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POUR COMPRENDRE L`INDICE DES PRIX

1. de trouver parmi toutes les formulations math matiques qu on peut essayer celle qui convient le mieux c est dire qui permet de calculer avec la meilleure pr cision le prix en fonction des caract ristiques influentes 117 R glement CE n 1749 96 paru au J O des Communaut s Europ ennes n L229 du 10 9 96 annexe 6 Les remplacements en dissemblable proprement dits devraient donc tre vit s conform ment ce r glement alors que ceux en dissemblable corrig sont autoris s 104 Insee M thodes n 81 82 D s son apparition dans le relev de prix le nouveau produit est pris en compte pour le calcul de l indice la diff rence de la m thode du cha nage Gr ce l quation conom trique reliant prix et caract ristiques la p riode de base d cembre de l ann e pr c dente on peut estimer le prix qu aurait eu ce nouveau produit s il avait exist en d cembre pr c dent Il s agit du prix de base du produit qu il remplace corrig de la diff rence de prix expliqu e par les changements de caract ristiques techniques Une telle m thode a t test e et mise en application en 1997 pour les lave vaisselle Elle devrait l tre pour d autres biens durables dans la mesure o des ajustements robustes et faisant intervenir un petit nombre de variables auront t valid s La mod lisation h donique est par ailleurs test e dans le secteur de l habillement La conce
2. des autres services d assurance principalement la sant prise en charge par les Mutuelles ou les compagnies Assurances 35 nc gt 04 A De la sorte on ne compte pas deux fois dans les pond rations de l indice les d penses cons cutives aux sinistres couverts par les contrats et qui sont rembours es par les compagnies d assurance aux m nages Ces d penses couvrent les frais de remise en tat des v hicules accident s et des logements la prestation de services juridiques la fourniture de services m dicaux e la demande du Conseil conomique et social un indice des prix des voitures d occasion avait d j t mis sur pied au milieu des ann es 1970 mais seulement un rythme trimestriel cf Bulletin mensuel de statistique d octobre 1976 Le On devrait th oriquement tenir compte galement des ventes de v hicules d occasion effectu es par les entreprises aux m nages mais leur montant est inconnu Pour comprendre l indice des prix 49 de la collecte des ordures m nag res qui fera partie int grante des d penses de consommation des m nages dans la nouvelle base de comptabilit nationale des soins hospitaliers tablissements publics et priv s Le calcul d un indice de prix dans ce domaine se heurte la fois des difficult s conceptuelles et des difficult s pratiques Conceptuelles tout d abord faut il suivre le prix brut ou le prix net Comme les h pitaux publics a
3. CFDT Syndicalisme Finances n 13 mars 1977 4 Pour combattre l indice des prix op cit 5 Cf aussi Piriou 1992 172 Insee M thodes n 81 82 portait en fait sur l utilisation du seul indice INSEE pour l indexation des salaires Or cet indice des prix n avait pas en effet pour vocation de suivre le co t de la vie 6 L indice base 100 en 90 et l harmonisation europ enne Avec l apparition en 1993 de l indice des prix des 265 postes une nouvelle tape est franchie L ensemble de la population fran aise est prise en compte en fait l ensemble de la consommation des m nages sur le territoire m tropolitain le champ est largi de nouveaux services transports a riens etc le suivi des mouvements de prix au mois le mois est mieux assur produits frais soldes loyers Une bonne part de ces am liorations s impose d elle m me mais notamment pour le choix d un nouveau traitement des produits frais la pr occupation de comparabilit des indices au sein de l Union Europ enne a galement jou Cette pr occupation est devenue de plus en plus forte d s lors que le respect d un taux minimum d inflation est devenu un des crit res de convergence des conomies europ ennes dans le cadre du Trait de Maastricht Un tr s important travail de r flexion sur la nature des indices de prix sur leurs principes de calcul et sur leur laboration concr te a t entrepris de fa on concert
4. de 5000 F pour l achat d une petite voiture inf rieure 5 CV et de 7000 F pour les autres Pour comprendre l indice des prix 93 volution de l indice des prix des v hicules neufs de 1994 1997 compar e celle de l indice d ensemble nier v hiules nerfs Indre derenmhte 116 114 112 11 13 12 Le TA 18 6 gt 20 6 122 ar 94 li 94 dlan Jul 46 dan gA 196 ena 1197 2 4 Les sp cialit s pharmaceutiques L indice du poste sp cialit s pharmaceutiques est aussi un indice calcul centralement Il est tabli partir des prix autoris s ou conseill s toutes taxes comprises de la quasi totalit des m dicaments relev s dans un chantillon repr sentatif d officines Les prix autoris s des produits remboursables sont les prix r els les prix conseill s des produits non remboursables peuvent en revanche diff rer des prix r els pour le consommateur Cet indice est tabli partir de 6700 pr sentations issues de 4 100 m dicaments repr sentant environ 98 des ventes Ce taux de couverture proche de l exhaustivit d passe largement ceux qui 106 Les produits non remboursables ne repr sentent que 8 de l chantillon en chiffre d affaires brut 107 Par m dicament on entend l ensemble des pr sentations ayant le m me nom par exemple Doliprane Une des pr sentations de ce m dicament sera par exemple Doliprane en comp
5. 81 82 3 La r alit est plus complexe les probl mes que doit r soudre tout indice de prix Dans la pratique le statisticien rencontre de nombreux probl mes changement dans la qualit des produits produits saisonniers nouveaux produits etc Mais le premier d entre eux tient la d finition m me des biens ou des services Par exemple pour le pain faut il consid rer le pain ordinaire ou tre plus pr cis avec le pain parisien La s rie d indices laquelle on aboutira ne sera videmment pas la m me selon que l on retiendra l une ou l autre d finition 3 1 La d finition pr cise du produit Chaque bien ou service consomm par les m nages peut donner lieu une s rie d indices Mais m me la construction de ces indices l mentaires d pend des choix effectu s par le statisticien Prenons l exemple du pain ordinaire Il est vendu au moins sous deux formes dont le prix est nettement diff rent la baguette dont le prix au kilo tait de 15 33 F en 1995 et le parisien 11 70 F en 1995 Posons pour simplifier que seules ces deux cat gories soient vendues Supposons que de 1995 1996 le poids de pain ordinaire achet reste constant aucune variation de quantit et que les prix des deux cat gories de pain ordinaire restent stables aucune variation de prix mais que les achats de parisien diminuent au profit des achats de baguette on fait l
6. Lors de l implantation d une grande surface dans une agglom ration offrant des prix plus bas que ses concurrents commerces traditionnels on constate g n ralement un d placement des achats des consommateurs vers ce nouveau magasin Il en est ainsi parce que pour une part il y a pour les consommateurs accroissement de l utilit des achats par rapport la situation ant rieure 136 ot plus concr tement baisse de prix pour un certain nombre de produits Cette baisse de prix ne se traduit pas dans l indice puisque on vient de le rappeler l chantillon par type de point de vente reste fixe au cours de l ann e Cette fixit se justifie si l on veut mesurer l inflation toutes choses gales par ailleurs mais non si l on se place du point de vue du consommateur indice utilit constante L indice n enregistrera de variations que si les petits commerces dont on suivait les prix auparavant baissent eux m mes leur prix du fait de la concurrence de la grande surface Une tude de cette question de l impact sur l indice des prix des gains de parts de march des grandes surfaces a paru dans conomie et Statistique Dans cette tude qui est une extrapolation d une monographie tr s d taill e sur le cas des tablettes de chocolat la diff rence entre un indice calcul suivant la m thode traditionnelle et un indice qui se pla ant du point de vue du consommateur ferait 135 Cf Oulton 1995
7. administration de quatre personnes dont deux enfants charge de moins de 16 ans habitant la r gion parisienne L indice des 213 articles est tabli pour le d partement de la Seine Une version pour la Province comptant 183 articles est calcul e de mars 1950 d cembre 1956 partir des prix observ s dans les 17 villes si ges des Directions R gionales de l INSEE autres que Paris La d finition des articles tait donn e dans un grand d tail Cette limpidit n tait pas sans risque dans un pays comme la France o les prix taient troitement contr l s D s 1952 les gouvernements qui se sont succ d s ont particip ouvertement une politique de prix particuli rement s lective pour les articles de l indice et appel e Annexe 1 169 politique de l indice Cette politique a t particuli rement marqu e lorsque l indice s est approch du seuil de d clenchement d une hausse de 5 du SMIG 1956 57 avec le blocage s lectif des prix des seuls articles retenus dans l indice blocage parfois m me limit la seule agglom ration parisienne M me si le biais induit n a pas d pass 2 ce qui est relativement faible l impact psychologique a t fort 3 Un indice moins transparent et le probl me de l indexation L indice des 250 articles couvre la p riode juillet 1956 d cembre 1963 Sa p riode de base est l ann e qui va du ler juillet 1956 au 30 juin 1957 Son champ s
8. ce niveau il n y a g n ralement pas de pond ration Le deuxi me niveau ou niveau interm diaire est l tape de calcul permettant d obtenir les indices des postes au nombre de 265 partir des indices de prix d taill s Enfin le troisi me niveau ou niveau agr g est l tape de calcul permettant d obtenir l indice d ensemble partir des indices par poste chacune de ces deux derni res tapes une formule de Laspeyres est utilis e c est dire une moyenne arithm tique pond r e des indices de rang inf rieur Les pond rations sont fonction de la r partition en valeur de la consommation entre les diff rentes agglom rations vari t s postes On terminera ce chapitre en pr cisant la mani re dont l indice actuel proc de pour r soudre certains des probl mes cl du calcul de tout indice 71 Au moins au niveau de chacun des 265 postes Ce n est plus vrai au niveau des vari t s des produits frais comme on le verra plus loin 72 Exception faite des postes produits frais 73 ces chiffres doivent tre rajout s les relev s collect s de fa on centralis e 74 Le calcul des vari t s tarifaires ou composites effectu centralement ne suit pas toujours ce sch ma comme on le verra plus loin 75 Cf F Lequiller 1997 76 Insee M thodes n 81 82 Encadr 1 Poste de d pense vari t s rie Le champ de la consommation couverte par un indice des pri
9. centralement que la collecte soit d centralis e ou non Parmi les vari t s ordinaires on distingue les homog nes dont le contenu est suffisamment bien d fini ex camembert 45 mg pasteuris fabriqu en Normandie pour que cela ait un sens de calculer un prix moyen et les h t rog nes au contenu plus large ex jeux ducatifs z Les promotions des constructeurs font n anmoins l objet d un contr le sur place g Soit 66 6 pour les vari t s ordinaires et les biens durables et 3 3 pour les produits frais I Les tailles sont au nombre de quatre 2 000 20 000 20 000 100 000 plus de 100 000 agglom ration parisienne 66 Insee M thodes n 81 82 m diterran en l int rieur de chaque classe ainsi d finie on dit aussi de chaque strate de tirage on a tir au sort un certain nombre d agglom rations On a retenu d office l agglom ration parisienne et les agglom rations les plus importantes Pour les autres agglom rations on a appliqu des taux de repr sentation variables selon la taille en veillant ne pas p naliser les petites agglom rations Par exemple pour la ZEAT nord on a tir deux agglom rations parmi les 87 ayant entre 2000 et 20 000 habitants Cette tape conduit retenir une centaine d agglom rations sur l ensemble du territoire elle a pour but de r duire les co ts de d placement des enqu teurs en concentrant leur travail dans des zones relativement
10. particuli re On suppose seulement que la r partition des achats entre agglom rations d une m me taille ne bouge gu re et qu elle est proportionnelle la population d nombr e lors du Recensement de 1990 En pond rant par ce chiffre de population crois avec la consommation les indices par agglom ration on obtient l indice de chaque vari t base 100 en d cembre de l ann e pr c dente L agr gation des indices de vari t s appartenant un m me poste pose d autres questions On ne peut plus supposer que la r partition des achats entre les diff rentes vari t s au sein d un m me poste reste stable Il faudrait donc chaque ann e mettre jour cette r partition Ceci n est fait actuellement que pour 10 20 des vari t s mais des progr s importants sont attendus dans les ann es venir sur cette question 2 2 Le cas des postes produits frais L indice national de chaque vari t cf 1 2 est un indice de Laspeyres base fixe obtenu comme moyenne arithm tique des indices par zone g ographique pond r s par l importance de la valeur des achats des m nages par strate tant donn que la pr sence de ces vari t s sur le march est fonction de la saison le panier de r f rence qui sert au calcul de l indice d un poste varie d un mois l autre mais est toujours le m me pour un mois calendaire quelle que soit l ann e 100 La r partition par taille d agglom
11. pour viter toute manipulation de l indice Les prix moyens de certaines de ces vari t s sont n anmoins publi s au Bulletin mensuel de statistique publi par l institut Pour comprendre l indice des prix 73 74 Insee M thodes n 81 82 Chapitre III Le d tail du calcul de l indice Pour comprendre l indice des prix 75 LE D TAIL DU CALCUL DE L INDICE Comme cela a t mentionn plusieurs fois d j dans les chapitres pr c dents l indice fran ais est dans son ensemble un indice de Laspeyres cha n annuellement Les pond rations sont donc fixes tous les mois d une m me ann e calendaire l indice de chaque mois de l ann e courante tant d abord calcul partir du mois de d cembre de l ann e pr c dente lequel joue le r le de base interm diaire puis cha n l indice de ce mois de d cembre Dans ce chapitre nous allons voir comment on proc de concr tement Il s agit de Pa 212 L A 73 partir des 126000 s ries l mentaires de prix collect s par les enqu teurs gt et amp k PA 5 74 S d indiquer comment on arrive l indice d ensemble D une mani re g n rale trois grands niveaux d agr gation sont consid rer Le premier niveau l mentaire ou niveau d taill est celui qui permet d obtenir un indice pour une vari t et une agglom ration donn es cet indice est souvent appel micro indice
12. que dans l indice des 213 articles Une politique de prix qui voudrait s adresser s lectivement aux produits de l indice serait extr mement Pour comprendre l indice des prix 71 co teuse supposer qu elle soit quand m me men e elle fausserait moins l indice que pr c demment puisque les produits qu elle viserait dans un poste de d penses repr senteraient une part plus grande de la d pense totale de ce poste la limite pour un poste qui serait couvert en totalit par les observations une intervention ne pourrait plus rien fausser du tout puisqu elle n aurait d effet sur l indice que dans l exacte mesure o elle b n ficierait au consommateur Enfin la liste des vari t s qui figurent l int rieur des 265 postes de l indice la liste des agglom rations et celles des points de vente o sont relev s les prix sont secr tes et ne sont jamais communiqu es l ext rieur de l Insee voire m me au sein de l Insee en dehors des unit s charg es du calcul de l indice des prix Ce secret joue non seulement l encontre du public des organisations patronales et syndicales mais aussi du gouvernement et des services administratifs charg s d appliquer la politique des prix Il a t strictement respect jusqu ici Dans le cas o il ne le serait pas l Insee serait amen revoir ses chantillons On pourrait penser que ce secret ne peut pas tre gard l gard des commer
13. tre totalement op ratoire Elle gagne tre affin e en r f rence des objectifs plus pr cis tels que b tir un indicateur macro conomique de tensions inflationnistes par exemple court terme 2 D finition adopt e par la 14 conf rence internationale des statisticiens du travail du 5 novembre 1987 Pour comprendre l indice des prix 7 obtenir un d flateur de grandeurs en francs courants par exemple dans le cadre des comptes nationaux mesurer l volution du pouvoir d achat des revenus servir l indexation des contrats priv s ou titre r glementaire des revenus effectuer des comparaisons internationales d inflation Ces objectifs ne sont pas forc ment tous enti rement compatibles et quelques compromis sont n cessaires pour les atteindre simultan ment des degr s divers Quoi qu il en soit la d finition g n rale donn e ci dessus aussi inoffensive para t elle soul ve en r alit de nombreux probl mes En premier lieu il s agit de pr ciser l instrument de mesure retenu En effet dans la pratique sinon dans la th orie il n existe pas d indice id al Pour d crire la r alit foisonnante il est n cessaire de faire des choix conceptuels et pragmatiques qui ont des cons quences sur le r sultat de la mesure Tous les pays sont confront s ces choix sans n cessairement adopter les m mes solutions Pour une majorit d entre eux dont la France l
14. 136 M me en faisant l hypoth se qu il y a baisse de la qualit du service commercial dans les grandes surfaces implantation loign e temps d attente aux caisses FE A Saglio 1995 M Prime et A Saglio 1995 D Dubeaux et A Saglio 1995 Pour comprendre l indice des prix 117 l hypoth se que la totalit de la diff rence de prix des m mes produits entre circuits de distribution est une diff rence pure de prix est estim e 0 2 l an pendant les ann es quatre vingt Ce chiffre de 0 2 appel effet circuit d achat constitue probablement un majorant de l cart entre l approche Laspeyrienne et l indice utilit constante d aux nouveaux circuits de distribution si l on admet qu une partie au moins de la diff rence de prix s explique par une diff rence de service commercial Si lon chiffre cette partie la moiti de la diff rence de prix le biais se limiterait ainsi 0 1 lan sur la p riode pass e Ce chiffre est il valable pour les ann es futures D un c t il est probable que le d veloppement tr s rapide des grandes surfaces soit maintenant ralenti Mais d un autre c t l estimation originale de 0 2 pourrait tre elle m me sous estim e car elle n a pas totalement pris en compte le ph nom ne des nouveaux circuits de distribution et de la d r gulation dans le secteur des services des transports et des t l communications Pa
15. Ce n est heureusement pas n cessaire L observation d un chantillon issu d un sondage convenablement fait permet d obtenir un r sultat valable pour tout un ensemble Un r sultat valable est celui qui calcul partir de l observation de l chantillon a n anmoins beaucoup de chance d tre tr s proche du r sultat obtenu si l on avait observ la totalit de l ensemble Un chantillon capable de donner un r sultat valable si par ailleurs l observation est bien faite est dit repr sentatif il repr sente bien fid lement la totalit de l ensemble La repr sentativit des chantillons est une pr occupation majeure des auteurs de sondages L chantillon est plus repr sentatif si l on classe au pr alable l ensemble dont il doit tre tir selon des crit res convenables et en faisant le tirage l int rieur des classes ainsi constitu es Les crit res convenables sont ceux dont on pense a priori qu ils risquent de pr senter une relation avec l objet de l observation Par ailleurs comme il s agit d un chantillonnage un peu complexe il y a double tirage d unit s primaires d abord puis parmi celles ci d unit s secondaires comme l indique le sch ma ci apr s Pour comprendre l indice des prix 63 La construction de l chantillon de l indice des prix pour les vari t s ordinaires et les biens durables c est dire hors tarifs
16. Rapport au S nat am ricain de la commission Boskin fin 1996 la quast totalit des instituts nationaux de statistique y compris celui des tats Unis le Bureau of the Labour Statistics prenaient comme r f rence le suivi au cours du temps du co t ou de la valeur d un panier fixe de biens et services L indice de Laspeyres r pondant cet objectif la discussion sur les biais des indices de prix portait essentiellement sur 12 deux points l impact suppos des d fauts de couverture par rapport au champ th orique de l indice de prix le traitement des changements modifications des produits suivis et de l apparition de nouveaux produits 124 z ie 7 5 f Voir la critique syndicale dans les ann es soixante dix en annexe 1 112 Insee M thodes n 81 82 Avec le rapport Boskin et les discussions qui ont entour sa publication le paysage a quelque peu chang d horizon Ce rapport a remis en honneur conform ment la th orie micro conomique du consommateur l indice utilit constante cf chapitre I en chiffrant les biais dont serait affect l indice des prix am ricain par rapport cette r f rence micro conomique longtemps consid r e comme acad mique et fort discutable au niveau macro conomique Ce travail tr s approfondi a bien mis en lumi re certaines insuffisances de l approche laspeyrienne et a fourni une tr s int ressante typologie des biais c est dire des points sur
17. ce qui est l int r t de l indice cha ne Le tableau ci apr s indique comment ont volu ces pond rations depuis 1990 On notera que l importance de certains postes des produits alimentaires boissons tabac notamment a augment ce qui va contre la tendance g n rale la r duction du poids de la consommation alimentaire on constate bien en revanche la part croissante dans la consommation des postes relatifs la sant et de certains relatifs aux loisirs au logement et aux transports volution de la pond ration de l indice des prix Ensemble des m nages base 1990 Groupes de biens et services Pond rations CEE ALIMENTATION BOISSONS TABAC Produits alimentaires dont pains et c r ales viandes et poissons laits fromages oeufs corps gras l gumes et fruits autres produits alimentaires Boissons alcoolis es ou non Tabacs HABILLEMENT ET CHAUSSURES LOGEMENT CHAUFFAGE CLAIRAGE Logement et eau Chauffage et clairage 109 Les pond rations de chaque poste i pond sont celles de d cembre n 1 on a pond d cembre m1 coefficient budg taire n 2 x variation du prix relatif du poste i de n 2 d cembre n 1 96 Insee M thodes n 81 82 MEUBLES MAT RIELS ET ARTICLES DE M NAGE ENTRETIEN DE LA MAISON Meubles tapis rev tements de sols Articles de m nage en textile autres articles d ameublement Appareils m nagers Verrerie vaisselle ustensiles de m nage Entret
18. e et de le diffuser Elle anime le r seau r gional cf ci apr s et s assure de la qualit des donn es intervenant dans le processus de calcul de l indice Dix huit bureaux r gionaux de l Insee charg s de la collecte des prix conform ment aux instructions de la cellule centrale ces bureaux 100 150 personnes au total encadrent les enqu teurs au nombre d une centaine en quivalent temps plein ils contr lent leur travail saisissent et valident les relev s de prix et g rent l chantillon r gional sur la base des sp cifications fournies Deux quipes informatiques l une situ e au Centre de Lille l autre au centre de Paris sont charg es de la maintenance des applications r gionales et nationales et d effectuer l exploitation mensuelle des relev s de prix Bien que simple dans son principe cf sch ma ci apr s une telle organisation est n anmoins complexe g rer Les responsables parisiens ont une vingtaine d interlocuteurs r gionaux lesquels eux m mes font travailler en moyenne une demi douzaine d agents et encadrent autant d enqu teurs La coordination entre ces quipes doit tre excellente compte tenu des ch ances de production tr s serr es et des exigences de qualit lev es que l on attend pour un indicateur de l importance de l indice des prix d o la n cessit de consignes claires et si possible exhaustives C est le r le d volu au guide de l enqu t
19. environ 30 000 Par s rie variety en anglais on entend la s quence des prix d un article d fini par une marque et une r f rence pr cise dans un point de vente pr cis L Le type de point de vente r sume plusieurs autres crit res forme juridique mode de vente principal libre service ou non taille etc La nomenclature de l indice distingue en effet les hypermarch s les maxi discomptes les supermarch s les sup rettes qui sont de petits libres services les magasins populaires les grands magasins les grandes surfaces sp cialis es les magasins traditionnels les march s les prestations de services et les autres points de vente La vente par correspondance ne fait pas proprement parler partie de cette typologie Elle a t n anmoins introduite pour certains postes habillement linge de maison l o elle est la plus repr sent e elle est consid r e dans chacun de ceux ci comme une vari t particuli re L acc s plus fr quent des sources fines d tenues par les soci t s de mercatique devrait permettre l avenir d am liorer la r partition par type de magasin Pour comprendre l indice des prix 67 produits dans le panier de consommation des m nages et de la dispersion observ e des volutions de prix annuelles cf chapitre IV Compte tenu de l importance de la population au recensement de 1990 on en a d duit le nombre de s ries suivre l chelon r
20. f vrier 1971 comporte deux largissements par rapport l indice pr c dent il couvre pratiquement la totalit des produits manufactur s sa pot e g ographique est tendue l ensemble des agglom rations de plus de 2000 habitants Deux s ries sont publi es l une nationale l autre parisienne Cet largissement va de pair avec la mise au point de m thodes de mesure relativement labor es m thode conom trique notamment pour la prise en compte des produits nouveaux et l am lioration de l estimation des pond rations de l indice gr ce aux progr s de l appareil statistique Pour la premi re fois dans l laboration d un indice les probl mes li s au changement de l offre passent au premier plan 5 La r forme de 1970 et la contestation de l indice La cr ation de l indice mensuel des 295 postes base 100 en 1970 puis en 1980 s inscrit dans le prolongement des volutions qui viennent d tre rappel es Tout est mis en oeuvre pour qu une politique de l indice soit quasiment inapplicable gr ce la diversification de l observation triplement du nombre des vari t s et par une application rigoureuse des r gles de secret des vari t s qui peuvent tre modifi es tout instant par l INSEE La mise jour des pond rations est annuelle Bien que la population de r f rence de l indice reste limit e l utilisation macro conomique de l indice est privil gi e Le
21. gion condition d avoir suffisamment de s ries ceci d s le deuxi me mois de reconduction Cette m thode a t g n ralis e en 1998 puisqu appliqu e d s le premier mois de reconduction Des consignes ont parall lement t donn es aux enqu teurs pour viter une succession de non observations de prix au del d une p riode de deux mois 2 5 En mati re de formule des micro indices Les formules de calcul utilis es pour les indices l mentaires de prix de vari t s ne sont pas uniformes suivant les pays Des travaux r cents ont montr que certaines formules peuvent produire des r sultats sensiblement diff rents mais surtout erron s cf chapitre II C est pourquoi les IPCH sont tablis en utilisant soit l une des deux formules fix es dans le r glement rapport des moyennes arithm tiques des prix ou bien des moyennes g om triques des prix soit une formule alternative quivalente qui n aboutit pas un indice qui diff re syst matiquement d un indice calcul par l une des formules ci dessus de plus de 0 1 point de pourcentage en moyenne sur une ann e par rapport l ann e pr c dente Les formules de calcul des indices de la France continuent d utiliser la moyenne arithm tique pour un tiers des vari t s en termes de pond ration les vari t s homog nes pour un deuxi me tiers produits frais produits composites tarifs publics des formules sp cifiques souvent des micro indices de
22. indice id al Ce biais li la non mise jour des pond rations un niveau agr g est appel biais de substitution au niveau agr g Des travaux r cents ont eu lieu aux tats Unis 5 pour chiffrer son importance Aux tats Unis comme en France les postes de consommation pour 8 Citons le rapport au S nat de la Commission pr sid e par le professeur Boskin Toward a more accurate measure of the cost of living 4 12 96 26 Insee M thodes n 81 82 lesquels la quantit baisse quand les prix augmentent ou inversement ont plus d influence que ceux pour lesquels ces deux variables voluent dans le m me sens L indice am ricain a une base ancienne elle date de 1982 84 il sur pond re donc les produits dont les prix augmentent et sous pond re les produits dont les prix baissent Au total pour cette seule raison l IPC am ricain surestimerait l inflation d environ 0 2 an Dans d autres pays notamment en France le panier est mis jour tous les ans l accent tant mis sur les d formations de la structure de consommation Sur une p riode aussi courte l indice de Laspeyres est tr s proche de l indice de Fisher approximation lui m me de l indice IUC L indice publi est alors un cha nage de ces indices annuels qui suit de pr s l indice IUC th orique Pour la France des calculs ont t effectu s pour chiffrer l cart entre un indice non cha n et l indice actuel
23. objectifs g n raux les IPCH sont comparables lorsqu ils ne refl tent que les diff rences existant entre les variations de prix ou les habitudes de consommation nationales Les IPCH qui diff rent cause des diff rences de concepts de m thodes ou de pratiques qui pr sident leur d finition et leur tablissement ne sont pas comparables et d autre part les bases sur lesquelles le processus d harmonisation des IPC devait se r aliser ainsi qu un calendrier strict publication d indices int rimaires au plus tard en mars 1996 puis d indices harmonis s en mars 1997 7 il imposait enfin Eurostat d adopter les mesures n cessaires pour conserver la comparabilit des IPCH Ce r glement tait donc compl t un an plus tard par deux autres Le premier r sultant d un long travail de confrontations m thodologiques entre tats membres en date du 9 septembre 1996 n 1749 06 fixait cf texte en annexe 6 la liste initiale des biens et services couverts ainsi que des pratiques comparables lors de la mise jour en vue d y inclure des biens et services nouvellement significatifs des normes minimales pour les proc dures d ajustement de la qualit des normes minimales pour les prix utilis s la formule pour le calcul des indices des prix d agr gats l mentaires 147 i Po 4 Ce calendrier a t strictement respect comme on verra plus loin Pour comprendre l indice des prix
24. ou moins qu au cours de telle autre p riode Cette pr occupation am ne privil gier la mesure des volutions par les variations relatives qui sont au centre m me de la notion d indice 2 carter de la mesure tout ce qui west pas variation pure de prix tel que la variation de quantit la variation de qualit le changement de produit Cette pr occupation n cessite la d finition a priori de classes d quivalence entre produits et entre lieux de vente dont la pertinence peut faire l objet d valuations a posteriori Elle entra ne aussi tant pour la conception de l indice que pour l observation des prix le respect d une discipline rigoureuse qui est trang re la notion de prix moyen et laquelle les calculs normatifs relatifs au co t de la vie ou au budget minimum vital ne peuvent pas se plier 3 Faire la synth se de la r alit foisonnante en r duisant la multiplicit des prix au co t global d un panier de composition qualitative et quantitative d termin e par l observation et fixe sur une p riode de temps limit e ou en r duisant la multiplicit des volutions de prix leur moyenne pond r e leur centre de gravit Les deux proc d s sont quivalents tant deux pr sentations du m me calcul Pour comprendre l indice des prix 39 40 Insee M thodes n 81 82 Chapitre II M thode et pratique de l observation des prix la consommation
25. peut tre obtenue l aide de combinaisons diff rentes de biens Par exemple 25 kilos de bifteck et 16 litres de vin peuvent avoir la m me utilit que 20 kilos de bifteck et 20 litres de vin 22 Insee M thodes n 81 82 Encadr 2 L indice utilit constante IUC La th orie micro conomique du consommateur permet de formaliser la notion d indice des prix utilit constante Soit un individu qui cherche maximiser l utilit la satisfaction qu il retire de ses achats sous contrainte de revenu ses pr f rences ne changeant pas au cours du temps Comment comparer deux p riodes 0 et 1 caract ris es chacune par un bin me prix quantit s au cours du temps prix et quantit s voluent tout comme d ailleurs la qualit et la nature des produits Lors du passage de la p riode 0 la p riode 1 les prix voluant le consommateur adapte la composition du panier de marchandises achet es de fa on maximiser l utilit de sa d pense Il augmentera g n ralement les quantit s achet es des produits dont les prix ont cr moins vite que la moyenne et r duira les quantit s achet es des produits dont les prix ont augment plus rapidement L indice utilit constante est obtenu en faisant le quotient de la d pense fictive D la p riode 1 qui assurerait au consommateur la m me utilit que sa d pense D la p riode 0 et de D Dans la r alit la p riode 1 sa consommation effect
26. ration de la consommation au niveau vari t est fournie par l enqu te budget de famille 101 Pour ce faire on utilise toutes les donn es disponibles issues soit de la comptabilit nationale lorsqu elle est suffisamment d taill e ce qui est assez rare soit des enqu tes sur les budgets familiaux soit des organisations professionnelles et de plus en plus des soci t s d tude de march 102 Le prix moyen France m tropolitaine de la vari t publi au Bulletin mensuel de statistique est la moyenne harmonique des prix moyens par strate pond r e par le poids des strates Moyenne harmonique et non moyenne arithm tique car les pond rations des strates sont des valeurs de consommation et non des quantit s Pour comprendre l indice des prix 91 Le calcul de l indice d un poste produits frais pr sente la particularit que les pond rations des vari t s au sein du poste varient au mois le mois alors m me que la pond ration du poste dans l indice d ensemble reste fixe Ainsi les tomates par exemple ont une pond ration mensuelle variable dans le poste l gumes frais mais celui ci a une pond ration fixe dans l indice d ensemble Deux indices de mois diff rents sont difficilement comparables puisqu ils font r f rence deux paniers mensuels diff rents Chaque indice mensuel s obtient de la mani re suivante panier du mois m aux prix du mois m de n indice du mois m de l ann e
27. s des m nages Mais la plupart des prix couvrant en pond ration 69 9 w de l ensemble r sultent de visites effectu es par des enqu teurs chez les commer ants Comme il n est pas possible de relever la totalit des tiquettes il a t n cessaire de d signer un chantillon de produits dans des points de vente pr cis qui soit repr sentatif de l ensemble des transactions effectu es en zone urbaine c est dire situ es dans une agglom ration de 2 000 habitants et plus du territoire m tropolitain Pour ce faire on a s lectionn d abord des agglom rations par une proc dure al atoire l aide d un tirage syst matique On a cherch obtenir un chantillon r parti sur tout le territoire et comportant des agglom rations de toutes tailles On a ainsi pr alablement au tirage class celles ci par tranches d importance tailles d agglom rations et par grandes r gions savoir les huit ZEAT r gion parisienne bassin parisien nord est ouest sud ouest centre est et midi w Exactement 1041 en 1997 Parmi celles ci pour le besoin du calcul cf chapitre suivant on distingue diff rentes sortes les vari t s ordinaires dont l indice est calcul de fa on d centralis e les vari t s produits frais qui se distinguent des pr c dentes par la formule d agr gation des indices des vari t s les biens durables les vari t s tarifaires y compris le loyer dont l indice est calcul
28. s du prix conseill pour les m dicaments non remboursables Annexe 4 191 L am lioration de cette situation ne pourra venir que de l utilisation de m thodes co teuses et encore au stade exp rimental 6 Pourquoi un seul indice L INSEE ne publie chaque mois que l indice global du prix des m dicaments et pas d indices de sous ensembles Le but de l indice des prix la consommation des produits pharmaceutiques est en effet la publication d un indice d ensemble Par exemple l indice n a pas t construit dans l optique de publier mensuellement l indice des m dicaments remboursables et l indice des m dicaments non remboursables Pour ce faire il faudrait deux chantillons distincts une stratification diff rente et une autre strat gie de calcul Toutefois pour r pondre la demande pressante de nos partenaires les sous indices concernant les m dicaments remboursables et les m dicaments non remboursables sont disponibles sous forme annuelle dans le BMS de f vrier 7 Les g n riques L chantillon suivi dans l indice des sp cialit s pharmaceutiques va s enrichir rapidement des m dicaments dits g n riques Le m dicament g n rique est une copie d un autre m dicament dit princeps c est dire un m dicament dont le brevet est chu Le g n rique a la m me composition qualitative et quantitative en principes actifs la m me forme pharmaceutique et la m me bio quivalence qu
29. si l on ne consid re que le support papier Dix huit pages sont en effet consacr es aux ndices de prix la consommation dont 16 pour les prix m tropolitains e 7 pages tableau 23 pour les indices par poste Ensemble des m nages class s par fonction de consommation 2 pages tableau 24 pour les m mes indices mais regroup s cette fois par produits il s agit pour l instant encore de la NAP 73 2 chiffres en 1999 s ils sont maintenus car leur signification est discutable il s agira de la CPF 1 page tableau 25D de regroupements divers des m mes indices Ensemble des m nages il s agit des regroupements pour l analyse conjoncturelle cf chapitre VI ou par durabilit biens non durables semi durables durables services hors eau distribu e de regroupements particuliers ensemble hors tabac hors tabac et alcools hors nergie y compris loyers fictifs et des indices divers relatifs des vari t s de produits p troliers raffin s supercarburant gazole 2 pages tableau 25 pour les indices de prix des DOM et TOM Ces indices sont tablis selon les m mes principes que l indice national 1 page tableau 26 pour les indices M nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ Seuls des indices semi agr g s sont publi s Ils assurent la continuit statistique avec les publications ant rieures 171 Lu Au d but des ann es 90 il y a eu harmonisati
30. thode de remplacement en dissemblable est d ignorer toute volution de prix entre la date t 1 et la date t La m thode du dissemblable corrig rem die en partie ce probl me Tout en consid rant que les deux produits ne sont pas comparables il n y a donc aucune valuation de l effet qualit on fait voluer le prix des produits disparus 115 Linking ou splicing en anglais 116 Si la totalit de la diff rence de prix observ en t s expliquait par la diff rence de qualit les deux produits auraient d coexister sur le march au moins un certain temps Pour comprendre l indice des prix 103 comme ceux des produits les plus proches pour lesquels on dispose d observations cf graphique C En 1998 la plus grande partie des remplacements en dissemblable sont op r s sous cette forme En vue d am liorer la situation actuelle la Commission de l Union europ enne a adopt apr s accord des pays membres un r glement relatif aux normes minimales pour les proc dures d ajustement de la qualit qui interdit d estimer le changement de qualit comme tant gal la totalit de la diff rence de prix entre les 2 articles le nouveau et l ancien sauf si ce choix peut tre d ment justifi M me si elle apporte une am lioration la technique du dissemblable corrig n est pas pleinement satisfaisante pour prendre en compte l effet qualit puisqu elle ne compare pas directement le
31. 115 l inflation C est bien ce qu ont montr les premi res tudes statistiques approfondies appliqu es au march des micro ordinateurs En effet sur la p riode 1988 1991 la diff rence entre un traitement par cha nage et un traitement tenant compte de l effet qualit m thode h donique a t chiffr e 4 4 an pour la France la fin des ann es quatre vingt pour ce march Moreau 1991 11 D autres tudes portant sur des biens high tech dans des march s tr s concurrentiels bas es sur des m thodes conom triques tendent conclure dans le m me sens Le ph nom ne est il pour autant g n ral Pour certains autres march s on ne peut viter l hypoth se de hausses de prix masqu es l occasion de changements de produits La m thode de cha nage annulera alors abusivement une hausse de prix Par exemple un marketing bien fait permet de vendre le nouveau produit plus cher que ne l autoriserait la seule diff rence de qualit de m me il semblerait que les laboratoires pharmaceutiques soumis un contr le des prix rigoureux soient enclins pratiquer des hausses de prix dissimul es lors du lancement de variantes de produits existants Au total les d fauts de la m thode de cha nage lorsqu ils existent ne permettent pas de pr juger du sens dans lequel les erreurs se produisent 1 2 2 L introduction des vrais nouveaux produits Par le biais des mises jour annuelles
32. 1587 Caune roure th criquederFIFC Buocongonrretion de produits og icole Loys rs icit Biere et semices couverts pa r l IPCH intagress la couve rure de lindcoe maioral an 1929 Bisre at me picas firantlsbjat de tawau pour lines mon danz linda nafonal en parie d s 199 Bisre at ranicas domt la s5Ue rU E M astpas amizagia s ES Urt t mE Torsormmaion mardande drale terntoride E Corsonmaton non marchande teri tiae Les surfaces pr sent es sont proportionnelles aux d penses La surface totale repr sente la consommation finale territoriale de l ann e 1995 4 650 milliards de francs dont 20 milliards pour l autoconsommation de produits agricoles 500 milliards pour les loyers fictifs 4000 milliards pour les achats de biens et services marchands et 130 milliards pour les achats paiements partiels de biens et services non marchands Pour comprendre l indice des prix 55 Encadr 1 La prise en compte des loyers fictifs modifie quelque peu l indice d ensemble Compte tenu de l importance de l autoconsommation de logement on peut se demander si la prise en compte de celle ci ne conduirait pas changer sensiblement le r sultat d ensemble D autant que le prix des loyers a augment relativement plus vite que la moyenne des autres prix au cours des derni res ann es et que la pond ration des loyers dans l indice actuel n est que de 5 2 w C est pourquoi l Insee calcule en sus de l i
33. 209 F320 du 11 6 1997 sur les indices de prix la consommation en vue de la r union commune CEE OIT des 24 27 11 97 Gen ve 113 Le renouvellement de l chantillon de d part d cembre 1996 est un peu moins lev que le chiffre pr c dent environ 35 car certains produits subissent plusieurs remplacements dans l ann e 114 Comme on l a vu chapitre I c est ce que les statisticiens appellent le traitement de l effet qualit Pour comprendre l indice des prix 99 100 Insee M thodes n 81 82 Encadr Les m thodes utilis es pour le remplacement des produits et leurs effets sur l indice Dans les trois cas d crits ci apr s un produit observ jusqu au mois m1 dispara t au mois m o il est remplac par un autre produit de prix diff rent A En quivalent Erix du pedil L quivalent du point de vue de l unit de conditionnement peut tre consid r comme une m thode d valuation explicite de la diff rence de qualit cf troisi me m thode o la quantit de produits repr sente la caract ristique technique l origine de la diff rence de qualit entre produit remplac et produit rempla ant B En dissemblable pur Frik du pedl Pour comprendre l indice des prix 101 C En dissemblable corrig DC et par valuation explicite EE de la diff rence de qualit Prix du produit gt Nouveau produit Erdu eplid em ent mod le h d
34. 30 Insee M thodes n 81 82 camps les premiers s appuyant sur l id e qu en concurrence parfaite un m me produit ne peut avoir deux prix diff rents une p riode donn e d veloppent des arguments pour expliquer exclusivement cette diff rence de prix par une diff rence de service les seconds s appuyant sur les gains de part de march des circuits dont les prix sont plus bas consid rent ces diff rences comme des diff rences de prix pures En d autres termes il y a les tenants de la comparaison de situations qui sont consid r es comme l quilibre et ceux qui pensent que la dynamique de l conomie implique un d s quilibre permanent Le d bat en devient parfois id ologique La v rit se situe entre les deux extr mes mais o exactement Cela est difficile dire Ce d bat a des implications pratiques Si l on consid re que la substitution d une grande surface des commerces traditionnels doit se traduire dans l indice par une baisse de prix ce qui est le cas pour ceux qui s int ressent au prix moyen d un produit bien d termin toutes formes de commerce confondues il faut pour cela disposer d un chantillon repr sentatif en permanence de l appareil de distribution ce qui n est pas une mince affaire et est d un co t prohibitif On notera cependant que m me en gardant inchang e la r partition des relev s de prix par type de commerce l apparition de formes de vente mei
35. 31 38 43 45 46 48 58 59 60 65 66 67 68 69 71 75 77 78 80 81 85 86 88 89 91 93 103 107 118 121 123 131 136 146 155 Remise 44 50 59 61 72 92 Remplacement 32 33 72 80 89 97 98 99 100 101 102 103 106 113 131 Renouvellement 97 98 112 Repr sentativit 8 43 62 63 67 69 70 72 R VISION aane nennn e asesir 116 144 S Sant 2 50 57 60 68 95 126 133 137 155 LE S A EE E EE A 71 72 S ries 15 16 17 29 63 66 67 68 75 76 89 103 105 106 117 118 119 131 132 145 147 156 158 159 160 161 Soldes 34 59 60 72 85 131 136 147 Sondage 8 43 62 66 69 117 118 123 Sp cialit s pharmaceutiques 0 0 93 Substitution23 27 31 34 35 111 117 123 141 160 Substitutions 34 35 Surestimation 37 61 113 116 117 Tarifs2 30 58 63 65 66 67 68 71 87 128 132 136 148 155 Insee M thodes n 81 84 U Usages iry 6 9 34 135 136 144 Utilit 22 23 25 34 37 81 111 114 115 116 123 V Variation de prix12 21 27 30 65 69 94 98 101 120 127 142 151 Vari t h t rog ne77 79 80 86 98 101 107 112 132 Vari t homog ne67 71 77 80 87 98 107 112 132 158 Vari t ordinaire 63 65 77 Vari t tarifaire tarifs 65 66 75 88 Vari t x agglom ration 66 78 Vent
36. 60 61 66 68 85 88 98 103 114 128 137 138 147 Harmonisation cf indice harmonis 3 6 9 35 45 51 125 126 127 128 134 157 Indexation3 8 45 142 144 145 157 159 ndiC sss sn ns en na 7 8 22 Indice de d pense 20 21 35 Indice de Laspeyres5 21 23 24 26 27 28 29 37 45 75 78 79 85 88 90 110 111 141 163 Indice de Paasche 21 23 24 141 Insee M thodes n 81 82 Indice de prix moyen 35 37 Indice du co t de la vie 8 32 37 38 Indice harmonis IPCH 45 49 50 51 52 54 58 60 61 127 128 129 131 132 133 134 138 149 150 156 157 158 Indice national43 45 49 53 54 58 90 118 128 132 134 136 138 145 149 150 157 Inflation3 8 27 35 44 56 60 69 113 115 126 127 133 136 147 148 149 151 156 IUC22 23 24 25 27 37 111 115 116 141 Loyer 49 56 58 65 68 87 Loyers fictifs53 55 56 133 140 141 157 M Marque 31 33 63 66 67 70 72 76 102 Mise jour4 32 57 70 103 104 106 107 115 127 132 133 158 Mod le h donique 102 103 131 Moyenne annuelle16 17 18 19 34 57 143 151 Moyenne arithm tique18 26 28 60 75 79 82 90 112 132 Moyenne g om trique24 34 76 79 80 81 82 84 112 130 132 Moyenne harmonique 90 Nouveau x produit s 5 26 29 32 35 94 97 98 101 103 104 105 112 114 117 123 131 140 Nouveaux circuits
37. Laspeyres depuis janvier 1997 la moyenne g om trique a t introduite pour partie pour les vari t s h t rog nes qui repr sentent le dernier tiers de la pond ration de l indice apr s un travail pr alable d homog n isation tant introduite progressivement de janvier 1997 janvier 1999 cette modification technique a peu d impact sur le glissement annuel de l indice d ensemble 2 6 En mati re de pond rations La mise jour des pond rations des sous indices partir desquels l IPCH d ensemble est calcul est un facteur important de qualit de l indice des prix En ce domaine les pratiques nationales diff rent aussi une minorit dont la France fait partie utilise des indices cha ne et proc de des mises jour annuelles de ses pond rations au niveau des postes Ce standard est reconnu comme le meilleur et d autres pays s y rallient d s qu ils le peuvent N anmoins une majorit d tats 134 Insee M thodes n 81 82 utilisent encore des indices de Laspeyres base fixe dont les pond rations ne sont revues qu environ tous les cinq ans S il recommande la mise jour syst matique des pond rations le r glement adopt ce sujet peut tre consid r comme tr s souple Il autorise en effet chaque pays utiliser des pond rations vieilles de sept ans ce qui correspond des changements de base fixe quinquennaux du moment que ceci ne conduit pas s carter de
38. Pour comprendre l indice des prix 41 M THODE ET PRATIQUE DE L OBSERVATION DES PRIX LA CONSOMMATION Dans le premier chapitre ont t pr sent s les principes th oriques d un indice de prix la consommation et les probl mes m thodologiques auxquels se heurte la r alisation de tout indice de prix la consommation partir de ce deuxi me chapitre les indications deviennent plus pr cises et concr tes Il s agit de d crire les indices mensuels de prix la consommation actuellement calcul s par l Insee et publi s par lui et plus pr cis ment ici de l indice national base 100 ann e 1990 Tout d abord la question du ma tre d uvre de l indice sera voqu e savoir qui dans la pratique d cide du contenu de l indice de prix L Insee jouit il d une marge de man uvre en la mati re Quels sont les r les respectifs des pouvoirs publics du Conseil conomique et social du Conseil national de l information statistique et de l Union europ enne dans ce domaine On pr sentera ensuite le champ couvert par l indice national c est dire le domaine dans lequel il est mesur et par cons quent valable Ce domaine est d fini par la nature des biens et services dont on consid re les prix le champ g ographique concern la population de r f rence et corr lativement les points de vente dont on observe les prix la nature des prix relev s On passera ensuite l
39. a bien s r couvrir que les cat gories de d pense pour lesquelles la somme pay e r sulte d un prix appliqu une quantit et parmi ces cat gories celles qui correspondent une consommation des m nages Reste d finir ce qu on appelle pr cis ment la consommation des m nages Cette notion est assez extensive elle peut tre ressentie de fa on diff rente d une personne l autre par exemple les achats de logement doivent ils figurer dans la consommation En France pour viter toute ambigu t on s est rattach la d finition de la comptabilit nationale qui renvoie h notion de consommation finale Cette d cision a permis de se relier des concepts tablis au pr alable ind pendamment des indices de prix et dont la normalisation internationale est pouss e En outre elle rend plus facile l int gration de l indice dns l analyse d ensemble de l conomie fran aise effectu e gr ce aux comptes ce qui offre un moyen pr cieux pour juger a posteriori de la fiabilit des volutions de prix mesur es par l Insee 2 2 On verra chapitre V que le r glement cadre europ en sp cifie le champ des indices de prix comme celui des biens et services propos s lachat sur le territoire conomique de l Etat membre en vue de satisfaire directement la demande des consommateurs 30 La future base de comptabilit nationale base 1995 inclura deux concepts de consommation fi
40. ants chez qui les prix sont relev s La r ponse cette objection d pend videmment des conditions pratiques des relev s L enqu teur de l Insee doit non pas interroger le commer ant mais examiner les tiquettes ou les tarifs qui sont l galement obligatoires dans les magasins Dans les grandes surfaces il circule librement et sans tre accompagn m me s il est connu du chef de rayon ce dernier peut difficilement rep rer les articles pr cis qui font l objet des relev s Dans le commerce traditionnel il est exact que le commer ant conna t les relev s effectu s chez lui ne serait ce que parce que l enqu teur de l Insee a parfois besoin de lui pour retrouver le produit qu il doit observer ou pour remplacer convenablement ce produit si le commer ant a cess de le vendre Si lors d un premier contact le commer ant peut prouver quelque m fiance l encontre de l enqu teur celui ci est tenu dissiper tout malentendu en lui pr sentant une lettre d introduction ainsi que sa carte sign es du Directeur r gional rappelant le caract re confidentiel des donn es recueillies et que ces derni res ne sauraient en aucun cas tre utilis es des fins de contr le fiscal ou de r pression conomique Loi n 51 711 du 7 juin 1951 modifi e sur l obligation la coordination et le secret en mati re statistique Il est d s lors peu vraisemblable qu il s impose des sacrifices sur ses marges sp
41. au lieu de 13 7 Cette remarque peut para tre superflue Certains raisonnements fallacieux viennent pourtant de ce qu on ne distingue pas suffisamment niveau et variation reprochant la variation de ne pas refl ter une vidence per ue sur le niveau C est ainsi qu on d plore l absence d un certain nombre de d penses dans le domaine couvert par l indice des prix souvent sans doute avec l id e que cette omission rend l indice trop faible Le raisonnement qui conduit cette id e serait valable pour un niveau de d penses En effet un total de d penses ne peut qu augmenter si on lui ajoute des l ments si par exemple on convenait de compter les achats de logement dans la d pense de consommation cette derni re augmenterait Mais dans le cas de la mesure d une variation de prix entre deux p riodes l article suppl mentaire est par d finition rajout aux deux p riodes et on ne peut plus dire a priori dans quel sens cette adjonction agit sur la variation totale amplification ou r duction Tout d pend de l ampleur de la variation du prix de cet article cf infra 12 Insee M thodes n 81 82 1 2 Variation absolue et variation relative La mesure d une variation entre deux p riodes r sulte de la comparaison entre les deux niveaux correspondants Dans cette op ration les deux p riodes ne jouent pas le m me r le l une est compar e l autre prise comme r f rence La r par
42. bar mes connus Au nombre d une cinquantaine ils repr sentent 24 5 de la pond ration totale Il s agit de tarifs pris au sens large ce sont la fois des tarifs publics proprement dits poste transports ferroviaires tabac et allumettes gaz lectricit redevance t l vision ou des prix r glement s services m dicaux produits pharmaceutiques ou des prix faisant l objet de catalogues ou de bar mes h bergements de vacances ou de loisir revues p riodiques voyages organis s t l phone transports a riens ou maritimes automobiles jusqu la vente par correspondance Le bureau charg du calcul de ces indices dispose de donn es fournies par les entreprises concern es ou 90 Pour plus de d tail cf Insee R sultats n 575 576 octobre 1997 91 On impute chacun de ces deux mois le tiers de l volution pr vue 22 Les tarifs sont souvent des prix composites qui synth tisent le co t pour l usager de la consommation de biens et services complexes auxquels sont associ s des micro tarifs Ainsi le prix des services t l phoniques va prendre m compte les micro tarifs des abonnements des communications pass es dans les cabines publiques partir de postes priv s elles m mes diff renci es selon le lieu la distance la dur e et l horaire d appel 93 Mais certains indices de prix concernant des prix r glement s sont calcul s localement Ainsi en est il de l eau des transports sanita
43. ce service autoconsomm en choisissant l une des conventions possibles loyers des logements analogues qui est aussi celle utilis e par la comptabilit nationale Cet indice est publi mensuellement cf encadr 1 Enfin un certain nombre de postes de d penses sont exclus de l indice bien qu ils fassent partie de la consommation des m nages au sens de la comptabilit nationale et qu on puisse leur affecter un prix Certains sont d j pris en compte dans l indice des prix harmonis PCH et seront prochainement int gr s dans l indice national Il s agit des assurances automobile et habitation Depuis longtemps mise en chantier l laboration d un indice de prix des assurances s tait heurt e jusqu ici de Dans le nouvel indice qui sera en vigueur partir de 1999 les services domestiques femmes de m nage seront pris en compte bien qu tant consid r s dans la nouvelle base des comptes comme autoconsomm s par les m nages en tant que secteur institutionnel il est vrai qu ils ont un prix a cf Chapitre V 48 Insee M thodes n 81 82 grandes difficult s de r alisation pratique s ajoutant des probl mes m thodologiques Un compromis a t trouv dans le cadre de l IPCH en ne cherchant plus suivre le prix du service d assurance au sens des comptables nationaux lequel n existe pas proprement parler il n y a pas de prix de march de ce service mai
44. connue d indexation automatique sur l IPC concerne le SMIC Salaire minimum de croissance cf encadr Chaque ann e au 1 juillet le SMIC est revaloris en tenant compte des conditions conomiques g n rales et des revenus Entre deux r visions annuelles le SMIC est automatiquement r ajust d s lors que l indice des prix est sup rieur d au moins 2 au dernier indice connu 163 On pourra sur ce point se rapporter pour de plus amples d tails J P Piriou 1992 ou F Guglielmetti 1985 164 En aucun cas l accroissement annuel de son pouvoir d achat ne peut tre inf rieur la moiti de celui du pouvoir d achat du salaire moyen observ par l enqu te trimestrielle du Minist re du Travail Cf encadr Pour comprendre l indice des prix 147 au moment du pr c dent r ajustement L indice pris en compte est l indice hors tabac des m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ Mais d autres proc dures existent de cr ation plus r cente La loi n 93 936 du 22 7 1993 pr voit sur une p riode de cinq ans compter du 1 janvier 1994 une indexation des pensions de retraite et d invalidit sur l volution pr visionnelle des prix la consommation avec ajustement sur l volution finalement constat e De m me la loi n 94 629 du 25 7 1994 relative la famille pr voit le m me syst me d indexation pour les prestations familiales et ce jusqu au 31 d
45. d part On calcule chaque mois un indice MARP par rapport au mois pr c dent indice t t 1 puis on cha ne cet indice Alors l indice cha fn se retrouve 244 en p riode 5 alors que les prix en p riode 5 sont les m mes qu en p riode 1 On appelle cette d rive biais de formule de calcul Cet exemple est certes extr me Bien que beaucoup moins prononc e que dans cet exemple l volution relative des prix peut tre aussi assez heurt e dans la r alit provoquant des situations de ce type Si les prix augmentent ou baissent par coups irr guliers il y aura galement un biais On peut par contre montrer facilement que la moyenne g om trique donnerait un indice constant gal 100 et qui n a donc pas le biais de la formule MARP chafn e Ceci est montr dans le tableau B 1 Ceci est un extrait de l annexe II de l article de F Lequiller 1997 d j cit 84 Insee M thodes n 81 82 Tableau A L indice MARP cha n conduit une d rive positive oem a ER ES 20 10 Prix de A 10 Prix de B Indice MARP t4 1 Indice MARP cha n 1 E e 2 10 20 2 156 100 1 25 x 1 25 Tableau B La moyenne g om trique ne d rive pas em o e o e Prix de A 10 Prix de B 10 Indice MGRP 100 100 1 100 v20 10x10 20 Pour comprendre l indice des prix 85 Le cas particulier des vari t s de l habillement L habillement habillement proprement dit et chaussures est un regro
46. d occasion Soins hospitaliers services d action sociale services ducatifs non marchands collecte des ordures m nag res jeux de hasard Autoconsommation de produits agricoles et de logement Op rations n appartenant pas la consommation des m nages au sens de la comptabilit nationale Achats de biens et services destin s l activit d une entreprise Achats et frais de construction ou de gros entretien d immeubles en particulier de logements Achats de valeurs mobili res Int r ts dont ceux du cr dit la consommation Imp ts directs Cotisations de s curit sociale Ces op rations sont d j incluses en partie ou en totalit dans l IPCH Ces op rations exclues du champ de la consommation des m nages au sens de la comptabilit nationale base 80 en feront partie dans la nouvelle base 1995 Pour comprendre l indice des prix 51 Devant la longueur de leur num ration le lecteur pourrait se faire une id e exag r e de l importance des l ments qui ne sont pas dans l indice Il est donc utile de chiffrer l ampleur de ces exclusions On s est r f r pour cela aux d penses de consommation finale des m nages telles qu elles figurent dans les tableaux de la comptabilit nationale mais en enlevant les d penses fictives c est dire l autoconsommation de produits agricoles et de logement loyers fictifs Le poids des biens et
47. de la couverture n a pas d incidence sensible sur le r sultat global Encadr L indice des assurances L indice du prix des assurances tait depuis longtemps en gestation en France L laboration de cet indice se heurtait un certain nombre de difficult s la coh rence avec les comptes nationaux conduit en effet tablir un indice du prix du service des assurances service rendu par les compagnies d assurance pour g rer les dossiers de leurs assur s effectuer les transferts entre ceux qui payent les primes et les m nages sinistr s et placer convenablement les sommes qui leur sont confi es Calculer un indice de prix de ce service apparaissait conceptuellement tr s difficile surtout un rythme infra annuel dans la mesure o ce service est appr hend comme tant le solde des primes per ues par les soci t s d assurances auxquelles s ajoutent les produits de placement et des indemnit s servies lesquelles d pendent pour un exercice civil du temps n cessaire aux tribunaux pour trancher les litiges La m thode retenue par la France comme par les autres pays europ ens consiste suivre le prix des primes d assurance C est le prix r ellement pay par les m nages et c est un prix brut La particularit de la France est de suivre ce prix risque individuel constant Pour tenir compte des indemnit s et remboursements divers dont b n ficient les m nages lors de la r alisation d un risqu
48. des pressions la fois sur les dates de lancement d un nouvel indice et sur les pond rations elles m mes Aussi d cid rent ils d actualiser les pond rations chaque ann e l indice devenant un indice cha ne maillons laspeyriens Puis l Insee a d affronter d autres remises en cause suscit es par certaines organisations syndicales accusant l indice d tre truqu l indice selon cette critique sous estimait l inflation parce qu il ne prenait pas en compte les hausses forc es de qualit impos es par les producteurs surtout dans le secteur des produits manufactur s Convaincu de la solidit de ses travaux l Insee a su argumenter et justifier aux yeux de tous une large ind pendance dans la conception de l indice de prix selon des objectifs r pondant aux besoins de l analyse conomique exprim s par le corps social Ces besoins se sont exprim s dans le pass surtout par le canal du Conseil conomique et social Celui ci a mis le 14 f vrier 1973 un avis important sur l indice des prix recommandant notamment un largissement du champ couvert prise en compte des frais de garde des enfants ou des assurances par exemple La demande s exprime aujourd hui en premier lieu dans le cadre du Conseil national de l information statistique CNIS o les organisations professionnelles et syndicales ainsi que les autres repr sentants des forces vives de la nation font part de leurs desiderata
49. diffusion imm diate d autre part la consultation en ligne 1 L indice provisoire Entre le 10 et le 13 de chaque mois m 1 l Insee diffuse sous la forme d un num ro recto verso d Informations Rapides cf annexe 8 une estimation de l volution des prix entre le mois m1 etle mois m avec un rappel de l volution au cours du trimestre glissant se terminant en m et de l ann e glissante se terminant en m Cette estimation qui peut le cas ch ant donner lieu une fourchette constitue ce qu on appelle les r sultats provisoires Ces r sultats qui peuvent tre r vis s d o leur nom ne sont bien videmment fournis qu un niveau d agr gation lev celui des regroupements pour l analyse conjoncturelle mais font l objet d un commentaire et de graphiques Ils sont obtenus sur la base de l ensemble des relev s effectu s pour le calcul de l indice mais avant que toutes les v rifications fines aient pu tre r alis es Par ailleurs notamment en ce qui concerne les tarifs publics EDF SNCF et les prix de certains services particuliers loyers sant les indices correspondants peuvent n tre la date de publication de l estimation que des valuations provisoires de la variation finalement retenue pour le calcul 158 Insee M thodes n 81 82 2 L indice d finitif et les indices associ s 2 1 La publication imm diate Vers le 25 de chaque mois m 1 selon le m me calendr
50. dispers es que les variations de prix du pain ordinaire au cours de la m me p riode plus de hausses ou de baisses importantes ceci est d en partie au fait que la vari t shampooing est moins homog ne que la vari t pain ordinaire Il en r sulte que calcul avec un nombre d observations de prix plus lev l indice des prix estim de la vari t shampooing sera moins pr cis que celui de la vari t pain ordinaire Cet exemple fait aussi toucher du doigt comment on peut approcher la dispersion inconnue de lunivers des variations de prix au sein d une vari t partir des seules variations observ es dans l chantillon Pain ordinaire 180 270 g Shampoing D c97 d c96 D c 97 dec 96 Nombre de s ries Nombre de s ries 39 30 25 20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 30 60 je Variation de prix observ e en ation de prix observ e en 122 Insee M thodes n 81 82 3 Les moyens mis en uvre Sch matiquement le travail est r parti de la fa on suivante Une unit compos e d une trentaine de personnes et comportant un tiers de cadres A est situ e la Direction g n rale de l Insee c est la division des Prix la Consommation situ e dans la direction des Statistiques D mographiques et Sociales Elle est charg e de concevoir l indice de l am liorer en permanence de le calculer mensuellement partir des relev s de prix effectu s en r gion ou de mani re centralis
51. donc pas tre mis jour Mais cette fixit ne correspond pas la r alit Sous l effet des changements de revenus de go ts de technologie de l apparition de nouveaux produits de l accroissement de la population les prix relatifs des biens et services varient et les m nages adaptent leur consommation ces changements Le panier fixe devient ainsi de moins en moins proche de la r alit La question qui se pose alors est de savoir combien de temps garder le m me panier Dans certains pays cela varie entre cinq et dix ans Allemagne et tats Unis notamment d une part les statisticiens ne disposent pas de sources statistiques mises jour annuellement d autre part ils ne veulent mesurer pendant toute la dur e de vie de ce panier que des variations de prix pures c est dire que si par extraordinaire tous les prix revenaient une date donn e leur niveau de d part l indice reprendrait la valeur 100 Les handicaps li s cette pratique sont nombreux Il y a d abord un certain arbitraire choisir telle ann e de base plut t que telle autre En outre s imposer une p riodicit fixe peut conduire retenir pour an e de base une ann e particuli rement mal choisie car marqu e par des mouvements de prix tr s importants qui laissent ensuite leurs traces sur toute la dur e de la base Enfin dans ce cadre on ne colle pas la r alit ce qui introduit un biais par rapport l
52. en mati re d information statistique On citera galement le r le des diff rentes commissions des comptes commission des Comptes de la nation commission des Comptes du commerce commission des Comptes des services o conomistes et professionnels ne se privent pas de faire part de leurs interrogations ou critiques vis vis des r sultats obtenus ou de l instrument de mesure lui m me C est l Insee seul qu choit la responsabilit d laborer le meilleur indice possible compte tenu des in vitables contraintes qui p sent sur lui La premi re est que l indice a un co t et que ce co t est arbitrer par rapport celui des autres op rations de l Insee La seconde est l tat de d veloppement des sources statistiques disponibles qui ne r pond jamais enti rement ce qui serait souhaitable 25 Cf l annexe historique les indices base 100 en 90 laisseront place d but 99 aux indices base 100 en 98 6 A Fis bi sens i Le choix n est pas seulement technique il d pend aussi de l objectif privil gi parmi tous ceux possibles cf introduction Pour comprendre l indice des prix 43 Une contrainte r cente et forte mais qui est en fait une source d enrichissement est n e de la construction europ enne Il s agit de l harmonisation des m thodes et des objectifs d laboration des indices qui a d bouch sur la mise en place d indices harmonis s CH Chaque tat membre
53. entier de la consommation qui servirait de r f rence pour l information conomique en revanche les indexations ne devaient utiliser que l indice hors tabac Avant de clore ces consid rations sur l ind pendance d volue aux statisticiens responsables des prix en France on peut s interroger pour savoir si sur le terrain il en est bien ainsi C est l o la confidentialit joue un r le essentiel Que se passerait il si les points de vente o les relev s de prix sont effectu s taient connus des services fiscaux ou de la r pression des fraudes voire m me s il en tait ainsi des agglom rations chantillon La neutralit de la mesure pourrait s en trouver compromise Ce point sera abord en fin de chapitre 2 La formule un indice de Laspeyres cha n annuellement La formule de l indice calcul est donc globalement celle d un indice de Laspeyres cha n annuellement Plus pr cis ment l indice est le produit du cha nage de ae Cf chapitre V 44 Insee M thodes n 81 82 maillons annuels dont chacun est calcul g n ralement selon la formule de Laspeyres avec pour base interm diaire le mois de d cembre de l ann e pr c dente Ainsi Li o7 base 100 en 90 L 7 base 100 en d c 96 x Iasc 96 base 100 en 1990 avec ice 96 base 100 en 90 Ti 96 base 100 en d c 95 x Is 95 base 100 en 1990 ice 95 base 100 en 90 li 95 base 100 en d c 94 x Iacc 94 base 100 en 1990
54. et produits frais Famille de produits Groupe d agglom rations Strates 265 postes 25 groupes ex fromages p te molle ex agglom rations de plus de 100 000 habitants de la ZEAT sud ouest YV 2 Yv 1 Unit s primaires 909 vari t s 96 agglom rations ex camemberts ex Bordeaux S e Croisement d unit s 21 000 vari t s x agglom rations primaires ex camemberts Bordeaux Unit s secondaires 126 000 s ries 1 s rie 1 marque x r f rence dans un point de vente ex camembert de marque A r f rence R vendu dans le supermarch X Bordeaux 1 et 2 tirages effectu s l chelon central 8 tirages d centralis s effectu s par les bureaux r gionaux sous contrainte de quotas par type de points de vente notamment Comment les chantillons de l indice des prix la consommation ont ils t choisis dans les trois domaines les biens et services les points de vente les dates d observation Comment est maintenue leur repr sentativit En particulier pourquoi l Insee garde t il secr tes certaines caract ristiques des chantillons Les r ponses ces questions font l objet de cette fin de chapitre 4 1 L chantillon des vari t s de biens et services Si on applique la remarque sur la repr sentativit au choix des biens et services dont on observera les prix ce choix doit alors porter la fois sur des biens et sur des services et non pas seulemen
55. et la p riode courante Rappelons que pour les vari t s homog nes l utilisation de la formule rapport de sommes de prix ne pose pas de ce point de vue de probl me particulier au niveau interm diaire calcul des indices de vari t et surtout de poste cf chapitre II point 2 en d pit du cha nage annuel les mises jour des pond rations sont ce stade encore insuffisantes De la sorte il existe un biais r siduel difficile mesurer car il d pend du degr de substituabilit des biens au sein d un m me poste on l estime compris entre 0 05 et 0 10 l an au niveau agr g ensemble les pond rations des 265 postes sont revues chaque ann e dans le cadre du cha nage Il n y aurait donc pas de biais ce niveau dans la mesure o l actualisation des pond rations est convenablement faite 1 2 Le biais li la prise en compte de nouveaux produits Tant le renouvellement des produits que l apparition de nouveaux produits sans quivalent ou presque dans le pass sont une ds difficult s majeures de la construction des indices cf chapitre III 1 1 28 Sa A Pen Ce biais est aussi appel biais de formule 29 P y m g Cf Poinat 1996 Estimation du biais potentiel sur l IPC issu de la m thode de cha nage des agr gats interm diaires note Insee n 315 F320 du 21 6 96 pr sent e la conf rence de Voorburg avril 1997 groupe d Ottawa 114 Inse
56. fixes au cours d une ann e calendaire et l incidence sur le prix des modifications de 92 Insee M thodes n 81 82 qualit des v hicules est gomm e L chantillon est revu chaque ann e en d cembre pour tenir compte de l volution du march Le prix de vente suivi est le prix T T C compte tenu des promotions offertes tous et compte non tenu des remises de gr gr qui varient selon les clients et sont inconnues Au cours des ann es r centes le prix des automobiles a t affect certaines p riodes par des mesures qu il a fallu traiter de fa on sp cifique obligation du pot catalytique fin 1992 primes gouvernementales Balladur puis Jupp Il peut tre int ressant de d tailler comment ces derni res ont t incorpor es dans Pindice Pour relancer les achats des automobiles neuves les gouvernements Balladur puis Jupp ont d cid d accorder une aide tout acheteur d une voiture neuve contre remise d un v hicule de plus de 10 ans d ge 8 ans pour la prime Jupp immatricul en France Pour un achat d automobile neuve accompagn d une reprise de v hicule d occasion l hypoth se est habituellement faite que l on peut distinguer deux prix de transactions l mentaires le prix d achat d une part le prix de revente d autre part Dans le cas particulier qui nous occupe on a consid r que la mesure gouvernementale affectait essentiellement
57. gional par exemple sous la forme Dans l agglom ration toulousaine relever 16 prix de baguette 12 prix de pain de 400 Lu D Tout ceci a d bouch sur un chantillon de 27 000 points de vente sur l ensemble du territoire m tropolitain et d environ 120 000 vari t s x points de vente le nombre de vari t s observ es par magasin pouvant aller de un petits d taillants traditionnels plus de cinquante hypermarch s Il restait alors d cider quelle s marque s r f rence s ex tablettes de chocolat au lait Suchard de 100g seraient s lectionn es dans le point de vente pour repr senter la vari t C est le dernier tirage effectuer sur le terrain l initiative de l enqu teur qui dispose cette fin de consignes pr cises la norme est d observer une s rie par vari t et par point de vente les produits relev s devant pr senter la double caract ristique d tre bien suivis et bien vendus en quantit et en valeur Ce choix raisonn pourrait conduire n anmoins dans certains cas surrepr senter les marques les mieux vendues ou les marques de r f rence c est ce qu on appelle le biais de s lection Aussi l chantillonnage par marque s appuie t il autant que or ne 66 possible sur des donn es objectives tir es des sources professionnelles L am lioration de la repr sentativit de l chantillon par marque reste toutefois un objectif tant donn e l imp
58. hypoth se que sous l effet d un accroissement de revenu le go t du consommateur a volu d une ann e sur l autre la compensation se faisant kg par kg puisque le poids total reste le m me Comme le prix au kg de la baguette est sup rieur celui du parisien il s ensuit que la d pense totale de pain s accro t en d pit de la stabilit totale de la quantit et des prix Si donc le statisticien s tait content de suivre l volution du prix au kg du pain ordinaire sans distinguer la baguette du parisien il aurait enregistr une hausse du prix du pain ordinaire alors qu il s agirait en r alit d une hausse de la qualit du pain consomm et donc d un accroissement du volume du pain consomm Cet exemple n a rien d acad mique quand on sait que les achats du consommateur tendent se d placer vers des formes plus l g res de pain Surtout il s agit d un ph nom ne g n ral qui concerne aussi bien les achats de viande il y a plusieurs cat gories de morceaux de vins courants ou non r partis selon leur degr alcoolique ou leur appellation d automobiles distingu es selon la puissance fiscale etc que les lieux o sont vendus ces produits cf infra 13 a r PR ie Si du moins l on admet que la baguette est de meilleure qualit que le parisien Pour comprendre l indice des prix 29 Il y a donc un c t conventionnel dans la
59. juin et juillet Inversement la sortie de la p riode de soldes conduit m caniquement une hausse de l indice aux alentours de f vrier mars et d ao t septembre L indice de prix la consommation corrig des variations saisonni res CVS est destin fournir aux conomistes une s rie qui permette de mieux analyser les mouvements de fond de l inflation corrig s de ces composantes purement saisonni res C est un indice r visable car l estimation des variations saisonni res de cet indice brut non r visable s affine avec le temps ce qui peut conduire des 150 Insee M thodes n 81 82 rectifications des estimations pass es m me anciennes La d saisonnalisation est faite directement sur l indice d ensemble et non sur ses composantes Diff rentes variantes du mod le X11 ARIMA ont t utilis es afin de tester la robustesse des r sultats Comme c est un indice r visable il n est en aucun cas destin tre utilis dans des indexations D ailleurs il n est pas publi sous forme d indice mais seulement en volution par rapport au mois pr c dent cf chapitre VID 3 2 L indice hors tarifs publics et produits prix volatils corrig des mesures fiscales L indice hors tarifs publics et produits prix volatils corrig des mesures fiscales galement corrig des variations saisonni res est un sous ensemble de l indice des prix la consommation sur lequel des corrections sont
60. largit aux fruits et l gumes frais aux conserves aux gros appareils m nagers aux motocycles aux carburants aux jeux et jouets aux r cepteurs de radio la construction de logement aux services de r paration aux repas pris l ext rieur aux s jours en h tel aux services d une femme de m nage Mais il ne couvre toujours pas les alcools et les ap ritifs l automobile la t l vision le rasoir lectrique l appareil photo les caf s et cantines Le nombre d articles a peu augment passage de 213 250 mais la d finition de chaque article est plus large n cessite une observation plus tendue et rend plus difficile une politique de prix qui voudrait s adresser s lectivement aux produits de l indice La population couverte est elle aussi plus tendue l ensemble des m nages de toutes tailles personnes vivant seules exclues dont le chef est ouvrier ou employ Le champ g ographique est l agglom ration parisienne En outre un indice des 235 articles base 100 en 1957 est calcul de mars 1957 mars 1963 pour l ensemble des 17 agglom rations de province si ges des Directions R gionales de l INSEE De son c t le gouvernement souhaitant avoir la ma trise de l instrument qui servait indexer les salari s un indice des 179 articles destin l indexation du SMIG est cr Le choix des articles est arr t par les pouvoirs publics en fonction de la politique conomique qu
61. le prix d achat des voitures neuves En effet l intention affich e tait de relancer le march du neuf Toutefois la prime gouvernementale n a pas t prise en compte dans sa totalit car les v hicules anciens apport s par les particuliers n avaient pas tous une valeur nulle On a donc estim la valeur moyenne de reprise de ces vieux v hicules puis on l a d falqu e de la prime gouvernementale cette derni re certains constructeurs ont ajout des promotions variables selon les mod les dont il a bien videmment t tenu compte Enfin pour retracer l effet de ces mesures il a fallu pour chaque mod le obtenir des professionnels la part des ventes mensuelles concern es Il en est r sult un profil heurt de l indice des prix du poste automobile ainsi que l indique le graphique ci apr s Outre les mesures Balladur et Jupp il ne faut pas oublier si l on veut comprendre ce graphique la hausse de la TVA de 18 6 20 6 au ler ao t 1995 ainsi que l effet des changements de mill sime en janvier pour les voitures trang res en juillet pour les fran aises et de mod les tout au long de l ann e 103 Voir au 4 1 comment l on proc de pour le traitement de l effet qualit 104 Pour le traitement du pot catalytique voir plus loin le traitement de l effet qualit 105 La prime Balladur tait de 5000 F pour tout achat de voiture neuve la prime Jupp
62. lesquels des divergences existent entre les deuxnotions Le rapport Boskin a toutefois fait l objet de nombreuses critiques tant aux tats Unis qu au niveau international Certaines des valuations de biais apparaissent arbitraires ou fond es sur des l ments t nus notamment en ce qui concerne le chiffrage des effets qualit Surtout au plan th orique l extension du champ d observation qu il propose pour l indice des prix est contestable L largissement et la diversification de l offre de produits sont certes positifs pour les consommateurs les avantages li s la consommation d un produit peuvent certes am liorer dans certains cas le bien tre collectif utilisation moins polluante des sources d nergie par exemple par ailleurs certaines consommations ont des effets qui ne peuvent vraiment tre jug s qu long terme comme les traitements m dicaux Mais tout ceci est sans doute trop ambitieux pour un indicateur mensuel dont les m thodes de construction doivent faire l objet d un large consensus 7 126 2 iag Dans un article r cent l Insee a repris le sch ma d analyse de la commission Boskin pour l appliquer au cas fran ais Nous allons en exposer les conclusions en quelques paragraphes Trois sources principales d cart ou de biais par rapport l indice utilit constante pour le consommateur individuel peuvent tre mises en avant 1 1 Le biais de subst
63. n panier du mois m aux prix moyens annuels 1992 Il peut en fait tre consid r comme le produit des deux indices suivants en notant Pm panier du moins m Pm aux prix du mois m de 1992 x Pmaux prix du mois m de n Pm aux prix moyens annuels 1992 Pm aux prix du mois m de 1992 ou encore Indice n m Indice o m x Indice sensible n m Le premier de ces deux indices caract rise le profil saisonnier de l ann e de base c est une donn e de d part Le deuxi me compare les prix du mois m de l ann e courante aux prix du mois m de l ann e de base on l appelle indice sensible car il donne une indication sur le niveau des prix compte tenu de la saison Cet indice du mois de l ann e courante est tout aussi saisonnier que l indice du mois correspondant de l ann e de base Par ailleurs il est affect par des al as climatiques ou autres 2 3 L automobile L indice de l automobile calcul de fa on centralis e m rite par son importance un d veloppement particulier L indice mensuel du prix des automobiles repose sur le suivi d un chantillon repr sentatif de v hicules neufs L chantillon comporte 160 v hicules environ dont le prix est relev chez 65 concessionnaires de l agglom ration parisienne consid r s comme repr sentatifs de l ensemble de la France Comme pour tout indice cha ne de Laspeyres les quantit s qui d terminent la composition du panier de r f rence sont
64. n est pas celui de la baguette mais le prix du pain ramen au kilo En ce domaine le r le des enqu teurs est fondamental Ce sont eux sauf exception cf le cas de certains biens durables qui sur le terrain effectuent les remplacements en fonction des consignes qui leur sont donn es par les bureaux de prix r gionaux D o l importance d une bonne formation des enqu teurs et de consignes claires Le manuel des enqu teurs achev en 1995 et le guide du gestionnaire r alis en 102 Insee M thodes n 81 82 1997 destin aux personnes qui encadrent les enqu teurs vont dans ce sens Ils compl tent la formation permanente des agents au bon rep rage des caract ristiques techniques des produits Deuxi me technique le remplacement en dissemblable ou cha nage C est la m thode la plus fr quemment ttilis e pour les vari t s h t rog nes Elle intervient dans plus de 55 des cas de remplacement de produits observ s en magasin en France Si on tendait le concept de remplacement la recomposition r guli re de l chantillon qui est effectu e au mois de d cembre de chaque ann e et aux secteurs dont les prix sont collect s centralement ce chiffre serait m me plus important La m thode dans sa forme pure suppose que l ancien et le nouveau produit sont observ s la m me date t La variation de prix de l ancien produit est utilis e pour mesurer la variation de l indice entr
65. nages continue d tre effectu e seulement tous les trois mois L indice des mois interm diaires fait n anmoins l objet d estimations la variation de fin de trimestre tant fonction de l cart entre les r sultats de l enqu te et ces pr visions Si l estimation de la hausse a t trop forte on peut donc observer en fin de trimestre une baisse fictive ramenant le dernier mois au niveau r sultant de l volution mesur e et non pas estim e du loyer Enfin dans le cas des vari t s observ es sur tarifs lectricit ou SNCF par exemple ou sur documents administratifs ambulances la plupart du temps il n est pas n cessaire de relever les prix fa on uniforme sur le mois mais seulement au moment de la date d application du tarif ou de l autorisation des pouvoirs publics Observons ce sujet que dans ce cas les calculs d volution de prix cf chapitre k Hors produits frais dont le nombre de s ries est de l ordre de 25 000 et tarifs 50 000 s ries dont environ 30 000 pour le secteur de la sant sX De la sorte il existe chaque ann e quatre semaines dites semaines blanches pendant lesquelles il n y a pas de relev de prix par exemple en 1996 du 26 02 au 03 03 du 27 05 au 02 06 du 29 07 au 04 08 du 23 au 29 12 Pour comprendre l indice des prix 69 IMI s effectuent prorata temporis c est dire en tenant compte de la date exacte d entr e en vigueur du prix Ceci est c
66. ne du fait m me de la diversit des produits qu elle comprend la notion de prix moyen n a pas beaucoup de sens voire m me pas de sens du tout On peut en revanche calculer pour chaque produit et point de vente un indice l mentaire rapport du prix observ au prix du m me produit dans le m me point de vente le mois de d cembre pr c dent L indice de la vari t dans l agglom ration est alors selon les recommandations de l Union europ enne la moyenne g om trique des indices l mentaires ainsi tablis Ce n est donc plus un indice de Laspeyres Jusqu une date r cente 1996 l Insee comme la plupart des autres instituts de statistique utilisait comme estimateur la formule de Carli moyenne arithm tique simple des indices l mentaires Des travaux relativement r cents au Canada aux tats Unis et en Europe ont soulign l importance de la d rive de cette moyenne arithm tique dans un contexte de cha nage qu on appelle biais de formule de calcul 81 Exemples de vari t s h t rog nes il s agit de l intitul de vari t s suivies en 1997 la p tisserie industrielle les fromages de ch vre la choucroute garnie en boite les eaux gazeuses le bordeaux rouge les champagnes non mill sim s la jupe femme pour l t l imperm able homme le mobilier salle de s jour le tapis pure laine l assiette plate en fa ence les verres correcteurs les jeux vid o la p
67. niveau de l offre par des modifications de produits l apparition de biens et services nouveaux ainsi que de nouveaux points de vente Pour comprendre l indice des prix 109 110 Insee M thodes n 81 82 Chapitre IV Justesse pr cision et co t de l indice des prix Pour comprendre l indice des prix 111 JUSTESSE PR CISION ET CO T DE L INDICE DES PRIX Nous avons d crit dans les deux chapitres pr c dents l instrument indice des prix la consommation ensemble des m nages base 100 en 1990 labor par l Insee en faisant chaque fois mention des probl mes rencontr s Il est bien vident que cet instrument n est pas d une pr cision absolue La pr cision a un co t elle d pend de l ampleur des moyens attribu s Aussi aborderons nous dans ce chapitre la question de la pr cision de l indice en trois points l indice des prix est il biais par rapport ce que l on juge tre l indice cible que l indice soit biais ou non peut on avoir une id e de la pr cision de la mesure quels moyens l Insee affecte t il l laboration de l indice 1 L indice des prix est il biais Les r ponses cette question peuvent se r v ler diff rentes selon le crit re retenu ou plus pr cis ment selon l objectif fix au d part pour l laboration de l indice cf chapitre I Jusqu une p riode r cente disons jusqu l laboration du
68. o ils traduisent une modification significative des structures de l appareil commercial au niveau national 4 6 La confidentialit des donn es et l ind pendance de l indice La perte de repr sentativit r sulte de ph nom nes naturels involontaires tels que l volution technique l volution conomique ou plus simplement des changements de pratique des commer ants ph nom nes qui jouent sur la nature des produits et qui font qu un chantillon choisi une certaine date pour bien repr senter les mouvements de prix tend se d t riorer progressivement s il n est pas convenablement renouvel On peut imaginer aussi des interventions d lib r es sur les prix des produits de l indice pr cis ment parce qu ils sont dans l indice et qui imprimeraient ces produits des mouvements intentionnellement diff rents de ceux des autres produits qu ils taient cens s repr senter Ainsi dans le pass une telle intervention s est produite entre 1952 et 1957 sur l indice calcul alors par l Insee l indice dit des 213 articles cf annexe 1 consacr e l historique de l indice des prix Les statisticiens se sont efforc s d emp cher les interventions sur l indice la fois en les rendant peu efficaces et en gardant secrets un certain nombre d l ments qui seraient de nature les faciliter Dans l indice actuel le nombre de produits observ s est consid rablement plus lev
69. pas d volution de prix retrac e dans l indice au moment de l introduction que le nouveau produit soit introduit dans une vari t existante ou donne lieu la cr ation d une nouvelle vari t On cherche parmi les produits existants des biens et services technologiquement proches des nouveaux et dans les calculs tout se passe comme si ces voisins avaient pr c d les nouveaux depuis la p riode de r f rence L apparition d un produit nouveau ne se traduit donc pas m me lorsque celui ci est introduit dans l indice par le biais d une vari t nouvelle par une variation de l indice avant la p riode d introduction car on ne r vise pas les s ries sauf ventuellement en cas de changement de base implicitement l indice qui est affect cette nouvelle vari t est celui du poste auquel elle appartient C est ainsi par exemple que les C d roms ont t affect s au poste disques bandes et cassettes enregistr es les appareils jetables au poste produits photographiques les lentilles de contact au poste optique m dicale 5 La prise en compte des nouveaux points de vente En France comme ailleurs de nouveaux circuits de distribution prix plus bas se sont multipli s gagnant ann e apr s ann e des parts de march de plus en plus importantes aux d pens des circuits de distribution traditionnels Il s agit de l essor bien connu des grandes surfaces Portant d abord
70. pratiquent pas toutes le m me taux de marge ou n ont pas la m me efficacit conomique Les formes modernes de distribution sont apparues dans les ann es soixante dix en France pratiquant pour des produits de marques identiques des prix plus bas que ceux du commerce traditionnel Il en est r sult pour les consommateurs mobiles la possibilit de s approvisionner meilleur march en contrepartie d un service a priori plus fruste n cessit de prendre sa voiture de se servir soi m me de faire la queue pour payer possibilit s plus limit es d obtenir des conseils du vendeur Doit on consid rer dans ces conditions qu il s agit d une v ritable baisse de prix de ces produits prendre en compte dans l indice Depuis que les statisticiens de prix discutent de ce probl me d nomm l effet nn ls ee ae circuit d achat c est dire depuis au moins trente ans ils se divisent en deux 14 a Cf A Saglio 1995 Changement du tissu commercial et mesure de l volution des prix Indices de prix et prix moyens une tude de cas avec M Prime Modification des circuits de distribution et volution des prix alimentaires avec D Dubeaux conomie et Statistique n 285 286 1995 La deuxi me de ces trois tudes a t galement pr sent e dans la r union du groupe d Ottawa groupe de travail international sur les IPC de l automne 1994 Des tudes de ce
71. sans d calage l effet de tous les al as climatiques et des variations saisonni res qui peuvent tre forts 4 Que cherche t on mesurer On a vu en introduction la d finition g n rale d un indice de prix On a fait remarquer que selon les objectifs assign s l indice les choix faits parmi l ensemble des solutions possibles pourraient tre diff rents Dans la premi re partie du XX si cle les objectifs sociaux de l indice apparaissaient les plus importants Il s agissait de l volution du co t de la vie de fa on r ajuster en cons quence les salaires des ouvriers Par la suite les objectifs conomiques se sont renforc s notamment celui de mesurer l inflation court terme Aussi n est ce pas le fait du hasard si dans le cadre du Trait de Maastricht l indice des prix apr s harmonisation dans le cadre europ en fait partie de la batterie des indicateurs permettant d appr cier la r alisation de la convergence des conomies europ ennes galement Cette m thode a t pour la premi re fois propos e en France par H Picard en 1978 dans une note au Conseil national de l information statistique CNIS LA Le choix d une formule plut t qu une autre est fonction des objectifs poursuivis par l indice et des usages qui en sont faits La m thode de calcul de l indice des produits frais qui vient d tre esquiss e et qui sera d velopp e au chapitre III et surtout l annex
72. sur le march la gamme des quantit s offertes de sucre cristallis est assez r duite 500g 1kg 5 kg En revanche pour les fruits et l gumes on peut acheter exactement la quantit que l on d sire 3 Cf Diewert 1976 2 2 L indice de Laspeyres Si l on se place maintenant d un point de vue pratique l indice de prix de Laspeyres pr sente certains avantages e il suppose seulement que soient connus outre les prix l mentaires soit le panier de r f rence la p riode de base l indice est en effet le rapport entre la valeur prise par le panier de r f rence la p riode courante et sa valeur la p riode de base soit les pond rations des indices de prix l mentaires la p riode de base en effet l indice est aussi la moyenne arithm tique des indices l mentaires pond r e par la part de la consommation en valeur de chaque produit la p riode de base cf encadr 3 Pour comprendre l indice des prix 25 En effet tant dans le cas 1 que dans le cas 2 expos s au 2 1 on peut crire autrement l indice 120 11 20x120 20x11 _ _20x100xTfo _ 2010x 20x100 20x10 20x100 20x10 20x100 20x10 2000 120 200 110 120 110 x x 0 91 x 0 09 x 2200 100 2200 100 100 100 o 0 91 resp 0 09 est la part en valeur la p riode de base du bifteck resp du vin dans la consommation totale e le panier reste inchang au cours du temps et n a
73. sur les supermarch s puis les hypermarch s le mouvement a t relay ces derni res ann es par l apparition des maxi discomptes et dans le secteur des services par des cha nes de franchis s par exemple dans le secteur de l entretien automobile ou des travaux photographiques Le m me ph nom ne est apparu dans le secteur des transports a riens du fait de la d r gulation Comment l indice prend il en compte ces modifications du tissu commercial Une fois effectu le tirage initial de l chantillon de s ries repr sentatif des prix d offre 122 R glement CE n 1749 96 paru au J O des Communaut s europ ennes n L229 du 10 9 96 annexe 6 123 Ces magasins ont t introduits dans l indice compter de 1994 Pour comprendre l indice des prix 107 d une vari t cf point 4 du chapitre IT on ne vise pas l actualiser au mois le mois pour suivre les d placements des quantit s achet es entre lieux d achat Pour des raisons pratiques videntes le tirage n est mis jour qu une fois par an en d cembre En cours d ann e lorsqu un magasin ferme par exemple un petit commer ant et doit donc tre remplac on lui substitue toujours sauf en cas de force majeure un magasin de m me type dans le voisinage dans l exemple pr sent le rempla ant sera un petit commerce Il en est de m me lorsque le produit suivi dans un magasin n y est plus vendu et que la seule fa on de lu
74. une autre sp cialit En France l utilisation des g n riques est encore restreinte dans la m decine de ville relativement aux autres pays de l Union europ enne Sous peu ces m dicaments vont se g n raliser L indice des prix s efforcera de prendre en compte les substitutions entre princeps et g n riques qui en d couleront 192 Insee M thodes n 81 82 Pour comprendre l indice des prix 167 ni Agglom ration 45 56 63 65 66 67 69 71 75 76 77 78 79 80 81 86 90 91 106 115 117 118 119 120 Agr gationS 24 65 75 81 86 90 94 107 112 118 128 140 141 155 163 Ann e de base 22 27 34 86 91 112 Assurances2 32 44 49 50 51 52 128 129 130 141 Autoconsommation47 49 52 53 55 56 141 Automobile2 30 46 49 50 52 54 59 61 65 86 87 91 92 103 105 116 129 130 148 B Biais de s lection 67 Biais de substitution cf aussi substitution 27 111 123 141 Biens durables2 32 52 59 63 65 68 77 86 89 98 100 103 128 131 138 Budget type 38 Bureau de prix 100 Cha nage27 79 82 101 103 105 106 112 113 114 123 131 139 140 151 Champs 8 33 43 44 45 46 47 48 51 52 54 55 56 59 62 72 76 77 85 87 107 110 111 126 128 131 134 140 141 144 148 149 Circuit d achat de distribution 31 36 37 105 106 115 116 117 Comptabilit Nationale4 35 47 48 49 52 53 54 55 60 72 90 94 107 13
75. 1 82 Ce qu il ne prend pas en compte en revanche mais aucun indice tranger ne le fait actuellement c est le gain d utilit li l apparition de nouveaux produits Pour bien faire comprendre de quoi il s agit prenons l exemple suivant Supposons que les m nages prennent un mois de vacances par an l tranger sous la forme de voyages organis s Supposons galement que les prix des voyages organis s ne changent pas mais que la gamme des voyages s enrichisse chaque ann e au m me prix Un indice classique de prix la consommation n enregistrera aucun mouvement m me s il int gre les nouvelles destinations aussi vite qu elles apparaissent Pourtant la valeur r elle de l offre de voyages a augment Pour la Commission Boskin cette augmentation devrait se traduire par une baisse de l indice utilit constante Mais comment chiffrer sans arbitraire cet effet d largissement de la gamme des produits offerts d autant que lorsqu il s agit de produits de luxe seul le bien tre des consommateurs fortun s s en trouve accru 1 3 Les nouveaux circuits de distribution La r partition par type de points de vente des magasins appartenant l chantillon est fixe au cours d une ann e cf chapitre II Ce n est qu au cours des r visions annuelles que cette r partition est mise jour sur la base des informations sur les parts de march dont dispose l quipe centrale de l IPC
76. 129 L objet du r glement tait galement de s assurer que l chantillonnage des prix soit tel que les IPCH soient suffisamment fiables pour permettre les comparaisons internationales Le second n 2214 96 du 20 11 1996 d finissait les modalit s de transmission et de diffusion des indices d taill s dont l IPCH est l agr gation D autres textes sont appel s voir le jour sous la forme de r glements ou de lignes directrices guidelines en anglais L un d eux a d j t approuv Il s agit du r glement sur les normes minimales de qualit concernant les pond rations des sous indices D autres projets de r glement sont en cours de discussion ils sont relatifs l extension de la couverture sectorielle la couverture g ographique et en termes de population de r f rence et aux normes minimales pour le traitement des tarifs Certaines questions se pr tent mal au formalisme assez rigide des r glements ou demandent des r flexions approfondies avant que des obligations fermes puissent tre d finies C est pourquoi des lignes directrices seront seulement labor es au moins dans un premier temps sur des sujets comme le contr le et le redressement des donn es le traitement des rabais le suivi des produits caract re saisonnier Il en sera de m me pour le traitement des effets qualit de produits particuliers biens durables habillement et pour les proc dures d chantillonna
77. 18 Insee M thodes n 81 82 Surestimation de l indice des prix la consommation Type de surestimation Valeur estim e en annuel pour les ann es post rieures 1997 Substitution au niveau agr g fun SN 0 15 Substitution au niveau interm diaire 0 05 0 10 Substitution au niveau d taill sis i 0 25 Nouveaux circuits de distribution 0 05 0 15 0 10 Total hors nouveaux produits Nouveaux produits et effets qualit Total y compris nouveaux produits 1 Comme dit dans le texte il para t impossible de donner une estimation quelconque pour cette ligne et donc aussi pour la ligne de total g n ral Cependant le 0 6 correspondant de la commission Boskin para t tr s exag r Source pour les tats Unis Rapport Boskin d cembre 1996 M me si une fourchette partielle puisqu une cat gorie de biais potentiels ne peut raisonnablement tre chiffr e de 0 1 0 25 appara t comme relativement faible et aussi fragile soit son estimation on ne peut bien s r admettre une surestimation sans faire quelque chose pour la corriger L Insee avec les moyens dont il dispose s est d j engag dans des voies nouvelles d am lioration Il n est que de citer la mise en commun des moyens de recherche sur les effets qualit des instituts de statistique europ ens cf chapitre V et l utilisation plus massive des donn es d taill es en provenance de soci t s d tudes de march 2 L valuati
78. 1990 Prix du m d eau base 100 en 1990 Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembre D cembre Source bulletin mensuel de statistiques Insee Dans les calculs effectu s partir des s ries d indices il importe d une part de ne pas perdre de vue que les variations relatives sont des rapports et non des diff rences d autre part de bien pr ciser la nature des volutions que l on veut mesurer 4 Cet indice du prix de l eau est tir de l volution du prix moyen en m tropole de 120 m d eau distribu e abonnement inclus T T C qui figure au Bulletin mensuel de statistiques publi par l Insee rubrique IPC 16 Insee M thodes n 81 82 Pour illustrer ceci nous allons examiner la mani re de r pondre partir de la s rie ci dessus la question de combien le prix du n d eau a t il augment de f vrier 1995 septembre 1996 L indice base 100 en 1990 est 148 7 en septembre 1996 et 135 9 en f vrier 1995 Ceci traduit le fait que le prix du nr d eau se situait en septembre 1996 48 7 au dessus de son niveau moyen de 1990 apr s s tre situ en f vrier 1995 35 9 au dessus de ce niveau Premi re r ponse incorrecte de f vrier 1995 septembre 1996 l indice a augment de 48 7 35 9 12 8 Cette r ponse est inexacte car elle revient raisonner avec des variations relatives comme avec de
79. 8 140 141 Comptes Nationaux2 8 54 129 138 139 140 141 Conditionnement 33 37 76 99 Confidentialit 9 45 70 Consommation 55 121 138 158 Co t de la vie cf aussi indice 7 8 32 35 37 38 40 CouvertureS0 54 56 93 110 128 129 130 133 151 Dates d observation 63 68 D pensel2 13 19 20 21 23 24 30 35 36 38 47 48 49 50 51 53 54 55 56 58 60 64 71 76 80 88 107 111 126 129 137 150 DETVE sr ne 79 82 84 123 Diffusion 2 6 10 32 94 128 137 154 155 158 163 Dispersion 58 67 77 118 120 Dissemblable pur corrig 99 100 101 102 104 131 168 Insee M thodes n 81 82 2 chantillonnage chantillon2 5 9 31 45 51 58 60 62 63 65 66 67 68 69 70 72 76 78 87 91 93 98 101 106 115 117 119 120 121 123 128 158 Effet conditionnement Effet de gamme Effet qualit effet de volumed 36 87 91 92 113 lasticit de substitution 23 Enqu teurs33 59 61 65 66 67 69 71 75 76 77 79 80 86 88 89 100 113 121 131 2 E quivalent33 80 98 99 100 101 103 112 113 121 131 volution en est 17 93 95 141 volution en glissement 17 18 volution en moyenne annuelle 17 18 F Fonctions de consommation64 137 156 157 G Glissement 17 18 119 132 133 143 H Habillement2 57
80. 995 base 92 de cette vari t par strate La strate est d finie comme le croisement d une ZEAT Zone d Etudes d Am nagement du Territoire au nombre de 8 et d une taille d agglom ration au nombre de 3 A l Agglom ration Parisienne B 37 agglom rations de plus de 100 000 habitants 1 Rappelons que la liste des vari t s est confidentielle ainsi que leur pond ration 2 1992 est en effet l ann e partir de laquelle pour les produits frais les calculs ont t men s Annexe 3 1 CetD 58 agglom rations de 2000 100 000 habitants Pour les fruits frais l enqu teur dispose d une feuille de relev s de prix qu il doit remplir par magasin chaque quinzaine selon un calendrier qui lui est fix par le bureau des prix de la Direction R gionale dont il d pend Sur cette feuille il dispose d une ligne framboise sur laquelle il indiquera le prix affich la quantit correspondante et un ventuel commentaire Lorsque dans le m me point de vente plusieurs tals pr sentent des framboises offertes des conditions diff rentes il note les prix et les quantit s correspondantes sur autant de lignes que n cessaire Un premier prix moyen mensuel peut donc tre calcul par point de vente en faisant une moyenne simple des prix unitaires prix affich s rapport s la m me unit de quantit Un second prix moyen obtenu par moyenne arithm tique simple est tabli pour l ensemble
81. POUR COMPRENDRE L INDICE DES PRIX dition 1998 Pour comprendre l indice des prix a t r dig par A Caillaud qui a r alis la synth se du travail collectif de la division Prix la consommation de la direction des Statistiques d mographiques et sociales de l Insee Cet ouvrage a vu le jour gr ce notamment F Lequiller chef adjoint du d partement Prix et conditions de vie des m nages qui en a t l initiateur Th Lacroix son successeur C Gilles chef de la section Production et Diffusion J M Pognat son assistant production L Viglino puis F Magnien chefs de la section M thodologie et tarifs gr ce aussi tous les cadres de la division pr sents lors de l laboration de cette r dition notamment IG lard alimentaire J Bascher M Sylvestre et D Vannoote habillement biens durables J M Rouch autres produits manufactur s J Bonotaux services I L onard tarifs S Montiel sant automobile et chantillonnage J Pougnard assurances et F Fauvin diffusion On ne saurait passer sous silence l aide apport e par C Detour loyers et surtout la contribution de J P Berthier l utilisation de l indice des prix dans les comptes nationaux La dactylographie de ce document a t r alis e gr ce au travail patient de F Berthelin et de M Diaz Enfin l dition de cet ouvrage doit beaucoup aux efforts de J W Angel et de S Fosseries 2 Insee M tho
82. Ticc 94 base 100 en 90 Ii 94 base 100 en d c 93 xls 93 base 100 en 1990 Ticc 93 base 100 en 90 Ii 93 base 100 en d c 92 xls o2 base 100 en 1990 ice 9 base 100 en 90 li 92 base 100 en d c 91 x Tace 91 base 100 en 1990 ice 91 base 100 en 90 Li 91 base 100 en d c 90 x Li oo base 100 en 1990 La proc dure de calcul est telle que chaque ann e peut tre consid r e en elle m me des mises jour dans les produits suivis des largissements de champ des modifications dans les formules l mentaires de calcul ou m me dans le traitement des donn es et la p riodicit de relev s peuvent donc intervenir d une ann e l autre conduisant une am lioration en continu de l indice C est le cas pour l indice publi fin 1997 3 Le champ prix la consommation des m nages On emploie souvent de mani re quivalente les deux d signations prix la consommation et prix de d tail En r alit les prix de d tail s opposent aux prix de gros et ne s appliquent qu aux produits qui font l objet de transactions interm diaires sur un march de gros entre la production et la vente finale On ne saurait parler de prix de gros ni de prix de d tail pour des biens vendus directement par le producteur au consommateur tels que le pain et la p tisserie non industriels l lectricit l eau le gaz le tabac les automobiles Il en est de m me pour la totalit des s
83. a pratique de l observation des prix en d crivant la m thode de sondage et les proc dures employ es pour assurer la meilleure repr sentativit possible par rapport au champ couvert par l indice On terminera par une description d taill e des diff rentes tapes de calcul de l indice en partant des observations l mentaires de prix 1 Qui d cide du contenu et des m thodes En France comme dans la quasi totalit des pays europ ens c est l Institut national de statistique qui labore les indices de prix la consommation Les indices nationaux publi s par l Insee dans son Bulletin mensuel de statistique savoir les indices 42 Insee M thodes n 81 82 base 100 en 1990 Ensemble des m nages et Ensemble des m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ sont l aboutissement d une longue histoire commenc e au d but du XX si cle Plusieurs g n rations d indices de Laspeyres cf chapitre I se sont succ d es gagnant en rigueur et en scientificit Depuis la derni re guerre c est dire depuis sa cr ation l Insee a d d abord lutter pour pr server son ind pendance vis vis des pouvoirs publics qui voulaient pratiquer une politique de l indice Jusqu en 1970 le lancement d un nouvel indice a t une op ration tr s suivie par les partenaires sociaux et surtout par les pouvoirs publics Les statisticiens de l poque redoutaient d tre soumis
84. and que soient pris en compte les services que se rendent eux m mes les propri taires occupant 150 Dans le cas fran ais cf chapitre IV point 1 un tel seuil est atteint au bout de cinq ans Tout le probl me est bien s r d op rer une telle valuation lorsqu on n a pas sa disposition d estimations de pond rations mises jour SE Attendu du r glement CE n 2494 95 du Conseil du 23 9 95 Pour comprendre l indice des prix 135 leur logement sachant que l usage cet effet des loyers fictifs est prohib par la r glementation europ enne 136 Insee M thodes n 81 82 La mani re dont l harmonisation des indices de prix des diff rents pays europ ens a t men e a conduit s attaquer aux probl mes de fond du calcul de tout indice de prix la consommation et a t un facteur de progr s pour tous Des am liorations et des avanc es m thodologiques ont t enregistr es la mise en commun des moyens dans le cadre de groupes de travail ou d tudes techniques a permis de partager les exp riences et les avanc es Un premier ensemble d indices int rimaires largement bas s sur les indices nationaux mais portant sur un champ commun a t publi d but 1996 De v ritables indices harmonis s ont t diffus s un an plus tard puis relatifs toute l ann e 1997 ils couvrent encore un champ restreint par rapport aux indices nationaux mais largi par r
85. apport l indice int rimaire et surtout marquent une avanc e tr s nette au plan des m thodes de calcul Cela ne veut pas dre pour autant que les indices nationaux vont forc ment dispara tre En France telle n est pas l option retenue d ailleurs le champ couvert par l indice national est plus large que celui de l IPCH et il n est pas certain qu terme les couvertures des deux indices soient identiques En revanche toutes les am liorations m thodologiques issues de l harmonisation b n ficient galement l indice national La publication la fin de chaque mois des deux indices est simultan e Mais des diff rences existent dans leur mode de publication il n existe pas encore d indice provisoire pour l indice harmonis l encontre de l indice national de plus l IPCH est r visable alors que l indice national est d finitif lorsqu il est publi en fin de mois ls Informations Rapides n 63 du 29 2 96 153 Informations Rapides n 73 du 7 3 97 134 Informations Rapides n 44 du 10 2 98 Pour comprendre l indice des prix 137 138 Chapitre VI Les indices de prix la consommation et leurs principaux usages Insee M thodes n 81 82 LES INDICES DE PRIX LA CONSOMMATION ET LEURS PRINCIPAUX USAGES Nous allons examiner maintenant les principaux usages de l indice des prix la consommation vrai dire on ne peut plus aujourd hui parler d un indice de pr
86. ar exemple le camembert cit ci dessus Une telle vari t est consid r e comme homog ne Le calcul de son indice est obtenu l int rieur de chaque agglom ration en comparant son prix moyen pour un mois donn celui de la p riode de base Les vari t s couvrant des objets ou des services trop vastes pour pouvoir tre consid r s comme quivalents mais qui sont n anmoins quelque peu substituables sont dites h t rog nes par exemple jupe femme pour l hiver Dans chaque point de vente retenu dans l chantillon l enqu teur choisit un objet bien pr cis marque caract ristiques techniques conditionnements etc r pondant la d finition de la vari t c est la s rie et il observe r guli rement son prix On calcule d abord l indice de cet objet pr cis en comparant son prix courant son prix au cours de la p riode de base Diff rentes m thodes de raccord permettent de calculer ces indices moyennant certaines hypoth ses m me lorsqu il y a changement de s rie L indice de la vari t est obtenu pour une agglom ration donn e en faisant la moyenne g om trique des indices l mentaires ainsi obtenus Pour comprendre l indice des prix 77 1 Le calcul des indices de vari t par agglom ration ou micro indices Comme on l a d j indiqu cf chapitre II 4 1 il existe plusieurs sortes de vari t s 1 1 Les vari t s ordinaires Ce sont les plus nombreuses il
87. artir de 1993 N B Sur le graphique est port e en ordonn e la variation de l indice moyen de l ann e n par rapport l indice moyen de l ann e n 1 Pour comprendre l indice des prix 155 156 Insee M thodes n 81 82 Chapitre VII La diffusion des indices de prix Pour comprendre l indice des prix 157 LA DIFFUSION DES INDICES DE PRIX Les r sultats relatifs aux indices de prix la consommation figurent dans un grand nombre de publications de caract re grand public ou professionnel qu il n est pas possible de recenser ici On s attachera donc d crire le syst me de diffusion des chiffres propre l Insee D abord pour qu il y ait une transparence parfaite dans la publication des principaux indicateurs conomiques l Insee diffuse leurs r sultats selon un calendrier arr t l avance qui s impose tous pouvoirs publics y compris selon une proc dure officialis e par une note du 30 9 93 du Secr tariat g n ral du Gouvernement Cet ch ancier est port la connaissance des journalistes par le bureau de Presse de P Insee Ensuite il existe une grande diversit dans les supports de diffusion En mati re d information conjoncturelle et notamment d indice de prix la rapidit est un aspect essentiel de la diffusion C est pourquoi se sont d velopp s r cemment d une part le multi t l copiage en direction des journalistes ou des clients privil gi s qui permet une
88. ational l encontre de ce qui est fait pour l IPCH cf chapitre V En 1990 la consommation des m nages ruraux repr sentait 23 de la consommation totale mais un cinqui me de cette consommation correspondait des tarifs EDF GDF PTT dont le 58 Insee M thodes n 81 82 Deuxio le terme consommation sur le territoire conomique m tropolitain n est pas prendre la lettre Il s agit plus pr cis ment des achats dans les points de vente de m tropole y compris les agences de voyages ou les tour operators qui proposent des voyages et s jours en dehors du territoire fran ais 3 3 La nature des prix relev s prix d offre ou prix pratiqu s prix bruts ou prix nets Il existe enfin une derni re dimension au champ couvert par l indice savoir la nature des prix Ce point touche la fois au champ de l indice et la pratique de l observation des prix laquelle sera expos e par la suite On s int resse aux prix des transactions entre vendeurs et acheteurs rentrant dans le champ de la consommation des m nages tel qu il vient d tre pr cis Les prix que l on veut observer sont en th orie ceux des transactions r ellement effectu es Mais observer directement des transactions ou des op rations qui leur sont li es est rarement possible sauf a posteriori sur documents Aussi les prix relev s sont ils essentiellement des prix d offre tels qu ils sont affich s dans les points d
89. aux produits p troliers l volution de leur prix d pend de celle des cours mondiaux C est le sens des regroupements utilis s chaque mois pour pr senter les r sultats sur la premi re page d Informations Rapides cf annexes 8 et 9 Du fait de facteurs saisonniers l indice peut baisser trois mois de suite sans que pour autant la tendance d volution des prix soit la baisse C est la difficult bien appr hender l volution de fond des prix qui a conduit b tir de nouveaux instruments destin s sp cifiquement l analyse conjoncturelle cf ci apr s point 3 L analyse fonctionnelle des volutions de prix La nomenclature principale de diffusion de l indice est une nomenclature par fonctions de consommation Ces grandes fonctions sont actuellement au nombre de huit Produits alimentaires boissons tabacs Articles d habillement et chaussures Logement chauffage clairage Meubles mat riels articles de m nage entretien de la maison Services m dicaux et d penses de sant Transports et communications Loisirs spectacles enseignement culture Autres biens et services Elles se d clinent ensuite en sous fonctions dont on trouvera la liste en annexe 9 et 11 Cette nomenclature permet des analyses moyen long terme De surcro t il s agit d une nomenclature utilis e par tous les pays elle permet donc des rapprochements entre indices fran ais et trang
90. bac Les m nages modestes consomment en effet beaucoup plus de tabac que les autres Or ce produit est celui qui dans l indice a le plus augment depuis 1990 hors tabac les indices globaux calcul s pour les m nages modestes et l ensemble des m nages sont pratiquement identiques Comparaison des paniers de consommation de l ensemble des m nages et des m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ Postes budg taires Tous M nages urbains m nages ouvriers et employ s Alimentation boissons Tabac Habillement et chaussures Logement chauffage clairage Meubles mat riels et articles de m nage entretien de la maison Sant Transports t l communications Loisirs spectacles enseignement culture Soins et produits personnels Alimentation hors domicile H tels vacances voyages organis s Services financiers et autres services Lecture les postes en gras sont ceux pour lesquels les m nages urbains ouvriers et employ s ont une consommation proportionnellement sup rieure celle de l ensemble des m nages 2 2 On remarque notamment les consommations de tabac et li es au logement beaucoup plus fortes des m nages urbains ouvriers et employ s Pour comprendre l indice des prix 57 Ce r sultat ne saurait surprendre Pour r pondre une demande du Conseil conomique et social l Insee a par le pass notamment de 1971 1992 ta
91. bifteck dans la bavette kg le gigot d agneau raccourci kg le poulet industriel sous label kg le lait pasteuris entier 1 1 le beurre extra fin en plaquette de 250 g l eau min rale non gazeuse 1 5 1 le fuel domestique les 1000 I livr s domicile l ampoule lectrique ordinaire de 75 W la lessive en poudre non concentr e 5 kg le shampooing et la coupe mode pour homme la tasse de caf au comptoir N B pour certaines de ces vari t s des indications plus pr cises peuvent tre donn es aux enqu teurs 78 Insee M thodes n 81 82 que le prix moyen a un sens C est ainsi qu un certain nombre de ces prix moyens sont publi s au Bulletin mensuel de statistique L chantillon sert estimer le vrai indice de Laspeyres de la vari t x agglom ration Il est naturel en l absence d information statistique sur la consommation la p riode de base de prendre comme estimateur le rapport des prix moyens la p riode de base et la p riode courante soit prix moyen observ le mois m de l ann e n prix moyen observ en d c n 1 ou Somme des prix observ s le mois m de l ann e n Somme des prix observ s en d c n 1 C est en fait un indice de Laspeyres o les quantit s de chaque produit sont suppos es gales Ce faisant on fait l hypoth se implicite que les quantit s consomm es des diff rents produits restent constantes au cours de l ann
92. bli des indices par cat gorie socioprofessionnelle savoir un indice pour les professions ind pendantes un indice pour les cadres sup rieurs un indice pour les cadres moyens un indice pour les employ s un indice pour les ouvriers un indice pour les inactifs En fait il ne s agissait pas d indices v ritablement distincts mais d indices tablis l aide des r sultats des m mes observations de prix l mentaires la diff rence tant uniquement dans les pond rations et encore seulement au niveau agr g En 22 ans la diff rence entre l indice le plus lev celui des cadres sup rieurs et l indice le plus bas celui des inactifs tait inf rieure 2 8 ce qui fait un cart annuel moyen l g rement sup rieur 0 1 y Mais qu entend on exactement par l ensemble des m nages S agit il des m nages r sidents et de leur consommation qu elle soit effectu e sur le territoire conomique fran ais ou dans le reste du monde La r ponse est bien videmment n gative puisque les relev s de prix ne sont effectu s qu l int rieur du territoire Il s agit en i SA 44 o 45 fait des m nages r sidents et non r sidents et de leur consommation sur le territoire conomique m tropolitain deux r serves pr s Primo comme lorsque l on s int ressait uniquement aux m nages urbains aucun relev de prix n est aujourd hui encore effectu en zone rurale ni aucun relev d
93. calcul d un indice trimestriel r visable couvrant tout le champ de la consommation et l ensemble des m nages est d ailleurs un moment envisag Annexe 1 171 A la demande du Conseil Economique et Social 1973 l INSEE calcule en outre des pseudo indices de prix par cat gories socioprofessionnelle Ces indices sont obtenus simplement par agr gation d environ 150 indices partiels les pond rations refl tant les consommations propres chaque cat gorie Les r sultats permettent de montrer clairement que des r partitions tr s diff rentes du budget des sous populations tudi es conduisent des appr ciations voisines des hausses de prix Mais cette p riode est surtout marqu e par le d bat lanc fin 1973 par les syndicats CGT et CFDT de l INSEE sur le th me l indice de l INSEE est il truqu Ce d bat s inscrit dans le cadre d une offensive plus g n rale lanc e contre l indexation des salaires par l indice INSEE L attaque est d autant plus s rieuse que la CGT calcule depuis 1972 son propre indice de prix dont l volution est nettement plus favorable aux salari s que celle de l indice officiel La critique des syndicats tait d une double nature D ordre id ologique les relev s de prix faits chez les commer ants retra aient selon eux la politique de prix impos e aux consommateurs par les producteurs Pour obtenir plus de profit les fabricants augmentent artificiellement no
94. ce cf chapitre I des variations de la source de revenus consid r e et des prix ces deux variations tant exprim es en indice Prenons l exemple d une entreprise X qui a proc d en cours d ann e 1995 deux rel vements successifs du taux de salaire des ouvriers qu elle emploie une premi re fois de 1 4 au 1 4 95 et une deuxi me fois de 1 6 au 1 10 95 Par rapport d cembre 1994 le taux de salaire ouvrier de d cembre 1995 se situait ainsi l indice 101 4 x 101 6 103 0224 arrondi 103 0 100 Dans le m me temps l indice des prix hors tabac des m nages urbains est pass de 109 5 d cembre 1994 111 7 d cembre 1995 il a donc augment de rs 1 x 100 2 0091 c est dire de 2 0 109 5 Le pouvoir d achat du salaire horaire a ainsi cr de 1 2 x 100 0 9804 c est dire 1 0 au cours de l ann e 1995 Remarque 1 L exemple pr c dent conduit s int resser la mani re selon laquelle sont effectu es les augmentations de salaire ou les r ajustements de salaire en fonction des prix On voit bien en effet que le glissement du pouvoir d achat au cours de l ann e 1995 serait le m me si les deux revalorisations salariales avaient eu lieu un autre moment de l ann e disons l une au f octobre l autre au f d cembre ou l inverse l une au 1 janvier et l autre au 1 avril Si le glissement est le m me la moyenne annuelle 1995 du pou
95. ce de d pense Indice de prix x Indice de quantit au facteur 100 pr s analogue l galit une d pense un prix x une quantit En effet 20 Insee M thodes n 81 82 x 100 Indice de prix 2 620 2 200 x 100 Indice de d pense 24 2 200 ii La d pense en 1 est toujours de 2 960 F qu il faut comparer ce qu elle aurait t en 0 si les quantit s consomm es avaient t celles de 1 cette d pense fictive serait de 21 x 100 F 40 x 10 F 2 500 F et l indice de prix de 2960 100 118 4 2500 L indice de quantit est maintenant obtenu en comparant la d pense en 0 ce qv aurait t la d pense en 1 si les prix en 1 avaient t ceux de la p riode de base 21 x 100F 40 x 10F x 100 2 500 x100 113 6 20 x 100F 20 X10F 2 200 Indice de quantit et on v rifie que 118 4 x 113 6 134 6 Donc lorsque les quantit s consomm es se modifient au cours du temps il y a plus d une fa on de calculer un indice d ensemble des prix et le r sultat est fonction du parti pris dans le cas i on prend le panier de consommation de la p riode 0 comme r f rence et l on a un indice de Laspeyres des prix dans le cas ii on prend le panier de consommation de la p riode 1 comme r f rence et l on a un indice de Paasche des prix Le choix entre l une et l autre de ces formules comporte un certain arbitraire dans
96. celui du r ti de veau de 6 8 sur la p riode envisag e On peut aussi crire sur base 100 en 1992 en septembre 1996 l indice du prix du pain de campagne est de 108 7 et celui du r ti de veau de 106 8 Cela montre que la hausse du prix du pain de campagne a t sur la p riode consid r e sup rieure celle du prix du r ti de veau 1 4 Des variations relatives la s rie d indices Avec la variation relative sous l une quelconque de ses trois formes d criture on tient donc un bon outil de repr sentation de l volution d un prix Une p riode tant choisie comme r f rence et on appelle cette p riode p riode de base on lui compare toute autre p riode souhait e par exemple une p riode qui change avec P coulement du temps la p riode courante Pour n importe quel bien ou service on peut tablir une s rie d indices de prix en faisant varier dans le calcul la p riode courante c est ainsi que l on peut suivre mois par mois l volution Pour comprendre l indice des prix 15 moyenne des prix d un produit Ensuite l indice permet aussi le calcul de l volution des prix entre deux p riodes quelconques choisies entre la p riode de base et la p riode courante Le mode d emploi de la s rie d indices De d but 1994 fin 1996 l volution mensuelle de l indice France m tropolitaine du prix du n d eau est d crite gr ce la s rie de son indice base 100 en
97. cembre 1999 Le rel vement annuel des tranches de l imp t sur le revenu n ob it pas un m canisme d indexation explicite mais depuis une dizaine d ann e au moins la pratique s est instaur e de l effectuer proportionnellement l volution des prix constat e au cours des 12 mois pr c dant le vote de la Loi de Finances c est dire l automne de l ann e n pour les revenus de l ann e n L indexation sur l indice des prix du taux des obligations du Tr sor vient r cemment d tre d cid e ainsi que dans un autre registre celle des minima sociaux Enfin l indice des prix sert galement indexer nombre de contrats priv s pensions alimentaires rentes viag res 6 mais aussi salaires dans le cadre des conventions collectives Encadr L indexation du salaire minimum de croissance Cette indexation est pr vue explicitement par le Code du travail L article L 141 3 garantit le pouvoir d achat du SMIC Art L 141 3 La garantie du pouvoir d achat des salari s dont les r mun rations sont les plus faibles est assur e par l indexation du salaire minimum de croissance sur l volution de l indice national des prix la consommation institu comme r f rence par d cret en conseil des ministres apr s avis de la L n 82 957 du 13 nov 1982 commission nationale de la n gociation collective 165 Depuis le d cret n 71 253 du 2 avril 1971 article 4 c est l indic
98. ces sur toute la p riode 1980 1997 pour la quasi totalit des 296 postes de l ancien indice Un Insee R sultats pr sentant des s ries r trospectives 1990 1995 pour chacun des 265 postes de l indice des prix base 90 a galement t r alis 4 Quelques conseils d utilisation de ces r sultats Au terme de cette description il peut tre utile de donner quelques conseils pour bien utiliser ces r sultats 4 1 Comment raccorder deux indices de base diff rente ou deux indices pris successivement comme r f rence Un indice n est jamais ternel ne serait ce que par le biais des changements de base qui ont lieu p riodiquement d but 1993 pour le dernier r alis d but 1999 pour le prochain changement L utilisateur doit donc savoir comment proc der lors de la disparition de l indice qu il suivait Conscient de la n cessit d viter toute discontinuit le statisticien fait en sorte qu il y ait une p riode de recouvrement assez longue g n ralement une ann e entre l indice qui dispara t et l indice rempla ant De la sorte un raccordement entre les deux instruments est possible dans de bonnes conditions L Insee fournit ainsi les informations n cessaires pour op rer ce raccordement sans proposer une mani re unique de proc der car tout d pend de l usage qui est fait de l indice e S il s agit de l indexation d un contrat d un salaire d une pension le 174 Lu S raccorde
99. chwald chef du d partement des Prix des salaires et des services au Statistisches Bundesamt 46 ay A at Caract ris s par la taille l anciennet le confort la localisation 128 Insee M thodes n 81 82 1 Le processus r glementaire Le trait sur l Union europ enne a en effet pr vu le passage la troisi me phase de l Union conomique et mon taire UEM pour le 1 janvier 1999 au plus tard Pour y participer un tat membre doit avoir satisfait cinq crit res dits de convergence L un deux impose qu il ait atteint un degr lev de stabilit des prix et un taux d inflation moyen observ sur une ann e qui ne d passe pas de plus de 1 5 point celui des trois tats membres au plus pr sentant les meilleurs r sultats en mati re de stabilit des prix Le Protocole sur les crit res de convergence stipule par ailleurs que l inflation est calcul e au moyen de l indice des prix la consommation sur une base comparable compte tenu des diff rences dans les d finitions nationales Aussi d s juin 1993 l office statistique des Communaut s europ ennes EUROSTAT mettait il en chantier un r glement communautaire faisant obligation aux tats membres de calculer des indices harmonis s des prix la consommation Adopt en 1995 ce r glement CE n 2494 95 du Conseil du 23 octobre 1995 dont on trouvera le texte en annexe 5 tait un cadre g n ral Il dressait d une part les
100. cialement pour les produits relev s dans le seul but de peser sur l indice Ce but ne pourrait appara tre digne d int r t qu un niveau suffisamment collectif Mais une action concert e et organis e des commer ants pour biaiser l indice ne saurait passer inaper ue Du reste individuel ou En ce qui concerne les vari t s homog nes ou les vari t s produits frais le secret n est pas total puisque les prix moyens de plus de cent cinquante de ces vari t s sont publi s au Bulletin mensuel de statistique Par ailleurs certains postes ne sont compos s que d une seule vari t ex lectricit gaz de ville etc Enfin les plus grosses agglom rations figurent d office dans la liste des lieux d observation 72 Insee M thodes n 81 82 collectif ce sacrifice sur les marges devrait s accro tre constamment pour que la hausse de l indice reste minor e Dans d autres cas il est vrai l action concert e pourrait tre de sens inverse montrer en amplifiant artificiellement les hausses qu une r glementation jug e tatillonne a des effets inflationnistes Une analyse fine de l indice par exemple par type de points de vente permet d s lors de circonscrire de tels comportements et de faire confiance au libre jeu de la concurrence pour que ceux ci ne perdurent pas Dans ce deuxi me chapitre ont t pr cis s tout d abord le r le de l Insee dans la ma trise d uvre de l indice pu
101. clusions de chiffrer la surestimation de l indice des prix par rapport l indice vrai du co t de la vie En France l indice du co t de la vie renvoie la notion de budget type minimum La consommation minimum est en effet difficile d terminer et du reste cette d termination est affaire de politique et non de mesure statistique M me si on peut concevoir qu un accord politique finisse par se former sur une consommation minimum des grands produits alimentaires par exemple 10 kg de pain par personne et par mis il ne peut tre atteint un niveau plus d taill la ration de pain doit elle comporter de la baguette et combien ou pour les produits non alimentaires Ainsi d une part la liste normative est loin d tre aussi indiscutable que l empirique d autre part surtout elle ne conduit pas des d finitions suffisamment pr cises pour assurer la stabilit dans le temps du panier des biens et services dont on observe les prix C est cette m thode normative qui a servi tablir dans le pass notamment entre 1920 et 1953 des indices du co t de la vie auxquels on a assimil tort les indices de prix on d finissait pour une population de r f rence par exemple familles ouvri res de quatre personnes ayant deux enfants charge un budget type o les consommations des divers produits taient fix es sans enqu te sur la base 22 he PNE Erit Cf Annexe 1 co
102. d finition des produits et dans les quivalences qui en r sultent C est au statisticien qu incombe la t che de cette d finition t che qui devient de plus en plus d licate avec la tendance croissante la diversification des produits On peut le constater pour les tarifs des services publics Avec la concurrence accrue n e de la d r glementation des produits nouveaux sont offerts aux usagers billets tarifs r duits du transport a rien ou ferroviaire par exemple Pour le transport a rien la diversification est tellement forte qu on peut presque dire qu il y a autant de prix que de clients Comment prendre en compte un tel ph nom ne dans le calcul de l indice Ce dernier n cessite en effet une certaine permanence des tarifs propos s La solution de ce probl me est extr mement d licate Il n est videmment pas question d utiliser des sources indirectes comme un chiffre d affaires d flat par des quantit s vendues passagers km c est dire un prix moyen global tr s loign de la notion de prix pur Il faut obtenir des compagnies concern es des donn es mensuelles fines i e prix moyen par destination et par cat gorie de voyageurs mais comme il s agit d informations strat giques ce n est pas toujours facile 3 2 L effet circuit d achat Une autre difficult dans la construction de l indice des prix tient la coexistence de diff rentes sortes de commerces qui ne
103. dans environ 600 postes de la nomenclature donnent lieu l laboration d quilibres entre ressources et emplois De fa on sch matique ces quilibres se pr sentent de la fa on suivante Ressources Emplois Production Consommation interm diaire Importations Consommation des m nages Marges commerciales Consommation finale des autres secteurs institutionnels Formation brute de capital fixe Variation de stocks Exportations Total des ressources Total des Emplois 156 Il s agit de la base 1980 qui utilise la nomenclature NAP 73 Pour comprendre l indice des prix 141 Tous les postes ne sont pas pr sents dans l ensemble des quilibres car ils peuvent tre nuls Cependant la consommation des m nages y figure le plus souvent Elle est estim e en tenant compte de toutes les sources disponibles enqu tes aupr s des m nages statistiques de quantit et de prix ou directement chiffres d affaires des distributeurs Chaque poste de l quilibre tant normalement estim partir de sources propres il en r sulte un besoin de mise en coh rence L quilibrage entre ressources et emplois s effectue alors en arbitrant entre les diff rents postes au vu de la qualit des sources statistiques et de la coh rence au niveau de la synth se g n rale des comptes prenant notamment en consid ration les comptes par agents conomiques entreprises m nages Les premi res estimations de la consom
104. de distribution105 115 116 117 Nouveaux points de vente 5 105 Nouvelle base 49 50 119 0 Optimisation de P chantillon 119 P Panier de consommation 28 38 67 Points de vente5 33 36 43 45 58 59 62 63 65 66 67 68 69 70 71 72 76 77 78 79 86 88 89 102 105 106 115 131 Politique de l indice 44 45 Pond ration brute nette 4 9 22 23 26 33 44 50 56 58 65 75 76 77 86 87 91 94 95 105 107 112 116 118 119 123 128 129 132 133 136 150 162 163 Poste27 49 50 51 53 54 56 57 63 64 65 66 69 71 72 75 76 80 85 86 87 89 90 92 93 94 95 105 107 112 118 119 132 136 137 138 139 140 156 157 159 Pr vision aeaee erain 68 138 148 Pour comprendre l indice des prix Prix bruts 50 51 59 60 129 Prix composites 87 Prix d offre Prix de bas issus Prix manquants 88 Prix moyens16 29 30 31 35 36 37 40 60 65 71 76 78 79 80 86 88 90 91 140 158 Prix nets scsi ann 51 59 60 Produits frais 33 34 63 65 66 67 68 71 72 75 85 88 90 94 98 107 131 132 136 148 149 158 Produits pharmaceutiques cf Sp cialit s 60 87 96 Produits saisonniers 29 33 85 Promotion esseeeeee 59 60 65 72 89 92 Qualit constante gale 9 R Reconduction ssssssesee0seeeeeeee 85 89 132 Relev de prix 8
105. de l chantillon Compte tenu des co ts unitaires des relev s de prix et des contraintes de terrain on peut pour un co t global donn la maximiser C est ce qui a t fait nouveau en 1997 pour l laboration du nouvel indice base 100 en 1998 para tre en 1999 Pour comprendre l indice des prix 125 126 Insee M thodes n 81 82 Chapitre V L harmonisation des indices au niveau europ en Pour comprendre l indice des prix 127 L HARMONISATION DES INDICES AU NIVEAU EUROP EN Selon les objectifs poursuivis selon les m thodes utilis es selon les moyens affect s un indice de prix peut varier d un pays un autre La comparaison directe des indices de prix nationaux ne permet donc pas de poser un diagnostic fond en mati re d inflation comparative les instruments de mesure sont quelque peu diff rents Une illustration nous en est donn e par l tude parue en 1994 comparant les indices fran ais et allemand L cart observ en 1993 entre le taux d inflation mesur par l indice allemand 3 7 et celui mesur par l indice fran ais 2 1 s explique en partie par des diff rences de champ et des diff rences conceptuelles Ainsi le poids des loyers tait il tr s sup rieur dans l indice allemand car ce dernier prend en compte les loyers que se verseraient les propri taires occupant leurs logements 199 s ils avaient les louer aux conditions du march Par ailleurs les prix des se
106. de l volution mensuelle moyenne des prix Ceci entra ne que les prix des produits observ s dans les points de vente doivent tre relev s cadence r guli re au cours du temps Selon quelle p riodicit Les produits dont les prix varient souvent demandent une observation fr quente alors qu on peut s accommoder de relev s plus espac s pour les produits dont les prix changent moins souvent Un r glement de l Union europ enne pr voit qu compter de 1997 les relev s de prix soient au moins mensuels sauf d rogation ou exception La France a donc t amen e modifier sa pratique concernant les biens durables ou semi durables habillement ameublement mais aussi les services Jusqu alors les prix de ces produits variant lentement une fois mis sur le march les relev s taient effectu s trimestriellement en fait un tiers des relev s taient effectu s chaque mois compter de 1995 ces relev s ont commenc tre mensualis s pour l tre int gralement d but 1998 la diff rence d autres pays europ ens o les observations mensuelles sont concentr es sur quelques jours dans le mois les relev s en France sont uniform ment tal s sur les quatre premi res semaines du mois En outre dans le cas des produits frais o les mouvements de prix peuvent tre tr s marqu s les observations ont lieu tous les quinze jours L observation des loyers reste trimestrielle L enqu te aupr s des m
107. des indices sur longue p riode l volution des prix depuis la derni re guerre mondiale Lorsqu on raisonne sur une p riode longue couvrant plusieurs g n rations d indices il devient n cessaire de raccorder ces indices successifs Pour ce faire on consid re g n ralement une ann e commune deux indices successifs et on r alise un cha nage sur cette ann e commune Pour l ann e de son cinquantenaire l Insee a ainsi publi une analyse des variations de prix depuis la derni re guerre encha nant six g n rations d indices de population de r f rence et de couverture g ographique diff rentes et relatifs des paniers de consommation de plus en plus complets Mise part la flamb e des prix cons cutive la deuxi me guerre mondiale de 1944 1948 les prix ont t multipli s par presque six deux p riodes pluriannuelles de tr s forte inflation sup rieure 10 apparaissent cf annexe 2 de 1949 1952 c est une p riode marqu e par de fortes hausses dans les services et une flamb e des cours des mati res premi res li e la guerre de Cor e de 1974 1983 la hausse des prix d j forte apr s les accords de Grenelle du printemps 1968 hausse du taux de salaire de 7 au 1 juillet et de 3 au 1 octobre hausse du SMIG de 35 la d valuation et les hausses de TVA de 1969 est relanc e par le 1 choc p trolier de d cembre 1973 le prix du brut quadruple en quatr
108. des n 81 82 PR FACE Parmi les indicateurs statistiques produits par l Insee l indice des prix la consommation est l un des plus importants par l utilisation qu en fait la soci t Pour les conomistes il permet d appr cier s tensions inflationnistes et de mesurer l volution des revenus ou de la consommation des m nages en termes r els Pour les responsables des politiques sociales il permet de s assurer du maintien du pouvoir d achat du SMIC ou de certaines prestations C est un indicateur cl des politiques salariales des entreprises et un instrument familier des particuliers pour l indexation des pensions alimentaires ou des rentes viag res Indicateur de la convergence des conomies europ ennes dans le cadre du Trait de Maastricht l indice des prix s appr te jouer un r le important dans le pilotage de la politique mon taire au sein de l Union conomique europ enne Compte tenu de ses diverses utilisations l indice des prix la consommation est p riodiquement l objet de critiques Il y a vingt ans celles ci manaient des organisations syndicales qui reprochaient l indice de sous estimer la hausse des prix Plus r cemment un vif d bat a oppos aux Etats Unis certains conomistes aux statisticiens En effet un rapport r alis par une commission d conomistes aupr s du S nat concluait que l indice am ricain surestimait l inflation Ces d bats publics mais aussi la di
109. des points de vente d une m me agglom ration puis un troisi me par la m me m thode est obtenu pour l ensemble des agglom rations d une m me strate g ographique Pour la framboise supposons que l on ait obtenu pour le mois de novembre 1995 les prix moyens par strate et les indices base 92 rapports des prix moyens de novembre 1995 et des prix moyens annuels 92 multipli s par 100 suivants Tableau 1 Prix moyen Prix moyen annuel Indice novembre novembre 1995 1992 1995 base 1992 3 25000 relev s environ sont effectu s chaque quinzaine dans plus de 1500 points de vente pour l ensemble des produits frais 4 A d faut de prix moyen pour la strate on retient comme estimation du mois l volution France enti re appliqu e au prix du mois pr c dent 2 Insee M thodes n XXX 7CetD 30 60 F 28 07 F 109 015 8CetD 30 90 F 34 05 F 90 746 9CetD 26 16F 28 61 F 91 430 2 me tape calcul de l indice de novembre base 92 de la vari t et de son prix moyen France enti re L indice de la vari t est obtenu comme la moyenne arithm tique des indices par strate pond r e par le poids des strates qui est le m me quel que soit le mois Ces poids sont fixes durant tout le temps de la base et sont les m mes pour les vari t s d un m me poste Ils repr sentent la part en valeur des achats effectu s dans chacune des strates La source est l enqu te de consommation alimentaire 1988 Tableau 2 po
110. dice base 100 en 90 l indice n tait valable que pour les agglom rations de 2000 habitants ou plus et pour une cat gorie de population les m nages dont le chef est employ ou ouvrier Cette limitation avait l accord de la majorit des partenaires sociaux pour le suivi du pouvoir d achat Un souhait de l Insee tait alors de ne calculer qu un seul indice officiel C est cette population de r f rence qui a t retenue de 1971 1992 Depuis lors la population de l indice a t tendue 56 Insee M thodes n 81 82 l ensemble des m nages sans que disparaisse pour autant apr s mise jour l indice ayant les m nages urbains dont le chef est employ ou ouvrier comme population de r f rence On peut remarquer ce stade que le passage de la population des m nages dont le chef est employ ou ouvrier la population de l ensemble des m nages n a pas modifi fondamentalement l volution de l indice En six ans l indice ensemble des m nages a cr de six dixi mes moins vite que l indice m nages modestes 113 8 contre 114 4 en 1996 soit en moyenne annuelle un cart inf rieur 0 1 ce qui est relativement peu Si les coefficients budg taires diff rent sensiblement pour les deux populations cf tableau ci dessous des compensations s op rent en mati re d volution des prix de telle sorte que les r sultats sont proches une exception pr s celle du ta
111. dices alimentation et tabac Source Informations Rapides n 241 du 25 08 97 1 On dispose des donn es suivantes pour l indice de juillet 1997 base 100 en 1990 Pond ration 1997 Indices juillet 1997 9136 T Alimentation 2020 109 2 l4 9146 T Tabac 198 196 5 Ir 9137 T Alimentation y c tabac 114 3 las r Peut on reconstituer l indice I 1 partir des seules informations figurant ci dessus La r ponse est non En effet si on fait la moyenne pond r e des indices composants on obtient le r sultat erron suivant mE 2020 x109 2 198 x196 5 117 0 2218 Cette valeur est tr s diff rente du 114 3 de la publication Ceci ne saurait surprendre les pond rations publi es qui sont r vis es chaque ann e dans le syst me fran ais de prix la consommation sont des pond rations 1997 et non des pond rations 1990 ann e pour laquelle les indices publi s sont conventionnellement gaux 100 On doit se rappeler que l indice est cha n annuellement ei s 90 12 96 x 90 Laspeyres cha n Laspeyres direct Laspeyres cha n au facteur 100 pr s et que l agr gation ne peut se faire que sur la partie indice de Laspeyres 07 97 07 97 n 07 97 onda X I ondr X I on x I pond a 12 96 A pong 12 96T pond a r 12 A T 2 La premi re tape du calcul consiste donc raisonner sur des indices base 100 de l ann e pr c dente ici d cembre 1996 que l o
112. e Exemple Supposons que la vari t ait pour d finition ampoule lectrique ordinaire de 75 W l unit et que les prix relev s dans une agglom ration soient donn s par le tableau ci dessous pour la p riode de base et pour la p riode courante N du point de vente Prix en d cembre Prix le mois m n 1 francs de l ann e n francs Magasin 1 Magasin 2 Magasin 3 Magasin 4 Les sommes de prix sont 78 N anmoins la dispersion des prix peut tre sensible de 1 3 ou de 1 4 79 structure commerciale inchang e au cours d une m me ann e 80 Ou reconduits ou estim s s il n y a pas d observation cf infra Pour comprendre l indice des prix 79 pour la p riode de base 5 44 5 50 5 50 5 40 21 84 F pour la p riode courante 5 50 5 60 5 50 5 52 22 12 F L indice du prix de l ampoule lectrique ordinaire de 75 W l unit dans l agglom ration consid r e est alors de 100 x 2de 101 3 le mois m de l ann e n sur base 100 le mois de d cembre de l ann e n 1 Les vari t s h t rog nes Lorsque les objets ou services couverts par la d finition de la vari t peuvent diff rer sensiblement les uns des autres ou tre tr s disparates on dit que la vari t est h t rog ne Les produits inclus dans ce type de vari t ne sont pas forc ment ais ment substituables par le consommateur Pour une vari t h t rog
113. e co t d installation sur le mod le initial et une hypoth se de r duction de moiti du co t est r aliste une partie des acheteurs du mod le du nouveau mill sime n aurait pas pris l option s ils avaient eu le choix Il n y aurait donc pas d effet qualit proprement parler en ce qui les concerne 118 De telles m thodes ont d ailleurs t utilis es puis abandonn es dans les ann es soixante et soixante dix 119 Ceci se produit l occasion des changements de mod les importants en juin juillet Pour comprendre l indice des prix 105 Lors de l introduction fin 1992 du pot catalytique on a raisonn un peu diff remment La mesure impliquait la mise en place simultan e d une injection lectronique et d un filtre catalytique On a estim d une part que le prix de l l ment catalytique correspondait une hausse de prix consid rant que cette installation ne rendait aucun service directement l acheteur souvent au contraire elle diminue les performances des v hicules d autre part que le prix de l injection lectronique correspondait en totalit une hausse de qualit Lors d une volution technique plus lourde d un mod le par exemple changement de motorisation l volution de prix ne peut tre d termin e par la m thode des options On utilise une m thode proche dans son esprit du dissemblable corrig qui consiste retenir comme volution indiciaire de pr
114. e la pond ration affect e cet indice de prix est une pond ration nette primes moins indemnit s servies De la sorte on ne compte pas deux fois les d penses de r paration automobile d entretien du logement effectu es par les m nages la suite d un accident ou d un d g t ces d penses sont en effet d j compt es dans la pond ration des postes correspondants de l indice i Les indices des DOM calcul s localement ont t harmonis s au d but des ann es 1990 avec l indice France m tropolitaine base 1990 Pour comprendre l indice des prix 131 Deux chantillons autopond r s de polices d assurance ont t tir s pour repr senter la nsommation des m nages en assurance automobile et en assurance habitation Celui de l automobile provient de l exploitation d enqu tes aupr s des m nages sur les assurances et celui de l habitation est bas sur les r sultats du recensement de la population de 1990 Disposant de la description par les m nages des polices qu ils poss dent l Insee suit les primes propos es par des courtiers pour ces polices L indice de l assurance automobile est obtenu en faisant la moyenne g om trique des indices l mentaires de chaque police On fait donc l hypoth se que les m nages adaptent leur consommation d assurance en fonction de l volution des prix des primes au lieu de l hypoth se Laspeyrienne de la fixit des quantit s consomm es Mais on n en re
115. e loyer la structure g ographique de l chantillon des points de vente n ayant pas t modifi e Pourquoi parce que l observation des prix en zone rurale est co teuse grande dispersion des points de vente et d exp rience difficile r aliser troitesse du tissu commercial et fiabiliser nombreuses discontinuit s des produits suivis modifications fr quentes des points de vente proprement parler l indice tous m nages est donc un indice des prix m tropolitain des communes situ es dans des unit s urbaines Mais il faut avoir l esprit que bien que les m nages habitant en zone rurale repr sentaient encore 24 4 du nombre total des m nages au recensement de 1990 la part des achats des m nages effectu s dans des points de vente situ s en zone rurale tait tr s inf rieure 43 Dans le m me registre on peut aussi citer l tude r alis e par M Bodier et L Olier 1997 pour le Haut conseil de la population et de la famille qui conclut la tr s grande similitude d volution des prix pour les diff rentes cat gories de familles sur la p riode 1979 1996 Y compris les m nages dits collectifs personnes g es en maison de retraite personnes en foyers de jeunes travailleurs etc Y compris les d penses des touristes trangers acquitt es sur le territoire fran ais A Des relev s de prix sont bien effectu s dans les DOM mais ils ne sont pas pour l instant incorpor s dans l indice n
116. e 2 implique que l indice d ensemble retrace des variations saisonni res et accidentelles dont l amplitude parfois assez importante peut masquer totalement dans l indice d ensemble les effets des autres mouvements de prix 34 Insee M thodes n 81 82 Il faut bien avoir l esprit qu un indice de prix quel que soit l objectif vis n est ni un indice de d pense ni un indice de prix moyen Comme on l a vu dans la collecte des prix des produits on veille n enregistrer que des variations de prix pures Ceci tant il est bon de pr ciser en quoi un indice de prix se diff rencie d un indice de d pense de prix moyen et m me de co t de la vie 4 1 Un indice de prix n est pas un indice de d pense La d pense globale volue certes cause des prix mais aussi cause des quantit s achet es qui varient elles m mes et cause des changements qui affectent la nature des produits L indice de la d pense globale mesure donc indistinctement l effet total de toutes ces causes Il n est certes pas sans int r t la d pense totale de consommation des m nages occupe une place tout fait minente dans les tudes conomiques et figure parmi les rubriques vedettes de la comptabilit nationale Mais son indice est loin d tre un indice de prix et il faut reconna tre avec soin tous les facteurs autres que les prix qui la font varier L volution de la d pense globale de consommat
117. e 8500 logements renouvel par huiti me chaque trimestre L indice mesure l volution du loyer mensuel moyen au nf de chaque d but de trimestre L indice d ensemble est calcul comme celui d un poste qui serait compos uniquement de vari t s homog nes sont consid r s ici comme homog nes les logements poss dant des caract ristiques voisines de localisation la taille de l unit urbaine de confort sanitaire et de taille nombre de pi ces Cette d composition en quasi vari t s homog nes est r alis e pour exclure les variations de loyer imputables des modifications de la structure du parc de logements locatifs en particulier les hausses de loyer r sultant de l am lioration du confort effet qualit Mensualiser l enqu te loyers serait tr s co teux Aussi a t on retenu une pseudo mensualisation de l indice des loyers entre deux r sultats d enqu te on estime l volution des loyers pendant deux mois partir des informations disponibles et des r gularit s observ es dans le pass l volution le troisi me mois retrace donc l cart entre l estimation effectu e et le r sultat obtenu 1 5 Les prix mesur s de fa on centralis e ou tarifs Les indices de certaines vari t s sont calcul s directement au niveau national sans passer par l chelon r gional pour des raisons de co t ou d organisation parce que les prix sont fix s selon des
118. e M thodes n 81 82 1 2 1 La mesure de l effet qualit La mesure de ce qu on appelle l effet qualit dans le cas du renouvellement des produits est quelque chose de d licat Examinons les d fauts possibles des diff rentes m thodes utilis es La comparaison directe se fait lorsque l enqu teur r ussit trouver un produit de remplacement dont les caract ristiques sont suffisamment proches du produit remplac pour tre consid r comme quivalent ce dernier L effet qualit est donc consid r comme nul Cette m thode est mise en d faut d s lors que des am liorations ou des d t riorations non apparentes ou ne faisant pas partie des caract ristiques prises en compte pour d finir le produit interviennent L erreur faite alors est de ne proc der aucun traitement alors m me que la qualit a chang Un exemple tr s illustratif qui va dans le sens d une surestimation de la hausse des prix par l indice fran ais est celui du service des cartes bancaires L IPC suit le prix de l abonnement annuel la carte bancaire Or en l espace de 10 ans deux ph nom nes se sont produits le nombre de guichets automatiques DAB a tr s fortement augment ainsi que le nombre de commerces o la carte bleue est accept e et certains services bancaires assurance voyage et autres ont t ajout s aux services de base de la carte bancaire Ces am liorations de la qualit du service rendu pa
119. e appel s vari t s Par exemple il y a un poste pain pour lequel il a fallu choisir quels types de pains repr senteraient le grand nombre de ceux qui sont consomm s en France et il y a un poste jeux et jouets pour lequel il a fallu aussi choisir lesquels pourraient repr senter la grande diversit qui r gne en ce domaine Le nombre de vari t s envisageables est souvent consid rable il est m me parfois impossible d tablir une liste compl te de toutes les vari t s que pourraient comporter certains postes Pour ces raisons on a d cid le plus souvent de ne suivre dans chaque poste que les prix de produits appartenant certaines vari t s de 2 10 vari t s par poste en moyenne 4 vari t s par poste Pour repr senter le poste pain on a ainsi choisi cinq vari t s parmi lesquelles la vari t baguette exactement pain ordinaire de 180 270 g et la vari t pain parisien exactement pain ordinaire de 380 520 g pour le poste jeux et jouets il y a une dizaine de vari t s parmi lesquelles les jouets radio command s ou t l guid s et les jouets ducatifs et d imagination Les vari t s suivies dans un poste ont r sult d un choix raisonn et non pas d un tirage au hasard Les crit res de choix ont t les suivants la consommation de la vari t par les m nages devait repr senter une part suffisante de la consommation du poste et ou avoir
120. e au niveau europ en Ce travail a d j d bouch sur la mise au point d indices de prix harmonis s sp cifiques Au plan fran ais il a entra n une r novation en parall le de l indice national qui s ach vera par la publication d un nouvel indice d but 99 Celui ci marquera une orientation de principe plus affirm e vers un indice utilit constante m me si en pratique le sch ma de calcul continuera reposer surtout sur des cha nages d indices de Laspeyres Le rythme mensuel de calcul de l indice ne permet en effet d envisager qu une introduction tr s partielle limit e plut t certains prix collect s de fa on centralis e des principes m thodologiques qui d coulent de l IUC Des indices plus proches que les indices de Laspeyres de la notion d IUC qualifi s de superlatifs par les conomistes am ricains pourraient par contre tre calcul s a posteriori lorsqu on dispose de donn es sur les volumes de produits consomm s en faisant appel des indices composites tels les indices de Fisher ou de T rnqvist 6 Cf chapitre 1 partie 4 la diff rence entre indice de prix indice de d penses et indices du co t de la vie Annexe 1 173 174 Insee M thodes n 81 82 Annexe 1 175 Six g n rations d indices des prix la consommation G n ration Indice des 1914 34 articles puis 1938 Indice des 213 articles Indice des 1 7 56 250 articles au 30 6 57 Indice des 259 artic
121. e de 33 il n y a pas sym trie car le point de r f rence n est pas le m me 120 000 d une part 180 000 d autre part alors que la variation absolue est la m me au signe pr s En termes d indice calcul sur base 1 60 000 60 000 0 gt 120 000 180 000 c De m me apr s une hausse de 100 la baisse qui permet de revenir au point de d part est une baisse de 50 Insee M thodes n 81 82 1 3 La variation relative est le bon outil de comparaison Il existe ainsi deux mani res diff rentes de calculer une variation entre deux p riodes la variation absolue la variation relative sous forme brute sous forme de pourcentage ou sous forme d indice Laquelle pr f rer Comparer les variations absolues des prix de deux produits distincts n a g n ralement pas de sens Exemple en France le pain de campagne valait en moyenne 16 56 F le kg en 1992 et 18 F en septembre 1996 Dans le m me temps le prix au kg du r ti de veau est pass de 90 32 F 96 48 F Les variations absolues de prix ont t de 1 44 F au kg pour le pain de campagne et de 6 16 F pour le r ti de veau La comparaison de ces deux chiffres n a gu re de sens car les prix au kg de ces produits ne sont pas les m mes Les variations relatives peuvent elles tre compar es Pain de campagne A 0 087 R ti de veau 16 0 068 90 32 Le prix du pain de campagne a donc augment de 8 7 et
122. e des douze indices mensuels et un indice annuel obtenu directement partir des prix moyens annuels Il a fallu aussi mensualiser les relev s qui jusqu alors taient trimestriels chaque mois en effet un tiers seulement des relev s de prix des v tements de dessus taient relev s sans cela la prise en compte des soldes aurait t erron e De la sorte on r pondait par avance une requ te de l Union europ enne cf l indice harmonis chapitre V 3 p i ini A C est l option prise par l indice de prix allemand et c est en ce sens que doit tre comprise sa d nomination d indice du co t de la vie 60 Insee M thodes n 81 82 L IPC tous m nages base 100 en 1990 ayant pour objet premier la mesure de l inflation a retenu l approche des prix bruts que ce soit pour les d penses de sant ou pour les loyers on ne tient pas compte de la prise en charge des loyers au titre de l A P L ou de l allocation logement Cette approche est aussi li e des consid rations pratiques la structure des d penses de consommation issue de la comptabilit nationale tant calcul e selon une approche brute avant la mise en place de la nouvelle base des comptes dite base 1995 Pour comprendre l indice des prix 61 Encadr 2 L IPC tient il compte de toutes les remises Une critique de l IPC fran ais a t tr s souvent mise en avant particuli rement ces derni res ann es Il s ag
123. e des variations l mentaires La comparaison pose naturellement des probl mes notamment lorsqu il faut remplacer un produit qui a disparu appr cier l volution de prix pure entre produit remplac et produit rempla ant qualit constante est une des plus grandes difficult s rencontr es dans l laboration d un indice de prix La synth se quant elle soul ve des probl mes de formule et de pond ration Selon l objectif vis par la construction de l indice le statisticien fera les choix les plus appropri s Tel est l objet du troisi me chapitre Pr cision et comparabilit La description de l instrument tant faite que penser de sa qualit Peut on consid rer comme aux tats Unis que l indice des prix la consommation est biais Et biais par rapport quoi D un autre c t que dire de la pr cision de l chantillonnage Peut on donner une fourchette l int rieur de laquelle se trouverait l indice vrai Ces deux aspects seront abord s l un apr s l autre dans le quatri me chapitre L indice des prix la consommation est l un des instruments retenus pour dresser le constat de convergence des conomies europ ennes dict par le Trait de Maastricht Un important travail d harmonisation des m thodes employ es dans les pays membres de l Union europ enne a t en cons quence r alis par l Office statistique europ en EUROSTAT et les diff rents office
124. e la collection ant rieure 1 2 Les vari t s produits frais Cinq postes de l indice qui p sent 3 3 de l indice d ensemble regroupent les vari t s produits frais il s agit des fruits l gumes poissons crustac s et mollusques fleurs et plantes Ces produits ont une particularit ils ne sont pas pr sents tout le long de l ann e sur le march La sp cificit de ces produits auxprix et aux quantit s fortement saisonniers conduit les traiter de fa on originale en France comme d ailleurs dans la plupart des autres pays 86 Si les soldes sont pris en compte en revanche les observations de prix li es des op rations de liquidation sont exclues de l indice des prix car elles ont un caract re exceptionnel et annoncent une rupture d approvisionnement 87 Les reconductions pour raison de hors saison qui concernent outre l habillement bien d autres secteurs tels les articles scolaires par exemple repr sentaient en 1996 plus de 8 de l ensemble des relev s mensuels 88 Cette mani re de proc der a conduit ainsi un talement jusqu mai 1996 de la prise en compte dans l indice de la hausse de la TVA d ao t 1995 86 Insee M thodes n 81 82 les relev s sont effectu s tous les quinze jours au lieu d une fois par mois soit environ 50 000 relev s mensuels pour 87 vari t s pour chaque poste on cherche calculer non pas des indices cha ne
125. e mensuel des prix la consommation des m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ s rie nationale qui est pris comme r f rence 148 Insee M thodes n 81 82 Lorsque cet indice atteint un niveau correspondant une hausse d au moins 2 p 100 par rapport l indice constat lors de l tablissement du salaire minimum de croissance imm diatement ant rieur le salaire minimum de croissance est relev dans la m me proportion compter du premier jour du mois qui suit la publication de l indice entra nant ce rel vement Les articles L 141 4 141 7 pr cisent la fa on dont les salari s qui jouissent des r mun rations les plus faibles participent au d veloppement conomique de la Nation Art L 141 4 Afin d assurer aux salari s dont les r mun rations sont les plus faibles une participation au d veloppement conomique de la Nation le salaire minimum de croissance est fix ind pendamment de l application de l article L 141 3 chaque ann e avec effet du 1 juillet dans les conditions ci apr s La L n 82 957 du 13 nov 1982 commission nationale de la n gociation collective re oit en temps utile du Gouvernement une analyse des comptes conomiques de la Nation et un rapport sur les conditions conomiques g n rales Elle d lib re sur ces l ments et compte tenu des modifications d j intervenues en cours d ann e elle transmet au Gouvernement un avis motiv accom
126. e mois on ne dispose pas d un indice du 1 janvier On en a n anmoins une bonne approximation en faisant la moyenne des indices successifs de d cembre et janvier D o 131 3 1 Indice au 1 janvier 1995 Fe 132 1 140 3 142 1 Par analogie l indice au 31 d cembre 1995 est NS 141 2 Du 1 janvier 1995 au 31 d cembre 1995 l indice du prix du m est donc pass de 132 1 141 2 Il a augment de 141 2 132 1 1412713521 0 069 132 1 La hausse en cours d ann e 1995 ou en glissement est ainsi de 6 9 N B souvent on appr cie la hausse en cours d ann e en raisonnant partir des indices de d cembre L impact sur les r sultats est en g n ral faible ce que l on peut v rifier ici L volution en moyenne annuelle de 1994 1995 La moyenne arithm tique simple des douze indices mensuels ou niveau annuel moyen est de 127 8 en 1994 et 138 4 en 1995 elle a donc progress de 138 4 127 8 0 083 soit 8 3 127 8 Cette hausse peut tre d compos e en deux hausses successives celle du niveau moyen de 1994 d cembre 1994 et celle de d cembre 1994 au niveau moyen de 1995 1384 _ 131 3 138 4 hausse se r f rant 94 x hausse se r f rant 95 127 8 127 8 131 3 Insee M thodes n 81 82 Si le prix du m d eau tait rest en 1995 son niveau de d cembre 1994 l volution en cours d ann e 1995 aurait donc t nulle la hausse de 1994 1995 en moyenne an
127. e mois puis six ans plus tard par un nouveau choc triplement en trois ans du prix du brut et enfin par les d valuations de 1982 1983 Sur dix ans la hausse des prix est en moyenne annuelle sup rieure 11 La p riode des dix derni res ann es frappe par la mod ration des hausses de prix Aid e simultan ment par le contrechoc p trolier et la baisse du dollar amorc e partir de 1985 la politique dite de d sinflation comp titive adopt e d s 1983 a permis la France de r duire progressivement son taux d inflation pour faire d elle fin 1997 un des tous premiers pays d velopp s pour la stabilit des prix 1 2 pour 1997 1996 Au total entre 1949 et 1997 les prix des produits manufactur s ont t multipli s par sept ceux de l alimentation ont augment pr s de deux fois plus 13 et les services cinq fois plus 36 C est pour ces derniers que la part en valeur dans le panier du consommateur a le plus augment en 1997 ils p sent deux fois plus qu en 1949 Variations moyennes annuelles de l indice des prix de 1950 1997 168 Cf Insee Premi re n 483 septembre 1996 constituant l annexe 2 154 Insee M thodes n 81 82 En 17 6 45 126 196A 4066 1050 4066 1070 4076 149 4926 1000 4006 La population de r f rence est constitu e des m nages parisiens jusqu en 1962 des m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ de 1963 1992 et de l ensemble des m nages p
128. e par correspondance 65 66 87 Pour comprendre l indice des prix
129. e ph nom ne devrait tre relativement limit inf rieur 0 05 sur l indice d ensemble d une ann e car les types de produits pour lesquels ce ph nom ne appara trait automobile habillement et chaussure appareils m nagers meubles ne repr sentent que 14 de l indice d ensemble Par ailleurs signalons que nos partenaires europ ens ne suivent pas non plus les remises de gr gr et qu une recommandation d Eurostat pr conise seulement la prise en compte dans l IPCH des remises affich es propos es tous les consommateurs 1 Les coupons de r duction en d veloppement ces derni res ann es sont une variante de ce cas 2 Rappelons que ce qui affecterait la variation de l indice des prix est la variation de la part et ou du taux des remises non affich es et non leur niveau en soi Si ces derniers ne variaient pas la variation de l indice des prix serait identique que les remises non affich es soient incluses ou non 3 Se rapporter F Lequiller 1997 62 Insee M thodes n 81 82 4 L chantillonnage Le dispositif d observation qui alimente le calcul de l indice doit s appliquer au champ couvert par l indice des prix Ce champ est immense et il s y ajoute encore la dimension temporelle Observer en continu les prix de la totalit des achats de biens et services effectu s par Es m nages sur la totalit des points de vente en milieu urbain est bien s r totalement impossible
130. e qui n implique aucun jugement de valeur L effet circuit d achat l effet de gamme font partie int grante de cet effet de structure 4 2 L indice de prix n volue pas comme un prix moyen L tude r alis e par l Insee sur les tablettes de chocolat au lait chiffre dans le cas de cet exemple l importance respective des facteurs expliquant la diff rence entre les deux mesures effet circuit d achat pr pond rant effet de gamme et effet conditionnement Un autre article du num ro d conomie et Statistique d j voqu explicite les diff rences entre indice des prix et indice de prix moyen En bref le prix moyen r agit la fois aux volutions de prix d offre et aux d placements des achats des consommateurs vers des lieux de vente vers des gammes de produits vers des conditionnements diff rents tandis que l indice de Laspeyres de prix r agit exclusivement aux prix d offre En outre le suivi des prix moyens n a de sens que sur des familles tr s homog nes de produits alors que le souci Laspeyrien des valeurs successives d un panier fixe de produits est extr mement tol rant en ce qui concerne l homog n it des produits constitutifs de la famille L indice des prix la consommation ne veut ni ne peut donc suivre des volutions de prix moyens 20 Pi DRS L effet conditionnement est l incidence sur le prix moyen des tablettes de chocolat d un d placement des achat
131. e t 1 et t et les p riodes ant rieures Puis l ancien produit ayant disparu c est la variation du prix du nouveau produit qui va jouer sur l indice d ensemble entre t et t 1 et les p riodes ult rieures En d autres termes les variations de prix du nouveau et de l ancien produit sont cha n es Cela revient faire l hypoth se tr s forte que la diff rence de prix entre les deux produits la date t est exactement gale la diff rence de qualit ce que validerait en quelque sorte le diff rentiel de prix observ sur le march suppos quilibr cette p riode Dans la pratique cette m thode qui repose sur des hypoth ses assez loign es de la r alit est encore fragilis e par le fait qu en g n ral il n existe pas de p riode de recouvrement entre l observation des prix du produit qui dispara t disons en t 1 et celle du produit qui le remplace disons en t On ne sait donc rien de l volution entre t 1 et t Concr tement on proc de de la fa on suivante le remplacement en dissemblabl e proprement dit ou dissemblable pur La diff rence de prix entre l ancien produit en t 1 et le produit rempla ant en t est assimil e en totalit une diff rence de qualit l effet prix est consid r comme nul C est l oppos du choix fait lors d un remplacement en quivalent cf graphique B le remplacement en dissemblable corrig Un d faut de la m
132. e vente Ce sont des prix toutes taxes comprises pay s pour un achat au comptant par un consommateur qui ne b n ficie d aucune condition particuli re n anmoins pour les biens durables il s agit de prix livraison comprise Les remises rabais et promotions d une dur e sup rieure 24 heures sont pris en compte d s lors qu ils sont pratiqu s normalement pour l ensemble de la population pas de prix sp ciaux pour familles nombreuses militaires lorsque c est le cas ces pratiques donnent lieu affichage cf encadr 2 C est ainsi que les primes l achat d automobile accord es par les gouvernements Balladur puis Jupp ont t incorpor es en sus des promotions propres aux fabricants dans les relev s de prix de l automobile cf chapitre II point 2 3 Le mode de calcul de l indice automobile De m me les soldes ont fait l objet d une nouvelle r glementation lois du 26 6 1991 et 5 7 1996 leur conf rant la fois un caract re plus g n ral et un contenu plus prix est le m me sur l ensemble du territoire et une part plus importante encore tait effectu e dans des points de vente situ s en zone urbaine S Dans les cas rares o l obligation de l affichage des prix n est pas respect e l enqu teur se fie aux d clarations du commer ant Celles ci sont parfois impr cises ou mal d finies ainsi dans un m me garage le prix des r parations automobiles peut varier selon la pers
133. ec l Insee un contrat de rediffusion La BdM offre en outre la possibilit d avoir acc s d anciennes s ries partir de la base 100 en 70 On peut donc avoir acc s gr ce elle aux r sultats des trois derni res bases 70 80 90 2 2 La publication au Journal Officiel la fin du mois m 1 un avis relatif l indice mensuel des prix para t au Journal Officiel Trois r sultats y figurent 16 Qui passeront 12 lors du prochain changement de base par suite de l adoption de la COICOP cf chapitre VI point 4 0 s i Pour des renseignements plus pr cis on peut se reporter la derni re page de la plaquette L indice des prix la consommation disponible sur simple demande aupr s de l Insee Pour comprendre l indice des prix 159 l indice mensuel des prix la consommation de l ensemble des m nages du mois m sur la base 100 en 1990 l indice mensuel des prix la consommation hors tabac de l ensemble des m nages du m me mois sur la m me base indice mensuel des prix la consommation hors tabac des m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ du m me mois sur la m me base Seuls les deux derniers de ces indices peuvent servir pour l indexation cf chapitre VD 2 3 Le Bulletin mensuel de Statistique Au d but du mois m 2 para t le Bulletin mensuel de Statistique BMS du mois m 1 lequel comporte les r sultats les plus complets
134. effectu es pour essayer d isoler ce qui dans l volution de l indice des prix provient du processus inflationniste pur de l conomie fran aise L objectif de ce nouvel indice est de mesurer une inflation tendancielle ou sous jacente hors mesures des pouvoirs publics et hors produits dont les prix subissent des mouvements exog nes importants dus s raisons climatiques et ou ext rieures l conomie fran aise comme les tensions sur les march s mondiaux de mati res premi res ou sur le cours du dollar Sont exclus de cet indice les tarifs publics lectricit gaz t l phone et les produits prix volatils ou sensibles aux al as climatiques produits p troliers et 68 des produits alimentaires vins viandes produits frais produits laitiers produits exotiques Il repr sente ainsi 62 du champ de l indice d ensemble Cet indice est de plus corrig des mesures fiscales exemple hausse ou baisse de TVA mesure sp cifique sur des produits comme l automobile etc de fa on neutraliser les effets sur l indice des prix de la variation de la fiscalit indirecte ou de mesures gouvernementales affectant directement les prix la consommation Les effets de ces mesures discr tionnaires ne sont pas consid r s comme de l inflation sous jacente Cet indice est d compos en trois sous secteurs alimentation manufactur s services et loyers Le concept d inflation sous
135. eint Une nouvelle optimisation a t entreprise dans le cadre de la mise sur pied d un nouvel indice base 100 en 1998 para tre d but 1999 tant donn le degr de pr cision satisfaisant de l indice d ensemble l accent a t mis sur une r duction d environ 10 du nombre d observations pour une meilleure ma trise de celles ci La diminution est ainsi fortement diff renci e selon les types d agglom ration Un autre objectif a t d am liorer la pr cision des postes de pond ration sup rieure 0 1 en amenant 1 2 point la pr cision de leur indice en glissement annuel 142 P Ardilly et F Guglielmetti 1993 m En France mais aussi au sein de l Union europ enne Le Cf Informations Rapides n 87 du 23 mars 1995 Pour comprendre l indice des prix 121 Encadr Pr cision et dispersion des variations de prix Dans une agglom ration donn e et pour une vari t donn e les prix des produits concern s n voluent pas de la m me fa on En outre la dispersion des volutions de prix peut tre tr s diff rente d une vari t l autre Les graphiques ci dessous pr sentent les variations de prix enregistr es en le de France sur 12 mois pour 2 vari t s le pain ordinaire d une part le shampooing d autre part la taille de l chantillon tant du m me ordre de grandeur 52 et 70 pour chaque wiri t On constate que les variations annuelles de prix du shampooing sont plus
136. elles de consommation finale des m nages Autres d penses de consommation finale au sens des comptes nationaux base 95 Estimation 1 Dans le syst me de comptabilit nationale de base 1980 ces d penses ne font pas partie de la consommation 2 Assurance vie assurance maladie et mutualit s autre action sociale tablissements sp cialis s pour personnes handicap es ou inadapt es enfance prot g e autres services juridiques et fiscaux antiquit s L achat des biens et services suivis par l indice national repr sente 90 2 des d penses r elles de consommation des m nages Une partie des 9 8 manquants Pour comprendre l indice des prix 53 sera couverte dans le cadre de la nouvelle base mise en place en 1999 cf graphique Les d penses r elles de consommation repr sentent elles m mes 88 7 de la consommation finale au sens des comptes les 11 3 restants correspondent pour 10 7 de l autoconsommation du logement loyers fictifs des logements occup s par leurs propri taires et pour 0 6 l autoconsommation de produits agricoles Consommation territoriale en comptabilit nationale base 1980 champ de l IPC en 1997 et volutions envisag es 41 EEES sr anali A ea aa aS La difficult mesurer un prix significatif du service rendu a conduit l IPC se limiter jusqu en 1997 la seule couverture du secteur marchand 54 Insee M thodes n 81 82 Couverture de l IPC en
137. ement elle s appliquera l ensemble des vari t s h t rog nes au plus tard en 1999 84 Pour plus de d tail se rapporter F Lequiller 1997 op cit Pour comprendre l indice des prix 81 Les pays trangers n op rent pas la m me distinction que la France mais utilisent parfois uniquement le rapport de la moyenne de prix comme l Allemagne parfois uniquement la moyenne g om trique des rapports de prix comme le Luxembourg Ce faisant en utilisant la moyenne g om trique on fait implicitement l hypoth se que les parts en valeur des consommations des diff rents produits restent invariantes au cours d une ann e ce qui revient postuler une totale substituabilit entre les prix et les quantit s quand les prix augmentent d un certain montant les quantit s d un m me produit baissent de la m me proportion en sorte que le produit des deux reste invariant ou entre produits au niveau de la fonction d utilit du consommateur Exemple Supposons que la vari t ait pour d finition jeux de soci t Il s agit manifestement l d un regroupement peu homog ne Dans une agglom ration donn e on observe par exemple un Monopoly dans le magasin 1 un jeu de Mille bornes dans le magasin 3 un jeu de Tarot dans le magasin 4 et un Pictionnary dans les magasins 2 et 5 Le tableau ci dessous donne les relev s la p riode courante mois m de l ann e n et la p r
138. en existait 909 en 1997 On distingue parmi elles les vari t s homog nes 377 en 1997 et les vari t s h t rog nes plus nombreuses 532 Le caract re homog ne ou h t rog ne d une vari t est d cid centralement et son application est g n rale Pour ce type de vari t s les prix sont relev s dans les points de vente indice d une agglom ration est obtenu partir des seuls relev s qui y sont effectu s Les vari t s homog nes Lorsque les objets ou services couverts par la d finition de la vari t diff rent relativement peu les uns des autres on dit que la vari t est homog ne En d autres termes l int rieur d une vari t homog ne on peut consid rer que les produits sont quivalents Bien que les quantit s observ es puissent varier l int rieur d un champ bien d fini le prix observ est ramen une m me unit de calcul de telle sorte 76 Si l on raisonne en terme de pond ration les vari t s ordinaires font 66 6 de l ensemble 30 7 pour les vari t s homog nes et 35 9 pour les vari t s h t rog nes les chiffres donn s pour les vari t s h t rog nes couvrent les biens durables soit 51 vari t s repr sentant 2 4 de la pond ration totale cf point 1 3 ci apr s 77 Exemples de vari t s homog nes il s agit l de l intitul de vari t s suivies en 1997 le pain baguette kg les p tes sup rieures en paquet de 500 g le
139. entend suivre le gouvernement l INSEE assurant seulement les calculs L INSEE plaide en faveur d une suspension du calcul de cet indice des 179 articles Satisfaction lui est donn e en 1966 le gouvernement acceptant alors que l indexation du SMIG repose d sormais sur l indice national 170 Insee M thodes n 81 82 4 L volution des objectifs et des m thodes dans les ann es soixante et l indice des 259 articles Le d veloppement des tudes conomiques l INSEE aboutit entre 1960 et 1970 une nouvelle hi rarchisation des objectifs assign s aux indices de prix En effet l importance croissante de l analyse conjoncturelle conduit utiliser bien davantage que par le pass l indice des prix comme instrument d analyse des tensions inflationnistes Parall lement le d veloppement de la comptabilit nationale entra ne une utilisation intensive des prix pour mesurer l volution de la consommation en volume par poste de d pense ou pour l ensemble de la consommation Il contribue galement d gager l indice des prix de la th orie micro conomique du consommateur dont certaines hypoth ses sont certainement moins satisfaites que dans le pass notamment celles portant sur la stabilit de la nature des biens et services offerts sur la divisibilit et l homog n it des produits au sens physique du terme Par suite l indice des 259 articles base 100 en 62 calcul de janvier 1962
140. entendu qu utiliser des prix observ s pr c demment comme substituts des prix ne produit pas le m me r sultat que le recours des prix observ s et emp che les indices de prix de satisfaire l exigence de comparabilit En fait un chiffrage effectu sur les sept premiers mois de 1996 ne conduisait qu un impact faible nettement inf rieur 0 01 sur l indice d ensemble mais pas du tout n gligeable sur les indices par poste puisqu allant de 0 8 1 0 Pour se conformer au r glement europ en les reconductions syst matiques de prix deux mois de suite ont t supprim es lorsque cela tait possible d s 1997 partir de 1998 tout prix absent hors produits hors saison est estim d s le premier mois partir des volutions constat es sur les s ries appartenant la m me vari t dans la m me r gion La qualit conjoncturelle de l indice en est confort e 98 Extrait du r glement CE n 17 9 96 J O du 10 09 1996 des Communaut s europ ennes annexe 6 99 Cf C Gilles 1996 Les codes de reconduction note interne Insee n 538 F320 du 18 11 1996 90 Insee M thodes n 81 82 2 Le deuxi me niveau d agr gation ou niveau interm diaire vari t et poste 2 1 Les vari t s ordinaires Pour chacune des vari t s ordinaires on dispose d indices de prix au niveau agglom ration Le passage au niveau national ne pr sente pas de difficult
141. ers Mais pour les comparaisons 155 Cf Luis Cases 1997 La consommation des m nages en 1996 Insee R sultats n 91 92 1997 140 Insee M thodes n 81 82 internationales l instrument privil gi au moins au niveau europ en est l IPCH cf ci apr s point 4 Il est noter enfin que pour faciliter une pluralit d analyses une grille de pr sentation des r sultats bas e sur le crit re de durabilit des biens est aussi utilis e biens non durables par exemple l alimentation l nergie biens semi durables l habillement les articles de m nage biens durables les meubles les appareils m nagers les v hicules services Plus g n ralement l indice national est un indicateur cl qui fait l objet de pr visions annuelles qui conditionnent la r alisation des quilibres conomiques et financiers que ce soit dans le cadre de la pr paration de la loi de Finances de l ann e n 1 des n gociations salariales dans la Fonction Publique ou le cadrage des salaires dans le secteur nationalis 1 2 L utilisation comptable de l indice Dans le cadre de la comptabilit nationale l indice ensemble des m nages permet le partage de l volution de la valeur de la consommation des m nages en une volution de prix et une volution de volume Dans les comptes nationaux annuels Dans les comptes nationaux annuels les diff rents produits biens ou services regroup s
142. ervices transports logements soins m dicaux coiffure etc qui sont produits au moment m me o ils sont fournis au consommateur Or l indice des prix couvre naturellement ces biens et ces services L appellation d indice des prix la consommation lui convient donc mieux que celle d indice des prix de d tail 28 Es p F sagas cet Les d bitants de tabac et les concessionnaires en automobile r mun r s la commission ne sont pas des commer ants d taillants ils peuvent tre consid r s comme des gents des producteurs Pour comprendre l indice des prix 45 3 1 De quelle consommation s agit il La consommation est celle des m nages c est dire les achats de biens et services 29 que font les particuliers pour leur usage en tant que consommateurs Pour les statisticiens un m nage n est pas seulement un couple mari mais tout groupe de personnes vivant habituellement ensemble dans un logement Ce groupe peut se r duire une unit une personne vivant seule constitue un m nage il peut galement recouvrir l ensemble des personnes vivant en collectivit par exemple des personnes g es vivant en maison de retraite Ces m nages ont des d penses Le d sir de voir l indice des prix s tendre la totalit des charges de d pense qui p sent sur les m nages est compr hensible Mais il n est pas conforme la simple logique l indice des prix la consommation n
143. es ans indices cha ne il est relativement facile d int grer dans le calcul de l indice les nouveaux produits presque d s leur apparition Il y a l un certain arbitraire de m me que le concept de nouveau produit n est pas sans ambigu t Lorsqu en France est apparu le livre de poche fallait il consid rer qu il s agissait d un nouveau produit ou d une autre forme de livre de qualit diff rente inf rieure et chiffrable de telle sorte que l on puisse raccorder le prix du livre de poche au prix du livre classique Le choix a t fait cette poque de consid rer qu il s agissait d un nouveau produit la large diffusion par la suite des livres de poche ne s est donc pas traduite par une baisse de l indice du prix des livres C est ce qui diff rencie l indice fran ais d un indice du co t de la vie cf infra 3 4 Le traitement des disparitions et des remplacements l effet qualit Le probl me de l valuation de l effet qualit est au coeur des d bats sur l indice des prix C est un probl me capital qui concerne non seulement les produits manufactur s biens durables en particulier mais aussi les produits alimentaires notamment agro alimentaires et les services transports banques assurances culture Ce probl me est difficile r soudre et sa solution est co teuse De quoi s agit il Le changement de qualit est le fait pour un produit suivi da
144. es claires figurant dans l instruction d taill e aux enqu teurs sur la proc dure suivre Si le point de vente est ouvert et le produit absent lorsqu il ne s agit pas de produit frais plusieurs occurrences peuvent se rencontrer le produit est absent tr s provisoirement l enqu teur ne le remplacera pas et notera le prix apr s s tre renseign 94 Lorsqu on dispose ce qui est fr quent de micropond rations repr sentant la part des d penses associ es chaque tarif on peut calculer pour la vari t tarifaire un v ritable indice de Laspeyres 95 Contrairement ce que font certains pays europ ens qui retiennent la date laquelle ces changements ont une incidence sur les factures pay es par les m nages 96 Ainsi le prix des transports ferroviaires a t augment de 1 6 au 26 janvier 1997 Cette augmentation s est fait sentir pour une part sur l indice de janvier du 26 au 31 janvier et pleinement sur l indice de f vrier Quand l on sait que l indice des transports ferroviaires s levait 114 1 en d cembre 1996 l indice du mois de janvier 1997 s est trouv augment non de 1 6 mais de 1 6 x L 0 3 31 L indice de janvier 1997 a donc t de 114 1 x 1 003 114 4 L indice de f vrier 1997 s est bien entendu lev 114 1 x 1 016 115 9 97 Pour les produits frais comme les relev s sont plus fr quents toutes les quinzaines les consignes donn es aux enqu
145. es par poste au nombre de 265 l indice d ensemble ou de tout regroupement de postes Comment proc de t on La plupart des indices de postes sont des indices base 100 en d cembre de l ann e pr c dente Mais certains comme ceux des produits frais ont une base annuelle 1992 pour ces derniers On ne peut bien videmment agr ger directement des indices de base diff rente Il faut pr alablement ramener les indices la m me base interm diaire d cembre de l ann e pr c dente puisque l indice d ensemble est un indice cha ne de cha non annuel Pour les indices de poste base fixe cela se fait en divisant l indice du mois courant par l indice du mois de d cembre de l ann e pr c dente Par exemple indice fruits frais juin 97 1992 100 indice fruits frais juin 97 d c 96 100 indice fruits frais d c 96 1992 100 Les pond rations utilis es pour agr ger chacun de ces indices par poste base 100 en d cembre de l ann e pr c dente sont issues de la comptabilit nationale Elles repr sentent l importance de chaque poste dans la valeur de la consommation des m nages le coefficient budg taire du poste Comme celle ci n est disponible Pour comprendre l indice des prix 95 qu avec un certain retard les pond rations utilis es l ann e n sont issues de l ann e n 2 actualis es par l volution des prix de l ann e n 2 d c n 1 Elles sont revues tous les ans
146. es saisons de l ann e et les soldes de v tements ou de chaussures ont lieu des p riodes bien pr cises En ce qui concerne ces derniers on peut constater que leur importance dans les achats des consommateurs va croissant alors m me qu ils n ont lieu que sur une dur e r duite Comment en tenir compte dans le calcul de l indice Pour les fruits et l gumes et autres produits frais la n cessit fait que la composition du panier de la m nag re ne peut que varier au mois le mois m me si son importance dans la consommation totale reste peu pr s constante De la sorte si les indices des produits frais sont obtenus comme les indices de prix des autres produits 1 en faisant le rapport du co t d un panier variable de biens aux prix du mois courant au co t de ce m me panier de biens aux prix de l ann e de base la comparaison des indices de deux mois cons cutifs est d interpr tation d licate en vanche la 19 Certains statisticiens de prix sont aussi partisans de l approche de Divisia statisticien fran ais de la premi re moiti du XX si cle prenant en compte en continu les substitutions observ es entre les biens consomm s cf L Viglino 1995 De l utilit de la moyenne g om trique Communication CEE OIT Gen ve 1995 note n 261 F320 du 13 9 1995 17 PER x 4 ceci pr s que pour ceux ci le panier est fixe dans l ann e Non seulement les prix bougent en raison de variations sai
147. est de mesurer l volution du pouvoir d achat des salari s afin de servir notamment dans les n gociations salariales 2 Le premier indice moderne et la politique de l indice L indice des 213 articles base 100 en 1949 calcul de mars 1950 juillet 1957 marque des progr s d cisifs Ses auteurs soulignent la vocation conjoncturelle de l instrument tout en envisageant d s l origine son utilisation pour la fixation des salaires et des rentes viag res Cet usage de l indice est confirm par la loi du 18 7 52 qui tablit un lien troit entre l indice et le SMIG salaire minimum interprofessionnel garanti Son champ comprend l ensemble de l alimentation l exception des fruits et l gumes frais des conserves des alcools et ap ritifs la plupart des produits manufactur s sauf les gros biens durables les produits p troliers les produits pharmaceutiques de nombreux services mais non les r parations les repas pris l ext rieur les caf s et h tels Les prix sont observ s par des enqu teurs sp cialis s de l INSEE La pond ration r sulte essentiellement de l observation puisqu elle est tir e dans ses grandes lignes d enqu tes sur les budgets familiaux La population de r f rence est constitu e par les m nages dont le chef est ouvrier ou employ qualification professionnelle inf rieure celle de contrema tre pour l industrie de comptable pour le commerce et l
148. et traitement sans doute faible mais difficile valuer 141 aa use g 5 L cart type est une caract ristique de dispersion des volutions observ es par rapport leur moyenne 120 Insee M thodes n 81 82 2 2 La pr cision de l indice des prix base 100 en 1990 Lors de l laboration de la nouvelle base 1990 de l indice des prix une valuation de la pr cision des indices calcul s a t r alis e ce qui tait une premi re l poque Un tel calcul n cessite en effet la mobilisation centralis e sous une forme exploitable de toutes Es s ries de prix l mentaires ce qui n est possible qu avec des moyens informatiques ad quats Les premiers r sultats relatifs la base 90 faisaient appara tre une pr cision pour l volution annuelle de l indice d ensemble de 0 06 point en 1992 Gr ce aux travaux d optimisation de l chantillon cette pr cision est descendue 0 05 point en 941 Ce dernier r sultat a t confirm lors des calculs men s en 1995 et 1996 On peut donc consid rer que la premi re d cimale est g n ralement fiable pour l indice d ensemble pour un intervalle de confiance 95 En ce qui concerne les postes la pr cision obtenue est fonction g n ralement de leur pond ration pour les postes pond ration faible l objectif fix l optimisation d arriver une pr cision de 1 4 point d indice en glissement annuel n a pu tre att
149. eur et au tout nouveau guide du gestionnaire Par ailleurs un effort de formation important est consenti pour que la connaissance ne reste pas seulement acad mique mais ait un impact sur la mani re de proc der sur le terrain moyen terme des progr s substantiels pourraient tre r alis s par l introduction de la saisie portable des relev s de prix qui devrait entra ner une r organisation du r seau de gestion des enqu teurs et de contr le des relev s de prix Des gains de productivit une am lioration de la qualit et une r duction des d lais de traitements sont attendus de cette modernisation du mode de collecte Pour comprendre l indice des prix 123 miea fin fn IAE USYAUUEUOO EE ud uag Ato ia sanhi jier a ibaarrs Ap ANAA y SUONES g aaa anua ua seda aoad QE Fapb Jon qe y UOYpSp 38 n 220 20 ja sdua Jaj y yeg SULU ECO E IH OJI CES auwe andap sabus aeuogey uogas wesa duo s9 QI 202715 40 wed PID SUUCP ap asegar Saud p a ednbe een sseg PLING Store anan my SIL SNOS SI LINYWAOE0O qano UAPA LE sawu FA 534 94 l Er gb LU sh ce IT SRI INO Sabaw ogey auso ny JOUA LEZ nr dl gSA LZ L daio 20902 Sp rapira iaa aeai wa PL anagnbus g ed aurey aua op spad saena SAIT g i mam s mn TRE esnneo ve IRE ITO NU 587 Insee M thodes n 81 82 124 Les d bats r cents ont mis en avant des biais dont seraient affect s les indices de prix calcul s selo
150. eur nombre pour l indice calcul en 1998 s levait 4100 On retient les m dicaments avec leurs diff rentes pr sentations drag es comprim s pommade etc car les prix de ces diff rentes pr sentations n voluent pas forc ment de la m me mani re En 1998 ce sont ainsi environ 6700 m dicaments x pr sentations qui ont t pris en compte repr sentant pr s de 98 de l ensemble du march des m dicaments Il est constitu d environ 91 de pr sentations remboursables et de 9 de pr sentations non remboursables donn es 1997 en de chiffre d affaires Ce taux de couverture de 98 d passe largement ceux qui sont habituellement pratiqu s dans d autres domaines ou dans d autres pays en ce qui concerne le calcul d un indice de prix Cet indice est donc tr s repr sentatif Les produits de parapharmacie dentifrices aliments di t tiques etc ne sont pas consid r s comme des sp cialit s pharmaceutiques et ne sont donc pas pris en compte dans l indice 1 Par m dicament on entend l ensemble des pr sentations ayant le m me nom par exemple Doliprane une des pr sentations de ce m dicament sera par exemple Doliprane en comprim s s cables 500 mg bo te de 16 2 Les produits de parapharmacie sont trait s dans le poste parapharmacie de l IPC Annexe 4 187 2 Un indice de prix T T C utilisant la formule de Laspeyres cha n e annuellement Depui
151. garde toutefois une enti re latitude pour calculer et publier un indice national diff rent de l indice harmonis les objectifs nationaux pouvant ne pas co ncider avec ceux de l indice harmonis Peut on dire pour autant que le pouvoir politique ne joue plus aujourd hui aucun r le Si la politique de l indice fait partie d un pass r volu le r le des pouvoirs publics s est d plac et se porte maintenant sur les utilisations de l indice avec parfois la tentation d en sortir On en trouvera une illustration dans les d bats multiples autour de la loi n 91 32 du 10 1 1991 relative la lutte contre le tabagisme et l alcoolisme article 1 dite loi Neiertz Prise dans le cadre de mesures l gislatives destin es limiter la consommation de tabac et de vin cette loi vot e par le Parlement et promulgu e par le Pr sident de la R publique interdisait l Insee de publier un indice avec tabac De nombreuses discussions eurent alors lieu avec le Ministre des Finances l Insee fait partie de son minist re le Ministre en charge de la consommation Mme Neiertz et de nombreux parlementaires pour leur faire prendre conscience de la n cessit de distinguer les besoins li s l observation conomique et ceux relevant de proc dures d indexation Un an plus tard la loi tait modifi e dans ce sens par l article 11 de la loi n 92 60 du 18 1 1992 l Insee devait calculer et publier un indice portant sur le champ
152. ge deux th mes qui font l objet de groupes d tude internationaux cr s en 1997 sous l gide d Eurostat 2 Les avanc es de l harmonisation Sur plusieurs points les discussions entre instituts nationaux de statistique men es dans le cadre de l harmonisation europ enne ont t l occasion de progr s dans le traitement de probl mes d licats notamment 2 1 En mati re de champ couvert Si fin 1997 le champ de la consommation couvert par l IPCH tait globalement moins large que celui couvert par l indice national 83 9 de la consommation des m nages hors biens autoconsomm s pour le premier contre 90 2 pour le second certains secteurs non couverts par l indice national faisaient n anmoins partie de l indice harmonis en attendant d tre introduits dans le nouvel indice Il s agit essentiellement des services fournis par les femmes de m nages des achats de v hicule d occasion des services li s certaines formalit s administratives permis de conduire de certains services juridiques notaires et surtout des assurances automobile et habitation cf encadr 130 Insee M thodes n 81 82 Par ailleurs sur le plan g ographique l IPCH couvre aussi bien la France m tropolitaine que les DOM La consommation des m nages dans les DOM ne repr sentant que 1 2 de l ensemble et les indices des DOM voluant peu diff remment de l indice France m tropolitaine cet largissement
153. i trouver un substitut correct est de changer de magasin L chantillon par type de magasin est donc fixe en cours d ann e En fin d ann e en revanche l chantillon peut tre revu En d cembre de chaque ann e on remplace dans l chantillon un certain nombre de s ries observ es chez des commer ants traditionnels par des s ries suppl mentaires dans l chantillon des grandes surfaces ou dans des points de vente nouveaux en fort d veloppement maxi discomptes On fait en sorte que l chantillon soit r parti entre les circuits de distribution au prorata des parts de march de chaque circuit telles qu elles r sultent des donn es les plus r centes Le point cl est que cette mise jour de l chantillon n a pas d impact indiciaire du fait de l utilisation de la technique du cha nage Janvier nouvel chantillon est compar d cembre pr c dent nouvel chantillon avant d tre raccord d cembre ancien chantillon Il n y a donc pas actuellement dans l indice de baisse des prix cons cutive au remplacement des points de vente chers par des points de vente bon march et donc pas d effet circuit d achat v hicul par la mise jour de l chantillon L apparition d un hypermarch dans une agglom ration chantillon ne se traduira donc pas au niveau du micro indice par une baisse de prix sauf si les petits commer ants ou les autres moyennes o
154. ien courant de la maison SANT Produits pharmaceutiques et appareils th rapeutiques M decins et auxiliaires m dicaux TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS Achat de v hicules Utilisation de v hicules Services de transports Communications LOISIRS SPECTACLES ENSEIGNEMENT CULTURE Appareils et accessoires de loisirs Loisirs spectacles et culture enseignement Livres quotidiens p riodiques AUTRES BIENS ET SERVICES Soins et produits personnels Autres articles personnels Restaurants caf s h tels Voyages organis s services financiers et autres services aux m nages ENSEMBLE 10 000 10 000 10 000 Pour comprendre l indice des prix 97 Pour obtenir l indice du mois courant m de l ann e n en r f rence 100 en 1990 qui est l indice publi il suffit de cha ner l indice du mois courant base 100 en d cembre de l ann e pr c dente et l indice de ce mois de d cembre ayant pour r f rence base 100 en 1990 c est dire de faire le produit l un par l autre au facteur 100 pr s et en notant Ian l indice du mois m de l ann e n Im n 1990 100 Jih n d c n 1 100 x Lis n 1 1990 100 Lie n 1 1990 100 5 X lacc n 1 d c n 2 100 x lice n 2 1990 100 Tasc 90 1990 100 i 12 100 x Lis 90 d c 89 100 Im 90 d c 89 100 m 1 4 La mani re dont l indice prend en compte les nouveaux produits Le principe m me du calcul d un
155. ier publi l avance l Insee diffuse l indice brut d finitif et les indices associ s CVS IPCH inflation sous jacente e De fa on plus pr cise l Insee publie un num ro d Informations Rapides cf annexe 9 comportant huit pages les sept premi res pages concernent l indice brut national trois pages de r sultats sont fournies comportant les m mes regroupements que pour l indice provisoire ainsi que des regroupements de postes plus fins selon les huit grandes fonctions de consommation un commentaire d une page des volutions constat es donnant en particulier l volution mensuelle de l indice CVS et trois pages de graphiques la derni re page regroupe d une part les r sultats des IPCH fran ais et des autres pays de l Union europ enne d autre part les donn es corrig es des variations saisonni res relatives l inflation sous jacente e L indice est simultan ment disponible d s cette date sur un serveur vocal accessible 24h 24 08 36 68 07 60 par t l phone Paris 01 41 17 66 11 et en province aupr s des directions r gionales de l Insee et sur minitel vid otex 3615 3617 Insee 7 L indice sera prochainement disponible sur Internet Toutes les s ries de l indice d finitif sont accessibles juste apr s la lev e de l embargo sur support informatique dans la banque de donn es macro conomiques BdM de l Insee qui alimente imm diatement les serveurs qui ont av
156. inaison des deux s impose comme une bonne r ponse Cette combinaison elle m me inclut une moyenne des poids sur les deux p riodes Pour comprendre l indice des prix 21 Dans le cas pr sent cet indice vaut 119 1 x 118 4 118 7 Cet indice a par ailleurs de multiples bonnes propri t s Parmi celles ci il est gal dans le cadre de certaines hypoth ses l indice utilit constante UC cf encadr 2 Cet indice id al issu de la th orie micro conomique du consommateur est d fini comme le rapport du co t d un panier de produits ayant la m me utilit qu la p riode de base valu aux prix de la p riode courante au co t du panier la p riode de base Le panier de produits ayant la m me utilit n est pas le panier initial car entre temps les prix des produits ont chang et les consommateurs ont modifi leurs achats en cons quence ind pendamment de l volution de leurs pr f rences C est un panier th orique Il n est pas observable directement puisqu on ne conna t pas les courbes d indiff rence des consommateurs C est pourquoi les indices de prix les plus simples utilisent soit un panier fixe g n ralement celui de l ann e de base Laspeyres soit le panier de l ann e courante Paasche soit une moyenne des deux Fisher 10 os Jig Une courbe d indiff rence est une courbe retra ant le fait qu une m me utilit satisfaction
157. indice est de comparer les prix de produits identiques des dates diff rentes Or dans la r alit les caract ristiques des produits changent constamment des produits disparaissent d autres apparaissent Les responsables des indices de prix ont une conscience tr s claire de cette difficult majeure de leur travail Pour la r soudre ils mettent en uvre des traitements dont l effet est tr s sensible sur le r sultat L exposition du probl me sera peut tre plus claire en distinguant deux cas d abord le renouvellement des produits consistant dans E remplacement d un produit suivi dans l indice par un produit 110 Cf L conomie fran aise dition 97 98 page 67 reprenant d une fa on plus courte F Lequiller 1997 op cit 98 Insee M thodes n 81 82 proche et ensuite l apparition des nouveaux produits n ayant pas ou presque d quivalent dans le pass 4 1 Les m thodes statistiques pour traiter le renouvellement des produits Le renouvellement des produits affecte fortement l IPC fran ais comme tous les autres indices dans l Union europ enne En 1997 le nombre des remplacements intervenus au cours de l ann e hors produits frais et donn es collect es de fa on centralis e s est lev 59 000 soit 46 de l chantillon Dans deux secteurs l habillement et les biens durables le renouvellement des produits suivis est massif le nombre des remplacements est d
158. iode de base mois de d cembre de l ann e n 1 N du point Produit Prix en Prix le mois m Indice de vente observ d cembre n de l ann e n l mentaire 1 b b a x 100 a Magasin 1 Monopoly Magasin 2 Pictionnary Magasin 3 Mille bornes Magasin 4 Tarot Magasin 5 Pictionnary L indice de la vari t dans l agglom ration est donc 3101 5 X 100 x 110 x 120 x 108 107 6 nouvelle formule au lieu de 85 Pour plus de d tail se rapporter L Viglino 1995 Formules d agr gation des indices l mentaires en micro indices note interne Insee n 150 F320 du 29 05 95 82 Insee M thodes n 81 82 1 5 x 101 5 100 110 120 108 107 9 ancienne formule Pour comprendre l indice des prix 83 Encadr 3 La d rive de la moyenne arithm tique d indices dans un contexte de cha nage Montrons sur un exemple la d rive de la moyenne arithm tique des rapports de prix MARP dans un contexte de cha nage de micro indices Soient deux produits A et B dont les prix suivent l volution retrac e dans le tableau A ci apr s au cours de 5 p riodes successives Entre la premi re et la deuxi me p riode le prix du produit A double alors que celui du produit B est divis par 2 puis c est le prix du produit B qui double tandis que le prix du produit A est divis par deux etc On remarquera qu aux p riodes impaires les prix reviennent au m me niveau qu la p riode de
159. ion est fonction de l volution du revenu disponible apr s imp ts et cotisations sociales du taux d pargne mais aussi de l offre De nouveaux produits ou services apparaissent r pondant mieux aux besoins ou en cr ant de nouveaux tandis que la qualit des produits existants se diversifie ou m me s am liore de nouvelles formes de vente ou de tarification se d veloppent Sur le long terme les m nages accroissent les quantit s achet es de certains biens et r duisent la consommation d autres La consommation moyenne par habitant diminue pour quelques biens pain l gumes secs vins courants charbon et services blanchisserie mais elle augmente pour la plupart De plus comme on l a vu dans le cas du pain des substitutions ont lieu entre plusieurs formes d un m me produit Les achats des consommateurs tendent se d placer d une forme vers l autre pour le pain des gros pains vers les formes l g res et plus ch res de pain Ce d placement est d nomm effet de gamme Dans les p riodes de crise conomique non seulement les consommateurs sont enclins transf rer leurs achats dans des magasins pratiquant des marges faibles hypermarch s maxi discomptes mais en plus dans ces magasins ils privil gient le choix de produits de moindre qualit De tels ph nom nes qui se traduisent par une baisse des prix unitaires ou moyens des produits achet s ne sont traditionnellement pas consid r s co
160. ir d achat au moment du changement de proc dure Remarque 2 La simplicit du calcul de l volution du pouvoir d achat pr sent e ci dessus ne doit pas faire illusion C est un probl me complexe que nous touchons il n a pas t tenu compte du fait que l indice des prix la consommation exclut de son champ les imp ts les cotisations et les prestations sociales Dans le calcul de l volution du pouvoir d achat on peut juger opportun de tenir compte de ces facteurs Une fa on de proc der consiste tenir compte de ces param tres sociaux et fiscaux pour passer des ressources brutes aux ressources nettes puis comparer ces ressources nettes disponibles pour la consommation aux prix la consommation La difficult du calcul vient de que les pr l vements fiscaux et sociaux de m me d ailleurs que les prestations sociales d pendent fortement des revenus de la situation familiale etc et peuvent donc varier consid rablement d un consommateur l autre Le calcul devrait donc tre fait s par ment pour des cat gories de consommateurs troitement d finies supposer qu on veuille diff rencier le traitement de chacune de ces cat gories pour que toutes disposent d volutions de pouvoir d achat identiques 2 2 Les proc dures d indexation sur l IPC Les usages sociaux de l indice sont tr s nombreux et ne peuvent pas tous tre d crits ici La proc dure officielle la plus
161. ires des taxis ou des transports urbains 88 Insee M thodes n 81 82 d chantillons repr sentatifs au niveau national tir s d enqu tes qui permettent de chiffrer l impact global du changement de prix la diff rence des autres vari t s il n existe pas pour ces vari t s tarifaires de calcul d indices un niveau g ographique d taill On verra plus loin 2 3 et 2 4 comment l on proc de sur deux exemples ceux de l automobile et des produits pharmaceutiques Une pr cision peut tre donn e n anmoins ce stade pour ce qui concerne la prise en compte des changements de tarifs publics proprement dits en cours de mois On tient compte en effet de la date exacte d entr e en vigueur de ces changements On dit que l indice ou le prix moyen est calcul prorata temporis au prorata du temps 1 6 Le traitement des prix manquants On a mentionn ci dessus comment taient reconduits les prix des produits hors saison dans l habillement On peut se poser la question g n rale de savoir ce que l on fait lorsqu une observation relative un prix est manquante Cela se produit lorsque cas rare l enqu teur fait d faut beaucoup plus souvent lorsque l enqu teur se trouve dans l impossibilit d actualiser un prix soit que le produit qu il suit est absent dans le point de vente qu il visite soit que le point de vente est ferm Dans chacun de ces deux cas il dispose de consign
162. is la d finition de l indice de son champ et de la mani re dont ce champ est couvert 1 L indice est un indice cha ne maillons annuels Laspeyriens 2 Son champ en terme de comptabilit nationale couvre actuellement plus de 90 de la consommation mon taire de l ensemble des m nages il continue s largir 3 Les prix observ s sont des prix d offre au sens large De la sorte les promotions et les soldes sont pris en compte les remises de gr gr ne le sont pas 4 L chantillonnage de produits pr cis r f renc s par leur marque et leurs autres caract ristiques dans un type de point de vente donn est le r sultat d un choix raisonn mis jour annuellement pour maintenir la repr sentativit Les transferts en cours d ann e d achats entre points de vente ne sont donc pas pris en compte sauf l occasion de certains remplacements de produits ou de fermetures de points de vente 5 Sauf exception les observations de prix sont faites au moins mensuellement bimensuellement pour les produits frais et sont r alis es en continu tout au long du mois 6 L Insee garde le secret non seulement des produits des points de vente pr cis qui font l objet d observations mais aussi des vari t s ou ensembles de produits ou de services d finis de mani re plus ou moins large cens es repr senter les 265 postes de l indice Ce secret produit d une longue histoire est gard
163. is un indice moderne et robuste Il n est que de citer la mise en coh rence de l indice avec les concepts de la comptabilit nationale la mise jour annuelle des pond rations des indices partiels ou l utilisation des premi res m thodes conom triques pour le traitement de l effet qualit Fort modeste et d une grande disponibilit il a t un expert unanimement reconnu dans la sph re internationale Il a disparu avant d avoir termin ce qu il appelait son testament L exp rience fran aise des indices de prix la consommation 1 Ce texte qui n est pas enti rement achev est paru dans la s rie des documents de travail de l Insee n F9608 avril 96 4 Insee M thodes n 81 82 SOMMAIRE INTRODUCTION oesseeesoeessoeesseesseessecesooessocesoeesseessocesooeesoeesseesseesso CHAPITRE I LE PRINCIPE DE LA MESURE ET L OBJET MESURE seesssseeesseeeeeseoeeescoeeeseeeeeeeeeceeeeooeessooeeeeeseee 1 Quelques consid rations de base 2 Comment faire la synth se des volutions de prix l mentaires 3 La r alit est plus complexe les probl mes que doit r soudre tout indice de prix 4 Que cherche t on mesurer ii CHAPITRE II M THODE ET PRATIQUE DE L OBSERVATION DES PRIX LA CONSOMMATION 1 Qui d cide du contenu et des m thodes 72 2 La formule un indice de Laspeyres cha n annuellement 3 Le champ prix la consommation des
164. ise videmment ce que les relev s refl tent des mouvements intervenus chez les m mes commer ants et non des passages d un commer ant un autre La repr sentativit recherch e en priorit est donc celle de la Fe Re 69 variation des prix d offre Or les proc d s d chantillonnage d crits assurent cette repr sentativit l poque de l tablissement de l indice sa naissance en quelque sorte Par la suite tout au long de la vie de l indice cette repr sentativit risque de se d grader Son maintien est un souci constant des statisticiens Avec le temps en raison de l volution de la consommation des m nages l chantillon de vari t s peut perdre de sa repr sentativit C est pourquoi l Insee proc de chaque ann e une mise jour de la liste des vari t s Cette r vision qui concerne en moyenne 10 des vari t s est r alis e la fois sur la base des volutions connues ou pr visibles du march et sur la base des probl mes rencontr s par les enqu teurs qui rel vent les prix sur le terrain Si l on se pla ait du point de vue du consommateur il faudrait mettre jour en permanence l chantillon des points de vente ce qui est une t che impossible r aliser du moins aujourd hui 70 Insee M thodes n 81 82 Il y a aussi des changements de produits l int rieur des vari t s soit qu une volution technique fasse dispara tre progressive
165. ise en compte dans l indice mensuel global des m dicaments Annexe 4 189 Pour ce qui concerne les indices annuels calcul s pour le Minist re de la Sant on peut se poser la question de l affectation de cette hausse l indice des remboursables ou des non remboursables Cette augmentation est conventionnellement affect e l indice annuel du prix des m dicaments non remboursables tandis que celui des m dicaments remboursables reste inchang Les parts respectives dans l chantillon pour le calcul des indices des m dicaments remboursables et non remboursables sont donc variables d un mois sur l autre 3 2 Une pr sentation dispara t Quand une pr sentation est supprim e sa pond ration est report e sur la pr sentation la plus proche a Si la suppression est totale aucune autre pr sentation ne vient la remplacer on consid re que l volution du prix de la pr sentation qui a disparu aurait t la m me que celle de la pr sentation la plus proche entre le mois de disparition et le mois de d cembre suivant p riode o la liste des m dicaments x pr sentations retenue est revue On suppose que tous les consommateurs reportent leurs achats sur cette pr sentation b Si la pr sentation est remplac e par une nouvelle pr sentation voisine c est dire du m me type une bo te de 10 comprim s est par exemple remplac e par une bo te de 8 comprim s toutes choses gales par ailleur
166. ison de la durabilit des produits Les prix des biens immobiliers et des travaux relatifs leur gros entretien ne figurent donc pas dans l indice Y figurent en revanche les petits travaux d entretien du logement g n ralement la charge des locataires D autres d penses qui appartiennent la consommation au sens de la comptabilit nationale sont exclues de l indice pour la raison qu elles ne comportent pas de prix et sont en fait des d penses fictives Il est en effet des biens et services qui sont effectivement consomm s par les m nages sans avoir t achet s par eux parce ar Des imp ts indirects comme la TVA inclus dans les prix pay s par les consommateurs sont par cela m me couverts par l indice des prix la consommation 2 Le minist re de l quipement et l Insee font par lleurs des relev s des prix ou sur des l ments de prix des logements neufs indice du co t de la construction ICC enqu te sur le prix de revient des logements neufs et indice de prix des travaux d entretien et d am lioration des logements IPEA Pour comprendre l indice des prix 47 qu eux m mes les ont produits ou en disposent en tant que producteurs on dit qu ils ont t autoconsomm s Les exemples les plus importants sont constitu s par les produits agricoles fruits et l gumes viandes volailles lapins ufs produits laitiers boissons que les m nages principalement les exploitan
167. it de la non prise en consid ration des remises non affich es de gr gr entre l acheteur et le vendeur Les enqu teurs de l Insee ne peuvent observer que les prix et les remises affich s et non le vrai prix s il y a modification du prix affich apr s n gociation de gr gr entre l acheteur et le vendeur En effet l Insee ne peut demander ses enqu teurs de simuler tous les mois un acte d achat ce qui serait m me contraire la d ontologie Or il est vraisemblable que ces pratiques de n gociations sur le prix affich se sont d velopp es en 1993 du fait du ralentissement de la consommation Il est donc possible que l IPC fran ais ait surestim la hausse des prix pendant une p riode par omission de la hausse des remises non affich es Cependant si on admet qu il y ait eu surestimation de la hausse en p riode de tassement de la consommation il faudrait reconna tre galement qu il y aurait inversement sous estimation de la hausse en p riode de reprise de la consommation p riode au cours de laquelle les remises non affich es auront tendance diminuer Il ne s agit donc pas d un biais structurel mais conjoncturel Son estimation est particuli rement d licate Le ph nom ne serait notamment particuli rement co teux mesurer Il faudrait avoir acc s aux factures des commer ants donn es jug es hautement strat giques par ceux ci On peut toutefois penser que l impact de c
168. itution L indice de Laspeyres classique ne tient pas compte de la nodification li e l volution des prix des achats du consommateur qui cherche maximiser sa satisfaction d pense constante Il est donc biais et biais vers le haut par rapport un indice utilit constante lequel tient compte du fait que le consommateur ach te 25 ces PT i D une fa on lapidaire l indice des prix ne peut pr tendre tre une mesure globale du bonheur des m nages comme tendrait le laisser supposer le rapport Boskin 126 r 2 F Lequiller conomie et Statistique n 303 mars 1997 article repris dans l conomie fran aise dition 97 98 publi e dans le Livre de Poche He Cf chapitre I Pour comprendre l indice des prix 113 g n ralement moins les biens et services dont les prix augmentent le plus et davantage les produits dont les prix augmentent le moins Ce biais peut tre observ aux trois niveaux d agr gation cf chapitre II qui pr sident au calcul de l indice d ensemble au niveau l mentaire calcul des micro indices on a vu au chapitre pr c dent que l adoption progressive partir de 1997 de la moyenne g om trique des indices l mentaires aux lieu et place de la moyenne arithm tique dans le cas des vari t s h t rog nes allait supprimer en 1999 une cause de biais 128 non n gligeable puisque estim e 0 02 par ann e d cart entre l ann e de base
169. ive D est diff rente soit sup rieure soit inf rieure Au lieu de prendre comme r f rence la p riode 0 on peut tout aussi bien consid rer l indice utilit constante quotient de la d pense D et de la d pense Dj qui lui aurait assur la p riode 0 la m me utilit que D Il y a donc deux mani res de calculer l IUC L IUC pourrait tre calcul directement si les courbes d indiff rence du consommateur taient connues mais c est rarement le cas Quelques r sultats permettent cependant de l encadrer si on fait certaines hypoth ses sur les formes des courbes d indiff rence Si en plus d tre stables elles pr sentent une certaine lasticit de substitution comme sur le graphique ci apr s c est dire si le consommateur peut substituer une quantit d un produit A une autre quantit de produit B en restant sur la m me courbe d indiff rence alors on peut prouver assez facilement que l indice de Laspeyres surestime l IUC et que l indice de Paasche sous estime l IUC Un indice de Laspeyres est en effet un indice utilisant comme pond rations les d penses fond es sur les quantit s de la p riode de base alors qu un indice de Paasche est un indice utilisant comme pond rations les d penses fond es sur les quantit s de la p riode courante Toutes choses gales par ailleurs l indice de Laspeyres surestime l IUC car utilisant les quantit s de la p riode de d part il va donner
170. ix la consommation mais d une panoplie d indices s articulant autour de l indice ensemble des m nages labor s partir des m mes relev s de prix des m mes m thodes mais couvrant des champs diff rents ou ayant subi des traitements particuliers Quels sont donc ces indices 1 L indice de r f rence L indice national ensemble des m nages est l indice de r f rence Il a pris la suite de l indice m nages urbains dont le chef est employ ou ouvrier seul calcul jusqu au d but des ann es quatre vingt dix et qui continue de l tre pour servir de base aux indexations cf point 2 L indice ensemble des m nages comme l indice m nages urbains est publi au Journal Officiel et n est pas r visable Ses usages sont multiples information g n rale ou sp cifique revalorisation de contrats lorsqu on en exclut le tabac Mais le principal est de servir l analyse conomique 1 1 L utilisation pour l analyse conomique La publication de l indice la fin de chaque mois suivant le mois observ fait l objet de nombreux commentaires dans la presse d information g n rale ou la presse sp cialis e l indice des prix est le thermom tre de l inflation C est avec beaucoup de soin que sont d crits chaque mois les facteurs explicatifs de l volution globale L volution au mois le mois peut en effet tre assez heurt e du fait des mouvements affecta
171. ix celle des v hicules inchang s entre t 1 ett appartenant au m me segment 4 2 La prise en compte des vrais nouveaux produits Le probl me devient encore plus complexe lorsqu il s agit de biens et services v ritablement nouveaux c est dire permettant de r aliser un acte de consommation d une fa on tout fait diff rente de la mani re dont cet acte tait r alis auparavant Comme exemples anciens on peut citer les lave vaisselle les t l viseurs les magn toscopes et comme exemples plus r cents la livraison de pizza domicile les t l phones mobiles ou les C d roms Deux probl mes se posent alors quand faut il inclure ces nouveaux produits dans l indice et comment faut il les inclure Les prix des nouveaux produits surtout dans les secteurs utilisant de la haute technologie suivent souvent pendant leur cycle de vie une courbe en forme de L plus ou moins marqu e Le nouveau produit est introduit sur le march un prix lev avec de faibles quantit s vendues Rapidement l optimisation de la production et l accroissement des ventes permettent une baisse de prix Ayant ensuite atteint sa maturit le prix de l exnouveau produit va se stabiliser Il importe donc de ne pas trop tarder pour faire entrer les nouveaux produits dans le calcul sinon on ne retiendrait dans l indice que la partie de la courbe qui traduit la p riode de maturit de leur prix Conscient de cette diffic
172. jacente est utilis dans quelques pays o il fait l objet de d veloppements Il est utilis comme indicateur parmi d autres par les banques centrales pour la politique mon taire La mesure de l inflation sous jacente repose toujours sur l indice des prix la consommation et revient toujours liminer la volatilit les mouvements saisonniers et les interventions de l tat Une fois limin s les chocs identifiables dus l nergie les variations exceptionnelles ou saisonni res des produits alimentaires et les variations des taxes et autres mesures gouvernementales discr tionnaires il reste une tendance qui refl te l volution profonde des co ts de production et de la confrontation de l offre et de la demande Ceci permet d aider la pr vision conomique plus long terme Pour comprendre l indice des prix 151 La m thode utilis e exclusion de produits et correction des mesures fiscales est la plus r pandue Les produits exclus sont similaires ceux exclus par d autres pays Compte tenu de la complexit et de l effet r ducteur de cette mesure il demeure cependant une part d arbitraire dans la m thode et dans le choix des produits exclure Cet indice r visable ne saurait tre utilis pour des indexations D ailleurs ce sont des volutions mensuelles et annuelles et non des indices qui sont diffus es sur les supports habituels Informations Rapides Autant les volution
173. l ann e la variation de l indice des prix ne sera prise en compte pour r valuer la grandeur index e que tous les douze mois si c est le trimestre la variation de l indice des prix sera prise en compte tous les trois mois Trois choses importent donc dans un contrat d indexation l indice de prix choisi comme r f rence la mani re totale ou partielle dont il est pris en compte et la p riodicit du m canisme de l indexation L indexation a pour but d assurer un maintien du pouvoir d achat c est dire d assurer la m me capacit d achat de biens et services D s lors qu on s int resse encadrant l IUC et en supposant que les autres cat gories de biais jouent de fa on identique sur les indices calcul s 161 Cf article 1 modifi par l article 11 de la loi n 92 60 du 18 janvier 1992 compter du 1 janvier 1992 toute r f rence un indice des prix la consommation pour la d termination d une prestation d une r mun ration d une dotation ou de tout autre avantage s entend d un indice ne prenant pas en compte le prix du tabac Pour comprendre l indice des prix 145 un revenu d termin on veut savoir comment volue son pouvoir d achat Pour cela on compare l volution du revenu consid r celle des prix la consommation Comment proc der Le calcul correct de la variation du pouvoir d achat consiste faire le rapport et non la diff ren
174. l reste que ces indices ont pu rendre quelque service dans le cadre de leur vocation ne serait ce qu en raison des r flexions qui ont pu tre men es lors de leur tablissement sur le niveau minimum de biens qu il faut acheter pour vivre et le prix qu on le paye Ils ont en outre en raison m me de leurs imperfections permis de d gager certaines exigences d une construction correcte des indices de prix Ajoutons pour terminer que certains int grent dans le co t de la vie des d penses comme les imp ts ou les achats de logement Ces d penses occupent certes une part importante du budget des m nages mais ce ne sont pas des d penses de consommation elles n ont donc pas tre prises en compte dans un indice de prix la consommation 38 Insee M thodes n 81 82 l issue de ce chapitre il semble qu on puisse r duire trois les pr occupations essentielles qui fondent l instrument indice des prix la consommation les deux premi res tant d ordre th orique la troisi me d ordre pratique 1 Permettre de comparer de mani re significative les volutions de prix de biens et services consomm s entre elles et au cours du temps c est dire de r pondre des questions du type Au cours de telle p riode tel produit ou tel ensemble de produits a t il augment plus ou moins que tel autre ou bien Tel produit ou tel ensemble de produits at il augment au cours de telle p riode plus
175. la m me fa on d une agglom ration l autre que les prix voluent dans chaque agglom ration de la m me fa on d un produit l autre cf encadr Enfin compte tenu de la formule de calcul de l indice national qui est une agr gation des indices par vari t cf chapitre II l indice d ensemble sera d autant plus pr cis que les vari t s les plus consomm es c est dire celles qui ont la plus forte pond ration auront elles m mes des indices pr cis Dans ce qui suit la pr cision de l indice d ensemble et celle des indices des postes et des vari t s seront mesur es l aide d carts types 141 Plus l cart type est faible meilleure est la pr cision Le lien entre l cart type et la pr cision s effectue comme suit pour une vari t ou un poste l indice que l on obtiendrait si on pouvait effectuer tous les relev s de prix a 95 chances sur 100 de se trouver dans un intervalle dont le centre est l indice publi et dont la largeur est gale quatre fois l cart type Par exemple si l indice du poste Loisirs spectacles et culture a augment sur 12 mois de 2 0 et que l cart type de ce poste est de 0 05 cela signifie que l indice calcul partir du prix de tous les services appartenant ce poste offerts dans toute la France est compris entre 1 9 et 2 1 avec une probabilit de 95 chances sur 100 variance li e aux erreurs de mesure observation
176. lace de cin ma le location de ski N B pour certaines de ces vari t s des indications plus pr cises peuvent tre donn es aux enqu teurs 80 Insee M thodes n 81 82 Les simulations faites ont montr que le passage la moyenne g om trique conduit en France toutes choses gales par ailleurs une baisse moyenne de l indice d ensemble estim e 0 1 par an La moyenne g om trique est adapt e aux vari t s h t rog nes qui recouvrent des cat gories de produits assez fines dont les caract ristiques techniques sont relativement proches et dont les prix sont relev s dans la zone de chalandise que constitue une agglom ration Enfin il faut ajouter que les r sultats de simulations sur la formule rapport de sommes de prix utilis e pour les vari t s homog nes montrent que bien que cette formule puisse conduire des diff rences par rapport la moyenne g om trique des indices l mentaires vari t par vari t les calculs sur plusieurs dizaines de vari t s convergent vers les m mes r sultats que cette derni re il n y a donc pas de biais de formule de calcul pour cette formule Encadr 2 Vari t homog ne vari t h t rog ne une sp cificit fran aise L indice des prix fran ais distingue nettement les vari t s homog nes des vari t s h t rog nes La formule des micro indices retenue dans les deux cas n est pas la m me d une part le rapport des sommes de p
177. le cas i on privil gie la p riode de base dans le cas ii on privil gie la p riode courante C est pourquoi d s les ann es vingt le statisticien am ricain I Fisher a propos un indice qui est la moyenne g om trique des deux pr c dents En r alit 134 5 du fait d un probl me d arrondi Du nom du statisticien allemand l origine de cette formule Du nom du statisticien allemand l origine de cette formule D I A a Pour ce qui concerne l indice de quantit la situation est inverse dans le cas i on a un indice de Paasche dans le cas ii on a un indice de Laspeyres On peut aussi citer l conomiste anglo saxon C M Walsh 1921 qui crivait dans The problem of estimation page 9 Les biens doivent tre pond r s suivant leur importance ou toutes leurs valeurs Mais le probl me est que la mesure de l indice des prix inclut au moins deux p riodes Il y a la premi re p riode et la seconde laquelle il faut comparer la premi re Les variations de prix sont intervenues entre les deux p riodes et il faut en faire une moyenne pour obtenir le chiffre global Cependant les poids des biens peuvent tre diff rents l arriv e et au d part Quelles sont donc les bonnes pond rations Celles de la premi re p riode ou celles de la seconde p riode Ou plut t une combinaison des deux Il n y a aucune raison de pr f rer la premi re la seconde Donc la comb
178. les Indice des 296 postes Indice des 265 postes Annexe 1 P riode de fonctionnement 1914 1949 1950 1957 1957 1962 1963 1970 1971 1992 Population de r f rence Familles ouvri res de 4 personnes 2 enfants Familles ouvri res ou employ es de 4 personnes M nages ouvriers d au moins 2 personnes M nages ouvriers ou employ s d au moins 2 personnes M nages dont le chef est ouvrier ou employ yc c libataires Tous m nages Couverture g ographique D partement de la Seine Agglom ration de Paris d finition du RP de 1954 Toutes agglom rations de plus de 2000 habitants Toutes agglom rations de plus de 2000 habitants Toutes agglom rations de plus de 2000 habitants Panier de consommation 29 denr es alimentaires 4 articles de chauffage clairage 1 produit d entretien Alimentation hors produits frais et alcools Produits manufactur s sauf biens durables essence m dicaments Quelques services Alimentation hors alcools Produits manufactur s sauf une partie des biens durables 50 des services Alimentation hors alcools Tous produits manufactur s 60 des services Toute l alimentation Tous produits manufactur s Environ 80 des services Toute l alimentation Tous produits manufactur s Environ 85 des services Pond ration Budgets type Enqu tes budget de familles En
179. les responsables de l indice avaient la possibilit d introduire les nouveaux produits d s qu ils rev tent une certaine importance dans la consommation des m nages cf chapitre IT Ils y sont d ailleurs contraints par un r glement europ en d j mentionn qui fixe le seuil de 1 pour mille de la consommation des m nages c est dire plus de 4 5 milliards de francs comme montant au del duquel on doit prendre en compte dans le calcul de l indice un produit d termin Ce seuil est tr s lev et dans la pratique on introduit plus t t sauf exception un nouveau produit d s lors que son poids dans la consommation totale devient significatif de l ordre de 100 millions par exemple On peut donc consid rer que sauf exception l indice fran ais prend en compte temps les nouveaux produits 131 y g y Mais une tude r cente de L Bourot 1997 Indice des micro ordinateurs et des imprimantes note interne Insee n 571 E312 du 12 05 97 semblerait montrer que cet effet bien loin de se poursuivre se serait depuis lors invers Ce type de situation se rencontre aussi fr quemment dans l habillement sous la forme de l effet mode 13 Cf Jacobzone 1997 13 Ce montant qui ne repr sente que 0 02 pour mille de la consommation limine n anmoins beaucoup de consommations saisonni res du muguet par exemple ou li es des modes ph m res 116 Insee M thodes n 8
180. lleur march se fera sentir par le biais des ajustements de prix consentis par les commerces traditionnels fortement concurrenc s 3 3 Les nouveaux produits La difficult grandit d s lors que l on veut tenir compte de l apparition de nouveaux produits et comment faire autrement si l on veut que l indice refl te l volution des prix de tous les produits De surcro t cette prise en compte doit tre faite sans retard si l on veut refl ter convenablement l volution des prix des nouveaux produits On sait en effet que pendant la premi re partie du cycle de vie d un produit son prix tend diminuer tandis qu il reste stable par la suite puis tend augmenter durant la derni re partie de ce cycle Comment proc der Peut on rattacher les nouveaux produits d autres produits relativement proches faisant d j partie de l indice et leur affecter l indice de ces produits Par exemple lorsque les t l viseurs noir et blanc sont apparus en France dans les ann es soixante on leur a affect l indice des appareils de radio On peut aussi attendre le changement de base de l indice et donc la mise jour du panier de la m nag re pour introduire les nouveaux produits Quand ce changement a lieu tous type vont se multiplier avec la disponibilit accrue pour les Offices statistiques nationaux de donn es scanneris es en provenance de soci t s de mercatique Pour comprendre l indice des prix 31 l
181. m nages 4 L chantill nnage ssssssnsnissnennnmennnrennsnnennnrennentes CHAPITRE III LE D TAIL DU CALCUL DE L INDICE 1 Le calcul des indices de vari t par agglom ration oux Micro ANICES er sain nn ann AES te ein ne 2 Le deuxi me niveau d agr gation ou niveau interm diaire 3 Le troisi me niveau d agr gation esessssesesssesetessrsestessesestesrensstererssreerersseeee 4 La mani re dont l indice prend en compte les nouveaux produits 5 La prise en compte des nouveaux points de vente CHAPITRE IV JUSTESSE PR CISION ET COUT DE L INDICE DES PRIX nssssseesmnsensse 1 L indice des prix est il biais 2 L valuation de la pr cision de l chantillonnage s sessessessssrssessessesssesresres 3 Les moyens mis EN UVTE sien CHAPITRE V L HARMONISATION DES INDICES AU NIVEAU EUROPEEN esssseeeseseeeeescoeeesooeeeecseeeeeeeoeeeeeoeeeseoeeeeeee 1 Le processus r glementaire Pour comprendre l indice des prix 12 19 29 34 41 42 45 61 73 108 2 Les avanc es de l harmonisation esesesesessesesessesessseeresesrsesesreresrsrereserreserrse 126 3 Les probl mes en suspens 131 CHAPITRE VI LES INDICES DE PRIX A LA CONSOMMATION ET LEURS PRINCIPAUX USAGES 133 LE indice de r f rence seine eer eer EEEa e ES 134 2 L indice des m nages urbain
182. magasin et annonciateur d une rupture dans l approvisionnement cessation d activit modification des conditions d exploitation Pour quelques biens et services la d pense effective des m nages leur est partiellement rembours e sous forme de prestations sociales Tel est le cas des consultations ou visites m dicales des produits pharmaceutiques etc Tel est le cas aussi des loyers pour les locataires b n ficiaires de l allocation de logement ou de l aide personnalis e au logement A P L Quel prix retenir Le prix brut tel qu il est fix et affich ou le prix net apr s remboursement Deux options sont en effet possibles Ou l on met l accent sur l valuation des tensions inflationnistes et donc sur le mode de fixation des prix sur le march et l on suit le prix brut ou l on net l accent sur l volution du pouvoir d achat du budget des m nages et l on suit le prix net V Les soldes ne peuvent avoir lieu plus de deux fois par an chaque p riode ne pouvant exc der deux mois Les dates de d but et de fin de ces p riodes sont fix es dans chaque d partement par le pr fet Les marchandises sold es doivent faire partie du stock depuis au moins trente jours avant la date de d but des soldes se On remarquera que ce d placement des achats vers les p riodes de soldes a aussi pour cons quence d entra ner une divergence d volution entre un indice annuel obtenu par moyenne arithm tiqu
183. mais des indices base fixe en l occurrence l ann e de base est 1992 au lieu de 1990 pour des rais ons circonstancielles l aide d une formule sp cifique la premi re agr gation a lieu au niveau vari t x zone g ographique et non agglom ration une zone g ographique est d finie par le croisement d une taille d agglom ration et d une Zone d tude et d Am nagement du Territoire on calcule des prix moyens mensuels par simple moyenne des prix observ s qui fournissent des indices de prix par rapprochement avec les prix moyens 1992 1 3 Les biens durables On range dans cette cat gorie notamment les appareils de chauffage de cuisson l lectrom nager l lectronique grand public les appareils photographiques ou vid o les t l viseurs et autres appareils lectroacoustiques les v hicules l exception des automobiles dont la collecte des prix est centralis e cf 1 5 et 2 3 et les caravanes soit une cinquantaine de vari t s h t rog nes qui repr sentent 2 4 de la pond ration de l indice Ces produits sont appel s durables car leur consommation consiste user de leurs services et non les faire dispara tre Ils posent des probl mes dus aux changements fr quents qui les affectent au cours du temps du fait du progr s technique et de la mode comme d ailleurs les v tements cf le point 4 consacr aux modifications de produits Une organisation sp cifique a t mise en
184. mation des m nages peuvent alors tre amend es mais la fiabilit relative des sources statistiques compar e celles des autres postes fait qu en g n ral ces modifications restent minimes Cette proc dure conduit n anmoins augmenter la fiabilit de ces estimations Chaque quilibre entre ressources et emplois est en fait r alis ce niveau de d tail en francs courants et en volume aux prix de l ann e pr c dente ou par cha nage aux prix de l ann e 1980 Il faut donc pour chaque poste d finir non seulement le montant correspondant mais encore effectuer le partage de son volution annuelle entre ce qui rel ve de l volution des prix et ce qui a trait l volution du volume dans lequel on inclura non seulement l volution des quantit s mais aussi de la qualit En ce qui concerne la consommation des m nages l indice des prix la consommation est bien s r tr s g n ralement utilis pour effectuer ce partage Il constitue en fet la source disponible la plus fiable Le fait que les quilibres ressources emplois doivent tre r alis s la fois en valeur et en volume conduit s assurer de la coh rence de l IPC avec les indicateurs de prix utilis s pour les autres postes indice de prix de vente industriels pour la production de la plupart des biens par exemple Cette coh rence ne suffit cependant pas pour s assurer de l absence de biais d s lors que celui ci serait commu
185. ment certains produits anciens au profit de nouveaux exemple les piles alcalines et les piles ordinaires soit qu un commer ant de l chantillon remplace certains produits par d autres exemple un cr mier qui change de marque de camembert Il est bien clair que le respect strict d une r gle selon laquelle l chantillon des produits serait tout fait invariable conduirait un d p rissement progressif de cet chantillon par perte des observations devenues impossibles et par d sadaptation croissante aux achats r els des m nages On peut dire la m me chose de l chantillon des points de vente certains disparaissent d autres sont cr s Il faut bien garder un nombre suffisant de points de vente dans l chantillon et le tenir jour des changements de structure de la distribution Cette mise jour est effectu e partiellement chaque ann e dans le cadre de la mise jour des vari t s Les changements de vari t s et de produits sont videmment op rer avec le plus grand soin selon des r gles qui interdisent autant que faire se peut l enregistrement par l indice de mouvements parasites autres que les variations pures de prix ou l inverse qui oublient de prendre en compte les changements de qualit Le probl me des changements de produits fera l objet de d veloppements dans le chapitre III Les changements de points de vente ob issent des r gles analogues mais seulement dans la mesure
186. ment se fait sur un mois le probl me pos tant de savoir partir de quand prendre en compte l indice rempla ant Lorsque ce dernier est pus riche de meilleure qualit que l indice remplac le mieux est de le prendre en compte partir de la derni re r valuation e S il s agit de constituer une s rie qui soit la plus significative d un point de vue conomique il vaut mieux que le raccordement se fasse sur une ann e enti re 3 Cf Insee R sultats n 476 477 juin 96 74 DA f a NERES On se rapportera avec profit ce sujet au d pliant r alis par l Insee disponible gratuitement dans chacune des implantations de l Insee ouvertes au public Comment r valuer une pension alimentaire 162 Insee M thodes n 81 82 Plus pr cis ment on tablit sur une ann e un c fficient de raccordement entre l ancienne et la nouvelle s rie Encadr Un exemple de m thode de raccordement la suppression de l indice des m nages parisiens dont le chef est ouvrier ou employ partir de janvier 1998 les utilisateurs de l indice des m nages parisiens dont le chef est ouvrier ou employ se reportent soit l indice des m nages dont le chef est ouvrier ou employ soit l indice de l ensemble des m nages tous deux publi s au Journal Officiel Pour des indexations on rappelle que ce sont des indices hors tabac qui doivent tre utilis s La m thode de raccordemen
187. mme des baisses de prix Pour les transferts entre points de vente cela peut tre discut comme on l a vu plus haut mais pour ce qui concerne l effet de gamme proprement dit la qualit des produits achet s n tant pas la m me il ne saurait y avoir d h sitation il s agit d un effet qualit et donc de volume et non pas d un effet prix D une fa on g n rale l volution de la d pense de consommation est uniquement constitu e d une volution de volume et d une volution de prix L indice de la Pour comprendre l indice des prix 35 d pense de consommation est une combinaison de l indice de volume et de l indice de prix la ressemblance de ce qui se passe pour la valeur d un produit unique qui est gale au produit de son prix par sa quantit on a les indices tant exprim s sur base 1 Indice de la d pense Indice de volume de x Indice de prix la globale de consommation la consommation consommation Cette identit est valable pour l ensemble de la consommation des particuliers mais aussi pour une partie quelconque de cette consommation ou pour un produit particulier l indice de volume qu elle contient devenant un simple indice de quantit lorsque le produit est tout fait homog ne Pour les produits complexes en revanche il faut tenir compte de l effet qualit qui est partie int grante de l volution du volume cet effet est encore appel effet de structure c
188. mme on peut constater les volutions sur 15 ans de l IPC et des indices implicites diff rent Ces carts sont dus l utilisation par la comptabilit nationale de formules diff rentes d agr gation Les indices implicites des comptes nationaux sont en effet des indices de Paasche alors que l IPC est un indice de Laspeyres Pour tre plus pr cis l indice implicite base 1980 colonne 3 est un pur indice de Paasche tandis que l indice implicite base n 1 colonne 2 est un indice de Paasche cha n Quant l IPC il est comme on l a d j vu un indice de Laspeyres cha n colonne 1 Les diff rences entre ces indices ne sont donc pas surprenantes On retrouve en fait trois r sultats connus dans le cas g n ral un indice de Paasche est inf rieur un indice de Laspeyres un indice cha n de Paasche est sup rieur un indice de Paasche pur un indice de Laspeyres cha n est sup rieur un indice de Paasche cha n L cart annuel moyen entre les deux mesures est toutefois faible 0 13 159 Auxquels il est fait partiellement allusion chapitre I 160 Sans tre tout fait rigoureuse puisqu elle porte sur deux indices dont les m thodes de construction ne sont pas strictement identiques la comparaison montre bien qu avec des indices cha n s les biais de substitution de niveau agr g sont faibles les indices de Laspeyres et de Paasche 144 Insee M thodes
189. n 81 82 1 3 L utilisation pour indexation Un autre usage de l indice de r f rence consacr par la pratique sociale est d indexer de nombreux contrats priv s L indice utilis ne peut plus tre qu un indice hors tabac depuis la loi n 91 92 du 10 janvier 1991 modifi e relative la lutte contre le tabagisme et l alcoolisme dite loi Neiertz ce peut tre ainsi un indice partiel quelconque dans la mesure o le tabac n y est pas inclus Mais le plus souvent l indice utilis pour les indexations reste l indice relatif aux m nages urbains dont le chef est ouvrier ou employ toujours hors tabac 2 L indice m tropolitain pour les m nages urbains dont le chef est employ ou ouvrier m nages modestes Du fait de sa longue existence il est calcul avec des bases successives depuis 1970 et qu il concerne une population de r f rence relativement modeste cet indice sert principalement l indexation Mais qu est ce que l indexation 2 1 Qu est ce que l indexation L indexation peut tre partielle ou int grale Elle est totale si la grandeur index e suit sur l intervalle de temps retenu la m me variation que l indice des prix choisi comme r f rence Elle est partielle lorsque seule une partie de la variation de prix est prise en consid ration Il y a en outre plusieurs mani res de r aliser une indexation tout d pend de l intervalle de temps retenu Si c est
190. n aux indicateurs de prix des diff rents postes On pourrait imaginer par exemple que l on n int gre qu une partie de l am lioration des performances qualit de certains biens haute technologie dans le calcul de leur indice de prix 157 Le volume aux prix de l ann e pr c dente est obtenu en divisant la valeur courante par la variation de l indice des prix de m1 n Le volume aux prix de l ann e 1980 est obtenu en divisant la valeur courante par l indice des prix de l ann e n en base 80 cet indice tant obtenu par cha nage 142 Insee M thodes n 81 82 Il reste que si cette utilisation dans les comptes nationaux est tr s g n rale elle souffre de quelques exceptions Celles ci tiennent parfois des diff rences conceptuelles n cessitant des corrections sur les postes concern s traitement des exon rations de la redevance audiovisuelle par exemple Dans le m me ordre d id e une autre cause d cart entre l indice des prix global de la consommation des m nages dans les comptes nationaux et l IPC rel ve des diff rences de champ Ainsi en comptabilit nationale l indice des loyers doit s appliquer galement aux loyers fictifs que les propri taires occupants sont suppos s se verser eux m mes Il peut arriver enfin dans certains cas plus rares que l utilisation de l indice des prix la consommation pour effectuer un partage volume prix apparaisse peu cr dible au comptable
191. n d cret en conseil des ministres pris apr s avis de la L n 82 957 du 13 nov 1982 commission nationale de la n gociation collective peut porter le salaire minimum de croissance un niveau sup rieur celui qui r sulte de l application des dispositions de l article L 141 3 Les am liorations du pouvoir d achat intervenues en vertu de l alin a ci dessus depuis le I juillet de l ann e pr c dente entrent en compte pour l application lors de la fixation annuelle du salaire minimum de croissance de la r gle fix e l article L 141 5 3 Les indices destin s sp cialement l analyse conjoncturelle 3 1 L indice d ensemble corrig des variations saisonni res Depuis la mise en place de la base 1990 l indice des prix pr sente une saisonnalit marqu e Son niveau s l ve g n ralement plus sensiblement de f vrier avril Il augmente moins en juin et juillet s accro t de nouveau plus rapidement en septembre pour ralentir entre octobre et d cembre Ces mouvements saisonniers ont deux causes principales la variation saisonni re des prix des l gumes et des fruits et les soldes principalement dans l habillement La saisonnalit des prix des fruits et des l gumes bien qu irr guli re d une ann e sur l autre est connue prix lev s en hiver prix bas en t Quant aux soldes dans l habillement ils provoquent une baisse tr s marqu e des prix en janvier et en
192. n la formule de Laspeyres laquelle suppose que les quantit s consomm es des diff rents produits restent fixes dans le temps Certaines critiques sont pleinement fond es comme la d rive du cha nage de la moyenne des indices Il y a t rem di en utilisant des moyennes g om triques ce qui fait sortir du cadre Laspeyrien Le biais de substitution fait r f rence au comportement du consommateur individuel Il montre l int r t de mises jour fr quentes des pond rations pratique d j ancienne m me si elle n est pas encore mise en uvre tous les niveaux La correction des changements de qualit des produits est le probl me majeur des indices de prix et il faudrait des moyens consid rables pour le traiter dans son int gralit La mise en commun des moyens des instituts nationaux de statistique notamment au niveau europ en et l acc s des donn es tr s fines permettront des avanc es progressives qui fiabiliseront la mesure de l indice La prise en compte du gain d utilit d l introduction sur le march de produits enti rement nouveaux et l largissement de la gamme des produits soul ve quant elle des difficult s conceptuelles et pratiques qui sont loin d tre r solues m me si l introduction rapide des nouveaux produits dans l indice est un bon principe La pr cision est un probl me d un autre ordre comme dans tout sondage elle est fonction de la taille et de la r partition
193. n obtient en divisant leur valeur le mois courant ici juillet 1997 par leur valeur du mois de d cembre de l ann e pr c dente et en multipliant le tout par 100 Comme l nformations Rapides ne reprend que les Pour comprendre l indice des prix 165 indices des trois mois pr c dents et du mois correspondant de l ann e pr c dente il faut faire appel d autres sources pour mener le calcul soit un des num ros des Informations Rapides de janvier avril 1997 soit un des Bulletins mensuels de Statistiques de janvier ao t 1997 sur ce support de diffusion figurent les indices des 12 mois pr c dents On dispose ainsi des donn es suivantes Pond rations Indices base 100 1990 1997 d cembre 1996 juillet 1997 Alimentation Tabac Alimentation y c tabac On calcule d abord les indices base 100 en d cembre 1996 07 97 I 1022 ron 101676 12 964 107 4 07 97 I 1265 100 104 912 12 96 187 3 e On calcule ensuite l indice agr g du mois de juillet 1997 en base d cembre 1996 partir de ces donn es 07 97 I _ 2020x101676 198x104912 _ 10 965 12 964 T 2218 e On calcule ensuite l indice agr g du mois de juillet 1997 en base 1990 07 97 I 112 1 x101 965 114 3 90A T Cette valeur correspond exactement l indice diffus On notera toutefois que l indice recalcul ainsi pourrait diff rer de l indice de 0 1 point ou plus rarement de 0 2 point pour des raison
194. nale la d pense de consommation finale et la consommation finale effective La d pense de consommation finale des m nages couvre uniquement la part des achats de biens et services la charge des m nages l autoconsommation de biens et services et les avantages en nature La consommation finale effective des m nages est gale la d pense de consommation finale augment e des transferts sociaux en nature re us des administrations Ceux ci correspondent aux d penses individualisables des administrations publiques et priv es et prennent la forme de prestations sociales en nature remboursements ou prise en charge de d penses ou de biens et services non marchands fournis gratuitement ou quasi gratuitement La notion de consommation finale effective de la future base de comptabilit nationale est proche de celle de consommation largie de la base actuelle 46 Insee M thodes n 81 82 Ainsi un certain nombre de d penses sont elles exclues de l indice parce que au sens de la comptabilit nationale elles ne sont pas des d penses de consommation Les imp ts directs les cotisations sociales les int r ts dont ceux du cr dit la consommation sont naturellement des charges des m nages Mais ces charges ne sont pas des achats de consommation et il est en outre difficile sauf pour le cr dit d y discerner des prix Des membres de nombreux m nages poss dent et g rent des entreprises individuelles exploitan
195. national et mette le doigt sur une difficult m thodologique Un tel cas est arriv avec le transport a rien dans les comptes de 1993 l utilisation de l IPC 1 7 conduisait une baisse de 5 du volume de la consommation des m nages alors que le nombre de passagers km tait en augmentation Cette apparente contradiction provenait de ce que les compagnies a riennes avaient pratiqu de nombreux rabais assortis de conditions particuli res faisant ainsi diminuer le prix moyen du km Or dans l IPC cette diversification de l offre tait trait e travers l apparition de nouveaux produits et la baisse du prix moyen constat e tait neutralis e dans l indice Sans nier que les conditions particuli res fix es par les compagnies constituaient pour certains usagers une baisse de qualit on pouvait penser que le partage entre baisse des prix et baisse de la qualit restait effectuer partir des pr f rences des consommateurs Dans le cas pr sent les comptes nationaux ont corrig pour 1993 le partage volume prix de fa on stabiliser le volume du transport a rien Les indices implicites de la comptabilit nationale Mais un aspect souvent m connu est qu en dehors de toute rectification de ce type l indice agr g des prix la consommation des m nages de la comptabilit nationale est diff rent de l IPC Si les comptables nationaux utilisent on l a vu les indices d taill s issus de l IPC pou
196. nd ration des fruits par strate en Taille Cet D Total Zeat ooo f gt e gt e gt Ainsi pour la framboise on a amp 18 6x97 838 2x89 098 2x125 304 8 6x98 763 8 5x89 526 5 9x88 509 3 9x92 591 97 143 Annexe 3 3 Le prix moyen France enti re de la framboise est obtenu comme la moyenne harmonique pond r e par le poids des strates des prix moyens par strate Ainsi pour cette vari t on obtient un prix moyen gal 32 35 F 3 me tape Calcul des indices bruts d octobre et novembre 1995 du poste fruits frais Le poste fruits frais est compos des vari t s suivantes banane citron cl mentine oranges pommes framboise raisins L indice du poste est calcul partir des indices des vari t s base 1992 en utilisant une moyenne arithm tique pond r e des indices des vari t s On rappelle que ces pond rations sont diff rentes d un mois sur l autre Dans le cas pr sent la diff rence essentielle entre les deux paniers est la disparition du raisin en novembre En outre on notera le poids accru de la banane du citron de la cl mentine et de la framboise en novembre au d triment de l orange et de la pomme Dans la suite de cette pr sentation les indices obtenus seront qualifi s de bruts pour les diff rencier des indices de Paasche et des indices sensibles qui en sont une d comp osition utile des fins d analyse Tableau 3 Part des fruits dan
197. ndice d ensemble un indice intitul ensemble avec loyers fictifs incorporant cette autoconsommation La pond ration des loyers passe de 5 2 17 3 elle fait donc plus que tripler Le r sultat d ensemble se trouve bien entendu modifi mais d un point seulement sur six ans de 113 8 en 1991 il passe 114 8 en 1996 Une modification importante du champ couvert se traduit donc par un gain annuel moyen d un peu moins de 0 15 Ce n est pas n gligeable sans tre important le jugement sur le niveau global de l inflation ou sa tendance ne s en trouve pas boulevers On peut en conjecturer que les d fauts de couverture signal s plus haut dont l ordre de grandeur dans le total des d penses de consommation est le m me que le poids des loyers fictifs ne sauraient fragiliser le r sultat d ensemble lequel jouit donc d une certaine robustesse 1 En 1996 l indice du loyer des r sidences principales s levait 124 1 contre 113 8 pour l indice d ensemble prenant en compte uniquement les loyers des locataires 2 On ne s int resse ici qu aux loyers pay s par les locataires sans comprendre les charges acquitt es aussi bien par les propri taires que par les locataires lesquelles sont bien entendu prises en compte dans l indice mais d autres postes 3 En 1996 3 2 De quels m nages s agit il La seconde dimension du champ couvert par l indice est la population concern e Jusqu l in
198. nn e de base ainsi que cela figure dans l encadr ci apr s Cette d composition met bien en vidence la saisonnalit des indices produits frais et justifie que pour leur interpr tation on d saisonnalise les r sultats obtenus Annexe 3 5 Notations utilis es n m mois m de l ann e n 0 m mois m de l ann e 0 ann e de base Rappelons ici que la composition du panier d un m me mois m est identique quelle que soit l ann e Indice brut du mois m de l ann e n n 2m panier de 0 m aux prix de n m i panier de 0 m aux prix moyens de o Indice de Paasche du mois m de l ann e 0 panier de o m aux prix de 0 m IP 0 m panier de o m aux prix moyens de o IP o m est un indice de Paasche parce qu il utilise les pond rations variables du mois sous revue Cet indice pour l ann e de base mesure le niveau moyen des prix du mois par rapport au niveau moyen des prix de l ann e Il refl te une sorte de saisonnalit des prix l ann e de base Indice sensible du mois m de l ann e n m panier de o m aux prix de n m panier de o m aux prix de 0 m On appelle IS n m un indice sensible Cet indice compare les prix du mois m de l ann e courante aux prix du mois m de l ann e de base Comme annonc l indice brut est gal l indice de Paasche multipli par l indice sensible A I n m IP 0 m xIS n m Pour comparer main
199. ns l indice d avoir ses caract ristiques modifi es tout en conservant son usage principal Le prix apr s modification n est pas comparable a priori au prix avant modification et il y a bien un probl me pour la prise en compte de ce nouveau prix Il faut donc proc der une valuation de l impact de la variation de qualit sur ce prix Cela est th oriquement possible dans la plupart des cas mais n cessite de poss der de tr s nombreuses informations sur les caract ristiques des produits concern s soit pour que l enqu teur puisse d cider en connaissance de cause qu il s agit d un produit quivalent soit pour valuer l impact des variations de ces caract ristiques sur le prix par une m thode conom trique ou autre ce qui est fort co teux 13 Il faut donc avoir d fini pr alablement l quivalence entre deux produits En effet lorsqu un produit dispara t dans un point de vente on ne peut pas trouver par d finition dans ce m me point de vente un produit strictement quivalent m me marque m me conditionnement m mes caract ristiques techniques sinon le produit ne serait pas consid r comme ayant disparu L quivalence demande donc d accepter un remplacement l int rieur d une famille de produits dont les caract ristiques sont proches C est cette proximit champ d acceptation qu il faut d finir Ceci demande un travail de documentation sur les produits et sur la jurispr
200. ns sont exclues de cet ensemble ou bien ce n est pas de la consommation des m nages ou bien il n y a pas de prix ou bien les deux ensemble Ce tableau montre aussi les biens et services exclus actuellement pour d autres causes indiqu es plus haut services des assurances services hospitaliers services domestiques et d action sociale conseils juridiques et financiers jeux de hasard divers 38 ni 4 x 3 On peut assimiler d un certain point de vue les jeux de hasard un syst me d assurance risque positif 50 Insee M thodes n 81 82 Champ couvert en 1997 par l indice des prix la consommation des m nages base 1990 La zone en blanc correspond aux op rations comprises dans le champ de l indice les zones en gris aux op rations non comprises dans ce champ Op rations comportant des prix Op rations ne comportant pas de prix Op rations incluses dans la consommation des m nages au sens de la comptabilit nationale Achats de biens et services pour une consommation de m nage y compris biens durables neufs petits travaux d entretien du logement la partie des loyers couverte par les aides au logement la partie rembours e par la s curit sociale les mutuelles pour les m dicaments et les services ambulatoires non compris services des assurances services domestiques prestations administratives services juridiques automobiles
201. nsacr e l histoire des indices en France 23 Sur la double signification du terme indice du co t de la vie voir aussi M Glaude 1997 24 ie su Il n en est pas de m me en Allemagne o l indice de prix la consommation a pour d nomination Preis index f r die Lebenshaltung que l on traduit commun ment par indice du co t de la vie cf chapitre II 3 3 Pour comprendre l indice des prix 37 d opinions mises par les partenaires sociaux au sein de commissions sp cialis es Les indices du co t de la vie taient obtenus en chiffrant p riodiquement le co t de ce budget type et en le rapportant sa valeur la p riode de base Les relev s de prix servant ce chiffrage taient r alis s dans des conditions pr caires quant aux produits observ s ils n taient pas comme on l a vu plus haut d finis de fa on suffisamment claire pour tre n cessairement identiques d une p riode l autre Autrement dit le panier de consommation la base du calcul de l indice ne restait pas fixe au cours du temps Ainsi les indices du co t de la vie n taient en aucun cas des indices de prix Le choix pour leur calcul de m thodes aussi peu scientifiques s explique pour des raisons historiques il n existait pas l poque d investigations syst matiques et d ampleur suffisante sur les d penses de consommation les quantit s consomm es et les prix pratiqu s I
202. nt les tarifs publics les produits cours plus ou moins volatils comme les produits p troliers ou encore les produits frais sans oublier les soldes Une hausse ou une baisse ne prend tout son sens que lorsqu on en conna t les d terminants Les regroupements utilis s pour l analyse conjoncturelle Interviennent dans cette d termination la fois la pond ration et les indices propres de chaque poste Un poste pond ration faible mais dont les prix voluent plus vite que la moyenne peut avoir sur l indice d ensemble une influence plus importante Pour comprendre l indice des prix 139 qu un poste forte pond ration dont l volution des prix se distingue peu de celle de l ensemble Le choix des secteurs explicatifs de l volution globale des prix ne saurait tre jug a priori Selon les p riodes c est tel ou tel secteur qui doit tre mis en vidence Il n en reste pas moins que le processus de formation des prix n est pas le m me selon les produits formant les diff rents postes Certains d entre eux comme les services o les progr s de productivit sont relativement faibles sont tr s li s l volution du co t de la main d uvre En revanche la pression de la concurrence et les gains de productivit caract risent l volution des prix des produits manufactur s du secteur priv tandis que les al as climatiques affectent l volution des prix des produits alimentaires Quant
203. nuelle aurait t n anmoins de 131 3 127 8 127 8 0 027 soit 2 7 C est ce qu on appelle l acquis en fin d ann e ou l effet report 2 Comment faire la synth se des volutions de prix l mentaires Supposons pour simplifier que le seul probl me r soudre pour tablir un indice de prix est de faire la synth se des volutions l mentaires de prix calcul es selon les bases que l on vient de rappeler Comment proc der Nous allons en exposer le principe partir d exemples tr s simples 2 1 Plusieurs indices possibles Cas n 1 Il n existe que deux biens la viande faux filet et le vin rouge 10 on s int resse la situation d un m nage consommant tant la p riode 0 dite de base qu la p riode 1 dite courante 20 kilos de faux filet et 20 litres de vin rouge 10 on suppose que le prix du kilo de faux filet passe de 100 F 120 F de la p riode 0 la p riode 1 et celui du vin rouge de 10 F 11 F L indice du prix du faux filet est donc de 120 celui du vin rouge 10 de 110 Quel est alors l indice d ensemble Le consommateur d pensait la p riode 0 20 x 100 F 20 x 10 F 2 200 F Du fait de l augmentation des prix sa d pense en 1 pour acheter les m mes quantit s de produit est plus forte 20 x 120 F 20 x 11 F 2 620 F L augmentation de la d pense tant due uniquement l augmentation des prix et pas celle des
204. objet de la mesure est de calculer une variation moyenne des prix Il ne s agit pas de co t de la vie ni m me de ses variations en d pit de certaines habitudes de vocabulaire f cheuses il ne s agit pas non plus de budget chiffr en francs du consommateur moyen ou du consommateur le plus pauvre ni de ses variations Voil des distinctions et des questions qui n cessiteront les explications et r ponses donn es dans le premier chapitre le principe de la mesure et l objet mesur Refl ter la diversit des produits et de leurs prix Sachant bien ce qu on veut faire en g n ral quand on calcule un indice des prix on arrivera la fa on dont on le fait l Insee Commencera alors la description de l instrument Quel champ couvre t il c est dire quelles cat gories de consommateurs quel ensemble de biens et services quels march s Comporte t il l observation compl te de tous les prix de tous les biens et services retenus dans tous les endroits o ils sont vendus et tout moment Un relev aussi g n ral des prix pratiqu s est la fois impossible et superflu la technique des sondages permet une observation d une ampleur suffisante un co t raisonnable Mais il faut veiller la repr sentativit dans tous les chantillonnages pratiqu s les observations faites en nombre important mais limit doivent repr senter fid lement la multitude de 3 Les anglo saxons utilisent n anmoin
205. oh rent avec l objectif de mesure de l inflation et avec la r partition uniforme des relev s de prix des produits ordinaires au cours du mois En revanche si l on privil giait l approche pouvoir d achat du budget des m nages il ne faudrait tenir compte de cette hausse qu au moment o elle appara t sur les factures c est ce que font certains pays de l Union europ enne dont l Allemagne 4 5 Le maintien de la repr sentativit Il faut insister sur la nature de la repr sentativit recherch e Ainsi qu on l a pr cis d s le d but de l ouvraga l indice mesure des variations non des niveaux Le lecteur aura remarqu que la pr occupation de cet objectif est pr sente tout au long du d veloppement pr c dent sur les sondages qui d terminent les points d application pratique de l observation des prix Au sein de chaque poste on a choisi des vari t s susceptibles d tre affect es des m mes mouvements de prix que l ensemble de ce poste Dans leur recherche des produits devant repr senter chaque vari t les enqu teurs sont invit s privil gier les produits dont les caract ristiques facilement identifiables leur garantissent qu ils pourront les reconna tre au cours de leurs relev s futurs et observer par cons quent de vraies variations de prix Enfin l id e de suivre en cours d ann e un chantillon constant de points de vente au sein de chaque agglom ration retenue v
206. omique Graphique 1 L IUC est le rapport de deux budgets utilit constante beasna a pin anA A a AG PR 24 Insee M thodes n 81 82 Lecture le point repr sente la situation de base Ce point correspond la rencontre optimale entre la droite de budget D dont la pente est le rapport des prix la p riode de base et la courbe d utilit U Le point B repr sente la situation courante avec une nouvelle droite de budget D de pente diff rente les prix relatifs ont chang et une courbe d utilit U sup rieure dans cet exemple U Le point A est d fini comme le point o la courbe d utilit de d part U tangente la droite D parall le D Le point correspond une situation th orique o le consommateur reste sur la m me courbe d utilit mais consomme le panier correspondant aux prix relatifs de la situation d arriv e L IUC indice de prix sera gal au rapport du budget th orique en A et du budget de d part en A ou bien encore si l on prend comme r f rence la p riode courante au rapport du budget d arriv e en B au budget th orique en B point o la courbe d utilit d arriv e U tangente la droite D parall le D 1 Cf Annexe II de F Lequiller 1987 lequel renvoie pour une bonne pr sentation de l IUC Deaton and Mullbauer 1980 2 Cela suppose que les biens soient parfaitement divisibles Il n en est pas toujours ainsi dans la r alit Par exemple
207. on de la pr cision de l chantillonnage La pr cision peut tre entendue comme suit si on d cidait de tirer un nouvel chantillon d agglom ration de modifier la liste des vari t s suivies et par suite de disposer d un nouvel chantillon de s ries de prix la valeur de l indice des prix toutes choses gales par ailleurs serait sans doute diff rente Si cet cart est faible on dira que l indice est peu sensible aux variations d chantillonnage et par extension que la valeur obtenue est relativement pr cise 140 4 PNT oaa pada Ceci ne veut pas dire pour autant que l indice ne soit pas biais Par ailleurs la pr cision dont il est question ici est seulement d origine al atoire c t de la variance de sondage existe une Pour comprendre l indice des prix 119 2 1 Th orie et calcul La th orie des sondages permet de calculer la pr cision de l indice cons cutive au tirage des s ries de prix Gr ce elle on peut savoir entre quelles valeurs seraient compris les indices si on construisait tous les chantillons possibles d agglom rations et tous les chantillons possibles de s ries de prix dans ces agglom rations Les principaux enseignements de la th orie montrent que l indice d une vari t est d autant plus pr cis que l on tire davantage d agglom rations que l on fait davantage de relev s dans chaque agglom ration que les prix voluent en moyenne de
208. on des m thodes et des proc dures de calcul entre les indices et l indice m tropolitain Rappelons que l IPCH couvre d j les DOM cf chapitre V et que le nouvel indice base 100 en 1998 les prendra en compte 160 Insee M thodes n 81 82 5 pages tableau 27 enfin pour environ 150 prix moyens en France m tropolitaine La plupart d entre eux concernent des vari t s homog nes ou des produits frais et sont des interm diaires de calcul de l indice cf chapitre III Ils sont tablis pour une ann e calendaire donn e structure commerciale fixe les ventuelles baisses de prix li es une modification du tissu commercial en cours d ann e ne sont donc pas prises en compte Elles n apparaissent et de fa on brutale que lorsqu on fait une mise jour de l chantillon c est dire en fin d ann e Cette rupture est marqu e d un carr noir au d but de l ann e suivante ces pages il faut ajouter la publication des r sultats d ensemble des IPCH dans la partie s ries internationales 2 4 Autres publications Certains r sultats ne sont tablis et diffus s qu annuellement l indice annuel moyenne simple des indices mensuels avant arrondis fait l objet d un num ro d Informations Rapides l volution annuelle du pouvoir d achat du franc est publi e dans le num ro de f vrier du BMS ainsi que l indice annuel des sp cialit s pharmaceutiques remboursables et celui de
209. onne qui r pond l enqu teur 7 Les remises n intervenant que quelques heures prix flash sont donc exclues Sont exclues galement les remises portant sur le cr dit IPC excluant de son domaine cf plus haut la variation des taux d int r t Pour comprendre l indice des prix 59 pr cis 50 Ils ont commenc a tre incorpor s dans le calcul de l indice base 100 en 1990 partir de 1992 et le sont totalement en 1998 Les soldes ont en effet perdu leur caract re exceptionnel et marginal Il ne s agit plus seulement d couler des produits de fin de saison mais d une action de promotion de grande ampleur Leur importance dans les ventes de textile habillement n a cess de cro tre de l ordre de 20 en 1991 ces achats repr sentaient en 1995 pr s de 33 du chiffre d affaires annuel Par ailleurs une telle pratique s est r pandue dans d autres secteurs ameublement lectrom nager hi fi bricolage jardinerie bijouterie maroquinerie chaussures o elle a t progressivement prise en compte dans les relev s de prix Des pr cautions ont t prises pour s assurer que le produit sold est vraiment celui suivi jusqu alors dans l chantillon et qu il n est pas le seul tre sold pour viter les erreurs d chantillonnage En revanche les baisses de prix li es des op rations de liquidation sont exclues car il s agit d un v nement exceptionnel sp cifique au
210. orique 3 A EE u par r de produits sim l res OC Ardenproduit volution de prix pure entre produit remplac et produit rempla ant prise en compte dans l indice part de la diff rence de prix entre produit remplac et produit rempla ant due la diff rence de qualit entre les deux produits Exemple 2 dans un supermarch les bouteilles d eau de Volvic en bouteille de 1 5 litre sont remplac es par des bouteilles toujours de Volvic de 1 litre Il y a variation de contenance mais comme l unit de calcul est non pas la bouteille mais le litre et demi et que la variation de quantit reste dans des limites raisonnables on pourra comparer le prix ramen au litre et demi de chacune des deux bouteilles En revanche si au lieu d une bouteille d un litre on n avait pu relever que le prix de bouteilles de 50 cl les deux produits auraient t consid r s comme non comparables car les quantit s sont trop diff rentes elles sont dans le rapport de 1 3 Le remplacement en quivalent suppose que les caract ristiques techniques d terminant le niveau de prix du produit soient peu nombreuses et bien connues Cette m thode ne peut donc tre retenue sans risque que pour des produits relativement simples comme on l a vu elle peut tre utilis e assez largement par le fait de la prise en compte du prix non pas l unit mais l unit de calcul Par exemple pour la baguette de pain le prix suivi
211. ortance de ce crit re dans la diff renciation des prix entre produits 63 n f 3 s Plus exactement l enqu te budget de famille fournit des donn es sur la consommation au niveau ZEAT x taille d agglom ration qui crois es avec les r sultats du recensement ont permis de d duire une r partition r gionale 64 A f Hors produits frais et tarifs 65 24 Doi F Au maximum pour une vari t homog ne pour viter tout effet de grappe il ne doit pas y avoir plus de trois s ries observ es dans les hypermarch s deux dans les supermarch s de plus de 800 m les grandes surfaces sp cialis es et les grands magasins et une s rie dans les autres points de vente o L tude r alis e par A Saglio 1995 sur les tablettes de chocolat a montr le parti que l on pourrait tirer dans ce domaine de l utilisation des donn es tr s fines que poss dent aujourd hui les soci t s de mercatique Il est possible qu l avenir ces donn es soient utilis es pour obtenir un chantillonnage de meilleure qualit que celui op r aujourd hui 68 Insee M thodes n 81 82 52 2n 67 4 A In fine l chantillon national comporte 126 000 s ries Cet chantillon peut para tre lev mais si on le rapporte au nombre de vari t s cela ne laisse qu un chantillon moyen de 140 s ries par vari t 4 4 L chantillon des dates d observation L indice mensuel des prix est un indice repr sentatif
212. out fait central dans l appr ciation de la situation conomique fran aise mais aussi un r le social important par le biais des indexations qui font r f rence un indice des prix Les r sultats publi s ne vont pas toujours dans le sens de ce que les agents conomiques per oivent ou croient percevoir chacun se fait une id e de l volution globale des prix sur la base de ses constatations personnelles l occasion de ses achats quotidiens ou de ce qu il lit ou entend dire ce sujet Mais cette appr hension est ponctuelle et la subjectivit et l int r t plus ou moins conscients peuvent avoir leur part De leur c t ceux qui fixent les prix commer ants et professionnels de la distribution ont parfois du mal accepter les volutions des prix retrac es par l indice vrai dire une certaine m connaissance de l instrument de la mani re dont il est construit des r sultats qu on peut en attendre peuvent expliquer ces r actions au moins en partie Il est donc important que soit bien connu l instrument utilis par l Insee Tel est l objet de cet ouvrage L indice id al n existe pas L indice des prix la consommation est un instrument de mesure de l volution au cours du temps du niveau g n ral des prix des biens et services achet s utilis s ou gt 2 LCL 2 pay s en vue d tre consomm s par une population de r f rence Cette d finition est trop g n rale pour
213. p exact de cet indice 152 Insee M thodes n 81 82 En Gisserrent eur i mois 4 L indice des prix la consommation harmonis IPCH Comme on l a rappel pour les comparaisons internationales ai niveau europ en l indice des prix harmonis la consommation est l instrument ad quat il a t b ti pour cela cf chapitre V Les IPCH sont tablis partir d une nomenclature internationale des d penses des consommateurs relativement r cente baptis e COICOP Classification of Individual Consumption by Purpose Une version de cette nomenclature a t sp cialement adopt e pour les IPCH la COICOP IPCH Les sous indices publi s sont bas s sur cette nomenclature Une liste de ces diff rents sous indices est pr sent e dans l annexe 6 Les pond rations assign es chacun varient d un pays l autre en fonction de l importance relative des d penses que les consommateurs consacrent chaque sous cat gorie Malgr l absence d un panier uniforme s appliquant tous les tats membres la comparabilit est cependant assur e Cette nomenclature est proche de celle utilis e pour l indice national depuis la r novation de 1993 La principale modification concerne les services fonction 8 de l indice national red compos e en 9 10 11 et 12 par ailleurs les boissons alcoolis es sont regroup es avec le tabac Pour comprendre l indice des prix 153 5 Un exemple d utilisation
214. pagn d un rapport relatant s il y a lieu la position de la majorit et celle de la ou des minorit s Le Gouvernement ayant pris connaissance de ces documents fixe par d cret en conseil des ministres le nouveau taux de salaire minimum de croissance Art L 141 5 En aucun cas l accroissement annuel du pouvoir d achat du salaire minimum de croissance ne peut tre inf rieur la moiti de l augmentation du pouvoir d achat des salaires horaires moyens enregistr s par l enqu te trimestrielle du minist re du Travail L indice de r f rence peut tre modifi par d cret en conseil des ministres apr s avis de la L n 82 957 du 13 nov 1982 commission nationale de la n gociation collective Art L 141 6 Les rel vements annuels successifs devront tendre liminer toute distorsion durable entre la progression du salaire minimum de croissance et l volution des conditions conomiques g n rales et des revenus cette fin une proc dure d examen et une programmation seront 166 Signalons ce propos le d pliant destin faciliter l utilisation de l indice pour ces indexations disponible sur demande aupr s d Insee Info Service et des directions r gionales de P Insee adresses en fin d ouvrage Pour comprendre l indice des prix 149 labor es et mises en uvre dans le cadre du plan pluriannuel de d veloppement conomique et social gt Art L 141 7 En cours d ann e u
215. peu tendues 58 2 PT ie Le croisement des 909 vari t s et des 96 agglom rations retenues unit s ne js ie ie 59 primaires du sondage a conduit 21 000 vari t s x agglom rations toutes les vari t s n tant pas repr sent es dans chaque agglom ration 4 3 L chantillon des s ries Il restait aux bureaux r gionaux de prix de choisir au sein de chaque vari t x agglom ration les points de vente dans lesquels seraient observ s par les enqu teurs les prix des produits appartenant cette vari t Pour ce faire ils disposaient d un certain nombre de consignes On a fait en sorte tout d abord de reproduire fid lement dans l chantillon les parts de march assur es par les diff rents types de points de vente au niveau du poste voire m me au niveau de la vari t lorsqu il y a des r partitions diff rentes au sein d un m me poste Par exemple pour le poste pain l chelon r gional a re u comme consigne d effectuer 70 des relev s chez les boulangers traditionnels 20 dans les supermarch s 6 dans les hypermarch s etc De plus pour chaque vari t une taille nationale d chantillon a t allou e qui est fonction du poids de la famille de Hors produits frais et vari t s tarifaires 59 a iz t ut Le nombre total d agr gats l mentaires vari t s x agglom rations tenant compte des tarifs et des produits frais s l ve
216. place au niveau central de fa on ce que la solution ces probl mes de changement de qualit soit appliqu e de fa on homog ne sur l ensemble du territoire Cela tait possible dans la mesure o producteurs et distributeurs ditent des catalogues fournissant un descriptif relativement pr cis des produits et des prix on dispose donc d une abondante information permettant de r soudre les difficult s rencontr es au niveau de la collecte Mais en ce qui concerne les calculs les indices l mentaires sont comme pour les vari t s h t rog nes des moyennes g om triques des rapports de prix tablies au niveau agglom ration 89 Le nombre de relev s varie l g rement d un mois l autre puisque dans chaque point de vente l enqu teur doit pour une vari t donn e correspondant des normes et des d finitions bien pr cises taille poids etc relever toutes les tiquettes existantes dont le nombre peut varier d une fois l autre Par exemple pour les fraises il rel vera habituellement le prix des gariguettes plus occasionnellement le prix des mara des bois Pour comprendre l indice des prix 87 1 4 Les loyers Les loyers des r sidences principales 5 6 de la pond ration totale ne sont observ s que trimestriellement partir d enqu tes aupr s des m nages le champ de l enqu te est l ensemble des r sidences principales lou es vides L chantillon est un panel d
217. plus de 0 1 en glissement annuel d un indice tabli avec des pond rations mises jour annuellement 3 Les probl mes en suspens 3 1 L extension de la couverture En d pit des nombreuses avanc es et d un travail remarquable men de fa on concert e par les diff rents instituts l extension de la couverture de l IPCH l ensemble de la consommation rencontrait fin 1997 quelques difficult s Les domaines qui restaient couvrir sant ducation et action sociale notamment sont ceux qui soul vent le plus de difficult s conceptuelles et pratiques suivi d un prix total brut ou d un prix net tenant compte des prestations sociales re ues par les m nages probl mes pos s par les diff rences de financement de la couverture sociale entre pays difficult identifier la nature exacte du service et isoler les effets prix des effets qualit Ces secteurs ne figurent d ailleurs l heure actuelle que partiellement dans l indice fran ais 3 2 Les propri taires occupant leur logement Enfin il est bien vident que l inflation est un ph nom ne qui se manifeste dans toutes les formes de transactions commerciales Y compris les achats de biens d investissement les march s publics le co t de la main d uvre SEL Pour l appr cier on ne peut donc se limiter au seul indice des prix la consommation C est pourquoi certains pays dont la France ne fait pas partie ont dem
218. ppartiennent au secteur non marchand et que ce sont des d penses nettes qui sont comptabilis es il para t naturel de suivre non le prix de la journ e d hospitalisation mais la seule part de celui ci la charge des m nages savoir le ticket mod rateur le prix des prestations de type h telier forfait journalier d penses de t l phone et celui de quelques prestations m dicales d passements d honoraires interventions non rembours es Conceptuelles aussi parce que l volution du ticket mod rateur comme celle du prix de journ e est en effet influenc e par des modifications parfois tr s importantes des services rendus augmentation du nombre d infirmi res variation du nombre de m decins par malade am lioration de l quipement Elle comporte donc une variation de qualit donc de volume qu il faudrait pr alablement liminer par un ajustement convenable Difficult s pratiques ensuite latives l obtention d un chantillon repr sentatif et la prise en compte des variations de qualit D autres postes enfin ne figureront ni dans l IPC ni l IPCH tel est le cas des jeux de hasard pour lesquels l laboration d un indice est assez difficile Ils sont d ailleurs exclus du champ de l harmonisation europ enne Le tableau ci apr s r capitule le champ couvert par l indice mensuel des prix la consommation sous une forme qui fait appara tre la cause pour laquelle des op ratio
219. produit rempla ant et le produit remplac C est pourquoi l Insee comme les autres instituts de statistique europ ens s est orient vers d autres m thodes de traitement de l volution de la qualit La meilleure mani re semble tre d valuer celle ci de fa on explicite Troisi me technique l valuation explicite de la diff rence de qualit cf graphique C G n ralement le prix est non pas li une seule caract ristique du produit mais plusieurs Cette liaison peut s exprimer non par une formule math matique rigoureuse une quation donnant le prix en fonction des caract ristiques mais par une relation de nature statistique donnant le prix le plus probable en fonction des caract ristiques On parle alors de mod le h donique Les caract ristiques peuvent tre techniques sp cifiques au produit ou plus g n rales marque type de point de vente provenance du produit Cette relation peut ne pas tre lin aire mais mettre en jeu des fonctions alg briques plus compliqu es Enfin la modification peut toucher non pas une seule caract ristique mais plusieurs sans que ce soit n cessairement toutes celles ayant un effet sur les prix L conom trie peut dans certains cas apporter une solution Cette technique base de statistique math matique permet de trouver parmi toutes les caract ristiques qualitatives ou quantitatives connues d un produit celles qui influent sur le prix
220. ption la mise jour et l utilisation de mod les h doniques sont cependant tr s co teuses et n cessitent l observation permanente d un grand nombre de donn es les caract ristiques des produits qui doivent de plus tre parfaitement fiables Une autre possibilit d utilisation un peu moins ambitieuse consisterait proc der en deux tapes Dans un premier temps on chercherait identifier et hi rarchiser les caract ristiques des produits selon leur influence sur le prix Dans un second temps la liste des principales caract ristiques pertinentes serait utilis e pour homog n iser le contenu de la vari t et favoriser des remplacements en quivalent C est en partie en raison du peu de moyens qu elle demande que la m thode dite du co t des options est utilis e pour l automobile aux lieu et place d une m thode h donique Elle est appliqu e lorsque sur un mod le une option devient obligatoire par exemple Airbag ABS climatisation Comme l on conna t le co t qui tait jusqu alors celui de cette option on peut mettre ce co t en parall le avec l augmentation de prix qui fait suite l introduction en s rie de cet quipement Plut t que de corriger le prix de la totalit du co t de l option on se limite la moiti de celui ci Ce choix peut se justifier de deux mani res le co t r el de l installation en standard de l option est plus faible que l
221. qu tes Budget de familles Enqu tes Budget de familles Mise jour annuelle partir des Comptes Nationaux Mise jour annuelle partir des Comptes Nationaux ANNEXE 3 L INDICE DES PRIX DES POSTES PRODUITS FRAIS Ces postes sont au nombre de 5 fruits l gumes poissons crustac s mollusques fleurs et plantes Leur pond ration repr sente environ 2 5 de l indice d ensemble Le mode de calcul de chacun de ces postes est le m me Aussi raisonnera t on sur un seul de ceux ci le poste produits frais 2 1 A TE A Pour des raisons bien compr hensibles de confidentialit nous n allons faire qu exposer le principe du calcul Le choix des vari t s les pond rations les prix eux m mes sont fictifs Nous allons ainsi supposer que le poste fruits frais ne comporte que 7 vari t s au lieu de 22 en r alit dont l une d entre elles serait la framboise Notre objectif est d tablir l indice de novembre 1995 Le calcul comporte 3 tapes Les deux premi res tapes permettent d obtenir un indice en base 92 par vari t elles sont identiques pour toutes les vari t s du poste La troisi me tape est celle du calcul du poste avec les pond rations mensuelles variables Nous prendrons comme exemple celui de la vari t framboise 1 re tape calcul du prix moyen de la vari t framboise par strate et de l indice de novembre 1
222. quantit s inchang es on peut crire Pour comprendre l indice des prix 19 Indice de d pense de 0 1 Indice de prix de 0 1 2620 Indice de prix de 0 1 2200 x 100 soit 119 1 Cas n 2 la p riode 1 le consommateur ach te 21 Kg de bifteck et 40 litres de vin rouge la p riode 1 il d pense 21 x 120 F 40 x 11 F 2 960 F ue 2 960 L indice de d de 0 1 est indice de d pense de 0 1 es 200 x100 134 6 il n est plus gal l indice des prix puisque quantit s achet es et prix ont tous deux vari On peut par contre se demander quelle aurait t la variation de la d pense si seuls les prix avaient vari i soit en prenant comme r f rence les quantit s achet es la p riode 0 ii soit en prenant comme r f rence les quantit s achet es la p riode 1 Cette variation mesurera la hausse des prix comme dans le cas n 1 i Les quantit s consomm es tant celles de la p riode 0 on se trouve renvoy l exemple pr c dent l indice de prix est de 119 1 De m me que l on fige arbitrairement les quantit s pour obtenir un indice de prix on figera les prix pour avoir un indice de quantit 7 21x120 F 40x 11 F Indice de quantit 20x 20F 20 xI1F s0iten base 100 Indice de quantit 2960 00 113 0 2 620 Les prix fix s sont ici ceux de la p riode courante On obtient alors l galit fondamentale Indi
223. qui est cha n Cet cart serait de 0 11 au bout de cinq ans soit en moyenne de 0 02 lan La majeure partie du biais de substitution au niveau agr g semble donc r solue par le cha nage de l indice Par ailleurs puisque sur chaque p riode d un an on garde le m me panier le principe de n enregistrer que des variations pures de prix est bien entendu respect Toutefois si les prix reviennent leurs valeurs d origine plus d un an apr s le d but de la base il se peut que la valeur de l indice ne redevienne plus 100 du fait des d formations de la structure des achats prises en compte dans l indice cha ne Encadr 3 Les deux interpr tations de l indice de Laspeyres des prix L indice de Laspeyres des prix la consommation est g n ralement d fini comme le rapport du co t ou de la valeur d un panier de consommation fixe celui de la p riode de base la p riode courante au co t de ce m me panier la p riode de base si O est la p riode de base 1 la p riode courante R et Q indiquant respectivement les prix et les quantit s des diff rents produits i qui composent le panier de consommation alors l indice de Laspeyres s exprime de la fa on suivante A S Montiel et L Viglino 1995 Effet du cha nage annuel note interne Insee n 176 F320 du 17 6 1993 Pour comprendre l indice des prix 24 LP Q Lin S PAT LEO Le panier de consommation de la p
224. r tablir leurs comptes l agr gation de ces indices dans les comptes nationaux est diff rente de celle r alis e au sein de l IPC En r alit il existe deux indices agr g s issus de la comptabilit nationale en France L un est obtenu par cha nage de la division des comptes en valeur par les comptes dits aux prix de l ann e n 1 colonne 2 du tableau ci apr s l autre comme division des comptes en valeur par les comptes dits aux prix de 1980 colonne 3 du tableau ci apr s On appellera le premier l indice de prix implicite base n 1 cha n et le second l indice de prix implicite base 1980 Ces s ries conventionnellement 100 en 1980 sont pr sent es dans le tableau ci apr s 158 Cf F Lequiller 1997 Pour comprendre l indice des prix 143 Comparaison de l IPC et des indices implicites de la comptabilit nationale 1 Indices de prix implicites de la comptabilit nationale sur champ IPC aux prix n 1 aux prix 1980 2 3 157 3 157 0 181 4 179 3 201 8 197 7 4 89 1 Comme on la vu au chapitre IIl le champ de l IPC est plus restreint que celui de la consommation des m nages des comptes Les indices pr sent s ici ont t calcul s sur le champ propre l IPC c est dire hors autoconsommation y compris les loyers fictifs assurances cliniques et h pitaux priv s tablissements pour personnes g es et avant 1992 hors transports a riens Co
225. r ailleurs il pourrait y avoir un autre facteur de surestimation par rapport un indice utilit constante si l on ne mettait pas jour r guli rement les pond rations affect es chaque circuit de commercialisation Il n en est pas ainsi puisque chaque ann e une r vision est faite Toutefois la qualit de la proc dure est li e la fra cheur et la qualit des informations disponibles En d finitive on ne peut donc pas carter la possibilit d une l g re surestimation par rapport un indice utilit constante due une absence de prise en compte tant imm diate qu indirecte des nouveaux circuits de commercialisation comprise dans une fourchette de 0 05 0 15 l an Le tableau ci contre fait le bilan des estimations auxquelles aboutit F Lequiller 13 1 Ces chiffres recoupent celui retenu par la commission Boskin pour les Etats Unis 7 Le d veloppement des cha nes de franchis s dans le secteur de l entretien automobile de la restauration des travaux photographiques en constitue des exemples frappants de m me que l effet spectaculaire sur les prix et les parts de march de la d r gulation dans le transport a rien domestique Il y a encore aussi de larges r serves de guerres de prix dans les secteurs de la banque et de l assurance par exemple avec la banque et l assurance par t l phone sans parler des possibilit s d achat distance offertes par Internet 1
226. r la carte bancaire n ont pas t d falqu es de son prix dans l IPC En sens contraire on peut mettre en avant par exemple la possible d t rioration de la durabilit de certains biens d quipement m nager ou de certains services publics d t rioration ou vieillissement du parc des logements HLM ins curit dans les transports urbains Dans le cas de l indice fran ais le bilan des sur et sous estimations est loin d tre dress il n cessiterait des tudes approfondies qui pour des raisons de co t sans parler de difficult s de m thode n ont pu tre men es bien jusqu ici On ne peut donc que noter le probl me sans pouvoir conclure Le cha nage Cette m thode est justifi e d s lors que le march du produit est en quilibre stable Cette hypoth se est loin d tre toujours v rifi e Prenons l exemple d une firme F2 concurrente et plus performante ou plus agressive qu une firme F1 Supposons qu elle vende un micro ordinateur plus puissant que celui de la firme F1 au m me prix elle gagnera des parts de march sur cette derni re La m thode du cha nage revient consid rer qu il n y a pas baisse de prix entre le micro ordinateur de la firme F1 et celui de la firme F2 bien que le micro ordinateur de cette derni re soit plus puissant que l autre prix gal La cons quence est donc de surestimer ne Sur ce point voir J P Piriou 19921 Pour comprendre l indice des prix
227. rim s dans la m me unit Cette variation relative a le m me signe que la variation absolue et peut donc tre n gative Pour comprendre l indice des prix 13 14 On a pris l habitude d exprimer la variation relative sous la forme d un pourcentage c est dire en multipliant le r sultat par 100 et en le faisant suivre du signe pour cent Exemple de calcul de la variation relative 0 000 120 000 Reprenons l exemple pr c dent La variation relative est 0 5 que l on peut exprimer en soit 50 On obtient enfin une trois me criture de la variation relative l criture sous forme d indice sur base 100 elle consiste faire non la diff rence mais le rapport des valeurs aux deux p riodes et multiplier le r sultat par 100 Valeur pour la p riode compar e er x 100 indice sur base 100 Valeur pour la p riode de r f rence L indice lui aussi ne s exprime en aucune unit Il ne peut pas tre n gatif il est inf rieur 100 lorsque la variation absolue ou relative est n gative On peut omettre le facteur 100 il est alors calcul sur base 1 Exemple de calcul d indice 1 Avec l exemple pr c dent on obtient DOUT y 100 1 5 150 120 000 On a soulign plus haut l importance de la p riode prise comme r f rence En effet si passer de 120 000 180 000 correspond un gain de 50 revenir de 180 000 120 000 correspond une baiss
228. rim s s cables 500 mg bo te de 16 108 Non compris les ventes des produits de parapharmacie 94 Insee M thodes n 81 82 sont habituellement pratiqu s dans les autres secteurs Les nouveaux m dicaments qui apparaissent sur le march sont int gr s lors de chaque mise jour annuelle L indice est un indice cha ne de Laspeyres La structure de pond ration est actualis e chaque ann e et reste fixe en cours d ann e L indice prend en compte certains changements de prix li s la modification de la pr sentation des m dicaments mais ne peut pas enregistrer toutes les variations de prix sous jacentes l introduction de nouveaux produits On sait que la fixation des prix du m dicament fait l objet d un contr le approfondi On peut penser qu l occasion de l introduction sur le march de nouveaux produits les laboratoires pharmaceutiques proc dent des augmentations de prix Ces augmentations ne sont pas retrac es dans l indice car l on ne sait pas aujourd hui mettre en correspondance le prix de ces nouveaux produits et le prix des anciens N anmoins la diffusion prochaine de g n riques d un prix plus bas que les m dicaments actuellement pr sents sur le march effet th rapeutique identique devrait se traduire par une baisse de l indice toutes choses gales par ailleurs cf annexe 4 3 Le troisi me niveau d agr gation le niveau agr g Il s agit de passer des indic
229. riode de r f rence est tout entier sp cifi par les Q qui concr tement s expriment en diff rentes unit s litres kilogrammes kilom tres kilowatt heures m tres cubes nombre Mais l indice de Laspeyres peut s crire autrement p Sous cette forme c est une moyenne arithm tique des indices l mentaires de Ds YA ltz50 ne chaque produit i P P pond r e par l importance dans le panier de r f rence de la consommation en valeur du produit i C est galement cette forme qui est utilis e pour effectuer les agr gations successives des indices l mentaires jusqu l obtention de l indice d ensemble Remarque lorsque lon s int resse une partie seulement de la consommation celle ci peut n tre compos e que de biens homog nes 0 me PRE ZQ aunsens Or l indice de Laspeyres peut s crire sous la forme i EP Q720 L S MOT EPPQP E CP Il est alors le rapport de deux moyennes arithm tiques pond r es par les 5 i 0 0 y PE ara m mes coefficients les Q Q au num rateur il s agit des prix la i p riode courante et au d nominateur des prix la p riode de base On peut dire ainsi que l indice de Laspeyres est dans le cas de biens homog nes le rapport de deux prix moyens le prix moyen la p riode courante des biens composant le panier de la p riode de base le prix moyen la p riode de base de ce m me panier 28 Insee M thodes n
230. rix ou des prix moyens pour les homog nes d autre part la moyenne g om trique des rapports de prix pour les h t rog nes Par ailleurs lorsque le prix d un produit ne peut plus tre observ produit manquant le remplacement ne peut se faire qu l aide d un produit quivalent pour les vari t s homog nes alors que ce n est pas le cas pour les h t rog nes vrai dire seule cette deuxi me diff rence importe puisque l utilisation des moyennes g om triques d indices pour les vari t s homog nes ne donnerait pas au niveau des indices agr g s des r sultats significativement diff rents Elle a pour m rite de guider le choix de l enqu teur et de le forcer en quelque sorte trouver comme rempla ant un produit tr s proche du pr c dent Mais cet avantage est aussi une contrainte une vari t trop strictement d finie risquerait de ne repr senter qu une partie trop faible du poste correspondant Dans la plupart des cas il semble souhaitable de repr senter un poste de d pense par quelques vari t s homog nes et une ou plusieurs vari t s h t rog nes 82 Cf S Montiel 1996 Impact sur l IPC de la moyenne g om trique notes internes Insee n 90 F320 du 21 5 1995 n 114 F320 du 24 5 1995 n 361 F320 de juillet 1996 83 L utilisation de la moyenne g om trique a donc conduit red finir de fa on plus troite le contenu des vari t s h t rog nes G n ralis e progressiv
231. rvices d assurance taient appr hend s dans l indice allemand alors qu ils chappaient l indice fran ais En outre les prix des services de sant taient suivis tr s diff remment dans les deux indices L indice allemand ne prenait en compte que les d penses la charge des m nages tickets mod rateurs pour les m dicaments frais fixes et ordonnances pour les consultations m dicales mais aussi les primes d assurance facultative maladie dans une optique budget L indice fran ais suit comme on l a vu l volution des prix r els des m dicaments et des consultations m dicales Apr s un traitement statistique gommant ces diff rences l tude aboutissait un rythme d inflation nettement inf rieur en France par rapport l Allemagne mais l cart se r duisait beaucoup de moiti passant de 1 6 0 8 point On voit donc quelle n cessit il y avait r aliser une harmonisation des concepts et des m thodes des indices de prix des pays de l Union europ enne si l on voulait rendre les indices comparables comme cela tait pr vu par le trait d Union conomique et mon taire dit de Maastricht 145 A Saglio et W Buchwald Des indices de prix la consommation plus comparables entre la France et la RFA conomie et Statistique n 275 276 l poque A Saglio tait chef du d partement des Conditions de vie des m nages et des Prix de d tail l Insee et W Bu
232. s us 140 3 Les indices destin s sp cialement l analyse conjoncturelle ssses11sse 145 4 L indice des prix harmOnis ss 148 5 L volution des prix depuis la derni re guerre mondiale sessssseserssseeeese 148 CHAPITRE VII LA DIFFUSION DES INDICES DE PRIX 151 EI indice provisoire sante nminnn dent anna Ate nt 152 2 L indice d finitif et les indices associ s 153 3 La diffusion assur e par la division prix la consommation 155 4 Quelques conseils d utilisation des r sultats s sessssesessssseesreeressrssressesesess 156 BIBLIOGRAPHIE sas tuenarsesnse 163 LISTE DES ANNEXES eesssseeeesseeeeescoeeescoeeeseoeeeeececeeeeooressooeeeeeseee 167 INDEX noir nina nine nnent 217 6 Insee M thodes n 81 82 INTRODUCTION Chaque mois la publication de l indice des prix du mois pr c dent chiffres provisoires puis d finitifs fait la une des journaux De nombreux commentaires accompagnent la publication des chiffres Nouvelle baisse des prix en ao t La baisse des prix n est pas synonyme de d flation Un indice qui ne refl te pas le co t de la vie ou encore L indice des prix en France devrait tre revu la baisse pour certains la hausse pour d autres Ils portent parfois sur l instrument lui m me et ses limites r elles ou suppos es De fait cet indicateur joue un r le t
233. s les deux prix sont raccord s au prorata de la quantit par r gle de trois Donc si les variations de prix ne sont pas proportionnelles aux changements de quantit l indice de prix varie Ce cas est en fait tr s rare c Quand une pr sentation est remplac e par une pr sentation diff rente par exemple des g lules par des ampoules toute la diff rence de prix est consid r e comme diff rence de qualit L impact sur l indice de prix est alors nul Ce cas est plus fr quent 4 Les nouveaux m dicaments et le rebasage annuel Quand un m dicament nouveau est mis sur le march il n est pris en compte que l ann e suivant son apparition L apparition d un nouveau m dicament un mois 4 noter que par principe de construction de l indice de prix et pour une ann e donn e une pr sentation continue tre prise en compte avec la m me pond ration tant qu elle est disponible sur le march et ceci m me si sa part en chiffre d affaires diminue fortement en cours d ann e 190 Insee M thodes n 81 82 donn n a donc pas d incidence sur l indice du prix des m dicaments de cette ann e l En d cembre janvier l INSEE re oit les donn es des quantit s vendues au cours de l ann e pr c dente et revoit donc la liste et les pond rations des m dicaments x pr sentations 5 Les limites 5 1 Ce n est pas un indice de prix la production des laboratoires Les prix suivis son
234. s qu il s agisse de m dicaments remboursables ou non remboursables base 100 au mois de d cembre de l ann e n 1 La pond ration d une pr sentation correspond aux valeurs vendues l ann e pr c dente sur le march fran ais Les indices base d cembre de l ann e pr c dente sont ensuite cha n s annuellement pour obtenir des indices en base 100 en 1990 3 Les prix autoris s des produits remboursables sont les prix r els pour le consommateur Les prix conseill s des produits non remboursables peuvent diff rer des prix r els au consommateur 188 Insee M thodes n 81 82 Indice des sp cialit s pharmaceutiques Base 100 en 1990 T4 101 aran Jan 41 Jan 92 Jan ca Janad Janas 121 A Jan 47 Jan 48 Lecture l indice des sp cialit s pharmaceutiques n a augment que de 3 4 points en 8 ans alors que dans le m me temps l indice d ensemble croissait de 16 8 points En outre la demande du Minist re de la Sant un calcul annexe est effectu consistant calculer annuellement un indice des m dicaments remboursables et un indice des m dicaments non remboursables cf ci apr s 3 Les changements de prise en charge et de pr sentation 3 1 Le m dicament remboursable devient non remboursable Un certain nombre de m dicaments remboursables de l chantillon deviennent non remboursables en cours d ann e La hausse de prix qui s en suit habituellement est bien s r enti rement pr
235. s 1991 les prix des pr sentations de m dicaments en vente sur le march sont fournis mensuellement l INSEE par une soci t de mercatique sp cialis e dans le secteur m dical Le prix dont on suit la variation correspond au prix de vente public autoris pour les m dicaments remboursables et au prix de vente conseill par le laboratoire producteur pour les m dicaments non remboursables La soci t fournit galement le taux de remboursement le type de liste la derni re date de changement de prix pour chaque pr sentation De plus une information sur l apparition ou la disparition de pr sentations est galement adress e tous les mois l INSEE L objectif est de construire un indice repr sentatif du prix brut des produits acquis par le consommateur En suivant les variations de prix du m dicament remboursable l indice suit aussi bien les variations des prix hors taxes prix autoris s par l Etat en application des conventions pass es entre les laboratoires pharmaceutiques et le Comit conomique du m dicament que les modifications du taux de TVA Par contre pour les m dicaments non remboursables l indice suit le prix conseill qui peut diff rer du prix r el s il y a variation du taux de marge des pharmaciens L indice de prix est un indice Laspeyres cha n Pour chaque mois d une ann e n donn e il est obtenu par moyenne pond r e des indices de prix des diff rentes pr sentation
236. s annuelles retrac es par l indice national qu il soit brut ou CVS et l indice harmonis sont proches sur la p riode 96 97 de l ordre de 0 1 point autant sur la m me p riode la diff rence avec l indice d inflation sous jacente est nette C est l int r t de cet indicateur La comparaison des volutions r centes des deux indices voir graphique t moigne d une volution plus r guli re de l inflation sous jacente CVS qui limine justement les prix tr s volatils du fait que la d sinflation r cente date plut t du d but 1993 et non de l ann e 1992 comme pourrait le faire croire l volution de l indice d ensemble qui enregistre sur le deuxi me semestre de l ann e 1992 une baisse concomitante de la TVA du prix des fruits et l gumes et de l essence d une divergence entre les deux indicateurs mouvement de ciseau partir d ao t 1995 due encore une fois la hausse conjugu e de la TVA des produits frais et des produits p troliers Cette divergence s amoindrit fortement compter d ao t 1996 mais un diff rentiel d ampleur variable qui s explique par l volution de ces m mes produits et galement de certains produits alimentaires fort contenu en importation caf sans oublier le tabac demeure tout au long de 1997 pour s annuler en fin d ann e Variation des indices sous jacent et d ensemble brut 167 On trouvera dans l annexe 7 le cham
237. s d arrondis Les calculs faits par l Insee utilisent en effet plus de d cimales que les indices publi s qui n en ont qu une seule pour des raisons de fiabilit 166 Insee M thodes n 81 82 10 11 Annexe 1 LISTE DES ANNEXES Historique des indices de prix la consommation INSEE Premi re n 483 Sept 1996 Indice de prix des produits frais Indice de prix des sp cialit s pharmaceutiques R glement CE n 2494 95 du Conseil du 23 10 95 R glement CE n 1749 96 du Conseil du 9 09 96 Champ de l indice d inflation sous jacente Informations Rapides n 4 du 12 1 98 Informations Rapides n 20 du 26 1 98 S rie r trospective sur l ensemble du 20 me si cle du pouvoir d achat du franc Nomenclature et pond ration de l indice m tropolitain ensemble des m nages 167 ANNEXE 1 BREF APER U HISTORIQUE DES INDICES DE PRIX A LA CONSOMMATION Au cours des cinquante ann es qui suivent la deuxi me guerre mondiale les objectifs le champ et les m thodes de calcul des indices de prix la consommation se sont sensiblement modifi s sans que soient infl chis leurs principes g n raux C est ainsi que l INSEE n a jamais calcul d indices de d penses dont les variations auraient pu tre provoqu es par autre chose que l volution des prix Actuellement l orientation essentielle marque un infl chissement vers la notion d indices utilit constante dans les concepts si ce n es
238. s des consommateurs de certains conditionnements tablettes de 200g vers d autres conditionnements tablettes de 300g par ex toutes choses gales par ailleurs al A Saglio 1995 op cit 36 Insee M thodes n 81 82 4 3 Un indice de prix n est pas un indice du co t de la vie On utilise souvent l indice de prix dans le cadre d indexations pour mesurer l augmentation du co t de la vie Aux tats Unis les travaux d une commission du S nat dirig e par le professeur Boskin ancien conseiller conomique du Pr sident Bush ont fait sensation l indice des prix am ricains surestimerait la hausse du co t de la vie d environ 1 1 entre 0 8 et 1 5 Depuis longtemps en France on consid re pourtant que la mesure de l volution des prix et la mesure du co t de la vie sont deux choses diff rentes la premi re objective s inscrit dans le cadre d hypoth ses clairement explicit es la deuxi me est plus subjective C est qu en fait les indices fran ais actuels sont issus d une longue tradition o le terme indice du co t de la vie a un sens diff rent de celui qu il a aux tats Unis Dans ce pays ce terme renvoie la th orie conomique du consommateur cf l indice utilit constante et a un aspect plus conceptuel que pratique encore que la commission Boskin ne se soit pas priv e et si c est l son m rite c est aussi la faiblesse de ses con
239. s en suivant l volution du prix brut des primes d assurance i e le prix couverture de risque inchang e cette volution de prix est pond r e par le montant des primes nettes des remboursements 2 de divers services domestiques employ s de maison essentiellement savoir femmes de m nage de chambre gardes d enfants cuisini res chauffeurs gardes malade juridiques actes notari s des prestations administratives li es la d livrance des permis de conduire passeports cartes d identit 36 des achats d automobile d occasion Ces achats sont pris en compte seulement pour la part des achats des m nages correspondant la r mun ration des concessionnaires marges et non pour le total des transactions ce qui a 3 introduirait des doubles comptes D autres postes qui ne figurent pour l instant ni dans l IPCH ni dans l IPC ont vocation y tre inclus dans un avenir prochain certains d s la nouvelle base de l indice Il s agit d une large part des services d action sociale maisons de retraite cr ches assistantes maternelles L laboration d indices de prix pour ces services pose de difficiles probl mes par exemple pour ce qui conceme les cr ches le prix est fonction du revenu et de la taille du m nage de la partie des services ducatifs qui appartient au secteur non marchand des autres services domestiques concierges gardiens d immeuble
240. s le terme de cost of living index pour caract riser l indice id al des prix tant donn e la signification diff rente en fran ais du terme indice du co t de la vie on pr f rera utiliser le terme synonyme de constant utility index indice utilit constante 8 Insee M thodes n 81 82 celles qui ne sont pas faites c est dire donner des r sultats tr s proches de ceux qu on aurait obtenus si on avait pu r aliser aussi ces derni res Une fois bien choisis l objet le lieu la date et la p riodicit de chaque observation il faut encore que la technique op ratoire soit correcte le prix relev doit tre v ridique celui r ellement pay par l acheteur par ailleurs les prix soumis observation doivent tre pr serv s de toute tentative de manipulation Tout le deuxi me chapitre sera consacr l examen des probl mes que l on vient d noncer champ couvert par l indice nature des prix observ s chantillonnage neutralit de la mesure et confidentialit des relev s Synth tiser l volution des prix Ensuite il faudra reprendre l instrument et terminer la construction de l indice Celle ci doit tirer une vision ordonn e de l volution d ensemble de prix observ s dans leur multiplicit disparate et originelle Deux d marches successives constituent cette derni re tape la comparaison dans le temps puis la synth se c est dire le r sum de l ensembl
241. s les paniers d octobre et novembre 1995 Vari t s Pond ration Indice de Pond ration Indice de octobre octobre novembre novembre base 92 base 92 97 143 RE AE A AE PS EE D A PE AS EE L indice brut d octobre 1995 en base 92 du poste fruits frais est gal 5 Ce sont ces prix moyens qui sont publi s au BMS 6 C est une moyenne harmonique des prix et non une moyenne arithm tique parce que le poids des strates est proportionnel la valeur des achats et non pas aux quantit s achet es 4 Insee M thodes n XXX G1 79 56 3 115 506 24 108 417 26 111 178 30 85 436 3 97 033 3 123 270 99 383 100 L indice brut de novembre 1995 en base 92 du poste fruits frais est gal A5 82 992 5 115 442 28 104 851 20 104 038 28 85 958 4 97 143 96 341 100 Ces deux indices bruts obtenus sont difficilement comparables puisqu ils font r f rence deux paniers mensuels diff rents C est pourtant ce qui est fait dans l IPC puisque c est bien une baisse de 3 gale 96 341 09 383 qui va tre enregistr e dans l indice d ensemble la hauteur de la pond ration du poste fruits frais Pour interpr ter cette variation on peut d composer l indice brut en un produit d un indice de Paasche relatif l volution observ e l ann e de base et d un indice particulier appel indice sensible relatif l volution observ e depuis le mois correspondant de l a
242. s m nages parisiens apr s son abandon par l Insee dans le cas o les utilisateurs souhaiteraient ne pas changer l indice de r f rence Sachant que en sus de ce qui est mentionn en l indice des m nages parisiens dont le chef est employ ou ouvrier hors tabac est de 113 7 en janvier 1997 on peut effectuer les calculs suivants Le c fficient de raccordement entre les 2 indices en janvier 1997 est 113 7 113 6 1 00088 L ancien indice prolong en janvier 1998 est alors 114 2x 1 00088 114 3005 arrondi 114 3 et son volution de janvier 1997 janvier 1998 114 3 113 7 est toujours de 1 0053 La prestation est ansi revaloris e 3000x1 0053 3015 90F Pour le raccordement sur une ann e il suffit de faire de m me sur l volution du nouvel indice annuel moyen 1 Les profils des trois s ries sont n anmoins assez proches ce qui limite en pratique la port e du choix 4 2 Comment retrouver un indice agr g partir d indices d taill s Les publications foumissent au lecteur tous les l ments n cessaires au calcul gt Aa je s Shi 179 d une part les indices d taill s d autre part les pond rations 5 Rappelons que la somme des pond rations des indices partiels est gale la pond ration de l indice agr g 164 Insee M thodes n 81 82 Exemple calculer l indice de l alimentation y c tabac ensemble des m nages de juillet 1997 partir des in
243. s nationaux Ce travail qui a d bouch sur la mise au point d un indice de prix communautaire harmonis est pr sent dans un cinqui me chapitre Le sixi me chapitre est consacr la pr sentation de la gamme d indices de prix la consommation propos s par l Insee et leurs diff rents usages accompagn e d un rappel historique Pour comprendre l indice des prix 9 Enfin on d crira les modalit s de diffusion de l indice en m me temps que seront donn s quelques conseils d utilisation 10 Insee M thodes n 81 82 Chapitre I Le principe de la mesure et l objet mesur Pour comprendre l indice des prix 11 LE PRINCIPE DE LA MESURE ET L OBJET MESUR 1 Quelques consid rations de base Deux pr alables l mentaires mais fort importants sont rappeler L indice mesure non pas un niveau pour une p riode d termin e mais la variation de ce niveau entre deux p riodes Il mesure cette variation non pas en valeur absolue mais en valeur relative Quelques explications ne sont pas inutiles sur ces deux points 1 1 Variation et non pas niveau Lorsqu on dit que sur la base 100 en 1990 l indice de la viande de mouton est de 106 8 en septembre 1996 et celui du pain 113 7 cela ne veut naturellement pas dire que le mouton est moins cher que le pain Cela veut dire qu entre 1990 et septembre 1996 le prix de la viande de mouton a nettement moins augment que le prix du pain 6 8
244. s non remboursables Par ailleurs un num ro d Insee Premi re est traditionnellement consacr l volution des prix au cours de l ann e pr c dente 3 La diffusion assur e par la division Prix la Consommation En dehors de la diffusion courante que l on vient de pr senter des demandes plus complexes ou portant sur des informations plus d taill es sont adress es division Prix la Consommation t l 01 41 17 68 08 Comme celle ci est l origine de tous les chiffres publi s par l Insee en mati re d indices de prix la consommation elle est la mieux plac e pour r pondre des demandes sp cifiques en provenance d autres administrations d organisations professionnelles ou d entreprises Une cinquantaine de demandes sont ainsi satisfaites chaque mois portant soit sur des points de m thode ou sur des chiffres publics mais non encore parus dans le BMS soit sur des demandes sp cifiques ou 172 Les lecteurs du BMS de janvier 1998 ont t avertis que l indice parisien n tait plus publi En effet l Insee pr f re que les utilisateurs de cet indice se reportent sur l indice m nages urbains dont la maintenance est mieux assur e Pour comprendre l indice des prix 161 complexes Pour des tudes sur longue p riode ont t prolong s les indices par poste de l ancien indice base 80 l aide des r sultats de l indice base 90 offrant ainsi des indi
245. s variations absolues Deuxi me r ponse exacte l indice du prix du m d eau tant pass de 135 9 148 7 il a augment de 148 7 135 9 0 094 94 pour un approfondissement on se 135 9 reportera l encadr 1 Encadtr 1 volution en glissement ou en cours d ann e et volution en moyenne annuelle Pour r pondre la question en apparence simple de combien le prix du m3 d eau a t il augment en 1995 il faut en fait pr ciser le sens exact qu on lui donne Premier sens de en 1995 du d but la fin de l ann e 1995 c est dire du 1 janvier au 31 d cembre de l ann e c est ce qu on appelle l volution en glissement Second sens de en 1995 la moyenne de l ann e 1995 est compar e la moyenne de l ann e pr c dente 1994 c est ce qu on appelle l volution en moyenne annuelle C est par une simplification abusive de langage que l on dit en 1995 gt l nonc correct est de 1994 1995 On fait alors r f rence non seulement ce qui s est pass pendant l ann e 1995 mais aussi ce qui s est pass pendant l ann e 1994 gt Pour comprendre l indice des prix 17 Le r sultat n est pas ind pendant du sens choisi L volution en glissement ou en cours d ann e L indice tant calcul pour un mois donn on verra plus loin que c est la moyenne des observations faites au cours de c
246. services couverts par l indice national et des postes exclus malgr leur appartenance aux d penses r elles de consommation finale sur le territoire national est donn dans le tableau ci apr s Sont galement mentionn s certains postes introduits prochainement dans l indice dans le cadre de la nouvelle base de comptabilit nationale 3 Il s agit de la comptabilit nationale de base 1980 S E C N Les pourcentages cit s correspondent aux r sultats de l ann e 1995 40 Hors d penses fictives s levant 4 120 milliards de francs en 1995 52 Insee M thodes n 81 82 Importance relative des divers postes non couverts par l indice de 1997 Champ CN Hors C N base 80 base 80 en en milliards de francs Biens et services couverts par l indice national Biens et services couverts par l IPCHet ne figurant pas encore dans l indice national services d assurance automobile habitation employ s de maison services juridiques notaires prestations administratives automobiles d occasion marges des revendeurs Biens et services faisant actuellement l objet de travaux pour int gration dans l indice national soins hospitaliers tablissements publics et priv s cr ches assistantes maternelles maisons de retraite collecte des ordures m nag res services ducatifs non marchands concierges gardiens d immeuble Autres biens et services jeux de hasard autres D penses r
247. sonni res et d al as li s des facteurs climatiques gel s cheresse et conomiques surproduction mais les quantit s varient Pour comprendre l indice des prix 33 comparaison des indices du m me mois de deux ann es diff rentes garde tout son sens C est pourquoi certains pr f raient utiliser une autre m thode permettant d att nuer court terme les effets en hausse ou en baisse des mouvements saisonniers ou accidentels mais en en tenant compte sur le moyen terme de fa on fournir une repr sentation exacte des mouvements annuels de prix observ s Dans cette optique on compare le co t d un panier annuel fixe glissant lequel int gre les paniers du mois courant et des onze mois pr c dents au co t du panier de l ann e de base L inconv nient de cette moyenne mobile est qu une forte variation des prix limit e un seul mois fait sentir ses effets non seulement ce mois l mais les onze mois suivants ainsi les retournements de tendance se font sentir en moyenne avec un semestre de retard Selon que l on choisit l une ou l autre des m thodes voqu es ci dessus les r sultats au mois le mois sont donc tr s diff rents m me s ils convergent en moyenne sur une p riode de douze mois avec un d calage de six mois pour la moyenne mobile Dans le deuxi me cas les volutions sont amorties on suit l volution d une moyenne annuelle glissante dans le premier cas on enregistre
248. ste pas l On doit tenir compte du fait que chaque ann e une partie de l augmentation des primes est destin e compenser la perte subie par les assureurs du fait que les bonus attribu s aux assur s l emportent sur les malus En retranchant de la moyenne g om trique cette part on obtient l indice recherch Pour l assurance habitation on fait seulement la moyenne g om trique des indices l mentaires 1 Cf le rapport d A Marret un s minaire CEE OIT sur les statistiques de prix la consommation repris dans Turvey 1987 2 Cf Pour comprendre l indice des prix 1987 3 C est dire que le risque couvert reste le m me Par exemple la hausse de la franchise minimum toutes choses gales par ailleurs correspond une diminution de la couverture et donc est quivalente une hausse de prix En revanche une hausse de la prime d assurance li e une sinistralit plus lev e fr quence des vols plus lev e par exemple est bien consid r e comme une hausse de prix 4 Cf L Viglino note Insee n 553 F320 du 22 11 1996 5 Les caract ristiques d une police dont la prime sera observ e ne changeront pas d une p riode l autre Ainsi l volution de la prime pour le m me v hicule du m me ge pour le m me assur du m me ge la m me adresse avec les m mes garanties souscrites constituera l indice l mentaire Il est noter que la plupart des contrats sont annuels e
249. sualiser les observations de prix dans les quelques secteurs o elles restaient encore trimestrielles biens durables notamment apr s la r forme de l indice base 1990 qui en particulier pour la prise en compte des soldes avait largi le champ des relev s mensuels 15 700 s ries trimestrielles ont t mensualis es en 1996 et 8700 en 1997 g n rant 16 300 relev s suppl mentaires chaque mois Par ailleurs les IPCH doivent tre bas s 14 sur des chantillons bien jour ce qui suppose notamment de bannir la pratique selon laquelle les prix manquants sont simplement consid r s comme tant gaux aux derniers prix observ s En France environ 6000 observations soit pr s de 5 des relev s hors produits frais hors produits hors saison et collecte centralis e ne pouvaient en 1997 tre effectu es chaque mois en raison de l absence temporaire du produit ou un degr moindre de la fermeture du point de vente de l absence d enqu teurs ou de recherches 14 A Cf Informations Rapides n 44 du 10 2 1998 consacr aux indices harmonis s Pour comprendre l indice des prix 133 infructueuses pour trouver un produit rempla ant Pour viter la reconduction syst matique des prix ant rieurs une nouvelle proc dure a t introduite en 1997 aussi bien dans l IPCH que dans l indice national Elle consiste appliquer aux observations manquantes l volution des prix des produits similaires dans la m me r
250. t dans la pratique 1 L h ritage A sa cr ation en 1946 l INSEE reprend la publication de l Indice des 34 articles tabli sur base 100 en 1914 et sur base 100 en 1938 qui avait t calcul r guli rement depuis 1931 par la Statistique G n rale de la France la suite d un indice des 13 articles publi depuis 1916 La liste des 34 articles comprend 29 denr es alimentaires qui couvrent assez bien les principales d penses de nourriture l exception des fruits et l gumes frais autres que la pomme de terre 4 articles de chauffage et clairage repr sentant assez compl tement les d penses correspondantes un seul article le savon pour l entretien m nager La plupart des produits manufactur s dont l habillement ne sont pas repr sent s Les services manquent compl tement L observation des prix est men e Paris par la Statistique G n rale en province par les mairies des villes de plus de 10 000 habitants qui interrogent les repr sentants des branches commerciales int ress es Les pond rations ne sont pas observ es et leur d termination contient beaucoup d l ments d appr ciation subjectifs ou 1 Cette annexe doit beaucoup J M Rempp 1987 2 L anc tre de l INSEE 168 Insee M thodes n 81 82 nominatifs Elles sont cens es correspondre la d pense d une famille ouvri re de quatre personnes dont deux enfants Le but principal des indices de prix
251. t des prix T T C refl tant le prix pay r ellement par le consommateur final comme il se doit pour l indice des prix la consommation L indice des sp cialit s pharmaceutiques de l IPC n est donc pas un indice de prix repr sentatif des variations de prix de vente des laboratoires leurs clients grossistes ou pharmaciens 5 2 Il a du mal prendre en compte l apparition de nouveaux m dicaments Dans le cas d un m dicament vraiment nouveau qui ne peut tre compar aucun autre m dicament de l ann e pr c dente l indice de prix ne peut pas prendre en compte le prix au moment de son apparition Il ne peut prendre que l volution du prix dans la p riode qui suit son apparition En l absence d tudes plus approfondies l indice actuel a d autres limites En effet l indice ne mesure que les variations de prix d un chantillon constant de m dicaments ou plut t de pr sentations au cours d une ann e Si on imagine que les variations de prix des m dicaments ou des pr sentations interviennent en partie au moment de l apparition d une nouvelle version d un produit existant alors l indice ne les prend pas vraiment en compte En d autres termes il consid re implicitement que la totalit de la diff rence de prix entre une nouvelle pr sentation et une ancienne pr sentation est enti rement attribuable la diff rence de qualit entre les deux pr sentations 5 Au probl me pr
252. t ne sont donc r valu s qu une fois par an 132 Insee M thodes n 81 82 2 2 En mati re de prise en compte des biens nouveaux Comme on l a d j vu il existe maintenant une r gle commune enjoignant chaque pays d incorporer un nouveau produit dans l indice d s lors que sa consommation exc de 1 pour 1000 de la consommation totale soit 4 1 milliards de francs environ dans le cas fran ais La France qui mettait d j jour annuellement le panier de biens suivis dans l indice est moins concern e par cette r gle que certains autres pays telle P Allemagne qui normalement garde fixe son panier pendant cinq ans 2 3 En mati re de traitement de l effet qualit Des diff rences dans les proc dures d ajustement de la qualit appliqu es par les tats membres peuvent biaiser les r sultats aussi certaines pratiques ont elles t prohib es comme celle du cha nage automatique Cette pratique est pourtant faute de mieux assez r pandue dans beaucoup de pays Pour se conformer ce r glement la France d veloppe l utilisation de diverses m thodes de traitement des remplacements de produits remplacements en quivalent remplacement trait par la m thode du dissemblable corrig utilisation de mod les h doniques 2 4 En mati re de relev de prix L IPCH tant tabli mensuellement la fr quence exig e de relev de prix est mensuelle la France a t conduite men
253. t sur l une des deux cat gories En effet par exp rience une exp rience d ailleurs expliqu e par des consid rations conomiques les prix 64 Insee M thodes n 81 82 des services montent g n ralement plus vite que ceux des biens De m me les biens se r partissent en deux cat gories dont les prix voluent en g n ral de mani re diff rente pour des raisons explicites les produits alimentaires et les produits manufactur s On peut pousser le raisonnement de proche en proche On aboutit ainsi une partition de l ensemble des produits en sous ensembles ayant des fonctionnalit s similaires Chaque sous ensemble est appel poste Par exemple on trouvera le poste pain le poste robes pour femmes le poste essence La liste des postes adopt s en 1990 lors de l tablissement de l indice mensuel est fournie dans l annexe 11 Il s agit de la nomenclature des fonctions de consommation l indice fran ais utilisant comme la plupart des pays trangers une nomenclature coh rente avec la nomenclature internationale Il y a 265 postes de d pense ce qui explique que cet indice est parfois appel indice des 265 postes Chaque poste est donc pr cis ment d limit mais il comprend lui m me une telle diversit de produits qu il est ensuite n cessaire de distinguer l int rieur de celui ci des groupes de produits ou de services plus sp cifiques d finis de mani re plus ou moins larg
254. t sur un mois entre ancienne et nouvelle s rie A sgl n est pas unique car les donn es n ont pas exactement le m me profil sur la p riode qui peut tre utilis e cet effet en g n ral l ann e 1997 On peut ainsi envisager un raccordement sur l un des douze mois de l ann e 1997 Prenons l exemple le plus fr quent d un contrat comportant une clause de r valuation annuelle d une prestation faisant r f rence une date anniversaire d but mars 1997 par exemple Supposons que l indice de substitution retenu soit l indice des m nages dont le chef est ouvrier ou employ T La m thode la plus simple et la plus directe conseiller pour le calcul d une revalorisation consiste appliquer au montant de la prestation r valuer le taux de variation observ sur le nouvel indice depuis la date de la derni re revalorisation Sachant que d but mars 1997 le dernier indice publi tait celui de janvier 1997 e l indice des m nages dont le chef est ouvrier ou employ hors tabac tait de 113 6 en janvier 1997 Pour comprendre l indice des prix 163 e ce dernier indice s l ve en janvier 1998 114 2 on obtient 114 2 113 6 1 0053 Une prestation de 3 000 francs est ainsi revaloris e en janvier 1998 3 000x1 0053 3 015 90 francs L utilisation d un c fficient de raccordement permet de continuer faire vivre la r f rence constitu e par l indice de
255. tenant n m 1 i n m soit deux indices bruts cons cutifs on d compose leur ratio en n m 1 n m IP o m 1 IP 0 m x IS n m 1WIS n m L analyse de la variation des prix entre m et m 1 sera donc d compos e en une variation habituelle ou saisonni re des prix mesur e pour l ann e de base c est le terme IP o m 1 1P 0 m et le diff rentiel de hausse des indices sensibles chacun de ceux ci mesurant la hausse depuis le mois correspondant de l ann e de base 6 Insee M thodes n XXX 4 me tape agr gation des produits frais aux autres postes Les indices mensuels des postes produits frais obtenus en base 92 sont ensuite divis s par leur valeur pour le mois de d cembre de l ann e pr c dente afin de les transformer en indice r f rence 100 en d cembre de l ann e pr c dente C est sous cette forme qu ils sont agr g s aux autres indices pour former l indice d ensemble Cet indice est ensuite cha n pour tre mis en r f rence 1990 ann e de r f rence officielle de l indice des prix la consommation actuel Annexe 3 7 ANNEXE 4 L INDICE DES PRIX DES SP CIALIT S PHARMACEUTIQUES 1 Un chantillon quasi exhaustif de 6700 m dicaments x pr sentations Le choix des m dicaments dont le prix est suivi dans l indice est effectu chaque ann e en d cembre de l ann e n 1 partir d une estimation des ventes en valeur de l ann e n 1 L
256. teurs sont un peu diff rentes Pour comprendre l indice des prix 89 le produit est absent pour une courte dur e l enqu teur le remplacera si cela est possible provisoirement par un produit qui lui est substituable sinon il notera absence temporaire le produit est d finitivement absent l enqu teur lui cherchera un rempla ant Si le point de vente est ferm ce peut tre temporaire l enqu teur reporte plus tard son relev de prix un autre moment de la journ e ou un autre jour de la semaine voire du m me mois ou dans le cas o cela n est pas possible l enqu teur mentionnera fermeture temporaire dans le cas contraire l enqu teur recherchera sans attendre un autre point de vente de m me type et un produit de remplacement ce qui n est pas imm diat dans le cas des biens durables d o l indication parfois port e par l enqu teur que les s ries sont en attente de remplacement Jusqu fin 1996 dans tous les cas o il n y avait pas d observation de prix il y avait reconduction du prix pr c dent lorsque celui ci relevait d une observation normale hors promotion ou solde Ces reconductions repr sentaient en moyenne chaque mois moins de 5 des observations hors celles concernant des produits hors saison ou non observ s mensuellement Un r glement europ en a demand express ment d adopter des proc dures d estimation appropri es tant
257. tition des r les entre les deux p riodes tant faite on s aper oit qu il y a deux mani res d exprimer la variation La premi re mani re consiste en une soustraction On calcule la diff rence ou variation absolue entre la p riode de r f rence et la p riode qui lui est compar e Valeur pour la p riode compar e Valeur pour la p riode de r f rence Variation absolue Le r sultat s exprime dans la m me unit que les valeurs compar es il est n gatif dans le cas o la valeur pour la p riode de r f rence est sup rieure la valeur qui lui est compar e Exemple de calcul de variation absolue On suppose que la d pense totale d un m nage qui tait de 120 000 francs en 1990 est pass e 180 000 francs en 1996 pour simplifier les notations on remplacera le mot francs par F dans la suite du chapitre Elle a donc augment entre ces deux dates de 60 000 F On dira que la variation absolue de la d pense est de 60 000 F La seconde mani re compl te la soustraction par une division le r sultat de la soustraction la variation absolue est rapport la valeur de la p riode de r f rence On obtient alors la variation relative ne Variation absolue Variation relative Valeur pour la p riode de r f rence Valeur pour la p riode compar e l Valeur pour la p riode de r f rence Celle ci ne s exprime en aucune unit puisqu elle est le rapport entre deux nombres exp
258. tre consommation en nous imposant des produits nouveaux l aide de la publicit en nous obligeant remplacer de plus en plus vite ces produits puisqu ils durent de moins en moins longtemps en nous les rendant de plus en plus chers sous le pr texte d une qualit meilleure pour laquelle ils ne nous demandent pas notre avis D ordre technique ensuite la m thodologie de calcul de l indice tait mise en cause Les principales critiques portaient dans ce cas d une part sur la couverture de l indice d autre part sur le traitement de la qualit Sont exclues de la consommation au sens de la comptabilit nationale et donc de l indice toute une s rie de consommations dont les prix galopent L Insee tient il jamais compte des d gradations de qualit de plus en plus fr quentes notamment dans l habillement et l alimentation colorants Par ailleurs les riches et les pauvres ne per oivent pas la qualit de la m me fa on L Insee a eu beau jeu de faire observer qu il n op rait aucun jugement de valeur lorsqu il retenait comme d finition de la consommation celle de la comptabilit nationale ou lorsqu il s en tenait pour appr cier la qualit ce qu on observe sur le march Encore fallait il que les syndicats reconnaissent le bien fond des conventions de la comptabilit nationale et qu il y avait un march Le malentendu 3 Pour combattre l indice des prix Suppl ment
259. ts agricoles mais aussi les m nages exploitant un jardin un verger familial pr l vent leur propre usage sur leur production les services de logement que se rendent eux m mes les propri taires des logements qu ils occupent Puisqu il n y a pas de prix le statisticien ne saurait observer et introduire dans un indice ce qui n existe pas l indice mensuel des prix ne s tend donc pas aux biens et services _autoconsomm s N anmoins l conomiste ne peut g n ralement pas n gliger ces biens et services et il doit choisir pour eux des prix fictifs conventionnels conduisant des d penses fictives Les conventions sont multiples et le choix entre elles d pend du but de l tude poursuivie Pour les produits agricoles on peut par exemple adopter les prix de revient pour l exploitant ou les prix auxquels il a vendu la partie commercialis e de sa production ou les prix de d tail qu il aurait d payer pour acheter ces produits Pour le logement on peut h siter entre le co t de revient du logement pour le propri taire occupant et le loyer habituellement pay pour un logement analogue En face de cet arbitraire qui ne peut tre lev que dans chaque tude pour des motifs qui lui sont sp cifiques l Insee a pr f r exclure l autoconsommation de son indice L importance du cas des logements occup s par leur propri taire l a cependant amen calculer aussi un indice d ensemble couvrant
260. ts agricoles industriels artisans commer ants etc Les achats qu ils font dans le cadre de leur activit d entrepreneur pour faire tourner leur entreprise mati res premi res nergie machines produits en gros sont videmment distinguer des achats qu ils font en tant que particuliers pour faire vivre leur m nage Il est clair que les biens et services destin s aux entreprises individuelles n entrent pas dans le champ de l indice des prix la consommation des m nages Les achats ou les constructions d immeubles notamment de logements et les achats de valeurs mobili res actions et obligations sont certes des op rations pour lesquelles existent des prix mais qui n entrent pas dans la consommation ce sont des placements d pargne Cela est bien clair dans le cas des immeubles destin s la location et des valeurs mobili res qui rapporteront des revenus leurs propri taires ou d tenteurs Lorsqu il s agit d un logement destin tre occup par son propri taire quel que soit le poids de l effort d pargne pour l acheter ou le faire construire il s agit l encore d un placement qui rapportera son auteur d tre log et non d une consommation Les d penses de gros entretien des immeubles en particulier des logements qui incombent g n ralement aux propri taires ne sont pas non plus consid r es comme des d penses de consommation mais d investissement en ra
261. u grandes surfaces dont on suivait les prix auparavant baissent eux m mes leur prix du fait de la concurrence de la nouvelle surface 108 Insee M thodes n 81 82 Ce troisi me chapitre a essentiellement trait des calculs Ces calculs visent organiser et r sumer les donn es de l observation en un produit utilisable l indice de l ensemble du champ couvert mais aussi de nombreux sous indices relatifs des parties int ressantes de ce champ Ils sont men s dans l ordre et de la mani re qui conviennent les formules utilis es diff rent au premier niveau d agr gation selon qu il s agit de vari t s homog nes de vari t s h t rog nes des produits frais de prix mesur s de fa on centralis e ou de prix relev s sur bar me La synth se progressive qui part des micro indices pour s lever travers une nomenclature hi rarchis e des biens et services consomm s par les m nages jusqu l indice d ensemble utilise diff rentes sources de pond ration qui refl tent objectivement la structure des d penses de consommation des m nages Cette pond ration est mise jour syst matiquement tous les ans au moins au niveau des postes en utilisant les donn es de la comptabilit nationale laquelle rapproche toutes les sources statistiques pertinentes On a r serv pour la fin la description des proc dures particuli res de calcul adapt es au foisonnement de la vie conomique qui se traduit au
262. u m me ordre que celui des produits suivis Le probl me est de s parer dans l volution du prix ce qui ressort d une variation de prix pure celle qui int resse les constructeurs d indice de ce qui est li une volution de la qualit du produit Il faut donc corriger le rapport de prix entre l ancien et le nouveau produit de l ventuelle variation de qualit Pour cela diff rentes techniques sont utilis es Premi re technique le remplacement en quivalent ou comparaison directe Cette m thode est utilis e syst matiquement pour les vari t s homog nes et parfois pour les vari t s h t rog nes Elle est appliqu e pour environ 40 de l ensemble des remplacements de produits observ s sur le terrain Elle revient consid rer que les deux produits produit initial la date t et produit rempla ant la date t 1 sont directement comparables Il n y a pas d effet qualit et toute la diff rence de prix est assimil e une variation de prix pure cf encadr Exemple 1 dans un hypermarch la bi re Mutzig en packs de 6 bouteilles de 33 centilitres titrant 5 est remplac e par de la bi re Kronenbourg galement en packs de 6 bouteilles de 33 centilitres titrant 4 5 Les caract ristiques techniques variant tr s peu les produits sont consid r s comme quivalents 111 F Lequiller 1997 op cit 112 Ce passage est repris de T Lacroix 1997 note INSEE n
263. udence des changements 32 Insee M thodes n 81 82 3 5 La prise en compte des produits saisonniers Un cas particulier de ces changements de produits est celui qui affecte les produits saisonniers produits frais dont les diverses sortes disparaissent de la consommation certaines poques de l ann e ou en tout cas pr sentent des variations saisonni res de consommation tr s accentu es v tements v tements d t v tements d hiver services h tels ouverts seulement certaines p riodes de l ann e campings remont es m caniques Ils repr sentent une part importante des observations 10 en moyenne sur l ann e leur sujet se posent donc la fois des probl mes de d finition et de pond ration des indices mensuels D une fa on g n rale l exception notable des produits frais cf infra hors saison on reconduit par convention les prix observ s la saison pr c dente ce qui introduit un biais de l indice dans le sens de la stabilit Ce biais n est que temporaire si le traitement des remplacements lors de la saison suivante est r alis correctement 3 6 Pond ration annuelle ou pond rations mensuelles variables La logique de suivre au plus pr s les changements de la consommation pourrait pousser adopter un panier mensuel variable Les modifications au sein de l ann e de la consommation sont en effet amples L on ne consomme pas les m mes fruits et l gumes aux diff rent
264. ult l Insee s efforce de profiter de la mise jour annuelle des vari t s pour introduire dans l indice les produits les plus r cents d s que leur part de march atteint un niveau significatif C est ainsi que les C d roms 120 Chez certains de nos voisins europ ens le parti pris a t diff rent la totalit de l volution du prix a t consid r e comme augmentation de qualit en se basant sur l id e que l acheteur participe l am lioration g n rale de la qualit de l air en achetant une voiture nouvelle 121 Les faire rentrer plus t t m me en cas de forte baisse de prix d but de la courbe en L n aurait que peu d incidence sur l volution de l indice tant donn leur poids infime dans la consommation totale 106 Insee M thodes n 81 82 les appareils photographiques jetables et les lentilles de contact ont t introduits en 1997 Un r glement europ en est venu encore renforcer cette proc dure en obligeant un pays membre htroduire un nouveau produit d s que ce nouveau produit repr sente au moins 1 pour 1000 de la pond ration de son indice d ensemble De toute fa on le biais li une prise en compte tardive des nouveaux produits est limit par leur faible poids lors de la phase de lancement Une autre question est de savoir comment on fait rentrer ces produits dans l indice La politique actuelle consiste implicitement utiliser la m thode du cha nage
265. un poids trop important aux produits dont le prix gt Pour comprendre l indice des prix 23 augmente le plus alors que le poids de ces produits va diminuer dans l IUC le consommateur en consommera moins L indice de Laspeyres sera donc biais positivement par rapport l IUC On peut montrer l inverse pour l indice de Paasche En revanche si les courbes d indiff rence ne pr sentent pas de substituabilit forme dite facteurs compl mentaires alors IUC se confond soit avec l indice de Laspeyres soit avec l indice de Paasche Si les courbes d indiff rence ont une forme dite de Cobb Douglas Aqq y dans le cas de deux produits alors l IUC est gal la moyenne g om trique des prix pond r e par les d penses du consommateur Un r sultat important est que l indice de Fisher est une bonne approximation de l IUC dans le cas d une assez large famille de courbes d indiff rence mais avec des hypoth ses restrictives comme celle que les courbes sont homoth tiques Il faut n anmoins souligner que ce r sultat n est obtenu que dans le cadre d un seul consommateur L agr gation n consommateurs pose d autres probl mes or les IPC sont des indices macro conomiques et non micro conomiques Certains conomistes refusent donc de parler de biais entre le Laspeyres et le Fisher puisqu il n est pas d montr que ce dernier constitue un talon de mesure en tant qu indicateur macro con
266. une volution de prix particuli re les prix de ses produits devaient avoir des volutions raisonnablement voisines ils ne devaient pas tre trop difficiles observer sur le terrain notamment leurs caract ristiques devraient tre faciles relever Pour comprendre l indice des prix 65 az re re 54 L ensemble des 265 postes est ainsi repr sent par un millier de vari t s environ Cependant la d finition des vari t s n tait pas suffisante pour d terminer le produit pr cis que devait choisir l enqu teur dans un point de vente et dont il devrait suivre le prix au cours du temps On n assure en effet une observation de la variation de prix pure l exclusion de tout effet de volume qu en se servant d une liste de produits dont chacun est d fini avec pr cision Une seconde tape tait donc n cessaire Mais au pr alable il fallait tablir l chantillon des agglom rations dans lesquelles les relev s de prix seraient effectu s 4 2 L chantillon des agglom rations Les prix d un certain nombre de produits dont la pond ration totalise 24 5 de l ensemble peuvent tre directement trouv s sur des tarifs ou sur des catalogues disponibles de fa on centralis e transports ferroviaires tabacs t l communications automobiles 2 gaz lectricit ainsi en est il galement de la vente par correspondance Les loyers 5 6 sont tir s d enqu tes directes aupr
267. upement de vari t s un peu particuli res un double titre les soldes y ont une importance tr s grande et les produits saisonniers collection d t collection d hiver y sont nombreux Les soldes ont t pris en compte progressivement compter de 1992 le champ complet ayant t couvert pour la premi re fois en 1996 Comme ils n ont pas lieu strictement au m me moment sur l ensemble du territoire un contr le relativement fin des relev s de prix doit tre effectu pour v rifier qu il n y a pas confusion Ces soldes pr c dent l arriv e de la nouvelle collection de f vrier avril pour la collection d t d ao t octobre pour la collection d hiver Pendant toute une p riode de l ann e les prix de certains produits ne peuvent tre observ s puisque hors saison ces produits ne sont plus vendus Comme l indice de Laspeyres est fond sur un panier fixe de biens on doit attribuer aux produits hors saison un prix fictif dans l indice de l Insee on reconduit le dernier prix observ hors solde Cette reconduction a lieu l identique chaque mois du hors sais on Une telle pratique conduit bien videmment freiner l volution de l indice de l habillement qui r sulterait des seuls prix r ellement observ s Cet effet de stabilisation n est que temporaire si lors de l arriv e de la nouvelle collection on chiffre convenablement l volution du prix par rapport celui d
268. versification et la complexit croissantes qui caract risent les produits les modes de vie et de consommation ont sans cesse pouss les statisticiens de l Insee am liorer leur m thodologie et la rendre plus transparente Ces am liorations ont b n fici des changes internationaux entre statisticiens notamment dans le cadre de l harmonisation des statistiques europ ennes La derni re dition de Pour comprendre l indice des prix datait de 1987 Les transformations apport es depuis aux m thodes de calcul et la palette des donn es diffus es ainsi que l valuation plus syst matique de la qualit de l outil la rendaient obsol te Puisse cette nouvelle dition permettre une bonne intelligence de l instrument labor par l Insee et partant une meilleure compr hension de ses r sultats ainsi qu une utilisation adapt e ses nombreuses fonctions Paul CHAMPSAUR Directeur g n ral de l Insee Pour comprendre l indice des prix 3 D DICACE Cette nouvelle dition de Pour comprendre l indice des prix est l occasion de rendre un hommage particulier Jean Michel REMPP Inspecteur g n ral de l Insee qui nous a quitt s brutalement en d cembre 1995 Celui ci est en effet pour beaucoup dans la solidit de la m thodologie fran aise des indices de prix la consommation Toujours la recherche d am liorations il fut l origine de nombreux choix qui ont fait de l indice fran a
269. voir d achat serait tr s diff rente dans les trois cas on peut se rapporter ce qui a t dit sur ce point chapitre I De fa on analogue le r sultat ne serait pas le m me si au lieu de deux hausses de 3 0 au total il y avait eu par exemple trois hausses 1 0 au 1 01 95 0 4 au 1 04 95 et 1 6 au 1 10 95 aboutissant une augmentation globale du m me ordre Dans ce cas la moyenne annuelle du pouvoir d achat serait plus lev e le rel vement au 1 janvier 1995 qui anticipe sur celui du 1 avril am liore le pouvoir d achat des mois de 162 Comme les volutions sont d ampleur faible on a variation en de a variation en de b Indice a Indice b 103 0 102 0 x100 ici3 0 2 0 x100 Indice a 102 0 mais il n en est pas ainsi d s que les volutions sont importantes 146 Insee M thodes n 81 82 janvier f vrier et mars par rapport la situation ant rieure De mani re g n rale lorsqu on se place dans le cadre d une indexation d un revenu ou d une prestation sur les prix la p riodicit des r ajustements joue un r le on peut ainsi montrer que dans ce cas tant que le revenu ou la prestation est r ajust de fa on r guli re le pouvoir d achat est stable si la p riodicit de la r vision s allonge le pouvoir d achat subit une perte au moment du changement de proc dure inversement si la p riodicit se raccourcit il y a gain de pouvo
270. x tant d fini il convient de classer toutes les d penses couvertes Ainsi par exemple la nomenclature utilis e fin 1997 dans l indice mensuel des prix la consommation comprend 265 postes de d pense Cette nomenclature constitue une partition de la consommation en ce sens que tous les biens et services achet s compris dans le champ couvert peuvent tre class s d une fa on et d une seule l int rieur d un poste donn La liste des postes de d pense de l indice est publique et en principe fixe ainsi qu au cours d une m me ann e les pond rations qui leur sont associ es Chaque poste est repr sent par une ou plusieurs vari t s Une vari t est un produit ou un service d fini de mani re plus ou moins large tel que l ensemble des vari t s retenues dans l indice pour un poste donn peut tre consid r comme repr sentatif de la totalit de ce poste du point de vue de l volution des prix Ainsi pour repr senter le poste fromages p te molle et p te persill e on a choisi une dizaine de vari t s dont l une est par exemple le camembert normand 45 de mati re grasse pasteuris de 240 250 grammes La liste des vari t s est confidentielle elle est modifi e annuellement pour tenir compte de l volution de l offre ou des difficult s de l observation Certaines vari t s couvrent des objets ou des services tr s peu diff rents consid r s comme quivalents comme p

POUR COMPRENDRE L`INDICE DES PRIX

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