des aménagements à mettre en œuvre (deuxième partie)
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1. conseils d un s nateur Cet agricul teur de mr ans a vainement recherch notam ment aupr s de la MSA Mutualit sociale agricole des informations relatives son souhait d tre en retraite tout en continuant exploiter encore quelques hectares afin d avoir un compl ment de ressources compte tenu de la modicit pr visible de sa retraite Dans le cadre de sa mission d information et d orientation le d l gu contacte le directeur de la MSA qui lui communique rapidement les informations n cessaires 1 La loi n 2003 775 du 21 ao t 2003 portant r forme des retraites a cr la notion de groupes de r gimes et modifi en cons quence les conditions de cessation d activit 2 Pour le r gime des NSA Non salari s agricoles l article 103 a adapt les dispo sitions du 1 alin a de l article L 732 39 du Code rural depuis le 1 septembre 2003 il est exig pour pr tendre au b n fice de la retraite NSA la cessation d finitive des seules activit s non salari es agricoles Cette cessa tion est d application stricte et signifie la fois ne pas reprendre et ne pas pour suivre une telle activit 3 Compte tenu du 5 alin a de l article L 732 39 du Code rural qui n a pas t modi fi dans le cadre de la r forme l int ress a cependant la possibilit de conserver pour la mettre en valeur une superficie autoris e fix e par le sch ma directeur d pa2. Qui dit papiers gar s dit probl mes assur s et 1970 au lyc e La P rouse en Nouvelle Cal donie se voit opposer un refus de la Cafat Pourtant le vice rectorat de Nouvelle Cal donie affirme avoir envoy d autres pi ces attestant que Monsieur C a bien cotis la Cafat cette p riode Le M diateur de la R publique saisi du probl me s aper oit que Monsieur C a simplement chang d adresse entre temps et que les documents ont t exp di s son ancienne adresse Le M diateur en obtient une copie qu il transmet la Cafat Monsieur C obtient ainsi la vali dation des trimestres concern s pour le calcul de ses droits pension Retraite une ann e enfin valid e cause sans la d claration annuelle de donn es sociales DADS de 1985 Toutefois une circulaire de la Caisse nationale d assurance vieillesse Cnav dispose que seules sont susceptibles d tre valid es par pr somption les p riodes pour lesquelles les services des caisses ne disposent d aucun l ment d information en sens contraire Le M diateur fait alors valoir que m me si Monsieur G n est pas en mesure de fournir les documents souhait s il apporte des justifications de nature envisager titre exceptionnel une validation des trimestres d assurance au titre d une forte pr somption Il appara t en outre au vu du dossier que l int ress a certainement occup le m me emploi de 1971
3. Oui le syst me fran ais de SP CIAUX des actifs Les premiers envois retraite est objectivement DE 2008 de documents consolidant compliqu Tout d abord par les donn es d tenues par les son organisation issue de son APPORTENT DES organismes de retraite obli histoire puisque trente six MODIFICATIONS gatoire au sein du Gip Info organismes g rent les diff JUSTIFI ES Retraite dont j ai l honneur rentes populations d actifs PAR DES de pr sider le conseil d admi professions lib rales fonc nistration ont t tr s appr tionnaires mineurs exploi CONSIDERATIONS ci s des b n ficiaires du tants agricoles salari s du D QUIT ENTRE dispositif en 2007 Nous priv Ensuite par la LES R GIMES poursuivrons nos efforts complexit des r gles de pour tendre ce service indis Fr LCP ASSEMBLEE NATIONALE pensable Concernant les fonctionnaires locaux relevant du r gime de la CNRACE que je pr side les employeurs constituent la cl de vo te du droit l information en tant que d tenteurs des donn es de carri re Ils alimentent le compte de droit de leurs agents dans le cadre d un parte nariat rapproch avec la Caisse des d p ts gestionnaire de la CNRACL permettant ainsi l laboration des documents d infor mation des assur s sur leur retraite Comment bien pr parer sa retraite selon vous Il y a de multiples fa ons de bien pr pa rer sa retraite Il est important bi
4. dent pas en temps et en beure leur droit la retraite et remplissent leur dossier souvent avec plusieurs mois de retard perdant ainsi quelques centaines d euros qui repr sentent des sommes non n gli geables pour des b n ficiaires du RMI ou d allocations ch mage Et malhbeu reusement rien ne peut tre fait r troac tivement pour compenser ce manque gagner Ne pourrait on pas au moment o la Cram commence envoyer de son c t des r capitulatifs de carri re faire quel que chose pour que les personnes suscep tibles d tre concern es m me seulement sur une ann e soient pr venues au moins un mois auparavant MAYENNE PENSION DE R VERSION ET UNIONS MULTIPLES NEA L intervention du d l gu CEB permet une femme veuve d obtenir la r valuation de sa pension de r version la suite du d c s de la deuxi me pouse de son ancien conjoint Madame B demeurant Laval percevait une pension de r version depuis la mort de son ex mari en 1985 Celui ci s tait rema ri si bien que la pension tait partag e entre les deux ex pouses Au del de la question de l application des textes se pose une fois de plus celle de l information des citoyens sur leurs droits et l encore les d l gu s sont trop souvent amen s constater que les pratiques des services publics ne sont pas la hauteur de la complexit de la r glementation Madame B apprit par hasard en
5. es lib r es de toute activit professionnelle avec une s curit et une ind pendance financi res Cependant l augmentation forte du nombre des retrait s bapy boom et M CLAUDE DOMEIZEL S NATEUR DES ALPES DE HAUTE PROVENCE ET PR SIDENT DE LA CAISSE NATIONALE DE RETRAITES DES AGENTS DES COLLECTIVIT S LOCALES allongement de l esp rance de vie encore plus que le clivage socioprofessionnel va entra ner des difficult s pour r former le syst me fran ais Le site internet de la CNRACL insiste sur le droit l information qui int resse non seulement les agents mais aussi les collectivit s employeurs Selon vous le r gime des dans Dossier urgent sur www lcpan fr index asp rubrique missions calcul qui d coule souvent de la volont des pouvoirs publics de prendre en compte dans le calcul de la retraite des p riodes ou des situations particuli res comme le ch mage le service national le fait d avoir des enfants etc Cette double complexit rend difficile pour un assur ordinaire la connaissance de sa future retraite sans l aide d un expert retraites est il de plus en LA R FORME DES En attendant une simplifica plus compliqu et si oui RETRAITES DE tion de l organisation et des doit il tre simplifi ou r gles de notre syst me de doit on juste insister sur le 2003 ET CELLE retraite la loi a introduit en droit l information DES R GIMES 2003 le droit l information
6. refus mais par un accord simplement r duit o euros du fait des limites de cumul s est oppos e au d p t d une nouvelle demande au regard du principe d intangibilit des pen sions liquid es Par ailleurs les ressources de Madame S n ayant pas vari depuis le 1 juillet 2004 la r vision s est r v l e impos sible Il semblerait donc souhaitable que la nouvelle limite de cumul s applique toutes les pensions de r version en cours t moignage Quels sont les grands rendez vous retraites de l ann e 2008 selon vous Quelles sont les priorit s et les volutions Ces quinze derni res ann es le d bat sur la retraite s est r duit le plus souvent la confrontation entre le monde des sala ri s du priv et celui des fonctionnaires et agents d entreprises publiques La r forme des retraites de 2003 et celle des r gimes sp ciaux de 2008 apportent des modifi cations justifi es par des consid rations d quit entre les r gimes Il s agit de r formes techniques derri re lesquelles on devine l amorce d une muta tion qui bouleverse la logique structurelle de la gestion des r gimes La retraite est et doit rester un vecteur d identit professionnelle et un l ment fort de coh sion sociale Les priorit s et les volutions pour les retraites sont de garantir le lien social entre les assu r s afin que le mot retraite corresponde au droit de disposer de plusieurs ann
7. 2005 que la seconde pouse de son ex conjoint tait son tour d c d e en 1995 Elle demanda alors la revalorisation de sa pension par application de l article L 42 du Code des pensions civiles et militaires de retraite Sans r ponse de la part du service des pensions de la CNRACL elle renouvela alors sa requ te sans SUCC S Il fallut l intervention du d l gu du M diateur pour obtenir la r vision de son dossier Le pourcentage de sa pension est ainsi pass de 20 66 50 Un rappel depuis le 1 ao t 1995 lui a t octroy compter du 1 octobre 2007 La question est maintenant transmise au service des imp ts pour viter que Madame B ne soit p nalis e une seconde fois par rapport ce rappel de pension tardif au regard d une imposition sur les revenus 2007 qui serait pris globalement Une d marche compl mentaire a t entre prise en ce sens ALPES MARITIMES UNE RETRAITE ia COMBATTANT BIEN M RIT E TA Monsieur B de nationalit alg Cas concret rienne a d pos une demande de retraite du combattant aupr s de la Direction r gionale du secr tariat d tat aux Anciens combattants en novembre 1999 Cette demande a fait l objet en mars 2000 d un rejet motiv par les dispositions de l article 26 de la loin 81 734 du 3 ao t 1981 relatif aux deman des de retraite d pos es par des ressortissants alg riens apr s le 3 juillet 1962 Par m con naissance de la l gi
8. car elle ne remplis sait pas les conditions d activit salari e ou assimil e en application des articles R 313 2 et R 313 7 du Code de la s cu rit sociale Le nombre d heures effectu es au cours des trois derniers mois avant le cong pr natal n atteignait pas il est vrai les 200 heures requises par l ar ticle R 313 3 mais Madame B faisait valoir que le site de l assurance maladie www ameli fr pr cisait en revanche la possibilit de calculer l activit en fonc tion du nombre de cachets Il est indiqu que pour les intermit tents du spectacle un cachet quivaut seize heures de travail Dans ces condi tions Madame B a totalis 14 cachets au cours des trois mois pr c dant la date La convention M diateur de la R publique l occasion du 35 anniversaire du M diateur de la R publique Jean Paul Delevoye a r uni durant deux jours les 19 et 20 mai l ensemble de ses agents et de ses d l gu s et quelques correspondants minist riels autour de tables rondes portant sur des th mes aussi divers que les retraites l acc s au droit dans les tablissements p nitenti aires l accueil et l information dans les services publics le droit au logement opposable ou encore le handicap et les Maisons d partementales des person nes handicap es MDPH Fran ois Daniel Migeon la t te de la Direction g n rale de la modernisation de l tat DGME Emmanuelle Wargon direc
9. et de s exprimer directement a confort chacun des agents et des d l gu s dans leur d ter mination rem dier aux in quit s Dani le Karniewicz pr sidente de la Cnav prend la parole lors de la convention du M diateur de la R publique die du requ rant n a pas t re 5 M diateur Actualit s in NA ors de la r ception de son dossier de droits pension Madame Z agent de France T l com s aper oit que la mission qu elle a effectu e Pointe Pitre n a pas t comptabilis e dans ses trimes tres d activit Or cette mission lui ouvre droit pour la retraite une bonification de d paysement pour services civils rendus hors d Europe Mais les docu ments attestant de sa mise disposition la direction des T l communications d Outre mer ont t gar s Le M diateur de la R publique demande Madame Z de se procurer les t moignages d an ciens coll gues qui taient en fonction Pointe Pitre l poque Elle parvient en r unir trois que le M diateur envoie au service des pensions concern ce qui lui permet d obtenir satisfaction Fos de pouvoir prouver qu il a bien cotis la Caisse de compensation des prestations familiales des accidents du travail et de pr voyance des travailleurs salari s de Nouvelle Cal donie Cafat en pr sentant par exemple les bulletins de salaire correspondants Monsieur C ma tre d internat du
10. l heure o certains v nements pourraient tre assimil s des incitations la discrimination ou l intol rance religieuse il ne faudrait pas tre tent d introduire dans des textes nationaux ou internationaux le d lit de blasph me notion trang re depuis plus de deux si cles au droit fran ais C est en respectant et en v hiculant l ensemble de ces principes que notre soci t peut se pr valoir de la facult d aborder des grands th mes de soci t tels que le port du voile la libert de reli gion ou encore la libert d expression Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique dossier Retrouvez les dossiers du M diateur de la R publique R forme des retraites des am nagements d mettr Z en uvr C deuxi me partie Suite de notre dossier du n 37 M diateur Actualit s se penche cette fois sur le cas des d parts anticip s pour carri re longue et des p riodes r put es cotis es des pensions de r version et du cumul emploi retraite Sur tous ces points le M diateur a mis des propositions pour rem dier certaines in galit s ou dysfonctionnements dans l application de la loi Il met aussi en lumi re la n cessit d une meilleure information des cotisants UNE MEILLEURE PRISE EN COMPTE DE TOUTES LES PERIODES TRAVAILLEES fonction de la dur e d assurance compos e de p riodes ayant donn lieu au versement d un minimum de cotisa tions de p riodes
11. op ration immo bili re par un pr t taux z ro ayant conduit tel un effet domino au pr judice financier subi par Madame X A l origine l erreur administrative m me corrig e a en effet entra n une prise en compte tardive du transfert du domicile fiscal de Madame X S en est suivi un avis d imposition mis avec retard Madame X ne disposait donc pas NA Ses de violents orages survenus en juin 2005 le garage de Monsieur X situ en contrebas d une voie communale a t inond et ce malgr la pr sence d aquodrains situ s en bordure de voie et d un avaloir devant son garage Saisie par Monsieur X la commune l a inform de son refus de prendre en charge des am nagements compl mentaires compte tenu du fait que seuls les orages de juin 2005 ont t mis en cause l exclusion de ceux des cinq derni res ann es Le M diateur de la R publique est d abord intervenu aupr s de la munici palit qui l a inform qu elle ne pourrait tre amen e revoir sa position et envi sager l ex cution d une solution techni que qu condition qu un constat objectif de sa responsabilit lui soit fourni Le M diateur s est ensuite adress la DDE encore de ce document indispensa ble lorsqu elle a voulu justifier qu elle remplissait bien les conditions autori sant la banque lui d livrer le pr t taux Z ro sollicit Cette source de finan cement lui a alors t ref
12. 1987 sans interruption La Cram accepte alors de valider l ann e 1985 ce qui permet un recalcul plus favorable de l avantage vieillesse actualit s NA L propri t de Monsieur X et les activit s du centre artisanal qu elle abrite jouissent d une parcelle usage de parking priv Or cette parcelle a t inscrite au nouveau Plan local d urbanisme PLU comme un emplacement r serv pour l largissement d un chemin rural et la r alisation d un parking public destin aux commerces et aux habitations existantes Cet empla cement r serv occasionnant la perte d un parking priv pourtant essentiel au fonctionnement des acti vit s de Monsieur X et d courageant les repreneurs du bail commercial ce dernier a sollicit l interven tion du M diateur de la R publique Mais la commune a fait valoir que lorsque Monsieur X s tait vu d livrer un permis de construire en 1975 pour la construction d un atelier et d un magasin il lui avait t prescrit un recul de la cl ture 4m de l axe du chemin rural Dysfonctionnement fiscal l effet domino Une habile n gociation Cette prescription n ayant pas t respect e l po que la commune s est trouv e dans l obligation de pr voir l largissement de l autre cot du chemin vers le parking priv Le conseil municipal a toutefois indiqu qu il tait dispos retirer l emplacement r serv sur le parking
13. ISSN 1769 9657 M DIATEUR ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr JUIN 2008 N 38 R forme des retraites des am nagements mettr e en UVIE deuxi me partie INi UNE FACTURE emo ENFIN HONOR E lors qu ils sont la poursuite d un Ass individu venant de commettre une infraction et qu ils agissent en flagrant d lit des agents de la police judiciaire interviennent par erreur au domicile de particuliers cette occasion ils fracturent la porte d entr e Les services de police reconnaissent imm diatement l erreur et la responsabilit de l administration et font savoir aux particuliers que l tat prendra en charge tous les frais n cessaires la r paration des d g ts occasionn s lors de cette op ration Un accord est ainsi donn par l administration sur la base d un devis tabli par une entreprise laquelle les occupants des lieux ont eu recours pour payer les prestations effectu es en urgence Mais trois ans plus tard ladite entreprise une PME ne parvient toujours pas recouvrer aupr s de l tat les sommes correspondant aux prestations r alis es les services gestionnaires de diff rents d partements minist riels se renvoyant la comp tence pour la prise en charge de la facture Saisi par le responsable de la soci t le M diateur de la R publique intervient aupr s du service gestionnaire La soci t obtient enfin le
14. andement satisfait de cette m diation a d velopp son activit professionnelle comme il le souhaitait THUNDER
15. e avait t habilit e par arr t minist riel en tant que dipl me d tat Par le contenu de la formation qu elle dispensait elle r pondait qui plus est parfaitement aux conditions r glementai res de d livrance de la carte profession nelle des agents immobiliers De plus son JUIN 2008 N 38 Madame R s tablissent d finitivement dans la Dr me Madame R demande une nouvelle fois le transfert de son dossier l Assedic de son domicile Elle apprend alors qu elle a t radi e des listes de demandeurs d emploi et que ses alloca tions sont suspendues pendant plusieurs mois malgr ses d marches Un contact est pris avec notre corres pondant l Unedic qui note que les transferts successifs du dossier ont entra n un retard de pointage et la radiation de l int ress e Une interven tion rapide permet le r tablissement de l inscription de Madame KR l ANPE et le paiement d un rappel d allocations de 5 680 euros Une licence professionnelle reconnue sa juste valeur obtention par VAE lui conf rait la pleine force juridique d une licence Ainsi la licence professionnelle dont le r clamant est titulaire constitue bien un dipl me quivalent trois ann es d tu des sup rieures et reconnu par l tat relevant du secteur disciplinaire Droit conomie gestion et rentrant dans le champ d application du cursus LMD La pr fecture s est inclin e et Monsieur T gr
16. e respecter les droits des b n ficiaires Il demande galement que les conjoints des fonctionnaires soient r tablis dans les droits reconnus ceux des autres assur s SOCIAUX PENSION DE R VERSION INTANGIBILIT OU R VISION le 1 juillet 2004 qui a t limit e ou r duite 0 euros en application des r gles de cumul ant rieures la loi de 2003 n est pas r visable du fait du principe de l intangibilit des pensions liquid es alors que la nouvelle limite applicable depuis cette date autoriserait le versement de la pension Ainsi seule la suppression d un avantage ou la liquidation d un nouvel avantage apr s le 1 juillet 2004 induisant une variation de ressources de l assur permettrait de proc der la r vision de la pension de r version article R 353 1 1 du fa Code de la s curit sociale CEEA Le M diateur de la R publique est souvent sollicit sur ce sujet comme dans le cas de Madame S qui per ut a pension de r version liquid e avant JUIN 2008 N 38 une pension de r version de 1991 1996 En faisant valoir ses droits la retraite 6oans elle perdit le b n fice de cet avantage compte tenu des r gles de cumul entre les pensions Or les nouvelles r gles de cumul issues de la r forme des retraites de 2003 auraient per mis de mettre en place la pension souhait e Mais la Cram soutenant valablement que la liquidation initiale s tait sold e non par un
17. e sujet portent le plus souvent sur des principes m connus des usagers et non sur des dysfonctionnements li s la r forme des retraites ce qui prouve une n cessit accrue d information Par ailleurs une mauvaise connaissance des r gles peut conduire certaines personnes souhaiter partir plus vite pensant que le dispositif pourrait changer en leur d faveur alors que les nouvelles conditions de liquidation sont en r alit plut t de nature favoriser la pour suite de l activit Enfin la d couverte du montant de leur retraite au dernier moment peut tre une surprise tr s d sagr able pour les fonctionnaires temps partiel qui ne peuvent surcotiser que 4 trimestres suppl mentaires sur toute leur carri re Inform s plus t t ils auraient pu prendre en temps voulu des mesures diff rentes par exem ple en reprenant le travail temps plein Dossiers pension de vieillesse trait s par Le secteur AGP en 2007 Pour l ann e 2007 le secteur AGP a trait 248 dossiers concernant les pensions de vieillesse Ce chiffre exclut les militaires les suspensions et l Ircantec qui repr sentent un nombre total de dix dossiers 13 Liquidation 11 Retraite anticip e 6 Cumul 30 Constitution droit pension 3 M diateur Actualit s JUIN 2008 N 38 12 Reversion 4 R vision 24 Bonification majoration sur le terrain Retraites acc der la bo
18. en avant son d part de la vie active d avoir une id e de ses revenus de retraite Pour cela la CNRACL met disposition Le guide du futur retrait qui permet de mieux comprendre les r gles et m canismes de calcul de la pension et d clairer les choix possibles ge de d part cumul avec une activit salari e Il compl te utilement les documents que les personnes en activit re oivent au titre du droit l information CUMUL EMPLOI RETRAITE REVOIR LES LIMITES umuler une retraite et un emploi est possible lorsque la somme des revenus tir s de sa reprise d activit et de sa pension ne d passe pas son dernier salaire Pour d terminer le montant de ce dernier salaire les Caisses de retraite retiennent la moyenne de 97 du salaire des trois derniers mois d activit ou la limite de 1 6 Smic mensuel si celle ci est plus favorable l assur Mais l utilisation de cette moyenne peut se r v ler p nalisante et m me interdire de facto le cumul emploi retraite si le revenu en cause est inf rieur 1 6 Smic alors que la pension d passe cette limite Une premi re correction a t adopt e pour l exercice d une ou plusieurs activit s temps partiel o un revenu correspondant un temps complet peut tre pris en compte Toutefois le probl me reste entier pour les activit s temps complet qui ont t faiblement pay es au regard de la carri re du retrait Le M diateur de la R publ
19. es corres pondantes ne sont prises en compte que pour le calcul de la part forfaitaire Le M diateur souhaite que ces p rio des d invalidit soient valid es gratuite ment pour le calcul des droits la retraite proportionnelle STAGES DE FORMATION DES CH MEURS Lorsque les stages effectu s par des deman deurs d emploi sont agr s par l tat ou la R gion ils donnent lieu cotisations pour le r gime de base mais ne pr voient pas l acquisition des droits la retraite compl mentaire Pour les stages agr s par l ANPE la situation est la m me pour les b n ficiai res d allocation de fin de formation AFF En revanche pour les allocataires de l ARE des cotisations sont vers es dans les deux r gimes Le M diateur pr conise la mise en place de cotisations vieillesse compl men taires dans toutes les situations SERVICES MILITAIRES EFFECTU S L TRANGER OU DANS DES TOM AVANT 1989 Les militaires ray s des cadres sans pouvoir pr tendre une pension militaire de retraite peuvent en principe b n ficier d une affi liation r troactive au r gime g n ral Ils doivent toutefois avoir cotis et accompli leurs services sur des territoires o le r gime g n ral tait applicable Ainsi les services militaires effectu s avant 1989 dans des Tom Territoires d outre mer ou l tranger ne sont pas pris en compte alors que l exclusion de ces p riodes ne repose que sur de simples circu
20. ique propose de pr voir une troisi me limite le Salaire annuel moyen SAM plus repr sentatif de la carri re compl te voir l encadr ci dessous I faut noter que ce principe a t adopt par les r gimes compl mentaires Agirc Arrco qui jusqu 2007 retenaient le montant brut significatif des derniers salaires et qui utilisent d sormais le SAM des dix derni res ann es Calcul du salaire annuel moyen derni re ann e avant la retraite is R 351 29 du Code de la s curit sociale indique que ne sont retenues pour le calcul du salaire annuel moyen SAM que les ann es civiles d assurances accomplies excluant ainsi syst mati quement l ann e du point de d part de la pension Or pour ceux qui travaillent jusqu la veille de la retraite la derni re ann e m me incom pl te peut tre largement plus favorable qu une autre Une r forme permettant la prise en compte de cette derni re ann e lorsqu elle est favorable semble donc n cessaire Lors d une rencontre avec la Cnav le M diateur de la R publique a port cette id e d ailleurs partag e par le M diateur de la MSA Mutualit sociale agricole DE L INT R T D INFORMER LES FONCTIONNAIRES SUR LEUR RETRAITE information est un enjeu important en mati re de retraite parce qu elle peut avoir une influence directe sur la date de demande de mise la retraite Les r clamations re ues par le M diateur c
21. laires d clar es d pourvues de valeur normative par la Cour de cassation LES ACTIVIT S DE VOLONTARIAT POUR LE D VELOPPEMENT Les p riodes de volontariat dans le cadre de l aide au d veloppement accomplies avant 1986 et surtout avant 1978 n ont presque jamais donn lieu cotisations Le rachat ouvert aux salari s ou assimil s ayant travaill hors du territoire fran ais est tr s d favorable Le M diateur de la R publique pr conise d ajouter ces p riodes la liste des p rio des assimil es L ACTIVIT ACCESSOIRE DE SECR TAIRE DE MAIRIE Dans les petites communes un professeur des coles peut exercer accessoirement l ac tivit de secr taire de mairie qui constitue un l ment de r mun ration ligible l as siette de la Retraite additionnelle de la fonc tion publique RAFP entr e en vigueur le 1 janvier 2005 Toutefois les professeurs des coles se voient refuser la mise en uvre de cet avantage car les services acad mi ques estiment tre dans l incapacit d as surer la collecte des l ments n cessaires Le M diateur s efforce d intervenir pour rendre ce droit effectif M diateur Actualit s 2 DR PENSIONS DE R VERSION qu au d c s de l assur la pension de r version est partag e entre le conjoint survivant et le ou les pr c dents conjoints au prorata de la dur e respective de chaque mariage Lorsque l un des conjoints d c de
22. nne information pour faire valoir ses droits Conna tre ses droits est souvent la premi re condition pour obtenir ce qui vous est d Cela peut para tre vident mais dans la r alit les d l gu s du M diateur constatent fr quemment qu en mati re de retraite notamment les usagers se retrouvent p nalis s par un simple manque d informations pD le domaine des retraites les d l gu s sont naturellement appel s intervenir pour rem dier des erreurs ou des dysfonctionnements des organismes gestionnaires mais une grande partie de leur activit consiste aussi aider les deman deurs se rep rer dans le maquis des textes NORD LES PERSONNES FRAGILIS ES PARTICULIEREMENT PENALISEES NEA Un d l gu du Nord en t moi Cas concret gne J ai eu r gler ce semes tre quelques dossiers concernant des demandes CAER Allocation quiva lent retraite Il s agit de demandeurs d emploi en g n ral g s parfois us s et surtout tr s isol s qui n ont donc pas ou peu acc s l information Cette allocation doit tre demand e lors que les demandeurs d emploi arrivent 160 trimestres d activit ou bien peuvent prendre leur retraite Or cette information n est pas donn e syst matiquement et ce sont souvent les plus d munis Rmistes en particulier qui en p tissent Certes PAER doit dispara tre le 1 janvier 2009 Mais pour l instant le probl me demeure car les gens isol s ne deman
23. paiement des sommes dues le mois prochain dossier R forme de la loi p nitentiaire ditorial La la cit dont on trouve les fondements juridiques dans la D claration des Droits de l Homme et du Citoyen de 1789 et dans le pr ambule de la Constitution de 1946 repris dans celle de 1958 est une valeur fondatrice et un principe consti tutionnel et essentiel de la R publique fran aise qui concilie neutralit de l tat libert de conscience et pluralisme des religions La neutralit de l tat implique notam ment pour chaque citoyen l galit devant la loi quelle que puisse tre sa conviction religieuse S il revient l tat d assurer cette garantie celui ci doit galement en pr senter les appa rences afin d viter de laisser planer un doute sur cette neutralit De fait toute manifestation de culte dans le cadre de l exercice de ses fonctions au sein de l administration ou l gard de toute personne collaborant avec le service public est prohib e que l agent soit ou M diateur Actualit s 1 LIBERT GALIT LA CIT non en contact avec le public Le prin cipe de la cit ne signifie pas une restric tion la libert du culte mais consacre au contraire l affirmation de la libert de religion et de penser pour tous cet gard il convient de souligner que la France gr ce la loi du 15 mars 2004 sur le port des signes religieux osten
24. pr vu condition que les 30 m n cessaires pour l lar gissement du chemin soient vendus la commune Monsieur X a alors accept qu une petite bande de terrain soit prise sur son parking priv et a propos que la commune n gocie la cession son profit d une partie d une parcelle qui jouxte sa propri t et qui appartient des tiers mais dont il assure l entretien depuis 35 ans Acceptant cette proposition la commune s est engag e n gocier avec les propri taires int res s s prendre en charge les travaux de remise en tat NA des cl tures ainsi que tous les frais concernant la cession des parcelles et a prononc le retrait de l empla cement r serv Ch meurs attention en cas de d m nagements successifs djudicataire dun immeuble vendu par les Domaines le 18 juillet 2007 Madame X devient redevable d un int r t l gal de 423 69 euros car elle n a pas r gl conform ment au cahier des char ges le prix de 118 000 euros dans le mois qui a suivi la vente Estimant que ce retard r sulte d un dysfonctionnement du service des imp ts commis la suite de son changement d adresse en 2005 elle demande resti tution de l int r t l gal vers ce que lui refuse l administration Saisi du litige le M diateur de la R publique s emploie tablir le lien de causalit entre l erreur de saisie d infor mations d claratives et le retard apport au financement de l
25. rant les ann es 1969 Meie G n arrive pas obtenir la validation de ses trimestres d assu rance vieillesse pour l ann e 1985 par sa Caisse r gionale d assurance mala die Cram Pour cette p riode la caisse n a pas re u les bordereaux habituelle ment transmis par l employeur et les propres documents de l int ress ont t d truits dans un incendie Celui ci a essay en vain de r cup rer des justi ficatifs aupr s de divers organismes qui ne disposent pas d archives C est dans ce contexte que le M diateur de la R publique intervient pour recueillir des l ments probants permettant de pr sumer du pr compte et du verse ment des cotisations et d en d termi ner l assiette L organisme de retraite compl mentaire peut ainsi attester des cotisations vers es et indiquer le montant du salaire brut per u en 1985 La Cram pr cise alors qu elle ne peut valider les trimestres d assurance en Retraite une maladie en partie prise en compte connue comme l exige la r glementation par une indemnit de soins aux tuberculeux Monsieur G n ayant pas s journ dans un sanatorium pendant une p riode d un an minimum Saisi du dossier le M diateur de la R publique fait remarquer la CNARCL que dans ce cas quatre trimestres maximum peuvent cependant tre retenus Monsieur G obtient ainsi la validation d une ann e suppl mentaire et peut partir en retraite 59 ans JUIN 2008 N 38
26. reconnues quivalentes et de p riodes assimil es Dans le cadre des d parts anticip s pour carri re longue la loi du 21 ao t 2003 a introduit la notion de p riodes r put es cotis es maladie maternit et service national dans la limite de 4 trimestres Toutefois des situations sur lesquelles le M diateur de la R publique a t alert restent ignor es par le l gislateur es droits pension sont tablis en LES CH MEURS CR ATEURS OU REPRENEURS D ENTREPRISES Lorsqu ils b n ficient de l Accre Aide aux ch meurs cr ateurs repreneurs d en treprise les ch meurs sont exon r s de cotisations sociales pendant un an voire deux Cette p riode ouvre droit la vali dation de quatre trimestres mais ne peut tre retenue pour d terminer la dur e d assurance cotis e n cessaire pour solli citer un d part anticip Ainsi des mesures con ues pour favoriser le retour l emploi se retournent contre leurs b n ficiaires Le M diateur propose d ajouter aux p riodes r put es avoir donn lieu cotisations les ann es du b n fice de l Accre Une solu tion alternative moins favorable pour les assur s consisterait permettre le rachat des cotisations P RIODES D INVALIDIT DES NON SALARI S AGRICOLES La pension de retraite des exploitants agri coles comprend une part forfaitaire et une part proportionnelle En cas d inactivit pour cause d invalidit les p riod
27. rtemen tal dans la limite du 1 5 de la SMI Surface minimum d installation Pour le d parte ment de la Moselle cette superficie est limi t e deux hectares 4 Si sa retraite est liquid e titre normal c est dire sans notion d inaptitude et sous r serve de n avoir pas fait valoir des droits dans les autres groupes de r gimes il peut conjointement avec le service d une retraite NSA poursuivre reprendre ou entreprendre une activit salari e ou non salari e non agricole et ceci sans limita tion de cumul Cette r gle comporte cependant une excep tion en effet conform ment au 3 alin a de l article L 732 39 du Code rural non modi fi l exercice d une activit salari e agri cole sur une exploitation mise en valeur pr c demment fait obstacle au service de la retraite NSA 5 Pour compl ter l information m me si ce n est pas le cas de l int ress il est pr cis les d rogations la cessation d fi nitive de l activit NSA qui ne sont pas incompatibles avec le service de la retraite Savoir e la possibilit d obtenir une autorisation de poursuite d activit accord e par le pr fet en cas d impossibilit de cession des terres dans les conditions normales du march article L 732 40 du Code rural ou pour des motifs ind pendants de la volont personnelle de l int ress ainsi que pour des motifs d ordre juridique d finis par la circulaire du mini
28. si bles dans les coles publiques qui a fait l objet de vifs d bats au motif que certains voyaient des restrictions l exercice de la libert de conscience a justement permis de r affirmer son attachement la la cit en ce qu elle n op re aucune distinction entre les cultes et r cuse toute forme de pros lytisme religieux excessif Au nom de quel principe ou valeur notre soci t soucieuse du respect de croyance et empreinte d une vision galitaire accor derait un statut particulier un culte N anmoins l tat doit trouver un juste quilibre entre la libert d expression et le respect des croyances et des convic JUIN 2008 N 38 Notre dossier du mois dernier a mis en lumi re certaines disparit s cr es par la loi du 21 ao t 2003 qui a engag une r forme profonde des retraites Sur plusieurs points le M diateur de la R publique propose des am nagements pour r tablir l quit entre les cotisants Il alerte aussi sur certains dysfonctionnements dans l application de la loi et sur l importance d informer correctement les salari s afin de leur permettre d effectuer leurs choix en toute connaissance de cause Suite du dossier pages 2 et 3 tions de chacun lequel est rendu possible par des restrictions n cessaires pr vues par la loi au nom du respect des droits de la sauvegarde de la s curit nationale de l ordre public de la sant ou de la moralit publique
29. slation Monsieur B n a pas utilis les voies de recours Pr s de huit ann es d changes t l phoniques avec cet organisme au cours desquelles l int ress pensant que la nationalit fran aise tait n cessaire pour l obtention de cet avantage a entrepris des d marches en ce sens n ont pas permis de remettre en cause la d cision de rejet En septembre 2007 Monsieur B las de ces changes infructueux saisit le d l gu de son dossier Un contact avec les services de la Direction interr gionale charg e des anciens combattants d pendant du minist re de la D fense permet celui ci d apprendre que la l gislation relative cette prestation a t assouplie fin 2006 Apr s une tude approfondie du dossier la Direction interr gionale charg e des anciens combattants informe le d l gu en septembre 2007 que Monsieur B remplit bien les conditions d ouverture de droit cet avantage sans qu il soit n cessaire de demander la nationalit fran aise L int ress est alors invit d poser un nouveau dossier de demande de retraite du combattant aupr s de l Office d parte mental des anciens combattants des Alpes Maritimes afin de percevoir l avantage auquel il peut pr tendre et ce avec une prise d effet la date de l assouplissement de la l gislation relative ce droit MOSELLE DES R GLES PARTICULI RES L AGRICULTURE a Monsieur T saisit le d l gu sur les
30. son tour une redistribution de la pension doit tre op r e entre les conjoints survivants Mais dans la r alit il s av re tr s difficile de b n ficier de cette redistri bution Les ayants droit qui ne rel vent pas de la m me Cram Caisse r gionale d assu rance maladie ou qui ne b n ficiaient pas de la r version avant le d c s de l un des b n ficiaires pour des conditions d ge de ressources ou faute d avoir pr sent leur demande de r version doivent en effet faire une demande de redistribution alors que les textes en vigueur n imposent pourtant aucune d marche en ce sens F n cas d unions successives la loi pr voit DES DYSFONCTIONNEMENTS PATENTS 7 L Or faute d tre inform s du d c s de l un d entre eux ils peuvent prouver de gran des difficult s satisfaire cette formalit alors que la CNAVTS Caisse nationale d assurance vieillesse des travailleurs salari s et les Cram disposent quant elles des informations requises Par ailleurs si la loi de 2003 n a pas remis en cause le droit redistribution de la part d un ayant droit d c d lorsque le titu laire du droit propre relevait du r gime g n ral ou d un r gime sp cial elle l a en revanche supprim aux ex conjoints survivants d un fonctionnaire Le M diateur de la R publique a donc demand que soient mis en uvre les moyens notamment en termes d informa tion permettant d
31. stre de l Agriculture n 90 23 du 12 juillet 1990 e la possibilit de donner un coup de main un agriculteur voisin Le d l gu de la Moselle transmet imm dia tement ces informations au requ rant M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155 35 2425 WWw mediateur republique fr M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Marine Calazel Nadine Chauvet Charlotte Clavreul Francine Delval Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Lucie Martinot Lagarde C line Monestier Anne Olivier Jean Michel Rougi Michel Savinas Eliane Strub Martine Timsit R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris contact infos spherepublique fr e D p t l gal 3 trimestre 2008 M diateur Actualit s JUIN 2008 N 38 actualit s NA MT B intermittente du spectacle r mun r e au cachet a sollicit la caisse primaire d assu rance maladie CPAM pour obtenir des indemnit s journali res de l assurance maternit Du fait de son activit r duite la CPAM lui a refus l indemnisation de son cong de maternit
32. t Or Monsieur R a d missionn de son emploi pour reprendre une entreprise dans le d partement voisin de la Dr me Madame R d missionne donc son tour pour suivre son mari et s inscrit l ANPE de ce d partement Toutefois dans un premier temps la nouvelle entreprise ne g n re pas de revenus et Monsieur et Madame R sont h berg s par des amis dans le d partement limitrophe de l Is re o Madame R fait transf rer son dossier d allocations ch mage La situation du couple s am liorant Monsieur et NA Mo T qui souhaite tendre sa profession d agent immobilier profession dite r glement e et donc soumise une autorisation pr fectorale une activit de gestion locative sollicite aupr s de la pr fecture concern e l ex tension de sa carte professionnelle Or il se heurte un refus de l adminis tration qui consid re que sa licence professionnelle ne peut pas tre prise en compte car elle a t obtenue par Validation de son exp rience profes sionnelle VAE et ne constitue pas un dipl me d tat reconnue par l duca tion nationale Elle ne r pond pas aux conditions dict es notamment l arti cle 11 du d cret n 72 678 du 20 juillet 1972 modifi et ne rentre pas de surcro t dans le cursus europ en licence master doctorat LMD Le M diateur de la R publique saisit la Direction g n rale de l enseignement sup rieur qui a confirm que la licence en caus
33. trice de cabinet du haut commissaire aux Solidarit s actives contre la pauvret Patrick Gohet d l gu interminist riel aux personnes handicap es Claude d Harcourt directeur de l Administra tion p nitentiaire Dani le Karniewicz pr sidente de la Caisse nationale d assu NA M G fonctionnaire territorial a commenc travailler l ge de 16 ans Il souhaite b n ficier d une retraite anticip e au titre des carri res longues Mais la Caisse nationale de retraite des agents des collec tivit s locales CNRACL refuse la prise en compte des quatre ann es pendant lesquelles Monsieur G a t soign pour une tuberculose pulmonaire recon nue imputable aux services qu il a accomplis dans l ar m e de l Air Ce refus est motiv par le fait que la mala Une intermittente du spectacle obtient gain de cause pour son cong maternit du cong pr natal Elle comptabilisait par cons quent plus de 200 heures et remplissait donc les conditions d ouver ture pour pr tendre aux indemnit s journali res de l assurance maternit Gr ce l intervention du M diateur de la R publique la CPAM a fait droit la demande de Madame B et a proc d au versement des prestations sollicit es CHLOROPHYLE rance vieillesse ont r pondu l invita tion du M diateur et faisaient partie des intervenants Cette convention riche de d bats qui a permis de partager des exp riences concr tes
34. us e Par cons quent elle ne pouvait s acquit ter du prix dans le d lai d un mois et ce manquement a t sanctionn par la mise sa charge de l int r t l gal pr vu dans ce cas L administration des Domaines apr s avoir confirm le bien fond de l int r t l gal sur le plan du droit en a cependant prononc la remise gracieuse compte tenu des circonstances de l affaire Garage inond qui doit payer Direction d partementale de l quipe ment afin que lui soient communiqu s les l ments techniques relatifs la capa cit d vacuation du dispositif au droit de la propri t de Monsieur X Fort de ces l ments il a pu ensuite solliciter la communaut d agglom ration laquelle la commune avait transf r entre temps sa comp tence assainissement en se fondant sur le rapport de la DDE pr ci sant que lors des am nagements de voirie r alis s dans le courant de l ann e 2000 le raccordement de l entr e de garage du requ rant la chauss e a t r alis en inversant la pente de trottoir Apr s avoir fait r aliser une tude confirmant la nature hydraulique de ce dysfonctionnement la communaut d ag glom ration a retenu au budget 2008 les cr dits correspondants aux travaux M diateur Actualit s a Lu e z N lt 6 Moie et Madame R taient domi cili s dans une ville du d parte ment du Rh ne et tous deux travaillaien
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