Autorité environnementale
Contents
1. notamment en ce qui concerne la justification des choix et la d termination des seuils retenus pr cisions qui dans le cas pr sent ont donc vocation figurer au rapport environnemental S agissant de la composition du dossier et puisque le programme d actions r gional vient en 3 somme laquelle il conviendrait en toute rigueur d ajouter les fractions de communes dont moins de 30 du territoire est concern par cette probl matique 4 dont on notera qu ils sont minemment variables en fonction du cadre r glementaire des divers plans et programmes soumis l avis de l autorit environnementale 3 12 compl ment du programme d actions national l autorit environnementale recommande de joindre ce dernier sous sa forme consolid e et accompagn de l avis de l autorit environnementale qui y est relatif au dossier mis disposition du public Comme le prescrit l article L 122 6 du code de l environnement le dossier comporte un rapport environnemental dont le but est d identifier de d crire et d valuer les effets notables que peut avoir le 5 programme d actions r gional de lutte contre la pollution par les nitrates d origine agricole pour Rh ne Alpes PAR Rh ne Alpes Ce rapport dont la composition respecte l esprit de celle pr vue par l article R122 20 du code de l environnement comporte en introduction des informations utiles pour appr cier le cadre dans lequel s est d roul e2. eau concern s par une volution r sultant du PAR Rh ne Alpes ou encore difficult de distinguer les impacts respectifs du PAN et du PAR sur le territoire rh nalpin i valuation d incidences Natura 2000 alin a 5 b du R122 20 Il s agit pour les plans et programmes de grande ampleur territoriale du point le plus d licat en ce qui concerne la proportionnalit du contenu du rapport environnemental Dans le cas pr sent l valuation s est limit e aux sites intersectant la zone vuln rable et les a trait s non site par site mais par typologie d habitat naturel et par esp ce vis e par la directive La pr sentation qui en est faite plut t d taill e n est pas toujours de ce fait facile interpr ter En revanche l valuation approfondit l analyse site par site pour les trois sites du r seau Natura 2000 pr sents sur des communes concern es par des zones d actions renforc es Parmi les l ments de jugement qu aurait pu aussi voquer l valuation on pourrait citer le fait que lesdites zones Natura 2000 ne recoupent pas la limite des zones d actions renforc es 2 5 kms dans le cas de la commune de Chabrillan et 1 km dans le cas de la commune de Saint Andr le Puy 13 tendue typologie 14 par exemple lin aire de cours d eau ou nombre de plans d eau nouvellement concern s par les mesures du PAR 9 12 En coh rence avec d ailleurs les conclusions de l analyse g n rale des i
3. et de Mmes et MM les pr fets territorialement concern s sur la base du projet de plan programme et du rapport environnemental dans leur version de janvier 2014 La directive europ enne 91 676 CEE dite directive nitrates relative la r duction de la pollution des eaux par les nitrates d origine agricole a cr e un concept de zones vuln rables eu gard des crit res de concentration en nitrates dans l eau ou d eutrophisation dans lesquelles doivent tre mis en uvre des programmes d actions visant restaurer la qualit des eaux et des milieux aquatiques Jusqu en 2011 ces programmes d actions taient en France des programmes d partementaux D sormais le programme d action comporte un programme national d finissant huit mesures g n rales et des programmes r gionaux qui en renforcent et ou pr cisent les modalit s d application et adoptent des mesures compl mentaires sp cifiques certains territoires Ces programmes d actions r gionaux en vue de la protection des eaux contre la pollution par les Nitrates d origine agricole sont soumis valuation environnementale et donc avis de l autorit environnementale locale pr fet de R gion L Autorit Environnementale a t saisie pour avis par la personne publique responsable du plan programme par courrier du 27 janvier 2014 re u le m me jour En vertu du IV de l article R 122 21 l avis de l Autorit administrative de l tat comp tente
4. aliser des conomies d chelle et enrichir le suivi du PAR lui m me Il en profite pour faire une certain nombre de pr conisations de bon aloi quant aux qualit s que doit poss der un bon indicateur A ce sujet l autorit environnementale recommande une d finition plus pr cise des indicateurs et notamment de leurs modalit s de recueil incluant les moyens n cessaires S agissant de la mise en place annuelle de r unions de suivi regroupant les contr leurs de l administration et la profession agricole il importera de bien penser y associer les repr sentants de l agence r gionale de sant h Le rapport environnemental cf alin a 8 de l article R122 20 du code de l environnement contient une synth se des m thodes utilis es Bien que cela ne figure pas parmi les exigences explicites du code de l environnement en mati re de plans et programmes il comporte aussi un d veloppement exposant les difficult s rencontr es pour l tablissement du rapport En toute honn tet il fait appara tre d une part le fait que la d marche conception valuation n a pas pu tre it rative pour la totalit des mesures du programme ce qui r sulte tr s vraisemblablement d un ch ancier serr d autre part l absence de donn es suffisamment pr cises l chelle g ographique du PAR Rh ne Alpes concernant le domaine d application des mesures caract risation des surfaces agricoles et des cours d
5. d viter les effets ind sirables et la volont de compromis des porteurs du projet de programme ces derniers s tant l vidence significativement impliqu s dans la r daction de cette partie du rapport environnemental La rigueur et la transparence de ce volet du rapport environnemental que l on aimerait retrouver pour tous les plans et programmes constituent un point fort du rapport e L analyse des effets alin a 5 a de l article R122 20 du code de l environnement Tr s p dagogique cette partie du rapport poursuit et compl te la justification pr c dente Elle constitue m me pour certains aspects un premier mode d emploi des mesures retenues par le programme aboutissant des pr conisations destin es faciliter la mise en uvre de celles ci On notera que ce d veloppement est l occasion puisque pour les raisons pr c demment voqu es ces l ments ne figurent pas dans le projet de programme lui m me de pr senter tr s clairement et d partement par d partement les v ritables volutions par rapport aux contraintes pr c demment en vigueur Cette analyse comporte trois niveaux le premier correspond l analyse des effets des mesures sur l ensemble de la zone dite vuln rable le second correspond une analyse des effets plus localis s dans les zones d actions renforc es et un troisi me qui ambitionne de caract riser l effet th me environnemental par th me environnem
6. dispositif mis en place leur gard Situ e au carrefour de plusieurs zones biog ographiques la r gion est soumise des climats tr s contrast s accentu s par un relief vari Elle pr sente de ce fait une grande diversit de milieux naturels associ e une biodiversit lev e et des paysages souvent remarquables voire exceptionnels Une majorit de ces enjeux relatifs la biodiversit est en interaction forte avec les pratiques agricoles bon nombre d habitats naturels remarquables en tant d ailleurs directement r sultants On notera aussi s agissant des contraintes pesant sur l agriculture le fait que la r gion Rh ne Alpes de par ses caract ristiques se trouve davantage soumise aux handicaps naturels comme en t moigne l importance de la part financi re affect e par le programme de d veloppement rural la compensation de ces handicaps Dans le domaine de l eau elle b n ficie d une ressource abondante et vari e mais aussi tr s exploit e et in galement r partie 2 Analyse du caract re complet du rapport environnemental de la qualit et du caract re appropri des informations qu il contient On notera en pr ambule que le projet de programme transmis correspond un projet d arr t Pour des raisons d ad quation juridique son contenu ne comporte donc pas le niveau de d tail que l on trouve sur les supports habituels de pr sentation des plans et programmes
7. en mati re d environnement porte sur le rapport environnemental et le projet de plan sch ma programme Il est rappel ici que pour tous les projets plans ou programmes soumis tude d impact ou valuation environnementale une Autorit environnementale d sign e par la r glementation doit donner son avis et le mettre disposition du ma tre d ouvrage et du public f L avis de l Autorit environnementale est un avis simple Il ne constitue pas une approbation au sens des proc dures d autorisation pr alables auxquelles un plan programme ou un projet port par ce document peut tre soumis Il ne dispense pas des autres proc dures auxquelles le projet plan ou programme peut tre soumis par ailleurs L avis de l Autorit environnementale ne porte pas sur l opportunit du programme mais sur la qualit de l valuation environnementale pr sent e par le ma tre d ouvrage et sur la prise en compte de l environnement par le programme II n est donc ni favorable ni d favorable cette proc dure Il vise am liorer sa conception et la participation du public l laboration des d cisions qui le concernent 1 Les v g taux absorbent gr ce leurs racines les ions nitrate NO3 et les incorporent dans les acides amin s et les prot ines Les nitrates sont apport s aux cultures soit sous forme dite organique d jections animales d composition de v g taux lib rant plus ou moin
8. pertinents auxquels sont ajout s plusieurs documents de statuts vari s de fa on tr s pertinente le plan r gional sant environnement mais aussi le PDRH qui correspond la pr c dente g n ration de programme op rationnel ou encore les plans de protection de l atmosph re On notera au passage que l auteur du rapport environnemental parmi les divers niveaux de documents d urbanisme a opt pour l analyse de l articulation avec les sch mas de coh rence territoriale ce qui correspond d j un niveau d approfondissement significatif en raison du nombre de SCoT concern s Dans ce contexte il a choisi de ne d velopper qu une seule analyse de compatibilit avec le SCoT de la Communaut agglom ration Portes de l Is re en arguant par un raccourci un peu hardi d une extrapolation possible aux autres SCoT concern s Plus sur le fond des interactions existent n cessairement entre l volution des surfaces affect es l agriculture et les pratiques agricoles et donc les pollutions par les Nitrates d origine agricole mais cette prise en compte n cessiterait une tude cons quente pas n cessairement proportionn e au programme S agissant du d veloppement analysant l articulation avec le PO FEDER FSE on notera au passage que les objectifs de la version du PO prise en compte ne semblent pas correspondre ceux qui apparaissaient dans le dossier de PO qui a t soumis avis de l autorit en
9. Libert Libert galit Fraternit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PR FET DE LA REGION RH NE ALPES Autorit environnementale Pr fet de R gion 5 me programme d actions r gional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d origine agricole pour la r gion Rh ne Alpes Avis de l Autorit environnementale En application des articles L 122 7 et R 122 21 du code de l environnement Avis PP n 2014 000900 SESS misle 5 MAR 2014 123 DREAL RHONE ALPES Service CEPE 5 Place Jules Ferry 69453 Lyon cedex 06 http www rhone alpes developpement durable gouv fr Affaire suivie par Yves MEINIER DREAL Rh ne Alpes Service CEPE valuation Environnementale des plans programmes et projets T l 04 26 28 67 50 Fax 04 26 28 67 79 Courriel yves meinier developpement durable gouvfr REFERENCE S CEPE EEPPP 08_EIPPEWPlans_programmes 27_ PAR Nitrates 5 me plan nitrates AE avis AE PAR Nitrates Avis AE V2 odt Pr ambule relatif l laboration de l avis Le pr sent avis a t pr par par la direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement Rh ne Alpes Service Connaissance tudes Prospective valuation pour le compte de M le pr fet de la r gion Rh ne Alpes Autorit Environnementale pour le plan programme concern apr s consultation de M le directeur de l agence r gionale de la sant
10. a dose mais non un plafonnement S agissant de l objectif SRCAE de maintien des surfaces agricoles il ne rend peut tre pas suffisamment compte du fait que les choix effectu s dans le cadre du PAR Rh ne Alpes traduisent l vidence le souci d viter que les exigences formul es puissent avoir des effets n gatifs sur ce point S agissant du sch ma r gional de coh rence cologique SRCE le rapport pointe le fait que les exigences concernant les abords des cours d eau auront un effet positif en terme de maintien des corridors cologiques Il aurait t int ressant cette occasion de bien faire la part des choses entre les effets de la r glementation g n rale du plan d actions national et du plan d actions r gional Le d veloppement relatif au PDRH programme de d veloppement rural hexagonal fait r f rence une version de programme qui aura en Rh ne Alpes vocation faire place sous peu au programme de d veloppement rural r gional FEADER Rh ne Alpes 2014 2020 dont le projet est actuellement en cours de consultation et qui aurait utilement pu tre pris en compte d autant plus que le rapport sur la base d une prise en compte du PDRH pointe une incompatibilit potentielle L analyse de coh rence avec le plan r gional de l agriculture durable Rh ne Alpes PRAD conclut positivement ce qui est logique vu que le volet 3 laborer le programme d actions r gional des zones vuln rab
11. cation des r sultats accompagner la mesure retenue pour garantir l quilibre de la fertilisation par un dispositif de sensibilisation des agriculteurs et de contr le recueil de l expertise technique des GREN avant de proc der aux adaptations r gionales relatives la couverture des sols apr s s tre appuy s autant que de besoin sur des tudes scientifiques compl mentaires mise en place d un observatoire des couvertures des sols permettant de conna tre ann e apr s ann e quelle en est l application effective et quelles sont les mesures se substituant cette obligation lorsqu une adaptation est d cid e inclusion du retournement des prairies dans les listes locales Natura 2000 des activit s soumises valuation d incidences al 5 de fa on anecdotique on notera au passage quelques coquilles dans le document transmis l autorit environnementale manque figure 48 d calage pagination sommaire EES 16 noter s agissant de la limitation de la quantit d azote contenue dans les effluents pouvant tre pandus que l avis de l AE centrale pointait parmi les effets ind sirables potentiels le risque d incitation la limitation de l levage l herbe et donc au retournement de prairies 10 12 En ce qui concerne la m thode d int gration environnementale l auteur du rapport atteste pour la plupart des mesures d it rations effectu es entre la conception du programme et la d ma
12. d couplage partiel des aides du 1 pilier de la PAC a pu att nuer cet effet non souhait avec la r orientation d aides en faveur des exploitations herbag res par la mise en place de droits paiement unique DPU herbe Les mesures prises par le programme d actions r gional seront insuffisantes pour atteindre les objectifs de la DCE notamment si la PAC conduit l avenir des volutions augmentant les risques de perte d azote en favorisant par exemple les grandes cultures compte tenu de son influence sur l avenir des productions agricoles 8 qui compte tenu des situations particuli res g rer aurait peut tre m rit plus ample d veloppement cas par exemple des p rim tres empi tant sur des communes situ es hors zones vuln rables ou encore cas des captages exc dant le seuil des 50mg l mais desservant moins de 50 personnes ou fournissant moins de 10 m3 jour 5 12 Bassin Rh ne M diterran e Zones vutn rabiis nouvelles Ines 2012 communs an7 oma Vurera MER G baish PWG 1i venus Reses nyarayapniguo mr OS Cas ONCE Les zones vuln rables S ensuit un utile bilan des 4 programmes d actions d partementaux nitrates duquel l auteur du rapport tire plusieurs enseignements int ressants pour l tablissement du 5 dont le caract re inadapt de beaucoup d indicateurs les disparit s dans la mise en uvre entre les divers d partements et une application pas toujours rigoureus
13. e de certaines mesures S agissant des th matiques environnementales il tablit de fa on pertinente 3 niveaux distincts de prise en compte en fonction de l interrelation du PAR Rh ne Alpes avec la th matique Un b mol toutefois en terme d affichage des priorit s le fait de positionner la th matique sant humaine en cat gorie 2 n appara t pas n cessairement coh rent avec l objet du programme dans la mesure o celui ci accorde une importance majeure la pr servation de la qualit des eaux de consommation humaine particuli rement apparente en ce qui concerne le concept de zone d actions renforc es lesquelles sont bien cibl es sur des captages AEP 9 couverture hivernale des sols implantation de bandes enherb es tablissement et suivi du plan pr visionnel de fumure azot e 10 on notera au passage que la th matique nergie y appara t comme int gr e la th matique air La th matique agriculture n appara t pas dans la liste On notera toutefois que ces deux sujets sont en r alit trait s part enti re dans le corps de l tat initial qui ne reprends pas exactement la structure th matique qu il pr sente en introduction 6 12 On notera que l tat initial comporte un volet agriculture et pratiques agricoles la fois bien document et suffisamment vulgaris Il fait appara tre sans concession l tat des pratiques relev es d partement par d par
14. ental de l ensemble des mesures Cet ensemble bien coh rent et tr s d taill correspond un effort d valuation tout fait appr ciable Il met en exergue des effets majoritairement positifs en ce qui concerne la ma trise des nitrates d origine agricole mais aussi s agissant par exemple de la pratique des CIPAN l am lioration des teneurs organiques et plus g n ralement de l tat des sols la protection des sols contre l rosion l am lioration du bilan des missions de gaz effet de serre du fait de la s questration de carbone associ e aux CIPAN ou encore la concurrence avec les esp ces ind sirables de l usage des l gumineuses annonc comme limitant les n cessit s d apport d engrais azot s min raux 11 concentration des p riodes d pandage durant des saisons jug es propices aux pics de pollutions 12 Cultures interm diaires pi ges nitrates 7 12 des d rogations l obligation de couvert annonc es comme vitant les interventions dans les parcelles des dates inopportunes du point de vue des sols des d rogations aux dates limites de destruction annonc es comme pouvant permettre de lutter contre l infestation par des plantes ind sirables et donc potentiellement r duire l usage des produits phytosanitaires du couvert permanent le long des cours d eau et plans d eau le fait qu il s av re globalement vertueux pour l ensemb
15. es modalit s de d rogations vis vis de la couverture hivernale s av re souhaitable Le dispositif de suivi appara t globalement adapt sous r serve d un affinage prenant en compte les observations figurant ci avant Il pourrait utilement b n ficier d un suivi coordonn avec celui d autres programmes r gionaux appel s suivre le m me type de param tres environnementaux En conclusion m me si le d veloppement qui pr c de fait appara tre certains points sur lesquels il reste perfectible le degr de prise en compte de l environnement dans le projet de PAR nitrates appara t de bon niveau tant en ce qui concerne la d finition des objectifs du programme que vis vis de la m thode d valuation environnementale Le pr fet de la r gion Rh ne Alpes Rh ne Alpes 11 12 Jean Philippe DENEUVY YCLE SIMPLIFIE DE AZOTE DANS UN SOL CULTIVE ee tr Nu Source Comiter Engrals min raux Daun so pa 0 za S absorption racinaire exportation par les r coltes fixation symbiotique fixation libre min ralisation organisation nitrification volatilisation lixiviation d nitrification 12 12
16. finies notamment par les articles L 122 8 et R 122 22 du code de l environnement Il sera galement publi sur le site Internet de l Autorit environnementale Avis de l autorit comp tente en environnement 1 Analyse du contexte environnemental du projet de programme d actions r gional Tr s dynamique en termes de population la r gion est soumise forte pression d artificialisation Par ailleurs en raison de facteurs plus proprement g ographiques la proportion du territoire en surface agricole utile s av re plus faible sur la r gion Rh ne Alpes 32 qu en moyenne nationale 51 S agissant des nitrates d origine agricole la r gion Rh ne Alpes loin d tre la r gion fran aise la plus impact e s av re toutefois concern e sur une proportion significative de sa surface agricole puisque environ 20 des communes 569 sur un total de 2874 sont class es en zone dite vuln rable Ces communes couvrent 43 masses d eau souterraines et un grand nombre de cours d eau A quelques d tails pr s il s agit de zones compactes correspondant des macro ensembles agricoles et ou hydro g ologiques Les mesures les plus r centes montrent globalement une pr sence des nitrates encore marqu e avec m me une augmentation des teneurs dans les secteurs les moins impact s Point encourageant on constate une baisse des teneurs dans les secteurs les plus touch s qui augurent d une efficacit du
17. la conception du programme et justifie la structure retenue pour le rapport A cet gard l auteur du rapport signale qu son sens le fait de positionner le r sum non technique est t te de document ne serait pas conforme l article R122 20 Il est vrai que cet article le cite en fin de liste des volets exig s mais l autorit environnementale partage sur le fond l id e que ce document tel qu il est positionn dans le rapport est plus facile consulter et donc plus utile pour le lecteur press Sur la forme le r sum pr sent est concis bien illustr et p dagogiquement int ressant Plus dans le d tail le corps du rapport environnemental fourni appelle les observations suivantes a il comporte un rappel clair et agr ablement p dagogique du contenu du programme qui fait bien appara tre l embo tement des mesures entre le programme d actions r gional et le programme d actions national Comme attendu 1 alin a de l article R122 20 du code de l environnement il comporte aussi une analyse de l articulation avec les plans et programmes avec lesquels le plan d actions r gional Rh ne Alpes est susceptible d tre en interrelation Pour ce faire parmi les plans et programmes vis s l article R122 17 du code de l environnement l auteur du rapport en cite 6 liste incompl te mais l oubli est r par car il produit plus loin un tableau complet Il s agit l vidence des plus
18. le ci d pendra de l adh sion des personnes en position de conseil aux agriculteurs Ceci tant on notera qu il s agit de pr conisations qui paraissent tr s compatibles avec les pratiques agricoles concern es En ce qui concerne plus particuli rement des effets sur la sant il aurait t indiqu de citer parmi les r f rences prises en compte lavis de PAFSSA du 11 juillet 2008 relatif l valuation des risques sanitaires li s aux situations de d passement de la limite de qualit des nitrates et des nitrites dans les eaux destin es la consommation humaine f S agissant de la d finition des mesures d int gration alin a 6 de l article R122 20 du code de l environnement le rapport traduisant une volont d largir la d marche dans l esprit du d veloppement durable a distingu d une part celles qui concernent la ma trise des effets n gatifs sur l environnement et d autre part celles qu il propose en vue d accompagner le dispositif aupr s de la profession agricole Ceci tant le rapport limine la n cessit de recourir des mesures d int gration environnementale en s appuyant sur la conclusion peut tre un peu trop manich enne d absence d effets n gatifs significatifs Une r flexion concernant la ma trise des quelques effets n gatifs potentiels du programme point s par le rapport aurait toutefois t bienvenue concernant par exemple les oiseaux ayan
19. le des th matiques environnementales corridors biologiques milieux aquatiques qualit des eaux Toutefois on notera que les cours d eau et plans d eau sont pris en compte de fa on g om trique alors que beaucoup d entre eux sont accompagn s d espaces de transition parfois importants souvent sup rieurs aux 5 m tres vis s par le programme Elle pointe aussi des effets n gatifs comme par exemple pour les CIPAN l augmentation des populations de limaces et de certains phytopathog nes l absence de sols nus d favorable certaines populations d oiseaux la r duction de la recharge des nappes phr atiques en ce qui concerne la couverture des sols pour laquelle le programme d actions r gional assouplit globalement les dispositifs d partementaux existants l auteur du rapport environnemental pointe par exemple le risque de perte d efficacit de la CIPAN lorsqu elle repose sur des l gumineuses pures ou encore l effet des d rogations l obligation de couvert S agissant du fractionnement des apports azot s l effet est plus difficile cerner puisque sur les cinq d partements concern s le programme d actions r gional homog n ise la situation en renfor ant la mesure pour trois d entre eux mais en l assouplissant pour les deux autres Par ailleurs s agissant d une recommandation sauf au sein des zones d actions renforc es o il y a obligation l efficacit de cel
20. les nitrate de l action 21 d velopper des pratiques favorables la qualit de l eau dans les zones de pollution diffuse du PRAD vise directement l tablissement du PAR Rh ne Alpes S agissant du Plan r gional sant environnement PRSE2 le rapport fait valoir juste titre l am lioration de la qualit de l eau potable r sultant de la mise en uvre du PAR Rh ne Alpes mais aurait galement pu aborder dans ce chapitre l interaction potentielle de celui ci avec l objectif de lutte contre l ambroisie vis au PRSE action 10 b L tat initial L tat initial est introduit par un pertinent rappel des l ments li s la g n ration pr c dente de plans d actions nitrates qui permet de constater une volution du contour des zones vuln rables nitrates et est l occasion de pr senter le protocole de d finition utilis Il pr cise aussi le mode de d finition des zones d actions renforc es ZAR D un point de vue g n ral la zone d tude retenue correspond au zonage retenu pour le programme d actions ce qui supposerait qu aucun effet de report sur des zones ext rieures au zonage n est susceptible de se produire ce qui dans l absolu ne peut tre d montr 7 La PAC peut avoir un impact n gatif sur l volution des successions culturales en favorisant travers les montants aid s le d veloppement des grandes cultures au d triment des prairies par exemple Le
21. mais ne semblent pas suffisantes en ce qui concerne les secteurs o les concentrations en nitrates sont plus mod r es Ce constat am ne entre autres pr coniser l valuation des ventuels reports de pratiques impactantes des zones r glement es par le PAR Rh ne Alpes vers les zones p riph riques S agissant de l atteinte des objectifs de la directive cadre sur l eau on notera qu une attention particuli re devra tre accord e ce que la PAC ne puisse conduire des volutions augmentant les risques de perte d azote en favorisant par exemple les grandes cultures En ce qui concerne les effets du programme sur les autres compartiments environnementaux l autorit environnementale pr conise l occasion de sa mise en uvre de s assurer que les mesures propos es ne puissent induire des modifications des pratiques agricoles qui soient par ailleurs environnementalement pr judiciables Elle recommande que le dispositif de suivi int gre l objectif d approfondir la connaissance des effets du PAR Rh ne Alpes sur les populations d oiseaux ayant besoin d un acc s aux sols nus la gestion quantitative de la ressource en eau les zones de transition li es aux cours d eau et aux plans d eau ainsi que plus g n ralement les zones humides territorialement concern es la ma trise des esp ces invasives notamment en ce qui concerne l ambroisie Sur ce dernier point un approfondissement d
22. mpacts sur les milieux naturels l valuation d incidences Natura 2000 conclut un effet potentiellement positif sur les objectifs de conservation du fait de l am lioration globale de la qualit des masses d eau En Conclusion l autorit environnementale souligne la qualit du rapport environnemental et la v ritable plus value qu il apporte en termes d explicitation et de justification du projet de programme L un des atouts de l auteur du rapport est semble t il sa connaissance des processus agricoles concern s L une des contreparties tant la technicit de l expression utilis e probablement pas toujours facilement compr hensible pour le non initi heureusement rattrap e par un souci de p dagogie 3 Prise en compte de l environnement dans le projet de programme La d marche d tablissement des PAR nitrates rel ve d un dispositif tr s cadr Parmi les donn es d entr e figure notamment le programme d actions national arr t du 19 12 2011 en voie de modification au sujet duquel l autorit environnementale avait fait notamment part des recommandations suivantes encadrement strict des possibilit s de d rogation aux interdictions d pandage eu gard la complexit de la mise en uvre des modalit s de limitation des pandages de fertilisants azot s en fonction de l quilibre entre besoins des cultures et apports en azote mise en place d un programme sp cifique de comm
23. rche d valuation et ce malgr un ch ancier tendu et un dispositif de concertation complexe Le rapport met en vidence des effets globalement positifs sur les divers facteurs environnementaux Toutefois quelques points d attention sont soulign s dans le rapport ou voqu s ci avant comme n cessitant attention lors de la mise en uvre du PAR Rh ne Alpes Compte tenu de la nature des mesures l efficacit du PAR Rh ne Alpes d pendra de son applicabilit par les agriculteurs laquelle repose sur la pertinence technique des mesures mais aussi sur la compr hension du dispositif et l adh sion des professionnels concern s Pour cette raison l autorit environnementale pr conise d introduire des mesures d accompagnement visant expliciter le dispositif et l accompagner des conseils utiles par le biais d un plan de communication qu il importe de mettre en uvre d s la publication de l arr t r gional et d un dispositif d accompagnement des agriculteurs garantissant l objectivit technique des conseils sans omettre la formation des personnes en charge du contr le D un point de vue g n ral s agissant des perspectives d efficience du programme vis vis de son objet principal on notera la lumi re des retours d exp rience des pr c dentes g n rations de programmes d action nitrates que les mesures mises en uvre semblent efficaces vis vis des situations les plus difficiles
24. s rapidement des nitrates soit sous forme dite min rale imm diatement disponible engrais Les nitrates tant solubles dans l eau ils sont lorsqu ils n ont pas t assimil s par les plantes susceptibles d tre transf r s vers les eaux de surface et les eaux souterraines L organisation mondiale de la sant a fix une limite de 50mg pour la concentration en nitrates admissible dans l eau destin e la consommation humaine Cette valeur a t reprise par la directive nitrates Voir aussi sch ma explicatif en page 13 2 portant par r f rence l article R 211 81 du code de l environnement sur les p riodes minimales d interdiction d pandage des fertilisants azot s les prescriptions relatives au stockage des effluents d levage et l pandage de ces effluents les modalit s de limitation de l pandage des fertilisants azot s les prescriptions relatives l tablissement de plans de fumure et la tenue de cahiers d pandage la limitation de la quantit maximale d azote contenu dans les effluents d levage pouvant tre pandue annuellement les conditions particuli res de l pandage des fertilisants azot s le maintien d une couverture v g tale au cours des p riodes pluvieuses et les exigences relatives la mise en place et au maintien d une couverture v g tale permanente le long de certains cours d eau 2 12 Le pr sent avis devra tre port la connaissance du public dans les conditions d
25. t besoin d un acc s aux sols nus effet des CIPAN la gestion quantitative de la ressource en eau effet annonc pour les CIPAN la ma trise des esp ces invasives notamment en ce qui concerne l ambroisie dans le cas des d rogations l obligation de couverture qui pourraient appara tre comme entrant en contradiction avec les politiques locales de lutte contre ces esp ces 8 12 Concernant ce dernier point l introduction de crit res sp cifiques relatifs l ambroisie m riterait d tre analys e S appuyant sur les conditions favorables cr es par la m thode de concertation et de prise en compte renforc e des contraintes d exploitation la conclusion est la m me en ce qui concerne l int gration du programme d actions r gional vis vis de l activit agricole g Le rapport value le dispositif de suivi int gr au programme d actions r gional qui au travers de nombreux indicateurs de r sultat est logiquement tourn vers le contr le de sa bonne mise en uvre On notera toutefois deux indicateurs environnementaux naturellement cibl s sur la pr sence de nitrates dans les eaux mais aussi des indicateurs permettant de suivre l volution de la pression au sein des zones d actions renforc es Vis vis de ce dispositif l auteur du rapport pr conise de chercher coordonner les divers suivi mus par les divers programmes concernant une m me aire g ographique de fa on r
26. tement eu gard aux 4 programmes d actions d partementaux nitrates cf pages 149 et 150 du rapport environnemental L analyse des tendances d volutions est regroup e la fin de l tat initial La tendance d gag e appara t plut t optimiste en ce qui concerne l volution des doses d engrais apport es Empi tant sur l objet du chapitre relatif l analyse des impacts il annonce un certain nombre d effets positifs du projet de PAR Rh ne Alpes avec toutefois un b mol en ce qui concerne la qualit de Pair En conclusion cet tat initial pertinent et document appara t proportionn et d un niveau de pr cision adapt l chelle du programme d actions r gional pr sent c l expos de la justification des choix op r s alin a 4 de l article R122 20 du code de l environnement regroup avec celui des solutions de substitution alin a 3 de l article R122 20 du code de l environnement est l occasion de rappeler les conditions d tablissement du programme et notamment les modalit s de concertation adopt es Le protocole de justification est structur mesure par mesure Il met en comp tition pour la plupart d entre elles plusieurs solutions repr sentatives des alternatives raisonnablement envisageables Les arguments traduisent l incertitude de certaines donn es scientifiques la multiplicit des facteurs prendre en compte et donc la complexit des choix mais aussi le souci
27. unication d appui de conseil et de contr le en ce qui concerne l exigence de maintien d une couverture v g tale pour limiter les fuites d azote en p riode pluvieuse mise en place d un dispositif de suivi et de contr les eu gard la possibilit d adaptation des plans d actions r gionaux de fa on assurer un suivi efficace du programme d finition de modalit s de travail en commun avec les organismes scientifiques sp cialis s les organismes professionnels et l administration garantir la coh rence du programme nitrates pris dans son ensemble avec les orientations et dispositions des SDAGE et des SAGE analyse dans le rapport d valuation des types et des taux de non conformit observ s lors des contr les et suivi lors de la mise en uvre du programme prise en compte de l tude d nomm e analyse du potentiel agricole pour l att nuation des missions de gaz effet de serre GES en France production d valuations sp cifiques l chelle des bassins publications destination des agriculteurs d une information pr sentant la consolidation du dispositif dans chaque d partement sollicitation du GREN groupe r gional des experts nitrates pour apporter son expertise scientifique et technique sur les motivations et les incidences pour l eau et les milieux aquatiques des d rogations envisag es ou d cid es dans l urgence suivi sp cifique de ces d rogations et publi
28. vironnementale 5 dont il aurait toutefois t int ressant de rappeler un peu plus dans le d tail certains l ments sp cifiques de contenu sur lesquels rebondit le programme d actions r gional cas par exemple du niveau d apport de fertilisants autoris pour les cultures interm diaires pi ges Nitrates 6 noter que la non prise en compte des chartes de parcs naturels r gionaux alin a 10 du R122 17 pourrait toutefois tre d battue au regard du contenu pr cis de certaines chartes 4 12 En ce qui concerne le sch ma r gional climat air nergie SRCAE le rapport qui aurait d rappeler que le SRCAE Rh ne Alpes n est pas approuv pointe le fait que le PAR Rh ne Alpes du fait de sa recommandation de fractionnement des apports de fertilisant induit une augmentation des interventions de terrain et donc des consommations nerg tiques mais ne fournit pas d l ment quantitatif permettant en valeur relative de consommation de savoir s il s agit d un effet significatif Il voque aussi un effet en terme de diminution de la consommation d engrais azot s qui correspond l un des objectifs du projet de SRCAE objectif fix 25 l horizon 2020 pour conclure une compatibilit tout en laissant supposer travers les lignes que son effet serait en r alit limit Les quantit s totales d engrais azot s ne sont pas directement impact es par le PAR le PAR am ne un fractionnement de l
Download Pdf Manuals
Related Search