vous tous la bienvenue en cette journ e d tude dans cette magnifique le du Frioul l un des plus beaux quartiers de Marseille rattach son 7 arrondissement Un peu d histoire pour les personnes d couvrant cet archipel compos de quatre les Pom gue Ratonneau If c l bre dans le monde entier gr ce au roman d Alexandre Dumas et l lot Tiboulen du Frioul Du fait de sa position strat gique en rade de Marseille cet archipel a constitu pendant longtemps les d fenses avanc es de notre belle cit phoc enne forte de 26 si cles d histoire Le Frioul est d sormais un port de plaisance 600 places avec ses commerces et ses Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 34 habitations il abrite l ann e une centaine de personnes ainsi que des marins vivant sur leurs bateaux Lieu de loisir privil gi des Marseillais et destination touristique incontournable le Frioul accueille depuis plusieurs ann es un festival d t dans l ancien h pital de la Caroline que nous avons aper u pendant la travers e b timent qui fait l objet d une inscription au titre des monuments historiques Tout d abord je remercie Mme Odette Summa directrice du centre L o Lagrange et toute son quipe dont la convivialit contribuera la r ussite de cette journ e Je remercie galement tous les partenaires locaux et nationaux pr sents Merci aussi au RNMA Luc de Backe
67. au contraire il s agit de penser le fait associatif dans toute sa continuit Cela me para t extr mement important y compris quand il est question de perspectives d outillage ou de perspectives de partage et de concertation autour d enjeux politiques pour faire valoir le fait associatif et l action associative Christian Cascio Carrefour des associations parisiennes propos de l Economie sociale et solidaire nous avons tous une inqui tude par rapport cette loi cadre en pr paration Vous l avez clairement voqu et je trouve que les mots utilis s sont justes J ai une inqui tude depuis 2 ans nous avons quand m me r ussi avoir un minist re de l conomie sociale et solidaire et un minist re de la Vie associative Tout coup il a t d cid de sortir la Vie associative du champ de l Economie sociale et solidaire dans lequel il s tait inscrit depuis 110 ans En revanche je suis d accord avec vous vous employez le terme de solidarit sociale que je trouve magnifique vous employez le terme de d mocratie conomique tr s bien Les termes sont justes et avec une valorisation dans la loi cadre en pr paration sur la d mocratie conomique une nouvelle fois les associations employeurs vont tre privil gi es une nouvelle fois 83 des petites associations ne le seront pas En revanche ces 83 des associations ont une action norme je m adresse nous tous car c est nous R seau
68. besoin de l autre est extr mement humble c est reconna tre que l on ne d tient pas seul la v rit et les moyens tre partenaires c est se dire qu il sera possible de gagner ensemble d changer que des int r ts sont communs Si aujourd hui nous entrons dans des partenariats avec d autres grands acteurs de la vie associative sur nos territoires ou l chelon national videmment la question sera de savoir quels sont nos int r ts communs qu avons nous partager dans la d marche gagnant gagnant Cela n cessite d identifier tr s clairement avec qui nous avons envie d tre partenaires l heure du mariage pour tous la question est bien de savoir avec qui nous avons envie de faire route commune Je crois qu il ne faut pas se tromper La claire identification de qui sont les partenaires de ce qu ils peuvent apporter et de ce que nous pouvons leur apporter n cessite aussi et c est le but et l objet du travail strat gique que m ne une commission pr sid e par Jean Fran ois Grillet au sein du RNMA de savoir qui nous sommes qui sommes nous nous R seau Que voulons nous O voulons nous aller dans les ann es qui viennent Cela n cessite cette clart de positionnement de mission et donc n cessairement de limites Je crois qu en entrant dans un partenariat le pire est de se croire Zorro ou Dieu le p re avoir le fantasme de la toute puissance de dire que finalement Moi je sais les autres ne savent pas no
69. ciations amp Collectivit s MAIF Jai particip l atelier 2 sur la professionnalisation j ai t particuli rement int ress e et de nombreuses choses m ont interpell Comme il m a t demand d tre succincte je souhaite faire le lien avec ce que fait la MAIF sur le terrain Nous sommes un assureur de l Economie sociale comptant plus de 130 000 associations en portefeuille c est donc un secteur que nous connaissons bien Sur le terrain nous accompagnons les dirigeants d associations qu ils soient salari s ou b n voles par le biais de r unions d information techniques sur des th matiques les pr occupant au quotidien Cela rejoint ce qui a t voqu sur le besoin Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 61 d accompagnement de formation des dirigeants notamment b n voles car nous mettons en place des modules de formation C est pour nous un l ment essentiel parce que les dirigeants inform s sont plus responsables et parce qu au final ils sont rassur s dans le cadre de leur fonction Pour nous un b n vole ne doit pas tre un professionnel du droit ni de l assurance ou de la comptabilit il doit tre suffisamment inform pour bien exercer les missions qui lui sont d volues Nous nous rendons compte au vu des actions men es sur le terrain que les principes de base ne sont pas forc ment bien assimil s Quand nous expliquons ce que sont notamment la responsabilit civile et la responsab
70. cile puisque pour tre pr sents tous ces partenariats nous ne suffisons pas la t che C est pourquoi nous avons mis en place un travail de fond sur le projet strat gique du RNMA notamment sur la gouvernance du R seau de fa on ce que nous puissions inventer des moyens nouveaux pour r pondre de mani re collective toutes les attentes que je viens de parcourir avec vous Comment faire pour tre tous ces rendez vous comment faire pour y tre aussi au nom du R seau donc dans une d marche collective J ai entendu parler du besoin d tre dans les couloirs de faire du lobbying mais quels couloirs O sont ils quand on habite aux quatre gt coins de l hexagone Comment jouer ce r le comment tre dans les couloirs des mairies des conseils g n raux des conseils r gionaux de l tat Ma conclusion ne sera ni une reprise ni une synth se je vais simplement vous dire mon sentiment la fin de cette journ e J ai eu le sentiment tout coup d une mont e en puissance un peu lourde en me demandant jusqu o nous irions Ce travail partenarial ce travail de mise en r seau ne concerne pas uniquement notre c ur de m tier au quotidien dans les Maisons Si nous voulons rendre le service attendu il est tous les niveaux et je le r p te nous ne pourrons pas y r pondre de mani re isol e La seule capacit sera de le faire en renfor ant les r seaux r gionaux et en renfor ant aussi la capacit de r pons
71. d mis part le fait que notre mode de structuration est assez h t rog ne Dans le Vaucluse nous avons plusieurs imbrications labellisation r gionale labellisation d partementale centre de ressources labellisation nationale pour l accompagnement des b n voles d o des postes FONJEP Mais nous sommes aussi pr sents dans des r seaux CRESS CRAJEP comit r gional des associations de jeunesse et d ducation populaire etc M me si ce n est pas directement en tant que Maison des associations du d partement du Vaucluse nous le sommes parce que nous portons ces valeurs Et comme nous ne sommes pas schizophr nes nous continuons les porter partout o nous nous trouvons Nous avons faire une sorte de politisation Je suis assez d accord sur l approche caisse de r sonance nous d tre force de proposition aucun moment je ne me sentirai prisonnier parce que nous savons o sont nos valeurs et crire les cahiers des charges des collectivit s est hors de question J irai Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 32 plut t me battre pour faire en sorte que des collectivit s arr tent les appels projets lorsqu elles n y sont pas oblig es mais il s agit de gestion administrative et juridique ce qui est plus facile et cela peut se faire d autres endroits Par ailleurs j irai plut t militer avec les structures f d ratives pour dire Attention Faisons autrement Je pense que n
72. d une chambre de Commerce uniquement sur la ville de Marseille sont pr sents dans 600 d l gations et pas des moindres Ils sont pr sents aupr s des universit s dans les grandes entreprises etc le poids de l conomie capitaliste n est pas n gligeable Si nous voulons faire triompher certaines de nos id es n h sitez pas vous appuyer sur les structures qui sont votre disposition et pr tes porter votre parole Sylvie Banoun sous directrice de la DJEPVA Une r ponse rapide quelques fragments de remarques Il y a un ministre d l gu l Economie sociale et solidaire et un ministre charg de la Vie associative Nous consid rons que la Vie associative n est pas r ductible l Economie sociale et solidaire Sinon cela veut dire qu il n y a plus d associations de plaidoyer plus d associations qui portent un discours sur le bien collectif Et fondamentalement cela veut dire que ce qu a dit Francine Evrard sur la mission des associations pour faire soci t sur la construction d une citoyennet critique sur la vie de la cit se r duirait uniquement une dimension conomique J esp re que la Vie associative n est pas cela Nous partageons le constat que nous connaissons mal la valeur ajout e au sens noble des associations notre premier travail a t d en convaincre l Institut national de la statistique et des tudes conomiques Convaincre l INSEE est une affaire de longue haleine nous a
73. de salari s pendant leur temps de travail Les deux choses essentielles que je voulais vous dire sont la formation est fondamentale pour la MAIF former le tissu que nous accompagnons est le parall le de notre m tier d assureur nous le faisons avec les t tes de r seaux qui sont l gitimes seul nous ne le faisons pas CONCLUSION Luc de Backer Pr sident du RNMA w rrer Conclure ces travaux t che redoutable mission impossible j A moins d avoir des g nes de kamikaze parce que j ai l impression d avoir proc d au fil des heures une entr e de plus en plus profonde dans la complexit L o nous partions d une r flexion sur les partenariats inter associatifs et sur la n cessit de faire r seau dans nos territoires avec les associations des Maisons vous avez constat quel point nous avons gliss Nous sommes entr s dans la complexit institutionnelle Je faisais le constat que plus nous avancions plus c tait compliqu non pas complexe a nous le savions mais compliqu avec des sigles qui venaient se rajouter aux sigles avec des instances et des structures qui venaient se rajouter des instances et des structures et chacun et chacune avec leur propre logique quelquefois avec leur propre combat parfois fratricide Parce que m me dans le monde associatif et l Economie sociale chacun avance derri re son tendard qui n est pas forc ment celui du bataillon d c t Cett
74. de efficience et de plus d impact dans vos actions I est possible d explorer cela dans vos 3 c urs de m tier e le dynamisme de la vie associative est une pr occupation centrale pour vous donc la question est de savoir sur quels r seaux s appuyer pour favoriser le soutien la vie associative en proximit et c est le th me de notre atelier 1 o la professionnalisation et la consolidation des comp tences des associations qu elles soient b n voles ou employeurs r seaux territoriaux r seaux formels r seaux Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 9 institutionnels autour de la consolidation de comp tences et la professionnalisation des associations Nous allons travailler sur cette notion de professionnalisation des associations avec un point de d part important celui de vos comp tences propres Vous avez des comp tences internes lesquelles Vous avez des comp tences externes auxquelles vous faites appel lesquelles Enfin vous n tes pas sans savoir que nous sommes en pleine volution des comp tences des collectivit s dans un contexte de d centralisation o l chelon r gional prend une certaine importance au regard des comp tences qui seront confi es aux R gions L chelon r gional doit tre appr hend par cet axe et pas uniquement parce qu un processus de r gionalisation de votre pratique en r seau est en cours Nous ne sommes pas en vase clos et puisque vous avez la con
75. e la fois sur le territoire pour que les associations puissent au service d une citoyennet associative travailler ensemble e voir comment les MDA peuvent soutenir ces dynamismes locaux notamment en donnant aux associations les moyens les outils et la qualification professionnelle pour qu elles puissent tre au rendez vous de ces exigences e et voir comment en tant que r seau r seaux r gionaux r seau national nous pouvons tre ces rendez vous J ai bien aim une expression propos e par l un d entre nous finalement les MDA et je le dis aussi pour le R seau nous avons un r le de metteur en sc ne N oublions pas que ce sont bien les associations qui doivent tre les acteurs de leurs propres d veloppements Nous avons cr er une situation les aider se positionner bouger ensemble et d une mani re si possible harmonieuse Mais ce sont bien elles qui sont au c ur du projet Je vais conclure Aujourd hui nous sommes invit s r fl chir la mani re dont nous allons faire r seau c est toujours faire ce n est pas donn comment nous allons oser les partenariats et je le r p te en n oubliant pas que ce sont bien les associations qui sont derri re toute cette recherche Je le disais au d but je conciurai par l cette p riode de notre d veloppement les 19 ans d existence du r seau l ann e prochaine nous f terons notre 20 anniversaire il est important pour
76. e r flexe est intra associatif par ce Conseil local de la vie associative nous sommes en mesure d actionner tout ce qui est r seaux et comp tences des Maisons de la r gion J appellerai Marie Christine Guillaume la Cit ou Pays d Aix Associations et nous travaillerons avec un r seau de partenaires dont un t moignera au cours de ces Rencontres Ce sont des partenaires comp tences multiples Nous avons des journ es infos conseils etc Nous r seautons c est un gain de temps mais aussi un gain conomique Nos partenaires font des demandes pour des financements des collectivit s ce qui nous permet de le r percuter sur les co ts Car l une des contraintes de la Maison de ne pas avoir un budget extensible alors que les besoins sont de plus en plus vari s Nous travaillons aussi avec des politiques ext rieures tel le CUCS nous actionnons le Contrat urbain de coh sion sociale Nous avons des prestataires financ s par des politiques nationales ce qui aura des r percussions sur notre tissu associatif local Nous travaillons vraiment avec un r seautage tr s local pour le Conseil local Comme sans doute presque toutes les Maisons nous organisons la F te des associations ce sont les comp tences de nos associations qui viennent construire cette f te J insiste sur le fait que le r seau mis en place en r gion PACA est tr s important car il nous aide C est un gain de temps mais aussi de l gitimit vis
77. e sa voix vis vis du r seau dont c est le r le Autrement dit comment en tant que Maisons des associations au nom de la connaissance que nous avons des probl mes des associations de leur v cu comment aurons nous suffisamment de force et de pr sence pour que la CPCA nous entende et porte ce que nous avons envie de dire Que nous puissions travailler avec la CRESS parce que nous sommes dans l conomie sociale que nous fassions aussi poids vis vis de la DRJSCS mais dans un rapport d quilibre de forces entre r seaux Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse Je suis enti rement d accord avec Luc sur une grande partie sauf par rapport la CPCA Parce que simplement je vais reprendre un terme que nous avons utilis la semaine derni re nous sommes une caisse de r sonance des associations et qu ce titre effectivement nous ne portons pas la voix des associations Mais nous pouvons quand m me faire remonter des besoins des probl matiques parce que nous avons ce que n ont pas les f d rations et la CPCA qui en souffre aujourd hui et nous le soulignons tout le temps la proximit Avec la coordination SAVARA nous sommes en proximit sur des territoires avec les toutes petites associations et avec les b n voles qui travaillent sur des micro territoires ce que n ont pas les f d rations ce que n a pas la CPCA et ce qu elle recherche Fr d ric Olive APROVA Vaucluse Je suis d accor
78. e complexit pourrait nous amener dire finalement est ce bien raisonnable d entrer dans des partenariats et dans des r seaux ne risquons nous pas de nous y perdre Lors d une intervention il a t dit que la question ne se posait m me pas que ce n est pas une option Dans le R seau nous avons la certitude que l avenir du secteur associatif passe par la capacit mobiliser le collectif C est dire amener les associations ne pas jouer perso Nous sommes persuad s que sur un territoire il faut tre capable de faire route avec d autres au moins ponctuellement au moins sur des objectifs temporaires L appel projet de la Fondation SNCF est int ressant il m a tout de suite emball parce qu il incite des associations faire un bout de chemin ensemble pas pour toute leur vie mais au moins pour un an sur un projet cibl qu il sera possible d valuer qui am nera des rencontres improbables qui n auraient jamais fonctionn si nous n avions pas t l pour mettre les moyens entre les mains Sans cette entr e dans la dimension collective il n y a pas d avenir pour les associations Donc il faut y aller J ai retenu l importance qui aujourd hui est reconnue aux Maisons des associations Avec Alain Detolle nous faisions la remarque qu il y a 5 ans nous n aurions jamais tenu le discours que nous avons tenu aujourd hui Nous n aurions jamais entendu les m mes appels de tous ces partenaires institutionnels ou a
79. e de la taille du r seau et en particulier des MDA dans ces dispositifs d accompagnement videmment nous n avons jamais la bonne taille pour agir et comment agir comment tre coh rents quand les tailles sont diff rentes En revanche il faut garder cette diff rence Nous avons constat que dans les m thodes d accompagnement il est bon de mettre en r seau des dispositifs existants Des dispositifs internes sont pratiqu s mais quand une MDA est de petite taille elle doit externaliser Elle doit trouver des partenaires d o la n cessit de cr er un r seau de le construire ensemble de telle fa on que les m thodes d accompagnement ne soient plus les m thodes d accompagnement par MDA ou par petits groupes de MDA mais des m thodes r gionales en s appuyant sur l ensemble des dispositifs existants D s qu un dispositif ou un collectif puisque certains dispositifs sont informels devient trop important cela peut poser des probl mes Dans les priorit s de l accompagnement r gional qui accompagner et pourquoi La diversit des associations accompagner a merg tr s rapidement On parle souvent d accompagnement d associations employeurs malheureusement il n en est pas de m me pour les associations dites b n voles pour lesquelles il y a un d ficit de dispositifs d accompagnement Un petit cri d alarme a t lanc car il ne faut pas oublier qu elles repr sentent plus de 80 du monde associatif Cela ne veut
80. e du RNMA Il est vrai que nous avons per u quel point le r le des Maisons a volu en entrant dans ces jeux partenariaux et dans cette complexit Plus les choses deviennent complexes plus il faut tre solide sur les fondamentaux et nous avons dit et r p t quel point il est n cessaire que dans tout ce que nous entreprenons nous ne perdions pas de vue ce qui est premier en vertu du principe d autonomie de la vie associative les associations doivent garder la main sur leur propre parole sur leur propre expression sur leur propre projet Je voudrais finir par trois points Je remercie le Centre qui nous a accueillis dans des conditions assez exceptionnelles m me si parfois nous avions envie d tre un peu plus en vacances Je remercie aussi pour tout le travail de pr paration l quipe du R seau r gional des Maisons des associations de PACA et en premi re ligne celle de Marseille qui nous accueille depuis hier matin mais aussi les 6 Maisons du r seau PACA qui ont contribu la pr paration de ces journ es Carole Orchampt qui a fait un travail consid rable d accompagnement de ce r seau Merci la ville de Marseille nous ne le dirons jamais assez pour la qualit de l accueil la fois la Cit au Pavillon M au Frioul et ce soir la mairie Cet accueil exceptionnel est la hauteur d une capitale europ enne vous ne d m ritez pas Merci aux partenaires qui ont accept de consacrer une journ e co
81. e en place une vraie base de donn es sur le savoir faire et les comp tences de tous qui serait disponible tous C est un d fi auquel nous devons nous attaquer Atelier 2 le r le et les apports des MDA et quel partenariat au profit de la professionnalisation des associations Rapporteur Sandrine Bara fe Maison des associations du Havre L atelier a d abord t illustr par le t moignage du Service vie associative de la communaut de communes de Saint Quentin en Yvelines qui a pour sp cificit d intervenir sur un territoire intercommunal Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 46 Pour la professionnalisation de la vie associative ils ont souhait se focaliser sur un public centr sur les associations qui fonctionnent avec des b n voles de petites associations voire des porteurs de projets L une des actions est un programme de formation Ce t moignage a mis en vidence que la difficult reposait sur l intercommunalit Dans ce cadre il est important d agir en compl mentarit des services associatifs des communes adh rentes la communaut Une des difficult s est de l gitimer l intervention l chelle de l agglom ration et surtout de ne pas prendre la place d un service communal qui peut mener l action Cette relation avec les diff rentes communes reste d licate ce fait a t appuy par le t moignage compl mentaire de la Maison de Narbonne Le second t moignage tait c
82. e la DRJSCS direction r gionale de la Jeunesse des sports et de la coh sion sociale S bastien Cornu Atelier coop ratif L une des plus values est que ce groupement r gional 17 favorise la mise en r seau de proximit Vous vous retrouvez en proximit 3 S il n y avait pas eu ce r seau r gional auriez vous d velopp une action de formation coordonn e Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Je ne le pense pas les identit s n taient pas clairement identifi es nous ne nous serions pas rapproch s Nous sollicitons la Maison des associations de Tourcoing pour des changes de comp tences par exemple le site Internet Le fait de se retrouver au sein du r seau permet la diffusion d informations soit par chaque P le ressources soit par l interm diaire de Jeunesse et sports qui diffuse au sein de son r seau Le r seau est la fois horizontal et vertical S bastien Cornu Atelier coop ratif Auriez vous des caract ristiques situer dans les attendus de leurs d marches ou dans les freins Lionel Defranoux Maison des associations d Amiens Techniquement y a t il un financement propre ce r seau pour le poste FONJEP Et la MDA de Tourcoing b n ficie t elle d un poste complet ou d une aide partielle Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque La part FONJEP repr sente une partie du poste en sachant que cette salari e n est pas 100 sur le r seau des P
83. e leur demander s ils accepteraient une mise en relation avec les associations qui posent des questions pour lesquelles ils sont comp tents Quand des personnes viennent chez nous car elles veulent cr er une association nous essayons de les envoyer vers une association existante qui travaille dans le m me secteur Cela leur permet d abord de savoir s ils peuvent travailler ensemble sinon l association d j cr e peut leur donner des informations Nous essayons de recueillir des comp tences partout car nous ne sommes que 3 pour une intercommunalit La Vie associative n est pas une comp tence intercommunale il y a donc simplement une volont politique de mettre en place un tel service Depuis 3 ans nous avons bien avanc nous commen ons tre bien reconnus Lucile Manoury Atelier Coop ratif L intercommunalit n est certainement pas quelque chose d vident et cela ne va pas s arranger en 2014 Comment tes vous per us par les maires de chaque commune Anne Rousseau MDA de Saint Quentin en Yvelines Cela d pend des communes Certaines communes nous disent de foncer pour que nous travaillons ensemble et d autres communes se demandent ce que nous faisons C est politique St phanie Cloarec directrice de la Maison des associations du 11 Paris structure municipale Nous avons des ressources internes et externes Cela fait 7 mois que je suis en poste et en vous coutant il me semble qu il y a beaucoup de
84. e r seau SAVARA en Rh ne Alpes ou encore des r seaux d accompagnement d entreprises comme Cr afil en Rh ne Alpes Se mettre en r seau oui mais pourquoi quel besoin cela r pond il Les sujets sont extr mement vari s Vous avez besoin d un r seau de comp tences pour satisfaire l ensemble des probl matiques b n voles sa mobilisation sa reconnaissance son renouvellement sa fid lisation etc Vous avez galement besoin de vous inscrire dans un r seau de comp tences concernant les probl matiques d emplois rencontr es par les associations Autres besoins associatifs relev s n cessitant des comp tences de votre part la gouvernance associative et les ventuels conflits d int r ts dans la direction des associations Les probl matiques de financement plus vous vous inscrivez dans un r seau de comp tences outill sur diverses probl matiques financi res plus vous tes efficaces dans la r ponse la formation la prescription l orientation le conseil aux associations Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 q1 quel besoin r pondent la mobilisation et la mise en r seau de comp tences pour vous m me pour la vie de vos Maisons pour vos strat gies de d veloppement Le premier l ment nomm unanimement est le besoin c est le cas de ces Rencontres de pouvoir changer sur les pratiques changer sur les outils faire un travail partag pour rep rer des comp tences
85. egard de la vie associative locale et territoriale Au del comment vous appuyez vous sur la mise en r seau pour pouvoir faciliter la mobilisation de comp tences Le premier r seau de comp tences est en votre sein c est celui des quipes salari es largement mises en avant Au del des quipes salari es ce sont les usagers et les membres qui sont reconnus par tous comme source de comp tences les membres des conseils d administration bien videmment notamment dans les Maisons associatives Vient ensuite l appel 2 types de comp tences externes les r seaux dits de personnes ressources sur le territoire et les acteurs de l accompagnement Le r seau d associations locales est galement mobilis mais dans un moindre volume Au del des personnes ressources les Maisons municipales font davantage appel des prestataires que les Maisons associatives selon vos r ponses Le volet des comp tences d accompagnement prend une importance toute particuli re dans les t moignages qualitatifs Plusieurs Maisons ont cit des r seaux et des acteurs de nature extr mement diverse en mati re d accompagnement les MAIA sont bien s r les plus fr quemment cit es mais il est galement fait r f rence aux comit s DLA aux commissions Vie associative par exemple des Conseils de d veloppement au regroupement de structures d accueil et d autres r seaux des r seaux propres des territoires par exemple l
86. elle d un territoire sur la partie de co construction d un diagnostic des attentes et difficult s du territoire et d une cartographie des r ponses existantes mettre en place avec les acteurs sans tomber dans la commande publique Troisi me constat Pour avoir un conseil 20 000 22 000 associations viennent spontan ment consulter les services de l Etat ou les Centres de ressources et d information des b n voles Nous avons remarqu que 85 des questions au travers de questions sur les statuts les financements etc revenaient des questions de gouvernance Cela ne nous para t pas trange car pour nous c est la gouvernance qui caract rise la vie associative Nous avons proc d un recensement Je dis nous parce que ce sont les services r gionaux et d partementaux qui l ont fait Nous sommes arriv s la conclusion qu il y a 1 081 lieux dans lesquels sont d livr es des informations aux associations Une fois le recensement effectu les adresses ins r es sur le site il est possible de cliquer sur la carte mais cette localisation cartographique n est qu un premier niveau Niveau peu utile puisque vous l avez dit tout l heure le probl me est aussi de qualifier ce que l on fait Cela signifie premi rement d expliquer qu tel endroit il s agit d une primo information qu tel Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 59 endroit il y a conseil ponctuel ou r p titif qu ailleu
87. elui de la MDA du Bassin de Bourg en Bresse La premi re volont de cette Maison est de s inscrire dans un parcours d accompagnement et elle s est centralis e sur l utilisation des dispositifs existants Elle a mis en place des actions de professionnalisation de la vie associative partir des dispositifs en place sur le territoire par exemple un service paie dans le cadre du Tiers de confiance pilot par l URSSAF ou le Dispositif local d accompagnement DLA Ces deux t moignages ont t compl t s par les interventions des partenaires Sandrine ABOUBADRA repr sentait l AVISE qui anime les DLA Tout l enjeu pour AVISE est linterconnaissance des structures d accompagnement et surtout la coop ration sur les territoires puisqu la base ce dispositif a t cr par le minist re de l Emploi pour les petites associations dans l exercice de d velopper et de consolider les emplois associatifs Le premier ancrage s est fait par le biais du territoire l volution fait que d sormais ce travail puisse se r aliser en collaboration avec les autres structures faisant de l accompagnement Henry BOUYOL est intervenu au titre de ADIES 13 Cette association intervient pour les MDA de la r gion PACA sur diverses th matiques Ce t moignage a soulev le d bat sur la professionnalisation des associations notamment pour d finir ce mot A l issue du d bat nous avons pr f r utiliser le mot responsabilisation et parler de pro
88. embres de partager des r flexions et des exp riences et c est avec plaisir que j ouvre cette journ e d tude Merci Luc de Backer Pr sident RNMA Le th me que nous avons choisi n est pas anodin Les Maisons des associations dans les r seaux territoriaux de d veloppement de la vie associative Chaque terme est pes Comme vient de le rappeler S r na Zouaghi ce th me a t r fl chi depuis plusieurs ann es C est le fruit d une maturation c est aussi un moment que nous posons dans l histoire du RNMA lui m me r seau Avant de d marrer un travail comme celui ci nous avons int r t r fl chir sur le sens de notre d marche Pour cela j aime assez bien c est peut tre une d formation professionnelle interroger les mots parce que je les crois porteurs de sens C est remettre en perspective pourquoi aujourd hui nous parlons de partenariat pourquoi nous parlons de r seau pourquoi nous nous appelons r seau C est donc une sorte de remise en perspective de 19 ann es d changes que nous avons construits en tant que r seau Je prends le risque de la redondance pour certains d entre vous mais comme on dit en politique il vaut mieux se r p ter que se contredire J esp re donc que je ne serai pas dans la contradiction En ouvrant les travaux hier en d but d apr s midi je disais sommes nous victimes d effet de mode Vous savez il y a des mots qui mergent dans le vocabulaire des mots dont tout le monde s
89. entre collectivit s entre puissances publiques la collectivit l initiative de la d marche prend des d cisions en choisissant de mettre le paquet un endroit X de soutenir telles initiatives propos es et elle rend publique la liste de ce qu elle soutient e Elle proc de en r digeant des conventions de subvention et comme dans toute convention de subvention il y a une valuation bilat rale de ce qui est attendu Il nous appara t important qu une fois les conventions chues une valuation collective ait lieu en r unissant les acteurs du tour de table initial et en comparant les r sultats au premier diagnostic Il est alors possible de voir si les r ponses Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 60 aux questions ont volu si la cartographie a t modifi e et ce que contiendrait un diagnostic actualis Je me suis tendue sur cette d marche parce que clairement c est une d marche additionnelle c est un tournevis suppl mentaire dans le champ de la subvention ce n est pas alternatif d une autre d marche Delphine Roux chef de projets Fondation SNCF Je repr sente la Fondation SNCF qui est un financeur C est de ce E point de vue que j ai assist aux ateliers et je vois que m me si nos situations sont diff rentes nous avons les m mes questionnements et des enjeux en commun c est d ailleurs pour cela que nous sommes partenaires Je mai pas beaucoup entendu parler de proje
90. es de formations d accueil et d accompagnement Ces deux exemples ont permis de lancer le d bat au sein de l atelier sur ce que nous attendons des r seaux r gionaux En premier lieu il s agit d une mutualisation de comp tences et d une mutualisation de moyens formation La construction en r seau r gional quand elle est issue d une proc dure de labellisation comme c est le cas en Nord Pas de Calais avec les P les Ressources permet aux partenaires d avoir une identification des acteurs et de leurs comp tences souvent bas e sur un cahier des charges commun ou une charte ou par des l ments qualitatifs permettant aux partenaires au del des structures juridiques qui portent ces projets d identifier les projets en eux m mes et ce qu ils peuvent avoir de commun Dans les attendus techniques et strat giques d un r seau r gional il y a l id e qu en se mettant en r seau nous avons une plus grande qualit sur le plan local Cela permet d harmoniser des pratiques comme cela a t cit avec le travail effectu dans les territoires pour r pondre l appel projets SNCF cet appel projets a fait l objet d une appropriation par les r seaux a permis d laborer des r ponses co construites et coh rentes sur le territoire En ce qui concerne les aspects strat giques une question est apparue concernant le rapport entre les politiques publiques et le secteur associatif lorsque ces r seaux sont pluriels regroupant des
91. es sociale et solidaire Nous sommes galement interpell s sur le volet 3 de la loi de Puerro d centralisation avec notamment la r flexion sur la place de la soci t civile et en oe ee LE HAN particulier celle des associations dans la d centralisation et les logiques de d veloppements territoriaux Dans nos Maisons Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 66 Que nous le voulions ou non nous sommes engag s dans un processus de participation tous ces chelons la fois dans nos Maisons pour mettre en r seau et en partenariat les associations jusqu au plus haut niveau pour faire en sorte que la voix de nos associations soit entendue que leurs pr occupations soient prises en compte dans la construction des lois avec tous les stades interm diaires que j ai d clin s Face tout cela ne faisons pas d ang lisme entrer dans les r seaux travailler en r seaux n cessite des moyens Jocelyne Paccou a dit que c tait chronophage c est peu dire vous le savez bien Les attentes vis vis du RNMA sur les territoires des MDA sur les territoires et du RNMA en r gion et l chelon national sont normes lourdes Si nous le voulions nous pourrions y passer nos journ es nos soir es et nos nuits Les responsabilit s qui nous sont confi es et les attentes qui nous sont adress es ne rencontrent pas les moyens qui permettraient d y faire face Aujourd hui nous sommes bel et bien dans une situation diffi
92. es Maisons c est que non seulement elles sont structures ressources plurielles nombre important de fonctions diff rentes assum es sur le territoire mais en plus elles s adressent des publics pluriels autant des associations de b n voles qu des associations employeurs Attendus et plus values des actions de port es r gionales Atelier restitu par Yannick Dubois de Tourcoing L objet de cet atelier tait de r fl chir e sur les attendus techniques et strat giques du faire r seau e sur les freins et les plus values qu apportait cette construction en r seau un chelon r gional Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 42 Deux pratiques ont permis d illustrer cette question de la r gionalisation des r seaux Un exemple vient du Nord Pas de Calais avec le r seau des P les Ressources Vie associative riche aujourd hui de 17 P les ressources Ce r seau a comme particularit d tre co anim et codirig par l tat et par les acteurs du r seau lui m me Un dispositif de labellisation permet des acteurs de le rejoindre et ainsi d apporter une r ponse l accompagnement associatif de premier niveau sur les territoires En vis vis pour montrer que les pratiques peuvent tre compl mentaires sans trop se croiser nous avons le r seau SAVARA pr sent par Renaud DROUY pour la r gion Rh ne Alpes c est un r seau purement associatif de mutualisation de pratiqu
93. es associations Nous tudions comment n gocier d partement par d partement pour acc der d autres collectivit s pour abonder avec les OPCA etc Il y a vraiment une r flexion globale c est pour cela que nous sommes la fois dans la strat gie et dans le technique car il faut ensuite mettre en uvre qui pourra mettre en uvre Nous sommes vraiment dans des liens et des relais pr fectoraux comment sur Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 28 cette th matique Emplois d avenir nos structures peuvent elles tre rep r es par le pr fet pour tre autour de la table avec les missions locales avec P le emploi Amandine Le Fouiller La ruche associative Narbonne En Languedoc Roussillon je n aborderai peut tre pas tr s bien ce sujet car nous n en faisons pas encore partie il existe un r seau r gional des Points d appui la vie associative qui s appelle ViAsso Aujourd hui il regroupe des structures de l ensemble des d partements du Languedoc Roussillon sauf de l Aude donc nous nous sommes positionn s pour repr senter l Aude Pour donner un exemple de plus value un dispositif qui s appelle Activ Asso a t cr o chacune des structures r pond une m me charte un m me programme pour accompagner les porteurs de projets Et gr ce au r seau ils ont obtenu un financement FEDER r gional qui a ensuite t r parti entre chaque structure Cela aurait t impossible
94. es deux directions verticale et horizontale se percutent font choc violent s opposent de mani re explosive et cela arrive dans certaines r gions on entend que les Maisons des associations ne sont pas bien vues de telle ou telle f d ration ne sont pas accept es ou n acceptent pas car cela va dans les deux sens ce n est pas tr s productif mais peut tre faut il en passer par l un moment donn Ou alors on pense qu il y a convergence entre ces deux dimensions qui ne s opposent pas mais qui se compl tent ce moment l la question se pose de savoir comment nos r seaux horizontaux peuvent entrer en confiance en partenariat et peut tre en r seau voyez les mots sont en train de se nouer avec ces structures qui vivent autrement mais qui apportent autre chose Dans cette relation partenariale la confluence bien s r nous sommes dans cette relation gagnant gagnant que j voquais le tout est de voir comment quilibrer les forces Ceci tant toute la difficult et c est l objet de nos vies c est de se demander comment cr er cette confluence Comment faire Parce qu il est facile de le dire ce que je fais ce matin est facile mais sur le terrain comment faisons nous pour provoquer cette rencontre o chacun se sentira en capacit d apporter quelque chose Aujourd hui nous allons travailler sur trois ateliers qui vont nous inviter inventer des moyens pour g rer ces partenariats et pour cr er ces r seaux
95. es structures des associations qui ont des objets communs des valeurs communes des pratiques communes et c est le cas des Maisons des associations en tout cas c est ce que nous voudrions que ce collectif qui a des valeurs communes puisse faire poids par rapport d autres qui auront d autres valeurs d autres pratiques par exemple les collectivit s territoriales C est dire que nous puissions n gocier avec les collectivit s non pas parce que nous allons plaire ou ne pas plaire mais simplement parce que nous aurons tabli un rapport d quilibre qui nous permettra d tre reconnus pour ce que nous proposerons et non pas parce que nous aurons fait des ronds de jambe Idem par rapport aux autres r seaux Pourquoi le r seau r gional Nord Pas de Calais doit il se construire plus solidement Parce que nous avons quelque chose faire avec des r seaux comme la CPCA En tant que Maisons des associations nous n avons pas vocation porter la parole politique de nos associations et le RNMA n a pas vocation porter la parole politique des Maisons Nous sommes dans une d marche d accompagnement de services etc Et en tant que pr sident de la Maison de Tourcoing cela me frustre terriblement Je me dis Nom d un chien Il y a des choses dire en ce qui concerne la politique il y a des revendications faire remonter Mais ce n est pas notre r le mais alors il faut que notre R seau soit suffisamment solide pour faire entendr
96. es tous les secteurs socio conomiques et soci taux et certains parlent m me de galaxie associative tant ces 1 300 000 structures sont Le dialogue civil qui est diff rentes i l change continu et structur Alors le secteur associatif a le vent en poupe et b n ficie de la PUJ GITES NE CES TNT ES confiance des Fran ais qui pensent que les associations peuvent entretiennent avec les jouer un grand r le pour pr server et favoriser le lien social MEN UNEN CAE CC notamment en p riode de crise Porteuses d une demande MOIEA TIS UNejee TTO citoyenne d innovation politique et sociale les associations sont Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 5 des courroies d id es aupr s des pouvoirs publics De plus elles sont de v ritables laboratoires de d mocratie o l on prouve et partage le sens du collectif la responsabilit et le partage des projets Ainsi l id e que la d mocratie ne peut se restreindre aux seuls suffrages et que les corps interm diaires ont un r le jouer dans l laboration de la d cision fait son chemin Il s agit d augmenter l implication des citoyens dans la vie politique et de permettre un nouvel espace aux expressions citoyennes et associatives pour valoriser l expertise dont elles font preuve sur beaucoup de sujets C est en ce sens que M Fran ois Fillon a charg en 2010 M Luc Ferry de lui remettre un rapport sur la repr sentation du monde associatif dans le dialogue ci
97. esp ce de conseil d administration compos e de 4 personnes Nous avons mis en place plusieurs actions dont la derni re en date est une r union en partenariat avec le Conseil g n ral de la Creuse et 3 fondations SNCF MACIF et Cr dit Mutuel Un apr s midi a t consacr une r flexion et une pr sentation des programmes des fondations devant les repr sentants d une soixantaine d associations L objectif tait de favoriser l change et d apporter aux associations une meilleure connaissance des programmes et des logiques d intervention de fondations et de faire conna tre aux fondations ce dont les associations pouvaient avoir besoin comment elles fonctionnaient pour leurs propres logiques d interventions C tait tr s int ressant cela Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 14 d bouchera pendant le mois de l ESS sur une journ e compl te au cours de laquelle il y aura des forums des fondations Il n est pr vu que des fondations pas d autres partenaires mis part la Direction d partementale de la coh sion sociale et de la protection des populations DDCSPP et le DLA car nous travaillons amicalement avec eux Cette journ e sera consacr e la pr sentation d un maximum de fondations aux associations du territoire qui souhaiteront venir toujours en partenariat avec le Conseil g n ral Nous mettons en place des Ap ros Assos comme en font beaucoup et comme nous en faisions lorsque j
98. et c est nous tous de trouver la r ponse si r ponse il y a et si nous avons envie de la trouver Je dis que cette solidarit sociale est port e par 83 des associations cela ne veut pas dire que les autres ne la portent pas ce n est pas parce qu il s agit des salari s et d employeurs qu ils ne portent pas d action sociale Heureusement les Restos du c ur sont une association employeur qui uvre dans le champ de la solidarit sociale C est un marronnier associatif cela fait des ann es qu on y pense mais les 83 des associations non employeurs repr sentent un co t vit la soci t bien sup rieur toutes les subventions et aux millions d euros apport s dans le champ de l Economie sociale et solidaire Si je reprends vos termes de d mocratie conomique ce champ est bien plus important en termes de co ts vit s Les ducateurs des rues b n voles qui s occupent des gamins dans les quartiers nord de Marseille et vitent que des voitures ne soient br l es repr sentent une conomie de l assurance et d autres champs de la soci t qui sont normes Le co t vit la soci t par l action de ces associations n est jamais pris en compte et n est jamais valoris Dans les CRESS et ailleurs dans tous les r seaux il faut chiffrer et faire conna tre cette valeur Moi qui ai vu l mergence du poids Carbone je vous propose de trouver le poids Carbone de la valeur du co t vit la
99. ez avec quelles ressources en tenant compte de quelles contraintes vous envisagez de promouvoir le d veloppement associatif de vos Maisons Ce vaste chantier continuera demain avec les enjeux T moignage d Alain Detolle MIAM de Faux la Montagne La demande qui m a t faite tait de pr senter l un des outils mis en place Faux la Montagne et qui s appelle un fonds de dotation solidaire Cet outil peut tre int gr ce qui vient d tre pr sent car c est une mani re de travailler avec des partenaires et des collectifs de notre territoire MIAM la Maison inter associative de Millevaches existe formellement depuis 2009 structurellement et financi rement partir de 2013 L action de d marrage date de 2007 dans la mesure o c est une entreprise qui notamment g re la revue Association mode d emploi que certains d entre vous connaissent et dont le si ge se trouve sur le plateau de Millevaches Notre activit ayant trait la vie associative en 2007 notre arriv e sur le plateau nous nous sommes trouv s face de nombreuses demandes d informations techniques de la part de responsables d associations locales Sur ce territoire il ny avait pas m me une structure sp cifique pour r pondre ces demandes certaines le faisaient un peu mais de mani re informelle Nous avons commenc r pondre nous aussi de mani re informelle puis nous avons formalis ce travail au bout de deux ans Maintenant nous n
100. f d acteurs nationaux impuls l origine par le RNMA Un second outil va bient t sortir sur une m thodologie de mise en r seau Nous devons aller plus loin en travaillant avec vous sur le projet de charte des acteurs de l accompagnement r gional dont il a t question comme sur une cartographie des dispositifs d accompagnement qualifier ce que chacun fait et comment le travail se fait ensemble Francine Evrard vice pr sidente de la CPCA secr taire g n rale de la FONDA La FONDA est un think tank associatif qui r unit des militants de base des b n voles des t tes de r seaux mais aussi des chefs d entreprises des chercheurs universitaires Tout ce monde en son nom personnel et pas au nom d une organisation essaie de r fl chir ensemble aux d fis de la vie associative aujourd hui en France Sur le site de la FONDA vous trouverez une mine de documents de r flexions qui manent de ce think tank La FONDA travaille en troite collaboration avec la CPCA Peu d entre vous semblent conna tre la CPCA ce qui n est pas un probl me son objectif n tant pas d tre connue du plus grand nombre par contre son objectif est d tre la voix des associations aupr s des pouvoirs publics La charte des engagements r ciproques sign e en 2001 lors de l anniversaire de la Loi 1901 a t l occasion pour l Etat de signer ce contrat entre les associations repr sent es par la CPCA et les pouvoirs publics sur des engagements r cipr
101. fessionnalisation des activit s et des structures associatives plut t que de la professionnalisation des personnes Il tait important de recentrer l association qui ne peut intervenir qu avec l aide des b n voles qu il s agisse de b n voles dirigeants ou acteurs Quels sont les principaux enjeux de soutien la professionnalisation de l action associative En se pla ant du c t de l association la professionnalisation des membres peut par exemple justifier certaines comp tences travers des outils reconnus Passeport b n vole ou CFGA La justification de ces comp tences peut lever certains moyens comme des subventions pour lesquelles les associations doivent justifier d une certaine professionnalisation En se pla ant du c t des structures accompagnaitrices donc surtout de la MDA la professionnalisation des acteurs peut permettre d tre l coute des associations de r pondre leurs besoins Pour l action en partenariat cela permet d identifier les comp tences pr sentes ailleurs sur le territoire et galement d utiliser la totalit des palettes de comp tences Pourquoi mettre en place ce r seau de soutien et de professionnalisation de la vie associative C est utiliser la diversit des dispositifs Utiliser l ensemble des outils d accompagnement permet de r pondre un besoin de mani re quantitative par exemple l outil DLA accompagne 7 000 associations mais le potentiel est de 150 000 associations
102. gion PACA qui ont t tr s impliqu s dans l organisation de ces rencontres nationales impliqu s aux c t s de l Atelier coop ratif que Luc de Backer a cit puisque l Atelier qui est l un des partenaires du R seau l chelle nationale sur la d marche d accompagnement des Petites et moyennes associations employeurs a assur un appui la pr paration de ces Rencontres L atelier Coop ratif animera les ateliers et la pl ni re de demain au Frioul La th matique de ces Rencontres porte sur la place des Maisons dans les r seaux d animation de la vie associative locale Nous avons voulu construire le contenu en mobilisant tr s fortement notre R seau 12 t moignages de Maison des associations vont se succ der au cours de ces 2 journ es Nous avons galement sollicit les Maisons sur la fonction de rapporteur pour chaque atelier nous avons un rapporteur et un suppl ant qui rendra compte ce soir lors d une br ve synth se puis demain matin pour relancer les travaux Aujourd hui il s agit d une journ e de valorisation des exp riences des Maisons Demain nous nous ouvrirons vers l ext rieur sur une exploration des modes de fonctionnement avec les autres r seaux notamment les grands op rateurs de la vie associative voire de l Economie sociale op rateurs nationaux mais galement locaux Demain il y aura 12 intervenants ext rieurs qui interviendront lors des ateliers ils participeront nos travaux Avoir autant d inter
103. heur Matthieu H ly Nous attendons 200 ou 300 participants Notre r seau sert cela c est dans ce sens que je trouve que nous faisons de la politique Le premier vice pr sident du Conseil r gional et Matthieu H ly n ont pas les m mes discours et les associations ont des questions leur poser sur la fiscalit et sur d autres domaines Nous estimons que c est le r le de Maisons des associations d organiser ensemble une telle conf rence S bastien Cornu Atelier coop ratif Donc de la politique au quotidien Luc de Backer RNMA Il est important de cr er les conditions Nous ne faisons pas de politique nous cr ons les conditions de Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse C est en cela que nous sommes une caisse de r sonance S bastien Cornu Atelier coop ratif Nous avons fini nous pouvons travailler avec le rapporteur pour pr parer la retransmission partir des l ments recueillis assez nombreux La question du politique dans le projet du RNMA a d j t pos e lors de la derni re assembl e g n rale Je me permets d mettre ce point de vue est ce que cette question a besoin d tre tranch e Parfois le flou est un bon espace pour tre libre de travailler Le flou est aussi une fa on de garder une certaine coh rence une certaine libert d action dans cette coh rence plus ou moins coh rente Journ e th matique Introduction S r na Zouaghi Elue la vie associ
104. i l action en r seau n est pas une option c est une obligation mais en tant clairvoyant En conclusion je voudrais vous raconter une histoire deux personnes viennent de mourir l une arrive en enfer et l autre au paradis Le paradis est un endroit de r ve avec une table richement d cor e un magnifique festin la personne qui y arrive est tr s contente mais on lui dit qu elle doit aller en enfer Elle va donc en enfer en pensant que cela ne sera pas bon pour son matricule Elle arrive en enfer et le d cor est exactement le m me la table est aussi belle les mets aussi savoureux dans les deux endroits les gens ont de tr s longues baguettes pour se nourrir Mais au paradis les convives mangent ce qui n est pas le cas en enfer au paradis ils se nourrissent de voisin voisin alors qu en enfer chacun s chine utiliser ses baguettes bien qu elles soient trop longues pour se nourrir directement Voil pour moi une image de travail en r seau David Heckel directeur de la CRESS PACA Une CRESS n a pas de parole politique propre elle s exerce faire converger les paroles politiques des familles qui la composent familles associatives coop ratives et mutualistes Par la convergence de ces paroles politiques elle cr e une intensit suppl mentaire ce que ces familles d fendent au travers de leur organisation f d rale ou en r seau Je souhaite continuer le travail fait en atelier et repris en synth se en ce q
105. i me niveau correspond la place des associations et des MDA cette fois ci dans des r seaux locaux Dans ce deuxi me niveau il y a non seulement les associations entre elles mais galement les MDA qui les assemblent dans des partenariats locaux Tout ce que j ai entendu me confirme si cela tait n cessaire dans l id e que l avenir du R seau est dans les regroupements r gionaux Aujourd hui les r seaux r gionaux du RNMA sont un chelon indispensable car c est par ce d veloppement des r seaux r gionaux que nous pourrons participer au maillage territorial Notamment pour tre au rendez vous des autres structures d appui que sont par exemple les P les ressources la vie associative les Points d appui o ils existent SAVARA SARA le r seau des P les ressources du Nord mais aussi pour tre au rendez vous de ceux qui aujourd hui ont mission officielle de structurer la vie associative je parle de la CPCA r gionale et de la CRESS r gionale C est alors beaucoup plus compliqu car vous l avez bien entendu ces structures sont travers es de courants de sous courants de tensions d interrogations sur elles m mes sur leurs missions lei ou l selon les r gions elles ont du mal s entendre quelquefois elles s ignorent totalement occasionnellement il y a des luttes d influence Et nous petites Maisons des associations nous sommes parfois prises en otage prises partie et nous ne savons pas comment nous positionner dan
106. i oui oui devant le travail en r seau il faut l aborder avec clairvoyance Au niveau de votre r flexion je me permettrai de vous faire 2 propositions e demander que le grand groupe associatif demande un Grenelle des associations ou toute autre d nomination pr par dans les territoires anim avec l chelon national et men sous la responsabilit du minist re Quatre l ments forts sont mettre en avant dans cette pr paration d un Grenelle mais ce n est pas exhaustif o la conception d un financement crois des associations entre collectivit s et tat o la probl matique de la mutualisation mais mutualisation tout confondu des fonctions des comp tences des supports o la d fense de l id e r publicaine de l galit des territoires sur laquelle il faut se battre o la d fense du service public pourquoi une p r quation Parce que nous d fendons l esprit du service public Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 51 e une CPCA et un RNMA non pas en coordination mais en union pour positionner l nergie associative comme un l ment du moteur d mocratique de notre soci t me semble dangereux que les associations fassent comme si la mont e des extr mismes aujourd hui en France tait un piph nom ne exceptionnel d la crise par exemple Parce que nous ne serons pas de trop pour tre attentifs et combatifs devant la mont e de ces extr mismes Voil pourquoi pour mo
107. iation des d l gu s de l conomie sociale ADES que je repr sente Bien s r nous partageons les pr occupations cit es ce matin notamment sur la r gionalisation en tant que coordinateur r gional de ADES nous avons des pr occupations communes La MACIF est une entreprise un peu particuli re en ce sens que ce sont des lus comme moi ou comme demain certains d entre vous je l esp re qui dirigent et qui sont pr sents dans la gouvernance Le message que j aurais transmettre aux associations est de dire engagez vous n h sitez pas venir nous rejoindre p n trer dans un groupe comme la MACIF pour porter la voix des associations Parce que nous avons besoin d entendre les sp cificit s Il faut toujours garder une certaine dose d humilit Ce n est pas le cas ici mais parfois vous entendez des entreprises qui arrivent avec un discours pr par en disant Nous savons tout nous avons tout compris nous sommes capables de faire de l argent et vous savez comme l argent est important dans notre pays Je crois qu il faut garder un discours humble et dire Nous avons besoin gt Mais nous ne pouvons pas inventer ce discours En tant qu assureurs nous pr f rons avoir des soci taires vivants plut t que des soci taires d c d s et travailler avec des associations concernant la pr vention du suicide est int ressant pour nous car elles vont nous faire remonter des donn es particuli res Bien s r elles vont no
108. ication nous aidons les associations pour leur propre communication sur Internet ou sur papier Les comp tences internes du conseil d administration concernent des chefs d entreprises qui peuvent aiguiller les salari s de la Maison pour transmettre leurs connaissances aux associations ils peuvent galement rencontrer directement les associations Les ressources externes sont les r seaux d appui la vie associative le r seau Profession Sport je travaillais Profession Sport Paris avant de venir V lizy nous travaillons par exemple avec Profession Sport sur la ville de Versailles pour nos r unions nos soir es d information aupr s des b n voles ce qui nous permet de mobiliser de diffuser sur le d partement et de ne pas toucher que les associations v liziennes le Club Asso Emploi dispositif d aide aux associations employeurs qui dispose d un site Internet v ritable mine d outils les Dispositifs locaux d accompagnement le R seau pour des changes d exp riences ma premi re rencontre du RNMA a eu lieu Bourg en Bresse en d cembre 2012 c est vraiment l occasion de voir ce qui se passe dans d autres Maisons et d changer nos exp riences les syndicats tels que le CNEA Conseil national des employeurs associatifs auquel nous adh rons nous nous y r f rons pour conseiller les associations sur les conventions collectives d animation et du sport en particulier pour les paies afin de tenir compte de l actualit
109. ie d accompagnement territorial e d finir ensemble des besoins partageons nous la m me probl matique e tablir un diagnostic ce qui est fait ce qui n est pas fait et l o il faut agir e comment s organiser ensemble comment articuler l offre qui fait quoi Les pistes En conclusion nous avons besoin de tous les acteurs de l accompagnement Le tout est de s organiser pour construire ensemble et faire en sorte que le Far West de demain soit la cohabitation entre les cow boys et les Indiens Atelier 3 le r le et les apports des MDA quant aux enjeux d une action r gionale pour le d veloppement et la professionnalisation des associations Rapporteur Christian Cascio directeur du Carrefour des associations parisiennes Nous sommes partis du citoyen pour largir la MDA et nous allons largir la r gion Force est de constater que je vais tre oblig de suivre la consigne de notre pr sident Luc de Backer mieux vaut se r p ter que se contredire Puisque je vais sans doute tre oblig de r p ter pour la r gion ce qui a t dit par les rapporteurs pr c dents Les MDA doivent s armer c est ce que nous a dit Alain Detolle Nous devons agir en compl mentarit nous venons de l entendre La base de donn es des bonnes pratiques disponibles tous est galement un enjeu r gional Agir de fa on r gionale dans les m thodes d accompagnement pose une question fondamentale cell
110. ilit p nale ils sortent rassur s Les trois quarts du temps ils ont l impression qu ils vont tre syst matiquement mis en cause pour tout et pour n importe quoi En rappelant les m canismes du droit nous leur d montrons d une fa on simple la fa on dont il est possible de mettre en PAIE UNE ER EE NI uvre une responsabilit civile ou mettre en jeu une MCE MISE NICE EE responsabilit p nale II y a des crit res qu il faut conna tre pour MATE ONE OC r aliser que les mises en cause ne sont pas syst matiques MALE NC Notre but est de les rassurer sans les d responsabiliser Cela partenaires que nous appelons rejoint le besoin de formation et le besoin de collaboration avec AOGA EEE d autres acteurs dans la mise en uvre d actions de formation en fonction des secteurs a concern s Maisons des Nos actions sont r gionales essentiellement lorsque nous EEEo ee RME ETOILES travaillons dans le secteur m dico social ou dans le cadre de la formation professionnelle continue Il s agit alors de formations techniques prises en compte dans le temps de travail et il est un peu plus facile de les r aliser l chelle d une r gion Comme nous prenons en compte les r alit s du terrain nos s ances d information destin es aux associations employeurs et surtout aux associations non employeurs se font l chelon local afin de pouvoir mobiliser les responsables dont les disponibilit s sont moins importantes que celles
111. jet propre mais dans la de leur exp rience de transmettre les bonnes pratiques compl mentarit avec les projets marseillaises Alors encore une fois nos journ es d tude d autres associations sur le m me seront riches de nombreux t moignages et de la participation territoire de partenaires qui je renouvelle tous mes remerciements et surtout merci tous d avoir accept de venir Marseille pour Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 6 ces temps d changes de r flexion et de travail Bon apr s midi mais l heure est venue de se mettre au travail et pour lancer ces premiers ateliers je passe la parole notre pr sident Luc de Backer et je renouvelle tous mes remerciements Carole Orchampt et toute l quipe du R seau Merci tous Luc de Backer pr sident du R seau national des Maisons des associations Merci S r na Zouaghi pour ces mots d accueil qui manifestent tout l int r t que la ville de Marseille et toi en particulier maire adjointe Marseille et vice pr sidente du R seau par ailleurs vous portez la vie associative et notre R seau Il y a des rencontres qu on attend f brilement pendant 6 mois les Rencontres nationales sont toujours un intense moment de retrouvailles parce qu il s y passe plein de choses dans le domaine de la convivialit de la rencontre mais aussi de l enrichissement dans les domaines qui sont les n tres et pour nous outiller plus solidement d
112. jeunes de Tourcoing et nous les orientons vers des r seaux l chelle du Nord Pas de Calais Nous avons une r ponse tr s positive de ces publics car nous travaillons avec des structures de quartier des structures locales qui attendent que nous puissions les mettre en r seau Encore une fois nous ne sommes pas dans une conomie financi re car cela implique un d ploiement de moyens Evidemment dans la coop ration 1 1 3 mais il faut d j avoir 1 1 Jany Nahon L Atelier coop ratif Lors de la restitution il faudra rapporter ce qui vient d tre dit sur la notion de vivre ensemble et la notion de mise en r seau la fois en tant que moyen et objectif cette sorte de dialectique cette mise en tension qui partait de la question Qu est ce que faire du r seau Quel est cet atelier et qu allons nous pouvoir y ranger Est ce produire des outils Est ce la fa on de mettre en uvre Alain Detolle MIAM Faux la Montagne Faire r seau c est aussi d autres choses Je pense notamment des pr occupations actuelles qui a recoupent des pr occupations fr quentes je pense CLONE NC UNE CNE EUNNUES ce qui a t fait H rouville Saint Clair en ce qui ME COM EEEE NEO SCENE ES concerne la politique de la Ville C est une mani re LES EU CNE EE TS ECS de faire r seau C est une des pr occupations que s adresser aux lus locaux nous pouvons avoir Parce que le probl me de la repr sent
113. k Hallard MDA Saint Jean de Braye Nous commen ons r fl chir ce qu voque Alain Detolle II est vrai qu une Maison municipale regroupe une grande vari t d associations 160 associations repr sentant 12 ou 13 secteurs associatifs Il est vrai que localement nous n avons pas forc ment d interlocuteurs IIl me semble qu il y a un outil qui existe au sein du RNMA une piste explorer travers le Conseil local de la vie associative Ce peut tre un moyen il faut tudier comment faire comment le mettre en place quels seraient les objectifs Jany Nahon L Atelier coop ratif Voici un encha nement point en partant de constats de besoins e quelle est la volont politique au sens large d y r pondre et comment construire des r ponses collectives e comment co construire des r ponses collectives par rapport des besoins du territoire e comment co construire des r ponses selon un projet associatif interne selon que l on est une Maison des associations associative ou municipale J ai galement not ce qui me semble int ressant m me si c est vident que faire r seau a un co t Si faire du r seau tait vident cela se saurait Donc toutes vos initiatives de terrain des plus basiques aux plus complexes ont un co t que vous portez soit en mode survie soit en le valorisant face vos interlocuteurs locaux Le financement des Maisons refl te pour beaucoup la volont politique locale de reconna
114. l accompagnement l h bergement des associations n est pas pr vu ViAsso Renaud Drouy D l gu territorial RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse En Rh ne Alpes nous avons une structuration qui n est pas coordonn e ou relay e par la DRJSCS ou une direction la Vie associative Cette coordination s appelle SAVARA Structures d appui la vie associative en Rh ne Alpes Je ne sais pas si c est original mais elle est totalement associative et issue du milieu associatif des RIGE La disparition en 2000 ou 2001 de ce r seau a laiss un grand vide en Rh ne Alpes Ces structures se sont retrouv es pour travailler partir des Points d appui la vie associative sur l accompagnement des associations Nous nous retrouvons sur les objectifs et sur les valeurs Nous avons cr un label SAVARA pour les structures qui accompagnent la vie associative en Rh ne Alpes Sur les 25 Maisons adh rant SAVARA une douzaine est lab lis e S bastien Cornu Atelier coop ratif Il est int ressant d clairer cette notion de label est ce un attendu du travail en r seau ou un attendu des Maisons des associations Est ce une plus value pour vous Quels en sont les apports Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 29 Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse C est Pourquoi cr er un Label un attendu galement pour des financeurs des partenaires il ne faut Parce que nous voulions
115. lain Detolle MIAM de Faux la Montagne d guee MACI GE premier montage a ra Ce n est pas le hasard C est d abord une r alis partir de nos relations mais avec retomb e directe du partenariat du RNMA l objectif d tre plus larges ouverts n importe 4 quelle forme de fondation Nous le pr parons an Eo n ee due avec le d bat sur l odeur de l argent Pour repr sentant r gional de la fondation SNCF NOAS sargent des fonaanars ce da1 argani nous cherchions mener des actions public dans l us o elles b n ficient des ensemble Il est vrai que nous sommes tr s avantages fiscaux liesa atilisation oe Cet conomie sociale je suis un promoteur de argent gui ce tait est donc de l argent public i Pour nous il est l gitime que cet argent conomi j ai nc rep r plus a ne E nd Dre revienne l ensemble des projets c est nous g de le r clamer Cela fait partie du d bat avons l intention d aller plus loin Nous T moignage de Patrick Hallard d l gu la vie associative Saint Jean de Braye Saint Jean de Braye est une ville de 20 000 habitants l est d Orl ans comptant 160 associations de tous secteurs sportif culturel etc Je me suis propos pour t moigner de notre exp rience sur le r le des MDA dans l inter associatif En 2008 quand l quipe municipale est arriv e nous avons constat que la vie associative tait en bien triste tat Les associations recens
116. le Maison associative Nous Nous nous situons dans une dynamique de entendons divers chos du c t des municipalit s soutien la vie associative mais elle va A minima il y a au moins deux directions dans beaucoup plus loin car c est une sorte lesquelles les unes et les autres s expriment sur le d approche de notre monde de notre sujet Un certain nombre de municipalit s comme soci t une volont d tre dans le partage pour la Maison associative d Amiens M tropole dit d une certaine forme de pouvoir qu il faut d velopper l inter associatif pour aller vers la mutualisation et que mutualisation signifie peut tre conomie de gestion Vous ne vous situez pas dans ce cadre puisque vous avez une volont politique mais c est un discours que nous entendons beaucoup si nous nous regroupons nous arriverons peut tre faire des conomies pour construire telle ou telle action II me semble entendre que vous vous situez dans une autre approche analogue celle que nous avons essay de d velopper Amiens comme dans d autres lieux nous ne sommes pas plus originaux que cela mais nous nous situons dans un courant de travail sur la dynamique inter associative la mise en commun d associations le regroupement de structures vari es venant d horizons divers pour tendre vers un objectif d nergie L objectif que nous partageons est celui de la coproduction de la connaissance et Rencontres Nationales du RNMA Marseille J
117. ligne d une bourse aux b n voles sur le site marseille fr l acquisition de passeports b n voles dit s par France B n volat et l information aupr s des associations de ce document qui permet de valoriser leur engagement b n vole notamment dans le cadre de la valorisation des acquis de l exp rience Alors chers amis nous avons tous pour ambition d inciter le plus grand nombre de Marseillais d couvrir l engagement associatif et devenir b n voles aussi est il important de donner une id e de la diversit du b n volat et de ne pas figer celui ci dans une image d pass e Le b n volat ne doit plus tre consid r comme chronophage mais comme un moyen d optimiser son temps en se rendant utile avec plaisir C est un des grands th mes d velopp s par la Cit des associations et je ferai donc la transition avec les th mes des travaux de ces 38 Rencontres une association trouve sa l gitimit dans la valorisation d un projet inscrit dans un territoire de vie et qui met en mouvement divers acteurs d o l importance de faire r seau Le d veloppement de la vie Alors Marseille comme ailleurs nous nous employons tre associative est li celui des au plus pr s des besoins des associations nous sommes donc territoires les associations se pr sents dans le R seau depuis sa cr ation ce qui nous pensent non seulement par rapport permet d changer avec les autres structures de nous enrichir leur ob
118. moignage fourmille d initiatives peu banales et cest une g om trie particuli re de Maison des associations Alain Detolle MIAM de Faux la Montagne Pour conna tre assez bien le R seau je peux citer de nombreuses choses tr s proches de ce que nous faisons et qui le sont galement par d autres Maisons Notre Maison est petite et fait moins d accueil technique et pratique mais tous les participants cet atelier font sensiblement les m mes travaux que nous Nous n inventons rien de ce point de vue Gr gory Autier S3A Maison des associations d H rouville Saint Clair Les fondations cit es sont celles du Cr dit Mutuel de la MACIF et de la SNCF Est ce volontaire que ce soient des fondations de notre secteur de l conomie sociale Est ce volontaire de ne Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 16 pas les avoir m lang es avec par exemple NORAUTO et KRONENBOURG Car il a t question de l Ap ro des associations dont le th me sera L argent n a pas d odeur o vous parlerez de ce type de fondations Avez vous choisi de travailler en 2 temps ou est ce connaissons ces 3 partenaires Je suis administrateur de la caisse locale du Cr dit Mutuel il tait donc naturel que je fasse appel leur fondation Claude Rogeaux ancienne directrice de V lizy Associations elle est venue s installer Faux la Montagne o elle est le hasard vraiment d une aide tr s pr cieuse est A
119. mpl te travailler avec nous tre ventuellement interpell s un peu malmen s parfois mais en tout cas entrer dans un d bat constructif Votre pr sence nous conforte dans nos convictions Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 67 Merci enfin nous nous tous qui faisons vivre ce R seau chacun sa place chacun dans sa Maison chacun dans son conseil d administration ou dans le conseil d administration du RNMA Ont contribu la r alisation de ce document Photographies Jocelyne Paccou Michel CETRI Florent VILLERET Eric SASSU et Christophe BOUVIER Transcription des interventions Rozen MORVAN de la SCOP Crea Lead morvan rozen orange fr Coordination criture et mise en page Carole ORCHAMPT et Sylvain RIGAUD RNMA R seau National des Maisons des Associations S3A Maison des Associations 1018 Quartier du Grand Parc 14 200 H rouville Saint Clair T l 02 31 06 17 50 Fax 02 31 06 17 59 www maisonsdesassociations fr VIE Ra ah Dr pur Hit CREDIT PEN FD PUS RES ALL KE ER ATIONS jet QD FONDATION gt rs COOPERATI FE B n volat Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 68
120. munication donnera des informations pour r aliser une affiche etc c t de cela nous avons le partenariat avec les associations locales le Centre r gional d information jeunesse le P le conomie solidaire la Ligue de l enseignement France B n volat Toutes ces associations partenaires de la Ville de Dijon avec laquelle elles travaillent quotidiennement viennent participer des temps de formation Nous mobilisons les comp tences la fois dans les services de la Ville et dans les associations locales Les associations en b n ficient gratuitement car ce sont de r els partenariats qui perdurent depuis de nombreuses ann es Il y a des changes nous mettons disposition des locaux Nous fonctionnons dans cette d marche de partenariat Lucile Manoury Atelier Coop ratif Dans toute association je pense que les Maisons des associations associatives ne font pas exception cause de cette richesse b n voles salari s il faut r guli rement poser la question du sens du r le de la r partition des liens Il faut de temps en temps r viser ce qui se passe Des comp tences b n voles existent comment peuvent elles tre mobilis es voire mieux mobilis es Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 22 Jocelyne Paccou pr sidente de la Maison de la vie associative de Dunkerque Je suis b n vole Chez nous c est le conseil d administration qui impulse D abord les membres d
121. n quipe ils vont nous accompagner pour ce travail Bien videmment je crois que cela va de soi mais j appelle chacun et chacune d entre nous participer au maximum aux changes ne jamais h siter t moigner de sa propre exp rience ou intervenir si certains aspects le questionnent Demain journ e d tude sur les les pour aller un peu plus loin dans cette r flexion sur la fa on dont le R seau notre R seau avec nos Maisons nous inscrivons dans des partenariats locaux nationaux comment nous tissons ces liens Quelle ambition Et je termine en disant que tout ce travail aujourd hui d j de ce matin avec les correspondants r gionaux maintenant avec cet change de pratiques et cette r flexion sur notre entr e dans les partenariats demain sur la fa on dont nous faisons r seau tout ceci s inscrit dans un travail beaucoup plus large que m ne Jean Fran ois Grillet vice pr sident du r seau et toute une quipe autour de lui autour de la mise en place d un projet strat gique du R seau pour les 5 10 ans venir Finalement comment se d finit le R seau et qu engage t il dans ce nouveau paradigme du paysage associatif fran ais Quel programme Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 7 Carole Orchampt d l gu e nationale du RNMA Je tiens saluer Marie Christine Guillaume directrice de la Cit des associations toute son quipe et bien entendu l ensemble des acteurs de la r
122. n arrive trouver sa place T moignage d Alexandre Bailly Charg de mission service Vie associative de Montreuil Pour mobiliser nos comp tences nos r flexes semblent en partie conditionn s par nos contraintes tout d abord l histoire de la Maison des associations de Montreuil Elle est assez ancienne ouverture en 1985 et d s sa cr ation elle a h berg le service Vie associative de la municipalit Cette Maison a t pens e comme un lieu de ressources plut t ax sur des ressources mat rielles Le r flexe concernant les ressources mobiliser tait li la mise disposition de salles et de mat riel Petit petit une prise de conscience a t faite les associations n ont pas seulement besoin de locaux ou de mat riel pour mener bien leurs activit s de ce fait une nouvelle partie ressources a merg Comme cette Maison a t tr s rapidement identifi e des associations venaient y chercher du mat riel Nous sommes un peu mi chemin entre la Mda de V lizy et celle du Havre Nous essayons au maximum d utiliser nos ressources internes au travers des services municipaux th matiques Mais lorsque les demandes sont plus g n rales ou transversales quelle que soit la nature de l association son fonctionnement sa vie statutaire etc nous faisons appel des prestataires ext rieurs en particulier pour des formations Il me semble important de pr ciser qu il faut caract riser les comp te
123. n s r une fonction historique dans vos Maisons mais elle ne contribue pas toujours la d finition premi re d une Maison des associations la logique d h tel associatif a t peu retenue par les Maisons qui ont r pondu e en revanche que vous soyez Maisons municipales ou associatives vous vous d finissez prioritairement comme une structure polyvalente les Maisons associatives ont plut t retenu la notion de structure ressource positionn e en fonction d un projet propre promouvant l autonomie des associations la mise en relation interassociative le d veloppement de projets au service de la citoyennet les Maisons municipales ont plut t retenu la notion de structure polyvalente ces deux entr es ne sont pas incompatibles nous en d duisons que vous avez un point commun qui est de sous tendre un vaste ensemble de t ches au service de la vie associative de proximit Les publics e vous travaillez principalement avec des associations b n voles e mais un certain nombre de Maisons et notamment des Maisons associatives travaillent aussi au service d un public de porteurs de projets et plus largement d associations employeurs e lorsque l on regarde le volume de public employeur ou b n vole qui sont les v tres nous nous rendons compte que vous vous inscrivez dans les grandes proportions nationales entre les associations b n voles plus de 80 des associations et les petites associations employeurs
124. nces recherch es pour ne pas mobiliser quelque chose de surdimensionn par rapport aux besoins Quand une association vient nous voir nous lui demandons d abord sa taille son activit ses buts ses attentes en venant nous voir Nous essayons d abord de savoir qui elle est puis de comprendre son besoin afin de voir si nous avons les comp tences n cessaires pour y r pondre Dans n importe quel type de communication il faut approfondir pour cerner une demande Une demande d association peut tre biais e surtout dans les Maisons municipales car tant associ e la municipalit elle l est souvent aux demandes de subventions Le discours des associations est adapt au fait que nous soyons identifi s comme une institution comme la municipalit II nous faut donc caract riser vraiment la demande associative afin de mettre en ad quation le besoin et la comp tence En tant que Maison municipale nous sommes un service public ce qui entra ne la contrainte d offrir le m me service n importe quelle association La contrainte politique est tr s pr sente que ce soit pour les objectifs fix s les calendriers des priorit s Sans parler des lections de 2014 qui approchent Alexandre Bailly MDA de Montreuil Pour apporter un clairage l lu responsable a pris en charge la d l gation Vie associative il y a 1an en sachant qu il aurait cette responsabilit pour un temps tr s court Comme il souhaitait marquer son passage il
125. ne s agit pas pour une Maison des associations d tre le porte parole des associations mais de favoriser par ses actions et par ses r seaux la parole associative et de trouver des interlocuteurs aux associations Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 40 Cela donne une premi re base de r flexion partag e notamment ceux qui vont participer l atelier consacr aux modalit s d action en faveur d une citoyennet associative de proximit En effet il prolonge ces premiers travaux avec l enjeu de partager entre Maisons et partenaires pr sents les besoins de soutien tels que nous les percevons mais surtout de d battre des modalit s d action qui peuvent favoriser en r seau le d veloppement d une citoyennet associative Mobilisation des ressources et comp tences internes et externes au service de la professionnalisation des associations Atelier restitu par Violaine Commeau Deplaude de Chalon sur Sa ne Cet atelier devait r pondre 3 questions e comment identifier et mobiliser les comp tences e quelles sont les contraintes rencontr es lorsque cette d marche est mise en uvre e quelles pistes pour animer et mobiliser les r seaux de comp tences Comment identifier et mobiliser les comp tences Les diff rents partenaires et les diff rents lieux o aller chercher ces comp tences ont t num r s salari s des Maisons b n voles membres du conseil d administration associ
126. nes Un rapport l onin aboutit la part du lion dans une relation l onine l un est nettement plus fort que l autre et impose sa volont Comment faire r seau avec quelqu un qui tout moment est pr t nous manger Faire r seau c est sortir de cette relation d s quilibr e comment reconna tre les forces les faiblesses mais galit de droits et dans une d marche que je qualifierai de respectueuse Le r seau est une structuration non hi rarchique fond e sur une communaut de valeurs de missions de pratiques Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 36 Au RNMA nous sommes l aise parce que nous connaissons nos valeurs Elles sont dans la charte dans la d clinaison des crit res d adh sion elles sont aussi dans nos pratiques dans la gouvernance que nous essayons de vivre avec beaucoup de modestie une gouvernance souple et non hi rarchique ce qui vous le savez n est pas toujours facile Une structuration fond e aussi sur une communaut de projets de choses que nous allons mettre en place Dans cette structuration nous sommes dans l horizontalit autre point qui nous convient bien Une dimension territoriale de proximit une dimension transversale o chacun peut sa mani re et de l o il parle enrichir l autre L intuition novatrice des Maisons des associations d une part et du R seau d autre part c est d tre dans ce positionnement horizontal sur un territoi
127. notre R seau qui devient adulte de savoir avec qui nous voulons faire route et comment nous allons nous positionner vis vis des autres en les choisissant bien en d finissant des projets et en construisant pas pas les bases du respect sans lequel il n y a pas de confiance possible C est un grand chantier nous l inscrivons videmment dans ce sch ma de d veloppement strat gique du R seau qui sera l objet de nos prochains travaux que ce soit Paris au mois de d cembre prochain et certainement H rouville au mois de mai prochain puisque ce sont les rencontres qui nous attendent et au fil desquelles nous tissons l histoire et l aventure de ce R seau Merci de tous les apports puisque le R seau c est d abord et avant tout ce partage d exp riences et cet enrichissement mutuel merci nous tous donc de ces enrichissements que nous attendons les uns des autres Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 38 Restitutions des ateliers valorisation Lucile Manoury de l Atelier Coop ratif animatrice de la journ e L enjeu de cette journ e est de pouvoir identifier les partenariats existants les modes d implication des Maisons dans les r seaux et nous avons vu hier quel point ces r seaux sont diff rents niveaux territoriaux bien s r mais aussi d entit s en champs y compris en champs de comp tences et en champs professionnels C est de pouvoir initier la r flexion de chacun sur le sen
128. nt de d marrer des coop rations et structurer l offre d accompagnement et d appui tout en la rendant lisible aux structures b n ficiaires Selon les structures il s agit de primo accueil d accueil d un appui ponctuel d un appui structurant de suivi long terme certaines structures tant sur l ensemble de ces champs Il est possible d intervenir sur la professionnalisation de structures ou d activit s d une structure associative et en compl ment d accompagner la responsabilisation des dirigeants pour r pondre la question tr s souvent soulev e de la place des b n voles et des dirigeants associatifs dans la professionnalisation Un v ritable enjeu est l articulation entre les r seaux et les f d rations mais aussi les Maisons des associations et les DLA Le DLA se situe un besoin d appui tr s ponctuel d o la n cessit de r fl chir au mode d organisation en amont de l intervention du DLA et apr s sur le suivi long terme Il existe de tr s belles initiatives sur les territoires L un des enjeux que nous devons relever en tant que structure nationale est de faire conna tre les actions qui fonctionnent ce qu elles produisent de valoriser ce travail et donc de donner envie Il faut galement que tous ensemble nous continuions outiller ces d marches Lucile Manoury a cit un r f rentiel destin aux petites et moyennes associations employeuses r alis il y a 2 ans par un collecti
129. oir 2 dans d autres d partements avec une double entr e une approche technique pour des changes d accompagnements associatifs dans ce cas il y a une convention pluriannuelle avec du contenu des rendus des grilles d analyse comment accueillir etc _et une charte d engagement avec le Conseil r gional il s agit l davantage d approche strat gique un peu comme la charte d engagement r ciproque l chelle de l tat Nous avons aussi un r seau d partemental en lien avec les structures d accompagnement CDE 13 25 Boutiques de gestion etc autour d une structure qui coordonne les structures d conomie sociale et solidaire Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse J ai l impression que nous refaisons l histoire que nous recr ons des PAVA Point d appui la vie associative dans le cadre des RIG R seau information gestion Je me positionne sur d autres choses mais en r f rence au discours que nous avons entendu lors de l assembl e g n rale lorsque la ministre a dit qu elle souhaitait que les directeurs Vie associative de chaque d partement r fl chissent la mise en r seau des Points d appui la vie associative et des Centres de ressources S bastien Cornu Atelier coop ratif Ne sommes nous pas dans des d marches plus co construites par rapport l mergence des r seaux Je ne sais pas si ce sont des vell it s qui existent dans d autres r gions Fr d ric
130. on des rencontres nationales est organis e dans une Maison adh rente au r seau C est un moyen de d couvrir concr tement le travail de cette Maison accueillante mais galement les sp cificit s du tissu associatif local et du territoire La pr paration et la mise en uvre des rencontres sont le fruit d un travail de co construction entre la Maison accueillante et le R seau national Les rencontres du RNMA connaissent un fort succ s avec d ann e en ann e un nombre croissant de participants En d cembre 2012 pr s de 100 personnes se sont retrouv es pour partager et changer lors des 37 mes rencontres nationales qui se sont d roul es Bourg en Bresse INTRODUCTION Les interventions S r na Zouaghi conseill re municipale d l gu e la Cit des Associations Il y a eu un contretemps car Monsieur le Maire a d partir au S nat o est d battu un grand sujet sur la m tropole Marseille II m a demand de vous pr senter ses excuses et de vous t moigner toute sa gratitude et sa reconnaissance Chers amis bienvenue Marseille pour ces 38 Rencontres du R seau C est pour moi un plaisir de vous recevoir au nom de Jean Claude Gaudin la Cit des associations structure municipale d di e la vie associative marseillaise Comme a d vous le dire Marie Christine Guillaume lors de la visite il y a 750 adh rents dans la Cit des associations Cela ne correspond pas au nombre d associations pr
131. onomie sociale est pos e lors de ces Rencontres Vous avez t moign de ce qui vous para t important ou opportun quant la mise en r seau avec d autres l chelle d une r gion En premier lieu il ressort l importance de pouvoir s inscrire dans les r seaux territoriaux d accompagnement Notamment dans les r seaux de Point d appui la vie associative lorsqu ils existent les r seaux d accompagnement l Economie sociale voire les r seaux d appui la cr ation d entreprises plus larges Les relations avec les r seaux d accompagnement sont diverses et diverses chelles territoriales De fait il n existe pas un territoire un d partement une r gion o les r seaux d acteurs de l accompagnement sont comparables Il est donc difficile de se donner une recette unique et homog ne en ce qui concerne la fa on de se mettre en r seau sur un territoire par d finition et Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 12 notamment pour les r seaux d accompagnement il y aura adaptation au paysage local afin de tirer parti des comp tences et des plus values de la mise en r seau Autre acteur cit dans l int r t de la mise en r seau r gional les r seaux institutionnels d agences et de collectivit s signal es par au moins 2 3 des r pondants L encore il est signal que les niveaux de d veloppement les centres d int r t les capacit s effectives des collectivit s et les comp tences sont tr
132. ons venant de se cr er ou des associations d j install es Il faut un message de soutien de la r gion sur l accompagnement qui soit lisible Une charte r gionale de l accompagnement Des conf rences sur l accompagnement co organis es avec les acteurs institutionnels les MDA et le RNMA En particulier des conf rences permettant de rendre publique cette question de l acc s aux financements pour les petites associations dites b n voles nous nous posons cette question en tant que directeurs de MDA ou responsables associatifs mais dans le grand public elle n est pas connue il faudrait donc la rendre publique Travailler avec les CRESS pour accueillir les associations non employeurs Le R seau doit se professionnaliser les MDA doivent s armer tout comme le RNMA II ne faut pas seulement penser la professionnalisation des instructeurs associatifs le R seau doit avoir des pratiques nouvelles nous devons nous interroger sur nos pratiques et nos m thodes et nous professionnaliser Attention de ne pas oublier l accompagnement local Il est tr s possible de tomber dans un exc s en voulant faire tout prix de l accompagnement r gional en privil giant des associations dont le champ d action est r gional et oublier l action locale ce qui serait videmment dommageable Mutualisation et compl mentarit sont les actions mener elles permettront demain d tendre l accompagnement l chelon r gional L id e est de tro
133. op diff rentes d un territoire l autre pour les appr hender d un seul bloc ou en une unique recette pour la totalit du RNMA La question des f d rations a t pos e vous tes un petit nombre trouver de l int r t vous mettre en relation avec des f d rations l chelle r gionale ou nationale N anmoins certains l voquent je laisse la question ouverte en quoi quel apport quel sens peut avoir le fait de se mettre en r seau avec des f d rations r gionales ou nationales dans le champ associatif Lors de ces Rencontres n abordez pas les ateliers Tout ceci nous apprend que plus qu un pour essayer de construire une strat gie unique autour CERN CEE TM AT ECC de la question quelle mise en r seau pour quels de mise en r seau qui importent besoins La notion de r seau nous renvoie une repr sentation complexe des comp tences et des jeux politiques d o la question de l entr e strat gique chacun de l o il se situe par rapport l analyse des besoins au sens per u de la port e d une action en r seau doit changer partager mettre en perspective r v ler des r ponses cette question de la mise en r seau L objectif est que chacun reparte de ces Rencontres plus riche d une strat gie mettre en uvre pour sa Maison Les ateliers Atelier 1 Le r le des Maisons aupr s des collectifs et coop rations inter associatives sur leur territoire de proximit La question
134. oques Je ne vais pas r pondre la question telle que vous la posez mais la question suivante que veut dire concr tement agir en r seau Nous passons d un paysage associatif o l horizon est le vivre ensemble un paysage associatif o l horizon est de faire soci t Vivre ensemble ce qui est d j une bonne chose est un c te c te o l indiff rence est bannie La dynamique de faire soci t va au del du vivre ensemble car il s agit de faire du commun ensemble commun relevant bien de la communaut Le commun ne se donne pas mais se cr e Par contre sont donn es les politiques sociales ducatives sanitaires voire s curitaires avec leurs prestations et dispositifs associ s Ce qui se cr e est le lien entre les individus et l interaction avec leur environnement ce qui les am ne laborer un projet personnel ou et collectif qui n est pas impos par un haut haut visant toutes les Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 50 id ologies politiques religieuses C est chaque individu chaque soci t chaque groupe de cr er son projet Vous le savez tous donner des droits ne suffit pas si les personnes ne peuvent pas les exercer effectivement C est ce que l on appelle la diff rence entre les ressources et les capacit s Ainsi le lien social n est pas octroy il se conquiert par l action et cela demande des id es des o
135. os discours sont cercles concentriques variables en fonction de nos structurations locales et r gionales Soyons caisse de r sonance mais agrippons nous nos chartes fondatrices nos valeurs et utilisons les dans le bon sens du terme l o nous sommes pour tre une caisse de r sonance alimentant les autres Philippe Torrecilla Maison des associations de Saint R my de Provence J ai retenu des r sultats du questionnaire qu il y a beaucoup de disparit s r gionales entre les r seaux d accompagnement Je vais tre tr s terre terre car il faut diff rencier les Maisons des associations comme celle de Tourcoing dans une grosse commune de ma petite Maison des associations de Saint R my de Provence entour e de petites communes rurales Puisqu il y a des disparit s j aimerais m appuyer sur un r seau r gional Il y a quelques ann es j avais commenc rencontrer les Maisons des associations voisines pour essayer de travailler en r seau ne serait ce que sur des formations communes car nous ne pouvons pas accueillir beaucoup d associations chaque formation En travaillant ensemble nous r alisons une conomie de moyens et nous touchons plus de personnes Aujourd hui j ai besoin d un appui technique quand un porteur de projets une association vient nous voir j aimerais savoir quel r seau local d partemental ou r gional m adresser Nous pouvons r pondre quand il s agit d informations sur la cr ation d une a
136. otentiel Alain Detolle MIAM de Faux la Montagne Nous avons surtout travaill en Creuse l o nous sommes install s mais nous travaillerons en Corr ze et sans doute un peu en Haute Vienne o se trouve une partie du parc naturel r gional La Creuse est un d partement relativement vaste aller Gu ret n cessite de faire 60 km Il est n cessaire de s organiser pour se d placer et le covoiturage devient spontan dans la mesure o il n y a aucun transport en commun C est dire quel point les pouvoirs publics se sont retir s En ce qui concerne l information l action tant mont e en partenariat avec les fondations elles ont contribu faire conna tre l v nement La fondation SNCF a notamment pris en charge l dition des supports papier de communication Ils ont t diffus s par nous par le Conseil g n ral et par Internet Les partenaires de tous ces r seaux font un balayage syst matique et crois par Internet Nous touchons ainsi beaucoup de personnes sur le territoire Jany Nahon L Atelier coop ratif Tu as dit que la cr ation de cette Maison a r pondu aux besoins des associations aujourd hui avez vous un lieu r el Alain Detolle MIAM de Faux la Montagne Un lieu est mis disposition par La Navette l entreprise dans laquelle je travaillais jusqu l an dernier Il n est pas tr s important pour nous d avoir un lieu pr cis car nous ne faisons pas de
137. ous structurons y compris en construisant un budget pour aller vers une premi re embauche probablement d but 2014 Nous sommes dans le parc naturel r gional de Millevaches PNR Millevaches c t ouest du Massif central cheval sur la Creuse et la Corr ze territoire particuli rement rural profond La densit de population est tr s faible en revanche la proportion d associations par rapport au nombre d habitants est tr s importante Dans la mesure o les services publics se sont retir s de ce territoire c est une zone ayant des probl matiques du m me ordre que celles de quartiers en difficult moins la Les habitants ont cr des associations pour pallier les manques occasionn s par la disparition des services publics ce qui explique qu il y a beaucoup de beaucoup d associations et probl mes techniques li s la gestion des associations D o l int r t d avoir une Maison comme la n tre violence des rapports sociaux Nous sommes sur un territoire sp cifique qui a des r flexes de fonctionnement collectif peut tre plus qu ailleurs Ceci cr e une dynamique globale tr s int ressante qui am ne mettre en place beaucoup d innovations c est un mot la mode sur la mani re d envisager la r solution de probl mes Dans ce cadre g n ral MIAM regroupe une vingtaine d associations des utilisateurs des usagers Un noyau dur de 4 b n voles fait vivre la Maison il s agit d une
138. ous avez per u l importance de la pr sence de Sylvie Banoun sous directrice de la DJEPVA qui repr sente le minist re Jeunesse sport et vie associative Apr s avoir eu Val rie Fourneyron la ministre lors de l assembl e g n rale nous avons la directrice des services lors de nos Rencontres Certains signes sont des reconnaissances La question est celle de la place de nos Maisons et du R seau dans la construction des relations avec les collectivit s tous les niveaux de territorialit et notamment avec l tat Aujourd hui nous sommes interpell s pour participer la refonte de la Charte d engagement collectif sign e sous la pr sidence de Lionel Jospin en 2001 Cette charte est un peu obsol te et surtout le gouvernement voudrait la trianguler Cette charte entre l tat et les associations deviendrait une charte entre tat collectivit s territoriales et associations Nos Maisons des associations sont un peu dans une ra ic ne position interm diaire entre les associations les collectivit s territoriales et elles l exp rience de faire r ussissent faire travailler ensemble des gens qui par nature auraient tendance MEP E TS ne pas le faire Tout coup l tat se dit qu il est donc possible de faire travailler territoriaux des lus de ensemble possible d inventer un autre mode de relation Nous sommes conseils municipaux interpell s pour r fl chir ensemble sur l volution de cette loi sur l Economie avec des responsabl
139. pe pas facilement et simplement mais nous y travaillons Comme dans toutes les communes il y a beaucoup de manifestations plus ou moins coproduites entre la collectivit et les associations Sur ces grosses manifestations nous avons demand aux associations de travailler ensemble sur des points tr s concrets par exemple l organisation d une buvette Organiser une buvette tait plut t source de concurrence nous avons mis au point un syst me qui permet 1 2 ou 3 associations de participer en commun la mise en place et la tenue d une buvette lors d une manifestation ponctuelle Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 T7 Pour l change de comp tences entre les associations notamment en ce qui concerne le b n volat nous savions que certaines associations avaient des comp tences plus ou moins utilis es nous avons d cid d aller les chercher et de les utiliser Concr tement nous avions des demandes de formation pour cr er un blog ou un site internet Nous avons recherch les personnes comp tentes dans les associations et nous leur avons demand d organiser des formations il y a eu 2 sessions de formation une association propose aux autres une formation sur la cr ation d un site Internet ou d un blog Pour l instant nous avons plut t une notion de r seau local inter associations Nous travaillons beaucoup dans le cadre de la MAIA du d partement du Loiret Nous sommes identifi s comme
140. ploration Notre objectif g n ral est de partager les travaux de ce matin avec le b n fice de la pr sence de nos partenaires de leurs regards faisant effet miroir La premi re partie de cette table ronde est la restitution des travaux des ateliers par les rapporteurs Les questions seront pos es la fin des trois rapports Les partenaires viendront ensuite se pr senter de fa on d taill e et donneront en synth se un regard transversal sur le fruit des ateliers Atelier 1 enjeux et modalit s d action en faveur d une citoyennet associative de proximit Rapporteur Alain Detolle MIAM Faux la Montagne Le propos a t abord sous diff rents angles et l atelier a amen beaucoup plus d interrogations que de r ponses Il n y a pas eu de r ponse claire et consensuelle la question de savoir ce qu tait une citoyennet associative Ce qu est une citoyennet est clair ce qu est une association l est galement mais le rapprochement des deux termes cr e un concept sur lequel il n y a pas eu de consensus Au del du fait que les gens travaillent au service de la promotion et du d veloppement de la vie associative l atelier a permis de distinguer des approches diff rentes entre Maisons des associations Certaines demeurent assez pragmatiques concr tes ou refusent d aller vers la r flexion sur l environnement sur le soci tal ces aspects concrets d autres Maisons ajoutent une approche plus
141. plus souple que la fondation Ce fonds de dotation territorialis financera des projets d int r t g n ral mais pas l ensemble des projets ni la totalit de certains projets Il s agira de donner des coups de pouce partir du drainage d une collecte de fonds sur le territoire des habitants Deux entit s existent le fonds de dotation lui m me et une association de gestion du fonds constitu e de l ensemble des donateurs L association nommera les gestionnaires du fonds et d finira les orientations choisies pour le fonds C est donc une gestion par les habitants des donations qu ils font pour les associations du territoire Nous voulions quelque chose qui soit simple comprendre pour les donateurs et surtout g r directement par eux sans avoir n gocier avec des partenaires Cela n emp che qu une association b n ficiant de ce fonds pourra en faire tat aupr s d autres partenaires afin de faciliter l obtention d autres financements Dans la mesure o la MIAM le pr sente en tant qu accompagnatrice nous pouvons renforcer cet effet L id e tait de sensibiliser les habitants aux r alit s des associations du territoire C est en p riode de lancement nous n avons actuellement que 2 projets financ s mais nous avons d j re u environ 6 000 de dons divers qui sont des dons d entreprises du territoire et d une dizaine de donateurs priv s Mais tout cela va voluer La mise en place de cet un outil peut tre assez int ressan
142. pour la Vie associative je travaille en tout avec 8 personnes temps partiel Hors administration centrale sur l ensemble du territoire il est difficile de calculer car il y a norm ment de temps partiels j value les emplois entre 25 et 27 quivalents temps plein Cela vous donne l chantillon des moyens dont nous disposons leur faiblesse nous oblige les consacrer ce qui nous para t le plus important Ce qui nous para t le plus important repose sur trois constats e Premier constat il n est pas question de se substituer aux associations ce qui signifie que nous travaillons sur l environnement dans lequel elles voluent nous n essayons pas de faire leur place c est inutile et l environnement dans lequel voluent les associations j ai bien aim la comparaison avec le Far West est je l esp re un Far West un peu organis Nous avons fait trois constats o si pour nous le r le principal le r le majeur des associations est de faire soci t et construire une citoyennet il n est pas question de faire autre chose que d essayer de les aider porter leurs projets associatifs ceci signifie de mani re tout fait concr te qu il faut s interroger sur les outils existants pour viter de casser la possibilit d innovation en 2009 nous avons vu surgir le questionnement est ce que la r glementation relative aux aides publiques de toutes natures au sens communautaire rend impossible la subvention
143. que la pas l oublier Cette structure a t mise en place en r gion Rh ne Alpes MP car nous voulions que la qualit de l accueil et de l accompagnement soit l accompagnement soit la m me la m me de telle sorte qu un b n vole d association trouve les m mes sur chaque d partement du qualit s dans la Dr me en Ard che etc C est la premi re chose il a MOT E EE NAT QU galement t constitu pour travailler ensemble sur les changes de pratiques de formation S bastien Cornu Atelier coop ratif C est un support que vous vous accordez il s est agi de vous rendre visibles sur la qualit mais aussi de vous accorder entre Maisons sur le niveau de qualit souhait Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse Oui et les Maisons qui s engagent dans ce r seau s entendent aussi sur des mots fonction d accueil fonction d accompagnement Yannick Dubois Maison des associations de Tourcoing Fondamentalement entre les deux pratiques de r seaux Nord Pas de Calais et Rh ne Alpes la dimension rencontre du secteur associatif et de l institutionnel tat par la DRJSCS cr e une vraie sp cificit dans le sens o nous remplissons une mission de service public La plupart des P les ressources peuvent marger au titre des FONJEP propos s par la direction r gionale C est en cela que le secteur associatif s inscrit en continuit et en compl mentarit de l action publique Vie associative ta
144. r le d observatoire d une Maison des associations qui doit tre l aff t et mener un travail de veille pour d tecter les besoins et les manques sur le territoire et tenter d y r pondre Travail qui doit tre le moins visible possible la MDA devant favoriser ces mises en relation sans trop s immiscer ou intervenir Le succ s d une MDA est de ne pas tre l l ment central mais de permettre une mise en relation sans trop s impliquer Ensuite la discussion a port sur l objectif d une mise en relation inter associative a t elle un co t ou y aura t il conomies gr ce la mutualisation des actions des associations Il en est ressorti la double fonction du r seau et de la mise en relation D un c t il s agit d un moyen au service des associations et d un autre c t il s agit de la finalit d int grer les associations dans un r seau Il a t dit 1 1 3 encore faut il avoir les 1 1 Il a galement t soulign que la mise en r seau n est pas forc ment une r ponse une probl matique pos e comme cela a t le cas dans ces deux exemples pr c dents Il peut tr s bien s agir d une orientation strat gique ou d un choix politique a priori Enfin l accent a t mis sur un r le que doit jouer la MDA par ses r seaux favoriser le dialogue entre les associations et les diff rentes institutions qui l exemple d un Conseil r gional n est pas forc ment l interlocuteur d une association Il
145. r son pr sident d avoir accept notre invitation pour que ces 38 rencontres nationales se tiennent Marseille Evidemment mon cher Luc toute l quipe de la Cit le consid re comme une marque de reconnaissance en effet notre Cit des associations est depuis toujours pr sente au sein du R seau Certains d entre vous lont d couverte hier avec ses 5 000 hectares au c ur de notre belle cit phoc enne Nous disposons de 2 500 m d espaces d di s la vie associative En ma qualit d lue vous avez ici d autres lus en ma qualit d lue la vie associative j ai pour mission de veiller au d veloppement de la vie associative marseillaise pour qu elle puisse s exprimer en toute libert et porter des projets innovants Il n est pas de la volont politique de la municipalit que je repr sente d utiliser mais de b n ficier de tous ces talents qui participent la coh sion sociale pour un d veloppement citoyen de proximit Nous y reviendrons cet apr s midi dans le cadre d un atelier Je sais mon cher Luc que nous avons tous ici pr sents les m mes pr occupations de solidarit et de citoyennet et que le choix de la th matique de ces rencontres des Maisons des associations dans les r seaux territoriaux de d veloppement de la vie associative est bien le fruit d une r flexion commune qui s appuie sur un ensemble de valeurs partag es De fait ces rencontres annuelles sont l occasion d enrichir la culture commune des m
146. r travailler fortement sur cette question en tant que RNMA vous trouverez un interlocuteur Je pense que le combat commence Carole Orchampt RNMA J interpellais les acteurs de la r gion PACA puisqu il y a un r seau r gional compos de 6 Maisons lis sont votre disposition vous pouvez les solliciter dans ce cadre Lucile Manoury L Atelier coop ratif Les niveaux d intervention d apports et de propositions des 3 derniers intervenants ont t tr s lev s Je propose prosa quement aux suivants de revenir leur m moire des ateliers ce que cela leur a voqu afin qu ils se sentent libres de se situer et de t moigner de ce qui les a interpell H l ne Ferrero d l gu e r gionale PACA Fondation Orange les m mes pr occupations Je viens du monde de l entreprise et je participe pour la premi re fois une r union comme celle l uniquement avec des personnes issues du milieu associatif Je m attendais quelque chose de diff rent et je me rends compte que le monde de l entreprise et le monde associatif parlent le m me langage ont Nous parlons de cartographie de partage d exp riences de r seaux J ai t tr s int ress e par les questions que vous vous posez Venant du monde de l entreprise je peux vous dire que nous travaillons beaucoup en r seau que c est tr s riche et tr s constructif et je ne peux que vous encourager aller dans cette voie Comme autre point commun nous a
147. re donn il s agit de faire en sorte que toutes les structures toutes les associations puissent contribuer puissent participer la vie du r seau Et puis en ce qui concerne le R seau national il est important de dire je l ai d j sugg r que le R seau ne peut pas tre dans la relation de force de puissance de pouvoir mais plut t dans une relation d quilibre En ce qui concerne le RNMA je le dis notamment parce que nous avons dans notre assembl e des partenaires je r affirme m me s ils le savent tr s bien que le R seau n est pas dans cette volont h g monique le R seau n est pas une f d ration le R seau n a pas pouvoir n a pas puissance sur les Maisons qui le constituent pas plus qu une Maison des associations n a pouvoir sur les associations qu elle accueille Ceci tant pos m me si nous ne sommes pas dans cette d marche d autorit et encore moins d h g monie nous savons nous l avons redit hier que les MDA que le RNMA sont des acteurs prioritaires de la vie associative sur le territoire et qu ce titre nous sommes nous avons pu utiliser le terme de caisse de r sonance nous sommes t moins privil gi s et donc nous pouvons aider les associations je parle alors des Maisons ou aider les Maisons si je me situe au niveau du RNMA formaliser une parole tre acteur dans le champ politique nous avons bien compris le mot non pas de la politique mais du politique
148. res Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 15 des associations de conna tre 3 fondations ce qui est d j norme Maintenant il faut que les pr sentations de projets se mettent en place II est tonnant de constater que cette journ e a permis aux fondations SNCF MACIF et Cr dit Mutuel de se conna tre elles ne s taient jamais rencontr es sur le territoire La mise locale en r seau des fondations tait une approche int ressante Il est int ressant pour les dynamiques cr es entre partenaires qu une soixantaine de repr sentants d associations se soient d plac s alors que le territoire n est pas tellement grand qu ils aient consacr un apr s midi que le Conseil g n ral ait t partenaire puisque la r union s est tenue dans un de ses b timents Alain Merckaert Maison des associations d Amiens M tropole Maison associative Le fonds de dotation est tr s int ressant mais je ne suis pas certain que ce soit le plus int ressant pour le sujet de cet atelier Parler des Caf s associatifs ou d autres actions de ce type peut nous permettre d avancer un peu plus sur la th matique retenue Le territoire tant probablement tr s clat comment r ussir avec une telle diversit d actions forums rencontres d bats Caf s associatifs faire en sorte que ces associations viennent Viennent elles de loin Quelles sont les probl matiques pos es par la diversit territoriale l loignement p
149. reseee 11 SE METTRE EN RESEAU OUI MAIS POURQUOI QUEL BESOIN CELA REPOND IL euurrsrsrsnenensnsnsnrnersnsnsnensnsnenenennennennne 11 ZOOM SUR LA QUESTION REGIONALE 52 ruace net aaaea raa ea ae aaa mate sentant esune naine pee tte tord eee annee 12 LES 9 A A CS ss onasouou senaera iaso n rner ieu skake usi susak urissa deres seisi ians ora s asinis sasous iSe kv ius 13 ATELIER 1 LE ROLE DES MAISONS AUPRES DES COLLECTIFS ET COOPERATIONS INTERASSOCIATIVES SUR LEUR TERRITOIRE DE PROXIMIT nssute sense raies Rat ronrents tele sed qrerententengenententt tuesedeienenteteiiesninaten et e aaea she eneteneless een teen 13 T moignage d Alain Detolle MIAM de Faux la Montagne 00snn0nsnnssnnaannnnnsnnanesnnannsnnnannnnssnrennsnnnsnsennane 14 T moignage de Patrick Hallard d l gu la vie associative Saint Jean de Braye 00020000100001000000000 17 ATELIER 2 LE ROLE ET LES APPORTS DES MAISONS SUR LA QUESTION DE LA PROFESSIONNALISATION ss ssssssssssisesrrreesrrssssressrs 20 T moignage de Delphine Morvan Directrice de V lizy Associations 20 T moignage d Alexandre Bailly Charg de mission service Vie associative de Montreuil 23 ATELIER 3 LES MAISONS DES ASSOCIATIONS DANS LES RESEAUX TERRITORIAUX DE DEVELOPPEMENT DE LA VIE ASSOCIATIVE 26 T moignage d Agathe Minne D l gu e territoriale RNMA Nord Pas de Calais Maison de la Vie associative
150. ressources m connues Paris Je pense notamment une coll gue qui travaillait sur la th matique de la culture Elle avait recens les structures ressources existant Paris et expertes en mati re de culture Ce travail de recensement et d identification doit se poursuivre par th matique Nous m connaissons beaucoup d intervenants ext rieurs Il en est un peu de m me en interne 50 000 salari s interviennent avec les associations Petite enfance et je pense qu il y a des directions de services municipaux avec lesquelles il faut travailler beaucoup plus en transversalit Je pense qu en interne sur les questions d emploi Petite enfance le nombre de salari s est effectivement norme et qu il y a un gros travail faire avec la direction Sandrine Baraffe MDA du Havre Cela concerne peut tre davantage les Maisons municipales ou les services municipaux pour qu un partenariat se cr e il faudrait peut tre mettre en avant ces comp tences travers des projets interservices concernant la Vie associative Avec le Caf des associations sur la th matique Petite enfance nous avons r ussi convaincre les lus du fait que nous voulions faire quelque chose avec nos coll gues de la Petite enfance Au m me titre sur la question du b n volat lors de la rencontre du 5 d cembre nous voulons cr er une Journ e du b n volat car ce type de manifestation n existait pas au Havre Notre id e est de construire avec tous les service
151. rs le conseil r p titif devient accompagnement Il faut savoir si la logique est sectorielle ou transversale certains secteurs ou tous Il faut galement savoir si la cible est uniquement celle des associations employeurs ou si elle est celle des associations riches en b n voles et tr s peu ou pas du tout en salari s II nous semblait important de qualifier tous ces l ments et cela clairement nous ne pouvons pas le faire seuls nous ne pouvons le faire quand nous appuyant sur les r seaux pour nous le R seau national des Maisons des associations est videmment essentiel Tr s franchement ce n est pas le seul et il nous semble important de concevoir autre chose qu une plate forme virtuelle de partage d informations de base de donn es etc Il nous semble important d organiser aussi pas forc ment sous notre gide mais que s organisent des partages d exp rience des changes d exp riences soit une chelle interr gionale soit une chelle locale Il nous semble en tout cas essentiel que le partage ne soit pas seulement comment utiliser un outil mais d abord quelles sont les difficult s les questions auxquelles je suis confront L enjeu de qualit de l information est sous jacent Il ne sert rien de donner une information qui envoie une association dans le mur Il faut donc trouver des m thodes pour r fl chir ensemble cette qualit Je ne sais pas si c est une labellisation personnellement cela
152. s car comme l a si bien dit Luc faire r seau encore faut il savoir sur quel sens nous nous appuyons quels en sont les objectifs Derri re les mots dans ces journ es c est l objectif de pouvoir d velopper et de pouvoir outiller les dynamiques de rapprochement des Maisons des Maisons avec des partenaires diff rents niveaux et les travaux d aujourd hui prolongent tout particuli rement cette journ e gr ce la pr sence des partenaires qui se sont mobilis s autour de nous Hier nous avons entam ces travaux les Maisons ont r fl chi autour de trois axes e e d veloppement de la citoyennet et finalement le r le des Maisons dans la mobilisation de comp tences locales et dans la dynamisation de la vie associative et de la citoyennet associative de proximit e la fa on dont elles mobilisent les comp tences internes externes et quelles comp tences e les attendus et la plus value d une dynamique r gionale pour les Maisons Ce sont les trois axes que nous allons prolonger aujourd hui avec les partenaires du RNMA Pour pouvoir les prolonger nous vous proposons de faire tat des travaux d hier gr ce aux rapporteurs qui ont fait un formidable travail de capitalisation de prises de notes Ces premiers travaux ont t enrichis en pl ni re hier je vous invite prendre bonne note puisqu ils vont alimenter nos travaux de ce jour autour de trois ateliers qui d buteront en fin de matin e R le des Mai
153. s voici quelques compl ments sur les r seaux auxquels vous faites appel dans les r gions pour votre d veloppement Il s agit prioritairement des r seaux d acteurs de l accompagnement 70 puis viennent des r seaux d institutions agences et collectivit s ensuite des r seaux locaux de type associatif et finalement les f d rations ce dont a t moign Lucile Manoury lors de la synth se Pour rentrer dans le vif du sujet le plus efficace me semble tre que vous t moigniez sur vos d marches en Nord Pas de Calais et en Rh ne Alpes pour que nous poursuivions sur des changes T moignage d Agathe Minne D l gu e territoriale RNMA Nord Pas de Calais Maison de la Vie associative de Dunkerque En r gion Nord Pas de Calais il n y avait pas de repr sentation du RNMA par contre un r seau a t mis en place il y a peu pr s 6 ans par la direction r gionale Jeunesse et sports coh sion sociale le r seau des P les ressources Au d part ce r seau tait ancr dans le d partement du Nord il s est largi celui du Pas de Calais il y a 2 ans Le r seau des P les ressources est aujourd hui co anim par la Maison des associations de Tourcoing et la direction r gionale Jeunesse et sports coh sion sociale comprend un ensemble d acteurs qui assure la mission de renseignements Vie associative Ce ne sont pas uniquement des Maisons des associations il y a galement des MJC des centres socia
154. s concr tement que d ici quelque temps cette reconnaissance ne sera pas que verbale mais qu elle aboutira des moyens affect s aux actions Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 65 d accompagnement en amont et en aval condition bien s r d valuation mais cela est normal Nous avons rendez vous avec le pr sident de AVISE d ici quinze jours Autre exemple nous avons parl plusieurs reprises de la FONDA C est un groupe de r flexions qui a une norme influence sur des inflexions des orientations de la vie associative Ce groupe de pens e est form de gens de poids dans le monde associatif Nous sommes associ s au groupe de travail de la FONDA l Universit d automne qui aura lieu en novembre 2013 En ce qui concerne le travail avec les fondations l aussi nous sommes entr s dans des r seaux dans lesquels nous n tions pas et cela s est concr tis videmment avec la Fondation SNCF depuis 2 ans Nous souhaitons bien videmment proposer aux Maisons du R seau un travail partenarial avec d autres fondations Je suis heureux d avoir entendu la repr sentante de la Fondation Orange Nous sommes l dans du concret la place des Maisons et des associations dans des actions partenariales Le quatri me niveau concerne la place des Maisons des associations et la place du R seau dans la repr sentation nationale des associations dans une dimension plus politique C taient tous nos d bats de mercredi et
155. s de la collectivit qui touchent les associations Pour le b n volat nous avons r uni une quipe projet d environ 20 chefs de service Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 25 Atelier 3 Les maisons des associations dans les r seaux territoriaux de d veloppement de la vie associative S bastien Cornu Atelier coop ratif y a quelques mois Paris j ai eu le plaisir et le privil ge de participer votre assembl e g n rale Je suis l pour m amuser avec vous au cours de cet atelier portant sur la r gionalisation Nous commencerons par les t moignages d Agathe Minne et de Renaud Drouy qui pr senteront des d marches en cours en Nord Pas de Calais et en Rh ne Alpes Le d bat qui suivra portera sur les attendus d une d marche r gionale et une mise en perspective sur les freins et les plus values que peuvent avoir ces d marches de r gionalisation La r gle du jeu est d avoir des rapporteurs qui feront une synth se assez rapide qui sera partag e avec l ensemble des participants L objectif de notre temps de travail est de d gager des l ments sur les attendus les techniques strat giques les freins et les plus values L objectif du rapporteur sera de d chirer la page et d en faire un retour il ne s agit pas de retranscrire int gralement les t moignages mais de saisir les l ments produits Pour se mettre dans le bain apr s ce qu a dit Lucile Manoury sur l ensemble des questionnaire
156. s le champ de l conomie sociale et solidaire la demande de l Etat sont autant de points de relais capables de mobiliser de l intelligence collective sur le territoire pour tre en mesure d alimenter et de faire exister la question associative sous toutes les formes que vous travaillez dans les Maisons e La possibilit de se donner une approche une vision plus concert e de la pratique de coop ration telle qu elle est promue travers les accompagnements faits aupr s des associations associations b n voles ou associations employeurs Certes vos modes de Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 54 financements qui sont ceux d un certain nombre d acteurs de l accompagnement y compris des DLA tendent cloisonner la prise en compte des associations b n voles de celle des associations porteuses de salari s dans lesquelles il y a aussi des b n voles comme la remarque m en a t faite I me semble que ceci n est pas incompatible le cha nage de l accompagnement le d veloppement des solidarit s le d veloppement des coop rations territoriales doivent pouvoir s appuyer sur cet ensemble Que des partenaires potentiels parce que cela fait partie de leur porte d entr e ciblent les associations employeurs et que d autres travaillent plus fortement avec les associations b n voles qu importe II ne s agit pas de rentrer par pure r signation dans des modes de cloisonnement qui nous seraient impos s Bien
157. s les Maisons associatives dans une sorte de contradiction forte entre cette reconnaissance institutionnelle donc cette n cessit de plaire institutionnellement c est un peu ce que disait Yannick Dubois afin de ne pas fermer des robinets et l enjeu de la critique de ces institutions Cette contradiction fait que nous pouvons perdre de la libert d agir et m me r duire notre intervention politique dans le d bat public L objet m me du r seau associatif lorsque nous nous reposons sur les fondements de l ducation populaire est de se dire j ai quelque chose dire sur ces d bats En provoquant un peu c est d autant plus dangereux que si nous n y faisons pas attention plaire institutionnellement au moins dans cette reconnaissance institutionnelle veut il dire que demain nous irons jusqu l laboration des cahiers des charges qui permettront de lancer des appels d offres avec les services publics de l tat de la r gion du d partement des collectivit s Or faire cela revient se mettre une balle dans le pied faisons attention une association devrait tre subventionn e sur son objet et aujourd hui ce n est plus ce qui se passe Aujourd hui une association est de moins en moins subventionn e sur son objet et de plus en plus sur sa capacit r pondre des appels d offres publiques En m me temps cette contradiction est folle si notre souci de plaire tout prix fait que nous participons la liquidation du
158. s r ponses aux questions concernant la construction de la solidarit sociale Ceci appelle tre vigilants dans la d finition de votre strat gie il vous faut affirmer des points tr s particuliers sur ce volet Les CRESS ont fait un choix Elles ont compris vers o allait la loi elles renforcent leur volont d organiser en r gion un dialogue avec des d cideurs publics sur la question du d veloppement conomique Dans la rencontre et la convergence de nos enjeux il nous faudra nous assurer qu travers la parole associative qui s organise avec vous il puisse appara tre un quilibre avec la solidarit sociale Quels sont les points de convergence pour que nos strat gies se rencontrent Il y a 2 questions de fond avec le vocabulaire de nos chambres r gionales qui croisent certains propos pr c dents Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 52 e La premi re question concerne la valeur et pas les valeurs Si nous voulons travailler sur le d veloppement conomique il faut r interroger cette notion en se posant des questions simples la valeur pour qui la valeur pour quoi la valeur par qui e La seconde question est celle du comment Dans notre propre pratique dans notre travail en r seau mais aussi dans la mani re d accompagner l activit associative il y a quelque chose d assez transversal qui est la pratique coop rative comment coop rer me semble qu il est souvent question de l
159. s un jeu qui nous d passe et dans lequel on nous demanderait parfois de prendre parti pour l une ou pour l autre ce qui serait stupide La question ne se pose pas de cette fa on il ne s agit pas de Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 64 savoir quelle institution renforcer mais quels services nous rendons aux associations Ce n est pas parce que les choses sont compliqu es qu il ne faut pas y aller Nous ne pouvons tre au rendez vous de ces structures CPCA CRESS r seau Points d appui la vie associative port par la DRJSCS que si nous avons une approche commune Une approche avec chacune des Maisons s par ment m nerait la catastrophe Le troisi me niveau est la place de nos Maisons des associations rassembl es dans des actions partenariales comment tre au rendez vous Je vais citer des faits Par exemple il y a quelques ann es les Ann es europ ennes se sont mises en place et c est peine si le R seau a t invit aux premi res r unions Aujourd hui nous sommes dans le pilotage des Ann es europ ennes j aimerais que Jocelyne Paccou nous explique comment fonctionne les comit s de pilotage des Ann es europ ennes pourquoi le R seau s y trouve et pourquoi notre pr sence est importante Focus sur l ann e europ enne de la citoyennet Jocelyne Paccou MDA de Dunkerque Il est important que nous y soyons parce que les th mes des Ann es europ ennes concernent toutes nos Maisons et to
160. secteur associatif dans son financement cela devient tr s compliqu Bien s r il faut obtenir la reconnaissance institutionnelle mais elle ne doit pas peser sur nos valeurs sur notre capacit d agir et notre libert sinon nous ne servons rien Par rapport aux gros bulldozers associatifs que sont les grosses f d rations cela ne sert rien Donc faisons attention de ne pas trop plaire et de garder un peu de libert Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 31 Luc de Backer RNMA Premi rement j aimerais que nous Pourquoi faire r seau fassions toujours attention au vocabulaire que nous utilisons et au c est pour d passer le niveau Je peux travailler avec d autres associations d autres structures sans tre pour autant partenaire Je peux tre dans une relation de demande d utilisation de l autre nous pouvons faire des choses ensemble sans tre partenaires Il est possible partenariat et donc pour avoir une dimension pratiquement de force d tre partenaire dans une d marche de r ciprocit sans faire r seau Il y a trois niveaux qu il ne faut pas m langer Deuxi mement si nous faisons r seau ce n est pas pour plaire ensemble c est pour faire poids ensemble Je pense que les r seaux sont dans une relation d quilibre de forces non pas de rapport de forces car cela fait toujours un peu guerrier mais d quilibre de forces sur un territoire Il me semble important que d
161. si chaque association avait voulu d fendre ce type de projet Il y a vraiment une force du r seau r gional S bastien Cornu Atelier coop ratif Dans une forte coop ration ou collaboration avec le Conseil r gional qui porte le financement FEDER C est une vraie coop ration de l institution publique et des Maisons des associations Lionel Defranoux directeur de la Maison des associations d Amiens propos de labellisation nous avons parl des PAVA dans la Somme nous sommes toujours consid r s comme PAVA alors que cela n existe plus Vous parlez de labellisation y a t il r ellement un label cr ou recr Cela m int resse de savoir ce que vous y mettez d agglom rer ces positionnements parce que si nous avons besoin de recr er de telles d marches comment pouvons nous nous inspirer de ce que vous avez fait Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Le label consiste r pondre au cahier des charges datant de 6 ou 7 ans mais qui est en cours de r criture Ce sont des missions accompagnement la cr ation d une association de son fonctionnement quotidien etc avec l adh sion des valeurs ducation populaire la cit Amandine Le Fouiller La ruche associative Narbonne La charte de ViAsso se rapproche de celle du RNMA Ils parlent encore de PAVA parce que le terme est rest mais il ny a pas de notion de label Il n est demand que de r pondre aux crit res de la charte sur
162. soci t par les 83 d associations qui ne seront pas concern es par la loi cadre l je pense que nous avons une action longue mener ensemble David Heckel CRESS PACA Il faut parfois tager le point de vue personnel et la place et le r le que j occupe au sein de la CRESS En ce qui concerne l impact vous prolongez mes propos et je suis atterr de la difficult que nous avons convaincre des partenaires publics et des partenaires priv s de l ESS investir la question de la mesure de ces impacts Il s agit d ing nieries de projets parfois co teuses et nous sommes malhabiles faire coop rer les op rateurs de l ESS des acteurs publics des laboratoires de recherche et des cabinets conseils La pratique est insuffisamment d velopp e sur ces questions Je partage votre point de vue Nous n arr tons pas de faire des out put aupr s de partenaires pour chercher monter ces chantiers Malheureusement force m est de constater que jusqu pr sent nous n avons pas eu d exploration significative de ces questions sur le territoire r gional En ce qui concerne les inqui tudes sur la loi mais allons y Tous ensemble La loi n a pas encore t promulgu e Le conseil sup rieur de l Economie sociale et solidaire vient de valider un texte qui part vers le conseil d Etat Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 55 Lorsque le conseil d tat aura mis son avis le travail de lobbying po
163. socioculturelles et de loisirs Il y a 7 salari s permanents le conseil d administration se compose de 20 membres dont 8 lus du conseil municipal Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 20 Les services propos s sont regroup s en 3 p les secr tariat courant pour les associations accueil et inscription des adh rents des associations v liziennes formalit s administratives pour les citoyens qui veulent s inscrire dans des associations service communication reprographie service comptabilit et paye saisies et bilans comptables payes des salari s d associations de V lizy accompagnement la gestion des associations droit du Travail aspects juridiques Les comp tences internes sont celles des 7 salari s plus celles de certains membres du conseil d administration Les comp tences mobilis es concernent la gestion l organisation des associations en g n ral ce qui touche la vie associative Cela part de la cr ation d associations des modifications statutaires l organisation de manifestations le d veloppement de projets la recherche de financements l instruction des dossiers de demande de subventions Il y a galement des comp tences comptables et sociales nous sommes m me de conseiller des associations sur l application du droit du Travail les conventions collectives les payes les d clarations de charges sociales Nous proposons galement des comp tences concernant la commun
164. sons aupr s des collectifs et des coop rations inter associatives sur les territoires de proximit Atelier restitu par Hakim Azgrar Pays d Aix Associations L atelier devait r pondre 3 questions e quels besoins r pond la mise en r seau des personnes et des associations e dans quels types de r seaux s impliquent les MDA e comment les MDA soutiennent le d veloppement associatif et la coop ration inter associative Nous nous sommes appuy s sur les t moignages de MDA statutairement diff rentes puisque l une est municipale et l autre associative La base de travail partait d un constat commun de terrain l analyse de besoins que les MDA ont essay de combler par une mise en r seau des associations Par contre les probl matiques ont t abord es diff remment e dans le premier cas l action a consist faire b n ficier les associations d un r seau ext rieur pr sent par la MDA e dans le second cas il y a d abord eu mise en relation des associations puis des actions favorisant l inter associatif pour dynamiser le tissu associatif Le premier t moignage est celui d Alain Detolle de la Maison inter associative du plateau de Millevaches MIAM Dans cette zone rurale d laiss e par les services publics un tissu associatif fort essaye de pallier diff rents manques mais il se heurte un probl me de financement puisque non seulement le service public manque mais galement les financemen
165. ssance d une association d un c t il est bon de savoir ce qu elle recherche au sein d une Maison des associations mais la double d marche est de demander ce que cette association peut apporter ce qu elle rec le et quelles comp tences pourraient tre mises disposition d autres associations Dans certains cas les contraintes d ordre politique peuvent tre une force exemple de Dijon puisque l lu consid re que les comp tences et ressources sont pr sentes au sein des associations et cela s est mat rialis par une gestion de l espace ressources par un collectif d associations Il a galement t pr cis qu il fallait bien d velopper la concertation la co construction avec les associations Les conseils locaux de la vie associative permettent des lus et des associations des techniciens d tre r unis et de d velopper un r seau local tr s rapidement En r gion PACA il est possible de faire appel un r seau r gional de Maisons des associations de tels r seaux sont fr quents et permettent d avancer Il est important de pouvoir jouer sur diff rents chelons les r seaux peuvent tre locaux r gionaux sectoriels Dans le service d di l accueil des associations il faut d velopper la professionnalisation des salari s afin qu ils puissent d celer les comp tences D celer des comp tences peut avoir lieu lors de formations lorsqu il est visible qu un participant en conna t tr s
166. ssociatifs C est un poids et une obligation ce n est pas une option mais en m me temps c est une sacr e reconnaissance Nos Maisons apparaissent aujourd hui au nom du minist re Sylvie Banoun disait que nous ne sommes pas les seuls certes mais il y a 5 ans nous n existions pas dans le discours officiel Quand il tait question du RNMA la r ponse tait qui a C est quoi Aujourd hui nous sommes per us et reconnus et ceci nous cr e des obligations et de sacr es responsabilit s Pourquoi sommes nous reconnus Je pense qu il faut se redire quelle est notre force Nous sommes reconnus parce que nous sommes dans la proximit des petites et moyennes associations Nous sommes dans la proximit Nous assurons ensemble une couverture territoriale qu aucun autre r seau n assure Nous sommes dans la transversalit et l aussi nous sommes relativement uniques puisque les f d rations sont sectoris es par domaine d activit Nous sommes dans la transversalit d un bassin de population nous accueillons toutes les associations quel que soit leur objet quelle que soit leur orientation Et enfin nous sommes comp tents Il faut le dire en toute simplicit nos Maisons cumulent capitalisent une comp tence exceptionnelle dans l accompagnement le suivi la dynamisation du secteur associatif Que cette comp tence doive se d velopper s amplifier qu il faille Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 63 de la
167. ssociation la comptabilit Quand il s agit de savoir si le statut d auto entrepreneur conviendrait mieux que celui de salari j aimerais savoir vers qui orienter Ces demandeurs ont d j multipli les sources d information ils sont d j au milieu de leur parcours de recherche et ils ont entendu des informations contradictoires S bastien Cornu Atelier coop ratif Vous auriez besoin d un appui technique Fr d ric Olive APROVA Vaucluse Quant au frein c est qu aujourd hui dans une petite Maison des associations nous sommes multit ches service vie associative maison des associations Nous sommes 2 5 et nous n avons pas le temps d aller rechercher sur qui nous pourrions nous appuyer comment conna tre les comp tences de la CPCA de la CRESS etc conna tre les structures qui peuvent appuyer des microprojets Lionel Defranoux MAAM J aimerais que nous revenions sur une notion qui plus ou moins court terme va impacter fortement les discussions autour de notre projet Nous sommes sur deux volets Le volet technique pour lequel nous devons r ellement cr er quelque chose nous avons une vraie r flexion en Picardie Il y a galement le rapport politique et nous ne sommes pas tous d accord sur ce point il faudra que nous arrivions nous mettre d accord Les uns disent qu il ne faut pas porter une parole politique Parfois nous sommes un peu ambigus car tre le r ceptacle de nos associations et quand m me por
168. t De ce fait je me pose la question de la libert et l engagement concernant les valeurs d un r seau tel que SAVARA qui peut aller beaucoup plus loin que ce que nous pourrions faire Car nous rencontrons des probl matiques tr s concr tes nous remplissons une mission de service public donc nous devons accueillir toutes les associations or ce n est pas si simple dans la pratique car cela risque parfois de heurter des valeurs du secteur associatif Cette fonction de P le ressources une fois identifi e et lab lis e avec un label co construit fait que nous sommes amen s accueillir toutes les associations qui se pr sentent nous au moins en premi re intention Par cette mission de service public nous sommes tenus de recevoir une association qui a une dimension sectaire dans la mesure o elle vient pour une demande d accompagnement sur la cr ation d une structure associative Philippe Torrecilla Maison des associations de Saint R my de Provence Tant que l objet est inconnu nous sommes cens s accompagner Puis nous posons des questions il y a une interaction Je pense que toutes les Maisons des associations ont un r glement int rieur nous connaissons donc nos limites Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Voici un exemple concret Dunkerque nous avons re u une association dont le but tait d accueillir uniquement des enfants musulmans dans le cadre de loisirs Son repr sentant souhaitait savoir
169. t sur le territoire Lors des d bats en pl ni re il a t ajout que m me si nous n tions pas forc ment porteurs d une parole politique unique manifestement faire r seau l chelon r gional c est sortir du chacun pour soi faire front ensemble e tre dans un rapport d quilibre Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 43 Cela s articule avec d autres partenaires qui sont amen s relayer une parole d lus politiques Pour certains cette capacit porter une parole va loin puisqu on a dit qu tre en r seau permettait d tre capable de marcher l ennemi en utilisant donc un vocabulaire guerrier C est certainement une question pragmatique int ressante car cela pose la question de statuts associatifs ou municipaux des Maisons des associations dans leur positionnement politique et la capacit des Maisons de porter un discours politique Lucile Manoury Atelier Coop ratif Le fruit des travaux d hier qui vient d tre pr sent est aussi ce gage de transparence n cessaire la construction d un lien de confiance C est aussi une fa on pour les Maisons de se faire conna tre dans leur singularit autant que dans leurs richesses et leurs diversit s Cette 3 restitution vient nourrir l atelier 3 d aujourd hui consacr au r le et aux apports des Maisons quant aux enjeux d une action r gionale pour le d veloppement et la professionnalisation des associations avec
170. tait de toucher toutes les associations pas forc ment celles qui sont accompagn es par la Ville Politiquement la situation est tr s sensible et par ailleurs nous n tions pas avec des moyens financiers sur des prestations d intervenants qui pourraient mon sens tre mises ailleurs pour utiliser nos ressources en interne Mais ce point est tr s politique et li notre structure Pour un Caf des associations consacr aux associations d assistantes maternelles projet travaill avec la direction de la Petite enfance nous avons pu intervenir en tant que ressource sur la gestion d une association les informations de base sur la gouvernance etc Mais pour toutes les autres rencontres que ce soit des Caf s des associations des cycles de formation nous faisons syst matiquement appel des prestataires externes Certaines prestations sont gratuites d autres ne le sont pas Antoine Hoareau Responsable de la MDA de Dijon La Maison des associations de Dijon va devenir une MDA municipale Nous avons un programme de 16 formations pour 2013 8 formations de 2 heures le mardi soir et 8 de 4 heures le jeudi apr s midi et nous n avons aucun budget pour cela Nous ne pouvons les r aliser qu avec les services de la Ville le service s curit fera une intervention sur la s curit lors de manifestations les services financiers expliqueront comment bien remplir un dossier de demande de subvention le service com
171. tant que RNMA de r fl chir d y voir au moins plus clair sur la notion de r seau Je r p terai un peu ce qu a dit Luc de Backer c est dire qu au del des organisations des comp tences des postures diversifi es qui sont les v tres le travail en r seau au sein du RNMA ou l ext rieur peut favoriser l impact de vos actions et plus largement l impact des associations pour lesquelles vous travaillez Nous avons con u un questionnaire pour nourrir ces Rencontres Comme le disait Carole Orchampt une trentaine d entre vous a r pondu Je voudrais signifier que parmi les r pondants Maisons municipales et Maisons associatives sont quasiment parts gales c est int ressant car cela 1 Acc der aux r sultats de l enqu te d taill e et l ensemble des r ponses au questionnaire Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 8 donne vraiment un panel illustratif de la richesse qui fait votre R seau Je vais m appuyer sur ce que vous avez fait remonter pour clairer cette notion de r seau Que nous apprend le questionnaire de vous m mes La premi re chose concerne les fonctions Si l on veut pouvoir se dire mais finalement quel est le sens des r seaux et autour de quels r seaux faut il travailler encore faut il tre tr s au clair par rapport ce que l on est soi m me Le questionnaire nous apprend e que la mise disposition de moyens logistiques est bie
172. te techniquement ce n est pas tr s compliqu Les changes Jo lle Maury directrice de la Maison des dotation pour une association du 13 associations du 20 arrondissement de Paris arrondissement de Paris voulant avoir la J ai mont 2 fonds de dotation Un fonds de dotation en Ari ge mon d partement d origine justement pour faire face au manque de fonds des associations au retrait des financements publics et m me priv s et parce que les fondations ne vont pas dans ces territoires ruraux Il faut donc trouver des moyens d impliquer les habitants pour soutenir des projets associatifs qui rendent de grands services dans la mobilit l interg n rationnel le d placement des personnes g es mais aussi sur les probl matiques des jeunes et de l emploi les d placements des jeunes en zones rurales J ai mont le second fonds de ma trise des fonds qu elle r coltait pour Ha ti Franchement ce sont de bonnes exp riences qui ont tr s bien fonctionn c est vraiment r fl chir c est un outil que je propose certains porteurs de projets associatifs Et pour monter ces fonds j ai beaucoup utilis les conseils apport s dans Association mode d emploi Le premier point pr sent tait une journ e de rencontre entre associations et fondations est ce que cela a d bouch sur quelque chose Alain Detolle MIAM de Faux la Montagne court terme non Cela a simplement permis Rencont
173. tences mobilisables et pourquoi Ceci permet de renforcer d amplifier cette capacit r seau ou faire r seau Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 24 Anne Rousseau MDA de Saint Quentin en Yvelines Nous avons une contrainte suppl mentaire qui est celle de l intercommunalit C est encore plus compliqu car nous avons 7 communes certaines ont un service Vie associative d autres n en ont pas et les couleurs politiques sont diff rentes Notre marge de man uvre n est pas norme surtout politiquement Par contre en ce qui concerne le budget nous avons mis en place des s ances de formation Nous avons cr un module mais nous payons un prestataire en tant partenaire de la Ligue de l enseignement 78 Nous travaillons aussi avec les m mes prestataires que Delphine Morvan Profession Sport 78 le CRIB Centre de ressources et d information des b n voles le Club Asso Emploi Nous avons mis en place des partenariats pour tenir des permanences dans nos locaux Nous avons aussi la chance Saint Quentin d avoir un Conseil de d veloppement dans lequel une commission Vie associative a t cr e Les lus y r fl chissent et ensuite nous nous rencontrons pour changer sur la vie associative Pour mobiliser les comp tences quand nous avons une formation et que nous voyons qu il y a des participants qui en savent presque autant que le formateur nous essayons de nous mettre en rapport avec eux et d
174. ter un discours est ce que cela ne devient pas un discours politique m me si au d part il s appuie sur des l ments techniques Et en m me temps ce discours politique le portons nous ou non Ce sont des questions de fond nous sommes effectivement une structure technique nous faisons de l accompagnement Nous ressentons particuli rement aujourd hui le malaise des associations Les vraies probl matiques sont parfois techniques gouvernance financement etc mais comment pouvons nous porter cette parole des associations parole qui devient politique aupr s de tous ces r seaux de toutes ces instances que nous avons cit es Comment notre MDA va se positionner dans son territoire mais galement comment le RNMA va se positionner sur cette question qui est fondamentale et que nous avons du mal trancher Yannick Dubois Maison des associations de Tourcoing D autant que notre ancrage territorial nous met face des r alit s tr s h t rog nes tre caisse de r sonance de discours divergents est tr s complexe Tourcoing il n y a pas d unit et ce qui fait notre l gitimit et notre richesse c est cet ancrage transversal par rapport aux r seaux f d ratifs Nous sommes implant s avec une transversalit donc une h t rog n it de discours et de parole port e par les associations que relayons nous Cette h t rog n it Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 33 Fr d ric Olive APR
175. tions il arrive de souhaiter mettre en r seau des associations et les faire travailler avec les r seaux locaux L une des difficult s rencontr es est le fait que les associations ayant le nez dans le guidon il est difficile de les convaincre de prendre du temps pour r fl chir une mise en r seau une proposition de mutualisation ou de mise en r seau apr s la perte de temps elles invoquent qu elles n en voient pas l utilit que cela co te en nergie L antagonisme id ologique entre associations est une autre difficult II peut tre difficile de fonctionner en r seau ou de travailler ensemble quand des approches des analyses politiques sont diff rentes Il est rare d entendre voquer ce probl me au sein du R seau alors que les Maisons y sont confront es dans leur pratique quotidienne Il est difficile de faire collaborer une association de chasseurs et une association de protecteurs de l environnement m me si des exemples de coop ration existent Ce n est pas impossible mais cela demande du savoir faire et des changes ce sujet au sein du R seau peuvent tre importants Autre constat qui n est pas nouveau les territoires sont tr s diff rents les situations sont tr s diverses L un des r les fondamentaux d une Maison des associations est de conna tre son territoire ses partenaires leur fonctionnement et leur utilit elle doit avoir acquis cette connaissance avant de mettre en place ses actions
176. tre ce travail de r seau Atelier 2 Le r le et les apports des Maisons sur la question de la professionnalisation Lucile Manoury Atelier Coop ratit Pour nourrir l change venir avec les partenaires autour de la professionnalisation des associations notre atelier va s appuyer sur vos comp tences internes et externes concernant la consolidation des activit s associatives le soutien aux associations la professionnalisation des activit s associatives Si nous arrivons valoriser la nature et la diversit des comp tences d finir comment les utiliser nous aurons gagn Vous allez changer en partant de 3 questions quels sont vos r flexes pour mobiliser les comp tences quelles sont les contraintes rencontr es pour mobiliser des comp tences quelles seraient les pistes pour mieux mobiliser et animer les r seaux de comp tences internes et externes sur lesquels vous vous appuyez T moignage de Delphine Morvan Directrice de V lizy Associations J y travaille depuis pr s d un an j ai remplac Claude Rogeaux en juin 2012 V lizy Associations est une Maison des associations associative cr e en 2003 en prolongement d un service municipal soutenant les associations V lizy compte 21 000 habitants 85 associations adh rent V lizy Associations Comme la Cit des associations nous refusons les associations politiques cultuelles religieuses Nous accueillons des associations sportives
177. ts essentiellement investis Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 39 ailleurs Le MIAM a apport une solution conomique ces associations par des actions de mise en r seau La premi re action tait de rencontrer des fondations Dans le cadre du mois de l conomie sociale et solidaire une journ e a t organis e avec 3 fondations venues la rencontre des associations locales un forum des fondations a eu pour but de pr senter les associations de montrer exactement qu y elles sont leurs attentes et leurs contraintes Il faut souligner que cette mise en r seau b n ficie galement aux fondations qui apprennent d une part conna tre le tissu associatif local d autre part se rencontrer et se conna tre L autre action a t d utiliser le Fonds de dotation territorialis abond par les entreprises et les habitants locaux Ce fonds est une autre r ponse pour trouver des financements destin s aux associations et viter que les entreprises ou les habitants du plateau de Millevaches fassent des dotations l ext rieur alors que les besoins se font ressentir sur leur territoire Ce fonds n est pas tr s ancien et commence tre utilis pour financer des projets D autres exemples de fonds de dotation ont t apport s ils pallient essentiellement le manque de financement Un dernier exemple concerne une association humanitaire qui a cr un fonds de dotation pour avoir une ma trise sur
178. ts inter associatifs or c est la pr occupation de la Fondation SNCF dans le cadre de notre partenariat La Fondation SNCF soutient plus de 500 associations par ann e Ce sont les petites associations dont vous parliez celles qui sont au c ur des territoires mais nous atteignons un seuil les besoins sont importants les associations nombreuses et nos ressources limit es Nous nous posons la question de la mutualisation des moyens et au del la question de la mutualisation des nergies C est pour cela que nous souhaitons favoriser les projets inter associatifs Un exemple pour illustrer le fait que nous sommes tr s sollicit s pour l appel projet national de pr vention de l illettrisme nous avons re u 500 dossiers de candidatures soit 80 de dossiers en plus que l ann e pr c dente Nous avons soutenu 200 projets et nous ne pourrons pas aller au del Nous avons constat que les associations se font concurrence et c est peut tre de notre faute car l appel projets a comme effet pervers d induire cette situation Nous avons galement relev qu il y avait superposition d actions Gr ce l exp rience que nous avons avec le RNMA nous allons ajouter un crit re inter associatif ne sera pas liminatoire car cela ne convient pas des projets en relation avec la pr vention de l illettrisme Nous nous appuyons sur le RNMA car nous sommes un acteur priv donc nous ne nous sentons pas la l gitimit d imposer le
179. u conseil d administration repr sentent des coll ges culture sant etc c est dire de repr senter des tendances associatives donne un autre poids Sylvain Rigaud RNMA Je vais t moigner de mes anciennes fonctions en tant qu accompagnateur DLA aupr s des associations 80 des missions touchaient en Is portent chacun la parole du groupe qu ils repr sentent Je ne vais pas dire que rien ne se d cide sans l quipe mais le conseil d administration est cens tre l employeur et donc l instance qui va impulser et chez nous cela se passe comme cela Les r les sont clairement d finis Il est vrai que nous avons des administrateurs dormants qui font de la figuration mais d autres mouillent davantage leur chemise Mais cela ne pose aucun probl me avec l quipe des salari s nous travaillons toujours avec elle mais le conseil d administration joue pleinement son r le Je pense que le fait de repr senter des coll ges partie la r partition des r les comment mieux travailler ensemble comment faire pour que chacun trouve sa place comment faire pour que chacun mobilise au mieux ses comp tences au service du projet collectif Vous avez voqu les Rencontres pr c dentes du RNMA Notre souhait est qu chaque Rencontre lus et techniciens participent une r flexion commune Il y a des sp cificit s th matiques mais de mani re g n rale le souhait constant est d avoir plus de dialogue et que chacu
180. u monde associatif marseillais Chaque ann e ce grand moment de la vie publique marseillaise attire un public de plus en plus nombreux puisqu il y a eu 10 000 visiteurs en 2012 au parc Borely D autres temps forts et tr s appr ci s ont t d velopp s les salons de l information associative semestriels dont le but est la mise en lien des responsables b n voles associatifs avec leurs partenaires potentiels banques assurances mutuelles comptables juristes associations d aide au soutien associations d conomie sociale et solidaire les bourses au b n volat en mai et en d cembre la semaine du b n volat organis e aussi en d cembre en cho la Journ e mondiale du b n volat videmment avec Marie Christine Guillaume et toute l quipe de la Cit nous suivons au plus pr s l volution de ce qui est l essence m me de la vie associative sa cheville ouvri re le b n volat Je n oublie pas les trois r les des Maisons des associations agent de d veloppement de la vie associative locale plate forme d accueil des associations lieu de d mocratie A la Cit nous avons pris conscience de la difficult actuelle pour certaines associations de renouveler leurs quipes dirigeantes ou de trouver simplement des b n voles Des actions ont t mises en place pour accompagner les associations dans cette d marche une convention avec France B n volat Marseille qui tient r guli rement des permanences la Cit la mise en
181. uc de Backer Pr sident du RNMA inner 63 Le R seau national des Maisons des Associations Le R seau National des Maisons des Associations soutient le d veloppement des structures locales d aide la vie associative sur l ensemble du territoire Il cr e entre elles des synergies pour accro tre l efficacit de leur action Ses missions sont e L aide au d veloppement des structures e Les synergies entre les Maisons des associations avec le r seau tre force de proposition pour la mise en place de politiques d aide au secteur associatif Plus d informations sur le site du r seau Les Rencontres nationales du RNMA Les rencontres nationales sont toujours un moment fort et riche de la vie du r seau C est en effet un temps de partage de rencontres et d changes pour l ensemble des membres C est d abord la rencontre avec les enjeux de la vie associative Les rencontres sont toujours port es sur une th matique qui fait cho aux probl matiques de ses membres et l actualit de la vie associative Aujourd hui chacun est pris dans son activit quotidienne les rencontres sont un temps pour prendre du recul sur son activit et ses pratiques C est aussi une rencontre humaine qui permet de tisser des liens forts entre les participants Faites de r flexions et de d bats les rencontres sont galement un moment de convivialit C est enfin la rencontre avec un territoire et une Maison des Associations Chaque diti
182. uels nous nous trouvons au nom du R seau et donc au nom de vos Maisons puisque le R seau n est jamais que l addition des Maisons Tout le travail d accompagnement des petites et moyennes associations employeurs men depuis 2007 avec la publication avec nos partenaires de ce r f rentiel des PMAE d bouche sur l interpellation la fois du minist re et de AVISE Aujourd hui parce que dans le R seau il y a eu ce travail sur l accompagnement des petites et moyennes associations employeurs tout coup les partenaires l tat la Caisse des D p ts et consignations l AVISE nous prennent en compte les Maisons des associations font quelque chose de tr s important que d autres ne font pas ou ne font pas aussi bien Nous avons un r le de g n raliste en amont et en aval des DLA J utilise l image du m decin et du parcours m dical nous commen ons par aller voir notre g n raliste avant d aller voir un sp cialiste Nos Maisons dans le premier accueil et dans l accompagnement sont dans cette analyse de diagnostic des besoins avant d envoyer ventuellement vers un sp cialiste Elles reprennent la main ensuite quand il s agit d aider la mise en uvre des pr conisations du DLA Comme nous tions dans ce travail et que nous avons produit aujourd hui nous sommes reconnus comme des acteurs je ne vais pas dire majeurs parce que nous ne sommes pas les seuls mais des acteurs importants dans la d marche d accompagnement Nous esp rons tr
183. ui concerne les points de convergence de nos strat gies et non pas aborder la question d une strat gie commune x Je pense que vous travaillez la d finition de votre strat gie et voir conimeni elle peut converger avec celles d autres secteurs Il n aura chapp personne que depuis quelques mois beaucoup travaillent un projet de loi sur l Economie sociale et solidaire Au regard de l histoire des politiques publiques en faveur du d veloppement de l ESS en commen ant en 1981 avec le gouvernement du pr sident Fran ois Mitterrand nous nous apercevons que les politiques publiques car il y a toujours eu une addition de politiques publiques ont oscill entre deux tensions soit tr s orient es vers la solidarit sociale soit plus orient es vers la d mocratie conomique D ailleurs une composante de la sp cificit de nos organisations de l conomie sociale et solidaire est bien de chercher faire cohabiter au sein d une organisation collective une vis e de solidarit sociale et une vis e de d mocratie conomique Aujourd hui par rapport cette fonction le projet de loi sur l ESS a t il une ambition ou une orientation particuli re Je pense que oui celle de la d mocratie conomique Ce qui a t soulign ce matin plusieurs reprises par beaucoup d entre vous c est qu aujourd hui elle penche davantage vers la participation des organisations de l ESS au d veloppement conomique que vers de
184. uin 2013 18 de l action Nous ne sommes plus dans un dispositif descendant nous essayons d tre dans une approche gr ce laquelle nous faisons participer les uns et les autres Or l association est un chelon de base du regroupement des personnes Par cette dimension nous permettons aux uns et aux autres de converser et de construire collectivement notre monde Il y a l une dimension fortement politique d o mon questionnement sur l objectif politique qui vous amenait travailler l inter associatif Jany Nahon L Atelier coop ratif Ce risque de faire du r seau uniquement pour faire des conomies d chelle ou des conomies de co t vous para t il tre un obstacle dans vos fonctionnements Jo lle Maury directrice de la Maison des associations du 20 arrondissement de Paris Ce n est pas pour tre pessimiste mais je pense que nous avons d pass ce stade faire des conomies II n y a plus d conomies possibles La seule solution est de ne pas gaspiller l nergie de la mettre en commun pour continuer coproduire et faire avancer dans l int r t g n ral pour le bien commun et la soci t Je n utiliserai pas le terme de mutualisation j utiliserai coproduction solidarit mouvement ensemble re cr er du lien afin de faire face cette situation Faire des conomies oui mais o peut on en faire puisqu il y a des retraits de financements un peu partout et tous les niveaux Le monde
185. ur de moi Pour l instant concernant le social et le travail je cherche des r ponses m me si les comptables commencent le faire Mon objectif est que les personnes avec qui je travaille s ouvrent vers l ext rieur pour trouver des informations Il faut faire passer une nouvelle culture dans l quipe Il ne faut pas rester seul dans son coin alors que l information recherch e se trouve peut tre juste c t Les contraintes sont les habitudes de travail manque du r flexe d aller chercher des informations l ext rieur les moyens financiers nous n aurons peut tre pas le budget pour payer des intervenants sp cialis s lors de Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 21 soir es d information Pour l instant dans notre r seau nous r ussissons trouver les intervenants n cessaires en rendant la pareille Concernant le fonctionnement avec le CA Par exemple un membre du conseil d administration est chef d entreprise et je suis amen e travailler r guli rement avec lui je lui transmets des questions pos es par des associations parfois et seulement parfois je lui demande de m indiquer des contacts Il se trouve qu il est administrateur d autres membres du conseil d administration nous aident mat riellement lors de soir es d information ou de soir es festives Ils donnent galement leur avis par exemple lorsque nous avons chang de locaux Les sollicitations varient en fonction des personnes
186. urra commencer Il y a du lobbying national avoir dans certains couloirs faire directement aupr s du cabinet et il y a surtout je dis surtout car je crois la relation de proximit que tout un chacun peut avoir avec son d put et son s nateur un travail de conviction faire aupr s des lus qui seront amen s se prononcer sur cette loi L encore il me semble que nous avons comme enjeu coordonner ce travail de lobbying dans le respect des positions de chacun naturellement Nous ne devons pas tre trop dissonants dans certaines affirmations En PACA nous avons la particularit d avoir une structuration territoriale avec de nombreux r seaux de ESS plus ou moins formalis s mais peu importe nous avons fait la proposition tous les r seaux constitu s qui nous semblaient tre repr sentatifs de VESS de partager cet enjeu de lobbying aupr s des d put s et des s nateurs Nous allons fournir un fonds d argumentaires sur la loi dont un questionnement sur la loi et son pr ambule pour qu il s attache affirmer certains points sur la nature des activit s de l ESS Ensuite La table ronde chacun devra prendre son b ton de p lerin d crocher des rendez vous organiser des d bats avec des d put s de divers partis politiques pour faire vivre le d bat et le questionnement autour de cette loi Tr s sinc rement o que vous soyez en France si vous allez chercher une CRESS sur cet enjeu pou
187. us allons leur apporter la bonne parole gr ce nous ils seront nettement meilleurs Je crois que cela est tr s dangereux Etre partenaires c est apprendre en partie l humilit Identifier qui nous sommes savoir aussi qui est l autre quelle est la limite de son action de son r le de sa politique tre partenaires c est donc aussi se donner des objectifs identifi s On n est pas partenaires pour la vie on est partenaires pour atteindre des objectifs d finis ensemble qu il sera possible de quantifier et d valuer Cette notion d valuation doit tre au point de d part de tout processus de partenariat parce qu il faut savoir o nous allons et comment v rifier que l arriv e est atteinte que nous ne sommes pas ailleurs ou n importe o Pour atteindre ces objectifs le partenariat a besoin de proc dures claires de transparence de confiance de m thodes d outils En tant que Maison des associations nous sommes totalement sur le champ d accompagner les associations en leur donnant un cadre de travail qui s curisera leur d marche partenariale Ce cadre n cessite une claire vision de la gouvernance Etre partenaire ce n est pas prendre le pouvoir sur l autre c est tre capable de garder la m moire de ce que nous avons v cu ensemble combien d actions collectives ou partenariales s enlisent au bout de quelque temps tout simplement parce qu on ne sait plus d o l on vient et que l on n a pas le courage de reg
188. us permettre d adapter nos contrats mais il est aussi int ressant qu un message passe travers l engagement citoyen des dirigeants associatifs Je pense notamment une amie pr sidente d une association de pr vention du suicide qui me disait le drame humain que cela constitue si nous ne sommes pas pr sents sur le terrain si nous ne pouvons pas remonter ces diff rents messages Il faut tre honn te personne n a une connaissance absolue de tous les probl mes Le message que j aurais vous d livrer apr s cette journ e est le suivant n h sitez pas faites nous remonter vos dol ances vos interrogations sur des contrats sur des sp cificit s du monde associatif Nous n avons pas vocation tre votre porte parole mais nous pouvons essayer de jouer fond notre r le de lobbying en tant que grand groupe nous avons une coute des dirigeants de ce pays de certains milieux nous avons des moyens financiers et humains je suis parmi vous car la MACIF permet ses lus d tre pr sents sur le terrain Il faut s engager David Heckel a parl des Chambres r gionales de l Economie sociale et solidaire au del des pol miques je crois qu il ne faut jamais oublier que ces chambres sont des repr sentantes mais regardez leurs moyens aujourd hui Quand vous comparez en r gion PACA la CRESS est repr sent e par 8 personnes la chambre de Commerce de Marseille compte 1 200 personnes plus de 600 d l gations Les lus
189. us value existe sur les changes de pratiques entre Maisons c est galement la r flexion engag e avec d autres r seaux sur les appels projets Par exemple pour un appel projets lanc par la MAIF la R gion Rh ne Alpes et la CPCA m nent une r flexion commune sur la d finition des crit res de cet appel projets Des partenaires institutionnels tels que la R gion Rh ne Alpes se penchent aujourd hui sur les outils cr s pour l accompagnement des associations r pondant un appel projets et voient avec nous comment ces outils sp cifiques peuvent se g n raliser en Rh ne Alpes au b n fice de l ensemble des structures d accompagnement Maisons des associations mais aussi autres structures d accompagnement pour que les associations puissent r pondre au mieux aux appels projets Le but est que l accompagnement des associations soit de meilleure qualit en ce qui concerne les r ponses des appels projets S bastien Cornu Atelier coop ratif Vous tes devenus des interlocuteurs comp tents pour la R gion ou d autres r seaux tre en r seau r gional vous a permis d tre identifi s Renaud Drouy RNMA Rh ne Alpes AGLCA Bourg en Bresse Oui sur cette question et sur d autres par exemple la d marche d accompagnement des petites et moyennes associations employeurs Norbert Richert directeur de la Maison des associations municipale de Lille Nous sommes collectivement coinc s peut tre plu
190. utes nos associations Cette ann e le comit de pilotage s appelle l Alliance fran aise dans cette Alliance nous retrouvons la Croix Rouge la CPCA c est d ailleurs la CPCA qui pilote l Ann e europ enne 2013 Pour ne citer qu un exemple qui m a fait tr s plaisir nous avions un rendez vous la semaine derni re la Commission europ enne pour discuter de la mise en place de cette Ann e europ enne Il y avait Jean Marie Cavada par exemple et quand Nadia Bellaoui a parl des r seaux et des f d rations les plus agissantes elle a commenc par le RNMA Je peux vous dire que ma joie a t sans m lange parce qu il y a 3 ans quand je me suis pr sent e pour l Ann e europ enne du b n volat quand j ai dit RNMA les gens m ont regard e l air de dire c est quoi le RNMA Maintenant l aussi nous avons notre place Il est vrai que cette action est assez chronophage Cette Ann e europ enne est celle de l engagement citoyen donc je pense que toutes nos Maisons sont des exemples d engagement citoyen puisque le b n volat en lui m me est un engagement de citoyen Il y a forc ment des actions qui se passent partout sur ce th me Mon grand probl me est de les conna tre que vous me les fassiez remonter En 8 ans le RNMA a vraiment pris toute sa place cela dit c est aussi parce que nous ne pratiquons pas la politique de la chaise vide Luc de Backer Pr sident du RNMA Autre exemple de ces partenariats dans lesq
191. utils des m thodes et de l valuation Que constatons nous aujourd hui dans les r seaux La nouvelle organisation des collectivit s territoriales pose de nombreuses questions aux associations avec des transferts de l action de l tat vers les collectivit s sans les moyens la hauteur des exigences pos es Ce pr alable est important car dans tous les groupes locaux rencontr s au travers des Maisons des associations j en ai anim une vingtaine chaque fois ce pr alable tait pos si nous oublions ce pr alable il est inutile de continuer discuter les associations y sont confront es au quotidien Ce pr alable pos il est possible de focaliser sur des l ments leur nombre n tant pas exhaustif dans ma pr sentation Ces l ments peuvent aider comprendre l action en r seau e lya un fort d veloppement des solidarit s territoriales du plus local au plus local qu il est possible de trouver e Les innovations constat es dans les associations sont essentiellement port es par les nouvelles associations qui sont toujours plus mobiles elles utilisent le t l travail l acc l ration des projets avec un rapport au temps diff rent que celui des associations plus pos es Je ne connais pas les jeunes je connais des cat gories de jeunes ce que je constate dans les cat gories de jeunes que je vois dans diverses associations c est qu elles sont moins dans une dynamique d associations d associ
192. uver des points de convergence entre l ensemble des partenaires du r seau lorsqu ils seront tous identifi s le r seau existera Enfin ne devons nous pas faire un apport aux associations quelles qu elles soient sur les techniques de connaissance des partenaires des techniques pour travailler en inter associatif m me s il y a des limites de confrontations id ologiques qu il n est pas possible de d passer c est une r alit de nos d mocraties De tels l ments ressortent des forces de proposition Il a t galement question de cartographies des comp tences ou de parcours ce guide auquel a fait r f rence Sandrine Baraffe qui fait suite du r f rentiel PMAE et qui devrait tre publi prochainement Il contiendra les propositions faites aux acteurs territoriaux parmi lesquels les Maisons des associations un processus pour faciliter la connaissance et l articulation des comp tences jusqu l enjeu voqu hier qui est de savoir comment en interne aux Maisons ou en inter Maisons dans les r seaux nationaux et r gionaux partager nos carnets d adresses nos r seaux comp tences en essayant d avoir une strat gie commune pour d finir o investir des strat gies de partenariat Effet miroir des partenaires Cette mise en perspective tant faite les partenaires de chaque atelier sont invit s intervenir La consigne de fond est de se pr senter et travers un regard transversal de donner vos visions vos posture vis
193. ux L objet de ce r seau est d organiser des rencontres entre techniciens sur des comp tences communes des comp tences compl mentaires la conception d outils communs Nous menons galement une r flexion sur le Certificat de formation la gestion associative Aujourd hui le r seau compte 17 P les ressources nous nous connaissons bien nous montons des actions ensemble ou le r seau fonctionne en se scindant temporairement en noyaux Par exemple la Maison de la vie associative de Dunkerque s est rapproch e des P les ressources de Wormhout et d Hazebrouck situ s une vingtaine de kilom tres pour monter des modules communs de formation pour faire des conomies d chelle f d rer l appel des intervenants de qualit et solliciter des associations diverses qui pourraient changer sur des th matiques communes mais sur des territoires diff rents urbain rural Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 26 S bastien Cornu Atelier coop ratif Nous sommes l dans une configuration d une mise en r seau qui n est pas l initiative des Maisons des associations mais d une initiative institutionnelle qui est la fois MDA et Jeunesse et sports Agathe Minne RNMA Nord Pas de Calais MVA Dunkerque Au d part oui mais maintenant elle est coordonn e par un repr sentant d une Maison des associations celle de Tourcoing gr ce un poste FONJEP financ par Jeunesse et sports et la repr sentante d
194. venants ext rieurs est une premi re en ce qui concerne l organisation des Rencontres mais leur th me justifie ce mode op ratoire Les r sultats de l enqu te Lucile Manoury L Atelier coop ratif Vous avez presque 20 ans en tant que R seau ce qui fait plaisir d o peut tre l int r t d avoir cette th matique 20 ans est l ge o l on s ouvre le plus aux autres Je ne sais pas si c est une question d effet de mode comme le disait Luc de Backer ou bien une nouveaut La th matique des r seaux de la mise en r seau et plus largement dans le champ associatif des regroupements f d raux n est pas neuve Vous tes bien plac s pour le savoir une f d ration n est pas La mise en r seau est une approche un r seau Nous sommes ensemble au cours de ces 2 jours polys mique c est dire qu elle a pour rechercher de la place et des fonctions qui sont les v tres plusieurs sens elle peut avoir quel sens vous pouvez trouver la mise en r seau autour de plusieurs port es quel enjeu autour de quelle strat gie puisque vous allez entamer un travail sur le projet strat gique du R seau national des maisons des associations mais aussi en r ponse quels besoins Bien s r il y a de tr s nombreux r seaux il est impossible de se pencher sur tous d o l importance de la r flexion partag e au cours de ces Rencontres la fois pour chacune de vos Maisons pour les associations avec lesquelles vous travaillez et en
195. viction que vous devez vous appuyer sur des r seaux pour d multiplier vos comp tences alors les comp tences des R gions prennent une importance accrue Quelle dynamique du r seau en relation avec la dynamisation de la vie associative locale Le questionnaire cherchait relever comment les Maisons agissent sur la mobilisation des comp tences des associations et leur mise en r seau La totalit de l chantillon affirme porter des actions sp cifiques contribuant la mise en r seau des associations D apr s l analyse de vos r ponses il peut tre consid r que c est une des fonctions propres aux Maisons des associations Il y a 3 modalit s principales d actions au service de votre fonction de mise en r seau des associations locales e les informations collectives e mais aussi les formations collectives mises en uvre par la totalit de l chantillon des Maisons municipales e et puis encore les forums des associations par exemple Certaines mettent en uvre des rencontres sectorielles ou des rencontres th matiques qui peuvent contribuer galement cette mise en r seau Je disais que vous tiez multifonctions vous d multipliez les actions et les activit s au service de cette mise en r seau peut tre sans le formaliser Cependant cette uvre de mise en r seau des associations locales induit une fonction extr mement importante de communication Effectivement certaines ont des Lettres ou d autres modes de
196. vil J esp re videmment que toutes ces initiatives pour promouvoir le monde associatif et lui donner la place qu il m rite seront poursuivies par le gouvernement actuel par exemple la mise en place de la Charte d engagement r ciproque pour laquelle d ailleurs l avis du R seau a t sollicit mon cher Luc de Backer Revenons Marseille o le c ur de la vie associative bat en sa Cit Vous avez pu voir le magnifique immeuble au charme patin situ en plein c ur de Marseille sur notre l gendaire Canebi re De nombreuses restaurations ont t faites pour pr server des sculptures class es Cet espace propose 2 000 m et bient t 2 400 aux associations marseillaises qui souhaitent adh rer pour profiter de tous les services propos s Un solide travail de communication a t pens et mis en forme la Cit par l dition du Petit rep re un magazine de la Cit des associations qui permet aux adh rents de pr senter leurs activit s de faire conna tre tous les moyens que la ville de Marseille mobilise pour les soutenir La diffusion de ce magazine ne cesse d augmenter et un onglet sp cial Cit des associations est maintenant visible sur marseille fr le site de la ville En quelques ann es cette structure municipale est devenue le vrai rendez vous des associations phoc ennes gr ce toutes ces actions et activit s d velopp es et notamment Vivacit le festival des associations vitrine ciel ouvert d
197. vons commenc il y a 4 ans Une enqu te au sens INSEE du terme c est dire avec tous leurs moyens aura lieu en 2014 sur Les ressources des associations dont le b n volat Je temp re tout de suite votre enthousiasme forc ment merveilleux Pour l INSEE il est tellement plus facile de s adresser aux associations employeurs que la moiti de l chantillon va tre constitu e de ces associations et l autre moiti d associations non employeurs Et comme l INSEE trouve cette enqu te tr s compliqu e le Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 57 questionnaire sera extr mement r duit au pr texte que les associations non employeurs seraient mal arm es pour remplir un vrai questionnaire Nous avons un peu de mal entendre cela mais nous faisons d j ce que nous pouvons Autre constat en mati re de vie associative nous ne pouvons pas agjir la place des acteurs Donc pour avoir des actions pertinentes nous avons mis en place un groupe d experts qui compose le Haut conseil la vie associative avec une saisine obligatoire Sur l aspect particulier du d veloppement des associations nous avons essay notamment au travers de la formation des b n voles de mettre en place un outil particulier qui est le Fonds de d veloppement pour la vie associative Je reviens sur les moyens Vous avez parl des moyens r duits des CRESS je vais vous faire sourire en administration centrale
198. vons de tr s nombreux acronymes J ai t tr s tonn e de voir que vous aviez tous ces organismes autour de vous tous ces labels La Fondation Orange est pr sente pour faire le lien avec le monde associatif avec des associations employeurs comme avec des associations b n voles Notre ambition est de cr er du lien et d crire des histoires avec vous Nous sommes pr sents l chelle des r gions je travaille dans la r gion Sud Est Nous avons commenc crire des histoires sur Marseille nous allons en crire sur Aix Mes coll gues repr sentent la Fondation dans vos r gions pour essayer de vous aider tre pr sents sur le territoire Louis Lippi coordinateur r gional de PADES MACIF De cette journ e et surtout de l atelier 3 auquel j ai particip jai retenu la notion de taille Nous avons beaucoup parl de taille et comme je l ai dit aux participants de cet atelier la MACIF est un grand groupe Mais tre un grand groupe c est ce que j ai retenu d aujourd hui c est tre l coute parce que le danger pour un grand groupe serait de ne plus tre l coute du terrain le mot terrain n tant pas p joratif l coute des territoires serait un terme plus exact En tant qu lu je reconnais qu il y a quelques ann es la MACIF s est donn les moyens d tre Rencontres Nationales du RNMA Marseille Juin 2013 l coute des territoires travers diff rentes structures et notamment l Assoc

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

  Samsung Wireless Audio 360 - R6 Bruksanvisning  Super Talent Technology 512MB DDR SC Kit  MANUAL de USUARIO del CONVERTIDOR  E 1x00 - Users Manua..  「リモート・コンサートホール」システム （専用版） 講習会資料  FHJ2 FHJ3 FHJ5 FHJ6 FHJ7 FHJ8  Fostex VF08 User's Manual  Audiovox VME 9425    

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file