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Libre Cours 64

1. E D Colloque Logique et r alit Penser autrement Montrer que la logique tude du raisonnement volue forte ment comme toutes sciences et peut engager avec celles ci un dialogue fructueux pour la compr hension du r el la construction de savoirs et la d couverte de nouvelles techno logies Tel tait l objectif du collo que Logique et r alit organis par le D partement sciences phi losophies soci t s de l Universit de Namur et le Centre de logique de UCL les autres Une proposition est vraie ou fausse prin cipe du tiers exclu On ne peut affirmer en m me temps une chose et son contraire principe de non contradiction Deux socles de la pens e humaine depuis des si cles h rit s de la logique d Aristote Depuis une cinquantaine d ann es des logiciens critiquent cette logique classique et en construisent de nouvelles qui rejettent ou le principe du tiers exclu logique intui tionniste ou le principe de non contradic tion logique paraconsistante Chamailleries pour penseurs 1llumin s Loin de 12 La fa on m me de conce voir le raisonnement influence notre com enseignement Les professeurs Bertrand Hespel 1 gauche et Dominique Lambert 2 gauche du D partement sciences philosophies soci t s de l Universit de Namur et Marcel Crabb du Centre de logique de UCL dernier droite entourent quelques uns des philosophes de notori t i
2. Il faut d former progressive ment cette structure en esp rant se rappro cher de ce point id al qui existe mais qui est une distance infinie Respect des droits de l homme Les tudiants s engagent La Fondation Universitaire pour la Coop ration Internationale au D veloppement FUCID ONG de l Universit namuroise a f t ses 30 ans L occasion de rappeler ses missions et d invi ter tous les anciens tudiants et membres du personnel qui ont particip aux diff rents voyages de qu elle organise depuis toutes ces ann es Envie d agir vous aussi Le groupe se r unit tous les mardis midi au 2 tage de la Facult des sciences conomiques sociales et de gestion Infos Julien Dufey responsable du groupe Amnesty FUNDP 081 724909 julien dufey fundp ac be La pr sence et les t moignages des nom breux anciens de la FUCID encoura gent l quipe poursuivre sur sa lanc e Son directeur Marcel R mon s exprimait d ailleurs en ce sens en souhaitant l ONG de continuer tre profond ment une ONG de d veloppement et universitaire Allier la fois le feu de la militance et la sagesse de l intelligence Oser prendre parti sans devenir partisan Toujours pr ner une approche int grale du d velop pement qui n oublie ni les plus faibles ni les g n rations futures Respecter le par tenaire quitte devoir pas mal bouger dans sa t te En un mot rester jeune
3. cadre d une collaboration sur les relations homme animal avec le D partement de m decine v t rinaire Cette scientifique a d couvert avec tonnement le regard de la Belgique et de la France sur l levage canin en Tch quie Comparer les r sultats d une tude men e Namur et Brno sur la percep tion de l animal de compagnie chez les tudiants en m decine v t rinaire et en philosophie et lettres Tel est l objectif de la collaboration des quipes de recherche namuroise et tch que Le projet vise galement la mise en com mun de mat riels p dagogiques et l change d tudiants Eva Baranyiova participe au programme tch que de la protection animale et ses th mes de recherche portent sur l int gration du chien dans la famille et les probl mes comportementaux de celui ci Avant la mise en uvre de ce projet de collaboration avec les FUNDP elle n tait cependant pas au courant de la mauvaise r putation des pays de l Est en ce qui concerne le commerce des chiots En Belgique et en France on invoque souvent les chiens d Europe de l Est dans les cas de morsures et on raconte qu il y a l bas des usines de production de chiots qui se d sint ressent de leur qualit comportementale explique Claire Diederich chercheuse au D partement de m decine v t rinaire et initiatrice de la collaboration avec l Universit de Brno Or la R publique Tch que est membre de l Union europ enne depuis
4. comme l explique Nicole Moguilevsky responsable de 12 valorisa tion des r sultats de la recherche l Uni versit de Namur Tous les contrats que l universit conclut avec les entreprises contiennent une clause de confidentialit Cela implique par exemple que chaque publication scientifique doit tre soumise aux partenaires industriels pour accord Quant la propri t intellectuelle elle sera g r e au cas par cas en fonction du type de projet Dans le cadre des projets th ma tiques propos s par la R gion wallonne l universit est propri taire des r sultats de la recherche et propose au parrain indus triel de les exploiter Cette formule conna t un certain succ s Dans le cadre du Plan Marshall par contre ce sont les entreprises elles m mes qui sont promoteurs des pro jets de recherche d velopp s en partenariat avec les universit s Mais d autres raisons freinent les entre prises comme l explique Patrick Lacroix directeur g n ral d e connector PME qui collabore notamment avec le CETIC et l Universit fran aise de La Rochelle Il y a finalement trop d informations Il est difficile de s lectionner le bon interlo cuteur Par ailleurs pour une PME c est vrai qu il faut s accrocher car les projets prennent parfois du temps se mettre en place bon entendeur E D VITE DIT Namur au rendez vous europ en des biotechnologies Nicole Moguilevs
5. dans son Je suis celui qui est inspire t elle la philosophie En quoi J sus et Socrate pr sentent ils des profils parall les et divergents Comment l criture est elle au c ur des uvres de L vinas et de Ric ur La Bible un don la philosophie intempestif et incandescent Avec des tudes de Paul Gilbert Universit gr gorienne de Rome Fran oise Mies chercheur qualifi du FNRS l Univer sit de Namur Laura Rizzerio professeur la Facult de phi losophie et lettres de l Universit de Namur Alain Thomasset Centre S vres de Paris Louis le Hard sous la direction de Criminalit et trafics maritimes des enjeux politiques aux cons quences juridiques Presses universitaires de Namur 2007 Piraterie terrorisme trafics d tres humains ou de stup fiants H las des r alit s bien de notre temps Ces formes diverses de criminalit se d veloppent sur mer comme sur terre avec des cons quences graves tant sur le plan humain que politique conomique ou de s curit Cet ouvrage propose une r flexion crois e sur ces probl matiques laquelle juristes et experts de terrain ont contribu Louis le Hard est charg de cours au D partement des sciences politiques sociales et de la communication Le num ro 31 de Zextyles revue des lettres belges de langue fran aise est consacr au th me Droit et litt rature Ce dossier est dirig par Laurence Brogniez professeure au D
6. ont en moyenne un plus grand kilom trage que les voitures priv es Cependant ce sont des v hicules assez neufs qui doivent donc r pondre des normes environne mentales assez contraignantes r sume ric Corn lis chercheur au GRT et respon sable de COCA Ces premiers constats ne sont pas suffi sants pour d terminer quel est l impact r el des voitures de soci t sur la mobilit en Belgique comme l explique le chercheur namurois II reste tudier deux points essentiels Premi rement la r partition du kilom trage de la voiture de soci t Libre cours janvier 2008 6 entre les d placements professionnels les d placements domicile travail et les d pla cements priv s Deuxi mement les effets de substitution que fait la personne qui n a plus de voiture de soci t elle laisse tomber certains d placements elle prend le train Etc Il serait galement int ressant de pouvoir dessiner correctement la r partition spa tiale des voitures de soci t cette spatiali sation ne correspondant pour l instant qu la localisation des entreprises qui immatri culent ces voitures E D En Belgique En 2005 les voitures immatricul es par une soci t repr sentaient 13 du parc automobile belge selon la DIV Direction pour l Immatriculation des V hicules En 1999 une tude du GRT sur la mobilit quotidienne des Belges MOBEL mon trait que les voitures d
7. s de terrorisme vers des pays o ils risquaient la d tention for c e ou la torture explique Luc Goffinet Conf rences p titions spectacles jeux de r les films d bats Ces jeunes tu diants engag s multiplient les actions sur le campus namurois afin de sensibiliser le public l importance du respect des droits humains dans le monde Prochainement les Jeux olympiques 2008 seront l occa sion de parler aux tudiants gr ce des preuves sportives de la violation des droits humains en Chine ours Action FUCID Amnesty Soutien aux d mocrates birmans Le 2 octobre dernier la Fondation Universitaire de Coop ration Internationale au D veloppement FUCID et le groupe Amnesty des FUNDP avaient organis un rassemblement de soutien au peuple birman Nous demandons au gouvernement belge d ac corder son soutien aux manifestants et r clamons la lib ration d Aung San Suu Kyi prix Nobel de la paix en 1991 et leader de l opposition d mocra tique priv e de libert depuis 18 ans a d clar le porte parole de la FUCID lors de cette manifes tation au cours de laquelle circulait une p tition en faveur de la lib ration d Aung San Suu Kyi et de tous les autres prisonniers politiques birmans Plus de 450 signatures ont ainsi t r colt es Un bon d but estimait Jean Nizet professeur m rite D partement des sciences politiques sociales et de la communication membre de l
8. texte de la surcharge administrative qui en r sulterait Etc Un citoyen comme un autre Un r gime de s curit sociale qui prive une personne de ses droits juste parce qu elle est emprisonn e ne nous para t pas acceptable Nous esp rons que notre recherche va aider imaginer comment rendre ce r gime plus coh rent avec la volont de traiter le d tenu comme tout autre citoyen tout en veillant bien entendu garder un quilibre avec les personnes du monde libre Il ne faut pas que le d tenu apparaisse comme privil gi un d tenu pourrait par exemple percevoir son allo cation de ch mage sans recherche active d emploi alors que les ch meurs libres sont sanctionn s dans pareil cas expli que Myriam Bodart Ce ne sont donc pas des recettes magiques que les chercheuses namuroises proposent plut t des pistes de solutions et surtout la mise en lumi re d un probl me la suspension des allocations sociales doit se baser sur des motifs objec tifs et justifi s ce qui n est actuellement pas toujours le cas Une telle d marche peut susciter de vives r actions car certains refusent l am liora tion de la vie des d tenus sous pr texte que la prison perdrait de son pouvoir dis suasif V ronique van der Plancke leur oppose deux arguments On ne se rend pas compte quel point la privation de libert est p nible Je ne pense pas que la restauration d une partie de sociale du d tenu par
9. 2004 et respecte diff rentes normes sanitaires et com merciales Quand les officiels belges accueillent les chiens de ce pays ils les d clarent en bonne sant et notent que leur passeport europ en est en ordre Les scientifiques ont d s lors d cid de profiter de leur collabo ration pour tirer cette situation au clair La mauvaise r putation des Pays de l Est est elle seulement le reflet d un march noir Afin d associer la France galement concern e par cette probl matique ils ont tabli des contacts avec l cole nationale v t rinaire d Alfort Paris Et en Belgique D s 2000 le D partement de m decine v t rinaire a particip diff rents groupes de r flexion sur les morsures de chiens Des pistes de solutions ont t propos es aux responsables politiques qui ont entrepris d agir au niveau des fournisseurs de chiens levages magasins alors que le champ d action est plus vaste clubs d ducation canine assurances amendes En effet pour les v t rinaires namurois il est clair que la clef de la pr ven tion des morsures est la responsabilisation des propri taires Si votre chien a mordu il est euthanasi Si vous voulez viter cela vous devez viter qu il morde Comment En achetant votre chien chez un bon leveur en lem menant dans un club canin de qualit etc La classification des races de chiens par degr de dangerosit et l interdiction de certaines d entr
10. Universit namuroise a f t ses 30 ans L occasion de rappeler ses missions et d in viter tous les anciens tudiants et membres du personnel qui ont particip aux diff rents voyages de sensibilisation 6 organise depuis toutes ces ann es L quipe actuelle de la FUCID de gauche droite Catherine Dehalu Benjamin Moriam Fran ois Reman Patrick Kelders et Marcel R mon directeur Merci la FUCID de nous aider tre davantage universitaire Elle est un lieu qui nous aide avoir le sens de l universel prendre en consid ration tout homme et tout l Homme Par ses remerciements Michel Scheuer recteur et pr sident de la FUCID souligne la convergence entre les objectifs de la fondation et ceux de l Uni versit namuroise former des acteurs responsables de la soci t engag s dans la promotion d un monde plus juste et soli daire o se d ploient les valeurs de libert de d mocratie de tol rance et de paix Sa sp cificit universitaire lui conf re aussi une vision pluridisciplinaire ouverte la r flexion et la cr ativit ONG d ducation au d veloppement mais aussi ONG de d veloppement la FUCID met en avant l aspect p dagogique de ses actions tout en ne se limitant pas th ori ser la solidarit Depuis toujours elle m ne des projets de d veloppement en colla Libre cours janvier 2008 20 boration avec des membres du personnel et m me des tu
11. anthropologique aujourd hui Lors de sa conf rence Alain Badiou a propos de r pondre la question quoi l homme est il destin Il a notamment fait remarquer les dangers de penser que l homme n est destin rien Si l homme n a pas de destination sa t che se r sume gou verner son existence ici et maintenant Mais cette non destination laisse le champ libre un retour radical des figures traditionnelles de la destination humaine Dieu et le fondamentalisme religieux ainsi qu des pratiques d exasp ration de la finitude humaine recherche de la mort ou de la jouissance tout prix E D http www fundp ac be facultes lettres departements philosophie recherche programme07_08 Inter Droit des nouvelles technologies La Chine s informe Namur Madame Yan Xiaoli Research Expert et Monsieur Guo Hongjie Technical Director du China Centre of Electronics and Information Industry Development Research ne connaissaient pas la Belgique mais avaient d j entendu parler de l Universit de Namur Pas tonnant puisqu ils travaillent pour un projet sino europ en dont l objectif est d aider le gouvernement chinois mettre en uvre un cadre r glementaire en mati re de technologies de l information domaine de comp tences pour lequel le Centre de Recherche Informatique et Droit CRID de l Universit namuroise b n ficie d une renomm e internationale Le CRID qui 2 partic
12. aux besoins des organisations r duction des co ts contr le de la qualit strat gie de d veloppement et des utilisateurs employ s clients Avec une telle conception l interaction entre infor matique et management est n cessaire et constitue pour l quipe PReCISE une r elle plus value Depuis la compr hension des besoins des organisations actuelles et de leurs VITE DIT BENEVOL l Universit de Namur L quipe PReCISE a accueilli le r seau BENEVOL BElgian NEtherlands software eVO Lution workshop pour un workshop de deux journ es sur l volution du logiciel Une soixantaine de chercheurs venus du Benelux ont assist cet v nement scientifique membres l analyse des opportunit s d affai res futures bas es sur les technologies de l in formation le d veloppement des syst mes d information doit se penser en ad quation avec la r alit des entreprises Cet alignement entre perspectives technologique et manag riale est essentiel la r ussite de tout projet de d veloppement informatique Concr tement le d veloppement de tout sys t me d information r pond un cycle de vie sp cifique analyse des besoins strat giques des utilisateurs de la structure et du fonctionnement de l organisation r daction d un cahier des charges conception d une base de donn es conception architecturale et d taill e des diff rents composants du sys t me d finitio
13. de l Assembl e g n rale des tu diants les jeunes Namurois ont t sensibilis s aux dangers de la route Namur a inaugur The Reflex Box qui a ensuite poursuivi son chemin vers les autres campus belges E D A lire Jean Nizet La sociologie de Anthony Giddens ditions La D couverte 2007 collection Rep res Ce livre pr sente les diff rentes facettes de l uvre du sociolo gue Anthony Giddens et discute les nombreuses critiques qu elle a suscit es Anthony Giddens auteur prolifique quelque 35 ouvrages et plusieurs centaines d articles scientifiques a mar qu la sociologie par sa critique de l ensemble de la tradition sociologique et sa th orie de la soci t moderne mais aussi par sa tentative de compr hension de l individu contemporain et de ses relations intimes ainsi que sa tentative de d finition d une troisi me voie politique au del du clivage gauche droite Jean Nizet est professeur m rite de la Facult des sciences conomiques sociales et de gestion Francoise Mies d Bible et philosophie Les lumi res de la raison Presses universitaires de Namur Editions Lessius 2007 Bible et philosophie mariage de l eau et du feu Antagonisme de la R v lation et de la raison Pas forc ment Apr s avoir tabli le cadre th orique d une saine relation entre les deux cet ouvrage collectif propose plusieurs itin raires comment la R v lation de Dieu au buisson ardent
14. eux mais qu ils ne connaissaient pas On leur a galement organis des rencontres avec l autorit de contr le des prestataires de certifica tion ainsi que l autorit en charge de la carte d identit lectronique en Belgique le SPF Fedict afin qu ils aient des informations plus concr tes sur le contr le de ces activit s et les applications possi bles Yan X1aoli et Guo Hongjie ont galement appr ci l accueil de l Uni versit et le cadre de travail agr able qu elle leur a propos ainsi que la beaut de la ville de Namur et le caract re chaleureux des Belges Sont ils pr ts revenir pour un voyage d affaires en Belgique Sans aucun doute Et pour les vacances Malheureusement trop cher pour eux E D De m me que le Japon 6 E HAO SET zy 7 em 7 8 2 5 nf TS gt RUE 1 L quipe de recherche du professeur Masao Horibe 2 en partant de la gauche de l Universit de Chuo Tokyo et la repr sentation permanente du Japon aupr s de l Union europ enne a rencontr les professeurs Robert Queck 3 et Yves Poullet 4 du Centre de recherche informatique et droit pour un change de comp tences en mati re de r gulation des t l communications et de la vie priv e Et la Tunisie Des chercheurs de l Universit d El Jaouiri Tunisie sont venus prendre co
15. la sant humaine ou l environnement D ici deux ans les chercheurs pourraient commercialiser ce produit miracle pulv riser sans mod ration Point du doigt par les d fenseurs de l en vironnement mais aussi par la directive europ enne REACH qui vise mieux prot ger la sant humaine et l environne ment vis vis des substances chimiques la gamme de pesticides se r duit pro gressivement sur le march agricole Les biologistes namurois ambitionnent de les remplacer avantageusement comme l ex plique le professeur Pierre Van Cutsem l origine de la d couverte Les v g taux sont partout mais les agents pathog nes galement virus bact ries champignons insectes Or les v g taux survivent Pourquoi Parce qu ils ont diff rents m canismes de d fense Les plantes qui nous int ressent principalement celles cultiv es des fins alimentaires sont capables de d tecter la pr sence de patho g nes proximit et de d clencher des m canismes de d fense qui emp chent leur prolif ration Mais il faut que cette d tec tion se fasse tr s t t pour que la plante survive Nous avons r ussi identifier et produire des mol cules naturelles qui d clenchent pr ventivement ces m ca nismes de d fense Pulv ris es dans les champs ces mol cules pourront prot ger les cultures tout en n ayant aucun effet secondaire sur l environnement ou sur la sant humaine Elles p
16. par exemple a mis en vidence combien il serait int ressant de quantifier la place prise par le secteur du handicap dans la compta bilit nationale pour orienter les politiques publiques en la mati re Andr Gubbels directeur g n ral du Service public f d ral s curit sociale a quant lui rappel l importance de passer d un mod le m di cal du handicap la personne handicap e est d ficiente un mod le social o l on consid re que c est l environnement qui est inadapt la personne handicap e Des am nagements peuvent tre faits par exemple sur le lieu de travail afin qu une personne atteinte d un handicap physique soit aussi efficace qu une autre E D En savoir plus En mars 2008 la Revue nouvelle publiera les actes de cette journ e d tude sur les approches socio conomiques du handicap Libre cours janvier 2008 che 9 national Marathon scientifique en Chine pour le professeur Jean Marie Andr Le professeur Jean Marie Andr D partement de chimie a termin sa mission scientifique internationale s jours Corfou Cuba par la Chine En six semaines 1l a donn une quarantaine de s minaires conf rences et cours dans diverses universit s et institutions acad miques chinoi ses Bejing Normal University BNU P kin l East China University of Science and Technology la Fudan University Shangha la Nanjing University Nankin
17. par l Universit de Namur la Facult universitaire des sciences agro nomiques de Gembloux et quatre institutions universitaires sud vietnamiennes le Centre univer sitaire de formation des professionnels de 12 sant l Institut des sciences agronomiques du Sud Vietnam la Facult des sciences naturelles de l Universit nationale du Vietnam et l Universit de Can Tho Ces projets visent favoriser la collaboration scientifique entre les universitaires belges et vietnamiens afin de renforcer les capacit s institutionnelles des universit s vietna miennes et cela dans diff rents domaines aquaculture entrepreneuriat dans le secteur agricole math matiques appliqu es et optimisation et enfin sant humaine Pour conna tre les enjeux mais aussi le quotidien de ces collaborations belgo vietnamiennes rien de tel que ce Visas pour le Vietnam qui pr sente aussi l avantage de proposer le regard des partenaires locaux sur ces projets d initiative belge en laissant largement la parole aux professeurs chercheurs et tudiants vietnamiens Visas pour le Vietnam peut tre visionn en ligne en versions fran aise et vietnamienne sur http www fundp ac be universite services save streamlist html Le DVD est galement disponible sur demande Greta Debois greta debois fundp ac be 081 72 43 52 Libre cours janvier 2008 18 Les 3 bac romanes cr ent un blog litt raire Les tudiants de t
18. partement de langues et litt ratures romanes et fait cho un colloque sur le m me sujet laquelle ont galement particip diff rents membres de la Facult de droit S verine Dussolier Ren Robaye et Xavier Thunis Y sont abord s entre autres th mes l importance de la litt rature dans la formation des juristes Emergence et la d fense du droit d auteur les rapports entre l criture litt raire et l cri ture du droit etc Si l apport des juristes s est r v l clairant lors de ces rencontres invitant aux dialogues des disciplines le num ro ne reprend pour des questions de place que les contributions consacr es la litt rature belge ours Daniel Delbrassine D couvrir la lecture litt raire avec des romans crits pour la jeunesse Presses universitaires de Namur 2007 collection Tactiques n 2 Pourquoi utiliser des romans crits pour la jeunesse en classe de fran ais Ce num ro de la collection Tactiques propose cinq s quences de le ons visant d velopper la lecture litt raire chez les l ves du secondaire partir d uvres contemporaines tir es de la litt rature pour la jeunesse La d marche se fonde sur une conviction le roman contemporain adress aux adolescents peut servir pr parer les l ves l approche des uvres classiques du patrimoine Le professeur de fran ais trouvera dans cet ouvrage tous les mat riaux n cessaires la mise en uvre d
19. pr sidente Elisabeth Donnay Elise Dubuisson Mich le Fontaine Sabine Fraselle Marie Gevers Catherine Lambert Antoinette Minet Laura Rizzerio MM Jean Fran ois Dury Sandro Faes Olivier Hostens directeur de publication Ren Robaye Daniel Van Acker TRIBUNE LIBRE De l urgence de s affranchir du pouvoir du p trole Il ne se passe pas de jour ces derniers temps sans que les m dias ne fassent un titre avec les cours du brut Plus souvent encore ils nous culpabilisent propos de notre impact sur le r chauffement climatique le liant fr quemment notre consommation de p trole et nous invitant enfourcher notre bicyclette sous la pluie battante avec nos enfants et les meubles du d m nagement moins que ce ne soit un train fort improbable car mes concitoyens ruraux n ont pas encore vu l ombre d un rail passer pr s du village depuis 1830 Et le sentiment de notre impuissance face cette condamnation implacable de nos comportements se renforce corr lativement la hausse du prix du p trole Mais qui peut dire aujourd hui ce que co tera le p trole dans un an dans 10 ans En termes r els le baril de brut pr s de 100 co te encore moins cher que le baril de 1981 L impact global de cette hausse est bien moins fort que celui de 1975 Par ailleurs les th ories scientifiques s affrontent quant aux r serves p troli res existantes Au del du prix du p trole de son impact environnemental et de la pr
20. prises actives dans ces secteurs cherchent chaque ann e 200 dipl m s techniques du secondaire 200 dipl m s de l enseignement sup rieur et 200 universitaires voir article en page 14 de ce num ro Le Printemps des sciences vise justement sensibiliser les jeunes la science et aux professions scientifiques Une semaine d expositions de d couvertes d activit s ludiques de manipulations d ex p riences d ateliers de contes voil ce que propose le Printemps des sciences du 10 au 16 mars prochains l occasion de l ann e internationale de la plan te Terre l dition 2008 du Printemps des sciences se consacre aux ressources de notre plan te la pression atmosph rique et aux diff rents l ments chimiques pr sents sur la terre Si en semaine ce sont principalement les classes des coles secondaires et primaires qui participent le grand public est galement le bienvenu en particulier les samedis 15 et 16 mars o diff rentes activit s lui sont r serv es Jeunes et moins jeunes pourront par exemple comprendre le r le du champ magn tique terrestre d couvrir de surpre nantes exp riences chimiques apprendre comment prot ger la plan te via un jeu inte ractif et beaucoup d autres choses encore Rendez vous galement le 12 mars pour les tout petits et leurs parents Libre cours est membre de l ABPE et de l AJPBE ABFE BVB Pose Bale ne di FE d e
21. soit il s cr te des enzymes qui d coupent les parois cellulaires soit 1l injecte directement ses propres mol cules qui d sorganisent la cellule C est une course de vitesse entre la prolif ration du pathog ne et la d fense de la plante L avertissement est donc la clef de vo te de la survie d o l int r t de pulv riser sur les plantes des mol cules qui le d clenchent Ce sont ces mol cules que les chercheurs namurois ont r ussi identifier et isoler Ces mol cules sont des substances natu relles inoffensives pour la plante pour l environnement et pour l homme D o leur int r t de terre du mildiou ou emp cher que des vignes soient malades etc Les biologistes namurois sont capables de produire ces mol cules petite chelle en laboratoire Il s agit maintenant de les tester en serre et en champs pour conna tre la fa on la plus efficace de les utiliser L objectif est poursuivi gr ce au projet FYTOFEND financ par le programme First spin off de la R gion wallonne Commenc en octobre 2007 au sein de l Unit de recherche en biologie cellu laire et mol culaire v g tale FYTOFEND devrait aboutir d ici deux ans la cr ation d une spin off charg e de commercialiser ces substances naturelles Elisabeth Donnay L quipe namuroise de l Unit de recherche en biologie cellulaire et mol culaire v g tale qui a r ussi isoler des substances na
22. ter dans le respect de l environnement Les tudiants ont t sages Lors du cort ge orga nis par L Assembl e G n rale des tudiants AGE des chopes r utilisables ont remplac les gobelets jetables et largement jet s les ann es pr c dentes Mais les tudiants ont ga lement affich leurs couleurs le cort ge plac sous le signe d une Belgique unie alignait des chars festifs noir jaune rouge Nouveaut pour le traditionnel bal de Saint Nicolas de l AGE un euro par chacune des 2800 entr es tait vers trois associations Cinex Adas Saint Vincent de Paul charg es d offrir un cadeau de Saint Nicolas aux enfants d munis de la r gion namuroise Les bons r flexes au volant Vous tes deux devant un cran o d file une route balis e de panneaux de signalisation ne pas d passer attention chutes de pier res La route d file nouveau mais les panneaux sont au milieu de la route Pour ne pas avoir d accident vous devez mimer ces pictogrammes afin que votre corps passe sans probl me dans leur forme Facile Pas tant que a surtout lorsque vous devez porter des lunettes qui simulent une vue troubl e par l al cool la fatigue ou le stress et qui handicapent votre quilibre pour r ussir ces exercices de gymnastique Gr ce ce jeu vid o interac tif propos en octobre par l association RED Responsalibility Experience Defensive suite l invitation
23. tout en assumant ses trente ans A M sensibilisation Ils sont vingt cette ann e poursuivre ce type d objectifs en s impliquant dans le groupe Amnesty des FUNDP qui existe depuis 2003 Le 10 octobre dernier ils ont particip la journ e mondiale contre la peine de mort en pendant des mannequins diff rents endroits du campus pour attirer l attention des passants qui ils propo saient de signer la p tition contre la peine de mort Six cents signatures ont t r col t es Un beau succ s commente Luc Goffinet coordinateur des jeunes Amnesty sur les campus universitaires FUNDP ULB ULg et UCL Dans la ligne de mire d Amnesty FUNDP en novembre les transports a riens secrets de la CIA Des filles d guis es en h tesses de l air de 12 compagnie Air Torture des gar ons en prisonniers ou en militaires une mise en sc ne qui attire l attention des passants pour qu ils s arr tent un moment lisent et signent une lettre adress e la s natrice Anne Delvaux pr sidente du comit d avis des questions europ ennes La formule a fonctionn pr s de 200 signatures Dans cette lettre Amnesty International demande la Belgique d in citer le Conseil de l Europe condamner publiquement le programme des restitu tions men par les tats Unis et auquel certains pays europ ens ont collabor Ce programme a permis le transfert a rien de prisonniers soup onn
24. BELGIE BELGIQUE P B P P B 802 NOUVEGQU CEnIrEe Ge recherche el Jurors eaa FRECISE SOMMAIRE JANVIER 2008 RECHERCHE Bient t une nouvelle spin off active 4 dans la d fense naturelle des plantes Droits fondamentaux amp Lien social 5 Le d tenu oubli de la s curit sociale tude sur la mobilit Voiture de soci t le grand m chant loup Centre de recherche en informatique et management 7 Une nouvelle approche interdisciplinaire unique en Belgique Journ e d tude Handicap conomique INTERNATIONAL Droit des nouvelles technologies La Chine s informe Namur Relations homme animal en Belgique et ailleurs CULTURE amp ENSEIGNEMENT Colloque Quand le droit se penche sur le trouble mental L enseignement d courage t il les carri res scientifiques Colloque Logique et r alit Penser autrement Chaire Bauchau 2007 Apports de la g nomique la m decine et l agronomie International Executive Master 90 JOURS Distinction Pour une meilleure compr hension des gaz polluants ONG FUCID Trente ans et tous ses id aux Distinction 22 Professeurs namurois l Acad mie royale de Belgique lire Exposition La biblioth que universitaire accueille Europalia ne pas manquer Printemps des sciences 2008 Trop peu de jeunes s orientent vers les domai nes scientifiques et techniques Les entre
25. a coordination Birmanie d Amnesty Internatio nal deux jours apr s ce rassemblement de soutien alors qu il proposait un midi de la FUCID pour faire le point sur la crise politique de septembre 2007 en Birmanie Apr s avoir resitu le contexte historico politique des troubles birmans il invitait en effet le public s interroger sur les actions que nous pouvons mener en Belgique Pour le professeur namurois Il est crucial de s informer sur la situation en Birmanie mais aussi d en parler parce que c est la publicit donn e ce type de probl mes qui fera bouger nos hommes politiques Ce n est pas pour rien que le pouvoir birman fait tout pour limiter le passage d infor mations en surveillant les acc s Internet en perturbant les r seaux etc Et j ai vu sur place combien les Birmans mettent de l espoir dans ces actions internationales On peut aussi crire aux dirigeants nationaux et internationaux pour faire pression afin qu ils mettent la Birmanie leur ordre du jour L Europe par exemple a des changes r duits avec la Birmanie mais elle en a avec la Chine qui elle en a beaucoup avec la Birmanie et veut par ailleurs soigner son image Chacun peut agir comme consommateur car si le boycott est parfois critiqu et il n est pas comme tel pr conis par Amnesty on voit qu il peut tre efficace pour la Birmanie o les march s ne profitent pas aux populations Par exemple Total n emploie que 200 Birm
26. ans environ De plus Aung San Suu ki avait recommand ce boycott Mais surtout insiste Jean Nizet il faut se rappeler que les droits humains demandent des enga gements de longue dur e et que l actualit d un pays en crise est l occasion pour les personnes sensibles ces situations de se poser la question d un engagement plus fort dans des organisations comme Amnesty International par exemple E D Triste portrait de la Birmanie Les ressources agricoles birmanes sont plus que suffisantes mais 40 des enfants souffrent de malnutrition D j avant les v nements de septembre plus de 1100 personnes taient emprisonn es maltrait es voire tortur es Pourquoi D une portait un tee shirt d une couleur inad quate l autre n avait pas signifi aux autorit s son d m nagement dans une autre ville ou sa connexion Internet La vie conomique des populations rurales est fortement d sorganis e par le travail forc principa lement pour fournir de la main d uvre pour la construction d infrastructures et b timents pour le tourisme et les d placements de minorit s ethniques et de populations sens es soutenir les opposants au gouvernement Malgr des ressources naturelles normes en particulier les for ts de teck le gaz et le p trole le d veloppement conomique est r duit chaotique et peu attractif pour les investisseurs trangers ceux ci doivent passer par des commissions m
27. arbone pr sentent plusieurs avantages l g ret r sistance lasticit perfection mol culaire et trouvent de nombreuses applications notamment l a ronautique le solaire le textile les mat riaux composites les crans plats les c bles lectriques Ce travail n cessitait beaucoup de rigueur et de curiosit scientifiques mais aussi d ouverture d esprit Christophe Lerot a su en faire preuve C est un bon scientifique car il a r ussi combiner recherche fondamentale et appliqu e en rendant un travail tr s pointu applicable dans un domaine d int r t pour la soci t la protection de l environnement se r jouit Muriel Lep re chercheur qualifi FNRS au Laboratoire lasers et spectroscopies et promotrice du doctorat de Christophe Lerot Le prix Charles Courtoy est un prix triennal destin distinguer une th se de doctorat en physique d fendue l Universit namuroise Il a t cr l initiative du professeur m rite Charles Courtoy ancien titulaire de la Chaire de physique et fondateur du laboratoire de spectroscopie mol culaire qui a r cemment fusionn avec le Laboratoire de spectroscopie mol culaire de surface pour former le Laboratoire lasers et spec troscopies Libre cours janvier 2008 19 ONG FUCID 90 Trente ans et tous ses id aux La Fondation Universitaire pour la Coop ration Internationale au D veloppement FUCID ONG de l
28. articulier dans le cadre d une chaire cr e en m moire d un de ses anciens professeurs Adrien Bauchau Il a communiqu sa passion pour la recherche fondamentale en g n tique mais 2 aussi pris le temps de rencontrer plusieurs quipes de recherche namuroises des Facult s des sciences et de m decine pour discuter de leurs travaux Prix Adrien Bauchau 2006 2007 Les trois laur ats du Prix Adrien Bauchau 2006 2007 en compagnie de Monsieur Luc Bauchau fr re du professeur Adrien Bauchau fondateur du D partement de biologie de l Universit de Namur de gauche droite Matthieu Terwagne Marie Alice Vitry et Kathleen Roland Le prix 1500 euros a t attribu Matthieu Terwagne aspirant FNRS doctorant l Unit de recherche en biologie mol culaire URBM pour son m moire Caract risation fonctionnelle de PORF BMEL1674 de Brucella melitensis et du domaine TIR qu elle contient Relation entre B melitensis et le syst me immunitaire inn Les deux autres laur ats Marie Alice Vitry et Kathleen Roland ont re u chacune 500 euros Libre cours janvier 2008 17 Culture et International Executive Master in Business Administration Photo de la premi re promotion de l international Executive Master in Business Administration organis dans le cadre de la Louvain School of Management LSM cr e par les quatre universit s de l Acad mie Louvain et l ICHEC Ces 17 tudiants tou
29. ble l internement et le choix du psychiatre ne rel ve pas bien entendu du choix de l accus Elle a voulu tre attentive la situation des victimes et demande au juge de statuer sur les dommages et int r ts attribu s la victime en m me temps qu il d cide du sort de l accus Elle exige galement que la victime soit inform e des modalit s d ex cution de l internement mais aussi de la lib ration d finitive de l intern Diff rents cong s permissions de sortie et une lib ration l essai de deux ans sont les conditions sine qua non d une lib ration d finitive En cas d internement suite un abus sexuel sur mineurs la loi pr voit une mesure de s ret accessoire pendant une dur e de un vingt ans apr s la date de 12 lib ration de l intern celui ci ne peut exercer des acti vit s en relation avec des mineurs Culture et Colloque Quand le droit se penche sur le trouble mental D cr ter qu une personne est atteinte d un trouble mental est une op ration souvent d licate car elle touche aux fronti res floues de la normalit Statuer sur le sort r serv ces personnes l est encore plus R diger des lois relatives ces diagnostics devient un v rita ble casse t te Quelques professeurs de droit namurois ont propos une r flexion interdisciplinaire sur cette mati re complexe et sen sible en invitant juristes l gislateurs et psychiatre
30. ce du monde vivant Ces tudes renseignent sur la complexit et l tat d volution des esp ces biologiques mais peuvent aussi inspirer la conception de mat riaux artifi ciels pr sentant des effets visuels in dits Un tel programme fait autant appel la biologie qu la chimie ou la physique Le professeur se dit ravi de son entr e l Acad mie car elle multipliera pour lui les occasions de rencontres dans des domaines tr s vari s de la science Ma curiosit scientifique est naturellement interdisci plinaire J aime beaucoup apprendre des gens que je rencontre quelle que soit leur sp cialit Il esp re que sa pr sence l Acad mie royale lui permettra galement d encourager diverses actions en faveur des jeunes scientifiques Par exemple redon ner aux tudiants de toutes les universit s belges des occasions d entendre et de ren contrer les meilleurs acteurs de l actualit scientifique internationale Jean Pol Vigneron rejoint ainsi l Acad mie royale ses coll gues namurois Jean Marie Andr Amand Lucas et Dominique Lambert classe des sciences ainsi que Andr Allard classe des lettres Libre cours janvier 2008 22 Le professeur Jean Pol Vigneron D partement de physique vient d entrer en classe des sciences l Acad mie Royale de Belgique Saint Nicolas l heure du d veloppement durable Saint Nicolas avait demand aux tudiants de le f
31. des soins de sant et du secteur social aux probl mes qu elle soul ve r pond Nathalie Colette Basecqz charg e de cours au Centre de PROtection JUridique du CIToyen PROJUCIT et imitiatrice de cette premi re r flexion scientifique sur le sujet Bien mais peut mieux faire La nouvelle loi a tenu compte d une bonne partie des recommandations de la commission Internement voir encadr et s adresse exclusivement aux d linquants atteints d un trouble mental Elle rappelle que l internement n est pas une peine mais une mesure de s ret destin e prot ger la soci t et faire en sorte que soient dispens s l int ress les soins requis par son tat en vue de sa r insertion dans la soci t Cependant il demeure diff rentes lacunes La principale est la suivante avant d ordonner l internement le psychiatre doit tre appel pour expertise mais par la suite il est absent des d cisions prises en mati re d ex cution de l internement permissions de sortie cong s d tention limit e surveillance lectronique ou de lib ration ventuelle En effet l ex cution de l internement est d sormais d cid e par le tribunal d application des peines qui est constitu d un juge et de deux assesseurs l un sp cialis dans le domaine p nitentiaire l autre dans la r insertion mais pas d un psychiatre De plus ce tribunal ne donne plus la possibilit de recours sauf fo
32. diants de l Universit namuroise Elle s engage aussi de plus en plus aux c t s d autres ONG belges dans un plaidoyer en faveur du Sud aupr s des institutions nationales et internationales On apprend vite qu on ne change pas facilement le monde et encore moins tout seul travers les actions qu elle m ne depuis 30 ans la FUCID 2 marqu des centaines d tudiants et de membres du personnel qui aujourd hui s engagent chacun leur niveau dans leur vie professionnelle et ou priv e Leurs t moignages exprim s lors de la soir e anniversaire montrent qu ils courent tous vers un id al Un id al qui a volu au contact de leurs exp riences On apprend vite qu on ne change pas facilement le monde et encore moins tout seul Il faut accepter l incertain Il s agit moins de r aliser l id al que de continuer le construire La meilleure fa on de r a liser ses id aux c est d avoir une coh ren ce explique Philippe Defeyt pr sident du CPAS de Namur Bertrand Hespel physi cien et philosophe au D partement scien ces philosophies et soci t s souligne lui aussi et avec son regard de physicien la difficult changer les choses pour parve nir un monde id al Tout est imbriqu et on est beaucoup plus coinc qu on ne le pense Si j exerce une pression dans un sens je tords le reste On peut cr er des ondes agir localement et cr er ainsi un mouvement
33. e approche socio conomique Les chercheurs du D partement de psy chologie ont d j r alis de nombreuses tudes sur les implications psychologiques et sociales du handicap Ils ont ressenti le besoin d largir ce regard par une approche plus conomique car cette d marche est rarement faite alors qu elle est n cessaire pour envisager totalement la probl mati que du handicap Le handicap discrimin sur le march du travail Michel Grawez et Michel Mercier consta tent que les personnes handicap es restent discrimin es sur le march du travail en France par exemple 68 de la population valide est active 75 d hommes 62 de femmes contre seulement 44 de la population constitu e de personnes handi cap es 47 d hommes 21 de femmes Les familles de personnes handicap es peuvent aussi tre touch es par cette dis crimination 39 de parents ayant des enfants forte d pendance abandonnent leur emploi car ils ne peuvent pas adapter leurs horaires de travail par exemple Parmi les principaux freins l emploi de personnes atteintes d un handicap les chercheurs namurois pointent les repr sen tations sociales n gatives des employeurs sur le travail des personnes handicap es Ils pensent qu il serait opportun pour contrer ces repr sentations de mettre en place un syst me de quota d emplois de personnes handicap es avec taxe compensatoire pour les entreprises qu
34. e elles ne sont que de fausses solutions qui d placent le probl me La France utilise ce syst me depuis bient t dix ans et la situation ne s est pas am lior e les gens d m nagent ou font des croisements de races De m me un test de d pistage de l agression canine avec un r sultat n gatif chien non mordeur ne ferait que faussement rassurer un propri taire puisqu il n apporte aucune garantie d absence de morsure durant toute la vie du chien et en toute circonstance insiste Claire Diederich E D Nathalie Colette Basecqz charg e de cours au Centre de PROtection JUridique du CIToyen PROJUCIT en compagnie de deux orateurs du colloque dont elle est l initiatrice Oscar Vandemeulebroeke gauche avocat g n ral m rite pr s la Cour d appel de Bruxelles et vice pr sident de la Commission internement et le baron Jean du Jardin professeur m rite l Universit de Namur et 1 UCL et procureur g n ral m rite la Cour de cassation Quelques uns des progr s apport s par la nouvelle loi La nouvelle Loi relative l internement des personnes atteintes d un trouble mental parle d sormais de trouble mental plut t que de d bilit etc Elle demande de v rifier si au moment du jugement l accu s tait capable non seulement de contr ler ses actes mais aussi de se rendre compte des impacts de ceux ci Elle ordonne une expertise psychiatrique pr ala
35. e ses cours canevas de le ons extraits utiles listes de titres notions th oriques adapt es ouvrages de r f rence et sources d information sur le roman pour adolescents La collection Tactiques est dit e sous la responsabilit du Centre d tu des et de documentation pour l enseignement du fran ais G rard de Nerval Les Confidences de Nicolas Histoire d une vie litt raire au XVIIIe si cle texte tabli annot et pr sent par Michel Brix Editions du Sandre 2007 Sous le titre Les Confidences de Nicolas G rard de Nerval consacre en 1850 une longue et remarquable tude R tif de La Bretonne 1734 1806 l auteur du Paysan perverti de Monsieur Nicolas et des Nuits de Paris Dans son uvre _ la plus prolifique du si cle des Lumi res _ R tif avait fait le choix de raconter son existence sans d tours et sans voiles et de supprimer tout filtre entre la vie et l uvre litt raire La R volution de F vrier 1848 toute proche encore au moment o Nerval crit venait de remettre en lumi re ce curieux et audacieux crivain qui fut aussi un r formateur et un utopiste annonciateur de Fourier et du communisme Usant avec une totale libert des textes autobiogra phiques laiss s par son mod le Nerval s est appliqu recomposer la vie de celui ci dans un portrait qui peut passer beaucoup d gards pour un Contre Nicolas ou un Anti R tif Compte moins ici le d tail de la v rit histori
36. e soci t repr sentaient 5 des voitures disponibles dans les m nages Les voitures immatricul es par une soci t constituaient 33 des nouvelles immatri1 culations en 2005 selon la DIV Plus de 50 des voitures de soci t ont un kilom trage annuel de plus de 30 000 km alors que celui des voitures personnelles est en moyenne largement moindre selon MOBEL La proportion de voitures de soci t varie fortement en fonction du secteur d acti vit s En 2005 par exemple il y avait une voiture de soci t par employ dans le secteur de l immobilier de la location et des services aux soci t s et dans celui de la finance une voiture pour 106 employ s dans celui de l ducation selon la FEBIAC F d ration Belge de l Industrie Automobile et du Cycle Les conducteurs disposant d une voiture de soci t se r partissent entre 77 d hom mes et 23 de femmes Proportion comparer aux possesseurs de voitures person nelles 62 d hommes contre 38 de femmes selon MOBEL et ailleurs Aux Pays Bas entre 2000 et 2004 le parc automobile a augment bien plus vite que la population Augmentation qui est encore plus marqu e pour les voitures de soci t En Allemagne les voitures de soci t repr sentent 9 du parc automobile un quart de leurs d placements hebdomadaires sont effectu s des fins priv es la moiti des fins professionnelles En France le secteur fina
37. ersit de Trento a mis en vi dence tout en esquissant quelques nouvelles pistes de recherche Impliqu avec l qui pe PReCISE dans un r seau d excellence europ en sur l int rop rabilit des syst mes d informations InterOP Andreas Opdahl Universit de Bergen Norv ge a quant lui donn un aper u de la m thode UEML Unified Enterprise Modelling Language qui sert faciliter l change de mod les h t rog nes au sein d entreprises ou entre elles Enfin l ing nieur logiciel est de plus en plus amen exercer des fonctions de management C est pourquoi Alain Abran cole de technologie L quipe du nouveau centre PReCISE sup rieure Universit du Qu bec Canada a propos une r flexion sur la responsabilit sociale et thique de l ing nieur logiciel PReCISE une cinquantaine de chercheurs et de projets Le centre de recherche PReCISE rassemble une cinquantaine de chercheurs sp cialis s dans diff rentes disciplines de l informatique et du management Pluridisciplinaire il tra vaille actuellement sur une cinquantaine de projets financ s entre autres par l Europe le f d ral et la R gion wallonne et entretient de nombreuses collaborations scientifiques internationales Son objet les syst mes d in formation au service des organisations Plus que de simples logiciels les syst mes d information doivent tre envisag s comme une r ponse informatique
38. es dans le cadre des stages doivent tre am lior es Enfin les futurs professeurs pourraient aussi tre sensibilis s l entrepreneuriat durant l agr gation La soir e organis e par Essenscia est un premier pas vers un rapprochement entre deux milieux malheureusement trop cloi sonn s Et vu l enthousiasme des partici pants ils n en resteront pas l A M Conf rence d bat sur la crise gouvernementale belge Lundi 12 novembre 156 jours sans gouvernement L Assembl e g n rale des tudiants propose un d bat sur la crise gouvernementale belge et ses possibles solutions Le public r pond largement l invitation L auditoire est rempli majoritairement d tudiants pour couter les professeurs et journalistes du Sud et du Nord du pays invit s alimenter la discussion mod r e par Fr d ric Deborsu journaliste la RTBF B atrice Delvaux r dactrice en chef du quotidien Le Soir Pascal Delwit politologue ULB Robert Deschamps conomiste Universit de Namur Hugues Dumont constitutionnaliste FUSL Dave Sinardet politologue Universit d Anvers et Luc Van der Kelen di torialiste du quotidien Het Laatste Nieuws Les clefs de la r solution du conflit Une r flexion en profondeur et une analyse des attentes long terme des R gions Sur la photo Le politologue flamand Dave Sinardet et l conomiste wallon Robert Deschamps tenteraient 1ls un rapprochement
39. exemple suffise le convaincre que la prison est le refuge id al De plus une allocation sociale per met au d tenu de continuer soutenir sa famille et se sentir soutenu d tre en lien avec la soci t d s lors qu il ne serait pas exclu du syst me de solidarit collective qu est la s curit sociale Le d nuement mat riel peut au contraire acc l rer le d tachement de la famille Or la pr sence de celle ci la sortie de prison est primor diale notamment pour que le d tenu ne retombe pas dans la criminalit L horizon p nal en Belgique a t forte ment modifi par la loi Dupont 2005 par la loi sur le statut juridique externe du d tenu 2006 qui demande que la prison soit une peine prononc e en ultime recours et par celle relative l internement des personnes atteintes d un trouble mental voir article p 12 de ce num ro Dans ce contexte la protection sociale des d tenus arrive au c ur des d bats Les r sultats de la recherche namuroise n en sont que plus attendus Les chercheuses esp rent que le rapport dans ses versions fran aise et n erlandaise sera disponible avant l t 2008 Elles aimeraient galement organi ser en octobre 2008 un colloque bilingue ouvert aussi bien aux juristes qu aux tra vailleurs sociaux aux criminologues et aux parlementaires E D Libre cours janvier 2008 5 Rec tude sur la mobilit Voiture de soci t le grand m cha
40. i n atteindraient pas ce quota Ce syst me fonctionne notamment en France en Allemagne et en Autriche trois pays o le taux d emploi des person nes handicap es est sup rieur celui de la Belgique et avec un co t moindre Diff rents pi ges l emploi sont ga lement prendre en compte L allocation per ue par une personne handicap e en est un car elle est un revenu fixe et garanti sur le long terme la p nibilit du travail ven tuel n est pas compens e par la diff rence entre l allocation per ue et le salaire atten du Il faut noter par ailleurs que certaines personnes b n ficiant de cette allocation d cident de plut t s engager dans le milieu associatif et militant R flexion pluridisciplinaire Les constats relev s par Michel Grawez et Michel Mercier ont introduit une journ e d tude pluridisciplinaire consacr e aux approches socio conomiques du handi cap financ e par la Banque nationale de Belgique qui a rassembl 120 personnes Cette rencontre a permis des scientifi ques d autres universit s FUCAM FUSL UCL ULg Universit catholique de Lille ainsi qu des personnes handicap es et des travailleurs de terrain AWIPH Agence Wallonne pour l Int gration des Personnes Handicap es repr sentants de diverses associations Ss occupant de personne han dicap es de discuter autour d analyses conomiques L conomiste Michel Mar e ULg
41. iens des milieux aquatiques ou encore l action d un insecticide sur les crevettes tigr es a de Alvaro Mendoza Quelles sont les strat gies de d fense des animaux La r ponse est souvent tr s impressionnante Certaines esp ces utilisent des techniques d une rare pr cision pour tromper leur proie Chaque esp ce a ses propres trucs et astuces certaines grenouilles cachent sous leur peau color e le poison le plus puissant connu dans le monde juste un gramme de batrachotoxine peut tuer une centaine de personnes La fourmi lion combine la force et la voracit du roi de la jungle certains col opt res se servent de l odeur d sagr able qu ils d gagent comme moyen Chaire Bauchau 2007 Apports de la g nomique la m decine et l agronomie La Chaire Bauchau attribu e tous les deux ans permet principalement aux tudiants en biologie et en m decine humaine et v t rinaire de rencontrer un scientifique de renom et de pouvoir b n ficier de son enseignement Elle a t attribu e cette ann e au professeur Michel Georges de l Universit de Li ge Ancien tudiant de l Universit de Namur Michel Georges est un des leaders mondiaux de la g nomique animale Michel Georges a fait des d couvertes majeures en g n tique et g nomique des mammif res Il a mis au point des stra t gies et des outils d analyse g nomique largement utilis s pour am liorer l levage d animaux de
42. ilitaires qui leur imposent souvent d ouvrir une entreprise jumelle birmane s ils veulent s implanter dans le pays Libre cours janvier 2008 21 b Distinction Professeurs namurois l Acad mie royale de Belgique Andr D partement de chimie a t nomm Jean Marie professeur au par le Roi pour assurer la pr sidence de l Acad mie royale des sciences des lettres et des beaux arts de Belgique au cours de l ann e 2008 Il est galement membre de l Acad mie europ enne des sciences et de l Acad mie internationale des scien ces mol culaires quantiques Jean Marie Andr vient d tre honor du titre de Grand officier de l Ordre de la Couronne au regard de l apport de ses recherches et de leur reconnaissance internationale voir aussi article p 9 de ce num ro Nouveau membre Le Jean Pol D partement de physique vient quant professeur Vigneron lui d tre admis comme membre de la clas se des sciences de l Acad mie royale de Belgique Ses projets de recherche princi palement orient s vers l optique ont tou jours laiss une grande place l interdisci plinarit Actuellement Jean Pol Vigneron et son quipe tentent de comprendre les effets de coloration interf rentielle d ve lopp s par beaucoup d organismes vivants et de d crire les m canismes physiques souvent encore inconnus mis en jeu dans les organes qui d finissent l apparen
43. iologie mol culaire biotechnologie ou bioinformatique lors d une rencontre dans le cadre de LINK AGE projet qui vise coordonner la recherche concernant le vieillissement humain et qui est dirig par l Unit de Recherche en Biologie Cellulaire URBC Cette concertation a abouti un rapport remis la Commission europ enne Nos recommandations pourraient tre l un des l ments consid r s par la Commission europ enne pour l tablissement de priorit s pour les appels projets dans la recherche sur le vieillissement d ici la fin du 7 programme cadre 2013 Les chercheurs ont donc eu leur mot dire en dehors de tout lobbying se r jouit Olivier Toussaint chercheur qualifi FNRS l URBC et coordinateur du projet LINK AGE E D Libre cours janvier 2008 Journ e d tude Handicap conomique En Belgique les personnes handicap es sont encore trop souvent exclues du march de l emploi Pourquoi Quelles sont les implications de cette discri mination Comment rem dier cette situation Telles sont les questions auxquelles les chercheurs Michel Grawez et Michel Mercier D partement de psychologie ont tent de r pondre Ils ont prolong leur recherche par une journ e d tude ouverte aux conomistes et aux membres du secteur social et de la sant Michel Grawez gauche et Michel Mercier droite du D partement de psychologie ont cette fois tudi le handicap sous un
44. ip la r daction de la loi sur la signature lectronique en Belgique a accueilli pendant deux semaines les chercheurs chinois pour leur expliquer la l gislation belge et europ enne en mati re de commerce lectronique Nous n esp rions pas trouver autant d informations aussi int ressantes Notre s jour aurait d durer plus longtemps afin que nous puissions en profiter davantage t moigne Yan 2 011 Notre centre est charg d tablir le cadre l gal de la signature lectronique en Chine Nous allons y revenir avec beaucoup d l ments dont on pourra s inspirer pour cette t che La Chine est bien s r tr s diff rente de la Belgique et de l Europe mais la comparaison elle m me est int ressante ajoute Guo Hongjie Marie Demoulin directrice de l Unit commerce lectronique du CRID avec les chercheurs chinois Yan X1aoli et Guo Hongjie l arri re plan venus s informer en Belgique actuellement le seul pays qui propose ses habitants une carte d identit lectronique Le s jour a en effet t instructif comme l explique Marie Demou lin directrice de l unit Commerce lectronique du CRID Outre le cadre juridique g n ral nous les avons initi s l utilisation de bases de donn es juridiques europ ennes consultables sur Inter net celles de l Union europ enne par exemple Cela les a vraiment int ress s car ce sont des ressources qu ils peuvent utiliser chez
45. ki et Fabienne Roussel de la Cellule valorisation de 1 Administration de la recherche ont pr sent les offres de technologies de l Universit namuroise et nou des contacts int ressants avec diff ren tes entreprises lors d Eurobio 2007 Lille le congr s europ en des biotechnologies Les deux spin offs de l Universit actives dans le domaine Straticell et BioXpr ont galement particip cette rencontre euro p enne qui cette ann e avait aussi attir des entreprises am ricaines suivre Namur la barre de la recherche europ enne sur le vieillissement humain En avril 2007 lors du premier appel projets du 7 programme cadre la Commission europ enne avait propos de financer une action de coordination visant donner des directions de recherche en mati re de vieillissement biologique pour les 10 15 prochaines ann es Le projet propos par Namur a t retenu par la Commission C est donc l Universit de Namur qui va coordonner le futur de la recherche europ enne sur le vieillissement biologique Le nom du projet WHY WEAGE De plus un panel de sp cialistes repr sentant quelque 50 laboratoires europ ens actifs en sciences biom dicales 2 donn son avis en juillet 2007 quant aux directions donner la recherche sur le vieillissement humain dans les cinq prochaines ann es Propositions qui ont t confront es avec celles de diff rentes personnalit s de la recherche en b
46. l environnement En novembre dernier les scientifiques du PERN ont compar l impact de l ouragan Katrina sur la population de La Nou velle Orl ans 2005 avec celui de l ouragan Mitch sur les populations d Am rique centrale 1998 Sabine Henry se r jouit de cette nouvelle fonction qui lui permet de contribuer la visibilit internationale du D partement de g ographie et de faciliter de nouveaux projets internationaux Mon mandat au PERN enrichit aussi mon enseignement car il me permet de rester au c ur de l actualit des sujets qui lient population et environnement C est b n fique entre autres pour le cours Population et environnement dans les pays du Sud que je donne aux tudiants de 3 baccalaur at en g ogra phie d clare t elle E D Libre cours janvier 2008 10 Le professeur Yi Pan vice pr sident de l Universit de Nanjing Nankin Chine remet le titre de Concurrent Professor Jean Marie Andr Le philosophe Alain Badiou l Universit de Namur Alain Badiou est fondateur du Centre international d tude de la philosophie fran aise contemporaine professeur m rite l cole normale sup rieure Paris romancier et dramaturge Un public nom breux a pu couter et rencontrer ce grand philo sophe fran ais gr ce une journ e d tude et une conf rence organis es par le D partement de philosophie dans le cadre du cycle Penser la condition
47. la Shaanxi Normal University Xian la Xiamen University et la Hong Kong University of Science and Technology Ces expos s portaient sur les sujets de recherche du professeur namurois la chimie quantique des polym res la thermodynamique statistique et de non quilibre ainsi que l information et le calcul quantique L int r t de la m canique quantique reste tr s actuel car cette science est fondamentale par exemple pour les nanotechnologies Les universitaires chinois ne s y sont pas tromp s et ont d cern Jean Marie Andr le titre de Concurrent Professor de l Universit de Nanjing distinction qu une Universit chinoise remet un acad mique tranger pour saluer l ensemble de ses travaux scientifiques En tant que pr sident de l Acad mie royale de Belgique Jean Marie Andr a galement t re u par le professeur Chunli Bai vice pr sident de l Aca d mie des sciences de Chine Il a tenu dans cette institution nationale une chaire sur la science mol culaire E D Une g ographe namuroise participe la direction du PERN Sabine Henry professeure au D partement de g o graphie vient d int grer le comit de pilotage du r seau Population Environment Research Network PERN compos de huit personnes Le PERN cr en 2001 regroupe 1300 membres inter nationaux et vise faciliter l analyse et la collabo ration scientifique sur des questions li es la popu lation et
48. n de mesures de qualit L ensemble des comp tences n cessaires la gestion d un tel cycle est r uni au sein de PReCISE de mani re garantir une expertise globale en mati re d ing nierie du d velop pement des syst mes d information De plus les nouvelles comp tences de l quipe en mati re de management assurent d inscrire ce cycle en tenant compte des enjeux de plus en plus complexes avec lesquels les organi sations d aujourd hui voluent concurrence mondiale partenariats en r seau change ments rapides des exigences des clients contraintes r glementaires n cessit d inno vation constante etc Antoinette Minet Libre cours janvier 2008 Rec Entreprises universit s mode d emploi La collaboration entre entreprises et universit s est au go t du jour mais est elle effective On remarque qu en Belgique ce partenariat est sous exploit Le Bureau conomique de la Province BEP et le parc scientifique Cr alys ont donc invit les unes et les autres d couvrir les avantages et modalit s prati ques d une telle collaboration Pourquoi les entreprises h sitent elles collaborer avec les universit s Beno t Dargent directeur de Kraft food Namur tout en t moignant de ses bonnes exp riences de collaboration avec les universi t s remarque qu autour de lui beaucoup d entreprises reculent car elles ont peur de partager leur savoir faire Pourtant
49. ncier compte deux fois moins de voitures de soci t que le secteur financier belge Centre de recherche en informatique et management Une nouvelle approche interdisciplinaire unique en Belgique Le Centre de recherche PReCISE PReCISE Research Centre in Information Systems Engineering jusqu alors compos de chercheurs en ing nierie du logiciel et de l in formation se renforce et compte d sormais en son sein une quipe de chercheurs en management Son approche pluridisciplinaire mais aussi sa mani re d envisager les syst mes d information comme des services font de lui un centre de recherche unique en Belgique Cr il y a deux ans peine PReCISE a propos un premier v nement scientifique en d cembre 2007 Quelques grands noms venus du Canada de Norv ge et de France avec qui le centre entretient de nombreuses collaborations ont d battu du futur des syst mes d informa tion En relatant des applications concr tes de la mod lisation d entreprise Fran ois Vernadat Universit de Metz et Commission europ enne 2 dress un inventaire des chal lenges pour les praticiens et les chercheurs en alignement strat gique des syst mes d infor mation La m taphore des agents entit s dot es d une certaine intelligence et d une autonomie d action est en train de transfor mer la mani re de concevoir les logiciels C est ce que John Mylopoulos Universit de Toronto Univ
50. ne diversit de substances tout fait nouvelles ayant pour seul point commun d avoir une taille inf rieure 100 nanom tres un nanom tre un milliardi me de m tre Substances qui diff rent aussi bien par leur taille exacte que par leur forme leur structure et leurs propri t s chimiques Le congr s annuel de la Soci t belge de toxicologie et d cotoxicologie Beltox dont les commandes ont cette fois t confi es l Universit de Namur tait consacr cette probl matique Si on conna t les nombreux avantages de l utilisation des nanoparticules minimisa tion et optimisation de mat riels lectroni ques nouveaux produits cosm tiques on ne sait rien des risques toxiques qu elles pourraient repr senter pour la sant humai ne ou pour l environnement Mais surtout les scientifiques se demandent comment appr hender la toxicologie de ces nouvel les mati res Les analyses toxicologiques classiques sont elles pertinentes alors que le passage l chelle nanom trique modi fie les propri t s chimiques de certaines substances par exemple elles deviennent solubles L expression de leur toxicit pose galement probl me car la minuscule taille des nanoparticules augmente leur surface de contact si une particule est plus ou moins grande une partie de la mati re est l int rieur plus elle est petite plus la Diffusion des sciences mati re est en surface La notion cla
51. nnaissance des diff rents projets men s au Centre de recherche informatique et droit Ils taient particuli rement int ress s par l tude du syst me de l e gouvernement de la R gion wallonne r alis e par le CRID ainsi que par les d veloppements r cents en mati re de cybercriminalit Libre cours janvier 2008 11 Inter Relation homme animal Le Japon en route pour le mod le occidental Les noms donn s aux chiens sont ils le reflet de la place qu ils occupent dans la soci t actuelle En Belgique oui Comme le montre une tude r alis e au D partement de m decine v t rinaire et pr sent e lors d un congr s internatio nal au Japon o la situation est sensi blement diff rente Le D partement de m decine v t rinaire namurois est le seul en Belgique proposer une unit de recherche uni versitaire consacr e l tude des relations homme animal de compagnie Claire Diederich chef de travaux dans ce D partement tait donc la seule universitaire belge participer au congr s annuel de l International Association of Human Animal Organisations qui pour sa premi re dition au Japon avait r uni 1100 personnes Claire Diederich y a notamment pr sent une tude sur la signification des noms donn s aux chiens par les Belges Un large chantillon de 3500 noms donn s 200 000 chiens a t analys sous diff rents angles et le r sultat le plus significatif est le suivan
52. nt loup Diff rents m dias affirmaient r cemment que la moiti du parc automobile belge est consti tu e de voitures de soci t La voiture de soci t est souvent d sign e comme un incitateur la mobilit polluante On la dit aussi largement d vi e de son utilit premi re par un usage priv La v rit dans tout cela C est ce que les chercheurs namuroi is en collaboration avec l Universit d Hasselt tentent de mettre au jour Quel est l impact des voitures de soci t sur la mobilit des Belges Impossible d y r pondre de fa on scientifique pour l ins tant faute de donn es neutres et exhaus tives sur la question Mais les chercheurs du Groupe de Recherche sur les Transports GRT en collaboration avec l IMOB Instituut voor Mobiliteit de l Universit d Hasselt s y att lent Gr ce au projet COCA pour COmpany Cars Analysys ils ont pu d broussailler le chemin et d fi nir les aspects clefs permettant de cerner l impact r el de la voiture de soci t sur la mobilit Aspects qui seront tudi s gr ce au nouveau projet PROMOCO financ par la Politique scientifique f d rale dont les r sultats seront disponibles d but 2009 Voitures de soci t d placements professionnels Il est vident que le secteur des voitures de soci t est en croissance en Belgique Ces voitures ont en g n ral un moteur de grosse cylindr e et roulent au diesel Elles
53. nternationale qu ils ont invit s de gauche droite Graham Priest professeur l Universit de Melbourne et promoteur de la logique paraconsistante Fr d ric Nef professeur l EHESS de Paris et partisan d une approche analytique de la m taphysique Diderik Batens professeur l Universit de Gent qui participe l laboration de logiques adaptatives et Laurence Bouquiaux professeur l Ulg sp cialiste de la pens e du philosophe allemand Leibniz pr hension du r el ainsi que toutes les sciences depuis la philosophie jusqu l informatique Pendant longtemps nous avons cru que la g om trie ne pouvait tre qu euclidienne Aujourd hui on sait que cette g om trie est trop triqu e La logique conna t la m me r volution Et surtout ces nouvelles logiques ne sont pas de la pure sp culation Elles sont d j utilis es dans diff rents domaines comme l informatique la psychologie les scien ces de l apprentissage le traitement du langage naturel Or c est encore peu connu Il est int ressant d en informer les scientifiques de tout bord insiste Bertrand Hespel directeur du D partement scien ces philosophies soci t s et co organisa teur du colloque Le professeur namurois illustre combien les logiques non classiques permettent par exemple de mieux int grer la complexit de notre monde que ne le fait la logique clas sique Tout le monde est d accord pour dire
54. ntretiens F anye Hapani Venig vde de budar Atout Sciences l unit de diffusion des scien ces de l Universit de Namur vous invite donc sur le campus namurois pour cette semaine plac e sous le signe de la terre et reste votre disposition pour toute informa tion atoutsciences fundp ac be 081 72 55 64 Le Printemps des sciences est un v nement organis avec le soutien et la collaboration de Marie Dominique Simonet ministre de Enseignement sup rieur de la Recherche scientifique et des Relations internationales de la Communaut fran aise FRESSE 2 5 E Sue horib MEMBRE Libre cours est le magazine des Facult s universitaires Notre Dame de la Paix Il est destin aux membres du personnel aux tudiants aux partenaires de l Universit de Namur et aux anciens Diffus plus de 6000 exemplaires il para t en janvier avril juillet et octobre Les articles ne peuvent tre reproduits qu avec l autorisation crite de l auteur et avec la mention de la source Certains titres sont de la r daction R daction Elisabeth Donnay Presse et communication Service des relatons ext rieures rue de Bruxelles 53 5000 Namur T l 081 72 57 06 fax 081 72 40 45 elisabeth donnay fundp ac be Production Nuance 4 5100 Naninne 081 40 85 55 Photos Daniel Van Acker 3 4 6 8 10 12 15 16 20 21 22 24 Laurence Anciaux 24 Comit de r daction Mmes Annie Degen
55. obl matique des ressources fossiles disponibles deux l ments certains doivent nous convaincre qu il est temps que nous nous d barrassions du p trole au plus vite Premi rement l impact socio conomique du p trole fortement d termin par la manipulation de l Opep et des majors du p trole sur les prix et quantit s Deuxi mement les flux financiers du secteur p trolier vers des pays peu stables Nous pouvons avoir les moyens de nous affranchir du p trole sans devoir modifier profond ment notre mode de vie Comment En surmontant notre impuissance per ue et en passant par l action collective et le relais politique En effet l Agence Internationale pour l nergie AIE r p te qu il faut un soutien politique ferme au d veloppement des usages alternatifs des nergies Trouvons nous qu il est suffisant Je pense que non Je ne prendrai ici que l exemple des moteurs combustion interne Dans la r gion o Z nobe Gramme a invent la dynamo o Camille Jenatzy a reproduit le record de vitesse automobile sur la Jamais Contente en 1905 plus de 100 km h sur une voiture purement lectrique aucune mesure sp cifique n a t prise pour promouvoir activement l introduction des ZEV v hicules lectriques mission z ro dont nous savons aujourd hui qu ils sont r alisables avec des performances souvent sup rieures leur homologues thermiques De m me la Belgique est un des derniers pays industrialis s l gif re
56. ourraient servir par exemple prot ger des champs de pommes Mais comment ont ils fait Une cellule v g tale est d limit e par une membrane qui est une barri re s lective capable de r guler les changes entre l ext rieur et l int rieur de la cellule La membrane est cet effet pourvue de plusieurs centaines de r cepteurs charg s de transmettre la cellule les informations venues de l ext rieur Tous ces r cepteurs reconnaissent et trans mettent des informations diff rentes Certains d entre eux sont capables de reconna tre des mol cules communes diff rents agents pathog nes Gr ce cela ils d tectent la pr sence d un microcham pignon d une bact rie proximit de la membrane des cellules de 12 plante et transmettent l information l int rieur de la cellule Celle ci r agit en mettant en marche un m canisme de d fense appro pri l agresseur elle synth tise de l eau oxyg n e bact ricide elle produit des prot ines qui inhibent le syst me digestif de la chenille jusqu la faire mourir etc Libre cours janvier 2008 4 De plus une information est envoy e toutes les autres cellules afin que la plante enti re soit en tat de si ge Une plante ne peut survivre un agres seur pathog ne que si son organisme est pr venu temps Car quand un patho g ne attaque il se r pand tr s vite dans l organisme de la plante et
57. que la proposition la Belgique aura un gouvernement en 2050 n est ni vraie ni fausse Or la logique classique refuse cela en vertu du principe du fiers exclu De m me puisque selon notre l gislation la d tention par un majeur d une quantit de cannabis des fins d usage personnel trois grammes maximum ou d une plante cultiv e est consid r e comme relevant du degr de priorit le plus bas des poursuites pour possession de cannabis on peut affir mer que Nicolas peut et ne peut pas tre poursuivi pour possession de cannabis lorsque Nicolas est majeur et poss de un plant susceptible de donner quatre gram mes de cannabis Mais la logique classique refuse une telle proposition car elle viole le principe de non contradiction Pr s de 80 personnes principalement des logiciens des philosophes et des physi ciens mais aussi des informaticiens et des professionnels du secteur ducatif ont assist ce colloque organis conjointe ment par les universit s namuroise et lou vaniste avec le soutien du Centre national de recherches de logique et la Soci t belge de logique et de philosophie des sciences E D Libre cours janvier 2008 15 Culture et Colloque Beltox Namur Eco toxicologie des nanomat riaux Les nanoparticules sont elles toxiques Une question qui en cache des milliers d autres En effet nanoma t riaux et nanoparticules recouvrent u
58. que que la r flexion laquelle nous associe Nerval sur la vie et sur l art L exemple de la vie priv e et de la carri re litt raire de R tif d montre que le g nie n existe pas plus sans le go t que le caract re sans la moralit Le constat vaut encore pour aujourd hui Michel Brix chercheur la Facult de philosophie et lettres est le responsable du Centre de recherches G rard de Nerval TEXTYLES N 31 Droit et Litt rature Libre cours janvier 2008 23 90 Exposition La biblioth que universitaire accueille Europalia Dans le cadre du festival Europalia consacr cette ann e l ensem ble des 27 pays de l Union europ enne la Biblioth que universitaire Moretus Plantin BUMP propose jusqu au 15 mars 2008 exposition Voyage au coeur des fleurs Mod les botaniques et flores d Europe D couverte de la botanique europ enne mais aussi panorama de la flore sauvage d une dizaine de pays depuis le Portugal jusqu la Russie au XIXE si cle Au XIX si cle la fascination des scientifiques mais aussi du grand public est son comble Des soci t s des concours des changes entretiennent l mulation dans toute l Europe et particuli rement en Belgique De plus la botanique volue elle n est plus limit e la simple classification des esp ces mais recourt la chimie et la physique pour en arriver la physiologie v g tale moderne Cette effervescence
59. r positivement en mati re d agrocar burants donnant l impression de pr f rer subir la loi des compagnies p troli res et des multinationales de l automobile pour maximiser la rente fiscale sur les carburants qui n a jamais t si lev e Rappelons nous que la ponction fiscale repr sente en moyenne plus de 60 du prix des carburants fossiles hors LPG et CNG Bien s r forcer les multinationales de la construction automobile renoncer aux rentes sur les moteurs combustion interne n est pas une mince affaire mais quand le pouvoir politique est ferme et l action collec tive des citoyens significative il peut faire changer les choses L exemple californien l a amplement d montr Il est plus que temps que nous citoyens Incitions nos pouvoirs publics se conformer la recommandation de et que nous diminuions drastiquement notre consommation du p trole Je vous invite d s aujourd hui faire v tre la devise de PluginAmerica My next car no plug No deal Professeur Jean Charles Jacquemin D partement des sciences conomiques Libre cours janvier 2008 3 8 herche Bient t une nouvelle spin off active dans la d fense naturelle des plantes Exit les pesticides C est possible comme le prouvent des biologistes namurois ils ont isol des subs tances naturelles capables de stimuler les d fenses propres des plantes contre les agressions pathog nes et sans effet secondaire sur
60. rent aux yeux des tudiants d un d s quilibre entre la p nibilit des tudes et le triple b n fice de celles ci en termes de sens de rentabilit personnelle et d image sociale Ces tudes sont difficiles comme le prouvent les taux de r ussite et les b n fices sont consid r s subjectivement comme tant maigres Les jeunes pensent qu elles ne permettent pas d acc der des postes importants au sein des soci t s Les scientifiques souffrent galement d une image n gative et sont souvent per us comme des rats de laboratoires Enfin les jeunes comprennent parfois mal l enjeu des sciences dures La chimie et la phy sique sont par exemple accus es de polluer notre plan te Il y a donc tout un travail faire sur la perception des m tiers scienti fiques pour susciter des vocations Notre enseignement est l un des mieux financ au monde L enseignement en Communaut fran aise est il responsable de cette situation Les enqu tes PISA comparatif international du niveau de formation des jeunes de 15 ans montrent que les l ves francopho nes de Belgique sont assez faibles dans les domaines scientifiques par rapport ceux des autres pays Pour l expliquer les enseignants d plorent souvent le manque de moyens Et pourtant notre enseigne ment est l un des mieux financ s au monde affirme Robert Deschamps Mais l argent est mal utilis en Communaut fran aise diff rent
61. rente Ses travaux ont un grand retentissement dans les processus d am lioration zootechnique notamment dans les pays en voie de d veloppement Les recherches du professeur li geois ont galement ouvert des voies nouvelles pour l tude des maladies h r ditaires com plexes chez l homme Lors de ses le ons de dissuasion Quelle que soit l esp ce ces incroyables strat gies ont pour but de favoriser la survie des organismes les mieux adapt s Pour nourrir le d bat Atout sciences avait invit diff rents scientifiques Jean Pol Vigneron D partement de physique et Nathana l Laurent D partement scien ces philosophies soci t s de l Universit namuroise Jean Fran ois Rees UCL et Marie Sophie Grognet Festival du film nature Marie Botman Atout sciences Les dossiers p dagogiques des films pr sent s lors des s ances Les sciences font leur cin ma sont disponibles sur www atoutsciences be section Ressources ou sur simple demande soit au 081 72 55 64 soit via atoutsciences fundp ac be Namur Michel Georges 2 par exemple montr comment des d couvertes sur la compr hension mol culaire de certains m canismes cellulaires d bouchaient sur d importantes perspectives d application m dicale RLC enseignement Le professeur Michel Georges ULg tait ravi de revenir dans l Universit o il a obtenu son dipl me de candidat en m decine v t rinaire en p
62. rmer un pourvoi en cassation ce qui vise la l galit de la d cision et non pas son opportunit Autre fait mis en vidence lors du colloque namurois les nouvelles modalit s d ex cution de l internement d tention limit e surveillance lectronique entra nent une surcharge de travail or en Belgique il y a actuellement 3600 dossiers en cours qui pourraient tre concern s par ces conditions E D Libre cours janvier 2008 13 Culture et L enseignement d courage t il les carri res scientifiques Trop peu de jeunes s orientent vers les domaines scientifiques et techniques Les entreprises actives dans ces secteurs cherchent chaque ann e 200 dipl m s techniques du secondaire 200 dipl m s de l enseignement sup rieur et 200 universitaires Est ce la faute de notre enseignement La question a t pos e par la F d ration des entreprises chimiques et des sciences de 12 vie Essenscia Wallonie Marc Romainville directeur du D partement ducation et technologie et Robert Deschamps conomiste au Centre de recherches en conomie r gionale et politique conomique Le temps d une soir e un v ri table dialogue s est tabli entre repr sentants de l enseignement de l industrie et du monde politique Plusieurs pistes ont pu tre d gag es Il n y a maintenant plus qu Marc Romainville met une hypoth se les fili res scientifiques et techniques souf f
63. roisi me ann e de baccalaur at en langues et litt ratu res fran aises et romanes proposent tous les amateurs passionn s et sp cialistes de la litt rature ou tout simplement aux curieux le site Le Particule des manches allusion la c l bre revue litt raire fran aise Le Matricule des anges Comptes rendus d ouvrages d bats sur des questions litt raires et d actualit et bien entendu un forum o chacun est invit r agir aux sujets trait s sur le site et en proposer de nouveaux Mais aussi la rubrique Romanistes et apr s Tous les anciens roma nistes sont invit s y t moigner de leurs parcours professionnel mais aussi d tudiant Tous vos souris http particulesdesmanches hautetfort com Distinction Pour une meilleure compr hension des gaz polluants Christophe Lerot a obtenu le Prix Charles Courtoy 2002 2005 d cern le 11 octobre dernier par la Facult des sciences pour sa th se en physique men e au sein du Laboratoire Lasers et Spectroscopies LLS et d fendue en 2005 Son travail a t prim en particulier parce qu il a initi de nouvelles pistes de recherche utiles pour la compr hension des gaz et de leur influence sur l ozone dans l atmosph re L effet d un gaz varie en fonction de l altitude L ozone par exemple est mauvais pour les bronches dans la basse atmosph re tandis que dans la haute atmosph re il prot ge des UV Po
64. s expliquer les ressorts de la nouvelle Loi relative l internement des personnes atteintes d un trouble mental De nombreux tudiants mais aussi 130 personnes issues des secteurs l gislatif social et de la sant ont particip au colloque Depuis la loi du 9 avril 1930 modifi e par la loi du 1 juillet 1964 les d linquants atteints d un trouble mental taient concern s par le m me cadre l gal que les r cidivistes notamment celui de la loi de d fense sociale qui comme son nom l indique tait desti n e prot ger tout un chacun contre les agressions manant de ces personnes Outre cette assimilation excessive la loi de 1964 recourrait une terminologie obsol te au regard de la psychiatrie moderne et de notre sensibilit actuelle d s quilibre mental d bile mental d ment De plus l internement pouvait tre d cid sans aucune expertise psychiatrique pr alable Au plus tard le 16 janvier 2009 cette loi de d fense sociale sera remplac e par la nouvelle loi relative l internement des personnes atteintes d un trouble mental Une loi d sormais parfaite Non Or pour l instant elle n a pas v ritablement retenu l attention Il faut susciter le d bat et inciter le l gislateur la compl ter avant sa mise en application d o notre colloque Cette loi apporte en effet de grandes modifications et il est important de sensibiliser aussi bien les juristes que les professionnels
65. s r seaux communal provincial commu Le cloisonnement entre les nautaire libre et les disciplines le tout Libre cours janvier 2008 14 combin avec les nombreuses options du r nov engendre par exemple beaucoup de d penses improductives Par ailleurs selon Robert Deschamps et Marc Romainville 1l est urgent de mettre en place une politique d valuation de l enseignement avec des m thodes adapt es aux objectifs d finis par la Communaut fran aise Plusieurs pistes ressortent du d bat orga nis par Essenscia Les intitul s de pro gramme de cours pourraient par exemple faire explicitement le lien entre les enjeux qui mobilisent aujourd hui nos jeunes comme la sauvegarde de la plan te et les sciences Marc Romainville souligne qu il serait souhaitable de rendre les tudes scientifiques plus accessibles Non par un nivellement par le bas mais en offrant aux tudiants plus d encadrement s ances de rem diation s minaires et en tenant davantage compte de leurs pr requis r els L entreprise dans les coles Enfin il est indispensable d tablir un dialogue entre les enseignants et les entre prises Comment un enseignant peut il insuffler aupr s de ses l ves une passion pour les m tiers scientifiques s il ne con na t pas le milieu de l entreprise Des cadres pourraient par exemple intervenir dans la formation des jeunes Les relations entre professeurs et entrepris
66. s des managers b n ficiant d au moins 5 ans d exp rience professionnelle ont particuli rement appr ci les trois s jours l tranger de ce cursus de 18 mois en Business Administration Hongrie Chine et Br sil Deux semaines dans cha cun de ces pays pour en d couvrir l conomie et le tissu industriel Et cela gr ce un programme vari cours dans les universit s parte naires de la LSM Corvinus University of Budapest Funda o Getulio Vargas of S o Paulo Tongji University Antai College de Shanghai visites en entreprises et rencontres avec des repr sentants diplomati ques et des membres d ONG internationaux VOIR Visas pour le Vietnam Pour conna tre les projets men s par les universit s de la Province de Namur FUNDP et Facult universitaire des sciences agronomiques de Gembloux au Vietnam regardez le film r alis par le Service AudioVisuel et lectronique SAV dans le cadre de la Chaire NEW Sud Nord Visas pour le Vietnam r alisation Baudouin Lotin La Chaire NEW Sud Nord initiative de l agence Namur Europe Wallonie est consacr e des productions audiovisuelles visant mieux faire comprendre au public le r le et les projets des deux universit s namuroises dans les pays du Sud et de sensibiliser la population l aide au d veloppement Le film r alis par le SAV dans le cadre de la chaire 2007 se centre sur le Vietnam Il pr sente quatre projets d velopp s
67. se traduit dans de nombreuses publications parfois luxueuses qui permettent de diffuser ces nouvelles connaissances explique Anne Marie Bogaert conservateur la BUMP et commissaire de l exposition Le Voyage au c ur des fleurs pr sente au public quelques uns de ces livres riche ment illustr s conserv s au sein de la r serve pr cieuse de la BUMP Parcours qui est agr ment de mod les botaniques Ces sculptures en couleurs munies de pi ces d tachables sont des repr sentations agrandies de plantes et de fleurs qui permettent d en montrer toute la structure y compris int rieure L exposition ravit aussi bien les scientifiques que les amateurs de botanique ou m me d art ED 08 Pour d couvrir la structure int rieure des plantes et des fleurs rien de tel que ces mod les botaniques en trois dimensions color s pr cis et d montables Ils taient utilis s comme support p dagogique au XIX si cle pour l enseignement L Universit de Namur en poss de une collection vari e plantes m dicinales plantes d coratives algues fleurs sauvages Ce mod le repr sente la colchique Des crans tactiles permettent au visiteur de prolonger l exposition en feuilletant des livres pr cieux virtuels et d admirer ainsi des illustrations non expos es en vitrine Anne Marie Bogaert au centre conservateur la BUMP et commissaire de l exposition guide d un soir pour Mar
68. ssique de dose est elle encore valable Difficult s qui ont t mises en vidence lors du congr s de Beltox auquel ont assis t pr s de 80 personnes issues des secteurs universitaire industriel et public Les cher cheurs y ont galement pr sent les r sul tats de tests de toxicit de certains nanoma t riaux Dans les diff rentes tudes bel ges en cours notamment celle men e par les chercheurs namurois Nanotoxico voir Libre cours juillet 2007 aucune toxicit n a t relev e pour l instant Cependant vu le nombre de configurations diff rentes que peuvent prendre les nanoparticules l industrie elle m me ne peut pas fournir d chantillons standards et les difficult s pour tablir l analyse toxicologique de ces nouveaux mat riaux il faut pers v rer Atout sciences au c ur du Festival du film nature Atout sciences a particip au Festival du film nature via son activit Les Sciences font leur cin ma dont l ob jectif est d amener les jeunes spectateurs d passer le simple plaisir cin mato graphique pour tirer un enseignement de ce qu ils ont vu s interroger sur les messages v hicul s par le film porter un regard critique sur la mani re dont les sciences sont voqu es d battre avec des scientifiques Apr s une collaboration tr s enrichissante avec le Festival du film francophone c est naturellement qu Atout sciences s est lanc dans
69. t 50 des noms donn s sont des pr noms humains Ph nom ne qui refl te la place de choix d sormais r serv e au chien dans les familles belges On remarque une tr s nette diff rence avec le Japon o 5 seulement des noms attribu s aux chiens sont des pr noms humains Mais la situation devrait tre compar e nouveau dans un certain temps car Le Japonest un pays mergent au niveau de la sensibilit relative l animal explique Claire Diederich J ai par exemple pu y voir des personnes pro menant des chiens habill s dans des poussettes et le Japon commence conna tre la m me augmentation que nous du nombre d animaux de compagnie par famille Peut tre les animaux y compensent ils le niveau tr s bas de la natalit Par ailleurs les Japonais ont dans leurs relations avec les animaux une dimension absente en Occident la r incarnation Des cimeti res sp cialis s pour animaux de compagnie sont apparus dans les temples bouddhiques d s la fin du XIX si cle et il existe des c r monies religieuses pour les animaux utilis s dans la recherche Fait difficile tudier car la religion rel ve de la vie priv e ce dont il convient de ne pas parler au Japon E D Libre cours janvier 2008 12 M decine v t rinaire Une professeure tch que Namur En octobre Eva Baranyiova professeure d thologie l Univer sit de Brno R publique tch que a s journ Namur dans le
70. tine Caeymaex responsable des expositions du festival Europalia et le baron Georges Jacobs vice pr sident d Europalia International pr sents au vernissage le 11 octobre dernier lire Le catalogue de l exposition Voyage au c ur des fleurs Mod les botaniques et flores d Europe au XIXe si cle par A M Bogaert Damin disponible la BUMP rue Grandgagnage 19 5000 Namur t l 081 72 46 46 et aux Presses universitaires de Namur Remport de la Vierge 13 t l 081 72 48 84 Libre cours janvier 2008 24 Editeur responsable M Scheuer FUNDP rue de Bruxelles 61 5000 Namur
71. turelles capables de stimuler les d fenses propres des plantes contre les agressions pathog nes De gauche droite le professeur Pierre Van Cutsem Raffa l Buonatesta bio ing nieur et Juan Carlos Cabrera post doctorant cubain Droits fondamentaux amp Lien social che Le d tenu oubli de la s curit sociale Un d tenu per oit il ses allocations de ch mage ou son aide du CPAS etc lors de son empri sonnement Est il juste qu il les re oive Juste qu il ne les re oive pas En Belgique la loi elle m me montre des incoh rences en ce qui concerne la s curit sociale des prisonniers Le Centre namurois Droits fondamentaux amp Lien social de la Facult de droit s est pench sur la question et propose des pistes de r flexion pour un d bat citoyen source de prises de d cisions politiques en la mati re Myriam Bodart gauche directrice adjointe du Centre Droits fondamentaux amp Lien social Df amp Ls et V ronique van der Plancke cher cheuse au Df amp Ls ont beaucoup appr ci cette recherche qui r pond directement un besoin de soci t Cette tude sur la protection sociale des d tenus a en effet t demand e par le REDA R seau D tention et Alternatives et son homologue Netwerk samenleving en detentie qui regroupent les professionnels actifs en milieu carc ral ainsi que les visiteurs de prison Elle a t men e en collaboration avec le professe
72. une nouvelle aventure avec le Libre cours janvier 2008 16 Festival du film nature Un festival qui en grandissant s est ouvert au monde professionnel devenant aujourd hui un rendez vous incontournable pour les pas sionn s de nature et de belles images Pour promouvoir les beaut s de la plan te sur grand cran mais aussi nous montrer combien ce magnifique tr sor de l huma nit est en danger La collaboration entre Atouts sciences et le Festival du film nature est le parfait alliage entre l image et l information pour qu au del de l motion soit d velopp un regard critique essentiel toute d marche citoyenne Le film choisi cette ann e dans la cat gorie des films professionnels tait Tricksters qui pourrait tre traduit Pas si b te que et cela de fa on interdisciplinaire avec des quipes de recherche compos es de chimistes de physiciens de pharmaciens de biologistes de tous les horizons rappelle Patrick Kestemont directeur de l Unit de recherche en biologie des orga nismes et organisateur du congr s Beltox 2007 Les t s doctorants taient aussi invi participer la rencontre en pr sentant des travaux relatifs la toxicit en g n ral Parmi eux plusieurs jeunes biologistes namurois ont expo s leur tude concernant les effets des PCBs sur le d veloppement des amphi biens l impact des st ro des anabolisants comme perturbateurs endocrin
73. ur Guido Van Limbergen VUB et financ e par la Fondation Roi Baudouin et par l association Mercurian Myriam Bodart directrice adjointe du Centre Droits fondamentaux et Lien social Df amp Ls et V ronique van der Plancke chercheuse au Df amp Ls ont dress avec le professeur Guido van Limberghen de la VUB un tat des lieux de la protection sociale des d tenus en Belgique Ils met tent en vidence que la situation actuelle traduit des incoh rences juridiques En 2005 12 Loi Dupont labore le statut juridique interne des d tenus le d tenu est un citoyen comme un autre et la privation de libert est une peine suffisante qui ne doit s accompagner de la privation d aucun autre droit sauf si d autres lois qui res treignent ces droits sont applicables au d tenu Or ces lois existent puisque chaque r gime de s curit sociale en a une Dans la pratique on constate que les allocations sociales des d tenus sont g n ralement suspendues Comment font d s lors certai nes familles de ces d tenus quand on sait que la majorit d entre elles appartiennent un milieu d favoris Lorsqu une per sonne est emprisonn e elle peut se trouver radi e des registres de la population belge Des directeurs de prison proposent de domicilier les d tenus l adresse de la prison pour viter les probl mes engendr s par l absence de domicile mais certaines administrations communales refusent sous pr
74. ur mesurer et comprendre cette variation de l effet des gaz on peut utiliser la spectroscopie mol culaire On envoie de la lumi re qui en traversant le m lange gazeux est absorb e par les mol cules du gaz Cela cr e visuellement des raies d absorption que les scientifiques peuvent analyser L ensemble de ces raies constitue le spectre carte d identit du gaz Christophe Lerot a propos une d marche originale l explication physique des diverses for mes que peuvent prendre les raies en fonction de la temp rature de la pression Il a no tamment remarqu que lorsque la pression augmente les raies se d placent dans le spectre Ces d placements sont tr s petits mais significatifs Ils permettent de comprendre l interac tion des mol cules du gaz avec le milieu dans lequel il est mis Cette m thode d analyse peut s appliquer la compr hension des effets des gaz dans l atmosph re par exemple des gaz nuisibles la couche d ozone En publiant ce travail sur les d placements de raies Christophe Lerot a ouvert une nouvelle piste de recherche suivie par diff rents chercheurs belges et trangers Il travaille d sormais l Institut d a ronomie spatiale de Belgique o 1l tudie l absorption de l ozo ne dans l atmosph re Il a montr lors de son expos l occasion de la remise du prix Courtoy combien les mesures prises en laboratoire gr ce la spectroscopie taient n cessaires po
75. ur mieux d terminer les r actions physico chimiques des gaz dans l atmosph re E D Plus de nanotubes plus d emplois Cr e en 2002 par les universit s de Namur et de Li ge la spin off Nanocyl sp cialis e dans la production et la transformation industrielles de nanotubes de carbone de tr s haute qualit vient d installer un nouveau site de production Sambreville Dans ces murs un nouveau r acteur permettra d augmenter la production pour atteindre 30 tonnes de nanotu bes de carbone par an soit cinq six fois plus qu auparavant Plus important producteur de nanotubes de carbone en Europe Nanocyl devrait d ici 2012 acqu rir encore deux r acteurs pour pousser la production 100 tonnes par an Un d veloppement qui va de pair avec la cr ation d emplois si la spin off compte actuellement 35 personnes elle devrait en effet doubler son effectif d ici deux ans Un d veloppement qui r jouit les ministres Marie Dominique Simonet ministre de la recherche des technolo gies nouvelles et des relations ext rieures de la R gion wallonne et Jean Claude Marcourt ministre de l conomie de l emploi du commerce ext rieur et du patrimoine de la R gion wallonne Depuis sa cr ation la spin off b n ficie du soutien de la R gion wallonne qui 2 d ailleurs aid l acquisition du nouveau r acteur De la taille de deux ou trois nanom tres un milliardi me de m tre les nanotubes de c

Libre Cours 64

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