VIH/SIDA et infections sexuellement transmissibles
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1. 775 682 164 Observance et effets secondaires Les m dications prendre chaque jour sont contraignantes plus d un titre et demandent une grande implication personnelle du patient en raison de leur complexit et de leurs effets secondaires Pers v rance et courage sont n cessaires Lorsque le VIH SIDA est asymptomatique il n est pas toujours vident de se soumettre chaque jour un traitement que l on doit prendre vie alors que l on se sent en pleine forme De plus si pour certaines infections l oubli d une prise de m dicament est sans cons quence ce n est pas le cas pour les m dications anti VIH car cela favorise les mutations du virus faut donc respecter imp rativement toutes les prises ainsi que leurs horaires et leurs conditions jeun au cours d un repas Un r gime alimentaire sp cifique peut tre prescrit La capacit suivre correctement son traitement en d pit des contraintes est un facteur essentiel de la r ussite de la th rapie Les mol cules employ es contre le VIH ne sont pas seulement toxiques pour le virus elles ont aussi des effets ind sirables sur l organisme G n ralement en d but de traitement naus es diarrh es insomnies peuvent appara tre Si elles persistent les doses et la combinaison m dicamenteuse doivent alors tre modifi es Trouver la meilleure solution n cessite une troite collaboration entre patient et m decin On manque encore de recul pour v2. la femme Complication oculaire chez le nouveau n Petites v sicules Fere R cidive dans 2 3 des cas contagion forte des v sicules e en bouquet e etitdandlion Facteur favorisant le cancer du col de l ut rus douloureux pedtigang Herp s n onatal diss min gravissime Petites cr tes de coq Risque de r cidive possible si le partenaire n est pas trait O Oo au niveau des organes simultan ment Facteur favorisant le cancer du col de l ut rus g nitaux ou de l anus Condylomes pharyng s chez le nouveau n R cidive possible apr s traitement volution b nigne e e bd O Chez la femme les champignons sont rarement dus une IST Chance petites Gandlion augli Evolution en 8 semaines vers une syphilis secondaire cutan e O stars O Ale P contagieuse Evolution grave vers syphilis tertiaire si non trait e p Syphilis acquise cong nitale grave Contamination par voie buccale possible Oo o Fatigue importante E Fi vre fatigue ict re Evolution en cancer du foie Possible volution vers la chronicit Un vaccin existe gt INFORMATION PUBLI E DANS LE JOURNAL TUT LAIRE N 218 D OCTOBRE 2003 TUT LAIRE MUTUELLE SOUMISE AUX DISPOSITIONS DU LIVRE II DU CODE DE LA MUTUALIT INSCRITE AU REGISTRE NATIONAL DES MUTUELLES SOUS LE N 775 682 164 dossier t Dans 80 des cas il r ussit liminer le virus avant sa diss mination dans l organisme N anmoins cette th rapeutique de choc pe
3. espoir de pouvoir vivre avec des traitements sont grands Il est donc n cessaire de rappeler qu aujourd hui on ne gu rit pas du sida et que le meilleur moyen de s en prot ger demeure l usage syst ma tique des pr servatifs Leur abandon ne peut s envisager que dans le cadre d une relation o chacun des partenaires aurait au pr alable pass un test de d pistage lui assurant qu il ne souffre d aucune IST S a Elle fonctionne comme une ponge elle est perm able et donc susceptible de laisser passer le virus 6 Aujourd hui le terme multith rapie est utilis lorsque plus de trois m dicaments sont associ s 7 Il arrive que la transcriptase inverse commette des erreurs lorsqu elle copie l ARN du virus cf encadr Celles ci sont alors l origine de mutations 8 Formule de Bernard Kouchner ancien ministre de la Sant 9 Il conf rence de l Aids Society 13 16 juillet 2003 Nous remercions M Anne Moglia du Crips Ile de France M Jean Pierre Fournier de l association Solidarit Sida et M Eug ne Rayess de l association Actions Traitements pour l aide pr cieuse qu ils nous ont apport e Sondage IPSOS les Fran ais et le sida effectu pour le minist re de l Emploi et de la Solidarit en mai 2000 2 Sexe anus sexe sexe bouche sexe Dans l chelle des risques de contamination la p n tration anale est plus dangereuse que la p n tration vaginale qui est plus dangereu
4. gt INFORMATION PUBLI E DANS LE JOURNAL TUT LAIRE N 218 D OCTOBRE 2003 TUT LAIRE MUTUELLE SOUMISE AUX DISPOSITIONS DU LIVRE II DU CODE DE LA MUTUALIT INSCRITE AU REGISTRE NATIONAL DES MUTUELLES SOUS LE N 775 682 164 VIH SIDA et infections sexuellement transmissibles Infections sexuellement transmissibles IST virus de l immunod ficience humaine VIH syndrome de l immunod ficience acquise SIDA ces termes apparaissent presque incongrus et hors de propos avec l image d amour et de tendresse que v hicule une relation sexuelle On pr f re se croire hors d atteinte et penser que la science et la m decine peuvent tout gu rir Actuellement en France et dans le monde la relation h t rosexuelle est le premier mode de contamination par le VIH SIDA et en d pit des incontestables progr s dans le domaine les personnes infect es n en gu rissent pas Ce n est donc pas en termes de groupes mais de comportements risque qu il faut raisonner Or triste constat apr s des ann es de campagne sur l usage du pr servatif 24 des Fran ais estiment que la pr vention est moins essentielle qu avant et 17 qu on a moins besoin de prendre des pr cautions Parall lement ces chiffres on observe depuis 1998 une hausse des contamination La syphilis que l on croyait disparue merge nouveau m Les infections sexuellement transmissibles Les IST sont transmises par les contacts sexuel
5. r le Combinaison de l ADN viral l ADN du lymphocyte Le mode d emploi pour la cr ation de nouveaux virus tant cr il est int gr au centre de commande du lymphocyte le nouvel ADN viral est combin l ADN de la cellule Fabrication de nouveaux virus par le lymphocyte Le lymphocyte ayant int gr les nouvelles commandes se met fabriquer les l ments n cessaires la cr ation de VIH La prot ase une enzyme du virus participe la finition Son action rend les nouveaux virus infectieux Ces derniers sont alors lib r s et peuvent leur tour VIH Prot ase Transcriptase inverse ARN vira N Action des traitements anti VIH TUT LAIRE A k Inhibiteur de fusion 7 En emp chant la mem brane du virus de _ fusionner avec celle du lymphocyte le virus ne peut plus p n trer en son sein Transcriptase mes Inhibiteur de trans criptase inverse En bloquant la transcrip tase inverse l ARN viral ne peut plus tre transcrit en ADN Prot ase Antiprot ase En sabotant l action de la prot ase les nouveaux virus produits sont inca pables d infecter d autres lymphocytes Sch ma simplifi Tut laire octobre 2003 n 218 gt INFORMATION PUBLI E DANS LE JOURNAL TUT LAIRE N 218 D OCTOBRE 2003 TUT LAIRE MUTUELLE SOUMISE AUX DISPOSITIONS DU LIVRE I DU CODE DE LA MUTUALIT INSCRITE AU REGISTRE NATIONAL DES MUTUELLES SOUS LE N
6. rement mises au point La derni re en date est un inhibiteur de fusion qui vise emp cher le virus de p n trer dans la cellule Depuis sa d couverte en 1983 le virus a livr beaucoup de ses secrets N anmoins pour l instant aucune th rapeutique n a le pouvoir de gu rir les malades De nombreuses pistes sont explor es mais le virus est particuli rement complexe et ses constantes mutations accroissent la difficult le contrer L espoir d un vaccin reste encore lointain progressivement d truits par le virus d une enzyme du virus la transcriptase inverse infecter Action du VIH sur le lymphocyte T4 Le VIH fait partie de la famille des r trovirus c est dire que son ADN est sous forme d ARN Comme tous les virus il n a pas la capacit de se reproduire seul Pour se multiplier il utilise le lymphocyte T4 en d tournant son mat riel g n tique pour le transformer en usine fabriquer des virus provoquant terme la mort du lymphocyte En outre les organes qui produisent ces lymphocytes sont P n tration du virus dans le lymphocyte Le VIH fusionne sa membrane avec celle du lymphocyte T4 ce qui lui permet de p n trer l int rieur Transformation de l ARN viral en ADN L ARN viral contient toutes les informations n cessaires la cr ation de nouveaux VIH Pour que ces informations soient comprises par le lymphocyte il est n cessaire que l ARN soit traduit en ADN C est le
7. aines o e micro organismes Blanch tres Tr pon me A Syphilis p le i 2 4 semaines o o bact rie ou plus ARNE Sanguine H patite ji E bises 2 8 semaines o o d fenses On constate alors que le nombre de virus pr sents dans le sang est tr s ji important et que le nombre j de lymphocytes T4 est tr s faible Profitant de l absence rws 4 de d fenses immunitaires des maladies opportunistes NN peuvent alors se d velopper Leur apparition est le crit re de d claration du sida En 1 jy in l absence de traitement elles ANA finissent par causer la mort de la personne infect e Aujourd hui il existe des m dicaments qui certes ne 17 gu rissent pas mais emp chent le virus de se multiplier En les prenant des s ropo sitifs qui en sont au stade AR ART sida voient leurs d fenses immunitaires se restaurer et reviennent un tat o les CREET Ie AE maladies opportunistes ne peuvent plus appara tre C est pourquoi dans les pays b n ficiant de traitements la distinction entre infection au VIH et phase sida ne se fait plus On parle alors d infection au VIH SIDA Les modes de contamination D s l instant o une personne est infect e elle est contaminante m me en l absence de tout sympt me Le virus peut tre transmis de trois fa ons par le sang les relations sexuelles et de la m re l enfant La salive la sueur les larmes l urine ne sont pa
8. aluer long terme l action des mol cules antir trovirales sur l organisme Mais d ores et d j on note parmi les effets secondaires des anomalies du m tabolisme des graisses augmentation du risque cardiovasculaire et nouvelle r partition du tissu adipeux Les effets secondaires et la difficult d observer correctement son traitement sont des aspects qui sont loin d tre n gligeables car ils expliquent bien souvent l chec des th ra lexique ADN Acide d soxyribonucl ique mol cule pr sente dans le noyau de toutes les cellules et qui sert de support l information g n tique ux M dicaments qui bloquent la multiplicati n du VIH dans l organisme Acide ribonucl ique mol cule qui sert v hiculer des parties de l information g n tique contenue dans l ADN Nom donn aux microbes unicellulaires Contrairement aux virus elles ont la capacit de se reproduire par elles m mes Substance chimique qui catalyse sp cifiquement une r action chimique Agent infectieux incapable de se multiplier par lui m me il doit utiliser une cellule pour se reproduire pies chez certains patients qui finissent par renoncer se soigner En d pit des progr s r alis s chaque jour en France comme dans le reste du monde des hommes et des femmes meurent du sida d autres sont contamin s Cette triste r alit est souvent ignor e tant la confiance dans les avanc es scientifiques et l
9. des associations de malades cette situation a t largement d nonc e notamment par Marie Jos Mbuzenakamwe m decin et militante d une association au Burundi je suis dans une situation o il faut par la force des choses d cider de qui vivra et qui mourra Parce que l on n a que 30 traitements donner et 120 malades Et de constater Ici on se rend compte que la r alit de l engagement des pays riches et de leurs leaders est bien diff rente de ce qu ils d cri vent dans leurs discours y a deux r alit s l une faite de mots l autre celle que nous vivons dans laquelle le nombre de morts et de contaminations augmente chaque jour un peu plus Les ravages de l pid mie ne causent pas seulement une crise sanitaire mais aussi une crise sociale et conomique En effet lorsque dans un pays plus de 20 de la population g e de 15 49 ans est infect e cela repr sente des travailleurs en moins des r coltes diminu es des entreprises moins performantes des co ts en soins une transmission du savoir qui ne s effectue plus etc Les Etats Unis commencent m me s interroger sur de possibles d stabilisations politiques qui pourraient terme favoriser le terrorisme Les analyses conomiques ont montr qu il tait rentable de traiter les malades Le Br sil depuis 1996 organise un programme de distribution gratuite d antir troviraux sous forme de g n riques En faisant chuter la
10. ission est multipli par cinq En p riode de menstruation les risques sont galement augment s Du reste la constitution des femmes les rend particuli rement vuln rables En effet la concentration virale est plus importante dans le sperme que dans les s cr tions vaginales la surface du vagin est grande le sperme peut y demeurer plusieurs heures et le col ut rin facilite la transmission du virus Si en 1990 en France on comptait cinq hommes s ropositifs pour une femme depuis 1998 le rapport est d environ trois hommes pour une femme Les femmes originaires d un pays d Afrique sub saharienne sont particuli rement touch es puisqu elles repr sentent en France 42 des cas de diagnostic de sida f minin 15 pour les hommes La transmission du virus de la m re l enfant a lieu principalement au moment de l accouchement Le lait maternel est galement contaminant En l absence de traitement le risque de transmission est de 15 20 La c sarienne et les m dicaments anti VIH ont fait chuter ce taux 2 Le b b d une m re s ropositive na t s ropositif sans pour autant tre obligatoirement contamin En effet tre s ropositif signifie que l on poss de des anticorps sp cifiques au VIH Or l enfant porte ceux de sa m re et ne fabriquera ses propres anticorps que vers l ge de deux ans La pr sence d anticorps ne signifie donc pas forc ment celle du virus Pour s en assurer de nouvelles techni
11. mortalit de 90 en am liorant la qualit de vie des patients cela a permis d viter des hospitalisations des soins ambulatoires un absent isme au travail l investissement s est trouv largement couvert par les conomies r alis es Par ailleurs en sachant qu il existe des traitements les personnes viennent plus facilement se faire d pister et ont moins peur de d couvrir leur statut s rologique Les messages de pr vention sont mieux entendus dossier
12. on pr ventive consistant alerter la personne des risques de contamination qu elle pouvait faire courir sa son ses partenaire s depuis quelques ann es il est galement un moment cl dans la prise en charge m dicale En effet un suivi de l tat immunitaire peut tre mis en place ce qui permet de choisir le moment opportun pour d buter un traitement En France le d pistage s appuie sur le principe de l acte individuel et volontaire Les tests l insu de la personne sont strictement interdits Il existe au moins un Centre de d pistage anonyme et gratuit CDAG dans chaque d partement cf encadr Dans ces centres aucun papier d identit n est demand et un num ro attribu chaque personne sert d identifiant Apr s un entretien avec un m decin une prise de sang est effectu e Le r sultat est disponible g n ralement une semaine apr s Le test est totalement gratuit Aucune participation financi re ne peut donc tre demand e m me titre d avance Ce test peut galement tre r alis dans tout laboratoire d analyses m dicales s il est prescrit par un m decin I est alors rembours 100 par la s curit sociale Les traitements Si entre 1992 et 1995 le VIH SIDA a repr sent la deuxi me cause de mortalit chez les hommes jeunes 25 44 ans l arriv e des rith rapies l a fait reculer la sixi me place Ces traitements consistent en l association e trois mol cules c est pou
13. ques de d pistage per mettent de d tecter directement les traces du virus dans le sang et non celle des anticorps D s les premi res semaines il est possible de d terminer si l enfant est contamin ou non Aujourd hui dans les premi res heures de la contamination c est dire dans les 48 heures maximum il existe un traitement disponible dans les services d urgence des h pitaux o Sympt me fr quent e Sympt me possible o Sympt me absent Manifestations locales Transmission z z z z materno f tale icularit ill Ur trales Rougeur des D mangeaisons Autres sympt mes Particularit s et surveillance Vaginales organes g nitaux prurit Anales Abdominales E Oui O Non Gu rison rapide apr s traitement Deme es 3 asea i Risque de r cidive possible si le partenaire n est pas trait simultan ment e O Je tome Risque de grossesse extra ut rine et de st rilit si non trait e Ye Atteinte oculaire et pulmonaire chez le nouveau n Risque de r cidive possible si le partenaire n est pas trait bd e Gd Fore cetur m simultan ment Gu rison rapide apr s traitement e Oo Soe etre O Risque de r cidive possible si le partenaire n est pas trait YR simultan ment Complications possibles Risque de st rilit Parfois aucun Complications possibles e e O sympt me chez E Risque de grossesse extra ut rine Risque de st rilit
14. rquoi on parle de rith rapie litt ralement trois m dicaments En fait il existe deux familles d antir trovirus les inhibiteurs de transcriptase inverse qui bloquent le VIH peu apr s son entr e dans le lymphocyte et les antiprot ases qui saboten la fabrication de nouveaux virus par le lymphocyte infect cf encadr La combi naison la plus courante associe deux inhibiteurs de transcriptase inverse un antiprot ase Cette approche a boulevers l volution naturelle de la maladie certes elle n limine pas le virus mais agit sur son activit en l emp chant de se multiplier Ce dernier devient alors ind tectable dans le sang N anmoins plusieurs tudes ont montr qu il demeure pr sent et se r fugie dans des cellules r servoirs On retrouve sa trace dans le sperme et les s cr tions vaginales ce qui indique qu une r plication virale r siduelle existe Le VIH peut donc continuer tre transmis En cas d arr t du traitement il r appara t automatiquement Par ailleurs du fait de ses mutations incessantes se pose le probl me de l apparition de r sistances qui sont quasiment in vitables chez les personnes trait es En effet le VIH peut devenir insensible un ou plusieurs compos s et l action des m dicaments devient alors inefficace 5 10 des malades sont en chec th rapeutique Pour parer aux effets secondaires et r sistan ces de nouvelles mol cules sont r guli
15. s contaminantes Le VIH est un virus tr s fragile S il n est plus dans l organisme et qu il est expos l air libre il meurt en quelques heures Les risques de transmission dans la vie quotidienne sont nuls On ne peut pas tre infect par une personne s ropositive en l embrassant ou en partageant des objets de la vie courante avec elle verre vaisselle lit De m me les lieux publics piscine toilettes ne sont pas des vecteurs du VIH les animaux et les moustiques non plus Les transmissions par le sang sont les plus rares Aujourd hui les produits sanguins sont contr l s et chaque seringue est usage unique Chez les consommateurs de drogues la distribution de mat riel st rile a fait chuter le nombre de contaminations 18 en 2002 Actuellement les trois quarts des contamina tions s effectuent par voie sexuelle et la moiti d entre elles dans le cadre de relations h t rosexuelles Un contact intime entre deux muqueuses une quantit et une concentration importantes de virus sont n cessaires la ransmission du VIH SIDA Les muqueuses de anus du vagin et du gland sont tr s fines et es tissus qu elles recouvrent sont fortement irrigu s par le sang De plus une p n tration occasionne de petites blessures microl sions invisibles l il nu mais suffisantes pour aciliter le passage du virus Une muqueuse endommag e est plus fragile c est pourquoi en cas d IST le risque de transm
16. s anog nitaux g nitaux oro g nitaux parfois sans p n tration c est le cas en parti culier des verrues g nitales telles que l herp s et les condylomes Elles sont extr mement contagieuses et sont dues des parasites unicellulaires des bact ries des virus ou des champignons Les pr servatifs masculin et f minin demeurent la meilleure protection Les spermicides locaux sprays gel es ovules la pilule le coit interrompu ne sont en revanche d aucune utilit Les IST sont fr quemment asymptomatiques ce qui constitue la principale difficult de leur d pistage puisqu en l absence Tut laire octobre 2003 n 218 de signes le malade n est pas alert Il est donc important de se faire suivre r guli re ment par un gyn cologue ou un m decin et d apprendre examiner couter et regarder son corps D mangeaisons coulements picotements des organes sexuels ou de l anus ganglions l aine rougeurs boutons sur la peau ou les muqueuses douleurs inhabituelles au bas ventre ou lors des rapports sexuels sont des sympt mes consid rer avec beaucoup d attention Le VIH SIDA est sans doute l infection sexuellement transmissible la plus connue mais il en existe bien d autres cf tableau qui peuvent avoir des cons quences graves si elles ne sont pas trait es st rilit cancers transmission l enfant en cas de grossesse m Le VIH SIDA Le VIH provoque une chute des d fenses naturelle
17. s de l organisme en s attaquant un des composants essentiels du syst me immunitaire les lymphocytes T4 des globules blancs qui prot gent des agressions de bact ries de champignons de parasites ou de virus cf encadr action du virus Non seulement il d truit ces lymphocytes mais galement les organes qui les produisent Son action se d veloppe sur plusieurs ann es durant lesquelles la personne infect e ne res sent habituellement aucun sympt me En effet ses d fenses immunitaires contr lent en partie la croissance du virus Cependant il arrive un moment o le VIH r ussit d border les rares Transmission Signes sympt mes isol s ou associ s g ymp El Ecoulements Br lures Germes 3 responsables 85 g Incubation Ur traux z Ur trales T g E Anaux Vaginales S a Pertes vaginales Anales F Chlamydia Ghlamyadiase ba e o 1 2 semaines e e Trichomonas Aspect Irisnormnonass Paie 1 dsemaines jerd tre e Ureaplasme My coplasmes urealitictum Variable e e bact ries Slsnngragis Gonocoque Jaunes Fr quents Fr quentes p za e o 1 2semaines chez l homme rares ejJorndegeeus bact rie chez l femme chez l homme Herpes Herp s 1 semaine g nital virus o o ou plus O bd Gondyjlornss Papilloma Cutan e 8 semaines virus d au plus O O Champignons Mess levures candida Cutan e 0 8 sem
18. se que les rapports oraux Ww Ce sont des maladies qui typiquement se d veloppent en cas de faiblesse du syst me immunitaire A Relations h t rosexuelles 49 homosexuelles 25 usage de drogues injectables 11 5 Une muqueuse est le tissu qui fait le lien entre la peau et les orifices du corps bouche vagin gland anus Les m dicaments au Nord les malades au Sud Dans le monde 42 millions de personnes sont atteintes par le VIH SIDA 95 d entre elles vivent dans les pays en voie de d veloppement et seulement 4 acc dent un traitement Avec 70 des s ropositifs l Afrique subsaharienne paie le plus lourd tribut l pid mie Sur ses 29 4 millions de porteurs du VIH seuls 50 000 b n ficient de m dicaments A titre de comparaison c est comme si en France sur les 130 000 malades du VIH SIDA seulement 221 pouvaient se faire soigner Aujourd hui les m dicaments existent pour enrayer cette pid mie Mais les pays les plus riches ne tiennent pas leurs promesses Alors que les Etats du G8 se sont engag s alimenter le Fonds mondial contre le sida la tuberculose et la malaria hauteur de 10 milliards de dollars par an 2 ans apr s sa cr ation le Fond n a re u que 1 5 milliards de dollars et la poursuite de son action est menac e A l occasion de la conf rence internationale sur le sida qui s est tenue Paris en juillet dernier et qui a r uni chercheurs et repr sentants
19. ut impliquer des effets secondaires assez lourds et il faut attendre six mois avant d tre certain de son succ s Un d pistage insuffisant Lorsque le virus p n tre dans l organisme il se multiplie intens ment c est la primo infection Un test peut alors rep rer sa pr sence environ 15 jours apr s contamination Dans cette p riode des sympt mes souvent proches de la grippe peuvent appara tre fi vre ganglions ruptions sur la peau L organisme d veloppe alors des anticorps anti VIH qui liminent une grande partie du virus mais non la totalit D s la quatri me semaine un test peut d tecter la pr sence de ces anticorps Si le r sultat est positif la personne est dite s ropositive Si le r sultat est n gatif on recommande un nouveau test dans une p riode de 3 mois apr s la prise de risque car il arrive que les anticorps apparaissent plus tardivement Actuellement en France les associations uvrant dans le domaine estiment entre 30 000 et 40 000 le nombre de personnes porteuses du VIH SIDA sans le savoir En 2002 plus de la moiti des patients chez qui on a diagnostiqu un sida ont d couvert seulement cette occasion leur s ropositivit On peut d s lors supposer que ce diagnostic a t tabli suite l apparition d une maladie opportuniste soit g n ralement 7 10 ans apr s une contamination Si dans les premiers temps de l infection le test avait essentiellement une foncti
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