CC 459
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1. 24 mois 7 donnerait lieu des frais disproportionn s dans le chef des entreprises C est la raison pour laquelle ils plaident pour une dur e de conservation de 12 mois au maximum 7 Divers Sur le fond les repr sentants des consommateurs s tonnent que la contestation des factures en ligne par les consommateurs n ait pas t envisag e dans le code et que seuls les moyens habituels de contestation restent d application Une ouverture vers une contestation en ligne qui repr sente un gain de temps et d argent pour le client devrait pouvoir tre offerte lorsque le consommateur opte pour la facture en ligne Les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes attirent l attention sur le fait que la mise en place d un module de contestation en ligne repr sente un investissement important Sur la forme bien que nul n est cens ignorer la loi en l occurrence l article 89 de la loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques du march et la protection du consommateur le Conseil d plore le manque de clart entourant les types de sanctions pouvant tre inflig es par le SPF Economie et regrette les termes utilis s tels que sanctionner et plainte Pour cette raison le Conseil propose de faire express ment r f rence l article 89 de la loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques du march et la protection du consommateur et aux exigences de cet article Le Conseil regrette enfin q2. fait remarquer qu en ce qui concerne ce dernier paragraphe une exception la r gle que le fournisseur ne puisse pas unilat ralement modifier la fa on de facturer devrait tre pr vue pour l ventualit de cas de force majeure Il s agit plus particuli rement de la situation o un fournisseur ne pourrait plus soutenir la facturation lectronique pour des motifs ind pendants de sa volont En cas de force majeure le Conseil insiste sur l information qui doit en tre donn e aux consommateurs 3 Equivalence Le Conseil doute de l utilit du deuxi me paragraphe de l article 3 puisque la loi modifiant le Code de la taxe sur la valeur ajout e entr e en vigueur le 1 janvier 2013 garantit d j l quivalence entre la facture lectronique et la facture papier au niveau commercial juridique et fiscal Par cons quent le Conseil propose de supprimer l article 3 2 4 Information syst matique Sur la forme le Conseil formule les m mes id es que pour l article 2 Il regrette le manque de clart et de pr cision Le terme syst matiquement est jug trop vague et les informations ainsi que les modes d envoi ne sont pas num r s Il n est en outre pas clair de savoir si une application lectronique permettant au consommateur de consulter tout moment son statut en ligne r pond aux conditions pos es Plus concr tement le Conseil se demande si la r f rence dans l article 4 2 toutes ses factures po
3. s et a pour but de stimuler l impl mentation de la facturation lectronique dans les entreprises et aupr s des autorit s L objectif tant de parvenir 50 de factures en format lectronique en 2020 La loi modifiant le Code de la taxe sur la valeur ajout e a par ailleurs t adopt e le 17 d cembre 2012 Elle est entr e en vigueur le 1 janvier 2013 Cette loi pr voit entre autre l quivalence entre la facture lectronique et la facture papier au niveau commercial juridique et fiscal Le code pr sent sur base volontaire va n anmoins plus loin en vue de cr er un cadre clair et s curisant pour la facturation lectronique Il Remarques A Remarques g n rales Le Conseil accueille favorablement une telle initiative qui est en soi b n fique et positive pour l ensemble des secteurs La facturation lectronique permet en effet de diminuer les co ts de l entreprise mais a galement un impact sur le plan cologique De plus la facturation lectronique offre des avantages pour les consommateurs moins de papier la possibilit de d cider sous quelle forme sauvegarder une facture Le Conseil est d avis que ce code peut sur le fond tre consid r comme un bon cadre de travail mais que celui ci devrait tre am lior du point de vue de la forme Le Conseil regrette en effet que de nombreuses zones d ombre subsistent laissant une grande place l interpr tation Il s interroge d s lors sur le princ
4. CC 459 CONSEIL DE LA CONSOMMATION AVIS Sur un projet de code de conduite en mati re de facturation lectronique Bruxelles le 17 janvier 2013 RESUME Le Conseil a attentivement examin ce projet de code de conduite en mati re de facturation lectronique Il accueille favorablement une telle initiative qui est en soi b n fique et positive pour l ensemble des secteurs Le Conseil est d avis que ce code peut sur le fond tre consid r comme un bon cadre de travail mais que celui ci devrait tre am lior du point de vue de la forme Le Conseil regrette en effet que de nombreuses zones d ombre subsistent laissant une grande place l interpr tation C est la raison pour laquelle le Conseil sugg re qu une r valuation ait lieu dans les prochains mois afin que les critiques et remarques mises par tous les secteurs soient prises en compte Le Conseil de la Consommation qui a pris l initiative d mettre un avis sur un projet de code de conduite en mati re de facturation lectronique s est r uni en assembl e pl ni re le 17 janvier 2013 sous la pr sidence de Monsieur Robert Geurts et a approuv l avis suivant Le Conseil de la Consommation a pri le Pr sident de transmettre le pr sent avis au Ministre de la Simplification administrative ainsi qu au Ministre de l Economie et des Consommateurs AVIS Le Conseil de la Consommation Vu l initiative du Conseil d mettre un avis sur le projet d
5. aiement de la premi re facture lors de la transition du papier vers l lectronique alors que le client aura t inform deux reprises du changement Par cons quent le Conseil propose de supprimer la derni re phrase de l article 2 3 Cinqui mement le Conseil propose d crire explicitement dans le dernier paragraphe de l article 2 que l entreprise peut supposer que le consommateur qui lui communique une adresse e mail en vue de la facturation lectronique choisit effectivement d utiliser ce service Dans ce m me dernier paragraphe de l article 2 la disposition selon laquelle Le fournisseur s engage ne pas modifier unilat ralement la fa on de facturer m me en cas de retard de paiement n est pas claire Sur base des explications donn es par l ASA le Conseil comprend que cette disposition ne sous entend pas que le fournisseur ne puisse pas envoyer de facture de rappel au format papier en cas de retard de paiement voir aussi l art 5 4 Aussi lorsque le consommateur signale lui m me qu il n utilise plus ou ne peut plus utiliser l adresse e mail ant rieurement communiqu e le fournisseur ne peut tre oblig de continuer envoyer les factures lectroniques cette adresse d faut d un autre moyen lectronique de communication connu le fournisseur en question devra en effet renvoyer les factures au format papier Le Conseil estime qu il serait utile de clarifier le texte dans ce sens Pour conclure le Conseil
6. arge choix dans les canaux de communication tant au consommateur art 2 2 qu aux entreprises art 2 3 papier t l phone courriel site web Sur ce point le Conseil estime qu il s agit d une disposition tr s souple De plus le Conseil attire l attention sur le fait que le t l phone et le courrier simple ne permettent pas de prouver que l information a bien t envoy e Par ailleurs les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes font remarquer qu il existe un d s quilibre entre d une part les obligations du fournisseur qui change sa fa on de facturer puisque le consommateur doit tre inform au moins deux reprises et d autre part les obligations du consommateur qui peut modifier son choix tout moment et sans notification pr alable art 2 2 Ce d s quilibre devrait tre soulev Pour que le fournisseur soit au courant de l intention du consommateur de changer de mode de facturation ce dernier doit l en avoir inform oralement au minimum Le Conseil fait en outre remarquer qu il est irr aliste de ne pas pr voir de d lai pour le passage de la facturation sur papier la facturation lectronique et vice versa Les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes proposent dans ce cadre un d lai de transition d un mois au maximum Quatri mement le Conseil s interroge quant la suppression des int r ts de retard en cas de non p
7. e code de conduite en mati re de facturation lectronique Vu la d cision du Bureau du Conseil du 22 novembre 2012 Vu la loi du 17 decembre 2012 modifiant le Code de la taxe sur la valeur ajout e Vu les travaux du Forum belge e invoicing Vu le projet de code de conduite en mati re de facturation lectronique Vu les travaux de la Commission Pratiques du commerce pr sid e par Mr Van Oldeneel Assuralia pendant sa r union du 5 d cembre 2012 Vu la participation aux travaux des membres du Conseil suivants Madame Maus UCM et Monsieur Van Oldeneel Assuralia Vu la participation aux travaux des experts suivants Mesdames Bovy Test Achats Caminiti CRIOC Dammekens FEB Demelenne Febelfin Geyduschek Agence pour la Simplification Administrative Lebbe NSZ et Messieurs De Koning CRIOC et Cloots Unizo Vu l laboration du projet d avis par Mmes Caminiti CRIOC et Dammekens FEB EMET L AVIS SUIVANT l Introduction Le Conseil de la Consommation a t charg par le Bureau lors de sa r union du 22 novembre 2012 de remettre un avis d initiative sur un projet de code de conduite en mati re de facturation lectronique Ce code a t labor par le forum belge e invoicing et coordonn par l Agence pour la simplification administrative ASA Ce forum est compos de diff rents stakeholders fournisseurs de logiciels entreprises professions conomiques experts et autorit
8. ipe de la s curit juridique d autant plus que le code regroupe d j plusieurs signataires selon ASA B Remarques sp cifiques 1 Gratuit Le Conseil est favorable ce principe et n a pas de remarque sur ce point 2 Respect du choix du consommateur Sur le fond le Conseil remarque que la formule du opt out retenue certes critiquable pour le consommateur est contrebalanc e par certaines protections accord es ce dernier avertissement double confirmation A l inverse le Conseil doute de la faisabilit de ce code pour les petites entreprises et ind pendants qui ne sont pas toujours familiaris s avec les technologies et dont les d marches administratives jug es trop lourdes risquent de d courager Le Conseil insiste en outre sur le fait que les PME et ind pendants ont r ellement leur r le jouer dans la mise en place de la facturation lectronique pour parvenir l objectif fix par PASA 50 des factures en format lectronique en 2020 Sur la forme le Conseil est d avis que l article 2 manque de pr cision et de rigueur Premi rement cet article ne pr cise pas l information fournir Le Conseil estime que pour viter toute discussion ventuelle ult rieure il serait judicieux de lister les informations devant obligatoirement figurer sur les documents envoy s Il est en outre primordial de garantir que le client a r ellement t inform et que cette information n a pas t noy e parmi d a
9. ontre le consommateur Les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes estiment que cette disposition n emp che cependant pas que la facture envoy e par voie lectronique vaut comme facture et que par cons quent des dommages et int r ts peuvent tre impos s d s le premier rappel lectronique Sur le fond dans un souci de s curit juridique des parties le Conseil demande de clarifier le sens du passage le fournisseur s engage faciliter le paiement de la facture En effet le terme faciliter n est pas clair Pour conclure les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes proposent de remplacer dans l art 5 3 les mots chaque ch ance de paiement par p riodiquement En ce faisant cette disposition sera adapt e la fa on d agir dans tous les secteurs 6 Mise disposition Le Conseil souligne qu il est primordial d informer le consommateur de la n cessit de stocker si besoin sur plusieurs supports les factures re ues Sur le fond les repr sentants des consommateurs soulignent que la dur e de conservation de 24 mois doit tre consid r e comme un minimum et est bien entendu insuffisante du point de vue fiscal comptable ou encore en termes de prescription Par contre les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes estiment que la conservation obligatoire des factures pour le consommateur pendant
10. rte sur toutes les factures entre le consommateur et l entreprise en question ou sur toutes les factures entre ces deux parties dans le cadre d un contrat sp cifique Concernant ce m me paragraphe les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes signalent qu il y a souvent seulement une facture qui est dress e par an dans le cas d une domiciliation bancaire Le dernier paragraphe pr voit que le fournisseur s engage envoyer les changements d adresse dans les dix jours calendriers compter de la date de l envoi Par cet envoi on veut probablement dire la notification du changement d adresse mais le texte n est pas clair sur ce point 5 Paiement Sur la forme le Conseil estime que la disposition selon laquelle dans le cas o la facture n a pas t pay e la date impartie le fournisseur s engage envoyer au consommateur une facture de rappel au format papier avant d engager des poursuites entrainant des frais suppl mentaires pour le consommateur n est pas claire On pourrait en d duire que l envoi d un rappel au format papier doit se faire titre gratuit tandis que le consommateur a lui m me explicitement opt pour la facturation lectronique Le Conseil comprend n anmoins que le but de cette disposition est de demander aux entreprises en cas de facturation lectronique d envoyer en premier lieu une mise en demeure au format papier avant d entamer d autres d marches juridiques c
11. u il n ait pas t consult lors de la r daction du code soumis pour avis Il r p te l importance de l apport des diff rentes parties Pour ces raisons le Conseil sugg re qu une r valuation ait lieu dans les prochains mois afin que les critiques et remarques mises par tous les secteurs soient prises en compte MEMBRES ET EXPERTS AYANT ASSISTE A L ASSEMBLEE PLENIERE DU CONSEIL DE LA CONSOMMATION DU 17 JANVIER 2013 PRESIDEE PAR MONSIEUR GEURTS 1 Repr sentants des organisations de consommateurs Monsieur DE BIE Test Achats Monsieur DUCART Test Achats Monsieur STORME FGTB Madame TECCHIATO Mut Chr t 2 Repr sentants des organisations de la production Monsieur T JAMPENS Febelfin Monsieur van OLDENEEL tot OLDENZEEL Assuralia Madame VERANNEMAN Essenscia Monsieur WALSCHOT Agoria 3 Repr sentant des organisations de la distribution Monsieur de LAMINNE de BEX Comeos 4 Repr sentant des Classes moyennes Madame LEBBE NSZ 5 Observateurs Madame CAMINITI CRIOC Monsieur CLOOTS Unizo Madame DAMMEKENS FEB Monsieur DE KONING CRIOC Madame VAN TIGGELEN Detic
12. utres ni reprise en tout petits caract res en note de bas de page Deuxi mement le Conseil regrette la formulation de l article 2 3 qui pr voit que le fournisseur qui d cide de changer de mode de facturation lectronique papier est tenu d informer le client minimum 2 fois par tous les canaux habituels avant le changement et de lui fournir l information n cessaire pour utiliser le canal lectronique mode d emploi assistance gratuite D une part cet article n envisage que le passage de la facturation papier l lectronique D autre part le Conseil insiste sur le fait que l information mentionn e dans cet article est strictement n cessaire d s le d part et non pas seulement a posteriori afin que le client puisse poser son choix en connaissance de cause Il juge par cons quent judicieux de fixer les tapes moments o l information obligatoire doit parvenir au client avant pendant ou apr s que le client ait opt pour tel ou tel choix En outre le Conseil propose de remplacer la formule par tous les canaux habituels par via les moyens g n raux de communication Enfin les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes ne sont pas convaincus de l utilit d informer les consommateurs au moins deux fois leur avis le consommateur profiterait surtout d une information claire au moins une fois Troisi mement le Conseil constate que le code laisse un l
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