Différent n° 44 - Le journal de la fédération SUD santé
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1. Les revendications des me sures d urgences et de long terme locales et nationales Le relogement des 300 familles en lutte L application et le res pect des lois de la R publique Loi DALO loi sur le droit l h bergement loi de r quisition Un plan d urgence de mobilisation de 100 000 loge ments et locaux vacants dont 50 000 en Ile de France Des am liorations dans la loi Duflot pour les mal log es les sans logis et les loca taires Que la ville de Paris milles parisiennes sans logis en banlieue 7o ra cesse de renvoyer les fa ia Organis e f minis e et sou tenue Cette lutte fut exemplaire par sa d termination la conscience de chacune et chacun de la n cessit de la lutte collective pour faire aboutir des revendi cations Selon les horaires de travail la pr sence n cessaires aupr s des enfants chacun et chacune a su prendre une place dans l organisation et la poursuite de la lutte sur le plan politique comme sur le plan logistique Si les hommes ont assur un certain nombre de t ches pra tiques comme le montage du campement ou la surveillance la nuit les femmes ont su orga niser la vie au quotidien aller au devant des passant es cr er du lien porter leurs exigences d galit et de reconnaissance dans la dignit et la d termina tion Durant un mois de lutte les familles ont su organiser des moments de soutien joyeux et festifs2. Pierre Janet Une offre de soins insuffisante alors que la demande a fortement progress que le p rim tre concern par ces soins s est agrandi l insuffisance des moyens m dicaux et para m dicaux qui a d grad la qualit des soins prodigu s Le 15 avril l intersyndicale SUD CGT CFDT a appel la Gr ve A nouveau nous ti rons avec les per sonnels sur la son nette d alarme Nous ne sommes plus en tat d accep ter les faux fuyants les r ponses dila toires Il y a urgence le journal des adh rents de la F d ration 4x Sant Sociaux 9 tous les mardi pour per mettre sur le temps de repas des personnels de se retrouver chan ger s organiser Favoriser la rencontre entre militant es et sala ri es entre personnels et usager res rendre visible les luttes gripper la machine administra tive peut tre rien de nouveau sur le fond mais beaucoup d invention sur la forme Ces actions ont des vertus lo cales en tant que moyens de pression Il faut passer un stade sup rieur face aux at taques qui sont le fruit d une politique d aust rit impos e aux secteurs sanitaires sociaux et m dico sociaux Le 4 Avril dernier Caen l appel de l intersyndicale CGT SUD les repr sentant es de 43 tablissements plus 37 autres si on compte tous ceux repr sent s par une d l gation de l AP HP se sont retrouv es pour changer sur leurs exp riences dans l objec
3. l mentaires aux personnes ainsi isol es traitement m dicamen teux repas soins d hygi ne Cette organisation qui ne de vrait tre qu exceptionnelle et r pondre des tats cliniques circonscrits agitation clastique risque auto ou h t ro agres sif est devenue quotidienne et compl tement banalis e La faiblesse des quipes soi gnantes soignants en nombre insuffisant et insuffisamment outill s en termes de formation la pratique psychiatrique en est la principale raison La contre visite m dicale journali re pr vue dans les bonnes pratiques telles que d finies par la Haute Autorit de Sant n a que tr s rarement lieu si bien que les isolements perdurent au del du temps n cessaire lorsque l indi cation est av r e Il est humainement intol rable de laisser perdurer cette si tuation qui porte gravement atteinte et la libert des per sonnes et leur int grit phy sique et psychologique Ce que les soignants et les patients souffrant de troubles psychiques vivent est malheureusement partag par de trop nombreux services de psychiatrie sur l en semble du territoire Les causes sont partout les m mes insuf jfisance d effectifs et de forma tion quasi disparition des temps d analyses de pratiques de r flexion clinique qui permettent de poser des cadres de prises en charge tenant compte des besoins des personnes soign es dans le respect de leur digni
4. 12 novembre 2013 habilitant le gouvernement simplifier les relations entre l administration et les citoyen nes l absence de r ponse d une administration pendant deux mois suite une demande crite vaudra d sor mais d cision implicite d accep tation Selon l article 1 de cette loi le silence gard pendant deux mois par l autorit admi nistrative sur une demande vaut d cision d acceptation Ainsi l administration se retrou vera confront e avec un prin cipe de droit inverse le fait de ne pas r pondre dans un d lai sup rieur deux mois vaudra d cision implicite d acceptation sauf exception Il est galement noter que le m me texte pr voit l instaura tion par ordonnance d un droit de saisir et de r pondre l ad ministration par courriel La liste des proc dures pour lesquelles cette nouvelle r gle de droit s appliquera sera pu bli e sur un site relevant du Pre mier Ministre Elle mentionnera l autorit laquelle devra tre adress e la demande ainsi que le d lai au terme duquel l accep tation sera acquise Le texte pr cise que la d cision implicite d acceptation fera l ob jet la demande de l adminis tr e d une attestation par lau torit administrative concern e Par ailleurs dans le cas o la d cision sollicit e peut tre acquise implicitement et devra faire l ob jet d une mesure de publicit l gard des tiers lorsqu elle est expre
5. ce harc lement se traduit par des blagues de mauvais go t et 16 se sont d clar es victimes de chantage sexuel l embauche ou lors d une pro motion Pour 14 des femmes ce harc lement s exprime par des messages ou des images pornographiques re ues sur leur lieu de travail Selon le D fenseur des Droits la victime type de harc lement sexuel se rait jeune 46 pr caire 36 La pr dominance d un univers masculin 53 est soulign e comme facteur aggravant Face ces ph nom nes de har c lement sexuel la premi re r action des femmes est d en parler aux coll gues ou aux ami es Seulement voil selon l tude dans 40 des cas de harc lement sexuel rapport s l employeur euse c est la vic time qui se retrouve p nalis e avec des cons quences directes pour son poste ou m me son emploi Victime harcel e la femme l est souvent une seconde fois quand elle se plaint refus de promotion ou non renouvelle ment du contrat tant les r tor sions les plus fr quentes Plus grave 10 d entre elles ont t licenci es au pr texte d un mo tif fallacieux de faute grave ou encore d inaptitude 9 d entre elles ont t pouss es la d mission Au del des chiffres les v ri tables probl mes sont ceux de la banalisation des faits et de l isolement de la victime Selon le D fenseur des Droits il existe un r el ph nom ne de banali sation puisque pour 64 des F
6. chemin des urnes MH Durieux E Planquois P Bernard le journal des adh rents de la F d ration 4x Sant Sociaux Courrier personnel sur le lieu de travail Dans notre tablissement du secteur priv la tr sori re du syndicat avait envoy nominativement un courrier aux adh rent es pour les cotisations syndicales sur le lieu de travail sans tampon du syndicat Ces courriers ont t ouverts par la secr taire de direc tion la direction a donc su qui tait syndiqu Est ce normal et existe t il un texte concernant l ouverture du cour rier nominatif l int rieur d un tablis sement Selon la Cour de Cassation l employeur ne viole pas le secret des correspon dances s il ouvre un pli d muni de toute mention relative son caract re personnel Sauf si elles sont identi fi es comme personnelles les cor respondances papier re ues par le personnel sur son lieu de travail sont pr sum es professionnelles et l em ployeur peut les ouvrir hors la pr sence de l int ress e La mention du nom et du pr nom du salari e ne suffit pas conf rer son courrier re u un ca ract re personnel Seule une mention compl mentaire telle que par exemple courrier personnel ou courrier confidentiel le permettra Bien s r il ne faut pas sombrer dans la parano a et ces pr cautions ne sont utiles que dans les boites o le climat est tendu discrimination syndicale entrave harc lement
7. comme dit pr c demment la visibilit le deuxi me est l ancrage de la lutte et l entretien d une per manence de la contestation permettant aux salari es syn diqu es et non syndiqu es de rencontrer les mani D but f vrier les salari s du Centre d Habitat des deux rivi res structures de l ADAPEI 35 se sont mis massivement en gr ve pour mettre fin un management d l t re cause de mise mal de nombreux salari s Ces derniers se sont rebell s collectivement et ob tenu le d part de la structure du directeur en cause L autre r ponse de la direc tion g n rale a t de mettre en place des permanences psychologiques individuelles Le Les directions veulent toujours mettre l accent sur la fragilit individuelle des salari s pour s exon rer des responsabilit s manag riales Ils proposent des rustines de manifestation d avoir un lieu d information et de d bat permanent Au CHS de Tou louse il y a trois ans soixante six jours de campement maill d actions en centre ville de concerts d actions contre VARS avaient permis d obtenir une dizaine d embauches et un rebasage budg taire Du c t des maternit s avec Les Lilas et Dourdan deux festant es C est une fa on aussi de ren contrer les popula tions les familles de patient es ou de r sident es mais aussi les usager res Cette forme d organisation permet aussi entre deux moments for
8. l ANAES Un sujet au coeur des d bats SOUFFRANCE PSTCHIQUE amp SOINS Deux textes qui se renvoient en cho une probl matique qui traverse nouveau de fa on tr s aig e le domaine du soin en psychiatrie l isolement Un dossier publi par les Ed Masson et r alis par Dominique Friard l autre exttrait d une brochure publi e par le syndicat SUD des HSM du Val de Marne sous forme de lettre ouverte par Nelly Derabours et Pascal Piezanovski Tous trois sont Infirmi res ou Infirmiers de Secteur Psychiatriques Madame la Ministre Les soignants qui exercent en psychiatrie sont confront s des conditions de travail d gra d es qui heurtent violement leur thique professionnelle Le recours l isolement est de plus en plus fr quent pour des si tuations cliniques qui pourraient tre trait es autrement Les unit s disposent de Chambres de Soins intensifs destin es contenir des patients pr sentant des troubles du comportement le cas ch ant pr sentant des risques pour eux m mes ou pour autrui priori les patients pla c s en isolement requi rent des soins et une surveillance inten sive Or les restrictions des effectifs ne permettent pas d assurer ces soins De fait s est institu un dispositif d appel renforts qui consiste r quisitionner des soignants infirmiers aides soignants masculins dans l en semble des unit s de psychiatrie afin d apporter les soins
9. le nombre de repr sentant es aux CHS CT et dans les Conseils de Surveillance sanitaire et Conseils d Administration m dico social Ce qui change D sormais les listes CTE seront constitu es d un coll ge unique sans contrainte de re pr sentation des diff rentes ca t gories contrairement 2011 e l est possible de pr senter des listes incompl tes aux deux tiers il faut se saisir de cette opportunit pour d poser des listes dans un maximum d tablisse ments Sur les fiches de candi datures il faut imp rati vement qu apparaissent distinctement le nom patronymique et le nom marital Il faut aussi que le grade soit mentionn pr cis ment Ces imp ratifs concer nent aussi bien les can didatures au CTE aux CAPL et aux CAPD num ro 44 sant et social 5 Pour les CAPL et CAPD Sont appel es voter aux lections CAPL et CAPD uniquement les agents titulaires d pen dant de la Fonction Publique Hospitali re Pour ce type d lections il n y a pas eu de modifica tion Il faut donc tablir des listes compl tes les listes incompl tes sont invalid es Notre parti cipation ces commissions permet nos lu es de pouvoir tre en position de d fendre la car ri re des agents et les questions disciplinaires Le nombre d lu es est li au quota d effectif dans chaque commission paritaire administrative Pour l instant nous restons sur une structura tion en 9 commis
10. le sentiment unanime de tous les participants pr sents l assembl e g n rale Devant les attaques venir assembl e g n rale exige l annulation de la dette l abrogation de la loi HPST la suppression de la Tarification l Activit l augmentation des salaires la titularisation des contractuels embauche de personnels Devant la n cessit de faire converger les luttes retrouvons nous le plus grand nombre pour une nouvelle AG nationale Paris le 22 Mai pour discuter et ta blir ensemble une plateforme de revendication collective et organiser une mobi lisation nationale pour d fendre un v ritable service public de sant num ro 44 dossier Une lutte qui gagne Novembre 2013 300 familles mal log es ou sans logis sou tenues par Droit Au Logement DAL ont baptis socialement la nouvelle place de la R pu blique de Paris en y campant jour et nuit C tait pas gagn Les forces de l ordre ont plu sieurs fois expuls violemment le campement et les conditions m t o taient ex crables La tension et les intimidations sont all es crescendo jusqu au ras semblement europ en contre le mal logement Bilan de ce rassemblement pourtant d clar Plusieurs jours d ITT pour 12 personnes entorses oreille arrach e c tes cass es La Pr fecture de Police de Paris a couvert les violences et in terdit le rassemblement plu sieurs reprises mais une lutte l gitime
11. rassemblant lu es per sonnalit es militant es poli tiques associatifs et syndicaux et comme depuis des ann es SUD Sant Sociaux et Soli daires Cest une lutte qui a gagn sur plusieurs fronts Le Tribunal Administratif de Pa ris a cass l interdiction de ras semblement de la pr fecture ETAO deux reprises et TERS une plainte collec E 4 tive a t d pos e _ l Inspection G le journal des adh rents de la F d ration 4x Sant Sociaux 11 n rale des Services IGS par des familles des militant e s du DAL de Sud Sant Sociaux de Solidaires D s lors les forces de l ordre ont vid les lieux et n ont plus rien tent contre le campement Ces ju risprudences au T A devraient permettre de d clarer des ma nifestations en point fixe d une semaine Les n gociations entre le Mi nist re du Logement la ville de Paris et les familles en lutte ont donn lieu un accord pr voyant le relogement des 300 familles dans un d lai le plus rapide possible Les personnes sans abri seront h berg es jusqu leur relogement et les familles avec enfants scolaris s seront rapproch es de leur lieu de vie Toutes et tous restent vi gilant es sur l application r elle du protocole et cela jusqu au relogement de la derni re fa mille Cette victoire est une goutte d eau face la probl matique du mal logement des expul sions y compris en hiver de la chert des
12. sait qu aujourd hui tous les accords froid pro pos s signature vont dans le sens d une r gression sociale ou d un chantage l emploi La restructuration des branches le grand m nage Sous couvert de repr sentativi t l objectif clairement annon c dans cette loi est de ramener les 1000 branches existantes 255 dans le domaine agricole et 687 dans le priv une cen taine en 5 ans La loi donne pouvoir au ministre du travail de restructurer les branches professionnelles d cret ve nir Restructuration mode d emploi Actuellement le principe est le suivant une convention collec tive gale une branche Pour r duire les branches plu sieurs leviers s offrent au l gislateur Dans les branches o il y a au moins 5 des entre prises adh rentes et o l activit conventionnelle est faible peu d accords ou avenants sign s il y aurait la possibilit d lar gir cette branche de la convention collective une autre branche d j _ FMAe tendue num ro 44 Autres possibilit s fusion ner les champs de plusieurs conventions collectives avec ce lui d une convention collective repr sentant des conditions so ciales analogues ou encore re fuser l extension d une conven tion collective ou ses annexes dans les branches o moins de 5 des patron nes adh rent une organisation employeuse Face ces restructurations et l ch ance de 2017 pre
13. acc s accru aux march s une plus grande compatibilit de la r glementation et la d finition de normes mondiales L objectif commun de l UE et des USA est d imposer des normes mondiales de lib rali sation du commerce Retour en arri re Les USA et l UE avaient d j tent de n gocier cette supr matie dans le cadre de l Organi sation Mondiale du Commerce OMC L opposition des pays du tiers monde au pillage sys t matique de leurs ressources avait tenu en chec la volon t des pays les plus riches de construire un march mon dial concurrentiel libre et non fauss o les multinationales auraient eu la libert du renard dans le poulailler Pourtant cela avait bien com menc sous la houlette de Pas cal LAMY pr sident Socialiste de l Organisation Mondiale du Commerce En 1994 l Accord G n ral sur le Commerce des Services AGCS oblige les tats cr er un environnement com p titif entre entreprises pu bliques et priv es En pratique cela se traduit soit par une di minution des subventions aux premi res soit par l am nage ment d aides particuli res pour les entreprises priv es l Accord multilat ral sur les In vestissements AMI en 1998 tente d ouvrir la possibilit pour les multinationales de faire condamner les Etats a donn lieu une large mobilisation in ternationale Ce fut un premier chec inflig au tout lib ral De m me la lutte con
14. antique nous participons en France au col lectif STOP TAFTA ce mandat est secret au moment o nous crivons bien qu une co pie officieuse de ce mandat cir cule dans les milieux militants Il n est toujours pas ce jour rendu public L Allemagne a v cu une des olus grandes vagues de privatisation d h pitaux en Europe Entre 1995 et 010 la proportion des h pitaux priv s a doubl vour atteindre 33 alors que dans le m me temps le nombre total des h pi taux a diminu de 11 elon l Office f d ral des tatistiques Destatis revue challenges 4 oc tobre 2007 Wutrent rants dala f ra on Gya sant Suciaux 14 Juridique Le silence de l administration sera t il d or Dans le cadre des relations que tout administr e peut avoir avec une administration cha cun e pouvait tre amen e adresser un courrier pour sollici ter une demande Dans ce type de situation deux choix possibles pour l adminis tration soit une r ponse crite positive ou n gative soit pas de r ponse Au del d un d lai de deux mois cette absence de r ponse devait tre consid r e comme un rejet implicite Or ce principe de droit sera modifi Ce principe ne pourra cepen dant tre cart explicitement que dans des cas fix s par d crets pris en Conseil d Etat L acceptation implicite comme principe En application de la loi de simpli fication du droit du n 2013 1005 du
15. campagnes de propagande grand public par des mani festations Bruxelles Madrid Rome Paris Varsovie ou des attaques commando contre les IVG Allemagne Angleterre Ces anti IVG sont aussi tr s actif ives sur internet sites conseils permanences t l phoniques et m nent une d sinformation avec maintes contre v rit s scientifiques en direction de jeunes Angleterre France En France l acc s la contra ception et l IVG reste un droit d fendre La cr ation des Agences R gionales de Sant et NS SERRE P 4 Fi le journal des adh rents de la F d ration 24A Sant Sociaux la casse de l h pital public res tructurations suppressions de postes fermetures d h pitaux et de maternit s de proximit remettent en cause l galit d acc s l IVG pour toutes les femmes Et cela d autant plus que les CIVG autonomes constitu s d quipes qualifi es et pluridis ciplinaires sont d membr s avec une redistribution de lac tivit d IVG vers les services gyn co obst triques ou de chirurgie au risque d une prise en charge moins efficace vu la surcharge de ces services Enfin le droit IVG n est pas seulement mis en danger par les politiques de sant r gres sives mais aussi par la mobili sation des forces r actionnaires et autres commandos anti IVG comme les Veilleurs ou lasso ciation SOS Tout Petits Ces menaces et ces reculs nous montrent que
16. car il s agit d explorer et de partager les formes de lutte qui sans cesse innovent red couvrent d an ciennes pratiques Par deux fois d j les salari es de VEPSM de Caen ont fait reculer leur direction qui cher chait leur imposer un Plan de Retour lEquilibre Finan cier PREF fait de suppressions d emploi et de diminution du nombre de RTT AG d cision naires r unissant syndiqu es et non syndiqu es blocage des instances blocus de l h pital actions massives r unis sant les personnels en ont t les ingr dients Les effectifs flux tendu rendant quasi ino p rantes les gr ves les agent es se sont aussi mobilis es sur leurs temps de repos L exploitation m diatique avec pour point d orgue les forces de l ordre vacuant le blocus de l h pital aura aussi t d termi nante A Rennes au CH Guillaume R gnier ce sont 644 gr vistes qui ont paralys l h pital fin mars et la lutte continue ce jour D j une premi re victoire avait t enregistr e en 2013 avec l installation d un campe ment l entr e de l h pital qui rendait visible le mouvement Camping aussi Gourmelen Lannemezan Toulouse et aujourd hui au Havre En Midi Pyr n es lan dernier ce sont les salari es des CC66 et 51 qui avaient entam un tour de la r gion en plantant leur tente tour tour dans les villes pr fectures Un des avantages de cette forme de lutte est
17. ernements lus Ce projet ardemment soutenu par les multina tionales leur permettrait d attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du lib ra lisme Il s agit d un m canisme analogue celui qu on trouve dans l Accord de Libre Echange de l Am rique du Nord ALENA Ce m canisme agit ind soci t t pendamment des juridictions nationales qui se voient d pouill es de leurs comp tences dans les mati res couvertes par cet Accord Il permet aux firmes priv es d agir contre les pouvoirs publics nationaux et locaux Ses d cisions sont d ap plication imm diate n y a pas d instance d appel Les multinationales de la san t de la pharmacie et de las surance europ ennes l affut L actualit c est le d veloppe ment rapide d une offre priv e en Europe et dans le monde pour supplanter les services pu blics non marchands La crois sance du secteur marchand est vertigineuse depuis le d but de la crise financi re La fragilisation des syst mes de S curit Sociale se confirme sous les coups de boutoir de la concurrence des assurances priv es Les multinationales allemandes et fran aises sont manifeste ment pass es la vitesse su p rieure les dirigeant es des trusts hospitaliers ou industriels de la sant des assurances et de la pharmacie ne r vent que de profits encore plus grands en s appropriant un financement La soci t allemande Freseniu
18. es par IGC communigraphie 10 rue G Delory 42964 Saint tienne C dex Wiirent num ro 44 s d t Valls nous a d voil son Petit Manuel de mise en coupe r gl e des solida rit s et de l exploitation des salari es au service des patron nes Elle est explicite la politique mise en route par notre nouveau Premier Ministre Cadeau aux patrons d une partie du salaire alimentant la protection sociale r duction drastique des moyens du service public plus loin plus vite plus haut plus fort qu un Sarko One Apr s la droite d complex e voici venir la gauche lib rale d cha n e La question qui se pose maintenant est celle de la riposte Plus besoin de lister les mauvais coups en cours ou venir de l aust rit triomphante au pacte transat lantique un journal n y suffirait pas La question de la riposte passe par la prise de responsabilit des forces qui par ticipent d un projet orient vers le partage la solidarit la d fense des services publics et des droits humains La le on des lections municipales est claire faute d une r elle alternative de gauche c est vers des solutions extr mement inqui tantes que se tourne ce qu il reste de l lectorat Redonner de l espoir se construit au quotidien par les luttes que nous menons mais ce n est pas suffisant La construction d un rapport de force unitaire et coordonn sera seule capable d amener un changement de cap La manifesta tion du 12 avril e
19. et ce sont les agents en activit qui sont lec teurs trices Une liste de 3 titulaires et 3 suppl ant es pour le coll ge des retrait es et ce sont les agents en retraite qui sont lec teurs trices Nous avons rencontr l quipe de SUD Collectivit s Territo riales pour lancer le plus rapi dement possible cette nouvelle campagne Pour le mat riel une affiche une profession de foi un quatre pages et des autocollants Un appel candidatures a t lanc lors du dernier Conseil F d ral pour constituer les listes Si vous tes int ress es rap prochez vous de votre SD Pour le CTE Sont appel es voter lors de cette lection CTE tous les agents contractuel les sta giaires et titulaires d pendant de la Fonction Publique Hospi tali re Selon notre repr sentativit acquise lors de ces lections au CTE seront d termin es les mises disposition nationales pour notre f d ration Actuel lement 9 ETP Cette repr sentativit natio nale permet galement aux Syndicats D partementaux de demander des droits syndicaux dans les tablissements o ils ne sont pas implant s Pan neaux d affichages r union d information et d y cr er plus facilement de nouvelles sections Sur le plan local il faut obte nir au minimum un si ge au CTE de l tablissement pour tre reconnu repr sentatif Les r sultats aux lections CTE d termineront le droit syndical
20. etc Pour le courrier syndical le tampon du syndicat est indispensable Dans ce type de situa tion le syndicat doit aussi d noncer cette intrusion dans la vie personnelle des salari es qui bien que l gale est particuli rement odieuse JL Rotter Cass ch mixte 18 mai 2007 n 05 40 803 n 251P B R I Cass soc 11 juill 2012 n 11 22 972 mDi rent rants dala f ra on Gya sant Suciaux 6 Op ration lagage sant et social dans les branches professionnelles Dans le cadre de la loi du 5 mars 2014 relative la formation professionnelle l emploi et la d mocratie sociale figure l article 29 la repr sentativit patronale Cette loi inscrite dans le Code du Travail vient compl ter la loi de repr senta tivit des organisations syndi cales d ao t 2008 Elle se veut tre le pendant de la loi d ao t 2008 sur la repr sentativit des organisations syndicales avec en toile de fond des crit res communs Cadre de la repr sentativit Les crit res de repr sentativit sont identiques ceux retenus pour les organisations syndi cales de salari es except e l audience qui ne se mesure pas partir d lections profession nelles Le crit re retenu par voie r glementaire est celui d une adh sion volontaire une orga nisation professionnelle d em ployeur euses certifi e par le commissaire aux comptes Les organisations patronales doivent aussi sati
21. l point vigilance et combativit doivent rester de mise pour conserver les droits acquis par les femmes L acc s l IVG est un droit fon damental d fendre contre les attaques conservatrices Il y a une n cessit urgente de lutter de construire des strat gies collectives en France et en Europe pour que soit reconnu toutes le droit disposer de son corps Diirent rants dala f d ra on Gya sant Suciaux culture et plaisir En psychiatrie la chambre d iso lement est utilis e par l quipe soignante pour contenir lauto ou l h t ro agressivit de patients susceptibles d tre agit s ou vio lents Mais sur quels crit res les soignants d cident ils d isoler Dans quelle mesure ont ils le droit de d cider Comment r pondre ces tats critiques et faire en sorte de ne pas engendrer s gr gation et rejet Quelles sont les limites ne pas franchir l auteur pose une question fondamentale l iso lement est ce une s questration n cessaire ou un soin Une ana lyse des comportements et habi tudes d infirmiers de 29 tablisse ments psychiatriques apporte des l ments de r ponse L analyse du contenu du t moignage de dix patients isol s permet de prendre en compte les perceptions et le v cu de ceux qui sont isol s Cette dition propose les textes r gle mentaires r cents les diff rentes pratiques et leur analyse ainsi que les derni res recommandations de
22. la protection so ciale Il l est tout autant pour les pays les plus pauvres qui sont d pourvus de syst mes de pro tection sociale l uniformisation des normes de sant et de protection sociale nous le savons d j se fera contre les syst mes de s curit sociale contre la dimension universelle des services de san t Les Etats Unis se paient le num ro 44 1 3 luxe d avoir le syst me de sant le plus cher du monde plus de 16 du PIB mais aussi un des plus mauvais syst mes des pays de l OCDE par l exclusion de 50 millions de ses citoyen nes de l acc s aux soins Un mandat de n gociation qui veut placer les multinationales aux postes de commande et qui concerne tous les aspects de la vie La sant et la protection sociale sont en danger mais il en va aussi de l environnement des normes de droit du travail de salaire de l ducation du prin cipe de pr caution alimentaire et de l organisation de nos so ci t s C est le r ve de Rockefeller qui se r alise le pouvoir priv doit remplacer les gouvernements Si la n gociation aboutit la loi des multinationales sera plus forte que la loi des tats par l instauration d un m canisme de r glement des diff rends pr vu pour les investisseur euses et les normes dans les domaines du travail et de len vironnement applicable len semble de l Accord Le droit des investisseur euses prendrait le pas sur celui des gouv
23. loyers Mais face la vague m dia tique d versant chaque jours les relents naus abonds de la haine de lautre les militant es du Dal dignes et debout ont port haut et fort une r ponse de solidarit d humanit de lutte collective au del des origines des religions des cou leurs de peau Cette lutte restera un exemple pour toutes celles et ceux qui se battent pied pied pour changer cette soci t in gali taire et inhumaine www droitaulogement org Margaux Fran is Thierry soci t 12 D fendre la sant l action sociale et la protection sociale c est agir partout contre le pacte transatlantique Depuis le conseil europ en du 17 juin 2013 s est engag e une n gociation partir d un man dat secret entre l Union Eu rop enne UE et les Etats Unis USA en vue de la lib ralisa tion r ciproque du commerce des biens et services ainsi que des r gles sur les questions en rapport avec le commerce avec un haut niveau d ambition d al ler au del des engagements actuels de l Organisation Mon diale du Commerce L article 7 de ce mandat euro p en en fixe les objectifs L objectif de l Accord est d ac cro tre le commerce et linves tissement entre UE et les USA en r alisant le potentiel inex ploit d un v ritable march transatlantique g n rant de nouvelles opportunit s cono miques pour la cr ation d em plois et la croissance gr ce un
24. mi re mesure d audience de la repr sentativit patronale les pa tron nes de la BASS r uni es au sein de l interbranche UNIFED se regroupent autour de l Union Des Employeurs de l Economie sociale UDES La FEGAPEI et le SYNEAS ont d ores et d j adh r s l UDES la FEHAP la Croix Rouge et Unicancer doivent en core se prononcer Press s par le temps au pas de charge les patron nes de la BASS relancent les n gociations paritaires autour d une Conven tion Collective Unique horizon 2016 La CFDT emboite le pas et lors des derni res n gocia tions paritaires de branche du mois d avril r clame un accord de m thode Pour SUD Sant Sociaux seule une Convention Collective Commune de haut niveau tendue l ensemble des 700 000 salari es de la BASS peut permettre la d fense des acquis conventionnels et les salaires Les salari es qui exercent les m mes m tiers et les m mes missions sanitaires m dico sociales et sociales doivent dis poser d un socle conventionnel et d un statut commun le journal des adh rents de la F d ration 4 Sant Sociaux juridique Harc lement sexuel au tra vail une femme sur cinq Une tude du D fenseur des droits sur le harc lement sexuel au travail r alis e en janvier dernier vient de r v ler qu en 2014 une femme sur cinq est victime de harc lement sexuel sur son lieu de travail Pour 57 des femmes interro g es
25. ran ai ses il est fr quent de travailler dans un environne ment o fusent les blagues caract re sexuel Pire 52 des Fran ais ses consid rent que cela n est pas grave Tel n est pas l avis des victimes qui sont souvent confront es l isole ment Rappelons que le code du tra vail interdit toute mesure de harc lement moral ou sexuel entre employeur euses et sala ri es certes mais aussi entre salari es L employeur euse est tenu e de prendre toute dispo sition n cessaire en vue de pr venir et de faire cesser les agis sements de harc lement sexuel passibles selon le code p nal de 2 ans d emprisonnement et d une amende de 30 000 Les repr sentant es du per sonnel ont un r le important jouer pour rompre le silence qui entoure souvent le harc lement Ils et elles doivent tre saisis de ces probl mes Le M decin du Travail et l Inspection du travail ont aussi une mission de conseil et de pr vention pr vue par loi et doivent tre asso ci es au d marches des lu es Jean Louis Rotter mirent rants dala f d ra on Gya sant Suciaux dossier Les chemins de la lutte sont aussi pav s de victoires Las des discours d faitistes sur les droits des salari es qui re culent et des luttes sans lende mains nous vous proposons un focus sur des r sistances dans nos secteurs et au del de luttes qui font plier les adminis trations Focus int ressant
26. rent rents de la f d ration ay Sant Sociaux num ro 44 mai juin 2014 sant et social pages 4 5 6 Elections FPH et CNRACL Op ration lagage dans les branches professionnelles n 44 dossier pages 8 9 10 11 Les chemins de la lutte sont aussi pav s de victoires Une lutte qui gagne juridique pages 7 14 Harc lement au travail une femme sur cinq Le silence de l administration serait il d or zS S ka en pin a des 2 X SOMMAIRE soci t pages 12 13 Contre le pacte transatlantique femmes page 15 IVG rien nest jamais d finitement acquis culture amp plaisir page 16 L isolement en psychiatrie le journal des adh rents de la F d ration Ont collabor ce num ro la commission femmes Nelly Derabours Margaux Patricia Garcia Marie H l ne Durieux Eric Plan quois Philippe Bernard Francis Thierry Lescant Eric Edon Vladimir Nied du Pascal Piezanowski Loic Faujour Jean Carr Jean Louis Rotter Alain Acquart Jean Vignes Num ro de CPPAP 0717808377 Edit par la F d ration nationale Sud Sant Sociaux 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris Directeur de publication Patricia Garcia Secr tariat de r daction Andr Giral Alain Acquart Jean Vignes T l phone 01 40 33 85 00 T l copie 01 43 49 28 67 Courriel contact sud sante org Site internet www sud sante org Num ro 44 imprim en 18185 exemplair
27. rs Etats oblige les femmes faire une chographie pour en tendre battre le c ur du f tus et le voir avant de prendre leur d cision L actualit nous montre que tout se rejoue sans cesse le gouvernement du Parti Po pulaire en Espagne porte un projet de loi qui veut limiter la possibilit d IVG dans le cas de viol ou de danger pour la m re revenant ainsi sur la loi de 2010 IVG possible jusqu 14 se maines voire 22 en cas de mal formation du f tus En Europe ce sujet est un en jeu pour les tenant es de l ordre moral patriarcal et religieux Les mouvements protestants vang liques am ricains et les int gristes catholiques ont des appuis au sein de la droite par lementaire Les religions sont tr s officiellement repr sen t es au Parlement Europ en par deux groupes tr s actifs COMECE BEPA Leur objec tif principal est de faire recon na tre le statut de personna lit juridique l embryon d s la f condation ce qui ferait de l avortement un homicide et donc condamn Des actions ont t men es en direction des lu es visant la remise en cause et la restric tion des cadres l galisant l avor tement Hongrie Pologne Russie Espagne Roumanie Turquie tentatives d interdic tion de la pratique des avor tements en h pitaux univer sitaires Slovaquie Autriche votation pour le d rembourse ment de l avortement Suisse canton de Berne appuy es par des
28. s en septembre 2013 a rachet 43 h pitaux la compagnie Rh n Kli nikum AG et devient avec 175 000 salari s dans le monde le leader europ en et mondial des cliniques commerciales Le Groupe fran ais Korian sp cialiste des maisons de retraites commerciales vient de fusionner en sep tembre 2013 avec le groupe Medica pour devenir le leader europ en incontest de l or gris Denis Kessler l ancien n 2 du MEDEF auteur du programme de refondation sociale du patronat qui revendiquait de de d faire m thodiquement le pro gramme du CNR applique cette revendication la t te du puissant groupe de sur assurance SCOR le journal des adh rents de la F d ration 4x Sant Sociaux solidaire pour le transformer en march concurrentiel et sp cu latif de plusieurs centaines de milliards d euro Au jeu de Monopoly capitaliste ce sont les usager res de la sant et de la s cu les salari es du secteur sanitaire et social qui seront les grand es perdant es Ce sont tous et toutes les ci toyen nes qui vont perdre leur capacit refuser les forages de gaz de schiste le boeuf aux hor mones ou le poulet au chlore c est la capacit d fendre le droit du travail ou l cologie qui va s en trouver lamin e ce sont enfin tous les services publics qui seront menac s de dispari tion C est pourquoi de toutes nos forces nous soutenons la cam pagne internationale Stop au Pacte transatl
29. sfaire Au niveau de la branche professionnelle une implantation territoriale quilibr e au sein de la branche et repr senter 8 de l ensemble des entre prises adh rant des or ganisations d employeur euse de la branche Au niveau national et multi professionnel tre repr sentatives dans au moins 10 branches pro fessionnelles relevant soit des activit s agricoles des pro fessions lib rales En ce qui nous concerne de l conomie sociale et solidaire et regrouper au moins 15 orga nisations relevant de l un des 3 champs Au niveau national et inter professionnel tre adh rentes la fois des branches de l in dustrie de la construction du commerce et des services et repr senter au moins 8 de l ensemble des entreprises ad h rentes des organisations d employeurs Apr s avis du Haut Conseil du Dialogue Social la liste des or ganisations patronales recon nues repr sentatives sera fix e par arr t minist riel Droit d opposition pour les patron nes Accord parfait D sormais pour qu un ac cord conclu au niveau d une branche ou au niveau national interprofessionnel soit tendu applicable toutes et tous les salari es concern es il ne doit pas avoir fait l objet d une opposition ni de la part des or ganisations syndicales ni de la part des organisations patro nales Ce droit d opposition pa tronal est une vaste fumisterie quand on
30. sion ou pour motif de bonne administration La loi pr cise encore que des d crets pourront fixer un d lai inf rieur ou sup rieur celui de deux mois lorsque l urgence ou la complexit de la proc dure le justifie Date d entr e en vigueur de ce nouveau droit Le principe d acceptation tacite entrera en vigueur Dans un d lai d un an compter de la promulgation de la loi pour les actes relevant de la comp tence des administrations de l Etat ou des tablissements pu blics administratifs de l Etat Dans un d lai de deux ans sui vant cette promulgation pour les actes pris par les collectivi t s territoriales et leurs tablis sements publics ainsi que pour ceux des organismes charg s de la gestion d un service adminis tratif public Enfin le gouvernement dis posera d un d lai de 12 mois pour adapter par ordonnance l gislatives stipulant le principe contraire la loi du 12 novembre 2013 num ro 44 femmes 15 IVG Rien n est jamais d finitivement acquis Et Simone de Beauvoir de pour suivre II suffira d une crise politique conomique ou reli gieuse pour que les droits des femmes soient remis en ques tion Votre vie durant vous de vrez rester vigilantes Au niveau mondial europ en et national notre droit l avor tement est fragile face la mont e de l extr me droite et des extr mismes religieux Aux USA une loi vot e par plu sieu
31. sions sauf AP HP Toutefois une modification est attendue suite la cr ation d un nouveau statut pour les sages femmes en cat gorie m dicale Une 10 me commission sera cr e sp cifiquement pour elles Les r sultats aux CAPD continuent d terminer le quota d heures mutualis es d partementales si utiles aux syndicats d partementaux pour s ad ministrer et se d velopper Une nouvelle organi sation de ce droit syndical d partemental devrait tre red finie pour l ann e 2015 Vote par sigle Pour les tablissements de moins de 50 salari es l lection ne se fait pas par liste mais par sigle Pour la premi re fois ces lections concerneront simultan ment l ensemble des Fonctions Pu bliques Etat Territoriale Hospitali re II faut donc contacter les personnes que nous connais sons dans ces diff rents versants de la Fonction Publique pour leur demander de s inscrire sur les listes des syndicats de l Union Syndicale SO LIDAIRES Nos r sultats cumul s dans ces 3 Fonctions Pu bliques d termineront notre repr sentativit au sein de la Fonction Publique dans son ensemble Cela accordera du droit syndical si n cessaire notre d veloppement et contribuera renforcer notre poids syndical L enjeu pour nous au del de p renniser nos implantations est d augmenter notre surface de pr sentation et de r duire l abstention Il devient urgent que l ensemble des personnels retrouve le
32. sse la demande sera pu bli e par les soins de l adminis tration le cas ch ant par voie lectronique avec l indication de la date laquelle elle sera r put e accept e si aucune d cision expresse n est intervenue avec des exceptions Par d rogation au principe de l acceptation tacite le silence gard pendant deux mois par l autorit administrative sur une demande de rejet quand la demande ne tend pas l adoption d une d cision pr sentant le caract re individuel quand la demande ne s inscrit pas dans une proc dure pr vue par un texte l gislatif ou r gle mentaire ou pr sente le carac t re d une r clamation ou d un recours administratif si la demande pr sente le carac t re d un recours financier sauf en mati re de s curit sociale dans les cas pr vus par d cret dans les cas pr cis s par d cret en Conseil d Etat ou une accep tation implicite ne serait pas compatible avec le respect des engagements internationaux et europ ens de la France la pro tection de la s curit nationale la protection des libert s et des principes valeur constitution nelle et la sauvegarde de l ordre public dans les relations entre les autori t s administratives et leurs agents Le principe d acceptation ta cite apr s deux mois de silence pourra aussi tre cart par d crets en Conseil d Etat pour cer taines d cisions eu gard l ob jet de la d ci
33. st un premier signe positif il ne doit pas tre sans lendemain De toutes nos forces partout avec l Union Syndicale Solidaires nous devons uvrer la construction de convergences pour cr er l unit n cessaire un mouvement d ampleur et retrouver le chemin du progr s social La feuille de route du Premier Ministre est explicite la n tre doit l tre tout au tant en finir avec le r gne de la finance pour construire une soci t Solidaires le journal des adh rents de la F d ration 4x Sant Sociaux 4 sant et social Elections FPH et CNRACL Le 4 d cembre 2014 2 lec tions distinctes se d rouleront le m me jour les lections professionnelles CTE CAP et les lections au CA de la CNRA CL Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivit s Lo cales Pour la CNRACL Les lections la CNRACL ont pour but de renouveler les re pr sentant es du personnel au sein du Conseil d Adminis tration de la caisse de retraite Seul es les agents des Fonc tions Publiques Territoriale et Hospitali re en activit ou en retraite sont appel es parti ciper ce scrutin Ce vote se fera exclusivement par correspondance Il n y aura pas de bureau de vote Chaque agent recevra par courrier le mat riel de vote son domi cile qu il elle devra ensuite r exp dier C est un vote sur liste Une liste de 9 titulaires et 9 suppl ant es pour le coll ge des actif ives
34. t De nombreux crits d noncent l augmentation alarmante du recours l isolement et la contention ou encore le mau vais usage des prescriptions m dicamenteuses les plus r cents tant ceux de M Denys Robiliard et de M Jean Marie Delarue Personne aujourd hui ne peut dire qu il ne savait pas En vous en souhaitant bonne lec ture veuillez recevoir madame la Ministre nos salutations res pectueuses num ro 44
35. tif de se coordonner pour imposer un changement de cap politique au gouvernement voir l appel ci apr s Il y a t fait tat de la n cessit de coordonner les r sistances locales maill es de temps forts au niveau national Une prochaine AG devrait lan cer les bases d une plateforme de revendications communes et planter dans le d cor dates et formes de mobilisation Di rent rants dala f ra on Gya sant Suciaux 10 Cette AG tait on ne peut plus dynamique et quand l appel a t fina lis il t lu devant des participant es debout et sous les applaudisse ments Aux derni res nouvelles le directeur de Caen re part l attaque une troi si me fois la r action a t prompte et plus de 500 agents se sont r unis en AG pour reprendre la lutte Preuve est faite que les luttes locales peuvent porter mais que le pouvoir est patient et re vient sans cesse la charge en dossier Luttes aux HSM juillet 2013 jouant l usure Il est donc abso lument n cessaire aujourd hui que s organise une riposte coordonn e pour imposer un changement de cap Cette coordination doit tre associ e un lar gissement du mouve ment aux autres ta blissements publics et priv s mais aussi terme au social et au m dico social Toutes et tous sommes impact es par les po litiques sanitaires et sociales toutes et tous sommes soumis es aux contraintes de loi HPST et s
36. tre la di rective Bolkestein a limit la port e de la directive du 12 D cembre 2006 pour les Services d Int r t G n ral SIG qui com prenaient la sant la s curit sociale et les Services d Int r t conomique g n ral en limi tant la concurrence l int rieur des tats Un mandat secret contre les peuples la sant l action so ciale et la protection sociale Leur but est de faire co ncider les r gles du commerce interna tional les tarifs douaniers mais aussi les normes non tarifaires et notamment une uniformi sation des normes environne mentales sanitaires sociales et de s curit Contrairement ce que vou draient nous faire croire nos gouvernant es un accord de libre change ne consiste pas retirer les entraves ta tiques sociales ou environne mentales aux changes mais bien d cider de changements politiques radicaux dans le fonctionnement des march s Le danger est grand pour len semble du secteur de la sant et de la protection sociale d un abaissement des normes euro p ennes pour les faire corres pondre aux normes des Etats Unis qui constituent une des plus grandes zones de privati sation du syst me sanitaire et social et de protection sociale du monde Le danger est grand pour tous les peuples de la plan te qui ont d j t soumis par le pass des plans d ajustement struc turels des privatisations de la sant et de
37. ts num ro 44 luttes encore qui ont permis d viter une fermeture m diatisa tion clips manifesta tions pressions poli tiques tout l arsenal a t d ploy dans une coordination entre les professionnel le s et la population Luttes gagnantes au Blanc Daumezon la liste et longue sans parler des conflits qui s enkys tent comme Aix Martigues ou dans certaines EHPAD Du c t des actions de moyen et long terme on trouve des actions d occupation de locaux comme l H tel Dieu de Pa ris qui demandent pour tre consolid es des moyens en personnel ce qui a fait d faut en ce cas ainsi que la coh sion entre organisations y a aussi des actions ponctuelles d occu pation des flashes mob comme la nuit des zombi e s aux HGpi taux de St Maurice et les blo cages Rennes pr c demment cit mais aussi Cadillac Loiret gr ve la maison de retraite Est aussi utilis e la saturation des moyens de communication des administrations le m me jour consigne est donn e d en voyer fax courriel multiples de soutien par centaines une di rection une ARS jusqu indi gestion Dans le Doubs les salari e s de Novillars ont entrepris la tourn e des h pitaux du d partement pour coordonner un mouvement de contestation face aux PREF Au CHU de Toulouse l encore blocage d un service et organi sation de pique nique militant l intersyndicale du Havre
38. u bissons la f rule des ARS Toutes et tous dans un mouvement d ensemble nous gagnerons Appel de l Assembl e g n rale des h pitaux r unis Caen le 4 avril 2014 Plus de 40 tablissements de sant r unis Caen l initiative de l intersyndi cale sud sant sociaux et CGT de l EPSM de Caen L ensemble des tablissements pr sents fait le constat que partout en France les h pitaux souffrent des m mes maux des budgets toujours en baisse qui ne couvrent pas toutes les d penses une volont d lib r e du minist re via les ARS d ass cher les finances des tablissements pour les obliger restructurer diminuer l offre de soin la masse salariale donc supprimer des postes des services Cette politique attaque le service public de sant avec deux armes la loi HPST et la Tarification l Activit Son unique objectif est la marchandisation de la sant par la destruction du service public Tous les participants cette assembl e g n rale ont t moign du ras le bol des personnels hospitaliers consid r s comme simple variable d ajustement Ils ont voqu la souffrance des salari s dans les h pitaux pr carit de l emploi d gradation des conditions de travail et de vie priv e des personnels et son impact sur les conditions de soins donn s aux patients d r glementation des horaires sous effectifs externalisations v tust des locaux La liste est longue C est
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